La France racaille est partout !

La France racaille est le titre provocateur qu’a choisi l’hebdomadaire Valeurs actuelles (VA), qui fait rarement dans la nuance, pour dénoncer la vulgarité et l’indécence d’un univers où foot, rap et médias constitueraient la « racaille académie ».

Le procès est pertinent. En effet, de bonne foi, on ne peut occulter, pour qui appréhende l’humus quotidien, les délires de l’insignifiance, les enthousiasmes de l’insipide et le culte de la grossièreté. S’il y a aussi de l’outrance, la controverse ne s’en formalisera pas, c’est son registre de prédilection.

Toutefois la charge m’apparaît partiale et en quelque sorte inachevée parce qu’elle épargne ici et qu’elle accable là sans percevoir la force médiocre et la cohérence d’un système qui trouve le moyen de rendre ceux qui devraient sonner le tocsin complices de la catastrophe au quotidien.

En effet, quand VA s’étonne que cette « France racaille ne suscite pas l’opprobre des médias ni les foudres de la justice », il oublie que les premiers participent très directement à ces dérives et que la seconde, gangrenée par la montée des indélicatesses, n’a plus le courage de les sanctionner.

Il est en effet confortable de s’en prendre à l’inculture, à l’ignorance, à cette inévitable arrogance qui naît de la fusion du luxe avec la bêtise et, plus globalement, de ce sentiment de toute-puissance qui habite forcément ces personnalités du sport, du rap ou d’ailleurs quand une gloire de l’instant leur est offerte par l’écho démesuré donné à ce qui les concerne.

Mais qui a fait de l’affaire de Serge Aurier, durant quelques jours, l’affaire du siècle comme si les foucades de ce joueur, le PSG et Laurent Blanc représentaient un horizon indépassable pour la France d’aujourd’hui ? Un Himalaya qui a d’ailleurs accouché d’une souris ! Les intérêts du PSG passent avant l’éthique. Il suffit d’afficher celle-ci durant quelques jours…

Mais qui se moque de la qualité du français comme d’une guigne, notamment dans les commentaires sportifs, comme si c’était bien assez bon pour les « beaufs » qui regardent comme moi les matchs de foot? ?

Mais qui donne à n’importe quel propos insultant de tel ou tel politique une visibilité grotesque en utilisant trop souvent le terme « tacle » comme si le but de la vie démocratique était moins de faire réfléchir et de proposer que de fustiger et de dégrader, faute de savoir convaincre par des moyens honorables ?

Mais qui considère qu’un animateur, présentateur, histrion serait déshonoré s’il ne glissait pas dans ses interventions pire qu’une familiarité, une saleté de langage, pour bien nous faire comprendre combien il est à la page et jamais en retard d’une inélégance alors que des millions de téléspectateurs écoutent et regardent ?

Mais qui invite des personnalités non pas pour leur qualité, leur talent, leur courtoisie et leur finesse mais pour l’espérance rarement déçue de les entendre proférer le pire sans que non seulement on les contredise mais qu’au contraire on les applaudisse ?

Mais qui ne cesse de convier par exemple un Jacques Séguéla, mais il y en aurait tant d’autres à épingler, dont les provocations de mauvais aloi, loin de l’éloigner des radios et des télévisions, en font à rebours un familier courtisé ? Il peut tout se permettre parce qu’il demeurera non pas malgré ses inanités mais grâce à elles.

Mais qui s’est élevé contre la scandaleuse menace de Guy Bedos concernant le premier Ministre : « Je lui péterais bien la gueule » ? Qui a osé pourfendre cette honteuse intervention ? Personne évidemment : c’était sur Canal Plus !

Qui s’offusque de l’intolérable et en tire des conclusions drastiques en laissant les poubelles à la porte ?

Je pourrais multiplier les exemples. La France racaille est partout. Pas seulement en bas mais en haut, et celle-ci est la pire parce qu’elle valide celle du bas qui a des excuses que l’autre n’a pas. En effet, rien ne me semble plus choquant que cette condescendance, voire ce mépris « de classe » qui s’en prend aux modestes de la vie qu’une réussite fulgurante a comblés et parfois dévoyés plutôt qu’à la vulgarité chic et prisée des privilégiés.

Quand la démagogie et la dérision croient qu’elles doivent amplifier ce que l’absence d’allure et d’éducation sécrète, on n’est pas loin, quel que soit le registre, d’une République intellectuellement et humainement en perdition.

Cela , certes, n’est pas apparemment tragique mais là où les attentats tuent, cette corruption banale, ordinaire, accueillie, blesse et fait mourir la civilisation à petit feu.

Il y a encore des procès à intenter. Ils ne changeront rien mais au moins ils démontreront qu’il y a encore une France qui n’accepte pas la France racaille.

Qui est partout. Ostensible ou parfumée. Surgie des banlieues et des beaux quartiers.

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Voir les Commentaires (93)
  1. Tout comme vous Monsieur Bilger, je n’en peux plus de cette vulgarité à tout propos, entendu hier sur TV Monde, dans Complément d’Enquête ce Nicolas Poincaré dire à Piketty « quand ça va nous péter à la gueule ? » et vlan direct OFF. Insupportable ces émissions dans lesquelles pour faire jeune il faut être vulgaire, bruyant… hurler de rire la bouche grande ouverte… les mamelles à l’air… même le vieux Drucker s’y serait mis, c’est dire le délabrement de notre société.
    Désormais en regardant la télé on a l’impression d’être au zoo devant la cage des singes qui s’épouillent : les plateaux télé sont envahis de gens qui (peut-être) se droguent puisque leur corps les démange, ils se grattent donc, le crâne, les avant-bras, les dessous de bras, le tout en direct, même Catherine Frot aux César s’est un long moment gratté la tête, les cheveux. Même chose dans ces interminables émissions de cuisine, les filles se tripotent les cheveux avec des mains gantées, mais avant de toucher les aliments et qu’au besoin leurs cheveux trempent dans les mets qu’elles préparent… dégoûtant alors qu’on ne cesse de nous gaver d’hygiène. Personne ne leur a sans doute appris que le bonnet des cuisinières n’était pas pour faire joli ahaha mais pour protéger les aliments d’un cheveu dans la soupe ahaha.
    Il y a ceux, un politique j’ai oublié lequel mais tous en sont capables, qui se grattent le cuir chevelu qui le démange et dans la foulée se met les doigts dans la bouche, qui aurait envie de serrer la main de ces individus tous donneurs de leçons.
    Pour s’en convaincre suffit de regarder QAG et là c’est un condensé de multi-vulgarité qui nous est servi.
    Une solution, appuyer sur le « OFF » de la télé et écouter la radio qu’il est pour l’instant encore possible d’écouter sans être pollué de la vulgarité à la mode… la vulgarité mentale non verbalisée est déjà bien suffisante.
    Monsieur Bilger merci pour ce billet… pour commencer la semaine, rien de mieux ahaha

  2. Devinette :
    La différence entre une racaille et un bobo de gauche (pléonasme) ?
    L’un vit de la bêtise de l’autre et vice versa.

  3. Denis Monod-Broca

    France racaille, France bobo, France vulgaire, France chic… où est le problème ? Vive la diversité ! Mais y a-t-il encore une France ? Une France libre et souveraine s’entend, une France consciente d’elle-même et de sa position dans le monde…

  4. Je pourrais multiplier les exemples. La France racaille est partout.
    Que voulez-vous, ce n’est qu’une des conséquences de 1789…

  5. Antoine Paganelli

    Très bonne analyse Monsieur Bilger. Il me semble cependant que vous auriez pu y ajouter, quelles que soient par ailleurs mes opinions politiques, l’accueil « racaille » réservé au président de la République au Salon de l’agriculture. De légitimes revendications ne me paraissent pas devoir justifier des attitudes qui sont de nature à atteindre l’autorité et le prestige de la fonction que celui-ci incarne. Me direz-vous l’intéressé lui-même n’aurait-il pas dû réagir autrement après ces incidents? C’est une autre question.
    Revenant sur votre propos, je vous avoue ne pas comprendre le passage suivant : « il oublie que la seconde, gangrenée par la montée des indélicatesses, n’a plus le courage de les sanctionner ». Auriez-vous, s’il vous plaît, l’amabilité de m’éclairer au besoin par des exemples.

  6. La France racaille est partout ? Elle est surtout, mon cher Philippe dans ces médias aux mamelles desquels vous tétez parfois trop goulûment… Elle n’est ni dans ma campagne ni sur mon lieu de travail et encore moins dans ma bibliothèque… elle ne l’est pas dans ces foires d’empoigne du Top 14 que j’affectionne : cela suffit, égoïstement, à mon bonheur.

