Superbe cérémonie et magnifique discours pour célébrer l’entrée au Panthéon de Simone Veil et de son époux Antoine (France 2).
J’ai scrupule à me projeter dans la quotidienneté de la politique après ces moments extra-ordinaires mais il me semble que ces consensus, s’ils permettent à la France d’honorer, ne donnent malheureusement aucune clé pour l’invention de l’avenir et l’affrontement d’un monde qui se soucie peu de la mémoire mais se collette comme il peut avec les tragédies, les misères et les difficultés d’aujourd’hui. Ils seront impuissants face aux populismes dont le président de la République a allusivement et une nouvelle fois dénoncé la montée.
En ce sens on a le droit de s’interroger sur cette quasi-impossibilité, pour l’instant, des Républicains à élaborer un programme qui ait une identité propre et parvienne à s’imprimer dans l’esprit public.
Un projet dont on distinguerait la particularité et l’autonomie par rapport à l’habile et apparente globalité « macroniste » et qui parviendrait à offrir aux citoyens l’espérance d’un autre chemin.
On ne cesse de réclamer à Laurent Wauquiez (par exemple Bruno Retailleau) l’obligation, avant les jeux de pouvoir et les hégémonies personnelles, d’élaborer une pensée politique et des mesures opératoires.
Si Laurent Wauquiez se félicite de la concordance des vues – on n’est pas rentré dans les détails – à l’issue du conseil national sur l’Europe, il peine en revanche à convaincre quand il s’agit d’emplir l’espace que, selon lui, Emmanuel Macron souhaiterait vide entre LREM et les extrêmes, LFI ou le RN. Le diagnostic est pertinent mais demeure une difficulté qui aujourd’hui paraît insurmontable (Le Parisien, JDD).
Sur aucun plan LR ne réussit à construire dans le paysage politique une force, un élan, un ensemble de propositions qui manifesteraient qu’une droite authentique est véritablement de retour.
Mais peut-être faut-il moins incriminer l’impuissance de ce parti que la comprendre et la mesurer. Cette droite qui ne se trouve pas est aussi une droite qui ne sait plus où chercher, où se chercher.
Entre le président de la République qui occupe un vaste terrain d’un côté et de l’autre la faiblesse conceptuelle et d’imagination de LR, la tâche n’est pas aisée qui n’autorise plus, comme à une certaine époque où le simplisme avait ses chances, un radotage permanent sur des principes et des poncifs étiquetés naturellement de droite.
La complexité du monde, la lecture de plus en plus difficile d’une société diverse et volatile, l’appréhension sans cesse plus délicate des attentes et des désirs citoyens, la prise en charge de contradictions interdisant le sommaire dans les solutions rendent même plus qu’éprouvante, presque désespérée, dans notre démocratie la découverte d’une substance, d’une fraîcheur nouvelles pour une droite qui s’obstine à se percevoir immuable.
Pour n’évoquer que les problématiques qui semblaient relever d’elle, la justice, la sécurité, l’autorité et l’école, elle n’y attache pas l’importance créatrice, mêlant, pour aller vite, humanisme et efficacité, qui serait susceptible de la constituer comme exemplaire pour demain. Il y a évidemment l’inlassable Eric Ciotti mais qui à force, seul et répétitif, finit par ne plus surprendre.
Il y a également des thématiques, notamment dans les registres judiciaire – pénitentiaire surtout – et culturel où la droite s’est toujours contentée de s’abriter frileusement, bêtement sous la prétendue supériorité de la gauche qui l’a gangrenée en profondeur.
Ne conviendrait-il pas qu’avant même de se donner enfin une identité adaptée à son essence et à aujourd’hui, elle se débarrasse de celle qu’on lui a apposée et qui, telle une tunique de Nessus, lui colle à la peau et amplifie sa dépendance ?
Il ne suffit pas d’accabler la droite classique comme si de gaîté de coeur et d’esprit elle s’abandonnait à une stérilité coupable. Car sa bonne volonté est indéniable. Pour la première fois elle regarde la politique comme si celle-ci était une inconnue. Elle n’a pas d’autre choix que de remplacer son logiciel ancien par une grille renouvelée. Sinon je crains que le constat à venir demeure vrai.
Elle voudrait bien mais elle ne peut pas.
Retailleau ? le tricheur d’Intervilles.
Chacun connaît les valeurs de la droite : travail, culte de l’effort, respect des traditions, de l’autorité, importance de la famille, de l’enfant avant et après la naissance, opposition au mariage pour tous, à la PMA et à la GPA, au remboursement de l’IVG, individualisme et passion de la liberté, mais aussi conscience d’appartenir à une Nation dont il importe de préserver l’héritage et la culture judéo-chrétienne, etc.
Ce qui n’exclut nullement une ouverture sur l’extérieur (mais choisie et non imposée) tout en gardant jalousement la spécificité et les qualités intrinsèques qui ont fait la grandeur de la France. Un choix de vie auquel devrait adhérer tout étranger accueilli chez nous, à plus forte raison s’il demande la nationalité française.
Il suffit d’aller interroger les gens de « rien », les oubliés, les sans-grade de la France profonde pour se rendre compte que ces valeurs sont partagées par beaucoup. Il n’est donc pas nécessaire d’en établir un catalogue mais de parler tout simplement au peuple un langage sans fioriture ou effet de manches. Peu de mots et encore moins de promesses, simplement des actes susceptibles d’être mis en œuvre sans délai.
Mais pour cela encore faut-il redescendre sur terre, de son nuage ou de son piédestal, ne pas craindre de mettre les pieds dans la glaise ou les mains dans le cambouis, savoir écouter sans broncher et se frotter à la réalité de ce que vit réellement le petit peuple…
La gauche s’est fracassée toute seule. Les frondeurs qui ont saboté la présidence de François Hollande ont disparu corps et biens aux législatives. En choisissant un candidat sympathique mais inconsistant à l’élection présidentielle, les socialistes ont envoyé leurs électeurs soit chez Jean-Luc Mélenchon, soit chez Emmanuel Macron.
Ce dernier n’ayant plus rien à craindre sur sa gauche, Mélenchon est son meilleur ennemi, il joue le rôle de repoussoir vis-à-vis des électeurs sociaux-démocrates, il reste au président de la République à asphyxier la droite en appliquant l’essentiel de son programme économique et à la fracturer en jouant de ses contradictions sur l’Europe. Reste le Rassemblement National, le symétrique à droite des Insoumis, mais qui ne se remet pas du discrédit dont souffre Marine Le Pen depuis le débat d’entre les deux tours de la présidentielle et qui est incapable depuis le départ de Florian Philippot de tenir un propos cohérent sur ce que pourrait être son programme économique.
Quelles que soient les préventions qu’il peut susciter, à gauche sur sa politique sociale, à droite sur sa politique sociétale, Emmanuel Macron apparaît comme seul susceptible de préserver la France des populistes.
La gauche a longtemps était handicapée au plan électoral par le Parti communiste, puis la droite l’a été par la présence du Font National. Aujourd’hui la droite et la gauche sont plombées l’une par La France Insoumise, l’autre par le Rassemblement National.
Les populistes sont la chance de Jupiter.
« Mais peut-être faut-il moins incriminer l’impuissance de ce parti que la comprendre et la mesurer. Cette droite qui ne se trouve pas est aussi une droite qui ne sait plus où chercher, où se chercher. »
Le gros problème à mon sens c’est qu’avec le « Penelopegate », la présidentielle de 2017 a marqué la droite d’une flétrissure qui, comme jadis le fleurdelyssage puis la flétrissure lettrée qui, comme autrefois le diable était réputé marquer la sorcière comme sa propriété en laissant un signe sur son épaule, gauche la plupart du temps cependant, marquait au fer rouge d’une tripe lettre (V pour voleur, M pour mendiant récidiviste et GAL pour galérien) l’épaule droite des condamnés, ce dans un but d’identification ultérieure dit-on, pour cette époque qui ne connaissait pas le fichier des empreintes ADN. Je pense toutefois que la flétrissure, davantage qu’une simple utilité avait plutôt une fonction symbolique.
Or donc, la droite est marquée des lettres F.P.C, F comme Fillon, P comme Pénélope et C comme costumes. Il faudrait sans doute pour qu’elles s’effacent, du temps, mais Wauquiez n’en a guère qui est au bord du précipice, une habilité chirurgicale hors pair alors? pour greffer une épaule neuve à la droite comme les dieux dotèrent autrefois Pelops d’une prothèse d’ivoire en remplacement de son épaule dévorée par Déméter, ou, plus efficace dans l’ordre magique, identifier la (ou le) Déméter de Fillon, car c’est dans le dévoilement de son auteur que la magie offensive se voit dépouillée de ses effets délétères.
Wauquiez se révèlera-t-il un homme-médecine efficace, un bon medicine-man , un réparateur en somme, pour la droite ? De toute façon, alea jacta est ou iacta alea est, les dés sont, alors jetés ou pipés ? C’est là la seconde question à laquelle il va devoir trouver une réponse crédible. Mais bon, il est pas c.., comme on dit. Et donc wait and see.
Bonjour,
Il est clair que LR n’a pas trouvé sa place entre LREM et le RN. En fait Laurent Wauquiez pille sans vergogne les plates-bandes de ce dernier, dans le but avoué de récupérer son électorat. C’est tout simplement du plagiat.
Reste à savoir si les électeurs de la droite dure préféreront la copie à l’original. Tout semble indiquer qu’après les excentricités du « patriarche », la déroute de sa fille à la dernière élection présidentielle, ils se tourneront vers la nièce qui, outre le fait qu’elle a un physique avenant (ce qui ne gâche rien) n’a, pour l’instant, commis aucune erreur rédhibitoire.
Pourtant LR avait choisi le meilleur d’entre eux, enfin si l’on se fie au parcours universitaire de LW, un des plus prestigieux de la classe politique. Mais les diplômes ne sauraient constituer un gage de réussite. L’Argentine a été éliminée de la coupe du monde alors qu’elle avait Messi, 5 ballons d’or. Idem pour le Portugal avec Ronaldo, 5 ballons d’or également.
Les deux meilleurs joueurs du monde, au palmarès éblouissant, n’ont pas permis à leur pays d’atteindre le Saint Graal.
Tout semble indiquer qu’il en sera de même avec LW qui après avoir limogé sans ménagement sa numéro 2 Virginie Calmels, est en train d’essayer de mettre sur la touche Valérie Pécresse qui a été copieusement huée lors du dernier conseil national des Républicains.
En politique comme au football, l’esprit d’équipe et l’intelligence du jeu sont déterminants pour remporter la victoire et à LR il règne une ambiance délétère qui ne peut conduire qu’à l’échec.
Laurent Wauquiez avec des méthodes dignes des régimes les plus autocratiques ne sera pas celui qui conduira son parti au pouvoir.
Pendant ce temps EM peut continuer à commettre ses bourdes qui agacent jusque dans son propre camp. A gauche comme à droite il n’a pas de véritable adversaire à sa mesure.
Pour le bilan, on comptera les points à la fin de la partie en 2022.
Vous avez raison Philippe Bilger, la droite voudrait bien mais ne peut pas !
Il y a également des thématiques, notamment dans les registres judiciaire – pénitentiaire surtout – et culturel où la droite s’est toujours contentée de s’abriter frileusement, bêtement sous la prétendue supériorité de la gauche qui l’a gangrenée en profondeur.
Dans le domaine culturel, cela va plus loin que cela.
La droite a, depuis les années soixante, pris l’habitude d’abandonner la « culture » à la gauche comme un os à ronger, en se réservant le volet économique jugé plus important.
Mais nous retrouvons là une fois de plus le côté léger de bien des hommes de droite, souvent des affairistes totalement dénués de notions de philosophie politique et n’ayant pas compris à l’instar de l’École de Francfort et de Gramsci qu’une société est à l’image de sa culture.
Ces révolutionnaires, ayant analysé les échecs de certaines tentatives violentes de révolution, ont compris qu’il ne servait à rien de se lancer dans une révolution si les mentalités n’y avaient pas été préparées au préalable par un patient travail de reprogrammation mentale, afin de leur faire même souhaiter ce qu’elles auraient autrement rejeté avec force.
Au passage, la façon selon laquelle la légalisation de l’avortement – rebaptisé sous une appellation neutre à connotation pseudo-technique, moins chargée émotionnellement – a été précédée et poursuivie par un insidieux travail de propagande afin que les Français l’associent à une image positive alors qu’elle était généralement associée à une vision d’horreur, relève de cette démarche subversive.
Mais combien, y compris ceux qui appartiennent aux « élites », savent-ils qu’ils ont été – et sont toujours – manipulés sur cette question comme sur d’autres qui en découlent une fois que le doigt a été mis dans un engrenage infernal ?
@ Marc GHINSBERG
Marion Maréchal Le Pen va probablement revenir sous une étiquette ou une autre. Elle va je crois faire revenir vers elle une très grosse majorité des voix perdues du FN et aussi de nombreuses voix de droite. Difficile à estimer mais elle pourrait devenir ainsi la première opposante à Macron, devant J.L. Mélenchon. Scénario très possible à mon sens.
6Medias, publié le dimanche 01 juillet 2018 à 10h30
« Alors que la Grande boucle s’élance dans quelques jours à Noirmoutier, en Vendée, le maire de Cholet accuse l’ex-président de la région Pays de la Loire Bruno Retailleau de « détournement de fonds publics », comme le révèle le JDD. »
On n’est jamais surpris avec les politiques, c’est pratiquement tous les jours qu’ils nous montrent le dessous des cartes, et encore nous sommes au courant pour les plus connus.
Les modes opératoires inchangés, la lassitude des électeurs est évidente, voter non pour élire mais pour le coup de serpillère, et il est vrai que les techniciens de surface que nous sommes ont un sacré boulot !
Laurent Wauquiez n’a pas compris qu’une équipe ne se construit pas sans schéma de jeu, la cohésion est fondamentale il devrait écouter plus souvent Didier Deschamps et Guy Novès il saurait comment construire un projet, le drame est qu’il n’écoute que lui alors forcément il tourne en boucle et ne peut être que satisfait de son action.
…l’espace que, selon lui, Emmanuel Macron souhaiterait vide entre LREM et les extrêmes, LFI ou le RN.
Allez, c’est reparti pour un tour avec les extrêmes, en associant dans une fausse symétrie RN et LFI pour montrer que l’on est situé dans le juste milieu, supposé raisonnable…
Mais l’extrémisme des idées et des comportements est-il l’apanage de ces extrêmes qui peuvent ne l’être que d’après la position qui leur a été arbitrairement attribuée dans l’espace politique, éventuellement pour les déconsidérer ?
Nous avons été obligés, suite à la panthéonisation de Simone Veil, d’évoquer la façon selon laquelle la banalisation de l’avortement a été imposée aux Français.
Mais dans ce qu’il faut bien appeler un retour à la barbarie, dans laquelle outre la gauche des centristes et des gens de droite (?) ont plongé jusqu’au cou, où se trouve l’extrémisme, le vrai, celui qui a du sang sur les mains ?
@ Mary Preud’homme
Ce que vous citez ce sont les valeurs secondaires de la droite.
La valeur première de la droite, c’est de se coucher devant les injonctions morales de la gauche.
Il y a une raison historique à cela.
Ma formulation est un brin provocatrice, mais recouvre néanmoins une réalité plus profonde qu’elle n’en a l’air.
« Travail famille patrie » mène à la guerre (car défendre son job, sa famille ou sa patrie, à un moment ou un autre…). Et il a été établi, si je puis dire, que la guerre c’est mal.
Donc la droite à beau jouer les fiers-à-bras avec ses valeurs, elles n’ont plus aucun poids, car à chaque fois qu’il faut argumenter on en revient toujours au même binz : si on est fort pour imposer ses valeurs, alors, conflit, alors, guerre. Inévitablement. Même si tout ça a été inconscientisé.
Et donc ses soi-disant valeurs, la droite n’est plus capable de les défendre.
C’est comme quand deux gus ont un conflit dans la rue. Si l’un des deux n’est pas prêt à en venir aux mains, l’autre le sent très vite et les arguments sont biaisés immédiatement, ils ne sont plus qu’un habillage de la défaite préalablement consentie.
Donc il n’y a plus de droite, si ce n’est des nostalgiques qui font semblant d’ignorer le fond de l’affaire, mais qui, systématiquement, se couchent devant la gauche qui elle a choisi la paix comme valeur suprême.
Et qui peut, aujourd’hui, se prétendre contre la paix sans être immédiatement exclu socialement, professionnellement, politiquement ?
En tout cas, personne parmi les gens qui ici se pavanent et glosent dans les commentaires comme si leur avis avait la moindre importance aux yeux d’autres qu’eux-mêmes.
Continuez de passer le temps en attendant la mort. Car c’est tout ce qui vous reste. L’oubli.
Effets en cascades, les maladresses de Fillon ont tout fracassé.
Manu en a bien profité pour, opportunément, tirer les marrons du feu.
Laurent Wauquiez rame, rame… mais lui aussi est maladroit. Sa prestation devant les étudiants de l’EM Lyon a été, à cet égard, très révélatrice.
Qui peut lui faire confiance à présent ? sachant que pour briller devant un parterre il n’hésitera pas à tout balancer.
