La couleur des gens m’indiffère.
Sont-ils bons ou mauvais, ministres médiocres ou excellents ? C’est la seule question qui vaille.
Jean-Christophe Cambadélis est ridicule quand il déclare que Christiane Taubira est « indispensable à la couleur gouvernementale ».
Le même qui n’hésitera pas demain à pourfendre qui s’aviserait d’aller, mais négativement, sur ce terrain.
On n’a jamais plus évoqué la couleur que depuis qu’il est honteux d’y faire allusion.
Que la couleur cesse d’être un bouclier, une immunité ou une bénédiction.
Mais qu’elle ne soit pas instrumentalisée pour démontrer que certaines peaux sont forcément inférieures à certaines intelligences. Ce qui est grotesque.
Le blanc, le noir, le jaune, peu importe.
C’est un type bien ou un sale type ?
Une femme de classe et de grâce ou une mégère ?
La bêtise, elle, n’a pas de couleur. Elle est tout simplement.
On en abuse ces derniers temps.
« La bêtise a-t-elle une couleur? » Voilà mon cher Philippe un bel exemple d’une question idiote !
Monsieur Philippe Bilger je vous soupçonne de vouloir au travers de ce post, vous prémunir des procès en sorcellerie que ne manqueront pas de vous faire le CRAN et SOS Racisme. Cela vu les propos acerbes que vous avez tenus à C dans l’air sur notre ministre de la Justice, paroles qui ne pouvaient que trahir un horrible racisme latent !…
Surprenant que le journaliste qui a évoqué le recrutement et l’intronisation de Christiane Taubira au PRG, par cette fripouille de Bernard Tapie en 1992, ne soit pas étonné de pareil compagnonnage ou plutôt compérage, car seuls les naïfs pouvaient ignorer le passé déjà sulfureux du personnage. La vertueuse idéologue acoquinée avec le symbole de l’affairisme le plus douteux, cela ne manquait pas de sel.
« …mais qu’elle ne soit pas instrumentalisée pour démontrer que certaines peaux sont forcément inférieures à certaines intelligences. Ce qui est grotesque. »
Je ne comprends pas du tout le sens de cette phrase, et ne comprends pas non plus ce que la formule relevée par Marc Ghinsberg aurait d’idiote.
Une chose dont je suis sûr est que si je trouvais sympathique Christiane Taubira, la ministre de la Justice m’est insupportable, et je m’en voudrais si la couleur de sa peau était à l’origine de ce rejet…
Pour décrire la tragédie de Charleston, j’ai vu que beaucoup d’articles parlaient d’une « église noire ».
Qu’une église puisse avoir une race m’a un peu interloqué, puis j’ai constaté que l’église avait pour nom « Emanuel African Methodist Episcopal Church ». C’était bien le cas…
J’ai pensé « protestants hérétiques » puis je me suis souvenu d’un détail qui m’avait choqué dans la cathédrale catholique Saint Patrick à New York : à l’entrée on voyait sur le sol une carte des nations alliées, sur les murs étaient dessinés des détails sur la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à Reims libérée.
Visiblement, aux USA, Dieu est moins universel que chez nous…
Mais s’il fallait ça pour les convaincre de venir nous libérer, ainsi soit-il !
Dans la même série, un type a été nommé au ministère pour l’intégration.
Levée de boucliers parce que ce brave néo-intégrateur a été condamné pour violences conjugales précédemment. Le type (qui a démissionné, encore heureux !) aurait dit, en résumé : que la justice était passée, que dans ce pays l’on n’avait pas droit à une deuxième chance (!!) en tant que musulman…
Y a des jours, heureusement que de sa fenêtre l’on voit les monts !
Attention, on touche là à l’indicible. L’argument est condamné et stigmatisé comme brunâtre pour les uns, exploité comme bouclier d’incompétence gouvernementale pour les autres. Deux poids, deux mesures. L’antiracisme et l’ostracisation rôdent.
L’affirmation : « …Mais qu’elle ne soit pas instrumentalisée pour démontrer que certaines peaux sont forcément inférieures à certaines intelligences. Ce qui est grotesque. » est incompréhensible dans son raccourci, mettant sur le même plan deux choses qui ne peuvent se comparer (peau et cerveau).
Vous persistez, Philippe, dans votre obnubilation sur deux ministres teintés, dérangeants parce qu’ils sont iconiques, soutenus par les deux têtes de l’exécutif comme marqueurs de gauche et de tolérance, et pointés du doigt pour leur incompétence dans le secteur ministériel dont elles ont la charge.
On ne peut parler de peaux inférieures à des intelligences, mais il serait plus avisé de comparer des intelligences de peaux. Ce sujet sensible est sous le feu de la surveillance vigilante de la bien-pensance de l’establishment stigmatisant. Ce débat a déjà été soulevé dans des commentaires sur ce blog, notamment sur l’intelligence comparée de la race noire subsaharienne.
L’intelligence, c’est comme l’ADN avec les maladies : pour développer une maladie, il y a la part génétique (l’ADN), et il y a l’acquis (la société formatrice et l’environnement familial) et il y a ce qu’on fait – nous-mêmes – de notre cerveau ou notre corps : soit on l’intoxique et il se dégrade, soit on l’enrichit et on va très loin, en termes d’espérance de vie (corps préservé, protégé), ou en matière de fulgurance intellectuelle (le sommet constituant le génie).
Dans tous les cas, on n’a que ce qu’on mérite comme on est ce qu’on mange et fait endurer à son corps : 85% est de l’acquis (notre mérite), 15 % est de l’inné (l’héritage génétique dont fait partie la couleur de peau et d’autres marqueurs phénotypiques du corps humain).
Toute tentative de généralisation sur un facteur phénotypique (la couleur de peau en est un) est vouée à l’échec et se heurte à la prévalence de l’individualisme dans l’expression phénotypique visible ou non. Hitler s’y était essayé avec l’eugénisme.
J’ignorais, avant de lire votre billet du jour, Monsieur Bilger, que M Cambadélis eût tenu ce propos sur l’accord de Madame Taubira à la « couleur gouvernementale ».
Si je partage votre dérision à l’égard de l’évocation systématique des couleurs de peau, je vous prends en flagrant délit de diffusion publique de futilités sans réel intérêt.
Cela étant, la couleur présente l’avantage d’être ou de n’être pas. Noir, c’est noir, jaune c’est jaune, blanc c’est blanc.
Vous préférez « bien ou sale », « femme de classe ou mégère », ce qui suppose la mobilisation de vos propres critères moraux ou esthétiques plutôt que la simple constatation de fait. C’est intéressant.
Il est néanmoins dommage qu’un homme de votre culture n’ait pas envisagé que le premier secrétaire du PS fît plutôt appel à la notion de « couleur politique », ce qui me semble être l’acception initiale du terme utilisé.
Mais tout cela mérite-t-il une telle mobilisation ?
JC Cambédélis, ce personnage si talentueux LOL, connu comme la langue de vipère du Parti Socialiste, ne voulait-il pas simplement parler de la couleur politique de Madame Taubira ? Cet électron libre du PRG, l’autre Sylvie Pinel est, elle, sans douleur, incolore, inodore et sans saveur, qui tous les matins doit dire merci maman, merci papa !
Jamais il n’aurait osé parler de sa couleur de peau LOL Impensable, pensez donc, un socialiste !
Faut reconnaître qu’en ce moment les socialistes broient du noir.
Sur Boulevard Voltaire on apprend que Lassana Bathily n’est pas le super-héros fabriqué de toutes pièces pour contrebalancer Coulibaly. Il nous fallait absolument « un bon noir », comme dans les téléfilms américains ; on apprend aussi que le charmant Yacine Chaouat a été démis de ses fonctions car il flanquait des coups de ceinturon à son épouse pour mieux l’intégrer en France. Et papaye sur le gâteau, le tribunal de Cayenne renvoie dans ses 22 mètres l’association walwari-boum-boum qui intentait un procès à l’élue du FN qui avait caricaturé Mme Taubira en singe.
Le ridicule faisant partie intégrante du métabolisme des socialistes, ils ne risquent plus la mort.
