On tombe, on est au fond du trou puis on remonte, on respire, on est revenu.
Cette chute puis ce retour sont la structure de grands romans ou de films magiques. Ils sont aussi au coeur de certains destins politiques.
Je songe par exemple à celui de Jean-François Copé (JFC) que les hasards de mon existence m’ont permis de côtoyer ces derniers mois.
J’espère ne pas l’offenser mais aujourd’hui il fait partie de cette catégorie de personnalités certes brillantes mais qui m’autorisent la distance de l’observateur, un regard détaché, une passion de l’analyse, un goût de la psychologie parce que précisément, dans le combat politique, elles échappent à la probabilité de la victoire, à la rugosité de l’assaut entre favoris. JFC est bien présent mais il ne compte pas pour l’emballage final selon une métaphore cycliste.
Il n’empêche que sa décision de se présenter à la primaire LR, parce qu’il avait jugé que son statut de témoin assisté, dans l’affaire Bygmalion, lui laissait enfin les coudées franches, ne m’est jamais apparue ridicule. Cette opportunité judiciaire – ce n’est pas pour rien qu’il avait choisi à ses côtés un crack, Maître Hervé Temime – lui a peut-être trop fait croire qu’il était dorénavant en position de pouvoir donner des leçons mais je conçois qu’il ait perçu cette embellie comme une porte enfin ouverte sur un avenir dégagé et donc engagé.
Je me souviens que ma première relation avec JFC s’est faite par billets interposés. J’avais mis en cause une forme de communautarisme chez lui et il m’avait vigoureusement et courtoisement répondu sur Causeur. Nous avions alors échangé et nous nous étions promis de nous revoir. Je l’ai croisé plus tard lors d’un Salon du livre puis j’ai naturellement suivi les péripéties judiciaires dans lesquelles on prétendait le mettre au centre avant de remarquer son retour dans la politique nationale. Son énergie, son intelligence, sa mémoire, son espérance sont fascinantes pour qui a tendance à estimer trop vite que les jeux sont faits. Une volonté propre aux politiques qui s’effraient rarement des gouffres parce qu’ils devinent le sursaut qu’ils susciteront.
Candidat donc à la primaire LR, ayant sans trop de mal recueilli ses parrainages, il a bien voulu, malgré un emploi du temps chargé, se prêter à un entretien vidéo sur mon compte YouTube (8 mai 2016) où pour la première fois, physiquement et intellectuellement, j’ai pu apprécier sa présence forte et élégante, sa dialectique, son argumentation et son style.
Il y a eu le débat entre les candidats sur TF1. Je considère que sur le plan technique, pour la forme, la spontanéité et l’aisance, JFC a été le meilleur, il a bénéficié non seulement de son talent mais aussi de cette liberté, de cette décontraction que l’absence d’enjeu véritable procure à ceux qui, lucides, savent ne devoir compter que sur eux.
Je n’ai pas changé d’avis quand, à l’heureuse initiative de l’Institut pour la Justice, j’ai pu le questionner en compagnie de trois autres personnes sur son projet judiciaire et forcément politique. Avec NKM il était le seul candidat qui avait eu l’élégance de se présenter, les autres ayant envoyé leur porte-parole. Face à une salle qui n’était pas étrangère aux principes et aux valeurs d’une droite vigoureuse et d’une justice rigoureuse, JFC a soulevé l’enthousiasme parce que son talent de tribun est indéniable. Son aptitude à une parole en même temps claire, accessible, roborative et de qualité dans son expression, éclatante.
Ses prestations, ici ou là, aussi remarquables qu’elles ont pu être dans un monde politique qui, à quelques exceptions près, n’a plus de réelle familiarité avec la parole improvisée, ne feront pas bouger d’un pouce les sondages qui le créditent d’un très faible pourcentage. Il le sent, il le sait et j’estime cette capacité, face à la certitude de la défaite, de faire semblant de croire que la victoire est possible.
Dans son discours et son programme, j’apprécie son insistance sur « la droite décomplexée » parce qu’elle n’a rien à voir avec la droite extrême, encore moins avec l’extrême droite, mais tout simplement avec cette conviction civique que la gauche n’a plus à être le modèle, la référence et que la droite doit profondément assumer son identité, ses valeurs sans s’excuser en permanence d’exister et d’avoir de meilleures solutions à proposer que ses adversaires. La droite a trop longtemps joué les Cendrillon : elle ne doit plus être la Belle au bois dormant.
JFC est revenu dans l’actualité, par le petit bout de la lorgnette, parce qu’il n’a pas su donner le prix d’un pain au chocolat (Europe 1). Immédiatement la machine aux poncifs s’est remise à fonctionner et en particulier celui de la déconnexion qui opposerait le peuple aux élites. Si elle est véritable, ce n’est pas cet exemple qui mérite d’être mis en exergue. On n’évalue bien que ce qu’on achète et qu’on a l’habitude d’acheter. Comment peut-on soutenir que cette ignorance, cette erreur interdiraient à un candidat de postuler à la charge suprême et d’être par exemple remarquable pour l’élaboration d’une politique économique et sociale ? Cette démagogie est insupportable qui, faute d’avoir des politiques capables d’une vision à long terme, prétend au quotidien les enfermer dans un minimalisme dérisoire et en tirer des conclusions absurdes !
Quant à l’ancienne polémique du 5 octobre 2012 à la suite de sa déclaration sur un pain au chocolat et le ramadan, on aurait bien tort de se gausser de lui aujourd’hui sauf à lui reprocher d’avoir monté en épingle un épisode peut-être dérisoire mais précurseur de conflits préoccupants.
J’ai conscience que ces réflexions, cette chronologie laissent de côté l’essentiel. Qui est, pour JFC, une résurrection même si, maire de Meaux et député, il n’était pas écarté de la quotidienneté politique traditionnelle. Mais la primaire LR, c’est autre chose. Il est dans le groupe, on le voit, il s’exprime, il tient le choc, il côtoie François Fillon, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et les trois autres. Il est revenu. Comme si, après avoir disparu, il avait franchi l’épreuve, surmonté le danger. La primaire comme la preuve qu’il avait relevé le défi du rite initiatique et peu importe le résultat. Le sentiment d’appartenance est restauré et ce n’est pas rien.
Présent à nouveau parmi les siens, Jean-François Copé n’est plus Meauxdit !
Non cher Philippe, Copé n’est pas un aigle !
Quelle indulgence, quelle absence de mémoire ! Oubliés les amitiés troubles de Jean-Francois Copé avec Takieddine, avec les dirigeants de Bygmalion, les tricheries électorales de novembre 2012 pour la présidence de l’UMP, la gestion calamiteuse de ce parti laissé en situation de faillite. Et qui dans l’affaire Bygmalion peut soutenir que JFC n’a rien à se reprocher ? Doit-il son absence de mise en examen à sa bonne foi ou aux silences du fidèle Lavrilleux ? Et à supposer que le maire de Meaux soit de bonne foi comment expliquer qu’il n’ait jamais été au courant des dépassements ?
Non Jean-François Copé n’est pas maudit, il est coupable… au minimum d’incompétence.
Jeu de Meaux !
Maître Bilger
Et quand on apprécie la droite décomplexée, on supporte Alain Juppé.
Remarquez, il paraît que ce qui signe le mieux votre appartenance à gauche, c’est de choisir son candidat à la primaire LR.
Mais d’où peut donc provenir un tel chaos logique ?
Jean-François Copé n’est plus Meauxdit !
J’ai éclaté de rire en lisant ce titre.
Régulièrement ces titres sont aux billets ce que sont les caricatures des dessinateurs dans la presse. Un condensé plus vrai souvent que les longs éditoriaux.
C’est un usage qui se perd un peu et c’est dommage, je regrette le grand Faizant.
Avant de lire le billet, m’est venue une idée saugrenue. Noël approche, et le Jour de l’An qui le suit de près !!
L’usage dans les médias est de faire une rétrospective de ce qui s’est passé dans l’année.
Pourquoi ne pas faire, mieux qu’une rétrospective, un florilège ou une anthologie des titres les plus significatifs des billets d’humeur, bonne ou maussade.
Bon, suggestion faite, je vais lire le billet.
Mon commentaire sera-t-il plus pertinent après lecture qu’avant ?
M. Bilger,
Vous avez oublié de considérer que les « amis » de JFC ont un besoin cruel d’outsider, et comme dans les tableaux de Rembrandt le clair contre l’osbcur donne mieux à voir…
Il n’est donc pas celui que vous nous présentez et d’ailleurs votre analyse s’attache uniquement à la forme et du fond vous ne dites rien, puisqu’en effet, il n’y a rien !
Quant à cette théorie du phénix renaissant de ses cendres elle est digne de l’opéra bouffe, si Offenbach était là, il nous ferait un chef-d’oeuvre.
Je dirais plutôt que les hommes politiques, n’ayant plus aucun sens de l’honneur, sans vergogne, sans dignité, sans mémoire, sans probité, sans vertu, poursuivant ce qui les enrichira, ce qui les distinguera, ce qui les glorifiera, ce qui les amusera, ne craignent pas de se présenter devant leurs électeurs sans que le rouge ne leur monte au front et même avec une sorte de pureté christique.
Quelle impertinence !
Jean-François Copé est un tribun, le premier débat de la primaire l’a confirmé. Son aisance physique, son élocution, sa repartie naturelle, font merveille dans cet exercice. Sa candidature est le fruit d’une volonté à retrouver une crédibilité et s’articule dans un processus de « regain » après quelques épisodes qui l’avaient réduit en poussière. Comme un valeureux maçon, il remonte, pierre par pierre, le mur écroulé et l’éclairage médiatique qu’il s’est offert est l’une de ces pierres. Si tenté qu’il en ait un, son horizon politique est, au mieux, à moyen terme. Malgré toutes ses qualités reconnues, il est aujourd’hui totalement inaudible. Le mérite de l’homme politique, c’est, par sa pugnacité, de croire en son étoile, serait-elle la plus éloignée de la galaxie politique !
JFC ne connaît pas le prix d’un pain au chocolat, la station de radio Europe 1 l’a piégé à ce sujet. Vu de ma fenêtre, cette anecdote est bien savoureuse, il y a de la matière à moult commentaires.
Europe 1 a toujours su taper où elle croit que ça va faire mal. La polémique soigneusement entretenue ne s’est jamais complètement éteinte. La rancune est tenace, la polémique est ravivée sur le pain au chocolat par une question insidieuse. JFC avait fait remarquer, je le cite : « Il est des quartiers où je peux comprendre l’exaspération de certains de nos compatriotes, père ou mère de famille rentrant du travail le soir, apprenant que leur fils s’est fait arracher son pain au chocolat par des voyous qui lui expliquent qu’on ne mange pas pendant le ramadan ».
Suite à cela, certains enfants préfèrent manger leur pain au chocolat en cachette pendant le ramadan dans les quartiers où les musulmans sont majoritaires. Il n’en fallait pas plus pour que les antiracistes se déchaînent une fois de plus contre un homme politique qui n’est pas de gauche.
JFC parle donc de pain au chocolat sans connaître le prix de cette viennoiserie. Ce manque de rigueur lui est par conséquent reproché par des gens qui par ailleurs reprochent sa rigidité et sa rigueur à la droite en général. Outre un manque de cohérence, cela montre des dispositions au manque de discernement entre ce qui est important et ce qui l’est moins.
Pour un enfant, un adolescent ou un « adulescent », le pain au chocolat est un mets d’une importance capitale, un aliment de base, placé sur le même piédestal que le jus d’orange sur l’autel du pot du matin en entreprise. JFC ne se nourrit pas de telles futilités. JFC est un grand fauve de la politique qui préfère dévorer des quartiers de viande, son régime est carnassier, c’est du moins ce que j’imagine en voyant ses dents blanches.
Et puis, JFC est trop occupé pour aller à la boulangerie acheter son pain, cela fait longtemps qu’il n’a pas admiré les miches de la boulangère. JFC délègue les courses, il n’a pas le temps de regarder le prix des petits pains au chocolat immortalisés par une chanson du regretté Joe Dassin.
Je referme ma fenêtre et je ne vais pas manger un pain au chocolat, j’ai d’autres sushis, je ne suis pas stressé.
« Jean-François Copé est un tribun »
Oui, il aime le Meaux dit…
Mais il a beau suer, écoper, l’aigle bigle mal le lion.
(pardon à tous : in memoriam oursivi)
Cher Monsieur,
Divine surprise que vos propos d’aujourd’hui sur JFC. Certes, votre dialogue avec lui, magnifiquement conduit, m’avait fait penser que vous lui trouviez de grandes qualités. Dans les dernières semaines, je m’étais trouvé bien seul, parmi vos commentateurs, à cet égard. A plusieurs reprises, je l’avais loué, malgré son niveau dans tous les sondages. Il finira peut-être dernier dans cette primaire, derrière NKM et… l’ex-inconnu M. Poisson.
Votre courage et votre mérite sont d’autant plus grands, que vous aviez, plus d’une fois, exprimé votre préférence, dans cette compétition, pour M. Juppé, favori des sondages et idole de toute la France, même des
électeurs de gauche qui vont aller voter pour lui, toute honte bue, dans les permanences LR.
Tout, je dis bien tout ce que vous dites de Copé, dans votre page de ce jour, je l’ai pensé. D’aucuns y verront de la flagornerie. Ils auront bien tort. Je vois mal pourquoi je tâcherais de redire ce que vous avez excellemment pensé et dit, même en me creusant la tête pour aligner des synonymes ou des circonlocutions (je n’ai pas dit « circonvolutions », contrairement à mille illettrés des médias et… de la politique).
Sondages ou pas, dernière place ou pas, j’irai voter pour lui au premier tour. Il y a des ennemis de la démocratie qui pensent que le pire des idiots a autant de poids que le major de l’ENA ou le premier de l’agrégation de philo ou de lettres classiques. C’est une tentation que l’on peut avoir. Mais j’irai voter et vos raisons de l’estimer sont les miennes.
Cordialement
Ah, barboter dans la vaste piscine de M. Takkiedine, en compagnie des représentants de « l’Elite ». Mon rêve inaccessible ! Presque aussi tentant que le raout de Valeurs actuelles. Au fait, l’eau était bonne ? 🙂
Et sinon, M. Bilger, ça ne choque pas votre âme de magistrat que JF Copé organise des meetings chez son ami Pierre Bédier, aux multiples casseroles, dont le programme des nouvelles prisons généreusement cédé à Bouygues en échange de la campagne de TF1 pour Jacques Chirac ? Prisons dont les plans d’exécution arrivaient chez les entreprises soumissionnaires avant même l’ouverture des plis d’appel d’offre, directement de chez Bouygues ?
J’en ai été témoin moi-même, après le très bon travail d’investigation de Jean-Marc Adolphe dans son essai « Crise de la représentation », que je ne saurais trop vous recommander.
Allo pouet pouet !
Il mollit le Gaspounet !
@Garry Gaspary | 27 octobre 2016 à 08:05
« Et quand on apprécie la droite décomplexée, on supporte Alain Juppé. »
Je rectifie :
Et quand on apprécie la droite décomplexée, « gros beauf, FNisée, christianisée », on supporte Alain Juppé « l’islamiste lèche-babouches déchristianisé » ; c’est un peu plus poétique, non ?
Ne me remerciez pas, chui très altruiste moi, je demande qu’à aider.
On n’évalue bien que ce qu’on achète et qu’on a l’habitude d’acheter. Comment peut-on soutenir que cette ignorance, cette erreur interdiraient à un candidat de postuler à la charge suprême et d’être par exemple remarquable pour l’élaboration d’une politique économique et sociale ?
Tout simplement parce que certains produits de base (le prix de la baguette de pain ou du litre d’essence par exemple) entrent dans la catégorie des indicateurs du coût de la vie.
Alors que Valéry Giscard d’Estaing était ministre des Finances, il a été incapable de dire quel était le prix du ticket de métro (alors qu’à la même époque, ou peu s’en faut, il se faisait complaisamment photographier dans ce moyen de transport).
C’est tout de même gênant pour des gens qui prétendent déterminer la valeur du SMIC et qui montrent, en tant que privilégiés, leur déconnexion par rapport aux réalités quotidiennes vécues par des millions de Français.
Nous avons tendance à oublier – à commencer par nos fausses élites – qu’une politique, qu’elle soit « sociale » ou autre, devrait toujours avoir la sauvegarde des intérêts des gens en vue.
Je trouve détestable et puérile cette tradition journalistique française de poser des colles aux hommes politiques. Comme si le travail d’un élu était de répondre à des QCM imbéciles, comme si la politique était un jeu télévisé.
Les questions les plus grotesques en la matière portant sur le « prix de la baguette de pain » (dont les journalistes n’ont pas paru s’aviser qu’il n’est plus fixé par l’Etat depuis plusieurs décennies…), et le « prix du ticket de métro » (du métro parisien, parce qu’évidemment la France n’existe pas au-delà de Paris pour les journalistes nationaux, qui n’ont pas non plus remarqué que plus personne n’achète de tickets de métro à Paris : il y a les fraudeurs, et ceux qui ont un passe Navigo, payé en partie par leur entreprise).
