La France : un Far West sans shérifs ?

Dans les titres qu’on choisit, on a le droit d’exagérer. À vrai dire, je me demande si mon interrogation est outrancière et provocatrice ou si elle annonce un pire dont aujourd’hui nous n’avons qu’une faible idée.

Ce qui s’est passé à Nîmes et tout récemment à Limoges, puis à Béziers, ne relève plus, en effet, de la délinquance ordinaire avec le sentiment rassurant que celle-ci peut être d’une certaine manière maîtrisable et que l’impuissance de l’État et des forces régaliennes n’est pas fatale.

Le maire de Limoges a tout dit au sujet de la prise de possession, dans la nuit du 18 juillet, des environs de sa ville et de la RN 41 par une centaine de voyous cagoulés et armés s’en prenant à des automobilistes et à la police. Sans mobile particulier sinon montrer physiquement qu’ils étaient le pouvoir et qu’ils constituaient un groupe qui ne dépendait nullement de nos règles ordinaires et de notre si piètre démocratie. En s’abandonnant à la pure jouissance d’une malfaisance sans contrôle. L’édile y a vu en effet une manière « de vouloir simplement montrer que le territoire leur appartient »(Ouest-France).

Cette dénonciation est à peu près applicable à toutes ces violences collectives urbaines ou périphériques, à ces émeutes dont la motivation, derrière des ressorts apparents, est de manifester à quel point ces bandes sont de plus en plus conscientes de leur impunité et donc d’une arrogance agressive sans pareille.

On a totalement changé de registre. Sinon dans l’inexorable montée des délits et des crimes, du moins dans l’invention de plus en plus perverse, sadique et spontanée de modalités qui font apparaître la délinquance d’hier comme presque rationnelle et humaine. C’est du droit commun qui sent le soufre de la guerre civile.

Rien ne serait pire, comme la routine intellectuelle nous y entraîne, que de ne pas prendre la mesure de ce qu’il y a de terriblement nouveau dans les malfaisances qui surgissent au fil du temps.

D’abord un changement radical du rapport de force. On ne résiste plus au policier, c’est le policier qui dorénavant résiste au délinquant. Ce dernier a pris la main. Il n’attend plus d’être interpellé, il prend les devants. Le fonctionnaire de police est un ennemi auquel on tend des guet-apens, qu’on veut blesser, qu’on souhaite tuer.

Ensuite l’amplification des violences, des dégradations et des dévastations de groupes parce que l’union fait la nuisance maximale et qu’avec notre système de preuve infirme, elle protège chacun des transgresseurs derrière le caractère indivisible du collectif. Ce qui explique le peu de personnes déférées et la plupart du temps, quand elles existent, les sanctions ridicules – sursis ou travail d’intérêt général.

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Enfin la quasi-abolition de la distinction entre mineurs et majeurs, les premiers participant de plus en plus activement, et de plus en plus précocement, aux violences, aux homicides, aux assassinats commandés et au narcotrafic.

Je ne suis pas de ceux qui s’abandonnent aux trop faciles « il n’y a qu’à, il faut qu’on », précisément parce qu’ayant été magistrat durant quarante ans et plus de vingt ans pour les affaires les plus graves, je sais que tout ne s’apaise pas, ne s’éradique pas, avec un claquement de doigts.

Je ne suis que trop sensible à ce paradoxe saumâtre qui nous permet d’avoir un couple régalien de qualité et accordé, dont la bonne volonté, la compétence, la philosophie et l’énergie sont irréprochables mais qui paraît ne pas avoir la moindre influence sur le cours sombre de la vie sociale, sur la multiplication, avec des originalités atroces, des crimes et des délits. Comme s’il était impossible, même pour l’action politique la plus déterminée, de pouvoir peser sur ce qui au quotidien affecte, vole, blesse ou tue nos concitoyens.

Nous pouvons considérer, pour reprendre la métaphore de mon titre, que nous avons deux shérifs ministériels qui font tout ce qu’ils peuvent. Mais avec ce handicap que le shérif suprême, le président de la République, est plus un frein qu’un aiguillon.

Par ailleurs, au risque de contredire les adeptes d’un État de droit intangible, il conviendrait, essentiellement en matière pénale, de modifier celui-ci pour que, confit dans sa solennité, il ne regarde pas passer les infractions contre lesquelles il ne peut plus grand-chose.

Qui n’a pas constaté que la preuve singulière et l’individualisation des peines sont aujourd’hui le moyen le plus pervers pour entraîner les pires injustices, les laxismes les plus choquants ou même les relaxes les plus discutables ? Ne faudrait-il pas s’arrêter à un régime où les infractions seraient seulement évaluées au regard de leur gravité intrinsèque ?

Sa simplification devrait nous faire sortir, police et gendarmerie ainsi que magistrats prioritairement concernés, de la bureaucratie, de procédures et d’une justice de papier pour que soit restauré le temps utile des enquêtes, une justice des visages, le dépassement des formes accumulées comme par plaisir, afin de retrouver des voies plus rapides et plus efficaces pour découvrir la vérité.

Il ne serait pas iconoclaste non plus de fixer comme objectif principal à l’institution judiciaire de faire juger immédiatement tous les dossiers, quelle que soit leur nature, quand la cause est entendue et la vérité indiscutable. Pour les autres qui seraient à élucider, on aurait les processus classiques.

On ne peut passer sous silence le fait que le bras armé de la Justice et de la démocratie – les forces de l’ordre de plus en plus sollicitées mais de moins en moins soutenues – est placé systématiquement en état de faiblesse, et d’abord à cause d’une présomption de culpabilité pesant sur elles de la part de l’extrême gauche et de médias engagés.

Surtout parce que les forces de l’ordre n’ont jamais le droit, alors que de multiples situations d’intimidation, d’attaque, de provocation, de résistance et de guet-apens le justifieraient, d’user de la plénitude de ce que la loi leur offre comme pouvoir, latitude et riposte, notamment pour la légitime défense. Je n’ose imaginer les controverses qui seraient engendrées par le seul fait d’une police parfaitement républicaine mais aussi forte que la quotidienneté l’autoriserait à être.

Cette décivilisation, cet ensauvagement, ce saisissement qui nous pétrifient chaque jour, dans les campagnes et dans les cités, sont ceux qui ont défiguré notre France en un Far West où nos shérifs, quelles que soient leur conscience et leur obsession d’être utiles, sont tragiquement démunis pour défendre la majorité des honnêtes gens.

Nous sommes dans un monde où le délinquant a moins peur de commettre le mal que nous de le sanctionner.

Délinquant dont la condamnation est rarement assez sévère pour lui faire oublier la volupté de la transgression d’hier et ne pas lui faire espérer celle de demain.

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Voir les Commentaires (47)
  1. hameau dans les nuages

    Far South West :
    Dans la ville du bon roi Henri jeudi dernier, l’hôpital se retrouvant les portes fermées et le personnel regroupé, un repris de justice armé se promenait dans les couloirs. J’étais présent pour avoir accompagné une dame avec son enfant aux urgences pédiatriques.
    Peu de temps après dans un autre quartier limitrophe, quartier Saragosse, tirs de kalachnikov sur un immeuble.
    On va vivre une époque formidable.

  2. Cher Philippe Bilger,
    Il y a exactement 50 ans, lors de la campagne présidentielle de 74, je suis allé écouter un certain Jean-Marie Le Pen à Colmar. Prenant la suite de Roger Holeindre, il a annoncé à son maigre auditoire tout ce qui allait se passer dans ce pays si l’on poursuivait la politique d’immigration arabe et subsaharienne. Et c’était avant le regroupement familial.
    Les arguments qu’ils donnaient étaient frappés au coin du bon sens, aussi était-on tenté de donner crédit à son propos. Et tout ce qu’il avait annoncé se réalise aujourd’hui.
    Personne ne saurait donc être surpris de ce qui nous arrive. Et ce n’est qu’un début !
    Malheureusement ses dérapages antisémites ont rendu son propos inaudible et interdit à la droite de s’emparer de ce problème.
    À présent, nous sommes dans la mouise et on voit mal, avec d’une part la submersion migratoire en cours, et d’autre part l’élimination programmée par les juges de tout candidat sérieux de droite, comment nous pourrions encore nous en sortir.

