La contagion des interdits

L’appel de Denis Tillinac pour que certaines de nos églises ne soient pas transformées en mosquées n’a rigoureusement rien qui puisse choquer.

Il a été signé par un certain nombre de personnalités dont la plupart ont du crédit à mes yeux.

Si mon nom ne s’y trouve pas, c’est que je fuis depuis toujours ce qui est « pétitionnaire » car je crains alors que ma liberté soit enkystée dans un texte, aussi valable qu’il soit dans l’immédiat.

Au lieu de se préoccuper du fond de l’appel, on a mis en avant des considérations périphériques comme la coexistence, par exemple, de Nicolas Sarkozy et d’Eric Zemmour. Ce qui était à la fois évident et souhaitable.

Michaël Darmon, chef du service politique d’i-Télé, avec un empressement qu’on sentait voluptueux, a prétendu, lui, que le cardinal André Vingt-Trois avait détesté ce texte.

On n’était pas loin de suggérer qu’il n’était pas nécessaire et qu’on aurait dû l’interdire, en plus sa publication dans Valeurs actuelles était une circonstance aggravante !

Sur France Inter, Henri Guaino est confronté à deux journalistes et durant une à deux minutes l’échange est surréaliste. Il s’agit de l’islam et au lieu d’en parler, on a questionné l’invité sur le droit d’en parler, en ajoutant, pour faire bonne mesure, une faute de français puisqu’en plus il aurait fallu « solutionner » le problème !

Faut-il à nouveau rappeler l’absurdité du projet d’inscrire la répression du racisme et de l’antisémitisme dans le droit pénal ordinaire ? Une autre manière d’interdire en généralisant ! Tout malheureusement nous révèle aujourd’hui l’échec de l’humanisme qui ne compte que sur ses injonctions ressassées pour réduire la nocivité de ces fléaux de l’esprit et du coeur.

Ces interdits implicites ou explicites qui concernent la pensée, la parole et l’écrit, érigeant paradoxalement des tabous pour certains sujets à proportion même de leur importance et de leur urgence pour la communauté nationale, sont la continuation, pour l’immatériel, d’un quadrillage de plus en plus contraignant de la société dans sa matérialité.

Ce qui n’aurait pu être que l’expression d’une humeur et d’une subjectivité a été confirmé de manière éclatante par un sondage réalisé par l’Institut Viavoice en partenariat avec la Revue civique : ses résultats démontrent que pour les « interdits, contraintes et surveillances », deux tiers des personnes sollicitées déplorent que « de manière générale en France il y ait de plus en plus de restrictions ».

Conclusion plus perverse, pour 45% des Français cette multiplication des prohibitions « donne envie de faire le contraire de ce qui est demandé(…)Il existe un malaise, voire une exaspération, notamment chez les plus modestes, face à des messages à sens unique de la France d’en haut vers celle d’en bas » (Le Figaro).

On peut, pour soi, juger légitimes les empêchements et coercitions liés à la sécurité routière, au tabac et à l’alcool mais, sans démagogie, déplorer l’amplitude d’un mouvement qui, pour dénoncer l’abusif, s’en prend à la normalité même. A l’alcool parce qu’il y a des alcooliques. Au tabac parce qu’il y a le tabagisme. A la circulation parce qu’il y a des fous du volant.

Il y a les interdits qui touchent davantage le quotidien – et ce serait plutôt la pénalisation de « la France d’en bas » – et ceux que la France d’en haut valide et admet, dangereux et élitistes, au détriment de la liberté d’expression. D’une certaine manière, on a des interdits de classe, pour le pire de notre pays se proclamant pourtant, en étant de plus en plus démenti par sa réalité et son totalitarisme du Bien, comme un espace de libertés.

On ne mesure pas assez l’emprise insidieuse ou ostensible de cette bienveillance castratrice – qui va du vulgaire au noble, de la prose de tous les jours à la poésie de la pensée et de ses manifestations – parce que le pouvoir socialiste est habile et manipule.

Avec le mariage pour tous, son opposition de plus en plus molle à telle ou telle de ses conséquences prévisibles – la GPA notamment – et son désintérêt condescendant à l’égard des désastres causées par la délinquance et la criminalité ordinaires, son laisser-aller ciblé, il réussit, en effet, à nous faire prendre de périlleuses avancées sociétales ou indifférences civiques pour des libérations.

Avec la contagion des interdits et les faux progrès, les vraies reculades, un jour la France se réveillera, ligotée par mansuétude et abandonnée par désinvolture.

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Voir les Commentaires (96)
  1. Bonjour Philippe,
    « L’appel de Denis Tillinac, pour que certaines de nos églises ne soient pas transformées en mosquées, n’a rigoureusement rien qui puisse choquer. »
    Il semblerait que l’appel de Denis Tillinac ait choqué quelques personnes, à commencer par Bruno Roger-Petit qui a écrit un article incendiaire sur les pétitionnaires parmi lesquels figurent quelques-uns des invités de votre chaîne YouTube.
    Ci-joint le lien de son article, que vous avez lu peut-être.
    http://www.challenges.fr/politique/20150708.CHA7722/touche-pas-a-mon-eglise-cette-petition-que-sarkozy-n-aurait-pas-du-signer.html
    Pas à dire il a une bonne plume BRP et pas seulement quand il commente les matches de foot.
    Bigots et franchouillards en prennent pour leur grade, mais aussi Nicolas Sarkozy qui est la seule personnalité politique digne d’un certain intérêt à avoir signé cette pétition destinée à « sauver nos églises de France. »
    Ceci étant entre la France « franchouillarde et bigote » et la France « Nique-ta-mère » il y a un espace dans lequel se situe, je pense, la grande majorité des Français de toutes origines. C’est personnellement là que je me situe.
    Alors Nicolas Sarkozy aurait-il dû signer cette pétition ? Je pense que non. Mais il arrive parfois qu’à vouloir chercher un électorat qui est la chasse gardée du FN on se trompe d’objectif.

  2. Mary Preud'homme

    « Prendre sa destinée en mains »* peut commencer par une signature (célèbre ou inconnue) en bas d’une pétition. Peu importe la notoriété puisque c’est le nombre qui compte et ce qui va donner tout son poids à cet acte citoyen. Venant de Denis Tillinac une telle initiative ne saurait être taxée de sectarisme ou d’opportunisme. Personnellement, je ne me suis jamais dérobée à cet acte de responsabilité qui consiste à signer une pétition dès lors que l’enjeu me paraissait suffisamment important.

    * (cf Jacques Ellul, l’Illusion politique)

  3. Pourquoi pas ?
    Les églises chrétiennes sont tournées vers l’Orient… cela éviterait déjà des prosternations dans le sens de la largeur…
    J’ai un ami qui a acheté une église désaffectée pour la transformer en habitation : le transept lui sert de cuisine, le lit conjugal est à la place de feu le maître-autel et les chiottes (pardon, chère correctrice, mais tout fout le camp chez moi aussi…) sont dans la sacristie… Je propose, un dimanche sur deux, de transformer Notre-Dame de Paris en mosquée et la grande mosquée de Paris en célébration eucharistique. Allah est grand et Jésus et Mahomet sont ses prophètes.
    Quant aux salles de la franc-maçonnerie désertée, je vais de ce pas interroger JDR…

  4. Pour les anglophones, voici un article consacré à Peter Sutherland et à sa position sur les migrations.
    Je rappelle que Mr Sutherland possède autant de casquettes que les généraux soviétiques exhibaient de médailles : Goldman Sachs entre autres, émissaire spécial de l’ONU pour les migrations, etc.
    Nos petits débats sur la transformation d’églises en mosquées ne sont que la partie qui masque le tout, le vrai terrorisme, le 2.0, le « non violent », c’est précisément celui-ci…
    http://libertygb.org.uk/v1/index.php/news-libertygb/6172-peter-sutherland-undermining-the-nation-state
    ….avec l’approbation active de la commission européenne.
    http://eeas.europa.eu/statements-eeas/2015/150625_07_en.htm

  5. @sbriglia 9 juillet 2015 à 13:55
    « Quant aux salles de la franc-maçonnerie désertée, je vais de ce pas interroger JDR… »
    Fut un temps où on les transformait en FNAC, et pour cause, depuis, la rue Le Peletier ou la rue Cadet sont rachetées par les assureurs… « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », c’est de Spinoza, ou Montaigne, ou alors de moi, je ne sais plus…

  6. Marc GHINSBERG

    Dites-moi cher Philippe ne seriez-vous pas un soixante-huitard qui s’ignore ?
    N’auriez-vous pas fait vôtre le fameux slogan « il est interdit d’interdire » ? Vous qui trouvez qu’il y a trop d’interdits, seriez-vous pour la libéralisation du cannabis ?
    Dans votre liste d’interdits qui nous conduisent, selon vous, tout droit au totalitarisme, vous avez oublié l’arrêté municipal du camarade Robert Ménard qui prohibe à Béziers l’étendage du linge aux fenêtres.
    Mais revenons un instant à l’appel de l’ineffable Denis Tillinac. Personne ne lui a défendu de le publier. Pourquoi refuser à ceux qui le trouvent déplacé d’exprimer leur opinion sur ce texte ? Pourquoi jeter le discrédit sur Michaël Darmon : « Michaël Darmon, chef du service politique d’i-Télé, avec un empressement qu’on sentait voluptueux, a prétendu, lui, que le cardinal André Vingt-Trois avait détesté ce texte » ? Et alors, le Cardinal a démenti ?
    Allons messieurs les conservateurs et réactionnaires de tout poil qui avez élu domicile dans les médias, continuez à vous exprimer autant qu’il vous plaira, mais souffrez que l’on ne soit pas d’accord avec vos opinions que vous voulez faire passer pour vérités, et qu’on le dise !

  7. hameau dans les nuages

    On crèvera des non-dits ou des faux semblants comme ce plan national de la prévention contre le harcèlement sexuel, 100% des femmes ayant subi un jour ou un autre les assauts de la gent masculine.
    On sait qui en sont principalement les auteurs mais il faut culpabiliser l’ensemble de la communauté masculine, lui faire baisser la tête à défaut du pantalon. Puisque nous sommes tous de gros saligauds pervers, il fallait bien un numéro vert.
    @ Achille
    Cela est bien plus profond que la bigoterie que vous dénoncez, vous le savez bien. A l’instar des Sentinelles, un mouvement est en train de se mettre en place sur le même principe avec « occupation » à tour de rôle des églises désertées. Une heure de prière pour les croyants, de silence pour les agnostiques ou de recherche de fraîcheur par ces temps de canicule pour les autres. Nous verrons bien si la police politique de madame Taubira fera usage de la force vu le déploiement à certains endroits pour des pacifistes alors que l’on pénètre dans le saint des saints des camps militaires sans avoir à s’y faire prier.
    La mèche lente de la bougie contre le détonateur. David contre Goliath.

  8. Robert Marchenoir

    « Faut-il à nouveau rappeler l’absurdité du projet d’inscrire la répression du racisme et de l’antisémitisme dans le droit pénal ordinaire ? »
    En effet. Et pour vous en convaincre, je vous propose ce petit exercice : recensez dix définitions différentes du mot racisme (au minimum) tel qu’il est réellement employé dans la vie courante. Classez-les ensuite du plus répréhensible au moins répréhensible.
    Je vous garantis que si vous avez fait l’exercice correctement, vous trouverez à une extrémité de la liste des comportements excessivement rares, qui suscitent la révulsion chez la quasi-totalité des personnes dans la quasi-totalité des pays du monde ; et à l’autre extrémité de la liste, des comportements pratiqués par la quasi-totalité des personnes dans la quasi-totalité des pays du monde, et qui non seulement ne suscitent pas la réprobation (sauf quand ils sont affublés du qualificatif de « racistes »), mais qui sont encouragés et font partie de la morale la plus communément partagée.
    La conclusion s’impose : le mot racisme, tel qu’il est employé aujourd’hui, ne signifie rigoureusement rien. C’est uniquement un outil de manipulation idéologique et d’oppression politique, qui contribue à la destruction du langage comme à celle de la cohésion sociale.
    Le moins que l’on puisse dire est qu’il n’a pas sa place dans un texte de loi. La première vertu d’une loi pénale est de désigner clairement et sans ambiguïté les actes interdits. Le mot racisme est à l’opposé de cette exigence : il sert exclusivement à ostraciser des adversaires politiques, en se passant complètement de la nécessité de leur imputer des actes concrets, et au minimum des opinions véritables.
    Rappelons qu’il s’agit là d’un héritage marxiste longuement travaillé par le KGB. En URSS, n’importe qui pouvait être accusé d’être un « ennemi du peuple soviétique », sans le moindre fait à l’appui, et cela suffisait à vous envoyer au goulag ou au peloton d’exécution. Plus tard, le mot « fasciste » a été détourné de sa signification véritable pour devenir à son tour une étiquette infamante, utilisée à tour de bras en Russie comme par les partis communistes occidentaux. Aujourd’hui, Moscou voit à nouveau des « nazis » partout, en particulier en Ukraine, alors que les néo-nazis pullulent chez les soutiens de Vladimir Poutine. Et bien sûr, « raciste » a remplacé « fasciste », qui commence à être sérieusement éventé.
    Nous savons aujourd’hui que le KGB a organisé de faux « actes racistes » en Occident pour le bien de sa propagande : les « ouvriers » et les « prolétaires » préférant de loin les bénéfices du capitalisme aux promesses frelatées du communisme, il fallait trouver autre chose pour diffamer le mode de vie occidental, basé sur le libéralisme, le capitalisme et la démocratie.
    Inscription de croix gammées et de slogans antisémites sur des cimetières juifs, fausses lettres d’insultes racistes adressées à des diplomates noirs à New York, fausse épidémie d’incendies volontaires d’églises noires dénoncée par une fausse association de bienfaisance américaine, les communistes russes n’ont rien épargné pour accréditer la légende du « fléau raciste en Occident » – avec un éclatant succès : il n’est que de voir les théories invraisemblables échafaudées par Christiane Taubira sur « le racisme contemporain en France » qui serait dû à « l’héritage de l’esclavage ».
    La beauté terrifiante des « mesures actives » menées depuis près d’un siècle par la police politique russe à travers le monde, c’est que leurs effets ont une vie propre, des décennies après que la subversion d’origine a cessé, comme une infection virale ou une tumeur cancéreuse.