Cependant, la réponse de Jean-François Copé sur le prix du petit pain au chocolat est effectivement atterrante. Non pas parce qu’il serait censé connaître le prix du pain au chocolat, mais parce qu’absolument rien ne coûte dix ou quinze centimes en France.
Avec dix ou quinze centimes on ne peut rigoureusement rien acheter, et le fait que Copé l’ignore montre, une fois de plus, l’effarante et dangereuse déconnexion des hommes politiques avec la vie réelle.
Il s’est quand même trompé d’un facteur dix, dans cette histoire. S’il est élu président de la République et qu’il manifeste la même désinvolture avec le budget de la nation, on est mal barrés. A sa décharge, l’intégralité des hommes politiques ouvrent les robinets de la dépense publique comme si 1 euro et 10 euros c’était pareil, donc…
Les journalistes et Philippe Bilger auraient dû demander à Jean-François Copé combien coûte la Rolex qui lui a été offerte par Ziad Takieddine et les vacances avec piscine dans sa villa personnelle. Certainement pas le prix d’un pain au chocolat entre 10 et 15 centimes d’euros. Et dire que ces hommes politiques sont supposés représenter la France.
Franchement, pire que Cope dans la droite parlementaire on a du mal a trouver. Bien sur il est eloquent et peut parler sans papier mais ca me semble etre une condition de base pour faire de la politique. Sur le fond, ses frequentations et son passe pre-judiciaire (il y a de bons avocats et des gens qui savent se taire, heureusement) ne plaident pas en faveur de sa moralite, et ses propos sur les petits musulmans qui voleraient les pains au chocolat des enfants chretiens en periode de ramadan sont tout simplement grotesques. Le racisme antiblanc existe… au Zimbabwe, pas chez nous, il ne faut pas se tromper.
Enfin on n’est pas oblige d’acheter des chocolatines pour en connaitre le prix, il suffit d’aller a la boulangerie et d’etre un peu observateur. Il ne va jamais acheter du pain sans doute ?
Il faut lui reconnaitre un merite, c’est qu’au moins il n’a pas honte de se dire de droite comme beaucoup de ses collegues. Mais sinon franchement c’est un Sarkozy qui a fait l’ENA, rien de plus. Et il est brutal et autoritaire dans ses rapports avec les subordonnes, ce qui n’est pas vraiment un signe de charisme ni d’autorite.
Tout se passe comme si l’électorat de la primaire (1) était en phase avec le programme de Copé et sensible à son talent à en démontrer la qualité, mais opposé à ses ambitions personnelles depuis « l’élection » du président de l’UMP en 2012 et sa gestion des finances du parti.
L’homme est durablement grillé.
(1) Je parle de la fraction de droite et pas des coucous – du latin cuculus – qui viennent par effraction déposer leurs œufs dans le nid des autres espèces.
Compte tenu de tout ce que l’on a pu lire sur ce personnage et certaines de ses relations, il ne m’inspire aucune confiance.
Un requin avide de pouvoir.
A Meaux, une famille avec trois enfants achète cinq pains au chocolat chaque matin à 0,15 centimes d’euro.
Ailleurs, une famille avec trois enfants achète cinq pains au chocolat chaque matin à 0,95 centimes d’euros.
A Meaux, le budget mensuel de cette famille est de 22,50 euros.
Ailleurs, le budget mensuel de cette famille est de 142,50 euros.
Explosion de la demande de logements sociaux à Meaux…
Car vanitas, vanitatum et omnia vanitas !
Comme vous, j’en ai marre de ces journalistes de bazar qui interrogent des personnalités sur le prix du timbre, de la baguette ou du ticket de métro et qui hurlent ensuite à l’incompétence si l’interrogé ne sait pas répondre ! Quelle stupidité ! Quelle mauvaise foi !
Je n’ai aucun parti pris à propos de JF Copé, ni contre ni pour. Lui et son programme ne sont ni exempts de défauts ni parés de toutes les qualités. JF Copé est simplement encore un peu naïf et maladroit. On lui a fait un procès imbécile sur « petit pain au chocolat N°1 » et il n’a pas vu arriver « petit pain au chocolat N°2 » et je me garderais bien de juger un homme politique sur de pareilles vétilles. Quant à ses responsabilités dans l’affaire Bygmalion, on a connu cent fois pire avec d’autres acteurs encore au pouvoir aujourd’hui ou morts depuis longtemps mais cependant honorés du cérémonial mémoriel.
Il n’est peut-être pas le meilleur des « sept » sélectionnés et n’est pas dans mes favoris mais, en cas d’obligation de choisir entre lui et n’importe quel candidat de gauche, je voterais les yeux fermés pour lui, pour ne jamais sortir d’une règle absolue et impérative : quand on n’est pas satisfait d’un sortant de droite, on ne vote pas pour un candidat de gauche supposé pire par définition, ou l’on vote blanc. L’adage latin dit : « d’abord, ne pas nuire ».
Par les temps qui courent, je saurai me contenter de ce modeste consensus. Ce qui, je l’avoue, m’exaspère.
Paroles, paroles et bruit de mots !
Avis à ceux qui sont intéressés. Un boulanger vend désormais des petits pains au chocolat spécial Copé.
@Jean-Yves BOUCHICOT 27/10 11h33
Je suppose que vous évoquez le programme des prisons 13 000 lancé par Chalandon en 1987, avant la présidentielle de 1988.
Si c’est le cas vous racontez n’importe quoi.
En effet pour l’attribution des travaux de ce programme, la France a été divisée en quatre zones et une seule a été attribuée à Bouygues (les autres à Fougerolle, Spie et un quatrième que j’ai oublié).
Il s’agissait par ailleurs d’un concours conception-construction et en aucun cas les plans d’exécution ne pouvaient exister au stade de l’appel d’offres ; ces PEO étaient par la suite élaborés au bout de nombreuses discussions avec l’AP.
J’ai été personnellement impliqué dans cette affaire pendant plus de deux ans et en conséquence bien placé pou balayer vos ridicules assertions.
@ calamity jane | 27 octobre 2016 à 13:54
Si vous pensez que les familles dépensent en moyenne 140€ de pains au chocolat par mois, c’est vous qui êtes totalement déconnectée.
S’ils aiment autant les viennoiseries le matin, les gens de Meaux les achètent en paquets à Lidl, et le prix est approximativement celui donné par JF Copé, quelques euros achetés par dizaines.
140€ par mois pour une famille de Meaux, c’est la moitié du budget alimentation !
C’est décidément une manie bien hexagonale de faire des polémiques pour pas grand-chose voire rien ; cette histoire de pains au chocolat est affligeante ; je connais bien des hommes et femmes qui ignorent le prix de ces viennoiseries ou celui du ticket de métro, ils ne sont pas pour autant déconnectés de la vie quotidienne. Ces questions sont totalement stupides.
Pour avoir connu JFC au tout début de sa carrière politique je l’ai toujours trouvé brillant mais pas forcément sympathique ; il est tout sauf incompétent. Parfois insupportable et, ce qui peut être une qualité, d’une hargne et d’un culot d’enfer. Sauf pendant le débat de la primaire des LR où il s’est fait traiter comme un moins que rien par Sarkozy alors qu’il venait de rappeler, tout à fait légitimement, qu’il avait été à l’origine de la loi sur la burqa. Il lui avait fallu alors alors batailler ferme avec François Baroin notamment.
Mais visiblement Sarkozy a la mémoire qui flanche très souvent…
En l’honneur de Copé et son buzz qui met en transe la gauchiassosphère, je préconise un lancer de pains au chocolat sur la place principale de Meaux en direction d’une foule de SDF et migrants réquisitionnés pour l’occasion ; le spectacle sera grandiose : belles bagarres en perspective pour en ramasser un max quel que soit le prix dont ils se moquent éperdument, autant que de tous ces débats débiles d’intellos bobos gauchos séniles incontinents anti-Copé.
@Catherine A
Cette histoire de pains au chocolat est affligeante
Sur le détail je suis d’accord, ça devient une fâcheuse habitude que d’enfermer les politiques dans les carcans des simples mots qu’ils ont prononcés.
Sur le fond, je ne le suis pas, car comme quelqu’un l’a déjà judicieusement observé dans un des commentaires précédents, le fait que JFC puisse croire qu’on peut acheter quelque chose avec 10-15 centimes montre en effet qu’il est gravement déconnecté de la réalité.
Maintenant on comprend mieux pourquoi tant de salaires ne progressent pas, alors que tant d’autres sont même gelés. Nos dirigeants pensent qu’on peut survivre avec 3 euros par jour, probablement.
@ Marc GHINSBERG | 27 octobre 2016 à 07:12
« Copé n’est pas maudit, il est coupable… au minimum d’incompétence »
Tout à fait d’accord avec vous.
@ Garry Gaspary | 27 octobre 2016 à 08:05
« Mais d’où peut donc provenir un tel chaos logique ? »
Bien d’accord avec vous (pour une fois ;-))
@Mary Preud’homme
Paroles, paroles et bruit de mots !
Effectivement, depuis quelque temps les divers présidentiables sont passés à la loupe sous une approche que ne renierait pas la presse people, avec force détails sur nombre d’éléments secondaires, alors que les grands sujets d’inquiétude des Français, qui rejoignent pour certains les inquiétudes que les plus clairvoyants d’entre eux ressentaient avant 1939, sont évacués, passés à la trappe sous le prétexte de ne pas « verser d’huile sur le feu », au nom du vivre ensemble ou de sa variante l’identité heureuse et sous le prétexte d’une sacro-sainte modération associée au surtout pas de vagues.
Tout va bien madame la Marquise, dansons sur un volcan et continuons de jouer les autruches en plongeant bien la tête dans le sable.
Lorsque Jean-François Copé s’exprime, c’est un plaisir de l’écouter, tant il parle bien, avec un débit normal et une expression claire, pas comme tant de politiques, le pire étant le Président qui cherche ses mots en mettant des « e » partout, avec sa voix monocorde et soporifique.
Parmi les candidats à la primaire LR c’est sans doute celui qui parle le mieux.
Pour l’anecdote, en 2012 ou 2013, j’étais allée à Meaux pour un concert donné par un chanteur, lui-même discret maire d’une petite localité proche, et, à la fin du spectacle, celui-ci a pris la parole pour dire que son ami Jean-François n’avait pu venir, empêché par un anniversaire personnel, mais qu’il en profitait pour lui rendre hommage quant aux nombreux services qu’il lui avait rendus pour sa commune, toujours prêt à aider, à trouver une solution et à conseiller. Il a souligné qu’en le côtoyant régulièrement, il avait pu être témoin de son honnêteté. Sans doute pour le soutenir car à ce moment-là, Jean-François Copé était déjà bousculé par des accusations de copinage avec des individus peu recommandables.
En politique il faut s’entourer de gens sûrs en amitié car hélas tous les rapaces virevoltent autour pour profiter.
Les histoires de pain aux chocolat sont des histoires nulles pour des journalistes en quête de buzz et pour rabaisser quelqu’un en trouvant un motif. Particulièrement sous forme de moqueries.
Personnellement je l’aime bien, mais je ne le vois pas pour l’instant président de la République. Il est de mon point de vue trop crédule et se laisse berner. Il doit se forger une carapace.
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Avec un peu de retard, j’ai pu regarder le ONPC avec Jean d’Ormesson. A part qu’il aime bien Nicolas Sarkozy et que cela ne plaît pas à tout le monde, j’ai trouvé l’interview sans grand intérêt.
Par contre, ce qui m’a prodigieusement énervée, c’est bien l’interview de Christine Ockrent qui vient d’écrire un livre sur les deux candidats à la Maison Blanche.
Tout d’abord, elle dit être fière d’avoir été d’une génération qui a pu faire avancer le féminisme et la libération des femmes. Très bien, elle fait donc partie de ces féministes qui défendent la cause des femmes contre un patriarcat réel ou supposé (cela dépend des familles) qui existait en France avant Mai 1968… Mais aujourd’hui, Madame ? Défendez-vous la cause des femmes musulmanes remisées pour élever leur progéniture, ensachées pour aller même à la fac, mariées de force par leurs pères et surveillées par les grands frères ? Je n’entends rien là-dessus, un silence dérangeant, une volonté de toujours rappeler discrètement les défauts de la religion catholique d’antan sans condamner une religion qui prend de l’importance à contre-courant mais qu’il serait du plus mauvais goût d’évoquer.
Premier agacement.
Puis vient le moment où elle dépeint le personnage Trump, rien de nouveau, puisque chacun peut connaître via la presse les « guignoleries » du fantasque personnage. Par contre, savoir comment on va appeler M. Clinton, « le premier Monsieur » ?, semble préoccuper Christine Ockrent beaucoup plus que d’analyser le personnage de la future Présidente. Pourtant, si on en juge par le niveau des réponses lors des débats avec son adversaire, elle n’apparaît pas non plus comme d’un niveau politique très élevé… mais bon, passons.
« Mais qui peut bien voter pour M. Trump« ? demande Vanessa Burggraf. Et là Christine Ockrent a eu l’exaspérante réponse de : mais les 30 % des Américains de l’Amérique profonde (donc les gros ploucs), 30 % de losers, comprenez. Evidemment les losers, mais c’est bien cela. Et pourquoi sont-ils des losers ? Et c’est là qu’une fine analyse aurait été remarquable, mais on a eu juste une sentence, venue d’une élite pleine de morgue.
Moi qui avais encore la naïveté de croire qu’elle était une journaliste honnête dans ses analyses, je découvre une intellectuelle bornée, dans son petit monde, qui ne sort pas de sa bulle et de ses idées toutes faites. Incapable de remettre en question ses certitudes et de voir les réalités actuelles d’une classe moyenne américaine (comme celle de France) qui bosse, croule sous les impôts et se sent abandonnée par les élus qui, pour prouver leur humanisme aident de nouveaux venus arrogants. Déboussolés, ils s’en remettent aux discours d’un hurluberlu.
J’ai donc été ravie de cette petite escarmouche qui a eu lieu à la fin de l’interview. Pas étonnant que les gens qui souffrent s’en remettent aux mains de ceux qui leur parlent vrai… Quand nos beaux humanistes de salon auront compris cela, beaucoup de choses iront mieux. Mais l’introspection et les remises en question sont difficiles.
Je ne m’étendrai pas sur le fait que son ministre de mari, trop content d’être ministre et de sa notoriété, est venu ensuite cracher dans la soupe contre Nicolas Sarkozy. Mais passons encore.
Alors oui, pendant cette émission j’ai trouvé pire que Jean d’Ormesson.
Tout opposant à Sarkozy a les plus jolis yeux du monde, décrète notre hôte…
Il m’évoque Georges Fourest, tombé dans l’oubli, il avait écrit une parodie du Cid où l’héroïne s’exclamait « Ah, qu’il est joli garçon l’assassin de papa ! »
Ouais, ouais… Copé Jean-François, l’homme qui assume ses amitiés et les piscines qui vont avec, personnage sans doute plus discret que les époux infernaux question relations publiques.
Je ne lui confierais même pas le mode d’emploi d’un batteur électrique. Lui aussi, politique usé jusqu’à la corde, sa carrosserie est toute rayée pour avoir trop frotté dans des chemins interdits de circulation sans doute.
Copé qui ne connaît même pas le prix d’un pain au chocolat… VGE voulant piéger Mitterrand sur le cours du mark allemand s’est vu retoqué et laminé par Tonton.
Mais là on est dans une autre dimension, et Copé aurait sans doute amusé un Mitterrand carnassier.
Au suivant !
« Jean-François Copé n’est plus Meauxdit ! »
Il brie beaucoup sans doute…
@Michelle-D.LEROY 27/10 17 h 07
D’accord avec votre position sur la « reine Christine ».
Et surtout n’oublions pas son ignoble interview, en mars 1979, de l’ancien ministre du shah d’Iran, Hoveida, dans sa cellule de condamné à mort sans jugement.
Mais comment une femme pouvait-elle être si agressive devant un homme qui n’avait que quelques heures à vivre ?
Quant à Kouchner il ne passera à la postérité que pour s’être fait photographier trimbalant un sac de riz ; cela me fait penser, mutatis mutandis, à ce personnage qui faisait la bise à une gamine, et réclamait : « photo »…
On dit aussi, mais je dois vérifier mes sources, qu’il a trempé à l’époque dans l’invention du « génocide du Biafra », concocté par une agence de com suisse.
@ Exilé | 27 octobre 2016 à 16:50
On regarde la politique avec les yeux de la midinette et après, on se plaint que les politiciens soient médiocres. Abyssus abyssum invocat, comme dirait l’autre.
Les bavardages sur les tronches qui ne plaisent pas sont lassants.
