Je défendrai la police…

Le 18 mai, la police manifeste parce qu’elle n’en peut plus et que « la haine anti-flics » est de plus en plus insupportable.

Elle a raison.

Contre ceux qui ne l’acclament que le lendemain des crimes terroristes, je défendrai la police.

Contre les intellectuels en chambre et le courage de papier, je défendrai la police.

Contre un certain journalisme qui la présume toujours coupable, je défendrai la police.

Contre les citoyens qui la réclament d’urgence pour eux mais l’accablent ailleurs, je défendrai la police.

Contre la magistrature du « Mur des cons », je défendrai la police.

Contre les droits de l’homme qui n’est jamais policier, je défendrai la police.

Contre la bureaucratie procédurale imposant en un minimum de temps un maximum de complications, je défendrai la police.

Contre un barreau qui n’a que l’hostilité à son égard pour argumentation, je défendrai la police.

Contre un syndicalisme schizophrène qui la salit côté cour mais en a besoin côté jardin, je défendrai la police.

Contre la condescendance et le mépris des humanistes professionnels, je défendrai la police.

Contre les casseurs et militants dévoyés qui s’en prennent à elle par principe, je défendrai la police.

Contre ceux qui confondent les violences délibérées avec celles légitimes qu’imposent notre protection et notre sauvegarde, je défendrai la police.

Contre la fermeté ambiguë de la plupart des politiques, je défendrai la police.

Contre les donneurs de leçons pléthoriques qui ne seraient pas capables d’avoir les vertus qu’on exige d’elle, je défendrai la police.

Contre Nuit debout et cet épuisant et grotesque mimétisme avec Mai 68, je défendrai la police.

Contre l’Etat qui lui rend hommage dans ses discours mais oublie de la soutenir sur le terrain, je défendrai la police.

Contre la volonté de réduire ce bras armé et démocratique, je défendrai la police.

Contre les hiérarchies molles et carriéristes qui la dégradent, je défendrai la police.

Contre le gardien de la paix insulté et le « flic » de base moqué, je défendrai la police.

Contre les quelques-uns qui, en son sein, la déshonorent, je défendrai la police.

Contre les risques de l’abus de pouvoir, je défendrai à ma place civique la police contre elle-même.

Le 18 mai, qui ne sera pas à ses côtés manquera à la France et à la République.

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Voir les Commentaires (169)
  1. Marc GHINSBERG

    Je serai avec la police républicaine ce 18 mai comme j’étais avec elle en janvier 2015.

  2. Bonjour,
    Rien à retirer à votre billet, Philippe Bilger, tout est dit.
    Je plains sincèrement les policiers qui, depuis quelque temps, se font caillasser, insulter, cracher dessus par des manifestants ouvertement hostiles, plus motivés par la recherche de l’affrontement que par la défense de leurs revendications.
    Comme certains syndicats, à commencer par la CGT, qui depuis le départ de Bernard Thibault, se distingue plus par ses frasques pas très glorieuses que par sa volonté de défendre les intérêts des travailleurs et offre un spectacle pitoyable, se réjouissant du désordre qu’elle organise avec pour arguments des contre-vérités sur la loi Travail.
    Je ne pense pas que les Français accepteront longtemps de voir des manifestants détruire les vitrines des commerçants, dégrader du matériel public, être empêchés d’aller à leur travail par des grèves de transports ou des barrages sur les routes, tout cela au nom d’avantages acquis en période de prospérité économique alors qu’aujourd’hui ces conditions n’existent plus.
    Avantages acquis qui profitent essentiellement à certains salariés de sociétés nationalisées qui vivent grâce à la perfusion d’aides de l’Etat.
    Ce désordre soigneusement entretenu par certains syndicats ne peut conduire qu’à la mise en place d’un régime autoritaire qui ne sera certainement pas profitable aux citoyens français, à commencer par ceux qui manifestent leur mécontentement sans vraiment se soucier des conséquences de leurs exigences. Le toujours plus, ça suffit !

  3. Bravo maître pour ce plaidoyer.
    Les deux affiches récemment éditées sont probablement la pire insulte qui a été faite à ce corps de l’Etat si indispensable !

  4. Cher monsieur Bilger, dans votre suite d’anaphores vous avez oublié : « Contre la pègre et les contre les voyous, je défendrai la police ».
    Ceci dit, il est remarquable de constater qu’en France, contrairement à d’autres pays européens, il existe une sorte d’effet Guignol – celui qui tape sur le gendarme avec son gros bâton – selon lequel nous voyons régner dans divers milieux y compris dans ceux qui sont supposés être les plus éduqués, une forme de culture du mépris de la police.
    Ce genre de comportement ne se rencontre pas par exemple en Grande-Bretagne, pays dans lequel les constables (à l’origine de simples sujets de Sa Majesté, non armés) ont été longtemps considérés comme des anges tutélaires.
    Personnellement, je serais tenté d’expliquer ce comportement anti-police dans la France actuelle comme une suite de la révolution, au cours de laquelle certaines manifestations de la colère populaire ont en réalité été le fait de bandes recrutées dans les bas-fonds par des agents provocateurs.
    Bien entendu, ces gens-là ne pouvaient que détester l’ordre et la police.
    Ergo, il n’est pas possible d’affirmer : « Le 18 mai, qui ne sera pas à ses côtés manquera à la France et à la République », sans tomber dans la schizophrénie puisque cette république est elle-même issue d’une révolte contre l’ordre et donc contre une police qui le défend…

  5. @charles-18 mai 2016-09:32
    Permettez que je vous reprenne. Ces anaphores ne sont que la réplique du Président de la démoquerie.

  6. Garry Gaspary

    Vous avez raison, Achille : les avantages acquis en période de crise, c’est juste bon pour les PDG qui siègent aux conseils d’administration des grosses entreprises françaises et qui se partagent des milliards entre eux, contre l’avis des actionnaires, pour les planquer dans des sociétés offshore.
    Les autres, après tout, n’ont qu’à se débrouiller avec la police. Et inversement.
    Le jour où la police va devenir consciente des problèmes – et cette manifestation va dans le sens de cette prise de conscience – vous regretterez peut-être d’avoir passé votre vie à être une autruche plutôt qu’un homme.

  7. Superbe anaphore, qui met la police au centre, et montre surtout comment elle peut être contrecarrée par une certaine justice, manipulée par une certaine politique, et transformée en souffre-douleur par une opinion qui ne comprend rien à la manière dont fonctionne une démocratie, et pour cause. La France semble jouer en permanence sur plusieurs tableaux, tiraillée entre son goût pour l’anarchie et pour un Etat surpuissant, la police étant l’ennemi pour les premiers, et l’instrument armé du pouvoir en place pour les autres. Dans un pays qui ne sait plus où il en est, gouverné par un roublard qui se prend pour un Machiavel-3ème-république à-la-sauce-normale, et flanqué d’une justice parfois missionnaire qui module l’application de la loi en fonction du milieu social et de l’appartenance politique, la police ne peut être qu’instrumentalisée. L’Éducation nationale enseigne la révolution aux bambins et leur assure que sans 1789, ou plutôt 1793, nous vivrions encore comme les paysans sous Louis XIV, illettrés et menacés par la disette.
    Le malaise de la police ne fait que refléter le malaise de notre pays, qui a l’impression d’être gouverné par une caste politique paresseuse et lâche, bloqué par une caste syndicale jalouse de ses privilèges, et administré par une caste tentaculaire et incompréhensible. Tout nous échappe. L’élection d’un seul homme dont tout va dépendre pour cinq ans nous pousse à des choix style Chirac, Hollande et maintenant Juppé, héritiers plus ou moins directs des rad-socs, qui ne veulent ou ne peuvent comprendre qu’une économie saine et une infrastructure institutionnelle en bon état de marche sont les deux mamelles de la France.
    Nos bons sentiments peuvent mettre du baume au cœur de la police, mais son malaise est un symptome des maux dont souffre notre pays, enfermé sur lui-même, souffreteux, agrippé à ses névroses. Notre jeunesse, nos forces vivres, s’en vont, en un flux discret et continu, retrouver l’appétit de vivre et de construire ailleurs.
    Hollande va continuer de finasser et d’utiliser la police, notre police, pour laisser pourrir des mouvements qui mettent les Français à genoux, leur font regretter de vivre en France, et les font douter de plus en plus de la démocratie.

  8. Frank THOMAS

    Oui, oui, vous défendrez la police. Il est d’ailleurs un peu triste de devoir défendre ceux qui sont censés nous défendre.
    Mais celle de la rafle du Vel d’Hiv, l’auriez-vous défendue ?

  9. Bonjour,
    Moi, citoyenne de la République, je défendrai la police
    – contre les désorganisateurs de la CGT
    – contre les manipulateurs de l’extrême gauche
    – contre les casseurs encapuchonnés et vidés de leur matière grise et violents à l’extrême
    – contre les islamistes radicaux
    Pour que la France retrouve ses couleurs d’avant, il est urgent d’y remettre de l’ordre.
    Bonne journée.

  10. Jean le Cauchois

    La seule question à se poser : quelle est l’opinion moyenne d’un fonctionnaire du ministère de la Justice sur un fonctionnaire du ministère de l’Intérieur ? Plus simplement, quelle est l’opinion de la Justice sur la Police ?

  11. Paris brûle-t-il ? Il est temps de se poser la question, faire des lois ou des réformes par temps de crise est toujours trop tard. Comme pour l’entreprise on investit quand on est en pleine santé.
    Depuis longtemps le feu couve, la loi sur le travail n’est qu’une simple étincelle, le pays est à cran, la police au milieu sert d’exutoire à des mouvements exacerbés.
    Jamais ce gouvernement d’amateurs n’a pris la mesure de la tâche à accomplir, alors que les gardiens du troupeau sont dans la rue pour signifier que cela suffit, que la machine de l’exécutif est en panne, il est l’heure de se remettre en question.
    L’épisode de la rue du Cirque témoigne de la légèreté avec laquelle les politiques dirigent le pays. Jamais aussi peu de professionnalisme n’a été affiché dans notre pays, NS avait bien des défauts mais si cela continue tout le monde va le regretter dans peu de temps.
    Les confrontations journalières avec ces citoyens de tous horizons ne font qu’attiser les rancoeurs et les haines, quelques casseurs au milieu pour servir de catalyseurs.
    Vu de l’extérieur on ressent un certain désarroi de ces policiers mal aimés par une minorité, alors qu’une majorité dans les sondages les soutient.
    Où est le mal ? Sans doute vient-il de la défiance installée du citoyen vis-à-vis du politique qui ne tient pas ses engagements, qui cumule pensions et fonctions, qui se goberge de prébendes alors que la population souffre comme jamais du chômage.
    Triste Etat, fin de règne qui n’en finit pas de se déliter, toutes les perfusions ne font que reporter une fin inéluctable et notre Réjoui de répéter « ça va mieux » avec la même insistance qu’un métronome déréglé qui ne sait plus donner le la.
    ——-
    AFP, publié le mardi 17 mai 2016 à 23h04
    « Sondage: Quelque 82% des Français ont une bonne opinion de la police, qui conserve ainsi un niveau de popularité élevé »
    Bon, compte tenu de la vingtaine d’anaphores de notre hôte, en cela chiffre supérieur à celles de notre Président et à celles de Montebourg du haut de son Himalaya, on peut considérer qu’il complète les 8 % manquants pour faire 100, j’allais écrire 110 %.
    De fait cela me fait penser au pack d’avants qui proche de marquer l’essai libérateur se voit soutenu par les plus légers de l’équipe et enfin conclure.

  12. Un immense bravo à Philippe Bilger pour cet excellentissime article qui reflète mot à mot tout ce que je pense, que j’aurais pu écrire et que j’encadre dans mes docs en lettres d’or.
    Je rajoute pour compléter : un immense bravo au FN et à tous ceux qui ont œuvré pour annuler le concert de cet odieux rappeur haineux anti-France.
    Pouah, ce Black HAINE « puir » !
    Votre dévoué et de plus en plus FNiste, chrétien, de droite, blanc de souche, hétéro, enfants naturels, patriote, etc. etc.
    Eh oui, je plains tous ceux qui n’ont pas eu ma chance !

  13. @ Ellen
    Et moi qui pensais qu’il s’agissait de se rapprocher des Regrets…
    Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
    Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
    Et plus que l’air marin la doulceur angevine.

  14. Faute de décisions claires et volontaristes, l’autorité de l’Etat est mise à mal et ce sont les forces de l’ordre qui trinquent. Les casseurs s’en donnent à cœur joie face à un pouvoir qui a la main qui tremble, redoutant la bavure qui lui serait fatale. On sent la volonté affichée par les causeurs de trouble de créer un climat insurrectionnel dont le but est bien de déstabiliser le pays. Le chef de l’Etat doit impérativement siffler la fin de la récréation et donner toutes instructions pour déférer les casseurs professionnels par-devant les tribunaux. Les forces de l’ordre n’attendent que cela pour que force reste à la loi. Alors oui soutenons vigoureusement nos gendarmes et nos policiers car sans eux c’est la chienlit assurée. Il faut que rapidement la peur change de camp et si FH ne l’a pas compris il devra en payer les conséquences.

  15. Justifier le caillassage des policiers chargés de protéger la population, les dégradations des centres villes par une bande de militants hystériques au motif que quelques patrons du CAC 40 s’octroient des salaires indécents, ce qu’a d’ailleurs dénoncé le gouvernement et notamment Emmanuel Macron lui-même, c’est vraiment faire preuve d’une indigence intellectuelle grave. Sans oublier, bien sûr l’insulte finale envers celui qui a l’outrecuidance de ne pas partager ses délires afin de faire bonne mesure.
    Je crains que notre troll « déchristianisé » ne soit complètement à côté de ses babouches. Mais ne l’accablons pas, le pauvre est bien plus à plaindre qu’à blâmer.

  16. Herman Kerhost

    Je me demande bien où et quand est arrivée l’idée que le rôle de la police était de « nous défendre« , car en vérité elle n’agit que dans le but d’arrêter des criminels afin de les traduire en justice.
    Il peut arriver que la police défende des victimes mais ce n’est pas son but. Il n’est que de voir la façon dont vous êtes traité lors d’un dépôt de plainte…
    Défendre la police, pourquoi pas ? mais je trouve cette manifestation déplacée, aveu de faiblesse indigne dans une démocratie. En revanche les peuples vivant dans des dictatures seraient ravis de voir leur police manifester leur mécontentement. Dans ce genre de régime les soutiendriez-vous aussi ?

  17. @Frank Thomas
    Mais celle de la rafle du Vel d’Hiv, l’auriez-vous défendue ?
    Il est difficile de répondre de façon binaire ou manichéenne à cette question en ignorant le contexte des événements.
    N’oublions pas que cette police a été obligée d’agir sous la contrainte de l’occupant, mais de nombreux fonctionnaires ont fait ce qu’ils pouvaient pour prévenir les personnes qui figuraient sur les listes d’arrestation afin qu’elles puissent s’enfuir.
    Voir aussi :
    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ce-n-etait-qu-un-homme_484127.html
    Après un silence, il ajouta: « Bousquet a sauvé la vie à tous ceux qui étaient assis aujourd’hui autour de cette table. Que feriez-vous pour quelqu’un qui vous a sauvé la vie? Il est impossible de comprendre cette époque si on ne l’a pas vécue. » [?] 

  18. Savonarole

    En somme on est tous d’accord avec PB.
    Mais curieusement pas un mot sur l’Education nationale qui depuis quarante ans fabrique des crétins, incite à la haine du drapeau, de la Patrie, de l’ordre, du règlement, du respect des lois.
    Les IUFM ont fabriqué des « no-life », des amoindris du cervelet, bref un « mur de cons » .
    Il est grand temps de supprimer Rousseau des manuels scolaires, le « rousseauisme » et la Playstation sont un cocktail dramatique.
    Qu’on les biberonne à Voltaire, dès la maternelle !

  19. Même question que Frank THOMAS.
    Les policiers ne sont pas les plus mal payés question primes et manière de récupérer. Les pauvres choux ! Voilà-t-il pas que les djeuns leur font peur maintenant… Mais qui Monsieur Bilger, peut croire une ineptie pareille ? Qui ? C’est eux qui ont des protections pour les manifestations… Ce sont eux qui disposent de matraques ! Ah ! ils aimeraient
    s’en servir d’une autre manière ? Ben mais ce sont certains d’entre eux qui trouvent le moyen de donner des coups de pieds à une femme… dans le ventre, bien sûr !
    Oui, je sais les femmes n’ont qu’à se défendre seules même devant un homme casqué et porteur de matraque…
    Ni je ne les porte aux nues, ni je les défends : ils font leur boulot comme tant d’autres autrement méprisés d’ailleurs.

  20. « …qu’un métronome déréglé qui ne sait plus donner le la. »
    Rédigé par : Giuseppe | 18 mai 2016 à 11:22
    Autant se plaindre qu’un thermomètre renseigne mal sur la pression atmosphérique.
    Le réglage du métronome devrait être de 26 400 pulsations pour atteindre les 440 Hz du la officiel. Essayez avec un diapason, c’est plus simple et plus sûr…

  21. Bonjour Monsieur Bilger
    Merci pour votre billet, que j’aurais aimé écrire.
    Un des principaux objectifs d’une dictature est de couper de sa police (dans la suite de mon commentaire, j’inclus la gendarmerie dans ce terme générique).
    Il faut dire que cette équipe de pieds nickelés au pouvoir depuis 2012 a fait très fort, ne faisant que prendre la suite logique de Sarkozy et son équipe de branquignols.
    Police transformée en gestapo des routes. Cette traque de l’automobiliste qui oublie de regarder son compteur dans une longue descente sur voie rapide a eu des effets délétères.
    Consignes données de dissuader les gens de porter plainte pour vol simple, mais le récépissé du dépôt de plainte est obligatoire pour l’assurance.
    Police lâchée contre la manif pour tous et les veilleurs, mais retenue contre les casseurs de l’extrême gauche et les émeutiers de banlieue.
    Par ailleurs, le Figaro écrit ceci :
    « 100 à 150 contre-manifestants se trouvaient sur le quai de Valmy quand ils ont croisé le véhicule, a précisé la préfecture de police. Une quinzaine d’entre eux se sont alors mis à taper avec des barres de fer sur la voiture, ont tenté de faire sortir de force les deux fonctionnaires qui étaient à l’intérieur, mais, contrairement à de premières informations, n’y sont pas parvenus. Les assaillants ont ensuite jeté un cocktail molotov par la lunette arrière brisée, et les policiers sont sortis à la hâte, selon la même source. L’un des policiers, un adjoint de sécurité, a été conduit à l’hôpital pour des examens complémentaires. Sa collègue, gardien de la paix, souffre, elle, de contusions mais n’a pas été emmenée à l’hôpital. »
    http://www.lefigaro.fr/actualites/2016/05/18/01001-20160518LIVWWW00137-en-direct-manifestations-police-policiers-paris-republique-violence.php#737093
    Ceci appelle quelques remarques
    1. C’est une tentative de meurtre
    2. Comment les deux policiers se sont-ils retrouvés au milieu des contre-manifestants ?
    – Pourquoi et comment ces casseurs ont-ils pu se rassembler ?
    – Ces racailles n’étaient pas « escortées » par les forces de l’ordre ?
    – Personne n’a signalé leur présence aux véhicules de police du secteur ?
    – Une femme et un jeune sans expérience, seuls dans une voiture de police, cible de tous les casseurs, qui est l’abruti qui a permis cela ?
    3. En parallèle au 1., l’usage des armes était parfaitement justifié
    Mais ça viendra, m’a dit un ami policier : faisant fi des consignes et des ordres et passant outre le conditionnement, il arrivera forcément que des policiers pris dans ce genre d’embuscade, que ce soit en marge d’une manif ou lors d’une intervention dans un quartier sensible, fassent usage de leur arme pour se protéger.

  22. Alex paulista

    Fort bien.
    Mais vive la vidéo sur les smartphones, parce que les caméras de vidéosurveillance ne tombent en marche que lorsqu’il s’agit de disculper la police…
    C’est biaisé dans l’autre sens, mais ça donne un contrepoids.

  23. breizmabro

    Forcément je vais choquer et être à l’encontre des gerbes de fleurs lancées dans ce blog aux policiers.
    Mais.
    Moi, breizmabro, je ne fais pas parti de ces Parisiens qui auraient embrassé les policiers après l’attentat de Charlie.
    (Embrasse-t-on un marin pêcheur parce qu’il a sauvé des plaisanciers ou des cinquantaines, ou plus, d’immigrés en perdition ? pourtant ils ne sont pas payés pour cela…)
    Moi breizmabro j’ai cru (par négligence) que les policiers s’étaient engagés POUR la république de l’ordre et POUR servir la nation,
    Moi breizmabro j’ai pensé, naïvement, que leurs interventions tant à la suite de l’attentat de Charlie que du Bataclan, faisaient partie de leur mission,
    Moi breizmabro je reproche à une certaine catégorie de policiers de ne pas vouloir enregistrer les plaintes de femmes ou d’hommes harcelés (moralement ou physiquement),
    Moi breizmabro je reproche à une certaine catégorie de policiers de ne pas vouloir se déplacer alors que des voisins appellent au secours pour des violences – familiales – dans leur environnement,
    Moi breizmabro je reproche à une certaine catégorie de policiers de ne pas vouloir enregistrer les plaintes de femmes battues et de transformer ces plaintes en main courante,
    Naturellement je suis à contre-courant de l’anaphore de M. Bilger et je me rends compte de mon audace.
    Ne vous méprenez pas, je ne fais pas d’amalgame policiers mais je ne signe pas, non plus, un blanc-seing à la police – en général – comme M. Bilger qui défend « LA » police.
    « LA » police ça n’existe pas, il n’existe que des policiers. Bons et mauvais, comme dans tous les métiers.

  24. Le 18 mai, qui ne sera pas à ses côtés manquera à la France et à la République.
    Un autre aspect de la contradiction interne déjà évoquée ici à cette affirmation est le suivant :
    Nous vivons sous un régime qui entretient un véritable mythe de la révolution de 1789, qui l’a institutionnalisé, glorifié, pour qu’il soit célébré chaque année au 14 juillet, qui endoctrine même les enfants des écoles à son sujet, qui favorise également toute une production audiovisuelle autour de ce thème, bref il faut vraiment faire preuve d’un caractère affirmé et doué d’un esprit critique affûté pour échapper à ce conditionnement digne d’un pays totalitaire.
    Le reste du raisonnement est plus une question de logique que d’opinion : comment d’un côté le même régime peut-il exalter l’esprit de révolte et la révolution et de l’autre demander à ses serviteurs que sont les forces de police de réprimer avec violence tous les débordements de type révolutionnaire, dont Mai 68 a été un exemple parmi d’autres ?
    En quelque sorte, ce comportement est celui de ces parents qui donnent un mauvais exemple à leurs enfants et qui viennent ensuite les réprimander quand ils les imitent.
    Les apprentis sorciers ont fait sortir le mauvais génie de la bouteille pour qu’il les aide à accomplir leurs méfaits et ensuite ils viennent se plaindre que d’autres osent retourner le procédé contre eux…
    Nous ne pourrons sortir de ce cercle vicieux qu’en jetant officiellement l’opprobre sur l’esprit révolutionnaire, de même que certains comportements ont par exemple fait l’objet ces dernières années d’une législation conduisant à une sanction sévère en cas d’infraction.
    Mais avant cela, il faudrait commencer par cesser de faire l’apologie du crime révolutionnaire et demander à tous de prononcer lors d’une cérémonie de repentance ce serment (ou d’y adhérer) : « je renonce à la révolution, à ses pompes et à ses œuvres »…

  25. Et comment toutes ces défenses se traduiront-elles ?
    Par des « Ah non alors… »
    « Faut faire quelque chose »
    « Hollande est un imbécile »
    « Bientôt on ne sera plus en France »
    « C’est inadmissible »
    « Tous ensemble, debout »
    Ouais, mais il faudrait pas que ça déborde d’un cadre légal, parce que, vous comprenez, enfin, bon, voilà. Puis là, je suis en RTT ça va pas coller.
    De toute façon, les juges seraient trop heureux de prendre un « facho » un bâton à la main, déjà les poussettes ça faisait provoc.
    Non, laissez pourrir, attendez le mort.
    Attendez les prochaines émeutes islamistes qui sont en train de nous regarder et de tester quelle résistance nous offrirons. Je crains qu’ils ne rencontrent devant eux qu’une longue traînée de slips breneux.
    Et puis, allez faire un tour à Auchan, ça calme.

  26. Je suis tout à fait en accord avec Philippe Bilger, mais la police a quand même tapé fort contre les manifestants anti-mariage pour tous !!

  27. Contre la magistrature du « Mur des cons », je défendrai la police.
    « Des policiers déguisés en cochons manifestant devant le ministère de la Justice, une plainte pour injure et diffamation envers la police déposée par le ministre de l’Intérieur : ce sont les incroyables réactions suscitées par la première édition de ce livre qui expose les règles régissant les contrôles d’identité mais également les fouilles, palpations et autres privations de liberté auxquelles peuvent mener les contrôles d’identité… »
    http://www.syndicat-magistrature.org/Vos-papiers-Que-faire-face-a-la.html
    Incroyable !
    Ces gueux – ici les membres de la police, mais ce pourrait tout aussi bien être vouzémoi – osent venir se plaindre quand on les injurie !

