Le 11 janvier, la France a connu un moment immense et magique, de dignité, de respect et de courage, où apparemment tant de différences se sont effacées au profit d’une unité de plusieurs heures.
Je ne change cependant absolument pas mon point de vue sur cette grande messe républicaine symbolique et je suis heureux de constater que Gilles-William Goldnadel qui n’a jamais faibli ni failli dans la lutte intellectuelle et judiciaire contre le terrorisme, lui aussi, s’est abstenu (Boulevard Voltaire).
Nicolas Sarkozy, après le rassemblement, est venu proposer un certain nombre de mesures et il a tenté de le faire dans un esprit de tranquillité et pour favoriser un consensus. Je l’ai trouvé convaincant et ses réponses aux auditeurs n’ont pas infirmé mon appréciation positive (RTL).
Sans tomber dans le partisan, j’ai relevé sa gêne à justifier ses liens avec le Qatar, accusé par le Département d’Etat américain de soutenir le terrorisme.
Sur ce plan, il me semble que nous devrions être plus vigilants quand un Etat étranger achète certaines de nos richesses, de nos fleurons, de nos infrastructures, de nos clubs sportifs comme le PSG. Il n’y aurait à mon sens aucune indécence nationale à refuser cette appropriation étrangère.
Nicolas Sarkozy a évoqué plusieurs orientations dont il a souligné qu’elles requéraient une mise en oeuvre urgente, sans attendre la prochaine élection présidentielle.
En vrac, exonérer les services de sécurité et les moyens de la police de toute restriction budgétaire. Amplifier la coopération internationale. Permettre aux organes d’enquête et de sécurité intérieure de pouvoir procéder immédiatement à des actes nécessaires, notamment pour l’examen de véhicules suspects, sans devoir attendre une autorisation judiciaire. Poursuivre le trafic et la détention d’armes de guerre en provenance, surtout, de l’ex-Yougoslavie. Amplifier le traçage pour les vols aériens. Ne pas autoriser le retour en France des jeunes français partis pour le Djihad.
L’ancien président de la République n’excluait pas que ces pistes puissent être débattues dans le cadre parlementaire en espérant, dans ce domaine capital, un climat de compréhension et de collaboration qu’à l’évidence le peuple français a paru plébisciter hier.
La France est réveillée le 12 janvier et elle n’a pas la « gueule de bois » mais encore d’amour.
Deux difficultés doivent être abordées de front.
Il faut cesser ce débat lassant entre la liberté et la sécurité, entre les libertés et la sûreté publique. L’état de droit ne peut pas en permanence être suspendu, dans sa vigueur et son efficacité démocratique, à des états d’âme répétitifs. Nos concitoyens sont prêts à ce qu’une politique fiable de sécurité l’emporte sur le souci pointilliste de la liberté. Dans cet arbitrage, la société a choisi. Le pouvoir n’a plus qu’à tirer les conclusions qui s’imposent.
Il convient de garder à l’esprit que la loi n’est pas le problème en France. Notre pays n’a que trop tendance à considérer qu’elle représente une action. Ce qui importe – tous les dysfonctionnements le démontrent, notamment la fin du suivi en 2014 pour Coulibaly et les frères Kouachi – c’est la constance et la fermeté dans l’exécution et l’application de la loi. Le contrôle de la manière dont les textes législatifs sont traduits dans le réel, durablement, à chaque instant, est essentiel.
La France est réveillée. Le rêve ne doit pas devenir un cauchemar.
Voilà c’est fait, le jour d’après s’est levé.
Souvenons-nous, hier, on nous promettait un après Merah, ce soir, n’en doutons pas il y aura le serment d’un après Koulibaly/Kouachi.
Et puis, comme des décisions urgentes doivent être prises, elles feront néanmoins l’objet de commissions qui regrouperont l’avis des sous-commissions.
Enfin bref, vous marrez pas, tout ça c’est avec notre pognon.
Sans tomber dans le partisan, j’ai relevé sa gêne à justifier ses liens avec le Qatar, accusé par le Département d’Etat américain de soutenir le terrorisme.
Ce n’est pas la seule incohérence liée à cette manifestation plus qu’ambiguë, au passage récupérée par certaines organisations gauchistes pour lui attribuer d’autres types de messages que les slogans initiaux, messages dont certains – on se demande à quel titre – visaient la prétendue extrême droite.
Quand on sait que participait à cette manifestation l’UOIF, classée comme organisation terroriste – rien que ça – par les États-Unis d’Amérique qui contrairement à nous semblent savoir de quoi ils parlent, comment ne pas penser qu’une fois de plus, après la mauvaise foi consistant à ne pas nommer l’adversaire, on se moque carrément du monde ?
Ce simple fait ne suffit-il pas à lui seul à démontrer l’immense stupidité de cette manifestation, du moins dans ses thèmes ?
C’est un peu comme si en 1938, pour « fêter » les accords de Munich, les Français avaient invité des membres du NDSAP à défiler avec eux pour célébrer la paix…
La France est réveillée, mais aussi les grandes capitales européennes qui ont marqué leurs valeurs face à l’immonde.
Toutefois, je ne participerai pas à la naïveté quasi collective, qui, depuis 24 heures, consiste à dire que l’unité est de mise car même si cela est mal vu et impossible à dire dans les médias, l’unité était une façade noyée dans la foule, et j’irai jusqu’au politiquement incorrect à dire que la diversité était somme toute peu présente et donc très peu représentée. Une omerta qui arrange bien mais qui inquiète quant au rassemblement de toutes les cultures si dépeint, si encouragé.
Le déni continue donc. De même le « Je suis Charlie » ne veut pas dire je suis anar, je suis soixante-huitard, je suis totalement pour toutes les caricatures de ces pauvres dessinateurs, non ce slogan, à mon sens, et ce n’est pas leur faire injure, c’est « on n’attaque pas les valeurs de libertés, de liberté d’expression qui font la richesse de la France ». « En France on ne tue pas pour des idées ».
Cela correspond aussi au besoin du moment de se ressouder, d’avoir des valeurs communes, de patriotisme même si cela dérange. Cela correspond à un besoin visible depuis quelques années. Une cohésion autour de principes, de valeurs communes, d’un rejet de la religion qui dépasserait la sphère privée. Ce n’est pas un remake de Mai 68, même si cela fait plaisir aux vieux socialistes empreints de nostalgie. Leur France a tellement changé et ils n’ont pas voulu le voir, ils ont cru qu’avec leurs vérités tout était mirifique quant au « vivre ensemble ». C’est le réveil.
On voit les jeunes horrifiés par ce qui s’est passé, ils ne veulent pas de la barbarie, de la terreur. Ils veulent vivre sans avoir peur, avoir un projet commun hors du communautarisme. Et ils ne comprennent pas cette manie récurrente d’excuser le Djihadisme grâce au chômage des jeunes de banlieue et donc de leur précarité… ils connaissent eux-même la précarité ! Hier je faisais le point de jeunes enfants d’amis, diplômés qui en droit, qui en sciences ou en économie, qui sont au chômage ou qui ont fini comme magasinier et ils ne font pas partie des banlieues difficiles. Il faut arrêter ce discours de complaisance et d’excuse.
On a vu aussi l’hommage appuyé à la police.
Tout le contraire de l’après 68 antisécurité.
Si l’Elysée a bien conduit cette journée, ce n’est pas non plus un laisser-passer à sa politique en général, qu’on ne s’y trompe pas, dès les prochains jours les soucis des uns et des autres vont reprendre leurs droits.
Il serait temps enfin de parler des vrais problèmes pour les éradiquer ; les taire, les occulter, les cacher, c’est les laisser se développer.
Et malheureusement je suis déçue ce matin en écoutant le béniouiouisme qui se déroule sur les ondes. Chacun essayant de cacher se qui est préoccupant en présentant cette marche d’une France Debout (comme le titre Le Figaro) comme un simple hommage aux morts de Charlie Hebdo. D’abord les Français ont rendu hommage à tous les morts, et surtout ils ont voulu dire aux assassins leur volonté farouche contre le totalitarisme aveugle.
Un de mes fils m’a dit hier matin : « On ne va pas fermer les yeux comme les Français l’ont fait dans les années 30 avec un danger aussi grave, il faut dire NON à l’Islamisme »
François Hollande, son gouvernement, encouragé par l’opposition, doit agir pour que « le pouvoir n’ait plus qu’à tirer les conclusions qui s’imposent.
Je crains personnellement que pour faire plaisir à un bloc d’idéologues naïfs, dans le déni, tout continue comme par le passé.
« Nicolas Sarkozy a évoqué plusieurs orientations dont il a souligné qu’elles requéraient une mise en oeuvre urgente, sans attendre la prochaine élection présidentielle. »
Nicolas Sarkozy, stipendié par le Qatar, devrait avoir la décence de se taire et continuer à donner ses conférences, « pour faire du fric »…
…Et ce EXCLUSIVEMENT !
« La France est réveillée le 12 janvier et elle n’a pas la « gueule de bois » mais encore d’amour. »
Une foule non quantifiée a défilé ou tenté de défiler entre République et Nation, loin des lieux de pouvoirs parisiens, loin des ambassades, des palais et hôtels particuliers. Vous croyez que cette foule s’est réveillée, a réveillé la France, que cette fois la lutte contre la barbarie n’aura de cesse avant l’avènement de l’ère de paix éternelle. Eh bien, en tant que cornichon de ce blog (merci au pseudo oursivi de m’avoir ouvert les yeux sur ma condition), en tant que mufle (merci, mais j’ai déjà oublié le pseudo), en tant que survivant d’une guerre civile il y a quelques années déjà, je doute fort que la France soit réveillée, la France va continuer à gérer ses contradictions, les actions terroristes vont continuer de par le monde en général et en France en particulier.
Que s’est-il passé hier ? Une foule a brandi des pancartes, brûlé des bougies, chanté des slogans. Une foule a exprimé que les actes immondes perpétrés par trois tueurs ont été perçus comme une atteinte aux valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité. Face à la barbarie, les Parisiens ont exprimé le dédain, l’insoumission, l’inutilité de telles actions. En disant « Je suis Charlie », les Parisiens ont tendu la joue gauche. On ne renie pas en quelques décennies les réflexes idéologiques perpétués pendant plusieurs centaines d’années. Eh oui, cela doit faire mal aux antireligieux de ce blog, mais c’est comme ça, les Français tendent la joue gauche pour signifier que les ennemis de la République n’ont pas atteint leur but.
Devant l’imprimerie de Dammarie, devant le magasin casher parisien, le GIGN n’a pas agité une pancarte « Je suis Charlie », un écriteau où l’on aurait pu interpréter que le GIGN suivait Charlie. Pas du tout, le GIGN a engagé le dialogue, a signifié, « Coucou, c’est Charlie qui vient te demander des comptes, jette ton arme ». Et puis, les gendarmes ont éteint la lumière, le terroriste ne l’a pas vu se rallumer. Du bon boulot, mes impôts servent à quelque chose, merci beaucoup.
Lundi, on compte vingt morts, si on met en perspective ces décès avec ceux occasionnés pendant la Deuxième Guerre mondiale, le ratio est infinitésimal. On peut estimer que pendant WWII, il est tombé un corps chaque minute. Toutes choses étant égales par ailleurs, ce lundi, nous serions à la vingtième minute d’une guerre qui durerait six ans.
Quatre millions de personnes dans la rue : je maintiens, c’est une immense et inespérée victoire pour les terroristes islamistes et pour nous une effroyable défaite. Effroyable défaite car en dépit de la légitime indignation et de la sincérité de nos concitoyens présents, ces manifestations révèlent par leur ampleur la profondeur du mal qui nous a été fait et parce que nous savons très bien que rien de significativement efficace ne sera fait par nos gouvernants actuels pour arrêter les barbares.
Hier, au cours de la manif, on a pu entendre sur un site internet libre la déclaration véhémente (elle y est toujours) d’un musulman participant, sous l’oeil protecteur de nombreux policiers : « On est tous fils d’Adam et Eve. Les Français doivent tous devenir musulmans. Ceux qui ne le veulent pas c’est leur affaire ». Vous avez dit musulmans participant à la manif ?
Hier aussi, au JT de 20h de TF1, ce n’est qu’à 21h05 qu’on a pu entendre une personne interviewée dire que ce qui était dénoncé dans la manif était le « terrorisme islamique », et non le seul « terrorisme » comme on a pu l’entendre mille fois. D’ailleurs, très probablement, cela a été un raté dans la sélection des interviews passant à l’antenne car il n’y en a pas eu d’autre après. Il y a eu aussi un « raté » avec le correspondant de TF1 à Washington qui a parlé lui de « djihadistes ». Cela lui a sans doute échappé, et comme il était en direct, cela n’a pas pu être censuré. La désinformation politique bat aujourd’hui, plus que jamais, son plein, cynique comme elle ne l’a jamais été.
Hier encore, quand les autres étaient à la manif, j’achevais, jusqu’à la dernière page, la lecture de « Soumission » de Houellebecq. Valls a accusé ce livre d’avoir contribué à l’ire des islamistes avant les attentats. Sa lecture était donc hier d’actualité (Valls ne l’a sans doute pas lu).
Le héros est un intellectuel aisé (professeur d’université) mais blasé, désabusé de tout, n’ayant plus aucun repère moral ou idéologique, ayant tout essayé, ayant goûté à tout, à la religion catholique comme aux engagements politiques douteux. Au plan personnel c’est un dépravé, un alcoolique, dont la lecture de l’histoire intime est souvent insoutenable. Une épave vouée à la déchéance dans la solitude. Une caricature de certains bobos parisiens. Un pauvre type, quoi !
Et puis soudain, c’est la LUMIERE ! La France, par la voie démocratique (comme Hitler en son temps a pris le pouvoir par la voie démocratique), est devenu un Etat Islamique où la charia s’applique et non plus le code civil. A la Sorbonne où il enseigne, seuls les professeurs musulmans peuvent enseigner. On lui force la main pour qu’il se convertisse et… il l’accepte volontiers. Et à partir de ce moment, c’est pour lui le grand bonheur. Son éminente position sociale lui donne droit à trois femmes, que les « marieuses » de l’université islamique lui choisissent parmi ses plus jolies étudiantes, et qui deviennent autant d’épouses fidèles et attentionnées. Il trouve ainsi, à quarante ans, dans l’islam, la joie de vivre et l’épanouissement qu’il n’avait même pas espéré auparavant.
C’est tout sauf un ouvrage islamophobe. En revanche il est vigoureusement christianophobe à plusieurs reprises.
Doit-on le lire comme étant prémonitoire de ce qui nous attend à brève échéance ?
Si, Monsieur Bilger, le rêve va malheureusement se terminer en cauchemar. Comme d’habitude, notre gouvernement va pondre toute une série de lois, qui ne manqueront pas pour certaines d’être retoquées par notre Conseil constitutionnel, qui ne verront pour d’autres pas de décrets d’application, et qui, pour les survivantes, ne seront pas appliquées par une partie des magistrats, au motif que si ces « braves gens » en sont là, c’est la faute à la société !
Mon seul motif de satisfaction, c’est de savoir que M. Valls va voir bientôt sa photo épinglée sur un célèbre mur, si ce n’est pas déjà fait.
Quant au reste, qui va croire un instant que les budgets des administrations concernées (justice, police, défense, etc.) connaîtront une embellie ? Les policiers courront toujours après une hypothétique ramette de papier pour imprimer leurs PV d’audition, ils monteront toujours dans des voitures hors d’âge, etc.
Bien évidemment je ne sais pas quand se produira le prochain attentat, mais c’est malheureusement une fatalité : nous serons à nouveau frappés. Aussi, je vous conseille de garder précieusement vos billets, vous n’aurez qu’à en modifier la date !
Même les écrivains le sont, « réveillés » : Tahar Ben Jelloun hier soir, dans La Grande Bibliothèque, annonçait trois mesures immédiates dont il faudrait s’occuper et se préoccuper.
