Jean-Marie Le Pen est mort à 96 ans. Le fondateur et ancien président du Front national ne bénéficiera sans doute pas des quelques heures de décence qui suivent une disparition, même de quelqu’un d’assez largement honni.
En effet.
Des réactions honteuses de Jean-Luc Mélenchon, de Louis Boyard et de Philippe Poutou, alors que la classe politique dans l’ensemble s’est montrée digne et correcte.
Une manifestation déplorable place de la République pour se réjouir de la mort d’un homme qu’on détestait. Qu’on puisse ainsi célébrer dans l’allégresse ce qui a endeuillé une famille et traiter aussi vulgairement ce qui aurait mérité au moins le silence est la marque, une de plus, du délitement de notre société, de la dégradation de notre civilisation, avec l’effacement de la retenue à l’égard de ceux qui ne sont plus.
J’ai un peu connu JMLP quand ministère public dans deux procès de presse (intentés par lui contre le Canard enchaîné et Libération qui lui avaient reproché d’avoir torturé en Algérie), j’avais eu affaire à lui. Il avait créé de manière très artificielle, avant même le début de l’audience contre Libération, un incident odieux destiné à me déstabiliser et qui pour être réglé avait retardé les débats de plusieurs heures. Je ne peux donc pas être suspecté de partialité à son sujet.
Sur le plan politique, je le percevais comme une personnalité dont on n’avait jamais le droit de dire du bien. À plusieurs reprises, alors qu’il avait raison, je n’ai pas osé l’approuver, comme si je validais l’interdiction dont la transgression aurait été un péché mortel, un opprobre démocratique.
Un homme d’une immense culture, un orateur incomparable dont les imparfaits du subjonctif ont fait partie de la mythologie française. Avec des prestations médiatiques éblouissantes, notamment celle de 1984 à l’Heure de Vérité où on l’a « découvert ».
Le fondateur du Front national en 1972 avait prévu tout ce qui allait suivre pour ce qui se rapporte à l’immigration, à l’islamisme et au sentiment de dépossession qui en résulterait pour beaucoup de Français. Il avait vu et pensé juste avant tout le monde mais il était hors de question de se servir de sa lucidité puisqu’il était le diable.
En 2002, on a compris son désarroi quand il est parvenu à se qualifier pour le second tour. En réalité, n’étant pas prêt pour exercer le pouvoir, il n’aspirait pas à sortir de son rôle d’éveilleur et de trublion talentueux pour des responsabilités dont les qualités qu’elles auraient exigé ne lui correspondaient pas.
Il me semble d’ailleurs que c’est à cause de cette envie profonde de non-pouvoir qu’il s’est autorisé trop souvent des délires historiques, des provocations scandaleuses, qui ont culminé avec « le point de détail », à partir duquel il a perdu beaucoup de son crédit politique. Ils ne sont pas à mon sens survenus par hasard.
D’une part il y avait ce tempérament provocateur, tel un « potache » hors de contrôle, se plaisant à faire des jeux de mots antisémites et à prendre pour un détail ce qui était pourtant central dans l’extermination des juifs. D’autre part ils s’inscrivaient régulièrement dans un parcours qu’il ne désirait pas irréprochable et qui entravait, avec ses excès, les postures de dédiabolisation de sa fille Marine.
Ses extrémités choquantes ont beaucoup nui à sa crédibilité. Il s’en serait dispensé, il aurait été plus convaincant pour ce qu’il avait de prophétique…
On continuera probablement, malgré sa mort, à faire comme si Marine Le Pen ne s’était pas détachée de lui et n’avait pas renié ses élucubrations historiques. Son souvenir demeurera aussi utile pour ses opposants que le repoussoir qu’il était de son vivant.
Mais qu’on ne s’y trompe pas : ce n’est pas avec de la haine et de la moraline qu’on fera baisser le RN mais avec de l’argumentation et de l’impartialité. En effet c’est en lui donnant équitablement ses chances qu’on démontrera ses faiblesses et son inaptitude.
Je termine ce billet en songeant à cette part d’Histoire de France qui est morte avec lui.
Un authentique patriote, un Français de conviction, un immense tribun. Voilà de quoi faire oublier les quelques dérives dues à un tempérament de feu que même ses très proches, y compris sa fille Marine, ne purent jamais contrôler, ni freiner.
Jean-Marie, on l’aimait ou le détestait, mais il ne laissait personne indifférent. Quant à son supposé racisme, personnellement, moi qui n’ai jamais cessé de le traquer et le combattre en bien des lieux, je ne l’ai jamais remarqué, ici plus qu’ailleurs, au point que je lui aurais volontiers confié sans crainte mes propres enfants et petits-enfants, plus facilement en tout cas qu’à beaucoup d’autres qui n’arrêtent pas de nous vanter leurs supposées vertus en la matière, alors qu’ils ne sont que des hypocrites prêts à toutes les compromissions, tous les renoncements pour se faire valoir.
Que Jean-Marie Le Pen repose enfin en paix et toutes mes condoléances à sa famille.
Honneur et respect.
Cher Philippe Bilger,
Pas grand-chose à ajouter à votre propos qui traduit parfaitement la réalité à deux visages de JMLP.
S’il a pu faire prospérer ses idées, c’est parce qu’il a été le seul homme politique à oser soulever la chape de plomb du politiquement correct qui s’est abattue sur ce pays avec Giscard et Mitterrand comme la vérole sur le bas-clergé espagnol.
On se gaussait des comités centraux chinois et russes, mais toute la classe politique (à l’exception notable de Marchais) avait le doigt sur la couture du pantalon progressiste quand il s’agissait de parler d’immigration.
À part la gauche qui n’a plus que l’antifascisme pour exister, on aura effectivement apprécié l’honnêteté et la mesure dans les réactions politiques à son décès : ça n’était absolument pas gagné d’avance, et cela montre que le réel, que JMLP a amené au forceps sur le devant de la scène, s’impose peu à peu.
Autre raison de cette retenue : tout le monde sait bien que si Marine Le Pen est aujourd’hui aux portes du pouvoir, elle le doit en grande partie au travail de fond mené dans l’opinion durant des décennies par son père.
Et puis on sent bien que le dernier montre sacré de la politique vient de nous abandonner : le monde politique se sent un peu orphelin.
Jean-Marie Le Pen n’était pas un simple trublion de la politique, un provocateur incorrigible, il avait des convictions desquelles il n’a jamais dévié et qu’il assumait. Ainsi il se revendiquait d’extrême droite, il était ouvertement antisémite, il s’affirmait raciste au sens premier du terme, c’est à dire que pour lui les races existaient, et qu’il y avait à l’évidence une hiérarchie entre elles. Son discours sur l’immigration en était imprégné. C’est sur ces bases qu’il a édifié le Front National, le Rassemblement National en est l’héritier.
Louis Aliot a clairement expliqué comment s’est imposée la nécessité de la dédiabolisation pour briser le plafond de verre que constituait les saillies antisémites du père fondateur, Gilbert Collard a expliqué que le renoncement à l’abandon de l’Euro était une condition nécessaire pour espérer un jour arriver au pouvoir.
Ce sont les raisons pour lesquelles j’ai toujours été dubitatif sur les convictions de Marine Le Pen. Le père avait des convictions mais ne voulait pas en fait exercer le pouvoir, je pense que la fille veut parvenir au pouvoir, sans nécessairement l’exercer, laissant à son Premier ministre le soin de gouverner, mais je ne suis pas sûr qu’elle ait des convictions.
Quoi qu’il en soit j’invite ceux qui seraient tentés de porter les successeurs de Jean-Marie Le Pen au pouvoir à lire le livre de Jordan Bardella : « Ce que je cherche. » À défaut de trouver une vision politique élaborée, ils auront une représentation assez précise du concept de néant.
Le Pen est mort. On m’en voudrait de ne pas en parler puisqu’il m’a intéressé depuis 1984 ; puisque j’ai tartiné quelques centaines de pages d’un Journal intimement politique lorsqu’il s’est retrouvé en 2002 en position de pouvoir théoriquement gagner l’élection présidentielle ; puisque j’ai voté pour lui sans jamais partager ses convictions, à la démocratie directe et à la République référendaire près ; puisque petit, on m’avait accusé de racisme pour avoir dit avec Albert Camus : « Ma patrie, c’est la langue française », en réaction contre les immigrés qui ne parlaient pas notre langue et ne pouvaient donc pas s’intégrer.
Le Pen est mort. RIP, c’est le premier réflexe, celui de la prière, prière en acronyme : « Requiescat in pace ». Le Pen est mort, mais encore ?
J’ai dit de Le Pen qu’il était l’Épouvantail que le Système avait dressé contre lui-même pour avoir un adversaire à se mettre sous la dent et qui le justifiait de se perpétuer, quand bien même il ne satisferait plus personne. C’est ça et c’est autre chose. Le Système disait de Le Pen qu’il n’avait jamais voulu du pouvoir. Il faut croire que le Système sonde sans vergogne les reins et les cœurs. Pourtant il n’aime pas les complotistes qui entrent dans les pensées prétendument secrètes de persécuteurs ou de malfaiteurs imaginaires.
Le Pen est mort. Qui était-il ? C’était un mauvais drôle, orphelin de père, viré de tous les lycées et devenu un étudiant bambocheur, puis un député improbable, avant d’engager son errance ou sa violence dans une carrière de soldat perdu. Le Pen n’était pas un menhir, Le Pen n’était pas une lumière, Le Pen était un soldat perdu.
Un soldat perdu est le contraire du soldat inconnu. La République aime le soldat inconnu parce que c’est un citoyen anonyme. Un soldat perdu tout comme Le Pen était une personnalité.
Le Pen était un soldat perdu. C’était un être périphérique qui, comme tous les êtres périphériques, était égocentrique et voulait être central. Il n’aimait pas qu’on dise de lui qu’il était à l’extrême droite, et il disait non sans bêtise qu’il était au centre droit.
Le Pen était un perdant de l’histoire et un être périphérique, mais il n’appartenait pas à la périphérie que revendique l’Église d’aujourd’hui, l’Église du pape François. Il disait avoir été reçu par Jean-Paul II qui l’aurait remercié de son travail en défense de la civilisation chrétienne, cette ruse de l’histoire en train d’être ruinée.
Il serait inutile de jeter sur le marin Le Pen le soupçon d’être un bateleur. On n’est pas forcé de le croire chaque fois qu’il ouvre la bouche. Pourtant l’Église du pape François n’est pas l’Église de la Volonté de Dieu, c’est l’Église de la volonté générale. L’Église du pape François est une Église rousseauiste. La personnalité est un produit de la Volonté de Dieu, la volonté générale est un sous-produit des intentions qu’on prête à Dieu.
Le Pen était un soldat perdu quand de Gaulle était un général. Le Pen se prenait pour de Gaulle ou pour un anti-de Gaulle, mais il ne pouvait pas être de Gaulle. Le général était un mythologue quand le soldat perdu était un mythomane. Le général incarnait un ordre et un pays quand le soldat perdu n’incarnait que la violence de ses propres passions. La haine est une passion de révolte, mais ce n’est pas une passion triste, car la haine est un sentiment, ce n’est pas un ressentiment. Le Pen était plein de révolte, de haine et de jovialité. Mais on n’entraîne pas la volonté générale avec la jovialité de la haine.
La France, fille aînée de l’Église et des Lumières courtisanes, a opposé le contrat social à la personnalité de Le Pen. Le contrat social est l’essence de la démocratie française. Nul citoyen ne doit le signer, le contrat social est un pacte impersonnel, la République française n’est pas un régime, c’est une idéologie de régime. Le Pen était au régiment et a souvent été mis au placard pour manquer à la discipline.
Le Pen était une personnalité et la personnalité et ce qui s’oppose à l’homme standardisé ou robotisé, pour parler comme Bernanos. La France aime l’homme en général, la République française aime l’homme robotisé. Le Pen était une personnalité, mais il fallait organiser un cordon sanitaire autour de lui, il ne fallait pas délibérer avec lui.
En 2002, je me suis dit que Le Pen, provoquant ce qu’on prenait abusivement pour un séisme politique, allait susciter des modèles identitaires identiques : « et si c’était aux États-Unis ? », m’amusais-je malicieusement. On pourrait bien sûr dire que Le Pen a inspiré ou engendré Trump. Mais Trump est un produit du rêve américain et de l’individualisme de cette société mormono-protestante. En France, Le Pen ne pouvait pas représenter beaucoup plus que lui-même.
Le Pen a choisi de mourir pour faire un pied de nez aux « Charlies Charlot » et au Charlie-Charlot, le jour où l’on commémorait l’assassinat de ces nihilistes moraux auxquels il ne s’est jamais identifié et moi non plus, surtout après avoir entendu, il y a quelques minutes, la dessinatrice Coco souffler d’une voix frêle qu’elle ne comprenait pas pourquoi on n’avait pas aimé la caricature qui représentait les Gazaouis souffrant d’une famine provoquée par les Israéliens et aggravée par le Ramadan.
« Le respect est un mot perfide », renchérissait Riss. Dans sa singularité ultra-beauf, peut-être que Le Pen était plus respectable que « Charlie ».
La réaction face à la disparition de Jean-Marie Le Pen révèle un malaise profond dans notre rapport au débat démocratique. Se réjouir de la mort d’un adversaire politique, aussi contestable fût-il, traduit moins une victoire des idées qu’un échec de la confrontation intellectuelle.
Cette jubilation posthume trahit une forme d’impuissance : celle de n’avoir su, de son vivant, déconstruire efficacement son discours et proposer une alternative convaincante. La morgue face à la mort devient alors le refuge dérisoire de ceux qui n’ont pas réussi à triompher sur le terrain des idées.
Il y a quelque chose de profondément révélateur dans ces sarcasmes lancés à un homme qui ne peut plus répondre. Cette posture, loin d’enrichir le débat public, illustre un appauvrissement de notre capacité à nous confronter à l’adversité politique. La violence des mots contre un défunt ne fait que souligner, en creux, notre incapacité collective à avoir su lui opposer, de son vivant, une contradiction à la hauteur des enjeux.
La véritable victoire démocratique ne réside pas dans la célébration de la disparition d’un adversaire, mais dans la capacité à déconstruire ses idées et à proposer un projet alternatif porteur d’espoir. Le reste n’est que la manifestation d’une défaite intellectuelle qui s’ignore.
Jean-Marie Le Pen est ce mort mais il continue à exacerber les passions avec des mots qui dépassent la réalité.
Pupille de la Nation, il a réussi des études de droit et s’est engagé dans l’armée française. Sous-lieutenant parachutiste, il est médaillé militaire.
Rien que pour cela je lui dois du respect.
Pendant quarante années, les politiciens, les journalistes, les acteurs de gauche ont œuvré avec zèle pour amalgamer la bête immonde de racisme à la personne physique de Jean-Marie Le Pen. Ils sont tellement nombreux et organisés que le mensonge est devenu la seule version politiquement correcte.
Pour moi, JMLP est un para qui est parti rejoindre saint Michel.
Jean-Marie Le Pen est mort. Un page de notre histoire se tourne. En fait elle était déjà tournée en avril 2015, date à laquelle Marine Le Pen a littéralement viré son père du FN afin d’entamer la procédure de dédiabolisation du parti. Puis, pour faire bonne mesure elle a carrément changé le nom du parti qui devient le RN en mars 2018.
Inutile de dire que je n’ai jamais apprécié J-M Le Pen dont je ne partageais pas le comportement volontiers agressif et encore moins les idées clairement racistes qu’il a d’ailleurs conservées jusque dans les dernières années de sa vie en fréquentant les groupuscules néo-nazis si j’en crois cette petite vidéo.
Ceci étant je désapprouve totalement les rassemblements organisés par l’extrême gauche, en particulier le NPA et LFI, pour fêter la mort de J-M Le Pen.
D’autant que celui-ci n’est pas totalement mort vu que Jean-Luc Mélenchon a pris la relève en approuvant sans vergogne les propos antisémites en provenance de son propre parti.
Les idées sont les mêmes, la haine a juste changé de bord, passant de l’extrême droite à l’extrême gauche.
Avoir raison sur un diagnostic n’a jamais empêché d’avoir tort sur les solutions proposées, comme la mort n’effacera jamais la félonie.
Le péché n’obère pas le pardon, il en est même la justification et permet de mesurer la faute de tous les nationalismes et de leur obsolescence, à l’heure où leur résurgence voudrait en imposer l’amnésie.
En ce sens et en ce sens seulement, il est honorable de saluer le combattant qui a su exposer son erreur avec vaillance.
Toutes mes condoléances à sa famille, et à ceux qui se trompent encore avec lui, qu’ils soient certains qu’ils seront combattus avec la plus radicale détermination.
@ Julien WEINZAEPFLEN | 08 janvier 2025 à 00:59
« la dessinatrice Coco souffler d’une voix frêle qu’elle ne comprenait pas pourquoi on n’avait pas aimé la caricature qui représentait les Gazaouis souffrant d’une famine provoquée par les Israéliens et aggravée par le Ramadan. »
Elle est dans son rôle Julien, ce dessin peut se lire au sens qu’au fond tous ces cinglés qui suivent des idéologies religieuses farfelues pour elle, rajouteraient encore plus de malheur à leur malheur, dans un contexte de famine dans ce cas. Ils n’ont certainement pas besoin de cela pour les aider mais plutôt de manger, et de manger des Lumières.