@Exilé 9h00
« La droite a, depuis les années soixante, pris l’habitude d’abandonner la « culture » à la gauche comme un os à ronger, en se réservant le volet économique jugé plus important. »
Très vrai, en sorte que l’électeur faisant face à des étals de marchands déployant leurs produits sait que celui de gauche lui procurera des onguents protecteurs, celui habillé en vert lui fournira des légumes bio et, en prime, l’accueil des migrants, celui de droite des objets divers plutôt chers et celui situé à la toute droite du marché des outils pour vider les baignoires qui se remplissent trop vite !
Chacun dans son rôle fait ainsi ce qu’on attend de lui, jusqu’au jour où un nouveau venu vend à lui seul toute la quincaillerie offerte par ses concurrents. Il s’appelle Macron et c’est bien tentant !
Beaucoup ont entendu parlé d’une marchande appelée Marion qui, paraît-il, procurerait un jour une denrée qui manque aux autres commerçants : un peu de fierté nationale et le sens des valeurs.
« On ne cesse de réclamer à Laurent Wauquiez …l’obligation… d’élaborer une pensée politique et des mesures opératoires. »
Cela m’a fait sourire.
Ces messieurs dames se sont fait élire pour quoi ? Pour réfléchir et proposer ou pour jouer aux fléchettes ?
Cher Philippe,
Je lis attentivement vos réflexions sur LR et LW.
Il me semble que ce que vous dites à cet égard est en harmonie avec ce que pensent pratiquement tous les observateurs politiques français.
Je n’ai pas le même avis.
Le socialisme hollandiste ayant profondément déplu à la majorité de l’électorat, la victoire devait, selon tous les pronostics, tomber dans l’escarcelle de la « droite classique ».
Après une primaire de droite catastrophique par les divisions qu’elle a avivées, après la plus folle campagne présidentielle que la France a connue depuis 58, après les affaires judiciaro-médiatiques qui ont affaibli le candidat choisi par les électeurs de cette primaire, un candidat, M. Macron, très proche de M. Hollande, presqu’inconnu de l’opinion, s’est engouffré dans la brèche. Il a créé son parti, il a plu, il a su capter une partie de l’électorat socialiste et de l’électorat de droite. Il a bénéficié des voix de tous bords de ceux qui ne voulaient pas de MLP à l’Elysée. Il a gagné.
Malgré divers couacs, globalement l’état de grâce continue pour lui. Le mandat est de cinq ans.
Les élections intermédiaires ne vont peut-être pas être autant de succès pour son parti. A commencer par les européennes. La majorité de l’électorat n’est pas du tout aussi européiste que le président.
Le vieux clivage droite-gauche est, ce me semble, loin d’être mort. Et, au fil des mois, LR va reprendre force et vigueur. Après le naufrage de la présidentielle, après les affaires qui ont accablé FF, ce mouvement, reparti de très bas, ne peut que progresser. Rendez-vous dans quatre ans. Le prestidigitateur nommé Macron ne pourra tenir à long terme et toutes ses contradictions deviendront manifestes, même à vos yeux. J’en prends le pari.
« La droite voudrait bien mais ne peut pas »
C’est avec des billets titrés ainsi et un texte adéquat que l’on joue, cher P. Bilger, contre son camp.
Le temps médiatique n’est pas le temps politique. Vous semblez l’avoir complètement oublié. La fréquentation assidue du monde des médias commence – si je puis me permettre – à vous faire perdre le sens des réalités.
La droite est en pleine reconstruction avec une génération nouvelle et vous voudriez, un an après son échec terrible, qu’elle déboule avec un programme révolutionnaire.
Cette reconstruction demandera du temps, de la patience et de la ténacité. Avant la doctrine – qui peut attendre – d’abord l’organisation et l’élimination de LR de personnalités qui n’ont rien à y faire comme Calmels ou des dinosaures comme Raffarin ou Juppé.
Vous citez Le Parisien ou le JDD, mais ce sont des journaux qui sont fondamentalement macroniens et qui ne peuvent – et ne s’en privent pas – que critiquer Wauquiez.
Terminer votre billet par « La droite voudrait bien, mais elle ne peut pas » est un peu court cher P. Bilger. Dites-nous donc pourquoi elle ne peut pas!
Ce matin, le journaliste au foulard rouge attribuait la note de 14/20 à Wauquiez pour son action lors de la réunion du LR au week-end. Il n’est habituellement pas tendre pour Wauquiez pourtant !
Allons un peu de positif et de patience SVP.
Ou alors, on change de camp et on l’écrit.
Cordialement.
Vous parlez d’une fine équipe ! Laurent Wauquiez, Nadine Morano, Eric Ciotti… Que du neuf, du frais, la nouveauté et l’espoir au bout de l’impasse, en fait un poêle pour chauffer cet hiver mais on ne sait pas ou se trouve le conduit, quant aux pièces détachées pour l’entretien, le SAV cherche toujours la marque.
Dans ce billet il est surtout question de stratégie pour la conquête du pouvoir. Une stratégie avant tout électorale et qui, principalement, repose sur des valeurs qui bien souvent font consensus, nous dit Mary Preud’homme qui définit fort bien l’attente des Français « Peu de mots et encore moins de promesses, simplement des actes susceptibles d’être mis en œuvre sans délai. »
Reste à savoir quels sont ces actes qui doivent être mis en œuvre sans délai ?
On peut épiloguer longtemps si aucun acte d’ampleur n’est proposé et l’on se contente de détails qui changent à la marge pour contenter un électorat en vue de prendre le pouvoir à celui qui le détient et qui par des mesurettes entend le conserver.
Que peut être cet acte d’ampleur tel que sa mise en œuvre apporte à notre vie sociétale un espoir d’avenir ?
Je propose donc que nous cessions de considérer un système économique qui nous impose notre mode de vie en société pour le remplacer par un mode économique dicté par notre vie en société telle qu’elle est dans la réalité.
C’est-à-dire que l’économie ne soit pas celle dictée par nos idéologies mais par la réalité d’un vivre-ensemble qu’actuellement notre vie en société nationale ne permet pas du fait de son idéologie de la lutte des classes.
Aujourd’hui il vous est proposé de choisir entre :
* la théorie qui exalte les droits acquis, l’État providence et les entreprises payeuses, voulue par l’idéologie de la lutte des classes, laquelle fait s’opposer les citoyens ;
* la théorie qui serait le reflet d’une vie paisible dans une société du vivre-ensemble où, comme aujourd’hui, s’observent les réalités qui suivent :
– chacun produit la consommation de l’autre ;
– les actifs qui produisent cèdent une partie de leur production aux inactifs ;
– les actifs et les inactifs mettent en commun des consommations mutuelles ou collectives ;
– les ménages plus aptes à capter les progrès viennent au secours des ménages moins aptes à le faire.
Ces réalités ne seraient-elles pas, aujourd’hui, des solidarités mises en évidence lors du partage de nos consommations nationales ?
1) Un premier partage à 100% entre actifs et inactifs ;
2) Un second partage à 100% en usage familial, mutuel et collectif.
Avec cette vision de la réalité, incarnée par notre vie sociétale, il suffit de maîtriser les concepts de :
– production/consommation – patrimoine – épargne
– temps d’activité – temps d’inactivité
– valeur de circulation – valeur de partage
– rétribution – attributions – contribution
pour, avec ce lexique restreint à celui qui précède, expliquer et comprendre comment fonctionne notre société nationale au voisinage d’autres sociétés nationales, et corriger les effets des erreurs économiques structurellement mises en place par l’idéologie de la lutte des classes, qui cache nos réalités, pourtant si simples à comprendre si le voile idéologique est levé et que, paradoxalement, Karl Marx nous avait demandé d’ôter – hélas, sans qu’il y ait de suite – et ce en disant : « La monnaie masque la réalité : la production et sa vitesse de circulation ».
N’y a-t-il pas là une métamorphose de notre regard sur notre principe économique plus simple à comprendre ?
Ce qui vient d’être énoncé ci avant est le début d’une proposition faite individuellement par deux fois le mois dernier, en même temps que les modalités de mise en oeuvre, aux membres du cercle des économistes qui organisent ce 6-7-8 juillet les journées économiques d’Aix-en-Provence sur le thème des métamorphoses de notre vie en société.
Sachez alors qu’aucun n’a donné suite à cette proposition, ce qui fait que non seulement les politiques sont contre toute idée contrariante les leurs mais aussi nos économistes, ce qui rend alors peu probable les changements que nous attendons.
Il en est de même dans les blogs ; chacun des blogueurs restant fidèle à ses propres idées et réfractaire aux idées nouvelles ; alors qu’Einstein nous dit que ce sont ces idées contrariant les idées apprises qui ont un espoir d’avenir : ce n’est pas demain que Mary Preud’homme, ni le cercle des économistes, verront un espoir d’avenir meilleur si chacun, là où il est, n’est pas apte à discuter sur des propositions capables de faire comprendre en moins de deux heures que notre vie sociétale n’a que pour objet de produire des consommations pour les autres et que l’économie n’est que l’outil qui doit permettre le partage de notre consommation nationale de manière équitable par l’emploi d’un lexique approprié à ce que notre vie en société nationale est dans la réalité : une solidarité qui s’exerce à quatre niveaux.
Le week-end politique n’a pas été totalement morne. Ce qu’il en restera pour beaucoup sera cette réunion de Menton où l’on vit Dati assise sagement à la gauche de Wauquiez, qui se lèvera ensuite pour embrasser Pécresse.
On se dit alors que pour les RI c’est pas encore gagné ! Tout de même, ces gens-là doivent bien peser 5%. Tous mouillés !
Je rejoins les analyses de Mary Preud’homme | 02 juillet 2018 à 01:31 et de Giuseppe | 02 juillet 2018 à 10:02.
Il ne me semble pas que Laurent Wauquiez cherche uniquement à récupérer les voix du RN (ex-FN). En réalité il me semble que son objectif est bien plus de ramener à lui les électeurs qui depuis de nombreuses années se refusent à choisir entre la peste et le choléra des menteurs professionnels de la politique politicienne, dont il fait, au moins en apparence, partie tout autant que monsieur Macron malgré un discours qu’il a voulu plus neuf, en réalité de pure communication au profit d’un projet de destruction de la nation française sur l’autel de sa vision européiste ultralibérale.
Son problème est double.
D’abord, Laurent Wauquiez n’échappe pas à son image de politicien français traditionnel qui se contente d’adopter une posture pour toute conviction. C’est sur cette perception par le public qu’il doit changer totalement et apparaître vraiment comme homme de conviction. Mais peut-on croire aux convictions des énarques ? Même les non-énarques comme monsieur Sarkozy, malgré les casseroles à ses basques, continue à tirer les ficelles de LR…
Le second problème est celui des choix de la politique à mettre en oeuvre. Comme le dit Mary Preud’homme, « il suffit d’aller interroger les gens de « rien », les oubliés, les sans-grade de la France profonde pour se rendre compte que ces valeurs sont partagées par beaucoup. Il n’est donc pas nécessaire d’en établir un catalogue mais de parler tout simplement au peuple un langage sans fioriture ou effet de manches. Peu de mots et encore moins de promesses, simplement des actes susceptibles d’être mis en œuvre sans délai. Mais pour cela encore faut-il redescendre sur terre, de son nuage ou de son piédestal, ne pas craindre de mettre les pieds dans la glaise ou les mains dans le cambouis, savoir écouter sans broncher et se frotter à la réalité de ce que vit réellement le petit peuple… »
C’est-à-dire le contraire de ce qu’ont fait jusqu’ici nos politiciens français.
Le seul adjectif que je retirerais de cette citation est celui de « petit » accolé inutilement au mot « peuple ».
Le Peuple français existe, il en a toujours la conscience. Le Français n’est pas nationaliste par nature. Il se sait membre de sa communauté nationale que les politiques de droite et de gauche ont voulu détricoter sur le fondement de leurs objectifs, non pas européens, mais purement et simplement « européistes », avec une allégeance totale au suzerain US, notamment via l’OTAN. On ne saurait reprocher leur attitude aux dirigeants états-uniens. La vision messianique qu’ils ont de leur nation fait qu’ils ont toujours pratiqué « l’America first » clamé, pour ne pas dire trompété par Donald Trump, les autres présidents US s’étant montrés simplement plus discrets.
Leur Europe est en train de se fracasser faute d’avoir cultivé la solidarité sociale et économique inter-nations, une union de nations fières de leur histoire, passé certes plus ou moins glorieux, mais fondant l’idée d’appartenance à la même entité, à la même civilisation européenne. Ce que monsieur Macron qualifie de « lèpre populiste ».
Monsieur Macron, qui n’a pas modifié son propre logiciel européen, veut continuer à étendre l’UE aux pays des Balkans sans que le logiciel bruxellois ait été profondément réformé. Donc il n’ajoutera que confusion à la confusion actuelle et en précipitera la chute !
Mais dès qu’il s’agit de prendre en compte les aspirations des Peuples, on dénonce un « populisme » indécent et honteux qu’il convient d’éradiquer au profit de principes macro-économiques et juridiques d’une essence très supérieure !!
Pour en revenir à Laurent Wauquiez, tant qu’il aura attachée à ses basques sa propre opposition interne, constituée des partisans objectifs d’Emmanuel Macron, substitut du libéralisme outrancier de François Fillon, il ne sera pas en mesure de se sortir du piège tendu par Emmanuel Macron.
Sa seule ressource : se souvenir qu’il doit être l’héritier du général de Gaulle dont son parti se targue encore de l’être alors qu’il a opté pour une politique complètement contraire. Mais aura-t-il l’esprit réellement rebelle et le courage indispensable pour s’y résoudre : j’en doute !
@ Exilé | 02 juillet 2018 à 10:02
« …la banalisation de l’avortement »
Il me semble par mon expérience personnelle que vous ne savez pas de quoi vous parlez …
@ Mary Preud’homme | 02 juillet 2018 à 01:31
« …les valeurs de la droite »
Je transcris « mes valeurs », certaines personnes se pensant à droite n’ont peut-être pas les mêmes choix que vous.
@ Hope
Je pense que vous avez raison. Marion Maréchal va très probablement revenir, si tant est qu’elle soit partie. C’est, dit-on, la hantise de Laurent Wauquiez, c’est à l’évidence l’espoir des Collard, Ménard, Dupont-Aignan, Zemmour et consort qui voient déjà en elle une nouvelle Jeanne d’Arc qui boutera hors de France les étrangers, source à leurs yeux de tous les maux du pays.
Au risque de me tromper lourdement, je crois qu’elle ne fera pas le poids. Certes elle a un positionnement qui peut séduire : libérale sur le plan économique, réactionnaire sur le plan sociétal, à l’inverse de sa tante, elle peut effectivement récupérer une fraction des LR style Mariani.
Mais sur le fond elle ne me paraît pas plus solide que Marine. Outre que défendant les racines chrétiennes de la France et la famille traditionnelle, elle a divorcé après deux ans de mariage, elle n’a jusqu’ici rien fait, hormis un discret mandat de députée. Une formation inachevée (master 1 de droit), aucune expérience professionnelle, on verra ce que donnera sa nouvelle école, une culture dont elle a jusqu’ici bien caché l’étendue, une méconnaissance des dossiers qu’on a pu constater les rares fois où elle est sortie de ses discours soigneusement écrits, ne constituent pas un bagage suffisant pour rivaliser avec un Emmanuel Macron ou un Edouard Philippe.
Son atout principal est sa jeunesse, elle a le temps pour combler ses lacunes. En a-t-elle la volonté et la persévérance nécessaire pour un résultat aléatoire ? Je n’en suis pas persuadé.
@ Marc GHINSBERG | 02 juillet 2018 à 07:55
« Quelles que soient les préventions qu’il peut susciter, à gauche sur sa politique sociale, à droite sur sa politique sociétale, Emmanuel Macron apparaît comme seul susceptible de préserver la France des populistes.
Les populistes sont la chance de Jupiter. »
Pourquoi voulez-vous préserver la France des populistes ? Ils puent ?
@ PATRICE CHAROULET
On s’est moqué de votre prénom ainsi que de votre nom patronymique ? Vous les écrivez en majuscules.
Classe.
Bruno Retailleau qui figure en bonne position sur ce billet reste trop discret.
Il a hérité d’un courant politique très précis, celui de François Fillon.
Un programme qui avait suscité l’enthousiasme de beaucoup d’entre nous et de millions d’électeurs de droite, et qui avait permis à Fillon d’écraser ses concurrents et pas n’importe lesquels : Sarkozy, Juppé et d’en ridiculiser un troisième : Copé.
Le Canard, un affairiste véreux libanais et deux ou trois magistrats gauchisants ont eu la peau de Fillon, une peau qui clairement ne les intéresse plus, pourquoi Bruno Retailleau ne reprend-il pas le flambeau ?
Un programme de droite précis, que nous connaissons, un homme discret, trop peut-être, qui ne joue pas aux grandes gueules comme Wauquiez, qui n’a pas l’inconvénient d’être énarque, ami de Philippe de Villiers, il attirerait les électeurs de l’ex-FN.
Timidité ?
Ou sagesse en attendant que le ballon Wauquiez se dégonfle ou éclate ?
@ Robert | 02 juillet 2018 à 12:18
Vous avez parfaitement raison de faire remarquer que le qualificatif « petit » accolé à peuple est incongru et pour tout dire réducteur.
