Le concept de la culpabilité par accusation a été mis en lumière par le grand avocat et juriste américain Alan Dershowitz. Chaque jour qui passe démontre sa pertinence et les ravages que crée cette dérive dans une France qui est devenue le lieu d’un immense contentieux sauvage, spontané et arrogant.
Cette notion ne concerne pas que le champ judiciaire mais la vie intellectuelle et médiatique, avec tous ses débats, et, profondément, le comportement civique de chacun acharné à faire le procès de tous et à considérer que sa seule accusation vaut preuve.
Je suis persuadé que cette dégradation est pour beaucoup, dorénavant, dans la prédominance ostentatoire d’un monde irrespirable et étouffant.
La principale conséquence de ce prurit d’individualisation à charge a été précisément la banalisation, voire l’effacement des règles et des principes de la procédure pénale. Il est de plus en plus vain de réclamer le respect de la présomption d’innocence quand l’essentiel se déroule, au mieux parallèlement à l’action judiciaire, au pire se substituant à celle-ci.
Prenons l’exemple de l’instruction relative à la mort d’Adama Traoré : il est clair qu’avec le verbe surabondant d’Assa Traoré, l’information est passée au second plan et que le système de la culpabilité par accusation bat au contraire son plein. À tel point d’ailleurs que la multiplication compulsive des actes d’instruction est moins le signe d’une recherche de la vérité judiciaire que la conséquence de l’intimidation des juges tétanisés, à cause des pressions extérieures, à l’idée de clôturer.
Puisque la seule solution acceptable pour la famille Traoré, complaisamment médiatisée, est celle de la culpabilité par l’accusation constante d’Assa.
Sur le même mode, deux classements sans suite et un non-lieu en faveur de Gérald Darmanin n’ont pas la moindre importance pour ses contempteurs, non seulement parce qu’il est présumé coupable sur le plan judiciaire mais parce que sa culpabilité est dans tous les cas établie, indiscutable à cause de l’accusation des féministes dont la parole est forcément crédible, voire sacrée.
Cette culpabilité par accusation surgit en permanence dans les joutes ordinaires, les incriminations ordinaires. Il n’est plus besoin d’articuler une preuve, la moindre démonstration de ce qu’on avance, puisqu’accuser, dans l’autarcie vindicative du moi, est à la fois le début et l’aboutissement du procès.
Cette réduction de l’honnêteté à presque rien gangrène même les débats médiatiques où la facilité du ciblage de la culpabilité d’autrui par une accusation sûre d’elle quoique solitaire, impérieuse à proportion de sa légèreté, dispense de la profondeur du dialogue et de la vigueur nourrie des échanges.
Ce poison qui rend coupable parce qu’on l’a décidé par son accusation, sans que quiconque ose vous enjoindre d’aller plus loin, d’être moins sommaire, moins univoque, est un bonheur pour la multitude investie d’un pouvoir de malfaisance inouï, qui peut se livrer avec un sadisme content de soi à des massacres dérisoires ou perturbants, tels de petits maîtres qui flattés accusent, sans même se demander s’il y a matière…
Cette culpabilité par accusation, au lieu de l’accusation par argumentation, m’apparaît comme le fléau redoutable émanant, grâce aux réseaux sociaux, de la mise à disposition de chacun de la faculté, de la liberté, de l’arrogance de faire mal. Puisque plus rien n’est à justifier, tout devient permis. Des réputations sont offensées, des destins brisés, des familles affectées, des honneurs battus en brèche, de possibles innocences saccagées avant l’heure, une bombe étant livrée à chacun pour détruire au singulier.
Cette culpabilité par accusation, qui se multiplie, fait froid dans le dos, fait peur à l’esprit.
La France se déteste.
Il ne faut pas oublier de préciser que chez ces féministes, on pourrait déduire 70 % de têtes d’âne, manipulées et conditionnées par la gauche et l’extrême gauche qui cherchent l’affrontement et la bagarre. Ils veulent faire plier la justice et la police, tout comme cette racaille veut faire plier la République.
Ne rien céder ni devant les idiots utiles ni devant la racaille, seule façon de remettre la France à flot !
Assez de philosopher, assez de palabrer, assez de s’agenouiller, il faut agir, c’est tout !
Ces féministes incontrôlables, ce clan Traoré, poussent l’autorité de l’Etat à l’extrême pour mesurer le rapport de force. À nous de les pousser fermement dans leurs retranchements.
Merci Monsieur Bilger. Heureusement que ce blog existe, et j’espère qu’il durera le plus longtemps possible pour continuer à nous exprimer librement sur ce que nous ressentons et voyons au quotidien.
C’est un désastre, un effondrement pour la France.
« Cette culpabilité par accusation, qui se multiplie… »
Si les médias prenaient enfin conscience qu’ils sont les porteurs, les clusters de ce virus accusateur, ce qui est ensuite repris par et infecte les réseaux sociaux puis tourne à la pandémie hystérique, il deviendrait peut-être possible de contrôler cette culpabilité par accusation.
Le VirusScoop est plus dangereux que le Covid-19 car personne ne cherche un remède, une vaccination anti-scoop !
Si j’ai bonne mémoire, ce genre de comportement a véritablement commencé avec Laurent Fabius et l’affaire de Carpentras où « il n’y avait pas besoin d’enquête, le coupable étant connu » (le FN).
Il n’y aurait, à mon avis, qu’un seul moyen de faire cesser cela, et se serait qu’un journal se spécialise dans des enquêtes d’investigation sur les mœurs et le train de vie des journalistes parisiens, de qui proviennent les comportements que vous dénoncez justement.
Je pense qu’en quelques mois, l’affaire serait entendue…
« Cette culpabilité par accusation surgit en permanence dans les joutes ordinaires, les incriminations ordinaires. Il n’est plus besoin d’articuler une preuve, la moindre démonstration de ce qu’on avance, puisqu’accuser, dans l’autarcie vindicative du moi, est à la fois le début et l’aboutissement du procès. »
Les temps ont bien changé. Il fut un temps où les mouvements populaires étaient gérés, canalisés par les partis politiques et les syndicats.
Les partis de droite défendant la situation privilégiée des riches, le capital, la propriété, le mérite individuel, la libre entreprise.
Les partis de gauche protégeant la justice sociale, l’égalité des chances, les droits des minorités.
Les syndicats garantissaient les avantages acquis des travailleurs, l’amélioration des conditions de travail, sans oublier, bien sûr, les incontournables augmentations de salaire.
Les manifs se passaient généralement bien, les organisateurs respectaient l’itinéraire donné par la préfecture, les « gros bras » de la CGT assuraient l’ordre, remettant dans le rang les éléments un peu trop exaltés, les manifestants défilaient joyeusement avec leurs banderoles, leurs pancartes, en chantant et lançant leurs slogans à l’humour incertain. Tout cela était bon enfant et se terminait à la principale brasserie de la ville derrière une choucroute et quelques pintes de bière, pour celles de l’Est.
Maintenant c’est fini ! Désormais le peuple est manipulé par des mouvements sectaires, principalement de gauche, mais l’extrême droite n’est pas en reste non plus.
Les Gilets jaunes qui pendant quelques semaines ont fait illusion sur les ronds-points ont été très vite récupérés par l’ultra-gauche qui depuis toujours recherche la guerre civile pour imposer sa dictature du prolétariat.
Les féministes ont été là aussi phagocytées par les activistes lesbiennes qui vouent une haine viscérale aux hommes et désormais veulent faire leurs enfants toutes seules avec la PMA.
Les écolos veulent la décroissance économique, le retour aux activités artisanales comme au temps d’avant l’ère industrielle au nom de la protection de la planète, alors qu’en fait c’est le progrès qui permettra de développer et généraliser les énergies propres.
Les racialistes nous expliquent qu’ils sont l’objet de ségrégation, de vexations continuelles et finalement adoptent des comportements ségrégationnistes pires que ceux dont ils se considèrent les victimes.
Les réseaux sociaux, les chaînes d’info continue, certains journaux et stations radio entretiennent ces revendications corporatistes, racialistes, communautaristes vu que tout événement qui fait le buzz est tout bénéf pour eux.
Et bien sûr dans cette ambiance de fin de banquet trop arrosé, tout le monde accuse n’importe qui, sans trop se soucier s’il s’agit de fake news, de manipulations par des officines séditieuses et surtout se moquent éperdument de l’effet destructeur sur les personnes visées par leurs délires hystériques.
Bonjour l’ambiance !
« À tel point d’ailleurs que la multiplication compulsive des actes d’instruction est moins le signe d’une recherche de la vérité judiciaire que la conséquence de l’intimidation des juges tétanisés, à cause des pressions extérieures, à l’idée de clôturer. » (PB)
Juges tétanisés ?? Encore une fois cela indique une institution judiciaire influençable.
« …indiscutable à cause de l’accusation des féministes dont la parole est forcément crédible, voire sacrée. »
Féministes dévoyés en associations qui perçoivent même des subventions de l’Etat ??
Ils auraient tort de s’arrêter puisque ça marche…
Très juste !
Canicule, on étouffe !
« Le sens propre et le sens figuré des mots, vous pouvez oublier. La haine antiflic et l’idéologie victimaire recouvrent d’un voile d’indifférenciation la distinction entre s’étouffer parce que l’on manque d’air et s’étouffer de colère. Seules les victimes auront-elles le droit d’employer le verbe « s’étouffer » demain ? Thomas Hobbes appelait à ne pas se laisser empêtrer dans les mots comme l’oiseau dans la glu. Prenons garde à conserver le goût du sens des mots et cessons d’étouffer le réel.
Depuis que Gérald Darmanin a expliqué mercredi qu’il s’étouffe lorsqu’il entend le terme de violences policières employé à tout bout de champ, ce verbe est devenu fort suspect. »
https://www.causeur.fr/canicule-on-etouffe-179840
G. Darmanin, attaqué (si j’ai bien tout compris à cette histoire dont on se fiche éperdument) à cause d’une ex-call-girl qui joue les vierges effarouchées plusieurs années après les faits et donc avec retard à l’allumage, est également critiqué parce qu’il a utilisé le mot « j’étouffe ».
Où sommes-nous ?
G. Darmanin : on devrait lui fiche la paix pour qu’il puisse travailler efficacement sur le sujet de l’invasion migratoire. Il est allé en Italie pour essayer de mettre en place une coopération européenne sur ce problème extrêmement grave que personne n’a encore abordé sérieusement.
Les forces de police, des douanes et de gendarmerie semblent être dépassées par les événements. Il faudrait sans doute augmenter les effectifs de manière drastique. Faire en sorte que la justice ne soit plus laxiste et soit également plus rapide et efficace. Demander l’appui de nos Armées (en particulier de la Marine comme ils l’ont fait en Australie) pour repousser ces flux de migrants qui arrivent de partout (Libye, Tunisie, Syrie etc.). Couper les vivres à tous ces associations et ces ONG immigrationnistes. Trop c’est trop !
M. Salvini va être accusé d’avoir refusé cette invasion migratoire… Alors qu’il tire simplement la sonnette d’alarme. Les Grecs ont été obligés de se défendre seuls contre l’arrivée massive de migrants à leurs frontières. Contraindre Erdogan à laisser les Syriens qui veulent repartir en Syrie de pouvoir le faire. C’est ahurissant, Erdogan bloque ces Syriens pour nous faire du chantage.
Il y a du boulot, pas le temps de s’enquiquiner avec des soi-disant féministes complètement dézinguées ou des abrutis qui veulent rayer des mots du dictionnaire.
Les Français étouffent de rage, pas seulement de devoir mettre un masque en période de canicule.
Le poison de l’accusation est bien là, même sur le blog de Philippe Bilger. À l’heure où j’écris, ce billet n’a donné lieu qu’à deux commentaires et chacun des deux commence par une accusation :
@ Claude Luçon : « Si les médias prenaient enfin conscience qu’ils sont les porteurs […] »
@ Ellen : « Il ne faut pas oublier de préciser que chez ces féministes, on pourrait déduire 70 % de têtes d’âne, manipulées et conditionnées par […] »
Et moi-même j’accuse ici à mon tour ces deux commentateurs qui accusent…
Nous vivons, selon la terminologie de René Girard, une « crise sacrificielle », une crise au cours de laquelle la violence se répand comme un mal contagieux, affectant petit à petit la société tout entière, au cours de laquelle toute différenciation disparaît, chacun étant identiquement à la fois cible de la violence et propagateur de la violence, dans un tourbillon qui rend fou… L’issue était, naguère, la polarisation unanime de toute cette violence intestine contre un coupable unique dont l’élimination ramenait la paix. N’est-ce pas en effet cela que chaque accusateur cherche : le « bon » coupable, la « bonne » victime ?
Cette issue par le sacrifice en est-elle encore une ? Pas sûr, dans une société s’étant donné des lois et une justice…
Si nous ne voulons pas nous autodétruire, si nous ne voulons pas tous disparaître dans cette tempête d’accusations et de violences réciproques, il n’y a qu’un chemin : la foi dans nos lois et dans notre justice.
Aucune mystique dans ces quelques mots, aucun bisounoursisme, seulement des données anthropologiques connues. Ayons le courage de voir les choses telles qu’elles sont, de nous voir tels que nous sommes.
Aux États-Unis, Google va identifier les commerces juifs, sur son moteur de recherche, par l’inscription « Jude ».
Ah non, pardon, j’ai mélangé mes fiches. Il s’agit des commerces tenus par des Noirs, et le symbole sera un cœur. L’inscription sera volontaire. C’est une marque de distinction, plutôt que d’infamie.
De même que les commerçants pouvaient déjà signaler qu’ils étaient tenus par des femmes, bien disposés envers les homosexuels, ou sûrs pour les transsexuels (notez que les deux derniers labels sont distincts : apparemment, ce n’est pas la franche camaraderie entre catégories protégées).
Rien de prévu, en revanche, pour les établissements tenus par des hommes blancs hétérosexuels. Les temps ayant changé, je suppose que cette absence d’inscription sur leur devanture numérique équivaut à l’étoile jaune de jadis.
Je vous laisse découvrir l’amusante injonction, adressée aux Blancs, en couverture de l’un des ouvrages vendus par les gentilles libraires noires (et possiblement lesbiennes, on ne sait pas) utilisées par Google pour faire la publicité de sa nouvelle initiative raciste.
Jetez aussi un coup d’œil sur le compte Twitter de Scott Adams, le créateur de la bande dessinée Dilbert, célèbre chronique de la vie de bureau aux États-Unis. Après avoir déclaré que c’était la troisième fois qu’il perdait un emploi ou un contrat parce qu’il était blanc et de sexe masculin, il a lancé un appel à témoignages. Voyez la longue liste de ses lecteurs qui ont dit avoir vécu un épisode similaire.
Dans la majorité des cas, l’employeur leur a déclaré ouvertement que la promotion ou l’emploi qu’ils sollicitaient leur était refusé, pour l’unique raison qu’ils étaient des hommes, et qu’ils étaient blancs : les représentants des « minorités » étant prioritaires.
Plusieurs ont dû demander à leur épouse de leur servir de prête-nom pour pouvoir travailler : celle-ci appartenant à une minorité raciale, elle avait l’Ausweis nécessaire. Elle créait une entreprise, proposait ses services à l’employeur, puis sous-traitait à son mari.
Les témoignages les plus anciens remontent aux années 1970.
Tiens donc, voilà qu’on débarque !
La culpabilité par accusation ne date pas d’aujourd’hui. Sans en revenir aux Cathares et aux Templiers, nous avons eu Louis XVI et Marie-Antoinette, et surtout le plus brillant exemple du temps, auquel nous devons les dérives actuelles: Philippe Pétain et tout ce qu’on peut accuser de « Collaboration ».
Dès lors que l’on admet qu’il suffit de défendre la vérité contre la doxa populaire animée par la pègre intello-mafieuse au pouvoir pour être coupable du pire, il n’y aucune raison pour que le principe ne se propage pas à toute accusation qui flatte le peuple dans son inavouable bassesse, son inavouable besoin sacrificiel.
Ah, comme on se sentirait bien, si on avait poussé Darmanin au suicide…
Oh p..aing ! comme on dit au sud, vous allez voir que Girard va refaire surface…
La complaisance et la rapidité déconcertantes avec lesquelles les réseaux sociaux et les médias se font les relais amplificateurs d’accusations parfois sans fondements, et cela le plus souvent en toute impunité, et l’incroyable crédulité de ceux qui sont à l’écoute de ces informations sont consternants et dramatiques.
Où va notre société si celui ou celle qui clame le plus fort ses accusations, sans les appuyer souvent sur une argumentation solide, impose SA vérité même s’il sait parfois qu’elle n’est pas LA vérité ?
Gide avait finalement bien raison qui affirmait : « Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent ».
A la primo accédante aux réponses à ce billet si bien ciselé de notre hôte.
Agir ? Comment ? Vous êtes coupable dès que vous levez le petit doigt, les flics aiguillonnés, les jugesses tétanisées comme vous dites, la presse, hurlant même dans les toilettes, les tricoteuses qui regardent les têtes tomber dans leur panier ; on condamne dans la foulée de la vindicte, ou alors, on barguigne, et le mal est fait.
Non, non, croyez-en un ancien militant royaliste, ne faisons rien ; laissons ce climat de sangliers châtrés ravager les récoltes de l’histoire, enregistrons soigneusement les atermoiements face à la pègre africaine ou autre, propulsée sans précautions comme paramètre de la pensée politique, de la nécessité sociale.
Rappelons-nous M. Barrès au moins pour cette phrase que M. Macron peut comprendre: « Les légions romaines, l’arme au pied, ont regardé les barbares détruire le Sérapis » (Sous l’oeil des Barbares), lui qui les a associés à la définition même de la fête en France ; avec sa madame en prime.
Plus prosaïquement, mais quand même, les dernières scènes de Zardoz où les Immortels marchent joyeusement au massacre, enfin délivrés de leur ennuyeuse éternité esthétique pendant qu’un homme et une femme font un enfant, qu’ils élèvent, et qui les abandonne tandis qu’eux-mêmes retournent à la poussière.
Engendrer la culpabilité c’est dans la nature même du pouvoir ou plutôt de tout discours de pouvoir. La « libido dominandi » parle à n’en plus finir et soumet.
Et ceux qui « luttent pour la libération, la justice et la vertu », arrogants et si sûrs d’eux-mêmes ce qui est la même chose, sont particulièrement bavards.
La culpabilité par accusation : le procès de tous par chacun…
Il n’y aurait pas – ou peu – de procès de tous par chacun cher P. Bilger, si la Justice elle-même et son administration accomplissaient régulièrement et correctement leur travail.
Ce qui est loin d’être le cas.
Vous inversez les charges au détriment du Français lambda alors que la paresse, le contentement, les faiblesses, les retards, les compromissions, les règlements de comptes du système sont coupables avant tout.
Commençons par nettoyer les écuries d’Augias, nous examinerons ensuite le comportement du Français lambda.
Pas de corporatisme bienveillant cher P. Bilger. Commencez donc, dans cette administration régalienne à bout de souffle, que vous avez fréquentée, par balayer devant votre porte.
Cordialement.
Le concept de la culpabilité par accusation a été mis en lumière par le grand avocat et juriste américain Alan Dershowitz. Chaque jour qui passe démontre sa pertinence et les ravages que crée cette dérive dans une France qui est devenue le lieu d’un immense contentieux sauvage, spontané et arrogant. (PB)
Mais cette culpabilité par accusation n’est-elle pas aussi celle qui frappe depuis une cinquantaine d’années et bien avant l’invention des réseaux sociaux les Français et les hommes politiques qui les représentent ou qui les défendent, simplement parce qu’ils ne suivent pas le troupeau autoproclamé bien-pensant, qui se permet au nom de faux prétextes, d’amalgames déplacés et de manipulations tendancieuses de les recouvrir d’opprobre et de les ostraciser ?
Sur le même mode, deux classements sans suite et un non-lieu en faveur de Gérald Darmanin n’ont pas la moindre importance pour ses contempteurs, non seulement parce qu’il est présumé coupable sur le plan judiciaire mais parce que sa culpabilité est dans tous les cas établie, indiscutable à cause de l’accusation des féministes dont la parole est forcément crédible, voire sacrée. (PB)
De même, un polémiste célèbre qui contestait l’expression « mâle blanc » employée dans un contexte de priorité à l’embauche (expression pourtant attentatoire à la fois aux textes sur le racisme et à ceux sur le sexisme) et qui pouvait se voir lui-même appliquer cette appellation d’ailleurs ridicule a été d’office disqualifié avant même le début de son procès.
En résumé : vous êtes coupable d’être vous-même un mâle blanc donc la cause est entendue.
Cette façon d’accuser les gens non pas sur ce qu’ils ont dit ou fait mais en fonction de la catégorie selon laquelle on les étiquette arbitrairement, rejoint cette formule à caractère terroriste employée par un député de la mitterrandie à l’encontre d’un de ses éminents adversaires : « Vous avez juridiquement tort, parce que vous êtes politiquement minoritaire. » (André Laignel, 13 octobre 1981, vs Jean Foyer)
Monsieur Bilger, permettez-vous que je puisse livrer sur votre blog un extrait de l’article de Mediapart concernant l’un des deux classements sans suite de la plainte contre Monsieur Darmanin, incluant les motivations du procureur Molins ?