Deux apparemment fondamentales : l’éducation et la culture à l’école pour des élèves en rupture scolaire, ainsi que les mosquées, leur financement et la qualification des imams. Annoncé posément sans langue de bois, cela peut surprendre mais dans le fond il a mis le doigt là où beaucoup de politiques passaient simplement le chiffon ; et la poussière de rester malgré tout sous le tapis.
Bonjour Philippe Bilger,
« Le 11 janvier, la France a connu un moment immense et magique, de dignité, de respect et de courage, où apparemment tant de différences se sont effacées au profit d’une unité de plusieurs heures. »
C’est vrai qu’elle est était belle cette manifestation du 11 janvier. Il est dommage cependant que ceux qui étaient sur la photo historique qui figurera dès l’année prochaine dans tous les manuels d’Histoire, soient en grande partie responsables de cette situation de conflit civilisationnel.
A noter que certains chefs d’Etat qui ont participé à cette manifestation n’hésitent pas à mettre en prison, voire condamnent à des coups de fouets ceux qui ont l’indécence de dessiner des caricatures du prophète ou d’eux-mêmes. Sans oublier ceux qui financent les réseaux jihadistes et ont été, malgré cela, invités à participer à ce grand mouvement pour la liberté d’expression.
Parfois la (real)politique sait détourner les yeux quand il s’agit de défendre les intérêts supérieurs de l’Etat. Il faut bien ménager nos créanciers..
Hier, pendant quelques heures, « tout le monde il était beau, tout le monde il était gentil ». Mais aujourd’hui c’est le retour à la vraie vie.
Peut-on croire que plus rien ne sera désormais comme avant ? Rien n’est moins sûr.
En Mai 68, Daniel Cohn-Bendit a dit « nous sommes tous des Juifs allemands », hier Manuel Valls a dit « nous sommes tous des Juifs français ».
Alliant le geste à la parole, notre Premier ministre a annoncé que suite à l’attentat de la supérette casher, des mesures allaient être prises afin de protéger les écoles juives, les synagogues et sans doute aussi les commerces juifs, ce qui est très bien. Mais il ne faudrait pas toutefois oublier les non-Juifs, bref les goys comme ils disent. Eux aussi ont droit à bénéficier des mêmes protections, mêmes s’ils ne sont pas des juifs français mais de simples citoyens.
Hélas, je crois que, dimanche, une certaine France ne s’est pas réveillée, elle s’est rendormie. Elle a communié dans l’évitement des questions qui fâchent et elle est retournée se coucher.
Comme je l’ai écrit en commentaire d’un autre de vos billets, un journaliste a publié un article « Millions rally in Paris against nothing in particular ».
Il glose sur une pancarte « Pourquoi ? » en faisant remarquer que, si le manifestant n’a vraiment aucune idée de pourquoi les types de Charlie Hebdo ont été assassinés aux cris de « Allah akbar » et de « Nous avons vengé le Prophète », il y a de quoi s’inquiéter.
J’écris une « certaine France » car, malgré l’affluence aux marches de dimanche, mes discussions ne me laissent aucun doute sur le fait que de nombreux Français ne sont absolument pas dupes et qu’ils ont choisi de ne pas aller manifester en toute connaissance de cause.
J’ai également apprécié l’intervention de N. Sarkozy sur RTL. Je l’ai trouvé mesuré et prudent mais il affirme la nécessité de poser clairement les problèmes parmi lesquels, je suppose, la difficulté de s’assurer de la compatibilité de l’Islam avec la loi de la République. En fait, la création de «l’Islam de France» répond à une approche pragmatique et N. Sarkozy compte aujourd’hui sur des imams accrédités pour adapter la doctrine, tout au moins la pratique musulmane, à notre société française. Ce faisant, je le crois optimiste.
Je sais N. Sarkozy compétent lorsqu’il émet un avis sur les mesures de police à prendre pour prévenir les actes de violence notamment de radicaux islamistes. Et par ailleurs, il ne suffit pas aux musulmans d’affirmer que ces radicaux n’agissent pas conformément à l’islam.
En effet, la religion musulmane ne fait aucune distinction entre le spirituel et le temporel, entre le religieux et le profane. Seyyed Hossein Nasr, professeur de tradition islamiste, enseignait (année universitaire 1964/1965, chaire Aga Khan d’études islamiques à l’université américaine de Beyrouth) : «L’acceptation du pacte divin soulève le problème d’une vie en accord avec la Volonté divine. Le mot Islam lui-même est intimement lié à cette idée essentielle. La racine arabe (salama) dont le mot Islam est dérivé, a deux significations : paix et soumission. Celui qui se soumet à la Volonté divine acquiert la paix… ».
Je n’exclus pas que les radicaux puissent trouver dans le Coran un verset sur lequel s’appuyer pour justifier des actes incompréhensibles pour nous, mécréants.
Dès lors, comment les musulmans sont-ils prêts à interpréter leur dogme pour admettre officiellement la primauté de notre loi républicaine ? Est-ce seulement pour une période transitoire ?
J’ai tenté de retrouver les propos de Sarkozy auxquels vous faites allusion. Sauf si les médias avaient caché des déclarations sensationnelles que vous n’auriez pas relevées, je suis obligé d’en conclure que Sarkozy a bavassé sur la marque des agrafes alloués aux fonctionnaires et la couleur du papier à en-tête de la police.
A quel moment Sarkozy a-t-il réclamé un arrêt de l’immigration ? A quel moment a-t-il réclamé des mesures contre l’islam ? Un auditeur lui a posé cette dernière question. Il a répondu :
« Moi ch’crois qu’c’est pas fichu. Ch’crois qu’la République, elle peut faire l’intégration. Qu’elle n’a pas à avoir peur, parce qu’elle peut réussir. […] Je prendrai contact avec les autorités religieuses pour discuter de ça. […] Je veux que nous refusions tout amalgame, que nous refusions ce qui serait le pire pour notre pays, le repli communautaire identitaire […]. Sur la formation des imams et leur habilitation, il y a beaucoup qu’il est possible de faire [sic]. »
http://www.rtl.fr/actu/politique/nicolas-sarkozy-est-l-invite-de-rtl-12-janvier-7776179261
Donc c’est très clair : Sarkozy est un gauchiste de modèle courant, c’est un Charlie comme les autres, il n’a pas la moindre intention de changer quoi que ce soit à la politique désastreuse qui a conduit au massacre que nous venons de connaître.
Sarkozy, il « croit » que la République peut faire l’intégration. J’aimerais savoir, au point où on en est, en quoi les « croyances » du sieur Sarkozy auraient la moindre importance, et tout à fait accessoirement, sur quoi il se base pour faire cette déclaration ahurissante, alors que tout montre, au contraire, avec ces attentats, que l’islam est inintégrable dans des sociétés non musulmanes, que c’est l’islam qui intègre à lui, de la façon la plus sanglante qui soit, les sociétés dans lesquelles il prend racine.
La République, elle peut réussir. Oui, on sait jamais. Je peux gagner au Loto demain matin. Sarkozy peut trouver la recette de la fusion nucléaire contrôlée en se réveillant un de ces jours. Ce n’est pas exclu.
Le type nous assure que nous sommes en guerre et que des mesures ultra-urgentes sont nécessaires dans les semaines à venir, et il nous dit : pas touche à l’islam, « la République » peut réussir à l’intégrer, alors que ça fait un bon siècle qu’elle s’y essaye en vain : sur un malentendu, ça peut marcher.
Je crois que cet individu se paye notre fiole.
Sarkozy a disserté à la marge sur des mesures sécuritaires de détail. Il prétend que l’attaque contre Charlie-Hebdo aurait pu tourner différemment si le garde du corps de Charb n’avait pas été armé seulement (on le suppose) d’un pistolet, puisque les assaillants étaient armés d’un lance-roquettes.
Donc l’idée de Sarkozy, c’est de mettre deux gardes du corps armés de lance-roquettes derrière chaque journaliste ? Et bien sûr, derrière chaque client de supermarché, juif ou non juif ? Ainsi que derrière chaque joggeur, puisque Coulibaly a commencé par essayer de tuer un joggeur avant de tuer un policier municipal, puis des Juifs qui faisaient leurs courses ? Il faudra aussi armer les policiers municipaux de lance-roquettes, naturellement.
Avec tous ses mouvements d’épaule, ses airs martiaux et sa prétention à être plus « responsable » que les autres, Sarkozy est toujours la même outre vide, le même pantin qui refuse explicitement ce par quoi il faudrait commencer : le « repli communautaire identitaire », c’est-à-dire, en bon français, la volonté nationale de se défendre et de survivre.
Nous avons donc maintenant certains politiciens « mainstream » qui reconnaissent enfin que nous sommes en guerre (Sarkozy, Jeannette Bougrab), mais qui n’en tirent pas les conclusions.
Quand on est en guerre, ça veut dire qu’il y aura encore des morts et que c’est normal. Quand il y a des morts à la guerre, ça ne veut pas dire qu’on est en train de perdre. Les forces de sécurité ne sont pas mises en échec parce qu’il y a des morts. Ca, c’est le cas dans un pays en paix.
Par conséquent, la solution ne consiste pas, comme le prétendent Valls et Sarkozy dans un ensemble suspect, à déplorer des « failles » imaginaires dans le renseignement (qui n’est jamais parfait), ou à ergoter sur l’armement des policiers (le RAID et le GIGN me paraissent très convenablement équipés).
La solution est politique. Elle commence par le fait de désigner l’ennemi (l’islam, pas « l’islamisme », le « terrorisme », « l’extrémisme », les « déséquilibres psychiques », la « faillite de l’intégration républicaine », les « amalgames » ou que sais-je encore), puis par la décision de le combattre, et enfin par l’adoption des mesures nécessaires à cet effet.
Qui sont stratégiques, et non tactiques, budgétaires ou administratives.
On a besoin de généraux, nous avons des gratte-papier montés en graine. Sarkozy ne fait pas exception.
Certes la France est réveillée, mais Sarkozy n’a décidément plus la baraka, il est reçu par Aphatie ; Sarkozy qui avait annoncé qu’il ferait sa rentrée pour présenter ses propositions les tout premiers jours de janvier 2015 est dépassé par un sujet qui intéresse autrement les Français.
La France est réveillée et les politiques aussi qui s’affairent, s’agitent à mettre des rustines, des plâtres sur des jambes de bois pour rassurer le bon peuple. Espérons qu’en coulisses des propositions pour décisions sont en cours de préparation.
Quant au président du CSA qui recevra les médias ? pourquoi ? pour leur remonter les bretelles ? pour leurs manquements dit-on, leurs abus de langage, les propos inappropriés, leurs incohérences… leurs manquements mais au nom de quoi, puisque le CSA n’a qu’un pouvoir consultatif… nouveau coup d’épée dans l’eau !
Hier un grand défilé de liberté – que j’approuve – mais de divers horizons notamment tous ces religieux qui tentent de se refaire une virginité, ceux qui sont loin d’être des adeptes de Charlie.
De ce défilé, les extrémistes n’en n’ont que faire, ils attendent seulement le moment propice pour réitérer leurs désastres.
Que fera-t-on demain, rien n’arrête les guerres lorsqu’elles sont activées pour de faux motifs religieux.
Faudra-t-il faire un « Guantánamo français » pour y recueillir les revenants de la guerre et les cas à suivre ?
Bonjour,
J’ai commencé la journée avec ceci :
http://www.metronews.fr/info/videos-grand-corps-malade-tryo-oxmo-puccino-et-jb-bullet-les-hommages-a-charlie-en-musique/moak!wIvnrX4fV8z/
Bonne journée à tous.
@Parigoth
L’UOIF a été classée « organisation terroriste » par les Emirats Arabes Unis et non pas par les Etats-Unis. Par contre, pour défendre la liberté d’expression il y avait Orban, Bongo, Lavrov et autres humanistes. Mais bon j’imagine que ça vous intéresse moins pour illustrer votre démonstration ?
@Michelle D-Leroy
Je crains personnellement que pour faire plaisir à un bloc d’idéologues naïfs, dans le déni, tout continue comme par le passé.
Ne parlons pas de malheur, et quels que soient les reproches que nous puissions formuler à l’encontre de tous ceux qui se sont fait passer pour des responsables politiques depuis une quarantaine d’années, nous ne leur souhaitons pas de se retrouver un jour, comme les gens de Charlie, face à face avec une réalité qu’ils se sont obstinés à nier en dépit des évidences.
@eileen | 12 janvier 2015 à 12:42
En effet, tout à fait d’accord, le CSA devrait convoquer BFMTV qui s’est ingénié à vouloir décrocher des scoops alors que dix otages étaient réfugiés dans la chambre froide de Super Cacher…
Et je passe sur ces journalistes planqués dans leurs rédactions qui nous servaient du « supérette casher », « épicerie casher »… etc. On se serait cru à Marrakech…
De la constance dans la fermeté, des moyens renforcés de police judiciaire pour faciliter le travail et l’efficacité de nos forces de l’ordre, et une tolérance zéro.
« Je ne change cependant absolument pas mon point de vue sur cette grande messe républicaine symbolique »
.
qui a donné son nom à cette constellation pour les Arabes astronomes, avec celles de deux de ses étoiles que reprend la loge lunaire de « La Dame » (女宿, Nǚ Xiù) et qui sont la n°5 瓠瓜 la cougourde niçoise 
–Xeranthemum annuum et la n°4 敗瓜 la demi-cougourde ou cougourde tronquée, on peut inférer une possibilité de raccordement à un très ancien tronc commun.
Contrairement à d’autres membres de ma famille proche, je me suis également abstenue. Pour des raisons diverses d’ailleurs. Et ce n’est pas la réponse peu amène de la caissière de supermarché auprès de laquelle je me suis aimablement enquis de l’attitude générale des clients pour savoir si la marche républicaine avait changé quelque chose et s’il se pouvait observer davantage d’amabilité de leur part désormais, qui me l’a fait regretter, vu qu’elle a été et fort sèchement : ‘J’ai pas envie de vous répondre’. Ce qui, quelle que soit la manière dont on l’interprète, veut tout dire et dissuade assurément le bavardage convivial.
En revanche, je me suis intéressée de près à une petite constellation de l’hémisphère nord située au sud-est du triangle d’été, connue sous le nom de de la Baleine de Jonas chez les Hébreux et de Chameau chez les astronomes arabes mais que, comme les Grecs, nous nommons le Dauphin
Ainsi qu’on s’en aperçoit en effet, elle a, dans sa stylisation la plus simple, la forme d’un pinceau ou d’un crayon.
Bien m’en a pris que de perdre ainsi mon temps, car j’ai pu mettre en évidence des choses extrêmement intéressantes grâce à la confrontation des traditions issues des monothéismes et des autres traditions, on va dire pour faire simple, en particulier l’hindouisme.
Rien que par la mise en regard du chameau
Ceci dit, je ne développerai pas davantage ici des considérations qui sans vraiment intéresser les uns risqueraient de fâcher les autres. Mais bon.
La France n’est pas réveillée, il n’y a qu’une partie de la France qui a entrouvert un œil car elle a été sortie de sa léthargie par le bruit des rafales, de la peur du lendemain. La grande communion de ces derniers jours n’a pourtant pas rassemblé cette France multicolore dont la bien-pensance vante la richesse et la chance qu’elle représente. FH pour ne froisser personne ne prendra aucune décision qui pourrait « stigmatiser ». J’espère me tromper mais il n’y aura rien de concret, sauf des commissions Théodule, des lois… L’avertissement de la rue est pourtant à prendre très au sérieux.
M. Bilger,
Vous semblez oublier le concept d’universalité des droits de l’homme en vous focalisant sur ce qui se passe en France.
Que peut-on dire aux victimes de Daech, à celles de Boko Haram (des milliers cette semaine) ? Que l’on y pensera quand on aura traité le problème en France ?
Même en raisonnant égoïstement, vous savez très bien que ce qui se passe là-bas aura des incidences chez nous. Je rêve d’une manifestation pour toutes les victimes.