  3. Xavier NEBOUT

    Tout ça à cause de la drogue. Alors parlons-en, au lieu de se voiler la face sans même savoir pourquoi.
    L’homme est né de l’expérience extatique par la consommation de champignons dits « hallucinogènes » car l’extase doit, de raison d’État, relever d’hallucinations. Consommation qui a brutalement fait augmenter la taille du cerveau.
    Les religions sont nées de la substitution des XXX (on ne peut pas tout dire) à la drogue parce que l’usage de la drogue à effet d’extase compromet le salut de l’âme.
    Là, on dira que je descends de Mars, parce qu’on ne veut pas savoir. Parce que si on voulait savoir, nous en reviendrions à la civilisation trifonctionnelle, des prêtres, du roi et ses fonctionnaires, et les producteurs.
    Nous préférons les fripouilles en premier, la noblesse de la démocratie (à en mourir de rire), les prêtres ignorants en voie de disparition mais grâce auxquels on ne se soucie plus du salut de l’âme, et les couillons qui votent.
    Alors, la drogue fait la loi, et il ne faut surtout pas parler des effets recherchés par ses consommateurs. Chut ! Bouche cousue !

  4. « Le maire de Limoges a tout dit au sujet de la prise de possession, dans la nuit du 18 juillet, des environs de sa ville et de la RN 41 par une centaine de voyous cagoulés et armés s’en prenant à des automobilistes et à la police. Sans mobile particulier sinon montrer physiquement qu’ils étaient le pouvoir et qu’ils constituaient un groupe qui ne dépendait nullement de nos règles ordinaires et de notre si piètre démocratie. En s’abandonnant à la pure jouissance d’une malfaisance sans contrôle. L’édile y a vu en effet une manière « de vouloir simplement montrer que le territoire leur appartient » » (PB)
    C’est irrationnel : on ne défile en territoire « conquis » que quand il l’est vraiment. En plus, je ne vois pas l’intérêt pour des transgresseurs de conquérir un territoire, parce qu’à terme, cela ne signifie pas seulement le défendre contre d’autres et contre les forces de l’État, mais l’administrer, or franchement, est-ce qu’on se fait transgresseur pour ça ?
    En fait, il s’agit, qui sait, peut-être d’une simple fête, d’une transgression et puis bonsoir. Bref, je trouverais à la fois moins malfaisant et plus intelligent de s’appuyer sur la population locale, pas de destruction, naturellement, et avec les excédents de son activité criminelle, faire de la redistribution, bien sûr au-delà de son groupe. Dans un pays habitué à la redistribution et où il y en aura de moins en moins, cela pourrait présenter une force de séduction considérable. En fait, je pense que trafiquants de drogue et État sont loin d’être aussi ennemis qu’on le dit : des deux côtés, la violence nihiliste gêne qui l’administration, qui les affaires. D’ailleurs, qui a arrêté les émeutes, qui ?
    En fait, il serait de bonne politique de la part des trafiquants d’organiser des jeux type courses de motos, sécurisés, qui préviennent le n’importe quoi routier et leur donne du prestige, type tel groupe de trafiquants sponsorise ceci ou cela.
    Eh oui, la suite logique de l’arrêt des violences est la prévention, et quand on déborde d’argent, on peut faire du mécénat sportif, et même culturel, et c’est ce que je ferais si j’étais un dirigeant de ce genre d’organisation, évidemment. A défaut, qui sait si je n’en dirais pas un mot ? Il faut bien qu’il y ait du jus de crâne, pour que les méthodes de vente se perfectionnent, mais à un certain niveau de développement, il faut faire de la politique au sens large.
    Vous allez me dire que je parle de diminuer la violence quand les trafiquants en font en se déchirant, mais il est difficile de leur demander d’être meilleurs que les États qui, prétendant confisquer la violence aux autres, ne se privent pas de guerroyer, ou qui, quand ils ne le font pas comme dans l’Union européenne, ont tendance à se laisser menacer, par exemple par les Russes. Trouver le juste équilibre est difficile, mais ils serait bon que les trafiquants se concertent. On peut d’ailleurs imaginer des mécanismes ou l’ensemble de groupes d’accord pour former oligopole sur un marché, s’appeler la Concertation.
    Conseils gratuits dans l’intérêt de tous.

  5. « Cette décivilisation, cet ensauvagement, ce saisissement qui nous pétrifient chaque jour, dans les campagnes et dans les cités, sont ceux qui ont défiguré notre France en un Far West où nos shérifs, quelles que soient leur conscience et leur obsession d’être utiles, sont tragiquement démunis pour défendre la majorité des honnêtes gens. » (PB)
    À noter que cette « décivilisation » est exactement la même, si ce n’est pire, dans bien des pays de la communauté européenne : Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne, Italie pour ne citer que ceux-là.
    Le problème n’est donc pas franco-français comme aiment à nous le faire croire les animateurs et « chroniqueurs » de CNews et Europe 1.
    Pourtant tout le monde s’accorde, y compris à droite, à dire que Gérald Darmanin et Bruno Retailleau sont de bons ministres qui s’efforcent de prendre les mesures coercitives appropriées destinées à endiguer ce climat de violence qui s’empare de notre société. Malheureusement sans grande efficacité.
    Alors à qui la faute ? au Président et/ou au Premier ministre ?
    Je crains que la réponse ne soit pas aussi simpliste que cela !

  6. Mais enfin, vous n’avez rien compris, le danger, le mal, l’avenir à éviter absolument, la catastrophe, c’est l’extrême droaaaate !

  7. @ Prullier | 21 juillet 2025 à 07:50
    « Mais enfin, vous n’avez rien compris, le danger, le mal, l’avenir à éviter absolument, la catastrophe, c’est l’extrême droaaaate ! »
    Ben dites donc cher Prullier, vous me plagiez maintenant ? Je vous demande de vous arrêter (bis) !
    Par paresse j’ai trop attendu pour relancer cette alerte officielle macronienne islamogauchiste contre le danger RN, vous m’avez devancé mais c’est insuffisant : d’abord on dit : « c’est l’essseutrêêêêmeuuuuh drouâââte » en insistant sur le « meuuuuh ».
    Sinon y a le choix : cézemmour célepen céléfachos célénazis et surtout cépalislam !
    Ben voyons !

  8. « Nous sommes dans un monde où le délinquant a moins peur de commettre le mal que nous de le sanctionner. » (PB)
    Reste plus qu’à faire appel à Clint Eastwood.