  28. La mesquinerie du Pouvoir est sans bornes.
    Depuis de longues années, tous ceux qui, comme moi, font un don à l’Orphelinat de la Police, ont le droit de défalquer de leurs impôts (à raison de 66%) leur obole.
    Mais, depuis cette année, Bercy a décidé que ces dons ne rentraient plus dans le cadre réglementaire et a donc supprimé ce léger avantage.
    L’Orphelinat de la Police n’est pas, que je sache, une organisation subversive, anarchiste ou une menace pour la sécurité de la République, il permet seulement de faire face à des situations parfois dramatiques dont l’évidence n’échappe à personne. Eh bien, le ministère des Finances, dans son misérable petit esprit borné, a osé fermer un robinet de générosité.
    La mesquinerie au plus haut niveau. A part cela, vous pouvez toujours croire Pépère quand il vous promet une baisse de vos impôts !

  29. Savonarole

    Une fois le déluge d’approbations passé sur ce billet, il conviendrait de s’interroger sur la fragilité psychique de la police française, pauvres chéris, voyez la Garde Nationale US lors des émeutes de Los Angeles en 1992, 53 morts. Ou bien Mai 68 en France, on va bien sûr accuser Sarkozy, c’est d’ailleurs ce qui se profile dans les corporatismes syndiqués en uniforme en vue de 2017.

  30. Dans votre anaphore, Monsieur Bilger, vous avez oublié me semble-t-il les articles d’une certaine presse qui jette de l’huile sur le feu en décontextualisant les images mises en ligne, les seules étant pratiquement limitées aux actions des forces de l’ordre (police et gendarmerie mobile) faisant usage de leurs bombes lacrymogènes, de leurs armes non létales et en insistant sur leurs effets dans la foule de manifestants comme sur certains passants pris dans une charge, voire le passage à tabac d’un manifestant.
    Il est caractéristique en effet que ces mêmes médias ne s’interrogent jamais sur la légalité des actions des uns et des autres, les forces de l’ordre étant considérées comme ayant les mêmes droits et devoirs que le citoyen lambda.
    Par exemple, les forces de l’ordre étant alignées en simples barrages, donc sans attitude « offensive », ils considèrent comme allant de soi que n’importe qui, singulièrement les manifestants violents, doit pouvoir impunément jeter pavés et cocktails molotov ou autres explosifs de circonstance ou encore tirer des fusées de détresse sur le personnel de ces unités de maintien de l’ordre. De fait, certains estiment que la seule présence de ces forces en uniforme est une provocation ! De même qu’il doit être assurément « normal » de mettre le feu à une voiture de police dans laquelle se trouvaient deux policiers comme ce matin à Paris.
    Par ailleurs, on entend certains s’interroger sur l’absence d’action préalable de la police sur les casseurs avant qu’ils ne lancent leurs actions violentes. Il est à peu près certain que, présentés à la Justice, il ne seraient l’objet d’aucune condamnation du fait de l’absence de commencement d’exécution, les magistrats exigeant des « preuves irréfutables » pour les condamner.
    Il fut une époque où, loi anti-casseurs aidant, il suffisait d’être pris dans un groupe de casseurs en action pour être lourdement condamné. A présent, le simple fait d’être cagoulé et casqué ne suffit plus à prouver l’infraction… En outre, une mesure administrative d’interdiction de présence dans certains lieux, notamment en raison de l’état d’urgence, est purement et simplement annulée par la juridiction concernée.
    Ceci signifie simplement qu’à présent force ne doit plus rester à la loi, selon le fameux adage servant de référence à l’action de la police et de la gendarmerie, d’autant que, bien qu’assermentés, les procès-verbaux établis par ces officiers ou agents de police judiciaire ne sont plus suffisants aux yeux d’une certaine magistrature…
    Dans ces conditions, la déliquescence de l’État est manifestement le fait de nos dirigeants politiques.
    Merci tout de même, Monsieur Bilger, pour cette anaphore qui ne peut que faire plaisir aux citoyens respectueux des institutions et des lois.

  31. Cher monsieur Philippe Bilger,
    Vous ne pouviez pas faire autrement, oui mais.
    Bien sûr que nous l’aimons notre Police, comme nous aimons tous nos fonctionnaires qui se dévouent sans cesse au bien de la nation !
    Mais je ne comprends pas très bien le pourquoi de ce déchaînement du « aimez-nous malgré vous » ?
    Est-ce pour faire un « contre-feu » aux manifestations qui obligent notre classe dirigeante (qui ne sert à rien et qui nous détruit à petit feu) ?
    Pourtant, nous aimerions que l’on recrute de plus en plus de policiers pour qu’ils assurent le service que nous souhaitons d’eux :
    – la sécurité dans les villes et les campagnes, le jour et la nuit !
    Certes l’armée recrute, mais elle assume le service de gendarmes de l’Afrique alors que nous avons besoin d’une présence policière partout en France pour protéger « la veuve et l’orphelin, le grand-père et la grand-mère qui sont les proies d’une voyoucratie importée ou endémique » !
    Je crois que les Français ont besoin de prendre modèle sur ce que sont et font les forces policières au Japon (par exemple) et le civisme qui règne dans certains pays que l’on nous donne toujours en modèle (Suède, Danemark) c’est-à-dire les pays où il fait bon vivre !
    Que les juges et les avocats ne détruisent pas le travail que l’on demande à nos policiers c’est naturel… mais rien ne changera chez ceux qui se pensent supérieurs et considèrent que « l’erreur n’est qu’une bavure qu’il faut pardonner » !
    En un mot en un seul vive Brassens !

  32. Claude Luçon

    Parce que je suis un citoyen qui aime son pays, je défendrai la police.
    M. Bilger, vous en avez la possibilité et la stature, lancez une pétition en faveur de la police, après ce superbe texte ?
    Les syndicats se vantent d’avoir recueilli 1 200 000 signatures via Internet pour leur pétition contre la loi sur le travail, pourtant leurs manifestations à répétition ne regroupent au mieux que 80 000 citoyens sur toute la France, mais ils ont réussi à envoyer à l’hôpital 350 de nos policiers et à épuiser les autres dans ces défilés ridicules et inutiles. Il faut les remettre à leur place et leur dire que les policiers aussi ne devraient travailler que 35 heures par semaine, ce sont des Français et des travailleurs comme les autres, et même plus que les autres.

  33. Le Général Bertrand Soubelet, 4 étoiles de la Gendarmerie nationale, paie très cher sa franchise sur les délinquants impunis et sur l’ex-ministre de la Justice laxiste C. Taubira, la petite protégée gauchiste de F. Hollande et de M. Valls. La roue tourne. Aujourd’hui c’est la gauche qui déferle dans les rues et se dresse contre Hollande et son gouvernement.
    Aussi je soutiens, dans le même contexte, l’armée de la Gendarmerie nationale. Je défendrai le général Soubelet contre les mensonges, les magouilles et la roublardise de Hollande en achetant le livre du Général Soubelet « Tout ce qu’il ne faut pas dire ». La vérité doit être dite pour garantir la sécurité.
    Tant que les politiques nous chanteront les louanges du « Moi, Président, ça va mieux » et blablabla, la France ne pourra avancer dans la bonne direction. Désolée Monsieur Hollande, vous avez perdu le cap du bon sens.

  34. Monsieur l’Avocat Général,
    Votre déclaration est très juste, mais une question m’interpelle : quand les magistrats défendront-ils et honoreront-ils la Police nationale et la Gendarmerie nationale, défenseurs des libertés publiques, au lieu de les vilipender, de les accuser de tous les maux et les passer au pilori ?
    Ancien policier, dans les années 1971-1974, travaillant de nuit aux Brigades de direction de la police parisienne, nous avons eu la visite de deux juges d’instruction qui ont eu le courage de participer à nos patrouilles d’anticriminalité à Paris la nuit. Quelle surprise pour eux du réel de notre travail ? Je n’en dirai pas plus car mes yeux pleurent devant nos nouveaux magistrats, bien assis dans leur fauteuil de cuir, vous toisant et vous méprisant. Faites-les venir dans des opérations de police, leur vision ne sera plus la même. Sans être méprisants de la fonction, vous n’êtes pas très courageux.
    Avec mon profond respect.
    Jean-Paul Krintz

  35. Robert Marchenoir

    Petite requête : un seul François Hollande suffit. Sur le plan stylistique, j’entends.
    Sur les autres aussi, naturellement.

  36. Le PS prend les Français pour des idiots, voilà donc ce que nous pensons :
    « Après une lecture des commentaires « pertinents » nous constatons que :
    – notre police est inefficace malgré elle « puisqu’elle ne fait qu’obéir aux ordres de nos politiciens » !
    – que notre classe politique s’amuse avec les Français en les pourvoyant dans le misérabilisme.
    Que faire ?
    Virer Hollande et sa bande en Guyane, sans pension ni retraite avec comme unique devenir la chasse aux papillons !
    Honte à notre faux président, honte à ceux qui l’assistent ! »

  37. Monsieur Philippe Bilger totalement d’accord avec votre excellent billet, mais avez-vous pensé à en envoyer des copies à certains syndicats étudiants, ainsi qu’à un syndicat de la CGT ?…

  38. Ces fricassées peu appétissantes manquent singulièrement de fémurs cassés et de clavicules fêlées. La moelle justement, c’est ce qui manque à cet Etat si peu sûr de lui. Au rayon manif, Roro (Marchenoir) suggérait récemment il me semble que dans l’expression force publique, le premier mot compte autant que le second. Tirer dans les pattes des casseurs en auto-entreprise serait plus facile et moins inconséquent que de faire « bop bop bop » sur le cuir chevelu des manifestants avec une matraque.
    Pas que la majorité précédente fût plus courageuse, même moi considéré de gôôôôche, je trouve qu’il y a trop de flics à l’hosto et pas assez de « manifestants ». On m’a dit qu’en mai 1968, les CRS étaient plus virulents. Je le crois volontiers quand je vois, comme à Rennes, des ados insulter ceux-ci sans aucune réponse de leur part, même orale. Giuseppe et sylvain vont peut-être considérer avec moi que ce n’est pas assez rugby. Celui du cassoulet épais et des fourchettes sous la mêlée.
    C’est Coluche qui avait écrit un sketch nommé « La bagarre ». Ma tante l’avait en 45 tours. »T’as d’la chance que ma femme me r’tienne, me lâche pas toi hein ? » me fait penser irrésistiblement à Sarko mais pas que. A force de trop refuser la baston, on devient pleutre là où de bons professionnels savent pourtant comment s’y prendre. Le droïde XY453minint Bernard Cazeneuve – bip – ne le voit pas ainsi. Stop ou encore ?

  39. Bon, maintenant que Philippe Bilger a défendu la police, qu’il ne se repose pas sur ses lauriers car désormais voici que ce qui nous reste d’armée va aussi avoir besoin de sa protection :
    http://www.bvoltaire.fr/videos/lincroyable-video-buzze-hier,257304
    Des sauvageons, comme aurait dit un ancien ministre de la Défense.
    Il lui faudra juste trouver un casque en Kevlar® assorti à l’hermine de magistrat.
    Banzai !

  40. Mary Preud'homme

    Ainsi que l’a écrit un commentateur, la police n’a pas un rôle de défense. Sa mission comme l’indique sa devise étant de protéger et de servir. Ce faisant elle doit être à la fois dissuasive et répressive lorsque les circonstances l’exigent. Mais la police n’est pas livrée à elle-même. Elle est sous la coupe de différents pouvoirs et en haut lieu, c’est l’Etat détenteur de l’autorité suprême qui mène la danse et dirige l’action. Or une police sous la coupe d’un gouvernement faible et versatile voit forcément ses capacités amoindries et son autorité contestée. Les policiers, pour la plupart, sont des hommes d’action et sont donc parfaitement capables et formés pour rétablir l’ordre et mater les racailles. A condition cependant de ne pas être retenus en permanence, bridés dans leurs initiatives, désavoués en haut lieu, voire détournés de leur rôle essentiel qui est de rétablir l’ordre. Ce manque de cohérence ayant des conséquences dramatiques dont profitent les voyous soutenus par une frange gauchiste dont le fonds de commerce a toujours été le désordre institutionnel. Un désordre habilement instrumentalisé hélas par le pouvoir actuel. Et ce pour des raisons bassement électoralistes, chaque gouvernement plaçant et déplaçant ses pions et ses priorités au gré des changements de majorité. Et comme le pouvoir actuel n’a plus d’assise populaire, il se doit de flatter ou de ménager ceux qui pour des raisons diverses sont restés à la périphérie, n’hésitant pas à sacrifier au passage sa police et à la mettre en coupe réglée pour sa seule survie. Or la police comme la gendarmerie se devraient d’être au service de toute la Nation, quel que soit le pouvoir en place. Et si ce n’est pas le cas, comment accuser de laxisme les milliers de fonctionnaires de tous grades qui, en dépit d’une chienlit phénoménale et chaque jour grandissante – font ce qu’ils peuvent. Plus de 11 000 blessés l’année dernière dans les rangs de la police et de la gendarmerie, soit 10% de ceux qui opèrent sur le terrain. Et j’en vois qui s’étonnent sur ce blog que les CRS et les gendarmes mobiles se protègent en situation d’émeute, je dis bien en situation d’émeute, car lors d’une manifestation pacifique ils sont en simple tenue sans casque ni bouclier. Honte à ces petits péteux qui ignorent tout du travail et des astreintes des policiers de terrain et partiraient au premier coup de fusil s’ils se trouvaient en situation. Je rappelle par ailleurs (à l’attention de certains autres qui critiquent sans savoir) que lors de la manifestation contre le mariage pour tous, de hauts fonctionnaires de la police avaient protesté au niveau gouvernemental en menaçant de ne plus faire appliquer les ordres de dispersion musclés émanant du sommet de l’Etat, arguant que la PN ne saurait devenir une police politique. Notre police en viendra-t-elle à désobéir et à contourner les ordres comme cela s’est produit durant la dernière guerre ? A moins que des milices n’en viennent à se constituer pour s’opposer aux casseurs et aux racailles qui sévissent impunément profitant de la faiblesse de ce gouvernement fantoche. Espérons que nous n’en arriverons pas là et qu’il y aura un sursaut de toutes les bonnes volontés pour rétablir l’autorité, y compris à l’école.
    Un dernier mot sur le sujet, la police nationale, comme la gendarmerie n’ont pas à être aimées, mais respectées.

  41. Mary Preud'homme

    @ Mitsahne
    « Mais, depuis cette année, Bercy a décidé que ces dons ne rentraient plus dans le cadre réglementaire et a donc supprimé ce léger avantage. »
    En êtes-vous sûr ? Personnellement, cette année encore, j’ai déduit le montant versé à Orphéopolis à la rubrique « dons à des organismes d’intérêt général ».

  42. Ce gouvernement a une courte vue, n’est pas pragmatique et ne sait pas anticiper sur les débordements qui durent déjà depuis deux mois.
    N’aurait-il pas été plus judicieux que la manifestation « la haine anti-flics » soit couverte par les CRS et la gendarmerie nationale dès la première heure pour appréhender tous les encapuchés aux visages camouflés avec vérifications d’identité et une mise à l’écart d’office dans les fourgons en attendant la fin de la manifestation ?
    Ai-je vu juste ? Qu’en pensez-vous ?

  43. @ Clafoutis | 18 mai 2016 à 14:39
    Il est rare de rencontrer des personnes qui ont l’oreille absolue et non dénuée d’humour.
    Notre Réjoui national, rassurez-vous ne fait pas la différence entre un métronome et un réveille-matin, tic tac tic tac tic tac, comme ses anaphores, du bruit sans plus.

  44. @Savonarole | 18 mai 2016 à 13:46
    Qu’on les biberonne à Voltaire, dès la maternelle !
    De qui, de quoi parlez-vous ?
    De François-Marie Arouet, ou de ladite promotion de l’ENA ?

  45. Cher Philippe,
    A provocation, provocation et demie.
    Un président ne peut se faire élire sur un programme et faire semblant d’en faire un autre.
    L’utilisation du 49-3 est une provocation, une violence, une trahison.
    Une voiture de police a été enflammée ce jour, mais c’est ce gouvernement qui a allumé la mèche.
    Il est impossible de déclarer que Nuit debout est l’expression d’une fraîcheur et ne pas observer que le mouvement est pourri de haine et d’extrémistes.
    Aucun gouvernement n’a pu contenir un mouvement routier.
    Hollande devra retirer sa loi.
    Il faut être stupide à la puissance de la lumière pour concevoir qu’une négociation tient la rampe en n’ayant que l’accord de la CFDT.
    En France, tenir FO pour force epsilon, c’est suicidaire.
    Le négociateur le plus nul saurait le dire.
    La CGT reste souvent en marge des accords de façon officielle mais se veut d’avoir obtenu des avancées.
    Empêcher le débat parlementaire, la négociation syndicale, c’est installer la colère dans la rue et c’est irresponsable.
    Ce qui se passe était prévisible. Et le pire reste à venir.
    Quelle différence entre Candide et celui qui se croit encore candidat ou président ? Il faut tout de même avoir une case en moins pour prétendre que cela va mieux quand tout s’écroule dans la médiocrité, la confusion, la pagaille.
    françoise et karell Semtob

  46. Véronique Raffeneau

    « Le 18 mai, qui ne sera pas à ses côtés manquera à la France et à la République. »
    Oui !
    Quand je pense que le Pouvoir ne trouve rien de plus approprié aujourd’hui que d’envisager avec sérieux de mobiliser sa police pour « sécuriser » sa fête géante à Verdun, sur une terre gorgée de larmes et de sépultures…
    Je partage le commentaire de Mary – 18 mai 2016 à 20:53:
    « A condition cependant de ne pas être retenus en permanence, bridés dans leurs initiatives, désavoués en haut lieu, voire détournés de leur rôle essentiel qui est de rétablir l’ordre. »
    L’ambiguïté et les ambivalences du Pouvoir, sa versatilité, en haut lieu ses consignes contradictoires sont dangereuses pour la démocratie et la République.

  47. Garry Gaspary

    J’aurais justifié le caillassage de policiers ? Mince…
    Le but de mon commentaire était pourtant d’affirmer qu’il faut être totalement abruti pour écrire que les conditions économiques actuelles ne peuvent procurer aucun avantage alors que des patrons continuent aujourd’hui à s’en mettre plein les fouilles. Et je ne pense pas que simplement constater qu’un abruti est un abruti soit l’insulter. Je comprends tout à fait qu’un abruti ne soit pas du même avis que moi sur ce point, mais, en même temps, l’opinion d’un abruti, hein…
    Je ne justifierai jamais la violence aveugle, qu’elle soit policière ou contre des policiers. Non pas parce qu’elle est violence, mais bien parce qu’elle est aveugle.

  48. Jean-Christophe Jouffrey

    Cher Monsieur Bilger,
    Lorsque comme moi, on n’est pas un inconditionnel de la Police française (même si, exilé depuis plus de trente ans, mes souvenirs ne sont pas récents), il faut voir la vidéo de la scène d’agression et d’incendie de la voiture de policiers hier :
    (http://bcove.me/tqh2mx5c).
    Il est difficile de n’avoir pas un immense respect pour ce policier : son véhicule étant frappé à coups de barres de fer et de ce qui semble être des bornes de trottoir en métal, les vitres ayant été brisées et un cocktail Molotov jeté dans la voiture qui prenait feu, il en est sorti posément et a fait face à ses agresseurs. Il avait une arme à la ceinture, mais s’est contenté, tout en marchant résolument de l’avant, seul, de parer à mains nues et avec ses avant-bras les coups de barre de fer que l’on tentait de lui asséner.
    Comparons cela avec des commentaires précédents d’habitués de votre blog.
    calanaje : « Les pauvres choux ! Voilà-t-il pas que les djeuns leur font peur maintenant… Mais qui Monsieur Bilger, peut croire une ineptie pareille ? Qui ? C’est eux qui ont des protections pour les manifestations… Ce sont eux qui disposent de matraques ! Ah ! ils aimeraient s’en servir d’une autre manière ? Ben mais ce sont certains d’entre eux qui trouvent le moyen de donner des coups de pieds à une femme… dans le ventre, bien sûr ! Oui, je sais les femmes n’ont qu’à se défendre seules même devant un homme casqué et porteur de matraque… »
    Savonarole : « il conviendrait de s’interroger sur la fragilité psychique de la police française, pauvres chéris, voyez la Garde Nationale US lors des émeutes de Los Angeles en 1992, 53 morts. »
    Doit-on rappeler que ces émeutes ont été déclenchées à Los Angeles, à la suite de l’acquittement des officiers de Police, qui durant l’arrestation de Rodney King, alors qu’il était à terre, ayant déjà été atteint par un Taser, l’accablèrent de coups de bâton (la matraque de la police américaine) et de coups de pieds ? Lors du procès, il a été compté 33 coups de bâton et 6 coups de pieds. Pour ceux qui sont trop jeunes pour se souvenir de l’enregistrement qui fut diffusé mondialement on peut le voir ici :
    https://www.youtube.com/watch?v=sb1WywIpUtY.
    Aux États-Unis, un policier confronté à une situation telle que celle dans laquelle s’est trouvé ce policier français hier, aurait sorti son arme et tiré.
    Un autre de vos commentateurs (breizmabro) écrit : « « LA » police ça n’existe pas, il n’existe que des policiers. »
    Tiens ! un nominaliste ! Sauf que, comme souvent les nominalistes, il l’est à mauvais escient : il y a une institution qui s’appelle Police Nationale, et qui existe, c’est pour cela qu’il y a des policiers… Et la Police Nationale a un code déontologique. « Ce code subordonne l’exercice des missions de police au strict respect de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, de la Constitution, des conventions internationales et des lois. »
    (http://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/Presentation-generale/Deontologie-et-controle).
    Dans sa magnanimité nominaliste breizmabro précise : « je ne fais pas d’amalgame policiers ». Elle met cependant sur le même pied les exceptions (peut-être trop nombreuses) qui ne respectent pas ce code déontologique et la majorité des policiers (c’est-à-dire LA Police) qui le respectent. Il faut juger d’abord des institutions par leur règlement, et non pas par les individus qui l’enfreignent ; le deuxième critère de jugement est de savoir comment ces derniers individus sont jugés eux-mêmes par les institutions auxquelles ils appartiennent lorsqu’ils dérogent aux règles. On rejoint ici les causes des émeutes de Los Angeles en 1992, de St Petersburg, Floride en 1996, de Cincinnati en 2001, d’Oakland en 2009 et 2010, d’Anaheim, Californie en 2012, de Ferguson, Missouri en 2014 et de Baltimore, en 2015.
    Ce policier qui a fait preuve de courage, de résolution et de mesure m’a rendu fier de LA Police française. C’est un sentiment qui jusqu’ici m’était suffisamment étranger pour me décider à en faire ici l’aveu.

  49. @semtob
    Dés le départ ce projet a été mal emmanché.
    Il fallait le confier à des spécialistes du droit social rompus aux discussions avec les partenaires sociaux, leur laisser le temps de produire un projet dans lequel chacun pouvait revendiquer du grain à moudre (la méthode Bergeron). Les conversations de coulisses permettent souvent de conclure des compromis qui évitent aux uns et aux autres de ne pas perdre complétement la face. Or la méthode retenue a été de brandir le chiffon rouge et on en voit le résultat. Ce gouvernement est dans l’impasse complète et ce n’est pas l’artifice du 49.3 qui va permettre de mettre en œuvre ce qu’il reste de la loi Macron/ Valls. Quant à celle qui la porte, elle va probablement servir de fusible.

  50. S’il y en a vraiment qui méritent de monter les Marches des Cons à Cannes recevoir le César des Crétins et la Palmes des Abrutis, c’est bien le Tribunal administratif qui a relâché les casseurs multirécidivistes multicondamnés multifichés multisurveillés qui ont incendié la voiture des policiers. Mais heureusement, les magistrats gauchistes nous ont formatés depuis longtemps déjà à cette multi-impunité laxiste arrogante cynique qui règne dans ce pays devenu un immense asile de fous à ciel ouvert : les casseurs font la loi, humilient et terrorisent la police, dirigent l’économie du pays et font capoter par la force tous les projets : de Sivens à NDDL etc. Les magistrats politisés gauchistes les protègent, les assistent et en sont devenus complices. Plus question pour ma part de m’indigner de tous les malheurs qui arrivent aux citoyens mous avachis soumis depuis le 6 mai 2012, depuis les attentats Charlie, Bataclan, les destructions incessantes de centres villes par les antifas, les grèves manifs débiles, les pyromanes cégétistes et frondeurs de gauche qui mettent la société en péril avec pour conséquence une ruine économique inévitable, une accélération du chômage, de l’insécurité et de la barbarie, nous les méritons !
    Valls et Taubira, pourtant prévenus par des généraux – mis au placard depuis -, avaient laissé circuler les terroristes : pas d’amalgame, vivre ensemble, tout va bien, étaient les mots d’ordre de la soumission obligatoire aux malheurs qui nous attendaient.
    Cazeneuve ligote sa police inerte inefficace insignifiante face à leurs bourreaux surarmés suréquipés surentraînés. Je me demande en définitive si ce ne sont pas les rappeurs anti-France qui ont raison quand ils disent qu’ils n… la France, que la Ceufran et les Français sont des p… qu’on peut n… à volonté. Hier je condamnais Black HAINE et son concert à Verdun, maintenant je m’en fiche totalement : qu’il aille à Verdun soutenu par les Lang Azoulay Todeschini etc. avec le V de la victoire sur les « Zeures sombres… gnagnagna », qu’il p… sur le mémorial si sa vessie en a envie, je m’en tamponne comme de ma première vidange.
    Heureusement ce week-end nous aurons comme lot de consolation à toute cette catastrophe sociale l’organisation des « marches des fiertés » LOL ; défilés Gay Pride où nous pourrons nous prendre en selfies au bord des charrettes des « culs en fleurs » qui ont pour l’occasion invité cette année en guest stars des migrants réquisitionnés pour la bonne cause : celle de la France qui avance.

