Un détail : un détour d’un quart d’heure à pied pour pouvoir rejoindre mon bureau.
Cette gêne est dérisoire mais elle vient s’ajouter, pour chaque citoyen, à une tragédie collective dont les suites vont encore se faire durablement sentir.
Aurait-il fallu supprimer l’immense rassemblement mondial et officiel programmé pour la COP21 ? Cette question iconoclaste a déjà été formulée et le pouvoir, pour des raisons compréhensibles, a décidé de maintenir ce qui devrait constituer, en cas de réussite, un pas capital pour l’écologie et pour lutter ensemble contre le réchauffement de la planète.
Il n’empêche.
S’il y a de l’espérance sur ce plan, il y a encore tellement d’émotions, de craintes, de peurs et d’angoisses sur le futur et sur la sécurité de notre monde, dans leur traduction la plus concrète et la plus éprouvante, à cause du terrorisme islamiste, qu’il me semble que c’est d’une certaine manière faire basculer trop rapidement notre pays d’un état à l’autre. Son traumatisme énorme est loin d’être guéri malgré la bonne volonté, pour une fois opératoire, du gouvernement et pourtant on n’hésite pas, certes pour une cause de sauvegarde noble et à long terme, à le bousculer à nouveau en lui imposant des incommodités et des contraintes qui seront évidemment beaucoup plus mal perçues que celles résultant du nécessaire état d’urgence dont la contestation, malheureusement, est en train de s’amplifier.
Si la France était une personne, cela ferait trop de stress à la fois.
Il suffit pour s’en convaincre de suivre à la trace ce qui se déroule depuis le 13 novembre et qui peu à peu révèle que gorgée de chagrins, de cérémonies, de discours, de volontarisme, d’avancées et de résistances, de bougies et de dévastations, de polémiques inutiles, d’injonctions patriotiques et de trop lâches compréhensions, notre communauté nationale perd ses nerfs. Je ne sais pas si depuis le 13 novembre la parole politique n’est plus audible, comme l’a déclaré Thomas Sotto, mais il est certain en revanche qu’elle est dépassée par la monstruosité des événements et ne fait pas preuve de la psychologie qui conviendrait pour rassurer, apaiser et stimuler.
Croire qu’une COP21 fera oublier le 13 novembre est une erreur. Notre Etat a deux obligations fondamentales : apaiser et combattre. Il est possible de tranquilliser un pays en cessant d’abord de l’exciter par une effervescence plurielle et sensitive qu’on encourage puis en lui montrant qu’au-delà du verbe, tout est mis en oeuvre pour éradiquer à l’intérieur et à l’extérieur ce mal aujourd’hui absolu qu’est Daech dans la hiérarchie des périls et des ignominies.
Faut-il vraiment continuer à gêner l’action du pouvoir par des interrogations aberrantes sur notre démocratie qui serait « en péril mortel » à cause de sa défense et non pas du fait du terrorisme ?
Convient-il de donner des gages à l’ennemi en tombant dans une sorte d’analyse qui laisserait croire à un parallélisme entre lui et nous ? J’ai dit ce que je pensais du remarquable et discutable Michel Onfray sur ce terrain. Alain de Benoist prend sa relève en osant soutenir « que faisant la guerre chez eux, ils la font chez nous » (Bd Voltaire). Il ne serait pas possible d’attendre un peu pour ne pas écarteler l’esprit entre des tendances contradictoires qui affaiblissent l’action publique et déstabilisent notre volonté collective ?
Est-il si urgent de se servir d’Emmanuel Macron comme bouc émissaire et de l’accabler comme Jean-Christophe Cambadélis et Ségolène Royal l’ont fait sur un registre différent et de manière aussi injustifiable ? Quand on n’est pas capable de gagner et que la tension s’empare de vous, Emmanuel Macron est le tiers propice à tous les dénigrements. Etranger profondément à la gauche de gouvernement, sa liberté de pensée et de parole fait mal à tous les conformismes de la gauche socialiste. Il est piquant de constater que celle-ci refuse la moindre interrogation sur les causes du processus ayant abouti au terrorisme alors que pour la délinquance et la criminalité ordinaires elle n’est pas loin de considérer que la société est coupable.
Surtout, attention à ces transgressions et ces comportements odieux qui naissent tout simplement parce que l’éthique, les sermons, les larmes, les délicatesses, les effusions, les interdictions et les restrictions irritent une minorité de casseurs qui n’éprouvent qu’une envie : utiliser les bougies du respect et de la mémoire contre la police qu’elle déteste.
La France a sa crise de nerfs.
Le pouvoir est-il capable de lui prodiguer l’antidépresseur bienfaisant et adapté ?
« Notre Etat a deux obligations fondamentales : apaiser et combattre. Il est possible de tranquilliser un pays en cessant d’abord de l’exciter par une effervescence plurielle et sensitive qu’on encourage puis en lui montrant qu’au-delà du verbe, tout est mis en oeuvre pour éradiquer à l’intérieur et à l’extérieur ce mal aujourd’hui absolu qu’est Daech dans la hiérarchie des périls et des ignominies. »
Combattre, certes, mais à condition que ce soit le bon combat. Le seul bon combat est celui qu’on mène contre soi-même.
« Mal absolu » ? Qu’est-ce que le « mal absolu » sinon une expression toute faite ? Quelle différence y a-t-il entre le mal et le mal absolu, sinon que le mal absolu est le mal commis par autrui, et qu’en comparaison le mal commis par nous, mal non absolu donc, est acceptable ?
Car enfin, le terrorisme n’est pas venu de nulle part.
En 1945, le « mal absolu » nazi et son rêve d’un règne de mille ans ont été terrassés et, tel Macbeth prenant le rôle de Cawdor, son vainqueur, nous monde occidental groupé autour des USA, a adopté le rôle et le rêve du vaincu, imposer son règne au monde. Et il se révèle que le monde n’est pas d’accord. Peut-être devrions-nous en prendre conscience… La France surtout devrait en prendre conscience, faire un pas de côté, retrouver sa liberté, mettre ses principes en application… En est-elle capable ?
Non ? Ce n’est pas vrai ! Philippe Bilger a mis un quart d’heure de plus pour se rendre à son bureau. J’ai failli mettre un crêpe noir en apprenant cette terrible nouvelle. Il y a vraiment de quoi annuler la COP21. Des îles du Pacifique sont submergées par les eaux, des régions entières comme la Californie souffrent d’une sécheresse sans précédent, le manque d’eau est terriblement angoissant et la déforestation fait des ravages, mais Philippe Bilger trouve que c’est l’organisation de la COP21 qui est stressante pour la France parce qu’il a mis un quart d’heure de plus pour se rendre au bureau… Philippe Bilger doit vivre sur une autre planète car s’il vivait sur celle-ci il saurait que ce qui stresse en permanence et depuis des mois les Franciliens, ce n’est pas une semaine consacrée à une cause absolument vitale pour des milliards d’êtres humains, mais l’omniprésence du danger terroriste. Pour ne donner que quelques exemples : hier encore, j’ai attendu deux heures et demi sur la ligne D du RER pour me rendre à Savigny-le-Temple, près de Melun, et j’ai dû finalement renoncer à aller travailler : raison invoquée, un colis suspect gare du Nord. La semaine dernière, plus de deux heures d’attente avant d’arriver au même endroit pour les mêmes raisons. Idem quelques jours plus tôt pour me rendre en Seine-Saint-Denis. Et mon cas est celui de millions de personnes, harassées depuis des mois par des alertes à la bombe permanentes et une SNCF dépassée par le trafic et par des incidents techniques incessants, des millions de personnes qui n’ont pas la chance comme moi de pouvoir vivre la plus grande partie de l’année au fin fond du Finistère. Impayable Philippe Bilger !
(…) pour lutter ensemble contre le réchauffement de la planète.
Non, pas vous, Monsieur Bilger, pas vous ! Vous n’allez tout de même pas tomber dans le panneau tendu par des manipulateurs et des fraudeurs pour nous faire avancer comme un troupeau de moutons bêlant en chœur les slogans que l’on a fait rentrer à force de conditionnement médiatique intensif dans ce qui leur reste de cervelle !
Et puis, dans les circonstances actuelles, cette comédie de la COP21 ne sert-elle pas comme vous le remarquez justement à relativiser ce qui s’est passé le 13 novembre – et de façon plus générale tous les faits d’inspiration similaire survenus ces derniers temps – pour servir de diversion ?
Notre monde aime se tromper de cible, et quand il ne peut en désigner une à sa vindicte, il en fabrique de fausses…
Mais quel toxique, même s’il apaise momentanément la crise, pourra-t-il guérir ce mal, que le mensonge des idées aggrave, pervertissant la vérité de la chair des mots ?
Une dose de FN, madame, vous défrustrerait peut-être.
Et vous, Monsieur, un bombardement, là-bas, vous conviendrait-il ?
Cela permettrait de supporter l’insupportable, c’est-à-dire son semblable, quand il vous tend le miroir de sa violence, à la vôtre réciproque ; jeu de double où angoisse et espérance s’échangent les rôles du masque et de son moule, depuis le fond des âges. Il n’y a de paroles qui apaisent qu’en phase avec la réalité, qui se présente, terrible, confondant dévastation écologique et terrorisme politique qui, si on accepte de les regarder en face, obligent les hommes à plus de solidarité et de soin du prochain. D’autre médecine, il n’y en a point, si ce n’est, à coup d’anxiolytique mensonger, d’entretenir par ce toxique, la terrible et commerçante manie.
Que tout ce remue-ménage cesse, que ces discours se terminent, que cette communication finisse, et que tous se remettent au travail ! Mais cela semble peu probable, puisque les parangons de vertu, en goguette, déversent à n’en plus finir un poison dont ils pensent que c’est un remède… Ad nauseam !
C’est différent dans la lointaine province où je suis, la communication et l’agitation au jour le jour y sont comme amorties. C’est peut-être la proximité d’une frontière, fût-elle une passoire. On a plutôt une impression de surplace. On sait que certains d’entre nous au hasard sont déjà les futures victimes de terroristes. Les spectaculaires revirements diplomatiques et sécuritaires du gouvernement sont observés avec un certain attentisme ; on verra ce que ça donne. C’est mieux que rien en tout cas, même si ce n’est pas idéal.
Quant à la COP21, tous ces gens importants qui discutent entre eux, ce n’est pas la première fois, mais oui, ça se passe dans la capitale française, c’est bon pour la cote du président. On peut espérer qu’ils entendront raison, mais peut-être ne frôle-t-on pas encore d’assez près la catastrophe. Madame Hidalgo en profite pour réunir autour d’elle des maires du monde entier, des people si j’en crois les journaux (Robert Redford, Schwarzenegger). Il y aura des réceptions, des dépôts de gerbes, du champagne et des petits fours à n’en pas douter, et les Parisiens qui se rendent au travail seront obligés de s’effacer pour faciliter les cortèges.
La communication des élus s’active fiévreusement, car elle sent le public un peu las. Ce ne sont plus des événements, ce sont des représentations. Pourtant cette effervescence oblitère mal le vide politique et le sentiment de délitement de la société dont nous souffrons. Le gouvernement n’est pas notre médecin, nous ne voulons surtout pas de ses antidépresseurs, encore moins de ses remèdes comportementalistes qui veulent nous engager à l’inverse de nos sentiments profonds. Mais je suis bien d’accord avec vous, cher Philippe Bilger, la France a été comme violée, qu’on la laisse récupérer avec tact, et surtout, qu’on fasse tout pour que ça ne recommence pas.
« …pour lutter ensemble contre le réchauffement de la planète », écrivez-vous dans un bel unanimisme.
Le prêchi-prêcha de cette nouvelle religion vous a donc contaminé aussi. Quelle déception ! Heureusement, de même que les croyants prennent quelques libertés avec les interdits religieux de tous ordres, vous n’allez pas jusqu’à renoncer à votre blog au nom du « bilan carbone ».
Emmanuel Macron est – sans aucun doute – ce que la politique a produit de mieux… depuis très très longtemps… il est ministre de la République mais il n’est pas un politique au sens péjoratif habituel. Sa différence c’est ce qui dérange les Cambadélis (surnommé par Solférino langue de pxxx), Royal et les autres qui ne l’apprécient pas, et pour cause il leur vole la vedette. Il parle vrai, il dit les choses telles qu’elles devraient être. Je voterais volontiers pour lui s’il ne se revendiquait pas de gauche (mon œil)… mais il aura la sagesse, je le lui souhaite, de ne pas se présenter à une élection, parce qu’alors il ne sera plus libre !
Dans la tragédie collective, j’espère que les 40 000 nouveaux inscrits à Pôle emploi en octobre et dont on a très peu parlé sont inclus ?
« …un pas capital pour l’écologie et pour lutter ensemble contre le réchauffement de la planète. »
Il faut le dire vite.
Un pas capital pour les multinationales et les Etats qui vont pouvoir créer de nouveaux marchés et de nouvelles taxes.
La taxe respiration !! Il ne reste guère plus que l’air qui ne soit pas taxé.
Vous ne voyez pas les ficelles ??
Sans faire le conspirateur de base, comment pouvez-vous être aussi naïf sur les intentions de tout ce beau petit monde ? Ce n’est pas comme s’ils avaient déjà été compétents sur un seul domaine ou comme s’ils ne mentaient pas en permanence sur tous les sujets, et si leur job ne se limitait pas à des opérations de com plus ou moins mal ficelées.
Maintenant, on peut parler science si vous préférez. Le rôle du CO2 n’est qu’une hypothèse très probablement fausse (le CO2 augmenterait APRES le réchauffement). La climatologie est une science balbutiante, qui ne produit des courbes de crosse de hockey que sous la pression des politiques et grâce à de multiples réétalonnages. Sans parler des modèles informatiques qui ne savent même pas prédire la météo à trois jours…
Et la liste est longue comme le bras. Et il y a de la littérature scientifique sur la question, quoi qu’en disent les tenants du soi-disant « consensus »…
Tout ça ne tient pas debout, sauf s’il s’agit d’un agenda strictement politique. Un peu comme le nouvel agenda universel de l’ONU quoi…
Rhoooo…
Ségolène Royal a raison, l’écologie ne doit pas être punitive… mais elle ne devrait pas être stupide… je viens d’entendre par une écolo inconnue de moi qui parle dans le poste, affirmer qu’un chien dégageait plus de CO2 qu’un 4 x 4 !!
Ce grand barnum COP21 ressemble à ce qu’écrivait Voltaire, effrayé comme tout son siècle par le tremblement de terre de Lisbonne, récupérant l’optimisme flamboyant, l’éloge provocateur du luxe et de la volupté et, mis en présence de la cruauté gratuite de la nature et des hommes, adoptant une attitude plus médiane : « Un jour tout sera bien, voilà notre espérance. Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion ».
Malheureusement, les casseurs n’ont pas achevé leur oeuvre, amis français.
Les Suisses se souviennent du G8 que vous avez eu la générosité d’organiser à Evian. Genève avait été mise à sac.
Rien à voir avec des militants. Il s’agit de casseurs professionnels qui se déplacent dans toute l’Europe et qui jusqu’ici ont mis toutes les polices en échec. Quand on est un groupe mobile, qui s’affranchit de toutes les règles et lois, la police peut toujours courir après vous…
Paris va se réveiller, après la Cop, en mauvais état physique.
La COP21 est aussi une occasion pour les chefs d’États de se rencontrer. Ainsi Obama et Poutine ont-ils pu se voir à huis clos.
