Jean-Luc Mélenchon soutient le pouvoir !

Je ne vais pas reprendre cette antienne trop entendue mais indiscutable que Jean-Luc Mélenchon (JLM) a du talent, de la culture et que son oralité de qualité, dans un monde pauvre sur ce plan, souvent emporte l’adhésion ; moins par le fond que par une forme pleine de fureur et d’élan : on se dit que tant d’exaltation brillante ne peut pas avoir complètement tort !

Pourtant, parfois, il ne nous facilite pas la tâche et nous conduit à une forme de sévérité à son égard.

Ce ne serait pas dramatique en soi mais la conséquence en est que notre absence d’indulgence à l’encontre du pouvoir actuel et de ses incroyables errements, notamment sur le plan du régalien, de la police et de la Justice, ne passe pas au second plan mais s’atténue par comparaison.

Certes il y a Christophe Castaner, clé d’étranglement maintenue jusqu’à son remplacement par une gestuelle moins efficace, Camélia Jordana, la famille Traoré, Nicole Belloubet, l’extrémisme délirant d’un Egountchi Behanzin et de la LDNA, les interdictions autorisées, Dijon, une autorité de l’Etat déliquescente, la démagogie coulant à flots et une absence de courage républicain mais, en face, il y a JLM et ses outrances orientées.

Certes elles semblent peser peu au regard de cet accablant passif mais de la part de cette personnalité qui à nouveau aspire à l’honneur présidentiel en 2022, elles ne manquent pas d’inquiéter et représentent plus qu’une goutte de contrariété.

D’abord cette surdité non pas physique mais politique qui, contre une évidence que pourtant il connaît, l’autorise à dénier que quelques « sales juifs » ont été criés lors de la manifestation du 13 juin et à oser en imputer la responsabilité au Préfet de police.

Ensuite cette absurdité, après avoir énoncé que la police devait être « pensée et organisée… » – ce qui ne risque pas la contradiction -, qu’elle devait être « aussi désarmée que possible pour qu’elle inspire le respect… et qu’elle devait changer ses comportements »! (BFM TV)

Pourtant il proclame que »les gangs doivent être désarmés » à Dijon. Comment la police la moins armée possible – selon ses voeux – fera-t-elle ?

On pourrait se moquer, comme un journaliste se demandant avec ironie comment elle pourrait alors agir : par lettres recommandées ? ou, pourquoi pas ?, avec des sucettes mais il me semble que cette aberration démontre que l’idéologie, la volonté de faiblesse systémique pour tout ce qui concerne les forces de l’ordre et l’état de droit, sont prêtes à endosser n’importe quel habillage. Comment JLM peut-il pousser sa pulsion d’opposition et de paradoxe jusqu’à proposer une police « aussi désarmée que possible » dans une période où en même temps elle n’inspire plus le respect à cause d’un civisme défaillant ?

Et pas davantage la peur puisque le principe de précaution et la certitude d’être lâchée par le pouvoir et désavouée par une certaine caste médiatico-politique lui interdit, même face au pire, d’user de ce que la loi lui permet ?

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Comme on aurait aimé que JLM, avec l’autorité qui est la sienne au sein de son parti et son aura même relative dans l’espace républicain, soutienne plutôt intelligemment la police et rappelle que ce n’est pas à elle de changer prioritairement « ses comportements « , au demeurant globalement légitimes, mais à la population, aux citoyens.

Ceux-ci ont à faire preuve, d’abord, à son égard du « comportement » acceptable qui est celui de toutes les honnêtes gens et même de quelques transgresseurs : si Adama Traoré avait eu l’attitude de son frère Bangui, il n’y aurait pas eu d’affaire !

Sans paraphraser au tout petit pied Alphonse Allais, il serait bon que JLM usât aussi de son argumentation pour persuader délinquants et criminels de la retenue et de la modération qu’il souhaiterait imposer aux seuls policiers !

Cette approche de JLM, redoutable pour la société dont il prétend être l’incarnation exemplaire, n’est pas consubstantielle à LFI. Je ne connais pas le « François Ruffin » par coeur mais il me semble que si ce dernier a parfois excité, jusqu’au désir d’une violence institutionnelle, la révolte des Gilets jaunes, qu’on peut trouver justifiée dans son principe, je ne l’ai jamais entendu proférer cette ineptie sur une police « désarmée » et ce qu’y a de populaire et de méprisé dans ce corps qui est notre bouclier et notre sauvegarde. Pour être franc, je dois avouer avoir rêvé un tantinet sur lui quand je lis son dernier entretien, notamment sur ce sujet (Le Point).

On peut qualifier cette problématique de secondaire mais il n’empêche qu’elle vient gravement entacher, quand elle est ainsi abordée, la crédibilité et la pertinence du choix présidentiel. Peut-on faire confiance à un homme capable, coupable de telles incongruités, si contradictoires avec le bon sens démocratique mais si conformes à l’impérieux JLM ne voulant pas céder d’un pouce face à un réel qui le contraindrait à avoir raison comme la plupart ?

Je ferais, pour ces détails, la même analyse pour le président si lors de son dernier discours il avait affirmé que tout, absolument tout avait été parfait dans la gestion de l’épidémie. Quelqu’un, même, surtout au plus haut, capable d’un tel mensonge, d’une telle occultation délibérée de la réalité, n’aurait pas mérité qu’on lui accordât des suffrages pour l’important quand il travestissait ainsi le reste ! Emmanuel Macron certes s’est déclaré « fier » et a rendu justement hommage aux Français et par prétérition à lui-même mais tout de même pas au point de nier ce qui a troublé la France et l’a parfois indignée.

Si j’ai opté pour ce titre provocateur, ce n’est pas par une envie de choquer. Au contraire.

Il y a, dans la démarche de JLM et dans ses propos récents, une assistance objective apportée au pouvoir.

Si celui-ci, et plus généralement les pouvoirs de gauche ou de droite au gré de notre Histoire, pouvait avoir ou avaient eu la lucidité de comprendre qu’on le soutient, qu’on les a défendus trop souvent grâce à leurs adversaires, l’actuel comme les autres seraient plus modestes et rendraient grâce à des opposants qui les sauvent !

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Voir les Commentaires (76)
  1. Je ne sais, Monsieur Bilger, si monsieur Mélenchon soutient le pouvoir. De facto, il revient aux penchants trotskistes de sa jeunesse et n’a qu’un objectif : détruire l’Etat. C’est pour cela qu’il veut être élu président de la République, afin de mieux le détruire de l’intérieur.
    Ceci étant, je retiens ce passage de votre billet :
    « Sans paraphraser au tout petit pied Alphonse Allais, il serait bon que JLM usât aussi de son argumentation pour persuader délinquants et criminels de la retenue et de la modération qu’il souhaiterait imposer aux seuls policiers ! »
    Vous rejoignez ainsi la plaisanterie que j’avais faite dans un commentaire d’un précédent billet quand je conseillais au ministre de l’Intérieur de créer un « code de déontologie des délinquants » dans leurs rapports avec les forces de l’ordre…
    De fait, il ne s’agit nullement de « bisounoursisme », mais bien d’une tentative supplémentaire de subvertir l’État que l’on constate chez nombre de bien-pensants d’une certaine gauche pour qui le mot « ordre » est une provocation.

  2. Marc GHINSBERG

    « Jean-Luc Mélenchon soutient le pouvoir ! »
    Il faut étendre votre affirmation à toutes les oppositions. C’est bien leur abyssale médiocrité qui constitue l’atout majeur d’Emmanuel Macron.

  3. Imaginons que M. Mélenchon et ses amis arrivent au pouvoir, du moins à ce qu’il en reste, et qu’il applique la doctrine qu’il préconise.
    D’une part, il serait probablement rapidement obligé par la force des choses de revenir à des solutions plus pragmatiques.
    D’autre part, tôt ou tard il aurait à faire face à encore plus extrémistes que lui et il serait réduit à jouer le rôle d’un nouveau Kerenski.

  4. Par MSN, pas par Orange ou la TV on apprend que la France indemnise une famille sénégalaise pour la mort de son enfant de 16 ans, il y a de cela 15 ans, lors de sa garde à vue, par asphyxie.
    Alors, je me demande si je ne vais pas manifester dans le sillage de Floyd.
    Mélenchon ou Macron, puis maintenant une vérité dissimulée commencent à me faire verser dans la négation de tout ce fatras politique et voter pour Staline, par quelque scrutateur céleste.
    J’ai longtemps que les horreurs soviétiques n’étaient pas connues avant Soljenitsyne. En relisant Albert Paraz, j’ai retrouvé le passage où un directeur d’hôpital affiche dans son bureau, en 1948, le portrait de Staline, en se justifiant par le fait que « sans Youssouf, la France entière serait communiste, avec tous les prolétaires qu’il a massacrés ». Grossière erreur d’indulgence: l’Etat français est pire et la population méprisable: et j’en fais partie, administrativement, mais par bonheur l’âge va gommer tout ça.

  5. Avec son doigt levé JLM prend la mesure des vents qui viennent du sud, simoun et sirocco.
    Il espère qu’ils le porteront au sommet d’un État qui n’existera plus si cela devait arriver.
    Il a pour but un parfait oxymore culturo-politique.
    Curieux qu’il n’ait pas compris cela tout seul !
    JLM est devenu par choix une énigme tragi-comique de la gauche française depuis qu’il se rêve un Chavez français.
    Les rêves plus délirants sont les plus beaux… jusqu’au moment du réveil.

  6. La macronie, l’extrême gauche de Mélenchon, la gauche complaisante qui ruisselle de démagogie amènent notre pays au chaos. Le chaos à Dijon mais les médias aux ordres passent rapidement à autre chose, n’est-ce pas ?
    Comment peut-on encore trouver des qualités à ce Mélenchon incendiaire, raciste antisémite et pro-islamiste de par ses actes ? C’est sidérant. Décidément, les gens de bon sens et de bonne volonté sont en voie de disparition.
    Nous sommes fatigués de ces journaleux qui ne sont plus que des fonctionnaires aux ordres de l’Etat. Toujours dans le déni des réalités. La France est fichue, honte à tous ces traîtres qui laissent la France subir des hordes de sauvages : racailles, dealers de drogues, islamistes… Nous ne sommes plus dans notre propre pays. Macron et tous les présidents précédents ont laissé faire. L’un tapait sur le cul des vaches, l’autre faisait de la mobylette sans garde du corps, un troisième nous parlait de Kärcher (pas fin en effet) mais finalement ils n’ont RIEN fait, seulement de la représentation.
    Pendant toutes ces années, le pays a continué de sombrer et le processus s’accélère.

  7. JLM soutient le pouvoir… fasciste islamique qui s’installe lentement mais sûrement dans le pays.
    JLM soutient le pouvoir… des fachos racistes antiblancs qui répandent leur haine et leur violence dans le pays.
    JLM soutient le pouvoir… des racailles criminelles islamogauchistes qui font trembler la France.
    JLM soutient le pouvoir… des mafias esclavagistes trafiquantes de migrants : ONG, droits de l’homme, associations islamogauchistes, UE et sa justice complice.
    Dijon, Nice, inaugurent les grands brasiers à venir, souhaités par les hordes et meutes gauchistes racistes de… JLM.