  51. @Savonarole
    Qu’on les biberonne à Voltaire, dès la maternelle !
    J’ai l’impression que vous ignorez qui était ce Voltaire en réalité, au-delà de la légende qui en a été dressée à des fins de propagande.
    Certains de nos contemporains ont été traînés devant la justice et lourdement condamnés pour des propos moins graves que ceux qu’il a pu tenir à l’époque.

  52. Michel Deluré

    Quand un Etat voit sa Police manifester pour crier son exaspération justifiée, voilà qui en dit long sur la situation de déliquescence dans laquelle il se trouve plongé.
    C’est parce qu’il n’y a plus d’autorité de l’Etat qu’il n’y a plus de respect de tout ce qui incarne l’Etat et notamment de sa Police.
    A force de faiblesses, de reculades, d’incapacités à faire respecter l’état de droit, on abandonne petit à petit le terrain à ceux qui recourent avec délectation à la violence, on affaiblit la démocratie.
    Aujourd’hui, qui croit encore en l’Etat ?

  53. breizmabro

    Les casseurs opérent dissimulés par des foulards et des capuches, pourtant la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public a été promulguée en avril 2011.
    Je me pose donc la question de savoir POURQUOI tous ces « camouflés » se promenant dans l’espace public lors des manifestations ne sont pas arrêtés immédiatement AVANT qu’on leur donne l’occasion de passer à l’action violente, sur le fondement de cette loi qui n’est certes pas très répressive mais qui a le mérite d’exister donc de légitimer l’arrestation de ces « camouflés » pour les obliger à retirer leur déguisement.
    « Nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage » (article 1er de la loi du 11 octobre 2010)
    C’est pourtant clair, et si les syndicats étaient respectueux des lois citoyennes comme ils le prétendent, ils diraient à leur service d’ordre d’obliger les manifestants qu’ils encadrent, soit à enlever le foulard qui dissimule leur visage, soit à quitter les rangs.
    Ou alors ils cautionnent les violences sous couvert d’anonymat.
    Cinq individus au visage dissimulé ont été interpellés à la suite de l’assaut fait à une voiture de police et à ses occupants. Aujourd’hui « on » nous dit qu’il sera difficile d’attribuer le rôle de chacun justement à cause de leur anonymat.
    L’un d’eux avait été relaxé quelques jours auparavant par le TA notamment sur ce fondement.
    Un comble !

  54. @Jean-Christophe Jouffrey | 19 mai 2016 à 09:06
    « Ce policier qui a fait preuve de courage, de résolution et de mesure m’a rendu fier de LA Police française. C’est un sentiment qui jusqu’ici m’était suffisamment étranger pour me décider à en faire ici l’aveu. »
    Ben non, moi ce policier m’a fait honte, pas le bonhomme mais l’image qu’il a donnée de cette triste République détruite par le socialisme, il a fait honte à la police et a montré au monde entier un triste visage de la France soumise laxiste trouillarde qui recule et bat en retraite ; pays qui subit, qui lèche les bottes aux droits de l’hommistes, aux associations ligues et meutes gauchistes de la bien-pensance obligatoire de culpabilité et de la repentance.
    Bravo aux Américains qui ne s’embarrassent pas de ces fioritures de lopettes intellos bobos de gauche qui nous pourrissent la vie chez nous ; bravo aux matraquages et tabassages de casseurs et même aux tirs nourris sur des ordures qui mettent en péril la vie de citoyens normaux !

  55. breizmabro

    @Jean-Christophe Jouffrey | 19 mai 2016 à 09:06
    Je maintiens : « LA » police ça n’existe pas, il n’existe que des policiers ». Du reste ils sont les premiers à dire : « il ne faut pas faire d’amalgame » ; ou alors vous donnez raison à ceux qui disent (en parlant d’eux) « tous pourris ».
    C’est aussi idiot que de dire « LA » magistrature puisque, ayant certes une déontologie commune, tous ne l’appliquent pas de la même façon, rappelez-vous le mur des cons pourtant construit par des magistrats…

  56. Je veux bien admettre que sur ce blog, la liberté d’expression soit un principe intangible. Cela permet l’expression d’opinions contradictoires suscitant des échanges certes « musclés » mais souvent intéressants. Mais lorsqu’un contributeur se croit autorisé d’ajouter systématiquement à son argumentation des insultes, il me semble que la limite de la bienséance est dépassée.
    Même si l’insulte salit plus celui qui la profère que celui à qui elle est destinée, il me semble qu’un minimum de modération envers les propos outranciers ne soit pas superflue.

  57. @semtob
    Votre commentaire n’est pas une provocation, ni même une provocation et demie. Il est tout simplement stupide.
    On peut être en désaccord avec le gouvernement et considérer FH comme un traître. On peut le dire, le crier dans des manifestations, et sanctionner le PS dans les urnes. Mais en quoi cela justifie-t-il d’agresser des policiers, de les frapper, de les mettre en danger de mort ? Que je sache, ce n’est pas un collectif de policiers qui a pondu la loi travail…

  58. @Mary Preud’homme
    Or la police comme la gendarmerie se devraient d’être au service de toute la Nation, quel que soit le pouvoir en place.
    En fait, la gendarmerie peut s’honorer de servir les Français avant même le « pouvoir » politique en place voire avant le régime en place : royauté, république, empire et même le régime de l’État français.

  59. Deux petites remarques dont l’une s’adressera à Monsieur Jouffrey !
    Si vous partez de l’hypothèse que j’interviens pour me faire mousser, je vous dis bravo. Mais ce milieu m’est connu pour des raisons que je n’ai pas à vous expliquer… et ce ne sont pas tous des « brelles »…
    La deuxième remarque est pour breizmabro lorsqu’elle annonce que les plaintes de certaines femmes sont transformées en main courante !
    Justement les femmes portant plainte pour coups et blessures, coups avec blessures etc., ont un vrai dilemme à s’y résoudre. Non pas tant parce qu’elles voudraient protéger le délinquant mais parce qu’il faut raconter à un homme ce qu’un autre homme vient de vous faire subir…!
    Si la plainte arrive chez le Procureur, celui-ci s’empresse de vous envoyer un médiateur qui vous découragera d’aller au Tribunal (sous-compris « ils ont d’autres chats à fouetter »). Encore un milieu que je connais pour des raisons que je n’ai pas à expliquer ici.
    Maintenant, je me suis fait un petit plaisir.
    82% des Français soutiennent la Police.
    Qui donc soutient les flics ?
    Flic : de fligue-commissaire- 1856, de l’all. fliege : mouche.
    A tout prendre à la lettre, La Police soutenue par les Français est un corps d’Etat organisé et efficace, quand les flics seraient des mouches qui organisent une manifestation contre la haine anti-flics.
    La haine sentiment d’aversion contre quelque chose et/ou quelqu’un. Donc manifester « contre le contre contre-flics » est manifester pour rien.
    A trop vouloir anti-nomiser (ou anti-nommer) cad employer un préfixe, ici anti, à tour de bras on n’y perd ni grec ni latin mais sa propre langue.
    Les quelques représentants de la Police qui se pavanent sur les écrans devraient gentiment se mettre en mode « sourdine » et relire l’intitulé de ce paragraphe.
    Nous ne pouvons pas être parties et juges quand nous ignorons les tenants de certains ordres venant de l’exécutif. Vous le comprenez bien ? Non parce que sans cela, n’importe qui se met policier dans sa rue.

  60. Jean-Christophe Jouffrey

    @sylvain | 19 mai 2016 à 10:45
    Que de vitupérations, de défaitisme lorsqu’il s’agit de la France, et d’admiration passionnée pour les États-Unis… En somme, vous êtes comme les casseurs que vous dénoncez : vous n’aimez pas la France et vous pensez qu’elle est sur le déclin, la différence est qu’ils s’en réjouissent et en profitent, et que vous le déplorez et fulminez. 🙂
    Or de n’aimer pas la France et de croire en sa dégénérescence est une caractéristique des Français eux-mêmes pendant les XIX et XXe siècles. Je vous dirais donc, à vous comme aux fils de l’immigration : congratulations ! vous êtes bien Français… A la fin du XX et début du XXIe siècle c’est l’ensemble du monde occidental qui s’est francisé.
    Si je m’étais permis de faire une longue litanie de certaines émeutes aux États-Unis, en fournissant le lieu et l’année, c’était pour que les personnes intéressées puissent éventuellement se renseigner sur les causes de ces émeutes. Et en particulier, que ceux qui se croient justifiés de se plaindre des violences policières en France, et pensent que leur propre violence en est absoute apprennent à faire la part des choses.
    Si j’ai choisi les USA, c’est parce que le multiculturalisme anglo-américain est vu comme un modèle à émuler par cette partie de la gauche française à laquelle vous associez si libéralement des épithètes choisies, que je me sens dispensé de fournir mes propres qualificatifs. Combien ne voit-on pas de ces Français qui vont passer un week-end à New York, et s’extasient sur ce qu’ils croient être un mélange extraordinaire de cultures qu’ils décident être impossible en France. Comme ils n’ont pas la connaissance vraie d’un pays qui ne s’obtient qu’en y vivant et y travaillant, ils ne voient pas que les personnes qui se coudoyaient durant le jour sur l’agora, retournent chacune dans leurs quartiers communautaires, le soir venu, sans aucune interaction en dehors du lieu de travail. Le multiculturalisme anglo-américain c’est le tribalisme, la ségrégation et le racisme généralisé. Si vous me permettez ce néologisme, toute la société américaine est « racialiste ». C’est cette même ségrégation que vous voyez maintenant dans cette Nuit debout de la place de République, où des groupes de discussion sont interdits à certains selon leur sexe, religion ou couleur de peau. Mais contrairement à ce que vous semblez croire lorsque vous dites « Bravo aux Américains qui ne s’embarrassent pas de ces fioritures de lopettes intellos bobos de gauche qui nous pourrissent la vie chez nous », cette attitude et cette fausse bien-pensance est précisément celle qui nous revient des États-Unis.
    Quant aux causes de ces émeutes que j’énumérais, ce sont des « bavures » policières (je crois que c’est le terme technique que les Français utilisent), commises souvent lors de contrôles routiers, sur des hommes non armés, et même dans un cas (Oakland 2009 et 2010), un homme à plat ventre, menotté, maintenu par deux policiers, dont l’un dégaina son arme et le tua d’un coup de pistolet dans le dos. Il fut condamné pour homicide involontaire (involuntary manslaughter).
    Je doute que ce soit ce genre d’actions policières que vous applaudissiez lorsque vous disiez « bravo aux matraquages et tabassages de casseurs et même aux tirs nourris sur des ordures qui mettent en péril la vie de citoyens normaux ».
    Tout ceci étant dit (et je m’étais interdit expressément de le mentionner dans mon précédent commentaire, car il s’agissait alors de faire l’éloge du policier de base), vu de l’étranger, regardant un pays qui m’est devenu étranger, étant étranger partout, je suis submergé par un étrange sentiment d’incompréhension, car après tout j’avais cru qu’il y avait en ce moment en France un état d’urgence… Mais alors il s’agit bien de décisions politiques, et le policier de la rue doit avoir tout notre soutien et notre respect.
    Comme il ne faut jamais voir un seul côté des choses, je crois qu’il ne serait pas trop difficile de trouver dans les dernières décennies sous un gouvernement de droite, des complaisances du pouvoir assez semblables envers des agriculteurs ou des routiers (électorat qui tend vers la droite) qui bloquaient les routes nationales ou les autoroutes.
    La question que les gouvernements français ne semblent pas être à même de régler est de savoir si le droit de manifester son mécontentement inclut les dégradations de la propriété publique ou privée, les agressions et les violences. Si la loi s’applique à tous, ou s’il y a des passe-droits et des privilèges.

  61. Mary Preud'homme

    Les adjoints de sécurité de la police nationale (ADS) ne sont pas habilités à faire des procédures ni à effectuer des missions de maintien de l’ordre. En conséquence, ils ne sont pas équipés de bâtons de défense ou de tonfa. Ce sont des auxiliaires de police sous contrat à durée déterminée qui opèrent obligatoirement sous la responsabilité d’un fonctionnaire de police (ici un gpx femme). Le courage et le mérite de ce contractuel de la PN qui a fait face à son agresseur à mains nues, puis est parti rejoindre sa collègue, en la protégeant de sa haute stature, mérite d’autant plus d’être souligné comme l’a écrit J-C Jouffrey.
    Ceci appelle néanmoins une remarque : on voit bien qu’en cas de violence, un tel binôme (1 gardien de la paix femme + 1 ADS) pose problème.

  62. @ sylvain |e 19 mai 2016 à 09:53
    « S’il y en a vraiment qui méritent de monter les Marches des Cons à Cannes recevoir le César des Crétins et la Palmes des Abrutis, c’est bien le Tribunal administratif qui a relâché les casseurs multirécidivistes multicondamnés multifichés multisurveillés qui ont incendié la voiture des policiers… »
    Totalement d’accord avec vos propos, ces décisions sont des plus scandaleuses. A quand des mesures disciplinaires allant jusqu’à la révocation de ces magistrats et de leurs semblables dans les TI et TGI. Leur attitude relève de la complicité active et encouragement implicite de ces casseurs !…
    Après cela comment s’étonner de la lassitude de la police, et son acrimonie vis-à-vis de la justice. Le général Soubelet a peut-être franchi la limite du devoir de réserve avec son livre, mais comment le lui reprocher quand on voit le laxisme – mot faible – de nombre de magistrats.

  63. Jean-Christophe Jouffrey

    @breizmabro | 19 mai 2016 à 10:54
    Je me suis probablement mal exprimé, puisque vous ne m’avez pas compris, et donc je vous prie de m’excuser de l’obscurité de mon propos précédent ainsi que de l’excès de verbosité qui va suivre. J’ai perdu l’habitude de m’exprimer en français et donc d’exposer des idées « claires et distinctes ».
    Lorsqu’un groupe constitué (par exemple, les anciennes corporations et jurandes, les corps dits constitués, les clubs, associations, églises, etc.) a des règles qui régissent son établissement, les modalités d’appartenance et de renvoi (sa constitution), ainsi que les règles que ses membres doivent respecter dans l’exercice de leurs fonctions, alors ce groupe existe, et n’est pas seulement un simple nom.
    Pour le juger en tant que groupe, il faut faire appel d’abord aux documents mentionnés, et ensuite à la manière dont le respect des règles édictées est mis en application en cas de transgression.
    Il faut donc généraliser dans le premier jugement (généraliser, c’est-à-dire « faire l’amalgame »)
    Pour prendre l’exemple que vous citez dans votre commentaire de 10:01. si le groupe en question est la nation française, qu’il y a une loi du 11 octobre 2010 qui stipule une interdiction POURQUOI cette loi ne semble pas appliquée lorsque cette interdiction n’est pas respectée.
    Si l’on est d’accord avec la loi, on jugera ce groupe favorablement (amalgame ou généralisation licite).
    Si l’on voit des exceptions isolées à cette interdiction et qui restent impunies (et tout d’abord, les premières exceptions que l’on voit sont forcément isolées), il ne faut pas faire de généralisation, mais considérer chaque cas comme une exception individuelle, et le jugement s’applique à un individu et non pas au groupe tout entier (dans ce cas : pas d’amalgame).
    La difficulté suivante, c’est que le nombre des exceptions peut augmenter. On entre ici dans le domaine très subtil, nuancé et complexe des quantificateurs, définis ou indéfinis, absolus ou relatifs (tous, la plupart, certains, quelques, les, un grand nombre, etc.).
    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les pourcentages apparemment précis (32,5 %, 61 %, etc.) n’offrent que rarement une aide précieuse pour savoir s’il est ou non permis de généraliser, car, même s’ils sont calculés par des dénombrements complets de l’ensemble de la population (au lieu d’un échantillon supposé représentatif), leur précision même cache qu’ils ne sont pas une mesure exacte de ce que l’on voudrait être à même de juger.
    Prenons les exemples que vous discutez : lorsque l’on dit LES policiers, ou LA police, LES magistrats, ou LA magistrature, l’article indéfini est utilisé comme quantificateur relatif et non pas absolu. Tout le monde comprend que si l’on dit LES magistrats, il ne s’agit pas de tous les magistrats, mais d’un certain nombre. Mais QUEL est donc ce nombre incertain qui va faire que la proposition qui suit « LES magistrats… » sera vraie ou fausse ? C’est-à-dire que la généralisation sera licite ou non ?
    Ce nombre est variable et dépend à la fois du groupe sur lequel porte ce jugement, et du contenu même du jugement (de ce qui est jugé). Une règle pratique, mais vague (rule of thumb disent les Anglais), c’est qu’il suffit d’un nombre d’individus tel, que si on le retranchait de l’ensemble du groupe, ce groupe changerait de nature ou d’identité… On pourrait croire qu’il faut une majorité, mais en réalité une forte minorité suffit souvent au critère tel qu’il est énoncé.
    Pour savoir si l’on a un nombre suffisant d’individus pour changer la nature du groupe si on les retranche, ou même inversement, si on les ajoute, il faut connaître la nature de ce groupe, de sa constitution et de ses règles, il faut connaître les comportements des individus, et comprendre comment ces comportements remplissent ou non les règles, etc.
    On comprend mieux pourquoi la statistique n’offre pas nécessairement d’aide pour résoudre cette question.
    Pour répondre à votre dernier exemple, sur lequel je n’ai que très peu d’information, et donc si je dis une bêtise je suis prêt à l’assumer, ce mur des cons représente l’expression d’opinions de certaines personnes (ou même d’un groupe de personnes), mais on se doit de croire que cette opinion ainsi affichée n’influe pas (jusqu’à preuve du contraire) sur le comportement de ces personnes, dans l’exercice de leurs fonctions. Cela dit, j’imagine que l’affichage même de cette opinion est lui-même en contradiction avec un règlement de la profession : si dans une entreprise privée, des employés affichaient ainsi leurs opinions, sur des clients, collègues, collaborateurs, etc. il y aurait rapidement des avertissements, ou même des licenciements (au cas où un client en aurait eu connaissance directement ou indirectement). Maintenant, c’est à vous de savoir si les individus ou le groupe d’individus responsables de ce mur des cons peuvent être retranchés de la magistrature (hypothétiquement bien sûr) sans changer la nature de la magistrature. Si la réponse est oui, alors vous ne pouvez pas dire « LA magistrature ou LES magistrats affichent certaines opinions sur un mur », mais vous devez dire « CERTAINS magistrats… ».
    Je vous offre encore une fois mes plus plates excuses pour mon obscurité et ma prolixité. J’ai la faiblesse de croire qu’il y a dans ce qui précède une certaine vérité, importante pour de nombreuses questions que se posent les sociétés occidentales (et pas seulement les Français), et qui explique la difficulté d’un dialogue constructif sur ces sujets, mais je ne suis pas vacciné contre la manie de dire et d’écrire des idioties et des banalités, au contraire, je compte paresseusement sur mes interlocuteurs pour pointer les défaillances de ma pensée et la maladresse de son expression.

  64. M. Urvoas commence à me saouler. Certes, il est économique et pratique d’atteindre l’ivresse sans boire ; mais il n’est pas là pour ça.
    Alors que le ministre de l’Intérieur se vante d’avoir mené à bien des dizaines d’interpellations, M. Urvoas pourrait donner sa version des faits au sujet des poursuites judiciaires engagées, il pourrait nous donner des chiffres, combien de comparutions immédiates, combien de relaxes, combien de dossiers classés sans suite.
    Vu de ma fenêtre, il est trop occupé, il est en train de peaufiner sa loi dite du « vingt-et-unième siècle » alors que nous sommes en 2016 et qu’il reste 84 ans pour changer de siècle. Moi, je dis qu’il voit trop petit, il devrait carrément l’intituler « la loi du millénaire » puisqu’il veut donner dans la surenchère et anticiper la concurrence des futures lois.
    Je préférerais que les policiers du corps de la Police disposent de moyens et de méthodes pour mettre fin aux agissements des casseurs alors que nous sommes sous le régime de l’état d’urgence. La loi sur la légitime défense devrait être revue de toute urgence.
    Au lieu de se décerner des satisfecit, le ministre de l’Intérieur devrait songer à interdire quelques associations et autres collectifs qui ont pignon sur le net et que tout le monde connaît.

  65. Il y a la police qui traque les Guy Georges, Dutroux et autres Pierre Chanal, et qui est utile.
    Il y a la police qui constitue la milice des banquiers et des patrons milliardaires.
    C’est sur cette dernière que crachent les « casseurs », appellation qui réjouit les verbeux attachés à l’ordre comme des moules à leur rocher, car tellement vague et bien consonante avec la prédominance chez eux du testiculaire sur le cérébral. Ces braves gens, qui sous toutes les latitudes n’ont jamais rien cassé d’autre que de la vaisselle par maladresse, nous expliquent qu’ils vaincront car ils sont les plus forts et que la racaille n’a qu’à bien se tenir, car leur colère gronde ! Quand la colère des « Retiens-moi Simone ou j’fais un malheur ! » gronde, mon rire éclate !
    Ah les admirateurs des rugbymen !, incapables de comprendre qu’il n’y a en réalité aucun courage chez cette engeance caricaturale puisqu’elle pratique un sport sans danger, mais seulement de la masse musculaire, en raison de l’absence de catégorie de poids dans les sports collectifs ! Ce qui n’avait bien sûr pas échappé aux braves gens qui n’ont pas seulement de mâles attributs, mais aussi un cerveau…
    Un cerveau , comme en atteste ce constat ô combien lucide : « les z’hommes politiques, franchement i’nous prennent pour des cons ! »
    Après nous avoir expliqué que Sarkozy allait sauver la France grâce à son volontarisme et son énergie, puis que non, l’homme ne faisait que monter les Français les uns contre les autres et qu’il fallait un président normal qui, lui, allait dire deux mots à la finance internationale et sauver la France, les voici prêts à choisir l’auteur de la célèbre juppette (qui a un avis sur l’Islam sans avoir lu le Coran, ce qui montre bien ses qualités intellectuelles supérieures), ou bien Marine d’Arc pour sauver la France. A moins que le jeune qui monte ne remette celle-ci en marche, à défaut de savoir dans quel sens…
    Le plus habile des baratineurs aura les suffrages des braves gens, qui comme lui ne comprennent toujours pas pourquoi la croissance économique n’est pas la solution au chômage (ni à rien d’ailleurs) mais au contraire le problème.
    Qui sait ici dire pourquoi ?

  66. @EPR
    Lorsque l’on critique un commentaire, on le lit avec précaution et sans volonté étriquée de le déformer.
    Avez-vous pris connaissance des dernières agressions du Musée de l’Armée?
    Une vidéo choquante circule et interroge sur la chute des symboles et des repères.
    Veuillez observer nos interventions concernant le sujet avant de partir en vrille.
    L’obstination d’un gouvernement et son manque d’anticipation déclenche une violence prévisible.
    Le dire n’est pas soutenir la violence et la haine mais bien de trouver des solutions pour que policiers et militaires ne soient pas les victimes d’une nonchalance et d’une incompétence marquée dans les négociations sociales.
    Nous prétendons que ce conflit social aurait pu être moins violent si ce gouvernement était clair dans ses objectifs et n’avait pas écourté les débats démocratiques.
    Jamais la droite n’aurait mis en oeuvre une telle arrogance pour faire voler en éclat les principaux acquis sociaux et syndicaux.
    Hollande a voulu ignorer les syndicats après les avoir flattés et utilisés et dans les négociations, chaque parole doit au minimum être entendue à moins de vouloir négocier seul et de s’asseoir sur les valeurs fragiles de la République. Nous défendons la Cinquième République de Charles de Gaulle et n’entrons pas dans les démolitions totales des institutions républicaines menacées par des extrémistes.
    Cela ne signifie pas que nous ne souhaitions pas l’amélioration de la vie institutionnelle.
    françoise et karell Semtob

  67. Robert Marchenoir

    Voiture de police incendiée : ce qui est rigolo, c’est qu’il s’agit d’une « agression raciste », bien que commise par des « manifestants » d’extrême gauche. En effet, le policier attaqué est parti… pardon, est martiniquais.
    http://la1ere.francetvinfo.fr/voiture-de-police-incendie-le-sang-froid-du-policier-antillais-salue-sur-le-net-361705.html
    En plus, c’est un colosse, alors que son agresseur est taillé comme une boîte d’allumettes.
    Hélas, nous avons échappé à l’élimination d’un communiste : en effet, le Noir qui est sorti de la voiture de police pour affronter son attaquant, non seulement était armé, mais a dégainé son pistolet à l’intérieur du véhicule, avant de le remettre dans son étui.
    http://www.lemonde.fr/police-justice/video/2016/05/19/une-video-montre-l-assaut-contre-la-voiture-de-police-incendiee-a-paris_4922412_1653578.html
    Naturellement, l’ouverture du feu était parfaitement justifiée, et aux Etats-Unis elle aurait eu lieu. Ce qui n’aurait pas empêché les chouineries encouragées par Obama du type « Black lives matter », mais enfin le policier aurait sans doute été blanchi par la justice, comme d’autres avant lui.
    Notons qu’aux Etats-Unis, seuls les Noirs sont assez stupides pour agresser des policiers à mains nues, ou avec des armes de fortune (ce que la presse française appelle malhonnêtement « des Noirs non armés »), avant de se faire bien évidemment abattre en légitime défense.
    En France, même les Blancs sont assez décérébrés pour en faire autant (d’après la vidéo, il semble bien qu’un des agresseurs au moins était blanc – et en tout cas non africain).
    Cela dit, ils sont bien aidés par la « justice », qui lie les mains des policiers comme des simples citoyens en pareille circonstance, et les empêche de se défendre.
    Parmi les premières réformes indispensables pour le prochain président : mise en concurrence de la Sécurité sociale, et droit au port d’armes.

