Juppé et Sarkozy : la nature est mal faite !

Je ne sais plus qui a dit que Nicolas Sarkozy n’était pas désiré mais serait élu alors qu’Alain Juppé, moins récusé, ne le serait pas.

Je ne voudrais pas que cette intuition fût juste.

Mais la politique est mal faite parce qu’il y a des natures qui sont nécessaires ici et préjudiciables là. Elle n’est pas une science exacte.

J’ai entendu Nicolas Sarkozy sur TF1, questionné par Gilles Bouleau, et quoi qu’on pense de son projet et de ses orientations, le candidat, lui, était fringant, convaincu, pugnace avec une apparence et une forme apportant de la chaleur et de la vie à son fond. Une parole et un être en mouvement. L’ancien président aurait dû postuler à la charge de candidat perpétuel. Son ton, cet exhibitionnisme nécessaire à la démonstration et à la dialectique, cette projection éclaboussante de soi le constituent, en effet, comme quelqu’un qui propose, pourfend, détruit, enjoint.

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Nicolas Sarkozy a une nature de candidat mais absolument pas de président de la République. On l’a vu durant cinq ans. Ses qualités se dégradent en défauts et ses élans en agitation.

Alain Juppé, ce pourrait être le contraire.

Sa froideur, sa retenue, son intelligence lucide, son art de la litote, sa sérénité feraient de lui à l’évidence, pour la forme et la personnalité, un remarquable président.

Mais sa nature qu’il ne forcera jamais le dessert pour le style du candidat.

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En effet, il faut donner envie à ceux qui vous écoutent de vous approuver et de se laisser persuader. Il convient d’y mettre du sien. Le verbe doit se faire chair, corps, incarnation. Le fond qui fuit la démagogie et se fonde sur la maîtrise et la raison – un ascétisme politique et médiatique – n’a aucune chance de passionner, de mobiliser et de transcender si la personne qui l’expose ne met pas du feu dans sa forme et ne sort pas de soi. Aussi détestable que pourrait lui sembler cette impudeur de quelques minutes.

Je crains que cet affrontement des natures, cet antagonisme des personnalités, pour la technique et l’aptitude à convaincre, servent plutôt immédiatement Nicolas Sarkozy.

Mais rien n’est sûr.

Pour être président de la République, il faut passer par un mauvais moment : changer de peau pour gagner la primaire et séduire les Français. Entre la démagogie et la surabondance d’une part, la densité et le minimalisme de l’autre, il y a sans doute un juste milieu.

Je l’espère.

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  1. Marc Ghinsberg

    Tout à fait d’accord.
    Il y a du Barre et du Balladur chez Juppé, il y a du Chirac chez Sarkozy.
    De plus la nature est ainsi mal faite que Juppé est plus vieux que Sarkozy, ce n’est pas le moindre de ses handicaps.

  2. Bonjour,
    Voyons, tout le monde sait que N. Sarkozy est un mordant du sprint. Il bouscule tout sur son passage jusqu’au moment où un plus malin que lui lui tendra la perche… sous les pattes. Eh oui, c’est ça la politique, un bien vilain mot de nos jours.
    Il y a un adage qui dit : Ce n’est pas celui qui se lance avant le coup de sifflet qui est le premier à la ligne d’arrivée.
    Et puis, méfions-nous des médias. Pour brouiller les pistes, ils sont capables d’annoncer n’importe quoi pour créer la confusion dans l’esprit des gens.

  3. Pour être président de la République, il faut passer par un mauvais moment : changer de peau pour gagner la primaire et séduire les Français.
    N’est-il pas frappant de constater que ces épreuves subies par les divers candidats aux élections présidentielles, face à la presse assistée d’un public choisi, ou bien face à leurs concurrents, ressemblent en quelque sorte à ces émissions de « télé-réalité » consistant à désigner un vainqueur, dont l’utilité sera nulle pour les téléspectateurs mais qui pourra mener ensuite la belle vie avec le pactole que des millions de gogos lui auront permis de toucher ?
    Dans le même genre, Hollande a fait très fort : après s’être fatigué à sortir sa fameuse anaphore qui lui a permis de se faire élire, il a pu se reposer sur ses lauriers de satrape et jouer au président, en profitant des multiples avantages liés à la fonction sans pratiquement rien fournir en retour de concret et de positif aux Français qui sont obligés de l’entretenir et de le subir pendant cinq longues années tandis que la France va à vau-l’eau.
    Bien entendu, Sarközy faisait aussi de même, mais son agitation de ludion permettait de donner aux benêts l’illusion qu’il agissait…
    Quand donc les Français cesseront-ils d’envoyer des comédiens à l’Élysée, qui en principe ne devrait abriter qu’un chef d’État digne de ce nom conscient de la dimension sacrificielle attachée (comme l’a rappelé Philippe de Villiers) à cette fonction quasi régalienne ?
    Pour la petite histoire, si l’on déroule un tapis rouge sous les pas des chefs d’État, c’est qu’il y a une raison à la fois pratique et symbolique soulignant aussi cet aspect sacrificiel.

  4. Franck Boizard

    Pour ma part, sans aimer Sarkozy, je déteste Juppé, pour des raisons que j’ai déjà détaillées, qui tiennent à la fois à sa personnalité et à sa politique (en gros, je déteste en lui tout ce que vous approuvez).
    Je pense cependant qu’il va gagner la primaire pour une raison simple, à cause de l’argument-massue « Bayrou ne se présentera pas contre moi, donc je suis sûr d’être au deuxième tour, alors que Sarkozy… ».

  5. Denis Monod-Broca

    Sarkozy est un acteur qui se prend pour le personnage qu’il joue. Autrement dit il est fou. Évidemment ça fascine.
    Juppé est intelligent, mais à la manière de Giscard, désincarnée, autosuffisante. Il lui manque de savoir en quoi il croit.

  6. Claude Luçon

    Si pour élire notre président nous devons nous en tenir à la seule posture du candidat alors le choix est simple : Marine Le Pen.
    Elle est plutôt belle femme, a la verve de Sarkozy sans l’agitation, et la dignité de Juppé avec les cheveux en plus.
    Que demandons-nous de mieux ?
    Ah ! J’oubliais : la politique !
    Ce qui me ramène au texte précédent, celui d’hier, de Philippe Bilger et la conclusion qui s’impose, c’est François Bayrou qu’il nous faut.

  7. JEAN-PIERRE CASSAGNE

    Bonjour,
    Hollande et Sarkozy sont deux comédiens aux ressources inépuisables. Les Français, qui sont à la recherche d’un vrai président, sont capables de l’oublier une fois de plus, courtisés, abusés, par des formules savamment déployées. Jadis, le colporteur vendait aux pauvres gens ses produits miraculeux depuis, rien n’a changé, nous sommes toujours aussi naïfs.
    A moins qu’un inattendu sursaut nous rende plus lucides!

  8. Franchement, en être réduit à espérer Juppé parce que « Nicolas Sarkozy a une nature de candidat mais absolument pas de président de la République. On l’a vu durant cinq ans. Ses qualités se dégradent en défauts et ses élans en agitation », je ne saisis pas !
    Pour devenir président, il faut d’abord être un candidat éblouissant (lapalissade), charismatique, dynamique, énergique !!
    La France me fait penser à une porcelaine fragile qui a été gouvernée par une substance gélatineuse pendant trop longtemps, raison pour laquelle il ne faudrait pas trop la bousculer.
    Ainsi, elle ne mériterait ni MLP ni Sarko ?

  9. Il y a quelques mois lors d’une émission de LCP, diverses personnes faisaient notamment des pronostics sur les primaires à droite.
    L’un deux conseillant NS pensait que ce dernier allait gagner car il concentrait diverses qualités comme le courage, l’énergie…
    Quelques jours plus tard en lisant « La société des égaux » de P. Rosanvallon, ce dernier relevait que l’élection du Président au suffrage n’était pas une invention gaullienne mais qu’elle avait existé au 19ème siècle et qu’un des hommes politiques de l’époque indiquait que ceci nécessitait un personnage de « noble race ».
    Comme quoi tout ne change pas.

  10. Juppé un excellent président ? J’en doute fortement. Ce type est complètement imbu de lui-même. Il sait. Il n’écoutera personne car il sait. C’est un homme rigide, sans conviction, sans vision, qui s’imagine être supérieur. Un nuisible. Encore un.
    Ce qui n’empêche en rien Sarkozy d’être un mauvais président aussi.
    On n’a donc vraiment rien en magasin ?

  11. Ceux/celles qui se disent fans de Sarko appliquent la formule suivante : « peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse »… et se réveilleront après la « fête » avec une gueule de bois carabinée.
    Nous (ma famille) avons voté Sarko en 2007 il annonçait un réel renouveau dynamique, désormais SABENA Such A Bloody Experience Never Again !
    Applaudir un candidat à la présidence de la République, vénérer, adorer un candidat comme ils/elles le faisaient ados pour un chanteur, a quelque chose d’inquiétant, c’est la preuve d’une immaturité politique totale et à terme forcément dangereuse.
    Quant à ceux/celles qui pensent « Bayrou » pensent-ils réellement qu’il lui sera permis d’être au second tour ? La rêverie a des limites : le bon sens !

  12. Nous sommes sauvés. MAM a annoncé sa candidature à la Présidentielle en dehors de la primaire.
    Serais-je la seule à penser que nos politiques sont tous devenus fous ?
    On dit que Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre. Si seulement…

  13. @ Marc Ghinsberg | 26 août 2016 à 12:06
    « La nature est ainsi mal faite que Juppé est plus vieux que Sarkozy, ce n’est pas le moindre de ses handicaps »
    Je ne veux pas retourner le couteau dans la plaie, mais quand même… Juppé à un casier (judiciaire et pas de homards ;)) et malgré tout, certains, dont un ancien avocat général, en font fi. Curieux, et inquiétant.
    « Le 30 janvier 2004, Alain Juppé est condamné à une peine d’inéligibilité de dix ans dans l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Cette peine est ramenée en appel à un an d’inéligibilité quelques mois plus tard »
    Et en 2016 pas de problème, malgré son casier il se présente à l’investiture suprême.
    Perso, je rêve…
    Par contre l’ironiseur des petits pois en prend pour son grade :
    « Son ton, cet exhibitionnisme nécessaire à la démonstration et à la dialectique, cette projection éclaboussante de soi le constituent, en effet, comme quelqu’un qui propose, pourfend, détruit, enjoint »
    En même temps lui aussi se démène pour que le mur des cons et les petits pois ne lui savonnent pas trop la planche.
    Dur dur, d’être candidat 😉

  14. Sarkozy devrait se trouver un penseur, Juppé un représentant capable de le seconder, sorte de porte-parole et futur Premier ministre.
    A noter que la « béquille » de chacun devrait être meilleure que nos deux prétendants. Tout cela fait bricolage, mais si on se limite à ces deux-là, que suggérer d’autre ?

  15. Tous les sondages donnent Marine Le Pen présente au deuxième tour mais bien malin serait celui qui pourrait prédire QUI elle aura en face d’elle car des surprises de dernière heure sont raisonnablement possibles. De toutes façons, deux issues possibles :
    1) MLP est élue à une courte majorité certes, mais le plus légalement du monde. Une seule certitude, il se trouvera immédiatement des « bonnes consciences » pour décréter au nom du « fascisme ne passera pas » un état d’urgence majeure, de Patrie en danger et une « obligation morale » de se dresser contre la pire catastrophe qui pouvait arriver à la France : l’élection d’une nazie. On essaiera de nous faire croire que le Devoir de chaque Français est de lutter « par tous les moyens » contre la nouvelle pestiférée qui veut faire battre les Français entre eux, des comités de vigiles patriotiques verront le jour partout et des R.A.P. (Résistants Armés du Peuple) patrouilleront sous vos fenêtres. Bref, ce sera le chaos-guerre civile.
    2) C’est l’AUTRE qui est élu. Dans tous les candidats actuels, droite ou gauche, ce ne pourra être qu’un homme du passé ayant déjà connu les ors des ministères et ayant concouru au désastre actuel (reconnu par tout le monde : il n’y a plus rien qui marche). Petite parenthèse, le désastre français étant ce qu’il est, j’ai du mal à comprendre l’acharnement des candidats à vouloir ce poste-bourbier où il n’y a que des coups à prendre, mais l’hystérie du pouvoir ancrée en chaque être humain est telle qu’aucun sentiment de raison ne peut prévaloir.
    Quelqu’un a fait remarquer qu’il n’y a plus d’homme providentiel, c’est hélas vrai. Cependant, si un homme nouveau à large spectre (comme on dit dans les labos) faisait son apparition au bon moment, je pense qu’il aurait ses chances. Puce à l’oreille : un certain Emmanuel Macron s’est rendu l’autre jour sur les terres de Philippe de Villiers en Vendée et lui a susurré (pour que tout le monde entende bien) qu’il n’était pas socialiste ! Certes Macron est ministre en place et Ph. de Villiers a été (peu de temps) ministre, mais ils n’ont pas accumulé sur leur tête les tonnes d’opprobre des dernières cliques socialeuses, chiraquiennes et mitterrandesques.
    Alors, un « ticket » Macron/Villiers, pourquoi pas ?

  16. @Florence à 16:35
    What ? MAM (70 ans) candidate à la présidentielle ? MAMMA MIA !!
    Un poids léger contre plusieurs poids lourds et sans gants de boxe, c’est de la folie.
    Moi qui croyais qu’elle s’était installée en Tunisie depuis…

  17. Chacun sait que Philippe Bilger en pince pour Juppé et n’est pas un des fans les plus assidus de Sarkozy. Sarkozy ne passera jamais dans la galerie de portraits des interviewés de PB. PB a voté pour Hollande en 2012 espérant qu’il ferait un beau parcours au service du pays. Il n’en a rien été. Sarkozy n’ira pas non plus chez Jean-Jacques Bourdin pour les mêmes raisons. Toute une droite modérée anti-sarkozyste a également effectué, en 2012, un vote de rejet et non d’adhésion. Ce fut la chance de François Hollande : en candidat improbable, être là au bon endroit, au bon moment pour empocher le morceau. Il peut remercier Sarkozy.
    Dès que PB dit du bien de Juppé, il gratte le cuir irrité des détracteurs. Juppé ne plaît pas à tous. Il agace même beaucoup. Ce revenant des grèves de 1995, premier ministre très impopulaire à l’époque, a été la véritable cheville ouvrière des réformes contestées. Pas Jacques Chirac.
    PB s’inquiète pour son champion qui ne mène pas à son goût, pour 2017, un style de campagne suffisamment moderne, professionnel, volontaire et américanisé à l’instar d’un Sarkozy, manieur de grosse caisse et bateleur bruyant en tous genres.
    Il reproche à Juppé de n’être pas suffisamment camelot pour vanter goulûment sa marchandise.
    Mais PB ignore deux phénomènes qui imprègnent les Français : la confiance et la mémoire.
    Hollande fait des pieds et des mains pour redresser la courbe du chômage. Il a conditionné le lancement de sa candidature à l’Élysée en 2017 à l’inversion de cette courbe. Hollande a oublié que pour relancer croissance et emploi, il faut la confiance (notamment celle des entrepreneurs). La confiance ne se décrète pas sur un claquement de doigt. Il y a longtemps que plus personne n’a confiance en François Hollande.
    On a entendu dire sur les médias que Sarkozy-supermenteur était de retour. On nous a aussi conté lors de l’interview de ce jour de J.J. Bourdin l’histoire suivante :
    « Un démarcheur frappa un jour à votre porte. Vous lui ouvrez et il vous débite, habilement, sa salade commerciale pour vous fourguer un aspirateur. Il vous dit : « …ayez confiance, achetez-le, il n’y a pas mieux sur le marché. Il est indestructible et vous servira toute une vie.» Convaincu par ses arguments, vous tombez dans le piège et lui achetez ledit aspirateur. Deux jours après, l’aspirateur tombe en rade, raide détruit, bon pour la casse. Un mois plus tard, voici que revient le même démarcheur qui sonne à nouveau à votre domicile—le sourire en éventail—pour vous vendre, cette fois, un réfrigérateur. Il vous dit : « Croyez-moi, vous ne sauriez le regretter. Le réfrigérateur que je vous propose est d’une fiabilité absolue, à l’épreuve du temps. Vous ne pouvez, en aucune façon, manquer l’affaire de l’année. » Gêné aux entournures, arborant une moue dubitative, vous annoncez que pour le moment vous n’êtes pas intéressé, que vous demandez à réfléchir et le priez, à l’avenir, de ne plus venir vous importuner pour quelque motif que ce soit. Vous l’accompagnez vers la sortie et poussez un « ouf » de soulagement. Six mois plus tard, nouveau coup de sonnette. Suspicieux vous montez à l’étage, écartez le rideau vers le palier d’entrée et constatez avec horreur que le chasseur est de nouveau à l’affut. Vous vous dirigez vers la salle d’eau, remplissez une cruche et la balancez sur le gêneur, histoire de bien lui rafraîchir la mémoire.»
    L’interviewé de J.J. Bourdin dit que ce colporteur est du Sarkozy pur jus. Il fait de belles promesses. Il ne les tient jamais et a le culot, par-dessus le marché, de revenir éternellement à la charge, muni de nouveaux slogans, de vains espoirs qui n’engagent que leurs auditeurs, pour tenter de vous fourguer à nouveau sa camelote. Pour lui, qu’importe le produit, fût-il le plus vil, pourvu qu’il s’en déleste à vos dépens.
    Sarkozy a perdu la confiance de 80% des Français. L’a-t-il oublié ? Les Français, eux, n’ont pas oublié son passé qui est son passif.
    Donc Juppé, qui d’arrogant avant sa condamnation est devenu maintenant pauvre chien battu (« nul n’est jamais fini en politique : regardez-moi… ») n’a pas besoin de faire grands efforts ni force effets de manche pour plaire et gagner la primaire. Même une chèvre serait capable de battre Sarkozy à la primaire LR pourvu que cette dernière ne soit pas truquée.
    Juppé n’a qu’à asseoir son céans en pleine forêt, sur un tronc d’arbre et contempler nonchalamment le vent onduler le faîte des arbres…
    On ne lutte pas contre ce qui nous dépasse ou les principes physiques élémentaires. Sarkozy a beau vouloir le contraire, il n’empêchera jamais un fleuve d’aller à la mer, fût-ce en le détournant à grands coups de pelleteuses et bulldozers. On n’escamote pas les lois de la gravité, ni celles de la nature, ni les principes fondamentaux du suffrage universel.

