La fuite par la loi !

En considérant l’ensemble des programmes des candidats à l’élection présidentielle, on a le droit de se demander si cette échéance capitale n’est pas un prétexte démocratique pour satisfaire ce prurit français : la multiplication des lois, l’illusion que la loi serait une action.

Pourquoi la France est-elle, plus que d’autres pays, créatrice et à la fois victime de cette dérive caractérisée pour le quinquennat d’Emmanuel Macron, notamment par « l’inflation des peines » ?

D’abord parce qu’elle n’est pas sensible au pragmatisme qui infléchit, amende, nuance, rectifie à la marge mais préfère l’airain apparent de la généralité et de la prescription.

Ensuite, elle ne voit pas d’autre moyen efficace que le recours à la loi pour agir sur le réel et éventuellement le transformer. La loi offre cette facilité d’apparaître immédiatement comme une audace ou une espérance, mais hélas, tardivement, pour un leurre.

« Les lois se succédant sur un même sujet compliquent terriblement l’action de la Justice et multiplient les risques d’erreur » (Le Monde).

Rien n’est plus révélateur de cette fuite en avant que l’obsession d’augmenter les sanctions pour certains délits ou crimes alors que dans la réalité, les peines sont très rarement édictées dans leur plénitude. On aboutit ainsi à cette aberration du changement avant même la preuve de l’impuissance de ce qui existait déjà !

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Je rejoins la Commission des lois du Sénat présidée par le sénateur du Rhône François-Noël Buffet (LR) qui souligne que « l’arsenal disponible est déjà considérable » et que « beaucoup de situations pourraient se gérer à droit constant ».

Pourquoi ces évidences ne sont-elles pas admises alors que les citoyens se plaignent de l’abus des lois ? Et les pouvoirs continuent à les multiplier tout en – schizophrénie – rêvant de les réduire…

Pour comprendre cette absurdité qui ne serait que risible si elle n’affectait pas gravement la démocratie et ne rendait pas impossible le « nul n’est censé ignorer la loi », il convient de s’arrêter une nouvelle fois sur la disparition du courage politique. L’expérience démontre qu’il est beaucoup moins fatigant de proposer de nouvelles lois que de faire respecter celles qui existent. En effet, à l’usage on relève que dans le meilleur des cas, une courte phase de rigueur est inéluctablement suivie par un laxisme, un relâchement. Les autorités, toutes tendances confondues, ne sont pas prêtes à assumer la dure et honorable tâche de maintenir leur niveau d’exigence au plus haut.

La loi devient ainsi un simulacre, un havre de tranquillité publique. Une fuite. Comme on ne se sent plus l’envie ni l’énergie d’un authentique changement avec ce qu’il impliquerait de concertation, de technique et de nécessité, on s’abandonne à la pente républicaine la plus commode : on donne le change, on favorise la surabondance.

Qu’importe que la France étouffe sous les réglementations et les lois et ait trop peu d’espace pour sa liberté ! L’essentiel n’est pas là mais que la bureaucratie du pouvoir et le pouvoir de la bureaucratie tournent à plein régime.

J’attends vraiment qu’on nous mette à la diète.

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  1. Pierre Durand

    « Les lois se succédant sur un même sujet compliquent terriblement l’action de la Justice et multiplient les risques d’erreur »
    J’attire votre attention sur cette citation que vous faites du journal Le Monde sans préciser le nom de l’auteur même si vous renvoyez à l’article avec un lien. Le phénomène est étrange et je l’interprète ainsi :
    – la phrase dit la même chose que vous, ni mieux, ni plus mal
    – le fait que vous la citiez pour conforter votre point de vue ou donner plus de lustre à son expression trahit un excès de modestie qu’à l’évidence la citation ne justifie pas
    – enfin le fait que vous ne citiez pas le nom de l’auteur montre cette sorte d’allégeance ou d’admiration béate que ce journal est parvenu à imposer pour tout ce qu’il publie, alors qu’il ne la mérite pas plus qu’aucun autre.

  2. « Pourquoi la France est-elle, plus que d’autres pays, créatrice et à la fois victime de cette dérive caractérisée pour le quinquennat d’Emmanuel Macron, notamment par « l’inflation des peines » ? » (PB)
    Tout simplement parce que la France est par nature procédurière. Un grand nombre d’élus, pour ne pas dire la majorité, sont des juristes de formation, en majorité des avocats, des profs de droit constitutionnel, sans oublier les incontournables énarques qui nagent dans les textes de loi comme des poissons dans l’eau.
    Plus ceux-ci sont complexes et alambiqués, plus ils peuvent se distinguer de la masse des béotiens qui n’y comprennent plus rien.
    Mais que feraient nos députés et sénateurs s’ils n’avaient plus à légiférer sur la dernière proposition de loi ?

  3. Pierre Durand

    Une des causes de l’inflation des textes de lois est dans le principe de notre droit selon lequel on ne peut être condamné que pour un motif figurant dans la loi. Or avec l’évolution de la technique, des infractions peuvent être qualifiés de « nouvelles », de non prévues par la loi. Les avocats savent faire ça. La loi doit donc grossir pour s’adapter.
    Je ne suis pas favorable à cette adaptation continuelle, mais quelle est l’alternative ? L’alternative serait des textes suffisamment généraux, synthétiques, pour qu’il soit possible d’y rattacher des infractions « nouvelles ».
    Je crois pouvoir dire que les codes initiaux de 1804 avaient hérité des codes romains une élégante concision. Mais si un texte général a pour moi une belle élégance, il a un énorme inconvénient : il donne beaucoup plus de place encore à la liberté d’interprétation du juge. Serait-il sage aujourd’hui de lui accorder encore plus de confiance ?

  4. Pour comprendre cette absurdité qui ne serait que risible si elle n’affectait pas gravement la démocratie et ne rendait pas impossible le « nul n’est censé ignorer la loi »
    Je crois savoir qu’il s’agit là de l’exemple même de fiction juridique.
    Les magistrats eux-mêmes peuvent-ils réellement prétendre sans rire qu’ils n’ignorent pas l’intégralité des textes de loi ?
    Pour prendre un exemple concret, la loi régissant la façon de réagir de façon légale à un squat a été récemment modifiée dans le sens d’une légère amélioration quoique encore très imparfaite, mais aussi bien les services de police que les avocats ne le savaient pas tous, ce qui a créé divers problèmes qui n’avaient pas lieu d’être.

  5. Pierre Durand

    @ Exilé | 30 mars 2022 à 09:26
    « Pour prendre un exemple concret, la loi régissant la façon de réagir de façon légale à un squat… »
    L’exemple choisi est très parlant et mériterait qu’on s’y attarde.
    Comment est-il possible qu’il ait fallu une loi de plus pour (mal) régler un problème élémentaire qui existe depuis la nuit des temps ?
    Comment a-t-on fait pour rendre impossible le règlement de ce problème par les principes simples posés dans les codes de 1804 ?
    Pour la majorité des Français la police doit demander au squatteur de présenter un bail. S’il allègue d’un bail oral on lui demande avec qui et à qui il paie le loyer, et on demande au propriétaire de présenter son acte de propriété. C’est un problème qui devrait se régler en un quart d’heure. On enrage de constater que le bon sens est impossible.

  6. Michel Deluré

    Faire des lois donne trop souvent l’illusion de régler les problèmes et sert d’alibi facile au pouvoir en place qui peut ainsi, arguant du nombre de lois votées à son initiative, justifier auprès des électeurs de son apparente efficacité.
    La loi est-elle pour autant l’unique moyen d’apporter une solution à tout problème ?
    N’existe-t-il pas une limite au-delà de laquelle le recours à la loi devient une entrave sérieuse, voire paralysante, au bon fonctionnement du pays ?
    Que vaut une loi dont le pouvoir ne peut s’assurer, faute de moyens, de sa bonne application, la faire respecter ?
    L’abus de lois n’engendre-t-il pas lui-même, en retour, un recours abusif aux actes de contournement de ces mêmes lois, générant ainsi un engorgement inutile des services chargés de recueillir, d’instruire et de juger les plaintes qui en résultent ?
    Une société ne saurait vivre sans lois mais veillons à ce que trop de lois ne tuent pas justement la loi.

  7. Monsieur Bilger,
    Il faut aussi admettre que nombre de lois ont pour objet de réduire l’effectivité des autres.
    Les lois en matière d’application de peines, aux objectifs théoriques plein de bon sens, décrédibilisent chaque année un peu plus la Justice.
    Qui remet en cause les libérations massives au moment de la crise du Covid ? Tout le monde s’en félicite – sauf ceux qui mesurent que ces libérations massives ont un effet judiciaire à retardement. Démonstration est faite si souvent que ceux qui récoltent la sévérité pénale le méritent : il est nécessaire de les écarter de la société pour nuire à leur dangerosité. Mais peu importe, on continue à libérer à tour de bras, parce que le seul but est de limiter les frais. Et on parle de lois nouvelles ou de répression accrue sans aucune attache avec la réalité.
    ———————————
    @ Exilé
    « Je crois savoir qu’il s’agit là de l’exemple même de fiction juridique. Les magistrats eux-mêmes peuvent-ils réellement prétendre sans rire qu’ils n’ignorent pas l’intégralité des textes de loi ? »
    Ce n’est pas le but de cette « fiction juridique ». Dans nul n’est censé ignorer la loi, ce qui importe c’est « censé ignorer ». Nul n’est censé ignorer la loi ne signifie pas que chacun doit connaître toutes les lois : mais qu’aucun ne peut se prévaloir de sa méconnaissance.
    Vous savez ou ne savez peut-être pas que le vol est interdit en France. Vous ne pouvez pas proclamer, après un vol, l’erreur de droit, basée sur la méconnaissance de la loi : il suffisait, et c’était possible, de vous renseigner.
    L’exemple vous amuse ? Pensez aux clandestins qui se défendent d’agressions sexuelles ou viols en expliquant que, chez eux, c’est le sort normal des femmes. Ils ignorent peut-être la loi française. Mais, en France, nul n’est censé ignorer la loi et leur argument n’est pas admissible.
    Voilà ce que signifie ce principe.
    ————————————————-
    @ Pierre Durand
    « Une des causes de l’inflation des textes de lois est dans le principe de notre droit selon lequel on ne peut être condamné que pour un motif figurant dans la loi. […]
    L’alternative serait des textes suffisamment généraux, synthétiques, pour qu’il soit possible d’y rattacher des infractions « nouvelles ». »
    De tels textes vagues, généraux, s’opposent aux fondements de notre droit pénal qui est d’application stricte, interdisant toutes analogies. Pourquoi ? Parce que s’il ne l’est pas, il devient à l’arbitrage du juge, arbitraire, où l’on peut être condamné au pénal pour un fait non explicitement prévu par la loi.
    Il me semble que le billet de monsieur Bilger dit tout le contraire : s’il est possible de réprimer à droit constant, c’est bien qu’aucune loi supplémentaire n’est nécessaire.

  8. Pierre Durand

    J’apprends ce midi qu’un préfet a été condamné pour avoir fait expulser un campement de migrants.
    C’est ahurissant !
    Et l’on veut nous faire croire que la justice est rendue au nom du peuple français.
    Au nom du Syndicat de la magistrature, oui, mais certainement pas au nom du peuple français !

  9. Michelle D-LEROY

    « Les lois se succédant sur un même sujet compliquent terriblement l’action de la Justice et multiplient les risques d’erreur » (Le Monde).
    Afin de redonner du souffle à la justice, je propose de confier la mission de faire du nettoyage dans tous ces empilages de lois surabondantes à un cabinet extérieur !
    Mais plus sérieusement, on sait aussi que créer une nouvelle loi suite à un fait marquant, rassure les Français, alors que oui il faudrait déjà appliquer l’existant, mais donner l’illusion est un pouvoir en soi.
    À voir le nombre de délinquants ou d’assassins reconnus psychiatriquement non condamnables, je pense aussi qu’il faudrait construire des hôpitaux psychiatriques plutôt que des prisons et d’emblée expulser les plus cinglés lorsqu’ils ont la double nationalité.
    Des choses simples en fait mais qui paraissent bien difficiles à mettre en place.
    Ou encore, dans le tourbillon de la mondialisation, de laisser tranquille les exilés fiscaux, les délits d’initié et autres délinquances en col blanc ou de politiciens véreux… ceux qui proposent les lois d’ailleurs.
    Et comme le disait très bien Georges Pompidou (dont c’est à quelques jours près l’anniversaire de sa mort), « arrêtons d’emmerder les Français », à quoi j’ajouterai « arrêtons de donner l’illusion de faire, alors qu’on ne fait rien ».

  10. Depuis que Moïse a brisé les tables de la loi en signe de réprobation face à l’irrespect des Hébreux devant ces lois, nous savons tous qu’il ne suffit pas de promulguer des lois, il faut les faire appliquer.
    D’ailleurs même le Boss suprême, ayant vu ce qu’il en était de la mise en oeuvre des lois qu’il avait gravées au feu de l’éclair sur la pierre, s’est bien gardé d’en graver d’autres. C’est bien la preuve qu’il y a des limites au nombre de lois.
    Une loi n’est rien sans la maintenance qui va avec.
    C’est comme avec tout système informatique, les mises à jour ne suffisent pas, il faut un antivirus efficace pour que le système continue de fonctionner.
    Or qu’en est-il du système antivirus, il est à deux niveaux.
    Celui de la police fonctionne tant bien que mal.
    Mais c’est celui de la justice qui ne fonctionne pas du tout ; parce que les juges ignorent les mises à jour des lois, pour deux raisons :
    Trop nombreuses elles échappent à leur sagacité (je suis gentil, je suppose qu’ils en ont un stock de sagacité inutilisé) ou pire parce qu’elles ne leur plaisent pas.
    Et comme ils sont les seuls à décider de leur application, dans le nouvel État de droit post-moderne, alors il n’y a plus de lois fondamentales, il n’y a que des lois conjoncturelles, partielles, soumises à l’humeur des magistrats, qui peuvent toujours en référer à l’éditeur suprême des lois qui nous étouffent, c’est à dire la Commission de Bruxelles et la CDEH et la CEJ.
    Le billet précédent parle de la lâcheté des foules en délire.
    Phénomène bien connu, dans lequel le surmoi est dépassé par l’instinct grégaire, et l’individu perd sa conscience, d’où la fureur animale du groupe.
    Il y a dans le cas de l’application des lois, ou pire dans leur élaboration en sachant qu’elles ne seront jamais appliquées, la lâcheté individuelle du politique qui pratique le déni des situations, soutenu qu’il est ou porté par les médias aux ordres, sinon du Chef lui-même, du moins de la doxa dont il se revendique.
    Sinon comment comprendre qu’on reproche à Zemmour de ne pas être intervenu pour faire taire des manifestants criant « Macron assassin » et qu’on ne reproche pas audit président de ne pas faire grand-chose pour que les assassins n’encombrent pas nos plages, nos ports et finalement nos boulevards et nos rues.
    Lâcheté collective de ceux qui crient en groupe et lâcheté individuelle de celui qui ne fait rien ou pas grand-chose pour empêcher l’inexorable, parce que cet empêchement nuirait à sa carrière et à sa réputation dans son milieu d’élites mondialisées.

