La France est impatiente !

La droite et le centre ont leur champion François Fillon et le FN suit Marine Le Pen qui a tout de même recadré sa nièce Marion sur l’avortement et sur François Fillon (TF1).

On ne pourrait pas aller plus vite ?

Jean-Luc Mélenchon est tout feu tout flamme. Il a obtenu de justesse le soutien des communistes, il est persuadé que cette fois ce sera la bonne. Il ne sera sans doute pas le prochain président de la République mais il ne sera pas loin, miraculeux retour des choses, d’apparaître comme une espérance pour la gauche tout entière.

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Faut-il encore attendre jusqu’au mois de mai 2017 ?

Emmanuel Macron persiste et signe. Autonome il est, indépendant il restera. La primaire socialiste ne le comptera pas comme participant. Il ne veut pas se mêler à ces « chicayas » (20 minutes) et sa singularité prendrait l’eau à s’embarquer dans ce naufrage collectif.

On ne pourrait pas pousser les feux ?

La primaire socialiste est pratiquement au complet. Vincent Peillon va en être, Marie-Noëlle Lienemann va peut-être s’en retirer. Arnaud Montebourg affûte ses armes et son talent. Benoît Hamon se demande comment être aussi convaincant que celui-ci en étant moins flamboyant. Gérard Filoche ne va parler que des salariés et asséner des chiffres terrifiants pour donner mauvaise conscience. Sylvia Pinel s’interroge entre être noyée et plus connue ou être toute seule mais à peine vue.

On devrait accélérer.

Manuel Valls a mis le président de la République hors circuit avec une tactique de haute volée en même temps qu’il protestait sans cesse de sa loyauté. Il désire rassembler quand il a théorisé et démontré l’existence de deux gauches au moins. Homme prétendu nouveau mais lourdement grevé par le bilan d’un quinquennat auquel il a participé notamment comme Premier ministre, il propose une réconciliation aussi plausible que celle des Capulet et Montaigu. Il prendra des coups et même s’il en a appelé au calme, et d’abord au sien, il en donnera.

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On a compris.

Yannick Jadot nous parlera d’écologie et comme son seul souci est celui-là, il gagnera à coup sûr.

Pourquoi ne pas aller tout de suite au fait, à l’élection du président de la République ? Cela va encore traîner. Depuis que la fonction présidentielle a été dégradée par Nicolas Sarkozy et François Hollande, tout un chacun, dans les partis, s’imagine avoir une chance ou un créneau pour exister. Il n’y a aucune raison pour que ça s’arrête. On a au moins une démocratisation de l’ambition présidentielle. Ils oublient tous une chose : il ne suffit pas d’être présidentiable, il faut encore le paraître.

On n’apprendra rien de nouveau. La campagne va résonner à nos oreilles, à notre esprit comme du déjà dit, déjà entendu.

Même les citoyens les plus passionnés auront du mal à s’intéresser comme au premier jour à ces émissions, à ces propos, à ces promesses, à ces fruits dans lesquels le ver du reniement se trouve déjà, à ces autorités de l’instant, à ces courages d’avant la bataille. On ne pourrait pas sauter directement de la primaire socialiste au premier tour de l’élection présidentielle ?

Que la démocratie soit parfois inefficace est déjà grave mais qu’elle manque de rythme comme un mauvais film est intolérable.

La France est impatiente, elle va compter les jours et les citoyens les points.

Mais dieu, que c’est encore long !

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Voir les Commentaires (110)
  1. Winston Smith

    Une fois de plus d’accord avec vous. Encore avez-vous (à cause de l’heure de votre billet ?) omis Michèle Alliot-Marie. Celle-ci ne sera pas encore la dernière. Je crois savoir qu’Henri Guaino veut s’immiscer aussi en candidat libre. D’autres sont sûrement à venir. C’est vrai, il me tarde d’en venir aux faits. Quoique, je vais m’intéresser de près à la primaire de la gauche et suivre les chicaneries ou les propositions de chacun avec le même intérêt que j’ai suivi celles de la droite.
    Il reste François Bayrou que vous avez appelé à rester en retrait. Je partage partiellement vos propos mais je reste persuadé qu’il est le seul homme politique encore capable de diriger notre pays. Il est seul à avoir conscience des difficultés aussi bien du pays que de ses concitoyens. Quel dilemme !

  2. Bonjour,
    Autant que je m’en souvienne il n’y avait que six candidats à la première élection au suffrage universel de 1965, dont un candidat sans étiquette, le gentil Marcel Barbu qui avait ému les quelques citoyens qui à l’époque disposaient d’un poste de télévision.
    Au moment où j’écris ces lignes il y a plus de quarante candidatures déclarées, de la plus sérieuse à la plus farfelue et certaines arrivent encore.
    Voir la liste non exhaustive ci-jointe :
    http://www.huffingtonpost.fr/2016/12/03/comme-alexandre-jardin-ils-sont-plus-de-40-candidats-a-lelecti/
    Quand une élection présidentielle prend des allures de foire aux ânes, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche dans un régime démocratique.

    Mais J-C Cambadélis a prévenu :« la primaire du PS ce n’est pas open bar » et déjà certaines candidatures se sont vu refuser l’accès à la primaire (pas de signatures d’élus du PS), ceci afin d’inciter Emmanuel Macron et J-L Mélenchon (autour de 13 à 15% d’intentions de vote pour les deux) de rallier la primaire, donnant ainsi à cette dernière plus de crédibilité, mais surtout permettant de présenter un candidat unique de la gauche pour la vraie bagarre d’avril 2017 et éviter ainsi une humiliante défaite dès le premier tour.
    Mais les ego sont tellement démesurés dans ce genre de compétition que la raison a peu de chance de l’emporter. Les Curiaces étaient trois, mais Horace qui était seul, les a vaincus.
    Nous risquons d’assister à la même scène en avril 2017.

  3. Marc GHINSBERG

    Drôle de billet. Il vous arrive de vous exprimer au nom du « peuple », aujourd’hui c’est au nom de la France. Oui mais voilà n’est pas Viansson-Ponté qui veut ; le grand journaliste du Monde qui quelques semaines avant Mai 68 avait publié un article retentissant intitulé « Quand la France s’ennuie », jugé après coup prémonitoire…
    La démocratie, cher Philippe, c’est aussi le respect des échéances. Un quinquennat par définition dure cinq ans. Aux Etats-Unis le Président est élu en novembre, mais il ne prend ses fonctions que fin janvier.
    Vous me rappelez ces enfants qui, impatients de recevoir leurs cadeaux, voudraient que Noël soit maintenant. Eh bien non. Neige en novembre, Noël en décembre comme dit le fameux proverbe belge. Il faut laisser du temps au temps.
    Souffrez que les socialistes choisissent leur candidat, contrairement à ce que vous affirmez Jean-Luc Mélenchon est loin d’apparaître comme une espérance pour toute la gauche. Laissez le temps à François Fillon de modifier son programme. Laissez le temps aux électeurs de la primaire de la droite qui croyaient avoir voté pour une sorte de Thatcher à la française qu’ils ont de fait voté pour Alain Juppé qui avait oublié de faire un programme spécifique pour la primaire.
    Laissez le temps à Emmanuel Macron de faire connaître ses vues en dehors de l’économie. Laissez à votre ami François Bayrou le temps de terminer sa phrase pour nous dire s’il sera candidat.
    À la veille de la primaire de la droite vous aviez intitulé votre billet : « Encore 35 heures à attendre. » Décidément la patience n’est pas votre fort. Vous êtes aussi fébrile qu’un adolescent qui se rend à son premier rendez-vous amoureux.
    « Que la démocratie soit parfois inefficace est déjà grave mais qu’elle manque de rythme comme un mauvais film est intolérable » dites-vous.
    Vous êtes une victime de la politique spectacle.
    Allons, Philippe, prenez votre mal en patience. Et puis sait-on jamais, s’il prenait à l’idée d’un candidat d’aller passer un week-end au Sofitel de New York… Souvenez-vous, rien ne se passe jamais comme prévu !

  4. Michel Deluré

    Vous me confortez, M. Bilger, dans mon aversion pour ce système de primaires qui, entre autres inconvénients, ne fait que rallonger exagérément cette période en quelque sorte de l’Avent qui, à l’image de Noël, précède la Présidentielle. Il en résulte une sorte d’effervescence dont je ne suis pas convaincu qu’elle serve finalement la démocratie mais qui assurément nous détourne de ce qui devrait être l’essentiel, à savoir l’action.
    Oui, que j’aurais aimé moi aussi sauter directement à la case Présidentielle mais sans passer par les cases Primaires.

  5. Oui, de même qu’on aurait pu s’épargner le deuxième tour de la primaire de la droite au vu des résultats du « meilleur d’entre nous ».

  6. On ne pourrait pas pousser les feux ?
    Oui, en « virant » tous ces gens-là, en leur demandant de rendre l’argent qu »ils n’ont pas mérité pour n’avoir pas fait leur travail ou bien pour l’avoir volé, en faisant passer en Haute Cour ceux qui ont trahi la France et les Français puis en remettant les choses à plat à partir de zéro.
    C’est le Système qui est vérolé et qu’il faut changer.

  7. Dans le Midi, la chasse à l’affût des canards sauvages ou autres volatiles de passage porte le joli nom de « chasse à l’espère ».
    Le chasseur attend, donc il espère ce gibier qu’il pourra tirer, ou plutôt qu’il pouvait tirer.
    À présent les écolos de service ont imposé une telle réglementation sur la chasse à l’espère qu’elle en a perdu une partie de son plaisir.
    Mais on peut retrouver ce plaisir de l’espère, en attendant le passage à la télé de ces canards sauvages que sont les politiques.
    Une chasse médiatique, après une aussi longue attente, et qui a fini par nous débarrasser des vieux gibiers à plumes et à poils du monde du pouvoir, de Hollande à Juppé, en passant par Sarkozy. Ils se sont fait canarder par les électeurs, et la chasse à l’espère continue.
    À voir la belle prestation de Benoît Hamon, hier soir, je pense que Valls a du souci à se faire. Il risque bien d’être le prochain volatile à être descendu en plein vol.
    Enfin je l’espère.

  8. calamity jane

    Que cette génération d’enfants gâtés, contemplateurs de moi, anciens premiers ministres se fasse cuire un oeuf et nous fiche la paix…
    Dès la première année de présidence de F. Hollande on nous a serinés avec les prochaines présidentielles ! Vraiment ras le castafiore !
    La France dans tous ses états d’impuissance que l’étranger ne nous envie plus.

  9. « Jean-Luc Mélenchon est tout feu tout flamme. » (PB).
    J’ai assisté en direct à son altercation avec Dany-le-Rouge, je n’ai sans doute pas tout compris.
    Comme le souligne le Palmipède il a pris le « melon », les sondages lui sont favorables, il détruit systématiquement sa belle image de tribun cultivée par des saillies qui mettent mal à l’aise.
    Ce jour-là Delahousse et Giesbert, en plus, étaient plutôt bien disposés à son encontre et prêts à le valoriser… Patatras il a tout détruit devant des millions(?) de téléspectateurs… Incurable et décevant, alors qu’il a les conditions réunies pour faire un carton.

  10. Pas très belle notre classe politique française. Composée seulement d’opportunistes, d’escrocs, de « mouilles colles », de grands bourgeois, de faux humanistes… Est-ce donc cela la France ?
    Il ne reste plus qu’à tirer au sort parmi eux un heureux gagnant qui nous sacrifiera encore pendant cinq ans alors que lui et son entourage, gonflés comme des dindons, se prendront pour des dieux et disposeront sans merci de notre crédulité obligée.
    P.S. : j’ai fait un petit commentaire sur le précédent billet de Philippe Bilger, l’un d’entre vous pourrait-il y apporter une observation !

  11. Claude Luçon

    @ Marc GHINSBERG | 09 décembre 2016 à 08:36
    « Et puis sait-on jamais, s’il prenait à l’idée d’un candidat d’aller passer un week-end au Sofitel de New York… Souvenez-vous, rien ne se passe jamais comme prévu ! »
    Aucun risque ! Nafissatou n’y travaille plus ! Elle a sûrement investi les millions d’Anne Sinclair dans une maison pour politiciens libidineux dans un Paradis Exotique Fiscal, qui sait ?
    Cuba peut-être ! Maintenant que Castro n’est plus, lui dont Ségolène vient de certifier le pacifisme ! Un lieu idéal de repos et de pèlerinage démocratique pour ses camarades du PS.
    Par contre il faut laisser le temps au temps comme vous dites, le temps que nous n’ayons plus de doute sur la débâcle de la gauche, que nous assistions à la fin de sa lente agonie et l’enterrions définitivement. Le choix sera plus simple : un Angevin comme les Plantagenêt d’un côté, une caricature blonde de Jeanne d’Arc et des zombies de l’autre !
    Vous savez comme dit un fameux proverbe français :
    « Patience et longueur de temps »…
    @ Winston Smith | 09 décembre 2016 à 07:48
    « Je reste persuadé qu’il est le seul homme politique encore capable de diriger notre pays. Il est seul à avoir conscience des difficultés aussi bien du pays que de ses concitoyens. Quel dilemme ! »
    Allons bon voilà notre anglophone qui se mêle encore de nos affaires. Avec un nom pareil n’écrivez pas « notre pays », Jeanne d’Arc, la vraie, pas le remake du FN, vous en a chassés il y a longtemps. Dommage qu’elle n’ait pas renvoyé les ancêtres de Bayrou avec.
    Quant à MAM elle a probablement un cas de ménopause tardive ce qui l’a déstabilisée pour quelque temps.

  12. « Depuis que la fonction présidentielle a été dégradée par Nicolas Sarkozy et François Hollande, tout un chacun, dans les partis, s’imagine avoir une chance ou un créneau pour exister. »
    On n’a pas attendu Sarkozy ou Hollande pour voir se presser les candidats à cette élection fétiche.
    Rappelons qu’ils étaient 6 en 1965, 7 en 1969, 11 en 1974 (sur 26 postulants), 10 en 1881 (sur 74 postulants), 9 en 1988, 9 en 1995, 16 en 2002, 12 en 2007 et 10 en 2012.
    Parmi ces ambitieux plus ou moins fantasques, les inoubliables : Pierre Boussel, Bertrand Renouvin, Louis Ducatel, Marcel Barbu, Emile Muller, Jean-Claude Sebag, etc.

