La France orpheline : son idole est morte

Je me lève et j’apprends la mort de Johnny Hallyday au cours de la nuit.

Ainsi l’indestructible a succombé et nous a abandonnés.

L’émotion est ressentie par tous, autant qu’on le peut dans un pays rétif à la concorde (France Info).

J’espère qu’on me pardonnera cette privatisation fugace de la disparition de Johnny : à un mois près, il avait mon âge. Je me souviens du trac de ma vie – je n’en étais pas coutumier – quand pour Le Point j’ai pu l’interviewer à l’occasion de la promotion de l’album qu’il avait préparé avec Yodelice. Je me suis entretenu une dizaine de minutes avec lui et j’en ai gardé un souvenir intense. Dans une sorte de clair-obscur, il était assis et a répondu à mes questions aimablement, avec une densité et un laconisme qui étaient dans sa nature et que le minutage imposait.

Johnny-Hallyday-1

Comment pouvoir échapper à l’infinie vulgarité de parler de soi à son propos puisque Johnny – comme un magique ordonnateur de nos vies – ne nous a jamais quittés, témoin, repère, ami, complice et artiste unique, indépassable ?

Il a rythmé nos existences, ébloui ma jeunesse, accompagné le fil de mon temps avec son talent et sa capacité de prendre n’importe quel texte pour le sublimer, lui donner une vigueur, une puissance portées par sa voix qui renversait les montagnes.

Il y a évidemment en nous tous un peu de Johnny et ce n’est pas une clause de style.

Il faisait partie de notre quotidienneté, de notre histoire comme de l’Histoire de France. On le couvait de la sollicitude, de l’admiration lorsqu’il nous inquiétait, quand il était malade, mais on était si sûr de son incroyable santé contre tous les excès qu’on se rassurait vite, trop vite.

Si superbement français mais si riche de tant d’influences accueillies, exploitées et magnifiées. Une idole à notre mesure, pour tous les goûts.

Johnny, on avait même le droit de ne pas le surestimer pour tout mais s’il était moqué pour tel ou tel trait de son caractère, c’était avec une tendresse familière, une ironie chaleureuse et jamais aigre. Il s’était introduit dans notre cercle de famille, dans notre univers amical et sa silhouette pleine d’allure était notre horizon. Il ne nous était pas étranger mais au contraire s’ajoutait à tous les moments où on évoquait notre société, notre pays et forcément il y avait Johnny puisqu’il était Johnny pour tous.

Ses chansons, ses films, sa voix, son aura à la fois sauvage et raffinée sur scène, son courage, l’éclatante présence de son être qui était accordé à la lumière de son immense célébrité, alors que sa simplicité était louée, son cheminement au milieu de nous, les débuts fulgurants, les succès, les déclins prétendus, les rechutes, les résurrections, ses amours, ses déchirements, ses triomphes, l’angoisse, son ultime combat puis sa fin : nous sommes orphelins.

J’ai l’impression d’un abandon.

Johnny, reviens !

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Voir les Commentaires (179)
  1. Liliane Guisset

    Merci Monsieur Bilger… Le plus bel hommage à l’irremplaçable idole des jeunes ne pouvait qu’être rendu ici.
    Mon enfance va mettre quelque temps à s’en remettre.
    Encore merci.
    Votre fidèle – et discrète – lectrice.

  2. L’émotion est ressentie par tous (etc.)
    Désolé, monsieur Bilger, mais cette fois vous avez tout faux…
    Johnny, reviens !
    Par pitié, surtout pas !
    Mais paix à son âme quand même.

  3. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    La lecture matinale de votre blog devient pour moi dangereuse : hier matin, un immortel ; ce matin, un indestructible. Qu’en sera-t-il demain matin ? Ce sont deux visages, deux incarnations de la France que l’on aime – totalement différentes mais que presque tous ont su adopter – qui disparaissent presque simultanément.
    Hier soir, je craignais le pire pour l’évocation de Jean d’Ormesson dans les médias, et je m’étais retranché dans une solitude silencieuse ; mais mon épouse est venue me chercher pour apprécier Julie Andrieu, Marion Ruggieri et François Busnel évoquer leur proximité avec l’académicien disparu, et je me suis dit qu’il y avait encore à espérer de la société française. J’attends ce soir que les amis de Johnny qui viendront apportent la même espérance à ses admirateurs.

  4. Michelle D-LEROY

    Merci à nouveau Monsieur Bilger d’avoir si vite rendu un bel hommage à notre Johnny national. Espérons de tout cœur que vous pourrez faire une grasse matinée demain.
    …témoin, repère, ami, complice et artiste unique, indépassable ? Il a rythmé nos existences, ébloui ma jeunesse, accompagné le fil de mon temps et avec son talent et sa capacité de prendre n’importe quel texte pour le sublimer, lui donner une vigueur, une puissance avec sa voix qui renversait les montagnes…
    C’est bien la première fois que je pleure avec autant d’émotion un artiste qui fait partie de notre vie tel que vous l’exprimez si bien. On se doutait que l’arrêt des traitements de son cancer ne présageait rien de bon mais cet artiste encore jeune paraissait si solide qu’on avait tendance à le croire lui aussi « immortel ».
    Parmi tant d’autres, dans Le Figaro, Alexis Brézet a écrit, lui aussi, un bel hommage.
    http://www.lefigaro.fr/vox/culture/2017/12/06/31006-20171206ARTFIG00009-on-a-tous-en-nous-quelque-chose-de-johnny-l-hommage-d-alexis-brezet.php
    Je crois que ce qui plaisait tant aux Français, hormis sa musique, c’était son côté vrai. Tant d’artistes se croient obligés de donner des leçons, d’imposer leur vérité, de vouloir paraître intellectuel. Lui, il était lui, cela lui suffisait. Les Français voyaient que c’était un homme de cœur en famille d’abord et qu’il n’étalait pas de fausse sentimentalité comme tant d’autres.
    Paix à Johnny qui a eu plein de vies. Condoléances à sa famille.
    Là encore, un peu de la France qui s’en va.

  5. Marc GHINSBERG

    Qu’on ne s’y trompe pas, en pleurant Johnny, c’est d’abord sur nous-mêmes que nous pleurons. Johnny nous a accompagnés tout au long de notre vie, partageant nos joies et nos peines. Aujourd’hui c’est notre jeunesse que nous pleurons, le temps où nous avions les cheveux longs et les idées courtes. C’est le moment où l’on se demande si à force de travailler on n’a pas oublié de vivre, le moment où en se regardant dans le miroir on se dit qu’est-ce qu’elle a ma gueule et on se met à penser qu’en effet avant c’était mieux. Mais même quand noir c’est noir, il reste l’espoir, il reste les souvenirs qui se retrouvent dans nos cœurs et qui font refleurir nos rêves de bonheur.
    Johnny est parti. Souvenirs, souvenirs, il nous reste ses chansons.

  6. N’ayant jamais idolâtré personne, pas plus Johnny que tout autre, j’avoue ne pas aimer ces hommages excessifs que je juge insupportables quand tous les médias nous servent la même soupe pleurnicharde à longueur d’antenne. L’excès nuit à l’hommage.
    Comme beaucoup, je regrette son décès et je reconnais ses qualités de chanteur dont certaines chansons, souvent des mélodies très agréables, ont marqué mon adolescence, voire ont charmé mes oreilles plus tard. Vrai « crooner », quand il le voulait, il savait charmer un auditoire. Et il reste une vraie personnalité du monde de la chanson.
    Mais je n’ai jamais apprécié le style blouson noir des années 60, castagne, ni une certaine attitude rock’n roll.
    Après sa vie tumultueuse, qu’il repose en paix à présent. Et merci pour les chansons qui ont charmé certaines périodes de ma vie.

  7. Quand un chanteur de rock, de variétés, disons de futilités apparentes, dure aussi longtemps avec une telle aura, c’est que c’était un grand, un vrai, dans la chanson et dans sa personnalité.
    On pourrait graver sur sa tombe ces quelques vers d’une de ses chansons :
    Pour moi la vie va commencer
    En revenant dans ce pays
    Là où le soleil et le vent
    Là où mes amis mes parents
    Avaient gardé mon cœur d’enfant.
    Une façon comme une autre de dire qu’il est immortel, ce qui est rare pour un enfant.

  8. Il était né « dans la rue », il n’a pas fait de hautes études, il ne composait pas la musique, n’écrivait pas les paroles de ses chansons, mais il savait les transcender au point de mettre le feu à son public à chacun de ses concerts. Sur scène il n’avait pas d’égal.
    Dans les interviews il n’était pas très à l’aise. Ses réponses, un peu maladroites, mais où parfois fusaient de belles réparties, étaient régulièrement brocardées par des journalistes imbus d’eux-mêmes, de petits folliculaires prétentieux qui ne laisseront aucune trace de leur passage.
    Johnny a brûlé la vie par les deux bouts. Une vie tumultueuse remplie de drames et de succès. Il a enthousiasmé ses fans pendant plus d’un demi-siècle.
    Certes il y aura toujours quelques imbéciles pour le critiquer, y compris le jour de sa disparition. Mais la médiocrité des propos de ses contempteurs ne saura ternir l’image de celui qui a été l’idole des jeunes et même des moins jeunes.
    Johnny c’est une part de notre histoire et à ce titre il appartient au patrimoine de notre pays.
    Adieu l’artiste, nous ne t’oublierons pas !

  9. @ Exilé @ Raphael @ hameau dans les nuages ce 06 décembre 2017
    II paraîtrait qu’en réalité Johnny est mort mardi mais comme ça faisait embouteillage d' »hommages » l’annonce a été différée.
    Je me souviens de l’anecdote de Luchini disant (amicalement car il aime bien Johnny Hallyday), « un jour pendant notre repos sur le tournage Johnny m’a demandé ce que j’avais fait. Je lui ai répondu « j’ai lu un peu de Nietzsche (etc.) » Johnny m’a répondu « tu t’es emmerdé quoi ! »»
    Du coup Johnny mourant le même jour qu’un comte académicien, ça la fichait mal.
    Il est mort, comme son pote Audigier, d’avoir trop « consommé » (dans) la vie.
    Et à Marc GHINSBERG qui nous dit « Qu’on ne s’y trompe pas, en pleurant Johnny, c’est d’abord sur nous-mêmes que nous pleurons » je réponds :
    « Je n’ai jamais pleuré sur moi pourquoi pleurerais-je sur Jean-Philippe Smet ? »
    Je n’ai pas pleuré non plus à la mort de Brel, pourtant en écoutant Brel chanter « Amsterdam » ou « Les Vieux »…

  10. À quelques heures d’écart, Jean d’Ormesson et Johnny.
    Déjà en 1963, un autre Jean écrivain : Cocteau et une autre idole de la chanson : Edith !
    Je prends les paris pour le 6 décembre 2163 : David Foenkinos et Louane ?

  11. Tout est changement, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n’est pas encore (Épictète)
    J’ai de la peine, c’est absurde ! Mais j’ai de la peine.

  12. Johnny reviens !
    N’ayez crainte, Monsieur Bolloré et sa maison Universal ne manqueront pas de vous donner de longues années durant le sentiment qu’il n’est jamais parti, à coup de rééditions, compilations, remastérisations, albums de reprises bien pourries et autres intégrales qui réapparaîtont métronomiquement pour chaque venue de Papa Noël.

  13. sbriglia @Achille

    Grâce vous soit rendue, cher Achille, vous d’ordinaire si pudique, d’avoir osé écrire votre peine et vos larmes.
    Deux anecdotes, dérisoires…
    En 1963, j’ai 14 ans, pensionnaire à Saint-Vincent de Senlis, chez les Maristes.
    Au foyer où nous nous réunissons après le dîner, avant la longue étude du soir, quelques élèves peignent sur les panneaux du bar, deux dyptiques : l’un représente les « Chaussettes noires », l’autre un éphèbe de vingt ans avec sa guitare : on devine qui… je le découvre alors.
    Trente ans après, sortant très matinalement de chez moi, près du Champ-de-Mars, je vois dans la rue de l’Université, vide de passants, une silhouette tituber, mal en point, entre les voitures… Me frappe la maigreur effroyable de ses jambes… Il s’écroule, se relève, titube à nouveau… Je reconnais, en m’approchant, le chanteur, décati, ombre de lui-même. Je devrais m’approcher de lui dans cette rue déserte à cette heure, lui proposer de l’aide, lui proposer même de monter chez moi se reposer quelques instants ; je suis paralysé, lâche, je n’ose pas… je pars et l’abandonne.
    Ce souvenir cuisant me poursuit encore…

  14. Merci infiniment Monsieur Bilger pour ce bel hommage. Emotion, grande tristesse, de tout cœur avec vous, avec tous ceux qui aimaient Johnny.

  15. Quelle tristesse que la mort en général, et particulièrement quand elle nous touche… Cas intermédiaire, quand on est touché que d’autres soient touchés d’un deuil, et c’est bien une sorte de deuil que la perte d’un être aimé ou admiré même quand on ne le connaît pas personnellement.
    Puisqu’ici, on a eu deux nécrologies successives, je vais m’autoriser deux choses, soyons fou :
    D’abord je rappelle celle de René Girard, et incite à le découvrir, penseur de premier plan, qui en montrant certains fonctionnements peut permettre de mieux les discerner et d’essayer d’agir en conséquence.
    Ensuite, j’ai déjà dit ce que je pensais de la mort, et ne me sens pas le cœur à la redite. Cependant, une chanson me plaît beaucoup là-dessus :
    https://www.youtube.com/watch?v=BFqmy6v6Jng
    Pour ceux qui préfèrent, il y a Branduardi, mais l’usure dans un cas, trop de squelettes dans un autre, des paroles moins discernables, me semblent devoir faire préférer la version sélectionnée.

  16. @ sbriglia
    Il est des instants, comme celui que vous avez vécu, qui paraissent irréels et qui nous tétanisent. Je ne sais pas moi-même ce que j’aurais fait.

  17. @ Marc GHINSBERG 06 décembre
    Il semblerait que les « conseils » de Macron souhaitent faire baisser le SMIC.
    Ils auraient dû y penser avant vu que c’est ce que dépensait, par jour, Johnny H pour ses « private eccentricity », avec ou sans Audigier.

  18. Anne Corrêa-Guedes

    RIP. Dans les années 60 j’écoutais Brel et Brassens, indifférente à JH. Reste que j’aimerais vraiment vraiment comprendre pourquoi il était l’idole de tous (ou presque) les Français.

  19. Claude Luçon

    Trop loin trop longtemps pour avoir suivi sa carrière, il reste lié, pour moi, à travers la chanson « Le Pénitencier » qu’ils interprétaient si magnifiquement tous les deux, à cet autre géant du rock, Elvis Presley.
    Elvis quant à lui est devenu culte aux USA, quel sort les Français réserveront-ils à Johnny Hallyday ?

  20. Et maintenant, c’est l’hommage national aux Invalides :
    – déjà décidé pour l’académicien Jean d’Ormesson ;
    – envisagé si la famille le souhaite pour Johnny !
    Pourquoi ne pas en faire un rétrospectif à Edith Piaf ? Elle aussi avait une stature immense à son époque.
    J’aime bien Johnny et reconnais volontiers ses qualités de chanteur populaire hors normes. Mais de là à procéder à des obsèques nationales aux Invalides, il y a un pas de géant ! La phase suivante, sera-ce le Panthéon ?
    Tout dans la démesure… Démagogie, que ne fait-on pas en ton nom pour se rendre populaire ?

  21. @ Achille
    Johnny c’est une part de notre histoire et à ce titre il appartient au patrimoine de notre pays.
    Si ce n’est pas indiscret, pourrions-nous savoir quel est votre pays ?

  22. Michel Deluré

    Johnny n’était pas le mieux placé au hit-parade de mes chanteurs préférés, simplement parce qu’il ne correspondait pas à mes goûts musicaux. Cela ne m’empêchait pas, de temps en temps, d’apprécier de l’entendre interpréter quelques-uns de ses succès.
    Sa disparition, à laquelle il convenait malheureusement de s’attendre vu les circonstances, m’attriste bien évidemment mais comme je le fus hier avec Jean d’Ormesson ou par le passé avec d’autres hommes et femmes du monde politique, artistique ou sportif ayant marqué notre histoire.
    Ce qui me chagrine en la circonstance, c’est la dimension, proche de la démesure, que prend cet événement. On sort du domaine de l’affectif pour entrer dans celui de l’idolâtrie, de l’irrationnel. A écouter et lire aujourd’hui les médias, on a le sentiment que la France se résume à Johnny.
    Alors oui, je suis affecté par la mort de Johnny, je respecte la peine d’abord de ses proches ensuite de ses admirateurs que je sais nombreux, mais je crois aussi nécessaire, en regard de tous les problèmes auquel le monde est confronté, de savoir relativiser cet événement en le replaçant au niveau qui doit être le sien.

  23. Michelle D-LEROY

    @ Robert
    La démesure. Par exemple, lorsque ses groupies ont appris le décès de Claude François, certaines se sont jetées dans la Seine sans même savoir nager. J’étais sidérée.
    Car entre une grande émotion en apprenant le décès d’une célébrité qui faisait partie de notre paysage familier et que, pour différents motifs, nous aimions pour ce qu’elle faisait, ce qu’elle était et la mort d’un être cher, il y a tout de même une différence de taille.
    Nous en revenons à une forme de fanatisme. A midi on voyait déjà des scènes exagérées et des comportements excessifs, cela interpelle.
    Aujourd’hui je pense aux épouses et aux enfants de Jean d’Ormesson et de Johnny Hallyday qui ont perdu un être aimé, cher à leur cœur et non une idole, une icône ou une célébrité.
    Ensuite vient l’hommage national et là je vous rejoins. C’est la démesure de nos dirigeants qui espèrent grâce à cela ratisser large dans l’opinion publique.
    Et puis comment, ensuite, lors de décès futurs d’artistes, justifier un hommage national plus à l’un qu’à l’autre ?
    Distributions nombreuses de la Légion d’honneur, panthéonisation d’hommes et de femmes célèbres, hommages nationaux, commémorations abusives aboutissent à une banalisation de ces distinctions.
    Faire plaisir à tous reviendra à ne faire plaisir à personne.