  11. Serge HIREL

    Dans les sociétés humaines primitives, il n’existait probablement qu’une seule loi, celle du plus fort. Nos autocraties, le plus souvent au nom d’un foi religieuse figée, et nos dictatures, protégées par les armes, l’appliquent encore, la masquant plus ou moins derrière des autorités judiciaires aux ordres.
    Plus la démocratie s’est développée, plus la force a laissé place à un corpus de lois de plus en plus étoffé régissant les rapports humains en tous domaines. Aujourd’hui, nos sociétés se complexifient à l’extrême, innovent quotidiennement, découvrent des technologies qui les bouleversent, bousculent leurs mœurs… et ne peuvent plus se contenter des textes d’autrefois. Comment régir Internet en se contentant des codes Napoléon ? L’Empereur avait-il imaginé la GPA ? Même si les grands principes de notre justice, établis par la Déclaration des Droits de l’Homme, enfant des Lumières, restent strictement les mêmes, les lois et les codes qui permettent leur application exigent des… mises à jour.
    La tentation secrètement cultivée du pouvoir judiciaire (au sens large, du juge d’instruction au Conseil d’Etat) de les assurer lui-même n’est pas acceptable dans une démocratie. Parce que le peuple est souverain, elles ne peuvent être confiées qu’au pouvoir législatif, qui doit non seulement édicter ces règles, nouvelles ou modifiées, mais aussi contrôler avec vigilance leur mise en œuvre et les résultats, bons ou mauvais, qui en découlent.
    En France, c’est assurément sur ce dernier point que le bât blesse. Assurément, le Parlement faillit trop souvent dans cette partie essentielle de sa mission. Ce qui conduit nos députés et nos sénateurs à s’imaginer novateurs alors que leurs propositions doublonnent peu ou prou des textes en vigueur mais qui sont tombés dans l’oubli ou ignorés, volontairement ou non, par le juge. Cette boulimie inutile sévit en matière de droit pénal, dont les réformes sont le plus médiatisées, mais tout autant pour les autres codes, auxquels le citoyen ne s’intéresse que lorsqu’il est personnellement concerné.
    Il faudrait aussi que le législateur, tout comme l’exécutif, évite de succomber à l’émotion que suscite un drame et prenne le temps long de la réflexion avant de modifier tel ou tel texte. La pression d’une opinion publique chauffée à blanc est toujours mauvaise conseillère.
    Mieux vaudrait également, avant de voter une loi qui satisfait ses convictions politiques ou soigne son aura, que le législateur s’assure que les conditions sont réunies pour permettre son application. La loi Dalo de 2007 (droit au logement opposable) est certes généreuse… à condition que le parc social soit suffisamment important, ce qui n’est pas le cas.
    Quant au droit au travail opposable qu’un ou deux candidats de gauche ont casé dans leur programme présidentiel, un simple regard sur les statistiques de Pôle Emploi fait de cette proposition un bel exemple de démagogie.
    Enfin, il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte que « l’Europe » – c’est-à-dire la technocratie bruxelloise et les instances judiciaires internationales strasbourgeoises – a une large part de responsabilité dans l’inflation de lois, de règlements, d’arrêtés et autres décrets que subissent les Français, citoyens et entreprises… De la taille de l’anchois à la TVA sur le laurier, différente s’il est en branches ou effeuillée… en passant par l’aberrante réglementation des créneaux horaires des aéroports qui oblige les compagnies à faire voler leurs avions à vide…
    Et que dire des juges de la CEDH, qui se font un malin plaisir à casser les jugements nationaux sous prétexte que ceux-ci, en omettant une virgule ici ou là, auraient blasphémé contre le texte sacré de 1953.
    Revenons à la France et à son goût immodéré pour l’encadrement. Le pouvoir législatif s’honorerait si, s’engageant à respecter une diète, il entreprenait aussi un nettoyage du sol au plafond de notre arsenal suréquipé. Mais cela ne peut pas être mené dans n’importe quelles conditions. Le Parlement doit conserver la mainmise sur la production des lois, l’exécutif, hors circonstances exceptionnelles, ne se chargeant que de la rédaction de textes d’application conformes à celles-ci – ce qui, aujourd’hui, n’est pas toujours vrai – et de leur exécution.
    Quant à l’autorité judiciaire, qui se doit de ne faire preuve d’aucun sectarisme, elle doit conserver farouchement son rôle éminent de dire la loi, de l’appliquer sans jamais l’ignorer ni tenter de la modifier, et surtout de personnaliser à l’extrême ses rapports avec le justiciable, de l’instruction au verdict, puis le condamné. Cette individualisation du regard du juge est à coup sûr l’une des qualités essentielles de notre démocratie. Elle n’est pas négociable.

  12. « En effet, à l’usage on relève que dans le meilleur des cas, une courte phase de rigueur est inéluctablement suivie par un laxisme, un relâchement. Les autorités, toutes tendances confondues, ne sont pas pas prêtes à assumer la dure et honorable tâche de maintenir leur niveau d’exigence au plus haut. » (PB)
    Navré de vous faire remarquer que ce qui précède ne reflète pas l’impression générale de laxisme en matière répressive par rapport aux contraintes soi-disant sanitaires, que nous endurions il y a quelques semaines encore. Les autorités ont déployé des trésors d’imagination autant que de férocité, pour réprimer les infractions liées à la pandémie décrétées par une équipe de cinglés gouvernementaux, après avoir été très onéreusement conseillés par des truands étrangers en col blanc, qui ne règlent même pas leurs impôts au pays où ils s’engraissent.
    Mais pour cette infraction-là, nous pouvons être certain que le laxisme et le relâchement invoqués par l’auteur du billet, seront bel et bien d’application. Plutôt que dans une démocratie, je dirais que nous vivons dans un État schizophrène, qu’il devient urgent de traiter le plus radicalement possible. Et peu importe la manière…

  13. Cher Philippe,
    Pourquoi ne pas demander aux conseillers américains de toiletter nos lois, puisque c’est la mode ? Ce serait le nouvel opium des gouvernements. Cela éviterait une overdose législative…
    Ils pourraient aussi créer une Constitution à la sauce Mc Qui Ne Sait ?
    françoise et karell Semtob

  14. Claude Luçon

    « La fuite par la loi ! »
    Ne serait-ce pas « Par la fuite de la loi ? »
    C’est ce qui semble être le cas en Corse !
    C’est aussi le cas d’Eric Zemmour qui s’est rendu de temps à autre au tribunal pour apprendre nos lois afin, on suppose, de pouvoir prétendre assumer le rôle de qui symbolise la loi en notre pays !
    Clairement il en a conclu que ce n’est qu’une question de sous !
    Quelques milliers d’euros et on se refait une légalité vierge ?

  15. @ semtob | 30 mars 2022 à 19:53
    « lls pourraient aussi créer une Constitution à la sauce Mc Qui Ne Sait ? »
    Voila une question qu’elle est bonne !
    En attendant, voilà une bonne lecture pour les soirées pluvieuses de printemps, pour une fois que des parlementaires font du bon travail, il faut les en féliciter :
    http://www.senat.fr/rap/r21-578-1/r21-578-11.pdf
    Un des titres :
    « Plus d’un milliard d’euros pour des prestations de conseil, un pognon de dingue »

  16. @ Exilé | 30 mars 2022 à 22:06
    Je sais bien qu’en ce moment l’opposition de gauche comme de droite, mais surtout de droite, cherche désespérément une affaire pour compromettre le président-candidat, mais je pense qu’il vaut mieux que vous n’insistiez pas trop sur le sujet car vous risquez de vous prendre un gros gadin quand la vérité sera établie, tout comme les sénateurs LR qui ont ourdi ce pitoyable complot.

  17. @ Exilé 22h06
    « Plus d’un milliard d’euros pour des prestations de conseil, un pognon de dingue »
    Les administrations recourent de façon récurrente aux bureaux de consultants, parfois de façon ponctuelle, parfois de façon intense comme c’est le cas de McKinsey.
    Ce qui est choquant dans un pays de 5,6 millions de fonctionnaires dont environ 100 000 relèvent de la catégorie A+ (hauts fonctionnaires, directeurs d’administration…). Leurs cerveaux cultivés dans les serres des grandes écoles sont plutôt en bon état, donc s’il apparaît nécessaire de faire appel lourdement aux prestataires extérieurs c’est que les RH au sein de l’Etat sont terriblement mal gérées !
    Ou alors si ces consultants ne produisent que du bullshit, comme cela a l’air d’être le cas dans le domaine de la Santé, c’est du gaspillage d’argent public. Ce qui n’est guère étonnant car les commanditaires passent des marchés en maniant des deniers qui ne leur appartiennent pas.
    Pour avoir connu cet écosystème, j’aurais tendance à penser que les dirigeants n’ayant que de faibles marges de manoeuvre dans la gestion des RH, préfèrent utiliser la souplesse de boîtes privées plutôt que la rigidité de pensée des agents publics. Bref, beaucoup de gaspillage dû en partie (peut-être) aux renvois d’ascenseur entre LREM et McKinsey puisqu’il est notoire que ces braves gens ont écrit le programme du candidat Macron.
    Double trouble donc: gaspillage d’argent public dans un pays qui s’en nourrit avidement et collusion entre un pouvoir désarmé techniquement et politiquement qui sous-traite à une firme américaine d’établir des pans entiers de nos politiques publiques…
    J’attends comme tout le monde que soient corroborées ou non les hypothèses formulées.
    Mais il faudrait que les médias fassent leur travail au lieu de faire plaisir à certains.

  18. @ Exilé | 30 mars 2022 à 09:26
    Les différents problèmes qui n’avaient pas lieu d’être et qui empoisonnent la vie des propriétaires, des avocats et des policiers, sont la conséquence de la dérive d’une « escrolo ». Mme Cécile Duflot a laissé son empreinte.

  19. Je partage votre avis cher hôte qu’il serait déjà très bien de faire appliquer les lois existantes.
    Il y a à ce sujet plusieurs constats fait par François Sureau qui vont dans ce sens.
    La multiplication des lois ne sert pas la société. Elles sont là pour auto-protéger ceux qui les pensent et les promulguent.
    Si cette multiplication avait la moindre efficacité, l’inflation de celles-ci aurait réglé tous nos problèmes.
    Le citoyen constatant la dégradation de la société dans son ensemble n’a alors pas de mal à en voir l’inutilité. Des lois. Et corollaire, à s’en tamponner vigoureusement le coquillard, induisant un effet de chien qui se mord la queue du plus bel effet.
    Conclusion : j’aimerais bien être souple comme un chien.

  20. @ semtob
    @ Exilé
    @ Aliocha
    Je ne vois pas le problème du recours aux cabinets de conseil. Il y a de multiples points où il serait temps de comprendre que tout ne peut être fait en interne dans l’administration, en particulier dans le domaine de l’informatique et de son articulation avec le public administré. Les pays baltes se débrouillent bien en informatique: s’ils font mieux que nous, à nous d’embaucher des cabinets de conseil des pays baltes.
    La première fois où j’ai pris conscience de l’influence des cabinets de conseil, ce fut à l’époque de mes études, où j’ai vu des écoles d’ingénieurs avoir recours aux cabinets de conseil afin d’esquiver le débat sur leur futur en prétendant que des cabinets de conseil « indépendants » disaient la Vérité Vraie parce qu’indépendants, et comme par hasard la même Vérité Vraie que les gens qui les payaient. J’ai trouvé cela odieux. Un peu le même problème que celui des agences de notation pendant la crise de 2008.
    La situation actuelle avec McKinsey et Macron n’est pourtant pas du même tonneau, les cabinets de conseil n’ayant pas eu ce rôle incestueux là mais ayant bien eu pour rôle de suppléer aux carences de l’administration. C’est là leur rôle.
    Quant à la question de leur imposition fiscale, cela fait longtemps qu’on joue un jeu de dupes en France, en fermant les yeux sur les méthodologies d’évasion fiscale. Quand je repense à Monsieur Cahuzac, je me souviens parfaitement que, vu de Suisse, nous nous y étranglions au constat que les autorités françaises faisaient exprès de formuler leurs demandes d’entraide de manière à contraindre légalement les autorités suisses à ne pas donner suite. Alors que les autorités françaises pouvaient parfaitement procéder de manière à ce que les autorités suisses collaborent. Elles ont fait le choix de ne pas le faire, et ont ainsi trompé les Français.
    Les Français adorent jouer les persécutés en matière d’évasion fiscale. Alors que la présence de nombreux paradis fiscaux ou ersatz de paradis fiscaux pullulent aux frontières de la France. Îles anglo-normandes, Belgique pour l’héritage, Luxembourg pour les holdings, Suisse, Monaco, Andorre. C’est là un grand jeu de dupes ; jeu de dupes cautionné par la mentalité française qui s’offusque de l’inégalité devant l’impôt tout en faisant tout pour la rendre praticable.
    McKinsey aurait par contre dû savoir que son comportement n’est pas du meilleur effet, et qu’il se tirait une balle dans le pied de par son comportement fiscal. Et ce de manière contre-productive alors même que l’intégration du privé dans le domaine où l’administration défaille est de toute évidence nécessaire.
    « Pourquoi ne pas demander aux conseillers américains de toiletter nos lois, puisque c’est la mode ? Ce serait le nouvel opium des gouvernements. Cela éviterait une overdose législative… »
    Idéalement, ce serait aux universitaires spécialisés en droit de mettre sur pied de telles initiatives pour dégraisser la loi. C’est leur boulot que d’être la machine à penser, la boîte à idées des gouvernements. Pourquoi on les paye, si ce n’est à cela ?
    S’ils ne le font pas et que les cabinets de conseil s’en chargent, alors voilà, oui, il convient de confier cette tâche aux cabinets de conseil. Qui eux, embaucheront des gens compétents, c’est à dire des universitaires du droit, pour faire ce travail. Il n’est en effet pas inenvisageable de faire superviser un tel travail par des cabinets de conseil s’il s’agit de canaliser l’activité de nos universitaires afin de réfléchir à ce qui nous est utile. C’est bien le boulot des cabinets de conseil que de savoir organiser une telle supervision.
    « Ils pourraient aussi créer une Constitution à la sauce Mc Qui Ne Sait ? »
    McKinsey a parfaitement le droit de rédiger une constitution. Tout comme le parti communiste français a le droit de rédiger une constitution.
    C’est d’ailleurs bien ce qui s’est passé pendant la révolution française. La déclaration des droits de l’homme ? Elle procède des travaux du cabinet de conseil américain Jefferson, Rousseau, Condorcet & co.
    Encore faut-il la faire passer…
    Rien de choquant à ce que quiconque se saisisse de sa liberté de penser, d’association et de parole pour rédiger et tenter de faire passer une constitution qu’on juge meilleure. Ces libertés sont même faites pour cela.
    Et elles s’appliquent tout autant à un cabinet de conseil ricain qu’au premier péquenot venu. Comme l’a prouvé Étienne Chouard. Qui manquait de souffle et de vision pour un tel projet. Et partait en sucettes sur certains thèmes bien précis. Il demeure que c’est son droit, qu’il l’a tenté, et que, sur ce point précis, il dépasse de cent coudées ceux qui ne l’ont même pas tenté.

