La « connerie » est à la mode !

La « connerie » devient un objet d’étude.

J’ai appris qu’une Psychologie de la connerie avait été vendue à plus de 60 000 exemplaires avec 17 traductions et qu’une Histoire universelle de la connerie a été publiée avec la contribution d’une trentaine d’historiens dont Marc Ferro et Paul Veyne. C’est dire si le sujet est sérieux et ne justifie ni dérision ni sarcasme.

Si la « connerie » occupe nos esprits, cela tient au fait « qu’elle est pavée (souvent) de bonnes intentions » et que « les technologies d’aujourd’hui procurent à la connerie des bottes de sept lieues » (Le Monde).

Tout de même, écrire un billet sur la « connerie » donne le frisson puisqu’on ouvre une porte à tous ceux qui confortablement installés dans leur lecture et leur quant-à-soi seront tentés de murmurer, à propos du rédacteur, « quel con » !

Mais ce blog prend tous les risques, pas seulement celui d’une liberté d’expression aussi étendue que possible mais aussi celui d’être dégradé dans son principe puisque traiter de « con » l’auteur des posts reviendrait à faire perdre tout crédit à cette communication s’acharnant à être régulière.

La « connerie » pourtant, il faut l’admettre, est d’abord ce qui ne vous habite pas. A tort ou à raison le « con », c’est l’autre.

Mais la lucidité est aussi de craindre qu’on puisse l’être. Et de ne pas s’en estimer préservé à vie.

Cette insulte est devenue tellement passe-partout qu’elle sert à désigner et à qualifier mille comportements et/ou propos qui devraient appeler plus de précision dans leur dénonciation. Elle représente un terme générique, un raccourci qui brutalement offense mais sans contraindre le locuteur à se justifier. Abrupte, sommaire, incontestable dans sa brièveté, elle cherche à apparaître tel un décret impérieux et paradoxalement moins nourri de condescendance que de proximité. Encore plus vrai quand on profère « le con » à l’intéressé ou à un tiers : comme un désabusement réaliste.

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Le « con » est ce qui synthétise au fond l’ensemble des reproches et griefs qu’on pourrait faire à quelqu’un mais qui appelleraient de notre part une recherche plus ciblée, plus approfondie et qui par avance nous lasse. Alors on dit le « con ».

Il n’en demeure pas moins que c’est une triste habitude non seulement de se soulager à bon compte contre autrui en abusant de la « connerie » mais de tomber dans une vulgarité tellement automatique que « con » aujourd’hui relève presque d’une critique familière qu’on sait déconnectée parfois de la réalité de la personne dont on parle. Une sorte de réflexe qui démontre plus l’inanité de celui qui blesse que la médiocrité de celui qui est visé.

Pour les obtus qui tiennent le haut du pavé sur Twitter, « con » est la seule pensée qu’ils se permettent et le seul raisonnement qu’ils opposent.

C’est encore plus vrai quand on prétend englober, avec une rage collective, l’ensemble d’une corporation – par exemple les politiques – sous une étiquette plurielle et dévastatrice , genre « ils sont cons » ou « tous des cons » !

On remarquera que pour la « connerie » il n’est pas de parité qui tienne et que traiter honteusement et violemment de « petites connes » la sénatrice Esther Benbassa et la députée Clémentine Autain, comme l’a fait le député LR Meyer Habib, est infiniment plus dégradant que si un homme avait été ciblé de la sorte. Il y a encore comme une protection verbale à sauvegarder pour la femme en la maintenant hors du champ d’un verbe virilement méprisant. L’inverse revient alors à mêler une grave indélicatesse à un féminisme pervers : une égalité pour le pire.

Pourquoi la « connerie », qui est toujours celle des autres, se prête-t-elle le plus sérieusement du Monde à des analyses poussées qui lui donnent une manière de lustre ?

Parce que la pauvreté du langage n’est plus une exception mais quasiment un déclin constant.

Parce que les débats ont pris une tournure vindicative et simpliste qui constitue la « connerie » comme un fond détestable ou, en réplique, comme une forme méprisante.

Parce que le monde est devenu si complexe, la France si agitée et éclatée, les relations humaines si fragilisées, l’urbanité tellement absente et la violence si présente que la « connerie » paraît représenter le signe maussade et sans allure d’une société à la recherche colérique d’un sens.

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Voir les Commentaires (119)
  1. J’avoue me sentir visé, car je confesse particulièrement apprécier d’exhiber toutes les incohérences des gens, et les faire passer auprès d’eux-mêmes pour des co*s, des abrutis. Cela étant, j’attends aussi avec impatience qu’on me prouve que je suis un c*n. Sûrement une forme de sadomasochisme de l’argumentation.
    Quoi qu’il en soit, le sujet est effectivement sérieux si on s’attache à l’influence de la « connerie » ou de diverses formes de foutaises ou de simplismes, que ce soit dans les conséquences que cela a sur la vie des gens de manière individuelle ou dans les conséquences sur la vie collective. C’est aussi évidemment un signe clair de raidissement du débat public à l’heure moderne.
    (Cela étant, sur le coup du sexisme, j’avoue ne pas me sentir coupable. C’est extrêmement rare que je traite une femme de co*ne. J’ai d’autres formes d’expression de mépris pour certaines femmes. Et je suis plus patient avec les femmes… bien qu’il ne soit pas clair à mes yeux que j’aie raison de l’être.)
    Mais il est impossible d’aborder ce sujet sans citer l’article fondateur du domaine: On Bullshit par Harry Frankfurt, cité 1635 fois depuis sa publication en 1986. Je n’en trouve pas la traduction en français, mais un interview à Charlie Hebdo explicite un peu le sens de la démarche de Harry Frankfurt.
    Malheureusement, c’est au prix de trouver un moyen d’élaguer la « connerie » sur Internet que les gens arriveront à trouver un moyen d’expression sur le net qui soit pris en considération par les « élites ». L’enjeu n’est donc pas mince, car il est collectif. Le fait que cela se matérialise par des insultes personnalisées est certes déplaisant, mais malheureusement un épiphénomène comparativement à l’enjeu collectif.

  2. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    Voilà une analyse bien convenue, bien dans le contexte actuel, qui conviendra à tous ceux qui ont essayé de comprendre vos ex-confrères du Mur, qui se sont congratulés avec leur mauvaise conscience professionnelle, sans aucune complaisance à l’égard de leurs compatriotes bien mal considérés.

  3. Claude Luçon

    Oui mais enfin, con est un terme universel !
    Nous l’adressons aux autres mais aussi à nous-mêmes.
    Quel homme en se rasant et se coupant ne s’est pas lancé un « quel con » en se voyant dans le miroir la joue ensanglantée. Ou ayant oublié son smartphone n’est plus en mesure d’envoyer des messages à la Grivreaux et s’en traiter de con. Ou encore faire du plat à qui se révèle être une lesbienne.
    Au fond c’est un terme qui unifie la société car on découvre qu’entre tous les cons on figure souvent en bonne place, du manoeuvre au PDG.
    Que tous ceux qui ne se sont pas dit au moins une fois dans la vie « Mon Dieu quel con j’ai été » lèvent la main.
    Dans la Royale, en parlant des officiers plus gradés, on disait tous des cons sauf quelques-uns des brutes ! Sachant qu’à la prochaine promotion on rejoignait les rangs des cons.
    Admettons-le d’une façon ou d’une autre, nous sommes tous des cons, le plus simple est de l’accepter, d’être sincère !

  4. Chemins de traverse

    MDR jaune !
    Dans le commentaire de F68.10, le mot cons est écrit co*s alors que « c’est extrêmement rare que je traite une femme de conne », conne est écrit
    en toutes lettres…
    Y aurait-il une explication rationnelle de la connerie ?

  5. « On remarquera que pour la « connerie » il n’est pas de parité qui tienne et que traiter honteusement et violemment de « petites connes » la sénatrice Esther Benbassa et la députée Clémentine Autain, comme l’a fait le député LR Meyer Habib, est infiniment plus dégradant que si un homme avait été ciblé de la sorte. »
    Le député LR Meyer Habib aurait certes pu choisir des mots plus soft pour condamner le comportement des élues de LFI, mais je ne trouve pas ses propos particulièrement violents et honteux.
    Passe encore le trémoussement ridicule devant l’Assemblée nationale (on notera le manque de synchronisme flagrant de la sénatrice Esther Benbassa), mais c’est surtout le lynchage du mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron au terme de leur singerie qui est violent et honteux.
    Aussi je trouve que l’expression « petites connes » correspond très bien au comportement de ces élues qui ne font pas honneur à leur statut de représentantes du peuple. Peuple dont LFI s’est approprié les revendications alors que ce parti ne représente que 6 % des électeurs et sans doute moins lors des prochaines élections de 2022 (présidentielle et législatives).
    Ces dames nous ont largement montré au cours des presque trois années de mandat que la connerie n’était pas l’apanage des hommes.
    En fait on s’en doutait un peu … 🙂

  6. Marc GHINSBERG

    Alors que tant de fleurs ont des noms poétiques
    Tendre corps féminin’ c’est fort malencontreux
    Que la fleur la plus douce la plus érotique
    Et la plus enivrante en ait de plus scabreux.
    Mais le pire de tous est un petit vocable
    De trois lettres pas plus familier coutumier
    Il est inexplicable il est irrévocable
    Honte à celui-là qui l’employa le premier
    Honte à celui-là qui par dépit par gageure
    Dota de même terme en son fiel venimeux
    Ce grand ami de l’homme et la cinglante injure
    Celui-là c’est probable en était un fameux.
    Georges Brassens
    Le Blason

  7. A tort ou à raison le « con », c’est l’autre.
    Dans le prolongement de cette manière de considérer autrui, il y a aussi le « fasciste », même et surtout si bien entendu il n’a jamais porté de chemise noire et se refuserait énergiquement à le faire.

  8. Pendant mes études, il y a plusieurs décennies de cela, un professeur de mathématiques avait essayé de modéliser l’exercice qui consiste à arrêter la connerie au moyen d’une craie et d’équations logiques. Il avait échoué. La connerie échappe à la logique pour plusieurs raisons qui sont autant de tautologies.
    D’abord, on est un con si bien que nous avons un puissant moteur d’alimentation de la connerie.
    Ensuite, plus on est con et moins on arrête la connerie.
    Enfin, le con, c’est toujours l’autre.

  9. Au petit matin, ça fait un choc un billet pareil ! Ce blog est un éternel sujet d’étonnement.
    Je suis tout à fait d’accord avec la remarque de Philippe Bilger:
    « La « connerie » pourtant, il faut l’admettre, est d’abord ce qui ne vous habite pas. A tort ou à raison le « con », c’est l’autre. »
    En disant cela il rejoint le grand Socrate, qui avait dit à son interlocuteur: « Con toi-même », que des transcripteurs pudiques avaient traduit en « connais-toi toi-même ».
    Sinon, j’ai toujours fait une différence entre la connerie et l’inintelligence, avec entre les deux la bêtise qui s’insinue partout à l’insu de notre plein gré.
    Il y a entre ces différents aspects de la personnalité plus que des nuances.
    J’y reviendrai, absorbé par le sujet j’en ai oublié mon petit déjeuner, faut que j’y aille.

  10. hameau dans les nuages

    Je rejoins Claude Luçon | 22 février 2020 à 03:31
    Nous sommes tous cons mais les vrais sont ceux qui ne le savent pas.
    En béarnais: « Aqueste coun ! »

  11. Oui, notre hôte, la haine dissout tout, et c’est un vrai bonheur et une vraie résistance que cet entretien que vous eûtes avec Michel Onfray, où le grand homme de loi que vous êtes sait, grâce à sa bienveillance attentive, poser la question aiguë qui révèle la personne en toute son humanité, sa pauvreté, oserai-je dire, quand la référence proustienne, ô joie complète, l’amène à cette profondeur de gouffre qu’est notre condition commune.
    Voilà l’exemple et le juste chemin qui saura patiemment inviter à la vérité, dissolvant alors les illusions qui ne savent que se détruire elles-mêmes, ne sachant rejeter la connerie que sur l’autre, au lieu de partager nos incapacités, nos faiblesses, reconnaissant au premier chef sur soi-même qu’on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.
    Merci infiniment, M. Bilger, ainsi qu’à votre épouse, de nous convier à cette aventure démocratique, où chacun a la liberté de ne plus traiter les autres de cons.

  12. En langage islamogauchiasse on dit : « spice di counasse » !
    Perso j’adore être traité de con par un gauchiasse, c’est une décoration, une médaille, ça prouve que je ne me vautre pas dans leur caniveau, je survole de tout mon mépris ces bans de crapauds pataugeant dans leurs fientes, c’est très jouissif.
    Mon torse est bardé d’un placard de décos rutilantes décernées par la gauchiasserie racaillisante : « facho raciste réac xéno islamophobe nazi… » que j’affiche avec fierté à leurs faces rougies de haine.

  13. Mais qu’est-ce que c’est que cette connerie ?
    Voilà c’est dit !
    Bien, étant donné que les sujets de conversation de qualité sont partis en vacances, voyons donc ce que la connerie nous offre dans sa splendeur ?
    Je dois avertir les possibles lecteurs de mes « pauvretés », que je me classe personnellement très au-dessus du niveau de connerie habituelle, que je n’ai autour de moi aucun sujet frappé par ce mal, et donc grâce à mon imagination fertile et mes lectures erratiques, je suis en mesure de vous dire que la connerie est utile !
    Mais oui, elle est même nécessaire et de salubrité publique, la connerie !
    Pourquoi, me direz-vous, ou ne me direz-vous pas ? Mais parce que grâce à elle, l’ordonnancement peut commencer, et nous pouvons alors, séparer le bon grain de l’ivraie.
    Il demeure néanmoins un petit problème. « Les Pyrénées », à cause des Pyrénées, la connerie de ce côté, est une grandeur de celui-là, pourquoi ? Nul ne le sait !
    J’ai un jour, par hasard, rencontré un con dont la connerie était redoutable, elle se situait à peu près à tous les étages de son intellection, qui il faut le dire était très très faible, pourtant ce grand con était en charge, et pas n’importe quelle charge (ici, je suis tenue de ne rien divulguer…) un con pareil, c’est merveilleux !!
    Donc, et pour revenir au sujet, je prétends que la connerie est chose utile, qualité salubre que dis-je ; salvatrice, un don de Dieu. Il faut cultiver la connerie, il est mal seyant d’en tenir écartées les femmes, qui savent quand le devoir le commande se montrer aussi connes sinon plus que les hommes.
    Faisons, mes bien chers frères, mes bien chères sœurs l’apologie de la connerie, et ne laissons pas M. Bilger nous égarer sur le chemin de la raison, ce serait une erreur que l’on paierait au centuple, et que les générations à venir nous reprocheraient lorsqu’elles en seraient encore à l’accessoire quand le principal massif se tiendrait raide à l’horizon !
    Bref ! Contrairement à ce qui est colporté, la connerie est un bien rare et précieux, qui permet au plus con de l’ouvrir, de gouverner, de choisir, de posséder, et quelquefois de se prévaloir de soumettre le penseur, et ceci, il faut en convenir est la plus belle des conneries !
    Étant une conne parmi tant d’autres, je n’entends pas être privée du bonheur d’être conne, je souhaite le devenir plus encore, et je ne reculerai devant aucun sacrifice pour être la conne du siècle et de ce blog !
    Votez pour moi, vous ne serez pas déçus !