« Interrogé sur les conditions du classement de l’enquête de la plaignante de Tourcoing, François Molins, qui a depuis été promu procureur général près la Cour de cassation, n’a pas souhaité répondre à nos questions précises, « n’étant plus en charge du dossier, classé il y a deux ans, et n’y ayant plus accès ». Il ne nous a pas non plus expliqué les raisons pour lesquelles il n’a pas jugé utile de désigner un juge d’instruction, statutairement indépendant du pouvoir exécutif, à la différence du parquet, pour faire la lumière sur cette affaire concernant un membre du gouvernement.
Le magistrat explique toutefois que, dans la situation de Gérald Darmanin, le parquet a considéré que le « trafic d’influence passif » (le fait d’abuser de son influence pour obtenir des avantages) n’était pas constitué en raison de la nature des interventions réalisées par l’élu pour que Sarah obtienne un nouveau logement. « Au vu des éléments du dossier, l’infraction de trafic d’influence n’est pas apparue constituée notamment parce que l’organe décisionnaire dans l’attribution des logements à Tourcoing était une commission dont les bailleurs sociaux font partie, mais ils ne sont pas seuls à décider », justifie François Molins.
Comme le montrent plusieurs documents versés à la procédure, auxquels Mediapart a pu avoir accès, Gérald Darmanin a sollicité par écrit les dirigeants de quatre bailleurs du Nord pour qu’ils portent une attention particulière et « bienveillante » au dossier de Sarah. À chaque fois, l’élu effectuait un retour à la jeune femme. Or, selon François Molins, « le bailleur social qui reçoit le courrier n’a pas les moyens d’attribuer tout seul le logement ». « L’autorité qui prend la décision est une commission, dont le bailleur fait partie, mais il n’est pas tout seul. Dans ces commissions, le dossier est examiné au regard de critères très précis, a priori cette personne ne rentrait pas dans les critères puisqu’elle n’a pas eu son logement », complète le magistrat. François Molins rappelle en outre que le classement sans suite n’a pas été contesté par Sarah.
Le raisonnement du parquet de Paris soulève cependant plusieurs interrogations. Sur le rôle du bailleur d’abord, qui est loin d’être négligeable dans la procédure d’attribution, puisqu’il fait le tri parmi les candidats qu’il présente ensuite en commission. De plus, comment la justice a-t-elle pu vérifier la nature de l’intervention de M. Darmanin, puisqu’elle n’a pas interrogé les bailleurs ? »
Qui n’a pas entendu Dupond-Moretti sous le feu des questions de Madame de mâle herbe ne peut avoir idée de la doxa bien-pensante.
Il s’est retenu pour ne pas l’envoyer au tapis.
Je l’ai admiré…
@ Robert Marchenoir
« Rien de prévu, en revanche, pour les établissements tenus par des hommes blancs hétérosexuels. Les temps ayant changé, je suppose que cette absence d’inscription sur leur devanture numérique équivaut à l’étoile jaune de jadis. »
Le racisme anti-blancs est acté. Les preuves s’accumulent jour après jour. Les nouveaux fascistes progressent avec le « progressisme ». Nous voilà bien, la régression est en Marche dans tous les domaines.
« Quand L’Oréal a interdit le mot blanc tu n’as rien dit . Quand le NY Times a écrit Noir et blanc, tu n’as rien dit. Quand on signale les commerces noirs comme au temps des bons aryens, tu ne dis rien. Antiraciste gauchiste, et bon à rien, tu es le nouveau fasciste. » G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1289263344151441409
En Belgique, Florence Bergeaud-Blackler a osé dénoncé les dérives des Frères musulmans. Elle est mise au pilori.
« Chez nos voisins belges, le voile islamique profite aussi du soutien des écolos ou de pseudo-féministes pour se banaliser. Dans le Soir, une tribune qui s’indignait du phénomène a été censurée avant d’être remise en ligne dans une version édulcorée. Son auteur, Florence Bergeaud-Blackler, est depuis menacée. »
https://www.causeur.fr/belgique-balek-gate-florence-bergeaud-blackler-florence-hainaut-179857
« In fine ceux qui s’en sortent le mieux dans ce dossier sont : les Frères musulmans qui le sont vraiment, qui s’assument comme tels, et qui font leur boulot au quotidien – c’est pour ça qu’il est préférable de s’intéresser aux indices probants comme ce signe de « R4BIA » (avec les 4 doigts), qui est le signe de ralliement aux Frères musulmans –, et les « bobo-gauchistes » dont l’étiquette est quasiment devenue un titre de noblesse aujourd’hui ; au pire des cas, ça ne vous ruine pas une réputation comme l’accusation de fasciste/raciste/islamophobe peut le faire. » Causeur – Saïd Derouiche
@ Robert Marchenoir | 01 août 2020 à 09:40
Des Nègres (selon vous) au QI de bulot qui suivent vos conseils et les adaptent à leur intelligence inférieure, cela devrait au contraire réjouir le génie que vous prétendez être (aryen et rien d’autre !)
Preuve que vous ne prêchez pas dans le désert ! Contrairement à ce que pourrait faire croire le manque de réactions à vos divagations racialistes et sexistes rédhibitoires.
What I’d say ?!
On observe une profusion de graffitis sur nos murs.
Il y est écrit qu’il n’est pas possible de porter plainte pour viol en raison de ce qui est reproché à Darmanin, patron des flics de France (pourtant présumé innocent). Sous-entendu: la police étant dirigée par un ministre supposé violeur, elle est soupçonnée d’obéissance complaisante.
Darmanin est vilipendé lors de chaque apparition publique.
Même s’il est ultérieurement démontré que Darmanin n’est pas coupable, cette affaire est vraiment embarrassante pour le pouvoir.
Si Darmanin démissionne et se met en retrait le temps de la procédure, ses détracteurs jubileraient. Ils y verraient la justification de leur incessante pression.
Mais Darmanin se maintient, il est soutenu par Macron et Castex.
Combien de temps tout cela va-t-il durer ? La réponse nous viendra des Juges. Mais quand ?
À présent, Darmanin retire sa plainte en diffamation ; est-ce le début d’un apaisement ?
« La France se déteste. » (PB)
L’estocade, le geste final celui de Luis Miguel Dominguin, maman avait ses références, elle aimait la plume et l’odeur de l’encre.
Elle a travaillé dès ses quatorze ans, elle a aimé les soeurs italiennes qui géraient une institution de villégiature de la haute bourgeoisie française, qui lui ont appris toute les subtilités de la vie, polyglotte elle était, cultivée, pas besoin de faire l’ENA et leur anglais approximatif ou sans d’ailleurs.
Nous sommes gouvernés par des minus au petit pied, qui n’arrivent pas à la cheville de la vie de maman.
G. Darmanin va-t-il réellement AGIR ? C’est la seule question à se poser.
La lâcheté de nos élites et les barbares sanguinaires qui sévissent à Bordeaux, Nantes, Dijon etc.
« Jusqu’à quand les familles s’inquiéteront-elles du sort des enfants lorsqu’ils reviennent tard le soir ?
C’est désormais cela, vivre dans une ville française. L’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb le résumait lui-même dans une sombre prophétie : « On vit côte à côte, je crains que demain on ne puisse vivre face à face. » Si Bordeaux est une ville d’opéra, elle est désormais le théâtre de la violence et de l’ensauvagement de la France.
Les habitants, en spectateurs incrédules, n’ont qu’à fermer leurs volets et raser les murs pour aller faire leurs courses. Jusqu’à quand serons-nous contraints de regarder ailleurs ? Car oui, la maison brûlait et Alain Juppé a regardé ailleurs. Jusqu’à quand tirerons-nous un voile pudique sur les scènes de guerre de Dijon, de Nantes, de Bordeaux et des autres douces villes françaises ? Jusqu’à quand les familles s’inquiéteront-elles du sort des enfants lorsqu’ils reviennent tard le soir ? Si poser ces questions est prohibé par le code de bonne conduite « progressiste », y répondre est un devoir envers nos concitoyens et envers les Bordelais. » Paul Melun (Marianne)
https://www.marianne.net/debattons/billets/bordeaux-dans-les-rues-de-la-ville-de-montaigne-les-coups-de-couteaux-pleuvent
« Quand la Chine s’éveillera le monde entier tremblera ! »
Napoléon avait raisonné en géant de l’histoire, et craignait à juste titre le géant des nations.
Le monde a changé, les lilliputiens se sont réveillés et brusquement même Gulliver a peur.
Peur de lui-même, peur d’être ce qu’il est alors qu’il devrait en être fier. Pas seulement de ce qu’il est, mais de ce qu’il a réalisé.
Jamais au cours de l’Histoire le monde n’avait évolué aussi vite pour le meilleur de tous, quoi qu’en disent les lilliputiens.
D’ailleurs ceux-ci revendiquent plus au nom du passé malheureux disent-ils, de leurs ancêtres qu’au nom du présent plutôt confortable comparativement, qu’ils vivent.
Il y a là un paradoxe indépassable que le plus sophiste des philosophes grecs n’aurait jamais imaginé.
C’est au nom des droits de l’homme que s’expriment ceux qui veulent effacer le passé qui a donné naissance à ces principes.
Toute naissance est douloureuse, mais ceux qui se servent aussi mal de ces principes ignorent tout de la naissance qui est une vie future.
Ils ne s’intéressent qu’à un passé mort et un présent qu’ils veulent assassiner.
Paradoxe pour paradoxe, je dirais que les droits de l’homme sont devenus le parfait manuel du suicide collectif de notre société.
@ Denis Monod-Broca | 01 août 2020 à 08:33
Vous avez besoin d’être éclairé.
Une citation de Maurice Chevalier : « On ne vit jamais assez longtemps pour tout apprendre ». Je crois que cela vous concerne.
Pour résumer, d’où vient exactement le « symbole du poing fermé levé » d’hier, devenu aujourd’hui banalisé et détourné à des fins politiques de la gauche française:
Au milieu des années trente, en Europe, le poing levé devient le signe d’appartenance de la gauche, surtout de la gauche antifasciste, qui s’oppose aux troupes de Hitler du bras tendu.
Il s’agit alors d’un poing levé avec la paume serrée et l’avant-bras tendu. On le voit ainsi dans les défilés du Front populaire en France et chez les Républicains espagnols. Mais ce symbole apparaît pour la première fois en 1924 en Allemagne au sein du parti communiste de la République de Weimar, le KPD, et plus précisément dans son organisation paramilitaire, le RFB (Roter Frontkämpfer-Bund – Ligue des combattants du front rouge), qui se considérait comme l’embryon d’une future armée rouge allemande.
Dans leurs apparitions de rue, les membres du RFB portent l’uniforme, ajoutant au serment prêté au drapeau le cri “Rot Front !” traduction : “Front rouge !” et un salut qui n’est rien d’autre que le poing levé à hauteur de la tête communiste. John Heartfield le transforme en emblème de l’organisation de la gauche.
S’il sera beaucoup imité dans les années suivantes, les racines du geste le poing levé est un signe qui annonce qu’on est prêt à en découdre.
Il est le pendant d’extrême gauche au rituel déployé d’une « propagande symbolique » en concurrence avec les organisations de gauche et les fascistes.
Plus tard, en 1936, la France montre que le lever de poing est devenu, plus qu’une menace, un signe de reconnaissance mutuelle doublé à son origine de la colère, voire une violence potentielle du parti communiste.
Aujourd’hui, « le poing levé » est devenu une banalisation et une utilisation mensongère pour détourner la vérité de son contexte à des fins politiques gauchistes comme lors du Printemps français de mai-juin 1940 jetant plus de 900 000 Français à l’exode. Encore aujourd’hui, la gauche a récupéré les mêmes marqueurs des luttes hurlant le slogan « On ne lâche rien ! »
De nos jours, mensonges et manipulations sont les racines de cette extrême gauche.
Bon week-end « Monsieur qui sait tout ».
Hasard d’une lecture d’été, Ernst Jünger (Soixante-dix s’efface) qui cite Nietzsche dans « Le Gai Savoir » :
« Quel est le sceau de notre conquête de la liberté ?
N’avoir plus honte de soi devant soi-même. »
De ce point de vue, nous ne sommes plus libres, nous sommes devenus des esclaves devant nous-mêmes !
Girard, c’est qui Girard ?
Non, citons plutôt Dostoïevski, à nouveau dans la même journée, c’est nécessaire :
« Des trichines d’une nouvelle espèce, des êtres microscopiques, s’introduisaient dans le corps des gens. Mais ces êtres étaient des esprits doués d’intelligence et de volonté. Les individus qui en étaient infectés devenaient à l’instant même fous furieux. Toutefois, chose étrange, jamais hommes ne s’étaient crus aussi sages, aussi sûrement en possession de la vérité que ne croyaient l’être ces infortunés. Jamais ils n’avaient eu plus de confiance dans l’infaillibilité de leurs jugements, dans la solidité de leurs conclusions scientifiques et de leurs principes moraux. »
La peste gagne tout le monde, je l’ai écrit ici ce matin (Aliocha | 01 août 2020 à 07:35), et la démocratie n’est pas bas de gamme, mais n’existe plus, normal, la justice n’a jamais existé, les individus-rois exigent pour eux-mêmes le destin des nobles grecs à la Nebout, pensant que de se sacrifier revient à se sanctifier, c’est aussi réel que les soixante-dix vierges promises aux terroristes islamistes.
C’est qui, Girard ?
@ Claude Luçon | 01 août 2020 à 01:12
« Si les médias prenaient enfin conscience qu’ils sont les porteurs, les clusters de ce virus accusateur, ce qui est ensuite repris par et infecte les réseaux sociaux puis tourne à la pandémie hystérique, il deviendrait peut-être possible de contrôler cette culpabilité par accusation »
Totalement d’accord avec vos propos judicieux, ainsi qu’avec l’analyse rigoureuse faite par Philippe Bilger dans son billet….
Seul espoir que ceci ne soit qu’une mode, elle sera obsolète d’ici un an car chassée par une autre provenant des USA…
@ Denis Monod-Broca
« il n’y a qu’un chemin : la foi dans nos lois et dans notre justice. »
Je vois que monsieur a toujours le mot pour rire (*).
En quelque sorte, en montagne, vous dédaigneriez vous assurer à l’aide d’une solide corde d’alpiniste en préférant faire appel à une ficelle…
(*) Je ne méprise pas, dans l’idéal, des lois justes basées sur la morale et une justice reposant sur la vertu d’honnêteté, ce qui n’est pas tout à fait le cas de vos lois et de votre justice.
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@ Isabelle
« Demander l’appui de nos Armées (en particulier de la Marine comme ils l’ont fait en Australie) pour repousser ces flux de migrants qui arrivent de partout (Libye, Tunisie, Syrie etc.). »
La Marine est déjà impliquée, dans le cadre de sa participation à l’agence Frontex, dans la surveillance des bateaux de migrants, mais de façon absurde ce qui ne devrait être qu’une opération de protection de nos frontières est détourné en système destiné à favoriser l’immigration illégale.
Ces migrants, en se sabordant volontairement pour jouer sur l’émotion publique, sont les premiers responsables des risques qu’ils encourent et qui ne relèvent en rien des fortunes de mer authentiques, sont « secourus » comme le disent les journaux et conduits chez ces idiots d’Européens au lieu d’être gentiment raccompagnés à leur point de départ ou au port le plus proche comme le voudrait la réglementation internationale, donc par exemple en Tunisie pour des migrants « secourus » au large des côtes libyennes.
https://www.20minutes.fr/monde/1599927-20150502-marine-nationale-sauve-217-migrants-mediterranee
Comme l’a dit un marin (Bd Voltaire) :
« Je suis marin et je l’affirme : les migrants ne sont pas des naufragés ! »
Ne confondons donc pas de vrais naufragés et des maîtres-chanteurs, car si secourir les uns qui sont réellement en situation de détresse involontaire relève de la générosité et de la charité, aider les autres qui jouent la comédie à des fins troubles relève de la bêtise voire pire.
Certes, les hommes des diverses marines exécutent les ordres donnés par des gens inféodés à une législation européenne absurde et suicidaire contraire à nos intérêts élémentaires, mais se rendent-ils bien compte que de fait ils se font ainsi les complices de ceux qui cherchent à entrer en toute illégalité en Europe – dont la France – avec parfois des intentions pas très amicales à l’égard des pays d’accueil ?
C’est un phénomène qui ne date pas aujourd’hui. Socrate a été victime de la culpabilité par accusation. Et le paroxysme a été atteint avec la Terreur révolutionnaire, Robespierre, Saint-Just et le Tribunal du peuple. Dreyfus a été coupable par accusation. On pourrait multiplier les exemples. Souvenons-nous de Salem.
La nouveauté, ce sont les réseaux dits sociaux qui démultiplient les moyens des malfaisants, à l’abri de toute responsabilité. Dans le principe, la nature humaine reste égale à elle-même…
MASQUES
Laissons de côté le Pr Raoult et ses deux médicaments. Je ne veux pas rouvrir le débat ici. Même si je n’en pense pas moins.
Il y a sur notre globe des millions de médecins, des milliers de chercheurs, des milliers de professeurs de médecine, des milliers d’experts. On n’en a jamais tant vu et entendu sur toutes les chaînes de TV.
Et tout ce que ces gens ont à nous dire c’est : « Mettez des masques ! »
N’importe qui aurait pu le dire à leur place. Les chercheurs sont priés de trouver ! Au boulot, les gars !
Sans doute la plus belle intervention de notre hôte. Fond et forme, raisonnement et rythme, ensemble et bonheurs d’expressions tels que « culpabilité par accusation », surtout dans la coda :
« Puisque plus rien n’est à justifier, tout devient permis. Des réputations sont offensées, des destins brisés, des familles affectées, des honneurs battus en brèche, de possibles innocences saccagées avant l’heure, une bombe étant livrée à chacun pour détruire au singulier.
Cette culpabilité par accusation, qui se multiplie, fait froid dans le dos, fait peur à l’esprit.
La France se déteste. »
Bonsoir Philippe,
Le couillon racialiste ne sait pas lire.
Le sens d’un billet lui échappe, il éprouve, le couillon, le besoin de prouver qu’il sait tout, toujours mieux que tout le monde.
Il lit deux trois articles allant dans un sens qui lui convient et en tire des généralités. Au mépris des statistiques ethniques, qui, autorisées aux Etats-Unis, démontrent le contraire.
Mais le couillon racialiste est… couillon.
Pour en venir à votre billet, vous avez bien raison. Nous jugeons vite, moi le premier.
Mais la justice, l’histoire de notre pays nous ont largement prouvé qu’il existe deux poids deux mesures, selon que vous serez puissant ou misérable …
Un Sarkozy ne craindra rien des affaires libyennes. Peut-être, les 90 ans venus, estimera-t-on, comme avec Pasqua, pour donner un peu de matière aux gueux que nous sommes, qu’il faudra lui coller deux trois taquets dans les gencives.
Quid de Polanski, toujours pas en taule le violeur ?
De Strauss-Kahn ? Des adorateurs de la Mamounia ? De Copé qui paraît-il ne connaissait pas Takieddine ?
Quid de Bergé et de ses amis puisque maintenant il est mort ? Enquête-t-on un peu suite aux allégations de son chauffeur ?
De Mitterrand et de son bouquin de raclure ?
De Ferrand le voyou qui trône au perchoir ?
De Benalla ? de son coffre ?
Dassault et ses sbires ?
Jean-Christophe Lagarde et ses sbires aux méthodes intimidatrices lors des élections ?
??
Vous avez raison Philippe, le Français moyen est énervé. Je suis très moyen, donc très énervé.
Ça peut vous sembler injuste mais considérez ce que vous disent quelques-uns de vos blogueurs qui ne me semblent pas de dangereux gauchistes.
Votre entretien avec François Sureau est parfait sur le sujet de la pseudo-qualité des pseudo-élites. il y a de l’auto-proclamation, une organisation de leur protection qui fait que de nombreuses personnes sont à des places qu’elles obtiennent par préemption, cooptation …
Ces élites pour lesquelles nous ne sommes que des fumeurs de clopes conducteurs de diesel à la comprenette forcément limitée.
Qu’on les fasse disparaître ne me fera ni chaud ni froid.
C’est à peine exagéré.
UNE ECOLE DE LACONISME
Après tout le monde, je m’inscris sur Twitter. Je commence par mettre le nom d’une cinquantaine de personnes dont je souhaiterais lire les textes. Et je veux mettre quelques mots. Le début apparaît, puis les mots suivants sont recouverts d’une couleur qui m’étonne. Je retourne à l’endroit où j’avais scribouillé en pensant avoir mal fait mon copier-coller. Eh bien non ! Je fais une courte recherche.
J’apprends – sans doute après tout le monde – que sur Twitter ce que l’on écrit ne doit pas dépasser 140 caractères. Ah bon ! Cela change tout.
Belle école de laconisme.
La Rochefoucauld, Chamfort et Cioran, s’ils vivaient encore, n’auraient pas été gênés.
@ Jérôme
« Pour en venir à votre billet, vous avez bien raison. Nous jugeons vite, moi le premier.
Mais la justice, l’histoire de notre pays nous ont largement prouvé qu’il existe deux poids deux mesures, selon que vous serez puissant ou misérable… »
Par exemple :
« Quid de Polanski, toujours pas en taule le violeur ? »
À mon avis, les deux excès s’alimentent l’un l’autre… Pour « l’élite », la foule a toujours tort d’accuser et pour la foule, « l’élite » est toujours coupable.
Mais souvent les gens ne sont pas cohérents, ils vont hurler que tel individu ou tel groupe est intouchable et veut certains au-dessus des lois.