  24. Cher Philippe,
    Comment chanter nos larmes ? La France a le blues.
    Hier un romancier, aujourd’hui un roman, un torrent d’émotions.
    Resteront en nous, les accords de Johnny.
    Une pensée douce pour Laura et sa famille.
    françoise et karell Semtob

  25. Antoine Marquet

    @ Robert
    Pour Jean d’Ormesson c’est normal, protocolaire puisqu’il est dignitaire de la Légion d’honneur, donc il a même droit aux honneurs militaires.
    Pour Johnny, rassurez-vous si tant est que vous fussiez inquiet… cela sera sans doute plus populaire, plus rock n’roll : le Champ-de-Mars… En présence de Jupiter !

  26. Je viens de lire ceci :
    « Jean-Philippe Smet, le nom de Johnny, a été élevé par sa tante paternelle belge, qui vivait alors à Paris avec son mari et ses deux filles.
    « Toute ma vie, j’ai été obsédé par l’absence de mon père, jusqu’à sa mort. Je ne l’ai pas connu, sinon dans des moments désagréables. Il était alcoolique, séducteur, ingérable et un grand artiste, comme me l’avait un jour confié Serge Reggiani, qui l’avait eu comme professeur de comédie à Bruxelles ». « Ça ne m’a pas empêché de pleurer à ses funérailles ». « Ce jour-là, j’étais le seul à avoir fait le déplacement. Pas une femme, pas un ami. La solitude absolue devant la mort. Je n’aimerais pas finir comme ça ! ».
    Quand on pense que certains veulent fabriquer des enfants sans père. »
    Michel Janva

  27. L’éminent professeur Charoulet étant toujours dans son café portuaire, je vais devoir me dévouer pour corriger la copie de Philippe Bilger.
    Il y a évidemment en nous tous un peu de Johnny
    J’espère bien que non. Ma vieille maman aurait honte de moi.
    Il faisait partie de notre quotidienneté, de notre histoire comme de l’Histoire de France.
    Pauvre France.
    Si superbement français
    Elle est bien bonne, celle-là…
    Il s’était introduit dans notre cercle de famille
    Certainement pas dans la mienne.
    Son aura à la fois sauvage et raffinée sur scène
    Sauvage ? Bel euphémisme. Pour le reste, nous repasserons.
    Nous sommes orphelins
    – Ivan, quel est ton père ?
    – Le camarade Staline.
    – Et ta mère ?
    – L’URSS.
    – Et que veux-tu être ?
    – Orphelin.

  28. @Claude Luçon de 15:42
    Elvis Presley n’a jamais enregistré Le Pénitencier (The House Of The Rising Sun).
    Mais Elvis avait un cheval qui s’appelait Rising Sun. Vous devez confondre.
    Les origines incertaines de cette chanson remontent au XVIIe siècle, on s’accorde à penser que ce sont des immigrants français qui ont emporté cette ballade aux Amériques, sous Louis XIV.
    La version la plus connue est celle des Animals, groupe anglais des sixties.
    Pour le cheval je ne sais pas ce qu’il est devenu.

  29. @ Savonarole | 06 décembre 2017 à 18:18
    C’est à ces détails que l’on reconnaît le connaisseur tous temps, tous terrains : d’accord pour la version des Animals de loin la plus aboutie.
    Palefrenier vous repasserez, on vous excusera d’avoir perdu votre monture.

  30. @ Antoine Marquet | 06 décembre 2017 à 18:01
    Merci de votre précision car ma forme un peu trop elliptique semblait mettre le cas Ormesson sur le même plan que notre Johnny national.
    De fait, les obsèques nationales de Jean d’Ormesson s’intègrent dans un cadre institutionnel strict.
    Ce que je reproche est bien le parallèle fait avec le cas de Johnny Hallyday pour qui les obsèques nationales ne me semblent pas s’imposer. La quasi-simultanéité de leurs disparitions ne saurait entraîner à mon sens un même traitement national, même si je compatis, comme tout homme digne de ce nom, à la douleur de ses proches.

  31. Concert privé à Bercy plein comme un œuf, le spectacle de l’idole des jeunes fut somptueux, lumières, images, choristes et orchestre exceptionnels, je reconnais ne pas être un idolâtre, mais ce soir-là les spectateurs, pas forcément habitués de ce chanteur, ont été scotchés.
    A l’entracte il a laissé les choristes, à elles seules cela valait le déplacement, les commentaires en disaient long sur la qualité globale de la production, hors norme.
    Si mes souvenirs sont bons, le chef d’orchestre est aussi celui qui a accompagné Roberto Alagna.

  32. Xavier NEBOUT

    Il fut un temps où lorsqu’on apprenait la mort d’un être cher, on se demandait comment prier pour le salut de son âme.
    Il s’agissait, à la suite du prêtre, d’entrer autant que faire se peut en empathie avec cette âme qui a peut-être bien besoin de pensées porteuses et qui ne sait peut-être pas quelle main prendre pour l’aider dans son ultime voyage.
    Il n’est pas temps de pleurnicher sur sa propre tristesse ou les bons moments que l’on doit au défunt, mais de l’aimer.
    Il y a tant à dire à une âme qui vient de quitter la vie.

  33. Oh, pardon, je ne connais aucune des chansons de ce monsieur, aucune de ses épouses, enfin, à ce titre, seules quelques mesures rythmiques restent dans l’oreille.
    Pourtant, devant le déluge médiatique, étonnant non ? aurait dit Desproges, je me suis laissé aller à trouver le personnage décrit sympathique, plus fin qu’on ne l’aurait cru, mais c’était le résultat d’une télévision amphigourique, boursouflée et hagiographique.
    On a tout su de ce qui était bon à savoir, femmes, maladies, succès, demi-échecs, sauf une curieuse petite chose accrochée sur sa poitrine : une croix, de taille respectable.
    Alors ? Le diable serait-il entré dans Paris, avec le loup ?
    Pourquoi M.Smet portait-il cette croix en évidence, ou alors pourquoi n’en dit-on rien ?
    Ce n’est pas par calcul biaisé que j’avance cette question, seulement pour comprendre la mise à l’écart de ce détail significatif. Dignité ? des journalistes cela m’étonnerait. Respect ? idem. Pudeur ? holala. Ou alors, regret que ce ne fût pas une étoile ou un croissant ?
    Alors, je suis allé lire le pré-rapport des assises sur la recherche stratégique. Vous en avez entendu parler ? non. Puis le rapport trimestriel de la météorologie nationale. Vous en avez entendu parler ? peut-être.
    Vous devriez consulter ces deux sujets et vous comprendriez peut-être pourquoi on ne parle pas de la croix de M.Jean-Philippe Smet et pourquoi ce billet de M.Bilger m’a prodigieusement agacé. Le sujet, pas la forme ni l’inspiration.

  34. @ Savonarole | 06 décembre 2017 à 18:18
    « Elvis Presley n’a jamais enregistré Le Pénitencier »
    Quel rabat-joie ce Savonarole.
    Et alors ? Elvis aurait pu la chanter et l’enregistrer.
    Un duo Elvis et Johnny a cappella, vous imaginez ?
    Quand la légende est plus belle que l’histoire, c’est la légende que l’on retient !

  35. Patrice Charoulet

    @ Exilé
    Vous répondez aigrement à plusieurs phrases de l’éloge que fait Philippe Bilger du chanteur qui vient de mourir.
    Mais vous commencez en disant que vous vous dévouez… à ma place, puisque dites-vous je suis resté dans mon « estaminet portuaire ».
    J’en ai effet usé de cette expression un jour et sbriglia l’avait gentiment qualifiée de »superbe ».
    Il n’en est rien et je ne vais lire dans cet endroit qu’à l’aurore.
    Je n’aurais pas commenté comme vous le faites les phrases de notre hôte.
    Mais puisque vous voulez penser à ma place, je dois vous dire la raison du silence… que je m’étais juré de garder sur ce sujet.
    Je n’aime aucun rocker, aucun braillard, aucun motard, aucun rassemblement grégaire, aucune bêtise de masse, et je ne tiens pas à bousiller mes oreilles et mon esprit par des sommets de décibels… en payant à Bercy le droit de subir ça.
    Et puis j’observe que « l’immense artiste » dont on va nous gaver pendant huit jours, du matin au soir, n’a composé aucune chanson et n’a pas écrit un mot de
    ces « chefs-d’oeuvre ». Mozart, Molière, Vermeer de Delft furent des créateurs, des artistes. Mais ce rocker adoré des foules, quel créateur d’art est-il ?
    Quant à pleurer…! On m’en demande trop.

  36. @ Exilé | 06 décembre 2017 à 17:06
    « Si ce n’est pas indiscret, pourrions-nous savoir quel est votre pays ? »
    Je ne vois pas trop où vous voulez en venir avec votre question.
    Je vous ferais juste remarquer que toutes les chansons de Johnny sont en français, que ses spectacles ont pratiquement tous été effectués en France. Que lors de ses tournées Johnny offre du travail à une bonne centaine de personnes voire plus : musiciens, décorateurs, logisticiens, artisans locaux etc. Sans parler des commerçants locaux qui profitent directement des milliers de fans qui se déplacent pour venir le voir. Bref Johnny est à la tête d’une véritable entreprise très active.
    Alors, que vous n’appréciiez pas Johnny, c’est votre droit. Ceci étant, il est inutile d’insister lourdement ainsi que vous le faites, nous avons parfaitement reçu le message.
    Ayez au moins la décence de laisser ceux qui l’appréciaient exprimer leur tristesse.

  37. anne-marie marson

    Johnny c’est quand même une partie de notre jeunesse insouciante, le Golf Drouot, Salut les Copains, Retiens la nuit, la mort de Kennedy, Jeanne Mas.
    Et puis jeune il était si beau.
    J’aime moins l’évolution suivante quand Johnny hurlait ses chansons.

  38. De passage à Paris, ma concierge m’apporte mon courrier et les journaux du jour avec Johnny en première page :
    « Alors du coup, le d’Ormesson, il nous aura pas fait la semaine ! »…

  39. J’aimais bien entendre ses chansons, OK, mais de là à ce qu’il fut l' »idole de la France », non, certainement pas, il ne faut pas exagérer. Cette idolâtrerie généralisée est ridicule, délirante.

  40. Ce n’est pas une raison pour nous priver de nos infos, à moins que cela ne soit bien tombé.
    Je n’ai jamais aimé cette musique ni Johnny.

  41. Anne-Valérie Pinet

    @ Gb
    D’accord avec vous. Vous oubliez aussi la compil que vont nous sortir les Kids United en hommage à Johnny Hallyday. Ce soir c’est la saturation des ondes et des écrans. Ce que j’ai du mal à comprendre ce sont ces personnes totalement hystériques qui hurlent devant le domicile de l’artiste depuis ce matin, obligeant au déploiement de plusieurs cars de CRS. C’était aussi sans compter l’annonce d’un hommage national. On frôle le grand n’importe quoi. Bon bref espérons que Jacques Chirac ne trépasse pas dans les jours qui suivent…

  42. Il se fait tard, ressortons les archives…
    On demande à John Lennon des Beatles ce qu’il pense du rock français :
    « Le rock français c’est comme le vin anglais, non ? »…

  43. @ Patrice Charoulet | 06 décembre 2017 à 19:54
    « Mais ce rocker adoré des foules, quel créateur d’art est-il ? »
    Un créateur d’émotions, n’est-ce pas le but de l’Art ?
    Alors majeur ou mineur qu’importe l’art pourvu qu’on ait l’ivresse.
    Ceci dit je ne suis pas un fan de Johnny, mais je lui reconnais le talent d’une présence chaleureuse.

  44. Il a marqué son temps, les yéyés, la rock attitude, et fait le bonheur des producteurs, mais là tout ce tintouin devient pesant et la classe politique (soudainement fans unanimes) est pitoyable dans sa récupération de ce triste événement.
    Bientôt on va nous imposer :
    – Les drapeaux en berne
    – Une minute de silence
    – Le glas va sonner à Notre-Dame de Paris
    – l’entrée au Panthéon
    – une journée mémorielle annuelle
    Gens des médias, du showbiz et de la politique, un peu de dignité et laissez Johnny reposer en paix, il l’a largement mérité.
    (Jean d’Ormesson a plus de chance, déjà oublié des médias, quant à son héritage littéraire, il y a de fortes chances qu’il dure…)

  45. @ Xavier NEBOUT | 06 décembre 2017 à 19:16
    Ben dites donc, les funérailles chez vous ça doit pas être bien gai…
    Aux Bahamas ou à La Nouvelle-Orléans on chante, on danse, on boit un coup, puis on fait l’amour pour s’assurer qu’on est toujours vivant.
    Vous devriez desserrer votre col amidonné et consulter un psy.

  46. Claude Luçon

    @ Savonarole | 06 décembre 2017 à 18:18
    Merci de la précision. J’écrivais de mémoire.
    Elvis est plus de mon époque. Dans les années 50 puis 60 je vivais au milieu de pétroliers américains et anglais et j’étais saturé d’Elvis. Lorsque j’ai entendu Johnny, plus tard, c’était du Elvis à la française, j’ai fait le rapprochement d’où ma confusion.
    Il me semblait avoir entendu Elvis chanter ce même air ?
    Je n’ai pas souvenir de The Animals.
    Après, des extraterrestres venus de Liverpool, les Beatles, ont occulté même Elvis.
    C’était une sacrée époque : The Platters, Armstrong, Simon and Garfunkel, Paul Anka, Bob Dylan… c’était pareil en France, Piaf, Brassens, Mouloudji, Brel, Jean Ferrat… nous étions gâtés de ce côté-là.
    Pas d’anticolonialiste, pas d’antisémite, pas d’antiraciste, pas de Mélenchon avec son choeur d’Insoumis… rien qu’un grand amalgame en chansons.
    Par ailleurs vous avez raison Jean d’Ormesson n’aura pas fait la semaine, la journée même, il n’enregistre, ici, que 37 commentaires contre déjà 45 à Johnny.
    @ Tipaza | 06 décembre 2017 à 19:48
    Merci du soutien en créant un doute !
    Savonarole m’avait donné des sueurs froides en me faisant penser à Herr Alzheimer ! J’ai déjà eu droit à un tas de « Herr » chantant des chansons très viriles en marchant au pas, pendant quatre ans, juste avant Elvis, je ne voudrais pas finir avec ce Herr-là.

  47. anne-marie marson

    @ genau
    Extrait de Valeurs actuelles :
    « Johnny Hallyday, décédé dans la nuit de mardi à mercredi, n’a jamais caché son appartenance à l’Eglise catholique.
    En 1970, la chanson “Jésus-Christ”, issue de son album “Vie” sorti deux ans après Mai 68, fait polémique. Johnny Hallyday y chante que le Messie, “s’il existe encore aujourd’hui, doit jouer de la guitare et coucher sur les bancs des gares”, “fumer de la marijane” et “aimer les filles aux seins nus”. Avec ce refrain : “Jésus, Jésus-Christ, Jésus-Christ est un hippie.”
    À l’époque, la chanson est interdite sur les ondes de l’ORTF, choque de nombreux catholiques et insupporte même le Vatican. La star du rock, elle, récuse toute velléité blasphématoire. “Je suis croyant et je suis chrétien”, explique-t-il. “On peut me faire ce qu’on voudra, je resterai chrétien. Je suis sûr que Jésus, lui, ne m’en veut pas. Il sait que je n’ai pas voulu l’insulter ni le tourner en dérision, et cela seul compte pour moi.”
    Au cours de sa longue carrière musicale, Johnny Hallyday a même consacré plusieurs chansons à sa foi et à la religion.
    Dans “Une poignée de terre” (1961), il raconte la création par Dieu du monde et de la femme “pour l’amour qu’elle a donné aux hommes”. Dans “Si j’étais un charpentier” (1967), il se met même à la place de saint Joseph : “Prends l’amour que je te donne, Tu dois être forte, Quand notre fils sera un homme, Il aura beaucoup à faire.” Dans “Noël interdit” (1973), l’enfant abandonné et recueilli par sa tante paternelle célèbre la naissance du Christ à sa façon : “Noël de la nuit mon Noël interdit, Je voudrais l’oublier avec toi, Auprès de ce feu qui brille dans tes yeux, Je veux être un enfant heureux.” Enfin, le tube “Marie” (2002) deviendra son plus grand succès, avec un million d’exemplaires vendus. »

  48. Wallah la vie de ta mère mon gars ?!
    Orphelin ?! Non mais vraiment ?!
    Faut-il que l’on vous explique ce que veut dire orphelin.
    Non mais, hé ho là ?!
    France et idole !
    Un Belge qui ne payait même pas ses impôts en France.
    Il ne chantait pas, il gueulait !
    Qui décrète ce qu’est la France ?
    Qui décrète ce qu’est une idole ?
    Qui décrète ce qu’est une idole de la France ?
    Appartement ceux qui ont de la mer_e dans les oreilles !
    Vous avez le sens de la priorité et de la mesure, vous.
    Sur RFI, aujourd’hui, ils parlaient des interprètes afghans que la France a ordurièrement abandonnés aux talibans.
    Les laissant être assassinés, exécutés alors qu’eux ont servi la France, contrairement à Zemmour, sylvain, Ménard, Marchenoir …
    RFI – Grands Reportages

  49. La honte totale c’est de voir Emmanuel Macron, larmes aux yeux, nous évoquer Johnny Hallyday depuis Alger, qui n’attend que des visas.
    C’est la honte totale pour un gars qui porte sur lui le code du feu nucléaire de la France. Une midinette aux mains moites. Poutine se repasse la scène en boucle.
    Tout ce foin nous ramène en mémoire la mort interminable de Pascal Sevran, que le monde entier nous enviait, et que Jean-Pierre Elkravache avait enterré 48 heures avant qu’il ne meure… Inoubliable de cocasserie médiatique.