  14. @ Marc GHINSBERG | 22 février 2020 à 07:43
    Merci pour Brassens !
    Je me souviens qu’une de mes amies d’origine étrangère mais parfaitement francophone, m’avait dit ne pas comprendre comment cette insulte si française avait pris corps dans notre langue alors qu’elle désigne une partie de l’anatomie féminine qui donne tant de plaisir !!
    Je lui avais donné à lire « Le Blason » et elle avait été rassurée par la clairvoyance de notre poète !

  15. Robert Marchenoir

    Curieusement, en anglais, con se dit « dick » (*). Certains d’entre eux, d’ailleurs, transmettent des « dick pics ». Vous connaissez la suite.
    Félicitons-nous, cela dit, que Meyer Habib puisse traiter Esther Benbassa de « petite conne », sans la moindre trace d’antisémitisme. Iadéconpartou, mais ils ne sauraient tous être antisémites, par la force des choses.
    Pour rentrer dans le vif du sujet, j’ai un peu de mal à voir quel est le propos de Psychologie de la connerie et d’Histoire universelle de la connerie. Je soupçonne surtout un coup de librairie.
    L’examen de la table des matières du second ouvrage tend à indiquer qu’il s’exerce à l’humour, mais qu’il est aussi bourré de conneries. Le politiquement correct y a une large place.
    Par exemple, « Les Africains ont vendu leurs frères africains » est censé être une idée reçue sur l’esclavage (autrement dit une connerie), alors que c’est la vérité pure et simple.
    Ou encore, il y aurait de « l’antisémitisme et de l’homophobie ordinaires dans le spectacle », alors que s’il y a un secteur de la société où les pédés et les youpins sont libres d’exercer leurs talents, c’est bien celui-là.
    En somme, je ne vois pas bien l’intérêt de s’atteler à une anthologie de la connerie. Il suffit d’interviewer Michel Onfray.
    ______
    @ F68.10 | 22 février 2020 à 00:54
    « Mais il est impossible d’aborder ce sujet sans citer l’article fondateur du domaine: On Bullshit par Harry Frankfurt. »
    Ah, non, non ! Le « bullshit », ce n’est ni le con, ni la connerie, ce sont les conneries, ce qui n’a rien à voir.
    D’ailleurs, le « bullshit » a été largement étudié par la science, puisqu’il obéit à la loi de
    Brandolini. En somme, le « bullshit », ce sont les fèques niouzes, si vous me suivez.
    ______
    (*) Exemple : « don’t be a dick ». Ce qui ne signifie pas « arrête tes conneries », d’ailleurs. Le « dick » peut certes être un con, mais c’est le plus souvent un connard. Nuance.

  16. En passant: ce mot de trois lettres qui a subi le plus outrageant des destins, illustre toutes les publications pornographiques des siècles passés. Pierre Louÿs dans Pybrac en fait un usage immodéré, et les libertins du XVIe et XVIIe siècle l’ont accommodé à des déformations de tous genres.
    Et te voilà, désignation vulgaire de l’intimité féminine réduite à l’état d’insulte ou de jugement expéditif sur les qualités de n’importe quel clampin alors que ton origine est si belle: le « cuneus », le berceau, symbole de tous les espoirs et des joies ineffables désormais affiché en couleurs, polluant toutes les opinions.
    Il arrive enfin sous telle auguste plume, devenu fade, commun, sans qu’aucune féministe ne se lève pour défendre le berceau de nos tendresses. Il n’a plus rien de la discrétion que la nature lui donne, et s’étale en viol des intimités sans retrouver l’interdit qui le cantonnait aux feuilles passées sous le manteau.
    Faut-il que le commun soit devenu sot !!

  17. Patrice Charoulet

    J’ai le bonheur de posséder la dernière édition du Dictionnaire de l’Académie.
    Ce que dit ce dictionnaire sur le terme dont il s’agit se termine par ces mots en caractères gras :
    « Bien que cet emploi figuré apparaisse dans les correspondances littéraires dès le XIXe siècle et que l’usage parlé s’en soit très répandu, ne doit être employé que dans une intention de vulgarité appuyée. »
    Je ne lis pas tous les commentaires de ce blog mais je ne crois pas avoir lu ce mot ici en trois ans.
    Je m’en réjouis. Même s’il signifie « imbécile, idiot, crétin », il manque de précision ! C’est le grand reproche que je lui fais. Dans un blog comme celui-ci, quand on n’approuve pas le texte de quelqu’un, mieux vaut employer toute la langue française restante que ce mot-là. Je ne m’en servirai pas, en tout cas.

  18. Que signifie le mot « con » dans la bouche d’un « Toulouzaing » sinon une expression populaire.
    Exemple de quelqu’un qui vient de voir un joueur de son équipe de rugby louper une touche : « boudu cooonn !!! »
    Mais être populaire à notre époque est-ce bien raisonnable cooonn 😉

  19. Denis Monod-Broca

    Il arrive qu’il m’échappe mais je m’efforce de ne jamais utiliser ce mot ni ses dérivés. Ils sont des obstacles à la pensée.
    Merci à Marc GHINSBERG pour les paroles de Brassens. Elles prouvent qu’avec de l’esprit on peut faire du beau avec du laid.
    Et à notre hôte pour aborder le sujet, avec une élégance désabusée.

  20. Un jour, à l’occasion d’une manifestation quelconque à laquelle le général de Gaulle participait, quelqu’un lança un « mort aux cons !» énergique afin que ce dernier l’entendît fort et clair.
    Sans se démonter, le général déclara alors : « Vaste programme… ».

  21. « C’était un con… malheureusement il n’avait de cet organe ni la suavité ni la profondeur »
    « Il découvrait une nouvelle application de la loi de Mariotte :
    « la connerie, comme le gaz, tend à remplir tout l’espace disponible » »
    C’est tout pour aujourd’hui… Giuseppe sait pourquoi…

  22. Catherine JACOB

    Meyer Habib est un dirigeant d’entreprise et homme politique franco-israélien directeur général du groupe Vendôme à Paris, spécialiste de joaillerie, il est depuis 2013 député de la huitième circonscription des Français établis hors de France Élu de centre droit en France, il est réputé proche de la droite ultraconservatrice israélienne.
    Ce personnage a donc traité
    • Esther Benbassa, une trinationale (Turquie, Israël, France) universitaire franco-turco-israélienne donc, spécialiste de l’histoire du peuple juif et de l’histoire des minorités, une sénatrice EELV du Val-de-Marne soutien d’Eva Joly, et l’épouse d’un directeur d’études à l’École pratique des hautes études, titulaire de la chaire « Pensée juive médiévale (VIe – XVIIe siècles) »
    • Clémentine Autain
    o petite-fille du député de l’Yonne (1960-1962) fondateur du Front national pour l’Algérie française, André Laffin,
    o titulaire d’une maîtrise d’histoire consacrée à l’Algérie coloniale et d’un diplôme d’études approfondies (DEA) intitulé « Mouvement social, féminisme et législation à travers l’exemple du corps des femmes (1967-1982) » sur le Mouvement de libération des femmes.
    o Violée à l’âge de 23 ans sous la menace d’une arme blanche aux abords de l’université Paris-VIII
    o Ancienne adjointe chargée de la jeunesse de Bertrand Delanoë demeurée très présente sur les plateaux de télévision
    o vice-présidente du groupe d’amitié France-Israël de l’Assemblée nationale créé le 31 octobre 2017 à laquelle les autorités israéliennes interdisent l’entrée sur le territoire d’Israël
    o D’une façon générale, à gauche de la gauche
    de « petites connes ».
    On peut ne pas être d’accord et combattre certaines des prises de position de ces deux remarquables femmes, mais aller les traiter de « petites connes » me paraît relever d’un insupportable machisme totalement préjudiciable à sa famille politique dans et hors de France.
    L’insulte avait été publiée dans un tweet « rédigé après la chorégraphie effectuée lundi dernier par plusieurs élues devant le Palais Bourbon pour protester contre le projet de réforme des retraites. Intitulée « À cause de Macron » et adaptée de la chanson « À cause des garçons », cette danse a été popularisée dans les cortèges contre la réforme des retraites. »
    On les aperçoit sur cette vidéo à l’avant-plan de la chorégraphie. Ça commence par « A cause de Macron tu déconnes ; on n’se laisse pas faire, tu nous prends toutes pour des connes. »
    Soit dit entre parenthèses, c’est excellent du point de vue de la communication. Mais même si le « petites connes » paraît directement inspiré de « tu nous prends toutes pour des connes » « à cause de Macron » avec en arrière-plan « à cause des garçons », ce n’est pas une excuse. Et même s’il n’y a pas besoin d’aller chercher le sens très loin, il y a d’autres façons de répondre.
    Profitons cependant de l’occasion offerte de rappeler le sens de cette insulte qui est « le terrier » au sens de « galerie de mine, lapin et sexe de la femme » puis « poltron », autrement dit celui qui se cache sous les jupes des femmes comme dans un terrier.
    On trouve également cette référence dans Pline l’Ancien, Histoire naturelle
    «leporum generis sunt et quos Hispania cuniculos appellat, fecunditatis innumerae famemque Baliarum insulis populatis messibus adferentis. Fetus ventri exectos vel uberibus ablatos, non repurgatis interaneis, gratissimo in cibatu habent, laurices vocant.» — (PLINE, Naturalis Historia)
    Trad: « Au genre lièvre appartiennent aussi les animaux nommés en Espagne cuniculi (lapins) ; leur fécondité est extraordinaire, et ils affament les îles Baléares en dévastant les moissons. Les petits tirés du ventre de la mère ou enlevés à la mamelle, sans être vidés sont regardés comme un mets très agréable; c’est ce qu’on nomme laurices. » — (LXXXI. (LV.) [1])
    D’où ce qui est moqué c’est également la fécondité hors norme, une fécondité dévastatrice en l’absence de prédateur, et le mets agréable que représente l’animal à l’état fœtal tiré hors de la mère comme le poltron hors des jupes de la gent féminine…
    Mais Meyer Habib est-il un si grand foudre de guerre qu’il puisse s’autoriser à traiter des députés au féminin ainsi qu’une sénatrice de « terrier à lapin » sans « e »…!

  23. La « connerie » est à la mode.
    Quoi de plus normal puisque le chef de l’Etat montre l’exemple. Soit il fait des selfies avec une femme voilée, soit il fait des selfies avec des danseurs noirs LGBT en short et bas résille… Cela doit être le fameux « en même temps ». Aucune classe, aucune sobriété, aucune éthique, aucune élégance… De la démagogie et du clientélisme de bas étage. Bonjour le niveau culturel de notre pays représenté par ce couple qui nous fait honte chaque jour un peu plus.
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/06/23/christophe-castaner-sur-les-danseurs-de-kiddy-smile-a-lelysee-cette-photo-vous-derange-tant-pis-partageons-la_a_23466275/
    Quant à la macronie, Benjamin Griveaux montre ses parties intimes sur une vidéo, tel un adolescent boutonneux qui veut montrer de quoi il est capable…
    Les premiers de cordée atteignent des sommets de « connerie » ou d’indécence.
    Ils ne sont pas respectables, comment les respecter.
    Plus rien à dire à leur sujet. Ils sont trop affligeants et sans aucun intérêt.

  24. Éclatante illustration d’une connerie, au sens d’une affabulation, j’apprends ce jour que notre Président se rendra le 7 mai à Montcornet pour commémorer les combats de mai 1940 et saluer les exploits de De Gaulle, alors colonel.
    Rappelons que l’offensive de De Gaulle le 17 mai 1940 s’est soldée par un échec et n’a causé aucune perte matérielle aux forces allemandes.
    Il aurait été plus digne qu’il se rendît à Stonne dans les Ardennes où du 15 au 25 mai 40 les Français ont causé aux Allemands la perte de 30 000 hommes, tués ou blessés, et détruit 24 chars.
    Ou à Hannut où du 12 au 14 mai 40, 164 chars allemands ont été mis hors de combat
    Ou à Gembloux où le Capitaine Billotte a détruit à lui seul, avec son char B, 13 blindés allemands
    Ou encore mieux qu’il se rendît le 18 juin à Saumur pour honorer la mémoire de nos 2 000 hommes, dirigés par le colonel Michon, qui ont tenu tête durant deux jours, du 18 au 20 juin 1940, à 40 000 Allemands et détruit 7 blindés.
    Mais Macron continue dans le sillage de l’Ancien Monde, perpétuer la légende gaullienne.
    Mais récupérer les voix gaullistes vaut bien qu’on falsifie l’histoire et laisse aux oubliettes nos vrais héros de 1940.

  25. Feu Charasse qui refusa d’entrer dans l’église de Jarnac lors de l’enterrement de Mitterrand… c’est con, non ? la peur que le diable le tire par les pieds ?
    L’amour virtuel à la manière de Griveaux, c’est con, non ? Mieux vaut la mousse douillette d’une forêt retirée pour folâtrer, nos 550 loups nationaux ne caftent pas.

  26. Si la raison nous faisait écrire autant de choses rationnelles que la connerie nous fait écrire de conneries, nous aurions moins de cons et beaucoup de raisons permettant d’améliorer le sort de tous et ne plus être le con d’un autre.