  68. daniel CICCIA

    Je viens de prendre connaissance dans Le Figaro de ce qu’a déclaré, début mai lors de son audition, M. Patrick Calvar, qui dirige la DGSI, devant la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale.
    Les médias ont largement mis l’accent, je regrette d’avoir à le dire le danger étant constant à vulnérabilité politique croissante, sur ce que l’on sait déjà et qui relève de la tautologie, c’est-à-dire le risque élevé d’un attentat massif à l’occasion de grands rassemblements auxquels le gouvernement n’entend pas renoncer.
    Il faut aller à la fin de l’article pour lire que le patron de la DGSI estime que l’Europe « est en grand danger » face aux « extrémismes qui montent partout ». Il alerte notamment sur « l’ultra-droite qui n’attend que la confrontation ».
    M. Calvar fait part de sa conviction : « Encore un ou deux attentats et cette confrontation adviendra. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements communautaires ».
    Permettez-moi de dire que je souscris pleinement à cette analyse.
    Ceci étant, pourquoi cette dimension est-elle reléguée, voire pour Le Point qui s’est concentré sur la terreur, négligée ?
    Je vous épargne le contenu éloquent des commentaires qui accompagnent l’article. Ils confirment ce qu’ils dénoncent et sont l’hommage du vice à la vertu d’un serviteur de l’Etat.

  69. @azer
    Quelle éloquence et quelle bravoure !
    Moi je conseille les épinards et j’attends la Troisième Guerre mondiale car il n’y a que cela de vrai et entre-temps les parasites prolifèrent.
    Kenavo l’ami.

  70. @ Mary Preud’homme
    Je vous confirme ce que j’ai signalé. C’est le secrétaire général d’Orphéopolis qui l’a signé il y a environ six semaines (je n’ai plus le document).

  71. sylvain @Jean-Christophe Jouffrey

    @Jean-Christophe Jouffrey
    Ce n’est pas la France que je n’aime pas, ce sont les bisounours béni oui oui, qui font que notre pays est devenu un paillasson où toutes les racailles viennent se décrotter, le crachoir de toutes les tares du monde entier, un caniveau, une fosse septique malodorante, une p… qui se laisse forniquer sans réaction ; ce sont les gens comme vous qui font que nous aurons encore besoin des Amerloques ou autres peuples fiers pour venir faire le ménage chez nous qui sommes devenus lâches soumis pleutres trouillards ; ce sont les gens comme vous qui demain appelleront la police dès qu’un des vôtres sera agressé et qui les insulteront si d’aventure ils blessent un de vos agresseurs.

  72. @Jean-Christophe Jouffrey
    Il faut vous lire, mais vous ne savez pas dire simplement les choses que vous pensez comprendre… ouf !
    Mangez des épinards, reverdissez et soyez bref !

  73. Paul Duret

    Sur le principe, je défends la police.
    Simplement je la trouve inefficace face aux manifestants les plus durs.
    On a l’impression qu’ils sont lourds et qu’ils ne font pas de sport, vu que les manifestants qui leur balancent des cocktails sont plus rapides qu’eux. Leurs méthodes d’intervention n’ont pas évolué depuis Mai 68.
    Et puis un truc qui m’agace : je ne vois pas pourquoi ce sont toujours des policiers syndicalistes qui viennent expliquer ce qui s’est passé.
    Et aussi pourquoi les médias (comme Le Monde) retiennent les chiffres de la CGT qui très souvent multiplie le nombre de manifestants par cinq voire plus. Un peu comme la bouteille de vin au restau.
    —————–
    @ Garry Gaspary
    « Je ne justifierai jamais la violence aveugle, qu’elle soit policière ou contre des policiers. Non pas parce qu’elle est violence, mais bien parce qu’elle est aveugle. »
    Donc vous justifiez toute violence qui ne serait pas aveugle mais par exemple myope ou borgne ?

  74. breizmabro

    @ calanaje | 19 mai 2016 à 12:28
    « Justement les femmes portant plainte pour coups et blessures, coups avec blessures etc., ont un vrai dilemme à s’y résoudre. Non pas tant parce qu’elles voudraient protéger le délinquant mais parce qu’il faut raconter à un homme ce qu’un autre homme vient de vous faire subir…! »
    « …mais parce qu’il faut raconter à un homme ce qu’un autre homme vient de vous faire subir…! »
    Gnangnangnan… les pov’ femmes ne peuvent raconter à un autre homme qu’elle sont victimes de violence…
    Non mais vous vous relisez parfois !?
    Et pour vous paraphraser, « pour des raisons que je n’ai pas à vous expliquer » sachez que les femmes qui décident de porter plainte sont rarement dans l’état d’esprit que vous décrivez, mais ce sont les policiers (ou policières) chargés de recueillir la plainte (quand ils le veulent bien..!) qui INFLUENCENT les femmes pour qu’elles déposent – d’abord – une main courante et reviennent porter plainte si les faits se reproduisent. 🙁
    Il est vrai que si certains flics étaient moins… comme vous, les dépôts de plainte seraient plus sereins.

  75. « Moi Président » avait dit le françois
    « Contre » dit Philippe
    Tout cela n’est qu’anaphore…
    (les majuscules et minuscules sont réfléchies)

  76. Noblejoué

    @ azer
    « Il y a la police qui constitue la milice des banquiers et des patrons milliardaires. »
    A vrai dire, les policiers font ce que leur demande le Gouvernement. Ils accompagnent les manifestations, au grand dam des manifestants. Quand c’est contre le mariage pour tous, la droite hurle. Quand c’est contre la loi travail, la gauche. Le véritable « ennemi » est le Gouvernement.
    « On vaut mieux que ça », disent les manifestants, et je les comprends, ne voulant pas que la loi entérine un rapport de forces de plus en plus défavorable aux salariés. Les favorables à la loi croient que cette perte de statut combattra le chômage ou sont pour l’ordre dans l’entreprise comme dans le reste ce qui veut pour eux dire davantage de pouvoir pour le chef d’entreprise à moins que les deux raisons ne les motivent.
    Dans tous les cas, qui est responsable ? Le Gouvernement.
    Pourquoi frapper la police ? Si un patron délocalise pour faire plus de bénéfices, virant ses premiers salariés, on peut y voir une trahison, on peut vouloir le tuer… Mais caillasser le service de sécurité ? Est-ce que par hasard les vigiles sont responsables du chômage ? Non, les viser serait donc déjà injuste, mais dans le cas des policiers, comme vous le remarquez, les policiers sont ceux qui évitent que les pervers ne sévissent encore plus. Donc, dans ce dernier cas, vous êtes encore plus injuste.
    « C’est sur cette dernière que crachent les « casseurs », appellation qui réjouit les verbeux attachés à l’ordre comme des moules à leur rocher »
    Ce que vous estimez être une milice. Bien. La conservation n’est pas un bien, le mouvement n’est pas un bien. Tout dépend de qu’on garde et ce qu’on jette.
    Pourquoi intervenir sans vouloir vraiment convaincre, je veux dire expliquer ? Vous devriez plutôt critiquer une loi que vous estimez mauvaise que de vendre le mouvement.
    « Le plus habile des baratineurs aura les suffrages des braves gens, qui comme lui ne comprennent toujours pas pourquoi la croissance économique n’est pas la solution au chômage (ni à rien d’ailleurs) mais au contraire le problème.
    Qui sait ici dire pourquoi ? »
    Si vous vous prenez pour un professeur, expliquez.
    Ce qui vous donnera l’occasion de vous rattraper : vous vous servez d’une loi du gouvernement pour justifier la violence contre des innocents.
    Où est la défense des salariés là-dedans ?

  77. breizmabro

    @ Jean-Christophe Jouffrey | 19 mai 2016 à 14:43
    « J’ai perdu l’habitude (…) d’exposer des idées claires et distinctes »
    Du coup je n’ai pas lu la suite 😀
    (« Achille » me comprendra ;-))

  78. Jean-Christophe Jouffrey

    @calanaje | 19 mai 2016 à 12:28
    Chère calanaje,
    Je ne me permettrais certainement pas de prétendre juger les raisons pour lesquelles quelqu’un décide de s’exprimer en public (même si c’est un public restreint). Je crois que dans la plus grande majorité des cas, les personnes disent et écrivent ce qu’elles pensent et qu’elles fondent les opinions qu’elles partagent sur un ensemble d’expériences plus ou moins directes. Il y a une exception très connue sur les sites internet qui s’appellent les trolls.
    L’intérêt d’une discussion est non pas d’essayer de convaincre tout le monde et à tout prix que l’on a raison, mais de partager sa propre expérience, et de l’enrichir elle-même par celle des autres. Ce qui incidemment peut nous mener à changer nous-mêmes d’opinion ou tout au moins à la nuancer.
    Vous aurez remarqué que je m’étais abstenu de tout commentaire sur votre citation et que j’invitais seulement à comparer. Vous aurez aussi remarqué que les exemples que je donnais aux États-Unis, y compris la vidéo de Rodney King, concernaient des violences policières très graves, ce qui avait incidemment échappé à un des intervenants parmi les plus tonitruants.
    La question du flic de base est précisément un des points les plus importants, et c’est ce que vous invoquez dans la différence entre le soutien à la police et le mépris du flic : le citoyen moyen n’a de véritables contacts avec la police que dans des situations stressantes (y compris une simple visite administrative au commissariat local), et en général ce contact se fait à travers le simple flic. Or ce flic n’est pas agrégé de philosophie, et la discussion qui s’ensuit n’a pas la subtilité de celle que l’on aimerait avoir avec Jankélévitch sur le je ne sais quoi et le presque rien…
    Pour citer Gabriel Tarde : « Tout le monde, sous l’Ancien Régime, était persuadé qu’après le roi il n’était pas d’homme plus utile, plus indispensable que le bourreau. Tout le monde, dans l’antique Égypte, était convaincu que le plus utile des hommes était l’embaumeur, par qui les corps étaient conservés en vue de la résurrection future. Et cependant l’horreur qu’inspiraient ces deux hommes jugés nécessaires était telle qu’ils étaient obligés de fuir au plus vite après avoir rempli leur tâche, pour éviter d’être mis en lambeaux. »
    Le flic a pris la place du bourreau dans la vindicte publique, il est le bras armé de cette même vindicte, dont il est à la fois le sujet et l’objet, situation des plus scabreuses.
    En tant que citoyens, il nous faut demander que l’institution de la Police fonctionne dans le cadre de ses règles (qu’elle soit autorisée à faire son métier), pour que les flics qui ne suivent pas ses règles (ou qui obéissent à des ordres de leur hiérarchie, ou à des coutumes, qui sont contradictoires avec ses règles) aient l’opportunité de se corriger ou si incorrigibles, soient sanctionnés. Éventuellement, si les règles ou coutumes sont déficientes, nous devons demander à ce qu’elles soient changées.
    @Mary Preud’homme | 19 mai 2016 à 13:58 fait remarquer que le policier dans cette voiture enflammée n’était qu’« adjoint de sécurité de la police nationale » en d’autres termes, qui ne sont méprisants que pour les besoins rhétoriques, un sous-flic, un valet de policier. L’estime que l’on doit avoir pour sa personne et son action ne doit en être que plus grande.

  79. Je voudrais remercier monsieur Bilger pour ce billet qui fait chaud au cœur par ces temps difficiles. Mes collègues policiers apprécieront je n’en doute pas.
    @Mary Preud’homme | 19 mai 2016 à 13:58
    « Ceci appelle néanmoins une remarque : on voit bien qu’en cas de violence, un tel binôme (1 gardien de la paix femme + 1 ADS) pose problème. »
    Je suis d’accord avec ce que vous dites concernant les ADS et les binômes GPX/ADS.
    Ne voyez pas là une attaque ad hominem mais le fait d’être une femme ne doit pas être pris en compte
    C’est une gardienne de la paix. A la fin du mois elle touche le même salaire que son collègue masculin. Je préfèrerais qu’on mette l’accent sur le petit gabarit plutôt que sur le sexe du policier.
    Alors oui, on peut discuter du physique des femmes mais elles ont passé les mêmes concours et les mêmes épreuves.
    J’ai longtemps râlé, mais je râle souvent direz-vous, lorsque je suis entré dans la police parce qu’on demandait aux hommes de faire 1.70 cm et aux femmes 1.62 cm
    Il y avait là pour moi une discrimination.
    Un homme d’1.62 serait-il plus faible, moins apte, qu’une femme du même acabit ?
    J’ai connu au MI un collègue de boulot qui avait été refusé car faisant 1.69. le pire c’est que l’examen physique venait après les épreuves écrites et sportives qu’il avait réussies.
    Ne croyez-vous pas qu’il y a là une absurdité ?
    Maintenant le cas ne se pose plus la taille minima étant de 1.60 je crois me souvenir et cela quel que soit le corps concerné.
    Mais 1.60 c’est peut-être un peu petit face à des casseurs ou même lors de certaines situations demandant de la force.

  80. Alex paulista

    @Jean-Christophe Jouffrey | 19 mai 2016 à 09:06
    « …parer à mains nues et avec ses avant-bras les coups de barre de fer que l’on tentait de lui asséner »
    Bien sûr, le gars c’est Superman… avez-vous bien regardé la vidéo ?
    Il ne s’agit pas « coups de barre de fer » mais d’un tuyau en plastique bleu tout mou qui n’arrivait même pas à casser une vitre au début de la vidéo.
    Le policier est exemplaire et a su garder son sang-froid. C’est un gros costaud qui se fait taper avec un tuyau en plastique par une crevette.
    Mais il faut noter qu’à la fin de la vidéo c’est un manifestant non armé en blouson de cuir qui vient sur l’excité pour l’écarter en lui disant « arrête, putain ! ».

    Moi c’est surtout le gars qui a lancé le cocktail Molotov à l’intérieur de la voiture que j’aimerais retrouver.
    Et qu’il prenne bien cher.

  81. Jean-Christophe Jouffrey

    @sylvain 19 mai 2016 à 19:39
    « Ce sont les gens comme vous qui font que nous aurons encore besoin des Amerloques ou autres peuples fiers pour venir faire le ménage chez nous qui sommes devenus lâches soumis pleutres trouillards ; ce sont les gens comme vous qui demain appelleront la police dès qu’un des vôtres sera agressé et qui les insulteront si d’aventure ils blessent un de vos agresseurs. »
    Que d’honneur vous me faites, grâce à vous je découvre enfin qui je suis, qu’il y a des gens comme moi, et le pouvoir que j’ai sur un pays dans lequel je n’ai pas passé plus de trente jours depuis trente ans 🙂
    @Popeye | 19 mai 2016 à 19:49
    Message bien reçu, et je m’empresse de mettre en œuvre votre critique constructive 🙂

  82. Jean-Christophe Jouffrey

    @Alex paulista | 19 mai 2016 à 23:28
    Vous avez raison, c’est un tuyau de plastique dur bleu, je n’avais regardé la vidéo qu’en petit format. Mais ce tuyau est suffisamment dur pour casser le phare arrière de la voiture. Écoutez le bruit qu’il fait contre la carrosserie : ce n’est pas du caoutchouc mou, ni de la guimauve.
    Quant au « arrête, putain ! » on l’entend déjà au début de la vidéo…
    Pour continuer les rectifications, je dois aussi dire qu’il ne s’agit pas probablement pas d’un cocktail Molotov, mais plutôt d’une fusée d’alerte.

  83. Mary Preud'homme

    @J.Marques | 19 mai 2016 à 22:11
    – Les critères de taille ont été supprimés pour l’accession à l’un des trois corps de la police nationale.
    – Concernant les binômes ce n’est pas moi qui ai décrété qu’une policière devrait toujours faire équipe avec un collègue masculin. Et si la hiérarchie policière en juge ainsi c’est qu’il y a une raison.
    @Paul Duret | 19 mai 2016 à 20:41
    Ce sont des syndicalistes qui s’expriment parce qu’ils parlent au nom de leur syndicat corporatif et non en qualité de policier. Vous ignorez sans doute que les policiers de tous grades étant tenus au devoir de réserve, ils ne peuvent s’exprimer publiquement que dans certaines circonstances exceptionnelles avec bien sûr l’aval de leur hiérarchie.
    Vous trouvez que les CRS ne sont pas sportifs ? Vous ne les avez sans doute jamais vus en short à l’entraînement sinon vous changeriez d’avis.

  84. Mais quelle audace « Moi breizmabro » !
    Mais qu’elle est vilaine ! Elle ignore que la main courante est devenue désuète ! Et comme elle ne prend pas le temps de lire la suite qui est explicite concernant le dépôt de plainte notamment pour les femmes battues (qu’elle cite), elle batifole sur la personnalité de son interlocutrice… Un truc a dû lui rester sur l’estomac.
    Un moment de franche rigolade…

  85. Selon i-Télé, deux frères (l’un s’appellerait Antonin) sont suspectés d’avoir attaqué la voiture de police quai de Valmy le 18 mai. Il s’agirait de membres de groupes d’extrême gauche qui se revendiquent de convictions anarchistes et antifascistes.
    L’un des agresseurs avait réussi à faire annuler par le Tribunal administratif une décision antérieure de justice qui lui interdisait de manifester. Je remarque la célérité du TA dans cette affaire !
    http://www.itele.fr/france/video/voiture-de-police-incendiee-deux-freres-dans-le-collimateur-de-la-justice-165115

  86. @ breizmabro | 19 mai 2016 à 21:19
    « J’ai perdu l’habitude (…) d’exposer des idées claires et distinctes » (JCJouffrey)
    Du coup je n’ai pas lu la suite 😀

    Votre réaction me fait penser à cette phrase cultissime d’Audiard dans les Tontons flingueurs : « C’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases ! »
    Manifestement nous avons affaire à un marin ! Mais enfin il a l’air gentil et surtout poli, ce qui dans le climat surchauffé actuel est plutôt bon à prendre.

  87. Frank THOMAS

    Ces policiers qui manifestent pour demander au peuple qu’il les respecte voire qu’il les aime ont je ne sais quoi de grotesque.
    Ils me font penser à La Folie des Grandeurs : « flattez-moi ! » ou « et mes acclamations ? ».

  88. Garry Gaspary

    @Jean-Christophe Jouffrey
    Vous êtes, hélas, sur un blog qui vous expliquera qu’il ne sert à rien de lire ici des commentaires qui font plus de dix lignes et qui tentent de faire partager par l’écrit une expérience que quelques minutes de visionnage quotidien d’une télévision ou de vidéos YouTube ne suffisent pas à comprendre.
    Vous êtes, hélas, sur un blog qui vous expliquera que le troll, c’est vous, parce que vous refusez de vous contenter de quelques minutes de visionnage quotidien d’une télévision ou de vidéos YouTube pour vous faire votre propre opinion sur le monde.
    Vous êtes, hélas, sur un blog qui condamne le Mur des cons du syndicat de la magistrature sans vouloir comprendre que ce mur cherchait à protéger une Justice à la française contre tous ceux qui, en France, cherchent à la détruire pour la remplacer par une Justice à l’américaine.
    Vous êtes, hélas, sur un blog, et je pense que vous l’avez déjà compris, où ceux qui introduisent leur discours en vous disant qu’ils aiment la France, qu’ils sont les seuls vrais patriotes, le concluent en affirmant que c’est au nom de cet amour vibrant de leur patrie qu’ils souhaitent de tout leur cœur que la France devienne soit les USA de Donald Trump, soit la Russie de Vladimir Poutine.
    Vous êtes, hélas, sur un blog dont la fréquentation est composée à 90% de gens qui vivent en France mais n’ont jamais eu l’esprit français.
    Mais l’esprit français vit encore et en France, et en ceux qui ont quitté ce pays il y a trente ans, à une époque où l’anaphore n’était pas obligée…

  89. breizmabro

    @ Robert Marchenoir | 19 mai 2016 à 19:01
    C’est bien (pour lui) que cet ADS n’ait pas tiré sur un « connard » car ça n’aurait fait que comme dans une fourmilière, vingt autres auraient rappliqué dans les semaines suivantes.
    C’est d’autant plus respectable que cet homme qui est professionnellement Adjoint de Sécurité de la police nationale (ADS) est en fin de CDD et qu’il ne risquait pas d’être exclu de LA police (tous corps constitués ;-)) pour cette légitime défense…
    J’ose espérer qu’une entreprise responsable se penchera sur sa demande d’embauche qui ne saurait tarder.

  90. @ azer [17:17]
    Le plus habile des baratineurs aura les suffrages des braves gens, qui comme lui ne comprennent toujours pas pourquoi la croissance économique n’est pas la solution au chômage (ni à rien d’ailleurs) mais au contraire le problème.
    Qui sait ici dire pourquoi ?

    Pas moi en tout cas, si les z’hommes politiques nous prennent pour des c… c’est que nous le sommes sûrement. Pourquoi s’en priveraient-ils ? C’est dommage, votre commentaire s’arrête au moment où ça devenait intéressant. Du coup votre démonstration tourne court. Et salutations à votre poisson rouge ^^

  91. @Alex paulista | 19 mai 2016 à 23:28
    Ce « héros » policier pittoresque de pacotille bat en retraite sachant qu’il est filmé par les casseurs et manifestants délateurs collabos prêts à le dénoncer s’il résiste, emploie la force et qu’il risque gros si d’aventure il blessait le malheureux « casseur » qui ne fait qu’exprimer une révolte-saine- salutaire-et-argumentée : les associations antiflics et antiracistes (mince alors le policier est noir, c’est ballot), les droits de l’hommistes, les juges rouges du SM mur des cons qui sévit sur Twitter contre la police, les front de gauche, les syndicats, l’IGS, la hiérarchie, les intellos bobos, Canal plus de Barthès, Daphné Bürki, ONPC, Ardisson, les fosses septiques malodorantes du showbiz de gauche des « Bedos » et autres renifleurs de fonds de cuvettes de sanitaires, tous en meutes alléchés par les bavures policières éventuelles et prêts à foncer sur le flic en bons vautours pour le dépecer.
    Vidéo qui donne une image d’une France socialiste humiliée, risée du monde entier.
    Je retire ce que j’ai dit sur Bedos, il est actuellement à Cannes en noeud pap’ avec tous ces affreux bourges qu’il houspille à longueur de temps ; c’est tout de même plus propre que la Place de la Nuit Dégout et ses souillons malodorants.

  92. hameau dans les nuages

    @ Paul Duret
    « Leurs méthodes d’intervention n’ont pas évolué depuis Mai 68. »
    Si, mais les fameux équipages en moto trial ont été dissous car… trop efficaces. Remontant les trottoirs, ils faisaient le vide parmi les retardataires malintentionnés après la dissolution de la manifestation. Un bâton de buis ou de néflier casse difficilement. Dernièrement les OF suite à Sivens ont été aussi supprimées.
    Arrivera le jour où un policier en civil ou en tenue fera feu pour se dégager. En espérant qu’il vise bien et ne pète que le genou de l’un des agresseurs. Car ces gars sont là uniquement à l’insu de leur plein gré pour avoir un ou plusieurs « martyrs à la cause du peuple » et doivent enrager de ne pas avoir plus de répression.
    En espérant qu’il n’y ait pas un jour comme sur la place Maïdan à Kiev des tireurs embusqués…
    On va vivre une époque formidable.

  93. @Garry Gaspary | 20 mai 2016 à 09:13
    Je n’ai pu résister ! A votre quinzième vous auriez eu droit à la camisole de force, doucement, reprenez votre souffle, pour le commun des mortels vous « rabacholez », surveillez vos arrières ils sont peut-être déjà derrière la porte.

  94. daniel CICCIA

    @Jean-Christophe Jouffrey
    « Don’t worry about things »
    @Garry Gaspary
    Excellente anaphore.

  95. Savonarole

    @daniel CICCIA | 20 mai 2016 à 12:39
    Avec Daniel Ciccia on est certain d’arriver à la démonstration de Houellebecq dans « Soumission ».