  7. Vous citez une phrase de ce triste retraité (déjà, écrire son nom est lui faire trop d’honneur) qui, face caméra, profère des menaces vulgaires à l’encontre de Manuel Valls.
    Ce monsieur a fait toute sa carrière sur la provocation et la vulgarité, et pour confirmer mon propos il n’y a que voir et/ou entendre son fils, qui fait encore plus fort pour plaire à papa, pour s’en convaincre.
    Ces tristes sires sont hélas toujours sollicités pour faire leurs numéros de pitoyables pitres télévisuels.
    Comme vous, comme eileen, je déplore ce goût du vulgaire chez les journalistes encartés tout autant que leurs fautes de français ou de liaison maltapropos lorsqu’ils commentent.
    Comment encourager nos enfants, ou petits-enfants, à avoir un vocabulaire choisi et respectueux lorsqu’ils entendent des professionnels de la parole en avoir si peu, eux, et des expressions si ordinaires.
    A une amie convoquée par le prof principal de son fils, il a été dit : « votre fils travaille bien, rien à dire mais il a un comportement arrogant envers ses professeurs ».
    Après explications elle apprendra qu’il employait la formule « je vous prie de m’excuser » s’il était en retard ou s’il avait oublié de faire un devoir.
    Ah bon, dit mon amie, que doit-il dire selon vous ? Ben, « je m’excuse Madame (ou Monsieur) »…
    Elle est rentrée chez elle consternée !
    Je ne sais pas si depuis elle lui fait apprendre des textes de rap 😀

  8. La racaille date des Wisigoths, c’est dire si notre hôte est innocent ou alors c’est un nouveau-né du jour.
    L’immédiateté de l’information nous conduit à oublier d’où nous venons et à surréagir dans l’instant. « Vu à la Télé », comme disait la publicité…
    La racaille et la vulgarité ont des milliers d’années et ont contribué a la chute de Rome.
    Pour en revenir à notre époque dite « moderne », après la mort de Michel Droit, intervieweur docile du Général, et le tsunami du Watergate, nos journalistes français se sont mis à aboyer aux fesses de nos politiques.
    L’indice d’écoute et les salaires mirobolants des plus vulgaires ont fait le reste. « J’insulte, donc je suis » semble être leur credo. Yves Mourousi posait ses fesses sur le bureau de Mitterrand lors d’un entretien à l’Elysée.
    Simple citoyen lors d’un simple accrochage de la circulation, l’arrogance d’un Aphatie ou d’un Bourdin me conduirait à leur mettre mon poing dans la figure.

  9. Les médias en général ne savent pas comment faire pour pardonner l’impardonnable, Aurier, Benzema… Le Président du foot français, insidieusement, essaie de nous vendre pour l’Euro la qualification de ce dernier.
    « Foucade » de notre hôte me semble faible, quand on vous crache dessus ou que l’on se trouve impliqué autant dans une tentative d’extorsion entre « amis », même si l’intelligence n’a pas dépassé la pointe de leurs crampons, c’est véritablement à vomir et nauséabond.
    Qu’ils s’en aillent tous les deux, pour les plus récents de l’actualité. Le pays n’a pas besoin d’eux, entre nous, Benzema n’aurait pas joué la dernière Coupe du monde on aurait fait mieux. Quant à ses statistiques elles sont loin, très loin de ceux qui ont joué son poste.
    Il ne faut pas rêver non plus ils n’ont même pas l’épaisseur de la semelle sportive de Diego Maradona qui supportait fièrement comme un adolescent l’équipe de rugby d’Argentine, justement pour sa prestation mondiale. Les autres comme l’a dit L. Blanc passent leur « temps à s’excuser. »
    Fuera ! Sans regrets.

  10. Lorsque l’argent est roi et que le capital change de mains, les nouveaux riches parfois choquent les anciens qui ne les reconnaissent pas comme les leurs, rien de plus prévisible. Que les médias notamment visuels soient la vitrine de cette vacuité, de ces nouveaux jeux du cirque, n’a rien de surprenant étant donné leur fonction : propager des publicités qui nous incitent à consommer certains produits.

  11. Gauche racaille, pléonasme.
    Il n’y a plus d’autorité car la culture gauchiste de l’excuse a pris le pas sur l’autorité, mot droitier selon le dogme de gauche. Les associations antiracistes de gauche ont réussi à convaincre le personnel politique que les bavures des policiers sont plus importantes que les méfaits des racailles, systématiquement minimisés sinon excusés ou passés sous silence.
    Celui qui aujourd’hui s’élève pour dénoncer les agissements des racailles reçoit des volées d’injures de la part des gauchistes, leurs alliés objectifs. Je ne vois jamais d’articles à gauche s’indignant des crimes et des méfaits commis par la racaille, en exigeant des actes de fermeté. En revanche, pour s’indigner des bavures des policiers, ils sont toujours les premiers à dégainer.

  12. La vulgarité n’est-elle pas aussi celle de cette ex-journaliste qui pose une question au chanteur Bruel ahaha « Patrick si vous étiez président de la République pour un seul jour que feriez-vous ? », « Aujourd’hui, pour un jour ? je réduirais les marges ! » Ben voyons, en démagogyland on ne fait guère mieux, le tout sous les applaudissements, propos que les démagos de tout poil répèteront, « c’est Patrick qui l’a dit » ! Patrick n’y connaît rien, qu’il donne dans le détail la manière dont il s’y prendrait, qu’il décrive la méthode aussi dans le détail, à tous les stades, à tous les niveaux de ce que l’on nomme le « pricing »…
    Que Bruel continue de faire frémir les minettes, prudence la caméra l’a pris de près, le Bruel a bien vieilli, certes comme tout un chacun ; inutile qu’il tente de se convertir dans une attitude de sage, de gourou, de monsieur-qui-sait-tout-sur-tout, il ne sait pas.. qu’il fasse une chanson re le problème des agriculteurs/éleveurs et qu’il leur reverse la totalité des royalties si la chanson fonctionne ; qu’il cesse de prétendre savoir tout sur tout et qu’il ait le bon goût de dire « je ne sais pas » !
    Le problème du malaise des agriculteurs/éleveurs est terrible, il sera difficile à solutionner, il faudrait pouvoir avoir une meilleure visibilité de tous les intermédiaires et réduire les inutiles/nuisibles, chacun vantant sa raison d’être. Les agriculteurs/éleveurs ont un avenir incertain, peut-être dans la vente directe, donc essentiellement locale.
    La question posée à Bruel était vulgaire, sa réponse l’était tout autant, la racaille est partout !

  13. Excellent billet monsieur Bilger
    Il résume totalement ma pensée et le fait bien mieux que je n’aurais su le faire.
    La vulgarité au quotidien et portée au pinacle me révulse et pourtant je ne suis pas une oie blanche et mes oreilles ne sifflent pas à tous propos discordants.
    Comme pour tout il y a des limites et l’exagération en tout est nuisible.
    Alors loin de moi l’idée de censure que ce soit d’une manière ou d’une autre mais je déplore sincèrement cet état de fait et je ne retrouve pas là l’âme et la culture de mon pays.
    Il me semble qu’une forme d’inculture est portée sur le devant de la scène et c’est bien regrettable. Non pas que nous devions tous être des chantres de cette « culture idéalisée » ce serait outrecuidant et malvenu mais un minimum d’éducation et de décence pourrait rajouter de la valeur aux propos qui sont tenus.

  14. Je rajouterai que requalifier des Aurier, Benzema et consorts c’est ne pas avoir d’honneur, mais on sait bien que fric et honneur ne font pas bon ménage.
    Je rappelle ici les propos très lucides – déjà ! – de R. Bachelot, envoyée spécialement pour essayer de lever les avatars de l’avant dernière Coupe du monde. Elle avait qualifié les responsables de cette fronde de « petites frappes ».
    Je pense qu’aujourd’hui elle ne trouverait pas les mots à la hauteur pour des comportement odieux.
    Ils font honte à notre pays, ils me font honte quand je me déplace, je me moque de savoir cette culture de l’excuse, assez de tout cela, seulement pour la paix sociale et par clientélisme on est prêts à se renier à toutes les compromissions.
    Nous avons tellement bataillé pour rendre à notre pays d’accueil ce qu’il nous a donné, mes grands-parents ont travaillé, créé, souffert, ce n’est pas pour voir ce type de comportement abject. S’ils ne sont pas contents qu’ils dégagent !

  15. Mary Preud'homme

    La vraie caillera des cités et autres quartiers dits sensibles ne passe pas à la télé (ou alors très exceptionnellement). Pas davantage que la populace que l’on désignait autrefois par le mot générique canaille (autrement dit les sans-dents).
    Celle que l’on nous montre à toutes les sauces, qui pastiche son langage de mots crus, de grossièretés et s’exhibe outrancièrement négligée façon racaille est au contraire pleine aux as. Un ramassis hétérogène de parvenus du show business, du sport et de la téléréalité, nouvel avatar de la mode bobo branchée, désinhibée, donneuse de leçons mais peu partageuse, sectaire et snobinarde à souhait… Combien de Kärcher haute pression seraient nécessaires pour nettoyer tout ça et rendre à la télé ses lettres de noblesse et des émissions censées élever, enrichir et non abrutir et abêtir.
    A côté de cette racaille fictive et cependant pernicieuse en terme de référence et de modèle pour la jeunesse existe aussi une racaille bien réelle en col blanc qui, à l’inverse de la précédente, essaie de passer inaperçue et de se fondre dans le paysage, bien propre sur elle, langage lissé etc. Impossible de citer tous les noms, même pour ceux déjà dûment condamnés, ils sont bien trop nombreux.