Et donc s’imposeraient une privation de plus, complètement aberrante pour les plus radicaux, ceux qui imposent et ceux qui subissent. Elle dénonce tous les dogmes de toutes les religions, qui ne sont que des outils pour asservir, abêtir, tromper, avilir, et le manque cruel de lumière dans toutes les religions, modérées ou pas, pour elle il n’existe pas de religion à nuances, la religion fait le malheur des hommes et des âmes.
Ces malheureux pensent en plus que ce sont des messages qui les rendraient meilleurs, en se soumettant à ces âneries et fabulations de textes écrits par des humains au cours des siècles, qui n’étaient sans doute pas meilleurs qu’eux-mêmes, à qui on imposerait le pire des knouts, la soumission.
@ Vamonos 08 janvier 04 h 11
Vous me permettrez de préciser que lorsque vous indiquez que Le Pen est médaillé militaire, il ne s’agit pas de la médaille militaire, décernée après un certain nombre d’années de service, mais de la croix de la valeur militaire, décernée après une action d’éclat en opérations extérieures.
C’est le général Massu qui a décoré Le Pen de la VM.
Rappelons que la médaille militaire est surnommée, même dans l’armée, « chien fidèle ».
Rappelons aussi qu’en 1944, Le Pen avait voulu rejoindre les FFI du Morbihan mais avait été refusé en raison de son trop jeune âge, seize ans.
Un visionnaire qui a fait du mal à ses idées.
« Je termine ce billet en songeant à cette part d’Histoire de France qui est morte avec lui. » (PB)
Ce n’était que le prélude. La symphonie va débuter. Je pensais être trop vieux pour assister au spectacle or les évnements arrivent à un point de bascule. Facebook quoi qu’on en dise fait partie des baromètres pour jauger des idées des gens ordinaires comme moi et pour le coup du peuple. Les « festayres » likant la mort de Jean-Marie Le Pen sont largement minoritaires. Le Pen, le peuple.
Antisémite « générationnel » comme il en existait beaucoup au début du XXe siècle…
À ce racisme décomplexé et assumé, a succédé un antisémitisme aussi viscéral, mais lui, électoraliste, porté par Mélenchon et sa troupe de faussaires.
Mais contrairement à ce leader d’extrême gauche, Le Pen aimait son pays et souhaitait défendre son identité quoi qu’il en coûte.
Sa froide analyse de l’islam conquérant, avancée il y a plus de 30 ans, est un modèle de lucidité et d’intelligence. Dommage, car parce que c’était lui, le message n’a pas été compris.
Je crois aussi que c’était avant tout un « identitariste ». Il respectait par exemple les musulmans dont il s’assurait qu’ils étaient honorés selon les rites mortuaires propres à cette religion et au moment de la guerre d’Algérie son ambition était de faire des 7 millions d’Arabes des Français à part entière au motif que notre civilisation en laquelle, lui, croyait, était porteuse de plus de bienfaits que la leur.
Et puis quelle culture historique et quel talent oratoire, équivalents sans doute à ceux d’un certain Mitterrand, lui aussi de droite…
Difficile de s’exprimer sur ce menhir de la politique française du siècle dernier, mais Philippe Bilger y a réussi avec grand talent !
Dans moins de deux ans, Jean-Marie Le Pen apparaîtra comme un homme modéré.
L’exaspération des Français monte et ne s’arrêtera pas.
On reprendra des extraits et on dirait « finalement c’était modéré comme propos et puis son histoire de chambre à gaz est un détail de sa vie politique, tant il a été visionnaire ».
Je prends même le pari que beaucoup se vanteront d’avoir voté JMLP en 2002 et qu’en sondant on sera proche de la majorité absolue.
Il était la mauvaise conscience de la mafia gaulliste et de la pègre intellectuelle de gauche.
Il faudrait qu’il ait été antisémite et raciste, ce que rien ne justifie : son propos sur le « détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale » était une réponse au piège d’une interrogation sur les déclarations de Robert Faurisson à propos de la question de savoir comment étaient au juste morts les juifs déportés – de famine, de maladie ou par le gaz. Il est tombé dedans comme tout un chacun l’aurait fait, mais certes, l’homme politique n’aurait pas dû.
Le « Durafour crématoire » était un blague de cour de récréation. Elle n’avait pas sa place non plus venant d’un homme politique, mais n’est pas le signe d’un antisémitisme plus développé qu’il ne l’était dans l’ensemble de la population. Nous apprenons même qu’il aurait approuvé le sionisme non religieux.
On oublie de dire que pupille de la nation suite au naufrage du bateau de son père sur une mine, il s’était engagé dans la Résistance mais l’a quittée lorsqu’on a voulu le faire participer au meurtre de soldats allemands venant en vélo avertir la population de l’imminence de bombardements.
Il a eu sa licence en droit à une époque où les études supérieures étaient l’apanage d’une infime minorité.
Passé officier para lors de son service militaire, il a rejoint l’Indochine.
Il a été le plus jeune député de l’Assemblée, et pour joindre ses actes à ses déclarations, l’a quittée pour s’engager pendant la guerre d’Algérie avec le grade de lieutenant. Combien l’histoire de la République compte-t-elle de députés à avoir ainsi quitté leur planque pour aller à la guerre ?
Je suis plus à droite qu’il ne l’était, pour être royaliste, mais honneur à cet homme, et honte aux minus qui le dénigrent en ne sachant rien d’autre de lui que ce que leurs aînés dans la pourriture en ont dit.
Phénomène climatique ? Hier soir place de la Ripoublique, il n’y avait que des poux, des rats aussi mais ça c’était la touche personnelle d’Hidalgo, ses animaux préférés.
Jean-Marie Le Pen Imperator ! C‘est notre sujet du jour.
Depuis hier nous portons avec solennité le deuil de ce tribun magnifique, de ce personnage historique, un par millénaire, qui aura écrasé par son charisme exceptionnel toutes les autres figures célèbres de l’histoire.
César, Napoléon, de Gaulle ? des santons de Provence, des petits soldats de plomb à côté de ce monstre fantastique qui aura balayé d’un revers de main toutes les idéologies répugnantes qui régnaient sur la pensée officielle imposée : gauche, traîtres collabos et leurs alliés de droite molle, soumission bien-pensante, repentance, France humiliée insultée et salie à l’étranger par notre chef d’État, France envahie en toute impunité et volonté de nuire à notre peuple par des envahisseurs arabo-africains, afghans et autres perles culturelles qui nous imposent leurs dictature religieuse et modes de vie par leurs crimes en toute bienveillance lâche et laxiste et soumission de nos autorités.
25 condamnations ? Alléluia, qui dit mieux ? Nous les citons une par une et applaudissons à chaque énoncé. Chapeau !
Nous essayons d’en faire nos blagounettes habituelles ; « Durafour crématoire », on a essayé avec micro-ondes, sans succès pour l’instant mais nos génies y travaillent. Le mot « détail » c’est fait depuis longtemps, mon boucher a retiré sa plaque de vitrine de vente au détail, apologie lepeniste nazie.
« Têtes de nègre », nos pâtisseries préférées retirées elles aussi des boulangeries pour incitation allah haine raciale.
Cet événement va nous faire la journée et plus encore ; après mon stage de blanchitude en montagne, endroit paradisiaque où tout est blanc, je ne pensais pas être aussi vite réquisitionné par ce décès célébré mondialement, on n’a pas le temps de souffler.
Un dieu vivant nous a quittés, mais il nous a laissé sa force et son héritage magnifique va faire beaucoup de petits et créer certaines vocations, lesquelles ? À vous de jouer !
Depuis vingt-quatre heures, on a dit tellement de choses justes et d’autres largement fausses sur JMLP… Fausses parce que partiales et donc partisanes, occultant la vérité de ce qu’il défendait dans ses profondeurs.
Je rejoins Axelle D | 07 janvier 2025 à 23:44, et à sa conclusion : Honneur et Respect, j’ajouterai Fidélité, car il fut toujours fidèle à sa conception de la France éternelle, qu’il voyait se déliter.
Aux multiples définitions de JMLP que les médias nous assènent en toute partialité, j’aimerais ajouter celle-ci.
Elle consiste en quelques vers d’un poète africain, car JMLP n’était pas le raciste que l’on dit.
Il s’agit de Bernard Dadié, et des extraits de son poème : « Tu dors », dont le titre pourrait s’appliquer à la France que Le Menhir a essayé de réveiller.
« Je suis le vieux guetteur
Qui monte la garde sur les remparts,
J’ai dans les yeux, les aurores des temps anciens
Et dans la tête, la chanson des temps futurs. »
Bien qu’il n’ait souhaité aucune épitaphe sur sa tombe, je verrais bien celle-ci, encore que la chanson en question ne soit pas celle qui se chante en ce moment.
Ce billet, Monsieur Bilger, est un exemple de mesure du propos et d’honnêteté intellectuelle. C’est pourquoi je rejoins le commentaires de caroff | 08 janvier 2025 à 10:07 et de Patrick Emin | 08 janvier 2025 à 02:55 dont je retiens la conclusion : « La véritable victoire démocratique ne réside pas dans la célébration de la disparition d’un adversaire, mais dans la capacité à déconstruire ses idées et à proposer un projet alternatif porteur d’espoir. Le reste n’est que la manifestation d’une défaite intellectuelle qui s’ignore. »
Le problème avec monsieur Le Pen est qu’il a toujours été un provocateur-né et que ses propos ont souvent fait la une des médias dans le seul objectif de le diaboliser.
L’on retient toujours sa sortie sur le fameux détail de l’Histoire.
Si l’on se place dans une analyse stratégique et tactique des opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale, il est patent que les camps de concentration nazis n’ont pas été un élément pris en compte par les stratèges. En revanche, au plan de la civilisation européenne, c’est un fait majeur qui a sapé le discours fondé sur les Lumières et sur l’exemplarité de l’Europe.
Quant à l’antisémitisme de monsieur Le Pen, si nombre de ses propos ou prises de positions publiques ont pu le laisser apparaître, cependant certains de ses choix l’ont montré sous un autre jour bien méconnu (http://popodoran.canalblog.com/2025/01/la-reverence-du-vieux-soldat.html) qui se résume dans ce passage que je cite : « Profondément marqué par ces conflits, il épousera la cause israélienne alors que de Gaulle, son adversaire politique, condamnera, lui, l’ouverture des hostilités par Israël lors de la guerre des Six Jours. Dans sa conférence de presse du 27 novembre 1967, de Gaulle ira jusqu’à traiter Israël de « peuple sûr de lui et dominateur », provoquant ainsi une véritable levée de boucliers en France et à l’étranger.
De cet engagement, JMLP gardera toujours des amitiés juives et éditera (bien avant la création du FN) un disque de propagande sioniste dont Golda Meir dira qu’il avait contribué à « resserrer les liens entre la France et Israël ».
Parmi ses plus proches collaborateurs figuraient un ami d’Ariel Sharon et un ancien membre de l’Irgoun.
En 1986, alors que les médias français et la « bien-pensance » entreprenaient leur œuvre de « diabolisation » à son endroit, l’hebdomadaire Tribune juive lui décernait un certificat de non-antisémitisme. En 1987, il fut reçu à New York par les représentants des organisations sionistes américaines qui se levèrent pour l’applaudir, y compris Netanyahou. À cette époque, il préparait une rencontre en Israël avec Ariel Sharon.
Et pendant que JMLP marquait sa solidarité avec le peuple juif, les mauvais génies s’activaient dans l’ombre en essayant sans cesse, à coups de sentences démagogiques et d’accusations fallacieuses d’antisémitisme, d’annihiler son action. » (José Castano)
D’évidence ce texte donne à réfléchir sur la complexité du personnage et c’est pourquoi, Monsieur Bilger, à l’heure où la France se trouve confrontée au grand défi de l’assimilation avortée d’une part de sa population d’origine immigrée et singulièrement des jeunes soumis à l’influence grandissante de l’islamisme frériste, je retiens votre phrase de conclusion : « Je termine ce billet en songeant à cette part d’Histoire de France qui est morte avec lui ».
@ Robert | 08 janvier 2025 à 12:28
Votre épitaphe réchauffera le cœur de ceux qui l’ont aimé à juste titre.
Merci M. Bilger pour ce billet mesuré et juste.
JMLP n’a jamais renoncé à ses idées. Souvent outrageant, il utilisait des mots grossiers et cinglants pour marquer les esprits parce qu’il savait qu’il allait blesser et se faire détester.
Pourtant, dans les circonstances politiques actuelles, dans une société à la dérive, entre politiciens mous et flux migratoires incontrôlés, on ne peut que souligner son caractère visionnaire.
Combattre ses idées, ses propos antisémites cela peut tout à fait se comprendre mais danser sur la place publique en apprenant sa mort est tout aussi choquant. L’extrême gauche n’a pas à démontrer son côté infréquentable, c’est sa marque de fabrique.
Et puis, si JMLP a été ce monstre politique aux paroles volontairement marquantes, infamantes et insupportables c’est aussi parce que la faiblesse et la couardise de nos politiques depuis des décennies est désespérante pour une grande partie des Français.
Il n’a cessé de décrier la politique migratoire qui submerge la France et l’Europe et de mettre en garde contre ses méfaits civilisationnels. Les événements récurrents et quotidiens de cette politique molle et soutenue par la gauche élitiste, démontrent sur ce point qu’il avait raison.
Les révélations stupéfiantes de ce qu’il s’est passé en Angleterre pendant des années, des viols abominables sur des fillettes anglaises de la classe ouvrière par des gangs pakistanais, alors que les politiques savaient mais fermaient les yeux par confort et par peur de la population musulmane, pour ne pas avoir l’air raciste ou islamophobe, donnent du sens au combat de JMLP, pugnace et polémique mais réaliste.
Comme un clin d’oeil au destin, il est mort dix ans jour pour jour après la tuerie de Charlie Hebdo.
Jean-Marie Le Pen doit l’essentiel de son succès à être parvenu à agréger autour de lui le ressentiment croissant d’une partie du peuple français souffrant d’être dépossédée de son propre pays.
Ses fulminations ne se sont pas limitées à l’immigration. Longtemps, l’homme fut le seul à dénoncer les effets pernicieux de la mondialisation, qui transformait et réduisait l’Europe à n’être plus une civilisation constituée de nations riches de leur diversité et de leurs particularités locales mais un immense marché standardisé de consommateurs, ouvert et sans protection, administré par un système bureaucratique totalisant et totalitaire sous l’égide de la puissance américaine. La conjonction de la dénatalité, de l’immigration de substitution, avec l’abêtissement généralisé des populations indigènes par la baisse de l’instruction scolaire et les effets aveulissants des écrans et de la publicité devait conduire à engendrer ce citoyen stupide, métissé, déraciné et sans origine, propre le mieux à ce marché de consommation de masse globalisé servant les intérêts d’un capitalisme financier internationalisé. Sans doute fût-ce pour cette raison précise que JMLP a été autant ostracisé et accusé de racisme ou d’antisémitisme. Il était beaucoup plus dangereux pour le système que les altermondialistes de l’extrême gauche, agents utiles et complices de la globalisation.
L’homme fit de la sorte prospérer l’entreprise familiale en se faisant le chantre des dépossédés. J’ignore s’il eut véritablement la volonté d’enrayer le phénomène de décomposition et de dépossession de la société française. Je sais en revanche qu’il ne plut qu’aux déclassés et que jamais il ne pointa l’essentiel, à savoir que tout ne se passait qu’avec l’assentiment volontaire et général de la population française pénétrée en conscience tout entière des valeurs qui l’allait mener au cercueil.
Le grand remplacement ne survient que parce qu’il est précédé d’un remplacement religieux et culturel intégral qui a son fondement dans les valeurs, issues de la dénaturation et de la dégradation des lumières européennes, inculquées aux masses hébétées depuis au moins un siècle, et qui en est la cause ontologique.
Jean-Marie Le Pen est le héraut et le héros de la lutte contre l’immigration. Au tournant des années 1980, il partageait son combat avec Georges Marchais qui clamait qu’il fallait arrêter l’immigration légale ou clandestine. Le Pen a défendu ses idées avec l’impétuosité et le manque de maîtrise qui lui ont valu une impressionnante collection de condamnations pénales. Cette manière ostentatoire de combattre a nui à sa cause.
Car, à la provocation, la gauche a répondu par une provocation semblable et un manque de maîtrise comparable. Et le débat de fond n’a pas eu lieu. Gérer les flux de population aurait mérité qu’on y réfléchisse sereinement alors qu’on est allé jusqu’à contester à un Etat le droit de contrôler les arrivants, clandestins ou non. Le tout au nom d’un humanisme de pacotille.
Une question plus que sérieuse était devenue une querelle de chiffonniers.
M. Le Pen ne peut pas avoir été autrement que sincère, en saccageant ses possibilités de séduire le peuple, par sa culture, son talent et ses emportements.
Tellement loin des sirops politiques qui aggravent leur maladie, les Français, endoctrinés par tout ce qui croit penser en Absurdie, imaginent aujourd’hui qu’il suffit de dire « tiens, regarde le chauffeur noir » pour se faire une conscience en hurlant au racisme, et de plaisanter « qu’est-ce que tu es juif » pour crier à l’antisémitisme, en rejoignant un cheptel divagant.