  8. Mélenchon et ses amis les Traoré !
    Alexandre del Valle : « En fait, il n’y a que des islamistes et des racistes autour de Mme Traoré »
    « Un État peut-il se passer de sa force régalienne ?
    La réponse est évidente. Un État ne peut pas se passer de la force régalienne, sinon, c’est la fin de la civilisation et de la justice. Ce sera la loi des caïds et des plus forts. Il est important de décrypter dans le journalisme, et pas uniquement de commenter l’actualité.
    La sœur de la victime Traoré pose sur des photos avec un représentant français de l’organisation suprémaciste noire hitlérienne. Cette organisation suprémaciste noire est islamiste radicale et antisémite. Bien qu’Hitler soit raciste, ils adorent Hitler.
    Le chef de cette organisation, Louis Farrakhan, est connu comme étant le Hitler noir aux États-Unis. Parmi les mouvements islamistes de convertis, c’est l’organisation la plus radicale, à la fois suprémaciste noire qui vante la supériorité du Noir, très anti-blanc, mais ultra-antisémite.
    Ces gens sont suprémacistes et antisémites. Le leader adore Hitler et traite la police de fasciste et l’État de structurellement raciste.
    Pour voir une manipulation, il est important de décrypter qui parle. Or, Mme Traoré s’allie avec des suprémacistes noirs, des salafistes et des militants indigénistes qui ont ramené le discours racial depuis des années en disant qu’ils sont des néo-racisés. Si vous analysez, autour de Mme Traoré se trouvent uniquement des islamistes et des racistes. »
    https://www.bvoltaire.fr/alexandre-del-valle-en-fait-il-ny-a-que-des-islamistes-et-des-racistes-autour-de-mme-traore/
    —————
    Heureusement que la police est intervenue à DIjon ! On aurait dû mettre le Mélenchon au milieu des deux hordes de sauvages (la loi de la jungle entre Tchétchènes et maghrébins dealers de drogues). Et ensuite, on va au résultat…
    Toutes ces racailles discréditent les citoyens d’origine musulmane ou africaine qui sont honnêtes et respectueux des lois mais que nous n’entendons jamais ou si peu…
    Il serait temps que ces honnêtes citoyens se démarquent de leurs nombreuses brebis galeuses. Qu’attendent-ils pour dire qu’ils sont en désaccord avec la macronie qui joue un jeu pervers en laissant faire ? Cette macronie qui laisse le chaos s’installer alimente le racisme et discrédite les citoyens trop silencieux.
    Les Français n’ont plus la moindre conscience d’une quelconque appartenance à leur pays, la France. Ils ne savent plus ce que c’est qu’être « chez soi ». Ils n’ont plus aucun respect pour leur héritage culturel.
    Ils n’ouvriront jamais les yeux, seulement quand il sera trop tard… Et encore, ils ont tous de sacrées gueules de collabos.
    Ainsi, nous avons la France soumise de Mélenchon. Un président qui doit préciser qu’il ne faut pas déboulonner les statues de notre pays (il suffit de contextualiser l’histoire, pas de pratiquer des autodafés)… Des hordes barbares qui se baladent en toute impunité sur tout le territoire etc.
    Les Français qui ont de la jugeote finiront par quitter ce pays pour ne pas assister au chaos qui s’annonce.
    Mélenchon peut se réjouir. La police n’a pas trop sévi à Dijon.
    La France ridiculisée une fois de plus.
    « Vers 20h30, 60 gendarmes mobiles, une quarantaine de CRS et des renforts de la brigade anticriminalité (BAC), ainsi que du RAID, sont intervenus afin de mettre fin aux violences.
    Quatre personnes ont été interpellées, selon la préfecture de police. »
    Quelle efficacité ! Castaner avait précisé que les sanctions seraient sévères…
    https://www.leparisien.fr/video/video-violences-a-dijon-coups-de-feu-et-voitures-brulees-dans-le-quartier-des-gresilles-16-06-2020-8336442.php

  9. L’idée que les outrances d’une opposition extrémiste puissent servir le pouvoir en renforçant la tendance légitimiste me semble particulièrement juste, bien qu’on ne puisse pas en faire une loi générale. On est là sur le fil du rasoir, tant les électeurs, une fois désorientés, peuvent faire basculer l’ensemble des votes dans un sens ou dans un autre, pour peu que le parti abstentionniste soit fort et qu’aucune tendance générale ne se dessine.
    Jusqu’ici le rêve pour Emmanuel Macron était de se retrouver au deuxième tour face à Marine Le Pen pour cette raison, mais si maintenant Mélenchon racole les dissidents de tout poil en se lançant à fond dans les absurdités pour être dans l’air du temps, certes le pouvoir peut en profiter, ou alors c’est MLP qui passera pour pondérée quoique marquée par une certaine usure.
    Ce jeu de billard est devenu la règle, et il est encore aggravé par les feintes, les déclarations excessives, les contradictions voulues ou non entre ministres, les confirmations et les dénégations, les fuites pour tester l’opinion. S’il était joué uniquement par des experts, ce serait machiavélique, mais à la limite intelligemment mené, et laisserait peu de place au hasard.
    Or, comme le souligne Philippe Bilger, il s’agit d’un petit jeu opportuniste et mal réglé qui déstabilise tout le monde, y compris l’électorat. Il y a sans doute pour les politiques un avantage immédiat à faire douter les électeurs de leur raison en les abrutissant de truismes entrelardés de paradoxes ou de contre-vérités. Le malheur veut que cela serve de ferment aux passions tristes, ce qui plaît bien à des bandes d’excités dont la nocivité excède toujours de beaucoup le nombre.
    Ce qui me gêne le plus dans la manière dont toutes ces tendances agissent les unes sur les autres, est l’impression que le risque d’emballement est mal maîtrisé, y compris par le pouvoir qui ne se prive pas lui non plus de malmener le bon sens des populations. J’ai la crainte qu’aucun mécanisme auto-correcteur ne se présente à temps quand c’est mal parti.
    Les partis politiques passent leur temps à contester des institutions pourtant déjà tiraillées, exsangues et insuffisantes, au lieu d’essayer de leur donner de l’efficacité. C’est semble-t-il le seul discours politique audible ; l’opinion est habituée à se tenir à l’affût de n’importe quelle idée politique pourvu qu’elle soit nouvelle, et à estimer d’emblée que plus elle bouscule l’intuition, plus juste elle est, telle cette dernière trouvaille mélenchonesque.
    Toujours ce mythe de la Révolution, dans sa version brute, dans sa version édulcorée c’est-à-dire la réforme comme objectif politique, ou dans sa version utopique à savoir la ré-invention.
    Et pendant ce temps-là, les problèmes les plus criants, toujours les mêmes, croissent et embellissent.

  10. « Je ne vais pas reprendre cette antienne trop entendue mais indiscutable que Jean-Luc Mélenchon (JLM) a du talent, de la culture et que son oralité de qualité, dans un monde pauvre sur ce plan, souvent emporte l’adhésion ; moins par le fond que par une forme pleine de fureur et d’élan : on se dit que tant d’exaltation brillante ne peut pas avoir complètement tort ! »
    Lorsque l’on commence un discours, un article ou encore un billet par un éloge soutenu, il faut s’attendre au pire pour la suite.
    C’est le bon vieux principe que l’on a appris à l’école pour rédiger une dissertation : thèse, antithèse, synthèse.
    Et ce billet n’échappe pas à la règle. Encore que je trouve « la thèse » vraiment exagérée : du talent, de la culture, oralité de qualité. Faut pas non plus exagérer. Nombre de professeurs des écoles possèdent ces qualités et ne sont pas pour autant considérés comme de orateurs hors pair et encore moins comme des intellectuels.
    Il faut ramener J-L Mélenchon à sa vraie nature : un mégalomane caractériel qui n’hésite pas à utiliser le mépris à la moindre contrariété.
    Les exemples ne manquent pas sur ce point. Le plus révélateur étant, bien sûr, son pétage de plomb lors de la perquisition du siège de LFI en octobre 2018 où il se prend rien de moins que pour la République, allant même jusqu’à bousculer le procureur de la République.
    Ses arguments ne sont que contradictions. Il veut désarmer les policiers, mais il soutient le régime de Maduro dont la police utilise des méthodes bien plus violentes que celles de nos policiers.
    Quant à son autorité au sein de son propre parti, elle commence sérieusement à se liquéfier. Déjà François Ruffin envisage de se présenter. Sans doute afin d’éviter à LFI de connaître une piquette retentissante.
    Il suffit pour s’en convaincre de regarder la cote de popularité de J-L Mélenchon auprès des jeunes et des ouvriers. Elle est en chute libre.
    Non, J-L Mélenchon est définitivement grillé politiquement et rien ne pourra lui faire atteindre les 19,58 % au premier tour de l’élection présidentielle de 2017. Score inespéré qui a bien failli le qualifier pour le second tour.
    Je pense qu’il est arrivé au bout de son parcours politique. 2022 serait pour lui l’élection de trop.

  11. Mais Monsieur Bilger, c’est la famille Traoré qui commande dans ce pays… Comme il est aisé de qualifier de racisme les conséquences de l’exaspération engendrée par le comportement d’un grand nombre de délinquants.
    Mélenchon et sa bande de décérébrés adulent et soutiennent cette famille exemplaire…

  12. « Les lois désarmées sont méprisées » – Gondi, cardinal de Retz.
    Il n’y a rien de plus à dire à la stupidité proférée par Mélenchon.
    Le Président énonce que les forces de sécurité intérieures (FSI) servent à garantir l’ordre républicain. C’est-à-dire un régime politique et ceux qui sont à sa tête.
    C’est probablement vrai et plus que cela.
    Les FSI ont une autre fonction, tout aussi essentielle, qu’ils garantissent de moins en moins pour ne plus que focaliser sur la défense du régime. Cette fonction est d’assurer la sûreté de la population, soit un des droits fondamentaux de l’homme.
    Sur ce point les FSI, comme les juges pour ce qui concernent la justice, échouent de plus en plus. Si les FSI, si les juges ne garantissent plus la sûreté de la population, qui le fera ? La mafia tchétchène ? J’évoque cette absurdité parce qu’il y a bien directe relation de causalité, la nature ayant horreur du vide.
    La population devrait pouvoir être armée. Elle ne l’est pas parce que le régime politique la redoute.
    Par quoi l’on voit que la sûreté de la population ne préoccupe que très secondairement les gouvernants. Si le vassal n’est plus protégé, pourquoi resterait-il encore lié ?
    Les fonctions régaliennes sont les devoirs du Prince. S’il y manque, on en déduit que le Prince est mauvais et qu’il convient d’en changer.

  13. Les milices ultraviolentes « antifas » pourrissent toutes les causes sociales qu’elles infiltrent : les Gilets jaunes, les soignants aujourd’hui… et ce sous l’œil bienveillant et amorphe du pouvoir, qui les laisse faire.
    MACRON ET LE CHAOS. Les Traoré, les Tchétchènes, les islamistes, Mélenchon et sa France soumise, les antifas, les black blocs… Vous avez l’embarras du choix.