  16. Eileen a raison. En quotas de racailles, le showbiz est bien fourni.
    Tout comme Bedos et bien d’autres faux-derches démagos haineux fachos de la seule pensée gauchiste autorisée, Bruel avec ce sourire de façade mielleux insoutenable, fait partie de cette racaille qui pollue la société par ses invectives, ses slogans, ses ostracisassions permanentes envers ceux qui osent penser différemment. Bruel qui pointait du doigt les mauvais électeurs du FN en menaçant de boycotter ces villes qui avaient osé voter Le Pen. Propos orduriers applaudis par la caste gauchiste, vomi social et sociétal.
    Et si l’arrondissement de l’Olympia tombait aux mains du FN, refuserait-il d’aller y chanter ? sûrement pas, le fric d’abord, les belles idées on les mettra de côté avec des excuses bien calculées comme seuls ces gauchistes ignobles savent en user et abuser.

  17. Deviro | 29 février 2016 à 10:32
    « « ahaha » est de retour ! Le bonheur, quoi ! »
    Traditionaliste en orthographe comme en politique, je déplore cette écriture qui met le h après le a.
    Essayez donc de prononcer ah avec le h aspiré après le a, c’est impossible.
    Le h aspiré doit se présenter avant le a, et c’est de cette façon qu’il traduit le mieux le son.
    La bonne orthographe est donc : « Hahaha »
    C’est vrai même en anglais, c’est dire !!
    https://www.youtube.com/watch?v=MJr9SSJKkII

  18. Pour reprendre une citation abondamment utilisée dans les discussions :
    “Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.” (Bossuet)
    M.Bilger, en regardant les matchs de foot, vous prenez votre part de responsabilité dans la situation déplorable que vous décrivez.

  19. @xc | 29 février 2016 à 16:34
    Ah elle est bonne celle-là !
    Il fut un temps où on disait « changer de trottoir » lorsque le populo nous insupportait.
    Aujourd’hui le bourgeois gentilhomme fraie tous azimuts, il aime s’encanailler avec les sans-culottes du foot, dès lors faut pas qu’il vienne pleurer après.
    Il manque à la France une renaissance du dandysme, de l’aristocratie des sentiments, « la France MMA » de la fameuse publicité télévisuelle pour une mutuelle est une annonce de décadence.

  20. …et que dire de l’emploi outrancier de ce mot que je ne supporte pas, qu’il m’est impossible de prononcer, ce mot qui est le comble de la vulgarité la plus abjecte, que l’on entend en permanence, comme une ponctuation… = en dépit des sarcasmes des uns et des autres, je continuerai donc, d’écrire comme bon me semble l’un ou l’autre « ahaha ou LOL LOL » ou le remplaçant à venir, selon les époques, les modes du moment.
    Il a sans doute échappé à certains/certaines (sans doute appareillés Audika ahaha) que personne nulle part n’a jamais eu besoin de prononcer ahaha ou LOL qui ne sont destinés qu’à l’écrit raccourci, type SMS (Short Message System), ceux-là même qui – à n’en pas douter un seul instant – utilisent à tout propos ce mot que je déteste tant ahaha et que je ne citerai pas ahaha !
    Pourquoi cette tendance à toujours tirer tout vers le bas, pourquoi le verbe « ajouter » a-t-il disparu au profit de « rajouter » c’est-à-dire ajouter à nouveau, désormais on « n’entre plus », on « rentre » etc. il y a – désormais – une tendance à modifier tout verbe en ajoutant le préfixe « re »… Soyez attentifs à ce qui se dit, plutôt que caricaturer tout et n’importe quoi… le français est une langue vivante pas toujours pour le meilleur ! Je me souviens d’un prof de français qui hurlait chaque fois que nous prononcions le verbe « étonner », plus fort encore elle disait que ce verbe signifiait « être frappé par le tonnerre »…que par conséquent nous n’utilisions pas le verbe correct… Autre temps ??
    Cette tendance à utiliser, spontanément et rapidement, le vocabulaire du caniveau a toujours existé, les « gens » ont toujours été séduits par les bad boys, les blousons noirs, les voyous.

  21. Xavier NEBOUT

    Que de naïveté !
    Les médias et le sport vivent de la publicité, et la sensibilité à la publicité est inversement proportionnelle à l’intelligence de ceux qui la regardent.
    Ce n’est donc pas avec des égrégores ou des évhémérismes que l’on va vendre de la « Rino » ou de la « pigeo », mais avec du vulgaire.
    Dès lors, la gauche et les médias sont des alliés objectifs, et dans ce fumier d’ânes et de porcs, se prélassent les intellos qui flattent le vulgaire en lui faisant croire qu’il est intelligent.

  22. Jean le Cauchois

    « La France racaille est partout ! »
    Non, cher PB, la France racaille reste localisée en des lieux que vous connaissez, où, comme d’autres, vous allez vous encanailler par plaisir ou par nécessité. J’ai compris qu’elle pouvait même s’inviter dans votre salon, à condition d’y ouvrir « l’étrange lucarne » et de choisir les chaînes spécialisées. Mais si, comme beaucoup, vous pratiquez le principe élémentaire « erreur/correction », vous vous auto-protégerez. Faites donc comme les socialistes bretons qui ne vont plus depuis bien longtemps à leur Foire, à Kerfot (22 ou, à l’ancienne, Côtes-du-Nord) !

  23. Michelle D-LEROY

    Valeurs actuelles est un journal qui va à rebours de la pensée conforme et même si, parfois, ses journalistes forcent le trait, cela fait un bien fou de lire autre chose que la presse convenue avec des articles sans originalité parce qu’à la botte des politiques et dont la tolérance envers et contre tout confine à la niaiserie. L’ambiance journalistique est à la victimisation, la repentance, l’humanitarisme, annihilant tout esprit critique. Un peu de dissidence est une bouffée d’air démocratique. L’outrance ou la caricature restant subjectives.
    Marianne sortait des titres outrageants sur le Président Sarkozy, ou lorsque Libé fait des unes cinglantes sur un grand patron ou parfois choquantes sur l’actualité, il y a peu d’indignation… parce que celle-ci est à géométrie variable. Lorsqu’il s’agit de la gauche, l’intelligence et la classe seraient forcément de mise tandis qu’un journal de droite ne pourrait être que populiste. La liberté d’expression étant que chacun puisse lire la presse qui lui convient.
    La classe, mais au fait quelle classe ? Combien parmi les politiques, les artistes, les journalistes nous donnent cette impression de hauteur, de probité intellectuelle, de dignité due au prestige de la fonction ? Il y en a encore quelques-uns, fort heureusement mais ce ne sont pas ceux qui sont sur le devant de la scène actuellement tant ils sont écartés.
    Notre actuel Président, lui, a dit dès le départ qu’il était « normal », avait-il besoin de le préciser tant c’était évident ?
    Il s’abaisse en de multiples occasions pour se mettre à la portée des gens, ce qui désacralise sa fonction. D’autant qu’à l’instar d’un Louis XVI, il paye pour toutes les lacunes de ses prédécesseurs, tous, lui-même compris, étant plus préoccupés par leur carrière politique que par l’avenir de la France et des Français. Quarante ans d‘incurie. Et on voudrait que les agriculteurs en colère ne le fassent pas savoir au représentant suprême de l’Etat en demandant sa démission. Finalement les seuls à avoir des tripes dans ce monde de mous et d’hypocrites. Pourquoi ne pas interpeller normalement un « type normal » ? Il faut même un certain degré d’inconscience pour venir au Salon de l’Agriculture sans anticiper ce qui s’est passé. Voilà des semaines que les éleveurs sont en colère, vraiment en colère. Ne pas voir cette véritable colère, c’est un manque d’appréciation tel que cela démontre à quel point nos politiques sont à la fois hors sol (sans jeu de mots) et méprisants pour la France profonde.
    La lente dégradation de l’agriculture après celle de l’industrie et du commerce ne serait rien si en toile de fond cela ne s’ajoutait pas à la dégradation de la société où tous les domaines régaliens sont touchés, où des ministres impuissants ou (et) inefficaces sont nommés. Sans classe eux aussi. J’ai pu lire ainsi que Mme Taubira et ses collaborateurs avaient détruit des fichiers informatiques lors de son départ. Quel employé licencié détruit des fichiers informatiques par rage avant son départ ? Un départ qui serait immédiatement requalifié en faute lourde dans une entreprise du privé.
    On ressent deux France qui cohabitent de plus en plus difficilement dans un monde en crise économique, financière, sociale, identitaire. Celle des politiques, des médias et des artistes et même des sportifs, qui vivent dans leur bulle, protégés. Certains (et on ne voit que ceux-là) se comportent mal, usant de la dérision ou de la grossièreté ou pire encore en tripatouillant par des actions malhonnêtes dans leurs missions. La courtoisie étant une attitude vieillotte à bannir, tandis que la vulgarité, la grossièreté et l’insolence seraient le must et le gage de la jeunesse. La responsabilité reste bien celle de nos dirigeants, qui ont voulu depuis quarante ans rire de tout pour faire jeune et se mettre à la portée du peuple (faussement).
    Et il y a celle du peuple qui se paupérise et ne croit plus en l’avenir.
    Tous les ingrédients sont là pour que cela pète à la barbe d’un Président qui depuis quatre ans, ne travaille qu’à ses coups politiques, le boomerang se précise.
    Je ne sais si on peut dire qu’il existe une racaille des élites mais je peux dire, moi, qu’il existe un effondrement des valeurs, y compris celles dites de la République.

