Je hais le militantisme.
A l’évidence il me le rend bien au quotidien.
Je hais le militantisme.
De gauche, de droite, d’extrême droite et d’extrême gauche.
Chronique, compulsif, permanent ou intermittent comme celui de certains artistes.
Je hais le militantisme qui abhorre tous les pouvoirs sauf le sien. Qui rabote et nivelle.
Je déteste cette manière d’être et de penser, cette obsession de perdre toute identité pour la fondre dans un collectif. Ces voix unanimes, ces slogans criés, cette haine solidaire, cette réduction complaisante et masochiste de l’humain à ce qu’il a de moins noble : un pluriel anonyme brisant le risque du singulier.
Je hais le militantisme qui juge sans recours et condamne avant de savoir. Dont les procès sont encore plus expéditifs que ceux des pires dictatures. Qui n’a pas besoin d’écouter l’autre, la cause adverse, puisqu’ils n’ont pas droit de cité pour lui.
Le militantisme est seul au monde. Son regard est univoque. La société lui appartient. Il expulse à tour de bras. Il y a les militants et tous les autres sont à jeter.
Le militantisme ne pense pas, il éructe. Il pose sur la vie une vision hémiplégique et s’il acceptait la complexité des êtres et des choses, il serait malheureux puisqu’il ne pourrait plus être lui dans sa plénitude, dans son simplisme total et revendiqué.
Je hais le militantisme qui est la démarche des pauvres d’esprit et des sinistrés du langage.
Je hais ces masses dont la seule unité résulte de l’hostilité qu’elles éprouvent et de la caricature qu’elles font de leurs adversaires. Et, de l’autre côté, le même aveuglement acharné à fuir toute tentation de dialogue, de compromis et de négociation. Il n’y a que le rapport de force, la continuation de la guerre sous le masque de la démocratie. Au détriment de la force du rapport personnel et humain.
Je hais le militantisme qui dans les structures partisanes applaudit à tout rompre la parole la plus sommaire, la bêtise la plus manichéenne et a besoin de se fabriquer des idoles qui sauront aller directement du verbe à la démagogie sans passer par le courage intellectuel.
Je hais le militantisme qui se sent mal à l’aise quand on ne lui donne pas totalement raison et a du mal à concevoir des luttes qui soient pacifiques et qui ne se dégradent pas en fureur, en destruction et en violence.
Je hais le militantisme qui, dans tous les domaines de la vie culturelle, politique, sociale, économique et judiciaire, fabrique à gros traits une apparence d’équilibre et de pluralisme mais un authentique désastre : tout ce qui est humain, sincère, ambigu, hésitant, incertain, respectueux et à l’écoute lui est étranger.
Je hais le militantisme qui choisit toujours les caisses tonitruantes, les il n’y a qu’à, les il faut qu’on plutôt que les prudences et les doutes de retenue et de qualité. Une République forte en gueule au détriment d’une République n’ayant pas besoin de hurler pour se faire entendre.
Si je hais le militantisme qui est la manière la plus perverse et la plus sotte pour dégrader des causes justes, apposer sur elles la patte univoque d’une brutalité obtuse, j’aime l’engagement. Celui-ci est solitaire et n’exige pas les coagulations délétères opérées par des rassemblements animés seulement par le désir de pourfendre, de mépriser et d’exclure.
Il y a dans l’engagement une liberté, une allure, un risque qui n’attendent pas d’être dissipés dans une multitude. On s’avance, on s’expose, visages nus, pensées ouvertes, prêts à subir les foudres de l’audace qu’on a eue.
Je hais le militantisme qui façonne une France de plus en plus invivable.
Va-t-on définitivement nous priver du bonheur d’être un citoyen sans conviction puisque Nietzsche l’a dit : le contraire de la vérité n’est pas le mensonge mais la conviction.
Le militantisme : des convictions massives, ossifiées, qu’on ne questionne plus.
Le militantisme étant de l’engagement encadré, pas étonnant que ça défrise les indépendants d’esprit, jouer les godillots ou les perroquets n’étant pas leur tasse de thé. Mais j’ai du mal à voir en quoi « il façonne une France invivable ». Et il n’a pas le monopole des « convictions ossifiées qu’on ne fonctionne plus », dont l’engagement offre de multiples exemples aussi.
Le militantisme est plus un mal nécessaire au fonctionnement de notre démocratie qu’autre chose, en fait. Et s’il est en crise et s’est définitivement vidé de la substance qu’il aurait eue dans le passé, c’est peut-être qu’il a perdu celle-ci et que finalement, il ne nous reste plus grand-chose d’important à vraiment revendiquer pour les individualistes repus de confort et de liberté que nous sommes devenus.
Finalement, cher Philippe, vous militez contre le militantisme.
Le militantisme ne s’exprime pas que dans la rue, Philippe Bilger. Certaines chaînes de radio et de télé lui consacrent une large part d’antenne. Elles n’hésitent d’ailleurs pas à inviter les leaders de mouvements (antiraciste, féministe, populiste) qui se distinguent par l’outrance de leurs propos pour défendre leurs revendications. Ceci non pas dans un but humanitaire mais tout simplement commercial car cela permet d’assurer une bonne audience.
Je pense notamment aux émissions comme « Les vraies Voix » sur Sud Radio dont le président Didier Maïsto se targue d’être un défenseur des Gilets jaunes. Ou encore « L’heure des Pros » sur CNews auxquelles vous participez, Philippe Bilger dont les invités sont des militants eux-mêmes : Jean Messiha du RN, Ivan Roufiol, Elisabeth Lévy, Charlotte d’Ornellas, y compris Pascal Praud lui-même qui n’hésite pas à donner un avis militant clairement de droite quand il en éprouve le besoin.
Certes ces gens-là s’expriment d’une façon plus structurée, ont des arguments plus pertinents que le militant de base qui vocifère dans la rue, mais dont le message qu’ils envoient est le même, d’autant plus percutant que le langage est plus élaboré.
On ne peut pas haïr le militantisme et se faire le chantre de la liberté d’expression. Le premier est indissociablement lié au premier, même s’il en est la partie la moins valorisante.
Je hais le militantisme qui choisit toujours les caisses tonitruantes, les il n’y a qu’à, les il faut qu’on plutôt que les prudences et les doutes de retenue et de qualité. Une République forte en gueule au détriment d’une République n’ayant pas besoin de hurler pour se faire entendre.
C’est pourtant bien ce qu’elle a fait depuis ses origines et même avant, avec des hurlements de haine.
Même ce qu’elle voudrait faire passer pour un hymne reflète, contrairement à ceux des pays civilisés, cette attitude.
LOL ! Revoilou le militant préféré des Français : Noah.
Notre exilé fiscal milliardaire gauchiste, préféré des Français, a proféré des propos racistes odieux discriminatoires stigmatisants envers des joueurs blancs silencieux sur cette mode antiraciste opportuniste qui déferle sur la planète.
Bien entendu il ne sera pas accusé de racisme puisque le racisme antiblanc est très en vogue, toléré et encouragé dans les milieux du showbiz et des associations extrêmes gauchistes antiracistes ainsi que sur le mur des cons des gauchistes du SM.
Un blanc aurait proféré des propos invitant les noirs à sortir de leur silence à propos de la délinquance violente extrême qui règne dans leurs communautés, quel tollé mondial ! émeutes, casses, quartiers entiers en feu, débats houleux haineux, interventions de leurs philosophes de service, Diallo, Camélia, Sy, Autain etc.
Cher Philippe, vous dites « je hais » beaucoup de choses, moi aussi je hais les mêmes que vous mais sachez que la mort de Floyd et du grand délinquant Traoré a généré une nouvelle race d’antiracistes gauchistes antiblancs qui vont prendre le pouvoir partout dans le monde, leur mort est un opportunisme fabuleux pour tous les futurs dictateurs gauchistes qui vont nous apprendre comment nous devrons les aimer à coups de bottes si nécessaire.
Blancs de droite cathos, tremblez, vous êtes cuits, ils ont gagné !
Teintez-vous en noir, déménagez, prenez des cartes aux NPA LFI PCF PS EELV, assurez vos arrière-trains, affichez des posters du Che dans vos HLM, collaborez, c’est l’ultime solution pour sauver votre peau.
Magnifique
Je souscris.
Totalement.
À l’analyse.
Il faut des hommes qui font l’histoire. Pas des robots.
Les convictions, quand on les porte fort, et haut, individuellement et collectivement, non pas par militantisme, aveugle et parfois cruel, mais parce qu’on y croit, fermement, sont les plus dignes de la conscience humaine. J’aimerais tant que ce que vous venez d’écrire reste et s’inscrive durablement comme une différence, nette comme une évidence.