  13. Xavier NEBOUT

    Dans cette foire, on en oublierait que le sujet essentiel qui devrait préoccuper les Français est de savoir comment faire face à l’invasion africaine – l’actuelle, et beaucoup plus encore, celle qui se profile.
    Et comme tous les médias sont noyautés par la mafia intellectuelle bien identifiée avant 1945, et qui veut détruire les nations à commencer par la nôtre (on ne fera pas le coup des Iraniens voulant rayer Israël de la carte en faisant semblant de confondre nation et habitants d’un pays), les politicards nous jouent les innocents.
    Si on ne veut pas attendre le bon vouloir des pays d’origine qui ne viendra jamais, la seule solution est celle de l’Australie, consistant à détenir les migrants sur une île, et à ne les en laisser sortir que lorsqu’ils sont décidés à revenir chez eux.
    Alors, qui va nous cracher le morceau avant que le vote africain ou musulman soit en mesure de décider de notre avenir et que ça finisse en guerre civile ?
    Tout le reste, absolument tout le reste, est accessoire, et tout le monde le sait bien.

  14. Pour ma part, je retiendrai ce passage de votre billet, Monsieur Bilger :
    « Même les citoyens les plus passionnés auront du mal à s’intéresser comme au premier jour à ces émissions, à ces propos, à ces promesses, à ces fruits dans lesquels le ver du reniement se trouve déjà, à ces autorités de l’instant, à ces courages d’avant la bataille. On ne pourrait pas sauter directement de la primaire socialiste au premier tour de l’élection présidentielle ? »
    Vous avez parfaitement raison, mais cela supposerait que M. Hollande prenne les devants d’une démission pour anticiper la fin d’un règne que j’estime, comme beaucoup, catastrophique pour la France.
    De fait, l’on peut penser que sa légitimité à gouverner, du fait de la mise en place d’un Premier ministre pour environ cinq mois, est atteinte, même si constitutionnellement il est en droit de se maintenir jusqu’à la date anniversaire de son élection.
    Cela supposerait qu’il aille au bout de la logique de son renoncement à se représenter et qu’il démissionne au début de 2017, comme l’a fait le général de Gaulle en 1969, alors que juridiquement rien ne lui imposait de quitter le pouvoir malgré le désaveu du référendum perdu.
    Qu’a fait Monsieur Chirac en 2005, lui aussi désavoué par le peuple français après le référendum perdu sur le projet de constitution européenne ? Il s’est accroché au pouvoir deux ans encore. En digne héritier corrézien de ce dernier, je vois mal Monsieur Hollande ne pas l’imiter.
    Donc nous aurons encore à subir une fin de règne où ne seront à l’œuvre que les basses attaques personnelles visant à déconsidérer les candidats que la sphère médiatique aura décidé de faire disparaître de l’échiquier politique français.
    L’honneur est, comme la politesse ou la galanterie, une notion devenu vide de sens dans cette société déboussolée.

  15. « patience, patience !
    patience dans l’azur,
    chaque atome de silence
    est l’annonce d’un fruit mûr ! »

  16. Mary Preud'homme (Dupont c'est pas mal, avec un p au milieu, sinon ça fait c.., mais je préfère Dumas...)

    @Dupont | 09 décembre 2016 à 10:29
    C’est vous qui venez de vous apercevoir (avec effroi !!) qu’il y avait des Français noirs de peau, ou encore métis, dont près de 400 000 Domiens qui résident en Métropole… que certains exercent des postes dans la haute administration. Il y en a même au gouvernement… Sans parler de leur apport considérable à la littérature, aux arts, à la musique et au sport. Et voilà plus de deux siècles que ça dure !
    Sacré Dupont la Joie, vous en avez d’autres comme celle-là ?!

  17. Ah… il y a aussi Rama Yade… On avait oublié pourtant jusqu’à son existence…
    C’est vraiment le bal des ego.
    Moi aussi, je me demande si je ne devrais pas y songer, après tout…

  18. Raison de plus pour militer pour une vraie republique parlementaire avec un president inaugurateur de chrysanthemes que l’on n’attendra pas comme le Messie et qui decevra forcement par la suite. On aura peut-etre des ministres plus responsables, qui ne se sentiront pas obliges de dire dans chacune de leurs interviews « Nicolas Sarkozy a dit », « Francois Hollande a dit ». Nous avons la constitution de la Russie, ca ne va pas, il y a un probleme.
    @ Tipaza
    Ce genre de chasse est complement cretin, excusez-moi. Et nuisible pour des populations d’oiseaux epuisees par leur longue migration, qui se font massacrer a la chaine, mettant ainsi en peril toute la faune avicole europeenne. Je n’ai rien contre la chasse, mais celle-ci doit rester raisonnable. Heureusement encore qu’en theorie les cartouches ne contiennent plus de plomb, ce qui collait le saturnisme aux canards qui les avalaient dans les marecages.
    @ Xavier Nebout
    Faut-il vous le repeter, la France 100 pour cent blanche c’est fini, sauf si on ouvre des camps d’extermination. Ce n’est pas ca notre vrai probleme. Avez-vous d’ailleurs deja personnellement souffert de l’immigration et de la supposee « invasion » de notre pays ?

  19. Claude Luçon

    @ Dupont | 08 décembre 2016 à 19:35
    et @ Dupont | 09 décembre 2016 à 10:29
    Vous écrivez
    « P.S. : j’ai fait un petit commentaire sur le précédent billet de Philippe Bilger, l’un d’entre vous pourrait-il y apporter une observation ! »
    Voici une réponse et beaucoup d’observations : cette situation est assez généralisée dans les faubourgs des moyennes et grandes villes de France et dans l’arrière-pays de la Côte d’Azur.
    Ceci dit je pense qu’on exagère le danger, la majorité de ces nouveaux Français est bien intégrée dans la République et ils seront parmi les premiers à la défendre comme l’ont fait leurs grands-parents et arrière-grands-parents. Merah a assassiné trois d’entre eux en uniforme de notre armée.
    Après 21 ans d’Afrique Noire et 13 ans de pays musulmans je puis vous dire que le phénomène de migration ne fait que commencer, la plupart de ces pays sont incapables de se gérer, la politique de base y est « la foire d’empoigne ».
    L’ONU qui devrait s’attaquer au problème y envoie des diplomates qui passent leur temps à organiser des cocktails entre eux.
    Les gouvernants et politiciens de gauche de nos pays continuent de confondre colonisateurs et expatriés et rendent ainsi la vie dure aux entreprises qui s’installent en Afrique au lieu de les aider.
    Aucun n’a réalisé le changement capital qui a eu lieu à partir de 1960.
    Aussi longtemps que le Européens seront obsédés par le colonialisme, l’esclavage et le racisme, le tout pour que des Cohn-Bendit et Harlem Désir puissent faire carrière en France, ou que les Révérends Jesse Jackson et Sharpton s’en servent pour leur publicité aux USA, et leurs revenus, (sous forme de contrats de lobbying), les Africains seront laissés pour compte, la très grande majorité viendra chez nous.
    Il nous faudrait un nouveau Villepin pour aller pousser un autre magistral coup de gueule à New York sur le sujet. L’Afrique a besoin d’aide et l’aider n’est pas la recoloniser. La recoloniser c’est lui dire quel gouvernement elle doit avoir, comme nous venons de le faire en Irak, en Libye et en Syrie avec les résultats que l’on sait.
    Personne ne semble avoir noté que dans la majeure partie des pays africains une révolution sociale a eu lieu. Les colons, fonctionnaires, petits blancs, fils de bourgeois plus ou moins dévoyés exilés aux colonies, sont partis.
    Sans cadres et fonctionnaires formés, devenus des marchés ouverts à la concurrence de tous les pays, pas seulement du pays colonisateur, devenus des cibles pour l’URSS d’un côté, les Pays de l’Ouest de l’autre pendant la guerre froide, l’Afrique est maintenant le rendez-vous de tous les charognards de ce monde. Charognards contre lesquels elle n’est pas équipée.
    Des entreprises européennes issues des ex-pays colonisateurs s’y sont installées, en concurrence avec les charognards, elles ont envoyé leurs meilleurs cadres, ingénieurs, banquiers, commerciaux pour y gagner de l’argent certes mais en apportant le transfert de savoir, de technologies et d’expérience qui est plus que nécessaire. Plus de petits blancs et de fonctionnaires, les diplômés de nos grandes écoles sans ambitions politiques.
    Et pourtant, en France, on continue de parler de colonies.
    En 1990 il y avait 17 000 Français enregistrés à l’Ambassade de France à Lagos au Nigeria, tous cadres et techniciens supérieurs, aucun d’eux colon, toutes les grandes entreprises françaises y était représentées : Peugeot assemblait des 405 à Kaduna, Michelin avait sa plantation d’hévéas, produisait son caoutchouc et fabriquait des pneus à Port Harcourt, BNP, SG, CL, Paribas y était installés. Elf était en exploration/production pétrolière, Total avait créé un réseau de stations-services, Comex, Technip, Forex opéraient dans le pétrole, Fougerolle, Dumez, GTM, construisaient routes, ponts, bâtiments, Sofremas y vendait des armes, SCOA et CFAO représentaient toutes sortes de produits français. Nos ambassadeurs successifs avaient organisés un groupe de 12 chefs d’entreprises, les CCEF, autour de leur conseiller commercial et pourtant le Nigeria n’était pas et n’a jamais été une colonie française.
    Tout cela s’est écroulé lorsque le Révérend Jesse Jackson s’est vu refuser le renouvellement de son contrat de lobbying (5 millions $/l’an au nom de sa Rainbow Coalition) par le nouveau « président » militaire Général Sani Abacha, nommé après le Général Ibrahim Babangida jugé trop mou et doté d’une épouse trop encombrante. Sous sa pression, et celle de quelques riches Nigérians, Bill Clinton, après avoir convaincu Mitterrand, Major, Kohl et le Premier ministre italien d’alors de le suivre, fit bloquer l’accès du Nigeria au FMI et BM, dont il était pourtant membre et avait besoin pour ses financements à court terme, pour forcer les militaires à céder le pouvoir aux civils par élection « démocratique ».
    En dépit des lettres de mise en garde adressées via leur ambassadeur par groupes de dirigeants de toutes les entreprises européennes : anglaises, américaines, allemandes, italiennes et françaises, nos gouvernants suivirent Clinton. Résultat : les civils ont été élus et ont refait ce qu’ils avaient fait de 60 à 63, puis de 79 à 83, ruiner et déstabiliser le pays. De là est né Boko Haram. Clinton a réussi à faire au Nigeria, sans tirer un seul coup de feu, ce que Carter avait également fait à l’Iran en 1978 et ce que G.W. Bush a fait en Irak en 2003 : aller imposer un mode de gouvernement à l’américaine à un pays, en d’autres termes le coloniser politiquement.
    Aujourd’hui il ne reste que mille français au Nigeria.
    Le Nigeria a réélu démocratiquement en 2015 un ancien « président-militaire », l’ex-général Muhammadu Buhari.
    Une des premières choses qu’il a faite : reprendre en main l’armée que les civils avaient négligée, ce qui commence à se faire sentir, Boko Haram ayant disparu des nouvelles.
    La deuxième : venir en France, demander à rencontrer tous les dirigeants d’entreprises qui opéraient au Nigeria à son époque et leur demander de revenir.
    Il est temps d’enterrer les diatribes de politiciens ignares sur la colonisation, l’esclavage et le racisme et d’aller donner un coup de main à ces pays pour se construire, c’est une obligation pour l’Europe, ce devrait être son premier objectif, l’afflux des migrants africains est là pour en attester.

  20. Je ne voudrais pas doucher l’enthousiasme du renouveau politique, mais le Conseil d’Etat vient de rejeter l’article sur les pantouflages… Comment croire en la politique et aux politiques, surtout ne me dites pas que pour quelques-uns les autres ne sont pas tous pareils, eh bien si on commençait justement à dresser la liste de ces quelques-uns !
    L’épaisseur d’un bottin téléphonique n’y suffirait pas.
    Triste sort que le nôtre, l’espoir est déjà mort avant que d’être né.

  21. Robert Marchenoir

    Si je comprends bien, la population française est composée à 29 % de Noirs (14 sur la photo, sur les 48 personnes présentes et identifiables).

  22. « Mais dieu, que c’est encore long ! »
    Pardonne-moi, M. Bilger, mais c’est beaucoup moins long que certaines décisions de justice.
    Et puis, le temps long doit permettre d’éliminer tous ceux qui n’ont rien à faire dans cette élection et aux vrais présidentiables de bien expliquer leur programme.

  23. Michelle D-LEROY

    Monsieur Bilger a oublié Alexandre Jardin. Un homme sympathique, qui lui aussi s’imagine avoir un créneau pour exister. Là où il a raison c’est quand il dit : « vous ne pouvez pas imaginer la colère des Français qui gronde », « personne n’imagine le degré de révolte du pays » (cf. son interview dans Paris Match). Mais dire des vérités ne veut pas dire je suis capable d’occuper cette éminente fonction.
    Et puis la sympathie ne fait pas tout, car personnellement je trouve Jean-Luc Mélenchon très sympathique sans pourtant adhérer à aucune de ses idées.
    De toutes façons nous avons besoin de cohérence et d’apaisement qu’il soit médiatique ou présidentiel, car rassembler (le leitmotiv de tous) c’est d’abord essayer de gommer le plus possible les inégalités qui se sont multipliées et donc accumulées depuis quarante ans pour les raisons les plus diverses mais surtout pour avoir la paix avec les minorités les plus revendicatives.
    @ Frank Thomas
    Parmi les ambitieux que vous citez, je me souviens seulement de Marcel Barbu, non pas parce qu’il était un homme remarquable mais parce que son nom imagé avait donné lieu à des moqueries chez les chansonniers et humoristes de l’époque. Ambitieux sans doute, mais surtout dotés d’un manque d’humilité certain.
    @ Robert
    D’accord avec l’ensemble de votre post.
    « L’honneur est, comme la politesse ou la galanterie, une notion devenu vide de sens dans cette société déboussolée. »
    J’ajouterai la notion de respect.
    Ce sont pourtant des notions à réhabiliter d’urgence dans notre société de l’école à la tête du pouvoir si on veut retrouver ce que tous appellent de leurs voeux, « rassemblement » et « bien vivre ensemble ». Mais j’ai bien peur, hélas, que ces notions ne fassent trop démodées pour nos modernistes et leur novlangue.

  24. « On n’apprendra rien de nouveau. La campagne va résonner à nos oreilles, à notre esprit comme du déjà dit, déjà entendu. »
    Pas sûr du tout !
    Les Français de droite ont redécouvert Fillon grâce aux débats télévisés. Ils ont dégagé Sarko et Juppé parce qu’ils ont soutenu des thèses qui ne leur convenaient pas. Les débats de la présidentielle doivent permettre aux Français de se prononcer en toute connaissance de cause.
    J’attends pour ma part des précisions sur les programmes des uns et des autres et des propositions pour sortir de l’ornière européenne, de même que des engagements pour réduire la dette et apprendre à nos enfants les rudiments de français et d’arithmétique qu’ils sont en droit de connaître pour éviter un sort peu enviable.
    Aujourd’hui je ne fais que deviner ce qui va se dire sur ces sujets mais j’attends que les visions des candidats s’expriment sous la lumière des projecteurs et des micros.

