Après la mort de Jacques Chirac et le bel hommage – toujours trop long – du président de la République, nous nous trouvons dans cette zone ambiguë où le coeur est chagriné mais où l’écrit a le droit d’être libre.
Cet étrange et impressionnant climat où on considère avec étonnement, voire stupéfaction, à cause de la disparition d’un homme illustre durablement affaibli, ce qui relève de notre condition de mortel.
Jacques Chirac : tant de personnages en lui, tant de casaques au cours d’une vie politique qui est une Histoire de France et qui pour beaucoup de ses épisodes fait partie de cette mythologie qui s’attache, parfois de leur vivant, toujours après leur décès, aux personnalités d’exception (Libération).
En vrac si on me le permet.
Une force de la nature.
Une beauté, une allure, une apparence, une empathie, une expressivité du corps et du visage, l’offrande de ses mains, on n’avait pas l’impression d’une comédie mais d’un élan vrai et sincère. Art suprême du politique ou authenticité de son caractère qui aurait aimé profondément les Français ?
La conquête de la Corrèze à la Bonaparte. Il est tout seul et il va s’attirer les suffrages parce qu’il y a ceux qui le soutiennent immédiatement et des adversaires qui sont sous le charme.
Sa fidélité et son admiration pour Georges Pompidou qui savait qu’il pouvait tout lui demander, surtout l’impossible.
Le bretteur infatigable et tonitruant qui parcourait le pays et secouait les plateaux de télévision.
Le fauve ambitieux, entreprenant, belliqueux mais aussi sous influence d’un couple politique qui l’a longtemps stimulé, pensant à sa place, et qu’il a déçu ; puis Chirac reprenant son autonomie grâce à son épouse qui détestait Marie-France Garaud et Pierre Juillet qui avaient eu le tort de la sous-estimer!
Le ministre et sa passion jamais démentie pour le monde agricole avec ses longues visites au Salon de l’agriculture. Le cul des vaches ne lui faisait pas peur ! Probablement la fonction où il a le mieux réussi en s’attirant la reconnaissance d’un monde pourtant difficile à contenter.
Le tacticien sans scrupule qui fait gagner Valéry Giscard d’Estaing en 1974 et obtient sa récompense : Premier ministre.
L’autorité fragile d’un Jacques Chirac qui fait des complexes face à une mécanique intellectuelle un tantinet condescendante à son égard.
Le départ avec fracas. La volonté de revanche, le ressentiment comme stratégie.
Le RPR : l’idole de la droite conservatrice, l’ordre certes mais avec le mouvement permanent de son chef.
Maire de Paris : un magnifique coup de force, une victoire qui fera de lui, quoi qu’il se passe, quoi qu’il ait fait, avec ombres et lumières, le chouchou des Parisiens. Il les représentait bien et la France de province, avec lui, n’était pas oubliée, tant il y avait de la glaise dans son élégance.
Le traître qui en douce fait voter en faveur de François Mitterrand pour faire mordre la poussière républicaine au président Giscard d’Estaing.
L’adversaire résolu du Front national alors qu’il n’a pas peur des mots – « le bruit et l’odeur » par exemple – qui révèlent les difficultés de la quotidienneté des gens modestes confrontés à une immigration profitant de l’assistance et vivant comme elle l’entend.
La trahison gourmée d’Edouard Balladur qui fait plonger un Jacques Chirac miraculeusement sauvé par le discours sur la fracture sociale, les Guignols et son incroyable propension, un petit moment de fléchissement passé, à constituer l’énergie du désespoir en machine d’espérance et, contre toute attente, de victoire.
Un septennat puis un quinquennat qui ont oscillé entre déceptions et immobilisme.
Une politique du coeur plus que de l’efficacité. Les événements emblématiques relèvent de la morale historique, de l’angoisse mondiale, de l’intuition exemplaire : dans le désordre : sur Vichy, Johannesburg, son refus sur l’Irak, son hommage à François Mitterrand. Jacques Chirac, à la surprise générale, est moins un homme d’action que de convictions éthiques.
« Le mousquetaire du monde multipolaire » aussi, selon la pertinente définition de Laure Mandeville dans le Figaro.
Sa victoire facile contre Jean-Marie Le Pen, dont malheureusement il n’a rien su faire.
Le président fragilisé et que les Français aiment de plus en plus à cause de la joute incessante menée contre lui par Nicolas Sarkozy dont les ambitions ne peuvent pas attendre ; et par l’adhésion que son épouse apporte systématiquement à la lutte de N. Sarkozy, pour renvoyer à son mari la monnaie de sa pièce tout emplie de déconvenues privées.
Le faux béotien mais l’homme de culture, connaisseur indépassable de l’art asiatique, défenseur convaincant des arts premiers.
Jacques Chirac face à lui-même dans les dernières années où quelques fidèles continuaient à le voir et où il demeurait, j’en suis sûr, dans la sensibilité de tous avec un mélange de considération et de sympathie. Il était des nôtres.
On n’a jamais oublié le grand séducteur, la tête de veau, la bière Corona, les immenses enjambées, sa révolte contre le service d’ordre israélien, sa dilection compétente pour le sumo, son infinie et pudique discrétion sur les drames de sa vie familiale et paternelle, et tout ce qui le constituait comme un Français dont on avait pu contester la politique – plutôt l’absence de politique – mais auquel on demeurait intensément attaché parce que malgré ses transgressions il nous ressemblait et à sa manière nous rassemblait comme l’a très bien dit Emmanuel Macron.
Jacques Chirac : une force sensible.
Bel hommage, tellement mérité.
Un président humain et attachant qui aimait la France et l’a toujours représentée et servie avec honneur…
Qu’il repose en paix !
Jacques Chirac a essayé de résister à George Bush junior pour que par la suite Sarkozy aille passer des vacances avec Rachida Dati chez ce même George Bush.
Une raison de plus de voter Hollande.
On ne pourra pas empêcher que des tonnes de larmes soient versées sans que le GIEC s’inquiète.
On ne pourra pas empêcher que des mégatonnes de papier soient imprimées à la gloire du grand disparu.
On ne pourra pas empêcher le bouleversement des émissions de radio, télé, programmations culturelles qui seront consacrées à 99 % aux « hommages » de l’homme ‘’le plus aimé des Français’’.
Je m’arrête donc ici. Mon silence n’en est que plus hostile.
Portrait aimable
Un contemplatif : amoureux de la densité d’un haïku, du poli brillant d’une laque.
Un curieux : à la recherche insatiable de ces objets de nos très lointains ancêtres, qui sont à la fois beaux dans leur forme, utiles dans leur usage, mystérieux dans leur objet.
Un amoureux de la famille qui a voué à ses deux filles un attachement profond et inextinguible.
Qu’est allé faire cet esthète attendri à l’ENA, puis dans la politique ? Il n’avait aucune des qualités nécessaires pour gouverner un pays et, forçant sa nature, il a caché sous un activisme forcené son manque d’appétence pour la gestion des hommes, son indifférence à l’histoire. Cette voracité pour séduire toutes les femmes qui lui tapaient dans l’œil, cet appétit pour boire et ingurgiter des tonnes de nourriture, donnaient l’impression d’une frénésie insatiable. Un défoulement d’une nature trop riche qui ne trouvait aucun intérêt à forcer le destin d’un peuple.
In fine, un homme probablement malheureux, qui n’a pas su faire le bonheur de la France.
——
Portrait vachard
Mi rad-soc, mi escroc. Du radicalisme il a gardé la tentation à politiquement ne rien faire. Quant à ses tromperies elles ont concerné aussi bien ses électeurs bernés par ses fausses promesses que ses concurrents abusés par sa prétendue bonhomie.
Marie-France Garaud l’avait définitivement jugé : « Il n’était pas du marbre dont on fait les statues mais de la faïence dont on fait les bidets ». Sa place est dans les égouts de l’histoire.
Dernières pelletées de terre
A ces portraits qui datent de quelques années, je ne vois rien d’autre à ajouter que d’éviter toute manifestation de joie à la disparition de cet histrion auquel je ne peux pardonner de m’avoir abusé.
Qu’il rejoigne dans l’anti-Panthéon de l’Histoire de France les Guy Mollet, Lebrun, Mac Mahon, Polignac, et autres ratés de notre roman national.
Jacques Chirac est un beau destin français. Sa disparition ne laisse pas indifférent.
Car qu’on le veuille ou non, il a marqué notre mémoire française : son premier succès à la députation sous la houlette de Georges Pompidou dont il devint le poulain, son passage pour deux mois seulement au ministère de l’Intérieur avant que son mentor ne s’éteigne suite à une maladie de Waldenström, sa trahison de la candidature de Chaban-Delmas à la présidentielle de 1974, sa démission à l’été 1976 de son poste de Premier ministre claquée au visage de Giscard d’Estaing, la création du RPR et la prise de la Mairie de Paris, son élection improbable à la présidentielle de 1995 après la trahison de son ami de trente ans Balladur doublée de celle du fils spirituel Sarkozy qui avait eu le culot de s’immiscer dans son intimité familiale, la nomination d’Alain Juppé en qualité de Premier ministre, les révoltes populaires de la fin 1995 ayant avorté les réformes, la dissolution de l’Assemblée nationale qui installa la cohabitation avec Lionel Jospin, les 35 heures de Martine Aubry, la présidentielle surréaliste de 2002 où il affronta Le Pen au second tour, son refus en 2003 de mener la guerre en Irak pour le plus grand honneur de la France, son accident vasculaire cérébral en 2005, son incapacité d’éradiquer Sarkozy au profit de Dominique de Villepin lors de la présidentielle de 2007, sa retraite et ses séjours à Saint-Tropez chez son ami François Pinault et ses descentes chez Sénéquier où il adorait reluquer les beaux attributs féminins, la jubilation d’une cérémonie au musée du quai Branly où il intronisa François Hollande à la présidentielle de 2012 pour battre le félon.
Sa dernière apparition publique, en fauteuil roulant, se tint à l’enterrement en 2016 de son enfant Laurence. Ce fut le déchirement de sa vie car sa fille était partie avant lui. À présent, il l’a rejointe jusque dans sa dernière demeure.
Jacques Chirac ne se forçait pas pour être sympathique. Il était ainsi. En Corrèze et au Salon de l’agriculture, il n’avait pas son pareil pour se faire aimer des gens… Il était un phénomène rare en politique française, une grande gueule qui plaisait aux dames, un grand gaillard fonceur, bête politique inégalable lors des joutes électorales.
L’instant charnière de sa vie eut lieu en 1994-1995 : après deux échecs à la présidentielle, il était au fond du trou, délaissé par tous, au plus bas des sondages. L’avenir était sombre voire inexistant. Plus personne ne croyait en ses chances de devenir président de la République jusqu’au miracle… François Mitterrand l’adouba, lui affirmant que son tour était venu et qu’il l’assisterait pour évincer l’abominable Balladur, traître institutionnel, parjure, engoncé dans ses certitudes de chaises à porteur et de gants protecteurs des vilaines souillures du peuple.
À la présidentielle de 1995, Monsieur et Madame Chirac l’emportèrent. Ils récidivèrent en 2002 dans les circonstances connues. Il faut dire « Monsieur et Madame », car comme toujours, sans Madame, personne admirable et persévérante, Monsieur n’aurait pas eu de destin.
Ainsi Bill Clinton, alors Président des Etats-Unis, avait rappelé à sa femme qu’elle avait vécu ses premiers émois amoureux avec un jeune homme devenu pompiste. Il ajouta : « Tu t’imagines si c’était lui que tu avais épousé ? ». Hillary lui répondit : « Si je l’avais épousé, ce n’est pas toi qui serais aujourd’hui Président des États-Unis. »
Dans un autre genre, puisque Jacques Chirac a été infidèle, le Prince de Conti Louis-Armand de Bourbon (1695-1727) était connu pour sa laideur. Sur le départ, il prévint son épouse : « Madame, je vous recommande de ne point me tromper pendant mon absence. » Celle-ci répliqua : « Monsieur, vous pouvez partir tranquille. Je n’ai envie de vous tromper que lorsque je vous vois. »
COMMUNIQUÉ DU GOUVERNEMENT
Le Missié is dead !
Greta nous avait prévenus à l’ONU : nous allons mourir !
Et toc, trois jours plus tard Chirac meurt. C’est vous dire la force prévisionniste de cette jeune personne.
Perso la p’tite Greta commence à me faire peur avec ses présages puisque, d’après elle, il y aura encore des morts dans le monde avant que ne soit interdite l’extraction du lithium (cher à Bolloré et aux Chinois) en Bolivie, celui inclus dans la fabrication des batteries des iPhones à des pas de prix de notre chère jeunesse écolo.
Mais ça elle ne peut pas le dire à l’ONU ça ferait mauvais genre, d’autant que toute sa tribu en a un d’Iphone à des pas de prix, lithium inclus.
Au fait, à part engu**ler ses parents, et le reste du monde pour faire diversion, elle propose quoi la Greta pour que ses rêves se réalisent ? Ne plus acheter d’Iphone, ne plus utiliser Internet pollueur en tout genre, ou ne plus acheter de Converse (ex.) fabriquées pour trois boules en Indonésie livrées chez nous par conteneurs (avions ou bateaux) et vendues entre 70 et 100 euros la paire ?
J’ai bien aimé aussi le nouvel écologiste à rotation (180 degrés) Yann Arthus-Bertrand qui a fait toute sa notoriété donc sa fortune en étant sponsorisé par des pétroliers et véhiculé par des hélicoptères pour, notamment, vendre ses photos « vues du ciel ». Un peu comme Hulot avec son émission télévisée Ushuaïa en somme.
Parodiant Audiard je dirai : « C’est curieux chez tous ces écologistes cette repentance après s’être fait des cou**les en or avec les pétroliers qu’ils honnissent aujourd’hui ».
En même temps une bonne partie du pétrole vient des mers du Nord, dont la Suède, du coup c’est moins grave.
Magnifique éloge.
Je ne dirai plus jamais de vous : excellant dans l’hommage rendu aux qualités d’un homme mais ne pouvant résister dans la phrase suivante à l’incise qui en atténue l’effet voire l’annule…
On se souvient du dessin de Faizant lors du décès du Général… par quoi donc remplacer l’image du chêne abattu devant lequel la Tour Eiffel s’incline en pleurant ?
J’aurais aimé, Monsieur Bilger, que ce texte fût celui de monsieur Macron hier soir, sauf une phrase qui ne seyait pas à la stature de monsieur Chirac : « Le traître qui en douce fait voter en faveur de François Mitterrand pour faire mordre la poussière républicaine au président Giscard d’Estaing. »
Il ne faudrait pas oublier les avanies que monsieur Giscard d’Estaing lui a infligées, que vous évoquez d’ailleurs, et qui ont fait de l’ancien Premier ministre de ce président de la République un ennemi politique. D’autant que monsieur Chirac avait aussi brillamment coulé l’investiture à la Mairie de Paris de monsieur Michel d’Ornano par monsieur Giscard d’Estaing, devenu opposant au général de Gaulle lors du référendum de 1969 et adversaire de l’UDR.