A rapprocher avec l’expression être une femme à part entière, opposé à « n’être qu’une femme », voire « qu’une fille » (trop souvent entendu dans ma jeunesse afin de discréditer toute personne de caractère susceptible d’envisager des études ou de choisir une profession jugée non féminine par les conformistes et censeurs de l’époque), ce qui fut le lot de la plupart de mes consoeurs nées avant 1970, qui n’avaient en outre pas le droit de prendre la moindre décision, y compris celle de postuler à un emploi ou d’ouvrir un compte en banque à leur nom sans l’aval de leur mari.
Ce que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître, à plus forte raison les Marlène Schiappa qui ne vivent que de blablas récupérateurs et de rentes de situation, oubliant singulièrement que leurs aînées n’avaient nullement pour objectif dans leur lutte pour l’égalité, l’écrasement des hommes dont beaucoup furent d’ailleurs leurs alliés dans la conquête de la reconnaissance de leurs droits, tout en respectant les différences et spécificités de chacun.
@ yoananda
« Et il a été établi, si je puis dire, que la guerre c’est mal. »
Ça c’est exagéré… Pallida mors aequo pede pulsat !
Nous vivons un embrouillamini de pensées, de paroles, chacun s’exprime comme il peut et déclare ce qu’il croit momentanément… une bouillie indigeste… irréaliste… et toujours rien à l’horizon, cette ligne fatale qui recule au fur et à mesure que l’on avance.
« Lors de l’émouvant hommage rendu, dimanche, à Simone Veil avant son entrée au Panthéon avec son mari Antoine, le président a évoqué « les vents mauvais (qui) à nouveau se lèvent ». Macron visait-là les mouvements populistes. Or ce sont eux qui résistent au nouvel antisémitisme porté par l’islam politique en Europe. La « France des collabos », évoquée par Macron pour se rehausser, est aujourd’hui celle qui se tait ou pactise devant la « peste verte ». Dans une note confidentielle écrite il y a deux semaines, l’ambassadeur de France en Hongrie, Eric Fournier, a fustigé « la presse française et anglo-saxonne » : le diplomate soupçonne les médias, qui accusent la Hongrie d’antisémitisme, de vouloir détourner l’attention du « véritable antisémitisme moderne », celui des « musulmans de France et d’Allemagne ». Pour avoir osé écrire cette vérité interdite, l’ambassadeur a été limogé samedi par Macron. Parlant d’Orban le 15 avril lors d’un entretien télévisé, le chef de l’Etat avait déjà dit : « Je ne partage rien de ses valeurs ». Mais c’est le Premier ministre hongrois qui trouve, de plus en plus, l’écoute de ceux qui s’inquiètent de leur survie dans un monde ouvert et relativiste. (Ivan Rioufol le 2 juillet 2018)
Le traficotage de l’info est permanent !
Tout cela me laisse perplexe… Ah si les dieux pouvaient pour une fois nous donner un coup de main !
@ Claude Luçon 02 juillet 2018 14:52
Bruno Retailleau ami de Philippe de Villiers ?
Dans une autre vie sans doute !
Vous ignorez certainement que ces deux-là sont ennemis jurés à vie pour une sombre histoire de pouvoir dans le département vendéen !
Si Wauquiez résiste, Retailleau sera, sans doute, Premier ministre. Si Wauquiez dévisse, Retailleau reprendra le flambeau avec sans doute plus de chance que Wauquiez. Et dans ce cas, une femme sera Premier ministre. Qui ? Les paris sont ouverts.
On peut rêver non ?
Cordialement.
@ Robert | 02 juillet 2018 à 12:18
Je vous rejoins sur ces deux points :
« Le seul adjectif que je retirerais de cette citation – celle de Mary Preud’homme – est celui de « petit » accolé inutilement au mot « peuple ».
Le Peuple français existe, il en a toujours la conscience. Le Français n’est pas nationaliste par nature. Il se sait membre de sa communauté nationale que les politiques de droite et de gauche ont voulu détricoter. »
Il n’y a pas de petites gens, il y a des gens, électeurs de plus en plus éduqués et au fait des cuisines électorales diversement épicées. Ils ne se sentent représentés sous aucune des étiquettes proposées à leurs suffrages et pourtant la première force de ce pays ce sont eux.
« …substitut du libéralisme outrancier de François Fillon, il – LW – ne sera pas en mesure de se sortir du piège tendu par Emmanuel Macron. »
Il y a un piège. C’est clair.
Ceci dit, la question n’est pas celle d’un libéralisme fillonesque, outrancier ou pas. Elle est celle d’un match politique manifestement truqué lors de la présidentielle 2017 qui a fait sortir des urnes un président par défaut. Ce qui a été outrancier en vérité c’est un style de communication qui laisse présager des heures sombres et qui continue d’accumuler contrevérités sur contrevérités sans que cela produise plus de bénéfice que si l’on envisageait enfin de dire simplement les choses comme elles sont.
Par ex. Mme Veil est entrée au Panthéon des grands hommes où elle n’a pas été séparée de son époux, ce qui est une indication que la République laïque croit à la vie éternelle.
Est-ce que cela n’est pas suffisant ?
Pourquoi faut-il célébrer le fait en alléguant qu’elle a passé des années dans les camps nazis ? Oui, il y a des personnes, de toutes origines, qui ont effectivement passé des années dans les camps nazis, en sont revenues, pour ceux qui en sont revenus, dans l’incapacité physique de travailler et pour certains, d’engendrer. Ce qui n’a pas été le cas de Mme Veil. Est-ce que d’y avoir été envoyé(e) ne fût-ce que pour une seule semaine, un seul jour, une seule heure, n’eût pas déjà été suffisant à faire de quiconque, et a fortiori de qui y aurait passé quelques mois ou encore du 15 avril 1944 (arrivée à Auschwitz-Birkenau) au 15 avril 1945 (libération de Bergen-Belsen par les troupes Britanniques), une victime de la barbarie ?
Le Panthéon n’est pas le lieu où l’on honore les victimes de la barbarie, il y a d’autres lieux à cet effet – si on voulait les y mettre toutes de façon fraternelle et égalitaire, il faudrait construire des centaines de Panthéon – mais celui où la République, la France, son peuple, honorent ceux qui ont sincèrement œuvré à leur service pour leur rayonnement ; et cela est suffisant à recueillir l’approbation de tous sans qu’on ait besoin d’en rajouter. Lorsqu’on en rajoute c’est qu’on a le sentiment que quelque chose fait encore défaut.
La question est ensuite que « élu par défaut » ou pas, le président est élu ! Il nous faut nous en arranger parce que l’esprit démocratique le veut.
La seule méthode productive paraît donc devoir être celle d’une parole authentique, à l’écoute de l’aspiration fondamentale au bien-être de tout un chacun ; Il ne faut plus promettre ce qu’on ne saurait tenir. Il convient de suffisamment respecter le Peuple pour cesser de lui mentir afin que son vote mette un candidat ou un autre en position d’agir à sa guise, sans justifications, hors d’une ligne de conduite ayant recueilli l’approbation générale dans toutes matières absentes de son programme, en particulier dès lors que ce n’est pas sur une question de programme que l’élu aura été élu !
Hier il faisait chaud ! C’était dimanche ! Les vacances ! Bijou avait parlé le matin, son prochain discours pas avant demain ! Encore que !
Que faire à l’ombre des palétuviers en fleur ? Pourquoi ne pas aller flâner du côté de Rioufolnamo ? J’y avais jadis de bonnes copines, allons voir si elles se maintiennent avec courage dans cet enfer concentrationnaire.
Deux d’entre elles sont justement en train d’échanger. Ah ! ces deux je les aimais bien, elles pareil ! Tiens je vais leur envoyer un petit salut dans la moiteur ambiante. Un petit message gentillet, un salut d’une terre lointaine, comme ça, pour dire qu’on existe, qu’il n’y a pas que la morosité dans la vie, que les ondes sensitives circulent aussi vite que la lumière !
Pas folle la guêpe. Je vais signer en utilisant un pseudo inhabituel, un machin ancien que la chiourme doit ignorer en principe mais que mes copines reconnaîtront ! Va te faire l’enlaire ! Tchak ! Ils en sont à l’adresse IP.
Sur le coup, ça déprime ! Surtout qu’il fait chaud, je l’ai déjà dit ! Quand on pense à toutes les c*n*e*i*s qui sont journellement balancées sur ce blog, en être exclu on n’a plus envie de rire !
D’autant que je me faisais des illusions, je pensais que je m’étais barré volontairement à force de prendre des baffes sans pouvoir les rendre ! Ils étaient vicieux, ils vous éditaient cinq minutes et vous mettaient à la poubelle aussi sec ! Pour vous maintenir dans la croyance que vous existiez encore ! J’avais arrêté avant eux ! Du tout ! C’était Savonarole qui avait raison ! Je lui en ai beaucoup voulu de prétendre qu’on m’avait mis à la porte ! Je ne voulais pas le croire ! Heureusement que RM m’a réconforté : pour lui, être viré d’un blog, c’est un honneur !
En la matière j’ai fait beaucoup plus fort. D’un blog tenu par un « bavard » supercatho, il ne m’a pas viré, il m’a empêché d’entrer. Sûr qu’il devait me connaître d’ailleurs ! Régulièrement je lui envoie un petit quelque chose, histoire de vérifier si ses comptes sont bien à jour. Et puis cela me permet de constater que la fréquentation de sa boutique est en chute accélérée : de 100 à 10 en moyenne ! On jubile comme on peut !
Pour en revenir à Rioufolnamo c’est toujours le même programme qui repasse. Quand je pense que notre camarade Charoulet veut y expédier RM, alors là, permettez qu’on s’esclaffe ! Il s’y ennuierait comme un rat mort le malheureux. Je trouve que sur ce coup le Charoulet est d’une perversité inusitée ! [Emoticône rieur]
Les chefs de commando sont à peu près inamovibles. Rochefort, qui se dissimulait depuis un semestre sous le sobriquet de Théobald, pour faire pièce à Zonzon qui se « pseudommait » Archibald, s’appelle maintenant Sportif, un pseudo qu’il avait abandonné à la Noël. Il brasse toujours la même matière.
On rigole mais tout ça ne fait pas mes affaires. Mon dernier espoir repose sur les biblogues qui circulent librement munies de toutes les autorisations d’entrées-sortie délivrées par les gardiens du camp de là-bas ! Qu’ils entendent ma prière discrète, qu’ils saluent de ma part toutes ces chères petites que j’ai lâchement abandonnées, et que j’embrasse tendrement.
La droite ne le peut pas et ne le pourra pas aussi longtemps qu’elle sera gangrenée par des querelles d’ego d’une part et qu’elle axera l’essentiel de son action sur le seul thème identitaire, certes important mais non exclusif, d’autre part.
Se résoudre à combattre uniquement sur le même terrain que le RN, avec les mêmes arguments, dans l’espoir de reconquérir des électeurs qui, désabusés, seraient allés faire un tour du côté de chez MLP est illusoire et particulièrement réducteur comme programme politique pour qui aspire à assurer l’alternance.
Si la droite veut renaître de ses cendres, elle n’y parviendra que si elle est capable de proposer un projet politique global fort, conforme aux valeurs qui sont les siennes et dont elle ne doit pas avoir honte, et abordant les thèmes aussi bien économiques, sociétaux, sanitaires, sécuritaires, judiciaires, humanitaires, etc. et pas seulement identitaires.
Et elle doit trouver les hommes et les femmes les plus aptes, les plus intègres, qui se mettent au service de la défense sincère de ce projet et non, au travers de cette action, de leur seule ambition carriériste.
Puisque la droite traite beaucoup depuis quelque temps du thème identitaire, qu’elle s’attache d’abord à retrouver sa propre identité à elle et que, partant de là, elle nous offre d’abord un visage dans lequel ses électeurs encore fidèles pour quelques-uns, perplexes pour d’autres, provisoirement perdus pour beaucoup, pourront enfin se reconnaître et nous propose ensuite une espérance pour l’avenir.
@ anne-marie marson
« Pourquoi voulez-vous préserver la France des populistes ? Ils puent ? »
Non Madame, c’est beaucoup plus grave, ils sont démagogues. Leur programme consiste à prendre les gens pour des imbéciles en faisant croire qu’il y a une cause sinon unique du moins principale pour l’ensemble des problèmes d’un pays : les étrangers pour les uns, le capitalisme pour les autres. Qu’il suffit de supprimer cette cause pour que tous les problèmes disparaissent. Qu’il est possible, en même temps, de diminuer les impôts et d’augmenter les subventions. Qu’on peut augmenter à volonté les salaires et les retraites sans créer d’inflation. Que si on est endetté, il suffit de ne pas rembourser sa dette et la question ne se pose plus. Qu’on peut sortir de l’Euro sans provoquer une perte de pouvoir d’achat. Qu’à l’heure des Etats continents, pour que la France retrouve sa souveraineté, il suffit qu’elle sorte de l’Europe, alors que seule elle ne pèse rien.
Les populistes ignorent la complexité des choses, ils confondent apparences et réel, corrélation et causalité. Ils ne connaissent pas le doute. Avec eux le pire est certain.
Superbe cérémonie et magnifique discours pour célébrer l’entrée au Panthéon de Simone Veil et de son époux Antoine
Ah, voilà bien notre cher Philippe Bilger tel qu’en lui-même : il est prêt à embrasser quiconque lui fournira un beau discours entouré d’images de télévision flatteuses…
Et il semblerait qu’une fois de plus dans ce domaine le Régime n’ait pas lésiné sur les moyens avec une propagande digne de la Corée du Nord pour faire passer l’inacceptable comme remarquable et digne de louanges.
Sous cet aspect, au vu des seuls commentaires sur ce blog, il apparaît que des gens qui ne figurent probablement pas parmi les plus demeurés et les plus dépourvus de conscience sont tombés dans le panneau, ce qui prouve une fois de plus hélas que les meilleurs peuvent aussi tomber dans le totalitarisme en toute bonne conscience sans s’en rendre compte.
Mais au fait, tout aspect moral mis à part et de façon logique, qui aurait logiquement dû être panthéonisé en premier ?
Car si Simone Veil a prononcé le triste discours que nous savons à la tribune de l’Assemblée, qui sait que c’est probablement son époux qui l’a rédigé (Cf. « Les hommes de… », par Bérengère Bonte, Éditions du Moment) ?
Et en grattant un peu plus, qui sait que derrière tout cela, tapis dans l’ombre, il y avait aussi le fils de la lumière Pierre Simon, qui fut un conseiller de Simone Veil – après l’avoir été de Lucien Neuwirth – quand elle fut ministre et dont la condition féminine était le cadet – si j’ose dire – de ses soucis et qui a probablement fourni la matière ce discours ?
« Depuis 40 ans, le combat que nous menons a toujours été le même : contraception, libération des comportements sexuels, avortement, homosexualité et euthanasie.
Nous avions l’appui d’une grande fraternelle parlementaire souhaitant arracher l’homme à l’obscurantisme multi-séculaire et le faire descendre du ciel à la terre. » (*)
(…)
« Nous voulons détruire la civilisation judéo-chrétienne. Pour la détruire, nous devons détruire la famille. Pour détruire la famille, nous devons l’attaquer dans son maillon le plus faible : l’enfant […] Nous sommes conscients que ce combat n’est pas seulement technique, mais philosophique. La vie comme matériau, tel est le principe de notre lutte. La révision du concept de vie transformera la société dans son intégralité ».
(De la Vie avant toute chose, Ed. Mazarine, 1979)
* Un aveu qui en dit long sur le fonctionnement réel de la « démocratie » en France.
@ Giuseppe | 02 juillet 2018 à 11:48
Vous voulez dire que ce sont des boulets ? 🙂
https://grossiste.e-pro.fr/fiche/photo/3128442/adorla-1423852841.png
@ Mary Preud’homme | 02 juillet 2018 à 15:24
Vous avez parfaitement raison de rappeler que le féminisme dans sa version initiale n’avait pas pour objet d’éradiquer l’homme, le mâle en tant que tel.
Notre société de l’informe, de l’uniformité absolue voulant ignorer les différences ne fait au contraire que les exacerber.
Quand on sait que l’article 1er de notre Constitution veut faire entrer l’expression égalité entre homme et femmes, alors même que le préambule le spécifie à l’évidence pour qui comprend un minimum le français ; quand on sait que la volonté est aussi de supprimer le mot « race » du même article. Or il est ainsi rédigé : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
Comment nos bonnes âmes pourront-elles justifier une infraction de racisme punie pénalement si ce terme fondamental disparaît ainsi de cet article primordial ? Mais la logique n’est pas le fort de nos députés, notamment ceux de LREM.
