Islam, islamisme, est-ce si simple ?

Je n’ai jamais été un Français qui, face à la Covid-19, s’est cru plus médecin que tous les médecins.

De la même manière, dans un autre registre, je ressens mon ignorance à l’égard de l’islam et de la foi musulmane.

Il va de soi qu’après la décapitation barbare du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, puis celle d’une femme de 70 ans suivie de l’égorgement d’une fidèle brésilienne de 44 ans et de Vincent Loquès, sacristain de la basilique Notre-Dame-de-Nice, l’horreur et l’indignation sont à leur comble. Ce qui les limite est seulement le pressentiment que ces massacres ne termineront pas le processus sanglant mais que probablement nous aurons encore de quoi nous émouvoir, nous révolter.

Je continue à être persuadé qu’il n’est pas honteux de soutenir que l’état de droit classique a fait son temps. Il a révélé pour le moins ses limites, voire ses impuissances. L’alternative ne serait, pour des juristes et intellectuels un tantinet condescendants, qu’entre une faiblesse qui pourrait s’honorer d’avoir un incontestable label démocratique – celle qui a leur prédilection – et une résistance efficiente mais qui serait déshonorée parce qu’on la jugerait sortie du champ républicain.

Une fois ce socle évident réaffirmé, je ne cesse de m’interroger sur ce qui immédiatement m’a convaincu mais, par la suite, troublé. J’ai entendu un soir Eric Zemmour dans Face à l’info (C News). Il développait avec talent une vision établissant un lien direct et implacable entre l’immigration puis l’islam puis l’islamisme, enfin le terrorisme. Il y avait, selon lui, une chaîne dont chaque élément, chaque niveau impliquaient le suivant pour culminer avec le pire des assassinats.

J’ai regretté de n’avoir pas cette assurance tranquille d’Eric Zemmour énonçant, telle une évidence, un processus qui paraissait relever d’une sorte de rigueur scientifique.

Autant je ne doute pas du fait que pour espérer entraver puis vaincre l’islamisme, il est urgent de mettre un terme à l’immigration clandestine et au dévoiement du droit d’asile (avec tant de déboutés qui restent en France), autant je me questionne sur la relation entre l’islam et sa perversion l’islamisme.

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Y a-t-il un islam qui soit non seulement compatible avec la République mais qui accepte que les croyants vivent cette religion dans l’intimité ? Sans se prévaloir dans l’espace public de signes ostensiblement affichés ? Un islam qui ne soit pas le prélude obligatoire d’un islamisme dangereux ?

À suivre Eric Zemmour, cette incertitude n’aurait pas lieu d’être. Pourtant, à la suite du massacre de Notre-Dame-de-Nice ou de Samuel Paty, nous avons pu entendre de la part d’imams, d’associations musulmanes, de personnalités respectées, d’anonymes filmés dans la rue, l’expression d’une indignation et d’une condamnation sincères. Ils soulignaient tous l’incompatibilité de l’islam dans sa définition authentique avec ces massacres. Je pense que cet islam serein n’a pas besoin d’être en permanence soumis à une suspicion, à une inquisition.

La terrible rançon de l’islamisme est aussi de faire porter sur l’ensemble des musulmans même les plus respectueux de l’esprit français, un regard accusateur, négatif, inquiet.

Cette distinction à opérer entre l’offense intime provoquée chez les musulmans par les caricatures et la volonté de massacrer les mécréants et les adeptes des caricatures est capitale. Elle permet de s’attacher à la seule catégorie islamiste qui est hors de tout dialogue, de toute persuasion. Pour elle, le terrorisme est le seul remède, la seule issue.

Mais je ne voudrais pas occulter une zone qui, entre islam et islamisme, s’est clairement révélée avant l’assassinat de Samuel Paty et qui impose une perception encore plus fine et complexe. Ce père de famille par exemple, au moment où il intervient pour chauffer à blanc l’atmosphère autour du professeur, relevait-il déjà de l’islamisme, ou d’un islam ambigu estimant insupportable la liberté d’expression consacrée par les caricatures ? Je ne sais.

Ces interrogations que je formule et que je m’adresse d’abord à moi-même ne relèvent pas d’une compréhension coupable mais de l’obligation de distinguer, avec courage et honnêteté, la masse des musulmans, de la lie criminelle – avec des jeunes gens instrumentalisés.

Tout démontre que notre conception de la laïcité n’est pas partagée par le monde arabo-musulman.

Une raison de plus pour traiter de manière responsable et équitable tous ceux qui méritent de l’être.

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  1. Marc GHINSBERG

    Effort, qu’il faut saluer, pour réfléchir en évitant le manichéisme.
    Le constat que la vie est faite davantage de continuum que de ruptures brutales. Il n’y a pas d’un côté le bien et de l’autre le mal. On passe insensiblement de l’un à l’autre. Bien malin celui qui peut dire quel est le cheveu qui en tombant vous fait passer de l’état de chevelu à celui de chauve.
    Découverte de la singularité française de la notion de laïcité qui n’est pas partagée par le monde arabo-musulman, mais qui au-delà reste incomprise de beaucoup de pays appartenant à la civilisation occidentale.
    Nécessité de lutter fermement et intelligemment contre l’islamisme alors que nous sommes sous le coup de l’émotion. En prendre conscience est déjà un premier pas indispensable.
    Ne serait-ce que de ces différents points de vue le billet de Philippe Bilger fait œuvre utile.

  2. C’est ça le problème avec les démonstrations d’Eric Zemmour: quand on ne connaît pas le sujet, on se laisse avoir, surtout si on a des préjugés favorables, ça s’appelle le biais de confirmation en psychologie, il me semble.
    Effectivement, à la louche, la majorité des musulmans condamnent les décapitations dans la rue et les excès engendrés par les islamistes. La zone grise entre vrais intégristes et sympathisants de ceux-ci est sans doute à expliquer par le traitement discriminatoire dont les musulmans continent de faire l’objet dans notre société, et par le fait qu’ils sont davantage touchés par les maux sociaux du chômage et de la pauvreté. Ça énerve, c’est normal. L’apparente radicalisation des jeunes ne laisse pas d’inquiéter, mais plus que de la mettre sur le compte de l’islam lui-même, je la mettrais sur celui de l’absence de perspectives de notre société sans idéal, qui pousse tant de jeunes (surtout des femmes, d’ailleurs) à se convertir dans les pays occidentaux (ils seraient quelque 100 000 en France, autant au Royaume-Uni).
    Le lien entre émigration clandestine ou statut de réfugié et terrorisme n’est pas établi. Nombre de terroristes étaient Français de naissance, ou étaient arrivés régulièrement en France. On ne supprimera pas le terrorisme en bloquant l’immigration clandestine, ce serait trop facile, le problème est ailleurs.
    Je ne comprends pas trop quel est le problème avec notre Etat de droit. Tout l’arsenal répressif existe, il suffit d’avoir le courage de l’appliquer. Et vous le savez bien, la police sait parfaitement s’en exonérer, peut-être y a-t-il là une partie du problème.
    Une autre est comme vous le soulignez dans l’incompréhension des pays musulmans de notre modèle de laïcité. Nos hommes politiques manquent de culture internationale, lorsque Charlie Hebdo avait publié ses premières caricatures dans les années 2000, le gouvernement avait été dans mes souvenirs plutôt critique, ce qui était une sage décision.
    À nos diplomates d’expliquer notre modèle de laïcité, si nous ne souhaitons pas le revoir, et à notre société de créer les conditions du dialogue nécessaire pour surmonter la fracture naissance entre une partie des musulmans et la société française. La réponse policière est efficace à court terme, mais à long terme la bataille se gagnera dans les esprits.

  3. Totalement d’accord avec l’ensemble de vos propos, et entre autre avec ceci :
    « Je ne voudrais pas occulter une zone qui, entre islam et islamisme, s’est clairement révélée avant l’assassinat de Samuel Paty et qui impose une perception encore plus fine et complexe. Ce père de famille par exemple, au moment où il intervient pour chauffer à blanc l’atmosphère autour du professeur, relevait-il déjà de l’islamisme, ou d’un islam ambigu estimant insupportable la liberté d’expression consacrée par les caricatures ? »
    Le problème est à mon sens, quelle est l’importance en pourcentage de cette mouvance au sein de la communauté musulmane en France, et surtout son influence concrète dans celle-ci ?

  4. Julien WEINZAEPFLEN

    L’islamisme existe-t-il comme perversion de l’islam ou comme version intégraliste, intégriste si l’on veut, d’un islam qui, dès son origine, fut une religion de conquête, une geste prophétique dont l’élan est venu d’un guerrier visionnaire, d’un visionnaire dont on veut bien, mais d’un guerrier dont on ne veut pas, le prophète Mohamed, caricaturé jusqu’à l’obscène par un Charlie qui érige en liberté d’expression le droit de manquer de respect ?
    On a dit que le mot de « capitalisme » était un mot de lutte pour essentialiser le rôle de la plus-value dans l’économie. L' »islamisme » ne serait-il pas, à l’inverse, un mot de lutte pour pacifier une idéologie religieuse qui porte la guerre, non pas certes dans sa mystique qui peut en être débarrassée dans le grand djihad, le djihad intérieur, le combat spirituel que l’on fait contre soi-même, mais dans la geste de son prophète, conquérant valeureux qui, en un siècle, a répandu l’islam de l’Arabie jusqu’en Europe ?
    Les « musulmans du quotidien » comme dirait un nouveau paria, désapprouvent-ils bruyamment l’assassinat de Samuel Paty ou l’attentat contre Notre-Dame de l’Assomption à Nice ? Parmi ceux que je fréquente, j’en ai vu détourner la conversation, je n’en ai pas vu s’attaquer frontalement à ce sujet qui était à l’ordre du jour. Et pourtant, je compte de vrais amis qui sont de confession musulmane, avec qui j’ai une relation forte et authentique. Ont-ils peur ? Ne savent-ils pas distinguer en eux-mêmes les jointures de l’approbation et du « not in my name » ?

  5. La fermeté, mot-clé de tous les ministres accompagné d’un coup de menton, fait rire. L’intelligence est niée chez les citoyens gavés de fermeté verbale prélude à la couardise, et c’est l’erreur. Ces mêmes citoyens ne croient plus en rien. Les milliards déversés sur des ONG oeuvrant pour un mondialisme (sans oublier leur propre train de vie) ont exacerbé le scepticisme citoyen.
    L’Islam, discret, a eu les honneurs de l’appétence mystique de quelques Tazieff et Garaudy puis, renforcé par un fort courant quiétiste, a bénéficié de l’abandon de l’esprit critique occidental, la médiocrité de l’enseignement républicain, et est apparu comme une alternative possible, envisageable, bénéficiaire ainsi de la campagne de dénigrement systématique de l’esprit de patrie et de nation au bénéfice d’un nuage prometteur, mais bien naïf face aux vieilles et retorses tactiques musulmanes.
    Il a ici gagné son premier combat depuis la gangrène communiste. Ainsi, fort de sa réception sociale et muni de solides bases arrières, financières et politiques, il a montré son visage: inculture autre que musulmane, férocité sociale, banditisme international, puis terrorisme déploré en public, devant la régression qu’il propose mais secrètement objet d’indulgence, voire de réjouissance.
    Mais il n’est pas pire qu’avant: il n’a simplement pas changé depuis sa création, alors que nous avons évolué, et nous ne regardons pas assez en arrière, parce que nous avons décrété l’histoire, idéologie et non science de la pensée. Pour que le Dupleix s’embosse devant Cherchell il a fallu 1 200 ans de ravages des côtes provençales, cantabriques et ligures.
    Le crétinisme criminel du socialisme léniniste n’a été contré que par la furia financière qui a vu dans les imbéciles fanatiques qui nous hantent encore comme un socle intéressant de manipulations. L’Islam, riche de NOTRE technologie, a rapidement compris que le mépris du financier vis-à-vis de la chose humaine servait sa cause collective de soumission. Il n’y a aucune différence entre le bon musulman familial et le djihadiste illuminé ET pervers. La bêtise est la même, la fin est identique, les chemins pour y parvenir dépendent de ce que l’humain conserve d’animal. Pensez aux hirondelles de Kaboul où cet homme, cultivé et intelligent, jette aussi un pavé sur ce pauvre corps à demi-enterré, supplicié et ne comprend pas son geste.
    C’est ce terreau que cultive l’Islam, ouvertement ou par la voie de la patience conquérante que sa doctrine implacable lui fait tenir lieu de civilisation. Il n’y a pas de civilisation musulmane, il n’y a pas de rinascimento, pas de Lumières qui n’ait été couverte d’un chapeau de lanterne, il y a des emprunts, des vols, des imitations, des arrachements aux esclaves encore si nombreux et surtout la couardise de l’Occident lucide. Mais, dans l’avenir, nous serons très fermes, nous ferons quelques lois, mais sans décrets d’application.

  6. « Tout démontre que notre conception de la laïcité n’est pas partagée par le monde arabo-musulman.
    Une raison de plus pour traiter de manière responsable et équitable tous ceux qui méritent de l’être. »

    Bien d’accord avec vous sur ce point. Il serait temps d’arrêter de vouloir faire passer l’humour laïcard et, soit dit en passant, particulièrement de mauvais goût de Charlie Hebdo comme une référence universelle en matière de liberté d’expression. En particulier le droit au blasphème qui n’est pas partagé par de nombreux pays et notamment aux Etats-Unis où l’on continue à prêter serment sur la Bible.
    Ainsi que le souligne fort justement Julien Trudeau, le Premier ministre canadien: « Nous nous devons d’agir avec respect pour les autres et de chercher à ne pas blesser de façon arbitraire ou inutile ceux avec qui nous sommes en train de partager une société et une planète. »
    Pas mieux !

  7. Bonjour M. Bilger,
    La théorie des poupées russes d’Eric Zemmour, c’est le syllogisme aristotélicien :
    100 % des jihadistes sont islamistes ;
    100 % des islamistes sont musulmans ;
    100 % des jihadistes sont musulmans.
    Et il a raison.

  8. @ Tomas
    Bonjour,
    Oui, que nos diplomates expliquent aux pays musulmans ce qu’est la laïcité, cela aura, n’en doutons pas, de prometteurs résultats. A peu près les mêmes qu’à Munich, en 1938, où nos diplomates sont allés expliquer à « Monsieur Hitler » les bienfaits de la paix et du commerce…

  9. Pour ce qui est de « l’offense intime » ressentie par les musulmans, il y a des gens qui subissent une « offense intime » depuis des éons des croyants, ce sont les incroyants, toujours suspectés d’être des gens pas bien car pas tenus par la peur de l’enfer et le désir du paradis.
    Des gens qui se comporteraient plus mal qu’eux – est-ce Dieu possible ? visiblement non, le sang répandu l’est souvent à cause de quelque croyance et un être incapable de tenir parole autrement que par peur que les dieux le punissent autrement ne peut être considéré comme moral, autrement dit désintéressé.
    Bref, l’offense a commencé par les croyants, surtout les monothéistes, des croyants particulièrement atteints si les musulmans, enfin, on dira ceux posant problème, sont les plus gratinés.
    Ils n’ont jamais eu besoin de faire des caricatures : ce qu’ils disent des athées et autres agnostiques est déjà une charge, et quant à leur humour, il est rare, enfin, on a par exemple l’auteur du « père Brown ».
    Eh bien, si le truc est de massacrer des gens représentatifs d’un groupe qu’on n’aime pas, curieusement, les incroyants ne le font pas des croyants, même les plus gratinés.
    Il faut croire que c’est une erreur car on remet en cause le droit au blasphème, la sensibilité des incroyants, c’est poubelle. Car les croyants ont le droit de les dénigrer, et eux, pas de dénigrer les croyants, ce qui doit se faire sur deux points : leur comportement et leur croyance, l’un et l’autre s’éclairant, si j’ose dire, mutuellement.
    Je vois venir les petits malins qui parleront de certains révolutionnaires, mais ces gens-là n’ont fait que troquer Dieu contre leur « idéal » en rajoutant du ressentiment et nous avons la violence que nous connaissons, on tourne en rond.
    Je m’inscris en faux contre les gens prétendant que les jeunes violents le seraient car il n’y aurait pas d’idéal sur la marché.
    La vérité est qu’il y en a tant et plus mais qu’ils n’ont pas les moyens d’y accéder.
    Et toc ! Je ne vais pas me faire d’ami chez les jeunes après mon dénigrement d’un tas de trucs des vieux.
    Je veux dire quoi, les d’jeunes ?
    Que les jeunes problématiques se détournent d’idéaux un peu plus difficiles, savoir qui ne met pas leur ressentiment sur un socle, et demande un peu plus que de frapper.
    Ce n’est pas que j’aime beaucoup les écolos, mais en général, chez nous, ils ne font pas dans la violence – attention à ce que leur violence ne se développe pas, toutefois, elle existe :
    https://www.lepoint.fr/debats/quand-l-ecologie-justifie-la-violence-31-08-2019-2332750_2.php
    Ailleurs ?
    Ils chassent des gens de leurs terres pour faire des réserves naturelles :
    https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie
    Mais il n’est pas exclu de s’en prendre à des citoyens du monde riche :
    https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/attaque-contre-un-boucher-bio-les-vegans-sont-entres-dans-paris
    A noter que l’écologie attire un certain nombre de jeunes… Est-ce que des mouvements ont quelque chose de pervers pour plaire aux détraqués ou que le grand nombre recèle quelque boue ?
    Je dirais les deux.
    Bref, mais disons qu’en général, chez nous, l’écologie n’est pas violente. Et que ce n’est pas là le premier guichet « d’idéalistes » en rupture.
    Parce que normalement, l’écologie voudrait qu’on préserve le monde, ce qui est gratitude envers l’existant, non ressentiment envers une partie de l’existant : l’Homme.
    On le découvre de plus en plus, y compris là :
    https://www.actulatino.com/2017/03/06/amazonie-la-main-de-l-homme-precolombien-a-faconne-le-poumon-vert-il-y-a-8000-ans/#:~:text=Il%20est%20aujourd'hui%20av%C3%A9r%C3%A9,rendre%20ses%20terres%20plus%20productives.
    Alors le mythe de la Nature pure d’humains et pleine de vie, outre qu’il a validé de chasser les gens de chez eux est.. un mythe jusque dans ses ultimes bastions.
    Là où il y a des humains, le paysage que vous voyez est le leur. Les gens n’en sont pas les gardiens mais les créateurs… Du respect, les écolos, du respect, ça vous changera.
    Le coup, je m’allie avec les gens contre les autres quand je ne peux pas les virer pour faire un parc, ça suffit : admettez une bonne foi le droit des habitants – à garder leurs terres intactes, ou pas.
    Propriétaires, comme les Occidentaux le sont de leurs terres, ni plus ni moins : les discours anti-occidentaux sont ridicules quand on en imite les abus. Pas de caricature contre vous ? De même qu’il est facile de faire des attentats, il est routinier de taper toujours sur les mêmes.
    Des idéaux ? Il y a le bouddhisme, mais il n’est pas très prosélyte : la connaissance, la méditation, il est présenté sous de tels atours, chez nous, ce n’est pas extrêmement populaire.
    Il y a d’autres idéaux, mais quand les gens sont largués par le bouddhisme, on ne va pas entrer dans des mouvements moins obsédés par la violence, fût-ce en s’y opposant, ou au discours plus novateurs.
    Les idéaux, il y en a tant et plus… Le défi consiste à les populariser sans les dégrader.
    Est-ce si simple ?

  10. Dans l’immédiateté de notre époque exacerbée par les médias qui nous transforment en cobayes aux réflexes pavloviens, un événement enclenche une réaction, « un tweet », et pour nos dirigeants en plus, discours et déplacements.
    Alors que si nous faisions appel à notre culture et nos penseurs, nous avons déjà un diagnostic bien posé.
    Dès 1748, Montesquieu dans son Esprit des Lois avait établi le constat. Il suffit pour cela de se reporter à son chapitre IV :
    « C’est un malheur pour la nature humaine, lorsque la religion est donnée par un conquérant. La religion mahométane, qui ne parle que de glaive, agit encore sur les hommes avec cet esprit destructeur qui l’a fondée. »
    272 ans après, les faits donnent raison au baron.

  11. Denis Monod-Broca

    Ne pas confondre islam et islamisme, musulmans acceptant la laïcité et musulmans intégristes, ça c’est l’examen, légitime, de la paille qui est dans l’œil du voisin.
    Et la poutre qui est dans le nôtre ? Son examen montrerait assez vite qu’il convient, parmi les catholiques, les protestants, les juifs, les athées, les agnostiques, etc., de distinguer de même les modérés des intégristes, les partisans de la loi des partisans de la force, ceux qui doutent de ceux qui sont accrochés à leurs certitudes…

  12. LA DHIMMITUDE ATTITUDE.
    Se poser la question de la différence hypothétique entre islam et islamisme prouve que nous sommes en pleine régression. Nous sombrons dans l’obscurantisme. En France, en 2020, au XXIe siècle, on se pose cette question. Mais sommes-nous encore en France ? Nous tombons dans l’arriération mentale. Islam radical, pléonasme. Islam modéré, oxymore. Par contre, islam éminemment politique.
    Nous envisageons l’apprentissage de l’arabe dès le primaire alors que nous devrions sérieusement mettre en place l’apprentissage obligatoire de la théorie de Darwin dès le primaire. Toutes ces religions qui nous font régresser commencent sérieusement à nous étouffer (euphémisme).
    Par-dessus le marché, nous nous coltinons une épidémie Covid surjouée qui va provoquer une catastrophe économique et pourquoi pas la privatisation à terme de toute la société, y compris de la sécurité sociale par exemple ce dont rêvent les ultra-capitalistes… Affaire à suivre.
    Dans certaines maternelles, on constate de plus en plus de jeunes enfants qui ne veulent pas écouter de la musique et se bouchent les oreilles. Il paraît que la musique peut vous transformer en singe ou en porc. Certains dhimmis n’ont toujours pas compris que l’islam est une religion rétrograde, barbare, sanguinaire, phallocrate, misogyne. Difficile de lui trouver des qualificatifs élogieux.
    Une caricature de dhimmi : le Canadien Justin Trudeau, le fils à papa soumis, contre les caricatures, comme il se doit !
    Justin Trudeau et la tuerie de Nice = la faute des Français !

  13. Allah est seul juge des actes terroristes musulmans, c’est-à-dire des actes islamistes.
    Le terroriste sert Allah et gagne son paradis de la sorte. Le purgatoire n’existe pas.
    Ne comptons pas sur la bande à Macron, Darmanin, Dupond-Moretti ou les juges pour juger à la place d’Allah. Il faudrait du lourd. Avons-nous cela en France ? Devrons-nous appliquer le principe de précaution sachant que celui qui tire en premier a une chance de sauver sa peau ?
    L islamiste a tué une Brésilienne. Aucun problème, les joueurs de foot brésiliens sont payés par des clubs appartenant aux arabes.
    Ils sont forts ces arabes. Si seulement on pouvait s’en inspirer.

  14. Bonjour,
    Au cours de ma vie professionnelle, j’ai été amené à vivre en pays majoritairement musulman (précision : de formation scientifique, je suis maintenant octogénaire).
    Histoire de comprendre l’islam, je m’étais décidé à lire le Coran. Je m’attendais à trouver là quelque chose comme l’un des évangiles chrétiens, mais rédigé avec un fond, un ton, plus oriental.
    À mesure que je lisais, je tombais des nues….
    Tous ces versets appelant à exécuter les « associateurs » – les chrétiens, qui associent Dieu à un fils et un Saint-Esprit… -, les juifs, les polythéistes… Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on ne trouve pas cette infamie dans les Evangiles !
    Plus tard, j’ai eu la bonne fortune de lire un splendide article d’Eric Conan dans L’Express (en avril 2006, intitulé : « N’éteignons pas les Lumières ») dans lequel entre autres choses, il remarquait une dissymétrie fondamentale entre le Coran et les textes « judéo-chrétiens » : « …les religions chrétiennes furent sanglantes et meurtrières en s’éloignant de leurs textes tandis que l’islam le fut en se rapprochant des siens. C’est pourquoi les partisans d’un islam pacifique proposent de réformer le Coran en le purgeant de ses versets violents contre les infidèles. Mais, pour l’instant, ces réformateurs y laissent souvent leur vie ».
    Et on comprend bien pourquoi ces réformateurs sont en danger : car le Coran est décrété « parole de Dieu », donc intouchable, sacré.
    Pour en revenir à l’article produit par Eric Conan, je souhaite vous rappeler, à vous, juriste, l’existence d’une « Déclaration islamique universelle des droits de l’homme » adoptée en 1981 sous l’égide de l’UNESCO, que Conan estime être la négation de celle de 1789 : «…Les droits de l’homme de l’islam sont fortement enracinés dans la conviction que Dieu, et Dieu seul, est l’auteur de la Loi et la source de tous les droits de l’homme.»
    Et Conan d’ajouter « Elle se borne donc, dans la plupart des domaines, à s’en remettre à la charia ».
    Cette déclaration a en outre été reprise au Caire en 1990 sous le nom de « Déclaration des droits de l’homme en islam », et ratifiée par 57 états, tous, bien sûr, à fondement musulman ; elle insiste sur plusieurs points : primauté divine, refus d’une liberté quelconque de choisir ou de changer de religion si on est musulman, limitation de la liberté d’expression, inégalité des droits entre hommes et femmes, etc.
    Toutes ces réflexions que je me suis faites au fil du temps, de mes conversations, de mes lectures, en particulier la lecture de Salman Rushdie, de Taslima Nasreen, de Chahdortt Djavann, d’Ayan Hisi Ali (par exemple Taslima Nasreen, cette Bangalaise qui s’est affranchie de l’islam au péril de sa vie et qui a un jour écrit ceci : « Le problème n’est pas simplement l’intégrisme musulman, mais l’islam lui-même. Non seulement les médias occidentaux, desquels nous n’espérons plus guère de grands principes moraux ou de courage, mais également les intellectuels, font preuve de lâcheté quand il est question d’une juste critique de l’islam et de ses dogmes… »), me conduisent à penser que votre voeu interrogatif : « Y a-t-il un islam qui soit non seulement compatible avec la République mais qui accepte que les croyants vivent cette religion dans l’intimité ? » que ce voeu, donc, est biaisé dès le départ.
    Hélas, hélas, hélas…

  15. Oui je sais, c’est gênant et je vais encore donner des acidités gastriques à nos collabobos gauchislamistes, veuillez m’excusationner d’avance.
    Hélas, mille fois hélas pour les islamogauchistes paranos schizos aplaventristes, tous ces crimes islamistes donnent raison à Zemmour et Le Pen ; sous les tirs de barrage des merdias de gauche, malgré les charias inquisitions lancés contre eux, les faits sont têtus et vont même au-delà de tous leurs pronostics et prévisions ; faisant fi de tous les procès haineux lancés contre eux, ils persistent et signent avec un courage héroïque ; nous revivons le même spectacle que celui du temps de Vichy où nos deux résistants auraient été dénoncés torturés fusillés par nos anti-Zemmour et anti-Le Pen d’aujourd’hui, ces collabos islamogauchistes à genoux devant nos ennemis génocidaires au service de leur dieu terroriste.
    Après les : ils attisent la haine, ils véhiculent des idées racistes, ils stigmatisent, amalgament, divisent, montrent du doigt (lequel ?) une communauté gnagnagna… voilà la dernière création des collabos soumis : ils font de la surenchère ! nouveau slogan gaugochon du Boobaland Joffrin dans tous les débats dès qu’on aborde le sujet ; les mots des simplets attardés mentaux islamogauchistes contre les coups de couteau islamistes.

  16. Catherine JACOB

    « Islam, islamisme, est-ce si simple ?
    Je n’ai jamais été un Français qui, face à la Covid-19, s’est cru plus médecin que tous les médecins.
    De la même manière, dans un autre registre, je ressens mon ignorance à l’égard de l’islam et de la foi musulmane. » (PB)
    Je constate pour commencer que vous féminisez l’acronyme anglais de la maladie à coronavirus 2019, maladie infectieuse émergente de type zoonose, en mettant donc ainsi l’accent sur « maladie » plutôt que sur « virus »…
    Bref, en ce qui concerne l’Islamisme = Nom propre suffixé en -ISME, élément formant
    On considère que le suffixe – isme est « formateur de subst. masculins.
    I. – Il implique une prise de position, théorique ou pratique, en faveur de la réalité ou de la notion que dénote la base. »
    En matière de
    2. RELIGION
    a) [La base est issue du lat.] V. animisme, biblicisme, fidéisme, mysticisme, romanisme.
    b) [La base est issue de l’arabe] V. soufisme.
    c) [La base est issue de l’anc. perse] V. mazdéisme.
    d) [La base est un adj. ou le rad. d’un adj. fr.] V. anglicanisme, catholicisme, cléricalisme, essénianisme, hindouisme, illuminisme, intégrisme, luthéranisme, manichéisme, occultisme, œcuménisme, protestantisme, puritanisme, tradition(n)alisme.
    e) [La base est un subst. ou le rad. d’un subst. fr.] V. brahmanisme, chamanisme, démonisme, druidisme, fétichisme, islamisme, messianisme, papisme, prophétisme.
    f) [La base est le rad. du mot en -iste correspondant] V. évangélisme.

    g) [La base est un nom propre] V. arianisme, bouddhisme, calvinisme, mahométisme, zoroastrisme.
    Rem. À noter aussi les empr. a) au gr. : syncrétisme; b) au lat. : christianisme, judaïsme, millénarisme, paganisme; c) à l’angl. : gnosticisme, méthodisme; d) à l’all. : piétisme.
    Décidément, il y en a des substantifs masculins suffixés en « -isme » !!
    Et donc, la base est, linguistiquement en tout cas, l’islam, nom propre inséré, selon l’ordre alphabétique, en 2-g ci-dessus entre le « fétichisme » au sens A.− et le « messianisme » également au sens A.− .
    En ce qui concerne le nom propre servant, linguistiquement de base, au substantif dénommé « islamisme », on en distingue deux qui sont
    1. en A- et écrit avec une minuscule, l’islam, soit la « Religion des musulmans, prêchée par Mahomet et fondée sur le Coran. » et
    2. en B- écrit avec une majuscule, l’Islam, soit l’« Ensemble des peuples qui professent cette religion; la civilisation qui les caractérise. »
    Cette distinction me paraît très importante dans la mesure où lorsque nous évoquons les « Islamistes » pour les critiquer, nous évoquons les personnes dont « prises de position » peuvent être qualifiées de « fanatiques » au sens B.−. qui désigne l’extension dans la langue moderne, d’une nuance péjorative du « A.− Vx. » lequel désigne l’« Illuminé » qui se croit inspiré par la divinité en tant que , de façon « irraisonnée », manifestant donc « un zèle outré poussant à l’intolérance et pouvant entraîner des excès. », lesquels excès nous avons à déplorer ces derniers temps en particulier, avec l’effroyable décapitation du professeur d’histoire et géographie Samuel Paty à l’orée des vacances scolaires et tout récemment encore avec les meurtres que vous évoquez qui surajoutent à l’horreur le fait d’avoir été perpétrés dans un lieu de culte, la Basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice.
    « Dans l’Église catholique romaine, les basiliques sont des églises remarquables par leur valeur commémorative, consacrées à un aspect du mystère chrétien ou au culte d’un saint particulièrement vénéré. »
    D’un point de vue étymologique, « le mot basilique vient du terme grec qui désigne un « roi », autrement dit de « royal », l’adjectif formé sur cette base sémantique, le Dictionnaire de l’Académie française fait remonter en français, ce vocable de « basilique » au XVe siècle et le dit emprunté au latin basilica, qui vient lui-même du grec basilikê stoa, « portique royal, où siégeait l’archonte-roi ». C’est à partir du IVe siècle que les empereurs feront construire hors du pomœrium de la ville des basiliques (des Stoa donc) destinées au culte chrétien. De la simple église à la cathédrale en passant par les abbayes, il existe beaucoup d’édifices religieux du culte catholique à avoir été nommés dans nombre de pays Notre-Dame de l’Assomption, et qui se voient ainsi placés sous le patronage de la Vierge Marie, mère de Jésus.
    L’Assomption de Marie, qui est encore appelée « Dormition » dans la tradition orientale, est la croyance religieuse tant orthodoxe que catholique selon laquelle la Vierge Marie, mère de Jésus, ne serait pas décédée comme tout un chacun mais entrée directement dans ce qu’on appelle « la gloire de Dieu », autrement dit, « montée au ciel ». Bref, ce n’est pas le propos vu qu’il y a très peu de chances que le criminel en ait connu la signification.
    Quant au « Portique », il désigne encore « la philosophie ou l’école du Portique », la « Stoa », fondée à Athènes en 301 avant l’ère commune, par le philosophe grec d’origine phénicienne et né à Chypre, Zénon de Kition.
    On considère que le dernier grand disciple de cette école qui a exercé influence conséquente jusqu’au IIIe siècle de l’ère commune, soit pendant plus d’un demi-millénaire, a été l’empereur romain Marc Aurèle.
    Bref encore, l’excès de zèle qui conduit au crime est le fait d’un criminel. Il n’y a pas à tortiller là-dessus. Dès qu’un tel criminel exerce comme le dit le Premier ministre malais, une sorte de « vengeance » pour les « crimes » commis « par le passé par des Français », en s’autoproclamant leur juge et en étendant sa juridiction de façon ainsi universelle, à une communauté nationale assimilée à une société clanique, ainsi qu’en particulier aux pays dans lesquels l’État refuse aux citoyens le droit de rendre justice eux-mêmes, se réservant le devoir et le droit de punir les malfaisants, et que, qui plus est il y exerce lui-même la peine prononcée, en l’occurrence, la mort, nous avons un gros problème et, très clairement, il n’est pas, à mon sens, d’ordre religieux a fortiori théologique mais ressort de la compétence d’une justice pénale au sens contemporain, et s’il le faut internationale et s’il le fallait, mais je ne le souhaite pas, bien évidemment, non civile !

  17. Y a-t-il un islam qui soit non seulement compatible avec la République mais qui accepte que les croyants vivent cette religion dans l’intimité ? Sans se prévaloir dans l’espace public de signes ostensiblement affichés ? Un islam qui ne soit pas le prélude obligatoire d’un islamisme dangereux
    Sémantiquement parlant, islam et islamisme sont bonnet blanc et blanc bonnet, à savoir la religion des musulmans.
    https://www.cnrtl.fr/definition/islamisme
    Logiquement parlant, l’islamisme dans son acception « extrémiste » n’est guère qu’une application orthodoxe de l’islam.
    «Ce [l’islamisme] n’est pas un dévoiement. Ils [les islamistes] font exactement ce que le Coran dit. En d’autres termes, l’islamisme n’est pas notre problème, l’islam radical n’est pas notre problème, l’islam extrémiste n’est pas notre problème. Notre problème est l’islam lui-même. »
    (Lt.Col Allen West)
    http://www.renewamerica.com/columns/fischer/101112
    Les « extrémistes » et les « modérés » récitent les mêmes sourates, dont certaines appellent à égorger les infidèles, à pratiquer la lapidation, ou à décapiter ceux qui se rendent coupables de blasphème ou d’apostasie, par exemple.
    On ne verra jamais un musulman « modéré », comme ceux que les médias présentent sur les plateaux TV pour tromper les Français, dénoncer les articles violents de la Charia.
    (A partir de 3:10)
    https://www.youtube.com/watch?v=_04cR8yPc5U
    Quand les « modérés » sont placés sous la coupe d’ « extrémistes », ils cessent de l’être (cf. le comportement de musulmans « pacifiques » de Mossoul, en Irak, qui se sont subitement mis à massacrer et à torturer leurs voisins chrétiens quand la ville a été occupée par l’État Islamique).
    Les Frères musulmans, caressés dans le sens du poil par certains de nos hommes politiques félons, se font passer pour des « modérés » – par rapport aux « terroristes » – en recourant à la « taqiya » (double discours) pour tromper ces benêts d’infidèles mais leur but est bel et bien la conquête du monde afin de le faire passer sous le joug de l’islam.
    « L’islam, c’est l’islamisme au repos et l’islamisme, c’est l’islam en mouvement. » 
    (Hamid Zanaz)

  18. Question fondamentale islam vs islamisme, quid ? Une des plus grandes islamologues françaises, Anne-Marie Delcambre, hélas trop tôt disparue, fut bannie des médias pour avoir expliqué qu’il n’y avait aucune différence entre les deux, que la violence était intrinsèque à l’islam. Ce mot-concept auquel nous nous accrochons n’est en fait qu’une commodité sémantique pour exonérer l’islam de ses turpitudes. Elle n’a aucun sens pour les musulmans qui ne comprennent pas si vous tentez de le leur expliquer. Le mot n’existait pas en arabe il y a peu ! Parenthèse: Erdogan trouvait par ailleurs l’idée d’islam modéré « répugnante en soi » (discours Denver 2007)
    De plus en plus l’actualité nous démontre que ces deux lignes se rejoignent inexorablement et que ce n’est pas un islamisme fantasmé qui nous fait la guerre depuis 1400 ans mais bel et bien l’islam.
    Citation: il y a une dizaine d’années, un médecin palestinien dans un journal local écrivait en substance: « Il suffit à n’importe quel musulman de se replonger une nuit dans la lecture du Coran pour passer à l’action (terroriste) le lendemain »…
    Mais nous persistons à ne pas vouloir regarder la vérité telle qu’elle est et à ne pas vouloir comprendre que l’islam n’est PAS une religion au sens où nous l’entendons mais bel et bien une idéologie politique, totalitaire, conquérante sous prétexte religieux, incompatible avec la démocratie. En islam l’essence du pouvoir juridique vient de Allah et de lui seul et rien que l’idée qu’elle puisse émaner du peuple est une marque d’hérésie passible de mort.
    Re-citation d’Erdogan: « Notre Dieu nous commande d’être violent avec les mécréants » (Istanbul janvier 2020).

  19. Pour ce billet je me sens plutôt Zemmour que Bilger.
    Attention ne faisons pas d’amalgame entre dieu (s’il existe ?), si j’ose dire « Dieu c’est l’infini mis à la portée des caniches » et les religions qui ne sont que des organisations politiques, imposant leur point de vue sur une croyance et non pas sur la raison. Combien de crimes, combien de vies brisées…
    L’évêque de Toulouse vient d’en faire la démonstration.

  20. Marc GHINSBERG

    @ Stef
    «100 % des jihadistes sont musulmans. »
    Mais on ne peut pas en déduire que 100 % des musulmans sont jihadistes.
    De même, ce n’est pas parce que 100 % des gagnants du gros lot ont joué au Loto, que tous ceux qui jouent au Loto vont gagner le gros lot.

  21. Robert Marchenoir

    Vos interrogations mêmes démontrent qu’il n’y a pas de différence entre islam et islamisme. Un islamiste, c’est un bon musulman, tout simplement. De même qu’un saint est un excellent catholique.
    Vous noterez qu’il est plus facile d’être islamiste que saint. La proportion d’islamistes est infiniment supérieure à celle des saints.
    Notez également que saint et islamiste, c’est exactement le contraire : le premier est un homme qui accepte de se faire martyriser pour témoigner de sa foi ; le second est un homme qui prend l’initiative de martyriser les autres pour témoigner de sa foi.
    Voilà qui vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir sur la nature profonde de l’islam : l’islam est une religion maléfique, une fausse religion, une anti-religion.
    Pour le dire en termes religieux et sans finasser, c’est la religion du diable. Une vraie religion, c’est celle qui exalte les bons côtés de l’homme et tient en lisière ses noirs penchants. C’est ce que font le christianisme ou le judaïsme. L’islam fait l’inverse. On connaît un arbre à ses fruits.
    Nos ancêtres connaissaient ces vérités, qui sont facilement accessibles. La sophistique contemporaine les a obscurcies sous d’épaisses couches de fausse science et de fausse philosophie.
    Le problème, c’est que nous ne parvenons pas à admettre que 1,8 milliard d’hommes puissent émarger à une religion maléfique. Ce ne serait pas « gentil ». Ce serait de la « haine ».
    Ce n’est pas de la haine, c’est de la sagesse. C’est une constatation.
    De même, il faut avoir la sagesse de faire la différence qui convient entre les hommes pris un par un, et les hommes considérés en tant que groupe.
    Que l’islam soit la religion du diable ne veut pas dire qu’il n’existe pas pléthore de musulmans parfaitement aimables. Cela ne veut pas davantage dire qu’il faille cracher à la figure de tous les musulmans que nous croisons.
    D’un autre côté, cela ne veut pas dire qu’il faille ignorer la puissance maléfique des groupes, et s’abstenir de décisions visant les groupes, au motif que tel ou tel de leurs membres (et même « la grande majorité de leurs membres », si vous voulez) seraient inoffensifs.
    Que je sache, nous avons bien décidé, à un certain moment de l’histoire, de mener une guerre inexpiable contre les Allemands, alors que pris un par un, mon Dieu, ces Allemands-là étaient certainement aussi inoffensifs que « la grande majorité des musulmans ».
    La politique, c’est ça : analyser les rapports de force entre les groupes, et prendre les décisions qui s’imposent pour le bien-être du pays.
    Encore une fois, l’un des grands maux de l’époque, c’est l’incapacité à distinguer la frontière entre son nombril et le reste du monde. Cela entraîne aussi l’incapacité à distinguer entre les hommes pris individuellement, et les groupes auxquels ils appartiennent.
    C’est bien pourquoi il faut lutter sans relâche contre « l’anti-racisme », formalisation doctrinale de cet aveuglement. Ce qui entraîne la nécessité de récuser la notion même de « racisme ».
    S’imaginer qu’on pourrait filtrer les musulmans un par un, pour distinguer les gentils des autres, et plus encore s’imaginer qu’on pourrait les « éduquer », en pulvérisant d’épais jets de « laïcité » sur le pays, c’est se bercer d’illusions.
    Contrairement à l’obsession venue de la gauche, l’école est la dernière des institutions aptes à produire cette transformation. Cela devrait être manifeste après la décapitation d’un professeur.
    On n’éradiquera pas les effets nocifs de l’islam sans action sur le groupe des musulmans. Certes, les actions individuelles sont indispensables, mais on ne peut pas mettre un agent de la DGSI derrière chacun d’entre eux (et en fait, il en faudrait dix ou vingt par personne).
    C’est, avant tout, une question de quantité.
    Le lien entre immigration et islamisation est manifeste. Contrairement à ce que certains ont, maintenant, le culot de nous dire, l’islam est exclusivement un produit d’importation, en France (et en Occident en général). C’est exclusivement par l’importation de musulmans que l’on a importé l’islam.
    Qu’il y ait un effet différé ne change rien à cela. L’islamisation d’aujourd’hui est le résultat de l’immigration d’il y a vingt ans, cinquante ans ou un siècle. Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas mettre un coup d’arrêt à l’immigration. Bien au contraire. Le plus tôt sera le mieux.
    S’il n’y avait que mille musulmans en France, il n’y aurait pas de problème islamiste. Il y en a cinq millions ; il y a donc un problème islamiste. C’est aussi simple que cela. La dynamique est collective.
    Les mesures qualitatives (interdire le hallal, par exemple — mais ça peut être tout autre chose) ne sauraient fonctionner en l’absence de mesures quantitatives.
    Vous demandez s’il existe un islam inoffensif : la réponse est non. La preuve en est aisée à faire : y a-t-il un seul pays, au cours de l’histoire, où une invasion musulmane significative se soit conclue par autre chose que l’asservissement des populations indigènes à l’islam ?
    Et la réponse est non. Il y eut des cas, peu nombreux, où les peuples envahis se sont libérés : l’Espagne et la Grèce, par exemple. Il a fallu trois siècles aux Grecs pour se libérer du joug musulman. Aux Espagnols, cinq. Toujours partant pour un avenir radieux et multiculturel ?
    Passons donc aux mesures à prendre. Vous suggérez que « l’état de droit classique a fait son temps ». Je vais vous envoyer la facture de mon plâtrier, car j’ai sauté au plafond, et maintenant, il y a un trou.
    Le choix de la minuscule est manifestement délibéré, et il a sûrement ses raisons. Hélas ! je ne les comprends pas, et cette décision typographique lourde de sens contribue à brouiller le débat, dans une matière où la notion même d’État de droit est utilisée à tort et à travers, pour imposer le dogme de l’immigration de masse et de l’islamo-complaisance.
    L’État de droit, selon mon running gag favori qui va commencer à lasser, ce n’est pas l’État de gauche, contrairement à ce que laisse entendre la propagande européiste, au nom de laquelle l’Union européenne vient, une fois de plus, de menacer la Hongrie de sanctions pour avoir refusé, fort sagement, d’admettre des « réfugiés » sur son territoire.
    Si nous avions eu le même mépris de « l’État de droit » que la Hongrie (dans l’acception mensongère de l’expression), Samuel Paty serait en vie, ainsi qu’une Brésilienne noire qui avait eu la mauvaise idée de venir prier dans une église niçoise.
    Comme quoi, au passage, ce sont les « racistes » qui œuvrent en faveur de la vie des Noirs, et ce sont leurs adversaires qui les conduisent à la mort.
    L’État de droit, dans la vraie signification de cette notion, c’est celui où les dirigeants se soumettent à la loi, tout comme le dernier des citoyens.
    Et c’est le cas en Hongrie. La loi hongroise interdit l’installation des « réfugiés », car telle est la volonté populaire. En conséquence de quoi, les dirigeants du pays s’y soumettent. La Hongrie est un État de droit.
    L’entourloupe consiste à faire valoir que la Hongrie ne se conforme pas à la loi européenne — mais celle-ci a été imposée par ruse, et les Hongrois n’en veulent pas. État de droit ne signifie pas idéologie en vigueur à Bruxelles.
    Par état de droit, entendez-vous état actuel de nos lois, qui seraient trop indulgentes à l’encontre de l’immigration de masse ? ou proposez-vous, comme ceux qui parlent de « lois de la guerre », une législation d’exception qui permettrait, par exemple, l’emprisonnement des suspects sur décision administrative, comme en Irlande du Nord pendant les « troubles » ?
    La justice doit, bien sûr, lois et jurisprudence confondues, être plus sévère envers l’immigration de masse.
    Mais le droit ordinaire, suffisamment modifié, serait déjà en mesure d’y porter un coup d’arrêt décisif. Il suffirait, pour commencer, d’appliquer la législation existante, qui n’autorise nullement un étranger à détourner un visa touristique pour s’établir sur le territoire (pour ne citer que cet exemple).
    La totalité des immigrés, légaux ou pas, pénètrent sur notre territoire parce que nous les laissons faire. Je ne connais aucun cas de personnes ayant violé la frontière à coups de feu.
    Peut-être faudrait-il, en plus, des mesures d’exception. Mais je crains qu’il ne s’agisse là de rhétorique guerrière, plus que de pragmatisme. La police a déjà le droit de procéder à des… comment dit-on… visites domiciliaires ?, qui ne sont pas des perquisitions autorisées par un juge. Je n’ai pas remarqué que cela ait empêché quelque attentat que ce soit.
    Encore une fois, écoutons l’ancien ministre des Affaires étrangères australien, qui est un gauchiste invétéré, puisqu’il affirme qu’une nation moderne ne peut pas se passer de réfugiés (pourquoi ?). Il conseille, aux Britanniques envahis par des « migrons » partis des côtes françaises en canot pneumatique, d’annoncer publiquement que tout délinquant de ce genre fera l’objet d’une déportation et d’un emprisonnement immédiat.
    Sur une île déserte au large, par exemple. Sans aucun espoir d’être jamais admis sur le territoire national.
    Je l’ai fait, a-t-il dit. Ça a marché. Il a suffi que la marine australienne arraisonne effectivement tous les bateaux d’immigrés, et qu’elle les déporte effectivement dans des camps de concentration situés au large du continent, pour que ce genre de plaisanterie cesse immédiatement.
    Dans le strict respect de l’État de droit.
    Après, il nous faudra peut-être récuser je ne sais quel torchon de papier européen, mais ceci est un détail de l’histoire, et je ne doute pas que nos millions d’énarques et de conseillers d’État sauront trouver les moyens les plus retors pour y parvenir.
    Après tout, qui a fondé « l’Europe » ? C’est nous. Donc on ne va pas commencer à nous casser les pieds avec ça : c’est nous les chefs.

