Le président de la République m’a paru clair, convaincant, pédagogue, lors de son entretien du 14 octobre. Une fois mon appréciation formulée avec la pleine conscience de mon ignorance pour ce qui concerne les modalités de la lutte la plus efficace possible contre le virus, quelle impression tirer de cet exercice à la fois réussi et déprimant ?
Je considère qu’on est injuste avec Emmanuel Macron parce qu’on attend trop de lui. Alors que, de plus en plus, il me semble qu’il mêle sa voix au débat mais qu’il ne parvient pas à le clore, j’éprouve le sentiment que la France est mise assez régulièrement au banc d’essai, faute, pour le pouvoir, d’avoir trouvé la martingale magique.
Comment exiger du président qu’il nous offre des orientations indiscutables, admises par tous, validées par les experts alors que, depuis le mois de mars, la confusion règne et qu’on teste sur nous des solutions dont on n’est pas sûr ?
Tous les Français se croient médecins.
Les partis politiques ne sont pas d’accord entre eux et, en leur sein, la dissension existe. Chez LR par exemple, Guillaume Peltier a un autre avis qu’Eric Ciotti.
Les scientifiques, les épidémiologistes et les experts de toutes disciplines ne cessent de nous troubler car, n’étant pas unis sur des données incontestables et des stratégies évidentes, ils créent dans l’esprit public du désordre, voire de l’angoisse.
Un Raoult marseillais au pinacle puis le silence.
Les exemples étrangers sont exploités de telle manière que les uns prêchent pour l’Italie, d’autres pour l’Allemagne et quelques-uns encore pour la Suède. Chacun a son champion.
Les comités officiels ou non, les spécialistes authentiques ou non se livrent à une bataille de chiffres et il est impossible, pour le pouvoir même le plus attentif qui soit, de conclure péremptoirement en faveur d’une voie plutôt que d’une autre.
Le Premier ministre parle d’autant plus fort que la substance, malgré le volontarisme dans le ton, est faible et le ministre de la Santé fait ce qu’il peut : donc il a ses limites.
Des médias, des journalistes et des essayistes partisans du il n’y a qu’à et du il faut qu’on. Chacun détenteur de la vérité.
Il y a les adeptes du travail à tout prix au détriment de la santé pour tous, il y a les gardiens de la santé au point d’accepter de mettre le pays à l’arrêt, il y a les inévitables et parfois brillants – comme Elisabeth Lévy ou BHL – défenseurs de la vie, qui proposent, si on a le droit de caricaturer, une insouciance s’ébattant entre le travail et la santé. Tout pour la convivialité donc, et après nous la mort des autres !
Face à ces multiples variations, à ces incertitudes qui ne diminuent pas malgré le fait qu’heureusement on soigne mieux les personnes hospitalisées, au regard d’un hôpital public mis à mal, devant les innombrables opposants se prétendant sachants, à cause d’adversaires politiques incapables d’une union même basique pour combattre le pire, pourquoi le président de la République serait-il omniscient ?
Le pouvoir tente un pari – le couvre-feu – et il espère le gagner.
Avoir conscience du caractère aléatoire de ce dernier ne devrait pas interdire d’y croire, rien que pour lui laisser quelque chance de prospérer. Sinon, la France, à force d’être mise au banc d’essai, ne se remettra plus en marche.
« Enquête sur la gestion de la crise du Covid-19 : perquisitions aux domiciles d’Edouard Philippe, Olivier Véran, Agnès Buzyn et Jérôme Salomon. »
Et pendant ce temps, certains prétendent que le marcronisme c’est « le fascisme soft » !
M. Bilger,
Pas faux ce que vous dites, ça part dans tous les sens de tous les côtés et au final ça désoriente beaucoup de monde. Force est de constater qu’il est plus difficile pour les pouvoirs publics d’être audibles dans cette cacophonie. Il faut juste dire, ce que vous avez fait, que tous les pays sont dans la même galère et qu’il ne sert à rien de voir dans la gestion de l’épidémie de coronavirus une nouvelle preuve de l’impéritie de nos gouvernants, ce serait trop facile.
L’épidémie nous enseigne surtout les limites atteintes par la mondialisation d’aujourd’hui. C’est dès maintenant qu’il faudrait réfléchir au monde de demain au lieu de croire qu’une fois le vaccin trouvé tout redeviendra comme avant. J’espère que certains se penchent sérieusement sur la question !
Par rapport à l’Allemagne, trois fois plus de décès dus au Covid, trois fois moins d’aides aux entreprises, une chute du PIB, en 2020, de peut-être 9 % contre 6 % outre-Rhin. Où est l’erreur ? À la gestion de branquignols tant du problème sanitaire que de la crise économique qui a suivi un confinement, puis un déconfinement mal proportionnés ? Au poids de la mauvaise gestion du passé avec l’oubli d’un objectif de réduction des déficits qui laisse moins de latitude aujourd’hui ?
L’indulgence de la population par rapport à des dirigeants décidément pas très frisés, surprend toujours. Les logorrhées du président, les bégaiements du Premier ministre, les défaillances de Véran, les générosités mal calibrées de Le Maire se multiplient sans que la colère se manifeste (sauf dans les banlieues ou quartiers difficiles à cause de la chute du trafic des stupéfiants). Certains en arrivent même à louer la politique gouvernementale: à les suivre il aurait fallu faire de Gamelin un maréchal de France, et réserver à Bazaine une place au Panthéon. Dans l’éternelle compétition face à l’Allemagne, un nouvel échec se profile.
Alors maintenant encore, le choix des objectifs est essentiel : faut-il faire une priorité nationale de la prolongation de la vie de quelques vieux messieurs souffreteux ? Faut-il emprisonner encore plus des vieillards déjà soumis à l’arbitraire de petits chefs d’EHPAD et leur cohorte d’aigres-soignantes ? Faut-il continuer de martyriser la Constitution sous l’injonction de médicastres en plein délire d’une tyrannie hygiéniste, avec la complicité incompréhensible du Conseil constitutionnel ?
Ce matin, le domicile privé d’Edouard Philippe a été perquisitionné. Depuis le début de la crise sanitaire, plus de 90 plaintes ont été déposées auprès de la Cour de Justice de la République « par différents plaignants, dont un « collectif de médecins C19 ». Des ministres sont accusés « d’abstention de combattre un sinistre ».
Ma question : auprès de quels experts, sur quelles compétences, des juges vont-ils s’adresser ou s’appuyer pour justifier leur jugement ? Il semble que le procureur Molins, grand ordonnateur de cette opération judiciaire, ait la réponse, probablement cachée au fin fond des domiciles privés des perquisitionnés.
Drôle de République, drôle d’institution judiciaire.
Il y avait une alternative plus simple qui consistait à cesser de se prendre pour des démiurges dont l’intervention seraient indispensables, à considérer son impuissance, et à faire le choix d’arrêter d’emmerder les Français, de les laisser vivre librement et d’avoir confiance en leur capacité d’adaptation intelligente à la situation. Mais non, les intelligents à la tête de melon savent, et surtout savent mieux …
À la place, on a ça, qu’on ne va même pas prendre la peine de commenter, qui à l’instar des mesures prises plus tôt seront tout aussi inefficaces avec des effets indésirables insoupçonnés et complètement imprévus. C’est toujours ainsi avec les hommes à tête de melon.
Ces types-là me fatiguent. Combien de temps encore continueront-ils à pourrir la vie des gens.
Bonjour Monsieur Bilger,
Vous restez persuadé – si ce n’est convaincu, selon la distinction de Pascal – que Macron et sa clique de branquignols nuisibles gouvernent au profit de la France et du Peuple français.
D’où vos interrogations devant les incohérences et l’ineptie des mesures prises quel que soit le domaine.
Moi, je n’ai aucun doute donc je n’attends rien de bon venant de Macron et de ses complices.
Et je peux vous assurez que je ne suis pas déçu.
Ce virus Covid, quelle aubaine tout compte fait pour mettre toute une population au pas. Au fait, d’où vient ce virus : le pangolin, la chauve-souris, un laboratoire ? Toujours pas de réponse précise de la part de la dictature chinoise.
En Chine, ils ne mouftent plus depuis l’apparition du virus et en France, la distribution d’amendes de 135 euros va pleuvoir si non respect du couvre-feu, excepté pour les quartiers séparatistes bien entendu (la police n’y mettra pas le bout du nez, sait-on jamais).
Les restaurateurs et d’autres professions seront à nouveau sérieusement impactés. La dictature sanitaire bat son plein. Nous avions 15 000 lits de réanimation et nous n’en avons plus que 5 000 environ. Quelle incompétence et quelle incurie de la part des bras cassés qui ont précédé la macronie !
E. Macron avec deux énergumènes « journalistes » qui ne bronchent pas et écoutent religieusement. Pourquoi étaient-ils présents vu qu’ils ne servent qu’à acquiescer et à sourire bêtement ?
Comment détruire rapidement, en seulement quelques décennies, un Etat-Nation judéo-chrétien homogène ethniquement et culturellement ? En muselant sa population le plus souvent possible et tous les moyens sont bons.
En faisant venir des millions de personnes étrangères pour créer, de toutes pièces et à marche forcée, une société multi-ethnique, multiculturelle et multiconfessionnelle !
Observez attentivement la transformation de la France en un demi-siècle et imaginez-la à la fin de ce siècle.
La nation sera morte et les élites se seront enfuies dans d’autres pays. Les communautés les plus agressives ont et auront toujours le dernier mot.
Sur le mur d’un immeuble, pas loin de chez moi, une nouvelle peinture vient de faire son apparition (environ 10 mètres de haut, on ne peut pas la rater). Il s’agit d’une femme noire, cheveux crépus style la sœur Traoré. Sur ce même mur, il y avait un paysage avant. Pourquoi subitement une femme noire ?
Décidément, il faut se prosterner devant les minorités et les imposer au regard de tous. Le Blanc est devenu persona non grata ?!
À ce propos, nouvelles d’Afrique du Sud car tout est lié, la France et le monde.
« Meurtres de fermiers blancs en Afrique du Sud : le président Cyril Ramaphosa appelle au calme » : écrit par l’inénarrable journal « Le Monde ».
« Le garçon blanc de 21 ans pendu à un poteau comme cela n’est pas écrit, avait un nom : Horner. La femme, comme cela n’est pas dit, a été violée avant d’être assassinée. Elle s’appelait Kershaw. Il n’y a pas que Georges Floyd qui ait une identité. Article sec comme une trique. » G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1316104531604844545
Merci, une fois de plus, à G-W Goldnadel de dénoncer ce deux poids, deux mesures (euphémisme).
Résumons-nous : c’est le plus grand bazar récent !
Nous aurions dû réélire Hollande, lui au moins il sait communiquer, il n’aurait rien fait, personne ne pourrait donc lui reprocher quoi que ce soit !
Consolons-nous, ce n’est pas le premier.
À propos de bazar, Macron a oublié le principal : fermer tous les restaurants chinois et confiner les Chinois, citoyens français ou non, chez eux définitivement au titre de rétorsion !
Ne les libérer que lorsque les Chinois nous avoueront leur secret pour ne pas être affectés !
« Tous les Français se croient médecins. »
1. « Le président américain a indiqué lundi prendre de l’hydroxychloroquine depuis une dizaine de jours, sans pour autant avoir été testé positif au coronavirus. Donald Trump défend depuis deux mois cet antipaludéen, même si une étude vient de relativiser son intérêt. Le bilan de la pandémie a franchi le seuil des 90.000 victimes aux Etats-Unis. » – Les ECHOS- 19 mai 2020 à 6:20 –
2. « Le président américain, Donald Trump, a été hospitalisé vendredi 2 octobre et paye sa calamiteuse gestion de la crise sanitaire, après avoir été testé positif au covid-19. Après seulement trois jours d’hospitalisation, Trump, décidé à reprendre le chemin de la présidentielle, a pu retourner à la Maison-Blanche où d’autres cas ont été avérés : sa femme Melania, sa proche conseillère Hope Hicks, la porte-parole de la Maison-Blanche Kayleigh McEnany et plusieurs autres membres de son équipe. Donald Trump qui n’est toujours pas tiré d’affaire, selon son médecin, appelle les Américains à « sortir de chez eux » alors que la pandémie a fait plus de 200 000 morts aux États-Unis. » – France INFO– « Selon son entourage, il s’agit d’une hospitalisation « de précaution ». »
3. « Dix jours après avoir annoncé sa contamination au Covid-19, le président américain a été testé négatif ce lundi : le président des États-Unis Donald Trump a été testé négatif au coronavirus « plusieurs jours de suite » en utilisant un test rapide, a fait savoir le médecin de la Maison-Blanche ce lundi, dix jours après avoir annoncé qu’il avait été testé positif avec son épouse Melania Trump. En réponse à votre demande sur les tests Covid-19 les plus récents du président, je peux vous informer qu’il a été testé négatif plusieurs jours de suite en utilisant (le test) Abbott BinaxNOW, a indiqué le docteur Sean Conley dans un courrier rendu public par la Maison Blanche. » – BFM TV –
Donald Trump est âgé de 74 ans. Alors que dans notre pays, le profil des personnes décédées indique selon Le Journal des femmes que « 92 % des cas de étaient âgés de 65 ans ou plus, que l’âge médian des décès est de 84 ans et que les hommes représentent 54 % des décès. » (Chiffres et statistiques mis à jour le vendredi 9 octobre à 14h46 avec le point épidémiologique hebdomadaire du 8 octobre 2020 du Covid-19 de Santé publique France.)
4. « Barron, fils de Donald et Melania Trump, testé positif au Covid-19 » Paris Match – 15/10/2020 à 08h00
Bref, comme Gérard Depardieu s’était vu offrir un poste de ministre et une maison a été accueilli sur le tarmac de l’aéroport de Saransk capitale de la Mordovie ( 640 km de Moscou, célèbre pour ses camps de prisonniers) par des chants traditionnels, le hippie père de l’hydroxychloroquine préventive se verra-t-il proposer un poste pour avoir contribué à renforcer les défenses immunitaires du candidat ??
Que la vérité soit faite !
Gestion de la crise du Covid-19 depuis le début de la crise 2020 par le gouvernement français: perquisitions chez Edouard Philippe, Olivier Véran, Agnès Buzyn et Sibeth Ndiaye
https://www.youtube.com/watch?v=klPdwpxjDT4&ab_channel=Thinkerview
Tout ce que les enquêteurs judiciaires risquent de trouver sera de la poudre de perlimpinpin. Prévenus à l’avance, vous pensez bien qu’ils n’allaient pas garder les documents brûlants pour les beaux yeux des magistrats…
Les réunions secrètes sont faites pour ça. Prudence avec les smartphones, les gars, ne faites pas comme Bismuth-Sarkozy.
L’ex-Acquittator EDM et aujourd’hui ministre de la Justice saura leur donner de bons conseils.
À la bonne heure ! On va donc attendre que les scientifiques aient cerné ce virus qui a plus d’un tour dans son sac et revenir au bon sens. Les gestes barrières, oui, la paranoïa, non.
« Le pouvoir tente un pari – le couvre-feu – et il espère le gagner.
Avoir conscience du caractère aléatoire de ce dernier ne devrait pas interdire d’y croire, rien que pour lui laisser quelque chance de prospérer. Sinon, la France, à force d’être mise au banc d’essai, ne se remettra plus en marche. » (PB)
Vous devriez essayer d’expliquer cette position, qui me paraît pleine de bon sens, à votre ami Pascal Praud qui tous les matins dans son émission « l’Heure des pros » nous assène ses solutions simplistes pour lutter contre la Covid-19.
Manifestement il fait partie « des journalistes et des essayistes partisans du il n’y a qu’à et du il faut qu’on. Chacun détenteur de la vérité. »
Il est facile pour un intelligent de jouer les crétins, mais manifestement l’inverse n’est pas possible. Il serait temps que quelqu’un le lui dise.
Peut-on parler d’autres choses que du virus, responsable de 5 % des morts quotidiens en France ? Virus qui n’attaque que la nuit, entre 21 h et 6 h…
Où est la vision globale de notre Président ? Est-il Président de la France ou des Français ? L’économie, qui fait la force d’un pays, est-elle si négligeable ? Le Président y penserait, s’il aimait plus la France. Qui payera les dégâts, alors que nous n’avons plus de marge de manœuvre ?
« Le pouvoir tente un pari – le couvre-feu – et il espère le gagner »
Il est sûr de gagner un pari, celui de la pauvreté. Les pauvres deviendront plus pauvres, et c’est ainsi que naissent les révolutions.
« Sinon, la France, à force d’être mise au banc d’essai, ne se remettra plus en marche »
À force de se tirer des balles dans les pieds, c’est sûr qu’il sera difficile de remarcher.
@ Ellen
Et oui ma brave dame ! Des mises en scène comme la mafia savait en faire…
Pourquoi le président de la République serait-il omniscient ?
Ce personnage s’est fait passer, à l’occasion de sa campagne électorale, pour « compétent » et « intelligent ».
Alors maintenant qu’il est au pied du mur, qu’il nous montre ce dont il est réellement capable, en dehors de la production de discours destinés à le mettre en scène, à grands renforts de balivernes, de mensonges voire d’insultes méprisantes à l’encontre de la France et des Français qu’il est supposé représenter.