Merci et bravo pour ce billet.
Bon courage aussi car vous risquez d’en prendre plein la…
« …une France de plus en plus invivable.
Va-t-on définitivement nous priver du bonheur d’être… »
Oui c’est à cela qu’ils s’acharnent, nos gouvernants, depuis, depuis, depuis….
N.B.: pour s’attirer la sympathie des manifestants noirs, il va faire une enquête pour savoir si nos policiers sont racistes, il a complètement oublié qu’il donnait, il y a peu de temps, des primes et des armes à ces policiers, pour que l’on casse les Gilets Jaunes.
Bref il fait en permanence tout et son contraire et nous prive de l’espoir de jours meilleurs, la France est entre ses mains un jouet.
Demain il sera réélu, par des faux bulletins de vote, après-demain il sera le maître de l’Europe et fera la morale à Poutine et à Xi Jinping.
Alors je rêve de voir l’Élysée rayé de la carte pour ne plus jamais avoir en ce lieu des fous qui se prennent pour Napoléon.
On ne fait jamais bouger d’un poil un vrai militant dans ses convictions.
Ce sont des huîtres.
Cher Philippe,
Très juste ! Je diffuse sur mon mur Facebook, et sur deux blogs très lus aussi.
Bonjour Philippe,
Je ne sais pas si je partage la « haine », mais la défiance profonde et l’agacement intérieur certainement.
Il m’est impossible de me faire dicter mes amitiés, mes estimes, mes actes par une idéologie totalisante. C’est entre autres pourquoi je ne suis pas un affidé d’une quelconque religion. Le totalisant étant par essence un tantinet totalitaire.
Cependant je n’oublie que tout étant rapport de force, cette brutalité que la masse impose a pu débloquer des situations, faire avancer la qualité de vie de certains des moins bien lotis.
Mais tout comme vous, je préfère conserver une absolue liberté d’appréciation dans mes engagements, dans mes affinités « intellectuelles » (ça vaut pour celui avec qui je me sens une affinité, parce que personnellement, intellectuel me semble un bien gros mot pour définir ne serait-ce qu’une partie de moi-même 😊), je me refuse à les voir dicter par une norme de groupe.
Ça n’empêche en rien de s’engager parfois, à titre personnel, dans une action plus collective.
D’apprécier telle ou telle organisation qui œuvre dans le sens du bien collectif.
En l’écrivant, j’ai bien conscience de l’objection, ton bien commun n’est pas forcément le mien.
Bien sûr.
C’est bien pourquoi il faut éviter de n’être que d’un bloc.
Tenez, par exemple, il y a quand même quelque chose que j’aime chez Emmanuel Macron… Il est supporter de l’OM.
Droit au but Manu.
Merci pour ce pertinent et excellent texte Monsieur Bilger.
Bien cordialement.
M. Bilger,
C’est lorsque vous êtes en colère – à votre mesure – que vous êtes excellent.
Excellent billet, Monsieur Bilger, qui en vérité risque de vous attirer les foudres d’une certaine intelligentsia dont le militantisme est le cheval de bataille !
Je retiendrai de ce billet les passages de conclusion :
« Si je hais le militantisme qui est la manière la plus perverse et la plus sotte pour dégrader des causes justes, apposer sur elles la patte univoque d’une brutalité obtuse, j’aime l’engagement. Celui-ci est solitaire et n’exige pas les coagulations délétères opérées par des rassemblements animés seulement par le désir de pourfendre, de mépriser et d’exclure.
Je hais le militantisme qui façonne une France de plus en plus invivable.
Va-t-on définitivement nous priver du bonheur d’être un citoyen sans conviction puisque Nietzsche l’a dit : le contraire de la vérité n’est pas le mensonge mais la conviction. »
C’est ici que je vous rejoins totalement quand un certain militantisme fait d’une cause un absolu opposé à tout esprit critique. Et effectivement la France devient de plus en plus invivable. On a eu l’absolutisme de certain cacique du PS en 1981 qui déniait toute voix à l’opposition minoritaire par définition et donc avait nécessairement tort.
Cela a repris dans ce début du XXIe siècle avec l’arrivée de corpus d’idées importés, assurant leurs adeptes de détenir seuls LA Vérité révélée, qu’il s’agisse d’économie, de conception de l’Homme où l’on ne cultive que ce qui différencie, notamment en matière sexuelle ou raciale. Car ces tenants de leur vérité ne se réfèrent plus aux principes fondamentaux de notre République française, mais à des idées fumeuses venues d’ailleurs et donc enveloppées d’une aura particulière parce que ce qui vient d’ailleurs est nécessairement supérieur à ce qui existe chez nous Français et qui nous distingue culturellement.
Où l’on voit les tenants du racialisme assumé dénoncer le racisme des Blancs à leur égard, alors même que ledit racialisme est une ode au racisme, simplement inversé, quand certains voudraient aussi supprimer le mot « race » pour interdire le racisme…
À ce peu de goût pour les militants, j’ajouterai mon peu de goût pour les manifestants, n’ayant pas l’instinct grégaire.
Et puisque vous avez cité Nietzsche, l’imagine-t-on sous un calicot, entouré de braillards ?
Bravo Philippe, très beau texte.
Je partage entièrement votre point de vue sur ces foules tonitruantes et décérébrées qui répètent des slogans éculés d’un autre siècle.
Un texte avec une erreur de substantif : imbécillité au lieu de militantisme mais faire tout un texte pour dire « je déteste l’imbécillité »… cela fait beaucoup moins réfléchi.
Sur le militantisme et les partis il faudrait relire Raymond Aron, « Démocratie et Totalitarisme » et les nécessaires contingences des régimes constitutionnels pluralistes.
Très bien vues les dérives du militantisme.
Vous opérez une distinction entre militantisme et engagement.
Parfois, les engagements s’agrègent sous la houlette d’un leader, d’un drapeau, d’un sigle, et le militantisme commence à s’enraciner.
@ Jean
@ Savonarole
« Je hais le militantisme qui façonne une France de plus en plus invivable. » P. Bilger
J’acquiesce. C’est sans doute pour cette raison que beaucoup s’abstiennent de voter aujourd’hui (je fais souvent partie de ces abstentionnistes, écœurée par le paysage politique de ces dernières années). Il y a trop de militants sans nuance, sans humour, sans drôlerie… On peut suivre certaines de leurs idées mais quant à suivre bêtement tout leur prêchi-prêcha, impossible…
Personnellement, j’ai un problème avec tous ces croyants superstitieux soi-disant si généreux. Par moments, on a l’impression qu’on va se refaire une petite guerre de religions alors que nous devrions tous envisager Darwin. Que fait l’école république laïque ? C’est ça le progressisme en Marche ?
Où sont passés les fanfarons ?
Généalogie du fanatisme :
On se méfie des finauds, des fripons, des farceurs ; pourtant on ne saurait leur imputer aucune des grandes convulsions de l’histoire ; ne croyant en rien, ils ne fouillent pas vos cœurs, ni vos arrière-pensées ; ils vous abandonnent à votre nonchalance, à votre désespoir ou à votre inutilité ; l’humanité leur doit le peu de moments de prospérité qu’elle connut : ce sont eux qui sauvent les peuples que les fanatiques torturent et que les « idéalistes » ruinent. Sans doctrine, ils n’ont que des caprices et des intérêts, des vices accommodants, mille fois plus supportables que les ravages provoqués par le despotisme à principes ; car tous les maux de la vie viennent d’une « conception de la vie ». Cioran (précis de décomposition)
Dans ce pays, il ne nous reste plus que les fanatiques noirs, blancs, arabes, les fanatiques religieux, les fanatiques du show-business qui ont oublié d’être des fanfarons et qui ne sont plus que des militants ennuyeux à périr… Je ne cite pas leurs noms, suivez mon regard.
Ils devraient dédramatiser les situations et font tout le contraire, ils soufflent en permanence sur les braises. Tout comme E. Macron qui continue, semble-t-il, de tirer sur le filon anti-flics… Jeu dangereux. Honte à lui.
Comme l’écrivait Jean, peut-être faut-il finalement laisser la macronie aller au bout de sa bêtise. Mais ce seront les citoyens français qui en pâtiront.
Souhaitons-nous bon courage.
Henri Salvador à la jolie peau café au lait (clin d’œil), classe, élégance et légèreté chantait :
https://www.youtube.com/watch?v=PCN3dPONf1o
Sur la pochette du disque, il était déguisé en… policier.
Je hais le militantisme qui façonne une France de plus en plus invivable :
Militantisme gauchiste, islamogauchisme, les pires.