  96. breizmabro

    @ calanaje | 20 mai 2016 à 03:13
    J’ose croire que votre grand âge et l’heure tardive vous a égarée lorsque vous dites « la main courante est devenue désuète ».
    Personnellement je n’ai rien sur l’estomac, par contre je connais quelques femmes qui se sont pris quelques coups… dans l’estomac, et ailleurs…
    Citant Turenne « J’ai un avis à vous donner : toutes les fois que vous voulez parler, taisez-vous » 😉
    @ Achille | 20 mai 2016 à 07:47
    « Mais enfin il a l’air gentil et surtout poli »
    …et courtois, ce qui visiblement ne fait pas partie de la culture générale sur ce blog 😀
    @ Garry Gaspary | 20 mai 2016 à 09:13
    Et vous « Vous êtes, hélas » intervenant sur ce blog 😉

  97. daniel CICCIA

    @Savonarole@daniel CICCIA | 20 mai 2016 à 12:39
    « Avec Daniel Ciccia on est certain d’arriver à la démonstration de Houellebecq dans « Soumission ».
    Mon ami, vous me prêtez une qualité de romancier que je n’ai pas. J’espère en avoir une autre cependant. Je me situe plutôt au niveau de cette imperfection que représente me production du jour, à lier peut-être aux déclaration de M. Calvar, patron de la DGSI :
    Une société, un monde, d’un niveau aussi « médiatisé » que l’est le nôtre, apporte sui generis cette dimension nouvelle dans l’analyse et la constitution de la connaissance de ce qui est susceptible de menacer nos intérêts et notre intégrité.
    La première chose que cela suppose, c’est que nous soyons parfaitement conscients pour savoir ce qu’est notre intérêt et ce qu’est notre intégrité et que l’appréciation de l’un et de l’autre ne soient pas l’objet d’une altération négative.
    Supposons cela pour acquis, la deuxième condition qui regarde ce qu’implique une société hyper-médiatisée – c’est à dire celle où s’exerce la production massive d’unités de sens -, c’est d’être capable d’identifier, parmi les unités de sens, celles qui sont des unités significatives.
    J’observe, de manière quasi quotidienne, ce qui est posté et les commentaires qu’il engendre, un groupe facebook comme celui de Defense Russie Liberté, qui se définit lui-même comme « pro Russe, anti-Européen, anti impérialiste ayant pour but de réinformer les Patriotes français (ou autres nationalités) ».
    Je n’ai pas demandé à intégrer le groupe. Je l’observe simplement de l’extérieur. C’est déjà instructif quant au plan qui m’intéresse.
    On peut noter que ce groupe compte, tout de même, près de 5000 membres. 8 personnes l’administrent. On peut noter que de nombreux de ses intervenants se revendiquent du FN, de groupes identitaires aussi, de fraternités diverses et variés.
    Ce qu’affiche ce groupe, et l’évolution de ce qu’il y affiche, est par conséquent instructif.
    Par exemple, hors de la constante pro-russe et du culte de la personnalité de Vladimir Poutine, d’une certaine mythification de la Sainte-Russie, j’ai remarqué qu’il y a eu des temps très islamophobes de manière générale, puis des séquences où l’administrateur appelle à respecter l’Islam, puis à stigmatiser l’Arabie Saoudite et la Turquie, avec une instrumentalisation latente de l’antisémitisme et de l’antisionisme.
    Je passe sur la manière dont sont présentés les responsables européens, Erdogan ou la monarchie saoudienne, ainsi que le président Obama, des sous-produits politiques, historiques ou culturels.
    J’ai noté deux intonations paradoxales récentes
    L’une sous le titre « Le patriote russe et les charlatans français: leçon de Vladimir Poutine à Marine Le Pen ». Cela renvoie à une vidéo qui est un extrait de l’intervention du « maître » du Kremlin (ndr:chessMaster) lors du forum euro-asiatique qui s’est tenu en octobre 2014.
    Interrogé sur le conservatisme par un journaliste chinois, Vladimir Poutine développe son analyse politique et intellectuelle de sa définition. M. Poutine assure que « le conservatisme est un concept-clé de la Russie et de la modernisation de la Russie ».
    « Vous n’êtes pas sans savoir que l’Europe, les Etats-Unis et l’Asie de l’Est ont eux aussi leur conception du conservatisme » interroge le journaliste. « Pourriez-vous nous expliquer la spécificité de votre conception de conservatisme? »
    « (…)*le conservatisme ne consiste pas en une sorte d’auto-isolement et une réticence à l’évolution et au développement. Le conservatisme sain consiste à prendre le meilleur de tout ce qui est novateur et prometteur en vue d’un développement progressif.(…) La Russie a quatre religions traditionnelles qui sont reconnues par la Loi. Dans l’ordre, le Christianisme, l’Islam, le Bouddhisme et le Judaïsme, et c’est un pays très diversifié. Nous devons donc créer une base solide avec ce qui nous aide à façonner notre identité en tant que nation russe multi-ethnique, en tant que communauté russe multinationale, et en consolider les fondements, tout en restant ouverts à tout ce qui est nouveau et efficace dans le monde, tout ce qui peut contribuer à la croissance et au développement. Nous utiliserons très certainement tout cela. Je vous invite donc tous instamment à ne pas déformer mes propos et à ne pas considérer que, si nous parlons de conservatisme, cela signifie que nous comptons fermer les portes et nous confiner au passé. Cela ne correspond aucunement à la réalité de nos plans. »
    Question supplémentaire : « Et s’agissant du nationalisme ? La patriotisme peut-il devenir du nationalisme ? »
    « C’est une tendance dangereuse. Je suis d’accord avec vous sur ce point, assure M. Poutine. Nous devons bien garder ce principe à l’esprit et faire tout notre possible pour empêcher que cela se produise. C’est dangereux pour le pays. Le plus grand nationaliste en Russie, c’est moi. Mais le nationalisme le plus noble et le plus juste consiste en la mise en oeuvre d’actions et de politiques qui bénéficient au peuple. Cependant, si le nationalisme signifie l’intolérance vis-à-vis des autres personnes, le chauvinisme, cela détruirait notre pays qui a été initialement constitué comme un Etat multi-confessionnel et multi-ethnique. Ce n’est pas seulement une voie sans issue, mais le chemin de l’auto-destruction ».
    A cet moment-là, [l’extrait visible sur YouTube][1] renvoie, avec l’appel « Voir la première partie: la leçon de Poutine à Marine Le Pen, Zemmour, etc ».
    Il s’agit apparemment de l’extrait d’un discours prononcé au Kremlin pour célébrer l’Union Economique Eurasienne. Il démarre par l’affirmation « Nous allons protéger la diversité du monde ».
    « Nous dirons la vérité aux peuples à l’étranger, de sorte que tout le monde puisse voir l’image réelle et non déformée et fausse de la Russie. Nous allons promouvoir activement les affaires et les échanges humanitaires, ainsi que les relations scientifiques, éducatives et culturelles. Nous le ferons même si certains gouvernements tentent de créer un nouveau rideau de fer autour de la Russie. Nous n’entrerons jamais dans la voie de l’auto-isolement, de la xénophobie, de la suspicion et de la recherche d’ennemis. Ce sont là des signes de faibles, alors que nous sommes confiants et forts. Notre objectif est d’avoir autant de partenaires égaux que possible, à l’Ouest comme à l’Est. Nous allons étendre notre présence dans ces régions où l’intégration est à la hausse, où la politique n’est pas mélangée à l’économie, et où les obstacles au commerce, aux échanges de technologie et aux investissements et à la libre circulations des personnes sont levés(NDR: le même Poutine stigmatisait le TAFTA en septembre 2015 comme « une manifestation de l’égoïsme »). En aucun cas, nous n’allons limiter nos relations à l’Europe et aux Etats-Unis. Dans le même temps, nous allons restaurer et étendre nos liens traditionnels avec l’Amérique du Sud. Nous allons poursuivre notre coopération avec l’Afrique et le Moyen-Orient. Nous voyons à quelle vitesse l’Asie-Pacifique s’est développée au cours de ces dernières décennies. En tant que puissance du Pacifique, la Russie tirera pleinement parti de ce potentiel énorme. Tout le monde connaît le dirigeants et les « locomotives » du développement économique mondial. Beaucoup d’entre eux sont des amis sincère et des partenaires stratégiques de la Russie. »
    Je ne discute pas le contenu pour lui-même. Par bien des aspects, du point de vue russe et même au-delà, on ne peut qu’y souscrire et c’est cela qui représente, dans cette séquence, ce par quoi l’objet est intéressant.
    Car ce discours d’un niveau élevé est paradoxal quand on observe ce que portent dans leur discours un Trump, les tenants du Brexit, du Franxit, etc, qui sont ceux auxquels la Russie accorde, jusque-là, sa bienveillante bénédiction.
    Que signifie donc cette inflexion dans la propagande d’un groupe comme « Defense Russie Liberté »?

    Créer un effet de contraste ? Valoriser, voire installer, l’autorité du chef du Kremlin par le relief que favorise la dissension créée dans des démocraties que l’on suppose essoufflées au bout du marathon des ambiguïtés auxquelles ont été et sont soumises…
    Le maître des horloges, Chronos en grec, si je ne me trompe pas est aussi celui des pauses au cours desquelles la réalité se reconfigure, l’objectif étant, pour un stratège de dimension historique, à ce que cette reconfiguration participe, in fine, à son élévation et qu’elle se réalise autour de lui.
    Pour cela, c’est-à-dire pour surplomber les événements, il faut s’appuyer aussi sur ce que l’on méprise et manifester donc, au moment le plus opportun du point de vue de sa stratégie, la suprématie et le rayonnement potentiel de ses valeurs.
    Une dernière parenthèse pour signaler comment ce groupe, hors ses obsessions géopolitiques, s’applique à manifester l’adéquation de la Russie aux préoccupations écologiques des patriotes européens, en faisant d’elles une légitimité par laquelle s’exprimerait la souveraineté. Le « Roundup », le OGM, sont des ennemis communs.
    Il y a une heure a été posté le message suivant : « la Russie le plus grand exportateur mondial de produits non-OGM, c’est-à-dire de la nourriture non-industrielle saine. »
    « La Russie peut devenir l’un des plus importants fournisseurs d’aliments sains, écologiquement propres, et de qualité, que certaines entreprises occidentales ont cessé de produire depuis longtemps dans le monde, d’autant plus que la demande mondiale pour ces produits ne cesse de croître. » V. Poutine « 
    Enfin le Donbass, où le groupe célèbre les patriotismes qui s’y déploient et notamment, au plus fort de la crise, le ralliement prétendu de patriotes français.
    Ici, il m’a semblé intéressant de faire un parallèle avec la situation syrienne et le ralliement à la cause de Daech de certains de nos compatriotes.
    Il est naturel que nous l’entravions et que nous leur demandions, lorsque cela est possible, des comptes.

    Je pense que cela devrait être, si nous avons un esprit de cohérence, le cas pour les combattants pro-russe français au Donbass (s’il est avéré qu’il y en ait, bien sûr). Ce n’est pas parce qu’ils se revendiquent du patriotisme, que cela les exonère.
    Le droit s’applique partout.
    Enfin, ultime question : en terme de concordance des temps, est-ce que le paradigme poutinien rejoint le paradigme de la Révolution Islamique d’Iran ? »
    Bien à vous, Savonarole.
    Veuillez être indulgent pour mes longueurs.

  98. @Jean-Christophe Jouffrey
    J’ai trouvé vraiment intéressante votre idée selon laquelle une proportion des membres d’un groupe est signifiante dans la mesure où son exclusion change la nature du groupe. Ça reste une appréciation discutable à l’infini dans certains cas, surtout avec des coupeurs de cheveux en quatre, mais dans l’ensemble le critère est opératoire.
    Moi j’aurais dit également que la police existe en tant qu’institution, elle a une réalité administrative et ses pouvoirs n’en font sûrement pas une abstraction. Elle ne peut être définie uniquement par les gens qui la composent, ni par ses contours légaux.
    Vous soulignez à juste titre la différence entre les comportements policiers aux USA et en France. Je pense que c’est lié au rapport à la loi des deux pays. En France, on a tendance à penser que la loi doit s’adapter aux cas particuliers ; aux USA, le respect scrupuleux de la loi (et de ses représentants) passe avant tout autre impératif civique. La conception américaine me semble plus adaptée à un pays où les délits sont nombreux et graves ; on ne tolère pas d’exceptions à la loi écrite, même si elle peut être injuste, de façon à faire respecter les règles du jeu. Cette attitude est la contrepartie de la liberté, qui prime sur le reste. La conception française est plus appropriée me semble-t-il à un pays où l’on peut se permettre d’affiner l’interprétation de la loi compte tenu du taux relativement faible de la délinquance, et de l’encadrement administratif général de la population. Devant le sentiment d’insécurité grandissant, les Français sont en demande de mesures, type peines-planchers, qui limitent la marge d’interprétation des juges. Les lois d’exception sous lesquelles nous vivons actuellement pour lutter contre le terrorisme entrent aussi dans ce cadre. Pour ce qui concerne le maintien de l’ordre dans la rue, lors de manifestations de routiers par exemple, les droits des citoyens à circuler librement sont bafoués dans les grandes largeurs, les gens pestent, mais se récrieraient si le ministère de l’Intérieur faisait protéger leurs droits par la police. Nous acceptons donc des lois qui limitent grandement notre liberté, mais nous montrons une tolérance assez grande à l’égard de certaines infractions. C’est une question de choix. Mais là où le bât blesse, c’est me semble-t-il qu’en France il n’y a pas de consensus sur la question, et que nous ne sommes pas toujours cohérents.

  99. Jean-Christophe Jouffrey

    @Achille | 20 mai 2016 à 07:47
    «… cette phrase cultissime d’Audiard dans les Tontons flingueurs : « C’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases ! » »
    Peut-être est-ce que les marins alternent des périodes d’expériences intenses et variées dans les contrées qu’ils visitent, avec des périodes de longue réflexion et de recueillement lorsqu’ils sont en mer. 🙂
    « Mais enfin il a l’air gentil et surtout poli, ce qui dans le climat surchauffé actuel est plutôt bon à prendre. »
    Je pourrais prendre le risque de vous décevoir sur ma gentillesse et politesse, en vous rappelant qu’il est une autre phrase culte de ce film (non, non je ne parle pas de celle de Raoul), qui pourrait s’appliquer aux rodomontades de certains Pardaillan du clavier, et autres Myrmidons des touches, mais ce serait enflammer sans nécessité ce qui ne doit être qu’un échange de vues civilisées dont toutes ne sont pas nécessairement contradictoires.
    Signé : Capitaine Ad Hoc.
    @Garry Gaspary | 20 mai 2016 à 09:13
    Dans les années 1830-1840, ceux qui étaient accusés de cosmopolitisme, de n’être pas patriotes et d’être à la solde d’un souverain étranger, c’étaient les catholiques ultramontains, et les Jésuites étaient censés comploter…
    Dans les années 1880-1890, les soi-disant cosmopolites et comploteurs sont devenus juifs et francs-maçons…
    Le mythe des deux France est toujours vivant : alors qu’au XIXe siècle on se demandait si le catholicisme était soluble dans la république, aujourd’hui, c’est la question qu’on se pose pour l’islam.
    Il se trouve que par expérience (et non par parti pris), je suis contre les progressistes qui croient que tous les changements sont un progrès et que la France n’a commencé qu’en 1789, et contre les déclinistes qui croient que tout fout le camp depuis 1968 ; qui sont de faux réactionnaires et dont les références sur l’histoire de France ne remontent que très rarement plus haut que 1789 (et souvent pas plus haut que 1870), qui ne citent que les mêmes trois ou quatre auteurs du XVIIe, et au XVIe que Montaigne, Ronsard et Rabelais.
    Il est tout aussi ridicule de refuser d’admettre que l’Europe a des racines chrétiennes, que, lorsqu’il s’agit de défendre l’apprentissage du grec et du latin au Collège, de sauter directement de l’époque moderne à l’Antiquité, en oubliant qu’il y a 15 siècles de littérature et de culture en France (et en Europe) en latin. Ce que j’appelle « The modernist gap » existe tout autant pour les progressistes naïfs que pour les faux réactionnaires.
    « Vous êtes, hélas, sur un blog dont la fréquentation est composée à 90 % de gens qui vivent en France mais n’ont jamais eu l’esprit français. »
    Vous voyez par ce qui précède que je vais aussi me mettre à dos les 10 % restants 🙂
    @daniel CICCIA | 20 mai 2016 à 12:39
    « Don’t worry about things »
    Thanks, I am not a worrier. 🙂

  100. Mary Preud'homme

    @Frank THOMAS | 20 mai 2016 à 07:56
    C’est l’hôpital qui se moque de la charité…
    Comme si les enseignants ne figuraient pas parmi ceux qui revendiquent le plus en France, en tout cas cent fois plus que les policiers, et cela à propos de tout et de rien !
    @ Paul Duret
    « Leurs méthodes d’intervention n’ont pas évolué depuis Mai 68. »
    @ hameau dans les nuages
     »…Si, mais les fameux équipages en moto trial ont été dissous car… »
    Avec au moins dix fois plus de blessés aujourd’hui du côté des forces d’intervention que du côté des manifestants, il faut croire au contraire que les méthodes d’intervention ont bien changé… pour le plus grand profit des manifestants voyous, hélas !
    Pour ceux qui ont vécu comme moi les événements de Mai 1968 de tout près où ça matraquait sans états d’âme et qui voient aujourd’hui la police réduite à supporter stoïquement provocations, insultes, crachats et jets de projectiles en tous genres, il y a de quoi s’esclaffer de lire de telles âneries et contre-vérités (cette dernière remarque s’adressant à Paul Duret seulement).

  101. @ Lucile | 20 mai 2016 à 14:28
    Je prends plaisir à vous lire, comme dans ce commentaire un double balancement équilibré qui apporte sans doute beaucoup plus de clarté à mes yeux que ce que je peux lire par ailleurs.
    La loi est au centre de tout sans doute, la police son bras armé qui s’adapte, nous sommes difficilement identifiables vus de l’extérieur : un voleur de supermarché pour quelques euros a été condamné à de la prison ferme, de l’autre côté un voleur d’impôts, ministre du Budget de surcroît, est en liberté…

  102. Mary Preud'homme

    @Jean-Christophe Jouffrey | 20 mai 2016 à 00:55
    J’ajoute que le potelet qui a servi à défoncer la lunette arrière et les coups de pied pour briser les vitres du véhicule, ce n’était pas non plus un détail. Et les deux policiers qui ainsi assaillis (et isolés parmi une foule globalement hostile) n’ont pas fait usage de leur arme ont montré beaucoup de sang-froid, en particulier l’ADS qui, soit dit en passant, a été blessé.

  103. @Jean-Christophe Jouffrey | 20 mai 2016 à 14:34
    « Je pourrais prendre le risque de vous décevoir sur ma gentillesse et politesse, en vous rappelant qu’il est une autre phrase culte de ce film (non, non je ne parle pas de celle de Raoul), qui pourrait s’appliquer aux rodomontades de certains Pardaillan du clavier, et autres Myrmidons des touches, mais ce serait enflammer sans nécessité ce qui ne doit être qu’un échange de vues civilisées dont toutes ne sont pas nécessairement contradictoires. »
    J’ai trouvé (assez facilement d’ailleurs) la phrase culte du film à laquelle vous faites allusion. En fait elle a déjà beaucoup servi, curieusement d’ailleurs par ceux à qui elle est censée s’adresser.
    Philippe Bilger en a même fait un billet intitulé On trouve toujours « moins con que soi » ! . Je suppose que cela vous est arrivé aussi. 🙂

  104. Savonarole

    Je ne sais plus qui a dit « la seule guerre que je comprenne c’est la guerre civile ».
    On n’en est pas loin.
    Il y a de la haine partout en France.

  105. Jean-Christophe Jouffrey

    @Lucile | 20 mai 2016 à 14:28
    « J’ai trouvé vraiment intéressante votre idée selon laquelle une proportion des membres d’un groupe est signifiante dans la mesure où son exclusion change la nature du groupe. Ça reste une appréciation discutable à l’infini dans certains cas, surtout avec des coupeurs de cheveux en quatre, mais dans l’ensemble le critère est opératoire. »
    Merci de votre commentaire positif et constructif.
    C’est un critère simple, mais non simpliste, car son application demande comme vous le remarquez une appréhension de la complexité de la situation, et donc un effort pour le mettre en œuvre. Or le monde est complexe, et nous sommes paresseux : c’est pourquoi nous confondons le couple simple/complexe avec le couple facile/difficile.
    La compréhension des influences des relations entre individus et sous-groupes dans un groupe, des additions ou soustractions d’autres individus ou sous-groupes, sur la nature (l’identité) de ce groupe demande une véritable analyse sans présupposés sur la nature de ces relations. Or la mode est depuis longtemps de ne voir dans ces relations que des luttes, dans ces influences que des violences, et dans les individus ou groupes que des dominants/dominés.
    Les débats actuels sur l’immigration, le féminisme, la police, etc., sont donc faussés, car sans issue. La montée des partis dits « populistes » dans l’Occident (du FN au Tea Party) est typique d’un aspect de la question. Des deux côtés du faux débat, il y a des fragments d’analyse selon le couple dominant/dominé, mais aux interrogations de la « populace » qui est le vestige symbolique des « dominants » (interrogations qui sont absolument légitimes, même si elles ne sont pas toujours exprimées avec tact et nuance, car procédant d’une angoisse qui est savamment entretenue) on répond du côté opposé, soit par la « diabolisation » de la bien-pensance, soit par le mépris exprimé souvent ouvertement (voir par exemple Bill Maher aux USA) par le scientisme des « faits » et des « chiffres ».
    Or, ces « faits » et ces « chiffres » n’ont pas la valeur démonstrative et incantatoire que leur attribuent ceux qui fulminent, non pas parce que la « populace » est stupide comme ils le croient, mais parce que cette « populace » a l’intuition (sans pouvoir l’expliciter et l’exprimer) qu’à la lumière de leurs expériences, ces « faits » et ces « chiffres » ne s’appliquent pas.
    Or la « populace » n’a pas entièrement tort : c’est cela que j’essaie, avec mes maigres moyens d’exprimer. Et si je vous me permettez je vais esquisser l’ébauche d’une explication.
    Le simplisme moderniste qui eu tant de fruits extraordinaires dans la physique, où il a su mathématiser la nature, en négligeant les variables les plus infimes (comme le frottement, etc.), a été, à mon avis, catastrophique dans le monde des sciences humaines, où les variations infimes peuvent tout changer.
    En voulant trouver dans les sciences humaines les mêmes types de lois universelles (valables toujours et partout), en voulant transcrire ses lois par la même mathématisation que pour les sciences physiques, le simplisme du positivisme et du scientisme n’a pas voulu voir qu’il n’y avait pas de lois universelles, mais des règles qui dépendent des conditions, c’est-à-dire des cas.
    Le développement de la casuistique aux XVe et XVIe siècles n’était qu’une des manières d’appréhender la complexité grandissante du monde social. Certes la casuistique a eu des excès, comme vous le dites « surtout avec des coupeurs de cheveux en quatre », mais le simplisme qui a suivi a eu de bien pires répercussions, dont nous pâtissons plus que jamais aujourd’hui.
    Les tentatives malheureusement acceptées de ne définir les rapports humains ou sociaux que sous la forme de lutte, depuis le « bellum omnium contra omnes » de Hobbes, aux luttes des classes, à la « struggle for survival », pour finir par les bourdieuseries de « violence symbolique » qui s’étiolent dans les « microaggressions » et les « stereotype threats » qui font les beaux jours des campus américains.
    Il n’y a aucun progrès réel dans la vision sociale entre le XIXe et le XXIe siècle, elle repose dans les deux cas sur un couple dominant/dominé : au XIXe elle pousse les gens à être ou faire partie du groupe des dominants ; maintenant, elle les pousse à être ou faire partie du groupe des dominés ou victimes.
    En mathématisant cette vision sociale, car on croit alors pouvoir trouver les lois scientifiques, on se met à tout vouloir calculer et mesurer (je rejoins ici le sujet de l’article suivant de Philippe Bilger https://www.philippebilger.com/blog/2016/05/les-femmes-ne-sont-pas-des-calculs-.html).
    Mais en bon adepte naïf du scientisme, on oublie d’abord qu’il y a une différence entre l’ensemble des entiers naturels et celui des nombres réels, et que ce qui est nombrable n’est pas forcément mesurable (par exemple, les températures ne s’additionnent pas).
    Les rapports entre individus et groupes, en particulier, ne sont pas mesurables à la manière des méthodes de la sociologie moderne, et ne s’additionnent ou ne se soustraient pas, entre autres, parce qu’ils ne sont pas seulement des rapports de force (lutte, etc.).
    Donc, l’égalité réelle (si tant est qu’il y a une telle chose) dans un groupe ou sous-groupe, etc., entre individus et sous-groupes ne peut pas se réduire à un dénombrement qui produirait une mesure où 50 % = 50 %.
    Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas des discriminations, des inégalités, etc.
    Comme je n’ai été que trop long déjà, et que je m’en voudrais de provoquer non seulement l’ire de certains, mais surtout l’ennui de tous, je finirai ici.

  106. @ Giuseppe
    Grazie mille Giuseppe !
    J’essaye d’y voir clair, je n’y réussis pas toujours.
    Moi aussi, je suis souvent d’accord avec ce que vous écrivez.
    Totalement d’accord aussi avec Mary pour admirer ce policier qui a dû avoir très chaud. La scène était hallucinante, elle aurait pu très mal se terminer, c’est trop facile de dire maintenant que c’était de la rigolade. Il a fait plus pour la police française, en France et à l’étranger, que des années de beaux discours. J’imagine ce que ce doit être de se retrouver encerclé par des cagoulés, hurlants, qui démolissent la voiture avec des barres de fer, pour jeter à l’intérieur des engins incendiaires.

  107. Garry Gaspary

    @ Jean-Christophe Jouffrey
    Le catholicisme est de fait insoluble dans la République française puisqu’il n’a cessé de la remettre en cause et de lutter contre elle depuis sa proclamation.
    Et l’islam est de fait soluble dans la République française puisqu’il ne l’a jamais remise en cause et ne s’est jamais élevé contre elle depuis qu’il est français.
    Moi, tout ce qui m’intéresse, ce sont les faits, et pas les opinions de gens abrutis par leur catéchisme, par leur télévision ou par des vidéos YouTube.
    Alors, si vous avez d’autres questions qui se posent, n’hésitez pas…

  108. Jean-Christophe Jouffrey

    @Achille | 20 mai 2016 à 16:47
    Cher Achille, si d’aucuns étaient visés par les « rodomontades, les Pardaillan du clavier, et les Myrmidons des touches », ce n’était certainement pas vous. Au contraire, si j’en juge par @Achille | 19 mai 2016 à 11:25, vous vous êtes senti vous-même la cible d’un Cyrano de l’écran.
    En revanche, j’accepte de bonne grâce de recevoir le retour de service que vous me faites, et je renchéris : dans la vie, j’ai tout osé, et j’en subis toutes les conséquences 🙂
    Amicalement,
    A la fin de la touche, j’envoie !

