Je sais que c’est un voeu pieux.
Mais ces derniers jours ont poussé au paroxysme une tendance qui gangrène depuis longtemps les univers politique et médiatique au point que le citoyen est obligé de se demander dans quelle société on vit véritablement.
Une société du gros mot et de la pensée étique ?
Je le crois car contrairement à ce qu’on laisse entendre, il y a une influence directe et perverse de la forme sur le fond. La forme, en se dégradant, offre le prétexte de ne pas discuter le fond.
Quand un Jean-Michel Aphatie se permet de déclarer que le livre de Zemmour est une merde, il se révèle ou très limité s’il l’a lu, ou menteur s’il ne l’a pas lu. Dans tous les cas, il est grossier.
Cette phrase ne manifeste que l’infirmité d’un esprit incapable de proférer autre chose que ce propos nauséabond face à un adversaire détesté et jalousé à la fois.
Ce n’est pas fatal. Antoine Perraud fait une critique dévastatrice et à mon sens injuste du Destin français, le comparant à La France juive de Drumont, mais il s’agit d’une approche dure qui, aussi violente qu’elle soit, ne se réfugie pas derrière l’insulte pour se faciliter les choses et s’assurer le confort d’une contradiction rendue impossible (Mediapart).
Yann Moix attaque scandaleusement la police en recommençant à la traiter de barbare pour Calais alors qu’il s’était platement excusé il y a quelques mois, n’ayant pas la moindre preuve de ses allégations offensantes (BFMTV, Sud Radio).
Mais il me semble que sa dérive tient, toujours par paresse et volonté de provocation, dans son usage délibéré et nauséabond de « couilles… chie dans leur froc… » non pour appuyer son argumentation mais au contraire pour s’en dispenser.
Pourtant la problématique abordée n’était pas dérisoire qui aurait pu chercher à expliquer pourquoi des fonctionnaires de police n’osaient plus entrer dans certaines cités. Par peur peut-être, parce que face à des incidents et à des confrontations inévitables ils seraient présumés coupables et évidemment faiblement soutenus par leur hiérarchie et le pouvoir politique ? Pour que ce débat ait du sens, encore fallait-il que son intérêt ne soit pas effacé par la fausse audace des mots et l’indécence des expressions.
Elles ne surviennent pas par hasard. D’abord il s’agit de plaire « sous la ceinture » à des téléspectateurs qu’on imagine friands de cette vulgarité – ce qui est absurde – et surtout elles visent à détourner de l’essentiel qui appellerait des nuances, des précautions et des observations que l’insulte permet d’exclure.
Si on peut élargir la réflexion, à la suite d’une émission sur CNews où Charlotte d’Ornellas a été confrontée à Rokhaya Diallo, celle-ci a pratiquement validé le fait que la première soit traitée de « pute » sur Twitter (Boulevard Voltaire). Je sais que Twitter si on n’y prend garde est un cloaque mais on aurait pu au moins espérer que toutes les personnalités ayant une visibilité politique et médiatique ne le laissent pas prospérer.
Il y a en effet un devoir d’exemplarité de ceux qui ont l’honneur d’être vus et écoutés par beaucoup. Mais il est évidemment beaucoup plus réjouissant, démagogique et « porteur » de s’en prendre honteusement à quelqu’un plutôt que de pourfendre ses idées. D’autant plus qu’une certaine doxa médiatique tend à déséquilibrer l’équité des échanges sur les plateaux de télévision ou à la radio même si heureusement il y a des exceptions.
Cette exemplarité du langage dans l’espace public devrait imposer sa loi plus qu’à tout autre à celui qui préside, à ceux qui nous gouvernent. Le premier rarement, pour adopter un registre qu’il croit populaire, s’abandonne à des familiarités, presque des vulgarités qui diffusent, émanant d’un homme qui a de la tenue en général, un climat propice à un mimétisme de mauvais aloi.
De bas en haut, du médiatique au politique, de haut en bas, du pouvoir aux habitués des plateaux médiatiques, la qualité de la langue française mériterait d’être perçue telle une obsession bienfaisante. Je ne prétends pas imposer une inquisition qui, vigilante sur tout – les liaisons, la construction des phrases, les accords avec les auxiliaires être ou avoir, etc. – mettrait les journalistes à la torture mais est-ce trop désirer que d’avoir un monde qui refuse l’abjection du mot, l’indélicatesse du verbe et la tentation de l’offense ?
Qu’on ne vienne pas prétendre que seule compte la qualité de la pensée puisque tout démontre qu’elle s’appauvrit à proportion d’une expression qui se flatte de sa médiocrité. La grossièreté de la forme autorise l’inanité du fond. Elle salit comme si la cause est entendue. Alors que précisément elle ne l’est pas et au moins devrait être débattue. L’insulte est l’opium des imbéciles.
Récemment on a formulé l’idée surréaliste d’interdire Eric Zemmour de médias. Sans lui et la liberté et l’intelligence qui sont les siennes, les médias seraient orphelins, bien davantage que si quelques-uns de ses contempteurs venaient à nous priver de leur présence !
J’ai commencé mon billet par « voeu pieux ».
Pourquoi ne pas inventer des mesures internes, des exclusions temporaires ou définitives, des blâmes, un CSA qui serait enfin vigilant, afin de ne plus tolérer, de la part de ceux qui ont l’honneur de s’adresser à la société, le déshonneur d’une parole dévoyée ?
Une société qui trahit son langage se suicide.
Pour une société du bon mot et de la pensée plantureuse.
Vous avez raison, cher Philippe, foin de ces drôles qui n’ont que le juron à la bouche, convaincus (mais la vie offre des revanches) qu’il leur confèrera la supériorité sur leurs concitoyens qui furent parfois leurs condisciples. Ne contemplons pas avec concupiscence ces Moix, ces Aphatie, qui conspuent Zemmour qui vient encore de démontrer qu’il en est un fameux en déclarant : « Aujourd’hui nous devons nous soumettre à la conception féminine du monde. Comme sous Louis XV. Et ça a mené la monarchie à sa perte. »
Peu probable que ce brillant concept fasse consensus.
Comment ne pas concéder que Zemmour est directement concerné, car très entouré, par le billet de Philippe. N’est-il pas conspué sans concession à longueur de chronique par des compatriotes ou qui se disent tels ? Convenez que c’est insupportable.
Bon j’arrête là mes couillonnades, vous n’allez pas tarder à me condamner à lire une deuxième fois le livre de celui que je ne saurais qualifier de confrère.
« Yann Moix attaque scandaleusement la police en recommençant à la traiter de barbare pour Calais alors qu’il s’était platement excusé il y a quelques mois, n’ayant pas la moindre preuve de ses allégations offensantes. »
Il faut savoir que quand les gens commencent à vous diaboliser, ils continueront, c’est la nature humaine. Comme les gens n’aiment pas s’excuser, certains se vengent de s’être excusés, ce qui est un sous-ensemble dans l’ensemble des rétorsions qu’on vous fera pour se venger d’être en tort vis-à-vis de vous. C’est pourquoi les gens qui disent de pardonner aux gens dans leur tort me semblent drôle.
Priorité : dire aux gens de ne pas se mettre dans leur tort et s’y enferrer. Deuxièmement, démontrer en quoi le pardon serait bon… Je vais faire le travail à la place de ces incapables de croyants : ça diminue la violence… Oui, mais ça diminue aussi la justice.
Tandis que ne pas nuire ou se traîner dans la poussière quand on l’a fait diminue et l’injustice et la violence. Ils ne le disent et ne le font pas car les croyants croient d’abord avoir tous les droits face aux mécréants, mais, et ils ne le font pas exprès, tout le monde, à force… » Traîner dans la poussière », il faut offrir à son créancier ce qu’on lui a pris.
On s’attaque à l’honneur de l’autre ? Il faut diminuer le sien. On ne peut pas tout avoir dans la vie, sa bonne conscience et l’estime de qui vous a offensé sans s’arracher la face quand on l’a fait de l’autre. On n’a aucun droit au pardon, c’est une grâce, on a un devoir d’excuse, par contre. Eh oui, on n’a rien sans rien, mais d’un autre côté, on n’achète pas sa grâce, on n’est pas dans les indulgences. Se traîner dans la poussière pour se regarder dans un miroir, le reste c’est, peut-être, un bonus. Si les gens comprenaient ça, ils seraient moins nombreux à attaquer l’honneur des autres ! Mais l’idée de pardon leur fait croire qu’ils ont un droit à nuire, un droit au pardon. En nuisant, on se met dans l’arbitraire de l’autre, il vous pardonnera ou pas selon son caprice, comme vous l’avez sali par caprice, parallélisme des formes, et il est juste qu’il en soit ainsi.
Les croyants sont bien sûr les monothéistes, mais aussi ceux qui croient en l’anarchie, l’immigration, ce qui a des connexions, les lois de l’Etat, les désirs de la majorité, on s’en tape ! Comme on l’a vu à Notre-Dame-des-Landes.