« Nos concitoyens sont prêts à ce qu’une politique fiable de sécurité l’emporte sur le souci pointilliste de la liberté. »
Ah bon ? Qu’en savez-vous ? Auriez-vous procédé à un sondage des foules sur votre écran télé, hier ?
« Il faut cesser ce débat lassant entre la liberté et la sécurité, entre les libertés et la sûreté publique. »
Pourquoi lassant ? C’est juste un point fondamental, pour toute démocratie.
@ Tamaro à 11:20
« Il trouve ainsi, à quarante ans, dans l’islam, la joie de vivre et l’épanouissement qu’il n’avait même pas espéré auparavant »
C’est, d’après Tamaro, ce qui arrive à un personnage du roman de Michel Houellebecq. Mais c’est peut-être aussi ce qui est arrivé à Bilal Yusuf Mohammed Franck Ribéry, Français originaire de Boulogne-sur-Mer, honorablement connu, travaillant en Allemagne, et qui a convaincu son employeur, le Bayern de Munich, de construire une petite mosquée dans son stade, pour lui faciliter ses pratiques religieuses, à lui et à quelques autres joueurs du club partageant ses convictions religieuses. Comme quoi un employeur qui n’a pas le droit de discriminer à l’embauche peut avoir des coûts d’emploi inattendus !
Bonjour,
@ JP | 12 janvier 2015 à 12:18
Avec l’aimable permission de notre hôte, pour complémenter et faire le lien avec ce que vous exprimez, voici un extrait du débat de Zemmour&Naulleau du 9 janvier auquel participent Christophe Alévêque, Malek Chebel anthropologue des religions. Le lien qui suit est assez long, car ciblé pour une seule vidéo.
https://d1wst0behutosd.cloudfront.net/videos/648509.og2.mp4?Expires=1421073070&Signature=PO3Hs-RiejChLCXatvgxjQO6zEmBzHRsDJCpL7QVLL5gJYMe6agGVcbh~fsVnk0Q4e41pc7LIUj-MiqH9coxuDJ1cOnxqqlJw2XmapA1pbaICDsMzSIa5X-YT7t9LJXfSciVxvIjP7ZdxleAYgEybgGvb9JCfvgEEhPw8w~vnY7l~ND1cS~N6bfDwf1u2KpQ7vjGTGY4bos55Ev9GfxqnRB9NeA~Ah8kBlzfHkprLMYGv3dobvsPKpV52Il775k6srFZim5NXZf5dngs3HsCpSgmK4VcBBYf2pnX2NIyGEVHCaszelMI6qhJ2mUEq2JKPaJfuOx7EncN~AkPcXaNrA__&Key-Pair-Id=APKAJJ6WELAPEP47UKWQ
Donc à mon sens rien de nouveau, mais riche d’enseignement pour le chemin qui reste à parcourir. Rebrousser chemin pour contourner le danger quand il croît, ne serait-ce pas la bonne décision, celle par exemple des guides de haute montagne ? Quand on sait qu’il y en a qui s’y laissent encore prendre, c’est pas gagné.
Monsieur Bilger,
Je méconnais l’arsenal de nos lois pour lutter contre le terrorisme islamique mais comment voulez-vous que l’on interdise le retour des djihadistes si l’appel au djihad ne constitue pas un délit en France et dans les pays de l’UE ?
Disons les choses clairement : je ne réclame pas la peine de mort pour imbécillité, mais Charb était un abruti. Déclarations de 2011 :
Revenant sur l’attaque au cocktail Molotov des locaux de son hebdomadaire, il explique qu’il en «a marre qu’on s’inquiète de voir les musulmans modérés ne pas réagir».
«On ne pense pas que l’islamisme va prendre le pouvoir en France, on sait très bien que c’est une ultraminorité, qu’ils sont quinze cons à manifester. Pareil pour les catholiques intégristes, jugeait-il. On s’inquiète de voir les musulmans modérés ne pas réagir mais c’est parce qu’il n’y a pas de musulmans modérés en France, il n’y a pas de musulmans du tout, il y a des gens qui sont de culture musulmane, qui respectent le ramadan comme moi je peux faire Noël et bouffer de la dinde chez mes parents, mais ils n’ont pas à s’engager plus que ça contre l’islam radical en tant que musulmans modérés, puisqu’ils ne sont pas musulmans modérés, ils sont citoyens.»
http://www.liberation.fr/culture/2015/01/10/charb-en-2011-j-en-ai-marre-qu-on-s-inquiete-de-voir-les-musulmans-moderes-ne-pas-reagir_1177658
Charb porte une lourde responsabilité dans son propre assassinat, et dans celui de nombreux autres Français. Encore une preuve du fait que, même lorsque vous fourrez le nez des gauchistes dans les excréments de la réalité, ils continuent à prétendre que ça sent la rose.
Saluons aussi la rectitude morale et la dignité de sa famille, qui vient de nier que Charb était le compagnon de Jeannette Bougrab, alors que plusieurs amis de celle-ci confirment que leur relation durait depuis un an, qu’une photo de leur intimité a été publiée, et que l’ancien ministre UMP a reconnu le corps à la morgue de Paris en compagnie de ceux-là même qui font semblant de ne pas la connaître.
Ah, évidemment, un communiste enragé qui couche avec une sarkozyste de gouvernement, ça la fout mal.
Voilà, entre autres, pourquoi je ne suis pas « Charlie ».
Ne pas autoriser le retour en France des jeunes français partis pour le Djihad.
Et passer un deal avec eux et elles. « Si on te pécho quelque part par là-bas avec des armes ou de la littérature engagée, tu pourras revenir ici uniquement dans une boîte qui ne sera pas la valise diplomatique ». On ne peut déchoir quelqu’un de sa nationalité comme ça, mais le zigouiller même de façon préventive, on peut. Faut bien assumer ses monstres ou ses pustules.
J’espère que quelque coopération internationale de sûreté, puisque les autres pays européens sont tout aussi concernés que nous, va se développer. Pour la tranquillité de millions, éradiquer quelques têtes de cheptel même au jugé ne nuit pas. Et qu’on cesse de grâce les contrôles d’identité au faciès suburbains qui ne servent qu’au vexatoire. Le Mohamed de base n’a rien à voir avec ces excités qui se sont monté une simili religion en kit spécial pack « Mr. Bricolage ».
Sarko ? Aussi bon acteur que sa belle-soeur Valeria, il racontera tout autre chose dans quelques semaines, vous verrez. Billevesées et flan nature. Ah, le cyclo-cross c’est plus sympa, y’a pas à dire.
Quelqu’un peut-il m’expliquer le Bilger dans le texte ?…
Entre votre tentative de justification quelque peu fumeuse et alambiquée sur votre « non participation » à la manifestation et votre billet hagiographique et œcuménique de ce jour j’avoue que vos grands écarts me laissent perplexe…
Si j’étais un peu… pervers j’écrirais « derrière l’islamisme radical, le faux derchisme bilgérien… »
Pour être franche, moi le truc qui m’a le plus époustouflée, ce n’est pas tellement l’œcuménisme programmé (« tout le monde il est beau tout le monde il est gentil » disait déjà Jean Yanne) mais les mots prononcés par la famille Charbonnier (frère et parents de Charb). Alors ça, je dois dire, ça m’a laissée sur le c…
Je m’explique. Voilà un mec (Charb, dessinateur caricaturiste à Charlie Hebdo) protégé par des fonctionnaires de la République à cause de ses provocations. Soit. Qui meurt assassiné pour que vive la liberté d’expression et dont la famille adresse une injonction – officielle (par voix de presse) – à Madame Bougrad (que je ne connais pas, et réciproquement) de se taire. Je rêve ou ai-je loupé un épisode médiatique ?
Donc, si j’ai bien compris, Philippe Val, pleureur en chef, peut venir sur tous les plateaux de télé pleurnicher sur des caricaturistes qu’il a longuement côtoyés mais lâchement abandonnés pour devenir le patron de « la voix de la France interne » qui vire des humoristes pour leurs insolences radiophoniques,
ou le permanent (sic) syndical des urgentistes (AMUHF) Monsieur Pelloux qui court de télé en radios comme pour un casting et qui pleure dans les bras de Hollande,
eux ont le soutien indéfectible de la famille Charbonnier MAIS que Madame Bougrad qui a partagé la couche et les « soucis » de Charb puisse, dignement (même si le Panthéon était de trop) parler de son ami (proche), ça non, « Verboten ! Vous n’avez pas les bonnn papiereueu de notreu famille ».
Alors pourquoi ? Je vais vous le dire 😉
Parce que Madame Bougrab a œuvré dans le gouvernement de Sarkozy et ça, pour une famille de communistes c’est, comment dire… blasphématoire ?
Finalement je suis bien contente de ne pas y être allé.
Je suis surpris, cher Philippe, que vous, qui convoquez volontiers le peuple dans vos billets ou vos tweets, voire qui n’hésitez pas à prétendre vous exprimer en son nom lorsqu’il s’agit de questions touchant à la justice, évitiez de vous mêler à lui lorsque l’occasion se présente. Vous avez tenté de justifier votre position en donnant des raisons qui m’apparaissent plus comme des prétextes. Vous êtes passé à côté de l’événement, tout comme Gilles-William Goldnadel, il n’y aurait aucune honte à le reconnaître, on se grandit en reconnaissant ses erreurs.
La manifestation du 11 janvier restera dans l’histoire de France, tant par son ampleur, que par la manière exemplaire dont elle s’est déroulée, que par son retentissement international. Il n’est pas question d’être naïf et de croire que toutes les différences et toutes les fractures entre ceux qui ont manifesté se trouvent abolies, mais enfin il serait bon que les déclinistes de tout poil en méditent la signification. Que pour une fois ils prennent un peu de recul et même, si ce n’est pas trop leur demander, un peu de hauteur.
Je vois que NS vous séduit de nouveau, aujourd’hui, monsieur Bilger, avec ses propositions de mesures qui ne me paraissent pas si révolutionnaires que ça, d’ailleurs. Dans la blogosphère, aujourd’hui, il ne provoque que rires et peut-être un brin de consternation, après l’avoir vu à plusieurs reprises jouer des coudes pour être au premier rang de la marche d’hier, jusqu’à ce que le service du protocole soit bien obligé de le remettre à sa place. La vidéo de ce petit jeu de coudes qui a duré un bon moment avant l’intervention des services est ici :
http://www.huffingtonpost.fr/2015/01/12/sarkozy-nicolas-marche-republicaine-manifestation-charlie-hebdo-francois-hollande_n_6452834.html?utm_hp_ref=france
Je ne m’en lasse pas, je ris de bon coeur après ces jours de larmes
Chaque jour nécessite vigilance auprès des adolescents pour demander explications sur certains vocables employés à la légère mais faisant suite à ces gentillesses « coutelasées » qu’ils peuvent entendre ici ou là.
Avec pour conséquence de rappeler ceux des vocables gravés sur les frontons de nos bâtiments publics : seul bouclier non négociable.
Bannir le vocable assimilation. Ce n’est pas ce qui est demandé.
Laisser chacune, chacun devant la responsabilité de sa croyance et devoir nous dire où et pourquoi elle serait incompatible avec la République laïque – condition de leur liberté à pratiquer.
Depuis quand le même dieu des Livres aurait-il des préférences ? Et depuis quand perdrait-il la tête en décrétant à tel prophète : tu ne tueras pas tandis qu’à l’autre il demanderait la vengeance en langue originale ?
Ceux qui ne croient ni à l’un ni à l’autre subissent le plus de violence.
Euh… Une partie n’était pas endormie tout de même. Je ne vais pas faire la fine bouche, mais au nombre de dessins brandis, Charlie Hebdo devait tirer chaque semaine à un million d’exemplaires, au moins.
Allez, ne soyons pas bégueules, c’est peut-être, si le politique est à la hauteur, une nouvelle approche.
Au fait, personne n’en parle, qu’en est-il de notre étudiant en soins infirmiers relevé par Le Monde en ligne ? Beaucoup de discrétion sur cette anomalie, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais il y a de quoi s’interroger.
Comme l’on dit, en l’occurrence « laissons travailler la justice », dans ce cas je suppose qu’elle n’adoptera pas un train de sénateur.
OK pour le côté convaincant de N. Sarkozy, mais ce ne sont jamais que des paroles pour l’instant. Il n’est plus à la manœuvre, on ne lui laissera pas le loisir de tirer les marrons du feu.
Je vois se pointer, comme dans le sport, au sujet de la stratégie à adopter, 65 millions de sélectionneurs. Notre hôte que l’on n’oubliera certainement pas dans ces consultations aura, on l’espère, fourbi ses arguments juridiques pour éviter la gourmandise du Petit Journal qui va faire, c’est certain, pour quelques-uns ses choux gras.
Monsieur Bilger a raison lorsqu’il écrit que la France est réveillée, sans gueule de bois, sans « hangover », la France est juste groggy ! Et cet état va durer…
Ce ne sont pas les déclarations primaires de Manuel Valls qui risquent de la ragaillardir, ni les injonctions, ni les incantations, ni les vœux pieux, ni les bons sentiments ; il faut inoculer à tous ces politiques de l’énergie à dose maximale, il faut les mettre en overdose d’énergie, en modifiant la forme de leurs déclarations, en passant du « il faut… il faudrait… » à « nous mettons en place aujourd’hui… »
Tous prétendent que ces terroristes nous mettraient en état de guerre, mais pour envisager la ‘modération’ de certains sites internet, prosélytes du djihad, il faut attendre trois semaines… faisons un « Patriot Act » surenchérissent les journaleux… Et si d’abord et tout simplement on appliquait toutes les lois qui existent et dans leur intégralité. Et si on accélérait les procédures en décidant de fonctionner en parallèle ; et pourquoi ne pas décider d’une procédure d’urgence si aucune n’existe, si un article tel que le 49.3 ne s’applique pas/ne suffit pas ? Comment accepter que dans une telle situation il faille attendre que la paperasserie soit prête pour agir !
Et puisque nous serions en guerre, il doit bien exister un texte quelque part qui donne tous les pouvoirs de fonctionner au Président. Le Président français disposerait donc du code pour déclencher une guerre nucléaire mais il ne disposerait pas – dans des circonstances exceptionnelles – du pouvoir et des textes suffisants pour protéger les citoyens français : je n’ose le croire !
@Robert Marchenoir 12.29
On dit de Sarko que la femme qui partage son lit aurait toujours raison, Carla l’aurait-elle converti au socialisme germanopratin du Café de Flore ? elle aurait fait de l’entrisme… non je ne peux pas le croire !
@Franck Boizard 11.44
L’évitement est l’attitude politique habituelle pour ne froisser personne, plaire à tout le monde, « ratisser large », pour finalement ne rien faire, et déplacer un jour une foule de <4 millions d'individus ! et si cette foule un autre jour décidait de se soulever sous le mot d'ordre d'un personnage persuasif, convaincant et charismatique, mais pas gesticulateur !
@Achille 11.40
Le 11 Sept 2001, selon Le Monde, nous étions tous des Américains, quand serons-nous des Français d'une république laïque, tout simplement, sinon les "goys" vont eux aussi - un jour - se rebeller !
@giuseppe 11.32
Education et culture à l'école, j'ajouterai et aussi à la maison, sont les deux piliers pour produire des citoyens avisés... mais ce sont des actions à très long terme, progressivement mais une dizaine d'années est nécessaire, alors qu'il faut mettre des actions immédiates en place qui ne soient pas des faux-semblants, des rustines, et planifier des actions à court et moyen termes qui ne seraient pas remises en cause à chaque nouveau gouvernement. J'ai adhéré/apprécié la quasi totalité du contenu de vos commentaires, comme beaucoup d'autres sans aucun doute !
Le jour d’après !
Vous pensez bien que je ne suis pas allé manifester ou processionner en foule.
Mais cela ne m’empêche pas de rendre hommage aux caricaturistes de Charlie Hebdo à leur façon, par une caricature de Hollande et ses ministres.