Camélia Jordana, Omar et Hapsatou Sy, Noah, les LFI haineux, les NPA, PCF PS EELV, associatifs extrêmes gauchistes grassement subventionnés pour cracher sur la France, sur les blancs, sur les cathos…
Les chantres du gauchisme : Joffrin, Zéribi, Sopo, Rost, Diallo, Autain, le Méluche… qui éructent leurs haines recuites aigries quotidiennement sur les plateaux télé envers les blancs accusés de persécuter leurs amis racailles délinquants criminels dealers.
La haine a été générée par tous ces suppôts du gauchisme islamiste, ils narguent, provoquent, mettent le pays à genoux avec leurs menaces, leur chantage et leurs actes de délinquants criminels : casses, incendies, tabassages, caillassages…
Ils tiennent le pouvoir couché soumis par le bout du nez, les policiers subissent une véritable inquisition de la part de leur hiérarchie collabo traîtres et des merdias complices.
La France est détruite, mise à sac, traînée dans la boue, ce pays est un dépotoir dechetterie de toutes les racailles étrangères gavées des meilleurs acquis sociaux du monde.
@ Tomas | 08 juin 2020 à 07:21
Vous êtes sur ce blog l’exemple du militant de base, rassurez-vous il y a aussi Elusen, Garry Gaspary, Achille.
J’aime votre haine, notre hôte, même si je m’aperçois que ce que vous dénoncez vous en rend vous-même victime, risquant de devenir militant de l’anti-militantisme.
Jean-Paul II en 1976 (!) soulignait déjà que le vrai combat à l’œuvre est entre le chrétien et l’anti-chrétien, la question étant de savoir, au-delà de la dénonciation d’un phénomène, qui pourrait nous enfermer dans une accusation complice, comment aboutir à partir de cette constatation jusqu’à l’accomplissement romanesque dont vous parliez hier, qui narre une conversion, où il serait possible de ne pas répondre à la haine par sa dénégation.
Quel outil pourrions-nous inventer pour éviter, après un XXe siècle où par deux fois le monde flirta au bord du gouffre, produisant industriellement des boucs émissaires, d’encore reproduire dangereusement l’éternel retour du pire, Zuckerberg et Peter Thiel, élèves de Girard, dissimulant le fondement évangélique à leur profit et donnant à répliquer aux machines de l’intelligence artificielle le mécanisme archaïque.
Car là est la question fondamentale que vous nous posez aujourd’hui, savoir comment imaginer la formulation d’une alternative de vérité qui pourrait utiliser les moyens techniques faramineux à notre disposition, pour au moins proposer, car on ne saurait l’imposer, une autre vision que celle si bien décrite par Roberto Calasso, ce monde divisé en victimes et en bourreaux, les premières parquées aux pâturages des oppressions à la disposition des seconds pour qu’ils évitent de s’entredévorer, tournant autour de la Kaaba de leur rivalité, pro et anti n’étant que les deux faces d’une même pièce qui, si elles ne savent pas s’écouter comme vous le décrivez, finiront par détruire la démocratie.
Ce rêve fictionnel que vous décrivez en vous l’appliquant est à mon sens incarné par l’espoir européen, ou le Vieux Continent sait entendre, comme le décrit si bien Girard dans le chapitre « La France et l’Allemagne » de son Clausewitz, le Te Deum de Reims célébrant devant de Gaulle et Adenauer les accents triomphants de la réconciliation des ennemis, la larme des frères enfin réunis, comme le soulignait Haïm Korsia le soir de la manif « Je suis Charlie », fondant la Jérusalem Céleste à l’endroit de la terre où elle tombe, ou alors nous en resterons au mensonge des convictions qui, si elles ne savent pas entendre leurs contradictions dans un esprit de construction, annihile la vérité de leur raison qui est équilibre de la relation.
À l’heure où la réalité d’un virus n’est finalement que l’analogie poétique des violences qui nous menacent, si nous voulons survivre, il est urgent d’enfin accéder à la sainteté inscrite dans nos textes, qu’il est un chemin encore fictionnel mais tout à fait réel qu’il nous est proposé d’emprunter, ce chemin pavé de cette seule pierre solide sous nos pieds, acceptant avec elle d’être rejetés par les bâtisseurs de destruction, et que oui, nous n’avons que cette foi pour raison.
Ils sont nombreux les militants macroniens sur ce blog. On va finir par les laisser entre eux… Pas de contradictions surtout… On ne sait jamais.
Et puis, à quoi bon !
Laissons le pays dériver chaque jour un peu plus… en spectateurs !
@ Walson
Et vous l’exemple du type qui ne sait pas lire. Notamment si vous pensez qu’Achille et moi avons les mêmes idées. La France c’est comme les Etats-Unis: un « électeur de gauche » du Grand Est (Achille, si vous allez au Cora, c’est que vous vivez là-bas, non ?) n’a absolument rien à voir avec un du Sud-Ouest (d’où je suis originaire, pour votre information).
Mais bon j’ai bien compris que les subtilités de raisonnement vous échappaient, je ne vais pas me formaliser pour si peu. J’aime beaucoup les caricatures de commentateurs dans votre genre, j’ai beaucoup de plaisir à imaginer des êtres dont je ne pensais pas qu’ils existaient ailleurs que dans les villages les plus reculés du bocage vendéen jusqu’à ma découverte du journal Valeurs Actuelles à l’occasion d’un voyage en avion dans un pays ensoleillé.
Depuis, j’observe l’agonie de la bête de la droite maurassienne, ça prend du temps mais ça avance, je dirais que les Zemmour et compagnie ressemblent plus au mieux de la fin qu’autre chose….Mais rassurez-vous ce sont des gens comme moi qui en transmettront le mieux l’héritage positif !
Je pense que la haine est quelque chose de complètement inutile, qui peut seulement rendre malade celui qui en abuse. Mais sur ce blog, je dois dire qu’elle est très répandue. Je pense dire les choses sans haine, même si certains le prennent mal.
Quant aux militants, il y a ceux qui effectivement manifestent, et ceux qui se contentent de militer derrière leur ordinateur. Moi j’essaie de m’aérer, donc je manifeste parfois dans la rue, cela m’est arrivé avec les Gilets jaunes, mais j’aime aussi défiler le Vendredi saint (férié à Metz n’est-il pas Monsieur Bilger ?), j’ai raté celui de cette année pour cause de covid.
Mais militant ne vient-il pas de militaire, attention aux dérapages, il y a parmi vos lecteurs des familles de militaires et vous pourriez attirer les antimilitaristes. J’ajoute qu’un militaire est un militant accompli, qui est prêt à donner sa vie pour une cause qui s’appelle la nation.
@ Isabelle | 08 juin 2020 à 13:24
« Comme l’écrivait Jean, peut-être faut-il finalement laisser la macronie aller au bout de sa bêtise. Mais ce seront les citoyens français qui en pâtiront. »
Si j’en crois votre dernière phrase, il n’y a donc aucun intérêt à laisser la macronie aller au bout de sa bêtise…
Franchement, quand je vois l’état de délabrement de la nation à tous les niveaux (politique, économique, social, etc…), je suis étonné qu’une révolte massive venant des « Gaulois » ne soit pas encore arrivée. J’entends par « Gaulois » toute personne faisant passer la nation avant les lubies européennes, néolibérales et mondialistes. Comme disent les Anglo-Saxons, « My turf, my rules » et ils ont mille fois raison.
On n’est pas obligé d’être une couil*e molle comme notre locataire de l’Elysée.
@ Aliocha | 08 juin 2020 à 13:43
Et pendant ce temps-là,
La Méditerranée
Qui se trouve à deux pas
Joue avec les galets
Qui voulez-vous convaincre avec Girard et encore et toujours Girard, peut-être l’avez-vous en poupée et vous endormez-vous le soir avec lui en tétant votre pouce ?
Vos envolées crétino-laïques sont agaçantes, êtes-vous un prêtre défroqué qui ne peut plus faire de sermon, alors :
Viens, viens sur la montagne
Tout près du ciel j’ai ma maison
Viens, viens sur la montagne
Là-haut il fait si bon
Tout cela pour dire que vous êtes vous aussi un militant(e), mais de quoi ? de je suis Charlie ?
Puis-je signer votre diatribe sur le militantisme ? J’ajouterai que je méfie même de l' »engagement politique » qui n’est souvent prétexte qu’à un alignement des opinions sur le mieux-disant de gourous et excuse pour se comporter sans analyse personnelle.
Tempête sous un crâne ou habileté sémantique ?