Quant à rire de tout, la moraline nous en prive petit à petit ; ainsi la caricature, autrement dit la forme nominale du verbe « charger » au supin, donc, est soumise au joug de la bien-pensance ignare qui vous conduit en correctionnelle où M. Le Pen fit longtemps florès devant des magistrats de leur temps.
Étant, comme un des commentateurs, bien au-delà de la droite, royaliste légitimiste sans espoir, Le Pen m’aurait convenu en franc-tireur, mais, englué dans le système pseudo-démocratique, il m’est toujours apparu comme une erreur, flamboyante certes, mais fatale, comparable à Pierre Boutang, d’un feu intellectuel encore vivant, mais isolé dans son immense savoir.
L’homme a eu une vie très agitée, plus sans doute qu’il ne le souhaitait et la trahison a été sa compagne acerbe. Il a réussi, sans jamais aboutir, à fédérer aujourd’hui des millions de Français que les financiers mercenaires ne peuvent qu’ignorer, par peur plutôt que défiance sincère.
Laissera-t-il une trace ? sans doute, mais les pauvres d’esprit qui ont fait la fête à l’annonce de son décès laisseront le souvenir d’une époque où la médiocrité de la France s’articule autour d’une dictature rampante de l’administration et de cercles de défaut de pensée qui nous renvoient aux régimes les plus méprisables.
La vie de Jean-Marie Le Pen a été conditionnée par le problème algérien et son corollaire, l’immigration.
Il y a quelque temps, j’avais écrit une histoire de la colonisation de l’Algérie. En mémoire de celui qu’on appelle respectueusement Le Menhir, voici cette histoire vue par le petit bout de ma lorgnette :
Histoire de la colonisation de l’Algérie, en trois parties
L’AVANT
Il y avait la mer,
Bleue, toujours bleue,
Et les vagues qui caressaient
La montagne stérile et triste,
Comme pour la consoler.
Il y avait le désert,
Et ses dunes brunes,
Modelées, festonnées par le vent
Du Sud,
Qui desséchait tout,
Sauf l’inusable figuier de barbarie.
Et entre les dunes brunes,
Il y avait quelques moutons,
Quatre chameaux, trois ânes,
Deux moukères voilées de blanc,
Et un arabe en babouches
Jaunes.
Et c’était Avant,
Bien Avant !
PENDANT
Puis ils sont arrivés,
Brusquement.
Pleins d’énergie, de volonté.
Les lèvres pincées devant l’effort,
Les yeux brillants d’espoir
Et les pieds noirs d’avoir piétiné
Tant de misère.
Alors ils ont bâti un pays,
En commençant par le port,
Pour se concilier
La mer, toujours bleue.
Puis des vignes enivrantes,
Et des vergers d’oranges juteuses
À perte de vue,
Là où existait la soif.
Ils ont éclairé la montagne
D’une basilique blanche,
Et coiffée d’un fort imprenable.
Et ils ont construit de leurs mains
Une ville sans passé
Qu’ils voulaient d’avenir.
Puis ils sont repartis,
Contraints, laissant derrière eux
Ce qu’ils croyaient être
Le Paradis sur terre.
L’APRÈS
Et ce fut le temps de l’Après.
Sont revenus
Les chameaux, les ânes, les moukères,
Les babouches
Et le vent du désert,
Qui a desséché,
Vignes et vergers.
Le pays est redevenu ce qu’il était Avant.
Mais les babouches et les moukères
Avaient retenu la leçon,
Pas celle de l’effort,
Celle du réconfort
Que les Autres avaient emporté avec eux.
Alors, ils sont venus les rejoindre
De l’autre côté de la mer,
Amenant avec eux le désert
Qui toujours les suivrait.
P.-S. : ceux qui connaissent l’Algérie auront compris que la ville dont je parle est Oran. Camus disait qu’elle était une ville sans passé.
« Il est toujours joli, le temps passé,
Une fois qu’ils ont cassé leur pipe.
On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés,
Les morts sont tous de braves types. »
(Georges Brassens)
Le Pen était un sale zèbre.
Son « détail », ses partisans ont eu beau essayer de le justifier, de le minimiser (lui, même pas), c’était une saloperie.
Ses jeux de mots vaseux sur Durafour, sur Bruel, ne faisaient rire que lui. Personne n’a jamais plaisanté sur le nom de Le Pen et pourtant il y avait matière. Je vous laisse deviner…
C’est drôle de voir depuis hier toutes ces timides nécrologies prononcées du bout des lèvres et en se pinçant le nez ! Le bal des hypocrites…
Et puis, il y a les lieux communs d’usage : « un homme de conviction, un authentique patriote », etc.
Cela dit, JMLP n’a jamais tué personne. Alors les manifestations de liesse de LFI et de ses affidés sont totalement inappropriées, inutiles et ridicules. On ne les a pas beaucoup vus dans la rue pour commémorer le souvenir du 7 janvier 2014… encore moins pour protester contre les prises d’otages du Hamas, ni pour soutenir les femmes iraniennes, pas plus que pour se réjouir de la chute d’Assad (en attendant de voir si les Syriens n’ont pas perdu un cheval borgne pour un aveugle).
Ils tiennent des propos antisémites qui font bien moins réagir que les saillies de JMLP.
Alors, moi aussi, je me garde derrière les fagots une de mes meilleures bouteilles de champagne pour le jour où Méluche passera l’arme à droite. Dans pas trop longtemps j’espère car le champagne ne gagne pas à vieillir trop d’années…
Depuis mardi midi, tous les commentaires sur la mort de Jean-Marie Le Pen comportent le mot « détail ».
Comme si le parcours politique du « Menhir », long de 70 ans, pouvait se résumer à ce… détail, trois courtes phrases prononcées au cours d’un entretien accordé à RTL le 13 septembre 1987.
Venu rue Bayard pour présenter son programme économique, JLMP, alors candidat potentiel à la présidentielle de 1988, est aussi interrogé, sur un ton faussement courtois, sur sa position vis-à-vis des thèses négationnistes d’Henri Roques et de Robert Faurisson…
La suite, « la connerie » – l’expression est de JLMP à la sortie du studio -, le site Boulevard Voltaire la détaille :
https://www.bvoltaire.fr/edition-speciale-jmlp-laffaire-du-detail-aux-origines-du-cordon-sanitaire/
De la part d’Olivier Mazerolle et de Dominique Pennequin, il n’y avait qu’une tentative d’énerver leur invité. À l’époque, c’était un sport pratiqué sur tous les plateaux, dans tous les studios, JLMP étant un « bon client ». C’est Libé, qui trois jours plus tard, commet l’attentat, en tronquant volontairement la réponse, en la transformant ainsi en une bombe qui allait provoquer une déflagration dont les dégâts ont été et restent immenses.
Aussitôt relayé par une presse biberonnée ou déjà soumise au gauchisme, l’article envoie JLMP en enfer, lui interdit toute présence médiatique… et empêche les Français, pendant de longues années, d’entendre ses alertes sur l’immigration non contrôlée, l’insécurité grandissante et les dangers d’une mondialisation sans limites.
Il n’est pas ridicule de penser que, sans cette offensive des médias bien-pensants et des associations dites « antiracistes », Schengen n’existerait pas… et que le traité de Maastricht n’aurait pas été ratifié par les Français (1,04 % d’écart entre le oui et le non, soit à peine 250 000 voix sur 38 millions d’inscrits pour obtenir un résultat inverse…).
Le « détail » et ses répliques, prononcées par défi bien plus que par conviction, ne changent en rien le CV exemplaire de « Jean-Marie ». Depuis le Général et quelques-uns de ses grands ministres, aucun homme politique ne peut se targuer d’avoir autant servi la France.
Il est inutile de répéter les excellents commentaires de Xavier NEBOUT (08 janvier 2025 à 10:28), caroff (08 janvier 2025 à 10:07) et Axelle D (07 janvier 2025 à 23:44), de dire moins bien le remarquable hommage que lui rend José Castano sur le site « popodoran », signalé par Robert (08 janvier 2025 à 12:28).
Quant aux « chiens » – le terme est de Mitterrand lors des obsèques de Bérégovoy – qui, hier soir, place de la République et ailleurs, se gorgeaient de vinasse pour vomir sur un « grand Français », ils n’appellent qu’un seul commentaire : abjects ils ont été, abjects ils seront, qu’ils pataugent dans leur fange…
« En réalité, n’étant pas prêt pour exercer le pouvoir, il n’aspirait pas à sortir de son rôle d’éveilleur et de trublion talentueux pour des responsabilités dont les qualités qu’elles auraient exigé ne lui correspondaient pas. » (PB)
JMLP était un homme entier, avec une pointe d’intransigeance, alliant sens de l’honneur et courage et comment aurait-il pu se fondre avec souplesse et sans anicroches dans un monde politique fait de tromperies, d’alliances contre-nature, de bassesses et de coups de poignard dans le dos venant des chantres de compromis parfois difficilement distinguables des compromissions ?
Note : toute ressemblance avec un gouvernement récent ne saurait relever que d’une pure coïncidence…
La relève de JMLP est assurée par Elon Musk soutenant l’extrême droite partout où le danger islamiste s’implante avec les terroristes et l’immigration illégale de masse incontrôlée et incontrôlable.
D’ailleurs Olaf Sholz et le Premier ministre du Royaume-Uni ont été traités d’incapables (je passe les insultes grossières) suite à l’attentat terroriste à Magdebourg faisant 15 morts et une trentaine de blessés et des viols commis sur plusieurs fillettes par des Pakistanais en Angleterre.
Emmanuel Macron s’attend aussi à recevoir de Musk les mêmes brimades pour n’avoir pas protégé notre pays.
Mais ce n’est pas Musk qui va passer pour un diable. Ses milliards, sa notoriété mondiale et son génie le protègent contre « Le Fumier irrécupérable ».
Jean-Marie Le Pen, en juin 1944, alors âgé de seize ans, avec un ami de classe, et armé du pistolet 6,35 personnel de son père Mort pour la France, a rallié le maquis Saint-Marcel dans le Morbihan. Il a participé au combat du 18 juin. Il n’a alors ni tué ni blessé aucun soldat allemand. Il en a cependant vus, et il a entendu les coups de feu tirés par eux. Ce combat s’est terminé par la dispersion des résistants participants. L’ensemble des combats menés par la Résistance, petits et grands, victorieux ou pas, a contraint l’Occupant a maintenir sur l’ensemble du territoire français des effectifs importants (l’équivalent, au moins, d’un corps d’armée), autant de troupes en moins que n’auront pas eu à affronter les Alliés au Débarquement.
La participation de JMLP au combat du 18 juin ayant été mise en cause par des personnes malintentionnées, celle-ci a été établie avec certitude par le témoignage de Michel de Camaret, Compagnon de la Libération, une autorité morale incontestable, devant le Tribunal de Paris en 1984 (Journal « Le Monde »)
Après cette action, qui s’était faite sans engagement formel dans la Résistance, JMLP a essayé de joindre officiellement celle-ci.
En novembre 1944 il a demandé au colonel Henri de La Vaissière, alias « Valin », de s’engager dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI), mais celui-ci a refusé et lui a dit : « Désormais, ordre est donné de s’assurer que nos volontaires ont bien 18 ans révolus. Tu es pupille de la nation : songe à ta mère et veille sur elle ». Il n’a de ce fait pas été retenu.
La raison pour laquelle le colonel de La Vaissière refusait les moins de 18 ans était qu’en cas de prise par les Allemands, ceux-ci leur auraient fait subir la torture au même titre qu’un adulte, et un adolescent cède plus facilement que quelqu’un plus âgé.
Il n’y a pas eu de « petite Résistance », dès lors qu’une action était entreprise avec le risque de connaître le pire si on était pris. Quand les Allemands se sont repliés sur ce qui allait être le réduit de Lorient, ils ont réquisitionné tout ce qui pouvait être utile à ce repli. Dont le bateau d’un ami de la famille Le Pen, qui dut transporter des obus. Jean-Marie fut sollicité pour donner un coup de main. Heureusement que les Allemands, dans leur déroute, ne comptèrent pas les obus à l’embarquement et au débarquement. JM en avait « mouillé », comme on dit dans le jargon des marins, quelques-uns au passage. Fut-il pris, qu’il aurait certainement eu à subir les conséquences dont les Allemands étaient capables.
Il n’y a pas, à la guerre, de petits et de grands héros. Il n’y a que des héros tout court dès lors que celui qui la fait se comporte vaillamment et expose sa vie. JMLP l’a fait. JMLP a été un héros. Un héros de seize ans donnant tout ce qu’à seize ans on peut donner, mais un vrai héros quand même.
J’ai entendu quelqu’un il n’y a pas longtemps, une enseignante, soeur d’un sénateur socialiste, parlant de JMLP pendant la guerre, dont elle ne savait manifestement rien, dire que « forcément il avait servi dans la Wehrmacht ». Ces gens-là sont ignobles.
Comme tous ceux qu’on entend en ce moment en boucle continue à la radio dire que « forcémént JMLP était pétainiste », « forcément il était collaborationniste », « forcément il était, il était… »
Hier j’ai fait un long voyage en France par la route, qui m’a pris neuf heures. Sur toutes les chaînes, j’ai entendu inlassablement répéter l’épisode du « détail », j’en ai compté au moins quarante. Comme un clou qu’on essaye d’enfoncer dans une enclume.
Ce qui compte c’est ce que l’on fait, ce n’est pas ce que l’on dit, et encore moins ce que l’on fait dire.
Plusieurs sur ce blog ont dit ce qu’il y a lieu de dire de cette imposture du « détail ». Je le partage et n’ai rien de mieux à dire sur le sujet. J’ai apprécié en particulier ce qu’en a dit Serge Hirel le 8-1 à 19h58.
@ Tipaza | 08 janvier 2025 à 18:36
Une pensée pour l’oncle et la tante de mon épouse, d’Oranie, tous deux âgés, vivant dans leur HLM, voyant de leurs fenêtres des migrants passer en trottinette électrique alors qu’eux se retrouvent coincés selon les nouveaux crit’Air. Il va leur falloir un laisser-passer spécial pour aller faire leurs courses avec limitation de distance sur l’année.
A fuera !
@ Tipaza 18h36
« …ceux qui connaissent l’Algérie auront compris que la ville dont je parle est Oran. Camus disait qu’elle était une ville sans passé. »
Beau poème.
Tipaza, quel splendide pseudo… loin d’Oran à tous points de vue !
Tipaza, le premier endroit où j’ai séjourné, le plus bel endroit de l’Algérie qui pourtant n’en manque pas.
Vous êtes nostalgique d’un pays qui aurait pu ne pas être un gâchis ; moi aussi.
@ Tipaza | 08 janvier 2025 à 18:36
Vous avez bien décrit Oran avant, pendant et après les années de son âge d’or. Merci infiniment pour ce poème précieux, c’est l’oeuvre d’un insoumis authentique et fier.
Permettez-moi d’ajouter qu’avant, il y avait des lions dans la montagne, leurs cris résonnaient et faisaient frissonner les habitants des douars. Le cri des fauves a donné son nom à la cité des lions. Orrouaannn !
Pendant que la cité des lions était à son apogée, la lumière très spéciale permettait de contempler la mer du nord, la Méditerranée.
Après l’exil, je continue à chercher une ville avec à la fois la mer, la montagne et une situation géographique comparable. Je cherche encore.
Camus s’est encore trompé, Oran a désormais un passé.
Encore la question du « comment faire » ?
Si trop de musulmans trouvent les femmes trop impures pour leur donner la main, bien des gens estimeraient à l’égal d’une souillure de la tendre à des liberticides, déloyaux et autres joyaux de perversion.
Cependant, quand on est diplomate ou psychiatre ou autre ayant à traiter avec n’importe qui y compris les pires, il y a la question de savoir sur quoi on passe pour aller où, ce qui pour bien répondre à chaque fois demanderait une connaissance approfondie de la situation.
Par contre, cet incident fait office de piqûre de rappel : évitons l’importation de tels gens chez nous.
Pose récréative, citons le commentateur qui a eu le plus d’esprit sur la question de la poignée de main :
« On ne tend jamais la main le premier à une femme »
(extrait du manuel de tenue et de savoir-vivre de l’École de cavalerie de Saumur). Donc l’Allemande a eu raison de ne pas tendre sa main au Syrien. »
Rédigé par : Claggart | 07 janvier 2025 à 19:21
Certes, si des hommes s’excitent pour une poignée de main, ou se sentent contaminés par leur « impureté », ils vivent vraiment dans une virilité assiégée, et il y a bien des femmes plus viriles qu’eux, à ce compte.
Même si je n’aime pas parler ainsi, l’être humain devant prétendre à toutes les qualités dites féminines ou masculines.
Comme et j’espère plus encore qu’on ne refuserait pas de trouver un trésor avec des pièces d’or et un tas de billets encore valables !
Trop de musulmans font attention à ce qui n’existe pas, nous, en revanche, ne voulons pas voir ce qui est : autant que possible, dans la vie, il ne faut pas fréquenter les liberticides, les ingrats et autres semblables déchus.
Parce que si les femmes ne sont pas des porteuses de déchéances contagieuses, par contre, à l’instar des virus…. De plus, ce qu’il y a de pire moralement se transmet avec une bien plus grande facilité que le meilleur.