  24. Où caser ces intelligents de Paris, façonnés de marxisme révisé Mao, qui disent pis que pendre de quelques vertus traditionnelles de leurs propres compatriotes et qui donnent des leçons de maintien à l’intellectuel algérien Kamel Daoud, sous prétexte que ce musulman a publié ses critiques sur l’état des mœurs en terre d’Islam ?
    Adorateurs du Monde (quotidien du soir), pas vous, pas ça !

  25. Y a pas qu’en France où la racaille gauchiste règne en maître, en Suisse aussi : ce week-end ils ont voté non au référendum à l’expulsion de leurs racailles ; le syndrome de Stockholm en faveur des racailles fait tache d’huile même chez des gens dits civilisés.
    Bientôt un article de Philippe sur l’Europe racaille.
    Tenez, en ce moment, la racaille de Calais bloque les routes, agresse les CRS impuissants et les camionneurs, la préfète socialiste avait promis que tout se passerait en douceur, responsabilité et dialogue ; bingo !
    Socialos charlots charlatans guignols pieds nickelés, pléonasmes.

  26. @ xc
    Quoi, vous voulez priver notre hôte de match ? Si le dégoût l’y conduisait, pourquoi pas ? Mais pourquoi, grand dieu, le devancer ? Cela ne rendra pas ce spectacle moins vulgaire : autant conseiller à quelqu’un de ne pas manger de poisson à cause des arêtes.
    Franchement, j’espère que vous ne lui donnerez pas mauvaise conscience, lui gâchant son plaisir, pour si peu.

  27. @ tous
    On devient une racaille quand on se laisse aller à ce qui est bas. Elle est un avertissement pour chacun.
    Et donc, elle étonne, frappe comme le tonnerre, un tonnerre que nous rappelle eileen, tonnerre de Brest !

  28. Bonjour,
    De nos jours la vulgarité est devenue un mode d’expression, pire, elle entre dans les techniques de communication.
    C’est ainsi que dernièrement Bruno Le Maire, normalien, énarque, agrégé de littérature moderne, qui a écrit un mémoire sur Proust au langage si châtié, n’a pas hésité à utiliser le mot « couilles » lors d’une interview, disant en substance qu' »à la tête de l’UMP, il faut quelqu’un qui ait des couilles ! » (sic).
    Autant venant d’un Serge Aurier ces propos seraient passés inaperçus compte tenu du vocabulaire assez limité de l’individu, autant venant d’un monsieur aussi distingué que Bruno Le Maire cela sonne comme un pet au milieu d’une remise de décoration.
    Il a bien essayé de rattraper le coup en demandant à la journaliste de retirer cette expression malheureuse, ce qu’elle s’est refusé à faire, bien entendu. Les journalistes raffolent de ces petites phrases lancées un peu trop vite dans le feu de l’action et se font même un devoir de les mettre en titre de leurs articles.
    Cela n’ôte bien sûr rien aux qualités de ce candidat à la primaire de L.R., mais cela fait un peu « too much », un peu comme un comédien qui surjoue son texte…
    Allons Bruno le renouveau ce n’est pas ça. Enfin j’espère !

  29. Jean le Cauchois

    @ Achille à 23:25
    Belle contribution de votre part au débat politique : pipole ou pipelette ? Vous êtes bien dans l’air de votre temps !

  30. Alex paulista

    Finalement, cher Philippe, vous voudriez que Serge Aurier soit banni à vie ?
    Je trouve au contraire que c’est une illustration assez pédagogique de comment on peut se couvrir de ridicule sur les réseaux sociaux, et de comment il faut laisser passer un peu de temps pour que les choses reprennent une dimension normale.
    Je suis supporter lyonnais et, maintenant que l’OL a vaincu Paris, je pense qu’il est temps de réintégrer Aurier pour la suite du championnat… parce que Marquinhos peut être bon mais van der Wiel c’est la cata complète. Quand on pense qu’ils l’ont acheté pour le mettre à la place de Jallet !
    Laurent Blanc qui s’y connaît en défense est tout de suite allé chercher du renfort à Toulouse.
    Sur les insultes, Aurier a tellement l’air bête que ce n’est pas la peine d’en rajouter, laissons au groupe le soin de juger.

  31. Alex paulista

    @Michelle D-LEROY | 29 février 2016 à 18:40
    « J’ai pu lire ainsi que Mme Taubira et ses collaborateurs avaient détruit des fichiers informatiques lors de son départ ».
    Où ça ? Dans Valeurs actuelles ?
    La boucle est bouclée…
    @Savonarole | 29 février 2016 à 17:43
    « Il fut un temps où on disait « changer de trottoir » lorsque le populo nous insupportait ».
    En ce temps-là on ne s’insupportait pas. Pourquoi torturer la langue quand ce n’est pas nécessaire ?
    Pour revenir au sujet, certains soutiennent que racaille voudrait dire fiotte en araméen, faisant de Jésus le premier militant anti-homophobie. C’est un peu tiré par les cheveux, mais c’était pour lancer un débat qu’on trouve difficilement sur Périscope.

  32. calamity jane

    @breizmabro
    Cela me rappelle une autre histoire de prof qui se plaignait
    du comportement de deux élèves (un gars et une fille) la parité pour la classe donc et qui disait : c’est vrai que dès qu’ils interviennent ils posent les bonnes questions !
    Et vous avez envie de lui demander : tout au long de l’année ou seulement quand le radiateur est froid ?
    Après dans la vie ordinaire lorsque vous entendez à longueur d’heures « désolé » et/ou « je vous laisse aller… » on comprend que l’on ne vit pas dans un pays pétri d’optimisme.
    Yen a qui font la différence entre grossier et vulgaire et toute l’épaisseur de la différence serait là…

  33. Bonjour,
    On peut lire dans les médias : « Le gouvernement prépare un décret levant l’interdiction automatique aux moins de 18 ans des films contenant des scènes de sexe non simulé ».
    Qu’est-ce qui provoque et explique ce décret ? la « racaillisation » du ministère de la Culture, la protection des mineurs, l’argent ?

  34. @Achille 29/2/16 – 23.25
    Vous avez parfaitement raison, le pire c’est que – sans doute au nom de l’égalité, de la parité – certaines femmes s’expriment de la même manière. Entendre une femme prononcer ce « mot honni » dans une formule que je refuse d’écrire parce que spontanément je l’oublie, est le comble de la vulgarité.
    Certaines femmes devraient revoir leur logiciel ‘féminisme’, le féminisme ne consiste pas à prendre l’homme comme modèle en tout, laissons-leur leurs dérives et autres débordements vulgaires. Pour être leur égal une femme n’a pas à les copier. Qu’une femme s’exprime comme le font certains hommes ce n’est pas accéder à l’égalité, c’est de la vulgarité rien de plus !
    La féminisation des mots n’est pas toujours judicieuse : Calais a sa « préfète », à l’écrit ça passe, à l’oral il me semble que ça ne fait pas sérieux, que cette malheureuse « préfète » perd en crédibilité.

  35. Aucune intégration n’est possible ! Ils sont culturellement opposés aux Européens, et nous récoltons la lie de l’Afrique ! Ils sont la plupart du temps analphabètes, sales, menteurs, voleurs et fainéants ! C’est de la racaille qui ira grossir celles de nos cités grâce à la complicité de nos gouvernants et des associations gauchistes assistées subventionnées grassement, menteurs, voleurs, profiteurs et totalement incompétents ! En fait, en France c’est un président de la trempe de Vladimir Poutine qu’il faudrait pour mettre un terme définitif aux exactions commises journellement dans nos villes et nos campagnes ! Ces gens-là ne méritent aucune pitié et il faut les traiter comme tel : avec une fermeté extrême sans aucune distinction de couleur, race, confession ou nationalité !

  36. @eileen | 01 mars 2016 à 08:01
    Entièrement d’accord avec vous sur ce point. Ce qui fait la force des femmes (politiques ou non) c’est généralement leur subtilité qui est souvent bien supérieure à celle des hommes.
    Vouloir combattre le machisme en se mettant au niveau de certains hommes politiques particulièrement lourdauds est totalement contre-productif.