Certes, en créant le RPR et en marginalisant les « barons du gaullisme » par un coup de force interne, monsieur Chirac avait soutenu la candidature à la présidence de la République contre monsieur Chaban-Delmas. Ainsi, il avait trahi sa fidélité au parti gaulliste initial et obtenu en 1974 le poste de Premier ministre. Il a quitté cette fonction avec fracas en 1976 pour voir ensuite monsieur Giscard d’Estaing tenter de torpiller le RPR en poussant le pion Robert Boulin…
C’est donc bien une guerre de tranchées que se sont livrés ces deux ennemis politiques irréductibles et il me semble donc difficile dans cette situation de parler de traîtrise ou de trahison.
En revanche l’on peut considérer qu’en 1995 la candidature de Monsieur Balladur assisté par monsieur Sarkozy, pourtant poulain politique de monsieur Chirac, était une trahison au sein même du RPR… Mais cette fois en n’ayant pas réussi à déboulonner le chef, contrairement à monsieur Chirac vingt ans auparavant !
« Jacques Chirac : une force sensible »
Incontestablement « une force » cher P. Bilger !
Sensible ? Peut-être ! Mais aussi et pour beaucoup, une empathie calculatrice.
Le coup de poignard dans le dos à Giscard, donc à la droite, est bien la confirmation de ce qu’il disait de lui-même : « Je ne suis pas de droite ».
Un vrai radical-socialiste de jeu de rôle ! Radicaux-socialistes qui ne sont d’ailleurs ni radicaux ni socialistes ! Plutôt politiquement à géométrie variable selon l’air du temps et leur avantage.
Je ne lui ai pas pardonné électoralement. Et depuis sa trahison de la droite, je n’ai plus jamais voté pour lui.
Les quelques lignes que vous lui consacrez sont bien meilleures que le texte ennuyeux de Macron. Pour rendre hommage à « cette force qui va… » on aurait aimé Cyrano, nous avons eu Perdican !
La plupart des qualités de J. Chirac développées dans l’intervention d’E. Macron sont exactement celles qui manquent à notre Président.
Il restera dans l’Histoire pour son opposition virulente à la guerre décidée par George Bush. Il connaissait le Moyen-Orient mieux que la plupart des diplomates.
Sa soi-disant « aversion » pour le FN était sous-tendue en fait par sa proximité d’avec la communauté juive dont il savait la puissance. Encore un jeu de rôle ! Il en a tenu tellement !
Cordialement.
Chirac était séduisant, énergique et charmeur. Cela suffit-il à faire un bon président ? On va imposer une minute de silence en son honneur aux enfants des écoles. Qu’ont-ils fait pour mériter ça ? Staline est mort ?
Chirac représente tout ce qui est détestable dans la politique française : l’inaction, la dépense publique sans limites, la préférence donnée aux petites phrases et au « charisme » sur les décisions pertinentes — et n’oublions pas la corruption, ouverte, manifeste, éhontée. Un homme d’Etat, ça ?
J’ai dû lire sa nécrologie dans la presse britannique pour apprendre qu’il avait fait aménager un baisodrome dans son autocar de campagne, aux frais de la Mairie de Paris : carrément une chambre à coucher à roulettes payée par le contribuable, pour honorer ses innombrables maîtresses.
Le chroniqueur du Daily Mail précise qu’aucun politicien n’aurait pu s’en tirer en Angleterre avec de tels comportements. Les journalistes britanniques lui auraient posé des questions infiniment plus gênantes que leurs confrères français.
Sans compter que de nombreuses journalistes du beau sexe sont passées dans son lit, ce qui facilite un peu les choses…
En plus, il a fini sa vie dans un luxueux appartement parisien offert par un affairiste libanais. En remerciement de quoi ? Un ancien président est dans le besoin, en France ?
Chirac, c’est un peu comme les salers du Salon de l’agriculture qu’il aimait tant : il faut admirer le bestiau de loin, en romancier, en amateur. Il ne faut surtout pas l’avoir à la tête de son propre pays…
A propos de Jacques Chirac.
Tiré d’expériences personnelles
Ecologie :
Alors Maire de Paris
Les autocars de touristes venant visiter Notre-Dame et l’île de la Cité se parquaient le long de la rue du Cloître-Notre-Dame côté Notre-Dame, l’un derrière l’autre. Tous laissaient leurs diesels en route pour maintenir le chauffage l’hiver et le climatisation l’été. Conséquences : tout le flanc nord de Notre-Dame tournait au noir et le CO2 dévorait les gargouilles, tous les appartements de l’autre côté de la rue s’imprégnaient d’une couche graisseuse noire.
Une pétition des résidents de la rue fut adressée à Jacques Chirac pour protester. La réaction fut immédiate : interdiction de parking aux autocars, autorisation d’arrêt uniquement pour décharger les touristes devant Notre-Dame, ouverture d’un parking pour les autocars sur un quai plus ou moins à l’abandon de la Seine côté rive gauche.
Notre-Dame n’avait jamais vu tant de résidents de la rue venir prier saint Jacques !
L’Homme et le Politique :
Campagne présidentielle de 1988
Découvrant que les fonctionnaires de l’ambassade de France à Lagos menaient une campagne discrète en faveur de Mitterrand, trois d’entre nous, dirigeants, formèrent un comité et montèrent une campagne en faveur de Jacques Chirac pour contrer les fonctionnaires, eux avaient les informations, nous des moyens financiers supérieurs et un informateur discret dans l’ambassade.
Résultat : les résidents français au Nigeria votèrent à 74 % en faveur de Chirac.
Nous n’étions hélas pas assez nombreux pour faire la différence.
Il a quand même pris le temps de nous féliciter et nous remercier pour avoir obtenu son meilleur score.
Géopolitique :
Deuxième guerre d’Irak.
Alors Premier ministre, Jacques Chirac avait vendu un projet nucléaire à Saddam Hussein, Osirak.
Le projet en construction, au stade génie civil, fut bombardé et détruit par l’aviation israélienne avec la bénédiction des USA.
Deux ingénieurs français furent tués lors de ce bombardement.
Le directeur du projet (polytechnicien), le directeur des travaux de génie civil (ingénieur de génie civil) et la secrétaire du projet, qui entre-temps avait épousé le directeur des travaux, étaient en poste à Lagos dans les années 80 et nous avaient raconté tous les détails.
Histoire peu connue car occultée par nos médias, Jacques Chirac était furieux contre Israël à qui la France avait remis toutes les informations nécessaires pour se fabriquer discrètement leur propre bombe atomique.
Ce n’était pas la seule raison pour son opposition à suivre GW Bush en Irak, mais il devait y penser.
Israël et les USA l’avaient ignoré et tué deux de ses Français.
Donc roi pas si fainéant que cela !
Paix à son âme et condoléances à ses proches.
Je ne sais pas si Chirac était une « force sensible », mais il il a réussi à passer sa vie à se la faire payer par d’autres, dont nous contribuables !!
Macron a rendu hommage à Chirac avec sa voix d’évêque et son air triste de circonstance, en le regardant je me rendais compte du fossé entre la génération des politiciens d’antan tâtant du cul des vaches (et pas que ceux de nos bovins…), buvant des coups et avalant toutes les charcutailles qui traînaient et celle d’aujourd’hui avec des petits marquis au sexe imprécis ayant peur de leur ombre !
Mais Chirac aura réussi à fossoyer la droite dans sa quête éperdue de la satisfaction de la gauche. Un socialiste bon teint qui déclara voter Hollande plutôt que Sarkozy, une énième traîtrise à son camp après celle de 1981 !
Un bilan médiocre au plan économique dans une conjoncture un tout petit peu plus rose qu’aujourd’hui doit être inscrit dans la colonne des échecs tout comme son refus de voir figurer l’héritage chrétien de l’Europe dans le Traité de 2004.
Je ne parle pas de du maintien de la figure tutélaire de la France dans nos ex-colonies africaines qui continue à nous plomber…
On est plus grand mort que vivant dit-on, et puis il aimait, dit-on, les Français (peut-être parce que ce sont aussi des veaux ?). C’est en tout cas mieux que de préférer, comme Macron, la Banque centrale et la Commission européenne…
Jacques Chirac, je l’aimais bien finalement. J’ai même voté pour lui, bien malgré moi, au second tour de l’élection présidentielle de 2002, alors que j’avais déjà imprudemment fait l’acquisition de quelques bouteilles de champagne pour fêter l’élection de Lionel Jospin.
La faute à la fameuse gauche plurielle qui a permis à J-P Chevènement et Christiane Taubira de se présenter, lui grappillant ainsi les quelques dixièmes de points qui lui manquaient pour passer le second tour et donc être élu, car Jacques Chirac était très bas dans les sondages. N’oublions pas qu’il a passé le premier tour avec 19,8 % des suffrages exprimés.
Mais avec le recul je ne regrette pas, car il a eu le cran de dire non à G.W. Bush. Ce qui a épargné la vie de nombre de nos soldats dans le bourbier irakien. Au passage, cela lui a valu les foudres de la presse anglo-saxonne qui ne lui a jamais pardonné.
Bon, il est vrai qu’il n’a pas été très clean avec Giscard en laissant, nous dit-on, des consignes à ses amis afin de favoriser l’élection de François Mitterrand. Mais après tout VGE avait fait de même avec le Général en manifestant son opposition à la réforme du Sénat et la régionalisation voulue par de Gaulle. Référendum fatal de 1969 qui a contraint ce dernier à démissionner.
Et puis Chirac n’a-t-il pas été lui-même trahi par Nicolas Sarkozy en 1995 ?
La politique n’est faite que de collusions et de trahisons. Il n’y a pas de place pour les enfants de chœur.
Depuis son départ de l’Élysée, il faut bien reconnaître que la place de la France dans le monde a baissé.
Chirac avait fière allure avec sa haute stature sur les photos officielles du G20 et du G7. On ne voyait que lui. Paix à son âme.
Belle oraison funèbre, M. Bilger. Vive, élégante et bien frappée, je pense que Chirac l’aurait appréciée. Le côté qui m’attirait le plus chez l’ex-président était, comme vous l’avez noté, celui du faux béotien érudit. Le musée du Quai Branly est une bien belle idée. Et puis le non à la guerre en Irak de 2003 (une pensée pour Chevènement au passage)…
Il restera aussi, je pense, le débat avec Mitterrand en 88, semblable au combat Ali-Foreman : nous ne reverrons jamais rien de tel.
Jacques Chirac a couru toute sa vie.
Après le pouvoir dont une fois conquis il ne savait trop que faire.
Après la vie qu’il a croquée à pleines dents.
Après les femmes dont beaucoup ont couru après lui.
Après les autres, tant il aimait les gens.
Après des cultures d’avant ou d’ailleurs.
Après sa fille Laurence qui voulait s’échapper de ce monde.
Après lui-même, sans peut-être jamais se trouver vraiment.
Jacques Chirac : la force intranquille
@ Robert M. 27 septembre 2019 à 18:21
« Il a fini sa vie dans un luxueux appartement parisien offert par un affairiste libanais »
Non, il a fini sa vie dans un appartement prêté par son ami Pinault.
La question : « En remerciement de quoi ? » reste entière.
Sympathique, charmeur, généreux… avec l’argent des autres.
Un côté parasite et profiteur.
Je pense que quelque part Balkany paye l’addition chiraquienne, en tout cas une partie.
Un portrait, celui de notre hôte, éloge sans aucun doute, « il nous ressemblait et à sa manière nous rassemblait comme l’a très bien dit Emmanuel Macron », pour conclure, l’adhésion par le « nous » répétitif, pour convaincre ou plutôt se convaincre… Trop enveloppant aussi, vite atténué par le portrait d’un autre :
https://www.francetvinfo.fr/politique/jacques-chirac/mort-de-jacques-chirac-il-a-abaisse-la-fonction-presidentielle-affirme-le-juge-halphen_3633295.html#xtor=AL-79-%5Barticle%5D-%5Bconnexe%5D
La croûte et la mie du pain, indissociable.
J’ai beaucoup aimé ce grand fonceur, plein d’empathie pour les gens de tous les milieux, du plus modeste au plus nanti, handicapé ou en pleine forme, citadin ou rural, intellectuel ou non. Il aimait la vie et donnait envie de foncer.
En 1995 j’étais allée à un meeting de Balladur à Nogent-sur-Marne pour voir ce qu’il avait à dire, ce qu’il proposait. Avec mon époux nous avons tout de suite compris qu’il n’avait pas beaucoup de charisme, pas beaucoup d’idées, rien à voir avec les discours enflammés et convaincants de Chirac, le bulldozer.
Il avait une prestance, une voix qui portait, une allure de Président. J’aimais aussi pendant sa présidence (et après) son épouse Bernadette, une femme de tête et de grande tenue. Le drame de leur fille les a sans doute rendu plus charitables et plus sensibles aux malheurs des autres. Ils ont gardé cette blessure personnelle en toute dignité et discrétion.
Evidemment on peut lui reprocher beaucoup de choses, du moins sous son second mandat, la dissolution de l’A.N. qui a précipité le retour d’un gouvernement socialiste, le changement du septennat en quinquennat, etc. mais on peut dire qu’il aimait la France et les Français et que cela se voyait. Nous n’avons pas retrouvé cela avec ses successeurs. Il essayait au moins de rassembler, aujourd’hui le mépris affiché contre certaines catégories de Français clive et fracture.
Dommage qu’il ait insisté pour ne pas inscrire dans la Constitution européenne ses racines chrétiennes, cela aurait peut-être évité aux vagues migratoires musulmanes de vouloir imposer leur modèle religieux comme s’il était le seul qui vaille dans les pays européens.
Il a su dire NON à la guerre en Irak, qui depuis dit non et particulièrement aux ONG, aux associations nationales ou internationales qui, grâce à leur tapage médiatique et à leurs manifestations bruyantes obtiennent ce qu’elles veulent.
Au-delà des hommages sincères ou non, je suis triste de ce départ, c’est un peu de notre Histoire qui part avec lui.
Jacques Chirac est mort, paix à son âme..
Mais au-delà de la mort d’un homme se trouvent les résultats politiques qui nous affectent aujourd’hui encore..
JC a été l‘inventeur de la Drauche, c’est-à-dire de la droite qui fait une politique de gauche…
Tombeur de Giscard, il a favorisé la victoire de Mitterrand en sous-main (rappelez-vous l’affaire des diamants, qui n’ont jamais existé, on le sait aujourd’hui).
La transformation du septennat en quinquennat, qui empêche toute cohabitation et toute réélection à un second mandat jusqu’à aujourd’hui
La fin du service militaire qui a tué la cohésion sociale.
Le front républicain qui permet à tout candidat devant le FN au second tour d’être réélu quels que soient les résultats du premier.
L’élection législative placée après la présidentielle organisée par Jospin, qui permet à un Président mal élu d’avoir quand même une majorité, etc.
Ce sont ces actions qui ont fait que nous sommes dans une telle me*de sur tous les plans, dans une pseudo-démocratie institutionnalisée qui doit vivre avec le peuple qui gronde, l’administration qui gouverne dans le népotisme éclairé largement incestueux du « en même temps ».
Le « en même temps » c’est l’invention de J. Chirac…
Sur ses traces Macron fera un deuxième mandat, que vous le vouliez ou pas, grâce à la manipulation constitutionnelle florentine de J. Chirac digne de Machiavel ou des Borgia.
En 1968, M. Pompidou qui était le Premier ministre de la grande Zoa, avait reçu pour mission de faire reprendre le travail aux syndicalistes. Pour ce faire, il envoya le jeune Chirac aux dents longues dans les bas-fonds de Pigalle. L’histoire raconte qu’il avait un revolver, mais rien ne prouve qu’il portait une valise. Quoi qu’il en soit, Chirac avait su trouver les mots rouges puisqu’il avait l’expérience de la vente du journal l’Humanité.