Regardons le programme : la TVA sociale, c’est une bonne idée, mais à quoi serviraient 50 000 policiers de plus pour arrêter x milliers de délinquants de plus, s’il n’y a pas de places de prison, et si les magistrats refusent d’emprisonner ?
Les policiers n’en peuvent plus d’arrêter vingt fois les voyous pour les voir revenir libres des tribunaux, mais pas touche aux magistrats ! La magistrature c’est sacré !
Une dernière à ce propos : un employeur soupçonnant un salarié de travailler pour la concurrence le fait suivre par un détective privé pendant son travail. Tout faux : selon la Cour de cassation, le rapport du détective est irrecevable car il y a atteinte à la vie privée !!
Voilà bien là l’engeance qui détruit notre pays encore plus que les politicards et leur code du travail : la magistrature gauchiste.
@Michelle D-LEROY
Parmi les candidats à la primaire LR c’est sans doute celui qui parle le mieux.
Nous ne demandons pas à ces gens-là de parler mais d’agir efficacement et en silence au besoin, pour défendre nos intérêts et non pas les leurs.
@Robert Marchenoir | 27 octobre 2016 à 12:05
« Avec dix ou quinze centimes on ne peut rigoureusement rien acheter »
C’est vrai ça ! Avec deux fois rien, on ne peut rien faire.
Mais avec trois fois rien, certains faisaient des tas de trucs.
C’est Raymond, je crois, qui disait ça…
Une image, brève, les félicitations de l’A.Nat. à la plus jeune députée, une certaine Marion, et Copé passant devant elle, sans un regard, sans dénouer ses mains.
Je ne suis pas FN, mais pour des raisons d’analyse politique, issues d’une part du passé et de données plus récentes.
En revanche, la muflerie de Copé donne à penser qu’il peut être identique dans la vraie vie. Hautain, mufle et plein de lui-même. Il n’a jamais appris la courtoisie, mais seulement l’opportunisme et la posture, navré, cher Philippe Bilger.
Peu importe les Rolex, les piscines et les repas, les villégiatures. On peut bien laisser à « ces gens » des satisfactions de cet ordre.
Et puis, c’est encore de la chair d’énarque. On en a assez comme ça, on sait comment ils fonctionnent, et où ils nous conduisent.
@genau
« Et puis, c’est encore de la chair d’énarque. On en a assez comme ça, on sait comment ils fonctionnent, et où ils nous conduisent. »
La fonction des énarques est en principe de constituer un corps de grands serviteurs de l’État.
Mais quand les larbins se mettent en tête de jouer aux maîtres, la catastrophe n’est pas loin.
Bonjour,
Depuis quelque temps, J-F Copé me paraît plutôt sympathique. Il a la décontraction de celui qui n’a plus rien à perdre, étant bon dernier des sept candidats à la primaire de la droite et du centre dans les sondages. Il fait même de l’autodérision quand on lui parle de sa cote de popularité ou encore des pains au chocolat qui, tel le sparadrap du capitaine Haddock, lui collent à la peau.
J’aime encore bien son humour, ses petites réparties tout en finesse. Il semblerait que l’épreuve qu’il a traversée en 2012 lors de l’élection à la présidence de l’UMP l’ait bonifié. On le sens moins cassant, plus humain. On apprend toujours plus de ses échecs que de ses succès.
Bon il est clair que pour lui la présidentielle de 2017 c’est cuit, mais qui sait concernant celle de 2022 ou de 2027, il peut encore y croire.
Qui pensait, il y a encore deux ou trois ans, qu’Alain Juppé pourrait un jour devenir président de la République ? Personne, même pas lui-même.
Nous avons eu droit au mois de juillet à un vibrant plaidoyer de Robert Marchenoir en faveur du « 12 trônant sur le manteau de la cheminée avec sa boîte de cartouches noircie par la fumée » censé mettre hors d’état de nuire les terroristes et autres gauchistes, mais en aucun cas servir aux beaufs qui jouent à la guerre le dimanche contre des animaux ou entre beaufs, à l’aide de pistolets à balles en plastique.
Mes réticences n’étaient fondées sur aucune réalité et ne le sont toujours pas :
https://www.philippebilger.com/blog/2016/07/soudain-%C3%A0-nice-le-14-juillet.html#comments
Nous pouvons constater que Robert Marchenoir ne risque pas de comprendre ce qu’on lui explique puisqu’il ne comprend même pas ce qu’il pense.
Voyons plutôt : « Je trouve détestable et puérile cette tradition journalistique française de poser des colles aux hommes politiques. Comme si le travail d’un élu était de répondre à des QCM imbéciles, comme si la politique était un jeu télévisé. Les questions les plus grotesques en la matière portant sur le « prix de la baguette de pain » (… ) et le « prix du ticket de métro »(…) »
Suivi dans la foulée de :
« Cependant, la réponse de Jean-François Copé sur le prix du petit pain au chocolat est effectivement atterrante. Non pas parce qu’il serait censé connaître le prix du pain au chocolat, mais parce qu’absolument rien ne coûte dix ou quinze centimes en France. Avec dix ou quinze centimes on ne peut rigoureusement rien acheter, et le fait que Copé l’ignore montre, une fois de plus, l’effarante et dangereuse déconnexion des hommes politiques avec la vie réelle. »
R. Marchenoir écrit en toutes lettres qu’il est stupide de demander à un homme politique le prix du pain, pour déplorer ensuite que la réponse de Copé montre qu’il est déconnecté de la vie réelle. Il va de soi que les journalistes lui ont posé cette question pour tuer le temps, et que s’ils avaient voulu mesurer le degré de connexion de Copé à la vie réelle, ils l’auraient interrogé sur l’abaissement du taux directeur de l’indexation des montants obligatoires et entubatoires, qui ne sont inconnus de personne…
On constate une fois encore que les Marchenoir, Exilé et autres sylvain n’ont pas fréquenté les bancs de l’actuelle fabrique du crétin mais les bancs d’une communale dont on se demande alors si elle était vraiment meilleure que l’autre…
@vamonos
M. Copé mérite bien qu’on lui rappelle sa sortie sur les pains au chocolat. Je ne sais pas d’où il a sorti cette histoire, à supposer que ça se soit produit quelque part, ce n’est pas une généralité. On retrouve là la bonne vieille droite parlementaire raciste des années 70, qui n’a pas disparu comme l’a rappelé ce sublime moment où M. Hortefeux s’était permis un « un ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes » lors d’un meeting de l’UMP dans les Landes où une élue locale hilare de la hardiesse de son bon mot lui présentait « notre petit Arabe ». On retrouve ces sorties à gauche (Valls à Evry demandant plus de blancs sur un marché), mais beaucoup plus rarement, il faut bien admettre.
@ Achille
Ca fait longtemps que je n’ai pas vu M. Copé à la télévision, mais je ne pense pas qu’il ait fondamentalement changé, il a passé l’âge. Il est agressif, méchant et imbu de sa supériorité intellectuelle qui est réelle, ce n’est certes pas un imbécile. Bien sûr qu’il a toute ses chances en 2022 et en 2027, mais il lui faudra écarter Wauquiez qui est un peu son double en pire et qui est un fils unique programmé par sa mère pour être un jour président de la République, comme Chirac.
Dieu nous préserve de l’un et de l’autre, même si avec le vieillissement de la population française on rentre sans doute dans une période de longue domination de la droite, hélas !
@ Jean-Yves BOUCHICOT | 27 octobre 2016 à 11:33
« Ah, barboter dans la vaste piscine de M. Takkiedine, en compagnie des représentants de « l’Elite ». Mon rêve inaccessible ! »
Même Sarko n’a pu QUE se prélasser sur le bateau de Bolloré (du reste Copé disait de Sarko qu’il était ringard. C’est dire… 😉
@azer
R. Marchenoir écrit en toutes lettres qu’il est stupide de demander à un homme politique le prix du pain, pour déplorer ensuite que la réponse de Copé montre qu’il est déconnecté de la vie réelle.
Je constate que vous avez des difficultés à suivre une analyse. Moi j’ai bien compris le raisonnement, qui ne condamnait pas tant le fait de ne pas connaître le prix d’une denrée alimentaire, que le fait d’oser briguer la présidence de tout un pays, alors qu’on croit qu’on peut petit déjeuner avec 20-30 centimes – allez, deux pains pour bien démarrer la journée, ensuite probablement déjeuner avec 2 euros puis dîner avec 1 euro.
Donc voilà, sans trop spéculer dessus, on peut déduire que pour JFC un revenu de 5 euros par jour serait amplement suffisant pour se nourrir confortablement. C’est cela qu’on peut appeler « être déconnecté ».
J’aime bien Copé quand il s’adonne au synthé, mais sorti de la musique jazzie lui préfère Fillon, barreur sans failles, et toujours à l’aise parmi les esquifs. Quant à Juppé il eût ma préfé – rence – hélas 20 ans avant (devenu rance depuis, les ans en sont la cause). Ne reste que Sarko qui me plaît bien même si m’énervant souvent eu égard à ses tics et tocs, et Villepin, Dupont-Aignan, Guaino, Poisson, tous demeurés fidèles à une certaine idée de la France…
Je rejoins Alex paulista. Monsieur Copé n’est pas ma tasse de thé Darjeeling mais il n’est pas loin du compte :
http://www.e-leclerc.com/catalogue/marques-distributeurs/marque-repere/alimentaire/epicerie/epicerie-sucree/viennoiseries/pains-au-chocolat-x-8—360-g,902
14 centimes d’euros…
Et chez Lidl, sans vouloir faire de publicité, vous avez d’excellents croissants aux environs de 40 centimes.
Eh oui….
Mais je ne suis pas dupe, ce genre d’endroits ne doit pas être leurs magasins de prédilection et j’ai donc peu de chance de les rencontrer.
L’hiver arrive, de nouvelles grues sont passées aujourd’hui et j’ai roulé ma première ventrèche de porc.
@azer | 27 octobre 2016 à 20:57
Il faut admirer le masochisme et la cuistrerie du type qui prend trente lignes pour bien se vanter d’être trop bête pour comprendre ce que j’ai écrit, et qui est pourtant fort simple. Valery, lui, a compris. Explication ici, pour les défavorisés de la comprenette :
27 octobre 2016 à 22:31.
Non seulement ça, mais en plus cet olibrius déterre un obscur échange sur l’autodéfense qui date de Mathusalem, qui n’a rien à voir avec le sujet du jour et que tout le monde a oublié ici — sauf lui, parce qu’il est encore vexé comme un pou d’avoir été mis en tort il y a six mois par quelqu’un sur Internet.
Et c’est ce troll qui ose venir me dire à moi que c’est moi qui ne comprends pas ce que j’écris.
Il y a des jours où l’on est vraiment obligé de constater que le gauchisme est une maladie mentale.
Quant à hameau dans les nuages, en général je suis d’accord avec vous, mais là vous faites vraiment l’imbécile : vous nous indiquez un produit qui coûte 1,17 €, et qui est un sac de 8 pains au chocolat industriels vendus chez Edouard Leclerc.
La question posée à Copé portait sur le prix du pain au chocolat, donc évidemment sur le prix d’un pain au chocolat, pas d’un lot de huit divisé par huit, et acheté dans une boulangerie, bien évidemment ; pas une ordure industrielle en carton.
Il faut rappeler aux ignares que des petits pains au chocolat, vous pouvez vous en procurer en grande surface à 11 et 14 centimes par paquets de quatre ou de dix !
Copé ignorant le prix du petit pain au chocolat, mais c’est toute la distance qui sépare la macroéconomie de la microéconomie, les hommes politiques des hommes du peuple, Marie-Antoinette de son futur bourreau.
Ayant toujours eu un faible pour Marie-Antoinette et les Autrichiennes en général (mais c’est un autre sujet) je voudrais prendre la défense de Copé dans cette affaire de basse démagogie dont l’unique finalité est celle de le mettre dans le pétrin.
Il n’est pas utile de connaître le prix des objets et denrées quotidiennes pour être capable de gérer un pays dans l’intérêt des petites gens, puisque c’est ça le fond du problème.
Ce qui compte c’est la capacité d’empathie envers ceux qui tirent le diable par la queue.
Connaître le prix n’est rien, l’important c’est d’être capable de ressentir ce que ressent le smicard quand il achète un pain au chocolat, s’il lui arrive d’en acheter.
Et une fois cette compréhension du ressenti intégrée, être capable de la traduire en termes de gestion macroscopique qui se finalisera dans la gestion microscopique, celle de la famille ou de l’individu.
On ne gère pas un pays en descendant au niveau des questions de basses manoeuvres politiciennes des journalistes qui cherchent la caricature parce que ça fait vendre croient-ils.
Ceci dit j’ai déjà exprimé ce que je pensais de Copé, il n’y a pas longtemps, à propos de sa prestation à la primaire.
L’individu a un talent de comédien, de la morgue, une certaine désinvolture qui frise l’arrogance parfois.
C’est un acteur jouant en permanence un rôle pour dissimuler ce qu’il est, un acteur en représentation cherchant à séduire pour mieux manipuler. Il pourrait être sympathique tellement son jeu de séduction crève les yeux, s’il n’était pas un politicien.
@ Tomas 27/10 21:27
« … on rentre sans doute dans une longue période de domination de la droite, hélas ».
Le « hélas » voyez-vous me gêne et me paraît de trop. Surtout venant après avoir goûté depuis 2012 à une expérience de gauche dont nous mesurons les résultats, gauche qui détenait pourtant dés le départ tous les leviers du pouvoir ! Aujourd’hui, même des gens de gauche en reviennent.
Mais sans doute me rétorquerez-vous que cette gauche-là n’était pas la vraie gauche.
@dos | 28 octobre 2016 à 04:01
« Il faut rappeler aux ignares que des petits pains au chocolat, vous pouvez vous en procurer en grande surface à 11 et 14 centimes par paquets de quatre ou de dix ! »
Doit-on en déduire que Copé achète ses pains au chocolat au Lidl par paquets de dix ? Permettez-moi d’en douter fortement.
Demander à un homme politique le prix du lait et du pain au chocolat, le nombre de sous-marins nucléaires d’attaque… ça c’est un critère.
Il y a une ou deux élections américaines, un des prétendants indiquait connaître le prix des produits de base et à chaque état les journalistes l’interrogeaient, ça a mal fini pour lui.
Ce qui est amusant dans cette histoire est qu’on en revient toujours aux chiffres. On exige des hommes politiques qu’ils soient capable de nous donner des chiffres soit macro soit mini pour ensuite leur dire que tout d’abord ils font des erreurs puis deuxièmement qu’ils nous noient dans leurs chiffres et par conséquent soit ils sont loin de nous soit ils sont ignorants (les deux hypothèses ne s’excluant pas).
Ce faisant nous faisons soigneusement attention d’oublier que les chiffres sont très souvent une construction qui permet une image simple pour une réalité qui ne l’est pas, par exemple la moyenne…
Dans un monde devenant de plus en plus complexe, où les problèmes sont de plus en plus nombreux et vitaux, est-il vraiment utile de connaître le prix exact d’un petit pain au chocolat, ou d’un ticket de métro, considérant que la plupart des Français ne vivent pas à Paris et doivent éviter farine et chocolat pour des raisons de triglycérides et obésité ?
Ou sommes-nous en présence de journalistes tellement ignares qu’ils en sont réduits à poser les seules questions qui les préoccupent et comprennent ?
Ils ne semblent pas réaliser qu’en voulant mettre en défaut, voire humilier les politiciens, ce sont eux qui nous exposent leur triste niveau intellectuel et politique, et leur vanité.
Sur le même ton, dans la cas du petit pain au chocolat, Copé aurait pu se faire préciser :
– de quelle taille ? ou
– à l’unité chez le boulanger ou au paquet au supermarché ?
Pour le ticket de métro, NKM aurait pu répondre :
– le métro parisien ou celui de Bruxelles ? ou
– à l’unité ou au carnet ? ou
– moi je ne prends que l’autobus ?
A question idiote, réponse idiote !
Ce clair sens de supériorité, de condescendance et d’ironie mal placées montrent que, plus que les hommes politiques, ce sont la plupart des journalistes qui sont loin du peuple et nous prennent pour des demeurés, qu’ils cherchent le scoop et leur célébrité plutôt que programme, pensée et personnalité des politiciens qui prétendent nous gouverner.
On a pourtant rapidement oublié le ballot qui a posé la question !
Alors est-il plus important de se souvenir du nom d’un ou une journaliste qui pose une question importante et intelligente, que du prix du petit pain au chocolat ?
Tout en mangeant notre petit pain au chocolat, ou notre croissant, au petit déjeuner, on sait toujours bien peu de la vraie personnalité de nos élus dont certains nous réservant pourtant d’étranges surprises genre Mitterrand et Anne Pingeot, Cahuzac ministre qui ne sait pas trop où sont ses sous, un autre qui a la phobie des déclarations d’impôts, un autre encore qui pince les arrière-trains des élues, ou celui qui masse les pieds (?) de ses collaboratrices, ou les frasques sexuelles d’un DSK, ou de ceux qui ne paient pas leurs amendes, etc.
