Je continue à préférer Brigitte Bardot…

Il y a quelques années, invité dans les Grandes Gueules à la suite de la publication d’un livre, j’avais eu droit, de la part des excellents Marschall et Truchot, à un questionnaire auquel j’avais répondu avec un mélange de sincérité et de provocation. Notamment, interrogé sur ma préférence entre Soeur Emmanuelle ou Emmanuelle Béart, j’avais penché en faveur de la première parce que j’éprouvais plus de respect pour elle et que je tenais à échapper à l’artistiquement convenu.

J’ai un peu éprouvé le même sentiment en lisant le long entretien avec Brigitte Bardot (BB) dans Le Monde et en prenant connaissance de la réaction de Marlène Schiappa dont je ne raffole pas en dépit du fait qu’elle est devenue, comme on dit incontournable, en cette période où à tout bout de champ il est de bon ton d’envisager un projet de loi pour réprimer toutes les attitudes viriles discutables où que ce soit – être homme n’est pas encore une infraction !

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Cette Secrétaire d’Etat chargée de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes est médiatiquement célébrée. Tout ce qu’elle touche et décrète est marqué du sceau du progressisme qu’il convient d’afficher. Rien de ce qui est le féminin ne lui est étranger. Récemment un portrait lui a été consacré dans Le Figaro par Anne Fulda dont on sentait à chaque ligne l’envie qu’elle avait d’en dire du bien.

Marlène Schiappa a déclaré au sujet de BB que « c’est triste venant d’une icône féminine et qu’elle ferait mieux de se concentrer sur la cause des animaux ».

C’est d’ailleurs ce qu’a fait BB dans le dialogue auquel j’ai fait référence et qui pour une très large part concerne les animaux, leur sort, leurs souffrances et sa mobilisation absolue et politique en faveur de leur condition. Je ne ferais pas de mal à la moindre bête mais j’avoue que je suis davantage passionné par le destin des humains même si on me rétorque souvent que le traitement des animaux doit aller de pair.

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Qu’a donc proféré BB de si intolérable par rapport aux pensées correctes et bienséantes concernant le féminisme, de quelle abstention quasiment criminelle s’est-elle rendue coupable ?

Elle a bien précisé que son propos ne se rapportait pas à toutes les femmes mais seulement aux actrices. On peut la créditer d’une certaine connaissance de ce milieu.

Elle osait avancer que des actrices « allumaient » les producteurs et qu’après pour faire bien, elles se plaignaient de harcèlement. Elle dénonçait ce qui lui apparaissait comme un jeu « ridicule, hypocrite et sans intérêt », au regard de sujets bien plus importants, et soulignait qu’elle n’avait jamais confondu les compliments flatteurs et même osés sur sa beauté allant jusqu’à « un joli petit cul » – avec du harcèlement dont elle n’avait jamais été victime.

Bien sûr c’est BB et on veut bien présumer que son caractère, sa personnalité et son incroyable gloire durant plusieurs années la plaçaient dans un statut privilégié, totalement à part. Il n’empêche qu’aussi radicale et globale que soit sa charge, elle fait du bien. On a besoin d’esprits libres et d’âmes bien trempées, on aspire à une résistance de la part de ceux qui peuvent se la permettre et parfois en font preuve. On a besoin d’une Brigitte Bardot qui, aussi détestable qu’elle puisse apparaître à certains, nous console pourtant de la mièvrerie humaniste chronique d’une Marlène Schiappa. Dont les injonctions doucement totalitaires donneraient presque absurdement l’envie de les fuir.

Je prends mes risques mais si j’étais confronté à cette alternative qui vaut bien celle par laquelle j’ai commencé, je n’en démordrais pas. Je continuerais à préférer Brigitte Bardot à Marlène Schiappa – la femme dans sa nature, sa liberté et sa vérité plutôt que la femme devenue une cause politique.

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Voir les Commentaires (96)
  1. Robert Marchenoir

    Trop facile… tout le monde préfère le caviar au riz à l’eau.
    Rappelons que deux au moins des « victimes » de Weinstein ont, de leur propre aveu, entretenu une liaison de plusieurs années avec lui par la suite. Au demeurant, ces moeurs n’ont rien de nouveau. Marilyn Monroe, excédée par le tournage d’un film qu’elle n’aimait pas, s’exclama sur le plateau : « Avec qui dois-je coucher pour qu’on me laisse partir d’ici ? ». Signe qu’en général, les actrices avaient plutôt tendance à s’allonger pour obtenir un rôle que l’inverse.
    Cela étant, on pardonne beaucoup à Brigitte Bardot, mais elle abuse de son personnage. Sa façon indignée d’écrire à chacun des présidents de la République successifs à chaque fois qu’un matou se prend un coup de pied, comme si elle avait autorité pour exiger quoi que ce soit, tient de la lubie plus que d’autre chose.

  2. N’étant pas suffisamment intelligent pour apprécier les imbéciles et les pervers, j’ai posé la question autour de moi. Les réponses sont significatives.
    La personne en question est répugnante.

  3. Bonjour,
    Brigitte Bardot a bien évidemment raison quand elle dit qu’à son époque déjà des actrices « allumaient » les producteurs et qu’après, pour faire bien, elles se plaignaient de harcèlement.
    Il suffit de voir chaque année sur la Croisette, lors du festival de Cannes, les jeunes starlettes minauder devant les photographes, en prenant des poses lascives à damner un moine.
    A noter que cette façon d’utiliser leurs charmes pour émoustiller les hommes n’est pas l’apanage des seules actrices de cinéma. Ce comportement se retrouve dans tous les autres domaines d’activité, sans exception.
    La promotion canapé n’est pas une fiction, nombre de femmes s’en accommodent fort bien pour parvenir à leurs fins. Après tout, seule la victoire est belle. Ensuite il est toujours possible de jouer les indignées pour se donner bonne conscience.
    Certes, Marlène Schiappa fait son job de défenderesse de la cause féminine avec assiduité. La tâche n’est pas facile car il existe encore quelques points de blocage, en particulier dans le monde politique où longtemps les hommes ont occupé la place, laissant aux femmes des responsabilités subalternes (revoir à ce sujet l’entretien de Roselyne Bachelot).
    Encore faut-il mener cette action avec discernement et subtilité et ne pas se laisser influencer par les stéréotypes grossiers véhiculés par certaines associations féministes qui ont un peu trop tendance à stigmatiser la libido des hommes trop débridée à leur goût.
    De nos jours l’amour courtois est passé de mode, mais l’homme des temps modernes, même s’il ne possède pas toujours la finesse des manières des preux chevalier du Moyen Âge, est encore capable de galanterie et de délicatesse avec les femmes.
    Il ne faudrait pas que l’égalité stricte homme-femme exigée par des associations féministes radicalisées se traduise par une guerre des sexes. La femme doit garder sa féminité affriolante et l’homme doit être capable d’assumer sa virilité sans qu’elle se manifeste par du harcèlement. Ne tombons pas dans une société castratrice car hommes et femmes, garçons et filles, ne sortiraient pas gagnants de cet affrontement.
    Pour finir je dirai que Brigitte Bardot a joué pour les plus grands cinéastes et aux côtés des plus grands acteurs de son temps. Elle a marqué les années 60 et 70 de son empreinte, non seulement le cinéma, mais également la chanson avec les chansons de Serge Gainsbourg. Elle restera dans l’histoire du cinéma comme un de ces monstres sacrés dont on parlera encore dans un siècle. Rendons-lui également hommage pour son combat pour la défense des animaux, qu’elle mène avec conviction et courage.
    Sans vouloir l’offenser, Marlène Schiappa ne me paraît pas avoir le charisme d’une Simone Veil et je ne suis pas certain que l’on entendra encore parler d’elle dans une dizaine d’années.

  4. Marlène Schiappa, c’est bien celle qui se pose en grande protectrice des femmes mais qui n’hésite pas à se mettre en scène dans le quartier La Chapelle-Pajol et donc traiter les femmes qui se plaignent de harcèlement dans ce quartier, de menteuses voire d’affabulatrices ? Peut-être que le profil ou la couleur de ces harceleurs ne correspondait pas à l’image-type du harceleur qu’elle souhaite imposer à la société ?
    https://www.marianne.net/politique/paris-marlene-schiappa-met-en-scene-sa-traversee-intrepide-quartier-la-chapelle-pajol

  5. Au royaume des allumeuses, Brigitte Bardot était la reine. Elle sait de quoi elle parle quand elle évoque les actrices spécialisées dans l’art d’affoler la gent masculine.

  6. Marlène Schiappa a déclaré que Brigitte Bardot était une icône féminine, force est de constater qu’elle-même est une icône féministe.
    On ne dira jamais assez ce que ce suffixe « iste » fait de mal à « celles et ceux » qui le portent, en les enfermant dans des cadres étroits, rigides et sans envergure.
    Et si Dieu créa la femme au XXe siècle en la personne de Brigitte Bardot, Macron-Jupiter n’a créé que Marlène Shiappa la féministe de service au XXIe.
    Qui a connu Shiappa avant sa nomination et qui s’en souviendra après son départ ?

  7. Marc GHINSBERG

    En 2003 Brigitte Bardot écrit un livre : « Un cri dans le silence ».
    On peut y lire :
    « Et toutes ces femmes ministres du gouvernement, est-ce vraiment leur place ? […] Les femmes, si elles savent se servir de leurs atouts, auront toujours le pouvoir de faire plier les hommes à leurs moindres désirs. Point besoin de prendre les places qui ne sont pas les leurs pour arriver à leurs fins. »
    Moi je préfère Marlène Schiappa.

  8. Je continue à préférer Brigitte Bardot
    Moi, aussi, bien que non cinéphile et n’ayant que très peu suivi sa carrière.
    Brigitte Bardot, personne simple, à la personnalité bien trempée et ne manquant pas de courage, s’écarte de la caricature convenue dès que l’on évoque des actrices qui ont été des starlettes.
    C’est même une grande dame.

  9. Catherine JACOB

    « …en prenant connaissance de la réaction de Marlène Schiappa dont je ne raffole pas en dépit du fait qu’elle est devenue, comme on dit incontournable »
    Qui apprécie Marlène Schiappa en dehors des Panurge femmes décérébrées ?
    Ce genre d’arrivistes femmes me déplaît souverainement.
    A son époque, certaines personnes appelaient mon père qui, une fois à la retraite, faisait le petit déjeuner pour son épouse avant qu’elle ne se rende à son travail afin de lui permettre de profiter encore un peu de la douce chaleur du lit conjugal, « le prince consort ».
    Et ma mère qui avait élevé quatre enfants, fait des études largement supérieures à celles de Marlène Schiappa à une époque où c’était deux fois plus difficile pour une femme que pour un homme, occupait un poste avec de vraies responsabilités et un caractère qui lui a fait se rendre un jour en personne chez un inspecteur d’académie qui se prétendait enrhumé, et le sortir du lit, en estimant qu’il n’était pas si enrhumé que cela, afin qu’il fasse mettre sans délai dans une classe un équipement adapté à un handicapé et réclamé depuis longtemps sans effet.
    Cette femme-là, qui était suffisamment occupée pour n’avoir pas de temps à perdre avec sa propre publicité, avait néanmoins attiré l’attention des plus hautes instances qui lui ont proposé de faire une carrière politique et notamment d’occuper ce même poste, qu’elle a humblement refusé parce qu’elle prévoyait ne plus avoir alors suffisamment de temps pour sa famille !
    J’ai pour ma part toujours pensé que si elle avait accepté, j’aurais été moins em…dée, ou du moins j’aurais eu suffisamment d’importance aux yeux de l’autorité pour qu’elle fasse elle aussi son métier, chercher à identifier mes em…deurs et se préoccuper de mettre un terme à leurs agissements avec autant de célérité que ma mère en a mis à sortir l’inspecteur d’académie de son lit mais bon, elle a fait le choix qui lui a paru le meilleur pour nous et ce n’était pas de parader à la Schiappa.