  50. @ Xavier NEBOUT | 06 décembre 2017 à 19:16
    « Il n’est pas temps de pleurnicher sur sa propre tristesse ou les bons moments que l’on doit au défunt, mais de l’aimer. Il y a tant à dire à une âme qui vient de quitter la vie. »
    Vous alors, vous me faites toujours oublier mon arthrose !

  51. Quand je pense que Monsieur Macron a souhaité un peu de silence ! pas au sujet de Johnny, non.
    Moi j’adore Michel Polnareff, Holydays…

  52. @ Patrice Charoulet | 06 décembre 2017 à 19:54
    « Mozart, Molière, Vermeer de Delft furent des créateurs, des artistes. Mais ce rocker adoré des foules, quel créateur d’art est-il ? »
    Vous voulez dire que l’interprète ne crée rien ? Quid des Menuhin jouant Mozart dont ils n’ont pas écrit les partitions, des Jouvet jouant Molière dont ils n’ont pas écrit les pièces…?

  53. @ Patrice Charoulet | 06 décembre 2017 à 19:54
    « Mais ce rocker adoré des foules, quel créateur d’art est-il ? »
    Rien, que dalle, que pouic.
    99% de ses succès sont des versions américaines recopiées, grâce à des requins de studios il a bénéficié d’une orchestration formidable. Sa présence inouïe a fait le reste. Un formidable showman sans talent.
    Entre la fin de l’Algérie française jusqu’à Macron il nous aura daubé de ses beuglements, mais il aura réussi à fédérer plusieurs générations, les Français sont abonnés à Radio Nostalgie.
    De temps en temps, des Français lui ont écrit de belles chansons, comme Goldman et son « Laura », puis ils se sont lassés.
    Comme Elvis il a fait vingt ans de trop, il aurait dû s’arrêter, lâcher la rampe et les sunlights.

  54. Désolé de vous voir vous joindre à l’explosion de niaiserie médiatique qui a aujourd’hui battu tous les records imaginables…

  55. Antoine Marquet

    @Tomas
    Vous devriez le savoir ou alors vous êtes un grand distrait. Tout dignitaire de la Légion d’honneur (Grand Croix ou Grand Officier) a droit à des funérailles nationales dans la cour d’honneur des Invalides !
    Jean d’Ormesson, ne vous en déplaise, était Grand Croix de la LH depuis 2014.

  56. @ Antoine Marquet | 06 décembre 2017 à 23:33
    « Le mélange des genres vous tient lieu d’évangile ! »
    Il paraît que le mélange des genres permet de procréer des bébés !
    Maintenant vous savez pourquoi vous tenez la couche !

  57. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 06 décembre 2017 à 18:18
    D’accord pour l’origine incertaine de cette ballade traditionnelle.
    Mais avant la version des « Animals » plébiscitée par les GI’s à partir de 1964 (notamment ceux envoyés au Vietnam) il y avait eu celle de Joan Baez en 1960, tout aussi connue pour les musiciens amateurs de musique folk.

  58. @ Exilé
    Vous ne pouvez pas avoir un tout petit peu de compassion pour un homme qui vient de mourir d’une terrible maladie et que nombre de Français aimaient ? Seulement pour un jour, le jour de sa mort ?
    Je n’ai jamais aimé particulièrement Johnny mais il se trouve qu’il fait partie de nous, même malgré nous. Johnny, avec tous ses défauts (qui n’en a pas ?), était un homme plutôt sympathique et doté d’un certain panache, notamment en arborant régulièrement une grosse croix sur la poitrine. En fait, je l’aimais bien.

  59. Voilà que ça recommence, à peine mort et pas encore enterré, LCI détaille la fortune du King français, le pognon des autres est une obsession française.
    Comme pour Goldman il y a quinze jours, des émules d’Elise Lucet, des Cash Investigation, des Je Sais Tout, iront fouiller l’héritage, les royalties du défunt, ses maisons, ses châteaux.
    Minables investigateurs, épouvantables inquisiteurs, misérables c…ards…
    La haine sociale, une exception culturelle française.
    Le tweet de Corbière (La France Insoumise) dit tout de cette crasse française.

  60. @ Mary Preud’homme | 07 décembre 2017 à 00:13
    Hello Mary !
    Vous avez fait le tour du monde ou quoi ?
    Heureux de votre retour.
    Oui, vous avez raison, Joan Baez l’avait chanté bien avant.
    Mais ici avant 1960 ils sont perdus, les accords d’Evian c’est la limite pour eux…

  61. @ Savonarole
    Loin de moi l’idée de m’éterniser sur ce blog, mais il faut rendre à Johnny ce qui lui appartient : à partir de 1980, 99% de ses succès sont français, écrits par Aznavour, Philippe Labro, Michel Berger, Goldman, Bruel, Pierre Delanoë, Chedid, Hugues Aufray, Maxime Le Forestier, et par Johnny Hallyday lui-même, car il était très éloigné de l’image du benêt véhiculé par une presse sotte et ignorante. Affligeant de constater que ceux qui le connaissent le moins en parlent le plus, à tort et à travers.

  62. Mary Preud'homme

    @ Savonarole
    Il est vrai que pour diverses raisons je m’étais un peu éloignée, sans pour autant cesser de lire la plupart des billets de ce blog et les commentaires de quelques contributeurs, entre autres, les vôtres, toujours si savoureux et humoristiques.
    Bien cordialement
    Mary

  63. Un grand merci Monsieur Bilger pour ce bel hommage amplement mérité à Johnny. Certes nombre de commentateurs ne semblent pas apprécier l’artiste, mais les goûts c’est comme les couleurs, donc toujours fort subjectifs. D’autres lui reprochent ne n’avoir été qu’un interprète, donc ne n’avoir écrit et composé aucune de ses chansons, mais c’est le cas de la majorité des artistes et entre autres de nombre de stars US.
    Qu’on aime ou pas Johnny il faut lui reconnaître un incontestable talent de showman, sa voie très rock and blues, et ne pas oublier le choix judicieux de ses auteurs, compositeurs et musiciens. Interpréter des remakes des standards du rock et folk US, du Philippe Labro, Françoise Sagan, Michel Mallory, etc. et sans que cela dénote.
    @ Savonarole | 06 décembre 2017 à 20:43
    « Alors du coup, le d’Ormesson, il nous aura pas fait la semaine… »
    Avouez qu’il joue de malchance, il échappe au décès sous Hollande et évite un hommage officiel par ce dernier, mais le sort lui est bien plus cruel : mourir la veille de Johnny. On peut espérer que les obsèques des deux auront lieu à quelques jours d’intervalles, et non pas le même !
    Savonarole j’ose espérer que vous n’aurez pas l’infamie de nous faire le décompte des présents aux deux cérémonies, et entre autres de nos politiques…

  64. Johnny est mort ! C’est bien triste, surtout pour lui. Mais de là à provoquer ce déchaînement médiatique… Hier, pendant toute la journée, sur toutes les radios et sur toutes les télés, il fut impossible de ne pas subir cette hystérie collective. Et, par-dessus le marché, on nous annonce un grand concours de peuple sur les Champs-Elysées (c’est Mélenchon qui va être jaloux). J’espère que nous n’aurons pas droit ensuite à la translation des cendres au Panthéon. Trop c’est trop. En toute chose il faut de la mesure.

  65. @ Mary Preud’homme
    Votre retour me fait penser que vous êtes une des personnes parlant le plus de musique ici, et je crois celle qui m’a donné les références pour un air que j’aime beaucoup, Le Cantique de Jean Racine par Fauré… Je vous en remercie et vous souhaite bon retour en vous en envoyant une interprétation :
    https://www.youtube.com/watch?v=7WpPBym_n2Y
    Je redis en passant merci à toutes les personnes m’ayant sensibilisé à la musique.
    @ Camille
    Vous pouvez vous « éterniser » sur ce blog. Les billets sont intéressants. Madame Bilger est la providence des gens défaillants en orthographe ou distraits, et améliore aussi notablement la présentation.
    Les commentateurs ne sont pas les pires, avec des points de vue variés assez bien étayés… Pour cela, l’équilibre et l’urbanité en prime, il y a quelqu’un qui se reconnaîtra par le clin d’œil que je fais sur la politesse anglaise. Une commentatrice vient aussi de rentrer.
    http://bellabritannia.com/savoir-vivre-courtoisie-angleterre/
    Imaginez donc que nous sommes dans un club anglais… Après tout, avec ce que j’ai dit, nous n’en sommes peut-être pas si loin, et il ne tient qu’à nous d’essayer de nous en approcher.

  66. Johnny
    Trop, c’est trop !
    Cette dégoulinade collective de bons sentiments m’écœure !
    Oui c’était une bête de scène. Oui il a choisi de bons textes et de bonnes musiques. Oui il était « sympa ». Oui il jouait « collectif ». Oui il était apprécié et c’était mérité.
    Même Brizitte s’est fendue d’une visite à la famille et Macron a versé une larme (de crocodile sans doute).
    Mais là c’est le trop-plein.
    D’où qu’il soit maintenant, il doit marmonner avec sa voix inimitable : « Ah les c… »
    Cordialement.

  67. @Florence
    « Vous ne pouvez pas avoir un tout petit peu de compassion pour un homme qui vient de mourir d’une terrible maladie et que nombre de Français aimaient ? Seulement pour un jour, le jour de sa mort ? »
    Eh bien, vous ne me croirez pas si vous le voulez, mais bien que cet homme m’ait réellement insupporté, avec tout ce qu’il véhiculait et représentait, j’ai fait une petite prière pour lui.
    Est-ce que ses admirateurs croyants en ont tous fait autant, au lieu de s’être répandus en insanités ridicules ?
    ————————-
    @ Patrice Charoulet
    Je sais que vous garderez le silence – ah, le silence, quelle merveilleuse chose foulée au pied par les roqueurs – mais il n’empêche que nous sommes d’accord sur l’essentiel.

  68. Un nouveau Johnny embrase le Proche-Orient :
    Trump donne un concert géant au grand stade de Jérusalem, nouvelle capitale d’Israël, avec sa chanson fétiche : « Allumeeeez le feu ! »

  69. Catherine JACOB

    « Je me suis entretenu une dizaine de minutes avec lui et j’en ai gardé un souvenir intense. »
    Ah là, c’est vrai ?! Je n’avais pas lu ce n° du Point dont vous avez mis le lien.
    « Johnny, reviens ! »
    Ça a dû être le souhait de Bercy…
    Bon, sinon on a quand même bénéficié d’une overdose de Johnny hier sur toutes les radios et toutes les télés (du coup j’ai regardé un vieux ‘Section de recherches’), même France Musique que j’écoute en pianotant sur mon clavier y est allée de son Johnny, lequel a effacé complètement Jean d’O et j’imagine qu’il en sera de même lors de leurs obsèques respectives.

  70. sbriglia @ Patrice Charoulet

    « Je n’aime aucun rocker, aucun braillard, aucun motard, aucun rassemblement grégaire, aucune bêtise de masse, et je ne tiens pas à bousiller mes oreilles et mon esprit par des sommets de décibels… » (Patrice Charoulet)
    Cher professeur, vous est-il arrivé, dans votre tendre jeunesse, de danser un slow langoureux avec une jolie femme serrée contre vos bras en écoutant « Retiens la nuit… »
    Sans doute non… car ça ne s’oublie pas.
    C’est curieux cette manie, chez les adorateurs de Charles Dumont, de dénigrer les rockers…

  71. Johnny est parti mais il vit dans le coeur de la France. Il a d’ores et déjà gagné une place pour l’éternité.
    Partout où il allait, le public se déplaçait pour le voir, l’écouter, vivre quelques instants de communion avec l’idole institutionnelle. Il enchaînait les tournées et les concerts, obligé de payer les charges, les impôts, les dettes aussi.
    Sur scène et dans la vie, Johnny savait être bouleversant mais il ne faisait pas souffrir ses amis et son public.
    Johnny avait le sens de la hiérarchie. Je l’ai vu trois fois en concert. A la fin de la prestation il remerciait sa maison de disque, le maire de la commune et le préfet en précisant que sans eux, le concert n’aurait pas été possible. Ensuite il interprétait un des morceaux que la foule attendait. Puis, pendant que le public réclamait un rappel, un portail s’ouvrait quelque part, une limousine aux vitres fumées jaillissait de l’ombre et filait dans la nuit, emportant le mythe vivant sur la route du succès vers une autre ville, une autre scène, un autre triomphe.
    Adios, vaya con Dios.

  72. @ anne marie marson
    Merci. A l’évidence, j’ignorais tout cela, mais votre rappel pertinent illustre assez bien (pardon) mon propos.
    Dans l’incommensurable hystérie de ces jours, je n’ai jamais entendu évoquer ce que vous rapportez, mais je n’ai pas passé une journée entière devant mon poste, télé ou radio. Non, quand même.
    S’il avait été musulman, cela aurait été sans doute différent.
    Remercîments réitérés. Je n’aime pas plus le chanteur, mais je suis moins ignorant.

  73. La France orpheline : son idole est morte
    « Mais pour ceux dont le cœur se plaît à leurs idoles et à leurs abominations, Je ferai retomber leurs œuvres sur leur tête, Dit le Seigneur, l’Éternel. »
    Ézéchiel 11.21

  74. olivier seutet

    Plutôt sympathique et talentueux. Pas de quoi tolérer ce tsunami de commémorations. La marée populiste attisée par les médias ne justifie pas de transfigurer quelqu’un qui fut quand même un pâle imitateur de musiques d’ailleurs, un paumé perdu dans la drogue, un exploité d’un entourage de tiques, en un héros symbole d’une France. Laquelle ? Je ne suis jamais allé à un de ses spectacles. Je n’ai jamais acheté un de ses disques. Je ne suis pas le seul.
    Une manipulation médiatique de plus pour tenter de hisser Hallyday à la hauteur de Victor Hugo.

  75. Xavier NEBOUT

    @ Duval Uzan
    On peut bien soulager l’arthrose avec la radiesthésie et notamment un pendule de couleur, mais comme il faut le faire souvent – voyez un radiesthésiste qui saura vous dire où en trouver un et qui vous apprendra à vous en servir.
    Ca peut aussi se faire à distance, mais c’est souvent un peu moins efficace. On peut aussi bien se soulager en se concentrant sur la douleur, mais plus difficile.

  76. Oui les médias en font un peu trop sur Johnny. Moi qui l’ai toujours aimé depuis que j’ai douze ans j’en conviens volontiers.
    D’ailleurs j’ai zappé tous les programmes repassant la vie de Johnny ainsi que les interviews de ses amis de cinquante ans. Trop c’est trop.
    Mais fallait-il s’attendre à autre chose face à ce personnage hors norme ?
    Johnny me fait penser à ce magnifique poème de Baudelaire L’Albatros et notamment ce dernier quatrain où je me suis permis de changer un mot :
    Johnny est semblable au prince des nuées
    Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
    Exilé sur le sol au milieu des huées,
    Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
    Ceux qui ne l’aimaient pas ont pu largement déverser leur fiel sur ce blog et ailleurs. Là où il est Johnny ne leur en veut même pas et pour cause il n’a jamais été méchant avec qui que ce soit.
    Au fait Johnny était croyant, et il l’a d’ailleurs manifesté dans quelques-unes de ses chansons et notamment « Marie » une de ses plus belles. Pour ceux qui en douteraient le voici avec sa croix qu’il ne quittait presque jamais.

  77. La disparition de Johnny et de Jean d’Ormesson, deux icônes de la vraie France blanche, blonde, chrétienne, patriote, deux stars charismatiques, de vrais citoyens respectueux des valeurs de notre nation face à la perversion et au délitement programmés de nos mœurs et notre culture, sonne le glas d’une civilisation fière, pure et morale que représentait la France devenue un vaste champ de compost de toutes les fientes mondiales venues la polluer et détruire tout ce que nos anciens ont construit avec leur sang ; et ce ne sont pas les attitudes traîtres corrompues collabos de nos élus et de l’UE, secte mafieuse du Grand remplacement, qui vont continuer à perpétuer cette belle image de rayonnement que la France propageait à travers le monde ; notre pays est devenu un crachoir, un paillasson, une souillure que quiconque peut à cœur joie insulter, calomnier, humilier. Médias à la botte, service public et ses procureurs de la bien-pensée de gauche et ses critères de réussite idéologiques imposés : « être noir, de gauche et homo », justice gauchiste complice antiraciste à sens unique sont les appareils d’Etat chargés de la propagande immigrationniste, repentiste, culpabiliste.
    L’attitude grotesque de notre pauvre chef d’Etat n’arrange pas la situation : aplati au sol comme une limace sous les babouches des émirs du Proche-Orient et du Maghreb il continue à ridiculiser de plus en plus notre pays.

  78. Laissons un temps de côté la personnalité du roqueur que nous savons pour tenter de regarder les choses avec un peu de recul, s’il est encore possible dans les folles circonstances actuelles.
    Les plus fragiles des Français et les plus aisément influençables et manipulables – et ils sont manifestement légion y compris sur ce blog – semblent avoir été la proie d’une véritable hystérie collective, en ayant abdiqué toute raison, tout sens de la mesure, tout esprit critique, au profit du déchaînement des passions et des instincts parfois les plus primaires, à l’instar d’acteurs de scènes que nous aurions pu croire confinées à certains pays du Proche-Orient, suite à la disparition de personnalités locales.
    N’est-ce pas inquiétant de la part du peuple qui se prétend le plus intelligent de la Terre ?
    Et si nous réfléchissons bien, ces comportements mimétiques déraisonnables ne sont-ils pas – toutes proportions gardées – similaires à ceux rencontrés dans les mouvements de foule à l’époque du nazisme ?

  79. Michel Deluré

    @ vamonos 07/12 09:31
    « Sur scène et dans la vie, Johnny savait être bouleversant mais il ne faisait pas souffrir ses amis et son public ».
    Quel que soit l’artiste en question, pensez-vous qu’à partir du moment où l’on en est admirateur l’on puisse souffrir de ses prestations ?
    A la limite, serait-il sans doute possible de souffrir de sa déchéance qui abolirait ses facultés artistiques.
    Mais aussi longtemps que cette hypothèse ne survient pas, l’artiste que l’on adule, quel qu’il soit, ne peut dans ces circonstances que nous apporter satisfaction et bonheur.
    Ou alors il faudrait être un brin masochiste pour s’imposer de souffrir en suivant le parcours d’un chanteur ne correspondant pas à nos goûts musicaux !

