L’hommage national « simple et populaire » qui sera rendu le 9 septembre à Jean-Paul Belmondo (JPB) est tout à fait justifié. Pour une fois.
La stupéfaction émue et douloureuse après sa mort, comme si on le croyait éternel…
La dignité et l’allure toujours souriantes, avec lesquelles il a affronté les affres de sa fin de vie, nous masquaient le fait qu’il était devenu très mortel et au bout de 88 ans il nous a abandonnés.
JPB français, incroyablement français et l’ayant si bien compris qu’il n’avait jamais voulu offrir ses dons et son talent aux Américains.
JPB aimé par la France quand Alain Delon dévasté par sa disparition en est admiré. La gouaille de l’un et le hiératisme de l’autre qui heureusement est encore parmi nous.
JPB moins monstre sacré qu’ami familier auquel tous étaient réunis par une fraternité forte. Grâce à lui nous pouvions nous rêver meilleurs que nous n’étions, plus drôles, plus intrépides, plus séducteurs, il semblait nous donner toutes les chances et nous lui savions gré de nous sublimer.
J’aime passionnément chez lui des comportements qui tranchaient avec ceux des vedettes classiques.
Il ne pensait pas qu’à lui mais au contraire a mis sa vie au service de son père pour faire reconnaître l’exceptionnelle qualité de sculpteur de ce dernier.
Son existence amoureuse n’a pas été sans éclat de Ursula Andress à Laura Antonelli mais il a su la garder discrète. Jamais il n’a été atteint par la vulgarité d’une médiatisation souvent recherchée en même temps qu’on prétend la fuir.
Il n’a jamais eu le moindre engagement politique public et n’a jamais signé la moindre pétition. Il ne se prenait pas pour un penseur chargé d’éclairer ses concitoyens mais il était Bébel et à sa manière il nous donnait des leçons avec pudeur et élégance.
Acteur et comédien au cinéma et au théâtre, incroyablement doué, avec cette aptitude phénoménale à endosser tous les rôles en demeurant lui-même, il a abordé tous les genres du comique au grave. Rien n’était à mépriser puisqu’il illuminait ce qu’il touchait, ce qu’il jouait.
À bout de souffle, Léon Morin prêtre, Peur sur la ville, Cartouche, le Professionnel, Joyeuses Pâques, Un singe en hiver (d’après le roman d’Antoine Blondin dont la personnalité n’était pas éloignée de celle de l’acteur) et tant d’autres films, Kean et Cyrano au théâtre, on ne pouvait qu’être subjugué, quelle que soit la qualité des oeuvres, par le JPB grave ou bondissant, sérieux ou hilarant, avec sa voix inimitable et sa séduction incomparable. Rien ne lui était étranger et il était dépourvu de ce snobisme gangrenant certains acteurs persuadés que le bon était forcément le moins populaire. Sa force était l’universalité de son jeu : de Michel Audiard à Marguerite Duras, il surprenait, il brillait.
J’ai adoré le fait qu’aucune voix ne s’est élevée contre lui sur le plan des relations professionnelles, de ses attitudes à l’égard des partenaires, modestes ou non, sur les plateaux. Au contraire sa gentillesse, sa simplicité et sa bonne humeur mettaient une ambiance que tous appréciaient.
En même temps courageux et respectueux des grands aînés. Je n’ai jamais oublié qu’il a molesté Jean-Pierre Melville parce que ce dernier ne cessait de rudoyer Charles Vanel dans L’Aîné des Ferchaux et qu’ainsi il a fait cesser ces offenses permanentes.
JPB ne peut laisser personne indifférent parce qu’avec lui, un autre physique, une autre apparence pleine de charme ont eu droit de cité, une désinvolture talentueuse s’est imposée, un caractère a pris le dessus: non plus une star mais un homme si proche du coeur des Français qu’on l’aurait dit de sa famille, qu’on l’aurait voulu comme copain, ami, amoureux, justicier, sauveteur.
J’ai eu la chance grâce à mon ami Michel Godest, qui a été son avocat fidèle et dévoué, de déjeuner deux fois avec lui et de dîner une fois. Je m’en souviens avec précision. Jamais il n’a manifesté la moindre lassitude ou impatience, pourtant je l’ai accablé de questions sur son existence artistique, sa vie amoureuse. Je connaissais assez bien l’une et l’autre.
On a souvent abusé de cette assimilation mais JPB, c’était la France, peut-être celle d’hier, en tout cas celle de Cyrano, la France qu’on aime.
La France dont je crains qu’il l’emporte avec lui.
« Monstre sacré » !
Il est étrange ce besoin de sacraliser, d’idolâtrer…
Il est étrange aussi, à la mort de l’idole, ce mélange de peine et de joie, de trouble et de paix…
Eh oui, la culture est née autour d’une pierre tombale. Ça se confirme. Qu’il est doux de communier, tous ensemble, dans des sentiments partagés !
La France dont je crains qu’il l’emporte avec lui.
Avec des images figées à jamais et qui nous font ressentir par contraste l’horreur de ce qu’elle est devenue de nos jours.
Parents, qui voulez expliquer à vos enfants comment c’était « avant », faites-leur visionner des films où jouait Belmondo.
À l’heure où chacun cherche des personnes à panthéoniser, Jean-Paul Belmondo y a peut-être davantage sa place que d’autres.
Quant à des obsèques nationales, elles me semblent justifiées si Macron ne se met pas à nouveau à parler de lui-même à travers le défunt.
Jean-Paul Belmondo, contrairement à Delon, Aznavour, Prost… ne donnait pas des leçons de citoyenneté depuis les bords suisses du lac Léman. C’était un de nous.
Que pensent les progressistes de Belmondo ?
Bébel ? Trop blanc, trop de souche, trop machiste, trop sexiste, trop raciste !
Cinéma ringard relou où les mecs jouaient les gros bras, les femmes réduites aux rôles de poupées, les noirs inexistants ; c’est atrooooce !
Il faut commencer par déconstruire L’Homme de Rio, avec Sy Omar en vedette principale et Traoré Assa dans le rôle tenu par Françoise Dorléac.
Ne rigolez pas, ils l’ont fait avec Arsène Lupin, « les c… ça ose tout » c’est d’Audiard et… de moi-même.
Quelle que soit la sympathie ou l’admiration que l’on puisse avoir pour Belmondo, ce n’est tout de même pas Alain Delon.
Pascal Praud et ses pleureuses de CNews s’acharnent à vouloir les comparer et les mettre prématurément dans un même linceul le jour de la mort de Belmondo.
Belmondo n’aurait jamais jamais pu jouer Monsieur Klein, ni jouer devant Burt Lancaster dans Le Guépard comme l’a fait Alain Delon. Et Alain Delon, qui n’a aucun humour, n’aurait jamais pu jouer les comédies de Belmondo.
Toutefois, on peut s’accorder à penser qu’ils auront été l’illustration d’un moment de bonheur pour notre génération, c’était la France heureuse, Pompidou, Giscard, et les deux premières années Mitterrand. Après, tous deux nous auront bassinés de film à succès sur le thème flic/voyou ou voyou/flic, une catastrophe.
Savoir s’arrêter, tel est le défi du comédien.
À un journaliste qui pensait mettre sur le même pied Jôôôhnny et Belmondo, un tacle bien asséné lui a expliqué que le premier était inconnu à une heure d’avion de la Creuse, alors que le second était le plus international de nos acteurs français:
https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/jean-paul-belmondo/en-images-les-unes-de-la-presse-francaise-et-internationale-apres-la-mort-de-jean-paul-belmondo_4762739.html
Je ne suis pas d’accord avec notre hôte « JPB aimé par la France quand Alain Delon dévasté par sa disparition en est admiré. »
C’est mal connaître sa filmographie, aimer quelqu’un c’est au moins l’admirer, sinon on passe son chemin.
De ce billet, Monsieur Bilger, je retiens ce passage qui définit plus qu’il ne décrit Jean-Paul Belmondo : « JPB ne peut laisser personne indifférent parce qu’avec lui, un autre physique, une autre apparence pleine de charme ont eu droit de cité, une désinvolture talentueuse s’est imposée, un caractère a pris le dessus: non plus une star mais un homme si proche du coeur des Français qu’on l’aurait dit de sa famille, qu’on l’aurait voulu comme copain, ami, amoureux, justicier, sauveteur. »
Oui, un acteur français, un Français qu’on aurait sans difficulté pu appeler « Français moyen » tant l’identification, notamment dans sa simplicité, pouvait être forte.
Je conçois qu’un hommage lui soit rendu. National peut-être. Mais aucunement aux Invalides. Il existe pourtant un centre national du cinéma ou tout autre lieu symbolique du cinéma français qui aurait dû accueillir un hommage, fût-il national et présidé par monsieur Macron, à cet immense acteur.
Mais Monsieur Macron ne sait faire que dans la démesure et la démagogie dès lors qu’il s’agit de jouer son rôle de lecteur de discours en ce type de circonstances.
D’évidence, il « surfe » sur l’immense popularité de Bébel pour tenter d’en grappiller une partie au profit de sa réélection en 2022. Triste constat.
Mais hommage personnel à Bébel que je n’oublierai pas, au même titre que Jean Gabin, personnifications du Français, de l’esprit français.
Comme vous le soulignez M. Bilger, JPB avait su rester simple, élégant, toujours courtois et aimable. Dans ses films il représentait la joie de vivre et il irradiait aussi bien dans ses films les plus rocambolesques, avec ses rôles aux mauvaises fréquentations, ceux de jeunes dragueurs (ou les deux) mais aussi dans des films plus profonds comme Léon Morin prêtre.
Il représentait la joie de vivre et l’insouciance d’une France qui appartient au passé. Une époque où on pouvait rire de tout et où les Français s’aimaient encore, aimaient leur pays et ses habitudes. Une époque révolue.
La vie de JPB aura été riche et belle à tout points de vue, sans étalage et sans tapage.
Avec le décès de Bébel, les Français sont tristes de voir disparaître cette génération d’artistes tandis qu’on leur diffuse, année après année, les soirées de César sans fantaisie, où la vulgarité côtoie la politique sectaire, la cancel culture, la call culture avec une nouvelle génération d’acteurs et d’actrices qui font tout pour ce conformer à ces nouveautés juste pour avoir l’air modernes et cultivés et surtout pour donner des leçons de vie et de comportement aux Français.
Même en aimant beaucoup JPB, je me demande si un hommage national aux Invalides était bien nécessaire vu que d’autres monstres sacrés sont partis dans la discrétion et privés d’hommage national qu’ils auraient pu mériter eux aussi.
Encore une fois, je n’y vois qu’une occasion pour le candidat-Président de surfer sur une vague nostalgique pour s’approprier des électeurs fans de JPB.
Pourvu qu’il ne vienne pas nous faire son discours grandiloquent avec un portrait de McFly et Carlito… ou s’attendrir sur une époque disparue, alors qu’il ne cherche que cela : la faire disparaître.
« JPB français, incroyablement français et l’ayant si bien compris qu’il n’avait jamais voulu offrir ses dons et son talent aux Américains. »
C’est dommage d’ailleurs car il leur aurait montré un visage de la France qu’ils ne connaissent pas et pourtant est si proche du leur : naturel, spontané, pudique même, et sans limite !
