Gabriel Attal (GA), remplaçant un ministre médiocre et donc content de lui – suffisance et insuffisance vont souvent de pair – est devenu, le 20 juillet 2023, ministre de l’Education nationale.
Depuis, c’est un feu d’artifice. Politique et médiatique.
Que certains de ses collègues aient été jaloux de cette exposition quasi constante n’est que trop naturel dans un univers où les grâces ou disgrâces sont scrutées d’un oeil vigilant.
Que GA soit même envisagé comme un possible successeur d’Elisabeth Borne – ce dont je doute, on ne change pas de monture au milieu du gué et il y a encore tant à redresser et à accomplir ! – dépasse la mesure pour certains qui ne peuvent pas admettre cette fatale et scandaleuse inégalité de la vie politique.
Sans prétendre entrer dans le détail d’une activité impressionnante depuis six mois, on perçoit sur quoi elle se fonde – et pourquoi elle suscite tant d’adhésion.
D’abord sur un constat pris de plein fouet, tenant notamment au piètre classement de la France dans les évaluations internationales.
Ensuite sur une appréhension de la réalité sans la moindre complaisance, tant dans ses défaillances structurelles que dans ses dysfonctionnements au fil des jours, pour ne pas dire chaque jour.
Par ailleurs et c’est fondamental, une volonté de ne pas constituer le verbe telle une illusion pour feindre l’efficacité. Il trouve au contraire sa traduction concrète et immédiate par des mesures, des décisions, des modifications, des bouleversements nécessaires et des actes qui sont légitimés moins par l’autorité présidentielle – la fiabilité d’un président faisant passer de Pap Ndiaye à GA est en effet sujette à caution – que par un fort consensus populaire.
Enfin – et il y a là sans doute la clé de cette embellie ministérielle : à la fois le sentiment que le meilleur est enfin possible mais qu’il est menacé parce qu’on a trop d’exemples où les crises et leur urgence, après un début de traitement, sont demeurées en déshérence. GA apparaît bien, comme le souligne Alain Finkielkraut dans Causeur, comme « l’espoir terminal ». C’est en même temps sa force mais sa faiblesse si les résistances conservatrices (j’y inclus le syndicalisme de gauche dominant dans le monde de l’Education) prennent le dessus et bloquent le processus de transformation.
On a évidemment le droit de le contester mais rien dans son élaboration n’est absurde. Tout ce qui est envisagé par le ministre et déjà mis en oeuvre sur des points importants, représente une plénitude qui n’oublie rien d’essentiel, de l’autorité, de la discipline, du port expérimenté de l’uniforme, jusqu’à l’enseignement lui-même et à la restauration de la légitimité des professeurs face aux élèves et aux parents.
Ma peur pour GA ne vient pas de là. Si on le laisse faire et qu’aucune frilosité, à tous les niveaux concernés, ne vient entraver cette révolution, cette dernière remettra l’Education nationale sur les rails à la fois du bon sens, de la réussite et de la rigueur. Ma peur vient du risque qu’il représente pour lui-même.
Je ne suis pas naïf. Je connais son parcours, son histoire et ses origines politiques. Personne ne doute de son ambition et elle est légitime puisqu’il en a les capacités, le talent et plus généralement la plausibilité. Ce n’est pas d’aujourd’hui que je le pense. Partout où il est passé, avec la bienveillance du président qui pour une fois a été un bon DRH, GA a marqué par un éclat, une compétence, une alacrité qui le faisaient sortir du lot. Peu importe qu’à chaque succession il ait bénéficié de la médiocrité de celle ou de celui qui précédait !
Il n’a pas été épargné par des vilenies déversées sur son caractère et sa vie intime par un ennemi d’enfance, Juan Branco, qui le harcelait à l’école primaire et le poursuit encore aujourd’hui de sa haine maladive. Il s’en était remarquablement sorti avec une émotion non feinte en intervenant sur TF1 dans l’émission Sept à Huit.
La crainte sur le futur de GA m’a été inspirée par un remarquable reportage sur lui et son activité au quotidien dans La Tribune Dimanche du 17 décembre 2023. Il paraît d’ailleurs que sa pose en majesté, sur la couverture, aurait déplu à l’Elysée.
Il y a certes des éléments qui rassurent dans ces pages, notamment la volonté du ministre de faire fond, pour son avenir, plus sur le soutien populaire que sur les réseaux internes de la politique « politicienne », plus sur quelques fidèles qui lui sont totalement dévoués que sur les habituelles solidarités partisanes. J’espère que cette vision pertinente résistera à l’emprise des mécanismes classiques dont une ambition comme la sienne devra presque obligatoirement user.
C’est justement sur ce plan que je m’inquiète le plus pour les prochaines années de GA : que ce qu’il y a encore de spontané, d’improvisé, de non prémédité dans son trajet se dégrade en routine partisane, en rivalités banales, en rapports de force convenus, en un clientélisme délétère. Jusqu’à aujourd’hui, avec habileté, il n’a jamais sacrifié son originalité sur l’autel du conformisme gouvernemental.
Quand je lis qu’il a pris la peine de rendre visite à Nicolas Sarkozy et de déjeuner avec lui, qu’il a fait de même avec ses prédécesseurs rue de Grenelle, on pourrait certes le féliciter pour ce souci de recueillir le fruit de leurs expériences. Mais je ne suis pas persuadé que la consultation de « l’ancien monde » soit bien stimulante. Au contraire je la redoute comme une forme de contagion qui pourrait gangrener son élan et son enthousiasme créatif par des pesanteurs dont les uns et les autres ils n’ont pas su se défaire. Le contraire du chemin que GA voudrait suivre.
Mais il va affronter tant de défis et devoir résister à tant de facilités – et je ne dénie pas, en superficie, le rôle de son apparence et de son élégance qui, par contraste, l’avantagent – que je ne peux pas m’empêcher de craindre le poison dans la promesse et le retour du banal entre-soi. Je redoute que le petit milieu politicien, gauche et droite confondues – et le macronisme en est une caricature dans la synthèse qu’elle opère – lui fasse oublier que, s’il est aujourd’hui en tête des sondages, ce n’est pas parce qu’il ressemble à tout le monde.
Mais au contraire à personne.
La progression de l’illettrisme semble être en constante augmentation. De plus en plus de jeunes sortent du système éducatif sans maîtriser suffisamment les bases de la lecture et de l’écriture. Ils ne sont pas autonomes.
Mayotte, Martinique, Réunion et Guadeloupe s’enfoncent dans une volonté de rejet du système éducatif, de l’autorité, du savoir. Les gens veulent de l’argent sans travailler, casser les codes et contester.
Bon, vous kiffez M. Attal. Mais pourquoi en faire un Roland de Roncevaux ? Durandal est avec lui, Joyeuse aussi.
Tout de même, ce n’est qu’un politique qui fait sa carrière. Même le Ndiaye, incapable, gentil et inutile, a trouvé un fauteuil moelleux, alors, M. Attal se bagarre pour sa carrière qui passe par un poste périlleux. Rien de péjoratif là-dedans, mais j’aurais aimé qu’on se contentât d’un: « comment va-t-il se sortir de ce guêpier ? »
Déjà, oubliés les tortueux des syndicats, plus nombreux que les profs. Non, Macron s’irrite de voir M. Attal en majesté. Mais c’est à hurler de rire.
Pour les politiques, il n’y a pas d’estime, pas de faveur, pas de grâce, pas de crainte, pas de respect: ils font leur boulot de politique, avec des médailles à la clé, mais qu’on laisse le peuple tranquille avec les dangers qu’ils courent. Tous les minables qui ont fait tuer tant de gens en 14 et en 39, sont toujours sur les plaques de rues malgré leurs sottises mortelles.
Alors, on verra bien si c’est un bon ouvrier. Personnellement, ce bloc enfariné…….. Mais à l’Educ Nat, il ne pourrait casser que des avenirs.
Gabriel Attal, il semblerait que ce soit le mignon du président !
Dommage car sans cela, ayant manifestement culture, intelligence et qualités humaines, il aurait pu faire son chemin (en attendant son tour ainsi que le font d’aussi talentueux que lui de la même génération) sans des soupçons de népotisme ou de préférence malsaine qui vont lui coller aux basques pour longtemps !
Le gendre idéal.
Derrière ses petites joues roses de poupon à peine né se cache un insensible.
Qui a fait un beau numéro pour tenter de se venger de Juan Branco. Pas plus de raisons de croire Attal que Branco. Il se trouve que ce dernier met benoîtement des faits réels sur la table. Passons. J’adhère à sa lutte contre le harcèlement. Je n’aime pas l’humiliation. Il aurait dû s’opposer à l’évidente chasse aux sorcières au moment du Covid chargée de détourner l’attention et de jeter l’opprobre sur des citoyens sensés qui ne s’en laissaient pas conter par une bande de cupides totalitaires qui ont menti sur les chiffres effectifs, les risques… et se sont montrés satisfaits de leur cruauté envers les vieux. Passons. Il a, au cabinet de Marisol Touraine, participé à la continuation de la casse de l’hôpital public…
Il est comme les autres. Un politique. Plutôt meilleur dans le blabla que bien d’autres, mais ça reste une qualité répandue en macronie, pas de quoi s’en taper le c*l par terre en criant vive l’empereur.
Je lui souhaite de réussir à redresser l’Education nationale, les mots ne suffiront pas.
Depuis sa nomination en juillet dernier, le nouveau ministre de l’Éducation nationale a fait un parcours sans faute, ce qui a eu pour effet de le placer en tête des sondages de popularité, allant même jusqu’à détrôner Édouard Philippe.
Il est clair que si c’était Gabriel Attal qui était choisi par Renaissance pour représenter ce parti à l’élection de 2027, c’est pour lui que je voterais.
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres et ce jeune homme au physique de jeune premier, qui, pour l’instant, bénéficie des faveurs des citoyens français, risque d’avoir fort à faire dans le mois à venir :
– Avec les syndicats d’enseignants d’abord qui n’ont jamais vu d’un très bon œil un ministre de l’Éducation nationale qui veut remettre en cause leurs façons de travailler, quand bien même celles-ci ont montré leur carence au cours de ces dernière décennies. Réactions auxquelles ne manqueront pas de se joindre les syndicats d’étudiants et de lycéens, sans oublier les associations de parents d’élèves, toujours prêts à manifester dès qu’il s’agit de « lutter contre le système ».