Certes, la situation est difficile, et personne ne lui demande de nous sortir une solution d’un coup de baguette magique.
En revanche, nous sommes légitimement autorisés à l’apostropher sur ses déclarations antérieures du mois de mars – pour ne prendre qu’un exemple – à propos de la reprise en main de l’hôpital, alors qu’en fait, une fois de plus c’est le contraire qui s’est produit avec la suppression de lits dans toute la France !
Une réédition de la destruction des masques, en quelque sorte.
https://www.latribune.fr/economie/france/macron-annonce-un-plan-massif-d-investissement-pour-l-hopital-843351.html
Jean le Cauchois | 15 octobre 2020 à 11:59 et Philippe Dubois | 15 octobre 2020 à 13:27 ont résumé ce qu’il fallait penser de M. Macron et de ses séides.
Ce personnage se moque du monde et nous devrions alors le prier de continuer de raconter et de faire n’importe quoi, y compris en certains domaines dans lesquels il prend des décisions qui pourraient ressembler à de la négligence voire de la forfaiture par exemple quand il laisse déferler sur ce qui est encore le sol sacré de la Patrie sans accomplir sa mission constitutionnelle des gens qui ne se cachent pas d’être des ennemis jurés de la France et des Français ?
Monsieur Bilger, vous exprimez, encore une fois, des propos veloutés à l’endroit du Président… Tantôt vous soufflez le chaud, tantôt le froid… J’attends au moins de ce Président non omniscient, quelque chose de plus consistant que le conseil d’ouvrir les fenêtres pour aérer la maison !
Mais soyons optimistes puisqu’on peut se congratuler du fait que la covid-19, comme les éboueurs et peut-être les boulangers, ne travaille que de 21 heures à 6 heures.
La France ?? cé koi ? cé où ?
Vous voulez parler de ce territoire conquis par les musulmans, les islamistes et toutes les pègres arabo-africaines, la Ceufran califat islamique ?
Pas besoin de banc d’essai, ils sont venus ils sont tous là, sans se gêner, sans papiers, sans autorisations, sans masques, sans couvre-feu, sans travail, pas besoin, mais AVEC toutes les aides allocs prioritaires et le droit du sol, le droit du sang (en faisant couler le nôtre au passage), droit au regroupement familial, droit de nous virer de chez nous si besoin…
Pire que le Covid, l’islamovirus nous détruit jour après jour avec la complicité des pouvoirs en place collabo à notre déchéance.
@ Claude Luçon
Claude Luçon vient de se réveiller. Hourra ! Il vient de remarquer que c’est le foutoir dans le pays France.
« Le président de la République m’a paru clair, pédagogue, convaincant… » (PB)
Vous devez bien être le seul ou presque !
La seule évidence d’une interview mollassonne : « c’est de votre faute les Français » !
Pour le reste : sourires à tous vents aux deux larbins de fonction.
On ne lui demande pas la lune cher P. Bilger, mais de tenir l’Etat. Ce qu’il ne fait pas.
Cordialement.
Tous ces pétochards qui ont peur d’un virus ou des islamistes qu’il ne faut surtout pas brusquer. Nous sommes en pleine infantilisation des Français. Qui sont ces Français qui veulent être sans cesse maternés et s’étonnent ensuite d’être paternés ? Le Président a même recommandé aux Français de se laver les mains ! Il nous prend pour des gamins attardés, c’est sans doute que nous le méritons ?!
Pour ma part, j’adopte plutôt la philosophie de Romain Gary. Relire son livre : « Au-delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable ».
EHPAD, confinés à mort, non merci !
https://www.causeur.fr/nassim-nicholas-taleb-cygnes-noirs-antifragilite-risque-zero-185195
Couvre-feu : la France entre dans la nuit.
https://www.bvoltaire.fr/couvre-feu-la-france-entre-dans-la-nuit/
Nous sommes en pleine paranoïa !
—————————————-
@ Jachri
https://blog.lefigaro.fr/rioufol/2020/10/bloc-notes-le-refus-du-risque-.html#comments
Je me demandais pourquoi EM passait son temps quand il s’adressait aux téléspectateurs, à lever les sourcils tout en plissant le front. C’est l’une de ses expressions les plus fréquentes lors de ses discours et de ses interviews.
J’ai eu une réponse sans la chercher en regardant une vidéo où des spécialistes des l’interrogatoire commentaient une interview de Jo Biden par une journaliste (Scott Rouse, Gregory Hartley, les commentateurs, ont été formés au FBI et par l’armée entre autres).
Pour eux, le geste de froncer les sourcils face à quelqu’un manifeste de la colère et donc des intentions inamicales. Quand, au contraire, on lève les sourcils en plissant le front, on exprime l’opposé: « Je suis votre ami, je vous parle en toute innocence ». Ces spécialistes y voient une quête d’approbation. C’est pour eux l’équivalent de: « Il faut me croire ». Les enfants ont typiquement cette mimique quand ils cherchent à se disculper: « Non, je le jure, ce n’est pas moi qui ai cassé le pot de confiture ».
À cela près que l’interview d’hier soir ne ressemblait ni de près ni de loin à un interrogatoire. L’intervieweuse manifestait avec ses sourcils levés la même intention bienveillante et la même quête d’approbation que l’interviewé.
Mais en fin de compte, la foi, ce n’est pas une mauvaise idée, car c’est bien un placebo qui nous était annoncé. C’est pourquoi Emmanuel Macron nous demande instamment de le croire sur parole. Je crains que ce ne soit pas gagné, mais bonne nouvelle, il y aura des survivants.
Je viens d’avoir une petite discussion intéressante sur le Covid avec mon médecin traitant à l’occasion de mon renouvellement de Viagra (enfin, je crois que c’est du Viagra, depuis le temps que j’en prends, je sais plus, c’est bleu aussi quoi).
Je ne sais plus exactement comment cette discussion a commencé mais il s’exclame: « Notre grand président ! Qui est c*n et qui fait n’importe quoi ! ».
Je lui réponds : « Il fait chi*r tout le monde ! » et il répète: « Il fait chi*r tout le monde ».
Je lui dis: « Faut dire aussi qu’il n’est pas aidé par la cacophonie des médecins qui passent leur temps à s’engueuler dans les médias » et il me répond: « C’est la guerre des écoles. Les Marseillais contre les Parisiens et ceux qui sont financés par le privé et ceux qui sont financés par le public. Ceux qui sont financés par le public s’écrasent face aux bêtises du gouvernement parce qu’ils veulent continuer à toucher leurs subventions ».
Enfin, je lui demande: « Ça sert à rien le masque en extérieur ? », réponse: « À rien ! La contamination se fait principalement par les mains. Tout ce qu’on touche, les poignées de porte, etc. »
Je n’ai pas regardé Macron et son couvre-feu, ayant décidé d’un gueuleton avec des amis dans un bon restaurant parisien. Il faut en effet soutenir ce qui fait la fierté de notre pays: sa gastronomie mise en valeur par de grands professionnels…
Mais bien entendu je me suis rencardé: il paraît qu’Anne-Sophie Lapix a contemplé, l’oeil humide et ravageur, la beauté de notre président, ses paroles verbales glissant doucement de l’intérieur de sa bouche pour s’épandre joliment dans le doux tapis des esgourdes de la présentatrice.
Un grand moment de journalisme vindicatif et informationnel !
Bref je n’ai pas perdu ma soirée, mais au moment où l’on doit payer sa redevance je fais comme un « refus devant l’obstacle » !
Macron comme Agrippine
Agrippine, l’héroïne ado de Bretécher, est à son bureau et on l’entend dire « je bosse ! », « qu’est-ce que je bosse ! », « c’est fantastique c’que j’bosse ! », « mais qu’est-ce que j’bosse ! », alors sa mère, de la pièce à côté, lui crie : « arrête ! si tu bossais, tu bosserais ! »
À Macron qui nous dit sur tous les tons qu’il ne nous infantilise pas, on a envie de crier : « arrête ! si tu ne nous infantilisais pas, tu ne nous infantiliserais pas ! »
« Le président de la République m’a paru clair, convaincant, pédagogue » (PB)
J’espère que vos élèves de l’Institut de la parole ne biberonnent pas à ce genre de discours de sous-préfet aux champs…
Où les citoyens sont pris pour des minus habens,
Où les journalistes servent la soupe,
Où le temps s’écoule, interminable,
Où un ministre de la Santé devrait, en 10 minutes, faire le point de la situation,
Où m’entendre expliquer par Jupiter que je dois aérer ma chambre me renvoie à la maternelle,
Bref, Chevènement a raison : il faut savoir être économe de sa parole… nous ne sommes pas des nécessiteux.
Et laissons Claude Luçon et consorts, seuls, construire des usines à gaz.
@ Marc GHINSBERG
Et vous tombez dans le panneau la tête la première.
Si, à la sortie, il n’y a pas de condamnation, ils ressortiront plus blancs que blanc.
Le pouvoir tente un pari – le couvre-feu – et il espère le gagner.
Bref, la République, non contente d’être un bord*l, gère également un casino…
Et là où une douzaine d’énarques étaient de rigueur il y a peu pour ruiner la France, il suffit désormais d’une roulette et d’un croupier, installés au 55, rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris 8e.
Notons au passage que la roulette peut aussi servir comme aide à la décision en cas de frappe nucléaire : noir, je ne fais rien, rouge, j’appuie sur le bouton comme un malade…
Macron est en train de tuer la France mais Philippe Bilger a aimé son discours.
Pas plus de commentaire.
https://fr.news.yahoo.com/covid-19-allemagne-pays-le-plus-sur-france-mal-classee-150853261.html
Toujours en retard d’une guerre ! Désespérant, nos énarques sont constitués de blanc de poulet élevés au tout-aliment, quand enfin va-t-on se débarrasser de ces nuisibles.
Huit longs mois ont passé, ouvrir nos fenêtres et ventiler est la dernière loufoquerie à la mode et pendant ce temps on déprogramme des interventions chirurgicales paraît-il… Nul à en crever.
Nous avons perdu notre industrie et notre savoir-faire parce que quelques ignares pensent que le numérique va nous abriter de la pluie et du beau temps.
Le numérique est un subordonné du productif, le drame est que pour apprendre à fabriquer moins cher qu’ailleurs, ce n’est même pas une question de coût de main-d’oeuvre, juste de l’intelligence, de l’excellence, pour que l’on vienne vous manger dans la main.
Et dire que notre champion du monde de sortie du déconfinement, notre Monsieur déconfinement, ne sait plus où donner de la tête, une liste de mesures dignes d’un inventaire à la Prévert, nous sommes sauvés !
Le pont de l’île de Ré a été terminé avant que toutes les décisions soient prises, un empilement de premiers de cordée qui se seraient emmêlés une fois encore les mousquetons, heureusement d’ailleurs, la liaison ne se serait jamais faite.
Tous ces mois passés et être bloqués encore au paddock, au lieu de nous raconter des histoires à dormir debout tous les soirs sur les médias, tous ces artistes du soin et du médicament feraient mieux de se retrousser les manches, la pelle et la pioche suffisent pour faire un trou et envoyer du béton, du solide, du constructif, pas tout ce vent qui circule depuis des semaines et des mois.
Nous avions les tanks, ils en avaient moins que nous, ils avaient les liaisons radios nous en étions encore au tam-tam… Terrible moment de l’histoire et toujours cette désorganisation sans tête, qu’un discours d’un grand sachem ne tirera pas de notre aptitude à utiliser les arcs et les flèches alors que nous sommes sous la mitraille.
On a mis je ne sais plus combien de semaines pour fournir 30 lits militaires de réanimation, ils faisaient un peu peine à voir ces troufions pleins d’énergie, à tirer sur des cordages.
Et pendant ce temps :
« Le long de l’autoroute, des dizaines de camions soulèvent des nuages de poussière sur un immense terrain vague où près de 400 ouvriers travaillent jour et nuit depuis juillet. Les bétonneuses tournent à plein régime, des tuyaux crachent des litres de ciment, des soudeurs font jaillir des étincelles de hauts piliers.
« Il y a deux mois, il n’y avait rien ici », sourit auprès de l’Agence France-Presse (AFP) Alejo Mirando, le directeur général des infrastructures sanitaires de la région de Madrid, la plus touchée du pays au printemps. »
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/coronavirus-madrid-construit-en-urgence-un-h%C3%B4pital-pour-faire-face-%C3%A0-une-deuxi%C3%A8me-vague/ar-BB18JtGg
Il parlait avec la truelle dans la bouche, pas un ventilateur.
Désespérant pour nous.
En effet, Philippe Bilger à raison, on a tort de condamner Macron.
Portez un masque, restez chez vous et basta. C’est pas plus dramatique que les quatre ans d’occupation où vous bouffiez du rutabaga et buviez de la chicorée le matin. Hein ?
On nous fait pleurer sur les restaurateurs, qui depuis Sarkozy bénéficient d’une TVA de 5 %. Pascal Praud en fait des tonnes sur nos pauvres restaurateurs. Il saigne. Son cœur saigne, il n’en peut plus.
Il faudrait tout de même leur demander à tous ces pleurnichards pourquoi un café au comptoir coûte 1,50 euros, et un steak frites 20 euros.
Dès qu’on traverse une frontière européenne on s’étonne de l’addition que l’on vous amène. C’est pratiquement 20 % moins cher.
Dès lors, ces génies de la culture française de la bouffetance nous saoulent, comme le football, une décadence.
@ Isabelle | 15 octobre 2020 à 16:09
Vous voulez que je vous raconte quelques autres foutoirs ?
Tenez, voici comment j’en ai décrit un aux jeunes membres de ma famille quand ils se plaignaient de souffrir dans la France post-1968, c’était la conséquence de toute une série de foutoirs d’antan pré-1940.
INITIATION A LA TROUILLE
Comme tous les soirs au cours des dernières semaines, les sirènes hurlaient leur chant lugubre, nous annonçant ce que nous savions déjà. Le ronronnement des moteurs d’avion venait du ciel, encore au loin, à l’ouest, nous annonçant sur fond sonore un mauvais présage !
Ces sirènes étaient nos oies, lointaines descendantes de celles du Capitole, qui nous prévenaient de la visite toujours effrayante, presque quotidienne, des bombardiers de nos amis britanniques et américains.
Venaient-ils pour nous ?
Ou étaient-ils en route pour écraser une ville allemande plutôt que la nôtre ?
Nous nous étions couchés comme d’habitude vers 21 heures, toujours habillés, sans nos chaussures tenues prêtes à la fuite au pied du lit avec le baluchon contenant quelques effets personnels.
C’était au milieu de la nuit.
Mais venaient-ils de nouveau pour détruire le centre ferroviaire des Aubrais et les trois ponts sur la Loire, qu’ils loupaient régulièrement aux frais du centre de la ville, ou étaient-ils en route pour quelque objectif plus à l’est pour apprendre aux Allemands ce qu’eux avaient fait aux Britanniques ?
Les lumières de notre appartement étaient bien sûr déjà éteintes, devions-nous nous précipiter vers l’abri souterrain du quartier ou au contraire nous installer confortablement, dévêtus entre deux draps ?
Le poilu que fut mon père décida, ayant contrôlé leur altitude d’une fenêtre, que cette fois-ci les bombardiers étaient en route pour une visite inamicale outre-Rhin.
Pyjama, deux draps et une nuit tranquille furent rapidement de circonstance.
Il avait tort !
Les moteurs toussotant de petits monomoteurs, les scouts, se firent bientôt entendre.
Nous connaissions la routine !
Deux de ces oiseaux de mauvais augure préparaient un cercle de feux de balisage au-dessus de l’objectif, les Aubrais ce soir-là, cercle dont les bombardiers visaient le centre pour larguer leurs bombes.
Il ne restait qu’une chose à faire, s’habiller, sauter dans ses chaussures, prendre le baluchon au vol et se précipiter aussi vite que pouvait mon père clopinant de sa jambe gauche mutilée, souvenir de 14/18 lorsqu’il avait à peine 20 ans, vers l’abri souterrain prévu pour notre quartier, une ancienne cave à vins dont il fallait descendre soixante-dix marches de pierre pour l’atteindre.
Nos voisins avaient été moins optimistes, en atteignant l’abri, il était plein.
Il ne restait que les quelques premières marches à l’entrée qui n’offraient aucune sécurité.
Repartant, toujours trottinant, vers la cour de l’immeuble et son petit rectangle de gazon, sous la direction paternelle, qui lui avait déjà expérimenté la chute de bombes, nous nous sommes allongés, aussi platement que possible, ventre contre le gazon.
Il n’existait pas de bombes intelligentes et disciplinées à l’époque, seulement des idiotes qui tombaient là où il ne fallait pas, surtout de nuit. Nos ponts et le centre ferroviaire étaient protégés par la flak allemande particulièrement efficace et précise, elle ! Les pilotes alliés savaient cela, d’où leurs bombardements de nuit haut dans le ciel.
Les navigateurs lâchaient leurs bombes dans le cercle de lumières déformé par la brise.
Ce soir-là un vent léger soufflait, les bombardiers avaient perdu un peu de temps sur les baliseurs, le cercle de feux s’était déplacé vers le centre d’Orléans, vers nous.
Ce n’était pas la première fois et cela allait se reproduire quelques semaines plus tard avec un terrible effet dévastateur.