  25. sbriglia@Robert Marchenoir

    Bob, il n’a pas dû avoir le temps de contacter le réalisateur… trop pressé, le Catalan…
    https://www.youtube.com/watch?v=R3UT-_Cti_k
    Bon, on a échappé à l’handicapé en fauteuil roulant…
    (Merci, les bonnes âmes, de ne pas hurler avec les loups… faites comme Giuseppe, calmez-vous avec Tony Poncet)

  26. La plupart se présentent parce qu’ils ont tout à y gagner si minable que soit leur score le jour J : ça fait parler d’eux, on les verra à la télé et sur les affiches. C’est bon pour leur carrière.
    Les media vont tout faire pour qu’on s’y intéresse, à coups de sondages, de petites phrases, d’anecdotes, d’empoignades et d’émissions à suspense, avec confrontations, panel de Français moyens en colère, invité surprise, sondage avant et après. Plus il y aura d’émotion dans l’air, moins les électeurs voteront rationnellement le jour des élections et plus il y aura de surprises. De la téléréalité en perspective pour plusieurs mois. Cela dit, j’ai trouvé hier soir que l’économiste de service ménageait quand même beaucoup Hamon lorsqu’il a promis la semaine de 32 heures et le revenu universel, projet chimérique, létal pour l’économie, et on ne peut plus racoleur. Les journalistes n’avaient déjà pas fait leur travail avec Hollande, ils recommencent avec les candidats socialistes. Désespérant.
    Pendant ce temps-là le Sénat a ratifié le projet de loi sur l’extension du délit d’entrave, et en février nous serons trop pris par le décodage des résultats de la primaire socialiste pour nous préoccuper du vote définitif.

  27. Patrice Charoulet

    @Claude Luçon
    Cher Monsieur,
    Vous écrivez : « Après 21 ans d’Afrique noire et 13 ans de pays musulmans ».
    Je vous réponds : « Pendant 18 ans d’Afrique noire (Ouest, Centre-Est), 13 ans de Réunion et… des vacances d’été en France, j’ai pu faire quelques-unes de vos observations. Et Le Figaro, Valeurs actuelles et Le Point, avec un retard d’un ou deux jours, me parvenaient ! Je n’étais pas vraiment coupé de l’actualité politique française.
    Cordialement.

  28. Intéressant commentaire de Claude Luçon, très documenté et argumenté. Moins africaniste que lui, mais tout aussi islamodoxiste (si je puis me permettre), je crois/il me semble, que sa raison l’emporte sur la crainte de Nebout, sans que celui-ci démérite.
    En effet, il ne faut pas confondre la situation créée par des dizaines de chefs d’Etat, aussi brouillons que malintentionnés, avec la poussée incontrôlable de millions de miséreux et d’avides aussi qui n’ont pour tout réflexe que s’enrichir, éventuellement bénéficier de ce qu’ils ne peuvent pas attendre de leur pays d’origine. Sans doute, le second terme est issu du premier décrit par Luçon, mais la manière n’y est pas.
    La réalité commune, c’est bien la misère intellectuelle des réputés intellectuels et autres media qui ne raisonnent ??? qu’en termes convenus et s’attachent à des poncifs pour expertiser ce qu’ils ne connaissent pas du tout.
    Sur les musulmans, je suis plus réservé, car, après de nombreuses conversations et une longue exploration du milieu concerné, je me suis rendu compte que beaucoup de chrétiens décideront de ne pas revenir en Syrie en raison de l’horreur qu’ils ont ressentie devant l’attitude de leurs anciens voisins musulmans avec qui ils croyaient vivre « en bonne intelligence », lorsque la tempête s’est déchaînée. Le spectacle d’enfants sortant d’un rassemblement dans un camp occidental et voyant une maison frappée de l’étoile de David, ont pour premier réflexe de faire le signe de l’égorgement en vociférant « Youdi, Youdi ».
    Parallèlement, voir en France un Premier ministre afficher sa haine antichrétienne pendant qu’il souhaite une bonne journée d’égorgement aux musulmans pour l’Aïd ne me paraît pas relever d’autre chose que de l’ignorance, dont, pour l’instant, aucun prétendant au trône ne s’est départi, à gauche.
    Ce que les musulmans font contre les chrétiens en Syrie, ils peuvent aussi bien le rééditer en France, s’ils prennent trop d’importance.
    Je crois pouvoir penser que le grand problème reste l’Islam, sans égard pour la modération ou non affichée, cela n’a aucun sens. Il y a les intégrés civiques et les demeurés religieux. Envers ceux-là, aucune confiance. Il faudra bien que les hommes politiques s’en rendent compte mais, compte tenu de la somme des erreurs passées et de la doxa actuelle, il y a peu de chances pour que ceci advienne.

  29. @ Mary Preud’homme (Dupont c’est pas mal, avec un p au milieu, sinon ça fait c.., mais je préfère Dumas…) | 09 décembre 2016 à 12:21
    Bonsoir madame,
    Merci pour vos remarques, effectivement c’est bien un C qu’il faut mettre à la place du P.
    Mais peut-être êtes-vous domienne ou avez-vous dans votre famille des domiens, dans ce cas je comprendrais votre courroux.
    Toutefois, ce ne sont pas les domiens que j’évoquais mais les « pré-domiens » qui nous arrivent par cargos entiers depuis des années, les conditions d’accueil et l’attractivité de nos lois sociales y sont pour quelque chose. Mais je ne comprends pas que la réciprocité n’existe pas.
    Bien sûr vous pouvez être aussi une altermondialiste dont le slogan est « la France pour tous, la France à tous » mais comment allez-vous pouvoir continuer à payer les allocs et assurer la sécurité des foyers ?
    Voyez-vous je suis un croisement de Normand set de Wisigoths et j’en ai assez que l’on pousse nos grands-pères dans les orties.

  30. @ genau | 09 décembre 2016 à 16:29
    Vous concluez par : « Il faudra bien que les hommes politiques s’en rendent compte mais, compte tenu de la somme des erreurs passées et de la doxa actuelle, il y a peu de chances pour que ceci advienne. »
    Je rejoins votre pessimisme, surtout si l’on veut bien lire ce billet qui montre que ce sont nombre de pays de l’UE qui ne savent pas aborder ce problème :
    http://www.causeur.fr/belgique-education-islam-histoire-molenbeek-41291.html
    Et ce n’est pas avec notre actuelle ministre de l’Education nationale et la plupart de ceux qui conçoivent les programmes dans ce ministère que nous sortirons de cette impasse.

  31. @ Claude Luçon 09 décembre 2016 à 13:01
    « Il est temps d’enterrer les diatribes de politiciens ignares sur la colonisation, l’esclavage et le racisme et d’aller donner un coup de main à ces pays pour se construire, c’est une obligation pour l’Europe, ce devrait être son premier objectif, l’afflux des migrants africains est là pour en attester »
    Totalement d’accord avec vos analyses concernant l’Afrique subsahélienne, et votre conclusion que je cite. Avant tout, seul un développement économique, initié par l’Europe, permettra de réduire puis stopper l’actuelle vague migratoire en provenance de ces pays. Ne pas trop compter sur les USA et la Chine pour cela, car eux ne sont pas concernés par cette vague migratoire, et l’Afrique est surtout pour eux un réservoir de matières premières. Exemple de développement certes modeste mais pertinent : le plan Borloo d’électrification pour l’Afrique.
    L’autre problème de ces pays, c’est leur démographie quasi exponentielle. Certes elle se réduira en partie suite au développement économique, mais l’impact de ce dernier sur la démographie demandera deux décennies minimum. La seule solution pendant cette période est une stricte politique de contrôle des naissances dans ces pays, à l’image de celle mise en application de manière autoritaire en Chine dans les décennies passées : en l’absence de celle-ci, elle n’aurait pas connu un pareil développement économique dans les deux dernières décennies.
    Mais là en Afrique, le contrôle des naissances se heurte aux religions : l’Islam y est fortement opposé et encore plus sa version salafiste hélas en pleine expansion, ainsi que la catholicisme local. Mais ce dernier y compte a priori moins de fidèles que l’Islam, et est probablement en nombre de pratiquants égal aux diverses traditions animistes. Ces dernières étant bien moins dogmatiques sur ce sujet que l’Islam et le catholicisme.

  32. @Robert Marchenoir | 09 décembre 2016 à 14:17
    A Evry, où est prise la photo c’est beaucoup plus.
    Valls « parachuté » en 2001 à Evry par son mentor Jospin s’est même fait élire comme député contre un bien meilleur que lui (à savoir de Boishue) en se bornant à manipuler quelques chiffres et l’importance des minorités visibles. Quitte à s’en plaindre ensuite avec la fameuse formule que l’on sait « pas assez de blancos ! ». Ce qui est risible dans cette ville nouvelle connaissant la réalité et la suprématie écrasante des populations issues de la diversité !
    Je sais, j’y ai travaillé et vécu…

  33. Michelle D-LEROY

    @ Lucile
    « Plus il y aura d’émotion dans l’air, moins les électeurs voteront rationnellement le jour des élections »
    C’est tout à fait cela. Les médias trop contents d’avoir à se mettre les vraies et les fausses infos sous la dent, orientent (ou du moins essayent) l’élection.
    Toutefois, aujourd’hui et on l’a vu avec les sondages sur le Brexit, l’élection de Donald Trump et celle de François Fillon à la primaire, les électeurs se laissent de moins en moins manipuler. Et, s’ils ne savent pas toujours à qui faire confiance, ils savent au moins de quoi ils ne veulent plus.
    C’est évident que ces quatre mois, les fêtes de fin d’année passées, vont être redoutables et nos candidats vont entrer dans l’arène.
    J’espère, de mon côté, que François Fillon restera lui-même et saura se défendre fermement des multiples attaques déjà en cours.

  34. Mary Preud'homme

    @Michelle D-LEROY | 09 décembre 2016 à 15:13
    Il est vrai que l’histoire du mythe errant dans le barbu (célébré par les chansonniers de l’époque) cela faisait sourire et pas que dans le peuple au ras des pâquerettes !

  35. Michelle D-LEROY

    @ genau et Claude Luçon
    Mes beaux-parents et donc mon époux ont vécu de nombreuses années en pays musulmans, en Afrique et en Asie. L’Islam n’était pas aussi radical qu’aujourd’hui.
    Nous avons rencontré en 2012 un diplomate encore jeune, qui avait été en poste successivement au Yémen, à Istanbul puis en Inde. Contrairement à tous nos optimistes politiques de France, il était très préoccupé par la montée du fondamentalisme dans les pays où il avait vécu.
    A Istanbul, par exemple, que j’avais visité et trouvé très européanisé, il m’a dit qu’on montrait aux touristes une vitrine pour la forme mais lorsqu’on rencontrait les Turcs dans leur intimité, on voyait un durcissement religieux dans les familles… très inquiétant pour lui. Et dans son poste en Inde, il voyait la même chose qui s’amplifiait à la vitesse grand V… rien à voir avec les années 60 à 80.
    Et lorsque ce diplomate rentrait en France pour les vacances, il nous disait constater là encore un changement rapide et un Islam ostentatoire, ce qui semblait l’effrayer pour la paix dans le monde.
    Il y a donc bien des changements inquiétants à prendre en compte avant de ressasser le colonialisme et l’esclavagisme pour se dédouaner. Si les diplomates passent beaucoup de temps, faute de loisirs, en cocktails, ici dans les ors de la République, nos politiques jouent à l’autruche à coups de repentance et de bons sentiments ce qui leur évite de trouver des solutions, méprisant les Cassandre.

  36. Claude Luçon

    @ Trekker | 09 décembre 2016 à 18:00
    « Ne pas trop compter sur les USA et la Chine pour cela »
    Oh absolument ! C’est pour cela que j’ai écrit qu’il incombait à l’Europe de le faire puisque l’ONU ne le faisait pas.
    Pour les Américains j’ai aussi suggéré, poliment j’espère, qu’ils feraient mieux de ne pas coloniser politiquement les autres. En fait, en y repensant, c’est un peu leur guerre de sécession qu’ils continuent de combattre, le nord industrialisé contre le sud esclavagiste.
    Quant aux Chinois, dans mon esprit, ils font partie des charognards dont je parlais.

  37. Oui, on serait tenté de penser : qu’on en finisse vite. La campagne va être lassante. Les professionnels des promesses non tenues vont monter sur les estrades. Souvenons-nous, que reste-t-il des meetings flamboyants de Sarkozy ou Hollande ? Rien, du vent. Certes on aura la curiosité d’écouter la gouaille de Filoche. Ses invectives odieuses auraient dû déjà conduire à une exclusion du PS. Pourquoi n’est-il pas encore viré ? Entre autres pépites, il s’est particulièrement singularisé lors de la mort accidentelle du patron de Total, le tweet qui tue une deuxième fois : « De Margerie est mort. Famille Taittinger en deuil. Les grands féodaux sont touchés. Ils sont fragiles. Le successeur nous volera-t-il moins ? ». On ne dit pas merci au PS qui nous offre un spectacle aussi lamentable.

  38. Alex paulista

    Je ne suis pas d’accord avec vous. Une primaire sera l’occasion de débattre de sujets comme le revenu universel, la réforme du dialogue social, de nouvelle économie, des défis énergétiques et écologiques et que sais-je encore.
    C’est un moment intéressant où des idées s’expriment, alors que la présidentielle elle-même est au mieux un catalogue de mesures et un engouement pour une personnalité, au pire le rejet d’une autre.
    Ne zappons pas cette respiration des primaires.

  39. « Il n’y a aucune raison pour que ça s’arrête… »
    NON, NON !
    « Il n’y a aucune raison pour que ceux-là », les décrits du post, s’arrêtent !
    Le peuple stupéfait, plus jamais subjugué, va s’en remettre en élections ?
    Pourquoi aller plus vite ?
    Hollande a au mois introduit en politique une sorte de juste auto-analyse d’un peuple qui attendait une guérison.
    Gloire à lui avec ses neuf pour sang… malgré l’insensé devenir !
    Mais le peuple veut encore guérir de Thatcher et Reagan !
    Il faudrait plutôt aller beaucoup moins vite, il faudrait au moins aller au rythme des paquebots des endettements pour lesquels le coup de barre à droite d’un Fillon, celui à gauche d’un Mélenchon, ou l’en-avant toute d’une Marine fût-elle nationale…
    Il faudrait faire aller sans ces allures qui ne mettent pas plus en balance l’imagination des icebergs que celle du réchauffement du climat.
    Par définition, le peuple passager ne voit pas les icebergs.
    Et qui est passager ?
    Le jour où un panel d’investisseurs se présentera pour s’opposer à un panel de rentiers, les uns contre les autres s’expliquant en faisant un peu de vulgarisation, alors, « on-soit-il le peuple » aura un peu de temps au temps pour de la réflexion vers la délégation !
    Las !
    Ne se présentent en France, crédibles et in-crédibles, que des gérants d’État global inféodé !
    Aucune perspective avouée comme croyable face aux marchés qui disent l’Etat hors toutes votations !!
    Si fait, pourquoi voter alors… surtout en se pressant ?
    Mon Hôte,
    Je vous trouve « très peuple » en manière de croire pouvoir avec le vouloir vous passer du peuple pour aller vite… du « peuple », même si j’en penserais largement autant !
    Il faut beaucoup de temps pour instruire un procès et si j’en crois les comptes rendus d’instance juridique aux médias, les explications manquent toujours, faute de temps ?
    Alors « on-soit-il le peuple » voterait sans fausse presse, et sans vrai stress ?
    Paname je vous dis !
    Mais « on ne sait jamais ! » disait une amante russe avec son délicieux accent… car l’amour court toujours !