  9. Ne soyons pas naïfs, ce qu’il se passe fait partie de l’épreuve de force entre la France et l’Algérie.
    Les mouvements sont trop bien organisés pour ne pas être concertés. À l’évidence on peut y voir la main d’une quelconque officine des services spéciaux algériens pour déstabiliser Bruno Retailleau.
    Il s’agit effectivement de montrer que la France n’a pas de shérif en mesure de faire respecter l’ordre et la loi.
    La partie qui se joue doit s’analyser dans la perspective de 2027, ou peut-être avant.
    BR candidat potentiel d’une droite qui semble se régénérer, a commencé sa campagne en parlant un affrontement direct avec les autorités algériennes et préconisant le rapport de forces.
    L’Algérie de Tebboune lui répond en jouant, elle aussi, le rapport de forces au moyen des réseaux algériens qu’une immigration incontrôlée a laissé se constituer.
    BR est dangereux pour l’Algérie de Tebboune dans la mesure il ne se soumet pas aux diktats de celui-ci et cherche à établir des relations normales, c’est à dire sans complexes culpabilisants qui font de la France l’éternel coupable.
    On ne comprend rien à ces émeutes si on ne les place pas dans ce contexte de volonté d’humiliation et même de déstabilisation de la France.
    Il suffit de voir l’épisode Boualem Sansal.
    À la demande de sa libération, a répondu un mandat international contre Kamel Daoud, qui lui interdit de sortir de France sous peine de subir le même sort.
    Le problème est que si le shérif dispose à peine des moyens de maintien de l’ordre, pour que force reste à la loi, encore faut-il qu’il existe une loi.
    Je veux dire par là que tous les Grands Corps constitués définissant la loi sont sous le contrôle explicite ou implicite de l’idéologie de la social-démocratie, donc du PS, qui a pour règle de soumettre sans conditions à la volonté d’Alger.
    L’exemple emblématique est celui du Conseil constitutionnel qui a retoqué une loi immigration pourtant bien timide, et ce à la demande du Président.
    C’est dire si la tâche du shérif est difficile !
    Conspirationnisme ou parano ?
    Bof, même les paranos ont des ennemis. 😉
    P.-S. : sans vouloir élargir le débat par un hors sujet, il faut rappeler que la social-démocratie, socle de la pensée bien-pensante, a toujours eu pour objectif la fin des nations, au motif que celles ci étaient sources de guerre, pour les remplacer par des États à caractère purement administratif, d’où l’immigration sans contrôle.
    En face de nous, apparaissent de jeunes nations se revendiquant nations et même nationalistes. Deux concepts irréconciliables qui se heurtent, le plus faible, la social-démocratie, le nôtre donc, disparaîtra.

  10. La France un Far West sans shérifs ?
    Mieux que ça, la France est devenue un vrai plateau de tournage de westerns gauchistes islamowoodiens qui surpassent par toutes leurs scènes apocalyptiques quotidiennes les bons vieux westerns de notre enfance.
    Nos vrais shérifs d’aujourd’hui ce sont tous ces braves arabo-africains antisémites anti-Juifs chouchoutés par la gauche (en vue des élections ben voyons, chuuuut, omerta) qui font régner l’ordre : caïds, dealers, pontes mafieux, parrains, narcos surpuissants envahisseurs et descendants des premiers occupants maghrébins qui ont tous mis le pays à sac et à genoux par la violence, la terreur, les exécutions, la torture, un beau palmarès qui n’a pas l’air d’émouvoir nos braves consciences humanistes de gauche, LDH, associations islamogauchistes, État de droit (drouââââ) etc. bien plus sourcilleux et susceptibles quand un policier égratigne un délinquant, ben voyons !
    Macron jubile, son plan se déroule sans accroc, les ministres police-justice clament haut et fort leurs vocalises habituelles : « c‘est inadmissiiiible, c’est intoléraaaable », les syndicalistes Calimero pleurnicheurs de la police squattent les plateaux télés : « cépazuste », et voilà, le tour est joué jusqu’au prochain tournage, le peuple est rassuré : retour des bouchons de troupeaux de veaux sur les autoroutes et sur les plages, foot, cyclisme, la trépanation mentale de ce populo de crétins abâtardis peut continuer en toute collaboration de nos élus corrompus arrivistes opportunistes qui s’accrochent à leurs sièges comme des moules sur un rocher. 

  11. xavier b. masset

    Le droit américain du Wild West doit sa naissance à la nécessité de mettre un terme aux lynchages des voleurs de chevaux, des pilleurs de trains.
    Contre la volonté des hommes à se faire sauvagement justice eux-mêmes.
    Pourquoi pas, non pas des shérifs ou autres U.S. marshals (leur traduction en « baillis » ou « maréchaux », serait trop bancale ou trop marquée par l’Histoire), mais des chefs de Police municipaux élus ?
    La ligne de partage des responsabilités, les périmètres d’interventions – entre la Gendarmerie et la Police municipale, en zones dites rurales – n’étant pas si bien cartographiés que ça.
    Des frottements et leurs étincelles sont possibles – mais aussi parfois féconds dans les partages de brûlantes infos -, voire fréquents dans le cadre des avantages et inconvénients propres à telle charge ou telle autre, attachée à la Ville ou à l’État.
    Tout un nouveau district de pensée philosophico-juridique se dresse devant nous.
    Ce sera de plus en plus un thème électoral, pas seulement du niveau des municipales de mars 2026, mais de celui des présidentielles, un an plus tard (ce qui prouve par la bande l’importance, toujours grandissante, de cet échelon du pouvoir et de sa représentation, l’Urbs revenant sur le devant de la scène, politique par excellence.
    Les tenants du Droit positif et les jusnaturalistes doivent préparer leurs armes (attention aux blessures graves dans le nettoyage du canon juridique et de la gâchette de la jurisprudence).

  12. Cher hôte,
    Votre obstination à vouloir confondre l’État du droit à un instant T avec l’État de droit est stupéfiante.
    Évidemment que le premier peut évoluer, heureusement. Le second est simplement l’affirmation que l’on ne doit pas s’affranchir du droit. Si, comme vous le souhaitez, il était possible de déroger aux règles en fonction des circonstances car elles ne permettraient pas de gérer les déviances, ça signifierait que les règles sont faites par des ânes puisque, précisément, le bien-vivre ensemble relève plutôt de la coutume, de l’intelligence sensible et que les règles de droit ne sont pas seulement faites pour décrire le normal mais également, surtout, contenir l’anormal pour soit le ramener au normal, les normes de la société, soit pour l’exclure afin de la protéger.
    Pour le reste, comme vous, je trouverais parfaitement logique qu’on revoie la notion de légitime défense. Particulièrement pour les forces de l’ordre. Celles-ci devraient pouvoir répliquer aux violences à leur encontre, utiliser la force brutale quand un malfaisant se rebelle. Par exemple, ça leur éviterait de se mettre à quatre sur une racaille qui leur lance des coups de pieds et va se débattre au risque de les blesser lors d’une interpellation. Une bonne droite, extinction des lumières, menottage et hop dans l’coffiot du Kangoo. L’autorisation de sulfater sur les délits de fuite…
    Par contre, il faut qu’ils soient équipés de caméras. Que l’on puisse voir ce qui se passe afin d’éviter les dérives. Ce commandant qui a frappé gratuitement un jeune homme dans le Sud qui montrait tranquillement ses papiers. Les brutes tortionnaires et menteurs, faux témoignage avéré, de M. Zecler dont je ne comprends toujours pas l’absence de sanctions révocatoires.
    Permettre aux forces de l’ordre de mieux se défendre. Être intransigeant sur les dérapages.
    Et… des places de gnouf pour enfermer tous ces délinquants.
    L’État sait très bien exproprier, préempter pour des motifs divers et variés. Il pourrait, s’il le voulait, très bien le faire pour construire des prisons.