S’occuper de l’environnement, c’est l’affaire des États. Or un État, c’est tout ce que ces terroristes rêvent d’être mais ne seront jamais. Ne régressons pas dans leur direction, perdons 15mn que nous pouvons mettre à profit en écoutant la radio qui nous parle enfin de problématiques autres que de chairs déchirées par l’explosion d’engrais entouré de boulons.
A propos de la COP21, un déluge, que dis-je, un ouragan, un maelström d’idioties s’abat sur le pauvre téléspectateur !
Au journal de France 2 d’aujourd’hui, une équipe de l’INRA met en évidence que les peuplements forestiers provençaux sont affectés par un climat en changement (le terme de réchauffement est privilégié par tous nos journalistes alors qu’il s’agit bien du changement climatique…).
Oui et alors ?
On donne l’impression que les être vivants sont fragiles et immuables, incapables de faire face aux modifications de notre environnement. C’est faux, sinon nous ne serions pas là pour en parler !!
La vie est persistante, adaptable, ajustable. Par exemple, il y a souvent plus d’espèce d’oiseaux dans une ville que dans les champs en raison de l’utilisation abusive de pesticides par notre agriculture !
L’impression est que notre civilisation occidentale plongée pourtant dans le « bougisme » ne se rend pas compte que notre environnement change constamment.
Il y a semble-t-il comme un désir de fixisme naturaliste qui pourrait s’expliquer par le nombre de plus en plus important d’hommes vivant en ville, coupés de la nature.
Non, la nature, les écosystèmes, ne fonctionnent pas comme dans un zoo avec des espèces voulues une bonne fois pour toute par les humains, sans doute par nostalgie d’un monde en train de changer !
La simplification à outrance de phénomènes complexes finit par des imbécillités proférées à jet continu. Encore dix longs jours…!
Question écolo :
si un chien dégage plus de CO2 qu’un 4×4, combien de CO2 dégagent 149 chefs d’Etat invités à Paris dans le cadre de la COP21, sans parler des gaz des avions qui les ont amenés dans notre belle capitale, pour ne rien dire du lendemain matin suite à l’ingestion d’une soupe de navets servie au dîner d’apparat… ah, ah, ah ! comme dirait eileen.
Vous avez deux heures.
« Croire qu’une COP21 fera oublier le 13 novembre est une erreur. »
Généralement un événement chasse l’autre. Sauf que là nos journalistes rebondissent sur les deux événements en même temps dans le but de redorer le blason d’un président au plus bas dans l’opinion mais qui, après un drame terrible, regagne des points. Les élections sont proches.
Terrible à dire mais c’est une aubaine, alors successivement rendre des hommages aux victimes, mettre en place des mesures de sécurité exceptionnelles et justifiées même soufflées par son ennemi juré, l’ex-Président Sarkozy, puis s’ériger en « sauveur de l’humanité » en recevant 150 chefs d’Etat étrangers lors de la conférence climat (COP21 répété à satiété ne veut rien dire), c’est inespéré et surexploité.
Reprenons :
– les 7 et 8 janvier, la France choquée après les assassinats à Charlie Hebdo et ceux de l’épicerie casher a massivement manifesté pour la liberté d’expression, pour l’unité nationale. Déjà le Président s’en était trouvé conforté, puisque malheureusement il n’excelle que dans ce domaine. Il avait exploité l’esprit du 11 janvier. Mais il avait promis de prendre différentes mesures. Puis les mois passant, les menaces s’éloignant, son ministre de l’Intérieur s’enorgueillissant des attentats déjoués, notre Président comme dans de nombreux domaines n’a pas persévéré dans son volontarisme.
– le 13 Novembre : l’horreur se produit. Les Français inquiets pour leur avenir, pour leurs proches, font semblant de découvrir une situation désastreuse concernant la radicalisation de jeunes français. Je dis « font semblant » car chacun savait, mais se bandait les yeux par naïveté, par angélisme, ou pour ne pas être taxé d’islamophobie.
Le Président touché, martial, volontaire, ferme, parle, discourt, rend hommage, promet des mesures, convoque le congrès… bref, enfin il a l’air d’un Président.
– la conférence climat, prévue de longue date, n’est pas reportée mais, mesures de sécurité oblige, le contexte rend l’ambiance électrique et spéciale.
Parallèlement tous les bulletins d’info, quelle que soit la chaîne, en jouent et nous épuisent par leur reportages. Oui nous savons que la planète se réchauffe, à cause des gaz à effet de serre en partie mais pour d’autres raisons aussi et notamment parce que la démographie est trop importante. Voilà justement un constat qui n’est pas politiquement correct. A-t-on idée de vouloir éduquer les pays émergents à la régulation des naissances ? Un sujet à éluder comme tant d’autres.
En attendant, même si on nous présente cette conférence comme le clou historique du XXIe siècle sous la houlette du sieur Hollande, il faut bien avouer que c’est un sujet d’inquiétude qui vient s’ajouter à celui de l’islamisme dans le monde et en particulier en France.
Bienvenue au pays du réalisme.
Pourtant à part quelques taxes inventées pour faire payer les pays (et leurs habitants) les plus riches, les chefs d’Etat, ravis de ce petit séjour à Paris, retourneront à leurs occupations et il n’en restera pas grand-chose. La réussite serait obligée et attendue. Comment se manifestera-t-elle à part par quelques satisfecit individuels ?
En passant, M. Erdogan en a profité pour négocier son entrée dans l’U.E. au nez et à la barbe des Français écoeurés par des dirigeants européens qui marchent à l’envers de leurs désirs.
Oui, vous avez raison les Français sont au bord de la crise de nerfs. Sauf que les minorités manifestent sans vergogne, utilisant des objets ayant servi à des hommages, des voix se font entendre (haut et fort) contre un état d’urgence qui leur paraît liberticide et trop policier mais ces Français au bord de la crise de nerfs ? ces Français qui essaient de travailler coûte que coûte, qui se soucient du chômage, de la crise économique, avec des problèmes auxquels ils sont confrontés tous les jours, que font-ils sinon écrire sur les blogs ou s’énerver entre amis ?
Des moutons à tondre sur lesquels on souffle le froid et le chaud.
Le pire, c’est bien que les élections vont arriver, que le FN va sans doute monter mais qu’au final, au second tour, les vainqueurs seront les socialistes grâce aux reports de voix. Incurables Français masos.
Bravo Joséphyne. Je déteste les navets, là en plus ils ne les ont pas épluchés, paraît-il, car il ne faut pas faire de gâchis, n’est-ce pas. Pour que ce soit bon, le chef a dû sérieusement en camoufler le goût. Et les flatulences, catastrophiques pour la couche d’ozone, y ont-ils seulement pensé !
Qui a dit que la COP21 ne servait à rien ?
Non, cela permet à chaque chef d’Etat de se montrer en train de faire un discours religieusement écouté par tous les autres chefs d’Etat de la planète.
Les médias de tous les pays auront retransmis le grand discours et montré leur prrrrésident en train de serrer la paluche d’Obama, Poutine et autres grands manitous, en somme comme si leur pays était le centre du monde.
Ecologie, vous avez dit écologie ?
Attendez ! Vous allez vous poiler :
Le maire de l’Ile de Sein interrogé sur le fait qu’une grande partie de son île n’était qu’à 80 cm d’altitude, a répondu ne pas craindre grand-chose car la montée prévisible des eaux serait de 3 mm par an dont il fallait déduire 2 mm du fait du soulèvement de la plaque tectonique…
C’est bien la peine que le nul se décarcasse. Comme le climat et le terrorisme relèvent du même combat, il faut le mettre en tôle, ce négationniste climatique !
Comme plusieurs intervenants je crois que les médias et les politiques pratiquent une forme de terrorisme abject avec la COP21. On entend des inepties tellement grosses qu’il faudra un jour en faire l’inventaire grâce à l’INA pour mettre le nez de ces timbrés dans leur m…
Non les événements climatiques extrêmes ne sont pas en augmentation :
http://www.pensee-unique.fr/news.html#extreme
Non l’Arctique et l’Antarctique ne sont pas en train de disparaître :
http://www.pensee-unique.fr/news.html#sept
Et il y en a beaucoup d’autres… des idées sottes.
« Pensée Unique » tenue par un scientifique, et un vrai, qui ne va pas chercher ses graphiques au WWF ou à Greenpeace. Les études qui servent de base sont étrangement les mêmes que celles du GIEC…
Je vous recommande une lecture approfondie de ce site qui nous explique que nos décideurs marchent sur la tête ou ont d’autres motivations pour nous terroriser.
COP21 que certains appellent déjà COM21 (communication tous azimuts).
Mais en attendant, la pollution ? pas pour tous :
12 invités et 30 voitures d’escorte :
http://www.lepoint.fr/politique/les-restos-du-coeur-ont-ouvert-a-l-ambroisie-01-12-2015-1986239_20.php
Et les 148 autres chefs d’Etat ? discrimination ou pas, un dîner au complet aurait pu être servi à l’Elysée. Ah la gauche caviar !
@Laurent Dingli
Des îles du Pacifique sont submergées par les eaux (…)
Et alors, quel rapport avec le climat ?
Manifestement, vous ignorez tout du mécanisme de la formation des atolls.
Pour faire court, des volcans sont apparus dans l’Océan Pacifique. Passé un certain temps, une fois rentrés en extinction après avoir dérivé par rapport à leur « point chaud », ils s’effondrent sous leur propre poids, en disparaissant de la surface des eaux.
La barrière de corail encerclant chacun de ces volcans en phase de submersion continue elle de croître.
Mais le prétendu changement climatique n’y est strictement pour rien.
Ce mécanisme est expliqué, croquis à l’appui, ici : Le feu des abysses par Roger Hékinian et Nicolas Binard (Editions Quae).
« La France a sa crise de nerfs.
Le pouvoir est-il capable de lui prodiguer l’antidépresseur bienfaisant et adapté ? »
On ne saurait reprocher à un magistrat, dont la formation médicale n’a sans doute pas été la priorité, de soigner une « crise de nerfs » (sic) avec des antidépresseurs…
En revanche diagnostiquer un pays en « crise de nerfs » alors que nous sont exposés l’avachissement, la prostration et l’absence totale de réaction de nos concitoyens sauf à effectuer force marches blanches ou allumage de bougies, me semble être assez éloigné de la réalité de l’état du pays…
Prenez le pouls, cher Philippe : s’il est lent, c’est plutôt signe d’apathie que de crise de nerfs…
Ni claque ni seau d’eau ne sont nécessaires… avant le dimanche 13 au soir où ils seront, n’en doutons pas, prodigués d’abondance.
« La France a sa crise de nerfs. Le pouvoir est-il capable de lui prodiguer l’antidépresseur bienfaisant et adapté ? »
Cher PB, il vous faudra attendre la prochaine conférence des ambassadeurs, à usage externe, et la prochaine conférence des préfets, à usage interne. J’ai aperçu les quatre têtes de l’exécutif dans une photo de groupe COP21. La seule qui rayonne, c’est Ségolène. Nous avons failli l’avoir comme présidente il y a déjà huit ans (comme le temps passe, et mal !). Je pense que son ex devrait l’essayer comme Premier ministre car Manuel Valls manque manifestement de sommeil (c’est lui qui l’a dit, et depuis le mois de janvier…) alors que Ségolène paraît bien reposée : la soixantaine et pas une ride ; elle mérite son CDD de 18 mois.
@bruno
Un chômeur ça consomme moins, donc c’est écologique, COP21-compatible 😉
La COP 21… la COP 21… leurs c..ls sur leurs chaises et le Ruinart en main, les 20 points de plus dans les sondages pour pépère premier et les 20 voitures d’escorte pour Obama circulant dans Paris. Tout va bien…
130 morts la semaine dernière et autant de blessés. Pensons au futur si vous le voulez bien.
La pire hausse en France du chômage depuis 2013. Des chiffres dignes des pires heures de François Hollande. Le nombre de personnes sans aucune activité (catégorie A) en France métropolitaine a augmenté de 1,2% en octobre, soit 42 000 chômeurs de plus par rapport à septembre. Au total, 3 589 800 personnes étaient répertoriées en catégorie A.
Tout va bien. Pensons au futur.
Vive la COP21 ! Champagne !!
Obama en rentrant chez lui a du dire « le gros » fait plus pour le CO² que pour le P.E (Plein emploi).
Champagne !
Comment il disait déjà pépère en Avril 2014 « Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai, ou aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu »
Aurait-il oublié d’ajouter : SAUF si j’obtiens 20 points de plus ?
Champagne !
Monsieur Bilger,
Ce n’est pas une crise de nerfs que traverse la France. Je crains que ce ne soit beaucoup plus grave, une sorte de crise existentielle. Qui sommes-nous ? que voulons-nous être ? que voulons-nous faire ?
Et d’ailleurs sommes-nous encore quelque chose, si nous ne sommes rien sans l’Europe comme on nous le serine sans répit, et que l’Europe elle-même n’est pas grand-chose ?…
Voulons-nous encore que la France soit ?
Accordons-nous encore foi à la devise de la République ?
Que reste-t-il de la liberté si toute velléité d’indépendance est vue comme un repli frileux sur soi et aussitôt condamnée ?
Que reste-t-il de l’égalité quand on prône sans vergogne l’égalité des chances et qu’on célèbre sans honte la réussite, c’est-à-dire qu’on accepte sans trembler, depuis des lustres maintenant, l’exclusion systématique des plus faibles ?
Que reste-t-il de la fraternité quand on considère que bombarder autrui est un remède efficace à nos maux ?
Que reste-t-il de la France si les Français, dirigeants et dirigés mêlés, les uns plus activement les autres plus passivement, croient, laïcité oblige, ne plus croire en rien ?
Non, ce n’est pas une simple crise de nerfs…
Effet révélateur des drames ! Apocalypse = révélation…
Finalement je me rends compte que je vis dans la plus modeste contrée mais la plus belle, l’air le plus pur, la tête dans les nuages, nous accueillerons encore le Tour de France, ses cols mythiques, et on nous racontera pour la millième fois comment un aventureux a soudé sa fourche à la forge locale.
Je vous laisse à vos crises de nerfs, à vos ennuis de circulation et pollution, à votre air vicié, à vos voitures qui puent et à votre COP21 qui ne sert à rien et chacun de retourner dans ses foyers comme s’il ne s’était rien passé.
Pourquoi encore évoquer S. Royal, Cambadélis, nous sommes repus de ces personnages, du neuf, du pur, de l’air frais à tous les étages de la politique, pas ces recuits qui n’intéressent plus grand-monde.
Nous sommes incapables de regarder devant les priorités qui fixent les énergies, toujours dans le mou et divertissement insipide qui devient vite agaçant.
Que de sombres idioties lues sur ce blog… On savait déjà qu’on avait la gauche la plus bête du monde, beaucoup nous rappellent ici qu’on a aussi le triste privilège d’avoir la droite la plus débile de tous les temps.
Ceux qui ne sont pas atteints de bêtise aiguë et incurable pourront toujours se référer à un grand nombre d’études scientifiques dont celle-ci publiée dans la revue Nature sur l’extinction des espèces ou cet article du Monde fondé sur une étude de la NASA (célèbre officine gauchiste) qui évoque la montée des océans.
@ Exilé
Je n’ai plus de temps à perdre à argumenter vainement avec tous les ravis de la crèche qui peuplent la blogosphère. A côté de zozos comme vous, caroff, yoananda et autres duvent, Philippe Bilger passerait presque pour un post-soixante-huitard du Larzac. C’est dire…
De l’influence des flatulences sur le climat :
http://www.youtube.com/watch?v=jqAYnYHEp-Q
Ok… J’ai compris… Je sors 😉
Je me demandais si un jour Philippe Bilger aborderait le réchauffement climatique et plus près de nous la COP21. Voilà c’est fait… par le petit bout de la lorgnette, mais quelle déception !