  37. @ Achille | 29 février 2016 à 23:25
    « De nos jours la vulgarité est devenue un mode d’expression »
    Un processus largement initialisé par la Révolution de 1789, et qui est le résultat de la décadence induite par le dévoiement du principe d’égalité.
    Le tutoiement imposé dans la discussion, et l’obligation d’appeler son interlocuteur, citoyen.
    Ce travers a été repris plus tard par les régimes communistes, le citoyen devenant camarade on franchissait un pas supplémentaire dans la vulgarité.
    À l’égalité malsaine entre citoyens, on ajoutait une égalité encore plus malsaine dans l’affectif. Il fallait être le camarade de l’autre !
    Je n’ai jamais compris pourquoi la politesse a toujours été considérée très suspecte par les révolutionnaires de tout poil.
    Il y a là une confusion entre la relation personnelle et la relation sociale qui est la marque de petits cerveaux à l’entendement faible, transformant un principe d’égalité en un principe de vulgarité.
    D’ailleurs la faiblesse intellectuelle des révolutionnaires explique pourquoi les révolutions finissent toujours par dévorer leurs enfants.
    Et nous en arrivons au stade actuel où la gauche finit par imposer ses codes moraux (oxymore) et où pour éviter la guillotine des médias, la nouvelle vulgarité s’est imposée comme s’est imposé autrefois, le tutoiement révolutionnaire.
    Le comble a été atteint lorsque l’amour courtois de l’aristocratie, qui était accompagné du droit de cuissage, autrement dit une séparation saine entre la biologie et le sentiment, a fini par céder la place au seul amour libre des révolutionnaires.
    Bon, là j’extrapole un peu !?

  38. @calamity jane | 01 mars 2016 à 09:22
    La Libye est un alibi bien gauchiste, vous êtes gauchiste ? Virer Kadhafi a été une faute, mais contre son peuple seulement, il tenait son pays d’une main de fer et était un rempart contre cette racaillerie islamiste. L’invasion/immigration n’est en aucun cas une conséquence de l’élimination du dictateur mais un prétexte organisé par la propagande des mafias européennes : gouvernements et associations à la botte des USA pour siffler le départ des hordes et meutes migratoires vers l’Europe en vu du Grand Remplacement planifié de longue date. Kadhafi serait encore en vie, il aurait sûrement participé et organisé lui aussi ces départs vers notre continent, un dictateur ça s’achète, surtout s’il a besoin de se racheter.
    Arrêtez d’être naïfs et de subir le Grand Catéchisme socialiste, faites travailler votre cervelle bon sang !
    Dans les gauchistes, j’inclus cette droite c…. molle collabo soeur jumelle des cette socialoperie qui pollue la France.

  39. Je ne crois pas que dans le sport du rugby on ait jamais entendu des propos vomitifs comme ceux des Aurier, Benzema et son « tarlouze ».
    Le retour au vestiaire aurait été plutôt compliqué, je pense même qu’à une certaine époque ces deux prétendus sportifs ne seraient jamais revenus.
    Ils auraient goûté du coup de boule à l’ancienne et d’une soupe de phalanges, pour leur plus grand bien et la remise en place des idées mal étiquetées.
    Il est évident que l’on retrouve partout ces comportements, la société va mal parce que les politiques vont mal, l’exemplarité n’est pas le propre de nos plus représentatifs, Balkany, Cahuzac, j’arrête, la liste serait trop longue, sans rajouter toutes les petites voracités qui ne sont pas étrangères soit à l’affaiblissement soit au dégoût, après on s’étonnera que certains arrivent à des excès qui leur semblent naturels.

  40. @Tipaza | 01 mars 2016 à 09:59
    Je vous rejoins sur le tutoiement « révolutionnaire ». Une façon d’effacer toute classe sociale. Le bourgeois étant mis au niveau du prolétaire. Quant aux aristocrates le problème ne se posait pas car ils finissaient à « la lanterne ».
    Un nivellement par le bas qui a coûté cher à notre pays, qui naguère encore était le phare du monde sur le plan littéraire et artistique.
    Il n’a fallu que quelques années pour passer du « siècle des Lumières » à la décennie de l’inculture. Cette épisode de notre Histoire a d’ailleurs conduit au sacre de Napoléon Bonaparte. Ce dernier a bien essayé de réparer les dégâts. Il a réussi en partie, mais le mal était déjà profond.
    Pour le droit de cuissage, je pense qu’effectivement vous extrapolez un peu. Mais, vous connaissant depuis longtemps, je pense que vous faites du second degré… un brin machiste, mais second degré quand même.

  41. @ marie
    « On peut lire dans les médias : « Le gouvernement prépare un décret levant l’interdiction automatique aux moins de 18 ans des films contenant des scènes de sexe non simulé ».
    Qu’est-ce qui provoque et explique ce décret ? la « racaillisation » du ministère de la Culture, la protection des mineurs, l’argent ? »
    Non, tout simplement l’irrésistible attrait de la gauche à décider pour les autres ce qui serait bien pour eux, pour nous, sans nous demander notre avis. Ils sont pires que la droite sur ce plan-là.
    Il leur faut tout diriger tout contrôler et cela de plus en plus, d’autant qu’ils savent que leurs jours aux plus hautes inexistences de l’Etat sont comptés.
    C’est la pulsion intrinsèque du système gauchiste de tout diriger jusque dans notre vie privée.
    Le ministre de l’Intérieur l’a dit lui-même :
    « Le droit à la vie privée n’est pas une liberté »
    Il a été plus fin que cela en le disant mais c’est ce qu’il a dit.
    Il faut penser comme on nous le dit et surtout ne pas relever la tête.
    Just another brick in the wall.
    Quelle est la pire vulgarité ?
    C’est la leur à n’en point douter.

  42. Michelle D-LEROY

    @Alex paulista
    La boucle est boulée car la presse bien-pensante cultive l’omerta sur beaucoup de sujets. Et lorsqu’une information sort sur un sujet qui dérange le microcosme on étouffe l’affaire en parlant de populisme ou de théorie du complot…
    Une facilité pour l’endormissement et c’est ainsi que le Président se retrouve à 17% d’opinions favorables tant le ras-le-bol est à son paroxysme.

  43. @ Achille
    Ah ! le tutoiement révolutionnaire !
    Chateaubriand avait remarqué une inscription pendant la Révolution sur la loge d’un concierge de la rue de Grenelle :
    « Ici, on s’honore du titre de citoyen et on se tutoie.
    Ferme la porte, s’il vous plaît ».

  44. Achille, vous avez totalement raison, le tutoiement est l’une des premières vulgarités, associé à des grossièretés – bien sûr ; le tutoiement souvent imposé ! Entendre dans certaines boutiques parisiennes une donzelle qui tutoie d’emblée la vendeuse sous le seul prétexte qu’elles auraient le même âge est tout simplement inimaginable, quant aux rappeurs, inutile d’en dire plus !
    Récemment, ce sujet du « tutoiement » a fait l’objet d’un billet de Monsieur Bilger, dont j’ai oublié et la date et le titre : Monsieur Bilger aurait dû/pu nous inviter à relire ce billet et bien évidemment nos commentaires ahaha.

  45. Au rugby, la racaillisation a du mal à prendre ; nous avons très peu d’exceptions : Abdelatif Benazzi et Rabah Slimani, pas racailles pour deux sous, deux taiseux très respectueux qui ont réussi dans leur spécialité. Le reste de leurs congénères peuplades des teucies difficult de la Ceufran ont des choix très limités socialement économiquement culturellement : user leurs fonds de culottes sur les cages d’escaliers enfumées de teuchis, guetter les keufs pendant le « commerce », cramer des voitures pour fêter l’an neuf, caillasser tabasser des flics des pompiers des toubibs, casser la figure des arbitres lors des matchs de foot le week-end, faut bien éliminer le trop-plein d’adrénaline. Leur vocabulaire se limite à quelques beugleries de rap et l’écriture à des « n… la France, les blancs les keufs ». Donc si parmi ces racailles, quelques doués en foot peuvent émerger et réussir, une simple signature suffit en bas d’un contrat, même un gribouillis incompréhensible, faut pas trop abîmer ce qui leur reste de neurones. En somme, restés pôv’ ou devenus milliardaires, la fameuse expression « racaille un jour, racaille toujours » leur collera à la peau tout le restant de leur vie.
    @Alex paulista | 01 mars 2016 à 03:37
    « Jésus le premier militant anti-homophobie… »
    Ah bon, même lui en était ? On ne nous dit pas tout ! Il n’était pas plutôt aux LMPT ?
    Il est vrai qu’être encadré par deux larrons bien membrés, ça peut inciter…

  46. breizmabro

    En breton même les sans dents ne connaissent pas ce trivial tutoiement 😀
    On vouvoie les adultes y compris ses parents, mais quelques hardis (modernes ?) bretonnants tutoient leurs enfants.
    Tout part à vau l’eau « ma pov’damez » ! 🙁

  47. Mary Preud'homme

    Un peu d’histoire :
    Cucu la praline et Coucougnettes du Vert Galant sont de succulents bonbons. Quant à la C****** du pape dite aussi Marseillaise (sans doute par dérision en souvenir des « sans-culottes » bouffeurs de culs bénis)², elle était offerte jadis aux mendiants à la sortie de la messe de minuit. On en fait aujourd’hui des confitures…
    Et je ne vous parle des tétons de la Reine Margot, Culs d’Ange et autres Galipettes, spécialités de la Maison Francis Miot.
    ² Interprétation libre de Mary P

  48. @Mary Preud’homme | 01 mars 2016 à 13:48
    Ce commentaire illustre les effets néfastes d’un excès de chocolats à la liqueur en période de carême !