Pour en revenir à mon précédent commentaire, je souhaiterais le compléter par la citation suivante tirée d’un billet lu cet après-midi :
<< C’est aussi au tournant des années 73-74 que la Communauté européenne va prendre discrètement le virage post-national qui conduira à l’affaiblissement des démocraties des Etats-membres au profit de la jeune Commission européenne et à l’ouverture progressive des frontières jusqu’à l’abandon de la préférence communautaire et le passage au libre-échange mondial. C’est à cet instant que seront activées plusieurs « clauses dormantes » du traité de Rome de 1957 en faveur de l’ouverture marchande (Arrêt Cassis de Dijon) avec des compétences nouvelles attribuées de facto à la Commission (invention de la clause de flexibilité et suspension du Compromis de Luxembourg par le Conseil européen lui-même), acquiescement à la primauté absolue du droit communautaire même postérieur (Arrêt Jacques Vabre), proclamation d’un droit fondamental au regroupement familial (ratification de la CEDH pendant l’interim présidentiel d’Alain Poher puis « décrets Giscard »). La concomitance de ces ruptures juridiques majeures, au lendemain de la mort du général de Gaulle et du « vieux monde », n’est pas le fait du hasard. A partir du milieu des années 70 et en dépit de la rhétorique fédéraliste qui l’accompagne, les soi-disant constructeurs de l’Europe renoncent, en fait puis en droit, à lui faire endosser un projet politique et de civilisation. Son concepteur Jean Monnet confiera quelques regrets à ce sujet à son biographe, de même que, plus tard, Jacques Delors dans un discours à la cathédrale de Strasbourg. Les traités suivants, de l’Acte unique au traité de Lisbonne, allaient faire émerger complètement cette Europe post-politique et post-culturelle, sous la forme d’une gouvernance en réseaux - ni fédérale, ni confédérale, ni intergouvernementale, ni étatique, ni finalement rien de reconnaissable par les catégories du droit public - et conforme à la reconfiguration du monde de la pyramide au réseau. L’Union européenne est au fond comme nous, « une matière qui épouse toujours la forme du premier monde venu » (pour paraphraser Robert Musil). Derrière le rideau bleu étoilé, cette Union-là exprime moins son « européanité » qu’une « mondialité » irrésistible qui a fait de notre continent son « laboratoire expérimental de la gouvernance post-démocratique » [6] . C’était déjà ledit « démocrate-chrétien » Jean-Claude Juncker qui expliquait en 2015 qu’ « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens.» >>
La source est à lire ici : https://www.observatoiredeleurope.com/Juncker-justifiant-Marx-ou-l-epuisement-de-la-fausse-Europe_a2254.html
Je ne saurais que conseiller la lecture de ce document qui éclaire bien des aspects cachés de cette Europe construite contre l’intérêt de ses peuples et de ses nations constitutives. Or, notre président de la République est intégralement inféodé à cette logique mortifère…
@ Claude Luçon
« Un programme de droite précis (…)
Par pitié, cessons de ramener ce qui concerne notre avenir à une question de programmes, on ne fait pas la guerre en envoyant l’intendance en avant.
Bien entendu, à un certain moment, il faut bien développer un programme, mais il ne doit que correspondre à la traduction concrète de convictions profondes de plus haut niveau, qui ont été confirmées par des engagements de toute une vie et non pas bricolées rapidement pour tromper un électorat.
Il s’agit là d’une remarque générale ne visant pas M. Retailleau en particulier.
Nos politiques de droite sont trop divisés, alors que les électeurs de droite savent ce qu’ils veulent. Le descriptif des valeurs de la droite a été parfaitement fait par Mary Preud’homme.
Cette mésentente n’est pas nouvelle, hélas.
C’est dommage car on entend déjà les Bertrand, Borloo par exemple, éblouis par Macron, s’en démarquer et critiquer.
Le discours du Président, hier, était marketing, et la récupération européenne de Simone Veil, une aubaine pour les futures élections européennes selon sa vision de l’Europe. Une mise en scène un peu trop voyante.
Encore dix mois avant le vote et actuellement les choses vont très vite. Instabilité politique en Allemagne et une immigration qui ne tarit pas et exaspère beaucoup les peuples européens d’est en ouest. Nos belles âmes peuvent les taxer de populistes, de gens de rien, de petit peuple… ils existent et s’accrochent avec raison à leur civilisation. Macron peut insulter les dirigeants des ex-pays communistes, peut limoger les ambassadeurs trop bavards, la réaction est en marche et ils sera à la rame dans peu de temps en s’accrochant à ses vieilles lunes.
L’actualité vient de mettre le doigt sur les prisons passoires et de nous informer que la non-recette de la taxe d’habitation passera dans la dette. L’ancien monde n’a donc rien à envier au nouveau.
C’est donc là que la droite, si elle n’est pas la plus bête du monde, a son rôle à jouer en se rassemblant sur un programme. Persuader avant tout certains leaders que le monde change à grande vitesse et que les peuples ont leur mot à dire. LR devra s’y adapter ou mourir en se séparant. Wauquiez a plus à faire avec Dupont-Aignan ou Marion Maréchal qu’avec Mme Calmels.
@ hameau dans les nuages | 02 juillet 2018 à 17:33
C’est cela !
Allez, un petit verre à la santé des défenseurs de la veuve et de l’orphelin, des petits, des obscurs, des sans-grade !
https://actu.orange.fr/france/champagne-et-irregularites-le-groupe-de-l-ex-fn-doit-500-000-euros-au-parlement-europeen-CNT0000014A09a.html
« JE SUIS A LA DROITE DE L’EXTREME DROITE » (Robert Marchenoir)
« VOUS ETES UNE PIONNIERE DU METISSAGE AVEC LES RACES COLONISEES » (id)
L’auteur de ces fortes paroles ment effrontément en venant de dire que sur ce blog seules deux personnes dont votre serviteur, ont indiqué leur nom et leur métier.
Il est ici depuis longtemps. C’est d’autant plus mensonger de sa part.
Présent depuis un an et demi, j’ai pu remarquer ceci :
Claude Luçon a fait part de ses activités professionnelles dans une foule de pays.
Marc GHINSBERG a eu des responsabilités importantes dans le secteur bancaire.
Michel Deluré a travaillé dans la banque.
Mary Preud’homme, je l’ai dit, s’est exposée à vos moqueries, en indiquant ses activités musicales, sportives et professionnelles et en indiquant la profession (fort belle) de son fils.
Françoise et Karell Semtob, qui ont un blog, écrivent sous leur nom, leurs professions n’ont rien de mystérieux, et sont fort accessibles.
Philippe Dubois a été vétérinaire aux armées.
Antoine Marquet a été lieutenant-colonel à la Légion étrangère.
Franck Boizard écrit sous son nom et a un blog accessible.
A longtemps écrit ici, sous son vrai nom, Jean-Dominique Reffait et sa profession n’était pas cachée.
Ahmed Berkani, qui tient un blog littéraire de bon aloi, écrit sous son nom.
Julien Weinzaepflen, qui tient un blog original, organiste, latiniste, helléniste et qui a accordé une heure durant un entretien très franc sur RCF, ne cache pas son nom.
Véronique Raffeneau, Anne-Valérie Pinet et Xavier Nebout écrivent sous leur nom également.
Parmi les gens qui écrivent avec un pseudonyme ,
sbriglia n’a jamais dissimulé sa carrière au barreau et m’honore de sa correspondance.
Genau est un magistrat honoraire, organiste, latiniste et helléniste…
Tous les gens qui écrivent sans dissimuler leur patronyme me pardonneront de ne pas les avoir cités. Qu’ils n’hésitent pas à compléter cette liste, beaucoup trop courte.
Enfin, à tout seigneur tout honneur, il n’aura pas échappé à RM que Philippe Bilger ne cache ni son mail, ni son téléphone, ni sa voix, ni sa figure, ni sa famille, ni ses activités passées et présentes. Il n’a pas craint de nous dire qu’il est marié et qu’un de ses enfants est agrégé de lettres classiques.
RM lui conseille-t-il la prudence, l’ombre et la dissimulation ?
@ Patrice Charoulet | 02 juillet 2018 à 22:26
So what ?
@ Patrice Charoulet | 02 juillet 2018 à 22:26
Mais vous n’avez pas fini d’attirer la foudre en rassemblant en une seule liste des informations éparses dans divers commentaires et sur plusieurs années ?
Qui plus est en y ajoutant le résultat de vos enquêtes et recoupements personnels, facilitant la tâche à qui voudrait désormais venir au besoin créer des problèmes – ou à la famille.
Et surtout quand les gens vous ont à diverses reprises signifié qu’ils ne le souhaitaient pas et enfin quand on a clairement dit NON à toute correspondance avec vous en marge de ce blog et que désormais à cause de vous le nombre des coups de téléphones anonymes et indésirables augmente.
Vous êtes une vraie calamité ambulante !
@ Patrice Charoulet | 02 juillet 2018 à 22:26
Comment peut-on être aussi con ?
Le modérateur modère justement mon propos sur le gentleman de ce blog que vous reconnaîtrez aisément, tant ce n’est pas chrétien de tirer sur une ambulance.
Je me demande si cet intellectuel ne cherche pas au fond à ce que Philippe Bilger fasse un billet à son sujet. En éloquence ce n’est pas brillant mais dans la délation, c’est pas mal.
J’attendais impatiemment le râteau, il est venu. Pour reprendre le titre du billet, il aurait bien voulu, mais…
@ Catherine JACOB | 02 juillet 2018 à 23:50
Tout à fait d’accord, ce Charoulet devient insupportable avec ses coloscopies sur tout le monde.
J’ai l’impression qu’il est à l’aube du crépuscule…
Mon téléphone sonne, serait-ce Patrice ? A-t-il ses mocassins à pompons, a-t-il fini sa caméra de surveillance en allumettes ? Non c’est juste Leblanc.
@ boureau | 02 juillet 2018 à 16:09
Quand je ne trouve pas mes informations d’abord sur ce blog, je vais les chercher sur Wikipédia qui décrit de Villiers et Retailleau amis.
En vrai conservateur, j’aime bien les deux.
Je ne crois plus les médias depuis longtemps.
En la circonstance je vous crois, vous êtes un pilier de mon « d’abord » 🙂
@ Exilé | 02 juillet 2018 à 18:33
« Par pitié, cessons de ramener ce qui concerne notre avenir à une question de programmes, on ne fait pas la guerre en envoyant l’intendance en avant. »
Pour moi on envoie l’intendance en même temps que les combattants !
Il ne peut y avoir de guerre sans casse-croûtes.
De la même façon il me semble qu’on doit connaître le programme d’un parti, ou d’un homme, avant de le rejoindre ou de le suivre.
Souvenez-vous des moutons de panurge !
Même Emmanuel Macron, pourtant assez enclin à nous dire de lui faire confiance pour notre futur, avait hurlé un programme pendant sa campagne électorale, pas seulement qu’il nous aimait.
Maintenant si vous voulez pinailler sur le terme « programme » je suis prêt à une négociation.
Mes conditions initiales est (1) de savoir où je vais et (2) pas de programme (ou autre terme) pas de bulletin de vote.
Il va nous falloir trouver un terme approprié pour m’expliquer comment sera gérée la France dans les années à venir.
Ce doit être mon côté technicien : faire les plans, définir les specifications avant de construire la machine !
Où mon côté vagabond : acheter mon billet avant de prendre l’avion 🙂
@ Patrice Charoulet | 02 juillet 2018 à 22:26
De nombreux commentateurs et lecteurs de ce blog ont remarqué que ce Marchenoir est raciste, parano, vindicatif et hargneux (quand on le contredit) et ment comme un arracheur de dents. Profitant du fait que les gens ne vont pas aller fouiller sur le blog afin de vérifier ses dires, il peut affirmer sans vergogne n’importe quoi. D’autant plus qu’il se croit intouchable eu égard à son talent de débatteur hélas trop souvent mis en avant, tandis que peu osent s’y frotter pour dénoncer ses multiples écarts et lui rendre la monnaie de sa pièce.
Marchenoir tient aussi des fiches à en juger par l’énumération grotesque dont il m’a gratifiée récemment. Comme il l’a déjà fait pour vous et quelques autres commentateurs qui ont provoqué son ire !
Alors, était-ce bien utile de rentrer dans son jeu en faisant cette énumération qui va en incommoder plus d’un ? D’autant que quelques détails personnels échangés pour illustrer un débat particulier n’augurent en rien de ce que nous sommes réellement.
J’ajoute (en ce qui me concerne) que le fait de citer à tout bout de champ la profession de l’un de mes enfants m’incommode particulièrement (ce que j’ai déjà écrit à plusieurs reprises).
Bien cordialement
@ PATRICE CHAROULET
« RM lui conseille-t-il la prudence, l’ombre et la dissimulation ? »
Je conseille, comme RM, « l’ombre et la dissimulation » à tout le monde. Sans moquerie pour les gens qui posent le masque, sans les accuser d’histrionisme, non.
Mais par prudence.
Vous avez dit avoir eu vous-même des problèmes, non ?
Et quand Catherine JACOB dit :
« Et surtout quand les gens vous ont à diverses reprises signifié qu’ils ne le souhaitaient pas et enfin quand on a clairement dit NON à toute correspondance avec vous en marge de ce blog et que désormais à cause de vous le nombre des coups de téléphones anonymes et indésirables augmente », je compatis.
D’autant que cette nuit, ce n’est pas pour une fois quelque angoisse qui m’a réveillé, mais le téléphone. Monde intérieur ou extérieur hostile, quel ennui, vraiment.
Sans que personne ne parle et vous n’y êtes probablement pour rien, puisque j’écris sous pseudo et ne donne prise en rien sur moi. Mais enfin, les publicités sont bien assez embêtantes, la malveillance ou le voyeurisme ou allez savoir, autre harcèlement téléphonique est une vraie plaie.
Vive la liberté !
Et donc écrivez en étant aussi traçable que vous voulez, et les autres, plus ou moins, comme ils le désirent, moi, aussi peu, invisible et libre comme le vent, indéterminé comme le vent, libre, infiniment libre.
Si des gens veulent se montrer un peu mais pas trop, n’est-ce par leur droit ? Moi, d’accord, il m’est arrivé d’interroger, mais pour mieux tracer des arguments, étant donné que bien des chercheurs aiment à dire eux-mêmes l’origine et les méandres de leurs démarches. Ce n’était pas pour imposer quelque transparence que ce soit. Et c’est moi qui ai pris, toujours été populaire, moi…
Mais qu’importe ? Libre comme le vent, joueur comme le vent… Mais le vent n’est pas l’écho.
Si on se confie à vous ou à d’autres, ce n’est pas pour que telle ou telle confidence soit répétée-ressassée. Dans la vie, on peut tomber sur des paranoïaques, ou de l’autre côté, faire preuve de maladresse dans la passion de la connaissance.
Mais vous, c’est tout autre chose. C’est le dévoilement imposé… Pourquoi ? Ce qui était autrefois privilège de l’écrivain s’est démocratisé, tout le monde peut se protéger, donc parler plus librement, se cacher donc se recréer. N’est-ce pas deux libertés inespérées pour tous ?
Et puis, vous vous contredisez… Vous êtes contre le vin ? Il pousse certains, et c’est connu, à se dévoiler, certains qui jouent avec ce risque.
Eh bien, laissez ceux qui veulent prendre ce risque, n’interdisez rien, mais n’exigez pas que certains se dévoilent.
La santé de chacun lui appartient, son intimité aussi… Qui oserait correspondre avec vous ?
Vous êtes contre les pseudonymes et rappelez par trop les vulnérabilités de chacun, et pas dans le cadre d’une discussion, pour mieux comprendre l’autre, non, juste parce que vous dévoilant, vous exigez que les autres le soient… Mais enfin, si j’allais persécuter un dragon, je n’exigerais pas que tout le monde me suive, enfin, mauvais exemple, en Chine et dans mon cœur, ils n’ont rien de sales bêtes, c’est le fond culturel d’ici qui ressort, à l’heure qu’il est quand je devrais être dans les bras de Morphée, ce n’est pas étonnant. Pardon aux dragons, je vous aime !
Autant les rites me semblent fastidieux, autant le tact, dont je peux manquer, par exemple par distraction, me semble important.
Bien des gens ont plus ou moins dit leur problème… Que croyant aider à les résoudre, on propose quelque solution, que croyant venir en aide aux ego blessé en disant bravo aux gens pour les réussites de leur vie ou ce qui aurait dû en être, on expose à nouveau certaines choses ne me paraît pas forcément mal, sinon je ne l’aurais certes pas fait, mais si le bénéfice semble en dépasser les inconvénients éventuels…
Mais en ressassant la question des pseudos, en exigeant la traçabilité de tous, qui allez-vous aider ? Ou simplement, à qui montrez-vous quelque attention ? A personne.
On croirait la fiche que tout le monde doit livrer au prof pour qu’il ne confonde pas Tartempion et Mordlenerfs, on croyait y échapper adulte ? Que nenni !
Que ce soit habitude ou domination, c’est agaçant, et peut-être dangereux dans le cas de Catherine JACOB.
Vous ne pouvez, monsieur Charoulet, être libre comme le vent, comme moi, vous qui avez tout dit de vous.
Mais vous pouvez choisir d’être un pôle de stabilité, le professeur qui parle avec courtoisie de littérature ou de quoi que ce soit d’autre d’ailleurs, ou d’être un perturbateur bien plus déstabilisant, croyez-moi, que qui enfilerait à loisir les pires vulgarités, même sans l’excuse d’essayer par là d’atteindre à un nouveau style, la beauté par l’ombre et l’ordure, pourquoi pas ? S’il parvient au style, gloire, s’il échoue, honte, mais seulement pour lui-même, il ne prend rien aux autres.
De même qu’un prêtre ou un médecin ou un ami ou qui s’y est engagé, ne doit rien répéter, il faut, dans l’espace public, ne pas trop répéter.
Il peut m’arriver de trop le faire, qui sait ? Ah, la passion de savoir, c’est comme aller au filet, au tennis, sauf qu’on ne voit pas quand on dépasse la limite. Ah la passion de savoir, comme mouvement, traque aussi, mais surtout passion de trouver quelque sens dans l’absurde du monde, quelque chose qui fasse sens… Oui, mais je n’approuve pas d’ordonner les caractéristiques des gens comme une collection de cas, et non pour comprendre la nature humaine, en allant au plus profond, mais par des traits qu’on dira de signalétique policière. Ou est-ce pour vous faire mieux accepter ? Mais on voit mal une vulnérabilité devant être noyée dans la masse chez vous.