Non ! On nous coupe l’appétit au point de ne pas manger notre petit pain en entier en nous disant que NKM ne connaît pas le prix du ticket de métro.
Problème capital ? Pourquoi ? Serait-ce qu’elle ne prend jamais le métro ? Ou qu’elle resquille en sautant les barrières ? Où qu’elle le fait payer à la Mairie de Paris ou au Palais Bourbon ? Ou qu’elle vole les tickets de ses enfants ?
Le problème est maintenant de savoir qui consomme le plus de petits pains au chocolat : Copé, Juppé, Sarkozy, Fillon ou Hollande avec Julie ? Qui gère mieux son petit déjeuner et sa diète ?
Gérer la France de toute façon nous avons les hauts fonctionnaires diplômés de l’ENA, et à l’ENA aujourd’hui, pas du temps de Copé et de la promo Liberté, Egalité, Fraternité, on apprend le prix des petits pains au chocolat.
Qui a besoin des ministres et d’un Président ?
J-F Copé a une conception très particulière de la valeur de ses collaborateurs. Enfin si j’en crois cette petite confidence qu’il aurait glissée à l’oreille du député UMP François Goulard en 2007 à propos du cumul des mandats auquel Copé est favorable :
«Tu comprends, si on n’a ici (à l’UMP) que des gens qui se contentent de 5000 euros par mois, on n’aura que des minables».
Mais JFC a démenti avoir tenu ces propos, tout comme Nicolas Sarkozy nie avoir dit que ses électeurs sont des ploucs.
Faut se méfier du off avec les journalistes. Faut pas faire de l’humour trop subtil avec eux car ils prennent tout au premier degré. Curieux quand même que J-F Copé, Nicolas Sarkozy et François Hollande ne l’aient pas encore compris.
@Tomas | 27 octobre 2016 à 21:27
« …mais il lui faudra écarter Wauquiez qui est un peu son double en pire et qui est un fils unique programmé par sa mère pour être un jour président de la République, comme Chirac. »
Laurent Wauquiez a toujours été le premier de sa classe, depuis la classe de CP jusqu’à l’ENA, en passant par Normal Sup. Le problème avec ces belles mécaniques intellectuelles, c’est qu’elles sont incapables de se mettre au niveau de leurs camarades moins doués et surtout qui n’ont pas bénéficié des conditions idéales qui ont été les siennes pour arriver là où il est.
Ses positions ne sont pas très différentes de celles des militants du FN les plus radicalisés. Il est vrai que le contexte en ce moment lui est favorable avec la déferlante migratoire et les attentats que la France a subis depuis janvier 2015, mais je doute qu’il parvienne un jour au plus haut sommet de l’Etat. Son arrogance est sa pire ennemie et les Français en ont assez de cette élite complètement à côté de la plaque.
@ Michel Delure
Si, c’etait la vraie gauche, mais tres diluee par l’exercice du pouvoir, comme toujours. Neanmoins on a laisse la justice travailler (Hollande pouvait bien savoir pour Cahuzac, il n’a pas leve le petit doigt pour le proteger des foudres de la justice ensuite), les prisons ont arrete de se remplir (je ne pense pas que doubler les places de prisons soit une solution pour enrayer la criminalite), on a permis aux homosexuels de se marier (cela ne me derange pas, personnellement), on a recommence a recruter dans l’Education nationale qui a des besoins criants et on s’est abstenu d’augmenter l’impot sur les pauvres par excellence qu’est la TVA. Tout en restant globalement dans les clous de notre engagement europeen de reduction des deficits (au moins celui-ci n’a-t-il pas augmente dans les proportions constatees lors des mandats precedents), et en enrayant la baisse de competititive de l’economie francaise, dont la part de marche a l’international a cesse de baisser.
J’attends toujours des elements tangibles pour qu’on me demontre en quoi les cinq annees ecoulees ont ete les pires de notre pays comme je le lis souvent ici. On aura sans doute remarque que je ne suis pas un tenant de l’ordre moral (pas de celui de la droite en tout cas), que je suis pour une politique sociale financee par la redistribution des revenus et que j’ai une certaine aversion pour l’exces d’autorite. Donc oui helas, le quinquennat ecoule n’a pas forcement ete brillantissime je le concede mais avec la droite au pouvoir ce sera forcement pire, je ne vois personne dans ce camp dont les qualites exceptionnelles permettraient de compenser les orientations ideologiques avec lesquelles je suis en desaccord.
Je rajouterai que l’elu de droite est structurellement plus corrompu que l’elu de gauche, ce qui en soi serait deja une bonne raison pour ne pas le retenir !
Copé plus Meauxdit ?
C’est ce qui explique qu’il redresse la tête désormais ; oui, il porte beau, il se déplace comme un monarque, calme, apaisé, le sourire qui pardonne…
Si j’avais à résumer sa nouvelle attitude en deux mots, je dirais : somptueux placide.
Somptueux placide ?? bizarre, c’est l’anagramme de >> Copé plus Meauxdit !
M’interpeller à deux reprises pour des nèfles…
Claggart : franchement, j’ignorais que ma comparaison pouvait être prise au sérieux !
Alex paulista : à Meaux c’est 22,50 euros par mois.
Ailleurs ce serait 142,50 euros.
Bon, que fais-je ? Vais-je continuer à me faire crétiniser ou bien comme certain homme politique prononcerai-je le mot « plouc » ?
Du coup, je ne me fais aucune illusion. De tendance en réalité un nouveau plouc sera élu en 2017, puisque l’élection est le reflet de la population… BANZAÏ ! Un peu de hauteur les paulos !
@ Achille à 09:37
« Enfin, si j’en crois cette petite confidence qu’il aurait glissée à l’oreille… en 2007 » pour étayer, au final, votre condamnation.
« Curieux, quand même, que J-F Copé, Nicolas Sarkozy et François Hollande ne l’aient pas encore compris »
Je pense que vous devez avoir une haute idée de vous-même pour nous proposer de telles confidences, de tels jugements. Relisez Flaubert pour une cure d’humilité.
@Tomas
« …une politique sociale financée par la redistribution des revenus »
La redistribution est une atteinte au droit inviolable et sacré de propriété.
Et vous trouvez normal et moral que des gens qui ont travaillé dur toute leur vie entretiennent des parasites ?
« …l’élu de droite est structurellement plus corrompu que l’élu de gauche »
C’est cela, ouiiii…
@Tomas | 28 octobre 2016 à 09:48
Vous aussi vous êtes le ravi de la crèche. À votre avis, si ce quinquennat s’est si bien passé, pourquoi le parti socialiste est-il en miettes, pourquoi les socialistes – sauf vous – sont-ils certains d’avance que plus personne ou presque ne veut de socialistes au pouvoir, le temps au moins que les sans-dents et électeurs de gauche réussissent à oublier ce qui arrive, quand on élit un président socialiste. Il n’y a que les bobos pour être aussi euphoriques que vous.
Il me semble en voyant la brochette de candidats à la primaire de droite, que la droite a réussi à aligner de bonnes pointures, dont aucun y compris Sarkozy ne risque de saccager le pays comme le fait en ce moment notre président. Hollande est pire qu’Attila (dans un style nettement moins flamboyant, c’est évident). En plus c’est un pharisien de la plus belle espèce, qui, prudemment, ne se met pas en dehors des clous et n’enfreint aucune loi écrite, mais enfreint à cœur joie les lois non écrites au point qu’on se demande en l’évoquant si on a la berlue.
J’ai trouvé Fillon très bon hier soir. Il faut un certain courage aux candidats de droite pour s’aventurer dans cette émission où le parti pris négatif à leur égard crève les yeux ; les journalistes se relayent pour leur chercher des poux. Mais, les deux dernières fois, leurs invités des minorités étaient tellement antipathiques, tellement centrés sur eux-mêmes, tellement incapables de débattre, tellement grotesques aussi, que leur cacophonie apportait de l’eau à leur moulin !
@calamity jane | 28 octobre 2016 à 12:06
« M’interpeller à deux reprises pour des nèfles… »
Suggestion culinaire pour les sans-dents : le petit pain aux nèfles… pas encore disponible chez Lidl, mais ça pourrait venir.
A lire vos messages paranoïaques et vos dissertations sur la taille, le poids et le prix des pains au chocolat, je me disais que vous aviez une viennoiserie à la place du cerveau, mais après réflexion il aurait plutôt la taille d’un pois chiche ; à la place de Copé je serais mort de rire de vous avoir mis dans un tel état de délabrement mental.
Dommage pour les Tomas, Gaspary et autre lèche-babouches collabos gauchislamistes !
BONNE NOUVELLE ! A deux mois de Noël, le Conseil d’Etat a recommandé d’autoriser les crèches dans les mairies.
Un « vade-mecum » gauchiste de l’Association des Maires de France anti-France anti-religion catholique, pro-islamiste déconseillait fortement le maintien des crèches dans les établissements publics. Ces crèches qui font partie de notre culture et de nos traditions !
Soyons intraitables face aux comportements fascistes islamo-gauchistes de cette fange collabo qui propage la haine de la France et sa culture !
Et tout ceci grâce à JF Copé qui a beaucoup œuvré pour cette décision très salutaire pour la bonne santé du pays et de ses traditions contre le fachislamisme socialo-juppéiste !
Houhou les Tomas, les Gaspounet !! Un petit pain au chocolat ?
@ Tomas | 27 octobre 2016 à 21:27
« …même si avec le vieillissement de la population française on rentre sans doute dans une période de longue domination de la droite, hélas ! »
La différence entre la (plutôt les) gauche et la (plutôt les) droite est morte. Mais elle mord encore mille fois hélas.
Il faut relire ceci :
« Reste, qu’on soit de droite ou de gauche, à l’être intelligemment. C’est le plus difficile. C’est le plus important. L’intelligence n’est d’aucun camp. C’est pourquoi nous avons besoin des deux, et de l’alternance entre les deux. »
La conclusion de ce lien (http://www.philomag.com/les-idees/droitegauche-par-andre-comte-sponville-8203) date de 2013. Je n’en partage plus du tout le concept de l’alternance qui continue à expédier le pays dans les abysses s’agissant de nombres de domaines majeurs. A commencer par le démocratique.
On peut constater au travers des commentaires qu’il n’y aurait que deux sortes de Français : les élites et les ploucs.
Tout cela parce que ces élites du monde politiques et médiatiques, artistiques aussi ont pour eux les médias et particulièrement les télévisions où ils peuvent s’exprimer et se pavaner comme des coqs et dire leurs vérités sans que l’immense majorité des Français même s’ils ont aussi un cerveau bien fait ne puisse répondre, sachant aussi que tous ceux qui dévient de la ligne de pensée conforme sont peu ou pas du tout invités… afin d’éviter toute pollution intellectuelle pour la majorité silencieuse.
Pourtant dans cette majorité silencieuse multiple, du vrai plouc à l’intellectuel anonyme, exerçant toutes sortes de professions enrichissantes ou non (au sens propre comme au figuré), se droitise et s’agace de toutes ces basses manoeuvres, de ces manipulations quelles soient statistiques ou verbales. Et, si la grande majorité de nos journalistes avaient un peu de conscience professionnelle et moins d’ego, allaient écouter les Français de la vraie vie, ils seraient étonnés et changeraient d’analyse. Ils sont dans le déni comme nos dirigeants actuels, occultant les vrais problèmes par posture de supériorité.
@Achille
Mais JFC a démenti avoir tenu ces propos, tout comme Nicolas Sarkozy nie avoir dit que ses électeurs sont des ploucs.
Dans le cas de NS, l’organe de presse à l’origine de la rumeur s’est excusé et a admis avoir tronqué la phrase de son contexte, alors que NS disait « vous pensez que mes électeurs sont des ploucs »
http://www.lepoint.fr/presidentielle/sarkozy-et-les-ploucs-l-afp-presente-ses-excuses-a-l-ancien-president-27-10-2016-2079022_3121.php
Évidemment, la presse se garde bien de rectifier le tir, vu que la première version – la fausse – est tellement plus croustillante. Ce qui montre, une fois de plus, que la presse peut faire et défaire des présidents, elle est en dehors de tout responsabilité et bon sens, tout en bénéficiant d’une impunité totale. Terrifiant.
@ TOMAS
« Je rajouterai que l’élu de droite est structurellement plus corrompu que l’élu de gauche, ce qui en soi serait déjà une bonne raison pour ne pas le retenir ! »
Procès d’intention qui met à bas toutes vos interventions.
Les taux d’intérêt remontent, quel candidat à la présidentielle en parle ?
Ni « l’intelligent » Juppé, ni le « raisonnable » Bayrou, ni les autres… n’en parlent.
Ils se livrent tous au concours absurde de « plus libéral que moi tu meurs » (absurde, car ils ont tous exercé le pouvoir sans se montrer libéraux. Juppé « l’intelligent », le déplafonneur de l’ISF, une des mesures les plus catastrophiques des trente dernières années…).
Mais pas un n’évoque spécifiquement les taux d’intérêt.
Pourtant, sans tomber dans l’économisme obsessionnel, c’est un enjeu majeur du quinquennat qui vient. C’est une question passionnante, car elle se trouve au carrefour de bien des problèmes : notre relation à la machine européiste, notre rapport aux pays à nos débiteurs, notre rapport au temps, etc. C’est d’ailleurs pourquoi personne n’en parle : comme aucun de ces matamores d’estrade, ni « l’intelligent », ni le « raisonnable », ni « l’agité », ne veut remettre en cause le système qui nous tue, mieux faire silence sur les questions gênantes.
Bien sûr, il n’y a pas encore de panique, nous sommes revenus au niveau de juillet et la BCE est toujours là pour bien distordre les prix.
Néanmoins, il faut prendre en considération les éléments suivants :
1) Plus on est endetté, plus on est vulnérable à une hausse des taux. Or, la France est endettée comme jamais.
2) Le phénomène est général, donc il y a peu de chances qu’il soit passager.
3) La hausse des taux, on sait quand ça commence, pas quand ça finit. C’est une pente savonneuse, on n’est jamais sûr qu’au bout, il n’y a pas de krach obligataire. Et quand les taux remontent, c’est trop tard, ou beaucoup plus douloureux, de faire les réformes qu’on a repoussées quand les taux étaient bas et qu’elles étaient faciles.
Finalement, mieux vaut ramener la politique au niveau « lui il est méchant »« lui il est gentil », c’est moins angoissant.
J’ai regardé hier soir sur France 2 « L’Emission politique », qui avait invité François Fillon. L’homme de la Sarthe était tout à fait à l’aise, précis dans ses réponses, attentif aux questions posées. La journaliste Léa Salamé a bien essayé de le coincer mais elle n’a pas réussi à le déstabiliser.
Quant à François Lenglet, et comme d’habitude en face d’un homme politique, il n’a pas été à la hauteur. Il est d’ailleurs beaucoup plus pertinent avec son collègue Calvi le matin sur RTL. Que propose Fillon, qui veut renverser la table, un programme de sueur et de larmes, des réformes musclées et non des demi-mesures qui sont selon lui le seul remède pouvant remettre la France sur de bons rails. Honnête homme, réservé et loyal, c’est apparemment celui qui propose le programme le plus élaboré, encore faut-il le mettre en œuvre. Et curieusement M. Fillon ne décolle pas dans les sondages alors qu’il n’a pas démérité et n’a esquivé aucune question qu’il l’aurait gêné. Aujourd’hui c’est Sarko et Juppé qui font la Une à droite ! Le pouvoir de la presse a-t-il délibérément choisi de ne retenir que ces deux-là ? J’entendais ce matin le maire de Bordeaux ironiser sur la prestation de son « collègue » Fillon, qui ne mérite certainement pas cette saillie. Décidément ça commence à voler bas et on n’a pas encore tout vu entre les amis de trente ans. Pour le bien de la France pendant les cinq prochaines années, faut-il un faux mou ou un faux dur ?
@ calamity jane | 28 octobre 2016 à 12:06
Le nom de plouc me va très bien, je suis fier de mes origines paysannes.
Et l’expérience m’a montré que les ploucs sont souvent plus instruits et intéressants que l’apparence pourrait le faire croire, alors qu’à Paris c’est exactement l’inverse une fois qu’on gratte le vernis.
En attendant, ce qu’a dit Copé n’est pas plus choquant que ça. S’il a tort en termes pratiques il n’est pas pour autant déconnecté des Meldois qui, à la différence des journalistes parisiens, achètent tout en promotion au supermarché.
@Tomas
L’élu de droite plus corrompu que l’élu de gauche…
Piochons dans notre mémoire : affaire Pelat, Carrefour du développement, Affaire Société Générale, Affaire Hernu, Circuit de Magny-Cours, Urba, Crédit Lyonnais, écoutes de l’Elysée, GIFCO, Cassette Méry, condamnations (au pluriel) d’un Secrétaire du PS, Cahuzac, etc. En cherchant avec méthode, on en trouverait beaucoup d’autres ! Sans compter les allergies au paiement des impôts.