  40. Claude Luçon

    @ genau | 09 décembre 2016 à 16:29
    « Intéressant commentaire de Claude Luçon, très documenté et argumenté. »
    Merci pour votre commentaire.
    Ce fut d’autant plus facile à documenter et argumenter pour la partie Nigeria que j’étais sur place, de 1979 à 1995, et ai vécu et ai pris part à tout ce que j’ai écrit.
    J’ai même rencontré BHL en 1992 à Lagos où il était venu dans son rôle habituel de pourfendeur de dictateur, mais n’est resté que 48 heures, mais c’est une autre histoire, très drôle d’ailleurs qui a opposé mon épouse au rédacteur du Point.

  41. Mais enfin !
    @Mary Preud’homme !
    Vous êtes toujours autant amusante, comme vous y allez avec votre retour sur expérience exposé… c’est délicieux !
    De mon côté, avec mon retour d’expérience, je sais pas encore vraiment pourquoi tous mes enfants se sont délivrés de la France, en partant hors ses frontières…
    Evry c’est Evry, Milan c’est ailleurs, Berlin c’est ailleurs, La Haye c’est ailleurs… j’ai honte !
    Beaucoup fuitent, et Valls, ce n’est pas l’esprit d’une sorte d’esprit remis en site d’Evry, c’est une eau d’Ardèche vraiment très pétillante qui subjugue Perrier contre Vichy question salinité, mais c’est surtout une affaire de goût.
    Votre goût paraît affûté mais il ne faudrait pas qu’il fonde n’importe quoi d’autre que votre goût ici, ce qui nous donne entre nous l’assurance d’un goût certain de votre côté.
    Si je vous invective alors, c’est parce que je ne vois pas pourquoi préférant une eau plutôt qu’une autre, vous en profiteriez pour dégommer un quidam, s’appellerait-il Valls.
    Vous comprenez ?
    Même si Valls est aussi fou que Guaino, l’idée qu’il soit « votable » a éloigné mes enfants de la France, et peut-être devrais-je voter pour lui restant en France, et si valent vos arguments je n’aurais plus l’âge de partir de France à défaut alors je serais heureux que n’y soit plus présents mes enfants, tandis que je voudrais qu’ils y reviennent.
    Votre genre de discours rebute mes enfants, petits-enfants d’honorables serviteurs de l’État comme les grands-parents s’y sont démenés.
    Vous ne pouvez pas recourir aussi facilement que généralement ici recourir aux états de service pour assener des vérités, tandis que cela est justifié car l’énigme de l’attachement avec le détachement relégué en certitudes avariées par toutes les politiques… alors même que les politiques sont encore au XXI° incapables de rendre compte des détachements, agissent en mafias dont vous rendez illustrations sans compte avec vos attachements, ne laissez aucune place au moindre détachement, bref faites parfaite illustration de la réaction déguisée en action…
    Plus réac que vous, on cherche !
    Il ne suffit pas de se démener…
    Il faut avoir avec soi adversaires et complices qui ne résument pas la vérité à quelques extensions purement héritées, dont la fermeté se résume à la conviction hourdie d’assentiment faisant le résumé de contrer les héritiers jaloux…, et alors exprimer !
    Vous voyez, je vous aime, la capacité d’agréger, pour autant faire tellement de vide autour de vous, et faire croire que ce n’est pas stupide.
    Quel talent !
    Valls, c’est de l’eau pétillante… d’Ardèche… vous comprenez ?

  42. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    « La France impatiente… »
    Je viens de voir le reportage du passage hier de François Hollande sur le porte-avions Charles-de-Gaulle. D’après les commentaires, c’est son dernier passage. Quel soulagement de ne plus voir cet homme quelconque (je viens de lire gratuitement juste deux pages au milieu du livre récent Davet / Lhomme en accompagnant mon épouse dans une grande surface…) fouler le pont d’un navire de combat où l’on hisse quotidiennement les couleurs de la République Française devant la devise « Honneur et Patrie ». Ancien de l’Aéronavale et plutôt opposé aux actions de la gauche française au pouvoir, je n’ai jamais ressenti une telle répulsion avec le Président Mitterrand. Pour moi, ce soir, François Hollande est parti, inventant le quinquennat « avec 10% de produit en moins » et je vais, comme beaucoup d’autres, laisser du temps au temps, en désaccord avec le nouveau-futur-ex-Premier ministre, pour qui, dit-il, chaque jour va compter. Nous saurons attendre.

  43. @ Marc GHINSBERG | 09 décembre 2016 à 08:36
    Merci pour ce moment.
    « Souvenez-vous, rien ne se passe jamais comme prévu ! »
    Surtout en politique spectacle.

  44. @ genau | 09 décembre 2016 à 16:29
    « Je crois pouvoir penser que le grand problème reste l’Islam, sans égard pour la modération ou non affichée, cela n’a aucun sens. Il y a les intégrés civiques et les demeurés religieux. Envers ceux-là, aucune confiance. Il faudra bien que les hommes politiques s’en rendent compte mais, compte tenu de la somme des erreurs passées et de la doxa actuelle, il y a peu de chances pour que ceci advienne. »
    Et pourtant dans ses entretiens privés, confirmés par le livre des journalistes du Monde, qui aurait porté l’estocade à F.H., ce dernier semble bien avoir mesuré la complication. Qu’a-t-il voulu exprimer s’agissant de politique intérieure comme extérieure ?
    Nous le saurons peut-être dans son prochain livre.

  45. Robert Marchenoir

    Trekker | 09 décembre 2016 à 18:00
    « Avant tout, seul un développement économique, initié par l’Europe, permettra de réduire puis stopper l’actuelle vague migratoire en provenance de ces pays. Ne pas trop compter sur les USA et la Chine pour cela, car eux ne sont pas concernés par cette vague migratoire, et l’Afrique est surtout pour eux un réservoir de matières premières. »
    Quelle erreur ! En voilà, un cliché d’anti-américain qui ne connaît rien aux Etats-Unis… Les immigrés africains sont, au contraire, de plus en plus nombreux aux Etats-Unis. Les autorités, les Eglises ont une politique active d’importation de « réfugiés ». De véritables colonies somaliennes existent désormais dans plusieurs Etats. Avec toutes les conséquences prévisibles et habituelles : grèves dans les entreprises pour le respect des horaires de prière, « coups de folie » inexplicables de déséquilibrés tuant tout le monde autour d’eux à coups de couteau…
    Claude Luçon | 09 décembre 2016 à 13:01
    « L’Afrique est maintenant le rendez-vous de tous les charognards de ce monde… Il est temps d’enterrer les diatribes de politiciens ignares sur la colonisation, l’esclavage et le racisme et d’aller donner un coup de main à ces pays pour se construire, c’est une obligation pour l’Europe, ce devrait être son premier objectif, l’afflux des migrants africains est là pour en attester. »
    En somme, les Américains et les Chinois sont des abrutis, des charognards, des impéralistes colonisateurs qui ne pensent qu’à piller l’Afrique. Tandis que nous, Français, avec notre immense culture, notre prodigieux raffinement et notre générosité à nulle autre pareille (sans parler de notre passé colonial), nous aimons et nous comprenons l’Africain. Ces gens-là ont besoin de nous, sans nous ils ne seraient rien.
    Quant la France apporte Total et Michelin à l’Afrique, elle fait oeuvre de bienfaisance. Quand l’Amérique lui apporte Monsanto et Google, elle exploite honteusement le continent noir. Les Chinois, n’en parlons pas, ce sont des charognards. (Note pour m’en souvenir : le racisme à l’encontre des Chinois, contrairement à d’autres, est autorisé)
    Pourquoi ai-je l’impression que vous nous faites un plaidoyer légèrement pro domo ?
    J’ai quand même une question pour vous. Vous nous expliquez (c’est la thèse de gauche) que l’Europe doit aider l’Afrique à se développer, parce que sinon elle sera envahie par l’immigration africaine.
    Rembobinons le film : la colonisation, c’était méchant, c’était raciste, tout le monde est d’accord et plus personne n’en veut. Ni les Africains, ni les Européens.
    Donc, en 1960, on décolonise. Et puis (c’est vous qui le dites), la Frônce éternelle lâche sur l’Afrique ébaubie ses milliers d’ingénieurs d’élite, de chefs de chantier courageux et énergiques, de patrons lucides et dévoués, qui créent le petit paradis économico-politique que vous nous avez décrit.
    Soixante ans plus tard, la France est envahie par l’immigration africaine. Et vous nous expliquez que la solution, pour empêcher l’immigration africaine, c’est de faire exactement… ce que nous venons de faire pendant soixante ans, et qui a si spectaculairement raté ?

  46. @ zenblabla | 09 décembre 2016 à 23:35
    Rassurez-vous vos enfants reviendront.
    Ils découvriront que tout compte fait on est mieux en France, les Valls et Hollande, Cohn-Bendit et BHL ou Minc, passent, la France reste.
    J’ai passé 52 ans à l’étranger pas particulièrement par choix, ou pour fuir la France dans laquelle je venais de recevoir des bombes d’abord allemandes puis anglo-américaines sur la tête, mais au gré des fantaisies de mon employeur vivant dans douze pays différents très civilisés et beaucoup moins, et suis rentré totalement chauvin et convaincu que les autres ont encore bien du chemin à faire avant de nous rejoindre dans l’art de vivre.

  47. Catherine JACOB

    Est-ce que cette impatience conduira les abstentionnistes à se rendre aux urnes ? Voilà ce qui m’intéresse au plus haut point : vérifier le nombre de nos concitoyens qui pensent que quelle que soit la couleur du parti dont ils se veulent les porte-parole, nos hommes politiques c’est en définitive bonnet blanc et blanc bonnet.
    J’attends pour ma part avec impatience de voir lequel dans cette pléthore de candidats, reconnaîtra honnêtement que les droits de l’homme et le droit tout court ne s’appliquent en ce pays que dans les cas où cela ne gêne pas outre mesure les pouvoirs publics et, vu qu’au final ça mange pas de pain, comme on dit, s’engagera à favoriser la carrière des magistrats dont l’intégrité se verra unanimement reconnue, et par la profession et par les avocats et par le public et s’engagera également à sanctionner sans états d’âme les Cahuzac de la magistrature, soit dit mutatis mutandis, car à défaut de retour à la prospérité si on pouvait avoir un peu de promotion des mains propres et de clarté dans et sur les enquêtes, ce ne serait déjà pas si mal et le reste devrait suivre !

  48. @Trekker
    Oui, mais en attendant la très hypothétique réussite économique de tous les pays d’Afrique, et à supposer que ça ne leur permette pas de mieux envahir l’Europe et la France en premier lieu, on fait quoi ?

  49. Bon. Une idée : réduisez le mandat présidentiel à deux ans, mais en le rendant quatre fois renouvelable, et pour le coup vous serez perpétuellement en campagne électorale…

  50. Patrice Charoulet

    @tous
    Philippe Bilger est un grand magistrat. Il y en d’autres. La suite est beaucoup plus rare. Il n’a cessé de s’exprimer, de s’exposer, d’intervenir, il a publié des livres, des tribunes, et il continue. Nous connaissons son visage, ses propos sur des sujets majeurs. Nous connaissons son mail. Nous pouvons le contacter, par l’obligeante entremise que vous savez.
    Dans les quarante dialogues (remarquables) de notre hôte, que demande-t-il d’abord aux gens ? De se présenter. C’est la moindre des choses.
    Je ne connaissais, par exemple, quant à moi, ni Mohed Altrad, ni Bertrand Burgalat, ni Bertrand de Labbey. Ces gens indiquent leur… métier.
    Eh oui !
    C’est parce que notre hôte n’a cessé de S’EXPOSER courageusement depuis des lustres que nous pouvons commenter, sous son aile, ce qu’il dit.
    Je ne reviens pas sur le thème pseudos-patronymes. Un masqué a eu le toupet de m’alléguer Poquelin-Molière pour justifier noblement son masque !
    Je ne vous demande ni votre téléphone, ni votre adresse, ni votre âge, mais il me semble que si vous ne voulez pas être des hologrammes, vous pourriez au moins nous dire si vous êtes ou si vous avez été avocat, policier, journaliste, militaire de carrière, professeur, ingénieur,
    commerçant, chef d’entreprise…
    Je trouve inélégant qu’un anonyme se soit moqué, deux fois, de mon patronyme. Et bien sûr je trouve inélégant qu’un anonyme à profession masquée se moque de la profession de celui qui ne l’a pas cachée. Le comble de la lâcheté a été atteint par celui qui s’est moqué de la profession du fils d’une participante qui n’avait pas caché la profession de ce fils.
    Je me résume. Prenez des exemples de courage et de franchise en considérant la conduite permanente de notre hôte.
    Bien cordialement

  51. « La France est impatiente ! » (PB)
    Toute la France ?
    Non, il y a dans la France de la périphérie, des bourgs, des villages qui résistent à cette impatience de citadins qui ont oublié les fondamentaux de la vraie vie.
    Celle pour laquelle « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux : un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté ».
    Nous sommes dans le temps de la décantation, celui où la lie descend lentement au fond du tonneau pour émerger ensuite en bulles vaines et désagréables.
    Déjà c’est la fête de Marie-Noëlle qui renonce sagement à sa candidature.
    Trois petits tours médiatiques et puis s’en va pendant qu’une autre Marie, Alliot celle-là, prend place sur la scène où se joue le spectacle politique. Elle disparaîtra sous les huées, car « il y a un temps pour parler et un temps pour se taire », et elle n’a pas compris que le temps de silence doit être infiniment plus long que celui de la parole.
    Et il y a aussi Gérard Filoche, dont Philippe Bilger nous dit qu’ « il va nous asséner des chiffres terrifiants ». Il n’a pas osé dire que Filoche n’était pas folichon. Pourtant c’est le bon moment, on peut dire tout dire en campagne électorale sauf parler de l’essentiel.
    On ne peut pas :
    Parler de l’immigration, ou alors commencer et finir en disant, pas d’amalgame, pourtant si naturel. Il faudrait quand même ne pas inverser la cause et les conséquences, comme l’a fait Benoît Hamon l’autre soir. La flèche de la causalité n’a qu’un sens, c’est comme celle du temps. (*)
    Parler de l’Euro qui étrangle l’économie, en provoquant un différentiel insupportable entre la compétitivité allemande et celle de la France, de l’Italie, de l’Espagne.
    Parler de l’Union européenne, technocratie parasite, incapable de créer autre chose que des normes qui nous étouffent. Qui dira l’absence de créativité de l’U.E. ? Où en est le fameux plan de relance de Juncker, l’homme pour qui il ne saurait y avoir de démocratie contre les traités ?
    Parler de la soumission de l’U.E. aux USA, et de son alignement sur une politique étrangère qui se limite à vouloir la fin dans l’humiliation de la Russie.
    Viendra le temps de la maturation, le temps du vrai débat, celui des promesses qui ne seront pas tenues.
    Suivra ensuite le temps de la récolte des voix dans les urnes et les maîtres du jeu politique seront les seuls à profiter de cette récolte.
    La périphérie restera périphérique, jusqu’au jour où elle cessera d’alimenter le centre.
    (*) Pour plus de précisions, voir Lucile, que je salue !