  18. Sarkozy veut sauver la France et mettre les musulmans et islamistes au pas, ainsi tout l’amour du peuple français sera sa récompense. Amen.
    Sauf que le Roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud ne sera pas content. Les conférences et discours à 140 000 euros/heure et tout le festin, bye bye…

  19. Après vous avoir lu j’étais parti pour faire une thèse (LOL), mais je vais finalement me contenter de « plussoir » au commentaire de Claude Luçon | 26 août 2016 à 14:18, et peut-être vous faire méditer sur cette citation de George Orwell – « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime, il est complice ».
    En ce qui me concerne, après avoir pris conscience de ma complicité jusque-là, j’ai décidé de me réapproprier mon destin. En conséquence de quoi, je voterai FN. On va me rétorquer, au mieux avec humour, voire présomptueusement, avec condescendance même, que je me fourvoie, que je ne suis qu’un niais, un « beauf » aviné et sans culture. On va peut-être même me traiter de xénophobe, et que ça risque d’être pire… guerre civile, apocalypse… etc. – et je vous fais grâce des : « elle n’a pas de programme », « elle dit des bêtises sur l’Europe »… ou pas : http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2016/08/22/29002-20160822ARTFIG00197-brexit-l-economie-britannique-dejoue-les-pronostics.php, ou encore, ils sont tous corrompus : https://www.youtube.com/watch?v=ff-1t8p2eAo … c’est peut-être pas les pires, du coup). À ceux-là je dis que le pire était prévisible depuis de nombreuses années, et qu’il est même déjà là (certains n’en ont pas encore conscience. C’est l’état de choc. Vous inquiétez pas… ça va passer), car il n’y a que les sots qui n’ont rien vu venir. Je n’ai jamais fait partie de cette dernière catégorie, mais d’une autre, pas plus glorieuse pour autant d’ailleurs. J’étais de ceux qui savaient, qui n’ont rien dit, ou ne pouvaient rien dire. Et puis par ailleurs, qui aurait écouté un grouillot comme moi ou mes semblables ? Personne. C’était à l’époque (aujourd’hui encore) où il était de bon ton de nous « cracher à la g… ». Car d’autres, plus médiatiques (Finkielkraut, Zemmour…), ont bien essayé. Mais qui les a écoutés ?… sans les traiter de fachos.
    Albert Einstein (y a pire comme référence – vous n’allez pas le traiter de facho celui-là) a dit un jour qu’ « il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre ». Alors soyez assuré que ce n’est sûrement pas ces gens-là (Sarkozy, Juppé (incolore, inodore, et sans saveur), Bayrou (pareil ou pire)… et tout le reste de la clique), qui vont résoudre quoi que ce soit.
    Mais je ne suis pas naïf (alors que je voudrais l’être parfois…). Je sais que Marine a bien peu de chance de passer le second tour (front – hypocrite – républicain oblige, français-veaux… etc.). Alors entre deux maux je choisirai le moindre, non pour faire gagner l’un, mais pour faire perdre l’autre.
    PS : et à l’heure où je publie ce commentaire, j’apprends ça : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/08/26/97001-20160826FILWWW00185-le-conseil-d-etat-suspend-un-arrete-interdisant-le-port-du-burkini-a-villeneuve-loubet.php
    C’est bien. Continuons ! Jusque-là tout va bien… ce qui fait mal, c’est l’impact. Notre droit est la pelle qui creuse nos tombes.

  20. @Claude Luçon à 14:18 séduit par la photo ?
    « Si pour élire notre Président nous devons nous en tenir à la seule posture du candidat alors le choix est simple : Marine Le Pen est plutôt belle femme, elle a au moins les cheveux, que demandons-nous de plus »
    Dommage que nous n’ayons pas un George Clooney !
    A pas confondre avec nos clowns.

  21. Juppé élu président trahira… et la droite et les chrétiens !
    Juppé n’est pas de droite, il est de centre gauche !
    Vous avez voté Hollande M. Bilger, vous voulez voter Juppé, rien d’anormal ! Ils sont interchangeables !

  22. Une preuve que Sarko n’a pas tout à fait changé : lors de ses deux derniers déplacements, à peine assis, il se précipite sur l’assiette devant lui remplie de chouquettes et de gâteaux secs… Carla l’aurait-elle encore mis au régime pomme et fromage frais 0% ?? LOL LOL

  23. …son intelligence lucide(…)
    Intelligence lucide ? Vous avez dit intelligence lucide ?
    Il faudra que Philippe Bilger nous dise un jour s’il dispose d’éléments objectifs lui permettant de poser cette affirmation ou bien s’il se contente de reprendre les slogans prêts à l’emploi diffusés par son équipe de campagne.
    C’est entendu, Alain Juppé est intelligent, comme le sont également Nicolas Sarközy et François Hollande : quand on arrive à faire partie du petit nombre des présidentiables de son propre parti, quitte à jouer intelligemment des coudes, puis quand on arrive à se faire élire après force manœuvres florentines, c’est la marque d’une certaine forme d’intelligence, c’est entendu.
    Mais cette intelligence d’apparatchik correspond-elle réellement à celle qu’attendent les Français de la part de celui qui – en principe – sera supposé se comporter en chef d’État ?
    L’intelligence revêt diverses facettes, ainsi l’histoire nous a donné l’exemple de gens très intelligents, comme ces spécialistes en physique nucléaire d’après-guerre, qui se sont fait abuser comme des benêts par la propagande faussement humaniste d’un redoutable régime totalitaire.
    Il semblerait qu’Alain Juppé soit dépourvu de cette forme d’intelligence que nous pourrions appeler l’intelligence du cœur qui permet de déceler avec clairvoyance et donc de façon lucide telle ou telle situation de souffrance ou de détresse sans qu’aucune parole n’ait été prononcée.
    Comment les gens qui vivent un enfer du fait des dérives d’une situation migratoire incontrôlée pourraient-ils percevoir la moindre lueur de d’intelligence lucide dans une affirmation péremptoire et pas très mesurée comme : « Il ne faut pas succomber à ce fantasme que nous serions submergés par un flot de migrants » ?
    Soit ce personnage ne sait pas de quoi il parle, soit il se moque du monde.
    Et nous pourrions multiplier les citations.
    Enfin, d’après diverses réactions de sa part, tout porte à croire que l’d’intelligence lucide de monsieur Juppé ne lui ait pas permis d’appréhender la nature réelle de l’islam, au-delà des clichés, alors que ce point sera au cœur de l’action et des réactions du prochain président, quel qu’il soit…

  24. Les arrêtés sont suspendus par le Conseil d’Etat. Les Maires résistent comme en 40 !
    Nous y voilà. Encore une maladresse d’écriture de texte anti-burkini. L’une des mauvaises raisons d’interprétation serait, pour le Conseil d’Etat, la cause : « des raisons d’hygiène » évoquées par les maires qui n’a pas été retenue et suspend tous les arrêtés précisant qu’il n’existe aucune loi de 1905 interdisant le port d’un vêtement ou tout autre signe religieux dans l’espace public, excepté la burqa (je fais court pour ne pas encombrer).
    Les politiques s’agitent toujours une fois que le torchon brûle. Ils n’ont rien vu venir, rien voulu entendre ni comprendre alors Marine Le Pen se tuait à dire la vérité ce que tout le monde accepte aujourd’hui. C’est elle qui était diabolique. Aujourd’hui elle passe pour la Jeanne d’Arc bis. A commencer par Sarkozy qui pourrait la remercier.

  25. Il me semble que certains commentateurs du blog de notre hôte oublient une règle, hélas quasi constante, lors des élections présidentielles : on vote au final non pas pour le meilleur candidat à nos yeux, mais pour le moins mauvais ou celui potentiellement le moins nocif.
    Bien qu’Alain Juppé ne m’emballe guère, et ce pour des raisons que ne partage certainement pas notre hôte, mondialiste, européiste, pro-OTAN, attitude ambiguë vis-à-vis de l’immigration et surtout à l’égard du salafisme, peu imaginatif en matière économique, etc., je voterai sans état d’âme et sans illusion pour lui. François Hollande est une catastrophe dont on peut espérer qu’il ne se représentera pas ou sera éliminé, car je n’ose imaginer ce que serait un nouveau quinquennat de Nicolas Sarkozy.
    Ainsi que l’écrit Marc Ghinsberg « il y a du Chirac chez Sarkozy » et j’ajouterai il n’a retenu que ce qu’il y avait de pire chez Chirac : multiples trahisons éhontées, opportunisme érigé en règle de conduite, rodomontades suivies du contraire, et des foucades en guise de politique. En plus sur le fond son sens de l’État est digne de Hollande, et cela sans parler du bilan, ou plutôt du passif, de son quinquennat…. Qui peut encore croire qu’à la cinquantaine, cet aventurier de la politique est devenu l’inverse du Président qu’il fut ?
    Bien sûr Bayrou, de Villiers, Macron, Le Maire sont des personnalités fort respectables, mais le poids des appareils des partis politiques et le système des présidentielles font qu’ils n’ont quasi aucune chance de percer. Même Marine Le Pen, que l’on aime ou déteste, est dans le même cas que les précédents pour une raison certes différente : elle se heurte et se heurtera à un plafond de verre. Tout cela est bien dommage, mais hélas c’est ainsi.

  26. Robert Marchenoir

    Si l’on y réfléchit, l’existence même de ce genre d’article est stupéfiante. Nous sommes tellement désemparés face aux maux politiques et à notre impuissance à les corriger, que nous en sommes réduits à consulter l’horoscope, les entrailles des bêtes sacrifiées et que sais-je encore.
    La sagesse politique, désormais, semble se réduire à observer les candidats se mouvoir à l’écran, à commenter le ton de leur voix, l’impression qu’ils font, leur « style », bref nous décidons du destin du pays sur des choses impalpables, insignifiantes et parfaitement indescriptibles.
    Il ne s’agit même plus d’évaluer le caractère ou la personnalité du candidat, mais d’émettre un avis sur la façon dont Untel s’y prend pour faire croire à telle personnalité ou à tel trait de caractère. Nous ne sommes pas en train de choisir des acteurs pour un film, bon sang de bonsoir !
    Je veux bien que tout ne se résume pas au programme, que le caractère compte, mais alors définissons quelles doivent être ces qualités personnelles que nous attendons d’un futur président. Et tâchons qu’elles soient évaluables objectivement.
    Tiens, j’en propose une, pour commencer : l’honnêteté. C’est facile de juger si quelqu’un est honnête, lorsqu’il a quelques années de vie publique derrière lui.
    Ou alors, sacrifions carrément des poulets, et remettons-nous-en à l’avis d’un marabout. Ce ne sera pas moins fiable, et au moins nous saurons à quoi nous en tenir.
    Ou encore, utilisons le bon vieux critère pour les dames : « Il est bel homme ». Ce sera plus franc du collier.

  27. Franck Boizard

    La prétendue intelligence d’Alain Juppé ? J’aimerais bien qu’on m’en montre quelques échantillons. Je n’ai encore rien vu de probant.
    S’il suffit d’un prestigieux diplôme acquis il y a quarante ans et d’un crâne en boule d’escalier pour être étiqueté « intelligent », on comprend que le pays soit dans une m.rde noire.

  28. Bonjour,
    L’Histoire a parfois tendance à se répéter. Pour l’instant Alain Juppé caracole tranquillement en tête dans les sondages, loin devant ses principaux rivaux,
    Nicolas Sarkozy est talonné par François Fillon et Bruno Le Maire. Ne parlons pas des autres candidats qui sont dans les choux et ne pourront jamais combler leur retard d’ici la primaire.
    Cette situation me fait un peu penser à celle de l’élection de 1995, où Edouard Balladur était, lui aussi, largement en tête dans tous les sondages à quelques mois du premier tour, alors que Jacques Chirac était l’objet des quolibets des médias (souvenons-nous de la réflexion d’Arlette Chabot lui demandant s’il comptait vraiment se présenter).
    Et puis, tout a basculé au dernier moment. Comment les électeurs du RPR ont-ils pu changer d’avis aussi rapidement ? Mauvaise campagne d’Edouard Balladur, pourtant soutenu par Nicolas Sarkozy (qui, soit dit en passant, doit son destin politique à Jacques Chirac), travail en coulisses de certaines éminences grises influentes. Toujours est-il que c’est Jacques Chirac qui l’a emporté.
    Je crains fort qu’en 2017, un scénario similaire ne se produise pour la primaire de la droite et du centre et qu’Alain Juppé ne se fasse « balladuriser ».
    D’autant que nombre de caciques du parti se sont d’ores et déjà ralliés à Nicolas Sarkozy comme Christian Jacob, Christian Estrosi qui naguère encore le critiquait, Nadine Morano qui après avoir déclaré sa candidature à la primaire annonce dans les médias que Nicolas Sarkozy savait être un grand président. Sans oublier François Baroin qui est annoncé comme futur Premier ministre de Nicolas Sarkozy si celui-ci venait à être élu. Mais ne dit-on pas que les promesses n’engagent que ceux qui y croient ? Il doit le savoir vu que la phrase est de Jacques Chirac son père spirituel.

  29. Le second tour des présidentielles opposera Sarkozy à Marine Le Pen. C’est écrit, inutile de chercher ailleurs… Juppé est un Hollande de droite molle.
    Donc il fera du Hollande s’il est élu, c’est-à-dire : peut-être ben qu’oui, peut-être ben qu’non !! Si c’est ce que les Français souhaitent, alors foncez mais ne venez pas dire comme pour Hollande : moi… j’ai jamais voté pour lui…
    NB : pour ceux qui n’y connaissent rien en droit mais qui s’autorisent à commenter l’arrêt du CE sur le burkini : c’est l’arrêté d’un maire qui est retoqué, pas les autres !!

  30. Que va faire maintenant Pierre Lellouche (qui a parrainé François Fillon !) en apprenant que du blast d’entrée tonitruante en campagne de Sarkozy a résulté un flop magistral (sondages de ce jour) ?
    http://www.lepoint.fr/politique/primaire-de-la-droite-pierre-lellouche-ou-l-art-de-la-girouette-25-08-2016-2063782_20.php
    …Et Eric Woerth, girouette agitée à tous vents, mercenaire fielleux et hypocrite, supporter à géométrie variable en fonction de la direction d’où souffle le vent corrélée à l’espérance de victoire des protagonistes en lice ?
    Ces hommes ne se battent pour des idées mais pour leur sort personnel. Nullement collectifs et altruistes, ils sont bassement matérialistes et individualistes. Cupides par essence, l’intérêt général et le devenir de la France sont inconnus à leur répertoire.
    Grands donneurs de leçons devant l’éternel, ils ne se contemplent jamais dans un miroir de peur d’en frémir.
    Qu’importe le flacon et l’enrobage pourvu qu’ils aient l’ivresse de miser sur le bon canasson pour la bonne perspective.
    Il sera intéressant, dans les jours à venir, d’observer comment ces nobles âmes vont bientôt retourner leur veste en beauté, en toute indécence, en arborant maintes courbettes et prosternations devant le prometteur Alain Juppé.