Ainsi donc, ce n’est pas que pour notre sûreté physique que j’engage à laisser l’immigration musulmane à la porte mais pour en éviter l’influence délétère. Ne croyons jamais être si purs que la perversion n’ait prise sur soi, ne rencontrons les pires qu’en cas de nécessité à examiner au cas par cas, et en se purifiant intérieurement avant, pendant et après un tel contact.
Autre problème que celui de la poignée de main, le « cordon sanitaire ».
De même, il faut peser le pour et le contre dans le cas de Jean-Marie le Pen. Ses dérapages le rendent-ils impur, ou doit-on passer sur eux en considération de ce que l’immigration musulmane s’avère innover en ce que certains de ses sectateurs nous rendent le mal pour le bien ?
Nous sommes dans ces temps imprécis où il n’est plus là comme acteur du débat mais pas encore entré dans l’Histoire.
La question est donc d’autant plus délicate.
L’écarter car obstacle à la légitimation de mesures nécessaires face à l’immigration, l’inclure car faisant parti de l’Histoire et ayant des aspects positifs ?
Les deux semblent impossible…
« Et pourtant elle tourne » : la fille a pris une part de l’héritage, mais pas tout, ce qui est le mieux.
Le poids du réel commence aussi à défoncer les murailles d’aveuglement.
Et enfin, il y a la touche finale : pendant que l’extrême droite se légitime par sa modération et les effets de l’immigration musulmane, LFI prend sa place de gens à qui on ne confierait pas ses enfants…
En fait, pas même son chat.
Car il ne faut pas rester bloqué au XIIe siècle ou même plus près de nous : il y a les progrès… ou la régression que les gens opèrent au cours d’une vie ou que les groupes connaissent, d’une manière évidemment plus différenciée.
Si l’eau est toujours l’eau, on ne se baigne jamais deux fois dans la même eau, et j’ajouterais que quand elle est souillée, il ne faut y consentir que pour les raisons les plus impérieuses.
Dit autrement, barboter dans la pollution à plaisir, non, y pénétrer pour le salut des siens voire des autres, gens ayant des compétences particulières et point tentés de passer leur tour comme un certain nombre de psychiatres se refusent aux pervers, ce qui peut se comprendre. A-t-on forcément besoin de cela pour boire un peu de retour chez soi d’avoir connu les tristes labyrinthes de la vie de tant de gens ?
« Girl, you’re not the governor of Canada anymore, so doesn’t matter what you say », dit Musk à Justin Trudeau.
S’il fallait encore avoir un doute sur le mime des oligarques russes par les membres de la mafia paypal, leur morgue hégémonique suffit à le lever.
Si l’Europe ne réagit pas avec détermination face aux démences réciproques des pères qui n’ont pas su protéger leurs enfants des délires woke, Musk n’avait que six heures par semaine à consacrer à sa famille, le monde s’y noiera.
Alors, Mme Le Pen, on le signe, ce budget, ou on enterre Retailleau avec papa ?
À propos de Patrick Bruel. JMLP l’avait remis en place en lui disant, lors d’un débat, que n’étant pas sur scène il convenait qu’il se présente avec son nom, Benguigui et non son pseudo de saltimbanque, Bruel.
Eh oui, Benguigui, ça fait moins rêver que Bruel.
On se demande bien pourquoi. Bruel serait-il antisémite ?
J-M Le Pen on aime ou on n’aime pas (moi je n’aime pas), mais sa mort n’est pas passée inaperçue. Depuis deux jours on ne parle que de lui dans tous les médias, sur les réseaux sociaux et surtout sur ce blog.
– En bien sur les chaînes de Bolloré, CNews en particulier, minimisant ses propos clairement xénophobes, préférant vanter son amour exclusif, voire possessif, de la France.
– En mal sur les chaînes de France Télévisions, préférant revenir sur les multiples condamnations suite à ses dérapages mal maîtrisés.
Derniers soubresauts sur un personnage particulièrement clivant qui aura laissé sa trace dans notre pays.
Comme cela a été le cas du maréchal Pétain, il appartient maintenant à l’Histoire de dire laquelle.
Personnellement je l’ai déjà oublié.
@ Ellen
« La relève de JMLP est assurée par Elon Musk soutenant l’extrême droite partout où le danger islamiste s’implante avec les terroristes et l’immigration illégale de masse incontrôlée et incontrôlable. »
Voyons, Musk se soucie comme d’une guigne du danger islamiste ! Et les immigrés clandestins sont pain bénit pour bénéficier d’une main-d’œuvre à quatre sous.
@ Achille | 09 janvier 2025 à 09:07
« Personnellement je l’ai déjà oublié. »
Là est la force d’un menhir.
On a oublié qui l’a dressé et pourquoi, mais il est présent.
Il est un témoin incontournable d’un passé respecté de tous, parce qu’ayant franchi les aléas du quotidien, il raconte l’histoire vraie du passé.
Vous savez c’est comme les chansons folkloriques, petites comptines enfantines, personne n’en connaît l’auteur et pourtant elles sont toujours présentes, parce qu’elles dépassent la mode pour s’inscrire dans la durée.
La révolte du Menhir contre le mondialisme, l’universalisme indifférencié, l’immigration de masse, dépasse sa personne et relève de l’universel des peuples qui veulent exister.
Eh oui, sublime paradoxe, la lutte contre l’universel dissolvant les peuples est peut-être, sûrement, le seul universel populaire que l’on trouve partout.
C’est ce que disent brutalement Donald Trump et Elon Musk, mais c’est aussi ce que disent les peuples du « Sud global », en opposition au mondialisme indifférencié imposé par un Occident dénaturé.
Collaboration et échanges, évidemment oui, mais conservatisme fier des us et coutumes ancestrales.
À chacun son État de droit résultat de son histoire, c’est le message envoyé à la grande surprise des leaders mondialistes occidentaux qui ne comprennent pas que le monde leur échappe.
Lorsque Emmanuel Macron traite Elon Musk de réactionnaire, il reprend le slogan éculé consistant à traiter d’extrême droite les souverainistes et autres nationaux, Français, Allemands ou Hongrois.
Il ne suffit pas d’étiqueter pour argumenter, il faut chercher à comprendre.
Le sens de l’Histoire est devenu celui de l’individualisme au niveau des personnes, ce que les mondialistes comprennent après avoir tout fait pour cela, MAIS cet individualisme s’est naturellement propagé au niveau des peuples et des nations.
Chacun pour soi est devenue la règle.
Il y a là une forme de retour à la case départ de l’organisation des sociétés et de leurs relations.
Au fond peut-être sommes-nous en train de vivre les débuts de la loi de l’Éternel retour, vieux concept, mésopotamien paraît-il, selon lequel l’histoire se déroule de façon cyclique.
Dans ce cadre le Menhir que vous avez déjà oublié a été un précurseur. 😉
De la part de Philippe Bilger, songer à une famille endeuillée, quoi de plus normal.
Je préfère penser à ceux qui ont souffert des saillies verbales : « Durafour crématoire », « détail de l’histoire »… Des morts qui ont bénéficié de très peu de mansuétude. Mais qui sont au contraire victimes d’un antisémitisme agressif.
Contrairement à Bardella, aucun regret pour JMLP qui n’est qu’un « détail » malheureux de l’histoire politique française.
@ Tipaza | 08 janvier 2025 à 18:36
Comme d’autres intervenants avant moi, je tiens à vous remercier pour votre poème qui m’a profondément touché.
Le « PENDANT » a fait remonter des souvenirs intimes. Ma famille était, côté grand-mère maternelle, de Tlemcen (une des toutes premières familles françaises installées en 1848 par l’autorité militaire) et côté grand-père maternel, des Corses à Oran puis dans un village d’Oranie un peu au nord de Tlemcen.
Et je dois au docteur Labattut l’opération dans sa clinique à Oran qui m’a sauvé la vie en… 1951 !
Et ce même « PENDANT » a fait remonter les odeurs des orangeraies de mes promenades familiales à Pont-de-L’Isser entre 1952 et 1956, ma petite madeleine de Proust algérienne !
Merci pour cette évocation.
@ Alpi | 09 janvier 2025 à 09:33
M’avez-vous bien lue en entier ? C’est un commentaire raccourci, et non un roman à mille feuilles.
Le Pen est mort, mais ses idées ont gagné. Le pouvoir sera bientôt lepéniste. La plupart ici vont pavoiser. Je m’en désole déjà. Si je vis encore, je m’en désolerai chaque jour pendant cinq ans.
@ Achille | 09 janvier 2025 à 09:07
Vous avez la mémoire courte… Il est vrai que vous ne savez de Philippe Pétain et de Jean-Marie Le Pen que ce que vous picorez dans la bouillie que vous font avaler l’Histoire (écrite par les vainqueurs) et une majorité des médias qui ont été et restent aveuglés par la bien-pensance, à laquelle, macronien, vous êtes fidèle.
Et vous n’avez toujours pas compris la différence entre une chaîne privée, qui est en droit de choisir librement sa ligne éditoriale, et le service public de l’audiovisuel, qui par son statut et ses cahiers des charges, doit respecter et refléter l’ensemble des opinions des Français.
Il me semble que, si vous les aviez lus, quelques-uns des commentaires de ce billet auraient dû instiller le doute dans votre esprit sur la vie et l’œuvre de JMLP… Mais je crains que vous ne les ayez évités pour ne pas changer d’avis. Ah, le confort d’être sûr d’avoir raison !
—————————————————————
@ Carotta | 08 janvier 2025 à 23:13
« « forcément il avait servi dans la Wehrmacht » (…) « forcément JMLP était pétainiste », « forcément il était collaborationniste » »
Le problème est que, ces âneries étant tellement grossières, le premier réflexe est de ne pas y répondre. Pourtant, il le faut, parce que « plus c’est gros, plus ça passe »…
Défendre aujourd’hui la mémoire de Philippe Pétain, c’est-à-dire ne pas le jeter d’un bloc dans l’infamie, n’est pas absoudre les erreurs et les fautes de l’État français. C’est ce qu’a fait JMLP, avec parfois trop de vigueur tant sa détestation du Général, « bradeur de l’Algérie française », l’emportait sur son souvenir de « l’Homme du 18 juin ».
Il n’est pas simple, pour un patriote de sa qualité, de supporter ces deux faces opposées d’un même personnage. Ce qui ne pouvait que conduire JMLP à choisir entre elles… et à défendre celui qui, par deux fois, à ses yeux, s’était montré un grand patriote, en écrasant l’ennemi à Verdun, puis, par l’Armistice, en sauvant ce qui pouvait l’être d’une France terrassée.
L’Histoire, tôt ou tard, aura vis-à-vis du Maréchal une attitude proche de celle de JMLP. Mais cela ne surviendra que lorsque seuls les vrais historiens s’intéresseront à lui. Pour l’heure, il sert encore aux gauchistes pour injurier la droite.
« Il avait vu et pensé juste avant tout le monde mais il était hors de question de se servir de sa lucidité puisqu’il était le diable. » (PB)
Du fait de sa grande culture et de sa grande expérience de la vie en différents domaines, il avait souvent raison avant tout le monde. Et ses adversaires, incapables de lui opposer des arguments cohérents et documentés, ont imaginé pour le faire taire de mettre en place la lutte contre le racisme, d’ailleurs imaginaire dans la France des années d’après-guerre, en détournant par des lois scélérates le principe constitutionnel de la liberté d’expression et en s’appuyant sur des prétextes oiseux forgés ad hominem.
Mais les apprentis sorciers qui ont instrumentalisé le « racisme » pour réduire leurs opposants au silence ou interdire de protester aux gens qui avaient de sérieuses raisons de se plaindre de l’irruption massive et non désirée de mœurs exotiques dans leur vie, se sont retrouvés eux-mêmes piégés par le Golem qu’ils ont créé, ainsi par exemple les hommes politiques, les fonctionnaires de police, les enseignants, les magistrats etc. doivent y regarder à deux fois avant de faire une remarque, même courtoise, à un exemplaire de la diversité en cas de litige, s’ils ne veulent pas tomber sous le grand Tabou mortel du racisme.
Au passage, les limites de ce racisme sont tellement floues qu’elles permettent, en oubliant dans l’affaire le sens des justes proportions. de mettre sur le même plan à la fois d’un côté Adolf Eichmann et de l’autre l’artisan pâtissier « raciste » qui aurait commis le crime d’étiqueter « tête de nègre » un de ses gâteaux, ou le quidam dont les propos auraient été maladroits.
En pratique, dans bien des cas, cela explique en grande partie l’écroulement du principe d’autorité, ainsi que celui de la cohésion sociale indispensables à toute société.
Ce tabou est également à la source d’innombrables ravages dans d’autres pays occidentaux, sauf ceux qui comme la Suède, le Danemark et la Hongrie ont décidé de ne plus se laisser imposer ce qui n’est qu’une forme de terrorisme.
Bon, bon, me voilà rassuré la culture française est bien présente dans les têtes, cela m’a fait sourire, comme quoi il est difficile d’effacer certaines références et donc celles concernant JMLP ne sont pas près d’être oubliées :
https://www.msn.com/fr-fr/politique/gouvernement/tchad-une-bande-de-pieds-nickel%C3%A9s-attaque-le-palais-pr%C3%A9sidentiel-avant-d-%C3%AAtre-%C3%A9radiqu%C3%A9e-selon-les-autorit%C3%A9s/ar-AA1xc4fq?ocid=msedgntp&pc=ACTS&cvid=febbea79bbfe44188dcdff5d7dd6505d&ei=14
« Jean-Marie Le Pen : celui dont toujours il était interdit de dire du bien… » (PB)
En ce qui me concerne ce n’était pas la peine de m’interdire de dire du bien de J-M Le Pen, vu que ça ne m’est jamais venu à l’idée ! 🙂
J’entends beaucoup dire, dans les médias et ici dans les commentaires, que Jean-Marie Le Pen n’aurait pas été réellement antisémite, avec des excuses aussi variées que contradictoires : il aurait été piégé par les journalistes lors de l’affaire du « détail », il n’aurait fait qu’emprunter les penchants des fondateurs du Front national qui n’étaient pas vraiment les siens, il se contentait de baigner dans un antisémitisme modéré et traditionnel qui était celui du XIXe siècle, il a accentué son antisémitisme par provocation envers ses tourmenteurs médiatiques, et même, il fut un authentique soutien des Juifs dont il reçut un certificat d’antisémitisme.
Tout cela ne vaut pas tripette, naturellement. L’essentiel est ailleurs.
Il suffit de lire la transcription de ses propos à l’Heure de vérité aimablement fournie par Serge Hirel pour s’apercevoir qu’il n’a pas du tout été piégé. Il était interrogé sur Robert Faurisson. S’il n’avait pas été antisémite, il lui aurait été aisé de réfuter immédiatement, clairement et brièvement les saletés de l’intéressé.
Au lieu de cela, il s’est livré à une interminable déclaration marquée par la perversité la plus éclatante. Le même type de perversité qui caractérise les discours de Vladimir Poutine et de Donald Trump, qui, à l’époque, étaient politiquement inexistants.
J’invite chacun à relire lentement ces phrases. Le mensonge et l’ignominie dégoulinent de chaque mot, de chaque tournure grammaticale. Je ne me donnerai pas la peine de l’expliquer. Si vous ne comprenez pas pourquoi, vous êtes complices.
Contrairement à ce qui a été prétendu, aucune expression n’a été « tirée de son contexte ». Le contexte est parfaitement clair, et la déclaration intégrale aggrave le « point de détail », bien loin de le rendre bénin.
Il a avoué « avoir fait une connerie » juste après, et alors ? Il s’est excusé par la suite, et donc ? Il a aussi réitéré ses propos, à de multiples reprises. Mais c’est la faute des journalistes, hein, qui faisaient rien qu’à l’embêter.
De façon encore plus significative, Jean-Marie Le Pen était présent, en 2016, au banquet du 65e anniversaire de Rivarol, hebdomadaire caractérisé par un antisémitisme enragé. Non seulement ça, mais le « clou » de cette édition fut un discours de l’invité surprise, le méprisable Robert Faurisson, qui se vautra une fois de plus, une heure durant, dans sa vaniteuse et mesquine négation de la Shoah.
Que Jean-Marie Le Pen ait eu la dégoûtante habileté de s’éclipser avant l’arrivée de Faurisson ne change rien à sa présence à cet événement.
En dehors de cela, qu’a-t-il apporté à la France ? Il a, paraît-il, participé à la Résistance ? Des milliers d’autres que lui l’ont fait, et bien davantage. Il a été soldat en Algérie et en Indochine ? Et alors ? Où est le mérite ? Des dizaines de milliers d’autres l’ont été, et on n’en fait pas tout un foin. Il connaissait l’imparfait du subjonctif ? Et alors ? Des milliers d’écrivains, de philosophes, de savants le connaissent aussi, qui ont apporté, eux, une contribution inestimable aux arts et à la connaissance, contrairement à Jean-Marie Le Pen.
On en vient, donc, à son seul apport : il serait le premier, et longtemps le seul, à avoir mis en garde contre l’immigration et l’islamisation. Admettons.