  27. Mary Preud'homme

    @ Claude Luçon | 22 février 2020 à 03:31
    On aura compris de longue date que vous aviez servi un temps dans la Royale, en fait comme beaucoup de ceux plus modestes et moins prétentieux que vous ayant fait leur service militaire dans la Marine nationale, voire avec rallonge… Et ne nous ne resservant pas pour autant à outrance leur petite expérience, eu égard à la réputation de cette arme, pour se faire mousser à longueur de texte et d’interventions sur ce blog, alors qu’ils ne sont pour rien dans des faits de bravoure authentiques…
    A moins que vous ne fûtes l’un de ces braves méconnus, auquel cas je vous présenterais sans attendre mes excuses, tout en m’interrogeant néanmoins sur vos exploits et actes de bravoure réels ?

  28. Personnellement, les cons ne me dérangent pas. Avec le temps j’ai appris à m’en accommoder. Il m’est même arrivé de jouer moi-même au gros con. Je n’en tire aucune fierté.
    Il ne faut pas grand-chose, un moment de fatigue passagère, une petite contrariété. Ensuite je regrette, mais pas toujours.
    Un monde sans cons serait terriblement ennuyeux, finalement.

  29. « Un monde sans cons serait terriblement ennuyeux, finalement. »
    Rédigé par : Achille | 22 février 2020 à 14:55
    Excellent !
    Et si vrai.

  30. Le langage local a ses tics.
    Quand en février 1961, venant de mon Algérie natale, je suis arrivé dans un lycée d’une ville moyenne de Midi-Pyrénées, j’avais été étonné par ce Midi toulousain au langage non seulement chantant, mais aussi particulièrement fleuri.
    Les premiers contacts avec mes nouveaux congénères ont été surprenants car je me faisais traiter d' »c.n » quasiment à toutes les phrases. Et puis j’ai compris qu’ici, ce mot correspondait à la ponctuation : « c.n » équivalait à la virgule, « put..n » au point-virgule, « put..n-c.n » au point. Et puis le « Ah, c.n-put..n-c.n » au point d’exclamation.
    Ainsi armé on devient plus philosophe !
    Si on est toujours le « c.n » d’un autre, il arrive qu’on le soit aussi pour soi-même. A qui n’est-il pas arrivé de se dire « que je suis c.n », assurant ainsi sa personne d’une certaine modestie.
    Si, monsieur Bilger, conformément à votre titre, La « connerie » est à la mode !, je crois surtout qu’elle est universelle, y compris chez les plus intelligents d’entre nous…

  31. @ Isabelle 22 février 2020 13:36
    « Plus rien à dire à leur sujet. Ils sont trop affligeants et sans aucun intérêt »
    Bien d’accord. Ils me saoule tous avec leurs conneries « c’est pas d’ma faute c’est d’la faute de l’autre de Russe qui a déjà été méchant avec Vadimir le nouveau meilleur ami de notre roi Manu ! »
    Et l’autres Casto condamné en 95, après avoir été reconnu coupable d’avoir organisé la diffusion sur la voie publique de tracts, pour diffamations et injures publiques envers particulier, fonctionnaire ou citoyen chargé d’un service public par parole, écrit, image ou moyen audiovisuel, qui vient la ramener dans la cour d’école de Manu que, gningningnin son (ancien) pote était divorcé !!
    Non mais allô quoi les brindezingues. Taisez-vous ça nous fera des vacances.

  32. « La « connerie » est à la mode ! » (PB)
    Elle a toujours existé, mais exprimée sous forme de : idiot, crétin, sot, bêta… Aujourd’hui le mot « con » est utilisé par tout le monde et sans tabou. La TV et la presse s’en sont emparées pour être dans le vent, ou câblé comme disait Mitterrand.
    « Le dîner de cons », quel succès ! Tout comme « le Bonheur est dans le pré ». Belles réussites en tout cas. Beaucoup devaient s’y reconnaître s’ils ont vu ces films.
    On peut être intelligent et con à la fois.

  33. @ genau 22 février à 11:06
    Pas d’accord. Dans un autre post j’ai envoyé à Elusen qui avait des vapeurs de vierges effarouchées à cause de toutes ces méchancetés sur Griveaux et son « mât de misaine », un lien pour qu’il écoute la tendre chanson de Perret sur « Celui d’Alice ».
    Je n’ai pas eu de commentaire de petit Elusen sur cette chanson qui n’a fait l’objet d’aucune sanction (sauf preuve contraire).
    Faut-il que les mecs soient cons pour croire que la démonstration de leur bonne santé physique est une déclaration d’amour !

  34. @ Les admirateurs de Brassens
    Qu’est-ce que le çon sans l’image ?
    C’est la charrue sans les boeufs, le tenon sans la mortaise, la voile sans le vent, bref, une con.trariété sans con.pensation.
    https://www.pariscityvision.com/fr/paris/musees/musee-d-orsay/l-origine-du-monde
    Et pour compléter l’image, une pensée de Gaston Bachelard :
    « La vie réelle se porte mieux si on lui donne de justes vacances d’irréalité »
    Que l’on peut paraphraser dans l’esprit du billet (?) :
    « La vie rationnelle se porte mieux si on lui donne de justes vacances de connerie »
    ————————————
    @ Breizmabro | 22 février 2020 à 11:25
    Pour répondre à votre interrogation.
    Le mot « con » est la virgule du parler toulousain malin !

  35. @ Claggart | 22 février 2020 à 13:48
    Merci pour ce rappel. Je ne connaissais pas ces batailles, l’Education nationale ne m’en avait jamais parlé.
    Je vais me plonger dans le détail de tout ce que vous évoquez.

  36. Xavier NEBOUT

    @ Claggart
    Ça fait plaisir de ne pas se sentir seul à propos de de Gaulle.
    Et Montcornet, ce n’est rien à côté du fiasco d’Abbeville…
    Quant au Général Prioux qui a brillamment remporté la bataille d’Hannut, la première chose qu’ait faite de Gaulle en arrivant à Alger a été de le mettre à la retraite ; des fois qu’il aurait eu l’air d’un con, à côté de lui.

  37. Je dirais qu’il faut distinguer le con du connard ou du gros connard.
    Le con traîne souvent sa connerie malgré lui, il est doté d’un patrimoine intelligence moindre et s’il le pouvait, serait demandeur d’une plus grande intelligence.
    « Ce gars est d’une connerie » employé au sens de déficit en intelligence. On aimerait l’aider mais sa connerie est un frein, il ne comprend pas la main tendue.
    Je dirais c’est Jean Lefebvre pourtant pharmacien ou Henri Guybet. Très forts pour jouer le con.
    Et puis il y a le connard, il s’assume, sûr de lui, et là on reconnaîtra aisément De Funès ou Christian Clavier.

  38. Xavier NEBOUT

    Il y a les cons, et les sales cons.
    Je regardais ce qui était écrit sur le capitalisme en rapport avec la rareté suite au propos de M. Onfray.
    Là, on trouve les conneries en tombereaux de concentré.
    Alors des cons ? Pas tout à fait.
    La pègre intello-universitaire de prétendus économistes (de mes deux) vit du travail de ceux qui paient des impôts.
    Alors je dirais « sales cons ».
    Et puis, il y a le connard, le con agressif.
    Le con nu, le con cassé, le con qui travaille sur une table ou contable, à ne pas confondre avec le con d’étable ou connétable, etc.
    Mais enfin, et pour aller dans le sens de la philosophie linguistique du jour dans sa quintessence.
    Un con, c’est un con !

  39. « La « connerie » est à la mode ! »
    Elle l’est depuis la nuit des temps cher P. Bilger et lui dédier un billet la pérennisera un peu plus. Peut-être ?
    J’emploie rarement le mot con, mais beaucoup plus souvent le mot conne ! Notamment vis-à-vis de quelques journalistes (sic) féminines (qui se prennent pour des stars) de LCI, CNews, ou BFM TV. Devant la stupidité de leurs questions ou de leurs remarques : « quelle conne » me vient tout naturellement ! Et mon épouse de réagir : « arrête, elle est simplement mauvaise ! »
    Je dis que la « connerie » est de tous temps : je suis à relire une partie des oeuvres de Jean Lartéguy, je finis actuellement « Les Prétoriens » qui m’en apprend beaucoup sur un milieu que je connaissais mal (le monde militaire) et notamment celui des « hautes huiles » qui hantent les couloirs des ministères (surtout celui de la rue Saint-Dominique). Et je ne puis m’empêcher de penser souvent, à la lecture: mais quels cons !
    Livre intéressant qui m’en apprend aussi beaucoup – malgré que j’en sache – sur le monde arabo-musulman.
    Mais la connerie a commencé avec Adam qui a croqué vous savez quoi.
    Cordialement.

  40. Imaginons qu’un jour une bonne fée, une vraie, pas une fonctionnaire syndiquée gauchiste, fasse disparaître d’un seul coup de baguette magique la connerie engluant notre pauvre pays.
    Miracle !
    D’un seul coup, les mairies, les administrations, les préfectures, les universités, les médias, les guichets divers, les tribunaux, les palais nationaux, les conservatoires, les musées, les théâtres etc. seraient vidés des nuisibles qui les encombrent et seules quelques dames pipi y rôderaient encore comme des âmes en peine…
    Les affreux bustes de Marianne et les sinistres statues érigées à la mémoire de personnages aussi douteux que contestables s’autodétruiraient.
    Plus de lettres bleues émanant d’un fisc qui au bout de vingt ans de fidélité de votre part ne connaît pas encore votre adresse, plus de propos présidentiels idiots, plus de lois aussi grotesques que scandaleuses, plus de grévistes bolcheviques agressifs, plus de jugements iniques ou absurdes, plus de spectacles déjantés, plus de mensonges et de propagande journalistique…
    Plus de voitures à pétrole sur les routes.
    Plus de rencontres de football.
    Bref, ne régneraient que la paix, la vérité, la justice, le calme, l’harmonie et le silence…

  41. Le mot con a une multitude de sens, selon la latitude, ou le contexte.
    Pendant la guerre, dans la RAF, du côté des Free French, il pouvait être utilisé sans la moindre méchanceté pour tromper l’attente et/ou l’anxiété. La répétition était de rigueur:
    « Untel, il est con, mais il est con… ! Il est si con que ses copains d’escadrille s’en sont aperçu ».
    Quant à moi, je ne suis pas con, je le reconnais moi-même. Mails il peut m’arriver de faire ou dire des conneries…

  42. Lorsque j’ai vu « le Nom de la rose », j’ai appris qu’Aristote pensait ou disait que le rire était le propre de l’homme, puis peu à peu je me suis rendu compte que le propre de l’homme c’était malheureusement la connerie, un signe de notre époque, c’est que les vieux cons sont de plus en plus jeunes. Le temps, l’instruction, les origines, la position sociale, ne font rien à l’affaire, quand on est con on est con. Chez nos hommes politiques, nos penseurs, nos journalistes, nos « moi je sais » « moi je vous dis », le pourcentage est particulièrement élevé.
    J’écris peu, je pense rarement, mais je suis lucide et j’ai bien peur d’être moi aussi un…

  43. @ Achille
    « Personnellement, les cons ne me dérangent pas. Avec le temps j’ai appris à m’en accommoder. Il m’est même arrivé de jouer moi-même au gros con. Je n’en tire aucune fierté. »
    Il est en effet préférable de s’en accommoder. Autrement, la vie deviendrait vite insupportable ! Et, comme vous le dites, il est de nombreuses fois où soi-même, on ne se supporterait pas…
    Je suis bien certain d’en être un. Depuis le temps ! J’ai entendu mon cher père me le répéter, relayé ensuite par ma chère et tendre et maintenant mes enfants. Probable que ma petite-fille de 14 ans ne tardera pas à m’affubler de ce qualificatif. Tout cela est dit gentiment, affectueusement, mais tout de même, ça finit pas s’incruster.
    L’épithète qui accompagne le con est primordial : le jeune con est d’emblée excusé ; le p’tit con, un peu moins. Le grand con n’est pas méchant. Le vieux con n’est qu’un emmerdeur qui a dû être un jeune sot (le temps ne fait rien à l’affaire, etc.). Les pires sont le gros con, mais surtout le sale con !

  44. Mary Preud'homme

    Sans oublier la célèbre réplique de Nicolas Sarkozy : « casse-toi pauvre con », adressée à un grossier personnage qui ne l’avait pas volé !
    C’était en 2008 au Salon de l’agriculture !

  45. @ Mary Preud’homme à Claude Luçon le 22 février 2020 à 14:33
    Cela fait belle lurette que Claude Luçon nous assomme avec son casque colonial pétrolier, il abuse de ses cheveux blancs. Il paraît qu’il ne faut pas y toucher car il aurait 90 ans, et qu’on risquerait les foudres d’Elf Aquitaine.
    Les pygmées du Congo, les niakoués ou les fellaghas de Tamanrasset qui ont sué sang et eau à creuser des puits apprécieront une telle mansuétude. Tous nous sont retombés en pluie fine lors de leur indépendance. Mais pour Claude Luçon, qui tel Tartarin de Tarascon, continue à nous raconter ses exploits, la vie est belle en pente douce.
    PS : Lire « Les marchands de gloire » de Marcel Pagnol, pièce de théâtre magistrale.

  46. Une histoire dont il est difficile de dire si elle est inventée ou authentique.
    Le général de Gaulle, à l’occasion d’une tournée des popotes en AFN, croise le général Massu.
    – Alors, Massu, toujours aussi c.. ?
    – Toujours gaulliste, mon général.

  47. @ Catherine JACOB 22 février 2020 09:50
    J’ai parfaitement compris que vous détestiez Rachida Dati. C’est votre droit le plus strict. Et je ne le discute pas.
    C’est également votre droit de préférer – comme vous l’écrivez – le « modèle » Jamel Debbouze au « modèle » Rachida Dati. On peut ne pas le partager.
    Je suis surpris de vous voir développer tout et rien dans votre réponse et notamment tant de références à l’argent. Curieux !
    J’ai donné mon sentiment politique sur la situation à ce jour des municipales parisiennes. Je n’ai pas exprimé de préférence particulière pour l’un ou l’autre.
    J’ai même écrit et je maintiens que Rachida Dati, à ce jour, ne pourra être élu Maire de Paris compte tenu du système électoral en vigueur à Paris et surtout depuis qu’Anne Hidalgo a changé les règles en remplaçant les quatre premiers arrondissements par un seul.
    Pour le reste : les toilettes, le Botox, la carrière, la famille, les trahisons, les réussites, les échecs… vu de mon fauteuil si loin de Paris, regardant les canards de l’étang, il s’agit de l’écume des jours. Rien de plus, d’ailleurs, les Parisiens (et les combines du troisième tour) trancheront comme d’habitude.
    Souvenez-vous qu’Anne Hidalgo a été élue alors qu’elle était minoritaire en voix !
    Cordialement.