Pour l’instant, ils se sont à peu près tenus tranquilles, mais revenir à un enseignement classique où les élèves savent enfin lire, écrire et compter en rentrant en classe de sixième, cela nécessite en certain effort et donc quelques contraintes qui risquent de ne pas passer facilement.
Il convient de rendre au maître d’école l’autorité et le droit au respect qui ont toujours été les siens à l’époque de Marcel Pagnol.
– Autre point qui risque de poser des problèmes à GA, surtout si c’est lui qui sera désigné comme candidat de Renaissance, c’est son homosexualité qu’il a avouée sans la moindre honte suite aux propos insidieux et haineux de son ancien camarade de classe de l’École alsacienne Juan Branco.
On peut le constater avec la fronde de certains évêques vent debout contre la décision du pape d’autoriser la bénédiction de couples homosexuels .
Mais aussi et surtout les problèmes diplomatiques que cela risque de poser avec certains pays d’Afrique et d’Asie pour qui l’homosexualité est interdite.
Mais nous sommes à une époque où le monde évolue très vite et ce qui est tabou aujourd’hui peut devenir acceptable en 2027.
En attendant, bon vent à Gabriel Attal.
La crainte d’une dilution des qualités intellectuelles et surtout humaines de Gabriel Attal dans le conformisme du quotidien politicien et ses petites magouilles, rancoeurs et autres jalousies est bien naturelle.
C’est un grand classique du monde politique, et pas seulement politique, mais du monde simplement lorsqu’on est arrivé à un certain niveau.
L’ombre portée sur les médiocres déchaîne toujours ce genre de réaction.
C’est dans une éventuelle traversée du désert que l’on pourra apprécier si les qualités du personnage sont bien verrouillées au plus profond de lui, ou si elles ne sont que la manifestation d’une relative fraîcheur due à la jeunesse..
Tous les bébés naissent avec les yeux bleus, combien les conservent après quelques mois ?
Si « aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années », elle demande cependant confirmation à l’épreuve du feu, qui trempe le meilleur acier, et le meilleur caractère, l’épreuve de l’échec.
La première épreuve qu’il aura à subir, c’est celle de la trahison, celle de son mentor ou la sienne propre.
Elle ne le rendra pas plus modeste, elle sera la mesure du personnage qui peut en sortir plus fort, parce qu’il se sera connu lui-même dans ses profondeurs, avec le risque d’être aussi plus orgueilleux.
Bref la vie tout simplement dans tous ses errements.
C’est peut-être ce passage par le désert qui a manqué à Émmanuel Macron, encore que je ne le crois pas capable de tirer la moindre conclusion intime des événements qui peuvent lui arriver.
Pour descendre en soi, encore faut-il avoir un minimum de profondeur, ce qui ne me paraît pas le cas chez lui, mais semble l’être chez GA.
La vie arbitrera.
Le principal objectif du ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal devrait être de lutter contre l’illettrisme qui progresse en France. Les statistiques gouvernementales sont extrêmement claires à ce sujet.
Je me demande comment un individu quelconque normalement constitué peut supporter ce genre d’humanoïde décérébré auquel on a sucé le cerveau pour le remplacer par un microprocesseur destiné à réciter le catéchisme macronien.
Un porte-parole réutilisable dans n’importe quel régime, son discours fleuve contre Génération Identitaire, « le pire danger fasciste raciste qui se profile à l’ horizon », avait largement franchi le mur du çon de la haine absolue et du grotesque caricatural calomnieux, nul n’aurait fait mieux que ce freluquet macronien qui n’a quand même pas eu le courage (n’a pas voulu) de dissoudre les identitaires sous-fifres macroniens extrêmes gauchistes racistes anti-blancs racialistes indigénistes qui prônent la haine, la violence et appellent à tuer des Blancs.
La macronie nous offre de sacrés numéros comiques, Attal est un champion toutes catégories lèche-babouches, il a un profil très dangereux s’il devait prendre les rênes d’un quelconque pouvoir.
Il semble cultiver, loin de la lumière projetée par le ministère de la parole du président qu’il dirigea en plein drame covidien, sa solitude de coureur de fond à l’EN.
Svelte chasseur-cueilleur des imageries Bordas, Lagarde et Michard fusionnés en lui, croqué à vif par la plume des Rosny aîné de son service de presse, il s’est donné comme tâche de silencieusement décalaminer au chalumeau les artères bouchées à la sauce DEI d’un secteur que son prédécesseur d’il y a vingt-cinq ans (un scientifique qui croyait mordicus à la théorie du Big Crunch) qualifiait — avec quelques preuves en poche — de mammouth.
Un Allègre qui parlait tout de même « d’Armée rouge », à « débureaucratiser d’urgence » (ceux qui officièrent à l’EN savent de quels leviers leurs syndicats disposaient).
Les hommes de Cro-Macron, parfaits sapiens sapiens de l’après-2027, ont certainement devant eux l’avenir que tout le monde leur prête.
Les diverticules de Parcoursup auront fait maigrir beaucoup de monde (surtout les bacheliers), c’est déjà bien, le Lascaux de la rue de Grenelle mène à tout à condition de ne jamais en sortir.
Attal ne serait-il pas pour Macron ce que fut Fabius pour Mitterrand ? Gosses des beaux quartiers, riches, intelligents, séduisants, bosseurs, à quarante ans d’intervalle ils ont plu aux Princes du moment, qui devaient étonner le peuple en choisissant de confier à de jeunes loups des missions habituellement réservées aux vieux fauves de la politique, blanchis sous le harnais, au pedigree déjà impressionnant.
Le Sphinx, que l’âge et les combines avaient comblé d’« amis », n’abusa pas du stratagème. Cresson fut l’autre exception vraiment notable… Jupiter, lui, arrivé par accident au pouvoir, l’utilise avec assiduité. N’est-il pas lui-même le pur produit d’un goût soudain des Français pour le jeunisme et le chambardement des traditions ? Depuis 2017, malgré ses déceptions (Ndiaye, Griveaux, Schiappa, Klein, Moreno, Mahjoubi, Flessel, Montchalin, Poirson… et, maintenant, Beaune et Thévenot), il s’obstine… Cette fois, il a peut-être trouvé la perle rare, voire un potentiel successeur. L’avenir – les prochains mois – le dira…
Pour l’instant, Attal plaît. Il est vrai que faire pire que son prédécesseur était impossible. Son discours un rien autoritaire, qui constate leurs attentes, plaît aux parents d’élèves par son côté rassurant. Il mouille la chemise et va au contact du Mal. Il plaît aux Français par son attitude régalienne, qui manque tant à d’autres ministres. Mais… mais plaît-il au Mammouth ? rien n’est moins sûr.
Il a levé un coin du voile sur ses intentions, a annoncé la fin du collège unique, une lourde réforme des programmes et, surtout, obtenu une augmentation importante des rémunérations. Celle-ci et le drame d’Arras n’ont pas permis aux (trop, beaucoup trop) puissants syndicats d’enseignants, (trop, beaucoup trop) inféodés à la gauche, « raisonnable » et extrême, d’employer leurs habituelles méthodes pour mâter le nouveau ministre.
Seuls quelques articles du Monde, qui les cajole depuis toujours, ont permis de percevoir que, le moment venu, ils seront prêts à défendre durement ce qu’ils estiment être leurs prérogatives : les contenus et les méthodes. C’est-à-dire l’essentiel. Quant à tenter de rogner ne serait-ce que quelques heures sur le temps libre des fonctionnaires de l’EN, ils l’ont fait savoir : c’est non !
Depuis son arrivée à Grenelle, même si, politiquement, ses batailles contre le niqab et l’intrusion de l’islamisme au sein des classes, le harcèlement scolaire, le rétablissement de l’autorité du maître sont importantes et, pour la première, en partie gagnée, Attal, dans les prochains mois, trouvera sur son chemin un obstacle qu’aucun de ses prédécesseurs n’a réussi à surmonter : la volonté du Mammouth d’être un Etat dans l’Etat, sa force d’inertie et la puissance que lui donne la centralisation de notre Education nationale.
Pour le ministre, certes courageux, tout ou presque reste donc à faire. A-t-il réellement les épaules pour affronter ce gigantesque combat ? Jupiter, affaibli par sa majorité relative, aura-t-il l’intention de le soutenir, au risque d’un nouveau déchaînement de la rue ? Les parents d’élèves eux-mêmes, trop souvent peu conscients de l’enjeu et de l’urgence de la bataille – reconstruire l’école qui enseigne sans pour autant formater – ne se contenteront-t-ils pas du retour à la sécurité des établissements scolaires, sans plus s’intéresser aux pouvoirs pourtant exorbitants du maître sur leur progéniture ? Ne se satisferont-ils pas de l’amélioration de ses performances en français et en maths sans s’inquiéter de la formation dévoyée de son sens critique ?
Si Attal parvenait à dompter le Mammouth, à faire cesser les innombrables manquements de ceux qui, parmi les enseignants, militent plus qu’ils n’instruisent, tout lui serait accessible. Sinon, il ne sera qu’un ministre de plus suffisamment heureux de quitter l’enfer de Grenelle pour se contenter d’un maroquin plus paisible, sans même plus se démener pour grimper un nouvel échelon vers l’Elysée. On notera d’ailleurs que, sous la Ve République, aucun de ses prédécesseurs n’est parvenu au Château…
N’ayez pas peur pour Gabriel Attal. Il est trop brillant et plein de courage, contrairement à ses prédécesseurs et surtout le dernier incompétent gauchiste qui lui a laissé, avant de quitter le ministère de l’EN, un chantier bouseux.
GA ira très loin, dans le public ou le privé. Il a toutes les capacités pour réussir.
1 – « N’ayez pas peur pour Gabriel Attal. Il est trop brillant et plein de courage, contrairement à ses prédécesseurs et surtout le dernier incompétent gauchiste qui lui a laissé, avant de quitter le ministère de l’EN, un chantier bouseux. GA ira très loin, dans le public ou le privé. (Ellen | 07 janvier 2024 à 22:06)
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2 – « Gabriel Attal, il semblerait que ce soit le mignon du président !