  9. Michelle D-LEROY

    Personnellement j’ai signé la pétition tant les propos de M. Boubakeur, pourtant souvent mesuré, m’ont paru provocateurs et qu’il me serait insupportable de voir, dans les villages de France et de Navarre, des minarets remplacer les clochers.
    Il me semble normal de pouvoir exprimer son indignation pour dire non à des propositions aberrantes. Il me semble aussi qu’il vaut mieux commencer par signer une pétition que d’aller tout casser comme les « zadistes » implicitement soutenus par nos gauchos.
    Il se trouve, en effet, des journalistes ou des « zélites » comme M. Mignard (hier soir sur i-Télé) pour trouver en cela une idée formidable pour ouvrir leur coeur aux musulmans de France, tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre ont décidé depuis longtemps de tout faire pour abattre la religion chrétienne et même judéo-chrétienne… ces vieux relents du radicalisme de gauche du début du siècle aujourd’hui cultivés grâce à des politiques divers dont Christiane Taubira.
    Si Mgr Vingt-Trois prêche pour cette ouverture, je pense qu’il se tire une balle dans le pied. Mais cela ne serait pas la première fois que les gens d’Eglise voudraient tendre la joue pour recevoir une claque dans leur bonté suprême. Il n’empêche que plus que la religion, c’est notre civilisation même qui serait justement piétinée par la suprématie musulmane. Et voir tous ces Français qui acquiescent me rappelle ceux qui, lors de certains conflits prenaient parti pour l’ennemi… rien de moins. Que M. Boubakeur prêche pour sa paroisse, enfin sa religion, cela peut paraître normal mais voir des Français de longue date souhaiter que la France change de visage, m’interroge sur leur but. Et qu’ils ne viennent pas me parler de générosité, d’ouverture d’esprit, de bien vivre ensemble, de liberté, de mixité à réussir car je sais que tout cela n’est que charabia et billevesées. Ce sont des fossoyeurs de civilisation.
    Ensuite, la multiplication des prohibitions, même si on n’est ni alcoolique, ni fou du volant, ni fumeur, ni client de prostituées, devient un vrai problème de société. Une réglementation surtout destinée à verbaliser et à faire payer des impôts indirects. Car à l’inverse nous constatons une montée du laxisme gouvernemental envers les incivilités et petits trafics de toute sorte… ce qui laisse un sentiment d’impunité pour les uns c’est-à-dire la petite délinquance qui pourrit la vie courante de la France d’en bas et les sanctions pécuniaires pour la classe moyenne… sans parler du laisser-aller et des dérives de toutes sortes concernant la France d’en haut qui dépense l’argent des contribuables sans compter, se permet les dépassements de la vitesse autorisée, organise des fêtes à l’esprit religieux tandis qu’on prône la laïcité du matin au soir.
    Bref, une drôle de photographie d’une France à trois vitesses selon qu’on soit riche ou pauvre et maintenant on peut ajouter catholiques ou musulmans.
    J’ai le sentiment que tout cela ne finira pas très bien. D’autant que la liberté d’expression devient aussi un sujet à caution. Pourtant, si je ne m’abuse, le 11 janvier, des milliers de Français ont battu le pavé pour réclamer cette liberté élémentaire d’un peuple libre vivant dans une démocratie issue de la République si chère à tous nos beaux penseurs.
    Pourtant ces beaux penseurs ont visiblement un sens de la liberté d’expression très subjectif et très variable.

  10. Robert Marchenoir | 09 juillet 2015 à 15:27
    « Rappelons qu’il s’agit là d’un héritage marxiste longuement travaillé par le KGB. En URSS, n’importe qui pouvait être accusé d’être un « ennemi du peuple soviétique », sans le moindre fait à l’appui, et cela suffisait à vous envoyer au goulag ou au peloton d’exécution. »
    Ce qui est amusant avec Robert Marchenoir, c’est que, quel que soit le thème du billet, il arrive toujours à nous placer sa ritournelle sur Poutine, la Russie et le KGB.
    Cela me rappelle le film de Jean-Claude Sussfeld « Elle voit des nains partout ! ».
    Ben le « camarade » Robert Marchenoir, lui, il voit des espions soviétiques partout. Je me demande même si le soir avant de se coucher il ne regarde pas sous son lit au cas où il y en aurait un qui y serait caché.

  11. Alex paulista

    Voilà un billet plein de contradictions. Vous êtes choqué qu’on soit choqué par les propos de Tillinac, qui lui-même est choqué par le fait qu’on puisse utiliser des églises abandonnées en lieux de prière pour les musulmans. Et vous soutenez Tillinac au nom de la tolérance… Non, rien n’est choquant là-dedans, même Dieu y trouvera peut-être son compte.
    Puis vous ne comprenez pas qu’on conteste la pertinence des analyses de l’islamologue Guaino, lui qui se veut exégète de l’Islam dès que l’actualité nous impose les crimes des islamistes…
    Et pourtant vous poursuivez par :
    « …pour dénoncer l’abusif, s’en prend à la normalité même. A l’alcool parce qu’il y a des alcooliques. Au tabac parce qu’il y a le tabagisme. A la circulation parce qu’il y a des fous du volant. »
    Appliquez vos sages paroles à l’islam qui n’est pas l’islamisme.
    En somme, votre conception de la tolérance est plutôt subjective.

  12. Frank THOMAS

    « Toute leur vie était dirigée non par les lois, statuts ou règles, mais selon leur bon vouloir et libre-arbitre… Ainsi l’avait établi Gargantua. Toute leur règle tenait en cette clause :
    FAIS CE QUE VOUDRAS,
    car des gens libres, bien nés, bien instruits, vivant en honnête compagnie, ont par nature un instinct et un aiguillon qui pousse toujours vers la vertu et retire du vice…
    Ceux-ci, quand ils sont écrasés et asservis par une vile sujétion et contrainte, se détournent de la noble passion par laquelle ils tendaient librement à la vertu, afin de démettre et enfreindre ce joug de servitude ; car nous entreprenons toujours les choses défendues et convoitons ce qui nous est dénié »
    écrivait Rabelais dans le Gargantua.
    C’est, si l’on veut, le « il est interdit d’interdire » de mai 68, mais à l’usage de gens instruits et civilisés. C’est là toute la différence.
    La multiplication métastasienne de règles de plus en plus contraignantes – celles dont Pompidou disait « cessez d’emmerder les Français » – est le résultat direct de l’inculture et de la sauvagerie.
    Pour maintenir les brutes dans des limites supportables, on crée des interdits qui brident tout le monde, même ceux qui ont en eux-mêmes les freins nécessaires à toute vie en société.

  13. Philippe Bilger,
    Lisez l’interview de Dalil Boubakeur dans l’Obs : il n’a jamais demandé, ni même pensé semble-t-il, à transformer les églises désaffectées en mosquées.
    Quand le débat est à ce point dérisoire, et l’échange réduit à des invectives par blogs ou pétitions, la misère intellectuelle est proche.
    Si ça occupe Tillinac, Michelle D-LEROY, Finkielkraut, Zemmour et Bilger, il ne manque plus que Rioufol.

  14. Mary Preud'homme (brrrr !)

    @sbriglia
    « J’ai un ami qui a acheté une église désaffectée pour la transformer en habitation : le transept lui sert de cuisine, le lit conjugal est à la place de feu le maître-autel et les chiottes (pardon, chère correctrice, mais tout fout le camp chez moi aussi…) sont dans la sacristie… »
    Votre ami fait donc partie des cinq acquéreurs privés (recensés à ce jour) d’une église désaffectée. A noter au passage la délicatesse avec laquelle vous nous avez indiqué la nouvelle destination des lieux. Omettant toutefois de nous parler de ce qu’il était advenu de l’emplacement du cimetière qui jouxta jusqu’aux années cinquante nos édifices cultuels !

  15. Le niveau de France Inter atteint des sommets avec la dame qui veut « solutionner »… Quand la forme est à l’égal du fond !!
    Quand on a Guaino ou Sarkozy à se mettre sous la dent, des frémissements de joie sont perceptibles à l’antenne…
    Pour le reste, comme notre gouvernement se trouve strictement incapable de résoudre les problèmes qui minent notre pays, il se réfugie dans la réglementation des comportements et des opinions.
    Récemment, à Paris, un cycliste a écopé d’une amende de 135 euros pour avoir roulé sur un bateau qui rejoignait le parking de son immeuble. Bravo aux courageuses forces de l’ordre pour affronter des délinquants de cet acabit !!
    Les oreillettes sont interdites pour le téléphone en voiture, mais il n’est pas encore défendu de parler aux passagers…
    Quelle bande de foutriquets !!

  16. On peut tout autant déplorer l’amplitude du mouvement qui s’en prend à l’islam parce qu’il y a des islamistes.

  17. Les musulmans ne sont pas moins normaux que les gens qui savent apprécier l’alcool, ils sont différents mais pas moins normaux.

  18. Il y a les interdits qui touchent davantage le quotidien – et ce serait plutôt la pénalisation de « la France d’en bas » – et ceux que la France d’en haut valide et admet, dangereux et élitistes, au détriment de la liberté d’expression.
    Nous serions en droit de penser que certains interdits nouveaux, apparus de manière très ponctuelle et très récente dans l’histoire d’une humanité qui a pourtant réussi à établir depuis deux mille ans un certain nombre de règles de conduite universellement reconnues – par exemple celles découlant du Tu ne tueras pas– ont dû être mis en place pour servir de garde-fous contre un certain nombre de dérives comme celles liées au racisme (terme dont le contour est par ailleurs très mal défini et laisse la porte ouverte à toutes les interprétations les plus arbitraires).
    Mais trop souvent, ces interdits servent de prétexte à des tyrans au petit pied, comme ceux qui instrumentalisent l’anti-racisme, pour se croire tout permis pour opprimer les populations en pratiquant l’équivalent de la chasse aux sorcières pratiquée il y a quelques siècles, surtout de l’autre côté de l’Atlantique.
    Hiatus entre la théorie et la pratique ;
    Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.
    Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

    Qui peut définir où commence et où se termine exactement le trouble à l’ordre public, de façon non arbitraire ?
    Où commence l’abus, de façon objective et non arbitraire ?
    En d’autres termes, les grands principes – à l’instar de ces magnifiques contrats d’assurance rendus sans objet par une kyrielle de clauses rédigées en petits caractères – peuvent être réduits à néant par une poignée de lois liberticides, promulguées par des gens qui étouffent les libertés tout en clamant s’en faire les champions…

  19. @Michelle D-LEROY
    Pourtant, si je ne m’abuse, le 11 janvier, des milliers de Français ont battu le pavé pour réclamer cette liberté élémentaire d’un peuple libre (…)
    Ne confondez-vous pas la volonté des manifestants avec celle des hommes du Régime et de la presse aux ordres qui ont détourné leur protestation contre les effets de l’activisme islamique, pour étouffer la voix du Peuple ?

  20. Finalement nous traînons trop de boulets dans notre pays, trop de parlementaires, trop de sénateurs, trop de tout, ras-le-bol de sans arrêt parler et reparler des mêmes choses, discourir, quand va-t-on trancher marcher droit devant.
    Je viens de tomber sur une info, hors sujet sans doute, mais la même déliquescence, encore un sénateur Montesquiou de je ne sais pas quoi impliqué (bien sûr)… Comment notre hôte peut-il soumettre des sujets importants, vouloir lutter, et à côté sans arrêt, sans arrêt dis-je, la vomissure, quand allons-nous pouvoir nous occuper de tout cela qui pollue le débat « …abandonnée par désinvolture… », spoliée par forfaiture. Quelle désillusion. Humilié de « mansuétude » pour ces politiques-là.

  21. Cher Philippe,
    Etranges lois que sont les nôtres qui permettent aux industriels de rejeter des millions de tonnes de boues rouges toxiques dans la Méditerranée et d’offrir une amende à celui qui jette un mégot.
    Etranges lois qui favorisent la pollution par les bus au diesel aux fines particules et n’obligent pas les gouvernements à mettre en place les bornes électriques nécessaires à leur développement.
    Etranges lois qui libèrent les récidivistes et donnent des amendes aux conducteurs qui dépassent la vitesse d’un kilomètre heure.
    Etranges lois qui rendent illégal l’esclavage du ventre féminin et cependant le tolère dans les tribunaux sous le regard bienveillant et fier de Madame Taubira.
    Etranges lois qui préservent des réserves écologiques et qui prônent le tout béton.
    Etranges lois qui se contentent d’informer pour l’amiante, le plomb, les termites et qui n’aident pas les acquéreurs ou les locataires à rendre les logements salubres.
    Etranges lois qui bavardent, qui sont inintelligibles voire inapplicables, confuses et inconnues.
    Pour nous la loi Veil sera toujours la loi Veil de 1975 et non le parasitage intéressé de telle ou telle personne.
    En Italie, de nombreuses églises servent de bar, de clubs échangistes, de discothèques. C’est le frisson des paumés.
    Le Palais de justice de Rouen ne s’est-il pas accaparé la Maison Sublime qui ne trouve pas de fonds pour sa restauration et souffre d’infiltration d’eau ?
    Pour être maire ou élu, ne faudrait-il pas avoir quelques notions d’architecture d’art et de préservation ou de valorisation du patrimoine historique ?
    Dans le public, il faut attendre plus de quinze ans pour qu’une réparation se mette en place.
    Ces lieux chargés d’histoire et de mémoire passionnent des millions de Français et de touristes du monde entier. Des milliers de bénévoles rénovent et restaurent sur leur temps libre. C’est attractif pour le commerce, l’artisanat, l’économie et développe les liens sociaux.
    Les mosquées de France pourraient participer à la rénovation de nos églises en l’échange de terrain pour la construction de mosquées.
    Le mécénat religieux pourrait créer des liens forts car cela favoriserait des dialogues constructifs et ouverts.
    françoise et karell Semtob

  22. Robert Marchenoir

    @ Achille | 09 juillet 2015 à 15:55
    Ce qui est amusant avec Robert Marchenoir, c’est que, quel que soit le thème du billet, il arrive toujours à nous placer sa ritournelle sur Poutine, la Russie et le KGB.