À la fois James Dean, Steve McQueen et Charles Bronson !
Il était l’exemple même du « What you see, is what you get ! » tellement américain !
« La France dont je crains qu’il l’emporte avec lui. »
N’exagérons pas… son cercueil ne serait pas assez grand .
Et je ne suis pas certain qu’il l’eut souhaité… c’est un peu encombrant de reposer avec la France pour l’éternité.
Que resterait-il aux survivants ?
Je ne sais plus quand, aux Baux-de-Provence, j’ai vu une exposition des œuvres de son père, dont un buste de lui, enfant…
Si le sourire n’existait pas, personne ne serait triste du départ d’un vieil homme.
Mais lui, son sourire il le portait vers l’autre, comme une annonce d’amitié.
Sur sa bouche rieuse, l’ange avait posé son index, chut…
Mais il rit quand même, alors l’ange pose sur sa joue son index léger et en partant y laisse une fossette comme une trace de l’enfance.
Alors, je n’aime pas que s’en aillent les hommes dont le sourire éclaire, non je ne veux pas perdre des sourires venus de l’enfance pour éclairer les vieux qui restent et les jeunes qui errent…
@ Michelle D-LEROY
« Pourvu qu’il ne vienne pas nous faire son discours grandiloquent avec un portrait de McFly et Carlito… »
J’espère que vous savez que McFly et Carlito ne sont pas le nombril du monde, l’Axis Mundi.
« Même en aimant beaucoup JPB, je me demande si un hommage national aux Invalides était bien nécessaire vu que d’autres monstres sacrés sont partis dans la discrétion et privés d’hommage national qu’ils auraient pu mériter eux aussi. »
Je ne peux qu’approuver votre position. Ce tempo mémoriel avec lequel certains semblent vouloir rythmer la vie politique commence à m’insupporter.
M. Jean-Paul Belmondo était un artiste avant d’être un comédien. Il incarnait ses rôles de manière sublime, au sommet de son art il jouait à un niveau stratosphérique qui confinait à l’ésotérisme. Dans ces conditions, il est tout à fait normal qu’il ne se soit acoquiné en aucune manière avec la politique. Comme le souligne Philippe Bilger, JPB ne signait pas les pétitions. De plus, il ne défilait pas et n’apportait pas son soutien aux candidats lors des élections.
Son registre d’acteur était assez large, il pouvait jouer la comédie, mais aussi les drames, les policiers et tant d’autres rôles. Bébel rimait avec rebelle. Pierrot le Fou a surfé sur la nouvelle vague jusqu’au bout du rouleau, L’anarchie et le fantastique ne lui faisaient pas peur, il restait décontracté et gouailleur.
Bébel était bon dans les films d’action, mais je préférais les pièces de théâtre. Dans la pièce « L’inconnu dans la maison », il jouait le rôle d’un avocat ivrogne avec une plaidoirie finale surprenante, un coup de théâtre comme je les aime. Dans « Kean », les comédiens qui lui donnaient la réplique ne me semblaient pas aussi inspirés que Bébel. Il faut préciser que je n’ai pas eu la chance de voir cette pièce au théâtre, je me suis contenté d’une cassette VHS. Le théâtre à la télévision, c’est comme les vacances à la maison, les saveurs sont moins épicées. C’était il y a trente ans, déjà.
Belmondo, à bout de souffle, a atteint 88 anniversaires, un compte rond. J’eusse préféré qu’il atteignît 100 ans mais il ne faut pas trop demander à la vie quand on a fumé des cigarettes brunes dans des boîtes de nuit.
Je ne connais personne qui n’aime pas Bébel. Il était à la ville comme à la scène, naturel, gouailleur et son statut de star ne lui était pas monté à la tête.
Dire que c’était un acteur hors du commun est un peu exagéré. C’était un bon acteur qui a eu la chance de tourner dans des films cultes (mais aussi quelques nanars, ce qui a été le lot des meilleurs comédiens), avec des dialoguistes qui lui ont préparé des répliques superbes et qui dans sa bouche prenaient une saveur incomparable.
Il n’était pas spécialement beau. Rien à voir avec Alain Delon au physique ravageur et au regard froid qui affolait les femmes, mais à défaut d’être vénéré comme un dieu il était aimé par le public quelles que soient ses origines sociales.
Encore une icône du cinéma qui nous quitte. Il en reste encore quelques-unes : Alain Delon bien sûr, Brigitte Bardot et j’ajouterai Catherine Deneuve, même si ce n’est pas mon actrice préférée.
P.-S.: ce qui est un peu pénible lors de la disparition d’un grand acteur, ce sont ces déprogrammations sauvages sur toutes les chaînes TV.
France 2 a passé « L’as des as » hier, et aujourd’hui, elle nous passe « le Professionnel ». Va-t-elle nous passer « le Magnifique » demain ? Trop c’est trop. Un hommage n’a de sens que lorsqu’il reste dans la mesure.
Salut, Pierrot le fou (même s’il s’appelle Ferdinand).
@ Michelle D-LEROY | 07 septembre 2021 à 18:12
Je pense comme vous Michelle… Pour les mêmes raisons, sinon quelques autres !
Les Invalides, est-ce bien le lieu pour rendre hommage à un acteur de talent, primesautier et cascadeur tel que le fut Jean-Paul Belmondo ?
Je sais bien que l’on approche d’une campagne électorale qui s’annonce agitée, toutefois je trouve assez consternant que certains intervenants trouvent dans l’hommage qui va être rendu à JPB aux Invalides jeudi prochain, une récupération politique de la part d’Emmanuel Macron.
Là ça tourne à l’obsession. Quoi que fasse EM c’est désormais un geste politique en vue d’aller chercher des voix.
Tout comme je ne m’attarderai pas sur la petite phrase d’Éric Zemmour qui voit dans J-P Belmondo « une certaine incarnation de l’homme français », à savoir, après décodage : blanc hétéro, un brin sexiste.
Certes Bébel n’a jamais parlé politique dans les plateaux TV. Ce qui ne signifie pas qu’il n’avait pas d’avis sur le sujet et je pense que ses idées étaient plus proches de celles d’EM que de EZ.
Mais aujourd’hui cela n’a plus beaucoup d’importance.
Si l’on pouvait négocier ceux que Tu rappelles, ô mon Dieu, nous T’aurions proposé de choisir Macron et Véran, à la place de Belmondo. Tiens, on T’aurait même filé Castex, en prime. Prends bien soin de l’âme du défunt. Il incarnait quand même bien mieux cette humanité, dont on T’attribue la divine paternité, que les générations décadentes actuelles, ce ramassis de dégénérés et de sodomites, à tous les niveaux d’un pouvoir vraiment malade. Dis-nous, ô Seigneur qu’attends-Tu pour remettre un semblant d’ordre dans la pétaudière qu’est devenue la Terre ? Es-Tu Toi aussi devenu sénile ou es-Tu fatigué ? Les Saintes Écritures Te prêtent à Toi ou Ton fils, de nombreuses interventions personnelles, pour beaucoup moins que cela. Alors, sauf Ton respect, qu’est-ce que Tu fous, nom de Dieu ?
Jean-Paul Belmondo n’était ni arabe, ni juif, ni musulman, ni noir, ni homosexuel, ni évadé fiscal.
Les Français se retrouvaient en lui.
De la part de Macron, un hommage aux Invalides est pour le moins surprenant dans ces circonstances…
Macron aurait-il enfin compris le peuple français ?
Et il va y avoir un ramassis de vermines politiques car il faut y être, il faut s’y montrer, il faut s’y faire voir.
@ Achille | 07 septembre 2021 à 23:02
« Je pense que ses (celles de JPB) idées étaient plus proches de celles d’EM que de EZ. »
Pas sur les femmes en tout cas.
Je n’en dis pas plus, ne voulant pas être mufle à l’égard de Brigitte que je trouve assez sympa. Ce qui est normal, nous sommes presque de la même génération.
Les éloges mortuaires ont été à la hauteur de la personnalité de JPB.
Le seul éloge que je puisse ajouter, c’est qu’il était l’opposé d’Emmanuel Macron, et pour moi c’est un vrai et bel éloge.
Il émanait de lui un charme instinctif, naturellement viril. Il ne faisait pas peuple, il était le peuple, avec sa gouaille et son sourire un rien narquois, il était un peu Gavroche.
Alors quand vous dites:
« Mais aujourd’hui cela n’a plus beaucoup d’importance », mais si, ça a de l’importance, ça a même beaucoup d’importance.
« Lorsque la main d’un homme effleure la main d’une femme, tous deux touchent à l’éternité » (Khalil Gibran)
Et il a eu le privilège de connaître Ursula Andress et Laura Antonelli, c’est dire si son éternité sera heureuse !
Aussi sympathique était-il, JP Belmondo était un saltimbanque et ne prétendait semble-t-il pas être autre chose.
Alors, il est bien à l’image de la France de panthéoniser ou invalidiser un saltimbanque, avec une marionnette de la mafia maçonno-financière à sa tête qui en profite sans pudeur pour se montrer.
Yvon Gattaz a sorti un bouquin où il dénonce les 40 ans de déclin de notre pays parallèlement à la réussite de l’Allemagne et encore mieux, de la Suisse où le PIB par habitant est le double du nôtre – sans compter que notre PIB passe en majorité à l’Etat et ses magouilles diverses et avariées.
Bonjour Philippe,
Beau mec Bébel, enfin je trouve. Une tronche de gars qui vit. Pas une tête de flanc aux pruneaux comme l’autre bellâtre.
Tout le monde, moi compris, le trouvait sympa.
Ses films, souvent des potacheries que l’on peut revoir sans s’ennuyer. Pas 20 fois non plus.
Et quelques cultes dans le lot. Un singe en hiver… là, plus de 20 fois sans difficulté.
Bref pas des films casse-burnes comme le Chat d’gouttière, pardon le Guépard, avec le bellâtre à tronche de vicelard. Puisqu’il faut comparer.
@ Tipaza | 08 septembre 2021 à 00:22
« Pas sur les femmes en tout cas. Je n’en dis pas plus, ne voulant pas être mufle à l’égard de Brigitte que je trouve assez sympa. »
Moi aussi je la trouve sympa Brigitte. Elle accomplit son rôle de Première dame de France avec discrétion et efficacité.
Il arrive parfois qu’un homme trouve la perle rare du premier coup. Ce n’est pas si rare que ça, même si ce n’est pas votre cas, ni le mien.
La différence d’âge ne fait rien à l’affaire. Aussi les insinuations des mauvaises langues sur le désintérêt du président pour les femmes et son orientation sexuelle sont assez malvenues.
La vie privée des présidents qui l’ont précédé depuis Giscard jusqu’à Hollande est suffisamment tumultueuse, aussi pour une fois que l’on a un président qui ne fait pas la une des journaux avec ses histoires de c*l, c’est plutôt appréciable.