Dommage car sans cela, ayant manifestement culture, intelligence et qualités humaines, il aurait pu faire son chemin …/… (sans des soupçons de népotisme ou de préférence malsaine qui vont lui coller aux basques pour longtemps ! » (Axelle D | 07 janvier 2024 à 02:28)
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1 – Le premier commentaire est tout plein d’optimisme, objectif, c’est un ressenti.
Tout à fait respectable.
2 – Le second est perfide, se voulant spirituel, inutilement vinaigré, il fait allusion à un coming-out présidentiel ? On dirait du Breizmabro sur Brigitte Macron (seins refaits, nez refait, dents refaites etc.)
Il y a vraiment de tout sur ce blog de haut niveau aux billets/thèmes qui font toujours réfléchir…
Curieux. La question est : pourquoi Philippe Bilger a-t-il peur pour Gabriel Attal ?
Wikipédia, qui sait tout, en dit « Gabriel Nissim Attal naît le 16 mars 1989 à Clamart dans une famille aisée ».
Sa vie a donc été au bord du luxe, et, on le sait, de la luxure, tout lui est ouvert, pourquoi donc avoir peur pour lui ?
Déjà ministre régalien à 32 ans son futur pécuniaire est assuré, à quel danger est-il donc exposé ?
Certes il n’a pas dû travailler dur pour atteindre son niveau actuel dans notre société, son absence de difficultés jusqu’ici dans la vie en aurait-il fait un être fragile ?
Il n’a pas encore été testé, c’est vrai, il risque l’écroulement !
Ce n’est pas une raison pour avoir peur pour lui, la vie nous dira rapidement le « stuff » dont il est fait, jusqu’ici son arme a été le charme, suffira-t-elle ?
C’est pour nous que nous devons avoir peur, car d’où sort sa qualification pour décider de l’éducation de nos descendants ? Est-il un Don Quichotte ou une Jeanne d’Arc ?
Que chacun continue sa petite popote partisane pour savoir si Attal plairait à Ellen, la cuisine des boutiquiers, tellement loin de la réalité, a au moins le mérite de faire ricaner le vieux magistrat démissionnaire de tout et rajouter une couche à son désespoir lénifiant.
Le balancier gauche-droite continue sa valse inconsciente et les Français penseraient qu’ils pourraient éviter l’effort de grimper le long de la corde pour en diminuer l’amplitude.
Cela n’évitera pas la prise de conscience de leur déni européen qui, d’Ukraine à Gaza, les offre à un Netanyahou mime djihadiste, ou aux Américains mimes mafieux d’un Poutine qui, tous, font leurs choux gras de nos inconséquences et de nos divisions.
Dormez, braves gens, qu’Ellen chevauche la selle à Gégé de son vote pour les mignons, que genau entretienne sa déprime à coup d’érudition, que les woke des deux extrêmes continuent à s’imiter dans leurs victimisations, que les parents divorcent en accusant l’Éducation nationale de ne pas savoir pallier leur démission, on ne pourra éviter le réveil douloureux, espérant que les soixante-dix ans de paix que nous avons vécus n’auront pas servi pour finir qu’à envoyer la jeunesse à la boucherie, la gauche accusant la droite et inversement, alors qu’il s’agissait pour chaque citoyen de lever les yeux de son propre nombril, qu’il ne dépend que de chacun d’entre nous de cesser d’accuser autrui des impérities communes, si nous voulons, et apparemment tout crie que nous ne le voulons pas, défendre les joies de la liberté, pourtant seules à même de supporter notre réalité.
Gabriel Attal, ministre régalien à 32 ans.
Tiens tiens, régalien est l’anagramme de « algérien », est-ce un signe ?
Je me disais aussi, y a comme un loup plutôt un fennec.
@ Axelle D
Mignon : « mignon est d’abord attesté comme nom masculin, déjà probablement à propos de celui qui se prête au plaisir d’un autre, notamment avec le sens péjoratif d' »homosexuel passif » d’où on passe à celui d’amant (première moitié du XVe s.). Il est spécialement employé pour désigner les jeunes gens favoris de l’entourage de Charles VII (1446), puis les favoris efféminés de Henri III (1594). » (Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française)
Maintenez-vous ce mot ?
P.-S. : en revanche, ce qui semble avéré – Gabriel Attal ne le cache pas – est qu’il a vécu en couple avec M. Séjourné. Ce n’est pas tout à fait la même chose que ce que vous avancez. Mais tout ce qui peut décrier le président Macron doit vous sembler bon à prendre.
@ Aliocha | 08 janvier 2024 à 08:26
Vous avez fait un sacré effort pour le coup en parlant de moi. La star du billet ce n’est pas moi, mais Gabriel Attal. Merci pour la pub.
Qu’est-ce que vous avez avalé pour être aussi en forme ce matin ?
Je vois que vous n’êtes pas vraiment pour la liberté de la parole.
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@ Deviro | 08 janvier 2024 à 00:13
La jalousie gratuite est un vilain défaut. Je suis sûre que quand vous aviez l’âge de GA vous étiez aussi mignon. L’êtes-vous toujours malgré un âge avancé ?
P.-S.: quand un jeune homme prouve qu’il a beaucoup étudié, qu’il est bien élevé, qu’il réussit dans sa carrière professionnelle, qu’il comprend que l’école doit être réformée d’urgence pour éviter le séparatisme, alors je l’encourage et le soutiens. Je n’aime pas les mauvaises langues juste pour le plaisir de démolir les meilleurs.
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@ Vamonos | 07 janvier 2024 à 10:40
Le chantier contre l’illettrisme à l’école est déjà sur la table. Gabriel Attal s’y attache dur comme fer. Il a promis qu’en 2024 tout sera acté et voté. Il ne peut pas traiter les mille sujets pourris en deux mois, ses anciens collègues au ministère de l’EN n’ont pas su le faire en plusieurs décennies !
Soyons justes et impartiaux.
Déformation professionnelle ou ennui d’un célibataire ?
Voilà que le professeur Charoulet 10:52 s’est replongé dans ses 180 dictionnaires. C’est pas mignon ça ?
« N’ayez pas peur pour Gabriel Attal. Il est trop brillant et plein de courage, contrairement à ses prédécesseurs et surtout le dernier incompétent gauchiste qui lui a laissé, avant de quitter le ministère de l’EN, un chantier bouseux. GA ira très loin, dans le public ou le privé. » (Ellen | 07 janvier 2024 à 22:06)
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Mon commentaire : « Ce commentaire est tout plein d’optimisme, objectif, c’est un ressenti. Tout à fait respectable. » (Deviro | 08 janvier 2024 à 00:13)
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La réponse de Ellen | 08 janvier 2024 à 11:17 à Deviro: « La jalousie gratuite est un vilain défaut. Je suis sûre que quand vous aviez l’âge de GA vous étiez aussi mignon. L’êtes-vous toujours malgré un âge avancé »
Quelqu’un comprend-il quelque chose à cette réponse ?
« Gabriel Attal, remplaçant un ministre médiocre et donc content de lui – suffisance et insuffisance vont souvent de pair – est devenu, le 20 juillet 2023, ministre de l’Education nationale » (PB)
Disons plutôt lampiste de service dans la pétaudière qu’est la prétendue Éducation nationale qui n’éduque pas grand monde mais qui produit surtout des voyous à la chaîne parfois aptes à intégrer la prison si les places y sont disponibles, avec le concours de syndicalistes dévoyés qui appliquent les techniques de déconstructivisme gramsciste, en s’affranchissant du devoir des enseignants, dans un pays théoriquement démocratique, d’appliquer les directives établies par les représentants du pouvoir politique du moment.
À ceux qui ne savent pas lire un commentaire sans l’interpréter en mauvaise part pour discréditer, voire salir son auteur en lui prêtant leurs propres travers et méchanceté, je tiens à préciser ce qui suit :
Primo : j’ai écrit mon post au conditionnel : « il semblerait » ; et Mignon avec une majuscule (corrigé par la modération).
Secundo : et laissé entendre clairement que nombre de jeunes gens, non moins talentueux que Gabriel Attal et parfois même supérieurs (notamment sur le plan du courage et du dévouement, mais peut-être moins favorisés par la naissance) devraient faire leurs preuves et attendre leur tour pour prétendre aux plus hautes fonctions.
Tertio : quant aux soupçons de favoritisme qui vont « coller aux basques » de GA, c’est une réalité indéniable ; force est de le reconnaître sauf à être le pire des hypocrites.
J’ajoute que cette dernière observation est sans doute l’une des raisons (et non la moindre) « d’avoir peur » pour la suite de la carrière de Gabriel Attal.
@ Ellen | 07 janvier 2024 à 22:06
L’apparition au firmament de la Macronie du nouvel archange Gabriel, qui, comme celui de la Bible, proclame de bonnes nouvelles, a de quoi mettre en émoi les belles âmes qui croient encore que Jupiter triomphera… On pourrait aussi conter qu’un nouveau Pâris a séduit la belle Hélène.
Hélas, dans ce bas monde tristement abandonné au Mal, des forces obscures, aux patronymes d’exoplanètes résolument apocalyptiques (SNUipp-FSU, Snes-SFU, CGT Educ’action, SE-UNSA, FNEC-FP-FO, Sgen-CFDT, FAEN…), œuvrent déjà pour détruire le nouveau Temple du Savoir qui s’opposerait au leur, dans lequel elles détiennent tous les pouvoirs, y compris celui d’accéder à l’Echec.
En coulisses, leurs chefs sapent, minent, médisent, complotent, échafaudent leurs fameuses « journées d’action »… Le mot d’ordre sera clair : « Le Mammouth vaincra ! ». La presse déjà se fait l’écho de leurs rebuffades et de leurs conciliabules… « dans l’intérêt de nos chers élèves », bien sûr !
https://www.ouest-france.fr/education/enseignement/gabriel-attal-est-completement-hors-sujet-les-syndicats-denseignants-reagissent-aux-annonces-b14ddc8e-9376-11ee-a573-1d8641f728fa
J’aimerais, Ellen, croire comme vous que le mieux est sûr. Il n’est que possible, au prix d’une bataille homérique contre un corps enseignant qui s’est approprié le ministère depuis 1981 et d’une volonté de fer d’un jeune ministre… beau comme un archange. Jusqu’où Jupiter, un rien jaloux de son aura si vite acquise, sera-t-il à ses côtés ?