Non, il n’y a pas que l’élite a vouloir l’impunité. Ici, la moitié des commentateurs étaient pour l’impunité de Polanski. D’où mon étonnement quand les mêmes accablaient le littérateur pédophile après avoir défendu le vidéaste. Vraiment… Merci à la personne qui m’a répondu que c’est parce que Polanski ne se vantait pas.
Figurez-vous que j’avais oublié l’arbitraire, la croyance en la rédemption et avant tout la tartuferie.
« Ce n’est pas pécher que de pécher en silence. »
Incroyable, non ? Parfois, on me trouve trop pessimiste… Mais non, la présomption d’innocence ou plus probablement le fait que le pessimisme soit très fatiguant m’a dérobé la vérité.
Sortons de tout cela par des lois justes et l’application de ces dernières.
De la présomption d’innocence à la présomption de culpabilité …
La présomption d’innocence est inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 de l’ONU, article 11 :
« Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. »
Mais une personne avant d’être condamnée fait l’objet de soupçons, elle est suspectée. Toujours présumée innocente, le droit pénal français prévoit le régime de la mise en examen : une personne soupçonnée d’infraction et contre laquelle il existe des indices graves ou concordants peut être mise en examen après avoir été présentée au juge d’instruction. Si la mise en examen permet au juge d’imposer à la personne soupçonnée certaines mesures la privant de liberté, elle lui ouvre aussi des droits.
Mais une personne contre laquelle il existe « des indices graves et concordants » peut-elle bénéficier de la même confiance que celle qui n’a jamais été mise en cause par la justice, même si elle n’est pas dans l’instant déclarée coupable ?
La pratique constitutionnelle a posé un principe connu sous l’appellation de « la jurisprudence Balladur ».
Inventée en fait par Pierre Bérégovoy, Premier ministre socialiste, à l’occasion des ennuis judiciaires de Bernard Tapie, cette règle non écrite qui veut que tout ministre mis en examen démissionne a été reprise et appliquée par son successeur, Édouard Balladur, et a continué de s’imposer ensuite. Il d’agit d’une sérieuse entaille au principe de la présomption d’innocence.
Philippe Bilger lui-même a pu dire que le recours trop fréquent au principe de la présomption d’innocence pouvait transformer celui-ci en présomption de culpabilité, à propos de Nicolas Sarkozy :
« Pas davantage qu’à la présomption d’innocence qu’il convient de cultiver certes comme un totem juridique et démocratique mais qui à force d’être invoquée perd toute substance et devient quasiment, légitimement, une présomption de culpabilité avec la répétition des séquences judiciaires et l’accumulation des soupçons que l’éloignement du temps ne rend pas forcément improuvables. »
Philippe Bilger Boulevard Voltaire 2 juillet 2014.
Aujourd’hui on est allé plus loin puisque certains, certaines déclarent coupable quelqu’un qui n’a pas été mis en examen, et qui a même bénéficié de deux décisions judiciaires en sa faveur, il s’agit on l’aura compris de Gérald Darmanin, ce qui est à mes yeux insupportable.
Mon maître en droit constitutionnel, le Doyen Vedel, disait que le droit était un investissement à long terme et que l’on devait appliquer ses principes jusqu’à l’absurde, qu’ils ne devaient pas souffrir d’exception, faute de quoi ils finiraient par être balayés. Raison pour laquelle il s’était prononcé contre l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité.
Ses réflexions un demi-siècle plus tard restent d’actualité.
L’hystérie collective française au sujet du Covid, alimentée par les chaînes infos toujours en mal de sensationnalisme vu qu’elle n’ont jamais rien à dire sur le fond, et de pseudo-praticiens de santé en mal de notoriété que je ne veux même pas appeler médecins ou experts en je ne sais quoi, est totalement scandaleuse.
Il faudrait soi-disant se préparer à une deuxième vague, les signes ne trompent pas, le chiffre des contaminés remonte. Il faut porter un masque même en plein air, il y a des « clusters » (pourquoi pas foyers pendant qu’on y est, ouais mais le français ça fait pas « je m’y connais et toi pas, crétin » pour un escroc en santé, ils sont comme ça, si, si).
Dans le genre, j’ai adoré le sous-titre de LCI qui a tourné toute la journée : « Covid: un frémissement inquiétant ? »…
AU SECOURS, C’EST LA FIN DU MOOOOOOOOONDE !
C’est sûr que moi, quand l’eau que je mets à chauffer pour faire cuire mes nouilles commence à frémir je m’enfuis dans la forêt de l’autre côté de ma rue tellement je suis courageux.
Pfff, bande d’escrocs !
Personne ne dit ou presque que s’il y a plus de contaminés, c’est d’abord parce qu’il y a plus de tests et ensuite parce qu’à la fin du confinement les gens se sont côtoyés et qu’ils se sont donc plus transmis le virus. Et que toutes leur c*nneries de « clusters » qu’on voit apparaître partout en France c’est neuf fois sur dix des rassemblements en intérieur d’abrutis.
Un docteur a dit aujourd’hui je ne sais plus où qu’il y avait eu un « cluster » quelque part simplement parce que c’était un repas de famille de quinze personnes et ils ont tous été contaminés.
Evidemment quand des c*ns se rassemblent, ça fait des clusters de c*nnerie aussi mais c’est pas forcément contagieux pour tout le pays. Ouf !
La réalité, c’est d’abord que le masque en extérieur n’a ABSOLUMENT AUCUN intérêt parce que la concentration du virus n’est pas assez élevée du fait du brassage d’air, qu’ensuite le taux de malades graves est toujours aussi faible, c’est-à-dire plus ou moins 1 % des contaminés et qu’enfin, le nombre de morts n’a jamais été aussi bas, il était de 11 personnes hier alors qu’il était de 500 par jour au pire de la crise.
Une fois de plus la « Médecine » et la médiacratie se ridiculisent dans cette affaire, la différence étant que ça fait longtemps que la seconde passe pour une corporation d’incompétents notoires.
Personnellement, cela ne m’étonne pas vu que je connais assez ma médecine depuis des années pour le savoir mais quand même.
On a l’impression qu’à ce niveau-là c’est de l’autodestruction.
@ Isabelle | 01 août 2020 à 14:27
Ceci explique le voyage de G. Darmanin à Rome courant cette semaine. Vous aller vous réjouir, et moi aussi. Il était grand temps de freiner l’immigration sauvage.
Gérald Darmanin annonce la création par la France et l’Italie d’une brigade contre les passeurs à la frontière
Paris et Rome souhaitent également que l’accord de Malte sur la répartition des migrants soit élargi « à l’ensemble des pays de l’Union européenne ».
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/01/immigration-darmanin-annonce-la-creation-par-la-france-et-l-italie-d-une-brigade-mixte-contre-les-passeurs-a-la-frontiere_6047866_3210.html
On accuse autrui pour éviter de s’accuser soi-même.
Le remède à la culpabilité par accusation est la lucidité cruelle du juge-pénitent.
Vous êtes un juriste, et sans doute un excellent juriste.
Mais vous essayez de jouer au moraliste.
Le résultat est plus que mauvais.
Mon conseil : restez dans votre domaine de compétence et ne donnez pas de leçons de morale.
@ Isabelle | 01 août 2020 à 13:17
Eh bien ! nous nous rejoignons, avec Gilles-William Goldnadel. Il y a pire, comme référence…
Lui aussi, il a sursauté à la vue de l’étiquetage ethnique des commerces noirs. Lui aussi, cela lui a rappelé, mais à juste titre, du coup, « les heures les plus sombres de notre histoire »…
Le titre du livre habilement cadré en bas à gauche de la photo, sur le blog de Google : « Vous, les Blancs, capitulez ! ». Voilà ce que nous vendent, dans leur librairie, les gentilles mamies noires sauvées des griffes racistes des Blancs par l’argent de gauche de Sundar Pichai, le PDG de Google.
Interview de Hawk Newsome, président des Black Lives Matter de New York, le 24 juin 2020 :
« Si ce pays ne nous donne pas ce que nous exigeons, nous réduirons ce système en cendres et nous le remplacerons. C’est bien compris ? »
Discours d’Adolf Hitler, le 30 janvier 1939 :
« Si la finance juive cosmopolite, en Europe et au-delà, parvient à plonger une fois de plus les nations dans une guerre mondiale, l’issue n’en sera pas la bolchévisation du monde et par conséquent la victoire de la juiverie, mais l’annihilation de la race juive en Europe. »
Yusra Khogali, co-fondatrice des Black Lives Matter de Toronto, sur sa page Facebook en 2015 :
« Les Blancs sont des sous-hommes. Ils sont tarés génétiquement. C’est un fait. Sans le suprématisme blanc, ils ne pourraient pas survivre. »
Article de Joseph Goebbels, le 16 novembre 1941 :
« En vertu de leur naissance et de leur race, tous les Juifs font partie d’une conspiration internationale contre l’Allemagne nationale-socialiste. »
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@ Mary Preud’homme (qui vient juste de sortir de sa cuisine !) | 01 août 2020 à 13:18
« Vos divagations racialistes et sexistes rédhibitoires. »
S’il fallait encore faire la preuve que vous êtes une gauchiste tout à fait banale…
On s’en tape, de votre cuisine. Personne n’a parlé de votre cuisine. Mais il faut toujours que vous rameniez votre nombril au centre de tout…
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@ Patrice Charoulet | 01 août 2020 à 18:51
« Laissons de côté le Pr Raoult et ses deux médicaments. Je ne veux pas rouvrir le débat ici. Même si je n’en pense pas moins. »
Je n’appellerais pas cela penser. L’efficacité de la chloroquine contre le Covid-19 ne dépend pas de ce que vous pensez. Elle dépend des faits. Vous pourriez envisager de les examiner.
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@ Jérôme | 01 août 2020 à 19:40
« Bonsoir Philippe,
Le couillon racialiste ne sait pas lire. Le sens d’un billet lui échappe, il éprouve, le couillon, le besoin de prouver qu’il sait tout, toujours mieux que tout le monde. Il lit deux trois articles allant dans un sens qui lui convient et en tire des généralités. Au mépris des statistiques ethniques, qui, autorisées aux États-Unis, démontrent le contraire. Mais le couillon racialiste est… couillon. »
Le couillon vous emmerde.
Expliquez-nous donc ce que démontrent les statistiques ethniques américaines, puisque vous êtes si malin.
Mais vous ne le ferez jamais, parce qu’elles détruisent la théorie de gauche. Vous préférez la méthode de calomnie communiste : ne jamais argumenter sur les faits, diffamer, intimider, insulter.
Quant à votre ridicule prétention de représenter « tout le monde », c’est plutôt « tout le monde » qui a compris votre arnaque. Le tube est sorti du dentifrice, et ce n’est pas à coups de « Bonsoir Philippe » que vous allez réussir à l’y faire rentrer.
Que fera CONCRÈTEMENT Gérald Darmanin face au problème de l’invasion migratoire ?
Vous arrivez illégalement en France, vous obtenez une carte bancaire avec de l’argent dessus. Elle est pas belle la vie chez ces pigeons de Français ?
« Pour l’Aide À l’Asile obtenu en franchissant illégalement la frontière dont la majorité vient pour des conditions économiques et plus encore sociales. Tandis que les agriculteurs français se suicident. Pendant ce temps ce matin sur la radio active d’Etat, hymne aux migrants. » G-W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1289820815509327877
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@ Robert Marchenoir
Nous nous rejoignons en effet avec G-W Goldnadel. Le propre de l’intelligence, savoir manier la dérision et l’autodérision, ce qui n’est pas donné à tout le monde (il y a des QI qui ne le permettent pas – clin d’œil) !
Bien à vous
@ Ellen
J’espère que G. Darmanin va passer aux actes et ne se contentera pas de paroles et de réunions stériles… Affaire à suivre. Wait and see.
Cordialement
Eric Dupond-Moretti nous dit que la famille du code Napoléon n’existe plus, alors il faut qu’il change les mots et non leur signification.
Qu’on laisse le droit de vivre à la famille qui date des origines de l’humanité et non du code Napoléon, et qu’on utilise un autre mot pour désigner ce qui peut survivre de contrats de vie commune.
Le corps étant la forme de l’âme, il semble bien que celle d’EDM soit conforme à sa tronche de rustre.
@ Wil | 01 août 2020 à 23:38
« On a l’impression qu’à ce niveau-là c’est de l’autodestruction. »
Mais c’est de l’autodestruction. Le port du masque actuellement ayant l’effet pervers d’empêcher l’immunité naturelle alors que la charge virale est très faible et donc empêche l’organisme de fabriquer ses anticorps.
https://lupus1.files.wordpress.com/2020/08/116835714_3285676194809241_6100051241075379928_n.jpg
@ Exilé
« Je ne méprise pas, dans l’idéal, des lois justes basées sur la morale et une justice reposant sur la vertu d’honnêteté, ce qui n’est pas tout à fait le cas de vos lois et de votre justice. »
Qu’entendez-vous par « vos lois, votre justice » ? La loi est la loi. La justice est la justice. Forcément imparfaites, elles sont ce qu’elles sont à un moment donné. Leur qualité vient de la façon dont nous, individuellement et collectivement, les mettons en œuvre.
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@ Ellen
« Vous avez besoin d’être éclairé. »
En effet, comment vous contredire sur ce point ? Mais je ne vois absolument pas en quoi vous m’éclairez par vos développements sur le salut nazi d’une part et sur son contrepoint le poing levé d’autre part… Mon sentiment est au contraire que si vous aviez voulu obscurcir le débat vous ne vous y seriez pas pris autrement.
On entend ici et là, parler des « heures sombres de notre histoire » non pour marquer le deuil de la catastrophe qui nous a accablés en 39-45, mais en ignorance crasse de l’époque, mais les pensées d’alors qui sont incompatibles avec le politiquement correct néo-stalinien du moment.
Les heures sombres de notre histoire, c’est de très loin et avant tout, celles de notre infâme révolution et de la pourriture qui nous gouverne depuis et aujourd’hui.
On entend ici et là, parler des « heures sombres de notre histoire », non pour porter le deuil de la catastrophe qui nous a accablés en 39-45, mais en ignorance crasse de l’époque, les pensées d’alors en ce qu’elles sont incompatibles avec le politiquement correct néo-stalinien du moment.
« Les heures sombres de notre histoire », c’est de très loin et avant tout, celles de notre infâme révolution et de la pourriture qui nous gouverne depuis et aujourd’hui.
@ Robert Marchenoir
« …la méthode de calomnie communiste : ne jamais argumenter sur les faits, diffamer, intimider, insulter. »
Ça, c’est les gauchos. Les communistes, eux, ils falsifient les faits, les inventent lorsque ça ne suffit pas, et argumentent sur la base de leurs mensonges.
@ Wil
« Un docteur a dit aujourd’hui je ne sais plus où qu’il y avait eu un « cluster » quelque part simplement parce que c’était un repas de famille de quinze personnes et ils ont tous été contaminés. Evidemment quand des c*ns se rassemblent, ça fait des clusters de c*nnerie aussi mais c’est pas forcément contagieux pour tout le pays. Ouf ! »
Les masques ont un effet protecteur pour la population. Par contre, non, vous déformez l’état de la recherche sur le concept de « super-spreaders ». C’est embryonnaire comme recherche, donc le niveau de fiabilité n’est pas béton, mais il semblerait effectivement que la propagation du coronavirus se fasse par le biais d’individus non-identifiables qui déclenchent par leur seule présence des clusters de propagation. Cette recherche est fondamentalement utile car elle montre une situation concrète où la gestion de la pandémie se doit d’aller au-delà des modélisations usuelles (le fameux R0 justifiant les taux de couverture vaccinale).
Il ne s’agit pas de couillons qui se ressemblent de manière irresponsable. Il s’agit de la présence de probables Mary Typhoïde.
C’est pour cela que votre assertion « Evidemment quand des c*ns se rassemblent, ça fait des clusters de c*nnerie aussi mais c’est pas forcément contagieux pour tout le pays. Ouf ! » ne tient pas la route.
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@ Robert Marchenoir
« Le titre du livre habilement cadré en bas à gauche de la photo, sur le blog de Google : « Vous, les Blancs, capitulez ! ». »
Il s’agit tout de même d’un ouvrage qui se veut humoristique et satirique. Vous êtes quand même monté sur vos grands chevaux au quart de tour sur ce coup…
@ Isabelle | 01 août 2020 à 14:27
Je viens de réaliser que je suis allée un peu trop vite quant à se réjouir totalement.
G. Darmanin et son homologue à Rome, ministres de l’intérieur, souhaitent également que l’accord de Malte sur la répartition des migrants soit élargi « à l’ensemble des pays de l’Union européenne ».
Ils peuvent toujours rêver. Il y a déjà sept pays de l’UE qui disent NIET, ils n’en veulent pas. Ces pays n’ont jamais colonisé les pays d’Afrique et d’ailleurs aucun autre sur le globe. Et maintenant il faudrait qu’ils ouvrent les frontières aux migrants d’Afrique et la caisse avec.
Ces politiques sont d’une stupidité effrayante. Je leur propose de prendre sous leur aile quelques migrants à leur domicile et les payer de leur poche. D’un côté, l’OMS signale déjà que le covid-19 durera encore pendant quelques décennies mettant encore plus l’économie de la France et de l’Europe au plus tragique constat, et de l’autre côté Darmanin et son homologue veulent répartir les migrants économiques et des faux demandeurs d’asile dans toute l’Europe. Je dis non, non et non. Si ça continue, l’Europe sera islamisée et africanisée avant la disparition totale du virus covid.
Ils sont tous fous ces politiques !
EN PLEIN CENTRE ET EN PLEIN JOUR, À DIEPPE
Un retraité, que je connais, se promène, sacoche en bandoulière. Un jeune lui arrache sa sacoche. Mauvaise chute. Aux urgences.
Cette réduction de l’honnêteté à presque rien gangrène même les débats médiatiques où la facilité du ciblage de la culpabilité d’autrui par une accusation sûre d’elle quoique solitaire, impérieuse à proportion de sa légèreté, dispense de la profondeur du dialogue et de la vigueur nourrie des échanges.
Dans le cadre des débats médiatiques, la panoplie du terrorisme gauchiste s’est depuis quelques années augmentée d’une arme de plus à travers le : « D’où parlez-vous ? » lancé à l’adversaire à abattre, pour lui signifier que l’on n’a que faire des arguments qu’il serait susceptible de déployer, fussent-ils imparables, seule sa position idéologique étant significative.
@ Wil 01 août à 23:38
S’il y en a bien un qui a fait l’objet de culpabilité par accusation c’est bien le professeur Didier Raoult, pourtant c’est le premier qui dès le mois d’AVRIL, a testé, testé, et testé encore tous ceux qui le souhaitaient, isolé les malades, pratiqué les diagnostics, et pour ceux que cela ne mettait pas en danger leur délivrer ce qu’il connaissait le mieux, la chloroquine à laquelle il associera un antibiotique, en lieu et place du Doliprane, et un masque.
Horreur ! Malheur ce druide marseillais testait ! Et il y avait une file d’attente devant son Institut de plusieurs centaines de personnes. C’était tellement ridicule que toutes les télés parisiennes se déplaçaient pour filmer cette incongruité et pouvoir en rire lors de la diffusion des images, en compagnie d’éminents, eux, professeurs de médecine de nos hôpitaux parisiens*.
Horreur, malheur il y aura très peu d’hospitalisations de longue durée et quasiment pas de mort du côté de la Canebière 😉
(Comme chantaient les cocos-girls « Ce mec est too much, ce mec est trop ; en plus il est pas bête, il en a dans la tête, il a même de l’humour.. »)
Mais depuis juillet (?) changement de programme : open bar, pardon open labo pour tester à tour de bras tous ceux qui se présentent (je vous raconte pas les files d’attente rigolotes, même pas filmées ;)) MAIS ne délivrer les résultats qu’après 4 ou 5 jours, soit le temps raisonnable qu’il faut pour contaminer toutes les grand-mères du quartier avant d’ordonner de prendre du Doliprane. Et ?… et de porter un masque évidemment.
Il a donc fallu faire la peau (le faire taire) à ce mal embouché de Raoult qui était devenu plus célèbre que tous les professeurs de médecine qui défilaient sur les plateaux de télé, pas tous infectiologues ou virologues du reste, mais qui, eux, savaient ! (à la date d’aujourd’hui, à part nous dire qu’il faut porter un masque ils disent qu’ils ne savent pratiquement rien de ce virus. Du coup personne ne les croit plus…)
Le « ferme ta gueule ! » du professeur en tout genre qu’est Cohn-Bendit a fonctionné puisqu’on n’entend plus Didier Raoult. Du coup la Commission européenne en a profité pour passer une commande de 63 millions d’euros de remdésivir auprès des laboratoires Gilead (source Ouest-France) plus sérieux et plus goûtu que la chloroquine tueuse de Sanofi, donc plus cher.
À ce jour les comptables de Gilead ont fixé le prix du flacon de la potion miraculeuse pour les malades, très, très malades (!) à 390 dollars par flacon soit 1 735 euros le traitement de 5 jours (industriepharma.fr).
Vous avouerez qu’à ce prix-là il ne peut être que meilleur que cette chloroquine à la c*n qui ne coûte les 12 euros la boîte. CQFD !
Par contre personne ne souligne les effets, très peu secondaire il est vrai, du remdésivir, qui peut bousiller un rein en deux coups de cuillère à pot si tout n’est pas bien fait avant l’injection, mais bon on a deux reins donc tout va bien. Du reste il ne faut pas s’inquiéter puisqu’un des tops des défilés de blouses blanches face caméra est le professeur Debray, le chouchou (à 150 000 euros !) de Gilead, dont la spécialité est justement la néphrologie…
Dormez tranquille bonnes gens les soins seront assurés.. au cazou. Il a un service privé à la Pitié 😉
*Le ministère de la Santé estime que les infections nosocomiales (celles que l’on contracte dans les hôpitaux) sont responsables de 4 000 décès chaque année en France.