  31. hameau dans les nuages

    @ Franck Boizard | 27 août 2016 à 06:40
    « La prétendue intelligence d’Alain Juppé ? J’aimerais bien qu’on m’en montre quelques échantillons. Je n’ai encore rien vu de probant.
    S’il suffit d’un prestigieux diplôme acquis il y a quarante ans et d’un crâne en boule d’escalier pour être étiqueté « intelligent », on comprend que le pays soit dans une m.rde noire ».
    Pour la boule de la rampe d’escalier vous avez oublié le papier de verre pour le génie puisse sortir.
    Habitant sur la côte landaise, la voile lui montre à la tête, prêt à toutes les compromissions avec l’islam. Encore aujourd’hui avec les réactions sur la décision du Conseil d’Etat .
    On m’a rapporté (je ne peux pas être plus précis) qu’une de ses connaissances ayant fait tomber plusieurs arbres dans sa propriété lui a demandé si cela l’intéressait de venir en chercher pour sa cheminée. Ouida ! j’arrive… et notre Alain de venir dans sa voiture et remplir le coffre avec… quatre bûches.
    Vous allez me dire qu’il n’y connaît rien et que donc… et bien si justement ses parents étaient forestiers landais.
    A mon avis lui aussi ne sait pas ce qu’est une clé à pipe ou alors à penser que c’est pour la curer.
    Par essence (de térébenthine) je ne voterai jamais pour lui, j’ai un aLibye irréfutable.Une telle erreur titanesque et évitable de ma part m’obligerait moralement à me mettre la tête dans le sable. Mais bon la morale en politique…
    http://i1.wp.com/arretsurinfo.ch/wp-content/uploads/2015/02/fireshot-screen-capture-197-libye-les-dessous-dune-intervention-internationale-le-point-www_lepoint_fr_editos-du-point_jean-guisnel_libye-les-dessous-d-une-intervention-intern.png

  32. Je cherche un homme à élire
    Sarkozy, peu honnête non
    Juppé, peu honnête non
    Hollande pas de bol non
    Le Pen… n’a aucune chance au second tour
    Mélenchon, Montebourg ,Copé… second couteaux… aucune chance…
    …et si on supprimait cette fonction imbécile et transformait l’Elysée en hôtel de luxe, double économie…

  33. @Robert Marchenoir
    Je veux bien que tout ne se résume pas au programme, que le caractère compte, mais alors définissons quelles doivent être ces qualités personnelles que nous attendons d’un futur président. Et tâchons qu’elles soient évaluables objectivement.
    Ces qualités – qui n’ont effectivement aucun rapport avec un programme quelconque – relèvent avant tout de la capacité à réagir rapidement, de façon énergique et appropriée à un événement grave, parfois imprévu et ensuite de persévérer avec ténacité dans l’action.
    Bien entendu, il est encore mieux de savoir anticiper ce qui risque de se passer.
    Ce sont ces capacités qui distinguent l’homme d’État de l’apparatchik.
    Par exemple, un Clemenceau (qui n’est pourtant pas vraiment ma tasse de thé) ou bien un Churchill, sans oublier un Bonaparte ont été de ceux-là.

  34. Michel Deluré

    Le physicien français d’Arsonval avait pour devise « Paraître ne veux quand être je peux ».
    N’est-il pas regrettable finalement que trop souvent, l’élection la plus importante pour le pays se joue plus sur le paraître que sur l’être ? Pour être plus trivial, l’emballage ne compte-t-il pas en fait dans le choix que font les électeurs plus que le contenu ?
    Il ne fait aucun doute que dans le domaine du « paraître », NS y excelle et que ses rivaux au sein de son parti, et notamment AJ, ne lui arrivent pas à la cheville. Mais il a contre lui un passé qui a permis à nombre d’électeurs de vérifier que son « être » n’est pas forcément en accord avec son « paraître ».

  35. Ni l’un ni l’autre.
    Juppé qui a géré Bordeaux, certes embellie, mais à des prix d’impôts locaux stratosphériques… Avec l’argent des autres c’est si facile.
    Sarkozy on connaît il ne manquerait plus qu’il revienne, mais les citoyens ont montré tellement les semelles usées de leur chaussures, qu’ils seront justement assez idiots pour certains de le porter.
    Bref, sans surprise, ni l’un ni l’autre. Aurons-nous le courage de voter pour une fois sans penser à soi et à des lendemains médiocres ?
    Quant à notre Réjoui national les nouilles sont toujours trop cuites, seul l’expert immobilier Le Guen sera là pour défendre encore sa gamelle.
    Le Foll le laitier a de quoi s’occuper, mais dans le fond il n’y croit plus, la traite future sera maigre.

  36. Affirmer comme l’écrit Marchenoir que Sarko serait « bel homme » est excessif : il est court sur pattes, aussi large que haut, gros cxx, le voir en short est plutôt déprimant. Non, le talent de Sarko est d’être un humoriste de la politique, il parle avec talent, avec des mots de tous les jours donc compréhensibles par tous, de ce qu’il ne sait pas faire. Il ne conceptualise rien, il est réactif sur tout ce qui agace la citoyenne lambda. Il nous parle surtout de lui, ses trémolos dans la voix quand il affirme aimer la France me font plutôt sourire !

  37. Claude Luçon

    @Ellen | 26 août 2016 à 19:46
    « Dommage que nous n’ayons pas un George Clooney !
    A pas confondre avec nos clowns. »
    Quelle bonne idée !
    Mais nous avons Dujardin, il est bel homme, partage la publicité Nespresso avec Clooney et, énorme avantage, il a obtenu un Oscar pour un film muet.
    Le Président idéal !

  38. « Le fond qui fuit la démagogie et se fonde sur la maîtrise et la raison – un ascétisme politique et médiatique – n’a aucune chance de passionner, de mobiliser et de transcender si la personne qui l’expose ne met pas du feu dans sa forme et ne sort pas de soi. » (PB)
    Pas d’accord. L’équipe de campagne d’Alain Juppé a compris que de l’ascétisme – dont se pare volontiers leur candidat – pouvait naître par contraste avec le vacarme ahurissant d’en face, une source intarissable de ralliements à sa cause. C’est la stratégie du « moindre », du « soft », du « demi-effacement » : « l’identité heureuse » en est un pilier. Alain Juppé offre volontairement un visage de pondération (qui n’est pas forcément le vrai) qui est l’exact opposé du paraître de l’adversaire. Hollande a procédé ainsi au printemps 2012, en se revendiquant « normal » par opposition avec l’éternel agité qui siégeait alors locataire à l’Élysée.
    Les autres méthodes de Sarkozy pour vaincre sont basées sur le débauchage de personnalités politiques ou du monde du Who’s who qui sont « achetées » en coulisses sous forme de promesses de contreparties. Cela a été le cas dans l’affaire Azibert (où il est toujours mis en examen…) : le poste à Monaco contre le renseignement.
    cf. article à ne surtout pas lire avant de passer à table, sous peine de nausées :
    http://www.europe1.fr/politique/soutiens-de-nicolas-sarkozy-le-bal-des-revenants-2829178

  39. hameau dans les nuages

    @ Exilé | 27 août 2016 à 10:35
    Il nous faut un félin et nous n’avons que des chats persans nourris avec des croquettes au saumon et urinant dans les armoires sur le linge brodé aux armes de la famille.

  40. Juppé sera certainement désigné au terme de la primaire et donc sera notre prochain président.
    Je me demande s’il ne va pas réussir l’exploit de nous faire regretter Hollande.
    En lisant l’interview qu’il vient de donner au Figaro il apparaît que sa position à l’égard de l’U.E. est au moins aussi servile que celle de Hollande.
    Pas un mot sur le traité TSCG, celui qui instaure l’austérité en Europe et qui aboutit à la perte d’indépendance budgétaire des Parlements, autrement dit à la fin de la démocratie.
    En effet la démocratie repose sur le contrôle par le peuple des dirigeants, ceux de l’U.E. ne le sont pas, ainsi que sur le vote du budget et des impôts par une assemblée issue du suffrage universel, ce que n’est pas la commission de Bruxelles.
    Donc pas de changement sur ce plan-là. L’extraction des crédits de la défense dans le décompte de la dette est un mince subterfuge pour leurrer les critiques.
    Sur la relation avec l’islam, de très vagues considérations qui dissimulent mal une soumission salami.
    J’entends par là que Juppé est prêt à des concessions ponctuelles successives qui finiront par rendre irréversible l’implantation islamique et ses modes de vie à côté des nôtres. En espérant que nous puissions continuer à vivre à notre façon, ce qui n’est pas évident si les cantines scolaires doivent donner du halal, par exemple, entre autres exigences.
    Reste le point de vue économique.
    Là le matraquage fiscal tout azimut de Hollande est relativement facile à corriger si la Commission de Bruxelles donne son feu vert d’où le subterfuge d’extraire le budget de la défense de la dette.
    Enfin une phrase qui m’a touché particulièrement, celle-ci :
    « Et s’il y a des électeurs du FN qui, notamment après le Brexit, ouvrent les yeux et veulent revenir, eh bien qu’ils reviennent. »
    Sa Seigneurie le Duc de Bordeaux est trop bon, mais la valetaille FN ouvre les yeux et ne voit pas l’Apocalypse en Grande-Bretagne, elle persiste donc et signe dans son refus.

  41. Catherine JACOB

    « Mais sa nature qu’il ne forcera jamais le dessert pour le style du candidat. »
    Pour ma part, et bien que moi aussi j’aie trouvé NS très bon sur TF1, toutefois, avant la diffusion du phéromone à l’adresse des groupies quinquagénaires, je retiens en premier lieu l’idée que défend le candidat.
    Par exemple ces deux qui me paraissent d’une importance primordiale.
    N°1 en réponse à la question la crise chronique du secteur agricole est-elle en fatalité ? Juppé affirme :
    « Je ne me résigne pas à voir notre agriculture décrocher. Il faut donc baisser les charges, simplifier les normes, rééquilibrer le rapport de force avec les distributeurs en faveur des producteurs… et pour lutter plus spécifiquement contre la volatilité des prix, je veux mettre en place un système d’assurance pour garantir un prix minimum qui tienne mieux compte des coûts de production. »
    C’est la logique même. Il est hors de question que le travail des uns ne fasse la fortune que des autres. Dans un pays où l’esclavage a été aboli le 3 juillet 1315, pourquoi nos paysans resteraient-ils les esclaves de Lactalis alors que les producteurs de cet or noir qui ne nourrit en rien son homme mais uniquement son porte-monnaie tout en polluant la planète, sont désormais les rois du monde ?
    Par qui ce fonds serait abondé me paraît en revanche secondaire.
    J’aurais également tendance à étendre la garantie d’un prix minimum basé sur les coûts de production à d’autres élevages et cultures afin qu’il soit mis un terme au suicide du paysan esclave de sa banque et de son distributeur. Qu’est-ce que dix centimes de plus ou de moins pour le consommateur dès lors que cela permet à celui qui produit la denrée de consommation concernée de ne pas en mourir mais au contraire d’en vivre.
    Je souhaite donc rendre hommage sur ce point à Juppé pour avoir compris que la grandeur de la France est prioritairement que le travail – et en l’espèce très clairement non limité à 35 heures hebdomadaires !! – doit pouvoir y nourrir son homme et sa famille avant d’être la distribution au nom d’une libre circulation détournée, d’allocations à gogo à quiconque a à peine mis un premier pas burkinisé sur une plage martyre qui en est encore à panser ses plaies.
    Ceci étant dit en forme de petit rappel aux associations qui se sont élevées contre l’installation dans la périphérie d’Auschwitz-Birkenau de carmélites qui ne souhaitaient rien qu’y prier pour le repos des âmes dans un esprit de pénitence, et réclamé dans les années 80-90, la fermeture du carmel au motif d’une « christianisation de la mémoire » non souhaitable, au lieu, dans un esprit œcuménique et au terme d’une concertation avec les riverains, de recueillir des fonds pour bâtir aux côtés du carmel une synagogue.
    Point barre. Leur travail doit pouvoir nourrir les Français avant d’engraisser les multinationales. Tout candidat qui ne comprend pas ce qui fermente sur ce plan dans l’esprit de l’électeur votant à bulletin secret doit être éliminé des primaires !
    Pour en revenir au prix du lait, il convient également de rappeler qu’il n’y a pas de calcium dans le soja, donc pas de culture alternative susceptible de préserver la santé des consommateurs sur le même plan, par exemple celui de l’ostéoporose.
    En N°2, je retiendrais bien pour ma part le fait que Juppé « juge très dommage qu’il n’y ait que des hommes à la primaire », et qu’il « invite ses amis à participer » à parrainer NKM. C’est là faire preuve d’un esprit loyal de la meilleure aune, à l’égard de l’égalité dont tous cependant se réclament, sans compter qu' »à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. »

  42. Jean-Pierre CASSAGNE

    Bonjour,
    Nombre d’intervenants sur ce blog parlent de Juppé sans vraiment bien le connaître et surtout en occultant son parcours et son action.
    Reviennent régulièrement les jugements péremptoires se nourrissant en premier lieu d’une condamnation, laquelle, si l’on veut rester honnête, est la résultante de la fidélité et de l’altruisme au service du bien commun.
    C’est aussi son âge, dont on veut garder non pas l’expérience, mais seulement le supposé naufrage de la nature humaine. De tous les candidats aux primaires de la droite et du centre, si l’on compare le parcours de chacun, Juppé est de tous celui qui a fait et qui fait encore, et ce, depuis plus de vingt ans. Pour convaincre ses détracteurs, j’invite ces derniers à passer du côté de Bordeaux, à interroger les Bordelais. La métamorphose dont cette ville a bénéficié, en deux décennies, sous l’action et la volonté politique d’Alain Juppé, a été une chance pour la région tout entière et je n’hésite pas à qualifier l’actuel maire de Bordeaux de BATISSEUR. Alain Juppé a redonné de la fierté aux Bordelais et ce n’est pas le moindre de ses mérites. Ces mêmes détracteurs, dans une argutie arbitraire, diront toujours que Bordeaux n’est pas la France, mais qu’avaient fait Sarkozy et Hollande à part d’être un membre partisan, lire des discours, faire des promesses toujours plus démagogiques, avant de devenir président de la République ?
    Aujourd’hui le candidat Juppé, s’il n’est plus tout jeune, présente le gage de l’expérience tant au plan national qu’international, tout en sachant tout du plan local.
    Enfin, la supposée réputation qu’Alain Juppé serait un homme de la droite molle est surréaliste : il est tout sauf un faible, et ce ne sont pas les séances du conseil municipal de Bordeaux qui contrediront ce constat. Alain Juppé reste « droit dans ses bottes » quand bien même aurait-il amélioré l’enveloppe pour la rendre plus digeste ; ceux qui comparent Juppé à Hollande n’ont pour seul but que de vouloir tuer son chien en disant qu’il a la rage !
    Evidemment mon propos partisan peut être taxé d’aveuglement mais l’époque que nous vivons exige que la France hérite d’un homme d’Etat digne de ce nom : vision, rigueur, mais aussi apaisement, sont les moindres souhaits auxquels les Français aspirent et Alain Juppé porte ces qualités dont la France a tant besoin.
    Denier argument s’il en est, le mandat unique qu’Alain Juppé s’impose pour la prochaine mandature, même s’il peut représenter d’autres inconvénients, fera de lui un président de la République tout à son action pour le bien commun de la France, c’est à mes yeux, le principal gage de sérieux et se mettant à l’abri de toutes les circonvolutions politiques qui ont tant pollué les deux derniers mandats présidentiels. Si la prochaine mandature est apaisée, alors, elle sera réussie !
    ——————
    @Giuseppe
    « Juppé qui a géré Bordeaux, certes embellie, mais à des prix d’impôts locaux stratosphériques… Avec l’argent des autres c’est si facile. »
    Êtes-vous bien sérieux dans votre stratosphérique point de vue – que je respecte néanmoins ?
    Quant à « l’argent des autres », dites-moi comment font justement les autres pour financer des actions publiques ?
    Vous n’aimez pas Juppé, c’est votre droit, mais il mérite d’autres arguments plus consistants !
    Bien à vous.