Nous n’avions pas de hordes de journalistes alors, le peu qui suivaient le conflit n’avaient pas encore inventé le terme
« dommage collatéral » en blâmant les pilotes qui l’infligeaient involontairement aux civils.
À partir de cette guerre-là, comme pour les autres plus tard, les civils y participaient en payant chèrement le prix.
De notre gazon nous pouvions voir ce sinistre cercle de feux et entendions le son des triples A teutonnes crachant leurs projectiles contre les deux monomoteurs.
Le ronronnement lointain des bombardiers se transforma rapidement en une clameur grandissante et s’ajouta à la flak et aux sirènes qui continuaient à hululer leur chant de mort.
Le sifflement des bombes relâchées par les Boeing, Lancaster et autres rejoignit cette symphonie macabre dont le feu d’artifice que nous offraient les explosions des bombes était l’apothéose.
Cette nuit-là l’orchestre était proche, très proche, trop proche !
Une version antique de la musique techno d’aujourd’hui mais sans les fans.
La terre tremblait sous les coups qui étaient perceptibles en soulevant légèrement mon corps.
Impuissant, le nez dans l’herbe, me demandant si une ou plusieurs bombes allaient nous tomber sur le dos, c’est une expérience que l’on n’oublie pas, même au fil des décades d’une longue et peu banale vie !
Je ne le savais pas encore et n’allais le comprendre que bien des années plus tard, puis en vivre la conséquence surprenante, je venais de découvrir, après l’inquiétude, puis la peur, ce qu’il y avait au-delà de la peur !
La terreur, la trouille, la menace de mort à 13 ans.
Une initiation, une expérience inoubliable jamais oubliée !
Une sorte de vaccination contre la peur !
Étrangement j’en suis devenu un incorrigible optimiste au fil du temps.
@ Wil | 15 octobre 2020 à 17:13
« Je demande [à mon médecin] : ‘Ça sert à rien le masque en extérieur ?’, réponse: ‘À rien ! La contamination se fait principalement par les mains. Tout ce qu’on touche, les poignées de porte, etc.’ »
Votre médecin est un âne. Enfin, à condition que vous rapportiez fidèlement ses propos, ce qui n’est pas gagné, vu que vous êtes bourré en permanence.
Il est tout à fait faux de prétendre que la contamination se fait principalement par les mains. S’il y a une chose dont on est sûr, c’est qu’elle se fait massivement par la bouche (mais aussi par le nez), en émission — parties du corps auxquelles il faut ajouter les yeux, pour la réception.
Le virus est massivement présent dans les gouttelettes présentes lors des éternuements (raison pour laquelle il est préconisé d’éternuer dans son coude), mais aussi, les savants en sont de plus en plus persuadés, dans les aérosols, c’est-à-dire des gouttelettes beaucoup plus fines qui sont émises simplement en parlant, en criant voire en chantant.
D’où l’utilité du masque — et d’ailleurs, avez-vous demandé à votre docteur de retirer le sien, pour appuyer ses dires ? Car je doute qu’il vous ait reçu sans masque…
Le contact des mains peut aussi transmettre le virus, bien entendu, c’est bien pourquoi l’on préconise un lavage fréquent. Si cette voie existe, c’est que l’on porte constamment ses mains à sa bouche, à son nez ou à ses yeux, sans y faire attention. Le virus ne sort pas de l’organisme par la peau des mains.
Quant aux surfaces, la remarque de votre médecin (toujours si elle est authentique) prouve que docteur en ville et chercheur en institut, ce sont deux métiers différents.
Au début de la pandémie, on pensait effectivement que le virus se transmettait beaucoup par le contact d’objets infectés. D’où le conseil de ne pas toucher à ses courses pendant plusieurs heures, par exemple. Vous remarquerez que ce conseil n’est plus donné.
En fait, des études récentes suggèrent que le rôle des surfaces infectées, dans la transmission, est bien moindre que ce qu’on pensait à l’origine. Il faut se garder de prendre cela pour une conclusion définitive, cependant.
Quant au masque en extérieur, la réalité est plus subtile. Elle n’autorise pas, en tous cas, l’assertion péremptoire selon laquelle il ne servirait à rien.
Si vous êtes infecté, que vous bavardez avec quelqu’un dans la rue, et que vous lui éternuez dessus sans masque, vous avez de fortes chances de le contaminer. Même dans la rue, des rassemblements compacts de personnes peuvent se produire. Des paroles, des cris, le halètement d’un coureur à pied sont alors susceptibles de disperser le virus.
Certes, il semble que se trouver à l’air libre diminue considérablement la contagiosité, mais, d’un autre côté, les scientifiques ont découvert que le virus voyageait beaucoup plus loin et plus facilement, dans l’air, qu’ils ne le pensaient à l’origine.
Par exemple, on sait, aujourd’hui, qu’une visière seule n’empêche pas la contamination, ni en émission ni en réception. Le masque est nécessaire. La visière sert à protéger les yeux des soignants.
Il y a donc, tout simplement, dans l’obligation du port du masque dans la rue, une précaution face à une réalité encore mal connue.
Mais les promoteurs de la thèse selon laquelle le masque serait inutile à l’extérieur ne tiennent pas compte du fait qu’il s’agit d’une mesure sociale, au moins autant que d’une mesure rigoureusement technique.
Si tant de pays recommandent ou imposent le port du masque en extérieur, c’est, aussi, pour arriver à obtenir son port à l’intérieur. Si la plupart des gens mettent un masque avant de sortir de chez eux, alors il n’y aura pas de querelles à l’entrée des magasins ou des transports publics, où le port du masque est, du coup, techniquement plus critique.
C’est ce que les râleurs de mauvaise foi appellent la « dictature sanitaire », et que les honnêtes gens appellent, plus simplement, le pragmatisme.
______
@ Achille | 15 octobre 2020 à 14:54
« Il est facile pour un intelligent de jouer les crétins, mais manifestement l’inverse n’est pas possible. »
Ah ! pardon, vous avez raté l’un des plus importants changements culturels de ces dernières décennies : nous sommes désormais environnés de gens qui ont l’air intelligent, qui sont capables de vous causer culturé pendant des plombes, et qui sont pourtant de parfaits crétins.
La faute, entre autres, à la « démocratisation » de l’université, mais aussi à l’égalitarisme, au culte exagéré de « l’éducation », etc.
L’âne savant peuple plusieurs continents, désormais. Ne parlons pas des blogs.
@ Robert Marchenoir
Le jour où vous aurez des études incontestables à présenter avec liens et tout et tout qui contredisent ce qu’a dit mon médecin vous viendrez l’ouvrir.
En attendant, portez votre masque à gaz en permanence, au pieu, aux ch**ttes, sous la douche, pour manger, pour b**ser, où vous voulez, taillez-vous-le en pointe si ça peut vous faire plaisir mais fermez-là !
Quelle bande de crétins!
C’est dans ces moments-là qu’on se dit que le suffrage universel n’est peut-être pas la meilleure formule vu le niveau général d’esprit moutonnier.
@ Xavier NEBOUT 15 octobre 19:1
« ils ressortiront plus blancs que blanc »
Ah OK ! C’est donc cela le fameux « plan blanc réactivé » ? 😀
Covid-19 est la maladie apparue en 2019.
Nous sommes à l’automne de 2020 et nous ne sommes toujours pas prêts pour nous prémunir de Sras-cov2.
Par contre, les ordres et les contre-ordres continuent de pleuvoir.
Merci Claude pour votre récit. Je vous embrasse tendrement. Mon père a connu quasiment les mêmes faits.
Mais nous vivons aujourd’hui, ici et maintenant. Nous aimerions remettre les clés de la maison France dans les meilleures conditions possibles à nos enfants et petits-enfants. Ce qui n’est pas gagné !
Bien à vous
La France au banc d’essai. Tiens donc, nous sommes un laboratoire d’essais en tous genres. Un autre type d’essai : la société noire versus la société blanche. Très à la mode, ces temps-ci, le racisme anti-Blancs. C’est de bon ton dans les médias.
Coffin, Harmange, Thuram, Bouteldja… Certaines outrances sont-elles plus admissibles que d’autres ?
L’avocat et chroniqueur G-W Goldnadel dénonce un «deux poids, deux mesures» dans le débat public.
« Précisément, aux États-Unis, une «formatrice» des Black Lives Matter, Ashleigh Shackelford, dans le cadre de sa critique du racisme systémique blanc explique tranquillement: «Vous les blancs, êtes tous racistes, vous n’êtes pas des humains». En France, les BLM sont assez unanimement considérés comme un mouvement antiraciste de progrès.
«On devrait gazer tous les blancs, cette sous-race» écrivait sur Twitter, Hafsa Askar, vice-présidente de l’UNEF Lille. Aucune organisation antiraciste n’a cru devoir lui en demander raison. Le Parquet de la République non plus.
«On ne naît pas blanc, on le devient» explique doctement dans son livre l’ancien footballeur Lilian Thuram pour stigmatiser la «pensée blanche» imposant «des schémas de domination et d’habitudes». Il y a encore quelques années, le même s’interdisait de faire référence à la moindre différence chromatique. » G-W Goldnadel – Le Figaro
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/coffin-harmange-thuram-bouteldja-certaines-outrances-sont-elles-plus-admissibles-que-d-autres-20201015
@ Wil 17h13
« Enfin, je lui demande: « Ça sert à rien le masque en extérieur ? », réponse: « À rien ! La contamination se fait principalement par les mains. Tout ce qu’on touche, les poignées de porte, etc. »
C’est parfaitement exact.
Il y a peu lors d’un mariage j’ai eu l’occasion d’en toucher un mot aux 35 médecins, dont beaucoup d’ORL, présents.
Pas un ne m’a dit qu’il y avait une quelconque utilité à le porter en extérieur mais tous ont insisté sur la contamination « manu-portée » (ne pas lire « portée par notre président »…).
Le gamin : pourquoi le Monsieur perquisitionné, il parle à la télé ?
Quel Monsieur perquisitionné ?
Tu sais bien ! celui qui a une virgule blanche à sa barbe…?!
@ Isabelle
« on ne naît pas blanc, on le devient » – LilianThuram (pas de jeux de mots sur les patronymes)
Mais c’est formidable ! L’inconscient de Lilian Thuram fonctionne bien.
Il deviendrait donc blanc… c’est-à-dire cette sous-race…
Le concours d’inepties est en bonne voie.
Un exercice déprimant est-il vraiment, Philippe Bilger, un exercice réussi ? C’est la question que l’on peut se poser.
Exercice en tout cas bien long pour annoncer en fait la principale mesure et qui n’était plus une surprise, à savoir l’instauration pour certains d’un couvre-feu.
Le vrai problème n’est-il pas qu’au milieu de toute cette cacophonie assourdissante autour de ce virus la parole, qu’elle émane du président de la République ou de je ne sais quel proclamé expert, n’en devienne difficilement audible et crédible pour le simple quidam que nous sommes ?
La situation actuelle exigerait qu’il soit mis un terme à cette multitude de discours souvent contradictoires et qui sèment la confusion, qu’il y ait une adhésion sur la stratégie arrêtée plutôt que des polémiques déstabilisantes et contre-productives et qu’on fasse la chasse et réprime ceux qui, bien que minoritaires, facilitent par leur comportement insouciant, irresponsable, égoïste, la propagation du virus et font courir ainsi un risque à la grande majorité de la population.
@ Wil | 16 octobre 2020 à 02:32
« Le jour où vous aurez des études incontestables à présenter avec liens et tout et tout qui contredisent ce qu’a dit mon médecin vous viendrez l’ouvrir. »
Votre médecin, lui, n’a pas eu besoin d’argumenter beaucoup pour vous convaincre. Juste un « non, ça sert à rien ! », et cela vous a suffi…
À noter que je suis d’accord avec lui, sauf dans les situations comme celles décrites par Robert Marchenoir.
Je ne sais pas si les mesures prises sont bonnes mais il est désirable de concilier une certaine sécurité et une certaine vie économique.
Car sans vie, à quoi bon l’argent, et sans argent, à quoi bon la vie ? Devant un risque d’inondation, il faut des digues.
Mais là, on doit avoir une certaine circulation mais pas trop. Les mesures techniques sont donc plus subtiles et dépendent de l’état d’une science ne faisant pas consensus.
Le masque donne une impression d’étouffement, d’apnée, sauf que ce qui est désirable en nageant sous l’eau ne l’est pas pour sortir de son home sweet home.
La campagne s’avère donc plus ressourcante que jamais, qu’elle soit loin de son domicile ou au détour d’un fleuve urbain laissé avec quelque fouillis offrant une impression assez trompeuse mais poétique de nature.
Qui, aimant ses amis, la liberté, un pays qui s’exprime tant par ses livres que ses paysages, ne voudrait les préserver ?
Mais à quoi bon ? La France n’est jamais sortie de Munich et ne redeviendra peut-être plus jamais capable de se défendre… Espérons donc que les Américains veuillent bien continuer à assumer leur rôle d’hégémon et de protecteur à notre égard, même si j’en doute.
Personne ne leur écrira une supplique, je le conçois… J’imagine qu’on le fait pour plus sensuel et légendaire, pour s’évader de sa vie, ainsi, et avec talent :
https://www.youtube.com/watch?v=81LojRSKkv4
L’avantage du froid est de rendre le masque plus supportable, moins étouffant… D’un autre côté, le cumul du masque et du froid donne envie de se calfeutrer.
Sauf pour faire le plein de liberté où et quand c’est encore possible.
Concernant le couvre-feu, il est bon de rappeler que 47 millions de Français ne sont pas concernés par cette mesure.
Ensuite je ne pense pas que les 20 millions restants vont au cinéma, au théâtre, au restaurant tous les soirs. Beaucoup, en particulier les personnes âgées ou celles avec des enfants, qui une fois terminée leur journée de travail, restent à la maison, font faire les devoirs aux enfants, regardent leur émission préférée à la télé.
Peut-être effectivement envisagent-ils une sortie le vendredi ou le samedi soir. Pendant six semaines, ils vont devoir s’en passer et regarder le film à la télé. La belle affaire !
Le couvre-feu a donné de bons résultats notamment en Guadeloupe. D’autres pays l’ont ou vont l’adopter. Alors suivons cette recommandation, il sera toujours temps de râler après avoir l’analyse des résultats.
Il faut dire que les chaînes d’info sont là pour monter en mayonnaise ces dispositions en prenant bien soin de choisir les personnalités qui y sont les plus opposées, à commencer par Pascal Praud, Zemmour, sans oublier, bien sûr l’ineffable Mélenchon qui s’est converti en amuseur de foire.
Plusieurs points m’ont troublé lors de cette intervention télévisée du Président et leur conjonction m’inquiète.
– La forme choisie : un vrai-faux entretien avec un couple d’animateurs complices plutôt qu’un discours aux Français les yeux dans les yeux. Animateurs plus que journalistes, leur rôle se limitant à servir de faire-valoir au Président, à lui permettre de passer en douceur d’un chapitre à l’autre de son adresse. Sourires et mouvements de tête faisaient d’eux des comédiens d’une forme de théâtre surannée où les seconds rôles n’avaient qu’à faire briller le comédien vedette.
– Le cadre choisi : un décor résolument « start up nation », blanc, froid, techno… et un bureau présidentiel transformé en tribune d’où l’orateur a délivré son oracle et ses commandements avec autorité. La bande verticale tricolore, symbole du pouvoir, semblait plus vouloir dire : « La France, c’est moi » que « Je représente la France »…
– Le langage choisi : plusieurs fois, le Président a exprimé sa volonté avec les deux mots les plus simples, mais aussi les plus malvenus lorsqu’on veut convaincre : « Je veux »… Cherchait-il l’adhésion des Français à ses décisions ? Tout indique qu’il entend les imposer, ne serait-ce que ce rappel qu’un non-respect en récidive du confinement nocturne vaudra une amende de 1 500 euros.
Déjà, lors de la première vague, le slogan choisi pour combattre la pandémie par l’isolement était un ordre : « Restez chez vous ! ». En Allemagne, « Mutty », avait préféré : « Restons chez nous ! »… La différence entre l’arrogance et la compassion.
– L’oubli choisi : en plus d’une demi-heure d’antenne, le Président a su dire tout le mal qu’il pensait des fêtes privées, qui sont autant de foyers d’infection, allant même jusqu’à s’introduire dans la gestion sanitaire de l’espace intime. Mais il n’a pas eu un mot contre ceux qui, pendant les deux mois du confinement, ont défié chaque jour les règles et la République. Pas un rappel à l’ordre, pas une menace de sanction contre ces voyous des « territoires perdus » qui s’apprêtent, comme au printemps, à bafouer, non pas seulement les directives sanitaires, mais surtout l’autorité de l’Etat.