Encore que je ne sois pas si sûr que ce soit une caricature, disons une interprétation de la réalité.
https://www.youtube.com/watch?v=R2XuCCOsWhM
PS : je vous avoue que je n’ai jamais apprécié les caricatures de Hara-Kiri ou Charlie Hebdo, mais ce n’est pas une raison…
@ Achille 11.40
Permettez une remarque sur votre commentaire à propos des mesures de sécurité envisagées par le gouvernement.
» Ne pas oublier les goys » écrivez-vous, « eux aussi ont droit à bénéficier des mêmes protections, même s’ils ne sont pas des juifs français… »
Les leçons de la semaine sont malheureusement sans nuances : les tueurs reprochent à leurs victimes dessinateurs d’être des blasphémateurs et à leurs victimes juives d’être des juifs.
La menace est plus forte sur cette dernière communauté et cela explique les mesures particulières. Tout le monde peut comprendre depuis Toulouse et la porte de Vincennes que les écoles juives sont spécialement exposées.
Ce qui n’enlève rien à la sécurité d’ensemble pour laquelle l’État va probablement concentrer ses efforts sur le renseignement, l’information et la surveillance.
Laurent Cayrol à l’instant dans C dans l’air « Apprenons la vigilance aux citoyens » ; plus efficace et plus démocratique que des mesures style Patriot Act. Le bon sens près de chez soi, ça c’est du concret.
————–
Une image parmi tant d’autres, la tête angélique d’Angela sur l’épaule de François. J’entends son murmure « merci pour ce moment ». Désolé Nicolas, tu t’es fait doubler !
Lorsque vous écrivez, Monsieur Bilger : « Il faut cesser ce débat lassant entre la liberté et la sécurité, entre les libertés et la sûreté publique. L’état de droit ne peut pas en permanence être suspendu, dans sa vigueur et son efficacité démocratique, par des états d’âme répétitifs. Nos concitoyens sont prêts à ce qu’une politique fiable de sécurité l’emporte sur le souci pointilliste de la liberté. Dans cet arbitrage, la société a choisi. Le pouvoir n’a plus qu’à tirer les conclusions qui s’imposent.
Il convient de garder à l’esprit que la loi n’est pas le problème en France. Notre pays n’a que trop tendance à considérer qu’elle représente une action »,
vous avez parfaitement raison : on sait trop combien les lois une fois votées ne sont pas appliquées faute des décrets d’application.
Il nous faut des lois courtes, de circonstance, voire d’exception et limitées dans le temps, suffisamment précises mais aussi laissant une marge d’interprétation suffisante pour ne pas paralyser les exécutants.
Toutefois les quelques pistes de réflexion que vous donnez (« En vrac, exonérer les services de sécurité et les moyens de la police de toute restriction budgétaire. Amplifier la coopération internationale. Permettre aux organes d’enquête et de sécurité intérieure de pouvoir procéder immédiatement à des actes nécessaires, notamment pour l’examen de véhicules suspects, sans devoir attendre une autorisation judiciaire. Poursuivre le trafic et la détention d’armes de guerre en provenance, surtout, de l’ex-Yougoslavie. Amplifier le traçage pour les vols aériens. Ne pas autoriser le retour en France des jeunes français partis pour le Djihad ») me paraissent insuffisantes. Car vous vous limitez à des opérations de police et de justice « ordinaires ». Car vous oubliez simplement que les armées françaises sont déjà engagées et depuis longtemps dans la lutte contre les organisations djihadistes à l’extérieur de notre territoire national.
Il me paraît utile de communiquer le lien vers un article qui ouvre le débat :
http://www.asafrance.fr/item/communique-de-l-asaf-du-12-01-2015.html
Par ailleurs, sur les principes un autre lien qui permet d’élargir la réflexion sur le fond :
http://www.mezetulle.fr/il-y-encore-des-bastilles-prendre/
Un seul couple charismatique détonnait dans ce fatras de faux culs : le couple Sarko-Carla. Il faut que Sarko revienne d’urgence remettre de l’ordre dans ce foutoir socialiste, ce pays pollué par la gauche, cette France ruinée salie avilie humiliée par le PS FDG EELV PCF, les tueurs de notre Nation.
Ce que je perçois, c’est qu’il n’y a plus autant d’antisarkozysme qu’auparavant (les gens commencent à le regretter), juste une vidéo interprétée par les antisarko comme montrant l’ancien Président humilié par le service de placement alors qu’en réalité celui-ci chevaleresque a généreusement offert sa place à l’avant à d’autres moins méritants que lui ; du grand Sarko ! Sans oublier la sublissime Carla !
http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/forum/6426079-quelle-est-la-presence-d-al-qaida-dans-la-peninsule-arabique-10-01-2015.html?f=player%2Fpopup
Voici un résumé libre d’une interview de François Burgat qui soulève des problématiques rarement abordées sur ce blog dans la lutte contre le terrorisme islamiste.
Tout d’abord, il énonce l’évidence : treize ans de guerre contre le terrorisme ont contribué à renforcer le terrorisme et à « fabriquer des poseurs de bombes » made in France. Selon lui l’Occident ne peut pas occulter ses propres responsabilités et les conséquences de ses interventions militaires en Afrique et au Moyen-Orient.
Ensuite, il dénonce un système de valeurs et un idéal universel à géométrie variable. Il donne les exemples connus concernant la liberté d’expression : détestation de Dieudonné (condamné pour incitation à la haine raciale) et engouement pour Zemmour (condamné pour incitation à la haine raciale) et Charlie Hebdo (licenciement abusif de Siné pour un texte jugé antisémite).
Et pour finir, il pointe l’ingérence de l’Etat dans le processus de représentativité des représentants de la communauté musulmane. Il donne l’exemple de l’imam Chalgoumi, mis en avant par les responsables politiques et médiatiques alors qu’aucun musulman ne l’a choisi.
Selon lui, c’est sur ces trois problématiques qu’il faut réfléchir pour lutter contre le terrorisme en France. Je suis d’accord avec lui. Les mesures sécuritaires ne suffiront pas car elles ne s’attaquent pas aux causes.
Cette mouvance de terroristes me fait penser aux Possédés de Dostoïevski.
Dommage qu’aujourd’hui il n’y ait pas de Messie pour opérer ce style de miracle : « Or il y avait là un assez gros troupeau de cochons que l’on faisait paître dans la montagne. Les démons firent donc appel à Jésus pour qu’il leur permette d’y entrer. Et les démons sortirent de l’homme et entrèrent dans les cochons ; et le troupeau s’élança de l’escarpant dans le lac, où il étouffa. En voyant ce qui était arrivé, les porchers s’enfuirent et l’annoncèrent à la ville et aux champs. Les gens sortirent voir ce qui était arrivé, ils vinrent vers Jésus et trouvèrent assis aux pieds de Jésus l’homme d’où les démons étaient sortis et qui était habillé et plein de bon sens, et ils furent effrayés. Ceux qui l’avaient vu leur annoncèrent comme le démoniaque avait été sauvé. »
Evangile selon saint Luc, VIII, 32-36
Mais aussi pour clore ceci :
On aura quitté la trace
On est perdus… un démon
Nous promène et nous pourchasse
Et nous fait tourner en rond.
…
Qui les pousse, pour quoi faire ?
…
A.POUCHKINE, les Démons, 1830
@Catherine JACOB 14.00
Premier paragraphe : j’ignore dans quelle enseigne vous étiez, ce n’est pas le sujet et ce n’est certainement pas une question, mais le personnel de certaines grandes enseignes de GMD, principalement les hôtesses de caisse, ont dans leur procédure et dans la charte « Attitude à adopter face à la clientèle » la « recommandation » qui est en fait une obligation de ne pas répondre à des questions touchant à la religion, la politique etc. depuis vendredi certaines enseignes ont renforcé/souligné ce point.
Pas très courtois ? une hôtesse de caisse est « formatée » au fameux SBMA Sourire Bonjour Merci Au revoir ! Une hôtesse de caisse doit maintenir la cadence, sa productivité en nombre de scans/ticket de caisse est contrôlée !!
@sylvain 18.34
Vous lire agit comme une sorte d’ersatz aphrodisiaque light : bien sûr que Carla est sublime, ne pas l’admettre serait stupide et peut-être « dangereux », je la préférais blonde, mais bon… mais hier elle se cachait : volontairement elle plaçait ses cheveux sur son visage, secouant la tête pour les tenir en place, et elle tirait son col roulé sur son visage comme un tchador. Hier elle se voulait invisible… vous êtes amoureux et pour cela il vous sera pardonné !
« «Je suis Charlie» signifie le droit au blasphème ». Ce sont les mots de l’avocat de Charlie Hebdo, concernant le passé du journal et la mise en œuvre de leur nouveau numéro, déclaration que l’on peut trouver dans les pages du Figaro en ligne de lundi 12 janvier 2015.
« Les articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 ont aboli la notion de blasphème comme tel. Il ne peut y avoir de sanction que lorsqu’il y a abus ou trouble à l’ordre public : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi » (article X) ; « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la loi » (article XI) » Source WIKIPEDIA,
La manifestation de la revendication du droit au blasphème par les caricaturistes de Charlie Hebdo ayant mené aux troubles que l’on sait, le fait de remettre cela constitue-t-il une volonté délibérée de porter atteinte à l’ordre public établi par la loi ? Si oui, pourquoi ces gens sont-ils autorisés, voire encouragés financièrement à le faire ? Pouvez-vous répondre sur ce point précis, M. Bilger ?
« Charlie Coulibaly » = apologie du terrorisme !
Nous y voilà, dans l’ode à la liberté des humoristes. Certes, ce n’est pas du meilleur goût, mais ça vaut du Charlie Hebdo.
Par contre, il y a l’humour idiot de gauche et l’humour idiot de droite. L’un relève de la bien-pensance et pas l’autre.
Rendormez-vous, M. Bilger, vous aviez rêvé, la France est toujours la même.
Ca y est, ce soir on a eu des nouvelles de l’étudiant en soins infirmiers. D’abord on a vu la table où trônait M. Hirsh, entouré (les responsabilités quand elles se partagent pèsent moins lourd, et il y avait du monde). Table plutôt gênée aux entournures, et encore les images étaient fugaces. Assemblée prise en défaut de vigilance, on ne jettera pas la première pierre.
Bien sûr, interview de la directrice qui nous a expliqué qu’elle avait signifié à son étudiant, « pas de prosélytisme… »
Sinon qui sait, peut-être panpan cucul ? On ne lui jettera pas non plus la pierre, il était suivi par les services de police compétents… Il est vrai que la sécurité ce n’est pas son métier à elle.
Eh bien on peut avoir toutes les belles envolées lyriques et intentions du monde, mais comme dans le sport, on vire l’entraîneur, on ne se ment pas, et se dire qu’il faut tout reconstruire parce qu’on part de très très loin. « No scrum, no win », disent les Anglais. Les bases, toujours les fondamentaux pour réussir, là on parle de rugby, mais je pense que cela vaut pour tout.
Que penser de cet épisode je ne sais pas, par contre certains ont certainement ressenti le vent du boulet, alors tant que ce n’est que le vent…
La France compte, au dernier recensement, 68 400 000 habitants, il semblerait que 4 000 000 environ de personnes ont défilé dimanche. En terme de pourcentage cela fait peu. Pas de quoi pavoiser comme la France le fait aujourd’hui.
Cher Philippe,
Qui sont ces djihadistes ? D’où viennent-ils ? s’interrogent les journalistes de Jeune Afrique.
Mali : deux ans après Serval, Aqmi reprend ses quartiers au Nord de Tombouctou.
Pourquoi la Mauritanie est revenue sur sa décision même d’envoyer des troupes au Mali ?
Un nouveau vide sécuritaire s’installe au Mali.
Selon une source sécuritaire à Bamako, Aqmi est revenu à son dispositif d’avant 2012.
Mais alors…
Fallait-il manifester sa joie et sa victoire dès 2012 ? Réponse : non.
Qui sont ces djihadistes ? D’où viennent-ils ? oublient de s’interroger les journalistes de France.
L’exercice est pourtant facile.
C’est tout simplement, le taxi qui vous conduit. Le poissonnier. La caissière. Le livreur de pizza. Le rappeur. Le comique. L’éducateur sportif. Le joggeur. L’infirmier aux urgences de la Salpêtrière…
Regardez un peu sur la toile et vous comprendrez comment vous exercer au tir dans la bouche de métro la plus proche de votre domicile et trouver toutes les infos. En moins de dix minutes vous aurez retrouvé plus de dix djihadistes, leurs vidéos, leurs blogs, leurs sites, leurs prédicateurs, leurs textes antisémites, leurs appels à la manifestation et à la haine.
Nous n’avons pas le courage ni l’humeur de mener la recherche plus loin mais en s’appliquant plus de vingt-quatre heures, nous vous assurons que nous pouvons prendre connaissance des coordonnées, des cafés d’un dixième des jeunes qui tournent mal dans leur crâne.
Cette mode des caméras de surveillance démontre les failles d’un système de sécurité.
C’est un scandale d’Etat ! C’est pire que le bordel et l’on nous parle de tendresse !
Retenez-nous où nous partons avec notre chien mordre les fesses des responsables pour qu’ils se bougent le c.. au lieu de ronronner et de parader.
Nous avons le droit de dire notre colère, quand nous comprenons que si vous êtes victimes d’un attentat en France, vous pouvez tomber sur un infirmier complice de votre attentat.
Source : leparisien.fr
« Charlie Hebdo : l’étonnante reconversion de l’«émir» des frères Kouachi »
« Farid Benyettou, l’ex-«émir» de la «filière des Buttes-Chaumont» qui a formé les frères Kouachi à l’idéologie radicale, occupe depuis le mois de décembre un poste d’infirmier stagiaire dans le service des urgences de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. »
Adrien Cadorel | 11 Janv. 2015, 06h57 | MAJ : 12 Janv. 2015, 10h04
« Selon ce document, Farid Benyettou ne travaillait pas mercredi et jeudi, mais devait être présent la nuit de vendredi à samedi ainsi que les deux suivantes. « On ne peut pas imaginer que cet homme – que tout le monde présente comme l’un des principaux mentors des frères Kouachi – aurait pu accueillir les victimes de ses anciens protégés », s’émeut un médecin de l’hôpital. « Et je ne peux imaginer que la direction de l’AP-HP et celle de l’hôpital n’étaient pas au courant de son passé », ajoute-t-il.
Mais, parmi ses collègues, la stupéfaction est immense, eux qui mettent en avant le règlement lié à l’emploi d’infirmier. « Selon les règles du ministère de la Santé, on ne peut pas prétendre à un poste d’infirmier avec un casier judiciaire chargé. On nous demande d’en produire un vierge dès la première année », s’insurge un collègue d’un service voisin. Selon nos informations, Benyettou ne l’aurait pas produit. Si le ministère de la Santé, qui émet pourtant les diplômes, s’est dessaisi de nos questions en nous dirigeant vers l’AP-HP, la direction des hôpitaux de Paris se justifie. « La situation de cet élève infirmier est régulière et elle est connue, depuis le début de sa scolarité, tant par la direction de l’école où il est scolarisé que des services de police », précise l’AP-HP.
« Les événements dramatiques de cette semaine nous ont conduits à prendre l’initiative, en liaison avec les autorités de police, de ne pas le maintenir dans le planning du service où il terminait son dernier stage. Une condamnation portée sur le casier judiciaire interdit d’être recruté sur un emploi public, mais sans interdire de passer le diplôme, qui peut être valorisé dans d’autres lieux d’exercice que les établissements publics. » »
françoise et karell Semtob
Sarkozy, tu ne le verras plus !
Bien vu encore une fois, Président !
Autre chose : contre le terrorisme islamiste, les Je suis Charlie gouvernementaux chouinent déjà, débandent plus ou moins.
M. Bilger,
Dans l’article du Figaro en ligne « Pluie de dons pour Charlie Hebdo » du 09/01/2015, il est indiqué que notre gouvernement, des institutions et entreprises françaises et étrangères, notamment en provenance des USA (pays qui floute systématiquement les caricatures de Charlie Hebdo dans ses JT pour ne pas provoquer de troubles à l’ordre public sur son territoire !) financent le redémarrage de Charlie Hebdo à l’identique de ce qu’il était et avec la même idéologie.