Je me contenterai de citer Marie-France Garaud:
« Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité il est de la faïence dont on fait les bidets. »
@ breizmabro | 27 septembre 2019 à 17:05
Greta n’avait pas besoin de nous le rappeler, nous allons tous mourir, elle nous dit seulement que ce sera d’empoisonnement plutôt que de vieillesse !
Pour comprendre Greta, il faudrait peut-être forer (terme pétrolier) du côté de la famille royale de Suède et de son gouvernement, vous n’avez pas remarqué, c’est nouveau, les Suédois sont devenus fans du chemin de fer et haïssent les avions, ces choses volantes polluantes.
Greta est un gigantesque et bienvenu scoop pour les médias, pas plus, ils commençaient à se lasser de Trump ! Ce n’est pas d’elle dont il faut avoir peur, c’est des médias qui aboient autour.
Le premier danger de notre empoisonnement n’est pas le CO2, ou le pétrole, le premier danger ce sont toutes les cochonneries que nous déposons sur nos sols dont des liquides douteux qui s’infiltrent dans nos nappes phréatiques et dans nos océans via nos rivières et fleuves.
Le deuxième danger est le commerce des déchets des usines de transformation de tous pays qu’ils vont déposer sur des terrains vierges dans les pays pauvres, finances à l’appui, Bénin par exemple.
Précision : le pétrole qui nous vient du Nord vient de Grande-Bretagne et de Norvège, pas de Suède.
Le pétrole ne mérite que la médaille de bronze dans la coupe mondiale du meilleur salopard (dans le sens noble de salir).
Les pétroliers honnis aujourd’hui par les médias, lesquels étaient heureux de venir nous rendre visite au Sahara en 1960, mais plus après 1962, d’enthousiasme nous donnaient même du « Nouveaux seigneurs ».
Encore une royauté abattue par une révolution, celle de l’avènement des écologistes.
Mais vous aviez raison il y a quelque temps, mieux vaut parler de homards qui eux sont ravis de consommer les bébêtes issues du pétrole déposé sur les côtes bretonnes : Torrey Canyon, Olympic Bravery, Boehlen, Amoco Cadiz, Gino et Tanio, dans l’ordre.
Les homards et les crabes ont compris que le pétrole était une matière organique, donc rapidement dégradable, pas les écologistes.
Encore que, l’un d’entre eux… de Rugy, doit maintenant haïr les homards encore plus que le pétrole !
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@ Robert Marchenoir | 27 septembre 2019 à 18:21
Prendre les Britanniques pour vertueux montre que vous devez être très jeune et devez lire leur presse depuis peu, et pas la bonne !
Eux leur vertu ignore les sexes, de Henri VIII à “Membres du Parlement ayant une grande libido”, une liste de 36 députés britanniques dénoncé par The Times il y a deux ans, en passant par les fameux cinq de Cambridge, Burgess and Co.
C’est bien de vouloir jouer les emm…quiquineurs Robert mais documentez-vous avant d’écrire ce qui vous passe par la tête.
A propos de votre âge et de vos textes, les gamins d’antan appelaient cela « jouer à l’intéressant ! ».
On aurait aimé que cette « force sensible » soit aussi mise au service d’une modernisation et d’une dynamisation de l’économie française. On en parle peu, mais le pays s’est fait damer le pion dans bien des domaines (dans le numérique notamment). Certes Chirac ne peut être tenu pour responsable de tout, mais il aurait pu mieux déléguer.
Je reconnais cependant qu’il est malvenu de formuler des réserves alors que l’on n’entend actuellement que des laudateurs. Et ils n’ont pas tort.
Peu importe d’ailleurs, un président qui n’est plus en exercice et qui décède devient quasiment un héros national.
Un moyen de conjurer notre propre destinée ?
@ Robert Marchenoir | 27 septembre 2019 à 18:21
@ boureau | 27 septembre 2019 à 18:19
@ finch | 27 septembre 2019 à 15:55
@ Olivier Seutet | 27 septembre 2019 à 15:51
Prenant tardivement connaissance du billet de notre hôte, et surtout de vos commentaires fort réalistes, je n’ai rien à rajouter à ceux-ci : vous avez tout dit et bien dit sur cet aventurier de la politique dont le cynisme le disputait au manœuvrier.
Vous avez seulement omis d’évoquer son zélé compagnon en charge des basses oeuvres dans les années 70 à 90, Môssieur Charles Pasqua. D’un commercial en boisson à l’anis il fit son nouveau Pierre Juillet-Marie-France Garaud ! En matière de rouerie il les égala presque mais politiquement il leur sera toujours bien inférieur : toutes les limites du système chiraquien…
Témoignage personnel. Jacques Chirac, une « force sensible », et aussi le discret défenseur de la veuve et de l’orphelin.
Je lui dois une reconnaissance infinie: en 2002, l’Education nationale ayant un peu trop hâtivement décidé qu’après un long congé maladie, et bien que titulaire et non remplaçante, je resterais cinq ans sans travailler et sans salaire pour attendre l’âge de la retraite, après un courrier à l’Elysée, une intervention de Jacques Chirac, une nouvelle expertise médicale, les pendules ont été remises à l’heure et justice m’a été rendue.
J’ai eu de la chance : à part Jacques Chirac, quel autre président se serait préoccupé du devenir d’un obscur petit prof mis sur la touche ?
MON TOMBEAU DE CHIRAC
« Qu’est allé faire cet esthète attendri à l’ENA, puis dans la politique ? » (Olivier Seutet dans son « portrait aimable » de Jacques Chirac, qui fut suivi de près par un « portrait vachard »)
Il ne convient pas de dire du mal des morts et j’ai trouvé indécente la réaction laconique de Jean-Marie Le Pen: « Mort, même l’ennemi mérite le respect. »
Je me souviens d’où j’étais quand Jacques Chirac fut victime de son AVC. Nous revenions d’un déjeuner dans une crêperie près de Mortagne-au-Perche. Comme presque tous les Français excepté mon meilleur ami qui faisait bonne chère avec nous (parfaitement, on peut faire bonne chère avec des crêpes), ma compagne et moi fûmes très attristés par cet accident de santé. Je n’ai pas éprouvé la même émotion à l’annonce de la mort de l’ancien président, peut-être parce qu’on s’y attendait, peut-être parce que c’était pour lui la délivrance, paisible nous dit-on, mais qui a mis sur les genoux son ancien majordome qui en est mort lui-même, a raconté Jean-Louis Debré, d’une longue agonie. Chirac pressait tellement le citron qu’il a épuisé tout le monde. Il avait une forte personnalité, nul n’est maître d’en avoir une faible ou forte.
Arrivé à Paris en 1986, je prenais le maire de cette capitale pour un grand bourgeois démonstratif et indifférent et pour un faux dévot fanfaron, tandis que je m’étonnais du silence qu’on faisait sur sa « bourgeoise », qui bientôt s’imposa comme une épervière politique, martelait-on dans tous les canards, alors qu’elle se contenta, outre son soutien à son mari, d’étaler de façon balzacienne, dans un livre écrit avec Patrick de Carolis, son mariage arrangé avec un aventurier qui lui avait promis de devenir préfet de Corrèze et qui lui devait son élection présidentielle, à elle ainsi qu’à sa famille car la Chaudron avait de la branche, tenait-elle à nous faire savoir. Quant au maire de Paris, qui était aussi premier ministre de cohabitation de Mitterrand à l’époque, je fus prié de croire qu’il était bon et humain et j’y suis tout disposé, n’ayant aucune expérience personnelle à opposer à tous les témoignages positifs que j’en ai reçus depuis deux jours et depuis toujours.
De Gaulle dut sa renommée à avoir fui deux fois, d’abord en Angleterre pour battre les Allemands, puis en Allemagne par peur d’un monome étudiant. Chirac, qui fut lui-même victime d’un monome étudiant dont je fus un des idiots utiles, commença sa carrière par fuguer, la poursuivit en agité du bocal, et redouta au pouvoir de bouleverser les équilibres sociaux d’un pays dont il mesura la fragilité après avoir fait l’erreur de le confier à la gouvernance d’Alain Juppé plutôt qu’à celle de Philippe Séguin à qui il l’avait promise, mais qui faisait peur aux banquiers comme en 1981 les socialistes inspiraient la psychose des chars russes.
Attaché à Juppé, Chirac préféra dissoudre l’Assemblée nationale plutôt que de se séparer de son Premier ministre, révélant Lionel Jospin, qui fut à mes yeux le meilleur gouvernant de l’ère post-mitterrandienne. « Si j’avais su, j’aurais pas dissolu », croqua Jacques Faizant. Cette dissolution fut la troisième fugue de Chirac, après sa fugue de jeune homme et son inexplicable démission du poste de Premier ministre qu’il avait conquis sous Giscard sans vraiment l’avoir ambitionné.
Chirac se « [méfiait] des idées générales », avoua-t-il à Paul-Marie Coûteaux. Que faisait-il en politique ?
La communauté juive lui fut reconnaissante d’avoir prononcé un discours où il reconnaissait, outre la complicité « des Français » (lire: de certains Français) de mèche avec l’occupant dans la rafle du Vél d’Hiv, la responsabilité de l' »État français ». Qui a jamais dit le contraire ? Et aurait-il été séant pour un gaulliste de sous-entendre que la France était l' »État français » incarné par les collaborateurs de Vichy ?
Chirac vendit Osirak à Saddam Hussein avant d’approuver la première guerre du golfe et de refuser la seconde. Les Palestiniens lui ont conçu obligation d’avoir réagi lestement contre la soldatesque israélienne qui l’empêchait de les saluer à Jérusalem Est. Il fut constant envers Yasser Arafat, qu’il fit soigner en France et qui l’appelait « docteur Chirac ».
Chirac fut réélu face à Le Pen en 2002 avec la baraka d’un arriviste. Mais pourquoi cet homme proche du peuple, qui faisait tellement de cas des destinées individuelles, refusa-t-il de débattre avec son adversaire, voire de le désigner autrement qu’en en faisant le parangon de l' »extrémisme », ce qu’il faut croire qu’il était ? Dès lors, Chirac put accomplir un des rêves de sa vie. Il rêvait d’être goal (gardien de but, ce qui est différent d’être deux goals (De Gaulle, jeu de mots laid !)), il fut un président arbitre.
Chirac avait un tropisme profondément anti-européen. Il définit un jour l’Union européenne, au sortir d’un sommet harassant, comme le lieu où la politique s’établit toujours à force de « compromis » insatisfaisants pour tout le monde. Ça n’avait pas l’air d’enthousiasmer Chirac l’enthousiaste. Comment un aventurier comme lui, sans revenir à l’appel de Cochin, a-t-il pu enkyster la France dans un « machin » pareil ? Et lui que cette machinerie n’enthousiasmait guère, ne sut que dire aux jeunes avec qui il débattait en 2005 et qui exprimaient toutes leurs réserves sur le traité constitutionnel européen: « Vous me faites de la peine. »
On lui sait gré de n’avoir pas engagé la France dans la seconde guerre du golfe en 2003. Mais que n’opposa-t-il le veto de la France contre George Bush plutôt que de laisser Dominique de Villepin prononcer un beau discours, tandis que l’Américain continuerait sa guerre mondiale contre la guérilla terroriste, ferment d’autant plus puissant de totalitarisme orwellien que c’est une réaction disproportionnée contre un ennemi tellement indéterminé qu’il en devient invincible et la guerre infinie. À cette question jamais posée dans ces termes d’abstention du droit de veto, des diplomates ont répondu ces derniers jours que la France pouvait se permettre une posture de non alignée, mais non pas de jouer contre son allié de l’Alliance Atlantique.
Chirac termina ses jours dans deux appartements prêtés, le premier par l’ancien Premier ministre et homme d’affaires libanais Rafiq Hariri, le second par le milliardaire français François Pinault. Le propriétaire du château de Bity était-il trop pingre pour payer un loyer parisien?
Chirac, ceux qui l’aimaient comme Jean Guitton ou Bernard Billaud lui prédisaient un grand destin. Il eut en effet un grand destin personnel. Mais que vaut le charisme d’un homme face au sacré méthodique de l’Histoire, qui n’est pas que circonstantielle, tribulations et péripéties ?
Reposez en paix, Monsieur Chirac !
Je trouve indécent cet hommage hollywoodien qui est fait à Chirac.
Certes la bienséance républicaine impose l’hommage traditionnel, mais trop c’est trop.
Le discours de Macron à la télé fut trop long pour ce qui devait être un discours de circonstances, et trop court pour ce qui m’est apparu comme un de ces discours de réception à l’Académie française, où le nouveau venu rend hommage à celui dont il prend le fauteuil.
Le principe de non action est une vertu taoïste, mais chez un président c’est un défaut.
Même le refus de Chirac de participer à la guerre du Golfe, dont tout le monde le félicite, procède de ce principe de non action pour éviter « les emmerdements qui volent en escadrille ». Bien que de nobles motivations aient pu être évoquées à juste raison.
Le reproche fondamental que je lui ferais (mentionné également par Michelle D-LEROY | 27 septembre 2019 à 22:18) c‘est de s’être opposé à l’inscription dans ce qui devait être la Constitution européenne des racines chrétiennes de l’Europe.
Il y avait là une possibilité juridique de gérer plus tard ce qui allait devenir le problème numéro un de l’Union européenne, l’immigration musulmane.
En cela il porte une lourde responsabilité. Il s’est révélé ce qu’il était, un rad-soc, soucieux de démolir le passé culturel relié à la religion et donc à l’Eglise.
Il confondait ainsi le fondement structurel de l’Europe et une de ses manifestations conjoncturelles, la place de l’Église dans la société.
Le laïc rad-soc se révélait incapable de se situer dans la guerre de civilisations pourtant déjà largement annoncée.
Et « en même temps » il était admiratif de la culture des autres civilisations qu’il a contribué à valoriser, ce dont il faut lui rendre hommage.
Mais pourquoi refuser sa propre culture et vouloir encenser les autres, celles qui sont loin dans le temps et l‘espace.
C’est un travers observé souvent à gauche, et Chirac était un homme de gauche. Il a dit lui-même qu’il n’était pas de droite.
L’admiration pour les cultures lointaines et le refus de la culture proche relève au fond d’une posture pseudo-anarchiste.
Admirer sa propre culture comporte des obligations que l’admiration des autres n’impose pas.
La loi du moindre effort culturel en quelque sorte.
En discutant avec les vieux paysans de mon village, je me suis aperçu qu’ils portaient sur le président un regard distancié et assez indifférent.
Par contre il y a unanimité pour dire qu’il fut le meilleur ministre de l’Agriculture que nous ayons jamais eu.
Peut-être que Chirac devenant président avait atteint son niveau de Peter, celui que les ambitieux atteignent souvent, et où ils font preuve d’une parfaite incompétence.
Encore un exemple de la comédie que jouent les hommes politiques, en orchestrant hier des haines soi-disant inexpiables qui aujourd’hui, aboutissent à la quasi-béatification de celui qu’ils désignaient comme « le pire d’entre nous ».
Trois éléments posés pour la relance de l’Europe :
Compétition qui stimule.
Collaboration qui renforce.
Solidarité qui unit.