  10. Moi aussi !
    Vous avez du courage… et bien raison, cher P. Bilger, d’égratigner cette arriviste arrogante qu’est Marlène Schiappa.
    Elle représente une certaine macronie : une sorte de fascisme mou qui impose à coups de lois et de pression médiatique le nouveau politiquement correct des bobos macroniens.
    Ceux qui ne sont pas de la génération de Bardot ne peuvent comprendre la fascination exercée par cette femme.
    Très belle photo de Brigitte : à comparer, le « décoiffé » de BB avec celui de Cinderella garde des Sceaux ! Y’a pas photo !
    Cordialement.

  11. @Robert Marchenoir
    « Cela étant, on pardonne beaucoup à Brigitte Bardot, mais elle abuse de son personnage. Sa façon indignée d’écrire à chacun des présidents de la République successifs à chaque fois qu’un matou se prend un coup de pied, comme si elle avait autorité pour exiger quoi que ce soit, tient de la lubie plus que d’autre chose. »
    Je n’ai pas souvenance de plainte officielle de Mme Brigitte Bardot au sujet du sort des chats de gouttière dans ce pays. Par contre, la persévérance de cette Dame est remarquable quand elle écrit aux présidents de la République, mandature après mandature. Sur un papier à en-tête de sa fondation, elle demande humblement que la loi soit appliquée dans les abattoirs. Le bétail doit être estourbi avant d’être abattu. L’égorgement à vif est contraire à la loi et d’une cruauté inutile.
    De plus, d’un point de vue sanitaire, cette pratique peut s’avérer préjudiciable à la santé des consommateurs car les soubresauts d’agonie des bêtes peuvent provoquer l’irruption de matières fécales susceptibles de se mêler à la chair à vif.
    Les protéines animales sont indispensables à l’organisme humain à condition qu’elles soient propres.

  12. BB restera pour longtemps LA femme libérée sans avoir recours à toutes ces féministes de pacotille, elle qui a brisé par elle-même les chaînes de la soumission obligatoire au monde masculin et qui a mis tous les hommes à ses pieds. Elle est une vraie Star, une icône de la France la vraie, qui a bravé tous les interdits gauchistes de la pensée unique obligatoire ; salie caricaturée calomniée par toutes les ligues intellos bobos de gauche, elle les renvoyait dans les cordes avec une grâce sublime.
    Blanche, blonde, de droite et fière de l’affirmer, ce qui est une vertu dans cette France de contrefaçon, l’étoile sublime Brigitte Bardot survole avec dédain les bans des crapauds de la Ceufran des Schiappa, des Obono, des Garrido et autres perles exotiques qui polluent le climat social du pays.

  13. @ vamonos 23 janvier 2018 à 07:33
    C’est vrai, elle en a beaucoup fait et on lui a trouvé des rôles en adéquation avec ses moues boudeuses et sa sensualité provocante, mais au moins elle n’est pas venue pleurer dans la presse cinquante ans plus tard, que les hommes qui étaient tombés sous son « charme » l’avait violentée.
    L’époque était aux allumeuses, Birkin incluse, mais depuis Yves Saint Laurent les femmes ont appris à porter le smoking, à fumer le cigare comme Colette et à acheter des crèmes anticernes de chez L’Oréal à leur compagnon 😀
    Lorsque j’ai lu le billet de Ph. Bilger j’ai tout de suite revu « En cas de malheur » avec Ph. Bilger dans le rôle de Gabin (tout de même !). Un avocat général vaut bien un ténor du barreau pour tenir le rôle, non ? 😉 (Je plaisante naturellement… quoique ;))

  14. Une génération disparaît sous nos yeux.
    C’est toujours émouvant, mais bon Dieu qu’est-ce qu’elle nous aura fait suer.
    À une heure de vol de Paris, qui connaît Johnny Hallyday ou France Gall, hein ?
    Cette génération des sixties voulait arrêter la guerre au Vietnam, voilà qu’aujourd’hui elle nous gonfle avec le réchauffement climatique, l’abattage des bêtes, le panda de Brigitte, les pingouins de Ségolène, la Hidalgo et son Che Guevara, la commémoration de Mai 68.
    Mais qui donc leur a dit à tous ces glands qu’il étaient géniaux ?
    Alors on doit se cogner dans le médias le Cohn-Bendit, le Romain Goupil, pour continuer à nous faire croire que la vie était plus belle sous Pompidou alors qu’ils le combattaient, ces crétins insignifiants.
    « On doit savoir se taire, descendre six pieds sous terre et en finir », je crois que c’est de moi, ou alors c’est de Nietzsche. Je ne sais plus.

  15. Marcel me harcèle chantait Boby Lapointe !!
    Quoi que dise ou fasse BB, on lui reprochera sournoisement – à gauche – son engagement à droite, à propos de n’importe quoi
    Elle est parfois sans doute excessive quant aux animaux mais ma dernière fille a dès le plus jeune âge tenté de sauver moineaux ou musaraignes un peu estropiés par les chats, vieux corbeaux hors d’âge, hérissons couverts de tiques… alors je serai enclin à l’indulgence.
    Quant au harcèlement « léger », la devise ne sera plus : regardez-moi « dans les yeux » mais baissez les yeux et regardez vos chaussures sous peine d’amende ; ça va être gai !!

  16. Dieu merci, nous n’avons pas à choisr entre les deux, à l’exclusion de toute autre.
    Brigitte Bardot est une star, elle est riche, elle est libre, tant mieux pour elle. Sans vouloir la dénigrer, je n’ai jamais entendu dire qu’elle ait été une mère modèle. Quant aux animaux, ne fit-elle pas châtrer l’âne de son voisin, pendant l’absence du propriétaire, sous prétexte qu’il importunait son ânesse ? du moins c’est ce que dit la légende. Ça devrait quand même faire réfléchir les messieurs…
    Marlène Schiappa est imbuvable, on se demande si elle est maligne, mais elle prend l’air futé, elle a du bagout, et de la hardiesse. En ces temps où les média et la com’ décident de qui a droit à la parole, cela lui vaut d’être omniprésente sur les plateaux.

  17. Vérification faite, l’âne castré s’appelait « Charly », et la jument qu’il importunait s’appelait « Duchesse ». Le propriétaire de Charly a perdu le procès qu’il avait intenté à Brigitte (Bardot), car une grossesse aurait pu tuer la vieille Duchesse qui avait alors une bonne trentaine d’années.

  18. Claude Luçon

    @ sylvain | 23 janvier 2018 à 10:48
    « Elle est une vraie Star, une icône de la France la vraie »
    « …Je continuerais à préférer Brigitte Bardot à Marlène Schiappa – la femme dans sa nature, sa liberté et sa vérité » écrit Philippe !
    Elle est non seulement une icône de la France, elle est le symbole de la Liberté pour tous ceux d’entre nous, de sa génération. Elle fut pour nous, dès 1950, non seulement la liberté mais la joie de vivre que nous n’avions guère connue jusqu’alors, avec BB nous passions du cauchemar au rêve !
    Où sont les Brigitte Bardot et les Simone Veil d’aujourd’hui ?
    Certainement pas Marlène Schiappa car, pour ceux qui s’intéressent à l’italien, « schiappa » se traduit en français par, au choix : courge, nullité, ratée…
    Comme chez nous, en Italie, le nom d’une famille dérive souvent d’une particularité de ses ancêtres.

  19. A quoi ressemblera Schiappa quand elle aura l’âge de BB ?
    Sera-t-elle encore interviewée ?
    Continuera-t-elle d’encombrer les médias de sa lourde présence ?
    La réponse est contenue dans mes questions.

  20. Après un accès de rage triste et de nostalgie dont je prie qu’on m’excuse, je me rends compte que les choix ministériels de M.Macron sont à la hauteur de sa réputation d’intelligence.
    Cet homme a l’impératif besoin de fractionner, fracturer la société française pour accomplir les réformes qu’il envisage. Pour cela, il a besoin de gens qui se rendent impopulaires et offrent peu de consistance. M.Philippe, avec sa réforme de la vitesse autorisée, dans le même laps de temps que son voyage à 300 000 €, a fait très fort. Mais ça n’a que peu d’importance, il est révocable ad nutum.
    La Schiappa qui est allée jusqu’à imaginer qu’elle avait si bien conquis le coeur d’une majorité de Français qu’elle devait y sacrifier sa chevelure d’adolescente des beaux quartiers, tout en proférant des banalités dignes de sa concierge, a également taillé dans le corps social, et dans le rapport hommes/femmes, engendrant par sa sottise une fêlure de plus, dont bénéficie le sage qui ne commente jamais.
    Les divergences sur des sujets de peu d’importance au fond, comme la vitesse, les mauvais traitements aux classes moyennes, les énormes risques sur le marché immobilier, la prime à la fortune, sont voilées par des sujets médiatiques, traités par des ministres un peu méduse immortelle, se renouvelant à chaque dégénérescence, sous une forme quasi identique.
    A Versailles, l’enthousiasme était touchant, que de beaux sourires ; c’est vrai que les hélicoptères pour Davos chauffent déjà, mais comment avoir réuni tant de joyeux drilles louant la France, terre d’élection de l’investissement, de la stabilité et de la fiscalité, alors que, voici encore quelques jours, la plupart des journaux américains hollandais, suisses, se désolaient de l’incapacité de la France à dépasser son administrativisme oppressant, rejoignant ainsi les critiques de la plupart de nos revues financières, dont Challenges et les Echos.
    Macron, en amphitryon, virevoltait, la mine sérieuse, accordant des signes de reconnaissance discrets, des hochements de tête entendus, alors que rien ne laisse présager un quelconque alignement de la France sur les politiques volontaristes de ses voisins, la plaçant au contraire en tête des pays les plus opprimés par la fonction publique, la dette et la fiscalité
    Que leur a-t-il donné ? Promis ? On peut redouter qu’il soit plus facile d’obtenir des milliards d’euros d’exemption par des managers qu’un peu d’autonomie par M. Simeoni.
    Voilà pourquoi la Schiappa est encore importante, elle ne sert à rien sauf à faire de la fumée.

  21. @ Robert Marchenoir
    « Cela étant, on pardonne beaucoup à Brigitte Bardot, mais elle abuse de son personnage. Sa façon indignée d’écrire à chacun des présidents de la République successifs à chaque fois qu’un matou se prend un coup de pied, comme si elle avait autorité pour exiger quoi que ce soit, tient de la lubie plus que d’autre chose. »
    Vous oubliez qu’elle intervient avant tout au nom de sa fondation de protection (active) des animaux :
    http://www.fondationbrigittebardot.fr/

  22. BB que j’apprécie surtout pour son franc-parler, puisqu’elle n’hésite pas à traiter de « conna.ds » ces fans indésirables… n’est pas la Montespan, ni Mme de Sévigné, ni même la Pompadour, et pas davantage Sarah Bernhardt ou Nini peau de chien. Donc, gardons mesure et pondération puisque Schiappa ne fait que passer… Je préfère ma boulangère qui se donne du mal, illustre inconnue, pour cette cause vieille et fatiguée…

  23. @ vamonos | 23 janvier 2018 à 07:33
    « Au royaume des allumeuses, Brigitte Bardot était la reine. Elle sait de quoi elle parle quand elle évoque les actrices spécialisées dans l’art d’affoler la gent masculine. »
    Tiens c’est amusant ce que vous dites. Il paraît qu’à cette époque il suffisait que BB montre un genou à l’homme pour qu’il s’enflamme tout seul. L’hystérie était totale et les divorces en pagaille.
    Ah ce que l’homme est faible devant la chair féminine.