Vu le résultat provoqué dernièrement par les caricatures blasphématoires de Charlie Hebdo, vu les troubles que cela entraîne dans le pays depuis, il est fondé de craindre que le redémarrage à l’identique de ce magazine entraîne d’autres actions néfastes et d’autres troubles du même type sur le territoire.
Question : comment appelle-t-on le fait pour un pays, un gouvernement, des institutions, de créer délibérément des troubles à l’ordre public sur un territoire donné ? Quel est le but et qui cela sert-il ? Comment un simple citoyen peut-il lutter contre cet état de fait ?
Je n’ai jamais trop su ce que signifiait « la foi du charbonnier » mais je découvre ce qu’est la « foi des Charbonnier ». J’ai rangé Stéphane Charbonnier, notre Charb, parmi les hommes libres d’esprit, de bonne foi, que je respecte pour ce que je connais de ses engagements et surtout de son talent ; un peu, dans son genre, comme un Jean d’Ormesson plutôt de gauche. Je ne sais où ranger Laurent Charbonnier, gestionnaire a posteriori, avec ses parents, de la vie privée de son frère. J’espère que la jeune compagne de mon petit-fils, que je n’ai pas encore rencontrée, n’a pas de positionnement politique ou religieux qui m’apparaîtrait contrariant. Mais dans notre famille, nous acceptons les choix de chacun, qui sont acceptés même s’ils peuvent surprendre, voire déranger.
Euh… je ne représente que moi-même de nos concitoyens donc certainement pas la majorité mais je tiens à signaler que je ne suis pas prête, mais alors pas du tout, à ce qu’une politique de sécurité l’emporte sur la liberté, Orwell peut attendre. A moins que vous ne préconisiez de limiter un peu la liberté d’expression de Charlie Hebdo (un tout petit peu suffirait, l’essence et la raison d’être de cette liberté ne seraient en rien remises en cause) afin de ne pas mettre en cause la sécurité des personnes qui les entourent.
Ce n’est pas la pensée dominante, mais j’ai trouvé ce propos fort juste : http://www.lexpress.fr/actualite/tous-contre-la-barbarie_1639991.html
Il me semble que l’octroi d’une liberté est discutable dès lors que l’on n’est point apte à l’exercer avec responsabilité.
« …ça, pour une famille de communistes c’est, comment dire… blasphématoire ? »
Rédigé par : breizmabro | 12 janvier 2015 à 16:08
« Charb était un abruti. (…)
Saluons aussi la rectitude morale et la dignité de sa famille, qui vient de nier que Charb était le compagnon de Jeannette Bougrab »
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 janvier 2015 à 15:08
Au contraire, cela montre que Charb n’était ni sectaire ni communautariste.
Il n’y avait peut-être pas un fort engagement relationnel de la part de Charb mais si elle lui avait présenté sa fille c’était autre chose qu’un simple plan sexuel régulier. Peut-être une relation platonique, peut-être était-il gay, peut-être s’étaient-ils séparés après le réveillon. Ou peut-être les parents sont des imbéciles.
On ne sait pas tout de la vie des gens donc on ne peut pas juger et c’est tant mieux.
Ce n’est pas très important de toute façon.
Filoche + Taubira, excellents pour achever la démolition de la France. Vous me rajouterez Tariq Ramadan comme ministre de l’Intérieur, on finira l’autre chantier plus vite !
J’ai délaissé le quintette de salon de C dans l’air au profit d’Olivier Galzy que je découvre excellent, de plus en plus en harmonie avec le bruit de la rue et les réalités de l’école.
Il avait réuni autour de lui ce soir des représentants de l’enseignement dont l’auteur Lydia Guirous. Cette dernière, qui prend confiance au fur et à mesure de ses interventions, a littéralement porté le fer dans la plaie sans ambages.
Qualifiant entre autre de « racailles », à partir des assauts qu’elle subissait sur les réseaux sociaux, les élèves sans doute en rupture de scolarité dont elle relevait toute l’irresponsabilité et apparemment dont elle connaissait les ressorts qui les animaient. Désastreux constat d’échec pour tous, politiques, etc.
Elle a littéralement crevé l’écran et l’abcès qui pourrit l’éducation scolaire. Moment de vérité sans fard.
A la place des banalités (mais je n’ai pas été jusqu’au bout ce soir) déroulées souvent dans ce type d’émission comme C dans l’air, que l’on peut écouter d’une oreille distraite, j’apprécie le rythme et les questions d’O. Galzy, impeccable ce soir. Une vraie découverte, qui sait tirer le meilleur des participants parfois pour entendre le pire.
https://www.youtube.com/watch?v=klvhLBYSo4c
La vidéo montre une interview de Luz par une journaliste de CNN. Elle commence l’interview ainsi : «Nous avons les caricatures ici. Je les trouve franchement insultantes. Certaines sont obscènes. Quel est l’intérêt de faire ça ?».
Les réponses de Luz montrent qu’il n’a à aucun moment réfléchi sur les réactions que suscitaient les caricatures sur le prophète. Il répète perdu que bien que journaliste il n’a aucune responsabilité.
Si les journalistes français, au lieu de célébrer bêtement la liberté d’expression de Charlie Hebdo, avaient usé de leur propre liberté d’expression pour critiquer le contenu de ces caricatures, l’équipe de Charlie Hebdo aurait peut-être consenti à réfléchir aux conséquences de sa production.
« Nos concitoyens sont prêts à ce qu’une politique fiable de sécurité l’emporte sur le souci pointilliste de la liberté. Dans cet arbitrage, la société a choisi. Le pouvoir n’a plus qu’à tirer les conclusions qui s’imposent. »
Nous y voilà, Maréchal !
Hier il n’était question que d’opportunisme, d’hypocrisie…
Aujourd’hui : « moment immense et magique, de dignité, de respect et de courage », j’avoue que je ne suis plus !
Votre cœur s’est-il remis à battre ?
Une chose m’a assez amusé lors de la manifestation du 11 janvier.
Au début de la marche « on est tous des Charlie », David Cameron était pratiquement à côté de François Hollande, séparé seulement par le président malien qui, pour des raisons évidentes, se devait d’être à côté du président français.
Mais avec les jeux de coudes de ceux qui voulaient figurer en bonne place sur la photo « historique », il s’est rapidement retrouvé tout au bord de la première ligne, celle des VIP.
A noter que Benyamin Netanyahou, lui, a très bien su se placer. D’abord en troisième ligne, il a fait une superbe remontée, pour parvenir à côté du président malien. Un moment on pouvait même croire que c’était lui qui conduisait le cortège.
Cela m’a un peu fait penser aux courses de formule 1, lorsque les feux s’éteignent et que les bolides s’élancent sur la piste. Les pilotes jouent alors de virtuosité pour grappiller quelques places.
J’ai trouvé cela plutôt drôle. Il est vrai qu’un rien m’amuse.
Cher sbriglia,
« Quelqu’un peut-il m’expliquer le Bilger dans le texte ?… »
Il n’y a pas de contradiction entre le billet où PB expose les raisons qui le conduisent à s’abstenir de participer à la manifestation de dimanche et le billet d’après.
Entre les deux billets, il y a le constat et la prise en compte de la présence d’une foule du réel considérable où chacun a choisi, à titre individuel, n’engageant que soi, d’exprimer quelque chose de beaucoup plus haut que des revendications ordinaires, militantes et/ou corporatistes.
Les participants n’ont pas répondu aux exhortations du président de la République ou des médias, ou d’untel, ou de tel groupe de pression, mais à quelque chose à la fois d’intime et de collectif.
Cette prise en compte par Philippe est au contraire une traduction de sa liberté intellectuelle qui se donne le droit et la latitude de s’affiner et d’évoluer sans rien lâcher sur ce qui, dans ses analyses, est constant et essentiel :
« L’état de droit ne peut pas en permanence être suspendu, dans sa vigueur et son efficacité démocratique, à des états d’âme répétitifs »
« Il convient de garder à l’esprit que la loi n’est pas le problème en France. Notre pays n’a que trop tendance à considérer qu’elle représente une action »
Il y a une manière simple de concilier liberté et lutte contre le terrorisme islamique : traiter le problème au fond et non pas seulement dans ses symptômes.
1) réduire drastiquement immigration et naturalisations. C’est le point essentiel.
2) créer un délit d’islamisme. Combattre toutes les manifestations de désintégration : rétablir le porc dans les cantines scolaires, appliquer strictement la loi sur le voile, cesser de financer les mosquées, interdire les prières de rue, rétablir le contrôle des prénoms, etc.
3) arrêter la pompe aspirante de l’assistanat.
4) mener une politique étrangère cohérente (désolé pour le PSG).
C’est parce que nos politiciens ne veulent pas traiter les problèmes au fond qu’ils sont obligés de faire des lois orwelliennes, qui d’ailleurs les arrangent, car elles renforcent leurs pouvoirs et peuvent servir contre d’autres que les islamistes.
Les Français sont seuls, abandonnés par leur classe dirigeante.
@ Jean le Cauchois 12 janvier 2015 à 22:45
« Mais dans notre famille, nous acceptons les choix de chacun, qui sont acceptés même s’ils peuvent surprendre, voire déranger. »
Super ! Je suis ému aux larmes.
Sauf qu’il y a moins de 24 heures vous étiez indigné que les victimes du Super Cacher soient inhumées en Israël…
Ah, quelle famille de Caux ! (sans jeu de mot)…
@breizmabro
L’empoignade irrésistible d’une nuit ne confère pas un statut de veuve éplorée post mortem.
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Faut-il jeter le manteau d’Alexandre sur le cadavre de Darius ?
« Alexandre découvre le corps de son auguste rival sur le bord du chemin, à Hécatompylos, au sud-est de la mer Caspienne. D’un geste théâtral, il se dépouille de son manteau et le dépose sur le corps de Darius, signifiant par là qu’il assume sa victoire sans haine, ni revanche »…
Faut-il comme Jean-Louis Borloo, qui n’a pas l’air bien remis, estimer ce matin chez Bourdin que le « vivre ensemble » et la tolérance sont la solution ? Vous avez quatre heures.
Puisque certains « taillent un costard » à Jeannette Bougrab… Cette femme que je n’apprécie pas spécialement est généreuse : sa fille est je crois asiatique, c’est une petite fille qu’elle a adoptée. Ce n’est pas une info caniveau Closer, c’est elle qui l’a dit sur un plateau… en échange avec Elisabeth Quin qui a accompli la même démarche !
Tout n’est pas noir dans une personne, il faut rendre justice à Jeannette Bougrab qui a été méchamment accablée ces jours derniers.
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Charlie Hebdo tirait à 50 000 exemplaires, que cette semaine il tire à 1 ou 3 millions d’exemplaires c’est très bien… Traduit en sept langues… rien de plus difficile que traduire l’humour, surtout l’humour Charlie… pas sûr que ce soit une bonne idée efficace, que le remède ne soit pas pire que le mal, mais bon les intellos de gauche eux savent… Que Pythagore soit connu comme un arabe soit encore, il est surtout connu (de certains) pour son théorème, qu’Averroès soit enseigné en primaire, il me semble que l’on commence à dérailler… suffit de tenter de le lire pour en mesurer la complexité…
On assiste depuis quelques jours à un immense brainstorming soit, il faut alors commencer à suivre la méthodologie du brainstorming, à trier et classer les idées par grande catégorie, entre ce qui est immédiat, à court, moyen et long termes et virer toutes les idées farfelues, définir une méthode pour chaque catégorie, un plan d’action, un calendrier de mise en place et un responsable… sinon jamais rien ne sera fait.
« Mots croisés » de lundi soir était intéressant en raison du fait que cette émission a mis le doigt sur les incohérences des politiques successives.
Entendre Claude Guéant, préfet, ex-ministre de l’Intérieur, mettre en doute la présence en France de contrefacteurs, il y a de quoi être inquiet, il n’a sans doute pas entendu parler de cette fabrique clandestine de faux billets de €50 indécelables, mis en circulation durant tout le dernier trimestre 2014.
Beaucoup de choses existent, mais comme toujours en politique et dans l’administration publique (termes génériques) on ne sait jamais fonctionner en matriciel, ni en structure de fonctionnement, beaucoup des moyens, des outils et des procédures tombent à l’eau par manque d’interface, et donc de volonté politique.
Pour que ce dont on nous accable depuis le drame de mercredi 7 janvier 2015 ne se reproduise pas ou au moins qu’une amélioration soit tangible/visible, il faut « une main de fer dans un gant de velours », il faut un professionnalisme, une constance dans l’action dont sont dépourvus les politiques. La preuve récente : le projet de simplification dont Thierry Mandon est responsable, avec les moyens dont il dispose c’est l’éléphant qui accouche d’une souris avec beaucoup de bruit pour rien, much about nothing.
Constance dans l’action ne veut pas dire rester le nez sur le guidon, cela veut dire avancer à petit pas, en mettant en place – chaque fois que nécessaire – au fur et à mesure les mesures correctrices pour atteindre l’objectif tout en veillant que le réalisé soit aussi proche que possible du prévu.
Pour mettre en place ce dont la majorité des Français semblent reconnaître avoir besoin, il faut agir comme une sorte de rouleau compresseur, light, qui avance dans le cadre d’un projet connu et bien défini dans ses moindres détails. Il faut que les politiques et les fonctionnaires soient totalement responsables de leurs agissements, sinon ? eh bien chacun fait comme il l’entend, les budgets sont x3 ou 4, les délais le sont tout autant.
Je n’ai aucun doute le soufflé Charlie Hebdo va retomber, rien de ce qui nous est transmis par la presse n’est de nature à nous rassurer, chacun y va de sa petite phrase, de sa petite idée, on brode, on pinaille, on tente un peu d’homéopathie, de médecine naturelle alors qu’il faut une chirurgie lourde dans le cadre d’un traitement long.
On est et on restera dans l’émulsion, l’invective, l’injonction, les bons sentiments, la gesticulation, ils occupent l’espace et s’imaginent agir ! ils sont désespérants de médiocrité… certes le sujet est difficile mais ne nous ont-ils pas dit, ne nous disent-ils pas qu’ils savent ce qu’il faut faire, comme Sarkozy qui prétend le savoir, qui propose un projet en six étapes, mais pourquoi ne l’a-t-il pas fait alors qu’il était en place !
Comme souvent les experts – les vrais, les pas médiatiques – qui s’expriment savent ce qu’il faut faire, mais ils interviennent en ordre éparpillé, lequel fera la synthèse pour présenter un projet cohérent ? Personne !
Les Français seront à très court terme atteints d’intoxication, de saturation et d’overdose… déçus comme toujours par cette classe politique !
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Celle qui – dans son malheur – est restée debout et a agi avec efficacité et détermination au quotidien c’est Madame Latifa Ibn Ziaten, la mère du soldat tué par Merah. Elle a tout fait pour comprendre, elle est allée elle véritablement sur le terrain pour comprendre, pour interroger, pour voir, sans escorte, sans micros ni caméras… c’est elle que les politiques et la presse devraient écouter et entendre, sans mépris, mais pour cela faut-il encore poser les bonnes questions !
Le bel unanimisme de dimanche, qui, soit dit en passant, aurait bien fait rire les malheureux dessinateurs de Charlie Hebdo, cache mal des fractures graves et profondes.
On fait mine de s’étonner que dans de nombreux collèges et lycées, des élèves musulmans aient refusé de s’associer à la minute de silence en mémoire des victimes ou aient proféré des propos violemment antisémites.
Quant à moi, je n’en suis pas surpris.
Il y a fort longtemps que – vox clamans in deserto – je dénonce cette dérive. Je ne suis jamais parvenu à y intéresser mes collègues enseignants.