– Le parti pris choisi : une fois de plus, le jacobinisme a triomphé. Ces derniers mois, notamment avec la nomination d’un Premier ministre qui paraissait annoncer une idylle entre le pouvoir central et les collectivités locales, on a pu croire que la crise sanitaire allait être cogérée. Déjà, voici deux semaines, les mesures prises pour tenter d’enrayer la progression du virus à Marseille n’avaient pas fait l’objet de la moindre concertation avec les élus. Cette fois, les maires ont été « informés »…
On en arrive même à se demander si tous les membres du gouvernement avaient été mis d’avance dans la confidence. L’inénarrable Roselyne avait-elle été prévenue que théâtres et cinémas seraient clos à 21h ? En tout cas, la voici qui rue dans les brancards… se disant « médiatrice » entre le monde de la culture et le gouvernement… dont elle est membre. Pire, elle est en fait leur porte-parole…
Tout cela me conduit à craindre que le Président, étourdi par la puissance que lui confère son statut, n’en veuille encore plus. La Constitution de 1958, bien que taillée pour un homme dont la carrure la justifiait, en avait moins que lui. Le quinquennat et surtout l’inversion du calendrier électoral ont radicalement modifié les équilibres et engagé la France vers le « pouvoir personnel ». Manu 1er, qui, déjà, s’immisçait dans le moindre détail de la vie politique, profite de la crise hors norme que nous subissons, qui réanime le désir du peuple d’avoir un chef, pour encore repousser les garde-fous qui protègent la démocratie.
Quant aux mesures sanitaires annoncées, n’ayant aucune compétence médicale, je n’exprimerai aucune opinion à leur propos… sauf à relever une incohérence. Théâtres et autres lieux de spectacle vivant, qui, déjà, respectaient les règles sanitaires de distanciation, ont écouté les consignes particulières que leur a adressées le Président et annoncé débuter leurs soirées avec deux heures d’avance sur les horaires habituels. Est-ce à dire que, dans ces lieux clos, le virus serait moins virulent à la fin de l’après-midi qu’après 21h ?… À moins que notre puissant Président lui ait imposé ses horaires de travail…
Tous les Français se croient médecins.
Tous, peut-être pas, mais vu l’état actuel de la médecine en France, entre une médecine étatique de type soviétique et une médecine libérale aux abonnés absents ou aux 35 heures quand on a besoin d’elle, il ne reste plus dans de nombreux cas que la solution de se soigner soi-même.
La France est toujours sur le banc d’essai. Elle est bloquée dans les starting-blocks et ne bouge pas d’un cil. Elle remue de l’air, elle brasse du vent mais elle ne Marche pas, elle fait du surplace. Concernant la Covid, nous avons l’impression de revivre la même situation que début mars.
EDM, G. Darmanin, E. Macron, M. Schiappa et tant d’autres : de l’esbroufe, rien que de l’esbroufe.
La macronie veut soi-disant sauver des vies mais approuve l’avortement au neuvième mois de grossesse (conditions effroyables pour tuer un enfant à cette période, je ne les relate pas, c’est une honte).
Pour sauver des vies et par peur des procès qui commencent à tomber (la justice aime bien se faire remarquer même quand elle pourrait se faire toute petite), la macronie déclare le couvre-feu dans les bars, les restaurants, les théâtres etc. mais elle a bien compris, heureusement, qu’il ne faut pas fermer les entreprises car l’économie en pâtirait cruellement.
Alors que la contamination dans les bars et restaurants ne représenteraient que 10 % des cas… la contamination sur le lieu de travail est plus importante. D’où ce sentiment d’injustice et d’incohérence de certaines professions.
Parallèlement, rien n’est envisagé en matière de sécurité. Les éternels blablas inutiles, le verbiage improductif.
https://www.bvoltaire.fr/xavier-raufer-gerald-darmanin-fait-de-lesbrouffe-et-ne-sattaque-pas-a-lessentiel-pour-retablir-la-securite/
Ce gouvernement, comme d’autres avant lui, brasse de l’air tout en nous le pompant.
Un chirurgien très serein et courtois (dont j’ai oublié le nom) a même évoqué le fait qu’un gros travail avait été accompli pour assurer un nombre conséquent de lits de réanimation avec le personnel compétent dès la première vague mais que le gouvernement n’avait pas daigné répondre à cette possibilité. Il évoquait la mise en place d’une espèce d' »échafaudage » pour assurer de meilleures conditions de réanimation. Mais, visiblement, les technocrates ont cru bon de ne pas écouter les gens de terrain.
La macronie est plus épuisante que le virus à la longue !
Dommage, le seul qui apportait de la classe, de la mesure et sans doute du professionnalisme est parti, je veux parler d’Edouard Philippe mais pourquoi a-t-il donc fait partie du gouvernement Macron ? Par opportunisme ou simple erreur de jugement ?!
Quand il s’est exprimé, hier, face aux caméras concernant les procès qui tombent actuellement pour mauvaise gestion de la Covid, quel plaisir de l’entendre et de constater qu’il accepte la règle du jeu. Rien à voir avec certains autres qui « gueulent » et vocifèrent. Suivez mon regard appuyé !
À la décharge de la macronie, comment bien gérer une telle crise avec si peu de moyens. Les responsables sont, sans doute, ceux qui n’avaient pas prévu un stock de masques, de tests suffisants au cas où. Ceux qui font des coupes sombres sur le nombre de soignants pour favoriser la pléthore d’emplois administratifs inutiles, ceux qui ont décrété les 35 heures à l’hôpital ou ailleurs. En Allemagne, les infirmières sont mieux payées mais elles travaillent plus de 35 heures.
Le « socialisme » veut soi-disant aider la terre entière et en bout de course, il n’aide personne au contraire. Les utopies et les utopistes ne font rien fonctionner, ils empoisonnent les vies. Seules les personnes de terrain qui travaillent font avancer un pays.
« Il y a les adeptes du travail à tout prix au détriment de la santé pour tous, il y a les gardiens de la santé au point d’accepter de mettre le pays à l’arrêt, il y a les inévitables et parfois brillants – comme Elisabeth Lévy ou BHL – défenseurs de la vie, qui proposent, si on a le droit de caricaturer, une insouciance s’ébattant entre le travail et la santé. Tout pour la convivialité donc, et après nous la mort des autres ! » (PB)
BHL ? Tu parles ! Tout ce qu’il écrit sonne faux ou creux c’est au choix, ses expertises de terrain depuis une chambre d’hôtel dont on a fait la poussière dans les moindres recoins et/ou une décontamination des lieux digne de l’hôpital qui a accueilli Trump.
C’est au choix :
https://youtu.be/Em7z23AuNY4
ou ça :
https://www.huffingtonpost.fr/entry/libye-bernard-henri-levy-bhl_fr_5f1d44c9c5b6945e6e3bab93
Notre phare de la pensée quelemondeentiernousenvie, celui qui porte la pensée la plus élevée de notre pays, son esprit critique, sa lucidité, son expertise… Au fond il n’est que la pâle copie de nos Pieds Nickelés et leurs extravagantes aventures sur la planète.
@ Claude Luçon | 15 octobre 2020 à 23:50
Stalingrad, Saint-Pétersbourg, Dresde, Berlin, Mourmansk, Tokyo, Hiroshima, Nagasaki, on peut rallonger la liste… Y étiez-vous aussi ?
@ Exilé | 16 octobre 2020 à 14:08
Il ne nous restera qu’une chose, en venir aux médecins aux pieds nus, comme cela fut fait en Chine.
C’est peut-être le secret de la maîtrise apparente (?!) de la pandémie du Covid dans ce pays.
Je parle des vrais médecins aux pieds nus chinois, pas de l’ONG qui a eu l’outrecuidance d’usurper ce label pour son profit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decins_aux_pieds_nus
@ Chemin de traverse
« On ne naît pas blanc, on le devient’ explique doctement dans son livre l’ancien footballeur Lilian Thuram.
Ce Lilian Thuram qui frappait sa compagne autrement plus intelligente que lui.
https://www.lexpress.fr/styles/vip/retour-sur-l-affaire-karine-le-marchand-lilian-thuram_1294792.html#:~:text=Le%204%20septembre%202013%2C%20Karine,%C3%AAtre%20s%C3%A9par%C3%A9e%20de%20son%20compagnon.
Il essaie de jouer les intellos, c’est raté !
On ne naît pas bronzé, on le devient. Certains paient même pour ça.
Quand on est c*n, on est c*n.
L’espèce humaine « noire » (sommes obligés de préciser « noire », c’est un comble) parce que les lointains ancêtres sont restés dans des contrées très ensoleillées. L’espèce humaine « blanche » parce que leurs lointains ancêtres ont vécu dans les régions scandinaves par exemple. C’est aussi bête que ça. Alors, leurs histoires de races, ils commencent sérieusement à nous pomper l’air et à nous gâcher le paysage. La peau des humains s’est tout simplement adaptée aux conditions climatiques et géographiques. C’est merveilleux, finalement !
Pas de races chez l’humain, une seule espèce : l’espèce humaine mais il paraît que l’on ne peut plus étudier la théorie de l’évolution dans les écoles françaises. Les islamistes entre autres s’y opposent. Nom de bleu, qu’ils aillent voir ailleurs pour étudier tranquillement leurs bondieuseries sans enquiquiner ceux qui veulent avancer.
La bêtise a encore de beaux jours devant elle. Les « abrutis » de l’année prochaine sont déjà arrivés, comme dirait l’autre !
@ Serge HIREL
« Pas un rappel à l’ordre, pas une menace de sanction contre ces voyous des « territoires perdus » qui s’apprêtent, comme au printemps, à bafouer, non pas seulement les directives sanitaires, mais surtout l’autorité de l’État. »
Ce qui est dans la pratique un deux poids deux mesures est une illustration parmi d’autres de l’application du principe d’égalité à la française dont on nous rebat les oreilles à tout propos.
@ Ninive 14:42
Vous avez tout faux, en réalité :
1) Sarkozy est maintenu sur le gril par les juges « rouges » parce qu’ils ont une peur « bleue » de le voir se présenter en recours lors de la prochaine présidentielle.
Distiller ainsi le poison par petites doses relève d’un incroyable sadisme et d’un acharnement à détruire une homme qui n’ont rien à voir avec la justice et la déshonorent…
2) C’est une coalition de 11 pays sous l’égide de l’ONU qui avait déclaré la guerre à la Libye (et non Sarkozy à lui tout seul) et ce pour éviter un bain de sang.
@ Achille 16/10 13:05
Votre commentaire par lequel vous démontrez fort justement que le couvre-feu ne va impacter qu’un nombre limité de citoyens et de plus temporairement, m’interpelle et m’amène finalement à m’interroger sur l’opportunité d’une telle méthode.
N’est-on pas alors en droit de nous demander comment une mesure qui ne touche en fait, selon votre démonstration, qu’un nombre relativement faible de la population peut-elle être si efficace et permettre d’enrayer la propagation de ce virus ?
Ce couvre-feu n’est pour moi qu’un moyen dans la panoplie à la disposition de l’exécutif, auquel il convient certes d’avoir recours, mais qui est loin d’être le seul et le plus important et qui ne constitue nullement la panacée.
Aussi longtemps que l’ensemble de la population n’acceptera pas un effort, une discipline collective, exigés par la situation sanitaire actuelle, de tous les instants et pas seulement au-delà de 21 heures, il sera vain d’espérer éradiquer ce virus. Point besoin de conseillers scientifiques pour nous enseigner cela, il s’agit simplement de bon sens.
Gonflant-Sainte-Honorine: un « Suédois » en pleine déprime finit l’année très abattu.
Zemmour, taisez-vous !
Ça commence mal, Zemmour jacte à donf, le patricien Chevènement écoute, c’est pas ce qu’on attendait.
S’il pouvait se la boucler et laisser Chevènement parler…
Débat Chevènement/Zemmour
Une déception.
Chevènement était largué de la réalité dès les premières minutes.
L’Histoire sociologique avance si vite que les meilleures intelligences du passé, pourtant récent, sont dépassées !
Un naufrage en direct.
Cordialement.
@ Michel Deluré | 16 octobre 2020 à 17:49
« N’est-on pas alors en droit de nous demander comment une mesure qui ne touche en fait, selon votre démonstration, qu’un nombre relativement faible de la population peut-elle être si efficace et permettre d’enrayer la propagation de ce virus ? »
Le gouvernement a opté pour la solution sélective, à savoir principalement Paris et les grandes villes où les lieux de rassemblement sont nombreux: cinémas, théâtres, opéras, sans oublier les centres universitaires qui sont autant de cluster potentiels. Je mettrai un bémol pour les brasseries et restaurants qui auraient pu être épargnés en maintenant les contraintes actuelles (tables plus espacées, pas de consommation au comptoir, etc.) afin que les restaurateurs et bistrotiers continuent à travailler sans que leurs clients soient exposés.
Les présentes mesures ont le mérite de ne pas pénaliser l’ensemble de la population, comme ce fut le cas au mois de mars où la règle du confinement avait été décidée d’une façon globale, ce qui n’était pas pertinent.
Il est vrai que les cas de Covid-19 ayant baissé durant l’été, un relâchement s’est fait sentir dans la population, notamment de la part des jeunes. Ceci est compréhensible car à cet âge on a tendance à se croire invulnérable et l’on ne pense qu’à croquer la vie à belles dents, faire la fiesta, draguer les « gonzesses » et au diable le virus.
Les Français sont par nature un peuple indiscipliné qui n’accepte pas facilement les contraintes, mais sans ces mesures drastiques, de nombreux autres morts seraient à déplorer parmi la population, notamment chez les seniors.
Si le gouvernement se montrait trop laxiste, vous pouvez être certain que ceux qui poussent aujourd’hui des cris d’orfraie seraient les premiers à le reprocher à Macron et son gouvernement.
La France au banc d’essai…
“La France au banc des saignements ?”( sans jeu de mots)
Non, la France est au premier rang, il ne se passe pas deux jours sans qu’on égorge ou noie une gamine. Damarnin tweete aux familles des victimes, ah le tweet ! La lâcheté digitale…
Dupond-Moretti mesure la bêtise qu’il a faite en acceptant ce poste, il se tait, il ne bronche plus, son silence est un aveu. Macron l’a ligoté, il est mort. Un cadavre au fil de l’eau. Acquittator est devenu un pauvre couillon.
Toutefois, on ne remerciera jamais assez Charlie Hebdo (une bande de c**nards) de nous faire égorger au nom de la liberté d’expression.
Charlie Hebdo ça suffit.
@ Isabelle – notre pauvre France se meurt.
Un professeur d’histoire décapité ce vendredi dans les Yvelines par un terroriste islamiste fanatique radicalisé.
Quand est-ce que ça va s’arrêter ?!!
https://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Ile-de-France-Un-homme-retrouve-decapite-un-suspect-abattu-par-la-police-1707790
L’affaire Sarkozy d’aujourd’hui c’est « l’affaire Fillon le retour ! » ou : la justice au secours de Manu pour 2022 (EDM lui doit bien ça).
En même temps, comme dit Manu, pourquoi Sarko ne pourrait-il pas se présenter à la présidentielle ? Parce qu’il est mis en examen pour que ses avocats aient accès à son dossier d’inquisition ? Billevesées…
Avec notre ami Covid dans les coulisses, il peut s’en passer des choses en deux ans. Restons calme.
Commençons par le couvre-feu sanitaire qui devrait régler dans les six semaines à venir la suppression des 4 000 lits d’hôpitaux publics par notre fonctionnaire en chef Martin Hirsch qui est très satisfait d’avoir appliqué les ordres de Bercy.
Perso, je dirais comme les « guignols » des temps anciens: « Pu*ain, deux ans ! »
La sagesse et le courage français au banc d’essai !
D’un soufflet à une mort sur le pré: absurdité du duel.
De l’assassinat d’un archiduc à une hécatombe de millions de morts: absurdité de la guerre.
Clausewitz, repris par René Girard dans « Achever Clausewitz », nomme « montée aux extrêmes » cet engrenage, qu’il soit duel ou guerre, et il le décrit comme un véritable mécanisme, ayant sa force propre, emportant irrésistiblement ceux qui s’en croient les acteurs. La sagesse et le courage en pareil cas ne commanderaient-ils pas pourtant de résister, de s’empêcher, de tout faire pour éviter la catastrophe finale ?
D’après ce qu’on sait du drame de ce soir à Conflans-Sainte-Honorine, nous sommes entrés dans une telle montée aux extrêmes : des caricatures, un assassinat, un hommage de la France entière…
C’est trop !
C’est absurde !
Soyons sages et courageux, sortons de l’engrenage, sachons nous empêcher, selon le mot du père de Camus, ne surenchérissons pas, évitons la catastrophe tant qu’il en est encore temps !…
Ça va Aliocha ? Toujours vivant ?
@ herman kerhost
« Votre médecin, lui, n’a pas eu besoin d’argumenter beaucoup pour vous convaincre. Juste un « non, ça sert à rien ! », et cela vous a suffi… »
Encore un qui parle sans savoir, ça manquait…
Si vous aviez lu mes précédents commentaires sur le sujet, vous sauriez que c’est ce que je dis depuis le début. Je me suis déjà pris la tête il y a quelques semaines avec F68.10 sur le sujet de l’inutilité du masque en extérieur qu’il affirme être efficace, et donc que ma question à mon médecin n’était posée que pour confirmer ou infirmer mon point de vue.
Il l’a confirmé.
« Cépomafotemsieurcélui ! »
—————————————————————–
@ Chemin de traverse
Il faudrait demander à Lilian Thuram si on naît tabasseur de femmes ou si on le devient.
Ça me fait toujours marrer de le voir à la TV donner des leçons de morale sur le racisme, le tabasseur de femmes.