  80. @ Noblejoué | 07 décembre 2017 à 07:05
    Beaucoup d’Anglais aiment quand même bien vivre en France, malgré nos parfois mauvaises manières, auxquelles ils ne font plus attention, quoiqu’elles les choqueraient peut-être de la part d’Anglais. Il arrive même que certains d’entre eux s’empressent d’adopter la gougaterie ambiante quand ils ne sont plus avec leurs pairs, sous le prétexte que « In Rome, do as the Romans do », à Rome faites comme les Romains, citation de Saint Paul passée à l’état de proverbe.
    Mais ça change beaucoup outre-Manche. Autrefois les contrôleurs dans les autobus vous demandaient votre ticket avec un sourire et vous appelaient « my duck » (mon canard) ; ce temps-là est bien révolu ; d’ailleurs il n’y a plus de contrôleurs, et plus de cockneys dans les autobus de Londres.
    J’ai l’impression qu’en France, les gens ont peur de faire bourgeois (ou pire) s’ils sont trop polis, surtout à table, alors que les Anglais traditionnels ont peur de passer pour des ploucs s’ils n’observent pas une certaine étiquette, finalement c’est une question d’honneur dans les deux cas. Cela ne les empêche pas de se critiquer violemment, en particulier dans les blogs. Dans un blog anglais, si l’on est très affirmatif, il est de bon ton de relativiser en ajoutant IMO (in my opinion, à mon avis) ou même IMHO (in my humble opinion, à mon humble avis), sans quoi, on se fait rappeler à l’ordre par les autres, si du moins on vous estime encore éducable. En fait, plus on est poli, plus on peut y aller fort dans la critique, à condition de critiquer les propos des personnes et non les personnes elles-mêmes.
    Là où les Français me semble-t-il, battent les Anglais, c’est la générosité avec laquelle ils reçoivent à table. Ils y déploient un réel art de vivre venant de leurs tréfonds, non pas dans la façon de tenir la fourchette et le couteau, ni de parler la bouche pleine, mais dans le respect et la transformation des aliments, dans le temps pris pour les consommer, et dans la relation qui se noue entre les convives. En fait, vive la différence !
    Tout cela nous éloigne de Johnny. Noblejoué, vous nous entraînez souvent dans des digressions, mais finalement ça ne fait pas de mal de parler d’autre chose que de Johnny en ce moment, paix à son âme de rocker, et qu’on cesse de l’instrumentaliser pour inventer autour de ses funérailles une union sacrée nationale qui n’existe pas.

  81. @ sbriglia | 07 décembre 2017 à 09:21
    « Cher professeur, vous est-il arrivé, dans votre tendre jeunesse, de danser un slow langoureux avec une jolie femme serrée contre vos bras en écoutant « Retiens la nuit… »
    Sans doute non… car ça ne s’oublie pas. »
    Mais oui !… Mais j’ai fait l’erreur de porter une chemise blanche, alors son rimmel l’a presque bousillée. C’était quand même bien, c’était quand même chouette…

  82. @ sylvain | 07 décembre 2017 à 11:16
    Régulièrement vous nous assenez « vraie France blanche, blonde, chrétienne, patriote », cela semble être un automatisme chez vous.
    Vraie : je ne comprends pas. Il y a deux pays, la vraie France ou la fausse France ? Sur quels critère hormis le vôtre ?
    Blanche : donc bien sûr vous rejetez la Guyane, les Antilles et autres TOM, et toutes les personnes provenant de ces départements ou territoires ou qui y auraient une partie des ancêtres… Feu Félix Eboué et feu Alexandre Dumas vous en remercieront, merci de penser à la déchéance de nationalité rétroactive.
    Blonde : là vous faites assez fort, votre pays va comprendre donc moins de personnes que la Suisse. Merci de situer votre définition de la blondeur sur le nuancier. Dans ma famille il ne restera qu’une personne les autres étant entre châtain foncé et noir si on excepte les cheveux blancs…
    Patriote, il y a plusieurs sens mais il me semble à votre prose violente que vous voulez dire « patriotard ».
    @ Exilé | 07 décembre 2017 à 11:35
    Vous jouez au point Godwin ?

  83. @ Lucile
    https://www.lepetitballon.com/blog/cinq-erreurs-amateur-de-vin.html
    A mon avis, comme Français et Anglais aiment le vin, c’est autour d’un verre qu’ils s’apprécient le plus ! D’ailleurs la dive bouteille donne bien plus souvent bonheur et paix que l’inverse, quoi qu’on en dise.
    Pas une raison pour parler de tel ou tel vin, dire vive le champagne très prestigieux fait coq gaulois, dire vive le mousseux challenger anglais fait trop iconoclaste.
    Pourquoi pas, alors, de la manière de déguster le vin ?
    https://www.lepetitballon.com/blog/cinq-erreurs-amateur-de-vin.html
    Quoique la meilleure règle soit le plaisir.
    Je ne crois pas être si hors-sujet que ça ; le vin décuple la joie, il peut aussi être un consolateur, par exemple lors des deuils.
    Tout est dans la mesure. Mais que celui qui n’est jamais dans la démesure jette le premier verre !

  84. Bel hommage, je n’en attendais pas moins ici.
    Triste plus qu’affecté par le décès de J.P. Smet dit Johnny Hallyday, je partage complètement le point de vue de Michel Deluré | 06 décembre 2017 à 17:07 :
    « Ce qui me chagrine en la circonstance, c’est la dimension, proche de la démesure, que prend cet événement. On sort du domaine de l’affectif pour entrer dans celui de l’idolâtrie, de l’irrationnel. A écouter et lire aujourd’hui les médias, on a le sentiment que la France se résume à Johnny.
    J’ai évidemment une pensée pour ses très proches, ses amis, et toutes les personnes qui ont apporté leur pierre à la construction de ce chanteur transmetteur exceptionnel.
    Parmi elles j’ai choisi JJG :
    https://www.youtube.com/watch?v=dc40M9DEVWI

  85. @ Charles
    Vous jouez au point Godwin ?
    Pas du tout.
    Simples réminiscences de Psychologie des foules de Gustave Le Bon.
    « Des milliers d’individus séparés peuvent à certains moments, sous l’influence de certaines émotions violentes, un grand événement national par exemple, acquérir les caractères d’une foule psychologique. Il suffira alors qu’un hasard quelconque les réunisse pour que leurs actes revêtent aussitôt les caractères spéciaux aux actes des foules. A certains moments, une demi-douzaine d’hommes peuvent constituer une foule psychologique, tandis que des centaines d’hommes réunis par hasard peuvent ne pas la constituer. »

  86. Claude Luçon


    Pour Savonarole et Tipaza
    A propos de Johnny et Le Pénitencier.

    Devant passer au garage comme tout véhicule ancien, mais tous les trois mois dans mon cas, c’était aujourd’hui, j’ai découvert que mon toubib est un fan de rock mais préfère les rockers américains.
    D’après lui « Le Pénitencier » est bien la version française de « House of the Rising Sun » chanté par « The Animals », mais aussi par « The White Buffalo », il pense qu’Elvis l’a aussi chanté.
    J’ai même eu droit aux deux versions, Animals et Buffalo, sur son ordinateur, dans son cabinet.
    Alors si mon toubib le dit, ce ne peut être que vrai !
    Un fan de rock qui me maintient en forme sait ce qu’il dit et fait 🙂
    Mais je préfère quand même la version Johnny chantée sur un ton plus grave.

  87. @ Patrice | 06 décembre 2017 à 18:11
    En effet, sa mère était Huguette CLERC, et son père s’appelait Léon SMET.
    Huguette Clerc était, elle-même, une très jolie femme qui avait commencé une carrière de mannequin compliquée en ces années. Plus compliquée encore lorsque, au milieu de 1942, elle constata qu’elle était enceinte. Elle fut reçue à bras ouverts dans l’appartement du 15 de la rue de la Tour des Dames, dans le quartier parisien de la Trinité, où vivaient Jacques Mar, Hélène Smet et leurs deux filles, Desta et Menen. »
    « Léon, lui, le marginal de la famille, était plus souvent absent que présent. Au reste, il était absent le jour de la naissance du gamin, Jean-Philippe. À tel point que l’enfant commença par porter le nom de sa mère, le temps que l’on retrouve Léon Smet et qu’il déclare sa paternité. C’est ainsi que Jean-Philippe fut appelé Smet. »
    Il faut dire que Léon Smet, lui-même, avait perdu son père à l’âge de trois semaines. Il avait été élevé par sa soeur, Hélène, qui avait vingt ans à sa naissance.
    Extraits de
    http://www.dhnet.be/lifestyle/people/la-mort-de-la-mere-de-johnny-51b7bec6e4b0de6db98b5b99

  88. @ Lucile de 12:09
    Vous regardez trop Downton Abbey.
    Votre Angleterre est rêvée et a disparu.
    Le bon peuple anglais est assez bourrin, inculte et arrogant. N’a-t-il pas voté pour le Brexit suite à un excès de bière ? Gueule de bois aujourd’hui. Aspirine à tous les étages.
    Mais contrairement à ce que vous imaginez, j’aime ce curieux pays, les deux livres de Paul Morand, « Londres », me l’ont fait découvrir à 18 ans ainsi que les mémoires de Samuel Pepys, un monument.
    Je vois très bien votre Angleterre cinématographique : James Fox, Tom Courtenay, Alan Bates, Peter O’Toole, Jeremy Irons. La classe british.
    Les Anglais qui vivent en France et dont vous parlez sont des nantis, friqués, on les voit souvent sur France 5, La Maison France Cinq, ils retapent des chaumières avec un goût inouï.
    Des blaireaux, prolos, précaires j’en ai vu de toutes les couleurs, alors svp épargnez les Français, on n’est pas les plus mauvais.
    Tiens, une jolie chanson d’Alan Price pour vous.
    https://m.youtube.com/watch?v=mmOxBd5ah3A

  89. The Rising Sun était un bordel de La Nouvelle-Orléans dans les années 1800. La chanson à l’origine était la complainte d’une fille. En voici une très belle et simple interprétation, pas encore rock’n roll.
    https://www.youtube.com/watch?v=hzc20VmMCl8
    PAROLES :
    there is a house in new orleans
    they call the rising sun
    it’s been the ruin of a many a poor girl
    and me, oh god are one
    if i had listened like momma said
    i would not be here today
    but being so young and foolish too
    that a gambler lead me astray
    come tell my baby sisters
    dont do what i have done
    please shun that house in new orleans
    they call the rising sun
    i’m goin back to new orleans
    my race is almost run
    i’m goin back to new orleans
    beneath the rising sun
    (Il y a une maison à La Nouvelle-Orléans appellée la Maison du Soleil Levant. Elle a causé la ruine de plus d’une pauvre fille, et Mon Dieu, j’en fais partie. Si j’avais écouté ma mère, je ne serais pas ici aujourd’hui, mais j’étais si jeune, et si folichonne aussi. Un joueur m’a détournée du droit chemin. Allez dire à mes petites sœurs de ne pas faire comme moi. Écartez-vous, s’il vous plaît, de cette maison de La Nouvelle-Orléans qu’on appelle la Maison du Soleil Levant. Je m’en retourne à La Nouvelle-Orléans, ma course est presque terminée, je m’en retourne à La Nouvelle-Orléans, au soleil levant)

  90. @ genau | 06 décembre 2017 à 19:17
    « Pourquoi M.Smet portait-il cette croix en évidence, ou alors pourquoi n’en dit-on rien ? »
    Je me suis posé la même question.
    Pour ma part je pense, au travers des lectures que j’ai pu faire, que Johnny H. fut toujours entouré de personnes proches, dont la foi fut aussi un ultime secours à leur désespoir. Ainsi par exemple, il a été élevé par sa tante paternelle Hélène Mar qui était croyante et pratiquante. On dit même qu’elle brûlait des cierges pour qu’il accomplisse le destin d’artiste qu’elle pressentait.
    En 2013, il confiait dans les colonnes de l’hebdomadaire Le Point  :
    « Je crois qu’il y a un Dieu, mais ce Dieu, je ne le connais pas. Par contre je pense que j’ai une très bonne étoile ! »
    Et d’ajouter : « Cette étoile, c’est peut-être Dieu… »
    1970, déjà il chantait Jésus-Christ. Sobrement intitulée « Avec une poignée de terre », cette chanson peu connue figure sur le même album que le célèbre « Retiens la nuit ».
    Il réplique à l’époque :
    « On peut me faire ce qu’on voudra, je resterai chrétien. Je suis sûr que Jésus, lui, ne m’en veut pas. Il sait que je n’ai pas voulu l’insulter ni le tourner en dérision, et cela seul compte pour moi. »
    A la même époque, il aurait aussi pu chanter celle-ci :
    https://www.youtube.com/watch?v=Px_CebnXcvY
    —————————
    @ boureau | 07 décembre 2017 à 07:55
    « D’où qu’il soit maintenant, il doit marmonner avec sa voix inimitable : « Ah les c… » »
    Vous devez confondre avec quelqu’un d’autre !
    A mon sens, J.H. est plutôt du genre vrai et assume son :
    « Moi aussi je vous aime ! »
    ————————–
    @ Catherine JACOB | 07 décembre 2017 à 09:04
    Distraction pour distraction, et comme ça va durer, en voici un panel s’agissant quand même des autres johnnnies, pourtant de la même époque :
    http://www.ina.fr/video/RXC00001272 (1976)
    https://www.youtube.com/watch?v=j9uSDMiFRyQ
    https://www.youtube.com/watch?v=JltI6vRLwF4 (tournage 2013)
    https://www.youtube.com/watch?v=M7cPisDwkNo
    Partagez bien l’accent aussi !
    Du coup, j’espère ainsi vous avoir fait verser une larme pour Johnny.
    Cordialement

  91. Xavier NEBOUT

    @ Charles
    La France de la guerre de 14 était chrétienne et très majoritairement blonde.
    Après sont venus des Italiens blonds venant du nord, bruns venant du sud, les Espagnols bruns, puis les nord-africains, les Portugais, les noirs, et quelques Polonais.
    Alors si on considère sans hypocrisie qu’on ne peut se sentir vraiment Français qu’en ayant oublié ses attaches étrangères, c’est-à-dire au bout de quatre ou cinq générations au moins, la France patriote est blonde et chrétienne.
    Parce qu’être non politiquement correct est un devoir moral…

  92. Patrice Charoulet

    Exilé vient d’avoir l’excellente idée de nous renvoyer au livre de Gustave Le Bon, « Psychologie des foules ». Toujours d’actualité.
    Abominant les foules, il y a deux endroits où, en cinquante ans, je n’aurais jamais mis les pieds, même si on m’avait payé pour y aller, c’est un concert de rock et un (grand !) match de foot.
    Nietzsche a dit aussi quelques petites phrases de grand intérêt sur… les troupeaux et ce qu’on peut en penser. Hitler, qui était un crétin, a mal compris, hélas, ce qu’avait dit le philosophe à cet égard.
    De mon point de vue, il y a un lien entre les foules de rock, de foot et les foules hitlériennes, staliniennes, maoïstes… ou, encore, de Corée du Nord.
    Grégarisme, grégarisme, grégarisme. Désolant.
    J’ai cité trois fois la phrase de Vigny : « La conversation n’est bonne qu’à deux. » Pas à 50 000. La solitude, ce n’est pas mal non plus. Pour lire, pour penser, pour écrire.

  93. @ Savonarole | 07 décembre 2017 à 00:20
    Le notaire est déjà là.
    6Medias, publié le jeudi 07 décembre 2017 à 18h45
    « Il avait vendu plus de 100 millions de disques, et pourtant Johnny Hallyday ne roulait pas sur l’or. « Je suis complètement détaché des valeurs matérielles qui pourrissent et empoisonnent les individus (…) Mon argent me sert surtout à être libre et à vivre comme je veux », avait déclaré aux Inrocks le chanteur qui n’était pas auteur de la plupart de ses tubes. »

  94. anne-marie marson

    @ sylvain | 07 décembre 2017 à 08:59
    « Un nouveau Johnny embrase le Proche-Orient :
    Trump donne un concert géant au grand stade de Jérusalem, nouvelle capitale d’Israël, avec sa chanson fétiche : « Allumeeeez le feu ! » »
    Je suis d’accord. Très grande nouvelle, même si ce n’est qu’une promesse de campagne de Donald Trump.
    Compte tenu du tollé chez les bobos islamo-gauchistes, le coup de pied dans la fourmilière du Moyen-Orient est salutaire.
    La paix entre la Palestine et Israël est un leurre, personne n’en veut, et surtout pas le Hamas et le Fatah qui tiennent à leur pré carré de terreur, et avec eux leurs soutiens.

  95. @Patrice Charoulet
    « De mon point de vue, il y a un lien entre les foules de rock, de foot et les foules hitlériennes, staliniennes, maoïstes… ou, encore, de Corée du Nord. Grégarisme, grégarisme, grégarisme. Désolant. »
    Tout est dit.

  96. @ Lucile
    Vous dites que les Anglais évoluent, personne n’a besoin de vous le redire, franchement… Bon, tout le monde se répète, autre chose que le vin peut renvoyer aux liens entre Français et Anglais, ce parfum, par exemple.
    http://www.olfastory.com/parfum/promenade-des-anglais
    J’ai vraiment beaucoup aimé votre commentaire sur les parfums, je vais peut-être m’y réintéresser, grâce à vous… Aucun dégoût ! Simplement, autre chose avait dû me captiver entre-temps, allez savoir quoi.
    Bref, à l’origine, les parfums m’indifféraient jusqu’à ce que j’écoute une émission si enthousiasmante que j’avais acheté un livre sur ce sujet quand je trouvais classiquement que la meilleure odeur, c’est pas d’odeur… J’étais dans une librairie pour autre chose et me suis dit, enfin, il faut l’acheter !
    Mais sans référence…
    Je ressors donc ce qui reste encore stocké dans mon cerveau à la libraire, me regardant, on la comprend, avec le profond ennui du commerçant dont vous mangez le temps… Cependant, baume à la vanité, dans mon dos une dame que je n’avais remarqué que comme zut quelqu’un attend après moi et va m’en vouloir de la faire attendre a dit textuellement qu’elle voulait le même livre que moi.
    Merci pour votre évocation à la fois très concrète et très poétique des parfums.