    Ce qui n’est pas du tout amusant avec vous, Achille, c’est que vous cherchez toujours à détourner la conversation, comme tout manipulateur bien entraîné. Au lieu de parler du sujet dont il est question, vous vous livrez à des attaques personnelles.
    Après tout, vous pourriez nous expliquer pourquoi, contrairement à ce que je dis, le communisme n’est pas à l’origine du mouvement anti-raciste, en quoi l’URSS n’a jamais cherché à subvertir les Etats-Unis et l’Europe, et en quoi le régime russe actuel n’a jamais accusé l’Ukraine d’être dirigée par des nazis, n’est-ce pas ?
    Vous avez l’air extrêmement sûr de vous, et vous me semblez avoir longuement étudié la question. A n’en pas douter, il vous serait aisé, à l’aide d’un ou de mille faits historiques tirés de votre immense culture, de réduire en poussière mes ridicules « ritournelles sur Poutine, la Russie et le KGB ».
    Mais non.
    Bizarrement, vous privez les foules éperdues du bénéfice des immenses connaissances qui sont les vôtres.
    La preuve que le KGB, la Russie et Poutine n’ont rien fait de mal, c’est… que je dis le contraire. C’est un peu court, jeune homme.
    On reconnaît là l’un des procédés malhonnêtes les plus souvent utilisés par les communistes : le raisonnement circulaire. Puisque, par définition, tout ce qui touche au communisme et à la Russie est bel et bon, alors quiconque évoque ces thèmes dans un sens non approuvé par le Parti a tort d’en parler. C’est une incorrection. Un peu comme de lâcher un vent à la réception de la marquise. Ca dérange le confort moral des gauchistes.
    C’est selon le même schéma de terrorisme intellectuel que les islamistes accusent quiconque parle d’islam de façon pas entièrement élogieuse d’être islamophobe.
    Seuls ont le droit de parler de la secte les membres de la secte. Les autres sont des « obsédés », des « phobes » de quelque chose ou des auteurs de « ritournelles ».
    Il n’y a que la vulgate gauchiste, résonnant sept jours sur sept à nos oreilles, qui n’est pas une ritournelle, mais la vérité révélée que nul ne se sent l’obligation de devoir justifier.
    Et donc, avant que vous ne lâchiez ici votre non-commentaire rempli de non-faits et de non-arguments (mais de vraies calomnies), j’étais justement en train de travailler pour la partie libre, rationnelle et honnête du lectorat de ce blog, et de déterrer un document historique de plus à l’appui de ce que j’avançais tantôt : l’origine communiste soviétique du mouvement « anti-raciste », et son caractère fort ancien.
    J’en veux pour preuve les mémoires de Dorothy Healey, l’une des dirigeantes du parti communiste américain, étroitement piloté par les soviétiques comme tous les partis communistes, mais probablement plus encore que les autres. Elle y a été active entre 1928 et 1973.
    Dans son livre Dorothy Healey Remembers: A Life in the American Communist Party (pas traduit en français, faut pas rêver : la mafia de gauche qui tient l’édition française y veille), elle explique :
    Le grand paradoxe de la période de McCarthy, c’est que, dans notre empressement à purger nos rangs, nous nous sommes infligé autant de mal à nous-mêmes que Joe McCarthy, Edgar Hoover et tous les autres chasseurs de sorcières réunis. L’une de nos plus monstrueuses bêtises fut de choisir précisément ce moment pour lancer une campagne interne contre le chauvinisme blanc.
    Dans les années 50, au sein du parti communiste américain, « chauvinisme blanc » était l’expression utilisée pour désigner ce qu’on appelle aujourd’hui le « racisme ». Bien entendu, Dorothy Healey, dans son livre, fait l’éloge de la « lutte anti-raciste » du PCUS. Mais même elle trouve que « l’anti-racisme » allait trop loin, il y a soixante-cinq ans déjà !
    Avec notre campagne contre le chauvinisme blanc qui a eu lieu entre 1949 et 1953, ce qui était une préoccupation légitime est devenu une obsession [coucou, Achille… elle n’a pas dit une ritournelle, mais c’est du pareil au même…], un rituel d’auto-purification qui n’a en rien renforcé la lutte du Parti contre le racisme, mais fut manipulé par certains dirigeants communistes à des fins tout à fait étrangères aux buts affichés.
    Une fois l’accusation de racisme jetée sur un membre blanc du parti communiste, il était impossible à ce dernier de se défendre. Le débat était fini avant d’avoir commencé.
    [Un peu comme avec vous, Achille.] Plus vous essayiez de rejeter l’accusation, plus vous démontriez votre culpabilité. Des milliers de personnes ont été victimes de cette campagne […]. Dans la ville de Los Angeles seule, deux cents adhérents ont été expulsés du parti pour chauvinisme blanc, en général sous les prétextes les plus futiles. Servir un café à un Noir dans une tasse ébréchée suffisait à vous désigner comme raciste […].
    Dorothy Healey explique qu’il était impossible de critiquer les adhérents noirs du parti communiste, aussi incompétents qu’ils fussent.
    Cela vous rappelle des choses qui se passent en Hexagonie centrale en 2015 ? Ce n’est pas un hasard. Maintenant, vous savez d’où ça vient. Et ça ne date pas d’hier…
    En France, la première loi « anti-raciste » date des années 1930. Elle a été suspendue sous Vichy, et rétablie à la Libération.
    Même un gauchiste français comme Achille peut se procurer les mémoires de Dorothey Healey. Même si c’est un « prolétaire défavorisé » (ce dont je doute fortement). Il ne lui en coûtera que 1,93 € d’occasion, grâce à la multinationale ultra-libérale hyper-capitaliste Amazon, financée par les banksters de Wall Street.

  23. @ Achille | 09 juillet 2015 à 15:55
    « …Ce qui est amusant avec Robert Marchenoir, c’est que, quel que soit le thème du billet, il arrive toujours à nous placer sa ritournelle sur Poutine, la Russie et le KGB… »
    Vous confirmez ce que j’écrivais le 6 juillet à son sujet, il frôle dangereusement la « forrestalite » *. J’ose espérer que comme son illustre prédécesseur, face au peu de cas qu’il fait de ces mises en garde, il ne franchira pas définitivement une fenêtre.
    * James Forrestal, secrétaire à la Marine des USA, virulent anticommuniste qui voyait des rouges partout, interné en 1949 à l’hôpital militaire de Walter Reed à Bethesda. Dans une crise de démence, après avoir hurlé « Ils arrivent (les communistes) !… », il se suicida en se défenestrant.

  24. Les deux dernières lignes, féroces sous une apparente douceur de mots tel celui de mansuétude, superbe. Mais par contre cette chute finit de ruiner un moral, en cette soirée, vacillant.
    Demain sera un autre jour. Très beau et lucide contenu.

  25. La saillie de Monsieur Boubakeur est due au pastis, on ne peut expliquer son embonpoint et ses perpétuelles sueurs par le couscous ou les cornes de gazelle.
    Ce bonhomme est le portrait qui figure au tableau de La Mort de Sardanapale d’Eugène Delacroix, un jouisseur qui pète dans la soie grâce au Maréchal Lyautey qui fit construire la mosquée magnifique du Ve arrondissement. On ne compte plus les démentis de Monsieur Boubakeur qui dit tout et son contraire. Son idée est totalement farfelue car les bénitiers de nos églises ne sont pas des bidets et pas équipés pour laisser traîner des savates et des tongs pendant la messe.

  26. Robert Marchenoir

    @ Trekker | 09 juillet 2015 à 22:35
    Vous radotez, Trekker. Copier-coller vos propres imbécillités parce que vous n’avez rien à dire ne vous fera pas paraître plus intelligent.
    Je constate que vous aussi, vous vous livrez à des attaques personnelles quand vous n’avez strictement rien à opposer à des faits incontestables qui contredisent votre idéologie. Savez-vous qu’il vous est permis de vous taire quand vous n’avez rien à dire ?
    On pourrait croire qu’après cent millions de morts et l’emploi systématique de l’enfermement psychiatrique contre les opposants en URSS, les communistes auraient la décence de ramper sous le tapis.
    Mais non. Ils sont là, plus arrogants que jamais. Ils en sont toujours à accuser les anticommunistes de dérangement mental.
    Merci de prouver une fois de plus la gravité de la menace communiste, et la persistance du danger.
    Vous remarquerez que ce sont les mêmes qui soutiennent Poutine en prétendant qu’il a rompu avec le communisme, et qui tentent de faire taire les critiques contre le communisme. S’il fallait une preuve de plus de la continuité entre le régime actuel de la Russie et l’URSS, d’une part, et les soutiens européens de l’un de l’autre, d’autre part, en voici une belle…
    C’est ça le problème, avec les communistes. A force de se croire très malins et de tenter d’embobiner tout le monde, ils finissent immanquablement par se vautrer dans des contradictions spectaculaires.

  27. @Trekker
    En 1968 un film américain a fait rigoler la planète « The russians are coming ! The russians are coming ! ». Un sous-marin nucléaire soviétique en panne tout près des côtes du Maine est contraint de débarquer ses marins dans un petit village.
    S’ensuit une hystérie collective du village se croyant envahi par les soviets.
    Plus tard Steven Spielberg a fait la même chose, mais avec un gros requin…
    Il n’est pas mauvais que subsistent comme Robert Marchenoir quelques sentinelles dans le désert des Tartares, ils veillent au cas où… et ça mobilise le bon peuple, Obama et Poutine doivent bien se marrer entre eux quand ils se rencontrent.

  28. Mary Preud'homme

    @ Christian qui n’aime rien tant que nier l’évidence même quand on lui sert la preuve sous le nez :
    Dans une interview sur Europe1, le président du Conseil français du culte musulman Dalil Boubakeur a confirmé une idée développée dans son dernier livre, Lettre ouverte aux Français (sorti le 18 juin 2015) : à savoir utiliser des églises « vides » pour pratiquer le culte musulman. « C’est un problème délicat mais pourquoi pas » a-t-il confirmé à une question précise de Jean-Pierre Elkabbach sur le sujet.
    Le président du CFCM a ajouté : « C’est le même Dieu, ce sont des rites qui sont voisins, fraternels, et je pense que musulmans et chrétiens peuvent coexister et vivre ensemble ».
    —-
    Rien que ça ! Même que le statut des femmes, musulmanes ou chrétiennes, c’est kif-kif bourricot mon frère ! Non je déco…

  29. Jean-Paul Ledun

    « Michaël Darmon, chef du service politique d’i-Télé »
    Rien que le titre m’amuse !
    Michaël Darmon c’est le gars qui a une carte de partie politique à la place de sa carte de journaliste !
    Il m’amuse à chaque que je tombe dessus.
    Vraiment absurde le projet d’inscrire la répression du racisme et de l’antisémitisme dans le droit pénal.
    Il est interdit de tromper le fisc et pourtant des milliers (millions ?) le font et passent au travers du filet.
    Mais bon il faut bien de s’occuper de quelque chose. Mariage pour tous, gender, maintenant le racisme… On a abonné le sujet de la cigarette vraiment pas porteur : + 17% de fumeurs en plus malgré tous les bons conseils du ministère de la Santé. C’est qui le/la ministre (sans blague !) ?
    M. Hollande ne sachant pas sauver la France, essaie de sauver la Grèce.
    Quelle énergie soudaine.
    La Grèce… Vous partez non ?

  30. Jean-Paul Ledun

    Et la Hagia Sophia ?
    Ils se sont gênés pour lui faire changer plusieurs fois d’identité.
    Du coup maintenant,c’est un musée…

  31. Jean-Paul Ledun@Christian C'est pas encore ça

    @Christian C
    « La misère intellectuelle est proche »
    Surtout quand c’est vous qui vous en occupez !
    C’est que vous devenez drôle avec le temps.

  32. hameau dans les nuages

    @Mary Preud’homme | 09 juillet 2015 à 18:15
    « …omettant toutefois de nous parler de ce qu’il était advenu de l’emplacement du cimetière qui jouxta jusqu’aux années cinquante nos édifices cultuels ! »
    Mais voyons ! La poudre d’os est un excellent engrais pour le potager !
    Savonarole va faire des bonds car je vais encore parler de mon village, en peu de lignes je le rassure.
    Dernièrement a été refaite la place de l’église jouxtant la mairie dans le cadre du PLU. Des architectes paysagistes s’y sont attelés et ont provoqué une réunion publique ce qui était la moindre des choses malgré que l’on sache que de toute façon la messe est souvent dite lorsque l’on donne la parole aux premiers intéressés. Lors de cette réunion, notre couple de lascars s’est amusé avec le bon peuple, ne voyant pas malice en ironisant sur l’église devant laquelle trône un crucifix sur son socle de marbre. « Nous allons déplacer ce crucifix, sa place est d’être avec les morts, au cimetière » puis, « nous allons mettre de grosses bornes en pierre bien solides devant lui » en parlant du parvis et du porche qui matérialise pour les croyants l’entrée au Paradis.
    Nous avons pu sauver le crucifix.

  33. Michelle D-LEROY

    Concernant la liberté d’expression, j’apprends ce soir la nomination à l’AFP de deux femmes politiques, nommées par par le Conseil d’Etat, toutes deux femmes de conseiller ou ex-conseiller à l’Elysée.
    L’indépendance de l’AFP sera forcément suspecte.

  34. @Marc Ghinsberg
    Non cher monsieur, vous avez tort en écrivant : « …vous avez oublié l’arrêté municipal du camarade Robert Ménard qui prohibe à Béziers l’étendage du linge aux fenêtres. » Aucun arrêt municipal ne prohibe à Béziers l’étendage du linge aux fenêtres. L’arrêté interdit l’étendage en question dans le centre historique de la ville ! Il y a une grande différence !… Vous auriez pu prendre un exemple plus récent d’interdiction : celle faite aux journalistes – tout du moins à certains d’entre eux – d’entrer à la Mairie de Paris lors de la fête du ramadan organisée par madame le Maire au profit des musulmans. C’est un interdit plus récent et… beaucoup plus choquant !
    @Christian C
    A mon tour de vous suggérer de voir l’interview de ce monsieur par JP Elkabbach sur Europe1.