Mais, à l’évidence, l’élu de gauche est le meilleur fils du monde.
Certes on peut rire de Copé à propos du pain au chocolat. Mais l’anecdote révèle une question beaucoup plus sérieuse. A certains endroits, la tyrannie du ramadan s’impose et ceux qui n’obéissent pas sont rappelés à l’ordre. Ceci dans un pays dit laïque. Est-ce qu’une pression s’exerce sur les cathos qui ne « font pas maigre » les vendredis ou bien à l’égard des juifs qui ne respectent pas les interdits alimentaires ? Donc la solution de facilité consiste à se moquer de Copé, voire même à le suspecter d’islamophobie alors qu’il invite d’abord à se poser la question de la liberté individuelle face à la pression de conformité qui s’accentue. Il a parfaitement raison.
@ Joséphyne et Exilé
http://lesmoutonsenrages.fr/2013/04/05/liste-non-exhaustive-des-condamnations-et-mises-en-examen-du-ps-de-lump-et-du-fn/
Pour rafraîchir la mémoire de ceux qui auraient oublié. Il y a trente socialistes, pour l’UMP je me suis arrêté à cinquante car compter sur un tel site n’est pas très commode. Il y a certes dans le tas d’autres condamnations, mais les malversations financières en représentent la majorité. Cherchez-moi des affaires du genre de la Mairie de Paris au PS, depuis l’affaire Urba on n’en a plus vu. Au passage on appréciera les performances du FN, « mains propres et tête haute », vraiment ?
Mais je suis bien sûr preneur d’autres sources qui me prouveraient que j’ai tort.
@ Lucile
J’attendais plutôt des arguments de fond, mais enfin je vais tenter de vous répondre : nous vivons une crise profonde de l’action politique, la course à l’ego ayant dépassé les limites du raisonnable depuis longtemps. Parallèlement à cela, les citoyens sont de plus en plus impatients dans une société du bonheur consumériste qui est une formidable machine à fabriquer des frustrations. Je ne vois que ça comme explication. Il y a bien sûr la paupérisation lente des classes moyennes qui joue mais ça ne date pas d’hier, et la hausse continue des inégalités de revenus depuis le début des années 90. Pour ma part je ne vois que des avantages à ce que la tendance ait timidement commencé à s’inverser l’an dernier : http://www.liberation.fr/france/2015/09/22/la-france-a-reduit-ses-inegalites_1387931 ou http://www.atlantico.fr/decryptage/plus-forte-reduction-inegalites-en-france-depuis-1996-quand-diable-se-niche-malheureusement-dans-details-nicolas-goetzmann-2346544.html pour un autre point de vue.
@ Exilé encore
Le droit de propriété est sacré, je n’en disconviens pas, mais celui de prédation ne l’est pas. En période de vaches maigres comme maintenant, aux riches de payer. Juppé propose de réduire le RSA et d’aménager l’impôt sur la fortune, c’est ça la droite fondamentalement : taxer les pauvres d’assistés (Wauquiez) et les riches de victimes de l’oppression fiscale condamnés à l’exil en Suisse ou en Belgique. Je pense que la gauche a bien fait de mettre le paquet sur la lutte contre l’évasion fiscale, si on la conduisait avec plus d’énergie on règlerait notre problème de déficit. Plus on est riche moins on se soucie des pauvres (http://qz.com/816188/science-shows-the-richer-you-get-the-less-you-pay-attention-to-other-people/), excellente raison pour rendre les riches un peu moins riches. Et qu’on ne me dise pas qu’on ne trouvera personne pour diriger Renault à la place de Carlos Ghosn, je suis sûr que la France regorge de talents sous-payés prêts à faire autant que ce monsieur pour une rémunération dix ou vingt fois moindre, ce qui serait encore très correct.
@ fugace
Bien d’accord avec vous, mais le problème c’est que dans la politique d’aujourd’hui il n’y a plus trop de place pour l’intelligence, qui demande du temps. La réactivité et l’aptitude à communiquer (« être brillant », par exemple, c’est-à-dire distrayant en donnant une impression fausse d’intelligence) sont aujourd’hui plus que jamais les deux qualités pour séduire l’électeur-consommateur pressé. Ne voyant d’être supérieurement intelligent, capable de décider sans flancher dans le personnel politique de droite, je me rabattrai donc sur le PS habituel, sans illusions non plus, mais en me disant que ce sera toujours moins pire.
@ sylvain
Je me réjouis comme vous de cette information que je vous remercie de m’avoir communiquée. La crèche est un symbole allant au-delà de la simple religion catholique et je n’ai jamais hurlé avec les intégristes de la laïcité qui en réclament à corps et à cris l’interdiction, il faut avoir bien peu de coeur pour priver les enfants d’un plaisir simple.
@Jabiru
« Et curieusement M. Fillon ne décolle pas dans les sondages alors qu’il n’a pas démérité et n’a esquivé aucune question qu’il l’aurait gêné. Aujourd’hui c’est Sarko et Juppé qui font la Une à droite ».
J’ai moi aussi beaucoup apprécié les propositions de Fillon, claires, nettes et parfaitement désagréables à entendre pour les partisans des habituels antalgiques délivrés sous forme de suppositoires !
Les Français ont voté pour Chirac et Hollande, ils auront Juppé et pas Fillon parce que ça fait moins mal…
Bilger aimait Copé
Et Copé le lui rendait si bien
Qu’à la fin ça ne rendait rien…
Est-ce que l’existence de réseaux pédophiles dans l’armée et à l’ONU, réseaux bénéficiant de soutiens au plus haut niveau des Etats, ne constitue pas un fait d’actualité majeur ?
@ Jean le Cauchois | 28 octobre 2016 à 12:34
« Je pense que vous devez avoir une haute idée de vous-même pour nous proposer de telles confidences, de tels jugements. Relisez Flaubert pour une cure d’humilité. »
Ces confidences, je n’en étais pas le destinataire, rassurez-vous. Ce sont celles qui ont été rapportées par des journalistes bien informés. Je me contente modestement d’y apporter mon avis rien de plus, rien de moins. S’il n’a pas l’heur de vous plaire j’en suis désolé.
Ceux qui devraient faire une cure d’humilité, ce sont bien ces hommes politiques qui traitent ceux qui gagnent moins de 5000€/mois de minables, leurs électeurs de ploucs, ou encore les magistrats de lâches et les footballeurs d’abrutis.
Par contre, en ce qui vous concerne, on voit tout de suite que vous avez lu Flaubert, car vos propos sont d’une remarquable modestie.
Je ne sais plus qui a dit que la modestie est le privilège des orgueilleux. En vous lisant on en a la confirmation.
A droite serions donc structurellement corrompus selon Tomas. Tout s’explique !
Sacré Tomas, salut à toi, je ne sais d’où vous sortez cette dernière mais, fichtre et sacrebleu, elle restera dans les annales du blog, et qui plus est sur l’air de la bêtise ! « Mais dis-le moi comment fais-tu pour tisser de tes mains tant de malentendus ? »
@Valery | 28 octobre 2016 à 15:47
Seule l’Agence France Presse a présenté ses excuses, par contre L’Obs maintient ses affirmations.
@ Mary Preud’homme
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. J’ai dit que les élus de droite étaient plus corrompus que les élus de gauche, nuance. Allez voir la liste ! Encore celle-ci ne contient-elle pas tous les acteurs du feuilleton de la Mairie de Paris, dont pas mal d’acteurs sont encore en activité, à commencer par M. Juppé. Mais il y a aussi des gens honnêtes à droite heureusement, et aussi hélas des gens malhonnêtes au PS (Harlem Désir, Jean-Marc Ayrault, Julien Dray, les frères Guérini à Marseille, Alain Cahuzac, Thomas Thévenoud qui souffrait de « phobie administrative »).
On peut espérer que l’affaire Cahuzac (un socialiste malhonnête et leur liste est trop longue aussi, même si aucun n’arrive à la cheville du trio de choc Pasqua/ Chirac/ Balkany) aura mis du plomb dans la tête à nos dirigeants.
Je ne peux de même que constater que la majorité des députés achetés par les puissances étrangères sont à droite. Le lobby pro-russe à l’assemblée ne comprend que des élus UMP, et ils sont majoritaires dans le lobby pro-azerbaïdjanais (qui a beaucoup d’argent et s’échine à le dépenser chez nous pour tenter de nous détourner de notre tropisme pro-arménien, les deux pays ayant des relations assez fraîches).
Je suis navré pour vous car vous avez l’air de chérir l’honnêteté, ce qui vous honore, mais ce sont des faits.
Je n’ai pas d’explication à cela, peut-être est-ce lié au fait que la droite a été au pouvoir sans partage de 1958 à 1981 et que c’est elle qui a créé la Françafrique, autre pompe à finance occulte de la politique française (ça nous ramène à l’amitié de Sarkozy avec Bolloré, mais aussi soyons juste aux turpitudes mitterrandiennes), cela crée des habitudes dont il est malaisé de se défaire.
Pour finir, je vous rappelle que le Premier ministre qui a réglementé l’usage des fonds secrets et qui est le seul à avoir laissé de l’argent dans les caisses s’appelait Lionel Jospin.
Libre à vous ensuite de penser le contraire, mais vous m’obligeriez en étayant un peu plus vos réponses, je n’ai pas l’habitude d’avancer des choses sans fondement.
@ Solon,
Si vous voulez me prouver que la gauche n’est pas moins corrompue que la droite, faites un comparatif s’il vous plaît, ou mettez-moi un document consultable en lien. Tous les protagonistes de l’affaire Urba sont morts ou ne valent guère mieux, on ne peut pas en dire autant des acteurs de la mairie de Paris dont un protagoniste aura peut-être l’insigne honneur de nous diriger dans quelques mois.
@ Jack
Oui je ris de l’anecdote des pains au chocolat, je ris jaune même. Qu’on me dise d’abord où sont les endroits où les musulmans imposent le ramadan aux autres en France. Il n’y a pas de racisme anti-blanc à grande échelle chez nous, alors que les Noirs, les Arabes, les Asiatiques connaissent la discrimination dans l’accès à l’emploi, au logement, aux boîtes de nuits et aux cafés, et caetera.
Hurler au racisme anti-blanc est presqu’aussi scandaleux que de traiter les allocataires du RSA d’assistés, même si dans le lot ils se trouve quelques profiteurs malins du système. L’histoire des écoles primaires où on ne sert pas de porc est une légende urbaine de l’extrême droite. En utilisant cette expression, M. Copé visait à flatter l’électorat français raciste tenté par le FN, et rien d’autre. Ce n’est pas glorieux, tout comme le bruit et l’odeur de Chirac, et ça mérite qu’on le lui rappelle.
Il est parfaitement légitime de s’attaquer au fanatisme religieux, mais pas de cette manière populiste.
@Tomas
Est-ce que pour vous l’objectif est d’appauvrir les riches (et les faire passer dans le camp des pauvres) pour mettre un peu de baume au cœur des pauvres ? Il me paraîtrait plus utile de permettre aux pauvres de s’enrichir (sans pour autant appauvrir si possible ceux qui ne sont pas des pauvres).
@Tomas
…les Noirs, les Arabes, les Asiatiques connaissent la discrimination dans l’accès à l’emploi, au logement, aux boîtes de nuits et aux cafés, et caetera.
J’ai l’impression que, perché sur votre Everest, vous prenez les autres pour des débiles. Le monde de l’emploi ne fonctionne pas sur la compassion ou sur la générosité. Il est réaliste et se base uniquement sur le mérite.
Personnellement je n’ai jamais constaté de racisme envers les noirs et les arabes mais je me demande : si ces « noirs et arabes » – pour reprendre votre définition -, sont capables d’intégrer correctement une entreprise, s’ils sont talentueux, s’ils créent des richesses, pour quelle raison un boss les refuserait, car cela signifierait se tirer une balle dans le pied. Le monde de l’emploi se fiche de la couleur de la peau, en revanche il est très sensible au manque de discipline, aux exigences communautaristes, à l’absentéisme et au manque de motivation.
Quant aux asiatiques, j’aimerais voir ou entendre des exemples de racisme anti-asiatique en France, excepté les misères que leur font les maghrébins. Donc je ne vois pas d’où vous sortez cet argument fallacieux car je n’ai jamais entendu parler d’une quelconque plainte pour discrimination de la part de la communauté asiatique. Étant moi-même enseignant dans un des deux conservatoires supérieurs français, j’ai régulièrement un bon nombre d’asiatiques dans ma classe et je peux vous affirmer que, du point de vue purement pédagogique, ce sont des étudiants modèle, toujours préparés, polis, attentionnés et soucieux de leur avenir. Et cela marche à merveille, ils obtiennent toujours un emploi, et le droit au logement suit naturellement, car l’intégration économique est la base de tout, le grand secret de l’intégration.
Si vous n’avez pas d’emploi, les problèmes sociétaux s’empilent comme les cellules gangrenées d’une maladie. Si vous n’avez aucune formation vous n’obtiendrez pas d’emploi. Si vous ne bénéficiez pas d’une éducation familiale de qualité, la discipline requise pour acquérir une formation vous manquera. Or le problème majeur des banlieues reste le manque de responsabilité familiale ainsi que le manque de valeurs à transmettre. Ce n’est pas à l’Etat français de tenir sous perfusion ces banlieues, d’ailleurs vous faites sans doute partie de ceux qui affirment que l’immigration est une chance, non ?
Alors qu’ils le prouvent et qu’ils arrêtent de constamment se lamenter à propos du racisme français, à chacun libre de construire son destin.
@ Valery
« Personnellement je n’ai jamais constaté de racisme envers les noirs et les arabes… »
Sans blague ! Mais sur quelle planète ou dans quel pays vivez-vous pour affirmer semblable contre-vérité ?
@ Lucile | 28 octobre 2016 à 22:27
Il se moque que les pauvres deviennent moins pauvres ! il veut que les même pas riches s’appauvrissent. Le nivellement par le bas. La preuve, il veut que plein d’autres pauvres encore plus pauvres pénètrent sur le territoire afin qu’ils appauvrissent les pauvres qui auraient l’idée saugrenue de vouloir s’enrichir en essayant de devenir moins pauvres. Idéologiquement parlant il lui faut un quart monde perpétuel dans lequel il peut puiser ses soldats. Si en plus il ne maîtrise pas la langue de Molière il est d’autant plus malléable. Et encore mieux si religieusement celui-ci est déjà en totale opposition à un des piliers de la société. C’est le Graal.
Ce n’est pas nouveau dans l’extrême gauche même embourgeoisée. Surtout embourgeoisée. Reste la sempiternelle question : pourquoi cet acharnement au point d’en faire un objectif principal dans la vie ?
Ayant côtoyé cette extrême gauche, leur solidarité se résume souvent à « donne-moi ta montre camarade je te prêterai l’heure ».
N’essayez pas de biaiser Tomas, vous avez dit qu’à droite serions tous « structurellement » corrompus. Ce n’est donc pas à moi de m’expliquer sur cette assertion en forme de préjugé mais à vous…
Pas trop d’accord, Philippe Bilger !
» …poncifs … la déconnexion qui opposerait le peuple aux élites… ce n’est pas cet exemple qui mérite d’être mis en exergue. On n’évalue bien que ce qu’on achète et qu’on a l’habitude d’acheter. »
C’est vrai et pour prendre plus le vélo ou la voiture que le métro, je ne sais plus bien le coût du ticket.
Pour ne pas acheter de pain au chocolat, idem.
Mais tout de même, 15 centimes ! L’erreur est sans doute d’autant plus mal perçue qu’elle est dans le mauvais sens.
Cet esprit brillantissime connaît sûrement le montant des minima sociaux, du SMIC.
Quinze centimes, cela sous-entend que le smicard peut en payer de temps en temps à ses enfants, le tout-petit retraité à sa petite-fille.
C’est là que le bât blesse. Quinze euros seraient mieux passés.
Ca montre un peu de déconnexion.
Et une erreur : celle de toujours vouloir répondre. Quand on ne sait pas on ne sait pas. Surtout ça.
Mais alors que je le tiens en piètre estime pour sa xyloglossie lorsqu’il est au pouvoir ou aux manettes du parti, j’avoue être séduit par l’intelligence fluide, vive, l’élocution, son air maintenant plus sympathique. Peut-être son éloignement de l’agité mégalomaniaque tapoteur de nuque Angelienne (la classe quoi) et agressif me permet-il de mieux l’apprécier. Cela donne envie de le rencontrer.
@Mary Preud’homme
Sans blague ! Mais sur quelle planète ou dans quel pays vivez-vous pour affirmer semblable contre-vérité?
Bien en France. Et je vois une équipe de foot (en fait toutes les équipes de foot) majoritairement composée de noirs et arabes, tous multimillionnaires et admirés. J’allume la télé, il y a un certain nombre d’animateurs, acteurs et journalistes noirs et arabes, et aucun n’a fait, à mon sens, l’actualité pour avoir été injurié publiquement à cause de ses origines. Je sors dans la rue, il y a un très grand nombre de noirs et arabes et je ne les vois pas être « interdits » des cafés ou autres commerces tel que Tomas l’affirme.