  48. @ Ellen 22 février à 15:55
    « On peut être intelligent et con à la fois »
    ou :
    Être une heure, une heure seulement
    Être une heure, une heure quelquefois
    Être une heure, rien qu’une heure durant
    Beau, beau, beau et con à la fois… (Jacques Brel)

  49. @ Achille | 22 février 2020 à 14:55
    « Un monde sans cons serait terriblement ennuyeux, finalement. »
    D’ailleurs je n’écoute jamais les commentaires d’après-match ou d’avant d’ailleurs, une armée de « batouilles », ce sont les mêmes que vous citez, mais ceux-là m’exaspèrent particulièrement, tous les commentateurs.
    Heureusement il nous en reste quelques-uns à partager (des cons bien sûr) – tout ce qui est partagé fait du bien – pour nous sortir de l’ennui, mes amis et moi.
    Ce soir pour une victoire pleine de fraîcheur et de douce revanche sur les Gallois, ce sera Gaillac Perlé – un vrai bonheur simple -, filet de merlu grillé sablé au sel de Guérande et piment d’Espelette (mélange secret), accompagné de pâtes sauce citron réduite à l’échalote…
    Il faut être un peu con quand même pour fêter cela plus qu’un Nouvel An, mais c’est tellement bon, et la cuisinière si fine.

  50. Quelle est la ville du Sud dont le nom commence par un T et se termine par un N ?
    Tarascon ? Mais non ! « Toulouse con ! » (avec l’accent)
    Comme disait Nougaro en chantant sa bonne ville de Toulouse « On se traite de con à peine qu’on se traite ! »
    N’oublions pas qu’on est toujours le con de quelqu’un. Et qui est ce quelqu’un ?
    Un con… à moins qu’on ne se traite soi-même de con.

  51. Claude Luçon

    @ Mary Preud’homme | 22 février 2020 à 14:33
    Décidément vous avez la rancoeur persistante, mais la mémoire courte, il me semble vous avoir prouvé qui j’étais par une autre voie.
    Tout cela parce que vous prenant pour un homme se cachant dernière un nom de femme, lors de mes débuts ici, suite à votre ‘veau » j’avais rétorqué « vache ».
    Il faut savoir pardonner Mary, surtout avec un prénom pareil !
    Je ne me souviens pas avoir parlé ici de ma supposée bravoure, seulement de ma terreur d’enfant sous les bombes alliées en 43/44, et de mes inquiétudes d’adulte au Sahara de 1961 à 64 !
    Ne vous y trompez pas je me considère aussi con mais pas plus courageux que tout autre !
    Une précision : j’étais engagé volontaire dans la Royale, pas appelé !
    Quant à ma supposée bravoure je suis prêt à vous faire parvenir les détails de quelques situations qui pourraient peut-être qualifier et satisfaire vos doutes ? Par contre je n’aurais jamais eu le courage de sauter d’un avion en parachute comme vous, souvenez-vous, vous l’aviez mentionné à Trekker ! Je le connais et je sais que lui avait le courage de sauter en parachute, armé en plus, pendant des années… vous ??

  52. @ Claude Luçon | 22 février 2020 à 22:09
    « …vous l’aviez mentionné à Trekker ! Je le connais et je sais que lui avait le courage de sauter en parachute, armé en plus, pendant des années… vous ?… »
    N’exagérez pas, sauter en parachute O.A. (ouverture automatique) aussi bien en militaire qu’en civil, cela ne demande pas un grand courage : juste de surmonter sa peur lors du premier saut, et souvent du troisième appelé couramment le « saut de la peur ».
    En militaire, les seuls sauts demandant du courage, ce sont ceux dit opérationnels sur une zone a priori tenue par des forces ennemies. Exemples récents : opérations de Kolwezi fin mai 1978 et Tombouctou fin janvier 2013. Au cours de ma brève carrière militaire je n’ai jamais fait de sauts opérationnels, il n’y en a pas eu alors et même actuellement ils sont fort rares hormis au Mali.
    Les sauts en O.C. (ouverture commandée) militaires et civils, appelés couramment chute libre, ne demandent pas à proprement parler du courage mais de la volonté. On a déjà fait avant au moins une douzaine de sauts en O.A., hormis souvent depuis une dizaine d’années en civil avec la P.A.C. (progression accélérée en chute). Dans ce cas lors des premiers cela demande de surmonter sa peur, comme lors d’un saut en O.A.
    Les sauts opérationnels militaires en O.C. présentent des risques : ils ont lieu de nuit, poids et encombrement des divers équipements, risques de collision dans la phase de chute, et présence potentielle d’ennemis au sol. Mais depuis longtemps les chuteurs opérationnels ont dépassé le stade de la peur du débutant en O.A., ils sont surtout préoccupés de respecter les règles techniques et de sécurités afférentes à ces sauts.
    Personnellement, en militaire je n’ai sauté qu’en O.A., je n’ai connu les O.C. et donc la chute libre qu’en civil : ces sauts étaient toujours de jour. Les sauts de nuit en O.A. et O.C. sont extrêmement rares en civil. Je parle ci-avant des sauts O.C. opérationnels, car j’ai eu certains amis militaires qui étaient chuteurs opérationnels, et même un camarade de peloton (PEG et PSO) qui fut instructeur pour ces chuteurs. Pour la petite histoire, il termina sa carrière militaire à Polytechnique : toujours en tant qu’instructeur O.C – chuteurs opérationnels.

  53. Souvenir 😉
    « Pourquoi « petit con » ? » « C’est de l’affection »
    « En 1998, une capsule de 5 minutes apparut sur les écrans de La Cinquième (chaîne qui deviendra France 5) juste avant midi : il s’agissait d’un magazine de savoir-vivre intitulée « Je vais t’apprendre la politesse, p’tit con » ».
    Destiné à ceux qui n’avaient jamais eu en leur possession le manuel de savoir-vivre de la baronne de Rothschild, cette émission de Jean-Louis Fournier proposait (après l’arithmétique, la grammaire et les sciences naturelles impertinentes) un cours de rattrapage quotidien en compagnie de la comédienne Catherine Frot, emperlouzée et chanelisée pour la circonstance. Face à elle, le jeune Fethi tenait le rôle du candide malotru qui se repérait facilement au casque de baladeur. «Tu sais qui c’est autrui ?, lui demandait Catherine en introduction. Autrui n’est pas toujours un ami, mais ce n’est pas la peine de s’en faire un ennemi. Un merci, un s’il vous plaît, c’est souvent mieux qu’un gilet pare-balles. Alors, parce que je t’aime bien, petit con, je vais t’apprendre la politesse.» «Pourquoi petit con ?», répondait le malotru. «C’est de l’affection», précisait Catherine avant de se lancer dans son cours du jour. »
    https://yael-boublil.canoprof.fr/eleve/2nde/Cours%20de%20Fran%C3%A7ais%20-%202nde/activities/Ecrire_4.xhtml

  54. @ Ellen 22 février à 15:55
    « On peut être intelligent et con à la fois »
    Je préfère écrire :
    On peut être intelligent et con « en même temps » !
    Ce qui permet, mine de rien, de cibler un personnage en particulier, dont l’intelligence spéculative n’est pas mise en doute mais dont la personnalité le conduit à une succession d’erreurs qui détruisent ce que son intelligence réalise.
    C’est que l’intelligence relève de l’intellect, du moins ce que l’on entend en général par intelligence, et qui est la marque de capacités de raisonnement, alors que la connerie est le signe de l’ensemble de la personnalité, et qu’elle relève autant d’un instinct perverti que de faiblesses de raisonnement, c’est dire son importance.
    Au fond ce qui définit le mieux un individu est son niveau de connerie, qui est une mesure de la complexité de sa personnalité.
    Mesure qu’il convient de relativiser car elle est faite à l’aune des conventions comportementales et morales en vigueur dans la société, mais qui traduit tout de même son état d’intégration dans le milieu où il évolue.
    La mesure est bonne lorsqu’elle s’appuie sur les résultats obtenus par son comportement, s’ils l’enrichissent, matériellement et moralement, alors sa connerie est une anticipation, s’ils l’appauvrissent c’est effectivement une connerie au sens où c’est une perte de position dans son milieu.
    Et encore cette façon de voir le problème est incorrecte, puisque le vrai con ne s’aperçoit pas de sa connerie et de ce qu’elle entraîne. Et c’est toute la force de la connerie, elle est invisible à son porteur. Vous vous rendez compte, porter une telle charge et ne pas s’en apercevoir !
    Bref la connerie est beaucoup plus vaste que l’intelligence, car s’il est établi qu’il y a plusieurs sortes d’intelligence, il n’y a qu’une seule sorte de connerie, elle est globale, enveloppante.
    La connerie est complexe, bien plus complexe que la pensée complexe de certains qui se croient au-dessus des autres alors qu’ils ne sont qu’en haut, confondant la hauteur et la supériorité.
    La connerie est une et indivisible, mieux que ça, elle est inépuisable, on peut la partager, l’offrir sans réserve et ne jamais en perdre et en manquer.

  55. @ Exilé | 22 février 2020 à 20:06
    Il me semble que votre anecdote est pertinente, sauf qu’elle ne s’est pas produite en Afrique. Le général d’armée Massu était en poste à Baden-Baden quand il avait été traité de con par la grande Zoa.

  56. Catherine JACOB

    @ boureau | 22 février 2020 à 20:10
    « Souvenez-vous qu’Anne Hidalgo a été élue alors qu’elle était minoritaire en voix ! »
    Elle aura donc partagé cet honneur avec Donald Trump !
    « vu de mon fauteuil si loin de Paris, regardant les canards de l’étang, il s’agit de l’écume des jours. »
    Ah là, je vous envie. J’ai passé un bon moment l’autre jour à chercher un étang à vendre qui soit traversé par de l’eau courante pour installer sur ses rives une Tiny House autonome pour moi et mes chiens et en faire un petit ermitage loin du monde, des voisins et des emm…es !
    Mais ceux qui me plaisaient étaient soit totalement hors de mes moyens à moins de faire comme certains et d’aller pleurer dans les jupes de ma mère, soit trop marécageux pour y installer jamais quoi que ce soit, soit au diable vauvert.
    Je crois que je vais me contenter de négocier, sans me faire trop arnaquer, une petite parcelle quelque part pas trop loin de mon fils pour y cultiver un mini jardin de curé bio le reste de mon âge et regarder pousser mes légumes depuis ma chaise longue. Mais bon, il n’est pas interdit de rêver…
    « J’ai parfaitement compris que vous détestiez Rachida Dati. C’est votre droit le plus strict. Et je ne le discute pas. »
    Je ne déteste pas Rachida Dati, en européenne convaincue je déteste son désintérêt de la « chose » européenne après s’être fait élire député européen plutôt que de retourner exercer son métier de magistrat en testant sur le terrain la pertinence des réformes par elle mises en œuvre. Par exemple.
    « Je suis surpris de vous voir développer tout et rien dans votre réponse et notamment tant de références à l’argent. Curieux ! »
    Eh oui, si j’avais été rémunérée selon mon talent, je ne ferais pas que rêver l’étang et ses canards ! Mais contrairement aux divers personnages de mon commentaire j’ai toujours préféré faire ce qui me plaisait d’abord, quels que fussent – et persistent à se dresser – les obstacles concoctés par des esprits chagrins, plutôt que de choisir l’alimentaire. C’est là tout mon crime et tout mon luxe.

  57. Denis Monod-Broca

    @ Claggart
    Légende n’est pas fable.
    De Gaulle n’est pas le seul officier à avoir mené brillamment combat contre l’armée allemande en mai 40 lors de la bataille de France, mais il l’a fait.
    Puis, alors que les parlementaires avaient cru bon de la saborder, il a assuré la continuité de la République et a permis à la France d’être dans le camp des vainqueurs.
    Le mérite est réel, il n’est pas mince et, dans l’actuelle guerre économique, nous ferions bien de nous en inspirer.
    Mais que reste-t-il de la pensée française ?

  58. A propos de cons qui se disent philanthropes et progressistes !
    « Le hasard m’a fait entendre une vieille chanson chantée par Maurice Chevalier. Cette chanson est très gaie mais donne une vision sardonique quoique drôle et vraie des limites de l’entraide et du progressisme. Vous savez, c’est : « Quand un vicomte rencontre un autre vicomte, qu’est-ce qu’ils s’racontent ? Des histoires de vicomte… » Et le refrain « Tout le monde se fout, se fout, se fout des p’tites misères du voisin du dessous » m’a fait pouffer de rire el j’ai immédiatement dit : « Voilà une chanson que l’on devrait diffuser dans les hospices de Mère Teresa ! » Un peu de distance et d’humour noir ! Je n’en tire pas argument pour m’élever contre l’entraide mais j’y vois une illustration de ce qu’il y a de parfois un peu ambigu dans le souci de faire du bien aux autres, qui cache souvent l’impossibilité de se faire du bien à soi-même et de guérir ses propres angoisses. Le dévouement est quelquefois le fait de personnes possédées par une haine abyssale tant à l’égard d’elles-mêmes que des autres. Je suis persuadé que si Mère Teresa pouvait faire sauter la planète, elle le ferait tout de suite ! »
    Clément Rosset, entretien avec Maryline Desbiolles, 1994

  59. @ Giuseppe | 22 février 2020 à 21:23
    « Ce soir pour une victoire pleine de fraîcheur et de douce revanche sur les Gallois, ce sera Gaillac Perlé – un vrai bonheur simple -, filet de merlu grillé sablé au sel de Guérande et piment d’Espelette (mélange secret), accompagné de pâtes sauce citron réduite à l’échalote… »
    Je n’ose imaginer les agapes pour fêter le grand chelem ! 🙂

  60. Michel Deluré

    La connerie n’est pas une mode, sinon, comme toutes les modes, elle passerait heureusement.
    Non, elle est bien un virus, pire que le coronavirus, universel et éternel, contre lequel l’homme n’a toujours pas découvert le moindre vaccin et, ce qui est encore plus surprenant, pour la propagation duquel il est même capable d’inventer des agents qui accroissent l’efficacité et la rapidité de celle-ci !
    Ce virus-là a donc encore de beaux jours devant lui.