« …ce qui devrait constituer, en cas de réussite, un pas capital pour l’écologie et pour lutter ensemble contre le réchauffement de la planète ».
Comment un esprit aussi brillant que le vôtre peut-il se laisser manipuler par cet incroyable et outrancier alarmisme déversé sur le peuple par une presse et un pouvoir politique trop intéressés ?
Le comble du comble est que cette 21ème version des COP successives, qui n’ont encore jamais abouti et qui ne sont pas prêt d’aboutir, siège après vingt années de quasi stagnation des températures globales au niveau de la planète. Quasi stagnation des températures alors que le CO2, objet prétendu de tous nos maux, ne cesse de croître à la vitesse grand V ? Ce sont des faits établis, reconnus du bout des lèvres par le GIEC lui-même (voir le dernier AR5, page 3, dans un renvoi au bas de la page 6…!!). Mais ces faits sont occultés par ces mêmes instances onusiennes, certains scientifiques véreux accaparant les financements sous réserve de rester dans la ligne du parti (souvenons-nous du « hide the decline » du fameux climategate), les politiques manipulateurs et la presse à la botte (voir l’intolérable licenciement de Philippe Verdier chef du service météo de France 2).
Je ne nie pas que le climat se réchauffe (0.7°C pour les cent dernières années, incluant les vingt dernières stagnantes), mais ce qui est inconcevable, c’est de décréter que l’homme est responsable de ce réchauffement, de même nature et de même niveau que lors de périodes précédentes, sans dégagement de CO2. Ce qui est criminel c’est d’acheter et d’instrumentaliser la science climatique balbutiante en diffusant les résultats de modèles peu robustes pour réaliser des prévisions à cinquante ou cent ans, alarmistes et anxiogènes. Nous sommes très proches du lyssenkisme sous Staline. La démarche des politiques et de la presse à la botte est identique concernant la qualité de notre alimentation.
Non, Monsieur Bilger nous ne mourons pas des quantités infinitésimales de résidus de pesticides, ni de traces d’OGM dans nos aliments, ni des 0.7 degrés supplémentaires du siècle dernier mais nous mourons sous les balles de l’Islam radical occulté lui aussi depuis trop longtemps.
Il va peut-être un jour falloir hiérarchiser et régler les vrais problèmes pour sauver la planète.
@caroff
La vie est persistante, adaptable, ajustable. Par exemple, il y a souvent plus d’espèce d’oiseaux dans une ville que dans les champs en raison de l’utilisation abusive de pesticides par notre agriculture !
Le mathématicien Bernard Beauzamy est un spécialiste des modèles mathématiques permettant de faire tourner des simulations de systèmes de divers types sur ordinateur.
C’est à ce titre, après avoir constaté les défauts des modèles mis en avant par le GIEC, qu’il a rédigé un Livre blanc sur la lutte contre le réchauffement climatique
http://www.scmsa.eu/archives/SCM_RC_2015_08.pdf
En voici un extrait qui va dans le sens de ce que vous écrivez avec justesse :
On peut se demander quelles pourraient être les conséquences, pour l’homme et pour la nature, d’un hypothétique réchauffement. La réponse est très simple : la nature s’en accommodera très bien, comme elle l’a toujours fait ; les plantes, en particulier, se trouveraient bien d’un accroissement de la concentration en CO2. En France, les conséquences positives l’emportent fortement ; si le réchauffement existait, il faudrait s’en réjouir. Et s’il n’existe pas, nous devrons continuer à nous chauffer neuf mois par an.
Je pense que si crise de nerfs il y a, elle frappe davantage certains milieux parisiens, trop dépendants du flux médiatique et manipulés par ce dernier.
Je viens d’effectuer depuis vendredi un petit périple de cinq étapes en région parisienne, du nord au sud (y compris à Paris) et je dois avouer que je n’ai rien vu de ce que nous présentent les médias. Pas de stress particulier, pas de problèmes de circulation. Des rencontres avec des amis. La vie presque normale quoi.
Et pourtant, Hollande grimpe de vingt points dans les sondages alors qu’on annonce 40 000 chômeurs de plus. Comprenne qui pourra !
Le pouvoir est-il capable de lui prodiguer l’antidépresseur bienfaisant et adapté ?
Le pouvoir (?) – disons le Régime – responsable de la crise de dépression que traversent les Français est-il vraiment le plus indiqué pour leur délivrer un remède à ses propres méfaits ?
@ Denis Monod-Branca 18:36
« …pas une crise de nerfs mais une crise existentielle… »
Comme beaucoup, je suis, nous sommes, d’accord avec vous, et c’est le plus facile. Mais après, « voulons-nous encore que la France soit ? » nous sommes encore d’accord. Mais encore après « accordons-nous encore foi à la devise de la République ? » suivi, par exemple, de votre interprétation de l’égalité, je vous cite « de prôner sans vergogne l’égalité des chances… alors qu’on célèbre sans honte la réussite… on accepte sans trembler l’exclusion des plus faibles ». En admettant que les créateurs de la « devise », fin XVIIIe siècle, aient été sincères, les hussards noirs de la République eux-mêmes issus du mérite républicain (= les concours d’entrée aux écoles normales départementales vers la fin du XIXe siècle) aient aussi été sincères, comment peut-on entendre des jugements tels que le vôtre, toute vergogne et toute honte confondues, en ce début de XXIe siècle ? La République Française et ses interprétations dans le temps long de l’Histoire de la France, mais quelle histoire !
La France serait au bord de la crise de nerfs ? Reprenons-nous. Notre pays a traversé des crises beaucoup plus graves sans qu’il soit besoin de lui administrer des médicaments. Certes, nous venons d’encaisser un coup particulièrement douloureux, pour les victimes et leur famille. La lâcheté des assaillants est la marque de l’idéologie qui les inspire. Mais souvenons-nous des deux conflits mondiaux, pendant lesquels nous avons dégusté et après lesquels nous nous sommes relevés, de la guerre d’Algérie et des attentats qui rythmaient le quotidien, de la rue Copernic etc., tout ceci sans remonter dans un passé plus lointain. Constatons que nos structures sont intactes, que nos forces peuvent agir, que la solidarité internationale se met en place. Arrêtons de pleurer sur nous-mêmes.
Au bord de la crise de la nerfs ou de plus en plus abrutis ? Quand je relis ce texte écrit il y a près de cinquante ans je me dis que rien n’a changé chez nous sinon en pire :
« Combien sont-ils dans les cales du progrès, à bourrer la machine, à obéir aux ordres sans comprendre, à ne connaître le soleil que par ses reflets ? Regardez-les nos soutiers qui plongent dans les métros du matin, qui suivent au petit jour les bennes où ils balancent d’un coup d’épaule les ordures ménagères ; les voici à genoux sur le trottoir dans la vapeur du goudron frais ; ailleurs, ils creusent, ils tassent, ils attaquent au pic, à la pioche, à la pelle, la dure pierre qu’ils rejettent derrière eux, comme s’ils préparaient une fosse…
Serviteurs des machines, employés tristes des grandes nécropoles de l’or, des billets, de l’argent ou travailleurs en col blanc, ils sont à l’oeuvre, jour après jour, charriant des ordures, vissant des boulons, classant des fiches, tapant des lettres, comptant des chèques, répondant au téléphone, peignant la girafe, remplissant une tâche sans intérêt, et les voici enfin tapis le soir, dans leur cage soigneusement encastrées dans l’un des milliers de casiers bien empilés pour constituer ces gigantesques dortoirs de banlieues où, dans chaque tanière, clignote la lueur bleuâtre de la télévision, comme un petit phare dans la nuit solitaire de chacun, sur le même rythme que celui du voisin – des coeurs qui battent, qui battent – tandis qu’au centre de la ville… le néon des enseignes inscrit en lettres animées les mots fétiches de notre civilisation. Et nous voici, comme eux, apaisés à peu de frais, si aisément persuadés que nous touchons au Temps du Bonheur. Repus, gavés, contents. »
(Jacques Charpentreau – « Une société en toc », 1969)
Détail pour détails :
Ce n’est pas un quart d’heure que j’ai perdu dans l’événementiel, c’est certainement bien plus.
Pour encadrer le marché de Noël à Strasbourg, interdiction est faite à tout véhicule de stationner dans Strasbourg-Eurométropole-l’ile de l’Ill.
Il paraît même qu’il serait interdit d’y circuler en véhicule motorisé, même si tout cela n’est pas très net en suivant les placards dans les rues, ou bien comme si on devrait tous acheter un triporteur pour relayer les ambitions anti-voiture de Strasbourg en se référant au DNA, mais comme si on écoute les différentes forces de l’ordre et sociétés privées de gardiennage en faction dont les idées d’interprétations divergent.
Pas de quoi démoraliser, stresser (?)
Pour mézigue qui, ayant installé dans le bord de l’île strasbourgeoise un chantier il y a plusieurs semaines, devant le terminer et le dégager afin d’être payé avant la fin de l’année, installer l’outillage en zone libre pour persévérer dans mon travail, je n’ai plus accès suffisamment à ce chantier en finitions (le pire des cas pour qui connaît !) avant Noël, alors avant clôture de l’exercice administratif des comptabilités qu’il ne me revient pas de négocier faute de temps dans le cadre de la suspension devenue évidente des critères de Maastricht !
En tout cas, j’ai rarement vu aussi peu de monde au marché de Noël, et je salue les téméraires parmi lesquels j’aurais osé me compter.
Déjà chassé et amendé pour neuf minutes d’arrêt confite en stationnement dans une voie de desserte très éloignée du marché… Détail : je prévois la cohorte d’huissiers pour 2016 car les frais s’accumulent en conséquence des événements…
Comment faire corps, et comment va le stress ?
Cela fait longtemps que je ne stresse plus, « faut pas tresser ! » disait un brave centenaire bourguignon de mes voisins, mais je pressens des dégâts…
Les manettes auxquelles j’ai accès n’ont guère plus de conséquence que pour quelques proches, et c’est avec un regret qui ne peut pas me stupéfier dans quelconque message politique trop mal ourdi.
Qu’est-ce que c’est que cette drôle de guerre ?
Je ne comprends pas comment vous pouvez remettre l’action gouvernementale, aussi problématique soit-elle, dans la suspension subite de tous autres problèmes qui ne seraient pas la guerre (bien trop solitaire encore, mais cela progresse) contre le mal intestin pour nous que prouve Daech.
Un gouvernement gouverne en temps de tempête contre les écueils, mais contre les vagues en permanence, elles sont bien autant graves pour un navire tous écueils considérés.
Bien sûr prime pour moi, j’espère comme pour beaucoup, que l’esprit ne favorise pas la déliquescence par l’abandon comme par le stress.
J’espère que vous « tressez », notre Hôte, sur ce billet-là, et que vous ne rajoutez pas une louche en stress.
La COP21 raconte des écueils, et l’intelligence du fait que l’écueil du climat par sa géographie implique lourdement le problème des réfugiés dans le temps, rameute Daech par la voie des misères, c’est un biais salutaire il me semble, lorsque le langage de la force seule ne peut pas s’alimenter que d’un seul bord.
M.O., avec lequel vous revenez, s’est fendu, appelons cela de la « com-m » pour mieux qu’il soit flingué, d’un bref passage sur France Culture malgré sa déclaration de vouloir disparaître des réseaux, pour rappeler que dans son jeune âge il avait remarqué la candidature à la présidentielle d’un « stresseur » avisé qui s’appelait Dumont.
Faut-il conclure que René Dumont fut un candidat de confort, autant que la psychanalyse renvoie à l’ignorance bienheureuse, voire que tout cela fut coulé par J.Y. Cousteau ?
Cela fait quarante années passées depuis cette histoire… le temps de douter des « climato-sceptiques », ces allumés parmi d’autres dénués de motifs ?
Pire !
Soixante ans ont passé avant que ne soient ressortis des tiroirs les travaux du moine Mendel (non musulman de confession), et quarante ans plus tard nous avons toujours nos créationnistes… pas de quoi stresser alors, juste tresser comme m’expliquait le bienheureux centenaire !
Non !
Vous ressentez du stress dans un milieu qui le subit, mais qui ne devrait pas le faire subir pour preuve à beaucoup trop nombreux qui ne demandent rien !
Parce qu’ils sont engagés d’évidence, soutiennent les gouvernants, mais que tout se passe comme si les gouvernants ne leur demandaient rien.
It’s a shame !
@Laurent Dingli
Je n’ai pas de leçon d’écologie à recevoir de vous !!
Argumentez au lieu d’éructer !!
@Laurent Dingli
Alors si je comprends bien, la preuve du réchauffement, c’est que la NASA dit que les eaux vont monter d’un mètre peut-être, ou bien entre 30 et 90 cm, dans cent ou deux cents ans… si le climat se réchauffe !
L’autre preuve du réchauffement c’est que les animaux tués par l’homme disparaissent. Pour votre information 50% des animaux sauvages ont disparu en quarante ans seulement. Donc, disons 25% pendant les vingt dernières années où le réchauffement, comme l’inversion de la courbe du chômage, est en pause.
OK, vous m’avez convaincu que je suis stupide et méchant.
C’est dans le détroit des Dardanelles que cela risque de se réchauffer.
Pas un seul bateau dans celui-ci depuis hier. Blocus de la part de la Turquie ? Si c’est le cas…
http://www.marinetraffic.com/fr/ais/home/centerx:27/centery:40/zoom:9
@ Laurent Dingli à 19:21
« Que de sombres idioties lues sur ce blog… »
Avez-vous lu l’édition de 9:23 du même Laurent Dingli, celui qui est heureux de résider à longueur d’année « au fin fond du Finistère » ? Il est heureux que « Exilé » ait pris la peine de vous conscientiser scientifiquement, concernant les îles volcaniques du Pacifique. Je vous suggère d’apporter votre contribution à la science en allant repérer le niveau actuel de l’océan près de chez vous, à la pointe du Raz par exemple, en laissant une empreinte indélébile, avec un constat d’huissier que vous pourrez remettre à votre célébrité locale, le citoyen Jean-Jacques Urvoas, grand prêtre de l’administration de la République française (voir son blog). O Breizh, ma bro, évoque tes villes englouties à tes néo-habitants, qui ignorent ton histoire !
Bonjour,
Personnellement je me demande ce qui menace le plus notre planète :
– les effets climatiques dues au CO² produit par l’activité humaine. L’objectif visé étant d’empêcher un réchauffement de deux degrés d’ici 2050 sous peine de subir les pires cataclysmes, Nicolas Hulot n’ayant pas son pareil pour nous flanquer la trouille.
– ou bien la horde de fous furieux islamistes, #Daech, Al-Qaïda, Boko Haram et compagnie qui, depuis le début de ce siècle, perpétuent les pires abominations un peu partout dans le monde et veulent nous imposer leurs croyances d’un autre âge qui sont un affront à l’intelligence humaine.
Deux fléaux qui se conjuguent pour détruire notre civilisation qui a mis des millénaires pour obtenir une esquisse de société plus ou moins apaisée reposant sur des principes de démocratie, d’humanité, de justice et de progrès.
Deux scénarios catastrophe dignes des films hollywoodiens les plus riches en effets spéciaux. De quoi effectivement provoquer des crises de nerfs chez les âmes sensibles.