Et les autres sont bêtes ou méchants ou les deux. Alors pourquoi se gêner ? Par exemple, quelqu’un ici m’a traité de raciste pour avoir remarqué que la vague arabo-musulmane se distingue, et pas en bien, des autres, elle emporte démocratie, tolérance religieuse, science et autre avec elle.
Dans cette configuration, la police est vraiment une cible de choix. Pourquoi se gêner ?
Le mépris injuste amène le juste mépris, il est impossible que la police ne méprise pas les gens qui la diabolisent. Le problème est que, porteuse des moyens de violence légitime de l’Etat, cela peut la pousser à la bavure qui renforcera la diabolisation en un cycle sans fin.
Outre les gens directement concernés, cela peut diviser encore plus notre société. Les gens dans leur tort qui persistent sont une plaie : soit ils s’en prennent à des gens trop faibles ou qui ont le devoir de ne pas répliquer, et alors, à l’injustice, ils joignent la lâcheté. Soit les autres ont un pouvoir suffisant, et le groupe se scinde en deux blocs ennemis… Enfin, du moins, une esquisse dans ce sens, on n’aura pas forcément de guerre civile. Mais le mécanisme est là et notre pays vulnérable ! Donc prudence.
On peut s’améliorer en essayant de ne pas tomber dans les travers des autres ou refréner le mal en soi ou imiter le bien. La troisième méthode est la plus directe et la moins déprimante, dans un sens la plus sûre car lutter contre une tentation c’est déjà l’envisager et presque y tomber.
Mais il y a un hic, l’enfant peut avoir de mauvais parents, l’élève de mauvais professeurs… Ces gens sont plus encore des obstacles, des occasions de scandale, des impasses et la presque certitude du naufrage.
Bonjour,
L’insulte, les propos obscènes ne sauraient constituer des arguments acceptables. Ils sont, au contraire, la démonstration que celui qui les profère a perdu tout contrôle de sa pensée au point de ne plus maîtriser ses paroles.
C’est ce dont s’est rendu compte, un peu tard, Yann Moix qui a annoncé hier regretter ses propos orduriers envers les policiers. Mais le mal est fait, non pas pour les policiers, bien sûr, mais pour lui-même.
Une personne publique qui a le privilège de pouvoir s’exprimer dans les médias se doit de contrôler les termes qu’il utilise sous peine de perdre toute crédibilité.
La liberté d’expression est certes une valeur intangible de la démocratie, mais elle s’arrête là où commence l’outrage.
Eric Zemmour, lui, pratique un vocabulaire plus raffiné, mais il utilise des mots très durs qui parfois confinent à l’insulte. Ce qui revient à peu près au même en terme de provocation.
Sa position sur les prénoms français qui ont tendance à disparaître dans les écoles maternelles pour être remplacés par des prénoms plus « exotiques », pouvaient éventuellement donner lieu à un débat certes passionné, mais intéressant. Mais il a tué ce dernier par sa réponse malheureuse à Hapsatou Sy « C’est votre prénom qui est une insulte à la France ». A partir de ce moment, il n’y avait plus de discussion possible. D’où l’indignation qui s’est propagée sur les réseaux sociaux, immédiatement relayé par certains médias, trop heureux de pouvoir en rajouter une couche.
Ce n’est pas la première fois qu’EZ se laisse emporter par sa fougue, au point de tenir des propos excessifs. Raison sans doute pour laquelle les animateurs de talk shows aiment bien l’inviter. C’est « un bon client » comme ils disent et ils savent qu’avec lui le taux d’audience est assuré. Toutefois j’ai appris que son invitation à l’émission ONPC prévue en octobre avait été annulée sans explications par Laurent Ruquier. Peut-être est-ce tout simplement parce qu’il redoute que Charles Consigny, le remplaçant de Yann Moix à ONPC, prenne fait et cause pour Eric Zemmour, vu qu’il a démontré samedi dernier qu’il n’avait rien à envier à ce dernier dans le registre de la provocation franchouillarde. Allez savoir !
Est-ce une vision prémonitoire ? Pendant le discours du fou dangereux Yann Moix à Salut les Terriens d’Ardisson, j’ai revu les images terribles des vociférations haineuses violentes d’un certain tonton Adolf au Reichstag : les yeux injectés de sang, rictus horribles, ne manquait plus que la petite moustache carrée.
« Récemment on a formulé l’idée surréaliste d’interdire Eric Zemmour de médias. Sans lui et la liberté et l’intelligence qui sont les siennes, les médias seraient orphelins, bien davantage que si quelques-uns de ses contempteurs venaient à nous priver de leur présence ! »
Les nations, le catholicisme, la droite sont bannis des médias et c’est l’objectif d’empêcher ces idées, et leurs représentants de travailler (comme sur Radio France, France Télévisions).
A de nombreuses reprises, Macron a indiqué que les pays européens ne pensant pas comme les mondialistes devaient être isolés et sans argent de l’Europe.
Bébé Bilderberg se veut le détenteur et décideur de l’argent des Européens.
Hier à l’ONU Trump a dénoncé le globalisme et le mondialisme, et donc ceux qui veulent le diriger, alors que le bébé Bilderberg prônait la fin des contrats avec les pays hors accord du climat.
Les auditeurs de France Inter seront ravis et il faudrait envoyer Nicolas Hulot sur Mars pour y supprimer les autos car le réchauffement y est quatre fois supérieur à celui de la terre…
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/univers-mars-son-atmosphere-rechauffe-aussi-10658/
« Pourquoi ne pas inventer des mesures internes, des exclusions temporaires ou définitives, des blâmes, un CSA qui serait enfin vigilant, afin de ne plus tolérer, de la part de ceux qui ont l’honneur de s’adresser à la société, le déshonneur d’une parole dévoyée ? »
Bien évidemment mais qui peut inventer ces mesures et les faire appliquer puisque même nos dirigeants se laissent emporter par cette grossièreté pour ne pas répondre aux questions légitimes qui leurs sont posées.
M. Bilger,
Lorsqu’on lit ceci, par exemple :
« Ah ? Lui aussi, c’était un travelo ? Pardon, je veux dire : un homme en cours de transition de genre, ayant décidé de se débarrasser de l’identité lui ayant été assignée à sa naissance ? »
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 septembre 2018 à 22:26
doit-on considérer que le mot de « travelo », donne à comprendre l’essentiel de la pensée de Marchenoir ?
Celui-ci a semble-t-il un vocabulaire suffisant, mais il souhaite le fleurir pour flétrir, sans que cela ne trouble.
J’en conclus qu’il ne manque pas de mots mais qu’il s’agit ici d’une intention, de descendre assez bas, au plus bas…
Serait-ce pour convaincre ? J’en doute !
Pourquoi alors, je crois pouvoir dire que l’usage de certains mots tirés de la rigole donne un petit côté « dur à cuire », « un tatoué », un homme », « un vrai », celui qui n’a pas peur d’insulter.
Pourquoi ? Eh bien la réponse est triviale, comme l’exercice, le nombre n’est-ce pas le nombre, en effet, le nombre (et là j’emprunte le style…) de c..s est considérable, et ce nombre aime le bas, le vil et le médiocre.
J’en côtoie et je connais aussi quelques mots grossiers, je saurais si besoin dire deux ou trois ordures dont je n’aurais pas à rougir, non je n’aurais qu’à me pavaner comme un traîne-savate qui ne craint pas le débraillé au sens propre et figuré.
Cependant, et puisqu’il s’agit de comprendre l’intérêt de ce que vous qualifiez de « l’insulte est l’opium des imbéciles », doit-on convenir qu’il existe une, deux ou plusieurs, sortes d’imbéciles ?
Ou pour ne pas verser de sel sur les blessures profondes de Marchenoir, ne jamais évoquer certains sujets douloureux, et considérer comme justifiées certaines insultes, dans la bouche ou sous la plume de certains qui seraient autorisés par quoi, je ne sais pas ??
Je m’interroge et conjecture, est-il convenable de traiter le président de la République française de « travelo » ?
De mon point de vue, qui est sans intérêt, je dirais que OUI, à la condition que Marchenoir ne voie pas d’inconvénient à ce que le je traite de « …. » je lui laisse le choix du mot, et bien sûr le choix de la date… à laquelle il sera disponible pour nous faire connaître ses dispositions pour accueillir avec bonheur une ou deux insultes concoctées pour lui plaire.
Il ne fait pas de doute que la confusion est devenue le modus vivendi, et que l’insulte est une friandise, dans la bouche d’hommes dont les hauts faits sont inconnus mais existent…
Il n’est pas inintéressant de poursuivre les chimères que les médias déversent abondamment, il n’est pas incongru de devenir le héros virtuel, et il est bien évidemment espéré des héros des prouesses, les assis vont loin…
Donc, nous allons travailler pour distinguer quelle différence il y a entre ceux qui sont habituellement les représentants de la calomnie à bon marché et Marchenoir dont je présume qu’il amasse quantité de bon points, pour comportement qui mérite le premier prix de conduite.
Je souhaite préciser que je ne suis pas « un travelo », ni un président de la République, mais j’attends moi aussi une insulte bien pensée !