  61. @ Catherine JACOB
    « …titulaire d’une maîtrise d’histoire consacrée à l’Algérie coloniale et d’un diplôme d’études approfondies (DEA) intitulé « Mouvement social, féminisme et législation à travers l’exemple du corps des femmes (1967-1982) » sur le Mouvement de libération des femmes. »
    Je me garderai bien d’approuver M. Habib dans sa manière d’avoir traité Mme Autain et ses consœurs.
    En revanche, le CV de cette dame n’est pas particulièrement de ceux qui suscitent une admiration sans bornes, et sans devoir la traiter de « c…e » il n’empêche que tout un chacun a le droit le lui faire part de sa désapprobation tant dans ses actes que dans sa façon de voir les choses.
    Au passage, quant à certaines maîtrises d’histoire, nous devrions regarder d’un peu plus près sur quel niveau de « c…ries » et de falsifications elles peuvent parfois reposer…
    Mais c’est également le cas pour d’autres disciplines universitaires.

  62. @ Michel Deluré | 23 février 2020 à 10:15
    Nos chercheurs ont réussi à maîtriser la rage, la peste et le choléra, même si ces maladies persistent encore sous une autre forme en politique.
    Ils ont même trouvé un vaccin contre la grippe dont l’efficacité n’est pas absolue vu que ce virus mute d’année en année.
    Mais contre le « connardvirus », je crains qu’il n’y ait pas de remède. Un appel aux dons me paraît inutile.

  63. Xavier NEBOUT

    @ Patrice Charoulet
    Si on veut comprendre le nazisme, il faut d’abord connaître l’histoire des peuples de la profondeur des forêts et du froid qui se heurtaient à la possession de ceux qui étaient arrivés avant eux dans les pays tempérés avec leurs plaines fertiles.
    Peuples libres de la notion de propriété des pays arides contre droit de propriété des agriculteurs, cela explique encore de nos jours les conflits en Afrique, mais aussi et surtout, l’obligation de surmonter les rigueurs de la nature et d’être des guerriers par essence dominateurs.
    Ensuite, il faut faire preuve d’imagination seule mère des réalités, et se situer dans l’imaginaire de l’empire de F. Barberousse qui était celui de l’époque d’Hitler.
    « Au temps d’Eschyle, la Thessalie était un lieu sinistre. Il y avait eu là autrefois des géants; il y avait là maintenant des fantômes » nous disait Victor Hugo en introduction des Burgraves.
    Et là où cette conférence commence sur une erreur fondamentale, preuve de l’ignorance de l’éminent professeur, c’est que le christianisme de Vatican 2 issu de l’humanisme n’est pas celui de saint Louis. La svastika est ignorée.
    Ensuite, il fait abstraction du cantonnement économique de l’Allemagne à ne pas disposer d’empire contrairement aux autres grands pays d’Europe.
    Alors moi, les universitaires gauchos, j’en ai ma claque !

  64. Xavier NEBOUT

    @ Denis Monod-Broca
    La méthode Coué ne vaut pas en matière d’histoire.
    De Gaulle n’est pas le seul officier à avoir mené brillamment combat contre l’armée allemande en mai 40 lors de la bataille de France… dites-vous.
    De quoi parlez-vous ? d’Abbeville ?
    A moins que ce soit du défilé de l’armée d’Afrique à Tunis, à laquelle Leclerc n’a pas voulu se joindre ?
    Ou encore et surtout au refus de de Gaulle de reconnaître Pétain comme chef de l’Etat à la Libération, car là est son plus grand crime tant sur le plan moral qu’économique, et politique.

  65. @ Tipaza 23 février 7h31
    « Je préfère écrire :
    On peut être intelligent et con « en même temps » !
    Ce qui permet, mine de rien, de cibler un personnage en particulier, dont l’intelligence spéculative n’est pas mise en doute mais dont la personnalité le conduit à une succession d’erreurs qui détruisent ce que son intelligence réalise. »
    Il est vrai que la connerie est un sujet sans fin où on peut se servir de quelques mots pour justifier d’une personne qu’elle est intelligente et con à la la fois. Être les deux en même temps ne relève plus de la personne mais de l’idée d’un autre sur son con.
    Il est vrai qu’il est intelligent de vouloir des retraites équitables, et con dans la façon de rechercher cette équité. La solution est conne mais celui qui la décide est-il pour autant con ?
    Il le serait s’il se singularise des autres qui eux savent comment faire pour que nos régimes de retraite soient équitables. Ce qu’il me semble ne pas être le cas ; puisque, parmi nos élites et nos blogueurs, aucun ne définit ce que doit être une retraite équitable. Et, en même temps, aucun ne paraît savoir ce qu’est l’équité puisque ce mot paraît banni de toutes discussion. Être con ne serait-il pas ne pas savoir ce qui devrait être su ? Mais sommes-nous sûr que ce que nous savons n’est pas con, avant de traiter de cette manière son interlocuteur ?
    Je vais vous donner l’occasion de me traiter de la sorte en vous exposant une solution conne puisqu’elle se singularise de vos savoirs forcement intelligents.
    Dans un régime de retraite il faut savoir distinguer deux choses.
    1° Ce qui relève du volet économique : c’est-à-dire ce qui correspond, lors de votre période d’activité au temps de production (économie) que vous passez pour offrir aux retraités les moyens de consommer 13 % de la consommation nationale dit-on. Qui, pour être équitable, devrait, quand vous passez de l’activité à la retraite, vous permettre de compenser votre solidarité envers les retraités lors de votre temps activité, une fois à la retraite. Pendant laquelle vous devriez récupérer votre solidarité dans son intégralité. C’est-à-dire pour l’ensemble des retraité : 13 % de la consommation nationale correspondant au temps passé par les actifs, à la période de votre retraite, pour produire ces 13 % de consommation nationale.
    L’équité est donc une équivalence d’effort de solidarité envers les autres, compenser par une solidarité à son égard lors de la retraite. Reste à quantifier cet effort envers les autres qui va donner droit à la solidarité des actifs envers vous, quand vous passez à la retraite.
    Supposons que l’actif passe 27 % de son temps pour cette solidarité en travaillant 41,5 années 46 semaines par an à raison de 35 heures par semaine puis, vive 20 ans à la retraite : quelle compensation peut-il avoir, suite à cet effort : 41,5x46x35x27% = 1840/20/52 = 17,34 heure par semaine ce qui fait que le revenu moyen d’un retraité quand le revenu moyen (l’année de la pension pour tenir compte de l’inflation) de l’actif est de 1850E/mois devient 1850/35X17,34= 916E/mois c’est-à-dire sensiblement 50 % du revenu de l’actif.
    Ce principe a pour prémisse que la solidarité, c’est que chacun passe un même temps que son voisin pour une solidarité donnée.
    Bien entendu ce que je dis ici est une connerie puisque je n’ai jamais entendu, ni lu dans les écrits, de la part de notre élite pas plus que dans ce blog, dire qu’une solidarité équitable demande de passer un temps similaire à son voisin pour cette dernière pour en trouver une compensation plus tard, c’est une connerie comme l’était celle de Galilée prétendant le contraire de ce que l’intelligence disait.
    Voilà pourquoi les cons sont écartés et les intelligents ont, par des successions de réformes, adapté le régime de retraite à la hauteur de leur intelligence. Et vont me démontrer ma connerie qui consiste à dire que si pour la recette cela peut être vrai, pour la dépense c’est une connerie puisque tous les actifs n’arrivent pas à la retraite et tous les actifs ne vivent pas 20 ans à la retraite. Pour une fois il faut dire que cela est intelligent. Mais alors la recette est supérieure à la dépense que fait-on de ce surplus ?
    Faut-il s’en servir pour que le retraité profite de ce surplus pour leur permettre de profiter davantage de solidarité des actifs que la solidarité qui avait été la leur lors de leur période dite de cotisation ?
    Profiter plus de la solidarité des autres que la solidarité que nous avons envers les autres est un concept intelligent, pas con, nos élites bardées d’intelligence nous l’ont dit. Comme cela nous allons pouvoir équilibrer les régimes comme celui des fonctionnaires avec un cotisant pour un retraité, de la SNCF avec un cotisant pour 1,6 retraité et le privé 1 cotisant pour 0,7 retraité. Comme cela le retraité privé n’aura pas 228 % de la retraite moyenne de la SNCF ou 143 % de la retraite moyenne du fonctionnaire, puisqu’il profitera car même de cette manne laissée par les prédécédés pour majorer le revenu moyen de sa retraite (dans le privé) de 50 % du revenu moyen des actifs à 70 % pour s’approcher de celle (théorique) des fonctionnaires mais toujours bien au-dessous de la SNCF où il se travaille moins en semaine, et moins d’année et peut-être moins de semaine dans l’année.
    Voyez-vous notre intelligence nous masque que notre vie sociétale ne doit pas être équitable mais sociétale. Alors qu’elle doit être les deux mais, pour cela, il ne faut pas mélanger les genres. Voilà pourquoi je vais vous dire une autre connerie. Il faut à côté de ce volet équitable de compensation de solidarité entre les générations actifs et retraités, un autre volet social.
    2° le volet social d’un régime de retraite qui se doit d’intervenir pour des cas conjoncturels, celui qui vit plus de 20 ans de retraite, celui de la reconversion, de temps passé à élever des enfants, de temps activité incomplète, de pénibilité, de pré-retraite conjoncturelle et d’autres au bon vouloir de la société qui en délibère, puisque la solidarité n’est que celle des actifs envers les inactifs ou envers les cas sociaux conjoncturels qui représentent une masse de consommation pour ces régimes de retraite à définir sociétalement : 13 % de la consommation nationale ou autres pourcentage envers cette solidarité pour les retraités, en partie pour un volet économique et en partie pour un volet social dont le financement, pour ce volet social, pourrait être ce que les prédécédés nous laissent.
    N’étant plus à une connerie de plus ou de moins (à ne pas ébruiter), j’affirme que notre consommation nationale se partage à raison de 54 % pour les actifs et 46 % pour les inactifs dont 28 % pour la retraite soit 13 % de la consommation nationale, dont on dit payé par des cotisations soit environ 300 milliards alors que la somme des revenus des actifs se situe à 700 milliards soit une cotisation de 43 % des revenus ??
    Ce qui veut dire que les revenus des actifs ne sont que 30% du PIB ??
    Une dernière pour terminer ; les actifs et les inactifs vont se partager notre consommation nationale : soit directement familialement (55 %), soit indirectement au travers d’organismes étatiques, mutuellement (13 %) (contribution des rétributions d’actifs et attributions aux inactifs) et collectivement (32 %) (contribution des rétributions d’actifs et attributions aux inactifs). Et cette théorie est celle qui traduit des solidarités dans notre vie sociétale. Les statistiques, que des conneries.
    Pour l’instant j’ai été traité d’utopique, de ne pas avoir les pieds sur terre ou de m’embourber, de craindre comme Icare de retomber si je m’élève trop, et même : de prof atterré réactionnaire de Dauphine par Filoche, je n’ai jamais été traité de con directement, j’attends pour mieux apprécier l’auteur car, comme vous, je ne pense pas l’être, sauf quand, toutes les cinq dernières minutes, comme Raymond, je me dis : Bon Dieu mais c’est bien sûr, que je suis con je n’y avais pas pensé…
    Alors aidez-moi à penser pour ne pas être c.. !

  66. Mary Preudhomme

    @ Claude Luçon | 22 février 2020 à 22:09
    Vous avez vraiment du temps à perdre pour aller chercher tout ça et farfouiller dans de vieilles histoires ou des confidences de jeunesse où vous n’étiez nullement concerné, me prêtant au passage vos propres rancoeurs ! D’autant que la rancune ne figure pas parmi mes défauts étant plutôt du genre à dire immédiatement ce que je pense et à classer l’affaire !
    Vu ?
    —————————————————
    @ Savonarole, 22 février 19:54
    Je n’avais jamais lu cette pièce de Pagnol, mais puisque vous me la recommandez, il va falloir que je m’y colle et répare « promptement » cette lacune !

  67. Bon, bien sûr, on peut faire du « con » et de la « connerie » le sujet de multiples cours de psychologie, le thème d’une montagne de mémoires de sociologie, voire le centre de recherches psychiatriques, d’autant plus que les exemples sont inépuisables, les lieux d’étude ne manquent pas et les pratiquants sont légion. Mais il est possible aussi d’examiner ce phénomène universel sous l’angle de la linguistique. Sans pour autant remonter à… l’origine du monde.
    Ces dernières décennies, le « con » a pris une ampleur telle dans l’expression qu’il a détrôné la quasi-totalité des autres injures, ce qui, paradoxalement, l’a conduit à perdre de sa puissance. Il a même fallu le soutenir en lui adjoignant un adjectif : « sale », « jeune », « vieux », pauvre »… Avez-vous remarqué ? Le « riche con » n’existe que très rarement… Ce qui semble une atteinte grave au principe de l’égalité.
    « Con » est simplement devenu vulgaire, au sens premier du terme, lié à sa racine latine. Il fut une époque où il supplantait, de toute sa vulgarité, ses nombreux confrères, façonnés au fil du temps par des locuteurs qui, imaginatifs, identifiaient leurs « cons » de manière plus précise.
    Voilà bien une preuve que ce siècle affaiblit notre belle langue, même si le zèle sans cesse renouvelé des féministes radicalisés a conduit – sans demande de leur part – à créer au moins un nouveau mot : la « conne ». Ouf ! La parité est désormais respectée.
    Que n’aurait-il eu plus d’allure ce député – certes grossier – qui a affublé deux de ses consoeurs du titre de « jeunes connes » (ce qui, de plus, est faux quant à l’âge) en les apostrophant d’un « Gourgandines ! » ou d’un « Ecervelées ! » ! Et l’aimable conversation aurait pu se poursuivre agréablement, ces dames assommant leur détracteur d’un « Malotru ! » ou d’un « Malappris ! ». Hélas, ces joyaux de la langue française sont en péril…
    Ah ! Que la France serait plus belle si, aux carrefours et sur les ronds-points, pour exprimer leur point de vue, les automobilistes énervés diversifiaient leurs injures au lieu de se contenter d’un « Con ! » sans relief. Les cochers, eux, s’apostrophaient d’un « Olibrius ! », d’un « Ganache ! », d’un « Maraud !», voire d’un « Maroufle ! »…
    Bon, bien sûr, il faut être de son temps… et savoir renouveler la langue. Que diriez-vous, lors d’une prochaine altercation avec un conducteur « con » de lui lancer un tonitruant « Suppôt d’Hidalgo ! » ?