@ Robert Marchenoir 2 août 7:24
Confondre la droite et la gauche, ce qui est manifestement votre cas, cela s’appelle de la dyslexie ou de la dyscalculie selon le degré de gravité. Mais rassurez-vous cela se soigne, même à un âge avancé comme le vôtre…
Néanmoins faites vite !
D’autant que vous étant situé vous-même à la droite de l’extrême droite, vous vous retrouvez de facto au bord de l’abîme. Ce qui explique votre vertige et vos angoisses !
À moins qu’en raison d’une cuisine politicarde qui m’échappe, vous vouliez continuer à servir la soupe aux gauchistes et autres socialo-communistes en leur annexant servilement tous ceux (de la droite la plus fidèle et sûre) qui n’auraient pas l’heur de vous plaire en souscrivant à vos délires compulsifs et racistes censés être le monopole de la droite de l’extrême droite selon votre boussole désaxée.
À montrer dans tous les stages de management, le vide absolu, parler pour ne rien dire, brasser du vent, souffler de l’air, bâtir sur du sable, vendre rien du tout, se contenter d’ouvrir la bouche, faire des bulles, et un média pour transmettre ce néant.
Et avec cela on veut relocaliser ? Bâtir une industrie, lutter, mettre les mains dans le cambouis ?
Rien que des lieux communs, des généralités, des truismes, du poncif à la queue leu-leu, de l’inutile, du politique comme un scientifique le déteste.
Parler, parler, parler, répondre à des questions pour entendre des sons, du bruit, du vent… Ventiler du rien à dire et en plus elle a l’air convaincue, c’est encore plus grave. Elle n’y connaît que pouic, c’est encore plus grave, ce dont on a besoin dans les affaires pour relocaliser, c’est du féroce, du courageux, de l’industrieux, les gonfleurs d’hélices ya basta !
Ils nous font mourir à petit feu, et dire qu’ils nous tracent la route… À fuir ! si nous voulons sauver notre peau.
On veut de l’oeil qui brille, de l’intelligence, du courage et de l’abnégation, de toute ma vie je n’ai jamais entendu une telle serpillière de la reconstruction, et en plus elle n’a ni le seau ni l’eau. Désespérant.
Une sotte de plus, alors que nous avons besoin de muscle et d’endurance, gratter les ballons et les bonifier, en fait une batouille de plus, fossoyeur d’une industrie qu’elle est incapable de reconstruire même en paroles, puisqu’elle ne souffle que du vent. Triste spectacle.
On peut mourir pour des idées avec les siennes même pas besoin de sortir le mercurochrome. La nullité au plus haut sommet.
https://sports.orange.fr/videos/football/-lyon-la-nouvelle-adjointe-aux-sports-envoie-un-message-a-l-ol-au-lou-et-a-l-asvel-CNT000001rnMGU.html
Macron ne tient plus grand-chose.
Après que son super ex-Premier ministre casé duc du Havre… méthode Juppé (au lieu de s’occuper de la France piégée par un virus mondial)… l’ait bien embourbé avec les Gilets jaunes par ses décisions verticales… méthode Juppé qui bien que condamné virevolte toujours… maintenant planqué au Conseil constitutionnel.
Nous sommes bien moins qu’une République bananière.
Bravo encore pour son choix du frère… haut, très très haut commissaire des retraites… après le beau tri somptueux de la députation bariolée En Marche… de travers.
Que fait-il maintenant bien au chaud dans ses cumuls juteux ?
Plus personne n’en parle ni ne lui demande des comptes pour ses mensonges et ses tribulations bien franchouillardes à la soviet confrérie qui manoeuvre partout impunément.
Que c’est beau la République… liberté, égalité, mais surtout fraternité… pour quelques-uns qui s’entendent très bien.
PB, malgré sa place et ses originalités blogueuses, passe son temps à s’excuser et à passer de la pommade gentillement… sans trop froisser… ni les uns ni les autres.
C’est beau comme du Verlaine la mansuétude et les convenances complices… mais très inutiles pour faire bouger nos mauvaises et vieilles habitudes politicardes.
La « Pom-poli » pavoise comme d’habitude… elle le peut car elle a du chien… avec une mesure punitive envers un profession sinistrée alors que si elle restait aux feux rouges innombrables elle constaterait qu’une seule personne en pressant un bouton peut arrêter une file de 50 voitures qui polluent en s’arrêtant et repolluent plus en redémarrant.
Qui mesurera cette immense pollution imbécile ?
Mais le bon sens passe derrière la démagogie et le confort dictatorial des gavés.
Qui va revoter pour ce gamin au sourire enjôleur que dame Brigitte… sa meuf (bien plus âgée)… comme dirait Sibeth ne semble pas tenir comme il faudrait pour exercer pleinement sa fonction.
Plusieurs commentateurs, sans hésiter, font un amalgame entre médias et réseaux sociaux qui, l’un et l’autre, inoculeraient le venin qu’est cette délétère « culpabilité par accusation ». Ils parviennent même à lire dans le billet de Philippe une claire mise en cause des médias. Même entre les lignes, je ne parviens pas à trouver la moindre trace d’un tel point de vue qui étayerait le leur. En revanche, dans son dernier paragraphe, notre hôte identifie bien le coupable : les réseaux sociaux.
Cette haine des médias que certains tentent de propager au fil de leurs interventions est inquiétante. Est-ce à dire que les médias, loin d’être l’outil indispensable à la démocratie, seraient devenus en quelque sorte son pire ennemi ? Est-ce à dire que les médias, loin d’assurer le dialogue entre pouvoir et peuple, se seraient mués en propagandistes aveugles d’une pensée unique imposée ? Bref, est-ce à dire qu’ils sont dangereux pour « le pire des régimes à l’exception de tous les autres » ?
Encore une fois, apparaissent ici les ravages de la globalisation. « Les médias »… Tous dans le même sac ! « Les » journalistes… Tous à pendre ! Aucun média n’est parfait, mais la plupart, quel que soit le courant de pensée qu’il affiche, tendent à l’être. Par honnêteté intellectuelle, mais aussi, plus bassement matériel, par instinct de survie. Le lecteur, l’auditeur, peut-être moins le téléspectateur, plus captif, prend tôt ou tard le chemin de la réflexion… Gare à ceux alors qui auront un peu trop misé sur sa léthargie. Un rien peut le réveiller : une situation qu’il connaît, un sujet qui le passionne, un mot qui le fait sursauter – exemple récent : « incivilités »… Fâché, il va ailleurs… ou disparaît.
Quant aux journalistes, les modéliser sur l’image désastreuse que se sont construite quelques dizaines d’entre eux, tous « Parisiens », qui font admirer la souplesse de leur échine et la qualité de leur soumission, relève de la mauvaise foi. Ceux-là, parce qu’ils sont dans la lumière, agacent certes, mais c’est oublier les milliers d’autres qui font leur métier consciencieusement, sans rechercher la gloire.
Nous sommes quelques-uns qui, au fil de nos pérégrinations professionnelles, ont connu qu’autres régimes politiques que le nôtre. Des régimes où tous les médias sont la voix d’un même maître, où les journalistes, dans leur dossier de presse, trouvent une enveloppe « garnie », où un autre Zemmour, un autre Plenel sont interdits. Bref, voulons-nous d’une dictature où les journalistes sont aux ordres ou aux arrêts ? Ou préférons-nous conserver notre presse, qui, certes, présente des défauts, mais pas celui de relayer, d’amplifier sans vergogne, encore moins de créer les accusations sans preuve et les condamnations sans procès.
Cette « culpabilité par accusation » n’est pas un phénomène nouveau. Beaucoup l’ont souligné avec raison. Mais, depuis quelque temps, il a pris des proportions qui ne peuvent plus être tolérées. Il ne faut pas être grand clerc pour remarquer que la gravité de cette dérive est concomitante à la progression spectaculaire des réseaux sociaux. Lesquels, pour la plupart – là encore, il convient d’éviter le piège de la globalisation -, quelle que soit leur raison d’être – politique, scientifique, sportif, festif, sexuel, professionnel ou gastronomique… -, ne réunissent que des internautes présentant un même profil.
Ce qui entraîne nécessairement une surenchère dans les attitudes, dans les propos, dans le jugement sans preuve… et l’appétit de ceux qui trouvent là un nouveau tremplin pour faire progresser leurs intérêts personnels. Quitte à manipuler ces « amis », dont beaucoup, faute d’avoir reçu la formation nécessaire, manquent de sens critique et ne s’aperçoivent même pas qu’ils sont de simples pantins.
Voici encore peu, les journaux recevaient nombre de lettres de lecteurs qui fulminaient contre telle ou telle personne, qui exigeaient sa condamnation sans autre forme de procès. Elles terminaient toutes au même endroit : la poubelle. Aujourd’hui, le « courrier des lecteurs » a disparu et les poubelles se font rares. Pour être entendus et publiés, il leur suffit de maintenant de quelques clics… Aucun contrôle… et la tête tombe.
Bonsoir cher Philippe,
Il y en a sur votre blog !
Je ne pensais pas qu’il existait encore des couillons faibles d’esprit n’ayant rien compris à la relativité d’un QI. L’histoire, l’accès à la culture, la sociologie des populations.
J’ai une explication.
Les Asiatiques cultivés ayant un QI en moyenne plus élevé que le petit blanc, ne pourrait-on corréler ces différences à la taille du sexe ? inversement proportionnel.
Gros QI, p’tite b…
Et les acharnés du QI ne seraient-ils pas, conséquemment, des frustrés ?
Sur ce blog, nul risque qu’un idiot réduise le regard qu’il porte à la couleur de peau à quelques théories entretenues par quelques chapeaux pointus blancs et leurs proches.
Le docteur Raoult, un ami, m’a dit que cela témoignerait probablement d’un gâtisme avancé, favorisé par l’absence de prise de chloroquine.
Une forme aiguë de conerivirus difficilement soignable, autrement appelée paranoïa aiguë. Je suis Dieu. Inattaquable.
Foutu couillon.
@ Jérôme
« Il y en a sur votre blog ! Je ne pensais pas qu’il existait encore des couillons faibles d’esprit n’ayant rien compris à la relativité d’un QI. L’histoire, l’accès à la culture, la sociologie des populations. »
Eh ben, le problème, c’est que la « relativité du QI », je ne sais absolument pas ce que vous voulez dire par là. Si vous voulez dire que moi ou nous sous-entendons que, par exemple, l’éducation est inutile, c’est parfaitement faux. Par contre, nier que le QI est une mesure objective — avec des défauts statistiques comme tout instrument de mesure — des capacités intellectuelles, non pas nécessairement d’un individu, mais du moins qui ait une valeur statistique claire et démontrée, c’est du… négationnisme. Ni plus, ni moins. Oh ! bien sûr, rien à voir avec le négationnisme relatif aux chambres à gaz, entendons-nous bien, mais du négationnisme tout de même.
« J’ai une explication. »
Je suis tout ouï.
« Les Asiatiques cultivés ayant un QI en moyenne plus élevé que le petit blanc, ne pourrait-on corréler ces différences à la taille du sexe ? inversement proportionnel. Gros QI, p’tite b… »
Non. Cette association serait a priori fortuite. Enfin, on peut corréler un peu tout et n’importe quoi si on le souhaite vraiment. Mais d’une simple corrélation, on ne peut déduire que peu de choses, si ce n’est rien.
« Et les acharnés du QI ne seraient-ils pas, conséquemment, des frustrés ? »
En toute franchise, l’acharné du QI que je suis est de ceux que ce « débat » gonfle tout particulièrement, car je n’ai que peu de données me permettant d’affirmer que des pratiques médicales ou des politiques publiques basées sur ce concept aient une quelconque pertinence. Je ne suis simplement pas un négationniste de l’adéquation de cet instrument de mesure avec la réalité. En toute franchise, j’aimerais bien qu’un jour on arrive à se la boucler sur le QI: j’ai lu une quantité faramineuse de délires sur le QI, surtout en provenance de psychanalystes, j’aimerais bien qu’on cesse de pratiquer cette forme de gang-bang psychiatro-médical sur les gosses. Olivier Revol n’est pas un pote.
« Sur ce blog, nul risque qu’un idiot réduise le regard qu’il porte à la couleur de peau à quelques théories entretenues par quelques chapeaux pointus blancs et leurs proches. »
Vous confondez manifestement les différents intervenants du débat sur le QI. Franck Ramus n’est pas Robert Marchenoir. Il est donc parfaitement possible de ne pas être un négationniste du QI tout en ayant tout d’un « progressiste ». Difficile de nier que Franck Ramus fasse partie des « progressistes ».
« Le docteur Raoult, un ami, m’a dit que cela témoignerait probablement d’un gâtisme avancé, favorisé par l’absence de prise de chloroquine. »
Oh ! Que c’est drôle ! Les bons conseils de Raoult le Druide…
« Une forme aiguë de conerivirus difficilement soignable, autrement appelée paranoïa aiguë. Je suis Dieu. Inattaquable. Foutu couillon. »
Le négationnisme est généralement considéré comme une forme de paranoïa. Révisez votre DSM. On en reparle après.
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@ breizmabro
« S’il y en a bien un qui a fait l’objet de culpabilité par accusation c’est bien le professeur Didier Raoult, pourtant c’est le premier qui dès le mois d’AVRIL, a testé, testé, et testé »
Bullshit. Raoult n’a pas « testé ». Il a fait, pour simplifier, des observations cliniques, qui sont par nature pétries de biais. La manière d’éliminer ces biais, ce sont les essais randomisés. En double-aveugle si possible.
On en est loin avec Raoult. En quand ces essais sont faits, on ne voit pas d’action positive de l’hydroxychloroquine. Encore, encore, et encore…
Si vous défendez Raoult, faites au moins l’effort de prendre conscience de la vision de la médecine que vous défendez. Une médecine dans lequel on se condamne à ne jamais pouvoir trancher entre aucune thérapeutique car on refuse d’éliminer les biais. Je crois donc que vous ne mesurez pas la portée de vos propos.
@ Patrice Charoulet
« EN PLEIN CENTRE ET EN PLEIN JOUR, À DIEPPE »
« Un retraité, que je connais, se promène, sacoche en bandoulière. Un jeune lui arrache sa sacoche. Mauvaise chute. Aux urgences. »
—
Depuis Darmanin et Castex, la peur a changé de camp, en effet, les racailles ont tellement peur qu’ils sont passés à la vitesse supérieure : rodéos urbains et agressions records, bastons estivales dans les camps de loisirs et tout dernièrement les dealers font payer les places de stationnement aux puces de Saint-Ouen.
Dernier coup de menton de Darmanin : il va envoyer 50 policiers en plus à Lille à la demande de Martine Aubry, qui se vantait d’être contre la répression, le régime policier du temps de sa jeunesse folle et pour le vivre-ensemblisme multiculturel ; les milliers de voyous lillois tremblent déjà, mais faut bien rallier une partie de la gauche pour les élections à venir et notre Martine nationale, la girouette collabo, se verrait bien occuper un poste de ministre dans le futur gouvernement LREM 2022 afin de lutter contre l’insécurité… du RN et ses heures sombres fascistes extrêmes drouâââtes.
Dormez bien, braves racailles, tous ces élus ripoux corrompus veillent sur votre sécurité.
@ Ellen
« La république des lâches »
Chère Ellen,
Gérald Darmanin et la macronie ne feront rien pour lutter contre l’invasion migratoire. Elle continue sa progression.
« A quoi mène la République des lâches… ! Coup de chapeau à Guillaume Dasquié pour cette enquête et au JDD qui la publie alors que bien d’autres médias se taisent. » B. de la Villardière
ARGENTEUIL, TERRE SALAFISTE
https://twitter.com/BdLVillardiere/status/1289894619728056320
Les retraités de France vont pouvoir contribuer à financer cette invasion et la montée de l’islamisme et du salafisme en France.
Le franco-tunisien Hakim El Karoui, proche conseiller de Macron, lui conseille de faire « contribuer les retraités à l’effort de guerre sanitaire » (obligatoirement, ils « doivent contribuer »).
Il « invite le gouvernement à baisser temporairement le niveau des pensions des retraités, au nom de la solidarité entre les générations ».
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/hakim-el-karoui-les-retraites-doivent-contribuer-a-l-effort-de-guerre-sanitaire-2020073
Beaucoup de retraités sur ce blog ont voté et revoteront Macron… Commencez à envisager la baisse de votre niveau de vie. Il faut contribuer mais à quoi au juste ? Il a bon dos l’effort sanitaire.
L’insulte n’est pas un argument, mais signe que règne la confusion dans les esprits possédés.
Il n’est pas besoin d’être grand clerc à haut QI pour se rendre compte que l’anti-raciste est un raciste comme les autres, et inversement, que tous alors en cédant à la violence appartiennent au mal, et détruisent la démocratie, au point de craindre que les plus solides institutions ne soient plus à même de nous garder de la guerre civile, ce procès de tous par chacun.
Délivrez-nous du mal, je ne sais plus, c’est du Girard ?
Et l’enfer, c’est toi, ou c’est moi ?
DIMANCHE EDM
Nous avons eu des journées Macron, des journées Castex, des journées Darmanin, nous avons eu un dimanche Dupond-Moretti (EDM).
Sur BFM d’abord, EDM a dû répondre aux questions de Mme de Malherbe (il l’a appelée plusieurs fois comme ça, ce qui faisait tout drôle : on est tellement habitué à « Apolline »). Ce ne fut pas vraiment un entretien passe-plats et des questions furent parfois assez vaches. Le nouveau ministre et ténor du barreau ne s’en est pas mal sorti.
Puis, à 21 h, il y eut le film de Lelouch. D’habitude, les films de Lelouch, je n’en suis pas friand. Mais, cette fois, comment résister à l’annonce que l’on nous faisait partout : le nouveau ministre, grand avocat, incarnerait un… juge. Quand on sait tout le mal qu’il a dit et pensé de la plupart d’entre eux, on s’en pourléchait les babines. J’ai tenu à regarder ce film par curiosité et pour cette seule raison.
Quelle ne fut pas ma déception ! Comment EDM a-t-il pu accepter de se retrouver dans cette galère ? Le film commençait bien : ce président de cour d’assises dit des choses aux jurés avant leur délibération. Des choses assez classiques. La suite est désolante.
Un assesseur est trouvé tout nu par sa femme alors qu’il sortait d’une douche chez eux avec un autre monsieur. On est prié d’être tolérant. Un personnage est tellement alcoolo qu’il en vient à lécher par terre le bon vin dont sa femme vient de casser exprès la bouteille. Le même, en cours d’assises, a tué des passants, en conduisant bourré une voiture. On est prié d’être tolérant. Clou du spectacle : le juge (EDM), habitué d’un bordel, amoureux de la mère maquerelle, la demande en mariage. On est prié d’avoir de la sympathie pour lui. Ben non !
Puisque les vagissements des obscurantistes covidiens reprennent, je signale un factoïde rigolo : dans la liste (complètement imaginaire, mais qu’importe) des pays gentils prescrivant la chloroquine à tour de bras (contrairement à la méchante France, qui extermine sa population en l’interdisant), figurait, à un rang de choix, la Russie-de-Vladimir-Poutine.
Hélas, Vladounet doit virer macronien, car la Russie vient d’enlever la substance magique du charlatan Raoult de la liste des médicaments recommandés contre le Covid-19.
Après l’Amérique-de-Trump qui en a fait autant, je ne sais pas vers quel eldorado vont se tourner les raoultistes : la Papouasie-Nouvelle-Guinée, peut-être ?
Et puisqu’ils sont trop paresseux pour diffuser les pièces qui étayent (en apparence) leur thèse, je vais le faire à leur place.
Voici une longue interview, sur la télévision pro-russe TV Libertés, d’une généticienne française nommée Alexandra Henrion-Caude, qui fait en ce moment les délices de l’Internet complotiste sur l’air de « on nous cache tout, on nous dit rien, le gouvernement fait tout de travers sur l’épidémie, c’est un scandâââle, Liliane, fais les valises ».
Alexandra Henrion-Caude surpasse Didier Raoult de cent coudées. Là où le premier est un gros bourrin dont le premier abruti venu est capable de discerner la charlatanerie, la « généticienne de l’INSERM », avec ses manières toutes douces, distille le complotisme covidien avec une finesse beaucoup plus efficace.
Voici donc, à l’usage exclusif des passionnés de la connaissance et des amateurs de défis intellectuels, un petit jeu d’été en forme de questionnaire :
– Quels sont les mensonges qu’a proférés Alexandra Henrion-Caude au cours de cet entretien ? (Je dis bien mensonges : je ne dis pas opinions contestables.)
– Pourquoi le fait que TV Libertés l’ait invitée elle, et pas un autre, pour s’exprimer sur le sujet, est révélateur d’arrière-pensées malhonnêtes ?
– Quel est l’élément de son CV qui devrait jeter le doute sur ses prises de position concernant la pandémie, et sur son honnêteté de façon générale ?
– Pourquoi des scientifiques ayant des compétences avérées en recherche médicale sont-ils capables de propager, délibérément, des mensonges en temps de pandémie, à l’instar d’Alexandra Henrion-Caude ?