Quand des musulmans se font exploser tout en affirmant clairement leur appartenance a la religion islamique, en tout autre pays en dehors de l’Europe il y aurait des répercussions physiques contre cette communauté, car tout personne normalement constituée peut perdre son sang-froid quand violenté dans ce qu’elle a de plus sacré, de plus cher, sa patrie. Et pourtant, les Français ont joué en majorité la carte de l’apaisement, on a assisté à un élan de solidarité, un élan de fraternité. On n’a déploré aucun acte criminel a l’encontre des « noirs et arabes », vrai ou pas ?
Donc je ne vois pas en quoi mon propos est une contre-vérité. Donnez-moi un exemple concret de racisme envers les noirs et arabes.
Cher Philippe,
C’est certain. Il vaut mieux être Jean-François Copé que M le Maudit, c’est-à-dire l’actuel individu qui a cru qu’il pouvait incarner la posture présidentielle et qui délivre pour frimer devant quelques minois des secrets défense.
Par contre, à regarder l’affiche pour les primaires de Jean-François Copé, nous pouvons nous demander pourquoi le choix d’une image délavée avec un regard fuyant, alors qu’il a un regard franc, direct et intelligent. Un doigt devant la bouche exprime une hésitation, une réserve et un manque de confiance en soi, une attitude de séduction féminine. Ce qui ne correspond pas à sa personnalité.
Quant à l’accroche dotée d’un « on » qui signifie l’impersonnalité, la rumeur, le bruit, la négative de l’accroche par « ne plus » et le verbe dans sa rime douteuse qui prête au sourire quand les autres avancent, il est décomplexé de penser qu’un autre choix n’aurait pu être pire. Il a donc un communicant qui n’est plus un ami et qui souhaite qu’il échoue à la primaire.
D’autre part, lui conseiller d’être agressif avec ses concurrents n’est pas judicieux. Il en oublie de présenter ses propositions, ce qui lui nuit et il néglige l’art de rassembler.
Les trois candidats de la primaire qui sont présidentiables sont Nicolas Sarkozy et il en a fait les preuves et l’épreuve, François Fillon et Jean-François Copé.
Quant à Juppé, avoir déclaré qu’il n’aimait ni les flics, ni les juges le disqualifie totalement de la primaire (voir le figaro.fr et le pic de réaction sur la toile).
françoise et karell Semtob
@ Lucile
Permettre aux pauvres de s’enrichir ? Et comment s’il vous plaît, avec le chômage structurel que nous connaissons et des finances publiques vides ? Les écarts de rémunération, de revenus et de patrimoine sont trop flagrants aujourd’hui, je ne vois pas quelle formule magique permettrait d’enrichir les pauvres sans ponctionner les revenus des riches. Dans les années 60, le salaire du patron de la Général Motors devait être dans les vingt fois celui du salaire le plus bas de l’entreprise, aujourd’hui M. Ghosn pour reprendre un exemple cité récemment gagne 200 SMIC par mois ! On constate la même inflation chez les vedettes du spectacle et du sport. Leur patrimoine a aussi explosé ces 25 dernières années, Mme Bettencourt avec ses deux milliards d’euros était la première fortune de France, aujourd’hui avec 23 milliards elle occupe encore une belle place d’honneur dans le classement des grandes fortunes française.
Il faut donc taxer davantage les très hauts revenus et le capital non investi dans l’économie pour redonner à l’Etat ses moyens financiers qui lui permettront de financer réellement la lutte contre les injustices sociales. Pour que les marges qui seraient dégagées apportent une retraite décente aux agriculteurs, ou permettent de financer une véritable politique de formation professionnelle pour tous les jeunes au chômage.
Quand je lis que l’on demanderait aux hommes politiques de « défendre nos intérêts » ou ceux de la France qui sont les mêmes… je ne peux m’empêcher de penser au voisin qui trouvait que le Livret A avait été livré à l’avidité de ses intérêts.
@ S Carioca
« Quinze centimes, cela sous-entend que le smicard peut en payer de temps en temps à ses enfants, le tout-petit retraité à sa petite-fille.
C’est là que le bât blesse. Quinze euros seraient mieux passés.
Ca montre un peu de déconnexion. »
Le pain aux chocolat coûte en province un peu plus de 1 euro, ce qui fait effectivement environ 15 centimes d’euro.
Un détail révélateur (très simple) qui montre à quel point la classe dirigeante est déconnectée des réalités, peu habituée à mettre la main au portefeuille, voire incapable de s’adapter, ici au au passage à l’euro, ce qui de la part de personnes présentées comme particulièrement brillantes et intelligentes est un comble. Je ne suis plus étonné que tous ces Krasucki qui nous gouvernent se prennent les pieds dans les comptes de campagne.
@Tomas | 30 octobre 2016 à 07:12
Le chômage et la pauvreté sont liés au fait que l’État engloutit les richesses produites pour colmater les effets de la pauvreté (il en galvaude aussi beaucoup), et qu’il rend de plus en plus difficile la production de valeur ajoutée. Je dis bien « colmater » et non « enrayer ». La seule chose qui peut faire reculer la pauvreté, c’est justement la production de valeur ajoutée et tout ce qui y concourt. Voyez comme en économie, les bonnes intentions ont vite fait d’appauvrir un pays, le Venezuela, dernier en date. Les gens se battent maintenant pour se procurer des denrées indispensables.
Mais tout cela vous le savez déjà, vous l’avez sous les yeux. C’est une question de croyance. Il y en a qui préfèrent partager la pénurie aussi équitablement que possible, tous pauvres mais égaux, plutôt que de laisser se développer la richesse, quitte à ce qu’elle ne soit pas équitablement répartie. La première équation est d’ailleurs un marché de dupes, car si vous trouvez des régimes socialistes ou communistes dans lesquels les gens sont égaux, même du point de vue économique, je voudrais bien les connaître. Dans les deux types de société, il y a des classes dirigeantes et privilégiées, et dans les deux types d’organisation, les récalcitrants sont soumis à des pressions pour filer doux ; plutôt plus d’ailleurs, me semble-t-il, dans les sociétés généralement très coercitives se réclamant de l’égalité, que dans celles fondées sur l’aspiration à la liberté.
On peut toujours rêver, penser qu’on arrivera un jour à concilier les deux et laisser en attendant les gestionnaires de l’État redistributeur nous autoriser à garder chacun un peu d’argent de poche sur notre salaire, et dépenser le reste sans restreinte, au point de nous endetter de plus en plus, ce qui vous l’admettrez n’a rien de vertueux.
Nous sommes arrivés en France à un point où la classe moyenne ne peut plus guère se constituer de patrimoine, ni même d’économies sur lesquelles l’État n’a pas un droit de préemption, et où seuls les très riches sont dans l’opulence. Les gens de la classe moyenne qui s’en tirent à peu près le font de façon généralement précaire, surtout ceux qui n’ont pas un emploi à vie ni une retraite assurée. Ramener tous les problèmes à une question de redistribution ne me paraît pas une manière efficace d’aborder la question. Autant je conseillerais à un enfant de partager son goûter à l’heure de la récréation si ses camarades ont le ventre vide, autant je ne confierais pas l’économie du pays à des dames catéchistes, si généreuses soient-elles.
Bonjour l’amalgame. Il vous a sans doute échappé que la majorité des terroristes se revendiquant comme islamistes radicaux (et sévissant chez nous) appartenaient au groupe blanc (et non noir, désolée, désolée…) selon le classement d’ethnologues patentés et ayant pignon sur rue. De même que nombre de Noirs d’Afrique ne sont pas musulmans mais chrétiens. Sans compter les Antillais et Guyanais, Réunionnais et autres ressortissants des DOM et TOM dûment christianisés, Français depuis plus de sept générations, dont près d’un million vivant en métropole, si l’on prend en compte leurs descendants issus de mariages interraciaux. La nationalité française remontant même pour certains à douze générations faisant d’eux d’authentiques souchiens à peau noire ou brune, réalité que beaucoup persistent à nier en confondant les populations originaires d’Antilles-Guyane etc. avec des étrangers alors que nombre d’entre eux sont plus Français qu’eux-mêmes. Mais les originaires de nos provinces du Pacifique ne sont pas mieux lotis en matière de préjugés imbéciles. Le racisme, cher Monsieur ou Madame, consistant justement à assimiler comme vous le faites tout acte de terrorisme à l’appartenance à l’islam, avec une apparence et une couleur de peau à la clé. Et à y associer, nonobstant leur véritable origine, religion ou culture ancestrale, toute personne un tant soit peu métissée. Ce qui fait dire à des Marchenoir et consorts beaucoup d’âneries. Bien que ces dernières soient moins dangereuses que celles formulées (hypocritement) par ceux qui nient mordicus la réalité de la discrimination raciale fondée sur l’apparence, allant jusqu’à s’exonérer d’en rapporter la preuve. A l’image d’un voleur qui demanderait à une victime qu’il vient de spolier de son bien de démontrer qu’il en était bien propriétaire !
Dommage par ailleurs que votre observation « racialiste » s’arrête à un terrain de foot, ce qui rétrécit forcément votre champ de conscience et votre perception de la réalité. Vous avez aussi noté qu’en France, il n’y avait plus de lieux (ouvertement) interdits aux noirs, comme jadis en Afrique du Sud ou dans les Etats du Sud des Etats-Unis que j’ai bien connus pour y avoir été interdite de mariage interracial. Bravo ! Qu’il existe même une loi proscrivant le racisme et la haine raciale sous toutes ses formes chez nous, y compris la haine anti-blanc. Comme s’il suffisait d’interdire pour empêcher des injustices ou abus de perdurer. Devez être un (ou une) piètre observateur (trice) des habitudes, abus ou transgressions qui continuent de perdurer en dépit des injonctions et interdits de tous ordres. Par ailleurs, moi, ce qui me choque contrairement à vous, c’est que d’aucuns s’esbaudissent et crient au miracle dès lors que l’on ne fait qu’appliquer (en apparence) des lois « humaines » que beaucoup continuent néanmoins de détourner par des manœuvres dilatoires ou traîtresses. Quant à citer des exemples de leurs transgressions, autant dire écrire un roman en forme de témoignages innombrables auquel je travaille d’ailleurs et qui sera peut-être publié un jour…
Vaste programme !
@Mary Preud’homme
C’est étrange que vous parliez d’amalgame, alors que je répondais à votre question, celle qui m’interrogeait précisément sur le racisme anti-noirs et arabes. Puis vous continuez à côtoyer l’absurde en m’accusant de racisme alors que j’utilisais l’exemple des attentats islamistes pour justement souligner l’attitude des Français, qui n’ont pas cédé à l’amalgame.
Quant au rapport direct entre les attentats et l’Islam, si vous êtes encore au stade de le nier, alors vous avez quelques trains de retard, et cela dépasse largement mon point de vue personnel. Évidemment, je n’affirme pas que l’Islam est par définition une religion terroriste, cependant, tout observateur objectif de l’évolution et des mouvements dans le monde arabo-musulman d’aujourd’hui, n’a pas à être particulièrement futé pour constater qu’il y a un énorme problème, des milliers de victimes, alors qu’une solution n’est toujours pas visible. Encore faut-il avoir des yeux et accepter de s’interroger, en se détachant de cette idéologie fumeuse affirmant qu’une personne vaut toute autre personne, qu’une culture vaut toute autre culture, qu’une religion vaut toute autre religion. C’est faux.
Puis, vous vous attaquez à mon exemple consistant à démontrer, en parlant des joueurs de foot, que le « racisme » dont les Français s’accusent mutuellement n’est qu’un écran de fumée, et que si la personne à du mérite, du talent et de la discipline, elle y arrive très bien, peu importe ses origines, couleur de peau ou religion, et pour cela vous m’accusez d’avoir un horizon rétréci. Alors que je continue mon exemple en citant les journalistes, les animateurs et acteurs de couleur, omniprésents dans le paysage médiatique.
Je vous rappelle que, durant toute l’année 2015, il y a eu seulement 19 condamnations pour racisme. Tout racisme confondu, pour 66 millions d’habitants. Donc il est où, le racisme que vous envoyez au visage des autres, tel un slogan creux ?
@Mary Preud’homme
Juste un petit conseil, Mary Preud’homme, puisque vous ne vous gênez pas pour me faire part des vôtres dès que j’ai le malheur de critiquer votre champion qui s’est encore distingué dernièrement en traitant François Bayrou de « saloperie » (sic). Quelle classe !
Quand vous écrivez un commentaire, pensez à l’aérer. Ne pas hésiter à revenir à la ligne, voire sauter une ligne. Cela est d’autant plus facile que, sur ce blog, contrairement à beaucoup d’autres, il n’existe pas de limitation de caractères et vous pouvez donc utiliser tout l’espace qui vous convient pour vous exprimer (ce que ne manquent pas de faire quelques adeptes de la logorrhée écrite qui ne savent pas nous faire partager leurs réflexions inspirées sans nous en mettre des tartines de cent lignes et plus).
Déjà que vos commentaires ne sont pas spécialement marrants à lire, autant soigner la présentation. Là on a l’impression de se trouver face à un stollen, que les déchristianisés (dixit G.G.) appellent « étouffe-chrétiens », gâteau certes délicieux mais particulièrement bourratif et bien connu dans le Grand Est.
Recommandation utile au cas où vous auriez vraiment l’intention de publier votre roman en forme de témoignages dont je ne doute pas que vous enverrez un exemplaire dédicacé à Nicolas…
@Achille | 31 octobre 2016 à 07:49
A propos de clarté, feriez bien de mettre le commentaire sentencieux que vous m’adressez sur le bon fil.
Pour votre gouverne, sachez qu’attachée au fond plus qu’à la forme, j’écris le plus souvent « brut de décoffrage » et sans me relire. Et si vous n’aimez pas mes réactions à chaud, rien ne vous oblige à me lire.
Concernant Sarkozy, je ne vois pas l’intérêt de rapporter un qualificatif injurieux dont il aurait taxé Bayrou (qui ne l’a pas volé d’ailleurs). J’ajoute puisque cela semble vous obséder que bien qu’appréciant Sarko, je ne le suivrais pas et même le combattrais s’il était amené à appeler à voter Hollande (la mort dans l’âme) au second tour. Mais comme il tient toujours deux fers au feu, je ne crois pas un mot de ce qu’il dit sur le sujet, pure tactique politicienne évidemment. D’autant plus qu’imaginer Hollande au second tour relève de l’utopie la plus folle ?
A la ligne et double interligne :
NB : je ne mange jamais de viennoiseries, et encore moins vos brioches allemandes… Mais si vous voulez m’offrir des fleurs (des roses, pas des chrysanthèmes) je ne dis pas non !
@ Valery
« Personnellement je n’ai jamais constaté de racisme envers les noirs et les arabes »
Otez-moi d’un doute, c’est bien ce que vous avez écrit le 28 octobre à 23:17, n’est-ce pas ? Ce qui donne le droit à toute personne objective résidant en France métropolitaine de s’interroger sur votre parti pris pour ne pas dire votre aveuglement et a fortiori l’endroit d’où vous parlez.
Fermez le ban.
@Mary Preud’homme | 31 octobre 2016 à 15:01
« NB : je ne mange jamais de viennoiseries, et encore moins vos brioches allemandes… Mais si vous voulez m’offrir des fleurs (des roses, pas des chrysanthèmes) je ne dis pas non ! »
Douze roses pour vous, Mary.
@Mary Preud’homme | 31 octobre 2016 à 15:01
OK pour un bouquet de roses jaunes.
J’ai vérifié dans le langage des fleurs. La rose jaune parle d’amitié, d’envie de partager sa joie. A nos âges des roses rouges ce ne serait pas raisonnable.
@Mary Preud’homme
Ce qui donne le droit à toute personne objective résidant en France métropolitaine de s’interroger sur votre parti pris pour ne pas dire votre aveuglement et a fortiori l’endroit d’où vous parlez.
Je retiens le mot « objective » dans votre discours. Je vous ai donné les chiffres officiels du racisme en France, 19 condamnations pour toute l’année 2015. Quand on connaît les myriades d’associations anti-racisme qui guettent toute affaire juteuse de ce genre et qui n’hésitent pas à traîner les coupables devant la loi, on réalise que ce chiffre final est ridicule, surtout quand on le compare avec le lavage de cerveau que nous subissons, jour après jour, comme quoi la France serait raciste et le pauvre noir ou arabe subirait une véritable chasse à l’homme. Je vous ai demandé : donnez-moi des exemples concrets. J’attends depuis trois échanges de commentaires déjà, toujours rien mais du papotage et des procès d’intention.
Je tiens à préciser que je suis un immigré moi-même, donc quand je parle d’accueil en France, je parle d’une expérience personnelle et non pas d’une idéologie que j’aurais pu contracter dans une formation politique.