Cette répugnante vulgarité que vous dénoncez Philippe Bilger et qui gangrène effectivement les débats dans les médias, outre qu’elle témoigne d’un appauvrissement de la pensée, incapable de fonder son opposition sur une argumentation pertinente, traduit aussi, et ce n’est pas mince, le recul incontestable dans notre société de l’usage de cette qualité qui peut, aux yeux de certains, paraître insignifiante et qui se nomme politesse.
Parler de politesse semble peut-être dépassé, ringard, mais n’est-ce point là pourtant où commence le respect et la reconnaissance ?
La politesse n’est pas simplement une « gymnastique de l’expression » comme la qualifiait Alain mais elle fait surtout « paraître l’homme au dehors comme il devrait être intérieurement » pour reprendre les mots de La Bruyère.
Il est donc dommageable que ceux auxquels il reviendrait en priorité la charge de défendre cette qualité s’en détournent et fassent tout au contraire étalage du plus mauvais exemple qui soit en tombant dans une vulgarité qui met en évidence leur indigence d’esprit autant qu’elle les abaisse.
Quand l’exemple, qui participe à l’éducation, atteint un tel niveau, comment s’étonner alors de l’évolution de notre société ?
Je le crois car contrairement à ce qu’on laisse entendre, il y a une influence directe et perverse de la forme sur le fond. La forme, en se dégradant, offre le prétexte de ne pas discuter le fond.
Certes, mais cela va beaucoup plus loin que cela.
Le langage est en réalité un révélateur de la personnalité de chacun, sans avoir besoin de faire appel à un quelconque « psy » pour le percevoir.
Le drame de notre époque est que du fait d’une promotion sociale basée uniquement sur des études à caractère technique et utilitaire dépourvues de formation humaine et morale, études souvent sanctionnées par des diplômes bradés, nous voyons proliférer de prétendues élites composées d’intellectuels auto-proclamés qui sont en réalité de vrais butors doublés de voyous.
Le modèle de formation représenté par Montaigne a été jeté aux orties.
Tous les milieux sont affectés par cette dérive, à commencer par les médias, le monde de la politique, le monde de l’enseignement, le monde de la médecine, l’environnement industriel, etc.
La France se pègrifie de façon inquiétante.
J’ai dans l’idée que Moix, n’officiant plus chez Ruquier, veut désespérément continuer à faire parler de lui. Il faut donc qu’il soit à la fois vulgaire, injuste et choquant. C’est la seule manière pour lui d’avoir son nom dans les journaux. Ça marche ensuite en circuit fermé, les journaux et la télé servent de chambre d’écho. Le vide des propos, camouflé sous la vulgarité du vocabulaire, va de pair avec la platitude et la démagogie de leurs auteurs.
On voit la même semaine un voyou (peut-être en herbe, mais déjà prometteur) bien pomponné s’adresser au Sénat dans un français articulé, et un « intellectuel », un écrivain à l’allure de clochard lancer triomphalement des injures ordurières contre la société. Des deux côtés, c’est le triomphe de la comédie, à ne pas prendre au sérieux donc, alors que dans les deux cas, il s’agit de sujets qui méritent toute notre attention. Ces gens dont on parle sont plus ou moins des faiseurs d’opinion. Il y a donc de quoi s’inquiéter du niveau de leur langage, qui reflète la déformation de leurs jugements.
Un mot aussi peut-être sur les platitudes lénifiantes déversées par Macron à l’ONU. Je les range également dans la catégorie « comédie », mais m’inquiète de leurs conséquences.
Bien compris l’argumentation en faveur de l’exemplarité du langage.
Mais alors : pourquoi a-t-on inventé des mots grossiers et en quelles circonstances est-il permis de les utiliser ?
Par ailleurs, je comprends qu’on refuse l’évincement de Zemmour au nom de la pluralité, de la liberté et de l’intelligence. Mais son comportement à l’égard de Hapsatou Sy est tout simplement violent, inadmissible, caricatural. Il est un habitué des saillies qui blessent. Il se prend des baffes et des exclusions en retour. On peut s’interroger ; est-ce que ce type n’est pas adepte de l’autoflagellation ? Une stratégie éculée : je provoque donc je suis attaqué, je deviens alors une victime.
@ sylvain
Vous êtes un bel exemple de victime propre à l’indignation.
Les images d’Hitler vociférant sont les extraits soigneusement choisis de discours durant souvent plusieurs heures et auxquels la foule était pendue.
Les effets oratoires étaient plus étudiés et mesurés que les emportements de Macron à l’ONU où il se montre limite pet au casque.
Le costume ne fait rien à l’affaire. La vulgarité vient d’en haut, le président comme son sinistre Premier ministre ayant répété ne pas vouloir emm… les Français, tout en y procédant. Là, gît la vulgarité.
L’individu sans éducation, qu’il l’ait refusée ou qu’on ne la lui ait pas proposée, sera toujours tenté par la vulgarité, i.e. ce que tout le monde peut dire sans peine et ainsi résumer une pensée sans aliment par un aliment prédigéré.
La pensée peut être vulgaire sous des mot choisis, la grossièreté légère sous un sourire.
Nous avions choisi de donner à nos enfants une marge de colère en la fleurissant d’insultes. Récemment, j’ai pu constater chez notre fille qu’elle avait affiché le tableau desdites insultes : c’est ainsi que mon petit-fils, concerné, traitera sa soeur de « sépulcre blanchi » ou de « vipère lubrique » et s’entendra traiter de « valise sans poignée » ou de « ministricule de l’inutile », ce qui demande une certaine agilité labiale.
Cela dit, détériorer le langage n’est pas le souci premier des agents insulteurs : c’est la destruction de la personne qu’ils visent en l’affectant d’un avenant indépassable. Qu’est-on au-delà de la m… si ce n’est l’engrais des Romains qui affichaient en lisière de leurs jugères « viator, ibi caces ».
Dans l’excès les Africains et les arabes sont rois, Claude Luçon pourrait nous le confirmer et déjà, le mélancolique Apollinaire éructe « Groin de cochon, cul de jument, ta mère fit un pet foireux et tu naquis de sa colique ». Nous nous arrêterons au bord de l’album zutique où Verlaine célèbre la marne rousse.
La grossièreté emprunte ce que la vulgarité méconnaît : l’imagination. Ainsi M.Philippe n’est pas grossier, il est vulgaire. Daladier n’était que désenchanté sur son quai de gare de l’enthousiasme vulgaire des vaincus du lendemain. C’est le lisier qui a pris la place du fourrage et Arletty ne pourrait même plus dire « mon coeur est français, mais mon cul est international », sans être poursuivie pour discrimination.
Pour ma part, je fais acte de contrition envers ceux qui ont agité vers moi un petit mouchoir de bienveillance : grâces leur soient rendues.
@ Marc GHINSBERG
Sans avoir encore lu le bouquin de Zemmour, nous pouvons dire que la féminisation de la société est tout à fait dans le sujet.
La femme ayant tendance à parler avant de penser du fait que les deux parties de son cerveau sont plus liées que chez l’homme, elle tend souvent, lorsque son éducation est déficiente, à la violence verbale auquel l’homme ne sait parfois répondre que par la violence physique.
Or, comme il est plus facile de montrer une femme en état d’indignation qu’un homme qui argumente, et surtout moins clivant sur l’audimat, on vend la lessive avec la féminisation des débats.
Allez dire ça à Macron…
« Quand un Jean-Michel Aphatie se permet de déclarer que le livre de Zemmour est une merde, il se révèle ou très limité s’il l’a lu, ou menteur s’il ne l’a pas lu. Dans tous les cas, il est grossier. »
Son cas est devenu pathologique. Il avait également dit que Valeurs actuelles était un journal de m…
D’une façon générale, les animateurs et journalistes, quand ce ne sont pas les politiques, usent de termes vulgaires qui les mettent, croient-ils, au même niveau que les auditeurs ou téléspectateurs. Cela témoigne de leur part d’une irrespect profond des gens puisqu’ils présument que leur vocabulaire ordurier réjouit leurs oreilles. Pourquoi ne pas remettre en vigueur des insultes fleuries et désuètes qui font mon délice : paltoquet, galapiat, gougnafier(e) par exemple.
La langue française est suffisamment riche pour ne pas succomber à la grossièreté !
A quoi sert le CSA à propos ?
Cher Philippe,
Je souscris à vos propos de ce jour d’un bout à l’autre. Est-il bien la peine d’y ajouter quelques mots ? Ce n’est pas sûr.
L’injure grossière d’Aphatie ne discrédite que lui-même. Yann Moix a réussi à s’aliéner toutes nos forces de l’ordre, auxquelles j’apporte mon soutien avec constance. Qui connaît fort bien Zemmour ne peut qu’être consterné par le rappel fait de l’ouvrage le plus antisémite qui ait jamais été publié en France. Philosémite déterminé, je ne crains pas de l’affirmer. Reproche grotesque et sans fondement.
Enfin, soit sur un blog comme celui-ci, soit dans les débats TV ou radio, le langage ordurier est manifestement à bannir comme à décrier.
1°- Éric Zemmour est invité systématiquement dans les émissions de Thierry Ardisson.