GERARD R. m’en voudra certainement de souligner que le dieu qu’il prie est le même que celui des talibans, qui serait à même de nous sauver des sodomites et des dégénérés, comment, on le devine, en les mettant dans des camps d’extermination, tous ces juifs et ces pédés.
Bébel, de là où il est, doit bien se marrer de voir que l’hommage qu’on lui destine est une occasion supplémentaire de vomir sur Macron, revivifiant la France des tricoteuses adeptes des décollations, de l’Olympe artificieuse des Jupiter de pacotille qui dansent en rond leur rapatapons d’enfer sur la musique des sorcières à la Giordano, Bruno de son prénom, allons, allons, alors que le comédien, il y a peu, était le faquin, couché à la fosse commune, au lit de ces dieux morts de n’avoir su oser, avec tous les poètes, dire que nous ne sommes rien que de savoir incarner notre capacité futile et pourtant essentielle, nommer le vrai qui reste irréel à tous ces petits dieux morts qui ne sauront jamais mettre le point sur le i de l’éternité :
« Roxane, s’avançant sur le balcon.
C’est vous ?
Nous parlions de… de… d’un…
Cyrano.
Baiser. Le mot est doux !
Je ne vois pas pourquoi votre lèvre ne l’ose ;
S’il la brûle déjà, que sera-ce la chose ?
Ne vous en faites pas un épouvantement
N’avez-vous pas tantôt, presque insensiblement,
Quitté le badinage et glissé sans alarmes
Du sourire au soupir, et du soupir aux larmes !
Glissez encore un peu d’insensible façon :
Des larmes au baiser il n’y a qu’un frisson !
Roxane.
Taisez-vous !
Cyrano.
Un baiser, mais à tout prendre, qu’est-ce ?
Un serment fait d’un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,
Un point rose qu’on met sur l’i du verbe aimer ;
C’est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d’infini qui fait un bruit d’abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d’un peu se respirer le cœur,
Et d’un peu se goûter, au bord des lèvres, l’âme !
Roxane.
Taisez-vous !
Cyrano.
Un baiser, c’est si noble, Madame,
Que la reine de France, au plus heureux des lords,
En a laissé prendre un, la reine même !
Roxane.
Alors !
Cyrano, s’exaltant.
J’eus comme Buckingham des souffrances muettes,
J’adore comme lui la reine que vous êtes,
Comme lui je suis triste et fidèle…
Roxane.
Et tu es
Beau comme lui !
Cyrano, à part, dégrisé.
C’est vrai, je suis beau, j’oubliais !
Roxane.
Eh bien ! montez cueillir cette fleur sans pareille…
Cyrano, poussant Christian vers le balcon.
Monte !
Roxane.
Ce goût de cœur…
Cyrano.
Monte !
Roxane.
Ce bruit d’abeille…
Cyrano.
Monte !
Christian, hésitant.
Mais il me semble à présent que c’est mal !
Roxane.
Cet instant d’infini !…
Cyrano, le poussant.
Monte donc, animal !
(Christian s’élance, et par le banc, le feuillage, les piliers, atteint les balustres qu’il enjambe.)
Christian.
Ah ! Roxane !
(Il l’enlace et se penche sur ses lèvres.)
Cyrano.
Aïe ! au cœur, quel pincement bizarre !
— Baiser, festin d’amour dont je suis le Lazare !
Il me vient de cette ombre une miette de toi,-
Mais oui, je sens un peu mon cœur qui te reçoit,
Puisque sur cette lèvre où Roxane se leurre
Elle baise les mots que j’ai dits tout à l’heure !
(On entend les théorbes.)
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Rostand_-_Cyrano_de_Bergerac.djvu/124
Vive la France des Bébel, des Rostand, des juifs et des lépreux, celle-là est éternelle, elle ne disparaîtra que dans la crainte de ceux qui n’y croient plus !
Deux belles manoeuvres électorales de notre président « bien-aimé » reéligible en 2022 :
Panthéon : pour Josephine Baker en direction des racialistes indigénistes islamogauchistes, le meilleur réservoir électoral pour le fourbe de l’Elysée.
Invalides : pour faire les yeux doux aux blancs de souche, patriotes, cathos, hétéros, fiers de leur vraie France, juste le temps des élections en se bouchant le nez.
La récupération politique est évidente, il joue sur les deux tableaux, c’est son rôle.
Ce qui doit choquer Bebel c’est le lieu de sa cérémonie funéraire : les Invalides ! Quelle triste fin pour lui l’homme d’action qui était tout sauf un invalide.
Perso j’y vois un crachat déguisé en éloge démago récupérateur car la vraie France blanche catho hétéro de Bébel est définitivement devenue une invalide handicapée et bientôt éradiquée par les nouvelles normes progressistes colorées, islamisées, LGBTisées, genrées, mises en oeuvre par Macron et ses sbires LREM collabos alliés complices des islamogauchistes du grand remplacement que tout le monde peut voir autour de lui.
C’est l’ancienne vraie France qui mérite les Invalides, Bébel l’emporte avec lui, comme le dit Philippe, même s’il ne faisait aucune allusion politique, il voyait le triste spectacle macronien de destruction de la nation, sa race, son histoire, ses coutumes, sa religion, l’invasion criminelle migratoire, se dérouler sous ses yeux.
Bébel était un Zemmour silencieux.
@ GERARD R.
L’ennui est, justement, que le Dieu de Ecritures nous a laissé le volant. À nous de nous débrouiller avec les moyens du bord. C’est à notre portée, à condition toutefois, suprême paradoxe, de croire en Lui…
Monsieur Bilger,
Vous commencez votre billet par: « L’hommage national « simple et populaire » qui sera rendu le 9 septembre à Jean-Paul Belmondo est tout à fait justifié. Pour une fois. »
Ce matin, alors que vous êtes sur le plateau de Pascal Praud, je vous entends, comme les quatre autres présents, vous étonner que l’on puisse rendre un hommage national aux Invalides à certaines personnalités non militaires…
Je me permets de vous informer du fait que les hommages nationaux et militaires dans la cour d’honneur des Invalides sont DUS à tout dignitaire de la Légion d’honneur ! Cet ordre, comme vous le savez comporte trois grades et deux dignités: chevalier, officier et commandeur puis, grand officier et grand-croix. Il se trouve que JP Belmondo était grand officier de la Légion d’honneur…
Johnny Hallyday avec lequel on a établi un certain parallèle ne pouvait pas être honoré de la sorte. Eût-il été GO ou GC, qu’il aurait été honoré de la même manière.
Et les hommages nationaux comportent, comme chacun sait, un discours présidentiel.
Merci tout simplement pour ce bel hommage amplement mérité à cet homme chez qui le talent qui était grand n’égalait que la discrétion qui l’était tout autant.
J’ai relevé une petite contradiction dans vos propos de ce matin à l’émission l’Heure des pros.
Vous dites que vous êtes favorable au fait qu’un hommage soit rendu à J-P Belmondo aux Invalides, mais vous regrettez que ce soit le président qui prenne la parole.
Qui dans ce cas proposez-vous pour le faire ? Roselyne Bachelot la ministre de la Culture ? Avouez quand même que cela aurait été bien moins gratifiant.
Seul le président de la République a la stature qui convient pour rendre un hommage national à une personnalité qui a marqué son époque de son empreinte. Enfin ce n’est que mon avis…
@ Tipaza 00h22
« Le seul éloge que je puisse ajouter, c’est qu’il était l’opposé d’Emmanuel Macron, et pour moi c’est un vrai et bel éloge.
Il émanait de lui un charme instinctif, naturellement viril. Il ne faisait pas peuple, il était le peuple, avec sa gouaille et son sourire un rien narquois, il était un peu Gavroche. »
Bien vu et à tout point de vue !!
À commencer par ses très nombreux succès féminins, qu’on ne peut imputer à EM sauf s’il a une vie cachée…
Et sa faculté d’être un acteur hors de pair capable d’être « Léon Morin » et le « Magnifique » !
Moi aussi, je fais partie des gens qui trouvent que profiter d’un mort pour se mettre en scène est répugnant. Campagne électorale oblige, Macron fait feu de tout bois. Je suppose que cet hommage sera retransmis à la TV pour que le peuple puisse contempler Macron le bien-aimé et apprécier sa fumeuse logorrhée.
Les Invalides : je pense que Belmondo aurait préféré que ce soit son père, qu’il admirait énormément, que le président de la République honore. Paul Belmondo était un grand sculpteur, membre de l’Académie des Beaux-Arts et commandeur de la Légion d’honneur. Il est décédé en 1982 et Jack Lang, ministre de la Culture, n’avait pas même pas jugé bon de se déplacer pour ses obsèques, au grand chagrin de son fils.
C’est pour cela, entre autres, que cette cérémonie a, pour moi, le goût amer de la com’ et de la récupération politiciennes.
@ sylvain | 08 septembre 2021 à 08:39
« Bébel était un Zemmour silencieux. »
Compte tenu de la différence de carrure, disons un double Zemmour et j’adjuge !
@ Achille 10h49
Bien d’accord avec vous.
Je suis de plus en plus impressionné de la critique qui s’abat sur Macron… quand il fait le job.
Je crois que c’est au niveau des « officiels » qu’une sélection drastique s’impose.
Macron dira de Bébel ce qu’il aimerait qu’on dise de lui (et qu’on dise de moi !). Mais c’est un autre débat. C’est le président de la République et il doit présider, surtout les hommages aux Invalides et le reste. Ça plaît ou pas que ce soit lui mais il représente le peuple, avec plus ou moins de réussite et d’adhésion.
Que n’aurait-on pas dit si ce ne fut pas lui à la cérémonie ?
Bref, toujours l’histoire des 2 cravates.
Quel dommage que Jean Gabin ne puisse revenir pour prononcer l’oraison funèbre de Belmondo – devant le café de Villerville, naturellement. Comme péroraison, il n’aurait jamais choisi : « Entre ici, Belmondo ! » mais bien plutôt : « On cause de trop, on s’déshydrate ! ».
Il faudrait voir un peu à se calmer. Ne croirait-on pas que Bach, Shakespeare ou Newton viennent de mourir ?
Je veux bien que Belmondo ait été un amuseur de talent, mais de là à le qualifier de plus grand artiste français depuis quarante ans, comme l’a fait Pascal Praud hier… Si l’on n’a pas mieux que ça à se mettre sous la dent, c’est que le niveau baisse.
Donc si je comprends bien, il était beau gosse, viril et sympathique. Euh… et ça suffit à justifier qu’il soit grand officier de la Légion d’honneur ? Le second grade le plus élevé de l’ordre ?
Pour une fois, je suis d’accord avec Ivan Rioufol : ça commence à bien faire, ces cérémonies aux Invalides pour le premier saltimbanque venu. Avec ou sans le président de la République, d’ailleurs. Un peu de réserve, un peu de dignité, un peu de parcimonie ne messiéraient pas. Il faudrait voir à ne pas confondre le génie et l’héroïsme avec la popularité.