  13. « Dans les titres qu’on choisit, on a le droit d’exagérer. » (PB)
    Droit accordé.
    Surtout s’il permet de résumer une réalité de façon frappante. 
    « Le fonctionnaire de police est un ennemi auquel on tend des guet-apens, qu’on veut blesser, qu’on souhaite tuer. » (PB)
    En fait, cher monsieur Bilger, le fond du problème est que nous vivons de plus en plus depuis quelques années dans une France occupée par des populations soudées par le ressentiment et la haine de tout ce qui est français.
    Et le schéma qui s’applique actuellement n’est plus celui de l’affrontement de voyous et de fonctionnaires de police franco-français, ayant fait il y a quelques dizaines d’années le bonheur des scénaristes de cinéma, mais d’une transposition de la guerre opposant Palestiniens et Israéliens.
    Et donc cet ennemi, qui est ici incarné par un fonctionnaire de police, pourrait aussi bien être un Français lambda qui aurait le tort de ne pas baisser les yeux devant ce qu’il faut bien appeler la racaille, ce qu’elle considère comme « un mauvais regard », ou de lui faire une remarque, même parfaitement courtoise, ce qui pourrait lui valoir d’être percé de coups de couteau ou d’être jeté à terre et piétiné à mort par une meute en furie.
    Ce qui fait que tout ce que vous décrivez, dont les lois inadaptées continuant de considérer les mineurs (en particulier ceux d’importation) comme ceux du contexte de 1945 et dont les institutions et procédures archaïques de même que certains dogmes comme « l’universalisme républicain » n’a plus aucun sens et paraît même lunaire au vu de la réalité quotidienne vue par ceux qui ne se figent pas dans le déni.
    Des lanceurs d’alerte avaient pourtant annoncé il y a une quarantaine d’années ce qui risquait d’arriver mais ils ont été au mieux brocardés et au pire poursuivis et condamnés de façon injuste et affublés du qualificatif supposé infamant « d’extrême droite » mais depuis, même des gens qui ne sont pas suspects d’appartenir à cette mouvance, avaient déclaré :
    « (…)il faut une vision d’ensemble car on vit côte à côte et je le dis, moi je crains que demain, on ne vive face à face. »
    https://www.marianne.net/politique/je-crains-que-demain-on-ne-vive-face-a-face-avant-son-deces-la-sombre-prophetie-de-gerard-collomb
    Et là, désolé de le dire, ce n’est pas en donnant dans la gentillesse et la modération bêtes (considérées par les fauteurs de troubles anti-français comme de la faiblesse) que nous pourrons enrayer le phénomène mais dans une remise en cause de A à Z de tout ce qui nous a conduits, à travers nos principes, nos lois, nos institutions et surtout notre vison faussée du monde, à ce qui ressemble de plus en plus à une catastrophe.
    Il y va de notre survie.

  14. Marc Ghinsberg

    Bruno Retailleau a l’Intérieur, Gérald Darmanin à la Justice, Robert Ménard à la Mairie (Béziers) et toujours la chienlit. Oui mais toujours le même Président, nous dira Philippe Bilger à bout d’explication. Emmanuel Macron a les épaules larges.
    Peut-être pourrait-on se poser quelques questions dérangeantes.
    Pourquoi y a-t-il autant de consommateurs de drogues ?
    Pourquoi y a-t-il autant de familles monoparentales, dont beaucoup composées de femmes seules, hôtesses de caisse ou techniciennes de surface à temps partiel ?
    Où sont passés les pères ?
    Pourquoi y a-t-il de moins en moins de colonies de vacances pour encadrer les jeunes qui ne peuvent partir l’été à la mer ou à la montagne ?
    Que sont devenues les les organisations de jeunesse catholiques et communistes ?
    La répression est certes nécessaire, elle ne résoudra pas la question de la délinquance des jeunes sans, notamment, un début de réponse à ces questions.

  15. Xavier NEBOUT

    @ Exilé
    « Nous vivons de plus en plus depuis quelques années dans une France occupée par des populations soudées par le ressentiment et la haine de tout ce qui est français. »
    Sans blague ! On se met le monde musulman à dos en cautionnant le génocide des Palestiniens pour ne pas faire nazi, et on s’étonne ?
    Et en plus, on se met aussi les Russes et tous ceux qui les suivent à dos, c’est à dire en somme la grande majorité de la planète, et cela par pure imbécillité.
    Si on avait fait l’inverse, nous serions les rois du monde.
    Mais nous sommes gouvernés par une bande de bons à rien d’autre qu’à voler dans la caisse.

  16. Patrice Charoulet

    Deux façons de tuer l’adversaire en débattant : 1. Dire « Ce sont des lieux communs ». 2 . Dire « Votre rhétorique… ».
    Je ne recours jamais à ces deux procédés, assez vils.

  17. « Je ne suis que trop sensible à ce paradoxe saumâtre qui nous permet d’avoir un couple régalien de qualité et accordé, dont la bonne volonté, la compétence, la philosophie et l’énergie sont irréprochables… » (PB)
    Sauf que ce merveilleux couple n’a rien compris aux raisons principales de ces violences, ou ne veut surtout pas les dire car cela remettrait totalement en cause la folle politique d’immigration qui a été menée depuis une cinquantaine d’années.
    Tant que ces gens-là, mais pas seulement, continueront de tourner autour du pot sans appeler un chat un chat en s’en tenant à une communication à base de bouillie politiquement conforme immangeable, les choses ne feront qu’empirer.

  18. Une loi désarmée sombre dans le mépris. Voilà ce que l’on apprenait en fac de droit dans les années 70.

  19. Michel Deluré

    Ce n’est que l’aboutissement logique d’un refus de la part de ceux qui nous gouvernent de regarder depuis longtemps et malgré les mises en garde récurrentes la réalité en face, de mesurer les dangers que cette réalité nous fait courir et d’avoir le courage de prendre les décisions qui s’imposent pour éviter la survenance de ces dangers.
    Entre défaut d’autorité, désintérêt à l’égard des fonctions régaliennes, indulgence coupable et humanisme dévoyé par idéologie, laxisme judiciaire, absence de volontarisme, le pouvoir abandonne de plus en plus de terrain à ceux qui sont trop heureux de cette aubaine et jouent de ces faiblesses.
    Mais au bout du compte, ce sont toujours les mêmes qui malheureusement trinquent et à un prix pour certains de plus en plus fort.
    —————————————–
    @ Marc Ghinsberg 21/07/25 12:46
    Que les raisons que vous énoncez contribuent à la détérioration du climat de notre société, personne ne le conteste et votre liste n’est certainement pas exhaustive.
    Mais enfin, notre condition sociale ne nous enlève pas pour autant notre liberté de toujours choisir entre le bien et le mal. Et ce n’est pas parce que je vis dans un foyer modeste, élevé par une mère divorcée technicienne de surface, que je dois inéluctablement me résoudre à descendre en pleine nuit, armé de barres de fer ou de batte de baseball, pour casser du flic ou terroriser des automobilistes rentrant tranquillement chez eux en saccageant leurs véhicules ! Nul n’est contraint de choisir la jouissance du mal plutôt que le bonheur du bien. Personne n’est obligé d’être Alceste à qui Molière fait dire : « Je hais tous les hommes ».
    Combien parmi les intervenants sur ce blog ont-ils connu une enfance modeste, peut-être même difficile au sortir de la guerre ? Ont-ils pour autant versé dans la délinquance ? N’ont-ils pas au contraire essayé de se sortir de ces conditions par le haut plutôt que par le bas ?
    S’agissant de Limoges, tout n’est certainement pas parfait sur le plan social mais je peux vous assurer que beaucoup de tentatives d’améliorations, notamment dans le quartier incriminé, ont été réalisées. Mais ceux qui ont participé à cette nuit d’émeute sont loin d’être les usagers les plus assidus des structures sociales mises en place.