J’espère qu’E. Macron sera du côté de Gabriel Attal pour enfin faire des réformes sérieuses qui s’imposent depuis 1981. C’est maintenant ou jamais. Je veux bien croire que les syndicats et les enseignements où la majorité d’entre eux sont des révolutionnaires de gauche vont tout faire pour lui mettre les bâtons dans les roues et donner l’ordre aux étudiants de sortir manifester dans les rues pour mettre le grand bazar comme ils ont l’habitude de faire en dégradant au passage les écoles et d’autres biens publics jusqu’à ce que le gouvernement recule. Si la loi est bonne pour redresser la barre et faire évoluer les élèves alors le 49.3 pourrait ressortir du placard.
@ Serge HIREL | 08 janvier 2024 à 14:43
En réponse à votre lien (Ouest-France). Merci.
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@ Deviro | 08 janvier 2024 à 14:11
Toutes mes excuses. Je me suis trompée de destinataire en faisant copier/coller par erreur.
« Qui sème le vent récolte la tempête »
Grâce à Attal, les enseignants, menacés, frappés vont pouvoir porter plainte ? Mais c’est un scandâââle !!!
Se rendent-ils compte qu’ils risquent de traumatiser leurs pauvres jeunes agresseurs si police et justice s’en mêlent ?
Faudrait savoir ce qu’ils veulent ; pendant des décennies ils ont conspué l’autorité, la morale, la discipline, qualifiés « de droite », ils ont érigé les dogmes de l’enfant-roi, du laxisme, nouvelles versions gauchisantes de la vie sociale issues de leur parano 68-tarde.
Ils ont aussi hurlé au fascisme à l’époque, quand Sarkozy voulait leur affecter un référent policier dans les écoles : « Sarko facho, pas de flics à l’école » ; Mmes et MM. les enseignants, vous récoltez ce que vous avez semé avec votre morgue et votre arrogance gauchiste habituelle ; et croyez bien que ce qui est écrit ici est partagé par la majorité des gens qui en ont ras le bol de vous voir en grève, dans la rue, passer plus de temps à faire de la politique, de gauche bien sûr, que d’éduquer les élèves.
Vos comportements tendancieux ont pourri l’éducation nationale et ça ne fait plus ni chaud ni froid à personne si l’un des vôtres se fait frapper.
Attal ne pourra rien faire pour changer vos mentalités pourries, il le sait, en bon opportuniste démago il joue son rôle de candidat en campagne pour 2027, votre institution il n’en a rien à battre.
Au contraire, je suis pour une totale liberté d’expression et me souviens des motivations du vote d’Ellen pour Macron en 2017…
Mais qu’ai-je donc avalé petit pour avoir autant de mémoire, surtout avec tout ce que les commentateurs sans arguments me font ingurgiter ?
« D’abord sur un constat pris de plein fouet, tenant notamment au piètre classement de la France dans les évaluations internationales. » (PB)
Peut-être faudrait-il commencer par remettre la discipline au centre de l’école, sans laquelle tout enseignement est vain, ce qu’ont parfaitement compris les Chinois par exemple.
« Les écoles de Shanghai arrivent immanquablement en tête des tests scolaires internationaux. Quel est donc le secret des petits génies de l’éducation chinoise ? Entre discipline, professeurs attentionnés et patriotisme, plongée dans un établissement d’élite de la plus grande ville de Chine. »
https://www.capital.fr/economie-politique/a-shanghai-les-petits-chinois-a-lecole-de-lelite-1257907
Mais dans la France actuelle, seulement parler de discipline vous classe d’office à l’extrême droite voire jette sur vous un soupçon de sympathie pour le fascisme…
Gabriel Attal, probable futur Premier ministre à 34 ans, c’est d’un ridicule éculé !
Moi je vote pour Jordan Bardella, beaucoup plus jeune et beaucoup plus doué.
« érudition à coup de poing » c’est joli, quoiqu’un peu exagéré, pour l’érudition.
Coup de poing: archéologiquement, on connaît ben des cailloux faciles à prendre en main, plus grossiers que les percuteurs, mais corriger quelqu’un à coup de poing ne devrait-il pas être au pluriel, pour les coups mais pas pour les poings, ce qui est le cas. Le poing est générique, pas les coups.
Merci, cher préopinant, je ne méconnaissais pas ma déprime, mais j’ai quand même passé un bon moment.
Vous aviez bien raison d’avoir peur, Philippe Bilger.
Ainsi qu’il fallait s’y attendre, les petites allusions perfides sur l’homosexualité de Gabriel Attal commencent à se manifester. Nous en avons l’exemple avec Guillaume Roquette aux manières si distinguées.
Espérons que le nouveau Premier ministre (*) saura supporter les petites perfidies et quolibets lourdingues qu’une certaine presse réactionnaire ne manquera pas de lui décocher pour le déstabiliser.
En attendant il va falloir trouver un nouveau ministre de l’Éducation nationale de la même trempe que GA…
(*) Sous réserve de sa nomination officielle.
« Postopinons » alors, puisque l’érudition, effectivement, peine à donner un sens autre que celui des coups, quand la main ouvre son poing pour accéder au geste doux, sous les huées de la meute et des loups, à tout jamais écartés de l’enceinte protégée.
Sera alors encore incompris ce qui ne peut être que ressenti et entendu uniquement comme ivresse illusoire du renoncement aux fanatismes, quand la vague violente se retire sur les ruines où encore l’enfant joue, autour de la pierre inéluctable et joyeuse de l’affection.
@ Achille
« Ainsi qu’il fallait s’y attendre, les petites allusions perfides sur l’homosexualité de Gabriel Attal commencent à se manifester. »
Ce gouvernement macronien se distingue par son wokisme provocateur à l’adresse des fachos réacs homophobes islamophobes de droite, d’extrême droite et d’ultradroite donc il nous impose de la couleur, du genre, de la diversité, du multivivrensemblisme ethnicislamiste.
Bémol et de taille : il manque un(e) ministre transgenre transgénique transgénétique, nous sommes donc en retard sur d’autres pays plus évolués, la France va devoir encore se taper des amendes pour non respect des quotas sexuels, « ach franzoses gross filous ! ».
Tout le monde salue la très haute performance de GA à l’EN mais a-t-il empêché les LGBT de s’infiltrer dans les écoles pour prêcher leur bonne parole ? non, étant de la même paroisse, il ne peut s’y opposer, c‘est compréhensible sous peine de s’attirer les foudres de sa communauté.
Il ne restera de son passage éclair que ses déclarations d’intention, du pipeau, du bidon, du gag, le mammouth islamogauchiste continuera en toute légalité de détruire les élèves et en faire de parfaits crétins de gauche, pléonasme, manipulables à volonté.
Du Charybde technobureaucratique au Scylla propagando-communicant.
Et toujours le même président.
https://www.youtube.com/watch?v=rjrn6ripP9I
Pauvre France !
@ sylvain | 09 janvier 2024 à 10:28
« Ce gouvernement macronien se distingue par son wokisme provocateur à l’adresse des fachos réacs homophobes islamophobes de droite, d’extrême droite et d’ultradroite donc il nous impose de la couleur, du genre, de la diversité, du multivivrensemblisme ethnicislamiste. »
Il me semble que le wokisme se situe plutôt du côté de la Nupes avec ses écolos-féministes (Sandrine Rousseau et Marine Tondelier), ses indigénistes (Obono et Kéké) et consœurs. qui font de « l’homme blanc », surtout celui de plus de 50 ans, leur cible privilégiée.
Rien à voir avec la politique du gouvernement, quand bien même ce dernier aurait quelques homosexuels dans ses rangs, qui font leur travail avec application, sans que leur orientation sexuelle n’intervienne en quoi que ce soit.
@ revnonausujai | 09 janvier 2024 à 10:36
Et LCI de nous apprendre que l’orientation sexuelle ferait partie des critères de sélection.
https://www.youtube.com/watch?v=sGaweQcAx8E&ab_channel=Fernandel-Topic
Pauvre France.
Gabriel Attal confirme tout le mal que l’on peut penser de lui.
L’Education ne l’intéresse pas. Seule sa carrière compte.
Un médiocre de plus. On espérait pouvoir en douter.
@ Achille | 09 janvier 2024 à 08:25
Gabriel Attal n’est pas homosexuel. Il est juste marié à Stéphane Séjourné, homme politique français et député européen.
C’est la nouvelle caste des hommes politiques, qui se reproduisent entre eux pour faire de la politique, payés par nos impôts.
Comme dit MLP, cela devient un ballet puéril.
Cher Philippe,
Depuis des jours, toute la presse disait que ce serait soit Lecornu soit Denormandie. Cela ne vous a pas ému : vous avez écrit sur… Attal. Bien vu !
On pensait que G. Attal allait sérieusement s’occuper du problème de l’Education nationale et qu’il avait été nommé pour cela, en réalité pour lui c’était juste un tremplin de communication vers le poste de Premier ministre. C’est vrai qu’il n’a pas fait de boulettes. Finalement, l’Education nationale n’intéresse personne.
—
C’est la régénération voulue par E. Macron, par parthénogenèse.
« «Le plus jeune président de l’histoire nomme le plus jeune premier ministre de l’histoire», salue Attal, louant «l’audace» de Macron » (Le Figaro)
https://www.lefigaro.fr/politique/remaniement-le-plus-jeune-president-de-l-histoire-nomme-le-plus-jeune-premier-ministre-de-l-histoire-salue-attal-louant-l-audace-de-macron-20240109
Ces Mozart de la politique nous jouent le grand air du Pipeau enchanté, nouvelle version de la Flûte enchantée.
La Reine de la nuit rejoint son banc à l’Assemblée,
Le tout sous les ovations de la foule en délire ? Hum !?
Quel théâtre ! Mieux que Corneille et nos classiques !
Acte I, scène 1 : lundi, à la demande du président de la République, madame Borne lui remet la lettre de démission de son gouvernement ;
Acte I, scène 2 : toute la planète médiatique bruisse pour savoir qui sera le prochain Premier ministre : MM. Attal, Lecornu, Denormandie ? Pourquoi pas le tireur de ficelles dans l’ombre Bayrou ?
Acte II, scène 1 : après un très long suspense bien organisé, mardi à 13 heures intervient l’annonce de la désignation de monsieur Attal comme Premier ministre !