Il est paradoxal de voir chacun s’extasier que Belmondo ne prenait jamais de positions politiques, puis s’empresser d’en faire l’anti-Emmanuel Macron. Jusqu’à regretter que ce ne soit pas ce dernier qui soit mort…
Est-il possible, pour une fois, de ne pas laisser les passions politiques pervertir quelque chose qui n’a rien à voir ? Je veux bien qu’il n’y ait ni Noirs ni transsexuels dans ses films, mais est-ce vraiment son plus grand titre de gloire ?
Quant au caractère sympathique de Jean-Paul Belmondo, il mériterait quelques nuances. J’ai trouvé, au contraire, particulièrement antipathique, arrogante, mesquine et hargneuse sa campagne prolongée visant à présenter son père comme une pauvre victime, au motif que l’État n’aurait pas fait assez pour lui rendre hommage.
Paul Belmondo était un sculpteur sans grand intérêt, passablement académique. Mais voilà, il était le père de Jean-Paul, et donc c’était un scandale sans nom que l’État n’ait pas ouvert en grand les robinets à pognon gratuit des autres en sa faveur, qu’il n’ait pas dépêché ministres et présidents pour lui cirer les pompes.
Comme si Jean-Paul Belmondo et sa famille manquaient de ressources, financières et relationnelles, pour créer par eux-mêmes tous les musées qu’ils désiraient.
Cet acteur, dont on nous dit qu’il était un parangon des vertus de droite et réactionnaires, s’est comporté à cette occasion comme un parfait gauchiste, illustrant à merveille le mot anglais « d’entitlement », qui ne possède, comme par hasard, aucun équivalent en France, bien que la chose y soit universellement répandue.
Tout était dû, à ce motif, à Belmondo et à son père, et son indignation surjouée est venue à point pour faire oublier la participation de papa à l’un des fameux voyages des artistes français en Allemagne, organisés par la propagande nazie pendant l’Occupation.
Non Monsieur Marchenoir, la majorité des Français ne pensent pas se calmer bien au contraire.
Après, c’est chacun ses goûts, vous avez raison.
« …ce qui est un peu pénible lors de la disparition d’un grand acteur, ce sont ces déprogrammations sauvages sur toutes les chaînes TV.
France 2 a passé « L’as des as » hier, et aujourd’hui, elle nous passe « le Professionnel ». Va-t-elle nous passer « le Magnifique » demain ? Trop c’est trop. Un hommage n’a de sens que lorsqu’il reste dans la mesure. »
Rédigé par : Achille | 07 septembre 2021 à 21:29
Pour la mesure attendons voir ce que les chaînes feront au décès de Rocco Siffredi.
Pas « Roch Siffredi »… lui c’était Delon dans « Borsalino »…
Comme Monsieur Bilger, j’ai eu plusieurs fois la chance de déjeuner avec Monsieur Belmondo. Disons dans la même salle de restaurant qui n’était pas très grande. Il arrivait avec sa compagne, sa chienne dans les bras, avec une ou deux personnes. En toute simplicité et discrétion. Aucun cérémonial. Un client comme les autres.
Une remarque: associer Belmono et « Invalides », ça surprend !
@ Robert Marchenoir | 08 septembre 2021 à 13:31
Le mot anglais « entitlement » me semble relié aux privilèges et aux titres nobiliaires de sa très gracieuse Majesté. Bien que l’Ancien Régime ait été remplacé par les us et coutumes républicains, les privilèges ont resurgi via la loi de l’offre et de la demande. De ce point de vue, la traduction de « entitlement » par privilèges apparaît tout à fait envisageable.
La caste des gens qui appartiennent au milieu du divertissement bénéficie de privilèges scandaleux. Paul Belmondo n’aurait probablement jamais pu conduire et détruire des voitures de type formule 1 s’il n’avait pas été le fils de Bébel.
@ Robert Marchenoir
Je trouve tout à fait indécente votre attitude vis-à-vis de Paul Belmondo et de sa famille. Que vous ont-ils fait pour que vous déversiez sur eux tant d’aigreur et de jalousie ?
Je pense que marcher sur les tombes et, éventuellement, cracher dessus doit vous apporter une certaine jouissance. Chacun ses goûts.
« Tout était dû, à ce motif, à Belmondo et à son père, et son indignation surjouée est venue à point pour faire oublier la participation de papa à l’un des fameux voyages des artistes français en Allemagne, organisés par la propagande nazie pendant l’Occupation. »
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 septembre 2021 à 13:31
Ahhhhhhhhhh ! Enfin ça y est on a trouvé un nazi, youpi !! Papa Bébel était nazi donc son entourage familial était nazi, Bébel bien entendu est donc nazi puisque descendant de nazi.
Ouf, on respire, on a trouvé la faille et elle est de taille : « c’est un nazi ! »
JM Le Pen était nazi, sa fifille aussi puisqu’elle est allée danser à Vienne, ville nazie.
Personne n’avait encore craché sur Bébel, c’est fait !
@ Achille 08/09 10:49
Vous faites référence, suite aux propos de notre hôte, à l’hommage national qui sera rendu à JPB aux Invalides au cours duquel EM prendra la parole.
Je trouve personnellement regrettable qu’il soit désormais entré dans les usages que certains artistes, dans quelque domaine que ce soit, ayant au travers de leur carrière obtenu une certaine notoriété, souvent méritée d’ailleurs mais le problème n’est pas là, aient droit à leur décès à un hommage national solennel.
On peut se demander d’ailleurs sur quels critères objectifs ces artistes-là ont droit plus que d’autres à cette reconnaissance spécifique. Pourquoi certains monuments du cinéma, du théâtre, de la littérature, etc. n’en ont-ils point bénéficié par le passé et le méritaient-ils moins ? Et pourquoi ne pas élargir alors à l’infini la liste des hommes ou femmes méritant cette reconnaissance ?
Je me demande d’ailleurs si JPB, qui avait érigé la discrétion et la simplicité en mode de vie, aurait accepté qu’un tel hommage aussi solennel lui soit rendu.
Multiplier ces types d’hommages, c’est finalement les banaliser.
@ sbriglia | 08 septembre 2021 à 15:43
« Pour la mesure attendons voir ce que les chaînes feront au décès de Rocco Siffredi.
Pas « Roch Siffredi »… lui c’était Delon dans « Borsalino »… »
Tiens, vous faites de l’humour maintenant ? C’est bien, vous êtes sur la bonne voie, même si c’est un peu du style Charlie Hebdo.
Mais il ne faut surtout pas décourager les bonnes volontés ! 🙂
@ Michel Deluré
Les hommages effectivement se banalisent et perdent de leur sens.
Ceci étant, au vu des hommages rendus par le passé aux Invalides, et dont beaucoup ont oublié qui était concerné, doit-on, par ce seul fait d’hommages insignifiants et injustifiés pour certains, exclure des personnes comme JPB, qui n’ont, contrairement à d’autres personnes ayant fait l’objet d’hommage national, pas défrayé l’actualité, notamment fiscale, en cherchant à échapper à l’impôt français.
Je pense que le devoir de citoyen, y compris fiscal, devrait être une condition nécessaire, quoique insuffisante.
Le souci avec Macron est qu’il est un peu comme l’enfant qui criait au loup ; à force d’alerter la population pour rien, vouloir se montrer, parler pour ne rien dire en cherchant des alibis, alors quand une cohésion nationale peut avoir lieu autour ne serait-ce que d’un artiste, cette même population est légitimement saturée.
Où placer le curseur dès lors ?
Je dirais Alain Delon n’aura qu’à être honoré à Genève, et Depardieu en Russie, tout comme d’autres, si la tentation venait à nouveau de dépenser des deniers publics qui, hélas, ne sont pas issus du fruit des impôts payés par les personnes souvent honorées.
En ce qui concerne JPB, cet hommage ne me choque pas et j’y suis même assez favorable ; pas par rapport à ses talents d’acteur, mais par rapport à ce qu’il incarnait et la gentillesse qu’on devinait en lui. Mais sait-on vraiment ce qui se passait une fois la porte fermée ?
Lors d’une mission en Belgique en 2017, on ne m’a pas parlé de Belmondo, mais de Sarkozy, Balkany, du juge Halphen et du Docteur Maréchal.
Il y en a donc encore sous le coude pour les hommages de Français connus internationalement et avec ce président, jusqu’en 2027, on peut s’attendre à tout. Là il est dans son rôle, ce qui se raréfiait.
DEUX QUESTIONS
Notre espèce, me dit-on, existerait depuis 200 000 ans environ.
Sans considérer les divers polythéismes, je souhaite faire des observations au sujet des trois monothéismes. Le Dieu des chrétiens a attendu 200 000 ans moins 2 000 ans pour se manifester. Le Dieu de la religion juive a attendu 200 000 ans moins un peu plus que 2 000 ans pour se manifester. Et le Dieu musulman a traîné un peu plus que les deux précédents en ne se manifestant qu’au septième siècle de notre ère.
Pourquoi ces trois dieux sont-ils restés silencieux pendant 200 000 ans ? Et les hommes de ces 200 000 ans, nés avant ces trois monothéismes, sont-ils tous en enfer (chrétien, musulman…) ?
Bébel aux Invalides ?
Gageons qu’il ne l’aurait pas supporté et subi non comme un honneur, mais comme un poids insupportable et un rôle de composition totalement imposé, à contre-emploi, hors de son champ de compétence et pour lequel il ne se sentait nulle attirance ou prédestination.
Sachant en outre qu’il semblait être avant tout, sous des dehors légers et primesautiers, un homme de conviction et de fidélité à certaines valeurs intangibles…
@ F68.10
Si j’ai fait référence à McFly et Carlito, c’est juste une allusion à la sortie plus que déplacée du Président à Marseille. Alors qu’il voulait rendre hommage à Samuel Paty, ce professeur assassiné de la façon la plus barbare, en pleine rue, en plein jour par un islamiste, il parlait de lui en montrant une photo de ses nouveaux amis youtubers modernistes : le Président du « en même temps » dans toute sa splendeur.
Et je réitère, même en appréciant JPB, la cérémonie prévue demain aux Invalides me semble inadaptée dans ce lieu. Un discours d’EM à l’église aurait été amplement suffisant et justifié… quoique bien sûr une église, de nos jours…
Dans la France d’aujourd’hui, les dirigeants, pour se faire aimer, pour s’attirer des électeurs, se sentent obligés de distribuer le bac à tous les élèves de terminale, de distribuer la Légion d’honneur massivement, de panthéoniser à tour de bras et maintenant de rendre des hommages nationaux à des artistes marquants certes, mais pas meilleurs que d’autres non plus.
Et montrer des gens qui font des galipettes dans les jardins de l’Elysée en même temps qu’on parle de la mort épouvantable d’un professeur me semble dans la même lignée, incapable de forger dans l’esprit des gens une échelle des valeurs. C’est lamentable de la part d’un Président soi-disant très intelligent et qui au final ne gouverne que pour être réélu.
C’est donc, malheureusement, tout mettre sur un pied d’égalité et c’est bien regrettable.
Merci cher hôte de nous faire découvrir le côté privé et savoureux du personnage. Je n’aimais pas l’acteur, mais sans doute parce que je déteste la gouaille à la parisienne. Vulgaire et pas forcément drôle.
Mais bien sûr, il fallait suivre sa vie, dîner avec lui, lire les journaux, voire les potins, ou pire la presse people.