Il y a bien une vierge noire, pourquoi pas une église noire !
@Christian C
« Noir, c’est noir, jaune c’est jaune, blanc c’est blanc. »…
Non, les vraies paroles de Johnny c’est « noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir ! » Yeah ! Rock ‘n’ roll !
La bêtise n’a pas de couleur pour les avoir toutes possibles, et il est fort possible que la « couleur gouvernementale » ne soit pas celle que vous semblez voir, si aveuglé par cette obsession que vous perdez toute capacité de discernement et ressassez de bien sombres sentiments. Reprenez donc des couleurs !
@herman
Comment peut-on envisager de réserver le monopole de la bêtise à une couleur ? La bêtise est universelle. La question de Philippe Bilger en est l’illustration. Voilà le sens de mon commentaire.
M. Bilger, pourquoi « un type bien » et « une femme de classe, et de grâce » ?
Cela pourrait être mal interprété, ne pensez-vous pas ?
« Une femme bien » c’est pas mal, mais l’habitude n’est pas encore prise…
Que la couleur cesse d’être un bouclier, une immunité ou une bénédiction.
En quelques lignes concises, Philippe Bilger a dit l’essentiel de ce qu’il fallait dire.
Et puis, quand ceux qui nous répètent que la couleur n’a pas d’importance cesseront-ils de la mettre en avant à tout propos ?
@ Marc Ghinsberg
S’interroger sur la couleur de la bêtise n’est pas sot. Rimbaud colorait les voyelles, et ce sont des couleurs qui évaluent à coups de gommettes l’ânerie ou la réussite à l’école. Il suffit de se pencher sur les recherches de Michel Pastoureau pour s’en persuader 🙂
@ Alex paulista
Les Etats-Unis se sécularisent. En mai, une enquête du Pew Forum le confirmait : la part des « sans religion » augmente. Voir l’histoire du Caporal Monifa Sterling, passée en 2014 en cour martiale car elle refusait d’enlever de son poste de travail un verset biblique inspiré d’Esaïe 54; 17: ‘aucune arme ne prospérera contre moi.’
@PB
Cette histoire n’est-elle pas une tempête dans un verre d’eau ? N’y a-t-il pas d’autres malades dont le chevet mériterait davantage votre visibilité médiatique et votre esprit ?
Toute ma sympathie à l’élue FN blanche blonde Mme Leclère, un beau pied de nez à Taubira qui ne semblait pas trop révoltée quand Sarkozy était caricaturé en Pétain, en Hitler, défiguré sur les revues socialistes, famille insultée…
Parfois le destin guide la main de la justice et provoque des effets boomerang inattendus !
La bêtise prend toutes les couleurs, c’est un caméléon et c’est à cela sans doute qu’elle doit sa longévité. La bêtise peut être la porte grande ouverte à la cruauté (assassinat dernièrement dans une église par un ignorant qui ne voulait pas voir que les noirs avaient été amenés de force et que les blancs avaient envahi les Indiens) comme à la plus attachante ou bien la plus risible des naïvetés.
La couleur de peau fait encore réagir (et même tuer), comme si nous n’étions pas tous d’une même nature humaine. C’est probablement cela le sommet de la bêtise.
La question suivante est : peut-on éduquer quelqu’un contre sa volonté ? Peut-on apprendre à un membre du KKK que les noirs ont été – et sont encore en un sens – victimes de traite s’il ne veut pas l’entendre ? cela le priverait de son combat patriotique !
Hors sujet – ou pas – j’ai apprécié l’intervention de Natacha Polony (Canal hier) : elle expliquait à la ministre NVB qu’elles appartenaient à une génération qui avait bénéficié d’heures d’enseignement du français (deux années je crois) dont sont privés aujourd’hui les élèves.
@ calamity jane | 23 juin 2015 à 07:15
Je crois que ce sale bonhomme qui avait du mal à intégrer (sic) sa femme faisait allusion à ce verset du coran, rappelé dans ce proverbe arabe : « Frappe ta femme tous les jours. Si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait » d’où sa sortie sur la deuxième chance due à un bon musulman respectant le coran 😉
Bonjour Philippe,
J’ai regardé l’émission C dans l’air à laquelle vous étiez invité hier soir. Manifestement vous aviez bien du mal à maîtriser votre exaspération envers la garde des Sceaux que vous considérez, vous l’avez bien souligné, comme « dogmatique et doctrinaire ».
Il est vrai qu’elle a dû avaler pas mal de couleuvres ces derniers temps, notamment avec la loi sur le renseignement et la loi Macron qui vont totalement à l’encontre de ses convictions politiques.
Depuis le départ des « fortes personnalités » du gouvernement, à savoir Cécile Duflot, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon (j’omets volontairement Aurélie Filippetti que je ne saurais classer dans cette catégorie), Christiane Taubira fait un peu figure d’électron libre vu qu’elle demeure le seul « marqueur » de gauche dans ce gouvernement. Ceci explique la raison pour laquelle elle bénéficie de tous les ménagements de la part de l’exécutif.
François Hollande ne peut prendre le risque de la laisser partir car elle serait bien plus dangereuse à l’extérieur qu’à l’intérieur du gouvernement. D’ailleurs les propos tenus par les anciens ministres remerciés et même ceux de J-M Ayrault sont suffisamment explicites pour montrer la fracture qui est en train de se produire au sein du PS.
Si l’actuel président veut se représenter en 2017, il n’a d’autre choix que de garder la seule personnalité du gouvernement qui le relie encore aux électeurs de gauche qui ont voté pour lui en 2012.
La politique a ses petits accommodements, et quand on est au pouvoir il arrive d’en voir de toutes les couleurs, l’important étant la victoire finale.
Reste à savoir si le résultat sera au bout. Personnellement j’en doute.
Lorsque Nicolas Sarkozy s’est aventuré à critiquer la politique de Taubira et Belkacem, une volée de bois vert s’est abattu sur lui, la gauche unanime poussant des cris d’orfraie, conspuant ce xénophobe (?) qui osait s’en prendre à ces oies sacrées de couleur !
Ouf ! Cambadélis par délicatesse (n’en doutons pas) a remis les pendules à l’heure de la couleur.
Très vrai.
Qui a jamais dit du mal de Gaston Monnerville ? (et pourtant c’était une époque où les personnes de couleur étaient rares en France métropolitaine)
Pour se faire respecter, il faut être respectable.
Une ministre qui fait des grimaces à un auditeur derrière son micro (mais qui est filmée), cela est loin d’être classe.
Ce sont souvent les parents qui sont responsables de leurs progéniture, dans un gouvernement ou un parti, ce sont les dirigeants …
Bel exemple d’autocensure à C dans l’air sur Taubira : PERSONNE n’a osé envisager que l’immunité gouvernementale de Taubira puisse être due au fait qu’elle est femme et noire… ! Quant à la racialisation généralisée, cf ce JT de 20h sur France 2, décrivant Alexandre Dumas comme un écrivain métis panthéonisé…
@ Savonarole | 23 juin 2015 à 08:09
Lassana Bathily a eu le courage de sortir par le monte-charge alors que les autres craignaient pour leur vie, a failli se faire cribler par le GIGN en sortant, puis leur a filé les clefs et leur aurait expliqué la configuration des lieux (même si on peut douter de l’intelligibilité de ses explications vu son niveau de français combiné au stress).
C’est déjà pas mal.
En tout cas je préfère qu’on célèbre ceux qui ont eu les tripes de réagir ou de tenter de sortir.
Un Français de plus avec du courage, voilà qui est positif dans notre société qui porte au pinacle la victime innocente qui ne bronche pas quand on l’égorge.
Partout dans les JT on ne nous parle que des victimes civiles dans les conflits.
Ceux qui se battent ne comptent pas !
@Marc GHINSBERG
En effet vos deux commentaires illustrent bien l’universalité de la bêtise.
@Christian C
Le noir et le blanc ne sont pas des couleurs…
Si monsieur Cambadélis a utilisé « la couleur gouvernementale » en tant que couleur politique se servant pour cela de madame Taubira, il est d’autant plus stupide !