Il y a systématiquement déclenchement de violentes polémiques ; ainsi Thierry Ardisson sait à l’avance ce qui va se passer et il sollicite Éric Zemmour ne serait-ce que dans ses questions ouvertement orientées pour créer cette polémique.
2°- Qui est l’un des producteurs des émissions de Thierry Ardisson ?
Une personne d’extrême droite qui ne s’en cache pas, puisqu’elle finance et est actionnaire à 50% d’un site Internet d’extrême droite : lafrancelibre.tv
3°- Qui trouve-t-on sur ce site ?
Au moins deux personnes d’extrême droite :
– André Bercoff, comme par hasard chroniqueur sur CNews, parfois à vos côtés.
– Gilles-William Goldnadel, chroniqueur chez Thierry Ardisson à côté de Hapsatou Sy.
Surprenant !
4°- Qu’est-ce qui était offert aux 100 premiers abonnés sur ce site d’extrême droite ?
Le nouveau livre d’Eric Zemmour !
5°- Où Éric Zemmour est-il allé modérer ses propos et jouer les victimes après avoir déclenché l’affaire ?
Sur LCI du groupe TF1 dans l’émission de Audrey Crespo-Mara.
6°- Qui est Audrey Crespo-Mara ?
La femme de Thierry Ardisson !
Il devient légitime de se poser la question quant à savoir si l’agression dont a été victime Hapsatou Sy n’était pas préméditée, si elle n’était pas le dindon de la farce depuis le début.
7°- Je note que Eric Zemmour de religion hébraïque ne s’en est pas pris au prénom de Gilles-William lui-même coreligionnaire.
Il ne s’en est pas pris au prénom de Ruth Elkrief alors qu’elle l’interrogeait la semaine dernière, elle aussi coreligionnaire.
8°- Pareil pour Yann Moix, qui déclenche une polémique chez Ardisson, et s’excuse chez Audrey Crespo-Mara !
Ce personnage se croit meilleur que les autres pour juger de faits qu’il ne connaît pas et interprète de façon indigne. Pour répondre à ses propos insultants et diffamatoires, non, les policiers ne font pas dans leur froc, non, les policiers n’ont pas peur d’aller dans des endroits dangereux et d’appréhender les auteurs d’infractions en tous lieux. Car si cela était le cas, ils n’affronteraient pas sans broncher des hordes de sauvages cagoulés, vêtus de noir, qui vous envoient des cocktails Molotov ou d’autres matières incendiaires, des projectiles dangereux pour leur vie ou encore comme ce fut le cas lors des attentats, des individus armés d’armes de guerre.
En ce qui concerne la peur, elle est toujours présente dans les interventions difficiles et heureusement car sinon le policier serait inconscient et mettrait sa propre vie et celle de ses collègues en danger, c’est la peur qui provoque l’afflux d’adrénaline qui va lui permettre d’agir, on ne parle pas de la peur qui vous fait fuir, peu de policiers fuient devant les agressions, mais ils doivent en permanence analyser la situation car ils savent qu’en cas d’erreur il seront poursuivis avec des conséquences graves pour eux et leur famille.
Quant à lui proposer d’aller dans une patrouille de police, c’est une proposition inutile à laquelle il ne répondra pas vu ses opinions sur la police et les forces de l’ordre en général.
Messieurs Zemmour et autres sont immergés dans un monde médiatique.
Enoncer un propos grossièrement et souvent hors de toute réalité vous permet d’avoir tous les feux médiatiques sur vous, d’exister en pleine lumière et donc de vivre sans doute assez largement.
Quand on arrêtera de regarder/commenter/écouter ces personnes le monde sera sans doute un peu meilleur…
PS : « Quand un Jean-Michel Aphatie » n’est pas très élégant… pourquoi pas « Quand Jean-Michel Aphatie », ce serait moins péjoratif et n’enlèverait rien à votre propos.
@ Xavier NEBOUT
« La femme ayant tendance à parler avant de penser du fait que les deux parties de son cerveau sont plus liées que chez l’homme, elle tend souvent, lorsque son éducation est déficiente, à la violence verbale auquel l’homme ne sait parfois répondre que par la violence physique »
Hum. Cela repose j’imagine sur des études scientifiques, et pas psychologiques, merci, la psychologie et la sociologie étant des « sciences » très molles dont les études se caractérisent par l’habituelle impossibilité de les reproduire. Comprendre confirmer. On peut avoir des références ?
De mon côté et de façon non scientifique, j’observe que « le » mâle assez souvent parle non seulement avant de penser, mais sans jamais penser.
Parfois il écrit aussi de la même façon…
Comme Manuel Valls, d’origine catalane par son père et suisse par sa mère (canton du Tessin de langue italienne), Yann Moix né et élevé, lui en France, est biculturel.
Ils partagent tous deux également des liens avec le milieu intellectuel (littéraire et artistique) catalan puisque, le frère de son père est un écrivain catalan ayant publié et en catalan et en espagnol, qui a fait son « coming out », et que Manuel Valls, son aîné de six ans, a pour père un artiste peintre catalan primé dont certaines œuvres sont exposées au musée madrilène d’art moderne et contemporain « Reina Sofía », et avec les œuvres duquel on peut faire connaissance ICI , collaborateur de Fernand Léger et ami du poète et essayiste roumain Tristan Tzara (=Samuel Rosenstock) qui fut chef de file du mouvement Dada, ainsi que de Giacometti qu’on ne présente plus, et cousin d’un juriste compositeur et critique musical espagnol. Il s’agit là du petit microcosme parisien qui inclut également pas mal de Japonais pour lesquels Montparnasse, c’est la France libertaire.
C’est là un certain type de milieu avec lequel il n’est sans doute pas toujours très simple de s’arranger. La grossièreté ou la politique peuvent peut-être représenter des issues de secours.
Yann Moix a une réputation d’homme à femmes à propos desquelles il précise que ce sont obligatoirement, pour lui plaire, des filles adoptées car il se pense et se définit comme une personne inadaptée à la famille, et Manuel Valls en est à sa 4ème compagne connue. La 1ère est la mère de ses quatre enfants, une institutrice, la 2de épousée six ans après la 1ère est une violoniste issue d’une famille de musiciens, avec laquelle il reste marié huit ans, la 3ème est une femme politique, député LREM avec laquelle il est en couple un trimestre, et la 4ème lui permet de renouer avec la tradition familiale, son grand-père étant le fondateur de la « banque Pons i Valls », puisque Susana Gallardo Terrededia donnée comme une riche héritière de l’industrie pharmaceutique a fait en effet sa carrière dans la banque (Paris MATCH).
On observera que contrairement à, par ex., Laurent Ruquier, ces Hombre, vocable servant également à exprimer en espagnol une dénégation véhémente, ne sont guère issus de milieux « modestes » mais d’une certaine intelligentsia.
Bref, un peu moins de deux ans avant de recevoir le prix Goncourt du 1er roman , Yann Moix est « découvert » par BHL ! Comme son mentor, de vingt ans son aîné, il est levinassien et tout comme son mentor, la réalisation cinématographique ne lui réussit pas toujours, si l’on en croit le fait que son film «Cinéman » a reçu la palme du plus mauvais film dont le 1er prix est un parpaing.
Peut-être que ce «hombre » dont le patronyme se prononcerait « /ˈmoʃ/ (moch) » dans sa langue vernaculaire, soutien en son temps de Bayrou, cessait de « ramener sa fraise avec arrogance sur les plateaux télés et de parader […] sévère comme un hidalgo qui eût avalé son sabre », se contentant d’être un homme qui ne pose pas systématiquement « ses couilles sur la table » en précisant à la chiraquienne : « ça m’en bat une sans toucher l’autre, il serait plus agréable et dirait moins de co***ies, grosses comme elles !
@ Lucile 26 septembre 2018 à 10:04
La politesse, la courtoisie ne sont plus à la mode Lucile ! Nous sommes entrés dans le New World de Macron, celui d’un Chef (d’Etat) qui se permet de dire à un de ses concitoyens « Le meilleur moyen de se payer un costard c’est de travailler », ou « Ils feraient mieux d’aller bosser au lieu de foutre le bordel » ou encore en live s’auto-produisant, « On met un pognon de dingue dans les minima sociaux ».
Vous reconnaîtrez que le Chef ne donne pas l’exemple. Ses expressions ne sont ni déférentes, ni courtoises, mais au contraire il utilise un langage populiste (ahhh, le vilain mot que voilà ;)) pour « faire » populaire.
Les émissions : « Les Anges », « Les Marseillais », « La famille Kardashian »… font un « tabac » (pourtant interdit ;)) auprès des jeunes, du coup les vieux briscards de la télé ont mis en face « Salut les Terriens » d’Ardisson et « TPMP » d’Hanouna, pour les jeunes trentenaires.
N’est-ce pas notre Chef qui répondait, en direct, en décembre 2017, à C. Hanouna qui lui souhaitait un heureux anniversaire ? Un must de vulgarité MAIS sans gros mots : https://www.youtube.com/watch?v=DHAKWvgpDrY
Comment s’étonner dès lors que chacun veuille faire son clash pour passer, repasser et re-repasser à la télé tel un poisson rouge dans son bocal.