  24. Si l’on en croit Wiki-Wiki, Marlène Schiappa ferait parfois montre de quelques contradictions entre le dire et le faire !
    Méfions-nous des fourberies de Schiappa.

  25. Robert Marchenoir

    @ vamonos | 23 janvier 2018 à 10:35
    Humblement n’est pas le mot que j’utiliserais pour qualifier le style de Brigitte Bardot quand elle écrit aux présidents. C’est justement le contraire : comment osez-vous ne pas m’obéir, moi qui suis Brigitte Bardot ? Voilà ce que suggèrent ses lettres. Déjà, le seul fait qu’elle se croie autorisée à écrire au président de la République, au lieu du sous-chef de bureau départemental de l’inspection vétérinaire…
    Alors évidemment, il se trouve à la fois qu’elle avait un beau cul, et qu’elle légitime les opinions « nauséabondes ». Voilà pourquoi elle suscite une telle adhésion. Comme vous le soulignez, c’est toujours bon à prendre. Heureusement qu’on a ce prétexte, gros comme une maison, pour s’attaquer à l’abattage halal tout en sortant le joker : c’est Brigitte Bardot qui le dit, donc ta gu…
    Maintenant, je pose la question : si elle avait été une mocheté dans sa jeunesse, aurait-elle la même aura morale ? Tout le monde connaît la réponse. Et puis j’insiste : le halal ne constitue qu’une petite partie de son combat. Le reste du temps, elle fait preuve d’une sensiblerie idiote concernant la prétendue cause animale.
    En plus, elle porte atteinte au crédit de la France sur le plan international, ce qui devrait indigner tout « facho » normalement constitué. Figurez-vous que les Québécois n’ont pas spécialement apprécié ses leçons de morale pleurnichardes sur les bébés phoques.
    Enfin, il est paradoxal que les réacs fassent de Brigitte Bardot une icône, eux qui passent leur temps à prôner les « valeurs familiales traditionnelles ». Brigitte Bardot fut une mauvaise mère, elle l’avoue elle-même et c’est probablement son drame intime. Je ne songe pas à l’accabler pour cela, chacun porte sa croix comme il peut en ce bas monde. Elle n’avait pas l’instinct maternel, voilà tout.
    Mais vous avouerez que le culte de Brigitte Bardot, à droite, est farci de mauvaise foi de tous les côtés. Voilà des gens qui passent leur temps à déplorer l’esprit de Mai-68, et qui portent au pinacle celle qui fut le symbole de son principal pilier : la libération sexuelle.

  26. Pour tous ceux qui préfèrent Marlène Schiappa à BB, qu’ils aillent vite réserver leur billet à Bobino le 7 mars.
    Notre ministre y jouera « Les monologues du vagin » avec Roselyne Bachelot et Myriam El Khomri.
    Ca va être d’un chic !

  27. Madame le ministre Schiappa a bien utilisé le terme « icône féminine » à propos de Brigitte Bardot. Je parie sans risque de perdre un sou que l’on n’utilisera jamais ce terme pour madame le ministre.
    Je suis un peu plus âgé que BB et j’ai vécu pleinement ses heures de gloire et l’engouement d’un immense public pour toutes ses apparitions.
    La cause qu’elle défend aujourd’hui est noble et ne peut que rallier des majorités.
    Mais BB n’est pas de gauche, défaut impardonnable. BB n’est pas bobo, elle est donc vomie par les prétendus « écrivains » de la Ruquiétude du samedi soir et les traîne-opinions du XIe (arrondissement, pas siècle). Aurait-elle vécu une vie de sainte qu’elle serait vilipendée comme une « proche des milieux infréquentables des heures les plus noires »…
    Elle fait partie des îlots de beauté au milieu de la médiocrité actuelle.

  28. Xavier NEBOUT

    Hier à C dans l’air, E.Macron en a pris plein la figure avec son cinéma à Versailles.
    Il a été rappelé qu’il ne fait rien pour améliorer le déficit de notre balance commerciale catastrophique qui en est à 65 milliards par an contre 210 milliards en positif pour l’Allemagne, rien pour améliorer la compétitivité du pays où le coût de la main-d’oeuvre bat tous les records, 37 contre 21 pour l’Espagne et plus que l’Allemagne etc.
    Ils ne l’ont pas appelé comme moi « super marchand de vent » ou « escroc », mais ce n’est pas loin.
    Et l’escroc se repose sur ce qu’il y a de plus détestable dans la gauche : son fond soixante-huitard. Et cela à tel point que l’on peut se demander si les gauchistes eux-mêmes ne vont pas finir par en avoir une indigestion.

  29. Xavier NEBOUT

    Il y a ici des esprits forts qui trouvent le moyen de critiquer une personne qui consacre sa vie à se battre contre le pire de notre civilisation dégénérée.
    Les gens de bien attirent toujours la haine de ceux qui ne leur arrivent pas à la cheville.

  30. Il y a partout des noms de famille difficiles à porter.
    Coïncidence :
    Bardot = hybride de cheval et d’ânesse.
    Schiappa = selon une variante de la traduction de l’italien, « âne bâté ».
    Le hasard est injuste, ni l’une ni l’autre n’a la bêtise prêtée à l’âne.

  31. Souvenir… souvenir de notre B.B.
    -— Tu vois mon derrière dans la glace ?
    — Oui
    — Tu les trouves jolies mes fesses ?
    — Oui… très.
    — Et mes seins. Tu les aimes ?
    — Oui, énormément.
    — Qu’est-ce que tu préfères, mes fesses, ou la pointe de mes seins ?
    — Je sais pas, c’est pareil. »
    Brigitte Bardot dans « Le Mépris » de Jean-Luc Godard (1963)

  32. Cher Philippe,
    Défendre le droit à la féminité ou défendre le féminisme ?
    La femme, une grande cause animale prioritaire ?
    Défendre la diversité des individus, le choix d’exprimer sa vie serait plus harmonieux que cette dictature de la pensée totalement dépassée.
    Il y a un grand n’importe quoi à prétendre l’égalité homme/femme.
    Il y a un grand désespoir à vouloir imiter le modèle masculin, tout comme à imiter le modèle féminin ou la représentation mentale que nos sociétés tentent de faire.
    Défendre l’homme, ce serait la possibilité de respecter ses choix, ses motivations, de respecter ses rythmes, ses expressions.
    Mais il est imposé à l’humain de jouer un rôle de sa petite enfance à sa mort.
    Et ce rôle a de moins en moins de sens pour la majorité des individus.
    Certaines personnes sont séductrices, d’autres sont effacées. Certaines personnes cherchent l’affichage médiatique, d’autres trouvent leur bonheur dans la tranquillité, certaines cherchent les responsabilités, d’autres les évitent.
    Cette idée d’exercer un conditionnement sur les modes alimentaires, le partage des tâches, les conduites sexuelles, cette uniformisation des vies rendent l’avenir fade.
    Comment les hommes ont-ils pu accepter de payer leurs rencontres sur des sites et maintenant de craindre toute audace de séduction ?
    Comment acceptent-ils de massacrer leur parentalité pour la culture d’une entreprise qui n’existera plus demain, de déchiffrer des notices d’outils caduques l’année qui suit, d’être des mouchoirs jetables dans leur construction de vie familiale et professionnelle ?
    Après la crèche obligatoire, les vaccins obligatoires, la maternelle obligatoire, l’école obligatoire, le retour du service militaire obligatoire, les examens de santé obligatoires, les formations obligatoires toute la vie, la retraite facultative, viendront les corvées ménagères obligatoires, le devoir conjugal obligatoire, le cordon numérique obligatoire, l’adultère obligatoire, la famille recomposée obligatoire, les économies d’énergie obligatoires, le tri obligatoire, l’euthanasie obligatoire.
    Mais dites-moi ce qu’il reste à l’initiative, à la singularité, au libre arbitre ?
    De cultiver son jardin ? Le rêve de Johnny était de pouvoir acheter de la harissa dans un supermarché, même ce rêve pourrait devenir une utopie car de cette société, il ne restera ni photos, ni traces des vies, ni familles, ni commerces, ni architecture, ni nature, ni culture et c’est comme cela que tout pourra recommencer. Cela n’est pas la première fois que des civilisations disparaissent et si nous ne nous interrogeons pas pour comprendre pourquoi une branche des pré-hominidés est devenue singe, nous ne pouvons pas comprendre pourquoi il est dangereux de s’imiter.
    Nos technologies nous fragilisent dans nos mémorisations, dans nos manipulations, dans notre orientation temporo-spatiale, dans nos expériences personnelles, dans notre schéma corporel, dans nos corps.
    Nous sommes nés dans les plaines et nous devons retourner vers les forêts et protéger nos cousins les singes beaucoup plus jeunes que les hommes.
    La femme n’est plus l’avenir de l’homme puisque certains puissants ont décidé que le CoroBot et le robot seront l’avenir.
    Il ne faut même pas penser que l’humain sera le réparateur du robot, car ceux-ci se répareront entre eux.
    Nous invitons Brigitte Bardot à s’occuper des poussins mâles et des canetons mâles qui sont broyés vivants par milliers et que celle-ci se rassure, les chiens, les chats seront bientôt remplacés par des robots intelligents qui sauront mordre le mollet des robots maltraitants comme sur la fameuse carte de Marseille.
    françoise et karell Semtob

  33. Je ne peux m’empêcher d’apporter ici cette information (source AFP) au sujet de laquelle je ne ferai aucun commentaire :
    Mmes Marlène Schiappa, Roselyne Bachelot, Myriam El Khomri, ministre et anciennes ministres, vont monter sur les planches le 7 mars pour interpréter « Les monologues du vagin », pour une célébration légèrement différée de la Journée de la Femme.
    Egalité hommes/femmes, Santé, Education nationale ne sauraient être à l’étroit dans un tel… contexte.

  34. Chaque nouveau président aime bien sortir de son chapeau une ou plusieurs illustres inconnues censées représenter un peu tout et n’importe quoi.
    On a eu droit à Edith Cresson, les juppettes, Rachida Dati, Rama Yade, Vallaud-Belkacem…
    Qu’ont-elles fait ? Que sont-elles devenues ? pas grand-chose.
    Ce n’est pas rendre service à la cause des femmes.