  109. @Daniel Ciccia
    En vous lisant « avec un cachet d’aspirine » voilà ce que cela m’inspire :
    « Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone. Tout suffocant et blême, quand sonne l’heure, je me souviens des jours anciens et je pleure. »
    Dites ce que vous avez à dire intelligemment et voyagez, sortez de votre coquille et ne jugez pas sans avoir découvert … notre pays est en déconfiture (intellectuellement, culturellement et financièrement) alors de grâce….
    Mangez des épinards !

  110. Jean-Christophe Jouffrey

    @Mary Preud’homme | 20 mai 2016 à 16:31
    De plus, si ce tuyau de plastique dur s’est révélé être une inefficace arme d’estoc, lorsque l’agresseur essaya de briser la lunette arrière, il est devenu une arme de taille tout à fait respectable lorsqu’il a compris enfin (malheureusement) comment l’utiliser efficacement.
    On voit bien là la faillite de l’Education nationale et du collège unique, lorsque les casseurs ne comprennent qu’après des efforts laborieux l’usage approprié de leurs outils 🙂
    On a remarqué que cet agresseur n’était qu’une « crevette » face au « superman » policier, et qu’il s’est arrêté lorsque son copain le lui a enjoint. Mais comme je l’ai noté, cette même injonction avait été faite par la même personne au début de la vidéo, sans effet, tant que le policier était dans la voiture, et elle ne s’est montrée effective une deuxième fois, que lorsque le policier était sorti de la voiture et se montrait capable de tenir tête à l’enragé.
    Ce qui l’a calmé, ce n’est pas l’injonction de son copain, mais sa lâcheté.
    Pour redonner une petite note d’humour, on ne va pas tout de même accepter à la décharge de l’agresseur, sa maladresse, sa lâcheté et sa petite taille. Ici, l’intention compte, et il avait de toute évidence l’intention de devenir « berserk » (comme l’on dit dans les pays scandinaves) et de se conduire en yéti, avant de ne se révéler qu’un piètre nabot minable (homme des neiges) 😉

  111. @scoubab00
    J’ai voulu faire court, ce qui aboutit au résultat inverse : votre objection et ma réponse.
    De mémoire, voici la scène finale de « Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ » de Jean Yanne :
    – (Coluche, s’adressant à la foule) : Citoyens romains, vous pensez que vos dirigeants sont des salauds ?
    – (Lda foule) : Oui !!
    – Vous pensez qu’ils sont corrompus et s’en mettent plein les poches sur votre dos ?
    – Oui !!
    – Vous pensez qu’ils vous prennent pour des c…?
    – Oui !!
    – Mais depuis le temps que ça dure, c’est peut-être que vous en êtes, et moi aussi…
    – Silence assourdissant…
    Dans une démocratie, on a les dirigeants qu’on a choisis, et il est impossible qu’un peuple intelligent et vertueux choisisse des imbéciles malhonnêtes pour le représenter.
    Après le constat, je propose ceci (c’est un copié-collé d’un 28 novembre d’une année récente) :
    Qu’est-ce qu’une élection ? Un QCM dont les réponses proposées sont pré-sélectionnées par des maires. Personnellement, je ne reconnais pas aux élus les capacités intellectuelles et morales pour me dire qui peut concourir au poste d’élu. Mais je vote, car il faudra toujours des gens pour en représenter d’autres. Et puisqu’il faut ces gens et qu’on me demande (somme, sous peine d’accusation de fascisme rampant) mon avis, je n’ai pas à choisir dans une liste qu’on m’impose si je pense qu’aucun des noms de la liste ne représente mes idées (il n’y a pas de concept plus pervers que le « vote utile »). Donc j’inscris le nom de qui je veux sur le bulletin de vote.
    On objectera que « ça sert à rien, c’est compté comme vote nul ». Tout dépend du sens de « rien » : ça sert au moins à ce que la personne qui participe au dépouillement voie un nom différent, et s’il y avait ne serait-ce que 5% de choix exprimés qui ne sont pas ceux proposés, alors les médias parleraient de ce phénomène qui apporterait peut-être une nouveauté salutaire.
    J’ajoute aujourd’hui que P.Bilger reconnaît, à travers son billet sur un entraîneur de football, que le principe est valable, sans aller jusqu’à le mettre en oeuvre par les urnes.
    J’ajoute aussi que l’argument d’une pré-sélection des candidatures afin d’éviter les farfelues (parti anti-radar, parti du plaisir etc.) qui conduisent à un éparpillement des voix, ne me paraît pas fondé. Je doute fort que ceux qui votent pour des programmes aussi triviaux ne le fassent pas seulement comme un bras d’honneur aux candidats dits sérieux, et qu’en l’absence de ce défouloir potache, ils ne s’abstiendraient pas.
    Remarquons pour finir que l’actuel système qui requiert 500 approbations de la part des maires pour pouvoir être candidat est un système qui exclut par nature toute innovation digne de ce nom. En effet, les maires étant élus selon la règle du plus grand nombre de suffrage, le plus grand nombre exprimant les opinions les moins originales et novatrices, les maires représentent le conformisme stérile au détriment de l’innovation créatrice, et choisissent donc ceux qui leur ressemblent. A supposer que quelqu’un comme Hubert Reeves soit candidat, lui qui surpasse outrageusement tous les énarques réunis, il ne réunirait pas les fameuses 500 signatures. Trop vieux, diraient certains maires, pas les épaules pour, diraient d’autres, et tous secrètement d’accord pour penser que l’écologie est une lubie pour doux rêveurs…
    Seules les minorités sont porteuses d’innovation, qui peu à peu sont adoptées par la majorité. Or, les problèmes essentiels sont des problèmes nouveaux face auxquels les anciennes solutions sont inefficaces.
    P.S : je n’ai pas compris l’allusion au poisson rouge. Poisson rouge = communiste qui radote ?
    S’il y a une expression de la médiocrité humaine, la sottise et la pulsion esclavagiste, c’est bien de priver un animal de sa liberté à des fins décoratives, ce que font ceux qui mettent les poissons dans un bocal et les oiseaux dans une cage (V.Hugo a écrit un beau poème sur ce sujet).
    @ Noblejoué
    Je ne me sers pas d’une loi pour justifier des violences. Je condamne le coup de poing donné par un policier à un manifestant tenu par deux de ses collègues, et je condamne l’attaque d’une voiture de police telle qu’on l’a vue .
    J’ai distingué les policiers (les enquêteurs) qui travaillent avec leur tête pour mettre hors d’état de nuire les criminels de ceux qui travaillent avec leurs bras (CRS, gendarmerie mobile) pour contenir la violence des manifestants. Je me rends bien compte que les premiers ont besoin des seconds et réciproquement.
    Le qualificatif de milice pour les seconds était mal choisi, car des miliciens sont en accord avec les actes qu’ils commettent. Or vous avez justement fait remarquer que les policiers obéissent aux ordres qu’ils reçoivent (heureusement). Je sais d’expérience que certains policiers approuvent parfois les raisons qui poussent à manifester ceux qu’ils ont pour mission de contenir, et qu’ils résolvent le conflit interne découlant du devoir d’obéissance s’opposant à leurs convictions en faisant la grève du zèle. Il n’empêche qu’ils constituent, parfois donc même malgré eux, le bras armé, les hommes de main, les gardes du corps, bref ceux qui utilisent leur force au service d’intérêts qui ne sont pas l’intérêt général, mais celui particulier et pécuniaire du secteur bancaire ou de l’orgueil d’élus qui s’entêtent sur des projets stupides, à Sivens comme à NDDL, les deux intérêts particuliers convergeant parfois.
    Ce qui me désole dans la situation qui nous occupe est que la loi contestée n’aurait, même dans sa version initiale, pas plus d’effet sur l’emploi que la déchéance de nationalité n’en aura sur le terrorisme. Les énarques n’ont hélas pas les capacités de compréhension du monde qu’ont les (pas tous, hélas) scientifiques, et c’est à d’authentiques professeurs que j’emprunterai la démonstration que la croissance économique est LE problème de notre époque, et non la solution à ses maux économiques.
    Le temps de remettre la main sur mes archives, et vous constaterez qu’un calcul de niveau des cours moyens invalide les affirmations de 99% de la classe politique et des économistes sur les bienfaits de la croissance (Yves Cochet, peut-être en raison de son passé de prof de maths, et quelques autres, ont compris de quoi il retourne).

  112. daniel CICCIA

    @Popeye
    Rédigé par : Popeye | 20 mai 2016 à 19:41
    En vous lisant « avec un cachet d’aspirine » voilà ce que cela m’inspire :
    « Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone. »

    Vos propos, eux, ne peuvent pas faire mal à la tête. Ils ne réclament ni aspirine ni cerveau.
    Question : avez-vous intentionnellement cité la strophe qui annonçait le débarquement en 1944, auquel cas vous seriez un excellent exemple de lapsus révélateur.
    Ah Horatio, il y a plus de mystère sur la terre comme au ciel que dans tous tes livres de philosophie ?

  113. Jean-Christophe Jouffrey

    @Garry Gaspary | 20 mai 2016 à 18:44
    « Moi, tout ce qui m’intéresse, ce sont les faits, et pas les opinions de gens abrutis par leur catéchisme, par leur télévision ou par des vidéos YouTube. »
    Si ce que vous voulez dire est « il faut retourner aux sources qui décrivent les événements, et les interpréter critiquement », alors nous sommes d’accord sur la méthode, et c’est déjà un grand pas.
    Mais il faut distinguer sources premières (primary sources) et sources de seconde, troisième ou quatrième mains, qui ne sont que des interprétations, ou des opinions (plus ou moins abruties), et qui sont intéressantes en elles-mêmes comme sources premières de l’histoire des idées. Et là, nous sommes probablement toujours d’accord, même s’il y a aussi probablement des divergences sur le statut à donner à certaines sources (premières ou non).
    Mais sur l’utilisation du mot « fait » (fact en anglais), il y a une divergence dans nos vues. Je précise que ce que je vais dire dans les deux paragraphes qui suivent ne s’adresse pas à vous directement, car de mon point de vue, vous êtes victime vous-même, de l’emploi d’une locution ou élément de langage qui est devenu malheureusement usuel, quoiqu’abusif. En anglais comme en français, il faut distinguer « event » ou « événement » qui signifie quelque chose qui est advenu, et « fact » ou « fait » qui indique quelque chose qui est fabriqué.
    Je crois que l’utilisation abusive de « fait », pour dire « événement », provient de ce que « fact » a été utilisé pour indiquer les résultats d’une expérimentation scientifique, résultats qui sont effectivement et légitimement des « fabrications ». Il faudrait faire un dépouillement de la littérature anglaise et française au XIXe, et peut-être remonter aux XVIIIe et XVIIe siècles pour s’en assurer, mais une telle étude pour laborieuse et pédantesque qu’elle est ne serait pas frivole. L’utilisation abusive d’un terme pour l’autre dans ce cas, n’est pas innocente, puisqu’elle tend à vouloir nous faire prendre pour une réalité (un événement), ce qui n’a été qu’une fabrication d’une opinion (on dirait aujourd’hui de la désinformation).
    Prenons cette petite vidéo, qui fut la cause de ma première intervention ici : il s’agit, dans le cadre de la prise de vue de la caméra et pendant 56 secondes de l’enregistrement d’un événement : donc d’une source première.
    On ne peut donc pas être abruti, directement tout au moins, par cette vidéo. Mais l’existence même de cette vidéo est un fait (une fabrication), qui demande à être replacé dans son contexte (ce qui se passe hors du cadrage, avant, après, etc.), et donc cette vidéo demande à être étudiée selon les règles de la critique historique, car en tant qu’événement et fabrication elle est « historique », même si elle ne date que de quelques jours.
    Sans cela, on peut être abusé par cette vidéo, interprétée par les partis pris des uns ou de soi-même : Voyez les divergences d’interprétations dans ce blog même sur cette source première, les erreurs « factuelles » (pour utiliser un anglicisme abusif, qui montre comment l’on s’abuse soi-même), y compris les miennes, lorsque je confondais le plastique bleu avec une barre de fer, et la fusée d’alerte avec un cocktail Molotov… Ce qu’il y a de positif, c’est que la confrontation des opinions, pour erronées ou stupides qu’elles soient (comme les miennes que je viens d’évoquer), fait partie du processus de la critique historique, telle que la comprenaient les partisans de la République des Lettres au XVIIe siècle, où « tout le monde a droit de Bourgeoisie ».
    C’est la beauté de ce blog, et les critiques que vous lui adressiez en sont la preuve même. Pour moi, je ne suis qu’un prolétaire de cette République des Lettres, et je m’estime heureux quand d’autres, plus judicieux et plus critiques que moi me montrent mes erreurs et me permettent de me corriger.
    Vous comprendrez pourquoi je ne répondrai pas maintenant à vos deux paragraphes initiaux, cela demanderait des volumes : connaissez-vous la masse d’écrits (en français et en latin) qui ont été produits pour discuter si oui ou non on trouvait les fameuses « cinq propositions », que ce soit littéralement ou en esprit, dans l’Augustinus de Jansénius ? Et savez-vous que Pascal dans les Provinciales (chef-d’œuvre littéraire, chef-d’œuvre de polémique, mais aussi chef-d’œuvre de mauvaise foi), nous ment effrontément là-dessus ?
    L’essentiel est que nous nous accordions sur la méthode : il faut retourner aux sources qui décrivent les événements, et les interpréter critiquement. Même si nous divergeons sur les résultats.

  114. Mon Héros du jour et des jours à venir : Jesse Hughes.
    Le festival Rock en Seine a annulé vendredi le concert des Eagles of Death Metal suite aux propos racistes tenus par le leader du groupe lors d’un entretien avec un journal d’extrême droite américain.
    Propos racistes ? LOL si dire la vérité sur ce qui se passe dans notre beau pays et si prouver les dires de ce chanteur c’est être raciste alors je suis raciste ; fastoche d’affubler de ce terme de raciste tous ceux qui osent défier la chape de plomb idéologique socialiste qui étouffe la liberté d’expression mais ça ne prend plus, et confortera ceux qui en bons résistants à ces charias-inquisitions bien-pensantes gauchistes, ne veulent plus se taire.
    Avec cette vidéo de la voiture de police incendiée humiliante pour la France vue par le monde entier, ce dernier coup de Jarnac démontre bien que nous vivons dans une dictature de pensée unique socialiste.
    Au fait j’ai entendu qu’à Washington un homme armé rôdait près de la Maison Blanche et s’est fait tirer dessus par ces « salauds » de flics américains ; mince alors c’est ballot ! S’il avait fait ça près de l’Elysée, les flics l’auraient supplié de se rendre et la justice l’aurait convoqué ultérieurement pour une audition afin de statuer sur s’il doit être tenu responsable de son geste, si c’est un simple délinquant ou s’il était radicalisé, ou si sa tante en avait etc. etc.

  115. hameau dans les nuages

    @Jean-Christophe Jouffrey | 21 mai 2016 à 03:49
    Moi à la source d’une façon pragmatique j’ai bien vu que c’était une fusée de détresse et que la barre de fer était plutôt manche à balai fait d’un mauvais et léger métal creux pour faciliter la tâche de la ménagere.
    Mais pas que… à cette même source toujours d’une manière factuelle j’ai noté que l’agent de sécurité, très professionnel et physiquement carré, était noir et accompagné d’une femme.
    Et ainsi j’ai pu noter la différence de traitement de cette activité brûlante qui aurait eu lieu si l’agression avait été commise par des nervis d’extreme droite, fascistes, blablabla…
    Nous aurions eu droit à une manifestation monstre sur les Champs-Élysées, la république étant manifestement en danger et nos médias auraient été inondés d’experts cherchant en loucedé à placer leurs ouvrages sur la montée du fascisme…
    Manque de chance, mais la gauche ne désespère pas, l’auteur des faits était de bonne famille habitant le quartier très populaire de Montparnasse.
    Tiens donc ! Cela me rappelle certains événements passés d’étudiants de Jussieu habitant Neuilly et descendant à la station de métro Mabillon ou Saint-Michel.
    L’arabe de service a simplement remplacé le prolétaire de Billancourt.

  116. @Jean-Christophe Jouffrey | 21 mai 2016 à 03:49
    Vous êtes nouveau sur ce blog alors autant vous prévenir tout de suite. Aucun intervenant ici n’a réussi à établir des échanges constructifs avec ce personnage. Ni les « abrutis » comme moi, ni même les commentateurs tout en nuances comme vous. Ses convictions sont inscrites « en dur » dans son cerveau et toute tentative d’explications cohérentes est vouée à l’échec.
    Ce monsieur se prend un peu pour Tariq Ramadan. Il en a certes la suffisance, mais certainement pas le potentiel intellectuel ni la culture.
    Je vous souhaite malgré tout bon courage pour la poursuite de vos échanges avec lui ! :-

  117. Garry Gaspary

    @Jean-Christophe Jouffrey
    A force de parler anglais, le Français en vient à perdre son latin : facio n’est pas fabrico, le fait n’a rien à voir avec la fabrication.
    J’emploie le terme fait pour sa facticité au sens philosophique du terme. Dire que le catholicisme est de fait antirépublicain n’est pas autre chose que dire que l’être catholique existe historiquement par son antirépublicanisme. Mais j’ai bien compris que vous tentiez de me convaincre qu’il aurait très bien pu en être autrement. Je vous répondrai donc que certains abrutis ici auraient très bien pu ne pas être des abrutis.
    Mais le fait est qu’ils le sont et qu’ils le restent. Ce qui leur demande une discipline et une volonté quotidiennes. Et c’est bien à cause d’elles que je n’éprouve aucune pitié ni pour les abrutis, ni pour les catholiques.

  118. breizmabro

    @Jean-Christophe Jouffrey | 21 mai 2016 à 03:49
    « Je m’estime heureux quand d’autres, plus judicieux et plus critiques que moi me montrent mes erreurs et me permettent de me corriger »
    Alors là vous me tendez la perche… que je lance.
    S’il vous plaît J.C, pourriez-vous faire plus court.. 😀
    car point n’est besoin d’en faire des paragraphes puisque, comme disait mon pote Boileau,
    « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement
    Et les mots pour le dire arrivent aisément »
    keneil evel-just ;-))

  119. daniel CICCIA

    @Jean-Christophe Jouffrey
    Votre contribution du 21 mai 2016 à 03:49
    Très pertinente.

  120. @ azer
    Dans une démocratie, on a les dirigeants qu’on a choisis, et il est impossible qu’un peuple intelligent et vertueux choisisse des imbéciles malhonnêtes pour le représenter.
    Que si, que si, regardez l’Italie. Ce peuple délicieux, si empreint de culture, avait choisi ce %@[#@§ de Berlusconi comme Premier ministre. Il faut dire que Silvio a un tel sens du théâtre. Dans la contrée de la tragi-comédie et des veline télévisuelles, ça a dû beaucoup jouer à mon sens.
    Moi, pour les élections politiques, je suis partisan du tirage au sort le plus large possible. Celle, celui qui est élu ne devrait rien à personne et tout à la chance. Pas besoin de réseau ou de culture, avec un solide bon sens et de l’intuition, l’élu moyen doit pouvoir s’en sortir. D’ailleurs, il me semble que vous accordez trop d’importance à l’intelligence, pour moi une notion bien abstraite, surtout dans un domaine aussi grand public où l’humain devrait primer toute sorte de machine.
    Mais bon, certaines tendances positives se renforcent. L’écologie, la parité gagnent un peu partout des parts de marché. Il ne sert à rien, sauf à donner dans le grandiloquent, de tout peindre en noir sous prétexte qu’on est Français et donc de mauvais poil.
    Je partage votre avis sur les poissons rouges. Si d’aventure vous en croisez un, faites-lui signe de tourner en carré, en triangle au lieu de tourner en rond. S’il se trouve dans un petit bocal ou une poche transparente, ça pourrait lui éviter de devenir fou :/

  121. Le pompon accroché à notre ministre J-V Placé. Il a demandé son grade de colonel dans le cadre d’une mission citoyenne, il paraît que cela se fait, bon, admettons.
    Au passage il aurait demandé d’être réserviste de la truelle et de la bétonnière, je l’aurais accueilli avec plaisir à une époque… il a les mains fragiles, sans doute, les roturiers de l’industrie il doit les apprécier du haut de son balcon aseptisé… Et dire que ces personnages sont censés mener le pays vers l’avenir.
    On peut le comprendre, sénateur, ministre, colonel, sans être passé une seconde par le monde réel du travail, en fait il est un jeune vieux avant l’âge dans toute sa splendeur. Il voudrait rebâtir le pays ? Pauvres de nous !
    Comme tous les repus il suit un régime, sans aucun doute s’il avait choisi le BTP pour sa réserve citoyenne, je pense que sa motivation aurait été tout autre, en plus il aurait fait l’économie d’édulcorants peu favorables à un bon état de santé.
    Ses apparitions m’ont toujours fait sourire, son ambition aussi, à l’ âge qu’il a, accepter un poste de sénateur c’est quand même pour le moins déroutant… Un petit vieux, disais-je, avant l’âge, avec une volonté comparable au nombre de ses dents aussi nombreuses que celles de ses congénères des maisons de retraite.
    Et il doit conduire la France !
    @ Achille | 21 mai 2016 à 09:32
    Allons, allons, Achille, j’aime bien votre calme pondération, vous mêler de dialogues entre sourds et aveugles va vous épuiser. Je ne pense pas que vous parliez le sourd et encore moins la langue des aveugles.
    Soufflez, inspirez, soufflez… Une douce harmonie va vous traverser le corps… Soufflez, inspirez, soufflez… Ne ressentez-vous pas déjà du mieux ?

  122. @ Jean-Christophe Jouffrey
    Bienvenue sur ce blog quasiment jamais modéré, bref le blog de la libre expression !
    Cela étant je vous invite très cordialement à ne pas user votre clavier à discuter avec le troll GG qui n’attend qu’une chose : faire monter la température en injuriant les gens qui (heureusement) ne lui ressemblent pas !!

  123. Mary Preud'homme

    « L’arabe de service a simplement remplacé le prolétaire de Billancourt. »
    Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 mai 2016 à 09:30
    Préjugé quand tu nous tiens !
    Cet adjoint de sécurité prénommé Kevin que vous désignez comme l’arabe de service est en réalité un Français originaire du département de la Martinique et de religion catholique…

  124. @Jean-Christophe Jouffrey
    Comme vous l’avez constaté dans cet espace, breizmabro qui aime l’ordre et la méthode vous conseille de pratiquer plus assidûment la célèbre affirmation de Boileau (son pote) en vous laissant un message en breton !
    Vous trouverez dans cet espace de quoi rire, sourire et même rire aux éclats ; également selon les personnalités, de la méchanceté gratuite allant parfois jusqu’à l’insulte. Une dose d’imprécisions ! des affirmations d’ignorance comme la célèbre facétie de « la main courante » qui n’a plus cours à moins que les gendarmes racontent n’importe quoi.
    Mais on s’y fait car nombre apprennent à répondre au billet, sans devoir trouver une ou plusieurs têtes de Truc (pas Turc ! surtout pas en ce moment) !

  125. hameau dans les nuages

    @Mary Preud’homme | 21 mai 2016 à 14:59
    La passion vous égare. Relisez mon commentaire. Quand je parle de l’arabe de service il ne s’agit pas du policier dont j’ai loué la maitrise car il aurait pu avoir d’autres zigotos lui tombant sur le dos comme ce qu’il est arrivé à celui-là :
    http://www.fdesouche.com/732341-nantes-44-lynchage-dun-policier
    Quand je parle de l’arabe de service je parle de l’arabe prétexte, migrant ou pas, servant à défendre leur idéologie fumeuse. Ce sont des islamo-gauchistes mais il peut y avoir de multiples variantes. Tout est bon pour rentrer en rébellion et « tuer le père ».

  126. @Giuseppe | 21 mai 2016 à 14:47
    « Soufflez, inspirez, soufflez… Une douce harmonie va vous traverser le corps… Soufflez, inspirez, soufflez… Ne ressentez-vous pas déjà du mieux ? »
    Pour me sentir vraiment mieux, la solution qui me paraît la plus efficace est encore de ne plus répondre aux commentaires de certains illuminés de ce blog, à commencer par le « déchristianisé ».
    Concernant J-V Placé, sénateur par le jeu pernicieux des alliances, ministre par opportunisme et maintenant colonel pour une raison qui m’échappe, je redoute la suite de ses promotions à venir. Avec J-V Placé le principe de Dilbert prend toute sa signification.