  14. Serge HIREL

    Jeune, Mélenchon fut probablement un « cerveau » supérieur à la moyenne. Il aurait pu être universitaire, philosophe, bref respectable. Mais le trotskisme l’a très vite perverti. À force d’alliances, de mésalliances, de ruptures, de coups tordus, il s’est fait une place au soleil dans le petit monde de la gauche sectaire, comme ses coreligionnaires Jospin, Cohn-Bendit, Le Guen, Dray, Cambadélis… Au fil des années, il a surnagé. Son verbe provocant étant son principal atout, le voici au même rang qu’un Le Pen en matière de populisme, mais sans en avoir la tripe nationale… « La République, c’est moi ! »… Allons donc… Tout juste un coup médiatique orchestré selon les bonnes vieilles méthodes des lambertistes.
    Aujourd’hui, dans le climat tendu que connaît notre pays, ses déclarations, tel cet hallucinant souhait de désarmer notre police, ne font plus rire. Mélenchon n’est plus un clown. Mélenchon n’est plus un pitre. Mélenchon est un élément subversif qui s’abrite derrière son immunité parlementaire. Immunité dont, par ailleurs, il milite en faveur de la disparition… À quelques nuances près, Ruffin, Corbière, Obono, Autain, Quatennens sont du même acabit. Donnons-leur le pouvoir et ils transformeront en quelques mois la France en Venezuela avant d’y faire régner l’ordre castriste.
    Les Français, fort heureusement, ne sont pas tombés de la dernière pluie. Après un inespéré 19,3 % aux présidentielles – hors du commun – de 2017, ils ont ramené le trublion à un minable 6,3 % aux Européennes de l’an dernier. Quoi qu’on pense de son action au pouvoir, la gauche, quelle que soit la chapelle considérée, ne mérite pas un tel dirigeant, encore moins un tel candidat aux prochaines présidentielles.
    Même si Mélenchon, en vieux routier de la manipulation, sait souvent distiller ses élucubrations sur le ton qui sied à la sagesse et à la bonne foi… Ce qui ne trompe plus que ceux qui veulent être trompés. Et Marseille ne mérite pas non plus que les excès de langage de son élu et l’amitié arrogante qu’il porte aux anti-France entachent encore plus sa réputation déjà sulfureuse.
    Allez, Mélenchon, comme Le Pen, n’encombrez plus notre horizon politique ! Il est déjà suffisamment sombre sans vous !

  15. @ genau de 13:07
    “En relisant Albert Paraz…”
    Albert Paraz ! Ça alors, il faut venir sur ce blog pour qu’un gaillard ose citer cet anarcho lumineux, dont Alphonse Boudard a préfacé quelques-uns de ses pamphlets.
    Rien que les titres de ses pamphlets étaient une promesse, “Valsez saucisses” ou “Le gala des vaches”…
    On a perdu en France le goût du pamphlet, de Léon Bloy à Céline, ce goût du défoulement, le cri solitaire du dernier de cordée, le gueuloir du damné. Hélas…

  16. Xavier NEBOUT

    Il ne faut pas de moquer d’un politicard qui réussit à toujours faire parler de lui. C’est son boulot. Même P. Bilger tombe dans le panneau.

  17. À quel jeu joue Mélenchon ?
    Au fond son programme économique délirant n’est pas loin de celui du RN et ses rodomontades sur la souveraineté, parfois bienvenues, ne sont pas non plus éloignées de celles de Marine Le Pen.
    Mais l’intangible ligne de démarcation c’est l’immigrationnisme et de façon générale la défense des nouvelles classes populaires représentées par les descendants d' »esclaves » pour emprunter au vocabulaire de Mme Traoré.
    Puisqu’aucun, ou presque, populiste de souche n’est prêt à se rallier à ce personnage qui aurait voulu devenir le Trotski (le penseur) du XXIe siècle, il ne lui reste en matière d’électeurs que ceux issus de la plèbe des « quartiers ».
    Maigre compensation me semble-t-il, puisque beaucoup de ceux qu’il présume se situer de son côté n’aspirent qu’à vivre tranquillement à l’abri de la pègre et de la racaille et que, par conséquent Mélenchon est la dernière personne à qui se fier. Et par ailleurs parce que la plupart ne votent pas ou vont se reporter, à terme, sur des candidats communautaires (cf la situation en Seine-Saint-Denis entre autres).
    Mauvais calcul donc, mais peut-il s’affranchir de l’idiotie de ses troupes: les Coquerel, Ruffin, Obono et autres pousse-au-crime qui l’incitent à surenchérir dans la démesure ?
    Bref, Mélenchon permet à Macron de coaguler les gens qui ne sont pas hostiles au « régalien ».

  18. hameau dans les nuages

    Cela fait longtemps que JLM annonce « la couleur ».
    Dès son arrivée en France venant de Tanger, en s’adressant à un interviewer il déclare que la vue de tous ces enfants blonds lui donne la gerbe.
    Alors sur sa planche de surf il recherche la vague. La plus belle en Aquitaine c’est la Belharra. Si elle pouvait l’engloutir…

  19. « Il y a dans la démarche de JLM et dans ses propos récents, une assistance objective apportée au pouvoir »
    Pas du tout d’accord sur votre analyse cher P. Bilger.
    JL Mélenchon construit patiemment son premier tour de la future élection présidentielle.
    En ratissant largement au-delà du camp dit républicain. Et ça marche ! Le positionner, même en plaisantant, en soutien d’E. Macron occulte le vrai dessein de ce politicien.
    Il espère trouver les quelques points qui lui ont manqué en 2017.
    Pour le reste, on peut analyser à l’infini ses propos, cela ne sert à rien. Puisque depuis le début de sa carrière, nous savons tous ce qu’il veut : le pouvoir. Tout le reste il s’en fiche !
    Cordialement.

  20. ALFRED LELEU

    Le Tchétchène, comme son cousin et voisin l’Ingouche, a l’épiderme un peu sensible. Ses méthodes pédagogiques peuvent sembler un peu rustiques, mais lorsqu’ils se mettent en tête d’enseigner la prise en main du démonte-pneus, ils le font avec une belle application et, franchement, sans compter leurs heures. Trois jours pour une formation aux Grésilles, je ne connais pas beaucoup d’enseignants qui l’auraient fait ! Et pas en e-learning depuis leur canapé comme les fainéants de l’EN, non, en présentiel, à l’ancienne, comme on le fait depuis Robert de Sorbon. Total : pas d’élève décrocheur et tout le monde a validé la leçon. Ce n’est pas demain qu’on reverra un jeune Tchétchène se faire soulever dans un quartier sensible. Et pour le cas très improbable ou certains n’auraient pas bien compris, quelques cours de soutien à domicile ne sont pas à exclure.

  21. OK M. Bilger on vous voit venir à 100 kilomètres. Votre chouchou de gauche c’est François Ruffin maintenant ?
    Pas un mauvais choix il est jeune et a tout pigé lui aussi sur comment il fallait faire, il a été au même lycée que Macron. C’est le principal de l’époque qu’il faudrait peut-être retrouver et inviter pour une de vos interviews !

  22. Claude Luçon

    Quelqu’un devrait dire à JLM que si lui, ses Insoumis et ses amis de la CGT organisaient un peu moins de manifestations, avec ou sans gilets jaunes, pour le plaisir, et le besoin de se faire voir sur les médias, la police serait moins occupée et pourrait s’occuper de choses sérieuses, pas des élucubrations des JLM et autres Martinez qui jouent à la corrida utilisant les policiers en guise de taureaux comme les matadors de leurs ancêtres !

  23. Michelle D-LEROY

    Je crains que nous soyons au bout de notre laxisme et que plus rien ne soit récupérable.
    Le Président Macron n’est pas responsable de tout, car il a hérité d’une situation après 40 ans de laxisme, de renoncements et de reniements. Mais il n’a rien fait pour au moins essayer de remettre de l’ordre avec plus de fermeté. On se demande même si parfois il ne prend pas le parti des destructeurs par principe de défendre la veuve et l’orphelin, en l’occurrence la diversité revendicatrice.
    JL Mélenchon mais aussi toute une gauche obsédée par l’ordre, la police, le populisme et autres idées fixes a contribué à ce désordre qui paraît irrécupérable sauf à céder à toutes les lubies de ces minorités. Celles de détricoter notre pays et sa culture.
    C’est trop tard, pendant que des lanceurs d’alerte jugés trop à droite et donc cloués au pilori ont essayé de faire comprendre que la France filait un mauvais coton, cela amusait nos intellectuels bobos progressistes et multiculturalistes. Des bobos soit aveugles, soit inconscients, soit détestant leur pays.
    Aujourd’hui entre manifestations interdites à côté de la famille Traoré, émeutes interethniques de Dijon qui sèment la terreur où des armes de guerre sont utilisées, déboulonnages de statues pour mettre à terre notre Histoire bonne ou mauvaise mais qui fait notre patrimoine, voilà à nouveau des violences pendant une manifestation de soignants, eux-mêmes portés aux nues hier.
    Ça fait beaucoup. Et notre ministre de l’Intérieur semble impuissant, JL Mélenchon continue ses élucubrations, bref la France est en plein chaos et la gauche en est toujours à nous vendre ses vieux clichés éculés.
    Il y a de quoi être en colère et surtout très inquiet.

  24. @ Jean
    « Le Président énonce que les forces de sécurité intérieures (FSI) servent à garantir l’ordre républicain. C’est-à-dire un régime politique et ceux qui sont à sa tête. »
    Bien vu.
    Quand un régime, qui n’est qu’un instrument, un moyen, ne recherche que sa propre survie au détriment de sa finalité qui est la défense de la population qu’il est supposé protéger, il perd sa légitimité.
    François Hollande avait déclaré un peu avant son élection : « Nous ne sommes pas là pour protéger les Français ».
    Il est probable que d’autres hommes politiques raisonnent comme lui.
    Ces fausses élites, calfeutrées dans leurs bunkers, ont livré les Français sans défense aux lions.

  25. « Il y a dans la démarche de JLM et dans ses propos récents, une assistance objective apportée au pouvoir »
    Je crains fort que depuis quelque temps J-L Mélenchon ne soit plus l’idiot utile du pouvoir mais plutôt celui de MLP.
    Ils ont le même programme sur de nombreux points : retraites, nationalisation, protectionnisme, défense des services public.
    Ce n’est que sur l’immigration que leurs points de vue divergent. Mais les récents événements risquent de changer la donne :
    • Organisation d’une manifestation contre le racisme pilotée par une famille de délinquants notoire qui a réuni 20 000 personnes et qui pense bien remettre le couvert régulièrement.
    • Les habitants de Dijon sont traumatisés par des scènes de guerre entre communautés maghrébine et tchétchène avec armes d’assaut.
    Espérons que d’ici 2022, les mesures seront prises afin que la sécurité des Français soit enfin assurée, car la France a peur. Et quand elle a peur elle vote extrême droite quand bien même le remède risque d’être pire que le mal.