  35. Ni l’une ni l’autre votre honneur !
    C’est une drôle d’idée que de vouloir comparer et hiérarchiser, selon une manie bien de chez nous, deux personnes aux vécus forgés par des époques si dissemblables, pour ne parler que des mœurs, modes et règles de vie sociale.
    Que notre star des bébés phoques déclare avoir apprécié quelques commentaires sur son joli petit cul n’étonnera personne si l’on considère, c’est mon avis, que la célébrité de la dame doit plus aux qualités de ses charmes généreux qu’à celles de son jeu d’actrice, si je puis me permettre.
    Reste que ce type de remarque n’avait sans doute pas la même connotation dans « ces années-là » encore insouciantes qu’à notre époque où les rapports se sont tendus, la pornographie omniprésente et le graveleux subséquemment banalisé. Dans ces conditions les sensibilités sont mises à rude épreuve dans un contexte où le moindre débordement est suivi de réactions de défense épidermiques courroucées, insupportables à ceux qui ne se sentent que de loin concernés.
    Il est amusant de noter que si notre double B nationale a été par sa liberté assumée l’heureuse inspiratrice de quantité de femmes en quête d’émancipation, mouvement qui culminera des années plus tard, il se trouve que bien des hommes proclamant aujourd’hui leur adoration pour la mythique Brigitte verraient par ailleurs d’un bon œil le retour des bonnes vieilles valeurs patriarcales d’antan, l’autre œil reluquant le poster arraché au magazine Lui spécial BB des bonnes années.

  36. @ Lucile de 14:51
    Ainsi donc notre Marquise de Sevigné est lectrice de VSD… Elle sait tout sur la sexualité du bourrin et de l’ânesse qui ont failli provoquer une guerre mondiale chez Bardot…
    ——————————-
    @ Anne-Valérie Pinet | 23 janvier 2018 à 20:50
    Formidable commentaire, pile-poil, parfaitement politically correct, y a pas un cheveu qui dépasse, ça plaira au mainstream. Continuez c’est parfait.
    J’ai perdu ma belle-mère, pouvez-vous me préparer un discours ?

  37. « Je continue à préférer Brigitte Bardot… » (PB)
    Vous n’êtes pas le seul.

    Tout est interdit aujourd’hui, le film aurait sans doute été lapidé par certains groupes, triste époque, triste police des mœurs, la burqa de la pensée s’impose, et dire que c’était le souffle de la liberté, bientôt il va falloir se cacher.

  38. « Les gens de bien », voilà une curiosité sémantique en voie de disparition, c’est de notre inénarrable Xavier Nebout.
    Xavier Nebout, vous voyez ? Mais oui, le maréchaliste, l’homme à droite de Jean-Marie, celui qui bouffe du franc-mac à tous les repas, le cocu de l’histoire qui nous daube avec ses mésaventures juridiques dans son trou perdu, les « gens de bien »… Mais d’où tu sors ploucaillon aigri pour venir ici nous importuner ?
    « Les gens de bien attirent toujours la haine de ceux qui ne leur arrivent pas à la cheville.  »
    Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 janvier 2018 à 19:07

  39. @ Paul Duret | 23 janvier 2018 à 20:28
    « On a eu droit à Edith Cresson, les juppettes, Rachida Dati, Rama Yade, Vallaud-Belkacem… Qu’ont-elles fait ? Que sont-elles devenues ? pas grand-chose. Ce n’est pas rendre service à la cause des femmes. »
    Celles que vous citez, je suis d’accord. Tout juste de la représentation et des erreurs.
    La seule femme qui a eu du cran et les compétences requises, toutes reconnues, c’est Madame Simone Veil. Elle s’est battue comme une lionne face à tous ces hommes égoïstes et machos à l’époque pour faire passer sa loi et sauver les femmes de la détresse.
    J’aime bien aussi Brigitte Bardot. Seule, elle a réussi à se faire entendre pour protéger les animaux de la maltraitance et du massacre. C’est aussi grâce à Brigitte que la loi a changé et ne considère plus les animaux domestiques (chiens, chats…) comme des meubles mais comme des êtres vivants et sensibles. Merci Brigitte.
    Interview et reportage Brigitte Bardot
    https://www.youtube.com/watch?v=D_cU2ISKXj4
    ————————–
    @ boureau | 23 janvier 2018 à 18:18
    « Notre ministre y jouera « Les monologues du vagin » avec Roselyne Bachelot et Myriam El Khomri. Ca va être d’un chic ! »
    Marlène Schiappa n’est pas ministre, elle est secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes. Pour le spectacle à Bobino le 7 mars, j’espère que c’est une blague ?!

  40. Claude Luçon

    @ Savonarole | 23 janvier 2018 à 14:21
    Eh ! Un peu de respect pour les anciens !
    Ce n’est pas parce qu’on utilise un alias italien et que l’on vit en Catalogne qu’on doit oublier la bonne vieille courtoisie française.
    Evidemment après Mussolini et Franco on prend de mauvaises habitudes et ce n’est pas Puigdemont qui peut servir d’exemple, lui aussi hurle aux loups… et aussi de loin ! 🙂

  41. « Qu’a donc proféré BB de si intolérable par rapport aux pensées correctes et bienséantes concernant le féminisme, de quelle abstention quasiment criminelle s’est-elle rendue coupable ? » (Ph.B)
    Les mêmes juges qui ont condamné Brigitte Bardot à quatre fois à de fortes amendes pour soi-disant racisme alors qu’elle disait la vérité, doivent se repentir et regretter de n’avoir pas compris à temps. Aujourd’hui, nous avons exactement ce que BB avait dit : islamisme, agressions, envahissement migratoire, égorgement d’animaux sans étourdissement. BB avait raison sur toute la ligne. A cause des MRAP, LICRA, Ligue des droits de l’homme, coupables du désastre que vit aujourd’hui la France.

  42. Robert Marchenoir

    Ayant lu entre-temps l’interview du Monde indiquée par Philippe Bilger, je viens repasser la deuxième couche.
    Et je confirme : si Brigitte Bardot n’avait pas fait fantasmer des millions d’hommes en son temps (rôle qu’elle récuse aujourd’hui), jamais elle ne donnerait lieu aux commentaires délirants que je lis ici : « grande dame », « icône de la France », « symbole de la liberté », « une personne qui consacre sa vie à se battre contre le pire de notre civilisation dégénérée »… (vraiment ? le pire de notre civilisation dégénérée, c’est de tuer, sous contrôle officiel, une poignée de loups afin de les empêcher de dévorer les brebis, après qu’ils ont été imprudemment introduits sur le territoire pour satisfaire les fantasmes sanguinaires des gauchistes ?)
    Ne serait-ce son passé cinématographique, Brigitte Bardot serait simplement considérée, par les quinze personnes qui la connaîtraient aujourd’hui, comme une mémé à chats un peu dérangée (*). C’est à l’évidence une femme profondément malheureuse, ce en quoi elle mérite la compassion et peut-être même le respect. De là à voir en elle une héroïne ou un maître à penser…
    Ceux qui la vénèrent au nom de considérations politiques de droite, conservatrices, identitaires voire chrétiennes, feraient bien de méditer ses paroles :
    « Depuis toujours, je pense. Je me sens animale. Et je rejette l’espèce humaine. Elle m’a toujours fait peur. »
    Voilà qui n’a rien de chrétien.
    « Je veux qu’on abolisse l’hippophagie avant ma mort. »
    Madame n’aime pas manger du cheval, donc personne ne doit manger de cheval. En revanche, le porc, on peut. Pourquoi ? Passke.
    Et surtout :
    « Je juge les politiques à l’aune de ce qu’ils proposent pour la cause animale. C’est aussi simple que ça. Et j’ai donc navigué. J’ai soutenu Giscard, qui a été super ; Chirac, puis Jospin contre Chirac, puis Sarko. J’ai eu un espoir insensé quand le Front national a fait des propositions concrètes pour réduire la souffrance animale. Mais j’ai aussi sollicité Mélenchon en le félicitant d’être végétarien et d’avoir un projet contre les abattoirs. Si demain un communiste reprend les propositions de ma fondation, j’applaudis et je vote. »
    Voilà. Le communisme, elle n’a rien contre, l’icône française. Cent millions de morts, c’est pas grave, puisque ce sont des hommes, « espèce arrogante et sanguinaire ». En revanche, si Mélenchon est végétarien, comme Hitler, il mérite tous les encouragements de notre « grande dame ». Seules comptent ses sacro-saintes bébêtes. Le reste, en politique, n’a aucune importance.
    « Je reste horrifiée par l’abattage rituel. Ça n’a rien de raciste. Je me fiche bien de la religion ou de l’origine de ceux qui pratiquent cette barbarie. Je n’exige même pas l’interdiction du rituel religieux. Je demande simplement l’étourdissement préalable de l’animal, comme le permet l’électronarcose, afin qu’il ne souffre pas au moment de la saignée. »
    Le grand remplacement, l’islamisation, Madame s’en moque. Sa renommée lui permettrait d’apporter un soutien à tous les anonymes qui sont persécutés pour leur prétendu « racisme », à cause de leur opposition à l’immigration, mais non : hypocrisie ou sincérité, il faut absolument qu’elle se défende d’être « raciste ».
    Seul compte le bien-être des animaux, pas celui des hommes. Même l’argument sanitaire lui est étranger : peu importent les risques de contamination, démontrés, qu’entraîne l’abattage halal. Pourvu que les bêtes ne souffrent pas, elle consent à l’égorgement après étourdissement.
    Il fut un temps, on appelait cela une tête de linotte (et c’est encore gentil). En ces temps d’abêtissement et de sectarisme (soit c’est Bardot, soit c’est Schiappa), elle fait figure de phare de la nation. Notre époque a les héros qu’elle mérite.
    _____
    (*) Il faut l’être, pour fourrer une chèvre dans son lit, ainsi qu’elle le raconte dans cette interview.

  43. « Il faut l’être, pour fourrer une chèvre dans son lit »
    (Robert Marchenoir)
    Sacré Robert, on imagine vos extravagances, dans l’étable, sur la table, sur le râble, partout trouvez les chèvres adorables, sauf au lit. Quel missionnaire ce Robert.
    AO

  44. @ Savonarole
    Voici ma source, trouvée sur Internet, en tapant « Brigitte Bardot, âne, castration » : un article court mais dense du Los Angeles Times (plus chic que VSD). J’ai également appris en le lisant que Brigitte Bardot, trouvant l’intérêt amoureux de Charly pour Duchesse « excessif », avait chargé le jardinier de calmer définitivement la fougue de ce malheureux animal. Maintenant j’apprends par Robert Marchenoir qu’elle dort avec une chèvre. Je me demande s’il faut plaindre la chèvre.
    http://articles.latimes.com/1989-12-04/news/vw-298_1_brigitte-bardot

  45. Mary Preud'homme

    Un mélange d’artifices et de juvénilité, telle fut la BB des années 60/70. Une image sur papier glacé reproduite sur des millions de posters figurant dans d’innombrables chambres d’hommes esseulés en manque de sexe ou dans les effets de troufions en garnison ou expatriés.
    Or qui était vraiment cette femme apparemment adulée par des mâles de tous âges, origines et conditions, mais en réalité si mal aimée par ses compagnons successifs et incapable de se fixer et de se sentir la moindre fibre maternelle ? Et quittant prématurément la scène pour s’investir dans un combat pour la condition animale. Non sans succès ni mérite et constance d’ailleurs, eu égard aux oppositions et quolibets qu’elle dut affronter depuis.
    En tout cas une femme dont on ne peut nier le franc-parler, le courage, la franchise et une insolence qui a souvent fait mouche tant elle était (et demeure) la plupart du temps manifestée fort à propos.