  35. Garry Gaspary

    Mais comment ne pas détester ce texte de Denis Tillinac lorsqu’on est cardinal ?
    Je suis personnellement heureux d’apprendre de la plume de ce monsieur qu’une église n’est qu’un simple lieu de mémoire dont l’unique but était de faire joli au milieu de nos villages ou de sonner le tocsin lorsqu’il y avait nouvelle, bonne ou mauvaise. Il n’y a apparemment plus que André Vingt-Trois pour oser encore prétendre qu’une église a un intérieur censé être la maison de Dieu. Mais si Dieu habite les églises, pourquoi diable n’accueillerait-Il pas les musulmans qui ont cruellement besoin de lieux de prières ? Et que M. Tillinac se rassure : le jour où les mosquées françaises se videront comme actuellement les églises et que les églises déborderont comme actuellement les mosquées, je n’aurais alors aucun mal à militer pour la transformation des mosquées en églises.
    Mais, en vérité, l’antre des églises chrétiennes n’a jamais été que le lieu où l’animal se réfugie lorsqu’il fuit le monde. Aucun homme n’y a jamais mis le pied. A fortiori, aucun dieu.
    Quant au reste de votre billet, le problème qu’il soulève est résolu (ou solutionné, les deux se disent…) en remarquant que M. Tillinac et vous partagez une même notion de la liberté erronée parce que abstraite du réel. M. Tillinac est ainsi théoriquement pour une liberté totale de conscience et de culte… tant qu’on est un bon catholique pratiquant.
    De la même façon, tous les lobbys sont en théorie pour la « totale » liberté des individus tant que, pratiquement, ces derniers font ce qu’ils leur imposent de faire. Tout lobbying est en soi irrationnel parce qu’il ne considère pratiquement le réel que d’un seul point de vue, celui qu’il défend. Et il devient effectivement politiquement dangereux dès l’instant où sa thèse viole la nation en pénétrant son corpus de lois et en donnant ainsi naissance au totalitarisme.

  36. @Mary Preud’homme, Jean-Paul Ledun, adamastor, et tous les protestataires à venir
    Oui, je considère que l’initiative, même si elle ne me surprend pas, prise par ce cher Denis, procède d’une petitesse d’esprit, d’un mépris des valeurs de culture et de tolérance de notre pays, qui ne me surprend pas, mais qui me semble encore une fois dangereux.
    J’écoutais à l’instant Pierre Nora, académicien français et homme de grande culture, condamner cette pétition sur l’antenne de France Inter (vous savez, cette radio gauchiste).
    Extraits d’un entretien de 10 minutes environ, les propos de Dalil Boubakeur, que vous citez à bon droit, Mary Preud’homme, sont maladroits. C’est la raison pour laquelle, dès la fin de l’interview avec J-P E, et dans son intervention auprès de l’Obs, l’ancien président du CFCM s’est appliqué à préciser ses propos, contredisant lui-même ce qu’il avait dit au micro.
    Je ne vois par conséquent pas d’intention positive et pacificatrice dans l’initiative de Tillinac. Boubakeur n’a jamais été ni intégriste ni intolérant. Il représente, et surtout a œuvré pendant des décennies pour un Islam de France qui joue la carte de l’intégration, de la laïcité, de la tolérance. Si Tillinac, Finkielkraut, Rioufol, Bilger et Michelle D-LEROY, suivis en cela de Mary Preud’homme, Jean-Paul Ledun, adamastor et quelques autres intellectuels renommés considèrent que c’est mal, c’est leur problème, mais la cible est bien mal choisie dans ce cas.
    L’Islam existe. Cette religion est pratiquée par plus de vingt pour cent de la population mondiale, dont quelques-uns de leurs représentants en France. Que voulez-vous ? En interdire la pratique ? La laisser se développer dans la rue ? Cracher à la figure de tous les musulmans ? Ou, au contraire, permettre à cette communauté de pratiquer sa religion sereinement et tranquillement ?
    Je réagis souvent sur ce thème parce que la malhonnêteté intellectuelle m’insupporte.
    Je trouve assez scandaleux d’écrire : « Certaines déclarations récentes appelant à ce que des églises soient transformées en mosquées. » Simplement parce que Boubakeur n’a jamais appelé à transformer des églises en mosquées ; ou, si c’est ce que vous avez compris, je renouvelle ma crainte sur la proximité de la misère intellectuelle.
    « L’angélus que sonnent nos clochers scande le temps des hommes depuis belle lurette ». En voilà-t-il pas une phrase qu’elle est belle ? Je vous imagine, tous, les mains jointes sur le ventre, les chapeaux des hommes entre leurs mains en signe de recueillement, à six heures, à douze heures, à dix-huit heures… C’est d’un poétique, et puis ça fleure bon le « c’était mieux avant ».
    Si les chrétiens que vous vous prétendez apparemment fervents ne trouvent rien de mieux que de signer des pétitions… des pétitions pour quoi, au fait ? Quelle serait la menace ?
    Que Denis Tillinac ou d’autres demandent un échange avec Boubakeur sur leurs visions respectives de l’Islam en France me semblerait ressortir d’une démarche constructive et intelligente. Mais cela n’intéresserait pas Elkabbach, il n’y a que lui qui l’intéresse.
    Apparemment, vous préférez la castagne ? Amusez-vous !

  37. Marc GHINSBERG

    @adamastor
    Cher Antoine j’accepte votre précision et j’en profite pour réparer une omission. Il est également interdit de battre… les tapis !

  38. Xavier NEBOUT

    Les temples ont été des lieux de recueillement sous l’égide d’un archétype. Le premier temple qu’érigeaient les Romains en arrivant sur un lieu qu’ils allaient habiter était dédié à Vesta, l’idée d’être là.
    Une Eglise chrétienne est le lieu de recueillement dans la recherche de l’amour de Dieu sous l’égide du christ – pour les esprits forts : l’archétype du père en son amour filial, l’indulgence du fils qui se donne pour qu’on ressente cet amour, et l’Esprit au sens d’intention intemporelle du monde sur lui-même qui préside à leur engendrement.
    Ce lieu, dont on a quelque peu abandonné la légitimité à y être chez soi sous la pression de l’intellectualisme révolutionnaire qui perdure dans ses interdits, reste aussi précieux que le sont les tombes familiales sur lesquelles on ne sait plus prier, mais qu’on ne vendrait pas pour tout l’or du monde parce que c’est notre temple à Vesta – Hestia.

  39. « Big Mother » de Michel Schneider, à propos de la prolifération des interdits par amour simili-maternel.
    D’autre part c’est Lavoisier (avant d’être guillotiné) à qui on attribue « rien ne se perd, etc. ». Vrai en chimie : c’est la conservation des éléments, mais faux en physique nucléaire. Monsieur « Savona-drôle » devrait consulter n’importe quel psychiatre qui lui expliquera à quel symptôme de quelle maladie socio-mentale correspond le fait de pérorer une citation en ignorant son auteur, sa portée, ses limites.

  40. Excellent billet !
    Ces interdits implicites ou explicites qui concernent la pensée, la parole et l’écrit, érigeant paradoxalement des tabous pour certains sujets à proportion même de leur importance et de leur urgence pour la communauté nationale, sont la continuation, pour l’immatériel, d’un quadrillage de plus en plus contraignant de la société dans sa matérialité.
    Belle définition de nos chaînes invisibles…

  41. Ces interdits implicites ou explicites qui concernent la pensée, la parole et l’écrit, érigeant paradoxalement des tabous pour certains sujets à proportion même de leur importance et de leur urgence pour la communauté nationale, sont la continuation, pour l’immatériel, d’un quadrillage de plus en plus contraignant de la société dans sa matérialité.
    Que Philippe Bilger me permette de traduire sa pensée ainsi de façon concrète : les tabous artificiellement érigés nous empêchent de nous attaquer de front à la montée en puissance de très graves menaces, en nous interdisant même de seulement en parler, ce qui remet en question non seulement notre sécurité individuelle et collective mais aussi l’existence de notre propre pays tel qu’il existe depuis des siècles.

  42. Jean le Cauchois

    Cher Philippe
    C’est peut-être un hors-sujet (quoique ? = vous êtes-vous bravé un interdit perso ??) mais je viens d’apercevoir l’image de vos entretiens YouTube avec… votre deuxième dame. Je n’ai pas à l’instant la disponibilité de plus d’une heure pour déguster non-stop la totalité de l’interview, mais je tiens à vous remercier dès maintenant, en notant que les propos de « madame Deuxième sur Vingt-Cinq » viennent à point après des commentaires sur les propos de monseigneur André Vingt-Trois.

  43. Après s’être interrogé sur la nocivité de l’alcool et du tabac on pourrait aussi interdire ou taxer les couteaux. Certains barbares peuvent s’en servir pour décapiter leur patron.

  44. calamity jane

    … »Mais si Dieu habite les églises, pourquoi diable »…
    Mais Diable les a déjà occupées pour accomplir une tache macabre : réf Oradour-sur-Glane par exemple et entre autres.
    (Ah ! les lobbys qui ne considèrent pratiquement le réel que du seul point de vue, celui qu’ils défendent !)
    Ceci dit, je me souviens avoir lancé l’idée qu’adorant un seul Dieu (celui des livres) il n’existât qu’un centre de culte pour tous les concernés. Ainsi, les blasphémateurs qui tuent au nom d’Allah pourraient agir tranquillement au nom de Dieu : exit (c’est tendance) le prophète.

  45. Je suis bien d’accord avec les interdits adressés à la classe d’en bas, celle-ci n’aura jamais accès aux marchés de frégates, Elf et tous les autres moyens élitistes d’une classe politique qui s’arroge le droit de décider sans transparence et sans restrictions.
    Ici on ne parle pas de liberté d’expression, en creux on limite drastiquement le besoin de chasser librement sur les terres de nos oligarques qui agissent en toute impunité. De fait découle le besoin irrépressible, insidieux, de maintenir le bon peuple la tête sous l’eau. Qu’il puisse crier, oui, mais pas trop fort quand même.
    D’ailleurs peu à peu on voit apparaître dans les rangs des Sages de plus en plus d’abus, les primes entre copains, celui de l’Ariège qui réglait des factures de restaurant avec des moyens pas très moraux… Circulez il n’y a plus rien à voir. Jamais punis, plus d’interdits pour eux en somme. On se moque de nous.
    Par contre le nombre de ces interdits, certes qui peuvent paraître insignifiants pour certains citoyens, ne font que tourmenter une exclusion sociale qui touche seulement la classe des sans-grade.
    Je crois que ce gouvernement prenant la suite d’un pouvoir éreinté, aurait pu sublimer un retour du dialogue. En fait c’est au moins du même niveau, et le petit peuple de commencer à s’agacer. Les urnes futures vont en faire un constat en mode tout échec, tant pis, ou tant mieux pour d’autres, mais on ne peut plus rester sur de sempiternelles attentes qui ne sont jamais plus que des cache-misère.

  46. Rédigé par : Garry Gaspary | 10 juillet 2015 à 08:59
    Très bon commentaire de Gaspirou, l’angelot des sacristies, qui connaît très bien les presbytères, endroit où le curé habite.

  47. « L’appel de Denis Tillinac pour que certaines de nos églises ne soient pas transformées en mosquées n’a rigoureusement rien qui puisse choquer « .
    Il est étrange de voir autant d’intervenants débattre, parfois de manière violente, sur le sujet.
    Il convient de rappeler que la loi de 1901 de séparation de l’Église et de l’État a rendu la plupart des édifices religieux biens communaux.
    Dès lors, Parigoth ne devrait pas me contredire, une église n’est vouée au culte catholique que dès lors qu’elle est consacrée. Si l’Église catholique lui retire souverainement sa consécration, le bâtiment désaffecté retourne à sa vocation de bien communal. C’est bien ce qui explique que des églises aient pu être vendues pour être transformées en habitations, musées ou autres destinations profanes, voire déjà en mosquée à Graulhet dans le Tarn.
    Dans ce cadre rien n’empêcherait une commune de vendre ce bien à des personnes qui voudraient le destiner à une autre utilisation, voire à un autre culte, fût-il chrétien, juif ou musulman, des règles d’urbanisme devant être précisément fixées pour que l’édifice ne devienne pas inesthétique dans son environnement.
    Là où la question soulevée par M. Boubakeur pose problème, c’est qu’il parle « d’églises vides ». C’est là un abus manifeste de langage car il n’aborde pas la consécration qui fait qu’un tel édifice, même vide et rarement utilisé, ne saurait changer de destination. Ce n’est là qu’une application pratique de la loi de 1901 !
    Par ailleurs, M. Boubakeur est d’origine algérienne et il lui appartient de garder une parole prudente dans ce domaine, notamment en tant que recteur de la mosquée de Paris et président du CFCM car cette idée, qui est un manque de prudence après les attentats de janvier 2015, ne peut que lui revenir en boomerang. De fait quelle destination l’Algérie, et surtout dans quelles conditions, a-t-elle donné aux églises catholiques (il ne s’agit pas des quelques édifices emblématiques conservés en façade) après son indépendance ? Et l’on ne saurait aussi manquer d’évoquer la manière dont les cimetières français ont été, moins dans les grandes villes, mais surtout dans les villages, dévastés et supprimés sans précaution…
    Dès lors l’on peut comprendre l’émotion que cette idée a pu déclencher dans le contexte actuel d’une islamisation rampante de la société française liée principalement à l’abandon sournois de la rigueur des principes de la laïcité républicaine par les représentants de notre classe politique, de gauche souvent mais aussi parfois de droite, soucieuse de s’attirer les votes des musulmans de France ! C’est, je pense, là l’origine de la pétition dont le texte traduit une profonde émotion, légitime au demeurant, même si certains veulent la considérer comme inopportune : elle ne l’est pas plus et pas moins que l’idée émise par Monsieur Dalil Boubakeur.