  22. @ Julien WEINZAEPFLEN
    « Parmi ceux que je fréquente, j’en ai vu détourner la conversation, je n’en ai pas vu s’attaquer frontalement à ce sujet qui était à l’ordre du jour. Et pourtant, je compte de vrais amis qui sont de confession musulmane, avec qui j’ai une relation forte et authentique. Ont-ils peur ? »
    Oui, ils ont peur.
    Ils vivent sous une pression sociale énorme, quasi policière, faisant que le moindre de leurs manquements pourrait être pointé du doigt.
    Dans certains quartiers, de quasi-milices investissent les immeubles pour vérifier que tout le monde respecte le ramadan.
    Idem pour le port du voile.
    Il faut savoir qu’en toute rigueur, ils ne peuvent pas par exemple apostasier, sous peine de mort.
    Il est arrivé que des pères aient égorgé leur propre fille qui était supposée mal se conduire, par exemple en ayant fréquenté un infidèle.
    Il est interdit de critiquer certains interdits listés dans la Charia, dont la décapitation des blasphémateurs.
    Ce qui explique que les musulmans « modérés » ne peuvent généralement pas s’associer publiquement à des manifestations de condamnation des pires attentats, quoi que certains en pensent par ailleurs.
    Quant à votre « relation forte et authentique », je souhaite pour vous, au train où vont les choses, qu’elle ne mène pas à de sérieuses déconvenues…

  23. Claude Luçon

    L’Islam, isme ou pas, salafiste ou pas, aurait pour projet de dominer le monde : un accord semble avoir été signé dans ce sens sans réserve par 47 nations musulmanes, y compris nos amis marocains, jordaniens et autres, il y a 20 années nous ont révélé deux experts en matière d’Islam, deux vrais experts, récemment sur CNews lors d’une émission de Calvi.
    La Charia à l’échelle mondiale, pas moins.
    Les symboles comptent ! Religion contre religion si c’est leur choix !
    Opposons-leur la chrétienté en la définissant comme la somme des catholicisme, protestantisme dans toutes leurs variantes et sectes, et tous ceux dont la civilisation est issue de notre passé judeo-chrétien, pratiquants ou pas, croyants ou pas, athées, laïcs, tous ceux qui respectent les règles de vie commune issues de la Bible qui sont la base de nos démocraties.
    Deux mots : Chrétienté vs Islam, Bible vs Coran, au choix ou ensemble !
    Ils veulent conquérir, controns-les avec leurs méthodes !
    Ils veulent la guerre, faisons-là, elle a déjà commencé et est en cours au Sahel !
    Nous avons largement plus de moyens et d’intelligence qu’eux !
    Sans nos technologies ces gens n’existeraient plus.
    Pour commencer, posons le problème sur le bureau du Secrétaire général de l’ONU en exigeant une explication sur ce projet, ce contrat de l’Islam.
    S’il s’avère exact alors demandons son annulation et aux Asiatiques et aux Indiens de nous joindre pour régler ce projet avec la même brutalité que la leur !
    Les Chinois et Poutine n’ont pas attendu, ils nous montrent déjà le chemin.

  24. Chemin de traverse

    Y a donc pas moyen de comprendre !
    Que ne vont-ils pas chercher pour justifier leur manque d’agir ?!
    Le monde entier manifeste contre les « caricatures du prophète » en France ?
    Bon et donc que le monde entier nous donne une image du prophète que nous puissions la caricaturer ? Il ne le peut !
    Donc, la caricature n’existe pas ! C’est curieux que les copains-copines des enfants trentenaires le comprennent, ceux même de culture islamique et pas les intellos et autres journalistes et ministres…

  25. @ Achille 31 octobre 2020 à 02:01
    « Ainsi que le souligne fort justement Julien Trudeau, le Premier ministre canadien: « Nous nous devons d’agir avec respect pour les autres et de chercher à ne pas blesser de façon arbitraire ou inutile ceux avec qui nous sommes en train de partager une société et une planète. ».
    Pas mieux ! »
    Entièrement d’accord avec vous.
    Qui a dit : « Nous ne renoncerons pas aux caricatures de Mahomet » ?
    A qui s’adressait ce message ? Aux seuls Français ? A toute la planète ?
    Etait-il nécessaire ?
    Son auteur vous paraît-il dans le même état d’esprit que Justin Trudeau ?
    Que pensez-vous personnellement de ce message ?
    Merci pour vos réponses.
    J’ai oublié une question : regrettez-vous votre « Pas mieux ! » ?

  26. Il apparaît que le problème de la déviance religieuse, dont il est évident en ce moment que l’Islam ne sait pas l’endiguer, est un phénomène que même les États laïcs ne savent pas gérer, la contention à la sphère intime de la croyance ne suffisant pas à permettre une coexistence apaisée entre les pouvoirs spirituels et temporels, l’incapacité des institutions à faire observer les lois ouvrant le chemin à l’affirmation réitérée des Eglises à vouloir imposer leurs injonctions transcendantes, allant même jusqu’à contaminer les institutions non cléricales, la médecine par exemple, de ce qui n’aboutit qu’à une forme de totalitarisme qui n’est pas seulement arabo-musulman, même si celui-ci est atteint de manière aiguë par cette pathologie.
    Il est donc aisé de reproduire, et c’est peu de dire que Zemmour tombe en ce panneau, les tentations d’interprétation fallacieuse que la nécessité impérieuse de savoir se défendre face aux agressions entraîne, mais qui n’aboutissent qu’à exacerber un phénomène encore incompris, le réel d’incertitude de la bête humaine ne sachant répondre à la violence que par une violence supérieure, la légitimité de la réponse ne sachant alors symétriquement qu’appeler la répétition de l’acte transgresseur.
    Il appartient donc aux êtres qui ont la chance d’être éclairés de savoir, tel notre hôte aujourd’hui, de trouver l’axe d’interprétation salutaire et patient qui sait admettre sa propre incertitude en affirmant inlassablement, et jusqu’au sang du martyr s’il le faut, qu’il est indispensable de savoir discerner le bon grain de l’ivraie, celui qui le mérite devant être traité de manière responsable et équitable, qu’il n’y a de réel que ce désir de justice, de futur possible qu’à avoir l’intraitable volonté de savoir le partager, et que celui qui ne sait pas répondre à cette invitation par une invitation réciproque, se voit inflexiblement de lui-même et par lui-même, écarté.
    Ainsi, pardonnés de nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, admettrons-nous la seule certitude de notre finitude comme une invitation de la vie, ce collier de grains mortels qui de notre acceptation à savoir transmettre ce lien tire son éternité, à participer au banquet des noces de la réconciliation, l’Europe étant ce que tous ceux qui ne savent pas entendre cette réalité appellent le ventre mou, car ils ne savent répondre à l’offense que par une offense supérieure, s’empêchant d’accéder à la seule défense viable, l’exercice démocratique de la liberté.
    Merci, notre hôte, de savoir en montrer l’exemple éminent.

  27. Il existe évidemment différentes catégories de musulmans, et la présence de beaucoup d’entre eux ne représente aucun problème, ou plutôt ne représenterait aucun problème s’il n’y avait pas de brebis galeuses dans leurs rangs. Ce sont les intégristes musulmans qui font semblant de croire que nous sommes tous leurs ennemis, il ne faudrait pas inverser les rôles. Ce sont eux qui trucident aveuglément au hasard de leurs équipées mortelles, comme si nous méritions une quelconque vengeance de leur part. Ce sont encore eux qui influencent et contraignent leurs coreligionnaires.
    En éveillant à dessein notre peur et notre instinct de survie, les terroristes nous rendent quasiment impossible de faire la distinction entre ceux qui représentent un danger mortel et ceux qui ne demandent qu’à vivre en paix. Mais c’est ainsi, et le problème doit être pris dans sa totalité ; par la menace ils enrôlent certains des leurs qui se tiennent dans une passivité anxieuse en espérant que les autorités régleront le problème plutôt que de chercher à leur faire croire que c’est à eux, pris entre deux feux, de montrer du courage. La logique nous indique que pour sauver leur peau, ils ont intérêt à se mettre du côté du plus fort, c’est-à-dire du plus dangereux pour eux.
    Je ne sais pas s’il s’agit vraiment d’une guerre, mais si ça l’est, on ne la gagne pas en essayant de trier exactement les bons et les méchants. Les avions alliés qui ont bombardé Cologne pour achever les nazis ne faisaient pas le tri entre les vrais, qui n’étaient pas si nombreux, et leurs compatriotes qui les subissaient. C’est pourquoi, avant de parler de guerre, on pourrait demander aux forces de police et à la justice d’apporter leur contribution.
    Je ne vois pas non plus en quoi il est insultant de contrôler l’immigration illégale ; si combattre l’illégalité pose un problème aux représentants de la loi, c’est un comble.
    C’est l’affaire du gouvernement, son travail, et sa responsabilité.

  28. « Islam, islamisme, est-ce si simple ? »
    Oui cher Philippe Bilger, à condition de ne pas se torturer la tête sur les faux problèmes pour tenter échapper au sens de l’Histoire.
    Ressort encore une fois, dans des discussions clivantes, une sorte de bonté-naïveté qui vous fait systématiquement considérer le verre à moitié plein alors qu’il est généralement vide.
    Dans toute l’Histoire, ce sont les minorités agissantes qui ont dominé. Le XXe siècle vous en montre maints exemples. Les majorités silencieuses sont toujours balayées par les minorités agissantes. C’est un fait historique.
    C’est ce qui se passe actuellement en France.
    Les premières vagues arabo-musulmanes arrivées en France il y a cinquante-soixante ans étaient de rite malékite (une sorte d’islam bienveillant). Ce qui explique une réelle agrégation avec le peuple français à l’époque.
    Puis, la doctrine salafiste et autres ont submergé tout l’Islam d’Occident et les jeunes générations françaises musulmanes se reconnaissent maintenant – voir les dernières études sur ce sujet – dans cet Islam conquérant, prosélyte et dominateur.
    Le monde arabo-musulman – à cette heure de sa doctrine – n’acceptera jamais la notion de laïcité typiquement française. Le nombre, comme toujours, fera la différence. Et toutes les arguties pour y échapper seront vaines.
    Le Président Macron est incapable de prendre des dispositions fortes. Ce n’est pas inscrit dans son intellect, malgré que vous vantiez souvent, cher P. Bilger, sa supérieure intelligence.
    Du bon sens, de l’observation, du réalisme et de l’action forte: voilà ce qu’il nous faut, l’intelligence peut attendre.
    Cordialement.

  29. Une réflexion pleine de finesse et de sagesse encore une fois !
    Cependant on ne peut nier ces faits qui donnent du grain à moudre à M. Zemmour:
    – les résultats inquiétants des sondages d’opinion chez les jeunes musulmans français.
    – la quasi-absence de réaction face aux horreurs depuis 2015 de la communauté musulmane: quelques anonymes, c’est peu !
    – d’autres faits, en vrac:
    . la France est le pays européen qui compte la population musulmane la plus élevée tout en étant la plus touchée par les attentats islamistes !
    . la plupart des migrants entrant (de façon régulière ou pas) sur le territoire sont des musulmans !
    . enfin, nous pouvons constater sur tout le territoire cette « inégalité vestimentaire » de plus en plus répandue entre hommes/garçons et femmes/filles (dans le silence étourdissant des « féministes » !).
    « Pas d’amalgame » oui mais soyons plus vigilants que naïfs !

  30. Le fond du problème, Monsieur Bilger, reste le rapport des musulmans au Coran.
    En effet, comme Allah, il est supposé incréé, ce qui pose nombre de problèmes métaphysiques aux musulmans (https://testimonia.fr/le-coran-incree/).
    Tant que les musulmans ne feront pas collectivement le choix de dire que ce livre, Livre saint pour eux, est une accumulation d’éléments écrits par des hommes et que, de ce fait, il peut être soumis à analyse critique de la part des fidèles, le problème de l’insolubilité de l’islam dans la société occidentale rester entier.
    Il appartient aux musulmans sécularisés et insérés dans notre société de le proclamer haut et fort. C’est ce qu’ont fait les chrétiens ou les israélites : la Bible rapporte des paroles de Dieu transcrites par des hommes et à ce titre sujettes à analyse critique. De mémoire, la Bible dans certains de ses livres prévoit la lapidation des femmes infidèles ou l’enfermement à domicile des « femmes impures », à savoir ayant leurs règles. A l’exception de quelques sectes juives orthodoxes qui posent problème en Israël, y a-t-il un seul juif ou même chrétien pour soutenir qu’il faut appliquer ce genre de précepte ?
    Napoléon a accordé aux juifs l’égalité civile et politique en imposant des règles visant à leur assimilation en France, même si certains décrets impériaux pourraient être contestables de notre point de vue actuel. Mais vis-à-vis du reste de l’Europe, c’était un progrès incontestable.
    Dès lors, l’islam ne pourrait être compatible, non pas avec nos valeurs qui relèvent de notre for intérieur, mais avec nos principes de Droit qu’à la seule condition qu’il fasse sa révolution théologique et rejette le fondamentalisme wahhabite, donc salafiste et que la confrérie des Frères musulmans soit rejetée et interdite, car ils sont les vecteurs du communautarisme et du séparatisme, c’est-à-dire soit de l’imposition à la France de leur mode de fonctionnement politique lié aux dispositions littérales du Coran (la Soumission, telle que décrite par Michel Houellebecq), soit de la constitution d’entités indépendantes du reste de la société française, donc de formes de ghettoïsation.
    J’attends donc tant de monsieur Macron que de monsieur Darmanin qu’ils reprennent le flambeau de la Révolution, du Directoire et du Premier Empire pour contraindre par le Droit, par les principes de notre Droit, les musulmans à s’organiser et à renoncer à l’interprétation littérale, parce que politique, du Coran pour n’en conserver que ses meilleures vertus théologales et cardinales !
    Par ailleurs, je rejoins genau | 31 octobre 2020 à 01:13 dans son analyse.

  31. Michel Deluré

    Certains s’interrogent sur le fait de savoir s’il existe un rapport entre islam et islamisme et concluent parfois que le second n’a rien à voir avec le premier.
    Voilà me semble-t-il un jugement quelque peu hâtif car, s’il est une évidence qu’une grande majorité de musulmans ne sont pas des fanatiques radicalisés et des terroristes en puissance, il est cependant impossible de nier que ces derniers sont tous des musulmans et que cela est tout sauf un hasard.
    C’est là un constat qui, pour désagréable qu’il soit aux yeux des musulmans, est incontestable.
    Et les musulmans ne peuvent écarter cette vérité, se retrancher derrière un sempiternel « cela n’a rien à voir », condamner les actes barbares perpétrés au nom de leur religion tout en s’exonérant de rechercher les causes à l’origine de ces exactions et d’agir pour les combattre.
    Que ceux qui commettent ces actes terroristes n’aient pas lu le Coran, nous voulons bien le croire, mais il en est d’autres qui eux l’ont bien lu, l’ont interprété et l’utilisent à leur manière en le dévoyant et en manipulant les premiers aux fins que nous connaissons.
    C’est ainsi que l’islam a engendré l’islamisme.

  32. @ Achille 02h01
    « En particulier le droit au blasphème qui n’est pas partagé par de nombreux pays et notamment aux Etats-Unis où l’on continue à prêter serment sur la Bible. »
    Inexact:
    https://www.uscirf.gov/sites/default/files/Blasphemy%20Laws%20Report.pdf
    L’immense majorité des 71 pays disposant d’un cadre légal anti-blasphème est de religion musulmane.
    Les Etats-Unis n’en disposent pas (1er amendement !) contrairement au Canada…
    En Europe: Italie, Espagne, Grèce, Allemagne, Autriche, Pologne ont des législations.
    Je vous fais grâce des peines encourues listées en annexe de cet ouvrage.

  33. Julien WEINZAEPFLEN

    @Tomas | 31 octobre 2020 à 00:26
    « Le lien entre émigration clandestine ou statut de réfugié et terrorisme n’est pas établi. Nombre de terroristes étaient Français de naissance, ou étaient arrivés régulièrement en France. On ne supprimera pas le terrorisme en bloquant l’immigration clandestine, ce serait trop facile, le problème est ailleurs. »
    C’est une pétition de principe et le problème est toujours ailleurs. Le lien entre immigration et terrorisme est parfaitement établi puisque, parmi ceux qui ont perpétré des attentats sur le territoire français, il n’y avait pas de Français d’ancienne extraction. Des « Français de naissance », parce que la France a pris le parti complètement idiot de faire des Français de ceux qui n’avaient pas demandé à l’être ni à renier leurs origines, du moment qu’ils étaient nés sur le territoire national, comme s’il était honteux d’être Arabe au nom de l’universalisme républicain.
    Le fait que le Tunisien qui a perpétré le dernier attentat de Nice était passé par Lampedusa devrait interpeller le pape et l’Eglise catholique sur une approche angéliste de l’immigration, qui ne voit plus la figure du pauvre que dans celle de l’immigré.
    Je ne suis pas dans l’anti-immigrationnisme primaire, mais il y a là, comme on dit dans le langage de ma tribu préférée et d’appartenance, l’Eglise universelle, un « signe des temps » auquel il s’agirait de ne pas s’aveugler.
    ___________________________________
    @ genau 31 octobre 2020 à 01:13
    Permettez-moi tout d’abord de vous présenter mes condoléances pour la perte de votre épouse.
    À la liste de ceux que leur appétence mystique avait fait s’intéresser à l’islam, j’ajouterai Henry Bonnier qui, présentant son « Journal d’une conversion » après une messe des cendres à Saint-Gervais, racontait avoir été initié au soufisme et avoir vu, de ses yeux vu, s’illuminer les sept faces du prophète Mohamed. J’étais témoin, de l’autre côté de la vitre du studio de « Radio Courtoisie » que j’étais venu visiter ce jour-là, de son récit. J’en restai interloqué, époustouflé et étonné, questionné sur le statut des apparitions, non point théophanie en l’occurrence, mais comment tout ce qu’on voit peut-il être vrai, à condition que la vérité soit belle ? Car le beau me semble être un critère ignoré du vrai, trop négligé. Les trois axes du souverain bien sont interconnectés.
    « Il n’y a pas de civilisation musulmane, il n’y a pas de rinascimento, pas de Lumières qui n’ait été couverte d’un chapeau de lanterne, il y a des emprunts, des vols, des imitations, des arrachements aux esclaves encore si nombreux et surtout la couardise de l’Occident lucide.  »
    Le danger d’une religion est toujours d’éteindre l’Esprit. Ainsi le judaïsme a-t-il clos les prophéties ; le christianisme a-t-il, sous prétexte que saint Jean commandait que l’on n’ajoutât ni ne retranchât rien à son apocalypse, fermé les Ecritures ; l’islam a peut-être péché plus gravement en déclarant le Coran incréé, en divinisant le Coran, en coranisant l’eau et toutes sortes de produits d’usage, comme nous pratiquons nos exorcismes avec de l’eau bénite, mais c’est de l’eau, un produit naturel. Dans l’islam, le « sacramental » et le Livre lui-même. Tout livre n’a que trop naturellement tendance à se fermer sur lui-même, c’est même une réalité physique aggravée, dans l’islam, par cette sacramentalisation du Livre, lieu de tous les prestiges, parce que l’âme arabe est plus près des contes et des songes qu’un Occident qui croit en avoir trouvé la clef avec Freud qui tirait les fils du désir pour mieux le rationaliser.
    Les Lumières sont-elles filles de la religion ? Sont-elles ses enfants naturelles ? C’est se bercer d’illusion que de le croire. Le kantisme est une régression qualitative du christianisme, y compris dans la rationalité, car le thomisme était plus rationnel que le kantisme. Le kantisme mêle un idéal raisonnable à l’idéal émotionnel d’un entendement qui ne veut pas faire de vagues, mener une vie morale dans la limite des plus simples devoirs, vivre une paix perpétuelle et ce faisant aimer son prochain.
    J’ajoute une considération marginale: c’est que toutes les religions se souhaitent ce qu’elles n’ont pas ou n’ont encore qu’en espérance. Les musulmans se souhaitent le « salam », la paix, car ils n’ont pas la paix. Les chrétiens se souhaitent « le salut », car ils se sentent « sauvés en espérance » et ont conscience de ne pas toujours le mériter. Les chrétiens qu’une béatitude déclare « heureux » s’ils sont « pacifiques » ou « artisans de paix », s’arrogent de ce fait le monopole de la paix. Les musulmans entrent dans la sociologie des dominés, celle qui dénonce la domination, parce qu’ils se sentent infériorisés, et pour cette raison ils s’arrogent le monopole de la justice, de la faim et soif de la justice, du désir de justice.
    Au sujet de la « couardise occidentale », je ne crois pas avoir déjà narré sur ce blog l’anecdote suivante:
    En 2013, j’ai décidé de passer deux ans à Lille, pour reprendre une vie sociale plus substantielle, isolé que je suis par ma cécité et une tendance au repli sur moi-même qui ne se dément que dans le goût d’écrire et d’échanger. Je vais prospecter cette ville et une faculté des lettres dans laquelle j’avais décidé de reprendre mes études où je les avais laissées vingt ans plus tôt. Pour pouvoir circuler durant ma semaine de prospection, je me rends au guichet du métro Lille Flandres pour m’acheter une carte hebdomadaire. Un gars qui semblait chercher à s’occuper me hèle, fait la queue avec moi (une heure de queue), puis s’impose pour m’accompagner à l’université. Je m’aperçois très vite que c’est un musulman prosélyte, très intelligent, qui répond à toutes les objections que l’on fait en dénichant des « rappels » très pertinents qu’il a reçus dans la journée sur son téléphone et par Internet. Il m’explique notamment qu’il n’y a pas d’alternative avec la vérité. Dès lors qu’on commence à la reconnaître, il faut la reconnaître entièrement et comme je reconnais des germes de vérité, des « semina verbi » dans l’islam, je dois concéder que la vérité est tout entière islamique. Il me dit être là tous les jours, pour prêcher ses frères et battre le rappel comme il le fait avec moi. J’espère qu’il cherche du travail et m’engage à lui communiquer une offre d’emploi dès que j’en aurai connaissance. Je tiens parole un peu plus tard, le retrouvant toujours sur sa zone de recrutement, mais ça ne l’intéresse pas. Du travail, il en a, il recrute.
    Il me dit avoir voyagé en Egypte où il a suivi deux écoles coraniques, mais non pas à l’université al-Azhar qui n’enseigne pas un islam pur, dans de plus petites unités. Il ne me semble pas avoir suivi dans des camps d’entraînement ni être belliqueux. Sinon que, revenus à Lille Flandres (j’étais à l’hôtel non loin de là) sans être parvenu à m’en débarrasser de tout l’après-midi (et il me gênait, car j’avais des entretiens à passer à l’université, et je ne voulais pas passer pour un islamiste, de sorte que je le refoulai lors de mon principal entretien), il me rend un dernier service. Nous allons à Euralille acheter du gel douche et du shampoing que j’avais oublié d’emporter dans mes bagages. En sortant, nous rencontrons un de ses copains visiblement originaire de l’Afrique de l’Ouest, aussi imbibé et junky que mon acolyte, qui était lui aussi Sénégalais, était sobre et clean. L’autre paraît content de le voir et s’écrie, sur notre passage: « Dar el islam. »
    En repensant à ce profil que je ne sais mieux tracer qu’en racontant notre rencontre, je me suis dit qu’il y avait un peu partout des graines de Merah. Celui-là avait l’air pacifique. Il était impossible que les renseignements lillois ne connaissent pas son activité, il agissait au grand jour. Pourquoi le laissaient-ils faire ? Pourquoi ne le réprimaient-ils pas, ne serait-ce que parce qu’il faisait du prosélytisme qui certes n’était pas agressif, mais s’imposait à ne plus vous lâcher quand vous étiez une proie vulnérable et que vous tombiez sous sa coupe d’excellent prédicateur ?

  34. @ boureau
    « Le Président Macron est incapable de prendre des dispositions fortes. Ce n’est pas inscrit dans son intellect, malgré que vous vantiez souvent, cher P. Bilger, sa supérieure intelligence. Du bon sens, de l’observation, du réalisme et de l’action forte: voilà ce qu’il nous faut, l’intelligence peut attendre. »
    Entièrement d’accord avec vous, boureau.
    Est-ce que les ONG qui ont permis à ce terroriste d’entrer en Italie puis en France continuent de nous donner des leçons d’humanité ?
    Est-ce qu’ils peuvent encore se regarder dans une glace ?(On n’entend plus Cédric Herrou.)

  35. Je suis intervenu ici souvent sur la question de savoir si la frontière entre l’islam et l’islamisme était étanche, semi-étanche ou pas étanche du tout.
    Ma religion est faite, si je puis dire: l’islam c’est l’islamisme au repos tout simplement. Nombre de musulmans se contentent d’un survol du texte coranique en privilégiant la lecture des sourates « gentilles » comme celle-ci:
    «Et que les détenteurs de richesse et d’aisance parmi vous, ne jurent pas de ne plus faire des dons aux proches, aux pauvres, et à ceux qui émigrent dans le sentier d’Allah. Qu’ils pardonnent et absolvent. N’aimez-vous pas qu’Allah vous pardonne ? Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux ! » (Coran 24/ 22)
    ou « méchantes »:
    « Ô Prophète, incite les croyants au combat ! S’il se trouve parmi vous vingt endurants, ils vaincront deux cents ; et s’il s’en trouve cent, ils vaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des gens qui ne comprennent pas. » (Coran 8/65)
    et d’actualité:
    « Je suis avec vous ; affermissez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts. Ce, parce qu’ils ont désobéi à Allah et à Son messager. » (Coran !/12-13)
    La liste est longue !
    Selon que vous êtes un musulman de naturel doux et conciliant, vivant dans un pays de tradition chrétienne sans que cela vous soulève le coeur ou un musulman belliqueux et « ressentimenteux » fréquentant la mauvaise mosquée et vivant dans le même écosystème que celui de votre pays d’origine, votre attitude sera singulièrement différente.
    De ce point de vue je rejoins la bonne synthèse de Robert Marchenoir (10h40) et souligne la justesse de sa phrase: « De même, il faut avoir la sagesse de faire la différence qui convient entre les hommes pris un par un, et les hommes considérés en tant que groupe. »

  36. Denis Monod-Broca

    @ Dorien
    J’ai lu avec attention votre propos désabusé sur l’Islam, en particulier la citation d’Eric Conan et la comparaison qu’il fait entre Islam et judéo-christianisme.
    Vous ne tenez pas compte du fait que la pensée hébraïque et évangélique n’est pas réservée aux populations étiquetées judéo-chrétiennes ; universelle, elle a « infusé » dans toutes les populations du monde.
    Les modérés, les pacifiques, les promoteurs de la fraternité sont, quelle que soit la religion qu’ils affichent, sous cette influence-là, ils expriment la pertinence de ce savoir-là.
    Inversement les va-t-en-guerre et autre revanchards, même les plus judéo-chrétiens, ont oublié ou renié ce savoir, ils sont retombés dans l’obscurantisme pré-hébraïque.

  37. Robert Marchenoir

    @ Isabelle | 31 octobre 2020 à 08:20
    « Nous nous coltinons une épidémie Covid surjouée qui va provoquer une catastrophe économique et pourquoi pas la privatisation à terme de toute la société, y compris de la Sécurité sociale par exemple ce dont rêvent les ultra-capitalistes… »
    Si seulement ! Je serais curieux de savoir par quel biais, selon vous, le confinement provoquerait « la privatisation de toute la société » — expression fort curieuse au demeurant, puisqu’elle implique que la société, ou sa plus grande partie, serait nationalisée actuellement, autrement dit que nous vivrions dans un pays communiste.
    Bien au contraire, les mesures prises par le gouvernement pour soutenir les entreprises en raison de la pandémie aboutissent à nationaliser temporairement les salaires (par le biais du chômage partiel), et à déverser plus généralement des tombereaux de fonds publics sur les entreprises privées.
    Les économistes libéraux eux-mêmes reconnaissent que ce sont là des mesures indispensables — à condition qu’elles restent temporaires et raisonnables.
    La dépense publique française, qui fait déjà figure de record mondial avec 57 % du PIB, explose en ce moment en raison de ces programmes de soutien aux entreprises.
    Cela étant, je suis au regret de dissiper vos fantasmes : en France, les entreprises sont privées par défaut, et la société est non pas « privatisée », mais privée — ce qui est la situation normale en pays non communiste.
    Il n’y a rien de « surjoué » dans les précautions prises face à la pandémie — ce qui est surjoué, c’est la fausse indignation des complotistes dans votre genre, qui tentent de nier l’évidence de la deuxième vague à travers le monde (les États-Unis en sont à la troisième).
    Enfin, il est curieux que vous vous inquiétiez d’une « catastrophe économique » tout en fustigeant les « ultra-capitalistes » (c’est quoi, ça ?), et en appelant de vos vœux une économie communiste.
    Économie communiste est synonyme de catastrophe économique ; vous semblez n’avoir jamais ouvert un livre d’histoire.
    Réfléchissez un peu avant de vous précipiter sur votre clavier, tentez d’élargir l’étendue de votre savoir, diversifiez vos sources d’information au lieu de vous abreuver sans cesse aux mêmes robinets de mauvaise qualité.

  38. « la contention à la sphère intime de la croyance » (Aliocha)
    …écrit sans sourciller celui qui ne cesse dans ses commentaires d’étaler sa religion…
    Accablant !

  39. @ Serge HIREL | 31 octobre 2020 à 10:55
    « Qui a dit : « Nous ne renoncerons pas aux caricatures de Mahomet » ?
    A qui s’adressait ce message ? Aux seuls Français ? A toute la planète ?
    Etait-il nécessaire ?
    Son auteur vous paraît-il dans le même état d’esprit que Justin Trudeau ? »

    Même si le blasphème n’existe pas en droit français, et il ne sera jamais inscrit dans la Constitution, vu qu’il s’agit d’une forme dévoyée de la liberté d’expression, il est difficile de s’opposer au côté frondeur qui a toujours existé dans l’esprit des Français et ce depuis des lustres.
    Mais autant je peux comprendre ce besoin bien français de se moquer de ses H et F politiques (certains font vraiment tout pour cela), autant je considère que s’en prendre à une religion nécessite une approche plus subtile que la caricature lourdingue qui caractérise Charlie Hebdo, car certains croyants peuvent très mal réagir à ce qu’ils considèrent comme une insulte à leur Dieu. Le problème c’est que ce sont des innocents qui paient la note ainsi que nous avons pu le constater une fois encore.
    Aussi je reconnais que le message d’E.M. à Erdogan me parait maladroit dans la mesure où il ne fait qu’attiser la haine anti-française dans les pays où la religion musulmane est prédominante.
    Ainsi que vous pouvez le constater, je ne cautionne pas tout ce que dit et fait le président. J’ai déjà eu d’ailleurs l’occasion de le dire sur ce blog à plusieurs reprises.
    Ah, j’allais oublier. Je n’ai pas voté Macron au premier tour de la présidentielle en 2017. Mais pour 2022, vu la médiocrité des candidats en lice, je risque bien de le faire sans état d’âme.

  40. Le problème de l’Islam c’est que c’est une religion qui se veut théocratique. Donc dans le monde islamique, religion et pouvoir temporel sont le plus souvent associés. Dès lors la notion de laïcité ne peut avoir de sens. Tant que les musulmans n’auront pas (à l’instar du judaïsme) renoncé à ce couple religion-pouvoir on risque de continuer à avoir des lendemains délicats, sachant que l’expression de ceci n’a pas besoin d’en passer par des crimes de sang mais par une infiltration (un entrisme) des principes coraniques dans telle ou telle de nos institutions, à commencer par l’école.

  41. @ Exilé | 31 octobre 2020 à 10:46 (@ Julien WEINZAEPFLEN)
    « Quant à votre « relation forte et authentique », je souhaite pour vous, au train où vont les choses, qu’elle ne mène pas à de sérieuses déconvenues… »
    Il n’aura pas le temps de penser ni réfléchir, la vitesse des coups de couteau est supérieure à celle de ses neurones.
    Quel peuple de naïfs niais, prêts à fournir la taille de leur tour de cou aux terroristes pour leur faciliter le choix de la longueur de leurs couteaux ; moutons en file indienne vers l’abattoir islamiste, halal bien entendu, abattage rituel comme pour les animaux.

  42. Youssef El A.

    Cher Maître Bilger,
    Je vous remercie pour vos interrogations pleines d’humilité et pour la mesure dont vous faites ici preuve. Je suis français, de confession musulmane. J’ai 39 ans et j’habite Lyon. L’islam que je pratique est malikite, la branche majoritaire en France, et qui mériterait dès lors, selon moi, d’être traité dans les médias et plus généralement étudié par nos concitoyens. Traité et étudié pas pour convaincre ou islamiser, traité et étudié pour se faire un avis plus précis, plus fin, plus nuancé.
    Je condamne fermement et de façon unilatérale l’assassinat honteux, effroyable, inhumain, de Samuel Paty, comme l’immense majorité des musulmans, que certains appellent « silencieuse », de notre beau pays.
    Nous est enseigné, nous est demandé par nos représentants et validé par notre conscience personnelle, en toute intimité, de ne pas jeter de l’huile sur le feu, de ne pas réagir trop vertement, de ne pas s’apostropher sur les réseaux sociaux et surtout d’éviter l’insulte, le manque de respect. La diplomatie, ici et maintenant, prévaut, malgré l’offense portée à notre religion, et le climat du moment, propice aux règlements de compte et à la division.
    N’oubliez pas de bien séparer, comme votre intellect semble vous le dicter, islam et islamisme. Cela n’a rien à voir, et je dois vous avouer que je me sentirais offensé si tel n’était pas le cas.
    Les musulmans français vivent dans leur pays, la France, depuis bien longtemps, et notre volonté n’est pas de convertir les Français, voyons ! Je ne dis pas cela pour vous, en personne, mais pour ceux qui seraient tentés de le croire.
    Nous aspirons, dans notre immense majorité, à pouvoir exercer notre religion dans la paix, l’intimité et le respect. Le respect des lois de la République en premier lieu, donc celle de notre croyance parfaitement compatible avec la France d’aujourd’hui comme elle l’était hier.
    Le volet politico-médiatique avec les raccourcis type islam = immigration récente, nous font beaucoup de tort et ne sont pas justes, pas assez nuancés. Je suis né en France, je ne suis pas un immigré. Je ne cherche pas à islamiser la France, je ne cherche pas à bouleverser l’ordre établi, ni à changer la loi sur la laïcité qui prévaut j’espère encore aujourd’hui.
    Bref, j’aimerais encore livrer ma vision, celle que les imams français sauf cas isolés prônent, mais le message serait trop long et deviendrait sans doute ennuyeux et un poil redondant.
    Une des personnalités très importantes dans l’islam actuel français est un dénommé Rachid Eljay.
    L’étude de son parcours particulier et de l’évolution de son discours est très éclairante je pense sur ce que pensent les Français de confession musulmane. Ennemi public de Daech, malmené par les intégristes qui essaient par tous les moyens de le discréditer et de s’immiscer dans le débat national, écouter son message suite à l’assassinat de Samuel Paty pourrait vous éclairer, si vous le souhaitez.
    En espérant que mon message ait pu, ne serait-ce que dans une petite mesure, servir votre réflexion, je vous souhaite une bonne continuation. Le débat public a besoin de nuances, de respect, j’ose croire que vous pourrez l’incarner en vous documentant. Après tout, la communauté musulmane fait partie de la France actuelle, personne ne peut le nier, c’est un fait.
    Cordialement

  43. @ Robert
    « J’attends donc tant de monsieur Macron que de monsieur Darmanin qu’ils reprennent le flambeau de la Révolution, du Directoire et du Premier Empire pour contraindre par le Droit, par les principes de notre Droit, les musulmans à s’organiser et à renoncer à l’interprétation littérale, parce que politique, du Coran pour n’en conserver que ses meilleures vertus théologales et cardinales ! »
    Cher Robert, je crains que vous ne vous rendiez pas compte que ceux qui s’attelleraient à cette tâche risqueraient leur tête, au sens propre, dès la première virgule supprimée, par une fatwa envoyée d’Islamabad ou de Kaboul par Internet à la vitesse de la lumière…
    L’imam Mahmoud Taha fut pendu par le régime soudanais de Nemeiry, le 18 janvier 1985 pour avoir tenté une démarche voisine (ayant consisté à mettre en avant les versets « pacifiques » de la période Mecquoise, abrogés normalement par les versets de la période Médinoise, plus stricts et violents, qui font foi).
    Par ailleurs, un Coran franco-français tripatouillé sous l’égide d’un ministère de l’Intérieur farci de mécréants n’aurait absolument aucune valeur dans le monde islamique, Napoléon ou pas.
    —————————————————–
    @ caroff
    « Frappez donc au-dessus des cous »
    Pour faire simple en évitant de tomber dans le romantisme : décapitez-les.

  44. Oui, sbriglia, accablant que vous n’ayez pas encore saisi qu’il est possible de décrire le religieux sans en être, comme d’être au monde de la même façon.
    Rejoignez donc ceux qui traitent les personnages de Dostoïevski de bêtes à plumes, et déchaînez-vous donc, si ça vous délasse, plutôt que de tenter de donner votre avis, mon pauvre frère en Karamazov.

  45. La dénommée Pia Klemp, capitaine du Seawatch qui fait la navette entre les côtes libyennes et Lampedusa, combien de (futurs) tueurs a-t-elle aidés ?
    Le virus islamiste déferle sur nos côtes et à nos frontières mais aucune mesure de protection vraiment efficace. Seulement des masques pour mieux nous faire peur et nous faire taire et du gel hydroalcoolique. Dérisoire !
    Nous apprenons ainsi aux Français obéissants à avoir peur d’un virus Covid qui tue essentiellement des personnes en fin de vie et déjà bien malades. Comment voulez-vous qu’ensuite ces Français osent affronter le virus islamiste radical ?!
    Toute l’économie sera détruite alors qu’il suffisait de confiner les personnes à risque et pas tout le pays. Autour de moi, beaucoup de jeunes vont se retrouver au chômage. Honteux !
    Ces personnes à risque sont assez grandes pour aller voir leur médecin traitant, demander un certificat précisant qu’elles doivent rester confinées à cause de leurs problèmes médicaux. Si elles décident néanmoins de sortir, elles signent une décharge auprès du médecin et elles assument leur choix.
    Il faut arrêter d’infantiliser les Français. Que chacun prenne ses responsabilités mais ce n’est pas le gouvernement qui doit imposer un confinement à tous.
    Les Français n’ont pas besoin de thermomètre fourni par E. Macron, ils ont besoin d’armes efficaces contre le virus islamiste qui se propage et se propagera de plus en plus.

    Si nous n’avions que l’islamisme à combattre mais nous devons aussi affronter l’islamo-gauchisme sur de nombreux médias, en particulier Arte.
    La crise économique et la hausse du chômage qui se profilent à l’horizon avec tout cet argent qui tombe du ciel pour essayer de colmater la gestion calamiteuse de la Covid ne vont pas apaiser des esprits déjà très revanchards.
    L’islamo-gauchiste Judith Bernard sur Arte. Cette Judith Bernard justifie les attentats par la guerre faite aux musulmans. Elle compare ensuite le taux de morts liés au terrorisme islamiste et le taux de décès liés aux violences faites aux femmes.

    Michel Houellebecq avait écrit de manière prémonitoire « Soumission », il pourrait écrire à présent : « Résignation », « Vaccin hypothétique », « Aplaventrisme », « dhimmitude française ».
    On suggère à tous les collabos (politiciens, médias) du fascisme islamiste, aux islamo-gauchistes, aux islamo-complaisants, de commander sur Amazon (E. Macron doit y avoir des intérêts, les magasins de proximité étant fermés) des voiles noirs ou de couleur très foncée pour leurs compagnes, des djellabas et des babouches, des burkini. Ce seront bientôt les tenues imposées par ceux qui sèment la terreur pour mieux nous soumettre.
    Prévoir aussi sur leur table de chevet et sur les bureaux des écoles, des Coran bien en évidence.

  46. Jean le Cauchois

    Une information : Emmanuel Macron a enregistré hier vendredi à l’Elysée une interview de 55 minutes à Al Jazeera qui doit être diffusée aujourd’hui samedi 31 octobre à 17 heures (Le Figaro-Net, vers 13 heures). Par ailleurs, il est possible de lire la mise au point (concernant les caricatures) de Mohammed Moussaoui, président du CFCM sur le site « Oumma – l’information d’un point de vue musulman » et, sur le site « Espoir d’asile », « Comment créer un récit ».

  47. À partir du moment où une présidente de Conseil régional (Marie-Guite Dufay) va présenter des excuses à une femme qui n’avait rien à faire voilée dans un hémicycle politique, avec comme argument fallacieux que Julien Odoul n’avait pas à intervenir, que la France c’est accepter la différence, ce n’est pas le ver qui est dans le fruit, mais le fruit qui est pourri.
    « Ils ne passeront pas » non, ils nous ont envahis et on regarde et on agite les lunettes avec un air complaisant.