Alors Moix a dit des « gros mots » à la télé, pas grave puisqu’il s’en excuse quelques jours plus tard dans les médias.
Pas grave puisque, comme chantait Guy Béart « tournez tournez rotatives » et que dans le New World de notre Chef tournent et tournent les vidéos…
Adéo Lucile
Il est allé en Corée du Nord, ils l’ont peut-être drogué.
Je soutiens les forces de l’ordre totalement, c’est un métier difficile.
Après il y a un vrai problème dans les banlieues et il suffit d’y aller et voir les trafics de tout.
J’y suis passé il y a peu et c’est incroyable.
Alors il aurait dû critiquer le gouvernement et même le Président.
Il est peut-être temps d’envoyer l’armée visiter tous les appartements et récupérer toutes les armes qui s’y cachent et la drogue.
Ce ne sont pas les policiers qui ont peur c’est qu’on leur interdit d’y aller pour éviter une émeute mais on sera peut-être obligé d’y arriver.
Ceci étant peut-on laisser encore longtemps d’autres lois de la République régner dans ces banlieues où tout est menaces, certains gagnent des milliers d’euros par jour avec leurs trafics, roulent en BMW ou Audi, demandent les aides sociales en plus et menacent les policiers et leurs familles.
Une idée à faire courir, si on demandait aux personnes qui achètent des voitures de plus de 25 000 euros des justificatifs de salaire ?
Gros mots et pensée étique
Vœu pieu certainement cher P. Bilger, car la vulgarité dans les médias est devenue signe de modernité et progressera à un point que vous ne pouvez imaginer. Voir l’exemple américain.
Notamment dans la gent féminine : les principales expressions montrant qu’elles sont dans l’air du temps : « putain », « merde », « bordel », « con » … Au départ, ces mots dans une jolie bouche choquent, puis on s’habitue progressivement et quand ils seront banalisés, d’autres encore plus grossiers seront employés ! Du moment que c’est moderne coco !
C’est comme la PMA (en tout cas dans la discussion chez Pascal Praud où vous étiez présent ce matin), du moment que c’est moderne ! Le summum de l’argumentation : la modernité ! Eh bien allons-y ! Tant pis pour les enfants ! Mettons sous le tapis la plupart des études qui montrent que les enfants de divorcés, d’une façon générale, présentent plus de difficultés scolaires, et plus de problèmes de santé que la moyenne générale.
Ajoutons-y les problèmes liés à l’absence du père dès la naissance. Nous sommes en plein dans la tyrannie et la dictature des minorités : en l’occurrence celle des LGBT. Il doivent satisfaire leur bon plaisir.
Le livre de Zemmour est remarquable et quelques passages peuvent être discutés, mais pas ostracisés. Ni son texte, ni ses idées, ni lui-même.
Les facho-progressistes qui voient des nazis partout, finalement jalousent le succès de Zemmour et sont incapables de procéder à des discussions positives. D’ailleurs la plupart ne l’ont pas lu. Ou s’ils l’ont lu, ne veulent pas le comprendre par idéologie.
Je ne dirai pas un mot sur Yann Moix, seulement il est loin l »auteur de « Jubilations vers le ciel ». Tout le reste de sa carrière il le doit à BHL et pour moi, ce n’est pas une référence.
Un mot, si vous le permettez cher Bilger : il vous est arrivé de louanger Manuel Valls. Les sinuosités des destins politiques devraient nous rendre plus avares de compliments.
Manuel Valls ne sera sans doute jamais maire de Barcelone et c’est tant mieux. Pour (en dehors des considérations politiques locales) deux raisons quasi morales : la première est le lâchage de ses électeurs, la deuxième le lâchage de sa deuxième épouse ou compagne (à moins qu’il n’y ait eu une troisième ou une quatrième…) pour une riche, très riche, très très riche héritière espagnole à l’entregent financier et relationnel indispensables pour sa nouvelle ambition.
Et après on traitera de populistes les électeurs qui osent dire à propos de bien des politiques « tous pourris ». Bel exemple de Valls.
Cordialement.
@ Noblejoué | 26 septembre 2018 à 06:45
« On n’a aucun droit au pardon, c’est une grâce, on a un devoir d’excuse, par contre. »
L’inverse est sans doute vrai. Et la vérité sans doute au milieu.
« Mais il y a un hic, l’enfant peut avoir de mauvais parents, l’élève de mauvais professeurs… Ces gens sont plus encore des obstacles, des occasions de scandale, des impasses et la presque certitude du naufrage. »
Question :
_ les enfants appartiennent-ils à leur parents ?
Je crois savoir que Moix serait un enfant battu.
– Que connaissons-nous en vérité de lui ?
– Comment les violences de la société et de la police en certaines circonstances résonnent-elles en lui ?
– Moix un bon candidat au suicide ?
Et pendant que nos élites politiques se pavanent, combien d’exemples équivalents à celui-ci :
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/maltraitance-des-enfants-le-poignant-temoignage-de-celine-raphael_2076579.html
Cher Philippe, vous écrivez :
« Pourquoi ne pas inventer des mesures internes, des exclusions temporaires ou définitives, des blâmes, un CSA qui serait enfin vigilant, afin de ne plus tolérer, de la part de ceux qui ont l’honneur de s’adresser à la société, le déshonneur d’une parole dévoyée ? »
Dans le même temps vous vous indignez, et je suis sur ce point d’accord avec vous, que l’on puisse retirer Eric Zemmour du service public.
Deux poids deux mesures ? Il serait plus grave à vos yeux de proférer quelques gros mots que de dire à quelqu’un que le prénom que ses parents lui ont donné est une insulte faite à la France !
Il y a là plus qu’un paradoxe, plus qu’une contradiction à s’indigner parce que l’on traite le livre de EZ de « merde » et à ne pas réagir quand EZ dit à quelqu’un que son prénom est une insulte à la France. Je crains, cher Philippe, que l’admiration que vous portez à Éric Zemmour ne vous aveugle complètement.
A moins que je me trompe, et que le peu d’empressement que vous mettez à porter une appréciation sur le dernier livre de Zemmour ne traduise un réel embarras à dire ce que vous en pensez réellement.
Cher Philippe,
– Pourquoi vous enferrer dans la nauséabondisation de vos adversaires, et est-il bien nécessaire de joindre aux multiples atteintes à la liberté d’expression une police du verbe, comme celle que vous suggérez dans les médias en interne et de la part du CSA en externe, à l’encontre de « ceux qui ont l’honneur de s’adresser à la société » ?
– Si l’onomastique renseignait sur les hommes – et je crois qu’elle le fait -, Aphatie serait le parangon du journalisme qui n’a de compassionnel que l’idéologie de principe, mais qui n’applique pas cette compassion à la compréhension de ceux qu’il interviewe et doit mettre en lumière, quel que soit son sentiment sur leurs opinions.
– Yann Moix est un peine-à-exister (au sens de l’angoisse existentielle) qui, entre BHL et Paul-Éric Blanrue, entre le statut de cinéaste, d’écrivain et de complice du spectacle télévisuel, entre celui d’ancien officier ayant fait une préparation militaire supérieure et celui de fils violenté, entre sa posture d’ennemi irréductible du terrorisme et celle plus récente d’ennemi de la police parce que défenseur des migrants, est un peu perdu. Yann Moix devrait se retrouver lui-même avant de sonder nos égarements.
– Zemmour est-il le garant du pluralisme ? Pourquoi est-il devenu un phénomène ? C’est en somme assez récent, et son premier livre « Le Premier sexe » était demeuré assez confidentiel, en dépit d’une exposition médiatique assurée déjà, Elusen a raison, par Thierry Ardisson dans « Tout le monde en parle ». Tout à coup Zemmour pousse à fond le crypto-lepénisme juif que des G.W. Goldnadel, Alain Finkielkraut ou Elisabeth Lévy n’incarnaient pas jusqu’au bout, car ils insistaient sur leur double allégeance ; et les médias s’emballent, se focalisent sur Zemmour. Zemmour devient un phénomène ayant à la fois pignon sur rue et à chaque instant menacé d’ostracisme. On a peur pour le sort de Zemmour comme on ne s’est jamais indigné, avant que Jean Messiha ne soit exclu d’ »On refait le monde », qu’aucun éditorialiste de la presse d’extrême droite ne soit invité à un club de la presse, ou qu’il était injuste que, sur le service public, Daniel Mermet dispose d’une émission et aucun de ses homologues souverainistes ou identitaires n’en avait une. L’intéressé n’est jamais parti en croisade pour offrir une émission comme la sienne à pareil confrère.