Cher Philippe,
L’avenir de la France est clair : c’est d’accrocher de petits cercueils dans les sapins.
La France est devenue le Mali et le Nord-Mali est toujours sans résolution de conflit.
Qu’attend-on pour intervenir en Libye ? Que les socialistes soient enfin convaincus de leurs mortelles erreurs ?
Que pouvons-nous faire pour arrêter ce désastre ?
Que Hollande reconnaisse qu’il a armé des monstres ?
Où sont passées les régionales ?
Où est passé le droit de grève ?
Où est passé le droit de débat ?
Où est passée la démocratie ?
Pourquoi les événements dans les mairies sont-ils annulés pour cause de risques d’attaque imminente venant d’intégristes du Canada et nous demanderait-on d’aller voter ?
Les élections doivent être reportées car voter dans des conditions telles, c’est un déni de démocratie.
Nous n’avons vu aucun débat.
Pas de campagne pas d’élection.
Allez faire une campagne lorsque les rues sont désertes !
Nous attendons les Casques bleus en France pour remédier à l’incurie de ce gouvernement.
La France a démontré toute sa faiblesse dans ces contorsions pitoyables.
Que faut-il pour se réveiller ?
Que les réfugiés non contrôlables par Erdogan, ce qui va arriver si Poutine et Erdogan n’arrivent pas à se remettre autour d’une table, affluent par millions avec les réfugiés de Libye où les terroristes se réorganisent ?
Ce qui est mis en place par Hollande protège ses déplacements mais absolument pas les Français.
Au début de sa campagne, Hollande prétendait prendre le train.
Qu’il le prenne comme tout le monde. Qu’il fasse un tour de France à bicyclette pour que cela rime avec Lucette. Ses décisions seront sûrement plus adaptées.
Une politique suicidaire et isolée : tel est le résultat de sa politique.
Ses choix diplomatiques sont critiquables à souhait.
Ce qu’a fait Hollande est irréparable.
françoise et karell Semtob
@Denis Monod-Broca
« Que reste-t-il de la France si les Français, dirigeants et dirigés mêlés, les uns plus activement les autres plus passivement, croient, laïcité oblige, ne plus croire en rien ?
Non, ce n’est pas une simple crise de nerfs… »
Impossible de laisser dire cela comme vérité… et même pas comme hypothèse!
La laïcité semble avec vous n’obliger que vous… alors à contre-emploi.
La laïcité s’oppose, autant croit-elle en son principe – parce que la laïcité peut s’envisager autant que sciences ainsi qu’une croyance – aux conflits des interprétations religieuses qui conduisent à la violence.
Elle tente, d’hypothèse, la liberté de croyance religieuse, et elle n’a pas pour but de dissoudre la croyance religieuse en tant que foi dans quelconque projet englobant comme je peux vous lire avec l’obligeance.
C’est à coup sûr lorsque les croyances religieuses s’opposent, à un point tel qu’aujourd’hui, que le propos de la laïcité est mis en défaut, non pas qu’elle en est cause, non pas qu’elle puisse être tenue pour garante, mais c’est parce que son propos s’est affaibli.
Bien entendu, puisque son propos s’est affaibli, il mérite, au-delà sa confusion en guerres de religions, le courage d’opérer sa remise à jour pour obtenir à nouveau la contention des violences.
Faillirait-elle à son but, se serait-elle endormie, la laïcité ne peut pas prétendre autant que vous prétendez, expliquer les détours des fois.
Je me rappelle la variante oeucuméniste, sans doute pour vous une faillite, mais quand même une voie pacifiante qui a tenu des temps bienheureux.
Il serait tout à fait opportun de rallier de manière rénovée les croyants par religion à la revitalisation de la laïcité encore aujourd’hui et en premier lieu pour les musulmans qui ont oublié dans la débâcle de leurs États ce principe qui ne retient pas pour la croyance religieuse l’obligation de la domination.
L’obligeance avec la religion de la domination est, il faut quand même l’admettre, l’idée néfaste que combat la laïcité.
Je ne suis pas capitaine, mais reprocheriez-vous à la laïcité de ne jamais avoir pu faire rempart, ce n’est pas le genre de sac de sable dont je me séparerais pour quelque, si stupide, guerre de tranchées.
Que tous les sachants de ce blog expliquent comment réellement modifier le taux individuel de CO2 puisqu’il est – pour faire simple – directement lié aux sapiens que nous sommes : en 1960 nous étions <3 milliards sur terre, en 2015 nous sommes >7 milliards qui émettons du CO2 au quotidien… et aucun risque que ça diminue puisque nous vivons de plus en plus longtemps et que le monde, malgré tout, se civilise… consomme de plus en plus et émet donc de plus en plus de CO2 !
Bien évidemment il y a les grands enjeux que représente l’extraction du charbon, etc.
Allons-nous devoir « compter » le CO2 que nous tous, individuellement, émettons, comme nous comptons les calories que nous consommons… Allons-nous devoir nous équiper de « compteur CO2 » pour suivre notre consommation individuelle, basé sur le permis de conduire à points ahahaha
@ Exilé | 01 décembre 2015 à 20:21
Excellent !
J’ai trop écrit sur le fond de l’affaire du réchauffisme ses dernières années pour vouloir le faire encore :
http://fboizard.blogspot.fr/search?q=réchauffisme
Ou vous pouvez vous référer au site Skyfall :
http://www.skyfall.fr/
Le résumé est simple : en l’état actuel des connaissances, l’hypothèse d’un réchauffement climatique néfaste d’origine humaine par l’intermédiaire du gaz carbonique est fausse. Pour moi cette question est provisoirement réglée jusqu’à éventuelle nouvelle découverte.
En revanche, je suis intéressé par l’aspect sociologique des choses. Pourquoi tant de personnes ont-elles envie de croire une théorie fausse ?
Nota : pour moi, le fait que certaines de ces personnes soient des scientifiques ne change rien à l’affaire. Ce sont des hommes comme les autres susceptibles des mêmes biais. Je ne fais pas de la science une religion dont les scientifiques estampillés seraient les prêtres.
L’histoire est semée de théories pseudo-scientifiques fausses, très populaires un moment, aujourd’hui oubliées, des canaux martiens à l’eugénisme en passant par le marxisme (qui se prétendait scientifique, ne l’oublions pas).
Le délire réchauffiste n’est une première que par son ampleur (vive l’ampleur !).
Pour les gens de la haute, il est facile de comprendre pourquoi ils ont envie de croire au réchauffisme : cela accroît leur pouvoir et leurs rentrées d’argent (voir en ce moment la COP21).
Mais les autres ? C’est plus mystérieux. Envie de croire que l’homme a une influence, même néfaste, sur la nature et n’est pas le jouet impuissant de forces naturelles qui le dépassent ?
Le réchauffisme a un aspect positif : nous pousser à réduire notre dépendance au pétrole moyen-oriental, ce qui me semble une bonne chose politiquement. Mais quand on fait les bonnes choses pour de mauvaises raisons…
En revanche, il a un aspect négatif : il détourne d’immenses ressources d’autres objectifs plus justifiés.
Par exemple, l’agriculture zéro pesticide est à la portée des pays riches, mais c’est un effort colossal si on ne veut pas se limiter à des effets d’annonce.
Je suis conservateur, j’ai donc, par nature (c’est le cas de le dire), un fond écolo. Inversement, la mariage à la Placé-Duflot de l’écologisme avec la gauche progressiste et matérialiste est contre-nature, c’est pourquoi le souci écologiste des Français ne se traduit pas en succès électoraux.
Or, si l’on parle beaucoup d’écologie en politique, c’est toujours sous un aspect rébarbatif, taxes et contraintes. Il y a une veine sadique, avec Ségolène en mère Fouettarde.
J’aimerais qu’on parle du plaisir écologique, comme de sauvegarder les paysages (ah merde ! Ca veut dire faire sauter les horribles éoliennes à la dynamite).
« Notre Etat a deux obligations fondamentales : apaiser et combattre »
Apaiser et combattre mais aussi protéger. Il est atroce de ne pas avoir pris suffisamment de mesures pour protéger les civils – depuis trente ans le terrorisme fait des victimes en France – et d’ensuite venir faire toutes sortes de déclarations empathiques sur le malheur des victimes et de leurs familles.
Les banlieues populaires ont été livrées, depuis trop longtemps, à une autogestion interne où l’Etat ne fait plus régner l’ordre républicain. Les enseignants dans les écoles de quartiers dits défavorisés reçoivent des élèves qui, pour certains, entendent chez eux un discours de haine envers la République, la démocratie, la France, et ces enfants qui souvent font la loi dans la cour de l’école, grandissent avec leurs propres représentations de la société et n’entendent pas les messages que la nation a à leur transmettre. Toute une génération a grandi dans ce refus de l’ordre social républicain et laïque. Faute d’avoir voulu voir cette dérive, d’avoir pris les mesures adéquates, c’est maintenant tout le monde qui est concerné et plus seulement les banlieues. Les jeunes filles des quartiers qui portaient la jupe sous le jogging il y a déjà longtemps nous avaient pourtant avertis. Les Français (de toutes races et religions) qui demandaient que ces problèmes soient traités avec sérieux étaient traités comme des personnes mal embouchées, sectaires et ignorantes, avec toujours le soupçon du racisme pesant sur eux, et jamais entendus. Maintenant que la société entière est concernée et non plus seulement les banlieues, la France entière est mobilisée. Mais un peu tard.
Le risque de l’accès du FN dans certaines Régions fait réagir le MEDEF car il sait que la bonne marche des affaires telle qu’il la conçoit est peut-être compromise par une volonté de repli franco-français. Mais les chômeurs qui vivent dans des régions sinistrées ne le prendront pas au sérieux car le désastre qu’il envisage, ils le connaissent depuis longtemps.
Les Français sont plus généreux que nombre de leurs gouvernants et sans doute auront-ils une réaction républicaine, car ils ont encore en mémoire les luttes de leurs parents pour une société meilleure. Mais pendant combien de temps encore cette mémoire va-t-elle défendre les valeurs républicaines ? On aimerait que celles et ceux qui tiennent les manettes (politiques et économiques) honorent cette mémoire à leur tour plutôt que leur insignifiante petite personne.
Il ne sert de rien de se lamenter. Même P.Bilger, si épuré dans sa pensée et son style a été obligé d’accumuler les désignations en de longues phrases pour démontrer les causes du mal français, aujourd’hui et demain.
C’est un pays qui ne peut plus être redressé, par cela même que ce n’est plus un pays, mais un agrégat d’individus qui n’a plus de lien social majeur.
L’union du gouvernement politique, des intellectuels ou réputés tels et des grandes entreprises pour dénigrer le parti populiste (???) démontre à l’envi la panique dans le verre d’eau et d’huile.
La sollicitation un peu sotte de pavoiser a démontré le peu d’intérêt de la population pour sa nation, même si le drapeau tricolore ne vaut que par ceux qui sont morts pour lui et pas pour un concert ou un steack frites, les malheureux.
L’ennemi, c’est le fisc, tendre aux puissants, dur aux faibles, le riche n’étant pas forcément un puissant, s’il ne l’est pas, le fisc le rogne comme un faible, simplement, s’il est authentique, droit dans sa tête comme dans ses attitudes. Comment un peuple se reconnaîtrait-il dans la faveur aux habiles indélicats, aux machines à réfléchir quand il s’agit simplement de vivre ?
Oui, c’est simpliste, irénique, vieux et dépassé. Il faut l’assumer. Et cela n’a aucun rapport avec le choix électoral. La seule voie, c’est l’abstention massive, à 70 %, avec la démonstration qu’il n’y a pas que les musulmans islamoradicalodrogocrétinosincultes à être armés. Les hommes de qualité, de quelque religion qu’ils soient, se retrouveront alors. Jusque-là, joyeuses fêtes d’hiver, entamez bien le cycle d’Esus.
Hollande, Valls et Cazeneuve administrent à la France le médicament le plus salutaire pour elle : la maîtrise de leurs nerfs.
Je m’étonne que les Français ne perçoivent pas l’excellence de ces trois solistes dans une partition autrement plus difficile que les sonates de Chopin.
Il est d’un grand secours pour un pays dans la difficulté de trouver de pareils hommes.
Un Suisse admiratif
Pour ceux qui pensent encore que le CO2 est le grand Satan voici un lien qui remet les pendules à l’heure. J’ai déjà cité des sources crédibles.
Pour ceux qui se contentent du Monde, Libé et autre journaux scientifiques du genre n’y allez pas.
http://www.contrepoints.org/2015/12/01/231092-linnocence-du-carbone-de-francois-gervais
@zenblabla
Une religion est la forme de relation avec le principe premier, l’Etre, l’Un ou autre notion de l’indéfinissable qu’a induite l’histoire.
Dans cette relation, se définit la philosophie du droit constitutive du lien social au sein d’une nation.
Partant, l’athéisme comme la laïcité sont des absurdités proférées par des imbéciles pour flatter d’autres imbéciles à se croire intelligents.
L’erreur majeure a été la séparation de l’Eglise et de l’Etat qui se trouve ainsi démuni de chemin commun vers la transcendance.
Cela aboutit à la corruption intellectuelle généralisée avec une perte des notions d’honneur et même d’honnêteté, et à être sans défense face à un Islam conquérant.
@yoananda
En ce qui concerne la prochaine sixième extinction des espèces animales et végétales, le Muséum d’Histoire naturelle met en avant quatre grandes causes : « la destruction de la nature et la pollution, la surexploitation des ressources vivantes, la dissémination des espèces envahissantes (avec les cas célèbres du lapin, de la jacinthe, ou du frelon) et le dérèglement climatique ».
Inutile donc de nier l’importance du changement climatique sur les écosystèmes, mais en mettant l’accent de façon exclusive sur le problème climatique, on omet de parler des causes des bouleversements attendus : le retournement des prairies, l’érosion des sols, la fragmentation des espaces naturels et forestiers par les infrastructures, l’abus de substances chimiques dans l’agriculture intensive, l’artificialisation des sols, un aménagement du territoire irréfléchi etc.
Et c’est bien sur ces problèmes qu’il faut agir pour amoindrir les impacts de l’Homme sur son environnement.
@Pastel | 02 décembre 2015 à 09:35
C’est de l’humour suisse ?
Il est évident que, si nous étions encore en démocratie, Mme Taubira et MM. Valls, Fabius et Cazeneuve auraient présenté le 14 novembre au matin leur démission au président de la République, qui aurait pu avoir le bon goût de l’accepter.
@ caroff
Vous auriez au contraire des dizaines de leçons à recevoir, mais après plus de quinze ans passés à m’adresser à des personnes comme vous, je suis las et n’ai aucunement l’intention d’engager une nouvelle controverse de Valladolid.
@ eileen
En mangeant moins de viande, en évitant d’acheter des produits contenant de l’huile de palme, en adoptant un chauffage économe en énergie, en consommant mieux et moins, en privilégiant les transports en commun lorsque c’est possible, en éteignant systématiquement les veilles de ses appareils électriques, en finançant des projets alternatifs, etc.
Une ONG anglaise s’oppose à l’intervention du Royaume-Uni en dénonçant le fait que les bombardements alliés sur l’Etat Islamique auraient fait quelques 4000 victimes civiles sur les douze derniers mois.
Alors si on commençait par pleurer sur ces 4000 morts avant de pleurer sur nos 140 ?
Le terrorisme, c’est ce qu’ont pratiqué les Allemands sur Londres et Paris pendant la guerre de 14, et tout le monde chez tout le monde pendant la Seconde Guerre avec la bombe atomique comme point d’orgue.