  48. Comme dit notre sublime phare de la pensée, Gaspinocchio, seuls les z’animos entrent dans les églises ; en outre pourquoi pas les prêter aux musulmans ? Il me vient une idée : on pourrait y tourner L’amour est dans le pré ; comme pour les stationnements en première quinzaine : les chrétiens, une Karine Le Marchand en tailleur moulant face aux paysans et leurs porcs ; en deuxième quinzaine, les musulmans avec la même Karine mais en burqa avec des imams et leurs moutons halal.
    Elle est pas bonne mon idée, Dédé ??
    J’en ai plein d’autres, mais la charte du blog m’interdit de préciser lesquelles. Je les enverrai en loucedé à notre Gaspinet.

  49. @ Christian C | 10 juillet 2015 à 09:43
    Le problème avec Dalil Boubakeur est que c’est un homme opportuniste, le cas de son interview avec le NO en est l’exemple même : dans la même journée il dit le contraire de ce qu’il a déclaré le matin au micro. Certes fondamentalement ce n’est pas un intégriste, un intolérant, et il a joué pendant des décennies la carte de l’intégration de l’Islam avec la laïcité.
    Ne pas se leurrer, s’il fait un tel écart de langage, sur l’appropriation souhaitable de certaines églises par les musulmans, cela correspond bien à une volonté d’une minorité de plus en plus forte parmi ceux-ci. Habilement les intégristes de l’UOIF qui sentent quand même le soufre, ont lancé le débat sur ce sujet en se servant d’un modéré tel Dalil Boubakeur.
    De plus lorsqu’il présidait le CFCM, il ne s’est guère opposé aux menées de l’UOIF, la façade française de l’islamisme piétiste et des Frères musulmans. Actuellement il semble plus préoccupé à donner des gages à ceux-ci, cela afin de regagner son pouvoir tout relatif au sein des musulmans français.
    L’homme est très intelligent et habile, il a fort bien compris que l’UOIF et ses séides les plus extrémistes sont en cours de « ré-évangéliser » (de gré voire de force) une partie des musulmans vivant en France. De plus il se doit de respecter la ligne de ceux qui l’ont fait roi : la grande mosquée de Paris est sous la coupe financière de l’Algérie, et nomme de fait son recteur. D’ou le numéro d’équilibriste permanent dans les discours de Dalil Boubakeur, le dernier en date au sujet des églises : le tout et son contraire le même jour.
    C’est un des symboles de la quasi impossibilité de l’Islam que l’ont voudrait de France, car avant tout ses imams et cadres font allégeance à leurs pays d’origine : Algérie, Maroc, Turquie, etc. Ces rivalités d’ordre national font le jeu des durs de l’UOIF, qui n’est qu’un avatar policé de l’islamisme rétrograde : les Frères musulmans dont ils sont la façade chez nous, ne sont qu’une version intellectuelle soft du salafisme.
    D’ailleurs quand ces mêmes Frères musulmans ont été brièvement au pouvoir en Egypte et Tunisie, ils ont montré quelles étaient leurs conceptions politiques théocratiques et ultraréactionnaires.
    Pour conclure, céder aux musulmans pour célébrer leur culte des églises au prétexte qu’elles sont désaffectées ou ont très peu de pratiquants, me heurte profondément bien que je sois un athée. Ce serait renier et vendre à l’encan une des principales parts fondatrices d’un millénaire de notre histoire et culture. Question : nos amis de la FM et quelle que soit leur obédience (GO, GLNF, etc.), sont-ils prêts à mettre leurs temples sous-utilisés au service du culte musulman ?

  50. Il semble, il semble, mon poteau, mon collègue, qu’un des deux soldats soupçonnés d’attouchements sur une petite Malienne ait été un ami de la famille et qu’il soit Malien, afro-musulman.
    Peut-être est-ce un bouteillon, une calomnie, pensez, un musulman, soldat français musulman, la crème de la crème, un juste, digne, pur, chance de la France, auteur d’une petite horreur ? Impensable, seul un souchien est capable de ça. Fermez le ban, on ne doit pas savoir.
    Non seulement ils mentent, non seulement ils nous pillent, les politiques aux grasses rétributions, mais en plus ils nous enlèvent notre âme. Oui, nos gouvernants sont vraiment des salauds, dictionnaire en main « Personne qui agit de façon immorale, méprisable ».

  51. Jean-Dominique Reffait

    Une chose est rassurante : le débat public en France a toujours été vif et souvent médiocre. Se plonger dans les libelles des 17ème et 18ème siècles nous donne à admirer la bêtise dans ses expressions les plus délicates.
    Cet « appel » ne déroge en rien à cette tradition. Comme s’il était seulement question de transformer en mosquée une église de village bien campée au centre du bourg. Mais les évêchés admettent eux-mêmes qu’ils ne sont pas en état d’entretenir toutes les églises, celles construites après 1905, que nombre d’entre elles menacent ruine et qu’elles finiront, après une période d’abandon, par être détruites. Ces églises ou chapelles ne sont pas les monuments emblématiques évoqués dans l’appel, ce sont des petites églises sans grâce, coincées entre des immeubles. L’angelus, ça fait longtemps qu’il n’y résonne plus, elles sont désaffectées. Selon l’Observatoire du Patrimoine Religieux, quatre églises ont déjà été transformées en mosquées.

    Il faut savoir ce que l’on veut. A moins de jeter à la mer tous les musulmans, il faut bien les intégrer à notre culture française, éloigner l’islam de France des mentalités orientales, freiner les financements étrangers. Il ne convient pas davantage de favoriser la construction de mosquées neuves sur des modèles architecturaux imitant Casablanca. Rendre l’islam acceptable chez nous, c’est l’occidentaliser dans le fond mais aussi dans la forme. Réfléchir au lieu de réagir, ce serait mieux.
    Je n’ai pas saisi le rapport de cette première partie de billet avec la deuxième partie. La contestation de cet appel, épouvantablement écrit, ne vaut pas interdiction : fort heureusement, toutes les initiatives stupides sont libres de prospérer, y compris dans Valeurs actuelles.
    Aussi je souscris à votre deuxième partie sur la multiplication des interdictions. Il faut reconnaître qu’en période de disette budgétaire, il est commode d’agir en politique par l’interdiction, ça ne coûte pas cher et ça donne le sentiment qu’on gouverne. La palme revient à Marisol Touraine qui souhaite interdire le vapotage dans les lieux publics. Lutter contre le tabagisme, c’est bien, lutter contre l’anti-tabagisme, c’est mieux ! Elle a déclaré « La priorité pour moi, c’est d’éviter que le geste de fumer soit banalisé, soit considéré comme un geste de séduction, un geste d’appartenance à un groupe. »
    Dérive complète de l’intelligence : on lutte désormais contre un geste qui éloigne du tabac au motif qu’il rappellerait le geste du tabac. Priorité, s’il vous plaît, rien que cela ! Sucer un stylo, on ne s’en rend pas compte, mais cela peut avoir des conséquences graves sur l’entourage. Tenir une paille entre deux doigts en portant un regard insistant sur son ou sa collègue, ne riez pas, c’est le cancer qui guette au bout. Un décret particulier et prioritaire visera les méfaits du bâton de réglisse dont la ressemblance avec un cigarillo banalise un geste et une représentation dangereuses.
    Étouffant.

  52. Robert Marchenoir

    @ Rogemi | 10 juillet 2015 à 11:10
    Vous avez raison, il y a beaucoup de prisonniers politiques en Russie, mais l’article que vous signalez est partisan : il se focalise exclusivement sur les nationalistes, et encore, pas sur tous. Il accuse le journal Novaya Gazeta d’être « ultra-libéral », alors que c’est simplement l’un des rares médias un peu indépendants de Russie.
    C’est de nature à induire en erreur, car les nationalistes ne sont pas emprisonnés parce qu’ils sont nationalistes : le régime l’est lui-même !… Ainsi, l’article ne mentionne pas les persécutions qui ont eu lieu contre l’ancien parti national-bolchevique, dont des membres ont été jetés en prison pour des gestes de protestation qui étaient clairement politiques et qui, en France, ne seraient même pas poursuivis (brève occupation d’un bâtiment officiel).
    Or, les nationaux-bolcheviques, bien que faisant partie de l’opposition à Poutine, avaient une idéologie et des positions qui n’étaient pas vraiment différentes de celles du régime. Les « nazbols », tout comme la junte au pouvoir, étaient des suprémacistes ethniques russes, anti-occidentaux, anti-libéraux, eurasianistes, militaristes, impérialistes, colonialistes, fascisants. Simplement, ils représentaient le lumpen-prolétariat, les déclassés de province, alors que les hommes au pouvoir sont des millionnaires voire des milliardaires, qui le sont devenus en pillant les ressources de leur pays.
    C’est bien la preuve que le régime ne persécute pas seulement ceux dont les idées sont opposées aux siennes ; il persécute ceux qui ne sont pas à sa botte.
    Surtout, cet article ne mentionne pas les persécutions dont sont victimes ceux qui s’opposent fondamentalement au régime russe, c’est-à-dire les libéraux, les démocrates et les anti-impérialistes. Ils ne sont pas seulement menacés de perdre leur emploi et d’être jetés en prison, ils sont aussi assassinés à l’occasion.

  53. @ Jean-Dominique Reffait | 11 juillet 2015 à 00:18
    « …éloigner l’islam de France des mentalités orientales, freiner les financements étrangers. Il ne convient pas davantage de favoriser la construction de mosquées neuves sur des modèles architecturaux imitant Casablanca. Rendre l’islam acceptable chez nous, c’est l’occidentaliser dans le fond mais aussi dans la forme. »
    Sur ce point je suis d’accord avec vous, car ce que ne veut pas une majorité de nos concitoyens, ce sont des mosquées-cathédrales avec minaret visible à des kilomètres et tout cela dans une architecture de style mauresque. D’ailleurs nos voisins suisses ont eu la même réaction, ils ont prohibé par référendum ce type de construction avec minarets et non les mosquées respectueuses de l’environnement local. Dans ma ville a été construit il y a dizaine d’années une mosquée dans une ex-ZUP, celle-ci s’intègre parfaitement dans l’architecture de son quartier et cela n’a posé aucun problème.
    « …les églises construites après 1905, nombre d’entre elles menacent ruine et elles finiront, après une période d’abandon, par être détruites. » 
    Certes ces petites églises et chapelles sont souvent sans grâce, elles n’ont pour la plupart hors leur vocation cultuelle catholique originelle qu’un intérêt strictement symbolique. Le principe de leur affectation au culte musulman ne me choque pas, bien évidemment avec l’accord des évêchés.
    Mais attention un certain nombre sont liés a des événements historiques que l’on peut parfois qualifier de mineurs, et là il convient de faire preuve d’une grande prudence avant leur affectation à un autre culte. On risque de provoquer des réactions quasi pulsionnelles, car on touche à des bâtiments qui s’inscrivent dans une histoire.

  54. @Jean le Cauchois | 10 juillet 2015 à 10:51
    … »madame Deuxième sur Vingt-Cinq » c’est un bon thème (dans la mesure où Philippe Bilger serait un bon sujet). Lui avions recommandé dans le GENRE notamment une immense Evelyne Sullerot, entre autres…

  55. Ah, si l’on pouvait esperer que simplement les musulmans arretent de croire, du moins, de cette facon… Les prieres de rues sont evidemment un probleme, mais qui aurait du etre resolu par la loi qui me semble-t-il proscrit ce genre de manifestation.
    Marre de tous ces drogues du bon dieu qui veulent faire voir leur examen de conscience en troupeau dans la rue. On n’est pas bien a la maison ?
    Je ne sais quoi penser de ce texte, et Denis Tillinac n’est pas de mes idoles, mais je comprends les anciens qui tiennent a leur patrimoine, et vu les chiffres ils ont de quoi s’affoler. Et je dois dire que l’Islam m’emm… grave, meme si je connais des musulmans sympas, mais comment dire ? interdire le vin et le cochon, n’est-ce pas manquer d’esprit ? Comment faire ?? On n’a pas fini d’en parler…
    J’oubliais, vite interner Mme Touraine et bien la surveiller, potentiel de nocivite tres eleve, gaffe tout le monde !

  56. @Trekker
    Merci de donner votre avis sur le fond. Votre commentaire porte pour l’essentiel sur l’habileté et l’intelligence de Dalil Boubakeur.
    Vous semblez lui prêter des intentions cachées que je ne peux évaluer.
    Quant à la franc-maçonnerie, je ne vois pas ce qu’elle vient faire là.
    Je reste sur ma conviction qu’un noyau de français réactionnaires se jette avec appétit sur la moindre opportunité de cracher sur les musulmans. Ce comportement est voué à l’échec, dangereux, bête.

  57. Cet appel a tout pour choquer et c’est bien ce qu’il cherche à faire. Les églises ne sont que des bâtiments, l’Eglise chrétienne c’est bien autre chose : les valeurs de l’Eglise ne se trouvent pas dans les murs mais dans le cœur des êtres humains. Si ces appelants à la révolte antimusulmans ont tellement peur de voir leur pays et leurs valeurs défigurées, c’est qu’ils n’ont guère confiance en ces valeurs justement et en leur pays.
    C’est du ridicule le plus achevé de s’imaginer que les musulmans d’aujourd’hui s’engouffreraient dans cette brèche massivement, même si certains l’ont fait.
    Mais si ces défenseurs vigoureux craignent tant pour les églises de France, qu’ils commencent déjà par s’occuper de les restaurer, un peu de travail manuel ne leur ferait pas de mal…
    —————
    @hameau dans les nuages
    « Cela est bien plus profond que la bigoterie que vous dénoncez, vous le savez bien. A l’instar des Sentinelles, un mouvement est en train de se mettre en place sur le même principe avec « occupation » à tour de rôle des églises désertées. Une heure de prière pour les croyants, de silence pour les agnostiques ou de recherche de fraîcheur par ces temps de canicule pour les autres. »
    Je ne sais comment comprendre ceci. Voulez-vous dire que les musulmans ont réussi à faire entrer des agnostiques et des athées dans des églises ? Bravo à eux !