—————————————————————
@ boureau
« Débat Chevènement/Zemmour
Une déception.
Chevènement était largué de la réalité dès les premières minutes. »
Pour ceux comme moi qui les ont déjà vu débattre sur Paris Première dans « Zemmour et Naulleau », le fait que Chevènement ne soit pas à la hauteur n’était absolument pas une surprise.
Ils ont environ 95 % des mêmes opinions mais Chevènement veut tellement montrer aux bobos parisiens de gauche (pléonasme) qu’il n’a rien à voir avec Zemmour, « le pestiféré, le fasciste, le nazi, etc. » que ça l’empêche de dire ce qu’il pense vraiment.
La fin du débat était édifiante quand Chevènement dit qu’il faudrait que Zemmour arrête de crier juste parce qu’il s’est fait démonter et qu’il faut absolument qu’il attaque Zemmour.
—————————————————————
@ Denis Monod-Broca
« Soyons sages et courageux, sortons de l’engrenage, sachons nous empêcher, selon le mot du père de Camus, ne surenchérissons pas, évitons la catastrophe tant qu’il en est encore temps ! »
Vous avez tout à fait raison, tuons-les tous, Dieu reconnaîtra les siens.
Je suis quand même un peu sidérée qu’on en soit encore à la méthode des essais et des erreurs, en octobre, alors que l’épidémie a commencé en février en France, et qu’on pourrait s’inspirer de ce que font les pays qui s’en sortent.
Au Japon, ils ont compté en tout et pour tout entre 1 000 et 2 000 morts depuis le début de l’épidémie pour une population de 127 millions d’habitants, dont environ 37 millions à Tokyo. Certains chiffres laissent à penser que presque 50 % des habitants de Tokyo ont été en contact avec le virus et sont plus ou moins immunisés. Grâce à leurs méthodes, ils sont en contact avec des quantités très faibles de virus, suffisamment pour s’immuniser, mais pas assez pour être très malades.
Solutions adoptées :
(Aucune contravention, tout est volontaire)
– Les Japonais portent le masque dehors, et dans les lieux clos comme magasins, bureaux.
– Ils aèrent beaucoup les bureaux, appartements, écoles, magasins, etc.
– Il y a du gel désinfectant à l’entrée des magasins, dans les endroits fréquentés, dans les ascenseurs.
– Ils ne se serrent pas la main, ne se font pas la bise, ne se rapprochent pas trop des autres quand ils leur parlent, ne se donnent pas de tapes dans le dos (se saluent en faisant une courbette).
– Quelqu’un prend la température des clients à l’entrée des magasins, bureaux, à l’arrivée dans les aéroports (par thermomètre infra-rouge).
– Les quarantaines, obligatoires en cas de contamination, durent 14 jours, elles se passent à l’hôtel ou dans des endroits réservés à cela.
-Les gens ne parlent pas fort, ils sont calmes et dans les transports en commun ils restent silencieux.
– Les voyages à l’étranger sont limités au maximum.
(on peut voyager comme on veut à l’intérieur du pays).
– Ils mangent beaucoup de poisson et des algues.
(Pandemic Learning from Japan Youtube Oct 13, 2020. Dr Campbell). J’ai un problème pour retranscrire l’adresse des vidéos de YouTube depuis leur nouvelle présentation.
En France, on peut se faire une idée du banc d’essai auquel le pays est soumis. Lu il y a 3 jours :
« Une dizaine de soignants ont été testés positifs au coronavirus ces derniers jours, au sein du CHU de Nantes (Loire-Atlantique). Pourtant, « ils continuent à travailler au service réanimation ou bien au SAMU », précise le journaliste de France 2 Antoine Delcourt, en direct de Nantes. Ce nombre a été communiqué par les syndicats, mais n’a pas été confirmé par la direction.
Une situation légale
« D’après les syndicats, cela constitue une mise en danger de la vie d’autrui, celle des autres soignants qui peuvent être à leur tour contaminés, mais aussi celles des patients qui viennent à l’hôpital pour une autre raison, une autre maladie que le coronavirus », rapporte le journaliste. « La situation est exceptionnelle et légale, un soignant malade peut en effet décider de revenir sur son lieu de travail, s’il le souhaite et s’il ne peut pas être remplacé », ajoute-t-il. C »est le Haut conseil de la santé publique qui l’a rappelé.
La direction du CHU rappelle le protocole sanitaire : « Le plus important, ce sont les gestes barrière, le port du masque et le lavage des mains. Non, il n’y a aucune mise en danger de la vie d’autrui. En cas de circonstance exceptionnelle, et c’était une circonstance exceptionnelle, et sur la base du volontariat, bien entendu que le personnel peut venir travailler en ayant un PCR positif, dès lors qu’il est asymptomatique. »
VIDEO. Covid-19 : des soignants contaminés continuent de travailler au CHU de Nantes
Débat Chevènement/Zemmour
J’ai du mal à le croire. Eric Zemmour a voté Chevènement en 2002… comme moi !
Beau débat entre deux personnalités qui ont une certaine idée de la France qui est commune, mais qui ont choisi des chemins différents.
À noter toutefois que le débat sur l’école était un dialogue de sourds.
Ainsi que l’a fait remarquer avec une pointe d’humour J-P Chevènement, Zemmour démobiliserait une armée. Il répète en boucle ses convictions tel un vieux disque rayé.
Et surtout il parle trop fort, comme tous ceux qui croient qu’en criant, on parvient à mieux convaincre son auditoire, ce qui, bien sûr, est faux.
Je préfère de beaucoup le calme olympien de J-P Chevènement à l’agitation frénétique d’Eric Zemmour.
@ Isabelle | 16 octobre 2020 à 09:26
Merci pour cette fort gentille réponse, elle est appréciée.
Votre père comme moi et toute notre génération vous a reconstruit une France qui nous avait été laissée dans un pitoyable état en tout, nous pouvions dire : France ton nom est Chaos !
Celle que nous vous avons laissée est en paix depuis 70 ans, malheureusement elle a pris un mauvais tournant en 1968…
1968 éliminait un élément essentiel à toute société : l’autorité et son respect.
Je comprends que vous désiriez faire de même, c’est votre honneur, mais il vous faut changer de méthode, ne pas écouter les mauvais guides de Cohn-Bendit à Zemmour, ou les benêts comme Onfray !
Pour qui suit les sciences, ma passion, il se passe des choses merveilleuses dans ce monde, vous ne pouvez pas laisser des salopards empêcher vos enfants d’en profiter.
Ils ont un superbe défi devant eux : redonner à cette Planète sa beauté naturelle, c’est possible mais pas aux mains d’une bande de gauchistes ignares. Pas en paroles, en action avec les sciences et technologies.
La Terre est le Paradis perdu ! Quand on l’a parcourue comme je l’ai fait, on apprend l’humilité devant tant de magnificence, homo sapiens l’a transformée en poubelle. Il est possible de lui redonner son lustre.
Il faut d’abord éliminer les parasites à deux pattes, avec ou sans couteau.
Puis mobiliser scientifiques et ingénieurs et faire taire les bavards.
Le dernier billet de Philippe soulève le problème avec son talent habituel.
Le temps des bisounours n’est plus, c’est de nouveau celui des barbouzes !
Il faut avoir le courage d’appliquer la méthode forte, ne pas la laisser à la famille Le Pen qui rêve d’empire, le leur.
Les Français savent se battre, il vous faut trouver un chef, un vrai, un guerrier !
Les soixante-huitards s’y opposeront, expliquez-leur que le temps de leurs élucubrations est devenu un accident de l’Histoire, que c’était une forme de maladie : Alzheimer identifiée en 1906 mais qui s’est vraiment révélée sur les barricades de 1968, portée en France par un virus teuton nommé Cohn-Bendit !
@ Savonarole
« Charlie Hebdo ça suffit. »
Non. Cela ne suffit pas. Un enseignant s’est fait décapiter. Cela ne suffit donc toujours pas. Il faut qu’on aille au bout de cette histoire et qu’on fasse bien comprendre que certaines choses ne sont pas négociables.
« Il est inutile d’évoquer les quelques familles qui avaient protesté auprès de l’enseignant parce qu’il avait pris pour exemple de la laïcité et de la liberté de penser les caricatures de Mahomet et que pourtant il avait eu l’élégance de ne pas contraindre qui était choqué à assister au cours. Le début de la fin. »
On prétend pouvoir enseigner à ces arriérés de musulmans mais ce sera difficile comme cet exemple le prouve, chaque dispensateur du savoir étant sommé de se révéler héroïque.
Evidemment, le professeur aurait pu biaiser, tirer des exemples d’intolérance de l’Eglise, entre autres.
Cependant n’est-ce pas les pires et non les gens en train de s’améliorer qu’il faut viser ? Ce n’est pas que j’aime beaucoup les religions et le monothéisme en général, mais l’Eglise est beaucoup plus tolérante qu’autrefois.
Depuis Benoît XVI il y a aussi un effort de lutte contre la pédophilie et François essaie de réformer les finances de l’institution : entre les corrompus et les Italiens dédaigneux de l’Argentin, on ne peut pas dire qu’il soit très suivi…
Il se peut même qu’un jour l’Eglise permette l’accès au sacerdoce des hommes mariés et des femmes mais n’anticipons pas.
On ne peut pas dire, d’un côté, chaque fois qu’un créateur se moque de l’Eglise, qu’il n’a pas le courage de s’en prendre à pire, et quand quelque autre mortifie de ses observations une religion du croissant trop semblable à la faux de la mort, de se taire… Il y a dans cette tension critique toute l’incohérence de la lâcheté.
Et puis, l’exemple pris par l’enseignant parlait plus aux élèves : il ne faut pas oublier l’inculture de bien des gens. L’Eglise et l’Inquisition, mon Dieu mon Dieu, d’ailleurs tout est sa faute, mais pourquoi ne pas évoquer les Cathares tant qu’on y est ?
Remarquez, on aurait pu chercher des exemples antiques ou même dans le bouddhisme, quoi que ce soit encore plus ardu : noyons le poisson jusqu’aux abysses.
Cette débauche d’érudition serait aussi plus agréable : l’Islam n’est pas un sujet intéressant, cela pue le monothéisme dans ce qu’il a de pire. Je ne dirais pas le vin transformé en vinaigre, vu que le vinaigre, c’est bon ou alors n’en utilisez pas en cuisine, mais la lie de la lie.
Alors s’il existe un devoir de suivre son inspiration y compris quand elle est dangereuse, il n’y en a pas à la forcer.
L’Islam est à renvoyer loin de soi de toutes les manières possibles sauf l’expulsion de citoyens musulmans : il faut empêcher l’implantation de nouveaux immigrés mahométans, ces innovateurs en bassesse, les premiers à nous rendre d’être ici par leurs diverses ingratitudes, là, de s’ériger en censeur et saboteur de l’éducation.
À grand bruit… Mais je ne doute pas que la plupart des professeurs se censurent. Qu’ils aimeraient bien avoir le courage du martyr de l’enseignement mais rentrent dans le silence des trembleurs pour beaucoup moins que ça.
Simple raisonnement à plus forte raison, sans parler du fait que j’ai déjà balancé un lien où un bon nombre de profs avouaient s’autocensurer mais que je n’ai pas envie de chercher, là, ni ça ni autre chose… Les courageux, donc, car la plupart des lâches le sont trop pour assumer leur couardise.
Il y a une rétorsion à faire à propos de l’Islam : bien des gens prétendent en extraire du passé et des textes quelque chose de bien. Cependant, sans liberté de critiquer, comme dit l’autre, il n’est point d’éloge sincère.
Ce mot serait-il tombé en désuétude ? Il me semblerait donc plus décent de ne pas dire un bien arraché à une stupéfiante indulgence quand surgit parmi nous un mal inédit : je veux dire les premiers immigrés rendant pour le bien d’être ici toute leur ingratitude.
Au lieu de permettre qu’on les élève à notre niveau, les arriérés visent à nous descendre au leur.
Ici, il serait peut-être bon d’éviter de nous envoyer des poèmes d’une époque dont ils sont évidemment déchus.
Ou alors, en précisant bien que cela montre l’étendue de leur involution… Quand on s’est servi de Beethoven, lors de la dernière guerre, on a certes envoyé sa musique, mais on a bien insisté, bom, bom, bom, bom, si j’ose dire, sur la perversion nazie.
Ne couvrons pas les fautes de l’héritier des gloires passées de ses ancêtres comme trop de nobles drapent leur insignifiance de l’illustration des leurs. Le tard venu indigne, loin d’égaler sa source, l’empoisonne et tue la liberté du monde par ses menaces et par ses meurtres.
La noblesse au sens spirituel et non de quelque armoirie, ou pire, momerie religieuse, a été manifestée par un professeur prenant au sérieux l’éveil de ses élèves à la pensée critique. Ce professeur a fait son devoir, et ce, sans en attendre un cheptel de vierges ou quelque autre privilège divin, et pas accompagné par les applaudissements de parents d’élèves lui disant de la fermer : l’action altruiste et désintéressée dans toute sa splendeur.
Cependant, je pense que les parents d’élèves… Non, bien des gens ne voient pas aussi loin que moi, ne sont pas aussi durs que moi. Comme dit l’autre, on peut juger de la force de quelqu’un aux vérités qu’il peut supporter.
Et donc, je pense que les parents d’élèves ont pensé au prof… Mais moi, je dis que les arriérés pourraient tuer les enfants par rétorsion. Quand je pense que c’est dans ce contexte qu’on attaque l’enseignement à domicile, mais oui… Judicieux. Personne ne doit être à l’abri ni recevoir un enseignement de qualité premium à cause de l’ambition de sortir les arriérés des sables mouvants où ils entraînent ceux qui essaient de les en extraire.
Plus largement, ce qui manque à toutes ces considérations, c’est la prise de conscience que le monde extérieur existe. Une fois de plus, les Français s’imaginent que le monde habité s’arrête aux frontières de leur pays, que tout est forcément la faute de Macron, que si de Gaulle était ressuscité alors les Parisiens auraient le droit d’aller en boîte à 10 heures du soir, etc.
Il est quand même hallucinant que lorsqu’on parle d’une pandémie, ce qui signifie épidémie touchant le monde entier, on ne fasse pas un effort pour sortir le nez de l’éternelle politique politicienne hexagonale, et de voir ce qui se passe ailleurs. Faut-il rappeler qu’un virus ignore ce que sont les frontières ?
Il suffit de se livrer à cet exercice cinq minutes, pour constater deux choses : premièrement, les maux dont nous nous plaisons à croire qu’ils sont franco-français se retrouvent à l’identique dans de nombreux pays similaires.
Certes, cela pourrait vouloir dire, en théorie, que de nombreux gouvernements font preuve d’une incurie identique. Mais en pratique, il convient de faire preuve d’un peu d’humilité, et de constater les points suivants :
La science est largement impuissante devant ce virus. On ne sait pas le guérir. Beaucoup de choses nous sont encore inconnues dans son mode d’action.
Malgré cela, les savants ont fait des progrès fulgurants depuis le début de l’épidémie. Il n’est pas sûr qu’une rapidité pareille ait son équivalent. Qui dit progrès, dit aussi modifications dans la connaissance. Ce que l’on croyait savoir hier se révèle faux aujourd’hui.
D’où, par exemple, les revirements de la populace, qui fonctionne exactement à rebours du bon sens : lorsque les autorités sanitaires du monde entier niaient l’utilité des masques pour le grand public, Madame et Monsieur Michu se croyaient très malins en donnant des leçons au gouvernement : il fallait évidemment des masques, et naturellement leur manque prouvait l’homosexualité d’Emmanuel Macron (au hasard).
Il leur échappait qu’auraient-ils eu raison, la pénurie de masques était mondiale, que donc cela ne servait à rien de hurler en pure perte, et qu’effectivement il était de bonne politique de réserver les masques aux médecins.
Maintenant qu’au contraire, les autorités sanitaires mondiales recommandent le masque pour tout le monde, et qu’ils sont disponibles à gogo pour trois fois rien, la guignolade recommence à l’envers : le gouvernement les rend obligatoires, donc c’est bien la preuve que Macron, en plus d’être un inverti, est le nouvel Hitler. Si le masque est obligatoire, c’est qu’on veut museler les Français (masque = muselière, ho ho ho, que c’est drôle…).
Si je comprends bien, les protestataires veulent mordre leur prochain, et le port du masque les en empêche ? C’est bien ça ?
Tandis que l’interdiction des rassemblements a pour but d’empêcher les Français de manifester, parce que, bien sûr, manifester est l’expression suprême de la vertu dans notre pays. Le héros social n’est pas celui qui invente le vaccin contre le coronavirus (celui-là est plutôt une ordure à la solde des « laboratoires »), c’est celui qui défile de République à Bastille en hurlant des insanités (ou, mieux, qui bloque la circulation, vide les camions de vin espagnol, etc.)
On entend même, sur Radio Courtoisie, des animateurs assurer, sur le ton le plus sérieux du monde, que leur engagement de ne pas porter le masque en public fait d’eux des Résistants, avec une référence explicite à l’Occupation.
Il était déjà grotesque, il y a belle lurette, d’entendre des politiciens authentiquement issus de la Résistance nous assurer que leur actes étaient aussi légitimes qu’incontestables en temps de paix, puisqu’ils avaient transporté quelques enveloppes en temps de guerre.