Par ailleurs, nous apprenons que l’Etat Islamique s’étend en Libye mais sans jamais nous dire s’il est bien reçu ou non par les populations. Des fois que celles-ci en soient contentes et qu’elles nous opposent le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
C’est l’hypocrisie générale qui devrait provoquer une crise de nerfs.
Il est d’un grand secours pour un pays dans la difficulté de trouver de pareils hommes. Un Suisse admiratif
Rédigé par : Pastel | 02 décembre 2015 à 09:35
Il serait d’un plus grand secours encore de trouver de pareils hommes pour les empêcher.
Mais c’est peut-être impossible.
@ M. Dingli
« Je n’ai plus de temps à perdre à argumenter vainement avec tous les ravis de la crèche qui peuplent la blogosphère. A côté de zozos comme vous, caroff, yoananda et autres duvent, Philippe Bilger passerait presque pour un post-soixante-huitard du Larzac. C’est dire… »
Que vois-je, que lis-je ?? M. Dingli est trop bon de m’associer, sans me demander mon avis, à celui-ci et celui-là. Il est vrai que la mesure et la pondération ne sont pas ses qualités premières… Il est vrai aussi qu’il n’écrit pas la vie des hommes illustres, néanmoins je le remercie ICI, devant nos compagnons de joutes (assez moyennes sans nul doute), de prendre acte de mon existence, dont il a décidé qu’elle s’accommodait comme bon lui semblait.
Monsieur est trop bon avec ses serviteurs !
@Franck Boizard 2.12.15 – 8.21
Avoir beaucoup écrit sur un sujet ne fait pas de son auteur un expert. Beaucoup se sont considérés comme des experts pour avoir écrit des tartines de banalités et d’erreurs.
Ne pas croire aveuglément les scientifiques est peut-être sage, mais il y a un moment où l’arrogance est stupide, où il faut admettre que certains ne se trompent pas, certains ont eu tort d’être les premiers à alerter.
Le réchauffement climatique d’origine humaine est faux, affirmez-vous… Il existe quelques études sérieuses, rédigées par des scientifiques qui ne sont pas des Professeur Tournesol qui démontrent à l’aide de modèles mathématiques etc. parfaitement le contraire, études qui sont des démonstrations ardues, d’accès confidentiel parce que difficile, laissant peu de place au texte.
Comme toujours il y a les sceptiques en tout, ceux dont le plaisir « pour avoir l’air » est d’affirmer – sans jamais être capable de le prouver et pour cause – que tout ce que disent les scientifiques dans quelque domaine que ce soit est faux, ce qui leur donne l’occasion de dire « je vous l’avais bien dit »… Un peu comme ceux qui ont osé affirmer devant micros et caméras squattant tous les plateaux télé qu’aucun avion n’était tombé sur le Pentagone…
On pourrait aussi « se mettre à quatre pattes et brouter de l’herbe » (Voltaire).
@Laurent Dingli 2.12.16 – 10.17
Sortez du cadre étroit de votre PQR… vos antiennes datent, vos recommandations sont démodées, il faut vous renouveler !
La Commission européenne (28 membres) n’arrive même pas à se décider à voter l’interdiction des pesticides « néonicotinoïdes tueurs d’abeilles » en Europe, alors que scientifiquement tous les voyants sont au rouge concernant ce produit. Le milieu médical alerte depuis longtemps déjà.
Comment voudrions-nous que 195 chefs d’Etat ou de gouvernement arrivent à se décider à réduire leurs émissions de gaz ? Chaque pays ayant ses intérêts particuliers. C’est juste une communication de plus pour endormir le péquin moyen. Un grand raout où tout le monde fait semblant de s’entendre pour passer un bon moment sur notre compte (financier j’entends). Cela me rappelle trop les séminaires auxquels j’assistais.
Ceci dit Hollande a raison. Ce Président a créé le vide pendant trois ans, sans prendre aucune décision, sans réformer quoi que ce soit, en nous conduisant droit vers un mur dans tous les domaines et, grâce à sa seule activité positive, les hommages rendus dans le compassionnel, il regagne 20 % d’opinions favorables. La surexploitation des tristes événements lui vaut tant de retournements qu’on reste pantois devant notre peuple anesthésié.
Un peuple qui devrait se poser mille questions à peu près sur tout et en particulier sur le pourquoi pas de mesures d’envergure prises depuis le 11 janvier ??
C’est dire si les Français sont des veaux, au cerveau endolori et téléguidé.
La seule chance qui nous soit offerte, ce sont les élections mais en regardant, sidérée, ce résultat de sondages, ce Président a encore de beaux jours ainsi que tous ses ministres naufrageurs.
Le dernier exemple, nos médecins libéraux se battent depuis des mois contre une loi santé aberrante or, noyée par la COP21 et par le choc post-attentat, la loi a été votée allègrement par des députés à la botte sans que personne n’en entende parler vraiment.
Ecoeurant, cette façon d’être berné et pire, de voir que cela marche si bien.
@Laurent Dingli
La première cause de la pollution, c’est la corruption.
Exemple : en France, les agglomérations s’étendent à l’infini avec force ronds-points, consommation de carburant, usure des véhicules et des routes, millions d’heures de travail perdues, etc.
Et pourquoi alors les propriétaires de milliers d’hectares délaissés seraient-ils ravis de les vendre ?
Parce que des élus ne veulent pas voir arriver un surcroît de population alors que d’autres en veulent pour avoir leur stade et autres trophées, parce que des fous ne respirent qu’en régentant, contraignant et poliçant sous bannière écolo, etc.
Et parce que le tout baigne dans les copinages et soucis électoraux, en somme dans la corruption intellectuelle et matérielle généralisée.
Y a-t-il un commentateur de Justice au Singulier qui entrevoie la difficulté qu’il y a de gouverner la France le 2 décembre 2015 ?
Si oui, nous allons parler de compassion masquée…
@Franck Boizard
D’où vous vient que trois hommes d’Etat pour une fois dussent démissionner ?
Etranges moeurs de ne concevoir les hommes d’Etat que démissionnaires.
Les réactions violentes suscitées sur ce blog comme ailleurs par la moindre critique portée à l’encontre de la théorie à la mode du réchauffement climatique d’origine anthropique confirment hélas une fois de plus ce que Philippe Bilger a déploré souvent ici – et que je déplore avec lui – à savoir qu’en France, pays où la conversation toute en nuances a pourtant été érigée en art, il n’est plus possible de discuter des thèmes qui ont été frappés du tabou politiquement conforme, voire de sujets anodins.
Ayant simplement rappelé un fait scientifiquement vérifiable, sources fournies à l’appui, je me suis fait traiter de noms d’oiseaux par un contradicteur manifestement figé dans une attitude de déni…
Comment se fait-il qu’il ne soit même plus possible de faire appel à ce qu’en droit on qualifie de « principe du contradictoire » et qui relève également d’une attitude scientifique sans se faire agresser ?
De nos jours, le Dogme est roi dans divers domaines et a écarté le débat d’un revers de main.
Car ne nous y trompons pas, au-delà des aspects purement techniques et scientifiques (ou du moins qui auraient dû le rester) nous nous trouvons, avec cette théorie du Réchauffement Climatique que nous sommes forcés d’accepter en bloc, face à une nouvelle religion à prétention universaliste, avec ses textes fondateurs, ses mythes, ses légendes, ses Grands Prêtres, ses missionnaires prêcheurs, ses convertis, ses fidèles obéissants et ses Inquisiteurs pourchassant avec vindicte les hérétiques qui osent contester la Vérité Révélée.
Comment avons-nous pu en arriver là, dans ce domaine comme dans d’autres, comme par exemple la genèse des causes ayant pu conduire aux récents massacres commis à Paris, qui ne peut toujours pas être abordée sérieusement et sereinement ?
Un élément de réponse tient peut-être malheureusement au fait que chez nous prolifèrent depuis longtemps des gens qui se comportent avant tout en ce que l’on appelle dans les régimes marxistes-léninistes des commissaires politiques, n’ayant l’impression d’exister que par le pouvoir de coercition qu’ils se croient autorisés à exercer sur leurs contemporains.
Un de ces procédés de coercition, orienté vers le contrôle de masse des populations, consiste dans le recours à des campagnes hostiles (jamais bienveillantes) dirigées à l’encontre d’une cible désignée à l’avance ou bien à l’encontre d’une catégorie de la population : campagne contre les Koulaks en URSS, campagne contre les moineaux mangeurs de récolte en Chine, campagne contre Liu Chao-Chi, Révolution culturelle etc.
Dans ce mécanisme, il faut d’une part mobiliser les masses comme un seul homme autour d’un thème, et d’autre part repérer les éléments hostiles au conditionnement voire les tièdes manquant d’enthousiasme dans la haine.
Dans les années post-68, les révolutionnaires gauchistes ne pouvaient plus décemment continuer leurs méfaits en se réclamant d’idéologies dont les ravages dans les pays de l’Est, en Chine et au Cambodge ont été révélés au grand jour : ils se sont reconvertis dans l’écologie (certains exemples célèbres ont depuis fait une belle carrière politique), non point par amour de la Nature et de ses lois – qu’ils sont parfois les premiers à violer – mais parce que cela leur fournissait un nouveau cheval de bataille permettant de masquer leurs desseins réels.
Voilà comment en France se comportent des gens qui se piquant de donner des leçons de démocratie à la terre entière ne supportent pas la moindre contradiction, surtout si elle est fondée…
@eileen
Non, c’est au contraire tout à fait d’actualité : renseignez-vous entre autres sur les dégâts causés par la déforestation due notamment aux plantations de palmiers à huile en Indonésie et au Cameroun où règne la Socfin, l’entreprise de Bolloré. A ce sujet, je remarque que les indignés à géométrie variable comme Noblejoué n’ont pas une pensée pour les populations africaines qui se plaignent de la Socfin. Les indigènes, c’est utile pour critiquer le WWF pas la société de Bolloré…
Le seul point sur lequel je rejoins aujourd’hui Philippe Bilger, c’est sur sa dénonciation de Nicolas Hulot qu’il avait raison de fustiger et que j’avais tort de défendre, bien qu’hier comme aujourd’hui je considère que ces sujets sont bien trop graves pour être limités à des questions de personnes et d’ego. Le tort de Philippe Bilger est selon moi de ne pas avoir su dépasser ce constat. Nicolas Hulot est un donneur de leçons inconséquent, c’est un fait mais que représente sa petite personne aux regard des enjeux planétaires ? Il fait de belles déclarations qui n’engagent à rien et que s’empressent de signer des politiciens comme Juppé. De l’affichage, de la communication, rien de plus. L’écologie, la vraie, c’est bien autre chose que cela.
@ Savonarole
Étant donnés les commentaires, je penserais plutôt à du foin.
@ Laurent Dingli s’adressant à eileen
« En mangeant moins de viande, en évitant d’acheter des produits contenant de l’huile de palme, en adoptant un chauffage économe en énergie, en consommant mieux et moins, en privilégiant les transports en commun lorsque c’est possible, en éteignant systématiquement les veilles de ses appareils électriques, en finançant des projets alternatifs, etc. »
Le genre de conseils qu’on trouve dans tout bon magazine féminin !!
@ Pastel | 02 décembre 2015 à 11:40
« Y a-t-il un commentateur de Justice au Singulier qui entrevoie la difficulté qu’il y a de gouverner la France le 2 décembre 2015 ? »
Il y en a au moins un, qui considère que des politiciens qui se sont vantés de résoudre les problèmes, en se portant candidats, ont une obligation de résultats et pas seulement de moyens. Moyens que d’ailleurs ils nous demandent de fournir par un sophisme pervers.
L’imprévu fait partie de la vie, y compris de la vie des sociétés et des nations.
La difficulté ne saurait être une excuse pour qui se porte volontaire à des responsabilités de pouvoir, en cas d’échec.
Incapable de dominer les difficultés il faut céder la place à d’autres, et c’est le message que les élections locales envoient souvent.
Il n’y a pas en France de procédures de votation, comme en Suisse, pouvant donner la parole régulièrement au peuple, pour corriger la trajectoire du pouvoir.
Cela explique la demande de démission qui n’est pas étrange dans cette situation.
@ Jean le Cauchois
Il ne faut pas pas confondre le mérite et la sélection au mérite, qui sont bien sûr justifiés et n’entament en rien l’égalité de tous en tant qu’hommes et que citoyens avec la course à la réussite qui est l’idéologie dominante et qui a pour effet de rejeter les moins bien lotis ou moins gâtés par la chance ou la naissance.
@zenblabla
Je ne comprends pas bien vos arguments.
Dans la phrase que vous critiquez j’avais surtout voulu faire apparaître qu’il y avait une contradiction dans les termes à croire qu’on ne croyait en rien. Croire en Rien, n’est-ce pas la définition du nihilisme ?
La laïcité a du bon, mais pas quand elle prend cette direction-là.
@ Pastel | 02 décembre 2015 à 11:40
Le pouvoir sans responsabilité, c’est la tyrannie. Assumer ses responsabilités devant un échec majeur, c’est démissionner.
Les plus grands l’ont fait (Churchill, de Gaulle…). Rien que de très normal.
@caroff 2/12/15 – 12:41
Merci je n’aurais pas plus faire/écrire mieux.
Laurent Dingli son com à 12:25 à force de se croire toujours tellement au-dessus de la mêlée, prend tous les autres pour de sombres abrutis demeurés… ses recommandations sont connues depuis des années = rien de nouveau … mais dans son com il donne surtout l’impression d’avoir besoin de quelqu’un pour vomir une sorte de e-venin dont il est coutumier… puisque lui seul sait… c’est mon instant, celui d’être le Wailing Wall ahaha
@Laurent Dingli 2/12/15 – 12:25
Votre second paragraphe devrait vous apprendre l’humilité et la modestie et ensuite vous cesserez peut-être de prendre les autres pour de sombres abrutis demeurés. Ce que affirmez est disponible partout, dans toutes les bonnes bibliothèques, dans toutes bonnes revues ! Votre valeur ajoutée est donc nulle, vous n’en savez pas plus que quantité d’autres qui interviennent sur ce blog.
@Franck Boizard
« Tyrannie », « échec majeur », comment se fait-il que je ne comprenne rien à ce que vous écrivez ?
J’ai beau chercher, je ne trouve pas l’ébauche d’un commencement d’échec.
La recherche infructueuse de Salah, peut-être. Mais l’homme est probablement à l’abri d’un commissariat, en train de renseigner les forces de l’ordre qui auront su se montrer persuasives.
@ Exilé
Arrêtez votre cinéma et vos lieux communs sur la vérité soi-disant bâillonnée par je ne sais quel totalitarisme. La blogosphère est remplie de propos comme les vôtres ce qui fait qu’elle s’assimile bien plus au café du commerce qu’à un lieu de débats. Je comprends que cela vous donne une certaine consistance de jouer les victimes du totalitarisme mais je vous assure que c’est du dernier ridicule. Le retraité de droite qui tapote en France ses doctes sottises derrière son pseudo serait une victime du totalitarisme ! Mazette !
Quand on voit ce que la disparition des espèces suscite chez des blogueurs tels que celui qui s’est affublé du sobriquet « caroff », on n’est plus étonné, mais seulement consterné. Pour paraphraser JDR, je n’ai jamais aimé cette génération d’égoïstes, désormais je sais pourquoi (en réalité je le sais depuis longtemps). Vous nous pompez l’air avec votre guerre d’Algérie, votre amour de Le Pen et de Poutine, votre écolo-scepticisme et votre peur des réfugiés de guerre. Vivement la génération suivante. De l’air !