Remarquons que sur le second point, il fut remarquablement ambigu. En même temps qu’il expliquait fort justement les dangers de l’islam, il cirait les pompes de façon inexplicable aux musulmans. J’y vois la nostalgie du vieux colonial.
On n’est pas obligé d’insulter ces derniers soir et matin pour admettre cette évidence : l’islam est une maladie mortelle qui se transmet par les musulmans. C’est peut-être plus fort qu’eux, mais ça ne change rien au résultat.
Mais surtout, il s’est employé avec constance à rendre politiquement inefficace son militantisme anti-immigration et anti-islam. Par ses manières de voyou, ses insultes systématiques, son antisémitisme, sa dilection pour les régimes autoritaires comme l’Irak de Saddam Hussein ou la Russie de Poutine, il s’est assuré que la cause identitaire serait à jamais diabolisée.
On a beau jeu de dénoncer le harcèlement médiatique, intellectuel et politique constant de la classe dirigeante pour interdire tout débat sur le sujet. La responsabilité de cette dernière est écrasante.
Mais la responsabilité de Jean-Marie Le Pen n’est pas moindre. Étant le seul à défendre la lutte contre l’immigration, il a aspiré l’oxygène autour de cette question. Puis en rendant inacceptable l’homme politique qui l’incarnait, il s’est assuré qu’elle ne triompherait jamais.
C’est ainsi que la France est très en retard dans la lutte anti-immigration par rapport à d’autres pays comparables : Italie, Grande-Bretagne, Danemark, Australie… qui, eux, n’ont pas eu leur Jean-Marie Le Pen (ni leur Charles de Gaulle, d’ailleurs).
Jean-Marie Le Pen représente cette tendance largement présente chez les commentateurs de ce blog : le çavapétisme, le nihilisme. La conviction que plus ça va mal, mieux c’est. De cette manière, les salopards de Français qui ne sont pas d’accord avec moi seront punis, et ce sera bien fait pour eux.
C’est exactement la doctrine du poutinisme tardif qui a conduit à l’invasion de l’Ukraine, avec son mysticisme faussement orthodoxe mêlé de fascisme impérialiste, génocidaire, apocalyptique et auto-destructeur.
On comprend, via le parcours de Jean-Marie Le Pen, la pertinence de ce qui apparaît comme une ligne de force de la pensée philosophique, politique et morale de Philippe Bilger : la conviction que la courtoisie et la mesure sont un pilier indispensable du débat public.
Lorsque Elon Musk, futur ministre du gouvernement Trump, traite en public le premier ministre du Canada de « fillette » et de simple gouverneur d’un des États de l’Union, lorsque Vladimir Poutine conseille à un journaliste du Monde, qui lui posait une question difficile sur la guerre en Tchétchénie, de venir se faire circoncire en profondeur en Russie car « ils avaient des spécialistes qui s’assureraient que ça ne repousserait pas », lorsque Jean-Marie Le Pen traite de « pédé » un manifestant anti-FN lors d’une campagne électorale, ce n’est pas amusant, spirituel ou bénin.
Cela trahit un penchant fondamental à briser toutes les règles, à faire prévaloir la force sur le droit. Cela traduit une mentalité de voyou.
Le Donald Trump qui se demande à haute voix si une journaliste qui l’a contrarié « n’avait pas ses… » est le même qui, lors de son premier mandat, prétend « qu’il n’a jamais démarré une guerre », et qui, alors que son second mandat n’a même pas commencé, déclare la guerre à trois pays dont deux de ses alliés dans l’OTAN, montrant ainsi à qui l’ignorait qu’il est un Poutine occidental (avec son oligarque Elon Musk à ses côtés).
Le Jean-Marie Le Pen qui prétendait protéger la souveraineté de la France contre les hordes migratoires est le même qui souhaitait asservir la France à la dictature impérialiste poutinienne.
Le même Jean-Marie Le Pen qui a conservé toute sa vie son amitié au peintre russe Ilya Glazounov, monarchiste, nationaliste, agent du KGB et… antisémite.
« D’une part il y avait ce tempérament provocateur, tel un « potache » hors de contrôle, se plaisant à faire des jeux de mots antisémites et à prendre pour un détail ce qui était pourtant central dans l’extermination des juifs. » (PB)
Bien entendu, nous ne remettrons pas en cause la chose jugée, mais par exemple sa sortie sur le « détail », qui aurait pu être également faite de façon anodine par un professeur d’histoire devant un amphithéâtre d’étudiants indifférents, aurait-elle alors eu un tel retentissement médiatique ?
En résumé, qu’est-ce qui était en cause, la formule ou bien sa montée en épingle associée à l’atmosphère sulfureuse créée autour de celui qui l’a énoncée, à savoir JMLP ?
Il est aussi envisageable de penser que JMP, lassé de l’acharnement du monde politico-médiatique de lui forger une réputation qui ne correspondait pas nécessairement à la sienne, ait pris ceux qui le harcelaient à leur propre jeu, en ayant grossi le trait pour marquer par la dérision le caractère grotesque de leur obsession à lui coller une étiquette sur le dos.
Je me souviens dans une des très rares émissions de télévision qu’il m’ait été donné de suivre, avoir vu JMLP demander au journaliste qui l’accueillait d’aborder les vrais sujets politiques concernant la France et les Français, après plusieurs minutes consacrées aux habituelles évocations des histoires ressassées ad nauseam à son sujet, mais c’était alors semble-t-il un jeu chez certains journalistes de le provoquer pour que par fatigue il finisse par dire ce qu’on attendait de lui.
Concernant le « Durafour crématoire », nous pouvons penser, sachant qu’expliquer et rappeler le contexte n’est pas justifier les propos, que JMLP qui avait la répartie facile avait renvoyé M. Durafour qui avait déclaré « il faut exterminer le Front National » (rien que ça), sur son propre terrain.
Dans le domaine des injures publiques, je crois savoir et qu’on me corrige si je me trompe qu’il n’est pas interdit, même si ce n’est pas nécessairement élégant, d’injurier celui qui vient de le faire à notre encontre.
Ce principe est-il transposable aux idées, en les retournant vers ceux qui les utilisent contre nous ?
@ Robert Marchenoir | 09 janvier 2025 à 16:56
« J’invite chacun à relire lentement ces phrases. Le mensonge et l’ignominie dégoulinent de chaque mot, de chaque tournure grammaticale. Je ne me donnerai pas la peine de l’expliquer. Si vous ne comprenez pas pourquoi, vous êtes complices. »
Certes, vous n’aurez pas sa place dans l’Histoire, mais vos propos sont calqués sur ceux de Robespierre réclamant la guillotine contre sa proie du jour. Comme lui, vous pratiquez avec un art consommé l’inversion des preuves. Même Voltaire, que vous insultez en utilisant un site qui porte son nom, ne défendrait pas votre liberté d’expression.
Pire, vous êtes incohérent. Avant de dénoncer le « militantisme anti-islam » de JMLP, vous écrivez : « L’islam est une maladie mortelle qui se transmet par les musulmans ». Comprenne qui pourra… Non ! Il est facile de comprendre que, vous, en Algérie, vous auriez laisser se dessécher au soleil le cadavre d’un « fellouze » au lieu de l’enterrer en respectant les rites de sa religion.
Et, de grâce, ayez un peu de rigueur. Ce n’est pas moi qui ai fourni la transcription des propos de JMLP à L’Heure de vérité, mais le site que j’indique en lien. La rigueur est la première des qualités dont il faut faire preuve pour tenter d’être crédible.
———————————————————————-
@ Achille | 09 janvier 2025 à 15:18
« En ce qui me concerne ce n’était pas la peine de m’interdire de dire du bien de J-M Le Pen, vu que ça ne m’est jamais venu à l’idée ! »
Belle démonstration de la qualité de votre sens critique… et de votre méconnaissance des limites de la liberté d’expression, JMLP n’ayant jamais fait l’objet d’un tel ukase officiel.
Sur ce blog, c’est à celui qui dira le plus de bien de Jean-Marie Le Pen. Peu nombreux sont les résistants.
Un exercice de maïeutique aurait peut-être permis à JMLP de se rendre compte qu’il avait un problème avec les juifs, mais visiblement cet exercice n’a pas eu lieu.
Je persiste à penser qu’il avait le droit de dire ce qu’il pensait, mais alors, que ni lui ni sa famille ne se plaignent des conséquences.
Comme avec Mélenchon actuellement, on savait à quoi s’en tenir en fonction de nos diverses sensibilités.
La phrase du Grand Jury est tronquée car le pire vient après en effet, et cela me semble assez clair. Je ne vois ni révisionnisme, ni négationnisme, mais finalement une totale indifférence quant à la manière et même à la disparition proprement dite de 6 millions de juifs. En gros il s’en tape comme de sa première chemise (noire de préférence et sans racisme). JMLP qui dit avoir étudié la Seconde Guerre mondiale, s’y intéresser, laisse ce point aux historiens, puisque comme saint Thomas, il n’a rien vu.
Le bulletin de vote Jean-Marie Le Pen a servi pour beaucoup d’exutoire face à la médiocre classe politique et le largage des Maghrébins qui ont été accueillis en France, enfantant à qui mieux mieux et pillant les allocations familiales et autres budgets, crachant, se comportant de manière incivile, voyant des racistes partout… alors que l’Algérie a eu son indépendance.
Sarkozy pensait pouvoir régler le problème. Un ministère était une bonne idée, mais qu’a-t-il été fait ?
Marion Maréchal a annoncé la couleur, elle reprend le flambeau et poursuit la mission confiée par grand-papa.
Deux disparitions donc le même jour, Jordan Bardella le garçon d’ascenseur de tata Marine et grand-papa.
Ça promet tout ça.
L’odeur et la proximité du pouvoir approchant, tous les coups seront permis.
Une sortie de route de Bardella n’est pas à exclure.
@ Serge HIREL | 09 janvier 2025 à 18:49
« Belle démonstration de la qualité de votre sens critique… et de votre méconnaissance des limites de la liberté d’expression, JMLP n’ayant jamais fait l’objet d’un tel ukase officiel. »
Je me référais simplement au titre du billet qui laisse entendre qu’à une certaine époque, pas si lointaine, il en était ainsi.
Certes aucune consigne n’a été donnée par un organisme officiel concernant J-M Le Pen, dans le but de l’ostraciser. Nous sommes encore dans une démocratie où la liberté d’expression occupe toute sa place. Encore que celle-ci ne permette pas de dire n’importe quoi, notamment des propos séditieux et pouvant porter atteinte à l’honneur d’une personne ou d’une communauté, ce que ne semble pas avoir compris J-M Le Pen qui a fait l’objet de 25 condamnations pour ses propos négationnistes, xénophobes, antisémites et homophobes.
Raison sans doute pour laquelle sa fille a décidé de le virer du parti dont il était le fondateur. Qui aime bien châtie bien…
Après ses propos controversés face au grand jury de RTL-Le Monde le 13 septembre 1987, voilà ce qu’avait déclaré Jean-Marie Le Pen deux jours plus tard à l’Assemblée nationale concernant l’affaire du détail.
« Les camps de concentration où moururent par millions des juifs, tziganes, chrétiens et patriotes… Les méthodes employées pour mettre à mort constituèrent un détail, un chapitre, dans la 2e guerre mondiale, tel que le témoignent tous les ouvrages de l’histoire… qui aura la loyauté et le courage de reconnaître de s’être trompé… J’accuse le lobby de l’immigration, véritable syndicat anti-Le Pen d’avoir monté contre moi, ce procès en sorcellerie.. »
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/jean-marie-le-pend-detail-chambres-gaz-juif-nazi-shoah-holocauste
Or si l’expression point de détail a tant choqué, c’est qu’elle a été comprise « exclusivement et sans appel » dans son acception 3, selon les définitions du Lexis du mot détail, et donc comme un terme familier et affaibli, signifiant un point accessoire et sans importance…
Mais si JMLP l’a effectivement employé dans sa seconde acception, à savoir comme désignant l’élément d’un ensemble, une particularité, un chapitre etc. il semble bien que le procès en sorcellerie qui lui fut alors intenté et perdure depuis près de quarante ans n’aurait jamais dû avoir lieu.
À chacun de se faire sa propre opinion, bien qu’il serait grand temps de passer à autre chose sachant que le Front National a vécu et que la famille Le Pen a droit a un peu de répit et de respect en cette période de deuil.
Jeanne au secours !
@ Robert | 09 janvier 2025 à 11:23
C’est le docteur Bui en 1955 qui sauva alors qu’elle n’avait que 8 mois celle qui allait devenir mon épouse née à Aïn Tedeles.
Docteur admirable soignant gratuitement les Maghrébines.
C’était aussi ça le colonialisme.
Le plus grand tort de JMLP est comme pour Cassandre et les lanceurs d’alerte d’avoir eu raison contre vents et marées à l’encontre de l’intoxication déversée par les médias à l’usage des moutons.
Et chaque jour qui passe lui donne encore davantage raison et comme il est en quelque sorte devenu éternel, tous ceux qui se déchaîneront contre lui n’y pourront plus rien.
@ stephane
Il me semble à la fois plus difficile et plus courageux de résister à un vivant qu’à un mort. Et quand bien même les propos de Jean-Marie Le Pen seraient déclarés définitivement scandaleux et que l’on ne lui accorderait pas le bénéfice du doute suite à ses explications et le véritable sens (acception) qu’il aurait donné au mot détail, je ne vois vraiment pas en quoi sa fille, qui était mineure à l’époque (1987), pourrait être tenue pour responsable des écarts de langage de son père. D’autant qu’elle s’est elle-même affranchie de son influence en créant un nouveau parti et en éliminant systématiquement les anciens membres trop sulfureux, antisémites ou racistes revendiqués.
Personnellement, je n’ai jamais voté pour ce parti, étant partisan, en cas de duel entre LFI et le RN, du vote blanc, mais je ne juge pas pour autant ceux peu nombreux il est vrai qui aujourd’hui (et à l’image de Serge Klarsfeld) seraient prêts à le faire.
JMLP est donc parti, les commentateurs ont laissé libre cours à leurs intimes convictions.
Si j’étais Rantanplan, je dirais que Serge Hirel et Robert Marchenoir s’aiment et qu’ils devraient se faire plus de bisous, plus souvent. Rantanplan (Rintincan en anglais) est un truculent personnage de bande dessinée.
JMLP appartenait au 1er REP, régiment qui fut dissous dans les circonstances que l’on sait. On connaît moins le sort des dépouilles mortelles de certains des légionnaires tombés à l’ennemi. Un des rescapés du 1er REP m’avait raconté avoir aligné les corps de ses camarades puis posé des plaques de tôle par dessus pour que cela sèche plus vite. Une autre option consistait en une fosse, une croix, un nom, tant pis si ce n’est pas le bon.
JMLP est tranquille maintenant, loin de ses démons, de ses cauchemars, de son voyage au bout de l’enfer sur Terre.
@ Exilé 08/01/25 20:36
Pour ce qui est de l’intransigeance, JMLP la consommait tout de même avec modération, sachant entre autres parfaitement transiger avec la vérité historique. Quant à son sens de l’honneur, je pense que nombre de ses comportements, s’ils n’affectaient sans doute pas l’estime qu’il avait de sa propre personne, ne contribuaient guère par contre à lui faire gagner celle qu’autrui aurait pu lui porter.
D’un sujet bien réel et préoccupant dont il a fait son cheval de bataille, à savoir l’immigration, il n’a malheureusement pas, par ses positions extrêmes et ses propos souvent haineux et aux relents nauséabonds, favorisé sur ce thème un débat national apaisé, sérieux, pragmatique qui aurait permis de déboucher sur une véritable et intelligente politique migratoire.
Et si JMLP avait continué à provoquer pour que sa fille puisse le renier politiquement et ainsi passer pour une modérée.
La technique de la porte au nez comme certains agents immobiliers l’emploient en faisant visiter des appartements bien délabrés pour qu’un moins délabré fasse bonne impression.
Le RN est un parti familial, Marion le sait bien et elle pourrait bien se remettre en avant.
@ Michel Deluré | 10 janvier 2025 à 08:55
« ses positions extrêmes et ses propos souvent haineux et aux relents nauséabonds »
Est-il absolument nécessaire de nous resservir une louchée de ces éléments de langage forgés par la gauche extrémiste (pléonasme) pour diaboliser ceux qui s’opposaient au déclin de la France du fait de la politique irresponsable d’immigration imposée aux Français sans leur avoir demandé leur avis par la vraie gauche et la fausse droite, avec par exemple le catastrophique regroupement familial ?
Quant à la haine, qui la répand partout en paroles et en actes, sinon ceux qui se mettent du côté de ceux qui depuis des dizaines d’années «viennent jusque dans vos bras égorger vos fils et vos compagnes » ?
« un débat national apaisé, sérieux, pragmatique qui aurait permis de déboucher sur une véritable et intelligente politique migratoire. »
Mais comment des gens qui depuis une cinquantaine d’année sont à l’origine même du problème de l’immigration et qui sont à l’opposé des caractéristiques que vous citez seraient-ils les plus indiqués pour le résoudre ?