« La bêtise a-t-elle une couleur ? » (PB)
—
Non pas une seule, mais toutes les couleurs.
—
« La couleur des gens m’indiffère » (PB)
—
Pas moi, dès lors que je ne suis pas insensible à l’apparence. Et que « la noble indifférence » me laisse hautement sceptique. Sans avoir pour autant de préjugés de couleur, comment affirmer en effet qu’un être vu pour la première fois ne me ferait ni chaud ni froid ? Et dans ce cas en vertu de quelle pulsion aurais-je alors envie de le découvrir dans son être au-delà de ce qu’il paraît ?
@adamastor
Merci par le vôtre d’apporter de l’eau à mon moulin.
@adamastor
L’insulte semble tenir dans votre « lexique » personnel une place prépondérante, plus particulièrement lorsque vous commentez les commentaires. Il m’agréerait que vous prissiez la peine d’expliquer en quoi il serait selon vous stupide de parler de couleur politique en la circonstance.
Si vous n’y voyez pas d’inconvénient.
Par souci de camaraderie (le mot ne heurte pas vos chastes oreilles ?), je serais heureux de lire votre argumentaire conduisant à associer Marc Ghinsberg à une « universalité de la bêtise ».
Les forums sont riches de considérations aussi absconses que contradictoires relativement à la terminologie de « couleur », s’agissant du noir et du blanc.
Nonobstant mon admiration pour votre goût naissant de la nuance et de la précision, je vous invite à reporter sur notre hôte l’expression de votre ire.
Je vois mal en effet comment argumenter de manière concise à ce propos en réponse à son billet, qui place le noir et le blanc au cœur du débat sur la « couleur ».
De « l’esprit du 11 janvier » à la « couleur du gouvernement »… à quand « l’odeur du temps » ?
Quand les mots n’ont plus de sens, on dit n’importe quoi. Quand on dit n’importe quoi, les mots perdent leur sens…
Et reste la force.
Race, couleur, immigré, migrant, religion, homosexualité, drogue, etc. n’employez ces mots qu’à vos risques et périls !
Aujourd’hui on passe au tribunal des flagrants délires idéologiques de gauche simplement pour avoir dit des vérités prouvées chiffrées avérées : la population des prisons, les records d’actes de délinquance, trafics illicites… en nommant une « certaine » communauté.
Claude Guéant avait dit une vérité bel et bien connue : « toutes les civilisations ne se valent pas » ! direct tribunal !
Les « Auvergnats » de Hortefeux qui n’était qu’une blagounette insignifiante : tribunal !
La boucherie de quartier a été sommée de remplacer le mot « race » (à viande ou laitère) sur ses morceaux de boeuf par le mot « type » et aussi de supprimer l’étiquette « au détail » , mot qui avait valu une condamnation à M. Le Pen.
Allez-y les boloss socialosses, continuez à nous faire mourir de rire, c’est bon pour la ceinture abdominale.
@Savonarole 08:30
Bonjour,
Sans piment de Cayenne votre petite blague manque un brin de saveur.
Il paraît que cette plante a un effet d’hyperhémie et redonne la pêche, un peu comme chez Michael Jackson devenu blanc neige. Je n’ai jamais compris pourquoi il refusait d’être ce qu’il était à l’origine et n’a adopté que des bébés blancs.
Et le daltonisme, alors ?
@ Achille
Bien vu, rien à ajouter.
@Marc Ghinsberg
Ce n’est pas parce que la réponse à une question vous paraît évidente que la poser serait stupide, moins encore lorsque celle-ci est le titre d’un billet. Par ailleurs nous savons en lisant certains commentaires que tout le monde n’a pas le même avis sur la question.
J’ajouterais que si l’on considère, ce n’est certes pas ce qu’a envisagé notre hôte, la question sous l’angle politique, nous trouverions tout un tas de gens très intelligents de tous bords nous expliquer que le rouge, le bleu, ou le vert, colorent des idées plus bêtes les unes que les autres.
Voilà beaucoup d’agitation pour peu de choses.
M. Cambadélis qui – je sais que cela n’a rien à voir, mais j’ai envie de le dire, a une tête qui ne déparerait pas dans un film de gangsters – a parlé un peu trop vite.
Il est évident que cette « couleur » dont il est question est une métaphore politique ou, pour être plus exact, une catachrèse.
En tout cas le bruit qu’elle fait ici illustre l’extrême difficulté et le danger, par ces temps de censure moraliste, de parler sans surveiller chacun de ses mots.
Qu’un socialiste soit ainsi mis en accusation tient de l’arroseur arrosé, et c’est drôle. Quant à notre hôte, il prend tout cela un peu trop au sérieux. C’est hélas un signe des temps.
« Les couleurs du temps »
https://www.youtube.com/watch?v=z8pqIAcmT0E
Coluche me semble-t-il disait : « la connerie de l’homme n’est pas de dimension humaine » mais peut-être était-ce un autre.
Cambadélis comme beaucoup d’autres, tous côtés de l’échiquier politique confondus, serait-il un extraterrestre ?
@Denis Monod-Broca
Quand les mots n’ont plus de sens, on dit n’importe quoi. Quand on dit n’importe quoi, les mots perdent leur sens…
Très juste, et c’est bien le malheur de notre société dite de communication.
Ceci dit, cela ne date pas d’hier, écoutons Confucius :
« Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté »
Et :
« Toute subversion commence par celle du vocabulaire »
Nous comprenons aussi au passage pourquoi les hommes du Régime tiennent autant à éradiquer l’enseignement du latin et du grec, enseignement qui risquerait de fabriquer des têtes trop bien faites…
Je crois me souvenir que Claude Nougaro avait en son temps bien exprimé la chose :
http://www.paroles.net/claude-nougaro/paroles-armstrong
« Il y a bien une vierge noire, pourquoi pas une église noire ! »
Rédigé par : eileen | 23 juin 2015 à 08:11
Parce que la vierge noire, c’est au départ fait par et pour les blancs.
L’ébène c’est magnifique.
Et santa Rita est sortie noire des eaux mais est la patronne de tout le monde au Brésil.
@ Parigoth
Et je ne sais plus quel empereur chinois disait « je donnerais la moitié de mon empire pour que les mots retrouvent leur sens ».
En effet tout cela n’est pas nouveau. Et c’est d’autant plus triste. Nous faisons des progrès absolument extraordinaires en sciences et techniques, mais en matière de sagesse nous régressons…
@ Valérie
les poètes ont tous les droits, ils sont poètes…
« Voici venus des temps redoutables : ceux de la «pensée molle» et de la parole humiliée. Une indifférence empoisonnée s’élève lentement, comme un mauvais brouillard, des tumultes du moment et des querelles spectaculaires. Les discours modernes ont basculé dans l’enflure et le dérisoire. Rien ne serait plus vrai ni faux, tout deviendrait «égal» dans un monde du bavardage et du soupçon. Philosophie, politique, littérature, journaux : une logorrhée de phrases vides et d’insignifiances submerge l’époque qui voit triompher l’image sur la parole, la «réalité» sur la vérité. Temps de déréliction et de désespoir, temps d’irresponsabilité et du «parler pour ne rien dire»… Cette apothéose de l’idolâtrie technicienne au cœur d’un réel falsifié, ces images proliférantes et ces dieux menteurs organisent peu à peu l’intolérable. » (Jacques Ellul ‘La Parole humiliée’)
Monsieur Bilger a voulu tester les intervenants de son blog : à partir d’une simple et banale question, tirée par les cheveux, qui a tout d’une sorte de gag, il est parvenu à faire s’indigner, se révolter un certain nombre d’entre eux !
J’ai comme l’impression que Monsieur Bilger n’en attendait pas tant, comme quoi, même quand il n’y a pas grand-chose à dire, certains trouvent à émulsionner, à faire des tirades !
@eileen | 23 juin 2015 à 17:29
En effet, on dirait un combat de blancs dans un tunnel, c’était prévisible…
@Alex paulista 23.6.15 17.12
Il existe une vierge noire en France, Sainte Sara, je crois patronne des Gitans, ceux/celles qui ont voyagé au Brésil connaissent, ont vu, visité Notre-Dame d’Aparecida… Quant à l’Afrique c’est toujours une vierge noire !