Étrange. Soit l’anthomologiste qui montre les insectes qu’il a piqués, soit l’homme revendiquant sa singularité opprimée.
Mais un humain ne doit pas considérer les autres comme des insectes… Et pour le reste, vous n’avez pas l’excuse d’une singularité opprimée qui sans vous excuser de tout, rendrait compréhensible l’exposition des autres. L’exemple qui me vient à l’esprit est les homosexuels, pauvres gens… De méchants camarades les dénigraient ou agissaient contre leurs droits, alors, outrés, certains en dénonçaient. Je comprends la rancune, mais à force, cela faisait mauvais genre, quelle image si tant de nous sont déloyaux ! Aussi, ils dénoncèrent des gens connus qui ne leur avaient fait aucun tort, voire les avaient aidés… Pour la loyauté, aussi, on repassera. Des côtés traditionaliste et émancipateur, on n’avait pas de forts beaux exemples si j’ai oublié les détails de cette passionnante aventure. Mais bon, homosexuel peut être une partie de l’identité de quelqu’un, de même que traditionaliste ou militant LGBT.
Existe-il une identité de dévoileur de vie privée ? J’ai bien peur que ce soit cancaneur.
Chacun a ses plus ou moins bons côtés… Vous pouvez faire autant de cours de littérature que vous voulez ici, le sujet, c’est l’inspiration de notre hôte, qui pousse la nôtre… dans et hors du sujet.
Je me nourris d’intelligence et de culture, disciple universel. Est-il de mon intérêt de me mettre à dos un fournisseur ? Non. J’ai certaines idées… Est-il de mon intérêt, quand elles sont si dures à faire passer, à me mettre quiconque à dos ? Non.
Mais la liberté prime.
C’est un espace de liberté que vous menacez par vos manières… Je suis triste de devoir attaquer qui ne m’a pas attaqué, mais la liberté est infiniment importante pour moi. C’est, comme dit l’autre, au pécheur que je m’en prends, pas au péché. Néanmoins, je pense que ce que je vous envoie est fort désagréable.
N’obligez pas quiconque à adopter encore ce ton envers vous, s’il vous plaît, ne récidivez plus.
@ Robert Marchenoir
Ça c’est sûr qu’il en tient une couche ce Charoulet. Vous traiter de menteur alors que vous auriez parlé de deux personnes ayant évoqué leur profession sur ce blog, alors qu’effectivement il y en a probablement 3 ou 4.
3 ou 4, monsieur l’indigne professeur. Le reste, je veux dire les autres, vous en avez appris la profession, non pas sur ce blog, mais en vous livrant à des recherches sur Internet, comme vous savez si bien faire. C’est même votre seul raison de venir sur ce blog plutôt qu’un autre. Et vous le savez très bien. Vous êtes donc un menteur, et d’une malhonnêteté crasse, compte tenu des valeurs dont vous vous glorifiez continuellement sur ce blog. Pitoyable, et irrémédiable je le crains, à l’âge qui est le vôtre.
J’imagine fort bien que vous ayez fait des recherches sur mon nom aussi, et n’ayant découvert que de l’inintéressant vous ne vous abaissez pas à me répondre, et peut-être même à me lire, ce dont je me passe fort bien, rassurez-vous, mais les leçons de morale, venant d’un type comme vous ! mon dieu…
@ Claude Luçon
« De la même façon il me semble qu’on doit connaître le programme d’un parti, ou d’un homme, avant de le rejoindre ou de le suivre. »
Dans les grandes lignes, vous avez aussi raison.
Mais ce que je voulais dire est que tout ne se ramène pas à une question de programme : l’expérience nous montre que des événements graves imprévus peuvent très bien nous tomber sur la tête n’importe quand (cf. les crises monétaires, les attentats, la submersion migratoire etc.) et dans ces cas-là nous devons pouvoir compter sur des gens ayant la capacité de réagir rapidement, avec énergie et efficacité, en prenant les dispositions qui s’imposent et non pas en recourant à des manœuvres de diversion qui équivalent à cacher la poussière sous le tapis.
Un exemple d’homme politique digne de ce nom a été Margaret Thatcher, qui, simple fille d’épicier n’ayant pas fait l’équivalent de l’ENA, a été un grand Premier ministre ayant réussi à la fois à redresser l’économie de son pays ravagée par les Travaillistes, à remettre les syndicats à leur place et à mener une guerre victorieuse.
Le contraire de nos apparatchiks prétendument intelligents.
@ Claude Luçon 02 juillet 2018 01:41
B Retailleau et P de Villiers.
Amis, ils le furent.
Mais le maître prit ombrage des ambitions de l’élève. Hobereau raide, cassant et entêté, de Villiers voulut rester seul patron du département.
D’où la cassure entre ces deux grands serviteurs de l’Etat, qui au niveau local tricotaient dans l’ombre, discrètement et efficacement, l’avenir de leur région.
Le florissant département de la Vendée leur doit sa superbe santé économique. De l’économie solide, pas du « start up » à la Macron !
Mais, comme on dit dans les campagnes de ce vieux pays royaliste et loyaliste : il ne peut y avoir deux coqs dans le même poulailler.
J’apprécie : »vous êtes un pilier de mon d’abord »
Cordialement
Notre doux professeur est un brave, un grognard de la bienséance et des lettres classiques qui met en évidence que le masque est lâcheté, même s’il baille sur un autre, pris pour la réalité. De cette vérité du vertige humain naît la terreur et le rire, et la certitude que masqué ou non, tout n’est que comédie, et que les jeux de rôle avouent que nous ne sommes rien que la moyenne de la somme des autres qui nous influencent, que nous ne sommes que lien, et qu’à cette aulne, masques ou pas, c’est le respect qui compte et ne se mesure pas.
@ agecanonix | le 02 juillet 2018 à 15:59 nous dit
»Nous vivons un embrouillamini de pensées, de paroles, chacun s’exprime comme il peut et déclare ce qu’il croit momentanément… une bouillie indigeste… irréaliste… et toujours rien à l’horizon, cette ligne fatale qui recule au fur et à mesure que l’on avance »
C’est malheureusement ce que nous constatons dans un blog. Ce qui me fait penser à Ludwing von Mises quand il nous dit que l’économie ne doit pas être celle que nous en faisons mais être celle qu’elle devrait être ; il en est de même d’un blog qui ne devrait pas être ce qu’agecanonix décrit – une ligne fatale qui s’éloigne – alors qu’un blog devrait permettre de la la franchir.
Comment ?
Marc GHINSBERG | 02 juillet 20 18 à 17:00, pour franchir cette ligne, nous invite à ne pas prendre le chemin du populisme qui est avant tout démagogique :
« Leur programme consiste à prendre les gens pour des imbéciles en faisant croire qu’il y a une cause sinon unique du moins principale pour l’ensemble des problèmes d’un pays : les étrangers pour les uns, le capitalisme pour les autres. Qu’il suffit de supprimer cette cause pour que tous les problèmes disparaissent. Qu’il est possible, en même temps, de diminuer les impôts et d’augmenter les subventions. Qu’on peut augmenter à volonté les salaires et les retraites sans créer d’inflation. Que si on est endetté, il suffit de ne pas rembourser sa dette et la question ne se pose plus. Qu’on peut sortir de l’Euro sans provoquer une perte de pouvoir d’achat. Qu’à l’heure des Etats continents, pour que la France retrouve sa souveraineté, il suffit qu’elle sorte de l’Europe, alors que seule elle ne pèse rien. »
« Les populistes ignorent la complexité des choses, ils confondent apparences et réel, corrélation et causalité. Ils ne connaissent pas le doute. Avec eux le pire est certain. »
Mais ceci ne nous dit pas quel chemin prendre, une chose est certaine c’est que le réel et l’apparence ne sont pas confondus que par ces populistes, ils sont aussi confondus par nous-mêmes certes ce sont d’autres apparences mais que des apparences qui nous éloignent de ce réel. Des apparences qui font que notre économie (notre idée individuelle) est conforme à nos apparences choisies et non à ce qu’elle devrait être : un reflet de notre vie en société nationale.
Mary Preud’homme | 02 juillet 2018 à 01:31 ne nous parle pas du populisme mais des « sans-grade de la France profonde » qui ont en commun « ces valeurs partagées par beaucoup » et poursuit : « Il n’est donc pas nécessaire d’en établir un catalogue mais de parler tout simplement au peuple un langage sans fioriture ou effet de manches » pour conclure par « peu de mots et encore moins de promesses, simplement des actes susceptibles d’être mis en œuvre sans délai. »
Reste à savoir quels sont ces actes qui doivent être mis en œuvre sans délai ?
C’est à mon sens ce qu’un blog doit être : chercher ces actes capables de métamorphoser notre avenir, pour franchir cette ligne fatale, pour remplacer les apparences par le réel. Le réel étant la production des uns qui devient la consommation des autres et non l’immigration ou le capital qui n’est pas cause mais apparition faisant suite à un défaut d’équité dans le partage de la production pour les autres et le partage de la consommation pour chacun de nous.
Mais peut-on y remédier si le peuple profond et le blogueur, à la fois, l’ignorent parce que formaté à l’économie pratiquée aujourd’hui et voulue par l’idéologie de la lutte des classes et les inséparables boucs émissaires des marxistes et des anti-marxistes, alors que l’économie dont nous avons besoin est celle qui reflète la réalité de notre vie sociétale dans la nation.
Aujourd’hui il vous est proposé de choisir entre :
* la théorie qui exalte les droits acquis, l’État providence et les entreprises payeuses, voulue par l’idéologie de la lutte des classes, laquelle fait s’opposer les citoyens ;
* la théorie qui serait le reflet d’une vie paisible dans une société du vivre-ensemble où, comme aujourd’hui, s’observent les réalités qui suivent :
– chacun produit la consommation de l’autre ;
– les actifs qui produisent cèdent une partie de leur production aux inactifs ;
– les actifs et les inactifs mettent en commun des consommations mutuelles ou collectives ;
– les ménages plus aptes à capter les progrès viennent au secours des ménages moins aptes à le faire.
Pour la suite voyez mon intervention précédente.
Vous reste donc, à vous blogueurs, de continuer à faire reculer la ligne fatale vers où les apparences vous mènent ou prendre le chemin de la réalité qui doit nous mener à plus d’équité dans nos productions et nos consommations.
La finalité de chacun de nous n’est-elle pas de satisfaire ses besoins matériels ou ludiques en biens ou services produits par les uns et consommés par les autres ?
Quoi !! Que lis-je sous la plume de Mme Jacob ?
Eh bien, je lis ceci : « Et surtout quand les gens vous ont à diverses reprises signifié qu’ils ne le souhaitaient pas et enfin quand on a clairement dit NON à toute correspondance avec vous en marge de ce blog… »
Les yeux m’en tombent… M. Charoulet que je croyais amateur de dictionnaires est collecteur d’informations personnelles dont l’usage me laisse rêveuse, mais l’étonnant est cette étrange volonté d’entrer en contact soutenu comme nous l’explique madame Jacob.
Dès lors, je m’interroge sur un éventuel mail sur ma boîte sachant que je ne la consulte pas, n’ayant pas conservé le mot de passe ni l’adresse de récupération dudit mot de passe, ce dont je me félicite car j’avoue avoir en horreur les impudents…
M. Charoulet pourquoi donc n’écoutez-vous pas les conseils avisés de Mme Preud’homme ?
Mais puisque votre curiosité vous rend malpoli, je vous dirai que le peu que vous savez de moi, par exemple, est trop, beaucoup trop…
Puis, que si vous croyez, par exemple, que vous pourriez vous lier d’amitié via un blog c’est que vous manquez singulièrement de jugement.
En effet, il reste dans l’esprit des personnes sensées assez de mesure et de pondération, pour ne pas aller se fourvoyer et se perdre dans les chemins incertains du web, lequel recèlerait des trésors d’amitiés en jachère ou au contraire, et cela est plus certain, des trésors de haine à déverser.
Pourquoi donc ne savez-vous pas vous contenter de ce qui vous est donné, vous pourriez par raisonnement en tirer des conclusions suffisantes.
Voyez ce que moi je conclus de vos écrits : vous êtes souvent flatteur et comme de bien entendu j’en déduis un dessein déplaisant, vous appelez souvent à témoin et cela est une méthode de fourbe, vous utilisez souvent la mise en cause par comparaison et cela est une forme de manipulation, etc.
Cependant, vous avez réussi à exaspérer Marchenoir et pour cela il vous sera beaucoup pardonné, car Marchenoir est ici le Minotaure et si vous ne disposez pas d’un fil pour retourner sur vos pas il vous en cuira !
@ Marchenoir
« @ Patrice Charoulet | 02 juillet 2018 à 22:26
Comment peut-on être aussi con ? »
Eh bien ! On pourrait vous retourner le compliment, non ?!
Par ailleurs, vous qui êtes un expert en questions multiples et variées, il me semble que la réponse est près de vous, très près… Déduisez ! Analysez ! Soustrayez ! Addictionnez ! Capitalisez ! Concluez ! Et à la fin encaissez !! J’espère que vous n’allez pas encore vous plaindre.
Vous semblez vouloir un monde sans « c… » et cela est particulièrement « c… » !!
Xanthippe est acariâtre ce qui donne un excellent goût au poison…
Nobody’s perfect, but…
TENTATIVE DE DESCRIPTION D’UN DINER DE TÊTES
Claude Luçon aurait traîné ses guêtres un peu partout ! Whouah ! C’est surtout un charmant arrière-grand-père dont les remarques sont souvent malicieuses et enrichissantes. Il s’adresse à Zonzon comme si celui-ci était un être honorable ! C’est beaucoup d’honneur !
Marc GHINSBERG, banquier d’origine germanique. Doublement antipathique !
Michel Deluré, autre banquier. Aucun souvenir !
Mary P, c’est d’abord Mary P, un nom authentique. C’est une femme. Elle écrit ! Sur tout ou à peu près tout ! En quelque sorte c’est une femme savante ! On n’ignore rien d’elle. Sauf son louque. Elle serait bien aimable si elle voulait nous publier sa photo, ça aiderait !
Françoise et Karell Semtob. Voir leur blog !
Philippe Dubois, vétérinaire aux armées ! No comment.
Antoine Marquet, Lt-Col Légionnaire. Mes respects mon Colonel !
Franck Boizard a un blog et un vrai nom. Il semblerait qu’il ait disparu. C’est dommage, il était toujours enrichissant.
Ahmed Berkani, né Ahmed Berkani, cf. son blog de bon aloi !
Julien Weinzaepflen, un vieux camarade. Nous recommandons son blog : Etudes Torrentielles. Etonnant !
Véronique Raffeneau, Anne-Valérie Pinet et Xavier Nebout. Ce ne sont pas des pseudos !
Sbriglia, avocat accordéonophile, un pseudo !
Genau est un magistrat. Passons !
Philippe Bilger, limpide, transparent. Son épouse est merveilleuse, bien qu’elle laisse passer le mot « cul » à RM et qu’elle n’accorde que « c*l » à Zonzon.
Et tout ça pour faire un monde !
Ce blog a de plus en plus tendance à devenir un forum dans lequel des intervenants s’écartent du thème du billet (on se demande même si certains le lisent) pour s’invectiver en permanence, obligeant les autres commentateurs à supporter leurs diatribes.
Certes cela met un peu d’ambiance dans la chambrée. Certaines répliques particulièrement décapantes sont savoureuses. D’autres sont franchement médiocres et ne font pas honneur à leurs auteurs. Après tout chacun son style et manifestement certains ne jouent pas dans la même catégorie.
N’est pas Savonarole qui veut !
@ Marc GHINSBERG | 02 juillet 2018 à 17:00
« Qu’à l’heure des Etats continents, pour que la France retrouve sa souveraineté, il suffit qu’elle sorte de l’Europe, alors que seule elle ne pèse rien.
Les populistes ignorent la complexité des choses, ils confondent apparences et réel, corrélation et causalité. »
Nous n’avons jamais été d’accord et c’est ce qui fait que je vous lis avec plaisir, pointant vos raccourcis, vos approximations et votre parti pris erroné.
Vous confondez, ce que ne font pas les lépreux populistes, la souveraineté, la liberté, l’indépendance avec l’influence.
Être libre, décider seul des décisions à prendre bonnes ou mauvaises et ne subir aucune loi venant de l’étranger, de l’extérieur, mais c’est l’idéal démocratique par définition. Cela s’appelle le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, c’est même sur ce principe que sont nées les nations après la Révolution française.
Un peuple souverain qui décide des orientations et confie à ses dirigeants la mise en application.
Où voyez-vous que Bruxelles et la commission technocratique soient démocratiques, lorsque les référendums qui refusent les pertes de souveraineté sont bafoués ?
L’influence sur les affaires du monde c’est un autre débat que les fédéralistes confondent avec une mauvaise foi totale avec la souveraineté.
Pour le reste, la confusion entre corrélation et causalité, ce sont les mondialistes qui nous chantent cette chanson. Aucune confusion de notre part, nous constatons des faits et nous en tirons des conclusions.