  46. Olivier Durand

    Excellent commentaire des Semtob — bravo et merci.
    Savo en grande forme aussi — mais le pauvre Xavier mérite-t-il une telle charge ?
    Peut-être que ni Marlène ni Brigitte ne méritent – non plus – autant d’attention aujourd’hui.
    Pour parler intelligemment féminisme, à défaut de mesdames Jacqueline de Romilly, Simone de Beauvoir et Simone Veil, nous avons encore Elisabeth Badinter par exemple.
    Quant à la cause animale, même s’il convient de se méfier des personnes qui se tournent vers les animaux par dégoût de l’humanité, il s’agit d’une noble cause. Nous allons vivre des décennies intéressantes, qui verront l’Homme reprendre sa place dans le règne du vivant en reconnaissant que partout celui-là présente de la capacité d’apprentissage donc de l’intelligence et que les animaux ressentent non seulement souffrance mais aussi émotions et qu’il convient de nous comporter en conséquence.
    Je suis notamment impatient du jour où les grands singes, les mammifères marins et les éléphants se verront accorder la personnalité juridique.
    Love

  47. Il revient à ma mémoire une anecdote sur Sacha Distel à l’époque où il était un jeune chanteur encore protégé par Ray Ventura et son orchestre.
    Dans une salle de spectacle, il commença son tour de chant tandis que, près du comptoir de la buvette, une bande de joyeux drilles entonnait le refrain bien connu : « Il est cocu le chef de gare ».
    Il faut préciser que Sacha et Brigitte avaient rompu quelques semaines auparavant.
    Entre deux chansons, l’orchestre fit silence, ainsi que le public et même la petite bande d’insolents. Sacha Distel prit le micro et fit une brève allocution : « Les restes, je les laisse aux autres. »
    Sacha n’est plus là, notre BB nationale si ! Elle les enterrera tous.
    Tout est bien qui finit (continue) bien.

  48. Merci à BB : sa descente de reins fait sortir les vieux renards du bois…
    Oursivi est de retour, pour notre grand bonheur…
    Entre Savo, Marchenoir et lui, les dépressifs chroniques, les islamo-hystériques et les Monsieur Jourdain n’ont qu’à bien se tenir…
    On n’a pas fini de se tenir les côtes…

  49. Evidemment Brigitte Bardot n’est pas une intellectuelle, tout le monde l’aura remarqué. Les fleurs de rhétorique elle ne connaît pas.
    A dix-sept ans elle était déjà sur les planches et donc n’a pas vraiment eu le temps de se pencher sur les textes des grands auteurs.
    La politique, la droite et surtout la gauche, c’est pas son truc. Même si elle a un peu trop fricoté avec le FN à mon goût.
    BB est une femme qui va là où son instinct la porte, c’est sans doute pour cela qu’elle est devenue une grande actrice, n’en déplaise à ceux qui la réduisent à « une ravissante idiote ».
    Bien avant le grand mouvement libératoire de Mai 68, elle a été une des pionnières de l’émancipation de la femme, avec Marilyn Monroe, autre sex-symbol des années 50-60 qui avait le don de sortir des formules pleines de finesse malgré son air de (fausse) gourdasse.
    BB n’a pas été une bonne mère, c’est vrai. Mais comment pouvait-elle se construire une vie familiale apaisée, emportée par l’adulation quasi-hystérique d’un public qui la dépassait et même l’effrayait.
    Libération de la femme sans voir dans l’homme un prédateur sexuel, défense de la cause animale malgré les quolibets et les rires gras des crétins. Combien de femmes – philosophes, politiques – bien plus « intelligentes » qu’elle, peuvent se vanter d’une telle influence dans notre société ?

  50. « Aujourd’hui, nous avons exactement ce que BB avait dit : islamisme, agressions, envahissement migratoire, égorgement d’animaux sans étourdissement. BB avait raison sur toute la ligne. A cause des MRAP, LICRA, Ligue des droits de l’homme, coupables du désastre que vit aujourd’hui la France. »
    Rédigé par : Ellen | 23 janvier 2018 à 22:47
    « MRAP, LICRA, Ligue des droits de l’homme, coupables du désastre que vit aujourd’hui la France »… et qui de plus sont complices consentants de ces horreurs qu’ils ont encouragé à se multiplier par leurs appels aux délations antiracistes, leur soumission collaboration à cette idéologie répugnante qui date depuis « Touche pas à mon pote » des Harlem Désir et moult faux culs du showbiz bobo de gauche où soudainement les blancs de souche, les vrais Français étaient devenus les coupables officiels, les cibles de ces inquisiteurs avec les résultats qu’on connaît : racisme à sens unique, tribunaux engorgés de plaintes au moindre froncement de sourcil d’un blanc contre un noir ; ces procureurs gauchislamistes règnent en maître avec l’appui des juges d’extrême gauche du SM mur des cons, ce qui a eu un effet boomerang bénéfique pour le FN à 30% en France malgré la propagande odieuse du pouvoir lui aussi complice contre ce parti qui, seul, a le courage de dénoncer ces faits réels prouvés chiffrés et avérés.
    On embastille de nos jours des écrivains comme Zemmour qui ne fait que dire et relater ces faits : les prisons sont pleines de… nos invités à l’insu de notre plein gré.

  51. Catherine JACOB

    @ boureau | 23 janvier 2018 à 18:18
    « Ca va être d’un chic ! »
    D’après 20 minutes-culture, la soirée exceptionnelle du 7 mars qui met en scène cette secrétaire ainsi que les deux ex-ministres Roselyne Bachelot et Myriam El Khomri, se déroule en marge d’un Festival Paroles Citoyennes dans les théâtres Antoine, Comédia et Bobino du 12 février au 20 mars.
    « Il s’agit d’une pièce écrite par une dramaturge et féministe américaine, Eve Ensler (1953), à partir de témoignages de femmes. Elle a été créée à Broadway en 1996 et traduite dans une cinquantaine de langues.
    Eve Ensler a aussi créé en 1998 un mouvement à propos des violences faites aux femmes. Une fois par an, des femmes se retrouvent pour dire ou lire ensemble des extraits de la pièce lors du V-Day (V comme vagin, victoire, violence). En France, Les Monologues du vagin sont joués depuis 2000 dans de nombreux théâtres. »
    Ce n’est bien évidemment ce mouvement qui est à mettre en cause, c’est son utilisation à des fins de promotion personnelle et son détournement.

  52. Et le résultat le plus comique de toute cette agitation vagino-schiapparesque c’est que maintenant toute femme qui n’aura pas sa petite histoire de harcèlement à raconter au cours d’une démonstration Tupperware passera soit pour une « petite cochonne », parce qu’au fond elle aime tellement ça, soit pour un « boudin », parce que son physique ne provoque aucun réflexe animalier chez l’homme.

  53. Pour la morale, la censure faite par nos médias est à sens unique.
    Les femmes peuvent avoir des propos sexistes mais pas les hommes. Les noirs peuvent avoir des propos racistes sur les blancs mais pas l’inverse.
    Ruquier est une force du bien, Zemmour la force du mal.
    Exemple : le « mot race » est interdit depuis un décret de 2012. Le blanc ne peut pas dire « sale race, blanchette ou Blanche Neige » à un non blanc.
    Mais le non blanc peut dire « enc… de ta race », « n… ta race » à un blanc, poésie gauchiste admise par la loi.

  54. Ce que c’est que de ne pas être au courant des affaires de l’Etat.
    Ce matin, partout, l’annonce des grandes réformes démarre, en profondeur. Y compris dans l’administration.
    Même ici, au fond, l’essentiel est de fermer sa g…

  55. Il est tellement dangereux de s’imiter, comme le soulignent les Semtob, que cela explique pourquoi nous mangeons de la viande et que les rivaux, en ces temps de dénégation généralisée, se refilent le mistigri de la prédation et retournent, offrant aux robots leur régression, aux époques d’avant les psaumes :
    18 Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.
    19 Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
    20 Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.
    21 Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.
    https://www.aelf.org/bible/Ps/50
    Comme le suggérait Coluche, il faudrait savoir si, en Afrique, on veut sauver les crocodiles ou les Africains… Mais allez savoir, le dernier cri vegan sera peut-être bientôt des stilettos en cuir de nourrisson burkinabé, tellement avantageux à la courbe du pied quand Madame jouit.

  56. @ Savonarole | 23 janvier 2018 à 21:53
    « Mais d’où tu sors ploucaillon aigri pour venir ici nous importuner ?
    « Les gens de bien attirent toujours la haine de ceux qui ne leur arrivent pas à la cheville.  »
    Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 janvier 2018 à 19:07″
    Mais pourquoi donc Savonarole ne trouve pas mieux comme argument qu’une interrogation désobligeante ?
    Et comment se fait-il qu’il s’étonne d’être importuné ici ?
    Qu’y-a-t-il de si pénible à la lecture de Nebout, qui torture Savonarole ?
    @ Robert Marchenoir | 23 janvier 2018 à 17:58
    « Mais vous avouerez que le culte de Brigitte Bardot, à droite, est farci de mauvaise foi de tous les côtés. Voilà des gens qui passent leur temps à déplorer l’esprit de Mai-68, et qui portent au pinacle celle qui fut le symbole de son principal pilier : la libération sexuelle. »
    Alors là, oui ! Oui ! J’avoue et j’ajoute que j’avoue parce que vous avez raison.
    @ GLW | 24 janvier 2018 à 09:20
    « Et le résultat le plus comique de toute cette agitation vagino-schiapparesque c’est que maintenant toute femme qui n’aura pas sa petite histoire de harcèlement à raconter au cours d’une démonstration Tupperware passera soit pour une « petite cochonne », parce qu’au fond elle aime tellement ça, soit pour un « boudin », parce que son physique ne provoque aucun réflexe animalier chez l’homme. »
    Qu’est-ce que Tupperware vient faire ici ?
    Et votre alternative « petite cochonne », « boudin », est-ce que par hasard vous seriez charcutier de votre état ?
    Les autres, je veux dire les autres femmes, on les range où ?
    Par ailleurs ce que vous appelez « réflexe animalier » me conduit à penser que dorénavant et à partir d’aujourd’hui, je tâcherai de considérer ce « réflexe » avec plus d’attention, et même, je tenterai de me trouver une sorte de « réflexe » pour l’examiner attentivement si cela se présente (rien n’est moins sûr !)…

  57. Marc GHINSBERG

    Quand Bardot dégrafait son corsage…
    Quel adolescent des années soixante n’a pas rêvé devant le sublime décolleté de B.B. ou devant sa vertigineuse chute de reins. Lequel d’entre eux n’a pas quelques années plus tard frémit en l’attendant susurrer aux oreilles de Serge Gainsbourg : « Tu vas et tu viens entre mes reins… ».
    Ces adolescents d’antan devenus chauves et bedonnants se font aujourd’hui traiter de connards par la belle dame, car s’ils la croisent, dit-elle, ils lui demanderont un selfie.
    Décidément c’était mieux avant, quand Bardot dégrafait son corsage…

  58. L’interprétation des « Monologues du vagin » par deux ex-ministres et la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes peut s’avérer intéressante, d’autant que ce sera l’occasion pour elles d’apporter une part de leur vécu dans le monde de la politique qui fourmille d’anecdotes sexistes plus ou moins graveleuses.
    Reste à savoir si elles auront beaucoup de succès vu que depuis plus de deux mois tout a déjà été dit et redit et que le rabâchage quand il se transforme en propagande finit toujours par être contre-productif.
    Le temps des paroles est maintenant terminé, reste maintenant à prendre les mesures appropriées.