Curieux, personne n’a cité « le Paradoxe sur le comédien ». J’ai lu plusieurs fois cet essai plutôt court, dont une fois dans une conque rocheuse qui suscitait un courant d’air par une journée très chaude, au sommet du col de Teghime, à Bastia. La fraîcheur et le style ont rendu l’après-midi inoubliable.
M. Belmondo a fait avec ce qu’il avait: courage, vaillance, bonne nature et expression facile, plutôt loin de l’académisme, et c’est très bien, mais il faut l’apprécier sui generis, et je n’aimais pas.
Donc, n’ayant pas fait partie, Dieu merci, de la phalange restreinte, du cercle des initiés, sa mort ne me paraît pas autre chose qu’un clap de fin et m’entraîne, par évocation, à mettre ses obsèques en parallèle, par la solennité d’Etat, avec les funérailles de Giuseppe Verdi, puis me fait penser à Wolfgang Mozart, dans un sac de chaux vive, renversé vite, vite, dans une fosse ignorée.
Oui, je sais les objections, toutes justifiées, mais les Invalides, tout de même…………
Les déboulonnistes gauchistes ne sont pas à bout de souffle : à Rouen, les socialos vont ériger la statue de la porteuse de valises des criminels du FLN : Gisèle Halimi à la place de Napoléon.
@ sbriglia | 08 septembre 2021 à 15:43
Du Musashi Miyamoto sur ce coup, fente, flèche, il applaudirait.
Sans compter Iwami soke, Hyoho Niten Ichi Ryu…
@ Michel Deluré | 08 septembre 2021 à 17:13
« Je trouve personnellement regrettable qu’il soit désormais entré dans les usages que certains artistes, dans quelque domaine que ce soit, ayant au travers de leur carrière obtenu une certaine notoriété, souvent méritée d’ailleurs mais le problème n’est pas là, aient droit à leur décès à un hommage national solennel. »
Je suis entièrement d’accord avec vous sur ce point.
Rendre les mêmes honneurs à un soldat mort au combat et un acteur qui a su conquérir le public par son talent et sa simplicité ça me gêne aussi un peu.
Je trouve aussi que cela dénature la valeur de l’hommage qui est rendu.
La peopolisation de notre monde d’aujourd’hui est la forme moderne du culte de la personnalité. Le peuple a besoin d’avoir des idoles, des héros qui le font rêver. Cela existait déjà en Grèce du temps d’Homère, à Rome à l’époque de César.
Mais dans l’Antiquité la sélection était bien plus sévère qu’aujourd’hui. Seule est parvenue jusqu’à nous la mémoire des héros, poètes, scientifiques et philosophes les plus brillants.
Qui se souviendra de J-P Belmondo ou de Johnny Hallyday dans mille ans ?
@ Michelle D-LEROY | 08 septembre 2021 à 20:13
« Si j’ai fait référence à McFly et Carlito, c’est juste une allusion à la sortie plus que déplacée du Président à Marseille. Alors qu’il voulait rendre hommage à Samuel Paty, ce professeur assassiné de la façon la plus barbare, en pleine rue, en plein jour par un islamiste, il parlait de lui en montrant une photo de ses nouveaux amis youtubers modernistes : le Président du « en même temps » dans toute sa splendeur. »
En fait vous n’avez rien compris. EM a montré la photo des deux youtubers alors qu’il souhaitait une bonne rentrée scolaire aux élèves.
Ce n’est qu’ensuite qu’il a rendu hommage à Samuel Paty assassiné par un islamiste.
Mais bien sûr il a fallu que les esprits malintentionnés associent les deux messages en passant outre la transition.
On appelle ça un amalgame.
Rappelons au passage que ces deux youtubers, McFly et Carlito, ont récolté 400 000 € pour le personnel soignant des hôpitaux, qui lutte contre le coronavirus. Ils ne sont pas aussi méprisables que vous le laissez entendre !
@ Michelle D-LEROY
« Si j’ai fait référence à McFly et Carlito, c’est juste une allusion à la sortie plus que déplacée du Président à Marseille. »
Ce que je trouve déplacé est la façon dont on surveille les moindre faits et gestes du président, surtout les plus insignifiants.
L’important est qu’il ait rappelé le cas Paty. Et encore, même cela, je pense que c’est plus le rôle du reste de la société d’en parler que d’attendre que le Président s’exprime…
« …il parlait de lui en montrant une photo de ses nouveaux amis youtubers modernistes : le Président du « en même temps » dans toute sa splendeur. »
Oui. Ben je ne vois pas le problème de fond. Qu’on surveille ses actions dans le cadre de sa fonction. Les papiers qu’il signe. Les décisions qu’il prend. Là, il fait de la com’. Tant que la com’ n’impacte pas de manière délétère le climat politique, cela m’est indifférent.
La photo de McFly et Carlito n’impacte de manière délétère le climat politique que si l’on tient à faire du président un personnage éthéré, identifié à sa fonction. Ce que je rejette.
Je ne vois vraiment pas le problème de la photo de McFly et Carlito, mis à part faire ruer dans les brancards les gens qui voudraient sacraliser la fonction présidentielle. Et encore, même cela, je trouve cela positif: que les gens ruent dans les brancards pour tout et n’importe quoi, cela donner l’occasion de le faire remarquer, qu’ils se focalisent sur l’inessentiel.
« C’est donc, malheureusement, tout mettre sur un pied d’égalité et c’est bien regrettable. »
Je ne trouve pas, non. Mélanger le burlesque et le sérieux ne me dérange en rien. Bien au contraire. Ce n’est pas tout mettre au même niveau. Arlette Chabot a fait cette remarque en présence de Philippe Bilger sur Sud Radio.
Elle affirmait que c’était contradictoire que de voir Macron effectuer cette « mise sur le même plan » tout en revendiquant l’idée que « toutes les paroles ne se valent pas. »
Alors effectivement, toutes les paroles ne se valent pas. Il y a une hiérarchie de la vérité et de la compétence, et nos institutions doivent en prendre acte.
Cela étant, cette hiérarchie n’a rien à voir avec une obligation au sérieux excessif et à la notion de respect d’une personne, d’un poste, d’un diplôme ou d’une fonction. Absolument rien à voir.
C’est cette confusion entre accepter une hiérarchie de la vérité et de la compétence et exiger le respect par le vulgum pecus de la sacralité d’une fonction, fût-elle présidentielle, qui vole en éclat de nos jours. Et je trouve cela très bien.
De toute manière, on ne rebâtira pas un hiérarchie de la vérité sur, au hasard, les vaccins, en exigeant la déférence vis-à-vis du grand ponte, de l’expert, du fonctionnaire ou d’un président. Le burlesque d’un Raoult et des anti-vaccins le prouve.
Et il s’agit là d’un burlesque bien plus grave que celui de McFly et Carlito. C’est d’ailleurs cela qui est frappant: McFly et Carlito font une vidéo sur les gestes barrières pendant que ceux qui se plaignent qu’on met tout au même niveau ne sont pas exactement les premiers à accepter la primauté du jugement de la communauté scientifique (et non pas d’une personne, comme Raoult ou même Lacombe) en matière de vérité sur les vaccins. La preuve que ces deux hiérarchies sont maintenant déconnectées ; et ce, probablement, à jamais.
Nous sommes donc arrivés dans une époque où on combat le burlesque par le burlesque pour, justement, rétablir une hiérarchie de la vérité et de la compétence qui a cessé de s’incarner dans des personnes uniques et identifiables. Prenons-en donc acte. C’est là une conséquence des mutations du régime de la communication publique: le président n’est qu’une personne comme un autre, simplement en charge de choses importantes. Rien de grave qu’il fasse des blagues pourries.
@ Achille
@ F68.10
Je n’ai sans doute rien compris au message de M. Macron, j’ai par contre très bien compris qu’en ce moment le racolage électoral est permanent à 6 mois des élections entre influenceurs des réseaux sociaux pour faire moderne et s’attirer les jeunes, les millions distribués à Marseille ou encore l’annonce ce matin de la gratuité des moyens contraceptifs avant 25 ans, et cet après-midi l’hommage à Bébel avec les invités choisis et pas n’importe comment.
Et ce n’est que le commencement de la campagne… à bon compte.
@ Michelle D-LEROY
« …j’ai par contre très bien compris qu’en ce moment le racolage électoral est permanent à 6 mois des élections entre influenceurs des réseaux sociaux pour faire moderne et s’attirer les jeunes… »
Il n’y a rien de mal à jouer de la com’. C’est le jeu de la démocratie. Peut-être pas celle dont on rêve, mais celle qui est en place et dont les codes se font bousculer non seulement par les réseaux sociaux mais bien par l’intégralité de l’Internet, où des choses quand même un peu plus sérieuses que les réseaux sociaux se déroulent. Il faudrait veiller à ne pas réduire les mutations de l’expression publique et politique aux seuls réseaux sociaux. Ce n’est pas parce que les réseaux sociaux sont la face la plus visible d’Internet que c’en est la plus importante en terme d’impact sociétal.
« …les millions distribués à Marseille… »
Ah bon ? Paraît-il que ce n’est pourtant pas assez. Trêve de plaisanteries: dans un système normal, ce serait aux régions de faire des tractations pour négocier des péréquations financières, et sûrement pas à un État central d’intervenir pour jouer ainsi les sauveurs. Ce qui est malheureusement, semble-t-il, ici nécessaire.
Les aides sont quand mêmes conditionnelles, pas vraiment à la discrétion des élus locaux qui ont brillé dans le passé par leur sens des responsabilités, et je suis personnellement bien plus sensible à la liberté de recrutement accordé aux chefs d’établissement. S’il faut déverser du pognon pour faire passer la pilule de la liberté de recrutement, eh bien faut ce qu’il faut.
« Et ce n’est que le commencement de la campagne… à bon compte. »
Les Français ne sont pas avares de l’argent public des autres. Cela fait longtemps que c’est comme cela. C’est aux Français que vous devriez vous plaindre. Pas à un chef de l’État qui joue selon les règles du jeu démocratique avec le vote pour trancher au final. Ou alors on bazarde la démocratie, ce qui est une option, mais avec des conséquences plus sérieuses que ne s’imaginent ceux qui croient un retour au suffrage censitaire possible.
Dans un monde parfait, le suffrage censitaire permettrait d’éviter certaines dérives clientélistes. Mais le monde n’est pas parfait, et c’est aux Français d’enfin comprendre que le clientélisme, c’est mal, et d’enfin donner aux institutions des structures qui le rendent le plus impraticable possible.
Sinon, on peut aussi déclarer la côte d’Azur comme étant un État indépendant. Je n’ai rien contre. Cela finira par faire une autocratie en banqueroute de plus sur le pourtour méditerranéen. Pas de quoi casser trois pattes à un canard.
@ Michelle D-LEROY | 09 septembre 2021 à 17:03
« Je n’ai sans doute rien compris au message de M. Macron, j’ai par contre très bien compris qu’en ce moment le racolage électoral est permanent à 6 mois des élections … »
EM ne va quand même pas cesser toute activité au motif que nous rentrons en période électorale !