Une naïveté post-soixante-huitarde, ravivée en 1998 lors de la coupe du monde de football, avec le mythe de la « France black-banc-beur », aveuglait et continue d’aveugler les bons esprits, même si – cocasseries inouïes – on a pu voir hier des CRS applaudis par ce même peuple qui les insultait naguère et entendre les cloches de Notre-Dame sonner le glas des caricaturistes du pape… Quel méli-mélo !
Je suis heureux d’avoir vécu assez pour vivre cela !
Mais j’en reviens à mon propos initial.
J’ai vu, à de multiples reprises, des jeunes filles musulmanes, bonnes élèves, empêchées de s’exprimer en classe par leurs coreligionnaires garçons.
J’ai eu à lutter souvent pour faire entendre à des oreilles sourdes des vérités historiques ou scientifiques que ces esprits médiévaux considéraient comme diaboliques.
Imaginez la difficulté de faire lire Rabelais, Voltaire, Montesquieu, Zola à des gens butés et enfermés dans un communautarisme religieux morbide !
Cessons d’être ingénus.
La France est l’ennemi numéro 1 des fanatiques religieux. La laïcité, qu’ils détestent ou ignorent, est un mode d’organisation exceptionnel qui, pour fonctionner, suppose ouverture d’esprit, fraternité et culture. Toutes choses qui manquent furieusement à ces esprits bornés.
Le communautarisme triomphant est la mort de la République.
Tout est-il donc perdu ? Sûrement pas.
Mais ce qui importe à présent ce n’est pas de bêler ensemble, de pleurnicher ou de brandir des crayons ou des slogans simplistes.
C’est d’ouvrir enfin les yeux sur la réalité cruelle qui nous entoure, qu’il est criminel d’avoir sous-estimée ou niée, et d’imposer – fût-ce sous la contrainte – le respect de nos mœurs et de nos lois.
« Pas de liberté pour les ennemis de la liberté »
De l’émotion comme argument en politique !
François Hollande présidera un hommage solennel aux trois policiers tués dans les attentats de la semaine passée, mardi à 11 heures, dans la cour de la préfecture de police de Paris.
Et pour la première fois, la cérémonie sera diffusée à l’extérieur de la préfecture sur des écrans géants.
Citoyens, mes frères en fraternité républicaine, prenez votre mal en patience.
Nous aurons probablement une cérémonie de recueillement et de lamentations par semaine, jusqu’aux élections départementales de mars.
Quand on n’a rien à dire, quand le bilan est désastreux, il reste les larmes pour apitoyer l’électrice et éventuellement l’électeur de 50 ans, qui faisaient défaut dans les sondages.
De l’émotion comme argument d’autorité en politique !
Bonjour,
Le renseignement, nous en avons plus qu’ils n’en faut. Nous savions d’ailleurs tout des terroristes. Ce qui pèche, c’est l’analyse que nous faisons de ces informations stratégiques.
Il ne faut pas forcément tomber dans l’idée qu’il faut un nouvel arsenal pour contrôler les Français ; l’expérience montre que ceci conduit à surveiller les honnêtes gens, et que les bandits passent toujours au travers des mailles.
Mais des moyens pour l’analyse, pour le suivi des personnes à risques, et pour la réponse policière, alors là oui. Et je ne pense pas que les Français se braquent à ce niveau.
Concernant la liberté d’expression, il est évident qu’elle a été « extrême » à Charlie Hebdo. On peut l’accepter et le concevoir en démocratie, encore que nos amis anglo-saxons soient plus modérés que nous ; de toutes manières, personne ne « méritait » de mourir.
Mais demain (mercredi) ? Quid de cette liberté ? La une de Charlie sera-t-elle acceptable ?
Est-il raisonnable de laisser trois millions de Charlie Hebdo se vendre dans ce contexte de troubles ? On sait très bien que cela va provoquer des passages à l’acte violents. Valls a annoncé 2000 jeunes perdus prêts à cela.
Qui sera responsable quand nos concitoyens seront assassinés ?
N’y a-t-il pas là, dans cette publication, un trouble manifeste à l’ordre public qui légitime une limitation de la liberté ? Qui aura le courage de le dire après l’excitation républicaine et la convocation des chefs d’Etat ?
Le courage et la lâcheté peuvent prendre des allures insoupçonnées parfois…
@vous
Relisez-vous. Il y a une faute.
Sur la péninsule Arabique, le Louvre a essaimé, comme une abeille.
Il faut s’honorer, plutôt que s’en défier, de l’intérêt que l’on suscite auprès des autres.
Il y a des gens, dans vos propres mots, qui comptent sur vous pour que vous réduisiez les monarchies du golfe Persique, puisque ce sont elles qui vous préoccupent, à des monarchies pétrolières. Elles ne le sont pas vraiment par la marque de leur intérêt, mais bon, suivent votre âne. Je suis le mien, il tourne autour d’une noria. Le vôtre vous conduit sous un implacable soleil. Celui que les Bédouins connaissent et redoutent.
Un thé au Sahara sur la terre des Hommes, Monsieur ?
Vous ne voyez pas plus que ce que vous voulez voir. Rien ni personne ne vous empêche pourtant…
Catherine Jacob, grâce lui soit rendue, n’arrête pas de dire que l’iman caché est dans les plis de l’origami.
Elle a dû embarquer tout l’arsenal.
Bien à vous.
Il est humain d’avoir peur ou de craindre pour sa vie.
C’est exactement ce que cherchent les terroristes extrémistes : que chacun de nous reste chez soi, cloué par la peur de mourir !
Je préfère mourir pour défendre nos libertés que de vivre à genoux et cloîtré sous la menace d’obscurantistes cinglés capables de tuer des journalistes qui dessinent dans un journal, des policiers assurant la sécurité des citoyens, des êtres humains qui font leurs courses dans un supermarché.
Qu’auriez-vous fait, M. Bilger si, au lieu de viser les caricaturistes d’un journal satirique, des policiers et des chalands, les terroristes extrémistes étaient entrés dans un Palais de Justice pour y tuer des juges antiterroristes ?
Alors, quand bien même il y aurait eu un attentat hier alors que nous participions à cette marche républicaine, j’avais en tête cette strophe du chant des partisans :
« …Ici chacun sait ce qu´il veut, ce qu´il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l´ombre à ta place… »
Parce que seuls nous ne sommes rien et qu’ensemble nous pouvons tout !
Très bien ne changez pas d’avis mais imaginez que tous les Français aient suivi le vôtre et que dimanche il n’y ait eu personne dans les rues de Paris et de France ? La France s’en porterait-elle mieux ? J’en doute.
Pour cette fois, ce n’est que parce que beaucoup ont pris la peine de sortir de chez eux que d’autres ont pu rester bien tranquillement au chaud.
Marcher ce n’était pas idéal, impossible d’adhérer à tout ce qu’elle véhiculait cette marche, nombre des critiques que l’on peut adresser à cette mobilisation sont justes sans aucun doute et alors quoi ?
Rien ?
Non, marcher c’était mieux que rien.
Que tout un chacun participe avec des motivations qui ne soient pas identiques et que chacun explique et fasse valoir celles-ci et sa singularité dans l’union, très bien. La marche n’avait pas le même sens pour tous les Français c’est une évidence mais collectivement cela avait du sens de se montrer, tout autant que d’écrire des billets, de donner des interviews, de passer à la télé ou à la radio pour la toute petite minorité qui le peut et plus encore que de ne rien faire du tout et de se satisfaire de vivre ce dimanche comme les autres en faisant comme s’il ne s’était rien passé la semaine dernière.
@ Alex paulista | 12 janvier 2015 à 23:19
« Ce n’est pas très important de toute façon »
Bien sûr l’assassinat de 17 personnes est plus important que de savoir si Madame Bougrad était ou non la maîtresse de Charb, il n’en demeure pas moins qu’il est choquant d’INTERDIRE, par voie de presse (!) à quelqu’un de parler de son frère ou de son fils tout en soutenant ce fils et ce frère pour ses prises de position sur la liberté d’expression !
C’est la raison pour laquelle je pense que le malaise de cette famille communiste est venu du fait que soit publique la liaison de Charb avec Madame Bougrad grande prêtresse de Canal+, membre de l’UMP et ancienne Présidente de la HALDE.
C’est tout.
@ françoise et karell Semtob 12 janvier 2015 à 22:28
« (…) mais sans interdire de passer le diplôme, qui peut être valorisé dans d’autres lieux d’exercice que les établissements publics. »
Dans les camps d’entraînement des djihadistes par exemple pour soigner ses copains ?
Je vous cite : « Ce qui importe c’est la constance et la fermeté dans l’exécution et l’application de la loi. Le contrôle de la manière dont les textes législatifs sont traduits dans le réel, durablement, à chaque instant, est essentiel. »
Voyons la réalité des choses, via ce lien : http://www.hommenouveau.fr/1157/societe/la-violence-des-islamistes-a-t-elle-un-fondement-dans-le-coran–.htm
Si vous n’avez pas froid dans le dos, je n’y comprends plus rien.
Liberté, Liberté, Liberté, je suis la France !
@ Parigoth
Le gouvernement et son Président ont ignoré de grosses manifestations LMPT en 2012 et 2013, on peut donc craindre que l’émotion passée, ils refassent la même chose avec cette marche pour la liberté et la liberté d’expression. Une liberté d’expression à sens unique.
Permettez-moi de vous offrir un peu d’air pur et de beauté :
« Ne fouillent pas le même humus
nos racines,
ni ne s’abreuvent
à la même lumière nos feuilles,
mais nos branches
peuvent
s’entremêler, nos oiseaux s’échanger ».
Gilles Baudry
Poète, moine à l’abbaye de Landévennec. Publié aux éditions Rougerie.
@Nordine
pour défendre la liberté d’expression il y avait Orban, Bongo, Lavrov et autres humanistes.
Va pour l’UAE.
Ceci dit, cette histoire de récupération, afin de la faire passer pour une prétendue défense de la liberté d’expression, de la révolte des Français contre le terrorisme importé sur notre sol, choyé, entretenu, encouragé de fait par d’innombrables politiciens inconscients et parfois cyniques, relève de l’escroquerie pure et simple, alors que ceux qui ont lancé ce mot d’ordre sont comme par hasard parmi les pires ennemis de la liberté d’expression dans notre pays.
Et quoi que nous puissions penser d’eux, il est plus que malhonnête de placer Serguei Lavrov et Viktor Orban – qui eux au moins n’ont commis aucun crime chez nous – sur le même plan que les tueurs islamiques qui prennent notre pays comme terrain de jeu, avec la complicité des idiots utiles (que de nos jours nous pouvons désormais appeler charlots).
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Poursuivre le trafic et la détention d’armes de guerre (…) Certes. Mais il faudrait aussi arrêter de se moquer du monde, par exemple en durcissant à chaque fois qu’un fait divers endeuille l’actualité la législation sur la détention d’armes par des tireurs sportifs ou bien par des pères tranquilles. Toujours cette manie de la part des politiciens de se tromper de cible quand un problème grave se pose, en s’en prenant à Pierre quand Paul se comporte mal. Il faut savoir qu’un pistolet 22LR à un coup, qualifié il y a un siècle d’arme de salon entre désormais dans la catégorie des « armes de guerre » ! Allez donc proposer à nos soldats en opération de les équiper de 22LR, vous allez voir comment ils vont vous recevoir… Pourquoi pas des pistolets à bouchon ? Pendant ce temps-là, dans les quartiers, les armes de guerre, des vraies, parfois supérieures en efficacité à celles équipant la police, prolifèrent avec le résultat que l’on sait. Nous sommes gouvernés par des charlots.
Peut-on appeler ça un début de guerre civile ? Oui ! Pour le moment elle est en sourdine ; c’est une guérilla internationale religieuse extrémiste qui pratique les coups de boutoir sur tous nos points faibles au hasard. Il s’agit surtout, grâce à la secte socialiste remplaciste de Terra Nova, qui sévit partout en Europe, d’une colonisation de peuplement : invasions incontrôlées sauvages clandestines et qui ont mis sous surveillance judiciaire et pénale les réfractaires résistants à leur idéologie néfaste et nous ont obligés à déposer nos armes en nous mettant à genoux.
Tant que nous aurons tous ces bisounours intellos collabobos gauchos anti France à la tête du pays et des crayons comme armes de défense, ils auront toujours le dernier mot, ils se propageront comme une gangrène lentement mais sûrement.
En Occident nous avons des plannings (surtout les défilés), des budgets à respecter et des lois iniques de soumission forcée : « nous sommes les affreux » et eux les « gentilles victimes » ; ils ont tout le temps : leur combat est millénaire, leur « Etat » c’est l’Islam, tous leurs coups même les plus terribles sont permis et même encouragés (enfant de dix ans avec ceinture d’explosifs) donc le combat est perdu d’avance.
Munissez-vous de vos baskets et de vos brosses à dents !
Bons défilés à tous ! .
Une idée de dessin pour les caricaturistes : José, Dany et Noël sur le trottoir de la Grande Marche, réprimant avec difficulté leur envie d’aller embrasser les CRS.
@ sbriglia | 12 janvier 2015 à 16:07
« Si j’étais un peu… pervers j’écrirais « derrière l’islamisme radical, le faux derchisme bilgérien… » »
Vous n’êtes pas juste. Vous oubliez la mobilité actuellement réduite de l’épouse de notre avocat général honoraire qui ne pouvait sans doute ni la laisser seule, ni l’emmener compte tenu ne serait-ce que du simple risque de mouvement de foule, d’un possible malaise, et qui n’ayant pas dû se faire que des amis durant sa longue carrière au service de la France et des Français, aurait eu raison de pas souhaiter offrir là le prétexte de l’occasion qui fait le larron.
Maintenant même sans raison, comme l’a concédé D. Cohn-Bendit qui a fait lui l’effort de passer par-dessus la participation de certains pour être présent malgré tout, mais n’a peut-être pas d’épouse handicapée ou malade, c’eût simplement été là l’exercice de son entière liberté que de penser que Charlie Hebdo n’était pas l’aplha et l’ôméga de la liberté d’expression, lui qui la sert depuis tant d’années sans faiblir dans le respect de l’adversaire et non pas juste le temps d’une après-midi d’une manifestation qui ne présentait pas le même coefficient de risque pour tout le monde. Voilà. Et, j’imagine également que même pour les musulmans qui ne sont pas descendus dans la rue, la peur n’était pas le seul motif comme l’a fait valoir Mme Dominique Amina Bouzar, mais qu’ils sont sujets aux maladies et aux handicaps comme tout le monde et qu’on ne peut que remercier, de quelque confession et/ou bord qu’ils soient, ceux qui ne sont pas venus partager leurs maladies contagieuses (grippe etc.) avec tout le monde et en particulier les personnes âgées qui ont peu de chance d’en réchapper lorsqu’elles ne sont pas vaccinées, ou les enfants auxquels leurs parents n’ont pas craint de leur faire courir le risque d’un mouvement de foule malgré les avertissements des pouvoirs publics mais qui ont eu la chance que cela n’arrive pas, etc.
« Si les journalistes français, au lieu de célébrer bêtement la liberté d’expression de Charlie Hebdo, avaient usé de leur propre liberté d’expression pour critiquer le contenu de ces caricatures, l’équipe de Charlie Hebdo aurait peut-être consenti à réfléchir aux conséquences de sa production. »
zefir | 12 janvier 2015 à 23:54
Merci de confirmer, par vos commentaires successifs et en particulier par le dernier, que l’islam est une idéologie de bandits, de mafieux et d’assassins.
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est vous : la conséquence de la publication de dessins que les musulmans n’aiment pas, c’est l’assassinat de leurs auteurs.
Et vous approuvez les assassins : les dessinateurs de Charlie-Hebdo auraient dû céder à vos menaces, et à celles de vos amis.
Voyez-vous, c’est cela le problème, avec les djihadistes dans votre genre qui s’invitent inévitablement sur ce genre de fil : ils illustrent une autre caractéristique des musulmans, leur stupidité.
Vous croyez militer pour l’islam, et vous ne faites que confirmer que nous avons raison de le combattre avec la dernière énergie.