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@ F68.10 | 02 août 2020 à 11:41
« Il s’agit tout de même d’un ouvrage qui se veut humoristique et satirique. Vous êtes quand même monté sur vos grands chevaux au quart de tour sur ce coup… »
Pas du tout. Outre que je demande à voir quel est le point de vue réel de l’auteur (on peut parfaitement propager l’ethnomasochisme blanc tout en affectant la satire), vous n’allez tout de même pas détourner la conversation avec un micro-détail comme celui-ci…
Si vous voulez des livres, des articles, des discours et je ne sais quoi encore qui prônent résolument l’extinction des Blancs, ce n’est pas ce qui manque. J’en ai présenté des tonnes et des wagons ici même.
@ Serge HIREL 02.08 17:18
Si certains commentateurs vous semblent faire l’amalgame entre réseaux sociaux et médias, peut-être est-ce bien parce qu’il existe finalement derrière cela un fond de vérité et que réseaux sociaux et médias adoptent bien souvent des comportements semblables avec les mêmes effets délétères.
Des exemples ne manquent malheureusement pas d’informations relayées hâtivement, sans en avoir préalablement vérifié les fondements, sans s’être soucié des conséquences pouvant être générées par de telles divulgations possiblement erronées mais seulement guidé par ce souci de sortir le scoop sur lequel va se jeter le lecteur ou l’auditeur avide de ce genre d’appât.
Même des médias réputés pourtant rigoureux n’ont pas échappé à cette tentation, n’hésitant pas à faire parfois quelque entorse à la déontologie de leur profession pour leur permettre de se mettre en lumière.
@ Serge HIREL
« Est-ce à dire que les médias, loin d’être l’outil indispensable à la démocratie, seraient devenus en quelque sorte son pire ennemi ? »
Mais de quel droit les médias devraient-ils obligatoirement être alignés uniquement sur ce que vous appelez la « démocratie »?
Le rôle des médias ne serait-il pas plutôt de regarder les choses de haut, de Sirius, sans prendre parti et sans se croire obligés de jouer aux chiens de garde d’un régime particulier ?
Un « journaliste-flic » même pour un motif décrété bon par oukase, à l’instar des journalistes soviétiques, est-il encore un journaliste ?
« Est-ce à dire que les médias, loin d’assurer le dialogue entre pouvoir et peuple, se seraient mués en propagandistes aveugles d’une pensée unique imposée ? »
C’est pourtant trop souvent le cas, avec une collusion de fait entre le Régime et « la grosse presse » que sont les médias dominants, collusion qu’il est par exemple aisé de reconnaître en étudiant les divers points communs, comme les éléments de langage – voire parfois la langue de bois – employés par les uns et par les autres, la banalisation de thèmes de société parfois ignobles comme la médecine Frankenstein, le traitement comme des évidences de questions discutables comme l’Europe ou le climat, l’occultation de faits extrêmement graves comme l’ensauvagement d’une partie de la société et l’enfermement dans une attitude de déni à leur sujet, etc.
Et quand les Français qui regardent encore la télévision se rendent compte que ce qu’on leur montre ne correspond pas à ce qu’ils vivent dans « la vraie vie », comment ne pourraient-ils pas être légitimement amenés à mettre en cause en bloc « les » journalistes, par ailleurs souvent marqués à gauche donc assez peu enclins à éprouver des scrupules en matière de moralité, comme le prouvent par exemple les mesures de pressions quasi terroristes qu’ils exercent contre ceux qui sont des gens normaux ne partageant pas leurs délires ?
« Bref, est-ce à dire qu’ils sont dangereux pour « le pire des régimes à l’exception de tous les autres » ? »
Vous reprenez ici une version tronquée de la citation de Churchill, mais en admettant que la démocratie soit dans l’idéal le meilleur des régimes, où est la preuve que le régime que subissent actuellement les Français soit réellement démocratique dans les faits, en dehors, de façon superficielle, de manifestations épisodiques comme des élections, d’ailleurs souvent biaisées grâce à divers procédés et artifices ?
Que par exemple une partie de la « France périphérique » n’ait eu d’autre solution pour se faire entendre que de descendre dans la rue avec les Gilets jaunes, n’est-ce pas la preuve que la «démocratie représentative » française n’est qu’une fiction juridique parmi de nombreuses autres ?
« Nous sommes quelques-uns qui, au fil de nos pérégrinations professionnelles, ont connu qu’autres régimes politiques que le nôtre. »
Cela a aussi été mon cas à une époque de ma vie professionnelle, parfois dans des centres de radiotélévision gardés par l’armée.
Mais de retour en France, au contact d’un certain univers syndical de type stalinien oppressant, pour ne citer qu’un exemple, je n’ai pas pour autant eu l’envie de pousser un soupir de soulagement, au contraire.
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@ Denis Monod-Broca
« Qu’entendez-vous par « vos lois, votre justice » ? La loi est la loi. La justice est la justice. »
Pas du tout.
Dans le monde, il y a des lois, différentes, et des justices, également différentes.
Selon les endroits elles sont de qualité variable, allant de l’acceptable au pire, ce qui fait que la loi et la justice peuvent parfois opprimer au lieu de protéger.
« Forcément imparfaites, elles sont ce qu’elles sont à un moment donné. Leur qualité vient de la façon dont nous, individuellement et collectivement, les mettons en œuvre. »
Non, leur qualité dépend avant tout des principes sur lesquels elles reposent.
Or en France,ces principes sont viciés.
Un mauvais arbre peut-il donner de bons fruits ?
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@ breizmabro
« Du coup la Commission européenne en a profité pour passer une commande de 63 millions d’euros de remdésivir »
« Le point qui mérite une attention particulière est le nombre de morts enregistrés aux Etats-Unis durant les dernières 24 heures : 1 323 malades du Coronavirus sont morts de la maladie, en un jour. Le remdésivir n’y pouvait rien. » (Afrik.com)
Ceci dit, si le remdésivir employé seul est inefficace, il pourrait en être autrement en association avec une autre molécule :
https://www.lejdd.fr/Societe/Sante/covid-19-la-combinaison-remdesivir-diltiazem-une-nouvelle-piste-de-traitement-3983672
Notons que c’est aussi le cas de l’hydroxychloroquine qui est moins efficace quand elle est employée seule.
@ F68.10
Je n’ai pas dit que le masque ne servait à rien du tout, j’ai dit qu’il était inutile en plein air.
Je n’ai pas étudié à fond votre lien sur l’étude de « The Lancet » donc je peux me tromper mais ce que j’en ai vite compris c’est que le masque est effectivement utile en milieu clos car toutes les études prises en compte pour faire ce résumé ont été effectuées dans ce type d’environnement (hôpitaux, foyer familial) mais il ne me semble pas faire de comparaison entre utilité du masque, et quel type de masque, entre milieu clos et extérieur.
Encore une fois, je ne l’ai que rapidement parcouru donc je peux me tromper et si c’est le cas je le reconnaîtrai sans problème.
Quant à mon assertion sur la non contagiosité de la c*nnerie, c’est justement parce que j’en doute fortement que j’ai dit qu’elle ne l’était pas forcément.
« Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue » Albert Einstein
Le « catalogage » ne risque-t-il pas de conduire à la culpabilité par accusation ?
Il est commun de voir évoquer, à l’occasion de débats politiques ou bien sur ce blog, « les extrêmes », supposés représenter en bloc et sans aucune nuance l’abomination de la désolation.
Le fait de stigmatiser des gens qui n’ont pas nécessairement revendiqué cette étiquette à la connotation infamante sans leur avoir demandé leur avis, n’est-il pas propre à les exposer à la vindicte publique, pouvant mener au système de culpabilité par accusation ?
Ne faudrait-il pas dissiper l’équivoque pesant sur le terme « extrême », définissant autant une position géométrique (l’extrémité d’une droite ou autre élément) qu’un positionnement politique ?
Au vu de leur contenu, de multiples lois votées par le conglomérat gauche-centre-fausse droite présentent hélas trop souvent certains aspects d’un extrémisme ignoble (nous le constatons encore de nos jours avec le projet de loi bioéthique), dans lequel, sans chercher à pratiquer une reductio ad hitlerum facile en quête de point Godwin, nous sommes obligés de relever certaines similitudes dans les effets avec celui qui est généralement imputé au régime nazi…
L’extrémisme n’est pas nécessairement là où l’on pourrait le croire.
Didier Raoult a été le premier à dire que son traitement s’appliquait dès le début de la contagion, il a dit aussi qu’il fallait des anticoagulants – appris de l’expérience -, il ne tête pas au biberon des laboratoires, il a expliqué que 99 % des molécules existent, enfin il propose du médicament à trois francs six sous, tout ce que détestent les laboratoires.
Ceux qui lui font procès finalement sont ceux qui n’ont rien de mieux à proposer. Que voulez-vous, rouler en Dacia (noire), être choyé sur le Vieux-Port ne font pas bon ménage avec une docte médecine parisienne des lampions et des paillettes.
D’ailleurs ce parisianisme qui ne sait plus où il habite, et dont certains vont à la tirette du foudre des labos. Sans compter des plateaux TV qui font rire tout le Sud-Ouest, et ses contradictions les plus spectaculaires révélées.
Du Pagnol dans le texte pour le bonheur des locaux et des estaminets de la Canebière, là où la sardine a failli boucher le port.
Nos spécialistes de tout et de rien au fond, occupent la scène, ils ne nous rassurent pas, et Didier Raoult en remet une couche, pour le plaisir :
« Le remdésivir ne soigne pas. Pire, il cause des insuffisances rénales : sur les 5 premiers patients traités par ce médicament à l’hôpital Bichat @APHP, 2 ont été mis sous dialyse.
Quand aura-t-on les résultats de Discovery ?
Qu’attend l’OMS pour réagir ? »
Désormais il se tait.
https://www.lalsace.fr/sante/2020/08/01/coronavirus-didier-raoult-ne-repond-plus
Le pire est que nous ne sommes qu’au début de cette aventure, Pagnol est toujours aussi vivant.
Mon cher Philippe,
Je voudrais par ces quelques lignes, observer que la culpabilité par accusation susdécrite n’est que l’autre forme de contestation des élites par la majorité non élitiste de la population. C’est le pendant dans le domaine judiciaire de l’abstention électorale en politique.
Les non élites utilisent les moyens dont ils disposent pour contester la confiscation actuelle de la justice par une élite qui a aussi confisqué toute la richesse du monde. Je fais fi des dépenses d’une certaine élite administrative ou politique sur les comptes publics. Je fais fi des condamnations différentes sur les mêmes faits mais par des auteurs des couches sociales différentes : cas Balkany et Cahuzac. Nous en connaissons aussi ici au Cameroun. Oui ce n’est que le choc de l’humanité qui viendra finalement ouvrir les yeux de cette élite-là, mais ce sera trop tard pour elle.
@ sylvain @ Patrice Charoulet
On devrait offrir des vacances gratuites à nos personnages politiques à Etampes, un exemple parmi d’autres :
« Une bagarre éclate entre des centaines de jeunes à Étampes dans l’Essonne »
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/une-bagarre-eclate-entre-des-centaines-de-jeunes-a-etampes-dans-l-essonne-20200802
L’été sera chaud…
On nous parle à présent de « laxisme systémique » ! La novlangue a de la ressource !
https://www.bvoltaire.fr/insecurite-les-francais-victimes-dun-laxisme-systemique/?fbclid=IwAR2MkdKvXSv3y0pLeA1ZwcDbu52cyLP0-iCkuuVngOoMqZroU9QSj1tWCnM
« Dans cette République décadente, les malfaisants sont protégés par le système tandis que les honnêtes gens peuvent se faire tuer pour un regard ou une remarque. Jean Castex a réalisé une opération de communication mais le laxisme institutionnalisé va perdurer. » J-L Tari (Bd Voltaire)
Bonjour Philippe,
Quelle déception ! Mes thèses concernant le QI n’ont pas reçu l’aval du collège d’experts de ce blog.
Bon, je représenterai mes conclusions plus tard.
@ Exilé
Les principes sur lesquels reposent nos lois et notre justice sont la liberté, l’égalité et la fraternité. S’ils sont viciés, si nous ne croyons plus en leur pertinence, il n’y a plus qu’à tirer l’échelle…
« Quant à mon assertion sur la non contagiosité de la c*nnerie, c’est justement parce que j’en doute fortement que j’ai dit qu’elle ne l’était pas forcément. »
Rédigé par : Wil | 03 août 2020 à 11:39
Et pourtant une nouvelle application de la loi de Mariotte laisse songeur : « La connerie, comme le gaz, tend à remplir tout l’espace disponible ».
C’est de Audiard, ou peut-être de Santini… je ne sais.
@ Patrice Charoulet
« Un retraité, que je connais, se promène, sacoche en bandoulière. Un jeune lui arrache sa sacoche. Mauvaise chute. Aux urgences. »
Il aurait peut-être été plus prudent de lui présenter, tête basse et genou en terre, la sacoche à titre de tribut.
@ F68.10
« Raoult n’a pas « testé »
C’était qui alors tout ces c*ns filmés par les chaînes de télés parisiennes, qui venaient par paquet de cent devant son institut ?*
*vous êtes le clone de Martchi ?
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@ Exilé 03 août 10:54
« le remdésivir employé seul est inefficace »
Faux. Il peut être efficace sur des personnes en fin de vie (ce serait dommage de s’en priver vu que que le traitement à 1 800 boules pour 5 jours de traitement est remboursé 100 % par la sécu. Mort ou vif ;))
« Covid-19 : remdésivir (Veklury) autorisé dans l’Union européenne, avec beaucoup d’incertitudes et d’inconnues »
« Dans le « Plan de gestion des risques » élaborée par la firme et l’Agence européenne du médicament (EMA), une toxicité hépatique du remdésivir est évoquée. Au cours de l’évaluation clinique, des événements indésirables hépatiques graves sont survenus chez des patients recevant du remdésivir, mais toujours dans un contexte d’aggravation de la maladie covid-19 et d’utilisation d’autres médicaments qui ont des effets indésirables hépatiques » (prescrir.org)
« Une autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle, ce qui montre que les données sont insuffisantes pour garantir une efficacité totale.
Cette AMM signifie que les dangers potentiels qui découlent de la prise de remdésivir sont dits acceptables au vu de l’efficacité du médicament.
Cependant, les incertitudes qui planent autour du remdésivir ont de quoi inquiéter. L’Union européenne a d’ailleurs assorti cette autorisation d’une demande d’informations supplémentaires auprès de la firme qui commercialise le Veklury ».
« un traitement par remdésivir n’est pas justifié chez les patients dont l’état ne justifie pas un apport en oxygène, ni chez les patients les plus gravement atteints, dont l’état justifie une ventilation invasive ».
Bon, du coup après tout ça la Commission européenne a acheté pour 63 millions d’euros de doses de remdésivir.
Sans doute pour se prémunir de la deuxième vague de patients gravement atteints justifiant d’une ventilation invasive mais qui se fichent de leurs futurs problèmes rénaux 😀
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@ Giuseppe 03 août 14:24
« Le remdésivir ne soigne pas. Pire, il cause des insuffisances rénales : sur les 5 premiers patients traités par ce médicament à l’hôpital Bichat @APHP, 2 ont été mis sous dialyse.
Quand aura-t-on les résultats de Discovery ?
Qu’attend l’OMS pour réagir ? » (Didier Raoult)
Ça fait vingt fois que j’écris sur ce blog que le remdésivir est dangereux, mais les instances médicales ont mieux à faire, notamment pour faire taire D. Raoult avec sa chloroquine à douze balles qui ne fait pas vivre les boursicoteurs.
@ Wil
« Encore une fois, je ne l’ai que rapidement parcouru donc je peux me tromper et si c’est le cas je le reconnaîtrai sans problème. »
Je ne vais pas insister outre mesure sur ce point. Tant que les gens acceptent que le masque en intérieur n’est pas de la folie, on évite certains moments de folie… C’est l’essentiel.
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@ Robert Marchenoir
« Pas du tout. »
Allez, Robert… vous pouvez quand même reconnaître faire quelques excès de temps en temps… Il n’y a pas de mal à cela…
« Outre que je demande à voir quel est le point de vue réel de l’auteur (on peut parfaitement propager l’ethnomasochisme blanc tout en affectant la satire) »
L’auteur, black (je crois qu’il y a un co-auteur à pigmentation édulcorée), n’a franchement pas l’air d’être le plus allumé. Je n’ai pas beaucoup consulté ses vidéos, qui n’obtiendront probablement votre imprimatur, mais je peux creuser un peu si vous le voulez.
« vous n’allez tout de même pas détourner la conversation avec un micro-détail comme celui-ci… »
Je trouvais simplement que vous aviez monté en épingle un truc.
« Si vous voulez des livres, des articles, des discours et je ne sais quoi encore qui prônent résolument l’extinction des Blancs, ce n’est pas ce qui manque. J’en ai présenté des tonnes et des wagons ici même. »
Je ne doute aucunement qu’il y a des bandes de cinglés de tous bords. Mais plutôt que de me plonger dans ces sombres délires, je préfère écouter Fela Kuti, un gars très très nettement moins débile que Louis Farrakhan…
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@ Jean Blaise Etoua
« Les non élites utilisent les moyens dont ils disposent pour contester la confiscation actuelle de la justice par une élite qui a aussi confisqué toute la richesse du monde. »
Un pays, que ce soit la France ou le Cameroun, a besoin de faire émerger une bourgeoisie responsable, qui utilise son surcroît de ressources à des tâches — notamment intellectuelles — utiles à la société. Et de même, un pays a besoin de contrôler sa bourgeoisie pour qu’elle ne se croie pas tout permis.
C’est surtout en ce sens que la culpabilité par accusation, si tant est qu’on lui accorde une légitimité, n’est pas exactement utilisée à bon escient actuellement. On ne peut toutefois nier qu’elle n’ait déjà changé certaines choses, surtout aux Etats-Unis. Ce qui est une conséquence naturelle de leur situation particulière en terme de liberté d’expression, et je n’y vois pas que du mal… et Dershowitz est quand même un peu juge et partie dans cette affaire, n’en déplaise à Monsieur Bilger…
@ Serge HIREL | 02 août 2020 à 17:18
« Plusieurs commentateurs, sans hésiter, font un amalgame entre médias et réseaux sociaux… »
Vous devez être bien jeune !
Ce n’est pas une question d’amalgame !
C’est une question de continuité dans l’histoire du monde !
1 Evénement, accident…
2. Voyeur smartphonien en quête de quelques sous
3. Diffusion par les médias
4. Reprise par les réseaux supposés sociaux.
Alternativement on peut procéder dans l’ordre 1 – 2 – 4 – 3
Rien de nouveau, avant, longtemps avant, c’était la même chose mais comme suit :
1. Evénement, accident…
2. Publication par un journal, ils étaient rares alors
3. Concierge ou vieille fille frustrée surprenant une conversation entre deux lettrés, comprenez certificat d’études
4. Diffusion de la nouvelle par la méthode dite de « bouche à oreille »
Nous sommes plus nombreux, il n’y a plus de vieille fille frustrée depuis 1968 et les concierges sont portugaises, il fallait trouver quelque chose d’époque.
L’Evolution existe aussi dans l’électronique, la méchanceté et l’imbécillité.
@ Patrice Charoulet | 02 août 2020 à 12:16
EN PLEIN CENTRE ET EN PLEIN JOUR, À DIEPPE
Cher Patrice, permettez-moi de vous dire que la chose n’est pas nouvelle, elle s’appelle « vol à la tire » depuis très longtemps !
Qui a fait la mauvaise chute ? Le retraité ou le voleur ?
Autre exemple : un jour d’été à Turin en 1975, un couple se promène sous les arcades d’une rue bordée de magasins chics, genre rue du faubourg Saint-Honoré à Paris. L’époux s’extasie devant un magasin de chaussures pour homme où était exposée une série de superbes mocassins. L’épouse ne s’arrête pas et continue à marcher. Au moment où l’époux veut la rattraper, il voit un jeune homme arracher du cou de son épouse une chaîne d’or portant un magnifique et ancien camée. Le jeune passe près de l’époux et part en vol plané, une main s’étant plaquée sur sa cheville droite, pour finir le nez sur le trottoir. Au moment où il veut se relever, un pied rageur tombe sur son coude et le rabat sur le trottoir en lui disant « la collana prego ! »
Une simple « cuillère » avait suffi !
Les Italiens ne savaient pas jouer au rugby, ils ne savent toujours pas d’ailleurs. Mais il y avait quelques fans qui ont applaudi.
Là c’était clair, c’était le voleur qui avait fait la mauvaise chute.
@ Michel Deluré | 03 août 2020 à 09:11
« Même des médias réputés pourtant rigoureux n’ont pas échappé à cette tentation, n’hésitant pas à faire parfois quelque entorse à la déontologie de leur profession pour leur permettre de se mettre en lumière. »
Entièrement d’accord avec vous. Exemple le journal Le Monde qui fut longtemps une référence journalistique et qui depuis quelque temps écrit des articles qui n’ont rien à envier aux pires tabloïds anglo-saxons.
@ sbriglia
« Et pourtant une nouvelle application de la loi de Mariotte laisse songeur : « La connerie, comme le gaz, tend à remplir tout l’espace disponible ».
C’est tout à fait vrai !
N’importe qui a pu constater dans sa vie qu’une de ses connaissances généralement sympathique et relativement intelligente en temps « normal » devient elle aussi complètement c*nne au contact de la c*nnerie pure et ce même en plein air, masque ou pas.