  21. Le recours aux cabinets privés est indispensable pour contourner les pantouflages de l’entre-soi administratif qui coûte ce pognon de dingue pour des résultats minables, et légitime la volonté réformatrice du à toi à moi hémiplégique d’un consensus gauche droite pour que rien ne bouge.
    C’est une raison supplémentaire de voter Macron, malgré les turbulences inévitables du ressentiment des barons cooptés.

  22. @ Achille | 30 mars 2022 à 22:57
    Mais qui de son côté a monté en l’épingle l’histoire des slogans lancés lors du discours du Trocadéro ?
    Certes ils n’étaient pas du meilleur goût mais quand des Français voient les leurs se faire massacrer par des gens que M. Macron et il faut bien le dire ses prédécesseurs ont fait entrer en France, il ne faut pas non plus oublier que ces morts ont droit au respect et aussi sinon à la vengeance, du moins à une justice posthume.
    Le genre littéraire du slogan politique, syndical ou autre, bref par nature, ne permet pas le recours à la nuance, c’est regrettable, mais c’est comme ça.
    Il eût mieux valu lancer « Macron responsable », ce qui aurait mieux été plus conforme à la vérité.
    Pour le reste, tout le fromage qui a été monté autour de cette affaire a mis en évidence que la classe politico-médiatique cherche absolument à étouffer les vrais grands problèmes qui auraient dû être le cœur de cette campagne-qui-n’-existe-pas dont le principal est l’immigration de masse incontrôlée.

  23. @ Tipaza
    « Depuis que Moïse a brisé les tables de la loi en signe de réprobation face à l’irrespect des Hébreux devant ces lois… »
    Vous parlez du moment où Moïse, ayant reçu le commandement « Tu ne tueras point », descend de sa montagne tel Heidi, pour ordonner un génocide à grande échelle des Hébreux ?
    Il me semble que oui…

  24. @ caroff | 31 mars 2022 à 00:18
    « Double trouble donc: gaspillage d’argent public dans un pays qui s’en nourrit avidement et collusion entre un pouvoir désarmé techniquement et politiquement qui sous-traite à une firme américaine d’établir des pans entiers de nos politiques publiques…
    Cette affaire est le révélateur de deux problèmes :
    – Un problème de gaspillage de l’argent public (parfois en période préélectorale au profit d’un candidat) pour la rédaction de rapports dont l’utilité et surtout le contenu sont souvent plus que contestables.
    Pensons aux « 110 propositions pour la France » de M. Attali, au rapport Terra Nova de M. Hollande et enfin à ceux de McKinsey, remis à quelqu’un qui s’est fait passer en 2017 pour un génie en économie mais qui en fait s’est distingué par son aptitude à jeter l’argent par les fenêtres.
    Avec le temps qui passe, nous constatons le plus souvent que ces rapports ne reposaient que sur du vent quand ce qui restait de concret ne consistait pas en objectifs discutables voire dangereux.
    – Un problème beaucoup plus grave réside dans le fait que des choix politiques graves, engageant l’avenir de la nation et sa survie, sont conseillés par des individus ou des groupes irresponsables échappant aux conséquences de leurs préconisations ou bien même par des organismes en cheville avec des pays étrangers qui par ce biais peuvent imposer à notre pays de suivre des voies qui sont avant tout conformes à leurs intérêts mais pas du tout aux nôtres.
    Alors que l’on nous rebat les oreilles avec la démocratie, est-il normal que le peuple de France caressé dans le sens du poil uniquement en période pré-électorale, n’ait plus du tout son mot à dire ensuite dans la détermination de son destin, désormais fixé par les élucubrations de personnages payés au poids des fichiers qu’ils vont remettre à leurs clients, le tout dans des conditions opaques et dans le dos des Français qui seront ensuite mis devant le fait accompli en apprenant qu’une loi lourde de conséquences aura été votée sans discussion par une nuit sans lune par trois pelés et un tondu ?

  25. Michel Deluré

    @ Exilé
    « …la classe politico-médiatique cherche absolument à étouffer les vrais grands problèmes qui auraient dû être au cœur de cette campagne-qui-n’existe-pas dont le principal est l’immigration de masse incontrôlée ».
    L’immigration est certes un sujet important mais de là à affirmer qu’il en est, dans cette campagne, l’unique et principal sujet, cela paraît pour le moins exagéré, ce que semblent d’ailleurs confirmer les préoccupations des Français.
    Il me semble que plus de deux années de pandémie auxquelles s’ajoutent aujourd’hui le conflit Russie-Ukraine ont mis en évidence pour notre pays bien d’autres problèmes dans nombre de domaines, affecté profondément nos équilibres notamment économiques et financiers, créé des situations nouvelles, engendré des contraintes qui vont inéluctablement affecter notre avenir.
    Reléguer ces sujets au second rang des priorités derrière l’immigration est faire preuve de beaucoup de légèreté et augure bien mal de l’avenir de notre pays. Que cette campagne ne s’empare pas de manière plus approfondie de ces sujets est ce qui me préoccupe personnellement.

  26. @ F68.10
    « Idéalement, ce serait aux universitaires spécialisés en droit de mettre sur pied de telles initiatives pour dégraisser la loi. C’est leur boulot que d’être la machine à penser, la boîte à idées des gouvernements. Pourquoi on les paye, si ce n’est à cela ? »
    Les universitaires sont évalués par leurs pairs (nombre de publications dans des revues de rang A par exemple) et non pas par leur intérêt pour l’établissement de politiques publiques. Il existe un phénomène bien connu de déconnexion entre le monde de la recherche universitaire et le monde de l’administration publique.
    C’est regrettable mais c’est ainsi.
    Dans le cas qui nous occupe (McKinsey ou Boston Consulting Group) ce qui est le plus choquant c’est la très faible utilisation des Inspections générales ministérielles qui produisent des rapports très rapidement avec des recommandations immédiatement opérationnelles puisque leurs membres sont tous issus des services de l’Etat (fonctionnaires de rang A+) avec souvent des compétences juridiques de haut niveau. On pourrait cependant leur reprocher de ne pas connaître suffisamment bien le monde universitaire de façon à valoriser des travaux parfois intéressants (mais parfois non, car les chercheurs avancent dans des mondes séparés).
    La décision finale d’incorporer ou non telle ou telle proposition dans la loi, est corrélée aux réunions interministérielles (RIM) présidées par des représentants du Premier ministre. Les ministères qui auront su s’entourer des meilleures compétences verront leurs arguments valorisés, si tant est que Matignon les valide….
    Il n’est pas du tout interdit que les cabinets privés soient utilisés par l’administration sur des sujets techniques (informatique, sécurité…) mais il est difficilement compréhensible que dans un pays comme la France, richement doté en cervelles de bonne facture au sein d’une administration pléthorique (on pourrait ajouter « France Stratégie » ou le Haut-Commissariat au Plan, le bidule de Bayrou), le recours à des consultants soit aussi intensément répandu.
    Et pas toujours de façon judicieuse quand on sait que la conception du formulaire empêchant les gens de sortir librement pendant la crise sanitaire a été conçu par un cabinet privé…

  27. @ Aliocha
    J’aime bien votre raisonnement (« Le recours aux cabinets privés est indispensable pour contourner les pantouflages de l’entre-soi administratif ») mais je ne comprends pas comment il peut conduire à dire de voter Emmanuel Macron, ancien ministre de l’Economie, pantoufleur par excellence.
    Ce recours au cabinet permet de faire pareil qu’avant, le même entre-soi, mais avec une facture bien plus conséquente.
    Enfin, pourquoi et dans quel but ? Un cabinet de conseil pour déterminer une stratégie, s’il s’agit d’admettre que notre système traditionnel ne peut pas le faire, pourquoi pas. Rigolo dans la bouche de ceux, qui dans le même temps, se plaignent de la mainmise des USA, etc. Moi je suis plutôt partisan de la souveraineté stratégique, mais chacun voit midi à sa porte.
    Maintenant, s’il s’agit de payer un cabinet pour la publicité d’une loi ou d’une législation, là, on sort du champ de l’admissible : le politique, ça s’évalue par les urnes et par le fait, voire par des commissions parlementaires. Personne ne paye ses impôts pour être soumis à des spots publicitaires.

  28. Serge HIREL

    @ Achille / 30 mars à 22:57
    La constance avec laquelle, tel un grognard de la Garde impériale, vous défendez votre vénéré président – que Dieu le garde – est admirable. Quoi qu’il fasse – ou ne fasse pas -, quoi qu’il dise – lapalissades, grossièretés ou provocations -, vous vous pâmez devant tant de qualités réunis en un seul homme… et vous pourfendez quiconque ose toucher à la sainte icône… au point d’en être ridicule.
    Sans jamais vous fatiguer – même si vous en êtes devenu fatigant – vous battez le tambour et sonnez le clairon… au point que vous risquez de devenir sourd. En fait, vous l’êtes déjà : vous n’entendez plus que « la Voix de son Maître » et un slogan : « Macron Président ! »
    Vous devriez dès maintenant consulter et envisager, comme l’a lourdement conseillé votre seigneur à son concurrent qu’il croit handicapé, l’acquisition de prothèses auditives. Profitez-en : elles sont gratuites jusqu’au 24 avril… grâce à Dieu.

  29. @ Michel Deluré | 31 mars 2022 à 10:58
    « Reléguer ces sujets au second rang des priorités derrière l’immigration est faire preuve de beaucoup de légèreté et augure bien mal de l’avenir de notre pays. »
    « Je tiens le type d’immigration que nous subissons depuis un demi-siècle pour un événement hors catégorie, sans précédent dans notre histoire. Et très honnêtement, j’avoue ne pas comprendre comment des esprits libres et éclairés peuvent encore sous-estimer sa gravité. »
    (Pierre Brochand, ancien ambassadeur, ancien directeur général de la DGSE)
    Ne vous laissez pas impressionner par d’autres sujets comme le climat ou la pandémie, qui sont, sans nier certains effets réels mais relativement limités, le plus souvent dramatisés pour faire peur afin de manipuler les foules.
    Demandez-vous plutôt qui met en place ces stratégies et dans quelle optique.
    Quant à l’Ukraine c’est un pays qui a toujours appartenu à la sphère culturelle russe, en dépit d’une première indépendance accordée par l’Allemagne nazie et la seconde par M. Khrouchtchev – c’est dire – pays avec lequel aucun accord ne nous lie.
    Ce n’est pas non plus la seule guerre qui ait éclaté depuis toujours dans le monde y compris récemment, avec parfois des conséquences graves et causes de souffrances indicibles mais ignorées car non médiatisées.
    Ici encore, ne vous laissez pas impressionner par l’agitation suscitée par les salles de rédaction pour sortir de la copie, un sujet chassant l’autre vous verrez que comme pour d’autres questions ayant fait la une, plus personne n’en parlera dans quelque temps, quand nous serons sommés d’embrayer les yeux fermés sur les consignes du moment.

  30. Dans quelques jours LR aura disparu, c’est fini, le rideau va tomber:
    https://www.poetica.fr/poeme-160/pierre-ronsard-plus-que-les-os/
    Et puis il faut le dire l’image est terrible:
    https://i.goopics.net/7pao85.png
    Pour le pire et le meilleur:
    https://i.goopics.net/upevom.png
    Une élection c’est aussi et surtout ça, le poteau d’arrivée est à la sortie du virage, et bien malin celui qui sait. Ce qui est sûr, c’est que les grandes bourgeoises de France, les bobos magnifiques, le pays les rejette, les aficionados de la clope et du diesel comprennent bien qu’elles sont comme les tomates, hors-sol, elles ne savent même pas combien coûte un plein, et pour elles c’est gratis avec chauffeur et coiffeur.
    Les autres aussi, mais quand on les entend parler, ces deux bobos, il n’y a pas l’âme de Flambard, pas un citoyen n’a la chair de poule, c’est nasillard, emprunté, récité, téléphoné comme une combinaison de rugby.
    EM il faut le dire aime bien les chemises aux manches retournées, claquer la bise de partout, et en plus il adore se faire interpeller.
    Le Sud aime les ambassadeurs de l’huile d’olive, et prêt à pardonner tout.