  52. @ Patrice Charoulet | 10 décembre 2016 à 10:52
    Votre avertissement sonore me rappelle une chanson de Juliette Gréco : « Déshabillez-moi ».

  53. J’ai lu dans L’Express que le livre-programme de Jean-Luc Mélenchon fait un carton en librairie. Voilà un beau cadeau de Noël. Va falloir que j’achète son bouquin pour ma belle-mère. Elle a voté Fillon à la primaire.

  54. @Tipaza | 10 décembre 2016 à 11:08
    En fait Marie-Noëlle Lienemann, tout comme d’ailleurs Marisol Touraine qui avait laissé entendre qu’elle aussi voulait « y aller », ont manifestement été dissuadées par J-C Cambadélis qui a décidé de filtrer drastiquement le flot de candidatures à la primaire de la gauche (« La primaire du PS ce n’est pas open bar »).
    Le problème c’est que ce sont les femmes qui paient le prix fort. Or Cambadélis l’a dit : « Il faut au moins une femme à la primaire, ne serait-ce que pour que le PS n’apparaisse pas comme un parti de machos ».
    Certes il y a bien Sylvia Pinel en lice, mais avec ses 0% d’intentions de vote (pire que J-F Copé), le mieux serait donc qu’elle renonce si elle veut éviter le ridicule.
    Ne reste plus donc que Christiane Taubira qui peut faire illusion avec un pourcentage correct d’intentions de vote.
    Mais je sens que certains ici risquent de hurler !

  55. Mary Preud'homme

    @ Patrice Charoulet
    Publier sous son nom de famille est un choix qui rend plus vulnérable aux attaques mesquines et aux sarcasmes « répétés », d’autant plus inadmissibles et lâches qu’ils visent des proches comme dans mon cas : fils, ex-mari (dcd) et frères.
    Mais j’en vois ici qui bien loin de s’en indigner, trouvent le comportement du dernier offenseur en date, généreux et noble, allant jusqu’à le citer comme modèle à sa victime qui, hélas, aurait eu le tort de le remettre à sa place et de ne pas tendre l’autre joue !
    Indiquer sa profession, pourquoi pas, bien que cela puisse poser un problème quand on en a exercé plusieurs et parfois dans des domaines très différents. Et donner lieu en outre à des questionnements qui n’en finissent pas de la part des fouilleurs du blog.
    Autant de difficultés qui n’en seraient pas je vous l’accorde, si chacun de nous (moi comprise) prenant exemple sur notre hôte, s’interdisait de répondre aux attaques ad hominem. A cette nuance près que celles qui visent des proches (et sont de nature à porter atteinte à l’honneur et la considération desdites personnes) restent de toutes façons inadmissibles et ne sauraient être tolérées.
    Bien à vous.
    Mary Preud’homme, alias Axelle Dautremont

  56. @Patrice Charoulet | 10 décembre 2016 à 10:52
    « …avocat, policier, journaliste, militaire de carrière, professeur, ingénieur, commerçant, chef d’entreprise… »
    …Caissière de supermarché, éboueur, ouvrier, boucher, charcutier… Un homme, une voix, un homme, une voix, un homme…

  57. « On n’apprendra rien de nouveau. La campagne va résonner à nos oreilles, à notre esprit comme du déjà dit, déjà entendu. » (PB)
    On va nous servir du recuit, du mensonge, de l’approximatif, d’ailleurs toujours les mêmes usés de la politique, les formatés du discours, les paroles de l’éther, tout est bon pour survivre, occuper le poste et ce qui va avec, surtout pas le courage des promesses à assumer.
    Moins d’Etat, moins d’élus, moins de mandats, moins de subsides et pantouflages, quand ?? Jamais.

  58. @Achille
    A lire avant et du même auteur, « Le hareng de Bismarck (le poison allemand) ». Un pamphlet pur Mélenchon qui souhaite une France insoumise et fière de l’être. Je ne suis pas un fan, loin s’en faut, de cet homme politique, mais ce qu’il développe n’est pas inintéressant. Et en plus ça ne coûte que trois euros.

  59. @ Patrice Charoulet | 10 décembre 2016 à 10:52
    Depuis quelques mois que vous intervenez sur ce blog, vous nous serinez que nous devrions « nous présenter ». Sans prendre au sérieux vos admonestations, je finis par me poser des questions sur vous. Non pas sur votre prénom ni votre nom apposés au bas de vos envois, mais sur votre insistance : pourquoi ces pressions pour changer la règle, et imposer votre conception minoritaire du blog à la majorité ?
    Ne pouvez-vous comprendre un raisonnement sans avoir sous les yeux la carte de visite de celui qui le tient ? Nous ne sommes pas là pour parler de nous ni raconter nos vies. J’aime communiquer avec les autres en laissant de côté ces paramètres que vous grillez d’envie de connaître, les leurs et les miens. Je me sens plus proche d’eux de cette manière. Cela correspond à une forme de caractère que je devine commune à la plupart d’entre nous sur ce blog. Il y faut de l’écoute, un minimum d’intuition, et de la discrétion, une fois que nous nous sommes dépouillés de nos repères mondains pour entrer en relation les uns avec les autres. Chez autrui, on peut aimer et respecter le mystère plutôt que la transparence, et le trouver fécond pour établir le contact. Cela vaut aussi pour ceux qui signent de leur nom mais n’en font pas une condition pour s’exprimer.
    Pour finir, puisque vous citez Philippe Bilger en exemple, je me permets à mon tour de le faire : il nous donne la liberté d’écrire sous un pseudo ou sous notre nom, il n’en fait pas une question de franchise ni de courage, imitez en cela l’auteur de ce blog. Laissez-nous L I B R E S, sans restriction.
    @ Tipaza
    En ce qui concerne l’UE, et ce que vous dites de son manque de créativité, j’ai lu au moment du Brexit une théorie selon laquelle les grosses structures administratives de ce type sont maintenant dépassées, parce que trop lourdes et insuffisamment souples pour répondre aux nécessités actuelles de l’économie, où la réussite dépend de la liberté d’action et de la rapidité de réaction. Comment savoir si l’UE est un carcan, une protection, et/ou un grand marché pour chacun des pays qui la composent ? Comment se présente le bilan entre avantages et désavantages, et surtout quelles sont les perspectives ? Je me demande si l’UE ne vise plus qu’à se consolider et à se figer davantage, ou si elle se laisse une possibilité d’évolution, mais d’où pourrait venir l’impulsion puisque le Brexit semble l’avoir mise encore plus sur la défensive. Je ne parviens pas à me faire une idée sur la question.
    Pour continuer la discussion sur l’irréversibilité du temps et sur Dieu — à laquelle je n’ai pas participé, mais l’idée m’en est venue plus tard — question : Dieu, l’Éternel, a-t-il une histoire ? Sa création en a bien une. Question idiote, juste un prétexte pour le plaisir de vous saluer, moi aussi.
    @ Achille
    Je préfère de très loin l’absence d’une candidature féminine à la présence d’une doctrinaire ou d’une allumée, au hasard Marie-Noëlle Lienemann ou Christiane Taubira, qui n’apporteraient qu’une contribution négative à la cause des femmes. Soyons patients, puisque c’est le sujet du billet, le moment arrivera où une bonne candidature féminine se produira.

  60. @ Catherine JACOB | 10 décembre 2016 à 09:31
    Mais vous êtes une révolutionnaire au pays du jambon et de la saucisse, des magouilles et de l’escroquerie institutionnalisée !
    Réformer les lois et surtout celles d’accession au pouvoir, mais toute la mafia de l’ex-UMP va vous maudire !
    Quand on voit les ministres actuels nous nous demandons si nous ne sommes pas les médecins d’un asile psychiatrique de riches. Tous sans exception se croient irremplaçables, tiens, prenons au hasard Marisol Touraine, je crois qu’ils l’ont laissée sortir prématurément et que de dégâts à cause d’elle…
    L’Islam nous sauvera-t-il de cette folie contagieuse ? Valls vous l’expliquera !

  61. @ Robert Marchenoir | 10 décembre 2016 à 05:20
    J’espère que vous n’êtes pas journaliste, bien que Google pointe dans cette direction, le journalisme mérite mieux.
    Essayez de comprendre les textes quand vous les lisez :
    – quand j’écris que j’ai vécu de 79 à 95 au Nigeria, un pays que j’ai aimé, ce qui peut vous surprendre peut-être en raison de sa réputation
    – quand j’écris que de 17 000 les résidents français sont passé à 1000 suite au changement de régime politique imposé par les Américains
    vous pourriez peut-être comprendre que Bill Clinton est effectivement responsable de la situation actuelle et nos ingénieurs, dont j’étais, n’y sont pas resté soixante ans.
    – quand j’écris que nos entreprises françaises s’étaient installées au Nigeria alors que nous n’étions pas le pays colonial, cela veut dire qu’elles se sont installées APRES l’indépendance
    – quand j’écris que Buhari, actuel Président du Nigeria, est venu en France demander aux entreprises françaises de revenir, ce qui est exact et vérifiable, vous pourriez peut-être en conclure qu’elles étaient utiles au Nigeria avant d’être obligé de fermer leurs portes sans remercier Clinton.
    – je n’ai pas écrit que les Américains, ni les Chinois d’ailleurs, étaient des charognards bien que je le pense dans le cas des Chinois, quand aux Américains vous tombez mal. J’ai travaillé un total de quarante ans, j’ai élevé une belle-fille américaine qui a épousé un Américain qui, à eux deux, ont produit nos trois petites-filles américaines, ce qui est la raison pour laquelle j’ai vécu dix ans aux USA, ma vallée de la Loire natale avait été libérée par les Américains de Patton, je pense les connaître mieux que vous. Les Américains sont les gens avec lesquels j’ai eu le plus de plaisir à travailler mais je sais aussi qu’ils ne comprennent rien à la géopolitique pour l’avoir constaté en Algérie, en Iran et au Nigeria. Et vous ?
    Il est facile de critiquer devant un ordinateur mon garçon, mais il est plus efficace de « faire » quelque chose comme dirait Fillon.
    C’est bien d’avoir une grande gueule comme Mélenchon, que j’aime bien, même s’il ne sert à rien dans notre société, au moins il nous divertit, ce qui n’est pas votre cas.
    Vous savez lire, mal évidemment, améliorez-vous et apprenez à analyser !

  62. Démocratie de profiteurs, cumulards sans vergogne, où trouvent-ils donc le temps ? Le temps de la réflexion, le temps de l’action, pour étayer la démocratie, il ne faut plus de ces salariés de l’Etat, les supprimer en plus grand nombre.
    Sinon nous cautionnerons toujours un Etat providence et le clientélisme à tous les étages. Rabelais disait, de mémoire, bien gros, bien gras, pas que pour le physique.
    Il n’y a rien qui me fasse plus sourire que lorsqu’un élu dit qu’il conserve son mandat de député pour être au plus près du terrain… A part le repas de la 3ème compagnie et le ruban à couper de la salle des fêtes, où est donc le guerrier qui va s’occuper d’implantations d’usines, d’urbanisme industriel, de reconquête d’industrie aujourd’hui effacée de tous les carnets de commande.
    Avez-vous seulement une fois discuté avec un député ?
    Nous avons affaire à des représentants d’aspirateurs qui faisaient du porte-à-porte… Du mail-à-mail désormais. Trop gavés de prébendes, trop de Sciences Po, pas assez de Mohed Altrad.
    Le pays n’est pas un commerce de boutiquiers, nous n’osons pas renverser le système, qui pérennise à l’échelle de nos vies les acquis de la société que nous avons parcourue.
    On veut qui ? FF et ses cinq années de gouvernement NS ? Allez, allez, c’est se moquer du monde, ses paroles valent celles du discours du Bourget, et tous les autres que valent-ils ? Montebourg dont le Palmipède se moque effrontément, lequel de son bureau directorial aurait senti les aspirations des roturiers, alors qu’il vivait les fenêtres fermées pour usage de climatisation.
    Rien de plus à espérer que ce que nous vivons depuis des décennies, de grands bourgeois qui nous font croire qu’ils nous sont indispensables… Le reniement de la démocratie et l’aspiration à un régime présidentiel.
    Merkel trace son chemin et pourtant elle rend des comptes à une assemblée plus modeste et sans doute moins repue de subsides à ce qu’il se dit.
    En fait nous sommes un pays riche qui entretient un apparat de riches et qui vit avec 8,5 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté et 5 millions de chômeurs, et certains lieux que l’on pourrait comparer à des favelas.
    Et nos réjouis nationaux de nous asséner que nous sommes une grande puissance… « pauvre comme la Russie » a relevé un intervenant.
    Nous avons tendance à nous gargariser de mots, la réalité est tout autre, quand je vois Cambadélis je vois un autre siècle, quand j’entends Fillon je vois un passé révolu. Et dire que l’on s’enthousiasme pour si peu, Mongénéral doit avoir le sourire narquois devant tant de misère et de vision étriquée, le général Motor et sa persévérance, sa foi à lutter.
    Vite du guerrier, du lucide, du visionnaire et du frugal comme l’avait souligné Chaban – bien qu’il ait eu quelques égratignures, mais c’était après.
    La frugalité qui vous rend lucide – aiguise tous vos sens – instinctif, aux aguets, j’imagine l’après-repas du premier du Sénat, alors que l’on vit dans un monde où il faut être affûté nous avons encore des politiques de la IIIe République, banquets, flonflons, et feux d’artifice.