  26. André Morvan

    M. Bilger,
    Votre admiration pour JLM vous aveugle. JLM est une séquelle hélas bien portante de la gauche des années 70. Il veut détruire l’Etat pour le remplacer par sa dictature car n’en doutez pas, ce citoyen est tout sauf républicain ou alors les mots et les actes n’ont plus de sens. Cette dérive risque bien de mal finir même si le pire n’est jamais sûr.
    Comment prêter une once d’honnêteté à un homme qui parle des opprimés, des damnés de la terre et qui toute sa vie d’adulte n’a fait que vivre des deniers de l’Etat et des partis, qui effectue des virages à 180° selon les sautes de vent. Ses talents d’orateur n’y changent rien, il est détestable.
    Cordialement

  27. @ Achille
    « Espérons que d’ici 2022, les mesures seront prises afin que la sécurité des Français soit enfin assurée, car la France a peur. Et quand elle a peur elle vote extrême droite quand bien même le remède risque d’être pire que le mal. »
    Quel est réellement le mal, Achille ? Ce que tout le monde voit ou ce que vos préjugés vous font redouter ? Quand on est bigle, il devient rapidement impératif de consulter un oculiste pour redresser sa vue.
    Pourquoi vous faut-il chaque fois évoquer la peur comme motif honteux aux inclinations populaires qui ne vous plaisent pas ? Il peut y avoir le désir de liberté, la lucidité, l’intelligence, l’exécration de l’injustice, la droite pensée, etc. Pourquoi avez-vous systématiquement besoin de rabaisser autrui pour justifier votre point de vue et la fausseté de celui des autres ? Ce type de procédé en dit long sur votre psychologie. Vous vous persuadez d’avoir raison au point de ne plus voir les faits bruts quand ils se présentent à votre esprit et qu’ils déjouent votre système de pensée et vous méprisez les petites gens quand malheureusement ils pensent, selon votre système, de travers.
    Consultez un oculiste. Votre mépris en sera corrigé.

  28. @ Achille | 16 juin 2020 à 20:56
    « …les mesures seront prises afin que la sécurité des Français soit enfin assurée, car la France a peur. »
    Allez en parler à Casto, il a tout ce qu’il faut.

  29. @ Jean | 16 juin 2020 à 22:59
    « Pourquoi avez-vous systématiquement besoin de rabaisser autrui pour justifier votre point de vue et la fausseté de celui des autres ? Ce type de procédé en dit long sur votre psychologie. »
    C’est amusant que vous me disiez cela car c’est exactement ce que vous êtes en train de faire me concernant dans votre commentaire.
    Arrêtez de vous prendre pour le phare de la pensée de ce blog. Vos idées sont complètement ringardes. Elles empestent la naphtaline. Certains commentateurs vous l’ont déjà fait remarquer, mais vous persistez dans vos délires d’évangéliste illuminé.
    Sur ce blog je ne rabaisse personne, je donne mon avis, c’est tout. À charge pour ceux qui me lisent de l’accepter ou pas, contrairement à vous qui voulez nous imposer vos certitudes à travers le prisme de votre pensée éthérée.
    Il est clair que je jour où je voudrai faire corriger ma vue je n’irai certainement pas chez vous.
    Il est fou Afflelou, mais je crains que vous ne le soyez davantage.
    ————————————————-
    @ Exilé | 16 juin 2020 à 20:24
    « François Hollande avait déclaré un peu avant son élection : « Nous ne sommes pas là pour protéger les Français ».
    Ah bon il a dit cela François Hollande ? Vous pouvez préciser dans quelles circonstances, parce que là ça sent la phrase sortie de son contexte à plein nez.
    En plus il a dit cela peu avant son élection et il a, malgré tout, été élu. Allez comprendre !:)

  30. Jean-Luc Mélenchon soutient le pouvoir ! (PB)
    Ah oui ? Le pouvoir de la rue et le pouvoir des communautés entre Tchétchènes et Maghrébins à Dijon ? Monsieur « Je suis la République » hurlait il y a encore quelques jours qu’il fallait régulariser plus de 100 000 sans-papiers. Le pouvoir de l’Etat n’existe plus, c’est le pouvoir de la racaille et des guerrilleros sauvages importés qui font la loi en France.
    Voir tous ces complotistes politiques me soulève le coeur.
    C’est à vomir !
    https://www.youtube.com/watch?v=onlHDUH3RGg

  31. Bonjour Philippe,
    Je pense que cette phrase de Lichtenberg convient parfaitement au regard que l’on peut porter sur Jean-Cul Méchancon :
    « On ne doit point juger les hommes d’après leurs opinions, mais selon ce que leurs opinions font d’eux ».
    Pour ce type qui s’est vautré dans les ors de la République sans jamais être à l’origine de la moindre loi, sans jamais avoir rien fait de ses dix doigts, elle prend tout son sens.

  32. Michel Deluré

    @ Achille 16/06 20:56
    « Espérons que d’ici 2022, les mesures seront prises afin que la sécurité des français soit enfin assurée, car la France a peur ».
    Je crains Achille que vous n’y alliez un peu fort en affirmant que « la France a peur ».
    La France, dans sa grande majorité, n’a pas peur mais en a assez du désordre et a besoin de sérénité, surtout pour relever les énormes défis auxquels elle va devoir faire face.
    La France attend surtout que le pouvoir cesse d’afficher ses faiblesses coupables, qu’il ne se soumette pas aux exigences de minorités délinquantes et ne se laisse pas distraire de l’essentiel par l’activisme de ces dernières, qu’il affirme son autorité en faisant respecter partout la loi et l’ordre public.
    La France a besoin surtout d’avoir confiance en ceux qui la dirigent au travers de leur action quotidienne, constante, à son seul service.

  33. « Au lieu de feindre d’approuver ce qu’on ne sait plus interdire et de disserter du sexe des anges sur #police et #justice, martelons qu’une #démocratie a le droit de se défendre vigoureusement sans se renier. Et il faut restaurer les peines plancher et la loi anticasseurs » P. Bilger
    Merci mille fois Monsieur Bilger pour ce tweet.
    Si l’Etat (ce qu’il en reste) délègue son autorité aux autres (sociétés privées par exemple, musulmans dits modérés style Benalla etc.), il n’aura plus aucune autorité… N’est-il pas déjà trop tard ?
    Nous avons beau secouer le cocotier, beaucoup ferment les yeux devant le désastre telles des vierges effarouchées.
    Ce n’est pas par peur que nous réagissons… Nous sommes exaspérés par cette délinquance et cette déliquescence. Nous n’avons qu’une envie, leur rentrer dedans, les virer vers d’autres horizons comme ils le font avec nous et leur couper les vivres. Terminées les allocations diverses et variées. Qu’ils retournent au Mali, en Tchétchénie ou ailleurs. Ils ne nous manqueront pas.

  34. jacques peres

    Je pense depuis longtemps que contrairement aux autres, tous les autres de la politique, Mélenchon s’amuse, frétille de ses jeux, comme un vénérable pervers.

  35. @ Michel Deluré | 17 juin 2020 à 09:24
    Le problème qui se pose en France, mais également dans nombre d’autres pays de la civilisation occidentale, est que la majorité silencieuse est prise en otage par une ou plutôt des minorités agissantes.
    Les autorités sont systématiquement critiquées dès qu’elles prennent des mesures coercitives, avec l’argument massue de l’atteinte aux droits des citoyens et notamment celui de manifester.
    Les médias font leurs choux gras de ces émeutes qui sont de plus en plus nombreuses, en particulier lorsqu’elles se traduisent par des violences inadmissibles.
    Les partis populistes jouent les pompiers pyromanes, LFI parlant de régime dictatorial alors qu’ils défendent des régimes qui eux sont vraiment des dictatures en Amérique du Sud, le RN reprochant son laxisme au gouvernement sur fond d’idéologie nationaliste et identitaire.
    La démocratie, la liberté du citoyen ce n’est pas autoriser la violence pour défendre ses revendications, si justifiées soient-elles. Je pense notamment à cette infirmière qui fait la une de tous les médias et qui a été arrêtée sans ménagement par les FDO parce qu’elle leur jetait des pierres. On peut avoir un peu de compassion pour les problèmes de cette personne, mais en aucun cas justifier son comportement.
    Il est temps maintenant de rappeler les valeurs de notre République qui défend, certes, la liberté d’expression, mais ne saurait tolérer le désordre qui menace la sécurité et l’économie du pays.

  36. @ Achille
    « Ah bon il a dit cela François Hollande ? Vous pouvez préciser dans quelles circonstances, parce que là ça sent la phrase sortie de son contexte à plein nez. »
    Je ne dispose pas de la référence sous la main, mais je puis vous affirmer que j’ai vu il y a quelques années une vidéo, manifestement prise en petit comité, probablement composé de cadres ou de militants PS, le montrant prononçanr ces paroles, avant son élection.
    Il semblerait qu’on lui en ait fait le reproche et qu’il ait corrigé le tir car plus tard il a affirmé en public: « Mon rôle est de protéger les Français ». (le Parisien, article du 6 novembre 2014).

  37. Xavier NEBOUT

    L’Allemagne se sent obligée de soutenir Israël pour se faire pardonner son passé, les USA semblent en faire de même avec les « Indiens ».
    La question se pose de la nature et de l’étendue de cette obligation morale.
    La France aurait une obligation de même nature à l’égard de l’Afrique du Nord, l’Afrique noire, Madagascar, et « l’Indochine », mais même les gauchos antiracistes ne se placent pas ou peu sur ce plan en se limitant au commerce triangulaire.
    Nous, nous ne refusons pas toute culpabilité, mais tout simplement que les faits existent. Sétif, nos petits Oradour à droite et à gauche, nos camps de regroupement, Madagascar, le Cameroun, rien, du vent !
    Nous, nous sommes les intouchables victimes d’Hitler.
    Le problème, c’est que de l’autre côté, nos envahisseurs africains, ils en parlent.

  38. Bonjour monsieur Bilger,
    Pour une fois, je préfère certains des commentaires à l’indulgence ironique de votre billet du jour: JLM est un fou dangereux et s’il a pu avoir quelque talent d’orateur, c’est fini depuis longtemps. Ce type est à vomir pour avoir déclaré en 48H selon le moment, et avec l’opportunisme parasite qui le caractérise, d’abord que la police était surarmée et qu’elle devait être « aussi désarmée que possible pour qu’elle inspire le respect des citoyens”, puis… qu’il fallait désarmer les “gangs” qui sévissent à Dijon.
    Cet individu, qui se voit toujours président-dictateur révolutionnaire du comité de salut public, est devenu la honte des leaders politiques de ce pauvre pays, bien aidé c’est vrai par les incohérences et bourdes successives du pouvoir.
    Défendre la chienlit, le communautarisme, et cracher en même temps sur la police, en permanence sur le terrain, qui a dû affronter successivement les GJ, les grèves dures des syndicats gauchistes et le strict respect du confinement, sans parler de la toujours présente menace d’attentats islamistes, tout cela ne mérite aucune indulgence pour un tel politicard, haranguant les foules pour une insoumission insurrectionnelle… et dont les lieutenants, aux ordres, ne valent pas beaucoup mieux.

  39. Xavier NEBOUT

    Il serait temps de payer ce qu’il faut pour aider sérieusement et sans magouilles – ça nous changerait – l’Afrique à ne pas avoir besoin ni envie de nous envahir.