  68. @ Catherine JACOB 23 février 2020 08:40
    Votre rêve est à portée de main !
    Un petit carré sylvestre près de votre fils : que du bonheur !
    Foin des grands parcs ou grands jardins, nous n’en avons plus les moyens physiques.
    Quelques mètres carrés de l’ultime plaisir : communier au plus près et simplement avec cette merveilleuse nature que l’on a généralement ignorée pendant des décennies.
    Vous y découvrirez des plaisirs fabuleux : des compagnons rouges-gorges qui accourront dès qu’ils vous verront un râteau à la main ; des fleurs simples mais si belles parce que c’est vous qui les avez plantées ; des insectes inconnus qui ne nous feront plus peur parce que vous savez et qu’ils savent que vous oeuvrez pour eux ; une paix silencieuse incroyable que vous n’avez jamais connue…
    Ne perdez pas de temps, le printemps sera là dans quelques semaines et la tâche printanière est immense même avec seulement quelques mètres carrés !
    Je crois que personne ne déteste l’Europe, car c’est alors se détester soi-même ! C’est « Union européenne » qui est exécrée.
    Continuez à faire ce que vous avez toujours fait, semble-t-il : ce qui vous plaisait.
    Moi, j’ai toujours pris Candide au premier degré : « cultivons notre jardin ». Et mon jardin (et maintenant celui de ma fille) me le rend au centuple.
    Bonne chance avec votre Tiny House (la Bretagne en construit de superbes).
    Cordialement.

  69. @ Achille | 23 février 2020 à 11:28
    J’ai bien aimé le nouveau nom du virus que vous avez fait muter, semble-t-il.
    Ceci dit le bonheur – c’est selon aussi – est peut-être dans une suite de petits plaisirs simples que l’on s’octroie.
    Par contre ce qui nous a agacés, et cela devient très pénible, c’est la suite de panneaux statistiques qui s’affichent et dont le spectateur se fiche.
    Il n’est pas là pour remplacer les spécialistes qui les recueillent de leur côté, et eux de les analyser.
    Pénible à subir, même s’il n’y a pas d’action, par l’image le spectateur veut rester sur le stade et regarder ce qui l’entoure, les sourires, les déguisements, l’ambiance de ces temps suspendus ; les statistiques affichées tirent un rideau de complètement inutile, sans intérêt. C’est nul.
    Laissons les statistiques aux statisticiens ! Et la seule occasion de mettre en oeuvre l’informatique à chaud, eût été justement de nous montrer par une ligne virtuelle s’il y avait en-avant de passe ou pas de Virimi Vakatawa.
    Ces imbéciles de la réalisation oublient simplement l’essentiel.
    Une statistique ne fait jamais gagner un match ! Et encore moins faire vivre le passionnel. Zéro pointé à ceux qui ont décidé de cet affichage.

  70. FROMMER Jean-Loup

    Compte tenu de votre qualité d’ex-magistrat, je m’attendais à un paragraphe sur le « Mur des Cons »…
    Déçu !

  71. @ Claude Luçon | 22 février 2020 à 22:09
    « …vous l’aviez mentionné à Trekker ! Je le connais et je sais que lui avait le courage de sauter en parachute, armé en plus, pendant des années… vous ? »
    A mon époque, ce qui demandait le plus de courage et de ténacité chez les parachutistes militaires, c’était l’entraînement/instruction au sol non lié au futur saut. A voir les divers documentaires télévisuels actuels sur ce sujet, celui-ci est un peu moins rude et surtout plus technique que dans les années 60-70. Il présentait alors quelques similarités avec celui de la Légion étrangère, entre autres en matière de discipline, rusticité de certaines phases d’instruction et brimades-sanctions physiques.
    Hormis le saut depuis la tour de départ, dénommé en langage para « Brigitte » (allusion à caractère sexuel à Brigitte Bardot). Mais cette tour de départ, hantise de la majorité des débutants avant leur premier saut, fut supprimée de l’instruction en 1967 : elle générait plus de refus de saut que dans l’avion, et même chez des brevetés prémilitaires (qui avaient déjà effectué quatre sauts d’avion).
    Ne soyez pas surpris de la rancoeur persistante de Mary Preud’homme à votre égard, il en est de même depuis quatre ou cinq ans à mon encontre. J’ai eu le malheur à cette époque de la prendre en flagrant délit de mensonge concernant les conditions de passage en ouverture commandée (O.C.) – chute libre début des années 60, cela dans le cadre sportif et donc civil. Cette dame ne supporte pas d’être contredite, même quand elle affabule !

  72. SCROTUM Suite
    « Les deux vidéos intimes de Benjamin Griveaux diffusées par l’artiste russe Piotr Pavlenski, le 12 février, n’étaient pas les seules. Il en existait au total encore cinq mettant en scène l’ancien candidat à la mairie de Paris, selon le témoignage d’Alexandra de Taddeo. »
    L’excès de ces prestations n’a-t-il pas été déterminant dans la démoralisation et l’abandon du candidat ?
    Présentement on se demande s’il n’existerait pas des prestations de même sorte « visant d’autres personnalités de premier plan ? »
    Autant dire que cette perspective inquiète le monde politique. C’est hon !

  73. La « connerie » devient un objet d’étude.
    Étudions donc puisque l’on nous y invite, en commençant par nous poser quelques questions.
    Jusque-là, nous avons surtout abordé la question sous l’angle individuel, pour résumer : le « c.n » c’est l’autre.
    Mais qu’en est-il de la « c…rie » de groupe, celle d’un bloc épais de « c.ns » – sachant que souvent ils se reproduisent entre eux et se cooptent – qui peut finir par atteindre une telle masse critique que tout cela peut affecter l’équilibre d’un pays et d’une nation ?
    Nous pouvons toujours nous protéger des « c…ries » d’un seul « c.n » en évitant de le fréquenter.
    Mais que pouvons-nous faire quand notre vie actuelle est affectée, parfois de façon dramatique, par les « c…ries » de ceux qui nous ont précédés sans que nous ne puissions rien faire pour amender cette situation ?
    De même que nous sommes trop souvent en droit d’émettre des doutes sur la santé mentale du Législateur, pour ne pas évoquer d’autres fonctions, est-il sacrilège de se demander si la « c…rie »  n’aurait pas été érigée en principe politique et institutionnalisée en France en 1789 ?

  74. Michel Deluré

    @ Achille 23/20 11:28
    Le virus dont nous parlons est effectivement très résistant et, pire que celui de la grippe auquel vous faites allusion, il peut muter non seulement dans le temps mais surtout d’un individu à un autre !
    Il y en a même qui, porteurs du virus dès leur conception, ont toutes les chances d’en présenter ultérieurement les formes les plus virulentes, surtout s’ils évoluent en prime dans un environnement (professionnel par exemple) propice à son développement.
    Et en la matière, je vous rejoins, toute campagne de dons serait vaine.

  75. Catherine JACOB

    @ Exilé | 23 février 2020 à 11:26
    J’avais noté l’existence du diplôme, pas pour le niveau mais pour son sujet. C’est vrai que l’histoire est plus souvent qu’à son tour objet de falsifications opportunes mais, comme je ne m’y connais en matière d’histoire de l’Algérie pas plus que n’importe qui, je me garderai bien d’avoir une opinion sur le travail de recherche de Mme Autain qu’il faudrait de toute façon avoir lu pour s’autoriser à en parler autrement que pour le citer.
    Je rappellerai juste ce mot d’un Professeur des Universités honoraire ayant enseigné en Sorbonne, mot prononcé à l’occasion d’une conférence sur les couleurs à laquelle j’ai assisté et au cours de laquelle bien sûr, le jaune fluo a lui aussi été évoqué et objet d’un début d’analyse: « En matière historique, vingt ans ce n’est rien du tout. »

  76. Denis Monod-Broca

    @ Xavier NEBOUT
    « La méthode Coué ne vaut pas en matière d’histoire. »
    C’est bien vrai, ça !

  77. Il y a du mal mais aussi du bien à se limiter à con ou à la limite quelques autres termes.
    Con n’est guère précis, certes mais d’un autre côté, bien des mots expriment un jugement injuste, alors même qu’on le sait faux.
    On découvre, par exemple, que les Néandertaliens n’étaient pas des abrutis, et tel que c’est parti, je pense plus intelligents que nous. Dans ce cas, la décadence remonterait à loin, et pourquoi pas ?
    Les pharisiens n’étaient pas plus hypocrites que les autres, les sophistes et les Jésuites non plus, ces trois groupes se montrant par contre favorables à l’éducation.
    Il faudrait arrêter de traiter Néron d’incendiaire ou de tyran, il n’était ni l’un ni l’autre. Enfin, que de réhabilitations à mener ! Les époques aussi, le Moyen Âge, d’abord ne veut rien lire, trop long, ensuite, n’était pas si mal. Alors que faire ?
    On ne remerciera jamais assez la fiction. Nous avons Tartufe, Harpagon et… Mais dès que je commence une liste, mon esprit se ferme, vous voyez le problème pour les courses.
    Enfin, il faudra un certain temps pour que la fiction remplace le préjugé.
    Combien ? Si je pouvais deviner les génies qui vont émerger et la direction de leur créativité, je me pencherais prioritairement sur autre chose que sur la connerie et les insultes.
    Le dîner de con a de quoi rendre méfiant… Le paranoïaque et le peu sociable y découvriront de bonnes raisons de refuser une invitation ou de s’y rendre à reculons.
    Curiosité, apprécier quelqu’un et essayer de s’en rapprocher, besoin de réseauter, que de raisons de risquer de se commettre !
    Bah, à vrai dire, ce n’est pas pire qu’Internet. Je ne vois pas comment organiser un dîner de con sur la toile, mais sinon…

  78. « Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C’est te dire si, dans ma vie, j’en ai entendu des conneries. Mais des comme ça, jamais ! »
    (Un idiot à Paris, Michel Audiard)

  79. Les cons en action : je ferme mes volets et le « je laisse ma me**e sur les trottoirs » d’une passante aboie dans ma direction.
    Je remarque qu’on n’a même pas la paix chez soi avec les chiens et ça la fait rire.
    Les chiens gâchent la promenade du marcheur à la campagne, mais soit, ils défendent plus ou moins leur territoire. Cependant, là, je fermais de l’intérieur mes volets chez moi, au moment où triste du déclin du jour, on va se réconforter de quelque collation.
    Comme le chien était type chien de chasse, j’ai pensé aux gens dérangés chez eux par l’activité cynégétique.
    Non que je sois contre la récolte de viande sauvage, les gens ont le droit de manger non végan, l’humain est à la base un chasseur-cueilleur et il n’est pas utile que le gibier prolifère.
    Mais je suis contre les cons. Qui envahissent les autres.
    Qui tirent au hasard sans voir sur quoi d’où les accidents de chasse. Quels cons !
    Les gens se servent des chiens, des parapluies et autres extensions d’eux-mêmes pour usurper de l’espace.
    Le chien qui vous aboie dessus quand vous êtes chez vous, et pour un peu, son maître lui aurait donné un sucre. Quand on n’a pas de publicité au téléphone, il y a les chiens des crétins.
    Le parapluie à hauteur d’œil du passant et qui pourrait bien le crever. Bref, mais je parie que la personne au chien, si elle le peut, dira du mal de moi, c’est ainsi dans la vie, les gens vous nuisent dans leurs actions puis par leurs propos.
    Les cons vous con… damnent.

  80. Mary Preud'homme

    @ Trekker | 23 février 2020 à 16:18…
    C’est le voleur qui crie au voleur !
    Seriez bien incapable d’apporter la preuve de vos allégations mensongères.
    Mais si vous trouvez votre jouissance à venir me salir dans l’anonymat, sachez bien que cela ne me fait ni chaud ni froid…

  81. En parlant de connerie, je pense qu’il est temps de déposer un projet de loi qui permettrait de supprimer les amendements pernicieux destinés à empêcher tout débat de fond sur une proposition de loi.
    Tout amendement qui porte sur l’utilisation purement formelle d’un adjectif, une ponctuation, ou autre chicanerie de même genre devrait être systématiquement rejeté.
    Cela permettrait aux députés de véritablement débattre sur le contenu de la proposition et d’apporter les corrections qui se justifient.
    Oui mais pour cela encore faut-il que ce projet de loi soit accepté par les députés. Je suppose que LFI s’y opposera car ce parti est trop heureux de pouvoir saboter les débats en déposant des milliers d’amendements tous plus ineptes les uns que les autres.