Bref, c’est plutôt mal parti et avec ce genre de raisonnement à partir de vrais-faux bons principes, JMLP aura encore raison pour un bon bout de temps…
@ Michel Deluré | 10 janvier 2025 à 08:55
« D’un sujet bien réel et préoccupant dont il a fait son cheval de bataille, à savoir l’immigration, il n’a malheureusement pas, par ses positions extrêmes et ses propos souvent haineux et aux relents nauséabonds, favorisé sur ce thème un débat national apaisé, sérieux, pragmatique qui aurait permis de déboucher sur une véritable et intelligente politique migratoire. »
@ Robert Marchenoir | 09 janvier 2025 à 16:56
« Puis en rendant inacceptable l’homme politique qui l’incarnait, il s’est assuré qu’elle ne triompherait jamais. »
On peut trouver tous les défauts que l’on veut à JMLP cela me laisse indifférent, mais lui faire porter la responsabilité de l’absence de débat et surtout de solutions au problème de l’immigration est plus qu’une malhonnêteté, c’est une stupidité.
Dans un débat politique, chacun exprime sa nature au moyen de sa culture. Il s’agit de la forme du débat.
Ensuite chacun peut reprendre ou pas le thème du débat et l’approfondir pour aboutir à une solution, si besoin en est.
Il se fait que personne n’a pris ou voulu prendre ce débat sur l’immigration lorsque JMLP jouait le rôle de lanceur d’alerte.
Faut-il envoyer des cartons d’invitation sur bristol en relief pour ouvrir un débat sur des sujets de survie nationale ?
La vérité est que la doxa de gauche empêchait l’ouverture de ce débat, et le freine encore à présent, et que la peur d’être ostracisé empêchait tous les politiciens, de la fausse droite à la gauche social-démocrate, d’aborder le sujet.
Alors pour se dispenser de toute autocritique, on dit : « Ah mais c’est parce que le problème a été soulevé par JMLP, si ça avait été quelqu’un d’autre il serait déjà résolu ».
Le dira-t-on encore maintenant qu’il est mort, pour la plus grande joie de l’extrême gauche ?
Et dans vingt ans lorsqu’il ne sera plus question d’immigration maghrébine mais d’expatriation de Français… en terre Adélie – le joli nom – puisque le Groenland est réservé aux Américains ?
L’expression de Lucas est terrible de retournement d’une formule contre la personne qui l’a employée, mais il est bien possible que Jean-Marie Le Pen soit un « détail de notre histoire politique française ».
Au surlendemain de cette sortie sur le « détail » qui a ruiné sa carrière politique dont l’apogée fut le 21 avril 2002 avec son plafond de verre dû au « cordon sanitaire », Le Monde titrait : « Jean-Marie Le Pen, l’effet détail ». L’effet détail est dû à l’effet épouvantail. Jean-Marie Le Pen était un détail qui occupait de 40 à 50 % de la conversation politique entre les Français parce qu’on l’avait érigé en épouvantail et qu’on se focalisait sur lui, en agitant une peur sans objet qu’il ne franchisse les portes du pouvoir et cela continue avec son héritière.
Il y a une raison tactique à cette focalisation : elle a permis de démobiliser le débat démocratique sur les véritables enjeux démographiques, économiques ou sociaux. Mais une raison plus profonde nous en est donnée par Solon : « la dégradation des Lumières européennes » a peut-être fait que nous avons acquiescé au « grand remplacement », avant qu’on nous interdise d’y penser, mais – et c’est plus grave – les « manières de voyou », comme le dit Robert Marchenoir d’un Le Pen à la double personnalité, ont fait passer ses réactions virulentes pour le nec plus ultra de la civilisation et de la civilité française alors que la douceur angevine qui caractérise notre art de vivre à la française et l’esprit de la conversation s’accommodent certes de notre gauloiserie réfractaire et de nos saillies rabelaisiennes quand il s’agit de faire bombance ou de raconter des calembredaines, mais ne consistent pas à traiter les problèmes à la serpe (sic) en se fabriquant des ennemis et les exposant à la vindicte publique avec une haine qui sortait de la bouche de Le Pen, quand il n’était pas en phase apaisée, un peu comme le feu sort de la bouche du cracheur circacien.
Comme Axelle D, j’ai été accessible à la justification de sa sortie sur le « détail » quand il l’a précisée en remettant une couche chez Jean-Jacques Bourdin : la manière de tuer est un « détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale » dont ne s’occupent pas les stratèges, montre Robert. Mais l’extermination industrielle n’est pas un « détail », c’est un symbole. Surtout que le propos de JMLP commençait par feindre d’ignorer qui était Robert Faurisson et Henri Roques ni quelles étaient leurs thèses, puis s’interrogeaient mine de rien sur le nombre des tués (dans quelle population déjà ?), puis mettaient en doute « la manière dont ils étaient « tués ou pas », écho direct au révisionnisme, et enfin en arrivaient à un parallèle dont la curiosité fait une grande partie de l’imposture du catholicisme se disant traditionnel qui a souvent trouvé refuge dans le parti lepéniste, incinérateur de toutes les sensibilités de l’extrême droite.
Le Pen finit ses dix minutes fatales en s’indignant curieusement de devoir répondre à la question révisionniste comme de dire s’il croit en Dieu ou pas, ou encore à la Vierge Marie, comme si ce sujet historique et « le fait religieux » avaient le moindre rapport. Pourquoi étaient-ils symboliquement liés dans son esprit et quel était le fil qui les reliait ? Voilà une question qu’on aurait aimé voir creuser.
Enfin Carotta et Serge Hirel prétendent que Le Pen faisait un bilan critique et nuancé du maréchal Pétain. Je ne vois pas où on trouve ça dans ses propos rapportés. Ils prétendent aussi que Le Pen aimait le général de Gaulle du 18 juin, mais pas « le bradeur de l’Algérie française ». Faux. Le Pen rapporte avoir vu de Gaulle lors de son tour de France après la Libération et l’avoir trouvé « très laid ». Ce jugement esthétique vaut jugement politique et il n’aurait pas pris la peine de le consigner dans ses mémoires s’il avait voulu, au-delà des nuances qu’il trace ensuite, désigner une incompatibilité physique entre les deux hommes. Or pour Le Pen, le physique était du politique.
On dit qu’il fait acte de résistance. Il commence par obliger sa mère à conserver l’arme de son père aux risques et périls de leur duo familial. Il agit déjà avec elle en tyran domestique qui a récupéré l’autorité paternelle et décide en homme de la maison. Puis il s’impose dans le Morbihan au cours du combat du 18 juin avec cette arme et aux côtés de vrais résistants. Il reproche ensuite à ceux-ci, soit de se manifester sur le tard, soit de ne pas manifester le respect d’un soldat aux soldats allemands. Et cela dès ses seize ans.
Enfin, Marie Dervin qui l’interrogeait très souvent pour son « Journal de bord » ne cachait pas son admiration pour les uniformes de la Wehrmacht. Le teasing d' »À l’extrême », la série documentaire que France Télévisions va consacrer à celui dont nous faisons le panorama funèbre, fait entendre Lorrain de Saint Affrique, jamais avare de confidences plus ou moins douteuses, dire que Le Pen, qui aimait faire peur, lui aurait dit : « La gégène, mais il y en a une dans la cave. »
Je me souviens aussi d’un épisode où il décrivait en frétillant un chemin secret ménagé par Hubert Lambert dans son manoir de Montretout par où ledit Lambert aurait pu aller tuer De Gaulle incognito lors d’un passage qu’il avait prévu de faire à Saint-Cloud. Ce qui ne l’empêchait pas de brandir avec un plaisir de chasseur Charles de Gaulle petit-fils, sa prise de guerre, un être fragile et souffrant d’addictions et le moins structuré de ses petits-fils, d’après la chronique mondaine.
Marine Le Pen, ce Jean-Marie en jupon ravaudé, n’a fait qu’aller au bout de la logique de son père en transformant un parti anti-gaulliste en héritier du gaullisme. Récupération mythomane de l’épopée du mythologue. Amalgame par empilement. Et empilement qui, comme chez Macron, tient lieu de vision. On ne peut pas amalgamer et empiler les résistants et les collabos pour construire un parti de réconciliation nationale, comme me l’avait un jour objecté Exilé. On ne peut pas superposer deux conceptions antagonistes dans un parti cohérent.
On a dit de Bayrou qu’il était un compilateur dans son « Henri IV ». Bayrou est un compilateur, Le Pen et Macron sont des empilateurs. Au service d’une vision dégradée et de valeurs qu’Emmanuel Todd n’a finalement pas tort de qualifier de « zombies ».
Le Pen est un « détail de l’histoire politique de la France », mais la zombification des valeurs et du caractère français fait de lui une passion française dont on ne se lasse pas de parler et sur lequel on n’a pas fini de revenir, même si Achille l’a déjà oublié.
@ Michel Deluré | 10 janvier 2025 à 08:55
Et bien vous avez la réponse de l’Algérie à vos soucis de mauvaise odeur. Un sacré pied de nez qui doit bien faire rire Jean-Marie. Cette manie de regarder la forme afin d’oublier le fond.
On va bien rire et lui encore plus.
@ Axelle D | 09 janvier 2025 à 21:12
« La famille Le Pen a droit à un peu de répit et de respect en cette période de deuil. »
Absolument pas.
La famille Le Pen a le droit d’être compissée de haut en bas, bombardée d’épluchures de rutabaga, couverte de ratatouille Lidl ayant dépassé la date de péremption depuis la chute de Constantinople, ridiculisée par les caricaturistes de la Charlie School of Foutage de Gueule, attachée nue à des étalons fougueux lancés au galop, puis obligée de vider les poubelles de la famille Sarkozy jusqu’en 2026, avant d’être contrainte à astiquer les vitres de la famille Macron à l’aide de confettis découpés dans le traité de Ma-a-strique.
Y compris en cette période de deuil. Surtout en cette période de deuil.
Pour se rappeler qu’on est entre humains, cette séquence inouïe sur le mélange des genres !
https://www.youtube.com/watch?v=XVNiWAZe844
Il apparaît des commentaires lus que l’accusation de racisme demeure plus que jamais l’arme décisive pour décrédibiliser le discours de l’adversaire politique et incliner le public par la mauvaise conscience qu’il en aura à se détourner absolument et sans plus d’examen de son diagnostic et de ses solutions.
L’accusation de racisme est par conséquent un moyen effroyablement efficace de manipulation des masses à grande échelle à la fin de les culpabiliser et de susciter en elle un tel niveau de dégoût et de la répulsion que par l’effet de ce puissant conditionnement elles en viennent d’elles-mêmes à ostraciser.
On comprend que les couches populaires de la société étant celles qui par une moindre exposition à la propagande de l’Éducation nationale et des journaux politiques furent moins sensibles aux effets de ce conditionnement. Ce furent par conséquent celles qui dans un premier temps ont été le plus réceptives aux développements du tribun honni et qui lui accordèrent leur confiance.
Toutefois, dans un second temps, par l’avènement des médias de masse qui grâce aux écrans et à l’incessante propagande se sont répandus partout dans la société, les consciences ont pu être complètement imprégnées de la doxa dominante. Il est aujourd’hui de moins en moins d’esprits capables de résister à l’influence prépondérante de l’opinion. Ainsi tout le peuple, par une discipline pernicieuse extraordinaire, s’applique à lui-même le bâillon de dire et de penser.
Tous les tyrans avides de disposer des esprits et des consciences de leurs populations en auraient rêvé. Ils ne disposaient guère que d’outils artisanaux forts archaïques. Il a fallu attendre le début du XXIe siècle pour que le contrôle des pensées ait atteint un tel niveau de perfectionnement. Nous pensons toujours être libres. Peut-être le serons-nous encore très partiellement pendant quelque temps, mais bientôt plus rien de ce qui sera dans nos cervelles ne sera autre chose que le résultat d’un conditionnement social.
Jean-Marie Le Pen était voué à n’être plus qu’un vieux débris anachronique d’un temps révolu. Il le savait comme il savait au moment de céder la présidence de son parti que son combat était désormais vain et sa cause perdue. D’une certaine manière, il s’était battu toute sa vie et jusqu’à ces dernières heures en esthète et pour l’honneur de ne s’être pas rendu sans combat. Il vécut comme Cyrano.
L’époque est laide et affreuse. Voici qu’il est mort et que des chacals s’acharnent sur son cadavre. N’en doutez pas, ils iront plus loin encore dans l’abjection. Si la famille ne fait pas garder sa tombe, dans quelques mois des infâmes la profaneront et souilleront sa dépouille charnelle. La lie de l’humanité s’était déjà illustrée sous l’ère de la révolution lors du sac des tombeaux des rois de France. La même haine ignominieuse trouvera là un moyen facile de s’épancher.
@ Exilé | 10 janvier 2025 à 11:00
@ Michel Deluré | 10 janvier 2025 à 08:55
«ses positions extrêmes et ses propos souvent haineux et aux relents nauséabonds»
Il me semble en effet que c’était nécessaire d’en remettre une louche.
Dans notre relatif chagrin du départ de Jean-Marie, il ne faudrait pas en faire un ange. Peut-être est-il tout juste au purgatoire en ce moment…
Il n’avait pas besoin de voir le paradis pour y croire. On peut regretter que la question ne lui ait pas été posée.
Michel Deluré dont j’attendais impatiemment l’analyse, en homme mesuré qu’il est, a mis trois jours avant d’intervenir, pour dire des choses ciblées et concises, quand d’autres comme moi se sont dépêchés de réagir, en n’ayant pas la prudence de prendre le recul nécessaire à l’événement et au billet. Bref, comme beaucoup, je voulais placer ce que j’avais à dire.
J’aurais aimé qu’au décès de Mitterrand, il fut rappelé ses faits d’armes, et notamment ses mensonges, ses combines, le fait qu’il publiait des faux bulletins de santé car contrairement à Georges Pompidou qui avait caché sa maladie, Mitterrand ne ferait jamais cela… parole de socialiste.
La perte de l’antimaghrébin qu’était JMLP nous désole par certains côtés, tant nous sommes envahis par les voiles, niqabs, burqas et autres signes ostentatoires de l’islamisme, quand le catholique cache sa croix sous peine de se faire attaquer. Heureusement, Zemmour n’est pas encore totalement censuré.
Jean-Marie Le Pen c’était aussi certains comportements et paroles indignes d’un homme public. Un humour qui ne faisait rire que lui, de la rigolade mal placée (à Vienne au repas de l’extrême droite, on a eu Strauss, sans le Kahn).
Il est bon de ne pas hésiter à le rappeler et d’avoir un oeil un peu critique sur le personnage. Déjà il mérite qu’on parle de lui, c’est déjà pas mal.
@ Axelle D | 09 janvier 2025 à 21:12
« La famille Le Pen a droit à un peu de répit et de respect en cette période de deuil. »
Noble pensée, mais vous oubliez les lois de la nature. Le propre des chacals est de festoyer sur les cadavres encore fumants.
@ Tipaza 10/01/25 11:29
Que vous ne partagiez pas mon opinion, je l’admets parfaitement, cela la rend-elle pour autant malhonnête, voire stupide ?
Qu’y a-t-il de malhonnête ou de stupide à considérer que la façon dont JMLP a traité et porté sur la place publique ce dossier, ô combien sensible, de l’immigration n’a pas favorisé, c’est le terme que j’ai utilisé, un débat apaisé, serein, dénué de toutes postures extrêmes, outrancières, idéologiques ?
Est-il encore possible en France d’aborder ce thème de l’immigration, d’en discuter librement, sans être immédiatement taxé d’extrémisme de droite ou de gauche selon la position que l’on adopte (j’en ai fait moi-même l’amère expérience et le commentaire d’Exilé du 10/01 11:00 en est une confirmation), ce qui démontre bien la difficulté qu’il y a à dialoguer sur ce thème ? Est-il pourtant si inconcevable de penser qu’il puisse exister sur ce sujet une voie intermédiaire entre un racisme exacerbé d’un côté et un humanisme naïf, idéologique, de l’autre ?
JMLP, nul ne le conteste, a fait de l’immigration son cheval de bataille. J’ai simplement dit que, par la manière dont il porté sur la place publique ce sujet, avec ses outrances et son idéologie, il a en quelque sorte paralysé le débat sur ce thème, conduit à un certain immobilisme politique. Je n’en veux pour preuve que ce qu’écrivait Jean Daniel en 1986, soit il y a déjà 38 ans : « C’est effarant. Ni la gauche ni la droite ne paraissent prêtes à penser une véritable, une grande politique d’immigration ». Voilà qui prouve bien que ce thème n’était point absent du débat politique mais que personne n’osait ouvrir grand ce dossier tellement sensible, explosif.
@ Julien WEINZAEPFLEN | 10 janvier 2025 à 12:25
« Le Pen rapporte avoir vu de Gaulle lors de son tour de France après la Libération et l’avoir trouvé « très laid ». Ce jugement esthétique vaut jugement politique (…) Or pour Le Pen, le physique était du politique. »
L’argument est imparable… enfin… était imparable au Moyen Âge, quand l’Église décrivait les sorcières comme des femmes laides, au nez crochu, qui trimbalaient un chat noir sur l’épaule… Il n’en fallait pas plus pour être brûlée vive. Mais, depuis lors, l’humanité a fait quelques progrès.
Il faudra que vous avanciez des faits un peu plus sérieux pour faire croire que Le Pen détestait de Gaulle dès son plus jeune âge (il avait 12 ans en 1940…). Il faudra aussi que vous expliquiez pourquoi, en 1944, il a voulu entrer dans la Résistance tout en détestant le Général.