  40. Eh bien oui, cent fois oui. Il faut écouter religieusement tout ce que raconte Mélenchon puisque la République c’est lui.
    Admirateur de Cuba et épris de liberté, il a probablement conseillé à ses leaders de désarmer leur police, de faire taire leurs dénonciateurs de quartiers, d’éliminer les camps de rééducation, de cesser de tuer ceux qui voulaient s’évader… et pourquoi pas, d’encourager le multipartisme facteur de réelle démocratie.

  41. @ Achille
    Il me semble que plusieurs commentateurs vous ont fait la même remarque que moi, à savoir que ce n’est pas la peur qui motive leur choix mais l’exaspération devant une certaine forme de décomposition de la société française (et il serait possible d’évoquer la même chose pour les autres nations européennes). Ainsi, quand vous prétextez de la peur des gens pour expliquer que les gens pensent mal et risquent de mal voter, oui assurément vous les rabaissez.
    Vous énoncez que mes opinions sont rances, ringardes, qu’elles empestent la naphtaline, sont celles d’un évangéliste illuminé. Vous confirmez aussitôt mon propos. Vous vous servez du même procédé que duvent: l’insulte pour seul argument. Vous avez besoin de rabaisser. C’est ainsi aussi que font depuis cinquante ans ceux qui pensent bien – les intelligents du pays qui se prennent pour des intellectuels – envers le populo qui parce qu’il n’est pas éduqué – et le mot éducation que l’on retrouve aussi dans « éducation nationale » est à ce sujet terriblement significatif et lourd de sens.
    Cette façon de faire est une sorte de terrorisme intellectuel qui impose à tous de penser uniformément les mêmes choses sur tous les sujets de société – la fameuse bien-pensance dont tout le monde se défend à l’exception du populo inculte mais à laquelle tout le monde se soumet. Ce procédé recouvre tous les sujets de société d’une pellicule de « moraline » – comme le dit à bon escient M. Bilger – qui empêche qu’ils ne soient traités factuellement et objectivement. Ce que mon ironie nomme la vision torve et bigle des bien-pensants. Des types comme moi se moquent des types comme vous qui sont persuadés de penser toujours justement. Je veux bien devenir à cette fin le bouffon de tous ceux que vous représentez. Ce serait pour moi un honneur.
    Venons-en à la façon dont vous et vos semblables pensez de travers et justifiez le qualificatif de bigle. Vous dites que mes opinions sont rances et empestent la naphtaline. Je vous le concède: elles sont désuètes. Que peut-on observer dans la société française depuis cinquante ans ? Faisons une petite liste non exhaustive.
    – une perte d’indépendance et de souveraineté nationale: construction européenne allant à l’encontre du souhait de la population, réintégration dans le commandant intégré de l’OTAN;
    – un déclin économique prononcé avec la destruction progressive du tissu industriel français, la dépendance de la France par rapport au reste du monde dans de plus en plus de secteurs, la disparition des fleurons industriels nationaux, le chômage de masse, la régression du niveau de vie général;
    – perte de la souveraineté monétaire qui empêche la dévaluation monétaire indispensable à la perte de compétitivité de l’économie française;
    – une inflation exponentielle de la dette publique – cause des déficits budgétaires et de la sécurité sociale et de la masse salariale des fonctionnaires – qui rend la France complètement dépendante des marchés financiers internationaux (qui entre nous soit dit financent généreusement notre fameux modèle social !) et qui obérera dramatiquement l’avenir des prochaines générations;
    – un déficit budgétaire structurel;
    – un système de protection sociale structurellement déficitaire qui va bientôt disparaître quand les marchés financiers cesseront de le financer;
    – une augmentation ininterrompue du nombre de fonctionnaires avec un abaissement qualitatif des services rendus;
    – une inflation exponentielle des textes législatifs et réglementaires;
    – une précarisation continue des classes moyennes et des classes populaires;
    – un système éducatif en déclin continu et prononcé malgré un budget consacré considérable;
    – un système de santé fragile malgré un budget consacré également considérable;
    – une immigration d’abord de masse puis désormais de remplacement;
    – une dénatalité semblable aux autres pays européens (en prenant en compte les différences dans le traitement des données y afférentes), qui favorise le remplacement de la population autochtone;
    – une extension du droit à l’avortement qui aboutit à l’avortement de 230 000 fœtus par an et qui contribue à la dénatalité française;
    – les atteintes continues à la famille comme cellule de base de la société;
    – une explosion à la hausse des familles monoparentales précarisées;
    – l’extension des droits à l’enfant contre les droits de l’enfant (notamment par la GPA qui ne devrait pas tarder);
    – une dissolution de l’unité nationale au profit d’une dissémination communautaire, avec le risque de violence et de conflits que cette dislocation fait encourir;
    – un système judiciaire laxiste et insuffisamment doté;
    – des forces de sécurité intérieures impuissantes à faire régner l’ordre;
    – une armée qui a supporté l’essentiel des baisses budgétaires et qui n’est désormais plus en état de défendre la nation de l’extérieur;
    – des restrictions inouïes de la liberté d’expression pour empêcher toute contestation;
    – un déclin culturel prononcé dans les arts et la pensée;
    – un déclin de sa civilité.
    On pourrait poursuivre à l’infini et tout lier ensemble. Ce n’est pas le but de ce commentaire. Voici à quoi ont abouti cinquante années de socialisme et de progressisme sociétal: la décadence de la France, l’aveulissement de sa population, et le risque enfin de sa disparition en qualité de civilisation singulière. Bien évidemment, dans cette histoire de la décadence française, il y en a qui s’en sortent mieux que la majorité. Ce sont eux qui veulent la perpétuation de la société telle qu’elle est aujourd’hui. Ce sont les renégats du pays. Et vous en faites partie. Ce qui vous déplaît, ce qui déplaît à tous vos pareils, c’est que de plus en plus de types comme moi appellent un chat un chat et refusent le prisme avec lequel tous les intelligents du pays voudraient que le reste de la population pense. Il n’est plus temps. Il y a urgence. Il est impératif que toutes les bonnes volontés se lèvent, refusent la soumission à l’ordre établi, se fédèrent pour résister à l’ennemi intérieur et libèrent le pays. Il est impératif parce que le pays se meurt. Il est impératif parce que nous faisons honte par notre lâcheté aux générations passées qui ont fait ce pays. Il est impératif si nous sommes seulement encore capables d’amour pour nos enfants. Le combat de notre temps est de résister aux forces corruptrices qui dissolvent notre Nation. Le combat consiste à relever notre vieux pays et à lui rendre sa grandeur et sa fierté. Ce combat vaut qu’on meure pour lui. J’y consens. À votre projet qui tue la France à petit feu, j’oppose ma volonté et ma liberté. NON.
    Vive la France.

  42. @ jacques peres | 17 juin 2020 à 10:02
    « Je pense depuis longtemps que contrairement aux autres, tous les autres de la politique, Mélenchon s’amuse, frétille de ses jeux, comme un vénérable pervers ».
    Ah quand même, enfin y en a qu’un ici qui a compris son manège pervers. C’est le troll du monde politique. Il agace, provoque, défie, menace…
    On a les mêmes zigotos ici sur le blog de Philippe et personne ne semble avoir compris leur manège.

  43. « Au lieu de feindre d’approuver ce qu’on ne sait plus interdire et de disserter du sexe des anges sur #police et #justice, martelons qu’une #démocratie a le droit de se défendre vigoureusement sans se renier. Et il faut restaurer les peines plancher et la loi anticasseurs » P. Bilger
    Et peut-être aussi renvoyer chez elles quelques centaines de milliers de personnes qui n’ont rien à faire dans une France qu’elles haïssent et qu’elles prennent comme leur terrain de jeu en matière de délinquance et de criminalité ?

  44. Mélenchon c’est qui à part un vieux monsieur qui a souvent tenu tribune avec certes une verve indiscutable que Manu pourrait lui envier ? personne.
    Il a naturellement, comme du temps du PCF, formé des apparatchiks et si aujourd’hui ces apparatchiks sont encore audibles ils ne sont vivants que parce qu’ils s’amusent du cahotement du gouvernement de Manu.
    Déjà Ruffin a pris ses distances. Les autres suivront dans peu de temps.

  45. On n’ose pas se l’avouer mais le cas de JLM est psychiatrique.
    Il s’est voulu Icare, il a cru qu’en sonnant la charge la tranchée tout entière allait le suivre et monter au feu, renverser la table.
    En fait, tous ceux qui l’entourent se contentent du confort douillet de députés grassement rétribués, sans quoi ils ne seraient rien. Rien du tout. Ils sont nuls. Dans la vraie vie ils ne seraient que des animateurs de quartier, instituteurs, associatifs de mes deux à 1 450 euros par mois, allez, 2 000 euros, soyons généreux.
    Il ne sert que d’emblème dans son propre parti, ses fidèles se goinfrent au buffet gratuit de l’Assemblée nationale, ça se sent, ça se voit. Ce n’est qu’un homme de paille sur un champ pour effrayer le bourgeois, le moineau d’aujourd’hui.
    Ce même bourgeois qui lui trouve d’insondables qualités de tribun, ah, le verbe de Mélenchon ! Le bourgeois confortablement installé sur son Louis XV, qui passe sa vie devant sa télévision, qui frissonne devant ses audaces, une sorte d’érotisme politique.

  46. @ Jean
    @ Achille
    @ duvent
    —-
    « Vous vous servez du même procédé que duvent: l’insulte pour seul argument. Vous avez besoin de rabaisser. » (Jean)
    C’est duvent qui va apprécier…
    et plus loin vous écrivez :
     » Ce sont les renégats du pays. Et vous en faites partie. »
    Cherchez l’erreur…
    « une extension du droit à l’avortement qui aboutit à l’avortement de 230 000 fœtus par an et qui contribue à la dénatalité française »
    ça, c’est rance ! Nostalgie, quand tu nous tiens ! Le bon vieux temps des faiseuses d’ange, avec leurs aiguilles à tricoter… Ou des jeunes femmes qui avaient les moyens d’aller outre-Manche… Moi aussi, c’est ma liberté de dire NON à la remise en cause de ce droit !