Et pendant ce temps-là, Eric Zemmour est encore mis en examen pour avoir parlé librement…
Comme le disent déjà certains commentateurs, la censure du langage et la perversion des mots est une catastrophe. Ne pouvant plus être résolus par la parole et le débat, certains problèmes le seront par la violence.
Il existe non pas une, mais plus de 500 vierges noires censées représenter (en dehors d’une symbolique chrétienne évidente) la terre nourricière, la couleur sombre étant gage de fertilité.
Gaspatcho on se calme sinon sylvain va encore rappliquer avec son redoutable coco macaque et vous administrer un énième panpan cucul, selon les recommandations de saint Cucufat ! Autrement dit une fessée avec amour, dans l’esprit des Evangiles (pour reprendre les termes du regretté Jean-Paul II).
« La bêtise a-t-elle une couleur ? »
Oui…
Le rouge de la muleta…
(pour faire plaisir à LD)
Mme Taubira sert de feuille de vigne à la gauche, c’est la black de service, la bonne copine qu’on aimerait tous avoir pour un barbecue, personnage éminemment sympathique, elle sait rire, dans ce gouvernement de culs serrés et elle a du charme n’en déplaise à Philippe Bilger, toutefois, c’est sous la droite que l’on a assisté à la réussite de nombre de noirs français ou de français noirs (pour ne pas vexer les chipoteurs), bien sûr ce n’est pas dû à la droite, c’est tout de même un fait :
Thuram
Dieudonné
Doc Gynéco
Pascal Légitimus
Harry Roselmack
Mc Solaar
Omar Sy
Joey Starr
Marie-Jo Pérec
Teddy Riner
JW Tsonga
Audrey Pulvar
Desailly
Thierry Henry
Gael Monfils
Et notre cher Noah…
J’en oublie certainement.
Et aujourd’hui ? Depuis 2012 ?…
La bêtise n’a pas de couleur, Anne Hidalgo en est la preuve, comme le pudding.
A vouloir se montrer et défendre encore et toujours la diversité, l’intégration ou l’assimilation, forcément on en arrive à dire des bêtises.
C’est incroyable mais malheureusement c’est ainsi, cela devient un levier politique, de vouloir discourir sur ces sujets.
Bon, chaque fois que je vois J-C Cambadélis, j’ai l’impression d’entendre des politiques d’une autre époque, sans doute ses cheveux gominés, son rythme verbal empâté comme lui d’ailleurs, parfois légèrement ampoulé.
Quand va-t-on renouveler ces vieux d’un vieux système, avec un faux air de Tino Rossi, j’ai l’impression que je ne change jamais d’époque, alors que nous sommes dans la vivacité.
Il est grand temps de les remplacer, mais ils sont toujours aux commandes pour le désastre des idées et de vider peu à peu la substance de création que mériterait la politique que nous vivons.
C’est vrai que l’intelligence des réflexions s’arrête aux orteils de pieds mais quand donc va-t-elle arriver au cerveau ? Nous en avons tant besoin.
La sclérose des mandats et des cumuls ne fait que dévoiler, dans un champ environnant qui s’agite en permanence, ou ne fait que mettre en relief ces hommes du passé qui n’en finissent pas de s’en aller, et surtout que l’on voudrait voir partir.
« Salut à toi Dame bêtise
toi dont le règne est méconnu
salut à toi dame bêtise,
mais dis-moi, comment fais-tu ? »
Jacques Brel dans « l’air de la bêtise » (opéra comique)
http://www.dailymotion.com/video/xv9r0j_jacques-brel-l-air-de-la-betise-paroles-lyrics_music
Celui-ci ajoutait d’ailleurs :
« La bêtise c’est terrible. C’est la mauvaise fée du monde. C’est la sorcière du monde… La bêtise c’est de la paresse… »
Tiens, il n’évoque pas la couleur… Philippe a raison.
https://www.youtube.com/watch?v=8G4xkLxzX_8
@ eileen | 23 juin 2015 à 18:03
Vous avez raison, j’ai évoqué Santa Rita mais c’est à Nossa Sra Aparecida que je pensais. Vixe, que vergonha !
@ Savonarole
La moitié de ceux que vous citez sont apparus sous un gouvernement de gauche. Depuis 2012 ?
Alexandre Lacazette, Christiane Taubira qui a pris une autre dimension, Mathieu Bastareaud en rugby.
Laissons-le exercer ses poussées de bile sur son clavier sans surtout le contredire sinon il risque de nous faire une décompensation sévère, alors l’éthique nous conseille de contribuer même passivement à sa cure chronique bénéficiant de la liberté d’expression offerte par M.Bilger. Piste diagnostique : F60.0 dans la nosologie World Health Organization (hypertrophie du Moi, hypersthénicité, méfiance, fausseté du jugement, défiance*).
* défiance comme obsession à lancer des défis
Cette pathologie revient, pour le sujet, à faire de l’obstacle-conflit l’objet de son désir. Pour une hystérique c’est exactement l’inverse : l’objet attendu du désir se constitue en obstacle récurrent soit en pierre d’achoppement (cf. l’anthropologie de René Girard).
Cher Philippe,
La couleur de la couleuvre n’est ni grise, ni gris clair ni soupe au lait.
Le Palais de l’Elysée est hanté de croire à l’invisibilité de ses leurres.
Mais c’est peut-être l’heure de se reposer, car la nuit tous les chats sont gris.
françoise et karell Semtob
Oui, merci, cher sbriglia.
@Cirsedal
Pourquoi votre hystérique est-elle au féminin? Il y a aussi des hystériques au masculin et ce ne sont pas des cas rares. Freud a même fait de l’hystérie masculine un modèle de toutes les formes d’hystérie (dont l’hystérie féminine).
http://www.psychanalyse-in-situ.fr/boite_a/hyst%E9rie_masculine.htm
@Christian C
Monseigneur est décidément trop bon qui condescend à s’adresser à moi ! Il permettra dans sa grande mansuétude que je m’adresse derechef à lui, donc…
Avez-vous lu, sous ma « plume », des insultes à des commentateurs ? Toujours cette manie de l’exagération… « L’insulte semble tenir une place prépondérante… etc ». Je dois être l’un de ceux qui font généralement preuve de civilité et d’urbanisme en commentant les billets de ce blog ou les avis d’autres commentateurs. Pour les noms d’oiseaux demandez au liftier de vous mener à l’étage « ornithologie »…
Je campe donc sur mes positions, ne vous en déplaise, car j’estime qu’il est stupide de parler de couleur gouvernementale (et non de couleur politique comme vous le prétendez !) en se servant de madame Taubira, étant donné qu’elle est de peau noire et beaucoup de controverses ont entouré cette particularité à son sujet. Je pense donc qu’en homme politique expérimenté, avisé, chef d’un grand parti qui comptera bientôt plus de cadres que d’adhérents, monsieur Cambadélis – que le monde entier doit nous envier – aurait pu utiliser d’autres vocables. Mais vous savez, lorsqu’un premier secrétaire nomme « à l’intégration » un homme condamné pour avoir frappé son épouse car l’estimant « trop intégrée », nous pouvons, observateurs, nous poser des questions sur l’intelligence politique d’un tel responsable et de l’emploi qu’il peut en faire !
Non, la camaraderie ne heurte pas mes oreilles (à propos que savez-vous de celles-ci ?) surtout que j’ai vécu dans un monde qui vous est probablement étranger, où la camaraderie ou le défaut de celle-ci engagent la vie et la mort. Rien à m’apprendre en la matière. Ne perdez donc pas ce que je suppose être votre précieux temps avec cela car de minimis non curat praetor…
Monsieur Ghinsberg n’a pas besoin d’être tant défendu… mais puisque vous y tenez je vous invite à lire ce qu’il écrit à notre aimable hôte qui supporte toutes ces futilités, en plus de celles qu’il écrit, selon votre propre jugement, et lisez ce que monsieur Ghinsberg écrit à herman ! Vous que l’insulte scandalise (moi aussi d’ailleurs), devriez avoir pris à partie celui que vous défendez de la sorte, entre camarades !