  59. Claude Luçon


    @ Robert Marchenoir | 23 janvier 2018 à 23:39
    Et je confirme : si Brigitte Bardot n’avait pas fait fantasmer des millions d’hommes en son temps (rôle qu’elle récuse aujourd’hui), jamais elle ne donnerait lieu aux commentaires délirants que je lis ici
    Ben oui ! Il n’est pas interdit de fantasmer ! Du moins pas encore.
    Marilyn Monroe aussi, Marlene Dietrich de même, en remontant plus loin, Cléopâtre chez les Romains et Hélène chez les Troyens. Eve, hélas, n’avait qu’un seul homme à qui donner des fantasmes.
    Quelle découverte !
    Je plaisantais avant mais vais finir par croire que vous êtes vraiment une femme en quête de célébrité !
    Au passage votre Poutine lui, fait fantasmer les femmes russes, vous l’aviez oublié dans votre texte du jour.
    @ Robert Marchenoir | 23 janvier 2018 à 17:58
    « Mais vous avouerez que le culte de Brigitte Bardot, à droite, est farci de mauvaise foi de tous les côtés. Voilà des gens qui passent leur temps à déplorer l’esprit de Mai-68, et qui portent au pinacle celle qui fut le symbole de son principal pilier : la libération sexuelle. »
    BB est née en 1934 elle avait 34 ans en 1968 et s’était libérée depuis bien longtemps avec Françoise Sagan et quelques autres.
    En 1968 Charles de Gaulle était visé, et le principal pilier, Dany Cohn-Bendit, n’était pas très ragoûtant, il ne l’est toujours pas.
    1968 fut la révolte des fainéants pas la libération de la femme, la preuve la campagne actuelle et le meeting du 7 mars prochain.

  60. Je ne sais comment, et la flemme de chercher, on s’est mis à parler des « Monologues du vagin », pièce intéressante.
    Pourquoi me donner la peine d’en parler ? On pourrait dire que je fais trop long, et puis, c’est idiot, quelqu’un a déjà tout fait, avec extraits voire texte complet, enfin, il me semblait que c’était plus long, mais je l’ai lu il y a longtemps :
    http://doucettement.over-blog.com/article-les-monologues-du-vagin-d-eve-ensler-74480777.html

  61. sbriglia@Marc G.

    https://www.youtube.com/watch?v=hL1HjSBth_k
    Pour Marc G. qui aurait rêvé de voir l’allaitement du petit chat sur la photo.
    Trop tard, BB l’avait nourri avant…
    PS : bedonnant, vous avez dit bedonnant… sur les photos vous êtes encore présentable, cher Marc… le socialisme ne produit pas que du gras…

  62. Robert Marchenoir

    Les travaux les plus soignés exigent la pose d’une troisième couche. La maison ne reculant devant aucun sacrifice pour satisfaire ses clients, on remarquera donc que Brigitte Bardot partage, avec Vladimir Poutine, ce douteux privilège d’être adulée pour ce qu’elle n’est pas.
    Des gens qui se flattent d’être conservateurs croient discerner en Poutine un défenseur des valeurs chrétiennes, alors qu’il a assassiné 300 de ses compatriotes en faisant exploser leurs immeubles pendant leur sommeil, dans le but de se faire élire en attribuant ces attentats aux Tchétchènes.
    Par quelque bout qu’on le prenne, cet acte s’inspire plus des valeurs nazies ou musulmanes que des valeurs chrétiennes. Mais ça ne fait rien : Poutine se montre à l’église, donc les neuneus de droite pensent que Poutine est chrétien.
    Des gens qui se flattent d’être réactionnaires (souvent les mêmes que les précédents, d’ailleurs) croient reconnaître en Brigitte Bardot un défenseur de la civilisation française traditionnelle, sous prétexte qu’elle avait un décolleté intéressant dans les années cinquante, et qu’elle a été condamnée plus récemment pour « racisme ».
    Il n’y a rien de mal à avoir la nostalgie de sa jeunesse, à condition de ne pas en faire une philosophie. On a parfaitement le droit d’avoir un souvenir ému des films de Brigitte Bardot, pourvu que l’on n’oublie pas qu’elle vomit, depuis des décennies, cette partie de sa vie. Si vous ne l’avez pas entendue cracher sa haine du cinéma et des gens qui peuplent ce milieu, c’est que vous êtes davantage intéressé par une figurine imaginaire, forgée pour vos besoins, que par la femme nommée Brigitte Bardot.
    De même, il faut être singulièrement inconséquent pour faire, de la recluse de Saint-Tropez, une icône de la « vraie droite ». L’interview signalée par Philippe Bilger, à l’instar de ses actions et d’innombrables déclarations précédentes, montre assez que Brigitte Bardot est une misanthrope radicale, qui aime davantage les animaux que les hommes.
    C’est un trait de caractère bien compréhensible, et fort banal. Ce genre de personnalité est en général l’objet de commisération. Curieusement, dans le cas de Brigitte Bardot, c’est l’admiration qui l’emporte.
    C’est d’autant plus absurde lorsque ses admirateurs se réclament du conservatisme. Mettre le bien-être des animaux au-dessus de celui des hommes, c’est justement l’apanage des modernes, des gauchistes décérébrés, des « bobos » que les bardotistes tendance Front national font profession de mépriser.
    Ce sont des extrémistes de gauche déconnectés de toute réalité, négateurs de la nature humaine, ignorants de ce qu’est la civilisation, anti-chrétiens au possible, qui prônent le « véganisme », qui se livrent au terrorisme pour lutter contre la fourrure ou la chasse à courre, et qui vont jusqu’à réclamer, pour les bêtes, un statut juridique semblable à celui de l’homme. Les droits de l’homme pour les animaux, voilà qui témoigne de la folie de notre époque. (Attention ! les droits de l’homme pour les grands singes, pas pour les araignées…)
    Indépendamment de toute orientation politique, il devrait être évident qu’une femme qui professe une telle haine pour l’humanité ne peut faire figure de parangon de sagesse, et encore moins de guide politique. On ne peut pas prétendre fournir de bonnes règles de vie en commun lorsqu’on vomit en bloc l’espèce humaine.
    Le drame de Brigitte Bardot, c’est d’avoir été adulée toute sa vie pour de mauvaises raisons. Du temps de sa jeunesse, pour un personnage qui n’était pas le sien et qu’elle haïssait. Aujourd’hui, pour son passé qu’elle renie, et pour des valeurs qui ne sont pas les siennes. Ultime vengeance du cinéma et de ses faux-semblants.
    ***
    P.S.: « Monologues du vagin » : on imagine les réactions si un auteur masculin créait une pièce de théâtre nommée « Les monologues de ma b… ». De même, les féministes américaines défilent en portant des « pussy hats » de couleur rose, censés représenter des sexes féminins (ce qui prouve que ces dames n’ont pas encore découvert l’usage du miroir). On imagine des manifestants du parti viriliste défilant de Bastille à Nation avec des phallus géants sur la tête…
    Comme quoi, lorsque les féministes décident de prouver le bien-fondé des pires stéréotypes « sexistes » (sois belle et tais-toi), elles ne font pas les choses à moitié.

  63. « Brigitte Bardot partage, avec Vladimir Poutine, ce douteux privilège d’être adulée pour ce qu’elle n’est pas. » (Robert Marchenoir)
    Chapeau l’artiste !
    Cela me fait penser à ces amusements du soir après dîner où il faut arriver à placer « J’ai coulé une bielle » dans une discussion sur le déterminisme chez Schopenhauer…
    Bob, vous m’impressionnez !

  64. Catherine JACOB

    @ Robert Marchenoir | 24 janvier 2018 à 16:28
    « On imagine des manifestants du parti viriliste défilant de Bastille à Nation avec des phallus géants sur la tête… »
    Mais ça existe et il me semble que cela existe encore, il faudrait que je retrouve l’info. En tout cas, ça appartient aux rituels carnavalesques qui représentent une subversion des codes, une inversion des valeurs et s’expriment dans un langage de dérision et d’ambiguïté. On peut en inférer une dimension carnavalesque identique des monologues du vagin. Le problème c’est que le temps du carnaval ne saurait durer toute l’année.

  65. @ Robert Marchenoir
    J’ai beaucoup ri à la lecture de votre prose, mais je ne suis pas certaine que cela soit le but que vous poursuiviez…
    Cependant, j’ai constaté que quelquefois l’homme ou la femme rient à l’évocation d’une catastrophe annoncée, aussi je suis vaguement inquiète.
    Par ailleurs, vous avez ajouté les grands singes à votre catalogue et cela je ne peux le valider, il faut monsieur Marchenoir que vous regardiez au fond des yeux d’un gorille car il s’y trouve quelque chose d’étrange et de familier qui inspire et rappelle que l’humanité a rencontré en chemin quelque diabolique amuseur ou amuseuse, portant éventuellement un pussy hat ?? De cette information je ne suis pas certaine, dès lors elle est à prendre avec la plus grande circonspection… Pendant ce temps je vais écouter Dario Moreno, Brigitte Bardot…

  66. Mary Preud'homme

    « Monologues du vagin » : on imagine les réactions si un auteur masculin créait une pièce de théâtre nommée « Les monologues de ma b… » (Robert Marchenoir)
    Pourtant ça existe, se reporter au roman de Paul Avignon : les Dialogues du Pénis, paru en 2002 et qui aurait d’ailleurs inspiré une pièce de théâtre intitulée : Monologues du pénis… Bien agiter avant de s’en servir ou quelque chose du genre !

  67. @ semtob
    Je ne sais pas si notre civilisation disparaît, et je ne vais pas m’amuser à me prononcer sur le fait qu’elle fasse ou non plus de ruines que d’autres, pour le oui, plus on a de pouvoir, plus on peut détruire, pour le non, ce pourrait être un problème de perspective.
    Quoi qu’il en soit, on peut vivre dans les ruines, notamment, voyez, grâce à un champignon qu’on pourrait presque qualifier de magique :
    http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Le_champignon_de_la_fin_du_monde-9782359251364.html

  68. hameau dans les nuages

    @ Catherine JACOB | 24 janvier 2018 à 17:50
    Je me souviens des monômes et fanfare des beaux-arts passant rue de Seine quand j’étais gamin. Ils allaient brûler leurs chars sur les bords des quais. Nous étions sur le balcon avec mes parents et ceux-ci me faisaient rentrer alors que je n’en voyais pas la raison. Du 5ème étage cela ressemblait plus pour moi à une fusée sur son porte-char…
    Là aussi Mai 68 a détruit l’extraordinaire convivialité et le « vivre ensemble » du quartier Latin. La Bentley côtoyait la charrette à bras du primeur et le 1er mai j’allais vendre mon muguet en patins à roulettes devant l’église Saint-Germain pour gagner quelques francs… Au marché de Buci, le clochard poussait son landau rempli de cartons et les rats se promenaient dans les tas de cageots attendant que les SITA arrivent.
    Il y avait aussi l’orgue de barbarie qui me fascinait. J’étais là à regarder le carton plié et perforé se faire avaler au son de la musique et être recraché pour se ranger impeccablement.
    Souvenirs…

  69. Les oppositions homme/femme, les vagins et les phallus, il y en a un peu marre, ou alors, que quelqu’un sorte le Kamasutra ou les mémoires de Casanova, qu’on s’amuse un peu !
    Ou alors, pourquoi pas un super film, « Breakfast at Tiffany’s », avec Audrey Hepburn, une actrice que j’aime beaucoup plus que notre « gloire » nationale, et une belle scène finale (pour l’apprécier, l’homme et la femme ont rompu, la femme pour prouver qu’elle est libre a mis son chat à la porte du taxi) et l’homme va chercher le pauvre matou quand…
    https://www.youtube.com/watch?v=NfwzNHNDNGE

  70. Eh oui, sbriglia, on peut dire n’importe quoi, l’important est la façon dont on le dit.
    Les contradictions, les obsessions, les salmigondis les plus délirants ça passe, tout est dans la conviction que l’on donne aux mots.
    Les politiques comme les bateleurs de foire l’ont bien compris. Je suis sûr que c’est même une des premières choses que l’on apprend à l’Institut de la parole.
    Rien de plus efficace pour convaincre, pour assurer le chaland que de marteler ses mots comme un forgeron s’échine sur son fer à cheval rougi au feu pour lui donner la forme voulue.
    Alors du Poutine, on va encore s’en taper une bonne acuchonnée (comme disent les Lyonnais). En fait tout le temps que Marchenoir interviendra sur ce blog pour nous faire part de son acrimonie envers Poutine.
    A la longue l’effet s’émousse un peu, mais il en reste encore quelques-uns à qui ça plaît…

  71. Après cet excellent billet et tous ces commentaires, je dirai que, quoi qu’on pense de Brigitte Bardot, c’est au moins une femme qui a assumé son état de femme, fière de l’être, bien dans sa peau et n’ayant jamais craché sur la gent masculine.
    C’est pour cela qu’elle reste une icône et un symbole de la féminité assumée et éclatante, même si l’âge, voire l’alcool à une période de sa vie, l’a décatie. En sus, elle a toujours fait preuve d’une intelligence pétillante.