On sait ce que le concert des nations a donné pendant deux cents ans, et Chirac n’a jamais été convaincu que l’Europe est l’accomplissement de la France :
https://actu.orange.fr/europeennes-2019/videos/france-inter-jacques-delors-CNT0000019679t.html#plmAnchor
Ah, si Bayrou avait bougé en 1994, Delors aurait été élu, et notre grand Jacques bien-aimé aurait pu enfin se consacrer à ce qui le passionnait réellement, et qui n’était pas de gouverner.
Ce que je retiens pour l’instant, c’est que le décès de Jacques Chirac a occulté deux événements importants en sorte que, et soit dit pour citer la personnalité du jour:
« La maison brûle et nous regardons ailleurs. »
1. La potentielle catastrophe écologique et sanitaire que représentent les fumées de l’incendie de l’usine Lubrizol à la périphérie de Rouen, la ville où fut brûlée vive la pucelle d’Orléans en 1431, et dans lesquelles on a tout de même retrouvé, de simples traces nous dit-on, mais bon des traces tout de même, oxyde de soufre, mais bon, lequel ou lesquels n’est pas précisé, et d’oxyde d’azote. Bonne nouvelle, il n’y aurait pas eu de fuites radioactives des instruments de mesure contenant des matières radioactives et la préfecture se montre rassurante.
Nonobstant, ces oxydes sont solubles dans l’eau et il a plu !
Nonobstant encore, la pollution s’étant étendu jusqu’à, pour l’instant 60 km vers le nord, les fruits de la terre des jardins des particuliers de ceux qui, n’en ayant pas été prévenus par l’autorité, n’ont pas eu l’idée de les protéger d’une façon quelconque, ainsi que le fourrage des vaches laitières sont potentiellement contaminés. Comme si les éleveurs et les agriculteurs avaient eu besoin de cela. D’où… je ne vous fait pas un dessin ! Et ne parlons pas non plus de l’état de santé des animaux dont les mangeoires ou le foin sont restés sous la pluie. Et pour finir, 50 % de plus d’appels d’urgence aux urgences et dans certaines pharmacies.
2. La PMA pour toutes, article 1 de la loi de Bioéthique révisée, PMA dont le pionnier fut l’autre grand-père de Martin Chirac-Rey, adhérent d’En Marche et le fils de Thierry Rey, médaillé d’or en judo aux jeux olympiques de Moscou en 1980, un conseiller sports jeunesse de François Hollande, a été votée sous les applaudissements et après cette argutie de Jean-Louis Touraine, rapporteur du texte de loi : « La PMA n’a jamais été thérapeutique, on ne soigne pas une infertilité avec une PMA, soyez précis ! L’infertilité elle existe après la PMA, autant qu’avant. »
D’où on pouvait conclure que la PMA était une opération qui concernait toutes les femmes, fertiles et infertiles, l’infertilité ayant été mis au rancart du débat.
Hallucinant quand même comme entourloupe linguistique et pseudo-conceptuelle, vu que pourquoi recourir à une PMA onéreuse, qui que ce soit qui en assume les frais, grâce au don de sperme d’un inconnu, lorsqu’on est dotée d’un appareil reproducteur en mesure de concevoir gratuitement avec le sperme gracieusement dispensé d’un « reproducteur » choisi, ce qui, de plus, représente un exemple du consumérisme effréné de notre époque !
Comme il fallait s’y attendre, un Gilet jaune a cru intelligent d’écrire ses débilités sur le registre de condoléances mis à disposition des Français qui souhaitaient rendre un dernier hommage à Jacques Chirac.
Je vous laisse admirer la tête de ce pauvre type et les commentaires qui suivent son « acte de bravoure ».
Le problème avec les imbéciles c’est qu’ils n’ont pas de limites, ils ne respectent rien, et surtout se croient intelligents en faisant de la provocation leur titre de gloire. On a beau s’y attendre, il arrive un moment où l’on ressent une grosse fatigue.
Meeting de Jacques Chirac à la porte de Pantin en 76. Des trains gratuits des quatre coins de la France dont un dans lequel je suis monté avec quelques copains.
Beaucoup de bonnets phrygiens dans la salle, beaucoup trop pour quelqu’un qui voulait rassembler.
Pour le coup, j’ai quitté les lieux pour aller voir un de mes frères parisien. On dirait que la trahison est une vertu chez les « gaullistes ».
Quelles que soient les opinions de chacun, quel que soit le jugement que chacun porte sur Jacques Chirac, l’heure impose, ne serait-ce que par décence, trêve et respect dû au défunt.
Tout bilan comporte un actif et un passif et chacun, en fonction de ses propres opinions, de ses propres convictions, n’a que trop souvent tendance à ne voir qu’un seul côté de ce bilan, celui qui l’intéresse parce qu’il sert son argumentation, et à faire volontairement l’impasse sur l’autre.
Le président Chirac n’a sans doute pas accompli, comme nombre d’autres présidents qui l’ont précédé ou qui lui ont succédé, tout ce qu’il aurait été souhaitable qu’il réalise. Mais les Français, en cours de mandat, en donnent-ils toujours aussi cette possibilité aux présidents qu’ils élisent ?
Pour ma part, indépendamment du débat purement politique qui ne me semble pas d’actualité en la circonstance, je garderai de Jacques Chirac une image d’humanité, celle du politique qui, ayant accédé à la magistrature suprême, avait su cependant garder cette proximité avec « monsieur tout le monde », ce politique qui avait trouvé cet équilibre entre les exigences de dignité liées à sa fonction et la nécessité de rester cependant accessible à ses concitoyens.
Chirac aimait la culture japonaise, alors je profite de la mi-temps pour le saluer, les Japonais se battent comme des lions devant une équipe d’Irlande outsider de la coupe du monde, je pense qu’il doit s’en rendre compte, il doit apprécier.
Des Japonais surprenants et amoureux de ce sport, la tribune est pleine comme un oeuf, joyeuse et souriante, bon enfant.
Comme on peut le voir les couleurs des supporteurs sont mélangées.
Pas comme au foot où les barbelés sont de rigueur, bientôt il leur faudra construire des miradors.
Du vf-argent ces joueurs du pays du Soleil Levant, ils vont en étonner plus d’un.
@ de lisos | 27 septembre 2019 à 22:35
Dans votre énumération, vous avez omis le principal, la décision la plus catastrophique dans ses conséquences : le regroupement familial.
Vous écrivez « La fin du service militaire qui a tué la cohésion sociale. »
L’armée, ça sert à faire la guerre, pas à la cohésion sociale, au vivre-ensemble, à l’alphabétisation ou autres billevesées.
C’est Mitterrand qui a tué le service militaire en refusant d’envoyer des appelés dans la première guerre du Golfe en 1990/91.
Et là, les généraux ont pu contempler la misère.
Chirac n’a fait que signer le permis d’inhumer.
Par ailleurs, en 1995/1996, il y avait trois sortes d’appelés (en schématisant) :
1 – les fils à papa qui faisaient leur service comme volontaires en entreprise au Japon
2 – les fils de prolo et de pécore qui se retrouvaient dans les régiments de pousse-cailloux du triangle d’or (Mourmelon – Suippes – Mailly)
3 – les JFOM (jeunes Français d’origine maghrébine)
– ceux qui collaient le souk étaient envoyés illico devant le médecin pour réforme
– ceux qui étaient gentils et se portaient volontaires pour les PEG et PESO étaient suivis à la trace par la DPSD
Parce que l’une des raisons de la suppression du service militaire fut la crainte des états-majors de donner une instruction militaire aux émeutiers de banlieue, qu’on n’appelait pas encore djihadistes.
A tous les partisans du rétablissement du service militaire, je réponds invariablement ceci :
« Donc, vous irez vous-même expliquer à nos forces de l’ordre que désormais, elles affronteront des racailles formées au combat d’infanterie ».
Et qu’on ne vienne pas m’expliquer qu’ils seraient inaptes à la discipline ou qu’ils apprendraient le patriotisme et l’amour de la France, que « ça les dresserait » etc.
Ils se tiendront tranquilles et profiteront à plein de l’enseignement gratuit et d’excellente qualité dispensé par ces abrutis de kouffar.
@ Claude Luçon | 27 septembre 2019 à 23:14
« Prendre les Britanniques pour vertueux montre que vous devez être très jeune et devez lire leur presse depuis peu, et pas la bonne ! C’est bien de vouloir jouer les emm…quiquineurs Robert mais documentez-vous avant d’écrire ce qui vous passe par la tête. A propos de votre âge et de vos textes, les gamins d’antan appelaient cela ‘jouer à l’intéressant !’. »
Vous êtes le seul, sur ce fil, partisans et adversaires de Jacques Chirac confondus, qui ait cru bon de déparer cette nécrologie collective de belle tenue par vos calomnies habituelles à mon égard.
Voilà qui dit assez, je crois, votre petitesse.
Puisque vous vous permettez de me faire des remarques sur mon âge dont au demeurant vous ne connaissez rien, laissez-moi vous dire que ce n’est pas beau, un vieillard aigri qui crache sur ceux qui viennent après lui. Votre cabriolet italien est loin. Ce n’est pas avec lui que vous allez nous impressionner. D’autres qualités sont requises pour cela.
Quant à la querelle que vous me cherchez sur l’Angleterre, elle est complètement dépourvue de pertinence, et témoigne une fois de plus, non seulement de votre ignorance, mais surtout du fait que votre vanité vous fait verser dans la sottise.
@ breizmabro
« Au fait, à part engu**ler ses parents, et le reste du monde pour faire diversion, elle propose quoi la Greta pour que ses rêves se réalisent ? Ne plus acheter d’Iphone, ne plus utiliser Internet pollueur en tout genre, ou ne plus acheter de Converse (ex.) fabriquées pour trois boules en Indonésie livrées chez nous par conteneurs (avions ou bateaux) et vendues entre 70 et 100 euros la paire ?
J’ai bien aimé aussi le nouvel écologiste à rotation (180 degrés) Yann Arthus-Bertrand qui a fait toute sa notoriété donc sa fortune en étant sponsorisé par des pétroliers et véhiculé par des hélicoptères pour, notamment, vendre ses photos « vues du ciel ». Un peu comme Hulot avec son émission télévisée Ushuaïa en somme.
Parodiant Audiard je dirai : « C’est curieux chez tous ces écologistes cette repentance après s’être fait des cou**les en or avec les pétroliers qu’ils honnissent aujourd’hui ». »
Bien vu, ça fait belle lurette que tous ces écolos en peau de lapin me les brisent avec leurs belles leçons. Sans parler des Canet, Cotillard, Binoche et consorts qui navettent entre la France et les US en classe Affaires ou pire.
Et n’oublions pas Al Gore qui a parcouru le monde entier, lui non plus, pas à fond de cale d’un cargo, pour vendre son film.
Que ces faux-culs commencent par vivre sobrement et on pourra peut-être les écouter un peu.
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@ Robert Marchenoir
« Le chroniqueur du Daily Mail précise qu’aucun politicien n’aurait pu s’en tirer en Angleterre avec de tels comportements. Les journalistes britanniques lui auraient posé des questions infiniment plus gênantes que leurs confrères français. »
Vous savez bien que les Français – et même quelques Françaises – adorent que leurs dirigeants soient des queutards !
Outre-Manche, il en va différemment, on est un peu plus cul-serré. Le futur Edouard VII ne traversait-il pas le Channel pour venir se livrer à ses frasques à Paris ?
J’ajoute qu’après avoir lu l’article de R. Hardmann, ce dernier semble fasciné par l’hyperactivité sexuelle de Chirac.
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@ de lisos
« JC a été l‘inventeur de la Drauche, c’est-à-dire de la droite qui fait une politique de gauche… »
Ah non ! C’est Giscard qui a lancé le truc. Avec son imposition sur les plus-values et les déficits budgétaires chroniques depuis 1974 ! Il est vrai qu’à l’époque, Chirac était son PM…
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@ philippe dubois
« Je me contenterai de citer Marie-France Garaud:
« Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité il est de la faïence dont on fait les bidets. » »
Madame 1,33 % aux élections de 1982 ! Qu’a-t-elle réussi cette vacharde, à part faire la langue de p… ? Pitoyable.
Chirac n’a rien fait pour la France mais il ne l’a pas trop abaissée au plan international.
S’il n’y a rien à retenir de bon de ses mandats, c’est toujours mieux que le bilan de cette crapule de Mitterrand. Je préférerais davantage me faire envoyer le courrier à une avenue Jacques Chirac que ne serait-ce qu’à impasse François Mitterrand.
La PMA est adoptée par 70 votes contre 15. Sur 586 députés.
Macron a raison, il y a trop de députés.
Agnès Thill qui se dit opposante a trop tardé à la buvette et a raté le vote.
C’est scandaleux. Les opposants sont arrivés en retard.
Et chaque député vise sa réélection pour dire le moment venu « je n’ai pas participé au vote ».
Si Chirac n’a pas élevé la France, Macron est en train de détruire le pays.
Cette non participation au vote est scandaleuse.
Le grand ménage s’annonce et ce sera mérité.
Les députés LR et LREM (LR avec Emmanuel Macron) sont des irresponsables.
Vive ceux qui ont osé voter Non ; on veut des noms.
La France ce sera cela : on fait avorter et ensuite on fera porter des enfants par d’autres.
Ça c’est Macron mais il n’est hélas pas seul, en témoigne le vote.
CHIRAC
Un homme politique français que nous connaissons depuis cinquante ans meurt. Nous allons en parler une semaine. Qui n’a rien à dire ou à écrire sur lui ? Toutes les couvertures de magazines lui seront consacrées. On va nous gaver d’hommages, d’anecdotes, de témoignages. Même ses pires ennemis y sont allés de leur petite phrase. Les télés nous ont refait voir et entendre les scènes célèbres, les plus graves ou les plus cocasses. On a mis en vedette le discours du Président au JT de 20 heures. On n’a pas oublié les Guignols de l’info, ses insultes lancées à son concurrent de 95. Jean-Louis Debré est monté sur le pont. Et Roselyne Bachelot. Les mille dames qu’il a bibliquement connues n’ont pas été interrogées sur le fameux « dix minutes douche comprise ». Mais, par chance, il n’a pas subi le sort de DSK, autre expert en dames.
Je salue tous les hommes politiques, qui ont bien connu Jacques Chirac, et de près, qui ont préféré ne rien dire.
Jacques Chirac reçu par François Mitterrand qui l’attendait patiemment.
Sans doute le seul adversaire pour qui il avait de l’estime…
@ Robert Marchenoir

Je suppose que vous faites allusion à l’appartement du quai Voltaire, qui serait, nous a-t-on dit et redit, la propriété d’un ami libanais fortuné. C’est tout au moins ainsi que la chose a été présentée lorsque la famille s’y est installée…
J’ai comme l’impression en France que l’on n’est une personnalité d’exception que lorsque l’on décède.
Le mort effacerait-elle les défauts, gommerait-elle les défaillances et les injustices, du seul fait de sa survenance ?
Jacques Chirac était beau, avait belle allure, dégageait une authenticité sincère, avait une élégance visiblement particulière, une incommensurable aura, tout cela suffit-il à faire de lui un héros national, un brillantissime chef d’Etat, ce qui a priori justifierait toutes ces louanges dont je doute de l’authenticité intellectuelle de ceux qui les profèrent.