  63. @ Patrice Charoulet
    « Je ne reviens pas sur le thème pseudos-patronymes. Un masqué a eu le toupet de m’alléguer Poquelin-Molière pour justifier noblement son masque !
    Je ne vous demande ni votre téléphone, ni votre adresse, ni votre âge, mais il me semble que si vous ne voulez pas être des hologrammes, vous pourriez au moins nous dire si vous êtes ou si vous avez été avocat, policier, journaliste, militaire de carrière, professeur, ingénieur,
    commerçant, chef d’entreprise… »
    NON.
    J’imagine que vous connaissez le carnaval de Venise. La magnificence, ancrage dans la tradition, créativité des costumes ?
    Eh bien, sur Internet, c’est pareil. Certains ne se déguisent pas, certains laissent deviner leur profession, sexe, ou autre, et certains dérobent tout à la vue du public.
    C’est cela la liberté. Et autre chose, de je ne sais plus qui, le monde est beau parce qu’il est divers.
    Certains auraient voulu imposer une censure sur ce site… Vous, la transparence. Vous rendez-vous compte que, moins gravement que les censeurs, certes, vous collaborez à la même oeuvre d’abaissement de la liberté, et d’appauvrissement du monde ?

  64. @ Achille | 10 décembre 2016 à 11:48
    « Ne reste plus donc que Christiane Taubira qui peut faire illusion… Mais je sens que certains ici risquent de hurler ! »
    Quelle horreur, mais quelle horreur !
    Et je devine ce que sera son slogan de campagne : « La femme est l’avenir de l’homme » !
    De quoi faire de moi un passéiste définitif, préférant la marine à voile et les lampes à huile, et adoptant le saut en parachute à partir d’une montgolfière à défaut de Cessna ou autre aéroplane.
    En un mot, de quoi me faire inverser la flèche du temps, l’horreur absolue !

  65. Oui, la France paraît belle et notre mode de vie est exempt des grands excès que connaissent d’autres pays.
    Mais alors, pourquoi le pays ne va-t-il pas bien ? Et va-t-il si mal qu’on le dit ? Sans doute, la publicité routière est-elle une insulte au bon goût, les zones commerciales une aberration esthétique, la multiplication des ronds-points et des rocades un saccage environnemental et l’administration une sacrée casse-pieds. En revanche, l’esthétisme des rénovations, le déchaînement d’invention des architectes, la préservation jalouse de sites et espèces, vont dans un sens honorable.
    La misère est plutôt moindre chez nous, la santé plutôt bonne, malgré des abus consternants.
    Si le pays était couvert d’usines, où en serait notre paysage, comme il le fut en Lorraine ou à Decazeville, seul ce grand dadais de Filoche serait content d’avoir du grain à moudre.
    Devons-nous notre état de grâce aux fonctionnaires têtus et batailleurs ? Au génie de nos associations non gouvernementales ? A la conscience globale des citoyens ? Les maladies qui nous affectent sont endémiques et nous avons appris à vivre avec leur menace.
    Par la force de nos origines latines, grecques, syriaques et juives, mâtinées de quelques flirts avec l’Afrique nous avons fait volens nolens quelque chose de cohérent, en Europe. Faut-il absolument panthéoniser la musique du Haut-Karabakh pour ne pas être taxé de nazi en adorant Mozart ? Faut-il ne lire que Tariq Ramadan pour ne pas être dit islamophobe ou être assidu du kabuki pour ne pas être taxé de nationaliste nauséabond ?
    Oui, il y a des cultures qui m’emm…, des romanciers slovaques qui me tombent des mains, des musiques orientales que j’abhorre et des chants populaires que je laisse aux ethnographes. Sans parler des tambours autorisés par le Coran, qu’ils ne roulent qu’en Islamie et ne viennent pas écorcher mes oreilles dans le beau pays de France sauf à titre de démonstration ponctuelle.
    Si Hollande a compris ça, c’est que je n’avais pas tout à fait tort de lui donner des chances de réélection, et alors il a fait une grande faute en se départissant de nous.
    Donnez-nous des dictionnaires, français, latins, grecs, allemands, ouvrez les fenêtres grand, laissez rentrer l’air du large, mais, nom de D… de nom de D…, lâchez les chiens dans le jardin.

  66. @Patrice Charoulet 10h52
    « Je trouve inélégant qu’un anonyme se soit moqué, deux fois, de mon patronyme »
    N’abusez pas de vos cheveux blancs, cher Monsieur.
    J’ai simplement remarqué dans un commentaire que votre nom m’évoquait les patronymes des nouvelles charmantes de Marcel Aymé.
    Consolez-vous, mon patronyme figure dans l’œuvre de Pagnol sous les traits d’un cocu célèbre, et je n’en fais pas une jaunisse. Je m’en amuse.
    Vous semblez découvrir aujourd’hui, à votre âge, la vie et l’œuvre de Philippe Bilger, c’est bien, c’est un bon début, et il n’est jamais trop tard pour apprendre.
    Ce qui me frappe dans vos commentaires c’est qu’avant Philippe Bilger vous semblez ignorer que nous avons plus de 7000 ans d’histoire.
    « Tout est dit, et l’on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu’il y a des hommes et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé ; l’on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d’entre les modernes. »
    C’est de La Bruyère, je crois, ou alors c’est de moi, je ne sais plus…

  67. @ Xavier NEBOUT |e 10 décembre 2016 à 09:46
    « …mais en attendant la très hypothétique réussite économique de tous les pays d’Afrique, et à supposer que ça ne leur permette pas de mieux envahir l’Europe et la France en premier lieu, on fait quoi ? »
    On leur impose une politique stricte de contrôle des naissances (deux enfants maximum par couple), des moyens techniques guère coûteux existent et sans avoir recours à l’IVG : voir ce qui s’est fait en Chine pendant aux moins trente ans.
    @ Patrice Charoulet |e 10 décembre 2016 à 10:52
    Publier ses commentaires sous son identité réelle sur le blog de notre hôte lorsqu’on est retraité ne fait guère courir de risques. Il en est parfois de même si on exerce de hautes fonctions publiques signifiant notoriété, ce qui était entre autres le cas de notre hôte précédemment. Mais faire de même quand on est encore en activité, salariée ou libérale, cela expose à des rétorsions notamment d’ordre professionnel de la part d’individus malveillants n’ayant pas apprécié certains de nos commentaires. Ou alors on doit auto-censurer nos propos, ce qui enlèverait une grande part de l’intérêt de ce blog où l’expression est libre : chose rare que je tiens à souligner.
    Je parle en connaissance de cause, ayant subi ce type d’avanie lorsque je publiais sous mon identité sur un autre blog dans les années 2000.
    Pour plus sur ce sujet afin de pas réitérer ses propos fort pertinents, je vous renvoie au commentaire de Lucile le 10 décembre 2016 à 13:41
    « Le comble de la lâcheté a été atteint par celui qui s’est moqué de la profession du fils d’une participante qui n’avait pas caché la profession de ce fils. »
    Vu que vous faites allusion à certains de mes propos, je vous ferai remarquer que j’ai été fort ironique sur la dame en question et non sur la profession de son fils. Arguer plusieurs fois de cette dernière pour conforter ses propos, de même du passé militaire de son frère et ex-époux, alors que cela n’a guère de rapport avec le sujet traité et n’apporte rien à la discussion, traduit une forme de vantardise. De plus cette dame s’est à de multiples reprises illustrée dans ses commentaires par des propos à la limite de l’injurieux à mon encontre.
    @ Tipaza |e 10 décembre 2016 à 11:08
    « On ne peut pas parler de l’immigration, ou alors commencer et finir en disant, pas d’amalgame, pourtant si naturel… parler de l’Euro qui étrangle l’économie… parler de l’Union européenne, technocratie parasite… parler de la soumission de l’U.E. aux USA, et de son alignement… »
    Ces sujets sont primordiaux pour le devenir de notre pays. En ne les abordant pas, nos candidats à la présidentielle nous masquent quelles seront leurs politiques concrètes – une fois élu – sur ces points, ou alors ils ne feront que continuer comme par le passé. Dans ce dernier cas, les programmes qu’ils veulent appliquer à la France seront très vite obérés par ces contraintes exogènes. Seul F. Fillon s’est risqué à remettre en cause notre politique vis-à-vis de la Russie et revenir à une plus gaullienne, à des propos somme toute assez vagues sur l’immigration, mais il est resté silencieux sur l’Euro monnaie unique et le Moloch technocratique européen.
    Même sur des points majeurs fort coûteux en terme de dépenses publiques, relevant eux de notre souveraineté, nos candidats ont tous des pudeurs de chaisière : nombre ahurissant de parlementaires, cumul des mandats et fonctions, pléthore de hautes autorités et autres comités Théodule, millefeuille administratif défiant toute rationalité (communes, communautés de communes et CUB, conseils départementaux) donc la pléthore d’élus avec tous les fonctionnaires y afférents.

  68. « Marie-Noëlle Lienemann, tout comme d’ailleurs Marisol Touraine se désistent »
    Décidément… les femmes… on ne peut pas compter sur elles, comme pour l’IVG faut toujours qu’il y ait un HOMME (avec des ‘cojones’ ;-)) pour leur dire ce qui est bien de faire, ou ce qui est mal 😀
    Pour ce coup-ci c’est Cambadélis (le repris de justesse) qui a dit à ces faibles femmes ce qu’il fallait faire et, surtout, ce qu’il ne fallait pas faire.
    Je m’interroge : Cambadélis n’exerce-t-il pas envers ces femmes ce qu’on appelle « un abus de faiblesse » ? (hummm hummm)
    Ben non. Pas Camba. Pas ce gentil Monsieur condamné par deux fois… (mais ça c’était avant. Avant que Cahuzac n’ait menti la mauvaise année, parce que AVANT d’autres que Camba ont eu droit à plein d’autres chances, comme Ayrault par exemple : délit de favoritisme, ou Christian Cuvilliez (union de la Gauche) condamné par la cour d’appel de Rouen à un an de prison avec sursis et deux ans de suppression des droits civiques, civils et de famille pour détournement de fonds publics et recel, ou Désir : recel d’abus de biens sociaux, ou Hidalgo condamnée à 40 000 € d’amende pour infraction à la législation sur la durée du travail, ou Huchon pour prise illicite d’intérêts sur marchés publics (confirmé en appel) pour délit commis dans le cadre de sa fonction de président de la Région Ile-de-France, ou Royal condamnée pour des licenciements abusifs. Et d’autres, MAIS je n’ai pas le temps..;-)
    Comment dites-vous M. Bilger ? La France est impatiente ? De quoi ?
    A moins que vous ne vouliez dire : de regarder le match PS contre PS à la télé. Alors là oui, je suis impatiente.
    Quand je repense à Camba qui pouffait de savoir qu’il y avait SEPT postulants aux primaires de la droite. Pov’ Camba. Lui aussi bientôt il nous fera le chant du cygne.
    En même temps pour la parité va y avoir un blème vu que tous les nominés sont ? Des hommes 😀
    Pour Taubira il va falloir attendre parce que MAAADAAME aime êt’ seeevie.

  69. @genau de 15h57
    « Oui, il y a des cultures qui m’emm…, des romanciers slovaques qui me tombent des mains, des musiques orientales… »etc.
    Genau est en colère…
    D’accord sur tout, et surtout sur ces romanciers slovaques qu’Eric Naulleau essaye de nous vendre depuis des années.
    Mais quand même, écoutez ça , Mozart version Arabic, de la BBC.
    https://m.youtube.com/watch?v=A8MhqSQ4slQ

  70. @Lucile | 10 décembre 2016 à 13:41 « Chez autrui, on peut aimer et respecter le mystère… »
    Comme cela est bien dit et tellement féminin. Vive le mystère !
    Je vous l’ai déjà suggéré, vous devriez changer votre signature en Luciole, « la lumière en plus ».
    PS. Comme il y a souvent des malentendus ici, ne vous y trompez pas : c’est un compliment que je vous adresse. Nos gouvernants n’ont pas encore interdit aux mâles anciens de faire des compliments aux dames au titre de l’égalité des sexes.

  71. @ Lucile | 10 décembre 2016 à 13:41
    « Comment savoir si l’UE est un carcan, une protection, et/ou un grand marché pour chacun des pays qui la composent ? »
    Si ce sujet vous intéresse je vous suggère de suivre le blog de Jacques Sapir qui est économiste. Son analyse est également celle de Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, et de nombreux économistes que ce soit en France, aux Pays-Bas, en Espagne, en Italie, en Pologne ou en Allemagne.
    L’intérêt de son blog est qu’il est clair et pour des non économistes comme moi, il va à l’essentiel.
    Voici ce qu’il écrit, sur le différentiel entre les économies de l’Allemagne et des autres pays du Sud de la zone euro.
    « La productivité du travail, dont la croissance était comparable à celle de la France et de l’Allemagne de 1971 à 1999, stagne depuis 2000. L’écart s’est massivement ouvert avec ses voisins immédiats. Si l’on prend 1999 comme indice 100, on est en 2015 à 117 en Allemagne et en France, mais à 104,5 seulement en Italie. La raison de cette situation est, comme dans le cas de la France, l’écart qui s’est créé entre le taux de change virtuel du Deutsch Mark, que l’on peut calculer par l’évolution de la productivité et de l’inflation en Allemagne, et le taux de change virtuel de la Lire.
    Une étude du Fond Monétaire International montre que le Mark est virtuellement sous-évalué de 15% (au taux de change de l’euro) quand la Lire est, elle, surévaluée de 10%. Cet écart de 25% est la cause de biens des malheurs de l’économie italienne, tout comme pour le cas de la France où cet écart atteint 21%. »
    Et il poursuit en écrivant :
    « L’euro joue un rôle très néfaste sur la croissance des pays de la zone euro pour deux raisons. D’une part, il bloque le taux de change à un niveau artificiel qui ne profite qu’à l’Allemagne. Je l’ai dit, l’euro est une machine à massivement sous-évaluer la valeur de la monnaie allemande. Dès que cette dernière a mis de l’ordre dans ses affaires, c’est devenu absolument évident. Ensuite, il impose aux autres pays des politiques dépressives, ce que l’on appelle les politiques d’austérité, et il impose d’ailleurs une course à l’austérité pour les pays qui veulent faire partie de l’euro. »
    Une partie de ce texte a été publié dans le Figaro Vox, voici le lien si vous voulez en savoir plus, sur le blog de J. Sapir.
    https://russeurope.hypotheses.org/5484
    Progressivement et bien timidement tous les candidats à la présidentielle reconnaissent qu’une partie de nos malheurs vient de l’euro. Mais il est difficile de renverser la table, l’inconnu fait toujours peur, il n’y a qu’à voir la prudence de chat avec laquelle les Britanniques, qui n’étaient pas dans la zone euro, envisagent le Brexit.
    Trop d’intérêts liés sont en jeu. Des intérêts européens bien compréhensibles, mais aussi les intérêts des USA, qui poursuivent une politique impériale en élargissant leurs lois sur la planète entière, voir par exemple les amendes record des banques françaises, suisses, allemandes qui n’ont pas suivi les directives US de blocus de l’Iran.
    Un hard power pour l’Irak, et autres pays arabes, et un soft power pour l’Europe, mais la volonté est la même, la poursuite de l’Impérium.
    Nous partageons les mêmes valeurs avec les USA, mais ce n’est pas une raison pour accepter d’être des clients au sens romain et d’être espionnés par la NSA. L’affaire des écoutes des plus hauts dirigeants a été bien vite enterrée. Un enterrement de soumission choquant.
    « Question : Dieu, l’Éternel, a-t-il une histoire ? Sa création en a bien une. Question idiote »
    Pas du tout idiote votre question, bien qu’elle comporte en soi la réponse, qui de mon point de vue n’est pas correcte.
    Dire que Dieu est Éternel le fait entrer dans le temps, un temps infini mais un temps tout de même.
    Je préfère dire Atemporel, en dehors du temps.
    D’ailleurs la Relativité générale associe le temps et l’espace en une seule formule, l’Espace-temps.
    Autrement dit Il a créé le temps et l’espace, qui sont indissociables, dans un seul et même mouvement si l’on accepte l’idée de Dieu.
    Si on ne l’accepte pas, le résultat est le même, matière et temps sont liés, sans matière pas de temps !
    La seule question que je me pose avec Newton (soyons modeste), est-ce que Dieu s’est retiré de sa création ou pas ? That is the question !
    Rassurez-vous je n’ai pas l’esprit missionnaire, et je me sens hérétique au sens de la doxa catholique.