  43. @Giuseppe| 27 août 2016 à 10:54
    « Seul l’expert immobilier Le Guen sera là pour défendre encore sa gamelle »
    Je l’ai croisé plusieurs fois à Barcelone, avenue Laetania, quartier d’El Born, ou l’on peut acheter un 200m2 pour le prix d’un deux pièces dans le 75005… quartier chic bobo. Un aréopage d’agents immobiliers l’accompagnait…
    Cela fait belle lurette que le fisc espagnol ou catalan a envoyé valsé le fisc français qui cherche des poux aux Français qui achètent en Espagne, donc acquisitions invisibles, si ti vois s’qui j’vi dir’…
    Et on ne parle pas de la Tunisie et du Maroc, seule MAM s’est fait gauler par le Canard enchaîné.

  44. A tous ces futurs prétendants au trône, il serait utile qu’ils se prononcent sur la question suivante : êtes-vous favorable oui ou non à l’islamisation de la France ? Car c’est bien sur ce sujet qu’il est urgent de s’inquiéter, sujet qui va polluer la future campagne au détriment du reste.

  45. Bonjour tristesse !
    Il ne manquait plus que lui, celui qui devrait tout redresser, monsieur Triste, la mèche tombante, le regard lourd, celui qui a servi de carpette, excellent dans le domaine du pilotage automobile… Qu’il y reste d’ailleurs pour notre plus grand bien.
    Il n’a pas su avant, comment saurait-il mieux aujourd’hui ? Il dénonce mais reste collé sur la ligne de départ comme un timbre sur une enveloppe.
    Il s’agite à l’arrêt, bon chien il ne fera jamais un chef de meute.
    Le pays n’a pas besoin d’un coureur automobile il a besoin d’un président. Et dire qu’on doit lui payer encore des gratifications de Premier ministre.
    Allez bon vent et surtout qu’il ne nous dise pas ce qu’il faut faire, ce qu’il n’a jamais été capable de faire.
    Fillon un jour, Fillon pour toujours. Il a au moins un point commun avec notre Réjoui, le casque pour l’Histoire.

  46. @Giuseppe de 10h54
    Sur BFM-Business, un chef d’entreprise s’est entendu opposer « la réussite extraordinaire de Juppé à Bordeaux », on se demande pourquoi d’ailleurs, mais bref, il a expliqué qu’il ne faisait pas le même métier que Juppé, lui doit trouver des marchés, lutter contre la concurrence, assurer et maintenir la qualité de ses produits, innover, chaque jour qui passe est un défi, « Monsieur Juppé, lui, ramasse les impôts et entreprend de grands travaux, à la façon de Vauban, l’Etat paiera »…
    Il faut vraiment avoir été fonctionnaire toute une vie pour soutenir Juppé.

  47. Franck Boizard

    @ Exilé | 27 août 2016 à 10:35
    Je vous rappelle le (auto-)portrait de l’homme de caractère dans Le fil de l’épée :
    http://ac.matra.free.fr/FB/caractere.htm
    Allez, un peu de réconfort. Un ami, ayant lu l’entretien d’Alain Juppé dans le Figaro sur « l’identité heureuse », m’a envoyé ce simple SMS : « Juppé est un âne ».
    C’est réconfortant parce que notre monde est noyé sous un déluge de mots, il bavarde, bavarde, bavarde… Ca fait du bien de trouver des gens qui expriment les choses directement et sans détours. Après, on peut écrire des pages pour expliquer, mais d’abord aller à l’essentiel.
    C’est d’ailleurs navrant de considérer les polémiques vaines sur Twitter alors que cet outil, obligeant à la concision, devrait au contraire inciter à aller à l’essentiel.
    Malraux se rappelait d’une vieille dame qui justifiait son passage dans la Résistance par « les Allemands, j’en veux pas ».
    Moi, l’islam, j’en veux pas. Bruxelles, j’en veux pas. C’est si compliqué à comprendre ?
    Il ne faut pas s’exagérer la place de la raison en politique. Elle ne sert qu’à justifier des réactions, qu’on espère saines.
    Je me sens insulté quand je croise une femme bâchée, je suis révolté de savoir que la politique de la France se décide à Bruxelles, Alain Juppé me donne des envies furieuses de lui fracasser la tête contre le mur, le quasi-silence de l’Eglise face au drame des chrétiens d’Orient me fait honte …
    Ensuite, rationaliser, mais d’abord, vivre, sentir et ressentir.
    C.S. Lewis l’a dit mieux que moi :
    « Ce n’est pas un excès de réflexion qui les caractérise [les technocrates semi-cultivés modernes à la Juppé-Hollande], mais l’absence d’émotions fructueuses et généreuses. Ils n’ont pas la tête plus importante que celle de l’homme ordinaire: c’est leur torse atrophié par l’absence d’un grand cœur qui la fait paraître telle. Et pendant ce temps-là — tel est le côté tragicomique de notre situation — nous ne cessons de réclamer à cor et à cri les qualités mêmes que nous rendons impossibles. Il est devenu pratiquement vain d’ouvrir un périodique sans tomber sur des articles affirmant que notre civilisation a besoin de plus d’énergie, ou de dynamisme, ou d’esprit de sacrifice, ou de créativité. Avec une sorte de naïveté épouvantable, nous extirpons l’organe et exigeons la fonction. Nous faisons des hommes sans cœur et attendons d’eux vertu et hardiesse. Nous tournons l’honneur en dérision et sommes choqués de trouver des traîtres parmi nous. Nous châtrons et exigeons des hongres qu’ils soient féconds. »
    (L’abolition de l’homme, traduit par Denis Ducatel aux éditions Raphaël.)

  48. @Florence
    « On n’a donc vraiment rien en magasin ? »
    Il y a beaucoup de stock mais comme pour les soldes, ce sont des articles démodés, rejetés, des fins de série quoi.
    La nouvelle collection tarde à venir mais rassurez-vous, nous allons être livrés dans quelques jours.

  49. @ Savonarole | 27 août 2016 à 14:12
    Lors d’une réunion politique où j’étais convié, le présent, futur candidat, égrenait toute une série de travaux qu’il entreprendrait et rêvait tout haut aux transformations nouvelles envisagées.
    Lorsque fut venue l’heure des interrogations, je me suis vu lui signifier que je voterai pour celui qui n’aurait surtout pas de projets, compte tenu de la hauteur de mes taxes foncières et autres impôts locaux.
    Les présents étaient en majorité fonctionnaires.

  50. Michel Deluré

    @ Guiseppe
    AJ « a embelli Bordeaux avec l’argent des autres » dites-vous. Mais du président de la République jusqu’au maire de la plus petite commune, qui n’a pas réalisé un quelconque investissement public ou une dépense publique de fonctionnement sans l’argent des autres ? Même le coiffeur de notre président actuel, c’est l’argent des autres qui l’a engraissé !
    Et pour ce qui concerne les Bordelais, s’ils n’étaient pas satisfaits de l’usage fait par leur maire de leur argent, ils avaient tout loisir, au travers d’une élection municipale d’exprimer leur mécontentement. Jusqu’à présent, ce ne fut apparemment pas le cas.

  51. @Jabiru à 13:58
    « A ces futurs prétendants au trône, une question : êtes-vous favorable oui ou non à l’islamisation de la France ?
    Si vous posez à un politique une question aussi simple, par oui ou par non, il va jouer sur le temps de réponse et la contourner ainsi : qu’il ne faut pas caricaturer, pas faire d’amalgame, que le burkini ne peut être interdit mais doit rester discret, qu’il faut être tolérant mais ne pas accepter n’importe quoi, et que… et que… Vous, vous attendez et toujours aucune réponse. Oh, quel dommage, dira le journaliste, nous arrivons presque en fin d’émission et nous avons encore beaucoup de questions de nos auditeurs, même déception pour les suivants…
    Un politique qui tourne autour du pot et ne donne pas une réponse franche, c’est qu’il a un esprit tordu.

  52. Mary Preud'homme

    Je viens sur ce blog depuis près de dix ans et ce sont toujours les mêmes jérémiades. Les premiers à récriminer et à distribuer conseils et leçons de morale à tout-va étant trop souvent ceux qui s’avèrent incapables d’assumer leur choix et qui feraient mieux de se taire et méditer sur leur propre responsabilité dans cet effondrement de la France. Un manque de constance, de maturité et de cohésion qu’ils reprochent d’ailleurs à leur champion du jour qui est pourtant à leur image (de girouette) !
    Et que dire de ce président de pacotille qui à peine élu menait déjà campagne pour sa réélection ? Et de ses ânes bâtés qui au lieu de réclamer des comptes au président en titre continuent de s’acharner sur l’ancien ? Jusqu’à détourner son dernier livre et chercher à le ridiculiser et le salir par les moyens les plus vils !
    Aucune suite dans les idées, les projets… Que du bavardage, des cancans, des suspicions, des sondages, des « faucon », des « yavaiqa » ou des « yapluqa »…
    Couchée la France, pour ne pas dire rampante !

  53. Franck Boizard

    @Jean-Pierre CASSAGNE
    « Nombre d’intervenants sur ce blog parlent de Juppé sans vraiment bien le connaître et surtout en occultant son parcours et son action. »
    Au contraire, nous le connaissons très bien. Trop.
    Nous l’avons déjà tant vu. Trop.
    Ceux qui, comme moi, détestent « crâne-d’oeuf-balai-dans-le cul » (c’est le nom que les Indiens du Canada lui ont donné) ont un argument imparable : il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre.
    Et des problèmes, dans sa trop longue carrière, il en a créés plus que son lot. Trop.

  54. Ce que j’aime chez les Bordelais, c’est leur façon de nouer leur petit foulard autour du cou, je préfère cela à la chaîne en or des Niçois que laisse voir un col grand ouvert. Mais bon, les goûts et les couleurs…
    A propos de Le Guen et d’autres, la politique et l’immobilier, pour cette caste de nantis ce sont les deux mamelles leur permettant d’atteindre le septième ciel quand on ne sait rien faire de ses dix doigts… Les pauvres.

  55. « Juppé est intelligent, mais à la manière de Giscard, désincarnée, autosuffisante. Il lui manque de savoir en quoi il croit. »
    « C’est un homme rigide, sans conviction, sans vision, qui s’imagine être supérieur. Un nuisible. Encore un. »
    Giscard, pour le moins, avait une certaine conviction de lui-même, celle d’être une sorte de Philippe d’Orléans, Pompidou parlait latin avec certains de ses ministres, le pervers Mitterrand n’eut point déparé dans la Florence des Medici, Chirac pouvait incarner les appétits d’un Henri IV ou d’un François Ier.
    Juppé ? un homme sans passion (si ce n’est une évidente mégalomanie mêlée à un mysticisme énarcho-compatible, dangereuse, qui se révèle de plus en plus avec l’âge ; voyez Rocard par exemple, même typologie quasi psychiatrique), associé à une image de gentillesse débilitante de Canadien.
    Et comme l’a dit Saint Augustin : « l’homme perdu dans sa passion est moins perdu que celui qui a perdu sa passion ».
    Oui, un dangereux nuisible suffisant, un Napoléon calmé qui serait revenu de Sainte-Hélène, un « concordataire », c’est-à-dire un « collabo » aux méthodes planistes…

  56. Franck Boizard

    @ Paul Duret | 27 août 2016 à 16:24
    1) Non, je suis bien renseigné : le cri de l’Eglise n’est pas à la hauteur du drame.
    2) Est-ce que cela vous regarde ce que je fais ou ce que je ne fais pas pour les chrétiens d’Orient ? C’est bien une question de bolchévique. On n’a pas élevé les petits cochons ensemble. Je n’ai aucun compte à vous rendre sur ma vie privée. D’ailleurs, je vous la retourne, juste pour rigoler : et vous, qu’avez-vous fait pour les chrétiens d’Orient ?

  57. @ Franck Boizard | 27 août 2016 à 17:21
    En ces temps maussades « crâne-d’oeuf-balai-dans-le cul » (c’est le nom que les Indiens du Canada lui ont donné) permet de rire un bon coup…
    Nous pourrions ajouter aujourd’hui, puisqu’il nous est revenu, « crâne-d’œuf-balai-dans-le cul-en babouches cirées ».

  58. Parfois, Camus semble craindre un déferlement barbare : ceux que nous n’avons pas pu civiliser, auxquels nous n’avons pas su apporter nos valeurs et notre bien-être envahiront l’Europe pour la détruire :
    « A longue échéance, tous les continents (jaune, noir et bistre) basculeront sur la vieille Europe. Ils sont des centaines et centaines de millions. Ils ont faim et ils n’ont pas peur de mourir. Nous, nous ne savons plus ni mourir ni tuer. Il faudrait prêcher, mais l’Europe ne croit à rien. Alors il faut attendre l’an mille ou un miracle. »
    Biographie Folio de Camus par Virgil Tanase Pages 335 & 336 – CAMUS prix Nobel de littérature en 1957
    C’est ce qui se passe actuellement grâce à nos cinq derniers présidents et le prochain, Juppé !
    Le laxisme, l’opportunisme et l’escroquerie ont eu raison de la France !

  59. Curieux. Si je compte bien avec mes dix doigts, il n’y a ici que Philippe Bilger qui adore Juppé…

  60. @Jean-Pierre Cassagne
    « Pour convaincre ses détracteurs, j’invite ces derniers à passer du côté de Bordeaux, à interroger les Bordelais ».
    J’en suis, j’attends vos questions !!
    Plus sérieusement, ce n’est pas parce que Juppé a fait mieux à Bordeaux que Chaban-Delmas, ce qui n’était guère difficile il faut l’avouer, que je vais voter pour lui.
    Ses interviews, notamment la dernière sur l’identité heureuse m’inquiètent énormément sur ses capacités à faire face à des clivages profonds que lui et ses copains de droite comme de gauche ont contribué à attiser.
    Alors qu’il faut tout remettre à plat en Europe et redresser l’économie, l’EN, la Justice, la sécurité publique chez nous peut-on penser une minute que le Landais de Bordeaux pourra faire mieux qu’un quelconque Chirac ?
    La baudruche va se dégonfler !!

  61. @agecanonix | 27 août 2016 à 19:40
    Très drôle. Les Indiens ont de l’humour, dans « Little big man – Mémoires d’un visage pâle », il y en avait un qui s’appelait « Jeune homme craignant son cheval »… qui pourrait être le nom de Fillon… dont j’ai oublié le prénom.

  62. @ Michel Deluré | 27 août 2016 à 16:09
    Que l’on se rassure Balkany est toujours là… Ville endettée jusqu’au cou, mais toujours en place, c’est ainsi.
    Pour l’argent des autres rien de plus facile pour dépenser, dans l’entreprise on investit tout en regardant les résultats.
    Dans les caisses des communes quand il manque on en redemande pour éponger, tout ce que ne fait pas le privé sinon c’est la faillite.
    Mais vous avez raison, Juppé est là comme le sont les époux infernaux chers au Palmipède et toujours réélus…

  63. @Jean-Pierre Cassagne
    Nombre d’intervenants sur ce blog parlent de Juppé sans vraiment bien le connaître et surtout en occultant son parcours et son action.
    Il n’est pas nécessaire de connaître personnellement quelqu’un pour comprendre son caractère, il suffit souvent simplement d’observer ses réactions face à diverses situations réelles.
    Ne refaisons pas tout son parcours, mais par exemple sa gestion des grèves de 1995 a été lamentable.
    Après un début de fermeté de bon aloi, et après quelques semaines de grèves très dures (je m’en souviens encore), il a capitulé en rase campagne au lieu de persévérer et de faire appel aux moyens légaux à sa disposition.
    Donc, manque de courage, de persévérance et de ténacité.
    C’est plutôt inquiétant dans les circonstances actuelles.
    Plus près de nous, ses réactions à un certain nombre de problèmes brûlants montrent qu’il ne comprend rien malgré son intelligence aux bouleversements démographiques, sociaux et « religieux » qu’a subis la France en quelques années.
    Les réponses qu’il apporte sur son blog à un certain nombre de situations préoccupantes sont absolument consternantes.

  64. @Franck Boizard
    « Est-ce que cela vous regarde ce que je fais ou ce que je ne fais pas pour les chrétiens d’Orient ? C’est bien une question de bolchévique(…)et vous, qu’avez-vous fait pour les chrétiens d’Orient ? »
    Je ne vous sens pas très serein sur cette question. Cool, mec !
    En réponse à votre dernière question, eh bien, je soutiens l’Œuvre d’Orient de différentes manières (financière + mise en place d’une expo sur les chrétiens d’Orient) et plus directement je participe à un groupe d’accueil de réfugiés du Moyen-Orient. Je n’en tire aucune gloire et suis conscient qu’il faudrait faire beaucoup plus. Je vous invite à faire de même, passer de la parole grincheuse aux actes positifs.