Vous êtes, personnellement, coresponsable des assassinats de Charlie Hebdo. Les djihadistes les plus dangereux ne sont pas ceux avec des fusils ; ce sont ceux qui mènent le djihad politique en excusant les exactions des assassins.
@eileen | 13 janvier 2015 à 07:25
Et pourquoi pas adopter un petit français qui croupit dans un orphelinat français ?
Adopter une petite vietnamienne ou noire, c’est aujourd’hui ultrachic, c’est top, ça fait un tabac lorsqu’on va faire son shopping à Sèvres-Babylone au Bon Marché…
Je vous invite à lire ses inquiétudes :
http://futureaufeminin.org/
@Franck Boizard
Solidaire pour le point 1 et le point 3 de vos propositions. Ca devrait déjà limiter les dégâts. Et j’ajoute tolérance zéro avec sanction significative dès le premier délit.
Merci Philippe Bilger de votre intervention dans « L’invité d’Edwige Chevrillon ». Vous êtes ainsi le porte-parole de la majorité des citoyens anonymes de notre beau pays. Nombre de Français durant des décennies ont donné leur vie afin que la République et la démocratie survivent. Cela vaut bien que nos libertés soit un peu rognées, c’est le prix à payer. Tout a un prix.
@Frank Thomas
C’est d’ouvrir enfin les yeux sur la réalité cruelle qui nous entoure, qu’il est criminel d’avoir sous-estimée ou niée, et d’imposer – fût-ce sous la contrainte – le respect de nos mœurs et de nos lois.
Mais cette réalité cruelle, nous aurions pu l’éviter si nous avions écouté ceux qui, pétris de culture historique ou remplis d’expériences vécues, nous avaient mis en garde dès les années soixante.
Des irresponsables pétris d’idéologie, de faux bons sentiments ou de valeurs mal définies ont cru au nom du concept dévoyé d’égalité qu’ils pouvaient transplanter non seulement des personnes – ce qui aurait été à la rigueur concevable – mais encore des peuples entiers éloignés de nous dans le temps et dans l’espace pour les transplanter du jour au lendemain chez nous sans aucune précaution, en ayant ignoré le fait que si les hommes sont égaux – du moins en dignité – ils ne sont pas interchangeables.
De plus et surtout ils ont aussi ignoré les constantes historiques plus que millénaires ayant montré souvent de façon dramatique que les mêmes causes produisent les mêmes effets, partout et en tout temps, de Médine à l’époque du Beau Modèle, comme du côté de la Porte de Vincennes, Paris XIIe, en janvier 2015.
Encore une fois, tout est écrit et annoncé depuis 1400 ans, il suffit de ne pas chercher à s’aveugler.
Installée dans un TGV qui me conduisait vers là où je me rendais, sur BFMTV je m’apprêtais à écouter Monsieur Bilger, en vain, il n’est pas venu, il était sur BFM Business… A la place j’ai suivi le discours de Ségolène Royal : sacrée bonne femme, respect, bien sûr discours préparé, mais d’une très grande dignité, discours qui m’a fait penser à ceci : « pour nous parents, notre destin n’est pas de survivre à nos enfants !! ». Tous et toutes étaient des jeunes ou en pleine force de l’âge… !
———————-
Charlie Hebdo paraîtra à nouveau mercredi comme si rien ne s’était passé, titrant même « Tout est pardonné ». Acte de bravache, de bravoure ?… J’ignore ce qui aurait été préférable, un titre moins accrocheur, moins agressif peut-être, une période de deuil auraient pu peut-être être envisagée, juste pour le respect dû aux autres victimes que celles de Charlie Hebdo !
Sans doute la plus belle photo de la manif du 11 janvier.
Non le gars tout en haut qui brandit un crayon, ce n’est pas BHL. Ouf !
http://www.newyorker.com/culture/cultural-comment/unmournable-bodies
Un article du New Yorker sur la liberté d’expression qui explique bien qu’il est possible de défendre le droit à la parole raciste et obscène sans soutenir le contenu du discours. Il est possible de juger l’islamophobie immorale sans vouloir interdire son expression. Il ajoute que les dessinateurs de Charlie Hebdo n’étaient simplement pas des martyrs du droit à l’offense mais des idéologues. On peut parfaitement condamner leur assassinat et combattre leur idéologie. Ce travail journalistique sur les caricatures de Charlie Hebdo n’a pas été fait en France.
Les Américains chérissent la liberté d’expression autant sinon plus que les Français. Mais eux mettent les auteurs, les artistes face à leurs responsabilités : «Vos dessins obscènes et vulgaires provoquent des tensions, des violences, des attentats. Est-ce que ça en vaut la peine ? »
Ma chère Véronique,
Je vous sais mesurée, tolérante, digne, à l’écoute perpétuelle de l’autre…
Mais à moins que les mots n’aient aucun sens, que l’esprit de dialectique vous ait submergée et qu’être l’orateur de la négative vous enchante, je me demande vraiment si vous ne voyez pas comme un déplorable hiatus entre :
« …cette immense émotion, depuis le 7 janvier, et qui culminera le 11 va constituer, sur un mode pervers, la victoire odieuse de criminels… cette « marche républicaine » va être purement symbolique, puisqu’elle ne va rigoureusement pas avoir le moindre effet sur les menaces… à venir et qu’elle n’est destinée, dans une sorte de béatitude collective satisfaite d’elle-même, qu’à persuader la nation que durant quelques jours elle aura été à peu près unie et qu’elle résiste. » (PB le 10)
et :
« Le 11 janvier, la France a connu un moment immense et magique, de dignité, de respect et de courage, où apparemment tant de différences se sont effacées au profit d’une unité de plusieurs heures. » (PB le 12)
J’accepte d’être renvoyé à mes chères études si vous me démontrez qu’apparaît ici le fil conducteur d’une pensée logique, courageuse, non tortueuse dans ces «variations bilgériennes» qui n’ont pour mes oreilles aucune harmonie musicale et qui relèvent de ce que j’abhorre le plus : la mauvaise foi.
J’imagine combien, et à raison cette fois, Christian C pourrait se gausser de ces pitoyables arguties.
Egalité devant la loi Parigoth !
Pas de signe ostentatoire, point. Pas de crèche dans les mairies.
Aucune religion ne participant en France au pouvoir politique, c’est la loi française qui s’applique à toutes les confessions. Certains pourraient afficher le logo A dans un cercle, pour signifier leur non-appartenance à quelque bobard prophétique que ce soit. Et personne ne pourrait rien leur reprocher.
@ Franck Boizard
Et alors, qui va payer la retraite à fils Boizard ou petite-fille Boizarde ? Si vous êtes vous-même un ancien footballeur pro très prévoyant voire un as du placement pourquoi pas. Sinon, le horsain exécutant, cotisant est je le crains la seule solution pour les vôtres. Peut-être êtes-vous un célibataire endurci… dans cette hypothèse malthusienne, après moi le déluge, il est vrai.
Dans le cas contraire, Saïd Boizard, moi je trouve que ça le fait bien. C’est moins classe il est vrai que le comte de Bouderbala. Vous voulez que je vous dise ? Je déteste l’idée d’être de même nationalité que vous. D’un autre côté des Boizard tricolores jusqu’au slip kangourou, il y en a partout partout. J’ai regardé la page du Petit Larousse sur laquelle sont alignés tous les drapeaux des pays et notamment ceux à trois couleurs, c’est même effrayant.
En terme tennistique on appelle ça une volée Boizard. Roger, qui vient d’atteindre les mille victoires en pro (:O), c’est trop fort pour vous. En plus, il est marié à une étrangère, lui.
Franck, continuez, vous êtes vous-même : parfait.
@roland
Je vous invite à lire ses inquiétudes
Mais que vient donc faire le FN dans ce salmigondis ?
A quoi rime donc le fait de placer sur le même plan le sonneur de tocsin et l’incendiaire ?
@ zefir | 12 janvier 2015 à 23:54
Toute cette histoire de ne pas pouvoir représenter Mahomet, chère zefir, est pour nous du même niveau que ce gag de Blackadder : Don’t Mention Macbeth
https://www.youtube.com/watch?v=h–HR7PWfp0
Visionnez cette vidéo hilarante et vous pourrez imaginer à quel point vos déclarations sur la responsabilité des pitres de Charlie Hebdo nous paraissent absurdes.
@ Savonarole à 06:53
« Sauf qu’il y a moins de 24 heures vous étiez indigné… »
Vous faites un contresens : j’ai écrit qu’il fallait méditer sur la position de ces familles, ce qui pour nous signifie réflexion et compréhension et dans ce cas douloureux, approbation, tout le contraire de l’indignation. La famille de Caux a bien noté qu’il y avait du Hessel chez Savonarole.
Certains de ceux qui ont dit et qui redisent « Je suis Charlie », « vive la liberté d’expression » sont les mêmes qui ont fait virer Zemmour de la télé ou qui demandent à Madame Bougrab de SE TAIRE. Un comble !
Ils aiment la liberté d’expression mais seulement la leur, leur truc à eux, leur propagande à eux…
Qu’est-ce que la liberté au fond, c’est « celle des uns qui s’arrête là ou commence celle des autres ». C’est simple pourtant.
Ce devrait être appliqué tous les jours (et la nuit) dans les immeubles abritant les communautés multiples résidant sur le sol français (blancs, jaunes, noirs, verts ou bleus ;-)) Y compris chez les bourges… ne vous déplaise.
C’est quoi la différence entre une cité avec des dealers de shit et des clubs branchés qui vendent de la coke à des « people » ?
Le nom de la rue.
Certains habitent rue Gambetta, cité des roses à Nanterre et d’autres boulevard Voltaire Paris 11ème. C’est tout.
Alors pour l’ABCD de l’égalité (!) de Madame Vallaud-Belkacem… qu’elle revoie ses fiches. Il y a plus grave que de savoir si une fille qui n’a pas de « zizi » est égale à un garçon qui, lui, en a un, ou si un garçon qui a un « zizi » peut être l’égal d’une fille qui, elle, n’en n’a pas.
Depuis la nuit des temps les enfants de la campagne connaissent le truc, ils côtoient les animaux 😀
Franchement, dites-moi, sur quelle planète vis-je…? (Vous remarquerez que je n’ai pas utilisé « dans quel état j’erre » 😉
@scoubab00
Je veux bien qu’il y ait des arguments pour me contredire, mais les retraites, franchement… de qui vous moquez-vous ?
La véritable émotion s’est manifestée lors de la commission des faits chez Charlie Hebdo ; les gens sont spontanément sortis de chez eux. On en a parlé, peu, pour relayer les faits par la manifestation républicaine de ce dimanche. Celle-ci est émouvante et riche de symboles, mais elle est, dès le départ, scoriée par les socialistes, toujours à l’affût d’une sottise, et rendue trouble par la multiplicité des sentiments qui s’y exprimaient, quoiqu’avec une réserve digne d’admiration.
L’attitude de M.Sarkozy est digne du plus grand dédain ; il n’a cessé d’avoir un compteur de voix dans la tête et s’est conduit comme même un socialiste ne l’aurait pas fait. Exeat !
Dès lundi la grande récupération électorale a repris les choses en mains, sans tenir compte de la complexité du sujet. On sent très bien l’impératif catégorique : museler les revendications populaires et gagner des voix là où elles se trouvent.
La faveur à l’Islam, la détestation de la chrétienté, chères à MM. Valls et Cazeneuve, vont pervertir l’ensemble des événements. Nous assisterons à une récupération purement politicienne et forcément frustrante pour le peuple naïf.
Il est sot de nier que les résistants à l’émotion nationale, les fauteurs de trouble et les assassins, sont issus de la religion musulmane. Un discours raisonnable aurait été de dire publiquement que les musulmans doivent éliminer chez eux les membres les plus dangereux et sermonner les enfants endoctrinés. Sans cela, la relève de la haine est assurée et les meurtres à venir programmés.
Le pire n’est pas là, mais bien dans la conquête de l’autorité publique par les musulmans qui, progressivement, introduiront dans notre société occidentale les interdits liés aux avantages qu’ils visent dans l’exercice de leur religion politique comme, par exemple, l’interdiction du terme « islam ».
Ces déplorables événements sont une occasion de comprendre que l’islam est une religion déformée par le manque de sens historique de ses tenants, comme le fut la religion chrétienne et que nous n’avons plus d’âme à lui opposer. La manifestation de dimanche aurait été un moyen de leur faire comprendre que l’Occident avait un esprit. Hélas, l’intervention des partis politique a tout sali, tout corrompu. Nul ne peut dire quelle sera la réaction du peuple adultéré, en revanche, le remous ne sont pas près de se calmer alors qu’il est d’ores et déjà clair que dans le monde musulman, la satisfaction est plus grande que la condamnation.
@ Alex paulista
Je suis d’accord. Personnellement, certaines caricatures de CH sur le prophète me font marrer. Par exemple, celle où il dit qu’il est dur d’être aimé par des cons. J’ai vu leur dernière une, je trouve qu’elle est hypocrite (un mélange de provocation et de pleurnicherie). Ca ne ressemble pas à du CH. Mais ils sont sûrement très choqués.
Concernant, la responsabilité, tout le monde est responsable de ses actes et de ses paroles. Je ne trouve pas intelligent de ne pas tenir compte des réactions qu’on suscite. Evidemment personne ne mérite d’être tué. Mais ils étaient menacés par des terroristes. Les grands rassemblements ont été suivis par les terroristes, l’un deux a tweeté «Puisque votre liberté d’expression est si importante, alors laissez-nous notre liberté d’action» (vu sur le profil de Romain Caillet). La menace est toujours là.
@ Parigoth
« Mais que vient donc faire le FN dans ce salmigondis ?
A quoi rime donc le fait de placer sur le même plan le sonneur de tocsin et l’incendiaire ? »
Votre commentaire est, semble-t-il, à la « sauce Charlie ».
Les femmes libres n’ont-elles pas le droit de s’exprimer sur votre planète ?
Parigoth, reprenez-vous ! Que la Lumière… vous éclaire !
« jean Valjean » a tout a fait raison de nous rappeler aux valeurs de la république selon lesquelles la liberté d’expression s’arrête aux troubles à l’ordre public.
Charlie Hebdo ne serait-il pas à l’origine d’un trouble à l’ordre public ?
Sinon, qu’il publie de nouvelles caricatures de Mahomet pour bien montrer que la France n’a peur de rien, et demandons aux musulmans de se marrer pour montrer qu’ils ont le sens de l’humour.
Les communicants communiquent, ils communiquent trop !!!
Les politiques parlent, ils parlent trop !!!
Les pleureuses pleurent, elles pleurent trop !!!
Les penseurs pensent ? Ils ne pensent à rien…
C’est dur de vivre dans un monde de c…
@calamity jane
Egalité devant la loi Parigoth !
Pas de signe ostentatoire, point. Pas de crèche dans les mairies. Aucune religion ne participant en France au pouvoir politique, c’est la loi française qui s’applique à toutes les confessions (…)
Il aurait été bienvenu de citer un extrait de mes propos ayant suscité cette remarque.
Ceci dit, j’ose espérer, chère calamity, que vous n’ignorez pas que depuis environ 200 ans l’égalité vécue en pratique par les Français de base – ceux qui triment, payent, subissent et se taisent – se traduit en pratique par deux poids, deux mesures ou par à la tête du client…
Quant à l’aspect religieux, admettons, mais trouvez-vous normal que nous soyons soumis de fait à la religion maçonnique, comme d’aucuns (Alain Bauer, Vincent Peillon etc) s’en sont vantés ?
C’est cela, l’égalité, la laïcité et tout le toutim ?
Maintenant que la France est réveillée, j’espère que son gouvernement va enfin donner aux forces de l’ordre les moyens de ses missions et va arrêter de les ensevelir sous la paperasserie.
Pour les moyens je pense notamment aux gilets pare-balles car ceux actuellement en dotation ne supportent pas un tir de kalachnikov.
Arme de plus en plus répandues dans nos banlieues et dans le grand banditisme.