  127. Robert Marchenoir

    Mary Preud’homme | 21 mai 2016 à 14:59
    Cet adjoint de sécurité prénommé Kevin que vous désignez comme l’arabe de service est en réalité un Français originaire du département de la Martinique et de religion catholique…

    Oui. C’est donc l’Arabe de service. Le sens des mots est-il si difficile à comprendre ?
    Au fait, comment savez-vous qu’il est catholique ? Non que cela change quoi que ce soit…

  128. Jean-Christophe Jouffrey

    @Garry Gaspary | 21 mai 2016 à 10:08
    « A force de parler anglais, le Français en vient à perdre son latin : facio n’est pas fabrico, le fait n’a rien à voir avec la fabrication. »
    « Je vous répondrai donc que certains abrutis ici auraient très bien pu ne pas être des abrutis. Mais le fait est qu’ils le sont et qu’ils le restent. Ce qui leur demande une discipline et une volonté quotidiennes. Et c’est bien à cause d’elles que je n’éprouve aucune pitié ni pour les abrutis, ni pour les catholiques. »
    Cher Garry,
    Vous pensez que j’ai fait une gaffe de collégien, et, armé de votre Gaffiot, c’est effectivement sans pitié que vous, l’homme savant (homo sapiens), l’homme habile (homo habilis), vous m’assénez sur mon museau de prolétaire et d’artisan (homo faber) abruti (de a et brutus, qui par extension à son sens premier désigne un animal), en guise de discipline, un coup avec lequel vous pensez me renvoyer paître dans les champs sémantiques.
    Mais, au lieu du museau, c’est la corne que vous atteignez, vous vous êtes trompé de cible… Ce n’est pas la relation entre facere et fabricare qu’il fallait chercher à atteindre, car celle-ci est claire, comme je m’en vais vous le montrer tout à l’heure.
    Ce qui est douteux, d’où l’intérêt de l’étude de sémantique historique que je mentionnais, c’est que l’abus que je crois dénoncer comme étant lié à la langue scientifique, pourrait bien être encore plus ancien et concerner la langue juridique. Les faits que l’on reproche à quelqu’un, dont on l’accuse de s’être rendu coupable, c’est bien en tant qu’agent d’une action qu’il a faite et dont les faits sont le résultat. Or il est possible que déjà par une extension abusive, on désigne par faits, non seulement les actions, mais aussi les circonstances, qui, simplement étaient, c’est-à-dire dans un état brut (inerte, et pas seulement intellectuellement comme l’abruti que je suis), ou étaient advenues, en tant qu’événements sans agents déterminés, ou était le résultat d’actions d’autres agents connus, mais qui n’étaient pas en cause dans le procès.
    Mais revenons à nos moutons qui paissent dans nos champs sémantiques sur facere et fabricare.
    Pour comprendre le sens des mots, il faut considérer trois choses :
    1) le sens actuel, qui est celui que je crois abusif pour fait, mais qui justifie entièrement la relation (de genre à espèce) entre faire et fabriquer.
    2) l’étymologie, à laquelle je n’ai pas accès, et que vous ne trouverez pas dans le Gaffiot.
    3) la transformation du sens historique, qui est celle que je suggérais d’étudier pour fait, mais qui n’a pratiquement pas changé pour la relation entre facere et fabricare.
    Examinons le sens actuel et historique en ce qui concerne faire/facere et fabriquer/fabricare : fabriquer ou fabricare, n’est qu’une espèce du genre faire ou facere. Je suppose que vous vous en rendrez compte, car vous verrez que dans les phrases qui contiennent fabriquer (au sens littéral), vous pouvez le remplacer par faire, sans changer le sens (mais en le généralisant), mais que vous ne pouvez pas dans toutes les phrases qui contiennent faire le remplacer par fabriquer, sauf dans certains cas, qui sont ceux qui correspondent à l’espèce de faire qu’est la fabrication (qui implique au sens littéral et premier une matière première).
    Maintenant, saisissons-nous d’un dictionnaire pour le démontrer actuellement et historiquement (comme je suis prolétaire, je ne suis que doctus cum libro). N’ayant pas sous la main le Gaffiot, je me contenterai, si vous me pardonnez mes limitations (non, non, je ne demande pas votre pitié, juste votre indulgence), d’utiliser le Totius Latinitatis Lexicon de Forcellini, (l’édition de Londres de 1828). Je lis à la définition de faber (dois-je aussi expliquer que fabricare est un dérivé de faber ?) : omnis artifex qui e quavis duriore materia facit aliquid.
    Comme vous, vous n’avez pas perdu votre latin, vous verrez que tout y est : l’artisan (artifex), la matière première (materia), et que le fait de faire se trouve deux fois dans la définition, dans facit et dans artifex.
    Quod erat demonstrandum.
    Mais vous précisez : « J’emploie le terme fait pour sa facticité au sens philosophique du terme. »
    C’est à vous maintenant, d’expliquez votre « sens philosophique », car à moins qu’il ne s’agisse justement du sens abusif que je dénonce, il s’agit alors d’une philosophie qui dépasse largement mon entendement de brute. Je serais très heureux en ce cas, d’avoir appris quelque chose de vous, et je pourrais alors aller me coucher en pensant que grâce à vous je suis devenu moins inerte que je ne l’étais auparavant.
    Vous ajoutez : « Dire que le catholicisme est de fait antirépublicain n’est pas autre chose que dire que l’être catholique existe historiquement par son antirépublicanisme. »
    Je crois maintenant qu’il est démontré que j’ai aussi perdu mon français :-), car je peine à comprendre dans quel sens vous utilisez « historiquement » : est-ce encore dans un sens « philosophique » ? Voilà que moi, dans mon ignorance crasse je croyais que le catholicisme existait depuis environ 20 siècles (nous pouvons faire des arguties historiques sur quelques décennies si vous le voulez concernant le début du catholicisme) et que la première république en France ne datait pas d’avant 1789 (vous voyez, ici je vous accorde quelques années avant la première Constitution).
    Comment donc est-il possible que « l’être catholique » qui devrait exister depuis bientôt 20 siècles « n’existe historiquement » que par son « antirépublicanisme » ? C’est un être bien extraordinaire que ce « catholique » qui est contre quelque chose qui n’existera pas avant au moins 1500 ans !
    À moins qu’il ne s’agisse d’une nouvelle version de mon « modernist gap » que je ne connaissais pas, auquel cas je vous remercie de me l’avoir fait découvrir : je suis toujours avide de combler le gouffre insondable de mon ignorance.
    Ou est-ce que vous confondez l’histoire avec les contes et les fables (fabula) que vous vous faites, et que vous ne nous présentez en fait qu’une fabrication et une affabulation ?
    PS : Vous remarquerez qu’ici je ne fais pas de lien sémantique entre fabula et fabricare, et que je me contente de jouer sur les sonorités…
    PPS : Je vous avais prévenu que je ne tarderais pas à me mettre à dos les 10% restants 🙂
    @Achille | 21 mai 2016 à 09:32
    « Je vous souhaite malgré tout bon courage pour la poursuite de vos échanges avec lui »
    Sursum corda ! ou en français d’abruti : hardi petit !
    @breizmabro | 21 mai 2016 à 11:20
    « S’il vous plaît J.C, pourriez-vous faire plus court.. :-D»
    Hélas, j’avais déjà écrit ce qui précède avant de voir votre excellent conseil :-). J’essaierai de m’y conformer chaque fois que cela me sera possible…
    @Giuseppe | 21 mai 2016 à 14:47
    « …vous mêler de dialogues entre sourds et aveugles »
    Giuseppe, par quel miracle avez-vous su que j’étais sourd ?
    @caroff | 21 mai 2016 à 14:53
    « Bienvenue sur ce blog quasiment jamais modéré, bref le blog de la libre expression ! »
    Je voudrais profiter de cette remarque pour remercier Philippe Bilger du grand travail qu’il accomplit, car je peux voir, comme il a la bonté de corriger de nombreux barbarismes d’expressions et de fautes d’orthographes que je fais, qu’il lit les commentaires. Et je lui présente mes excuses de l’excès de travail que je lui fournis depuis quelques jours.
    Je pourrais revenir en détail sur l’idéal de la République des Lettres, sur le rôle critique de la discussion (une peer review), que ce blog permet d’approcher (et encore une fois, merci Monsieur Bilger), et sur le rôle de la censure telle qu’elle était conçue au XVIIe siècle en tant que « modération », mais ce serait abuser de tous, et de Monsieur Bilger.
    Pour le reste de votre commentaire, je dirais que le flaming troll est une espèce du genre troll, et que je serais très vite fixé si j’ai imprudemment nourri le troll : j’emploierai alors mon extincteur :-). Mais il ne faut pas croire que parce que quelqu’un n’est pas du même avis que vous, et défend son opinion avec vigueur et vivacité, si ce n’est pas avec finesse, pertinence et véracité, qu’il est un troll…

  129. Mary Preud'homme

    @hameau dans les nuages | 21 mai 2016 à 16:10
    De mauvaise foi hameau. C’est curieux, tous mes amis antillais ou non ont compris la même chose que moi, notamment des pointures autrement cultivées et savantes que je ne le suis…
    Quant à la religion de ce monsieur, bien que ce ne soit pas secret défense, je n’ai pas à donner mes sources. Pour un habitué de l’inquisition comme RM, cela ne devrait pas poser trop de problèmes de vérifier mes allégations.

  130. Robert Marchenoir

    sylvain | 21 mai 2016 à 08:50
    Mon Héros du jour et des jours à venir : Jesse Hughes. Le festival Rock en Seine a annulé vendredi le concert des Eagles of Death Metal suite aux propos racistes tenus par le leader du groupe lors d’un entretien avec un journal d’extrême droite américain.

    Il est en effet difficile de sombrer plus loin dans la bassesse que les deux organisateurs de festivals qui ont claqué la porte au nez de Jesse Hughes, alors qu’il se faisait un devoir de revenir chanter en France en hommage à nos morts.
    Mais Le Monde est allé encore plus loin dans l’ignominie avec cet article péteux, fielleux, haineux, mensonger et dégoulinant de propagande politiquement correcte :
    http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/05/20/eagles-of-death-metal-deprogramme-de-deux-festivals-en-france_4923573_4832693.html
    On cherche en vain où se nichent les « propos racistes d’une telle violence » qui auraient été prononcés par Jesse Hughes.
    Mais bien sûr, le fait qu’il ait été interviewé par un Américain « connu pour ses articles transphobes » fait de lui un hitlérien encarté au NSDAP.
    Ca existe, ça, un « article transphobe » ? L’Américain en question a simplement écrit, en substance, qu’il fallait qu’on arrête de nous casser les pieds avec les transsexuels, qu’il n’y avait pratiquement pas de transsexuels dans le monde et qu’à force de les porter au pinacle, on allait en revanche pervertir un certain nombre d’esprits fragiles, ce qui est la stricte vérité.
    Le pion du NKVD qui officie au Monde franchit ainsi un pas supplémentaire dans la désinformation, en portant la culpabilité par association à des sommets inédits. En URSS, la famille des déviants politiques était envoyée au Goulag. En République française socialiste soviétique, ce sont les anciens articles du journaliste qui vous interroge qui peuvent vous valoir la mise à mort sociale !
    Le plus hallucinant est que le « journaliste » du Monde inclut dans son article, à l’appui de ses calomnies, une vidéo de Jesse Hughes qui démolit entièrement son travail de petit flic communiste en mission de dénigrement.
    Dans cette interview donnée à i-Télé, Jesse Hughes n’arrête pas de pleurer à la mémoire du massacre auquel il a assisté. Et pourtant, il poursuit l’entretien. Pendant 26 minutes.
    Que voilà, en effet, un « raciste ultra-violent » ! Cet homme aurait pu rester dans son pays, il aurait pu décider de ne plus jamais remettre les pieds en France après l’horreur qu’il a traversée, et personne n’aurait pu lui en vouloir.
    Mais non, il s’oblige à revenir, à témoigner et à déclarer son affection aux victimes et aux Français de façon générale. En récompense de quoi, il se fait insulter par le « quotidien de référence ».
    J’ai quelques doutes sur la partie du témoignage de Jesse Hughes où il suggère que les vigiles du Bataclan étaient complices, mais c’est un détail qui au demeurant ne change rien. Ils auraient très bien pu l’être comme ils pourraient ne pas l’être, cela ne change rien à ce que l’on connaît des faits ni à l’interprétation politique qu’il faut leur donner.
    En revanche, là où il a commis le crime de lèse-islamo-gauchisme, c’est en affirmant :
    – Qu’il ne fallait pas tout attendre de l’Etat.
    – Qu’il était chrétien.
    – Que des musulmans « modérés » se réjouissaient des attentats (ce qui est un fait).
    – Qu’il était habitué au maniement des armes à feu, et que ça l’a sauvé.
    – Que l’attentat du Bataclan était un attentat antisémite (ce qui a été curieusement escamoté par les officiels et les médias).
    – Qu’il soutenait Israël.
    Ah ! et puis il a dit son admiration pour les policiers français qui sont intervenus, ce qui doit être le summum du « racisme violent », je suppose.
    Mais la vraie bombe qu’a lancée Jesse Hughes, c’est quand il a déclaré : « Quand vous persuadez les gens qu’ils ne peuvent pas se défendre eux-mêmes, vous en faites des victimes ».
    http://www.therebel.media/eagles_of_death_metal_s_jesse_hughes_remembers_the_bataclan_massacre
    Et ça, pour l’oligarchie anti-libérale qui nous gouverne, c’est la phrase de trop, c’est celle qui menace de faire s’écrouler l’Etat-maman qui s’occupe de tout, avec le succès que l’on voit.
    Dans cette interview-là aussi, il pleure tout le temps, ce qui montre bien à quel point cet homme est dangereux.
    Et voici la fameuse interview de Taki’s Magazine, où Jesse Hughes ne dit que des choses parfaitement raisonnables :
    http://takimag.com/article/surrendering_to_death_gavin_mcinnes/print#axzz49CK9nivQ
    Seule l’inculture du « journaliste » du Monde l’a empêché de rajouter une couche de Zeurléplusombres et de bête immonde : Taki Theodoracopulos, en effet, le patron du site, a soutenu en leur temps les colonels grecs.
    Takimag est, au demeurant, un excellent journal que je recommande : rien à voir avec ce torchon qu’est devenu Le Monde. Le site du « fasciste » Taki est d’une tout autre tenue morale et intellectuelle que la Pravda parisienne.

  131. breizmabro

    @ Achille | 21 mai 2016 à 16:12
    Vous, vous avez le déchristianisé, moi j’ai le vieux gendarme à la retraite.
    Chacun son boulet 😀

  132. @Jean-Christophe Jouffrey
    Breizmabro vous a répondu en concluant dans sa langue maternelle, ce que j’apprécie ; mais j’apprécierais surtout qu’elle prît le soin de traduire, car tout le monde ne connaît pas « ar yeh hon tadou koh » ( la langue de nos ancêtres).
    Aussi, sous son contrôle car je la sais très pointilleuse sur ce sujet, je vous traduis « keneil evel just » par « camarade bien sûr ».

  133. @ hameau dans les nuages
    Savez-vous que la justice pourrait, vous et votre dame, vous inculper de détournement et séquestration d’Arabes ? Il y en a tellement dans vos têtes que leurs semblables béarnais doivent se sentir bien seuls dans leurs blocs :((

  134. hameau dans les nuages

    @Mary Preud’homme | 21 mai 2016 à 17:50
    Non mais vous délirez complétement ! Je crois que c’est vous qui avez déclaré avoir vécu ces événements ? Je les ai peut-être encore plus vus de près, ayant habité pendant cette période rue de Seine. Ce passé, puis ma carrière, sans vouloir jouer aux anciens combattants, me permet de vous dire, voire d’affirmer, que je connais plus la chose de la rue que vous… j’ai même vu lors d’une manifestation d’extrême gauche une handicapée en fauteuil roulant faisant partie des manifestants se faire tomber volontairement de son siège lors de l’arrivée des CRS à proximité et se mettre à hurler au fascisme assassin… et bien sûr tous les autres de connivence de reprendre en coeur. Un vrai cinéma.
    Je suis allé relire mon commentaire avec la phrase que vous décriez : « L’arabe de service a simplement remplacé le prolétaire de Billancourt. »
    Je la maintiens mais vous n’en avez pas compris le sens. Oui en 68 les trotskards et autre maoïstes spontex ont essayé de débaucher l’ouvrier de Boulogne-Billancourt avec peu de succès et la nouvelle génération veut faire le pont avec les banlieues en espérant que la mayonnaise prenne. Je vais même vous dire plus, ils rêvent d’un Malik Oussekine. L’arabe mort rendant service à leur cause. Croyez-en mon expérience, ils sont diaboliquement retors d’où l’extrême prudence des forces de l’ordre face aux provocations, prudence qu’ils n’avaient plus contre les manifestants contre le mariage pour tous…
    Si vous ne comprenez pas, je ne peux plus rien pour vous.

  135. calamity jane

    La grande différence entre Achille et la femme de marin reconvertie c’est qu’Achille n’a jamais prétendu connaître les autres mieux qu’eux-mêmes !
    Franchement : arrêtez de l’attendre le Marin !
    Et apprenez un peu la générosité. Un peu comme Achille par exemple.

  136. Robert Marchenoir

    Mary Preud’homme | 21 mai 2016 à 17:50
    C’est curieux, tous mes amis antillais ou non ont compris la même chose que moi, notamment des pointures autrement cultivées et savantes que je ne le suis…

    C’est qu’ils ne sont pas aussi vifs que vous voulez bien le dire.
    Quant à la religion de ce monsieur, bien que ce ne soit pas secret défense, je n’ai pas à donner mes sources. Pour un habitué de l’inquisition comme RM, cela ne devrait pas poser trop de problèmes de vérifier mes allégations.
    Je serais curieux de savoir quels miracles saint Kevin a accomplis. Mais peut-être s’agit-il d’un saint antillais ? Quant à « vérifier vos allégations », je crois que vous surestimez l’importance de vos propos.

  137. @Robert Marchenoir
    « Mais Le Monde est allé encore plus loin dans l’ignominie avec cet article péteux, fielleux, haineux, mensonger et dégoulinant de propagande politiquement correcte »
    Je m’épargne des aigreurs d’estomac en évitant ce torchon depuis bien longtemps…
    Entendu à France Inter au bulletin de 13h le journaliste (?) évoquer l’annulation des concerts « en raison des propos complotistes et islamophobes de Jesse Hughes ».
    Donc, il y a bien convergence des points de vue des médias officiels et persistance de leur incapacité à écouter et à analyser les témoignages !!

  138. @ Jean-Christophe Jouffrey
    « Giuseppe, par quel miracle avez-vous su que j’étais sourd ? »
    C’est très facile, à votre façon d’écrire (je taquine un peu), malgré vos redondances d’humilité affichée vous n’écoutez que vous, certes brillamment parfois, mais j’ai du mal à vous suivre, sans doute mon peu d’appétence pour tout ce qui touche de trop près à la philosophie.
    Rassurez-vous je n’entrerai pas dans vos dialogues avec GG, je me satisfais de vous lire et mes vieux souvenirs de latin remontent à la surface, avec le magnifique « quod erat demonstrandum » affiché il y a quelques années par le professeur de physique de mes jeunes années.
    Bon courage à vous pour la suite.

  139. Noblejoué

    @ aser
    « Je ne me sers pas d’une loi pour justifier des violences. Je condamne le coup de poing donné par un policier à un manifestant tenu par deux de ses collègues, et je condamne l’attaque d’une voiture de police telle qu’on l’a vue »
    Merci pour votre mise au point.
    Mais d’autre part, si vous pensez qu’il est facile de démontrer que la loi travail est inepte, encore un effort, faites-le.

  140. Mary Preud'homme

    @ hameau dans les nuages
    Reconnaissez que votre histoire d’arabe de service était pour le moins source de confusion.
    Quant à vos souvenirs de 1968 que vous exhibez comme un trophée, ils m’impressionnent d’autant moins qu’en ce qui me concerne j’ai vécu lesdits événements de bout en bout, les ai même photographiés notamment rue de Seine où j’ai été blessée à la jambe et aux bras par une escouade de gendarmes mobiles qui m’ont jetée à terre et matraquée alors que j’essayais d’échapper aux lances à eau qui faisaient refluer les manifestants. Bilan, des ecchymoses un peu partout, un doigt cassé et cinq points de suture à la jambe gauche. C’est pourquoi j’ai écrit qu’à cette époque CRS et gendarmes mobiles ne faisaient pas de quartier et cognaient sec si vous vous trouviez au mauvais endroit au mauvais moment, même animé de bons sentiments… Ce qui fait souvent bien rire les amis de mon propre fils lorsque je leur raconte mes souvenirs ! Il faut dire que dans la famille on a beaucoup d’humour, y compris les policiers et gendarmes ! J’ai aussi accompagné en reportage à la Sorbonne un envoyé spécial de la télévision canadienne et même été conviée avec mon mentor québécois à une réunion des gaullistes de gauche tenue sous l’égide de René Capitant. A l’époque, je ne savais rien de ce mouvement qui avait pour objectif de lutter contre l’immobilisme que d’aucuns rendaient responsable d’avoir généré ces révoltes. Il semble même que le général bien que s’étonnant de ce mouvement sorti de nulle part, prenait plaisir à menacer certains godillots de son entourage, fidèles de chez fidèle mais jugés trop passifs et immobilistes, de leur envoyer dans les pattes les gaullistes de gauche pour les réveiller. Evidemment, vous n’êtes pas obligé de me croire. Bien que j’ai déjà fait état d’une partie de ces souvenirs sur un billet du blog de Philippe Bilger il y a déjà quelques années.
    J’ajoute et je termine que personnellement il me semble quelque peu puéril de se disputer pour si peu…
    Cordialement
    @ Robert Marchenoir
    Question saint, je ne suis pas une spécialiste. D’autant que je me sens bien plus proche des protestants que des catholiques sur le sujet. Trop de saints me semblant nuire à l’authentique sainteté. Concernant le prénom Kevin, il me semble néanmoins qu’il figure bel et bien parmi les saints dûment recensés (y compris sur Wikipédia, je viens de vérifier).
    Bien à vous

  141. Jean-Christophe Jouffrey

    @Claggart | 21 mai 2016 à 19:36
    Merci de votre traduction, mon ignorance des langues celtes est totale.
    Une partie de ma famille venant de la Bourgogne, je ne suis pas sûr de descendre des Celtes Éduens ou des immigrants Germains Burgondes ; déjà, « Nos ancêtres les Gaulois… », que j’apprenais à l’école primaire, ne s’adressait peut-être pas à moi.
    Est-ce pourquoi je suis devenu un déraciné ? 🙂
    @Giuseppe | 21 mai 2016 à 21:59
    « …à votre façon d’écrire (je taquine un peu), malgré vos redondances d’humilité affichée vous n’écoutez que vous… »
    Tout d’abord, je comprends la taquinerie, et ce n’est pas en goujon que je mords à l’hameçon de la plaisante raillerie, que je prends en bonne part, et c’est amicalement que je vous réponds.
    Mais il y a un point sérieux dans ce que vous dites, et qui rejoint l’idée que je me fais d’une discussion, en tant que laboratoire d’idées.
    Les lecteurs de Dickens se souviennent dans David Copperfield de ce méprisable personnage, Uriah Heep, qui passe son temps à dire qu’il est plein d’humilité, mais qui est bouffi d’une vanité rageuse.
    J’espère que si je donne l’impression d’afficher une certaine humilité, elle est véritable. D’abord parce que je ne suis que trop conscient de mes limites, mais surtout parce que l’objet dans une discussion ce sont les idées échangées, et le but est de mettre en valeur les facettes variées de la vérité. Il importe donc que les acteurs de la discussion ne se prennent pas trop au sérieux, et que les ego se croyant offensés n’accaparent pas le devant de la scène au détriment des idées, d’où l’importance de l’autodérision.
    Mais comme on dit en anglais, « the proof is in the pudding », c’est-à-dire, c’est au résultat que l’on juge la recette (et il est vrai que mon pudding est souvent un peu lourd… encore de l’autodérision…).
    Il m’a semblé que j’avais montré que j’écoutais aussi un peu les autres : il m’est arrivé en si peu de temps d’avoir déjà à reconnaître des erreurs que j’avais commises (ce qui montre encore mes limitations) ; et, lorsque je me lance dans une joute avec notre collègue Garry Gaspary, j’espère encore que, derrière l’humour et la raillerie, c’est bien ce qu’il a écrit que je critique, et non ce que j’imagine qu’il pense (autrement dit, que je l’ai bien écouté).
    Là où vous avez raison, et donc où j’ai tort (encore l’affichage d’humilité !), c’est que je n’ai pas encore toujours pu obéir aux conseils judicieux de brièveté que j’ai reçus. Et que je n’ai pas assez dit dans certains cas, à quel point j’appréciais les vérités contenues dans des interventions auxquelles je n’ai répondu qu’en partie, comme à celle de Lucile | 20 mai 2016 à 14:28. Mais c’est que je ne m’étais déjà que trop étendu sur la première partie de son intervention, pour, il est vrai (et cela va dans votre sens), en rajouter une couche sur mes propres élucubrations. 🙂
    J’espère avoir souvent l’occasion de reconnaître que j’ai tort, et de changer ou modifier mes opinions ou mon comportement. Ai-je réussi à ne pas être trop philosophique ? 🙂

  142. breizmabro

    @ Claggart | 21 mai 2016 à 19:36
    J’ai employé « keneil » pour amitié/amicalement. Evel-just voulant dire : évidemment ou naturellement.
    Mais votre traduction est bonne aussi 😉

  143. @ caroff | 21 mai 2016 à 21:53
    « Donc, il y a bien convergence des points de vue des médias officiels et persistance de leur incapacité à écouter et à analyser les témoignages !! »
    Bien sûr que non.
    Le témoignage de Jesse Hughes a été parfaitement analysé et compris : il est en contradiction avec la doxa obligatoire, il est donc censuré et son auteur est immédiatement catalogué comme ennemi du peuple.
    Que ce témoignage soit vrai ou non est sans importance.
    C’est cela la tolérance chez les degôche.