  65. Mary Preud'homme

    @Paul Duret | 27 août 2016 à 16:24
    Franck Boizard a raison. Pour une fois évoquée la détresse des chrétiens d’Orient, on nous ressasse à longueur de temps les souffrances des musulmans, adjurant les chrétiens de se montrer plus fraternels et tolérants vis-à-vis de ces adeptes de la religion du Livre qui soi-disant ne seraient pas très éloignés de nous, voire nous auraient devancés si l’on en croit les exégètes du saint Coran. En réalité des pilleurs des Ecritures saintes qui ne se sont imposés que par la force et la violence, méprisant notre religion de l’amour et du pardon et dont nombre de nos évêques lèchent aujourd’hui les babouches. A l’image de ceux qui (paradoxalement et de tout temps) ont continué à vénérer et soutenir leurs exploiteurs ou leurs esclavagistes s’opposant farouchement à ceux qui s’obstinaient à leur ouvrir les yeux et à les délier de leurs chaînes !

  66. @ Jean-Pierre CASSAGNE | 27 août 2016 à 13:30
    Bon, sans vouloir vous accabler de chiffres, l’encours de la dette à Bordeaux en 2014 s’élève à 1160€ par habitant, la moyenne nationale est à 951€ ce qui représente, oh si peu pour vous certainement… 22 % de plus, une paille !
    Comparé à l’encours de certaines communes avec les mêmes avantages, on doit approcher les 40 % ! Certes vous avez la statue Juppé, nous n’avons que nos modestes montagnes avec vue sur le Pic du Midi et autres sommets, mais bon.
    Stratosphérique est mon référentiel, nous n’avons pas le même, mais ce n’est pas grave.
    Justement je viens de voir une émission où un simple plateau vide de 100m2 à Bordeaux coûtait 380 000 €, il est vrai que par chez nous vous achetez toute une rue avec la carte postale des Pyrénées sous votre balcon, certes vous n’aurez pas Juppé comme maire.
    Je ne sais pas si j’aime ou n’aime pas Juppé, ce n’est pas mon propos, vous le connaissez sans doute ?
    Il fut un temps où il a défrayé la chronique (c’est mon référentiel), il s’est fait pincer par la justice, égratigné pour de misérables économies de location de l’appartement de son fils et d’autres petits tourments dont le Canard s’était fait l’écho en son temps, je ne détaillerai pas là non plus, c’est du passé.
    C’est bizarre, mais pour peu qu’un politique d’envergure ou pas d’ailleurs, trempe dans de méchantes ou minables petites prébendes j’ai plutôt tendance à le rayer définitivement de mon landscape ; je ne supporte pas qu’à leur niveau certains de ces politiques justement en soient à racler les fonds de tiroir comme le moindre des miséreux et en deviennent encore plus méprisables.
    Il en a été ainsi d’un Le Guen qui avait sous-estimé son patrimoine, il était trop à l’ombre paraît-il, depuis il a rectifié. Pauvre malheureux.
    Que voulez-vous j’ai un petit côté Saint-Just, parfois, mais ces petits larcins de tous les jours, alors que pour beaucoup ils sont dorés sur tranche, ont le don de me mettre en colère et de ne plus avoir aucune considération pour eux.

  67. Catherine JACOB

    @Giuseppe | 27 août 2016 à 10:54
    « Juppé qui a géré Bordeaux, certes embellie, mais à des prix d’impôts locaux stratosphériques… »
    D’après cette carte du Niveau des taxes locales, Toulouse est la ville où la pression fiscale s’est le plus accentuée en 2015 et Bordeaux (32,35%) arrive très loin derrière Lille (45,65%) et même Marseille (41,9%) pour une moyenne nationale de 10,32%.

  68. @ Catherine JACOB | 27 août 2016 à 21:30
    Je suis bien d’accord que Bordeaux avec ses 30 % est derrière un peloton d’échappés qui a mis la barre très haut, pour les porte-monnaie bien sûr, comparé à d’autres d’ailleurs que vous citez à 10%.
    A ce niveau-là, les écarts sont lunaires, surtout quand vous habitez ces villes. D’ailleurs Toulouse vient d’éjecter le gaspilleur pour prendre le revenant Moudenc qui s’est fendu d’un petit livret explicatif sur les travaux somptuaires et démesurés engagés par la précédente municipalité.
    Ils ne savent que gaspiller, heureusement que dans certains coins de France il en est qui gèrent frugalement pour le bien-être des citoyens et fort heureusement ils ne manquent de rien. Comme quoi un sou bien employé pousse aussi bien qu’un euro mal dépensé.

  69. @Savonarole | 27 août 2016 à 20:23
    « Curieux. Si je compte bien avec mes dix doigts, il n’y a ici que Philippe Bilger qui adore Juppé… »
    Mais non, soyez rassuré cher Savo, Philippe nous a fait juste une petite crise de gasparyte aiguë appelée aussi trollite ; il va nous revenir frais et dispo après cette canicule.

  70. @Savonarole | 27 août 2016 à 20:23
    Si si, moi aussi j’aime bien Juppé. Mais seulement quand il est au Canada, en cabane ou non.

  71. Catherine JACOB

    • Suite à l’interpellation de NKM par Yann Moix à ONPC via une interprétation personnelle relativement délirante de l’article 2 de la loi de 1905 réduit à sa première phrase et qu’entre parenthèses il ferait donc mieux de relire lui-même dans tous ses § à l’aide d’un dictionnaire de langue – par ex. son §2 : «Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets (= les budgets de l’État), les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons» –, j’ai eu la curiosité de pousser plus loin que l’article 2, et de survoler l’ensemble des 44 articles dont certains bien qu’extrêmement indigestes ont encore leur intérêt, et j’ai noté en particulier les articles suivants :
    • Article 26 : «Il est interdit de tenir des réunions politiques dans les locaux servant habituellement à l’exercice d’un culte.»,
    • Article 31 : « Sont punis de la peine d’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe et d’un emprisonnement de six jours à deux mois ou de l’une de ces deux peines seulement ceux qui, soit par voies de fait, violences ou menaces contre un individu, soit en lui faisant craindre de perdre son emploi ou d’exposer à un dommage sa personne, sa famille ou sa fortune, l’auront déterminé à exercer ou à s’abstenir d’exercer un culte, à faire partie ou à cesser de faire partie d’une association cultuelle, à contribuer ou à s’abstenir de contribuer aux frais d’un culte. »
    • Article 32 : « Seront punis des mêmes peines ceux qui auront empêché, retardé ou interrompu les exercices d’un culte par des troubles ou désordres causés dans le local servant à ces exercices. »
    De l’article 26 on peut inférer que NKM a tout à fait raison de critiquer le salafisme qui met l’interprétation du texte religieux au-dessus de lois de l’État ce qui revient à transformer de facto l’exercice du culte en réunion politique, ce que la loi interdit dans les locaux destinés à l’exercice du culte, et d’en tirer alors les conclusions qui s’imposent.
    De l’article 31 je retiens qu’on ne peut contraindre d’aucune manière un individu, par ex. une femme, à exercer un culte ou à faire partie d’une association cultuelle. Que si d’aucuns allèguent que le port du voile est une pratique religieuse, nul ne peut dès lors s’y voir contraint et que NKM a donc raison de critiquer la pression sociale qui s’exerce à l’université à cet égard sur certaines étudiantes à un âge encore fragile et d’en tirer les conséquences qui s’imposent.
    De l’article 32 enfin, je retiens qu’une plage publique n’a pas vocation de local voué aux exercices d’un culte et que si d’aucuns allèguent que le port de ce burkini qui fait la fortune d’une styliste ‘intégrée’ australienne, est néanmoins le signe du respect d’un tabou religieux, le proscrire ne revient pas à interférer dans la liberté de l’exercice d’un culte.
    De plus en vertu de l’article 31 nulle ne peut non plus se voir contrainte de le porter au nom d’une pudeur qui ne l’est que de nom dès lors qu’elle se limite à voiler ce qui en fait n’intéresse pas particulièrement les gens sur les plages, et veut ignorer le ressenti d’autrui sur certaines ayant été le théâtre des évènements que l’on déplore, d’où j’imagine le conseil de discrétion donné par Chevènement.
    Le vêtement appartient en effet à un système de codes sociétaux qui font que, sans qu’une loi ou un arrêté municipal ait à s’en mêler, et sans que cela contredise aux libertés fondamentales, on n’est pas admis en certains lieux sans cravate comme on n’est pas admis, ailleurs qu’aux endroits dédiés, à se promener dans le plus simple appareil ou comme le kimono de judo est fait pour les tatamis et non pour la piste de danse de salon, même si on est tous très fiers de la 2de médaille d’or de Teddy Riner, et comme seul le garçon de café porte un nœud papillon à la plage.
    ———————
    @Savonarole | 27 août 2016 à 20:23
    « Curieux. Si je compte bien avec mes dix doigts, il n’y a ici que Philippe Bilger qui adore Juppé… »
    Voyez cependant le commentaire documenté de Jean-Pierre CASSAGNE | 27 août 2016 à 13:30

  72. @ Catherine JACOB | 27 août 2016 à 21:30
    Vous confondez un taux d’augmentation, qui est une valeur relative, et la valeur absolue de la taxe.
    Deux indicateurs qui n’ont pas la même signification.
    La ville qui a la taxe foncière la plus élevée est Lille.
    @Savonarole | 27 août 2016 à 20:23
    Hilarante intervention de J-P Raffarin en boucle sur les chaînes télé, hier soir, pour soutenir Juppé.
    Raffarin meilleur soutien de Juppé ! L’aveugle et le paralytique ?
    Rien ne nous sera épargné, pour notre plus grande joie dans ce cas précis.

  73. Tubiana et son vomi gauchiste :
    Il y avait longtemps qu’il nous manquait le Bibendum antiSarko, antidroite, antiFN etc ; ça y est c’est réparé on peut l’entendre en boucle sur les merdias ostraciser, discriminer, pointer du doigt, caricaturer, menacer de procès en antiracisme et en islamophobie tous les citoyens qui ne font que demander de l’autorité, de la sécurité et du respect et soutenir les maires qui ont pris ces arrêtés antiburkini ; ce charlatan droit de l’hommislamiste aux œillères halal, à l’indignation orientée à gauche et à géométrie variable se refait une santé sur le dos des fascistes racistes réacs etc. qui osent s’élever contre cette peste islamiste qui gangrène le pays ; il est grand temps qu’on fasse un grand ménage et qu’on se débarrasse une fois pour toutes de cette malaria gauchislamiste tubianesque infecte qui propage la haine le fascisme et le racisme, le vrai.

  74. Garry Gaspary

    @ Catherine JACOB
    Le salafisme met tellement l’interprétation religieuse au-dessus des lois de l’Etat que les beaufs en sont à demander qu’on les change pour tenter de l’éliminer.
    Aucune loi ne peut condamner la pression sociale dont la définition est aussi floue que celle par un beauf de l’âge où une femme ne doit plus être considérée comme fragile.
    Le port du burkini ne relève pas de la liberté du culte mais de la liberté de conscience qui fait aussi pleinement partie des libertés religieuses. La liberté de conscience est une condition de l’existence d’une sphère privée au sein même du lieu public. Le choix dans la façon de se vêtir appartenant totalement à cette sphère privée, une femme portant le burkini est en droit de s’asseoir sur votre ressenti tout comme une femme en monokini + string est en droit de s’asseoir sur le ressenti d’une femme en burkini.
    Enfin, les lieux qui obligent au port d’une certaine tenue sont tous privés, c’est pourquoi il est aussi très important de préserver une totale liberté concernant les lieux publics comme les plages.
    Si vous avez d’autres questions à poser pour parfaire votre piètre culture laïque, n’hésitez pas…

  75. Sarkozy continue à cliver grave. Juppé quant à lui préfère rassembler.
    Le problème qui se pose c’est que nous ne sommes pas au pays des « bisounours » et que si une grande partie des musulmans de France souhaite vivre paisiblement, une autre partie de ceux-ci n’ont qu’une idée, celle d’islamiser la France.

  76. Michel Deluré

    @ Giuseppe 27/08/16 20:32
    Etablir un parallèle entre public et privé ne me paraît pas forcément judicieux. La dépense publique, qu’elle soit d’investissement ou de fonctionnement, n’a pas systématiquement la même finalité et son efficacité ne se mesure pas selon les mêmes critères de résultats que s’agissant de l’investissement d’une entreprise privée. La dépense publique répond notamment souvent à une exigence d’utilité pour la collectivité (particuliers et entreprises) sans que l’on puisse en attendre forcément en retour un résultat positif en termes financiers.
    Comparons donc ce qui peut être comparable.
    Il n’en demeure pas moins, et j’en conviens, que la dépense publique est trop souvent décidée sur la base de mauvais critères et se trouve à la source de nombreux gaspillages des deniers publics.
    Ce qui me chiffonne par contre dans votre réponse, c’est que vous appuyez votre argumentation sur des exemples de communes dirigées uniquement par des personnalités comme par hasard de droite, comme si les hommes de gauche étaient curieusement épargnés par ce virus de la mauvaise gestion !

  77. calamity jane

    Sur le commentaire de Catherine JACOB cette nuit et quand le chroniqueur ne comprend pas la Loi 1905 !
    Séparation de l’Eglise et de l’Etat (en temps de paix) cad que l’Eglise (une, romaine catholique, apostolique) ne peut aucunement intervenir dans les affaires de l’Etat, c’est-à-dire qu’elle n’a pas à mettre les citoyens d’un Etat en mauvaise posture. Quand l’Eglise impose le non mariage aux prêtres, qui ne sont pas des moines (est-ce utile de le préciser ?) l’Etat est en droit de répliquer que tout prêtre est avant tout « citoyen de son pays » et qu’il ne gouverne pas de concert avec les chefs religieux pour édicter des Lois et que sur son sol les dogmes ne prévalent.
    NKM distingue salafisme de l’islamisme et prêche (?!) pour un islam de France cad qu’elle propose de favoriser un islam qui, à terme, pourrait intervenir dans les affaires de l’Etat… ?!
    L’émission d’hier soir dans sa nouvelle formule mi-figue mi-raison fut tiède.
    La pêche aux voix est délirante de non sens intellectuel, de cafouillages sociaux.
    Après la vente de TGV… pas vendus puisque les U.S.A. les fabriqueront eux-mêmes en échange de quelques centaines de chômeurs à Montbéliard (Doubs)…
    L’attitude que la France a avec les uns est la même qu’avec les autres : la lâcheté d’une part pour quelques dollars de plus et de l’autre pour quelques voix de plus… et il nous faudrait prendre parti pour les élections ? pour des primaires ?
    Et ça parle des djeuns qui quittent le pays…

  78. Franck Boizard

    @ Paul Duret | 27 août 2016 à 21:19
    Par réciprocité, parce que vous avez répondu à la question que vous m’avez posée : j’ai fait quelques chèques à AED et d’autres choses qui ne vous regardent pas.
    Voyez, je suis plus serein sur la question que vous ne croyez.
    Mon objection demeure : votre question était malvenue, vous n’êtes pas mon directeur de conscience.

  79. Nous sommes un pays de gaspilleurs, 2000 milliards de dette qui ne fait que s’accroître est un signe.
    On est toujours à fustiger les dépenses sociales, peut-être, mais quand on met bout à bout l’inutile, le désordonné et l’inefficace il y a de quoi se faire peur.
    Ce qui est plus grave c’est que dans la collecte des taxes et autres, le retour sur investissement est minime, au passage les emplois territoriaux, les régions mal pensées et réalisées au mauvais moment coûtent encore plus cher. J’ai vu Vallini mal à l’aise dans la défense de cette gabegie.
    Juppé élevé au biberon lui aussi de la République ne se rend pas compte non plus, trop choyé de mandats pour poser la semelle de ses souliers sur terre. Il ne sait pas ce qu’est la mixité sociale du haut de sa chaire.
    La vraie fracture sociale est là, les centre villes ne sont plus accessibles aux classes moyennes tant le foncier est élevé. Le reflux qui avait fait quitter les premiers HLM dans les années 70 pour les villes est terminé.
    Une endogamie sociale est née, provoquée par ces prélèvements excessifs qui repoussent les contribuables de plus en plus loin. Dans le Bordeaux d’aujourd’hui au moins autant que dans le Paris de maintenant, endogamie bien évidemment des classes très aisées qui ont créé des frontières artificielles mais bien réelles.
    J’ai connu la rue de tous les mélanges, commerçants, fonctionnaires, garagiste, notaire, notables, ouvriers. Les taxes étaient minimes, si non propriétaire mon grand-père et tous nous aurions finis expulsés de nos murs.
    Véritable bastion du vivre ensemble et de la cohésion, cinquante années plus tard nous continuons à nous côtoyer, cela ne s’oublie pas le vrai vivre ensemble accessible à tous et surtout il ne s’achète pas à coup d’aides et de subventions pour apaiser les quartiers dits défavorisés.
    Tonneau des Danaïdes du vivre ensemble, le problème n’a jamais été pris dans le bon sens et c’est trop tard, peindre des cages d’escalier est un miroir sans tain qui fait apparaître la séparation encore plus grande.