Ne pas employer les mots « noir » et « minorités », c’est ne pas nommer les problèmes et s’obliger élégamment à rester dans la sémantique généraliste !
Cordialement.
@ Tomas | 08 juin 2020 à 14:46
Vous avez déformé mes propos, comme vous le faites avec tous les intervenants.
Inutile de dialoguer avec vous.
@ Tomas | 08 juin 2020 à 14:46
« Depuis, j’observe l’agonie de la bête de la droite maurassienne, ça prend du temps mais ça avance, je dirais que les Zemmour et compagnie ressemblent plus au mieux de la fin qu’autre chose…. ».
Plus le temps passe et plus je me sens proche des maurassiens. C’est normal, docteur ?
@ sylvain 08 juin 08:57
« Noah notre exilé fiscal milliardaire gauchiste, préféré des Français »
Vous avez parfaitement raison mais vous auriez pu aussi y ajouter Omar Sy.
Noah, dont le père Zacharie Noah, je le rappelle, a étudié en France sur les conseils de son père Simon, deviendra un joueur professionnel de football réputé, EN FRANCE.
Yannick Noah repéré par Arthur Ashe pour ses qualités tennistiques intégrera à 11 ans une formation intensive avec Patrice Beust et son équipe.
À sa décharge il faut reconnaître qu’il a beaucoup travaillé pour obtenir son titre à Roland-Garros.
Comme Omar Sy aujourd’hui, fortune faite en France il ira, dès 1984, s’installer à New York pour, dit-on, des raisons fiscales.
J’ai beaucoup aimé le joueur de tennis mais l’entendre se plaindre de discrimination, lui qui est né en France durant la gloire footbalistique de son père qui était une star à l’époque à Sedan, me laisse sans voix.
Curieusement dans tout ce fatras des pseudo-discriminations, on oublie un peu vite les policiers brûlés à Viry-Châtillon en 2016.
« Une dizaine de personnes s’en prennent au véhicule (de police) à coup de barres de fer et de pierres, puis jettent des cocktails Molotov en direction des agents à l’intérieur des voitures. Une policière est grièvement brûlée aux mains et aux jambes tandis que le diagnostic vital d’un adjoint de sécurité de 28 ans très grièvement brûlé est engagé ».
A PROPOS D’ISABELLE
Je dois en convenir, sans en être fier : je lis toujours les textes de Philippe Bilger, mais je ne lis pas un commentaire sur vingt. Il y a des gens que je ne lis pas, car je les trouve trop médiocres. Il y a des gens que je ne lis pas, car je les trouve trop bêtes. Il y a des gens que je ne lis pas, car je les trouve trop longs. Les gens que je lis toujours savent très bien que je les lis.
De temps en temps, je rajoute un nom à la liste des gens que je lis.
Je lis plusieurs dames. L’une d’elle vient d’être qualifiée « d’extrême droite » par un habitué que je lis toujours, dans un billet où l’expression n’était manifestement pas un blâme. Ne lisant pas tous les textes d’Isabelle, je ne puis donner mon avis sur elle. Elle ne cite ni Hitler, ni Mussolini, ni JMLP, ni MLP, ni Maurras, ni Tixier-Vignancour… mais très souvent et parfois longuement Cioran ! C’est de bon augure. Certes, ce n’est pas un signe qu’elle soit communiste, socialiste, mélénchoniste, écologiste… C’est tout de même une rareté sur un blog français influent. J’ai d’ailleurs lu un jour qu’elle suivait aussi le blog (quasi désert) d’un grand pestiféré, grand ami de Cioran. Autre bon point. Alors « extrême droite » ou pas… Je lis son nom chez Rioufol, alors que j’y suis toujours tricard.
Ce qui est certain, c’est que Rioufol, lui, ne doit pas me considérer comme assez « d’extrême droite ». Moi non plus d’ailleurs, à dire vrai. Contrairement à une dizaine d’habitués d’ici, qui s’y trouveraient comme des poissons dans l’eau.
Tous les goûts sont dans la nature. Ce qu’on est, ce qu’on pense est le résultat de toute une vie, de mille lectures, de mille expériences. Savonarole ne deviendra pas communiste. Aliocha ne votera pas Le Pen. Marchenoir ne va acheter sa carte à SOS Racisme ou à Lutte ouvrière. Mary ne va pas hurler contre « les violences policières » avec un porte-voix. Sbriglia ne va pas devenir bête. Julien ne va pas dire de mal du catholicisme et de la musique pour orgue. Chacun persévère dans son être. C’est comme ça. On aurait tort de s’en affliger.
Le militant, il est à un mariage dans une salle des fêtes en plein trou du c.. du bocage vendéen. La plus belle fille de la noce (après la mariée évidemment) vient de l’entraîner en un coup de vent derrière elle dans la chenille endiablée. Ses mains à lui posées sur ses épaules à elle, il suit mal la cours car il réfléchit encore et encore à ce qui pourrait faire fermer le bec tout à l’heure à Tonton Léon qui n’a pas arrêté pendant le repas de lui répondre, agacé par ses démonstrations, que lui, il soutenait Macron et voterait pour Macron la prochaine fois.
J’aurais pu raconter la scène sans doute avec une militante et c’est sûr un autre que Macron. Font c… les militants ! Visitez le Puy du Fou !
@ Isabelle | 08 juin 2020 à 13:24
Apocalypse now
Il existe des solutions pour en finir avec les souffrances que l’on impose à notre peuple. Le rassemblement, non pas politique mais de gens qui voudraient vivre en toute sécurité et harmonie avec leurs semblables. Cela s’est produit de nombreuses fois dans l’histoire de l’humanité.
L’exode, non pas du peuple juif, mais du peuple de France blanc, catho ou athée.
Rechercher une nouvelle patrie n’est pas une difficulté, il existe de nombreux pays qui seraient heureux de recevoir une colonie de personnes comme la nôtre (excluons l’Afrique, le Proche et Moyen-Orient et l’Asie du Sud-Est) .
La France c’est fini, il faut la laisser à l’islam, aux Africains, aux extrémistes, aux francs-maçons, aux sarkozistes, aux hollandiens, aux macroniens et aux citoyens bénéficiant d’une double voire triple nationalité.
Mourir de désespoir n’est pas une solution, alors… Prenons l’idée au vol et répandons-là autour de nous car l’avenir sera de plus en plus sombre.
Il faut bien qu’il y ait un Tomas sur ce blog, car la 7e Compagnie commence à nous casser les burnes.
Le fils de Wal est shooté à halla, il finira au Valhalla chantant son kyrie.
Quant à moi je suis un fils de la fille aînée, militant de l’amour, adepte des poètes et du vent, de la littérature qui souffle où elle veut la liberté de l’Esprit, laissant aux Valkyries leur soif des chaînes, leur goût du sang.
@ Tomas | 08 juin 2020 à 14:46
Il est clair que vous et moi n’avons pas les mêmes idées. Il n’est guère que ce pauvre Walson pour ne pas s’en rendre compte. Il faut dire que ses capacités d’analyse sont assez limitées.
Je ne sais pas pourquoi il fait une fixette sur moi alors que je ne m’intéresse absolument pas à ses commentaires, niveau collégien de CM1.
Allez comprendre !
https://youtu.be/iZpNgSaYWts
Vivre pour des idées ou mourir ?
Terrible dilemme auquel Brassens répond avec humour.
Plus sérieusement il me semble que l’on ne peut pas mettre tous les militants dans le même sac, notamment des extrémistes sectaires d’extrême gauche ou droite qui répandent la haine et des combattants pour l’honneur, la liberté ou la justice.
Dans la série « Ces grands esprits français que le monde nous envie », nous avons la chance immense d’avoir Christophe « Castanaze », l’ex-petite frappe marseillaise, au poste de ministre de l’Intérieur.
Ainsi, après la promenade dans les bois interdite parce que plus dangereuse que de faire la queue pour acheter des clopes pendant le confinement (et dans confinement il y a…), nous avons droit aujourd’hui de sa part à la suspension « systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré » de racisme par un membre des forces de l’ordre.
Dans le genre phrase nonsensique « oxymorienne », c’est du caviar ! Coluche n’aurait pas fait mieux pour se moquer des crétins politicards et autres journaleux propagandistes qui vont avec.
C’est quoi un « soupçon avéré » ?… C’est nouveau, ça vient de sortir comme il aurait dit.
Et j’adore la suspension « systématiquement envisagée ».
Woaw, ça fout les boules ! Ça c’est du ferme et définitif hein ?! ben ouais, il y a systématiquement…
On voit qu’on a affaire à des hommes, des vrais, des durs, des tatoués !…
« Mais jusqu’où s’arrêteront-ils ? »
Consternée par la dégradation de la statue à l’effigie de Winston Churchill à Londres.