Le ridicule a redoublé, lorsqu’une fois cette génération disparue, leurs enfants n’ont eu de cesse de nous rappeler que leurs parents avaient fait la Résistance (quand ce n’était pas leurs grands-parents), et que donc, la vertu étant héréditaire, toute remise en cause de leurs opinions était scélérate.
Y compris s’agissant d’anonymes s’exprimant sur Internet, dont les vertus nobiliaires résistancialistes étaient évidemment invérifiables.
Maintenant, c’est encore mieux : des gens qui ont passé leur temps à réhabiliter Pétain se vantent d’un héroïsme identique à celui de gens qui risquaient la torture et la mort aux mains des nazis, sous prétexte qu’ils encourent une amende de 135 euros en refusant de se mettre sur le nez un bout de tissu, qui pourrait empêcher leurs compatriotes d’attraper une maladie mortelle, voire invalidante.
Tout cela avec d’exquises tournures de phrases et des trémolos dans la voix, naturellement.
Et ce sont les mêmes qui grimpent aux rideaux (à juste titre, cette fois), lorsque la gauche les accuse d’être des nazis parce qu’ils refusent l’immigration !
Ce sont les mêmes qui nous cassent les oreilles avec leur prétendu « bien commun », dont évidemment ils seraient les seuls à édicter la définition ; mais curieusement, lorsqu’ils sont au pied du mur, et ont l’occasion de montrer leur dévouement à leur compatriotes, au prix d’une contrainte absolument minime et dépourvue de tout risque (un petit rectangle de tissu sur la figure), alors là, le bien commun peut aller se faire voir, et c’est tout pour ma g…
Mais n’ayez crainte : ils continueront à vous assurer que ce sont eux, les généreux, les altruistes, les « défenseurs des valeurs traditionnelles » (version de droite), ou les « gardiens de l’humanisme et de la justice sociale » (version de gauche).
Ce cirque permanent est véritablement écœurant.
Dans de nombreux pays, comparables au nôtre (Angleterre, États-Unis, Espagne, Italie, Suède…), on a constaté les mêmes problèmes : hôpitaux débordés, cardiaques ou cancéreux condamnés à mort parce que les malades du Covid avaient priorité, hécatombe parmi les pensionnaires des maisons de retraite délibérément sacrifiés, incapacité à fournir des masques, puis des tests, puis délais excessifs pour se faire tester et obtenir les résultats…
Partout, on a constaté la fameuse deuxième vague, dont d’innombrables militants négationnistes nous assurent toujours qu’elle n’existe pas.
Partout, les gouvernements se sont retrouvés devant le dilemme consistant à laisser mourir la population ou à laisser mourir l’économie. Dilemme évidemment insoluble, qui ne peut se résoudre qu’à coups de compromis forcément insatisfaisants.
Et bien entendu, tout le monde pousse sous le tapis les faits dérangeants : oui, la Suède a connu une mortalité plus faible que certains pays occidentaux (quoique elle fut plus forte que celle de ses voisins scandinaves), mais c’est au prix d’une auto-discipline des Suédois, qui se sont infligés à eux-mêmes des restrictions auxquelles ils n’étaient pas tenus.
Pense-t-on une seule seconde qu’un comportement similaire aurait pu avoir lieu en France ? Laissez-moi rire… Sans compter que la contrepartie de la liberté laissée à la population fut la décision d’accepter une mortalité très élevée dans les maisons de retraite.
Oui, la Grèce a eu une mortalité remarquablement faible, mais ce n’est pas grâce à la chloroquine, contrairement aux mensonges répandus par les sites complotistes. C’est parce qu’elle a réagi très tôt, et que les citoyens, connaissant l’état déplorable de leurs hôpitaux, ont accepté de bonne grâce des mesures contraignantes. Tandis que le monde politique a réalisé l’union nationale, face à ce péril qui transcende les divisions partisanes.
Même l’Église orthodoxe, pourtant encline à la superstition et à la bigoterie comme son homologue russe, a accepté de considérer que la communion et la messe ne protégeaient pas magiquement du virus.
Incidemment, le gouvernement grec actuel est libéral-conservateur, pro-américain, anti-turc… enfin, il coche toutes les bonnes cases.
Là encore, on mesure le contraste avec les Français indisciplinés, et leurs élus prompts à exploiter la pandémie à des fins politiciennes.
Les pays dont on ne parle plus du tout, bien évidemment, après les avoir brièvement loués au début de l’année, ce sont les confettis asiatiques qui ont le mieux résisté : Taïwan, Corée du Sud, Singapour et Hong Kong.
Pourquoi ce silence ? C’est tout simple : en dehors de leur politique évidemment nazie qui fait bicher l’extrême droite (contrôles et restrictions impitoyables aux frontières), ils ont gagné par un « ultra-libéralisme » impossible en France (emploi massif des technologies numériques pour le dépistage et le traçage, sans les lourdeurs du mammouth administratif français), et, surtout, « dictature sanitaire » dont les contraintes n’auraient jamais été acceptées en France.
Non seulement le port du masque est spontanément considéré de rigueur par les habitants eux-mêmes (qui n’ont pas la curieuse prétention de s’affirmer bâillonnés en conséquence), mais les tests ne sont pas considérés comme des rites magiques administrés par la Sécurité sociale : ils sont massifs bien évidemment, les résultats sont rapides naturellement, mais, surtout, le contrôle et le traçage de la population contaminée, ou susceptible de l’être, s’assortit de mesures privatives de liberté très rigoureuses, contrôlées par la police et faisant l’objet de sanctions impitoyables.
Ce que les ânes raoultistes (et le gourou lui-même) maquillent honteusement en vantant le triptyque test, isolement et soin pratiqué à Marseille, ce qui est un énorme mensonge par omission : le soin est inexistant, puisque la chloroquine est inefficace, les tests sont exclusivement volontaires (ce qui leur ôte toute efficacité), et surtout, surtout, il n’y a pas d’isolement, bien sûr, car Didier Raoult n’a pas de pouvoirs de police sur Marseille, malgré ses fantasmes de toute-puissance.
Oui, Raoult s’est, semble-t-il, assuré un approvisionnement en tests grâce à ses liens avec l’industrie (autant pour le mythe du rebelle anti-capitaliste luttant contre le système avec ses petits poings rageurs), mais il n’a évidemment pas assigné à résidence, avec contrôle policier, les cas contacts ni même les contaminés.
Ce qu’ont fait les nains asiatiques, dont Raoult fait l’éloge quand ça l’arrange.
Et Raoult n’a pas, non plus, préconisé une telle politique de quarantaine, agressive, intrusive et nationale — ce n’est pas faute, pourtant, d’avoir eu micro ouvert dans les médias.
Parce qu’il sait que cela aurait fait dégringoler sa cote de popularité chez ses sectateurs, lesquels veulent le beurre et l’argent du beurre, comme d’habitude dans notre pays (Gilets jaunes, etc.).
Il leur a donc passé la main dans le dos en assurant que lui, il rasait gratis — ce qui les a fait ronronner de plaisir.
Quand je dis ronronner, c’est plutôt cracher et montrer les dents, puisque, comme on l’a constaté ici même, lorsque vous dissipez leurs illusions, vous vous faites traiter de « mal baisé » par des dames qui par ailleurs, nous donnent des leçons de maintien, tandis que des ivrognes oisifs se vantant de frauder la Sécurité sociale vous conseillent de vous mettre votre masque en suppositoire.
@ Wil
Si vous voulez vraiment que le pire advienne, persévérez dans vos remarques stupides.
Merci, Savonarole, ça se maintient, mais j’ai peu de temps en ce moment pour faire plus que lire notre hôte et la sélection naturelle des commentaires de ceux qui arrêtent d’être en boucle, en meute qui finira dans l’émeute de l’égorgement généralisé, vous citiez Céline, c’est d’une brûlante actualité.
Aussi, et pour éviter de trop céder aux contaminations du nombre infini de vagues violentes qui ne savent que s’inventer des grèves fondamentalistes pour justifier leur sauvagerie, s’impose à moi un silence bienfaisant en ce contexte pandémique, m’occupant à l’habitude des petits qui autour de moi tentent de maintenir narine hors de ces eaux désastreuses, j’en reste à mon dernier commentaire, l’antienne qui seule maintient vivant et ne sait s’incarner qu’au territoire qui peu à peu se rétrécit, la seule réalité formulable d’un sens délaissé mais qui règne néanmoins sur les ténèbres d’une humanité qui n’aura su que le refuser:
« C’est la miséricorde que je veux, non le sacrifice. »
https://www.youtube.com/watch?v=erIgelUhqoc
@ Savonarole 20h57
« Toutefois, on ne remerciera jamais assez Charlie Hebdo (une bande de c**nards) de nous faire égorger au nom de la liberté d’expression.
Charlie Hebdo ça suffit. »
Pour les pétochards comme vous, il y a la solution des couches « Confiance ».
@ Denis Monod-Broca, 15 Octobre 18:02
Bravo !
———————————————————–
@ Achille
Vers la fin du face-à-face, il me semble avoir entendu un mot comme « fusiller en d’autres temps » et un rattrapage médiocre « fusiller du regard »…
Comme je ne peux revisionner le débat même en replay pour l’instant, avez-vous entendu la même chose ?
@ Wil
« Je me suis déjà pris la tête il y a quelques semaines avec F68.10 sur le sujet de l’inutilité du masque en extérieur qu’il affirme être efficace »
Vous seriez bien avisé de retirer ce propos avant que j’aille dégoter le commentaire en question, où je vous ai traité de négationniste pour une raison bien précise que vous ne semblez toujours pas avoir comprise. Et je n’ai pas beaucoup apprécié votre comportement lors de ces quelques échanges, à me demander de prendre position sur un sujet qui ne m’intéressait pas tout en prétendant me dicter ce que ma position est censée être.
Vous faites souvent cela ? Si oui, c’est grave.
@ Lucile | 17 octobre 2020 à 00:36
Excellent commentaire.
Imitons les Japonais !
C’est bien gentil tout ça mais le virus n’est pas vraiment méchant. Moins de 0.5 % de létalité, il n’y a pas de quoi trembler comme une vieille femme. Le seul problème, c’est qu’il y a un petit pourcentage de cas graves que nos hôpitaux, réduits à l’os par ce gouvernement et les précédents, ne sont pas en mesure de prendre en charge. Avec quelques milliers de lits de réa de plus et quelques milliers de soignants, cela passait tranquillement.
De toutes manières, les gens trouveront la parade.
Les jeunes feront la fête jusqu’à 6 h du mat et les vieux organiseront des apéros jusqu’à 21 h.
Il faudra bien apprendre à vivre avec ce virus et le plus tôt sera le mieux. L’intelligence, c’est l’adaptation.
Cela passe par la remise en marche de notre système de santé, public comme privé. En Allemagne, c’est privé et ça fonctionne beaucoup mieux que chez nous. Il faut d’urgence dégraisser les administrations. Mais nos technocrates au pouvoir en sont incapables. Tout ce qu’ils vont réussir à faire, c’est mettre la France à genoux.
@ Robert Marchenoir 00h22
« Il leur échappait qu’auraient-ils eu raison, la pénurie de masques était mondiale, que donc cela ne servait à rien de hurler en pure perte, et qu’effectivement il était de bonne politique de réserver les masques aux médecins. »
Inexact : la Chine, Taïwan, la Corée par exemple avaient distribué des masques « larga manu » à leurs populations depuis au moins la fin janvier.
A noter que Taïwan a, dès février 2020 installé 60 chaînes de production de masques
https://www.institutmontaigne.org/blog/coronavirus-lasie-orientale-face-la-pandemie-la-reponse-rapide-minutieuse-et-numerique-de-taiwan
« D’où, par exemple, les revirements de la populace, qui fonctionne exactement à rebours du bon sens : lorsque les autorités sanitaires du monde entier niaient l’utilité des masques pour le grand public »
Non, beaucoup des membres de la populace, dont moi, ont essayé de se procurer des masques début mars au motif que si les chirurgiens en portaient c’était pour une bonne et simple raison : éviter de disséminer les microbes !!
Inexact encore puisque comme je vous l’indique plus haut, les pays asiatiques mais aussi, par exemple, le Maroc ont obligé leurs populations à porter un masque très tôt.
« Partout, les gouvernements se sont retrouvés devant le dilemme consistant à laisser mourir la population ou à laisser mourir l’économie. Dilemme évidemment insoluble, qui ne peut se résoudre qu’à coups de compromis forcément insatisfaisants »
Non, les Etats-Unis, la Suède et les Pays-Bas (au tout début de la pandémie) pour ne citer que ces pays, ont décidé qu’il fallait parier sur l’immunité collective pour épargner l’économie…
« Oui, la Grèce a eu une mortalité remarquablement faible, mais ce n’est pas grâce à la chloroquine, contrairement aux mensonges répandus par les sites complotistes. C’est parce qu’elle a réagi très tôt, et que les citoyens, connaissant l’état déplorable de leurs hôpitaux, ont accepté de bonne grâce des mesures contraignantes. »
Exact, les Grecs sont réalistes, ils veulent éviter de fréquenter leurs établissements de soins qui les conduisent au cimetière
Et puis l’épidémie ayant démarré avant la saison touristique, nos amis hellènes n’ont pas été confrontés au Covid venant de l’extérieur !
@ Lucile
« Aucune contravention, tout est volontaire »
Eh oui ! Mais c’est le Japon. Essayez donc de demander aux bourrins de Français de se conduire en Japonais. Souvenez-vous des fourmis de l’ineffable Edith Cresson…
———————————————————————-
@ Lodi
« Imitons les Japonais ! »
Ce genre de rêve n’est plus de mon âge !
@ Claude Luçon | 17 octobre 2020 à 01:49
Monsieur, je comprends votre réprobation des idées et des valeurs soixante-huitardes. Toutefois, j’ai bien peur que votre vœu ne soit que pieux. Ces idées, ces valeurs, ont imprégné toute la société jusqu’à la moelle. Interrogez vos petits ou arrière-petits-enfants. Vous y reconnaîtrez son œuvre sournoise, diffusée dans tous les esprits.
Quant aux sciences et aux techniques, certes on en peut espérer beaucoup. Mais il faut plus que jamais les subordonner et les contrôler. La phrase de Montaigne – « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » – n’a jamais aussi pertinente qu’aujourd’hui. Or l’on voit partout que ce que l’on dit scientifique, et qui n’est le plus souvent que la vérité provisoire du moment, prévaut sur tout. J’y vois une naïveté et une erreur du jugement. Ce que devient la société humaine me le confirme.
Le problème est d’un autre ordre. Le mal français est spirituel. Il prend son origine dans les conséquences retentissantes de la mort de Dieu, que rien n’a remplacé depuis. Dès lors, toutes les valeurs qui prenaient en Lui son fondement se dénaturent, se désincarnent et meurent. Il ne reste plus que l’individu déraciné et isolé, et les valeurs et les idées de 68 qui le consacrent. Ce qu’on dit les valeurs de la République n’a pas plus de consistance. Elles ne sont rien d’autres que des abstractions désincarnées dont les racines sont mortes. Le malheur est qu’une nation ne se compose pas de la seule addition de ses individualités.
La France traverse aujourd’hui une crise spirituelle profonde. Il est bien possible qu’elle en meure.
—————————————————————
@ Robert Marchenoir | 17 octobre 2020 à 07:22
Si je vous ai bien compris, vous semblez dire qu’Emmanuel Macron est homosexuel ! 😉
Avant que vous ne vous énerviez, je précise: je rigole.
@ Chemin de traverse | 17 octobre 2020 à 10:22
« Vers la fin du face-à-face, il me semble avoir entendu un mot comme « fusiller en d’autres temps » et un rattrapage médiocre « fusiller du regard ». »
Je n’ai pas retrouvé ce passage.
@ F68.10
« Vous seriez bien avisé de retirer ce propos avant que j’aille dégoter le commentaire en question »
Allez-y ça m’évitera de le faire.
« Imitons les Japonais ! » (Lodi)
Ce genre de rêve n’est plus de mon âge ! (Alpi)
—
Au moins, nous pourrions nous en inspirer.
@ Robert Marchenoir | 17 octobre 2020 à 07:22
Épatante réflexion respirant le bon sens.
Ne s’adresse à personne en particulier mais à tout le monde, comme un billet de Philippe Bilger.
Je dirai donc que c’est un billet de Robert Marchenoir.
Pas de Poutine (clin d’oeil sans méchanceté ni vinaigre, vous avez souri, bien sûr…)
Quelques petites inexactitudes vénielles pour donner du grain à moudre à vos détracteurs.
Réflexion de mes thésards « merde alors, ce mec a raison ».
Excellent résumé.
En ce qui concerne le bref codicille sur Raoult, méfiez-vous de la Breizmabro qui, après les 150 000 euros donnés par le labo Gilead au professeur Machin, les 300 000 au toubib Trucmuche et les 500 000 au labo de Cahuzac pour ses perruques anti-virus, tous critiques de la chloroquine (la chloro, pardon, la coquine est sacrément bien informée…) va nous révéler le scoop sur Marchenoir, « qui a reçu 32 euros et 27 centimes de Gilead sur son Livret d’épargne en Andorre ». Elle ajoutera « J’ai même son RIB, à Martchi, Adeo »
Encore bravo pour vos réflexions et constats, on les a lus avec gourmandise !