  48. Personnellement je suis lasse de la rhétorique du gouvernement sur le terrorisme et sur le « séparatisme » ou « islamisme », peu importe comme on les appelle. Je ne l’écoute plus. On a compris depuis belle lurette que ce n’est pas ce gouvernement qui fera quelque chose contre le terrorisme, autre que de lugubres célébrations, des discours parfaitement déclamés et des protestations de bonne foi. Il serait plus franc de nous dire : « On ne fera rien, dommage pour ceux qui se sont fait, se font ou se feront égorger, on versera une larme citoyenne sur eux, mais nous ne changerons pas de politique. Point final. Si ce sont des fonctionnaires qui meurent, on les décorera à titre posthume ».
    Tout le monde sait que nous sommes dans une impasse, mais on y est on y reste.
    Même topo pour le confinement à grand spectacle. On ruine le pays, on enferme les gens chez eux et on arrête tout pour une probabilité de mortalité de 2 à 3 pour mille personnes contaminées (non pas la population totale, seulement les malades), mais en fait de 1 sur 10 000 pour des gens au-dessous de 40 ans !! On ne les sauve d’ailleurs pas, on ne fait que retarder la contamination qui reprendra quand le confinement s’arrêtera. Sauf vaccin, si on en trouve un efficace et sûr, mais ce n’est pas pour demain, alors en attendant on s’enferme, et on continue à entasser dans les mêmes hôpitaux des gens contaminés et des non-contaminés, pas question de changer les habitudes. De toutes façons la France n’a jamais été championne de la lutte contre les maladies nosocomiales, alors un peu plus un peu moins…
    On fait comme si la Covid était le seul problème de santé de la population. En Angleterre, la Covid est la 15e cause de mortalité. Aux États-Unis le taux des décès par cancer était enfin descendu significativement, après des années d’efforts, il commence à remonter. Il faudra que quelqu’un paye les dégâts économiques monstrueux qui sont en train de devenir plus que préoccupants. Rappelons que l’économie, c’est notre pain quotidien. L’État commencera par mettre la main sur les économies des vieux en leur disant « on a fait tout ça pour vous, alors il faut faire un effort » ; ce n’est pas de la fiction, il a déjà commencé à diffuser l’idée, et ça plaît à tout le monde (sauf aux vieux). Si après ça les vieux sont pauvres, au lieu de finir leur vieux jours chez eux, ils iront dans les maisons de retraite publiques ; en cas d’épidémie, on s’occupera bien d’eux. Le pire est que 75 % des gens trouvent ça bien.
    Enfin, peut-être le confinement diminuera-t-il le nombre de décapitations…

  49. @ Robert Marchenoir
    Je ne demande pas une société communiste, nous y sommes déjà. Nos acquis sociaux distribués à tort et à travers nous coûtent un bras. Emmanuel Macron distribue actuellement des aides financières à profusion. L’argent semble tomber miraculeusement du ciel. Des salariés sont payés à rester chez eux moyennant un télétravail plus ou moins efficace. Si ce n’est pas du communisme, ça !
    Mais si cette société française qui câline et protège à outrance de nombreux citoyens à l’heure actuelle fait défaut dans les années à venir en leur enlevant soudain toutes les allocations diverses et variées et en leur faisant payer les soins médicaux par exemple, faute d’argent, les « assistés » s’estimant déjà frustrés et victimes finiront par provoquer une situation plus que catastrophique. On a l’impression d’être dirigés par des joueurs de poker qui distribuent de l’argent à tout-va et qui ne prévoient pas l’avenir. De la navigation à vue !
    Mais tout inconvénient a des avantages, si notre pays n’est plus attractif socialement, nous règlerons peut-être le problème migratoire, qui sait ?!

  50. @ Julien WEINZAEPFLEN
    J’ai parlé d’immigration clandestine, pas d’immigration. Il est normal pour un Etat de lutter contre l’immigration clandestine. Mais Philippe Bilger semblant penser que l’immigration clandestine nous débarrassera des attentats, je réfute.
    Il y a en revanche visiblement un lien entre immigration musulmane et attentats, puisque l’écrasante majorité des auteurs d’attentats sont des descendants d’immigrés. Ceci étant, la société capitaliste contemporaine ne peut pas se passer de la main-d’oeuvre bon marché et plus corvéable que sont les immigrés. C’est un fait, aucun pays riche n’a pas d’immigrés, sauf le Japon, et encore. Lorsque nous avons eu besoin d’immigrés pour nourrir notre appétit de croissance et de consommation dans les années 60 et 70, seules l’Afrique et la Turquie pouvait pourvoir. On ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et la crémière avec.
    Et d’ailleurs, même alors que les Trente Glorieuses sont depuis longtemps passées, on recrute à tour de bras outre-mer. Les travaux pénibles et salissants sont toujours effectués par des immigrés d’Afrique ou d’Asie. Les travaux qualifiés aussi, car un informaticien algérien coûtera toujours moins cher à une boîte française qu’un local. Le terrorisme est le fils de la cupidité, en fait.
    ————————————————————–
    @ Stef
    Il s’agit juste d’expliquer au monde musulman comment les choses marchent chez nous, et s’abstenir de leur faire la leçon sur ce qui se passe chez eux. Si vous avez une meilleure idée, je suis preneur.
    Mais c’est vrai que si des non-musulmans s’abstenaient de blasphémer le prophète ça irait mieux. On ne blasphème que son propre Dieu, je suppose.
    —————————————————————
    @ Claude Luçon
    Qui sont vos deux vrais experts ? Cette histoire m’a l’air aussi crédible que les propos tenus par Boumédiène sur le ventre des femmes musulmanes qui donnera la victoire aux musulmans, qui n’ont jamais été prouvés. C’est du grand n’importe quoi. Du CNews en fait, une chaîne de télé pour mous du bulbe (je ne dis pas ça pour vous) que je regarde moi-même comme Russia Today pour me distraire, la réalité de la bêtise dépassant toujours la fiction de l’humour.
    Quant à Poutine, que fait-il ? Lui qui embastille le premier opposant libéral venu, il laisse manifester des groupes de barbus devant notre ambassade à Moscou, pendant que son satrape de Tchétchénie Kadyrov avertit Macron par une lettre ouverte que c’est sa faute si la France en est là, et que s’il continue faudra pas se plaindre s’il lui arrive malheur.
    La Russie est devenue un pays musulman, visiblement. Les Russes orthodoxes doivent moyennement apprécier. Leur président voulait « buter les terroristes dans les chiot*es », vingt ans après force est de constater qu’ils le tiennent par les coui**es.

  51. @ Isabelle
    « On n’entend plus Cédric Herrou »
    Il a été submergé par les vagues migratoires à la suite de son appel invitant les migrants illégaux à venir en France. Et puis il y a eu la pandémie du virus Covid, le couvre-feu, le confinement et les inondations en PACA qui ont tout détruit. Les migrants que Herrou hébergeait dans sa ferme à Roya ont tous quitté ces lieux inondés pour aller chercher refuge et repas chauds aux quatre coins de la France. Certains sont retournés en Italie, leur premier point d’arrivée en Europe.

  52. @ Malghorn
    « Le problème de l’Islam c’est que c’est une religion qui se veut théocratique. Donc dans le monde islamique, religion et pouvoir temporel sont le plus souvent associés. Dès lors la notion de laïcité ne peut avoir de sens. »
    Effectivement. J’ai d’ailleurs eu des discussions hallucinantes sur Internet avec des musulmans iraniens. Pour eux, critiquer l’islam, c’est du racisme. Parce que islam = nation = ethnie. Donc critique de l’islam = haine d’une ethnie. C’est aussi direct que cela. Mais le reste du monde ne s’y trompe pas intégralement, sur ce qui est actuellement en jeu:
    « Ce qui se passe en France est important pour le monde entier. Ce pays essaie de mettre la Constitution au-dessus de la religion. On pourrait affirmer que Macron essaie de mettre en place une version française du code civil uniforme [i.e. un concept indien]: une loi pour tout le monde. Les pays démocratiques et séculaires [N.B.: la traduction de « secular » par « laïque » me semble être un faux ami] à travers le monde assistent à une confrontation entre loi religieuse et constitution. Est-ce qu’un leader occidental centriste et libéral peut créer un nouveau modèle de référence ? » — Palki Sharma Upadhyay

  53. Il développait avec talent une vision établissant un lien direct et implacable entre l’immigration puis l’islam puis l’islamisme, enfin le terrorisme.
    Des dé-négationnistes forcenés, souvent issus des milieux de gauche, s’obstinent à nier le lien entre immigration, islam et attentats islamistes.
    Alors, demandons-leur par exemple pourquoi il n’y a pas d’attentats islamistes au Japon, en Tchéquie, en Pologne, en Hongrie, au Luxembourg, au Portugal, pour ne citer que ces pays ?
    Voir aussi :
    http://www.fondapol.org/wp-content/uploads/2019/11/ENQUETE-TERRORISME-2019-11-08_w.pdf

  54. Mary Preud'homme

    Concernant l’islamisme conquérant, il y a plus de trente ans que Jacques Ellul avait tiré la sonnette d’alarme…
    Pour mémoire, extrait d’un article paru dans l’hebdomadaire Réforme, le 15 juillet 1989 :
    « L’intégrisme islamique est seulement le réveil de la conscience religieuse musulmane chez des hommes qui sont musulmans mais devenus plus ou moins « tièdes ».
    Maintenant, le réveil farouche et orthodoxe de l’islam est un phénomène mondial. Il faut vivre dans la lune pour croire que l’on pourra « intégrer » des musulmans pacifiques et non conquérants. Il faut oublier ce qu’est la rémanence du sentiment religieux… La référence obligée au Coran. Il faut oublier que jamais pour un musulman l’Etat ne peut être laïque et la société sécularisée : c’est impensable pour l’islam.
    ll faut enfin oublier comment s’est faite l’expansion de l’Islam du VIe au IXe siècle. Une étude des historiens arabes des VIIe et IXe siècles, que l’on commence à connaître, est très instructive : elle apprend que l’islam s’est répandu en trois étapes dans les pays chrétiens d’Afrique du Nord et de l’Empire byzantin.
    Dans une première étape, une infiltration pacifique de groupes arabes isolés, s’installant en paix.
    Puis une sorte d’acclimatation religieuse: on faisait pacifiquement admettre la validité de la religion coranique. Et ce qui est ici particulièrement instructif, c’est que ce sont les chrétiens qui ouvraient les bras à la religion soeur, sur le fondement du monothéisme et de la religion du Livre, et enfin lorsque l’opinion publique était bien accoutumée, alors arrivait l’armée qui installait le pouvoir islamique — et qui aussitôt éliminait les Eglises chrétiennes en employant la violence pour convertir à l’islam.
    Nous commençons à assister à ce processus en France (les autres pays européens se défendent mieux). Mais c’est du rêve éveillé que de présenter un programme de fédération islamique en France, pour mieux intégrer les musulmans. Ce sera au contraire le début de l’intégration des Français dans l’islam.
    La seule mesure juridique valable, c’est de passer avec tous les immigrés un contrat comportant : la reconnaissance de la laïcité du pouvoir, la promesse de ne jamais recourir au djihad (en particulier sous forme individuelle — terrorisme, etc.), le renoncement à la diffusion de l’islam en France. Et si un immigré musulman, désobéit à ces trois principes, alors, qu’il soit immédiatement rapatrié dans son pays. »

  55. l’expression d’une indignation et d’une condamnation sincères.
    Oui alors là…
    Vous connaissez le moyen de vérifier ça ?
    Moi pas.

  56. @ Achille | 31 octobre 2020 à 13:02
    Quand les musulmans ne supportent pas les dessins de Charlie Hebdo, vous trouvez des circonstances atténuantes. Par contre, les dessins qui se moquent outrageusement des chrétiens et des bouddhistes ne provoquent aucune indignation, bien au contraire. Tout le monde rigole et si quelqu’un ose protester, alors on le traite de Calimero, personnage de dessin animé du service public.

  57. Lyon cet aprem, encore un prêtre, orthodoxe cette fois ! Va y avoir pénurie, finalement tous ces terroristes doivent écouter Zemmour sur CNews, cet islamophobe qui véhicule des idées racistes, qui fait de la surenchère, qui propage la haine et la violence ; nos chers terroristes sont blessés dans leur chair et se sentent insultés par ce mécréant facho raciste, donc ils doivent réagir pour venger le prophète. Les tribunaux en tiendront compte comme circonstances très atténuantes.

  58. Patrice Charoulet

    Toutes les croyances religieuses sans exception me navrent. Elle font assaut de bêtise.
    Les croyants qui me déplaisent le moins sont ceux qui n’ont envie de tuer personne.

  59. @ Robert Marchenoir | 31 octobre 2020 à 12:33
    « Économie communiste est synonyme de catastrophe économique ; vous semblez n’avoir jamais ouvert un livre d’histoire. »
    Il est vrai, il est vrai : le FMI (organisation cryptocommuniste bien connue) conclut une étude de 2018 par : « Ainsi, mesuré en parité de pouvoir d’achat (PPA), le poids relatif du PIB américain a fondu de plus de 8 points de pourcentage au cours des cinquante dernières années, celui de l’Union européenne de 8 points, alors que celui de la Chine a bondi de près de 14 points. »
    Les sots, ils semblent n’avoir jamais ouvert de livre d’histoire, ils préfèrent peut-être les manuels d’économie, qui sait… Certains prétendent même que la Chine deviendra la première puissance économique vers 2025 ; la désinformation n’a plus de limites, qui peut croire qu’un pays communiste puisse devenir première puissance économique ? Pas Marchenoir en tout cas.
    Je ne peux que proposer à notre pseudo-expert en économie le sage conseil que j’ai glané sur ce blog : « Réfléchissez un peu avant de vous précipiter sur votre clavier, tentez d’élargir l’étendue de votre savoir, diversifiez vos sources d’information au lieu de vous abreuver sans cesse aux mêmes robinets de mauvaise qualité. »
    Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais…

  60. Michelle D-LEROY

    Voilà une bonne question, à laquelle il est très difficile de répondre.
    Fort heureusement tous les musulmans ne sont pas des islamistes.
    Par contre, où se situe la ligne de modération, mystère. Entre ceux qui vivent leur religion dans la sphère familiale, ceux qui, dans leur for intérieur défendent les crimes de leurs ressortissants et les plus illuminés qui passent à l’acte, bien malin celui qui peut dire qui est vraiment modéré et qui ne l’est pas.
    Après les crimes barbares de ces dernières années, on voit régulièrement des personnes de culture musulmane venir sur nos plateaux TV pour marquer sincèrement leur hostilité à ces crimes… Ce sont toujours les mêmes. Par contre au sein de manifestations de soutien ou d’hommage, de marches blanches, on en voit bien peu. Peut-être parce qu’ils ont peur d’être reconnus par leur communauté. Admettons !
    Le problème majeur, c’est celui des flux migratoires essentiellement musulmans, toutes provenances confondues, jamais taris, toujours plus nombreux avec le regroupement familial qui s’y rajoute dans la foulée. Et forcément, plus nous avons de musulmans chez nous, plus ils se soutiennent, plus ils construisent leurs mosquées et écoutent les imams qui prêchent la haine de l’Occident, plus ils font bloc contre notre culture française et nos moeurs modernes qu’ils trouvent dévoyées.
    Depuis des années, des journalistes, des écrivains, des politiques et de nombreux Français lambda s’en inquiètent en voyant le prosélytisme progresser, les quartiers complètement dédiés à la religion, la radicalisation dans tous les rouages de la société, à l’école (cf.Jean-Pierre Obin), à la RATP, à la Préfecture de Police, dans la police et la gendarmerie, à l’hôpital, dans les prisons, etc.
    La radicalisation n’est donc pas une découverte.
    Le problème c’est qu’elle était niée par la sphère gaucho allant même jusqu’à une certaine droite, tous ceux qui répétaient comme des ânes que tout cela était le résultat de notre abandon, de notre passé colonial ou encore du problème social des banlieues. Le tout avec un air de supériorité intellectuelle, laissant juste entendre qu’ils ne flirtaient pas avec les idées nauséabondes du RN. Pensez donc ils ne mangent pas de ce pain-là !
    Même certains fervents catholiques venaient au secours de ces radicaux musulmans par charité chrétienne, n’hésitant pas à abandonner toute fierté civilisationnelle pour mieux les comprendre.
    Quand on ne veut pas voir on ne voit pas, mais pendant ce temps l’islamisme grandissait et grandira encore jusqu’à ne plus être maîtrisable.
    Comme tout le monde, j’ai travaillé avec des musulmans qui paraissaient modérés (une notion toute subjective) mais déjà il y a une dizaine d’années, ils revendiquaient la possibilité de prier dans une salle dédiée, d’avoir des plats halal à la cantine, d’avoir un bon d’achat en lieu et place du « panier de Noël » ou une bonne bouteille côtoyait une boîte de foie gras, le tout accepté par des syndicats islamo-gaucho et des patrons qui voulaient surtout la paix. Cela n’a pas dû s’arranger.
    Je pense que nous sommes encore sous le coup de l’émotion depuis les derniers attentats, mais tout continue et continuera comme avant. Il n’y a qu’à écouter les vieux soixante-huitards qui viennent débattre sur les plateaux TV.
    Ils sont fans de cette multiculture si enrichissante, ils considèrent « les chances pour la France » indispensables. Ils sont dans l’acceptation du monde nouveau et mondialisé et ce qui les indigne ce sont les contrôles pour brider l’immigration, qui seraient une atteinte aux droits de l’Homme.
    Ce sont les mêmes qui font inscrire sur une plaque commémorative pour le Colonel Beltrame : « victime de son héroïsme ». Soumission quand tu nous tiens !
    Encore les mêmes, laïcards en ce qui concerne la religion catholique mais qui sourient de leur air le plus débonnaire en voyant fleurir les mosquées et leurs centres mi-cultuels mi-culturels. Des centres qui servent pourtant bel et bien à endoctriner les plus jeunes et les plus faibles mais aussi à conforter les plus modérés dans l’idée que la France n’est pas assez gentille, tolérante et accueillante avec eux.
    C’est bien pourquoi aussi les pays qui financent ces constructions savent qu’ils implantent durablement l’Islam en France et en Europe. Un ancrage programmé.
    Personnellement je reste persuadée que le début de la radicalisation est arrivée avec la révolution iranienne et ce vieux fou d’ayatollah Khomeini, pourtant exilé dans notre pays où il aurait pu apprécier un certain mode de vie. Dès son retour en Iran, ce fut le début d’une fanatisation religieuse. Chacun pense que tout cela est allégé, c’est faux. Cette théocratie et son hypocrisie mène discrètement sa politique délétère comme on l’a vu récemment encore avec le Hezbollah au Liban.
    Voilà ce qu’écrivait en 1982, contre Salman Rushdie, un apostat selon lui qui s’interrogeait sur le prophète comme tout érudit peut le faire dans un ouvrage :
    «Au nom de Dieu tout-puissant. Il n’y a qu’un Dieu à qui nous retournerons tous. Je veux informer tous les musulmans que l’auteur du livre intitulé Les Versets sataniques, qui a été écrit, imprimé et publié en opposition à l’Islam, au prophète et au Coran, aussi bien que tous ceux qui, impliqués dans sa publication, ont connaissance de son contenu, ont été condamnés à mort. J’appelle tous les musulmans zélés à les exécuter rapidement, où qu’ils les trouvent, afin que personne n’insulte les saintetés islamiques. Celui qui sera tué sur son chemin sera considéré comme un martyr. C’est la volonté de Dieu. De plus, quiconque approchera l’auteur du livre, sans avoir le pouvoir de l’exécuter, devra le traduire devant le peuple afin qu’il soit puni pour ses actions. Que Dieu vous bénisse tous. »
    — Rouhollah Moussavi Khomeini
    Cette fatwa et d’autres sont toujours les mêmes appels au meurtre.
    Les divisions entre Sunnites et Chiites ont bon dos car les uns et les autres sont d’accord sur l’essentiel au détriment de ceux qu’ils jugent les infidèles occidentaux.
    Et les caricatures de Charlie Hebdo sont un motif tout trouvé, c’est un prétexte bien utile pour fanatiser les foules. Au Pakistan, au Bengladesh (où je suis allée 2 fois) l’immense majorité de ceux qui défilent ne savent ni lire ni écrire. Ils sont chauffés à blanc pour nous haïr.
    Le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, ancien champion, joueur de cricket et ayant fait des études à Londres et donc supposé moderne, en ajoute une couche. Le Premier ministre de Malaisie, lui aussi éduqué et instruit, invite les musulmans à tuer des millions de Français. Des musulmans modérés ces dirigeants ??
    Et puis il y a le fourbe Erdogan, un mégalo tourné vers l’U.E. pour l’argent mais qui déteste notre modernité et notre façon de vivre et qui veut tout dévorer pour agrandir son Empire à l’image de ses ancêtres Ottomans.
    Inscrit depuis 1970 dans un parti d’Islam politique, dangereux avec les Kurdes, les Arméniens ou les Grecs mais aussi avec nous. Bien que nous ayons déjà donné par le passé avec le fanatisme nazi, nos politiques font semblant de ne rien voir, de ne rien dire, le pire étant Angela Merkel qui continue de le soutenir. Quelle belle image que nous donne cette Europe du chacun pour soi et pourtant tant vantée !
    Je crains donc que s’il existe des musulmans modérés sur notre sol, ils soient obligés de prendre partie et qu’ils soutiennent les leurs, implicitement. En cas de guerre civile nous serions donc très mal.
    Déjà on assiste à de véritables scènes de ratonnades à Lyon ou à Dijon, par des Turcs contre les Arméniens. Heureusement, notre police est intervenue rapidement.
    Cela n’est pas sans rappeler les pogroms en Europe de l’Est et donc des jours tragiques.
    Il y a donc urgence a rester ferme contre cette montée du fanatisme. Pour l’instant Emmanuel Macron et Gérald Darmanin semblent dans cette ligne ferme.
    Pourvu que les vieux politiques ne leur mettent pas des bâtons dans les roues pour les faire changer de voie.
    Et s’il y a des modérés, qu’ils se montrent.

  61. « …autant je considère que s’en prendre à une religion nécessite une approche plus subtile que la caricature lourdingue qui caractérise Charlie Hebdo, car certains croyants peuvent très mal réagir à ce qu’ils considèrent comme une insulte à leur Dieu. Le problème c’est que ce sont des innocents qui paient la note ainsi que nous avons pu le constater une fois encore ». (Achille)
    Tout est dit.

  62. Xavier NEBOUT

    Dès lors que le Coran est la parole de Dieu et que celui-ci édicte à moult reprises que tout ce qui n’est pas musulman est ennemi de l’islam, l’islam n’est pas compatible avec toutes les nations qui ne sont pas musulmanes.
    Que tous les faibles d’esprit, faux-culs et autres s’enfoncent cela dans leurs têtes de tit.
    Dès lors, maintenant que des inconscients, notre lobotomisé national en tête, ont prôné le blasphème comme « valeur de la République », ce qui porte atteinte à l’équilibre psychique des jeunes musulmans auxquels il n’y a plus qu’à dire que leurs parents et aïeux sont des imbéciles, c’est la guerre, et cette guerre n’a que deux issues.
    Soit l’abandon de cette république pour une monarchie catholique (gallicane) avec un communautarisme respectueux des minorités religieuses, soit la mise en camp des musulmans et leur expulsion du pays.
    Et en tout état de cause, un arrêt brutal de l’immigration.
    Tout le reste est du vent.

  63. Denis Monod-Broca

    @ Mary Preud’homme
    On trouve ce texte de Jacques Ellul sur Internet mais je suis sceptique quant à sa complète authenticité. Il ne lui ressemble guère.

  64. @ GDAT13 18h26 (@Robert Marchenoir)
    « Il est vrai, il est vrai : le FMI (organisation cryptocommuniste bien connue) conclut une étude de 2018 par : « Ainsi, mesuré en parité de pouvoir d’achat (PPA), le poids relatif du PIB américain a fondu de plus de 8 points de pourcentage au cours des cinquante dernières années, celui de l’Union européenne de 8 points, alors que celui de la Chine a bondi de près de 14 points. »
    Il faut lire la suite:
    « L’économie américaine est considérablement plus productive que l’économie chinoise, sa principale concurrente, la seule qui ait vocation à l’égaler puis à la dépasser dans l’avenir. L’écart de revenu par tête en fournit un premier indicateur. Il a certes fondu au cours des quarante dernières années, passant de 1 contre 20 en 1980 à 1 contre 5 en 2018, mais il reste considérable : 53 000 dollars aux États-Unis à comparer à 13 000 dollars (en PPA) en Chine, soit le niveau de vie américain moyen des années 1970. »
    Eh oui quand on cite des sources il ne faut pas retenir que ce qui vous arrange (modèle Tomas).
    https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/273921-etats-unis-chine-le-choc-des-puissances-economiques

  65. Nous avons de remarquables commentaires sur l’Islam. Que dire de plus ?
    J’avoue que je suis embarrassé, alors je vais suivre mon modèle médiatique, Éric Zemmour, qui lorsqu’il est un peu embarrassé, commence par faire de l’histoire et de la géopolitique.
    Faisons donc de l’histoire et de la géoreligion.
    Concernant le caractère historique du Coran.
    Celui-ci est nié par les musulmans pour être remplacé par son caractère incréé ce qui le rend intouchable aux yeux de certains.
    Même en admettant que le Coran soit incréé il n’empêche qu’il a été délivré aux hommes à une date précise et par le truchement d’un homme, exceptionnel peut-être, mais un homme tout de même.
    Après tout, du point de vue humain, révélation vaut création.
    Dieu dans son omniscience sait, mieux que tout maître à penser, qu’un message ne peut passer auprès des élèves que si le langage est adapté à leur entendement.
    Le message ayant été délivré à une certaine population du désert et à une certaine époque, il est nécessairement adapté à son auditoire. Une lecture littérale liée à son caractère incréé, maintient ce texte dans son élément originel et empêche toute interprétation qui pourrait s’adapter aux évolutions scientifiques et techniques de la société.
    Si on considère que ce texte est aussi un texte juridique régissant la société des croyants, alors toute lecture littérale enferme la société qui le suivrait dans un immobilisme certain qui ne peut que croître avec le temps.
    C’est cet immobilisme de nature religieuse qui peut expliquer que les sociétés musulmanes aient raté le virage technologique du XXe siècle et se soient fossilisées, alors que les sociétés asiatiques parties avec du retard sur l’Occident ont réussi à le rattraper facilement au point de dépasser sur certains points l’Occident.
    Et là, on est bien obligé de faire de la géoreligion, si je puis dire, pour constater que des religions comme le bouddhisme, le shintoïsme, l’hindouisme ont permis aux sociétés qu’elles portent de vaincre le boulet que représente le temps primal de la religion si l’on reste littéralement sur les textes.
    Même la Chine après l’épisode bref, dans le temps de l’histoire du communisme, est revenu sans le dire explicitement à ses fondamentaux du bouddhisme hybridé de philosophie confucéenne et a surmonté l’écueil de la fossilisation historique.
    Cela mériterait une anatomie comparée des religions.
    Par nature toute religion cherche à convertir, c’est la règle du jeu si je puis dire.
    La religion musulmane a cherché toujours à conquérir les territoires avant de conquérir les coeurs par la conversion.
    Dès le départ la hiérarchisation des priorités était claire, la victoire militaire, puis la soumission des vaincus et ensuite la conversion forcée avec les contraintes sur les non convertis.
    La force avant le spirituel, le sabre avant l’esprit, c’est l’image que donne l’Islam dans son expansion.
    Par contre le Bouddhisme s’est propagé par la conversion des individus, puis des élites, nobles, rois et empereur, pour atteindre une expansion territoriale aussi importante en Asie que celle de l’Islam.
    Il reste d’ailleurs des zones de conflit en Asie entre l’Islam et les autres religions, Bouddhisme et Hindouisme, conflits exacerbés par des raisons économiques.
    Si je parle des conflits c’est pour dire que je suis bien conscient que l’action et le mouvement des populations de quelque religion que ce soit peut se faire par la violence.
    La nature humaine est ainsi faite que les principes généreux peuvent donner des résultats désastreux dans certaines circonstances.
    Mais fondamentalement l’accès au spirituel s’obtient dans les religions dites asiatiques par la recherche d’une paix intérieure, qui devrait ou pourrait donner une paix extérieure, alors que certains versets du Coran prônent la violence et l’extermination extérieure pour ensuite avoir la paix intérieure avec comme principe : « soumets-toi et tu auras la paix ».
    Le « soumets-toi », signifiant originellement à Dieu, et donc à la religion, et finalement à la société puisque le Coran est autant principe spirituel que juridique d’organisation d’une société qui n’existe que par Dieu.
    Évidemment, je n’oublie pas la Chrétienté qui a pour principe le beau « Aimez-vous les uns les autres ».
    Que ce principe ait été perverti en guerres monstrueuses relève de la perversité de l’âme humaine et non du Divin.
    Bon, voilà un bref et sans prétention tour d’horizon des religions, dont on peut conclure que l’Islam, civilisation à part entière, est entièrement à part et ne saurait être miscible dans aucune autre.

  66. @ Vamonos | 31 octobre 2020 à 17:00
    « Quand les musulmans ne supportent pas les dessins de Charlie Hebdo, vous trouvez des circonstances atténuantes. Par contre, les dessins qui se moquent outrageusement des chrétiens et des bouddhistes ne provoquent aucune indignation, bien au contraire. »
    Si vous preniez la peine de lire attentivement mes commentaires vous noteriez que je condamne les caricatures sur toutes les religions et non pas uniquement celles portant sur « le prophète ».
    Par contre je n’ai aucune critique à formuler sur les caricatures souvent vachardes des personnalités politiques. Elles ont, de tout temps, été les cibles des humoristes et dessinateurs, depuis les chansonniers de cabaret jusqu’aux Guignols de l’info, sans oublier, bien sûr, les humoristes de France Inter. Il y a un public pour ça.
    L’humour c’est un peu comme la cuisine. Certains se contentent de la grosse bouffe hypercalorique, d’autres préfèrent la cuisine raffinée et imaginative. Vous l’avez sans doute deviné, je fais plutôt partie de la seconde catégorie, même s’il m’arrive de manger un kebab ou un Big Mac de temps en temps, histoire de m’encanailler un peu.

  67. Chemin de traverse

    @ Tomas
    Enfin vous avez saisi : leur Dieu est celui des autres religions.
    Et le blasphème de prophète n’est aucunement inscrit dans la Loi de Dieu.
    Ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire ici, si l’on considère que Dieu serait le créateur, c’est lui faire insulte que de tuer en son nom et c’est la définition du blasphème.
    Ce que font allègrement tous ces assassins.
    ——————————————
    @ Mary Preud’homme
    Merci pour ce rappel de J. Ellul qui a pu penser les choses en toute quiétude cad sans précipitation avec l’urgence d’une solution.

  68. @ Robert Marchenoir et à d’autres qui se posent beaucoup de questions concernant la politique actuelle à propos de l’islamisme, du virus Covid et de son traitement par la macronie.
    Le virus Covid, le virus islamiste, les Français subissent la double peine. Un gouvernement qui navigue à vue ou qui fait semblant mais qui, au fond, (puisqu’Emmanuel Macron est très « intelligent » et très maastrichtien) sait parfaitement où il nous mène. Alors, navigation à vue, amateurisme ou buts inavoués.
    https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/les-factures-de-maastricht

  69. @ Michelle D-LEROY
    « …bien malin celui qui peut dire qui est vraiment modéré et qui ne l’est pas. »
    C’est un peu comme pour les porteurs asymptomatiques du coronavirus, ceux qui en ont été atteints, ceux qui en souffrent les effets, et ceux qui sont dangereusement contagieux…

  70. Robert Marchenoir

    Et le pope grec qui a été abattu à Lyon, c’est à cause des caricatures de Mahomet, aussi ? C’est parce qu’on n’a pas tenu compte de leurs « sensibilité », à ces pauvres petites fleurs fragiles ? Juste au moment où Erdogan menace la France et se livre à des provocations militaires contre la Grèce ?
    ______
    @ Youssef El A. | 31 octobre 2020 à 13:32
    Nous avons, bien entendu, le musulman doucereux qui se répand en nuances et en diplomatie, et puis qui termine là-dessus :
    « Après tout, la communauté musulmane fait partie de la France actuelle, personne ne peut le nier, c’est un fait. »
    Si vous ne comprenez pas la menace… Merci de nous avoir démontré, une fois de plus, qu’il n’y a aucune différence entre l’islam « modéré » et l’autre.
    Il fait tellement partie de la France, qu’il donne du Maître à Philippe Bilger. L’assimilation est complète, en effet.
    « Notre croyance parfaitement compatible avec la France d’aujourd’hui comme elle l’était hier. »
    Tout à fait. Comme on le voit en ce moment même. Des arguments ? C’est un truc de Juifs, ça. On te le dit, donc t’as intérêt à le croire, c’est tout.
    Ah ! et puis si jamais vous n’êtes pas persuadé de sa modération, il peut vous l’expliquer de façon moins modérée :
    « N’oubliez pas de bien séparer, comme votre intellect semble vous le dicter, islam et islamisme. Cela n’a rien à voir, et je dois vous avouer que je me sentirais offensé si tel n’était pas le cas. »
    Quand le musulman super-assimilé et plus français que toi n’est pas d’accord avec un truc que tu dis, il ne discute pas avec des faits et des arguments : il se dit offensé. Préventivement. Avant même que tu aies pu articuler un mot.
    Faut-il vous préciser ce que fait un musulman lorsqu’il est offensé ? Non. Ce n’est pas nécessaire. Vous en avez un échantillon sous les yeux ces jours-ci.
    ______
    @ Isabelle | 31 octobre 2020 à 14:28
    « Je ne demande pas une société communiste, nous y sommes déjà. »
    Il faudrait savoir : vous êtes contre le communisme, ou contre le capitalisme ?
    ______
    @ GDAT13 | 31 octobre 2020 à 18:26
    Vous êtes d’une sottise à faire peur. Vous savez lire des statistiques économiques à peu près comme un singe est capable de lire Kant.
    Le fait que le PIB américain baisse par rapport au PIB mondial au profit de la Chine ne veut pas dire que l’économie américaine soit moins performante, ou que le communisme soit meilleur que le capitalisme. Il veut dire que l’économie chinoise sort du sous-développement. C’est relatif. Vous comprenez le mot relatif ?
    Par ailleurs, oui, l’histoire économique prouve que le communisme est synonyme de catastrophe économique : URSS, Russie de Poutine, Venezuela, Cuba, Zimbabwe, Algérie, Europe de l’Est, Corée du Nord, etc., etc., sans oublier la France.
    Et la Chine. Après les millions d’abrutis hypocrites qui nous faisaient l’éloge de l’économie soviétique, tout étant bien au chaud en France à profiter des bienfaits du capitalisme, nous avons les abrutis hypocrites qui font l’éloge de l’économie chinoise, tout en étant bien au chaud en France à profiter des bienfaits du capitalisme.
    L’histoire se répète, ils sont toujours bêtes comme leurs pieds et ils n’apprennent jamais rien.
    Allez-y. Expliquez-nous, avec des jolies statistiques du FMI, à quel point vous seriez heureux de travailler dans une économie chinoise, où vous vivriez dans un dortoir attaché à votre usine, et où vous seriez réveillé par les contremaîtres à minuit pour fabriquer de toute urgence le nouvel iPhone d’Apple qui doit sortir dans quelques jours.
    La différence avec le Goulag n’est qu’une question de degré ; pas de nature.

  71. Islam, islamisme : bonnet blanc et blanc bonnet.
    Il suffit de mettre des musulmans « modérés » en situation économique désastreuse (nous y allons avec le traitement dément de la Covid), vous rajoutez du ressentiment instillé quasiment chaque jour par les médias islamo-collabos qui en font des « victimes » et la modération se transforme ou non en fanatisme.
    Une église de Vienne vandalisée aux cris d' »Allahu akbar » par une cinquantaine de jeunes d’origine turque.
    L’immigration est une « chance » pour l’Autriche…
    Pourtant, pas de caricature de Charlie Hebdo en Autriche, étonnant, non ?!

  72. Bernard Chevalier

    Je ne connaissais pas les quatre écoles du Sunnisme: hanafisme, malikisme, chaféisme et hanbalisme. Il semble qu’il y ait quelques nuances, la plus rigoriste étant le hanbalisme d’Arabie Saoudite.
    N’étant ni un spécialiste de l’islam, ni théologien, j’ai du mal à comprendre les différences entre ces écoles et ne peux qu’essayer d’appliquer ma propre expérience au travers des zones géographiques de ces différentes écoles.
    Que le hanbalisme soit cantonné à l’Arabie Saoudite montre qu’il est très rigoriste et difficile à faire évoluer.
    Par contre, dans deux autres écoles on trouve des pays où la ségrégation religieuse est appliquée sous le concept de dhimmitude que ce soit pour hanafisme avec le Pakistan (où j’ai vécu 2 ans et vu le sort réservé aux chrétiens), le malikisme en Algérie (où j’ai travaillé 4 ans et pu constater que les non musulmans n’avaient pas accès aux emplois publics qui sont nombreux dans une République démocratique et populaire).
    Enfin, ayant aussi travaillé en Indonésie, le chaféisme me paraît moins rigoriste, mais il peut y avoir quelques dérapages dans cette école si on en croit les déclarations récentes de l’ancien Premier ministre de ce pays.
    Avec cette vision géographique et l’Islam ayant une vocation universelle, il me semble que toutes ces écoles sunnites ont encore beaucoup de chemin à faire dans les réformes à apporter pour pouvoir se fondre pacifiquement dans notre modèle si particulier dans le monde.

  73. @ Youssef El A.
    Ne vous découragez pas, la France pleureuse qui regrette un passé révolu à jamais et d’ailleurs largement mythique, celle qui confond islam et islamisme, disparaîtra bientôt biologiquement, ce n’est qu’une question de temps. Oui, les musulmans font partie de la France d’aujourd’hui, comme les juifs et les protestants, ou les descendants d’immigrés italiens, espagnols, portugais et polonais.
    Quant au terrorisme, on l’a toujours connu, c’est la rançon que doivent payer les pays riches pour leur exploitation à peu près quasi exclusive des ressources naturelles du monde fini.
    Les ratiocinations xénophobes d’un Marchenoir, qui a désormais peur de sortir de chez lui, n’y changeront rien.
    Comme les islamistes du monde arabe, leur radicalisme est dicté par ce sentiment qu’ils ont de toutes façons déjà perdu la bataille des idées et des coeurs.
    ———————————————————-
    @ Lucile
    « Je ne sais pas s’il s’agit vraiment d’une guerre, mais si ça l’est, on ne la gagne pas en essayant de trier exactement les bons et les méchants. Les avions alliés qui ont bombardé Cologne pour achever les nazis ne faisaient pas le tri entre les vrais, qui n’étaient pas si nombreux, et leurs compatriotes qui les subissaient ».
    Qu’en termes délicats ces choses sont dites. Les bombardements stratégiques durant la Seconde Guerre mondiale n’ont que marginalement contribué à la victoire alliée et ont surtout été un formidable gaspillage de ressources et d’hommes. Si nous donnions à la police le droit de faire des bavures en n’épargnant pas les bons pour nous débarrasser des méchants, ce qu’elle fait déjà, les bons n’auraient sans doute qu’une conclusion à tirer: tant qu’à y être, devenons méchants.
    Mais Dieu merci, nous ne sommes pas en guerre.

  74. Chemin de traverse

    @ Youssef El A.
    Vous écrivez « les musulmans français… »
    Et vous m’indiquez donc que « musulman » serait une nationalité et français accessoirement une idéologie !
    Ensuite, vous nous invitez à nous intéresser à votre croyance en islam, c’est-à-dire dans le Coran…
    Connaissez-vous bien l’Histoire de France ? Je tiens à vous dire que les acquis dont tous les Français bénéficient aujourd’hui (je tiens à écrire tous les Français qu’ils soient riches et pauvres) sont le résultat de lutte, de réflexion eu égard à un riche passé de pensées contradictoires, diversifiées et qu’ils ne le doivent aucunement à un
    prophète auquel il faudrait croire.
    Par ailleurs, connaissez-vous intellectuellement la religion catholique ?
    Un de vos imams parlait de réciprocité… Il serait temps qu’elle existe…
    Car, si par hasard de la vie, je fusse tenue d’habiter dans un pays de tradition coranique, je vous prie de me croire, je parlerais arabe et le lirais dans le texte.
    Si vous n’avez pas à vous intéresser à notre religion, il n’est aucunement question que nous devions nous adapter à des injonctions de ceux qui croient au prophète de l’erg…
    Ainsi, je pense que l’espace commun qu’est la République laïque en France, qui a reçu d’autres immigrés asile politique, asile économique comme vous voudrez, doit rester NEUTRE.
    Merci pour votre intervention et bonne santé.

  75. Je pense que c’est d’une grande simplicité. Au-delà de la religion il y a la culture, or elles sont rarement miscibles. Facteur aggravant lorsque la religion est la chose politique, cela génère le chaos… Ils apprennent quoi dans leurs écoles nos autorités, sûrement pas à compter et encore moins à décider. Si j’allais vivre en Arabie, j’adopterais leur culture (en partie), que l’on impose la même chose aux entrants.

  76. EN RIRE POUR NE PAS EN PLEURER !
    Résumons: nous avons d’un côté les « fous d’Allah », de l’autre, les fous de l’administration française.
    A propos de la fameuse ou fumeuse attestation de sortie. Neuf motifs et le petit dernier, « le déplacement pour chercher les enfants à l’école ». Ils auraient pu écrire « aller chercher les enfants à l’école » « mener ou conduire les enfants » mais non, que faites-vous : « Je cherche les enfants et j’espère que je vais les trouver » !
    « Tous les matins du monde, donc, la maman (ou le papa ou la personne habilitée, on imagine) devra penser, entre le petit déjeuner, la toilette des chats et la vérification du cartable, sans compter, avec les mauvais jours qui arrivent, le grattage du pare-brise alors qu’il fait encore nuit, tous les matins du monde, donc, il faudra bien penser à bien remplir sa petite attestation, à la dater, signer, bien comme il faut. Attention : l’effaceur des gamins étant streng verboten. Mais, ma petite dame, faut vous organiser. La veille au soir, au lieu de regarder des bêtises à la télé, vous pouvez préparer votre attestation, non ? Mieux : faites-en un petit paquet d’avance. Pas trop, quand même, car l’attestation, on vous l’a dit, on vous le répète, elle sera probablement modifiée en cours de route. » Georges Michel – Bd Voltaire
    https://www.bvoltaire.fr/chez-les-fous/
    Nous sommes bien chez les fous, entourés de fous en tous genres. La France asile psychiatrique à ciel ouvert !

  77. @ Robert Marchenoir
    « Il faudrait savoir : vous êtes contre le communisme, ou contre le capitalisme ? »
    Mais, mon pauvre Martchi, nous sommes déjà dans une société capitalo-communiste modèle chinois, ce qui arrange bien ceux qui détiennent l’argent et donc les rênes. Les pauvres hères que nous sommes, subissons le foutoir.

  78. Catherine JACOB

    @ Michelle D-LEROY | 31 octobre 2020 à 18:27
    « Bien que nous ayons déjà donné par le passé avec le fanatisme nazi, nos politiques font semblant de ne rien voir, de ne rien dire, le pire étant Angela Merkel qui continue de le soutenir. Quelle belle image que nous donne cette Europe du chacun pour soi et pourtant tant vantée ! »
    On sait qu’« il y a en Allemagne 5 % de sa population totale de 82 millions d’habitants, à être des Turcs d’implantation tant récente qu’ancienne, notamment depuis les années 60. S’ajoutent à ces 5 % ce qu’il est convenu d’appeler les populations « liées à la Turquie » qui représentent pour leur part 1 à 1,5 %.
    Toutes ces personnes perpétuent leur culture d’origine et le turc serait la deuxième langue la plus parlée en Allemagne, après l’allemand.
    Cela dit, les « Powergirls (jeunes filles et femmes qui ne se reconnaissent pleinement ni dans l’une ni dans l’autre culture » ont élaboré un genre de sabir ‘inclusif’ (??) à travers lequel elles se forgent une identité distincte et de l’allemande et de la turque.
    En 2017, environ un million de Turcs d’Allemagne détiennent le droit de vote, dont 200 000 à Berlin. Ils votent largement à gauche et actuellement les élections fédérales pour la période 2013-2017 ont permis l’accès de 11 députés d’origine turque au Bundestag (diète fédérale). Les attaques néo-nazies contre les Turcs persistent au XXIe siècle. Toutefois, toutes les attaques contre ces populations ne sont pas le fait des néo-nazis. Par exemple, l’auteur de la fusillade de masse à Munich le 22 juillet 2016 est un Irano-Allemand qui visait délibérément des personnes d’origine turque et arabe. » – Infos diverses
    Les choses ne sont donc pas si simples et lorsque Angela Merkel renvoie dos à dos la Grèce et la France d’un côté et la Turquie de l’autre, les tensions actuelles en Méditerranée orientale révélant désormais une crise profonde dans ce qu’il est convenu d’appeler le « couple franco-allemand », on va dire que Mme Merkel n’a pas trop le choix. Maintenant, si les choses tournaient vraiment mal, et qu’elle soit contrainte à une position claire et nette, du genre pour ou contre, qui sait ce qu’elle ferait ?
    En tout cas, je pense que dans les limites du pouvoir et de l’influence qui sont les siens, elle fait ce qu’elle peut pour que cela n’arrive pas en tentant depuis la fin août dernier, de rétablir le dialogue entre Ankara et plusieurs pays de l’Union européenne et ainsi apaiser les nombreuses tensions militaires et diplomatiques qui ont eu lieu cet été.
    Je souhaite qu’elle puisse maintenir à bout de bras le plus longtemps possible, l’équilibre entre la chèvre et le chou.
    Voir à toutes fins utiles, la carte publiée par Ouest-France des principaux gisements de gaz.

  79. Xavier NEBOUT

    Et voilà que notre Président, avec avec toute sa nomenklatura politico-merdiacratique à sa suite, ne sait comment faire machine arrière. J’ai pas dit ça, on a interprété, c’est pas moi…
    Vous allez voir qu’il va nous vendre, en montrant patte blanche, aux musulmans pour se racheter…
    Allez Macron, va jouer dans le tas de sable sous le regard de ta maman, et fiche la paix à notre malheureux pays. Pars, personne ne pourra faire pire que toi.