  80. Très drôle au campus du Touquet Paris-Plage
    Sarkofans pour les pré-ados et les jeunes, et Sarkophage pour les aînés échaudés. C’est l’idole des jeunes.

  81. Ne cherchez pas. La faille est toute trouvée. Ma curiosité d’hier m’a poussée à savoir ce que pensent les Français ou pas de confession musulmane. Je les ai gentiment approchés et ai discuté un peu avec eux, vers la fin j’ai demandé quel est leur président préféré. A l’unanimité des voix, Hollande.
    Miséricorde, il ne faut pas qu’il passe celui-là.

  82. Xavier NEBOUT

    Que ceux qui ont envie de voter Juppé viennent à Bordeaux.
    Au nord, ils contempleront le réaménagement des quartiers nord.
    Une ville nouvelle avec des rues étroites, sans parking, des immeubles aussi laids que visiblement très peu durables, et d’où on a déjà autant de mal à arriver qu’à sortir.
    Bref, une catastrophe de grande ampleur annoncée. Probablement l’urbanisation la plus idiote du siècle.
    Au centre, vous aurez les manifestations du bon goût : l’immense terrassement en dalles noires autour de la cathédrale, et les lampadaires style découpage de maternelle qui entourent la flaque devant nos célèbres quais.
    Mais les quartiers sud valent aussi le voyage pour voir si parler d’invasion africaine est exagéré. Là, nous en sommes à la conquête, et les quelques blancs qui y sont encore n’ont qu’à bronzer.
    Vive Juppé, le candidat laïque et donc préféré des musulmans.
    Soyons clairs : à droite, le candidat est le FN contre l’invasion, ou Juppé qui trahit sa nation en pactisant avec ses ennemis – peut-être même, et c’est pire encore, sans s’en rendre compte.
    Enfin, Juppé à droite ou à gauche ?
    La caractéristique de la gauche étant la pression fiscale pour redistribution, il faut être aveugle pour ne pas voir en Juppé un socialiste déguisé en gaulliste.
    Chirac, Juppé, Hollande, ce sont des professionnels de l’élection. Le souci du bien public pour ces gens-là ? Il ne doit y avoir que P. Bilger pour croire que cela les préoccupe plus d’un quart d’heure de temps en temps.
    Il faut dire que pour connaître ce monde, il faut aller là où il ne va jamais.
    Une bonne bouffe bien arrosée avec DSK et son « matériel », et là, il apprendra la politique – au risque de partir ensuite dans un monastère pendant quinze jours pour s’en remettre…

  83. Manifestement Nicolas Sarkozy et Alain Juppé ne sont pas d’accord sur les dispositions à prendre en ce qui concerne l’affaire du burkini.
    Même si je ne suis pas favorable au port du burkini dans la mesure où il réduit la femme à son corps, objet de la prétendue concupiscence des hommes, et l’empêchant de ce fait de faire état de sa propre personnalité, mais aussi et surtout de sa féminité, je trouve que cette affaire a pris une tournure alarmante.
    La presse internationale et notamment anglo-saxonne, pour qui toutes les occasions sont bonnes pour clouer la France au pilori, s’est emparée de cette affaire et prend manifestement un réel plaisir à condamner ce qu’elle considère comme un signe d’intolérance de la part des élus concernés par l’arrêté sur les burkinis.
    Bilan des courses, jamais autant de burkinis ne se sont vendus depuis ces dernières semaines. C’est bien connu, l’interdiction crée le désir de désobéir et cela n’est pas propre au comportement des seuls Français.
    Je pense pour ma part qu’il y a des sujets bien plus préoccupants, surtout à la veille d’une campagne électorale, que cette peu glorieuse affaire de tenue vestimentaire. D’autant qu’elle a pour effet de créer un clivage malsain au sein de la population qui n’est plus celle qui existait au siècle dernier, le multiculturalisme étant passé par là.
    Comme l’aurait dit Brice Hortefeux « un burkini, ça va, mais c’est quand ils deviennent trop nombreux que ça pose des problèmes ». Il est grand temps de raison garder et de traiter le problème, car c’en est un effectivement, avec toute la sérénité requise.

  84. Garry Gaspary

    @ Ellen
    Chaque pays a ses lois et on se conforme à celles-ci quand on est chez les autres.
    C’est exactement ce que fait une femme qui porte le burkini sur une plage française.
    Après, que les beaufs aient besoin du Conseil d’Etat pour leur rappeler ce que sont les lois françaises ou que la France n’a rien à voir avec les républiques islamiques qui imposent certains tenues aux femmes et que c’est tout à son honneur de leur apporter la liberté de se vêtir comme elles le souhaitent, c’est leur problème, pas le sien.
    Avant de donner des leçons aux autres sur ce qu’est la France, mettez-vous d’abord par l’apprendre vous-même, cela vous permettra d’émerger un jour du ridicule dans lequel vous sombrez par vos commentaires totalement incultes sur le sujet.

  85. Catherine JACOB

    @Garry Gaspary | 28 août 2016 à 09:02
    « Une femme portant le burkini est en droit de s’asseoir sur votre ressenti tout comme une femme en monokini + string est en droit de s’asseoir sur le ressenti d’une femme en burkini.
    Enfin, les lieux qui obligent au port d’une certaine tenue sont tous privés, c’est pourquoi il est aussi très important de préserver une totale liberté concernant les lieux publics comme les plages.
    Si vous avez d’autres questions à poser pour parfaire votre piètre culture laïque, n’hésitez pas…

    Or donc, questions :
    Si chacun s’assied sur le ressenti de chacun que pensez-vous qu’il va finir par se passer ?
    Ne pensez-vous pas que le vivre ensemble commande précisément de ne pas se comporter en société comme si on était seul au monde ?
    Si dix gros tatoués de Yantra (sc. dessins sacrés représentant les Mantras et Katas bouddhistes) vont s’asseoir vêtus d’un simple étui pénien autour d’une femme en burkini sur une plage publique au motif que leur liberté de conscience leur autorise de se considérer comme suffisamment vêtus et protégés pour la circonstance, que pensez-vous qu’il pourrait se passer ?
    Si un maître nageur sauveteur gêné par un burkini échoue à ramener saine et sauve une personne sur le point de se noyer, que va-t-on penser de lui et de ses employeurs municipaux ?
    Ne pensez-vous pas que la laïcité soit prioritairement la liberté d’exercice d’un culte structuré dans un lieu dédié et non pas le droit de revendiquer l’invention arbitraire à gogo de nouvelles pratiques à exercer en tout lieu selon un modèle sectaire ?

  86. Les Français expulsés de chez eux par manque de moyens financiers dorment dans la rue ou dans leur voiture, même en activité, et place doit être faite aux migrants illégaux logés gratis ! Emmanuelle Cosse a pris un coup de soleil sur la tête. Elle promet de réquisitionner les lieux publics pour les 70 migrants minimum arrivant à Paris tous les jours.
    Pour elle, peu importe la dette de l’Etat, les cxxx de Français vont payer.
    Le calcul est vite fait : 30j x 12 mois = 360j x 70 migrants = 25 200 migrants + 450 euros/mois de subventions par migrant. Total de la dépense annuelle : 1 1250 000 euros/an. Qui paie le logement ?, nos impôts. Mais nous, nous n’avons pas droit à la parole.
    Elle propose aux familles françaises de les héberger dans leur logement. Pour qu’elle soit crédible il faut qu’elle commence par donner l’exemple. Moi je propose à Emmanuelle Cosse d’inviter chez elle une famille de migrants (au profil douteux) avec leurs enfants, logés et nourris à l’année. Ca lui va ?
    https://lepoint.fr/societe/migrants-cosse-n-hesitera-pas-a-requisitionner-les-lieux-publics-28-08-2016-2064257_23.php
    C’est de pire en pire avec ces rouges/verts !
    ———————–
    @Garry Gaspary
    Vous êtes un islamo-dingo.
    Comme dit une certaine pub pour les assurances : je vous aurai, je vous aurai un jour. C’est bientôt !
    Tout ce que vous savez dire sur les Français chrétiens c’est « des boeufs ». Pauvre inculte, votre cerveau est réduit à une purée de pois chiches.
    ———–
    Et ça recommence, c’était en 1990. On y revient 26 ans après. Mêmes phénomènes, mêmes problèmes multipliés par dix. Depuis rien n’est réglé.
    https://www.youtube.com/watch?v=QCJ11GI6rvl

  87. Franck Boizard

    Le problème du burkini comme du halal dans les cantines et tant d’autres posés par l’islam en France est inextricable.
    Les moeurs sont imposées par la pression sociale et non par la loi. Chaque population vit selon ses moeurs. Et que se passe-t-il lorsqu’on mélange deux populations aux moeurs incompatibles ? C’est l’intéressante et catastrophique expérience d’ingénierie sociale, menée par des apprentis sorciers qui méritent d’être fusillés (je l’écris au premier degré, pas comme une image) qu’est en train de vivre la France.
    L’histoire nous enseigne qu’il y a trois conséquences possibles à ce type de situation :
    1) L’expulsion ou l’extermination d’une des populations.
    2) La soumission plus ou moins féroce d’une des populations.
    3) L’équilibre de la terreur : la guerre civile plus ou moins larvée, l’anarchie plus ou moins violente.
    Evidemment, plus les populations sont opposées, plus la violence est forte.
    Il n’y a pas de quatrième issue du genre coexistence pacifique. Cela ne s’est jamais vu et ne se verra jamais. C’est contraire à la nature humaine.
    Je n’aime pas qu’il y ait des musulmans en France, parce que la France, c’est chez moi et pas chez eux. Mais ce n’est pas aux musulmans que j’en veux, c’est à tous ceux qui les ont encouragés, qui les encouragent encore. Dont « l’intelligent » Alain Juppé.

  88. Catherine JACOB

    @Garry Gaspary | 28 août 2016 à 09:02 suite
    « Aucune loi ne peut condamner la pression sociale dont la définition est aussi floue que celle par un beauf de l’âge où une femme ne doit plus être considérée comme fragile. »
    Que faites-vous des suicides d’adolescentes cyber harcelées, objets de moquerie pour des motifs futiles et ayant motivé l’ouverture d’une campagne contre le harcèlement à l’école où Jean-Michel Blanquer estime qu’un élève sur dix est victime de harcèlement ? Pourquoi à votre avis devrait-il en être autrement à l’Université avec les étudiantes qui ne suivent pas les consignes en matière de port du voile et autres manifestations ostentatoires et porte-étendard d’une religion déterminée ?
    Mon propre fils a été victime au Japon de harcèlement à l’école (Ijimé) parce qu’il était blond et sa mère a été critiquée pour l’avoir « entraîné » – sic – avec elle à l’occasion d’études universitaires à l’Université d’Etat de Kyôto, notamment par un enseignant japonais de français travaillant pour son gouvernement et accessoirement pour d’autres. Ce que bien évidemment, j’ignorais ayant tenté en toute naïveté d’établir le dialogue et de me justifier en toute franchise.
    Je ne sais pas ce que vous pourriez penser du fait de rejeter la faute du harcèlement à l’école sur la situation des parents. Il a subi au retour en France un nouvel harcèlement à l’école du fait que, scolarisé initialement dans l’école publique japonaise, il avait intégré un schéma de pensée nécessaire pour y survivre et que les élèves français ont stigmatisé en l’appelant, allez savoir pourquoi, « le Chinois », harcèlement dont la faute a été reportée par le principal du collège sur sa mère, bien évidemment.
    Alors, croyez-moi, la pression sociale qui s’exerce sur celui ou celle qui est jugé différent même quand il ne l’est pas, que ce soit par une petite ou grande communauté de personnes auxquelles on veut qu’ils appartiennent de gré ou de force, je ne suis pas sans savoir ce que c’est.
    De telles formes de pression induisent des symptômes spécifiques qu’il est souvent aisé de déceler chez certaines jeunes filles qui ne sont pas cependant sans déclarer qu’elles se comportent de telle ou telle façon de leur plein gré.
    Et, cerise sur le gâteau, quand mon fils a intégré la fonction publique, où est-ce que le rectorat a eu la bonne idée de le nommer pour commencer ? Mais dans des classes où la moitié des élèves refusaient de travailler pendant le ramadan et même de rester tranquillement assis sans déranger les autres, histoire de voir comment il allait se débrouiller avec les ressortissants multiculturels j’imagine.
    Fort heureusement, sensible, intelligent et motivé par la transmission des savoirs, il a pu s’en dépêtrer sans trop de dégâts personnels hormis quelques pneus crevés et autres joyeuses difficultés pour de nos jours avoir été élu au comité de la société nationale des agrégés – organe qui semble avoir cependant beaucoup de mal à se faire entendre du ministère qui, pour sa part, semble penser qu’il faudrait commencer par y faire le ménage avant de critiquer sa propre action–, et n’avoir plus que des classes préparatoires.

  89. أن الله يوفر لك

    @ Garry Gaspary | 28 août 2016 à 11:28
    Très cher imam,
    L’islam n’est pas le bienvenu en France du fait de ses pratiques, son intolérance, sa misogynie et tout le reste !
    Sur ce blog vous nous en faites une démonstration… J’avais connu – et sympathisé avec eux – des arabes (musulmans) chez eux après la guerre d’Algérie (j’étais en coopération culturelle) et mes « connaissances » pratiquaient leur religion comme nous pratiquons la nôtre (c’est-à-dire du bout des doigts) et dans ce contexte tout allait bien… Mais voilà aujourd’hui la France est pleine de Garry Gaspary (c’est-à-dire d’êtres qui ne véhiculent que de la haine et qui veulent déchristianiser ce pays au lieu de désislamiser les immigrés – car, comme de Gaulle l’a écrit nous ne sommes pas miscibles) !
    Je dirais que des imbéciles qui sortent de leurs gourbis émigrent chez nous pour bénéficier de la liberté de parole et de conscience, tout en percevant les allocs (ce qui n’existe pas chez eux) !
    Quand l’Islam aura détruit ce pays que ferez-vous ? Vous irez ailleurs pour détruire d’autres pays ? C’est d’ailleurs tout ce que semblent capables de faire des Garry Gaspary !
    Voyez-vous Garry, nos femmes sont belles c’est pour cela que nous ne les voilons pas, de plus, elles sont égales en droit avec les hommes, alors que vous, vous en faites des servantes ou des sous-êtres !
    J’espère qu’Ellen ne vous répondra pas, car vous n’en valez pas la peine !

  90. Monsieur Bilger, vos réflexions sont toujours aussi distinguées, mais enfin Sarközy sent de plus en plus le moisi. Le moisi dans la confiture.

  91. Mary Preud'homme (de Colombey "les deux Eglises", mais pour combien de temps ?)

    @Garry Gaspary | 28 août 2016 à 11:28, alias M. Déloyal
    Ce qui distingue Gaga et Ellen c’est que le premier ne risque pas d’être contraint un jour de porter une bâche noire ou grise informe pour circuler dans la rue ou une tenue de cosmonaute pour se baigner, mais la seconde si, à en juger par le degré de couardise d’une majorité de vendus et de dégonflés.
    Par ailleurs, pour ceux qui se plaignent du faible nombre de résistants (pourtant bien réels en France) à des pratiques moyenâgeuses, se souvenir que les résistants de la dernière heure sont ceux qui de tout temps ont su – opportunément – masquer les premiers, et refaire surface au bon moment, après avoir trompé tout le monde et pactisé avec l’ennemi jusqu’au renversement de situation… Sachant aussi que ces pervers félons auront donc l’habilité suprême de rebondir au bon moment, tandis que les résistants de la première heure (demeurés dans l’obscurité) et qui ont fait tout le travail avec les risques que l’on sait n’auront même plus voix au chapitre. S’ils ne sont pas carrément diffamés, disgraciés, jetés aux orties ou dans les poubelles de l’Histoire !