  20. Je reprends, Monsieur Bilger, votre phrase de conclusion : « La société est seule perdante ». C’est effectivement la conclusion que l’on peut tirer de ce billet frappé au coin de l’observation des faits et de la raison.
    Aussi est-il réellement courageux de votre part, eu égard à votre passé professionnel et contre la doxa en cours dans l’esprit de beaucoup de magistrats actuels soutenus par des lois outrancièrement permissives, d’écrire : « l’amplification des violences, des dégradations et des dévastations de groupes parce que l’union fait la nuisance maximale et qu’avec notre système de preuve infirme, elle protège chacun des transgresseurs derrière le caractère indivisible du collectif. Ce qui explique le peu de personnes déférées et la plupart du temps, quand elles existent, les sanctions ridicules – sursis ou travail d’intérêt général.
    Qui n’a pas constaté que la preuve singulière et l’individualisation des peines sont aujourd’hui le moyen le plus pervers pour entraîner les pires injustices, les laxismes les plus choquants ou même les relaxes les plus discutables ? Ne faudrait-il pas s’arrêter à un régime où les infractions seraient seulement évaluées au regard de leur gravité intrinsèque ? »
    Vous prônez ici un retour à une loi anticasseurs du type de celle édictée dans les années 1970.
    En effet la dernière loi de ce type (LOI n° 2019-290 du 10 avril 2019 visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations, résumée sur le site Vie publique (https://www.vie-publique.fr/loi/21036-loi-10-avril-2019-ordre-public-manifestations) montre ici ses limites. D’autant que les actions des bandes relèvent plus de l’émeute que de la manifestation.
    Et vous ajoutez à juste raison : « Les forces de l’ordre n’ont jamais le droit, alors que de multiples situations d’intimidation, d’attaque, de provocation, de résistance et de guet-apens le justifieraient, d’user de la plénitude de ce que la loi leur offre comme pouvoir, latitude et riposte, notamment pour la légitime défense. Je n’ose imaginer les controverses qui seraient engendrées par le seul fait d’une police parfaitement républicaine mais aussi forte que la quotidienneté l’autoriserait à être ».
    La Justice et les forces de police et de gendarmerie ont par nature pour mission de défendre la société sur le fondement de la Loi. Force est de constater qu’actuellement, comme vous l’écrivez supra, force ne reste plus à la Loi et tout un chacun peut s’en prendre aux forces de l’ordre, y compris avec des armes par destination pourtant justiciables d’un usage des armes pour leur propre défense, sans que les représentants du Peuple s’en émeuvent outre mesure, tandis que la Justice, obnubilée par la défense des droits des délinquants et d’une individualisation tellement excessive des peines qu’elle n’est plus en mesure de condamner les délinquants agissant en groupes menant de véritables opérations de guérilla urbaine ou dans nos campagnes sous l’alibi d’une pseudo-défense de l’environnement. Actions qui ne ressortissent plus du maintien de l’ordre public.
    L’on peut dès lors craindre qu’à un moment les situations dégénèrent tellement que les forces de l’ordre soient conduites à faire usage de leurs armes létales. Et dans de telles conditions, soit proclamé l’état d’urgence, voire l’état de siège, ou qu’il soit fait appel à l’article 16 de la Constitution (https://www.vie-publique.fr/questions-reponses/269427-etat-durgence-et-autres-regimes-dexception-article-16-etat-de-siege).
    Pour le reste je rejoins les analyses de Tipaza | 21 juillet 2025 à 10:10 et d’Exilé | 21 juillet 2025 à 11:59.
    À la lecture des commentaires, j’ai pu constater qu’Achille | 21 juillet 2025 à 07:31 élargit la « problématique » pour relativiser la responsabilité de nos politiciens, surtout du président de la République et du Premier ministre tandis que Marc Ghinsberg | 21 juillet 2025 à 12:46 pose les bonnes questions, mais se garde d’y apporter ses propres réponses.
    Il n’en reste pas moins, pour qui se veut un observateur de la longue durée, que les trotskistes et autres maoïstes de Mai 1968 ont fini, par leur entrisme dans les plus hautes sphères de l’État, par le gangrener et paralyser son fonctionnement comme par détruire son autorité, ce que le pseudo-progressisme de nos élites au pouvoir n’a fait que répandre sur fond de bons sentiments, de démagogie foncière et d’absence du sens de l’État.
    Et donc actuellement, monsieur Mélenchon se pense en droit de cueillir le fruit mûr en 2007 ou même avant !

  21. @ Marc Ghinsberg | 21 juillet 2025 à 12:46
    « …la délinquance des jeunes…» 
    S’il vous plaît, veuillez avoir la bonté de ne pas employer cet infect dialecte à la mode, forgé par les manipulateurs d’opinion.
    Vous savez très bien que cette délinquance n’est de façon majoritaire et sans faire preuve d’angélisme, pas du fait de la jeunesse traditionnelle de France mais la résultante de l’implantation forcée par des irresponsables dans notre pays de cultures totalement antagonistes de la nôtre, qui s’acharnent à montrer la haine dont elles sont capables à son encontre par le biais d’enfants, d’adolescents, de jeunes adultes et même d’adultes confirmés, tous formatés en ce sens par leur entourage et parfois même par leur pays d’origine.
    Et parfois même hélas par notre système d’enseignement dévoyé.

  22. « Cette décivilisation, cet ensauvagement, ce saisissement qui nous pétrifient chaque jour, dans les campagnes et dans les cités, sont ceux qui ont défiguré notre France en un Far West où nos shérifs, quelles que soient leur conscience et leur obsession d’être utiles, sont tragiquement démunis pour défendre la majorité des honnêtes gens. » (PB)
    Quand une baignoire déborde en laissant échapper des eaux de vilaine couleur, on ferme le robinet et on nettoie les conduits.
    Au lieu de quoi on préfère renouveler des serpillères déjà usées.
    —————————————————–
    @ Achille 7h31
    « À noter que cette « décivilisation » est exactement la même, si ce n’est pire, dans bien des pays de la communauté européenne : Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne, Italie pour ne citer que ceux-là. »
    Inexact : pour me rendre en Italie et en Espagne régulièrement, il n’y a pas d’équivalent de la situation française…
    Toujours votre idée de bémoliser ce qui rend épouvantable le règne de Macron héritier de celui de Hollande !
    ——————————————————
    @ Tipaza 10h10
    « Les mouvements sont trop bien organisés pour ne pas être concertés. À l’évidence on peut y voir la main d’une quelconque officine des services spéciaux algériens pour déstabiliser Bruno Retailleau ».
    En effet.
    Je me demande si le bras de fer ne se jouerait pas ainsi : nous relâchons Boualem Sansal en échange de la sortie de Retailleau du gouvernement. Les médias algériens que personne ne regarde en France (sauf la communauté de la même origine parfois) de peur de se faire mal aux yeux et aux oreilles, stigmatisent quotidiennement le ministre de l’Intérieur de façon vulgaire et ridicule.
    L’Algérie est devenue un État voyou dirigé par une clique mafieuse animée par un vieillard cacochyme.
    ——————————————————-
    @ Marc Ghinsberg
    « Pourquoi y a-t-il autant de familles monoparentales, dont beaucoup composées de femmes seules, hôtesses de caisse ou techniciennes de surface à temps partiel ? »
    Je pense que le PS a des réponses : proposer des jobs à la Cour des comptes !!

  23. « Ne fais pas ton Français ! »
    Cette réprimande, pouvant être entendue dans les milieux de la diversité immigrée, est révélatrice de la considération dont bénéficient – façon de parler – les Franco-Français mais aussi ceux qui adhèrent à leur mode de vie sans en avoir été issus :
    https://www.causeur.fr/ne-fais-pas-ton-francais-itineraire-dun-batard-de-la-republique-david-duquesne-295287
    Bref, cette injonction péremptoire, révélatrice de la haine de la France et même du racisme anti-français, suffit à démonter l’imposture du « vivre-ensemble » et explique de nombreux comportements répréhensibles imputés à tort à de fausses raisons, qu’elles soient d’ordre économique ou autre.

  24. @ caroff | 21 juillet 2025 à 19:19
    « Inexact : pour me rendre en Italie et en Espagne régulièrement, il n’y a pas d’équivalent de la situation française… »
    En êtes-vous bien sûr ? Pourtant les Espagnols commencent à être sérieusement excédés par le comportement des migrants sur leur territoire si j’en crois cet article du Figaro.
    Quant à l’Italie, elle a trouvé la solution pour se débarrasser des migrants. Elle leur paie un aller simple Vintimille-Menton et c’est la France qui récupère les « petits anges ».