  82. @ Catherine JACOB
    « Je me garderai bien d’avoir une opinion sur le travail de recherche de Mme Autain qu’il faudrait de toute façon avoir lu pour s’autoriser à en parler autrement que pour le citer. »
    Mais le titre lui-même annonce déjà la couleur et nous devinons aisément laquelle.
    Madame Autain et ses directeurs de thèse ignorent (ou font exprès d’ignorer) que l’Algérie n’était pas une « colonie » mais un territoire français composé de trois départements.
    Idem pour le féminisme, il est inutile de nous faire un dessin pour nous expliquer dans quel sens le sujet a pu être traité.
    Nous touchons là à la question de l’honnêteté et du respect du bon sens en matière de travaux universitaires et les derniers développements délirants sur des sujets tels que le racialisme indigéniste et autres fadaises ne peuvent que nous inquiéter.
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/09/07/31003-20180907ARTFIG00344-comment-le-racialisme-indigeniste-gangrene-l-universite.php

  83. hameau dans les nuages

    @ Lodi | 23 février 2020 à 23:48
    « Les gens se servent des chiens, des parapluies et autres extensions d’eux-mêmes pour usurper de l’espace. »
    Oui c’est caractéristique de l’état de la société. Il faut examiner le type de chiens que les gens promènent. Et cela même dans les campagnes. Du gentil labrit comme celui que j’avais comme chien de travail ou du border colley un peu tout fou laissé libre, tous les deux étant dans leur milieu, on voit apparaître « des gens » se promenant avec des chiens de combat en laisse ou pas, soi-disant gentils mais avec une capacité de nuisance énorme.
    La promeneuse originaire du canton voisin du mien et que l’on a retrouvé morte déchiquetée dans un bois (on attend toujours les analyses ADN pour déterminer les responsabilités) avait ainsi cinq chiens de ce type, cinq !…
    https://images.ladepeche.fr/api/v1/images/view/5de127048fe56f4f450add95/full/image.jpg?v=1
    Il y a un léger problème…

  84. LES DEUX MAMELLES DE L’ÉCONOMIE
    Concernant le « ruissellement » veuillez vous reporter aux imposantes explications des spécialistes, qui débattent de son existence.
    L’autre, connue sous le terme de « grappillement » nous la devons à Giscaralabar, premier prince Souhmis, lequel envoya par-dessus les moulins le principe fondamental de l’équilibre du budget, respecté aujourd’hui par les seuls pères de famille responsables.
    Laisser filer l’équilibre budgétaire, en d’autres termes faire de la dette, est une méthode de gestion à la fois élégante et irresponsable : soit on ne remboursera pas, soit ceux qui rembourseront ne sont pas encore nés.
    C’est tout bon !
    Le grappillement – lequel consiste à distribuer de l’argent public sans rime ni raison à des nécessiteux sans nombre – est à la charge soit d’agents nationaux, soit de personnes privées.
    Dans le premier groupe (50 000 individus pour arrondir) on trouve les gouvernementaux, les parlementaires, les hauts fonctionnaires (directeurs de ministères, ingénieurs en chef, ambassadeurs, la haute piétaille de Bercy, les directeurs d’hôpitaux) auxquels il faut adjoindre les fameux 36 000 maires, conseillers départementaux et régionaux…)
    Dans le second (500 000 à un cheval près) se regroupe d’abord le milieu syndical, intermédiaire entre le pouvoir et les affidés quémandant, auquel s’ajoute l’énorme masse du « milieu associatif », sorte de vaseline lubrifiante, fille redoutable de Madame Laloi de Milleneufsansun) masse, maudeste dans ses prétentions, mais innombrable dans ses assujettis.
    Tout ce beau monde distribue à ses grappilleurs propres lesquels, en échange, produisent de la paix sociale. Chacun son job !
    Voici que nous en sommes au sixième Souhmis et que ça commence à gripper ! Une secte, les GJ, sème la perturbation ! Il y a quelque chose de fêlé au Royaume Souhmis !
    Le sixième serait-il le dernier ?
    Chi lo sa ?

  85. ACTUALITÉS
    SCROTUM. BG aurait fait 10 livraisons. Ce type était au bout du rouleau !
    CORONAVIRUS. Ça commence à être les boules !
    NÉCROLOGIE. Aujourd’hui Hervé Bourges de la télé et de l’Algérie. Hier Charasse a rejoint le GAU. Avant-hier Jean Daniel, le père noble de la presse française…
    JMLP voterait pour Dati. Il a toujours été pour une symbiose France-Maghreb. Un nationaliste quoi !
    PROCÈS FILLON. Macrob sera absent !
    RETRAITES La France Insoumise dépose 700 000 sous-amendements ; le gouvernement n’en dispose que de 493 !
    SALON DE L’AGRICULTURE. Emmanuel M recadre un âne : il lui conseille d’aller travailler ses dossiers !
    NOMOPHOBIE ! (Dépendance aux smartphones) Elle affecterait la matière grise du cerveau. Heureusement qu’elle stimule la fonction sexuelle !

  86. Patrice Charoulet

    Niacoué
    Un de nos aimables confrères d’ici croit pouvoir user du mot « niacoué ». Dans la dernière édition du petit Robert, ce mot ne figure pas. En revanche on le trouvera dans le « Dictionnaire de l’argot », Larousse éd., excellent ouvrage fait par trois universitaires. Que dit ce dictionnaire ?
    Niacoué, e, Niaquoué, e ou Niac : 1. Désignation raciste d’un Indochinois, d’un Vietnamien. 2 . De tout Asiatique.
    Je signale un fait singulier. A La Réunion, où j’ai travaillé douze ans, il y a deux quotidiens : le JIR (Journal de l’île de La Réunion) et Le Quotidien. Le premier avait comme rédac chef un ancien de « Minute », Jacques Tillier. Il écrivait des éditoriaux où il se permettait à peu près toutes les fantaisies. Par exemple il appelait Margie Sudre, qui fut un temps ministre de Chirac, « la niaquouée » ! Chose impensable dans Le Monde, Le Figaro, Le Point…
    À La Réunion, je n’ai jamais entendu ou lu quelqu’un se plaindre de cette désignation. J’imagine que Margie Sudre s’en plaignait auprès de ses proches, et avec raison.

  87. @ Achille | 24 février 2020 à 07:43
    Une règle du jeu simple.
    Un seul amendement par député de la majorité et deux amendements par député de l’opposition.
    Considérant que les députés de la majorité ont eu la possibilité de participer à l’élaboration des lois avec le gouvernement qui en est issu, et que l’opposition n’a pas eu cette possibilité, voilà qui faciliterait et rendrait plus fertile le débat.

  88. @ Achille | 24 février 2020 à 07:43
    Une règle simple : les amendements devront être exclusivement manuscrits, originaux, sans rature, sans faute d’orthographe, sans faute de grammaire.
    De quoi relancer le métier de correcteurs(trices) dont manifestement tant de rédactions et/ou autres groupes demeurent sous-équipés.

  89. @ Tipaza | 24 février 2020 à 13:30
    @ fugace | 24 février 2020 à 17:17
    Toute proposition est bonne qui permettra d’arrêter ce cirque grotesque qui ne fait pas honneur à notre République !

  90. Mary Preud'homme

    @ fugace | 24 février 2020 à 17:17
    Sauf qu’il incombe à l’assistant parlementaire de faire les recherches nécessaires avant de proposer et rédiger les amendements pour le compte de son député, qui lui ne fait qu’avaliser ce travail ingrat.

  91. @ hameau dans les nuages
    Je comprends fort bien que les chiens puissent être une compagnie, une protection ou une aide au travail voire tout cela ensemble.
    Pas de problème.
    Le paysan, le berger, le chasseur avec son chien : qu’est-ce qui ancre davantage l’habitant du lieu dans son pays ?
    Plus généralement, n’ai rien contre les chiens, le problème, c’est leur maître. C’est le propriétaire qui doit apprendre à ne pas menacer des gens pour rien.
    Point barre.
    Si j’avais un chien, je l’aimerais, car comment ne pas le faire d’un être qui est votre protégé et votre protecteur, loyal ?
    Mais les chiens des gens sont leur frontière de crocs face au monde, cela n’incline pas à la sympathie.
    Et puis je préfère le chat, il n’y a pas photo. Le chat est tellement plus libre et plus beau.
    Et si on est faible, le chat n’essaie pas de vous dominer, contrairement au chien qui peut vouloir jouer les chefs de meute avec tellement de gens qui ne savent pas commander.
    Le chat ne menace pas, il fait ce qu’il veut, c’est tout. Même s’il ne fonctionne pas par meute, il arrive au petit félin de vous aider spontanément, le plus spectaculairement, parfois, en agressant un agresseur, mais souvent en ronronnant sur son propriétaire, ou même un invité qui n’oubliera pas le chat de la maison venu le soutenir au moment où il en avait le plus besoin.

  92. @ Lodi
    « Le parapluie à hauteur d’œil du passant et qui pourrait bien le crever. »
    Redoutable effectivement dans les escaliers ou les escalators quand il n’est pas dirigé pointe vers le sol.
    Toujours au sujet des escalators, qui n’a pas constaté dans les grands magasins que parfois des gens qui viennent d’être déposés par un escalator sur un palier s’y arrêtent net pour discuter ou chercher leur chemin sans se rendre compte que derrière eux ledit escalator parfois bondé continue de cracher inexorablement sa masse de passagers d’un moment qui, bloqués, risquent d’être renversés, piétinés et étouffés…

  93. @ Exilé
    Je confesse ne pas toujours faire attention à mon environnement, en escalator ou autrement. Mais tout de même, mettre les autres en danger pour grappiller un peu de territoire relève d’un autre esprit.
    À donner des envies de meurtre… Je ne pense pas qu’on m’accorderait des circonstances atténuantes.
    Mais en somme, qui veut être la proie des chiens ou se retrouver éborgné ? D’un autre côté, qui veut passer son temps à céder le pas à des impérialistes du trottoir ?
    Mais, sans que ce soit dû à de tels abus, notre monde est pire pour certains. Les encombrements des rues n’ont l’air de rien. Pour un jeune valide, en effet, le dégoût ne provoquera pas de réaction allergique, et aucun hélicoptère ne sera envoyé.
    Mais pour une personne âgée ou un handicapée, trottoirs défoncés, groupes ne se dispersant pas à son approche, et surtout crottes et poubelles, forment un véritable parcours d’obstacles.
    Quand les vieux sont un peu trop tombés dehors ou chez eux, on les retire du circuit.
    Quelques idées contre ce triste sort :
    https://www.soignantenehpad.fr/pages/sur-le-net/personnes-agees-comment-faire-pour-eviter-la-maison-de-retraite.html

  94. @ Mary Preud’homme | 24 février 2020 à 01:12
    « C’est le voleur qui crie au voleur !
    Seriez bien incapable d’apporter la preuve de vos allégations mensongères. »
    Votre propos qui se veut médisant à mon encontre, gagnerait en crédibilité s’il citait précisément mes supposées allégations mensongères…

  95. @ Robert Marchenoir 22 février 10 h 20
    Je ne vais jamais au bout des logodiarrhées de Robert Marchenoir, mais là pour le coup, en première ligne, confondre « dick » et « cunt » témoigne d’un flagrant manque d’instruction.
    Qu’il aille donc au ciné voir en VO des films américains, et il aura sa ration de « suck my dick » !

  96. Catherine JACOB

    @ Exilé | 24 février 2020 à 08:45
    Comment le racialisme indigéniste gangrène l’Université
    Lu.
    J’hésite à vous faire part de l’anecdote suivante tellement elle peut paraître incroyable et indigne de qui en a mis la stratégie à l’œuvre, tout comme véritablement insultante pour mon intelligence.
    Ayant remporté une première victoire devant un tribunal administratif qui a statué en ma faveur et condamné l’administration concernée pour abus de pouvoir et j’ajouterais bien que c’est extrêmement rare si je ne craignais d’être accusée d’outrage, l’administration a réitéré (récidivé ?), je vous passe la façon dont il lui a été conseillé de le faire, et me retrouvant devant le même TA pour une nouvelle instance à l’occasion de laquelle l’administration avait cette fois engagé un conseil avec un impressionnant CV plus long que le bras et issu de la diversité ‘afrohexagonale’, si vous m’autorisez ce néologisme.
    Allez savoir pourquoi, quand le personnage est entré dans la salle d’audience, j’ai su immédiatement qu’il s’agissait de l’adversaire qu’on avait décidé de m’opposer. Il est venu prendre place pas très loin de moi et j’ai immédiatement compris de quelle stratégie il allait s’agir pour lui de mettre en œuvre et elle n’avait rien à voir avec un quelconque argumentaire ordinaire. J’ai peine à l’écrire tellement c’est inimaginable, mais il dégageait une odeur très difficile à supporter et, s’étant agi de n’importe qui d’autre, j’aurais probablement changé de place mais, alors que je n’étais pas censée savoir encore qu’il s’agissait de mon adversaire et qu’il est entré dans la salle d’audience après le Tribunal qui était donc à même d’observer ce qu’y s’y passait, je ne pouvais plus me le permettre.
    Aux yeux d’un observateur placé sur l’estrade en effet, on aurait vu et interprété dieu sait comment, une blanche changeant de place pour s’éloigner d’un avocat noir qui aurait eu ensuite beau jeu d’alléguer tout et n’importe quoi à propos d’un comportement dont le juge aurait été le témoin, au lieu de se concentrer sur l’essentiel de ce qui nous opposait.
    Je suis donc restée stoïquement à ma place jusqu’au bout bien que cela fut assez gênant et entravant de la libre parole qui demandait que chaque mot fût pesé à l’aune d’une potentielle interprétation de « racisme » supposé. Finalement j’ai eu tort mais parce que ma nouvelle réclamation n’avait pas été précédée d’un nouveau recours amiable, même si ce dernier eût été parfaitement utile ainsi qu’humiliant, pour des raisons dont je ne peux toutefois pas m’autoriser à faire publiquement état.
    Je dirai simplement que le « coup de l’odeur » n’en est pas resté là !! et il y a eu aussi le «coup de la bise» et d’autres encore.