Quant au contenu de la scène 2, si l’on en connaît les grandes lignes traditionnelles, d’ores et déjà la composition du nouveau gouvernement ne sera pas connue avant mercredi…
La suite à suivre dans nos médias !
Conclusions initiales à tirer :
– un brillant individu, nommé ministre de l’Éducation nationale le 20 juillet 2023, quitte son ministère à peine six mois après sa prise de fonction alors même qu’il n’a pas encore fait ses preuves au ministère (i.e. : il n’a pas eu à se confronter à la réalité de l’opposition à ses syndicats tout-puissants) ;
– sa biographie sur Wikipédia est particulièrement courte et son expérience politique, commencée à 17 ans au PS, se résume à quelques postes (élu municipal, conseiller de Marisol Touraine 2012 à 2016, député EM, puis Renaissance depuis 2017) et, à partir de 2018, et à des fonctions ministérielles dans les gouvernements Philippe, Castex et Borne, tout cela dans un périmètre limité à la petite couronne et à Paris.
Aussi brillant soit-il, sa connaissance de la France et des Français comme de l’administration de la France me semble ainsi assez limitée. Ne parlons pas des questions de Défense et de sécurité alors que l’article 21 de la Constitution prévoit que « le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires. »
Mais il est vrai que nous sommes à l’heure de la start-up nation et que Rodrigue/Gabriel pourra sans nul doute déclamer : « Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées, La valeur n’attend point le nombre des années ». Le Cid, acte I, scène 5.
Philippe doit être rassuré, il n’a plus besoin d’avoir peur pour Gabriel Attal !
C’est à notre tour d’avoir peur de Gabriel Attal !
Souvenons-nous, en 2007 Emmanuel Macron avait déclaré à Emile (Sciences Po) :
« Les générations plus âgées, qui ont largement contribué à cette situation, voudraient aujourd’hui nous dicter les grilles de lecture de nos vingt ou trente prochaines années. »
C’est fait, il vient de « terminer » les générations plus âgées, son oeuvre complète seulement en exactement 20 ans !
À son départ il livrera une France toute rajeunie, pas très neuve toutefois, ce sont eux, avec son archange Gabriel, Bardella et Marion Maréchal !
Je vais prier pour ceux qui connaîtront 2027 quand l’intelligence ne sera qu’artificielle !
Tous mes compliments à Gabriel Attal.
Je suis certaine qu’il gouvernera en son âme et conscience sans se faire dépasser et manipuler par des suggestions et commandements toxiques et nuisibles. La réussite passe par sa propre force, son savoir, son intégrité et son honnêteté. La France a besoin d’un homme fort et juste pour recréer l’union nationale et retrouver nos fondamentaux trop longtemps négligés. J’espère que ses conseillers sauront l’aider dans cette tâche qui est loin d’être facile mais si passionnante au demeurant.
@ anne-marie marson | 09 janvier 2024 à 13:55
« On pensait que G. Attal allait sérieusement s’occuper du problème de l’Education nationale et qu’il avait été nommé pour cela, en réalité pour lui c’était juste un tremplin de communication vers le poste de Premier ministre. C’est vrai qu’il n’a pas fait de boulettes. Finalement, l’Education nationale n’intéresse personne. »
Vous auriez dû écouter le discours du nouveau Premier ministre lors de se passation de pouvoir hier.
Il me semble qu’il a été clair concernant la cause de l’école qu’il continuera à gérer depuis Matignon.
On dit aussi que c’est l’arme anti-Bardella du gouvernement. Le combat des « beaux gosses » pour les prochaines élections européennes de juin prochain. Ça risque d’être très dur pour le Jordan car le nouveau Premier ministre est un redoutable orateur. 🙂
De Gabriel Attal à l’Éducation nationale, si j’en avais eu le temps, j’aurais « demandé le programme » de son école, non pas de sa scolarité où, quand on jouait le Chat botté (ou fourré), il était le chat, mais de l’école de la République que souhaitait cet héritier indéfiniment promu (car Pierre Bourdieu est ringard, mais Emmanuel Macron n’en finit pas de le réanimer), aussi bien sur le plan médiatique, depuis sa première interview catastrophe sur la « gréviculture » jusqu’aujourd’hui, que sur un plan politique: le futur Premier ministre a vingt-trois ans quand il est nommé au cabinet de Marisol Touraine, démembreuse parmi d’autres (dont Jean Castex, un autre de ses mentors affectionnés auprès de qui il a beaucoup appris) de l’hôpital public. Il quitte Sciences Po (où il semble être resté cinq ans, c’est beaucoup) pour accepter cette nomination prématurée et ne fait valider qu’un an plus tard, en 2013, son master en affaires publiques.
Le vent tourne au macronisme et Gabriel Attal devient un compagnon de route de la première heure du tombeur de Hollande et fondateur d' »En marche ». Élu dans la vague présidentielle, Gabriel Attal ne se montre pas un député remarquable bien que ses interventions soient nombreuses à l’Assemblée pour étriller « les oppositions », mais il sait se faire remarquer.
Nommé à 29 ans éphémère secrétaire d’Etat chargé du service civique universel, il n’a pas le temps d’aller au bout de cette réforme pour la jeunesse qui semblait lui tenir à coeur, drôle de mansuétude pour ses pairs plus jeunes de la part de quelqu’un qui n’a pas gravi le cursus honorum par les escaliers de la méritocratie républicaine ni par l’ascenseur social qu’il semble n’avoir jamais renvoyé à personne.
Il abandonne le service civique universel sans décider de le rendre obligatoire ou facultatif. La mascarade continue et le voilà nommé porte-parole des injonctions paradoxales du gouvernement covidique (« debout, assis, couché »). Comme cela ne pouvait durer indéfiniment, on fait tomber le masque aux Français et Gabriel Attal qui n’a jamais passé son CAP d’expert comptable devient ministre des Comptes publics, poste qu’il abandonne sans avoir eu le temps de rendre des comptes, notamment à propos de sa politique contre la fraude fiscale et sociale, pour être propulsé rue de Grenelle où il fait une entrée fracassante en promettant de délocaliser son ministère au moins trois jours par mois dans un établissement scolaire, mesure gadget qui va coûter bonbon, mais Gabriel Attal n’a décidément de comptes à rendre qu’au président de la République.
À ce poste, il veut que les jeunes filles qui portent d’amples robes longues s’habillent désormais en minijupe. Il parle également du trousseau de tous les élèves: il faudra faire du shopping pour en choisir un et les élèves iront à l’essayage pour choisir leur uniforme expérimental. Il déclare que « la France doit devenir une nation mathématique » et puis s’en va. Gabriel Attal à l’Education nationale, c’est le record de Benoît Hamon sans la chute finale de ce futur présidentiable LVMH aux idées très à gauche.
Ce CV retracé à la serpe ne laisse pas présager d’un Premier ministre de choc, mais un chef de gouvernement en toc. Je n’ose dire comme la naissance par PMA de cette « âme bien née dont la valeur n’atteint point le nombre des années ». Gabriel Attal est un « homme artificiel » promu ès qualités par le macronisme, qui est le nom de la bourgeoisie décadente et non reproductive, ayant perdu toutes les valeurs philanthropiques du « noblesse oblige ». Je n’ose le dire et presque le penser, mais c’est malheureusement ainsi que je le vois, en acceptant par avance les critiques de ceux qui diront que cette courte vue en dit plus long sur moi que sur Gabriel Attal, à qui je souhaite bonne chance et bonne réussite, non pas tellement par civilité républicaine que dans l’intérêt du pays.
J’ai peur que l’on ne s’inquiète plus du harcèlement scolaire et du niveau d’instruction des enfants à présent que Gabriel Attal monte d’un cran au-dessus du poste de ministre de l’Education nationale.
Bien sûr, il pourrait toujours tanner le ministre de l’Education pour que ce dernier en fasse autant à son administration, mais…
Cela fait des années qu’on laisse la situation s’envenimer. J’espérais qu’avec un dit tout le monde je crois brillant ministre, anciennement harcelé, résolu à empêcher cet abus et d’autres, les choses changeraient.
Comment persister dans cet optimisme avec des gens non personnellement impliqués ? Leurs pareils n’ont rien fait depuis des années.
Dans le cas bien improbable où Gabriel Attal lirait non seulement notre hôte mais aussi les commentateurs, je lui demande de trouver au plus vite un alter ego de valeur et motivé pour ce poste !
Tache prioritaire.
C’est d’ailleurs son intérêt politique aussi bien que celui de sa conscience : prouver qu’il n’a pas abandonné les plus faibles et l’avenir, qu’il sait déléguer et autres qualités dont l’énumération lasserait vite.
Certes, avoir fendu l’armure pour dire qu’il avait été persécuté peut donner de l’espoir aux gens dans sa situation, ce dont je le félicite.
Un compliment pour la route… Mais ce qui compte vraiment n’est-il pas de faire cesser leur malheur ?
Bonheur, malheur… Je me désolidarise de ceux qui critiquent la vie privée de gens dont rien ne laisse soupçonner qu’ils abusent de quiconque, et donc mes vœux de bonheur en début d’année.
Mais je le rappelle à Gabriel Attal : le plus important n’est-il pas qu’il fasse cesser les persécutions et favorise l’avenir des enfants et du pays en augmentant le niveau de l’Education de notre pays ?
Bref, ceci n’est pas une pétition mais, comment dire ? Un appel, un encouragement.
Eh oui, les temps ont changé. Naguère encore quand on accédait à un poste de ministre à 40 ans, on passait pour un jeunot, pas forcément brillant, mais qui avait su faire le bon choix au bon moment. Certains sont passés dans le ciel ombrageux de la politique comme des météorites et on a déjà oublié leurs noms. D’autres ont réussi à faire leur chemin et occupent désormais un poste prestigieux (exemple : Laurent Fabius).
Aujourd’hui nous avons un Président qui a été élu à 39 ans, réélu à 44 ans et un Premier ministre de 34 ans (Juan Branco pourquoi tu tousses !). Cela nous change des quinquas bedonnants aux discours ampoulés des années 80, c’est sûr. Pas sûr que l’on ait perdu au change. 🙂
@ Lodi | 10 janvier 2024 à 06:49
« Persécuté » à l’Ecole alsacienne ! Mon Dieu quelle horreur ! Et ses parents masochistes de payer près de 6 000 euros par an pour sa scolarité ! Que devrais-je dire moi qui me faisait traiter de squelette ambulant par certains membres enseignants de l’école de la République. Oui à l’époque dans les années 50 les obèses morbides étaient plutôt rares, et pour ce qui est de l’orientation sexuelle, c’était le cadet de nos soucis.