@ Wil
« Allez-y ça m’évitera de le faire. »
Hummm. Non. Devant votre petit côté crâneur, je vais m’abstenir et me contenter de vous qualifier de menteur. Ce que vous êtes bien sur le coup.
Bien sûr, si vous continuez à la ramener de cette manière, je risque de réagir de manière un peu plus raide.
Je suis tombé sur Alice « cercueil » Coffin interviewée par Ruquier sur la 2 ce soir… déjà rien que ça, c’est mal barré, mais il n’y a maintenant plus aucun doute, cette « meuf est teubé » ! Elle est complètement abrutie !
Elle enfile les bêtises à une allure, pfff, c’est dur à suivre.
Et s’il n’y avait que le fait qu’elle soit idiote, bon, c’est loin d’être la seule donc elle serait insignifiante, mais le pire c’est que c’est une vraie facho !
Avec elle, c’est plus la dictature du prolétariat mais la dictature du « vaginariat ».
C’est le génocide masculin.
Pour la reproduction de nouvelles « bonnes » lesbiennes, grâce à la science, on les fécondera avec du sperme de cochons ou de chevaux pour avoir des sex-toys vivants avec des grosses b*tes qui seront ensuite réduits en esclavage pour travailler dans les mines ou un truc du genre. Elle est complètement tarée.
Je ne savais pas que le titre de son bouquin était « Le génie lesbien ».
D’abord, en l’écoutant la Coffin on est sûr qu’elle ne sait rien du génie parce que si elle en avait elle saurait qu’il n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle et même tout simplement le sexe.
@ Deviro | 17 octobre 2020 à 23:28
Merci. Je peux vous le refaire avec un peu de Poutine dedans, si vous voulez.
______
@ caroff | 17 octobre 2020 à 14:21
Vous pinaillez sans la moindre pertinence. Rien de ce que vous dites ne réfute mes propos. Je ne m’étonne plus de vos réactions irrationnelles face à l’épidémie…
On trouve que le prof d’histoire a défendu la liberté d’expression et il aurait un hommage national.
Et s’il avait diffusé un sketch de Dieudonné (avec ou sans Robert Faurisson !) ?
J’ai toujours un peu de mal avec ceux qui ont une vision à géométrie variable de la défense de la liberté d’expression.
Quelles que puissent être les divergences, sur ce blog on peut s’exprimer.
J’ajoute à mon commentaire d’hier au regard des dernières informations :
L’assassinat barbare de Samuel Paty illustre le naufrage de nos institutions et la complaisance, voire la complicité de certains de nos concitoyens à l’égard de l’islamo-fascisme.
Hier, comme si de rien n’était, une représentante du syndicat SNES-FSU est venue une fois encore nous expliquer que, à l’origine de ce drame, il y a un problème d’inégalités. La France est allée (sottement) jusqu’à accorder le statut de réfugié à un étranger poursuivi pour des délits de droit commun et non condamné, mais nous devons encore battre notre coulpe et dénier la réalité politique de l’islamisme en ramenant tout à une lecture exclusivement sociale
Nous apprenons encore dans Le Point que Samuel Paty, qui faisait honneur à notre République, avait été rappelé à l’ordre, sa hiérarchie l’invitant à faire preuve de « neutralité ». On n’avait pas bien compris : le criminel, le déviant, ce ne sont pas les barbares islamistes qui lapident des femmes, défenestrent des homosexuels, égorgent des civils et des enfants, non, le fautif c’était cet enseignant qui ne faisait que son travail conformément à nos valeurs républicaines. Le coeur du problème est là, il réside dans nos propres lâchetés.
@ Lucile
Inspirons-nous des gens les meilleurs, en soi ou dans un domaine particulier.
Il s’agit d’en prendre l’esprit, ou les gestes, ou les deux, ou seulement ce qu’il faut de tout cela selon les cas. C’est à étudier plus sérieusement que la carte du restaurant !
Bref, humilité, discernement et capacité à repousser des modèles finalement mauvais, en soi ou parce que non susceptibles de greffe pour ce qui vous concerne.
Quand on ne peut compter que sur soi, la situation s’avère toutefois autrement ardue. Une intelligence supérieure et un courage indomptable seraient, dans ce cas, encore plus désirables que pour le seul et inestimable plaisir de les posséder.
Mais qu’on les ait ou pas, chaque personne engagée dans quelque recherche que ce soit doit continuer quoi qu’il en soit.
Comme ça :
https://fr.adforum.com/creative-work/ad/player/6697242/johnnie-walker-3/johnnie-walker
—————————————————-
@ Jean sans terre
@ Claude Luçon
@ Lucile
et à qui le désire
« Quant aux sciences et aux techniques, certes on en peut espérer beaucoup. Mais il faut plus que jamais les subordonner et les contrôler. La phrase de Rabelais – « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » – n’a jamais aussi pertinente qu’aujourd’hui. » (CL)
La religion sans conscience n’est aussi que ruine de l’âme, et en fait, tout : curieux qu’on n’en parle qu’en science.
Enfin non, j’y vois l’éternelle revanche des moralistes, lesquels, faute d’inspirer beaucoup de progrès moraux, jalousent les progrès scientifiques, autrement décisifs.
Décisifs ? Oui, on régresse moins en science qu’en morale : notre époque a vu la réapparition de l’esclavage en Europe dans les camps après qu’on l’a, en principe, aboli dans le monde entier par décision de l’Occident… Certes, on l’a re-aboli, cependant…
…cependant, bien des gens le justifient pour le passé, ne parlent pas de le maintenir aboli pour le futur, défendent les colonies ou les idéologies totalitaires, et tant de régressions morales qu’il faudrait en dresser une liste, travail trop fastidieux pour moi, merci.
Autre chose : au mieux, la religion a parlé de la vérité, du respect qu’on lui devait, mais enfin, il y a eu tant de fraudes pieuses que nul ne pourrait en faire le compte.
Et il fallait croire que la Terre est le centre du monde. Ce n’est pas pour rien que… Il fallait être un Russe pour vendre la mèche ! On a pu sortir :
« Si on me prouvait que la vérité est en dehors du Christ, je préférerais rester dans l’erreur avec le Christ que dans la vérité en dehors de Lui »
Dostoïevski
Bien des chrétiens trouveraient cela très beau, mais si un Juif, un musulman, un hindouiste ou autre sortait cela, je doute qu’il applaudisse des deux mains.
Moi, franchement…
Bref, TOUT doit être éclairé par la conscience, pas spécialement la science.
Mais la science porte déjà le flambeau dans deux domaines… La science montre les lois de la nature, la démarche scientifique exemplifie ce que peut être une quête de vérité, sans laquelle, à mon sens, rien de ce qui a quelque valeur n’existe.
N’oublions pas l’art : l’art est une recherche de vérité – mais aussi de beauté.
La recherche de vérité irrigue tout dans notre société : on demande à connaître les sciences, bien des gens s’en informant d’une manière ou d’une autre, on exige de connaître l’envers du décor, ce qui explique le succès des lanceurs d’alerte.
Elucidé aussi par autre chose : le désir de justice… À présent, on essaie d’appliquer la règle d’or de ne pas faire à autrui ce qu’on ne voudrait pas qu’il nous fasse, inspiration des droits de l’Homme, de l’appliquer sans peur de l’enfer, désir de paradis, céleste ou terrestre promis par quelque parousie.
C’est parce que notre exigence est si grande et si pure que nous supportons si mal les fake news et les violations des droits de l’homme, qui n’ont rien de nouveau.
Que dire ?
Il faut continuer à aimer la vérité, parler un peu plus de science ici, peut-être, et persévérer à tendre vers la justice.
@ Alpi | 17 octobre 2020 à 15:09
« Essayez donc de demander aux bourrins de Français de se conduire en Japonais ».
D’accord pour critiquer l’incohérence, l’inconséquence et les justifications oiseuses à la mode de chez nous, mais sans en exclure nos politiciens qui me paraissent concernés autant que la population !
@ Robert Marchenoir
« Vous pinaillez sans la moindre pertinence. Rien de ce que vous dites ne réfute mes propos. Je ne m’étonne plus de vos réactions irrationnelles face à l’épidémie… »
Je me suis permis de corriger vos imprécisions. Rien de bien méchant.
« Va je ne te hais point » !
@ Lodi | 18 octobre 2020 à 12:11
Ce que j’ai dit de la science, et que vous rapportez, s’applique aussi aux religions. J’ai eu le tort de ne pas le préciser.
Il est dommage que vous n’ayez pas poursuivi ma citation – « Or l’on voit partout que ce que l’on dit scientifique, et qui n’est le plus souvent que la vérité provisoire du moment, prévaut sur tout. J’y vois une naïveté et une erreur du jugement. Ce que devient la société humaine me le confirme » – car cette suite justifie ma réserve et mes précautions à l’endroit des sciences et des techniques. Or de cela vous ne dites rien.
Ainsi, je reprends ce que vous n’avez pas dépassé: « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Ce que devient la société humaine me le confirme.
Je renvoie à un propos tenu naguère sur ce blog. La très grande majorité du temps, le zélateur des sciences est dans la même posture de croyance envers l’autorité scientifique que le croyant l’était envers l’autorité théologique jadis.
La science et les techniques, encore longtemps, seront incapables d’expliquer la nature du bien et du mal, du beau et du laid, de ce qui est aimable ou haïssable, etc. Or ces choses sont la matière principale de nos vies. D’où la subordination anthropologique où l’on doit toujours maintenir sciences et techniques pour éviter cette naïveté et erreur de jugement qui causent les méfaits auxquels on cherche à se soustraire.
@ Alpi
@ Lucile
@ Lodi
Les « bourrins de Français » (Alpi, je vous cite) ont un gros défaut face aux Japonais: ils sont Occidentaux, donc fondamentalement individualistes, au moins depuis la révolution libérale du XVIIIe siècle. Le Japonais ne se conçoit qu’à l’intérieur d’un groupe, que ce soit sa communauté villageoise avant ou son entreprise aujourd’hui. En clair, ils respectent beaucoup plus l’autorité que nous. Par exemple, depuis qu’il est officiellement devenu une démocratie, le Japon a été dirigé par un seul et même parti, le parti libéral démocrate, qui a passé, depuis sa création en 1955, quatre ans dans l’opposition.
Autre exemple, le salarié japonais ne prend généralement que la moitié de ses jours de congés (dans les 15 jours par an environ), soumis qu’il est à son entreprise. Ne parlons pas des femmes, moins bien payées que les hommes et souvent contraintes de choisir entre faire des enfants et avoir une carrière professionnelle. Voilà ce qu’est le Japon, sans jugement de valeur, ce sont eux qui se sont faits eux-mêmes et c’est leur droit le plus strict de ne pas vouloir changer les choses.
Il n’est pas surprenant qu’une population aussi cadrée, et acceptant naturellement cet état de fait, se soumette sans regimber à des prescriptions qui sont exactement les mêmes que les nôtres. Il n’est pas moins surprenant que ces restrictions passent moins bien en Europe, où l’individualisme est valorisé.
@ Lodi
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » est de Rabelais, pas de Montaigne.
Montaigne a dit, lui, de la science qu’elle était « une ignorance qui se sait ».
@ Robert Marchenoir | 18 octobre 2020 à 08:27 (@caroff)
« Vous pinaillez sans la moindre pertinence. Rien de ce que vous dites ne réfute mes propos. Je ne m’étonne plus de vos réactions irrationnelles face à l’épidémie… »
Illustration très drôle de l’adage chinois: « Vous avez montré la Lune, on a regardé votre doigt… »
Il a eu des côtés fascinants, et une lucidité qui a tourné à la folie, un regard sur lui :
« La force n’a ni droit ni raison, mais il peut être impossible de s’en passer pour faire respecter le droit et la raison. » (Saint-Just).
Il fallait du courage il n’en manquait pas, il n’était que cela, il aurait dû être porté par la lumière des dieux de Gauvain, il aurait été parfait, mais il ne croyait pas en eux.
@ Denis Monod-Broca
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (Rabelais)
L’important n’est pas de qui est cette citation ni même ce qu’elle dit exactement, pour moi.
Ce qu’elle m’inspire, je vous le redis : si on la cite autant, c’est pour masquer l’indigence des moralistes incapables de faire autant de progrès que les progrès scientifiques, sans parler du fait que lesdits progrès sont si peu pérennes, tellement réversibles…
Après avoir renvoyé la morale habituelle à l’insignifiance dont elle fait toujours preuve, je rends à la science et à l’art en passant les honneurs que ces deux sommets de l’activité intellectuelle méritent.
@ Jean sans Terre
« Il est dommage que vous n’ayez pas poursuivi ma citation – « Or l’on voit partout que ce que l’on dit scientifique, et qui n’est le plus souvent que la vérité provisoire du moment, prévaut sur tout. J’y vois une naïveté et une erreur du jugement. Ce que devient la société humaine me le confirme » – car cette suite justifie ma réserve et mes précautions à l’endroit des sciences et des techniques. Or de cela vous ne dites rien. »
Je ne dis pas RIEN, je dis que la science a augmenté et le volume de vérité, et la soif de vérité.
Rien ? Pour moi, c’est énorme.
Mais passons, j’ai aussi dit que la science contribue à développer la règle d’or, le ne pas faire aux autres ce qu’on ne veut pas qu’on vous fasse.
Toutes les traditions le disaient, certes, mais avec l’idée de châtiment et de récompense, parfois en en exemptant les mécréants, les hors-castes, enfin, vous voyez l’idée.
Donc en ouvrant la chasse sur certaines catégories : on a vu les résultats.
En science, les humains sont tous des humains, avec des droits humains donc – sauf dérives racistes, sexistes et autres, certes, mais si vous le remarquez, faites pour valider des dérives existant avant l’émergence d’une pensée scientifique.
Cela désamorce le fait de créer des Juifs déicides, des cagots et je ne sais quoi encore.
La science apporte une plus grande objectivité.
L’art une subjectivité sublimée.
Donc la justice par l’écart, la justice par l’empathie… Quoi de mieux ? Je ne vois pas en quoi notre société est pire que ce qui la précède : plus de colonies, plus d’esclavage, plus de femmes mineures et autres joyeusetés.
Les violences que ces gens subissaient n’étaient pas comptées, mais que de coups, chaînes et mortifications !
En comparaison, notre société présente la suavité d’un sauternes ou d’un côteaux-du-Layon, soyons jardin de la France.
Mais… Il s’est présenté les régressions totalitaires et nous reviennent à la figure les islamistes.
Certains renoncent à renoncer à faire des victimes, renoncent à la rationalité : ils nous faut les combattre comme l’éternel retour des ténèbres au milieu de la lumière.
@ Tomas
« …des prescriptions qui sont exactement les mêmes que les nôtres ».
Non, pas « exactement ». N’oubliez pas que le diable se niche dans les détails, et quand je dis « détails », je suis généreuse.
Une fois déjà vous m’avez eue en glissant une inexactitude dans votre réponse. Vous aviez écrit le 24 septembre (sous le billet CNews):
« Pour votre gouverne, il y a autant de différence entre un Ukrainien et un Russe qu’entre un Parisien et un Toulousain, on va dire. Même langue, même histoire, même religion ».
Je vous réponds, sûre de moi et preuves à l’appui, que l’ukrainien n’est pas du russe et est même au moins aussi proche du polonais que du russe. Le lendemain vous protestez :
« Où ai-je dit que l’ukrainien et le russe étaient des langues identiques ou similaires ? »
Je n’ai pas réfuté cette contre-vérité pour ne pas faire traîner en longueur une discussion éloignée du thème du billet. Vous avez peut-être cru que je n’avais rien remarqué, ou peut-être êtes-vous tellement habitué à marquer des points en manquant de rigueur que vous l’avez fait sans même vous en apercevoir.
Et là, vous recommencez à insérer une approximation en espérant que ni vu ni connu ça va passer comme une lettre à la poste, et que vous aurez le dernier mot.
Contrairement à ce que vous pensez, les Français « individualistes », ou du moins certains d’entre eux, une majorité, ont d’eux-mêmes pris des mesures efficaces pour se protéger avant l’instauration du confinement, idem en Grande-Bretagne. Les courbes ont démontré un abaissement notable des contaminations avant que les effets du confinement imposé par les autorités ne se produisent. C’est une erreur de généraliser.
D’autre part où voyez-vous chez nous des quarantaines de 14 jours systématiques dans des endroits réservés à cela ? Où voyez-vous des médecins et infirmiers empêchés d’aller travailler dans des hôpitaux s’ils sont positifs ? Où voyez-vous expliqué aux gens que plus on parle fort en public, plus on contamine si l’on est porteur du virus ? Où voyez-vous par exemple qu’on ait systématiquement dès le début pris la température des gens à leur arrivée dans les aéroports, à l’entrée des autobus, du métro, des magasins, universités et bureaux ? Où voyez-vous que depuis le début de la maladie on ait dit aux gens qu’il faut porter un masque en public, que c’est une priorité en cas d’épidémie virale, que c’est le b.a.-ba de la lutte contre l’épidémie ? Où voyez-vous qu’il n’y ait jamais eu aucune exception en France pour personne ? Où voyez-vous que les services de police aient empêché certaines manifestations et certains défilés de se produire en pleine pandémie ? Où voyez-vous qu’on ait contrôlé de près et dès le départ les voyages vers l’étranger et depuis l’étranger ?