  144. Garry Gaspary

    @ Jean-Christophe Jouffrey
    Le sens philosophique de la facticité s’oppose juste à son sens commun. Et pour le préciser, ce sens est phénoménologique. La fabrication, dans l’outil ou le matériau, nécessite un être contre soi que le fait ne demande pas.
    Sur le reste, pensez-vous vraiment que LA police, pardon, je voulais dire, LA République, ça n’existe pas avant 1789, et qu’il n’existe que des policiers, pardon, des républiques après 1789 ?

  145. Jean-Christophe Jouffrey

    @Mary Preud’homme | 22 mai 2016 à 00:15
    Vous avez raison, tous les saints catholiques traditionnels ne sont pas toujours Français 😉
    On trouve sa vie dans le premier volume de Juin des Bollandistes (réédition du XIXe) ici : https://archive.org/details/actasanctorum21unse pp. 303 à 316.
    Le nom de Kevin n’a pas seulement induit en erreur votre contradicteur, car l’éditeur nous dit p. 304 deuxième colonne, que certaines personnes « pourtant ont commit une erreur qui n’était pas médiocre, en distinguant entre Kevin Abbé, et Coemgine Confesseur » (tamen errorem committunt non mediocrem dum Keivinum Abbatem distinguunt a Coemgino Confessore), alors que ce sont la même personne, moine Irlandais du VIe siècle, la forme Kevin étant l’anglicisation de son nom irlandais.
    Les monastères irlandais ont été pendant cette période très troublée du haut Moyen Age, un des foyers (pas unique, comme voudraient nous le faire croire certains auteurs britanniques) où la culture chrétienne et antique s’est conservée, et d’où elle s’est rediffusée, en passant par l’Angleterre, sur l’Europe continentale (on se souvient d’Alcuin qui venait d’York, appelé auprès de Charlemagne par exemple). S’il y a des vagues de civilisation, elles se sont propagées d’une manière interne en Europe dans tous les sens avec de nombreux effets de ressac.
    Je faisais remarquer dans une autre intervention que ce ne sont pas que les progressistes (européanistes) qui sautent à pieds joints au-dessus de la culture chrétienne de l’Europe directement vers l’Antiquité, mais aussi les réactionnaires (souverainistes). Or les premiers auraient pu trouver dans cette culture commune (avec bien sûr de nombreuses variantes locales), une justification pour la construction européenne, et c’est peut-être pour éviter cela que la mémoire historique des seconds ne remonte pas souvent avant 1789.
    @Garry Gaspary | 22 mai 2016 à 11:30
    « Le sens philosophique de la facticité s’oppose juste à son sens commun. Et pour le préciser, ce sens est phénoménologique. La fabrication, dans l’outil ou le matériau, nécessite un être contre soi que le fait ne demande pas. »
    Vous m’avez convaincu : votre philosophie me dépasse 🙂
    Duns Scot était le « doctor subtilis », mais vous êtes le « doctor obscurus ».
    « Sur le reste, pensez-vous vraiment que LA police, pardon, je voulais dire, LA République, ça n’existe pas avant 1789, et qu’il n’existe que des policiers, pardon, des républiques après 1789 ? »
    Si maintenant, dans votre lexique, la république est l’équivalent de la police et que le catholique se définit comme anti-république, est-ce à dire que le catholique est un anarchiste ?
    Allons aux sources : « reddite ergo quae sunt Caesaris Caesari et quae sunt Dei Deo » (Matthieu 22:21). Je cite la Vulgate, car je sais maintenant que vous avez le Gaffiot, et je ne suis pas sûr que vous possédiez le Bailly. 🙂

  146. @ Jean-Christophe Jouffrey | 22 mai 2016 à 01:49
    Me voilà rassuré !
    Du côté de chez moi on dit toujours que c’est à la fin du bal qu’on paye l’orchestre. Je fais aussi ce parallèle avec « c’est au résultat que l’on juge la recette » plus approprié me semble-t-il, étant donné l’heure tardive à laquelle vous avez émis un commentaire.

  147. Jean-Christophe Jouffrey

    @Giuseppe | 21 mai 2016 à 21:59
    Maintenant que j’ai pris un peu de hauteur (j’ai le cerveau lent, et il me faut prendre l’air et profiter d’une petite brise), je m’aperçois que lorsque vous parliez de mes « redondances d’humilité affichée », peut-être vous référiez-vous plus spécifiquement à ma réponse à Garry Gaspary que je fis à 17:49 hier.
    Dans ce cas, vous avez encore raison et cela montre votre sagacité pour découvrir ma surdité : je vous avais bien lu, mais mal entendu 🙂
    Les redondances que vous dénoncez, dans ce cas, n’étaient qu’une tactique connue de rhétorique polémique : lorsque votre adversaire vous abaisse, abaissez-vous encore plus, pour l’entraîner plus sûrement dans votre chute, et plus bas que vous.
    Je vous approuve encore une fois, et je me donne tort d’autant plus : il y en avait trop de ces redondances. C’est une faute de goût, et une lourdeur de pédant, que je pourrais mettre sur le compte de la précipitation d’une discussion Internet, mais ce serait une lâcheté de ma part. On est responsable de ce que l’on dit et de ce que l’on écrit dans toutes les circonstances.

  148. Mary Preud'homme

    « …abaissez-vous encore plus, pour l’entraîner plus sûrement dans votre chute, et plus bas que vous » (J-C Jouffrey)
    C’est aussi la tactique employée pour sauver (malgré elle) une personne en train de se noyer qui se débat dans tous les sens et s’agrippe à son sauveteur.

  149. Robert Marchenoir

    @Mary Preud’homme | 22 mai 2016 à 00:15
    Concernant le prénom Kevin, il me semble néanmoins qu’il figure bel et bien parmi les saints dûment recensés.

    Toufoulkan. Nous savons donc maintenant que c’est à l’Eglise catholique qu’on doit la primauté des séries américaines en France.
    @Jean-Christophe Jouffrey | 22 mai 2016 à 12:27
    Je faisais remarquer dans une autre intervention que ce ne sont pas que les progressistes (européanistes) qui sautent à pieds joints au-dessus de la culture chrétienne de l’Europe directement vers l’Antiquité, mais aussi les réactionnaires (souverainistes).

    Je ne suis pas sûr de bien comprendre. D’ailleurs, je ne sais pas trop ce qu’est un « souverainiste ». Il existe certes, chez les réactionnaires, une tendance « paganiste » qui récuse le christianisme, au motif que ce serait une religion de chochottes et de surcroît de bougnoules (je résume).
    Mais elle est loin d’être majoritaire. La tendance de ceux qui embrassent le christianisme au même titre que l’héritage antique est largement plus importante.
    Les « paganistes » (représentés par Alain de Benoist, par exemple) ne sont pas anti-européens, bien au contraire. Ils sont opposés à l’Union européenne (institution) et favorables à l’exaltation de l’héritage européen (civilisation). Sur ce point, je leur donne raison.
    La « construction européenne » est une de ces expressions piégées qui ne devraient pas être utilisées, parce que c’est un morceau de jargon qui est destiné à brouiller la réalité et à manipuler les esprits.

  150. Garry Gaspary

    @ Jean-Christophe Jouffrey
    Je tentais plutôt de vous comparer avec breizmabro dans un même nominalisme que vous lui reprochiez il y a peu…
    Et je doute que le lieu de l’être historique catholique se situe dans les Evangiles. Vous y trouverez certes une négation totale et débile de l’humanité, mais elle ne peut servir que de prétexte, et sûrement pas de raison au chrétien.

  151. daniel CICCIA

    @Robert Marchenoir | 22 mai 2016 à 18:11
    La « construction européenne » est une de ces expressions piégées qui ne devraient pas être utilisées, parce que c’est un morceau de jargon qui est destiné à brouiller la réalité et à manipuler les esprits.
    De là l’utilité cathartique, personnelle et collective, du silence et de la méditation ?

  152. Jean-Christophe Jouffrey

    @daniel CICCIA | 23 mai 2016 à 08:33 @Robert Marchenoir | 22 mai 2016 à 18:11 à propos de « construction européenne »…
    Oui, c’est une expression piégée qui mérite donc d’être analysée. Or, il existe une notion de quelque chose qui s’appelle Europe (on peut discuter sa nature, en effet), et quelque chose s’y « fait » (facere) depuis quelques décennies. Il faut maintenant savoir s’il s’agit d’une fabrication (fabricare) avec une matière première (qu’on l’appelle l’histoire, la culture, la civilisation européenne, etc.), ou une fabrication à la manière de notre co-commentateur Garry Gaspary, c’est-à-dire ne reposant que sur des affabulations. Or je crois que sauf à nier l’évidence (autre mot piège) historique et à se voiler la face, il y a une telle matière première. Le sujet de mon intervention qui a suscité ces réponses, c’est que certains extrêmes peuvent avoir un intérêt commun à nier cette matière première… On peut aussi discuter sur les modalités de cette construction, sur les plans, l’agencement des matériaux, la finalité, etc. Mais il faut d’abord s’entendre sur l’existence de la matière première.
    @Garry Gaspary | 23 mai 2016 à 08:24
    La querelle des Universaux est toujours d’actualité, et il faut savoir trouver l’équilibre entre nominalisme intransigeant et réalisme naïf
    Votre topologie est comme votre sens historique et chronologique, désorientante et manque de repères sur lesquels on peut s’accorder. Peut-être faudrait-il parfois, malgré l’attraction puissante de l’originalité et de la provocation, faire appel à des « loci communi » et au sens commun, ou bon sens (il devrait aussi se trouver près de chez vous, car c’est supposément la chose du monde la plus partagée) ?
    @Robert Marchenoir | 22 mai 2016 à 18:11
    Vous avez raison, comme j’essayais de ne pas faire trop long, j’ai non seulement utilisé un vocabulaire que je récuse comme « souverainiste », mais il est vrai aussi que j’ai aggloméré dans un seul bloc des tendances diverses (comme différentes variantes de réactionnaires), j’ai donc été obscur et manqué de suffisamment de nuances.
    Par ce saut à pieds joints, je faisais référence d’abord à ce que j’appelle le « modernist gap » (dont je parlais ici dans ma réponse à Garry Gaspary Jean-Christophe Jouffrey | 20 mai 2016 à 14:34, qui est intimement liée avec ce que je vous écrivais) qui est prévalent dans l’histoire moderniste (la période moderne commençant avec la révolution scientifique du XVIIe, Descartes, etc.) et progressiste des idées (y compris dans les sciences humaines), qui est très visible, car lorsque les auteurs décrivent l’histoire de leur discipline, ils ont tendance à sauter directement de l’Antiquité au XVIIe siècle (j’ai une grande masse de références sur le sujet du XVII au XXIe).
    Or dans les réactions à ce qui deviendra probablement la mort de l’apprentissage du latin et du grec au collège, qui était déjà bien moribond, venant des « réactionnaires » (tout au moins dans celles qui me sont tombées sous la main), je n’ai pas vu une mention de la culture intellectuelle, philosophique, historique, théologique, etc. en France et en Europe au cours du Moyen Âge, ils faisaient le saut dans l’autre de sens, de l’époque moderne à l’Antiquité.
    Le terme « souverainiste » me pose problème aussi, car la souveraineté implique avant toute autre chose un empire sur soi-même et sur ce qui nous appartient, que l’on soit de l’Ancien Régime (avec le souverain) ou de 1789 (avec la souveraineté du peuple). Or, ce terme est maintenant utilisé plutôt dans le sens d’« indépendance » : même si on comprend ce glissement de sens, puisque pour avoir des relations diplomatiques indépendantes, des Etats se doivent d’abord d’être souverains, c’est un emploi abusif qui prête à confusion. Mais je l’utilisais momentanément (pour faire court).
    Lorsque l’on parcourt le livre de Zemmour (sur le Suicide français) par exemple, et d’autres, on est frappé, alors même qu’il fait appel à l’ensemble de l’histoire de France, de trouver que les vraies références (c’est-à-dire de valeur démonstrative à son propos) qu’il fait sur cette histoire avant 1789, se comptent sur les doigts de la main gauche de Django Reinhardt. Finkielkraut n’en a guère plus, et jamais (sauf erreur) avant le XVIe siècle.
    Je crois me souvenir que quelque part Zemmour « masculinise » l’Église catholique alors qu’au contraire elle a toujours été accusée d’un manque de virilité comme vous le remarquez « au motif que ce serait une religion de chochottes et de surcroît de bougnoules (je résume) », mais les termes utilisés au XIXe (surtout dans la deuxième moitié) sont plutôt que les trois monothéismes (mosaïsme, christianisme, islamisme) sont une invention sémite, qui vient se greffer et affaiblir sur le pur stock aryen. Or cette vision, un des fauteurs (au sens de promoteurs), en est Voltaire qui diffuse à la foi des idées anti-chrétiennes, antisémites (à la fois juifs et musulmans) et racistes (polygénèse, si ce n’est pas un anglicisme). Et il y a en France au XIXe des courants à la fois d’extrême gauche et d’extrême droite, qui manient, alternativement et parallèlement, des mythes de cosmopolitisme et de complotisme. Face à l’éclatement des opinions, vers 1880-1910, assez similaire à celui de gauche actuelle (islamo-gauchiste, etc.), car on voit d’anciens communards, devenir anti-dreyfusards, souvent après avoir été boulangistes, il y a des tentatives de polarisation de l’opinion (le mythe des deux France) à travers des « wedge issues », des questions clivantes (affaire Dreyfus, laïcité, monopole de l’éducation, par exemple), comme de faire croire que tous les catholiques sont nécessairement royalistes et anti-dreyfusards.
    La comparaison de notre époque doit se faire avec cette période de 1880-1910 (et non avec les années 30), avec les attentats nihilistes puis anarchistes qui prennent des formes très différentes et qui se multiplient (parfois il y a en a un par semaine, pendant quelques mois), des manifestations qui dégénèrent, avec des bandes de casseurs (bouchers de la Villette pour les antisémites, etc.), un expansionnisme pangermanique, panslaviste, colonial pour les Français et les Anglais (comparé à un certain panislamisme contemporain), une poussée démocratique (démagogique ?) et des publicistes qui ont déjà abordé tous les sujets qu’on nous ressasse maintenant sur la critique des « valeurs » de 1789 et des droits de l’homme, et avec plus d’acuité et de talent, mais comme je le mentionnais à Garry Gaspary, une des questions clivantes était celle de la solubilité du catholicisme dans la république alors que maintenant on discute celle de l’islam.
    Comparer aussi le « Kulturkampf » de Bismarck avec la « war of civilisation », des faucons de l’administration Bush, en sachant qu’au XIXe, « Kulturgeschichte » se traduisait par « histoire de la civilisation »… et pour revenir sur le sujet de cet article, au XVIIe et XVIIIe, ce qu’on appelait un « Etat policé », s’appelait au XIXe, un « Etat civilisé ».
    Il y a une infinité de choses à dire sur les glissements divers de sens (dans toutes les directions) entre culture, civilisation, civilité, police, et politesse, mais qui nous entraînerait trop loin pour cette fois. Même si cette étude éclairerait tellement de choses sur les faux clivages d’aujourd’hui.

  153. @ Jean-Christophe Jouffrey
    Lorsque l’on parcourt le livre de Zemmour (sur le Suicide français) par exemple, et d’autres, on est frappé, alors même qu’il fait appel à l’ensemble de l’histoire de France, de trouver que les vraies références (c’est-à-dire de valeur démonstrative à son propos) qu’il fait sur cette histoire avant 1789, se comptent sur les doigts de la main gauche de Django Reinhardt. Finkielkraut n’en a guère plus, et jamais (sauf erreur) avant le XVIe siècle.
    C’est normal. Zemmour est africain d’ascendance et « Thinkie » péri-russe. Il leur manque des cases historiques, comme de bien entendu, à l’image de l’arabe ou du malgache lambda… c’est moins tripal pour eux que pour un occidental « ancien » qui aime l’Histoire.
    Quant à Django, avant l’incendie de sa roulotte, allez donc savoir Jean-Christophe les chemins qu’elle n’a pas empruntés.

  154. Jean-Christophe Jouffrey

    @scoubab00 | 23 mai 2016 à 16:13
    Lorsque je citais Zemmour et Finkielkraut, je n’avais aucune idée derrière la tête, telle que celle que vous exprimez.
    C’est seulement que, parmi les cavaliers du déclinisme apocalyptique, ce sont les deux dont les livres, si je ne me trompe, ont eu le plus de succès, et surtout qui m’étaient accessibles de l’étranger.
    Quant au sens historique, il me semble que le peuple juif (si on le considère en tant que peuple et non pas en tant que religion), en a probablement bien plus que l’« occidental ancien » dont vous parlez, ne serait-ce que pour la simple raison que le premier était en train d’écrire son histoire, quand le second sortait à peine de ses forêts entre les « civilisations » de Hallstatt et La Tène.
    D’autre part, si l’on considère l’autre question que j’aborde sur le sujet de ce fossé moderniste (l’abandon de l’apprentissage du latin et du grec), parmi les personnalités « vieille France », comme d’Ormesson, qui ont réagi et dont j’ai eu connaissance, il n’y en avait aucune qui parlât des 1500 ans de latinité entre l’Antiquité et la période moderne et encore moins (si possible) de l’hellénisme de Byzance.
    Vous pourrez certainement me citer des auteurs qui ont du succès auprès d’une petite minorité de personnes, mais c’est précisément la question du critère dont je parlais le 19 mai 2016 à 14:43 : je soupçonne que l’on peut retrancher cette petite minorité du peuple français, sans que cela change la nature de ce peuple, alors que cela n’est pas vrai des lecteurs de Zemmour et Finkielkraut.
    Je sais que cela va m’attirer les foudres de certaines personnes, mais j’ai mon paratonnerre 🙂
    Cela étant, je suis intéressé si vous pouvez suggérer des livres d’auteurs qui ont le « sens historique » que vous mentionnez, je verrai si je peux me les procurer ici : il est très utile de lire les gens avec qui on est en désaccord profond pour être sûr que l’on ne se trompe pas de débat.
    Pour l’instant je me suis contenté de ceux qui avaient une vraie popularité. C’est d’ailleurs l’un des aspects positifs du livre de Zemmour, qu’il fasse appel à des références populaires.

  155. Robert Marchenoir

    @Jean-Christophe Jouffrey | 23 mai 2016 à 10:53
    Il me semble que personne ne nie l’existence de la « matière première » européenne. Pas même les mondialistes, puisqu’ils sont en général favorables au pouvoir de l’Union européenne.
    Le malhonnêteté de l’expression « contruction européenne », c’est que si vous êtes contre, vous êtes pour la destruction européenne. C’est aussi que la construction européenne, ce n’est pas comme celle d’une maison : elle n’est jamais finie. On peut toujours aller plus loin, et donc il faut toujours aller plus loin.
    C’est la religion progressiste, et d’ailleurs elle est inscrite dans les traités européens. Ils disent, en substance : les membres de l’UE sont d’accord pour dire qu’il faut toujours « plus d’Europe ». Ce qui constitue, quand on y pense, une monstruosité juridique.
    D’autre part, ceux qui nous somment de nous prononcer en faveur de la « construction européenne » ne disent jamais ce qu’ils ont l’intention de construire. De même que les « discours de haine » sont condamnables en eux-mêmes (parce que, bien sûr, ceux qui les fustigent aiment tout le monde d’un amour égal et profond), de même la « construction européenne » doit être révérée, parce que construire, c’est bien.
    On peut nous construire une prison géante, un asile d’aliénés pour nous y enfermer, un monstre bureaucratique délirant, une machine à remplacer les peuples européens par des peuples d’importation, qu’importe : c’est de la construction, et les constructeurs savent ce qui est bon pour vous. Vous ne voudriez tout de même pas détruire ?
    La religion de la « construction européenne » est donc une idéologie totalitaire. Totalitaire parce qu’elle englobe tous les aspects de la vie humaine : l’armée, l’éducation, la forme des bananes, les sacs en plastique avec lesquels nous faisons les courses, et les déviants que Bruxelles va poursuivre « jusque dans les chiottes », puisque l’Union européenne « régule » jusqu’au nombre de litres d’eau que nous avons le droit de faire couler pour nettoyer nos lieux d’aisance.
    Totalitaire aussi parce que cette « construction » est une tyrannie, imposée par une coterie de dirigeants non élus et responsables devant personne, qui tirent de plantureux avantages des bienfaits supposés dont ils nous accablent.

  156. Garry Gaspary

    @ Jean-Christophe Jouffrey
    Les lieux communs se constatent aisément, c’est pour cela qu’ils ne s’imposent pas. Je ne vois aucune matière qui puisse donner une quelconque existence historique à votre période latine. J’y vois au contraire un trou noir qui s’évertuait à mettre fin à l’histoire humaine et qu’on a nommé avec une bonne intelligence l’obscurantisme. Mais il y a eu une Renaissance de l’homme puis une Révolution pour que l’Histoire reprenne enfin son cours.
    Le christianisme n’est que ce qui cherche ouvertement à mener l’humanité à sa totale disparition, et le néant, qu’il soit chrétien ou autre, n’a besoin d’aucune matière, qu’elle soit historique ou autre, pour se manifester.

  157. Aujourd’hui, je défends la police en fustigeant la décision d’un juge qui a décidé de remettre en liberté des casseurs et de leur éviter la détention, alors que des preuves de leur culpabilité sont avérées.
    Ils sont libres de recommencer à casser lâchement puisqu’ils ont un sentiment d’impunité.
    J’attends le procès avec impatience.

  158. @ Jean-Christophe Jouffrey [23 mai 18:36]
    Vous m’en voyez navré JC mais je ne suis pas un connaisseur de la chôôôse politique. J’ai lu le livre de Zemmour notamment pour l’étayage historique ou chronologique de ses thèses. Et votre constat est le mien, il descend peu jusqu’aux racines. Ce n’est pas un jugement de valeur, normal que des hexagonaux récents s’intéressent davantage à l’Histoire contemporaine, voire moderne du polygone. Ils ont leur propre background, très dense lorsqu’il s’agit de culture juive. Un compost plus riche ? Peut-être.
    Je n’ai pas lu celui d’Alain Finkielkraut. Celui-ci, ashkénaze est plus sombre de caractère que ce séfarade d’Eric Zemmour. Le titre de l’ouvrage de ce dernier reflète bien à la fois l’outrance propre aux méditerranéens et la volonté de l’éditeur d’en vendre des dizaines de palettes. Mission accomplie ! Je ne partage pas la vision du monde de Zemmour mais il y a de bonnes pages dans ce livre fournies par un tempérament vif et stimulant.
    Navré de ne pouvoir vous indiquer un troisième pavé actuel, mes préférences historiques vont à Régine Pernoud et Marc Bloch (période médiévale) et à Bartolomé Bennassar (période dite moderne). A bientôt JC, vous êtes un centbornard épistolaire :))

  159. Jean-Christophe Jouffrey

    @ scoubab00 | 25 mai 2016 à 14:50
    On ne peut que vous approuver de lire Marc Bloch, c’est un excellent historien. Je me souviens d’avoir lu dans les années 70 deux livres de son père Gustave, très bon historien aussi sur la République et l’Empire romain.
    Vous voyez que l’on peut être Ashkénaze de père en fils, et s’occuper d’histoire de l’Antiquité classique et de la France médiévale 😉
    Pour éviter toute confusion, je ne vous reproche absolument pas de « faire des listes », comme certains le diraient immédiatement avec toutes les connotations sinistres qu’ils voudraient donner à cette expression, pour se donner la possibilité de ne pas écouter ce que vous voulez dire.
    Il est tout à fait légitime lorsque l’on aborde un auteur (en dehors de pure littérature, je suis alors en accord avec Proust dans « Contre Sainte-Beuve »), de savoir quelles sont les références qui affectent son jugement. Cela permet d’effectuer soi-même un jugement critique des affirmations qu’il produit, qui ne sont pas forcément toujours aussi impartiales qu’il le voudrait lui-même, et ce, qu’il soit catholique, protestant, anticlérical, royaliste, républicain, Anglais, etc.
    Par exemple, pour un autre historien contemporain de Gustave Bloch, Gabriel Monod, il importe de savoir qu’il était protestant, ce qui rend d’autant plus intéressant et louable l’effort d’équité qu’il montre dans le jugement qu’il fait des Jésuites (jusqu’à un certain point). Une génération plus haut, inversement, le même protestantisme, mais cette fois exacerbé, va marquer d’une empreinte très particulière l’œuvre historique (The English in Ireland in the Eighteenth Century) de celui qui était considéré comme le plus grand historien britannique de son temps, Froude. Vous comprenez, j’espère, que mon but n’est pas de faire étalage de ma maigre culture : l’introduction du livre de Froude vaut la peine d’être lue, pour comprendre ce qu’il y a derrière l’appellation contemporaine, utilisée dans les médias anglo-saxons encore récemment à propos de la crise de l’Euro, de « PIGS nations » (que le « I » signifie Italie, ou Ireland).
    Mais il faut manier ces questions avec un certain tact et beaucoup de sérénité.
    Amicalement.

  160. Mary Preud'homme

    @vamonos | 25 mai 2016 à 13:20
    Après beaucoup trop de hors sujet merci d’être revenu à l’essentiel.
    Tout comme vous je suis révoltée par cette décision.
    Mais il y a longtemps que policiers et gendarmes savent à quoi s’en tenir concernant le pouvoir actuel, nonobstant de belles paroles aussitôt démenties par les actes et ce genre de décision honteuse.
    Certains n’ont pas idée non plus de ce que vivent les proches des policiers et gendarmes par les temps qui courent, notamment les enfants. Au point que l’on doit de plus en plus souvent leur recommander de dissimuler la profession de leurs parents pour éviter des représailles.

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