Chacun s’accommodait de cette démocratie à deux vitesses jusqu’à ce que parut Zemmour. Quant à ces siono-crypto-lepénistes, ils ont donné une nouvelle vigueur à la laïcité, une laïcité pour laquelle, désormais, l’islam est une diabolique surprise, et on peut le dire sans être taxé de lepénisme. Pas besoin de chercher ces néo-laïques dans les rangs de « Riposte laïque » : Manuel Valls en était un représentant emblématique, tout à fait dans l’orthodoxie du Grand Orient de France, d’une intolérance crasse, et voilà que ce patriote en peau de lapin qui avait défendu la déchéance de nationalité en nous assurant qu’il n’y avait aucun problème de double nationalité se dénationalise, renonce à tous ses mandats français, oublie qu’il a été le Premier ministre de la France et se délocalise à Barcelone, en prétendant donner plus de crédit à l’idée européenne, à seule fin, en réalité, d’assouvir une ambition jamais à court, jusqu’à la prochaine présidentielle ou, s’il avait une chance à courir, il abandonnerait Barcelone dont, au passage, il ne sera jamais élu maire, la presse espagnole, nous apprend Mediapart, regrettant déjà l’immixtion de ce « politicien raté » qui reviendra rincé de son aventure espagnole, s’il s’imagine qu’ »il grandira, car il est espagnol ».
(https://www.youtube.com/watch?v=4xRW5WpK-Rs)
– Vous vous obstinez à répéter qu’Emmanuel Macron fait rarement des écarts de langage et ne s’abandonne qu’à de « rares vulgarités », comme vous l’écriviez dans un précédent billet. Il serait faux, pour vous contredire, d’affirmer que Macron est d’une vulgarité rare. Mettons qu’il soit d’une vulgarité jupitérienne, à laquelle je préférais, à tout prendre, les micro-siestes de Hollande, bourré d’entrecôtes, qui nous la jouait maître Patelin va-t-en-guerre.
Macron parle-t-il un bon français ? Son français n’est pas exceptionnel, il laisse à désirer. Le charme de ses discours repose surtout sur sa voix, ou plutôt sur le charme que Macron trouve à sa propre voix, complaisance qui lui permet de parfois bien la poser, quand il ne se laisse pas emporter par une hystérie un peu nerveuse. Macron ne parle pas spécialement bien français, mais il ne parle surtout pas beaucoup le français. Il aime encore plus son accent anglais qu’il ne savoure sa voix française. Il ne faut pas compter sur cet homme qui ne tient pas sa langue pour nous faire rentrer dans la nôtre.
– Vous avez raison d’établir un parallèle entre le gros mot et la pensée étique (ça n’a pas encore été souligné dans les commentaires que j’ai lus), au double sens où l’éthique, avec un h, est un gros mot pour ne pas parler de morale – faire la morale se traduit par « prendre la tête » en langage adolescent blasé – ; et où l’éthique apparaît surtout comme une morale inconséquente. J’en prendrai deux exemples – et que Savonarole ne voie pas dans le premier une preuve de mon supposé antisémitisme, il serait à côté de la plaque :
– Pourquoi le peuple juif se croit-il le garant de l’éthique universelle et ne la met-il pas en pratique dans ce laboratoire qu’est supposé en être Israël ?
– Quelle est la conséquence de la bioéthique du CCNE ou de la manif pour tous ? Pour le premier, pourquoi être favorable à la PMA pour les femmes et hostile à la GPA pour les couples homosexuels masculins ? Pourquoi accepter le don de sperme et s’opposer au don d’ovocytes ? Qu’est-ce qui motive le refus de l’euthanasie si la vie est une affaire de volonté, au point qu’il faille répondre au désir d’enfant des femmes qui souffrent d’infertilité ou de ne pas avoir d’enfants ? Pourquoi donner droit à ce désir d’enfant, qui donne une vie à un être qui ne l’a pas demandée, et défendre le droit de propriété corporelle des femmes, mais seulement d’icelles, en étant pour l’avortement, au nom du droit qu’aurait une femme de ne pas être envahie par une vie qui ne saurait s’imposer à elle, mais qu’elle peut imposer à son enfant ? Pourquoi être contre l’euthanasie dans ce contexte d’appropriation du corps, si l’on est favorable aux directives anticipées, mais plus encore à cette expropriation complète du corps du malade qu’est la procédure collégiale prise par une équipe médicale ? Et du côté de « la manif pour tous », pourquoi être seulement contre la PMA pour les couples lesbiens et ne pas assumer qu’on est contre la PMA quelle qu’elle soit, par écoresponsabilité comme je l’ai entendu dire hier sur RMC chez Éric Brunet par une ancienne candidate de LREM, ou par conviction religieuse ? Pourquoi enfin est-il tabou, et ce dans tous les milieux qui prennent position dans les débats bioéthiques, d’opposer l’adoption à faciliter au droit à l’enfant à refuser ? C’est que l’éthique est le gros mot d’une morale inconséquente.
@ Varilux 26 septembre 2018 à 14:09
« si on demandait aux personnes qui achètent des voitures de plus de 25 000 euros des justificatifs de salaire ? »
ou un justificatif de leur héritage…
C’est vrai que ça nous ferait éviter de dépenser un pognon de dingue en APL 😉
@ Varilux 26 septembre 2018 à 14:09
J’adhère à vos propos dans leur intégralité.
Ce ne sont pas les policiers et les gendarmes qui ont peur, c’est le pouvoir politique qui se dégonfle car il a peur des vagues dans les cités. Il faudra bien un jour envoyer la troupe pour faire un nettoyage et ce n’est pas demain la veille. Plus facile et moins dangereux de coincer les automobilistes que les trafiquants de drogue.
Dans ces périodes de violence nous nous devons de soutenir nos forces de l’ordre ce sont elles qui protègent notre sécurité.
Aux quelques intervenants qui disent que Zemmour a eu tort de parler d’insulte à la France.
C’est son interlocutrice qui a commencé par lui dire que son point de vue à lui était une insulte à la France. La réponse de Zemmour signifie simplement que c’est l’opinion inverse (concrétisée par le choix d’un prénom) qui est une insulte à la France.
Le propos de Zemmour sur ce point n’est donc pas critiquable.
Par ailleurs, je pense qu’il a évidemment raison.
@ Xavier NEBOUT | 26 septembre 2018 à 12:13
Bravo !
D’où la démonstration que l’on peut « monter » une polémique comme on monte une mayonnaise, avec quasiment rien, il suffit juste d’avoir les bons ingrédients.
A mon avis « La femme ayant tendance à parler avant de penser du fait que les deux parties de son cerveau sont plus liées que chez l’homme, elle tend souvent, lorsque son éducation est déficiente, à la violence verbale auquel l’homme ne sait parfois répondre que par la violence physique » devrait vous faire inviter chez Hanouna, Ardisson ou Ruquier.
En même temps… serait-ce bien raisonnable… 😀
Adéo Xavier NEBOUT
Pourquoi ne pas inventer des mesures internes, des exclusions temporaires ou définitives, des blâmes, un CSA qui serait enfin vigilant, afin de ne plus tolérer, de la part de ceux qui ont l’honneur de s’adresser à la société, le déshonneur d’une parole dévoyée ?
Cher monsieur Bilger, les gens qui n’ont pas encore porté leur téléviseur à la déchetterie du coin ont toujours la ressource de le débrancher quand un avis de tempête annonce l’arrivée prochaine sur l’écran de rustres tels que ceux que vous citez.
Audimat zéro égale fin proche d’une émission.
Les gens qui ne sont plus sensibles à la raison le sont généralement encore au portefeuille.
@ fugace | 26 septembre 2018 à 15:06
Je sais pas si Yann Moix est un « enfant battu », mais je sais en revanche qui, dans la sphère médiatique l’est, il s’agit de Thierry Beccaro « l’animateur de Motus sur France 2 qui a raconté dans un livre, intitulé Je suis né à 17 ans (éditions Plon), l’histoire de son enfance auprès d’un père alcoolique et violent. »
Or, Thierry Beccaro ne passe pas son temps à éructer des grossièretés ni à insulter les invités des plateaux. Tout au contraire.
« … »étique »…
Terme du langage soutenu pour qualifier une pensée étriquée d’une pauvreté extrême. Un art du langage ou de l’expression écrite, tout en contraste, où Philippe Bilger excelle !
J’ai par ailleurs apprécié le commentaire de La Nive Maurice de 13:06 qui semble parler d’un métier qu’il connaît bien de l’intérieur.
Quant au guignol Moix à quoi bon se formaliser de ses accusations et injures grossières. C’est un frustré, un refoulé, un vicelard et un pétochard resté au stade anal ! Et comme tous ses pareils, il projette ses propres peurs, ses terreurs infantiles, ses ressentiments sur les représentants de l’autorité en général et l’image du père (absente, ternie ou salie) en particulier, dont il n’a jamais fait le deuil.
Ya un mec qui va certainement être invité soit chez Ruquier, soit chez Ardisson soit chez Hanouna (pour s’expliquer, of course) c’est Nick Conrad, le fin du fin de la provoc, à côté Yann Moix et Zemmour réunis font figure de derniers de cordée.
En effet ce rappeur nous délivre son dernier message. Un clip intitulé “PLB” (Pendez Les Blancs)
On y voit donc une personne de couleur blanche qui se fait torturer par l’artiste lui-même ! On découvre également une citation du célèbre Malcom X “Le prix pour faire que les autres respectent vos droits humains est la mort”.