Puisque Manu nous a parlé aimablement de la lèpre, je parlerai de la peste, celle qui au Moyen Âge a ravagé l’Europe. Elle fut le résultat de l’arrivée des rats qui étaient sur des bateaux venant du Moyen-Orient. Les rats étaient porteurs du virus, ils en étaient les vecteurs, si la maladie elle-même est le résultat de l’action du virus.
Corrélation est la constatation de l’existence du vecteur et causalité celle de l’existence du virus.
Les immigrés sont un vecteur d’affaiblissement de nos sociétés que l’idéologie socialiste a mises à mal.
@ Ange LERUAS
« Vous reste donc, à vous blogueurs, de continuer à faire reculer la ligne fatale vers où les apparences vous mènent ou prendre le chemin de la réalité qui doit nous mener à plus d’équité dans nos productions et nos consommations.
La finalité de chacun de nous n’est-elle pas de satisfaire ses besoins matériels ou ludiques en biens ou services produits par les uns et consommés par les autres ? »
Mais pas du tout et je dirais même mieux, pas du tout !!
Les blogueurs, les jet-setteurs, les tendanceurs, savez-vous monsieur, ce que c’est que cette masse informe, infecte et inconsistante sur laquelle vous êtes venu déposer votre vœu ?
Ce n’est rien ! Et cette fiction a très vite fait de chavirer…
Contrairement à ce qui est colporté, la fin des fins n’est pas encore à l’horizon, les chevaliers de l’apocalypse attendent, car il reste encore dans le quotidien trivial des hommes, qui ne répondent pas aux appels et qui font comme le père tranquille ce qui doit être fait. Allons-nous organiser un petit rassemblement de façon à ce que le feu sacré ne s’éteigne pas ?
Parce qu’il semble que les rassemblements rassemblent, l’écume.
Aura popularis…
@ Achille
« N’est pas Savonarole qui veut ! »
N’est pas Nestor qui veut !
En psychiatrie on parle de manipulateur et Patrice Charoulet vous en fait une démonstration brillante, alors qu’il n’était qu’un petit prof. Pour mieux vous faire comprendre comment se passe une manipulation collective, regardez cette histoire dévoilée par le journaliste Michel Collon :
https://www.investigaction.net/fr/
De nos jours et surtout depuis l’arrivée au pouvoir de Macron la manipulation va bon train et nous allons tous être lobotomisés.
Pour l’heure nous vivons des démonstrations :
– le grimpeur de balcons,
– la folie élyséenne de la fête de la musique,
– les dons extraordinaires d’un joueur de foot,
Tous ont des liens communs.
De plus la presse et les blogs sont tous sous haute surveillance.
Napoléon s’est échappé de son asile et nous ne savons plus qui se cache derrière l’autre !
@ Achille 03/07 11h40
Je ne peux que vous rejoindre ; les logodiarrhées enfantines et polémiques de Marchenoir, Noblejoué, Charoulet sont de plus en plus exaspérantes.
Dieu merci, j’ai toujours plaisir à lire ma compatriote Breizmabro, que je salue au passage (mad en traou genoc’h ?).
@ duvent
Heureux en ménage, ayant plusieurs très bons amis en chair et en os, ne souffrant d’aucune insomnie, ayant une analyse de sang annuelle excellente, n’ayant jamais mal à la tête, ne prenant aucune drogue, ne fumant pas, ne buvant pas d’alcool, je ne recherche aucune amie écrivant sur ce blog, qui n’est pas Meetic, si je ne m’abuse.
J’ai demandé, par l’entremise de notre aimable modératrice, le mail de Catherine Jacob pour converser avec elle d’un livre qu’elle avait cité, ne voulant pas ennuyer les autres commentateurs avec des propos qui n’auraient intéressé personne.
Elle ne l’a pas voulu. Libre à elle. Je ne lui en veux nullement. Chacun ses principes.
@ Aliocha et Mary Preud’homme
Grand merci de vos aimables propos.
@ Catherine JACOB
Je saisis l’occasion pour vous assurer de tout mon respect pour votre immense culture littéraire, philosophique…
Il faudrait être arrivé matin sur ce blog pour ignorer votre ville et les cours de japonais que vous y donnez. Cela a été dit vingt fois par vous et par d’autres (consultez les archives du blog).
Que mes propos récents aient pu donner envie – il est bien influençable ! – à un amoureux de ce blog de vous téléphoner (est-ce cela que vous appelez « indésirable » ?), qu’y puis-je ? Moi, je n’aurais pas l’idée saugrenue de le faire, sauf si j’habitais dans votre ville et que je voulais apprendre la langue que vous enseignez. Par conséquent, le qualificatif dont vous me gratifiez me paraît quelque peu inapproprié. Si vous êtes victime de corbeaux, portez plainte.
@ Noblejoué
RM ayant affirmé que seules deux personnes ici avaient indiqué leur vrai nom et leur métier, j’ai simplement voulu lui citer une quinzaine de personnes (et j’en oublie beaucoup, à mon avis) qui infirment son allégation. En le faisant, j’ai félicité ces personnes. Bref, je n’ai rien dit ce coup-ci à l’encontre des gens à pseudonyme. Vos longues réflexions, dont je vous remercie, n’étaient donc pas en relation avec mes éloges du moment.
@ Savonarole
Cher ami,
Il m’arrive de vous dire quelques mots, en privé, grâce à l’obligeante entremise d’un ami commun.
Cette fois, laissez-moi vous répondre directement. Le problème que vous soulevez me semblant avoir une portée plus générale que d’autres fois.
Quand vous êtes dans un train en face d’une dame seule portant une burqa, avez-vous envie de commencer une conversation politique, philosophique, littéraire, historique avec elle ? Moi non.
Dans la « vraie vie » je ne parle pas à des gens que je ne connais pas, qui ne se sont pas présentés ou ou que l’on ne m’a pas présentés. Depuis des siècles, l’usage est le suivant. Un ami flanqué d’un ami dit à une personne qui arrive : « Je vous présente Jacques Petit, avocat » ou « Permets-moi de te présenter Pierre Legros, pharmacien. » Les trois personnes peuvent alors converser.
Vous appelez ça « coloscopie ». Est-ce bien sérieux et convenable ? On se présente, avant de parler.
Dans ses Entretiens, Philippe Bilger commence chaque dialogue par : « Pouvez-vous vous présenter ? ». Il a raison.
@ Tipaza
« Vous confondez, ce que ne font pas les lépreux populistes, la souveraineté, la liberté, l’indépendance avec l’influence. »
Il n’y a pas de souveraineté réelle lorsque vous êtes soumis à l’influence des autres. Il n’y a pas de souveraineté lorsque les règles du jeu mondiales sont fixées par les autres et que vous n’avez pas votre mot à dire, vous n’avez pas la souveraineté lorsque vous êtes sous la domination économique des puissants, vous n’avez pas la souveraineté lorsque vous n’avez plus les moyens de financer seul les investissements militaires nécessaires à une défense effective de votre territoire.
J’ai beaucoup de tendresse pour Astérix et les irréductibles Gaulois. Mais eux ils avaient la potion magique, vous non.
@ Zonzon
« Marc GHINSBERG, banquier d’origine germanique. Doublement antipathique ! »
Non pas d’origine germanique, d’origine juif roumain pour vous être sans doute encore plus antipathique…
Si je suis les commentaires du blog, j’ai l’impression que Patrice Charoulet tombe sur le coup de la nouvelle loi de Schiappa.
Ceci étant, bien que n’étant pas un de ses grands admirateurs il a un peu raison sur certains points, notamment les présentations ; sauf qu’ici on n’est pas dans un dîner ou à un vernissage, bien que chaque intervenant vienne picorer la nourriture qui lui va.
Pour se faire des contacts, je lui recommanderais non Meetic dont il parle, mais Chatroulette.
@ Exilé | 02 juillet 2018 à 17:14
Je recopie l’extrait du livre de Pierre Simon « De la vie avant toute chose » que vous avez cité :
« Depuis quarante ans, le combat que nous menons a toujours été le même : contraception, libération des comportements sexuels, avortement, homosexualité et euthanasie.
Nous avions l’appui d’une grande fraternelle parlementaire souhaitant arracher l’homme à l’obscurantisme multi-séculaire et le faire descendre du ciel à la terre. »
(…)
« Nous voulons détruire la civilisation judéo-chrétienne. Pour la détruire, nous devons détruire la famille. Pour détruire la famille, nous devons l’attaquer dans son maillon le plus faible : l’enfant […] Nous sommes conscients que ce combat n’est pas seulement technique, mais philosophique. La vie comme matériau, tel est le principe de notre lutte. La révision du concept de vie transformera la société dans son intégralité ».
(De la vie avant toute chose, Ed. Mazarine, 1979)
Il faut que tous connaissent ce texte diabolique qui résume le combat qui a été mené pour détruire la civilisation européenne depuis maintenant cinquante ans, cette guerre a été menée par des sectes et se poursuit toujours en France avec à sa tête Macron, fils du diable maçonnique, et des parlementaires européens et nationaux obéissants et grassement payés pour détruire nos bases nationales.
@ Robert | 02 juillet 2018 à 12:18 et à 17:58
Vous nous faites deux superbes exposés sur la politique actuelle et sur l’Europe :
« C’est aussi au tournant des années 73-74 que la Communauté européenne va prendre discrètement le virage post-national qui conduira à l’affaiblissement des démocraties des Etats-membres au profit de la jeune Commission européenne et à l’ouverture progressive des frontières jusqu’à l’abandon de la préférence communautaire et le passage au libre-échange mondial. »
Merci pour votre contribution qui nous rappelle l’essentiel de l’origine de notre déclin voulu et organisé par les ennemis de nos nations européennes.
Prendre un juif roumain pour un boche ! Quelle gaffe ! Dur dur ! Ceci étant je ne m’excuserai pas. Ceci pour trois raisons.
1. La faute incombe à Patrice Charoulet, lequel n’a pas spécifié ce « détail » !
2. Les blogueurs de ce lieu ne s’excusent jamais, même quand ils infligent des blessures immarcescibles.
3. Vous êtes vous-même en faute – une lourde faute – en faisant accroire que je serais antisémite.
Je me garderai bien de plaider ma cause, ce serait m’abaisser. D’autant que j’ai été assez raillé ici pour mon « éjection » supposée de Rioufolnamo, laquelle tenait en partie à la défense de la judéité ainsi qu’à mes railleries à l’encontre de l’antisémite JMLP !
Toutefois vous me restez antipathique mais pour la seule raison de votre profession ridicule.
@ Savonarole | 03 juillet 2018 à 00:20 @ Catherine JACOB | 02 juillet 2018 à 23:50
« Tout à fait d’accord, ce Charoulet devient insupportable avec ses coloscopies sur tout le monde.
J’ai l’impression qu’il est à l’aube du crépuscule… »
Bon ceci dit je vous fais part des dernières investigations en la matière, d’un éminent confrère.
https://youtu.be/4AB-l1J2pSE
Superbe cérémonie et magnifique discours (…)
A chaque fois que Philippe Bilger vient nous faire part du nirvana dans lequel il baigne au sortir d’une intense séance de propagande télévisuelle englobant éventuellement un discours, je ne puis réprimer une pointe d’inquiétude.
N’ayant rien vu de la retransmission de la panthéonnade, j’ignorais que le discours en question a été lu ou dit par M.Macron.
https://www.ouest-france.fr/politique/simone-veil/simone-veil-au-pantheon-discours-d-emmanuel-macron-votre-oeuvre-fut-grande-madame-5857483
Sur la forme, nous n’allons pas ergoter : elle reste dans le style du genre où l’emphase frise parfois le ridicule, mais nous en avons l’habitude depuis 1789.
Sur le fond, il y a de quoi tiquer.
Quelques exemples :
« Comme René Cassin, Simone Veil s’est battue pour la justice. En 1948, Cassin avait fait ratifier par l’assemblée générale des Nations unies la Déclaration universelle des droits de l’Homme. »
Comme l’a rappelé récemment Mary Preud’homme, cette déclaration mentionne de façon explicite la protection de l’enfant à naître, donc son droit à la vie.
En ce sens, le fait que monsieur Macron – supposé infiniment cultivé– vienne ici mettre en avant une déclaration que le régime qu’il représente bafoue allégrement ne peut que relever du cynisme le plus scandaleux qui soit.
« Ce défi est le nôtre, celui de la jeunesse de France et d’Europe, alors que les vents mauvais à nouveau se lèvent. »
Mais qui sont ceux qui sèment ces vents, en attendant de récolter la tempête, sinon M.Macron et ses alter ego, qui méprisent les nations européennes et qui leur imposent ce qu’elles rejettent avec force ?
« Elle se leva contre ceux qui dressaient le portrait d’une France gagnée par les délires antisémites d’Hitler, de Pétain et de Laval (…)
N’est-il pas un tantinet exagéré de placer Hitler et Pétain sur le même plan, sans pour autant chercher à absoudre ce dernier de ce qu’il a pu couvrir ?
Monsieur Macron, si cultivé, n’ignore probablement pas que Philippe Pétain a été jugé et condamné et qu’alors même les plus virulents de ses adversaires n’ont pas évoqué le chef d’accusation d’antisémitisme.
Alors pourquoi en rajouter, sinon pour profiter de ce qui est en principe un hommage à deux nouveaux pensionnaires du Panthéon pour détourner des événements désormais anciens à des fins de basse politique, en usant et en abusant de parallèles aussi simplistes que déplacés ?
Est-ce le rôle de quelqu’un qui est en principe un chef d’État d’attiser et d’entretenir des haines ?
@ Michelle D-LEROY | 02 juillet 2018 à 20:24
« LR devra s’y adapter ou mourir en se séparant. Wauquiez a plus à faire avec Dupont-Aignan ou Marion Maréchal qu’avec Mme Calmels. »
Je souscris complètement à cette assertion. Nous avons des analyses souvent très proches.
@ patriote | 03 juillet 2018 à 14:37
Merci pour votre commentaire qui nous sort des attaques personnelles et ramène le débat au sujet du billet de notre hôte.
Les élucubrations sur l’usage des pseudos ou des patronymes sont une perte de temps et d’espace, font à mon grand regret dériver le sens du commentaire vers des invectives personnelles et des hors-sujet que je considère comme préjudiciables au fond du débat et constituent une absolue incorrection et impolitesse à l’égard de Madame et Monsieur Bilger.
Je n’ai guère le goût de l’invective personnelle sauf lorsque l’on me provoque de manière indue comme l’a fait précédemment notre « commissaire politique » auto-chargé de veiller à la bien-pensance des commentatrices et des commentateurs. A qui j’ai définitivement décidé de ne plus répondre.
@ Patrice Charoulet
« Depuis des siècles, l’usage est le suivant… »
Je serais moins péremptoire que vous.
Je ne lis pas les manuels de savoir-vivre, mais je crois me souvenir que ça ne se fait surtout pas d’indiquer la profession des personnes que l’on présente, en dehors d’une réunion professionnelle. En France on s’en tenait autrefois strictement au nom. Aux USA, et même en GB, on peut donner une indication du style « Untel, qui aime les voyages » ou « Trucmuche, une cinéphile avertie », ou « Tartempion, un ami d’enfance » de façon à les aider à amorcer entre eux un début de conversation. Demander aux gens ce qu’ils font passait à l’époque où l’on m’a enseigné ces subtilités, pour assez grossier ; si l’on tenait vraiment à la savoir, autant le faire le plus vaguement possible, de manière à laisser une porte de sortie honorable à la personne si elle préférait ne pas en parler. Ce n’est pas de l’étiquette, c’est comme le dit Noblejoué, une question de tact, visant à ne pas mettre autrui mal à l’aise.
Mais se présenter soi-même en modèle de savoir-vivre, n’est pas une preuve de savoir-vivre, n’est-ce pas ? Et sur un blog politique, on se demande ce que ça vient faire.
Vais-je ou non répondre à l’algarade de Robert Marchenoir (le 30/06 à 1 h 43).
Je suis dans l’expectative.
Ceci pour deux raisons.
Parce que je ne suis pas certain que ma réponse intéressera beaucoup de camarades.
Parce que je suis sûr que RM l’attend avec fébrilité ! [Emoticône qui se tape sur les cuisses]
@ Zonzon
« Je me garderai bien de plaider ma cause, ce serait m’abaisser. »
Est-ce possible ?
@ Lucile
« En France on s’en tenait autrefois strictement au nom. Aux USA, et même en GB, on peut donner une indication du style « Untel, qui aime les voyages (…) »
Au EUA les gens peuvent se présenter en vous disant par exemple : « Salut, je suis Mike, je gagne plus de 10 000$ ».
Allant dans le sens d’Achille (03/07 10:50), je ne peux que regretter que certains intervenants transforment ce blog en une arène dans laquelle ils viennent régler leurs comptes, certains tendant le bâton pour se faire battre, les autres, trop heureux de l’aubaine, le saisissant alors volontiers pour administrer leurs coups.
Nous avons la chance que notre hôte soumette à notre curiosité et à notre réflexion des sujets variés sur lesquels nous pouvons échanger en toute liberté, sans le tamis de la censure de modérateurs intraitables rencontrés sur d’autres blogs.
Alors, plutôt que de s’écharper, prenons du plaisir et retirons du profit à échanger courtoisement en veillant, autant que faire se peut, à ne pas trop s’écarter du chemin proposé par notre hôte.