. Les millions destinés à Marseille étaient nécessaires. Il a assuré que cette fois un contrôle strict de leur utilisation serait assuré, ce qui n’était pas le cas auparavant.
. La gratuité des moyens contraceptifs avant 25 ans, c’est parfaitement normal vu que les jeunes sont souvent désargentés et que ce sont eux qui ont généralement la libido la plus débridée.
. L’hommage à Bébel, même s’il était un peu « too much » de mon point de vue, a été très apprécié par les Français qui aimaient cet acteur.
. Les influenceurs McFly et Carlito représentent la jeunesse bien dans sa peau, comme on aimerait qu’elle soit aussi dans les cités sensibles. La mettre en avant ne me paraît pas du tout condamnable, bien au contraire.
Les autres candidats, déclarés ou non, eux aussi sont déjà entrés en campagne. EM, lui, fait son boulot de président en se déplaçant partout où il est sollicité et ses paroles s’accompagnent de gestes concrets.
Comment pourrait-on le lui reprocher ?
Cela vaut mieux que les vociférations de ses adversaires qui se limitent à critiquer systématiquement tout ce qu’il entreprend et qui, en matière de bonnes opinions, sont très loin derrière lui.
Allez, bien que mes prévisions de 2012 ne m’aient pas bien réussi, je prédis huit mois à l’avance qu’Emmanuel Macron sera réélu en avril prochain.
J’espère que sbriglia a bien noté le titre du billet, la date et l’heure. Il pourra ressortir mon commentaire au soir du 24 avril 2022 ! 🙂
@ Jean-Paul Ledun | 08 septembre 2021 à 14:29
@ Lonicera | 08 septembre 2021 à 16:51
@ sylvain | 08 septembre 2021 à 16:53
Vos couinements pathétiques de bisounours vaguement fachos sont parfaitement semblables à l’indignation surjouée des musulmans, lorsqu’on dessine Momo le pédo.
Lorsqu’un pipole passe l’arme à gauche, il y a toujours des petits flics de la bienséance dans votre genre pour prendre des mines chafouines, dès lors qu’une voix détonne dans le concert des pleureuses.
Et que je dénonce ceux qui « crachent » sur les morts, et que je décèle un nazisme imaginaire dans le portrait que j’ai fait de Belmondo…
Vous faites, tous les trois, la preuve que vous n’en avez rien à faire, de Belmondo. Si vous l’aimiez vraiment, vous trouveriez les mots pour le dire, pour évoquer ses films, sa vie, et pourquoi pas pour défendre la sculpture de son père.
Encore faudrait-il que vous sachiez faire la différence entre une sculpture et un kilo de mozzarella chez Carrefour.
Mais pourquoi se fatiguer à réfuter mes arguments ? Pour vous, le monde se divise en gensses bien et en gensses pabien. Belmondo était un gensse bien, donc ta gueule. Voilà à quoi se résume votre « pensée ».
La possibilité qu’on puisse porter un jugement différent sur Jean-Paul Belmondo et sur l’exploitation politique qui en est faite ne semble pas pouvoir accéder à ce qui vous sert de cerveau.
La faculté de l’esprit humain de distinguer, chez un homme d’exception, ce qui est digne d’admiration des mesquineries qui le desservent, ne semble pas vous avoir été donnée en partage.
La hiérarchie qui distingue différents ordres d’hommes remarquables, qui met les génies et les héros au-dessus des vedettes talentueuses et séduisantes, paraît inaccessible à des gens comme vous, qui, pourtant, se gargarisent des « valeurs » du matin au soir.
Vous vous indignez lorsque la gauche vous accuse de « discriminer », mais lorsqu’il faudrait vraiment faire preuve de discrimination, distinguer Jean-Paul Belmondo et, au hasard, le commissaire de police et son chauffeur qui sont entrés dans le Bataclan en violation des consignes officielles, tous deux armés de leurs seuls pistolets, face à trois terroristes armés de fusils d’assaut qui avaient déjà tué 90 personnes, parvenant ainsi, grâce à leur courage, à abattre l’un d’entre eux et à sauver au moins une vie, alors là, c’est la purée, dans votre tête.
Non que je réclame les Invalides pour ces hommes, dont le nom reste secret — pour leur propre sécurité, je suppose. Je leur souhaite de très longues années de vie, et je suis bien conscient qu’ils termineront leur existence, selon toute vraisemblance, dans l’anonymat du devoir accompli et l’aisance toute relative d’une retraite de fonctionnaire.
Mais tout de même : il faudrait, ne serait-ce qu’en s’abstenant de certaines réflexions imbéciles, avoir conscience que ces hommes, dont nous ignorons jusqu’au nom, valent infiniment mieux que Jean-Paul Belmondo.
Faire des cascades soi-même pour dire m… à la mort et mettre les plus belles femmes du monde dans son lit, c’est une chose. Risquer véritablement sa vie pour sauver celle des autres, les armes à la main et sans jamais l’espoir de coucher avec des actrices, c’est autre chose.
Et si l’intéressé était effectivement conforme au portrait qu’on fait de lui, il serait d’accord avec moi.
Belmondo, pour vous, ce n’est pas un homme, c’est une poupée vaudou. C’est une métaphore. C’est une béquille misérable à une dignité qui vous a quittés.
En gros, avec cet hommage à Belmondo, certains reprochent à notre président, Emmanuel Macron, d’avoir fait le job.
Certes ça a été mal fait, mais je n’aurais pas fait mieux.
Macron joue les attrape-mouches pour se montrer, alors parfois c’est quand même justifié.
En tous les cas son interprétation ne vaut rien, mais du moment que c’est ça qui lui a permis de séduire son épouse, ça plaît.
La place de Macron, président, était de présider ces obsèques de Jean-Paul Belmondo, même si d’autres auraient éventuellement fait mieux le job que lui.
Comme Bébel, Macron ne peut pas être bon partout.
À propos du discours présidentiel aux Invalides.
Je dois d’abord dire que je voterai, à la prochaine présidentielle, comme je le fais à toutes les élections. J’ajoute qu’au premier tour, je ne voterai ni Macron, ni Le Pen ni… Zemmour, s’il est candidat.
J’appréciais l’acteur Belmondo, comme j’appréciais Marielle, Noiret, Rochefort et quelques autres.
Il a eu droit aux Invalides. Cela peut se discuter, mais bon…
Ayant du temps libre et ne travaillant plus, j’ai assisté à la chose. On nous a montré beaucoup de gens connus : des personnalités politiques, des acteurs, Il y a eu une longue attente. Ce qui était attendu par tout le monde, outre l’entrée du cercueil, ce fut l’arrivée du président. Après quelques mots très brefs et très simples d’un proche de Belmondo, les présents et les Français derrière leurs
petits écrans ont dû entendre le discours présidentiel.
J’aurais, je l’avoue, été bien incapable de dire les mots qui convenaient. Il est facile de critiquer n’importe quel texte, n’importe quel discours. Le discours a été applaudi et certains l’ont apprécié.
Chacun voit midi à sa porte. Mais ce discours m’a mis très mal à l’aise. À mille indices, tout d’abord, nul ne peut contester que ce discours n’est pas né du cerveau (génial) du président : même si le président a peut-être apporté quelques modifications, ce discours a été écrit par « la plume du président » ou « l’une des plumes du président ». Ce n’est pas une première dans l’histoire politique française. Chacun se souvient au moins des excellents discours que M. Guaino avait écrit pour Sarkozy. Mais dans le cas d’espèce, cela sonnait particulièrement faux et fabriqué. Grand malaise, pour qui a l’oreille un peu fine.
Au surplus, autre impression désagréable : pour la millième fois, le président saisit cette (triste) occasion pour se mettre en valeur à quelques mois de l’élection présidentielle. Son temps de parole sera-t-il décompté par le CSA ?
E. Macron aime le théâtre, il adôôôre se mettre en scène, encore hier, par contre je ne le trouve pas bon acteur, il use de ce qu’il a appris en classe au lycée, mais on sent le fabriqué.
Il est sans doute meilleur dans la bulle financière, mais qu’est-ce qu’il joue emprunté ! Désaccordé à vouloir paraître naturel, comme celle dont je ne comprendrai jamais son aura – Isabelle Huppert.
Il suffit de regarder « À bout de souffle » ou encore tous les films de l’époque choyée et rutilante des « Satyricon », « L’argent de la vieille », etc. pour se rendre compte de la pauvreté de ce qui est aujourd’hui adulé.
Le texte écrit de Macron au Panthéon était d’une mièvrerie sans nom, il suffit de voir la dernière scène de « Affreux, sales et méchants » pour savoir ce qu’il faut montrer et écrire au bon moment et pour la circonstance.
En cela « Parfum de femme » est un chef-d’oeuvre, E. Macron est un acteur de lycée.
Il sera réélu mais pas pour ses rôles, juste parce qu’il n’a personne pour lui « sonner » la réplique et lui donner le ton.
Requiescat in pace.
Convoi funèbre escorté par les motards de la gendarmerie nationale.
Dernière prise de vue émouvante dans un décorum habituel dont on ne lasse jamais.
Exception faite, en cause l’absence d’odeur de poudre, les bombardes étant inutilisables.
Garde républicaine au cordeau, l’ordre et la discipline comme toujours.
Défilé au pas lent, cercueil drapé tricolore, musique angoissante, mortuaire, ambiance très fin de vie.
Figurants VIP triés sur le volet, tribune officielle que du beau monde, plusieurs centaines, 700 à ce qu’on dit.
Figurants lambda, le gros de la troupe, un millier dans l’enceinte et d’innombrables à l’extérieur.
Oraison funèbre d’un président comédien ou d’un comédien président, peu importe, un script parfait, du cousus main, élocution éblouissante, compilation de faits d’armes cinématographiques, de la bravoure, de l’abnégation, du Stallone puissance 10.
La PROD EMMANUELEM MACRONEM n’a pas lésiné sur les moyens avec en point d’orgue passage impromptu de la patrouille de France.
Clap de fin.
C’était du cinéma, du bon cinoche, du Bébel en somme, salut l’artiste.
@ Achille au sujet de l’hommage aux Invalides
« Seul le président de la république a la stature pour rendre un hommage national à une personnalité… »
Il a la même taille qu’une de mes filles et ça l’a énervée de ne pas y être !
Prochaine étape : le Panthéon.
« Seul le président de la République a la stature qui convient pour rendre un hommage national à une personnalité qui a marqué son époque de son empreinte. Enfin ce n’est que mon avis… »
Rédigé par : Achille | 08 septembre 2021 à 10:49
Objection, votre Honneur !
De Gaulle avait su s’effacer derrière Malraux pour les obsèques de Jean Moulin.
Il eut raison.
Ce fut le plus bel hommage jamais prononcé.
Je vous vois venir : imagine-t-on Roselyne déclarer « Rentre ici Jean-Paul… »
@ calamity jane | 10 septembre 2021 à 17:02
« Il a la même taille qu’une de mes filles et ça l’a énervée de ne pas y être ! Prochaine étape : le Panthéon. »
À un de ses maréchaux qui se proposait d’attraper le chapeau de l’empereur qui avait été placé un peu trop en hauteur par un domestique, qui a eu le malheur de lui dire « Laissez-moi faire, sire, je suis plus grand que vous », l’empereur lui répondit: « Vous n’êtes pas plus grand, vous êtes plus haut ».