  80. @ Isabelle | 01 novembre 2020 à 09:43
    Bravo Isabelle, je souscris entièrement, que dire de plus ? Ben rien, sauf que tous ces événements criminels islamistes font la joie de nos Elusen Gaspary collabos islamogauchistes de ce blog et d’ailleurs.

  81. On peut toujours, par consolation ou lâcheté atavique, se complaire dans des réflexions d’une profondeur insondable, dans le but inavoué d’échapper à cette réalité pourtant si simple, mais tellement dérangeante qu’on tente de la discréditer, en la qualifiant de simpliste. Mais… par le Prophète, ou… tabarnak ! (variantes de notre bon vieux juron national: nom de Dieu !) est-il si difficile de se rappeler que des lois existent (ou… ont existé ?) pour sanctionner tout crime, toute exaction ?
    Qu’est-ce que l’origine ethnique des malfaisants ou leur religion ont à interférer avec ces lois ? Avec les jugements à intervenir ??
    Ne faut-il pas, à un certain moment, faire foin de toute circonlocution vaseuse et autres hypocrisies crasses et nommer justement (au sens justesse du terme) les choses ? À quoi sert-il de chercher obstinément un chat noir, dans une cave obscure, tout en sachant que l’animal se trouve à un autre endroit ?
    Est-il si compliqué d’admettre qu’entre une clique de politicards dégénérés, influencés par des assoces élues par personne et une magistrature idéalisée à mort et hypocrite au point qu’affirmer inlassablement sa foutue indépendance, ne la perturbe pas le moins du monde, il n’y a plus d’État ? Et certainement pas d’État de droit ?
    Est-ce si compliqué ? Est-ce si dégradant à admettre ?
    Faut-il à la « faveur » d’une décapitation barbare ou d’une tuerie de masse à l’aide de véhicule, même pas électrique, utilisé comme arme par destination, attendre que montent en nous l’indignation et la consternation, qui ont en commun de retomber en quelques heures et de nous replonger vite fait dans notre confortable amnésie retrouvée ?
    Enfin, Zemmour est-il le seul à vraiment jouir d’une vision de nyctalope ?

  82. Xavier NEBOUT

    @ Catherine JACOB
    Et si un chrétien se sacrifiait pour que plus jamais un enseignant n’impose à nos enfants la vison de Jésus traité comme l’est Mahomet dans la caricature dont il s’agit (ce qu’il peut y avoir de plus pornographique et le plus infect), êtes-vous si sûre qu’il n’irait pas au paradis ?

  83. Michel Deluré

    @ Patrice Charoulet 31/10 18:26
    « Toutes les croyances religieuses sans exception me navrent ».
    Mais en quoi finalement croire serait-il plus navrant que ne pas croire ?
    Que l’on se réclame d’une religion ou que l’on soit athée, n’est-ce point dans les deux cas croire, croire dans le premier cas dans l’existence d’un dieu, croire dans le second cas dans la non existence d’un dieu ?
    Mais dans les deux cas, ne sommes-nous pas sur un même pied d’égalité, le premier ne sachant pas plus que le second si ce en quoi il croit est vrai, puisque croire c’est justement ne pas savoir ?
    ———————————————————-
    @ Achille 01/11 07:52
    Je partage entièrement votre approche concernant le blasphème.
    Il me semble que dans notre société il doit être possible d’aborder le fait religieux sans tomber dans l’obscénité, dans l’offense gratuite et récurrente, en agissant dans le respect de soi-même et des autres, ce qui n’exclut nullement une fermeté et une rigueur impitoyables à l’encontre de ceux qui, au nom d’une religion, prétendent imposer leur loi et pour se faire se livrent à des actes lâches et barbares.
    Le principe de laïcité, c’est aussi un apprentissage du respect, de la tolérance, qui doit permettre d’éveiller les esprits à la pluralité de notre monde et de son histoire.
    Jules Ferry ne recommandait-il pas en son temps aux instituteurs tact et prudence en matière d’enseignement de la morale ? L’exercice de la liberté d’expression ne devrait-il pas aujourd’hui encore s’inspirer de ces recommandations ?

  84. @ Youssef El A.
    « Les musulmans français vivent dans leur pays, la France, depuis bien longtemps, et notre volonté n’est pas de convertir les Français, voyons ! Je ne dis pas cela pour vous, en personne, mais pour ceux qui seraient tentés de le croire. »
    C’est pourtant parfaitement votre droit. De la même manière que c’est le droit des chrétiens que de chercher à évangéliser. De la même manière que c’est le droit des athées de chercher à convaincre quiconque, musulmans compris, que leurs religions sont du grand n’importe quoi.
    C’est la liberté de conscience et d’expression ainsi que la liberté religieuse, qui inclut la liberté de changer de religion ou de ne pas en avoir, et qui inclut la liberté de débattre de ces thèmes. Au sein de la société civile et modulo quelques arrangements sociaux comme l’interdiction du prosélytisme à l’école, et ce pour des raisons relativement évidentes.
    « Le respect des lois de la République en premier lieu, donc celle de notre croyance parfaitement compatible avec la France d’aujourd’hui comme elle l’était hier. »
    Il me paraît pourtant assez clair que les textes musulmans ne sont pas tout à fait de cet avis. Maintenant, je veux bien admettre qu’il existe différents types de musulmans, et que tous ne sont pas des fous furieux. Mais je refuse qu’on me fasse le coup de la compatibilité totale et axiomatique de l’islam avec un certain ordre constitutionnel. Et je précise, à votre attention, que je ne considère pas cela un problème exclusivement musulman mais aussi catholique. Bien que je précise aussi à l’attention des catholiques que le problème catholique est moins aigu que la situation de l’islam à l’heure actuelle.
    « Le volet politico-médiatique avec les raccourcis type islam = immigration récente, nous font beaucoup de tort et ne sont pas justes, pas assez nuancés. »
    Il faut pourtant bien constater que les derniers actes ont été commis par des réfugiés. On peut discuter de la signification de cela, et, en particulier, remarquer que ce ne sont pas des nationaux qui ont fait cela. Mais il n’est pas acceptable de nier ces faits.
    « Une des personnalités très importantes dans l’islam actuel français est un dénommé Rachid Eljay. »
    Je ferai un tour me renseigner sur ce bonhomme. Je constate effectivement qu’il a effectué un changement d’alignement religieux. Maintenant, je veux bien discuter des nuances au sein de l’islam français, mais il ne faut pas s’attendre pour autant que je néglige les autres faits sur le terrain, en France et ailleurs.
    « Après tout, la communauté musulmane fait partie de la France actuelle, personne ne peut le nier, c’est un fait. »
    Eh bien, peu le nient, simplement parce qu’il s’agit d’un fait. Certains peuvent le voir comme un fait accompli et en nourrir un ressentiment. Maintenant, je vous invite aussi à écouter les mots pleins de sagesse de notre prési-président.
    « Mais je voudrais dire deux mots sur la beauté du modèle français, parce que j’y crois très profondément. J’y crois pas pour lutter contre telle ou telle religion. Moi, je veux que tous les enfants nés ou arrivant sur le sol de notre pays vivent heureux et en harmonie. Mais parce que je pense que dans l’ambition française, il y a quelque chose d’unique, qui y est l’idée qu’au fond on peut avoir la même représentation du monde parce qu’on est citoyen d’un même pays. Et c’est l’idée de dire: vous pouvez exercer votre religion, vous pouvez croire ou ne pas croire, mais nous devons dialoguer, nous respecter, pour partager la même représentation du monde. » — Jupiter
    Le dialogue. L’argumentation. La liberté d’expression. Le droit au blasphème inclus. Pour que rien ne soit passé sous silence quand on est en charge, autant l’athée radical et buté que je suis que le musulman malikite que vous êtes, de dialoguer afin de construire une représentation du monde partagée. Ce qui est le réel sens de la tolérance: non pas uniquement le droit de beugler dans son coin en toute liberté, mais l’obligation de prendre en compte les arguments d’autrui sérieusement, d’y réfléchir, de les critiquer, ainsi que l’obligation de celui qui émet les arguments de prendre en compte la critique qui lui est adressée en retour.

  85. @ Robert Marchenoir | 01 novembre 2020 à 09:41
    « Faut-il vous préciser ce que fait un musulman lorsqu’il est offensé ?  »
    Pour faire dans la nuance et ce n’est pas seulement une question de style, mais de vérité, je préfère écrire:
    Faut-il vous préciser ce que fait un islamiste, défini comme cas limite, lorsqu’il est offensé ?
    Et apporter la réponse suivante:
    Un islamiste offensé et mal dans la société où il vit, décapite.
    Un bouddhiste offensé et mal, lui aussi dans la société où il vit, s’immole par le feu.
    Évidemment certains écolos diront que ça pollue plus la Planète, mais personnellement je trouve que c’est plus rassurant pour le voisinage, surtout que les extincteurs sont en vente libre et pas les armes qui permettraient de se défendre des islamistes !

  86. Je sais bien qu’en ce moment l’atmosphère est à la psychose avec les derniers attentats islamistes, mais concernant l’agression du prêtre orthodoxe de Lyon le mode opératoire ne correspond pas du tout à celui utilisé par les islamistes. L’agresseur a utilisé un fusil à canon scié et non un couteau. Il n’a pas crié « Allahu akbar ».
    Un suspect a été arrêté.
    L’enquête n’a pas été confiée à la brigade antiterroriste, mais au parquet de Lyon. Tout semble donc indiquer qu’il s’agit soit d’un déséquilibré qui a agi par mimétisme, soit d’un règlement de comptes.

  87. @ Patrice Charoulet | 31 octobre 2020 à 18:15
    « Toutes les croyances religieuses sans exception me navrent. Elle font assaut de bêtise. Les croyants qui me déplaisent le moins sont ceux qui n’ont envie de tuer personne. »
    J’aurais dit : tous les hommes sans exception sont navrants. Pour ce qui est de la bêtise ils sont tous si exceptionnellement pourvus…
    Les croyants qui me déplaisent le moins sont ceux qui n’ont envie de tuer personne certainement, mais aussi, simplement, de ne nuire à personne, de savoir qu’ils sont égarés, et que le guide doit être de qualité.
    Malheureusement, égarés, ils pensent tous être Le Guide, ils savent tous ce qui est bon, ils savent tous ce qui est utile, et comment le savent-ils ? Ils ont des indices… Et où trouvent-ils ces indices ? Dans leur vie, dans leur étroitesse d’esprit, dans la sécheresse de leur âme, et leur petite tête vide a jugé fécond d’ignorer l’expérience et le savoir de ceux qui ont précédé.
    C’est ainsi qu’ils persistent, aveugles à soutenir que leur ignorance crasse est Pallas Athéna.
    Bon, s’il faut supporter cela, la vie va être un chardon que l’on va silencieusement serrer fort sur le cœur, car éduquer la foule imbécile est une épreuve comme une autre.
    Le symboliste a perdu de sa lumière, et l’ancolie de Vinci, le doigt sur la bouche de l’enfant, ne disent plus rien.
    Pourtant, parle la Belle jardinière de Raphaël, et il est dit que l’enfant qui marche sur le pied de sa mère, plus tard lui marchera sur le cœur…
    Ont déserté les forums les hommes de bonne volonté, s’y trouvent ceux qui ont le gueuloir fétide, et dont l’intelligence et le savoir viennent d’eux-mêmes.
    Quel vertige ! Nous les voyons les hommes et leurs instincts, nous voyons leurs violences, leurs vices, leurs basses œuvres, et nous regardons captivés par tant d’audace cette ascension de l’homme qui rampe vers l’embrasement de la fortune capricieuse…
    Le sublime combat est celui contre soi-même, car la bassesse commence à cet endroit précis, nul ne l’ignore, mais chacun regarde ailleurs, regarde l’autre…
    La faiblesse, l’ignorance et l’égarement éloignent de la bonté, et c’est cet éloignement qui a permis à cet homme d’essuyer sa main sur le dos de Primo Levi, cet alter ego.
    Le dégoût de l’homme est absolu, mais la confiance en l’homme est désespérément chevillée à ce dégoût…

  88. @ Michel Deluré | 01 novembre 2020 à 10:54
    « Le principe de laïcité, c’est aussi un apprentissage du respect, de la tolérance, qui doit permettre d’éveiller les esprits à la pluralité de notre monde et de son histoire.
    Jules Ferry ne recommandait-il pas en son temps aux instituteurs tact et prudence en matière d’enseignement de la morale ? L’exercice de la liberté d’expression ne devrait-il pas aujourd’hui encore s’inspirer de ces recommandations ? »
    Vous avez parfaitement résumé ce qu’est le principe de laïcité ainsi que l’attitude du croyant et de l’athée sur notre présence sur Terre.
    Le croyant croit à une autre vie après la mort. En fait il a besoin d’y croire pour donner un sens à son existence, ceci qu’il soit chrétien, juif ou musulman ou même d’une autre religion.
    L’athée pense qu’après la mort c’est le néant et ceci pour l’éternité. Triste fin en vérité que personnellement j’ai du mal à accepter
    Qui a raison, qui a tort ? La vérité ne sera révélée que lorsqu’on quittera ce monde, en espérant, quand même, que c’est pour un monde meilleur.

  89. Bonjour Philippe,
    Le seul fait de me dire que Dieu existe est d’une incroyable intolérance.
    Et je devrais m’abstenir de dire qu’il n’existe pas, en me foutant de la gu*ule des abrutis qui croient.
    Les falbalas, prétendues valeurs scientifiques de l’islam, tout vient des Grecs qui ont tout dit bien avant que l’autre abruti se prenne l’idée de copier, mal, la Bible, sont une injure à l’histoire, la duplicité des réactions, l’autre couillon affirmant qu’il faudrait que l’Etat se saisisse de la question du blasphème … les muslims croyants sont pétris de duplicité et d’intolérance rentrée.
    Chez moi, le marché de… plus un commerçant non muslim.
    Que de la bidoche hallal qui pue, des galettes de blé légumes qui puent…
    À l’école, plus de crèche, Noël…
    Bref, pas de pressions indignes dites-vous ?
    Je précise que me tape des fables religieuses comme de ma première chaussette. C’est une question de culture. Ce pays fête Noël pas l’Aïd et l’égorgement des moutons.
    Les miracles des chrétiens, pffff.
    Ah si, dernièrement un type est rentré dans le bassin à Lourdes en fauteuil roulant, il est ressorti avec des pneus neufs.
    Je déparle.
    Tout est ridicule dans les religions.
    Des bouquins pseudo-complexes.
    Le Coran c’est maternelle sup, la Bible tout pareil.
    Les Evangiles sortent du lot, des paraboles marrantes.
    Qui a réussi à se taper la Genèse sans se dire c’est chia*t et nul ?
    Les croyants croivez chez vous et arrêtez de nous emmerd*r.
    Quant au muslim, un moment va bien falloir réagir physiquement.
    Comme le disait Charasse, on a mis des siècles à se débarrasser des curés c’est pas pour se faire emmerd*r par des imams.
    Je suis énervé.
    Ça se lit, je sais.

  90. Toute religion a le droit d’exister en France et chacun a le droit de croire en ce qu’il veut. Par contre, c’est à la religion de s’adapter au 21ème siècle et au droit français. Napoléon a mis les juifs au pied du mur, les musulmans doivent rendre les écrits de l’Islam compatibles avec « la France » et son système politique « la République ». Ceux qui refusent devront partir dans un pays qui leur permet d’exercer leur foi comme ils le voient.

  91. @ Michel Deluré
    « Que l’on se réclame d’une religion ou que l’on soit athée, n’est-ce point dans les deux cas croire, croire dans le premier cas dans l’existence d’un dieu, croire dans le second cas dans la non existence d’un dieu ? »
    Alors, techniquement non. Il y a une différence entre « croire en la non existence d’un Dieu » et « ne pas croire en l’existence de Dieu ». Vérifiez bien le positionnement de la négation. Dans le premier cas, ce que vous faites passer pour la définition de l’athéisme, la négation porte sur le terme « existence ». Dans le second cas, qui est la définition de l’athéisme par l’écrasante majorité des athées, la négation porte sur le verbe « croire ».
    Maintenant, il en va de même pour la licorne rose et invisible. Je ne crois pas en la licorne rose et invisible. Et, de surcroît, comme je n’ai absolument aucune raison de croire en la licorne rose et invisible, je peux affirmer avec une relative certitude que la licorne rose et invisible n’existe pas.
    Il en va de même pour les cygnes noirs. Il n’y avait aucune raison de croire en l’existence de cygnes noirs, car ils n’avaient jamais été observés. Et puis un jour, on a trouvé des cygnes noirs. Et depuis, on croit en l’existence de cygnes noirs. Mieux: on sait qu’ils existent.
    Il en va de même de Dieu. Maintenant, que vous pensiez que Dieu relève du cygne noir, où l’expérience a prouvé qu’on pouvait se tromper, ou relève de la licorne rose invisible, cela fait l’objet de la distinction entre athéisme standard et athéisme fort. Et il existe des arguments pour rejeter l’analogie avec le cygne noir au profit de l’analogie avec la licorne rose invisible. L’athéisme fort n’est donc pas vraiment une position aussi irrationnelle que vous semblez vouloir le faire croire en tentant d’établir une équivalence entre croyance en Dieu et croyance en non-Dieu.

  92. @ Michel Deluré
    « Jules Ferry ne recommandait-il pas en son temps aux instituteurs tact et prudence en matière d’enseignement de la morale ? »
    Mais quand on lui demandait laquelle, il répondait : « Mais celle de nos pères ! »
    Note : remarquons tout de même que ce parangon de la « laïcité » reconnaissait tout de même implicitement une certaine qualité à cette morale patriarcale fortement influencée par la morale chrétienne, voire en quasi-totalité…

  93. Tout démontre que notre conception de la laïcité n’est pas partagée par le monde arabo-musulman.
    En fait, cette notion relativement bizarre et tordue de « laïcité » que seuls les Français conditionnés par le Régime semblent encenser, est très mal comprise par la plupart des pays du monde entier, à commencer par les plus développés, à part peut-être certains pays totalitaires pratiquant un athéisme militant qui éprouvent un lien de parenté avec l’athéisme révolutionnaire français qui n’hésitait pas à patauger dans le sang et dont la « laïcité » modèle 1905 est le faux nez.
    https://www.lefigaro.fr/vox/medias/les-medias-americains-ne-comprennent-pas-la-gravite-de-la-lutte-dans-laquelle-la-france-est-engagee-20201031

  94. @ Xavier NEBOUT | 01 novembre 2020 à 10:35
    Pour abonder dans votre sens, j’ai été très surpris de lire dans Le Point du 30/10/2020, l’édito de Nicolas Baverez qui avait accueilli l’élection de Macron avec enthousiasme.
    Voici comment il conclut:
    « La vie privée des Français, les libertés publiques, la survie de nos entreprises, de nos emplois et de nos revenus sont prises en otage par la faillite d’un État obèse et impuissant, qui se révèle tout aussi impréparé, incohérent et inefficace face à la seconde vague de l’épidémie que face à la première. En 2017, Emmanuel Macron a hérité d’une France affaiblie et dévalorisée. En 2022, il laissera une France diminuée et définitivement déclassée. »
    Une condamnation sans appel et d’une sévérité implacable. Il y a non seulement du désenchantement, mais également un zeste de mépris.
    En clair Macron qui faisait illusion n’est pas à la hauteur.

  95. 1 – Avec sa notion de laïcité, la France a voulu confiner toute religion à la sphère privée (même si bien sûr le message religieux de toute religion influence normalement le comportement individuel).
    2 – On ne demande pas aux Etats islamiques (= Etats appliquant les principes du Coran dans leurs lois) de nous aimer ; en revanche, ceux qui n’aiment pas la France et ses lois peuvent la quitter et partir dans les pays islamiques.
    3 – Enfin, vous le savez bien, nous sommes beaucoup trop laxistes en matière de condamnations pénales. Il faut trouver une formule entre nos prisons dorées d’aujourd’hui (salles de sport, TV…) et nos anciens bagnes afin d’y enfermer longtemps les personnes dangereuses ou un temps suffisant, d’autres personnes, pour leur donner l’envie de ne surtout plus y être renvoyées.

  96. Denis Monod-Broca

    @ Michel Deluré
    « Mais en quoi finalement croire serait-il plus navrant que ne pas croire ?
    Que l’on se réclame d’une religion ou que l’on soit athée, n’est-ce point dans les deux cas croire, croire dans le premier cas dans l’existence d’un dieu, croire dans le second cas dans la non existence d’un dieu ? »
    En effet, mais malheureusement ça tourne à la guerre de religion, guerre opposant ceux qui croient en Dieu et ceux qui croient en l’absence de Dieu, les plus intégristes n’étant peut-être pas ceux qu’on croit.

  97. Comme disait le grand Frédéric, Dieu veuille préserver l’athéisme !
    Toutefois, bien que l’Eglise catholique soit encore percluse de nombreuses maladies mal soignées, elle a réussi à faire son aggiornamento lors de son dernier concile. Evidemment, elle pourrait renoncer à quelques anachronismes baroques comme Fatima, mais je suis disposé à faire preuve d’indulgence envers la soeur Marie Bernarde… même en tenant compte des marchands du temple local.
    Bref, l’Islam n’en est pas encore tout à fait là…

  98. @ François
    « Ceux qui refusent devront partir dans un pays qui leur permet d’exercer leur foi comme ils le voient. »
    Bonne idée.
    Mais au fait, pourquoi ne pas faire le contraire ?
    Les partisans de la « laïcité » nageraient dans le bonheur par exemple en Corée du Nord et ils n’embêteraient pas les autres avec leurs élucubrations idéologiques quasi staliniennes 😉
    ————————————————————
    @ philabelle
    «…nos anciens bagnes afin d’y enfermer longtemps les personnes dangereuses…»
    En effet, l’éloignement est une solution relativement humaine permettant de protéger la population de certains « incurables sociaux ».
    Mais de façon concrète, il faut savoir que le bagne de Cayenne a été fermé suite à diverses pressions des États-Unis d’Amérique qui ne voyaient pas d’un très bon œil la présence de ce système à proximité de leur zone d’influence.
    https://journals.openedition.org/criminocorpus/2727
    Le bagne de Nouvelle-Calédonie a été fermé en 1924.
    Faudrait-il envisager de sous-traiter ce genre de service à des pays disposant de vastes espaces peu habités ?
    —————————————————————-
    @ Metsys
    «…elle pourrait renoncer à quelques anachronismes baroques comme Fatima »
    Mais en quoi ce que vous appelez des « anachronismes » vous dérange-t-il ?
    Ces « anachronismes » remontant à 1917 le sont moins que ceux remontant à 1789 dont on nous rebat les oreilles.
    Sœur Lucie, témoin du miracle, est décédée en 2005…

  99. herman kerhost

    @ Lucile | 31 octobre 2020 à 14:28
    Voilà un commentaire que je suis content d’avoir lu. D’accord de bout en bout.
    Ras le bol des discours et des nouvelles lois. On sait très bien que ça ne changera pas grand-chose. Possible que le pouvoir espère juste que les attentats vont cesser sans avoir à se salir les mains ou l’esprit. Il n’y a pas de solutions à court terme, ou alors elles n’ont qu’un pouvoir limité. Il faut aussi penser long terme, avec l’arrêt de l’immigration musulmane.
    Pour le Covid, je pense aussi que le confinement total est une mesure déraisonnable vu la faible proportion de la mortalité chez les moins de 50 ans. C’était concevable au début de l’épidémie, mais aujourd’hui ?
    En fait, j’ai bien compris que cette mesure était destinée à éviter l’engorgement des hôpitaux, et aussi à ce que les médecins en soient rendus à devoir trier les patients.
    Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi nous n’avons pas construit des hôpitaux durant les six derniers mois, afin de pouvoir accueillir les patients de la deuxième vague. Est-ce à cause des messages contradictoires des épidémiologistes, et du discours à côté de la plaque du professeur Raoult, qui disait en gros que l’épidémie était terminée ?
    Les dégâts psychologiques d’un deuxième confinement vont être terribles. La mortalité à moyen terme risque d’être plus importante que celle du Covid. Mais au moins, les hôpitaux ne seront pas débordés. Pas d’images apocalyptiques, les gens mourront chez eux…

  100. @ Youssef El A.
    Bonjour,
    Je vous trouve très accommodant avec l’imam de Brest qui nous avait donné des sueurs froides en déroulant un discours antédiluvien. Il prétendait entre autres que la musique transforme le croyant en singe ou en porc.
    Certes, chacun a le droit d’évoluer, mais avouez que Rachid Abou Houdeyfa part de loin et qu’il nous faut encore un peu de temps pour être convaincus.
    Certes, il a changé de nom et d’habits.
    Cela étant, il est maintenant simultanément dans le collimateur des extrémistes religieux et de droite. Quelle évolution pour s’en sortir ?
    S’agissant du terrorisme. N’estimez-vous pas que des esprits faibles ou mal endoctrinés considèrent qu’il est tout à fait légitime d’éliminer les kouffars ? Ils en attendent le paradis.
    L’inspiration réside dans des versets qui surprennent (euphémisme) et qui n’ont pas été contextualisés.
    Cordialement.

  101. Youssef El A.

    @ F68.10
    « C’est pourtant parfaitement votre droit. De la même manière que c’est le droit des chrétiens que de chercher à évangéliser. De la même manière que c’est le droit des athées de chercher à convaincre quiconque, musulmans compris, que leurs religions sont du grand n’importe quoi. »
    Je ne dis pas le contraire. Je dis juste que, personnellement, je ne cherche ici à convaincre personne de se convertir ou d’adhérer à la foi qui est mienne, tout simplement. Je respecte les gens, peu importe leur croyance ou leur non croyance. Vous êtes libre d’être athée, et de penser que les religions sont du « grand n’importe quoi », pour reprendre vos termes.
    « Mais je refuse qu’on me fasse le coup de la compatibilité totale et axiomatique de l’islam avec un certain ordre constitutionnel ».
    Je vous assure pourtant que la compatibilité est possible entre République française et Islam. Pas forcément totale, selon les différentes branches de l’islam et les ingérences de pays étrangers sur notre territoire, mais possible. Et je ne cherche pas à vous convaincre mais à livrer mon ressenti, mon vécu. Pourquoi vouloir se convaincre à tout bout de champ ? Dialoguer pour mieux appréhender l’autre, dans sa complexité, me suffit. Et évidemment, vous en pensez ce que vous voudrez…
    « Il faut pourtant bien constater que les derniers actes ont été commis par des réfugiés. On peut discuter de la signification de cela, et, en particulier, remarquer que ce ne sont pas des nationaux qui ont fait cela. Mais il n’est pas acceptable de nier ces faits. »
    Vous n’avez pas saisi ce que j’ai exprimé, car nous sommes sur ce point d’accord justement : « les derniers actes ont été commis par des réfugiés », c’est ce que je disais, ni plus ni moins. Par contre je trouve sur ce point votre expression virulente et à charge, cherchant la petite bête. Je vous le dis comme je le pense. L’islam pratiqué en France n’est pas le même qu’en Tchétchénie, par exemple. Et il est dommageable de ne pas plus l’expliquer dans le débat public, de mon point de vue.
    « Maintenant, je vous invite aussi à écouter les mots pleins de sagesse de notre prési-président. »
    Je vous ai lu, je l’ai écouté. Je suis pour le dialogue, pour la libre expression dans le respect des lois qui régissent notre pays, pour l’argumentation, pour le « vivre ensemble » – absolument fondamental pour moi, et pour la diplomatie aussi.
    En vous souhaitant un agréable dimanche, F68.10.
    —————————————————————
    @ Chemin de traverse
    « Vous écrivez « les musulmans français… »
    Et vous m’indiquez donc que « musulman » serait une nationalité et français accessoirement une idéologie ! »
    Je n’ai nullement indiqué que musulman était une nationalité, voyons. Vous me faites là un procès d’intention que mon intervention ne mérite pas. J’écris dès la deuxième phrase de mon message : « Je suis français, de confession musulmane. » Comment pourrai-je être plus clair ?
    Passons…
    Je connais la religion catholique d’assez près, pour avoir été au lycée chez les oratoriens, mais je n’en suis pas un éminent spécialiste, je vous le confesse. Et je connais l’histoire de France, oui. Je ne comprends même pas ce que vous semblez sous-entendre. Une ignorance présupposée de ma part ? De la bêtise ? Un manque de culture ? Merci de balayer devant votre porte et de ne pas prendre les autres pour des sots ou des incultes.
    Je ne cherche à convaincre personne, je le redis, de devenir musulman ou d’adhérer aux croyances qui sont les miennes, et qui sont personnelles, veuillez le noter je vous prie.
    Quant au reste… La France est un pays aux racines chrétiennes, qui est devenu aujourd’hui multi-ethnique, multiconfessionnel et multiculturel, du fait de son Histoire. Nul ne doit être dans l’obligation de suivre les préceptes catholiques ou musulmans. Il en va de la liberté individuelle de chacun.
    Votre conclusion par contre me sied à merveille: « RESTER NEUTRE ». Oui, c’est primordial pour mieux vivre ensemble et renouer le lien qui a tendance à s’effilocher, j’ai l’impression.
    Je vous souhaite un bon dimanche, et une bonne santé également, Chemin de traverse.

  102. Michel Deluré

    @ F68.10 le 01/11 à 11.44
    J’avoue éprouver du mal à suivre votre raisonnement.
    Deux options nous sont offertes: soit il existe un dieu, soit il n’en existe pas.
    Comme nous ne savons pas si l’une ou l’autre de ces options est vraie, nous ne pouvons donc que croire en l’une ou en l’autre puisque lorsque nous ne savons pas nous ne pouvons que croire.

  103. @ Achille | 01 novembre 2020 à 11:25
    « L’athée pense qu’après la mort c’est le néant et ceci pour l’éternité. »
    Le néant ne saurait contenir le temps, même celui de l’éternité. Le néant c’est le néant, c’est rien de rien et déjà dire ça c’est trop parce que rien c’est par rapport à quelque chose.
    « La vérité ne sera révélée que lorsqu’on quittera ce monde, en espérant, quand même, que c’est pour un monde meilleur. »
    Mouais, ben c’est pas gagné, parce que si l’autre monde existe pourquoi serait-il géré par d’autres règles de Bien et de Mal que le nôtre.
    Au paradis terrestre, les fauves avaient déjà leurs crocs et leurs griffes. D’accord, ils ne s’en servaient pas, mais elles étaient là, potentiellement prêtes à servir. Les fauves étaient végétariens, puis ils ont viré carnivores. Je me suis toujours méfié des végétariens, je savais qu’ils cachaient quelque chose de pas clair.
    Les religions du Livre (enfin chacune son livre) nous parlent toutes de l’enfer, pour le coup, de toute éternité.
    Le paradis prenant parfois des formes stakhanovistes avec des vierges qui le redeviennent chaque matin, vous vous rendez compte du boulot ?
    Quant au Bouddhisme et autre Hindouisme, qui ont leurs livres également, mais qu’on n’appelle pas religions du Livre, ils nous prédisent au mieux le retour à la case départ comme au jeu de l’oie, avec la réincarnation qui nous oblige à refaire le chemin que nous avions fait après avoir oublié l’expérience de l’ancien chemin.
    Expérience qui comme chacun sait est une lanterne qui n’éclaire que le chemin déjà parcouru. Vous suivez ?
    Franchement, je crois que c’est encore ici qu’on est le mieux. Si seulement il n’y avait pas…
    Je vous laisse remplir la suite.
    P.-S.: C’est dimanche, on peut se laisser aller à quelques réflexions métaphysiques 😉

  104. @ Tomas | 01 novembre 2020 à 10:02
    C’est bien ce que je dis, pour ne pas en arriver à un état de guerre où il y a beaucoup de victimes, et où la distinction entre les coupables et les innocents n’est plus possible, il est urgent que l’État fasse respecter la loi, ce qui n’est pas vraiment le cas en ce moment. Le peut-il ? Gérard Collomb n’a pas été trop rassurant sur la question.

  105. @ hameau dans les nuages | 01 novembre 2020 à 13:35
    Document sans aucun doute bien informé et fournissant d’excellents renseignements. Seuls problèmes, ou alors je l’ai mal lu :
    – s’agit-il d’un rapport officiel ? En effet on ne sait pas quel organisme officiel ou par quelle autorité responsable il a été demandé ;
    – son ou ses auteurs n’apparaissent ni en couverture, ni en introduction, ni même en fin de texte ;
    – s’il s’agissait d’un document officiel, on devrait voir apparaître les éléments de la Documentation française, ce qui n’est pas le cas de ce document.
    Ce n’est qu’à ces conditions que je prends en compte un « rapport », mot très fort, notamment dans l’administration française ou au Parlement. A défaut, cela reste un document anonyme, donc sans vraie valeur technique ou administrative, quelle qu’en soit la qualité du contenu…

  106. @ Denis Monod-Broca
    « En effet, mais malheureusement ça tourne à la guerre de religion, guerre opposant ceux qui croient en Dieu et ceux qui croient en l’absence de Dieu, les plus intégristes n’étant peut-être pas ceux qu’on croit. »
    Superbe inversion accusatoire. Alors, dites-moi en quoi les croyants sont persécutés par les mécréants tels que moi qui leur garantissent la liberté religieuse ? Dites-moi…

  107. Islam, islamisme, j’ai du mal à saisir la nuance ou plutôt la frontière.
    Il y a le christianisme. Existe-t-il du christianisisme, un christianisme qui serait dévoyé ?
    Il y a le judaïsme. Existe-t-il du judaïsisme, un judaïsme qui serait dévoyé ?
    De même, il y a des islamologues dont le plus bel exemple est le sulfureux Tariq Ramadan. Islamologue, c’est un métier ça ? Existe-t-il des christianologues ou des judaiologues ? Qu’est-ce c’est que ces couillonnades ?
    Toute cette terminologie me gonfle abondamment. Marre des causeurs et des exégètes. Le Coran et la Bible sont des textes brutaux, mais la Bible a plusieurs siècles de plus qui lui ont permis de s’apaiser.
    Le Coran, c’est l’auberge espagnole, on peut y faire son marché à la carte, suivant le goût et l’odeur du moment. La religion islamique est une vraie lessiveuse des esprits… Je crois que Houellebecq est encore bien plus sévère que moi.
    Évoquons le sort réservé à la femme en Islam et commençons par Mahomet, lui-même, ne s’est-il pas marié avec Aïcha, une gamine de neuf ans, alors qu’il en avait cinquante-deux ou cinquante-trois ? N’avait-il pas pris comme épouse Zineb, la femme de son fils adoptif Zaïd, après l’avoir contraint à se séparer d’elle ? Et combien d’épouses et de femmes esclaves avait-il possédées durant sa vie ?
    Le statut de la femme a été scellé par l’Islam depuis 14 siècles.
    Il n’y a qu’à voir ce que les versets coraniques ordonnent en ce qui concerne le témoignage, l’héritage, la polygamie, le mariage, le divorce à son sujet…
    N’est-il pas écrit dans le Coran : « Les hommes sont supérieurs aux femmes parce que Allah leur a octroyé la supériorité sur elles. Par conséquent, il donne aux hommes le double de ce qu’il donne aux femmes. Les maris qui souffriront de la désobéissance de leurs femmes, peuvent les châtier : abandonner leur lit et même les frapper. Il n’a pas été légué à l’homme pire calamité que la femme ».
    Si c’est le cas, pourquoi ne sont-ils pas tous homos ?
    Alors arrêtons de nous voiler la face et de radoter que c’est un complot ourdi par les « islamophobes » pour dédouaner l’Islam de la situation d’infériorité qu’il a infligée à nos mères, à nos épouses, à nos sœurs et à nos filles depuis 14 siècles.
    On pourrait soulever d’autres questions qui fâchent, à l’exemple de l’esclavage qui est codifié par l’Islam, le sort des juifs et des chrétiens qui deviennent des dhimmis. Quant au sort du renégat, il est vite expédié car il est du devoir de chaque musulman de lui couper la tête.
    Alors de grâce, ces censeurs qui croient dur comme fer que l’Islam est humaniste, pourquoi s’accrochent-ils contre vents et marées à demeurer en Occident alors qu’ils seraient mieux en terre d’Islam pour adorer Allah en toute quiétude sans qu’ils soient gênés par le comportement immoral des renégats occidentaux comme ils ne cessent de le radoter, aux pays du porc et du vin… et surtout des caricatures ?
    Par souci d’honnêteté, j’ajoute que j’ai intégré à mon commentaire de larges extraits d’un texte qu’un berbère m’a adressé et auquel je souscris totalement. Je n’en suis donc que partiellement l’auteur.

  108. « Pourtant, à la suite du massacre de Notre-Dame-de-Nice ou de Samuel Paty, nous avons pu entendre de la part d’imams, d’associations musulmanes, de personnalités respectées, d’anonymes filmés dans la rue, l’expression d’une indignation et d’une condamnation sincères. » (PB)
    « Sincères » ?… Quelle autre attitude pouvaient-ils adopter publiquement sans être poursuivis pour apologie du terrorisme ?
    Le problème, me semble-t-il, n’est pas l’intégrisme en soi, qui est la forme exacerbée de la pratique d’une foi. Toutes les religions ont leurs intégristes. Pour qui n’est pas croyant, moniales et moines des ordres contemplatifs de l’Eglise, cloîtrés dans leurs monastères et leurs couvents, le sont.
    Mais nul ne les range dans la même catégorie que les islamistes. Nul ne fait d’amalgame entre leur pratique religieuse et celle des catholiques qui vivent dans le siècle et vont à la messe du dimanche, alors qu’il est plus difficile de distinguer des différences de comportement entre islamistes et « musulmans du vendredi ». Le problème est là.
    Parce que la relation exclusive à leur dieu de ces religieux monastiques est de l’ordre de l’intimité la plus totale, alors que les islamistes – comme de rares intégristes juifs et les membres de sectes tels les Témoins de Jéhovah – affichent leur différence avec ostentation au sein de la société. Dans le premier cas, la laïcité n’est en rien offensée. Dans le second, elle est bafouée.
    Parce que l’Eglise d’aujourd’hui a une lecture apaisée de la Bible et n’ordonne plus à ses « fous de Dieu » de convertir, l’épée à la main, alors que les divers courants théologiques de l’islam sont encore dans une conception guerrière de la soumission à Allah. Un paradigme dont les islamistes trouvent aisément la justification dans le Coran. Un paradigme qui les mène du prosélytisme à la violence et à sa forme la plus répugnante, le terrorisme.
    Parce que, après des siècles de puissance politique, du concubinage notoire avec la Royauté à la mainmise sur l’éducation et la morale de la société, l’Eglise, forcée et contrainte par les Lumières, la Révolution, la laïcité et la loi de 1905, n’intervient plus directement sur la gestion de la res publica. Même si elle sait encore faire entendre sa voix, mais dans un cadre qui s’impose à elle – avortement, PMA, enseignement libre… Rien dans le Nouveau Testament ne lui ordonne de disposer des rênes du pouvoir temporel.
    Alors que le Coran organise non seulement la vie de chaque individu dans ses moindres détails, mais aussi définit avec précision les règles du pouvoir politique, la première d’entre elles étant la soumission totale de celui-ci à la puissance de la religion et de ses clercs. Depuis 1979, le régime iranien en était l’exemple emblématique. A la lumière des manifestations anti-françaises actuelles dans les Etats musulmans, on s’aperçoit que les ayatollahs de Téhéran sont loin d’être une exception.
    C’est pour ces trois raisons que je ne crois pas un seul instant à la présence en France de musulmans « républicains ». Pas plus qu’ailleurs. Ils peuvent être modérés, fervents, rigoristes, intégristes… aucun, dans son for intérieur, ne fait passer la République avant Allah et son Prophète. Dans l’état actuel de ses pratiques et de la lecture – même pacifique – du Coran, l’Islam n’est pas compatible avec notre conception du pouvoir politique.
    Nul ne peut servir deux maîtres, encore plus quand ils s’opposent l’un à l’autre. Il est soumis à l’un ou à l’autre. Le nom même de leur religion indique le choix des musulmans : le terme arabe « Al Islam » signifie « La Soumission »…
    Nous devons donc considérer que nous avons laissé s’installer en France une communauté suffisamment unie pour représenter un vrai danger pour notre République. Aujourd’hui, ses membres les plus déterminés sont passés à l’action, une alliance objective unissant intégristes, voyous des banlieues et maintenant terroristes.
    La réponse ne peut être que d’une extrême fermeté. Les mots et les coups de menton ne servent plus à rien. Il ne suffit pas de dire « Nous sommes en guerre », il faut la faire.
    La victoire est-elle assurée ? Oui, à une condition : qu’on se montre ferme – au niveau qu’il convient en fonction de l’attitude de chacun d’eux – avec l’ensemble des musulmans, de l’expulsion immédiate des imams salafistes et fichés S étrangers à la surveillance de chacune des mosquées. Et cela dans le respect de leur foi intime qu’exige la laïcité, sans provocation inutile, telle l’érection en totem de la liberté d’expression des dessins de Mahomet, dont l’humour contestable n’est pas à la hauteur de la cause défendue.
    Pour ma part, je considère que les belles déclarations de tel ou tel après chaque attentat sont des leurres. Je commencerai à y croire le jour où, respectant la loi républicaine, ces personnalités inciteront publiquement leurs coreligionnaires à prévenir les autorités de l’Etat de la commission imminente d’un crime au nom d’Allah.

  109. @ Tomas
    « Mais Dieu merci, nous ne sommes pas en guerre. »
    Si, mais elle est surtout psychologique, avec des effets dévastateurs car à long terme et sans limites dans le temps.
    Imaginez la situation suivante, qu’on a vue maintes fois: un gars crie « Allahu akbar » dans un espace public – formule religieuse islamique qui n’est rien de plus que l’équivalent de « Que la paix soit avec toi » des chrétiens. Soudainement tout le monde se met a courir, la peur au ventre.
    C’est quoi ça sinon une guerre ou du moins le sentiment d’en vivre une ?
    La faiblesse de votre raisonnement, à mon sens, réside dans le fait que vous estimez les motivations des terroristes à travers votre prisme culturel – la vie ici-bas est unique, on doit se réaliser, se rendre utile aux autres, devenir meilleur, etc. Alors que pour eux, répandre l’horreur est une fierté, généreusement récompensée dans l’au-delà, s’ils ont pris les précautions de dédier leurs actions en haut lieu.
    Par conséquent, ils n’ont rien à faire de notre appareil juridique, ils s’en fichent d’être capturés, trouvés ou punis. À notre manière.
    La seule façon de les faire chavirer c’est d’utiliser les mêmes armes: trouver leur famille puis la jeter dans le cachot le plus sombre, pour toujours. Puis interdire une sépulture religieuse lorsqu’ils sont tués et jeter leur dépouille aux porcs.
    Je sais, cela revient à nier tout ce que nous sommes et que nous ne sommes pas.
    Donc je ne me fais pas d’illusion. La France, et l’Europe ensuite, deviendront un califat islamique, peut-être pas demain, ni durant notre vie, mais ce n’est plus qu’une question de temps. Et à ce moment-là, toutes nos valeurs séculaires et notre histoire seront balayées manu militari, on aura cessé d’exister. La démographie a toujours le dernier mot.
    Pour sauver notre honneur, on se refuse aujourd’hui à prendre les mesures qui empêcheront notre disparition, demain.

  110. Xavier NEBOUT

    @ hameau dans les nuages
    Les paroles condamnant tout ce qui n’est pas musulman ne sont pas le fait des islamistes, mais de Dieu.
    Dès lors, le distinguo radicalisés et bons musulmans, ce ne peut être que du pipeau pour nous endormir.
    Que peuvent faire d’autre les représentants du culte musulman ?
    Dormez bien, mais le réveil n’en sera que plus brutal.
    —————————————————————-
    @ Mary Preud’homme
    Mais non ! Soit on revient à une religion d’Etat catholique et une communauté musulmane respectée mais séparée, soit on les met en camp de concentration en ne leur ouvrant la porte que pour repartir dans le pays de leurs ancêtres.
    Sinon, c’est la guerre civile.