Donc vous avez décidé, quelle outrecuidance, que mes oreilles sont chastes, que l’insulte est chez moi « prépondérante » et maintenant que « la nuance et la précision » sont en moi « un goût naissant ». Que savez-vous de moi pour émettre tant de jugements à mon endroit ? Je ne vois pas en quoi mes écrits révèleraient par ailleurs « l’ire » dont vous me taxez !
Ne voulant plus embêter notre hôte avec des querelles de cour d’école, je ne vous dirai, cher monsieur, que deux choses encore : bonsoir et rompez !
Alex paulista 23.6.15 18.03
Nao é vergonha nenhuma admitir que se precisa di ajuda. Nenhuma vergonha LOL
Savonarole 23.6.15
20.08 – Le pudding, so british, et la Belle de Cadix, quel rapport ? LOL
20.00 – …et Karine Lemarchand et tant d’autres dont j’ai oublié le nom mais pas le visage… Vous saurez ennoblir votre liste au besoin nous vous y aiderons ! LOL
Je me demande parfois dans quel monde vous vivez…
La couleur noire n’a, hélas, jamais été un bouclier contre les balles des WASP mais plutôt un aimant qui les attire.
Mais Marchenoir vous expliquera mieux que moi que si les Blancs tirent sur les Noirs aux USA, ce n’est pas parce qu’ils sont Noirs mais parce qu’ils sont mauvais, et que tous ceux qui pensent le contraire ne sont que d’immondes gauchistes. Voyez le pont qui est déjà construit entre les gens comme vous et les gens comme lui, et sur lequel circule herman sans aucun problème de conscience.
C’est à cause de ce genre d’avis que les antiracistes en sont venus à la conclusion que si la bêtise a une couleur, elle est évidemment blanche. Et tous les matins de ce monde que vous refusez de connaître, je dois ici faire l’effort de plus en plus pénible de trouver les deux ou trois commentaires qui leur donnent encore tort.
@breizmabro
Je constate que vous suivez ! permettez-moi de compléter puisque ce type nous prouve qu’il est parfaitement intégré et a compris ce qui fait l’esprit républicain et surtout les conséquences de l’égalité devant la Loi.
Mais pour essayer de récupérer la carotte, il nous sort le bâton du prétexte religieux. Y a des jours, etc.
@adamastor
Vous faites apparemment grand cas de ce que j’écris, j’en suis flatté. Oui je trouve que la question posée par Philippe Bilger est idiote ce que, me semble-t-il, il démontre dans la suite de son billet. Philippe Bilger ne mâche pas ses mots lorsqu’il porte des jugements sur les autres et notamment sur ChristianeTaubira, je me permets la même liberté de ton à son égard. Donc, ne vous en déplaise, je persiste et signe, et il ne vous aura pas échappé que pour ce faire je ne me réfugie pas derrière un pseudo…
« Une femme de classe et de grâce ou une mégère ? »
Hier à l’Assemblée nationale, Christiane Taubira a montré toute l’étendue de son talent oratoire en ridiculisant le pauvre Eric Ciotti qui, une fois de plus, s’en est pris à la garde des Sceaux.
Au judo on appelle ça un ippon.
Selon la sensibilité de chacun elle a montré qu’elle était une femme de classe vu la fulgurance de sa réponse ou une mégère vu la perfidie des propos.
Une chose est sûre, avant de s’attaquer à Christiane Taubira, mieux vaut bien préparer ses arguments. A bon entendeur…
L’intelligence a une couleur, c’est celle de la ministre Taubira qui ajoute à ses talents d’oratrice, l’intelligence qui lui permet de se faire applaudir par une grande partie de l’Assemblée ; je ne puis juger de ses qualités en tant que ministre de la Justice mais tout de même, si nos tigres et nos lionnes de l’Assemblée avaient un peu plus de talent, elle ne serait pas la seule à manier la langue avec une telle dextérité.
Elle relève avec finesse l’obsession de la droite de l’Assemblée qui a décidé de l’anéantir et qui se ridiculise, car plus elle sera attaquée, plus elle sera défendue, soutenue, cette bataille, elle est en train de la gagner, ce qui prouve qu’elle a de l’endurance.
Allons, hommes et femmes de toutes couleurs qui nous représentez à l’Assemblée, vous qui vous croyez trop souvent, au prétexte de votre fortune (héritée ou gagnée ou financée par les impôts des pauvres gens), supérieurs au reste du monde, apprenez la leçon et (re)travaillez vos classiques !
@ Lucile | 24 juin 2015 à 00:29
Vous avez raison, même si par ailleurs la référence à Freud ne fait plus autorité. Il n’y a plus qu’Onfray, au demeurant, qui passe du temps à critiquer le freudisme tant la médecine évoluée lui a déjà acté son décès épistémologique. Onfray a fait cela à grand retardement pour plaire à certaines ultra-féministes vengeresses ainsi qu’au lobby des marginaux LGBT(P). Clientèle attendue dans son glacis idéologique.
Je me suis en effet aligné sur le cliché « social » qui associe hystérie et féminité, dans le droit fil de l’étymologie grecque (utérus) du terme. Mais bien entendu un mâle* au comportement pris dans le mécanisme de l’hystérie, c’est envisageable et cela existe.
En sens inverse, la rumeur « sociale » veut seulement attribuer au masculin* ce que Olivenstein a titré (éd. O. Jacob) : « L’homme parano ». Or de nombreuses dames au caractère agressif, vindicatif, se piégeant fréquemment dans une déclinaison en apparence logique issue de postulats faux, cela existe et n’est pas rare.
* ‘masculin’ est un diminutif avec le suffixe ‘cul’ (comme dans particule), sinon on dirait ‘maslin’ soit avec graphie montrant l’envol par circonflexe d’un ‘s’ en voie de disparition : ‘mâlin’ ; le terme ‘vir’ est du haut latin ancien qui fut couramment remplacé par ‘mas’, c’est aussi l’origine du français ‘mariage’ (explication par Evelyne Sullerot) c’est-à-dire qu’au pied de la lettre le mariage est pour femme prendre mari (mas au nominatif, maris au gérondif)… « se marier » c’est au départ prendre mari de la part d’une demoiselle ce qui transforme un mâle « bachelier » en mari. Et parfois hélas… marri !
@Marc Ghinsberg
Merci pour votre réponse.
Malgré l’alacrité de ses propos envers madame Taubira, je ne me souviens pas que monsieur Bilger l’ait insultée… dire de quelqu’un d’incompétent, de sectaire, de menteur et j’en passe… qu’il est incompétent, sectaire, menteur, etc. ne constitue pas, à mes yeux, une insulte mais montre la lucidité de celui qui l’énonce.
Vous êtes amusant lorsque vous me dites que vous ne vous réfugiez pas derrière un pseudo, laissant à penser que moi oui…
Il ne s’agit pas d’y trouver un refuge mais c’est communément utilisé dans les blogs. Qui me dit, par ailleurs, que Marc Ghinsberg n’est pas un pseudonyme ? Mais sans aucun problème je vais satisfaire votre curiosité. Je suis Antoine Marquet et ne suis pas un lointain cousin de l’Albert du même nom.
Ciserdal, si on va par là (Freud dépassé), la terminologie « hystérique » également.
Cela dit, certains psychiatres plus dans le coup sur la question que Michel Onfray – car ce sont eux qui traitent les malades – sont moins catégoriques que lui. Quand on parle d’hystérique, il est utile de faire la distinction entre la névrose qui est pathologique et la structure qui ne l’est pas.
http://www.nicojanel.com/article-notion-de-structure-en-psychopathologie-124446408.html
À propos de Michel Onfray, je l’ai entendu attaquer Freud avec des arguments freudiens, ce qui du point de vue de la cohérence du raisonnement est pour le moins curieux.
@Garry
« C’est à cause de ce genre d’avis que les antiracistes en sont venus à la conclusion que si la bêtise a une couleur, elle est évidemment blanche. »
Au fait Garry, vous êtes de quelle couleur ? Je parierais sur le blanc cassé.