  31. @ Aliocha | 31 mars 2022 à 09:22
    Supposons que l’administration soit incompétente, ou qu’elle soit devenue un Etat dans l’Etat, donc ingérable. Ou les deux, c’est possible après tout.
    La solution consistant à la court-circuiter en faisant appel à des cabinets conseils ne peut être que très exceptionnelle et provisoire. Sinon le gouvernement devient carrément une maison de fous : il saigne tranquillement le contribuable – particuliers et industrie – pour financer un système étouffant et pervers grâce auquel le cercle vicieux se perpétue, avec une nette tendance à croître et embellir vu le chiffre des dépenses. Cela ne fait que dupliquer le problème. Au lieu d’un Etat dans l’Etat, on en a maintenant deux.
    Certains y trouvent peut-être leur intérêt immédiat, sûrement pas la collectivité.

  32. Denis Monod-Broca

    Cette logorrhée législative ne fait pas seulement de la loi « un simulacre », « une fuite ».
    Elle fait de la loi une coupable à éliminer.
    Pourquoi remplacer une loi par une autre sinon parce qu’est imputé à celle-ci, cette pelée, cette galeuse d’où nous vient tout le mal, ce que celle-là est désormais censée empêcher.
    Au lieu d’appliquer la loi existante du mieux possible, avec ses inévitables imperfections, chacun ne pense qu’à la contourner et/ou à se plaindre qu’elle ait été contournée et donc à affirmer là que ce contournement est la preuve de son insuffisance.
    Chaque fois que j’entends l’affirmation « il faut adapter la loi aux mœurs », je me dis que nous filons un mauvais coton.
    La loi, qui plus est la loi démocratique, est faite pour être appliquée, pour être obéie, par tous et par chacun, faite pour être appliquée et obéie dans l’état où elle est, avec toutes ses imperfections. Si nous nous voulons civilisés bien sûr.
    Il n’y a pas de loi parfaite, mais il y a la loi, la loi qui permet de vivre en paix, à condition d’y croire.

    La fuite par la loi, la fuite par les promesses : https://fb.watch/c53DEn2TAt/
    Ou quand une chanteuse est plus lucide que douze candidats à l’élection présidentielle…

  33. @ Serge HIREL | 31 mars 2022 à 13:12
    « La constance avec laquelle, tel un grognard de la Garde impériale, vous défendez votre vénéré président – que Dieu le garde – est admirable. Quoi qu’il fasse – ou ne fasse pas -, quoi qu’il dise – lapalissades, grossièretés ou provocations -, vous vous pâmez devant tant de qualités réunis en un seul homme… et vous pourfendez quiconque ose toucher à la sainte icône… au point d’en être ridicule. »
    Si vous me lisiez un peu plus attentivement vous constateriez que je parle peu d’Emmanuel Macron, mais beaucoup plus de ses opposants dont la médiocrité est tellement évidente qu’elle en devient insupportable.
    Quant au fait de paraître ridicule, perdu dans le flot ce ceux qui le sont bien plus que moi, cela ne me dérange pas.
    C’est Talleyrand qui disait « Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console. »
    Rassurez-vous ce n’est pas à vous que je pense en disant cela. Encore que ce petit tacle mesquin n’est pas le signe d’une grande ouverture d’esprit. Dommage, vous valez mieux que ça… enfin je crois.

  34. @ Marcel P
    L’évaluation des politiques publiques, fondement macroniste, ne pourra motiver les réformes nécessaires que si le peuple, élites comme population, en admet les conclusions pour se les appliquer, ce que nos armées pantouflardes administratives ne font jamais, engluées en leur privilège qu’elles monnayent en offrant généreusement à une masse anesthésiée la tétine de la bête d’un État épuisé, chacun justifiant ses rémunérations par ce laxisme dénoncé par notre hôte, les lois par définition devant être transgressées pour mieux servir le saint principe de l’abolition abolie des privilèges, que chacun se réserve de dénoncer chez les autres au bénéfice du sien car, voyez-vous, la loi, comme le roi, c’est moi en République, n’est-ce pas ?
    Macron bouscule tout cela, et mérite en ceci bien qu’il en soit, et qu’il le sait, le symptôme, d’être soutenu en cette entreprise, ce qui ne justifie pourtant pas les dérives dont profitent les cabinets privés, ce qui ne saurait sûrement pas lui être impliqué, au vu qu’il tente de réformer ce diabolique galimatias en faisant cheminer ensemble, comme il l’exprimait au sortir de sa première entrevue avec papa Francesco, les entités contradictoires, espérant prendre les décisions les moins imparfaites.
    On peut compter sur tous les nationalistes souverainistes pour ne pas le soutenir, ils ne pourraient plus continuer à s’illusionner d’être du camp du bien, plutôt qu’avec leurs ennemis indispensables à leur identité, s’unir en l’effort de lucidité qui permettrait d’accomplir le destin français, qui serait de ne plus chercher à dominer, à railler, à humilier, bref, de savoir se réconcilier, libres et égaux, autour de la seule transcendance parfaitement définie, nommée fraternité.
    Allons, ne le sifflez pas, écoutez-le, pour une fois.

  35. Les macronolâtres n’ont aucune pudeur. C’est même à ça qu’on les reconnaît. La moindre tare attribuée au président Poutine, ils la répercutent avec une délectation qui frise la rage, sans même se soucier de sa véracité. Pensez donc, Poutine est un « chien galeux » et doit être traité comme tel.
    L’inénarrable François Asselineau, excellent analyste, s’est d’ailleurs fendu d’une toute récente vidéo, dans laquelle il dresse l’inventaire de tous les travers que la presse gavée officielle est chargée d’imputer, à tort ou à raison, au valeureux président russe, protecteur de son pays, et qui a le tort de ne pas s’en laisser conter par ces maudits Yankees.
    Quand le pâle président Macron s’emberlificote chaque jour un peu plus dans les scandales retentissants. Nous le savions fêlé de part en part, crapuleux et insensible ainsi qu’il l’a prouvé, bourré de déviances morales et autres et j’en passe. Il nous restait à apprendre que de surcroît, c’est peut-être un fieffé gangster, qui fraude le fisc et qui vide les caisses de l’État au profit de ses potes McKinsey et de la secte de l’Écu rouge. Que va-t-on encore apprendre prochainement ?
    C’est là que la compréhension du facteur humain m’échappe. Comment se fait-il qu’en dépit du pedigree de Macron, qui se profile chaque jour plus nettement, il y ait encore des gens – qui se reconnaîtront – pour chanter ses louanges ? Et d’une incompétence telle, pour le pays, qu’on le sent volontiers disposé à s’expliquer sur ses frasques, plutôt que sur son « bilan » Avec Hollande, on était persuadé d’avoir touché le fond. Mais avec Macron, sûr que le gaz de schiste ne va pas tarder à jaillir. Ce sera bien fait pour Poutine et ses fichus roubles…

  36. @Aliocha
    « L’évaluation des politiques publiques, fondement macroniste »
    Ma journée est égayée par cet aphorisme… sans fondement !!
    Macron gouverne avec une centaine d’énarques et des… cabinets de consultants qui rendent des bullshits comme la Commission d’enquête parlementaire l’a révélé.
    Le sieur Tadjeddine a avoué avoir perçu 500k€ pour organiser un « séminaire » pour « réfléchir aux grandes tendances des évolutions du secteur de l’enseignement » (à quelques mois des élections !!).
    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/a-quoi-correspond-la-somme-de-500-000-euros-facturee-par-le-cabinet-de-conseil-mckinsey-a-l-education-nationale_4923851.html
    C’est de l’argent qui provient de nos contributions… Que fait l’IGEN ??
    Pourquoi n’est-elle pas sollicitée ?

  37. Mais l’État est une maison de fou, Lucile, au point qu’un honnête homme comme notre hôte qui l’a servi admirablement en soit au point de s’arracher par poignées le peu de cheveux qu’il lui reste.
    À mon petit niveau, je raconterais ce dont j’ai été témoin dans les milieux artistiques où souvent l’État gruge l’État, Marchenoir se ferait djihadiste tellement les impérities sont inadmissibles au point de se réjouir de ne plus y être mêlé, c’est à dégoûter les plus zélés, alors que nous bénéficions de systèmes de solidarité remarquables, qu’il suffirait de servir plutôt que de s’en servir à dégoûter tous les Giuseppe de France qui eux, servent le travail bien fait.
    Le résultat est là, le travail n’est plus fait ou mal fait, et rien ne sert de désigner tel ou tel bouc, public ou privé, qui saurait le constater, mais de remettre le pays au boulot, de retrouver les voies de sa générosité dans l’effort librement consenti, Macron ne propose rien d’autre en sa volonté de réforme et mérite en conséquence d’être soutenu. Cela ne signifie pas qu’il ne soit pas critiquable, voire combattu, mais sûrement pas vilipendé comme il l’est par tous ceux qui sont manipulés par les entités contradictoires qui ne savent que mettre l’huile sur les feux qui nous divisent pour mieux détruire la seule vision à même de garantir notre survie, et aimeraient user de la démocratie et de la liberté pour mieux motiver le choix de vouloir s’en passer.
    No pasaràn !

  38. Pourquoi ces évidences ne sont-elles pas admises alors que les citoyens se plaignent de l’abus des lois ? Et les pouvoirs continuent à les multiplier tout en – schizophrénie – rêvant de les réduire…
    « Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires. »
    (Montesquieu)
    Encore un gars d’extrême droite ?

  39. Serge HIREL

    @ Exilé | 31 mars 2022 à 09:26
    L’astuce la plus rudimentaire qu’utilisent un responsable politique et ses militants pour contrer et faire oublier les propos d’un adversaire qui les mettent en difficulté parce qu’ils sonnent juste, est d’attirer l’attention sur un détail périphérique, n’apportant rien au débat, mais le polluant.
    Le conseil perfide du président-candidat adressé à « l’handicapé » Zemmour et les hurlements de ses sbires -dont Achille – après le « Macron assassin » du Trocadéro en sont un bel exemple.
    Faute d’avoir le moindre argument à opposer aux reproches de EZ sur les lacunes de EM en matière régalienne, en particulier dans le domaine de la lutte contre le terrorisme islamiste et l’insécurité, la Macronie a braqué les projecteurs sur ce slogan, il est vrai un peu limite, lancé au sein de la foule et repris pendant une dizaine de secondes par une partie de celle-ci. Elle a surtout accusé l’orateur de ne pas avoir fait cesser ces cris. C’est de bonne guerre, mais c’est aussi reconnaître les faiblesses du bilan de Macron en ce domaine, pourtant essentiel pour un exécutif digne de ce nom.
    En outre, il est tout à fait possible que, comme il l’a dit, EZ n’ait rien entendu de ce grondement. Assis au calme devant mon téléviseur, j’ai moi-même mis au moins cinq ou six secondes avant de percevoir clairement les deux mots. Sur place, un vent violent emportait les sons vers le fond de la place – preuve en est qu’après la fin du discours, les rubans lancés derrière l’orateur pour dynamiser la foule ont rapidement subi le même sort – et il est probable que, comme sur n’importe quelle scène, un « retour son » avait été installé pour permettre à EZ de s’entendre.
    Quant à l’origine de cet incident, il pourrait être d’une banalité affligeante. N’importe quel organisateur de spectacles ou de meetings politiques sait qu’il suffit de placer un ou deux « crieurs » ici ou là dans la foule pour que celle-ci, dépourvue de toute réflexion, reprenne aussitôt leurs vociférations. Quiconque s’est installé dans les tribunes d’un stade sait cela.
    La question est donc : qui a provoqué cette manipulation ? Bien sûr, on ne le saura jamais avec certitude… mais j’ai remarqué que, quelques instants après le départ de EZ de la tribune, des militants nationalistes corses s’y sont installés en déployant un grand emblème à tête de Maure…
    Enfin, avant d’accuser « l’handicapé » de tous les maux, il aurait fallu se demander quel intérêt il avait à ne pas calmer la foule s’il avait distingué ces cris peu démocratiques. « Non ! Non ! Arrêtez ! Dites-le-lui dans les urnes dès le 10 avril ! », lui aurait valu une salve d’applaudissements encore plus nourrie que les autres.

  40. @ caroff | 31 mars 2022 à 16:18
    « Le sieur Tadjeddine a avoué avoir perçu 500k€ pour organiser un « séminaire » pour « réfléchir aux grandes tendances des évolutions du secteur de l’enseignement » (à quelques mois des élections !!). »
    Au-delà de ces folles dépenses dont la justification nous échappe il y a beaucoup plus grave, par exemple :
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-on-vous-resume-la-polemique-autour-de-mckinsey-le-cabinet-qui-conseille-le-gouvernement-sur-la-strategie-vaccinale_4291131.html
    « Qui a vraiment eu la main sur la gestion de la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France ? Certains domaines de la stratégie vaccinale mise en place par le gouvernement ont été confiés au cabinet de conseil américain McKinsey, ainsi qu’à plusieurs autres cabinets (Accenture, Citwell et JLL), selon les révélations faites par Le Canard Enchaîné et le site Politico (en anglais) début janvier. »
    En fait, tout se passe comme si c’était « La Firme » qui s’était substituée au gouvernement de la France pour piloter la crise du Covid et y imposer des décisions parfois injustifiées, aberrantes voire scandaleuses aux conséquences humaines désastreuses ayant entraîné en plus d’une catastrophe économique mémorable de nombreuses dépressions et parfois des suicides, pour ne pas évoquer les effets secondaires d’un produit expérimental non maîtrisé ayant par exemple entraîné des morts subites de gens jeunes et sportifs à des taux ayant dépassé les statistiques ordinaires.
    Et ce toujours dans l’opacité la plus totale, par exemple en ce qui concerne les éventuels liens d’intérêts entre ces intervenants extérieurs et telle ou telle société pharmaceutique.
    Nous sommes invités à voter prochainement, alors il faudra que l’on nous dise clairement pour qui nous sommes supposés le faire.
    Pour M. McRon ou pour M. McKinsey ?