@Laurent Dingli
« Quand on voit ce que la disparition des espèces suscite chez des blogueurs tels que celui qui s’est affublé du sobriquet « caroff », on n’est plus étonné, mais seulement consterné ».
C’est vous qui êtes consternant.
Si vous avez un peu de temps en dehors de ce blog, documentez-vous auprès des sachants !!
Une chose est d’être dans le registre de l’émotion et des jérémiades, la corde sensible des bobos-écolos, une autre est de prendre conscience de l’origine des maux dont nous souffrons. C’est le domaine de la complexité qui, manifestement, vous échappe !
Les solutions ne peuvent pas se réduire à des recettes (ne plus manger de viande par exemple) cucul la praline qui peuvent s’avérer néfastes pour l’environnement…
Exemple : moins de viande : moins d’éleveurs : moins de prairies : plus de terres labourées : plus d’intrants (engrais et pesticides) : moins de stockage de carbone et moins bon bilan hydrique !!
Je crains que cette 21ème réunion regroupant 150 chefs d’État et de gouvernement en vue de définir les mesures si possible « contraignantes » destinées à limiter les nuisances de l’activité industrielle humaine ne soit qu’un coup d’épée dans l’eau, un de plus.
D’ores et déjà l’Inde, un des pays les plus polluants de la planète, a dit qu’elle ne changerait rien à ses habitudes.
La Pologne continue allègrement à utiliser ses centrales au charbon sans avoir pris la moindre mesure pour une énergie de substitution.
L’Allemagne a renoncé à construire des centrales nucléaires mais pour cela elle utilise à fond ses centrales à charbon en attendant que les éoliennes qu’elle plante un peu partout dans le paysage parviennent à fournir suffisamment d’énergie pour enfin les arrêter.
Que dire de la Chine qui, elle, a bien décidé de remplacer progressivement ses milliers de centrales thermiques terriblement polluantes par des centrales nucléaires qui poussent comme des champignons (pas encore atomiques mais ça pourrait le devenir).
Ne parlons pas des émirats du golfe Persique qui usent de tous les stratagèmes pernicieux pour que leur pétrole et leur gaz continuent à se vendre un peu partout dans le monde et ainsi leur permettent de continuer à diriger la finance mondiale avec leurs pétrodollars.
Sans oublier les Etats-Unis toujours prêts à donner des leçons au monde entier et qui extraient allègrement le gaz de schiste sans ce soucier des conséquences pour leur environnement.
Suivi en cela par le Canada qui tel un bon toutou copie tout ce que fait son voisin.
Tout ça pour dire que notre bonne vieille Terre n’est pas encore tirée d’affaire. Le sera-t-elle un jour ? Rien n’est moins sûr.
Mais ainsi que le dit une devise shadok : « Ce n’est qu’en essayant continuellement que l’on finit par réussir ». Ou, en d’autres termes : plus ça rate, plus on a de chance que ça marche…
Alors si la COP21 ne donne rien il sera toujours possible de passer à la COP22, puis COP23, etc.
Le voisin : je ne comprends pas grand-chose aux machins qui font discuter celles et ceux des Cités, mais je viens de suivre les infos de la chaîne publique posant reportage sur un gars qui nettoie la forêt !
Moi : chouette ! et…
– ben, le gars il nettoie pour fabriquer des trucs à mettre dans les chaudières, en ville…
– vous voulez dire qu’il exploite la forêt jusques dans ses tréfonds pour asphyxier même les micro-organismes ? et donc la faire crever !
– j’ai dit ça ?
– mais non ! c’était juste un reportage « pour sensibiliser les populations à ce qui se passe près de chez elles » en ayant l’air de ne pas y toucher !
– vous avez viré de bord ?
– eh non. Je suis toujours près, très près des papillons qui disparaissent, des abeilles qui se raréfient, des fleurs sauvages qui migrent et du désert qui s’en vient et comme il ne sera pas seul viendront en compagnons de route les déserts intellectuel et social.
– ouf !
Comme nos montagnes (celles que nous voyons) sont belles aujourd’hui !
Je profite de cette ambiance chaud-bouillante pour lancer un débat : pour la santé de la planète, vaut-il mieux prendre un bain ou une douche ?
L’idéal, c’est évidemment les bains-douches !!
Curieusement, ce billet engendre beaucoup d’opinions sur les causes du réchauffement climatique, événement dont on peut s’inquiéter sans pour autant s’en occuper. Les mésaventures de M.Verdier, qui a retrouvé un emploi, coupable d’avoir nié ce que l’autorité affirme et surtout débusqué les arrangements entre amis à l’intérieur du GIEC, sont révélatrices d’un dualisme aussi ancien que la pensée politique : l’opinion officielle, et la dissidente.
Ceux qui pointent l’homme comme responsable principal du réchauffement sont catégoriques, des savants les soutiennent, enfin, ils pensent comme ceux-là. Ceux pour qui le même réchauffement est minoritairement anthropique, et après tout, pas si redoutable, sont pour la plupart, d’authentiques scientifiques, dont l’intérêt dans la controverse n’est pas démontré, ce qui n’est pas le cas des gens du GIEC car ils ne disposent pas d’aides et rendent des rapports que personne ne lit.
Quant aux modèles mathématiques, leur interprétation est généralement confuse, faute de pouvoir certifier toutes les variables.
Or, tout cela n’est que controverse, affrontements, démonstrations et contradictions, le propre de toute science. Ce qui est gênant, c’est la rigidité de la pensée officielle qui va jusqu’à licencier un salarié qui admet le phénomène mais en modère la portée.
Les émissions annonçant toutes les catastrophes du réchauffement sont déversées sur les écrans jusqu’à paralyser toute discussion.
Ca ne va pas, ce n’est pas une bonne solution. Sauf si ce matraquage a un but : préparer les affres de la société excédentaire sur la planète. L’humanité a connu des variations bien plus importantes que la présente : enfin, la présumée présente, elle s’en est très bien sortie. L’homme supporte des écarts de température proches de 90° C ; en plus ample, la Méditerranée a été asséchée trois fois. Le hic, c’est bien le nombre des humains concernés, tout à fait excessif. Ceci permet de penser que la pensée de croissance du Christ n’était vraiment pas digne d’un Dieu omniscient, mais d’un charlatan inspiré par l’état de son temps. Pénicilline, connais pas, pour un Dieu, ce n’est pas très convaincant. Jusqu’au XVIe siècle la population de la Terre est restée à peu près stable par rapport à 1950 BP tout en s’étant développée gentiment depuis 400 siècles.
Que faire de tous ces hommes qui engendrent la situation actuelle, pour partie, dans sa cause anthropique. C’est la discussion que tente d’amorcer le dogme du réchauffement dans ses causes prétendues.
Notre monde n’est pas viable. Pour payer les retraites, détail infime, des actifs actuels, combien faudra-t-il de monde en 2150 ? Sur une terre dévastée par un incontournable urbanisme et ses servitudes, comment gérer ne serait-ce que l’évacuation des déjections ? par l’horreur.
Qui pense la France à 200 millions d’habitants ? Même tous musulmans et réduits à la pensée de Boualem Sansal ?
A quelle aventure les gouvernements essaient-ils de nous accoutumer ? Leur agitation, pour l’instant, crée de l’énergie et Carnot est là, qui veille au maintien de la thermodynamique.
Quand bien même l’énergie froide ferait son apparition, la chaleur résulterait de la proximité des hommes les uns des autres, leur souffle, leurs odeurs, leur agitation, leurs ébats. L’ennemi du monde vivant c’est bien l’homme.
Dites-moi si je me trompe, au Paradis Originel, ils n’étaient bien que deux ?
@Laurent Dingli | 02 décembre 2015 à 14:01
La blogosphère est remplie de propos comme les vôtres ce qui fait qu’elle s’assimile bien plus au café du commerce qu’à un lieu de débats.
Vous n’avez pas encore compris que le débat d’idées n’existe plus depuis belle lurette, que ce soit dans un blog ou à la télévision ?
Il a été remplacé par la confrontation d’opinions, et ce ne sont pas des idées qu’on échange maintenant, mais de l’insulte, de l’invective, du mépris, de la bile ou du fiel, et parfois hélas, de la haine…
Je devine – j’en suis convaincu – que Philippe Bilger en est désolé, mais il doit aussi savoir que parfois, trop rarement, il m’arrive de découvrir d’agréables perles dont je fais mon miel (image bizarre…).
Certains propos, vous le savez bien, ne méritent qu’une seule chose : Rabattre le couvercle et tirer la chasse d’eau !
Enfin pour garder intacte votre adrénaline, je vous invite à apprécier cette jolie phrase de Chateaubriand, que vous connaissez sans doute :
« Il faut être économe de son mépris, en raison du grand nombre de nécessiteux »
@ Laurent Dingli | 02 décembre 2015 à 14:01
Ne vous fatiguez pas…
Il faudrait multiplier artificiellement par deux le prix du pétrole dans toute l’Europe, et capitaliser l’argent dans un fonds pour financer la recherche sur la fusion nucléaire, les énergies renouvelables et la transition énergétique.
Le reste c’est de la littérature.
@Alex paulista | 02 décembre 2015 à 15:10
« Je profite de cette ambiance chaud-bouillante pour lancer un débat : pour la santé de la planète, vaut-il mieux prendre un bain ou une douche ? L’idéal, c’est évidemment les bains-douches !! »
On voit bien les problèmes existentiels de l’homo occidentalis ! 🙂
Ni douche, ni bain, Môssieur ! Nu devant le lavabo comme dans les années 50 dans l’après-guerre. Et cela ne me gêne pas de le pratiquer encore.
Cinq litres, gant en main. Le réchauffement ne passe par moi. Même qu’il y a des jours ou ça caille.
« Le pouvoir est-il capable de lui prodiguer l’antidépresseur bienfaisant et adapté ? »
C’est, Monsieur Bilger, une excellente question à laquelle on peut sans risque de se tromper répondre par la négative.
En matière de chômage par exemple, lire cet article de Jacques Sapir : http://russeurope.hypotheses.org/4514
L’inversion de la courbe tant espérée ou souhaitée par le pouvoir actuel ne semble pas vouloir changer réellement de pente malgré toutes les contorsions. Et sous le gouvernement Fillon/Sarkozy, hors les effets de la crise de 2008, l’amorçage de la courbe suivie par leurs successeurs est indéniable. Ils n’ont donc pas été meilleurs les uns que les autres.
En matière climatique, une seule certitude : le réchauffement peut se constater à l’évidence. Quant aux causes, il est évident que l’Homme, depuis quelques décennies a pu en accélérer la tendance.
Que la quantité de CO² croisse, cela est scientifiquement prouvé et les activités humaines y ont leur part. Néanmoins, on ne peut pas s’empêcher de constater les manipulations auxquelles ce type d’études donne lieu.
Par exemple, dans le numéro de novembre du Monde diplomatique sont fournies pages 14-15 deux courbes de – 800 000 ans à nos jours avec extrapolation jusqu’à 2100, l’une de la teneur en CO² qui est effectivement mesurée dans les bulles d’air emprisonnées dans les carottages réalisés dans l’Antarctique, et celle des écarts de températures associés, qui résultent d’une simulation informatique fondée, non sur des mesures, mais sur un certains nombre d’évaluations. Le problème étant que la simulation informatique, même si elle est censée se rapprocher de la réalité, n’est pas le réel.
En outre, la moyenne des températures à l’échelle de la planète Terre suppose de disposer de l’ensemble des données relevées avec la précision nécessaire depuis plusieurs décennies, voire siècles. Si l’avènement de la mesure par satellite permet effectivement de disposer à présent de bases de données cohérentes, on ne saurait en dire autant des éléments relevés avant la conquête de l’Espace.
De même, si on s’inquiète des gaz à effet de serre rejetés par les ruminants, peu de spécialistes évoquent les rejets humains liés à la respiration ou aux flatulences d’une population qui croît exponentiellement dans certaines régions : Inde, mais aussi en Afrique, surtout subsaharienne, où la population d’environ 1,2 milliard d’habitants devrait passer à 2,4 milliards en 2050, voire à 4 milliards en 2100 ! Peut-on raisonnablement penser qu’une telle évolution permettra de sortir les populations africaines de la misère, quelles que soient les mesures que l’on puisse envisager ?
En revanche, les alarmes climatiques cachent le problème le plus important : le gaspillage des ressources de la Terre, notamment en minerais qui ne vont qu’en se raréfiant (par exemple le zinc, ou nombre d’autre matières premières), ceci sur l’autel d’une production de biens sans cesse renouvelés pour le seul profit d’entreprises dont les préoccupations environnementales ne sont que prétexte à communication, tandis que seul le profit financier reste leur horizon.
Pour moi, cette COP21, qui mobilise des centaines d’avions pour transporter toutes ces personnalités et tous ces experts, est en réalité une forme de poudre aux yeux qui vise à imposer aux peuples un sentiment de culpabilité généralisé avec des contraintes qui risquent d’être difficilement supportables à la grande masse, l’élite mondialisée s’en accommodant du seul fait de sa richesse.
@ Alex paulista
Une douche sans hésiter, j’ai supprimé toutes les baignoires ici et à Paris. Curieusement les Japonais prennent une douche avant le bain.
Mais un hammam par semaine est indispensable. À la mosquée de Paris impérativement, car ailleurs à Paris on risque les derniers outrages, vu la faune qui hante ces lieux.
Et ce n’est pas bon pour la planète, ni pour la lune…
Les avis de Macron, Onfray, de Benoist sont absolument nécessaires à la ‘respiration de la pensée’. Que l’on soit d’accord ou non, il importe de prêter l’oreille à des intelligences non conformistes qui ont à nous apprendre.
@ eileen
Vous vous méprenez, ne pas avoir conspué un Nicolas Hulot en son temps est une chose, prendre prétexte de l’agitation de quelques personnalités médiatiques pour ignorer l’écologie comme l’a fait Philippe Bilger me semble autrement plus grave. Pour le reste je prendrai bien volontiers exemple sur vous, et vos commentaires toujours si brillants. En tout cas, s’il y a bien une espèce qui n’est pas en voie d’extinction, c’est bien la crétinerie. Lol et ahahahaha
@ caroff
Exemple : moins de viande : moins d’éleveurs : moins de prairies : plus de terres labourées : plus d’intrants (engrais et pesticides) : moins de stockage de carbone et moins bon bilan hydrique !!
Vous vivez vraiment dans le monde des Bisounours avec vos prairies. C’est aussi fumeux que votre couplet sur l’adaptation des espèces (elles s’adaptent tellement bien qu’elles disparaissent de manière massive). L’agriculture est responsable de 80% de la déforestation dans le monde et, au sein de celle-ci, les produits destinés à l’élevage occupent une bonne part (par exemple le soja au Brésil) ou encore les produits alimentaires utilisés par l’agro-industrie pour des raisons essentiellement spéculatives (l’huile de palme en Indonésie et en Afrique). Enlevez vos charentaises et allez faire un petit tour dehors pour vous oxygéner un peu, ça vous fera le plus grand bien, ce n’est pas le climat mais votre cervelle qui est en surchauffe, mon vieux.
En moins d’un an Ségolène Royal a pris un coup de vieux.
C’est sans doute inélégant de le faire remarquer, mais ce n’est plus la pulpeuse quinquagénaire qui voulait mater les consortiums autoroutiers.