Comme c’est un clip accessible à des mineurs.es, Nick Conrad fera-t-il l’objet de l’application du fameux article 227-24 du Code pénal et par voie de conséquence devra-t-il subir un examen psychiatrique ?
Rien n’est moins sûr, il ne fait pas dans la politique, il projette juste de se produire à la prochaine défaite de la musique à l’Elysée.
En même temps l’histoire ne dit pas si Nick Conrad est pédé, contrairement à Kiddy Smile qui, lui, l’a affiché publiquement sur son tee-shirt.
Du coup… 🙁
@ Marc GHINSBERG | 26 septembre 2018 à 00:59
« Zemmour qui vient encore de démontrer qu’il en est un fameux en déclarant : « Aujourd’hui nous devons nous soumettre à la conception féminine du monde. Comme sous Louis XV. Et ça a mené la monarchie à sa perte. »
Peu probable que ce brillant concept fasse consensus. »
Nous pouvons pourtant appliquer ce concept à la justice de notre pays, sa féminisation a amené la justice à sa perte, elles n’ont pas assez de c… pour appliquer la loi dans toute sa fermeté, victimes de cette culture de l’excuse. En outre si le prévenu est mâle blanc de souche, hétéro de droite face à une juge noire homo de gauche, la guillotine gauchiste s’abattra sur le malheureux raciste homophobiste islamophobiste machiste sexiste etcétériste.
Idem pour la police, on peut voir aux infos et dans des émissions documentaires ces malheureuses meufs flicaillonnes aux culottes de cheval bien fournies essayer de courir après des malfrats qui fuient tordus de rire.
Cette féminisation outrancière de la société émasculée est responsable en grande partie de la montée des insécurités, du laxisme, du multirécidivisme et de la perte des repères, civisme, morale, et des valeurs d’autorité qui existaient quand les « mâles » dominaient.
@ S Carioca
Cela a été découvert il y a déjà quelques décennies avec l’imagerie médicale.
C’était paru dans le Nouvel Observateur et Science et Vie.
Et depuis bien enterré.
@ fugace
Alors pour vous, on doit pardonner aux gens dans leur tort et par contre ne pas demander pardon quand on a tort ?
En somme, les gens dans leur tort ont tous les droits, les victimes, aucun… Il FAUT donc nuire aux autres, on peut toujours dire que si un autre le faisait, on lui pardonnerait ! Mais on ne s’y risquera guère, tout le monde a peur des teignes.
Quelqu’un avait dit que les gens regrettaient quand ils agressaient les autres, ici, mais avec vous on voit que tout est dans tout et réciproquement.
Je n’oublie pas, moi, qu’on m’a récemment traité de raciste parce que contre l’immigration arabo-musulmane, et parce que je posais des questions, diabolisé. Mais je leur dois, bien sûr, mon pardon… Par contre, si j’insultais un innocent, pas de problème ! Si tout le monde faisait ça, il y aurait épidémie d’insultes.
Relativiser ça en disant que, mon dieu, la vérité est au milieu, me semble une pirouette pour trouver une échappatoire.
Vous illustrez ce que je dis, les gens croient avoir un droit au pardon… Alors que non, je maintiens qu’ils n’ont droit qu’au mépris.
On déplace tout de nos jours, remarquez, l’un dit ça, l’autre que s’il y a des bourreaux, ce ne sont pas eux les responsables, mais ceux qui ne font rien. L’héroïsme obligatoire, vraiment n’importe quoi… D’une part, le courage est rare, d’autre part, sauf qui aurait mis un tyran au pouvoir, ouvert la porte à une puissance hostile ou à des immigrés subversifs aurait le devoir d’agir contre, pour se racheter.
Moi, outre que je suis lâche, bien sûr, je ne ferais rien du tout pour la raison que je n’ai rien à racheter.
Ni devoir de pardon, ni devoir de passer la serpillière des fautes des autres, rien du tout. Le seul devoir que je me reconnaisse peut-être quoi qu’on puisse en douter depuis le 10 septembre 2017, c’est de tout faire contre les démons, et tout pour les merveilles, prévenir et non guérir… Le monde est très riche de probabilités, et donc.
J’ai essayé de voir votre document, il n’y avait que de la publicité, ça m’a énervé, je verrai peut-être plus tard. Les histoires de victimes, il faut être en forme.
Si le but est de dire qu’il y a pire qu’insultes sur un blog, je suis d’accord, mais j’illustre avec ce que chacun a pu voir, et bien sûr, arbitrer contre moi, on est populaire ou on ne l’est pas.
Parce que moi, bien sûr, je tramais je ne sais quoi, enfin, si on ne peut plus le soutenir, c’est ma triste nature qui change de l’or en pire que du plomb, quand on est insulté, on l’est.
De nos jours, c’est irrémédiable, plus de duel, plus d’excuses, mais des crachats en abonnement. Les gens sont ce qu’ils sont, pas grand-chose, je n’ambitionne pas de les changer. On peut prendre l’un pour un défenseur des faibles quand il n’est jamais que capable de vous traiter de raciste, l’autre pour un chercheur faisant part de ses découvertes pour l’avancement des sciences et vous sort qu’on change de l’or en pire que le plomb.
Ce n’est évidemment pas grand-chose, ici, ce ne sont ni des parents face à des enfants ou des professeurs dont les notes déterminent l’avenir de leurs élèves. Mais c’est tout de même toujours ce qui s’annonce comme lumière, en l’occurrence culture, défense des faibles, qui s’avère, in fine, ténèbres.
La vérité de ce monde.
Bon, je ne crois pas changer l’or en pire que le plomb, quoi qu’on m’ait collé ça que je ne risque pas d’oublier, mais je ne vais pas dire que les ténèbres soient lumières.
L’insulte ! C’est là que la personne dit ce qu’elle pense, comme Macron aux Français, le reste, avant, ce ne sont que des mensonges, du vent et du vide, de la présentation pour se faire bien voir et obtenir, pour les uns, le pouvoir, pour les autres, l’avancement de leurs idées. C’est de bonne guerre… Mon mépris aussi.
Je sais que les rancuniers sont mal vus, mais contrairement à une légende urbaine, ne tramant pas je ne sais quoi, je n’ai nulle intérêt à verser dans la démagogie en faisant le « gentil ».
Je voudrais être perpétuellement dans la concentration, ce qui veut dire au-delà de la concentration commune, j’ai un peu connu ça, et ne vis absolument que pour ça, dans la mesure où je vis, alors, sous-produit intéressant, les affects ne sont que fantômes. Mais quand je suis dans l’affect, dois-je m’en interdire certains car impopulaires, vu que les gens ne veulent pas subir les conséquences de leurs actes ? Si cela me concentrait, oui, si cela me déconcentrait, au contraire, comme l’effet est j’ai peu d’expérience, mais il me semble, nul, je ne fais rien dans un sens ou dans l’autre, je ne fais rien pour ce qui n’a aucune importance.
Ici, je peux « tout me permettre » comme l’a dit qui m’a injustement injurié. Et donc la rancune, le mépris et le pessimisme. On ne me donnera pas raison, eh oui, on est impopulaire, on est donc un crachoir qui doit dire merci. Oui, non ? C’est oui.
Je me permets de rendre le mal pour le mal, oui, à ceux qui me traitent bien, le bien pour le bien.
Et être négatif et vrai ! Il en sera toujours ainsi, les injustes sont injustes, je serai toujours impopulaire, et alors ? Je cède tout quand j’ai tort, rien à la force abjecte.
Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, et j’insiste, les insultés n’appartiennent pas aux insulteurs !
Qui a de mauvais parents doit s’en détourner au plus vite et au plus profond. Ne pas essayer de se faire aimer ! Ne pas essayer de les faire réfléchir ! Ne pas essayer ces deux choses avec la famille et les présumés amis ! Ne pas se faire soigner ! Fuir, s’endurcir, s’abstraire, se recréer.
On n’est pas responsable de ses parents. Plus généralement, de ce que font les autres.
Il faut répudier espoir et désespoir, des attentes et des impatiences indignes d’un combattant, or se libérer est un combat. L’amour est une dépendance, cela peut sembler contradictoire avec se libérer, et de toute façon, peu méritent d’être aimés, ou admirés, ou honorés de son amitié, les gens trahissant en première langue et se justifiant en seconde. Mais plus les gens sont faibles, et plus, comme l’avait remarqué l’autre, ils font ce qui les affaiblira davantage, ainsi, aller vers les autres, qui en principe frapperont… Dans les cas où on a de vrais amis, les remercier, leur donner même le courage qu’on n’a plus, ils le méritent. Aux gens qui vous ont injustement nui, parents ou autre, on ne doit rien même si la loi et les moralistes voudraient faire accroire le contraire. Il y a aussi des cas bien moins tranchés, mais enfin, ceci n’est pas l’esquisse d’un roman mais le seul rappel que la justice est de traiter les autres comme ils vous traitent, et que le monde entier vous dénierait-il sa justice qu’on aurait le droit et le devoir de se rappeler son bon droit et toutes ces qualités déniées par les impardonnés.