Le pauvre chou a toujours ça dans son CV épais comme du papier à cigarettes ? Mais on peut continuer dans la discussion avec un autre personnage illustre ayant eu à souffrir mais pas à mourir d’aimer, dans des conditions beaucoup plus scabreuses. Allons-y, « open bar » ! On va bien rire entre ça et les farinades (je n’ai pas dit raffarinades).
Pauvre France. Encore un complot de Poutine…
@ Julien WEINZAEPFLEN | 10 janvier 2024 à 06:44
Superbe évocation de la carrière politique de Gabriel Attal.
Comme scientifique et parce que j’ai tendance à tout rapporter à la brièveté des formules mathématiques, je dirais que la carrière de Gabriel Attal peut se résumer, partout où il est passé, par la formule du « coït interrompu politicus ».
Honni soit qui mal y pense, évidemment, qui est d’ailleurs la devise de l’ordre de la Jarretière et non pas de la jaquette.
Il était hors de question pour Macron de nommer à Matignon quelqu’un qui s’affranchisse de ses directives et qui lui fasse un semblant d’ombre.
Attal qui a passé son temps à se montrer sans jamais aller jusqu’au bout de son inaction (@Tipaza 11h13 « coït interrompu politicus ») ou de ses velléités remplit fort bien ces conditions.
On s’est extasié sur son interdiction de l’abaya, seul acte d’autorité d’un Etat éducationnel aux fraises, mais cette décision bienvenue reste malgré tout dérisoire !
Pour lui il a le don de la parlotte, de la réplique et probablement un regard bienveillant de l’opinion lassée de ce sandwich au pain rassis sans beurre qu’était Borne.
Mais Matignon c’est une vraie lessiveuse avec 90 % de décisions à prendre sans pouvoir respirer. Attal fera-t-il mieux que Fillon ou Raffarin ou même que le jeune Fabius qui y laissa ses plumes et ses illusions ?
Tout indique qu’il en sortira cramé et que les successeurs potentiels de Macron ne pourront que s’en réjouir, eux qui apparaîtront des recours face à l’inexpérience prouvée de Foutriquet n° 2.
Cher Philippe Bilger,
Mon petit doigt me dit qu’au vu de l’impopularité du « en même temps » de Macron, Attal pourrait s’atteler à sa mission avec suffisamment de clairvoyance, de clarté, d’intelligence, de vision et de doigté pour s’émanciper du rôle de porte-parole où certains (dont peut-être Macron) voudraient paresseusement le confiner.
L’exemple Bardella (dont il n’est pas exclu qu’il supplante MLP en 2027) montre qu’en politique, comme dans la vie, rien n’est jamais inscrit.
@ hameau dans les nuages
Si son enfant est doué, ou si on veut lui mettre la pression pour réussir, mieux vaut l’inscrire dans le privé.
Et dans tous les cas, il aura un meilleur suivi.
Ce n’est pas rien…
https://www.pixpay.fr/ecole-publique-ou-privee/#:~:text=Les%20avantages%20de%20l'%C3%A9cole%20priv%C3%A9e,des%20enseignants%20qualifi%C3%A9s%20et%20exp%C3%A9riment%C3%A9s.
Bien sûr, il faut payer…
J’en reviens toujours à la même idée : si on n’a pas de quoi assumer l’avenir de ses enfants, pourquoi en faire ?
Ils auront la garderie scolaire, pas de réseau pour réussir si on n’a pas réussi soi-même, enfin, leur vie sera pavée de misère, en principe sans retour. Ce n’est peut-être pas bon pour la démographie, mais comme je ne souhaite pas le mal des enfants, comment ne pas en avertir ?
Sinon, il n’y a pas de solution magique, la persécution existe aussi en établissement privé.
Ce qui fait que son enfant a non seulement souffert, mais qu’on a payé pour ça, avec la tentation de le laisser croupir dans l’humiliation pour amortir le paiement de sa scolarité non remboursée :
https://www.senat.fr/questions/base/2023/qSEQ231008610.html
Aussi bien pour les enfants du public que du privé, pour les enfants et les parents, il faut que le harcèlement scolaire cesse.
Il est tellement dans la nature humaine de persécuter, et dans celle de notre pays d’agir d’autant moins qu’on ne discourt, que je ne peux que solliciter Attal ministre et Premier ministre pour cette juste cause.
Au cas où il me lirait.
Au cas où n’importe quel responsable, grand ou petit, me lise.
Bien sûr, je n’oublie pas le niveau scolaire…
Si Attal me lit, que lui dire encore ? Que j’espère que l’incompréhension de certains ne va pas l’aigrir ou le décourager.
Au concerné : je pense que vous auriez dû garder vos vulnérabilités pour vous, les gens sont petits, agressifs, et globalement, peu intéressants, c’est un fait.
Ce qui leur tient lieu d’intelligence, ils le gardent souvent contre des gens qui ne leur ont rien fait, ni à personne, d’ailleurs.
Bref…
Mais les enfants sont peut-être encore sauvables, et il serait bon que les avanies passées et présentes ne vous détournent pas de leur ouvrir la voie.
S’il vous plaît.
Ce sera, je pense, votre seule formule de politesse sur ce blog ! Alors en avant, preux chevalier !
@ anne-marie marson
« Gabriel Attal n’est pas homosexuel. Il est juste marié à Stéphane Séjourné, homme politique français et député européen. C’est la nouvelle caste des hommes politiques, qui se reproduisent entre eux pour faire de la politique, payés par nos impôts. Comme dit MLP, cela devient un ballet puéril. »
D’où sort l’énarque Florian Philippot ? Ce qui est puéril, c’est d’avoir une vision politique aussi creuse. Mais soutenir nos ennemis étrangers et être ancien communiste, ça doit occuper l’esprit.
« Gabriel Attal, probable futur Premier ministre à 34 ans, c’est d’un ridicule éculé ! Moi je vote pour Jordan Bardella, beaucoup plus jeune et beaucoup plus doué. »
Décidément, constance dans la vacuité.
C’est le drame du RN d’avoir un électorat pareil. Qui voudrait s’y associer – et donc avoir des représentants qui vont aussi devoir satisfaire ces gens-là ?
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@ revnonausujai
« Et toujours le même président. Pauvre France ! »
Oui, c’est le principe. Vous pensiez que le président allait changer ? Et vu les tocards proposés en alternative, que vous soutenez, le choix du moins pire fait que cette situation risque de perdurer.
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@ sylvain
« Tout le monde salue la très haute performance de GA à l’EN mais a-t-il empêché les LGBT de s’infiltrer dans les écoles pour prêcher leur bonne parole ? non, étant de la même paroisse, il ne peut s’y opposer, c‘est compréhensible sous peine de s’attirer les foudres de sa communauté. »
Bizarre qu’un Républicain admette que la France soit scindée en communautés. Et vous pensez que ses positions générales sont compatibles avec l’intersectionnelle LBGTAZERTYUIOP ?
« Il ne restera de son passage éclair que ses déclarations d’intention, du pipeau, du bidon, du gag, le mammouth islamogauchiste continuera en toute légalité de détruire les élèves et en faire de parfaits crétins de gauche, pléonasme, manipulables à volonté. »
Parlez-lui-en, au mammouth. Apparemment la position sur l’abaya, l’uniforme, le brevet, lui pose des problèmes durables.
Vous pensez qu’il va choisir un remplaçant allant à rebours ?
@ caroff | 10 janvier 2024 à 12:15
« Il y laissera des plumes, il en sortira cramé ! »
Voudriez-vous laisser entendre que pour le jeune Gabriel le vol d’Icare a déjà commencé ?
En lisant certains commentaires sur G. Attal, on pourrait se croire chez Gala, Voici, Pure People, Closer. Vous voyez le genre ?
Dans le domaine des moqueries injustes, les Français sont champions. On n’a rien à envier aux Anglais.
Quelques observations complémentaires à mon précédent commentaire.
Ma première constatation est que, dans la nomination de monsieur Attal, nous sommes dans un trompe-l’œil habituel chez monsieur Macron. En effet, à l’inverse de monsieur Philippe et pareillement aux Premiers ministres qui lui ont succédé, monsieur Attal ne choisira pas son directeur de cabinet puisqu’il sera désigné par le Château. Dès lors les directives lui seront directement données par le vrai Premier ministre, celui de l’ombre, à savoir monsieur Kohler. C’est ainsi que monsieur Attal s’est vu contraint d’honorer les rendez-vous pris dans le Pas-de-Calais par madame Borne à la demande du président de la République, alors qu’à sa prise de fonction le nouvel impétrant est censé se consacrer à la constitution de son gouvernement conformément aux dispositions de l’article 8 de la Constitution.
Ma deuxième constatation est la goujaterie avec laquelle monsieur Macron a congédié madame Borne dans la mesure où il lui a demandé de lui transmettre sa lettre alors même que son successeur n’était pas encore nommément désigné. On ne saurait signifier autrement qu’elle était quantité négligeable.
Il me souvient d’un commentaire, me semble-t-il à la suite de l’adoption de la loi sur l’immigration, dans lequel j’évoquais, compte tenu de la manière dont monsieur Macron a exigé l’adoption de ce texte, qu’elle aurait alors dû en vraie politique démissionner aussitôt après, un peu à la manière d’un Jacques Chirac en 1976. Elle aurait alors évité l’affront qu’il lui a infligé. Mais sa loyauté d’ancien haut fonctionnaire l’en a sans doute dissuadée, affront qu’elle a tenté de laver par la rédaction qu’elle a adoptée pour sa lettre de démission par réminiscence de celle de monsieur Rocard en son temps.
Ma troisième observation se rapporte à ce que le Palmipède de ce jour a intitulé « La leçon du professeur Fabius ». Comme suite à la transmission par le président de la République du texte de la loi Immigration, notamment en se référant à la déclaration présidentielle dans l’émission « C à vous », monsieur Fabius s’est ainsi exprimé : « Monsieur le Président, le Conseil constitutionnel n’est pas une chambre d’écho des tendances de l’opinion publique, il n’est pas non plus une chambre d’appel des choix du Parlement, il est le juge de la constitutionnalité des lois », déplorant encore « une certaine confusion, chez certains, entre le droit et la politique » et rappelant en outre la phrase de monsieur Badinter « Une loi inconstitutionnelle est nécessairement mauvaise, mais une loi mauvaise n’est pas nécessairement une loi inconstitutionnelle ».