Cheveux ternes, lèvres amères, sa série noire de portiques en tout genre, ses fausses bonnes idées pour générer des « milliers d’emplois », s’effondrent dès que la ministre du Travail ouvre la bouche et que Sapin se tait enfin.
En bout de table au restaurant avec Obama et Hollande elle ne faisait que de la figuration, alors que Fabius était à côté d’Obama, séparé par un traducteur, car les énarques ne savent pas dire trois mots en anglais.
Humiliée, le retentissement physique est visible.
@genau
Quant aux modèles mathématiques, leur interprétation est généralement confuse, faute de pouvoir certifier toutes les variables.
Une simulation, quel que soit son domaine (mécanique, électronique, météorologique ou autre) ne vaut que ce que valent les modèles qu’elle invoque.
Un modèle doit être validé par rapport à l’original physique qu’il est supposé représenter.
Si cela est relativement aisé pour un composant électronique, par exemple pour un transistor dont on dispose de toutes les spécifications, il n’en va pas de même pour des systèmes complexes comme ceux invoqués en science météorologique ou a fortiori climatologique, dans lequel le paramètre temps revêt une importance capitale.
Il est possible de prévoir quelques jours à l’avance et avec une certaine marge d’erreur le temps qu’il fera à un certain endroit, à partir de valeurs figurant dans des bases de données enregistrées antérieurement, mais c’est à peu près tout ce que nous sommes capables de faire actuellement.
En ce qui concerne le climat, comment pouvons-nous faire pour valider un modèle pour lequel nous ne disposons pas de données fiables à long terme, même pas sur des millénaires, même pas sur quelques siècles, mais seulement sur la période nous séparant de 1880, date des premiers relevés effectués dans des conditions relativement normalisées et encore, avec quelques failles ?
Comment pouvons-nous valider de tels modèles par la pratique sans avoir à attendre cinq mille ans ?
Et comment pouvons-nous sérieusement croire des prévisions climatologiques plus ou moins apocalyptiques sur la seule foi de modèles qui n’ont aucunement eu l’occasion de faire leurs preuves ?
@ Laurent Dingli
« A ce sujet, je remarque que les indignés à géométrie variable comme Noblejoué n’ont pas une pensée pour les populations africaines qui se plaignent de la Socfin »
Indignation à géométrie variable ? Il faut distinguer. Je déplore tous les torts qu’on fait aux peuples premiers – pas qu’Africains – s’ils sont aux premières loges de tous les abus.
Mais je ne peux que remarquer qu’il est pire de faire le mal quand on prétend faire le bien (cas des religions dont l’écologie, devenue nouvelle religion) que quand on ne prétend faire que du profit.
De plus, plein de preux chevaliers dénoncent Monsanto et autres grosses boîtes, et j’évite, en général, les foules…
Enfin, il y a une nouveauté très grave chez les écolos : sacrifier les hommes aux bêtes. Quelle inversion ! Quelle régression ! On est sorti du sacrifice humain en sacrifiant les animaux… Mais à présent, on sacrifie, certes pas en tuant directement mais en chassant des gens de chez eux, des hommes aux bêtes.
C’est abominable, et à mon avis, promet d’autres abominations… Si les écolos font cela quand aucun d’eux n’est encore président, que se permettront-ils au pouvoir ?
« Le patron de la CGT dénonce les dérives islamistes à la RATP et à Air France »
La planète serait moins polluée si la CGT se la bouclait.
Voilà un syndicat qui pour pallier la désertion de ses adhérents des années 1990-2000 a massivement intégré ceux qu’aujourd’hui ils dénoncent.
De même qu’il faut avoir sa carte pour être journaliste à France 3, il la fallait pour bosser à la RATP ou ailleurs.
Quel naufrage !…
@ hameau dans les nuages | 02 décembre 2015 à 16:23
Je ne comprends pas : pieds nus dans les sabots de bois, on n’a pourtant jamais froid. La direction des Républicains devrait soutenir ces méthodes : pour les hommes de petite taille, le gros sabot est une alternative intéressante aux talonnettes italiennes.
Toujours avec une pensée pour nos amis de petite taille, je propose l’abandon du slip et le retour à la mode de l’enroulement des parties dans les pans de la chemise. Plus confortable que l’élastique, cet emballage présente l’intérêt de maintenir la chemise dans le pantalon, détail vestimentaire auquel la droite ne saurait être insensible.
Sur les bains et les douches, j’espère que vous n’êtes pas passé à côté du problème existentiel soulevé par ma question : en effet, tout le monde me dit qu’il faudrait privilégier les douches aux bains. Moi qui ai un fort gabarit et un goût prononcé pour les douches prolongées, je constate que le niveau atteint en laissant l’eau chaude s’accumuler lors de la douche est loin d’être négligeable, surtout quand je m’allonge dedans, et qu’en hiver il est une hérésie de laisser partir toutes ces calories.
Laissons donc l’eau chaude accumulée dans la baignoire, jusqu’à ce qu’elle soit froide.
Nous économiserons en chauffage et en nez sec. Vos cinq litres, mettez-les dans la bouillotte ou allez les remiser sous le lit à côté du pot de chambre. Ou si celui-ci est « coupé », comme on dit vers chez vous (nous), faites un deux-en-un.
@Savonarole
« A la mosquée de Paris impérativement, car ailleurs à Paris on risque les derniers outrages, vu la faune qui hante ces lieux »
Il me semble que le hammam de la mosquée de Paris est réservé (exclusivement) aux femmes, non ?
@Laurent Dingli
Je vais arrêter la conversation écolo-bucolique avec vous car de même que je ne me permettrais pas de contester les savoirs de notre hôte sur le Code de procédure pénale, vous ne devriez pas vous aventurer sur la terra incognita qu’est la question environnementale pour vous.
(J’interviens ici sous pseudo car je suis encore en activité dans un domaine que, décidément, vous n’arrivez pas à appréhender !)
« C’est le triomphe du haricot ! », c’est de Louis-Ferdinand Céline, mais je ne sais plus à quel propos.
Mais c’est bien dans l’air du temps avec tous ces hipsters de l’écologie de mes deux…
Je note qu’ici on se dispute plus sur cette super conférence que sur les 130 morts de Paris.
En France tout finit par des chansons, ou des commémorations post mortem.
Revoyez en replay Villepin face à Bourdin ce matin, cet odieux personnage aura été génial deux fois dans sa vie, son discours à l’ONU et ce matin devant le braillard de RMC/BFMTV.
Remarquable.
@ Deviro
Vous avez raison.
@ Xavier Nebout
La corruption ? En effet. Malheureusement ce n’est qu’un aspect du problème.
@ Noblejoué
Quelle pirouette !
@ caroff
J’interviens ici sous pseudo car je suis encore en activité dans un domaine que, décidément, vous n’arrivez pas à appréhender !
L’école du rire ?
@ eileen
…vous cesserez peut-être de prendre les autres pour de sombres abrutis demeurés
Dans votre cas, je le crains, ce sera mission impossible.
@ Mary Preud’homme | 02 décembre 2015 à 20:43
Non, il y a des jours hommes et des jours Fatima.
Et après on peut déjeuner dans les jardins.
Hélas le Boulaouane rosé bien frais y est interdit, c’est le seul problème.
Je suis toujours sidéré par nos énarques qui ne parlent pas anglais, et pire encore espagnol, quand on sait que le monde se partage ces deux langues. Avec une sur deux au moins on peut vivre avec la moitié du globe.
Mais diantre ! Qu’apprennent-ils dans cette école des élites ? Mystère… Compter, pas trop, au vu des déficits abyssaux dans notre pays, lire, on a vu ce que cela donnait avec une certaine ministre de la Culture (là je suis un peu de mauvaise foi), quant aux nouvelles technologies, je pense à l’échec cuisant de la voiture électrique initiée par notre ministre de l’Ecologie dans son royaume.
Hum, hum… Et dire que nous n’avons pas d’autres choix que ces représentants organisés en caste, c’est peu dire que la démocratie est parfois un vain mot, surtout au moment des votes. L’immobilisme de la société dans toute sa splendeur, et dire que l’on va aller bientôt aux champs de courses et voir toujours les mêmes jockeys, de quoi vous mettre les nerfs en pelote.
Je reverrai toujours l’image de Balavoine qui fustigeait F. Mitterrand, Premier secrétaire du parti socialiste à l’époque, à qui il reprochait d’être habillé comme un vieux, et donc ne pouvait comprendre la jeunesse. C’était sans doute excessif, quoique le futur Président était resté bien silencieux.
Que voulez-vous entre Macron et Cambadélis il y a l’espace de toute une vie, celle passée et celle qui arrive. Vite, le changement c’est tout de suite !
@Alex paulista | 02 décembre 2015 à 20:4
J’ai beaucoup ri. Vous connaissez bien sûr le principe d’Archimède ? Votre baignoire ne déborde pas au moins quand vous y pénétrez ? Je vous laisse volontiers votre mare nostrum où surnagent vos cellules épithéliales agglomérées au savon, faisant ainsi une banquise en réduction du plus bel effet.
Pour ce qui est du reste vous m’avez donné des idées alors que pour le moment, ma couche étant au premier étage, je me soulage par la fenêtre la nuit et dans mes rangées de poireaux le jour. Vous me voyez ravi de n’avoir plus à faire que le tour du bassin.
Il faut bien qu’il y ait un avantage à fréquenter les bourgeois républicains socialistes comme Eugène Sue les décrit.
Pour vous ce beau chant béarnais décrivant le réveil du paysan : « Le jour, Marie, a mangé la nuit »
https://www.youtube.com/watch?v=wNWuO7fluhg
Les modèles de réchauffement climatique que l’on nous propose insistent sur son caractère anthropique.
Je ne suis pas climatologue, mais curieux de leur travail.
Je n’ai pas trouvé dans les revues de vulgarisation sérieuses d’informations sur les effets que peuvent avoir des modifications de la surface du soleil, le glissement réel des pôles magnétiques ou d’autres effets géophysiques ou cosmiques sur le réchauffement que nous vivons. Le CO2 d’origine anthropique est présenté comme le seul responsable.
Pourtant la terre a connu d’autres périodes de réchauffement. Celle que nous vivons n’est pas une nouveauté.
Il faut rappeler que des peintures sur des sites rupestres dans le Tassili montrent qu’environ cinq mille ans avant notre ère, la région n’était pas un désert, mais au contraire une savane très luxuriante et qu’elle était habitée par des animaux que l’on trouve dans ce milieu.
Le réchauffement qui a transformé cette région en un désert n’était pas d’origine anthropique.
Tout se passe comme si on assistait à la naissance d’un nouveau paganisme, avec la Terre comme déesse mère qu’il faut préserver à tout prix. Et comme tout paganisme, cette nouvelle religion exige des sacrifices consistant en des privations que les grands prêtres, écolos et politiques suiveurs d’opinion, sont disposés à nous imposer.
Si l’homme est responsable pourquoi ne pas commencer par en limiter le nombre !
Le commandant Cousteau avait déclaré :
« Une terre et une humanité en équilibre, ce serait une population de cent à cinq cent millions de personnes, mais éduquées et capables d’auto-subsistance. Le vieillissement de la population n’est pas le problème. C’est une chose terrible à dire, mais pour stabiliser la population mondiale, nous devons perdre 350 000 personnes par jour. C’est une chose horrible à dire, mais ne rien dire l’est encore plus ».
Reste évidemment à sélectionner ceux qui doivent rester.
Je précise que je suis loin d’avoir atteint la limite de 105 ans que je me suis fixée, et que je suis éduqué au-delà de ce qui est nécessaire et encore capable d’autosubsistance.
Pour éviter la surpopulation par la suite, on peut aussi appliquer la recette que Madame de Sévigné, en 1661, suggérait dans ses « Lettres à sa fille » : « utiliser des restringents ou faire chambre à part ».
@ Giuseppe | 02 décembre 2015 à 22:26
« L’immobilisme de la société dans toute sa splendeur… »
[L’immobilisme est une cible fragile] indiquait hier matin DDV chez JJB.
@ Savonarole | 02 décembre 2015 à 21:19
Merci d’avoir relaté cet entretien que je suis allé écouter. Il vaut en effet le détour.
Avec l’aimable autorisation de notre hôte, voici le lien
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/dominique-de-villepin-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct-711013.html
@Laurent Dingli 3/12/15 – 21:49
Venant d’un individu tel que vous je me sens comme honorée : insulter sans tomber dans l’injure est une disposition que vous ne connaissez pas.
Il n’est réplique si piquante que le mépris silencieux !
@ Savonarole | 02 décembre 2015 à 21:19
J’ai suivi vos conseils et regardé Villepin. J’ai beaucoup ri. Le gars nous parle de sauver les principes du droit et lutter contre le chômage… Qu’avait-il fait à l’époque de Chirac ? Rien puis le CPE, qui en gros est la négation du droit du travail et de la discrimination par rapport à l’âge.
Mais le plus drôle, c’est quand il dit d’attendre que les chiites et les sunnites se rapapillotent, créent un axe Arabie saoudite / Iran. Puis il nous dit que si on se planque derrière les autres, on ne sera plus la cible des attentats. Le gars analyse Daech comme Saddam, en croyant que si on ne fait rien contre eux ils ne feront rien contre nous. Villepin aurait dû faire carrière en Italie, en France il se prendra toujours des vestes.
We should not shrink from whatever is ahead of us…
« …du nécessaire état d’urgence dont la contestation, malheureusement, est en train de s’amplifier. »
Ce qui est discuté n’est pas l’état d’urgence décrété par le président de la République au soir du 13 novembre. Personne de bonne foi ne peut en contester l’impérieuse nécessité.
Ce qui est contestable à mes yeux est une permanence de l’état d’urgence et d’exception qui serait destiné, semble-t-il, à pallier les désinvestissements et les faillites innombrables de l’Etat et des pouvoirs qui se sont succédé depuis des décennies, dont les attentats sont le catalyseur tragique.
Il n’y a pas de crises de nerfs. Seulement une défiance incommensurable à l’encontre d’un monde politique – et de son double médiatique – qui a failli.
La défiance est la traduction d’une profonde dépression qui imprègne et déchire l’ensemble du tissu de notre société. Dans l’indifférence des pouvoirs en place dont la seule stratégie de gouvernement se résume aux échéances électoralistes, avec le concours appuyé d’une haute administration qui se définit en gros par ses lâchetés.
Il est légitime de contester un état d’urgence et d’exception qui deviendrait permanent. Car enfin, quel sens donner aux notions d’urgence et d’exception si ces notions dérogatoires doivent s’inscrire dans une durée indéterminée et sans contrôle.
Il est tout de même difficile de considérer comme normal ce qui relève de l’exception, alors que ce qui exigeait du courage, de la lucidité, une authentique volonté politique et une réelle constance dans la gestion des quotidiens mornes n’a même été à la plus évidente portée opérationnelle du pouvoir en particulier et des décideurs politiques en général.
@Savonarole
Tout le monde ici aimerait vous écrire un mot gentil, mais au fond on s’en fiche un peu non ?
Quelques remarques en passant :
> en France, il devrait y avoir beaucoup plus de démissions de dirigeants et beaucoup plus de référendums. Nous n’en prenons pas le chemin.
> les réchauffistes ont peut-être raison, je suis d’un avis contraire mais admettons. En tout cas, les modélisations ne sont pas des arguments suffisants. On peut faire dire ce qu’on veut à une modélisation (je sais, je l’ai fait). Surtout quand on ne maîtrise pas les phénomènes, comme c’est le cas en climatologie. Dans cette jeune science, les modélisations sont des animations en couleur pour public crédule, rien de plus. Dommage qu’on y consacre tant d’argent.