  41. Effectivement, caroff, que fait l’IGEN pour dégraisser le mammouth ?
    L’État profond résiste tellement à toute velléité de réforme qu’il n’est pas étonnant qu’on ait recours aux évaluations privées qui sont également évaluées, comme les commissions actuelles en témoignent, malgré votre gaieté malveillante d’antimacroniste radicalisé.

  42. Benalla, cabinets conseils, voiture électrique, phrases méprisantes, liens avec Pfizer, président tactile, et ce qu’on ne sait pas. Perte des libertés, indépendamment de la crise sanitaire.
    Y a-t-il autant de raisons de ne pas voter Macron qu’il y en avait de ne pas voter Sarkozy en 2012 ?
    Electeurs, de la cohérence.

  43. @ Aliocha
    Emmanuel Macron aurait déclaré « être contre la légitime défense ». Il faudrait ne pas siffler ?
    Faut-il commenter ?
    On voudrait nous faire croire qu’il serait agaçant mais pas nul ?
    Quand on lit ça, on comprend tellement mieux le fait de s’entourer de Benalla, Dupond-Moretti, Castaner, etc.

  44. @ Aliocha | 31 mars 2022 à 16:44
    Ces interventions de cabinets extérieurs ne me dérangeraient aucunement si elles remplissaient une fonction stratégique que la fonction publique ne peut pas assurer, non pas parce qu’elle serait incompétente mais parce que ce n’est pas son métier, et parce qu’un regard extérieur peut être profitable. Les Chinois font énormément appel à des cabinets extérieurs pour glaner des idées sur ce qui se fait ailleurs et améliorer leurs propres façons de faire. Dans certains cas un milliard d’euros peut représenter un excellent investissement.
    Mais à partir du moment où ces cabinets servent de palliatifs aux carences du service public, ou sont payés par exemple pour organiser la vaccination alors que ce n’est pas leur métier, il y a quelque chose qui ne tourne pas très rond dans l’affaire.
    Il faut dire par ailleurs, bien que ce soit un autre problème, que leurs combines pour ne pas payer d’impôts sentent un peu le roussi. Et aussi que leur aide gratuite auprès d’un candidat susceptible de devenir un bon client après les élections fait passer toute une série de clignotants du vert à l’orange et au rouge vif.
    Je m’interroge aussi sur les hauts fonctionnaires ou politiciens qui font des allers et retours entre ce genre de cabinets et la fonction publique. Ça donne un peu le tournis.
    Tout cela s’ajoute fâcheusement à l’inefficacité et au prix exorbitant de la fonction publique.
    En fait, on a tort d’amalgamer tous les problèmes. Il faudrait les sérier pour y remédier. Mais qui s’y collera ?

  45. @ Aliocha 18h30
    « L’État profond résiste tellement à toute velléité de réforme qu’il n’est pas étonnant qu’on ait recours aux évaluations privées qui sont également évaluées, comme les commissions actuelles en témoignent, malgré votre gaieté malveillante d’antimacroniste radicalisé. »
    Je ne sais pas exactement ce qu’est l’Etat profond, mais ce que je sais c’est que les fonctionnaires sont dirigés par un ministre et doivent rendre des comptes sur leur activité.
    Vous parlez d’évaluations privées également évaluées: de quoi parlez-vous ?
    Ce qui est déplorable c’est d’éliminer des évaluations des politiques publiques des gens dont c’est le métier et qui sont payés pour ça. Et surtout de confier à des cabinets privés le soin de vendre les mêmes bullshits sur des sujets régaliens.
    Vous ne connaissez pas du tout ce sujet et préférez me traiter d’antimacroniste radicalisé (radicalisé par qui ?) au lieu de citer des exemples sans faire des phrases dégoulinantes.

  46. Serge HIREL

    @ Achille 31mars 2022 à 14 :25
    Qu’entendez-vous par « médiocrité » des opposants ? La médiocrité de leurs programmes ? Vous ne les avez pas lus. La médiocrité de leurs discours ? Vous n’y cherchez que la phrase qui provoquera votre ire ou vos quolibets. La médiocrité de leur comportement ? C’est l’hôpital qui se moque de la charité. La médiocrité de leurs scores ? Attendons le 10 avril… À moins que, comme toute la gent macroniste, à l’instar de son chef, vous considériez médiocre tout individu qui ose le défier et dire haut et fort qu’il n’est ni utile ni opportun de lui renouveler une confiance qu’après cinq ans de médiocrité, il ne mérite plus.

  47. Hors sujet. Mais révoltant:
    Inceste : l’ordre des médecins n’est « pas favorable » à une « obligation de signalement » des médecins.
    Et dire que ces gens, grands scientifiques devant l’Éternel, prétendent expliquer la vérité vraie à leur patients.
    Ils sont à vomir.
    Évidemment, McKinsey, c’est plus important. Je comprends.

  48. De la cohérence, exige stephane, qui renonce à son vote : il aura les démagogues.
    Faire de Macron un bouc émissaire est une forme d’idolâtrie qui ouvre la porte aux pires mensonges, ces affaires de cabinet démontrent que les impasses dans lesquelles le pays est embourbé ne sont pas du tout une affaire d’immigration, mais de comportement général des citoyens, élites comme population, qui préfèrent trouver des responsables à leur dérive plutôt que de se réformer.
    Autant dire que nous n’avons gardé de notre révolution que le meurtre et la guillotine, chacun se pensant le roi, et n’avons rien aboli de l’Ancien Régime, qui s’est métastasé.
    Il est temps d’ouvrir les yeux :
    « Nous n’avons que très peu d’outils spécifiques pour comprendre ce qui arrive. Il s’agit d’investiguer une sorte de maladie anthropologique, quelque chose qui précède et dépasse les pathologies psychiques classiquement
    répertoriées. Il faudrait pour cela creuser les rapports que nous avons avec les mots et les idées, nos manières de nous protéger avec des slogans, d’éviter la pensée complexe, pour former des groupes excluant les autres. Il
    faudrait nous intéresser à notre addiction à certaines formes d’aliénation, voire de servitude. Et à travers tout cela comprendre les ressorts de notre fuite du réel, non pas en tant que construction culturelle, mais comme maladie collective. «C’est dans le vide de la pensée que
    s’inscrit le mal » écrit Hannah Arendt. »
    Bertrand Kiefer, Revue médicale suisse, 30.3.2022

  49. Michel Deluré

    @ Exilé 31/03/22 13:36
    Je pourrais fort bien vous retourner votre argumentation et vous dire notamment : « ne vous laissez pas impressionner par des sujets autres que l’état économique et social de la France ».
    Je ne nie pas la réalité des problèmes liés à l’immigration, je ne minimise nullement l’importance de ce sujet, mais je n’en oublie pas pour autant les thèmes liés à l’état de la France, tel qu’il était déjà avant 2019 et tel qu’il a été aggravé par les difficultés liées à la pandémie puis aujourd’hui au conflit Russie/Ukraine et à leurs conséquences. Cela n’est pas une utopie mais bien une réalité.
    Considérez-vous comme finalement accessoires les thèmes relatifs à la désindustrialisation du pays, à sa dépendance économique dans nombre de domaines, à son déficit commercial chronique et abyssal, à son endettement excessif, à ses prélèvements obligatoires abusifs, à l’état de ses services publics (éducation, santé, sécurité, justice), etc. ?
    Ces thèmes n’impactent-ils pas le quotidien de chacun, sont-ils à ce point secondaires qu’ils ne justifient nullement d’être priorisés dans une campagne présidentielle ? Doivent-ils au contraire être relégués loin, très loin, derrière le seul et unique sujet qui vaille, à savoir l’immigration ?

  50. @ Serge HIREL | 01 avril 2022 à 00:56
    Par médiocrité j’entends un peu tous ceux que vous avez évoqués.
    – Programme populiste mais inapplicable car destiné essentiellement à attirer le chaland pour Mélenchon, Jadot, Hidalgo et Marine Le Pen.
    – Discours maladroit et insincère pour Valérie Pécresse qui nous fait du Ciotti, voire carrément du Zemmour, ce qui est contre ses propres idées (ou alors elle a bien changé).
    – Médiocrité des comportements pour Zemmour et Mélenchon, agressifs et haineux dans chacun de leurs discours et leurs débats, y compris et surtout quand ils sont amenés à se confronter.
    – Médiocrité de leur score pour les moins de 10 %. Niveau que viennent d’atteindre Zemmour et Pécresse dans le dernier sondage.
    – Médiocrité globale des candidats qui plutôt que présenter leur programme en l’argumentant, préfèrent, dès qu’on leur tend un micro, faire du Macron-bashing niveau café du Commerce.
    Malgré quelques maladresses regrettables, Emmanuel Macron est vraiment au-dessus de la mêlée et les Français l’ont bien compris qui voteront le 10 et 24 avril prochain.

  51. @ Aliocha
    Encore Monsieur Kiefer ? Décidément, cette %#!§ç#?!& me colle aux basques comme un vieux chewing-gum tout sec.
    Monsieur Kiefer n’a aucune légitimité pour s’arroger le droit de parler à la place des patients. Aucune.
    Qu’il rôtisse en enfer, puisqu’il y croit.
    Marre de ces gens qui font passer leur religion sous couvert de médecine. Marre de ces gens qui trahissent les patients en prétendant s’en soucier.

  52. @ Aliocha
    « De la cohérence, exige stephane, qui renonce à son vote »
    Je n’exige rien et ne renonce à rien.
    Mais ceux qui avaient des choses comportementales à reprocher à Sarkozy, et qui de ce fait ont souhaité sa non réélection, cumulée au grand moment de bonheur de le voir se faire exécuter en direct par Hollande lors du débat de l’entre-deux-tours, ne peuvent pas être aveugles sur les dérives comportementales de Macron.
    Sans vouloir faire allégeance, Philippe Bilger, cocufié par le candidat sortant, comme beaucoup d’entre nous, a une approche cohérente en soutenant un autre candidat. Cette candidate me déplaît mais elle a éliminé Xavier Bertrand et c’est à mettre à son crédit.
    Michel Barnier me semblait davantage apte à rassembler et à susciter l’adhésion des déçus.
    Mon candidat c’est Jean Lassalle et je pense qu’il dépassera ce que les sondages disent (2 % actuellement).
    En 2012 on avait à la fois un rejet de Sarkozy, dû à ses comportements ET un Hollande convaincant.
    En 2022 on a un rejet de Macron, qui en intentions de vote fait moins que Sarkozy en 2012 du fait des « Ne se prononcent pas ».
    Marine Le Pen peut être élue, car elle finit par ratisser large.
    Il n’y a pas encore d’adhésion, mais il reste dix jours, et il y aura un débat.
    Le lièvre et la tortue.
    Macron était pourtant prévenu, plusieurs LR ont imputé l’échec de Sarkozy au fait qu’il était parti en campagne trop tard.
    Et là Macron cumule.
    Il en faudra peu pour convaincre les indécis de voter Marine Le Pen.
    Du côté LREM, il s’agit de convertir les députés sortants LR à devenir LREM (LR avec Emmanuel Macron) pour avoir une majorité présidentielle en cas d’élection.
    Woerth est premier de cordée. Qui va suivre ? Il y aura du monde, surtout si Pécresse fait un score déplorable.

  53. @ stephane
    Et au deuxième tour ?
    ———————————
    @ F68.10
    Les deux extraits sont du même article, que j’avais reçu en privé, mais consultable en ligne :
    https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2022/revue-medicale-suisse-775/psychiatriser-le-monde-le-repenser
    Que vous ayez un différend personnel avec Kiefer n’empêche pas l’analyse d’être tout à fait intéressante :
    « Il n’y a aucun doute qu’avec leurs troubles, ce sont les jeunes qui sont adultes, mûrs. Depuis longtemps, la société a fait le choix de vivre dans une pathologie collective – des discours économiques délirants et des stratégies politiques de plus en plus coupés de la réalité. Les jeunes générations n’ont pas les habitudes de déni et de fuite des adultes immatures qui sont au pouvoir. Comme prérequis à leur santé mentale et avant même d’évoquer des soins, ce dont ces générations auraient besoin, c’est d’un discours collectif de transparence et de vérité. »
    ———————————————-
    @ caroff
    Radicalisé par Zemmour, il me semble, et la commission d’enquête citée par votre article répond à votre question :
    « Il n’est pas absurde, pour réformer l’État, d’avoir un œil extérieur », convient la sénatrice UDI de l’Orne Nathalie Goulet.

  54. @ Aliocha
    « Radicalisé par Zemmour »
    Non par Macron et l’accumulation de tant d’erreurs et d’arrogance de sa part et de sa bande de fanatiques…
    Quant à l’évaluation, je suis pour ma part favorable à l’introduction de regards extérieurs, mais en l’occurrence McKinsey a été appelé à la rescousse des gens qui sont chargés démocratiquement de concevoir les politiques publiques. Ce n’est pas acceptable et l’on paye le prix de fautes dans les recrutements ou celui des renvois d’ascenseur entre LREM et les boîtes privées…

  55. Serge HIREL

    @ Achille | 01 avril 2022 à 15:47
    « Emmanuel Macron est vraiment au-dessus de la mêlée et les Français l’ont bien compris qui voteront les 10 et 24 avril prochains. »
    Voilà une prose qui plairait à n’importe quel dictateur ! Si vous aviez un tantinet de respect pour la démocratie, vous auriez écrit : «…et ceux des Français qui voteront pour lui l’ont bien compris ».
    En 2017, ils étaient à peine 18% du corps électoral. Fera-t-il mieux après cinq ans de règne calamiteux ? Si l’on se fie aux sondages, cela est loin d’être sûr… Et Gérard Larcher a raison quand il dit que, dans de telles conditions, sa réélection soulèverait un vrai problème de légitimité.
    Quant au reste de votre message, votre vision apocalyptique des adversaires du Roi est tout juste saisissante de mauvaise foi et n’importerait rien si un débat sérieux était possible avec vous. Ce qui n’est pas le cas pour l’instant…

  56. @ Aliocha
    Déjà le premier tour. Sinon Jean Lassalle s’il est au deuxième tour ou la non participation active.
    Remarquez pourquoi ne pas organiser le second tour le même jour, les journalistes le font bien et Jospin s’en souvient.
    C’est poétique ça « les journalistes le font bien et Jospin s’en souvient ».