Il a indéniablement marqué l’histoire de la Ve République, je ne vais pas revenir sur ces grandes années qu’étaient pour lui 1974, 1976, 1977, 1981, 1986, 1995 et 2002, d’autres l’ont fait avant moi sur ce blog, mais que retenir de toutes ces années ?
Quel est son bilan macro-économique, en matière de chômage, d’assainissement des finances publiques, de réduction des déficits des caisses de la Sécurité sociale ?
Quel est son bilan en matière d’insécurité ?
C’est là que l’on voit les grands chefs d’Etat.
Claude Askolovitch a très justement affirmé un jour que l’élection présidentielle de 1995 a été une élection volée car Jacques Chirac a fait campagne sur la fracture sociale, qu’il n’a par la suite aucunement diminuée, et pour preuve, l’insécurité a persisté pour, in fine, voir le Front national au second tour en 2002.
Je retiens de lui un président qui a fait deux mandats avec un bilan fort médiocre, et j’ai comme l’impression que l’on retient de lui plus son comportement, son allure, que les résultats de l’exercice de son pouvoir au niveau macro-économique et financier.
Je me souviens d’une bête politique, qui a tout fait pour faire battre Jacques Chaban-Delmas en 1974 et qu’il a fait battre, idem pour Valéry Giscard d’Estaing sept ans plus tard, Monsieur n’a pas supporté qu’en 1995 Edouard Balladur se présente pour, par la suite, une fois confortablement installé à l’Elysée, ne prendre aucun balladurien dans le gouvernement d’Alain Juppé qui n’a guère duré.
Je rappelle que Nicolas Sarkozy a eu l’énorme sagesse de nommer deux ministres socialistes si je ne me trompe durant son mandat, notamment Bernard Kouchner.
Je me souviens également d’un homme qui a été condamné par la justice, Edwy Plenel l’a rappelé, je pense à l’affaire Méry et aux emplois fictifs de la Mairie de Paris.
Bref, vous l’aurez compris, je ne considère pas Jacques Chirac comme un grand homme, il reposera là où nous irons tous.
Allez un p’tit coup de japonophobie pour la route, ça me démange depuis le coup de sifflet final :
BANZAÏ, BRAVO LES JAPS ! les djaunes ont battu les roussis !
VIVE L’EMPEREUR VIVE HIRO-HITO ! VIVE YAMAMOTO KADERATES !
Bravo à Chirac.
Comme tout un chacun, des réussites et des échecs.
Parmi les réussites: deuxième tour des élections présidentielles de 2002, il bat JM Le Pen (82 % des voix contre 18 % pour l’extrême droite).
En 2017, Macron 66 % et la fille de Jean-Marie 34 %.
Un nouveau challenge pour Macron en 2022. Au travail !
Chirac. Encore un qui est mort dans son lit, entouré de l’affection des siens.
@ Giuseppe | 28 septembre 2019 à 10:22

« Chirac aimait la culture japonaise »
En effet. Je prends la perche ainsi tendue pour vous dire que nous nous trouvions à Kyôto lorsque Jacques Chirac est venu assister à un tournoi d’Arts martiaux. A Osaka, en fait, il me semble.
Le Japonais chargé de lui donner les explications au fur et à mesure des combats était un élève de mon mari et je me souviens qu’il était venu à la maison pour quelques précisions de vocabulaire, notamment en ce qui concernait une traduction pour la Naginata , cette arme japonaise dont il existe différents types, proche de la faux de guerre et utilisée pour couper le jarret des chevaux. L’art de la Naginata est un art de combat plus particulièrement associé aux femmes. Il n’a pas cependant eu l’idée de nous convier à assister nous aussi au tournoi.
戌, le caractère représenté à l’époque de EDO en rouge et noir sur le portrait ci-dessus de Hata Rokurozaemon (畑六郎左衛門) et son chien par Utagawa Kuniyoshi (歌川 国芳), ayant pour sens initial « la hache d’autorité » est utilisé pour écrire le 9ème mois du calendrier lunaire sino-japonais ainsi que le signe du chien du zodiaque chinois.
Il s’agit d’un SHOGUN du 14ème siècle encore connu comme HATA Tokiyoshi (畑 時能). Originaire de Saïtama, c’était un proche de Nitta Yoshisada (新田 義貞), chef du clan NITTA au début du XIVe siècle et un partisan de la Cour du Sud de l’empereur japonais Go-Daigo au cours de la période Nanboku-chō, soit dit pour être précis. Nitta est ce personnage à propos duquel on raconte cette curieuse anecdote : « Alors que Nitta se bat aux sièges de Kuromaru contre Hosokawa Akiuji, un allié de Ashikaga Takauji, son cheval est abattu par une flèche enflammée. Nitta, coincé sous le cheval mort et incapable de se déplacer est une cible facile pour les archers. Il tire alors son sabre court et se décapite lui-même avec » suivi par quelques fidèles.
Hata Tokiyoshi est décédé pour sa part d’une flèche l’ayant atteint à la pointe de l’épaule, après trois jours d’agonie.
Le clan HATA serait identifié comme ce clan venu du continent. Son tertre funéraire se trouve à KATSUYAMA, au nord de FUKUI, où se trouve un musée des dinosaures.
J’ai décidé de faire diversion, car la coupe est pleine, quand trop c’est trop, et le passé est le passé, les médias nous parlent de pierre philosophale alors qu’à la fin ils nous parlaient de taule et supputaient sur la sentence, mais là aussi rien de nouveau sous le soleil.
Inénarrables médias qui vendraient leur âme pour une tresse de lauriers de plus, au plus fort la guirlande, jusqu’à plus soif, ils sont aussi souples qu’une manche à air, les heures à venir vont être pesantes.
J’ai envie de prendre l’air, plus de temps à perdre, cueillir le jour tout le reste est fané :
https://coupedumonde.sports.orange.fr/apresmatch/incroyables-nippons
Pour les aficionados seuls, ce soir la finale du 100 m à Doha cela vaut aussi une messe, et comme un record est fait pour être battu… Pour le reste la terre continuera de tourner : Bernard Langlois commente en plateau les décès de Béchir Gemayel et de la princesse Grace de Monaco. Les propos tenus par Bernard Langlois justifieront son renvoi par la suite.
Et alors ? Nous ne sommes rien à l’échelle de la vie sur terre et depuis elle continue de tourner sur elle-même en 365 jours.
CHIRAC HERITAGE
La France hérite du musée des arts premiers, avec en bonus de vrais Africains qui vont avec.
Car le regroupement familial des tribus c’est Chirac sous le règne de Giscard marabouté.
Le même Chirac qui se plaint du bruit et des odeurs !
De Gaulle disait que les Français sont des veaux ! Comme par hasard le plat préféré de Chirac c’est la tête de veau, il s’est bien fichu de notre tête le Chirac.
Il a esquivé la guerre en Irak car il a compris qu’il faut pas s’embrouiller avec les pays musulmans dans un pays qui devient musulman.
Autre bilan, pendant que Bernadette joue les mendiantes
de pièces jaunes, le couple Chirac claque deux millions
d’euros d’argent public en organisant des réceptions.
Et Chirac propose au peuple de manger des pommes !
Il cumule aussi les aventures extraconjugales et les mains
baladeuses sur le popotin des vaches.
Les moutons médias diront que c’était un grand président.
CHIRAC 1 m 86 SARKO 1 m 66.
Suite au décès de Jacques Chirac, même JM Le Pen, pourtant habitué des sarcasmes, a eu ce commentaire, qui est tout à son honneur : « Mort, un ennemi a droit au respect ! »
Il me semble que certains ici, devraient bien s’en inspirer en évitant de déverser sur ce blog depuis deux jours leur hargne, leurs rancoeurs et leurs diffamations…
Alors que l’heure est simplement au silence et au recueillement pour ceux qui n’auraient rien à dire de positif, ne serait-ce que par égard pour la famille du défunt – et non aux règlements de compte sordides et déplacés.
CONFUSION
Lisant un livre de Henri Peña-Ruiz, agrégé de philosophie, et prof de khâgne, je tombe sur ces mots : « Parler de « racisme » à propos de la critique d’une religion porte la confusion conceptuelle à son comble. »
Je n’en disconviens pas.
@ Philippe Dubois | 28 septembre 2019 à 10:33
« Ils se tiendront tranquilles et profiteront à plein de l’enseignement gratuit et d’excellente qualité dispensé par ces abrutis de kouffar. »
Tout à fait et en plus ils ne cachent pas leurs intentions: se faire discrets et attendre…
https://www.facebook.com/AlHusseini.Waleed/videos/2449933451917594/
On peut reprocher à Jacques Chirac toutes sortes de manquements politiques, de revirements ou même de trahisons mais tous ceux qui l’ont approché en Corrèze, à Paris, à l’étranger, par courrier (cf. le commentaire de Camille) n’ont d’éloges que pour son humanisme, le vrai. Il aimait vraiment les gens et tous ceux qui font plusieurs heures de queue à l’Elysée s’y rendent d’abord pour cela. Une empathie rare comparée aux propos méprisants du Président Macron pour les « gens de rien ».
Par contre, les analyses politiques déjà entrées dans l’histoire de la Ve République d’une si longue carrière émaillée de hauts et de bas, nous rappelle ses défauts et les déceptions qu’ils a engendrées.
Pendant que les Français écoutent en boucle les débats, les rétrospectives, les hommages et les commentaires sur Jacques Chirac, la vie politique continue avec tout ce qu’elle a d’abject.
Hier à l’Assemblée nationale, la loi bioéthique a été adoptée en première lecture, les rangs étaient très clairsemés, ce qui laisse rêveur sur l’intérêt de nos députés pour une telle loi, et les bidouillages du Président Ferrand pour faire adopter les amendements au perchoir laissent carrément pantois. Un grand moment de démocratie macronienne entre députés godillots, députés très absents et Président qui abuse de ses prérogatives en adoptant les amendements sans même compter correctement les votes pour et contre mais décidant de ce qui l’arrange. Un simulacre de démocratie.
L’humanisme aujourd’hui s’est déplacé, on ne se préoccupe plus des modestes, des faibles ou des sans-nom mais uniquement des minorités tonitruantes, celles qui dictent leurs lois et qu’il faut satisfaire à tout prix en muselant les autres.
Jacques Chirac a exercé ses mandats pendant une période bénie et normale, avant que les minorités ne se fassent entendre. Ces groupuscules féministes, LGBT, écolos avec des enfants écolo qui viennent donner des leçons au monde entier, indigénistes, anti-racistes, pro-migrants, pro-burkini, #metoo, #balancetonporc, végans et antispécistes et j’en passe, sont tout-puissants… et la majorité des Français n’a qu’à s’écraser, progressisme oblige.
Il y a des Darmon and C° qui les soutiennent, il y a aussi une majorité de politiques et de médias en vue, d’acteurs et de notables qui se taisent pour ne pas paraître conservateurs, réacs ou pire encore, populistes et le Président laisse sa majorité bricoler, parce qu’il a décidé que sa vision était la bonne. Tous ses débats ne sont que du toc pour donner l’impression au peuple de peser dans les changements.
Jacques Chirac a changé le septennat en quinquennat et on s’aperçoit que c’était une grave erreur, idem pour la suppression du service national. Avec les lois sociétales en cours on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas.
@ ALFRED LELEU 28 septembre 2019 à 12:03
Gérard Fauré (mytho ??) mais pas trop.
Perso j’ai vu J. Hallyday, au Mont d’Arbois, tellement défoncé qu’il a dû être ramené dans sa chambre, porté sous les bras par les deux vigiles de l’établissement, ses potes ivres (?) ne contrôlant plus la situation.
Quant à Manu hurlant « nous allonnnnns gagner ! » je crains qu’il n’ait pas bu que de l’eau de source biologique avant d’entrer en scène. En même temps, comme il dit, chez les banquiers d’affaires (des autres), la coke est distribuée comme des Bounty, parfois dans le même emballage. Manu l’a peut-être expérimenté et apprécié…
Au fait il y avait quoi dans le coffre-fort (disparu) de Benalla ? Toujours aucune nouvelle ?
On retiendra l’intéressant point de vue de Jean-Marie le Pen, dans ses mémoires, concernant Jacques Chirac. S’il faut relativiser l’éternelle explication par le complot juif, les arguments du fondateur du Front national en faveur d’un Chirac foncièrement immigrationiste et de gauche sont recevables.
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@ Philippe Dubois | 28 septembre 2019 à 10:33
« Parce que l’une des raisons de la suppression du service militaire fut la crainte des états-majors de donner une instruction militaire aux émeutiers de banlieue, qu’on n’appelait pas encore djihadistes. »
C’est exactement l’information que j’avais. Merci des précisions supplémentaires que vous nous donnez.
Indépendamment de ce fait, je ne crois pas que la restauration du service militaire au motif de la « cohésion sociale » soit une bonne idée. L’armée de conscription est un concept qui date de la Révolution. L’art militaire a bien changé depuis. La première armée du monde, celle des Etats-Unis, est une armée de métier. La plupart des pays occidentaux font de même.
Une exception intéressante est la Suisse : mais cette armée de milice par excellence a des objectifs autrement plus limités que la nôtre, et puis la Suisse est un pays « ultra-libéral »… et donc ultra-civique. La mentalité française est à l’opposé.
C’est curieux, cette obsession hexagonale de vouloir créer l’harmonie sociale par la force, au moyen des institutions d’État : l’armée, l’école…
Au demeurant, l’histoire du service militaire en France est jonchée d’exemptions diverses en faveur des plus fortunés. Le fameux « bon vieux temps » où tout le monde était égal dans les odeurs de chaussettes sales est largement le fruit d’un fantasme rétrospectif.
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@ ALFRED LELEU | 28 septembre 2019 à 12:03
Intéressant…
@ Mary Preud’homme | 28 septembre 2019 à 15:01
Je rejoins votre sagesse ne serait-ce que par respect pour un être disparu et pour qui nous devrions tous avoir, dans ces moments pénibles pour sa famille et ses proches, des mots plus mesurés.
Il y a un temps pour tout. Un peu de tact SVP.
@ Robert Marchenoir | 28 septembre 2019 à 10:34
Touché ! comme disent nos amis américains.
Ainsi vous êtes susceptible et impulsif, le masque commence à tomber !
Voilà qui m’encourage à persister. Il me reste à découvrir vos âge et profession.
C’est précisément parce que je ne sais rien de vous que je cherche à vous découvrir.
Au passage, dans le genre calomnie, je rends les armes, vous m’êtes nettement supérieur dans ce domaine.
Ce vieillard est toujours debout sur ses pieds et marche sans même l’aide d’une canne.
La vie s’est chargée de m’immuniser contre les attaques verbales de tous genres.
Je peux maintenant me permettre de la contempler sereinement.
Il ne me reste qu’une chose à faire, aller voir s’il y a une autre vie après celle-ci et espérer y retrouver la femme que j’ai tant aimée.
Pour moi c’est l’heure du bilan : j’ai connu une vie extraordinaire, à la fois dangereuse et excitante, j’estime avoir fait autant de bonnes choses que de conn*ries, équilibre total.
Je pourrai donc repartir à zéro là où il me reste à déménager pour la dernière fois.
A choisir je préférerais que la chose se passe pacifiquement, dans mon sommeil, où je ne rêve ni ne fais de cauchemars à cause de vous.
Rien ne presse toutefois !