  97. @Patrice Charoulet | 07 décembre 2017 à 18:53
    « La conversation n’est bonne qu’à deux. Pas à 50 000. »
    Ça y est ! Je viens de comprendre ! C’est pour ça que vous demandez à tous les participants de ce blog de vous communiquer leur adresse mail…
    Pour une conversation à deux.

  98. Petite anecdote amusante concernant la chanson « Ma gueule ».
    A l’origine le parolier Gilles Thibaut avait écrit la chanson pour Alice Sapritch, à sa demande, car elle en avait assez d’être brocardée pour son physique ingrat par des humoristes ou présumés tels. Mais finalement trop prise par ses divers tournages pour le cinéma, elle renonce à enregistrer la chanson.
    Après en avoir retouché les paroles, Gilles Thibaut la propose alors à Johnny qui cherchait de nouvelles chansons pour son concert du Pavillon de Paris prévu à l’automne 1979.
    La chanson a reçu un formidable accueil du public et le disque s’est vendu à des milliers d’exemplaires.
    Pour ceux qui aiment, je joins la chanson. Elle prend aux tripes, non ? Et sur scène je ne vous raconte pas !
    https://www.youtube.com/watch?v=9ULK7C6iZjs

  99. @ anne-marie marson | 07 décembre 2017 à 19:04
    « bobos islamo-gauchistes »
    Pathétique !
    Les expressions idiotes qui ne veulent rien dire, mais qui relèvent du syndrome de La Tourette !
    Une espèce de priapisme de la bouche !
    Et en plus elle serait experte en sionisme, alors qu’elle n’a jamais lu le livre qui le fonde.
    Elle serait experte sur l’Asie, plus particulièrement le Moyen-Orient, sans parler une seule des langues, sans avoir aucune notion d’archéologie, d’histoire, de géopolitique, rien.
    Juste la bouche, la langue, son priapisme aigu à la sylvain, à la Marchenoir, un truc à trois quoi !
    Tout ça, cela va se finir dans un Sofitel à New York !
    @ Antoine Marquet
    « Le spirituel pisse-vinaigre. »
    Au moins, je sais pourquoi vos salades ont un goût particulier !
    Le calcaire, c’est votre affaire !

  100. @ Savonarole
    En ce moment on parle plutôt de Benedict Cumberbatch. Il n’est pas vraiment beau mais il a de la présence. Justement il passe à la télé ce soir. Bye bye.

  101. En fait, il y avait plus de laconisme que de densité.
    Parce que chez Johnny Hallyday je ne trouvais de densité que dans son inculture quartzite, sa vulgarité crasse et cette forme d’incivisme qu’on ne rencontre que chez les parvenus. En mieux, il n’y a que Bernard Tapie, sous ce rapport.
    C’était mon moment iconoclaste.

  102. Claude Luçon

    @ fugace | 07 décembre 2017 à 17:24
    @ genau | 06 décembre 2017 à 19:17
    « Pourquoi M. Smet portait-il cette croix en évidence, ou alors pourquoi n’en dit-on rien ? »
    Il n’est pas le seul à faire de même tout en n’étant pas particulièrement religieux.
    L’important est la croix « plus » le Christ. C’est, de nos jours, une façon de rappeler que nous appartenons à une culture judéo-chrétienne dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle est attaquée chez nous, et pas seulement depuis Merah.
    Dans un temps pas si lointain, en d’autres circonstances, les Danois, suivant leur Roi, ont tous porté l’étoile de David pour rappeler aux Nazis le genre de civilisation qu’ils entendaient conserver chez eux.
    Ce peut être un symbole plus qu’une amulette ou un signe religieux.
    Etait-ce la motivation de Johnny ??
    Il avait été crucifié dans sa jeunesse. Symbole toujours, mais personnel.
    @ Patrice Charoulet | 07 décembre 2017 à 18:53
    C’est un effrayant problème que vous soulevez !
    Le lien entre nazisme/fascisme/soviétisme et foot/rock, où je n’irais pas plus que vous, réside peut-être dans l’insécurité plus la précarité d’une nation.
    Ce soir, sur LCI, Pujadas interviewait Pascal Bruckner qui faisait une intéressante analyse à propos du phénomène Johnny Hallyday.
    Il y a peut-être lien mais pas forcément issue ?
    1968 n’a pas installé une dictature chez nous, ce ne fut qu’une calamité.
    Les manifestations des 10 et 11 janvier 2015 étaient massives, pourtant elles exprimaient l’opposition du pays à une forme de dictature, l’Islamisme.

  103. Il ne s’agit plus d’un « hommage national », mais d’un « hommage populaire ». On retrouve enfin une forme de décence.
    Que le convoi funèbre descende les Champs-Élysées, pourquoi pas. Mais sans doute aurait-il fallu qu’il passe d’abord par l’emplacement où se trouvait le Golf-Drouot puis devant l’Olympia, les salles mythiques de ses débuts, avant de rejoindre l’église de la Madeleine.
    En revanche, un hommage funèbre présidentiel, par un président de la République n’ayant pas entretenu de liens particuliers avec ce chanteur, reste de la pure communication. Pour cela, le choc des images dans Paris Match sera des plus importants et pour les bénéfices de la publication et pour la cote présidentielle qui ne manquera pas de se redresser !

  104. Alger avec le Président Macron.
    Repas à l’ambassade de France avec les deux personnalités algériennes les plus francophiles – Kamel Daoud et Boualem Sansal (à lire absolument)
    Félicitations M. le président.
    Je sais. Ce n’est pas le sujet mais plus tard on aura oublié.
    Ouvrez les livres de la bibliothèque pour trouver vos réponses :
    1- Pourquoi la France est-elle intervenue militairement en Algérie (maritime puis terrestre) ? Eh oui les pirates et les rapts d’homme pour leur galères et de femmes sont un début de réponse.
    2- Quelle était l’organisation de cette Algérie avant la conquête ?
    Oui c’est difficile de trouver la bonne réponse en l’absence de documents autres que français, mais une excursion dans les archives ottomanes apporte une réponse :
    encaisser au mieux des impôts par un sultan turc ayant au préalable acheté sa charge auprès du califat ; alors la mission humanitaire…
    3- Unité d’action et de cultures ?
    Il vous faut prendre conscience que dans cet équilibre métastable de tribus ayant leurs langues et racines culturelles bien avant les envahisseurs arabes une totale absence de sentiment national.
    Le chef de bande Abd el-Kader défait par l’armée française n’avait rallié ni les tribus sahariennes, ni celles des Aurès. Toujours existant…
    4- Qui sont les colonisateurs ?
    La France et ses besoins de résoudre son problème de relocalisation des Alsaciens refusant le Reich en 70 est prenante, mais nous trouvons aussi sur les pierres tombales d’Algérie des noms italiens, espagnols, russes… En oubliant les distinctions religieuses, car cette harmonie de coexistence religieuse n’est plus qu’un souvenir.
    5- La vraie réponse que seul l’avenir doit écrire c’est :
    où en est cette Algérie adorée par tant de cultures, riche de tant de potentialités tant humaines que stratégiques ?

  105. @ Antoine Marquet
    Merci d’éclairer ma lanterne, mais je ne vois pas pourquoi je devrais le savoir ! Ceci étant, je ne comprends pas pourquoi M. d’Ormesson, dont je suis bien incapable de citer le moindre livre, s’est vu remettre la grand’croix de la Légion d’honneur. Michel Déon à la limite j’aurais compris, mais s’il fallait honorer de tels hommages tous les brillants causeurs de salon bien nés, on ne pourrait jamais visiter les Invalides !
    Pour en revenir à Johnny Hallyday (paix à son âme, j’abhorrais naturellement ses chansons mais le personnage ne m’était pas antipathique, ni sympathique d’ailleurs), je lis par ailleurs dans la presse que c’est le premier artiste à avoir l’honneur de funérailles sur les Champs-Elysées depuis Victor Hugo. J’espère que c’est une erreur de journaliste mal informé !

  106. @ Claude Luçon
    Mais bon sang, cessez de faire une fixation sur Mai 68 ! Ce ne fut pas une exclusivité française puisque cette année-là (ou celle d’avant ou d’après, peu importe), la jeunesse de tous les pays développés s’agita pour faire sauter le carcan d’un ordre moral qui était devenu suranné : Etats-Unis, Angleterre, Allemagne, Japon, même dans les pays communistes les années 60 furent une période de libération, limitée et provisoire certes. Ca peut déplaire mais c’est ainsi, les mouvements de foule ont une logique mystérieuse et imprévisible. Les révolutions (des moeurs en l’espèce) sont aussi inévitables qu’imprévisibles !

  107. @Savonarole | 07 décembre 2017 à 19:51
    « J’espère que Brigitte Bardot va bien, sinon je prends le premier transsibérien pour Vladivostok. »
    ARRÊTEZ !
    …arrêtez pendant au moins deux jours de sniper vos commentaires, le temps que ma mâchoire se remette en place tellement j’ai rigolé à gueule-bec à leur lecture.

  108. Tout ce tintouin devient ridicule et n’honore en rien ce chanteur populaire que j’aimais beaucoup. L’opération Macron autour de ce cadavre a quelque chose de sordide. Quant à la descente des Champs-Elysées, elle fait contraste, c’est le moins qu’on puisse dire, avec les obsèques à Saint-Barth.
    Ce sont d’ailleurs les habitants de cette petite île de milliardaires qui doivent se réjouir d’accueillir cette sépulture promise à un grand succès touristique.

  109. @ Savonarole | 07 décembre 2017 à 19:51
    « J’espère que Brigitte Bardot va bien, sinon je prends le premier transsibérien pour Vladivostok. »
    Attention malheureux, une Brigitte peut en cacher une autre !
    La « loi de l’emmerdement maximal » (LEM) ou « loi de la vexation universelle » est dérivée de la loi de Murphy et est très souvent confondue avec celle-ci. Cette loi stipule que quand quelque chose tourne mal, quelque chose de pire arrive toujours à ce moment-là.
    Mais il y a aussi la loi des séries, don le fameux « Jamais deux sans trois ».
    Vous avez dit Brigitte, j’ai pensé « BB phoque ».
    hebergement d'image
    http://www.fondationbrigittebardot.fr/s-informer/especes-sauvages/actualites
    La relève est-elle assurée ?
    En attendant, priorité aux doyenne et doyen :
    https://www.ouest-france.fr/societe/deux-sevres-108-ans-doyen-des-francais-vit-toujours-dans-sa-maison-4665860
    http://www.leparisien.fr/societe/honorine-la-nouvelle-doyenne-des-francais-a-fete-ses-114-ans-29-07-2017-7164843.php
    à moins qu’il y ait des volontaires !

  110. Claude Luçon

    @ Tomas | 07 décembre 2017 à 23:43
    1. Mai 68 n’est pas la seule fixation que je fais, il y en a plein d’autres.
    Replacez-le dans le contexte de mon commentaire, vous verrez que je l’épargnais d’un objectif dictatorial, ce qui était plutôt gentil. Mais je devais tempérer cette flatterie pour ne pas avoir l’air de l’avoir enfin accepté.
    Le fait est que 68 a changé la nature des Français, de râleurs en pleurnicheurs et quémandeurs. Il n’a vraiment profité qu’à Cohn-Bendit pour semer le bazar en France et lui assurer un futur velouté.
    Mai 68 reste pour moi une vaste fumisterie.
    2. Je faisais remarquer qu’il y a des mouvements de foule massifs, bien au-delà des matchs de foot ou des concerts de rock, celle du Danemark en 40, celle de Je suis Charlie en 2015 qui sont au contraire des élans citoyens pour recadrer les voyous du pays qui s’égarent hors du cadre de la République.
    3. Le phénomène, pour d’autres raisons, est aussi présent ailleurs. Aux USA c’était surtout pour la libération sexuelle de la femme, le fin du « petting » et protester contre la guerre du Vietnam.
    En bref il n’est pas normal de prévoir systématiquement aux grands mouvements de foule un destin autoritaire.

  111. Patrice Charoulet

    Un détracteur inlassable, se fondant sur ma citation de Vigny : « La conversation n’est bonne qu’à deux », avance qu’il comprend pourquoi, à cette lumière, d’après lui, je demanderais leur mail à tous les intervenants de ce blog.
    Inexact. J’ai demandé à notre obligeante modératrice de prier quelques personnes de l’autoriser à me communiquer leur mail. Pourquoi ? Parce que certains propos ne peuvent intéresser 2 600 personnes, mais seulement deux personnes. Tout le monde peut le comprendre aisément. Celui qui comprend de travers a eu peur d’un dialogue non public. C’est son droit le plus strict.

  112. Johnny
    Pour prendre un peu de recul par rapport à ce tsunami émotionnel qui submerge la France, une analyse passionnante de Jean-Pierre Le Goff dans Le Figaro du 7 décembre.
    En deux phrases, le journaliste qui interroge l’auteur de « Malaise dans la démocratie » résume assez bien cet entretien :
    « Selon l’intellectuel, le mythe qui entoure le chanteur repose à la fois sur une idéalisation de la France d’avant la crise et sur la figue de l’adolescent éternel devenue centrale dans notre société »
    « La célébration unanime qui entoure le décès du chanteur est aussi un signe du relativisme culturel qui marque notre société »
    Cordialement

  113. @ Xavier NEBOUT | 07 décembre 2017 à 18:02
    « La France de la guerre de 14 était chrétienne et très majoritairement blonde. »
    J’apprécie le glissement de la vraie France est blonde à elle fut majoritairement blonde, renvoyant à un temps que peu ont réellement connu.
    Il est vrai qu’il m’a échappé la description par Mistral de la blondeur des Provençaux, celle des Béarno-Aragonais, la très célèbre blondeur ancestrale des Bretons, que dire de celle des paysans des frères Le Nain, du tableau des deux hommes de Philippe de Champaigne au Louvre, de ceux du Dyptique de Melun de Jean Fouquet. Vous observerez aussi la représentation de Vercingétorix dans le tableau de Lionel Royer.
    Vous parlez d’un pays que vous rêvez en blond sinon il me semble qu’une visite chez l’ophtalmologiste est nécessaire.

  114. Un hommage national pour Jean d’Ormesson vendredi. Un hommage populaire pour Johnny samedi.
    Ils avaient chacun leurs admirateurs et leurs détracteurs, ce qui est normal quand un personnage atteint une grande popularité.
    J’avais du respect pour l’académicien, de l’admiration pour le rocker.
    Malgré leurs différences ils étaient tous les deux une certaine image de la France.

  115. « …tollé chez les bobos islamo-gauchistes… »
    Rédigé par : anne-marie marson | 07 décembre 2017 à 19:04
    Bravo ! Très bien envoyé, je suis un accro de ce Trump qui passe son temps à énerver et à déclencher des crises d’acidité gastriques hystériques à la racaillerie gauchisante merdiatique intello bobo gauchislamiste de France, de Navarre et de navarin d’agneau.
    Rien que de penser aux trumpophobes éructant leur haine, postillonnant sur leur ordi, cheveux ébouriffés, faciès rougis par la rage, à chaque tweet provoc de Trum, cela me met dans une joie immense.
    De la téléréalité au tolléréalité, Trump a compris comment remettre le nez de ses adversaires intellos bobos bonobos islamogauchistes dans leurs fientes mentales et il en jouit le bougre, je le plusse à chacune de ses interventions.

  116. @ friedrich
    « Pourquoi la France est-elle intervenue militairement en Algérie (maritime puis terrestre) ? Eh oui les pirates et les rapts d’homme pour leur galères et de femmes sont un début de réponse. »
    La Somalie actuelle nous donne, avec ses pirates profitant de l’anarchie locale et toutes choses étant égales par ailleurs, une idée de ce que pouvait être l’Algérie de l’époque, ou plutôt de ce qui n’était que la Régence d’Alger de l’Empire ottoman.
    En fait, la piraterie avait fortement diminué et les derniers actes notoires en ce domaine semblent remonter à 1827, mais l’inquiétude subsistait.
    Je crois me souvenir qu’à Saint-Malo un armateur a encore fait assurer son navire contre les entreprises des Barbaresques vers 1830.
    Mais le Bagno d’Alger contenait encore quelques captifs.
    Si la France n’était pas intervenue, d’autres nations occidentales dont la Grande-Bretagne l’auraient fait.
    Rappelons aussi que les États-Unis d’Amérique, qui ont par ailleurs mis au pas la Régence de Tripoli qui rançonnait leurs navires (Barbary Wars dans lesquelles les premier U.S Marines se sont distingués), avaient également imposé à la Régence d’Alger la signature d’un traité de paix.