  92. @ Michel Deluré | 28 août 2016 à 09:57
    Je me suis sans doute mal exprimé : gauche, droite confondues le gaspillage est à tous les étages.
    Je sais bien que la dépense publique est importante, il en faut, une bibliothèque ne sera jamais rentable, une piscine non plus, le problème c’est pour subvenir à ces gabegies qui n’en finissent jamais que l’on prélève sans arrêt et toujours plus. Je pense au cadran solaire à l’entrée de Perpignan, même le responsable de l’entreprise constructrice était gêné d’en parler.
    Le foncier et les taxes d’habitation sont d’un montant stratosphérique (je le maintiens), donc l’accès au cœur des villes n’est plus possible à des classes dites moyennes, on fait des ronds dans l’eau pour des populations qui courent de plus en plus loin pour avoir un toit.
    Mon propos est là, et même en ayant économisé sou à sou, mon grand-père propriétaire n’aurait jamais pu payer des taxes de centre ville dans certaines villes et nous aurions été expropriés aujourd’hui.
    J’en ai un peu soupé d’entendre qu’il faut de la dépense publique, certes, mais maîtrisée pour le confort de tous et l’égalité passe par là aussi : la possibilité pour tout un chacun de s’installer là où bon lui semble.
    De là de créer des situations inégalitaires et par la force des choses des périmètres de vie qui se cantonnent à des communautés de moyens, et là c’est grave docteur. On en voit le résultat aujourd’hui.
    Le cas a été révélé avec les petits propriétaires de l’île de Ré.
    On est dans le gaspillage total, petites et grandes communes, comment sommes-nous arrivés à 2000 milliards de dettes ! Certainement pas par l’opération du Saint-Esprit. Comment pouvons-nous vivre avec des « working poors » qui ne peuvent plus payer leur foncier de banlieue ou leur taxe d’habitation et pourtant ils travaillent !
    Les élus ne doivent pas souvent mettre la main à la poche pour s’en rendre compte, il est vrai que leurs défraiements sont à la hauteur des gaspillages annoncés.
    Vous pensez qu’avec 8,5 millions de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté un environnement favorable de coexistence puisse se passer normalement, et souvent ces personnes payent jusqu’à 15% de leurs revenus, juste pour avoir le droit de posséder un pavillon qu’ils se sont escrimés à acheter après vingt longues années de remboursement.
    Je le répète, un sou bien dépensé pousse tout autant qu’un euro jeté par les fenêtres.

  93. Xavier NEBOUT

    @Ellen
    Les lois sont issues de la philosophie du droit elle-même issue de la spiritualité.
    Or, la spiritualité chrétienne étant moribonde et l’athée ou laïque une farce, l’islam finira par dominer si nous ne retrouvons pas à temps le christianisme, ce qui est malheureusement peu probable.

  94. Il faut être un gros beauf crétin ignare pour ne pas se rendre compte que le Conseil des Tas n’a fait que s’agenouiller devant les provocations à la chaîne de l’islamisme ; après les cantoches, les écoles, les universités, les transports scolaires, etc., les militants islamistes infiltrent leurs prostituées enburqinées pour tester l’autorité de la France et ça marche : la moitié de la population bien bisounoursée se débine et recule, voire collabore avec ces gros beaufs fachos racistes islamistes droit de l’hommistes associations gauchislamistes nauséabondes.
    La France recule sans cesse, débat beaucoup, brasse de l’air en vain.
    Nos gouvernants ont choisi la honte, l’humiliation permanente, la soumission et ont depuis longtemps déposé les armes ; comme en 40 !

  95. @Achille | 28 août 2016 à 11:24
    Les journalistes anglais sont bien gentils, ils peuvent rire de nous tant qu’ils veulent… j’ai des amis anglais qui trouvent les Français très courageux de lutter contre le voile intégral, et contre l’attitude obsessionnelle de certains pratiquants musulmans concernant le corps de la femme.
    Par ailleurs, ces journalistes feraient mieux de s’inquiéter de ce que leur police laisse prospérer la délinquance lorsqu’elle est le fait de communautés musulmanes, par peur d’être taxés de racisme. Le scandale de Rotherham n’est pas terminé.
    http://www.bbc.com/news/uk-england-south-yorkshire-28934963
    « Au moins 1400 enfants exploités sexuellement entre les années 1997 et 2013. Les victimes sont pour la plupart des jeunes filles prépubères âgées d’environ onze ans. Les malfaiteurs proxénètes étaient tous des musulmans appartenant à des gangs pakistanais ».
    http://www.express.co.uk/news/uk/697583/Rotherham-abuse-scandal-child-grooming-gangs-industrial-scale-victims-CSE
    « Des abus sexuels horrifiants continuent de se produire à une échelle industrielle à Rotherham », article du 9 août 2016.
    « Et maintenant, le mouvement des Jeunes Musulmans Britanniques proteste contre ce qu’il appelle les persécutions que leur fait subir la police (en essayant de lutter contre les réseaux de prostitution d’enfants). Il demande par conséquent aux musulmans de couper tout lien avec les représentants de l’ordre anglais, faute de quoi ils seront considérés comme des parias. Ce mouvement ne peut être tenu pour responsable d’actes que certains accompliraient par autodéfense, car, disent les jeunes Musulmans Britanniques, on ne peut plus faire confiance à la police du Sud Yorkshire « qui marginalise et déshumanise les Musulmans ». »
    La police du Sud Yorkshire a été montrée du doigt pour son incapacité à empêcher ce scandale, mais les policiers ont fait valoir qu’ils avaient renoncé à intervenir de peur d’être accusés de racisme.

  96. @Dieu vous donne – 13:38
    Vous l’avez très bien sondé, le portrait de l’imam Gaspary.
    Promis, je ne lui réponds plus. Comme vous le dites, il n’en vaut pas la peine. Merci de votre gentillesse.

  97. @Paul Duret | 27 août 2016 à 16:24
    « Vous êtes mal renseigné, de nombreux évêques se sont rendus en Irak pour soutenir les chrétiens d’Orient. »
    MDR ! Bilan de la visite : « globalement positif » ! RAS ! Ils avaient repeint les façades des églises et des figurants les saluaient lors de leur passage. Le lendemain de leur départ le « rituel » reprenait de plus belle : les Gaspary islamistes faisaient à nouveau des essais de tronçonneuses sur les chrétiens.
    @Lucile | 28 août 2016 à 19:02
    En parler seulement et vous êtes raciste, donc taisez-vous !
    Nous comptons bien entendu sur la ligue des « doigts dans l’homme » de Tubiana pour régler ce problème LOL !

  98. @Xavier NEBOUT à 15:02
    « Les lois sont issues de la philosophie du droit elle-même issue de la spiritualité »
    La situation en France est si grave qu’il n’y a pas de philosophie du droit qui tienne. Fini les grands bavardages, fini ce cirque qui a trop longtemps duré, fini de nous faire de grandes déclarations flatteuses et prometteuses, on a perdu patience.
    L’arrivée des nouveaux politiques permettra d’agir énergiquement, de remplacer les lois obsolètes qui font défaut par de nouvelles lois claires et précises pour que tout le monde en comprenne le sens.
    On parlera de la spiritualité plus tard, une fois que l’essentiel sera fait : le grand ménage.
    Voilà, c’est tout pour ce soir.

  99. Garry Gaspary

    @ Catherine JACOB
    Il faut déjà distinguer le ressenti, qui est une erreur de jugement due à un abrutissement, du sentiment qui est une réaction normale découlant d’une situation objective.
    Lorsque le beauf Franck Boizard, pour l’exemple, se dit ici insulté par la vue d’une femme en burkini, il fait preuve d’un ressenti découlant directement de l’abrutissement de sa christianisation, ressenti qui est étranger à un quelconque sentiment objectif. Je ne viens pas dire par là que le mal-être de Franck Boizard est purement imaginaire, je viens dire que le mal-être de Franck Boizard découle directement de l’irrésolution spirituelle – terme que je préfère à psychologique, trop connoté scientifiquement – qui règne en lui à la vue de quelqu’un qui fait preuve de liberté – voilà pourquoi je tiens à me situer hors du champ de la psychologie – liberté que son éducation christianisée n’a eu de cesse de tenter de faire disparaître chez lui. C’est ce conflit entre la liberté humaine et l’inhumanité de la christianisation, purement personnel et ainsi constant chez le christianisé, qui est à la source de son perpétuel malaise.
    Quelqu’un de totalement libre, et donc quelqu’un de totalement déchristianisé comme moi, n’éprouve aucun malaise vis-à-vis d’une femme en burkini, tout simplement parce qu’il a conscience qu’il n’aurait aucun mal à se vêtir ainsi si telle était sa volonté. Il est aussi libre qu’elle.
    Nous sommes Français. La liberté est la première valeur de notre devise. C’est elle que nous avons à défendre avant tout. C’est elle que je défends, en tant que Français, lorsque j’appelle à la déchristianisation de la France.
    Vivre ensemble, ce n’est pas rendre coupable l’autre de ses propres tares personnelles, vivre ensemble, c’est trouver la bonne distance entre l’autre et soi-même en ayant toujours la pleine conscience de l’espace de liberté dû à chacun. Frank Boizard n’est pas chez lui sur une plage française ou dans tout autre lieu public, Frank Boizard est uniquement chez lui dans les lieux privés lui appartenant, et si Franck Boizard est incapable de supporter la présence d’une femme en burkini sur une plage, le vivre ensemble lui impose de s’éloigner d’elle mais sûrement pas de lui ordonner de partir. Et ceci est valable pour chacun d’entre nous.
    La laïcité est uniquement la garantie par l’Etat de préserver cet espace de liberté individuel pour chaque citoyen. C’est pour cela que la laïcité est en combat constant contre la christianisation et en paix avec toutes les religions.
    Sur votre deuxième commentaire, le harcèlement dont vous traitez n’est pas d’origine sociale mais individuel : un enfant cyber harcelé chez lui ou à l’école ne l’est pas par la société mais par certains individus qui seront condamnés par la justice française parce qu’ils sont d’abord condamnés par la société française.
    En France, toute personne contrainte par la violence peut être protégée par la loi. En tant que citoyen français, je tiens à ce type de lois, mais je n’ai pas à me substituer à qui que ce soit pour qu’elles règnent absolument. Autrement dit, si une femme est contrainte de porter le voile ou le burkini, et décide ne pas se mettre sous la protection de l’Etat pour sortir de cette contrainte, c’est son problème, pas le mien. Le mien, encore une fois, consiste à ce que personne ne touche au cadre de lois qui assure la protection par l’Etat de tout citoyen.
    C’est au nom de ces principes que je peux en conscience considérer qu’il n’existe pas de femme fragile adulte et que toute femme voilée ou portant un burkini le fait en toute liberté.

  100. Certains/certaines devraient apprendre que l’intelligence consiste souvent à savoir terminer et clore un débat lourd, sans intérêt et sans fin, et que certains sujets ne méritent pas d’être émulsionnés.

  101. le ridicule ne tue pas

    @ Xavier NEBOUT à 15:02
    « Les lois sont issues de la philosophie du droit elle-même issue de la spiritualité »
    Remplacez « droit » par « politique » ou « dictature », et « spiritualité » par « nécessité de contraindre » et… vous donnerez un sens à votre phrase aux envolées lyriques.

  102. Robert Marchenoir

    Sarkozy, qui joue à nouveau les matamores identitaires, n’a rien trouvé de mieux que de réclamer… le déménagement de la jungle de Calais en Angleterre.
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-3761650/Sarkozy-says-Britain-manage-asylum-seekers-territory.html
    Difficile de dire ce qui frappe le plus, dans cette prise de position : la démagogie crasse, l’authentique xénophobie (envers les Anglais, bien sûr), la lâcheté, la bêtise ou le conformisme.
    Ce problème serait donc de la responsabilité des Anglais. En revanche, le fait d’avoir laissé pénétrer sur le territoire national 10 000 délinquants qui n’ont rien à y faire n’est évidemment pas de la responsabilité des Français… les Français ne sont jamais responsables de rien.
    Nicolas « Gros Malin » Sarkozy se paye la tête des Anglais en prétendant qu’ils n’ont qu’à examiner les demandes d’asile chez eux, et à renvoyer par charters ceux dont ils ne veulent pas. Bien entendu, la Frônce éternelle, elle, ne peut pas renvoyer par charters des gens qui ont pénétré en masse et illégalement sur son territoire. Elle ne sait pas faire, elle n’a pas d’avions, ses pilotes sont en grève, il y a pénurie de boussoles pour savoir où est le sud.
    Cette éclatante manifestation de solidarité internationale entre amis, voisins et alliés (en principe) fait vraiment chaud au coeur ; voilà qui rend fier d’être français, voilà qui est vraiment la marque d’un futur chef d’Etat à l’envergure insoupçonnée, qui fera des miracles de diplomatie sur la scène internationale une fois qu’il sera élu.
    Nicolas « Gros Malin » Sarkozy nous dira peut-être sous quelle forme il envisage ce « déménagement » de 10 000 envahisseurs violents et armés par-dessus la Manche : on ouvre la frontière et on laisse faire ? On demande aux voyageurs honnêtes de surseoir à leurs déplacements deux ou trois semaines, le temps que Messieurs les Africains prennent leurs dispositions ?
    Surtout, Nicolas « Gros Malin » Sarkozy oublie de nous dire ce qu’il fera, une fois que ces 10 000 brigands auront (par hypothèse) débarrassé le plancher franchouillard, avec les 10 000 autres qui prendront immédiatement leur place — et quand je dis 10 000, ce serait plutôt 100 000 ou des millions, une fois connue dans le monde entier la nouvelle que la frontière est ouverte.
    C’est-à-dire exactement deux secondes après que la décision aura été prise.
    Un vrai chef d’Etat (coucou Poutine), ce n’est pas un homme qui encourage la démagogie, la lâcheté et la xénophobie de ses concitoyens, en mettant tous les problèmes sur le dos des étrangers. C’est quelqu’un qui voit plus loin qu’eux, qui leur explique les problèmes et qui leur montre la voie de la sagesse, et non celle de la facilité.
    Admirez la façon répugnante et perverse dont s’exprime ce monsieur. Admirez cette compression explosive de sottises, de mensonges et d’arrogance :
    « The jungle should not be in Calais or anywhere else, because this is a republic and those with no rights to be here should return to their country, » Sarkozy said.
    Je mets la citation en anglais, car je n’ai pas trouvé ce passage dans les médias français ; il faut croire que nous devons lire la presse étrangère pour savoir ce qui se passe dans notre propre pays.
    Donc, ce type nous dit que la jungle ne devrait pas être à Calais ni nulle part ailleurs, au moment même où il nous déclare qu’elle devrait être en Angleterre. Mais à part ça, il ne se moque pas du monde.
    Il nous dit que la jungle ne devrait pas être à Calais parce que nous sommes en république. Je ne vois pas bien le rapport. Si nous étions une monarchie, la jungle serait acceptable ? C’est donc pour ça qu’il veut l’envoyer en Angleterre ? Ah ! mais non, il dit que la jungle ne peut pas non plus être en Angleterre. Mais il veut quand même l’y déplacer…
    Il dit que ceux qui n’ont pas le droit d’être ici doivent retourner dans leur pays… c’est donc pour cela qu’il réclame leur expédition en Angleterre, qui est à l’évidence leur pays !
    Voilà la répugnante bouillie verbale, intellectuelle, morale et politique qui a remplacé « la langue de Molière », comme disent les mêmes cuistres qui la détruisent.
    Le discours politique, c’est littéralement devenu n’importe quoi. C’est du bruit avec la bouche, et puis on ajoute des moulinets avec les bras parce que ça fait décidé et viril.
    Et les gens en redemandent ! Il n’y a personne pour s’indigner d’une telle insulte à la vérité, au bon sens, à l’honneur et tout simplement aux intérêts de la France.
    Il n’y en a pas un pour racheter l’autre : cette lumineuse idée de l’exportation de la frontière chez les Rosbifs se retrouve un peu partout : chez les politiciens de droite comme de gauche, et bien entendu au sein de la population, qui ne devrait pas s’étonner qu’on lui serve ce qu’elle réclame.
    Vous voulez qu’on se moque de vous, qu’on vous mente ouvertement en vous prenant pour des imbéciles, qu’on fasse assaut de démagogie à votre égard ? Pas de problème, ce ne sont pas les candidats qui manquent.

  103. Xavier NEBOUT

    GG pourrait être intéressant s’il pouvait sortir de l’assimilation du christianisme au fanatisme que l’on trouve dans la plupart des églises secondaires, et s’il comprenait le sens de « spiritualité » tant c’est dans la clôture que l’on accède à la plus grande liberté intérieure.
    Il faut dire à sa décharge qu’il n’est pas le seul à ne pas comprendre ; par contre, il faut rester modeste alors que sur ce point, il a un écrou à resserrer.