  47. @ Jean | 17 juin 2020 à 13:16
    « Que peut-on observer dans la société française depuis cinquante ans ? Faisons une petite liste non exhaustive. »
    Ben dites donc y’a du boulot !
    Il vous reste un peu moins de deux ans pour vous préparer pour l’élection présidentielle et présenter votre programme.
    Reste, bien sûr, à obtenir les 500 parrainages, mais avec votre entregent, ça devrait être possible.
    Qui sait, vous pouvez même battre le score de François Asselineau qui avait obtenu 0,92 % des voix en 2017. Mais ce sera quand même insuffisant pour rembourser vos frais de campagne…

  48. @ Alpi
    « Une extension du droit à l’avortement qui aboutit à l’avortement de 230 000 fœtus par an et qui contribue à la dénatalité française »
    S’il n’y a que cela, je ne m’en sors pas trop mal.
    Ceci dit, je n’ai pas dit que je remettais en cause ce droit. Qui serais-je pour le faire ? La loi de surcroît l’interdit. Néanmoins, je dis bien que l’extension de ce droit contribue à la dénatalité des pays occidentaux, avec les conséquences économiques et sociétales que l’on sait. Ceci est factuel et incontestable. La liberté des femmes a un prix colossal. À nouveau, je n’en juge pas et je sais le drame qui se joue pour les femmes y ayant recours. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de préférer toujours le droit de l’enfant à celui des femmes, ainsi que je préfère la défense du faible à celle du plus fort. On dira que c’est misogynie ou autre chose, si on veut, mais ce sera insuffisant à me contraindre à penser bien.
    —————————————–
    @ Achille
    Toujours votre ironie, mon cher. Il vous manque toujours autant des idées à opposer.
    Bousculer ce qui est convenu et promouvoir de nouvelles opinions, ou d’anciennes, rances aux palais délicats, désuètes ou tombées dans l’oubli, que d’autres s’approprieront, relaieront, amélioreront, c’est déjà bien, même à petite échelle. Qui sait si cela ne servira pas ? En tous les cas répéter les sempiternelles mêmes idées, assurément, ne sert à rien.
    S’extraire du convenu, montrer que d’autres voies sont possibles.
    Surtout encore, aller à l’essentiel, et défendre la France.
    « Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès !
    Non ! non ! c’est bien plus beau lorsque c’est inutile !  »

  49. @ Jean
    @ Alpi
    Le futur désirable est celui où on n’aura pas besoin de sacrifier la femme ou son fœtus. Comme autrefois pour les accouchements ! Comme dans ce cas, c’est évidemment la technique qui peut nous sauver.
    Il faut que l’utérus artificiel soit prévu non seulement pour les grands prématurés mais pour les mères qui ne veulent pas porter leur enfant, à mon avis.
    Etat des recherches :
    https://www.lci.fr/bien-etre/des-chercheurs-vont-developper-un-uterus-artificiel-pour-les-bebes-grands-prematures-2134481.html
    Evidemment, il ne faut pas faire pression pour que la femme garde son enfant et il est nécessaire de favoriser les adoptions.
    Cessons de décider à la place des femmes et des enfants en disant qu’il faut absolument qu’ils restent ensemble. C’est faux et ne sert qu’à notre confort moral : on croit restaurer des familles par la contrainte et la moraline. La contrainte étant dégradante, il ne faut pas s’étonner que des femmes ne se sentant pas responsables de ce qu’elles n’ont pas voulu, se désinvestissent de l’éducation de leurs enfants voire les maltraitent.
    Au lieu de crier d’indignation que l’eau soit humide et condamner les conséquences de ces actes, mieux vaut anticiper en ne condamnant pas la femme à une union détestée avec un enfant. Il n’y a pas de mariage forcé, je ne vois pas pourquoi il y aurait d’adoption forcée.
    Mais dans les faits, on n’en est pas si loin en profitant de la détresse de certaines mères ou en favorisant l’obligation pour les hommes d’assumer les enfants qu’on leur fait dans le dos. L’enfant, dans tout ceci, n’est qu’un moyen d’assigner l’adulte à un rôle parental qu’il n’a jamais voulu. Si les gens veulent l’accroissement de la natalité et le bien des enfants arrivés par effraction, qu’ils les assument par l’adoption dès aujourd’hui et par l’acceptation de l’utérus artificiel demain.

  50. @ Alpi | 17 juin 2020 à 20:35
    « « Vous vous servez du même procédé que duvent: l’insulte pour seul argument. Vous avez besoin de rabaisser. » (Jean)
    C’est duvent qui va apprécier… »

  51. @ Achille
    « Il est temps maintenant de rappeler les valeurs de notre République qui défend, certes, la liberté d’expression… »
    Oui, elle la défend si bien qu’elle a souvent tendance à l’interdire…
    Du moins quand ce sont des braves gens qui ont simplement le tort d’appeler un chat un chat.

  52. @ Savonarole | 17 juin 2020 à 15:30
    « Dans la vraie vie ils ne seraient que des (…) instituteurs… »
    Ah, pas du tout !
    Ils seraient Professeurs des Écoles, ça change tout, sauf le salaire, mais que voulez-vous, lorsque l’ego s’en mêle…
    Ce sont les socialistes qui ont adopté cette nouvelle dénomination, il faut dire que les instits étaient en nombre chez les députés PS.
    Dans la foulée les Assistants et Maître-assistants sont devenus Maître de conférences.
    Il n’y a que les Professeurs qui n’ont pas changé d’appellation. J’avais bien proposé de les appeler Génies, mais ça n’a pas été accepté, et finalement c’est Apple qui a osé appeler son service de maintenance Genius.
    Je n’avais pas déposé de brevet, et donc pas eu de royalties !

  53. Michel Deluré

    @ Achille 17/06 10:59
    Je pense que le problème de la société française réside surtout dans la difficulté qu’elle a à concilier d’un côté son profond désir de liberté avec de l’autre côté son attente d’assistance dès qu’un risque se profile, voire survient.
    Elle est constamment tiraillée entre sa soif de libéralisme d’une part et, dès que les circonstances s’y prêtent, son besoin d’interventionnisme d’autre part.
    Il y a là je pense une situation paradoxale, source de bien des maux que connaît notre société.

  54. @ Jean
    Il me semble qu’il faut faire une différence entre l’effet et la cause. On pourrait même soutenir que la facilité d’avorter produit plus de grossesses (et d’avortements), dans la mesure où les hommes et les femmes font moins attention aux conséquences de leurs rapports sexuels du fait de ce recours possible. Apparemment certaines personnes cumuleraient les avortements successifs ; à supposer qu’une femme ait eu 3 avortements en 3 ans, sans la possibilité d’avorter, elle n’aurait probablement pas eu 3 enfants en 3 ans.
    Y aurait-il plus de naissances si le recours à l’avortement était plus difficile ? pas si sûr.
    Dès la fin du XVIIIe siècle en France alors que la pilule n’existait pas, et que l’interruption de grossesse était artisanale, le taux de fécondité avait amorcé une baisse notable, un peu compensée par la baisse du taux de mortalité des enfants à la naissance et en bas âge. La tendance s’est poursuivie au XIXe siècle, en augmentant. Pour expliquer la baisse du taux de fécondité, je ne crois pas que la loi sur l’avortement soit une explication suffisante. Elle amplifie peut-être un peu la tendance, et encore.
    https://www.persee.fr/doc/adh_0066-2062_1989_num_1988_1_1712
    D’autre part, à propos des manifestations raciales aux USA, et des pillages, j’écoutais l’interview d’un pasteur noir américain, qui se demandait comment améliorer la situation. Il propose des améliorations du côté de l’establishment. Du côté des populations afro-américaines, il dénonce 3 fléaux.
    Il disait que les noirs américains sont des consommateurs intensifs, alors qu’ils ne sont pas producteurs, il souhaiterait que la tendance s’inverse.
    Il dénonçait la pauvreté du bagage scolaire.
    Enfin, et c’est là qu’on rejoint notre sujet, il déplorait qu’il y ait peu de vraies familles pour élever les enfants, avec un père et une mère au foyer. La normalité de comportement pour les hommes est de faire des enfants à des filles à droite et à gauche et de ne plus s’en occuper qu’épisodiquement.
    https://www.youtube.com/watch?v=1Akm_8UmQGg
    La solution d’obliger des mères à faire des enfants qu’elles ne peuvent pas élever, ou mal, n’est donc pas forcément la réponse aux problèmes de baisse de fécondité.

  55. Mary Preud'homme

    « Si les gens veulent l’accroissement de la natalité et le bien des enfants arrivés par effraction, qu’ils les assument par l’adoption dès aujourd’hui et par l’acceptation de l’utérus artificiel demain. »
    (Lodi | 18 juin 2020 à 08:03)
    Que les hommes qui veulent se faire greffer un utérus artificiel lèvent le doigt ? Et que les femmes aillent se rhabiller…
    L’enfant avec un papa et une maman c’est ringard ! Et c’est pour son bien qu’il faut l’en priver nous apprend Lolodi sans rire !
    Place aux fruits d’artifice !

  56. @ Michel Deluré | 18 juin 2020 à 10:52
    « Je pense que le problème de la société française réside surtout dans la difficulté qu’elle a à concilier d’un côté son profond désir de liberté avec de l’autre côté son attente d’assistance dès qu’un risque se profile, voire survient. »
    C’est exactement ça. Comportement typique d’ado qui considère qu’il n’a besoin de personne pour affronter la vie mais qui se réfugie dans le giron de sa mère à la moindre contrariété.

  57. @ Mary Preud’homme | 18 juin 2020 à 13:20
    « Que les hommes qui veulent se faire greffer un utérus artificiel lèvent le doigt »
    Vous rigolez, mais je suis sûre et certaine qu’il y en aurait si c’était faisable. On trouve toujours un volontaire et même plusieurs quand il y a une c?xx#!* à faire. Ils pourraient écrire des bouquins : « Comment je me suis fait greffer un utérus artificiel », il éditeraient des guides (« Où l’acheter au meilleur prix, comment se le faire rembourser par la Sécurité Sociale. Comment l’entretenir. Peut-il servir plusieurs fois ? ») et les auteurs feraient un tabac à la télé.

  58. @ Mary Preud’homme
    « Que les hommes qui veulent se faire greffer un utérus artificiel lèvent le doigt ? Et que les femmes aillent se rhabiller… »
    Comment peut-on ramener la question importante de concilier la liberté des femmes et la survie de l’enfant dont elles ne veulent pas à une guerre entre les hommes et les femmes ?
    Les femmes vont se rhabiller tous les jours quand on les force à avoir des enfants dont elles ne veulent pas au nom du fait que ce serait leur rôle. Peu d’hommes veulent porter des enfants et vous n’avez pas lu : l’utérus artificiel n’est pas fait pour être implanté dans un humain mais pour permettre à un fœtus de se développer hors d’un humain.
    Ainsi, une femme qui ne veut pas avoir d’enfant pourrait le transférer là : elle ne serait plus condamné à avoir un enfant dont elle ne veut pas et l’enfant survivrait. Cela s’appelle sauver la mère et l’enfant, vous, vous préférez maintenir les hommes et les femmes dans ce que vous appelez leur rôle, et tant pis pour eux, rien de bon n’arrivera dans le cas d’une femme ne voulant pas avoir d’enfant mais enceinte.
    Soit elle sera soumise, mais c’est son rôle, d’après vous, soit elle avortera, et mieux vaut que l’enfant meure en ayant eu un papa et une maman le gardant peu de temps dans son ventre que le recours à une nouvelle technique. Car ce n’est pas naturel ? L’être humain est l’être technique et tout à fait pas naturellement on fait des césariennes depuis l’Antiquité. La reproduction humaine n’est pas une espèce d’espace hors du progrès des sciences.
    « L’enfant avec un papa et une maman c’est ringard ! Et c’est pour son bien qu’il faut l’en priver nous apprend Lolodi sans rire ! Place aux fruits d’artifice ! »
    L’enfant né d’une matrice artificielle sera comme tous les orphelins, vivant, c’est déjà ça, et sans doute adopté, car il y a beaucoup de candidats à l’adoption. Savoir par qui ? Eh bien, cela dépendra de la loi, comme toujours. Comme il y a plus de couples hétérosexuels qu’homosexuels, il a plus de probabilités d’arriver dans un couple avec père et mère qu’un couple homosexuel.
    C’est l’intérêt de l’enfant qui devrait primer, et à mon avis, peu importe les mœurs du couple. Mais mieux vaudrait interdire l’adoption aux homosexuels qu’interdire les matrices artificielles car ce qui compte avant tout est de concilier la liberté des femmes et la vie de l’enfant.
    Vous n’avez pas avancé un seul argument, seulement capable de déformer mon pseudonyme. C’est pitoyable. Les gens en appelant à la mode ou à la tradition sont également pitoyables. Pour moi, le ventre de la femme n’est pas un champ de bataille : l’avortement est un moindre mal mais le bien sera de continuer à préserver la liberté des femmes en sauvant les enfants, ce qui ne peut se faire que par la matrice artificielle.