  117. Donc Jupiter est devenu Merlin, qui, par enchantement, a transformé un chanteur populaire en héros. En fait J. Hallyday a surtout été l’homme chanté par Charlebois.
    « Je suis un gars ben ordinaire 
    Des fois j’ai pu l’goût de rien faire 
    J’fumerais du pot, j’boirais de la bière 
    J’ferais de la musique avec le gros Pierre 
    Mais faut que j’pense à ma carrière 
    Je suis un chanteur populaire 
    Vous voulez que je sois un Dieu 
    Si vous saviez comme j’me sens vieux 
    J’peux pu dormir, j’suis trop nerveux 
    Quand je chante, ça va un peu mieux 
    Mais ce métier-là, c’est dangereux 
    Plus on en donne plus l’monde en veut 
    Quand j’serai fini pis dans la rue 
    Mon gros public je l’aurai pu 
    C’est là que je m’r’trouverai tout nu 
    Le jour où moi, j’en pourrai pu 
    Y en aura d’autres, plus jeunes, plus fous 
    Pour faire danser les boogaloos 
    J’aime mon prochain, j’aime mon public 
    Tout ce que je veux c’est que ça clique 
    J’me fous pas mal des critiques 
    Ce sont des ratés sympathiques 
    J’suis pas un clown psychédélique 
    Ma vie à moi c’est la musique 
    Si je chante c’est pour qu’on m’entende 
    Quand je crie c’est pour me défendre 
    J’aimerais bien me faire comprendre 
    J’voudrais faire le tour de la terre 
    Avant de mourir et qu’on m’enterre 
    Voir de quoi l’reste du monde a l’air 
    Autour de moi il y a la guerre 
    Le peur, la faim et la misère 
    J’voudrais qu’on soit tous des frères 
    C’est pour ça qu’on est sur la terre 
    J’suis pas un chanteur populaire 
    J’suis rien qu’un gars ben ordinaire »

  118. Patrice Charoulet

    A PROPOS DU CANCER
    La plupart des cancers frappent les patients comme de la foudre. Ils n’y sont pour rien !
    L’énigme, pour moi, c’est que des gens puissent encore fumer des cigarettes ou des cigares.
    Les pouvoirs publics ont bien pris quelques mesures : avertissements plus alarmants les uns que les autres sur les paquets, augmentation du prix… Faut-il passer à 50 euros le paquet ? Je n’ai rien là contre.
    Il y a cinquante ans, j’ai connu une salle des profs où tout le monde fumait.
    Je passais pour un original en ne fumant pas. En entrant là-dedans, on croyait pénétrer dans le « smog » londonien. Un membre de ma famille, qui fumait trois paquets de Gitanes maïs par jour, a fini par en mourir.
    Mais en 2017 ! On sait tout. Certains sont sourds et aveugles. Et, surtout, têtus. Et l »excellent avocat Dupond-Moretti, qui fume comme un pompier, de crier à… l’hygiénisme. N’importe quoi, cher Maître. Implaidable !

  119. On pense toujours à toi Jacques, décoré par Mongénéral pour avoir fait rayonner la France dans le monde entier.

  120. @charles
    « J’apprécie le glissement de la vraie France est blonde à elle fut majoritairement blonde, renvoyant à un temps que peu ont réellement connu. »
    J’ignore si la France de la guerre de 1914 était majoritairement blonde, ce dont je doute, mais il n’en demeure pas moins que plusieurs d’entre nous ont connu des survivants de cette époque, au moins à travers leurs grands-parents, sauf leurs grands-pères éventuellement tombés au feu.
    Au passage, ces poilus considéraient généralement d’un air désapprobateur les premières manifestations de la sous-culture « yéyé » dont une icône a fait parler d’elle récemment, en se disant probablement : « tout ça pour ça », en pensant à leurs souffrances d’un autre temps.

  121. Qu’il nous soit tout de même permis d’être consternés par cette délectation morose qui saisit la France et que nous imposent les médias à l’occasion de la disparition simultanée d’un écrivain gentillet et d’un astre franco- français, inconnu à une heure de vol de Roissy CDG.
    C’est le signe d’une dépression française, d’une chute dans le vide qui se raccroche aux branches, nous tombons dans le vide.
    Ce matin, sur LCI, Audrey Crespo-Mara, qui n’a pour elle que sa beauté et d’être l’épouse d’Ardisson, interrogeait Arno Klarsfeld, malicieusement, il a évoqué le « chanteur au pseudo américain, ayant fait sa gloire sur des interprétations américaines, et qui pourrait porter une auréole américaine »…
    Puis est venu le tour de Jean d’Ormesson, toujours aussi cynique, Arno Klarsfeld s’est payé le luxe de minimiser le « Venise » de Jean d’Ormesson en rappelant le « Venises » de Paul Morand, écrivain vichyste. Ça ne manquait pas de sel venant d’un Klarsfeld, et ça m’a bien fait rire, Crespo-Mara fronçait ses sourcils de Bambi. Moi pas comprendre, semblait-elle dire.
    En dix minutes Arno Klarsfeld a ouvert une boîte à claques dont elle se souviendra.

  122. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 08 décembre 2017 à 07:28
    « J’ai demandé à notre obligeante modératrice de prier quelques personnes de l’autoriser à me communiquer leur mail. Pourquoi ? Parce que certains propos ne peuvent intéresser 2 600 personnes, mais seulement deux personnes. Tout le monde peut le comprendre aisément. Celui qui comprend de travers a eu peur d’un dialogue non public. C’est son droit le plus strict. »
    Quelle prétention ! Vous confirmez ainsi, s’il en était besoin, la nature déshonnête de vos intentions. Et vous confirmez que ma décision de vous opposer un refus était la bonne.
    Hypocrite vous étiez lorsque vous avez sollicité mon adresse mail, hypocrite vous le demeurez après mon refus. Vous oubliez de rappeler que vous n’avez pas seulement demandé mon mail : vous avez aussi exigé de savoir si je m’exprimais ici sous mon nom véritable, et, à défaut, de le connaître.
    Vous vous êtes prévalu, ici même, d’un droit parfaitement imaginaire à connaître l’identité des personnes écrivant sur ce blog, par le simple fait que vos commentaires côtoyaient les leurs. Vous avez fait mine de vous prétendre intéressé par un dialogue avec moi, mais vous avez pris soin de m’insulter de façon préventive en annonçant que je serais un lâche si je refusais de vous livrer ce que vous imaginez être mon vrai nom.
    Et maintenant, vous avouez que vous n’aviez nullement le souhait d’engager une conversation bienveillante et sincère avec moi, mais simplement de me « faire peur ».
    En somme, vous vous comportez comme n’importe quelle racaille ordinaire de banlieue. Au lieu d’accepter gracieusement le refus qui vous a été opposé, vous revendiquez, vous récriminez, vous vous réclamez d’un « droit à » qui n’existe que dans votre tête, et vous diffamez la personne dont vous sollicitiez une faveur la veille (sans même avoir le courage de la nommer).
    Voilà quelqu’un avec qui on a tout a fait envie d’engager une conversation personnelle, en effet…
    Pour ma part, je pense que c’est surtout vous qui avez eu peur d’un débat public, ici, avec moi. Chacun a son rail électrique, le sujet tabou dont il aimerait interdire aux autres de s’approcher — mais sur lequel il refuse obstinément de débattre lorsque la possibilité lui en est offerte. Vous, c’est la race, Luçon, c’est la Russie.
    Il faut se demander si le fonctionnariat, et plus précisément, en France, le métier de professeur, ne prédispose pas à ce type d’arrogance tranquille. Voilà des gens qui ont vécu toute leur vie dans un environnement protégé, pourvus de privilèges inaccessibles au reste de la population. Voilà des gens qui n’ont jamais risqué de perdre leur emploi pendant leur vie active, et qui courent encore moins de risques maintenant qu’ils ont liquidé leur retraite. Voilà des gens à qui on a répété toute leur vie qu’ils étaient le sel de la terre, les représentants de la République sans lesquels le citoyen ordinaire ne serait qu’un vermisseau nu et vulnérable…
    Etonnez-vous, après cela, qu’ils promènent ingénument leur blaze sur la blogosphère, en cherchant à provoquer ceux qui n’ont pas eu l’heur de bénéficier des mêmes privilèges !

  123. « La France orpheline : son idole est morte » (PB).
    Orpheline est trop, beaucoup trop.
    Bernard Langlois, journaliste, n’a pas fait d’émules, comme si le spectre de relativiser bâillonne les médias – pour la plupart.

  124. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir
    J’ai loué plus d’une fois ici vos talents, qui sont grands.
    Votre intervention me surprend un peu. Mes pauvres lignes répondaient à un post d’un autre intervenant qui m’avait écrit quelques mots, le 7 déc. 20h18. C’est lui que je qualifiais de « détracteur inlassable ». Ce n’est nullement votre cas, je crois, depuis un an que je suis ici. Je vous trouve bien… sanguin et bien emporté. Ménagez votre énergie pour d’autres occasions et d’autres coupables.
    Je ne me sens pas concerné par votre tirade. Mais, comme je ne suis pas rancunier, je redis que vous avez, souvent, pas cette fois, de grands talents d’expression. Je veux oublier ce moment d’injuste égarement.

  125. @ Giuseppe | 08 décembre 2017 à 11:31
    Ouais, mais peut-être que si le Jacquot avait un peu moins abusé de la seringue, il serait encore parmi nous aujourd’hui et pourrait échanger ses souvenirs de grand coureur cycliste avec Raymond Poulidor, dit « Poupou » pour ses admirateurs qui a toujours bon pied bon œil malgré ses 81 ans.
    Avec le règlement actuel du Tour de France, il risquait de subir le même sort que Lance Armstrong. Mais depuis le temps il y a prescription…

  126. Robert Marchenoir

    @ Savonarole | 08 décembre 2017 à 13:59
    « La disparition simultanée d’un écrivain gentillet et d’un astre franco-français, inconnu à une heure de vol de Roissy CDG. »
    Exactement. Je veux bien reconnaître des qualités personnelles (et même musicales) à Jôny, que je découvre d’ailleurs au fil de la loghorrée qu’il suscite, mais de là à organiser un cortège funéraire sur les Champs-Elysées… de là à parler de « héros »… Quand un véritable grand homme disparaîtra, comment lui rendra-t-on hommage ? Mais peut-être cette hystérie est-elle une façon de reconnaître, justement, que nous n’avons plus de grands hommes, et que Johnny Hallyday est le mieux que l’on puisse fournir ?
    Même le Salon Beige tartine sur Johnny Hallyday, sous prétexte qu’il arborait une croix — indiscutablement « ostensible », pour le coup, selon la novlangue politiquement correcte.
    « Arno Klarsfeld, malicieusement, il a évoqué le ‘chanteur au pseudo américain, ayant fait sa gloire sur des interprétations américaines, et qui pourrait porter une auréole américaine’… »
    En effet. Et le plus piquant de l’affaire, c’est que Jôny rendait l’américanophilie licite pour toute une catégorie de population qui fait preuve, ordinairement, d’un anti-américanisme à toute épreuve.
    La « France périphérique » qui adorait Johnny était précisément celle qui fait preuve de la haine la plus enracinée et la plus ignorante à l’encontre des Etats-Unis. Johnny transformait l’Amérique, lui enlevait son poison américain et la livrait aux Français sous une forme halal, je veux dire franchouille-compatible.
    De la même façon, les musulmans font mine de haïr les plaisirs de la chair mais sont parmi les plus gros consommateurs de pornographie du monde, ils fustigent les Etats-Unis et le capitalisme mais se ruent sur les iPhone et les BMW dès qu’ils en ont la possibilité, la classe dirigeante russe professe une haine du « matérialisme » occidental mais accumule les villas de luxe sur la côte d’Azur, etc.
    En somme, Johnny était aimé pour au moins autant de mauvaises raisons que de bonnes. Exactement comme Brigitte Bardot, la prochaine sur la liste, comme le soulignait ici un estimé collègue. Ce court-termisme funéraire est d’ailleurs confondant : si l’on mobilise les Champs-Elysées pour Johnny, que fera-t-on pour Brigitte Bardot ? Elle, au moins, elle est connue à l’étranger…

  127. sbriglia @ Robert Marchenoir

    Marchenoir, pouvez-vous oublier quelques heures que toutes les portes ne s’ouvrent pas à coups de pied ?
    Votre tirade à l’égard de Patrice Charoulet ne vous honore pas.
    Et c’est un admirateur de votre prose qui vous l’écrit.

  128. @ Achille | 08 décembre 2017 à 17:47
    « Peut-être que si le Jacquot avait un peu moins abusé de la seringue »
    Vous, l’admirateur de J. Hallyday, vous critiquez un gagnant (quatre fois je crois) du tour de France parce qu’à l’époque « certains » distribuaient des seringues dans les chambres d’hôtel quand d’autres distribuaient de la « farine » dans les loges des chanteurs, à la même époque, par les mêmes qui vivent au pourcentage sur contrat(s).
    Vous croyez vraiment que votre idole Johnny carburait à la Volvic avant de monter… en scène pendant qu’Anquetil montait le col du Tourmalet, seul, sur son vélo, piqué comme aux fléchettes ?
    Vous n’êtes pas naïf à ce point-là Achille. Rassurez-moi 😉

  129. Claude Luçon


    @ Robert Marchenoir | 08 décembre 2017 à 16:49
    Vous, c’est la race, Luçon, c’est la Russie.
    Pour quelqu’un qui écrit 40 lignes pour insulter un homme, Patrice Charoulet, plutôt courtois, même si l’on est pas forcément d’accord avec lui, vous ne semblez guère hésiter pour m’insulter à chaque opportunité.
    Vous ferais-je peur par hasard ? Ai-je touché un point sensible ? Que je vous appelle Bob vous agace ? Vous n’avez pas le sens de l’humour ?
    Vous êtes du genre qui tire dans le dos !
    Si vous voulez m’insulter faites-le directement !
    Patrice Charoulet a de la chance, vous avez oublié Poutine dans votre réquisitoire de 40 lignes. Il a pourtant raison, vous savez qui nous sommes mais vous vous cachez pour nous insulter.
    Extrait de Minurne Résistance :
    du pur Robert Marchenoir :
    Les chefs qui nous gouvernent ont vraiment pour objectif de nous emmerder jusqu’au trognon. L’humanité capitaliste, la seule qui vaille, avait inventé un truc formidable pour le confort et la prospérité : le putain de bordel de Dieu de sac en plastique.

    C’est vraiment de vous ? Tout l’article ? Vous avez un sérieux problème !
    Un sac en plastique ?
    Remarquable article et quel superbe langage !
    Au lieu d’insulter Patrice Charoulet demandez-lui plutôt de vous donner des leçons de français, vous en avez bien besoin.

  130. @ breizmabro | 08 décembre 2017 à 18:53
    « Vous croyez vraiment que votre idole Johnny carburait à la Volvic avant de monter… en scène pendant qu’Anquetil montait le col du Tourmalet, seul, sur son vélo, piqué comme aux fléchettes ? »
    Hop ! Hop ! Hop ! Il ne faut pas mélanger les carottes et les patates.
    Il y a une différence notable entre un coureur qui se dope et ainsi obtient des victoires par tricherie et un chanteur qui prend un petit fortifiant pour tenir le choc pendant toute la durée de son spectacle. Dans ce cas il ne porte préjudice à personne d’autre qu’à lui-même.
    Ce qui a tué Johnny c’est le tabac (cancer du poumon) et peut-être aussi l’alcool, voire sans doute la came. Pas ses petits remontants.

  131. Robert Marchenoir

    @ sbriglia @ Robert Marchenoir | 08 décembre 2017 à 18:39
    « Marchenoir, pouvez-vous oublier quelques heures que toutes les portes ne s’ouvrent pas à coups de pied ? Votre tirade à l’égard de Patrice Charoulet ne vous honore pas. Et c’est un admirateur de votre prose qui vous l’écrit. »
    Tiens donc… Et auriez-vous l’obligeance de m’expliquer pourquoi, cher admirateur ? Pour ma part, j’estime que ce sont les procédés de Patrice Charoulet qui ne l’honorent pas. Et je viens d’en expliquer la raison, ce qui me semble la moindre des choses lorsqu’on porte des accusations. Chose que vous vous abstenez commodément de faire.
    D’ailleurs je me demande bien où vous avez vu que j’ai tenté d’ouvrir une porte. Je prends soin de la refermer, bien au contraire.

  132. @ Achille | 08 décembre 2017 à 09:07
    « Un hommage populaire pour Johnny samedi. »
    Vous n’êtes même pas capable de commémorer la mort des militaires français tombés pour la France, partout dans le monde et les conflits armés dans lesquels la France est impliquée, mais pour un truc qui n’a jamais servi à rien, un beauf qui gueulait, qui massacrait la plupart des chansons qu’il reprenait d’autres artistes, un type qui ne savait même pas composer, ho ben là, faut aller sur les Champs-Élysées, là où de Gaulle, l’armée de Libération, la Résistance France a défilé à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
    C’est quand même un type qui a changé les couches à un bébé, mis du talc sur les fesses du bébé, pour plusieurs années plus tard l’épouser, y a un truc pas clair là ?!
    J’exige la même chose pour Chantal Goya !
    « Pandi, panda, petit ourson de Chine
    Pandi, panda né dans l’Himalaya »

  133. Patrice Charoulet

    @ fugace
    Très drôle, votre lien ! Grand merci.
    Je n’ai pas que ces relations virtuelles avec des gens à nom et à métier d’une part, et avec des gens sans nom et sans métier d’autre part. J’ai une vraie famille, une vraie femme, de vrais fils, et de vrais amis en chair et en os.
    Votre aimable proposition ne me séduit guère. Dans vingt ou trente ans, ce n’est pas impossible. Juste avant le cimetière. Il ne faut jurer de rien…

  134. @ breizmabro | 08 décembre 2017 à 18:53
    Allons, allons, croyez-vous que Mongénéral se soit contenté de quatre Tours de France ? Il fallait en plus que le personnage soit reconnu mondialement et pas seulement sportif franco-français.
    Cinq Tours de France dont il détient encore le record.
    Tours d’Italie et Tours d’Espagne (au pluriel pour chacun).
    Et bien sûr recordman du monde de l’heure.
    Je passe sur son palmarès à la mesure de ce que souhaitait l’homme du 18 juin, aussi long qu’une journée sans pain.
    Pour la peine vous êtes condamnée à laisser votre voiture au garage et la remplacer par la bicyclette… Une journée.

  135. Patrice Charoulet

    @ sbriglia
    Je suis sensible, cher ami, au jugement que vous venez de porter sur l’attaque injurieuse que vient de commettre l’intervenant qui a pour alias Robert Marchenoir. A la relecture de ses infamies, j’ai changé d’avis. Après une coupable clémence et un grand sens du pardon, je ne veux plus adresser un seul mot à cet individu. Selon lui, je suis malhonnête, hypocrite, une racaille, un sale fonctionnaire, un sale prof et, si je lis bien, il me reproche de ne pas être raciste.
    Il a raison sur un point : quel dialogue avoir avec une personne qui est capable de dire et de penser de pareilles choses ?
    Je l’ajoute à la liste de ceux avec qui je ne veux plus me commettre et avec lesquels, selon La Bruyère, il n’est même pas permis d’avoir raison. Dans la vraie vie, ne pas serrer la main, changer de trottoir et mépriser.