@ Mary Preud’homme | 28 septembre 2019 à 15:01
« Alors que l’heure est simplement au silence et au recueillement pour ceux qui n’auraient rien à dire de positif, ne serait-ce que par égard pour la famille du défunt – et non aux règlements de compte sordides et déplacés. »
Non. C’est faux. Vous n’avez pas pu résister, hein… Vous montrez ici, une fois de plus, que vous êtes le mètre-étalon de la droite de gauche.
Tout en proclamant haut et fort vos convictions de droite, vous cédez ici à une mode aussi funeste que récente. Elle n’est pas du tout de votre génération, et cela n’en est que plus significatif : il n’y a que quelques années que des moralisateurs pleurnichards, en général tout frais sortis de l’œuf, jouent les petits flics de la pensée, sur Internet, à chaque fois que quelqu’un passe l’arme à gauche. Il ne faudrait surtout rien dire de critique à son égard, car « l’heure est au recueillement » et « il faudrait penser à la famille du défunt ».
On s’en tape, de la famille du défunt. On n’est pas de la famille, justement. Ce n’est pas le lupanar de luxe de Chirac, ici. On n’est ni à l’église, ni au cimetière.
Mais depuis que les mouches du coche ont découvert Internet, il y a toujours pléthore de bonnes âmes pour vouloir réécrire les règles de la bienséance, et prétendre qu’il ne faudrait pas dire du mal d’un mort pendant… quelque temps.
Naturellement, c’est tout à fait un hasard si vous, vous êtes une admiratrice de Chirac. Vous n’êtes pas du tout en train de tenter de bâillonner la liberté d’expression au motif de règles de savoir-vivre inexistantes.
Ce genre de prurit n’est pas toujours motivé par des inclinations politiques, d’ailleurs. Il n’est souvent que le fruit d’un sentimentalisme exacerbé, d’un gauchisme de Bisounours biberonné au berceau et de la confusion des ordres que je dénonçais ailleurs. Au moindre accident de la route rapporté par les gazettes, quantité de sensitives écervelées font ainsi la police au nom de l’affliction de parfaits inconnus.
Remettons donc les pendules à l’heure : on ne dit pas du mal de quelqu’un qui vient de disparaître lorsqu’on se trouve en présence de sa famille, ou lorsqu’on a décidé d’honorer une invitation à ses obsèques.
Mais un enfant de douze ans pourrait comprendre que si la famille de Jacques Chirac est trop chochotte pour supporter des critiques à son égard le lendemain de sa mort (hypothèse évidemment idiote, concernant les proches d’un homme politique), alors il lui appartient de ne pas aller lire les commentaires (et d’ailleurs les billets) du blog de Philippe Bilger à cet instant.
Pas plus que les milliers de pages et les centaines d’heures de commentaires consacrés à sa disparition dans les médias.
Si votre principe imbécile prévalait, alors il serait interdit de dire du mal d’un homme politique précisément au moment où l’on parle le plus de lui, et où l’on fait le bilan de sa vie.
Je vous rappelle que Chirac était censé être à notre service, que nous sommes en démocratie et que c’est nous qui avons financé son fastueux train de vie — et celui de ses amis. On n’est pas chez Poutine, figurez-vous.
Il est particulièrement culotté de votre part de parler de « règlements de comptes », s’agissant de critiques émises par des citoyens anonymes, qui n’ont nullement les moyens de régler quelques comptes que ce soit avec les puissants de ce monde.
Ils nous tiennent sous leur coupe, ils ouvrent grand les portes à notre génocide par substitution, nous sommes obligés de financer leurs baisodromes et leurs petits voyages au Japon, c’est bien la moindre des choses que nous puissions nous en plaindre à tout instant, sans qu’une institutrice revêche ne vienne nous faire sa morale frelatée.
Mais après tout, votre démarche est cohérente : vous utilisez le deuil des proches de Jacques Chirac de la même manière que vous utilisez le « racisme » : ils vous permettent de jouer les petits chefs dans la vie d’autrui.
Chirac, ex-donneur universel, rend un dernier service en s’éclipsant le jour où la PMA est adoptée.
– C’est quoi déjà la PMA ?
– 70 pour, 15 contre et 501 qui ne sont pas intéressés !
@ Catherine JACOB | 28 septembre 2019 à 14:02
Allons Catherine, « la perche tendue », alors que nous sommes en pleine Coupe du monde au Japon, et de formidables Japonais… J’aurais préféré le crampon tendu – je taquine bien évidemment.
La perche c’est à Doha avec la déception vécue par Lavillenie l’aîné, mais ceci est une autre histoire.
@ Claude Luçon 28 septembre 2019 20:47
Cheer up Claude !
« Rien ne presse toutefois » dites-vous. C’est bien mon avis.
L’heure n’est pas au bilan. D’ailleurs qui sommes-nous pour nous juger ?
L’important est de construire minutieusement le lendemain. Pas plus loin que le lendemain.
Car vous comme moi sans doute, avons épuisé nos « voyages » ! Il nous reste le spectacle d’un monde incertain, impalpable, où nous sommes de plus en plus étrangers.
Mais pas de nostalgie Claude, même si le souvenir de nos êtres chers nous accompagne : demain est un autre jour !
Cordialement.
Paix à son âme comme à celle de Johnny, mais comme ce dernier on ne le regrettera pas de trop.
Saluons l’homme de culture attiré d’ailleurs plus par celles du monde que celle de nos terroirs, et celui qui nous a évité d’aller user notre armée en Irak.
Mais souvenons-nous surtout de celui qui a pillé Paris pour se faire élire et se goberger, et qui n’a strictement rien fait en politique intérieure. Y a pas de quoi être fier du bilan !
Voilà bien longtemps que je n’ai pas écrit… mais quand je vois le bal des faux-jetons de la sphère politico-médiatique et l’amnésie collective du peuple, je voudrais exprimer ceci: le Président Chirac aura certainement été l’un des plus mauvais de la Ve, surtout avec ce plébiscite pour un second mandat caractérisé par un immobilisme total !
À son crédit c’est certain, la non-intervention en Irak, mais à part cela ? Moi je retiens d’abord sa « fracture sociale » d’avant, qui n’avait débouché sur rien, ainsi que son refus de débat du 2e tour avec Le Pen: un déni de démocratie, car cela ne s’était jamais vu et les Français avaient droit à ce débat comme à tous les autres, pour cet enjeu.
Et puis un Président charmeur et qui adore le contact avec les gens, est-ce suffisant pour un peuple, une nation, une économie ? Certainement pas.
Il promettait en 95, mais une fois élu, un gros coup de bâton sur notre pouvoir d’achat et que de déceptions ! Mais comme les guignols nous le rendaient sympa… On se console comme on peut. RIP.
@ Tomas | 28 septembre 2019 à 23:18
Terroir ! Si si je vous assure vous avez dit terroir ! Moi, j’ai dit terroir ?
« Terroir. Derrière ce mot en apparence modeste, tiré de « terre », comme son cousin le « terrain », et apparu dans notre langue au XIIe siècle selon le Littré, se cache un concept unique en son genre et très français. Il n’a aucun équivalent dans aucune autre langue »
Que pasa ? Vous avez fait retraite ? Vous êtes allé par monts et par vaux sur le Chemin ?
https://youtu.be/IKS-Mq8gHBE?list=PL5MlPo2Rkce_q7SCK0gyWdJCIorUTIzym
@ Claude Luçon | 28 septembre 2019 à 20:47
« Touché ! comme disent nos amis américains. Ainsi vous êtes susceptible et impulsif, le masque commence à tomber ! »
Réaction de troll typique. Vous me prenez à partie hors de propos et de façon stupide, vous vous prenez une mise au point bien méritée en retour. Rien que de très normal, et rien qui vous autorise à tirer des conclusions. Sinon en ce qui vous concerne ; mais la remise en cause, ce n’est pas trop votre tasse de thé.
« Au passage, dans le genre calomnie, je rends les armes, vous m’êtes nettement supérieur dans ce domaine. »
Je vous défie de me dire à quel moment je vous aurais calomnié. Je vous ai, au contraire, beaucoup ménagé pendant fort longtemps, eu égard à votre âge, dont vous avez la sottise de vous vanter.
Lorsqu’il est devenu clair que votre vanité et votre mesquinerie auraient toujours le dessus, j’ai cessé de vous accorder cet avantage. Je vous traite maintenant à égalité avec n’importe quel troll gauchiste boutonneux auquel vous ressemblez trait pour trait.
Et comme n’importe quel troll boutonneux, vous avez réussi à détourner le sujet de ce fil, qui est la vie, l’action et la personnalité de Jacques Chirac, pour le recentrer sur votre personnalité et la mienne, dont j’aime autant vous dire que tout le monde se moque.
Mais c’est plus fort que vous : il faut toujours que vous rameniez le débat à votre petite personne : sans surprise, votre minable commentaire soi-disant consacré à mon « masque » n’est que le prétexte à vous tresser des couronnes une fois de plus.
Claude Luçon, sa vie, son oeuvre. Moi je pensais que ce fil était consacré à celles de Jacques Chirac, mais j’ai dû me tromper.
A voir les hommages sur Chirac, et les leçons de femelles de ce blog, je me dis que Hollande mort aurait vraiment été un bon candidat pour la présidentielle.
Selon un sondage Ifop publié dans le JDD, « Chirac est vu comme le meilleur président de la Ve République, à égalité avec de Gaulle » lit-on dans la presse depuis hier.
Manifestement les sondeurs ne sont pas passés dans les rangs des abonnés de ce blog pourtant résolument de droite, mais sans doute pas assez. 🙂
@ Giuseppe | 28 septembre 2019 à 21:55
« …alors que nous sommes en pleine Coupe du monde au Japon, et de formidables Japonais… J’aurais préféré le crampon tendu »
20 septembre au 2 novembre 2019 en effet cette Coupe du monde de rugby, vous avez raison de le rappeler. J’ai pour ma part regardé « Danse avec les Stars », mais il y a un Replay sur TF1 de ce qu’ils appellent « l’exploit japonais » – 19/12 pour le Japon contre l’Irlande. Mais bon, nous on est championnes du monde de Judo (3 médailles d’or en août 2019 contre 2 seulement pour les Japonaises), et pas de mondiaux pour Teddy RINER trop occupé sans doute, à donner son avis sur Volkswagen !
« La perche c’est à Doha avec la déception vécue par Lavillenie l’aîné, mais ceci est une autre histoire. »
Belle bête en tout cas, ce champion olympique 2012, même si c’est le petit frère qui est qualifié pour les Mondiaux d’athlétisme. Mais bon, il fait chaud au Qatar (36°C à Doha, à l’heure où je vous parle), et le plus jeune était sans doute le plus résistant.
Eric Zemmour fait fort hier à la Convention de la Droite. organisée par Marion Maréchal (Le Pen)..
On se serait cru à une réunion de l’extrême droite des années 30. Les juifs étant simplement remplacés par les musulmans, mais le contenu était sensiblement le même.
Le philosophe Raphaël Enthoven avait toutefois été invité afin d’apporter la contradiction, ce qu’il a fait avec le brio dont il est coutumier.
Mais pas sûr que cela ait sapé le moral du public, tout acquis à la cause défendue par la belle Marion et son nouvel émissaire Éric Zemmour…
@ stephane | 29 septembre 2019 à 00:23
« …et les leçons de femelles de ce blog, »
Allons, allons !
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@ Robert Marchenoir | 27 septembre 2019 à 18:21
« J’ai dû lire sa nécrologie dans la presse britannique pour apprendre qu’il avait fait aménager un baisodrome dans son autocar de campagne, aux frais de la Mairie de Paris : carrément une chambre à coucher à roulettes payée par le contribuable, pour honorer ses innombrables maîtresses. »
Il faut croire qu’en effet, comme nous l’explique Jean-Didier Vincent, membre de l’Académie nationale de médecine dans le Figaro santé, « le général hypothalamus, les officiers hypophysaires et les soldats gonadiques » soient particulièrement actifs chez les hommes politiques, comme en témoigne également Bill Clinton, sauf pour la sécrétion de l’ocytocine qu’on appelle l’hormone de la fidélité. Nonobstant, c’est pourtant cette hormone qui « accompagne la montée en puissance du couple désir/plaisir en provoquant l’amplification des systèmes dopaminergiques. Déversée dans la circulation sanguine par l’hypophyse, elle accentue les contractions rythmiques des muscles génitaux qui amplifient en retour sa libération, réflexe contribuant ainsi à emballer le système jusqu’à l’orgasme. Celui-ci tient ses états dans le cerveau, qui gère le plaisir et orchestre les manifestations organiques. »
En tout cas, il y a sûrement quelque chose de particulier chez l’homo politicus et on comprend mieux le titre du billet du jour, « Jacques Chirac, une force sensible », autrement dit, sensible des systèmes dopaminergiques qui gouvernent également le boire et le manger…
Je retiens également de cette nécrologie ceci:
« Months later, the British government invited Chirac and his wife on a state visit to London where he was given the full Buckingham Palace treatment. She was said to be charmed by Chirac and the English-speaking Bernadette. »
Mme Chirac pouvait donc parfaitement s’exprimer en anglais, elle ! Tout comme Carla Bruni donc qui, ultérieurement, servit quelquefois d’interprète à NS. Et bien évidemment tout comme Penelope Fillon dont c’était la langue maternelle et qui résumait la presse anglaise pour FF. Or, résumer la presse ne représente pas un mince travail !!
Au sujet du refus français de participer à l’invasion de l’Irak, chacun se rappelle sûrement comment ça s’est passé. Tout au long de l’automne 2002 Chirac disait et répétait « pas d’intervention sans résolution des Nations unies ». Puis, lors des vœux aux Forces Armées en janvier 2003, il a dit aux responsables militaires « préparez-vous ! ». Alors les politiques, les journalistes, les intellectuels, l’opinion publique se sont interrogés : « Mais alors ?!? faut-il vraiment se préparer à y aller ? même sans résolution de l’ONU ? ».
Mis en face de cette ambiguïté, Chirac fut obligé d’en sortir et, en l’absence évidente de résolution onusienne, de prendre parti contre l’invasion. D’où le grand discours de Villepin devant le Conseil de Sécurité. Les choses ont tenu à pas grand-chose, à une maladresse verbale et, pour moi, en l’affaire, Chirac a plus été l’instrument d’une décision française que le véritable décideur. Décision française pour une fois conforme aux principes que la France se vante tant de défendre.
L’émotion collective soulevée par cette disparition est exagérée. Chirac n’était pas, en dépit de ses grandes qualités, le grand homme qui est décrit aujourd’hui dans ces innombrables nécrologies et émissions spéciales. Le phénomène reflète à mon sens un besoin atavique ancestral de communion, de communion autour d’un mort.
Ayant renoncé à toute croyance explicite (et donc à ce rituel codifié de la communion autour d’un symbole, le pain et le vin, chair et sang d’un célèbre crucifié), la France retombe dans des croyances implicites, inavouées, donc dans les rituels spontanés des temps immémoriaux, au fond dans le culte des morts, se déroulant non pas autour de symboles mais autour de morts réels, qu’on pare de toutes les vertus… La France littéralement perd la raison. La France, comme dit Mathieu Bock-Côté dans Le Figaro d’aujourd’hui, devient étrangère à elle-même.
@ Achille | 29 septembre 2019 à 07:56
« Selon un sondage Ifop publié dans le JDD, « Chirac est vu comme le meilleur président de la Ve République, à égalité avec de Gaulle » lit-on dans la presse depuis hier. »
Ah les sondages vous m’en direz tant ! De son vivant les sondages ne donnaient pas les mêmes résultats qu’aujourd’hui.