  25. @ Exilé | 21 juillet 2025 à 18:59
    Ce que vous décrivez est tout à fait juste.
    Depuis ces dernières décennies, aucun gouvernement ne s’est vraiment soucié de la déchéance de notre pays. C’est la France de la racaille importée des pays qui nous détestent et nous crachent au visage une fois payés avec notre argent. Pour eux nous sommes des kouffar qu’il faut détrousser et dont il faut ruiner le pays.
    Mathilde Panot et sa bande de nuisibles fréristes islamo ultra gauchistes, toujours prêts à désarmer la police municipale ?

  26. @ Patrice Charoulet | 21 juillet 2025 à 15:41
    Si vous ne vous adonnez pas à certaines manières malhonnêtes de débattre, vous en avez d’autres, comme par exemple de discréditer les pseudonymes parce qu’ils portent un masque.
    Qui va au fond des choses plutôt que d’ouvrir injustement les hostilités avec les gens du blog ? pour ne pas faire de jaloux parmi les présents, je dirai F68.10.

  27. Patrice Charoulet

    @ Lodi
    Depuis des années vous avez ici défendu les pseudonymes et j’ai dit pourquoi, comme Philippe Bilger, je préfère le vrai prénom et le vrai nom. À mon humble avis, ni vous ni moi ne changerons notre façon de voir. Sur ce sujet, je me tairai donc ici désormais.

  28. La démocratie moderne consiste à donner au peuple l’illusion du choix, pour mieux lui faire avaler le goût uniforme de l’inaction.
    La vertu contemporaine consiste à répéter ce que tout le monde dit, mais sur un ton plus indigné.
    Nous y sommes.

  29. La plupart des gôchau-trotsko-mao… sont devenus des séides de la droite, voire de l’extrême droite, un peu comme en 40, le maghrébin a remplacé le juif. Donc l’entrisme… Quant à Jean-Cul Méchencon, il est l’archétype de l’apparatchik qui n’aime pas plus les « petites gens » que Emmanuel « Kadyrov » Macron.
    Vos amis Retailleau, Darmanin blablatent. Comme tous les autres. Un peu des Mandrake de la politique. Regarde la main que j’agite tu sentiras moins l’olive que je te colle.

  30. Xavier NEBOUT

    Chers concitoyens,
    Si le trafic de drogue est suffisamment lucratif pour payer des petites mains à prix d’or pour commettre crimes et délits, et même soudoyer des fonctionnaires, soit on tire dans le tas, soit on fait en sorte que ça ne rapporte plus. Le reste est pipeau.
    Et donc comme on ne tirera pas dans le tas, reste à supprimer le bénéfice.
    Alors soit on légalise, et on voit mal pourquoi on est autorisé à se tuer et tuer aussi ses proches en fumant, et pas autorisé à se droguer.
    D’ailleurs, on ne devrait pas pouvoir bénéficier de la sécu en fumant comme en se droguant.
    La meilleure solution serait d’éclairer sur les effets des drogues, tabac compris, sur le plan spirituel, mais là, la pourriture de la civilisation s’y oppose, et plus elle est pourrie, plus on se drogue.
    Alors subissez les effets de votre bêtise, et cessez de nous bassiner avec vos indignations hypocrites.

  31. La France qui me dégoûte, quelle violence ! Quand on sait le montant de la dette et que l’on assiste à des scènes d’un autre monde.
    Alors que l’autre veut nous faire serrer la ceinture et nous mettre à la diète :
    https://www.tiktok.com/@inoacapu/video/7522079778560609558?_r=1&_t=ZN-8yEdFcpP5PC
    Quand va-t-on extirper ces sales habitudes ? Merkel qui faisait ses courses elle-même, jamais en Allemagne ce type de comportement n’aurait été accepté, jamais ! Quant aux pays nordiques ils n’y pensent même pas. Quand ces pratiques vont-elles enfin disparaître de notre vue, c’est obscène.

  32. Je vois que le sujet est inspirant. Aussi, je ne ferai qu’une petite remarque. Ce qui différencie la délinquance d’antan (apaches, blousons noirs, etc.) de celle d’aujourd’hui, c’est que celle-ci a maintenant de l’argent, beaucoup d’argent.
    Et je ne parle pas de la captation de la logistique portuaire par les filières organisées de la drogue qui fait dire à certains magistrats que la guerre est perdue.
    Le droit de contention des dérives n’est plus adapté et les juges sont dépassés. Tout remettre à plat ! Tchao.

  33. hameau dans les nuages

    @ Xavier NEBOUT | 22 juillet 2025 à 11:08
    « soit on tire dans le tas, soit on fait en sorte que ça ne rapporte plus.
    Oh que si, en la légalisant cela peut rapporter plus ! Une chtote TVA à la valeur ajoutée ! Ne me remerciez pas, cela devait être un oubli de votre part.
    Je serais plutôt favorable à votre première idée, à savoir tirer dans le tas. On pourrait appeler cela « la loi du plomb ». Ils l’appliquent déjà entre eux. La seule crainte que je pourrais avoir c’est que l’abstinence provoque de plus gros dégâts encore, jusqu’au plus haut sommet de l’État. Mais cela devrait se gérer facilement si l’armée sort des cavernes, pardon des casernes…

  34. Mais où est donc passé Macron ? À Varennes ? mais non, il fuit, il s’enfuit, on le fait fuir un peu partout dans le monde, tel un furet, il est passé par ici, il repassera par là, il ne veut pas voir l’état catastrophique dans lequel il a plongé le pays : insécurité, invasion arabo-africaine record, cruauté islamogauchiste, fusillades, crimes, assassinats, meurtres quotidiens, une véritable armée de narcos alliée aux LFI députés délinquants complices, plonge tout notre pays dans la terreur contre laquelle notre armée de guignols, nos policiers et gendarmes qui font dans leurs frocs, nos juges terrorisés par les caïds, nos CRS majorettes rendront inévitablement les armes devant ce chaos infernal de terreur et de guerre civile quand cette véritable armée de narcos aux budgets dix fois supérieurs à notre petite cagnotte de 3700 milliards de dette, décideront de passer définitivement à l’action et à l’hallali, et dans hallali il y a halal, serait-ce un signe ?
    Mais attention, ne dérivons pas de sujet, le vrai danger, il faut bien se l’enfoncer dans le crâne c’est encore et toujours, je vous le redonne en mille : « l’extrême droite, le FN/RN, LePen, Zemmour, Jordy Petit Bateau, etc. »
    Ben voyons ! Si c’est Achille con carne et Giuseppinocchio qui le disent…

  35. @ Jérôme | 22 juillet 2025 à 10:05
    « Regarde la main que j’agite tu sentiras moins l’olive que je te colle. ».
    Tout à fait vrai, et ce dans tous les domaines et depuis des décennies. Qu’on puisse, malgré l’évidence, apporter le moindre crédit à la classe politique me dépasse totalement.
    Quand enfin nous serons débarrassés de cette engeance, je verrai d’un bonne oeil que l’on crée les délits de « non-assistance à nation en danger » et d' »escroquerie politique » et qu’on traîne devant les tribunaux les irresponsables qui nous ont menés au bord du gouffre, un peu comme on a créé le crime contre l’humanité pour le procès de Nuremberg. Il n’y a aucune raison pour qu’ils passent à travers les gouttes avec en plus notre pognon en guise de remerciement.