  136. « Peut-être que si le Jacquot avait un peu moins abusé de la seringue » ai-je lu. J’ai eu une émotion. Jacquot ? Jacquot ? Quel Jacquot ? Ouf ! J’ai eu peur. J’ai cru un très bref instant qu’il s’agissait de Jacquot, l’autre Jacquot, le grand Jacquot. Enfin vous avez compris. Celui dont des esprits malicieux disent, jusque sur ce blog, qu’il aurait fait un troisième larron amusant dans ce festival de funérailles nationales. J’étais sûr que le secret concernant notre grand Jacquot était bien gardé. Il n’était pas possible qu’il soit éventé (comme l’existence de Mazarine en son temps). Seul le « tout petit Paris » était au courant. Cela remonte au temps où il était à la Mairie de Paris. Me voilà rassuré.

  137. @ Claude Luçon
    Vous êtes trop bons avec les soixante-huitards pour ne pas les qualifier de dictateurs ! L’épisode n’a pas changé la nature des Français, il est au contraire la manifestation de leur changement de nature. Je ne vois pas quel bazar Cohn-Bendit a bien pu semer en France, où il n’a jamais eu le pouvoir.
    Sur l’élan citoyen de Charlie, mouais… il s’agissait plus d’une thérapie collective de la classe moyenne qui découvrait tout d’un coup qu’être pauvre pouvait à la longue rendre enragé. Je vous recommande « Qui est Charlie ? » d’Emmanuel Todd pour une analyse critique du phénomène.

  138. Robert Marchenoir

    « Le chanteur n’étant pas pratiquant et l’assemblée diverse, la cérémonie religieuse sera une bénédiction – et non pas une messe. » (Le Figaro)
    Cela n’a pas empêché Le Salon Beige, site catholique traditionaliste, de récupérer Jôny au nom de la foi chrétienne.
    « Le convoi sera précédé de quinze motards de police. Mais ce sont surtout les 500 à 700 bikers haut en couleur, roulant en queue de cortège, qui marqueront les esprits. ‘On lui devait cela. Johnny a beaucoup fait pour nous. En juillet 2016, par exemple, il était venu chanter au rassemblement de l’American Tours Festival à Tours pendant une heure et demie. Les places ne coûtaient que 10 euros’, raconte ‘Titi’, président des Bikers de France. »
    Titi, président des Bikers de France. Comme c’est mignon… Jean d’Ormesson aurait dit des motards de France, mais les mystères des relations entre l’Hexagone et le continent anglo-saxon ont de ces profondeurs…
    On comprend que les hommes politiques se bousculent aux côtés du cercueil (à l’exception de Mélenchon, qui, pour une fois, a omis de dire une sottise en déclarant… qu’il n’avait rien à déclarer sur le sujet). Une popularité aussi unanime ne peut leur inspirer que de la jalousie.
    Concernant notre autre mort de la semaine, il a demandé, et obtenu, que l’on se contente de poser un crayon sur son cercueil : l’élégance française, dans toute sa perfection.

  139. Claude Luçon

    @ Tomas | 08 décembre 2017 à 23:56
    Cohn-Bendit a conduit une révolte qui a eu pour seul résultat de faire croire aux jeunes de 16/20 ans qu’ils étaient les victimes de leurs parents, parents qui furent en fait les vraies victimes (567 600 morts de 40 à 45 en France plus 55 000 soldats en Algérie sans compter les harkis et les pieds-noirs de 54 à 62).
    WW2, Indochine, Suez, décolonisation et Algérie, 22 ans de guerres continues enfin terminées, il n’avait que 17 ans, admettez que sa souffrance a dû être limitée.
    S’est ensuivi une série de générations dorées, servant comme « coopérants techniques », qui ne savaient que tendre la main pour demander ce qui ne leur était pas dû et oublier un devoir qui avait été exigé des générations précédentes, celui de défendre et servir leur pays, puis le reconstruire. C’est vrai Cohn-Bendit n’a « rien fait » mais il a « beaucoup dit » et ce qu’il disait a détruit la structure sociale du pays, il persiste d’ailleurs, c’est son gagne-pain. Il est totalement dans la lignée des compatriotes qu’il s’est choisi et de leur obsession d’annexer la France.
    Philippe a parlé de parasite récemment, il aurait pu placer Cohn-Bendit en tête de la catégorie.
    Pour le cas Charlie, j’ai vu la manifestation, des millions de gens dans les rues, mais j’ai aussi vu 50 chefs d’Etat de tous horizons en tête du cortège. Des membres de ma famille y sont allés et comme beaucoup ils ne lisaient pas Charlie, les 50 chefs d’Etat n’avaient pas la moindre idée de ce qu’était Charlie, mais il semble que les médias, dans leur bulle, n’ont pas compris que le vrai message de cette manifestation était « Je suis la France ».
    Cette manifestation a été détournée de son vrai sens car 50 pays sur 197, soit 25 % des nations de ce monde et la grande majorité des citoyens descendus dans la rue ce jour-là ignoraient qui était Charlie, c’était la France qu’ils était venus célébrer, pas Charlie.
    Les Français n’ont toujours pas compris ce que représente la France pour les étrangers.
    Cohn-Bendit et ses soixante-huitards ont aussi réussi à en salir l’image.
    Macron par chance semble, lui, avoir compris, enfin !

  140. @ Elusen | 08 décembre 2017 à 22:06
    Talleyrand un jour a dit « Tout ce qui est excessif est insignifiant ».
    C’est le fait que Johnny portait une croix autour du cou et qu’il a chanté quelques chansons sur Jésus qui vous chagrine ? Faut pas vous mettre dans des états pareils mon gars, c’est très mauvais pour le cœur.
    Vous faites partie de ces gens qui, dès qu’on ne partage pas leurs idées, deviennent tout de suite très agressifs. Rassurez-vous vous n’êtes pas tout seul dans ce cas sur ce blog, j’en connais un autre de votre acabit que tout le monde aura reconnu.
    Comme lui, vous nous balancez moult documents propagandistes pour étayer vos démonstrations tarabiscotées, mélangeant tout et n’importe quoi. Mais à défaut de cohérence cela laisse à penser aux autres intervenants que vous êtes un érudit. C’est toujours flatteur pour votre ego de tourmenté.
    Je m’abstiendrai donc de débattre sur ce sujet avec vous, comme je le fais d’ailleurs sur tous les autres, vu qu’il n’y a pas de dialogue possible.

  141. La mort encore…
    Dans La Tosca, les héros sont prêts à mourir pour la liberté de leur pays ou la leur avec, ce qui rend leur résolution plus méritoire encore.
    Les héros aiment leur pays, s’aiment, aiment la vie jusqu’au dernier moment, ainsi, en cet air sublime :
    https://www.youtube.com/watch?v=BViNHxSYH_8
    Cet air était deux fois de circonstance, hier, une personne m’a dit préférer Scarpia dans cette histoire. Le héros serait plus intéressant ou les interprètes meilleurs, ou les deux, ce n’était pas clair… J’ai dit comprendre cette attitude dans Disney où les héros sont souvent aussi bêtes que fades, les méchants moins inexistants, mais là… Par contre, nous partageons le même amour de Purcell, c’est-à-dire, si je puis m’exprimer ainsi alors que non mélomane…
    Cet air est aussi pour qui m’a sensibilisé, à l’origine, à la musique, dans la mesure où je peux l’être.
    Les gens qui en valent la peine vous insufflent, ou tendent à vous rendre quand vous êtes devenu vide, l’amour de la vie et du monde et celui de se perfectionner.
    De poursuivre dans sa voie.

  142. Catherine JACOB

    « Ce n’était pas rien, en effet, que de savoir que j’allais rencontrer bien plus qu’un artiste. Un homme, à deux mois près, avec le même âge que moi et ayant scandé mon histoire, ma vie depuis son émergence, tout jeune, et sa première apparition médiatique auprès d’Aimée Mortimer jusqu’à l’éclat incontesté, avec une voix que le temps a bonifiée, de la star d’aujourd’hui. »
    Les excès se paient un jour ou l’autre, mais rassurez-vous, vous n’avez pas eu la même vie de bâton de chaise et votre épouse me paraît bien veiller sur vous.
    Mais bon, savez-vous que c’est votre passion pour les rockers, à l’époque il s’agissait d’Eddy Mitchell il me semble, qui m’a fait m’intéresser à vos idées et à votre blog. Un magistrat qui aime les rockers a nécessairement un bon fond, me suis-je dit.

  143. Johnny Hallyday est un personnage historique, musicalement, il est la France à lui tout seul, il fait partie du patrimoine national.
    Un être d’exception !
    Exceptionnel de par sa longévité, sa voix, sa prestance sur scène, sa tenue vestimentaire, sa coiffure, le nombre d’albums (51 dont un post-mortem), le nombre d’albums vendus (110 millions), le nombre de tournées (182), l’impact qu’il a laissé chez les Français, il a impacté trois générations.
    Il est apparu pour la première fois à la télévision le 18 avril 1960, en compagnie de Line Renaud, il avait 17 ans, et en cet automne 2017 il préparait un cinquante et unième album !
    Mes parents étaient à l’école primaire en 1960 et l’auteur du commentaire a 41 ans.
    J’ai eu la fort honorable occasion d’aller voir notre rocker national à Nîmes le 17 juillet 2016, quel moment intense !
    Lorsqu’il a chanté « L’envie », j’en ai eu les larmes aux yeux, ce fut un moment fort émotionnel.
    Idem lorsqu’il a chanté la dernière chanson en hommage aux victimes de l’attentat de Nice, survenu quelques jours plus tôt, la foule a chanté « La Marseillaise », j’ai accompagné cette foule en la chantant aussi.
    Johnny Hallyday cristallisait la France.
    Un dernier mot cher Monsieur Bilger, certains commentaires rabaissent votre blog, à lire certains d’entre eux, nous sommes très loin de Johnny Hallyday, il y a de l’adversité, de la rudesse qui est vraiment condamnable !

  144. @ Cyril Lafon
    « Un dernier mot cher Monsieur Bilger, certains commentaires rabaissent votre blog »
    Monsieur Bilger a la grande intelligence de laisser tout le monde s’exprimer et débattre, en cela il est admirable.
    Ce qui n’est pas le cas de vous.

  145. En ce jour de deuil nul besoin d’alimenter des polémiques, mais toutefois on ne ne peut accepter que les médias nous chantent que JH aurait vendu 110 millions de disques.
    Cette affirmation farfelue le situerait au même rang que nombre d’artistes américains ou anglais qui ont eu des carrières aussi longues que lui, et dans le monde entier, pour la même période, soit 1962-2017.
    Au nombre desquels on relève les noms de Rod Stewart, The Who, U2, et j’en passe.
    Y a pas photo, on nous raconte des blagues
    Voici deux liens qui font la distinction entre les ventes claironnées par les maisons de disques et les « ventes certifiées »
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_des_artistes_fran%C3%A7ais_ayant_vendu_le_plus_de_disques
    Ensuite comparez avec des artistes étrangers :
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_des_artistes_ayant_vendu_le_plus_de_disques
    « Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort,
    Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port »…
    Don Rodrigue

  146. @ Giuseppe 08 décembre 2017 à 22:21
    C’est sûr je ne suis pas au top sur le cyclisme, pourtant je devrais puisque j’ai un oncle qui a été équipier de Bobet…
    Mais la punition est dure (surtout dans les côtes). Je vais interjeter appel ! 😀
    Adéo Giuseppe
    @ Achille 08 décembre 2017 à 20:21
    « Il ne faut pas mélanger les carottes et les patates… »
    …ça dépend pour quel met ? (vous remarquerez que je n’ai pas écrit « pour quel Smet », bel effort 😉
    « Dans ce cas il ne porte préjudice à personne d’autre qu’à lui-même »
    C’est vrai mais le coureur cycliste aussi ne fait de mal qu’à lui-même.
    « Ce qui a tué Johnny c’est le tabac (cancer du poumon) et peut-être aussi l’alcool, voire sans doute la came. Pas ses petits remontants »
    On va dire l’ensemble 😉 En même temps arriver à 74 ans avec tout ce qu’il a bu, fumé et snifé, c’est déjà un peu « champion du monde » !
    Mais je l’excuse lorsque j’écoute la chanson de Charlebois « Ordinaire ».
    https://www.youtube.com/watch?v=ixFeGyLrJ78
    Adéo Achille

  147. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 08 décembre 2017 à 22:34
    Tiens ! C’est curieux… Hier encore, vous étiez tellement passionné par mes écrits que vous teniez absolument à entamer une conversation privée avec moi ; aujourd’hui, vous affectez de me mépriser et de changer de trottoir…
    Vous demandez par l’intermédiaire de notre hôtesse mon identité et mon adresse mail, vous vous prévalez sur autrui de droits parfaitement imaginaires que même la police ne possède pas. Face à mon refus, vous m’offensez ici de façon répétée ; j’expose vos détestables manières, et vous avez le culot de vous prétendre insulté… Votre numéro d’humble professeur à la retraite ne dérangeant personne est bien travaillé, mais il est aussi fort hypocrite.
    @ Claude Luçon | 08 décembre 2017 à 19:51
    C’est gentil de vous faire l’éditeur de mes oeuvres complètes.
    Je suis bien barré, moi : entre le petit flic improvisé qui pense avoir le droit d’exiger la carte d’identité des gens qui écrivent des trucs avec lesquels il n’est pas d’accord (la saga Charoulet), et l’autre flic improvisé qui fouille désespérément le Net pour essayer de me mettre un truc sur le dos, tout ça parce qu’il est incapable de justifier son idolâtrie du régime criminel de Moscou et ses attaques personnelles continues envers ceux qui ont le mauvais goût de ne pas marcher au pas de l’oie poutiniste…
    Comme par hasard, l’un comme l’autre avaient des choses extrêmement personnelles à me dire, qui ne pouvaient être partagées ici aux yeux de tous. La sincérité des intentions réchauffe le coeur…
    Pour répondre à votre aimable interrogation, je suppose que c’est moi, en effet, qui ai écrit les lignes déterrées par votre zèle archiviste ; je ne me donnerai pas la peine de vérifier, je vous fais confiance. J’écris tant de choses, vous savez…
    Et donc, puisque vous me demandez mon avis, je trouve ça assez bien torché, en effet. Vous n’êtes pas d’accord ? En plus d’aimer Poutine, vous haïssez les sacs en plastique ?
    Comme tous les escrocs, vous commencez par agresser, et puis vous hurlez à l’agression lorsqu’on se défend. « Luçon, c’est la Russie », ce n’est pas une insulte, contrairement à vos protestations hypocrites. C’est une constatation. En revanche, m’accuser d’être hostile à la Russie parce que je serais jaloux des succès féminins de Poutine (lequels ?), au milieu d’une suite interminable d’imputations « humoristiques » de ce genre, et surtout d’un refus délibéré et systématique de justifier votre propre soutien au régime russe, cela, c’est non seulement une insulte à mon égard, mais c’est — beaucoup plus grave — une insulte à la vérité, à la raison et à toutes les règles du débat civilisé. Sans parler de l’insulte aux victimes de la kleptocratie mafieuse de Moscou.
    sbriglia @ Robert Marchenoir | 08 décembre 2017 à 18:39
    J’attends toujours vos explications. Dans votre milieu social, il suffit peut-être, pour impressionner quelque novice, de rouler des mécaniques en laissant tomber : « ceci ne vous honore pas ». Ici, le truc tombe à plat.

  148. Claude Luçon


    @ Robert Marchenoir | 09 décembre 2017 à 15:56
    Cher Bob,
    Effectivement je creuse, comme dans le passé, pas pour des hydrocarbures, à votre recherche, mais dans la gadoue dans votre cas.
    Intéressant ce qu’on y trouve !
    D’abord que vous n’avez rien à voir avec l’Amérique donc je fais une erreur en vous appelant Bob, vous êtes très titi parisien au fond, mieux vaudrait vous appeler Bébert !
    Vous ne parlez probablement pas un mot d’anglais.
    Vous êtes très actif Robert, déjà en mars 2009 quand vous vous en preniez à Jérôme Leroy sur Causeur.
    Je vivais à Santa Monica en mars 2009, pas à Moscou.
    Causeur auquel il faut ajouter Minurne Résistance, Bouteille à l’Amer, Didier Goux, Grincheux Grave, quelle célébrité vous êtes !
    Encore que certains commentaires soient peu flatteurs, par exemple :
    BOUTEILLE à l’AMER
    Publié par : Memento Mouloud | mai 6, 2015
    Je n’ai pas l’habitude de prendre à parti les imbéciles mais je sais parfaitement que les rumeurs finissent par déteindre quand on ne les interrompt pas. Si j’en crois le commentaire d’un certain protéiforme sur le site de Philippe Bilger.

    Philippe et Pascale, s’ils ont eu connaissance de ce commentaire, ont dû être surpris !
    Même Agoravox, où un Luçon écrit effectivement mais ce n’est pas moi.
    J’ai une révélation à vous faire nous sommes environ 2 500 à porter le nom en France dont au moins cinq Claude.
    Celui qui écrit sur Agoravox, Gérard de son prénom, vit en Roumanie.
    Comme je n’ai rien à cacher je figure sous :
    https://fr.linkedin.com/in/claude-lu%C3%A7on-3920a9ab
    Les limiers de Google ont dû m’y inscrire.
    Vous en oubliez même notre correspondance des 17 juin et 7 juillet dernier.
    A l’époque je n’étais pas encore un fumiste, juste un rien genre JM Le Pen.
    Auriez-vous oublié ?
    Mais le plus étonnant quand on creuse est ce qui suit :
    Le journal des avis de décès et des obsèques
    Avis de décès Naveil (41100)
    Obsèques de Monsieur Robert MARCHENOIR
    La cérémonie sera célébrée le 27/01/2016, à 10 heures 30, Église à Naveil (41100).