  49. La France racaille est partout. Pas seulement en bas mais en haut, et celle-ci est la pire parce qu’elle valide celle du bas qui a des excuses que l’autre n’a pas.
    Que dire de tous ces gens en principe éduqués – ou plutôt ayant fait des études, ce qui n’est pas tout à fait la même chose – qui se comportent comme des membres de la pègre ?
    Que dire de ces membres de professions diverses, dont hélas des agents de l’État, qui recherchent le débraillé de leur tenue pour en imposer la vision aux autres par provocation ?
    J’ai eu, un jour de manifestation d’agents d’une grande administration qui dit-on dépasse les anciens effectifs de l’Armée Rouge, l’occasion de voir défiler juste devant moi quelques exemplaires d’énergumènes dont l’aspect patibulaire avait de quoi faire peur.
    Était-ce le fait qu’ils étaient fonctionnaires syndiqués ou bien généralement de gauche qui suscitait cette impression, je l’ignore.
    Et hélas, même certains confrères de Philippe Bilger peuvent parfois créer un mouvement de répulsion (il ne s’agit pas là d’une opinion mais d’une réaction instinctive).
    Certes, l’habit ne fait pas le moine, mais il y contribue.

  50. Héo Gaspy !!
    « Cucu la praline et Coucougnettes du Vert Galant sont de succulents bonbons.
    C****** du pape…
    Tétons de la Reine Margot, Culs d’Ange et autres Galipettes… » (Mary Preud’homme)
    Serait-ce de purs produits de la christianisation chère à Gaspy ?
    Nos religions ont du talent, n’est-ce paaaas ?? Jeanne au s’cours !

  51. C’est vrai tout cela… mais cela ne nous regarde pas… On s’en fiche… Gardez votre plume, M. Bilger et les commentateurs, pour des sujets qui le méritent.

  52. Bedos a été très grossier envers Nadine Morano lors d’un spectacle dans la ville de Toul. Ville où habite Nadine Morano. Des termes comme ‘salope’, ‘conne’ ‘connasse’ auraient été employés. L’affaire a été plaidée en première instance à Nancy. Bedos a obtenu la relaxe aux motifs qu’il serait resté dans la loi du genre et qu’il n’aurait pas dépassé ses outrances habituelles. Il faut donc comprendre que c’est Bedos qui place le curseur des limites de l’outrance et le juge entérine… Attendons la décision de la cour d’appel. Quoi qu’il en soit, Bedos banalise la grossièreté et l’injure. Il veut faire rire en insultant. Un triste mode d’utilisation de la liberté d’expression.

  53. L’application Périscope et la diffusion des images de FH a fait long feu : faut pas exagérer, les communicants de l’Elysée n’ont rien pigé, FH a été laminé, broyé, vomi… Retiré après une vingtaine de minutes…
    Tous ces énarques ont quitté la vraie vie, comme si une application et toutes ces postures éphémères sur les réseaux sociaux allaient annoncer le printemps, les petits oiseaux et le bonheur tranquille.
    Au secours, il ne manque plus que Le Guen et Faure pour entonner « tout va très bien madame etc. »
    Des ados qui croient que Twitter et autres blabla donnent à manger aux gens, et règlent les problèmes immenses d’un pays à l’abandon et d’un bateau ivre.
    Désespérant, Périscope, Instagram, tout cela sont des jeux d’enfants de commerciaux en lingerie fine, vite le micro et les discours de Malraux pour redonner une âme à un pays qui se fragmente et dont les poutres maîtresses de la coque craquent de toutes parts.
    On va finir par couler.

  54. Il y a, dans les commentaires, des trésors de civilisation. J’ai énormément ri au rapport de l’élève arrogant qui priait qu’on l’excusât. C’est magnifique.
    Cela dit, rien ne sert de s’entêter. Presque tout le monde a cité un Aurier. Je ne sais pas de qui il s’agit, ni ce que fait ce monsieur dans la vie. Quant aux jeunes gens, issus des banlieues ou de la Corrèze, il me semble que j’en croise de tous les ordres. Sans doute ne vais-je pas dans les endroits sensibles ; dans le passé, oui, mais ça va, j’ai donné. Il me semble aussi me souvenir de jeunes gens, très très suspectés de choses très vilaines, mais vraiment vilaines à qui j’ai dit un jour qu’ils étaient des dévoyés, ce qui les fortement choqués. Bien sûr, il fallait leur expliquer la relation entre dévoyé et voie, entre dévoyé et voyou qu’ils auraient mieux accepté. Plaisir de la syntaxe, une virgule aurait changé l’orthographe de « accepté » On se fait les plaisirs qu’on peut.
    Etant un islamosceptique forcené, pas phobe pour deux sous, je trouve chez ces gens-là comme ailleurs du meilleur au pire, étant acquis que le meilleur dans la forme recouvre le plus souvent le pire dans le fond.
    Alors, que penser ? Qu’il faut désigner comme fautifs ceux qui trahissent leur classe, par la forme qu’ils donnent à leurs discours, raffinés ou bruts.

  55. @breizmabro 13 h 38
    Votre commentaire sur le tutoiement en langue bretonne est intéressant mais méconnaît la réalité des différents terroirs ; par exemple en pays bigouden les hommes se tutoient entre eux mais vouvoient les femmes ; en bas-vannetais les parents vouvoient leurs enfants ; dans d’autres coins le vouvoiement est inconnu, etc.
    Nozeh vat

  56. L’expression cucu la praline a été inventée à la cour de Louis XV. Déjà, à l’époque, la racaille irrespectueuse était partout, y compris chez les courtisans du sommet de la hiérarchie royale. Et plus la racaille est irrespectueuse et plus il faut la respecter sous peine de s’attirer de gros ennuis.
    M. Hollande et ses conseillers n’ont toujours pas pris la mesure de l’impopularité du pouvoir exécutif. Le stade des surnoms et de la moquerie a été dépassé depuis longtemps, la racaille avance à découvert ! Les internautes n’ont plus aucune retenue. Ce matin, pendant une action de communication avec des outils informatiques à la pointe du progrès, les messages d’insultes et de moquerie couvraient l’écran, occultaient les questions. La racaille n’a aucune notion du bien et du mal. Elle veut, elle prend, l’espace est à elle. L’impunité est totale.
    Après des années de laxisme organisée, la racaille a le sentiment que tout est permis. Les lois sont là, elles existent, les peines encourues pourraient être dissuasives, sauf qu’elles ne sont pas appliquées. L’exemple vient du sommet de l’Etat, les délinquants sont condamnés à des peines de sursis, rarement purgées. Le mur des cons est dans toutes les mémoires, aucun procès, aucune condamnation, la Justice a perdu une partie de sa mémoire, des archives de 2012, 2013, 2014 et 2015 ont été détruites par Mme Taubira quand elle a quitté la place Beauvau.

  57. Jean le Cauchois

    @ Savonarole à 15:05
    Merci pour l’information : le plaisir de l’écoute, et bien plus…

  58. Périscope Elysée, erreur colossale de com… la cause, toujours la même : absence de méthode ; le Président Hollande et son entourage confirment leur talent de tricoteurs de synthèse ahaha

  59. Excellent billet Monsieur Bilger, qui suscite de nombreux commentaires, preuve que vous touchez ici un point auquel vos lecteurs et habitués sont sensibles.
    Mais cela ne montre après tout que l’absence d’éducation. Il fut un temps où tant dans de nombreuses familles qu’à l’école ou au lycée, voire dans les enseignements religieux, on apprenait aux jeunes le principe même de l’élévation : lire, apprendre, comprendre, connaître avant d’émettre un avis, respect de l’autre, sens de l’honneur et du devoir (avant que de considérer ses droits), élévation de l’esprit et des sentiments, tous éléments de comportement que notre société de nivelage par le bas a bannis.
    Il n’est donc pas surprenant que la règle du « tout se vaut » entraîne l’abaissement généralisé des comportements.
    La gauche est sans aucun doute responsable de la généralisation de cette tendance par le type d’idéologie qu’elle a cultivée depuis une trentaine d’années. Mais la droite (je ne prends pas en référence le monarque républicain Valéry Giscard d’Estaing, trop suffisant et imbu de lui-même pour être réellement appréciable et apprécié) n’a guère fait mieux et son personnel politique a lui aussi versé progressivement dans la même ornière. De même le caractère volontairement altier de Monsieur Mitterrand cachait-il des vices de comportements qui n’allaient guère dans le sens de l’élévation, même s’il bénéficiait d’une grande culture.
    Au fond, la « grandeur d’âme » à laquelle vous faites indirectement référence a disparu après le général de Gaulle et Georges Pompidou à la tête de l’État. Nos ministres et nos parlementaires ont depuis beaucoup fait pour ce nivellement par le bas du fait de comportements trop souvent peu exigeants pour eux-mêmes.
    L’idée de progrès portait sur tout ce qui fait l’Homme. Depuis des décennies elle s’est limitée à la seule amélioration des conditions matérielles et à la communication destinée à manipuler les masses.
    Il n’y a donc pas lieu de s’étonner de la situation actuelle de notre société vautrée dans l’à-peu-près dans tous les domaines, nos journalistes n’ayant pour la plupart aucun caractère exemplaire.
    La référence étant désormais les saltimbanques, comment être surpris de cet égalitarisme par le bas ?