Par voie de conséquence, le torchon brûle entre les rues du Faubourg Saint-Honoré, de Varenne et de Montpensier. Le nouveau Premier ministre et surtout le président de la République, qui n’a pas hésité à instrumentaliser le Conseil constitutionnel comme le Conseil d’État, ne doivent pas s’attendre à une grande mansuétude du CC…
@ caroff | 10 janvier 2024 à 12:15
« Attal fera-t-il mieux que Fillon ou Raffarin ou même que le jeune Fabius… ?
Au risque de vous surprendre, je pense qu’il s’en sortira mieux.
Pourquoi ?
Parce que ce jeune homme a la baraka, c’est une évidence. Il a chaque fois esquivé les moments difficiles de la vie politique.
Un peu comme un Don Juan qui ne connaîtrait des femmes que les premiers instants d’abandon, et qui éviterait ensuite la réalité de la vie commune, qui est toujours moins rose dès que le ciel est moins bleu. 😉
Je sais bien que parlant de baraka j’aborde un sujet largement irrationnel, mais la vie politique est irrationnelle, la vie normale et complète aussi d’ailleurs.
Il s’en sortira mieux au début, c’est le sort de ceux que la baraka protège.
Et puis au fil du temps, l’hybris des victoires faciles lui fera oublier que s’il est responsable de ses actes, il n’est pas entièrement responsable de ses succès qui dépendent… d’un je ne sais quoi, chacun y mettra ce que bon lui semble.
Il outrepassera ce que les dieux, les djinns et autres fées lui auront octroyé, et il trébuchera devant une réalité qui le dépassera ou un autre nouveau porteur de baraka.
C’est un peu ce qui se passe pour Macron qui quoi qu’on en dise cède le pas devant le jeune Gabriel, appelé en renfort pour éviter une déroute aux européennes.
J’utilise le mot baraka, parce qu’il suppose plus que de la chance, il suppose une autre chose que la simple chance.
Comme Mitterrand, je crois aux forces de l’esprit, c’est le seul point commun que j’avais avec lui.
Je ne me souviens plus qui a dit :
« Le hasard c’est ainsi qu’on appelle la logique divine ».
@ Axelle D | 07 janvier 2024 à 02:28
« Gabriel Attal, il semblerait que ce soit le mignon du président ! »
Brigitte surveille de près. Si trop tactile, Emmanuel se fera rappeler à l’ordre. À la maison c’est elle la cheffe et son petit chéri a intérêt à bien se tenir. (Juste pour rire.)
Amusant ces petites prédictions que l’on peut lire de la part de certains commentateurs.
Je crains que ces haruspices en herbe n’aillent au-devant d’une grande désillusion.
On se croirait sur le plateau de Pascal Praud avec Karim Zéribi, Nathan Devers, sans oublier Olivier Dartigolles.
Gabriel Attal est nommé depuis 24 h et déjà toutes les conjectures pleuvent sur lui, annonçant les pires tourments.
Heureusement comme dit un vieux dicton arabe : « Les chiens aboient, la caravane passe ». 🙂
@ Lodi | 10 janvier 2024 à 14:09
Il ne me plaît pas que l’on se répande adulte via des vidéos sur les malheurs de la petite Cosette pour passer pour une victime d’hétérosexuels vulgaires et faire pleurer dans les chaumières du XVIe arrondissement.
D’autant plus quand on se dit harcelé via des réseaux sociaux qui n’existaient pas encore à l’époque ou à l’état d’ébauche.
Un peu de tenue que diable.
https://www.youtube.com/watch?v=L1N3WXZ_1LM&ab_channel=LesInconnus
En bref : c’est Emmanuel Macron qui gouvernera !
@ Achille | 10 janvier 2024 à 18:10
Sacré Achille !
Tellement prévisible que dès les premières lignes on vous a reconnu sans avoir besoin de voir la signature.
Faites gaffe quand même : je me demande si à force d’adulation, d’encensement et d’adoration aveugle, vous n’allez pas finir par desservir et porter la poisse à vos idoles.
@ hameau dans les nuages
« Il ne me plaît pas que l’on se répande adulte via des vidéos sur les malheurs de la petite Cosette pour passer pour une victime d’hétérosexuels vulgaires et faire pleurer dans les chaumières du XVIe arrondissement. »
Ce qu’on est enfant détermine ce qu’on sera adulte.
Si on n’a pas reçu de compassion alors, il se peut qu’on en cherche plus tard. Et je ne pense pas que la compassion soit réservée au XVIe. Pour ce qui concerne la vulgarité : je pense que quand les gens sont en meute, ils ne font pas vraiment dans la distinction, et cela quelle que soit leur arrondissement, mœurs ou autres caractéristiques.
« D’autant plus quand on se dit harcelé via des réseaux sociaux qui n’existaient pas encore à l’époque ou à l’état d’ébauche. »
Il se trouve qu’on parle du harcèlement scolaire parce qu’il se prolonge sur Internet.
Notre pauvre pays ne réagit jamais qu’à une aggravation, s’étant depuis des lustres soumis à un phénomène que l’habitude tendait à faire accepter alors qu’il n’est pas acceptable.
Je suppose donc que notre Premier ministre se sert des prémices d’un phénomène lui étant arrivé pour tenter de le combattre dans le présent.
« Un peu de tenue que diable »
Ne manquent de tenue que les persécuteurs et ceux qui se soumettent à eux.
Je pense pour ma part que notre héros a manqué de prudence en dévoilant non pas une mais deux vulnérabilités : homosexuel dans un monde où cela infériorise encore, et persécuté dans l’enfance en en faisant état, de sorte que certains doivent être doublement tentés de le piétiner.
La question est : pourquoi ?
Affirmation de son identité, solidarité avec des gens partageant ses caractéristiques ? Il pourrait y avoir l’idée d’attirer la sympathie, mais alors, je vous le demande, pourquoi ?
N’a-t-il pas vu l’envers du décor, la nature humaine par les deux caractéristiques dont nous parlons, sans parler de la politique ? S’il comptait là-dessus, je vois un sacré manque de lucidité dans sa démarche, ce qui m’inquiète et pour eux, et pour la nation.
Espérons qu’il n’ait pas été si naïf.
Quoi qu’il en soit, il y avait en tout cas dans sa démarche l’idée d’aider les autres.
Moi, le manque de tenue, humain trop humain, ce serait s’il oubliait les malheureux, enivré par le pouvoir presque suprême !
En passant, je plains aussi bien des gens commettant des fautes morales… À force de faire honte pour des choses indifférentes, on ne doit pas se plaindre, par exemple, on oublie la justice, la compassion, la loyauté, enfin bref, mieux vaut la paille que la poutre, pour les gens.
Votre réaction aura du moins le mérite d’exemplifier ce que je dis toujours : il ne faut pas confier ses faiblesses, faire confiance à ses semblables et autres erreurs du même genre.
Ou du moins ne doit-on s’y hasarder qu’avec des confidents choisis. Et si possible, pas si on soupçonne que la conversation risque d’être surprise. Ce n’est pas la tenue qui manque à Gabriel Attal, mais la prudence, c’est évident, pour moi.
Notre hôte a écrit :
« Il n’a pas été épargné par des vilenies déversées sur son caractère et sa vie intime par un ennemi d’enfance, Juan Branco, qui le harcelait à l’école primaire et le poursuit encore aujourd’hui de sa haine maladive. Il s’en était remarquablement sorti avec une émotion non feinte en intervenant sur TF1 dans l’émission Sept à Huit. »
Et moi je dis que même si personne n’a contredit directement notre hôte, il est facile de minorer, indirectement, ses dires.
Et dans tous les cas, signifier à Gabriel Attal de se taire en prétendant qu’il manque de tenue.
Non, de prudence.
Tous ceux qui ont persécuté d’autres enfants à l’école, tous ceux prêts à taper sur n’importe quel politicien par ressentiment contre les politiques en général, tous ceux qui en veulent à Macron, tous ceux qui n’apprécient pas trop les homos, surtout ceux qui ne rasent pas les murs…
Cela en fait des gens prêts à le dénigrer par principe.
C’est injuste pour lui. Et risque d’en impacter d’autres : si on fait ce qu’il faut pour rendre les gens amers, il ne faut surtout pas attendre d’eux qu’ils aident les autres. On aura donc les politiciens dont on critiquera les comportements auxquels on les aura poussé.
Le peuple est souverain, tout citoyen, roi, part de la souveraineté : il serait bon qu’il agisse avec le fameux noblesse oblige réclamé, à juste titre, en priorité, des chefs, mais qui échoie aussi à n’importe qui pourvu de cette éminente dignité.
Nous sommes des libres, des citoyens, soit des statuts loin d’être universels, dans le temps et dans l’espace. Tentons d’agir avec la noblesse qu’ils confèrent.
De la tenue !
@Tipaza 17h04
« J’utilise le mot baraka, parce qu’il suppose plus que de la chance, il suppose une autre chose que la simple chance. »
De toute évidence, il me semble possible d’évoquer Macron qui, lui aussi a bénéficié d’une certaine baraka avec l’affaire Fillon révélée par le Canard !
Attal a bénéficié du piètre bilan de Darmanin qui en outre ne fait pas dans la finesse, et de l’absence de charisme de B. Le Maire qui est une sorte d’éteignoir.
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@ Axelle D 16H16
« Voudriez-vous laisser entendre que pour le jeune Gabriel le vol d’Icare a déjà commencé ? »
Aura-t-il un bon parachute pour éviter la dislocation ?
@ Lodi | 10 janvier 2024 à 23:13
« too much »!
Maintenant c’est la vidéo de ses confidences lorsqu’il annonce à son père sur son lit de mort qu’il est homosexuel… On va tout savoir.