Il faudra enfin que vous trouviez des preuves que, pour JMLP, le muscle l’emportait sur la raison. Allez, je suis bon prince, je vous en offre une :
https://www.google.com/search?sca_esv=a5656b49a3739dcb&sxsrf=ADLYWILBXJpBZcilDA_J1IqnNqsmMitzNQ:1736552049991&q=Mantes-la-Jolie+Marie+Caroline+Le+Pen&udm=7&fbs=AEQNm0CbCVgAZ5mWEJDg6aoPVcBgTlosgQSuzBMlnAdio07UCFdb4kkCZQx4-ERIk5vUh0ggofzXKAnOWLfX3LfiEpOLrAl49AVGOlYs1ifBO2LLkKBS1YTux-p_gUoyztF6wWCIzAeOgP13GuSmkrTDm8ZkFNycic2OBe0rFjZazRsh39DNSd0&sa=X&ved=2ahUKEwiCmMvAqOyKAxWaUaQEHen5OukQtKgLegQIFBAB&biw=1600&bih=739&dpr=1#fpstate=ive&vld=cid:62e0f38a,vid:pjaOlSbemHE,st:0
La candidate PS « légèrement blessée » (selon Masure), Annette Peulvast-Bergeal, que je connaissais depuis près de trente ans, m’a dit, longtemps après l’incident, que JMLP avait hurlé, mais ne l’avait pas touchée… et encore moins déchiré son corsage, comme certains l’affirmaient. Elle-même est tombée dans un guet-apens tendu par tout ce que les alentours de Mantes comptaient d’antifas. Elle n’avait pas été prévenue de leur présence…
À vous de trouver d’autres méfaits musclés de JMLP… Pas facile… Il a même réussi à ne pas s’en prendre physiquement à Tapie qui, pourtant, était une belle tête à claques.
@ hameau dans les nuages 10/01/25 13:30
Le parallèle que vous faites entre l’événement que vous relatez et mon commentaire n’est pas pertinent et ne remet nullement en cause mon propos. Vous relatez un fait spécifique qui relève strictement des relations diplomatiques détestables entre la France et l’Algérie alors que personnellement je parle du thème de l’immigration en général. Ne réduisons pas, s’il vous plaît, la politique migratoire dans son ensemble aux difficultés relationnelles rencontrées avec un seul pays.
Soumis de 39 à 45… Soumis de 1981 à nos jours…
Les pays qui forment l’Europe devraient se demander s’ils ne commettent pas une erreur en acceptant la France dans leur communauté !
Le Pen, comme de Gaulle, était un visionnaire !
Sondage réalisé par l’Arcom il y a 3 jours.
L’Algérie française est devenue la France algérienne, propos rapportés par Philippe de Villiers sur Europe 1. C’est tout à fait ça.
Les Français se tournent encore plus nombreux vers le RN :
https://www.lejdd.fr/politique/top-50-jdd-qui-sont-les-personnalites-politiques-preferees-des-francais-153532
« Comment expliquer un tel bond ? Certains avancent que ses récents ennuis judiciaires y sont pour quelque chose. Alors que son procès pourrait potentiellement l’écarter de la prochaine présidentielle, une partie de l’opinion semble ne pas comprendre pourquoi des juges pourraient barrer la route à une femme qui n’a jamais été aussi proche de l’Élysée.
Cette popularité n’est pas qu’une anecdote. Elle offre une bouffée d’oxygène à un duo, MLP et J. Bardella, qui a connu une année 2024 en montagnes russes. Victoire écrasante aux européennes, triomphe avorté aux législatives, et puis cet automne : retour fracassant de Bardella avec la sortie de son livre, pendant que Marine Le Pen affrontait un véritable calvaire judiciaire. Le Top 50, finalement, fait office de baromètre. Après une telle saga, on pourrait s’attendre à voir les protagonistes fragilisés. Mais non. Bardella et Le Pen en sortent renforcés, à la fois dans l’opinion et dans les sondages.
Un autre duo inattendu…
Juste derrière Jordan Bardella et Marine Le Pen, on retrouve deux figures étonnantes : Philippe de Villiers et Bruno Retailleau. Deux Vendéens. Deux hommes qui se connaissent par cœur. Bruno Retailleau a été, pendant près de trente ans, le bras droit de Philippe de Villiers, notamment au Puy du Fou. Une alliance solide… jusqu’à une rupture en 2009. Mais voilà, la politique réserve toujours des surprises : les deux hommes se sont retrouvés récemment. C’était lors du départ du Vendée Globe en novembre, et cette réconciliation semble avoir marqué les esprits, jusqu’à transparaître dans ce classement.
Philippe de Villiers décroche la troisième place. Bien que retiré de la politique active, il conserve une aura unique auprès des Français. Son dernier livre, « Mémoricide », s’est déjà vendu à 200 000 exemplaires. À cela s’ajoute son émission hebdomadaire sur CNews, qui captive chaque vendredi soir des centaines de milliers de téléspectateurs.
BR reprend mot pour mot les propos de Marine Le Pen il y a huit ans. On ne peut plus accepter de voir la France humiliée par l’Algérie. Il faut couper court avec ce pays !
Les personnes préférées des Français oeuvrant dans l’action :
Bruno Retailleau, qui fait une entrée remarquée. Depuis son arrivée au ministère de l’Intérieur, il récolte les fruits de son action. Les Français saluent son énergie et sa détermination face aux défis cruciaux que sont l’immigration et l’insécurité. En quelques mois seulement, Retailleau s’est imposé comme une figure incontournable à droite, redonnant à son camp un cap clair et une voix crédible.
Bref, ce classement en dit long. Il révèle vers qui les Français tournent leur confiance et leur préférence. Des personnalités, actives ou non, qui partagent un même credo : remettre de l’ordre. Remettre de l’ordre dans nos rues, nettoyer nos prisons, stopper l’immigration massive, expulser ceux qui n’ont rien à faire sur notre territoire. Bref, des figures qui ne parlent pas seulement de grandeur, mais d’action. Des figures pour qui la France doit redevenir… la France ».
Et non une poubelle ! (c’est de moi et de millions de Français)
—
Le remarquable Philippe de Villiers, très cultivé et un amoureux de la France, nous livre l’indispensable pour que la France ne devienne pas une province de l’Europe et de Maastricht mais une nation indépendante, appelée la France…
Sujets brûlants, décryptage des enjeux politiques, et analyse approfondie des événements récents où Philippe de Villiers apporte son regard unique et souvent incisif.
J’ai adoré ses explications. Vers la fin, c’est le meilleur trait de l’histoire pour comprendre pourquoi la France tombe au plus bas et qui en sont les responsables.
https://www.youtube.com/watch?v=O5IBIkf38dQ
@ Michel Deluré | 11 janvier 2025 à 11:43
Il est assez aisé de réfuter votre argument selon lequel c’est le ton employé par JMLP qui « n’a pas favorisé » – qui a « paralysé », écrivez-vous aussi… – le débat sur l’immigration. Vous conviendrez avec moi que, depuis trois ans, ce dossier est ouvert, se trouve sur le haut de la pile, ne le quitte pas et s’est installé là au moment où Éric Zemmour a lancé l’alerte contre le « grand remplacement » en des termes aussi clairs et nets que ceux du « Menhir », voire encore plus vigoureux.
On peut donc en conclure que ce n’est ni le discours abrupt, ni la personnalité sulfureuse de celui qui le tenait qui ont provoqué la mise sous le boisseau du débat, déjà alors indispensable, sur l’immigration. Deux autres explications sont possibles : soit la volonté plus ou moins secrète d’une ou de plusieurs parties prenantes de favoriser l’invasion, ce qui exigeait de faire taire les opposants ; soit un manque de prise de conscience du problème futur que celle-ci poserait. Deux explications qui se complètent l’une l’autre.
Dès les années 70, le grand patronat, à la recherche de main-d’œuvre bon marché, et la gauche, internationaliste et bien sûr « humaniste », ont conclu de fait une alliance objective qui a permis le développement à bas bruit de l’immigration, la gauche se chargeant de faire taire la droite en dénonçant sa supposée xénophobie, puis, carrément, son racisme. La droite, honteuse, soumise, a fermé les yeux… Chirac a parlé des « odeurs »… et le ciel lui est tombé sur la tête. Il n’a plus bougé.
Les années ont passé… Sarko et son Kärcher égaré, Hollande et son laxisme béat, Macron et sa fausse fermeté… et la France, déjà submergée ici et là, a été réveillée un beau matin par un individu qu’elle ne connaissait pas, mais qui tenait des propos alarmants. Des propos qui décrivaient une réalité. Elle a découvert, atterrée, qu’elle se trouvait face à une crise civilisationnelle, nombre de ses hôtes voulant imposer leurs mœurs et leur religion.
Que croyez-vous qu’il arrivât ? Un vrai débat ? Un branle-bas de combat ? Que nenni… La gauche, soutenue cette fois par la Macronie, a repris son antienne, allant désormais jusqu’à traiter de « fascistes » ceux qui osent aborder le sujet. Le Président a fait quelques zigzags – le discours des Mureaux – et tout est rentré dans l’ordre… hormis dans les quartiers où le calme est maintenant plus vite imposé par les dealers que par les forces de police.
Ce dossier de la lutte contre l’immigration est de loin le plus important, d’autant plus que, de ce combat, dépend la victoire contre le narcotrafic et le terrorisme islamique. Zemmour, politiquement amoindri, n’est plus entendu. Le tandem Retailleau-Darmanin, certes volontariste, ne disposera pas des crédits nécessaires à ses projets.
Seule Marine Le Pen reste à la manœuvre. Il est tout de même incroyable que ce soit « la fille du démon » qui reprenne le flambeau près de cinquante ans après que celui-ci l’a allumé !
Mais Marine, elle, n’a nul besoin de gesticuler et de s’époumoner comme JMLP avait dû le faire. Elle a derrière elle 11 millions de Français et beaucoup d’autres qui, cette fois, ont compris que le tocsin annonçait bien un danger mortel. Que vous trouvez les partisans de la submersion pour tenter de la faire taire ? L’État de droit ? Les ukases de la CEDH ? La soumission à Bruxelles ? Ou, encore une fois, nous feront-ils le coup des « chances pour la France » ?
P.-S. : c’est probablement son « effarement » qui a empêché le très progressiste Jean Daniel de lancer, via Le Nouvel Obs, une réflexion sur « une véritable grande politique d’immigration »… À moins qu’il n’en ait été dissuadé par son grand ami qui résidait alors au Château… et qui utilisait JLMP comme épouvantail pour diviser la droite.
@ Ellen, 12 janvier 17:59
« Philippe de Villiers décroche la troisième place. Bien que retiré de la politique active, il conserve une aura unique auprès des Français. »
Lors de la présidentielle de 2007, Philippe de Villiers n’avait obtenu que 2,24 % des voix au premier tour, l’obligeant à faire un emprunt pour rembourser ses frais de campagne. Alors que son programme de l’époque énonçait déjà les mêmes idées qu’aujourd’hui*.
On ne peut donc parler « d’aura unique » auprès des Français, lesquels il faut bien le dire réagissent toujours à retardement et ne savent pas saisir leur chance quand elle se présente. Il en avait d’ailleurs été ainsi en 1981 quand Marie-France Garaud s’était présentée et avait fait moins de 2 %.
D’où la conclusion que la plupart des Français ne voient pas plus loin que le bout de leur nez (à moins que ce soit leur ventre) et se laissent beaucoup trop influencer et instrumentaliser par des bonimenteurs et des médias acquis à la gauche, ainsi qu’à des instituts de sondage opportunistes et abrutissants qui annihilent tout esprit critique.
*https://www.vie-publique.fr/discours/166067-programme-electoral-de-m-philippe-de-villiers-president-du-mouvement-p
L’accusation de racisme est un moyen efficace de manipulation des masses à grande échelle à fin de les culpabiliser et de susciter en elles un tel niveau de dégoût et de répulsion que par l’effet de ce puissant conditionnement elles en viennent d’elles-mêmes à ostraciser.
Déclinée politiquement, la technique a pris pour nom front républicain. Elle réussit encore bien que plus difficilement. Toute la clique des complices de la macronie, du centre-droit jusqu’à l’extrême gauche, y a œuvré à merveille, dont nos actuels ministres régaliens ! De ceux-là, il n’y a rien à attendre, puisqu’ils pratiquent l’inversion orwellienne et ajoutent au malheur du monde en mal nommant les choses pour leurs intérêts.
Il y a au moins onze millions de racistes qui ne supportent plus qu’on les appelle ainsi. Ils voient bien que les vrais racistes sont ailleurs, que ceux-là n’ont pas seulement des écarts de langage, mais frappent physiquement et endeuillent.
Accessoirement, il a pu être constaté que le président se départait fort mal d’un racisme plus que flagrant à l’égard de peuples des anciennes colonies qui ne supportaient plus les manifestations d’un suprémacisme culturel.
Il serait temps de remettre le sens des mots à l’endroit et de montrer du doigt ceux qui ont pour la France une haine viscérale. Ne croyez pas que cette haine soit l’apanage exclusif des étrangers. Cette haine de la France, des Français mêmes, et ils sont nombreux, la portent en eux. Parmi eux sont ceux qui veulent éradiquer chaque trait français pour communier fraternellement dans un universalisme abstrait. Parmi eux sont aussi ceux qui sacrifient les intérêts supérieurs de la patrie martyrisée à leurs intérêts matériels particuliers.
Il serait enfin temps que sur eux la honte tombe et les accable.
@ Jean sans terre
Il ne faut plus y répondre, à ces accusations de « racisme ». On s’en fiche ; cela fera une belle jambe, quand la nation n’en sera plus une, que de fanfaronner sur l’épitaphe « on est morts mais en antiracistes, no pasaran ! ».
La France se dilue et disparaît dans une immigration africaine désormais incontrôlable, dont les acteurs, pour une grande majorité, ne parleront ni n’écriront à jamais un bon français. Pour être fixé, il suffit de regarder les statistiques des lycées et de leur emplacement géographique. Ou tendre l’oreille dans la rue. Voilà ce qui fait nation et identité, la langue d’abord. Sa maîtrise est la preuve de l’intérêt et de l’amour qu’on y porte, ou du moins du respect et la volonté d’en faire part.
Ces accusations pour toute forme de racisme, antisémitisme inclus, frisent le ridicule. C’est devenu le raccourci confortable pour se donner bonne figure et une respectabilité artificielle, en fermant la porte aux interrogations pertinentes. C’est le bouclier en carton des pauvres types.
Voila ce que je respectais en JMLP, la langue et l’approche directe et sincère des sujets brûlants, sans se soucier des aboiements faussement outrés des Don Quichotte des plateaux.
« Jean-Marie Le Pen : celui dont toujours il était interdit de dire du bien… » (PB)
Peut-être à cause de ça.
J’ignorais ce genre de « détail », mais c’est Nathan Devers qui a son rond de serviette chez Pascal Praud qui le dit. Alors faut-il le croire ?
@ Valéry
Je suis bien d’accord avec vous. Toutefois, il me paraît indispensable de répéter toujours que l’accusation de racisme est une arme qui sert avant tout au combat idéologique plus qu’à énoncer une vérité, afin d’être en mesure de le repérer dès qu’il pointe pour en déjouer par avance le diabolique piège.
————————————
@ Achille
A priori non, puisqu’il ne dispose d’aucun autre élément que les ragots pour le soutenir. Pour quelle raison faudrait-il croire Nathan Devers ? Il n’a aucune autorité. Est-il même seulement impartial ?
En revanche, il est sûr que JMLP a troqué sa confortable fonction de député pour risquer sa vie sous l’uniforme de l’officier. Il a d’ailleurs été décoré. Je trouve regrettable que Nathan Devers n’ait point eu l’honnêteté intellectuelle de saluer ce beau fait patriotique plutôt que de ressortir un vieux ragot dont la matérialité est plus que douteuse.
« Peut-être à cause de ça.
J’ignorais ce genre de « détail », mais c’est Nathan Devers qui a son rond de serviette chez Pascal Praud qui le dit. Alors faut-il le croire ? » (@ Achille | 13 janvier 2025 à 07:00)
« A priori non, puisqu’il ne dispose d’aucun autre élément que les ragots pour le soutenir. Pour quelle raison faudrait-il croire Nathan Devers ? Il n’a aucune autorité. Est-il même seulement impartial ? »
(Jean sans terre | 13 janvier 2025 à 13:26)
—
Et ça ?
https://duckduckgo.com/?q=poignard+jmlp&t=newext&atb=v435-1&iax=images&ia=images&iai=https%3A%2F%2Fnepassubir.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2021%2F01%2F011d5889-a92e-4888-aaca-b802fbea6774.jpeg%3Fw%3D1024
@ Jean sans terre | 13 janvier 2025 à 13:26
Si vous écoutez bien, il dit que son info est « sourcée ». Pourquoi mentirait-il ?
@ Clafoutis | 13 janvier 2025 à 14:57
« Et ça ? »
Euh, à moins de trouver des traces d’ADN de JMLP sur l’arme, n’importe quel zozo pouvait acheter ce modèle aux puces, graver le nom sur la lame et faire le buzz quelques années après les faits allégués ; le prototype même de la fausse preuve foireuse !