  59. @ Exilé
    « Du moins quand ce sont des braves gens qui ont simplement le tort d’appeler un chat un chat. »
    Les braves gens ! Une appellation délicieusement surannée… Au fait, c’est qui « les braves gens » ?

  60. @ Lodi
    Vous avez raison de défendre la liberté des femmes, je pense comme vous que le pauvre enfant élevé par une mère qui le considère comme une gêne et qui le lui fait payer tous les jours est mal parti dans la vie. Mais le mot prête à sourire et l’idée de Mary était surtout baroque.

  61. Chemins de traverse

    Oui ! ben et alors : comparons un gars de quarante balais à celui qui en a soixante-neuf !
    Ben alors ! Monsieur Mélenchon mais pourquoi vous exprimez-vous ?
    Non. Il faut vous taire. Nous avons ici quantité de personnes qui sont capables de raconter les mêmes choses que vous, en réaction au comportement du président… mais subrepticement…
    Pas d’opposants s’il vous plaît : nulle part.
    Au fait, sans vouloir vous atteindre : islamophobie vous pouvez m’expliquer ?
    Vous en seriez ?
    Guerre des religions, cela vous parle ?
    ou

  62. @ Lucile
    Chère Lucile,
    J’ai évoqué l’extension du droit à l’avortement comme un phénomène significatif de l’évolution de notre société. Je n’ai pas voulu attribuer exclusivement la cause de la dénatalité occidentale à ce droit à l’avortement qu’ont obtenu les femmes, ni non plus n’ai souhaité contraindre les femmes à avoir des enfants. Le phénomène est plus complexe. Vous l’appréhendez exhaustivement.
    La question de l’avortement est très sensible. Je suppose que la plupart des femmes perçoivent le droit y afférent comme une condition de leur liberté. Ce droit dit beaucoup de choses sur l’état moral de notre société. Il est interdit en France de se prononcer contre ou même seulement avec des réserves. Je n’en dirai donc rien excepté que je me persuade qu’il me paraît un fléau et pour répéter savoir pertinemment que les femmes y ayant recours le vivent comme un drame, et que je ne juge d’aucune individuellement. Je ne vois pas non plus – sauf pour les situations de détresse – pourquoi la Sécurité sociale finance l’absence de précaution des couples. Le coût global de l’avortement pour la société est d’environ un milliard d’euros, du même ordre de grandeur que l’AME.
    Pour ce qui concerne la dénatalité, il me semble que sans risquer de trop se tromper, on peut en attribuer une part importante à l’extension des droits des femmes en Occident, au regard qu’elles portent sur elles-mêmes et à l’égalisation des rôles entre les hommes et les femmes. Le sujet est vaste, tortueux, complexe, et mériterait de longs développements dont je ne suis pas capable. Sans doute cette question est-elle à lier à d’autres comme la fragilisation de la cellule familiale traditionnelle, l’évolution des mœurs, le niveau de vie, la guerre que les sexes se font depuis que la confiance entre eux est rompue, etc. Elle est d’ailleurs significativement concomitante de ces aspects. Il faut malgré tout convenir que la dénatalité est un problème majeur de notre société, qui n’est pas sans lien avec sa vulnérabilité.
    À ce sujet, il n’est pas du tout anodin que ni notre président ni la chancelière allemande n’aient tous deux d’enfant, dans deux des plus importants pays d’Europe qui ne font plus assez d’enfants et qui suppléent leur dénatalité par de l’immigration. Est-ce un signe de la décadence européenne ? Je n’ai aucun doute que dans quelques siècles des historiens en fassent le parallèle nécessaire. De fil en aiguille, on en arrive à déterminer que la natalité et la cellule familiale devraient être parmi les sujets politiques capitaux des décennies à venir pour la France et plus globalement pour l’Europe.
    On ne fait pas d’enfants notamment parce qu’on craint l’avenir, qu’on ne se croit pas capable ou qu’on n’ait pas la volonté d’assumer les conditions d’existence d’une nombreuse progéniture. Cet aspect se rapporte au défaut d’espérance et à un trop grand souci de vouloir maîtriser chaque aspect de nos vies ainsi qu’à un désir de ne pas trop sacrifier à notre individualisme.
    Je vais prendre mon cas. Ma mère est fille du projet nazi. Ma grand-mère a été sélectionnée pour faire des enfants à l’élite allemande. De ce projet ma mère est née. Sans ce projet, serai-je né ? non. Je dois la vie à Hitler. Pourtant, on conviendra que le projet d’Hitler était haïssable. De ce mal, il résulte pour moi et même ma descendance un bien: nos vies.
    De cet exemple, on peut faire une généralité. Les conséquences de nos actions sont incalculables. Pourquoi avoir peur alors ? Pourquoi avoir peur de faire des enfants ?
    Il reste l’individualisme qui s’obstine à limiter le désir d’enfant. La question est ontologique. Vers quelle fin se destine-t-on ? Vers sa perpétuation au travers de sa progéniture ou vers notre disparition avec notre mort ?
    ————————————————————–
    @ Lodi
    « Le bien sera de continuer à préserver la liberté des femmes en sauvant les enfants, ce qui ne peut se faire que par la matrice artificielle. »
    Le bien sera… le meilleur des mondes.

  63. Mary Preud'homme

    @ Lodi | 18 juin 2020 à 17:23
    L’explication laborieuse que vous fournissez à une sage femme ne manque pas de sel !
    Permettez-moi de vous dire que côté humour, vous êtes double zéro pour n’avoir pas saisi l’ironie de ma question ! Une dérision qui n’a pas échappé à Lucile.

  64. @ Jean
    « Le meilleur des monde », non, cela le serait si la matrice artificielle était une obligation et si on profitait de cette technique pour conditionner les enfants de la manière dite dans le livre éponyme. C’est tout ce qui diminue la liberté humaine qui doit être combattu et non ce qui y fait vaguement penser ! Dans la vie, mieux vaut ne pas se tromper de cible.
    —————————————————–
    @ Mary Preud’homme
    « L’explication laborieuse que vous fournissez à une sage femme ne manque pas de sel ! »
    Parce que vous êtes sage-femme ? Il était donc à mon avis plus de votre devoir que de celui de quiconque de défendre la matrice artificielle. De promouvoir le salut de la liberté de la femme et de la vie de l’enfant.
    Dire qu’il faut que ce soit moi qui fournisse le « labeur » de montrer la voie qui permettra de sauver la femme et l’enfant ! Vous êtes, quant à vous, si habituée à un monde où il faut que quelque chose meure, soit la liberté de la femme, soit le fœtus, que vous ne voulez aucun changement. J’espère que vous n’êtes pas représentative, sinon on n’est pas au bout du tunnel, c’est aussi sûr que déplorable.
    « Permettez-moi de vous dire que côté humour, vous êtes double zéro pour n’avoir pas saisi l’ironie de ma question ! Une dérision qui n’a pas échappé à Lucile. »
    Parce que Lucile est gentille et que je suis juste. Elle vous crédite d’humour à raison, bravo. Moi je vous crédite d’en rester à « un papa et une maman » quand l’enjeu est de concilier la liberté de la femme et la vie de l’enfant. Quelqu’un de si obsédé par les rôles peut bien voir les choses telles que présentées comme il me le semblait… Déterminer à quel point les gens sont enfermés dans des problématiques sans intérêt m’est difficilement concevable, et surtout au moment où je fais de grands efforts pédagogiques. Traduire du sens pour ceux qui sont dans de l’apparence et de l’habitude, « un papa et une maman ». Apparence parce que dans le cas où l’avortement est requis il n’y a qu’un géniteur et une génitrice, habitude parce que parler de couple parental en l’occurrence ne ressort que de l’habitude. Bref, qui sort de la caverne peut manquer le détail d’une ombre.

  65. @ Mary Preud’homme | 18 juin 2020 à 13:20
    « Que les hommes qui veulent se faire greffer un utérus artificiel lèvent le doigt »
    Là on a un débat de qualité stratosphérique, on a même franchi le mur du çon.
    Pour moi c’est impossible, ma proéminence abdominale abominable m’interdit tout ajout d’organes quelconques supplémentaires.
    C’est peut-être possible chez les Zomos, une greffe arrière, car tout se passe de ce côté-là chez eux.

  66. @ Lucile | 18 juin 2020 à 20:50
    L’idée de l’utérus artificiel de Lodi mérite réflexion car elle présente quelques avantages, notamment pour les femmes qui doivent pendant neuf longs mois porter un enfant dans leur ventre avec tous les désagréments que cela apporte.
    En plus, en tripatouillant l’ADN du fœtus, il serait possible de procéder à une sélection des caractéristiques du futur bébé. Il serait possible de choisir la couleur de peau, des yeux, des cheveux, sa morphologie. Mais aussi la taille pour le sexe mâle.
    Vu que les femmes aiment les hommes grands et baraqués, tous les mâles feraient 1,90 m, seraient taillés comme des joueurs de rugby.
    Pour le sexe féminin, les mensurations seraient celles des danseuses de revue des Folie Bergères, car les hommes aiment les femmes aux formes harmonieuses.
    Il n’y aurait plus de laids, de petits, de « malbats ». Les futures progénitures auraient tous le QI d’Einstein et le charisme d’un de Gaulle.
    Reste à voir, avec le recul, si ce nouveau monde serait viable car une population constituée d’êtres aussi parfaits ne manquerait pas de poser quelques problèmes existentiels…

  67. hameau dans les nuages

    @ Lodi | 18 juin 2020 à 17:23
    « …ce qui ne peut se faire que par la matrice artificielle. »
    Ah oui quand même ! Là il y a du Mal…
    Je vous rappelle que la loi sur l’avortement de madame Simone Veil a été votée en 1975 à une époque où il n’y avait quasiment aucun moyen contraceptif (l’autorisation de la pilule date de 1967) et qu’il s’agissait de mettre fin aux « faiseuses d’anges ».
    Et cette dame constatant désolée qu’il y avait toujours autant d’avortements (200 000), dans un ultime pied de nez, avant que l’Esprit la tire par les pieds, a manifesté avec son mari contre le mariage pour tous…
    https://i.ytimg.com/vi/TzdQUkFuFiI/hqdefault.jpg