    Vous écrivez d’outre-tombe, vous vous prenez pour Chateaubriand ?
    Ce qui contredit :
    Robert Marchenoir
    HSE Manager, Zodiac Aerospace
    Université Paris, From 1988 to 1992

    Si toutefois c’est vous ? Ce qui me paraît douteux, vous avez sûrement plusieurs homonymes.

    Dans le genre fumisterie vous me battez de plusieurs longueurs !
    Et je n’ai pas encore creusé très profond, ni derrick, ni trépan, juste pelleté sans trop forcer.

  149. @ Achille | 09 décembre 2017 à 06:52
    « Talleyrand un jour a dit « Tout ce qui est excessif est insignifiant » ».
    Oh ben si c’est Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord prince de Bénévent qui l’a dit …
    Mais qui est-il ? Un type qui a bouffé à tous les râteliers !
    Représentant du clergé à l’Assemblée nationale, évêque avant la révolution, puis après, copain des révolutionnaires, puis recherché comme traître, il se réfugie aux USA, pote de Napoléon, de la Restauration, etc., etc., etc.
    Grâce à sa corruption, il va devenir immensément riche.
    Un vrai enc_lé quoi !
    Toutefois, c’est votre référence, ce qui en dit long.
    En même temps, vous avez les références que vous pouvez, celles de votre niveau.
    Mais …
    Il n’en reste pas moins que tout ce pataquès pour un vulgaire chanteur, un type qui n’a servi à rien, n’a trouvé aucun vaccin, n’a résolu aucun conflit, n’a pas apporté la paix sur terre, n’a accompli aucun acte héroïque, a été poursuivi pour viol, pour fraudes fiscales et j’en passe…

  150. @ Claude Luçon
    Cohn-Bendit n’a rien conduit du tout, il a été fait symbole de ce moi de mai dont on célèbrera bientôt le cinquantenaire, mais c’est lui donner beaucoup d’influence que de faire de lui le responsable des évolutions connues par notre société depuis les années 60. Je sais bien qu’il faut trouver des coupables, c’est plus simple, mais je ne vois pas très bien comment un étudiant en sociologie, tout beau parleur fût-il, aurait pu à lui tout seul faire passer la France du modèle autoritaire et paternaliste d’antan à la société de l’hédonisme qui lui a succédé. Je pense qu’il y a du bon et du mauvais dans ces deux modèles, peut-être sommes-nous en train de tâtonner pour trouver le point d’équilibre.
    Quant à Charlie, j’aurais été mal à l’aise de m’y trouver, je n’avais pourtant que le périphérique à franchir. Pensant que les causes du terrorisme sont multiples et complexes et se trouvent en partie chez nous, je me voyais mal communier dans un rejet simpliste de cette violence avec la foule. Je suis très touché que de nombreux chefs d’Etat se soient joints à cette marche et je sais ce que représente la France à l’étranger, mais franchement je ne m’y voyais guère. Le témoignage ultérieur d’un ami à moi qui y était m’a conforté dans mon opinion.

  151. @ sylvain
    @ anne-marie marson
    Y aurait-il eu une compression de budget pour qu’ils se partagent à plusieurs une cervelle ?
    Voici les bobo-islamo-gauchos contre l’action de Donald Trump, de reconnaître Jérusalem capitale de l’Etat d’Israël, notre gai bande de ramollis du bulbe comme dirait Futurama.
    Bobo-islamo-gauchos :
    – Le Prince François du Vatican
    – Theresa May (conservatrice)
    – Recep Tayyip Erdogan (extrême droite)
    – Angela Merkel (conservatrice)
    – Leo Varadkar (conservateur centriste – Premier ministre – Irlande)
    – Juha Petri Sipilä (centre droit – Premier ministre – Finlande)
    – Erna Solberg (conservatrice – Première ministre – Norvège)
    – Mark Rutte (conservateur – Premier ministre – Pays-Bas)
    – Vladimir Poutine (conservateur Président – Russie)
    – Mariano Rajoy (conservateur – Premier Ministre – Espagne)
    – Donald Franciszek Tusk (chrétien-conservateur – Président – UE)
    – Jean-Claude Juncker (chrétien-conservateur – Premier ministre – UE)
    – Malcolm Bligh Turnbull (libéral-conservateur – Premier ministre – Australie)
    – Sebastian Kurz (conservateur – Premier ministre élu – Autriche).
    Et eux sont connus pour être, incarner les bobos gaucho parigot homo végétariens :
    – Roi du Maroc
    – Roi d’Arabie Saoudite
    – Roi de la Jordanie
    – Président de l’Algérie
    – Émir du Qatar
    – Président de la Syrie
    – Ramzan Kadyrov Président de la Tchétchénie, lui il va jusqu’à organiser des Gay Pride !
    – Président de l’Irak
    – Président de l’Iran
    – Le chef suprême religieux, guide de la révolution de l’Iran, lui il s’habille en cuir avec boa rose.
    – Tous les chefs des Émirats Arabes Unis, connus pour leurs soirées échangistes sado-maso.
    Etc.
    À ce stade-là, si tous ces gens-là sont des bobo-gaucho-homo-pride-végétariens, ces deux-là, anne-marie marson et sylvain, doivent au moins être de la Ligue Communiste Révolutionnaire et transsexuels !

    Ah oui… les deux « zozios » là… selon la génétique, l’archéologie et l’Histoire, les Palestiniens sont les descendants directs des Judéens habitants du Royaume antique de Judée (Judas), pas les actuels Israéliens.
    Il n’y a pas eu d’exil massif, c’est un mythe, les Judéens de religion juive sont restés sur place et ont été convertis de force aux christianisme puis, ensuite, au mahométisme.
    Excellent documentaire de la chaîne germano-française.

  152. @ Elusen | 09 décembre 2017 à 20:39
    « En même temps, vous avez les références que vous pouvez, celles de votre niveau. »
    Mon niveau dites-vous, mais de quel niveau parlez-vous ? Mon niveau intellectuel ou mon niveau de connaissance ?
    Même si je ne le mentionne pas en permanence sur ce blog, étant plutôt d’un naturel discret, j’ai une formation d’ingénieur et « mon niveau » comme vous dites a su être apprécié à sa juste valeur dans mon domaine de compétence, tout au long de mon parcours dans la vie active.
    Mais je ne saurai me formaliser de votre remarque qui caractérise bien la suffisance de l’imbécile, imbu des quelques connaissances qu’il a réussi à acquérir laborieusement sur les bancs de la fac et qu’il répand avec un pédantisme consommé sur ce blog.
    Vous me faites penser à Coluche (référence qui, je suppose, est plus adaptée à « mon niveau »).
    Il disait : « Un jour j’ai rencontré un mec qui voulait me donner des leçons d’intelligence. Mais il n’en avait pas un échantillon sur lui, le mec ! »
    Ben moi aussi j’ai rencontré ce mec. C’est vous !

  153. Patrice Charoulet

    @ sbriglia
    Cher ami,
    Vous avez dit à Marchenoir : « Votre tirade à l’égard de Patrice Charoulet ne vous honore pas. »
    C’était sobre, élégant et net. Grand merci.
    Marchenoir, en cador du blog, pas content, vous somme sur ce ton : « J’attends vos explications. »
    J’ai dit que je ne parlerai plus, ici, à Marchenoir. Mais c’est moi, cher ami, qui vous dois quelques éclaircissements.
    (Obscur) adorateur de la langue française, j’ai pendant cinquante ans lu avec délice Molière, Racine, La Fontaine, Mme de Sévigné, Bruyère, Retz, Bossuet, Fénelon, Voltaire, Chamfort, Joubert, Chateaubriand, Stendhal, Flaubert, Barrès, Valéry, Proust, Montherlant, Morand, Chardonne et quelques autres. En prenant des notes dans des cahiers d’écolier. La Fontaine, avec une plume d’oie, lisait en se constituant un trésor de « bonheurs d’expression », de trouvailles heureuses, dont il ornait, il l’a dit, ses productions. J’ai, à mon niveau, qui est le niveau le plus bas qu’on puisse imaginer, tâché de suivre sa méthode.
    Il se trouve que je lis aussi autre chose que ces auteurs-là. Un peu de presse écrite. Je lis aussi les textes de notre hôte et une partie des commentateurs.
    J’ai apprécié les qualités de plusieurs personnes, que j’ai louées nommément, et qui se reconnaîtront. Marchenoir, je l’ai dit et redit, a eu, plusieurs fois, des « bonheurs d’expression ». Il est incontestablement… du bâtiment, si je puis dire. J’ai loué son talent. Certains m’en ont voulu, qui s’opposaient à lui sur tel ou tel sujet, par exemple la Russie actuelle, dont je n’ai jamais parlé.
    Un de mes détracteurs s’est même moqué de moi en me parlant de mes « deux amours », Zemmour et Marchenoir. » Il n’a rien compris. Je le redis, il s’agissait de la forme, du langage, des trouvailles de style.
    Reste l’essentiel, l’attitude, le comportement, la tenue, la justice, l’agressivité, la hargne, la méchanceté, la férocité. Et dans ces divers domaines, vingt personnes de ce blog peuvent en témoigner, le bilan est quelque peu différent.
    Après une longue série de « victimes » de Marchenoir, qui pourraient apporter leur témoignage, mon tour est venu. Je viens de le voir à l’œuvre, avec des éléments factuels très précis.
    Eh bien, cher ami, je vous le confirme, la colonne moins efface, définitivement, à mes yeux, la colonne plus.
    Brisons là avec ce qu’il faut bien appeler un triste sire. Parlons très sobrement.

  154. @ Tomas | 10 décembre 2017 à 00:14
    Concernant Cohn-Bendit, vous avez raison, je pensais plus au symbole qu’à l’homme. Pour lui ce fut tout bénéfice. Il vit tranquillement, confortablement au frais de la princesse depuis, ne fait rien et ne sert à rien, ni à nous, ni aux Allemands d’ailleurs.
    Pour les manifestations de 2015, comme pour les deux cérémonies que nous venons de vivre, je vois cela non pas comme un rejet ou une célébration simpliste d’un événement mais comme une preuve que la France, la vraie France, la vieille France, est toujours là, sort lorsque c’est nécessaire, mais que nos bavards ès TV la cachent pour pouvoir justifier leur inutilité.
    Comme je la vois lors des matchs de sport, tous les sports, au niveau national, les bleus et bleues, dans les spectacles tels que Prodiges, dans la réaction des dizaines de milliers de jeunes Français après les attentats allant se porter volontaires pour servir, dans les embouteillages sur les autoroutes des vacances… Je la vois même dans nombre d’entre nous ici sur ce blog suivant Philippe (qui viennent « d’y aller » voir cette France, grâce à Pascale).
    Regardez un match de rugby ou de foot des équipes de France et regardez la ligne de gamins et gamines devant les joueurs chanter leur Marseillaise et dites-moi que la France n’est plus là ! Dans le cas du rugby, certains gamins ne sont pas plus haut que la jambe du joueur derrière eux mais ils chantent tout autant que le joueur dont la bouche est un mètre plus haut que la leur.
    Ma génération devait chanter « Maréchal nous voilà ! » tous les matins à l’école. La moitié remplaçait Maréchal par Général.
    Nos médias nous vendent de la morosité, ne l’achetons pas.
    Ils nous forcent à regarder la France par le mauvais bout de la lorgnette.
    Certes nous avons 9% de chômeurs, pour le bonheur de la CGT, mais inversement nous avons 91% de citoyens au travail.
    Nous savons tous qu’il suffirait de libérer l’entreprise de l’étreinte de Martinez and Co. pour régler le problème.
    Quant au terrorisme et aux territoires perdus de la République, je pense que ce n’est qu’une question de moyens et de volonté. Nous n’hésitons pas à appliquer toutes sortes de sanctions aux autres pays, appliquons-en chez nous, quartier par quartier. Quatre mille de nos soldats tiennent le terrorisme en échec sur un territoire désertique grand comme l’Europe mais nous serions incapable de mettre de l’ordre chez nous ?
    Les vrais terroristes sont ceux qui veulent nous clouer le bec chaque fois que nous parlons d’islam, de judaïsme, de christianisme, de colonisation, de race et d’esclavage.
    Nos descendants connaîtront cette période comme « L’Ere du Tabouisme » ou de « l’Anti-isme » en se demandant pourquoi nous insistions pour nous flageller à coups de fibre optique.

  155. @ Patrice Charoulet 10 décembre 2017 08:29
    Vous me faites de la peine de vous mettre dans cet état.
    Oubliez les mots ! Qui ne sont que des mots ! Vous qui avez fréquenté durant toute votre vie tant de personnages illustres qui participent, des siècles après, à notre plaisir intellectuel.
    De l’élégance, de la distance, Patrice Charoulet, pensez à Jean d’Ormesson qui devait être cher à votre cœur et oubliez quelques secondes d’une mauvaise lecture.
    Cordialement.

  156. @ Patrice Charoulet
    « Il y a une innocence dans l’admiration. C’est celle de l’homme qui n’envisage pas la possibilité que lui aussi pourrait être admiré un jour »
    …écrit Nietzsche, eh oui, et cela semble bien être votre cas, celui d’un homme qui s’est dédié à l’étude des auteurs français. Or qui ne veut pas rivaliser avec l’objet de son admiration voire être l’objet d’admiration, est comme un enfant. Je compatis donc d’autant plus.
    Mais si les enfants ou ceux qui leur ressemblent sont sensibles, ils gardent le privilège de rêver comme des enfants.
    Je vous souhaite de continuer à vivre par votre amour du style, votre famille, vos amis et tout ce qui vous garde dans l’émerveillement du monde.

  157. @ Claude Luçon
    Bon, comme d’habitude nous sommes d’accord, à quelques détails près comme la Marseillaise (inutile de la chanter pour aimer et servir dignement son pays, c’est en option on va dire) et Philippe Martinez, les actionnaires voraces qui sont des adversaires ayant au moins autant que lui, sinon plus, leur part de responsabilité dans les difficultés économiques actuelles, qui sont d’ailleurs relatives.
    J’ai su que la France ne risquait rien le soir du match France-Ukraine, c’était en novembre 2013. La France avait perdu 2-0 au match aller, du coup il restait des places et j’y suis allé avec des amis. Toute la banlieue immigrée était là aux côtés des descendants des Gaulois, les différences de tout ordre avaient été mises de côté pour soutenir le onze national. Mystère de la foule, dès que nous arrivâmes au stade avec mes amis, nous sentîmes l’odeur de la victoire, et ce une heure avant le coup d’envoi. Jamais Marseillaise ne me fit plus vibrer que ce soir-là. La France gagna 3-0 après un match à sens unique et fit une honorable coupe du Monde au Brésil ensuite.
    J’ai refait ce soir-là le plein d’optimisme pour vingt ans !

  158. @ Achille | 10 décembre 2017 à 07:43
    « …étant plutôt d’un naturel discret… »
    Le bonhomme vient sur un blog pour parler publiquement, mais il serait d’un naturel discret !
    Non ! Vous n’êtes pas discret, vous êtes anonyme !
    « Ingénieur », mais quelle preuve, si ce n’est que son unique parole.
    Ingénieur en quoi ?! En commerce ?!
    « Ingénieur » nécessitant un complément de détermination.
    « Mais je ne saurai me formaliser de votre remarque qui caractérise bien la suffisance de l’imbécile, imbu des quelques connaissances qu’il a réussi à acquérir laborieusement sur les bancs de la fac et qu’il répand avec un pédantisme consommé sur ce blog. »
    Et en français cela donne quoi ?
    « Ben moi aussi j’ai rencontré ce mec. C’est vous ! »
    Raté ! Nous ne nous sommes jamais rencontrés ; sinon, vous sauriez si je suis ou non un mec et pas votre fantasme de fin de soirée cryptée tout en déversant votre flamme, bien que votre chandelle soit morte, mon ami Pierrot.
    Oh Coluche ! Il est à l’humour ce que Guy Georges est aux droits des femmes, ainsi va votre niveau.

  159. @ Elusen | 11 décembre 2017 à 09:48
    Ouais, votre réponse ne fait que confirmer ce que je pense de vous. Et je n’ai pas l’intention de le développer davantage car vous n’en valez vraiment pas la peine.
    Le mieux est encore d’en rester là, je crois que l’on s’est tout dit.

  160. Quelle déception que Finkielkraut et Onfray.
    Au début de leurs carrières respectives il y avait la promesse de vivifiantes lectures littéraires ou philosophiques, les voici devenus des commentateurs de matchs de foot ou de funérailles pour ONPC (voir vidéo d’Onfray sur Ormesson/ Hallyday, consternant).
    Seul Emmanuel Todd est resté dans son créneau avec son livre remarquable « Qui est Charlie ? ».
    Qui se ressemble s’assemble dit-on.
    Combien de noirs ou arabes ou Guyanais lors des funérailles d’Henri Salvador ?
    Combien de noirs se sont précipités voir le dernier film d’Omar Sy (Knock, le bide de 2017 qui a vidé les salles).
    La loi interdit ce genre de statistiques, mais en regardant sa télévision un gugusse peut en tirer des conclusions et parader sur les médias.
    Dans ce cas précis, le véritable négationnisme est de refuser d’accepter que les noirs avec leur passé musical de même époque que Johnny Hallyday (Tamla Motown, Stax, Otis Redding, Marvin Gaye, Diana Ross et les Supremes, Michael Jackson, etc.), puissent une seule seconde adhérer à JH, dont le seul nom les fait rigoler.
    L’arabe a une oreille musicale totalement différente du barouf rock.
    De la musique soufi à Oum Kalthoum, et autres, c’est l’ampleur dramatique et la richesse de l’orchestration envoûtante qui le séduit, JJ Goldman ne s’y est pas trompé lorsqu’il a composé Aïcha pour Cheb Khaled, un titre de musique raï en rupture totale avec son style habituel.
    En somme ce n’est qu’une affaire de goût et de culture musicale. Inutile de comptabiliser les absents.

  161. L’hommage national fut grandiose, les Champs-Elysées étaient bourrés de monde, ainsi que la place de la Concorde et la rue Royale.
    Et maintenant, en France, quel chanteur pourra prendre la place laissée vacante par Johnny Hallyday ?

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