Ce qui prouve bien que la c*nnerie est la maladie humaine la plus dangereuse pour la survie de l’humanité.
Les pestes noires, Ebola et autres Covid n’ont l’air que de petits rhumes hivernaux à côté.
@ breizmabro
« C’était qui alors tout ces c*ns filmés par les chaînes de télés parisiennes, qui venaient par paquet de cent devant son institut ? »
Si vous avez les rushs, je pourrais peut-être avoir plus d’infos. En l’état, je persiste et je signe: les travaux de Raoult sont essentiellement de l’ordre de ce qu’on appelle des études observationnelles. Ce n’est pas suffisant. Et depuis le temps, le panorama d’études qui ont été faites nous permet d’avoir une idée de l’action de l’hydroxychloroquine: très très probablement nulle.
« Vous êtes le clone de Martchi ? »
Je ne partage pas son système de valeurs sur les questions de « races », comme le disent les Ricains. Mais je dois avouer que par moments, je me sens plus raide que lui sur les questions de rationalisme. Pour faire simple, j’ai le sentiment que Bob et moi représentons respectivement l’aile droite et l’aile gauche d’une même mouvance, assez minoritaire en France: la conjonction du libéralisme philosophique et du rationalisme. Ce socle programmatique n’implique ni ses thèses ni mes thèses sur les races (bien que je pense que Martchi soit minoritaire sur ce point, et ait quelques affinités avec la droite dite dure aussi sur ce point) ni n’implique automatiquement le libéralisme économique ; bien qu’il semble que Bob et moi soyons tous deux des libéraux économiques (lui un libéral classique au sens historique du terme, et moi un « néo »-libéral un chouïa de gauche au sens du colloque de Walter Lippmann, pas de Pinochet…)
J’espère avoir répondu aussi doctement que possible à votre très sérieuse question.
Mais, terminons en beauté sur Raoult, voulez-vous bien?
D’ailleurs, rien que le fait que la c*nnerie ne concerne que l’espèce humaine et pas les autres devrait alerter celle-ci sur sa dangerosité, mais non évidemment.
CQFD.
@ Robert Marchenoir
« Voici donc, à l’usage exclusif des passionnés de la connaissance et des amateurs de défis intellectuels, un petit jeu d’été en forme de questionnaire »
Je bloque dès 1:04 quand la présentatrice nous fait le coup du laboratoire à Wuhan. À 1:16, quand la présentatrice commence « en douceur » en causant du « labo P4 », j’ai les oreilles qui fument. À 1:30, aucune remise en question de cette formulation biaisée par Alexandra Henrion-Caude. J’arrête là. Je risque la rupture d’anévrisme.
Et je me risque à répondre à votre question essentielle: « Mais pourquoi ? ».
Alors voilà: Mme Alexandra Henrion-Caude négocie sur TV Libertés un strapontin avec les cathos dans les comités de bioéthique. Spéculation, hein… Dites-moi, Martchi, j’ai juste? À 1:30, c’est mon dernier mot.
P’têt’ que je changerais d’opinion à 3:00, mais je vais avoir besoin de bêtabloquants, de vicodine et d’un peu de dizocilpine pour regarder l’intégralité de l’émission. Mais comme je suis joueur, j’aimerais bien savoir si mon intuition est correcte avec 1:30 de visionage seulement à mon actif.
@ F68.10 03 août 22:37
« je persiste et je signe: les travaux de Raoult sont essentiellement de l’ordre de ce qu’on appelle des études observationnelles »
Admettons ; mais pour observer il faut avoir des sujets d’observation. Comment s’est-il procuré ces « sujets » d’observation ?
@ breizmabro
« Admettons ; mais pour observer il faut avoir des sujets d’observation. Comment s’est-il procuré ces « sujets » d’observation ? »
Vous ne semblez pas comprendre: des études observationnelles n’ont pas assez de valeur pour légitimer des recommandations au sujet de l’hydroxychloroquine. C’est cela le point fondamental.
Quant à trouver des sujets d’observation, il suffit de faire un tour dans les hôpitaux ou de recruter des volontaires et de remplir quelques papiers relatifs à de l’éthique médicale. Ce point précis n’est donc vraiment pas le problème.
Il me semble que vous gagneriez à lire de manière approfondie deux ou trois présentations du concept d’essai randomisé contrôlé.
@ Denis Monod-Broca
« S’ils sont viciés, si nous ne croyons plus en leur pertinence, il n’y a plus qu’à tirer l’échelle… »
Qui a jamais cru à ces fadaises ?
Il y a longtemps que nous aurions dû tirer l’échelle et revenir aux principes de nos aïeux.
@ F68.10
@ breizmabro
Sans vouloir intervenir sur le fond de votre discussion, il me semble que l’un parle de tests du médicament sur les malades, alors que l’autre parle de tests destinés à détecter l’infection par le coronamachin.
C’est ça la radio, quand émetteur et récepteur ne sont pas réglés sur la même fréquence, rien ne sert de monter le volume.
@ F68.10 4 août 00:27
« Quant à trouver des sujets d’observation, il suffit de faire un tour dans les hôpitaux ou de recruter des volontaires »
Ah oui d’accord… Donc toutes les personnes qui faisaient la queue en avril devant l’Institut dirigé par le Pr Raoult avaient été recrutées dans les hôpitaux, marseillais ou autres, pour que l’équipe de Raoult les… observe ?
Vous ne me prendriez pas pour une quiche des fois ?:D
Mais heureusement, sans doute après… observation, début juillet 2020 le remdésivir (Veklury), un antiviral, a été autorisé dans l’Union européenne chez les adultes et les adolescents atteints de covid-19 justifiant un apport en oxygène.
« Cette autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne est conditionnelle, c’est-à-dire qu’elle a été octroyée sur la base de données insuffisantes pour l’obtention d’une AMM « classique », mais rendant plausible l’hypothèse que les dangers de ce médicament soient acceptables vu son efficacité. Autrement dit, les incertitudes concernant ce médicament sont grandes ».
On est heureux d’apprendre que la Commission européenne a acheté pour 63 millions d’euros à Gilead un produit dont les incertitudes sont grandes.
Sans doute qu’après observation il a été constaté que les malades en réanimation « tirés au sort » et mis sous placebo sont morts plus rapidement que ceux ayant bénéficié du traitement remdésivir…
Ethiquement est-ce admissible qu’un médecin donne un placebo à un malade « dont l’état justifie une ventilation invasive » en lieu et place d’un traitement possiblement efficace à ce stade avancé de la maladie ?
STELLA KAMNGA
On connaît la députée LFI Danièle Obono, l’omniprésente Rokhaya Diallo, Assa Traoré dans ses meetings bruyants, la ministre Elisabeth Moreno, que le Président avait mise juste derrière lui sur l’estrade officielle au défilé du 14 juillet.
Je souhaiterais attirer l’attention sur Stella Kamnga, moins connue.
On trouvera, en la cherchant sur la Toile, une vidéo où elle dit des choses que l’on n’entend guère.
Je vous recommande ensuite l’entretien qu’elle vient d’accorder au philosophe Eric Deschavanne, dans sa revue numérique (gratuite !) « Le Débat utile ».
Ce qu’elle dit, vous ne l’entendrez ni sur RTL, ni sur Europe 1, ni sur France Inter, ni sur BFM, ni sur TF1, ni sur France 2. Vous ne le lirez ni dans votre quotidien national préféré, ni dans votre hebdo habituel.
Bienvenue dans le débat public français, Stella Kamnga !
Ce phénomène de « culpabilité par accusation » n’est-il pas la conséquence inévitable d’une liberté d’expression accordée indistinctement à tout un chacun – quelles que soient ses qualités morales et intellectuelles – par le moyen de l’internet ? Une liberté d’expression sans autres limites que pénales défendue avec constance par Monsieur Bilger.
Dans une organisation de la parole publique où l’accès à celle-ci passe par la satisfaction de certains critères de rationalité, la liberté d’avoir une opinion et de l’exprimer subsiste mais contrebalancée par le devoir d’argumenter; cette liberté sans ce devoir, en revanche, sanctifie a priori la parole de chacun, au nom d’une égalité absolue, et se termine par la guerre civile des soliloques, avec la terreur comme seul recours pour faire taire ses contradicteurs.
Procédure judiciaire et recherche scientifique sont des espaces où, certes, la parole est libre mais à cette condition qu’elle accepte de s’y soumettre à des procédures susceptibles de la valider ou non. Cette exigence de rationalité était au cœur du libéralisme politique et visait à limiter les prétentions absolutistes de l’Etat et des églises. Avec Internet, et la licence infinie qu’il confère à chacun d’y étaler sa parole comme une « expression » de sa valeur supposée intrinsèque, il y a autant de petits despotes qu’il y a d’internautes.
Richard Dawkins a exprimé des réserves du même ordre: il ne pense pas que sur des sujets qui relèvent de l’autorité de la science on puisse maintenir des positions qui en fassent fi au nom d’une supposée liberté dont pourrait se prévaloir chaque individu. Ce serait sinon accorder à celui-ci une sorte de droit divin comparable à celui des souverains du passé.
Plus fondamentalement, c’est l’idée de liberté qui est en cause. On n’est jamais absolument libre ; on chemine seulement dans cette voie dans l’exacte mesure où l’on substitue avec méthode une pensée reconstruite selon des principes et des règles communicables à une pensée spontanée et en réalité subie. On n’est jamais si peu libre que quand on croit l’être spontanément et absolument.
@ Achille
« …les « gros bras » de la CGT assuraient l’ordre, remettant dans le rang les éléments un peu trop exaltés, les manifestants défilaient joyeusement avec leurs banderoles, leurs pancartes, en chantant et lançant leurs slogans à l’humour incertain. Tout cela était bon enfant… »
Je ne sais pas à partir de quel conte de fées vous nous sortez cette vision idyllique des méthodes de la CGT.
Ces gentils gros bras ont aussi été capables – par exemple – de cogner le crâne d’un retraité aux cheveux blancs contre le capot d’une voiture quand un groupe de personnes âgées non encartées suivait de trop près, un jour de manifestation pour la sauvegarde des retraites, celle « bon enfant » organisée par les gens qui jouissent de votre sympathie, peut-être pas très bien placée.
@ Claude Luçon 03 août 2020 18:17
À vous lire, « les » journalistes d’aujourd’hui seraient donc des ronds-de-cuir préprogrammés attendant, plus ou moins fébrilement, que leur ordinateur leur délivre l’information sur un plateau porté par un quidam exerçant la noble activité de « voyeur smartphonien »… Est-ce que les mots « entretien », « reporter de guerre », « enquête », « mise en perspective », « conférence de presse », etc. éveillent en vous l’idée qu’ils leur arrivent parfois de faire leur métier « debout » et, pour l’immense majorité d’entre eux, correctement ?
Par ailleurs, vous avez une vision linéaire de l’Histoire. Elle ne l’est jamais. En matière d’information, les deux plus récentes ruptures sont l’invention de l’imprimerie et celle d’Internet. Ces deux révolutions ont entraîné, d’une part l’apparition de la presse écrite, qui apporte au peuple l’accès à l’information – les inventions de la radio et de la télévision n’ont fait qu’accentuer ce phénomène -, d’autre part, l’apparition des réseaux sociaux, qui offrent au peuple le pouvoir de la commenter « urbi et orbi », voire de la créer et même, trop souvent, de la torturer.
Deux objectifs nettement différents donc et, de fait, deux pratiques totalement contraires. Ici on vérifie, on hiérarchise, on dément s’il le faut, là on glorifie, on conspue, on affabule si nécessaire…
Et voilà que vous croyez à la sornette des réseaux qui alimentent les médias en informations ! Pour ceux-ci, ils ne sont qu’une nouvelle source, qui, parfois, rarement, contient une perle précieuse, mais qu’ils prennent avec des pincettes tant son contenu est avant tout nauséabond. Rares mêmes sont les blogs ayant autant de tenue que celui-ci…
Par ailleurs, je vous accorde un zéro pointé sur votre estimation de mon âge.
Cordialement.
@ revnonausujai 04 août 08:23
Pas faux 😀
@ PIERRE | 04 août 2020 à 19:41
Critiquer est facile… Puisque vous dites avoir quelques lumières, éclairez-nous plutôt.
Quoi qu’il en soit, salut à votre grand-mère, aux soignants et plus généralement, à ceux qui veulent bien nous lire.
@ PIERRE | 04 août 2020 à 19:41
Venir sur ce blog composé pour l’essentiel de têtes chenues et passablement dégarnies alors que l’on n’a que 27 ans.
Tacler nos deux plus éminents commentateurs qui font le concours de celui qui a le plus gros QI et pour cela nous bombardent de commentaires interminables bourrés de liens tirés de documents savants.
Ah l’insolence de la jeunesse !
Ceci étant vous n’avez pas tort. Leur façon de vouloir épater la galerie avec leurs connaissances universelles qui vont du fonctionnement du disjoncteur différentiel en passant par l’efficacité avérée ou pas de la chloroquine et pour finir des spécificités du génome humain en fonction de la couleur de l’épiderme est passablement rébarbatif.
Il fallait que quelqu’un le leur dise. Vous l’avez fait. Bravo jeune homme !
@ Myrto 04 août 2020 09:22
Merci.
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@ PIERRE 04 août 19:41
Votre témoignage recoupe parfaitement ce que j’entends autour de moi de la part de vrais professionnels qui me disent, hélas, n’avoir pas le temps de réagir aux aberrations et élucubrations véhiculées sur Internet par des apprentis sorciers du genre de ceux que vous citez.
@ PIERRE
« …un autre au pseudo de F68.10 qui confond évaluation et diagnostic. »
Au détail près qu’il est loin d’être clair qu’il soit possible de déterminer ce que vous voulez dire par cela. Vous ne faites référence à aucun de mes propos de manière précise, et il n’est donc pas techniquement possible de vous apporter une critique.
Je ne vois pas en quoi la position qui consiste à exiger de Raoult qu’il se soumette à des essais randomisés puisse être passible de « confusion » entre « évaluation » et « diagnostic ».
À moins que vous ne fassiez référence à autre chose.
Et le fait qu’à 27 ans vous ayez un métier en rapport avec la médecine ne m’impressionne absolument pas.
« Que dire à part que ces gens sont, au mieux, farfelus. »
On en voit, des toubibs, qui sont de sacrés allumés, sur le blog de Gorski. Dans les commentaires. Il serait temps que vous fassiez un peu le ménage dans vos rangs… Un médecin qui délire est plus dangereux qu’un patient qui délire. Allez, Tchô !
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@ breizmabro
« Ah oui d’accord… Donc toutes les personnes qui faisaient la queue en avril devant l’Institut dirigé par le Pr Raoult avaient été recrutées dans les hôpitaux, marseillais ou autres, pour que l’équipe de Raoult les… observe ? »
Je vous avais proposé de m’envoyer les rushs, puisque vous prétendez que l’information est publiquement disponible. Vous ne l’avez pas fait. Comme je ne regarde pas la télévision, il m’est un peu difficile de voir à quel évènement précisément vous faites référence.
« Vous ne me prendriez pas pour une quiche des fois ?:D »
Plutôt, oui, mais pas pour les raisons que vous semblez croire.
« Mais heureusement, sans doute après… observation, début juillet 2020 le remdésivir (Veklury), un antiviral, a été autorisé dans l’Union européenne chez les adultes et les adolescents atteints de covid-19 justifiant un apport en oxygène. »
À quel moment ai-je mentionné le remdésivir ? Pourquoi déviez-vous la conversation ?
« Cette autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne est conditionnelle, c’est-à-dire qu’elle a été octroyée sur la base de données insuffisantes pour l’obtention d’une AMM « classique », mais rendant plausible l’hypothèse que les dangers de ce médicament soient acceptables vu son efficacité. Autrement dit, les incertitudes concernant ce médicament sont grandes ».
Et voilà ce qu’en dit mon arracheur de tétons préféré:
« Mercredi, le Dr. Anthony Fauci a annoncé des résultats positifs pour le remdésivir en traitement du COVID-19. Ils n’était pas impressionnants, et, suspicieusement annoncés par voie de presse plutôt que par publication scientifique. C’est très brumeux, mais une chose est sûre. Gilead Sciences va se faire gras de pognon. » — Gorski.
Donc, quelle est la valeur de votre accusation ? Faible. Vous pouvez tenter de remettre un pièce dans la fente avec une autre critique à mon endroit au sujet de propos que je n’ai pas tenus. Ce petit jeu est rigolo.
« On est heureux d’apprendre que la Commission européenne a acheté pour 63 millions d’euros à Gilead un produit dont les incertitudes sont grandes. »
Vous vous réjouissez de peu, mais je n’aime pas gâcher le plaisir d’autrui. Faites la fête ! Arrachez-vous les tympans avec les Tambours du Bronx ou par tout autre moyen qui vous plaira… Ne vous gênez surtout pas.
« Sans doute qu’après observation il a été constaté que les malades en réanimation « tirés au sort » et mis sous placebo sont morts plus rapidement que ceux ayant bénéficié du traitement remdésivir… »
Je n’ai pas parlé du remdésivir, permettez-moi de vous le rappeler…
« Ethiquement est-ce admissible qu’un médecin donne un placebo à un malade « dont l’état justifie une ventilation invasive » en lieu et place d’un traitement possiblement efficace à ce stade avancé de la maladie ? »
Dans le contexte d’un essai randomisé en double aveugle, si le concept d’equipoise le permet, effectivement, c’est éthique. C’est justement une chose qui nous différencie des nazis en terme d’éthique médicale, ne l’oubliez jamais…
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@ revnonausujai
« Sans vouloir intervenir sur le fond de votre discussion, il me semble que l’un parle de tests du médicament sur les malades, alors que l’autre parle de tests destinés à détecter l’infection par le coronamachin. C’est ça la radio, quand émetteur et récepteur ne sont pas réglés sur la même fréquence, rien ne sert de monter le volume. »
Il me semble que vous avez raison. Mais comme je n’ai toujours pas la référence vers l’événement que breizmabro mentionnait, ce n’est pas une critique que je pouvais lui adresser sans risquer un « mais non, pas du tout, ce n’est pas du tout l’événement auquel je faisais référence » ou d’autres types de sournoiseries rhétoriques.
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@ Mary Preud’homme
« Votre témoignage recoupe parfaitement ce que j’entends autour de moi de la part de vrais professionnels qui me disent, hélas, n’avoir pas le temps de réagir aux aberrations et élucubrations véhiculées sur Internet par des apprentis sorciers du genre de ceux que vous citez. »
Et que vous pourriez nommer si vous en aviez la décence.
C’est justement pour « réagir aux aberrations et élucubrations véhiculées sur Internet par des apprentis sorciers » que le blog de Gorski existe. C’est la branche humoristique d’un blog collectif un peu plus austère: Science-Based Medicine. Vous y trouverez, entre autres, des articles par Harriet Hall, une médecin colonel de l’armée de l’air américaine à la retraite (ce qui pourrait vous plaire, compte tenu de votre fétichisation de l’uniforme) ; par David Gorski, un chirurgien oncologue, que j’appelle affectueusement l’arracheur de tétons, et qui a un poste de « associate professor » à la Wayne State University; et par Steven Novella, un chercheur et neurologue à l’université de Yale. Ce dernier est très engagé dans les thématiques de rationalisme en général, et ce au-delà du strict domaine médical.
Pas exactement les pires des branquignoles. Mais peut-être que Pierre de Lamarre, 27 ans et toutes ses dents, serait d’un avis différent ? Si c’est le cas, je conseille à Pierre de ne pas dézinguer de manière trop simpliste ce type de sources. Cela pourrait lui jouer des tours à la Pitié… Pierre n’a très probablement pas encore un Nobel, à 27 ans, pour se permettre de délirer impunément comme Montagnier. Faut quand même donner quelques gages de rationalisme, quand on est interne…
@ Serge HIREL | 04 août 2020 à 16:55
« les deux plus *récentes ruptures* sont l’invention de l’imprimerie et celle d’Internet… »
L’imprimerie ayant été inventé par Gutenberg vers 1754, Internet s’étant développée au cours des années 50/60, disons 1954, effectivement je mérite « un zéro pointé sur mon estimation de votre âge » : deux siècles ! Bravo !
Je n’ai même pas encore terminé mon premier siècle même si je m’en rapproche !
« …éveillent en vous l’idée qu’ils leur arrivent *parfois* de faire leur métier « debout » et, pour l’immense majorité d’entre eux, correctement ? »
Absolument pas !
La pitoyable minorité, oui, pas l’immense majorité !
Je retiens toutefois votre « parfois », effectivement c’est seulement parfois.
Je parle des nôtres, encore que les Américains et les Britanniques ne valent guère mieux !
Ils font leur métier, debout, assis, couché, perché sur un tabouret de bar surtout, comme je les ai vus à Alger, puis à Téhéran et à Lagos, entre 1961 et 1995 mais ils le font mal dans la plupart des cas et surtout mentent en oubliant, ou occultant, une partie des nouvelles.
La plupart n’informent pas, ils manipulent l’opinion publique.
Nous n’avons pas en France de vraie source d’information, nous avons des centres de propagande.
L’objectif est de paniquer le pékin, c’est un vieil optimiste qui vous le dit.
Ce monde, par chance, dépend des scientifiques et des ingénieurs, autrement il n’y aurait pas d’imprimerie ni d’Internet, donc pas de Justice au Singulier, pas des bavards qui pourtant monopolisent le qualificatif d’intellectuel 🙂
Cordialement de même
@ Lodi | 04 août 2020 à 23:18
Pauvre Lodi, cela vous dérange tellement de voir une personne venir témoigner de son vécu.