Faire du plus grand leader antifasciste une figure raciste est affligeant de bêtise et d’ignorance. Les soi-disant anti-racistes sont décidément de plus en plus débiles.
Et après cela, il ne faudrait pas lancer de diatribes, comme le clament certains sur ce blog…
@ S Carioca | 08 juin 2020 à 10:21
« On ne fait jamais bouger d’un poil un vrai militant dans ses convictions. Ce sont des huîtres. »
Vous avez sans doute raison. Sartre, qui détestait les fruits de mer, a d’ailleurs mis cette réplique dans « Huis Clos »: « L’enfer, c’est les huîtres… »
Le militantisme est la mise en oeuvre bête (toujours) et méchante (pas toujours mais souvent) de l’idéologie dont il est l’expression concrète.
L’idéologie se diffusait autrefois différemment selon le niveau des individus et les classes sociales. Grâce à Macron qui aura réussi à faire de la France un archipel de communautés, elle se diffuse également de façon communautaire.
On trouve donc au stade un, le militantisme basique, celui des masses, représenté par la photo qui illustre le billet.
À ce militantisme on peut appliquer la célèbre phrase d’Einstein, en la modulant à peine :
« Je méprise profondément ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique. Ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement. »
Il avait anticipé le rap et autres musiques du même style, et les manifs qui se font sur ce rythme.
Par contre pour la moelle épinière, il n’avait pas les connaissances biologiques actuelles, qui affirment que l’intestin est un deuxième cerveau, sinon il n’aurait pas parlé de moelle épinière.
Et puis il y a le stade deux, celui du militantisme distingué, ou qui se pense tel. C’est celui de tous nos saltimbanques télés qui font et défont l’information et de leurs talk-shows tellement convenus qu’ils abrutissent l’électeur moyen qui conclut qu’un jour d’élection, la pêche à la ligne présente au moins l’avantage que le poisson n’est pas bavard.
D’où l’abstention !
Et enfin, last but not least, au stade trois, il y a le militantisme pervers de nos dirigeants europhiles, nécrophages, se nourrissant du cadavre de la France éternelle qu’ils assassinent tous les jours.*
Et c’est ainsi que par un militantisme fondé sur l’idéologie européiste, mortifère et antidémocratique, un certain Sarkozy avec l’aval de la gauche, du centre et de la fausse droite a réussi ce qu’il faut bien appeler un coup d’État légal, en faisant adopter par le Congrès ce que le peuple avait rejeté par référendum.
Depuis, ce militantisme institutionnel continue à nous étourdir par des oxymores du style « souveraineté nationale ET souveraineté européenne » ou, plus loufoque, « la fermeture des frontières de Schengen ET l’ouverture des frontières nationales ET le confinement chacun chez soi, portes fermées même pour la famille » !
Vous suivez ?
Faut être un militant macronien pour suivre.
Da capo, retour au stade un, celui méprisé par le Grand Albert.
*Métaphore ou périphrase je n’ai jamais su la différence, même en écoutant les dialogues de Michel Audiard.
Bonjour monsieur Bilger,
Tout comme vous je hais le militantisme politique, étant entendu que les syndicats militants purs et durs, inféodés à des partis sans le dire, sont également dans cette catégorie, tout en prétendant défendre les salariés.
Je peux d’autant plus haïr le militantisme politique que je n’ai jamais appartenu à quelque mouvement ou parti politique que ce soit: mon action réfléchie et déterminée je l’exprime avec un bulletin de vote.
Je hais tout autant la dictature de la pensée unique, le militantisme de pseudo-journalistes aidant, et les communautarismes militants et asservissants.
Ce pays est en train de crever de tout cela.
Je ne peux qu’approuver à 200 % votre billet !
Nous vivons effectivement dans un monde qui, de plus en plus, refuse toute possibilité d’entendement et de dialogue dès lors que l’on parle d’un sujet tabou faisant partie de cette tyrannie du politiquement correct. Tyrannie habilement orchestrée par des groupuscules extrémistes et agitateurs ayant pour proies faciles des brebis de plus en plus nombreuses, dénuées de tout sens critique et de toute réflexion objective et intelligente.
Comme vous, je hais le militantisme, qui par définition, est très souvent tendancieux, extrémiste, radical, totalitaire, irraisonné et totalement aveugle.
Bravo en tout cas pour vos billets, que je suis très attentivement et auxquels j’adhère très souvent totalement.
« Seuls les huîtres et les sots adhérent » (Paul Valéry)
A PROPOS DE LUCILE
Lucile est une des personnes les plus équilibrées du blog. Sa prose ne manque pas de tenue : je veux dire par là qu’il y a de la matière mais aussi un équilibre qui attire mais parfois repousse aussi d’aucuns.
Je pense que c’est parce que tout cela évoque la maîtrise et que certains s’imaginent maîtriser dès qu’ils voient quelqu’un manifester un certain contrôle de soi. Entre les gens qui n’ont rien à contrôler car ils n’ont ni nerfs ni idées et ceux qui croient pallier aux deux par l’agression, elle peut être importunée.
Enfin, relativisons, qui ne l’est pas ?
Une chose m’amuse : qu’on puisse d’un même élan dire que le militantisme est plus que discutable et tenir à toute force à placer Lucile, et parfois d’autres gens, sur l’échiquier politique.
Traquer l’appartenance, n’est-ce pas un des tristes côtés du militant ? On n’écoute pas l’autre, on le catégorise.
————————
@ Lucile
Comme toute personne équilibrée, vous avez sans doute un côté fantaisiste. Comme j’aime bien la chanson Lucy in the sky, je vous l’envoie.
https://www.youtube.com/watch?v=2RoA0QTZ-bM
D’autant qu’elle serait inspirée d’Alice dans le livre éponyme. Marrant, vous seriez la personne équilibrée et les autres, souvent, un peu dingues.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucy_in_the_Sky_with_Diamonds
Je ne m’excepte pas du lot. Mais qu’importe, on peut tous avoir de bons moments :
https://www.youtube.com/watch?v=0cxHfWaI_T4
@ Patrice Charoulet | 08 juin 2020 à 16:40
POUR QUE LA PARITE SOIT RESPECTEE : A PROPOS DE SAVONAROLE
Savonarole est une andouille, une andouille qui a de l’esprit, j’aime l’esprit…
Et c’est ainsi que cette andouille, d’une paresse insupportable, de temps à autre nous gratifie d’une saillie, sachant que les andouilles ne plaisent pas à tout le monde, qu’elles déplaisent à la plupart, qu’elles ne sont pas faciles à digérer, qu’il faut de l’estomac, il va de soi, que celui délicat du bal des faux-culs ne peut être que dérangé…
Mais il faut savoir qu’un tas d’andouilles peuplent ce monde, dès lors, il est recommandé de toujours, toujours, toujours donner sa préférence à l’andouille qui a de l’esprit, c’est une question de STYLE et de SALUBRITÉ !
Très beau texte de Philippe Bilger.
Certaines personnalités se complaisent à dire qu’elles sont engagées, ce qui fait plus chic que de dire qu’elles sont de gauche. Toutefois il y a parfois une certaine escalade. D’engagé on devient militant, ce qui chez certains n’est qu’à un pas du fanatisme avec la haine que cela peut engendrer jusqu’au manque total de discernement et donc de mesure.
Et, si on se réfère aux dernières manifs, les leaders militants entraînant la foule dans leur détestation du policier, du Français, de la France et du blanc en général, on observe un militantisme bien ciblé et bien haineux.
Le prétexte Traoré tombant en même temps que la mort de George Floyd, a permis de se déchaîner à tous ceux qui sont hantés par la discrimination raciale.
À nous et surtout à nos dirigeants de ne pas tomber dans ce panneau clivant et fracturant la société française et européenne. La loi doit s’appliquer partout de la même façon sur le territoire et pour tous. La discrimination positive serait pire que tout, même si malheureusement certains la pratiquent déjà.
Ne pas tomber non plus dans la repentance, la soumission ou la bassesse. Ne nous laissons pas dépasser par le nombre, à force d’accueillir de façon régulière les Africains toujours plus exigeants.
Voir des élus démocrates aux States ou Justin Trudeau au Canada s’agenouiller face aux manifestants est infiniment avilissant.
En quoi le Canada devrait-il se prosterner devant les personnes noires ? Cela n’a aucun sens.
Espérons que notre jeune Macron, sensible à la cause vu les clichés auxquels il nous a habitués, n’en fasse pas autant. Car un tel geste engage la nation entière.