Ne serait-ce pas plutôt la crainte de voir arriver pire ?
On sait ce qu’on perd mais on ne sait pas ce qu’on va trouver.
@ stephane | 29 septembre 2019 à 00:23
« …les leçons des femelles de ce blog »
Belle complainte nocturne, digne de l’almanach Vermot.
Jacques Chirac : une danseuse de la République ?
Dégoûté de par tant de commentaires dégoulinants de bons sentiments jusqu’à l’overdose, des nombreuses personnes qui l’ont rencontré et qui profitent de cet instant pour s’approprier de la gloire du jour, je crois qu’un peu de cynisme à son encontre me soulagerait.
Ayant fait beaucoup pour que Jacques Chirac n’épouse pas Bernadette, la famille Chodron de Courcel n’a pas eu à regretter, finalement, son investissement.
Voilà une famille qui a vécu presque toujours, quelquefois royalement, dans les palais de la République. Notamment pendant le séjour à la Mairie de Paris. Où certains se souviennent encore du train de vie fastueux de la famille Chirac. Avec des dépenses journalières inouïes. Heureusement que les Gilets jaunes n’étaient pas encore à la mode ! Une vie de contribuables familiaux qui les ferait rêver !
Pratiquement jamais de loyers, donc pas d’impôts inhérents, pas de frais de bouche, pas de dépenses de voitures, donc pas d’assurances, pas de frais d’entretien, pas de frais de transport en commun, billets d’avion gratuits, hôtels gratuits, les meilleurs médecins à disposition, les meilleurs hôpitaux idem, des voyages dans le monde entier aux frais du contribuable, une proximité des pouvoirs qui permet les meilleurs investissements, les meilleurs conseillers fiscaux pour la gestion des biens de la famille (et il y en a !), les meilleurs avocats pour les problèmes et pour finir de nombreuses retraites plus que confortables et cerise sur le gâteau des privilèges liées aux différents postes de Jacques, notamment celui royal d’ancien Président…
Heureuse famille qui a touché à foison les dividendes !
Si on met en regard les bilans économiques et sociaux de sa carrière, on peut se payer quelques secondes de cynisme. Sans oublier que sa pensée politique, si elle a jamais existé, n’irrigue pas les cerveaux des héritiers LR !
Ouf, ça fait du bien !
Passons à l’hommage officiel pour quelques larmes de crocodile.
Cordialement.
Le cul des vaches ne lui faisait pas peur !
Ces hommes politiques sont vraiment incorrigibles.
Non contents de s’acharner à rendre la vie impossible aux Français il leur faut en plus maltraiter les animaux.
@ stephane | 29 septembre 2019 à 00:23
« A voir les hommages sur Chirac, et les leçons de femelles de ce blog, je me dis que Hollande mort aurait vraiment été un bon candidat pour la présidentielle. »
A lire le « mâle » stephane à la langue haineuse désignant un sentiment de mépris envers les femmes, tel un misogyne de ce blog, je me dis qu’il aurait été encore plus remarquable au zoo entre ses semblables.
C’est quoi votre problème ?
Un des meilleurs présidents, sinon le meilleur ? Résumons-nous. En 1980, la France a une économie solide, une cohésion sociale certaine, l’opposition droite-gauche faisant partie du jeu républicain, les inégalités ne sont pas délirantes comme aujourd’hui, il n’y a pas de crise d’autorité et pas de territoires perdus de la République.
Quarante ans et quelques « bons » présidents plus tard, dont le « meilleur » ou l’un des meilleurs, nous avons une industrie réduite à peau de chagrin, une agriculture moribonde, les impôts les plus élevés d’Europe qui accompagnent une dette également parmi les plus élevées, des inégalités énormes, une France morcelée et les Gilets jaunes.
Comment accorder le moindre satisfecit aux conducteurs de ce char déglingué ?
« Il est toujours joli, le temps passé,
Une fois qu’ils ont cassé leur pipe,
On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés ;
Les morts sont tous des braves types. »
G. Brassens
Donc rien de neuf…
Ah, la guerre entre les hommes et les femmes qui resurgit pour rien, ainsi la mort de Chirac !
Sujet qui n’aurait pas dû me faire réagir.
Que dire donc, à part le fait que la mort, c’est triste, que dire de « l’événement » ?
Peut-être :
http://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/14017/cela-m-en-touche-une-sans-faire-bouger-l-autre/
@ Ellen | 29 septembre 2019 à 11:16
Venant d’un âne bâté cette réflexion bestiale est « normale » !
Quant à la mâlitude que vous prêtez à ce stephane, j’ai un très gros doute… Je pouffe !
@ boureau | 29 septembre 2019 à 11:06
Je sens en vous beaucoup d’amertume, peut-être à juste titre, mais dites-vous qu’à cette époque, beaucoup d’autres en ont profité de par leur statut et ont été exonérés de toute amende et sanction ferme. Motus et bouche cousue. C’était l’âge d’or pour tout le monde. Les magistrats n’osaient pas s’aventurer dans des affaires sensibles tant qu’on leur fichait la paix.
Récemment il a été découvert que l’ex-ministre Raymond Barre avait caché au fisc sept millions d’euros mis soigneusement à l’abri sur son compte au Crédit Suisse. C’était avant la nouvelle loi qui, aujourd’hui, exige pour tous les pays de coopérer avec la France et de dénoncer les comptes des Français malhonnêtes et fraudeurs. Mais comme l’action est éteinte depuis sa mort, aucune suite civile ni pénale ne peut être ouverte. A moins que ses héritiers finissent par payer les pots cassés. Enfin, peut-être.
Les chroniqueurs adorent tartiner les pièces montées. M. Chirac et sa famille n’en ont pas demandé autant. L’humilité est la plus belle reconnaissance de l’âme.
Mais que voulez-vous, les journalistes, de nos jours, ne sont que de pauvres rabat-joie. Il faut meubler…
Il ne sera rien épargné aux citoyens :
https://i.goopics.net/mqN0m.png
Reste plus qu’à apprendre quelle a été sa dernière visite chez le dentiste.
« Femelle », terme utilisé à dessein dans le but de faire réagir devant une forme d’aveuglement lié au Beau Jacques.
Merci à ces dames du blog, qui l’espace d’un instant se sont éloignées de leur admiration aveugle pour un ancien président. Puissent-elles redevenir lucides. Leurs réactions sont un bon début.
Par contre je ne rejoins pas Robert Marchenoir sur un point : la famille de Jacques Chirac, on ne s’en tape pas. Elle a perdu un proche et nos pensées doivent l’accompagner, Lionel Jospin a bien résumé la situation.
J’aurais aimé qu’un intervenant relève mon insolence. Hélas effectivement ce blog est assez misogyne (et c’est fondamental à cet égard). Par ailleurs être femme ne doit pas tout excuser.
Provocation façon Mélenchon liée à une overdose de chiracophilie. Personne ne m’oblige à lire, sauf que pour voir ce que les commentaires contiennent, il faut bien les lire.
Respect à Catherine JACOB pour son retour tout en subtilité.
Mes excuses sincères aux dames choquées par l’interprétation qu’elles font de l’utilisation de mon vocabulaire en cette période de Chiracomplaisance.
LA DROITE NOUVELLE ET LES NOUVEAUX ATRIDES
La journée débuta avec un petit juif pied-noir qui parla crûment de « l’invasion musulmane » ! Les arabes, il connaît. [*]
Une jeune femme aux cheveux dorés répara la balourdise en utilisant dans la foulée l’expression « grand remplacement ». [**]
Ouf !
Puis elle étala son programme. On comprit qu’elle était, au mieux, pour l’immigration zéro : un chiffre arabe comme on sait. Aucune allusion à la « désimmigration ».
Quand même !
Marion ou la vengeance du père contre l’aïeul.
[*] Dans ce genre de débat nous faisons confiance à ce sépharade plutôt qu’à l’Ashkénaze Finkielkraut.
[**] Une « création » Renaud Camus, intéressant personnage – maître à penser de l’extrême droite sérieuse – dont on lira avec profit la notice Wikiki !
@ Catherine JACOB | 28 septembre 2019 à 14:02
Pour un simple rebond vous êtes sur le toit du monde :
https://i.goopics.net/OjP0r.png
C’est ainsi…
@ Ellen
« A lire le « mâle » stephane à la langue haineuse désignant un sentiment de mépris envers les femmes, tel un misogyne de ce blog »
Comme stephane a utilisé « femelles » et non pas « femmes », je déduis qu’il fait allusion au charme aux effets de phéromones de Chirac.
Imaginez un sondage (ou article) sur les qualités d’actrice d’Angelina Jolie, puis vous avez tous les répondants hommes qui la portent aux nues. Vous répondrez naturellement « à tous les mâles ayant donné leur avis » 😉
Enfin, je peux me tromper mais c’est ainsi que j’ai interprété son propos.
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@ Achille
« On se serait cru à une réunion de l’extrême droite des années 30. »
On les attendait, les parallèles fumeuses. Car bien entendu, dans les années 30, on comptait par centaines les Allemands égorgés par des juifs aux cris de Yahvé-Yahbar.
Espérons qu’un jour, ceux en retard comprendront que les discours de type Zemmour sont une réponse à la haine, pas une incitation. Mais bon, tant qu’Antoine Leiris est présenté comme un modèle de tolérance, il y a peu d’espoir.
@ boureau | 29 septembre 2019 à 11:06
Chirac est mort, paix à son âme. (POINT)
Habituellement je ne partage guère vos pensées, mais celles-là, j’adhère…
Quand je pense que l’on dépense du fric, des pépettes, de l’argent, de l’artiche, du blé etc. pour nous pondre un sondage le plaçant juste derrière de Gaulle dans l’applaudimètre des Français dont les trois quarts des votants ne connaissent pas grand-chose des personnages politiques de la Cinquième !! De ce qu’ils ont réellement fait, de ce qu’ils étaient…
Hérésie quand tu nous tiens…
Aux Mâles et Femelles de ce blog (c’est la mode en ce moment)
Attendons dans les deux ou trois ans à venir et même avant, l’ouverture des écuries d’Augias de ce personnage qui n’a comme vous le dites jamais su ce qu’était un loyer à payer… Attendons les « découvertes » sur les financements de sa traversée du désert (et celle de la droite) avec l’aide de Gaston Flosse et des placements au Japon… et tant d’autres…
Toutes proportions gardées, cela me fait étrangement penser aux très proches du PC découvrant les horreurs du stalinisme…
Donc, Paix à son âme mais arrêtons d’en faire plus que trop…
Macron en fait son « beurre » en (très) bon communicant qu’il est… Laissons retomber le soufflé et revenons aux choses sérieuses : Rouen et son Préfet qui nous dit tout va bien, le vote de la loi bioéthique qui s’est « bien passé », le Président de l’Assemblée qui du haut de son perchoir, son fromage entre les dents, avalise un amendement rejeté par les députés, la réforme des retraites etc.
Chirac est mort, ne commençons pas le « massacre », mais arrêtons l’hagiographie.
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No comment
https://pbs.twimg.com/media/EFfjrr7X0AA_-Xq.jpg
CHIRAC AUX INVALIDES
Ce dimanche, vers 14h45, j’ouvre LCI. On voit des gens qui viennent se recueillir devant le cercueil de Chirac, recouvert du drapeau tricolore. On a mis, derrière, une grande photo en couleur de Chirac souriant et saluant la foule. Les gens ont fait la queue (un heure, deux heures ?) et s’arrêtent une ou deux minutes. Certains font un signe de croix. Certains inclinent la tête. Certains le quittent en lui faisant un petit salut de la main, certains sont venus en fauteuil roulant, j’ai vu un salut militaire. Un sur deux sort son smartphone. J’assure avoir vu une femme demander à son mari de la photographier en se mettant entre son mari et la photo de Chirac : cela s’appelle un selfie. Quelle époque !
Bien d’accord avec Solon et boureau.
Cela me rappelle ce qu’on dit souvent quand un paysan savoyard meurt: Ah c’était un brrrâve homme… mais… il buvait !
Chirac est au ciel, la France est tourneboulée !
A l’annonce d’un décès c’est toujours le déluge d’hommages.
Il était bon, il aimait le peuple et c’était le meilleur.
Dans quelques mois des fissures vont apparaître pour corriger les éloges. Et en fait on découvrira que sur le tableau d’honneur du moment, il y a beaucoup de lézardes. C’est ainsi !
Qu’il repose en paix c’est le meilleur que l’on puisse lui souhaiter.
Le pire serait qu’après six princes d‘une intolérable médiocrité, la famille des Atrides apparaisse acceptable !
La famille Chirac ne voulait pas de la présence de Marine Le Pen aux obsèques. Voilà un bel hommage qui lui a été rendu.
Ite missa est.
@ Mary Preud´homme
« Qu’est-ce qu’elle veut la mégère, mes couilles sur un plateau ? »
@ Valéry | 29 septembre 2019 à 14:33 (second paragraphe adressé à Ellen)
Votre connaissance de la langue française me semble des plus hasardeuses…
Veuillez donc vérifier le sens péjoratif et outrageant du substantif femelle tel qu’employé par stephane et n’ayant pour objectif que de réduire la femme à son animalité. Qualifierait-il ainsi sa mère, sa femme ou sa sœur ?
A noter en revanche que son antonyme mâle est toujours employé tant comme nom et surtout comme adjectif en bonne part, voire dans un sens élogieux.
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@ Noblejoué 12:56
Où voyez-vous une guerre entre hommes et femmes ?
A part un goujat voyeur qui s’en prend aux « femelles » du blog en raison de fantasmes sexuels qu’il projette sur un mort.
@ stephane | 29 septembre 2019 à 13:39
Excuses acceptées ! C’est fair-play à vous de remarquer que certains blogueurs sont misogynes.
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@ Valéry
Le mot « femelle » en parlant des femmes, n’a pas du tout la même connotation que le mot « mâle » pour les hommes. Il n’est jamais valorisant.
@ Lucile | 29 septembre 2019 à 21:07
Qualifier de fair-play cet individu ? C’est faire outrage aux sportifs et à tous ceux qui acceptent de jouer franc-jeu, misogynes compris, dont certains sont fort sympathiques et de bonne compagnie.
@ Mary Prud’homme
« Où voyez-vous une guerre entre hommes et femmes ?
A part un goujat voyeur qui s’en prend aux « femelles » du blog en raison de fantasmes sexuels qu’il projette sur un mort. »
Eh bien, comme vous, et semble-t-il comme Lucile, j’ai pensé stephane misogyne. Entre-temps, ce dernier s’est excusé.
« Excuses acceptées ! C’est fair-play à vous de remarquer que certains blogueurs sont misogynes. »
Comme le remarque Lucile (29 septembre 2019 à 21:07) certains commentateurs sont misogynes… Je pensais donc que stephane continuait la guerre entre hommes et femmes, en avant-garde, si j’ose dire.
Ces agressions, souvent des hommes sur les femmes, parfois l’inverse, sont injustes et lassantes.
Ma répugnance face à ce fait ajoutée à celle de l’idéalisation de Jaques Chirac explique ma réaction.