  58. Xavier NEBOUT

    Il convient d’enfoncer le clou régulièrement dans la cervelle des faibles d’esprit type JDR.
    Il n’y a pas de cohésion sociale sans règles communes qui forment le droit. Il n’y a pas de droit communément admis sans philosophie commune du droit. Il n’y a pas de philosophie commune du droit sans notions communes de transcendance qui forment la religion, et donc pas de cohésion sociale sans religion commune.
    Napoléon pourtant éminemment franc-maçon l’avait bien compris, mais aujourd’hui, la règle des intellos de gauche est de faire semblant de ne pas comprendre au nom de leur athéisme de débile tant il n’y a qu’eux pour croire que les « croyants » sont assez débiles pour croire en un Dieu-père Noël.
    Il s’agit donc comme l’eut sans doute fait Napoléon, de sommer le clergé catholique de retrouver la puissance argumentative qu’il a perdue au fil de sa lâcheté institutionnelle, pour pouvoir dire aux musulmans comme ces derniers le font là où ils dominent : toute autre religion que celle de la nation où vous vous trouvez est interdite.
    Sinon, nos arrière-petits-enfants verront peut-être l’islam occuper nos cathédrales, ce qui vaudra encore mieux que des cathédrales ne servant qu’à célébrer des mariages gay et des baptêmes d’enfants issus de GPA.

  59. hameau dans les nuages

    « Je ne sais comment comprendre ceci. Voulez-vous dire que les musulmans ont réussi à faire entrer des agnostiques et des athées dans des églises ? Bravo à eux ! »
    Rédigé par : Paulus | 11 juillet 2015 à 08:15
    Bien sûr, le problème étant plus civilisationnel que religieux. Le patriote se réveille aussi quand la patrie est en danger. Notre civilisation est en danger et je vois bien « dans nos campagnes » un éveil diffus des consciences. Il suffit parfois d’une pichenette pour que deux éléments à une année d’intervalle collent à la réalité du terrain. Pardon Savonarole mais ici c’est la décapitation de ce malheureux chef d’entreprise, non pas en tant que telle mais les conditions de son agression car à 600 km du lieu où cela s’est produit, donc ici, les gens se sont souvenus d’un détail. Un barbu était resté au pied d’une entreprise américaine importante sans signes distinctifs pendant plusieurs jours, faisant ses prières dans le bois voisin, y campant avec plusieurs portables qu’il rechargeait consciencieusement chez une dame seule âgée voisine de l’usine, lui rendant service sans y voir malice.
    Au bout de quatre jours un agriculteur lui demanda quand même avec amabilité ce qu’il faisait là : « Rien, j’observe les gens ». Il disparut en suivant.
    Cela a fait tilt chez de simples citoyens abreuvés de « padamalgame ». Il faudra encore bien des crânes heurtant le fond du bénitier vide pour que l’on s’aperçoive qu’il s’agit de bien autre chose que l’histoire du « vivre ensemble » que les médias nous ressassent. Un peu comme la campagne de publicité contre le racisme dont seuls des blancs sont les auteurs. Un effet inverse à celui recherché. Ils choquent les gens en cherchant à les culpabiliser. Je ne demande pas mieux. Le temps presse.

  60. Paulus (qui est de gauche) cite NKM (qui est de droite) : « Tous ces gens qui nous parlent de civilisation à propos de l’Eglise, est-ce qu’ils rentrent vraiment dans les églises ? Ceux qui ramènent l’Eglise à un projet de civilisation ont parfois oublié le message évangélique. Le message évangélique, il est fait d’universalisme, pas de nationalisme. Le message évangélique, il est fait de projections vers l’avenir, pas de passéisme. » Voilà qui est dit et bien dit.
    Les fractures existent au sein de l’Eglise catholique (pas les murs les gens) et ceux qui parlent au nom de tous les catholiques ne les représentent pas et s’arrogent de façon éhontée le droit de parler en leur nom.

  61. « …pas de cohésion sociale sans religion commune », écrivez-vous, Xavier Nebout.
    Laquelle préconisez-vous ? Laissez-moi prendre l’hypothèse selon laquelle vous seriez catholique. Vous interdisez donc le protestantisme, le bouddhisme, l’islam, le judaïsme, le shintoïsme, l’orthodoxie, et j’imagine, pour rester cohérent, l’agnosticisme et l’athéisme.
    Vaste programme, Xavier Nebout.
    Le « clou » n’est-il pas déjà planté dans votre tête à vous ? Et bien profond, semble-t-il.

  62. Garry Gaspary

    @ Xavier NEBOUT
    L’abruti par la foi catholique que vous êtes est juste incapable de comprendre que la transcendance proposée par le christianisme est celle de l’Histoire, c’est-à-dire de l’homme, du monde dans lequel il vit et des rapports de l’un à l’autre qui font que in fine l’essence humaine n’est rien d’autre que le devenir incessant du monde auquel il appartient, et que l’essence du monde n’est que le devenir incessant de l’homme.
    Le christianisme est donc en soi une inhumanité, une philosophie délirante qui rejette de manière définitive et par abstraction tout ce qui peut appartient à l’Histoire, à l’homme et au monde.
    Penser que ceci est le propre de toute religion est par contre et effectivement une erreur. L’islam et le judaïsme sont, pour l’exemple, deux religions où la transcendance n’est rien si elle ne trouve sa place dans l’immanence. Dit autrement, il peut exister une civilisation musulmane et une civilisation juive, mais il n’existera jamais de civilisation chrétienne dont le mythe pourrit encore l’histoire occidentale.
    Mais pour qu’une civilisation musulmane ou juive puisse voir le jour, il faut que la pensée musulmane ou juive retrouve la place qu’elle mérite dans l’Histoire. Et pour cela, il faut que le christianisme qui n’est qu’opposition à toute civilisation humaine disparaisse.
    L’antichristianisme est donc le seul espoir de l’humanisme.

  63. LOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOLLLL ! MDR PTDR !!
    « Je reste sur ma conviction qu’un noyau de français réactionnaires se jette avec appétit sur la moindre opportunité de cracher sur les musulmans. Ce comportement est voué à l’échec, dangereux, bête. »
    Rédigé par : Christian C | 11 juillet 2015 à 07:33
    …………………………………………………
    J’en suis encore plié de ce tour de rein suite à crise de rire !
    Je pense que beaucoup de chrétiens réactionnaires auraient aimé se faire cracher dessus par les musulmans plutôt que se faire étêter, élaguer et raccourcir ; mais l’islam est une religion de paix et d’amour victime pleurnicheuse de nous autres, blancs souchiens réacs fachos intégristes ; il m’en faut peu pour mourir de rire, décidément le connisme chronique a encore de beaux jours devant lui !

  64. Hameau, dans l’exemple que vous donnez – s’il est vérifié – on voit bien que ce dont nous avons besoin c’est d’une part d’effectifs de gendarmerie sur le terrain (comme police dans les grandes villes) et d’informer les gens de ce qu’ils peuvent faire lorsque quelque chose les intrigue.
    « Patriote » : à quoi les reconnaissez-vous les patriotes, au bruit qu’ils-elles font dans les médias ?

  65. J’espère que tout le monde a eu connaissance de l’interdiction de la messe en plein air par le maire du Lavandou, ou l’info est-elle dépassée ?
    Dans tous les cas, la frilosité du maire M.Bernardi est une grande victoire pour une autre religion que la décence m’interdit de nommer. Mais victoire éphémère, car dans cette religion, la bêtise sera toujours plus forte que la force. La chrétienté ne vaut, au moins, que parce qu’elle nous a conduits où nous en sommes et que, dans le monde l’islam qui n’est guère plus récent a fait exactement le contraire, conduisant tous les peuples à l’inculture officielle et au désespoir comme en témoignent tant de femmes iraniennes.
    Peut-être faudra-t-il tuer du monde si les Etats occidentaux continuent à se montrer aussi haineux envers le christianisme en laissant pénétrer en force les robots de l’islam. Ceux-ci savent donner un sens aux pauvres cerveaux dont on ne s’est pas préoccupé, dédaignant toutes leurs richesses, les abandonnant aux crétins religieux comme on a laissé prospérer le communisme par les idiots utiles.
    Alors, tant pis, aux armes, citoyens, c’est votre vie qu’on veut asservir.

  66. « Le christianisme est donc en soi une inhumanité, une philosophie délirante qui rejette de manière définitive et par abstraction tout ce qui peut appartient à l’Histoire, à l’homme et au monde.
    […] L’islam et le judaïsme sont, pour l’exemple, deux religions où la transcendance n’est rien si elle ne trouve sa place dans l’immanence. Dit autrement, il peut exister une civilisation musulmane et une civilisation juive, mais il n’existera jamais de civilisation chrétienne dont le mythe pourrit encore l’histoire occidentale ».
    (Garry Gaspary | 11 juillet 2015 à 10:27)
    Pour écrire cela, il semble que vous n’ayez pas pris le temps de lire les Évangiles ou les Actes des apôtres. Car, au-delà des miracles, la philosophie du Christ imprègne notre pensée et notre société, même la plus laïcarde qui soit. Qui ignore que le Christ enjoint de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui est à Dieu ?
    Vous semblez penser que l’immanence n’appartient qu’au judaisme et à l’islam, la niant pour le christianisme : « L’islam et le judaïsme sont, pour l’exemple, deux religions où la transcendance n’est rien si elle ne trouve sa place dans l’immanence ».
    Certes ! Encore faudrait-il s’accorder sur la définition de l’immanence !
    http://www.cnrtl.fr/definition/immanence
    Je serais curieux de connaître la vôtre…

  67. « Napoléon pourtant éminemment franc-maçon » écrivez-vous, Xavier Nebout.
    Auriez-vous la gentillesse de nous dire d’où vous tenez cette ébouriffante information ?

  68. Que la droite, au sens fort du terme, ait des penchants castrateurs en ce qui concerne la liberté individuelle ce n’est pas nouveau. La gauche n’ont plus n’est pas en reste malheureusement.
    Je rappelle ici le mot de notre ministre de l’Intérieur annonçant que la vie privée n’est pas une liberté fondamentale (débats sur les mesures de surveillance du net…).
    A t-elle oublié, cette gauche, ses slogans de la fin des années 60 ?
    Il est interdit d’interdire.
    Qu’elle se méfie, on pourrait lui renvoyer « sous la plage les pavés ».
    C’est certain et la dérive totalitaire, même si le mot est fort, est à l’œuvre notamment depuis l’arrivée de Valls.
    La répression sous toutes ses formes s’accroît de jour en jour. Il suffit de regarder les prises de position concernant entre autres sujets, la sécurité routière qui est un sujet que je connais bien.
    On va bientôt avoir peur de prendre sa voiture.
    Venant de gens qui roulent à volonté dans des voitures avec chauffeurs et qui font fi des règles qu’ils imposent (voir chaque années les articles d’Auto Plus), ou qui use du taxi au-delà de toutes limites (et elle n’est pas la seule) cela dénote quand même une singulière manière de penser.

  69. Le mot du jour : transcendance. « La transcendance n’est rien si elle ne trouve sa place dans l’immanence… », quèsaco ? J’espère que l’écriture est bonne en langue d’oïl ou d’oc d’ailleurs. Je suis tellement chaviré que j’en perds mon patois, que je connais fort mal d’ailleurs.
    Allez, j’ose, comme dirait Chirac à travers les Guignols, « P***** il est fort, il doit être astronaute ! »

  70. @ Garry Gaspary
    La lecture de Simone Weil vous permettrait peut-être de nuancer.
    @ JD Reffait
    L’ennui c’est que les musulmans n’ont aucune envie de se réformer, les seuls sont ceux qui s’éloignent de leur religion. Lisez, si vous ne l’avez déjà fait, Boualem Sansal. Et accessoirement le Coran.
    Nous défendons une liberté de pacotille, faite de partis boueux et de plaisirs surfaits.

  71. Plus Bilger donne de liberté d’expression à ce blog, plus une bande de voyous retraités se soulage la vessie à chaque billet de notre hôte.
    De Gaspary et ses vomissures à Christian C, dont l’épouse doit travailler au ministère de la Taubira pour s’en prendre exclusivement à PB à chaque billet, à ce curieux Cirsedal, obnubilé par la pédophile d’Outreau, au point qu’on peut s’interroger sur sa sexualité, ils nous pompent l’air.
    Un sérieux rappel à l’ordre s’impose.
    On ne peut utiliser un blog pour s’onaniser des deux mains.
    Ça rend sourd.
    À vos âges, Messieurs, vous devriez renoncer…

  72. Robert Marchenoir

    @ Jean-Dominique Reffait | 11 juillet 2015 à 00:18
    Il faut savoir ce que l’on veut. A moins de jeter à la mer tous les musulmans, etc.

    Quelle bonne idée ! Dommage que vous ne la poursuiviez pas plus loin.
    Comme vous dites, il faut savoir ce que l’on veut.
    Il est fascinant de relever tous les sophismes dont est bourré le discours ambiant néo-marxiste. Par définition, on ne pourrait pas « jeter à la mer tous les musulmans ». Ah bon ? Et d’où tirez-vous cela ? D’autres l’ont fait bien avant nous.
    Première malhonnêteté.
    Deuxième malhonnêteté : diminuer radicalement le nombre des musulmans en France, objectif éminemment souhaitable et même stratégique pour la sûreté nationale, ne pourrait se faire qu’en les « jetant à la mer », c’est-à-dire en les massacrant.
    Pas nécessairement.
    Troisième malhonnêteté : cette guerre mondiale que nous livrent les musulmans (ça s’appelle le djihad) devrait être combattue en excluant d’avance de tuer un seul de nos ennemis.
    Comme je le disais, le dynamitage de la langue française par la subversion marxiste atteint des profondeurs insoupçonnées. Il faut dix lignes de « déconstruction », comme disent les cuistres gauchistes, pour réfuter un mensonge d’une demi-ligne diffusé à des millions d’exemplaires par des millions de personnes.