  60. breizmabro

    @ Claggart | 01 mars 2016 à 18:17
    Sans vouloir vous contrarier je soutiens que la langue bretonne, l’orale, pas celle écrite par les Français, ne comporte pas de tutoiement mais que selon à qui l’on s’adresse et dans quelles circonstances il y a plusieurs façon d’interpeller.
    De même que pour dire « au revoir » on dit kénavo à des étrangers mais adéo (suivi du prénom) lorsque l’on quitte un(e) ami.
    Il est vrai que les traductions ont francisé l’oralité de la langue.
    Si un jour vous lisez « Le cheval d’orgueil », Per-Jakez Helias (Bigoudin) vous l’expliquera mieux que moi… 🙂
    noz vat…

  61. calamity jane

    Quel sacré farceur ce Monsieur Bilger !
    Vous n’avez donc jamais entendu les paroles de la fameuse chanson : « du passé faisons table rase »
    « debout les nazes, debout, debout » ! Il paraîtrait qu’elle vaut à l’International.. . »le monde socialiste doit changer de base » ou de naze
    « nous ne sommes rien, soyons tout en kame hont(e) » !
    La suite, je ne peux pas la livrer puisqu’il me faudrait lever le point.
    Il faut écrire « le poing » avec un g.
    J’écris comme je veux, d’abord…

  62. Le comble de la racaille et de la vulgarité n’est-il pas dans ce film dont on nous rebat les oreilles « Eperdument »… tiré d’une histoire vraie et quelle histoire vraie… une histoire d’amour entre un directeur de prison et une détenue qui n’est autre que « l’appât » de la bande d’assassins du chef Fofana… Inutile de rappeler le nom de la victime, ce jeune homme martyrisé, torturé à mort, pour la simple raison qu’il était juif.
    La vulgarité pour « faire de l’argent » est partout… Il y a les mots les plus obscènes, et les comportements tout aussi obscènes… Une espérance que ce film fasse un bide ! La vulgarité de certains/certaines sera d’aller voir ce film qui ne peut être qu’ignoble et… mentalement gore !

  63. « Vous avez vu le film ? »
    « Non, mais a priori je trouve que c’est vulgaire et, pour tout dire, très convenu ; le metteur en scène aurait pu choisir une directrice de prison noire, infirme et lesbienne, là ça aurait eu de la gueule ! »

  64. breizmabro

    @ eileen | 02 mars 2016 à 08:21
    Mille fois d’accord avec vous ! Quelle honte de faire de la publicité pour ce film, et que fait Galienne dans cette galère ?
    « Elle s’appelle Anna. Elle est belle. Douce et sauvage à la fois. Il sait qui elle est… » dit le résumé. Oui il sait que c’est l’appât du « gang des barbares », celle qui a piégé le jeune Ilan Halimi pour du fric.
    Sordide histoire, pitoyable initiative d’un metteur en scène en mal de publicité.
    La racaille en HD.

  65. @breizmabro 00h24
    Désolé, breizmabro ker, mais bien sûr que le tutoiement existe en breton ; tout est question de terroir. Par exemple :
    – « Chante ! » se dira kanet à Hennebont (2ème personne du pluriel) et kan à Concarneau (2ème personne du singulier)
    – « Tu étais » se dira hwi oa (hwi pronom personnel 2ème personne du pluriel) et te oa (te pronom personnel 2ème personne du singulier)
    Et pour finir et rester en langage racaille on dira :
    Cherret ho peg (« ta gueule », avec le possessif ho (votre)) à Kervignac et Serr da peg (avec le possessif ta (ta)) à Pont-l’Abbé.
    Ken ar c’hentan !

  66. Politesse exquise que tout cela, même nourrie de quelques grimaces ou crachats.
    Il y a plus de 60 ans naissait outre-océan le rock’n’roll. Enfin, en tant que tel. Certains blacks du sud ou des grandes villes jouaient déjà cette musique avant qu’elle ne fasse le crossover, c’est-à-dire qu’elle ne gagne un public blanc beaucoup plus nombreux et rémunérateur. Bill Haley, Jerry Lee Lewis, bien sûr Elvis Presley, tous blancs, allaient jouer ce rôle de passeurs. Au grand dam de leurs aînés pour lesquels cette musique était celle du péché, de la révolte. Elvis et ses élans pelviens vont peu à peu mettre tout le monde d’accord : le rock est fait pour durer et on peut y devenir riche et célèbre tout en étant un père de famille, un contribuable normaux. Adopter ses codes et ses fringues est l’attitude la plus répandue.
    Puis vint le tour du gangsta rap, fils turbulent du rap. Encore une musique d’origine black, scandée, adoptée par un peuple gueulard et postcolonial : nous. Le bonheur y est bling-bling, les femmes sont fringuées comme des teupus et on y aime bien le transgressif. Le scandale dûment relayé par les médias permet de bien vendre, pour les plus malins. Le rap est fait pour durer et on peut y devenir riche et célèbre tout en étant un père de famille et un contribuable normaux. Adopter ses codes ou ses fringues est l’attitude la plus répandue.
    La politesse est que l’élite supposée ou réelle rêve qu’elle peut quitter ne serait-ce qu’un instant sa gangue, son dress code pour s’agiter frénétiquement ou langoureusement sur des rythmes syncopés. Retrouver sa propre animalité est aussi un signe de solidarité entre humains, le chaînon manquant qu’on croit égaré alors que nous l’avons bien au chaud dans la main.

  67. @scoubab00 2/3/16 – 13:14
    Vous avez parfaitement raison, nos/les commentaires sont souvent l’expression de notre immédiateté, le vôtre est réfléchi.
    Une fois que l’on aura vu des étudiants en slip* dans un pré pour passer leurs examens sans risque de triche, des journalistes albanaises très élégantes* présenter le JT les seins nus bien visibles sous leur veste de tailleur pour rameuter le chaland ?, des hommes le sexe « ému » bien visible sous son pantalon, comme Christophe Lambert aux César et repris dans un Zapping, des hommes*, des femmes*, des enfants*, tous nus…, les galipettes* des uns et des autres.
    *le tout vu à la télé à une heure de grande écoute… il faudra bien revenir à quelque chose de plus correct, de plus habillé, protégeant notre intimité : il n’y aura plus rien à montrer ahaha
    Le changement est en route : après le string c’est la culotte de grand-mère du XIXe siècle qui revient en force et qui nous est proposée, à nous les femmes… pourvu que l’été prochain la mode sur les plages ne soit pas un maillot de bain une pièce au tricot… parce qu’un maillot de bain laine ou même en coton tricoté, c’est je suppose très lourd et ça pend !
    Vous avez raison mais c’est la transition qui est difficile à « absorber ». Vous avez encore raison, la première apparition du King, le seul l’unique Elvis, avait ému les ligues des dames patronnesses de l’époque.. il avait même été interdit de se produire pour cause d’indécence ahaha
    Ma mère, 73 ans, aurait horrifié mes grands-parents le jour où elle serait revenue avec le premier disque des Platters !!
    Personne n’a mentionné qu’il fallait prendre gare à certains mots, le verbe tirer est lourd de sens… et tellement d’autres, entre ce qui est interdit, ce qui est sous-entendu difficile de s’y retrouver.

  68. breizmabro

    @ Claggart | 02 mars 2016 à 10:24
    « breizmabro ker » pourquoi pas, j’achète même s’il vient de votre translator :-))
    En même temps je suis contente que vous vous soyez intéressé à cette langue vivante dont d’aucuns disent que c’est juste un dialecte ou une espèce de patois alors que tous les bobos se pâââment devant la langue corse (sans savoir non plus ce qu’elle dit).
    « Ken ar c’hentan » ! (?)
    Evel just ;-))

  69. @breizmabro 18 h 17
    Je ne sais pas ce qu’est un « translator » mais je pourrai vous donner des références de manuels où vous apprendrez des expressions courantes telles que « itron ker » ou « ken ar c’hentan », dont vraiment je m’étonne que vous ignoriez
    la signification.
    Noz vad

  70. breizmabro

    @ Claggart | 02 mars 2016 à 10:24
    De vous à moi, entre nous puisque personne ne nous entend (chuuut !), avez-vous tenu, en vrai, une conversation (bistrot de ports ou autres) avec un Breton ?
    degemer mat !
    En vrai (oralement) on dit « deg’mat »
    comme je vous dis : noz’vat 🙂
    En même temps n’oublions pas que nous sommes tous Européens.
    Of corse ;-))

  71. Savonarole

    Depuis 24 heures, la racaille médiatique juxtapose deux sujets, l’horreur que vivent les migrants aux portes de l’Europe et le fait que la démographie française est catastrophique, notre vieillissement est patent et il y a fort à parier qu’un Alex paulista va payer les retraites de Nebout, Marchenoir, Diogène et Ghinsberg, jusqu’à ce que mort s’ensuive…
    Curieuse façon de nous inciter à penser que cet afflux de migrants va sauver les retraites…

  72. anne-marie marson

    Pour illustrer la France racaille journalistique, il suffit de suivre l’émission 28mn avec E.Quin et ses invités. Ce soir, conformément à leur idéologie, ils vomissent D.Trump, mais sans dire que H.Clinton est une mauvaise candidate, forcément c’est une femme.