  111. Michelle D-LEROY

    Je n’aime pas les caricatures de Charlie Hebdo contre les religions, elles sont choquantes. Toutefois, je n’achète pas leur journal et basta. C’est aussi simple que ça.
    Entre parenthèses, comment reconnaître Mahomet puisque la religion musulmane ne le représente pas, contrairement à Jésus qui au cours des âges a été représenté des milliers de fois en sculptures et en peintures.
    Aujourd’hui, parmi les auteurs de ces dessins, certains sont morts sous les balles des fanatiques et d’autres vivent sous la menace permanente, cloîtrés, enfermés, surveillés. Est-ce normal dans un pays démocratique ?
    Accepter que ces caricatures soient des sujets de révolte, c’est déjà donner raison au fanatisme religieux et excuser ses crimes… et cela je m’y refuse totalement.
    Justin Trudeau ouvert à tous et ouvrant son pays à tous les migrants de la terre, a fait savoir ces jours-ci que « la liberté d’expression avait ses limites », ce qui n’a pas empêché hier soir un homme d’égorger deux personnes à Québec devant le Château Frontenac.
    Je le répète, les caricatures ne sont clairement qu’un prétexte. Ils veulent semer la terreur dans les pays modernes pour mieux s’installer et imposer leur sombre et rigoureux mode de vie.
    ————————————————————
    @ Catherine JACOB
    Merci pour le retour concernant les Turcs établis en Allemagne, ce qui prive Mme Merkel de soutenir clairement ses pays voisins européens. Comme en France : pas de vagues.
    D’abord je m’étonne que des migrants venus en Allemagne dans les années 60, et dont les enfants et même petits-enfants ont été entièrement éduqués en Allemagne, ne soient pas mieux intégrés dans la vie allemande, au point de préférer le pays de leurs ancêtres et la culture musulmane avec toute sa rigueur, écoutant plus volontiers R. Erdogan que A. Merkel.
    Cela prouve que l’assimilation à ce niveau avec un mixage de cultures n’existe pas et ne pourra exister entre musulmans et non musulmans.
    Chacun se souvient du fameux « Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casernes et les croyants nos soldats » de R. Erdogan en 1997… Cette phrase est plus que jamais d’actualité et Mme Merkel par souci politique se soumet.
    Nous avons donc du souci à nous faire pour l’avenir, vu l’implantation musulmane qui se développe grâce à une immigration incontrôlée et devenue incontrôlable sans concertation et rigueur mise en place par les institutions européennes et comme elles ne le souhaitent pas…
    ————————————————————-
    @ Exilé
    Merci pour votre humour en faisant un parallèle entre deux virus avérés dangereux.
    Des incidents ont éclaté cette nuit, malgré le couvre-feu ou le confinement, comme on veut, dans les Yvelines… ça continue. Ces jeunes défient la police, le gouvernement, la France mais chut, c’est juste dû à notre système social déficient.
    ————————————————————–
    @ Mary Preud’homme
    « Nous commençons à assister à ce processus en France »
    Un processus qui se met effectivement en place dans le pays grâce à l’impuissance d’une majorité de Français, mais aussi, et c’est là le plus grand problème, l’approbation d’une gauche qui n’oppose la laïcité qu’aux catholiques.

  112. Jean sans Terre

    Je suis effaré d’observer autant de vénérables intelligents se questionner encore. Combien de temps leur faudra-t-il encore ? Ils mourront que leur interrogation sera toujours en suspens.
    Si encore ils étaient conséquents. Ils invoquent tous les valeurs de la République, ces descendants des Lumières. Ils n’ont que ce mot à la bouche pour arguments et humanisme. Lumières du pauvre. Pourtant elles se concentrent si parfaitement dans le mot fameux de Voltaire: « Ecrasez l’infâme ». Mais ils n’ont plus cette force. Ils sont vieux, pusillanimes et lâches. L’infâme, désormais, les écrase. Que dis-je, il les égorge.
    Passons. La seule question qu’il reste à se poser aujourd’hui est: existe-t-il encore suffisamment de Français bien nés pour les bouter tous dehors ? Oui, je dis bien tous, tous ceux qui n’auront pas apostasié. Cette religion est évangile du diable. Et par diable, j’entends l’incarnation de tout ce qui est laid, épouvantable et avilissant. L’islam est littéralement avanie pour notre beau pays.
    « France, fille aînée de l’Église, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? » La France n’est pas terre d’islam. Elle ne doit pas l’être. Notre honneur, nos traditions, notre foi, l’amour de notre postérité nous y oblige.
    « Dieu hait-il les Anglais ? — De l’amour ou de la haine que Dieu a pour les Anglais, je n’en sais rien ; mais je sais bien qu’ils seront tous boutés hors de France, excepté ceux qui y périront. »
    La République a échoué. Elle a tout enlaidi.
    Vive Dieu, la France et le Roy.

  113. Catherine JACOB

    @ Xavier NEBOUT | 01 novembre 2020 à 10:48
    L’enseignant n’a pas imposé de regarder les caricatures. Au contraire il a laissé chacun libre de détourner ou ne pas détourner le regard. Qui dit « liberté d’expression » dit en même temps « liberté de lire ou de ne pas lire, d’entendre ou de ne pas entendre, de regarder ou de ne pas regarder. » C’est ce qui fait toute la différence d’avec, par ex. les exhibitionnistes qui ouvrent leur pardessus à la sortie des écoles. Je cite cet exemple parce que ma mère m’a raconté qu’il lui était arrivé étant jeune, d’avoir le regard surpris et quelque part volé, par un tel genre d’individu et qu’un tel individu avait quasiment élu domicile par un moment, à la sortie / entrée du passage souterrain qui donnait accès de l’autre côté de la rue à Nancy II.
    La différence entre ma mère et moi, c’est qu’elle était alors une petite fille et moi une adulte. Autrement dit, une adulte est capable tout en faisant celle qui ne voit rien afin que l’exhibitionniste reste sur une frustration du « imposer de voir » manqué, de penser en elle-même « gros malade va ! ».
    Je pense que la violence ressentie dépend et de l’âge et du degré de puissance de la faculté de raisonnement et aussi surtout de l’accompagnement, s’agissant de la violence des images telle qu’elle est encore susceptible de s’imposer à la télé, de l’accompagnement de la parole par l’adulte, ainsi que de l’écoute disponible à la verbalisation des ressentis.
    À votre avis, dans un monde de laïcité dévoyée de son véritable sens qui est le respect des croyances, qu’est-ce qui sera le plus traumatisant pour des collégiens aux parents écolos, un cours sur des peintures où l’on voit des animaux maltraités comme le squelettique hidalgo Don Quichotte chevauchant Rossinante, son étique haridelle, en une caricature du roman de chevalerie et de l’idéal qui ne paie pas, ou bien un cours sur les réflexes avec devant soi des grenouilles décérébrées encore vivantes ?
    Je pense qu’un chrétien dispose d’autres façons de prier et de faire le bien s’il le souhaite qu’en trucidant ses contemporains pour empêcher sa propre foi de vaciller. Il est aussi parfaitement conscient qu’une troupe de vierges n’attend pas après lui au paradis…😉
    Sachant que, par ex., le Paradis de Dante comporte neuf ciels qui ne sont qu’apparence comme le dit Béatrice, afin de pouvoir parler aux sens des humains, et un peu à l’image du Mont Meru et ses 450 000 km de haut, des Hindous, des Bouddhistes, des Persans, et des Jaïns « les faiseurs de gué » sur le chemin de l’illumination menant à la fin des transmigrations et qui est considéré comme le séjour des dieux entre l’immensité des cieux et la vacuité des enfers, en quoi les errements de l’image peuvent-elles bien atteindre le Sage qui a déjà bien assez à faire avec ses propres illusions ?!!

  114. Denis Monod-Broca

    @ François
    Oui, Napoléon a mis les juifs au pied du mur, ou il les a mis au pas, mais :
    1/ il n’y avait alors ni télévision ni Internet enjambant les frontières,
    2/ ça s’est mal terminé… L’émancipation n’a-t-elle pas conduit à l’extermination ?
    Non, je ne crois vraiment que la transposition aux musulmans aujourd’hui des décrets impériaux imposés aux juifs en 1808 soient une bonne idée.

  115. Mary Preud'homme

    @ Denis Monod-Broca | 31 octobre 2020 à 22:59
    Vous semblez méconnaître tout de la pensée et des enseignements de Jacques Ellul et ignorer ses oeuvres maîtresses pour vous permettre de douter ainsi de l’authenticité de son jugement en matière d’approche critique des religions, y compris la sienne (cf la Subversion du christianisme).
    Pourtant l’actualité ne fait que confirmer depuis plus de trente ans le caractère prophétique des mises en garde de Jacques Ellul contre toute forme de dérives politiques ou religieuses, y compris bien sûr le fondamentalisme musulman. Concernant celui-ci, je ne saurais donc trop vous recommander de lire le livre posthume de Jacques Ellul, rédigé à partir de brouillons et qui figure en quelque sorte comme être son testament : « Islam et judéo-christianisme ».
    Libre à vous de douter de l’authenticité de cette oeuvre ultime ou au contraire tenter d’en mieux capter l’enseignement et les mises en garde, sachant qu’indépendamment d’être un auteur extraordinairement prolifique sur de multiples sujets de société, Jacques Ellul fut avant tout un lanceur d’alerte, hélas méconnu dans son propre pays.
    Ce que votre propos semble confirmer.

  116. @ caroff | 01 novembre 2020 à 00:13
    « L’économie américaine est considérablement plus productive que l’économie chinoise, sa principale concurrente, la seule qui ait vocation à l’égaler puis à la dépasser dans l’avenir. L’écart de revenu par tête en fournit un premier indicateur. Il a certes fondu au cours des quarante dernières années, passant de 1 contre 20 en 1980 à 1 contre 5 en 2018, mais il reste considérable… »
    Merci de confirmer, involontairement sans doute, mon propos. Celui-ci, je me permets de vous le rappeler, n’était pas de discuter sur la parité de pouvoir d’achat (PPA), dont d’ailleurs l’écart entre USA et Chine, selon vos propres propos a été divisé par 4 en moins de 40 ans, mais sur l’affirmation péremptoire et ridiculement fausse que « économie communiste est synonyme de catastrophe économique ».
    Une catastrophe économique qui permet de réduire d’un facteur 4 l’écart de PPA en moins de 40 ans et de devenir d’ici peu d’années la première puissance économique mondiale, j’aimerais bien que la France en soit victime.
    ——————————————————————
    @ Robert Marchenoir | 01 novembre 2020 à 09:41
    « Le fait que le PIB américain baisse par rapport au PIB mondial au profit de la Chine ne veut pas dire que l’économie américaine soit moins performante, ou que le communisme soit meilleur que le capitalisme. Il veut dire que l’économie chinoise sort du sous-développement »
    Mon Dieu, Mon Dieu ! Ne voilà-t-il pas que notre monomaniaque anticommuniste nous dit que l’économie chinoise, un pays communiste pur et dur s’il en est, sort du sous-développement et qu’en même temps (l’influence de Macron sans doute) ce régime communiste est synonyme de catastrophe économique. N’y a-t-il pas là une légère contradiction ?
    Ensuite c’est la litanie habituelle des injures : sottise à faire peur (peur le valeureux croisé anti-Poutine ? à d’autres), singe incapable de lire Kant (il est vrai que…) et puis le Goulag ; il y en a qui arrivent toujours à Hitler, lui c’est le Goulag, chacun son truc.
    Finalement, notre très estimable locuteur me rappelle furieusement monsieur Mélenchon : une verve incontestable, une impétueuse et véhémente diarrhée scripturale (rarement moins de l’équivalent de 4 pages A4), une furie d’insultes et d’anathèmes. Mais quand on a évacué toutes ces scories, le fond apparaît pour ce qu’il est : extrêmement pauvre.
    Peut-il nous expliquer, en peu de mots si possible, comment il concilie le fait que la Chine sera la première puissance économique d’ici moins de dix ans et que d’après lui un régime communiste est synonyme de catastrophe économique ? Si possible sans insulte.

  117. Le virus islamiste est plus radical (c’est le moins que l’on puisse écrire) que le virus Covid.
    Nous allons provoquer encore plus de précarité, encore plus de ressentiment et les actes barbares iront crescendo ? Les Français veulent vivre, travailler normalement et sortir comme ils le veulent. Point barre.
    Nous n’avons pas besoin d’un thermomètre offert par la macronie, nous avons besoin d’armes pour nous défendre face aux fous d’Allah. Que l’Armée rentre de certaines OPEX et surtout des bases outre-mer où elle est en vacances sous les cocotiers.
    Sean Connery, 007, est mort. « Permis de tuer » mais pas de mourir en ne pouvant pas se défendre. Les Français en ont marre de se faire massacrer sans aucune défense digne de ce nom, par des barbares aux idées rétrogrades.
    Les religions sont bien des croisades contre l’humour.

  118. @ Achille 31 octobre 2020 à 13:02
    Vous n’avez en fait répondu à aucune de mes questions…
    « Qui a dit : « Nous ne renoncerons pas aux caricatures de Mahomet » ?
    Emmanuel Macron. La phrase exacte est : « Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d’autres reculent. » Il l’a prononcée lors de l’hommage à Samuel Paty à la Sorbonne, et non dans un message à Erdogan.
    « A qui s’adressait ce message ? Aux seuls Français ? A toute la planète ? » Ma réponse personnelle est : à toute la planète, l’émotion provoquée par la décapitation du professeur ayant conduit les télévisions du monde entier à diffuser les images de cet hommage. Et Macron ne pouvait pas ne pas le savoir.
    « Etait-il nécessaire ? ». La réponse personnelle est : non. N’importe quel diplomate savait quelles en seraient les conséquences.
    « Son auteur vous paraît-il dans le même état d’esprit que Justin Trudeau ? ». Non, de toute évidence. Mais il est vrai que le Premier ministre québécois n’a pas la réputation d’être un foudre de guerre contre les islamistes…
    « Que pensez-vous personnellement de ce message ? ». Ma réponse personnelle est : il est l’exact pendant à l’international des méprisants « Traversez la rue » et « Des gens qui ne sont rien » prononcés à l’encontre des Français. Une provocation. Ce qui l’oblige à faire pénitence sur Al Jazzera…
    Dans votre message, vous écrivez : « Le problème c’est que ce sont des innocents qui paient la note (…) ». Il semble me souvenir que huit journalistes de Charlie ont été assassinés…
    Je suis d’accord avec vous sur le caractère peu subtil de ces caricatures, dont il est permis de douter de l’humour et de leur pertinence dans un combat en faveur de la laïcité et contre l’obscurantisme. Habituellement, un bon dessin en dit plus long qu’un édito… cf celui-ci, paru dans Le Figaro du 10 novembre 1970 :
    http://nonnoribo.canalblog.com/archives/2011/11/10/22629656.html
    …et le détournement de celui-ci, que l’on doit à Chimulus, fils de l’auteur du premier :
    http://www.iconovox.com/blog/2010/11/12/de-gaulle-faizant-et-chimulus/
    —————————————————————–
    @ Youssef El A. 31 octobre 2020 à 13:32
    J’ai aimé croire les discours tels que le vôtre. Je ne les crois plus. Parce qu’ils évitent systématiquement les questions qui fâchent. Je conçois aisément que vous pratiquiez un islam apaisé, du « juste milieu », mais il me paraît difficile de nier que les islamistes respectent le même dieu que vous et de laisser entendre astucieusement que les problèmes ne sont dus qu’à l’immigration récente. Certes, elle est à l’origine des pires actes terroristes de ces derniers jours, mais les Coulibaly, Kouachi, Merah… sont, eux, nés en France dans les années 80… Et ce ne sont pas les immigrés de fraîche date qui enflammant les banlieues, mais les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants d’immigrés des années 60 et 70.
    Je vous accorde que l’accueil de la France n’a pas toujours été, dans certains domaines, en particulier l’éducation, à la hauteur nécessaire. Vous avez probablement profité d’une heureuse exception. Mais ce « manque de soins » ne peut en aucun cas justifier pareille vengeance, parfois au nom de la religion de surcroît !
    Chaque religion a ses intégristes. Ils sont parfois pacifiques, parfois belliqueux. C’est à chacune d’elles de balayer devant sa porte, ce sont ses clercs et ses fidèles qui ont à conserver le bon grain et à rejeter l’ivraie. Les déclarations de principe n’y suffisent pas. Des actes sont nécessaires pour que la société soit convaincue de la sincérité de celles-ci.
    La religion catholique, elle aussi, a eu ses « fous de Dieu » – les Croisades, l’Inquisition… Aujourd’hui, elle vit apaisée, tout en conservant sa puissance morale. Que fait l’Islam pour en arriver là ? Que font les croyants des courants modérés pour convaincre les excités de s’abstenir de jouer du couteau ? Que font-ils pour inverser la courbe dévoilée par un sondage récent qui indique qu’en France, 75 % des musulmans de moins de 25 ans mettent l’Islam avant la République, alors que ce pourcentage inquiétant n’est que de 25 % chez les 35 ans et plus (sondage Ifop de septembre 2020) ?
    Tout cela revient à vous poser une seule question, sans détour aucun : si vous aviez connaissance de la commission imminente d’un crime au nom d’Allah, dénonceriez-vous ses présumés auteurs à la police avant qu’ils n’accomplissent leur acte, au risque d’une possible vengeance de leur part ?
    —————————————————————–
    @ hameau dans les nuages 01 novembre 2020 à 13:35
    Avant d’entamer la lecture de ce rapport, je voudrais en connaître la source qui, étonnamment, ne figure pas en entête… Je l’ai retrouvé sur deux sites « douteux », dont l’un le déclare émanant de la DGSI. Son ton à charge – et sans ménagement – n’est pas celui habituel à cette administration… par ailleurs très discrète. De plus, il ne semble pas être publié sur le site de celle-ci.

  119. @ hameau dans les nuages
    D’où émane ce rapport ? Qui en sont les auteurs ?
    Car lecture faite, votre truc c’est le Protocole des sages de Sion version 2018 et islamophobe. Ça ne cite que des sources ouvertes et ça semble partir du principe que toute association musulmane a pour vocation de pratiquer l’entrisme et l’infiltration. Le ton administratif et modéré ne trompe pas sur l’origine probable du document, qui doit être quelque officine d’extrême droite.
    Je vous signale qu’il y a sur le site du Sénat un rapport sur la radicalisation (d’une sénatrice LR) beaucoup plus argumenté et nuancé dans ses conclusions et les réponses à apporter, si vraiment vous voulez en apprendre sérieusement sur le sujet, je vous envoie le résumé:
    http://www.senat.fr/rap/r19-595-1/r19-595-1-syn.pdf

  120. Tout montre qu’il n’existe pas de démarcation nette entre islam et islamisme, l’un n’étant que la continuité de l’autre, de même nature en dépit de différences éventuelles de degré variables dans le temps.
    Nous pourrions par analogie prendre l’exemple d’un volcan actif – disons le Vésuve – qui présente sur le long terme des périodes de calme relatif ou de « modération » qui n’excluent pas pour autant divers signes d’agitation, susceptibles de donner lieu à des éruptions importantes comme en 1944, sans bien entendu oublier d’autres éruptions plus graves voire catastrophiques, même de façon potentielle comme peuvent le laisser présager les signaux sismiques actuels.
    Les effets varient, mais c’est le même volcan depuis des millénaires.

  121. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 01 novembre 2020 à 06:44
    « Nous avons de remarquables commentaires sur l’Islam. »
    En effet. Et la quasi-unanimité est frappante sur ce fil.
    ______
    @ Tomas | 01 novembre 2020 à 10:02
    Sans surprise, le communiste se réjouit du malheur de ses compatriotes, auprès de l’immigré musulman qu’il accueille à bras ouverts pour qu’il détruise la France.
    Nous avons vu jouer ce film à plusieurs reprises. Ils ont d’abord essayé de nous faire ça avec l’Union soviétique, puis avec l’Allemagne nazie, puis à nouveau avec l’URSS — et maintenant c’est avec l’islam.
    Le terrorisme musulman a été précédé par le terrorisme communiste, qu’on a un peu oublié. Il était très lié à la « Palestine », c’est à dire à l’islam. Le parcours de Carlos illustre à merveille cette évolution. Il a commencé par tuer au nom de la lutte des classes, et il a fini par se convertir à l’islam.
    Du temps de sa splendeur, de nombreux communistes « modérés » ont approuvé et favorisé son action. Ce sont leurs descendants idéologiques qu’on retrouve aujourd’hui à se répandre en courbettes face aux musulmans — « modérés » ou non.
    ______
    @ Isabelle | 01 novembre 2020 à 10:24
    « Nous sommes déjà dans une société capitalo-communiste modèle chinois. »
    Non, il ne faut pas raconter n’importe quoi. Qu’il y ait en France un capitalisme de connivence, dû au poids de l’État et aux avantages qu’ont les grandes entreprises à échanger des faveurs de sa part contre un soutien à sa politique, c’est une chose.
    Prétendre que la plus grande partie des entreprises sont contrôlées par l’État, comme en Chine, et qu’il y a aussi peu de liberté chez nous que là-bas, c’est du délire.
    Quand bien même il y aurait une imbrication entre l’État et les grandes entreprises en France, il n’en reste pas moins qu’il s’agirait d’un constat.
    Je vous ai interpellée sur vos opinions, ce qui est tout à fait différent. Que voulez-vous ? à quel principe politique croyez-vous ?
    Vous ne pouvez pas, à la fois, être contre la libre entreprise et contre le communisme. Il faut choisir.
    Après, mais après seulement, vous pouvez prendre vos ciseaux à couper les cheveux en quatre et tenter de démêler la nature exacte de ce qui se passe en Chine, en France ou ailleurs.
    « Le virus Covid, le virus islamiste, les Français subissent la double peine. »
    Non. Arrêtez de vous gargariser de slogans. L’offensive musulmane contre la France est un mouvement politique, contre lequel des actions politiques peuvent avoir des effets.
    Le Covid-19 est une pandémie, qui n’a aucun remède vraiment efficace pour l’instant, et qui touche le monde entier. Les hommes politiques ne peuvent pas l’éradiquer en claquant des doigts, il n’est pas propre à la France, et il n’y a aucun droit de l’homme à ne jamais être victime d’épidémies.
    Au demeurant, l’une des raisons importantes de la pandémie en France est l’indiscipline des Français. Il faut savoir ce qu’on veut. On ne peut pas dire, à la fois : le Français est râleur, il fait ce qu’il veut et c’est comme ça, et réclamer aux dirigeants politiques les mêmes résultats obtenus à Taïwan, en Nouvelle-Zélande ou en Allemagne.
    Pays, qui, tous, ont mieux lutté contre la maladie que la France, et qui sont caractérisés par une plus grande auto-discipline de la population.
    Dans tous les pays qui ont eu de meilleurs résultats que les autres, les habitants ont accepté de bonne grâce des contraintes extrêmement fortes. Beaucoup plus fortes que le re-confinement actuel qui motive votre colère. Dans aucun de ces pays n’a été adoptée votre préconisation : que chacun fasse ce qu’il veut, et tout ira bien.

  122. Denis Monod-Broca

    Sur la laïcité, dans son interview à Al-Jazeera, Macron dit ces phrases : « ma mission, celle de la France, est une mission de paix, de savoir, de construction de la raison », « je ne m’occupe pas de savoir ce que vous croyez », « je veux que vous puissiez croire dans votre Dieu quel qu’il soit ». Elles ne sont pas des phrases de paix. Elles ne peuvent pas convaincre un croyant. Elles le placent au-dessus de Dieu, en les prononçant il prend les croyants de haut, les traite comme on traite des enfants croyant au père Noël. Sur la scène française, ça passe, sur la scène du monde où la violence règne, ça risque fort d’attiser les flammes.
    Je crains que nous n’entrions dans une guerre de religion, une guerre entre ceux qui croient en Dieu (eux) et ceux qui croient en l’absence de Dieu (nous).
    La laïcité est quelque chose de difficile à comprendre. Si elle n’est pas une forme évoluée du judéo-christianisme, si elle se veut autosuffisante, sans autre transcendance qu’elle-même, détachée de toute croyance, surplombant les dieux, elle se condamne.

  123. « Tout démontre que notre conception de la laïcité n’est pas partagée par le monde arabo-musulman. » (PB)
    C’est tout l’édifice laïque qui est aujourd’hui à restaurer sur la base de la loi de 1905 Puisqu’à cette époque, en France nous n’avions pas de mosquées, pas de musulmans de masse, pas d’islam ni l’islamisme.
    Voici la Tribune du 25 octobre 2020 présentant une pétition de 49 hautes personnalités.
    Pour « porter haut l’idéal laïc », 49 personnalités, dont les philosophes Elisabeth Badinter et Marcel Gauchet, l’essayiste Caroline Fourest, l’ex-ministre Jean Glavany ou l’avocat de Charlie Hebdo Richard Malka, appellent les responsables politiques, dans cette tribune, à « insuffler une nouvelle dynamique » en créant des « organismes publics adaptés à cet horizon politique transformé ».
    https://www.lejdd.fr/Societe/badinter-fourest-malka-gaucher-lappel-de-48-personnalites-pour-une-laicite-pleine-en-entiere-4000917

  124. @ Lucile
    Je ne sais pas si l’Etat peut faire respecter la loi. Totalement, non, sauf à mettre un policier derrière 10 citoyens. Contre les crimes les plus graves, visiblement nos quelque 80 000 policiers et autant de gendarmes n’y suffisent pas. Je proposerais bien d’en recruter plus, mais ça coûterait cher et les gens trouveraient ça liberticide, et puis nous sommes déjà le pays le plus policier d’Europe occidentale, à ma connaissance.
    En légalisant les drogues douces, on diminuerait déjà pas mal le travail de la police, sauf si cela provoquait l’explosion sociale des banlieues qui vivent du trafic, ce qui est possible. Mais ce n’est pas la peine d’y compter, on priverait les policiers de leurs primes non imposables, en plus.
    Une autre solution consisterait à fermer les réseaux sociaux qui ont un effet démultiplicateur. Moi je n’y vais pas donc ça ne me gênerait pas (sauf YouTube, mais je pourrais m’en passer, la télé et les DVD ne sont pas pour les chiens), mais imaginez les réactions chez nous et partout dans le monde…
    En conclusion, ce n’est pas à la police de régler de problème mais à chacun d’entre nous. Ou d’attendre que ça passe, comme le coronavirus. Il faut parfois être fataliste pour affronter la vie, ça ne réussit pas si mal aux Russes, finalement.
    —————————————————————
    @ Robert Marchenoir
    C’est vrai ça, il n’y a jamais eu de terroristes d’extrême droite. Ce sont des communistes qui ont mis le feu au Reichstag, d’ailleurs le procès l’a établi. Les Algériens ratonnés à Marseille en 73 ne savaient pas encore traverser les routes au feu rouge, et les Juifs de la rue des Rosiers faisaient de la pyrotechnie dans leurs cuisines. Timothy McVeigh était communiste, Brendon Tarrant troskiste et Breivik admirateur de Poutine, la preuve. Et c’est bien connu, les moudjahidins du peuple afghan étaient financés par la fraction dissidente extrémiste orthodoxe de la 9e direction du KGB qui voulait éjecter Brejnev et enfin parvenir au pouvoir.
    —————————————————————-
    @ Valéry
    Mais ces gens-là s’en fichent, de leur famille. Ils ne sont pas courageux mais fous, puisqu’ils veulent la mort, plus qu’ils ne sont prêts à la risquer. Ce n’est pas en terrorisant leurs voisins par des perquisitions musclées à six heures du matin ou en laissant la BAC tabasser les jeunes en capuche de manière arbitraire qu’on les isolera de leur environnement, mais c’est plutôt le contraire.
    Je connais peu d’exemple dans l’histoire où une répression aveugle d’opposants ou d’adversaires ait réussi à régler le problème. En Indonésie effectivement, on s’est débarrassé du communisme en massacrant 500 000 personnes. Je ne souhaite pas voir ça sous mes fenêtres, et ne pense pas que la situation le justifie. Surtout si comme vous le dites, la « bataille » est perdue du fait de la démographie. Mais d’ici-là bien des choses peuvent arriver, et puis après nous le déluge, on fait ce qu’on peut en ce bas monde.

  125. @ Michel Deluré
    « J’avoue éprouver du mal à suivre votre raisonnement. »
    Il est pourtant bien simple: il consiste à prendre toutes les données que nous avons à notre disposition pour établir des préférences critiques entre les options qui nous sont disponibles. De ne pas suspendre artificiellement le jugement sur cette question, en somme.
    « Deux options nous sont offertes: soit il existe un dieu, soit il n’en existe pas. »
    On pourrait raffiner à l’infini, car il y a d’autres options, comme celles des hindous, mais ne finassons pas: d’accord pour appliquer le tiers exclu à cette assertion.
    « Comme nous ne savons pas si l’une ou l’autre de ces options est vraie… »
    Mon raisonnement cherche simplement à établir des préférences critiques. Et il penche dans un sens plutôt que dans l’autre: l’existence de Dieu est analogue à celle de la licorne rose invisible.
    « …nous ne pouvons donc que croire en l’une ou en l’autre puisque lorsque nous ne savons pas nous ne pouvons que croire. »
    Non. Si on ne sait pas, et qu’on est pas trop irrationnel, on ne croit pas. On est alors athée. On est agnostique quand on n’est pas intégralement convaincu que les thèses théistes sont de la foutaise, mais qu’on les trouve seulement suspectes. Et on est athée quand on les rejette. On est athée fort quand non seulement on les rejette, mais qu’on affirme une préférence critique ferme envers la non-existence de Dieu.
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    @ Youssouf El A.
    « Je dis juste que, personnellement, je ne cherche ici à convaincre personne de se convertir ou d’adhérer à la foi qui est mienne, tout simplement. Je respecte les gens, peu importe leur croyance ou leur non croyance. »
    Je ne considère pas cela du respect que de ne pas chercher à convaincre autrui de ce qui est vrai. Appelons cela du tact que de ne pas faire cela hors de propos à longueur de temps.
    « Vous êtes libre d’être athée, et de penser que les religions sont du « grand n’importe quoi », pour reprendre vos termes. »
    Et vous êtes aussi libre de prendre connaissance des arguments athées, bouddhistes, hindous, juifs ou animistes, et de les critiquer honnêtement. Vous êtes aussi libre d’admettre que vos croyances, qu’elles soient religieuses, médicales, politiques ou autres peuvent ne pas nécessairement être aussi solides que vous les croyez a priori. Il ne s’agit pas là que d’une question religieuse. Et il en va de même pour moi.
    « Je vous assure pourtant que la compatibilité est possible entre République française et Islam. Pas forcément totale, selon les différentes branches de l’islam et les ingérences de pays étrangers sur notre territoire, mais possible. »
    Je ne le nie pas. C’est aux musulmans de créer les conditions de cette compatibilité. Cela se juge sur pièce, et nous ne pouvons que vous encourager à rendre cela le plus effectif possible. Bien sûr, il importe aussi que les non-musulmans prennent du recul sur les soubresauts que cela induit dans une religion et de ne pas juger trop hâtivement, sans pour autant tomber dans le piège de la complaisance.
    « Vous n’avez pas saisi ce que j’ai exprimé, car nous sommes sur ce point d’accord justement : « les derniers actes ont été commis par des réfugiés », c’est ce que je disais, ni plus ni moins. »
    Tout à fait. J’ai même eu certains échos d’une légère gêne chez certains musulmans dans certains quartiers ces derniers jours…
    « Par contre je trouve sur ce point votre expression virulente et à charge, cherchant la petite bête. »
    Vous me connaissez mal. Pas mal de gens sur ce blog ont du mal avec certaines de mes assertions brutes de décoffrage. Je cherche toujours à être factuel et non-complaisant. Sur l’islam comme sur à peu près tous les sujets que j’ai abordés ici.
    ————————————————————-
    @ Denis Monod-Broca
    « Elles ne sont pas des phrases de paix. Elles ne peuvent pas convaincre un croyant. Elles le placent au-dessus de Dieu, en les prononçant il prend les croyants de haut, les traite comme on traite des enfants croyant au père Noël. Sur la scène française, ça passe, sur la scène du monde où la violence règne, ça risque fort d’attiser les flammes. »
    Certes. Mais c’est bien le message qu’il convient de faire passer. Surtout à ces hypocrites de dirigeants turcs et pakistanais qui se couchent comme des lavettes devant les portraits de qui vous savez à la télévision chinoise et qui n’osent pas lever le petit doigt au sujet des Ouïghours, ce qui relève, quand même, soyons honnêtes, du viol en bande organisée cautionné par Pékin. On attend aussi des progrès du Pakistan en ce qui concerne les conversions forcées à l’islam de fillettes de 13 ans pour les marier de force, surtout quand on se permet de donner des leçons de traitement des minorités à la France.
    Donc, ouais, c’est bien le message qu’il convient de faire passer: ici, on n’impose pas des croyances aux autres, mais on soumet toutes les croyances à la critique. Vos protestations ? On s’en tape tant qu’elles seront aussi idiotes, et tant que vous cautionnerez implicitement les décapitations. Je me demande même si le mot « implicitement » est de trop quand je lis les nouvelles de ces parties du monde.

  126. @ Ninive | 01 novembre 2020 à 18:58
    « Continuez à croire au confinement lié au Covid ».
    S’agissant du confinement, je voudrais juste ajouter que certains pays ont commencé à confiner leur population bien plus tôt que nous l’avons fait.
    Depuis deux semaines, le nombre de malades ne cesse d’augmenter en réanimation.
    Merci pour le lien. C’était à prévoir, aujourd’hui c’est la panique à bord.

  127. Denis Monod-Broca

    @ Mary Preud’homme
    J’ai comme vous beaucoup d’estime pour Jacques Ellul et je viens de lire « Le défi de la non-puissance », ouvrage dans lequel Frédéric Rognon rappelle les grandes lignes de sa pensée ainsi que de celle de son ami Bernard Charbonneau.
    Et c’est pour cela que je trouve que les lignes que vous citez de lui ne lui ressemblent pas. D’ailleurs une partie de ces lignes sont attribuées par un autre commentateur, Dorien (31 octobre, 8h45) à Eric Conan. Je continue donc à m’interroger.
    —————————————————–
    @ F68.10
    Est-ce leur garantir la liberté religieuse que d’insulter leur foi ? Pire : que de faire de l’insulte à leur foi une valeur sacrée de la République ?

  128. Mary Preud'homme

    @ Denis Monod-Broca | 01 novembre 2020 à 20:04
    « Je crains que nous n’entrions dans une guerre de religion, une guerre entre ceux qui croient en Dieu (eux) et ceux qui croient en l’absence de Dieu (nous) ».
    Un peu de logique, une guerre de religion est par définition une guerre opposant les partisans de religions différentes, ce qui n’est pas le cas ici.

  129. Denis Monod-Broca

    @ F68.10
    Vous commencez une phrase en disant une chose et la terminez en disant le contraire.
    « ici, on n’impose pas des croyances aux autres, mais on soumet toutes les croyances à la critique ».
    Si nous soumettons toutes les croyances à la critique, c’est bien que nous considérons que notre vision du monde est supérieure à ces croyances et que nous l’imposons aux autres. Vous ne comprenez vraiment pas ça ?

  130. Mary Preud'homme

    @ Denis Monod-Broca | 01 novembre 2020 à 22:49
    Le mieux consisterait par commencer à lire (ou relire) et méditer les oeuvres de Jacques Ellul plutôt que vous en tenir à leur interprétation (forcément inégale, réductrice ou tronquée) faite par un tiers, quand bien même ceux qui se sont employés à esquisser les contours de la pensée de ce personnage inclassable seraient d’une parfaite bonne foi tels Rognon, Charbonneau et autres disciples…

  131. @ GDAT13
    « Une catastrophe économique qui permet de réduire d’un facteur 4 l’écart de PPA en moins de 40 ans et de devenir d’ici peu d’années la première puissance économique mondiale, j’aimerais bien que la France en soit victime. »
    Comme dirait Raffarin, le zélateur de la dictature chinoise: « Notre route est droite, mais la pente est forte. »

  132. @ Denis Monod-Broca
    « Si nous soumettons toutes les croyances à la critique, c’est bien que nous considérons que notre vision du monde est supérieure à ces croyances et que nous l’imposons aux autres. Vous ne comprenez vraiment pas ça ? »
    Je récuse complètement votre interprétation de la notion de « critique ». La critique est la notion fondamentale qui permet l’argumentation et qui permet de discerner le vrai et le faux. Si quelqu’un vient avec une thèse quelconque, religieuse ou pas, il importe de lui faire remarquer tout ce qui débloque dans sa position.
    Il importe de pouvoir dire à un platiste qu’il débloque. Il importe de pouvoir dire à une administration qu’elle débloque. Il importe de pouvoir dire à des médecins qu’ils débloquent. Il importe de pouvoir dire à des religions qu’elles débloquent. Il importe de pouvoir dire à des scientifiques qu’ils débloquent. Absolument.
    Et ce n’est pas parce qu’on émet une critique qu’on parle d’une position d’autorité incontestable. Notre critique est elle-même soumise à la critique en sens inverse. Ce n’est pas un jeu dans lequel il y aurait forcément un gagnant, celui qui critique, et un perdant, celui qui est critiqué. Bien au contraire: ce qu’on voit avec le complotisme, c’est justement le mécanisme de la critique qui débloque et qui est en roue libre; ce qu’on voit dans nombre d’Etats, c’est la grande difficulté qu’il y a en règle générale à ouvrir les rouages de l’Etat à la critique en provenance du reste de la société. Les jeux sont rarement favorables à ceux qui critiquent…
    Je récuse absolument l’idée de ne pas pouvoir critiquer une religion, au motif que cela serait de la violence, ce qui semble être votre propos. Sans la critique, les minorités sont justement soumises à l’arbitraire de gens qui ont leurs angles morts idéologiques. C’est d’ailleurs une des vertus fondamentales de la liberté d’expression que de tenter d’empêcher cela. Et même si on considère les musulmans français comme une minorité, il existe une minorité dans la minorité qui est celle des apostats.
    « Est-ce leur garantir la liberté religieuse que d’insulter leur foi ? Pire : que de faire de l’insulte à leur foi une valeur sacrée de la République ? »
    Garantir la liberté religieuse de catholiques ou de musulmans, c’est justement permettre qu’ils puissent critiquer ceux qui veulent les faire taire. Garantir la liberté de conscience des athées, c’est justement leur permettre d’affirmer que les religions sont de la foutaise et de l’argumenter, ce qui relèverait du blasphème dans nombre de pays. Une religion qui empêche la critique prend de facto le pouvoir, car si je ne peux pas critiquer une autre personne, nous ne sommes plus des égaux en droit. Que je sois inférieur ou supérieur, c’est une autre question, mais ce qui est sûr, c’est que nous ne sommes pas égaux.
    D’autant plus que ce n’est pas rendre service à une personne que de ne pas critiquer ses positions ou ses valeurs, car c’est la priver de l’opportunité de se confronter à des arguments qui pourraient la faire progresser intellectuellement. Ce dernier argument, classique, remonte à John Stuart Mill. On devrait l’apprendre à l’école…
    Le blasphème est la garantie qu’une quelconque religion ne puisse jamais se fermer à la critique. Simplement parce que cela force ladite religion à réagir aux propos qui sous-tendent le blasphème. Et il en va de même pour l’irrévérence à toutes les idéologies et à tous les chefs d’Etat.
    Et à l’heure actuelle, il importe de pouvoir critiquer l’islam, ne serait-ce que sur un plan mondial et même pas strictement franco-français. Les motifs ne manquent pas !
    Tout ce qui est sacré pour certaines personnes doit absolument être critiquable. Autrement, il est possible de manipuler une société ou des individus au nom de concepts « sacrés » pourtant critiquables.

  133. @ Denis Monod-Broca | 01 novembre 2020 à 17:25
    « Oui, Napoléon a mis les juifs au pied du mur, ou il les a mis au pas, mais (….) ça s’est mal terminé… L’émancipation n’a-t-elle pas conduit à l’extermination ? »
    Vous semblez oublier que la tentative d’extermination des juifs, qui était proche de réussir, fut le fait entre 1942 et 1945 des nazis et de leurs séides. Il n’y a aucune filiation historique ou idéologique entre Napoléon, son régime (l’empire) et le nazisme !
    Effectivement le contexte de notre société actuelle est bien différent de celui napoléonien, mais l’esprit de ces décrets impériaux d’alors à l’encontre des Juifs peut fort bien s’appliquer aux musulmans.

  134. Denis Monod-Broca

    @ Mary Preud’homme
    Ne jouons pas sur les mots. Guerre entre des religions ou guerre entre des fois, foi en Dieu contre foi en l’absence de Dieu.

  135. @ Tomas 01 novembre 2020 à 22:22
    « Une autre solution consisterait à fermer les réseaux sociaux »…
    …Ce qui serait une atteinte à la liberté d’expression, mais est aussi techniquement quasi impossible, les hébergeurs pouvant aisément opérer hors du territoire français.
    En revanche, il serait plus facile – sans pour autant être totalement efficace – d’exiger de ceux-ci que les internautes qui les utilisent et qui, trop souvent, y éructent injures, mensonges et menaces, soient tenus de publier leurs messages sous leur véritable identité. Beaucoup seraient calmés…
    Je sais qu’en écrivant cela, je vais rouvrir un débat qui s’envenime de temps à autre sur ce blog, mais il me semble que l’anonymat que permettent les pseudos ne fait pas que libérer la parole. Il libère aussi la haine. Ce dont nous n’avons vraiment pas besoin ces temps-ci…
    ———————————————————————
    @ Mary Preud’homme 01 novembre à 23:01
    « Un peu de logique, une guerre de religion est par définition une guerre opposant les partisans de religions différentes, ce qui n’est pas le cas ici. »
    À moins qu’il faille considérer que la laïcité est une religion… L’attitude et les propos de certains « laïcards » y incitent parfois… Les islamistes – et les musulmans en général – semblent assez proches de ce point de vue, faute de pouvoir admettre qu’Allah a des concurrents et même que l’on puisse penser qu’il n’y a aucun dieu. Le djihad est une guerre de religion dont la stratégie est la conquête de territoires, laquelle entraînera la soumission des peuples les occupant… ou leur extermination.

  136. @ Denis Monod-Broca
    « Si nous soumettons toutes les croyances à la critique, c’est bien que nous considérons que notre vision du monde est supérieure à ces croyances et que nous l’imposons aux autres. Vous ne comprenez vraiment pas ça ? »
    Apparemment vous pratiquez le sophisme grossier : peut-être êtes-vous simplement un sous-cultivé (comme c’est banal dans ce blog) ?
    Mais nous préférons envisager l’hypothèse patholo-passionnelle vous concernant, ayant bien lu et relu vos tapotis qui font bloc.
    Vos outrances obsessionnelles réitérées sont-elles constitutives d’une tactique de provocation délibérée ?
    Pour quelle secte mentale, ayant réussi ou non, roulez-vous ?
    Personnellement j’observe toujours le souci de délicatesse consistant à me déclarer agnostique et non athée, seulement face à un cas limite comme vous (« borderline »), on est plus que désobligé.
    Oui, vous nous dés-obligez : vous dilapidez votre crédit à nous obliger à votre égard. Quel bénéfice vous reste-t-il découlant de nos obligations républicaines à votre égard ? Allez-vous renoncer à vos sophismes absurdes, ahuris ou abjects (selon votre degré de tactique consciente) ?

  137. Chemin de traverse

    Il apparaîtrait que Samuel Paty ait pour son cours utilisé les documents venant des instructions de l’E.N. pour la classe de collège dont il était le professeur…

  138. Chemin de traverse

    @ Denis Monod-Broca
    « Si nous soumettons toutes les croyances à la critique c’est bien que nous considérons que notre vision du monde est supérieure à ces croyances et que nous l’imposons aux autres. »
    Un esprit se voulant aussi subtil que vous, tomber dans ce travers qui nie la liberté de dire, de caricaturer un prophète dont on n’a aucune image à la base – ce qui ne peut pas être une caricature – et insinue qu’étant provoqués, abasourdis par des assassins qui blasphèment leur dieu en le prenant à témoin de leur délire criminel parler de
    « vision du monde supérieure » et pire encore que « nous l’imposions aux autres » en dirait plus long que vous ne semblez le croire sur l’honnêteté intellectuelle fraternelle dont vous essayez de nous persuader de commentaire
    en commentaire.
    Le Président doit se tenir, en effet, éloigné de ces considérations pour n’avoir pas à prendre parti… Il n’avait pas plus à dire qu’il ne comprenait pas que l’on soit choqué par des caricatures à cause de sa présence dans les arcanes de la politique internationale.
    Mais il l’a fait… et je ne pense pas que ce soit pour imposer quoi que ce soit.

  139. @ Tipaza | 01 novembre 2020 à 15:08
    « Quant au Bouddhisme et autre Hindouisme, qui ont leurs livres également, mais qu’on n’appelle pas religions du Livre, ils nous prédisent au mieux le retour à la case départ comme au jeu de l’oie, avec la réincarnation qui nous oblige à refaire le chemin que nous avions fait après avoir oublié l’expérience de l’ancien chemin. »
    Le bouddhisme et sa théorie de la réincarnation est une hypothèse assez séduisante.
    Je trouve désolant que la mort nous conduise dans un néant intemporel alors qu’au cours de notre existence nous avons emmagasiné tant de connaissances précieuses, vécu tant d’émotions qui nous bonifient. Tout ça pour rien ?
    Mais surtout partir Dieu sait où, alors qu’il nous reste encore tant de choses à découvrir sur ce monde qui nous entoure dans toute sa complexité, c’est inconcevable.
    Alors oui, revenir sous la forme d’une nouvelle enveloppe charnelle. Repartir à zéro vers un autre destin, en ayant toutefois conservé l’acquis de nos vies antérieures, cela donnerait un sens à notre existence. Celui du chemin vers l’aboutissement de soi. Ceci même si dans ce monde il faudra encore et toujours affronter la bêtise humaine que l’humanité porte comme une malédiction. La vie a vraiment quelque chose de fascinant et la nature est tellement belle que la mort ne saurait être acceptée comme un départ définitif.
    Mais je préfère arrêter là mes réflexions métaphysiques. Je sens que je m’égare.