  72. @ Achille | 25 janvier 2018 à 07:50
    « A la longue l’effet s’émousse un peu, mais il en reste encore quelques-uns à qui ça plaît… »
    C’est volontaire ou involontaire ?
    Sur un billet qui parle des femmes, volontaire ou pas, il fallait le faire !
    Relisez-vous en prononçant à la Schiappa : « l’effet s’émousse »…!! Et que ça plaise c’est la moindre des choses.
    Ne me dites pas que j’ai mauvais esprit, je ne fais que lire à voix haute ce que vous avez écrit du bout des doigts 😉

  73. @ Tipaza | 26 janvier 2018 à 06:46
    En fait, j’aurais pu écrire en parlant de l’effet Marchenoir « Il faut laisser l’effet se faire » mais je me suis dit que sur un blog qui réunit des gens aussi distingués (si l’on excepte quelques cas irrécupérables) l’allusion aurait été bien plus insidieuse.
    Et vous avez sûrement remarqué que la perfidie n’est pas dans ma nature profonde…

  74. « Interrogé sur ma préférence entre Soeur Emmanuelle ou Emmanuelle Béart… »
    Effectivement, ils sont « excellents » Marschall et Truchot, la preuve. Pfff. Quel niveau… Ca c’est du journalisme !
    « Cette Secrétaire d’Etat chargée de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes est médiatiquement célébrée. Tout ce qu’elle touche et décrète est marqué du sceau du progressisme qu’il convient d’afficher. Rien de ce qui est le féminin ne lui est étranger. »
    Voulez-vous dire d’avoir un gros c*l ou d’être c*nne M.Bilger ? Parce que c’est sûr, Marlène Schiappa possède ces deux « qualités ».
    Rhooo, ça va Mesdames, je vous adore, vous êtes la plus belle « chose » de l’Univers mais on peut rigoler un peu quand même !
    (Ben oui Madame B., c’est bien moi. Hahaha !)
    Vu ce que prennent les hommes dans la gu*ule en ce moment… une petite blague misogyne, ça fait du bien.
    « Récemment un portrait lui a été consacré dans Le Figaro par Anne Fulda dont on sentait à chaque ligne l’envie qu’elle avait d’en dire du bien. »
    Anne Fulda, c’est bien la « journaleuse », « victime » de la société patriarcale dénoncée par les soi-disant féministes qui a couché avec Sarko (la pauvre…) entre Cécilia et Carla, qui donc se voyait déjà « Reine de France » et qui était donc tricarde dans la médiacratie depuis, jusqu’à ce que fort opportunément elle flaire le bon filon Macron et se refasse en écrivant un bouquin hagiographique sur le dernier héros médiatique en date avant l’élection ?
    Une autre vraie héroïne du féminisme celle-là aussi.
    Quant à Bardot, elle ne fait que dire tout haut ce que tout le monde sait mais n’ose dire ouvertement depuis les années 70 et qui a pourtant été le cas depuis que l’homme et la femme sont ce qu’ils sont et qui est que chaque sexe joue de ses atouts pour séduire l’autre à des fins personnelles.
    J’ai connaissance d’un ancien élève du prestigieux cours Florent de Paris qui voyait des apprenties starlettes filles à papa sans talent (il n’y a quasiment que ça au Florent) se taper les profs qui n’en demandaient pas tant, en croyant que ça allait aider leur carrière.
    On imagine de quoi elles sont capables pour un producteur mondialement connu.
    Une assistante de Weinstein a déclaré qu’elles se mettaient à poil devant lui sans qu’il ne demande rien en lui disant qu’elles étaient prêtes à tout.
    Ca n’excuse sûrement pas les agressions sexuelles que des femmes subissent mais ça prouve que Bardot a raison et que les femmes ne sont pas toujours les victimes d’un système qu’elles entretiennent souvent et qu’elle viennent facilement se faire passer pour victimes ensuite.
    Qui peut penser que la plupart des starlettes télévisuelles sont là pour leurs qualités intellectuelles et professionnelles ? Soyons sérieux.

  75. @ Robert Marchenoir | 24 janvier 2018 à 16:28
    Soyons justes, Brigitte Bardot n’a jamais dit qu’elle n’aimait pas les hommes. Elle vit avec son mari depuis presque vingt-cinq ans et tout va très bien. Dans sa récente interview, elle avait déclaré qu’elle n’aimait pas l’humain pour sa méchanceté envers les animaux. L’être humain est capable d’abandonner son chien, son chat attaché sentimentalement à ses maîtres alors qu’un chien n’abandonnera jamais son maître.
    Combien d’animaux innocents ne demandant qu’à vivre ont été tués soit lors de la chasse à courre, un sport cruel et monstrueux pour le seul plaisir de passer quelques jours à éliminer les biches, les cerfs ; mais aussi la tuerie de masse des bébés phoques, des éléphants, des petites bêtes à fourrure prisées pour le plaisir de paraître et d’afficher sa richesse ridicule. Bardot a raison, l’humain est méchant par nature non seulement envers les animaux mais aussi envers ses semblables à deux pattes.

  76. Robert Marchenoir

    @ Ellen | 27 janvier 2018 à 10:00
    « Soyons justes, Brigitte Bardot n’a jamais dit qu’elle n’aimait pas les hommes. Elle vit avec son mari depuis presque vingt-cinq ans et tout va très bien. »
    Vous le faites exprès ? Les hommes, en français et dans le contexte, veut dire les hommes et les femmes. Le masculin l’emporte sur le féminin. Relisez l’interview en lien. Si ce n’est pas de la misanthropie radicale, je ne sais pas ce que c’est. C’est tellement frappant que Le Monde en a fait son sous-titre.
    Par ailleurs, l’homme est supérieur aux animaux, la chasse à courre c’est très bien et la fourrure c’est très joli. Quant à l’existence du péché originel (et non de la « méchanceté naturelle » des hommes, qui ne veut pas dire grand’chose, car on pourrait aussi parler de leur bonté naturelle), elle est inscrite dans notre civilisation chrétienne ; de même que la supériorité de l’homme sur les animaux. Celui-ci leur doit compassion et protection ; en échange, il a le droit de les manger et de les mettre à son service. C’est ainsi que l’homme agit depuis que le monde est monde, est tout va pour le mieux pour les uns comme pour les autres.
    Enfin le péché originel n’est pas contradictoire avec l’espérance, bien au contraire. Ni avec le caractère sacré de la vie humaine, contrairement à la vie animale.
    Heureusement que ce sont les hommes qui allaient à la chasse pendant que les femmes faisaient la vaisselle ; sinon, nous ne serions pas là à deviser aimablement.

  77. @ Robert Marchenoir @ Hélène
    « Vous le faites exprès ? Les hommes, en français et dans le contexte, veut dire les hommes et les femmes. Le masculin l’emporte sur le féminin. »
    C’est dur, si on écrit les Hommes ainsi, avec majuscule, ça peut faire pompeux, et sans, cela prête à confusion.
    Finalement, je préfère la pompe. Même si ça peut faire illogique « Les hommes sont capables de tout, par exemple de chasse à l’homme » puisque l’expression s’écrit sans majuscule.
    Je pense que l’avantage des chasses à courre et autres corridas est de permettre une sortie artistique de l’agressivité humaine, une purgation.
    Et que c’est bon pour le milieu, pour faire des chasses à courre, il faut de l’espace non bétonné, pour élever des taureaux de combat aussi.
    Les écologistes me font pitié… Des défenseurs de forêt disent de ne pas envoyer de lettre, des mails, quand cela pollue d’autre manière, pas de vue globale.
    Cependant, il est vrai que les animaux, enfin, les, il y a bien des différences selon les espèces, sont plus intelligents qu’on ne l’aurait cru, et que les arbres, ce n’est pas une plaisanterie, seraient capables d’attachement entre eux.
    J’en conclus qu’il faut faire la part du feu, se servir des êtres pour nos besoins, y compris agressifs, mais en provoquant le moins de destruction possible.
    Pour cela, il faut ne pas avoir besoin ou envie de tout consommer d’un coup, renouveler la ressource. Les écologistes devraient se rapprocher de la terre, comme chasseurs, paysans.
    Les écologistes et les chasseurs et amateurs de corrida ont, amour ou horreur de voir donner la mort exceptés, mais ce ne sont que des goûts, les mêmes intérêts.
    Il leur faudrait des rassembleurs, et non des diviseurs comme Brigitte Bardot.

  78. @ Robert Marchenoir | 27 janvier 2018 à 19:13
    « Heureusement que ce sont les hommes qui allaient à la chasse pendant que les femmes faisaient la vaisselle ; sinon, nous ne serions pas là à deviser aimablement. »
    Ça c’était il y a quelques milliers d’années avant notre ère. Nous ne sommes plus au temps des Homo sapiens à chasser le mammouth pour manger et ne vivons plus dans les grottes pour survivre. Vous trouvez tout ce qu’il faut pour faire des plats en sauce chez le boucher du coin. Trouvez-vous juste de tuer des biches et des cerfs lors d’une chasse à courre et faire du pâté de cerf avec de si beaux et majestueux animaux ? Les magasins regorgent de nourritures de toutes sortes sans avoir besoin de tuer ce qui est beau. Une forêt sans animaux, c’est comme une planète sans arbres et sans les êtres humains.

  79. Ellen fait du racisme animalier, de la discrimination animalière : les cerfs et biches sont beaux et devraient être épargnés, alors que veaux vaches cochons couvées peuvent se faire génocider à la chaîne ; ne sont-ils pas aussi beaux que les cerfs et les biches ? Pourquoi ne pourraient-ils pas eux aussi bénéficier du regard langoureux des beaux yeux d’Ellen ?

  80. @ sylvain | 28 janvier 2018 à 11:54
    Un beau jour d’automne je suis allée me promener dans la forêt et quand j’ai aperçu les biches et les cerfs fiers et tête haute je me suis demandé comment est-ce possible de les chasser et les tuer. Sans eux, les forêts n’auraient aucun charme ni vie pour contempler ce que la nature nous offre de beau.
    Les magasins sont remplis de viande domestique de toutes sortes et de nourriture en abondance. Nous n’avons donc pas besoin d’aller chasser les animaux qui appartiennent à la faune sauvage.
    Votre petit compliment est très mignon.