  57. @ Serge HIREL | 01 avril 2022 à 17:19
    « Et Gérard Larcher a raison quand il dit que, dans de telles conditions, sa réélection soulèverait un vrai problème de légitimité. »
    Ah oui ? Le vote de citoyens français serait illégitime. Et à quel titre ?
    Chaque candidat présente son programme aux citoyens et ceux-ci choisissent librement celui qui lui convient le mieux. En quoi cela serait illégitime ?
    Parce que le président n’a pas débattu avec ses adversaires ? Aucun président ne l’a fait avant lui. Pourquoi donc EM devrait-il s’y soumettre ?
    Les débats Zemmour-Mélenchon et Zemmour-Pécresse ont-ils apporté des éléments fondamentaux aux électeurs permettant de faire leur choix, à part le fait de ne surtout pas voter pour eux ?
    Gérard Larcher, président du Sénat qui remet en cause le vote des Français, qui est le fondement de notre démocratie, c’est tout simplement hallucinant.
    Lorsqu’on regarde dans le détail le vote des adhérents de LR pour désigner leur candidate, là on peut vraiment parler d’illégitimité. Le chien Douglas pourra en témoigner.

  58. Une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec Achille, un président du Sénat qui laisse entendre que l’élection présidentielle pourrait avoir un résultat illégitime si untel est élu, c’est « tout simplement hallucinant ».
    Si le mode de scrutin n’est plus convenable, alors c’est pour l’ensemble des candidats.
    Une telle affirmation, c’est aussi hallucinant et grave que le président de la République, garant de l’indépendance de la Justice, qui attaque la loi pénale en se disant « contre la légitime défense », propos surréaliste sapant un fondement du droit pénal français (et d’ailleurs le motif légal principal de l’usage de la force publique) qui n’est pas amenuisé lorsque ses soutiens affirme qu’il parlait en fait de la présomption de légitime défense.
    Le président Macron a affirmé que devrait être pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, proportionné entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte.
    Ses soutiens ont affirmé qu’il est en fait contre la présomption d’avoir agi en état de légitime défense pour celui qui accomplit l’acte : 1° Pour repousser, de nuit, l’entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité ; 2° Pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence.
    Après un tel jugement de valeur sur la loi émanant du garant de l’indépendance de la Justice, on peut toujours s’amuser à créer de nouvelles lois pénales, débattre de la responsabilité du président face aux agressions quotidiennes et gravissimes perpétrées par des individus qui ne devraient pas être en France ni en liberté.
    Même Christiane Taubira n’a jamais osé une attaque pareille.

  59. @ Achille | 01 avril 2022 à 21:25
    Selon moi, le principal problème sinon le seul viendrait des sondages.
    Il faudrait les interdire juste après la clôture des candidatures à la présidentielle, soit le 4 mars 2022 concernant cette élection et donc bien avant l’ouverture de la campagne présidentielle proprement dite, commençant le 28 mars 2022.
    Ce qui obligerait les électeurs à se renseigner sur les différents candidats en lice en vue de se faire une opinion, sans avoir l’esprit et le jugement pollués par des sondages bidonnés à répétition et de la propagande de marchands de tapis, dont le seul objectif est de tromper ou orienter les votes d’électeurs lambda, prêts à écouter ou à se rallier (faute d’informations objectives) au premier bonimenteur venu.

  60. @ Axelle D | 01 avril 2022 à 23:26
    « Selon moi, le principal problème sinon le seul viendrait des sondages. Il faudrait les interdire juste après la clôture des candidatures à la présidentielle, soit le 4 mars 2022 concernant cette élection et donc bien avant l’ouverture de la campagne présidentielle proprement dite, commençant le 28 mars 2022. »
    Exact, les sondages ont un côté déstabilisant dans la mesure où ils focalisent le public sur les candidats et non plus sur leur programme.
    Je pense que les sondages devraient se limiter au taux d’audience et indice de satisfaction lors d’un débat ou d’un meeting et non pas établir un classement entre les candidats.
    Même si la plupart des citoyens savent bien pour qui ils vont voter, il existe un nombre non négligeable d’électeurs qui ne s’intéressent pas à la politique et qui peuvent être influencés par ce classement.
    Les fluctuations des sondages journaliers en sont la preuve.

  61. À l’origine, on interdit la vengeance privée en disant que la vengeance publique, vraie nature de la Justice, serait mieux. Voyons…
    Pour diminuer la violence oui, pour le bien des victimes, ça se discute : elles sont la cinquième roue du carrosse.
    À présent, le Président, qui n’en fait pas d’autre, est contre la légitime défense…
    Comme il n’y a pas un gardien de l’ordre derrière chaque citoyen, cela veut dire qu’il ne doit pas être défendu la plupart du temps.
    La défense deviendrait l’exception et non la norme, alors que jusqu’à présent, légitime défense ou force de l’ordre, c’était se retrouver sans défense, sidéré par la violence ennemie, l’exception… On fera de nous des moutons face aux loups.*
    Evidemment, cette énormité de Macron est dite par quelqu’un qui, lui, est défendu par les forces de l’ordre que les citoyens, les « Gaulois réfractaires » paient pour lui, le quoi, procurateur romain ?
    Concrètement, cette parole est une autorisation d’agresser, surtout dans les zones de non-droit, car le temps que la cavalerie arrive, si elle arrive, le citoyen doit être soumis.
    Rampant, bas et à jamais indigne même de la morve que l’agresseur lui lancera au visage.
    C’est facile de nous infliger ça, dans les faits car nous sommes désarmés… Comme je regrette que nous ne soyons pas armés ! J’ai toujours dit que les armes américaines contribuait à garantir la liberté des Étasuniens, encore une preuve… Mais la liberté, pour les Français ? C’est la liberté pour quoi faire ? Ou c’est très relatif, une seconde phrase que nous pourrons ressortir quand nous l’aurons perdue.
    Comment sont tes esclaves pourra demander un tyran au tyran local quand nous serons sous le joug ? Eh bien, ce sont tous des clowns surgelés, ils ne savent que répéter et broder sur le thème traditionnel, la liberté pour quoi faire et c’est très relatif.
    C’est l’exception culturelle française.
    En France, on se plaint que les gens soient peu entrepreneurs ? C’est normal, ils sont découragés même de défendre leur corps, alors des réalités aussi extérieures et annexes à leur viande !
    Il faut toujours partir du corps et de l’outil, son extension naturelle, pour comprendre l’être humain. Brise le corps de quelqu’un, par les chaînes, ou pour les femmes, toute une panoplie allant de l’excision à moins grave, le corset, et tu brises et dresses l’individu, en principe à jamais.
    Qu’on ne me sorte pas d’exception, c’est assommant, je parle de l’Histoire de l’Humanité, pas de tel ou tel héros frôlant les ailes du divin.
    Suffit, avec l’arbre qui cache la forêt !
    Bon, il semble que Macron ait dit une parole pour briser les citoyens. Tous : il n’y a plus de gens qui ne sont rien.
    Tous ne sont rien : qui ne peut pas plus se défendre que l’esclave face au fouet voit sa liberté fortement réduite.
    Bon sang, et c’est ça pour quoi on m’a demandé à voter hier ? À vrai dire, tous les candidats m’inquiètent, tous liberticides, à leur manière, c’est bien français, je dois dire… Alors mon interlocuteur m’a dit trop critique envers les Français.
    Moi, mais j’ai le droit, je ne leur dois pas mon poste, mon mandat, moi, je n’incarne pas la France.
    Et puis moi, je ne veux pas accabler les faibles, me soumettre aux violents et rabaisser les citoyens en général.
    J’ai trop réagi à l’immigration musulmane aussi, en voulant l’interdire, une chose qui devrait rallier tous les partis… Donc j’ai eu droit à un téléphone raccroché sur une phrase dite trop vite au téléphone pour que je la décrypte. L’autre a raison de radoter qu’il ne faut pas parler de politique, mais il ne peut s’empêcher de la mettre sur le tapis, alors ?
    En France, la cohérence, c’est aussi pour quoi faire.
    * Volontairement ou non ? Je n’ai aucun moyen de le savoir, je m’oppose à leur action, je ne peux guère prétendre sauver leur âme, sans compter que rien ne m’oblige à essayer de faire directeur de conscience de gens moralement corrompus de façon très dégoûtante, et sans doute irréversible.
    C’est comme si on me demandait à quel point les croyants sont liberticides et de propos délibérés ou non, l’important est de les empêcher de nuire. Il y a des sauveurs dont il faut sauver le monde autant de temps volé au progrès du monde et à sa contemplation.
    Les liberticides ? Les vrais parasites de notre monde.

  62. @ stephane
    Vous ne voterez donc que si Lassalle est au deuxième tour…
    C’est confirmé, vous risquez l’élection d’un démagogue ou de cautionner l’illégitimité du vote prétendue par ceux qui voient leur pouvoir leur échapper.
    Au premier tour on choisit, au deuxième tour on élimine.
    L’abstention, compréhensible par temps calme, est coupable désertion quand la démocratie est en danger. Les comportements boutiquiers de Mélenchon lors du deuxième tour de 2017 ne sont pas là pour rassurer. La jonction rouge-brun de sinistre mémoire devrait alerter ceux qui ont encore un peu le goût de la liberté.
    Après, on ne peut empêcher ceux qui veulent en user pour décider de s’en passer, Poutine ne pourra que se réjouir de voir ses entrismes porter en France, ô désespoir, les fruits de ce qui ressemble à un suicide démocratique collectif du poujado-communisme des tout sauf Macron.

  63. Michel Deluré

    @ Achille 01/04/22 21:25
    Il est toujours possible de ferrailler sur le sens que l’on attribue au terme « légitimité ».
    Certes, EM s’il bat au second tour son adversaire sera, quel que soit le nombre de voix que son nom aura recueilli, constitutionnellement élu président de la République et à ce titre sera effectivement légitime.
    Sa situation en sera-t-elle pour autant la même selon que les votes non exprimés, qu’ils soient blancs, nuls ou abstentionnistes, représentent 70 % du corps électoral ou seulement 20 % ?
    Sa marge de manœuvre sera-t-elle la même selon que la base électorale qui l’aura reconduit sur son siège élyséen sera plus ou moins importante ?
    Oui, d’un point de vue strictement constitutionnel il sera bien légitime mais que vaudra cette légitimité si elle ne lui confère pas la capacité d’agir pour assurer le redressement du pays, si elle ne lui laisse pas les mains suffisamment libres ?

  64. @ Achille | 01 avril 2022 à 21:25
    « Gérard Larcher, président du Sénat qui remet en cause le vote des Français, qui est le fondement de notre démocratie, c’est tout simplement hallucinant.  »
    Vous faites du Bruno Le Maire, c’est à dire que vous faites l’âne pour avoir du son, et vous le faites très bien, on sent le naturel qui ne se force pas.
    Vous savez très bien que ce n’est pas le vote des Français qui est mis en cause, mais la façon dont le débat est ou plutôt n’est pas mené et la possibilité d’une abstention forte qui enlèverait effectivement une assise populaire au président pour pouvoir faire des réformes en profondeur.
    Si la proportion de voix macronistes est faible par rapport au nombre d’inscrits, et c’est cela qui compte, alors le président ne pourra plus se prévaloir d’être le représentant de tous les Français, n’étant même pas celui d’une majorité d’inscrits.
    Mais tout cela vous le savez fort bien.
    Le plus intéressant, intellectuellement je veux dire, et comme je suis un intello c’est ce qui m’intéresse, c’est que ce point de vue, qui est également repris largement par une grande partie de la gauche, n’est que la reprise sous une forme à peine différente de la vieille idée maurassienne qui faisait la différence entre le pays réel et le pays légal.
    Maurras a été accusé de tous les maux de la terre, bien plus qu’il n’en méritait, mais son analyse était pertinente au point d’être reprise actuellement par toute la classe politique.
    La démocratie suppose une adhésion du peuple, des électeurs, des citoyens, appelez ces gens comme vous voulez, bien que le mot citoyen semble banni aujourd’hui par les bien-pensants comme vous, mais c’est un fait réel celui-là, que sans adhésion majoritaire par rapport aux inscrits, la légitimité d’un élu est en cause, même si la légalité des institutions a été respectée.
    Il y a là une convergence implicite entre politique et éthique ou morale, que vous ne pourrez pas esquiver, sauf à être de mauvaise foi, mais là, je fais confiance aux partisans du nouveau monde orwellien qu’on nous impose.