  73. @ Savonarole
    « Voir absolument l’interview de PB par Gilbert Collard sur la liberté d’expression.
    Sur TVlibertés.com
    http://www.tvlibertes.com/livre-libre-g-collardphilippe-bilger-la-liberte-dexpression/ »
    J’ai trouvé M. Bilger excellent, très didactique à mon sens sur un sujet très brassé, ne se laissant pas « embarquer » – expression de rugby. Sans conteste, notre hôte, un demi d’ouverture de talent, au pays du rugby on sait jauger le joueur, ce n’est pas pour rien que les Anglais ont dénommé un des nôtres Monsieur Rugby.

  74. @breizmabro
    DEGEMERMAT !!!!!!????
    Mais, me potcher (ou me porkez, selon le dialecte) chacun sait ici que cette expression, que certes les Parisiens emploient, veut dire « bon accueil » et n’a donc pas le sens de « bienvenue », et n’est donc qu’un bestial contresens.
    Chacun sait aussi, si du moins il a quelques notions de la langue, que bienvenue se dit « donemat ».
    Quant à ma fréquentation avec des bretonnants, me lare deoh pen me oa bihan bihannic komz a raen brezonek get me mam goh.

  75. breizmabro

    @ Claggart | 02 mars 2016 à 19:46
    « Je pourrai vous donner des références de manuels où vous apprendrez des expressions courantes… « itron ker » ou « ken ar c’hentan », dont vraiment je m’étonne que vous ignoriez la signification ».
    Ouf ! J’ai eu peur, un moment j’ai cru que vous saviez parler breton et cracher par terre 😀
    Merci. Je suis rassurée que vous m’ayez dit que votre breton était issu d’un manuel (pas Valls, l’autre, le livre…)
    Poent eo mont da gousket 😉

  76. @breizmabro 21h51
    Mais vous n’avez pas compris que c’est pour vous les manuels !
    Le « degemer » vous a trahie : sûr que vous êtes une Parisienne qui a acheté « Le breton pour les nuls » !
    Achiu e
    PS : chapeau pour le calembour sur Valls

  77. @Savonarole
    Curieuse façon de nous inciter à penser que cet afflux de migrants va sauver les retraites…
    Surtout que dans ces affaires de migrations imposées aux Français contre leur volonté, ce sont plutôt jusqu’à présent les retraités qui sont invités à cracher au bassinet ou bien à se serrer la ceinture pour entretenir leurs invités, d’ailleurs pas toujours très reconnaissants…

  78. breizmabro

    @ Claggart | 02 mars 2016 à 21:43
    Si vous voulez employer « degemer mat » il faut l’écrire en deux mots (breizmabro du 02 mars 2016 à 20:18) qui veut dire « bienvenue ».
    De même lorsque vous écrivez « Nozeh vat » pour me dire « bonsoir (ou bonne nuit 😉 » il faut l’écrire avec un « v » après le « z ». Mais on dit « noz’vat » quand on quitte une assemblée.
    De même votre Ken ar c’hentan (à bientôt) un peu pompeux se dit « ar wech all ».
    Exemple : « kenavo ar weh all » (prononcer : « avé chal » 😉
    Désolée de n’avoir pas lu votre manuel mais juste appris à parler le breton avec mon père et mes oncles originaires de Carhaix.

  79. Il ne se passe pas une journée sans qu’un élu(e) ne tape dans la caisse, voir Médiapart de ce jour.
    Des gens bien sous tous rapports, élus pour nous pauvres citoyens… Pas une journée ne passe sans qu’il y ait une main qui trempe dans le pot de confiture, goulûment, et bien sûr ils ne sont pas tous pourris ! Il suffit de le croire, mais diantre, humble citoyen qui paye ses factures au quotidien, assez, assez, assez !

  80. @breizmabro 03 mars 10 h 13
    Je ne doute pas que vos oncles et père aient été de bons instituteurs mais, vu votre persistance dans l’erreur, je doute que vous ayez été une bonne élève.
    Je veux donc clore ce jour notre amical débat linguistique en vous rappelant les évidences suivantes :
    1- « kér » est un adjectif qui signifie « cher »; c’est ainsi que l’autre jour je vous ai appelée « breizmabro kér »
    2- « degemer » s’écrit en un seul mot et ne veut pas dire « bienvenue » mais « accueil » ; la pancarte « degemer mat » installée après le péage de La Gravelle est le fait d’incompétents ; « bienvenue » se dit « donemat »
    3- il y a une différence entre « ken ar c’hentan » qui veut dire « à la prochaine » et « ken ar wech all » qui signifie « à une autre fois »
    4- « nozvezh » vs « nozeh » : en vannetais la deuxième orthographe est utilisée
    Ouf, achiu é ; je vous paye une bouteille de « goutchistr » si vous pouvez me réfuter chacune de mes remarques.
    A wir galon genoh
    PS : me zon ganet e-kichen da Karaez

  81. breizmabro

    @ Claggart | 03 mars 2016 à 17:37
    « Je ne doute pas que vos oncles et père aient été de bons instituteurs mais, vu votre persistance dans l’erreur, je doute que vous ayez été une bonne élève »
    Que répliquer à une si fine analyse ? 😀
    Kenavo !

  82. @breizmabro
    J’ai bien noté votre incapacité à poursuivre notre intéressant dialogue. Mais vous eussiez pu conclure d’une manière plus amusante, genre :
    Komz da me rer
    Me fenn zo klanv
    Ken ar c’hentan

  83. Alex paulista

    @Savonarole | 02 mars 2016 à 20:55
    « Alex paulista va payer les retraites de Nebout, Marchenoir, Diogène et Ghinsberg, jusqu’à ce que mort s’ensuive… »
    La probabilité est ténue, ou alors à travers la CSG. Peut-être s’ils viennent au Brésil dépenser leurs euros vers chez moi je saurai leur indiquer des endroits où éclairer leur retraite d’un épisode frais (ou vigoureux, c’est selon).
    C’est à peu près ma seule manière de les aider, mais en y repensant c’est probablement leur meilleure chance de profiter du minimum vieillesse qu’on leur réserve en France.
    Venez les amis, et je vous prépare un resort sympathique avec une vraie culture du service. Au bout de quelques mois Marchenoir ne jurera que par sa nega.
    Et nos amies aussi pourront jouer à la Joana francesa : já é madrugada, acorda acorda acord’accord d’accord d’accord.

  84. L’affaire est entendue, K. Benzema jouera l’Euro on peut l’imaginer, peu d’honneur pour avoir un joueur – rassurez-vous il ne fera pas gagner l’Euro aux Bleus – qui n’arrive pas au-dessous des crampons d’El Pibe de Oro.
    On vend son âme pour un mirage, un homme ne fait pas une équipe et encore moins un résultat, n’est-ce pas M. Zidane ? Ayant perdu Makelele, il a enchaîné systématiquement les défaites contre le Barça d’Eto’o, et s’est empressé de le récupérer pour son dernier Mondial.
    Episode pas très glorieux à moins que Deschamps…

  85. Alex paulista

    @ breizmabro, Claggart
    Les bretonnants sont à mourir de rire. Leur langue est quasi morte, et quand par le plus grand hasard ces hurluberlus se rencontrent, ils s’écharpent sur les détails de représentation écrite d’un dialecte qui a autant de sous-versions qu’il y a de lieux-dits de cinquante âmes dans le Finistère.
    Et la conversation tourne court, car cette langue n’est plus qu’un outil de distinction.
    Le scotch n’est déjà plus qu’un accent rigolo et les catalanades ne doivent leur survivance qu’au franquisme. Sans ce repoussoir leurs occitaneries s’éteindraient doucement sans faire de vagues.
    Alors le breton, le basque ou le savoyard… mais chut, pas de vagues !
    Ah, j’oubliais le corse ou l’ibizenco, promus par ceux qui croient qu’en changeant un article on crée un club privé.

  86. breizmabro

    @ Alex paulista | 04 mars 2016 à 16:34
    « Les bretonnants sont à mourir de rire »
    Alors dommage que vous n’ayez pas assez ri… 🙁

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