@ Achille
« OK pour un bouquet de roses jaunes »
La couleur n’est rien, c’est le parfum l’important, c’est lui qui fait la rose.
On trouve de plus en plus difficilement des roses odorantes. Les roses actuelles sont cultivées hors sol, un peu comme certains de nos politiciens.
Et le moins qu’on puisse dire c’est que la rose socialiste ne sent pas bon en ce moment. Elle sentirait plutôt les coins les plus sombres du château, oubliettes et autres culs-de-basse-fosse.
Maintenant si la couleur est si importante pour vous, je vous suggère la rose bleue, symbole alchimique de l’impossible, de l’espoir le plus fou.
Et parmi les roses bleues, la plus belle, la rose bleu marine !
@ Valery
Savez-vous que le propre du soviétique est de n’appréhender la réalité qu’à travers les chiffres officiels que le parti lui fournit et de se méfier de ses propres yeux tant l’absence de liberté de pensée a fait des ravages en ex-URSS et continue à en faire en Russie ?
Mary Preud’homme vous parle d’un racisme au quotidien que les Russes ne sont même plus capables de constater puisque sa banalisation l’empêche d’intégrer les comptes officiels.
Mais vous en êtes maintenant en France, Valery, et plus rien ne vous empêche de vous servir de vos propres yeux pour voir le monde.
« On est bien peu de choses et mon amie la rose me l’a dit ce matin »(FH)
Jamais reçu tant de fleurs sur ce blog, merci mes amis !
@Tipaza | 01 novembre 2016 à 06:17
« Maintenant si la couleur est si importante pour vous, je vous suggère la rose bleue, symbole alchimique de l’impossible, de l’espoir le plus fou.
Et parmi les roses bleues, la plus belle, la rose bleu marine.
Désolé, étant plutôt un adepte du bio, du naturel, sans colorant ni parfum de synthèse, surtout pour les fleurs, je ne suis pas vraiment tenté par votre proposition.
Par contre j’aime bien le bleuet qui cohabite harmonieusement avec le coquelicot sur le bord des chemins de campagne.
En fait les fleurs quelle que soit leur couleur savent cohabiter entre elles. Il n’en est pas de même des hommes et c’est bien dommage.
@Garry Gaspary
Il n’est pas dans mes habitudes de frapper un homme à terre, tout « soviétique » que je sois. Et quand on lit ce que la majorité des commentateurs écrivent de vous sur ce blog, on ne peut que vous prendre en pitié.
Désolé, la prise de tête avec vous, ça attendra.
@Garry Gaspary
Votre vocabulaire n’est pas adapté au temps présent. Il n’y a plus de soviets tout-puissants (« conseils d’ouvriers ») en Russie. Et il n’y a plus d’URSS, depuis déjà un certain temps.
Ça aussi c’est la Russie :
https://www.youtube.com/watch?v=szd57rGY2w8&list=RDc9Q0bBls6_0&index=27
@Savonarole | 31 octobre 2016 à 20:23
J’ai été immédiatement interpellé par l’absence de couleur à laquelle Mary est pourtant si sensible.
Est-il utile de rappeler que la rose rouge signifie amour passionné d’une personne envers une autre ? Cet amour sera ardent et intense. La rose, rose, symbolise un amour véritable et la pureté ; foncée, elle symbolise la reconnaissance et de couleur pâle, la joie (naissance, mariage). Une rose jaune est un signe d’infidélité, pour se faire pardonner une infidélité, une rupture mais selon d’autres croyances, ceci symbolisera que la personne qui l’a offerte aime la personne destinataire même si elle ne sait pas si cet amour est réciproque. Une rose blanche pour témoigner l’amour pur comme la rose, rose, mais également la virginité, le raffinement et l’élégance. La couleur violette pour symboliser un coup de foudre mais l’on utilisera la rose de couleur lavande pour le signifier. La rose rouge et blanche symbolisera l’union entre deux personnes.
Et pourquoi douze svp ?
@ Valery et Mary
Je crois que vous ne parlez pas du même type de racisme. Valery a raison dans le sens que le racisme racialiste comme on peut le trouver en Russie ou dans les pays traditionnellement d’émigration (Bulgarie, Italie, Espagne, Portugal… même syndrome en Corse), n’est pas trop présent en France.
Personne à part peut-être Robert Marchenoir (et encore) ne pense sérieusement que les noirs seraient structurellement des arriérés mentaux, ou qu’ils seraient génétiquement spécialisés et limités à la course à pied, la boxe, le crime ou bien à vendre des petits tambours et des lunettes de soleil tombées du camion. En France comme aux USA ou au Brésil, les lanceurs de bananes ne sont pas légion et personne ne s’étonne outre mesure de rencontrer un professeur, un médecin ou un chef d’entreprise noir ou bronzé. Même si aux USA le racialisme a laissé place à un communautarisme que je trouve presque aussi choquant : les gens ne se mélangent pas.
Pour avoir partagé la vie d’une Antillaise durant quelques mois, j’ai observé ce racisme racialiste en France… mais surtout de la part des arabes envers les noirs, quand par hasard je marchais à quelques mètres de distance. Pour moi ça tombait tellement comme un cheveu sur la soupe de voir un arabe insulter gratuitement une noire qu’une fois je suis parti d’un fou rire en la prenant par la main et que l’arabe est parti se cacher de honte.
Mais le racisme social existe bel et bien en France. On n’aime pas le noir, l’arabe, l’obèse, ou le sans-dents parce qu’il sentent la pauvreté et les cas sociaux.
Les conséquences sont souvent les mêmes, malheureusement, mais le nombre de mariages interethniques montre que le concept de suprématie raciale ne colle pas avec notre culture. Sur ce point je rejoins Valery.
@Alex paulista | 01 novembre 2016 à 16:31
Désolée Alex paulista mais pourquoi nous avoir alors rabâché si souvent les motifs de votre exil au Brésil, en raison prétendiez-vous d’une certaine forme de discrimination à l’égard de votre couple ? Pour ma part, cette discrimination je l’ai rencontrée de longue date et jusque dans ma famille et à plus forte raison, des centaines de fois, dans la société ou les différents milieux où j’ai été amenée à évoluer. Et encore aujourd’hui mes très jeunes petits-enfants métis entendent parfois des réflexions racistes qu’ils me rapportent et qui donnent parfois lieu à de drôles de dessins où ils expriment toute leur inquiétude, voire parfois leur incompréhension ou leur souffrance.
@ Mary Preud’homme | 01 novembre 2016 à 20:22
Je ne dis pas que c’est beaucoup mieux, mais que c’est différent.
La discrimination, l’arrogance et les préjugés des Français sont criants (les Brésiliennes seraient forcément intéressées ou en recherche de mariage blanc, leur portugais ne serait pas « le bon », qui serait celui du Portugal dont la population entière représente moins que la moitié de São Paulo, des employeurs demandent un diplôme bidon de la fac de Paris pour attester qu’un Brésilien bac+4 au Brésil parle portugais), je dis juste que ce n’est pas le même racisme que celui que j’ai vu en Espagne ou en Italie, même chez des Florentins instruits qui n’auraient pas consulté un médecin noir.
Quant à ma décision de partir pour le Brésil, elle est due aux difficultés créées par l’administration sarkoziste pour poursuivre une vie normale. C’est vrai que lorsque j’ai vu que les Français votaient pour cette xénophobie latente, ces concepts foireux de « mariages gris » pour justifier l’arbitraire, cette impossibilité de travailler normalement pendant quatre ans après le mariage, ça m’a mis un coup au moral et j’ai organisé mon départ.
Les Français sont fiers d’eux-mêmes, de leur culture, de leur grandeur, ce qui est une qualité mais aussi un défaut. Mais ils ne sont pas fiers de leur race au sens génétique et se mélangent allègrement, malgré la peur de déclassement social.
@ Valery
Pour se retrouver à terre, il faut avoir passé sa vie à être saoulé par la propagande ou la vodka…
Absolument pas mon genre.
@ Frère Paulista
Personne ne pense sérieusement qu’un Noir est un arriéré mental, pas même un Russe.
Mais il est des époques, Frère Paulista, où il est bon de communier avec l’Eglise, avec l’Etat, et parfois même avec l’appareil d’Etat, peu importe le prétexte de cette communion.
Le racisme comme la xénophobie n’est que le pathétique symptôme du petit enfant qui a froid dans la nuit et qui cherche une foule contre laquelle se serrer pour tenter de se réchauffer.
Lorsque vous serez un homme, Frère Paulista, vous saurez que le seul moyen de vous réchauffer lorsque vous voyagez au bout de la nuit est la femme et non la foule. Vous regretterez alors amèrement le parfum des Antilles.
@GG
« Vous saurez que le seul moyen de vous réchauffer lorsque vous voyagez au bout de la nuit est la femme et non la foule. »
Ce jour est à marquer d’une pierre blanche* : sur ce point je suis d’accord avec vous.
* J’ai écrit « pierre blanche » mais ne voyez pas là une connotation raciste ou suprématiste blanc.
Non, parce qu’au point où on est…
@Alex paulista
J’ai lu attentivement vos propos puis je suis allé chercher le sens du « racisme racialiste ». Ça n’existe pas.
A mon sens, le problème à la base de ce genre de dialogue entre sourds est que chacun utilise un jargon incompréhensible pour les autres, ainsi que des définitions n’ayant un autre sens que chez les autres. Quand Mary fait remarquer que ses « très jeunes petits-enfants métis entendent parfois des réflexions racistes », je ne peux que rappeler que Mary, au bout de trois lignes, laisse entendre que moi je serais raciste pour avoir utilisé l’expression « noirs et arabes », un « amalgame » selon elle. Alors que je répondais justement à une question sur le racisme anti-noirs et arabes.
Soyons sérieux. Quand on commence à s’offenser pour des micro-agressions ou un racisme imaginaire, ainsi que nos amis outre-Manche, le bon sens et la modération deviennent impossible. Le racisme, la xénophobie et la discrimination c’est la loi de 2006 à Alger, toujours active, qui vise quiconque « incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion », et qui punit le « criminel » de deux à cinq ans de prison. Ou en Iran, où les relations entre homosexuels sont punies par la mort. Les lois en Arabie Saoudite considèrent les chrétiens comme des citoyens de dixième zone, et les chiites de deuxième zone. Au Pakistan, il y a eu 1096 femmes tuées en 2015 par des proches, dans le cadre de ce qu’on appelle couramment des crimes d’honneur. Aussi le Pakistan a voté une loi en 1990, décrétant que toute profanation du Coran est punie par la peine capitale. Je pourrais continuer cette liste…
Tout cela pour faire remarquer que le racisme est un phénomène qui doit être mesuré par comparaison, et non pas par une sorte de croyance aveugle dans une société utopique parfaite, où tout le monde va aimer le nouvel arrivé. Cela n’existe pas et n’existera jamais, car chaque personne humaine a un libre arbitre, sa propre vision et son propre point de non retour quant à la tolérance.
Pour finir, je vous fais remarquer que toutes ces populations africaines qui laissent entendre que le Français serait raciste, continuent d’affluer par millions et s’installer en France, ce qui prouve que c’est quand même ce qu’on fait de mieux, concernant les droits de l’homme, la démocratie, le niveau de vie et la tolérance. Cette immigration est à sens unique, ce qui montre qu’il ne fait pas bon vivre dans ces pays.
Ainsi j’aimerais adresser un autre point où je suis en désaccord avec Achille. Les pays de l’Est ne sont pas plus racistes que tout autre. Leur citoyens ont juste peur de l’inconnu, car ils vivent dans des situations extrêmes de stress économique, social et démocratique. Boucler ses fins de mois est devenu la préoccupation première, souvent hors d’atteinte. Les denrées premières sont hors de prix. La corruption des élites est totale. Dans ce cadre terrifiant et étranglant, le citoyen considère que l’accueil des réfugiés ou tout simplement de tout étranger sera la goutte qui va faire basculer sa vie incertaine vers une précarité totale. Quand ces populations de l’Est immigrent en France, elles s’adaptent très facilement, car elles ont une culture et une éducation très similaires à celles des Français (même les Russes, oui oui) et vous ne trouverez aucune preuve attestant d’un racisme accru de leur part. Par contre un franc-parler qui peut choquer certaines âmes un peu trop sensibles, j’en suis désolé.
Quant à la discrimination et aux préjugés envers les femmes brésiliennes, je ne vois pas d’où vous sortez vos propos. Durant mes quinze années en France, j’ai pu amplement constater qu’épouser une Brésilienne fait partie d’un phantasme très répandu parmi les mâles français, et que l’heureux choisi est le plus souvent envié.
Un vieux proverbe brésilien dit « Le vieux bœuf préfère l’herbe tendre. ». Tellement vrai.
@ GG & hameau dans les nuages
Puisqu’aujourd’hui certains célèbrent la femme sur le blog, et c’est une excellente initiative, voici quelques lignes de Camus, extraites de son livre Noces :
« Je comprends ici ce qu’on appelle gloire : le droit d’aimer sans mesure. Il n’y a qu’un seul amour dans ce monde. Étreindre un corps de femme, c’est aussi retenir contre soi cette joie étrange qui descend du ciel vers la mer ».
@Mary Preud’homme | 31 octobre 2016 à 15:01
« …je ne le suivrais pas et même le combattrais s’il était amené à appeler à voter Hollande (la mort dans l’âme) au second tour… D’autant plus qu’imaginer Hollande au second tour relève de l’utopie la plus folle »
Je pense effectivement que, vu la situation dans laquelle il se trouve, Nicolas Sarkozy n’aura pas à demander à voter pour François Hollande au second tour, mais pour Alain Juppé… ce qui risque de lui faire encore bien plus mal. ☺
Eho les antiracistes !
La paranoïa antiraciste gauchiste vous a complètement détruit le peu de cervelle qu’il vous reste pour faire vous-même vos propres analyses sur ce phénomène qui tombe à pic, récupéré par l’intelligentsia intello bobo de gauche et ses Torquemada de la pensée unique gauchiste seule autorisée.
On entend en boucle, on lit sur tous les merdias couchés, cette expression magique imparable, incontestable du prêt- à-penser de la diktature idéologique de gauche : « sous peine d’être accusé de racisme » !!
Pourquoi « accusé » ?? C’est interdit d’être raciste ? On n’a pas le droit d’être raciste ? C’est puni par la loi si on dit qu’on est raciste ? En quel honneur ? De quel droit ? Désolé chers procureurs gauchistes, je*** suis raciste et revendique le fait d’être raciste et j’admets que d’autres races n’aiment pas la mienne ; aucune sanction pénale, à part vider mon compte en banque pour améliorer le parc automobile des inquisiteurs de l’antiracisme, ne me fera changer d’avis ; ce n’est pas le fait d’être raciste qui est un gros mot mais le fait d’être accusé de l’être ; dans quel monde vit-on ? Nous obliger à aimer d’autres espèces ou races ou communautés qu’on n’aime pas et qui ne nous aiment pas non plus, vous y allez fort !
Que l’on applique la loi s’ils sont agressés provoqués insultés, ok mais nous obliger à leur faire des mamours, ah ça non merci pas d’ça chez moi !
***Il y en a de plus en plus des « comme moi », des millions, mais chuuutttt sinon représailles !
@hameau dans les nuages | 02 novembre 2016 à 09:38
Pas de quoi se formaliser en effet, d’autant que les pierres noires seraient dotées de leur côté d’innombrables vertus protectrices, notamment pour les accros des nouvelles technologies.
Dans ma jeunesse, lire Le Monde était tendance, tandis que lire Le Figaro ou France-Soir apparaissait comme terriblement franchouillard, voire arriéré. Si bien que nul s’estimant dans le coup et soucieux de faire partie d’une intelligentsia reconnue (ou y aspirant) ne pouvait avouer lire les deux derniers précités ou d’autres du même tonneau, sous peine de se voir catalogué illico comme ringard irrécupérable et exclu à vie de la sphère bien-pensante, intellectuelle et savante qui fait la pluie et le beau temps en notre beau pays, ex-détenteur des Lumières.
Con-formisme quand tu nous tiens !
Mon pauvre Valery, vous me prêtez des intentions totalement à l’opposé de ce que je voulais démontrer, moi qui préfère toujours nommer les choses et les personnes et l’ai enseigné, de longue date, à mes plus proches. Aussi je vous trouve d’une stupidité abyssale en affirmant que dire de tel ou tel qu’il serait arabe, noir, jaune, blanc, métis ou indien, constituerait un délit de racisme, cela relève en fait d’une stupidité abyssale parce qu’à l’opposé de ce que je préconise en matière d’affirmation de soi. Pourquoi donc Monsieur, ces gens venus d’ailleurs ou d’apparence distincte ne seraient-ils pas fiers de ce qu’ils sont, à l’image de vous qui vous revendiquez comme russe et moi comme française de très ancienne souche ? A l’avenir abstenez-vous donc de faire ce genre de commentaire imbécile et concentrez-vous plutôt afin de faire une réponse intelligente et circonstanciée à Alex paulista qui dans son commentaire n’évoquait nullement les fantasmes et autres fantaisies lubriques de vieux cochons qui recherchent de la chair fraîche (brésilienne ou autre) pour assouvir leurs pulsions, travers et autres fantasmes inavouables dont vous semblez vous gargariser et qui n’ont rien à voir avec le sujet.