Déjà il a donné un signal fort en demandant plus de déontologie de la part des forces de l’ordre.
On avait déjà vu François Hollande s’abaisser en parlant avec Leonarda ou se rendre au chevet de Théo.
Le problème ce ne sont pas les militants, tant qu’ils restent en petit nombre, ce sont tous ceux qui les soutiennent implicitement. Il n’y a qu’à regarder à la télé les gens de gauche pleurer sur le sort des minorités et culpabiliser leur contradicteurs comme s’ils étaient inhumains… et forcément d’extrême droite, cela va de soi.
Tout cela, visiblement, procède d’un lent déclin de notre culture, une déconstruction de notre civilisation qui, de secousses en soubresauts se précise. De quoi être inquiets pour nos enfants et petits-enfants.
Le militantisme est en effet détestable, c’est la course aux abîmes des moutons de Panurge.
Le militantisme ne dure jamais longtemps. Greta Thunberg en est un exemple, un Coronavirus et plus personne ne parle d’elle.
Seul le communisme aura vérolé les esprits durablement. On le voit aujourd’hui.
En revanche, le militantisme de ce qu’appelait le grand Savonarole, “les tièdes”, est une véritable plaie.
Ventre mou, les “tièdes“ sont à voile et à vapeur, ils sont toujours pour la médiation, la demi-mesure, le gnangnan épiscopal, le juste milieu.
Le militantisme de toutes les déroutes.
C’était bien la peine de nous saouler ici sur ce blog avec des superpenseurs anglo-saxons, superpenseurs canadiens ou américains, dans quelle mélasse se trouvent-ils aujourd’hui ?
N’y voyez aucune attaque personnelle contre Lucile, laissons-la rêver.
@ Walson | 08 juin 2020 à 17:05
Le Sud-Ouest va devenir terre d’asile. Les fous amoureux de la France pourront s’y réfugier. Déjà à l’abri du coronavirus… 🙂 et l’Islam n’y prend guerre racine. Les gens reculés, certains diront arriérés, tirent la leçon de ce qui se passe ailleurs sur le territoire. Sauf bien sûr les sempiternels gauchistes où là bien sûr on a notre indéfectible quota.
No pasarán ! 🙂
Ce blog offre parfois des pépites extraordinaires.
Trois exemples :
– Commentaire de duvent du 6 juin : « Narcisse souffre-t-il ? NON ! Narcisse jouit de contempler ce que l’autre n’a pas altéré ! » Génial.
– Le 8 juin, commentaire en forme de citation de François Roussin : « Seuls les huîtres et les sots adhérent » (Paul Valéry).
Et juste en-dessous par un hasard facétieux, Daniel Dumoulin écrit : « Bravo en tout cas pour vos billets, que je suis très attentivement et auxquels j’adhère très souvent totalement. »
– Last but not least, comme dirait l’autre, quel délice de lire les commentaires de tous ces « anti-militantisme », militants frénétiques primaires anti-Macron.
@ Savonarole
C’est vous qui m’avez l’air dans la mélasse.
Sur injonction de Manu, la ministre de la Justice va recevoir la famille Traoré.
Tous les délinquants de la famille ? Ça va faire du monde au ministère 😀
La ministre de la Justice étant la patronne du parquet, j’imagine que la future décision du tribunal concernant le (trop) fameux Amada est déjà sous le coude.
Pauvre France !
Militant : personne qui a une attitude combattante pour faire triompher une cause.
Mais ici, n’est ce pas plutôt la cause qui disqualifie le militant ?
D’ailleurs quand la cause est noble, on ne parle plus de militants, ces derniers étant plutôt spécialisés dans les causes ignobles et donc perdues d’avance. Je cite pour exemple Rachida Dati qui, ici, est une égérie et non une horripilante militante de LR.
La cause est entendue, militant désigne implicitement un minus habens, qu’on souhaiterait satisfait de tenir son rang, souvent au plus bas de la société.
Mais quand la société est à ce point étagée, entre ceux qui se perçoivent comme de l’élite ou de la normalité et les « autres », elle n’existe plus : et donc retour aux classes sociales et à la si peu attirante lutte des classes.
Après « Castanaze » et ses phrases débiles on a ce soir Belloubet, la pseudo-ministre de la Justice qui voulait rencontrer la famille de racailles Traoré, faisant fi de l’indépendance de la justice, et se faisant envoyer paître par celle-ci.
Allons vite chercher Leonarda, la romano de Hollande, pour faire médiatrice entre les deux parties afin d’ouvrir un dialogue constructif sur les problèmes de racisme au sein des forces de l’ordre.
Le niveau monte… le bateau coule.
Rien à dire, la tête entre les mains, regarder la page se tourner toute seule.
Il y aurait bien la résistance armée, vouée au massacre.
Il reste le mépris, le dénouement du camp des saints et la joie amère de voir le Croissant déployer son emblème dans un vortex voulu, entériné par des traités où les dirigeants occidentaux ont vendu la civilisation aux islamistes. Ceux-là disparus, tout serait encore possible.
Mais le cancer est généralisé, phase terminale.
@ Walson
Hameau dans les nuages ne sait même pas où il habite, c’est inquiétant.
Je déconseille le Sud-Ouest aux gens trop à droite dans votre genre, trop de basanés et de gauchistes (modérés certes), comme en Bretagne l’élément conservateur est résiduel. Les Obertone et compagnie ont des maisons dans le Morvan où ils jouent aux survivalistes, sinon.
Mais si vous cherchez un endroit où aller vivre votre leucodermie pleinement, voici un forum qui donne plein de bons tuyaux:
https://eelb.su/index.php?threads/o%C3%B9-immigrer-dans-le-monde-blanc.572/
Monsieur Philippe Bilger, je suis totalement d’accord avec la teneur de votre billet. Le militantisme et notamment obtus, qu’il soit d’extrême gauche ou d’extrême droite, est une injure à toute forme de raisonnement et donc d’intelligence.
Sur un autre sujet, et qui n’est pas si éloigné du thème de votre billet.
En refusant d’être reçue par Nicole Belloubet, la famille Traoré démontre bien son jusqu’au boutisme. C’est manifeste dans son communiqué le justifiant :
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/la-famille-d-adama-traore-refuse-une-invitation-de-la-ministre-de-la-justice-nicole-belloubet_4001123.html
Notre avocat a été contacté aujourd’hui [lundi] par le cabinet de Madame Nicole Belloubet, ministre de la Justice, garde des Sceaux. Il lui a été proposé d’organiser une rencontre entre le garde des Sceaux et la famille d’Adama Traoré. Contrairement à ce qu’affirment certains médias, sans avoir attendu la réponse de la famille Traoré, celle-ci refuse de rencontrer la garde des Sceaux pour échanger, a indiqué la famille d’Adama Traoré.
Celle-ci insiste sur le fait qu’elle « demande depuis quatre ans que les gendarmes entre les mains desquels est mort Adama Traoré soient convoqués devant la justice, interrogés et mis en examen. La famille d’Adama Traoré rappelle qu’elle attend des avancées judiciaires, et non des invitations à la discussion qui n’auraient aucune finalité procédurale.
Cette famille, au lourd passé, ne sera satisfaite que si les gendarmes qu’elle met en cause sont convoqués par la justice et mis en examen ! Depuis quand une famille est-elle en droit de dicter ses exigences aux juges d’instruction et au garde des Sceaux ?
Chacun, finalement, incapable d’accéder à la santé mentale de la sainteté, vision claire des rapports humains, se trouve jeté au désespoir de ne plus voir la réalité qu’au prisme de son obsession.
Ce n’est pas un cancer, mais l’enfer sur terre.
@ breizmabro | 08 juin 2020 à 21:29
Si j’étais un flic patriote je saurais ce qu’il me reste à faire.
@ Marc GHINSBERG | 08 juin 2020 à 21:23
De deux choses l’une :
soit vous êtes un poète, et alors je vous dirai pour être dans le ton de notre temps : Poète, vos papiers !
Soit, vous avez déjà eu une jument.
Or, vous êtes banquier il me semble, pourtant que vous auriez dû être poète, qui sont donc tous ceux qui ont altéré le reflet ?
En outre, vous savez ce que l’on dit : « Les femmes sont comme les juments, elles aiment qu’on leur flatte la croupe », mais ce n’est pas le cas ici !
Cependant je vous donne, de poète à poète, ceci :
10 H en juin
Lorsque la brise légère soulève le rideau, je descends dans le jardin
dix heures en juin,
la terrasse est encore remplie de fraîcheur, le rideau gonfle les voiles de sa soie irisée
je regarde depuis la première marche les douze marches qui voudraient marcher
les canicules les ont fait glisser, s’en aller et s’enfoncer
voilà que pour descendre il faut danser.