@ Tous, nous qui sommes plus ou moins meurtris
Je présume que nous avons tous nos blessures d’amour-propre, sans parler de plus graves… Comme s’il y avait des barricades mystérieuses entre les êtres, nous ne cessons de nous faire du mal, nous autres humains… Bon, « barricade mystérieuse » peut bien avoir d’autres significations, et elle est de circonstance, non ?
Parce que j’envoie un air que j’aime beaucoup, « Les Barricades mystérieuses » de Couperin, justement, très apaisant, avec un instrument et une interprétation dont je ne me lasse pas.
https://www.youtube.com/watch?v=R2mGjvrGbcE
@ duvent | 03 juillet 2018 à 12:21
Et qui cherche duvent, récolte la tempête !
@ Catherine JACOB | 02 juillet 2018 à 23:50
Voyons donc !… comme vous le conseille Patrice Charoulet, si vous êtes victime d’appels téléphoniques importuns, « portez plainte »… Les indiscrétions de Patrice Charoulet n’y sont pour rien, lui ne sera jamais responsable.
Passez une demi-journée dans un commissariat à vous faire rabrouer, au milieu des clochards (si tant est qu’on accepte votre plainte, ce qui serait bien étonnant) ; attendez-vous à ce que la Police nationale mette une brigade de 30 personnes pour ratisser la France à la recherche de vos fâcheux ; voyez la justice de notre pays les condamner prestement à 3 ans de prison ferme, pour dissuader quiconque d’en faire autant ; et remerciez Charoulet d’avoir débarrassé le pays de quelques malfaiteurs…
Quelques remarques pour aider à comprendre :
agecanonix | 03 juillet 2018 à 12:24
« En psychiatrie on parle de manipulateur et Patrice Charoulet vous en fait une démonstration brillante, alors qu’il n’était qu’un petit prof. »
duvent | 03 juillet 2018 à 10:58
« Voyez ce que moi je conclus de vos écrits : vous êtes souvent flatteur et comme de bien entendu j’en déduis un dessein déplaisant, vous appelez souvent à témoin et cela est une méthode de fourbe, vous utilisez souvent la mise en cause par comparaison et cela est une forme de manipulation, etc. »
En fait, nous avons affaire à une espèce de troll particulièrement vicieux, qui non seulement détourne l’espace de commentaires du blog qu’il a décidé de déstabiliser, mais se sert des mails de plusieurs commentateurs en arrière-plan pour concocter ses coups, fouille le Web à la recherche d’informations sur les intervenants, et de surcroît mène ses opérations dans le monde réel.
Un parangon de transparence, comme on peut le constater. Franc comme l’or, clair comme de l’eau de roche, solide comme un chêne : on peut lui faire confiance les yeux fermés.
Au fait, Charoulet, quand faites-vous votre petit numéro d’indignation vis-à-vis d’Aliocha, qui ne me semble pas commenter sous son vrai nom (mais n’étant ni professeur ni spécialiste de la poésie haïtienne, je peux bien sûr me tromper) ?
Quand faites-vous semblant d’être profondément révolté par le fait qu’il ne nous ait ni déclaré sa profession, ni présenté sa femme et ses enfants, ni décliné son âge, ni sa commune de résidence, ni montré sa photographie ? Selon l’extravagante liste d’exigences dont vous m’avez personnellement assommé il y a deux jours ? Et qui s’allonge au fil des mois ?
Je cite Aliocha, mais j’aurais pu en citer dix autres. Je trouve que vos prétendues règles de savoir-vivre sont singulièrement à géométrie variable…
Quant à votre conception de la vérité, les lecteurs de ce blog en jugeront, comme vous dites, en relisant votre récente protestation : « Vous dites à Mary Preud’homme qu’elle ‘tient des fiches comme Charoulet’. Les seules fiches que j’ai jamais rédigées étaient des fiches de lecture quand j’étais étudiant en lettres, puis professeur. »
Bah oui, c’est manifeste à la vue de la jolie petite fiche de police que vous venez de nous présenter ici même, et qui contient des informations personnelles sur certains commentateurs que même moi j’ignorais. Et qui n’ont rien à voir avec les sujets abordés par Philippe Bilger.
Moi aussi, je regrette le tour que prend la conversation, mais c’est le problème avec les trolls, et plus encore avec un bestiau aussi pervers que celui-là. Soit vous lui laissez carte blanche pour vous calomnier, soit vous le mettez en lumière — ce qu’il recherche. Et il est un peu facile de se prétendre au-dessus de la mêlée.
@ Marc GHINSBERG banquier
A la lourde faute d’insinuer que des personnes sont antisémites vous ajoutez des allusions qui se veulent sarcastiques en usage dans les milieux interlopes.
Jusqu’où allez-vous descendre dans votre prochaine réplique ?
@ Michel Deluré banquier possiblement ni juif ni roumain (le 3 juillet à 18 h 49)
Voici, Monsieur, le « premier souvenir » que j’ai de vous. Il est plutôt bon ! Pour le dire vite je fais mien votre commentaire. D’autant que je ne me sens nullement concerné par sa matière.
Souvent les gens échangent des horions parce qu’en réalité ils ne savent pas faire autre chose. Ou ils vous embringuent dans des labyrinthes dont on n’a que faire. Ou bien ils ont des susceptibilités à fleur de peau qui les amènent à se comporter comme des voyous de banlieue… ou d’ailleurs !
Comme vous je déplore les dérapages de plus en plus fréquents qui polluent les échanges véritables. Que chacun fasse son examen de conscience – pour ceux qui en ont une naturellement.
Parfois ce n’est qu’à contre-cœur qu’on se défend d’attaques insanes !
Je vous souhaite une bonne nuit.
@ duvent | 03 juillet 2018 à 10:58
La lucidité de carbone pur à structure tétraédrique.
@ Zonzon
Vous ne manquez pas d’air cher courageux anonyme de traiter les autres de sarcastiques. Il était comment votre premier post ?
Ce sera ma dernière réplique vis-à-vis de vous. Vous avez raison, à vous suivre on risque de descendre très bas.
Veuillez agréer, cher Monsieur, l’expression de mon exacte considération.
@ Patrice Charoulet | 03 juillet 2018 à 12:47
1- Pourquoi m’accablez-vous d’un « Cher ami » alors que j’ai refusé d’entrer en contact avec vous suite à votre demande auprès de Madame Bilger ?
2- Je suis en relation avec un commentateur de ce blog qui est lui-même en relation avec vous, il me fait suivre aimablement vos courriels auxquels je ne réponds jamais.
3- Ce « Cher ami » pathétique dont vous m’affublez ressemble à un appel au secours alors que vous vous prenez une volée de bon nombre de commentateurs.
4- Vous fustigez les commentateurs qui écrivent sous pseudonyme jusqu’à demander à PB de l’interdire dans sa charte mais cela ne vous gêne pas de chercher à entrer en contact avec moi.
Le rejet que vous provoquez devrait vous conduire à chercher asile ailleurs.
@ Zonzon de 14:36 le 3 juillet.
« Prendre un juif roumain pour un boche ! Quelle gaffe ! Dur dur ! »
C’est une gaffe mais elle est comique, ça excuse tout.
Ça rappelle la blague sur l’élégance toute britannique d’un gentleman qui déboule par erreur dans le boudoir d’un château où une lady se dénude, il referme la porte aussitôt « oh, excusez-moi Monsieur ! »…
Voici une journée qui ne pouvait pas mieux commencer pour Zonzon. Son récent interlocuteur lui apprend qu’il lui lâche définitivement les baskets. C’est une bonne décision pour lui, pour moi.
Ainsi s’achève une descente aux enfers qui n’intéressait en vérité que les ego de deux personnages sans importance.
A titre de cadeau d’adieu je l’informe gracieusement que je ne me souviens pas « comment il était mon premier post » !
A tchao bonsoir !
@ Catherine JACOB | 02 juillet 2018 à 23:50
Concernant les appels anonymes indésirables, il existe maintenant des téléphones permettant de les bloquer, individuellement ou par groupes (tous les numéros commençant pas 04, par exemple).
Il existe également des « Call Blocker » qui permettent, une fois qu’un indésirable vous a téléphoné, de le bloquer pour les appels à venir. J’en ai un, ça marche super bien.
DINER DE TÊTES Suite
Tout a commencé avec l’énumération sérieuse et documentée de Patrice Charoulet (le 2 juillet à 22 h 26) suivie de la version comique de Zonzon (le 3 juillet à 11 h 32).
Hélas la mêlée ne s’est pas circonscrite à cela ! Beaucoup ont participé.
Ne serait-il pas utile de s’arrêter quelques instants sur la nature d’un blog « lieu de rencontre imaginaire » où circuleraient « des ombres immatérielles » – les blogueurs – exhibant leur pensée et leurs réflexions sur les affaires d’ici-bas, dont le support charnel serait estompé, enfoui, caché, secret. Des êtres de chair qui publient en ne franchissant jamais cette ligne de crête qui sépare leur identité propre et leur production scripturaire envoyée au monde !
En d’autres termes l’exact contraire de ce que prône Patrice Charoulet.
Permettez à votre tout nouveau camarade, dans sa candeur juvénile, d’expliquer sa gêne.
1. Publier sous son patronyme, vrai ou supposé, est un non sens intellectuel et moral. Comment s’adresser masqué à un être nu ? Faut-il alors se dénuder soi-même ? Le dénudé exerce de fait un chantage potentiel sur autrui. L’utilisation du patronyme n’expose pas comme on pourrait le penser superficiellement mais protège, met dans un cocon protecteur et finalement fausse la vision de celui qui s’est « enfermé », s’imaginant être « plus loyal que la loyauté » !
Je le dis sans rire – bien que ce soit rarement ma pratique – les patronymes devraient être interdits, chaque blogueur devant prouver à la Strass que son pseudo est « authentique » !!
Pour les gens compliqués, exhibitionnistes ou en recherche d’affectivité, des blogs pour ça !!
2. Le pseudo lui-même pose problème. Il faut qu’il soit suffisamment neutre pour ne pas éveiller la rêverie, l’interprétation facile, l’imprégnation réflexe et immédiate, autant de fausses pistes néfastes.
Des exemples. « Achille » est directif, déjà, comme « Aliocha » ! On est prédisposé avant même de lire. « Lucile » est quasiment une escroquerie, « duvent » est proche de la neutralité. « Zonzon » très proche du fait de sa sonorité ridicule. « Savonarole » est très connoté. « Noblejoué » est totalement neutre par son opacité logique. Se choisir un pseudo neutre est une marque de respect adressée à ceux qui seront vos lecteurs.
3. Pseudo ou patronyme, quel que soit le choix il convient, pour autant que faire se peut, de ne pas exhiber ses qualités, états, professions, tout détail superfétatoire qui ne peut que gêner – comme pour 1. et 2. – une lecture enrichissante et objective. C’est déjà assez difficile de suivre des contributeurs qui ne sont pas forcément des écrivains et des logiciens experts. Se dissimuler est encore une marque de respect. La vantardise, l’exhibition ne sont pas des qualités premières.
Des exemples. Ghinsberg et Deluré sont des banquiers, sbriglia est avocat, genau est magistrat en retraite. C’est bien tout ça, c’est très bien, mais sommes-nous objectifs en les lisant ou avons-nous en arrière-plan un schéma du banquier, de l’avocat, du juge, qui perturbe notre réception ?
Donner le nombre de ses ans. Pareil ! Claude Luçon avec son arrière-petite-fille sur les genoux nous perturbe tant que nous oublions ce qu’il nous dit. Etc…
Zonzon a fait une très grosse faute en vous affirmant qu’il était âgé. Dieu merci, ce n’est même pas vrai ! Il est jeune et bien portant etc.
Terminons par RM qui nous envoie presque quotidiennement des textes de qualité. Eh bien ! nous ne savons rien de lui. Et c’est tant mieux !
4. Une obligation indispensable. Indiquer son sexe. Pour éviter tout malentendu. L’époque est déjà assez compliquée comme ça ! [Emoticône s’esclaffant]
Et c’est ainsi qu’Allah est grand !
@ Savonarole | 04 juillet 2018 à 03:58
« Ça rappelle la blague sur l’élégance toute britannique d’un gentleman qui déboule par erreur dans le boudoir d’un château où une lady se dénude, il referme la porte aussitôt « oh, excusez-moi Monsieur ! »… »
Du pur british pointé par Savonarole, humour à la fois subtil, élégant et savoureux ! Sauf que l’histoire ne nous dit pas si la dame avait la même ouverture… d’esprit et fut amusée ou traumatisée d’avoir été prise pour un mec ! Ce que des féministe pures et dures (dont je ne suis pas) ne manqueraient pas de souligner avec aigreur !
« JE SUIS A LA DROITE DE L’EXTREME DROITE. »(Robert Marchenoir)
« VOUS ETES UNE PIONNIERE DU METISSAGE AVEC LES RACES COLONISEES » (id.)
L’auteur de ces fortes paroles s’adresse à moi en quelques mots tout d’abord, le 3 juillet :
« Comment peut-on être aussi con ? »
Il s’agit d’une insulte courante.
Dans un développement plus récent et plus long, il déclare que je serais, je le cite, « un troll ».
Autre insulte, courante sur les blogs. Il en avait gratifié plusieurs autres avant moi.
Philippe et Pascale Bilger savent si ces deux insultes sont acceptables et si elles se justifient.
Vous approuvera aveuglément et inconditionnellement le commando rioufolien qui fait de l’entrisme ici et qui ferait mieux de revenir au bercail.
@ Savonarole | 04 juillet 2018 à 03:30
Je ne m’explique pas votre hargne vis-à-vis de Patrice Charoulet, certes un peu novice en matière d’usage d’un blog de libre expression mais néanmoins sincère, cultivé et qui ne s’est jamais permis (nonobstant ses questions frôlant parfois l’indiscrétion) la moindre injure ou diffamation à l’égard d’un intervenant de ce blog, dès lors qu’il n’était pas de son avis ou refusait de se livrer à quelque confidence ou introspection que ce soit !
Toutes choses qui me semblent être à la base de l’esprit de ce blog dont l’objectif est la libération de la parole, autrement dit le pouvoir de s’exprimer librement sans préjugés ni contraintes, tout en s’astreignant à respecter chaque intervenant, dès lors qu’il se plie de son côté à la même discipline. Ce qui est loin d’être le cas et explique bien des dérapages déplorés par certains commentateurs plus souvent aveugles ou partisans que lucides sur l’identité des véritables fauteurs de trouble… Ou l’art de renvoyer dos à dos l’agresseur et l’agressé afin de ne pas avoir à trancher (voire se mettre habilement du côté du plus fort en gueule sinon en droit pour éviter les coups comme le faisait remarquer Zonzon quelque part ?!…)
@ Zonzon | 04 juillet 2018 à 14:27
Exactement.
Et autant je soutiens, pour le plaisir de la rhétorique et du paradoxe, la revendication zonzonnesque de l’interdiction des noms véritables (avec obligation d’avoir à prouver, auprès d’une Haute autorité quelconque, que son pseudo est un pseudo authentique), autant, dans la réalité, je défends la curieuse et extravagante notion de liberté, qui semble échapper désormais à beaucoup.
Que chacun fasse comme il l’entend — à condition de ne pas chercher à imposer ses choix aux autres.
Quant à ceux que la proximité de pseudonymes indispose, je ne peux que leur conseiller de se retirer de tout ce qui relève d’Internet et de la littérature (deux domaines où les pseudonymes sont rois), ou bien de rejoindre le seul blog, à ma connaissance, qui exige des commentateurs qu’ils écrivent sous leur nom véritable : Les Observateurs.ch.
Hélas, ils devront composer avec quelques inconvénients : c’est un blog suisse, donc ils devront se contenter d’une audience 8 fois moindre (a priori) que celle de l’estimable maison qui nous accueille ; c’est un blog « d’extrême droite », voire « à la droite de l’extrême droite », ce qui pourra être répulsif ou attractif, selon les individus ; il est assez franchement poutinophile (même remarque) ; et, enfin, même avec le niveau fort élevé d’auto-contrôle social qui est en vigueur en Suisse, Les Observateurs.ch, bien que n’ayant pas changé leur charte, ont été forcés, dans les faits, de finir par tolérer les pseudonymes… comprenant qu’il fallait choisir entre se contenter d’une audience confidentielle, et se plier aux usages d’Internet.
@ Patrice Charoulet | 04 juillet 2018 à 14:56
« VOUS ETES UNE PIONNIERE DU METISSAGE AVEC LES RACES COLONISEES… »
Cette remarque de Robert Marchenoir adressée à moi ne fut jamais relevée tant elle était stupide dès lors que mon compagnon (décédé) originaire d’Haïti et naturalisé américain ne compte dans son ascendance métissée d’amérindiens d’africains et de blancs français aucun « colonisé ».
@ Zonzon (ou celui qui usurpe sciemment ou accidentellement ce pseudonyme !) 04/07 14:27
Une rectification : sachez que depuis que je participe à ce blog, je n’ai à aucun moment fait mention de ma profession, estimant entre autres que cette information n’était en la circonstance d’aucune utilité.
Celle-ci ne vient d’être révélée qu’à l’initiative d’un tiers qui en avait eu connaissance par une autre voie.
Que ma profession, désormais derrière moi, ait été révélée ne me pose pas spécialement problème car je n’ai aucune raison particulière d’en avoir honte, bien au contraire. L’exercice de celle-ci, aussi nécessaire que n’importe quelle autre à la société, m’a apporté beaucoup de satisfactions.