Je ne dis pas que c’est ce qu’il fallait faire, je n’en suis pas certaine du tout. Mais ne dites pas que les préconisations sont exactement les mêmes.
L’individualisme est une bonne chose, il s’oppose au collectivisme ; la défense des droits de l’individu n’empêche en rien sa survie, au contraire. C’est la culture de la rébellion, c’est le romantisme de la rébellion, qui mine une société et qui la fait exploser. Là encore, ce n’est pas « exactement la même chose » que l’individualisme. C’est même très différent. Et quand une société est plus favorable aux rebelles qu’aux paisibles, aux paresseux qu’aux travailleurs, aux petits malins qu’aux intègres, aux tricheurs qu’aux honnêtes, elle n’est pas sûre.
Les Français ne sont pas tous des bourrins, loin de là, mais dès qu’on cultive béatement l’idiotie de trop de bourrins, peu importe qu’ils soient une minorité, on n’entend plus qu’eux, et il n’y a plus rien à faire. Il est simpliste de professer que les désastres engendrés par les nuisibles sont proportionnels à leur nombre. Rien n’est plus faux.
———————————————————
@ Lodi
« je dis que la science a augmenté et le volume de vérité, et la soif de vérité. (…) Pour moi, c’est énorme ».
Cent fois d’accord avec cette assertion et toute l’argumentation qui suit. Dans les universités américaines, certains mouvements anti-racistes refusent maintenant – au sein des universités ce qui est un comble – l’objectivité au motif qu’elle serait un instrument au service de la suprématie des blancs ! Pour avoir droit à des crédits de recherche, il faut remplir au préalable un formulaire vous demandant ce que vous avez déjà fait et ce que vous comptez faire contre la discrimination. La science, en particulier la biologie, est devenue suspecte.
@ Lodi
Vous ne voulez pas comprendre, Lodi. Je loue la science et les techniques. Mais je les veux à leur juste place, subordonnées et contrôlées.
@ Denis Monod-Broca | 18 octobre 2020 à 18:11
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » est de Rabelais, pas de Montaigne.
Montaigne a dit, lui, de la science qu’elle était « une ignorance qui se sait ».
Vous êtes sûr que ce n’est pas de Savonarole ?
En tout cas il aurait pu le dire !
Dans la série « Le running gag pour les nuls »: F68.10.
– Wil, vous êtes un menteur et si vous continuez je vais le prouver.
– Allez-y
– Euuuh… non, je ne peux pas le prouver mais vous êtes un menteur quand même et si vous continuez je vais le prouver.
Etc.
On a droit à de sacrées lumières sur ce blog parfois.
Allez zou !
@ Jean sans Terre
« Vous ne voulez pas comprendre, Lodi. Je loue la science et les techniques. Mais je les veux à leur juste place, subordonnées et contrôlées. »
Je vois les choses ainsi : la science, la religion, l’Etat, le commerce, tout ne doit pas être « à sa juste place, subordonné et contrôlé », ce qui voudrait dire qu’il existe une instance suprême.
Il faut…
Tadam ! Je l’ai assez dit… un équilibre des pouvoirs pour qu’aucun n’abuse des autres.
——————————————————————
@ Lucile
Les Noirs refusant l’objectivité ont tort. À leur décharge, ils ont subi tant de mépris de la part des Blancs qu’ils se méfient de tout ce qui vient d’eux.
Je pense que si les Blancs avaient eu plus d’empathie, plus d’égards, on n’en serait pas là…
Mais il est toujours temps de ne pas traiter les autres comme on refuserait de l’être, par justice, et par empathie, cette dernière pouvant être renforcée avec plaisir par la lecture :
https://www.huffingtonpost.fr/2016/08/26/bienfaits-lecture-science_n_11722368.html
@ Lucile | 19 octobre 2020 à 12:45
Vous avez démasqué la méthode de Tomas. Ces gens-là n’ont aucun scrupule. Ils mentent comme des arracheurs de dents, mais ils savent le masquer sous un déluge de pseudo-faits tirés d’une pseudo-culture.
Dès qu’on soulève le tapis et qu’on commence à regarder de près, ça grouille.
En fait, la tactique ressemble beaucoup à celle des complotistes. N’importe quel article « réfutant la thèse officielle » du 11-Septembre est bourré de détails, interminable, lardé de notes de bas de page et de prétendues références. Quand vous vous donnez la peine de le désosser, tout est du pipeau : les faits, les liens…
Tomas, c’est pareil. C’est la version universitaire et Degauche de la chose. C’est plus soyeux, mais tout aussi vicieux.
C’est pourquoi il ne faut pas essayer de se battre à la loyale avec ces gens-là. Vous ne pouvez pas venir avec un cure-dents lorsqu’on vous propose un duel à la mitrailleuse.
@ Lucile
Parlons d’Ukraine donc: je maintiens qu’à Kiev, où je suis allé plusieurs fois, on parle essentiellement russe dans la rue, pas ukrainien. D’où le « même langue », car le russe de Moscou et celui de Kiev sont similaires. Loin de moi l’idée de nier l’existence de la langue ukrainienne, juste de rappeler que les différences entre Ukrainiens et Russes sont assez ténues, à l’exception de l’Ukraine occidentale qui avait été polonaise jusqu’en 1945 et ne connut pas la russification de plusieurs siècles, comme le reste du pays. Il suffit d’ailleurs d’écouter dans la rue les nombreux émigrés polonais qu’il y a dans tous les pays d’Europe centrale, c’est souvent en russe qu’ils parlent, avec un accent, comme les gens de Toulouse.
Ce n’est d’ailleurs pas le moindre des paradoxes de constater qu’à Kiev, toutes les inscriptions dans la rue sont en ukrainien, le jeune Etat éponyme s’efforçant de faire en sorte que sa langue soit parlée et surtout employée au quotidien par tous. Comme la Catalogne l’a fait à Barcelone, ville peuplée d’immigrés de l’intérieur andalous. L’histoire dira si ça marchera, je ne porte pas de jugement là-dessus. En revanche j’estime que les Ukrainiens ont raison de se battre contre les Russes pour préserver leur liberté et leur démocratie fragile et naissante (et affublée de tous les maux de ces jeunes démocraties postsoviétiques que sont la corruption, la prévalence du crime organisé dans l’économie et les dérives nationalistes, souvent dirigées contre les Polonais d’ailleurs, meilleurs ennemis des Ukrainiens après les Russes), à long terme ils en seront gagnants.
Terminons sur le point le plus intéressant que vous soulevez, qui est la différence entre l’individualisme comme culture de la responsabilité, de l’esprit d’entreprise et du libre arbitre (si la définition vous convient) et cette culture de la rébellion, qui ne peut effectivement mener qu’à l’insécurité. J’en conviens, mais maintiens qu’une société individualiste est plus susceptible d’engendrer cette culture de la rébellion ou de l’égoïsme qu’une société basée sur l’appartenance à la communauté. D’où la différence avec le Japon, là encore, que j’expliquerais plus par nos spécificités culturelles (il en va de celles-ci comme de notre taille, c’est difficile d’avoir prise là-dessus) que par les dérives de notre individualisme, qu’il faut savoir prendre avec philosophie, avec ses qualités et ses défauts.
Désolé d’avoir été un peu long, mais je souhaitais ajouter ces précisions.
Vous connaissez mieux le sujet du coronavirus en France que moi, je l’admets bien volontiers. Effectivement, on ne mesure pas la température à l’entrée des magasins (je suppose qu’on le fait à l’entrée des hôpitaux et des centres de soin, je n’ai pas eu l’occasion de vérifier), mais il me semble que le port du masque dans les lieux clos est obligatoire depuis cet été, et que les personnes contacts sont à l’isolement 14 jours. Qu’il n’y ait pas de lieux ad hoc est heureux, où les mettrait-on donc ? Et il y a, depuis la fin de la pénurie des débuts, du produit désinfectant partout, comme des masques. C’est faute de stocks qu’on a dit au début que ce n’était pas nécessaire, s’il y a scandale il est là.
Quant à fermer les frontières, peu de pays européens l’ont fait, sauf au début (provoquant des files d’attentes gigantesques aux frontières, d’ailleurs), et si on ne prévoyait pas d’exceptions l’économie s’arrêterait de tourner complètement, au détriment des plus pauvres, ceux qui n’ont pas comme les autres fait des économies grâce à la crise.
Après oui, on pourrait dire à la population de parler moins fort. Je doute que dans notre pays individualiste (bis repetita) ça ait une grande portée. Observez tout ce qui se passe ailleurs, partout on trouve des antimasques ou antirestrictions qui protestent, comme les supporters de foot qui se sont battus ce dimanche avec la police à Prague, ce n’est pas une exception française. Nous autres Européens ne sommes pas Japonais, donc pas disciplinés et obéissants de nature, tant pis pour nous.
—————————————————-
@ Robert Marchenoir
Prenez donc votre mitrailleuse, le problème est que vous n’avez aucune balle dans votre chargeur. On comprend que vous esquiviez…
@ Wil
« – Wil, vous êtes un menteur et si vous continuez je vais le prouver. »
Euh non… Wil, vous êtes un menteur, un fourbe et un négationniste, et si vous continuez, je vais effectivement vous martyriser. À mon rythme…
« – Allez-y »
À mon rythme…
« »- Euuuh… non, je ne peux pas le prouver mais vous êtes un menteur quand même et si vous continuez je vais le prouver. »
Exact. Ou plutôt inexact: je peux tout à fait le prouver, et je l’ai d’ailleurs déjà fait. Mais peut-être vais-je choisir de m’y prendre autrement.
« On a droit à de sacrées lumières sur ce blog parfois. Allez zou ! »
Cela étant, Robert Marchenoir vous a effectivement bien ridiculisé et bien cerné. Je fais, dans l’ensemble, mien son argumentaire à votre encontre. Il a d’ailleurs très bien résumé le contenu de la passe d’armes que nous avons eue:
« Quant au masque en extérieur, la réalité est plus subtile. Elle n’autorise pas, en tous cas, l’assertion péremptoire selon laquelle il ne servirait à rien. » — Robert Marchenoir
Bien essayé F68.10 mais ne prenez pas papy pour un débile.
J’ai dit que vous aviez affirmé que le masque était utile en extérieur et vous avez répondu que c’était faux et que vous alliez ressortir ce commentaire pour le prouver.
J’attends toujours le commentaire.
Peu importe que Marchenoir dise les mêmes c*nneries que vous vu que vous êtes généralement aussi bêtes l’un que l’autre.
D’ailleurs, F68, si vous aviez été intelligent vous auriez dû prévoir que ce n’est pas en sortant la c*nnerie d’un autre que ça vous dédouanerait de la vôtre. Ça ne fait que prouver que vous n’êtes pas capable de penser par vous-même. Bravo Einstein !…
Continuez comme ça, bientôt vous serez riche parce que vous allez trouver du pétrole à force de vous enfoncer. C’est déjà ça.
Pfff, mais quelle bande de crétins !
@ Lodi
L’instance suprême, Lodi, est la conscience, celle qui juge du bien et du mal, du beau et du laid, etc. après qu’elle-même s’est soumise à la plus sévère critique.
@Tomas
« Il suffit d’ailleurs d’écouter dans la rue les nombreux émigrés polonais qu’il y a dans tous les pays d’Europe centrale, c’est souvent en russe qu’ils parlent, avec un accent, comme les gens de Toulouse. »
Pourriez-vous justifier cette affirmation ?
Vous vous baladez dans les pays d’Europe centrale et, çà et là, vous entendez parler russe dans la rue et vous êtes capable d’affirmer : tiens, un Polonais qui parle russe avec un accent. Chapeau bas, si c’est le cas. Mais j’ai quand même un doute, là.
Et ces émigrés polonais dans les rues d’Europe centrale, ils parlent russe entre eux ou avec les indigènes hongrois, moldaves ou slovaques ? J’y suis allé, moi, dans les pays d’Europe centrale, et c’est en anglais que je communiquais avec les locaux.
Au demeurant, mes compatriotes ont plutôt tendance a émigrer vers l’Europe occidentale (Allemagne, Angleterre, Scandinavie) ou les USA, alors d’où sortez-vous ces nombreux émigrés polonais en Europe centrale qui parlent russe dans la rue avec un accent (toulousain) ?
@ Wil
« Bien essayé F68.10 mais ne prenez pas papy pour un débile. »
Ben un peu quand même… Quand vous insistez de cette manière !
« J’ai dit que vous aviez affirmé que le masque était utile en extérieur et vous avez répondu que c’était faux et que vous alliez ressortir ce commentaire pour le prouver. »
Eh bien voilà, je ne me souviens pas avoir affirmé que le masque était utile en extérieur, et effectivement je vous ai bien reproché de mettre cela dans ma bouche puis de m’intimer l’injonction de prouver quelque chose que je n’avais pas affirmé.
Vous avez donc souhaité imposer un faux débat à vos termes, qui n’avait pas lieu d’être. Et vous êtes coutumier de la chose, comme le montre le petit côté crâneur que vous avez à vous sentir redevable d’un lien prouvant que c’est bien là ce qui s’est passé.
Je n’ai aucune raison d’être tolérant avec ce genre de comportement. Vous connaissez le Kansas City Shuffle?
« Peu importe que Marchenoir dise les mêmes c*nneries que vous vu que vous êtes généralement aussi bêtes l’un que l’autre. »
Robert Marchenoir vous a expliqué pourquoi vous racontiez n’importe quoi. Vous n’avez pas daigné lui opposer un argument. Pourquoi voudriez-vous que je fasse plus que ce qu’il a lui-même fait ? Son commentaire et très bien et vous n’avez rien à lui opposer.
« D’ailleurs, F68, si vous aviez été intelligent vous auriez dû prévoir que ce n’est pas en sortant la c*nnerie d’un autre que ça vous dédouanerait de la vôtre. »
Premièrement, ce n’est pas une c*nnerie. Et si, je reprends effectivement cette c*nnerie à mon compte. Deuxièmement, ce n’est pas à vous de décider quels sont mes arguments. C’est à moi de le faire.
« Ça ne fait que prouver que vous n’êtes pas capable de penser par vous-même. Bravo Einstein !… »
Vous croyez qu’Einstein ne s’est pas basé sur les réflexions d’autrui ? Son mérite essentiel est d’avoir vu un phénomène réellement physique là où d’autres tels que Poincaré n’y voyaient qu’un artifice mathématique. On s’appuie toujours sur les propos et les réflexions de ceux qui sont venus avant nous ! Seuls les idiots pensent qu’avoir une idée seule en négligeant tous ce qui a été fait avant est une preuve d’originalité. Ce n’est qu’une garantie de retenter une chose très probablement faite par d’autres auparavant.
« Continuez comme ça, bientôt vous serez riche parce que vous allez trouver du pétrole à force de vous enfoncer. C’est déjà ça. Pfff, mais quelle bande de crétins ! »
Si j’en étais là dans ma vie… Mais effectivement, vous semblez croire que traiter les autres de crétins suffit à défendre votre point de vue. Je ne sais pas s’ils sont tous comme cela au RN, mais j’espère que non.
@ Jean sans Terre | 20 octobre 2020 à 12:34
D’accord avec vous pour dire que la conscience est l’instance suprême.
Mais si on me parle de soumettre la science à contrôler, et seulement elle, avec mon mauvais esprit, je pense qu’on veut peut-être la soumettre à la religion ou à l’Etat, ou au marché, ou à je ne sais quoi, tandis que pour moi, tout pouvoir et tout individu étant un nuisible potentiel, il doit voir son pouvoir équilibré par un contre-pouvoir.
@ Polonais de passage
Effectivement, il y a de quoi s’y perdre, je reprends donc: je disais à la base (il y a longtemps, mais comme on me le rappelle, il faut bien que je rectifie) qu’il y a autant de différence entre un Moscovite et un Kiévien qu’entre un Toulousain et un Parisien, car les Kiéviens parlent russe dans leur grande majorité, même si je suppose que petit à petit ça change avec la politique d’ukrainisation du pays.
Sinon les nombreux Ukrainiens de votre pays parlent soit ukrainien quand il viennent de la région de Lvov, soit russe quand ils viennent de l’Est, et ils sont assez nombreux à en venir. Certains parlent aussi le sourjik, le sabir parlé dans la région centrale, qui est un mélange de russe et d’ukrainien.
Voilà, c’est tout !
Les Polonais ou les autres, évidemment, ne parlent pas russe, pourquoi le feraient-ils ? Et évidemment, ce n’est pas en cette langue qu’un Polonais et un Tchèque, ou un Hongrois et un Slovaque, communiqueront.
@ Polonais de passage
Je dois faire d’urgence un rectificatif: je ne voulais pas écrire « émigrés polonais », mais « émigrés ukrainiens », c’est sorti tout seul, lapsus pas révélateur. Je comprends mieux votre étonnement, d’autant qu’il y a assez peu d’émigrés polonais en Europe centrale, effectivement.
Je devrais me relire, des fois.