  68. @ Jean | 18 juin 2020 à 22:26
    D’accord avec vous, sur ce point, il y a un tas de choses que la sécurité sociale ne devrait pas rembourser.
    Concernant le manque d’empressement des couples à faire beaucoup d’enfants :
    Il paraît qu’il y a dans le Talmud deux personnages qui ne sont d’accord sur strictement rien sauf sur un point, Dieu a raté sa création. Ces deux personnages s’interrogent sur ce qu’il faudrait dire au Tout-Puissant, si c’était à refaire, quelque chose comme « surtout ne recommencez pas comme ça. Il y a trop de souffrances, et les souffrances pèsent trop lourd par rapport au reste ». C’est le passage d’une conférence entre scientifiques récusant le darwinisme et pensant qu’à l’origine des espèces, il peut y avoir une intelligence créatrice plutôt que le hasard.
    —————————————
    @ Achille
    Là vous faites de l’eugénisme. Vu la mentalité masculine, il y aura au minimum deux modèles féminins, une majorité de grandes blondes pour sortir, et une armada de petites boulottes pour la cuisine. Peut-être aussi quelques sorcières avec rouleaux à pâtisserie, car que feraient les hommes s’ils ne pouvaient pas se plaindre des femmes…

  69. @ Lucile
    Les choses sont très bien ainsi qu’elles sont. Il m’est avis que le Tout-Puissant a fort bien fait malgré les souffrances, les épreuves et autres qui lient plutôt qu’elles ne séparent.
    Je ne connais pas de chose plus agréable que de faire l’amour à la femme que l’on aime, ni non plus pas de plus grand bonheur que de voir grandir et d’élever les enfants que dans son amour elle a bien voulu nous donner.
    Image d’Épinal idéale, penseront peut-être les cyniques revenus de tout sauf d’eux-mêmes. J’ai observé que cela existait et que c’était toujours réalisable. Encore faut-il être capable d’amour, savoir y reconnaître sa liberté, et de toute la tension de son âme le désirer.
    J’ai une idée pour Lodi.
    Que cet aimable alchimiste concocte au feu de son creuset la blonde boulotte aux rouleaux à pâtisserie. Si après l’Amour ne se répand pas universellement sur le royaume terrestre, je ne sais plus ce qu’il y aurait encore à faire, peut-être dans un gigantesque feu nucléaire faire exploser la terre entière.
    ——————————-
    @ Lodi
    @ Achille
    Je n’ai pas l’impression que vous connaissiez la souffrance, qui dure toute la vie, des enfants privés de connaître leurs origines. Elle est telle souvent qu’elle en fait des êtres hypersensibles, torturés, déracinés. Aucune société ne pourrait tenir avec seulement des individus nés de la sorte.

  70. Lodi le moindre mal et le cheminement vers le bien

    @ hameau dans les nuages
    « Ah oui quand même ! Là il y a du Mal… »
    Dans quel monde vivez-vous ? Il y a presque TOUJOURS du mal. Il faut donc chercher le moindre mal.
    Et l’abolir quand c’est possible.
    Pour moi, l’homosexualité n’a rien de mal ni le mariage pour tous ni l’adoption par les homosexuels mais l’avortement est un moindre mal face au fait que les femmes ne soient pas libres.
    Cependant, par la matrice artificielle, on pourra rendre l’intégrité de son corps à une femme enceinte malgré elle sans tuer son fœtus en le transférant dans la matrice artificielle.
    Si les gens étaient pour le bien et non imposer leur moindre mal à l’autre en prétendant que c’est le bien, tout le monde attendrait avec impatience la matrice artificielle pour concilier ce qui est encore inconciliable… Autrefois, à l’accouchement, on choisissait entre sacrifier la mère et l’enfant.
    Un jour, on racontera la triste époque où on sacrifiait soit la liberté de la femme soit l’existence du fœtus. Les historiens devront expliquer pourquoi comment trop de gens étaient contre la matrice artificielle à venir. Même capable de relativiser, je suis triste pour toutes les femmes et tous les fœtus qui seront sacrifiés parce qu’un camp ou l’autre voudra vaincre ceux qui ont une autre conception du moindre mal au lieu de penser à l’entièreté du problème et à tout concilier par le progrès technique.

  71. @ Lucile
    Achille n’est pas sérieux : on pourrait faire de l’eugénisme démocratique et intelligent en permettant à chacun d’exprimer le meilleur de ses gènes. Et pour ses enfants et pour notre espèce, il serait bon de favoriser intelligence et longévité par exemple. Evidemment, être considéré comme beau est un atout pour un enfant et ne peut être balayé d’un revers de main, mais l’intelligence et une bonne santé sont prioritaires.
    Comment ne pas donner ce que nous aurions voulu recevoir ?

  72. @ Jean
    La souffrance d’êtres ne connaissant pas leur origine est mise en avant par une civilisation obsédée par l’origine pour des choses plus intéressantes : origine de la vie, du mal, de l’intelligence, le premier Homme « chaînon manquant » ou je ne sais quoi encore.
    L’origine plus le mystère fascinent… Mais que diraient les gens de savoir la vérité qui pue ? Ils n’ont pas d’origine merveilleuse, bien sûr.
    Femmes violées, incapables de bien prendre leur pilule, abandonnées par leur petit ami, le « un papa et une maman » a des déclinaisons tout autre que celle que les gens s’imaginent. En somme, ça ne sent pas très bon.
    Et au fait, bien des gens ont eu une origine non moins répugnante même si cachée : papa a violé maman. Eh oui ! Autrefois, il n’y avait pas de viol reconnu par la loi dans le mariage : cela laisse deviner bien des enfants résultats de viol. Vous parlez d’une origine !
    Je trouve qu’il est immoral de punir les mères de ne pas avoir avorté en les laissant sous la menace de voir leur enfant débarquer un jour. Vous vous rendez compte que des femmes ont gardé en elle un enfant dont elles ne voulaient pas pour se voir reproché de ne pas avoir encore gâché davantage leur vie avec eux ? On ne saurait davantage encourager l’avortement.
    Il y a l’épée de Damoclès quand on adopte de s’entendre demander qui sont ses « vrais parents »… On ne saurait décourager davantage l’adoption.
    Si on trouve que les enfants souffrent trop de ne pas connaître leur origine, il ne faut pas en accuser la matrice artificielle qui n’existe pas encore. Il faut relever l’identité génétique de tout le monde et la donner à tout le monde, tant pis pour la paix des familles quand la famille Raton a un enfant par l’ami de la famille Goupil. Et quoi ? Interdire l’abandon d’enfant donc condamner la femme à un enfant dont elle ne veut pas ? Obliger si on ne veut pas d’enfant à avorter ?
    Etant pour la liberté la plus grande possible, pas contre la paix des ménages et sans désir d’augmenter le nombre d’avortements, je pense qu’il ne faut pas prendre les mesures dites au paragraphe précédent.
    Et pour la liberté de la femme et la survie du fœtus je suis favorable à la matrice artificielle dans le cas du choix entre la mère et l’enfant qui nous occupe aujourd’hui.
    Je veux dire : en plus du fait que cela pourra sauver des prématurés, évidemment, ne l’oublions pas.
    Quand les partenaires d’un couple ne s’entendent pas, soit ils sombrent dans la violence, soit ils divorcent.
    L’enfant indésiré par une femme a trois destins : rester avec elle comme une chaîne qu’on secoue, être avorté ou abandonné.
    L’abandon me semble le moins mauvais, car évidemment, bien sûr le mieux serait que la femme n’ait d’enfant qu’avec l’homme qu’elle aime, mais la nature n’a pas produit les humains si purs que tout ce qui ressort de la contrainte, de la tromperie ou de l’erreur ne produise pas de fruit tandis que les héros ont « beaucoup d’enfants ».

  73. Ce qu’on rit ici. Comment l’ami Jean-Luc peut nous inspirer ! Qui l’eut cru ?
    Si d’aventure le Président songeait à créer un Comité pour le Progrès Universel de la Personne Humaine, avec toutes vos bonnes idées, vous feriez un postulant incontournable.
    À ce propos, n’oubliez pas la vasectomie. On n’en a pas encore parlé. Parce que s’il est un mal supérieur à tous les autres, c’est bien cette satanée volonté de procréation masculine. Il est vrai, la solution est un peu extrême. Il y a plus simple pour nous les hommes: faisons-nous tous homo. On ferait d’une pierre deux coups avec une réduction des cancers de la prostate.
    Bon, avant un si beau projet de progrès, il serait peut-être sérieusement temps que je songe à répandre ma semence à droite et à gauche. Enfin non, tout de même pas à gauche, il ne faut pas exagérer ! D’ici là que même ceci nous soit interdit pour le plus grand bien de l’humanité.
    Cela nous change des billets politiques. Si je me souviens bien, il me semble que M. Bilger avait abordé très subrepticement et pudiquement le thème de l’amour. Enfin, il est vrai que l’on ne parle pas là d’amour mais de procréation médicalement assistée. Il reste une hiérarchie des priorités humaines tout de même !

  74. @ Jean
    Rien n’empêche les hommes de se reproduire, bien au contraire. Certaines femmes se plaignent que leur ami ne veuille pas d’enfant, dire qu’on en veut peut être un avantage comparatif pour trouver une femme.
    Simplement, les femmes, mais aussi les hommes, n’apprécient pas qu’on les force à se reproduire et à assumer ce qu’ils n’ont jamais voulu. Oui, parce qu’il y a aussi les hommes à qui on fait un enfant dans le dos et qui doivent assumer financièrement, c’est encore un problème.
    Par définition, la société est surtout obligée d’intervenir quand il n’y a pas eu d’amour, dans les cas dont nous avons parlé, donc.
    Tandis que l’amour survient comme l’inspiration et d’autres phénomènes qui pourraient faire penser à la grâce et ont en tout cas une résonance poétique, états dans lesquels on a plutôt tendance à se retirer du monde.
    Oui, l’amour est une dérive hors du groupe si on y revient souvent pour le mariage, l’inspiration est une dérive et presqu’une fugue si on y revient souvent pour montrer sa création.
    Exemples « les amoureux sont seuls au monde » et le poète erre « à l’ouest » avant d’entrer s’enfermer chez lui pour écrire, encore et encore, créant, détruisant.
    Qu’on cherche ou non l’amour ou l’inspiration, une résonance avec le monde arrive toujours par surprise.
    Et alors quoi, vous croyez que la société peut planifier la surprise ? Non. Vous croyez qu’on va forcer un homme et une femme qui ont eu une mauvaise rencontre à s’aimer et aimer l’enfant issu de leur étreinte et que « tout est bien qui finit bien » ?
    Je ne saurais dire s’il y a un Dieu ou non, mais il est visible qu’en cas d’existence il n’a pas créé un monde débordant d’amour emportant tout dans un feu d’artifice de joie débordante comme le champagne.
    L’amour est comme le reste, il survient parfois. C’est déjà tout un art de le faire durer entre deux êtres qui s’aiment.
    Mais il n’y a pas de multiplication d’amour comme des petits pains et il faut réparer les dégâts, non des eaux quoiqu’avec le Déluge on puisse dire que si, mais du mal omniprésent dans le monde.

  75. @ Jean | 19 juin 2020 à 15:43
    Jolie réponse, digne de Gabriel Marcel (« L’homme dépend, dans une large mesure, de l’idée qu’il se fait de lui-même »).

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