Eh bien, comme en fait, il n’y a eu qu’expression contestable sur la forme mais sans mauvaise intention, et en même temps, pour se consoler de ce que sont souvent les rapports entre les hommes et les femmes, et plus généralement, les rapports humains, pensons un peu aux meilleurs, s’adonnant à la conversation, à un début d’amour et au conte :
https://www.youtube.com/watch?v=I-uP-zMVZZ8
@ Mary Preud’homme et aux dames de ce blog
Ouf, les lectrices comprennent mon point de vue, donc si Mary Preud’homme ne comprend pas, ce n’est pas lié au fait qu’elle est une personne du sexe féminin, mais pour d’autres raisons. On ne peut dès lors invoquer de misogynie quand sa sottise est mise en évidence. Qu’elle soit rassurée, elle n’a besoin de personne sur ce blog, elle se débrouille très bien toute seule.
Après, en d’autres termes, je maintiens mon point de vue. Les femmes charmées par Chirac ont une bienveillance et pardonnent bien facilement son bilan quelque peu contestable, et notamment lié aux personnes dont il s’est entouré. A quoi imputer cette bienveillance et ce manque de lucidité pour une partie de son œuvre, si ce n’est parce qu’elles le trouvent plutôt très beau mec.
Oseront-elles dire le contraire ? La réponse importe peu, mais au vu des critiques que ces mêmes dames portaient à Hollande qui de mon point de vue n’a pas été plus déméritant, j’ai de sérieux doutes.
La disparition de M. Chirac ouvre de nouvelles perspectives pour M. Macron puisque Bernadette est désormais libre, très mûre et très attirante.
Aux commentatrices de ce blog
« L’homme ne peut devenir homme que par l’éducation, il n’est que ce que l’éducation fait de lui » (Kant, Réflexions sur l’éducation).
Celui qui, saisissant l’opportunité offerte par le billet de notre hôte, s’est cru obligé d’élucubrer en traitant certaines femmes en des termes offensants, désobligeants, manque assurément beaucoup d’éducation et en est donc encore resté au stade de l’animalité.
Traitez-le de ce fait par l’ignorance, le mépris plutôt que de lui offrir l’occasion de se délecter des réactions provoquées par la nature de ses propos et qu’il n’ait au final uniquement qu’à contempler l’image que ces mêmes propos lui renvoient de sa personne.
De temps en temps cela fait du bien de rétablir les plateaux de la balance, c’est quelque peu désespérant de faire penser que tout était rose et merveilleux à l’époque Chirac, les contes de fées, beaucoup ont passé l’âge, surtout ceux qui ont vécu la période:
https://www.lopinion.fr/edition/economie/jacques-chirac-mensonge-national-chronique-d-eric-boucher-198994
@ Mary Preud’homme | 29 septembre 2019 à 23:16
Un mot de trop, ça arrive. Quelqu’un qui présente spontanément ses excuses après ce mot de trop, que voulez-vous de mieux ?
@ stephane
« …la famille de Jacques Chirac, on ne s’en tape pas. »
Louable et charitable pensée. Mais la famille de Chirac a exprimé le souhait que les représentants politiques d’environ un tiers des Français ne montrent pas leur sales gueules de fachos à l’enterrement. Par conséquent et faute d’avoir pu exprimer leur condoléances, il ne leur reste plus que « je m’en tape ». Et ils ont bien raison.
Le double standard gauchiste, accuser de mépris ceux qu’on méprise viscéralement.
Je constate l’arrivée d’un Zorro de pacotille après le dialogue. Un week-end pour pondre cela.
On aurait aimé le lire après le premier post, c’eût paru moins insincère, ou ne pas vous lire du tout puisque c’est ce que vous préconisez, mais rien, nenni, nada.
Ceci étant, donner des conseils aux commentatrices du fait de leur seule nature féminine c’est vraiment les abaisser comme rarement j’ai pu le lire sur ce blog. Si encore vous aviez personnalisé un conseil de riposte (qui n’en vaut pas la peine) entre deux commentateurs ou un dialogue mixte, c’etait recevable, mais là c’est insultant. Traitez-les d’incapables, elles ne vous diront rien. Mais pour qui les prenez-vous, des sottes ?
Bref, reformulons votre propos, comment dire, « vous êtes trop bêtes mesdames, c’est normal, vous êtes des femmes, moi Michel D, je vais vous expliquer ce qu’il faut faire ».
Un sommet de misogynie.
Pour en revenir au fait que l’on est moins regardant sur les propos ou les actes de qui a un beau physique, c’est aussi valable pour les hommes. Il n’y a qu’à imaginer si Jean-Marie Le Pen tenait les propos de Marion…
Il y a tout de même une exception, Ségolène Royal ou pas, la vacuité de ses analyses l’emporte largement sur le reste.
L’échec de Chirac s’explique comme s’explique celui de Hollande et de Macron. Il a menti aux électeurs pour rallier les suffrages des électeurs votant à gauche.
Chirac n’a jamais cessé de tromper son monde, mais il le faisait de manière sympathique.
Est-ce cela qu’on attend d’un président ? Un président a-t-il le choix ? Est-ce la raison de la non candidature de Delors à son époque ? (Je pense qu’il avait peur d’être battu.)
Ceux qui reprochent à Chirac de ne pas avoir élargi le gouvernement en 2002 oublient qu’il sortait déjà de 5 ans de cohabitation et qu’il y a eu une majorité parlementaire et là sans que les triangulaires avec le FN n’amènent la gauche.
Quand on écoute les ministres de l’époque, ils étaient prêts à céder leur place ; les mêmes qui aux dires de Guaino se roulaient par terre pour ne pas être évincés quand Sarkozy a pris la succession.
@ Michel Deluré | 30 septembre 2019 à 09:28
« Traitez-le de ce fait par l’ignorance, le mépris plutôt que de lui offrir l’occasion de se délecter des réactions provoquées par la nature de ses propos et qu’il n’ait au final uniquement qu’à contempler l’image que ces mêmes propos lui renvoient de sa personne. »
Bien d’accord avec vous. Il s’avère que cet individu se distingue par sa fourberie en changeant régulièrement de pseudo et n’a d’autre intention en venant sur ce blog que d’y semer la zizanie.
Ce qui est désolant, c’est que certains intervenants de qualité marchent dans la combine.
La liberté d’expression n’a de signification que lorsqu’elle offre un débat constructif, ce qui n’empêche pas des échanges parfois un peu chauds et que la modération ne laisse pas la place à une polémique entretenue par un troll.
@ Michel Deluré – 30 septembre 2019 à 09:28
Très bien résumé et comme de coutume toujours dit avec délicatesse, raffinement, courtoisie, attention et savoir-vivre. Mais quand c’est dit, c’est dit. Tout le monde comprend. Merci.
Malheureusement, toutes ces belles qualités que vous possédez ne sont plus du goût de certains Messieurs, dû à un manque criant d’éducation. Et pour ça, il n’y a pas d’âge.
————————————————————-
@ Vamonos | 30 septembre 2019 à 07:24
Je remplace votre humour sarcastique par les vraies choses de la vie :
« Malheureuse condition des hommes ! à peine l’esprit est-il parvenu à sa maturité, que le corps commence à s’affaiblir! » (Montesquieu)
C’est pourquoi nous disons que c’est un signe du vécu et de sagesse pour vivre humblement.
Personne n’y échappe avant de dire A Dieu pour toujours.
@ Giuseppe 30 septembre 2019 à 10:12
Merci pour ce lien, j’avais fait mon deuil qu’un jour un journaliste dise qui avait été vraiment le Président Chirac.*
* Je vous écris ce remerciement en caractères minuscules parce que sur ce blog un certain Herman Kerhost pense que, avec quelques-uns nous faisons partie de votre bande ; je n’ai pas bien compris si c’était « la bande à Baader » ou « la bande à Basile », mais bon, méfiance. En même temps il ne lit pas nos commentaires qui sont « du n’importe quoi » affirme-t-il (sans les avoir lus…). Du coup on devrait pouvoir s’en sortir 😉
Adéo Giuseppe
@ Michel Deluré | 30 septembre 2019 à 09:28
Merci pour ce rappel.
Fort heureusement les hommes de bonne éducation, capables de contrôler leurs pulsions excessives quand ils ne sont pas d’accord avec une dame, sont encore la majorité, y compris sur ce blog.
@ Giuseppe 10h12
« De temps en temps cela fait du bien de rétablir les plateaux de la balance, c’est quelque peu désespérant de faire penser que tout était rose et merveilleux à l’époque Chirac, les contes de fées, beaucoup ont passé l’âge, surtout ceux qui ont vécu la période »
J’ai disséminé l’article d’Eric Le Boucher dans l' »Opinion » de ce jour tellement je rejoins son analyse.
https://www.lopinion.fr/edition/economie/jacques-chirac-mensonge-national-chronique-d-eric-boucher-198994
N’oublions jamais que grâce à la pertinence de Juppé et de Villepin dans la décision de dissoudre, nous avons dû supporter pendant cinq ans Jospin, le ixième fossoyeur de l’Educ Nat, les 35 heures de Martine Aubry, la poursuite de l’immigration, sans compter l’apport considérable des Verts gauchistes de Voynet !
J’attends que prenne fin l’imbécillité de la Chiracomania pour que soit établi un bilan sérieux et circonstancié de son action.
Merci aux États-Unis de ne pas avoir envoyé de représentant.
Chirac lui, a été avec les États-Unis quand il le pensait juste.
Les États-Unis ne pouvaient pas lui rendre meilleur hommage.
Qu’on soit chiraquien ou pas, le souvenir de ce président écrasera dans l’histoire celui de Mitterrand, le porteur de la francisque, l’homme des écoutes, de l’endettement et des drôles de disparitions, de la double vie aux frais des contribuables, de la réception de Bousquet à l’Elysée, de la montée de l’extrême droite.
Chirac aura réconcilié les Français avec la Seconde Guerre mondiale, permettant de relancer l’Europe. Il est bon de le reconnaître. Mais beaucoup, au vu de ces qualités et du début de septennat, en attendaient vraiment davantage. Laissons le deuil se faire.
Réaction très tardives d’hommes, c’est un peu léger.
@Achille
Vous accusez un intervenant de changer régulièrement de pseudo, qu’en savez-vous ?
Et vous parlez d’être constructifs.
Si c’est moi que vous visez, quels sont mes autres pseudos Columbo ? J’adorerais me lire.
Chers hommes de ce blog qui vous voulez plus moraux que quiconque, au-dessus, relisez-vous donc. Vous estimez les femmes incapables de se défendre. Oui vous vous voulez galants et vous êtes insultants envers elles. Même pire, on dirait presque que vous arrivez après la chamaillerie en disant « vous ne savez pas vous débrouiller, on va vous aider » et vous vous voulez gentlemen. Je me gausse.
Les commentatrices, dames, intervenantes, savent se défendre, vous êtes insultants envers elles quitte même à user de calomnie. Et le pire, vous ne vous en rendez même pas compte.
Alors c’est qui les opportunistes ?
@ caroff 30 septembre 2019 à 14:45
« J’attends que prenne fin l’imbécillité de la Chiracomania (…) »
Non mais ils ont quel âge ces journalistes ridicules avec leurs invités bidon vieux chevaux de retour pour plateaux télé de maisons de retraite ?
Vivement demain !
Adéo caroff
@ Giuseppe 30/09, 10.12
Merci pour ce lien vers l’Opinion. J’aime bien ce journal. Enfin une vraie presse libérale.
@ breizmabro 16h08
« Non mais ils ont quel âge ces journalistes ridicules avec leurs invités bidon vieux chevaux de retour pour plateaux télé de maisons de retraite ? »
Oui !!
Vous avez vu Michèle Cotta 82 ans, Roland Cayrol 78 ans, Alain Duhamel 79 ans…
C’est dans les vieux pots, etc.
Le problème c’est qu’aucun ne met de distance entre leur vie personnelle et la vie politique du temps de Chirac: normal me direz-vous puisqu’elles sont imbriquées. Et tout le monde y va de sa petite anecdote sympa…
Misérable !
Adeo breizmabro
@ breizmabro | 30 septembre 2019 à 13:34
Il faut se méfier de tous ces personnages, peut-être n’aiment-ils pas le homard bleu, ni le Picpoul de Pinet, l’estaminet n’est peut-être pas à sa convenance ? Peut-être un frugal du gosier qui doit confondre la malbouffe et le manger vrai.
Ce n’est pas grave on se passera de Herman… Rien que le nom me donne des ballonnements, quant aux repas de l’Honorable professeur de ce blog, c’est le cauchemar assuré…
@ caroff
« Vous avez vu Michèle Cotta 82 ans, Roland Cayrol 78 ans, Alain Duhamel 79 ans…
C’est dans les vieux pots, etc. »
Juste pour rire, ne crachez pas dans les vieux pots. Je crois qu’il y en a pas mal sur ce blog !
Peu de représentation étrangère aux obsèques de notre ancien président.
On est loin de l’unanimité après les attentats et la mobilisation autour de François Hollande.
Hormis l’absence de représentation officielle des Etats-Unis, le reste est assez regrettable.
@ caroff | 30 septembre 2019 à 17:39
« Vous avez vu Michèle Cotta 82 ans, Roland Cayrol 78 ans, Alain Duhamel 79 ans… C’est dans les vieux pots, etc. »
A noter que ce genre de commentaire pas très fin ne provient pas de perdreaux de l’année non plus.
Par ailleurs qui, parmi les journalistes, peut le mieux parler de Jacques Chirac sinon ceux qui l’ont suivi depuis ses débuts en politique, qui remontent à 1967 ?
Alain Duhamel notamment, même à son âge canonique, continue à faire de très bonnes analyses.
@ Achille
« A noter que ce genre de commentaire pas très fin ne provient pas de perdreaux de l’année non plus.
Par ailleurs qui, parmi les journalistes, peut le mieux parler de Jacques Chirac sinon ceux qui l’ont suivi depuis ses débuts en politique, qui remontent à 1967 ? »
Les contributeurs de ce blog dont certains ont en effet dépassé l’âge de l’été indien ne passent pas leur temps sur les plateaux de télé à seriner les mêmes platitudes et autres anecdotes récoltées dans les dîners en ville…
Quant à Duhamel lisez ceci:
https://www.ojim.fr/tribune-libre-alain-duhamel-ses-diplomes-au-rabais-sa-legion-dhonneur-a-pleurer-de-rire/
@ caroff | 01 octobre 2019 à 12:23
Alain Duhamel a peut-être pour tout diplôme une licence. Vous pouvez effectivement penser qu’aujourd’hui, ce n’est pas grand-chose. Mais dans les années 60 c’était un diplôme qui avait de l’importance.
François Mitterrand avait lui aussi une simple licence, cela ne l’a pas empêché de devenir président de la République.
Pierre Bérégovoy avec un simple CAP d’ajusteur a été Premier ministre.
Philippe Bouvard n’a jamais eu son bac, mais son esprit était plus vif que bien des agrégés que l’on peut voir sur les plateaux TV.
Le diplôme permet certes d’acquérir des connaissances permettant de gravir plus facilement l’échelle sociale, mais c’est surtout la personnalité, la volonté et le travail qui, au cours d’une vie active, fait la différence.
Il arrive parfois à Alain Duhamel de dire des bêtises. C’est le cas de nombre de journalistes pourtant célèbres, mais globalement, je considère qu’il est un des meilleurs analystes politiques. Son vécu lui permet de balayer quarante années de la vie politique française.
Le limiter à sa simple licence est pour le moins réducteur et surtout méprisant.