  97. @ Patrice Charoulet
    « Par exemple il appelait Margie Sudre, qui fut un temps ministre de Chirac, « la niaquouée » ! »
    Bien entendu, dans la merveilleuse Macronie heureuse, le recours à un tel procédé serait impensable par exemple à l’encontre d’un immigré copte égyptien « de souche » depuis plusieurs millénaires (Copte étant une contraction du grec Aegyptos), et aucun membre du « camp du Bien » n’aurait eu le mauvais goût de le comparer à un chameau.
    https://www.valeursactuelles.com/politique/jean-messiha-yassine-belattar-dominique-sopo-et-laetitia-avia-quand-les-antiracistes-deviennent-racistes-116379

  98. Deux vigoureux messages de soutien émanant de fortes personnalités républicaines, honorablement connues, l’une pour sa vie privée, l’autre pour sa vie secrète.
    Franck Riester
    @ franckriester
    L’odieuse attaque dont a été victime @BGriveaux menace notre démocratie. Les atteintes à la vie privée sur les réseaux sociaux font courir un grand danger à la cohésion de notre société et aux libertés publiques.
    4 : 19 PM 14 févr. 2020 depuis Paris, France. Twitter for iPhone
    Gérard Larcher
    @gerard_larcher
    # Griveaux il est grand temps de réguler les torrents de boue qui se déversent sur les réseaux sociaux. La liberté d’expression doit s’arrêter aux frontières de la vie privée que chaque citoyen est en droit d’exiger.2 : 24 PM 14 févr. 2020 Twitter for iPhone

  99. Catherine JACOB

    @ Lodi | 25 février 2020 à 08:47
    Vous semblez ignorer les IVG dites « de confort ». Vous semblez également ignorer l’émergence de l’enfant fantôme. Vous semblez ignorer encore que l’IVG apparaît parfois comme le seul recours alors même qu’on désirerait un enfant et cet enfant-là même, etc. Les choses sont toujours présentées de façon extrêmement simplistes tant par les contre que par les pour.
    Le droit de la femme devrait être le droit à la meilleure solution dans son cas et celle-ci ne saurait obligatoirement être l’IVG.
    La meilleure solution ne saurait être en effet que celle qui naîtrait d’un dialogue véritable avec toutes les parties prenantes y compris avec soi-même.
    On présente de nos jours cet acte comme anodin. C’est une falsification commode et politique du réel.
    « Il aurait fallu, il faudrait peut-être, prévoir un SOS IVG gouvernemental téléphonique et une application Internet. »
    C’est une idée en effet et sans doute n’est-il jamais trop tard pour bien faire.
    « Mais mettez-vous aussi à la place d’une femme en demande d’avortement. Doit-elle le quêter de médecin en médecin ? »
    Quel langage ! Pourquoi ne pas dire « une femme en rejet du fœtus qu’elle porte ? » comme on peut parler d’ « une femme en désir de l’enfant que la Nature lui refuse ? »
    Employer les mots justes insérés dans une juste syntaxe me paraîtrait pouvoir représenter une bonne base à l’émergence de la solution pertinente conçue au cas par cas.
    « Et si, pauvre donc peu mobile, elle se trouvait confinée en un lieu sans recours pour elle ? Imaginez-vous devoir garder en vous le résultat, au mieux, d’une pilule inefficace et au pire d’un viol ? »
    Le manque de moyens financiers peut toujours être compensé par un organisme privé ou public.
    S’agissant de la pilule, elle n’est pas une panacée et si je devais parler de mon cas particulier, je dirais que j’ai à un moment donné cessé de prendre la pilule non pas parce que j’aurais été consciente des risques qu’à terme elle représentait surtout pour les fumeuses, vu que je ne les connaissais pas, mais parce que j’ai eu le sentiment à un moment donné qu’elle me rendait accessible ou à disposition, si vous voulez, du désir de l’homme à quelque moment qu’il lui agréait de s’exprimer et que cela représentait en somme une sorte de servitude.
    Autrement dit, j’ai eu le sentiment que loin de représenter la libération de la femme et le signe d’une sexualité libérée, elle représentait en réalité un genre d’asservissement de la femme y compris à son propre désir.
    Tout comme les silences sont nécessaires à la musique, je pense que les temps d’abstinence sont profitables à une sexualité assumée et réfléchie.
    J’aimerais bien connaître en tout cas le pourcentage des femmes violées parmi les femmes gravides souhaitant interrompre leur grossesse.
    « La moitié des humains sont des femmes, qui ne font jamais que se soumettre et la nature, la biologie qui les met en position de subir, et la culture, qui jusqu’à présent, les y a toujours condamnées. »
    Il est né en 2019 en France selon l’INSEE, 360 058 petits garçons contre 346 324 petites filles. Ces dernières sont donc légèrement inférieures en nombre.
    La liberté est comme la parallaxe, une question de point de vue. Pour les bouddhistes, par exemple, le désir est asservissant et n’est-ce pas parce qu’il n’a su se rendre maître de son désir que le violeur est devenu un criminel ?

  100. 5 films réalisés et le voilà KO !
    Ho, ho, ho ! Et les prises ? Dix, vingt, plus pour chaque œuvre présentée ?
    Régler le format, la lumière, le cadrage, la profondeur de champ !
    Le décor, le costume, les objets, le script !
    Et la cadence de la gestuelle, son velouté, le bruitage, la montée en puissance, le rythme, l’explosion terminale !
    L’acteur a bien des raisons d’être exténué.

  101. Resurgit du fond des aigreurs mal assumées ce lamento absurde : « L’Algérie n’était pas une colonie mais un territoire français composé de trois départements. »
    En un temps où il faudrait plutôt se demander si la France sera une colonie ou un territoire départementalisé, partie intégrante de la République Algérienne Démocratique et Populaire.

  102. Robert Marchenoir

    @ Claggart | 25 février 2020 à 07:00
    « Je ne vais jamais au bout des logodiarrhées de Robert Marchenoir, mais là pour le coup, en première ligne, confondre ‘dick’ et ‘cunt’ témoigne d’un flagrant manque d’instruction. Qu’il aille donc au ciné voir en VO des films américains, et il aura sa ration de ‘suck my dick’ ! »
    Vous êtes con, ou quoi ?
    J’adore les gens qui se vantent de ne pas me lire, et puis qui, sans surprise, ne comprennent rien à ce que j’écris. Je n’ai évidemment pas confondu tel et tel mot. C’est vous qui ne connaissez rien à la langue du pays dont vous prétendez regarder les films en version originale. Et qui n’avez rien compris à mon propos. Que je ne me fatiguerai pas à vous expliquer, vous pensez bien.
    J’adore aussi les gens qui m’ordonnent de cesser de faire ce que je ne fais pas (« regarder TF1 » est un cliché favori de ceux qui n’ont rien à dire), ou de faire ce que je fais déjà (je ne regarde jamais des films étrangers qu’en version originale).
    Petit conseil : parfois, il vaut mieux se taire que de révéler sa balourdise à tout le monde.

  103. @ Catherine JACOB
    « …comme on peut parler d’« une femme en désir de l’enfant que la Nature lui refuse ? »
    Oui, c’est exactement cela. Dans les deux cas, la femme subit. Et comme je ne suis pas pour que les gens soient dans une telle position, je l’exprime par un parallélisme des formes juste au niveau du sens, nouvelle et qui porte, comme on le voit à votre réaction.
    La flèche a atteint sa cible, s’est enfoncée profondément et vibre. Comment donc peut-on remettre en cause la manière dont elle fut lancée ?
    Penser et s’exprimer ainsi, c’est susciter en soi et chez l’autre un ébranlement des conventions, des habitudes de pensée capable de faire émerger des solutions comme vous avez reconnu que j’en avais trouvé une :
    « « Il aurait fallu, il faudrait peut-être, prévoir un SOS IVG gouvernemental téléphonique et une application Internet. »
    C’est une idée en effet et sans doute n’est-il jamais trop tard pour bien faire. »
    Vous vous plaignez de ne pas être supportée par vos pairs parce que votre approche n’est pas la leur.
    Et vous reproduisez cela avec moi, comme je vous l’ai déjà dit.
    Peut-être vais-je vous faire découvrir à mon corps défendant un peu de ce qu’ils subissent avec vous ? Franchement, j’aurais préféré vous aider à trouver une solution de contournement.
    Pour vos conseils : sachez qu’à une époque j’en cherchais pour ce qui compte un peu plus pour moi que le style des commentaires et vous avais pressentie, ce qui est un bien plus grand compliment que tout ce que j’ai pu vous offrir inconsidérément sur vos idées absolument remarquables dans vos recherches.
    Mais c’est trop tard pour vous. D’une part, votre attitude, telle que me dire sans talent, conseils avis superficiels mais je ne vais pas dresser une liste, me fait me féliciter de ne pas avoir osé.
    D’autre part, des personnes vous remplacent avantageusement, et surtout une dont je préfère ne pas trop parler car il faut faire court, et que le lyrisme et la brièveté s’accordent comme l’eau et le feu.
    Depuis que quelque chose est arrivé, il appert qu’il est sans doute trop tard pour moi, s’il a jamais été temps d’ailleurs comme je l’ai toujours pensé, c’est ce que je crains.
    Mais qui vous inspire et redresse vos erreurs ne mérite pas qu’on s’attarde sur de telles contingences mais seulement qu’on avance.
    Pour revenir au sujet, je ne saurais interdire les avortements de confort parce que la femme ne me semble pas un service public ayant à rendre compte de l’usage de son corps.
    Même si je trouverais mieux d’avoir une contraception efficace.
    « Le manque de moyens financiers peut toujours être compensé par un organisme privé ou public. »
    Peut toujours. Vous laissez les gens à la merci de leur compétence à faire des démarches.
    Mais vous savez fort bien que tout le monde n’a pas de talent, vous l’avez bien dit pour moi. Et je ne peux oublier, tant vous le rappelez, que vous vous heurtez vous-même à mortifications, si j’ai bien suivi, universitaires, assorties de procès.
    Alors vous ne pouvez ignorer que beaucoup d’appelés, peu d’élus, dans tous les domaines, argent, réalisations intellectuelles, bon droit à prouver, liberté à préserver, la plupart doivent finir vaincus.
    Aussi, indéfectible défenseur de la liberté à ce jour, je m’attache à ce qu’elle ne dépende pas du sexe, du talent, de l’argent, et du talent de chacun, pour le dernier cas, vous conviendrez que ce serait risqué pour moi.
    Il est, n’est-ce pas, bien triste pour la cause de la liberté, que ce soit moi, sans talent, qui me dévoue à la défendre quand vous ne vous servez du vôtre que pour nous sortir :
    « La liberté est comme la parallaxe, une question de point de vue. Pour les bouddhistes, par exemple, le désir est asservissant et n’est-ce pas parce qu’il n’a su se rendre maître de son désir que le violeur est devenu un criminel ? »
    La liberté extérieure est un fait. Elle a augmenté par l’abolition de l’esclavage et l’augmentation des droits des femmes pour lesquels les bouddhistes n’ont pas œuvré.
    La liberté intérieure est une opinion. On peut décider que les désirs sont un lien et y jeter celui de liberté extérieure et ainsi ne rien faire pour une plus grande justice dans le monde. Ou on peut considérer que les religions et spiritualités sont des illusions, des liens, et les rejeter comme fausses et inclinant à la préservation de liens dont la réalité ne peut jamais être relativisée qu’en disant que tout est illusion.
    En vérité, la seule chose sûre est que quelqu’un pense, je peux être le rêve du rêve d’un autre. Mais que je sois l’original ou la copie ou un sursaut du néant, il n’est pas incompatible de chercher et la rédemption du monde et l’harmonie avec lui, le combat et la sérénité.
    A l’image d’Apollon, il faudrait être calme pour décocher ses flèches.

  104. @ Catherine JACOB
    Ma chère, j’ai déjà dit avoir changé de pseudonyme.
    Vous suivez ?
    Pas plus les commentaires que les phrases.
    Seriez-vous comme celui qui lisait le début des commentaires et la fin en se plaignant de ne pas comprendre ?
    Question sacrilège : et si c’était le lecteur qui manquait de talent ?
    Je n’ai pas changé de pseudonyme pour vous, je n’ai pas à modifier mon style à votre intention non plus.
    Une seule chose compte pour moi : défendre la liberté. Celle de mon style, qui pue, j’imagine, mais surtout celle de tous.
    Riche ou pauvre, femme ou homme, et jusqu’à celle de futures éventuelles intelligences artificielles.
    « Le manque de moyens financiers peut toujours être compensé par un organisme privé ou public. »
    Non.
    Je ne suis pas comme vous. Je n’abandonne pas les gens à la chance, au courage ou au talent.
    Ce pourquoi je renverse le stigmate. Vous me dites sans talent ? Après un bref passage en tant que Sans Talent, il me plaît de représenter, ici et maintenant, tous les déshérités.
    A commencer par ceux qui n’ont… pas de talent.
    Vous savez que les gens ont calmé Patrice Charoulet voulant noter les uns et les autres ?
    Contentez-vous de vous faire reconnaître par vos pairs si vous pouvez, je vous récuse comme professeur de style.
    Ce qui serait absurde.
    Le talent ne s’apprend pas. Si je n’en ai pas, vous n’avez rien à dire de plus là-dessus. Par contre, si j’en ai, vous avez eu tort de le prétendre.
    Soit vous vous acharnez sur un handicapé, comme vous avez l’air de le dire, avec votre lien, et c’est bien vilain. Soit vous le faites sur quelqu’un qui a quelque talent, et c’est bien crétin ou de mauvaise foi.
    Choisissez.
    Dans les deux cas, votre côté professeur de style confine à l’absurde.
    Le sans talent est trop bas pour être enseigné. Le sans justice n’est pas digne d’être enseignant.
    Vous allez vous dire ou me révéler que mon cas relève de la nullité du prosateur, forcément.
    Mais je n’oublierai jamais votre critique et m’en servirai chaque fois que j’en aurai envie pour affirmer que même les plus méprisés doivent rester libre ou autre considération du même genre.
    La liberté est pour vous un point de vue ? Pour moi, elle est la vue elle-même, la condition et le but de tout ce que je ne refuse à personne.
    Quand on commet un livre, on s’attend aux critiques. Effectivement… Prendre les plus atroces avec un sourire hypocrite fait partie du jeu.
    Mais sommes-nous dans quelque ouvrage, ici ?
    Non.
    Qui voudrait n’avoir que les inconvénients d’une situation sans les avantages ? Ce que nous écrivons sur ce blog ne nous donnera aucun grade universitaire, ne sera pas une oeuvre, mais une lecture vite évanouie.
    Du sable.
    On ne s’attend pas à recevoir son sable dans les yeux.
    Vraiment pas. Mais pourquoi ne pas s’enterrer sous le sable qu’on vous balance ? Comment mieux figurer ce que vivent les gens que chacun enterre sous le mépris ?
    Il paraît que certains écrivent avec leur sang.
    Sur un blog, se sera avec leur sable.

  105. P*tain, j’avais pas vu ce billet !
    Il était pourtant fait pour moi comme un amour d’une vie vu qu’on y parlait de la connerie !
    Quel loser ! C’est l’histoire de ma vie.
    Mais je proteste fortement !
    Pourquoi quand je dis con, conne et connerie je suis censuré par Madame Bilger et pas lui, je veux dire Monsieur ? C’est totalement injuste !… Mais c’est trop tard, ben oui, c’est ballot.

  106. Si la « connerie » est devenue une mode, le gouvernement mériterait de défiler à la prochaine Fashion Week. Succès garanti.
    Aujourd’hui, samedi 29 février, en pleine crise de Coronavérole, plus de 100 000 crétins de Catalans indépendantistes se sont rendus à Perpignan pour soutenir l’ahuri Carles Puigdemont (AFP).
    Le jour même où notre ministre neurologue, qui n’a exercé que deux ans au CHU de Grenoble, nous annonce qu’il annule le marathon de Monté-sur-Vérin…
    Macron devrait organiser un dîner de con avec Hollande, le suspense serait insupportable pour découvrir enfin quel est le plus c*n des deux.

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