  36. @ finch | 22 juillet 2025 à 10:00
    « La démocratie moderne consiste à donner au peuple l’illusion du choix, pour mieux lui faire avaler le goût uniforme de l’inaction. »
    C’est en partie vrai, et cette inaction génère un certain niveau de peur.
    Mais n’oublions pas non plus que depuis Thucydide, Thomas Hobbes et autres, l’instrumentalisation de la peur que représente une menace, réelle ou supposée, est un levier du pouvoir politique.
    Nous pouvons parler de « stratégie du chaos » quand un pouvoir s’appuie sur la peur à partir d’événements d’origine naturelle ou provoquée pour accroître son emprise sur la population, d’une part pour la rendre plus docile par exemple en lui enlevant l’envie de manifester contre lui pour des revendications d’ordre économique, d’autre part en lui laissant miroiter qu’il resterait un dernier recours en cas de troubles extrêmes.
    En France, le pouvoir en place entretient par son inaction contre les causes réelles de l’insécurité une certaine dose de violence quotidienne dont la majorité des citoyens ont pris conscience du danger qu’elle représentait pour eux, ce qui les rend moins combatifs sur certains sujets que ce pouvoir cherche à leur imposer ou bien sur ceux qu’il cherche à masquer.
    Il serait également intéressant d’étudier tout ce que la population a été prête à accepter avec une docilité déconcertante en matière de restrictions des libertés lors de l’épisode du Covid (*) suite au recours à un narratif anxiogène qui, avec le recul et l’analyse des statistiques médicales, apparaît de moins en moins justifié.
    Mais pour les apprentis dictateurs, ils possèdent désormais dans leur boîte à outils une solide expérience qu’ils pourraient éventuellement utiliser à leur profit pour contrôler les foules…
    (*) Nous pourrions aussi évoquer la dramatisation du « changement climatique », ou bien « l’extrême droite », etc.
    ——————————————————————–
    @ Lodi | 22 juillet 2025 à 06:53 (@ Patrice Charoulet | 21 juillet 2025 à 15:41)
    « Si vous ne vous adonnez pas à certaines manières malhonnêtes de débattre, vous en avez d’autres, comme par exemple de discréditer les pseudonymes parce qu’ils portent un masque. »
    Ce cher Patrice fait comme si la République du Frankistan, qui n’hésite pas, en pleine période de crise financière, à stipendier une armée de sycophantes avec un argent extorqué à ses ressortissants honnêtes pour dénoncer à la police politique locale les auteurs de propos anodins interprétés de façon tordue comme étant des adeptes d’une extrême droite fantasmée, n’était pas contrairement à ce qu’il claironne à cor et à cri plus un ennemi de la liberté d’expression qu’un phare de la liberté.
    Il faut savoir que sous le régime quasi totalitaire frankistanais, certain blogueurs n’ayant pas pris la précaution élémentaire de se protéger peuvent même se faire impunément passer à tabac par semble-t-il certains de ses nombreux séides étrangers.
    Donc, inutile de donner du grain à moudre à ces gens-là.

  37. @ Xavier NEBOUT | 22 juillet 2025 à 11:08
    « D’ailleurs, on ne devrait pas pouvoir bénéficier de la sécu en fumant comme en se droguant. La meilleure solution serait d’éclairer sur les effets des drogues, tabac compris, sur le plan spirituel, mais là, la pourriture de la civilisation s’y oppose, et plus elle est pourrie, plus on se drogue »
    Et que faites-vous de tous les alcools, y compris les vins à 11 et 12 %, rendant un grand nombre de personnes addict et gravement malades ?
    On peut faire mieux !
    Allez expliquer ceci aux lobbys qui mènent pressions et chantage pour défendre leurs intérêts financiers quitte à empoisonner à petit feu, à l’État hypocrite qui ferme les yeux et empoche des milliards sous forme de taxes exorbitantes sur le dos des consommateurs, non comptées dans l’augmentation du coût de la vie bien sûr, aux fabricants de cigarettes qui rajoutent de la nicotine pour rendre les gens dépendants, aux industries d’alcools et même aux industries pharmaceutiques vendant des psychotropes hallucinogènes et certains types de médicaments ultradangereux provoquant des effets secondaires très graves… Voyez-vous, toutes ces saloperies leur rapportent des centaines de milliards. Ceci n’éviterait pas, bien sûr, la contrebande dans une Europe sans frontières.
    Je n’imagine pas toutes ces drogues en vente légalisée, telles que la cocaïne, l’héroïne et des drogues de synthèse. L’État serait le premier à se rendre coupable de remplacer l’humanité par des zombis criminels de masse tout en détroussant les consommateurs immuno-dépendants.
    Mon père nous avait expliqué que quand il était dans l’armée de l’air, l’État français leur distribuait gratuitement des paquets de cigarettes (gauloises sans filtre). Toute l’armée de terre et les marins avaient droit à cette saloperie pour tenir le coup. Ceux qui ne fumaient pas s’y sont mis comme les copains pour ne pas se faire traiter de chochottes. L’addiction rapide a fait son oeuvre, multipliant des maladies pulmonaires, cancers, maladies cardiaques par millions et pertes de dents.
    Ce sont les producteurs de drogues qu’il faut traquer sans relâche et les narcotrafiquants, et les enfermer à vie et brûler toutes les plantations où qu’elles soient, y compris au Maroc.

  38. hameau dans les nuages
  39. La photographie d’illustration donne une idée probablement partielle des dégâts typiques causés dans chaque ville touchée par les événements que Philippe Bilger expose.
    Il faut savoir qu’il existe actuellement environ 1300 QPV (Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville) en France, donc chacun pourra estimer approximativement ce que coûte aux Français chaque année ce genre de réjouissances, sachant de plus que sur certains sites elles sont quotidiennes.
    Il faut aussi savoir que par exemple des écoles ou des bibliothèques sont parfois incendiées dès leur inauguration, mais que cela n’empêche pas les habitants de ces quartiers de se plaindre d’être délaissés…
    Il y a bien des gens qui doivent payer tout cela, mais honnêtement, monsieur Bayrou, est-il judicieux de leur demander en plus de « faire des efforts » alors qu’ils doivent sans cesse payer et repayer pour des dégâts qui ne relèvent que de l’incurie du monde politique ?

  40. @ Exilé | 22 juillet 2025 à 14:14
    À la phrase sur « l’illusion du choix » et « le goût uniforme de l’inaction », vous avez ajouté le soupçon d’un théâtre plus ancien et plus retors : celui d’une peur savamment administrée, tour à tour paralysante et mobilisatrice selon les besoins du Prince.
    Vous avez raison : depuis Hobbes et Thucydide, la peur n’est pas seulement un effet du chaos, elle en devient la monnaie. Le Léviathan ne protège plus : il scénarise la menace pour justifier sa présence. On n’empêche pas l’insécurité ; on la tolère, on l’expose, on la désigne — mais on ne l’éteint jamais tout à fait, car une peur trop apaisée ne vote plus avec la même docilité.
    Votre allusion à la stratégie du chaos rappelle les leçons de Machiavel : il faut que le peuple voie le désordre pour croire au sauveur, même quand celui-ci n’est qu’un illusionniste. L’insécurité ambiante devient alors une scène sur laquelle se joue une pièce écrite à l’avance : moins on agit, plus on dramatise ; moins on règle, plus on régente.
    Quant au Covid, vous touchez là un point décisif. À force d’avoir martelé la peur comme on bat la coulpe, les gouvernements ont vu s’ouvrir un boulevard pour des restrictions jadis impensables — acceptées, souvent, avec une ferveur d’autant plus zélée qu’elle masquait l’angoisse. Le virus fut, dans certains esprits, moins un fléau biologique qu’un révélateur politique : nous avons vu de combien de libertés l’homme moderne peut se défaire, pourvu qu’on l’assure d’un semblant de sécurité.
    Vous auriez pu pousser le trait plus loin encore : ce que nos sociétés acceptent pour leur peur sanitaire, elles pourraient un jour l’accepter pour une peur sécuritaire — ou climatique. Le champ est prêt pour une écologie de l’angoisse, une pénalité climatique, voire une gouvernance algorithmique qui nous préserverait de nous-mêmes.
    En somme, vous soulevez une vérité d’autant plus inquiétante qu’elle s’avance masquée : ce n’est pas tant la violence qui menace l’ordre que l’exploitation rationnelle qu’on en fait pour justifier la mise sous tutelle du citoyen.
    En ce sens, vous avancez avec justesse que l’inaction est parfois la méthode la plus habile du pouvoir. Elle entretient la peur, non pour la vaincre, mais pour la gérer comme un capital émotionnel. Et pendant ce temps, le peuple s’indigne — mais toujours à l’endroit désigné.