  72. @ Savonarole | 10 décembre 2016 à 16:10
    Ainsi donc l’ami Savonarole serait Escartefigue, celui qui jouait aux cartes ave César, Panisse et monsieur Brun. ☺

  73. Michelle D-LEROY

    François Hollande en déplacement sur le Charles de Gaulle a reconnu que le monde était devenu dangereux et qu’il le serait encore plus dans les années à venir, sans nommer l’ennemi. Il a raison, sauf qu’on se demande pourquoi nos politiques s’entêtent à cacher ce que tous les Français de bons sens perçoivent.
    Si beaucoup se détournent de la politique, c’est bien pour ce motif, le mensonge par omission qui met les gens devant le fait accompli de la désagréable réalité.
    Si on écoute tous les candidats, chacun a des idées intéressantes, mais diamétralement opposées. Quel que soit le résultat de l’élection, il y aura donc beaucoup de mécontents.
    @ genau
    Certainement qu’en France nous avons des atouts et que nous sommes plutôt nantis si on se compare à d’autres pays.
    Il y a deux sortes d’individus. Celui qui se compare à moins bien et donc finit par se trouver extraordinaire et celui qui se compare à plus haut et qui pleure sur son sort.
    Après, si nous comparons la France de 2016 à celle des Trente Glorieuses, nous trouvons mille raisons de nous plaindre. Ascenseur social en panne, chômage exponentiel, immigration musulmane qui remet en question nos traditions et notre culture, délocalisations d’entreprises dues à la mondialisation, manque de repères familiaux, augmentation de la violence et des incivilités, etc. Or nous savons aussi que tous ces changements qui viennent troubler les habitudes sont dus à la couardise de nos politiques et donc à leur manque de courage pour freiner ou réorienter les choses. Et pour pallier ce manque de volonté, ils nous expliquent que c’est inéluctable et normal, colmatant les brèches au fur et à mesure qu’elles apparaissent.
    Première astuce de leur part : avoir l’air de savoir tout sur tout et de faire les choses parce qu’ils sont les sachants et les autres les ignares. Et lorsque ces ignares regimbent, ils sont nommés populistes, l’injure suprême pour se dédouaner.
    Sauf qu’après de longues années de ce petit jeu, ils sont démasqués et les Français comprennent qu’ils sont manipulés, d’où leur mal-être mais aussi leur colère.
    Ensuite devant l’embarras du choix, nous aurons ceux qui nous proposeront l’alléchant revenu universel (forcément alimenté par la dette) et ceux qui voudront nous faire travailler plus pour gagner ni plus ni moins et peut-être moins, en espérant faire baisser le chômage. Nous irons donc voter selon notre degré de naïveté et surtout pour celui ou celle qui nous paraîtra le plus apte à nous redonner de l’espoir dans ce monde perturbé.

  74. @Achille | 10 décembre 2016 à 17:36
    Salut Achille,
    Vous brûlez, mais ce n’est pas encore ça, revoyez la scène…
    Heureusement pour moi je suis totalement inconnu sur Google…

  75. @ Patrice Charoulet
    C’est Mary Preud’homme qui m’a plusieurs fois attaqué avant que je ne lui rende quelques coups !
    MERCI à ceux qui m’ont rendu justice.
    Puisque les pseudos vous chiffonnent tant, l’explication du mien, pas toujours bien perçu, une des raisons pour lesquelles j’en ai choisi un autre pour un autre blog.
    J’essaie (Mary Preud’homme dira que je n’y parviens pas…) d’être noble. Je pense sincèrement que pour être quelque chose, noble en l’occurrence, il faut jouer en son esprit à l’être. On sera noble puisqu’on aura joué à l’être. Mais aussi, à supposer qu’on pense noblement, on projettera cela sur les autres, en risquera d’être trompé, joué. Donc un appel à l’excellence, un à la prudence.
    Il s’agit aussi de marquer mon amour de la vie car un vin lié à de bons souvenirs se dit, mais avec orthographe différente, comme mon pseudo.
    Toujours à propos de pseudo, que vous ne semblez pas plus apprécier que la dame qui a décidé qu’elle était ma victime, vous avez dit qu’on se moquait de votre patronyme ?
    Les pseudos aussi sont sujets de moquerie, voir ce que Mary Preud’homme insinue du mien, qu’il serait immérité… Si du point de vue de la vie privée, le patronyme expose, le pseudo, lui, peut exposer du point de vue du sens qu’on donne à sa vie, s’il le reflète un tant soit peu. Admettons que je sois un paon, comme le dit Mary quoiqu’en général les paons fassent rire et ne déclenchent pas de colère comme la sienne… Admettons, alors, cela me donne une compétence pour vous assurer que les gens n’aiment pas qu’on attaque leur vanité à travers leur pseudo.
    Le pseudo n’est pas un faux nom, personne ne se fait passer pour un autre. Il est une recréation, un masque. Recréation : Casanova avait pris un pseudonyme, disant que l’alphabet appartenait à tout le monde. C’est si vrai ! Si vous ne voulez pas puiser à cette source commune, n’essayez pas d’en dégoûter les autres. Masque : j’ai lu je ne sais où qu’on découvrait à sa mort qu’un homme portait un masque. Mais stupéfaction : en l’ôtant on voyait que le visage était devenu comme le masque. C’est en sortant de soi qu’on peut se recréer, le pseudo vaut autant pour cela qu’autre chose, et je pense que c’est ainsi que l’entendent ceux qui se réfèrent à Voltaire et compagnie. Non, certes, tout les pseudos ne sont pas appelés à la gloire ! Mais du moins, ils sont création et liberté.

  76. Oui la France est impatiente !
    Je viens de voir sur LCI 15 000 personnes acclamer à tue-tête le candidat Emmanuel Macron dans son discours de campagne à Versailles et j’imagine déjà un duel Fillon / Macron sur les tréteaux dans les mois à venir.
    Rien n’est gagné pour l’un ni pour l’autre. La force tranquille de Fillon opposée à un jeune candidat vigoureux qui fait vibrer les foules ça va sans aucun doute avoir de la gueule. Les deux veulent renverser la table, ils en ont la capacité. L’important c’est que les vœux d’une France impatiente soient exaucés pour repartir du bon pied.

  77. C’est vrai que comparaison n’est pas (avoir) raison, mais permettez-moi de signaler à tous les nouveaux et toutes les anciennes (si, si, il y en a) détestateurs, détestatrices de pseudos qu’après plusieurs saisons de fréquentation du blog de Philippe Bilger beaucoup de pseudos n’apparaissent plus ni des porteurs de patronymes !
    Qu’il y eut de la méchanceté gratuite et que les participants, participantes ont su tirer la sonnette d’alarme…
    Qu’il s’y trouve encore des personnes sans fraternité et sans vergogne reprochant aux autres leurs propres défaillances, défauts.
    Que les attaques aux pseudos pour pouvoir les situer socialement sont inadmissibles ; que certaines personnes ont quitté cet espace dégoûtées de ne pouvoir en placer un (commentaire) sans être moquées ou reprises
    à longueur de temps !
    Qu’il est curieux que voulant s’exprimer librement soi-même on ne le supporte pas chez d’autres !
    Que Pascale est infiniment patiente et Philippe soutient sans restriction la liberté d’expression… alors les fatigués de cette liberté peuvent aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte, cela ne nous manquera pas.

  78. @Trekker
    Imposer le contrôle des naissances aux Africains pour ne pas qu’ils nous envahissent, ça, c’est vraiment génial.
    Appelez vite Trump pour qu’il fasse de même avec les Mexicains, et vous avez le prix Nobel de…

  79. Patrice Charoulet

    @Savonarole
    1. J’ai écouté votre « Mozart version arabic ». C’est l’abomination de la désolation.
    2. La citation est bien de La Bruyère, auteur excellent, que je connais par cœur, comme La Fontaine.
    3. Marcel Aymé est un des plus savoureux auteurs du XXe siècle, à tous égards.
    4. Vous avez eu tort, malgré tout. Vous ne pouvez en disconvenir.
    5. Evitons ces sujets, désormais.
    6. Fumons le calumet de la paix.
    7. Bornons-nous à commenter les propos de notre hôte.
    Sans rancune.

  80. J’ai écouté Macron, bien qu’on soit dans l’incantation, il a quand même du souffle, de la vision, de l’espoir, il vaut le détour, mais où en est-il de ses troupes ?
    A côté de tous ces vieux tromblons usés de la politique, il a aussi un côté Hollywood Chewing Gum pour faire passer ses messages, accompagnés d’un excellent rythme musical très étudié : sans doute un bon mélomane.
    Quant à l’acteur sur scène, excellent.
    Macron que l’on oublie mais lui ne vous oublie pas…

  81. M. Bilger
    « Emmanuel Macron persiste et signe. Autonome il est, indépendant il restera »
    Je me pose la question de savoir qui finance son grand meeting de ce soir à Paris. Il n’est pas soutenu par un parti, alors qui le finance ?

  82. Jean-Yves BOUCHICOT

    La France est impatiente… La moitié de la France, disons. Si j’en juge par le taux de participation électorale des derniers scrutins que j’ai aidé à dépouiller.
    L’autre moitié s’en fiche totalement, pour être poli, de ce cirque pathétique enflé et tournant à vide sur son élan. Les enfants croient au Père Noël, alors que les adultes votent, disait Desproges.
    Certains votent, commentent, scrutent. D’autres agissent.
    Mais cela fait toujours du grain à moudre pour le babillage médiatique. Pourquoi se priver d’y participer ? La pêche à la ligne n’est pas la seule façon d’occuper sa retraite. Et puis quand on pêche, personne ne vous regarde. Sauf votre confesseur.

  83. @ Noblejoué | 10 décembre 2016 à 18:37
    et @ Patrice Charoulet
    A propos des pseudonymes, ayant comme Patrice Charoulet objecté à sa pratique sur ce blog au début de ma récente participation, je me suis rallié au fait que la chose est secondaire.
    D’abord parce Philippe et Pascale Bilger savent qui nous sommes donc la courtoisie qui leur est due est respectée, ensuite parce qu’effectivement les retraités ne risquent rien, ce qui n’est pas le cas des plus jeunes toujours en activité et, enfin, que tout compte fait ce qui importe ce sont les points de vue dont on apprend souvent bien des choses.
    La parole et les pensées sont libres, le citoyen beaucoup moins.
    Alors concentrons-nous sur les textes et les idées.
    Pour les auteurs il est permis de spéculer parce que par leurs textes certaines personnes intriguent et donnent envie de les rencontrer.
    Le soldat qui se bat pour son pays est anonyme, pourquoi le citoyen qui se bat pour ses idées ne le serait-il pas s’il n’est pas politicien en quête d’un mandat ?
    Il serait bon que ce débat cesse, que chacun puisse continuer à exprimer sa pensée librement, mais que les réponses soit plus mesurées et surtout plus courtoises. Un rien d’ironie ne gâcherait d’ailleurs rien et égayerait nos élucubrations.
    Le but du blog est de commenter le point de vue de notre hôte pas de déclencher un pugilat général. J’ai, en toute honnêteté, participé au pugilat, je le regrette et pense que nous devrions redonner à ce blog ce que nous lui devons : de la tenue et de la courtoisie à la mesure des textes de Philippe et des efforts de Pascale à y conserver un langage digne.

  84. @ Claude Luçon
    Texte remarquable. Vous avez su changer d’opinion. J’aime votre comparaison avec les soldats. Vous reconnaissez avoir participé au pugilat.
    Moi aussi, m’estimant attaqué.
    D’autre part, je veux bien me reconnaître un tort, d’abstention envers Mary Preud’homme. Je pense qu’elle a bien fait des descentes en parachute, mais je ne l’ai pas dit, ne voyant guère comment m’immiscer entre deux experts. A mesure qu’elle trouvait moyen de répondre aux objections techniques du gardien du temple, et d’autre part à son ton de sincérité, ma conviction se forgeait qu’elle avait dû pratiquer le parachute comme elle le disait. Mais il est difficile de s’immiscer entre deux experts, et on n’a plus envie de le faire quand l’un des deux vous attaque… Cependant, votre aveu me donne envie de vous imiter, car c’est en imitant les meilleurs qu’on devient meilleur.

  85. @ Giuseppe
    Bien vu le clin d’œil de connivence sur la photo ! Ce clin d’œil me met hors de moi, je ne m’explique pas ma fureur. En cherchant un peu, si je fais des associations, je lui mets un haut-de-forme, un jeu de cartes (truqué ?) entre les mains, et à l’arrière-plan le casino du Monte-Carlo. Là j’exagère.
    @ Claude Luçon, Noblejoué
    Touchée, comme disent les escrimeurs.
    @ Michelle D-LEROY
    « …colmatant les brèches au fur et à mesure qu’elles apparaissent ».
    Oui, hélas, et c’est cela qui nous désespère. Pas de pilote, mais des infirmiers plus qu’il n’en faut.

  86. @ Noblejoué | 11 décembre 2016 à 10:43
    Merci du compliment.
    J’ai lu votre réponse après avoir lu les commentaires publiés à cette heure à la suite du nouveau texte de Philippe sur le FN.
    Jusqu’ici c’est remarquable et le genre de débat que j’aime lire, personnellement je souhaite que le ton reste le même. Même à mon grand âge c’est un plaisir de voir des gens vous aider à ouvrir l’esprit.