  73. Jean-Dominique @ Trekker et Xavier Nebout

    @Trekker
    Les francs-maçons (dont Napoléon n’a jamais fait partie, cher Xavier Nebout) manquent de locaux compte tenu de la progression de cet ordre satanique ! Ils s’emparent outrageusement de locaux religieux. C’est le cas de la Grande Loge Féminine de France, dont les temples sont installés dans un ancien couvent et de la Grande Loge de France, installée dans un ancien couvent franciscain, le grand temple étant installé dans la chapelle. J’en mets ici la photo pour faire bondir d’horreur l’ami Xavier :

    On peut les visiter lors des Journées du Patrimoine.
    Il y a de petites chapelles rurales privées qui ont été transformées en temples maçonniques : j’étais un habitué de l’une d’elles, en pleine campagne de Seine-et-Marne, très inconfortable car les maçons locaux avaient voulu la conserver tel quelle sans la moderniser.
    La règle intangible est d’abord d’obtenir l’accord de l’évêché qui désacralise le lieu. Tant que l’église ou la chapelle est sacralisée, l’évêché est seul maître du lieu, même si le bâtiment appartient à la commune : c’est la loi de 1905. Ce n’est qu’après une désacralisation que le lieu peut être vendu ou attribué à une autre fonction. Pour ma part, une mosquée néo-gothique me va mieux qu’une extension de Marrakech.

  74. @ Garry Gaspary | 11 juillet 2015 à 10:27
    « …Dit autrement, il peut exister une civilisation musulmane et une civilisation juive, mais il n’existera jamais de civilisation chrétienne dont le mythe pourrit encore l’histoire occidentale… L’antichristianisme est donc le seul espoir de l’humanisme ». 
    Là vous faites fort et avez franchi allègrement ce que le Canard enchaîné appelle le mur du çon !…
    La civilisation a rayonné dans la première moitié du deuxième millénaire, ses deux pôles alors furent l’Espagne d’avant la Reconquista et après Byzance. Après elle s’est repliée sur des dogmes et coutumes tribales pré-islamiques, certes à la fin du XIX° et début du XX° siècle des tentatives d’adaptation au monde contemporain eurent bien lieu : mouvement dit des enfants de Rifaat.
    Mais cela tourna court ainsi que toutes les tentatives actuelles, et la montée en puissance du salafisme rétrograde enfant du wahhabisme saoudien ne risque guère de provoquer une renaissance de la civilisation musulmane : ne pas confondre une masse de pratiquants d’une religion dans ses formes archaïques les plus rétrogrades, avec une civilisation. Hélas l’islam semble actuellement bel et bien en voie de forte régression en terme de civilisation, hormis quelques noyaux-enclaves tels le Maroc, la Tunisie et à un degré moindre l’Egypte.
    Quant à la civilisation juive elle n’existe pas à proprement parler, car entre autres infiniment minoritaire dans le monde et depuis toujours. Certes le judaïsme a influencé voire imprégné dans une certaine mesure notre civilisation occidentale d’essence chrétienne, mais c’est un apport d’ordre intellectuel-culturel et en aucun cas une civilisation. Ce phénomène est comparable à nos racines grecques et romaines, qui ont imprégné la chrétienté et cela bien plus que le judaïsme.
    Cette marginalité de la civilisation juive résulte d’une rupture quasi inexpliquée au sein de la religion la sous-tendant. Du I° – II° siècle jusqu’au VIII° – IX siècle la religion juive fut quasiment aussi prosélyte que le christianisme, des pasteurs juifs se répandirent en Afrique du Nord et jusqu’en Éthiopie ainsi que conjointement dans le sud du monde slave. Ils procédèrent alors, tel le christianisme mais à un degré moindre, à des conversions des populations locales. Cela donna naissance ultérieurement aux Séfarades en Afrique du Nord, aux Falashas en Éthiopie, et aux Ashkénazes dans les parties sud du monde slave. Dans le dernier tiers du premier millénaire ce mouvement prosélyte de conversions stoppa, et conjointement tous les juifs se replièrent sur eux-mêmes et leur communauté : pression de la chrétienté en phase conquérante ? structuration et prise en main par le rabbinat ? ou probablement les deux. Les conversions furent alors accordées avec parcimonie, ce qui est d’ailleurs toujours le cas.
    En conséquence la civilisation juive se limita alors à des foyers (ghettos) essaimés en Europe centrale principalement, et en Afrique du Nord ainsi qu’en Éthiopie. Ce phénomène de repli religieux perdure encore actuellement, ce qui explique le faible nombre à l’échelle mondiale des personnes relevant de cette civilisation. Bien sûr et comme déjà dit ci-dessus, il y eut une influence intellectuelle-culturelle du judaïsme au sein des civilisations où ces foyers se trouvaient. Influence résultant principalement de juifs ayant quitté leurs foyers initiaux, et souvent non croyants voire athées.

  75. hameau dans les nuages

    Paulus | 11 juillet 2015 à 11:30
    A quoi reconnaît-on un patriote ? A ce qu’il aime son pays éperdument et pleure de voir tout le mal qu’on lui fait malgré ses erreurs et fautes qu’il reconnaît volontiers.
    Pour ce qui est du fait cité, il est bien sûr rigoureusement exact, connaissant personnellement les protagonistes sauf bien sûr le personnage auteur du trouble. La gendarmerie n’a bien sûr pas les effectifs nécessaires pour contrôler les lieux sensibles d’autant plus qu’on les divertit avec des directives tout à fait secondaires… Ils en sont les premiers désolés mais jugulaire, jugulaire…

  76. Rédigé par : Savonarole | 11 juillet 2015 à 14:12
    Arrêtez de stigmatiser Gaspinocchio et Christianisé C ! Vous voulez les virer du blog ?? Pas touche à mes potes, siouplé !
    Imaginez un cirque sans clowns, quelle tristesse !

  77. @ Jean-Dominique Reffait | 11 juillet 2015 à 16:42
    Bigre la FM est en manque de locaux suite à la progression exponentielle de ses adhérents !… Les scandales politico-financiers de ces quinze dernières années où nombre de frères de toutes obédiences furent compromis, la guerre au sein de la GLNF (obédience qui comptait a priori autant de frères que le GO) puis dissidences multiples et sa mise sous administration judiciaire, cela n’a fait qu’attirer de nouveaux membres dans cet antre de vertu et désintéressement.
    Napoléon certes n’était pas FM mais il s’est servi beaucoup d’elle pour asseoir et conforter son régime, notamment auprès de ses maréchaux, préfets et administrations. Ce rôle de flics zélés de l’empereur ne semble pas avoir provoqué d’état d’âme chez les frères de l’époque.
    Ah vous m’en apprenez de belles, la FM quelles que soient ses obédiences n’a pas répugné à s’installer dans des bâtiments couventaux et chapelles datant d’avant 1905, donc des lieux qui avaient une longue histoire religieuse. Certes avec l’accord des évêchés qui avaient préalablement procédé à leur désacralisation, mais on est bien loin des églises construite après 1905, sans âme, d’aucune valeur architecturale et coincées entre des immeubles, dont vous nous parliez dans votre précédent commentaire.
    Cela traduit pour le moins un goût prononcé de la FM pour le faste, et en outre s’approprier de fait un passé plus ou moins prestigieux et remontant à des siècles. Ah mais j’oubliais que selon votre légende, vous seriez les descendants directs des bâtisseurs des cathédrales : à défaut d’avoir un passé glorieux remontant bien avant les constitutions d’Anderson, on pratique la captation d’héritage.
    Seul un naïf et non initié comme moi peut s’offusquer de ce penchant de la FM pour le prestigieux, ou travers de nouveaux riches. Des temples logés dans des tours de la Défense voire dans des HLM, cela serait indigne d’elle. Concernant ce goût pour le pompeux très présent dans la FM, je me rappelle que la GLNF avait fait fort il y a quelques années : réunion de son grand couvent au sein de l’avenue Armand.

  78. @hameau dans les nuages
    Ce que vous dites à propos de votre pays, mon père adoptif me le disait à sa façon : « je ne reconnais plus mon pays ». Il a vécu les camps de travail allemands et l’occupation et était un patriote.

  79. Jean-Dominique @ Trekker

    Trekker, ne vous emballez pas dans les fantasmes. Les couvents rachetés par les obédiences citées sont eux-mêmes sans grâce aucune et sans valeur architecturale. Le temple de la Grande Loge date de 1894 dans ce style néo-gothique recopié ad nauseam à l’époque. Allez-y voir, vous ne risquez pas d’émotions esthétiques trop fortes. J’ai cité les églises et chapelles car c’est le sujet du jour mais l’écrasante majorité des loges se réunit effectivement dans des lieux modestes, des dépendances, des salles de sous-sol, j’en connais une dans un château d’eau, une autre dans un ancien local technique sous un pont d’autoroute, une autre encore où je suis fréquemment dans un local d’HLM, la mienne est en sous-sol d’un pavillon de banlieue après avoir été dans une ancienne salle de bal très charmante mais qui menaçait ruine et incendie.
    Pour le reste de votre diatribe, ma foi, je vous la laisse, ce n’est pas le sujet et, vous le dites vous-même, vous n’êtes guère renseigné.
    Le point de 1905 est important pour clarifier le sujet du jour. L’appel de Tillinac prétend une menace sur les églises de France. Il convient donc de préciser que, pour les bâtiments d’avant 1905, ceux-ci appartiennent aux communes mais que celles-ci n’en disposent pas, c’est l’évêché qui en dispose sans limitation de temps jusqu’au moment où elles sont désacralisées par le fait de l’autorité religieuse.
    Pour les bâtiments postérieurs à 1905, les évêchés sont propriétaires et certains ne peuvent pas supporter la charge financière de l’entretien de certaines églises, raison pour laquelle ils vendent. Ironie des choses, c’est donc de l’autorité catholique que vient le fait que des églises soient transformées en mosquées !
    Il n’y a donc pas la moindre menace contre les églises de France et rien ne peut se faire pour les églises d’avant ou d’après 1905 sans l’accord de l’Église.

  80. Quand je feuillette un magazine de décoration souvent il est montré des églises, des chapelles, des postes transformées en demeures privées par des propriétaires chanceux qui font appel à des décorateurs de renom. On voit aussi des églises devenir des repères branchés pour des défilés de mode, des concerts, alors une mosquée.

  81. « Il n’y a donc pas la moindre menace contre les églises de France et rien ne peut se faire pour les églises d’avant ou d’après 1905 sans l’accord de l’Église. » @Jean-Dominique
    D’accord, mais pourtant vous nous montriez precedemment la conversion d’eglises en mosquees, faudrait savoir ! Meme si la conversion se fait sous la pression budgetaire ca n’en reste pas moins une conversion.
    Personnellement je m’en fiche un peu, meme si comme je l’ai deja dit je comprends l’effroi que peuvent eprouver les anciens a cette perspective.
    Quand je vois les photos que vous avez postees, j’ai l’impression que celles-ci nous montrent des… eglises.
    Je n’ai jamais eprouve d’emotion a la vue de ces lieux de culte et ils ont une facheuse tendance a me rappeler la religion dont je respecte les adeptes, mais qui me fiche la trouille en raison du troupeau qu’elle genere. Comment ne pas etre horrifie devant le spectacle desolant de ces prieurs du quartier de la Goutte d’Or ? Construire des mosquees ou convertir des eglises pour eviter cela, pourquoi pas, mais on peut quand meme s’inquieter, vu l’actualite, de ce qui peut s’enseigner dans ces endroits, non ?
    Qu’on le veuille ou non de plus en plus de Francais, a tort ou a raison, s’inquietent de cette montee sans precedent de la presence musulmane sur notre sol, et de ce que cette religion produit de violence ailleurs dans le monde. Peut-etre serait-il plus intelligent de ne pas se moquer de cette peur ou de ne pas nommer celle-ci « racisme ».
    PS : desole pour l’absence d’accent dans mon texte, pas d’accent dans la langue du pays anglais ou je suis. Habituellement je mets quand meme des accents car le Mac propose cette possibilite mais j’en suis prive depuis deux jours…

  82. Rédigé par : herman | 12 juillet 2015 à 05:49
    Très bonne analyse ! Mais ceci participe, quelles qu’en soient les causes bien opportunes, le financement étant l’excuse suprême, à la mainmise de l’slam sur l’Occident ; les socialistes en bons collabos ne font qu’accélérer ce mouvement. Même les islamistes les plus radicaux n’en demandaient pas tant et sont abasourdis de voir notre pays couché soumis participer avec zèle à cette déchristianisation (ksss Gaspounet). Comme vivier d’électeurs c’est une bonne aubaine, quelles qu’en soient les trahisons et traîtrises, nos socialos jouent des coudes dans les kommandantur islamistes sous les fourches caudines des imams réjouis de ce spectacle inattendu ; il y a quand même un hic : les musulmans tolèreront-ils des salles de shoot, chères à notre gauche, dans les églises relookées en mosquées ? that is the question.