  65. @ Michel Deluré | 02 avril 2022 à 09:21
    « Oui, d’un point de vue strictement constitutionnel il sera bien légitime mais que vaudra cette légitimité si elle ne lui confère pas la capacité d’agir pour assurer le redressement du pays, si elle ne lui laisse pas les mains suffisamment libres ? »
    Ce sera aux élections législatives de décider du pouvoir qui sera concédé au président élu.
    S’il n’obtient pas la majorité absolue, ce qui est probable, il devra composer un gouvernement tenant compte du résultat des urnes comme l’ont fait en leur temps François Mitterrand et Jacques Chirac.
    Finalement la cohabitation avait plutôt donné de bons résultats.
    Nous verrons donc bien ce qu’il en sera après le second tour des législatives en juin prochain.
    ————————————————
    @ Tipaza | 02 avril 2022 à 09:58
    « La démocratie suppose une adhésion du peuple, des électeurs, des citoyens, appelez ces gens comme vous voulez, bien que le mot citoyen semble banni aujourd’hui par les bien-pensants comme vous, mais c’est un fait réel celui-là, que sans adhésion majoritaire par rapport aux inscrits, la légitimité d’un élu est en cause, même si la légalité des institutions a été respectée. »
    Si vous regardez les résultats des élections présidentielles précédentes, rares sont les présidents qui ont dépassé les 25 % au premier tour.
    Il ne s’agit pas pour un président de satisfaire tous les Français dans leur diversité qui va de l’extrême gauche à l’extrême droite. Dans une élection il y aura toujours des déçus et des satisfaits.
    Ceci n’empêche pas les déçus de s’exprimer et de défendre leurs revendications : dans les urnes, d’abord, dans la rue parfois. De préférence dans le calme et la dignité.
    Emmanuel Macron présente son programme, tout comme Valérie Pécresse, Marine Le Pen et les autres candidats.
    Les citoyens choisissent le programme qui leur convient le mieux et le résultat des urnes décide de celui ou celle qui prendra en main le destin de la France pendant son mandat, en concertation, bien sûr avec les députés et les sénateurs qui légifèrent.
    La démocratie c’est ça. Ce n’est pas la peine de chercher midi à 14 heures.
    Un intello, même de droite, comme vous prétendez l’être avec la modestie qui vous habite, devrait le comprendre.
    Ci-joint un tweet de Gérard Larcher envoyé le 1er avril. Je pense qu’il vous intéressera ! 😊

  66. @ Lodi
    « À présent, le Président, qui n’en fait pas d’autre, est contre la légitime défense… Comme il n’y a pas un gardien de l’ordre derrière chaque citoyen, cela veut dire qu’il ne doit pas être défendu la plupart du temps. La défense deviendrait l’exception et non la norme, alors que jusqu’à présent, légitime défense ou force de l’ordre, c’était se retrouver sans défense, sidéré par la violence ennemie, l’exception…»
    C’est pire. Puisque le « gardien de l’ordre » agit aussi au nom de la légitime défense. Lorsque le policier empêche une victime se faire tabasser dans la rue par un individu surexcité, il utilise la force au nom de la légitime défense.
    Le garant de l’indépendance de la Justice vient de proclamer qu’il est contre l’impunité du policier qui utilise la force pour faire cesser une agression en cours. Le citoyen ne peut pas se défendre. Il ne peut pas non plus être protégé. Voici ce qu’il a dit.
    La légitime défense, c’est un concept juridique quand même plus que précis, bien délimité. Si on est contre la légitime défense, on est littéralement anarchiste. N’importe qui peut agresser n’importe qui, la Justice n’a plus qu’à compter les morts et les blessés.
    Les amis du président, son entourage, ont cru limiter la casse en disant qu’en fait, il ne parlait que des cas de présomption de légitime défense – ce qui n’est pas la traduction de son propos.
    Dans le débat actuel, on comprendrait ainsi que le président de la République trouve qu’en France, les victimes de vols violents et pillages ou de vols par effraction sont trop protégés.
    Ce propos est surréaliste lorsque la rubrique faits divers pullule de vols violents aux conséquences mortelles ou encore de vols par effraction ayant dégénéré en viols, en particulier commis par des clandestins. Si une compilation de tels faits, ne serait-ce que pour les années 2021 et 2022, était publiée, même le plus foucaldien des citoyens ne pourrait s’empêcher de vomir. Ce n’est pas un micro-phénomène, c’est un phénomène de masse allant de pair avec l’immigration clandestine d’hommes africains ou arabes ultra-violents et sexistes. Le président de la République ne peut pas ou ne devrait pas pouvoir l’ignorer.
    Il faut rappeler que pour chaque fait divers criminel, il y a une personne et sa famille bouleversée. Elle est où grand-mère au repas de Noël ? Elle est morte parce qu’un mineur isolé de 39 ans l’a tuée en lui arrachant un collier au cou et en lui claquant la figure dans le caniveau. Elle est où, la petite cousine de 18 ans si prometteuse ? Elle est en hôpital psychiatrique après 15 heures de viols par un clandestin sidaïque qui est entré par la fenêtre de sa chambre d’étudiante. Faits divers ? Allez donc en mesurer l’effet sur les concernés et leurs familles.
    Si nul ne peut garantir l’abolition du crime, un pays civilisé doit faire ce qui peut l’être pour le tenter.
    S’il était outrancier de traiter Emmanuel Macron d’assassin, revendiquer s’opposer au moyen principal de défense des citoyens implique une lourde responsabilité politique.

  67. @ Aliocha
    Le vote blanc, mesure que propose mon candidat pour permettre aux électeurs de dire « je vote mais aucun programme et candidat ne me convient vraiment », n’est pas pris en compte.
    L’abstention pourrait donc avoir mon suffrage.
    Le comportement de Macron et ses dernières photos pas rasé, sweat-shirt capuche, faites par SA photographe officielle, ont fini par me convaincre de ne pas voter pour lui, après examen de toutes les libertés supprimées, hors crise sanitaire.
    Benalla, Ferrand, comportement de petit mer*eux. Si je n’ai pas voté Sarkozy en 2007 ni en 2012, ce n’est pas pour voter Macron en 2022, alors que je lui ai fait confiance en 2017.
    J’aurais aimé le faire, passer l’éponge sur certaines choses, mais ces trois derniers mois avec son improvisation travaillée et son comportement m’en ont dissuadé. La trajectoire est mauvaise, je ne valide pas qu’il continue à piloter le pays. Je ne ferais pas mieux à sa place certes, mais je ne suis pas candidat.

  68. Serge HIREL

    @ Achille | 02 avril 2022 à 00:44
    Si la Macronie ne vous possédait pas, il faudrait qu’elle vous invente ! Vous lui êtes indispensable ! Vous avez trouvé l’unique cause de la chute du Roi dans les sondages ! Ce sont ces maudits sondages eux-mêmes ! Mieux, vous savez pourquoi : ils sont « déstabilisants » !
    L’opinion des Français sur sa responsabilité dans la chute du pouvoir d’achat, sur son refus de débattre avec ses adversaires, sur l’insécurité qui progresse encore, sur la chienlit qu’il laisse se développer en Corse, sur le « scandale » McKinsey, qui, en fait, est une affaire d’Etat, sur ses sarcasmes à deux balles contre Zemmour et Le Pen, sur son statut de « cinquième roue du carrosse » dans l’affaire ukrainienne, sur ses discours sans lendemain contre l’immigration massive… Tout cela n’est pour rien dans sa dégringolade, n’est-ce pas ? Les sondages, vous dis-je, les sondages font le malheur de la France…
    Consultez une voyante, sa boule de cristal est probablement plus fiable qu’un sondage ! Elle vous dira la bonne aventure, celle que vous voulez entendre, le triomphe du Roi, tel Saint-Michel terrassant le Dragon… Achille, il ne suffit pas de casser le thermomètre pour guérir un malade…

  69. Pompidou dont les qualités politiques étaient indéniables avait incontestablement un physique ingrat et son épouse pas mieux, voire pire, ce qui achevait de le plomber !
    Comme quoi l’apparence en politique compte aussi pour beaucoup, aujourd’hui comme hier…
    À méditer avant de déposer votre bulletin dans l’urne.

  70. @ Serge HIREL | 02 avril 2022 à 14:10
    À chacun sa vision apocalyptique. Je vous ai donné la mienne concernant les adversaires d’Emmanuel Macron.
    Vous, vous me donnez la vôtre sur le président-candidat. Et bien sûr vous avez forcé le trait. On dirait du André Bercoff, voire du Philippe David quand ils font leur petit « caca nerveux ».
    Je ne sais pas où vous avez vu une dégringolade dans les sondages d’EM. Il est toujours à 27-28 % et même si MLP remonte (en piquant les électeurs du pauvre Zemmour), elle se situe toujours à 6 ou 7 points d’écart, soit bien loin de la marge d’erreur.
    Quant au « scandale McKinsey », il va faire pschitt comme aurait dit le regretté Jacques Chirac.
    P.-S.: vous avez entendu le discours du président-candidat aujourd’hui, j’espère.
    lui n’a pas hésité à recadrer son auditoire quand il s’égare . Bref, la classe !
    Puissent ses adversaires en prendre exemple.

  71. @ Axelle D
    Je trouve que madame Pompidou était plutôt belle femme avec une certaine classe.
    Vous comme moi, je ne veux pas être faux jeton, on a vu pire, non ?

  72. @ stephane
    Elle devait avoir incontestablement (tout comme son mari) des qualités humaines et intellectuelles qui la rendait attachante pour ceux qui la cotoyaient, mais question physique, je la trouvais quelconque, plutôt moche et peu attirante, surtout le regard trouble qui créait un malaise !

  73. @ Axelle D
    Votre avis sur madame Pompidou n’est pas irrespectueux et c’est tout à votre honneur.
    Quant à Georges, son côté goguenard en permanence m’insupporte mais il savait choisir ses Premiers ministres.
    Je me suis parfois demandé comment ce gars avait trouvé une femme si bien ; j’ai un début de réponse grâce à vous, Jacqueline Gourault n’étant pas encore sur le marché…

  74. Macron est peut-être influencé par sa femme, professeur… Parce qu’il faut bien dire qu’en France, on défend fort peu les enfants harcelés à l’école.
    Et s’ils ne se défendent pas, le public va dire que leur passivité provoque la violence quand elle en est la cause, et s’ils se défendent, eh bien, on va éventuellement prétendre qu’ils en sont les initiateurs.
    Ou du moins, on va dire qu’ils se défendent « trop », comme si on pouvait avoir tort, quand on est dans son droit.
    Je pense que l’implicite a été révélé par Macron : bien des autorités sont contre la légitime défense.
    Des autorités, parce que la violence ne risque pas de remonter jusqu’à elles. Enfin, c’est ce qu’elles croient, à présent, certains s’en prennent aux professeurs, médecins, professeurs…
    Contre la légitime défense, alors qu’on ne peut pas dire l’enfant très protégé des autres, le citoyen très garanti non plus par ses congénères, en dehors de l’école.
    L’idée est peut-être que la magie de la parole, l’habituation des uns aux autres va désamorcer la violence ? Idée stupide ! La soumission, seule, arrête éventuellement la violence de l’agresseur, au prix d’encourager et les autres agresseurs, et d’augmenter sans fin ses prétentions, donc la mise en oeuvre de violence pour étancher sa soif aquisitrice et dominatrice.
    Certes, l’école se met, avec une grande mollesse, à défendre les enfants agressés.
    Mais les Macron formatés par l’école tendent à infliger un système qui les a fait dominer les « gens qui ne sont rien » de sorte que, grâce à eux, tout le monde deviendra… rien ! Comme je l’ai déjà dit, celui qui ne peut se défendre contre une agression est un déchet social.
    Précédents : les esclaves, les femmes, les Juifs… Je pense qu’il est certes utile de reconnaître le passé mais que plutôt que d’entourer de coton les anciennes victimes dans le présent, il faut éviter tout mécanisme recréant de la vulnérabilité chez les gens.
    Or abolir la légitime défense reviendrait à nous vulnérabiliser tous ceux qui n’auraient pas la carte de quelque organisation criminelle. Pourquoi ? Je pense que les dirigeants, comme les autres, ont été mal élevés à l’école : victimes, bourreaux ou spectateurs, qui n’a vu le blanc-seing accordé aux agresseurs ?
    Mais ce qui ne choque pas à l’école, car on le laisse aux générations futures, nous inquiète d’un coup quand cela promet de devenir notre pain quotidien, à l’extérieur. À l’école, d’aucuns prétendent que la violence forge le caractère, mais dans ce cas, de quoi se plaignent-ils dehors ? Si se retrouver mis à l’épreuve n’est pas trop dur pour des enfants, à plus forte raison, ils n’ont qu’à la subir, eux aussi.
    Je dis au contraire qu’il faut abolir toute impunité. Non seulement l’exception détruit le principe, si j’étais transgresseur, je rirais bien sous cape qu’on me les rappelle quand on organise des zones de non-droit ou excepte des individus, comme Polanski !
    Non seulement l’exception détruit le principe comme un appui soulève le monde, et tant de gens ont intérêt à le détruire, le principe ! Il faut être fou pour leur laisser des armes… Mais la partialité, le caprice et l’injustice n’en font pas d’autre.
    Non seulement l’exception détruit le principe chez des transgresseurs, mais aussi chez des dirigeants, ceux qui fixent les règles.
    Je m’insurge contre l’idée que Macron serait un transgresseur, comme je le lis souvent ici. Non ! Il applique les comportements, voire les principes anciens et peut-être actuels de l’Education nationale.
    Si quelqu’un à transgressé, c’est qui ? Qui est responsable, du maître ou du disciple ?
    Je dis qu’il faut refuser d’abolir la légitime défense pour les adultes, mais aussi pour les enfants, cela doit être un consensus de tous les partis politiques.
    Plus fondamental que de savoir comment les biens seront divisés et la question des mœurs et des religions, il y a à savoir si au sens le plus strict et non mitigé de grossesse, le corps de chacun lui appartient.
    Savoir, s’il a le droit de se défendre.
    C’est la base.
    Par-delà la perversité possible de certains dirigeants, il faut revenir à la source du mal : l’école… Pendant la scolarité de Macron et encore actuellement, on défend fort peu les enfants.
    Cela ne peut qu’encourager les bourreaux, produire des victimes intériorisant à jamais leur soumission. À jamais ! On ne peut pas dire d’un côté, comme les enseignants imbus de leur rôle, l’importance de l’éducation, et nier d’autre part, les dégâts de ladite éducation.
    En un mot comme en cent : une éducation à la bassesse. Prédisposant à la politique ?
    Comme il faut tout prendre en compte, il se peut que résiduellement, cet étalage de bassesses donne à certains la résolution de ne jamais en être, mais quelle importance ?
    Les exceptions ? Une montagne qui accouche d’une souris.