@sylvain | 02 novembre 2016 à 14:08
A propos de paranoïa, vous méritez d’être sélectionné comme finaliste voire comme champion planplan (alias dupontlajoie) sur ce blog.
Concernant le racisme toutes catégories, ne pas perdre de vue néanmoins que ce n’est pas une opinion mais un délit. Et pas seulement made in France.
@Mary
Je ne vous ai pas manqué de respect. Je ne vois donc aucune raison à votre commentaire niveau vieille mégère frustrée, des insultes à gogo sous un jargon pseudo-littéraire. Élevez-vous.
@Valery
« Tout cela pour faire remarquer que le racisme est un phénomène qui doit être mesuré par comparaison, et non pas par une sorte de croyance aveugle dans une société utopique parfaite, où tout le monde va aimer le nouvel arrivé. Cela n’existe pas et n’existera jamais, car chaque personne humaine a un libre arbitre, sa propre vision et son propre point de non retour quant à la tolérance ».
J’adhère totalement à vos propos. C’est du bon sens !
Le racisme des Noirs à l’égard des Arabes et réciproquement en est une triste illustration…
Et que dire du racisme interethnique qui explique tant de guerres en Afrique ?
@Valery | 02 novembre 2016 à 20:35
Il est vexé Valery et voici que le vernis craque et laisse transparaître sa vraie nature de pauvre refoulé et mal embouché qui à défaut d’argument s’en prend à mon sexe et à mon âge présumé… Belle mentalité !
@Mary Preud’homme | 02 novembre 2016 à 20:54
« Concernant le racisme toutes catégories, ne pas perdre de vue néanmoins que ce n’est pas une opinion mais un délit. Et pas seulement made in France. »
Ben dites donc, si c’est un délit, donc punissable, pour nous interner va falloir rouvrir tous les goulags, les camps de rééduc voire des jungles type Calais, des campements type « Stalingrad », parce que des racistes je peux vous en fournir à la pelle : nous, de droite c’est fait et voilà que même des gens de gauche connus pour leur bisounoursisme idéologique le deviennent eux aussi et ne supportent plus, en loucedé bien entendu, tous ces arrivants, ces arrivés, ces migrants, ces migrés, ces immigrés qui nous sont imposés par la force et la violence des lois vichystes de ce gouvernement de socialopettes.
Ces socialopitres qui se congratulent du démantèlement de Calais n’auront réussi, en définitive, qu’à en créer et inaugurer des dizaines puis des centaines.
Bravo la gauche !
@ sylvain de plus en plus au ras des pâquerettes, qui se trompe d’adversaire et confond sa gauche et sa droite
cf loi n°72-546 du 1er juillet 1972 réprimant le racisme et l’incitation à la haine raciale : loi promulguée par un gouvernement de droite (sous la présidence de Pompidou alors que Chaban était Premier ministre).
Etonnant non ? Et l’autre qui nous saoule avec ses migrants d’opérette et autres parasites qui lui ressemblent comme deux gouttes d’eau question opportunisme et lâcheté. Allez sylvain et consorts quittez votre masque et dehors, on vous a reconnus !
@ Valery
Sur la définition du racialisme : https://fr.wikipedia.org/wiki/Racialisme
Comme quoi ce n’est pas si difficile à trouver…
@ GG
Non, tout le monde n’est pas raciste de la même manière. Tout comme je ne suis pas d’accord quand certains assènent que tout le monde serait raciste au fond.
Sur les Antilles, de l’eau a coulé depuis pour moi. Mais je ne suis pas un sanguin comme vous semblez l’être : si des femmes j’apprécie le réconfort du guerrier, moi ce qui me plaît chez les filles, c’est la banlieue, le mystère : é preciso um bocado de tristeza.
https://www.youtube.com/watch?v=TekXbQc5S4Y
@ Frère paulista
On est évidemment raciste de la même manière puisque le racisme n’est en rien positif, et donc en rien objectif, et donc en rien différentiable en tant qu’objet, mais est entièrement subjectif et sujétion dans la négation de l’autre, quel qu’il soit. Le raciste refuse de devenir ce qu’il est, refuse d’assumer l’autre qu’il est déjà en projetant ce qu’il rejette de sa propre personne sur celui qui n’est différent qu’en apparence.
Le racisme est une fuite constante devant l’humanité. Et fuir devant l’humanité, c’est fuir devant la réalité du monde, c’est se retrouver inadapté à toute vie mondaine, sociale, individuelle. C’est finalement croire en une vie meilleure dans un monde meilleur, et ainsi se tourner uniquement vers la mort.
Il existe néanmoins un être capable de réconcilier l’humain avec lui-même, capable de vivre en miroir face à lui et de lui renvoyer l’autre qu’il s’imagine ne pas être : c’est le féminin.
La femme n’est pas l’avenir de l’homme, Frère paulista, mais son perpétuel devenir. Elle est ce qui unit le fini dans l’être que je suis et l’infini dans l’être que je deviens.
@Garry Gaspary | 04 novembre 2016 à 09:18
« Il existe néanmoins un être capable de réconcilier l’humain avec lui-même, capable de vivre en miroir face à lui et de lui renvoyer l’autre qu’il s’imagine ne pas être : c’est le féminin ».
Votre définition de la femme est bizarre, vous la sortez de l’humain en quelque sorte, comme si l’humain c’était l’homme. Vous me rétorquerez que c’est une induction par rapport à votre déclaration. Mais pour une femme qui vous lit, elle se voit à travers vos yeux comme témoin, comme miroir, comme objet de l’homme, face à lui pour réconcilier « l’humain » avec lui-même. L’homme d’après vous serait non marqué (il représente l’espèce), alors que la femme le serait (elle a une spécialisation). Biologiquement ça se discute, c’est une façon poétique et utilitaire de revoir Darwin. Pas la mienne.
@ Lucile | 04 novembre 2016 à 12:58
Ce que dit Gary Gaspary s’applique dans l’autre sens : l’homme est aussi l’altérité pour la femme, et c’est en cela qu’elle est humaine.
Se pose alors la question de l’homosexualité, qui peut être vue comme un refus de l’altérité. Je crois que c’est un peu plus compliqué quand même, sinon les homos seraient tous racistes et refuseraient de côtoyer le sexe opposé…
@ Alex paulista | 04 novembre 2016 à 15:15
Donc si je vous comprends bien, ce n’est pas le féminin qui est capable de réconcilier l’humain avec lui-même.
Ce serait plutôt la rencontre entre le féminin et le masculin. Bon, pourquoi pas ?
@ Valéry
« Moi j’ai bien compris le raisonnement, qui ne condamnait pas tant le fait de ne pas connaître le prix d’une denrée alimentaire, que le fait » d’oser briguer la présidence de tout un pays, alors qu’on croit qu’on peut petit déjeuner avec 20-30 centimes »
Ainsi il est reproché « d’oser briguer la présidence de tout un pays, alors qu’on croit qu’on peut petit déjeuner avec 20-30 centimes » et non pas de ne pas connaître le prix d’un petit déjeuner.
Quelle est la cause et quel est l’effet, parmi les deux informations qui constituent le raisonnement ?:
A – oser briguer la présidence de tout un pays
B – ignorer le prix d’un petit déjeuner ou d’un ticket de transport en commun
Si vous préférez : est-ce A qui engendre B, ou bien B qui engendre A ?
Si A cause B, c’est oser briguer la présidence d’un pays fait qu’il est incongru d’ignorer le prix d’un petit déjeuner ,
si B cause A, c’est ignorer le prix d’un petit déjeuner qui rend incongru d’oser briguer la présidence d’un pays.
Les causes causant les effets (ne riez pas de cette tautologie puisque vous raisonnez sans en tenir compte), c’est bien l’ignorance du prix du pain au chocolat qui est reprochée à Copé. Sinon votre phrase se transforme en « Moi j’ai bien compris le raisonnement qui condamne le fait d’oser briguer la présidence de tout un pays, alors qu’on sait qu’on ne peut pas petit déjeuner avec 20-30 centimes ».
Je pensais avoir été suffisamment clair en ironisant que « Il va de soi que les journalistes lui ont posé cette question pour tuer le temps, et que s’ils avaient voulu mesurer le degré de connexion de Copé à la vie réelle, ils l’auraient interrogé sur l’abaissement du taux directeur de l’indexation des montants obligatoires et entubatoires, qui ne sont inconnus de personne… » mais manifestement je ne l’étais pas, pour vous en tout cas…
Si vous aviez compris ce que j’écrivais, vous auriez donc compris qu’il est absurde de dire (je n’ai fait que reprendre ses propos), comme R. Marchenoir, d’une question qu’elle est absurde quand sa réponse permet précisément de résoudre un problème : JF Copé est-il un candidat pertinent ?
@R. Marchenoir
« Il y a des jours où l’on est vraiment obligé de constater que le gauchisme est une maladie mentale. »
Non seulement ce genre de phrase est celle des trolls, mais elle n’est guère surprenante puisque vous ne comprenez même pas ce que vous écrivez et encore moins ce qu’on vous objecte, et qui est reformulé plus haut.
Pour que je sois vexé, il faudrait que vos démonstrations en soient, or vous ne savez pas démontrer et pour cette raison vous prenez vos sophismes pour des démonstrations.
En revanche, je me demande si votre ton agressif (troll, olibrius, cuistre) ne vient pas de ce que vous n’avez pas apprécié d’être qualifié de vieux et de personnalité violente et anxieuse comme le sont les chasseurs, individus qui éprouvent du plaisir à guerroyer contre des animaux et qui portent fièrement en bandoulière ce qu’ils ne portent pas un peu plus bas .
Je n’ose pas vous expliquer par exemple pourquoi le courage n’est pas une qualité…
Mais si vous êtes aussi intelligent que vous le prétendez, il vous sera aisé d’écrire ici pourquoi le courage n’est pas une qualité.
Au plaisir de vous lire !
@ Lucile
Je suis tributaire de concepts philosophiques christianisés pour exposer une philosophie déchristianisée.
Ce n’est pas moi qui ai défini l’humain comme l’homme, ou plutôt d’ailleurs l’homme comme l’humain, mais la philosophie occidentale, notamment depuis Kant. C’est cette négation du féminin dans la philosophie qui a amené Hegel à la conclusion d’une fin de l’Histoire, et Heidegger à celle d’un être limité par le temps.
Il y a bien un être en soi, qui est le monde. Il y a bien aussi un être pour soi qui est l’humain, l’homme, que nous appellerons dorénavant le masculin. Mais il existe un être pour l’autre qui est le féminin, un être duquel la philosophie moderne occidentale est passée totalement à côté du fait de sa christianisation.
La première phase de déchristianisation des Lumières qui a permis à l’esprit masculin, à l’humain donc, de se révéler et de faire évoluer l’être en soi, le monde donc, ne suffit pas et mène périodiquement au nihilisme. Il faut une deuxième phase, une ultime phase de déchristianisation afin de permettre au féminin de se révéler et ainsi de permettre une régénération historique constante du masculin.
Il faut abattre la trinité chrétienne parce qu’elle n’a été imposée que pour abattre la trinité de l’être. La Révolution a abattu le Père et son monde naturel, il nous reste à abattre le Fils qui porte en lui la mort de l’esprit dans le temps.
Je pourrais dire qu’il est plaisant de se faire traiter d’idiot par un sot mais ce serait mentir : il est désagréable de se faire insulter, par qui que ce soit, même par un nigaud.
Valery, Robert, Exilé et cie, je vous ai connus en 1981, au collège, quand un professeur nous avait demandé notre opinion sur la peine de mort. Il y avait les pour, les contre, et les « contre sauf en cas de (au choix : assassins de personnes âgées, d’enfants, pédophiles, etc.) ». Outre que faire remarquer que si l’on cumulait toutes les exceptions, il n’y avait plus guère que les voleurs de mobylettes qui échappaient à la guillotine, je faisais remarquer qu’être « contre la peine de mort sauf pour les… » revenait à y être favorable.
Ca donnait cela :
– mais non, t’as rien compris ! Bien sûr que je suis contre la peine de mort. Simplement, j’estime que dans certains cas on doit l’appliquer !
– tu es donc pour la peine de mort, au moins pour le cas que tu cites. D’ailleurs, tous ceux qui y sont favorables le sont pour punir certains crimes, pas tous les crimes.
– pfff mais qu’il est bête ! Bien sûr que je suis contre la peine de mort, c’est honteux de tuer des gens ! Mais franchement, dans certains cas, j’estime que etc.
– donc tu es, etc.
Et les noms d’oiseaux fusaient de la part des irréductibles intelligents qui maintenaient qu’ils étaient contre, sauf pour…
Je lis à l’instant (ce qui explique ce préambule) que l’un d’eux qui avait, lui, bien compris le raisonnement que mes difficultés à suivre une analyse me rendaient obscur, demande à ce qu’on lui donne un exemple concret de racisme envers les noirs et les arabes …
Quelqu’un a parlé de « bal des cocus » pour qualifier les (des) intervenants de ce blog .
C’est tellement vrai !
Ici ou ailleurs, combien des gens ont voté Sarkozy, soutenant mordicus qu’il était l’homme qu’il fallait pour redresser la France. Il avait du tempérament, une vision pour l’avenir, un programme efficace. Et surtout, il avait des c…
Puis, comme imbécillité est synonyme de versatilité, ils se sont mis à le conspuer aussitôt élu. Ces fins analystes, ces esprits brillants, comme il y en a a tant sur ce blog, découvraient avec stupeur que N.S dînait et passait ses vacances dans des lieux réservés aux riches et qu’il pensait que celui qui n’a pas de montre de luxe passé un certain âge est un imbécile ! Ô découverte admirable ! Il fallait une sacrée perspicacité pour s’en douter !
Les cocus (souvent depuis des décennies, après leur majorité) se ravisaient et, avec leur intelligence que je ne possède hélas pas, concluaient qu’il fallait voter Hollande. L’enthousiasme juvénile n’y était certes plus et heureusement était venu l’âge de la sagesse ! Fini l’excité clivant et m’as-tu-vu, place était désormais faite au gestionnaire certes terne mais rassembleur, et d’ailleurs pas si froid que ça. C’est qu’il avait l’air plutôt sympa le François et on sentait bien qu’à table avec lui, pour peu que quelques verres de vin brisent la glace, on allait passer une bonne soirée, qui sait si elle ne se finirait pas en chantant à tue-tête quelque chanson paillarde au milieu de la rue, voire celles qui emm… la maréchaussée, dans un esprit bon enfant, cela va de soi ! Mais pas de méprise : François n’était pas seulement le bon pote tout en rondeur joviale, c’était aussi un chef, un vrai : n’avait-il pas promis d’aller dire deux mots bien virils à ce monsieur Finance Internationale qui commençait à nous les hacher fines ?
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le brave François sitôt élu fut raillé : la cravate, la pluie, les blagues qu’on trouve drôles à condition de ne pas en abuser. Et surtout ô admirable découverte bis, il n’était pas allé régler son compte à monsieur Finance Internationale… Quelle surprise !
Acte III ( uniquement si on place l’ACTE N.S en premier , mais en fait Acte beaucoup-beaucoup) : François va partir et les doctes esprits vont rester. C’est qu’ils ont bien retenu la leçon nos fins érudits de la politique : c’est Juppé qu’il faut pour redresser le pays ! Intelligent (j’en vois qui rigolent : je vous demande de vous arrêter) hum… donc intelligent disais-je, puisqu’il a un avis sur l’islam sans avoir lu le Coran, ayant d’ailleurs fait ses preuves quand il était au pouvoir, d’une honnêteté avariée puisqu’il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêt (ainsi que moult autres qualités : il ne met pas les coudes à table, dit merci à la serveuse, est bien habillé, sa prise de conscience des problèmes environnementaux (en fait humains mais passons…) lui faisant désormais prendre des douches…
Juppé s’apprête à refaire le coup de la force tranquille, le vieux sage au-dessus de la mêlée, le père rassembleur et protecteur, du Mitterrand sauce droite.
Macron colporte des concepts du XIXe mais dupera les crédules en les faisant passer pour modernes puisqu’il les présente sur écran tactile.
Le FN fera ce que l’extrême droite a toujours fait : s’en prendre aux étrangers. Selon les époques : aux Ritals et spaghettis, aux bamboulas et négros, aux bougnoules et ratons, aux youpins et baptisés sécateurs, sans oublier les pédales et les gouinasses, ce dont il n’a d’ailleurs pas l’exclusivité.
Et, illusion ultime, le retour de la croissance économique, dont j’ai pourtant rappelé ici la démonstration de son impossibilité.