  83. Garry Gaspary

    @ Robert
    Si j’étais Marchenoir, je vous répondrais que le christianisme ne se juge pas sur des Ecritures, mais sur des faits historiques, et historiquement, le christianisme n’est pas autre chose que la destruction de centaines de civilisations sur tous les continents habités. Mais la seule faiblesse de ce type de réponse, c’est qu’il condamne le christianisme mais laisse la philosophie contenue dans ses textes indemne. Or, je condamne et l’histoire, et la philosophie chrétiennes.
    Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu, donc.
    Si on résume la philosophie chrétienne à cette parole et le monde au microcosme des commentateurs de ce blog, nous pouvons affirmer que le plus chrétien ici est sans conteste Jean-Dominique Reffait qui a écrit à de multiples reprises que la politique n’a pas à être généreuse puisque c’est le rôle de la religion, entendez du christianisme. Paradoxalement, le moins chrétien serait Xavier NEBOUT qui, encore dans son dernier commentaire, insiste sur l’absurdité d’un Etat qui ne serait pas religieux et d’une religion qui serait hors de l’Etat. Nous sortons de ce paradoxe en concluant que la laïcité n’est que l’ultime phase conservatrice du christianisme, et que la séparation de l’Eglise et de l’Etat n’est que l’ultime moyen pour conserver une religion qui n’en est fondamentalement pas une à côté d’un Etat qui n’en est fondamentalement pas un. Xavier NEBOUT serait donc dans le vrai si ce dont il parlait était une vraie religion, et son raisonnement ne tient pas justement et uniquement parce que le christianisme n’est pas une religion.
    Pour conclure, ma définition de l’immanence est philosophique – contrairement à celles que fournit votre lien qui sont toutes théologiques, et relèvent toutes du sophisme chrétien – spinozienne et tient en trois mots : Deus sive Natura.
    Je n’ai pas le temps de développer et de répondre aux restes des commentaires : la suite aux prochains épisodes…

  84. Xavier NEBOUT

    Sur le chemin des grandes profondeur de la méditation métaphysique, on sera parfois interpellé avec surprise par l’expression « un c.., c’est un c.. ».
    A n’en pas douter, notre grand philosophe Michel Audiard aurait souhaité pouvoir se recueillir dans un temple portant ces mots sur son fronton.
    Mais quelle forme donner à l’idole ? Garry Gaspary aura fait le don de sa personne à cet effet, et est ainsi sur la voie de la sainteté.
    @Jean-Dominique Reffait
    « Initié à la Loge de Philadelphe en 1798. Ses frères, Joseph et Lucien, Louis et Jérôme, étaient aussi francs-maçons. Cinq des six membres du Grand Conseil de Napoléon de l’Empire étaient francs-maçons, ainsi que six des neuf officiers impériaux et 22 des 30 maréchaux de France. »
    Mais la preuve est dans la logique. Comment penser en effet que Napoléon aurait toléré qu’une telle institution échappe à son autorité ?
    Votre acharnement à minimiser le poids de la FM perdure. Il est vrai que la FM étant le passeport pour tous les passe-droit, il vaut mieux que cela soit discret.
    Mais vous qui vous pensez honnête, comment ne dénoncez-vous pas que le maître maçon jure de faire passer la fraternité maçonnique avant les lois et la justice des hommes ?

  85. Finalement Houellebecq s’est trompe. En effet ce ne sont pas les profs qui se convertissent mais les cures…
    L’eglise va enfin se venger contre l’Etat et de la laicite, vive les imams ! Eux au moins font de la politique (n’est-ce pas Garry ?).

  86. @ Xavier Nebout
    Concernant la prééminence de la franc-maçonnerie dans l’entourage proche de Napoléon 1er, vous apportez la preuve de ce fait que j’évoquais dans mon précédent post. Bien évidemment Napoléon était parfaitement au courant et encouragea cela, son entourage de FM essaima dans la hiérarchie militaire et administrative. Ce fut un de ses deux principaux moyens avec la police de Fouché pour contrôler étroitement la société civile, et les frères se livrèrent sans aucun état d’âme à cette tâche de police occulte.
    Notre ami JDR bien que se disant honnête homme, ce dont je ne doute pas, s’est pieusement abstenu de répondre sur ces faits : comme tous les frères la fraternité maçonnique lui interdit de parler à des profanes des dérives passées et présentes de la FM.
    D’ailleurs cet épisode de basse police ne fut pas un accident résultant du contexte napoléonien, les frères se livrèrent dans les années 1900 à des tâches similaires : fichage, surveillance et infiltration des officiers. Cela eut des conséquences désastreuses et sanglantes en 1914, quasi tous les postes de commandement avaient été pourvus par des officiers adoubés par la FM et c’était loin d’être les meilleurs : voir Joffre et ses multiples généraux qui firent massacrer leurs hommes et nous menèrent à deux doigts de la défaite. Pendant ce temps on laissait se morfondre Lyautey au Maroc, grand militaire et ayant la stature d’un homme d’Etat, mais pour la FM il avait deux tares irrémédiables : catholique et royaliste. Mais pour autant il fut toujours un serviteur irréprochable de la République.
    Cette influence délétère de la FM dans la promotion d’officiers supérieurs médiocres voire incompétents, on la retrouva dans les années 30 : Gamelin dont on ne sait avec certitude s’il fut FM mais a minima bénéficia de l’appui des frères, et cela vous fera bondir cher Xavier Nebout c’est le cas de l’amiral Darlan. Celui-ci appartenait au cercle très fermé des Hauts Grades de la FM, ce qui explique notamment sa montée en grade turbo alors qu’il n’avait jamais commandé au combat le moindre bâtiment.
    Toujours dans le domaine militaire mais contemporain, pour accéder au grade de général d’infanterie de marine il est quasi obligé d’être FM : vieille tradition issue de l’ex-coloniale. Et être général dans l’infanterie de marine, c’est la voie royale pour accéder aux sphères de commandement les plus prestigieuses ou a minima très importantes.

  87. Mary Preud'homme

    Avec plus de 2 milliards de chrétiens dans le monde (catholiques, protestants et orthodoxes) on est quand même très loin d’une religion moribonde.
    Et même si l’Islam se revendique (à tort) comme première religion, elle est encore (fort heureusement) très loin de détenir le premier rang. D’autant que contrairement aux religions chrétiennes qui laissent, eux, leurs adeptes libres de leurs faits et gestes, la religion musulmane est quant à elle définitive et irréversible. De ce fait la comptabilité des croyants est forcément arbitraire et gonflée. Les 5 à 7 millions annoncés pour notre pays n’étant en fait (selon des statistiques fiables) que 2 millions, réduits à 1 million s’agissant des pratiquants réguliers !
    Quant à la destination des églises désaffectées, les laïcards qui nous fatiguent en enfonçant des portes ouvertes et viennent (seulement) de découvrir que certaines églises avaient été « désacralisées », ce qui existe depuis des décennies – évitant de ce fait l’essentiel du sujet – seraient bien inspirés de se taire. Car le seul problème qui se pose est (uniquement) la volonté affichée de reconquête des musulmans, et ce par tous les moyens. Et quelle aubaine que l’alliance des socialo-communistes pour réussir leurs mauvais coups. L’appropriation des églises (vides de croyants) des anciens croisés figurant parmi les méthodes prosélytes les plus convoitées, eu égard à l’impact formidable qu’il constituerait sur une opinion de plus en plus fragilisée et en manque de repères spirituels.

  88. Rédigé par : Mary Preud’homme | 13 juillet 2015 à 00:41
    Deux milliards de chrétiens dites-vous ?? Diantre, il va en avoir du monde à déchristianiser notre Gaspacho. Si seulement tous ces mécréants pouvaient lire les commentaires de Gaspounet sur le blog, je pense qu’ils seraient convaincus de se déchristianiser eux-mêmes ; envoyons-leur le lien illico, la sûreté et la santé du monde sont en jeu.

  89. Garry Gaspary

    Je termine mon précédent commentaire.
    La laïcité est donc éminemment chrétienne. Cette séparation de l’Eglise et de l’Etat est donc l’ultime sauvetage d’un christianisme qui menaçait de disparaître dans les progrès civilisationnels que la modernité offrait à l’homme. D’une façon similaire qui émane des entrelacs qui lient fortement ces deux événements historiques, le fascisme est l’ultime sauvetage du capitalisme qui menaçait de disparaître dans les progrès politiques que la modernité offrait à l’homme. Et de la même façon que la laïcité, pour préserver le christianisme et lutter contre toute forme de civilisation, place l’Etat contre – tout contre, en fait – le christianisme et le christianisme contre l’Etat, le fascisme, pour lutter contre toute forme de communisme et d’émancipation humaine, est venu placer la politique contre le capitalisme et le capitalisme contre la politique. Et de la même façon que le fascisme a redonné un nouvel élan historique au capitalisme en ruinant historiquement tout espoir communiste, la laïcité a redonné un nouvel élan au christianisme dans la christianisation du monde qui ruine tout espoir de civilisation.
    Nous pouvons maintenant répondre à Trekker qu’il est inutile de chercher une civilisation historique, musulmane ou juive, dans ce qui n’est qu’une préhistoire humaine chrétienne ou christianisée. Une civilisation se construit sur une paix civile que le christianisme n’a jamais accordée aux pays musulmans.
    Nous pouvons également répondre à genau que, dans de pareilles conditions, voir des juifs christianisés tels que Simone Weil hier, Eric Zemmour ou Alain Finkielkraut aujourd’hui, reprendre à leur compte un discours chrétien n’a absolument rien d’étonnant. Cela aurait effectivement un impact si ces juifs avaient un jour maîtrisé une pensée juive et l’avait ensuite abandonnée face à la supériorité constatée de la pensée chrétienne. Mais ces juifs ont été totalement étrangers à la pensée juive, ils n’ont connu le judaïsme qu’à travers les insultes que profère le discours christianisé contre lui.
    Enfin, je me fais un petit plaisir personnel en répondant à Savonarole que la constante fétidité de ses écrits puants provient décidément de sa méchante utilisation de la langue française qui lui sert principalement à fournir une hygiène intime à P. Bilger aussi parfaite que, pour le coup, sa propre hygiène buccale est douteuse. Il lui faudra donc apprendre à bien se laver les dents avant d’oser prétendre me remettre à ma place.

  90. Jean-Dominique@ Trekker et Xavier Nebout

    @Trekker
    « Notre ami JDR bien que se disant honnête homme, ce dont je ne doute pas, s’est pieusement abstenu de répondre sur ces faits : comme tous les frères la fraternité maçonnique lui interdit de parler à des profanes des dérives passées et présentes de la FM. »
    Non. Traiter de ces questions, répondre à vos questions ne me poserait pas l’ombre d’un problème, avec tout l’esprit critique que cela suppose. Et il n’y a aucun interdit de quelque nature que ce soit à évoquer l’histoire de la maçonnerie, ses ombres comme ses lumières. Pour preuve de mon ouverture à toute critique, je vous renvoie à un article que je fais paraître sur Boulevard Voltaire, creuset anti-maçonnique s’il en est :
    Anti-maçonnisme : est-ce bien sérieux. (Partagé plus de 1000 fois quand même !)
    Je n’ai là-dessus aucun tabou, j’ai choisi Boulevard Voltaire en connaissance de cause et les commentaires qui suivent sont éloquents ! Il se trouve que ce n’est pas le sujet de ce billet et que, vous le savez, je n’aime pas le hors-sujet. Je me suis donc limité à donner des exemples d’un usage maçonnique de lieux anciennement religieux.
    @Xavier Nebout
    « Mais vous qui vous pensez honnête, comment ne dénoncez-vous pas que le maître maçon jure de faire passer la fraternité maçonnique avant les lois et la justice des hommes ? »
    Trekker a répondu à cela en partie ! Si l’on peut faire un reproche aux francs-maçons, c’est d’être trop loyaux voire serviles envers les pouvoirs établis. Avec la monarchie d’abord puis avec l’Empire, ils ont servi les pouvoirs en place, parfois à l’excès. L’affaire des fiches montre un zèle excessif pour défendre le régime républicain.
    Le serment maçonnique exclut toute forme d’illégalité, c’est tout le contraire. Il est impératif de se conformer aux lois et coutumes du pays et de respecter les institutions de ce pays. La fraternité maçonnique ne passe jamais avant les lois et la justice des hommes : certains s’en exonèrent, ils sont parjures et radiés sans délai quand les agissements illégaux sont connus. Un frère qui viole la loi doit passer devant la justice et en subir les conséquences : la fraternité ne consiste pas à lui éviter la sanction mais à l’accompagner ainsi que sa famille. C’est ce que vous feriez avec un ami proche, rien de plus.
    On peut être opposé à la franc-maçonnerie, ce n’est pas choquant pour moi. Mais pour de bonnes raisons, pas en se référant à des fantasmes. Je ne développe pas car, je le répète, c’est hors-sujet, mais je peux répondre en privé à qui le souhaite et sans retenue en autorisant notre hôtesse à communiquer mon mail.

  91. Merci cher Gaspacho pour avoir complété vos commentaires géniaux qui nous manquaient tant depuis un moment ; les chrétiens vous remercient !
    Bon toutou !

  92. Xavier NEBOUT

    @Jean-Dominique Reffait
    Le devoir de fraternité passant au-dessus des lois est la pièce maîtresse du serment des maîtres maçons. Si ce n’est pas le cas, citez-nous donc le serment des maîtres !
    C’est trop facile de promettre de garder le secret, et ensuite de mentir comme un arracheur de dents pour en dire n’importe quoi.

  93. @ Jean-Dominique Reffait | 13 juillet 2015 à 13:08
    J’ai bien lu avec attention et grande surprise votre article dans Boulevard Voltaire, je me suis même demandé si un troll n’avait pas usurpé votre nom. Cela compte tenu de la teneur de la majorité des articles qui y sont publiés, dont certains ne dépareraient pas dans Rivarol, mais à côté de ces excès il y a les articles de Dominique Jamet…
    Je vous donne acte bien volontiers de parler sans tabous et interdits des ombres et lumières de la F.M., et ne croyez pas que je sois un anti F.M. pulsionnel ou hostile de principe à son existence. Je ne suis en quelque sorte qu’un anticlérical de la F.M. et quelles que soient ses obédiences, ce que je dénonce chez elle ce sont trois points afférents à son fonctionnement.
    Comme vous l’avez fait avec une grande honnêteté, sa fréquente servilité avec les pouvoirs établis qui parfois va jusqu’à l’excès.
    Le dévoiement hélas trop fréquent du devoir de fraternité, notamment dans les loges provinciales, et comme l’écrivait au début 2000 l’ex-grand Porte-Glaive de la GLNF Pierre Marion : de la fraternité on passe à la solidarité et de là aux pires compérages.
    Une trop grande bienveillance voire une infinie tolérance pour les professionnels de la politique, qui pour la plupart ne sont en loge qu’afin d’accroître et pérenniser leurs « viagers »  électoraux : Pierre Joxe me semble être hélas plus l’exception que la règle.
    J’arrête ce hors sujet et si vous souhaitez poursuivre cet échange sur ce sujet, j’autorise notre hôtesse à vous communiquer mon adresse mail.

  94. Xavier NEBOUT

    JDR et les autres sur le serment des maîtres :
    Précision et après réflexion : le devoir de faire passer les lois et la justice des hommes après la fraternité des maîtres ne figure pas dans le serment lui-même, mais dans les chauds et fraternels commentaires qui l’accompagnent et auquel le nouveau maître acquiesce.

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