  75. Serge HIREL

    @ Achille | 02 avril 2022 à 20:19
    J’écoute le président Macron… parce qu’il est « le Président »… du moins jusqu’au 24 avril. C’est une épreuve nécessaire… Je n’écoute pas le candidat Macron, ni même le président Macron quand il tient des propos de candidat, mélange des genres qu’il pratique assidûment.
    Il est inutile de perdre son temps à écouter un bonimenteur content de lui. Son bilan désastreux le disqualifie. En 2017, je n’ai pas voté pour lui, ni au premier, ni au second tour. Je n’ai pas participé au hold-up. Il en sera de même le 10 avril. S’il parvient au second tour, mon bulletin ira à son adversaire, quel qu’il soit. « Avec vous », proclame-t-il… Mais ce sera sans moi.
    La jovialité feinte de Roussel, l’accent rocailleux de Lassalle, les délires de Poutou et d’Arthaud et même la stupidité de l’inénarrable Hidalgo sont de bons passe-temps. Pécresse me lasse, Mélenchon me navre, Jadot m’exaspère… Reste Zemmour, Le Pen et Dupont-Aignan… Mais vous savez lequel je préfère…
    Macron, lui, me hérisse le poil. Même Mitterrand ne m’avait pas conduit à un tel stade de détestation.
    Cet homme n’aime ni la France, ni les Français. Il est l’antithèse d’un Zelensky ou d’une Merkel. Comme disait Joe à propos de Vladimir, que Dieu m’entende, Macron ne peut pas rester au pouvoir.
    Au fait, à propos d’Amérique, faut-il désormais écrire Macron ou… McRon ?…
    —————————————————
    @ stephane | 03 avril 2022 à 00:50
    Cette discussion autour du couple Pompidou me replonge dans de très vieux souvenirs. Fin des années 60, début des années 70, ils passaient leurs week-ends à la Maison Blanche… La leur, celle d’Orvilliers, près de Mantes. La bâtisse discrète au centre du village s’appelait déjà ainsi avant qu’ils ne l’acquièrent. Seul un poste de garde à une trentaine de mètres du portail la surveillait. Aucune barrière, jamais un cortège de voiture aux vitres sombres. C’était la résidence secondaire d’une famille bourgeoise comme une autre.
    Lui achetait parfois ses cigarettes au café-tabac, saluait ceux des habitants qu’il connaissait, s’attardait parfois, toujours souriant et attentif aux autres. Un sourire qui, stephane, n’avait rien de goguenard. Une vraie simplicité, malgré sa charge. Une certaine bonhomie même, bien dans la ligne de son « arrêtez donc d’emmerder les Français ! ». Claude, elle, sortait rarement… encore moins après l’affaire Markovic, qui les a beaucoup marqués.
    Ils votaient à Orvilliers… Le 15 juin 1969, en fin de matinée, ils se sont rendus à pied à la petite mairie, à une centaine de mètres de chez eux. La cohue fut indescriptible… à l’inverse du silence qui régnait dans tout le bourg, interdit aux photographes, lorsque le cortège funèbre est arrivé en début d’après-midi le jeudi 4 avril 1974. L’impression qu’Orvilliers, que la France entière regardait à cet instant, pleurait la mort de l’un des siens.
    Aujourd’hui, sur la route qui, de Mantes, conduit à Houdan, rien n’indique qu’au pied du château d’eau hideux qui domine le cimetière, repose un ancien Président, qui fut l’homme-clé de 68, celui sans lequel tout aurait pu basculer quand le Général à quitté Paris pour Baden-Baden, où Massu, lui aussi, a su tenir la barre.

  76. @ Serge HIREL | 03 avril 2022 à 13:05
    Votre témoignage, qui m’est entre autres destiné, va me permettre de regarder les images de Pompidou avec un oeil neuf. Je vous en remercie.
    Peut-être était-il un gentil homme, et cette gentillesse est suspecte.
    Dans le domaine ordure, Mitterrand a la palme. On y a échappé en 1974 mais hélas, charismatique qu’il était, il gagna en 1981, battant Giscard qui fut de mon point de vue un grand président, visionnaire, avec certes des défauts, mais jamais égalé par ceux qui l’ont suivi.
    Déjà à l’époque le destin des leaders du RPR était de faire perdre la droite. En même temps, à y regarder de près, jamais un président n’a été plus social que Giscard.

  77. @ Serge HIREL
    Ci-joint un avis éclairé de François Dupuy sociologue des organisations auteur de plusieurs ouvrages sur la bureaucratie, le changement et le management, sur le scandale McKinsey.
    Il est toujours bon d’être bien informé, ça évite de dire des bêtises ! 🙂

  78. @ Achille 8h37
    « Ci-joint un avis éclairé de François Dupuy sociologue des organisations auteur de plusieurs ouvrages sur la bureaucratie, le changement et le management, sur le scandale McKinsey. »
    Un avis éclairé… à la bougie ?
    Toutes les administrations recourent à l’expertise du privé, pour des raisons techniques – pénurie de telle ou telle compétence au sein des très nombreux agents publics – ou pour des raisons de rapidité de l’exécution de la tâche demandée ou encore pour des missions de parangonnage.
    Dans l’affaire McKinsey, l’on découvre:
    1) que l’expertise a été étique (bidon), comme dans le domaine de la santé ou dans le domaine de l’éducation et que l’Etat (nous) n’en a pas eu pour son argent.
    2) que des cadres de McKinsey ont fait partie de la campagne de Macron en 2017 sans être payés: le retour d’ascenseur s’est produit plus tard.
    3) que d’autres pays ont dépensé plus que la France en sous-traitance sans préciser que nous avons une fonction publique beaucoup plus importante en quantité que nos voisins.
    4) qu’en conséquence il faut dégraisser considérablement les administrations dotées de postes budgétaires et incapables d’un rendu acceptable.
    5) que confier à des bureaux d’études internationaux des missions relevant clairement du domaine régalien n’est pas sans soulever des problèmes d’éthique et des questions de gestion des personnels formés pour les accomplir…
    Bref Macron pipeaute mais ceux qui savent le savent !

  79. C’est marrant : on va peut-être interdire la légitime défense, soit la défense immédiate, après avoir interdit la vengeance, soit la défense de ceux que le sort a privé de la force de réagir à l’instant.
    La grande différence est que l’abolition de la légitime défense serait une tromperie, comme l’a été l’abolition de la peine de mort en France… Pour mémoire, on disait, et c’est vrai, qu’on n’a pas besoin de tuer pour empêcher de nuire.
    Mais la prison à vie n’existe pas dans notre beau pays ! Donc, on renvoie les prédateurs à leur proie.
    Bien, imaginons la fin de la légitime défense. Une société peut avoir les moyens d’appréhender, juger et garder les transgresseurs. Pas de mettre un protecteur derrière chaque citoyen… Ôter la légitime défense c’est donc échanger une protection contre une totale absence de protection au moment décisif, qui est celui de la prédation.
    Ainsi, l’Etat n’est plus un protecteur de ceux qui suivent la loi, mais de ceux qui la violent, au contraire.
    Ce que cela m’évoque ? Un Etat en ayant conquis un autre. Il est bien évident qu’il faut alors soumettre les vaincus.
    D’abord, il faut leur interdire de rendre coup pour coup, et pour éviter les coups, et surtout, pour le dresser à la soumission. Une fois la docilité obtenue, on devrait tout pouvoir exiger des vaincus.
    Bref, rien de sorcier. Ce qui m’étonne et me scandalise est de voir des amorces d’un tel comportement envers ses concitoyens.
    D’autant qu’ils vous ont élu. Qu’est Macron ? Le Président, soit notre serviteur, mais il parle en procurateur romain de Gaulois réfractaires, et laisse entendre qu’il aimerait nous désarmer totalement* au profit de bandits que je trouve, en vérité, plus honnêtes que lui.
    Parce qu’il me semble qu’ils ne s’engagent généralement pas à servir leurs victimes.
    Macron sort de son rôle tout en demandant qu’on le rappelle sur la scène… Ce n’est qu’un Président réfractaire.
    Hélas, les autres candidats me semblent aussi discutables… Je m’attarde évidemment plus sur le champion en titre, pour cette raison et parce que sa manière de diriger en conquérant son propre peuple est scandaleuse et qui sait, annonciatrice de dictature. Traditionnellement la dictature vient des extrêmes, mais à présent, le mépris de son propre peuple pour le changer me semble venir de tout le centre. Il y a le consensus au centre de ne pas abolir l’immigration musulmane, il y a une phrase de Macron qui me semble ne pas avoir été dénoncée à gauche.
    Bref, de nos jours, il me semble que tout le monde transgresse sciemment et les désirs et les intérêts de la majorité, quand bien même elle ne peut être suspectée de persécuter une minorité. Tandis que les extrémistes avaient pour programme de persécuter diverses minorités, ainsi les Juifs, et opprimaient finalement plus ou moins tout le monde. On se demande si c’est toujours le cas ou non.
    En somme, les extrêmes et le centre s’opposent tout en se ressemblant de plus en plus.
    Autant voter blanc et boire le vin de la ou des couleurs accordées à son humeur et aux plats de sa table.
    *Nous le sommes déjà largement, ce qui rend toute défense face aux agresseurs des plus problématiques…

  80. @ caroff | 04 avril 2022 à 10:14
    « Un avis éclairé… à la bougie ? »
    À la bougie d’un expert, ce qui vaut souvent plus que les lumières de certains intervenants de ce blog qui croient tout savoir ! 🙂

  81. @ Achille 10h59
    « la bougie d’un expert, ce qui vaut souvent plus que les lumières de certains intervenants de ce blog qui croient tout savoir ! 🙂 »
    Oui, bien sûr, les « experts sont formels »…
    Vous ne répondez jamais sur le fond et jamais sur les arguments qui vous sont opposés.
    Pourquoi par exemple n’avez-vous jamais réussi à nous montrer les réussites de Macron pendant cinq ans et simplement affiché votre vote par défaut en disant que les autres candidats feraient pire: sur quelles indices crédibles ?

  82. @ caroff | 04 avril 2022 à 11:49
    Écoutez les discours d’Emmanuel Macron, il vous expliquera tout ça bien mieux que moi ou encore certains journaux qui se basent sur des éléments factuels croissance en hausse, chômage en baisse et ne se laissent pas entraîner dans un Macron-bashing primaire pour ne pas dire hystérique.

  83. @ Lodi | 04 avril 2022 à 10:41
    J’approuve votre plaidoyer pour la légitime défense. Je ne suis qu’à moitié étonnée que le président de la République se déclare opposé à la légitime défense, au point d’en arriver à contester la légitimité de la légitime défense !! Le tout assorti de comparaisons fallacieuses avec le Far-West. Je crains davantage que la France ressemble peu à peu au Middle-East.
    Nous sommes entrés dans une nouvelle ère ; nous élisons à la magistrature suprême un concitoyen apparemment normalement constitué, mais opposé à la légitime défense.
    Bien sûr, en bons citoyens laissons-nous piller et trucider en attendant l’arrivée de la cavalerie. La police finira par se manifester, comme elle le fit par exemple pour Sarah Halimi. Dommage qu’elle soit restée derrière la porte sans oser l’enfoncer pendant que l’assassin achevait la vieille dame en la passant par la fenêtre.

  84. Lorsqu’on lit un article de Challenges, pas besoin de lire le texte : le choix des images parle tout seul.
    En gros, visage de « winner » en mode disponible sur catalogue d’images.
    En plus petit, parlant l’air très décidé, poing serré.
    Et quand on a une toute petite mémoire, on se souvient que le parti pris de Challenges est tout aussi exacerbé qu’ancien.
    Pas même besoin de se fader le texte à base d’anglicismes ridicules genre « la job machine française ».

  85. @ Lucile | 04 avril 2022 à 14:08
    J’ignore si Macron et autres liberticides pensent aussi loin que ce que je vais esquisser… Mais si on arrivait à imposer la fin de la légitime défense, les gens se tourneraient d’autant plus vers l’Etat pour les protéger, ce qui serait délicieux pour le Pouvoir.
    Pensez donc ! La masse demanderait d’être constamment protégée, c’est-à-dire surveillée !
    Caméras dans les rues, dans les maisons, portable obligatoire pour tous, et obligation de le porter toujours, puçage de gens pourtant innocents ravalés plus bas que ne le sont des coupables avec le bracelet électronique, me semblent les pistes les plus évidentes.
    La fin de la liberté est comme une danse qui se joue à deux, entre la population et le peuple.

  86. @ Lodi | 05 avril 2022 à 07:03
    Les droits que nous avons de défendre nos vies et nos biens nous paraissent liés à notre culture et à notre civilisation. Parce qu’ils sont inscrits dans la Constitution, nous les considérons comme faisant partie de notre patrimoine et nous les croyons inaliénables. Ce n’est pas le cas pour tout le monde, en particulier dans les cercles du pouvoir. Il faut nous faire à l’idée que les droits des citoyens n’ont de légitimité à leurs yeux que celle que la collectivité et l’autorité du moment veulent bien leur reconnaître. Ils sont entièrement détenus, octroyés ou suspendus par la collectivité, et par l’autorité qui la représente.
    Ne nous étonnons pas que le pouvoir nous préfère souvent passifs et dépendants, et s’en justifie au nom d’une idéologie collectiviste qui comme vous le dites associe protection et surveillance ; elle ne peut s’imposer que par un encadrement de tous les instants allant de pair avec la manie de légiférer. Cette conception du droit finira par laminer toute initiative, tout courage et tout sens de la responsabilité individuelle.

  87. @ Aliocha
    « Que vous ayez un différend personnel avec Kiefer n’empêche pas l’analyse d’être tout à fait intéressante »
    Cela ne m’étonne pas que vous aimiez la prose de Kiefer. C’est l’Aliocha de la médecine. Un bonhomme qui veut faire de la médecine une médecine chrétienne et qui utilise la médecine comme preuve du christianisme. Exactement tout ce que je hais. De la manipulation mentale éhontée, et la preuve que tant que des bonshommes comme lui conservent une aura, la médecine ne peut se prévaloir de légitimité scientifique mais reste un paravent pour la religion, la santé remplaçant la notion de salut. À vomir.
    Evidemment, quand un Kiefer écrit « la société a fait le choix de vivre dans une pathologie collective », vous ne voyez pas le problème. Vous applaudissez.
    Je vois quant à moi très bien le problème d’abdiquer notre libre arbitre au profit des propos lénifiants de Monsieur Kiefer, qui s’autorise des exorcismes sociétaux sous prétexte de culture et d’autorité médicales.
    C’est le type même qu’il convient d’exclure du corps médical si jamais on souhaite que les patients aient leur mot à dire en matière de médecine. Je ne tolérerai jamais ces tentatives d’OPA de la religion sur la médecine. Surtout quand Monsieur Kiefer se permet de réutiliser des éléments de langage issus du registre psychiatrique. Il y a des limites à l’indécence.

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