  104. @ Xavier NEBOUT | 29 août 2016 à 12:13
    « …et s’il comprenait le sens de « spiritualité » tant c’est dans la clôture que l’on accède à la plus grande liberté intérieure »
    Je cite Philippe Muray. Parlant des relations entre Islam et déchristianisation occidentale, il énonce :
    « Les dépossédés de la planète, une fois encore, sont des occidentopathes, des humiliés et des offensés, des amoureux éconduits de l’Amérique. Et qui se vengent. En réalité, il semble bien qu’ils désirent un maximum de choses qu’a notre Occident terminal, mais ils entendent se les approprier sans en payer le prix (un prix qui s’appelle liberté des femmes, mariage gay, homoparentalité, disputes entre lesbiennes et bi à propos du mariage gay, pornographie de masse, police du langage, associations de pression et de manipulation, débats de six mois à propos de la nécessité d’étiqueter les pieds puisqu’ils représentent un danger pour la santé publique dans la mesure où ils peuvent botter des culs, etc.). [Or] l’ensemble est à prendre ou à laisser. Ils le prendront. »
    Je cite également Benedetto Croce :
    « Le véritable Antéchrist réside dans la négation, dans l’outrage, dans la façon de tourner en dérision les valeurs elles-mêmes, réputées mots creux, fables ou, pire encore, tromperies hypocrites pour cacher et pour faire passer plus aisément aux yeux aveuglés des crédules et des sots, la seule réalité, qui est la soif et la convoitise personnelles tout entière ordonnées au plaisir et au confort. »
    Il me semble, Xavier, que vous seriez plutôt du côté du christianisme personnel, extramondain, « ésotérique » ; GG ne voit (et peut-on le lui reprocher, tant il est victime de la « société du spectacle ») que l’exotérisme intramondain, qu’il réserve, avec une mauvaise foi certaine, au Christianisme et non à l’Islam.
    Et si nous étions en réalité à l’époque de la défaite finale de la Révolution ? Les invocations grotesques et tristes des « valeurs de la République » par des gens qui n’en ont aucune (valeur) me conforteraient dans cette hypothèse.
    Défaite conjointe de la Christianisation et de la Révolution devant ce que décrit B. Croce ? Paradoxe ? Peut-être pas tant que cela…
    Quoi qu’il en soit, la pulsion de mort est à l’oeuvre, qui peut prendre des formes diverses et « libérales », celle, par exemple, de la « liberté démocratique » de fréquenter les centres commerciaux (métaphore marchande de la défense du « Bien »…).

  105. Garry Gaspary

    @ Xavier NEBOUT
    Vous êtes un piètre théologien parce que vous êtes un piètre philosophe. Et vous êtes un piètre philosophe parce que vous êtes un piètre linguiste.
    Toutes les langues, qu’elles soient indo-européennes ou sémites, ont conceptualisé l’esprit comme un souffle (pneuma, spiritus, rou’ah, etc.) en mouvement d’un intérieur vers un extérieur, et qui permet une influence réciproque de l’un sur l’autre. L’esprit est une respiration du monde par l’être et de l’être par le monde. L’être humain est mondain par l’esprit, le monde est humain par l’esprit. Retenez cette respiration trop longtemps dans une clôture, et l’être et le monde meurent. Votre dieu chrétien est ainsi mort de cette asphyxie spirituelle, et le christianisé est mort pour le monde de la même cause.
    Vous faites l’erreur de croire que cette mort spirituelle chrétienne est advenue progressivement dans l’Histoire, alors qu’elle est présente dès le début dans vos textes évangéliques, dans l’épisode du figuier qui fut asséché par Jésus parce que son esprit christianisé refusait le nécessaire cours des saisons du monde qui participe à sa beauté, à sa diversité, pour ne voir en lui que l’utilité immédiate qu’il devrait en tirer. Donner la magie de votre Christ à quelqu’un comme Franck Boizard, et le monde se retrouvera totalement asséché en quelques jours…
    Ce qui advient progressivement dans l’Histoire, c’est la renaissance de l’homme occidental par la déchristianisation.
    Quant à la liberté intérieure, c’est un non-sens. La liberté ne se manifeste pas dans l’intériorité mais dans l’extériorité. Elle n’a rien à voir avec la pensée de l’intellectuel, l’imaginaire de l’artiste ou la méditation du sage, mais elle est toute dans l’action de l’homme au sein du monde. Et parce qu’elle est toute dans l’action volontaire, elle relève d’une fin et des moyens pour parvenir à cette fin. La fin du religieux est toujours théurgique, elle cherche concrètement à faire participer la divinité au monde dans l’esprit par les moyens d’un culte. Ce qui anime le religieux, ce n’est pas un rejet du monde, mais un amour du monde, une quête de sa perfection, parce que le monde est humain comme l’homme est mondain.
    Le christianisme a toujours été un combat contre la religion, païenne, juive, musulmane, etc. En vérité, je vous le dis : ce qui combat la religion n’est pas une religion, ce qui combat la religion est en guerre perpétuelle contre la beauté du monde, la liberté humaine et la grandeur divine.

  106. @protagoras
    Les dépossédés de la planète, une fois encore, sont des occidentopathes, des humiliés et des offensés, des amoureux éconduits de l’Amérique. Et qui se vengent.
    Pour apporter de l’eau à votre moulin, voici un texte traduit de l’anglais, de Qanta Ahmed, une femme médecin retournée en Arabie Saoudite au moment du 11 septembre. Elle fut choquée de ce que ses collègues médecins poussaient des hourras chaque fois qu’ils regardaient une vidéo de l’effondrement des tours de Manhattan. Deux obstétriciens commandèrent deux gâteaux, un pour chaque tour. La plupart du personnel médical avait été formé aux États-Unis, leurs études payées par les États-Unis, mais ce meurtre de masse les mettait en joie. « Dans les journées venant après le 11 septembre j’ai été témoin, dit-elle, de ce tissu extraordinairement solide qui tissait des liens entre l’élite et les plus éduqués des musulmans avec plus faibles et les moins éduqués d’entre eux, dans leur haine commune de l’Occident. Au fur et à mesure que je trébuchais sur ces haines rancies et ces appétits ouvertement dévorants, il me fallait me souvenir de ce que j’avais voulu oublier : les courants profondément enracinés d’anti-américanisme et d’antisémitisme que l’on voit si souvent aller de concert ».
    Par ailleurs, je crois qu’il faut comprendre, sur la question de l’oppression des femmes par les hommes musulmans, qu’en se concentrant dessus pour lutter contre l’Islam, on ne facilite pas l’intégration des femmes. Le modèle de libération de la femme que nous leur proposons ne les tente pas suffisamment pour qu’elles laissent tomber leurs racines culturelles, alors que la plupart d’entre elles sont incapables de s’assumer économiquement dans les sociétés occidentales (je ne parle pas des femmes qui ont fait des études). Il y a trente ans, c’est ce que prévoyait Nawal el Saadawi dans « L’autre face cachée d’Ève ». Le livre d’Aayan Hirsi Ali, qui date maintenant de plusieurs dizaines d’années, écrit par une musulmane d’origine somalienne – excisée enfant par les soins de sa grand-mère derrière le dos de sa mère – en révolte contre l’Islam, expliquait les problèmes et nous mettait en garde. Nous n’avons guère écouté ces femmes, qui racontaient le passage d’une culture à l’autre et les dissonances éthiques que cela créait pour elles. Avec un optimisme béat, nous pensions qu’il suffisait qu’elles habitent chez nous, dans des conditions qui pourtant n’avaient sans doute pas grand-chose à voir avec ce qu’elles avaient fantasmé avant d’y venir, pour qu’elles adoptent notre mode de vie, sans hostilité vis-à-vis de nous. On est loin, très loin du compte, l’hostilité a crû, et elles portent des voiles plus épais que leurs mères.

  107. @Garry Gaspary | 30 août 2016 à 09:53
    « Ce qui advient progressivement dans l’Histoire, c’est la renaissance de l’homme occidental par la déchristianisation. »
    Ben justement Garry, pour moi qui ne suis ni théologien ni chrétien, la déchristianisation actuelle (et encore, « l’american way of life », la « démocratie de marché », sont des émanations directes du calvinisme) ne fait ressortir aucune renaissance.
    La renaissance de l’homme occidental, si elle existe, est l’émanation directe de l’Antiquité gréco-romaine préchrétienne: c’est bien cette redécouverte de l’Antiquité qui fonda la Renaissance italienne.
    Je hasarde une hypothèse, qui fut celle de Freud : il supposa que la religion chrétienne n’avait jamais, au fond, été réellement acceptée. De ce postulat, il regarda l’antisémitisme (« aryen » en l’occurrence) comme un antichristianisme déplacé et l’irruption du pangermanisme « païen » comme une résurgence d’un vieux fond germanique inconscient barbare (de type wotaniste/ odiniste) antijudéo-chrétien.

  108. @ Garry Gaspary
    Ce que vous pouvez être drôle dans vos envolées lyriquement religieuses !!
    Vraiment très drôle… Le savez-vous ?
    Le fait religieux extra-ordinaire dont vous vous gargarisez repose uniquement sur une question dont la racine centrale est la conscience d’une fin certainement inévitable. Petite tragédie que les humains comme vous dites croient intergalactique…
    Il faut vous détendre monsieur, rien n’est grave comme rien ne se perd…
    Quant aux bienfaits des religions d’où qu’elles viennent nous en avons déjà fait l’expérience. La damnation, le châtiment, le chantage, la domination, la malédiction, la souffrance, voilà en effet de quoi se vanter !
    D’ailleurs, vous-même, je présume que si par malheur Jésus venait à croiser votre route, vous lui feriez un sort dont l’issue incertaine m’inquiète « horresco referens »…
    Votre champ lexical est vaste pour une pensée unique, c’est du gaspillage que ne chercher dans l’humain la simplicité ?
    Vous devez être heureux de rencontrer ici des contradicteurs, ils flattent votre ego et vous accordent du crédit. Vous devez être très orgueilleux pour insulter des personnes que vous ne connaissez pas et cette médiocrité met une ombre définitive à ce que votre pensée pourrait avoir de signifiant… Vous n’êtes pas un prophète et ici, ce n’est pas le désert !
    N’ayez pas peur ! Ouvrez les yeux ! Regardez le vaste monde ! Et de grâce calmez-vous. Sans offense !

  109. Xavier NEBOUT

    Protagoras, GG.
    J’ai failli rater le débat !
    L’Esprit est l’intention sur le monde qui le fonde de toute éternité. Il se manifeste par les inspirations, mais la respiration de l’être au sens propre, c’est de l’ésotérique bâti avec de l’exotérique, du judaïsme.
    En soi, on parlera d’esprit sans majuscule.
    La liberté intérieure, c’est celle qui permet de fondre son âme dans l’Esprit.
    Pour la renaissance, il s’est agi de retrouver les voies ésotériques qui permettraient à son âme de rejoindre l’Esprit en faisant l’économie de la religion au sens chrétien. La franc-maçonnerie en est la fille.
    C’est une réaction au fait que l’Eglise avait absorbé les connaissances anciennes pour les réserver aux contemplatifs.
    Mais si les Romains et les Grecs ont si facilement adopté le christianisme, c’est parce que c’est en fait la seule voie potentiellement universelle vers la communion avec l’Esprit, et miraculeusement un don de ce dernier.
    Le pharaon dont l’âme s’envole porté par le v- de la pyramide, la pensée et les symboles de son peuple, pour revenir vers lui dans l’Esprit, c’est le top du genre, mais aussi nécessairement compliqué que voué à l’échec car la voie de la sainteté est dans l’infinie simplicité.
    GG, essayez de vous asseoir dans une église et d’écouter. Vous pourrez peut-être recevoir l’amour qui est le corps de l’Esprit pour vous délivrer de ce qui torture votre âme et laisse votre esprit être capté par l’orgueil diabolique qui incite à faire le mal pour être.

  110. @Xavier NEBOUT | 31 août 2016 à 11:27
    Un point de détail (mais je ne suis pas théologien): vu de l’extérieur, il existerait une séparation nette entre des christianismes ésotérique et exotérique, l’ésotérique initiant une chaîne proprement « initiatique » conduisant au Christ présenté comme une pure Incarnation du Logos.
    Cette Incarnation du Verbe me paraît peu compatible avec le judaïsme, même messianique.
    Et si, au commencement, était l’Action ?
    Et si,en réalité, « au commencement était le Verbe » marquait l’accession à l’Humain ?

  111. Xavier NEBOUT

    @protagoras
    « Il n’y avait ni être ni non-être, ni homme ni âme. Il n’y avait que le principe unitaire qui n’inspirait que lui-même puisqu’il n’y avait pas d’esprit. Le vide d’être était caché par le néant, mais l’énergie provoquée par le vide d’être du principe unitaire donna naissance à la potentialité de ce dernier qui devint ainsi le Père (âbhû) entouré de vacuité. De la paternité du principe unitaire naquit l’amour qui généra l’esprit au sens de conscience de l’Etre. De l’Esprit naquit la polarité de l’être et du non-être ». (Reg Veda X,129).
    Alors le Christ ?
    Il s’est sacrifié pour qu’en contemplant son sacrifice, nous puissions accéder à la conscience de l’être.
    Ceci dit, l’ésotérisme chrétien, c’est la docte ignorance ; le maître mot des bénédictins n’est pas « sais », mais « écoute ».
    La connaissance sert par contre à savoir le dire aux autres.

  112. @Xavier NEBOUT | 31 août 2016 à 17:26
    « L’ésotérisme chrétien, c’est la docte ignorance »
    Retour à l’incontournable Socrate…?

  113. La réponse de X.Nebout à GG, articulée à celle de protagoras, offre le tableau de l’articulation du grec et du chrétien :
    « Le Dieu véritablement divin est le Dieu qui s’est montré comme Logos et qui, comme Logos, a agi pour nous avec amour. » (Benoît XVI, Ratisbonne)
    Le mûrissement de l’Ancien Testament trouve son accomplissement dans son contact avec le grec dans la traduction du Nouveau Testament.
    La foi est un choix raisonnable.

  114. Garry Gaspary

    @ Aliocha
    L’esprit qui se cantonne à l’intention n’agit pas.
    @ protagoras
    Les racines de l’homme occidental sont bien antiques et grecques, mais présocratiques.
    Socrate, c’est l’homme qui ne veut plus agir et qui se contente de passer son temps à blablater aux portiques de la cité en moquant l’artisan pour mieux louer l’artiste. Socrate, c’est l’inventeur de la société du spectacle que vous rejetez mais à laquelle nous participons tous ici en commentant une actualité purement médiatique pour mieux fuir la réalité politique qui nous impose d’agir en citoyens responsables.
    Il faudra d’ailleurs un jour analyser la place gigantesque que prend l’art dans une société christianisée, il faudra d’ailleurs un jour analyser le fait que la seule façon de vivre pleinement ses émotions pour un christianisé ne peut se situer dans un monde totalement appauvri par la christianisation, mais dans une représentation artistique toujours idéalisée. La tragédie ou la comédie grecques perpétuelles…
    L’art a été le seul moyen de survivre à la christianisation. Mais il n’est qu’une fuite face à la réalité, c’est pour cela qu’il ne peut civiliser, c’est pour cela que la christianisation peut produire des sociétés certes raffinées en apparence mais pourtant encore fondamentalement barbares.
    Comme une Allemagne qui peut devenir nazie.
    Nos émotions nous meuvent. Mais seule la raison peut donner un sens à ce mouvement. Et la raison nécessite une immersion dans le monde que la christianisation et son complément, l’art, ne procurent pas.

  115. @GGaspary
    C’est drôle comme avec vous, il faille répéter les choses deux fois :
    « Le Dieu véritablement divin est le Dieu qui s’est montré comme Logos et qui, comme Logos, a AGI pour nous avec amour. » (Benoît XVI, Ratisbonne)
    Ne nous reste alors, quand on a compris le sens réel de l’action, qu’à imiter l’envoyé, peu importe que vous appeliez ça déchristianisation, ce n’est qu’adolescente gesticulation orgueilleuse, car vous êtes à un cheveu de la vérité, le cheveu de votre vanité.

  116. Bonjour,
    Je ne puis que constater que nous allons une nouvelle fois dans le mur un peu plus et je crois que l’ensemble de la classe politique n’a que faire de la France. ils obtiennent par des mensonges des postes et des rémunérations conséquentes, assurant les arrières et leurs retraites. Ils s’occupent des immigrants et surtout pas des pauvres Français qui crèvent de faim dans les rues sans logement, des agriculteurs, etc.
    Ils parlent des valeurs républicaines, où sont-elles ?? Ah oui l’empire Arabie Saoudite etc. Combien va coûter la Mosquée devant être construite à Bordeaux qui deviendra la plus grande d’Europe ?? Nous allons construire des églises en Arabie ou en Iran ou ailleurs ? Non. ALORS CHACUN CHEZ SOI LES MOUTONS SERONT BIEN GARDES.
    Je crois que nous avons oublié la Normandie, les milliers d’Américains, Australiens, Anglais, etc. qui sont venus nous rendre notre liberté.

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