  140. @ Tomas
    « Mais d’ici-là bien des choses peuvent arriver, et puis après nous le déluge, on fait ce qu’on peut en ce bas monde. »
    Irresponsable ! Il faut essayer d’anticiper l’avenir, pas d’être dans le « après nous le déluge » ! Pas étonnant que vous ne vous opposiez pas à l’immigration musulmane, la première où certains nous rendent pour le bien d’être ici le mal de l’ingratitude.
    À vos successeurs* d’essayer de rattraper vos imprudences, en somme, à vos enfants, car bien sûr, un irresponsable a des enfants, le gag ne serait pas parfait autrement.
    *Et aux voisins…

  141. @ Denis Monod-Broca
    « La laïcité est quelque chose de difficile à comprendre. Si elle n’est pas une forme évoluée du judéo-christianisme, si elle se veut autosuffisante, sans autre transcendance qu’elle-même, détachée de toute croyance, surplombant les dieux, elle se condamne. »
    En gros, d’accord avec vous.
    La laïcité en tant que séparation du spirituel et du temporel, a en quelque sorte été inventée par le christianisme.
    Mais la laïcité modèle 1905 est en réalité une machine de guerre destinée à combattre l’Église catholique et seulement elle, ce qui au passage montre bien que ses adversaires lui reconnaissent en fait le statut de vraie religion, centrée sur la transcendance.
    Et justement, c’est ce que ne peuvent supporter ses adversaires, qui ne manifesteraient pas une telle haine si elle se contentait de se comporter comme une ONG humanitaire quelconque au ras des pâquerettes.
    Ceci dit, quand un pouvoir temporel qui peut fort bien être légitime se permet de prétendre que ses lois humaines donc imparfaites sont supérieures aux lois divines, il tombe dans l’hubris.
    ————————————————————–
    @ Serge Hirel
    « La religion catholique, elle aussi, a eu ses « fous de Dieu » – les Croisades, l’Inquisition… »
    Il court beaucoup de fantasmes sur les Croisades et sur l’Inquisition.
    Il faut éviter de juger du passé à l’aune de nos préjugés.
    Les Croisades (néologisme) ne consistaient à l’origine qu’en un dispositif de protection des pèlerins se rendant en Terre Sainte.
    Quant à l’Inquisition, il faut savoir que bien des gens qui avaient affaire à la justice à l’époque préféraient être les clients de ses tribunaux plutôt que de ceux du régime séculier.
    Ceci dit, je me plais à imaginer un blog des justices au pluriel de Philippe Bilger qui traiterait, en plus de la justice à la Daumier, de la Charia – de plus en plus d’actualité – et de l’Inquisition même si malheureusement elle semble passée de mode, tout se perd 😉

  142. Il n’y a qu’une ligne rouge, c’est la violence, a rappelé le président français.
    Même les athées les plus forts se soumettent à ce sens de la tolérance et du respect d’autrui, merci à Youssef El A. d’intervenir ici et de témoigner que foi et raison, au risque d’accabler sbriglia, peuvent entretenir une relation apaisée.
    Que si nous savons interpréter les textes, tous les textes, selon ce principe transcendant commun aux religions du Livre et qui est purement anthropologique, nous serons ensemble aptes à ne plus croire en la violence mais en la justice, que si une religion ne sait pas admettre la critique d’un dessin sans céder au scandale qui ne sait se résoudre que par le meurtre, elle nie ce pour quoi elle a été créée, l’expression dans les cultures différentes de ce principe de tolérance et de respect seul à même d’apaiser les relations des prédateurs que nous sommes, placés par la création à l’instant où la créature se regarde, tentée de se placer à la source alors qu’elle n’en est que le fruit, que si elle cède à cette tentation de nier sa secondarité et son inscription dans un héritage qui lui est donné à déchiffrer, simplement elle se coupe de toute réalité, et se fourvoie sur des chemins qui, fatalement alors, la mènent à sa destruction naturelle.
    Nous ne savons pas grand-chose, mais nous savons cela, et croire éclaire la raison, lui ouvre des horizons nouveaux, incommensurables et infinis, la foi constitue un encouragement à chercher toujours, à ne jamais s’arrêter et à ne jamais trouver le repos dans la découverte inépuisable de la vérité et de la réalité.
    Peu importe que cette croyance se réclame des représentations de ce que nous ne connaissons pas ou de leur négation, si nous admettons la chair mortelle qui sait accueillir les développements de l’esprit, nous comprenons que maîtriser ses mouvements tentés par la violence est le juste chemin qui se dévoile pas à pas, le chemin du cœur humain qui sait instinctivement, comme l’enfant aux bras de sa maman se précipite avec confiance, que si elle ne le refuse pas, il pourra alors envisager de vivre et de mourir dans la joie complète d’avoir la chance d’accéder au banquet des noces de la vie, d’user de sa liberté sur la route si droite et si tracée qu’est le respect d’autrui :
    Mon cœur est devenu capable
    D’accueillir toute forme.
    Il est pâturage pour gazelles
    Et abbaye pour moines !
    Il est un temple pour idoles
    Et la Ka’ba pour qui en fait le tour,
    Il est les Tables de la Thora
    Et aussi les feuillets du Coran !
    La religion que je professe
    Est celle de l’Amour.
    Partout où ses montures se tournent
    L’amour est ma religion et ma foi.
    Ibn’Arabi, L’interprète des désirs.

  143. Xavier NEBOUT

    @ Catherine JACOB
    Vous êtes hors sujet.
    Raisonnons à la grecque: si on affichait sur les murs une caricature incitant les enfants à renier leur père du fait de son être, et donc détruisant leur équilibre psychique, et que pour rompre cette infamie, il fallait tuer quelqu’un, cet acte ne serait-il pas légitime ? Cet acte ne serait-il pas même indispensable à l’honneur de celui qui peut tuer ?

  144. Robert Marchenoir

    @ GDAT13 | 01 novembre 2020 à 17:38
    « Peut-il nous expliquer, en peu de mots si possible, comment il concilie le fait que la Chine sera la première puissance économique d’ici moins de dix ans et que d’après lui un régime communiste est synonyme de catastrophe économique ? Si possible sans insulte. »
    Non. Sans insulte, ce n’est pas possible. Vous êtes un abruti. Vous êtes un abruti de mauvaise foi. Vous êtes un communiste, un abruti et un menteur.
    Ce qui va un peu ensemble, il faut le reconnaître.
    Je viens de vous donner cette explication. Vous la passez sous silence. Je vous la redonne donc, avec mes excuses pour les lecteurs normaux de ce blog qui l’ont déjà lue :
    « Allez-y. Expliquez-nous, avec des jolies statistiques du FMI, à quel point vous seriez heureux de travailler dans une économie chinoise, où vous vivriez dans un dortoir attaché à votre usine, et où vous seriez réveillé par les contremaîtres à minuit pour fabriquer de toute urgence le nouvel iPhone d’Apple qui doit sortir dans quelques jours. »
    C’est à ce prix que la merveilleuse économie chinoise obtient les belles statistiques qui vous émoustillent tant.
    Et je ne vous ai même pas parlé des camps de concentration des Ouïgours, où peut-être un million de personnes sont soumises au travail forcé.
    D’où mon analogie avec le Goulag. Goulag n’est pas une insulte. Goulag est le nom d’une administration soviétique. Le Goulag a existé, figurez-vous. Le Goulag existe, comme je viens de vous le montrer, en Chine communiste aujourd’hui.
    Est-ce cela que vous appelez de vos voeux pour la France ? Etes-vous prêt, vous-même, à partager le sort des ces ouvriers enchaînés à leur usine qu’on réveille à minuit pour une journée de travail de douze heures ? Ou vous voyez-vous plutôt en secrétaire régional du parti communiste, qui donne les ordres et fait ses courses chez Louis Vuitton ?
    C’est tout de même curieux, cette propension à nous vanter la Chine communiste à longueur de commentaires. Où voulez-vous en venir, exactement ? Qu’essayez-vous de démontrer ?
    Vous m’accusez d’être un anticommuniste, alors que c’est, sinon un titre de gloire, sinon un honneur, la moindre des choses pour tout honnête homme.
    Mais vous ne nous avez jamais dit, vous, ce qui vous fait tant bicher, dans le communisme. Est-ce l’invention des chambres à gaz par l’URSS ? L’extermination par la faim de 4 millions d’Ukrainiens, qui a permis, en vendant leur blé volé à l’Ouest, d’obtenir ces merveilleuses « statistiques économiques » que vous nous vantez ? La pénurie de savon à Cuba ? La pénurie d’essence au Venezuela ? Les morts de faim, au Venezuela ? L’extermination d’une grande partie de la population, au Cambodge ? Les viols en groupe, par la police, en Chine, devant les prisonniers politiques traînés de force à ce spectacle, suivis de l’exécution de la victime ?
    C’est ça qui vous fait bander, dans le communisme ?

  145. Les musulmans horrifiés par l’attentat de Nice sont beaucoup plus nombreux que ceux qui l’ont été par la décapitation de Samuel Paty.
    À mon avis, la plupart des musulmans ont approuvé la « punition » infligée à ce professeur. Le blasphème est puni de mort en Islam. C’est aussi simple que ça.

  146. Guerre à l’islamisme radical, pensez-vous. Guerre aux petits commerçants et également aux grandes surfaces, par souci d’équité. On marche de plus en plus sur la tête.
    Le plan Castex : saison 1, assassiner le petit commerce – saison 2, flinguer la grande distribution.
    Nous sommes dirigés par des bras cassés, des amateurs, des fous lunatiques qui disent tout et le contraire de tout. Ils sont surtout capables de flinguer le moral déjà bien bas des Français. Ce gouvernement n’est plus ni audible, ni crédible.
    Un gouvernement qui nous pond un nombre incalculable de lubies à la journée.

  147. @ Henri Gibaud (@ Denis Monod-Broca)
    « Allez-vous renoncer à vos sophismes absurdes, ahuris ou abjects (selon votre degré de tactique consciente) ? »
    Il ne s’agit probablement pas d’un sophisme conscient chez Denis Monod-Broca. Pas mal de gens sont convaincus que certaines choses sont au-delà de la raison et ne reconnaissent pas la légitimité de la critique à les traiter. Sans vouloir vous donner de leçons, il me paraît plus productif de traiter cela par la discussion que l’invective. Il y a un temps pour tout.
    ——————————————————————
    @ Chemin de traverse (@ Denis Monod-Broca)
    « Un esprit se voulant aussi subtil que vous, tomber dans ce travers qui nie la liberté de dire, de caricaturer un prophète dont on n’a aucune image à la base – ce qui ne peut pas être une caricature – et insinue qu’étant provoqués, abasourdis par des assassins qui blasphèment leur dieu en le prenant à témoin de leur délire criminel parler de
    « vision du monde supérieure » et pire encore que « nous l’imposions aux autres » en dirait plus long que vous ne semblez le croire sur l’honnêteté intellectuelle fraternelle dont vous essayez de nous persuader de commentaire
    en commentaire. »
    Idem. Je ne pense pas que Denis Monod-Broca insinue cela. Je pense simplement qu’il croit réellement qu’il existe différents régimes de vérité et que la sacralité a un sens. Ce en quoi je le désapprouve. Mais je ne l’accuserais pas de pratiquer ce type d' »insinuations ».
    —————————————————————
    @ jack
    « Certes, chacun a le droit d’évoluer, mais avouez que Rachid Abou Houdeyfa part de loin et qu’il nous faut encore un peu de temps pour être convaincus.
    Certes, il a changé de nom et d’habits.
    Cela étant, il est maintenant simultanément dans le collimateur des extrémistes religieux et de droite. Quelle évolution pour s’en sortir ?  »
    Et rien que pour cela, il mérite d’être protégé. Il a beau être potentiellement un crypto-intégriste, s’il participe indirectement à la critique interne de cette mouvance, il a sa place dans le débat. Pas celle d’un pote des athées, mais une place à protéger dans le débat au sein de cette mouvance. Il convient de ne pas minimiser les jeux intellectuels dans chaque mouvance intellectuelle ou religieuse, y compris celles qui ne nous conviennent pas. Favoriser l’évolution de l’islam passe aussi par là: protéger les voix dissidentes et critiques où qu’elles se trouvent. Ce qui en soi n’est pas spécifique à l’islam. Ce qui ne nous oblige en rien à être « neutre » face aux propos de l’imam de Brest.
    —————————————————————–
    @ Denis Monod-Broca
    « Ne jouons pas sur les mots. Guerre entre des religions ou guerre entre des fois, foi en Dieu contre foi en l’absence de Dieu. »
    Vous ne semblez pas avoir enregistré que la définition de l’athéisme est plutôt celle d’une absence de foi. Il est dommage que vous ne le preniez pas en compte. Et je refuse ce type de guerre, et souhaite garantir la liberté de religion sans qu’elle empiète sur la liberté de conscience d’autrui. Par contre, si cette dernière condition n’est pas respectée, je légitime sur le principe la violence d’Etat contre une religion, ou même tout mouvement idéologique, qui s’assied sur la liberté de conscience d’autrui. Et vous allez devoir ramer pour me faire gober que le blasphème consiste à s’asseoir sur la liberté de conscience d’autrui…

  148. @ Lodi
    Je vous laisse anticiper l’avenir dans vos commentaires-fleuves incompréhensibles où vous nous ressortez pêle-mêle toutes vos lubies sans la moindre trace d’un quelconque fil directeur à votre propos. Ce sera sans moi, quand c’est long et soporifique à ce point je zappe, désolé.
    Au lieu de ratiociner ici, placez-vous dans une perspective géologique de l’histoire de l’humanité, ça permet toujours de relativiser chaque événement historique, et même l’actualité du moment.
    ——————————————————————-
    @ Serge HIREL
    Alors là, qu’on me me dise pas qu’il est impossible de couper techniquement Facebook et Twitter. Ce qu’on a fait pour Démocratie participative, on peut le faire pour n’importe quel site.
    Alors qu’imposer une vraie identité est beaucoup plus dur. Mais qu’on le fasse, j’arrêterai de poster ici, ce sera à peu près la seule conséquence. Ah oui et j’arrêterai les apéros en ligne sur Facebook, le compte que j’y ai créé ne servant qu’à ça, et seulement à ça.
    Le drame de Conflans n’aurait sans doute pas eu lieu avec les réseaux sociaux qui sont un outil de harcèlement redoutable, un véritable tribunal numérique populaire, en fait.

  149. Catherine JACOB

    « Je continue à être persuadé qu’il n’est pas honteux de soutenir que l’état de droit classique a fait son temps. Il a révélé pour le moins ses limites, voire ses impuissances. L’alternative ne serait, pour des juristes et intellectuels un tantinet condescendants qu’entre une faiblesse qui pourrait s’honorer d’avoir un incontestable label démocratique – celle qui a leur prédilection – et une résistance efficiente mais qui serait déshonorée parce qu’on la jugerait sortie du champ républicain. » (PB)
    Pour évoquer ces décisions qui en effet ne sont pas sorties du champ républicain, je pense à cet arrêt (celui de la Cour d’appel de Versailles – N° de RG : 1996-2195 du 18 mars 1998) qui repose sur des motivations dont certaines ont trait à des appréciations susceptibles de nos jours de paraître un tantinet subjectives, telles par ex. celles-ci, je cite :
    « Mais considérant que par des motifs pertinents que la Cour adopte, le tribunal a exactement considéré que tous ces dessins (dessins que revendiquant l’esprit bête et méchant d’Hara Kiri, ce journal fondé par le professeur Choron également cofondateur de Charlie Hebdo), la revue « La Grosse Bertha » a fait paraître en couverture de son numéro 36 du 3 octobre 1991) tournent en dérision la religion catholique, les croyances, les symboles et les rites de la pratique religieuse, mais n’ont nullement pour finalité de susciter un état d’esprit de nature à provoquer la discrimination, la haine ou la violence » et je me demande si donc cet arrêt avait statué différemment, est-ce que cela aurait pu avoir une influence ultérieurement sur la décision de la rédaction de Charlie Hebdo de publier des caricatures du Prophète ?
    De nos jours comment considérerait-on le dessin qui « en dernière page, illustre un « fait divers » d’une femme nue couchée éventrée, un crucifix planté dans le vagin » ? Comme un simple trait d’humour, comme une atteinte outrageante à la dignité de la femme ?
    Car, si avec celui-ci on peut considérer que ce n’est pas la personne même du Pape qui est visée mais le personnage chef de l’Eglise « représenté en couverture du n° 38 sous le titre : « Le Pape chez les travelos » illustré d’un dessin représentant Jean-Paul II sodomisé par un travesti qui s’écrie : « Bienvenue au Brésil » », on peut cependant s’interroger sur ce qu’en pensent les Brésiliens, assignés en l’espèce à la place traditionnellement tenue par les Grecs dans le vocabulaire populaire de l’injure, en particulier dans le cadre des agressions homophobes qu’on connaît régulièrement. Ainsi que dans celui de la prostitution masculine qui semble relativement taboue. Qui plus est, comment aurait-on jugé d’une caricature représentant un chef de cour reconnaissable à des seuls attributs comme par ex. le double galon, exposé en semblable posture ??
    Enfin, « le dessin page 9 de ce numéro qui sous le titre : « Les KGBistes recyclés en prêtres » représente un prêtre plongeant un enfant dans les fonts baptismaux en déclarant : « On a les moyens de te faire parler, sale gosse ! » » dénote d’une certaine méconnaissance des rituels de l’Eglise moquée car le baptême par immersion visé par la caricature et qu’on pense issu d’un rituel du judaïsme, n’est pas pratiqué sur les nouveau-nés sur lesquels on pratique seulement le baptême dit « par effusion » en versant de l’eau sur le front, plairait-il de nos jours aux Associations de Déportés et Internés de la Résistance dont le sacrifice a sauvé le « pays de la liberté d’expression et des droits de l’homme », ce pays dont les rois autrefois furent « sacrés » en étant « oints » tout comme le nouveau-né, nouveau baptisé, est oint…oint 😉 lui aussi de de saint chrême (mélange d’huile d’olive et de parfum) ??
    Et donc, ce que je pense présentement, c’est que ce ne sont pas les bonnes associations qui ont porté en Justice l’affaire de « la Grosse Bertha » dont l’esprit de lourdeur satirique est en effet fort bien représenté par ce canon de 42,6 tonnes (en batterie) et 89 tonnes (transport), de 10 mètres de long (=longueur du canon et de l’affût) et dont, en ce qui la concerne, la cadence de tir est de 10 coups par heure.
    Quel caricaturiste peut se mesurer à ses heures perdues, à une telle cadence ? Hum ? sinon un caricaturiste marseillais ? Mais bon, le prétendre susciterait tout au plus je pense, un léger rire moqueur…

  150. Denis Monod-Broca

    @ Chemin de traverse
    @ Henri Gibaud
    @ F68.10
    Vos volées de bois vert apportent de l’eau à mon moulin.
    Par votre intransigeance, par votre virulence, par votre incompréhension devant mes propos, vous confirmez ce qu’ils disent. Ils s’en prennent à votre croyance, ils atteignent votre foi, vous les ressentez comme des blasphèmes, vous n’avez qu’une idée, me faire taire, ils disent donc juste : nous sommes engagés dans une guerre de religion. Ne vous en rendez-vous donc pas compte ?

  151. « Le drame de Conflans n’aurait sans doute pas eu lieu avec les réseaux sociaux qui sont un outil de harcèlement redoutable, un véritable tribunal numérique populaire, en fait. »
    Rédigé par : Tomas | 02 novembre 2020 à 17:02
    « Avec » ?
    Ou « sans » ?

  152. Mary Preud'homme

    @ Denis Monod-Broca | 02 novembre 2020 à 00:16
    Remarquable démonstration de votre mauvaise foi et de votre rouerie une fois pris la main dans le sac ! Comme faussaire vous auriez fait un malheur !

  153. @ Ninive 02 novembre 2020 à 11:24
    Je vous renvoie à la fiche Wikipédia – rubrique « L’ours » – afin que vous puissiez vérifier votre information à mon sujet.
    Par ailleurs, à mon avis, il est hautement souhaitable que, pour bouger un petit doigt, l’armée et la police en attendent l’ordre émanant du pouvoir politique. Sinon, leur action relève du coup d’Etat… qui, dans une démocratie est encore plus inacceptable que l’inaction des dirigeants élus.
    ——————————————————-
    @ Tomas 02 novembre 2020 à 17:02
    Je ne connais pas le cas du site Démocratie participative que vous citez. Mais la différence évidente est qu’il s’agit d’un compte qui ne dispose pas de son propre hébergement, alors que Facebook et Twitter sont des hébergeurs mondiaux, qui peuvent satisfaire la demande de leurs clients à partir d’un Etat ou d’un autre. Seul un Etat ayant la mainmise sur l’ensemble des moyens techniques de communication peut parvenir à bloquer sur son territoire l’émission et la réception des messages qui leur sont confiés (sauf par satellite…). Le régime politique d’un tel Etat s’appelle une dictature, par exemple la République Populaire de Chine.
    Par ailleurs, pouvez-vous indiquer les raisons pour lesquelles vous ne posteriez plus sur ce blog si l’utilisation d’un pseudo n’était plus permise, d’autant que vous participez au dialogue entre commentateurs sans acrimonie particulière.

  154. @ Serge HIREL
    Démocratie participative est hébergé aux Etats-Unis. Allez voir « Europe écologie les bruns », créé depuis, pour avoir une idée de ce que c’est.
    On peut bloquer facilement un site, c’est une question juridique. Comme l’obligation d’avoir un vrai nom.
    La vraie mesure consisterait à empêcher les mineurs (qui sont d’ailleurs les principaux auteurs des messages de haine sur Internet, et les proies les plus faciles pour les recruteurs extrémistes de tout bord) d’avoir accès aux réseaux sociaux. Mais je vois mal comment faire, à part exiger le numéro de carte bleue.
    Je ne poste pas avec mon identité complète car j’ai un travail et qu’apparaître sous mon vrai nom pourrait avoir des conséquences. Je pense que nous sommes assez nombreux dans ce cas. Quand je serai à la retraite, ce qui n’est pas pour demain, je pourrai poster sous mon vrai nom. Je précise quand même que M. Bilger et son épouse connaissent celui-ci, j’ai estimé de la plus élémentaire des courtoisies de signer de celui-ci les messages privés que je leur ai envoyés. Et je ne me permets jamais d’attaquer ceux qui ont le courage de poster sur leur vrai nom en parlant de leur métier. Avoir un pseudo a des avantages mais devrait conférer aussi certaines responsabilités.
    ————————————————————–
    @ sbriglia
    « Sans », bien sûr. Tout porte à croire que ce jeune Tchétchène, qui n’attendait qu’un prétexte pour commettre son acte ignoble et le « suicide » qui l’accompagnait, a eu connaissance de M. Paty par les réseaux sociaux et la polémique lancée dessus.
    Il aurait peut-être choisi une autre victime au hasard sans Facebook, bien sûr, ce ne sont pas les RS qui créent le terrorisme. Mais il permettent aux mouvements terroristes (et à d’autres, style les complotistes américains de Qanon) de recruter beaucoup plus facilement leurs adeptes, et de leur donner beaucoup plus facilement des instructions. Darmanin l’a dit, ce sont les 14-16 ans qui envoient le plus de messages de haine sur Internet, à cet âge où on se construit, les dérapages sont normaux. Le problème avec les RS, c’est qu’ils ne sont plus cantonnés dans la cour d’école, où le contrôle social existe, ce qui n’est pas le cas sur Internet.

  155. @ Ninive
    « Vous évoquez les Croisades et l’Inquisition en leur donnant un sens qui est à l’inverse de la réalité historique (sauf quelques cas isolés). »
    J’ai eu le tort de faire du second degré et d’évoquer la question mi-sérieusement, car il y aurait de quoi remettre certaines idées reçues à l’endroit et certaines pages de l’histoire des Croisades ont mis en évidence des faits dont nous pouvons être fiers en tant que descendants des Francs* et mi-légèrement, d’où mon « émoticône de synthèse 😉 finale…
    *Même des Arabes des Émirats du Golfe s’en souviennent encore avec respect.
    J’ai entendu un jour le commandant Guillaume (qui a servi de modèle au personnage du Crabe-Tambour) qui a été consultant militaire dans la région, expliquer qu’il avait suivi en compagnie d’Emirati le trafic radio entre un navire de guerre iranien et un navire français, apparemment de classe inférieure, dont le commandant a refusé de se soumettre aux pressions exercées par les Iraniens, ce qui a marqué les Emirati ayant alors évoqué le courage des Francs.
    Mais contrairement à eux, nous avons une mémoire de colibri : nous ne savons plus ce qu’ont été les Croisades, les chevaliers francs et le courage…

  156. Ce matin…
    Ma bourgade cantalienne…
    Le pochard du coin se met à hurler près de l’école Saint J…. « Charlie Hebdo c’est de la merde ! ».
    À l’instant même où les bambins écoutent l’hommage à Samuel Paty.
    Toute l’école s’enferme à la Mairie…
    Rappliquent en 15 minutes de la Préfecture, distante de 40 km (je laisse aux mathématiciens le soin de calculer la vitesse) un convoi impressionnant de gendarmes surarmés, du Préfet et du GIGN local…
    Le pochard est arrêté.
    C’est un « cas social » nouvellement arrivé dans le bourg.
    Les bambins ont été raccompagnés chez eux par des militaires, FAMAS en bandoulière…
    Moralité : les ravages de l’alcoolisme dans les campagnes profondes vont faire parler les commères du coin pendant des mois.
    « Dis papa je pourrais avoir un FAMAS pour Noël ? »

  157. @ Denis Monod-Broca
    « Vos volées de bois vert apportent de l’eau à mon moulin. »
    Ben voyons.
    « Par votre intransigeance, par votre virulence, par votre incompréhension devant mes propos, vous confirmez ce qu’ils disent. »
    Il ne tient qu’à vous de les rendre plus explicites pour qu’on les comprenne. Parce que, personnellement, j’ai essayé d’appliquer envers vous le fameux principe de charité qui consiste essentiellement à bien chercher dans vos propos ce que vous voulez vraiment dire. Apparemment, cela ne vous satisfait pas.
    « Ils s’en prennent à votre croyance, ils atteignent votre foi, vous les ressentez comme des blasphèmes, vous n’avez qu’une idée, me faire taire… »
    Absolument pas. Exposez votre point de vue et vos arguments. Je n’attends que cela.
    Et de quelle « croyance » et de quelle « foi » voulez-vous parler ? Quelle équivalence voulez-vous dresser entre « eux » et nous trois ?
    L’athéisme ? Ce n’est pas une croyance, et même si ça l’était, elle serait du ressort de notre liberté de conscience et d’expression, tout comme pour « eux ». Modulo l’interdiction des décapitations au nom de l’athéisme ou de l’islam et de deux ou trois autres broutilles.
    La « croyance » que le blasphème verrouille un ordre religieux qui ose ou n’ose pas dire son nom ? Effectivement, j’y « crois ». Mais plus que de simplement y croire, je peux donner de multiples références historiques françaises et mondiales à l’appui de cette « croyance », ce qui en fait tout de même une thèse légitimement argumentable sur un plan rationnel.
    J’ai déjà affirmé sur ce blog même que la laïcité et la démocratie ne sont pas incritiquables, et j’ai même, sur ce (seul) point, loué Daech en reconnaissant, sur ce blog, l’effort qu’ils faisaient d’argumenter leur point de vue. Contrairement à d’autres qui ne prennent même pas la peine de défendre la démocratie ou la laïcité et qui la prennent comme un axiome de départ tout en s’en gargarisant.
    Je reconnais donc que mes positions sont critiquables, y compris de la part de théocrates, si tant est qu’ils arrivent à m’opposer des arguments construits et non pas mille fois réfutés. Je suis donc blanc comme neige quant à votre accusation.
    « …ils disent donc juste : nous sommes engagés dans une guerre de religion. Ne vous en rendez-vous donc pas compte ? »
    S’ils la déclarent, alors oui, nous y sommes. L’ont-ils fait ? À vous de me répondre. S’ils ne l’ont pas fait, alors ils ne l’ont pas fait, et on peut encore causer. Sans naïveté, et donc avec une fermeté totale vis-à-vis des décapiteurs, qu’ils soient en France ou en Arabie Saoudite. Parce que, ouais, j’ai un problème avec les décapitations au sabre en Arabie Saoudite. Et à ma connaissance, ni moi, ni Jupiter, ni la France n’ont encore déclaré la guerre à l’Arabie Saoudite. Ne parlons même pas de la Suisse…
    Devrions-nous la déclarer, cette guerre ? Ou devrions-nous déjà simplement affirmer au reste du monde qu’on ne décapite pas chez nous pour blasphème ou je ne sais quoi ? Ou devrions-nous carrément accueillir les décapiteurs à bras ouverts et leur faciliter le travail en leur fournissant les réelles coordonnées des nouveaux locaux de Charlie Hebdo ? Au fait, Salman Rushdie, vous en pensez quoi ? On aurait dû le protéger ? Ou laisser cela se faire traiter comme une affaire interne à l’Oumma ? Je trouve qu’il est difficile de faire l’autruche sur l’intégralité des sujets à traiter.

  158. Remercions Philippe Bilger de nous avoir proposé ce thème de réflexion autour de l’articulation entre l’islamisme et l’islam.
    Ceci dit, certaines remarques, qui en fait reprennent certains conditionnements médiatiques stéréotypés, laissent transparaître parfois de manière effarante une ignorance de la vraie nature de l’islam qui n’a rien de foncièrement pacifique, hormis en certaines circonstances pour des raisons de ruse tactique.
    Comme si l’Europe en général et la France en particulier n’avaient pas été confrontées à ce système politico-religieux depuis plusieurs siècles et comme si les livres d’histoire ou bien les récits de voyageurs ne regorgeaient pas de récits sans ambiguïté sur la question…
    Nous pouvons même trouver curieux que, dans leur façon d’aborder la question de l’islamisme, les gouvernants n’aient manifestement pas réuni des gens pointus en matière de diplomatie orientale, de renseignement, d’islamologie, d’ethnologie, d’éducation, de criminalité, etc., au lieu d’avoir axé leur contre-offensive seulement sur leur « laïcité » obsessionnelle sans avoir compris que la question relève aussi de la géopolitique, du choc des civilisations et de la loi du plus fort…
    Nous pouvons peut-être nous permettre de conseiller aux intéressés de retrouver des manuels destinés à la formation des administrateurs coloniaux et éventuellement de se pencher sur l’œuvre de Lyautey.
    https://www.cairn.info/le-choc-colonial-et-l-islam–9782707146960-page-255.htm

  159. Je viens de prendre connaissance, et non « conne aisance », des suites non préméditées à propos de ce que j’ai, passant par là presque par « hasarditude », assimilé à un exploit sophistique tel que la notion d’outrance en vient à caresser l’euphémisme …
    Laissez-moi épancher mon émotivité ontologique et néanmoins biologique à propos d’une performance vitale humaine d’une Dame mais alors une vraie « battante », jugez plutôt :
    En voilà une qui excepte le vieil adage « ça va pas durer pendant 107 ans » !!! Ses bio-process génético-commandés avaient dû acquérir des ALGORITHMES sur-performants !
    Viola Smith on Drum Talk TV at 102 Years Young !
    https://www.youtube.com/watch?v=TP4SKSaGuxs
    Viola Smith: America’s Original Hep Girl on Tom Tom TV
    https://www.youtube.com/watch?v=jlzCWHw7ZW8
    Et puis pardonnez encore si c’est possible cette suggestion d’aiguillage :
    ENFIN DU NOUVEAU DAB !!!
    https://www.bfmtv.com/replay-emissions/bfmtvsd/william-dab-ce-reconfinement-est-incontestablement-un-echec-01-11_VN-202011010152.html
    …vers t 5min, Dab traduit CLUSTER = AGREGAT !! (six mois qu’on attendait cela, peut-on espérer la traduction de l’anglais CoViD en MalViCo = Maladie Virus Corona ?… ce qui résoudrait au féminin enfin justifié la pitoyable « battle » entre les LE covid et les LA covid … pauvre petit pays néo-colonisable… !)

  160. @ Exilé
    Les croisades, c’est avant tout la surabondance des nobles champenois trop nombreux pour hériter des terres de leurs pères, que l’Eglise catholique en pleine crise d’intégrisme (les Juifs d’Allemagne s’en souviennent, au passage) instrumentalisa au service de sa cause. Et rien d’autre. Il faut être un ignorant comme Zemmour pour prétendre que la croisade eut lieu pour sauver un Empire byzantin qui fit tout pour l’empêcher, et pour qui l’idée même de croisade était absurde.
    À chaque religion son Daech selon les époques, en l’an 1095 c’était notre tour.

  161. Denis Monod-Broca

    @ F68.10
    Je suis partisan de ne pas tuer, de ne pas décapiter bien sûr, mais de ne pas non plus déchiqueter par bombardements comme nous le faisons plus souvent qu’à notre tour.
    Je crois que le choix entre tuer et être tué n’est pas un choix puisque les deux, toujours, vont de pair, l’un entraînant l’autre, que le véritable choix est tuer ou ne pas tuer.
    Je crois que la guerre, la guerre à l’ancienne, avec son côté rituel, son début et sa fin, n’existe plus.
    Je crois que la violence a le champ libre, qu’elle est prête à se déchaîner à tout moment n’importe où, je crois que nous devons tout faire pour qu’elle ne passe par nous.
    Je crois qu’il est légitime de se défendre mais qu’il y a grand danger à se victimiser.
    D’autant plus que, riches et puissants comme nous le sommes, alliés des USA, nation reine du monde, convaincus d’être du côté du Bien, imposant à tout bout de champ nos certitudes au reste du monde, nous sommes nettement plus bourreaux que victimes…

  162. @ Tomas
    Vous ne comprenez pas grand-chose, c’est sûr, à commencer par deux réalités de base :
    1 L’Histoire ne sert pas à relativiser les choses mais à essayer de les comprendre. L’Histoire n’est pas une excuse à l’irresponsabilité qui est la vôtre, comme vous l’avez avoué : « après moi le déluge ».
    2 Comme je ne dis pas l’avenir mais me contente de présenter des avenirs possibles et de justifier ces futurs tout de même assez probables, je les explique, d’où des développements qui prennent forcément le temps de se développer.
    J’essaie aussi d’encourager la réflexion, l’empathie et le sens de la responsabilité des gens, et il y a de quoi faire, et d’abord avec vous, monsieur après moi le déluge !
    C’est à cause de gens comme vous qu’il est encore permis à des musulmans de s’infiltrer chez nous, seuls immigrés dont certains nous rendent le mal pour le bien.
    Il est certes prévisible qu’un déluge de maux en sortira mais que vous importe ?
    Cependant, si rien ne vous importe, on se demande au nom de quoi vous pouvez bien débattre, pour passer le temps, traiter quelqu’un que vous avouez ne pas comprendre de raciste, dire être de droite pour rabaisser les gens de droite ?
    Chez vous, la futilité et la malfaisance se renforcent l’une l’autre, ce n’est pas beau à voir. Vous êtes un exemple de ce qu’il ne faut pas être : j’espère que tout le monde vous a bien lu dire qu’après moi le déluge et s’en souviendra pour le connecter à votre idée de laisser des indésirables s’infiltrer chez nous et en tirera les conséquences… Parce qu’il n’y a pas qu’avec vous : c’est toujours ouvrez les vannes s’en se préoccuper des conséquences. Mais il est rare qu’un irresponsable avoue son irresponsabilité.

  163. Catherine JACOB

    @ Xavier NEBOUT | 02 novembre 2020 à 11:14
    « Vous êtes hors sujet. »
    C’est vite dit. Vous m’avez posé une question apparente incluant une question implicite. Je vous ai répondu. Dites simplement que ma réponse ne vous agrée pas, ce qui n’est pas mon problème.
    « Raisonnons à la grecque: si on affichait sur les murs une caricature incitant les enfants à renier leur père du fait de son être, et donc détruisant leur équilibre psychique, et que pour rompre cette infamie, il fallait tuer quelqu’un, cet acte ne serait-il pas légitime ? Cet acte ne serait-il pas même indispensable à l’honneur de celui qui peut tuer ? »
    Vous évoquez là une forme d’embrigadement visant à remplacer le père par une figure paternelle de substitution comme par ex. dans ce dessin animé réalisé par Disney en 1943 qui dénonce la manière dont depuis l’arrivée au pouvoir d’Hitler on éduque les jeunes Allemands. Son titre éloquent est : Education for death (Éducation à la mort). l’extrait YouTube est précédé d’une petite présentation en anglais.
    Quant à l’honneur qui conduit au crime et qui, en effet, connaît une recrudescence à l’heure actuelle, puisque « entre 15 000 et 20 000 femmes sont tuées chaque année dans le monde, selon les estimations des organisations non gouvernementales comme l’Institut Max Planck, par un cousin, un frère ou un père craignant l’opprobre de la communauté », on peut dire aussi que « selon une analyse des meurtres d’honneur déclarés, commis entre 1989 et 2009 et ayant fait 230 victimes, la majorité (96 %) des meurtriers d’honneur en Europe étaient immigrés et/ou musulmans. Les autres étaient le fait de communautés sikhs, hindoues et chrétiennes ».
    L’ONG Human Rights Watch en donne cette définition : « Les crimes d’honneur sont des actes de violence, le plus souvent des meurtres, commis par les membres masculins d’une famille à l’encontre de ses membres féminins, lorsqu’ils sont perçus comme cause de déshonneur pour la famille tout entière. Une femme peut être la cible d’individus au sein de sa propre famille pour des motifs divers, comprenant : le refus de participer à un mariage arrangé, le refus de faveurs sexuelles, la tentative de divorce — que ce soit dans le cadre de la violence conjugale exercée par son mari ou dans un contexte avéré d’adultère. La simple interprétation selon laquelle son comportement a “déshonoré” sa famille est suffisante pour déclencher une forme de représailles. »
    Pour en revenir plus précisément à votre question, le Figaro du 6 septembre 2013 indique que « selon le psychologue et criminologue Jean-Pierre Bouchard, l’un des meilleurs spécialistes du phénomène estime qu’il y a entre 30 et 40 parricides chaque année en France. » Et si vous prenez connaissance des faits vous verrez que les gens se débrouillent parfois très bien tout seuls sans qu’il soit besoin d’une incitation extérieure, pour nuire à l’équilibre psychique de l’enfant.
    Enfin, d’après Libération du 15 juin 2018, les statistiques de la police et de la gendarmerie auraient recensé 103 mineurs tués en 2015. Il est observé que «Parmi l’ensemble de ces victimes, 42 % étaient âgés de moins d’un an au moment des faits, cela représente 40 mineurs sur les 95 recensés. 41 % avaient entre 1 et 7 ans soit 39 mineurs dont 29 âgés de 1 à 3 ans, tandis que 17 % avaient entre 8 et 14 ans (16 cas)»
    Lodi vous dira que ces parents criminels auraient mieux fait de ne pas avoir d’enfants, mais bon ce serait là généraliser le comportement, imprévisible au sens où si on peut l’expliquer après-coup, il n’obéit pas à des règles sans exception, de quelques-uns, à l’ensemble d’un type de population et on ne va pas revenir sur ce débat dont l’Œdipe freudien représente une forme de théorisation.

  164. Catherine JACOB

    @ Achille | 02 novembre 2020 à 07:34
    « Tout ça pour rien ? »
    Qu’est-ce que vous faites de la transmission des expériences et des savoirs ?
    « Repartir à zéro vers un autre destin, en ayant toutefois conservé l’acquis de nos vies antérieures, cela donnerait un sens à notre existence. Celui du chemin vers l’aboutissement de soi. »
    Sans doute est-ce un tel sentiment qui gouverne l’utopie de la transplantation des cerveaux. Cette utopie qui ne se satisfait pas de la finitude. En ce qui concerne l’existence humaine, la finitude la nomme comme limitée par la mort qui donc limite toute existence courte ou longue, en conséquence, ou pas, de la perte progressive de séquences télomériques.
    Socrate est mortel ! Et pourtant, sachant cela, il refuse de se soustraire à une sentence injuste et boit jusqu’à la lie la ciguë de l’expiation.
    En cela, il donne plus d’importance à l’effet de la renommée qu’à sa propre vie. Si, ainsi que ses disciples l’y incitaient, il s’était soustrait à la sentence du Tribunal de l’Héliée, ce tribunal populaire dont les membres étaient tirés au sort tous les ans et qui, siégeant en bas de l’agora était nommé ainsi en opposition à l’aréopage qui siégeait en haut, sans doute ne parlerait-on plus aujourd’hui de cette retentissante, le mot dit bien ce qu’il veut dire, affaire qui donne également à réfléchir sur la victime émissaire, expiatoire en l’espèce de la défaite d’Athènes, la plus puissante des Cités du monde connu de l’époque, lors de la guerre dite « du Péloponnèse » et qui fut attribuée, à l’époque, à une prétendue perte des valeurs traditionnelles.
    Et donc, on brûla à ce titre, par exemple, une partie des œuvres de Protagoras. Socrate assimilé aux Sophistes (même par Eschine le Socratique) vit s’engager son fameux procès dans une ambiance de chasse aux sorcières.

  165. @ Catherine JACOB | 03 novembre 2020 à 08:58
    « Qu’est-ce que vous faites de la transmission des expériences et des savoirs ? »
    Cette transmission des expériences et des savoirs est fondamentale en effet, pour la survie de l’humanité. Mais les savants, les philosophes et chefs d’Etat qui ont marqué de leur empreinte le destin de l’humanité sont insignifiants par leur nombre en regard des milliards d’humains qui passent dans ce monde temporel sans laisser la moindre trace de leur passage.
    Dans ces conditions, quelle est la finitude qui est offerte pour la grande majorité d’entre nous s’il s’agit d’un simple passage sans lendemain ?
    La grande question demeure : d’où venons-nous, pourquoi sommes-nous là et ensuite qu’allons-nous devenir après avoir quitté ce monde ?
    Si c’est pour retourner au néant, c’est assez désespérant !

  166. Chemin de traverse

    @ Denis Monod-Broca
    Vous avez raison ! Et le tir groupé que vous faites pour me répondre apporte de l’eau à mon moulin.
    Je vous prie, par ailleurs, de considérer que vous ne m’avez pas demandé ce que signifie le blasphème pour moi et d’éviter de l’employer à tort et à travers en inversion accusatoire.
    Et de toute manière allez gentiment vous faire voir puisque je suis athée.
    Peuchère, ON veut le faire taire… et si ton prophète en avait…
    ————————————————————–
    @ Achille
    « Qu’allons-nous devenir après avoir quitté ce monde ? »
    Réponse : « tu es poussière et tu redeviendras poussière »
    sauf certains qui auront le privilège de connaître les soixante-douze vierges qui n’ont qu’un seul souci « ils arrivent quand ? »

  167. @ F68.10 | 02 novembre 2020 à 16:53 (@ Denis Monod-Broca)
    « Vous ne semblez pas avoir enregistré que la définition de l’athéisme est plutôt celle d’une absence de foi. Il est dommage que vous ne le preniez pas en compte. Et je refuse ce type de guerre, et souhaite garantir la liberté de religion sans qu’elle empiète sur la liberté de conscience d’autrui. Par contre, si cette dernière condition n’est pas respectée, je légitime sur le principe la violence d’Etat contre une religion, ou même tout mouvement idéologique, qui s’assied sur la liberté de conscience d’autrui. Et vous allez devoir ramer pour me faire gober que le blasphème consiste à s’asseoir sur la liberté de conscience d’autrui… »
    En quelques mots l’essentiel est dit. L’État, dans notre système républicain français, doit être le garant de toutes les libertés publiques et donc a pour obligation d’empêcher les prétentions des religions à dépasser le cadre légal qui leur est imparti, notamment par la loi de 1905 qui garantit d’abord la liberté de conscience et ensuite la liberté d’exercer son culte sans interférer dans la sphère publique, c’est-à-dire celle de l’administration de notre pays à tous les échelons.
    À défaut, l’État a pour mission de mettre les religions récalcitrantes au pas par l’application stricte de la loi. Encore faut-il qu’à tous les échelons (à commencer par les administrations territoriales – municipalités notamment – sans oublier les administrations de l’État lui-même) personne ne se livre à des accommodements dont à présent on mesure les funestes conséquences.
    Le Palmipède, en sa page 3 du numéro du 28 octobre dernier, expliquait de manière fort claire ce qu’il s’est passé à Mantes-la-Jolie sous administration LR…
    C’est donc bien notre personnel politique, droite et gauche confondues, qui a joué de ces accommodements et qui ne sait plus comment sortir le pays du pétrin dans lequel il l’a lui-même placé !