Tout de suite le figuier majestueux me tend ses bras chargés
tout de suite son parfum m’entoure suave et léger
C’est moi qui l’ai planté, c’est moi qui lui ai donné pour compagnie
le rosier porcelaine qui l’enlace lorsqu’il fleurit
Alors, sur la marjolaine douce comme de la laine,
je m’installe sous ce figuier dont les branches sont déjà pleines
Il faut écouter, et regarder en silence l’insecte crépitant qui va et vient
Je prends un pétale blanc, si blanc, dix heures en juin
Comme l’hostie je le dépose et me dis : Prie !
Mon Dieu… mais tout ce bleu, si bleu du ciel… Mon Dieu, faites je vous en prie…
Mais je ne prie pas, je divague et je rêve
Sous les feuilles, comme des mains au-dessus de moi, je rêve, je rêve, je rêve.
Je hais le militantisme !
Comme un nouveau M. Jourdain, Philippe Bilger ferait-il du militantisme sans le savoir ?
Supporter une équipe de football : militantisme.
Porter un présidentiable aux nues et démolir son adversaire en reprenant les clichés médiatiques correspondants : militantisme.
Être favorable, malgré quelques nuances, au principe anormal d’un syndicalisme judiciaire même s’il a bénéficié d’une couverture d’apparence légale : militantisme.
Reprendre pour argent comptant les classifications du genre « populisme » ou « extrêmes » forgées par le microcosme politico-médiatique à des fins troubles : militantisme.
Prendre le « la » de la bien-pensance sur ce que raconte ce microcosme : militantisme.
Faire l’apologie d’un régime pour le moins contestable (litote) : militantisme.
Eh oui, le militantisme se cache parfois là où n’y penserions pas…
LIBERTE D’EXPRESSION
Je réfléchis, j’aime m’exprimer sur le Net et je souhaite avoir le plus grand nombre possible de lecteurs.
Je réussis à faire tout cela sur plusieurs blogs : par exemple l’excellent blog de Philippe Bilger, qui m’a publié un millier de commentaires en trois ans, le blog littéraire, très fréquenté, de Pierre Assouline, qui ne m’a refusé aucun commentaire et quelques autres blogs de bonne qualité.
Un blog, très fréquenté également, est celui d’Ivan Rioufol. Je ne partage pas de nombreuses idées de ce journaliste, mais je souhaitais y publier mes réflexions, puisque le nombre de ses lecteurs est important. J’étais confiant, puisque son blog s’intitule fièrement « Liberté d’expression ». Or, j’y suis tricard, pour user d’un mot d’argot, c’est-à-dire, en français courant, interdit de séjour.
On me dira : c’est normal. Si vous êtes anar, gauchiste, communiste, socialiste… ce journaliste du « Figaro » n’a pas à publier vos commentaires. C’est son blog et c’est lui le maître des lieux.
Or, j’ai voté, tour à tour, pour le Général, pour Pompidou, pour Chirac, pour Sarkozy, et maintenant, à toutes les élections, pour les candidats LR. Est-ce une raison pour refuser mes réflexions, qui sont toujours écrites avec soin, sans fautes d’orthographe, sans diffamations, sans injures, et toujours signées de mon prénom et de mon nom ?
Il est vrai que je ne vote pas pour Mme Le Pen et que je désapprouve tous les racismes.
Est-ce pour cela que le blog « Liberté d’expression » refuse ma prose ? Et de quelle liberté d’expression s’agit-il ?
@ Patrice Charoulet
« Est-ce pour cela que le blog « Liberté d’expression » refuse ma prose ? Et de quelle liberté d’expression s’agit-il ? »
A mon avis, le blog dont vous parlez sous-entend la liberté d’expression des racistes. On y interdit votre prose opposée au racisme comme ailleurs on prohibe les propos racistes.
Entre les lois liberticides et les rétorsions de ce genre, le dialogue entre gens aux opinions divergentes est quelque peu empêché.
Nous avons la chance d’être sur un blog où il existe une censure faible et une correction d’orthographe unique.
Grâce en soit rendue à monsieur et à madame Bilger.
@ Tomas | 08 juin 2020 à 22:03
Oh que si je sais où j’habite. Et je ne parle pas du Pays basque de l’intérieur car alors là…
Le Béarn est centre gauche électoralement parlant et donc on peut l’estimer ouvert à l’autre. Mais ce n’est qu’une façade au sens propre comme au sens figuré. Reste bien sûr quelques fonctionnaires retraités, gauchistes humanistes comme vous, prônant l’accueil chez les autres, et des descendants de réfugiés espagnols fuyant le régime franquiste avec l’esprit ouvert ou plutôt mis clos car leur rideau de fer descend assez vite lorsqu’on leur parle islam.
L’occupation de l’Espagne par les musulmans a dû laisser des traces dans leurs gènes.
Moi-même de descendance béarnaise par ma mère mais avec un patronyme normand, j’ai été considéré comme « estranger ». La jeunesse n’arrive même à prononcer correctement mon nom alors que Maysounave, Arriubergé ou Liquet ne leur posent aucun problème. Et si je leur dis que ma grand-mère paternelle était Réunionnaise, leurs yeux s’écarquillent comme des soucoupes: « Ah bon ! ça se voit pas ! »…
Méfiez-vous des apparences… Et en plus c’est à vous que je dis ça ! 🙂
@ Lodi | 09 juin 2020 à 11:53
Eh oui on s’en moque que vos commentaires n’aient aucun rapport avec le schmilblick, et que le blog ne serve que de support pour qu’ils soient lus par un nombre de lecteurs que jamais on n’atteindrait sur son propre blog.
Il est chouette ce blog !
@ herman kerhost | 09 juin 2020 à 12:44
Quel temps fait-il à Quimper ?
@ herman kerhost
« Eh oui on s’en moque que vos commentaires n’aient aucun rapport avec le schmilblick, et que le blog ne serve que de support pour qu’ils soient lus par un nombre de lecteurs que jamais on n’atteindrait sur son propre blog. »
Ce n’est pas moi mais Patrice Charoulet qui a parlé du blog en disant qu’il permettait d’être lu par beaucoup de gens, entre autres qualités.
Adressez-vous donc à lui, je ne suis pas votre messager !
« Il est chouette ce blog ! »
Pas grâce à ceux qui attaquent les autres sans autre raison que celle de se sentir exister, si une telle chose leur est toutefois possible. Chose pas plus en rapport avec le sujet que d’autres interventions, mais légèrement plus venimeuse.
Pas de paradis sans serpent.
La haine revient comme une répétition lancinante dans ce texte. Je comprends l’exaspération face à des gens à la pensée totalitaire. Toutefois, la haine est un état d’esprit qu’il vaut mieux surmonter. En réagissant sainement on peut devenir plus fort, ainsi l’esprit peut prendre son essor vers des sentiments plus sereins, plus constructifs parce que l’âme est apaisée.
Certes, la haine vaut mieux que la passivité totale, la soumission, la maladie et la mort. Certes, je préfère quelqu’un de haineux et qui se bat pour survivre plutôt que des gens amorphes, vautrés et immobiles qui sont à l’antichambre de la mort intellectuelle ce qui peut conduire à la mort cérébrale. Bien entendu, il ne faut pas être fasciné par la morbidité, la passivité, la maladie. De plus, la combativité contre les forces du mal doit passer nécessairement par une phase de haine car il s’agit d’une prise de conscience et d’un processus normal. En effet, la voie est linéaire qui conduit de la morbidité à l’antagonisme et cette voie passe par un état d’esprit qui contient de la haine.
Mais il ne faut pas s’attarder à ce stade d’exaspération, de rancune et de dégoût. Il est primordial de monter psychologiquement vers des sentiments d’antagonisme, puis très vite d’intérêt pour trouver rapidement des solutions.
Il faut avoir envie de gagner. Quand l’envie de vaincre est plus forte que la peur d’être défait, alors peut-être que les gens peuvent saisir une chance de réussir et d’atteindre leur zone de confort. La haine ne peut pas être la zone de confort, c’est trop nul, c’est le chemin du nihilisme. Les gens qui se complaisent dans la haine n’ont aucune chance de réussir dans leur vie, ils sont manipulés par ceux qui réussissent.
La vie est trop courte pour haïr continuellement. Dans la vie il faut gagner, une place au soleil, une place confortable, un refuge dans la zone de confort, là où il fait chaud dans le coeur et avec des amis.