  81. Robert Marchenoir

    @ Ellen | 28 janvier 2018 à 08:22
    « Ça c’était il y a quelques milliers d’années avant notre ère. Nous ne sommes plus au temps des Homo sapiens à chasser le mammouth pour manger et ne vivons plus dans les grottes pour survivre. Vous trouvez tout ce qu’il faut pour faire des plats en sauce chez le boucher du coin. »
    Vous croyez ? Et la viande pour faire des plats en sauce, elle est arrivée comment, chez le boucher, à votre avis ? Ce sont des hommes qui ont abattu ces bêtes, et l’abattoir n’est pas plus mignon que la chasse. Au contraire. C’est grâce à la cruauté des hommes, que vous faites mine de réprouver, que vous mangez de bons petits plats en sauce.
    Seulement, cela ne se passe pas sous vos yeux, donc vous pouvez vous payer le luxe de la gastronomie, tout en affectant une posture de supériorité morale.
    La chasse n’a rien de plus cruel que la nature. Les bêtes en liberté sont poursuivies par des prédateurs, qui ne consultent certainement pas le code de la chasse avant d’égorger leurs victimes. Le chasseur ne fait que se substituer au prédateur, et en général il tue avec plus de clémence. La chasse ne fait pas disparaître les animaux, bien au contraire. Souvent, elle leur permet de survivre, en limitant leur prolifération. En tout état de cause, les quantités sont réglementées.
    Je vous signale également que le poisson n’est pas carré et qu’il ne saute pas hors de l’eau tout pané. Il faut au préalable le pêcher, et il meurt dans d’atroces souffrances, à en juger par la façon dont il se débat. Là encore, ce sont des hommes, et non des femmes, qui se livrent à ce travail. Commencez donc par leur dire merci, avant de tenir des discours irréfléchis de citadin travaillant dans un bureau et déconnecté de la réalité du monde.

  82. hameau dans les nuages

    @ Ellen | 28 janvier 2018 à 17:34
    Hélas, trois fois hélas ! Oui la faune sauvage est magnifique mais il ne faut pas tomber dans l’anthropomorphisme. La faune sauvage est sans pitié et de plus vient empiéter à son corps défendant sur notre territoire qui s’amenuise. Quand vous avez vos cultures dévastées, que vous arrivez dans votre champ et que vous constatez que votre semis est retourné, piétiné…
    https://www.youtube.com/watch?v=PFQSeblw9_k
    C’est beau hein ? déclare le cameraman à son gosse. Oui c’est beau….

  83. @ hameau dans les nuages | 28 janvier 2018 à 23:58
    Je parlais des biches et des cerfs, des éléphants, des bébés phoques, de ces petites bêtes à fourrures prisées et pas des horribles bestioles nuisibles qui ravagent des champs agricoles et tuent le troupeau fermier même à la recherche de nourriture. Il y a des animaux si adorables, beaux et inoffensifs qu’il nous faut les préserver.
    Avec une pointe d’humour, sylvain a dit que j’étais raciste animalier. Non, je ne le suis pas. Ici, je fais juste la distinction entre les animaux dangereux et destructeurs et ceux qui sont innocents, inoffensifs et d’une beauté à couper le souffle.
    @ Robert Marchenoir | 28 janvier 2018 à 23:35
    « Commencez donc par leur dire merci, avant de tenir des discours irréfléchis de citadin travaillant dans un bureau et déconnecté de la réalité du monde. »
    Avant de faire la morale aux autres sans les connaître, imbu personnage, commencez d’abord par vous interroger sur votre incapacité à comprendre. Si vous lisez entre les lignes il est normal que vous ne saisissiez pas tout. Vos billets longs aux kilomètres et si ennuyeux n’ont de sens virtuel que pour vous.
    Ne vous fatiguez pas à répondre. Je vous zappe.

  84. @ Ellen
    Et les chats ? Les chasseurs les moins intelligents tirent sur les pauvres chats, exprès. Le chat est pourtant l’animal merveilleux qui, avec nous reste libre, en vadrouille dehors, reste apprivoisé.
    Comment pourrait-on traiter bien quelque bête que ce soit quand on n’est pas gentil avec le chat ? On n’a pas à jouer le chef de meute avec un chat, il est là, c’est tout, il vient quand il veut, comme si on en croit les récits religieux, l’esprit souffle où il veut. Le chat n’est ni soumis ni dominant, il est là, tout simplement, il grimpe sur la table parce qu’il a besoin de voir de haut, il griffe parce qu’il a des griffes, il miaule pour parler notre langue et il vit dans son monde.

  85. Robert Marchenoir

    @ Ellen | 29 janvier 2018 à 07:42
    C’est que ça mord, ça, Madame ! Ca fait semblant d’être tout mignon et tout gentil pour défendre les jolis z’animaux, et puis dès qu’on les prend au mot et qu’on commence à démolir leurs salades, il n’y a plus personne. Sauf pour cracher par terre et montrer les dents. La légendaire ouverture d’esprit de la gauche, sa générosité et sa culture…

  86. @ Robert Marchenoir | 29 janvier 2018 à 20:04
    Oh, quel petit prétentieux ? Il lit maintenant dans une boule de cristal ?
    Je suis fière d’être de droite.
    Marchenoir, marchez à l’ombre, ça vous évitera d’attraper des coups de chaud sur la tête !

  87. anne-marie marson

    Il y a quelques semaines, Catherine Millet avait donné une interview sur France Inter (L’heure bleue, Laure Adler) où elle justifiait son attitude et s’inquiétait du déferlement de #balancetonporc, d’où sa tribune dans Le Monde.
    Une partie de ses propos n’a pas été retenue par la presse.
    Mettant de côté le viol (qu’elle considère comme un crime), elle parlait de sa propre réaction face au harcèlement sexuel.
    Devant un harceleur un peu lourd, elle indiquait sa réaction : « soit cela ne me convient pas et je passe mon chemin, soit cela me convient, j’y cède et je n’en fais pas un fromage », d’où sa défense du droit « d’importuner ».
    Elle s’inquiétait surtout de l’évolution de la société, selon elle de plus en plus homosexuelle, les femmes avec les femmes, les hommes avec les hommes, avec les conséquences sur la pratique presque inéluctable de la PMA et de la GPA.
    Se jugeant elle-même « très hétérosexuelle », elle regrettait cette évolution, tout en se réjouissant ne plus être là dans le futur pour voir l’aboutissement de cette évolution. Mais nous nous en approchons à grand pas.
    C’est cette évolution vers l’homosexualité – merci François Hollande d’avoir pourri à jamais la vie sociale des Français avec le mariage pour tous – à la botte des activistes américaines, qui est inquiétante.
    J’écoutais par hasard sur France Inter une interview de Maggie Nelson (activiste féministe américaine) pour son dernier livre où elle expliquait – sans rire – qu’elle était homosexuelle, qu’elle avait des enfants, qu’elle vivait auparavant avec son amie Wendy, mais que Wendy était désormais son compagnon, après avoir subi un traitement à la testostérone, pour s’appeler désormais Harry (!).
    Elle expliquait que les gens en général se satisfont trop d’une sexualité binaire et qu’il y avait mille façons de vivre une sexualité.
    Augustin Trapenard évidemment était ravi de ce discours qu’il jugeait poétique.
    Le problème c’est qu’en conséquence, évidemment Maggie Nelson trouve Donald Trump obscène (mais pas Bill Clinton, ni JFK), sans s’apercevoir de sa propre obscénité à elle (de même pour la personne homosexuelle interpellant Laurent Wauquiez pour son refus d’accorder l’adoption plénière dans les couples de femmes).
    Il me semble que la marche des femmes aux USA est surtout une marche homosexuelle, et que l’élection de Hillary Clinton aurait été une élection homosexuelle, soutenue par la marche des femmes.
    Tout cela pour dire que ce que l’on entend sur une radio du service public, à une heure de grande écoute, est proprement hallucinant, et que la rédaction de France Inter cautionne ce genre de propos.
    Gérald Darmanin va connaître son malheur, qu’il reste ou non au gouvernement.

  88. @ anne-marie marson
    « Elle s’inquiétait surtout de l’évolution de la société, selon elle de plus en plus homosexuelle, les femmes avec les femmes, les hommes avec les hommes, avec les conséquences sur la pratique presque inéluctable de la PMA et de la GPA. »
    La société me semble de plus en plus hétérosexuelle, oui ! Combien de professions, de loisirs où les femmes étaient autrefois à la marge quand elles prennent toute leur place, avec les hommes ? On est sur un blog dont l’hôte était magistrat, combien de magistrates autrefois ? Les vignerons et vigneronnes, les magistrats et magistrates, avocats et avocates, se rencontrent, sans parler des justiciables. Quel monde hétérosexuel par rapport à autrefois !
    Les femmes étaient-elles vigneronnes, les femmes, sans être mal vues, pouvaient-elles boire comme et avec les hommes ?
    Et tant d’autres exemples.
    Il me semble plutôt que les hommes et les femmes apprennent à vivre ensemble, les femmes ne veulent pas être harcelées, les hommes soupçonnés… Un équilibre est en train de se constituer.
    Petite crise de croissance… Bon, chaque fois qu’on voit une crise, même positive, on n’est pas content, et il faut bien s’en prendre à quelqu’un, Hollande, les homosexuels, le mariage pour tous.
    Et en attendant, comment supporter la crise ? Mais comme dans ce blog, par le rire, bien des gens font du bon humour, Lucile par exemple, là… Bon, je ne vais pas essayer de trouver quelque chose, soit ça vient, soit pas.
    Que vous dire donc d’encourageant ? Pour se détendre, il y a certes l’humour, mais aussi le vin. Ce que je m’influence moi-même en écrivant ! Je vais manger et boire avec modération en trinquant aux hommes, aux femmes, et à ceux qui s’inquiètent de leurs relations, et donc, à vous… Vous avez à mon avis tort de vous en faire pour ça, mais comme ce souci part de celui de préserver le
    monde… j’y vois une certaine valeur morale et trinque donc à votre santé !
    Un cépage italien, le sangiovese, planté dans le Var, pas mal, pas cher, le monde du vin est comme le reste de la société, où on garde des fondamentaux comme le mariage, le désir d’enfant, et pour le reste, et comme aux époques les plus créatives comme la Renaissance, on évolue.
    A mon avis, pour l’amour, l’amitié, pour les relations hommes-femmes, pour tout, il faut faire des choses ensemble, pas être ensemble pour être ensemble, ce qui crée ennui et tension : j’en bâille rien qu’à y penser !
    Je bois à ce que les gens se retrouvent autour d’objets instaurant des liens entre eux, que ce soient des projets, des fêtes, et quoi que ce soit d’autre qui aurait pu m’échapper.
    Santé !

  89. Robert Marchenoir

    @ Ellen | 30 janvier 2018 à 03:00
    Oui, vous prétendez être de droite, mais vous ne l’êtes pas. Etre opposé à la chasse « parce que les animaux sont jolis », c’est une position de gauche. Et être incapable de défendre ses positions anti-chasse autrement que par des attaques personnelles, c’est typiquement de gauche. Et typiquement bobote écervelée parisienne, qui ne sait pas de quoi elle cause — mais elle cause.

  90. Faut avouer que la machine à laver et Brigitte Bardot ont plus fait pour la libération de la femme que Simone de Beauvoir et Marlène Schiappa. Michel Onfray ne dit pas toujours des bêtises.

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