A l’inverse de vous, je souhaiterais qu’il y en ait beaucoup plus à nous entretenir en connaissance de cause. Et dans la foulée faire taire les bavards de ce blog qui ont un mot sur tout et ne se rendent pas compte à quel point ils sont assommants et à côté de la plaque !
Communiquons par le masque ou sans…
Une voisine me rapporte que, s’étant rendue en ville portant masque dès qu’elle sort parce que dit-elle : à ne savoir si le porter ou ne pas le porter serait une protection, je le porte systématiquement.
Elle traverse à un passage piéton et voici un monsieur la croisant qui lui dit : le masque n’est pas obligatoire à cet endroit ! je fais comme il me plaît avec un masque, répondit-elle.
Deux mètres plus loin, marché nocturne oblige, gros panneau « masque obligatoire ».
En s’esclaffant, elle me dit qu’elle ne portera plus que des masques de chantier car « cela le fait davantage »…
@ PIERRE | 04 août 2020 à 19:41
Cet âge est sans pitié, bien qu’il en soit de La Pitié.
Il a bien raison, c’est le propre de la jeunesse de casser les boucles stériles de raisonnements.
Mais puisque nous tenons un jeune interne qui promet, j’aimerais qu’il me donne la définition de la Vie, en évitant de me donner celle de Claude Bernard, suprême sophisme.
Simple question estivale pour passer le temps, nul piège là-dedans, mais j’ai bien aimé la fraîcheur de votre intervention, alors le corollaire c’est que le vieux retraité cherche à pousser le jeune plus loin dans ses raisonnements et pas seulement médicaux.
@ Tipaza 05/08 10:03
Qu’un homme dont le compteur de la vie comptabilise déjà pas mal d’années et qui a donc accumulé une certaine expérience, du moins pouvons-nous le penser, demande à un jeune qui n’a pour l’heure qu’un vécu limité et qui a donc tellement encore à découvrir une « définition de la vie », avouez qu’il y a là quelque chose de surprenant et de peu banal !
Mais entre nous, vous avez finalement bien raison. L’état de notre société ne peut que nous laisser perplexes et nous amener à nous interroger sur l’usage que nous avons su faire de notre expérience, nous les seniors.
Alors, plus qu’une définition – n’en existe-t-il pas en fait de multiples ? – de la vie, peut-être serait-il simplement instructif de savoir ce qu’un jeune attend de la vie, quels espoirs il place dans l’avenir.
@ Mary Preud’homme
« Pauvre Lodi, cela vous dérange tellement de voir une personne venir témoigner de son vécu. »
Pierre de Lamarre n’a témoigné que de son vécu. Aucunement de ses opinions, et n’a encore moins fourni d’arguments. En gros, il pratique ce qu’on appelle un appel à l’autorité qui n’arrive pas au niveau d’un argument d’autorité.
Vous devriez relire en détail le commentaire de Pierre van Campen à ce sujet:
« Dans une organisation de la parole publique où l’accès à celle-ci passe par la satisfaction de certains critères de rationalité, la liberté d’avoir une opinion et de l’exprimer subsiste mais contrebalancée par le devoir d’argumenter. »
Je suis donc blanc comme neige du point de vue de cette contrainte associée à la liberté d’expression selon Pierre van Campen. Pierre de Lamarre, que vous encensez car il « témoigne de son vécu » n’est, par contre, pas vraiment blanc comme neige sur ce point. Il s’exprime pour qualifier autrui de, au minimum, farfelu, sans apporter ne serait-ce qu’un seul argument. Une interprétation stricte de la position de Pierre van Campen impliquerait de nier à Pierre de Lamarre son droit à la liberté d’expression en l’absence d’arguments de sa part.
« A l’inverse de vous, je souhaiterais qu’il y en ait beaucoup plus à nous entretenir en connaissance de cause. »
Et c’est exactement ce que moi-même et Marchenoir nous acharnons, en toute modération, à faire. C’est d’ailleurs pour cela que nous vous gavons de liens vers des articles qui contiennent… des arguments. (Pierre de Lamarre a toutefois raison quand il affirme que certains liens de Martchi n’ont qu’une valeur scientifique faible…)
« Et dans la foulée faire taire les bavards de ce blog qui ont un mot sur tout et ne se rendent pas compte à quel point ils sont assommants et à côté de la plaque ! »
Vous parlez de quelqu’un en particulier ? Ma personne ? Vous avez une sale habitude d’accuser des gens sans jamais les désigner, ce qui fait qu’on est toujours au supplice de savoir s’il est légitime de se sentir visé ou s’il faut se faire un petit coup de parano et effectivement se sentir visé. Probablement indûment, bien entendu. Mais puisque nous avons maintenant un proto-médecin d’expérience sur ce blog, peut-être peut-il nous éclairer: seules ces personnes sont habilitées à déterminer ce qui relève de la paranoïa, paraît-il. J’attends donc avec impatience son autorisation pour vous répondre avec assez peu de délicatesse.
@ PIERRE | 04 août 2020 à 19:41
Voici un « site douteux » et les « commentaires douteux » d’un « interlocuteur douteux », le Professeur Axel Kahn.
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-chloroquine-fin-partie-80151/#xtor=EPR-57-%5BALERTE%5D-20200804
On aimerait avoir vos commentaires
@ Mary Preud’homme | 05 août 2020 à 01:15
« Pauvre Lodi, cela vous dérange tellement de voir une personne venir témoigner de son vécu. »
Pierre n’a rien témoigné du tout. Ne faites pas semblant ! Il n’y a strictement rien dans le commentaire de ce Pierre, sinon une pique envers Robert Marchenoir. On ne sait même pas de quoi il parle, et vous trouvez le moyen de nous dire que son « témoignage recoupe parfaitement ce que (vous) entend(ez) autour de (vous) de la part de vrais professionnels » ? Pierre est juste un membre de plus dans votre tribu, Mary Preud’homme.
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@ Achille | 04 août 2020 à 23:42
« Ceci étant vous n’avez pas tort. Leur façon de vouloir épater la galerie avec leurs connaissances universelles qui vont du fonctionnement du disjoncteur différentiel en passant par l’efficacité avérée ou pas de la chloroquine et pour finir des spécificités du génome humain en fonction de la couleur de l’épiderme est passablement rébarbatif.
Il fallait que quelqu’un le leur dise. Vous l’avez fait. Bravo jeune homme ! »
Je n’ai jamais eu le sentiment que ce commentateur voulait « épater la galerie ». Je pense que sa motivation première est de corriger les sottises qu’il peut lire ici ou ailleurs. Et si les personnes compétentes dans un domaine donné ne le font pas, qui va le faire ? Préféreriez-vous que tout le monde puisse raconter n’importe quoi sans jamais être contredit ?
Je n’ai jamais non plus pensé que les commentaires de Robert Marchenoir étaient « rébarbatifs », bien au contraire… J’en profite pour une nouvelle fois lui apporter mon soutien. Sans faille.
@ PIERRE | 04 août 2020 à 19:41
« Je m’appelle Pierre de Lamarre j’ai 27 ans et je suis interne dans le service d’infectiologie de la Pitié. »
Oui. Et moi je suis cardinal à Rome.
« Ainsi pu constater qu’aujourd’hui il y avait des médecins (sic) blogueurs pouvant diffuser des idioties, notamment un certain Marchenoir qui visiblement a raté sa première année de médecine mais qui fait du rattrapage depuis cinquante ans en se référant à des sites douteux non évalués scientifiquement. »
Ce qui est douteux et non évalué scientifiquement, c’est surtout les salades de Didier Raoult que vous semblez défendre ici.
Ou plus exactement, elles ont été évaluées, par des savants et des médecins dignes de ce nom, eux, et démasquées pour ce qu’elles sont : une fraude pure et simple.
Comme je l’ai montré ici depuis le début du délire du charlatan marseillais.
Quant à vous, je remarque que non seulement vous vous donnez le ridicule de vous prévaloir d’une qualité professionnelle improuvable, mais vous êtes trop bête pour vous rendre compte que même si vous étiez réellement interne en médecine, cela ne prouverait rien.
Le long dérapage incontrôlé du professeur Raoult montre, justement, qu’on peut parfaitement être médecin et charlatan. Y compris lorsqu’on a, par ailleurs, des succès scientifiques à son actif.
Tenez ! même un prix Nobel de médecine, le professeur Luc Montagnier, est capable de s’abaisser au rang d’un blogueur complotiste en tentant d’accréditer des bêtises sur la téléportation de l’ADN, l’origine prétendument artificielle du SARS-CoV-2 ou le rôle de la téléphonie 5G dans le Covid-19.
Alors un interne de 27 ans, vous pensez…
Et bien sûr, les sombres tripoteurs dans votre genre qui se prévalent d’une qualité de médecin, réelle ou supposée, pour propager leurs mensonges, omettent de tenir compte du fait que des millions d’autres médecins les ont réfutés auparavant.
Une faute de logique aussi flagrante m’incite à penser que vous n’êtes pas plus interne que n’importe qui. Ou alors, les études de médecine sont vraiment devenues n’importe quoi…
Mais le plus beau, dans votre commentaire, c’est qu’il ne contient (évidemment) pas le moindre fait ou argument concret relatif au débat.
Vous ne dites même pas ce que vous soutenez, vous, et pourquoi. Vous ne dites même pas ce que vous contestez. Vous vous contentez de troller.
Vous n’êtes pas sur la première poubelle Internet venue, ici. Il va vous falloir faire beaucoup plus d’efforts pour établir un semblant de crédibilité…
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Et bien entendu, la folle de service est toujours aux aguets de quiconque pourrait raviver son ressentiment à mon égard…
Mary Preud’homme | 04 août 2020 à 23:47
« Votre témoignage recoupe parfaitement ce que j’entends autour de moi de la part de vrais professionnels. »
…la folle de service, toujours opportunément entourée des « professionnels » relatifs au sujet en cours, qu’il s’agisse de gendarmes, de médecins ou de spécialistes du tire-bouchon à dégagement horizontal.
Quant à qualifier la petite crotte de notre nouvel ami de « témoignage »… il va falloir que vous fassiez un stage chez Charoulet, il vous fera découvrir son mur de dictionnaires.
Et puis vous discuterez de pseudos ensemble, ça vous fera un sujet de conversation.
@ F68.10 | 03 août 22:37
« Comme je ne regarde pas la télévision.. »
Ben fallait la r’garder.
Mais félicitations pour le mot « rush » qui vous place en bonne place pour vos connaissances cinématographiques 😀
Et quand on a des photos vous appelez ça comment ? 😉
MISE AU POINT
Ce qui me dérange : les critiques gratuites. Il peut y en avoir de non professionnels aux professionnels mais aussi de professionnels ou non professionnels.
On va faire « SIMPLE, basique » comme dit dans une chanson*. Si on dit yakafokon, sans soupçonner le moins du monde les contraintes ou essayer de s’informer, c’est MAL.
Je mets au défi quiconque de montrer ne fût-ce qu’UN cas où je l’ai commis.
Au contraire !
Et au contraire, j’ai eu des problèmes pour avoir voulu me renseigner. Que je meure sans que ce que je veux s’accomplisse si je mens ! On m’a dit à la « limite de l’indiscrétion » sans que je vois trop ce que ça peut vouloir dire, sans doute que la curiosité, c’est MAL.
On m’a dit, pour avoir discuté avec des gens, essayé de me renseigner, que je faisais des complots, n’avait pas de talent, était pire que le mal au dos, et autres gracieusetés.
Il y a les martyrs de la science, il y a aussi les mortifiés de la curiosité.
Je critique donc les yakafokon à votre place je ferais ceci ou cela.
Mais aussi ceux les yakafokon à votre place je comprendrais.
TOUJOURS, la critique est facile et l’art est difficile !
Que ce soit les professeurs devant leur public captif, ceux qui aspirent à acquérir une compétence, ou le public curieux qu’on nomme souvent cultivé parce que la curiosité cultive ou la culture rend curieux ou les deux, ou pour flatter ou pour les trois raisons…
…que ce soit devant n’importe quel public, trop de sachants se servent de leur savoir pour mépriser les autres.
Non seulement, ils ne font aucun effort de pédagogie, mais ils prennent l’absence de questions pour du désintérêt quand cela peut être prudence ou les questions pour envie de déstabiliser quand c’est désir de comprendre et que comprendre une chose est l’explorer le plus loin possible.
Et ça donne quoi ? Quand le public harcèle les professionnels, ils perturbent leur activité, et c’est mal.
Quand les professionnels cassent le public, ils soustraient une part du monde à son action, et c’est mal. J’imagine que cela paraîtra plus dur à comprendre que l’autre cas, et je devrais faire de la pédagogie.
Pourquoi moi ? Est-ce que j’ai dit que j’étais un sachant ? Non. Par conséquent, rien ne m’oblige à le faire. A ceux qui se présentent comme ceci d’agir selon leur rôle, moi, je n’en ai pris aucun. Libre. Mais puisque personne ne le fait…
Bref, quand on chasse le public, on peut faire ses petites affaires en commettant dans l’ombre des abus éventuels. Sans questionnements extérieurs, dans l’entre-soi, on ne renouvelle pas ses problématiques. Si on n’intéresse personne, on n’éveille pas de vocation et personne ne voit pourquoi financer telle ou telle activité. Si on doit convaincre le public d’agir d’une certaine façon, mettons pour l’hygiène, mais sans daigner expliquer, on ne sera pas suivi.
Ce que je dis donc, est de ne pas faire des critiques sans fondement, qu’on soit dans une position ou dans une autre.
Je ne sais pas, moi… Que chaque professionnel se rappelle qu’il est non professionnel face à un professionnel et vice versa.
C’est « simple, BASIQUE », non ?
Tout ce qui est intéressant m’intéresse : la pratique des gens m’intéresse, par exemple dans la santé.
Mais dire, moi l’interne, je peux dire que les gens y connaissent pas la médecine, ce n’est pas de la pratique mais juste de la critique. Comme la critique qu’on dénonce et même pas car on ne nous a RIEN appris.
Avec ma curiosité habituelle et mon courage, oui, du courage, je pose des QUESTIONS.
La vie, ce n’est pas « cherchez et vous trouverez », c’est « posez une question et on ne vous répondra pas ou des insultes et une fois, peut-être, on vous répondra de manière civilisée. Parmi les réponses de cette sorte, il y en aura peut-être une sur dix qui vous éclairera plus ou moins. »
Les autres ne sont pas en cause : une recherche personnelle n’est pas plus une pêche miraculeuse.
* https://www.youtube.com/watch?v=2bjk26RwjyU
@ Michel Deluré | 05 août 2020 à 11:08
Je crois que vous n’avez pas compris ce que je demandais.
Je demandais une définition de la Vie avec majuscule.
C’est-à-dire la Vie comme processus… comment dire … justement je ne sais pas comment définir la Vie.
Claude Bernard à qui on avait posé la question avait répondu :
« La vie est l’ensemble des processus physico-chimiques qui s’opposent à la mort » !
Superbe définition qui m’avait impressionné dans ma jeunesse, même si à présent, je suis moins admiratif.
C’était en classe de Maths élém, le prof de sciences naturelles est arrivé.
C’était pour nous une discipline très mineure, de celles où il suffit d’apprendre par cœur, vous pensez, pour des jeunes vaniteux de leurs capacités, c’était rien du tout.
Eh bien ce prof était, je le sais à présent, un remarquable psychologue.
Il a commencé son cours en disant : notez sur la page de garde de votre cahier, et il a cité la définition de Claude Bernard.
Et là, silence admiratif dans les rangs, il nous faisait passer du par cœur à bien plus, de la philosophie.
L’année s’est poursuivie, il était un excellent pédagogue.
Je dois dire que cette classe de Maths élém fut pour moi la plus belle de ma scolarité avec un professeur de philo exceptionnel, qui nous avait conquis lui aussi.
Je crois qu’avec le prof de maths, excellent lui aussi, il y avait une compétition entre eux pour éviter que les garçons que nous étions ne sombrent dans l’univers trop glacial des seules mathématiques.
Ils ont réussi.
Voilà, je raconte tout cela pour expliquer la question posée à notre jeune blogueur, car depuis, j’ai continué à m’intéresser aux sciences dures, maths et physique, sans oublier l’autre versant de la vie, avec minuscule cette fois, bien qu’étant plus concrète que la définition abstraite, elle mérite elle aussi la majuscule.
Bref tout ça pour dire que j’attends toujours d’un spécialiste de la vie disons biologique, une définition de la Vie par opposition à la matière inerte.
Je pense que cette définition est peut-être impossible à trouver, puisque finalement la matière dite inerte l’est moins qu’on ne le croyait, et donc que la Vie, la matière inerte et la mort ne seraient qu’une seule et même chose. C’est le point de vue de certaines philosophies orientales.
Or donc, ayant un interne ici, qui n’est pas inerte, je me demandais si dans les cours de biologie, l’un de ses profs s’était aventuré à compléter la définition de Claude Bernard qui ne me plaît plus, et avait essayé de philosopher un peu sur ce qui est quand même le fondement de la médecine : la préservation de la vie, avec ou sans majuscule.
C’est quoi cette vie qu’on veut préserver ?
Une question de philo du bac ou une question d’un été avec le Covid ?
@ PIERRE | 04 août 2020 à 19:41
Je ne crois pas un instant à votre histoire de grand-mère sadique, lectrice occasionnelle de ce blog, qui vous obligerait à lire tous les commentaires de Robert Marchenoir et de F68.10 et encore moins à celle d’un petit-fils qui s’exécuterait, il y a des limites à l’amour filial…
Selon moi vous êtes venu ici en renfort de votre grand-mère breizmabro, commentatrice habituelle, pour essayer de clouer le bec à ces deux messieurs et régler quelques comptes non soldés.
Votre attaque contre Robert Marchenoir vous démasque, elle est bien trop personnelle pour pouvoir provenir de quelqu’un qui le lit pour la première fois.
De méchantes idées me traversent l’esprit : et si vous serviez de prête-nom à votre grand-mère, et si vous n’existiez pas, et si… j’arrête, je divague.
@ Robert Marchenoir | 05 août 2020 à 14:33
« Et moi je suis cardinal à Rome »
Et moi qui croyais que vous étiez le pape de ce blog je suis désolé de vous avoir poussé à votre dévalorisation.
Non monsieur je ne soutiens pas le Pr Raoult mais en toute conscience je lui reconnais d’avoir fait ce que PERSONNE ne faisait à part lui dès avril : tester les gens inquiets face à ce virus, avoir isolé les positifs au virus pour les diagnostiquer, et leur avoir donné de la chloroquine associée à un antibiotique qu’il considérait (à tort ou à raison) meilleur que du Doliprane (la chloroquine et le Doliprane étant vendus tous les deux par Sanofi).
Je vous rappelle que le président Macron avait décrété la guerre au coronavirus et qu’un médecin en temps de guerre utilise les produits qu’il connaît le mieux au bénéfice de son/ses patients, ne vous en déplaise cela fait partie du serment d’Hippocrate auquel visiblement, vous, vous n’avez pas pu prêter serment, et j’oserais ajouter heureusement vu vos prises de position.
Comme je rentre à Paris pour reprendre ma garde le 8 (contrairement à vous qui ne faites que blablater devant votre ordinateur sur des sujets que visiblement vous ne maîtrisez que par des liens sur des sites plus improbables encore que le « Lancet », c’est dire..) inutile donc de perdre votre énergie (?) à me répondre car j’aurai d’autres choses plus importantes à faire que de lire votre venimeuse littérature.
Monsieur je ne vous salue pas, et j’espère au plus profond de moi ne jamais devenir un jour ce que vous êtes.
@ herman kerhost | 05 août 2020 à 13:54
« Je n’ai jamais non plus pensé que les commentaires de Robert Marchenoir étaient « rébarbatifs », bien au contraire… J’en profite pour une nouvelle fois lui apporter mon soutien. Sans faille. »
Il est vrai qu’il est bien difficile de trouver la faille dans le soutien inconditionnel que vous apportez à Marchenoir chaque fois qu’il est l’objet de critiques.
Remarquez, tout n’est pas noir dans le Marchenoir. Reconnaissons-lui, en toute objectivité, une plume alerte qui se démarque de celle de certains commentateurs de ce blog au style particulièrement tarabiscoté et pénible à lire.
Si l’on excepte sa poutinophobie pathologique, sa hantise obsessionnelle des communistes et ses théories racialistes sur l’intelligence humaine qui constituent grosso modo 80 % de ses commentaires, il est possible de retirer des éléments intéressants de ses démonstrations d’une grande rigueur, même si parfois elles constituent des sophismes un peu grossiers.
On peut toutefois regretter son manque d’empathie à l’égard de tous ceux qui ont l’audace de ne pas partager ses idées et qui sont systématiquement relégués au rang de parfaits imbéciles ainsi qu’il me l’a signalé encore dernièrement.
@ breizmabro
« Ben fallait la r’garder. »
Vous allez bien ? Moi, regarder la télévision ? Plutôt me pendre. Cet outil n’a plus aucun intérêt, et n’en a plus à mes yeux depuis que K2000 n’est plus programmé.