@ Lodi
Votre hypothèse est la bonne, je crois. Je n’en vois pas d’autre.
@ vamonos | 09 juin 2020 à 16:39
Vous nous exposez votre questionnement sur la haine, la vie et la mort ; c’est bien et vous concluez quoi ? Que nous baissions nos culottes une fois de plus ?
Car vous terminez sur une phrase :
« La vie est trop courte pour haïr continuellement. Dans la vie il faut gagner, une place au soleil, une place confortable, un refuge dans la zone de confort, là où il fait chaud dans le cœur et avec des amis. »
C’est beau, c’est grand, c’est généreux !
@ Lodi | 09 juin 2020 à 13:26
Mais je ne m’adressais pas à vous, Lodi. Je ne faisais que compléter votre commentaire. Comment aurais-je pu penser à vous, puisque je ne vous lis généralement pas. Contrairement à d’autres, je n’apprécie guère votre style. Je n’arrive pas à lire plus de dix lignes de votre prose. Ne changez rien, ce n’est pas grave. De toutes façons il m’est impossible de tout lire et je ne lis plus que deux ou trois commentateurs: Robert Marchenoir, Marc GHINSBERG, sbriglia, parfois Achille et Patrice Charoulet, et aussi Savonarole. Bon, OK, 5 ou 6…
—————————————————-
@ Savonarole | 09 juin 2020 à 13:23
Vous êtes ridicule vous savez. Je me demande bien lequel de mes commentaires est resté coincé dans votre tube digestif. Je m’étais juré de ne pas faire attention à vos remarques imbéciles, mais bon, puisque vous insistez…
Je pensais que Charoulet avait décroché le pompon du commentateur le plus stupide, mais faut croire qu’une génération en a pondu plus qu’il n’en faut.
Savez-vous que je ne suis pas auxiliaire de vie ? Je passe mon bac demain matin, en 1992. Ah, Google et sa mémoire !
S’il vous restait encore quelques neurones vous vous rappelleriez qu’il y a une dizaine d’années, j’ai dit ici même que j’étais auxiliaire de vie. Je le suis resté pendant 5 ans, et 3 mois après être devenu fonctionnaire j’ai démissionné et suis parti aux E.U. Voulez-vous que je vous montre ma carte verte, peut-être ? Et mon c*l, aussi ?
Qu’il est bête, qu’il est bête, qu’il est bête !!
Cela dit, je n’avais pas précisé que j’exerçais ce métier à Quimper. Ça, vous l’avez trouvé en fouillant sur Internet. Je ne savais pas que je vous intéressais à ce point ! Y aurait-il autre chose que vous voudriez savoir ? Le nom de mes parents, de mon docteur ? La pointure de mes chaussures ? Si j’aime l’andouille de Guéméné ?
Je comprends pourquoi vous avez choisi d’écrire sous pseudo, ayant conscience que des crapules dans votre genre pourraient jouer à ce petit jeu avec vous. Avec l’aimable participation de Mme Bilger, qui laisse passer ce genre de commentaire inutile, hors sujet, et vaguement nuisible.
Sortez un peu le nez de votre bibliothèque. Ouvrez donc la fenêtre !
Mon dieu qu’il est bête !
@ Patrice Charoulet
« Votre hypothèse est la bonne, je crois. Je n’en vois pas d’autre. »
Au lieu de vous prendre pour Jean Moulin, la meilleure solution serait peut-être de leur demander les raisons de leur censure à votre endroit. Un e-mail ?
Si ça se trouve c’est bien plus banal, genre « on en avait marre que vous demandiez à tous noms et prénoms, ceci n’est pas un site de rencontres ».
Ou si vous leur avez fait le coup « je ne réponds qu’à ceux que je connais » – comme ici et j’en témoigne -, c’est sûr que ça a pu en énerver certains, vu qu’ils sont des milliers à s’agiter sur le blog de Rioufol.
« @ Lodi | 09 juin 2020 à 13:26
Mais je ne m’adressais pas à vous, Lodi. »
Vraiment ?
@ herman kerhost | 10 juin 2020 à 00:02
Il me semble qu’on ne peut pas parler « d’aimable participation » de la part de Pascale Bilger. Elle n’est pour rien dans les éructations du troll qui vous a ciblé. Ce blog pratique la liberté de parole, donc chacun est entièrement responsable de ce qu’il écrit.
Si ça se trouve, Madame Bilger a déjà sucré les messages les plus injurieux, c’est une supposition, car je vois que parfois certains se plaignent que leur prose a été rejetée. Personnellement je ne suis pas pour la censure, même si je dois me faire insulter régulièrement par un abruti, qui jure chaque fois que c’est la dernière. Pourtant ça m’est vraiment pénible. Je pense que les gens normalement constitués, c’est-à-dire la plupart d’entre nous, prennent le parti opposé à celui du troll. Je trouve que vous lui avez bien répondu. Bravo.
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@ Lodi
J’ai toujours eu un peu de mal avec le concept d’équilibre. Je suis davantage intéressée par celui d’homéostasie (régulation et désir d’optimisation), il s’agit plus d’une aspiration, avec en toile de fond une certaine vision de l’existence, que d’une qualité de caractère. Mais merci de votre gentillesse.
Moi aussi je me demande où est passé « R2D2 » – ce n’est pas son nom, mais je n’arrive pas à m’en souvenir.
@ Lucile
« J’ai toujours eu un peu de mal avec le concept d’équilibre. Je suis davantage intéressée par celui d’homéostasie (régulation et désir d’optimisation), il s’agit plus d’une aspiration, avec en toile de fond une certaine vision de l’existence, que d’une qualité de caractère. »
Vous avez raison, c’est plus dynamique et plus scientifique. Si vous optiez pour un pseudonyme définissant votre but, vous pourriez homéostasie. Cela préviendrait les perturbateurs que vous savez vous adapter à leurs agressions, comme en art martial on le fait des adversaires.
C’est vrai que F68.10 est dur à se mettre en tête ! On peut tricher en regardant les commentaires. Vu son humour, il ne vous en voudra pas pour votre surnom. Je le verrais plus en H2G2 soit Guide du routard galactique, un cycle de SF anglaise à se tordre par endroits. Le Guide du routard galactique dont le leitmotiv est « pas de panique ». J’ai vraiment bien aimé mais je n’ai pas envie de le relire. C’est bien gentil tout ça, mais ne vaut vraiment pas Asimov et Philip K. Dick.
J’ai lu un livre de Heinlein, un de Simak, qui ne me donnent pas envie de voir le reste, cela se défend mais franchement, je ne comprends pas le cas qu’on en fait… Le cycle du fleuve de Farmer vaut un peu mieux car l’idée de base était excellente mais par trop délayée dans des scènes d’actions déjà lues livrées dans un style inférieur à Asimov et K. Dick. Dune est pleine de redites mais beaucoup adorent ce cycle dont la principale qualité pour moi est d’avoir inspiré le cycle de l’Incal en bande dessinée, les aventures de l’Incal proprement dites, pas avant l’Incal, le méta-baron et le reste qui ne sont pas au niveau même si tout ne mérite pas la poubelle…
La bonne science-fiction, quoi qu’il en soit, déconfine la réflexion et offre des rêves encore inexplorés.
Je fus un militant (deugoche et syndicaloïde) ad nauseam.
Puis, béni soit le vieillissement au bout du compte, je constatai que le militantisme se réfère à un dogme qui, contrairement à une théorie scientifique (qui est réfutable, sinon, elle n’est pas scientifique), est, lui, irréfutable quoi qu’il arrive.
Vous défendez le terme d’engagement, qui, hélas, est « connoté » (agoche, forcément).
Je préfère « implication ».
Ceci dit, et espérant ne vous avoir point assommé avec ce qui précède, je souscris à votre article, que j’eus bien aimé écrire.
Attentivement,
@ Lucile | 10 juin 2020 à 19:07
Merci.
Je suis d’accord avec vous. Moi non plus je ne suis pas pour la censure.
J’ai déjà eu des commentaires censurés (je ne m’en suis pas plaint), dont j’ai pensé qu’il avaient pu être jugés hors de propos. Je regrette simplement que ceux de Savonarole n’aient pas subi le même traitement.
La censure concerne des choses qui ont de l’intérêt, pas des commentaires diffamatoires.
PS 1: By the way, j’avais oublié de vous citer dans ceux que je lis, aussi.
Finalement il y en a bien plus que trois. Je pense à d’autres. C’est aussi, et peut-être surtout, un problème de temps. Parfois c’est soit le blog, soit le livre. Les deux, ce n’est pas possible, hélas…
PS 2: Très heureux du retour de Robert Marchenoir !