  87. @Claude Luçon | 11 décembre 2016 à 09:32
    Claude – permettez-moi pour cet instant quelque familiarité – vous vous étiez embarqué dans un débat me semble-t-il stérile, nous ne sommes pas dans une rencontre ciblées de personnes avec débat, mais plutôt dans l’échange général d’idées.
    Dans le fond peu importe le masque, plus importe la pensée que l’on y adhère ou pas.
    Si vous n’êtes pas un homme public, la notoriété vous ne la trouverez sans doute pas ici, ce n’est pas le but, nous lisons et écrivons des échanges, peu importe le calice c’est le contenant qui intéresse le plus, enfin pour moi et ma modeste personne, ramage plumage, chacun son interprétation sa découverte, pour le plaisir de chacun à sa mesure.

  88. @ Noblejoué |e 11 décembre 2016 à 10:43
    « …Mary Preud’homme. Je pense qu’elle a bien fait des descentes en parachute… »
    Je n’ai jamais mis en doute le fait qu’elle ait sauté en parachute dans le cadre sportif civil. J’ai seulement eu le tort de lui faire remarquer, fort peu diplomatiquement, que plusieurs de ses affirmations péremptoires étaient erronées. Ayant pratiqué ce sport pendant près de deux décennies, certains de ses propos m’ont fait bondir et j’ai réagi quasi instinctivement.
    Pour autant je n’aurais ni l’outrecuidance ni la vanité de me considérer comme le gardien du temple. Je ne me suis exprimé que sur les périodes que je connais : 59 et les années 60 car ayant côtoyé des chefs de centre et des moniteurs – dont plusieurs encore à ce jour – ayant débuté la chute dans le milieu des années 50, et possédant personnellement quelques documentations sur celles-ci, ainsi que sur les années 70 et 80 où j’ai pratiqué ce sport. A contrario pour ce qui concerne les décennies suivantes notamment à partir du milieu 90, je me garderais de trancher sur nombre de sujets tant ce sport a évolué au niveaux des équipements et des pratiques.
    J’ai deux regrets au final : avoir entamé ce qui s’est mué en polémique sans rapport avec le sujet de notre hôte, que Mary Preud’homme ait pris cela pour une attaque personnelle – ce n’était pas mon but – et n’ait pas reconnu qu’après plus de cinquante ans sa mémoire pouvait être imprécise.
    Pour moi le sujet est clos, et j’espère qu’il en sera de même pour elle.

  89. @ Savonarole | 10 décembre 2016 à 18:24
    Je m’incruste, ayant répondu au jeu des questions et des réponses lancé récemment par Noblejoué à propos de « pourquoi fugace », dans un billet précédent. Il faut que j’aille voir si j’ai eu le retour de mon pourquoi « Noblejoué ».
    J’étais allé voir il y a déjà quelque temps mais pour ma gouverne seulement, les possibilités de votre « Savonarole ». Sans creuser plus profond, je m’étais arrêté à celui de Jérôme (ou Girolamo).

  90. @ 10 décembre 2016 à 18:37
    J’ai donc ici et maintenant indirectement, le retour d’un de nos échanges précédents, dans lequel vous m’aviez aimablement interrogé.
    « quoiqu’en général les paons fassent rire et ne déclenchent pas de colère comme la sienne…  »
    S’agissant de l’oiseau, quand il fait la roue, c’est pour moi plutôt beau ! Mais j’ai compris que vous parliez de l’autre (faire le paon).

  91. @ Paul Duret | 10 décembre 2016 à 22:59
    J’ai lu un sujet sur la question. Vous devez pouvoir le retrouver sur le net.
    De mémoire, il s’agissait du principal ennemi de F.H. : la Finance.
    Ceci m’amène à penser que si F.H. ne s’était pas trompé de stratégie et avait nommé E.M. Premier ministre en lieu et place de M.V., il n’est pas impossible que dans l’état où se trouve la gauche, il ait réussi à se mettre en meilleure position pour appréhender un second quinquennat.
    F.H. donc la synthèse, mais pas le stratège ! La preuve est désormais bien établie.

  92. @Lucile | 11 décembre 2016 à 10:02
    « Votre aimable homonyme serait peut-être dans le pétrin. »
    Non, mais je vois que vous connaissez Pagnol, contrairement à Patrice Charoulet qui croit que l’univers a été créé par Philippe Bilger, au septième jour.

  93. @fugace | 11 décembre 2016 à 18:35
    En effet, je ne suis nulle part, devoir de réserve et incommensurable modestie.

  94. @ Giuseppe | 11 décembre 2016 à 14:51
    Relisez mon texte, il a été conçu suite à des remarques faites par plusieurs commentateurs ici qui déclaraient en avoir assez d’être insultés, après que, peu de temps auparavant, Ellen avait annoncé qu’elle abandonnait le blog pour cette même raison, ce à quoi deux d’entre nous lui avaient demandé de ne pas le faire pour les raisons que vous donnez.
    Vous et moi disons la même chose.
    Pendant plusieurs jours, des textes violents concernant qui était et qui n’était pas parachutiste avaient déclenché un débat n’ayant rien à voir avec les sujets du blog. C’est pourquoi je suggérais à nos collègues commentateurs de se mettre en contact direct par l’intermédiaire de Pascale pour régler leurs différends personnels entre eux.

  95. @ Trekker
    Eh bien, outre votre qualité d’expert, je reconnais que vous reconnaissez la véracité d’une partie de l’identité constituée par la pratique du parachute de Mary Preud’homme… Les souvenirs sont certes fluctuants chez tout le monde, mais enfin d’autre part, vous savez, il y a des exceptions à tout.
    Ainsi moi, on ne m’a pas cru un jour, quand m’excusant d’un retard je dis qu’un pont était fermé à la circulation, ce qui par le long détour qui en découla, me fit arriver, pour une fois, en retard. Pourquoi le doute ? Parce qu’on ne croyait pas qu’une péniche se soit amenée dans un fleuve non navigable. Eh bien, si ! On me le dit, plus tard, l’info parue dans le journal local… Mais le pouvant, je cessais de venir où j’allais. Parce que me connaissant, on n’aurait jamais dû remettre en cause ma véracité, et encore moins mon intelligence. Inventer une excuse si peu crédible et si facilement réfutable ! Incroyable…
    Comme vous le savez, le vrai n’est pas toujours vraisemblable, eh bien pour moi, cette péniche venue d’un pays où on ne connaissait pas bien le fleuve rétif, en est une sorte de marque poétique.
    Donc, je ne remets pas en cause votre expertise, mais je crois que Mary Preud’homme a pu rencontrer des conditions particulières de mise en oeuvre du parachutisme.
    Bon, de toute manière, au milieu des passions souvent tristes de la politique, vos débats nous auront apporté un peu d’air frais !

  96. @ Noblejoué |e 11 décembre 2016 à 22:05
    Désolé je ne répondrai pas sur le blog de notre hôte à votre commentaire sur le parachutisme, car pour moi ainsi que déjà dit il est clos ici et je ne veux surtout pas encore le polluer avec cela. Mais vous pouvez ainsi que Mary Preud’homme, et toutes personnes intéressées par cela demander à Mme Bilger mon adresse e-mail : je l’autorise expressément à le faire. Je répondrai alors volontiers aux interrogations, mais bien évidemment vous n’êtes en rien obligé de faire cette démarche.

  97. @Paul Duret | 10 décembre 2016 à 22:59
    « Je me pose la question de savoir qui finance son grand meeting de ce soir à Paris. Il n’est pas soutenu par un parti, alors qui le finance ? »
    L’analyse politique est pointue… d’où vient le pognon ? de Libye ? demander à Ziad…
    Et puis ses godasses, vous avez remarqué ? ce sont des Berluti, hein, pas des Bata.
    Dumas est dans le coup, c’est sûr.
    -« Chez Bilger » il faut éviter les propos de bistrot…

  98. @ Trekker
    Je vous comprends, et d’ailleurs cette histoire de parachute a perdu tout son sel pour moi. Et je regrette d’avoir voulu vous aider, Mary et vous. Vous, je n’ai rien à vous reprocher !
    Mais elle, elle m’a encore attaqué, en prenant un critère pour elle, un pour moi, ce qu’elle ne précise pas of course, et donc de détacher ma réponse de son contexte…
    Cela me rappelle un conte gaulois, à trop vouloir bien faire on s’attire des ennuis que je lisais, enfant. J’espère que vous ne m’en voulez pas, ça m’ennuierait d’avoir fait l’énorme effort d’enterrer la hache de guerre avec une harpie et essayer de l’aider avec vous pour que vous m’en vouliez alors qu’elle m’attaque indûment.

  99. @ Noblejoué |e 12 décembre 2016 à 12:06
    « J’espère que vous ne m’en voulez pas, ça m’ennuierait d’avoir fait l’énorme effort d’enterrer la hache de guerre avec une harpie et essayer de l’aider avec vous pour que vous m’en vouliez alors qu’elle m’attaque indûment… » 
    N’ayez crainte je ne vous en veux nullement, et d’ailleurs je n’ai aucun motif pour cela. Quant à la harpie vous êtes loin d’être le seul ici à faire l’objet de son ire, tous ceux et celles qui ne se prosternent pas devant ses propos sont immanquablement voués à ses sarcasmes et autres mots acerbes. Que voulez-vous, il faut de tout pour faire un monde et le blog de notre hôte n’y échappe pas !

  100. @ Paul Duret | 10 décembre 2016 à 22:59
    « Je me pose la question de savoir qui finance son grand meeting de ce soir à Paris. Il n’est pas soutenu par un parti, alors qui le finance ? »
    Comment qui ! Rothschild !
    Si j’ai bien lu le CV de bébé Macron c’est le nom de sa tirelire.
    D’après mon Encyclopédie : « Rothschild – famille de financiers d’une richesse proverbiale ». Ils ont bien quelques dizaines de millions d’euros inutiles égarés dans un tiroir ou un autre.
    Pas besoin d’aller taper Poutine comme MLP dans son cas.
    Sa prof de français pour les textes des discours et le repos du guerrier, et son ex-patron pour les sous.

  101. Impatiente oui, la France est impatiente ! Impatiente d’avoir des hommes politiques enfin à la hauteur de ses espérances, dont la volonté serait tendue vers le service citoyen, pas se servir, lutter pour le bien commun, pour qu’on n’entende plus le « tous pourris » du désespoir accumulé.
    L’heure est aux comptes à rendre on l’a vu avec Cahuzac, Lagarde aujourd’hui.
    Assez de ces comportements misérables, pour du misérable argent, des voraces satisfaits de rien. Je ne sais si la sanction proposée de trois années de sursis et 100 000 € est exemplaire pour Claude Guéant, mais il est certain que la frénésie qui accompagne cette nouvelle élection a banni ces pratiques vulgaires et spoliatrices d’une confiance attribuée.
    Les Sarkozy boys ont été pulvérisés, plus personne ne souhaitait ces vautours de nos vies, la sanction réparatrice au bout du chemin par les électeurs.

    Les Français sont impatients d’une autre politique, on voudrait enfin des hommes neufs et vierges de compromis avec la morale et la justice, FF semble-t-il en est, Montebourg s’est vu gratifié d’un « monsieur propre » par Moix, Macron semble sur cette lignée, Mélenchon aussi qui n’a pas de casseroles, enfin un air frais souffle sur cet aspect lourd de la probité.
    Je ne sais si l’ancien collaborateur de NS a depuis perdu son sourire, toujours est-il que le camp des opposants à ces agissements douteux, lui, a retrouvé la lumière de l’espoir.

  102. @ Giuseppe
    « L’heure est aux comptes à rendre on l’a vu avec Cahuzac, Lagarde aujourd’hui »
    Cela m’ennuie que vous ayez mis Lagarde dans le même sac que Cahuzac.
    Elle ne s’est pas enrichie personnellement, et elle a voulu économiser sur les frais d’avocats faramineux que coûtait cette histoire interminable. Elle ne savait pas en lançant la procédure ce que cela allait donner. Elle a peut-être été manipulée par Sarkozy, mais elle est en règle avec la justice qui n’a rien trouvé à lui reprocher, et voilà que ce tribunal politique, sur dénonciation (de personnalités politiques de gauche), la juge. La gauche veut se faire Sarkozy, quitte à salir Lagarde et à faire perdre à la France la direction du FMI. Et personne ne s’étonne que des parlementaires absolument non objectifs jugent Madame Lagarde qui n’a rien fait de mal, sauf peut-être prendre une décision discutable. Combien de ces décisions prises tous les jours ? Le gouffre de la canopée aux Halles, les millions versés à l’architecte pour les six mois de retard, le toit qui fuit, quelques millions… Et pour le coût de Notre-Dame-des-Landes, qui va-t-on pouvoir mettre au banc des accusés ?
    Cette judiciarisation de la politique par des tribunaux spéciaux composés de personnalités politiques désireuses de se faire élire ne me dit rien de bon.
    Non aux procès politiques.

  103. @Lucile | 13 décembre 2016 à 20:41
    Exact ! Mais dans le billet suivant j’en ai fait la distinction. Si bien sûr la censure ne passe pas (je taquine), mais ici notre hôte a compris – euh… Il n’a pas besoin de moi pour cela, il est suffisamment aguerri – que liberté d’expression se conjugue avec responsabilité.
    Vous m’interpellez à juste titre, mais j’estime que CL n’est quand même pas le perdreau de l’année et à son niveau ce que l’on qualifie doucereusement de négligence pour moi ce serait plutôt de l’incompétence/complaisance.
    J’entends toujours bien vos réflexions et analyses.

  104. @ Giuseppe | 14 décembre 2016 à 13:41
    Merci de votre réponse Giuseppe. Je suis surprise que C. Lagarde, qui est avocate de formation, avance des arguments si faibles pour se défendre (j’avais beaucoup de travail etc.). Le dossier étant sulfureux, déjà à l’époque, à cause de la personnalité de Tapie, elle aurait dû se montrer particulièrement attentive. C’est ce qui me fait penser que Sarkozy a demandé à C. Lagarde de faire ce qu’il lui demandait un point c’est tout sans poser de questions, ce qu’elle a eu le tort de faire. Maintenant c’est elle qui sera pénalisée. Et adieu la présidence du FMI pour la France. Quel gâchis.
    J’aimerais que l’on se penche avec la même solennité sur toutes les dépenses injustifiées générées par des décisions politiques électoralistes, j’aimerais aussi qu’endetter la France ne puisse être aussi facile pour eux.

  105. Ce qui arrive est intéressant en effet. Il y a le désordre à gauche qui va créer l’ordre de toute la scène politique : tout le monde n’attend plus qu’une chose, c’est de savoir comment se positionner face au futur candidat socialiste. Tout dépendra de cela, même si bien sûr, la droite et le FN ont un temps d’avance.
    Quant à la gauche, elle ne maîtrise plus son avenir mais peut encore jouer un rôle pour celui de la France. http://www.blogactualite.org/2016/12/la-gauche-et-le-destin.html

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