@Cirsedal
Encore une remarque sur Onfray : peut-être son animosité envers Freud vient-elle de cette citation, reprise à son compte par Freud :
« Avec ses bonnets de nuit et les loques de sa robe de chambre, (le philosophe) bouche les trous de l’édifice du monde ».
Article intéressant sur la phrase de Lacan « La métaphysique c’est l’hystérie » : en gros, l »hystérie met des représentations à la place du réel, ou plutôt du vide que l’appréhension du réel provoque en nous. C’est ce que fait aussi la philosophie. Du coup, on comprend l’animosité du philosophe à l’égard de la psychanalyse et son empressement à déclarer que Freud est à mettre aux oubliettes. Mais si pour Onfray Freud=zéro, on se demande bien pourquoi il lui consacre un livre. Un article aurait suffi. Tiens, j’y pense, l’inflation du langage, ça a aussi à voir avec l’hystérie.
https://leportique.revues.org/327
Et on revient par ce détour à notre sujet, au cas où l’on m’accuserait de parler d’autre chose : Cambadelis essaye de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, avec les couleurs de Taubira et du parti socialiste ; il cherche à nous entraîner dans son hystérie de président de parti. Que Philippe Bilger y résiste, je ne vois rien à y redire.
Un vieux prêtre romain demande à voir le Pape car il a des révélations à lui faire – et à lui seul – sur Dieu. Le Pape arrive et le prêtre dans un dernier souffle lui murmure « J’ai vu Dieu ».
« Et alors comment est-il ? »
« Elle est noire ! »
J’adore.
Cela dit, Cambadélis, en plus de ses nombreuses casseroles, n’a jamais brillé par sa finesse mais je pense que si effectivement Taubira, une sacrée nature (pour qui j’ai voté à la Présidentielle parce qu’elle était femme et noire) reste au gouvernement c’est à cause, ou grâce, à sa couleur…
Ce n’est pas une question de talent, C. Taubira a utilisé la vieille ficelle des souvenirs de jeunesse, pour un discours éculé de E. Ciotti.
Je me souviens quand on rentrait dans un bureau où les secrétaires penchées sur leur ouvrage, tous âges confondus, étaient servies d’un « bonjour mesdemoiselles » qui effectivement faisait mouche à chaque fois et l’atmosphère de ruche laborieuse se transformait en gentille cour de récré.
Bref je dirai à propos de la ministre de la Justice qu’elle utilise des ressorts connus, et ce qui pouvait passer pour grave n’était qu’un nuage de lait dans un café.
Sacré E. Ciotti il faut toujours penser aux réponses avant de construire une question, sinon c’est le bide assuré.
Tout comme dans le BTP on effectue toujours la descente de charge avant de dimensionner l’ouvrage. Les fondamentaux Eric ! Les fondamentaux !
@adamastor
Vous avez répondu avec panache à ce chicaneur hargneux, vous mettant à son niveau, mais sans vous rabaisser pour autant.
Bravo !
—-
« La rue appartient à celui qui y descend
La rue appartient au drapeau des képis blancs
Autour de nous la haine
Autour de nous les dogmes que l’on abat
Foulant la boue sombre
Vont les Képis blancs. »
—-
Honneur et respect obligent.
Gasparizotto, au secours !
Houlala, notre Gaspinocchio va avoir du boulot : une barque remplie de migrants s’est échouée sur nos côtes ; pas de bol pour lui ce sont des chrétiens d’Orient ; zut alors ! mais ce sont des « non-blancs » ; ne pas dire noirs, ça fait raciste d’après le petit Gasparobert illustré et ses images à colorier, sauf en blanc, couleur honnie ; re-zut ; que faire ? il est dans le « cayon » notre Gasptichou ! entre le FN qui enfle partout dans le pays, Sarko en plombier hongrois, l’invasion de nouveaux chrétiens, ça va lui en faire du monde à déchristianiser ; va falloir qu’il mette les bouchées doubles le Gaspatcho, y en a marre de passer derrière lui pour finir le taf !
Allez Gaspounet ho hisse, un petit couplet antichrétien vite ! susucre ! la papatte bon chien chien !
Finalement tout n’est que jeux de rôles, que fait encore R.Dati et de nous commenter les sorties de C. Taubira et tout le reste… Le pays est un club de vacances où l’important n’existe plus, un marquis qui se fait cirer les pompes à l’Elysée sans que cela l’interpelle, une autre qui consomme du Carré Hermès comme d’autres des pâtes sans que cela la choque, et qui vient donner des leçons d’équité, une autre qui doit passer sa vie dans les taxis équipés sans doute de salle de bain et de sauna, tout cela n’est-il pas de la bêtise ? Surtout de la bêtise de citoyens de les élire encore et toujours, à jamais en somme. Terrifiant.
MDR il y a beaucoup d’admirateurs de Taubira d’un coup ici !
La couleur de peau noire de Dame Taubira est un don du ciel pour elle.
Elle lui doit tout car elle en surjoue comme une virtuose : ancienne indépendantiste anti-France, femme, noire, tous les critères pour en faire une bonne gauchiste selon le catalogue bobo gaucho.
Une Dame Taubira de pigmentation blanche serait caissière au Lidl le plus proche de chez elle.
Rangez vos pipeaux Mmes et MM. les taubiracistes !
C’est difficile de parler à la place des absents Sigmund-Lacan-Lucile !
Mais la phrase que vous citez de Freud nous indique qu’il était bien dans une représentation superficielle ; autrement dit « l’air mais pas la chanson ».
Le pauvre sot de philosophe qui ne demandait pas quatre cents francs par séance !!
Ne nous fâchons pas et ma remarque ne va pas sans avoir consulté votre lien.
Le terme hameçonnage est particulièrement adapté à d’autres spécialités psycho-sociales.
« Christiane Taubira a montré toute l’étendue de son talent oratoire en ridiculisant le pauvre Eric Ciotti » (Achille).
Ah, cher Achille, combien en ai-je entendu de confrères orateurs de talent qui se sont pris de cuisantes « gamelles » face à de jeunes avocats qui avaient, à défaut d’éloquence naturelle, travaillé, eux, leur dossier !
L’art oratoire, le discours amphigourique, fleuri, « citationné », ne sont pas tout : l’efficacité est souvent ailleurs…
C’est toute la différence entre Sancho et Don Quichotte…
Malgré mes belles envolées lyriques et mes citations latines, mon plombier – qui a du mal à articuler trois phrases en bon français – m’a réparé dans les règles de l’art mes tuyauteries défraîchies… pendant que je lui déblatérais ma philosophie ringarde, il s’activait à ses soudures en silence…
Bien lu vos intéressantes précisions dont les dernières par un hydre tricéphale inédit.
De l’avis d’hommes de l’art, recueillis en privé, le dernier avantage opérationnel du freudisme est de résister pour une anthropologie familiale fondée sur la différence (pas nécessairement inégalitaire en droit) des deux bio-genres réels. Dans ce cadre, le complexe Œdipe/Electre est presque une évidence pour l’affirmation par le jeune enfant de son identité sexuée (avec un jeu identification/rivalité). C’est bien ce que Onfray veut attaquer pour complaire à certaines ultra-féministes et à la nébuleuse LGBT…
Les mêmes médecins avisés disent que sur le plan d’une épistémologie scientifique, la « méthode » Freud ressortit à un espace spéculatif qui ne se plie pas aux critères requis (notamment la réfutabilité, ‘falsifiability’ en anglais). La notion d’inconscient reste une hypothèse, qui sera peut-être prouvée scientifiquement au travers d’outils d’investigation à venir qui pourraient puissamment décrypter le fonctionnement du cerveau. Freud verrait alors sa spéculation validée par une science « dure », une neurotechnologie pouvant cartographier en 3D et en temps réel l’encéphale tout en décryptant les signaux bio-électro-chimiques qui s’y échangent…
Un autre médecin de mes relations (du travail, lui) avait attiré mon attention sur ce qu’on appelle « hystérie de conversion », mais je n’avais pas bien compris ses explications… Cambadélis serait-il en proie à une telle affection due à sa récente « conversion » en président ?