  168. @ Catherine JACOB
    « Lodi vous dira que ces parents criminels auraient mieux fait de ne pas avoir d’enfants, mais bon ce serait là généraliser le comportement, imprévisible au sens où si on peut l’expliquer après-coup, il n’obéit pas à des règles sans exception »
    Qu’est-ce qui est sans exception ? peu de choses… Mais on peut apprendre du monde, et ce qui est sans exception et ce qui en a.
    Dans les deux cas, il me semble responsable d’agir… ou de s’abstenir, selon ce que l’on sait. Être responsable, en un mot.
    Mais on peut en trouver cent pour jouer à la roulette ou implorer le Ciel ou les Hommes d’échapper aux conséquences de ses actes.
    Je suis extrêmement triste qu’on encourage les gens à l’irresponsabilité, qu’on sabote leurs efforts éventuels de lucidité et de vertu en leur enjoignant ce à quoi il serait improbable qu’ils arrivent.
    Pour une bonne méthode, je dirais qu’il faudrait changer du tout au tout, pour certains, pour avoir des enfants – ou d’ailleurs d’autres réalisations.
    Tout est ouvert mais à quel prix ?
    Celui à quoi presque personne ne veut consentir. Celui que presque personne n’indique et qu’il me semble que nul n’enseigne et qui est peut-être à trouver en soi, en s’aidant de ce qu’on peut grappiller dans le monde.
    Quand entre soi et la société, il y a un grand écart, mais qu’on ne se résout pas à abdiquer son message, il faut en payer le prix, comme Socrate.
    Quand entre les responsabilités auxquelles on aspire et son état, il y a un grand écart, il faut aussi consentir des efforts substantiels.
    Or être parent est une responsabilité.
    – Soit les gens renoncent à ce qu’ils ne feront pas bien
    – Soit les gens progressent, ce qui sera toujours bon pour eux et leurs enfants.
    Éluder me fait penser au crédit qu’on incite les gens à prendre et qu’ils ne pourront pas rembourser.
    Sauf que là, c’est l’enfant qui va payer…
    …Sauf cas improbable où les parents progressent très vite en élevant leur enfant et/ou quelque bonne fée, il en faudrait des escadrons et avec quel résultat ? se portent à leur secours.
    Mais la vie, c’est plutôt : « fais ça et je suis avec toi » et après, « débrouille-toi ». Les gens jacassent souvent un discours pour se mirer en leur miroir, et un autre pour se protéger, que ce soit des autres, de la vérité ou des conséquences de leurs actes…
    Qui ne les engage à rien, pas même à l’effort de penser ! Alors inutile de dire qu’on ne peut pas plus compter sur eux que sur les gens dont la chute est prévisible pour se réformer avant ou en ayant des enfants.
    Discoureurs rats qui quittent le navire, certains peuvent avoir le front de le critiquer, il y a des propres de l’Homme dont on se passerait bien.
    Si on s’avise de conseiller aux gens d’être responsables, par exemple d’enfants, il me semble évident qu’en les incitant à en avoir en minorant leurs difficultés, ou en se désolidarisant d’eux après, on montre un contre-exemple destructeur de tout ce qu’on peut bien prétendre par ailleurs…
    Un peu comme les parents ayant abusé de leurs enfants sans se priver de leur faire quelque morale, sur laquelle il peut en plus y avoir à dire, pour prendre comparer deux abus d’autorité de gens prétendant, d’une manière ou d’une autre, à éduquer leur prochain.
    C’est en tenant compte de l’avalanche de malheurs et d’impostures expliquées plus haut que je maintiens qu’il y a bien des cas où les gens feraient mieux de ne pas avoir d’enfant.

  169. @ Denis Monod-Broca
    Votre dernier propos ressemble plus au supplice relatif au fardeau de l’homme blanc. À de la repentance. Il y a une place pour la repentance tant qu’elle n’obère pas la réflexion et l’action: le fait que l’histoire coloniale ne soit pas beaucoup enseignée, c’est par exemple une des critiques relativement légitimes de certains parlementaires indiens à l’attention des Anglais. Ces sujets sont légitimes mais ce n’est pas parce que nous avons à balayer devant notre porte que 1. d’autres peuples auraient fondamentalement fait mieux que nous si la révolution scientifique, de laquelle procède la colonisation, avait eu lieu là-bas plutôt qu’ici, et 2. il s’agit de se voiler la face en refusant de reconnaître que nombre de peuples ne sont pas moins convaincus que nous d’être du côté du Bien alors qu’ils ne sont franchement pas des modèles intrinsèques de bonté et d’esprit critique.
    Vous avez jeté un coup d’oeil aux violences musulmanes au Bangladesh vis-à-vis d’Hindous au motif, que paraît-il, un Hindou vivant au Bangladesh aurait tenu sur Facebook des propos soutenant Emmanuel Macron ?
    Contexte: l’Inde essaie de mettre en place un code civil uniforme (une laïcité indienne) pour soumettre les religions à la Constitution et à un régime légal civil.
    De quel côté vous placez-vous dans ce contexte indien, si vous tenez à avoir une position engagée vis-à-vis de peuples lointains – et maintenant à distance d’un clic ou deux – envers lesquels nous avons, pour le coup, réellement été des bourreaux ?

  170. @ Achille 10 h 40
    « La grande question demeure : d’où venons-nous, pourquoi sommes-nous là et ensuite qu’allons-nous devenir après avoir quitté ce monde ? »
    Pierre Dac a déjà répondu à cette « grande question » par cette sentence: « Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? » je réponds : « En ce qui me concerne personnellement, je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ».

  171. Denis Monod-Broca

    @ F68.10
    Nous pouvons parler de la colonisation si vous voulez mais c’est un tout autre sujet. Nous sommes, aujourd’hui, je dis bien aujourd’hui, par nos capitaux et par nos canons, les puissants du monde et, forcément, à plus d’un titre, étant ceux qui tiennent le manche, nous sommes aussi les bourreaux du reste du monde. Nous faire passer pour victimes est donc abusif, pour ne pas dire d’un affreux cynisme.
    Nous ne sommes évidemment pas les seuls à user de violence mais je ne vois pas en quoi la violence d’autrui nous dédouane, nous, de la nôtre.
    Avec télé, radio, Internet, nos paroles et nos actions sont connues instantanément à travers le monde. D’où notre pouvoir d’influence sur le monde, à l’appui de nos capitaux et de nos canons, d’où notre responsabilité à l’échelle mondiale. Exemple, ces funestes caricatures : elles sont admises chez nous, elles ne le sont pas ailleurs. Alors cessons de jouer les autruches, regardons en face les conséquences de nos paroles et de nos actes !

  172. Catherine JACOB

    @ Achille | 03 novembre 2020 à 10:40
    « Dans ces conditions, quelle est la finitude qui est offerte pour la grande majorité d’entre nous s’il s’agit d’un simple passage sans lendemain ? »
    Ne sera-t-elle pas dans votre descendance ?
    « Si c’est pour retourner au néant, c’est assez désespérant ! »
    « Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
    Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
    Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
    Que vous nous ravissez ?[…]
    Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
    Que les parfums légers de ton air embaumé,
    Que tout ce qu’on entend, l’on voit et l’on respire,
    Tout dise : « Ils ont aimé ! » » dit le poème d’un auteur dont les pensées ne sont pas sans quelques accents bouddhistes, quelque part.
    Ce néant, c’est pourtant ce que à quoi aspirent les tenants de la transmigration des âmes, en tant que finalité de, par ex. la pratique des bouddhistes est d’atteindre le nirvāṇa ou moksha qui dans l’hindouisme et le jaïnisme, désigne la libération finale de l’âme individuelle ou soi individualisé du cycle des renaissances, cette âme qui caractériserait tous les êtres vivants (jīva) et dont l’opposé est « la chose » ou « l’objet ». Une distinction qui cependant s’efface dans le très célèbre poème de l’auteur précédemment évoqué et dont voici le vers le plus connu remis dans son contexte:
    «[…] Objets inanimés, avez-vous donc une âme
    Qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ?
    J’ai visité ces bords et ce divin asile
    Qu’a choisis pour dormir l’ombre du doux Virgile,
    Ces champs que la Sibylle à ses yeux déroula,
    Et Cume, et l’Élysée : et mon cœur n’est pas là !…
    Mais il est sur la terre une montagne aride
    Qui ne porte en ses flancs ni bois ni flot limpide […]
    Seulement sept tilleuls par le soc oubliés,
    Protégeant un peu d’herbe étendue à leurs pieds,
    Y versent dans l’automne une ombre tiède et rare,
    D’autant plus douce au front sous un ciel plus avare ;
    Arbres dont le sommeil et des songes si beaux
    Dans mon heureuse enfance habitaient les rameaux ![…]
    Voilà le banc rustique où s’asseyait mon père,
    La salle où résonnait sa voix mâle et sévère,[…]
    Voilà la place vide où ma mère à toute heure
    Au plus léger soupir sortait de sa demeure,
    Et, nous faisant porter ou la laine ou le pain,[…]
    Ces bruyères, ces champs, ces vignes, ces prairies,
    Ont tous leurs souvenirs et leurs ombres chéries.[…]
    Déjà l’herbe qui croît sur les dalles antiques
    Efface autour des murs les sentiers domestiques,
    Et le lierre, flottant comme un manteau de deuil,
    Couvre à demi la porte et rampe sur le seuil ;
    Bientôt peut-être… — Écarte, ô mon Dieu, ce présage !
    Bientôt un étranger, inconnu du village,
    Viendra, l’or à la main, s’emparer de ces lieux
    Qu’habite encor pour nous l’ombre de nos aïeux,
    Et d’où nos souvenirs des berceaux et des tombes
    S’enfuiront à sa voix, comme un nid de colombes
    Dont la hache a fauché l’arbre dans les forêts,
    Et qui ne savent plus où se poser après ![…] – passage prémonitoire puisque la propriété de Milly sera vendue une trentaine d’années plus tard par le poète ruiné
    « Et vous, qui survivrez à ma cendre glacée,
    Si vous voulez charmer ma dernière pensée,
    Un jour, élevez-moi… Non, ne m’élevez rien !
    Mais, près des lieux où dort l’humble espoir du chrétien,
    Creusez-moi dans ces champs la couche que j’envie,
    Et ce dernier sillon où germe une autre vie !
    Étendez sur ma tête un lit d’herbes des champs
    Que l’agneau du hameau broute encore au printemps,
    Où l’oiseau dont mes sœurs ont peuplé ces asiles
    Vienne aimer et chanter durant mes nuits tranquilles.[…]
    « Là ma cendre, mêlée à la terre qui m’aime,
    Retrouvera la vie avant mon esprit même,
    Verdira dans les prés, fleurira dans les fleurs,
    Boira des nuits d’été les parfums et les pleurs ; »
    MILLY OU LA TERRE NATALE – Alphonse de Lamartine (1790 ~1869) ; poème publié en 1930 par l’Académicien deux ans avant la mort de Julia, sa fille née l’année de la mort de son fils aîné en 1822, et inclus dans les « Harmonies poétiques et religieuses » commencées en 1826.
    Cette commune est située en Bourgogne-Franche Comté et Lamartine qui y vécut de 1794 à 1801 en a été également le maire.
    «Pensées des morts », l’un des autres poèmes du recueil, a été mis en musique par Georges Brassens sur la face 2 de l’album « Misogynie à part » qui a été disque d’or en 1976 et dont je me demande si par hasard Louis Althusser n’aurait pas écoutée la chanson titre

  173. @ Ninive | 03 novembre 2020 à 13:40
    « Déjà pour flatter votre orgueil inscrivez votre nom et prénom plutôt qu’un minuscule pseudo qui appartient à un homme extraordinaire. »
    Avant de me faire cette suggestion, peut-être pourriez-vous commencer par le faire vous-même.
    Je remarque au demeurant que Ninive est un pseudo qui se rapproche assez bien de celui de « neuneu ».
    François Mitterrand, le père du socialisme moderne, croyait, lui aussi, aux forces de l’esprit. Preuve qu’être socialiste ne se limite pas aux concepts du matérialisme.
    On peut toutefois regretter que tout esprit qu’il soit désormais, il ait bien du mal à inspirer le PS qui aujourd’hui a perdu toute inspiration, laissant ainsi la place aux intellos de droite.
    Quelle tristesse !

  174. Islam et islamisme
    On peut se poser la question de savoir si la nécessité pour Emmanuel Macron de s’expliquer, après avoir essuyé tant d’insultes infamantes d’Erdogan, en étant allé sur la chaîne qatari Al Jazeera, n’était pas une erreur présidentielle.
    En complément du billet, quelques précisions sur un scandale méritent d’être mises à jour pour comprendre comment est vue la France dans les pays du Golfe.
    Nos politiques ont détruit la France. D’où, tous pourris, à l’exception de quelques-uns qui ont du mal à se faire entendre.
    Cela dure depuis plusieurs années. Et grâce aux deux journalistes bien documentés qui racontent que le Qatar a compris comment fonctionnent certains politiques français, pour monnayer certains accords stratégiques. En faisant la manche en contrepartie du donnant-donnant.
    Qui, après ces débordements scandaleux et déshonorants, s’étonnera que la France soit discréditée ?
    La monarchie du Qatar ainsi que ses diplomates n’ont pas mâché leurs mots sur certains de nos politiques qui ne cessaient que quémander avec une gourmandise sans limite, de l’argent, des faveurs et des passe-droits tous azimuts et sans scrupule pour leur compte personnel et familial.
    Les pays du Golfe en ont profité pour financer directement et par leurs propres moyens financiers, les mosquées et leurs imams déviants qu’ils nous ont envoyés, les associations agissant sous leur autorité et enfin certains groupuscules islamiques faisant de la propagande prêchant la haine et les assassinats des Français et de tous ceux qui ne se soumettent pas à leurs diktats islamiques.
    C’est ICI:
    https://www.challenges.fr/monde/comment-le-qatar-a-achete-des-politiques-francais_434048

  175. Catherine JACOB

    @ Lodi | 03 novembre 2020 à 11:53
    Donc vous, vous auriez conseillé aux parents de Monique Andrée Serf abusée dès l’âge de dix ans par un père incestueux, de ni la concevoir, ni l’engendrer, ce qui nous eut privés de Barbara…

  176. @ Denis Monod-Broca
    « Nous pouvons parler de la colonisation si vous voulez mais c’est un tout autre sujet. »
    Il est pourtant indirectement lié, ne serait-ce que par les propos de Mahatir Mohamad, homme politique malaisien de premier ordre, au sujet de la position macronienne:
    « Les musulmans ont un droit à être fâchés et à tuer des millions de français pour les massacres du passé. » — Mahatir Mohamad.
    « Nous sommes, aujourd’hui, je dis bien aujourd’hui, par nos capitaux et par nos canons, les puissants du monde… »
    Non. Il faut arrêter avec cela. Le tiers-monde n’est plus celui de 1920. Il y a des capitaux, des grosses boîtes, dont Tata Steel, qui ont pris une belle revanche depuis la colonisation. Il y a des penseurs, des armées, et des pays qui ont la bombe. Ce logiciel mental est donc en partie périmé.
    « Nous faire passer pour victimes est donc abusif, pour ne pas dire d’un affreux cynisme. »
    Mais je me moque complètement que nous soyons des victimes ou pas ! Cet enjeu n’est pas franco-français !
    « Nous ne sommes évidemment pas les seuls à user de violence mais je ne vois pas en quoi la violence d’autrui nous dédouane, nous, de la nôtre. »
    De laquelle voulez-vous parler ? De l’opposition ferme que la France a face aux velléités impériales de la Turquie, par exemple ? Elle est nécessaire. Quand on met le b*rdel en mer Egée, à Chypre, en Syrie avec les Kurdes, quand on se bat contre sa propre population kurde, quand on cherche des noises à la Russie avec le conflit au Haut-Karabakh, il n’est pas possible à un pays occidental de laisser passer cela, sans même parler du reste ! Si on parle de la Chine, c’est même encore plus frappant !
    « Avec télé, radio, Internet, nos paroles et nos actions sont connues instantanément à travers le monde. D’où notre pouvoir d’influence sur le monde… »
    Non, non, non… Ce n’est pas à sens unique ! À l’heure actuelle, c’est valable pour tous les pays et tous les groupes socio-culturels à travers le monde. L’exception occidentale en la matière ne tient plus vraiment.
    « Exemple, ces funestes caricatures : elles sont admises chez nous, elles ne le sont pas ailleurs. »
    Et ailleurs, on ne tolère pas pour autant que les musulmans profitent de l’hospitalité de temples hindous pour y pratiquer leurs rituels musulmans et les diffuser sur Internet pour témoigner de leurs exploits ! Comme je vous le dis: la grille de lecture occidentalo-centriste est trompeuse.
    « Alors cessons de jouer les autruches, regardons en face les conséquences de nos paroles et de nos actes ! »
    Cessons en effet de jouer l’autruche: il n’est pas acceptable de croire que c’était possible d’éviter ce type de situations à moyen terme. La Chine représente bien Momo à la télé, et personne ne lui dit rien. Elle emprisonne des Ouïghours à la pelle. Des musulmans, donc. Et personne du monde musulman ne lui dit rien. Rien que cet exemple devrait vous convaincre que ce n’est pas en se la jouant doucereux qu’on réglera le problème. Il y a simplement des gens qui se fo*tent bien de notre gu*ule et qui instrumentalisent notre tolérance ainsi que nos faiblesses morales et historiques.
    Et puis tiens, on devrait même encourager les athées à décapiter quiconque proclame l’existence de Dieu ! Riche idée, n’est-ce pas ?

  177. Non, non, Ninive, ne pas confondre tous à tout lire en travers de travers, le paradis et l’enfer, c’est ici et maintenant, et l’éternité en l’instant, nous ne sommes rien que plume au vent et morts, ne resterons qu’aux cœurs bien-aimés où l’amour prit notre forme.
    Et puisqu’au-delà des divorces et des conflits gisent en nos cœurs ces restes d’enfance d’une France meurtrie, voilà avec Catherine et pour vous et pour Achille aussi, et pour tout ceux qui voudraient et sauraient entendre en ces soirs si sombres pour l’Occident emmêlés en ces treillis qui mélangent la discrimination du faux par le vrai avec le vrai de la discrimination, ce qui est faux, et ne savent au djihad, à votre exemple, qu’opposer djihad semblable et réciproque, ce morceau de la musique des mots qui échappent pour cet instant fugace qu’est notre vie à la violence et aux cris, et accèdent au beau, qui n’est jamais que la promesse du bonheur :
    « Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.  »
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Musset_-_On_ne_badine_pas_avec_l%27amour,_1884.djvu/85

  178. @ Aliocha
    « …ne savent au djihad, à votre exemple, qu’opposer djihad semblable et réciproque… »
    Pourriez-vous préciser votre ou vos propos ? Affirmer la liberté de blasphème, c’est du djihad semblable et réciproque ? Je vous comprends bien ? Et si oui, quelle est la sage préconisation qui émane de votre esprit ?

  179. Denis Monod-Broca

    @ F68.10
    Malaisie, Inde, mer Egée, Haut-Karabakh, Syrie, Chine… menaces et violences sont partout, c’est vrai. Si nous étions libres, souverains, si nous savions ce que nous voulons, si nous étions fidèles aux principes que nous avons faits nôtres, nous chercherions des solutions diplomatiques, nous protesterions à l’ONU, nous ferions voter des résolutions rappelant les Etats-membres concernés à la raison. À part deux Rafale envoyés en Grèce, nous détournons les yeux. Manifestement nous préférons agiter sous les yeux du taureau le chiffon rouge de nos caricatures, cet héroïsme de papier épuise nos réserves de courage…

  180. @ F68.10
    Vous n’avez pas compris, et votre lecture de mes propos à Ninive est orientée. Je suis pour le droit au blasphème, et la critique est non seulement permise, mais souhaitable, nos évolutions réciproques en témoignent ici.
    La difficulté est de savoir ne pas répondre à la violence assassine par une violence réciproque, djihad à djihad, ce que souhaitent les islamistes, nous radicaliser, la réponse de Macron à Al Jazeera est en ce sens lumineuse.
    Le pays saura-t-il être à la hauteur de son destin ? La réponse dépendra du soutien des alliés européens d’admettre d’engager la première puissance économique mondiale au service de la liberté, jusqu’au sang innocent des martyrs s’il le faut.
    La traduction en arabe saura toucher les opinions opprimées et la vérité vaincra, qui sait ne pas admirer la force, ni haïr l’ennemi, ni mépriser les malheureux, invitant les populations à l’écriture épique d’un avenir commun dans l’exercice démocratique de la liberté.

  181. Catherine JACOB

    @ Denis Monod-Broca | 03 novembre 2020 à 14:28
    « Avec télé, radio, Internet, nos paroles et nos actions sont connues instantanément à travers le monde. D’où notre pouvoir d’influence sur le monde »
    On voit que vous ne connaissez pas « Baby Shark (Baby requin) » par Pinkfong (핑크퐁) le Coréen:
    « Baby Shark
    Doo doo, doo doo doo doo
    Baby Shark
    Doo doo, doo doo doo doo
    Baby Shark
    Doo doo, doo doo doo doo
    Baby Shark » 7 055 381 941 vues (soit plus de 7 milliards !!) sur YouTube !! C’est ça l’influenceur, celui qui parle un langage compréhensible en tout point du globe et qui du coup passe à la télé, certes dans « Touche pas à mon poste » (C8, Cyril Hanouna).

  182. @ Lodi
    « Cependant, si rien ne vous importe, on se demande au nom de quoi vous pouvez bien débattre, pour passer le temps, traiter quelqu’un que vous avouez ne pas comprendre de raciste, dire être de droite pour rabaisser les gens de droite ? »
    Si, une chose m’importe: influencer dans ma mesure du possible mon environnement, qui sera celui de mes enfants. Je vous traite de raciste parce que vous l’êtes, vu ce que vous dites sur les musulmans. Vous n’êtes pas le seul. Et je n’ai jamais dit être de droite, juste qu’il y avait de bonnes choses dans le libéralisme, nuance.
    Mais contrairement à vous j’essaye de relativiser, ça m’évite d’avoir des opinions trop définitives, ou du moins ça me permet de faire semblant.
    Et je débats peu ici (ça m’arrive, mais rares sont ceux avec qui c’est possible), je me contente d’essayer de donner mon avis.
    C’est clair comme ça ?

  183. @ Tomas (@ Lodi)
    « Je vous traite de raciste parce que vous l’êtes, vu ce que vous dites sur les musulmans. »
    Je ne comprends plus pourquoi les naïfs continuent à se défendre de ne pas être des racistes, maintenant qu’on connaît le sens que vous et vos semblables donnez au mot. L’Islam est une doctrine, un système politique et moral qui gère tous les aspects de la vie et de ses valeurs. Si vous considérez que critiquer l’islam et/ou ses pratiquants c’est « être raciste », alors vous l’êtes tout autant avec vos griefs constants sur le RN et ses fidèles. Raciste !
    Le seul qui ait gardé son bon sens ici, c’est sylvain. Être appelé raciste aujourd’hui devrait être considéré un honneur, car cela veut dire que votre esprit critique demeure vivant, et non pas noyé sous les constants tabous imposés par ceux qui se prennent pour des juges et bourreaux à la fois.

  184. @ Ninive
    « Achille ou vous le faites exprès ou vous êtes le frère jumeau de Lodi et d’Aliocha. À moins que les gars du PS subissent un lavage de cerveau lors de leur adhésion au parti. »
    Je ne vois pas ce que la politique politicienne, la droite et la gauche ne sont que ça pour moi, a à voir avec des questions aussi élevées que le sens, ou le non sens, ne préjugeons de rien…
    …de la vie.
    Il faut vraiment être obsédé par des questions très limitées… Mieux vaudrait ne jamais voter que de tomber dans cet excès.
    Je veux bien admettre qu’Achille et Aliocha pensent au sens de la vie, c’est déjà ça, me direz-vous, mais il y a des différences.
    Je ne crois pas en Dieu, agnostique, et ne déforme pas la pensée de René Girard.
    Et si je pointe le non-sens de la souffrance et de la mort, ce n’est pas que pour me plaindre, c’est pour inciter à ce qu’on cesse de jouer à qui perd gagne en prétendant le contraire, soit un gain, la lucidité, un gain immédiat… En prime, il se peut que la science nous offre un jour l’immortalité et des capacités augmentées.
    Je suis unique de mon avis ici, hélas parce qu’il sera difficile de sortir du piège où nous sommes englués si seule une très mince élite s’emploie à nous en exfiltrer.
    On ne fera jamais assez de progrès en science, ou du moins, ils ne seront jamais acceptés si on refuse le changement, enfin, pour ceux qui le désirent : si certains veulent vivre par procuration dans leurs descendants, l’idée de Dieu, d’Humanité, à mon avis stagnante si on n’augmente pas nos capacités, ou tout autre dérivatif, c’est leur affaire.
    La vanité, je me situe à l’avant-garde de l’avenir, n’est pas un plaisir bien grand ni très élevé : mieux vaudrait que chacun cesse d’accepter d’être une viande bientôt avariée.
    Parce qu’entre savoir qu’on est dans une situation mauvaise et l’accepter, il y a la différence de ne pas dire qu’elle est bonne et de faire tout son possible pour qu’elle change.
    Personne n’est venu apporter le vol aux humains mais à force de rêver, ils ont inventé le plus léger et le plus lourd que l’air. Personne ne nous a offert le vol spatial, mais à force de le rêver, on a commencé à s’étendre au-delà de notre planète.
    Personne ne nous conférera une vie plus longue et une intelligence supérieure, en principe… Mais il n’est pas interdit de supposer que nous les obtiendrons à force d’efforts, reste à savoir si nous allons cheminer vers cette nouvelle frontière.
    Ce ne sera pas grâce aux obsédés traitant tout un chacun de communiste ou de fasciste, évidemment, mais grâce à ceux qui, voyons, n’oublions personne :
    – Se chargeront de la recherche scientifique
    – De la financer
    – De rêver et de penser notre émancipation
    Franchement, je préfère être dans ce cheminement que dans l’excommunication mutuelle, soit la politique, enfin disons la politique au sens habituel. Pour la plupart des gens, la question de l’augmentation de nos capacités viendra des Etats-Unis, où elle n’est pas connotée d’un camp ou d’un autre, encore heureux vu son importance décisive.
    J’y ai pensé indépendamment, mais suis bien aise d’avoir découvert que j’avais des frères, parce que pour moi, ce n’est pas d’être de droite ou de gauche ou toute autre appartenance anecdotique qui compte avant tout, mais cette aspiration… Ils ont dynamisme et foi en eux-mêmes, je n’ai que la volonté, il leur manque mon pessimisme sur la nature humaine et sur l’intelligence artificielle, en somme, ils sont à la pointe du Nouveau monde et moi…
    …moi, je ne lâche rien dans l’Ancien. Il faut de tout pour faire ou plutôt refaire le monde.
    Le réparer.
    Bon, on ne va pas sombrer dans le mysticisme sur la question mais s’amuser !
    Et ne pas vous faire dire que la droite, la gauche, et les autres règles que des résignés se laissent peut-être imposer, je n’en ai rien à cirer, comme le Docteur :
    https://www.youtube.com/watch?v=VbcXdW-5NPQ
    Il est de droite, de gauche et autre passionnante question, le Docteur ? Il se contente d’être :
    https://www.youtube.com/watch?v=QGaitySKe0U
    ——————————————————————
    @ Tomas
    Ce n’est pas être raciste que de critiquer une religion, c’est par contre être lucide de dire que les musulmans sont, généralement, des arriérés, parce que oui combien de démocraties musulmanes ?
    Et les immigrés musulmans sont les premiers dont certains s’avèrent ingrats envers leur pays d’accueil.
    Cela n’aurait pas été plus raciste de dire que les Allemands ou les Russes des périodes totalitaires étaient des arriérés et d’en tirer les conséquences.
    Mais les Français préfèrent souvent proférer « après moi le déluge » et papoter sur le présent en se laissant grignoter par des ennemis.
    Être anti-américain et diaboliser les gens comme moi qui alertent avant qu’il ne soit trop tard.
    Bref, des irresponsables.
    C’est clair ?

  185. @ Denis-Monod Broca
    « …si nous étions fidèles aux principes que nous avons faits nôtres, nous chercherions des solutions diplomatiques, nous protesterions à l’ONU, nous ferions voter des résolutions rappelant les Etats-membres concernés à la raison. A part deux Rafale envoyés en Grèce, nous détournons les yeux. »
    Non. Absolument pas. Nous faisons généralement tout pour passer par les Nations unies. Mais les Nations unies ne peuvent pas tout. Demandez à Taïwan… Et à l’heure actuelle, les dirigeants turcs, pakistanais et malaisiens mettent volontairement de l’huile sur le feu. C’est d’ailleurs triste de voir des musulmans qui se croient modérés rejeter de manière catégorique les décapitations [15:27] pour terminer leur condamnations en hurlant qu’on n’insulte pas l’islam [34:12]. Il y a un problème de crédibilité.
    « Manifestement nous préférons agiter sous les yeux du taureau le chiffon rouge de nos caricatures, cet héroïsme de papier épuise nos réserves de courage… »
    Et avez-vous remarqué que le Soudan est récemment devenu plus ou moins un Etat séculaire en enlevant la religion musulmane comme fondement de l’Etat ? Les médias occidentaux ont-ils souvent parlé du caractère, non pas de guerre de religion, mais de guerre de laïcisation de ce qui se passait au Soudan et au Darfour ? Rarement, à mon goût. Peut-être parce que ce sont des blacks et que de ce fait, nos grilles de lectures occidentales ne doivent pas être plaquées sur cette situation ? Une forme moderne d’orientalisme, de mon point de vue, qui signe un caractère… « raciste »… dans les médias que je trouve bien plus choquant que la fiction de Valeurs Actuelles au sujet de Madame Obono.
    Le blasphème n’est pas, je le rappelle encore, juste une coquetterie. C’est une des conditions qui nous permettent de parler librement en Occident de ce qui se passe ailleurs. Et de pouvoir s’exprimer sur le Soudan sans déférence aucune. Ce que par orientalisme nous échouons par ailleurs à faire ! Mais qui signe une liberté d’expression qui fait le beurre, et ce à juste titre, de titres comme le Gri-Gri International.
    Ce n’est pas un héroïsme de papier. C’est nécessaire. Ne serait-ce que pour soutenir quelqu’un comme Mubarak Bala, qui a souhaité quitter l’islam au Nigeria. Ce qui a envoyé en « psychiatrie » au Nigeria ce Monsieur, qui a depuis tenté de briser la loi du silence à laquelle sont soumis les apostats, qui a été arrêté, puis qui a disparu. Je veux que n’importe quel musulman en France – et même en Arabie Saoudite ! – puisse renoncer à sa foi et dire pis que pendre de Momo. La défense de la liberté de conscience passe par celle de la liberté d’expression, blasphème inclus, et peut avoir un prix sanglant. On le sait. Depuis longtemps.
    Selon une bonne partie du monde musulman, les propos du paragraphe précédent font de moi un « ennemi de l’islam » dans leur propre terminologie. Cela me paraît pourtant être la moindre des choses que de soutenir la liberté de conscience de n’importe qui n’importe où sur le globe, ce qui inclut l’Arabie Saoudite et passe donc par la défense du droit au blasphème en Arabie Saoudite. Cela s’appelle justement la défense des minorités, principe si souvent invoqué à tort et à travers par ceux réclamant l’interdiction du blasphème, en particulier les shirkophobes et kaffirophobes.
    ———————————————————-
    @ Aliocha
    « Vous n’avez pas compris, et votre lecture de mes propos à Ninive est orientée. »
    Non. Il s’agissait d’une demande de clarification.
    « La difficulté est de savoir ne pas répondre à la violence assassine par une violence réciproque, djihad à djihad… »
    Il va bien falloir adopter des actions fermes, et même violentes. Celui qui a décapité Paty s’est quand même fait buter avec des coups de feu bien réels. Cela étant, c’est peut-être un peu trop païen à votre goût, mais je suggère à chacun de bien garder en mémoire le speech de J.C. devant le Sénat romain à la suite de la conjuration de Catilina, diffusé sur la Roman Broadcasting Corporation: l’histoire sur le long terme est le réel juge de nos actions, comme de celles des islamistes.
    ——————————————————-
    @ Tomas (@ Lodi)
    « Je vous traite de raciste parce que vous l’êtes, vu ce que vous dites sur les musulmans. »
    Lodi dit plusieurs choses sur les musulmans. Mais si votre propos porte sur l’immigration, il n’est pas en soi raciste que de vouloir légiférer sur l’immigration. Ce n’est pas chose aisée, et pas toujours très humain, mais ce n’est pas raciste en soi.

  186. @ Catherine JACOB 03 novembre 2020 à 15:47
    Vous me sortez un exemple de résilience exceptionnelle ?
    Eh bien, je vous rends la politesse : auriez-vous conseillé aux parents d’Hitler d’avoir des enfants ?
    https://ledailypsy.wordpress.com/2017/10/18/lenfance-dhitler-origines-de-la-haine/
    Bref, j’admets que ma prudence nous aurait privés de certains créateurs, si elle était suivie, mais elle aurait surtout épargné de grands maux au monde.
    Il serait beau d’être celui à qui les gens doivent, au pire, leur salut, au mieux, celui du monde, sans que personne ne ressente d’autre chose pour vous que le ressentiment d’avoir dû ravaler son caprice.
    Ce serait l’action la plus décisive et la plus désintéressée qu’on puisse concevoir… D’un autre côté, mieux vaut pour la morale des autres qu’ils soient reconnaissants et ce sentiment peut aider à avoir de l’influence pour assister d’autres personnes… Être parfait moralement ou penser au salut du monde sans se laisser distraire par une quête de perfection morale ?
    Indécidable.
    À propos de perfection, je parle là de contraception, la question de l’avortement est bien plus complexe et déplace le débat sur les questions de qu’est-ce que la vie, l’être humain, la liberté de la femme et autres menus problèmes.
    Bref, pour revenir à plus stimulant, la question des conseils est quelque chose de très délicat. À mon avis, on ne conseille pas pour autre chose que le bien des parents, enfants et du monde, les trois étant impactés négativement quand on lance un enfant comme un dé sur un tapis vert, et advienne que pourra et comme dirait l’autre « après moi le déluge ».
    Mais si on est dévoré de curiosité, si on veut voir ce qui va bien pouvoir arriver et qu’on est optimiste à voir quelques gouttes d’écume au-dessus de la fange, on a un autre point de vue, forcément. Cependant, pour moi, les êtres humains ne doivent pas être traités en quelque objet tenant du rat de laboratoire et du personnage de roman.
    Enfin bon, on peut aussi penser autrement : encourager un grand nombre de gens à faire des enfants malgré leurs limites, et les observer pour collectionner, comment dire ?
    des destins.

  187. « Mais contrairement à vous j’essaye de relativiser, ça m’évite d’avoir des opinions trop définitives »
    Rédigé par : Tomas | 03 novembre 2020 à 22:48
    Collector pour ma journée.
    Tomas vous n’avez jamais songé à de petits rôles dans Feydeau ?

  188. @ sbriglia
    Comme les caricatures de Charlie, ce que vous dites est publiable, mais pas toujours drôle, hélas il semble que ce soit l’effet que vous recherchez.
    Renouvelez-vous.

  189. Catherine JACOB

    @ Lodi | 04 novembre 2020 à 00:21
    Mozart lui aussi a vécu sous la tyrannie paternelle au point que des chercheurs en sciences humaines se sont même demandé si les pères tortionnaires favorisaient le talent – Le Passé composé, no 5 (mars 2003)
    On le décrit comme un homme de petite taille (1,52 m) dont la croissance aurait probablement été freinée lors de tournées exténuantes qui le privaient de sommeil et donc de l’hormone de croissance qui serait sécrétée précisément pendant le sommeil, pâle et maigre, la chevelure blonde, le visage grêlé par la petite vérole, les yeux bleus, le regard doux, myope, gaucher et affublé d’une malformation congénitale au pavillon de l’oreille qu’il a cependant absolue. Sa mère qui l’a mis au monde à près de 40 ans après avoir perdu cinq autres enfants, ne fut jamais reconnue pour ses propres dons musicaux.
    Et donc, lui n’a pas mis l’Europe à feu et à sang et n’a ni cherché à être, ni véritablement été adulé de son vivant comme les pop stars contemporaines, inhumé qu’il a été dans une fosse commune pouvant, selon le Dictionnaire Mozart, contenir seize corps avec des couches de terre par rangées de quatre au tarif le moins cher, 8 florins et 36 kreutzers, comme par ailleurs la majorité des classes moyennes.
    Qui plus est, comme il avait été mis un terme par la raison d’Etat au premier véritable amour du jeune Louis XIV, Marie Mancini, Léopold Mozart mit un terme la romance de son fils avec la soeur aînée de Constance, Aloysia Weber à Mannheim, en l’obligeant à poursuivre sa tournée.
    Tout ne s’explique pas par la seule éducation, ni la seule histoire familiale.
    Vos idées sont très dangereuses.

  190. Mary Preud'homme

    @ Catherine JACOB 4 nov 14:00
    Sans oublier sa soeur, Maria Anna Walburga Ignatia, musicienne et compositrice d’immense talent, dont Wolfgang Amadeus était très proche et qui en raison de sa condition de femme resta toujours dans l’ombre et dont les oeuvres ont disparu.

  191. @ Catherine JACOB
    « Tout ne s’explique pas par la seule éducation, ni la seule histoire familiale. »
    Je ne crois pas qu’une seule chose au monde ait une seule cause… Vous si ? Mais il faut agir sur les causes qu’on connaît. Vous non ?
    « Mozart lui aussi a vécu sous la tyrannie paternelle au point que des chercheurs en sciences humaines se sont même demandé si les pères tortionnaires favorisaient le talent »
    Alors quoi ? Il est bon que des gens qui seront de mauvais père se reproduisent ? Voire de conseiller de casser ses enfants : certains seront des créateurs, qui sait ?
    Et c’est moi qui ai des idées dangereuses ?
    Outre que, quand même, des gens qui ont des raisons d’avoir du ressentiment peuvent casser le monde.
    Donc peu importe la souffrance des enfants, peu importe aussi que cela puisse contribuer à mettre le monde à feu et à sang, du moment que parfois un Mozart surgisse…
    Si donc quelqu’un vous demande conseil, type homme tyrannique, dites-lui bien d’avoir des enfants, car on pourrait découvrir quelque nouveau Mozart.
    Si ça marche, pensez à le revendiquer, si comme on peut le penser, non, et qu’au contraire, il n’en sorte que du sordide, en principe, personne ne viendra vous le reprocher.
    Quel confort !
    Quand je dis que les conseilleurs ne sont pas les payeurs…
    Merveilleuse impunité que la vôtre… Même si l’enfant était informé. Car nul autre qu’un créateur ne pourrait dénoncer votre rôle, si l’enfant était informé, et le ferait-il qu’il vous donnerait raison.
    Les « gens qui ne sont rien » eux, vivront dans l’éternel néant de leur vie, assassinés au départ, néant en sursis de néant.

  192. @ Valéry
    Voici les définitions du racisme par le Petit Larousse:
    « idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; comportement inspiré par cette idéologie »
    « une attitude d’hostilité répétée voire systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes »
    Si les électeurs du FN sont une « catégorie déterminée de personne » (je dirais que non, ou alors à l’instant T de l’élection »), je pourrais être raciste, mais je ne suis pas systématiquement hostile à leur égard.
    Mais c’est tout à l’honneur des gens racistes de l’admettre, en effet.
    ————————————————————–
    @ sbriglia
    Feydeau, c’est comme Tillinac, plutôt votre rayon que le mien.
    ————————————————————-
    @ Lodi
    Arrêtez de faire le vexé. Ce n’est pas bien grave de se faire traiter de raciste quand on l’est. Rien n’étant simple, c’est un Algérien qui a tenté d’arrêter le Pakistanais qui avait fait son mauvais coup devant Charlie Hebdo et ce sont deux Turcs qui ont tenté d’arrêter au péril de leur vie un des terroristes de Vienne…
    Il ne faut pas, à mon avis, stigmatiser des millions de personnes à cause de quelques dizaines de fous.
    ———————————————————–
    @ F68.10
    Oui bien sûr il faut réguler l’immigration, mais là ce n’est pas le sujet.
    Vous pouvez bien sûr intervenir quand vous voulez, mais quand vous vous faites l’exégète des propos des autres sans avoir l’historique complet, c’est un peu pénible.
    Si vous avez l’historique complet, jetez votre ordinateur, franchement…

  193. @ Catherine JACOB
    @ Mary Preud’homme
    D’après ce que vous avez écrit de votre vie, il semble que vous ayez eu une famille d’élite et une vie aussi heureuse qu’enrichissante.
    Pour mémoire, c’est un privilège et à l’inverse de vous, des gens sont voués au malheur… Evidemment, le malheur peut surgir partout, mais ne vaut-il pas mieux l’éviter quand c’est possible ?
    Comment peut-on conseiller à des gens qui doivent, en principe, les rendre malheureux, d’avoir des enfants ?
    Bien sûr, les gens sont libres, et c’est bien, justement, ce qui les rend responsables. Mais les malheureux sont vulnérables, sans doute dans l’illusion qu’on les aidera efficacement, influençables.
    Alors les conseiller, non dans leur intérêt ou dans celui de leurs enfants mais pour la société, soit qu’on estime qu’il faut une plus grande démographie, soit une plus grande créativité, me semble de l’abus de confiance.
    On critique à juste titre les malheureux désirant nuire aux heureux voire passant à l’acte.
    Mais que penser des heureux qui par leurs conseils augmentent le malheur des malheureux ?
    Avoir tout reçu et arracher le peu de répit qu’ils ont à des gens en les confrontant à la charge insurmontable d’être parent, vivre dans la lumière et condamner des enfants à vivre dans l’ombre, dans la détresse et dans l’humiliation, je ne trouve même pas de mots pour décrire l’abîme qui s’ouvre devant moi quand je lis de telles interventions.
    Est-ce la vie que vous auriez voulue ou que vous désireriez pour vos enfants ? Si oui, dites-le, expérience de pensée, en acceptant d’être un enfant battu voire violé de famille pauvre et pleine de ressentiment ou de soumission et d’inculture, dans une autre vie, si la réincarnation existe…
    Oui, parce que pousser les gens dans une fosse où on ne voudrait pas entrer, c’est jouer de leur vie et non envisager sérieusement leur sort. Vous ne prenez qu’un petit risque, la transmigration n’existe probablement pas et ne fonctionne alors sans doute pas comme des vœux dans les contes de fées, mais cette hypothèse vaudrait mieux que de parler tout à fait en l’air.
    Imaginez bien que le karma vous prenne au mot !
    Vous serez probablement une pure victime, mais qui sait, un nouveau Mozart…
    …Alors ?

  194. @ Tomas
    « Arrêtez de faire le vexé. Ce n’est pas bien grave de se faire traiter de raciste quand on l’est. « .
    Et
    « Il ne faut pas, à mon avis, stigmatiser des millions de personnes à cause de quelques dizaines de fous. »
    C’est votre définition du racisme ? N’importe quoi : une religion n’est pas une race.
    Et les choses ne sont pas si simples, entre le musulman au niveau de n’importe qui d’autre et le poseur de bombe, il n’y a pas de solution de continuité mais tout un continuum de périls pour nous.
    Qu’on nous rende le mal pour le bien, qu’on nous menace à tous les niveaux est une situation inédite autant que grave… Il faut donc interdire l’immigration musulmane.
    Profitez-en pour me traiter de raciste si vous voulez, mais je le récuse. Vous, par contre, en vous opposant à une mesure nécessaire, êtes un irresponsable, comme d’ailleurs vous l’avez avoué, « après moi le déluge ».
    Je préfère qu’on me traite de raciste aujourd’hui et avoir une petite chance que mon pays ne tombe pas en servitude demain. Vexé ou non, je pense que la liberté de mon pays, comme d’ailleurs tout ce que je défends, compte plus que ma vanité.
    Bien sûr, je ne suis pas un être sans faille, et comme les gens n’ont rien de sérieux à m’opposer, ils peuvent toujours chercher où frapper, mais je ne suis pas comme eux : j’accepte qu’il faille beaucoup sacrifier sur l’autel de la victoire.

  195. Mary Preud'homme

    @ Lodi | 04 novembre 2020 à 21:28
    Il me semble vous l’avoir déjà écrit. Arrêtez de fantasmer avec des sentences et des commentaires lourdingues et faux sur ma vie et ma personnalité dont vous ne connaissez absolument rien.
    C’est vraiment pénible pour mon entourage plus encore que pour moi.