> Attendre moins de l’Etat et plus de soi-même. Encore faut-il que l’Etat procure ce qui fait sa raison d’être : la sécurité physique. En France, c’est l’inverse, l’Etat fait tout un tas de choses qui ne le regardent pas mais néglige ses missions de base : police, justice, diplomatie, défense.
Lamentable la diatribe concernant Ségolène Royal, Savonarole !
Je perçois bien chez vous le regret de n’avoir pas pu la mettre aux fourneaux pour vous servir le boeuf mironton !
Quand elle était séduisante on la traitait de con….e et aujourd’hui qu’elle tient son rang on lui trouve un défaut physique…
Remarquez que parler de la Mosquée de Paris pour signifier qu’on n’y trouve pas le rosé frais…!
Tipaza 2.12.15 – 23.48
« Si l’homme est responsable pourquoi ne pas commencer par en limiter le nombre »…
Rude, rude commentaire : votre formule résume ce que j’exprimais le 1.12.15 – 7:17… refusé par le « crétin de service » qui – en réponse – sortait un article de sa feuille de chou préférée… ahaha
« Le pouvoir est-il capable de lui prodiguer l’antidépresseur bienfaisant et adapté ? »
Si, bien sûr, en tentant d’utiliser les bonnes vieilles recettes magico-religieuses, sous la forme moderne de la pensée éco-culpabilisante.
Mais l' »opium du peuple » semble avoir perdu de ses vertus apaisantes.
A moins que, conformément à un aphorisme du Dr House (« la religion n’est pas l’opium du peuple, c’est son placebo »), le placebo hypnotique n’ait atteint ses limites, au-delà desquelles, comme chacun sait…
@Alex paulista | 03 décembre 2015 à 04:55
Personnellement j’ai retenu des propos de Villepin qu’il fallait cesser d’aller jouer les matamores (étymologie évocatrice…) et cogner sur des peuples qui devraient se débrouiller par eux-mêmes, c’est le discours d’Onfray, Houellebecq, Zemmour et Todd. Hollande joue cette carte pour 2017, il nomme des El Khomri et Belkacem pour la galerie et bombarde pour se faire réélire.
Le jour ou à Atocha, près de Madrid, une bombe a fait 195 morts, l’Espagne a cessé de jouer avec Bush Junior et a rapatrié son contingent.
@eileen | 02 décembre 2015 à 10:48
Un point très technique : les modèles mathématiques sont façonnables à loisir, mais pas ceux qui tentent de représenter la réalité physique.
Les modèles physiques qui servent à décrire les phénomènes météorologiques sont grosso modo les mêmes que ceux de la mécanique des fluides, et, à la base, les équations de Navier-Stokes.
Ces modèles (comme nombre de modèles économiques ou épidémiologiques) sont caractérisés par des termes non linéaires, comme la loi de gravitation universelle d’ailleurs.
L’un des plus grands scientifiques de tous les temps, Henri Poincaré (l’inventeur de la théorie pompeusement appelée « théorie du chaos ») a démontré que les phénomènes physiques régis par ce type de mathématiques étaient d’une telle sensibilité aux conditions initiales (en gros, petite cause grands effets) que malgré le déterminisme rigoureux des équations, leur prédictibilité était quasiment impossible ne serait-ce qu’à moyen terme, quelle que soit la précision des calculs.
Et il prenait précisément comme exemple les phénomènes météorologiques.
Je peux comprendre que les « démonstrations ardues » rebutent le commun des mortels, mais ce n’est pas mon cas.
Sachez également (mais je suis désolé d’être aussi technique) que les propriétés mathématiques de ces modèles permettent aisément de les falsifier, non en truquant les équations physiques, mais en faisant varier discrètement (quelques dixièmes de pourcent) de tout petits paramètres quantitatifs, ce trucage ayant pour effet de fournir un résultat « prédictif » final choisi d’avance.
« @Savonarole
Tout le monde ici aimerait vous écrire un mot gentil, mais au fond on s’en fiche un peu non ? »
Rédigé par : herman | 03 décembre 2015 à 07:24
La solitude est la marque des grands esprits, je me console en lisant les histoires de Calamité Jane avec son voisin de palier.
@Savonarole 2.12.15 – 18.07 et 22.21
Cher Savonarole, vous savez très bien qu’à ce petit jeu-là vous perdez toujours… vous devez ensuite présenter des excuses… mais peut-être êtes-vous plus maso que macho.
Et puis quoi encore… du rosé à la Grande Mosquée de Paris !!, ben voyons, vous perdez la tête ahaha… apportez votre bouteille et vous verrez !
Vous êtes pardonné parce que :
– La provocation est une façon de mettre la réalité sur ses pieds (Bertolt Brecht)
– Faire enrager le monde est ma plus grande joie (Molière)
Au choix
@protagoras 3/12/15 – 10:38
Admirable com… tout est juste, rien à retirer… j’adhère à 100%
@Savonarole 3/12/15 – 10:49
En lisant votre com, j’ai soudainement peur ahaha… j’espère que vous saurez lire la dérision de mon com de 10:40… juste pour rire ahaha parce que la taquinerie est la méchanceté des bons, selon Victor Hugo !
Alex paulista, Savonarole,
Vous avez raison de critiquer l’irénisme de Dominique de Villepin, mais tout n’est pas absurde dans sa position et, sur certains points, il a une brillante analyse.
Pour décrire le modèle qui nous régit, il faudrait savoir s’en extraire. Il est impossible de dépeindre le fauteuil dans lequel nous sommes assis, à moins de s’en lever, de changer ses habitudes, en renonçant au pouvoir de son trône, pour mieux appréhender le réel, autre nom de Dieu chez les musulmans, l’opium et ses placebos hypnotiques ne créant l’illusion de mouvement que chez ceux qui restent bien assis.
« Le paganisme et le christianisme se prouvent réciproquement. » (Mon cœur mis à nu, Baudelaire)
J’ai lu ici modèle mathématique, dans le BTP pour ce que je connais, on parlait de modélisation, mais bon la vérité n’est jamais au bout du crayon, et je suis assez d’accord avec ce qu’a écrit un des intervenants.
Dès qu’on parle de modèle le terme exprime bien la finalité. On va en rester là, mais au moins que nos énarques apprennent l’anglais ! Ils pourront pour le moins se faire entendre (entender au sens de comprendre en espagnol), cela sera toujours moins sujet à caution qu’un modèle.
Je suis plutôt du côté des Dersou Ouzala plus que du côté de tous ces « gonfleurs d’hélices » qui défilent sans cesse dans les médias, qui ne savent pas grand-chose mais qui vont nous faire la démonstration que… On n’est pas sorti de l’auberge ! Heureusement notre hôte a cette faculté dans ses billets, à remettre non pas la culotte à l’endroit, mais au moins les idées en place, certes avec un peu plus de mots que Twitter et un peu moins que le Gaffiot.
@Exilé 1/12/2015 à 20h21
Merci pour votre lien très utile !
« Non, il y a des jours hommes et des jours Fatima. »
(Savonarole/02 décembre 2015 à 22:21)
Cela fait manifestement quelque temps que vous n’avez pas mis les pieds dans ce hammam qui est (j’en ai eu la confirmation) strictement réservé aux femmes. Une décision qui remonterait à près de deux ans…
@aliocha | 03 décembre 2015 à 12:59
« …en renonçant au pouvoir de son trône, pour mieux appréhender le réel. »
Ce que vous décrivez s’apparente, à mon avis, à ce que François Roustang dénomme « état de veille généralisée ».
A ma connaissance, pour ne parler que de l’Islam, c’est du côté du soufisme que ça se trouve.
@ Savonarole | 03 décembre 2015 à 10:22
Justement, nous sommes la France, pas l’Espagne.
Je préfère la compagnie de Colin Powell et George W. Bush, même quand ils se trompent, à celle d’Aznar.
Qui se trompe aussi très souvent, tellement que c’en est presque systématique. Ça aurait dû mettre la puce à l’oreille de George W. à l’époque. Déjà, quand on appelle l’Espagne pour un soutien diplomatique, c’est le signe qu’il y a un problème…
@Savonarole
… »voisin de palier » !
Vous pourriez m’imaginer vivant dans un immeuble ??
Le voisin c’est un fermier avec un troupeau de laitières, le chant du coq, et tout le saint tintouin qui dérange les agglomérés en habitation.
J’apprécie retourner dans la capitale qui doit se refaire un tissu social surtout dans certains quartiers réhabilités… mais mes activités sont proches de la sauvage nature, celle que peu de personnes voient et c’est très bien ainsi.
Mary Preud’homme | 03 décembre 2015 à 15:00
Incroyable, ça doit être tout récent.
Du coup je n’irai plus à la prière du vendredi, en signe de protestation.
@calamity jane | 03 décembre 2015 à 17:17
« …mes activités sont proches de la sauvage nature »
C’est bien ce que je pense…
@protarogas
Absolument. Ibn Arabî, Le « Sceau des saints », a cette merveilleuse formule :
« Ma religion, c’est l’amour de l’amour. »
Il était déjà, au XIIIe siècle, serré de près par les juristes.
Au moins notre allié V. Poutine n’est pas dans le mou, et encore moins dans la crise de nerf, il le fait savoir à la Turquie dans une déclaration qui ne laisse planer aucun doute, martelant chaque mot. FH va pouvoir bomber le torse, pas trop quand même.
Bigre, il y a de la tension dans l’air, et comble du bonheur les citoyens, les contribuables français vont récupérer la cagnotte Tapie. Ce n’est plus de la crise de nerf, passagère, le pays se réveillerait-il à l’instar d’un Poutine ? Il nous indiquerait la voie à suivre, à notre pays qui s’endormait sous des dehors démocratiques, pire, laxistes ! Serait-ce déjà l’effet russe ?
Vladimir quand tu nous tiens ! Même la justice lui emboîte le pas et a fait plus en six mois qu’en sept ans, tout bouge en somme.
Un jour le grand démocrate Idi Amin Dada, voulant se débarrasser d’une opposante demanda à son chirurgien de lui enlever une partie de son cerveau. Terrorisé à l’idée de ne pas remplir sa mission, le chirurgien s’exécuta. Une fois réveillée, la pauvre femme déjà très diminuée dit : « Les espèces s’adaptent au réchauffement climatique, l’élevage c’est bon pour la planète ».
« Hum, fit Amin, c’est complètement idiot mais encore trop intelligent pour une opposante ».
Et il ordonna au médecin d’effectuer une nouvelle ablation. Tout le monde attendit le résultat avec impatience, le chirurgien tremblant sous sa blouse de ne pouvoir satisfaire le dictateur. Une fois éveillée, l’opposante s’écria :
« Le peuple palestinien a été créé par le KGB » puis « A bas les beaufs christianisés ».
« Ah ! Pas mal déclara Amin, on s’approche mais enlève encore un morceau de cervelle ».
– « Mais je vais la tuer », rétorqua le docteur en claquant des dents.
– « Obéis », commanda Amin.
Le médecin s’exécuta. Nouvelle attente angoissée puis, finalement la pauvre femme transformée en demi-légume s’éveilla et s’écria d’un air niais : lol, ahahahaha, lol, ahahahaha… »
Ah ! dit Amin au chirurgien, je suis content de toi, tu as créé un chef-d’œuvre. Ahahahaha !
« Ce soir (ou jamais !) », une émission de haute volée sur les questions d’énergie. Bravo à Frédéric Taddéï.
@Laurent Dingli
Oui, l’émission de Taddéï était remarquable, comme toutes ses émissions, radio ou télé. Parce que le présentateur est je pense remarquable, l’interview de Philippe comprise, tout ce que j’ai pu voir de lui est parfait, avec une petite dose parfois que je n’aime pas mais je lui pardonne tout, il m’apporte trop pour lui en tenir rigueur.
PS : J’ai bien aimé aussi votre petite improvisation artistique, scénario qui finit vraiment en catastrophe…
@Savonarole
La solitude est la marque des grands esprits
Mince, je dois être brillant alors ! Je l’ignorais, merci de m’apporter ce réconfort.
@Pastel
Vous alors !
Depuis le temps que je voudrais être aussi serein qu’un Suisse par la grâce des institutions de la Suisse, ce serait bien si, par référendum, vous décidiez l’annexion de la France par la Suisse, sous condition de l’acceptation de la France !
Ouf !
Un peu d’air frais des vallées avec vous, un peu de reconnaissance, peut-être depuis l’atavisme francique-méridional, et beaucoup de recul avec vous bienvenu, même si… l’annexion par la Suisse où est conçu le genre de recul que vous présentez… c’est pas encore gagné !
@Xavier Nebout
Merci votre attention, excusez le retard… etc.
« Une religion est la forme de relation avec le principe premier, l’Etre, l’Un ou autre notion de l’indéfinissable qu’a induite l’histoire.
Dans cette relation, se définit la philosophie du droit constitutive du lien social au sein d’une nation.
Partant… »
En principe, cela ressemble comme en sciences à un axiome votre in-définition manifeste de la religion qui reste à connaître…
C’est un bon début.
Toutefois, ce début fait facilement argument parmi les arguments de Daech si je les entends comme ils se diffusent, et la primauté de l’erreur explique sans saveur l’élimination de quiconque ne suivrait pas je ne sais pas bien quelles subtiles conséquences… d’une même allure comme vous y allez pour reléguer la philosophie qui ne serait pas d’emblée « en forme ».
Que vous ayez besoin de convoquer une forme où tout cela tient bon, je n’en disconviens pas.
Toutefois, s’il faut raisonner un tant soit peu, non seulement la définition de la forme telle que vous la présentez, brièvement j’en conviens, rend une forme confortable où peut facilement se lover Daech, mais en plus cette forme n’empêchera pas, et c’est heureux autant qu’elle est très éloignée de toutes formes de nihilisme que suppose la philosophie ordinaire comme je la pressens, toute philosophie en oeuvre.
La convention minimale en philosophie suivant l’énoncé faisant tension du « Monde de Sophie » (La philosophie pour les nuls ?) expose :
-Nos sens nous trompent et le monde ne change pas.
-Nos sens ne nous trompent pas et le monde change.
…donc aussi à penser,
-Nos sens nous trompent et le monde change.
-Nos sens ne nous trompent pas et le monde ne change pas.
Penser avec vous, suivant votre « principe » qui fait quand même axiome en philosophie par le raisonnement et la logique toujours en jeu (les mathématiques), c’est réfléchir dans la quatrième catégorie…
et cela ne va pas !
Enfin… cela ne va pas de moi, et même pas de soi.
C’est trop compliqué ?
En bref, « Si tout le monde pensait comme moi, le monde serait merveilleux », l’exact pari qui rallie à moi tous lesquels auprès de qui je me rallie :
Le constat avec la foi… avec la morale hélas comme elle sous-tend depuis la foi n’importe quoi.
Je répète :
Si votre principe est un axiome, ce qui n’est pas récusable, alors Daech le fait sien sans problème.
Si le principe contient (forme) l’axiome (philosophie), alors Daech en fait son beurre.
Des siècles de spécificité de la pensée française pour hourdir la laïcité (avec la science incroyable qui rend ses incroyables vérités…) seront-ils, avec vous, laminés par un concours de croyances qui contiennent toutes les vérités qui s’ignorent par la foi.
La religion reviendrait par la seule pitié, n’est-il pas ?
Quoi fait que dans votre discours il n’y en a pas, de la pitié hors de la forme, pitié étant un mot quelque part inventé ?