Toute l’agitation depuis dimanche soir ressemble fortement à du buzz médiatique et politique.
J’attends avec impatience des actes et non des paroles.
Pour une sécurité renforcée et collective je suis totalement prête comme beaucoup de ma famille/amis et collègues et probablement de nombreux Français à abandonner quelques-unes de mes libertés individuelles. Pour avoir vécu (avec mes parents) l’équivalent de six mois/an en URSS entre mes 14 et 18 ans, sous Nicolaï Podgorny et Léonid Brejnev, les contrôles ne me paniquent pas du tout, je ne crains aucun contrôle, suffit d’avoir toujours sur soi ses papiers en règle. Les papiers sont toujours et partout le nerf de la guerre ! Le danger est bien évidemment la mauvaise application, on n’est jamais à l’abri des excès de certains fonctionnaires trop zélés.
Quant au PNR Passenger Name Record, il est prêt à l’utilisation, il est utilisé dans les pays nord-américains, il fonctionne avec les données saisies lors de l’émission du billet et les codes-barres disponibles, mais là encore – en France – les interfaces informatiques n’ont pas été développées, bloquées par la CNIL.
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@Savonarole 13.02
Des petits français d’origine africaine et asiatique sont très certainement proposés à l’adoption dans les orphelinats français : le racisme ordinaire et banal se cache quelquefois dans un propos anodin ! comme le diable se cache dans les détails !
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@breizmabro 15.09
Je partage votre commentaire à un détail près : la différence est certes le nom de la rue et donc son environnement, l’un est cosy, convivial et festif disent les adeptes, l’autre est glauque, triste et solitaire ! Les deux sont à proscrire.
Un grand consommateur très connu aujourd’hui repenti déclare souvent « la drogue c’est de la mxxxx » !
@J.Marques
Oui vous avez parfaitement raison, des moyens, des équipements, des actes et vite. Assez de blabla et de mouvements de menton pour faire croire que la situation est sous contrôle.
@eileen
Non on ne peut pas abandonner quelques libertés !
On peut très bien assurer la sécurité des Français tout en préservant les libertés.
Exemple des puces pour pister les voitures… pas la peine d’avoir l’autorisation du juge mais il faut des contrôles a posteriori pour vérifier s’il n’y a pas eu de dérives, d’abus.
Il ne faut pas donner de blanc-seing mais on peut faciliter le travail.
C’est une question d’organisation.
Et surtout qu’on laisse les pros travailler.
Il faut cesser ce débat lassant entre la liberté et la sécurité, entre les libertés et la sûreté publique. L’état de droit ne peut pas en permanence être suspendu, dans sa vigueur et son efficacité démocratique, à des états d’âme répétitifs. Nos concitoyens sont prêts à ce qu’une politique fiable de sécurité l’emporte sur le souci pointilliste de la liberté.
Quand il est question de vie ou de mort, il faut savoir cesser de discuter du sexe des anges ou de faire s’éterniser des débats stériles à base de philosophie fumeuse ou de considérations idéologiques tordues.
Raisonnons de façon concrète.
Si nous Français sommes placés sous la menace d’une arme tenue par un voyou ou par son frérot terroriste, avons-nous le choix entre plus de liberté et moins de sécurité ?
Non, nous avons alors perdu et l’une, et l’autre !
Et seuls le voyou et son petit frère sont alors libres et en sécurité…
@J. Marques 13.1.15 18.45
Je respecte votre point de vue, point de vue que partagent beaucoup de Français, quel que soit le sujet, tous veulent que ça change mais peu sont prêts à faire un effort, yaka yakon et que les autres se débrouillent !
Je respecte votre point de vue, permettez que le mien soit différent !
@ zefir | 13 janvier 2015 à 15:31
Oui, leur nouvelle une n’est pas terrible. Pas très punchy.
Ils auraient pu dessiner le prophète avec une kalash en bandoulière et titrer « 07/01/2015 : Caricature malheureuse à Charlie Hebdo ».
Ou une mosaïque de dessins de Mahomet.
« Le 11 janvier, la France a connu un moment immense et magique, de dignité, de respect et de courage, où apparemment tant de différences se sont effacées au profit d’une unité de plusieurs heures. » (PB le 12)
Cher sbriglia,
« …(phrases de PB) qui relèvent de ce que j’abhorre le plus : la mauvaise foi. »
Comme vous y allez !
Je crains que vous m’ayez lue de façon disons rapide.
J’ai écrit qu’entre PB le 10 et PB le 12, il y a le constat et la prise en compte de la foule immense exprimant quelque chose d’à la fois intime et collectif.
J’ajoute que PB relativise quelque peu sa vision au moyen de l’adverbe « apparemment ».
Ne négligez pas l’adverbe – je sais, vous détestez les adverbes -, à lui tout seul il glace l’enthousiasme et le lyrisme de la phrase.
La mauvaise foi, selon moi, aurait consisté à nier la réalité de la foule, à prétendre que mots d’ordre et injonctions, militantismes étroits, angélismes caractérisaient la manifestation.
Philippe prend acte de ce qu’il a sans doute observé en bas de chez lui : une foule immense, unie, digne et grave.
J’apprécie cette façon de rendre à la foule innombrable ce qui lui appartient, quand bien même, oui,
« …cette « marche républicaine » (était) purement symbolique, puisqu’elle (n’aura) rigoureusement pas le moindre effet sur les menaces… à venir et qu’elle (n’était) destinée, dans une sorte de béatitude collective satisfaite d’elle-même, qu’à persuader la nation que durant quelques jours elle aura été à peu près unie et qu’elle résiste. » (d’après PB le 10)
Alex paulista | 14 janvier 2015 à 02:19
…ou « balles mortelles chez Charlie : 7 morts »
ça aurait fait le pendant à la mort de de Gaulle vue par eux…
@ zefir
La pertinence des articles du New Yorker est minime. La devise des USA est « Liberté, Liberté, Liberté », celle de la France est « Liberté, Égalité, Fraternité », ce qui donne deux démocraties complètement différentes.
Et quand je vois les uns revendiquer leur droit à la liberté et les autres à l’égalité, je me dis que la fraternité reste le parent pauvre de la République, et qu’il devient urgent que cela change.
Et pour que cela change, il est vain que la communauté musulmane compte sur qui que ce soit d’autre qu’elle-même. Il faut donc qu’elle apprenne à se défendre activement et efficacement en arrêtant de laisser cette charge au pire à des terroristes fanatiques, au mieux à des jeunes abrutis qui ne savent faire que des quenelles dieudonnesques ou à d’autres tout aussi abrutis qui condamnent avec Soral la « communauté organisée » (alors que l’organisation constitue la puissance même d’une communauté – cf. non seulement les Juifs, mais aussi les LGBT – et est simplement ce qui manque à la communauté musulmane pour se faire respecter) en faisant du Charlie Hebdo mais avec la Shoah.
Je vais vous le dire un peu plus durement : il faut que la communauté musulmane arrête d’être fière de ses faiblesses pour ensuite pleurer que des Charlie Hebdo en abusent et que c’est pas normal.
Il faut que la communauté musulmane arrête de demander qu’on la défende alors qu’elle ne sait pas encore se défendre, et donc ne se défend pas ou se défend très mal elle-même.
@ Alex paulista
Le non respect du drapeau national constitue un délit en France. Ce qui veut dire que la notion de symbole sacré et l’interdiction de profanation qui en découle ne sont pas étrangères à nos lois, et donc, venir prétendre qu’un républicain ne peut comprendre l’offense faite aux musulmans lorsqu’on souille l’image sacrée de leur prophète est tout simplement faux. Il suffit pour cela d’imaginer quelqu’un qui se torche publiquement avec le drapeau français tout en prétendant aimer la France et ses citoyens…
Il est bien entendu hors de question de définir un délit de blasphème. Mais il est par contre tout à fait possible d’intégrer le droit à la fraternité dans notre code civil, droit qui viendrait, entre autres, condamner toute opinion publique qui offense volontairement et directement (et ce mot est essentiel car il permet par exemple de ne pas considérer que proposer le mariage gay est une offense visant les catholiques…) un groupe d’individus.
C’est donc au nom de la fraternité que nous devons savoir limiter notre liberté d’expression.
Mais la communauté musulmane ne demande pas qu’on la défende ! elle dit « l’islam ce n’est pas ça ». Vous êtes personnellement instruit du Livre de l’islam ? Vous l’avez reçu (son enseignement) dans le lieu géographique où il est né ? Vous voulez peut-être dire que les personnes qui ne se
reconnaissent pas ici en pratiquant leur croyance doivent se battre pour le faire ? Peut-être même, n’avez-vous jamais été endoctriné de force ?
Non, je pense que les musulmans doivent nous dire jusqu’où ils ne peuvent accepter les principes constitutionnels républicains pour que nous puissions
entendre la grande montée de contestation concernant la publication du dernier numéro de Charlie Hebdo venant d’autres pays de la planète.
J’ai ma petite idée. Alors que je souhaiterais que les premiers concernés nous le disent. Parce qu’ils n’ont à se défendre de rien ! je n’ai pas entendu qu’un commando français était allé assassiner des personnes sur leur lieu
de travail à l’étranger en blasphémant.
Nous sommes donc bien d’accord sur le mot blasphème que j’utilise sans complexe parce que je sais exactement ce qu’il contient d’injonctions dans le non-dit, Garry Gaspary.
Nous sommes paraît-il en état de conflit. Chacun ses atouts si possible éviter l’esquive.
@ Garry Gaspary | 14 janvier 2015 à 09:47
Créer un délit de blasphème ou de provocation est toujours possible, mais pour l’instant cela n’existe pas. Le drapeau est un symbole national, pas Mahomet.
La meilleure réponse à la provocation, c’est de l’ignorer.
@ calamity jane
L’islam, ce n’est pas que ça mais c’est aussi ça, et pas uniquement l’islam, parmi les tenants de toute idéologie il existe des gens prêts à mourir ou à tuer pour les idées et les symboles qu’ils défendent, notamment lorsqu’ils sont injustement attaqués !
Iriez-vous dire que le nationalisme pose un problème en France parce que certains nationalistes sont prêts à venger l’insulte faite à la souillure du drapeau français par quelqu’un qui se serait impunément torché avec ?
Iriez-vous dire que le nationalisme, ce n’est pas ça, qu’être attaché à ce point au drapeau, au symbole de la nation doit être totalement contraire à cette idéologie ?
Iriez-vous dire que la fraternité présente dans la devise républicaine implique qu’on respecte celui qui ne respecte rien ni personne, et qu’on condamne celui qui tout en respectant autrui dans ses croyances demande à être aussi respecté dans les siennes ?
@ Alex paulista
Il est hors de question de parler de blasphème qui sous-entend non seulement l’obligation de respect mais aussi celle de culte.
Je ne suis pas en train de vous dire que la France doit mettre l’image de Mahomet au même niveau que le drapeau national mais que la France doit reconnaître que toute offense grave faite notamment à ce qui est sacré pour un groupe d’individus constitue une atteinte à la fraternité entre citoyens.
Je revendique ici un droit à la fraternité.
Pendant ce temps-là, un bonhomme de neige présumé maléfique en Arabie saoudite : http://www.liberation.fr/monde/2015/01/13/la-fabrication-de-bonhommes-de-neige-sacrilege-en-arabie-saoudite_1179819
D’où je présume pour ma part, que les enfants devront plutôt y être incités à modeler dans la neige les lettres de l’alphabet.
@Garry Gaspary
Vous avez sans doute lu rapidement mon commentaire.
Je répète donc : les frères K ont blasphémé après leur tuerie.
Il est inadmissible que partant du même dieu des trois religions du Livre, personne n’ait relevé cette grossièreté…
Et vous espérez qu’ils m’imposent le prophète ??
L’esquive se porte toujours bien.
@ calamity jane
N’êtes-vous pas là en train de mesurer le prophète de l’islam à l’aune de quelqu’un qui aurait terminé volontairement sa vie sur une croix en demandant à Dieu de pardonner à ceux qui l’y avaient mis ?
Je vous assure que prétendre avoir vengé Mahomet – un homme qui a passé sa vie à défendre militairement sa communauté contre ceux qui l’agressaient – par l’assassinat de ceux qui l’insultaient ne constitue pas un blasphème et que, au contraire, ce sont ceux qui ne font rien lorsque la communauté musulmane est ainsi humiliée, insultée qui ne méritent pas de mettre un orteil dans une mosquée.
Il n’en reste pas moins que l’assassinat reste un crime et que les musulmans de France doivent apprendre à se défendre légalement et efficacement contre toute attaque qui les cible.
Garry Gaspary, je pense avoir trouvé qui se cache derrière votre pseudo.
Nous en resterons là.
Sinon, formidable votre essai non transformé de me charger d’un crucifié.
La soumission ? Vous y êtes et aucun argument ne vaut à votre endroit.
Autre chose, je ne vous ai pas attendu pour fréquenter des personnes de toutes confessions et même pour aider certains (crevés de fatigue) pendant le ramdam ! Nous n’avons pas le même sens des valeurs.
Quant au sens des mots : je vous laisse la responsabilité de ce que vous avancez.
Je maintiens tout ce que j’ai écrit pour le mot blasphème. La bêtise qui veut créer la confusion sur le sens de certains mots participe de la recherche de domination par la force.
Bien le bonjour.
Je ne suis pas d’accord avec Garry Gaspary, mais une fois de plus je me lance pour défendre la cause du respect de l’opinion d’autrui.
Pourquoi Garry serait-il un troll ?
Il intervient sur les billets en collant toujours au sujet.
Il est motivé par une pensée, ce qui n’est pas le cas de tout le monde ici, n’est-ce pas sylvain ?
Le vrai troll c’est sylvain !
G.G est juste un nietzschéen abouti, contrairement à Onfray qui ne fait que la moitié du chemin.
Je ne suis donc pas non-plus onfrayien…
Je suis je suis…
@ calamity jane
La pensée que si votre argument ne porte pas, c’est peut-être parce qu’il est mauvais ne peut-elle pas juste vous effleurer ?
Du fait que le Christ n’a jamais demandé à être représenté sur la croix, vous concluez que tous les chrétiens blasphèment en s’agenouillant devant un crucifix ?
L’image du prophète n’appartient pas au Coran, n’appartient pas à l’islam, mais bien à l’Islam. Qui êtes-vous pour dire à tous ces gens comment ils doivent vivre leur foi ?
Caroline Fourest ?
Rappel : le blasphème est une parole ou un propos pas une attitude du corps pour se recentrer.
Sinon, pourriez-vous m’expliquer « L’image du prophète n’appartient pas au Coran pas à l’islam, mais bien à l’islam ».
Vous voulez savoir si je suis une enfant gâtée ? Non.
Garry G…
Bonjour à tous les trolls du blog : herman, Gaspary, Christian C, etc.
Nous sommes à votre entière disposition, les sujets ne vous intéressent pas, seules les provocs à deux balles mais vous nous amusez bien, continuez !
Je lance mon cri d’appel de trolls : « Chrétienté, christianisme, chrétiens ! »
Ils ne vont pas tarder à rappliquer, j’aime quand un plan se déroule sans accrocs !
@ calamity jane
L’attitude du corps obéit en l’occurrence à une parole qui n’est en rien celle du Christ mais celle de l’Eglise, est-elle blasphématoire pour autant ?
Et je laisse à l’enfant gâtée que vous n’êtes pas uniquement selon vos dires le soin de chercher seule la différence que le français fait entre l’islam et l’Islam.
@Garry Gaspary
Vous sauriez, par hasard, comment il se recentrent dans les mosquées pour écouter l’appel à la suppression des infidèles ?
Vos arguments ne permettent aucun échange : fichez-moi la paix.
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Différence entre l’Islam et l’islam ? Qui pourrait m’aider pour cette question cruciale ? Sinon, votre invitation à me livrer en tant qu »enfant pas gâtée » (donc en bonne santé) est bien tentée mais je reste dans l’anonymat Garry G. plus d’ar- guments ! ):