  196. @ F68.10
    Merci de défendre le droit d’un pays à choisir son immigration.
    Je n’accepte pas qu’on me dise raciste car critiquant les musulmans : le racisme est, en principe, la croyance en une division de groupes humains selon la biologie.
    Je suis raciste parce que je dis que les musulmans sont arriérés ? Je ne parle pas biologie et ils le sont vraiment, comment peut-on le nier ?
    Premiers immigrés dont certains rendent le bien pour le mal. Pas tous, et alors ?
    Avec d’autres immigrés, on n’a aucun ingrat, et on peut fort bien arrêter l’immigration et se tourner vers la robotique à fond, comme au Japon.
    Un autre monde est possible ! Un où on n’est pas sommé de choisir entre les gens nous disant de nous adapter aux arriérés, par exemple en s’interdisant la caricature, ou d’éduquer les arriérés, comme si on pouvait obliger des gens amoureux de leur incapacité et de leur ressentiment à y renoncer.
    Et ce monde, c’est un monde où on n’accepte pas ne fût-ce qu’un indésirable de plus.
    Critiquer les musulmans, ce n’est pas du racisme, juste le constat de l’arriération.
    Disons, de l’arriération au carré… Car toute religion est facteur d’arriération.
    Dans le polythéisme, il peut y avoir sacrifice humain, dans le monothéisme, Inquisition et guerre de religion, tu parles d’un progrès humain !
    Je l’ai expliqué et bon sang, un jour, quelque nouveau Tomas va me dire raciste vu tout ce que je déverse sur les monothéistes.
    Les croyants ! Incapables de regarder ce qu’ils sont en face, ils vous reprochent de le dire en vous traitant de raciste ou autre diabolisation… Quand je pense que ces gens-là osent faire la morale et quelle morale encore, chez les musulmans, couvrir les femmes, chez les chrétiens, défiler contre le mariage pour tous… Alors qu’ils protègent, en plus du reste de leurs nuisances, à fond les abuseurs d’enfant.
    Les enfants, ce n’est vraiment pas grand-chose, pour tant de gens : ainsi, il faut en condamner tant et plus au malheur parce qu’on aura peut-être un Mozart dans le lot. Il faut conseiller à des gens qu’on sait incapables d’avoir des enfants parce qu’on verra bien, dans le tas, il n’y aura pas que du rebut mais aussi quelques élus, c’est la loi des grands nombres.
    Ce côté du mal peut sortir un bien m’insupporte : il en vient à éluder un mal ? rend passif et à encourager sa perpétuation.
    Mais je ne crois pas mes opposants bien sincères : je ne parierais pas qu’ils se laisseraient malmener par moi au motif qu’on ne sait jamais si d’un mal va sortir un bien… Tant que ce sont les autres qui paient, la note n’est jamais salée, mais quand on la leur tend, ils trouvent toujours quelque raison de se défausser.
    Enfin admettons, il peut y avoir des gens assumant leurs principes, dans le lot : ce n’est pas d’accepter son malheur qui rend louable de pousser les gens au malheur.
    On répète de penser aux générations futures, de leur laisser un monde vivable, mais je dis aussi que toutes les situations ne sont pas vivables et qu’il est mal de pousser des égarés à faire des enfants dont tout annonce qu’ils ne sauront pas les assumer.
    Avoir des enfants par procuration, s’imaginer semer des Mozart à foison, et in fine, condamner au malheur…
    …Que dire ? On condamne des enfants bien réels à cause de ce qu’ils peuvent bien symboliser pour soi.

  197. @ Mary Preud’homme
    Je ne « fantasme » pas sur vous, ne vous flattez pas trop… Je n’ai pas dit que je pensais votre famille ou vous-même exceptionnelle mais seulement que vous la présentiez ainsi… D’autre part, vous ne semblez pas être une pauvre victime.
    C’est vous qui avez parlé de votre vie, en disant avoir réalisé bien des choses et en vous vantant de votre famille si je ne me rappelle pas des détails. Je m’en rappelle parce qu’il y a eu des disputes assez cocasses sur certains épisodes, comme si cela pouvait prouver ou infirmer que telle ou telle idée soit valide ou non.
    Bref, j’adore les gens qui disent quelque chose et se rétractent… Et c’est vous qui conseilleriez aux autres d’avoir des enfants ? Comment, en leur disant que vous allez les aider ? Et après quoi, rétractation car comment croire que les gens qui reculent simplement en ce qu’ils disent sur eux-mêmes ne reviendront pas sur leurs engagements quand il exigera un peu plus que d’assumer ses affirmations sur le net ?
    Raisonnement à plus forte raison : si on varie selon ses intérêts quand il ne s’agit que de parole, on le fera quand il s’agira de fournir de son argent, de son temps, en un mot, de sa vie.
    Ce que j’observe avec bien des gens, ne vous en déplaise, c’est que le bonheur accable le malheur.
    Oui, on dit que des malheureux sont envieux, veulent nuire aux heureux, et cela arrive…
    Mais il y a aussi des heureux accablant les malheureux… Eux sont aimés, riches, équilibrés, et autre ou du moins une bonne partie, et le reste des gens, eux, vivent ou plutôt survivent, tant bien que mal.
    Mais ça ne suffit pas !
    Il faut que leur malheur s’accroisse : qu’ils aient à assumer des enfants quand tout conspire à en faire un défi insurmontable, par exemple. Et qui pire est, l’enfant sera, en principe, lui aussi, malheureux, une malédiction héréditaire. Donc le malheureux sera plus malheureux, et il y aura davantage de malheureux, dans ce monde.
    C’est tout bénéfice : si quelque bien survient du mal, on dira que c’est grâce à soi… Si le mal prévaut, on pourra dire, d’une façon plus ou moins décente et subtile, qu’on vaut mieux que ces gens-là. C’est un coup je gagne, un coup tu perds, en somme.
    Par contre, qu’il ait raison ou qu’il ait tort, le malheureux se voit toujours réduit à une position d’échec et mat.

  198. @ Tomas (@ Lodi)
    « Oui bien sûr il faut réguler l’immigration, mais là ce n’est pas le sujet. »
    J’ai cru. Je crois que c’était une des raisons de l’accusation de racisme d’Elusen à l’encontre de Lodi, il fut un temps.
    « Vous pouvez bien sûr intervenir quand vous voulez, mais quand vous vous faites l’exégète des propos des autres sans avoir l’historique complet, c’est un peu pénible. »
    Ah ! Je vous comprends. Il me semble avoir pourtant utiliser un « si » au bon endroit pour bien ne pas prétendre avoir tout saisi. Alors je vais effectivement prendre appui sur ses propos:
    « Ce n’est pas être raciste que de critiquer une religion, c’est par contre être lucide de dire que les musulmans sont, généralement, des arriérés, parce que oui combien de démocraties musulmanes ? » — Lodi.
    Effectivement, ce n’est pas être raciste que de critiquer une religion, sauf pour une portion conséquente de la gauche à partir de Mélenchon, où ces distinctions ont l’air un peu floues. Mais c’est concomitant d’une relation trouble de la gauche de la gauche avec le concept de liberté d’expression et celui d’esprit critique. Donc, forcément, quand c’est un peu flou, il devient facile de ne pas reconnaître qu’une religion relève des idées, des croyances et des idéologies, et ainsi de la soustraire à l’exercice de l’esprit critique et de la liberté d’expression. On a la même manip’ à droite, pour d’autres motifs. Le résultat ? Un mouvement athée militant moribond en France, complètement noyauté par les trotskos. Comme la triste Libre Pensée.
    Maintenant, malheureusement, entre civilisations et peuples, il est possible d’effectuer des comparaisons selon nombre de critères. Et il ne fait aucun doute qu’il est possible d’établir des classements entre différents peuples sur des critères divers et variés, notamment les valeurs culturelles. Cela n’a rien de raciste en soi. Voici une telle représentation graphique de cela établie en 2017 à ce sujet. Tout en haut à droite, vous avez la Suède. Tout en bas, à gauche, la Tunisie, la Jordanie, le Ghana et le Qatar. Ce n’est pas intégralement un hasard.
    Sinon, pour répondre à Lodi, il existe des démocraties musulmanes. Ou plutôt… il existe peu d’Etats majoritairement musulmans qui soient simultanément des démocraties et des Etats séculaires au niveau constitutionnel. Le Bangladesh est une exception. Et vous remarquerez bien que, bien que la rue y soit furieuse contre Macron, Madame Sheikh Hasina, Première ministre, n’a pas trop moufté. J’dis ça, j’dis rien…
    « Si vous avez l’historique complet, jetez votre ordinateur, franchement… »
    Je ne peux pas. J’ai bien trop de calculs qui tournent dessus. Mais je vais réfléchir à me faire seppuku si je me sens trop atteint dans mon honneur.

  199. Mary Preud'homme

    @ Lodi
    Commencez donc par vérifier la définition des termes que vous employez, Monsieur l’anonyme…
    Comment savoir si une personne se vante dès lors que vous ne la connaissez pas ?
    Ce qui est certain, c’est que votre manie de venir harceler les gens, tout en restant dissimulé sous différents pseudos, est pathologique et atteste d’une personnalité sans courage ni envergure.

  200. Catherine JACOB

    @ Lodi | 04 novembre 2020 à 21:28
    « Vous serez probablement une pure victime, mais qui sait, un nouveau Mozart…
    …Alors ? »
    Je pense que Mary Preud’homme et moi-même avons passé l’âge auquel se déclare le génie musical
    « Comment peut-on conseiller à des gens qui doivent, en principe, les rendre malheureux, d’avoir des enfants ? »
    Mais qui vous oblige à conseiller les gens qui ne vous demandent pas l’heur sans ‘e’, ainsi qu’à rendre les arrêts du Destin à sa place sur fondement de votre propre, faillible, pure et simple opinion sur ce qui fait le (bon)heur, le (mal)heur des gens.
    « un enfant battu voire violé de famille pauvre »
    Avez-vous lu David Copperfield (Charles Dickens) ? En voici un résumé commenté:
    « David naît à Blunderstone, peu après la mort de son père, et vit heureux avec sa jeune mère Clara et leur bonne servante Peggotty. Cette douce idylle est brutalement interrompue lorsque, au retour de vacances passées à Yarmouth chez les Peggotty, il découvre que sa mère s’est remariée avec Mr Murdstone, qu’il ne connaît que de vue. Ce beau-père sinistre et cruel, qu’encourage sa sœur, Miss Jane Murdstone, vieille fille acariâtre, exige une totale soumission et, à cette fin, maltraite aussi bien la mère que l’enfant. »
    Et donc, qu’est-ce qui fait le malheur de l’heureux petit David ?
    « Lors d’une scène où Mr Murdstone utilise froidement le fouet afin de soi-disant « façonner » (« form ») son caractère, David lui mord la main et est aussitôt envoyé à Salem House, institution que dirige Mr Creakle, à l’ignorance crasse et la cruauté féroce. Parmi ses camarades se trouvent le laborieux mais joyeux Tommy Traddles qui, à chaque bastonnade, dessine des squelettes, et le brillant James Steerforth, « figure à la Byron » (« a Byronic figure »), qui le prend sous sa protection et lui inspire aussitôt une immense admiration. »
    David dont le malheur initial réside dans le remplacement du père décédé par un mauvais beau-père qui n’est donc en rien responsable de la naissance, trouve dans l’enfer de l’institution crasseuse dirigée par un homme inculte et cruel, toutes conditions étant donc réunies pour faire et accroître son malheur, des camarades.
    « La mère de David meurt, après quoi Peggotty épouse le voiturier Barkis. David est retiré de l’école et envoyé à Londres pour travailler. Désormais, il passe de longues journées à laver, mirer, étiqueter, bouchonner, cacheter et emballer des bouteilles de vin dans l’entrepôt de « Murdstone et Grinby ». Il connaît la pauvreté et le désespoir »
    Et c’est que Lodi s’exclame « Mais qui a donc conseillé à ses père et mère d’avoir cet enfant dont leur mort à tout deux a fait le malheur » ?
    « son existence est quelque peu embellie par la fréquentation des Micawber chez qui il loge. Mr Micawber, qui a l’art du verbe grandiloquent, est un homme de grand charme mais totalement irresponsable ; bientôt incapable d’honorer ses dettes, il est arrêté et incarcéré avec toute sa famille, Mrs Micawber, les jumeaux et le bébé. »
    « Mais quel donc est l’irresponsable qui conseillé à Mr Micawber d’avoir ses jumeaux ? » se lamente notre Lodi.
    Mais laissons là le sort de cette malheureuse famille endettée et revenons à David qui « s’enfuit, à pied et sans le sou, jusqu’à Douvres pour se réfugier chez sa tante Betsey Trotwood, vieille dame aussi raide d’aspect et de caractère que généreuse et dévouée, qui ne s’est jamais intéressée à lui car elle espérait une nièce.»
    « Mais quelle est donc cette incapable Pythie qui a conseillé aux Copperfield d’avoir plutôt un fils ? » se désole notre Lodi en se tordant les mains de compassion et d’empathie.
    « Accueilli néanmoins à bras ouverts, il fait la connaissance de l’étrange Mr Dick, simple d’esprit mais parfois sagace, occupé à constituer un mémorial le concernant dont la conclusion est toujours remise par la soudaine intrusion de la tête du roi Charles. Quoi qu’il arrive, Betsey prend son conseil et c’est forte de son avis qu’elle défie les Murdstone, prend officiellement l’enfant sous sa protection, le renomme Trotwood, l’inscrit à l’école du Dr Strong à Cantorbéry et le loge chez son avocat, Mr Wickfield, qui vit avec sa fille Agnes, en compagnie d’un employé, l’« (h)umble » Uriah Heep. Agnes Wickfield, rayonnante et sensée, s’éprend secrètement de lui ; sans qu’il en ait conscience, elle est destinée à exercer une grande influence sur lui et sur les orientations de sa vie. »
    Et donc le simplet Mr Dick n’a-t-il pas été de bon conseil pour David en conseillant à sa tante Betsey Trotwood qui lui avait, elle, demandé conseil, de se charger de lui bien qu’il ne soit pas une fille ?? Bref, s’ensuivent malgré tout une série de malheurs, conséquences d’erreurs de jugement consistant à placer sa confiance dans des gens qui ne la méritent pas.
    « Mais qui donc a conseillé aux parents de ces gens d’avoir les enfants qui feraient le malheur de David ? » s’écrie Lodi en battant cependant sa coulpe.
    « Tante Betsey est, pour de mystérieuses raisons, en déconfiture. David devient chroniqueur parlementaire, se lance dans l’écriture de romans, puis épouse Dora dont le charme enfantin se mue vite en cauchemar dès lors qu’il est question de tenir un ménage. »
    « Mais qui donc a conseillé à David d’épouser une jolie femme sans compétences pour tenir un ménage et sans doute pour élever des enfants ? » lance Lodi à la cantonade !
    Dora finalement meurt, le Ciel ayant entendu les reproches de Lodi.
    « La famille Micawber, libérée de ses dettes, Mr Peggotty, Emily et Martha émigrent en Australie et, quelques années plus tard, David épouse celle qui l’attend depuis si longtemps, Agnes Wickfield, qui lui apporte enfin le bonheur, tandis qu’aux antipodes, Mr Micawber est devenu un prospère magistrat colonial fort respecté ». THE END
    « Imaginez bien que le karma vous prenne au mot ! »
    La racine verbale de ce mot est (« faire, agir, créer »). Le karma est l’action sous toutes ses formes et c’est encore une notion désignant communément le cycle des causes et des conséquences liées à l’existence des êtres dits sensibles. Il est alors la somme de ce qu’un individu a fait, est en train de faire ou fera. Il ne s’occupe donc pas de ce qu’un tiers peut s’estimer en droit de dire, même s’il s’appelle Lodi. Chaque être étant responsable de son karma (de ses actes) ce qui inclut les erreurs de jugement comme la saisie de la chance aux cheveux lors du choix de la bonne personne.

  201. @ Mary Preud’homme
    « Comment savoir si une personne se vante dès lors que vous ne la connaissez pas ? »
    Je vais vous dire pourquoi je pense que vous exagérez vos mérites. Mais ne venez pas me dire que je vous harcèle, vous l’aurez bien cherché.
    D’ailleurs, de façon plus générale, quand on parle de sa vie, il ne faut pas s’étonner que les autres y fassent allusion quand cela paraît inévitable comme par exemple quand des gens heureux poussent les malheureux à plus de malheur…
    Je ne remets pas en cause ce que vous dites factuellement, que vous ayez vécu ceci ou cela. D’ailleurs je vous ai défendue quand certains l’ont contesté… Je remets en cause qu’en ayant fait ceci ou cela, vous ayez eu l’importance que vous vous donnez.
    Vous saisissez la nuance ? C’est comme dans vos commentaires, je ne vais pas dire qu’ils soient sans mérite, mais le côté, j’ai dit donc il n’y a rien à contester ne peut pas convaincre : il ne prouve rien à part votre côté autoritaire.
    Je pense que vous vous comportez dans la vie comme ici, sans aucun recul, d’après ce que vous narrez, je fais ceci, cela, les autres n’ont qu’à suivre. Eh bien, les gens on n’a qu’à faire ceci et cela simplifie fortement le réel et ils se donnent un rôle bien surévalué.
    S’ils viennent à s’en rendre compte, la chute ! Je ne vous l’aurais pas dit si vous n’étiez pas venue me chercher, alors ne me ressortez pas :
    « Ce qui est certain, c’est que votre manie de venir harceler les gens, tout en restant dissimulé sous différents pseudos, est pathologique et atteste d’une personnalité sans courage ni envergure. »
    Je ne harcèle personne, je remarque des choses qui ne vont pas et je les dis quand utiles au débat. Comme le fait qu’il est quand même frappant que des heureux se réjouissent du malheur des autres car cela leur donne Mozart – et sa sœur !
    Et qu’il faut encore produire des malheureux pour augmenter le stock d’œuvres… Pousser à faire des enfants malheureux, il fallait y penser et non certes aider les gens à adopter une contraception ou soutenir les artistes !
    Quand on parle de soi, on est comme quand on écrit un commentaire, les autres peuvent commenter votre vie.
    Vous avez choisi d’en parler, vous ne pouviez pas plus être sûre des applaudissements qu’un ténor montant sur la scène… En plus, je ne vous envoie pas des tomates, c’est vous que le faites.
    En prétendant que je vous harcèle, ce qui est faux… Je dis que d’autres n’ont pas vos chances, et que vous devez en tenir compte dans le fait d’encourager ou non les autres à avoir des enfants.
    C’est drôle, on avertit qu’un crédit doit être remboursé, qu’adopter un chat ou un chien demande qu’on le traite comme ceci et comme cela, qu’on investisse, mais pour ce qui est des enfants, des gens à qui on ne confierait pas son minet chéri sont engagés à passer commande chez la cigogne.
    C’est que tout le monde se moque du sort de l’enfant, tout juste bon à servir de matière littéraire ou à créer, dans le meilleur des cas, à travers sa vie fracassée, tandis que les heureux sont dans la douceur de vivre.
    Comme vous n’avez assurément rien en tête pour contredire cette façon de voir, vous vous attaquez à moi, et avec quoi ?
    Que je vous harcèlerais, ce qui est faux.
    Ou bien vous me reprochez d’avoir un pseudonyme. Mais voyez-vous, on ne peut pas d’un côté exposer sa vie, et de l’autre s’attendre à n’en recevoir que des critiques favorables.
    Si vous ne vouliez pas vous exposer vos proches, il fallait mettre un masque. Soit ne pas dire combien on serait formidable, et les siens aussi, soit s’attendre à ce qu’on ait, éventuellement, une autre lecture que vous de votre vie.
    Ceci n’est pas un harcèlement, mais une remarque sur vos incohérences en passant.
    Vous ne pouvez pas me reprocher de mettre un masque quand personne ne vous a dénié cette liberté. Ce n’est pas parce que vous n’en voulez pas que vous devez le diaboliser chez moi.
    C’est fou : après un Charoulet pour tous, j’ai un Charoulet rien que pour moi, à croire que j’ai été un bandit de grand chemin portant un masque pour le payer ainsi, c’est le karma.
    Différents pseudos, c’est beaucoup dire, deux, mais je pourrais changer bien davantage sans que cela n’ait rien de choquant, je vous signale qu’il ne s’agit pas d’une modification d’état civil mais de nom de clavier.
    J’ai, en plus, abondamment averti tout le monde, on ne peut pas parler de fuite dans ces conditions, j’ai changé pour des raisons symboliques dont je vois qu’elles vous dépassent un peu, un peu beaucoup même : à savoir autant qu’un pseudonyme n’est pas un patronyme fait pour être collé inexorablement sur vous mais un habit qu’on abandonne à son gré.
    Bref, il se peut que je sois sans courage, le courage est rare, et on devrait toujours douter d’en avoir, par probabilité et prudence, mais manque de pot, ce n’est pas mon changement de pseudonyme qui peut en attester.
    Quant à savoir si j’ai de l’envergure, il y a un petit truc chez les gens qui ne sont pas au niveau, qui n’arrivent pas à contredire : ils disent les autres sans ceci et sans cela mais ils n’ont pas un argument, contrairement aux autres.
    Alors quoi ? Si leurs contradicteurs ne sont rien, ils sont, logiquement, moins que rien. Et sinon…
    …c’est moins inquiétant pour vous. Mais ça vous oblige à réévaluer les autres.
    Bien, je ne vais pas solliciter vos neurones davantage, c’est trop harcelant pour vous !

  202. Mary Preud'homme

    @ Lodi 5 novembre 18:36
    « D’ailleurs je vous ai défendue »
    Je n’avais pas remarqué maître (mdr) ! Je vous dois combien ?

  203. @ Catherine JACOB
    « « Vous serez probablement une pure victime, mais qui sait, un nouveau Mozart…
    …Alors ? » (Lodi)
    Je pense que Mary Preud’homme et moi-même avons passé l’âge auquel se déclare le génie musical »

    Cette manipulation de mon texte n’est pas digne de vous ; je parle d’une hypothèse puis passe au futur pour rendre l’histoire plus présente…
    … et vous faites comme si vous n’aviez pas compris que je parlais d’une éventuelle vie future.
    Alors je reformule en bien brutal : vous accepteriez une nouvelle vie, une vie de m*rde, VDM, si vous aviez la possibilité d’être un nouveau Mozart ?
    Je parle bien d’une hypothèse pour le futur.
    La question est : il est facile de vouloir une VDM pour les autres, mais si c’était à refaire, l’accepteriez-vous pour vous ?
    Vous auriez pu avoir le courage de répondre à ma question ou avouer que vous n’en aviez pas envie, comme je l’ai fait pour ma part dans un cas un peu semblable, mais pensez-vous !
    Et c’est moi qu’on traite de lâche sur ce blog : il y a de quoi rire…
    …mais soyons franc, votre texte m’a fait rire, aussi.
    Parce que vous m’avez ridiculisé, si ce n’est avec honnêteté, vous n’êtes jamais honnête, du moins avec esprit.
    Je remarquerai pour les distraits que l’univers romanesque et réel ne sont pas la même chose !
    Dans un roman, il est licite de jouir du malheur du prochain, purgation, tout ça tout ça… Dans la réalité, se féliciter du malheur de Mozart car il a créé ou vouloir encore tout plein de malheureux car certains créeront de futures jouissances me paraît absolument pervers.
    Sinon, vos comparaisons ne tiennent jamais la route, entre autre parce que la pilule n’existait pas à l’époque.
    Ce qui ajoute avec votre comique volontaire un comique involontaire du style Pourquoi j’ai mangé mon père. Mais que l’auteur ait été comique en partie de façon délibérée, et en partie par hasard, qu’importe ?
    Je suis très bon public.
    Enfin pour la question des conseils : étant donné que tout le monde passe son temps à en donner voire à en solliciter, et que je voulais montrer que la question n’est pas de contraindre les gens ni de les culpabiliser, j’allais parler de quoi, à votre avis, du croquet ?
    Non, des conseils.
    Comme je l’ai déjà remarqué, on dit de faire attention aux : gestes barrières, maladies sexuellement transmissibles, ce qu’on dit car des lois contreviennent à la liberté d’expression, rembourser ses crédits, bien éduquer son chat, et un raton laveur.
    Mais jamais de ne pas avoir d’enfant si on ne peut pas les assumer. L’enfant, s’il est malheureux, ce n’est pas son problème, il ne vous coûte rien et on a moins d’empathie pour lui que pour les animaux abandonnés pendant les vacances… Non seulement le malheur de l’enfant ne coûte rien, mais en plus, il peut rapporter, on dira que c’est l’effet Mozart, alors pourquoi se gêner ? Accessoirement, si cela tourne mal, on peut critiquer les parents, en remarquant en creux qu’on aurait fait bien mieux…
    Et c’est vrai, sauf que le fiasco étant prévisible, on n’aurait pas dû, comme cela arrive dans bien des cas, pousser les gens à leur seuil d’incompétence. Evidemment, tous ceux qui l’ont fait avant ne vont pas s’en vanter après, mais ni les pressions pour se reproduire, ni la débandade en cas de problème, ne sont des choses bien ragoûtantes.
    Et puisque vous parliez de roman, et à supposer que la question n’ait pas été traitée, ce sujet en vaudrait bien un autre, à mon avis. Un Pangloss dans votre genre y aurait tout à fait sa place.

  204. @ Mary Preud’homme
    Vous ne remarquez que ce qui vous arrange, mais comme je reconnais que vous m’avez parfois défendue – car moi, je n’oublie pas ce que je dois aux autres – je dirais que nous sommes quittes !

  205. @ Lodi
    On ne me demande rien mais je l’ouvre. C’est ça qui est bien sur ce blog.
    Vous affirmez que Mary Preud’homme qui elle contrairement à nous ne se cache pas derrière l’anonymat, manque de recul ?
    Je dois dire que cette affirmation péremptoire est assez osée et je ne partage pas ce point de vue.
    Nous avons elle et moi des perceptions différentes selon les situations, et j’aime parfois les dialogues à fleuret moucheté que je la vois tenir.
    Elle a toujours eu le recul d’écouter, et parfois de prendre la peine de répondre à ceux qui ne sont pas d’accord avec elle et qui ne le méritent pas nécessairement. Sarkozyste elle est, je ne le suis pas. Mais elle a au moins le recul de comprendre qu’il faut de tout pour faire un monde et son antiracisme l’honore sans pour autant qu’elle nie les problèmes ; vous devriez en être heureus(e). (Lodi c’est féminin ou masculin ?)
    Parfois j’ai l’impression que vos propos puent la jalousie.

  206. Mary Preud'homme

    @ Catherine JACOB 6 nov 9:03
    Excellent ! Cela m’a donné des idées…
    ———————————————–
    @ Lodi 5 nov 22:48
    Jusqu’à présent je pensais que vous étiez un homme, mais le participe passé (défendue) me donne un gros doute !
    Quant à vos pseudos, j’ai noté que vous en étiez au troisième et non au second ?
    ————————————————–
    @ stephane (à l’instant)
    Au moment de poster je découvre votre post.
    Je ne sais si je mérite tant d’éloges, néanmoins je les accepte d’autant mieux qu’ils viennent d’un adversaire d’idées (quoique relativement proche sur certains points) et dont j’ai toujours apprécié la franchise et la fidélité à un fil conducteur.

  207. @ stephane | 06 novembre 2020 à 12:21
    « Nous avons elle et moi des perceptions différentes selon les situations, et j’aime parfois les dialogues à fleuret moucheté que je la vois tenir. »
    Entre nous, elle a plus tendance à prendre la mouche que la mettre au bout de son fleuret ! 😊

  208. @ stephane (@ Lodi)
    « Parfois j’ai l’impression que vos propos puent la jalousie. »
    Encore et encore de la projection psychologique. Lodi met noir sur blanc ce qu’il (ou elle) n’apprécie pas dans le comportement de Mary Preud’homme. La « jalousie » n’a rien à voir la-dedans. « Jalousie » de quoi, au fait ?

  209. @ Achille
    Gageons que Mary Preud’homme aura du recul sur votre « attaque ».
    Je salue sa cohérence.
    Je trouve toujours constructif quand les gens défendent leurs convictions, au besoin en s’appuyant sur leur vécu. C’est bien de défendre ce qu’on a de cher avec conviction, cela manque dans un environnement de mode à veste réversible. Rien qu’à voir les journaleux en fonction des tendances des élections US.
    Après elle peut se sentir attaquée, surtout anonymement. On ne saurait lui reprocher ses réactions. On peut aussi mettre à son crédit qu’elle ne se cache pas derrière un pseudo et que c’est intéressant de confronter nos points de vue de manière paisible. Cela est possible si chacun est de bonne foi dans ses exposés.
    Je me souviens d’un de ses billets sur la journée d’un blogueur dieppois le 30 juin 2019 et j’avoue que c’était bien drôle.

  210. Mary Preud'homme

    Tiens tiens la mouche du coche Achille se réveille, trop « heureuse » d’exciter un équipage qui ne l’avait pas sonné, tandis que F68.10 qui a dû se sentir visé par l’intervention de stephane y va de son propre couplet hypocrite, faisant mine d’ignorer au passage que la jalousie maladive, limite paranoïaque, n’a nullement besoin de raisons objectives pour se manifester.

  211. @ F68.10
    « Encore et encore de la projection psychologique »
    Je sais c’est un problème chez moi et j’accepte votre perception.
    De même que quand j’ai une idée en tête j’aime qu’on me fasse changer d’avis.
    Auriez-vous une proposition d’amélioration ? Je suis preneur, sincèrement.

  212. « Ôtez de ce fleuret
    La mouche que sur la joue
    D’un geste le plus doux
    Vous devriez poser » 
    À la Rostand, Achille !

  213. @ stephane
    « Je sais c’est un problème chez moi et j’accepte votre perception. »
    Vous êtes trop bon.
    « De même que quand j’ai une idée en tête j’aime qu’on me fasse changer d’avis. Auriez-vous une proposition d’amélioration ? Je suis preneur, sincèrement. »
    Alors je me permets de vous citer:
    « Vous affirmez que Mary Preud’homme qui elle contrairement à nous ne se cache pas derrière l’anonymat, manque de recul ? Je dois dire que cette affirmation péremptoire est assez osée et je ne partage pas ce point de vue. »
    Je dois avouer que, oui, Mary Preud’homme n’a pas tendance à prendre les critiques qu’on lui adresse en considération. Elle a effectivement tendance à se draper dans son honneur pour manifester qu’argumenter avec des êtres vils tels que nous n’est pas digne d’elle. Et elle manifeste régulièrement une forme d’autoritarisme. On pourrait dire des choses positives de certains de ses propos, mais force est de constater que cela ne permet pas vraiment, pour autant, d’engager un échange avec elle.
    ———————————————————-
    @ Lodi
    « tandis que F68.10 qui a dû se sentir visé par l’intervention de stephane y va de son propre couplet hypocrite… »
    Hypocrite ? Non. Très clair: vous esquivez les propos de Lodi à votre endroit. Vous attaquez régulièrement vos contradicteurs sur un plan personnel, et vous vous offusquez de propos de Lodi qui ne sont pas pour autant très agressifs à votre encontre. En tout cas initialement. Vraiment vraiment pas méchant… en tout cas ne justifiant pas cette réaction, a priori.
    « …faisant mine d’ignorer au passage que la jalousie maladive, limite paranoïaque, n’a nullement besoin de raisons objectives pour se manifester. »
    Il serait bien, puisque vous semblez comprendre le sens du mot « objectif », que vous souteniez votre accusation de « jalousie », voire de « paranoïa », d’éléments tangibles. Si tant est que cela ait en soi un intérêt, ce dont je doute.

  214. @ F68.10
    Je ne partage pas votre point de vue.
    Je me suis parfois opposé à Mary Preud’homme par le passé mais nous nous sommes rejoints sur certains points, malgré des différences de vue difficilement conciliables ou réconciliables.
    Je pense qu’elle prend en compte ce qu’on lui dit, et elle a sa fierté, et dans la mesure où on ne remet pas en cause certaines valeurs auxquelles elle est farouchement attachée et sa famille, cela se passe pas trop mal. Mais nous pouvons discuter de nos désaccords puisque elle comme moi avons accepté le point de vue de l’autre. Pourquoi aurait-elle tort et moi raison ?
    On peut donc contester ses idées, mais pas s’en prendre à ses convictions.

  215. Ecce Homo
    « Il faut être créé pour cette atmosphère, autrement l’on risque beaucoup de prendre froid »
    Nietzsche
    J’écris sur un blog : ce n’est pas pour faire un concours d’orthographe, alors je peux ne pas bien me relire, ce qui peux me faire manquer un participe, oublier des s et même des mots.
    Donc si on cherche à en déduire mon sexe, bon courage !
    Ou me faire pardonner à ceux qui m’attaquent à tort : bon courage !
    Ou plutôt, il faut manquer singulièrement de courage pour, à défaut de pouvoir me contredire avec des arguments, me chercher en reniflant la braguette ou à coup de moraline !
    J’ai défendu même des gens dont tout le monde se moque et des idées incomprises, jamais je n’ai agressé personne et quand j’ai pu croire l’avoir été vu que cela arrive trop souvent, j’ai présenté mes excuses.
    Je vais au fond des choses, et pour les êtres de surface, c’est harcelant, bas et exaspérant : je n’ai pas le talent de me faire pardonner les limites du leur.

  216. @ stephane
    « Je me suis parfois opposé à Mary Preud’homme par le passé mais nous nous sommes rejoints sur certains points, malgré des différences de vue difficilement conciliables ou réconciliables. »
    Elle ne daigne que rarement me répondre et généralement pour me décerner un propos sournois.
    « Je pense qu’elle prend en compte ce qu’on lui dit, et elle a sa fierté, et dans la mesure où on ne remet pas en cause certaines valeurs auxquelles elle est farouchement attachée et sa famille… »
    Je ne me suis jamais attaqué à sa famille. Par contre ses valeurs, si, elles font partie du gibier que je m’autorise.
    « Pourquoi aurait-elle tort et moi raison ? »
    Je ne connais pas l’exacte étendue de vos débats avec elle, mais il y a un truc qui s’appelle le tiers exclu: une assertion ne peut être simultanément vraie et fausse quand elle est correctement formulée. Il y a bien une personne qui a tort et l’autre qui a raison quand les discussions sont bien ficelées.
    « On peut donc contester ses idées, mais pas s’en prendre à ses convictions. »
    Si. On peut tout à fait contester les convictions d’autrui, qui ne sont rien d’autre que… des idées.
    Convictions qui ne l’ont pas empêchée, bien au contraire, d’avoir des propos que je trouve un peu fort de café à mon encontre:
    « …Vous l’Anonyme dont le raisonnement malveillant consiste pour vous faire des disciples à ne retenir qu’une phrase parmi des centaines prononcées, afin de me clouer au pilori de vos accusations malveillantes et sordides ! Non que j’attache de l’importance à vos racontars, mais essentiellement à votre volonté de nuire à des personnes qui tout comme moi se sont consacrées de longue date à la protection de l’enfance maltraitée et ont fait leurs preuves en sauvant quelques vies, parfois en prenant beaucoup de risques ce qui est mon cas. N’ignorant pas en outre la capacité de nuisance dont sont capables les gens de votre espèce en désignant sans preuve à la vindicte, ceux et celles engagés de longue date dans la défense des plus vulnérables, en premier lieu les enfants, autant de malpropres sans nom et sans aveu se rendant ainsi complices de meurtriers, marâtres, parâtres et assassins de toutes natures. Oui Monsieur qui n’avez pas le courage élémentaire de publier sous votre nom, contrairement à moi, rejoignant en cela Elusen dont le seul but est de corrompre, salir et dénaturer les propos de tous ceux qui lui tiennent tête et lui font de l’ombre en raison de leurs qualités humaines, engagements et personnalité. Non que je vous méprise car ce serait alors attacher trop d’importance à un ectoplasme redondant et infatué de sa personne ! » — Mary Preud’homme
    Je ne vois pas comment on peut justifier ce type d’attitude. Cela ne sert à rien d’être tendre face à des gens qui tiennent ce type de propos.

  217. @ stephane
    « Parfois j’ai l’impression que vos propos puent la jalousie. »
    Parce que je suis un héros et un génie, qui sait ?
    En héros, j’essaie de faire réfléchir les gens comme d’imiter ce qu’ils peuvent avoir de meilleur, en génie, j’ébranle… Thèse osée, mais je m’en vais la défendre.
    Je disais que les heureux poussent les malheureux à davantage de malheur parce que souvent, c’est vrai. Contre-intuitif, mais vrai.
    Si quelqu’un n’a pas d’enfant, mais que son milieu le harcèle, il risque de céder, et ça donnera quoi ?
    S’il parvenait à donner le change sur le fait qu’il n’avait que très peu pour vivre, avec un ou des enfants, sa situation empirera et je ne parle pas de celle de ses enfants. S’il était un pédophile se retenant, avec des enfants à la maison, il ne saura peut-être plus se réprimer. Si…
    Il y a tant de cas où il faut cacher ce qu’on est, mais les gens vous poussent sur une apparence.
    Ou bien ils peuvent savoir certaines choses mais tant pis ou plutôt, tant mieux… Ainsi, si un père est tyrannique, cela développe paraît-il la créativité : on ne retiendra pas le despote d’avoir des enfants, bien au contraire. Ne faut-il pas avoir du rebut pour avoir récolté quelques élus ?
    Ce que je tente, c’est dire les choses telles qu’elles sont en défendant les victimes, victimes qui auraient toutes les raisons d’être jalouses, mais qui n’en ont pas vraiment le loisir.
    Trop dans le malheur, la survie… La jalousie, pardon de le dire, comme l’ambition d’ailleurs, est, en général, un loisir.
    On se dit qu’on en aurait à la place des malheureux, mais si on y réfléchit bien, il faut une certaine égalité, à la base, pour jalouser ou croire qu’on l’est ou qu’un autre le fait.
    Un phénomène qui se développe dans des cours.
    La jalousie est un peu de grisaille dans l’obscurité la plus poisseuse, je sais, réhabiliter légèrement la jalousie va faire penser que je fais un plaidoyer pro domo. En fait, non, je dis que monter un barreau d’une échelle est mieux que rien mais qu’il y en a bien d’autres.
    Elle est tentative d’arrachement au malheur.
    Mais en fait, jalousie, amour, curiosité, qu’est-ce que tout cela ? Le malheur est pesant comme l’attraction terrestre et absorbant comme un trou noir.

  218. @ stephane | 06 novembre 2020 à 16:10
    « Après elle peut se sentir attaquée, surtout anonymement. On ne saurait lui reprocher ses réactions. On peut aussi mettre à son crédit qu’elle ne se cache pas derrière un pseudo et que c’est intéressant de confronter nos points de vue de manière paisible. Cela est possible si chacun est de bonne foi dans ses exposés. »
    1- Je suis sur ce blog depuis assez longtemps pour vous assurer que les commentaires de Mary Preud’homme n’ont rien de paisibles.
    Sauf peut-être quand on la flatte ostensiblement ainsi que vous le faites. A ce niveau ça finit par devenir suspect.
    2- Quand on reproche aux autres commentateurs d’utiliser un pseudo, encore faut-il ne pas en utiliser un soi-même. Le mien ça fait dix ans que je le porte et je n’en ai jamais changé.
    3- Concernant vos échanges avec Mary Preud’homme et notamment ceux portant sur « vos perceptions différentes selon les situations », ils n’ont pas vraiment attiré mon attention.
    Et pourtant même si je ne lis pas dans le détail tous les commentaires, vu que la plupart sont véritablement « gonflants », voire sans intérêt, j’ai suffisamment de mémoire pour me souvenir du nom (pseudos ou patronyme) des intervenants réguliers.
    Votre venue sur ce blog me paraît récente, à moins que vous n’utilisiez, de temps en temps, un autre pseudo au gré de votre fantaisie, ainsi que certains ici s’amusent à le faire. On se demande bien pourquoi d’ailleurs.

  219. À défaut d’islamistes les Etats-Unis ont les évangélistes.
    Vous l’ignoriez peut-être, mais Donald Trump disposait d’une conseillère « spirituelle ». Son nom : Paula White
    Hélas il semble que le Dieu des Américains n’ait pas entendu sa prière. Pas plus d’ailleurs que celles des évangélistes venus manifester devant un centre de dépouillement.
    Bon, en France nous n’en sommes pas encore là. Quelque part c’est rassurant ! 🙂

  220. @ Achille
    Que vous arrive-t-il ?
    On a pourtant déjà échangé vous et moi il y a bien deux quinquennats.
    Je n’ai jamais critiqué ceux qui utilisent un pseudo, en revanche que je sois d’accord ou pas avec leur propos, j’accorde du crédit à ceux qui ne se cachent pas derrière un pseudo.
    Moi je me cache derrière un pseudo, sauf quand vous m’avez par le passé diffamé sur ce blog (plusieurs pseudos entre autre) et où j’ai dû rétablir les choses.
    Que vous m’ayez oublié n’est pas si grave.
    Vous, vous intervenez sur tout et en permanence et vous attribuez les bons et mauvais points. C’est votre liberté. En ce sens effectivement difficile de passer incognito. Mais il arrive que ce que vous disiez ait de l’intérêt à défaut parfois de cohérence.
    Mais n’en faites pas trop car quand on va voir votre signature on pensera à Achille Zavatta si vous devenez trop clownesque.
    Toutefois j’apporte un peu tardivement de sincères remerciements pour votre message quant aux caricatures et où je donnais ma perception. À plusieurs reprises nous avons été d’accord.
    Voudriez-vous un éloge ? Non, à vous lire ce serait suspect.

  221. @ stephane | 07 novembre 2020 à 13:08
    « Moi je me cache derrière un pseudo, sauf quand vous m’avez par le passé diffamé sur ce blog (plusieurs pseudos entre autre) et où j’ai dû rétablir les choses. »
    C’est quoi encore cette histoire ? Je vous aurais diffamé, ainsi que d’autres intervenants ayant des pseudos ? C’est ça ?
    Je n’ai jamais diffamé personne, que ce soit sur ce blog ou ailleurs. Si tel est le cas donnez-moi le post où je l’aurais fait, cela permettra d’en débattre.
    Par ailleurs je ne me souviens pas avoir échangé avec vous, à moins bien sûr que vous utilisiez un autre pseudo. En ce qui me concerne j’ai toujours utilisé le même.

  222. @ Achille
    « Concernant vos échanges avec Mary Preud’homme et notamment ceux portant sur « vos perceptions différentes selon les situations », ils n’ont pas vraiment attiré mon attention ».
    Voilà ce que vous disiez à mon sujet après un différentiel de perception entre Mary Preud’homme et moi.
    Depuis elle et moi avons fait du chemin, vous visiblement, il y a encore un petit effort à fournir. Encore un grand électeur et vous y serez.
    Je vous invite à vous relire et à réfléchir à vos « perceptions », bien que je reconnaisse qu’il y a du vrai dans certaines de vos analyses.
    ————————————————–
    « @ Achille | 30 septembre 2019 à 11:35 (@ Michel Deluré | 30 septembre 2019 à 09:28)
    « Traitez-le de ce fait par l’ignorance, le mépris plutôt que de lui offrir l’occasion de se délecter des réactions provoquées par la nature de ses propos et qu’il n’ait au final uniquement qu’à contempler l’image que ces mêmes propos lui renvoient de sa personne. » (MD)
    Bien d’accord avec vous. Il s’avère que cet individu se distingue par sa fourberie en changeant régulièrement de pseudo et n’a d’autre intention en venant sur ce blog que d’y semer la zizanie.
    Ce qui est désolant, c’est que certains intervenants de qualité marchent dans la combine.
    La liberté d’expression n’a de signification que lorsqu’elle offre un débat constructif, ce qui n’empêche pas des échanges parfois un peu chauds et que la modération ne laisse pas la place à une polémique entretenue par un troll. » (Achille)
    ———————————————————-
    @ Lodi | 07 novembre 2020 à 00:47
    J’ai peut-être fait une remarque finale un peu gratuite, mais qui aura eu la vertu de vous faire réagir et de développer votre point de vue.
    Votre réaction de paix vous honore. Toutefois vos explications sur vos perceptions de diverses situations sont parfois absconses.
    Un petit côté Jean-Claude Van Damme car il y a du vrai dans ce que vous dites ; mais il faut relire plusieurs fois.
    Sur vos derniers posts, j’ai eu davantage de difficultés à appréhender votre discours et vos motivations, ce qui n’a pas toujours été le cas.
    Ne vous reniez pas.

  223. @ Achille
    Ma réponse à votre question avait été postée avant votre question. Mais j’aime assez votre style.
    Dans un souci d’apaisement je rappelle quelques-uns de nos échanges:
    – Un long débat sur la baisse des taux sous l’ère Hollande où alors que j’indiquais que beaucoup les prévoyaient à 3,5 %, ils avaient chuté.
    – Notre tristesse partagée quant au décès de l’ancienne mairesse de Thionville, Anne Gromerch.
    Voilà. Mais j’avoue que votre intervention le 30 septembre 2019 m’avait un peu déçu même si je défendais un point de vue avec un terme peu flatteur, justement pour faire réagir. Ceci étant, comme le fait de montrer les caricatures de Mahomet à des élèves de 15 ans, le vocabulaire provocant employé a pu paraître inapproprié et a créé des réactions de rejet.
    Vous comprenez dès lors (et vous, vous l’avez compris) que défendre la liberté d’expression par ce qui peut paraître de la provocation ou qui en est, n’est pas toujours judicieux selon le public.
    Peu de défenseur de la liberté d’expression ce jour-là !

  224. @ stephane | 07 novembre 2020 à 18:32
    Je n’ai jamais remarqué que Michel Deluré utilisait plusieurs pseudos.
    D’une façon générale j’apprécie ses contributions qui sont pleines de bon sens et finalement assez proches des miennes.
    Ceci étant j’attends toujours le passage où je vous aurais diffamé. Mais le mieux est encore que nous en restions là.
    Je ne pense pas que vos petites chicailleries intéressent grand monde.

  225. Robert Marchenoir

    Il faut être bien naïf pour croire sur parole les inconnus qui commentent sur les blogs, tout en assurant qu’ils interviennent sous leur vrai nom.
    Surtout lorsqu’ils le font pour calomnier les autres, au motif qu’ils utiliseraient un pseudonyme !
    Objectivement, personne ne peut savoir si quelqu’un qui affirme s’appeler Cunégonde Dupneu, dans ces conditions, est réellement Cunégonde Dupneu, ou bien s’il ne s’agirait pas de Jean-Luc Godard s’exprimant sous pseudonyme.
    Ou tout autre cas de figure.
    En conséquence de quoi, la décence la plus élémentaire interdit à quiconque, dans un tel contexte, de reprocher à autrui d’employer un pseudonyme.
    Sauf, bien sûr, à avoir des intentions malhonnêtes.

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