Non, sérieux ! On rentre là dans le soap opera…
@ Marcel P | 10 janvier 2024 à 16:14
« le choix du moins pire [Macron] fait que cette situation risque de perdurer. »
Pauvre France… Elle en est réduite à être gouverné par « le moins pire »… C’est très exactement ce qui n’est plus supportable. Et « le moins pire » ose appeler les Français au « réarmement civique » ! Nous avons atteint le royaume d’Ubu…
« C’est le drame du RN d’avoir un électorat pareil »
Vous n’insultez que 13 millions de citoyens français…
@ Axelle D | 10 janvier 2024 à 20:49
« Faites gaffe quand même : je me demande si à force d’adulation, d’encensement et d’adoration aveugle, vous n’allez pas finir par desservir et porter la poisse à vos idoles. »
Vous m’accordez beaucoup d’importance, ma chère Axelle. Sur ce blog où les opinions sont gravées dans le dur chez certains contributeurs, j’imagine mal réussir à faire basculer quiconque dans le camp macronien. Et d’ailleurs je ne le cherche pas.
Je me contente de donner mon avis avec la modestie et la simplicité qui me caractérisent. Rien de plus. Cela ne vous a sans doute pas échappé ! 🙂
@ hameau dans les nuages | 11 janvier 2024 à 00:00
Je ne vérifie pas, je finirais par tomber sur quelque confirmation médiatique si c’est vrai, c’est le plus souvent ainsi que je traite l’écume, seule celle qui arrive jusqu’à mon rivage me reste.
Je pense que si Gabriel Attal en dit autant, c’est pour trouver un peu de compréhension – peine perdue…
Et parce que je suppose qu’il sait qu’il y a un public pour ça : moi, personnellement, je ne connaissais pas les derniers développement, par contre, je n’ai pas pu ignorer qu’il y avait une affaire Delon.
Je me demande bien ce que feraient les médias et de quoi parleraient les gens si les célébrités se mettaient à être vertueuses, discrètes et heureuses.
De calomnies ? On aurait pu douter de l’attractivité de la fumée sans feu avant le développement des fake news, plus aujourd’hui.
Bref, les médias ne font que servir aux gens ce qu’ils désirent, à la merci de leur public.
Les célébrités aussi. Une offre rencontre une demande et ça devrait me choquer ? Il faudrait que je le sois par l’économie de marché. Tout cela est soporifique, mais il ne faut pas que je me rendorme.
Tiens, puisque je suis là, adressons-nous à notre nouveau Premier ministre ou tout autre responsable, pour inciter à se servir de son rang contre les lynchages et pour le relèvement du niveau des études, dans notre pays et tout autre problème, d’ailleurs, plutôt que de se perdre.
Il n’y a pas de dragon et vous n’êtes pas Ségurant !
Et puis, la véritable trace à laisser est de changer le monde en mieux, si je comprends que des besoins affectifs et/ou politiques puissent pousser à se servir de ses failles.
Vous savez sans doute que les failles, ténèbres et médias ont un côté fascinant, et qu’on peut s’y perdre.
Gardez votre chemin, se dérouter, ici, n’a rien de romantique ou de beau comme d’errer dans les forêts, fascinés par les chemins voire tout dénivelés de terrain les évoquant moins que les replis de la terre.
@ Marcel P | 10 janvier 2024 à 16:14
« Oui, c’est le principe. Vous pensiez que le président allait changer ? Et vu les tocards proposés en alternative, que vous soutenez, le choix du moins pire fait que cette situation risque de perdurer. »
Avec la dissolution de l’Assemblée, la démission de Narcisse Ier serait l’une des rares solutions à la crise politique due à l’absence de majorité solide à l’AN. On aurait pu espérer que, une fois n’est pas coutume, Macron soit lucide ; la nomination d’une figurine, Ken ou Barbie au choix, ne résoudra rien.
Quant à faire pis au détriment de la France qu’un européiste fanatique, il n’y a que Merluche ou un échappé d’asile psychiatrique qui puisse y prétendre.
@ Lodi | 11 janvier 2024 à 06:49
« Gardez votre chemin, se dérouter, ici, n’a rien de romantique ou de beau comme d’errer dans les forêts, fascinés par les chemins voire tout dénivelés de terrain les évoquant moins que les replis de la terre. »
Je suis parfaitement d’accord avec vous. Depuis quarante années, par ma volonté, j’ai choisi d’avoir les pieds sur terre, dans la glaise même. Mais vous comprendrez que sentir les remugles jusqu’ici des écuries d’Augias commence sérieusement à énerver les gens. L’Elysée devenant la cage aux folles depuis 2018 relève de la provocation. Cela va mal finir, outre le fait que nous sommes la risée du monde.
« C’est le drame du RN d’avoir un électorat pareil » (Marcel P)
« Vous n’insultez que 13 millions de citoyens français… » (Serge HIREL)
Au contraire, moi qui suis au minimum RN, maxi ultra droite, je prends cela comme un compliment de voir que je gêne toutes cette racaillerie gauchiasse, c’est même une Légion d’honneur, la même que celle de Depardieu que je kif de ouf ! Seul inconvénient mais de taille XXXXL, comme je l’agrafe sur ma braguette, faut pas que je traverse mon slip sinon… aïe !
Au passage j’ai joui à donf quand j’ai vu à la (Allah) télé le salut fasciste géant en Italie, quel bonheur ! La gauchiasserie a déjà dû porter plainte contre la télé italienne pour apologie du fascisme racisme mussolinisme etcétérisme.
Merci cher Serge Hirel, vous êtes ma source d’inspiration quand je suis en panne d’idées.
@ revnonausujai
« Avec la dissolution de l’Assemblée, la démission de Narcisse Ier… »
Mais de quoi parlez-vous ? Le gouvernement a fait passer une réforme des retraites et une loi Immigration. Quel blocage ? On ne peut pas pleurer sur le 49.3 en se plaignant que ça bouge puis ensuite se plaindre que ça ne bouge pas.
« On aurait pu espérer que, une fois n’est pas coutume, Macron soit lucide ; la nomination d’une figurine, Ken ou Barbie au choix, ne résoudra rien. »
Et pourtant personne n’arrive réellement à proposer d’alternative crédible. Crédible de manière large, pas juste pour votre bande de potes.
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@ hameau dans les nuages
« L’Elysée devenant la cage aux folles depuis 2018 relève de la provocation. Cela va mal finir, outre le fait que nous sommes la risée du monde. »
Ah qu’on était bien représentés du temps de François Hollande et Ségolène Royal. Nous n’étions pas du tout la risée du monde. Et le monde est si parfait tout autour de nous. Il y a beaucoup de pays qui peuvent se permettre de donner des leçons.
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@ Serge HIREL
« Pauvre France… Elle en est réduite à être gouverné par « le moins pire »… C’est très exactement ce qui n’est plus supportable »
Elle n’y est pas réduite, elle ne fait que cela depuis au moins les années 1980. C’est insupportable ? Et ensuite ? Vous allez décréter un changement ?
Je ne me suis jamais reconnu dans le courant représenté par Macron, je suis très critique de l’impact du macronisme sur la vie politique française.
Tant qu’il n’y aura pas moins pire, il faudra bien vous y faire.
« C’est le drame du RN d’avoir un électorat pareil
Vous n’insultez que 13 millions de citoyens français… »
Mon message est très explicitement adressé à anne-marie marson, dont j’ose espérer qu’on ne trouve pas 13 millions d’exemplaires en France. Rassurez-vous. Ancienne coco, toujours la larme à l’oeil en rêvant de l’Armée rouge, qui ne manque aucune occasion de faire l’ultra-droite la plus bête, au secours !
Relisez cette phrase. C’est le drame DU RN. C’est un drame POUR LE RN autrement dit. Il me semble que la phrase suivante explicitait le propos.
Le sujet n’est pas de définir l’électorat du RN mais de voir à quel point ceux qui s’en revendiquent très explicitement lui font une contre-publicité.
Pendant très longtemps, l’épouvantail, c’était Jean-Marie Le Pen. Logique, il ne voulait pas le pouvoir. Une part de son fan-club déplaisait, les gros bras néo-nazis oscillant entre FN et PNFE, aussi, même si dès les débuts ils étaient tenus à l’écart même en interne. Mais à quoi ça sert que Marine Le Pen fasse tout pour normaliser son parti, ce qui avait outragé une partie de la vieille garde moisie aux débuts, si c’est pour maintenant avoir une masse de supporters qui pavoisent en refaisant du Jean-Marie Le Pen plein gaz ?
Une fois encore : qui voudrait s’y associer – et donc avoir des représentants qui vont aussi devoir satisfaire ces gens-là ?
Requête à Patrice Charoulet.
En rhétorique écrite, comment peut-on qualifier, ou nommer, une calomnie ou une diffamation écrite intentionnellement au conditionnel par son auteur pour donner l’impression que ce n’est qu’une hypothèse, une question posée, une supposition, une rumeur ou un bruit qui court ?
Par exemple : « Gabriel Attal, il semblerait que ce soit le mignon du président ! Dommage car sans cela, ayant manifestement culture, intelligence et qualités humaines, il aurait pu faire son chemin » etc.
Et devant le tollé, ce conditionnel permet alors de botter en touche, l’auteur étant satisfait(e), l’allusion ne manquant pas de laisser des traces, c’est une loi du genre…
Sa réponse ?
« À ceux qui ne savent pas lire un commentaire sans l’interpréter en mauvaise part pour discréditer, voire salir son auteur en lui prêtant leurs propres travers et méchanceté, je tiens à préciser ce qui suit :
Primo : j’ai écrit mon post au conditionnel : « il semblerait » etc. »
Ce conditionnel est-il : insidieux, sournois, allusif, vicelard, crado, dégueu, pourri, je ne sais, d’où ma requête pour trouver un nom à cette « figure de rhétorique » !
Si j’avais écrit « Axelle D semblerait atteinte de démence sénile », j’aurais pu répondre aux réactions scandalisées de la dame : « À ceux qui ne savent pas lire un commentaire sans l’interpréter en mauvaise part pour discréditer, voire salir son auteur en lui prêtant leurs propres travers et méchanceté, je tiens à préciser ce qui suit :
j’ai écrit mon post au conditionnel« … CQFD !
Je remercie Patrice Charoulet de bien vouloir s’infliger ce pensum !
@ Deviro | 20 janvier 2024 à 23:21
En rhétorique écrite, je ne sais pas, mais en bon français, ça s’appelle du f… de g…
En anglais, ça s’appelle « la marmite qui reproche à la théière d’avoir le cul tout noir ».