Ce qui est plus choquant, c’est que ce soit un tiers qui ait pris l’initiative de révéler cette information personnelle à ma place et sans mon agrément.
Cette mise au point me paraissait nécessaire.
« Faut-il alors se dénuder soi-même ? Le dénudé exerce de fait un chantage potentiel sur autrui. L’utilisation du patronyme n’expose pas comme on pourrait le penser superficiellement mais protège, met dans un cocon protecteur et finalement fausse la vision de celui qui s’est « enfermé », s’imaginant être « plus loyal que la loyauté » ! » (dixit Zonzon, 14:27, dans ses œuvres de destruction massive, en terminant par l’éloge de Marchenoir qui soi-disant ne dirait rien sur lui, ce dont ceux qui le lisent jugeront…)
En tout cas pas très gentil pour notre hôte ce jugement péremptoire, homme si transparent dans sa personne et ses prises de position sans ambiguïté…
Curieux ce que Zonzon entend par la véritable loyauté ; il s’est manifestement trompé d’époque comme d’aucuns allant jusqu’à se comparer aux résistants des années quarante bien obligés de se dissimuler derrière un pseudo, tant pour leur propre sécurité que pour celle de leur mouvement ou de leurs proches !
@ Michel Deluré | 04 juillet 2018 à 17:31
« Sachez que depuis que je participe à ce blog, je n’ai à aucun moment fait mention de ma profession, estimant entre autres que cette information n’était en la circonstance d’aucune utilité. Celle-ci ne vient d’être révélée qu’à l’initiative d’un tiers qui en avait eu connaissance par une autre voie. »
Tiens donc… encore un effet des coloscopies à Charoulet… l’innocent agneau tombé du nid, qui n’a jamais fait de mal à personne… mais qui exige qu’on lui confie son mail, ainsi que toute sorte d’informations personnelles…
Puisqu’on parle des professions des uns et des autres, y a-t-il un médecin dans la salle ? Je veux dire : un médecin psychiatre ?
@ Mary Preud’homme | 04 juillet 2018 à 15:58
« Votre hargne vis-à-vis de Patrice Charoulet, […] qui ne s’est jamais permis […] la moindre injure ou diffamation à l’égard d’un intervenant de ce blog, dès lors qu’il n’était pas de son avis ou refusait de se livrer à quelque confidence ou introspection que ce soit ! »
Noooon… bien sûr que non… de l’art de mentir comme un
arracheur de dentsPoutine…Et au fait, vous ne nous avez toujours pas dit : la « fille de victime de la barbarie nazie », c’était vous ? Et la fameuse « diffamation » que je suis censé avoir commise à l’encontre de la « fille de victime », c’était quoi ? Et la protection dont bénéficieraient les « filles de victime » contre toute critique, vous l’avez trouvée dans quelle poubelle gauchiste ? Et vos sorties à mon encontre sur la « fille de victime », mon « racisme » et mon « antisémitisme » supposés, c’est quoi, sinon de la diffamation ?
En matière « d’injure et de diffamation », vous en connaissez un rayon, il me semble…
@ Patrice Charoulet
Il n’y a aucune solution de continuité entre attaquer les pseudonymes et rééditer les renseignements donnés ici par les gens au risque d’entraîner des problèmes pour Catherine JACOB ou d’autres.
Mais elle plus probablement, les gens attaquant ce qui l’est déjà, parce qu’ils imitent par désir mimétique, je désire le désir de l’autre, et parce que ce qui est attaqué est rendu plus vulnérable que ce qui ne l’est pas, et que toute personne voulant exercer son pouvoir le fera préférentiellement sur les faibles.
Dans les deux cas, au nom de la transparence, vous poussez à se livrer au public. Dans le premier, vous poussez sans que les gens tombent car vous ne pouvez pas les forcer, dans le second, ils chutent et se font mal, harcelés par allez savoir quelles personnes.
L’esprit est le même, le résultat différent, les réactions des commentateurs du même type.
La principale victime en l’affaire est même obligée de faire profil bas, de peur d’alimenter le phénomène en ce qui la concerne puisque les agitations des victimes réjouissent leurs agresseurs… Dire de parler à la police ! Je ne me rappelle plus toutes ses tribulations, mais elle est justement la preuve que les forces de l’ordre ne peuvent pas tout. Tout le monde ne retire pas les mêmes renseignements des textes, assurément… Je sais bien qu’on m’accuse de changer les choses en mot à cinq lettres, mais en fait, c’est la réalité et mes accusateurs qui ne sentent pas très bons.
Le monde n’est pas ce que nous désirons, mais ce qu’il est… La liberté s’épanouit sous le masque comme certaines cultures sous les serres et non point au grand air tandis que d’autres ont besoin de grand air, et il en va de même entre patronymes et pseudonymes. Le monde est aussi peu ce qu’il est censé être que les gens tiennent leurs promesses, donc avec peu de ressemblance entre le menu et l’assiette. La police va peu dans certains quartiers et s’occupe peu de certaines affaires. Question de moyens… Parfois, les policiers ne sont même pas payés pour leurs heures supplémentaires, et en plus, ils sont agressés en dehors de leurs heures de service. Comme il y a un calcul de vie pour aider telle personne mourant de faim et pas telle autre selon l’idée que cela la sauvera ou non, des affaires sont ou non enterrées.
Pas de solution de continuité entre la question du pseudo et la recherche et mise à disposition des résultats pour toutes les feignasses nuisibles et sans imagination pouvant passer par ce blog et conséquence de vos agissements me semblent démontrées.
Oui ou non, que dois-je encore expliquer ?
Je n’approuve pas pour autant qu’on vous insulte pour la double raison que vous ne le faites pas et semblez ne pas saisir la situation.
Plus rigolo, vous professeur de lettres, semblez étonné qu’une personne dotée d’un bon style puisse se montrer assez brusque, cassante et insultante…. Mais enfin, sans être historien, un professeur comme vous peut-il vraiment ignorer que les gens de lettres ne sont pas des agneaux, qu’ils ont toujours professé de mépriser les critiques et férocement rivaux comme à vrai dire dans toutes les professions intellectuelles, griffent plus que chats en colère ?
Publiée ou non, sur Internet comme ailleurs, avoir du style, c’est avoir une griffe, un ton particulier et quelque chose d’incisif, comme un chat… Un chat n’est pas un chien, une plume n’est pas autre chose que l’épée de l’esprit. On peut rêver que le preux chevalier ne s’en prenne qu’au péché et non au pécheur, n’ait jamais de préjugé et de rivalité, aide toutes les victimes et quête sinon le Graal en tendant l’autre joue tout en se laissant démasquer par tout un chacun, mais non. Pour ce qui me concerne, je garde le heaume et le premier qui m’accuse de complot, de bêtise et autres stupidités ou veut pronostiquer ce qu’il y a sous l’armure fait connaissance avec mes armes.
Je comprends qu’admirant style, créativité ou un mélange des deux, on puisse s’égarer sur de fausses apparences à croire l’autre juste, en prime… Mais si non, eh bien, les gens ne sont jamais que ce qu’ils sont, n’est-ce pas ? En général, ils ne gagnent pas à être connus.
Mais vaut-il mieux être déçu ou décevant ? Des deux côtés de la barrière, je dirais décevant, si on s’en rend compte.
Je vous explique encore. Si on est civilisé comme vous l’êtes, professeur, qui étudie la création, on peut être attiré par le moins civilisé, sauvage, porteur du chaos éventuellement créateur. Papillon face à la flamme, comment être plus clair ? Car toute personne en admiration ou sympathie ou aide à l’autre ou ce qu’on voudra, se met en vulnérabilité face à elle.
Je n’ai ni frappé ni insulté ni crié ni menacé ni manipulé ni rien de cette sorte, il ne manquerait plus que ça, mais je peux être très sombre, ce qui s’avère dur à supporter soit pour quelqu’un que cela renverrait à ses propres ténèbres, soit quelqu’un comme ma confidente, qui est, dans la mesure de ce qui humainement possible, toute lumière.
Et donc je m’en veux de mon manque de tact, mais comment faire ? Je dois aller dans les tréfonds, et là, il y a plus de démons que de merveilles. Et donc, j’ai cru qu’elle m’abandonnerait, et j’ai juste dit « tant pis », ce qu’elle a trouvé horripilant vu qu’en principe je ne supplie pas, je trouve ça dégradant, ne promets rien, j’ai peur de ne pas tenir, et que je pensais qu’elle serait mieux sans moi, débarrassée et ayant bien d’autres gens sans problèmes ou à aider, elle a le choix, même si je ne l’ai pas dit, enfin, elle l’a peut-être deviné, il n’y a pas grand-chose qui lui échappe… Ce ne sont pas ceux qui se vantent de voir les autres transparents qui les voient vraiment. Allez savoir comment, ma confidente a quand même vu que je souffrais beaucoup et ma bonne volonté et m’a remonté le moral avec obligation de trouver quelque chose de positif chaque jour et de poursuivre ma quête, ce qui fait un peu grand écart, mais elle a, comme presque toujours, raison. Si pessimiste que je sois, je ne peux pas ne pas faire de mon mieux pour quelqu’un comme elle… C’est horrible de décevoir, surtout si on voit qu’on a tort et qu’il est bien difficile d’agir autrement car certaines choses ont manqué qui ne viendront pas, des manques, en un sens, compensés, mais pas dans le sens du bonheur ou de la confiance en autrui qui à vrai dire n’en mérite pas toujours autant mais je n’ai pas la foi de regarder un film si nul qu’il soit jusqu’à la fin pour voir s’il n’y aurait pas quelque chose de bien dans un amas de rien. Je dirais que nous sommes aux deux extrémités du spectre; elle admet certains fonctionnements décevants du monde, je dois croire en moi et que les gens ne sont pas si mauvais, le grand mot, inexistants que ça, en général, et que même dans le cas où si, ce n’est certes pas grave, mais qui comme elle peut être suave ? Ni dans les fictions, ni dans la vie, je n’ai vu quelqu’un de pareil.
Bref, pour la question du mérite, incidemment, je n’y crois guère, j’ai eu des malchances imméritées et j’ai une chance tout aussi imméritée dont j’espère que je ne vais pas la gâcher ni surtout nuire à la personne qui m’est si inspirante. Et j’ai souvent observé la même chose… En plus, il y a bien quelques gens méritants, mais souvent ils ne sont pas aperçus.
Alors la morale à deux balles… On se plaint du discrédit des valeurs ? On en a abusé, alors il y a rejet comme après avoir pris trop de sucre ou autres choses semblables on a mal au cœur.
C’est ce qui arrive avec la morale de la transparence pour tout et n’importe quoi, et vous en faites les frais, c’est exagéré donc injuste, je compatis donc.
Quand on a mille obstacles (à défaut de mille visages, « le héros au mille visages », vous saisissez ?) et qu’on voit que des gens en ont bien moins, qu’un infime réglage de comportement pourrait sans doute les sortir de certaines impasses, il est tentant d’intervenir.
Quand je dis que je suis ténèbres, c’est bien exagéré, poétique, en fait j’en vois beaucoup et mon humeur s’en ressent. Mais si je l’étais vraiment, je me réjouirais du malheur des autres, les encouragerais à faire les cent pas dans leurs labyrinthes, petits rats, va !
Vous n’avez visiblement pas beaucoup de pressions sauf celle de l’intriguant problème des pseudos et le tabou de trop donner d’informations sur les internautes, ou quiconque d’ailleurs, et pourquoi les gens à talents sont si méchants.
Eh bien, si vous voulez m’en croire, toutes ces questions sont résolues, pour votre paix intérieure et accessoirement celle du blog.
Comme ma confidente m’a interdit d’être pessimiste, je veux croire que vous fassiez votre profit de mes conseils de prudence, et surtout de ceux où vous mettez les autres en danger, car le papillon est libre de se brûler mais non d’éteindre une flamme en l’indiquant à celui qui risque de l’éteindre, des animaux signalant le miel existe pour en avoir leur part, des dénicheurs de talents aussi, mais il ne faut pas que vous continuiez à être un danger pour les autres et surtout les plus vulnérables.
En espérant que vous compreniez enfin.
Hier la journée avait commencé avec du vrai bonheur. Un banquier, dont on ne précisera plus la nationalité, venait de m’annoncer qu’il me lâchait les baskets.
Aujourd’hui je suis carrément sur un petit nuage : Robert Marchenoir vient de me consacrer 21 lignes – je les ai comptées ! En prime il m’a même adjectivé avec ce « zonzonnesque » du meilleur effet. Alors qu’il aurait pu me subjectiver avec « zonzonnerie », mot de mauvais aloi à l’évidence !
Michel Deluré, dont j’ai dit hier tout le bien que je pensais de lui, semble chagrin. Je ne suis en rien cause de cet état. Je souhaite qu’il en soit conscient.
Je lui précise qu’à ma connaissance celui qui s’exprime sous le pseudo de Zonzon est bien votre serviteur. Dans le cas où un mauvais plaisant doublé d’une personne ayant mauvais goût me « kidnapperait » – ce qui est toujours possible – il me serait aisé de prouver ma bonne foi. La manière avec laquelle Zonzon s’exprime est reconnue comme inimitable ! [Emoticône charmeur, subtil, avec un zeste d’understatement]
Comme dab Mary P a exercé son droit de malveillance ! En proclamant que « je ne suis pas très gentil pour notre hôte » elle cherche manifestement à me faire virer. Philippe Bilger est un homme public, donc tout nu par définition même.
Mary P, son patronyme en bandoulière n’en est pas pour autant une femme publique ! [Emoticône grimaçant]
Les « résistants des années quarante » se dissimulaient derrière des pseudos. Alors là je suis séché !
Zonzon « dans ses œuvres de destruction massive ». Mary P me prend pour l’Enola Gay alors que je ne suis qu’un gros bourdon, lourdaud mais affectueux !
Quant à la loyauté elle ne se dissèque pas, elle se pratique !
@ Noblejoué | 05 juillet 2018 à 05:48
« Comme ma confidente m’a interdit d’être pessimiste, je veux croire que vous fassiez votre profit de mes conseils de prudence… »
Vous devriez demander à votre confidente de venir sur ce blog. Ainsi, nous tous ici pourrions profiter de ses précieux conseils qui semblent embellir votre vie.
J’espère simplement qu’elle sait faire preuve de concision, ce qui manifestement n’est pas votre cas… Ceci étant dit en tout amitié, bien sûr !
@ Zonzon | 05 juillet 2018 à 08:00
Ah Zonzon, votre style inimitable provoque une certaine perplexité parmi les habitués de ce blog. Moi-même au début je me suis laissé prendre. Vous maniez l’autodérision et l’humour taquin avec une réelle virtuosité. Votre style d’humour me fait un peu penser à celui de Laurent Baffie. Manifestement il ne plaît pas à tout le monde.
Ainsi que vous avez dû vous en rendre compte il y a de gros susceptibles ici.
Vous avez manifestement des difficultés avec le maniement des émoticônes, mais vous avez trouvé la solution pour vous en passer et c’est très bien.
Il est vrai que ces petites bêtes ne sont pas très prisées sur ce blog. Je dois être un des rares à en glisser de temps en temps, mais avec modération.
Continuez vos insolences. J’avoue qu’elles me font bien rire d’autant plus que, finalement, elles ne sont pas bien méchantes… enfin pas trop.
@ Achille | 05 juillet 2018 à 08:12
Doublement impossible : elle se garde d’Internet et je me la garde pour moi !
@ Zonzon | 05 juillet 2018 à 08:00
Je crois avoir déjà écrit que je ne craignais pas les chicotes molles à Zonzon !
Par ailleurs je recommande à « Zonzon Quisèche » de bien lire les différents fils et de se constituer des « antisèches » afin de pallier à ses « trous » de mémoire. Ce qui lui aurait évité son commentaire malveillant sur les résistants où il me fait dire ce que je n’ai jamais écrit, me contentant de pointer la stupidité et la fatuité de ceux qui il y a peu avaient établi un parallèle entre leur pseudo et celui de glorieux soldats ou résistants…
Alors qui est le mauvais esprit public dans l’histoire M. Zonzon ?
@ Zonzon 05/07 08:00
Soyez rassuré Zonzon, pour autant qu’un chagrin m’ait perturbé vous n’en fûtes nullement la cause. Et je m’en voudrais vraiment si le sentiment que vous avez éprouvé à la lecture de mon dernier commentaire était venu ternir le bonheur qui semblait vous avoir envahi hier ! Je veillerai donc à l’avenir à tourner sept fois le clavier de mon ordinateur dans mes mains avant de rédiger un commentaire qui serait de nature à perturber votre nature enjouée !
« Elle voudrait bien mais elle ne peut pas. » (PB)
La droite française actuelle est comme les critiques que décrivait Brendan Behan : ”Critics are like eunuchs in a harem ; they know how it’s done, they’ve seen it done every day, but they’re unable to do it themselves.”
Comment faire vibrer les foules avec d’aussi sinistres figures que Bertrand, Fillon, Wauquiez ou Juppé ?
(Pour vous faire plaisir, Zonzon, je paraphraserai notre auteur préféré « l’homme – politique, de droite de gauche ou du milieu – n’est que poussière : c’est dire l’importance du plumeau… ». On aura compris que le plumeau c’est la rue ou le bulletin de vote…)