  41. @ sylvain | 22 juillet 2025 à 11:53
    Bon c’est pas que je veuille plomber l’ambiance, mais les opérations mains propres que vous proposez avec Jordy Barboteuse et les autres de cette équipe tremblante que vous citez, ont quand même de quoi faire rire. Juste un rappel rapide :
    Condamnation en mars 2025 : Marine Le Pen a été reconnue coupable de détournement de fonds publics pour avoir utilisé des assistants parlementaires européens à des fins partisanes entre 2004 et 2016.
    Peine prononcée : 4 ans de prison (dont 2 ans ferme sous bracelet électronique), 100 000 € d’amende, et 5 ans d’inéligibilité avec exécution immédiate.
    Procès en appel : une audience est prévue le 8 septembre 2025 pour fixer le calendrier du procès en appel, qui devrait se tenir à l’été 2026.
    24 personnes ont été condamnées, dont des eurodéputés, assistants parlementaires et membres du RN.
    12 d’entre elles, ainsi que le RN en tant que personne morale, ont fait appel. Parmi elles : Louis Aliot, Nicolas Bay, Bruno Gollnisch, Fernand Le Rachinel, Julien Odoul, Timothée Houssin, Catherine Griset, et Wallerand de Saint-Just.
    Et donc il faudrait laisser les clefs de la caisse à cette équipe de Pieds Nickelés de l’économie morale et financière ? Je poursuis le croustillant, encore et toujours :
    Financement illicite des campagnes électorales : une enquête ouverte en juillet 2024 vise les campagnes de 2022 et 2024, notamment des prêts de particuliers au RN.
    Et quand y en n’a plus, y en a encore comme dirait l’autre :
    Parquet européen : une autre enquête cible l’ancien groupe Identité et Démocratie (ID) au Parlement européen, soupçonné d’avoir détourné plus de 4,3 millions d’euros entre 2019 et 2024.
    Bref Jordy Marinière a du boulot sur la planche avec cette équipe de moussaillons, et il faudrait aller naviguer en pleine mer, type Vendée Globe ? Vous les voyez ces bras cassés barrer sous la tempête ?
    Marine qui s’emmêle les pompons devant Macron, vous la voyez lire une carte et exploiter des coordonnées ?
    Franchement, des moussaillons d’opérette pour naviguer hauturier, vous avez raison c’est bien du Jordy Petit Navirequinavaitjajamaisnavigué, quelle poilade ! Et en plus ils feraient péter même le score de Macron et ses 1000 milliards. Et là pour eux c’est facile, on a vu Marine qui s’emmêlait les rames et qui ne savait même plus où était le cap face à Emmanuel. Des champions ! Faut reconnaître qu’il y en a une autre, Rachida Dati, semble-t-il, qui suit la même route, et ça c’est pas rassurant du tout pour le pays qui n’a même plus de pilote pour rentrer au port.

  42. @ Giuseppe
    Très bel exposé sur ce FN / RN, je vous remercie d’apporter la preuve indéniable que le véritable danger ce ne sont pas les islamogauchistes narcos macroniens qui dirigent le pays mais bel et bien Marine et ses troupeaux de chats, Jordy couche-culotte et ses sbires comme le martèle jour et nuit la propagande officielle et vous-même que je félicite de tant de dévouement pour sauver la France de ces mafiosi d’extrême droite.
    Les islamos gauchos macroniens et les narcos vous remercient eux aussi pour votre bravoure.
    Y en a qui n’ont encore rien compris allah guerre d’Algérie , vieux dicton, vous en êtes la preuve, allez on avance, à bientôt.
    —————————————————————-
    @ hameau dans les nuages | 20 juillet 2025 à 23:44
    « On va vivre une époque formidable. »
    C’est ce que je souhaite de tout coeur, les gens se trompent en accusant les immigrés les narcos les tueurs arabo-africains islamos macroniens LFI hamaSS, alors qu’un danger encore plus terrible se profile à l’horizon :
    Le FN / RN ! Une armée de casques à pointes se profile au-dessus de la ligne (plus très) bleue des Vosges, achtung ! Tous aux abris !
    Ben voyons !

  43. « La société est seule perdante. » (PB)
    Bah, forcément…
    Quand on a une équipe qui balance des cocktails Molotov et des mortiers d’artifice contre l’autre équipe qui a juste le droit d’envoyer des grenades lacry, on peut vite comprendre qui va être le gagnant.

  44. Je jubile d’avance avec ce scénario qui va se passer dans quelques années :
    Le ministre Le Maire avait promis de plomber l’économie de la Russie en peu de temps, croix de bois, croix de fer !
    Résultat, leur économie se porte très bien, la nôtre est au fond du trou.
    Le FN / RN a été vilipendé calomnié caricaturé harcelé par les bonnes consciences morales macroniennes islamogauchistes pour avoir emprunté aux banques russes, ben voyons !
    Je vous parie que dans peu de temps, notre pays de clodos devra supplier à genoux les banquiers russes de leur prêter du fric pour boucler les fins de mois ; quelle revanche pour le RN.
    En général mes analyses s’avèrent toujours justes, sauf celles de mon cabinet médical pires que notre économie, une bérézina ! MDR !

  45. Michel Deluré

    @ Exilé 22/07/25 20:10
    Vous évoquez les dépenses directes engendrées par l’utilisation des moyens engagés pour affronter ces émeutiers et ramener l’ordre et celles inhérentes à la réparation des dégâts causés par ces séances nocturnes récréatives mais il faut aussi parler de celles, indirectes, engagées pour améliorer autant que faire se peut la situation de ces quartiers qualifiés pudiquement de sensibles (amélioration et entretien du cadre de vie, installations d’annexes de mairies, locaux pour associations, subventions à ces associations, etc.), toutes dépenses qui, dans un contexte financier difficile, se font au détriment d’autres investissements nécessaires.

  46. @ sylvain | 23 juillet 2025 à 10:15
    Pour vos vacances je vous conseille, avant lui c’était chez « Burette », la grande époque de ski, pas les pistes pour bobos, d’ailleurs Emmanuel est un adepte. On s’y arrêtait, les Spalding compétition aux pieds, les plus acharnés ont percé, c’était le rendez-vous des VR17 aussi pour la glace, et bien sûr le remontant des cimes.
    Un petit coup de rétro juste pour le plaisir, la frontière sauvage comme on l’appelait, pas de motoneige à la c*n pour distraire le couillon, rien que de la sensation, la « croûte » à Pâques quand les premiers rayons font fondre les plaques de glace du côté de la Coume de Pourteilh… D’ailleurs j’ai mis le lien pour Achille aussi, au cas il ne serait pas encore parti en vacances, même l’été c’est aussi beau et là pas de paquebots pour infester les côtes, juste entre ciel et terre.
    Je vous le garantis ça va vous faire un bien fou, Jordy devrait y aller aussi suivre les traces des plus grands, et s’en inspirer, il en a besoin le moussaillon, s’il croise Emmanuel à défaut de planches il apprendra à compter et à sortir des éléments étroits de langage, cela devrait lui faire découvrir un horizon à perte de vue… Et un peu à vous aussi.
    Sous le plus beau panorama du monde que le monde entier nous envie… Mongénéral parle lui d' »univers »… J’ ai pas osé :
    https://www.facebook.com/ladepeche65/videos/1548937895819899/?fs=e&d=n&fs=e

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