« La bêtise a-t-elle une couleur ? »
Vous voulez dire celle d’Obama et ses grandes oreilles 😉
@ Sigmund-Lacan-Lucile
Onfray a écrit un livre sur Freud parce que ce dernier était au coeur de ses cours à l’université populaire de Caen cette année-là. Ce livre aurait pu être une biographie positive et même encore ne pas avoir été publié si Onfray n’avait pas, lors de la préparation de ses cours, découvert ce qu’il nomma « l’affabulation freudienne ».
Y aurait-il une explication à l’animosité dont le philosophe ferait preuve à l’égard du gourou de la psychanalyse telle que vous la décrivez (parallèle métaphysique/philosophie déplaisant pour le philosophe) ?
Ayant beaucoup lu Onfray jusqu’à son décevant Traité d’athéologie, je ne peux m’empêcher de penser à la honte qu’il dût éprouver lorsqu’il découvrit en travaillant un peu sérieusement le freudisme.
Après avoir usé et abusé d’explications oedipiennes tout au long de son oeuvre… imprimées à jamais dans les mauvaises librairies au rayon… « philosophie » ! Mon dieu !!
Cependant il aurait dû s’abstenir d’en faire un livre de 600 pages dont la lecture est éprouvante, avec ses deux trois idées reprises à n’en plus finir. Mais pour qui est privé d’assurance santé complémentaire, une belle économie de somnifères en perspective…
PS : C’était quoi le sujet déjà ? la bêtise de la couleur de la bêtise, on est dedans là ?? Qu’est-ce qu’il faut pas écrire !…
Le talent oratoire d’une personne (que nul ne dénie à CT) ne saurait masquer son incapacité à mettre en œuvre la politique que l’on attendait d’un garde des Sceaux digne de ce nom. D’autant plus, eu égard à la période de turbulences et de bouleversements sociaux, qu’elle et ses pairs ont contribué à aggraver par des propos laxistes ou rigolards, des réformettes mal venues, partisanes ou d’un gauchisme ringard exacerbé. Le « petit maître » dont elle se fait le porte-voix sur tous les registres et à tous les échos peut donc être content de sa recrue. Des comme elle pour faire diversion sur des sujets majeurs, on n’en trouve pas à tous les coins de rue ! On vient encore d’en avoir la démonstration avec cette question d’Eric Ciotti sur la délinquance, auquel elle n’a su répondre que par une pirouette savante. Comme si mettre quelques rieurs de son côté, dont la plupart tout acquis à sa cause, suffisait à son bonheur et l’exonérait de répondre sur le fond. A cet égard, elle est parfaite en diva des prétoires, dans des rôles où, suivant les circonstances, elle se plaît à surjouer la jubilation, la colère, le mépris, l’indignation etc. Une femme que manifestement les épreuves (dont je ne doute qu’elle en ai subies dans sa jeunesse) n’ont pas mûrie et rendue plus sage, plus à l’écoute et ouverte au dialogue avec tous.
@adamastor
Un peu grosse la ficelle qui consiste à attribuer l’insulte à son contradicteur et à se prévaloir de la « lucidité ». C’était bien essayé !
@ sbriglia
| 24 juin 2015 à 14:19
« … mon plombier – qui a du mal à articuler trois phrases en bon français … »
Un plombier polonais je présume. Encore qu’on en voit beaucoup moins depuis quelque temps.
Ceci étant je suppose que les ténors du barreau disposent de deux ou trois jeunes avocats dont la tâche consiste d’abord à préparer le dossiers du maître, surlignant au stabilo jaune fluo les passages importants. Ne reste plus alors au maître qu’à laisser aller son talent et avec force effets de manche à éblouir l’auditoire avec sa plaidoirie.
@Cirsedal
Freud lui-même a bien insisté sur le fait que l’inconscient était une « fiction », c’est-à-dire une hypothèse opératoire pour expliquer la pathologie et essayer de soigner les problèmes de ses patients. (Mais une technique comme l’hypnose met en évidence qu’une partie du fonctionnement de notre psychisme échappe à notre conscience)
Il est sûr que depuis Freud on a fait beaucoup de progrès pour soigner la maladie mentale, mais il aide malgré tout à réfléchir sur l’étiologie des névroses, et à jeter un regard beaucoup plus humain sur la pathologie, en particulier sur la dépression. Il n’est pas responsable des dérives de certains psychanalystes.
@herman
Il me paraît presque naturel pour un philosophe de se méfier de la psychanalyse, qui a un côté empirique et qui ressemble parfois à du bricolage, comme pour un psychanalyste de passer l’idée philosophique à la moulinette, et ainsi de lui ôter ses prétentions impersonnelles et universalistes. Si c’est fait honnêtement, c’est intéressant, et ça a le mérite de relativiser. Mais rejeter tout en bloc et massacrer, ça évoque selon moi du dépit (ou de la gloriole).
Rien que pour vous, les conservateurs, les réac’, les nostalgiques de l’esclavage, les rances de la race supérieure, les anti Taubira chevillé au corps, les képis blancs congénitaux, les superactifs de la bien-pensance avachis devant vos écrans, les perroquets qui étalent la confiture des autres :
Paroles et musique de Maurice Fanon : « Képikon »
Mort aux cons
Disait cet homme
Qui n’était que capitaine
D’une centaine
De garçons
Matricules sans prénom
Qu’on solde dans les casernes
Capitaine Capiton Capitaine et képicon
Mort aux cons
Mon capitaine
Si j’étais dans vos chaussons
De retraité méga-longs
Ou viré d’une certaine
Partie de chasse aux ratons
Capitaine Capiton
Capitaine et képicon
Mort aux cons
Mon capitaine
Est-ce l’amour de trois galons
Ou la peur de cinq ficelles
Qui vous fait mal au colon
Devant un comité de troufions
Capitaine Capiton
Capitaine et képicon
Mort aux cons
Mon capitaine
L’appelé de la chanson
Dynamo, coups d’électrode
De la graine
Pour la gégène
Et c’est toujours à la mode
Capitaine Capiton
Capitaine et képicon
Mort aux cons
Mon capitaine
Pinochet est au balcon
Il vous regarde astiquer
Vos galons
Déshonorés
Vous avez tué Allende
Capitaine et képicon
Capitaine Capiton
Mort aux cons
Mon capitaine
J’étais un de ces garçons
Dont l’armée républicaine
Fait de la chair à canon
Je m’appelle toujours Fanon
Capitaine Capiton
Capitaine et képicon
Capitaine Capiton
Je m’appelle toujours Fanon
C’est quand même autre chose que « Tiens voilà du boudin » chanté par Mary Chantal.
@ Cirsedal
« …Dans ce cadre, le complexe Œdipe/Electre est presque une évidence pour l’affirmation par le jeune enfant de son identité sexuée (avec un jeu identification/rivalité). C’est bien ce que Onfray veut attaquer pour complaire à certaines ultra-féministes et à la nébuleuse LGBT… »
COSMOS, page 169 : « …le docteur viennois extrapolera de la génitalité singulière des anguilles une étrange théorie de la bisexualité qui réjouit les freudiens et leurs nombreux partisans, dont, récemment, les tenants de la théorie du genre. »
Déjà que niveau connaissance de base vous vous contentez de répéter des ragots, mais niveau synthèse, c’est pas folichon non plus. Heureusement, il y a les vacances pour réviser…
@ Raphael
Sur le sujet je préfère de beaucoup Frantz Fanon (toujours d’actualité quand il parle de l’aliénation tant du côté noir que blanc) à votre Maurice qui ne sert que quelques couplets sectaires et vulgaires non dénués de racisme latent.
@Raphael
Chiche, courage, allez leur dire en face !
@Raphael
Addendum : “…étaler la confiture des autres…” Vous appelez-vous Maurice Fanon ? Non ? Ah bon !…
Rédigé par : Raphael | 24 juin 2015 à 21:29
Merci cher Raphael pour cette liste dont je suis fier de faire partie, surtout quand on voit l’état mental déplorable de cette nouvelle race de détraqués pervers qui détruit et pourrit tout dans notre société ; ce sont des décorations, des titres de gloire, des Légion d’honneur, des croix de fer et des qualités aujourd’hui face à la dépravation générale engendrée par le socialisme.