C’est en fait ce qui fait la différence entre la taille et la stature d’un chef d’Etat.
@ Robert Marchenoir | 10 septembre 2021 à 09:20
Magnifique. Tout est dit et bien dit !
@ sbriglia (@ Achille)
« Je vous vois venir : imagine-t-on Roselyne déclarer « Rentre ici Jean-Paul… » »
Mais je l’ai dit, si vous lisez bien mon post du 8 septembre 2021 à 10:49 du présent billet !😊
Une personne au moins aurait fait mieux que Macron à l’hommage de Belmondo: Robert Marchenoir.
Hommage à vous Robert.
Et n’en déplaise à certains ou plutôt certaines, je ne fais pas partie de la « clique à Marchenoir » mais il me donne l’occasion de louer une nouvelle fois ses talents de commentateur.
Belmondo par Lautner et Marchenoir, nous aurions été fans.
Homosexualité féminine et homosexualité masculine
J’écoute, ce samedi matin 11 septembre, sur France Culture, l’émission d’Alain Finkielkraut « Répliques ». Elle est consacrée à « la question trans ». Les deux invités sont Claude Habib et Serge Hefez. La question a été peu étudiée pendant deux mille ans et a pu surprendre plus d’un auditeur.
Cela me donne envie de dire, en toute candeur, quelques banalités sur deux faits dont on a beaucoup parlé pendant plus de deux mille ans : l’homosexualité féminine et l’homosexualité masculine.
L’homosexualité féminine, je présume, est facile à concevoir : deux dames se désirent, s’embrassent, s’étreignent, se caressent et en éprouvent de la satisfaction.
L’homosexualité masculine, je présume, est facile à concevoir, voir ci-dessus, avec des gestes analogues. Sa spécificité, je présume, est qu’elle inclut la sodomisation, autrement la pénétration anale. Cette dernière action est-elle agréable pour le pénétré ? Les hétérosexuels ont du mal à le croire et la plupart d’entre eux n’ont nulle envie de faire cette expérience.
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/repliques-emission-du-samedi-11-septembre-2021
@ stephane | 10 septembre 2021 à 22:44
« Et n’en déplaise à certains ou plutôt certaines, je ne fais pas partie de la « clique à Marchenoir » »
Pourquoi ne pas juste vous taire ? Il n’y a pas de « clique à Marchenoir ». Il n’y a que quelques personnes qui ont fait savoir qu’il aimaient ce qu’écrit ce commentateur. Bien plus nombreux sont ceux qui ne disent rien et pensent pourtant de même. Tout le monde ne commente pas.
On (je) se demande bien d’où provient ce désir de faire savoir qu’on n’est gêné par l’admiration que certains ont à l’égard de la puissance verbale de Robert Marchenoir. Serait-ce de la jalousie ? Très possible, ce sentiment mauvais étant très répandu dans la France contemporaine…
Le film qui m’a scotché le plus c’est L’Homme de Rio, un conte enfantin, simpliste, naïf, gentillet, un Tintin au Brésil, une bande dessinée animée, ce Bébel sublime bidasse en folie et cette merveilleuse Françoise Dorléac déjantée, que du bonheur !
Ils l’ont repassé l’autre jour, je l’ai encore vu et revu et cette fois avec des larmes de nostalgie, ce monde de bonheur, d’insouciance et de liberté a disparu, notre pays est devenu un foutoir de haine, de menaces, de calomnies, de délations, de censures, de fichages, de surveillance, d‘insécurité record, de barbarie sanglante, de crimes, de vols, de viols depuis l’invasion criminelle organisée de migrants protégés par le pouvoir et ces fameux paSS nazitaire, nouveaux auSSweiSS gestapistes alibis du pouvoir pour mieux nous museler, un monde programmé par ces pourritures progressistes diaboliques islamogauchistes LGBT genrées racialisées antiblancs antiFrance, nouvelles dictatures macroniennes UE Attali Soros mafias ONG etc. le meilleur des Immondes.
Merci à Achille et stephane.
@ Patrice Charoulet
Bien sûr que le passif aime l’être. Qui irait chercher le discrédit social pour… rien ? Il est dit… est-ce vrai, est-ce faux ? Que le passif jouit plus que l’actif. On le dit aussi des femmes. Est-ce vrai, est-ce faux ? Dans les deux cas, on le fait payer aux gens concernés en mépris.
Mépris que certains vont d’ailleurs chercher, les commentaires du lien que je vous envoie sont édifiants :
https://www.goutsexuel.com/etre-exclusivement-gay-passif/
Enfin bon, les efféminés, souvent passifs, sont quand même ceux qui se sont le plus battus pour les droits des homosexuels, ils ne sont donc pas aussi soumis que ça, et tant mieux.
En somme, le plaisir, c’est toujours pareil : un bien mais pas à n’importe quel prix, boire avant de conduire est un problème, perdre sa dignité, se solder pour trouver un partenaire aussi.
Pour paraphraser notre hôte « dans la vie sexuelle, faut-il s’écraser ? »
Enfin, l’actif compte aussi, il n’est pas obligé de rabaisser son partenaire. L’hétérosexuel compte aussi, il n’est pas obligé de mépriser le passif donc de l’inciter à se mépriser lui-même ou à induire son partenaire à le prendre de haut, si j’ose dire.
On ne comprend jamais tout dans tous les domaines et les pensées et sensations de l’autre sont finalement, plus ou moins… impénétrables.
Mais le plus éloigné de soi est ce qui change le plus les idées par définition, et l’asexuel est le plus gagnant, il n’a rien à dire sur lui, par contre, il peut engranger beaucoup d’informations des sexuels dont un certain nombre adorent parler de leur vie alors que leurs en quelque sorte confrères sont blasés de cette réalité. Donc, c’est aussi un gain pour le sexuel, pas tellement d’information, mais du fait qu’on l’écoute, pour changer. L’échange entre homosexuel et hétérosexuel est équivalent : même besoin d’information et d’écoute.
Bref, l’avantage du fait que des gens soient différents est de permettre à chacun de s’éloigner de soi, comme le paysage appelle à une échappée du regard. D’autre part, il arrive que ce soit une issue, des personnes dégoûtés par leur partenaire peuvent changer de sexualité. De même des personnes ayant perdu l’être aimé. Dommage qu’il n’y ait que deux sexes et seulement l’hétérosexualité et l’homosexualité, avec dix ou vingt, la diversité rendrait le monde plus chatoyant, et surtout, offrirait bien davantage d’issues aux gens que la vie a meurtris. Mais le monde n’est pas rempli d’égard de cette sorte, ni d’aucune sorte, d’ailleurs.
Le plaisir existe néanmoins, et je souhaite à chacun de trouver le sien. Ou de ne pas le chercher s’il ne veut pas en prendre la peine.
Parfois, le mieux est de contempler les nuages, les écorces, les lichens et les racines.
@ Herman Kerhost
Pourquoi ne pas juste me taire ? Ben pour lire votre réaction et parfois celles d’autres intervenants.
Là où je vous rejoins c’est qu’il peut y avoir un désir de certain(e)s d’avoir un aussi joli verbiage que celui de Robert Marchenoir dont on peut apprécier la forme, sans nécessairement systématiquement partager le fond. Ce serait un peu dommage de dépenser de l’énergie à en être jaloux, puisque malgré certaines attaques dont il est l’objet, Robert Marchenoir continue à nous faire partager ses réflexions et son style.
Ce n’est pas moi qui ai sous-entendu que RM menait la danse sur ce blog avec une partie d’intervenants à sa botte.
Cherchez ailleurs.
@ sylvain
« Ils l’ont repassé l’autre jour, je l’ai encore vu et revu et cette fois avec des larmes de nostalgie, ce monde de bonheur, d’insouciance et de liberté a disparu, notre pays est devenu un foutoir de haine, de menaces, de calomnies, de délations, de censures, de fichages, de surveillance, d‘insécurité record, de barbarie sanglante, de crimes, de vols, de viols depuis l’invasion criminelle organisée de migrants protégés par le pouvoir et ces fameux paSS nazitaire, nouveaux auSSweiSS gestapistes alibis du pouvoir pour mieux nous museler […] »
Euh… non.
À moins que, j’ai un doute… c’est bien en interdisant aux petits nenfants juifs de retourner à l’école s’ils n’étaient pas vaccinés que Hitler & co ont réussi à en crever plusieurs millions ? Je me trompe ? On est d’accord ? Cela s’est bien passé comme cela, en 42 ?
Déverser sa bile, c’est mignon, sylvain, mais quand même, quand on en arrive là, c’est qu’on a une case en moins.
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@ Patrice Charoulet
« L’homosexualité masculine, je présume, est facile à concevoir, voir ci-dessus, avec des gestes analogues. Sa spécificité, je présume, est qu’elle inclut la sodomisation, autrement la pénétration anale. Cette dernière action est-elle agréable pour le pénétré ? Les hétérosexuels ont du mal à le croire et la plupart d’entre eux n’ont nulle envie de faire cette expérience. »
La question des homosexuels, ce n’est pas de vous convaincre que la sodomie, c’est le panard. C’est simplement de convaincre les gens qu’ils n’ont pas à s’occuper de cela et qu’il est temps de cesser de faire la chasse aux homos et de cesser les thérapies contraintes ou sournoises de changement d’orientation sexuelle.
Et si possible, cerise sur le gâteau, de ne pas mettre votre gosse à la porte si vous découvrez son homosexualité. Cela évitera de la souffrance inutile, et coûteuse au reste de la société.
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@ Robert Marchenoir
« Merci à Achille et stephane. »
Merci aussi à vous.
@ F68.10 | 11 septembre 2021 à 23:44
« Euh… non.
À moins que, j’ai un doute… c’est bien en interdisant aux petits nenfants juifs de retourner à l’école s’ils n’étaient pas vaccinés que Hitler & co ont réussi à en crever plusieurs millions ? Je me trompe ? On est d’accord ? Cela s’est bien passé comme cela, en 42 ? »
Les médecins fonctionnaires ont des idées qui fonctionnent…
HERWIG CZECH – Erfassung, Selektion und « Ausmerze ». Das Wiener Gesundheitssystem und die Umsetzung der nationalsozialistischen « Erbgesundheitspolitik », 1938 bis 1945, Vienne, 2003.
@ Achille
Toujours autant d’humour…
@ duvent
Merci de votre référence vers l’article sur la « politique de santé basé sur l’hérédité » (i.e. Erbgesundheitspolitik).
Permettez-moi, en guise de politesse inverse, de vous faire (peut-être) découvrir un peu de post-fado. Vu que vous êtes mélomane.
Tout d’abord, votre article est malheureusement en accès restreint sur ResearchGate.
Ensuite, je doute qu’un tel article pointe la politique vaccinale nazie comme source essentielle du génocide nazi.