« Mais félicitations pour le mot « rush » qui vous place en bonne place pour vos connaissances cinématographiques 😀 »
Et vous n’êtes toujours pas en mesure de me les fournir, ces « rushs » ? Il faut que je me tape votre boulot moi-même? Donc, effectivement, il s’agit de tests de dépistage. En aucune façon de recrutement de sujets d’observation pour son étude. Ceci prouve que vous ne compreniez absolument pas la nature de notre discussion: comment pouvez-vous défendre l’étude du Druide quand les personnes que vous mentionnez ne sont visiblement pas celles qui font l’objet de son étude ? Comment pouvez-vous confondre le recrutement de cobaye pour un essai randomisé en double aveugle avec cette file d’attente ? C’est d’une incohérence totale.
Donc, encore une fois, faites un effort pour comprendre ce que sont des essais randomisés en double aveugle. Ensuite, j’essaierai de vous expliquer pourquoi ces essais sont absolument nécessaires, contrairement à ce que vous vous laissez aller à affirmer.
« Et quand on a des photos vous appelez ça comment ? 😉 »
Des photos.
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@ PIERRE
« Leur avoir donné de la chloroquine associée à un antibiotique qu’il considérait (à tort ou à raison) meilleur que du Doliprane (la chloroquine et le Doliprane étant vendus tous les deux par Sanofi). »
Ipso facto, vous soutenez la légitimité de Raoult. Vous affirmez qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des données scientifiques solides pour donner des médicaments à vos patients. Ce qui soit dit en passant, est en contradiction avec votre code de déontologie. Remarquez, cela ne me surprend pas, vu le niveau d’inconséquence que j’ai pu observer dans le domaine médical à de multiples niveaux.
« Je vous rappelle que le président Macron avait décrété la guerre au coronavirus et qu’un médecin en temps de guerre utilise les produits qu’il connaît le mieux au bénéfice de son/ses patients »
Et c’est bien le problème: on sait que l’hydroxychloroquine n’a pas d’effets. C’est de la croyance que d’affirmer le contraire à l’heure actuelle. L’hydroxychloroquine ne fait pas partie de ce qu’on appelle en anglais le « standard of care ». En France, on s’en tape un peu du « standard of care », car le médecin est essentiellement inattaquable, mais l’idée de base est celle-ci: on applique les bonnes pratiques, i.e. le « protocole », sur les patients, et le reste, c’est du domaine de la recherche. Et c’est mon droit de patient de ne pas être soumis aux Idéfix du premier venu qui se prend pour Panoramix.
« Ne vous en déplaise cela fait partie du serment d’Hippocrate auquel visiblement, vous, vous n’avez pas pu prêter serment, et j’oserais ajouter heureusement vu vos prises de position. »
Alors, d’abord, en France, il s’agit du serment médical, pas du serment d’Hippocrate. Je vous ferais remarquer que la profession médicale, dans l’ensemble, se moque comme d’une guigne du contenu du troisième paragraphe. Le quatrième paragraphe est essentiellement antithétique avec le paternalisme médical en vigueur en France qui en 1950 affirmait dans la loi l’obligation de mentir aux patients pour évoluer progressivement vers la possibilité de mentir par omission en freinant des quatre fers toute notion de consentement nécessaire du patient. Le cinquième paragraphe est démenti tous les jours, par exemple par le comportement de Raoult. Le sixième paragraphe est d’une hypocrisie sans nom car le secret médical est bien pratique pour se protéger contre toute critique, y compris en provenance du patient, qui est quand même censé être le premier à qui ce secret est censé servir… Le septième paragraphe est un torchon compte tenu de l’indécence des pratiques en fin de vie.
Bon j’arrête là, mais si vous y tenez, je peux me lancer dans une critique très acerbe du code de déontologie, dont nombre d’articles sont des scandales qui ne disent pas leurs noms. La confraternité, en particulier… qui en pratique interdit l’exercice du contradictoire dans le débat public, et place donc le domaine médical hors du débat rationnel tel qu’exposé par Pierre van Campen.
Plutôt me torcher le c*l avec votre serment médical que de daigner d’y souscrire.
« Comme je rentre à Paris pour reprendre ma garde le 8 (contrairement à vous qui ne faites que blablater devant votre ordinateur sur des sujets que visiblement vous ne maîtrisez que par des liens sur des sites plus improbables encore que le « Lancet », c’est dire..) »
Vous n’avez toujours pas daigné prendre position sur la valeur du site Science-Based Medicine. Faut qu’on demande au Décodex du Monde pour avoir une opinion sur le niveau de complotisme de Gorski ?
Et « The Lancet » n’a rien d’un site improbable. Ce point a déjà été traité avec breizmabro, votre « grand-mère » !…
« Inutile donc de perdre votre énergie (?) à me répondre car j’aurai d’autres choses plus importantes à faire que de lire votre venimeuse littérature. »
Ce que vous faites ne regarde que vous. Mais nous sommes parfaitement libres de vous apportez du contradictoire. Relisez la prose de Pierre van Campen à ce sujet.
« Monsieur je ne vous salue pas, et j’espère au plus profond de moi ne jamais devenir un jour ce que vous êtes. »
Le jour où votre milieu professionnel ne figurera pas en tête de peloton épidémiologique en ce qui concerne les troubles factices somatiques, ce jour-là vous retrouverez le droit de mépriser vos patients et vos contradicteurs aussi ouvertement. En attendant, vous ne vous permettez juste rien du tout…
@ Tipaza 08/08 17:09
Comme quoi une majuscule, à laquelle je n’avais pas été attentif, peut finalement tout changer !
J’avoue que pour ma part, plus que m’interroger sur ce qu’est la vie, biologiquement parlant, c’est plus la manière de vivre celle-ci qui m’a toujours préoccupé.
Faire en sorte que je puisse profiter au mieux, le plus positivement et le plus utilement possible, pour moi et pour autrui, de cet intervalle qui s’écoule entre la naissance et la mort, que je n’oublie à aucun moment que je suis là avant tout pour vivre.
Je ne pense pas d’ailleurs que le discours de la biologie sépare la mort de la vie.
« Naître, vivre et passer, c’est changer de formes » prétendait Diderot dans « Le rêve de d’Alembert ».
@ Christine L. | 05 août 2020 à 17:53
« Je ne crois pas un instant à votre histoire de grand-mère sadique, lectrice occasionnelle de ce blog, qui vous obligerait à lire tous les commentaires de Robert Marchenoir et de F68.10 et encore moins à celle d’un petit-fils qui s’exécuterait […]. Selon moi vous êtes venu ici en renfort de votre grand-mère breizmabro […]. Et si vous serviez de prête-nom à votre grand-mère, et si vous n’existiez pas […]. »
Exactement…
Quant à un pseudo-étudiant qui serait « interne dans le service d’infectiologie de la Pitié »… c’est quoi, « la Pitié » ? c’est où ? Un interne qui travaille dans un service d’infectiologie, qui intervient sur le Covid-19, et qui ne présente, pour son premier commentaire, pas un seul argument infectiologique, ni même médical ? Et, en fait, aucun argument du tout ?
Un interne qui traite The Lancet de « site improbable », alors qu’il s’agit non pas d’un site, mais d’une revue scientifique, et que c’est la revue scientifique médicale la plus ancienne et la plus prestigieuse du monde ?
Un interne qui mentionne (complètement hors de propos), que « la chloroquine et le Doliprane sont vendus tous les deux par Sanofi »… et qui ne sait pas, par conséquent, que le Doliprane n’est autre que l’une des multiples marques commerciales du paracétamol… lequel est vendu par une tripotée d’industriels de la pharmacie, puisque c’est une molécule qui est depuis longtemps dans le domaine public…
Le Doliprane, c’est l’obsession de breizmabro.
Curieusement, « l’interne de la Pitié », qui trouve absolument indispensable de nous informer, pour sa première intervention, ici, que sa grand’mère
fait du vélohabite Collioure, écrit :« J’ai ainsi pu constater qu’aujourd’hui il y avait des médecins (sic) blogueurs pouvant diffuser des idioties, notamment un certain Marchenoir qui visiblement a raté sa première année de médecine mais qui fait du rattrapage depuis cinquante ans […] ».
Je n’ai jamais, ici, donné d’informations sur ma profession ou ma vie privée. Ça ressemble quand même beaucoup à une grossière provocation pour me conduire à lâcher des éléments de ma biographie…
On notera, par ailleurs, que des gens apparemment intelligents, ici, ne doutent pas une seconde que n’importe qui, sur Internet, prétendant être « interne de 27 ans à la Pitié » est effectivement interne de 27 ans à la Pitié — et en tirent de savantes conclusions. Je pourrais leur présenter un prince nigérian de ma connaissance…
Excellente synthèse de Futura, repérée par Deviro, faisant le bilan de la chloroquine dans son usage contre le Covid-19.
On y trouve de nombreuses informations non présentées ailleurs, ainsi que de nombreux liens utiles. Notamment cet autre bilan, plus bref, sous forme de tableau, des principales études réalisées sur la chloroquine. Il montre clairement l’écrasante prépondérance des résultats concluant à l’inefficacité. Et ce fil Twitter, d’un vrai médecin, celui-là, coordinateur des jeunes infectiologues français, résumant les arguments scientifiques et éthiques qui réduisent à néant les thèses de Didier Raoult.
J’y ajouterais, pour les lecteurs qui voudraient véritablement creuser le sujet, et qui sont à juste titre perdus parmi toutes les études qui leur dégringolent sur la figure, quelques ressources utiles. Une explication grand public des différents types d’études existants (randomisées, etc.). Une autre, destinée aux scientifiques et aux médecins.
Le catalogue des biais possibles dans une étude médicale (là encore, site destiné aux scientifiques).
Un bref survol de ces derniers sites suffit à montrer la complexité des problèmes en jeu, et aide à mesurer à quel point la vision simpliste propagée par Didier Raoult relève de la propagande, et, carrément, de la fraude. Parce que rien de ce qui se trouve dans ces pages n’est inconnu de lui, bien évidemment.
Un dernier lien utile à ceux qui désirent s’initier à la science qui se trouve derrière cette polémique : Rédaction médicale et scientifique, le blog d’un médecin qui enseigne cette discipline très particulière de la publication dans des revues scientifiques médicales. Là encore, on mesurera à quel point les slogans de propagande des raoultistes sur The Lancet sont éloignés des problèmes réels, nombreux, complexes, que pose le simple acte de publier des travaux de recherche dans une revue scientifique.
Merci à herman kerhost pour son soutien.
@ Michel Deluré | 06 août 2020 à 11:26
« J’avoue que pour ma part, plus que m’interroger sur ce qu’est la vie, biologiquement parlant, c’est plus la manière de vivre celle-ci qui m’a toujours préoccupé. »
Alors suivez ce conseil que j’ai lu un jour sur un cadran solaire et que je me suis empressé de recopier sur mon carnet, une fois rentré à l’hôtel.
Le voici:
« Imitez-moi, ne comptez que les heures claires. »
@ Tipaza
« Imitez-moi, ne comptez que les heures claires. »
J’avoue être charmé par votre propension aux aphorismes de qualité et à une certaine qualité poétique, à l’occasion, de vos commentaires. Et ceci au-delà de nos divergences de points de vue — que je ne crois pas être imaginaires — sur nombre de choses. Sincère compliment de ma part.
@ Robert Marchenoir
« Le Doliprane, c’est l’obsession de breizmabro. »
Quant à moi, c’est la brémélanotide. Pour des motifs essentiellement scientifiques, hein… Je suis en effet fasciné par l’évolution que manifeste le brémélanotide vers des agents pharmaceutiques qui ne sont plus de simples molécules mais bel et bien des peptides, avec un niveau de sélectivité d’action plus spécifique que nombre de médicaments. J’y vois un réel progrès scientifique en terme de précision médicamenteuse.
Maintenant, ce que les gens font avec, je m’en moque pas mal… Certaines histoires que j’avais lues à l’époque, avant sa commercialisation, de la part de certains aventureux clients, me laissent l’impression que le désir sexuel en devient assez massivement compulsif et des utilisateurs masculins de ce produit se plaignaient d’une curieuse et étrange dépression temporaire une fois l’action du médicament terminée. Mais cela reste bel et bien pour un moi un progrès de voir de plus en plus de peptides devenir commercialisées.
@ F68.10
Vous êtes bien aimable, merci.
J’apprécie votre façon de défendre vos points de vue en évitant au maximum les positions conflictuelles, quand c’est possible.
Tant mieux pour nous si malgré nos désaccords idéologiques, au moins nous pouvons apprécier la forme de les exprimer.
La poésie a toujours été une composante importante de ma vie, et il ne se passe pas un jour sans que je lise au moins un poème.
Puisque le Liban a été endeuillé, je citerai une poétesse franco-libanaise que j’aime particulièrement, Andrée Chedid, à propos de la poésie précisément:
« La poésie n’est pas refus ou survol de la vie ; mais plutôt une manière de la multiplier, de rendre compte de sa largesse.
Elle témoigne aussi d’une soif qui nous hante, d’un sens impénétrable qui nous tient en haleine, d’une densité que le quotidien dilapide trop souvent. »
« Le concept de la culpabilité par accusation a été mis en lumière par le grand avocat et juriste américain Alan Dershowitz »
Ignorante de cet éminent juriste que paraît être Alan Morton Dershowitz , 82 ans, avocat pénaliste dont nombre de clients, à commencer ou à finir par Jeffrey Epstein, semblent avoir été plutôt impopulaires, j’ai, à mon habitude en pareil cas, mené ma petite enquête web.
Il s’agit donc également et comme vous d’un écrivain préoccupé des méandres de la Justice de notre temps et dont le dernier titre publié en 2019, est en effet ainsi que le mentionne l’intitulé de votre billet, Guilt by Accusation: The Challenge of Proving Innocence in the Age of #MeToo
Eh oui, à l’époque de #MeToo , prouver l’innocence d’un accusé des réseaux sociaux, semble devenu mission impossible dans le cadre d’une procédure accusatoire publique contradictoire et orale.
Mais et c’est là tout l’intérêt de votre billet, notre système de justice pénale fonctionne dans le cadre d’une procédure à dominante inquisitoire, secrète, non contradictoire et écrite. Tout comme d’autres démocraties de droit romano-germanique. Or, le débat public qui « in the Age of #MeToo » se déploie désormais dans la sphère médiatique avant tout renvoi devant un Tribunal ou une Cour, paraît en effet avoir pour « conséquence l’intimidation de juges tétanisés, à cause des pressions extérieures » comme dans le cas que vous citez, celui d’Adama Traoré dont les couleurs sont portées par sa sœur Assa Traoré dans la lice #MeToo selon le modèle du « combat judiciaire », à l’origine des principes de la procédure accusatoire, qui se limite cependant en l’espèce à la joute verbale.
Bref, « accuser, c’est peser » et Gérald Darmanin est coupable devant le Tribunal révolutionnaire adepte de l’écriture inclusive.
Bon. On peut encore ajouter au crédit des « bonnes âmes » cramponnées à la défense de la féminisation à tout crin du genre qui n’a cure du sens et qui veut que par ex. comme on a « le curé », on ait « la curée » pour sonner l’hallali qu’implique « Guilt by Accusation », le Tribunal des chuchotements de couloirs qui n’est pas moins actif ni moins nuisible.
Je me suis intéressée également au cas traité par le 2d ouvrage publié par Alan Morton Dershowitz, à savoir Reversal of Fortune: Inside the von Bülow (1985).
J’ai été en effet tout d’abord attitrée par un nom que je connaissais, à savoir : von Bülow, en tant que c’était celui du chef d’orchestre et pianiste élève de Franz Liszt dont il épousa la fille Cosima, que ce dernier eût avec Marie Catherine Sophie de Flavigny alors l’épouse du comte d’Agoult, autrement dit Hans von Bülow, l’ami de Richard Wagner.
Cosima von Bülow divorça par la suite de son chef d’orchestre de mari pour épouser Wagner, de vingt-quatre ans son aîné et auquel elle avait déjà donné trois enfants dont les prénoms sont tirés des opéras du maître, et dont le 3ème avait eu pour parrain l’excentrique Louis II de Bavière, le cousin d’Élisabeth, dite « Sissi », l’impératrice d’Autriche, et qui avait même assisté à l’accouchement.
C’est Cosima qui fit de Bayreuth, temple de la musique wagnérienne, une véritable Institution.
Bref, je me suis dit qu’est-ce que ce von Bülow-là, et que lui a-t-on reproché .
Ce von Bülow-là, von Bülow par sa mère et danois par son père le dramaturge Svend Borberg qui fut soupçonné de sympathie pour l’occupant durant l’occupation du Danemark par les Nazis, avait donc préféré opter pour le patronyme maternel qui l’identifiait comme le descendant d’une famille allemande dont les preuves de noblesse remontent au XIe siècle et que la Première Guerre mondiale a ruinée.
C’est donc en tant que Prince von Bülow qu’il s’installe à Londres où il fait des études de droit et de sciences politiques pour ouvrir un cabinet de lawyer ou d’attorney (avocat). C’est ainsi qu’il a pu devenir l’assistant juridique de, à l’époque, la première fortune des Etats-Unis, le magnat du pétrole Jean Paul Getty, célèbre pour son avarice, pour le kidnapping de son petit-fils en Italie en 1973, pour diverses Fondations et musées et dont la fortune est estimée au moment de sa mort (1977) en dollars constants de 2018, à 21 milliards $ .
Évoluant dès lors dans la jet set de l’époque entre Vienne et New York, Claus von Bülow y rencontre une richissime, bien que comparée aux Getty, pas tant que cela (75 millions de dollars) mère de deux enfants et divorcée d’ un premier prince, un Autrichien , celui-là, qu’il épouse en 1966.
Elle lui donne une fille l’année qui suit, prénommée Cosima, puis voit sa santé décliner dans les trois ans qui suivent pour finir hospitalisée une première fois en 1979 suite à une overdose de médicaments dans un contexte d’alimentation chaotique. Elle rentre chez elle pour réitérer l’année suivante le même genre d’épisode clinique consécutif à diverses addictions et dont cette fois elle ne se relèvera pas, mais restera 28 ans dans le coma avant de décéder en 2006 ou 08 selon les sources.
Bien que ce ne soit que près de trois décennies plus tard que son épouse décède, Claus von Bülow se voit inculpé pour double tentative de meurtre dans l’année qui suit l’entrée de cette dernière dans le coma, ce sur un pronostic médical défavorable quant à une sortie du coma ainsi que l’accusation des enfants du premier lit soutenue par le témoignage d’une femme de chambre au service de sa maîtresse depuis près de trois décennies et à laquelle le maître de maison est apparu coupable de non-assistance à personne en danger lors d’une première overdose de barbituriques, ainsi que le contenu du contrat de mariage.
Le mari et beau-père se voit donc condamné en instance à 30 ans de réclusion criminelle mais est finalement acquitté en appel grâce à dit-on, la pugnacité de l’ “Acquittator” américain, Alan Dershowitz qui fait venir à la barre pas moins de neuf experts médicaux et chercheurs, et que cette retentissante affaire propulse sur le devant de la scène médiatique, qui en fait un best-seller dont sera tiré l’argument d’un film (1990) lui aussi à succès et qui vaudra un Oscar à l’acteur principal .
Bien que Cosima von Bülow ait toujours, dit-on, soutenu l’innocence de son père, celui-ci une fois acquitté sera attaqué au civil par les demi-frères et sœurs de cette dernière pour conclure au final un arrangement par lequel seule Cosima cohériterait de sa mère, son père, le demi-danois fils de présumé sympathisant nazi, et d’un grand nom allemand, émigré au Royaume-Uni à 19 ans puis à 33 ans aux Etats-Unis dans la foulée d’un contrat de travail au service de la première fortune américaine de l’époque, donc un Européen à prendre avec des pincettes ayant épousé une ressortissante de la bonne société américaine et qu’il aurait, au mieux, laissée se détruire, acceptant de divorcer d’une femme n’étant pas en possession de son libre arbitre (on dit qu’il lui arrivait toutefois d’ouvrir les yeux et de pleurer), renonçant par là-même à sa part contractuelle.
Il quittera ensuite les Etats-Unis pour retourner à Londres où la bonne société anglaise n’a pas répugné à le recevoir très souvent, selon l’équivalent britannique de Gala, et il est décédé l’an passé à l’âge de 93 ans.
Accessoirement on peut faire observer que si les enfants du 1er lit ont réclamé à leur beau-père 60 millions de dollars de dédommagement (à quel titre? vu qu’acquitté, il est resté présumé innocent), c’est, j’imagine, qu’ils ont supposé que ce dernier fût à même de les payer.
D’où pourquoi se serait-il donné la peine d’envoyer ad patres avec tous les risques afférents y compris celui qu’elle s’en sorte, son épouse, pour 14 millions de dollars soit le quart de cette somme ?
Quelle histoire et quelles destinées !!
« La France se déteste », d’où cette ultime exhortation de Jehanne d’Arc marchant au supplice : « Français divisés, pardonnez-vous de toute votre âme ! »
La dissolution des Etats, c’est-à-dire le désordre, commença quand certains hommes, troublés par le mauvais esprit qui engendre l’orgueil, voulurent mettre leur personnalité au-dessus des autres, s’affranchir des lois établies et dominer les faibles. Cette révolte fut le commencement de l’erreur sociale, c’est-à-dire de l’injustice.
Chez les Francs, c’est à Clovis que l’on fait remonter la promulgation de la loi salique, à tort, car cette promulgation n’eut jamais lieu.
C’est lui qui commença à prendre le nom de Franc et à appeler la Gaule France. Par franc, il entendait affranchi des principes, des lois, de la morale du régime antérieur à lui. C’est de son temps qu’on remplaça l’ancienne justice par les épreuves judiciaires par l’eau bouillante et le fer rougi.
https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/celtesetlatins.html
Cordialement.