Par ailleurs, au 1° REP, on ne badinait pas sur la tenue ; qu’un lieutenant de réserve ait pu arborer une arme non réglementaire est particulièrement douteux.
@ Achille
JMLP a reconnu avoir eu recours quelquefois à la torture pour éviter des maux pires que ceux qu’il commettait. Il a invoqué les nécessités pratiques de la guerre. Il a toujours dénié être allé au-delà et les avoir commises pour des motifs racistes. Tout le propos de Nathan Devers est de l’insinuer. Ainsi, il évoque que JMLP se serait servi d’un couteau des jeunesses hitlériennes portant son nom et une croix gammée. L’intention du jeune éditorialiste est de faire de JMLP un raciste mêlé d’un nazi refoulé, voire de suggérer que JMLP y aurait trouvé un plaisir semblable aux pires tortionnaires.
Si cela avait été le cas, il est à peu près certain que JMLP aurait été condamné. Il ne l’a pas été. Il n’a pas même été inculpé car il n’y avait pas de faits positifs marquants. Il est complètement improbable que l’armée ait dépêché un officier issu de la députation pour pratiquer la torture institutionnelle.
Je ne vous considère pas, Achille, si naïf au point de croire que l’information journalistique n’est point biaisée et idéologisée. Mais je vois nettement où vous voulez me conduire. Soit, allons-y.
Nathan Devers a commis un livre de confidences « Penser contre soi-même » où il raconte son désir adolescent de devenir rabbin. Je vous suggère de lire l’article qui suit, qui en traite :
https://www.tribunejuive.info/2024/01/06/nathan-devers-lecrivain-prometteur-qui-aurait-du-devenir-rabbin/
Lui-même affirme que depuis qu’il s’était détourné de son zèle religieux il n’y avait pas eu de ruptures dans son cheminement. Est-il dès lors envisageable qu’il ne fut pas allé si loin dans la remise en cause de ses premiers préjugés ? Il le semblerait. Il lui avait été raconté que JMLP avait été un tortionnaire et un raciste. Il y avait des sources, semblait-il ? Comment se put-il faire qu’aucune n’ait suffi à l’accuser et qu’aucune n’ait conduit à une condamnation alors que les preuves existaient ? Peut-être parce qu’elles n’étaient pas si fiables, pas tant irrévocables ?
Que je sache, en France, tant que l’on n’est pas condamné, on est innocent. Manifestement, pour Nathan Devers, il fallait que JMLP fût coupable parce qu’il était antisémite (le couteau à la croix gammée effacée). En conséquence de quoi, tout le discours de JMLP pouvait être décrédibilisé. Voici où veut en venir l’éditorialiste.
On le suggère sans le dire, sans réserve, sans précaution de langage, comme une vérité certaine. Or, JMLP est dans les faits innocent selon la justice française de ce dont Nathan Devers l’accuse. Innocent… Ce mot a-t-il aujourd’hui encore un sens ?
Est-ce que Nathan Devers le signale ? Est-ce qu’il tempère son propos ? aucunement. Il préfère recourir à des procédés accusatoires douteux. J’en conclus que le commentateur est intellectuellement malhonnête, aussi intelligent soit-il par ailleurs. Ce qui est d’autant plus regrettable.
Vous pouvez donc constater, cher Achille, qu’il vaut mieux ne pas se fier aux commentateurs politiques. Ils sont plus intéressés à incliner les opinions qu’à rechercher et à énoncer la vérité.
Je conclus : JMLP est innocent de ce dont Nathan Devers l’accuse et Nathan Devers est intellectuellement malhonnête.
@ Robert Marchenoir | 09 janvier 2025 à 16:56
Purée ! Quelle salade !
« Cela trahit un penchant fondamental à briser toutes les règles, à faire prévaloir la force sur le droit. Cela traduit une mentalité de voyou. »
C’est ce que vous faites à longueur de temps avec vos interlocuteurs sans bien sûr laisser passer le moindre défaut à votre cuirasse. je le comprends, votre château de cartes s’effondrerait et vous vous retrouveriez à poil. Alors vous balancez de l’huile bouillante des mâchicoulis en vous cachant derrière le pont Lévy : l’argument suprême inoxydable. Ça et la poutinomania alors que Gayssot, communiste, pour le coup devient votre ami. Comme les piles Wonder, les communistes ne s’usent que si l’on s’en sert.
@ revnonausujai | 13 janvier 2025 à 16:27
Quelle argumentation ! On dirait du Jacques Vergès dans ses grands jours ! 😊
@ Achille | 13 janvier 2025 à 15:47
Vous devriez arrêter de cancaner sottement et méchamment !
D’autant que votre histoire de poignard non seulement est pure calomnie mais en outre ne tient pas debout, comme il vous a été rappelé par un commentateur.
Dans votre empressement à continuer à vomir sur un homme décédé, vous en arrivez à oublier que cet homme qui fut entre autres un soldat décoré pour des actes de bravoure incontestables et dont on ne peut nier le patriotisme chevillé au corps, avait perdu son père à 14 ans, victime d’une mine allemande et qu’ensuite à seize ans il avait voulu rejoindre les FFI.
C’est dire à quel point vos allégations calomnieuses concernant ses sympathies supposées pour les nazis sont odieuses, injustes et blessantes. Et moi à la place de la famille, je porterais plainte contre des gens de votre espèce qui ne respectent rien.
C’est tout ce que vous mériteriez vous et vos petits camarades cloportes planqués, ou bien de rencontrer un vrai para « qui en a » et vous fasse rengorger vos allégations injurieuses, que vous la fermiez une fois pour toutes !
@ Achille | 13 janvier 2025 à 07:00
Nathan Devers, docteur en philosophie depuis le 6 janvier dernier, ne serait-il pas le Bernard-Henri Lévy des prochaines décennies ? Certes, pour l’instant, à 27 ans, il n’égale pas encore le maître de 76 ans, mais présente déjà un beau savoir-faire dans le domaine « Parlez de moi en bien, parlez de moi en mal, mais parlez de moi ! ». Et son propos, que vous relayez par anti-lepénisme primaire, lui fera obtenir un anneau de plus pour l’auréole qui le fait remarquer au Café de Flore, qu’il fréquente depuis ses 17 ans, lorsqu’il est devenu un proche de BHL.
Qu’il soit régulièrement sur le plateau de CNews n’a rien de choquant. C’est un « bon client ». Systématiquement, il prend le contrepied du point de vue de l’animateur ou d’un autre invité et crée ainsi une discussion, qui, néanmoins, reste à fleurets mouchetés. Contrairement à l’ineffable Joffrin qui s’entêtait jusqu’au ridicule. Il est content, la chaîne aussi, qui prouve ainsi à l’Arcom qu’elle respecte le pluralisme des idées…
Quant au fameux « poignard des jeunesses hitlériennes », reparti, semble-t-il, à Alger – ce qui est bien commode pour en éviter toute expertise utilisant les techniques contemporaines -, la vérité judiciaire a établi qu’il appartenait à JMLP. Dont acte. Mais, si cette vérité judiciaire, qui qualifie JLMP de « tortionnaire », s’impose devant les tribunaux, elle n’est pas nécessairement la vérité historique…
Même Benjamin Stora, qui ne peut pas être soupçonné du moindre mot en sa faveur, atténue la responsabilité de l’officier Le Pen. « Il n’était qu’un exécutant, ce n’était pas un décideur. Les décideurs sont ceux qui étaient au pouvoir, c’est-à-dire Robert Lacoste [responsable de la SFIO] et François Mitterrand [alors ministre de la Justice] en particulier », a-t-il déclaré, le 8 janvier, sur France Info.
Enfin, ce qui m’inquiète le plus dans votre commentaire, c’est la vidéo diffusée sur X. Il s’agit d’un extrait d’une émission de Public Sénat (« Et maintenant ! »). Je l’ai visionnée plus complétement. C’est un réquisitoire violent et sans nuances contre JMLP. Cinq procureurs… Pas un seul défenseur. Or, cette chaîne, encore plus que toute autre, parce que son capital appartient à 100 % à la Haute Assemblée, se doit de respecter scrupuleusement toutes les opinions.
À qui adresser une protestation ? Pas à l’Arcom, qui, en raison du statut de la chaîne, ne la contrôle pas (idem pour LCP et Arte), mais au bureau du Sénat… qui vous indiquera qu’elle jouit d’une entière indépendance éditoriale, dont est garant son président… Circulez… Il n’y a rien à redire…
@ Jean sans terre | 13 janvier 2025 à 18:06
« Je conclus : JMLP est innocent de ce dont Nathan Devers l’accuse et Nathan Devers est intellectuellement malhonnête. »
JMLP étant mort, il ne peut plus se défendre, mais rien n’empêche sa famille de porter plainte pour diffamation contre Nathan Devers afin d’ôter toute suspicion sur le comportement de JMLP lors de la guerre d’Algérie, si toutefois c’est possible.
@ Axelle D | 13 janvier 2025 à 18:53
« C’est dire à quel point vos allégations calomnieuses concernant ses sympathies supposées pour les nazis sont odieuses, injustes et blessantes. Et moi à la place de la famille, je porterais plainte contre des gens de votre espèce qui ne respectent rien. »
Je n’ai rien supposé. Aucune allégation calomnieuse de ma part.
Je me suis borné à reproduire un passage d’une émission de Public Sénat, chaîne éminemment respectable, dans laquelle un écrivain philosophe bien connu des habitués de l’émission « l’Heure des pros » mentionnait des actes commis par JMLP pendant la guerre d’Algérie, que j’ignorais, ainsi que je l’ai précisé.
Cela ne justifie en aucune façon la véhémence qui vous caractérise, chaque fois que n’acceptez pas un commentaire qui vous déplaît.
Il serait bon que, de temps en temps, vous sortiez des limites de vos certitudes. Simple question d’ouverture d’esprit.
@ Achille
« …rien n’empêche sa famille de porter plainte pour diffamation contre Nathan Devers afin d’ôter toute suspicion sur le comportement de JMLP lors de la guerre d’Algérie… »
Elle le peut en effet. Il lui faudrait alors redoubler d’effort tant sont nombreux ceux qui accablent la mémoire du mort. Vous conviendrez que la tâche serait prométhéenne et, de surcroît, parfaitement inutile. Est-ce que cela mérite autant d’efforts ? Il est suffisant de constater qu’il n’est aucunement nécessaire de lever la suspicion puisqu’elle est d’office caduque par l’inaction en temps utile de la justice.
Malheureusement pour les falsificateurs historiques : JMLP est innocent.
@ Serge HIREL
« Quant au fameux « poignard des jeunesses hitlériennes », reparti, semble-t-il, à Alger – ce qui est bien commode pour en éviter toute expertise utilisant les techniques contemporaines -, la vérité judiciaire a établi qu’il appartenait à JMLP. Dont acte ».
Il me semble que vous vous trompez. La vérité judiciaire n’a pas été établie. Je renvoie à ces deux articles du « Monde » qui relatent le jugement en premier ressort et l’appel qui l’a suivi. Ils sont très révélateurs et pourraient utilement servir d’exemples à un plus récent billet de M. Bilger sur les abus que peuvent commettre les juges, en l’occurrence troubler l’opinion publique à la veille d’élections majeures.
https://www.lemonde.fr/archives/article/2003/06/27/le-pen-et-la-torture-l-enquete-du-monde-validee-par-le-tribunal_325600_1819218.html
https://www.lemonde.fr/archives/article/2004/10/07/la-cour-d-appel-de-paris-valide-a-son-tour-l-enquete-du-monde-sur-le-pen-et-la-torture-en-algerie_382044_1819218.html
@ Achille | 13 janvier 2025 à 18:34
Vous savez, depuis le mensonge d’État relatif au « cimetière de Carpentras », je doute fortement, quand elles ne s’appuient pas sur des preuves scientifiques irréfutables, des allégations à l’encontre du FN/RN et de ses cadres.
Comme disait Jospin, peu suspect de sympathie à leur égard, « c’est du théâtre ».
Pour en revenir au corpus delicti, ressorti opportunément 40 ans après les faits allégués, par un torchon aussi peu crédible que le Monde, ce n’est pas du Vergès mais bien Achille in Wonderland !
Pendant que les thuriféraires de Jean-Marie Le Pen s’étalent longuement sur la question de savoir si tel poignard nazi lui avait réellement appartenu, ils tentent de dissimuler le fait suivant : ce qui compte, en la matière, c’est que l’intéressé a reconnu avoir torturé en Algérie, pour se rétracter dans un second temps.
De plus, on s’en moque, de savoir s’il a personnellement torturé ou non. C’est un détail de l’histoire de la guerre d’Algérie. Ce qui n’est pas niable en revanche, et qui n’est d’ailleurs contesté par personne, c’est qu’il a justifié l’usage de la torture en Algérie, lequel a bien eu lieu – personne ne le nie.
Cela n’est pas un détail.
De même que ne sont pas contestables ses propos multiples et répétés consistant à minimiser, voire à mettre en doute la Shoah.
De même que ne sont ni contestables ni contestés ses multiples actes et propos en soutien du régime tyrannique en vigueur en Russie, tsarisme et poutinisme compris.
Contrairement à ce que l’on peut lire ici ou là, il ne s’agit pas « d’outrances », autrement dit d’écarts secondaires et pardonnables. Il s’agit bel et bien d’opinions délibérément exprimées et maintenues au fil des ans, qui rangent très clairement Jean-Marie Le Pen dans la catégorie des ennemis de la démocratie et des partisans d’un régime autoritaire.
Voilà pourquoi il a bousillé la cause de la lutte contre l’islamisation et l’immigration de masse. Voilà pourquoi il porte une lourde responsabilité politique à cet égard.
Les anti-libéraux ne se privent pas de nous sortir la carte Pinochet à chaque fois que l’on prend la défense du libéralisme. Si le seul homme à soutenir des réformes économiques libérales était un type qui avait approuvé le jet d’opposants politiques dans la mer du haut d’hélicoptères, je vous laisse imaginer ce que vaudrait la cause libérale dans le monde – ne parlons pas de la France, où se déclarer libéral suscite à peine moins d’opprobre que de se prononcer en faveur de la torture en Algérie.
@ Jean sans terre | 13 janvier 2025 à 23:17
Je n’ai pas pour habitude d’utiliser pour source fiable un journal relatant les débats d’un procès dont il est l’accusé.
Par ailleurs, reconnaître aux témoignages publiés « une crédibilité certaine », c’est admettre que JMLP a torturé. Donc il y a bien vérité judiciaire.
Pire, elle est établie sans la moindre investigation sur les infractions dénoncées par Le Monde alors que leur gravité aurait exigé l’ouverture d’une enquête préliminaire, même si les faits étaient prescrits.
Avant que les anti-lepénistes ne hurlent que JMLP lui-même avait avoué son crime (avant de se rétracter), je me permets de rappeler que la justice, pour condamner, ne se contente pas d’aveux, mais a besoin de preuves. Où sont-elles ? Jusqu’à maintenant, des témoignages apportés par une journaliste enquêtant (consciencieusement) à charge ne sont pas des preuves irréfutables.
@ Robert Marchenoir
Où voyez-vous que je louange l’homme ? Je me contente de rétablir la vérité sur le sujet.
Que faites-vous ? vous insistez. L’homme serait tortionnaire, antisémite, favorable à la Russie. Vous en concluez que JMLP est à ranger « dans la catégorie des ennemis de la démocratie et des partisans d’un régime autoritaire ».
Vous ne procédez pas rigoureusement mais par raccourcis successifs jusqu’à aboutir une conclusion qui voudrait se faire passer pour logique alors qu’elle n’est que partisane.
Dans un deuxième temps, vous énoncez :
« Voilà pourquoi il a bousillé la cause de la lutte contre l’islamisation et l’immigration de masse. Voilà pourquoi il porte une lourde responsabilité politique à cet égard ».
Aurait-il pu faire autrement ? non, pour la raison que la moitié de ses efforts au moins devait être consacrée à se défendre contre les accusations de racisme, d’antisémitisme, etc. N’importe qui aurait traité de l’immigration ou de l’islamisation, aurait été accusé des mêmes torts. Le niez-vous ?
Puisque vous êtes si malin, dites-nous ce que vous auriez fait. Mieux encore, dites-nous ce que vous avez fait ? Avez-vous voté UMP, LR ou LREM, ou que sais-je encore ?Qu’avez-vous fait ? Qu’auriez-vous fait de mieux ? Que feriez-vous ? Dites-nous. Exposez-vous au lieu de ressasser vos billevesées.
Vous vous dites souvent libéral. Pour lors, je n’ai pas eu l’impression que vous vous êtes fait remarquer pour en être un.
Je vous ferai remarquer qu’un libéral, par nature, devrait aimer par-dessus tout la liberté. La liberté, en tant que droit naturel, inclut dans certains cas extrêmes le droit de résister à l’oppression. Le déniez-vous ?
@ Jean sans terre | 15 janvier 2025 à 01:38
Vous pensez bien qu’il ne va pas fendre sa cuirasse. L’intelligence artificielle n’a pas de coeur. Vous devez prendre son ticket pour emprunter l’autoroute de sa pensée. Et encore, il va vous attendre à la sortie.
Dans la longue liste des esprits brillants égarés en politique, je laisse Laurent Wauquiez mais je garde Edgar Faure…