Plus profondément sur le sujet: la question de l’hérédité en médecine est encore un problème actuel. J’ai eu l’occasion de constater que des données empiriques sur l’hérédité sont encore appliquées dans une perspective prophylactique et biaisant ainsi la rigueur de l’établissement des diagnostics. Et ce n’est pas là un sujet qui ne porte pas à conséquence. J’ai notamment eu l’occasion de constater des confusions importantes entre plan clinique et plan scientifique en ce qui concerne l’exploitation des données sur l’hérédité. Ce qui est, je trouve, grave.
Que les mêmes erreurs qui ont conduit à des « dérives » (avant même le génocide) chez les nazis perdurent sous diverses formes de nos jours est donc un fait. Que cela fasse des médecins des nazis ? Non. Que cela fasse des médecins des gens qui peuvent se laisser embarquer par leur théories quand ils les décontextualisent ? Oui.
Mais nous sommes à mille lieux de la question du pass sanitaire, et encore plus de l’amalgame (oui, je sais que sylvain adore ce mot) avec le « paSS nazitaire » et les auSSweiSS gestapistes ».
Personnellement, je hais profondément la médecine. Mais l’analogie avec le nazisme à tout bout de champ dessert non seulement les aspects sains des politiques de santé publique (politiques de santé publiques sur lesquelles il y aurait pourtant beaucoup à dire même sans parler de la vaccination) mais dessert aussi les gens qui ont des griefs par rapport à leurs déboires médicaux. Qui se voient alors amalgamés (oui, encore ce joli mot) avec les propos d’un sylvain. Alors qu’ils n’ont rien demandé.
DE L’USAGE DU SMARTPHONE
Malgré mon grand âge (ou à cause de), je me sers peu de mon smartphone. Alors qu’il a, m’a-t-on dit, mille usages, je ne m’en sers que pour téléphoner. Je ne sais toujours pas envoyer de SMS et quand on m’en envoie, ils se perdent dans les sables, parce que je ne sais pas où l’on peut les lire. On sourira peut-être de mon infirmité.
Ce jour, comme souvent, je vais au bout de la jetée de ma cité balnéaire. Sur le sol, il y a des centaines de ronds recouverts de robustes grillages, permettant aux grosses vagues qui parfois passent par-dessus la jetée, de redescendre vers le fond au lieu de s’accumuler dangereusement sur la jetée. Je marche sur ces ronds depuis des années, sans avoir eu l’idée de regarder dedans. Or, aujourd’hui, je vois une dame se pencher longuement au-dessus de l’un de ces ronds, un smartphone à la main. Je m’interroge : qu’y a-t-il à photographier là-dedans ? Et je me permets de lui dire : « Que photographiez-vous ? » Réponse : « Rien ! » La dame enregistrait le bruit de la mer au fond de ce trou grillagé ! Je suppose qu’elle a envoyé ce bruit marin à l’une de ses connaissances.
Surprenant.
UN LIVRE
Depuis deux semaines j’ai décidé de me débarrasser de tout ce qui m’est complètement inutile dans mes buffets, armoires et placards. Je n’aurais pas eu l’idée misérable de les signaler sur un site Internet afin d’en tirer quelques sous. Tout mettre à la poubelle ? J’ai préféré les mettre bien en vue devant chez moi sur une armoire électrique. Toutes ces choses, très variées, ont trouvé preneur. Ayant découvert dans ma bibliothèque un livre en double exemplaire, je l’ai mis aussi. C’est un livre en cuir comme neuf d’un grand écrivain français du XIXe siècle. Tout est parti sauf le livre. Cela n’intéresse personne.
@ Patrice Charoulet | 14 septembre 2021 à 07:40
DE NOUVELLES CHANCES
Pourquoi ne pas proposer le livre à la bibliothèque municipale où vous avez vos habitudes ? Son public potentiel serait grand…
Et si je ne vais pas encourager le vol, on pourrait dire que s’il était dérobé, par un retour des choses vous montrant qu’on peut prendre un risque pour un livre, votre souhait de voir quelqu’un désirer véritablement cet ouvrage serait comblé !
Soit dit en passant, il me semble que les livres dérobés en bibliothèque sont souvent ceux qu’on ne trouve plus dans le commerce.
Donnez une nouvelle chance au livre.
Comme chaque fois que vous sortez à votre regard de capter l’imprévu, et parfois le poétique, ainsi, la captation du bruit des vagues par un téléphone portable.
CORRIDA, CHASSE, « SPORT AUTOMOBILE »
Je ne dépenserais pas un centime pour assister à une corrida. Il faudrait me payer très cher pour aller voir une telle idiotie. Je n’ai jamais participé à une chasse. Je propose la suppression dans le vocabulaire français de l’expression « Sport automobile ». En quoi est-ce un sport ? Appuyer sur un accélérateur, tenir un volant et, parfois, aller dans le décor en tuant quelques spectateurs et/ou soi-même ? Les Jeux olympiques, qui ont admis des épreuves très surprenantes, n’ont, par chance, toujours pas admis une épreuve de pseudo-« sport automobile ». À la bonne heure !
@ Robert Marchenoir
Quel talent !
Je me suis permis en deux phrases de donner ici mon sentiment.
Vous m’en renvoyez une cinquantaine, chargées d’invectives, d’attaques personnelles et de qualificatifs peu sympas.
Comment faites-vous ?
Nous ne nous connaissons pas !
Je n’ai jamais lu une de vos réactions (à part celle-ci, puisque vous me faites l’honneur de me citer). Je pense depuis longtemps qu’il est très malvenu et impoli d’écrire des avis plus long que l’hôte de ce blog (blog, pas forum).
Il ne me viendrait jamais à l’idée « d’insulter » un contradicteur que je ne connais pas.
Faisons donc connaissance pour que je puisse me lâcher.
@ Jean-Paul Ledun | 17 septembre 2021 à 12:31
Ben voyons… Il n’y a nulle « attaque personnelle » à votre égard dans mon commentaire. Contrairement à ce que pensent pas mal de gens, attaque personnelle ne veut pas dire : truc avec lequel je ne suis pas d’accord, mais que je suis incapable de réfuter.
Une attaque personnelle, ce serait si j’avais dit : vous mesurez un mètre cinquante et vous sentez des pieds, donc vous avez tort sur Belmondo. Ça, c’est une attaque personnelle.
Il n’y a nulle « insulte » non plus dans mon commentaire (je remarque que vous mettez prudemment le mot entre guillemets, comme si cela vous excusait de l’employer à tort).
Une insulte, ce serait si je vous avais dit : vous êtes un t… du c…, donc vous avez tort sur Belmondo.
J’ai adressé une réponse collective à trois personnes, dont vous, qui m’avez pris à partie au motif de mon expression d’une opinion différant de la louange unanime en vigueur au bénéfice de Jean-Paul Belmondo.
Cette réponse s’adresse également aux millions de personnes qui disent exactement la même chose que vous à chaque fois qu’une célébrité passe l’arme à gauche, à savoir qu’il est indécent de la critiquer, que ce n’est pas le moment.
Je prétends au contraire que c’est justement le moment, qu’une telle réaction est une tentative de bâillonner la liberté d’expression et de faire régner la dictature du gentil et du mignon.
J’ai donc qualifié vos trois commentaires de « couinements pathétiques de bisounours vaguement fachos », et j’ai expliqué pourquoi.
Si vous trouvez que vos propos collectifs ne sont pas pathétiques, et ne témoignent ni de bisounourserie ni de fascisme, libre à vous d’expliquer pourquoi.
Vous estimez « très malvenu et impoli d’écrire des avis plus longs que l’hôte de ce blog ».
J’estime, pour ma part, qu’il est très malvenu et impoli de répondre, à mon commentaire détaillé et argumenté sur la mort de Jean-Paul Belmondo, par un commentaire de deux lignes seulement disant que vous n’êtes pas d’accord, sans préciser pourquoi ; et prétendant que tous les Français sont de votre avis, ce qui est par définition un mensonge.
J’estime qu’il est très malvenu et impoli d’usurper la parole de l’hôte de ce blog.
Au demeurant, si vous êtes un fanatique du mètre-ruban, je vous signale que le commentaire que vous me reprochez fait 3 460 caractères, et que le billet de Philippe Bilger en fait 4 236.
Et pour finir, vous jouez les grands-ducs en alléguant que « nous ne nous connaissons pas », qu’il « ne vous viendrait jamais à l’idée ‘d’insulter’ un contradicteur que vous ne connaissez pas », et qu’il faudrait que « nous faisions connaissance pour que vous puissiez vous lâcher ».
C’est à dire ? Vous voulez ma carte d’identité ? Mon arbre généalogique ? Vous prévoyez de m’inviter au bal de la marquise de M***, au château de P*** ?
C’est ahurissant, le nombre de gens, sur ce blog, qui semblent avoir été parachutés directement du XIXe siècle, sans se rendre compte qu’ils sont sur Internet.
Message d’origine :
« Non Monsieur Marchenoir, la majorité des Français ne pensent pas se calmer bien au contraire.
Après, c’est chacun ses goûts, vous avez raison. »
Vous avez raison !
Je peux vous l’écrire en allemand, anglais, italien, même en russe si vous le désirez.
Seulement cela ne sert à rien.
Il me semble que vous êtes ici pour vous faire mousser, admirer, remercier.
Ce sera sans moi. (Non, ne pleurez pas.)
« Et pour finir, vous jouez les grands-ducs en alléguant que « nous ne nous connaissons pas », qu’il « ne vous viendrait jamais à l’idée ‘d’insulter’ un contradicteur que vous ne connaissez pas », et qu’il faudrait que « nous faisions connaissance pour que vous puissiez vous lâcher ».
C’est à dire ?
En plus vous jouez au naïf qui ne comprend rien.
Bon amusement.
Il n’y a rien qui me fasse plus plaisir qu’une femme, qu’un homme, qui rit et s’amuse.
@ Jean-Paul Ledun
« Il me semble que vous êtes ici pour vous faire mousser, admirer, remercier. »
Ou peut-être, comme chacun, pour faire valoir ses idées et les confronter. Sait-on jamais.
« C’est à dire ? En plus vous jouez au naïf qui ne comprend rien. »
Il me semble que Robert Marchenoir comprend très bien que vous entrepreniez ce qui s’appelle le tone policing. Ou la police des politesses.
« La police des politesses est une tactique ad hominem (attaque personnelle) et anti-débat basée sur la critique d’une personne pour avoir exprimé des émotions. La police des politesses porte atteinte à la vérité ou à la fausseté d’une déclaration en attaquant le ton dans lequel elle a été présentée plutôt que le message lui-même. » — Wiki, l’encyclopédie de l’ultra-gauche.
« Il n’y a rien qui me fasse plus plaisir qu’une femme, qu’un homme, qui rit et s’amuse. »
Pas moi.
Patron, deux mousses !
À partir d’un certain âge, quand on vit seul en appartement, que l’on se trouve dans sa baignoire ou dans sa douche, que l’on sent l’AVC ou l’infarctus arriver, bien penser d’abord à fermer rapidement le robinet, pour éviter l’inondation de l’appartement et/ou de l’immeuble. Et pour éviter des complications à ses héritiers.