Pour la gégène je confirme : c’est très pratique, facile à utiliser et donne des résultats rapides ; pour le boudin c’est mon mets préféré et Pinochet, qui a redressé le Chili, avait un charisme inégalé à ce jour.
Veuillez repasser le plus vite possible, vous m’avez procuré un moment de bonheur intense, la nostalgie !
…pour honorer (du moins tenter) les efforts de : Lucile redevenue monocéphale et incidemment herman, dont les connaissances outrepassent à coup sûr les nôtres.
Un camarade normalien littéraire à moi (et que j’apprécie grandement) m’a tenu des plaidoyers très élaborés en faveur de Sigismond Freud. Quand je lui objectais les argumentaires de Debray-Ritzen, il procédait alors en réquisitoire contre « un réac »…
Sauf erreur, l’hypothèse dite de l’inconscient provient (judicieusement) de l’expérience partagée universellement des réminiscences issues de l’activité onirique récente laquelle échappe apparemment à une volonté consciente de plein exercice. Mais cette activité neurologique apparemment incontrôlée procède-t-elle d’une instance psychique organisée ou bien de mécanismes de « relaxation » principalement aléatoires ? Pour faire bref quelle importance épistémologique accorder à la symbolique freudienne du rêve ?
Vous mentionnez la dimension à la fois de recherche et de praxis efficace de l’hypnose : il se trouve que j’ai été amené très indirectement à réfléchir sur le courage professionnel d’un praticien réfugié « en ville » parce que précédemment avec le grade de chef de clinique et pratiquant l’hypnose éthique-thérapeutique il avait subi des rétorsions administratives et judiciaires… qui font honte à nos « citoyennetés » et nos « vivre-ensemble »…
Là j’ai raclé le fond au mieux, pardonnez si je ne sur-réponds plus.
@Marc GHINSBERG
« Un peu grosse la ficelle qui consiste à attribuer l’insulte à son contradicteur et à se prévaloir de la « lucidité ». C’était bien essayé ! »
Je crois qu’une légère, et j’espère passagère, confusion mentale vous accable. En effet votre commentaire laisse supposer que J’AI insulté quelqu’un et ME prévaux de « lucidité »… Or l’insulte à laquelle vous faites référence ne venait pas de moi et j’évoquais la lucidité de notre hôte.
A l’origine de notre intéressant échange, si, si… je disais simplement qu’il était stupide qu’un homme politique de la dimension (!) de celui qui nous occupait, utilise des vocables tels que « couleur gouvernementale » se référant à madame Taubira.
Peut-être un peu de tisane encore monsieur Ghinsberg ?…
@calamity jane
La citation sur le philosophe est du poète Heinrich Heine. C’est une manière plaisante d’illustrer l’antagonisme Onfray-Freud, et herman confirme mon opinion sur la question.
Si elle ne vous plaît pas, comme vous dites, il n’y a pas de quoi se fâcher !
D’autant plus qu’entre Cambadélis, Valls et Onfray, je préfère, sans l’ombre d’un doute, et mille fois, Onfray. Le PS déclinant continue comme à son habitude de bêtifier, il idolâtre chaque sortie de sa muse Taubira, en fait il l’instrumentalise de façon éhontée. Elle sait très bien qu’elle doit à sa couleur de peau, surexploitée par les socialistes tous les jours, d’être en odeur de sainteté auprès d’eux, et elle en profite tant qu’elle peu pour se moquer de leur figure. Ils n’ont que ce qu’ils méritent après tout. Mais on se demande s’ils s’en rendent même compte.
@Cirsedal
« …et incidemment herman, dont les connaissances outrepassent à coup sûr les nôtres »
Continuez avec vos blabla à n’en plus finir et fichez-moi la paix. Je n’en dirai pas plus sachant que je serais censuré. Vous manquez de compagnie c’est ça ? Prenez des vacances, et venez nous racontez ensuite l’interprétation de vos rêves, qu’on rigole un peu…
Vous êtes du genre à rêver en latin vous, non ?
Cosmos page 167 « Le docteur viennois extrapolera de la génitalité singulière des anguilles une étrange théorie de la bisexualité qui réjouit les freudiens et leurs nombreux partisans, dont, récemment, les tenants de la théorie dite du
Genre. »
M. Onfray a eu l’occasion de dire qu’il ne lisait pas (ou évitait) ce qui s’écrit sur lui à chacune des parutions d’un de ses livres et particulièrement depuis celui de Freud qu’il a du compléter par une Apostille.
Si chacun le cite à sa sauce et à la page inexacte…
(Pour l’humour particulièrement orienté dont vous faites preuve en citant la page 169 ainsi que le paragraphe y afférant…!) 🙁
@ adamastor
Je pense que vous m’avez bien compris mon cher Antoine. Quand je dis que la phrase de P.Bilger est idiote vous considérez que je l’insulte. Quand il dit que C.Taubira est incompétente, menteuse, narcissique… j’en passe, il ne l’insulte pas, il fait selon vous preuve de lucidité.
Volontiers un peu de thé, je suis pas très tisane…
PS : Que pensez-vous du titre de sa vidéo sur le point.fr concernant CT : « Tirs à vue » ?
herman | 25 juin 2015 à 02:37
Absolument navré d’avoir bien involontairement provoqué une réaction qui ne cache pas la souffrance dont l’origine ne peut être imputée raisonnablement à ma citation.
Espérant que cette détresse s’apaisera au plus tôt, n’ayant pas de moyen indépendant du bon vouloir de madame Pascale et de monsieur Philippe, avec mes sincères pensées oblatives.
Bonjour,
Et quand on s’attaque aux ombres, c’est plus compliqué qu’on ne le pense. La petite vidéo incluse dans le lien ci-joint nous livre un peu de leurs secrets.
http://www.journaldespeintres.com/quelles-sont-les-couleurs-des-ombres-en-peinture-avec-video/
P.S. : la voix ne m’est pas totalement inconnue (mais non, je ne pense pas que ce soit lui ! Un Jean-Pierre quand même)
« Une Dame Taubira de pigmentation blanche serait caissière au Lidl le plus proche de chez elle. »
Rédigé par : sylvain | 24 juin 2015 à 13:56
Lidl a dû embourgeoiser depuis mon dernier passage. Pas plus tard que l’an dernier, les caissières avait plutôt le bronzage persistant et l’éloquence modérée…
Le commentaire de Cirsedal à propos de Michel Onfray, bien qu’habillé d’une syntaxe parfaite, illustre parfaitement le propos du philosophe, à savoir l’aliénation mentale d’un grand nombre d’intellectuels qui préfèrent la théorie au détriment de la réalité et des simples faits. De brillants esprits qui raisonnent, pensent et théorisent sur de la théorie déjà mâchée par d’autres. Autrement dit le plus court chemin pour arriver n’importe où, voire à des impasses, et surtout dire n’importe quoi.
Le philosophe obstiné, chevalier à la noble figure enrobée d’épicurisme, a le malheur de prôner une ontologie matérialiste (ce n’est vraiment pas une nouveauté), de démonter patiemment toutes les pensées magiques et de déboulonner un certain nombre de beaux esprits statufiés bien souvent de leur vivant.
Onfray est étranger à la théorie du genre. Il est même on ne peut plus critique à l’égard de ce qu’il n’est pas loin de qualifier de fumisterie. Il faut jeter d’urgence un œil sur son blog, ça vaut son pesant de cacahuètes : http://mo.michelonfray.fr/chroniques/la-chronique-mensuelle-de-michel-onfray-n-106-mar-2014/
Le coup de patte du philosophe déjà cité (page 167) et retourné de façon bien malhonnête contre son auteur, montre que les adeptes de la pensée magique, en l’occurrence la psychanalyse (lobby puissant sur lequel un gouvernement s’est cassé les dents il n y a pas si longtemps) sont prêts à tous les coups bas et tous les amalgames.
Encore un exemple qui illustre la haine suscitée par les déboulonneurs rationalistes : pour certains, le philosophe appartient à la théorie du genre, pour d’autres, il est réactionnaire (Revue du Crieur/Mediapart)… Comprenne qui pourra.