On veut bien se retenir, mais lorsqu’on apprend que la presse indienne dénonce le fait qu’un film de Julie Gayet a été financé par la société d’armement qui gère une partie du marché concernant la vente des Rafale, on fusille d’abord et on insulte après.
« Une société du gros mot et de la pensée étique ? »
Auquel on pourrait rajouter : « du mal rasé, du mal lavé et du débraillé ».
Nos compagnes étant le symbole de l’élégance dans ce monde il serait temps qu’au titre de l’égalité des sexes les hommes fassent de même.
La photo sur ce billet laisse peu d’espoir dans le cas de Moix qui n’a pourtant que 50 ans. Cet homme ne se respecte pas pourquoi respecterait-il les autres ?
@ Elusen 26 septembre 2018 12:57
Seriez-vous de ceux qui voient des nazis partout ?
André Bercoff, Gilles-William Goldnadel d’extrême droite ?
A l’évidence, pour vous, l’extrême droite commence au centre droit !
Je suis depuis une dizaine d’années le parcours de Zemmour et notamment les clips YouTube qui présentent des « clashs ». Dans la plupart de ceux-ci, la provocation vient des adversaires de Zemmour (ce qui était le cas chez Ardisson). Si vous trouvez plusieurs exemples prouvant le contraire, merci de me les signaler.
Toutefois, je vous rappelle qu’émettre une opinion argumentée n’est pas une provocation.
Cordialement.
@ Varilux | 26 septembre 2018 à 14:09
La France n’est plus qu’un vaste bordel ou tas de fumier si vous préférez, mais il ne faut pas le dire car c’est d’abord un gros mot et papa Bilger va se fâcher.
Songez que l’on nous serine du matin au soir et du soir au matin avec le coquelet qui nous dirige et qui se prend pour Napoléon assis sur ce tas de fumier.
Un bordel plein de fous, Valls maire de Barcelone payé par la France et Macron empereur à Aix-la-Chapelle priant sur la tombe de Brijou voilà notre destinée, il paraît même que les chanteurs noirs veulent pendre les blancs et que Benalla lance sa marque.
Pardon, mais la saillie des deux insulteurs—coutumiers du fait—ne mérite pas deux lignes de commentaires. Philippe Bilger réagit toujours au quart de tour face à la vulgarité. Il en fait même des billets🤔. Ici avec justesse sur le fond, mais parfois à tort quand, par exemple, il prit à partie Olivier Marchal pour avoir vertement critiqué Bertrand Cantat.
On a vu les prestations de l’ex d’ONPC, par exemple dans son duel avec Michel Onfray où il lui demandait—pas moins—de définir ce qu’est « Le peuple ». Mettre en cause les forces de l’ordre est affligeant. Elles affrontent en permanence le danger et ont un courage très au-dessus de la moyenne (elles n’ont du reste pas le choix… et qui ne craindrait pas de vivre ce qu’elles subissent…?). Par pudeur et noblesse, elles ne font pourtant le plus souvent pas état de leur peur, lorsqu’elle existe. Le cuistre a-t-il oublié l’héroïsme du gendarme Arnaud Beltrame ? 😡
Quant à résumer l’analyse d’un livre à une injure, le profanateur ne se grandit pas et peut dès lors se prévaloir—par inconsistance—de la mériter en retour.
Déjà n’avoir pas à prononcer certains noms soulage un peu. On a moins de regrets d’avoir gaspillé du temps et commis, en pure perte, d’épuisantes lignes de commentaires à disserter sur du rien médiatique… à s’épancher sur l’écume du néant.
C’était assez amusant de regarder ce matin l’émission de Pascal Praud sur la PMA.
Il aura suffi que Macron relance ce sujet pour que les participants de l’émission prennent des airs gênés, biaisent, renâclent et suent sous leurs costards, pour avouer que finalement ils ne sont pas tout à fait contre et que ma foi, après réflexion, je suis plutôt pour, Gérard Leclerc en chef d’escadrille. Ce journaliste fait pitié.
Mon Dieu, comme les convictions sont fragiles ! BFMTV devrait l’embaucher.
Du coup la Marie-Chantal de Neuilly-sur-Seine s’est retrouvée toute seule, elle a eu beau ferrailler contre la PMA, les jésuites autour de la table l’ont laissé tomber, soulagement général quand une page de publicité est arrivée à point.
Une comédie à l’italienne.
@ breizmabro | 26 septembre 2018 à 16:41
En même temps Xavier reconnaît que la femme a un cerveau !
Après on peut discuter si son cerveau est bien plein ou bien fait, ou les deux à la fois !
Je poserai la question à mon confesseur.
Pour le reste je partage votre point de vue de 13:53. L’exemple de la vulgarité vient d’en haut, et je ne suis pas sûr que ce soit pour s’aligner sur le langage du peuple.
Chaque fois que Macron a l’initiative de la parole, c’est-à-dire quand il ne lit pas un discours écrit par un autre, il dérape, son naturel revient au galop.
J’ignore quelle éducation il a reçu, mais il n’en reste pas grand-chose.
Et puis il y a ce qu’il dit et la façon de le dire. Les quelques extraits de son discours à l’ONU que j’ai vus à la télé, montrent une agressivité surprenante.
On peut débattre en toute sérénité, surtout en ce lieu, et à son niveau.
Les prises de vue ne le montraient pas sous son meilleur aspect, l’agressivité se lisait sur son visage, surtout dans les prises de profil.
Je partage totalement votre constat d’une vulgarisation du langage, et votre opinion que celle-ci a pour corollaire inévitable un appauvrissement de la pensée.
Ceci étant, il ne suffit pas de bien parler français pour prétendre au titre de penseur, Charlotte d’Ornellas et Eric Zemmour en sont les exemples les mieux choisis !
@ Julien WEINZAEPFLEN | 26 septembre 2018 à 16:13
Vous auriez dû nous parler de Flavius Josèphe, qui mérite d’être cité.
En effet, il est recommandé lorsqu’on se tourne vers l’histoire de le faire « sine ira et studio », sans colère et sans complaisance.
Par ailleurs, votre liste sur les dispositions relatives à beaucoup de prescriptions juridiques ne contient pas cette question des dons d’organes, dont il apparaît que nolens volens, nous formons le stock ambulant sauf à faire connaître l’opposition.
C’est-à-dire que plutôt que de vouloir donner ses organes il faut vouloir ne pas les donner… Je le dis ici et vous êtes témoins que je ne veux ni donner ni recevoir, ni obéir ! Enfin, je crois que mon corps m’appartient, ce qui est une pure folie, puisque dans la rue, dans l’avion, en compagnie de l’Ange du Bizarre, ou sur la barque, il appartient au hasard, que j’espère heureux…
@ sylvain | 26 septembre 2018 à 17:47
Des policiers, gendarmes et autres militaires en surpoids, il y en a des deux sexes, mais à qui la faute, à commencer parmi les recrutés (sans diplôme) des cités dites sensibles ?
Qui a décrété la parité homme/femme – obligatoire – dans toutes les professions, sans distinction d’origine, de morphologie, de performance ou d’aptitude physique au mépris du simple bon sens et créé des dizaines de milliers de postes d’ADS de la police ou de gendarme-adjoint ?
Ce qui est en outre ressenti comme une injustice pour ceux ayant accédé à leurs professions respectives par la voie normale (bac minimum + concours, tests psycho techniques et physiques) et sans passe-droit.
@ boureau | 26 septembre 2018 à 18:39
Seriez-vous de ceux qui pensent que seuls les blancs pâles chrétiens peuvent être racistes et d’extrême droite ?
Qu’il n’y aurait qu’eux qui pratiqueraient des génocides ?
Des personnes noires peuvent être racistes sans l’aide de personnes blanches, elles le font très bien toute seule, les Hutus et les Tutsis n’ont pas eu besoin des blancs.
Les Palestiniens et Israéliens n’ont pas besoin des chrétiens blancs.
La Chine n’a pas besoin des blancs chrétiens pour les Tibétains, les Ouïghours.
André Bercoff et Gilles-William Goldnadel sont d’extrême droite, demandez-leur ce qu’ils pensent des musulmans, des Palestiniens, de la sexualité avec des partenaires de même sexe, des couples mixtes, etc. Quelle doit être la place dans le monde des Palestiniens ? Demandez-leur !
Quels temps vivons-nous !
L’hystérie semble gagner partout contre le simple bon sens et les bons usages. Il n’est que de voir les déchaînements journalistiques anti-Trump et anti-Zemmour, ces damnés diaboliques assimilés à Hitler et aux personnages infernaux. L’usage constant du mot »merde » utilisé par JM Aphatie à l’intention de ceux qu’il n’aime pas présente au moins l’avantage de nous informer sur la consistance de sa matière cérébrale.
L’admirable livre d’Eric Zemmour que je suis en train de lire déclenche les passions, injures et louanges. Parallèlement, nous sommes inondés d’apparitions d’individus tels que Moix, Booba, Hanouna etc. qui viennent déverser sur nos écrans des tonnes d’insanités et grossièretés d’une rare pauvreté. Exemple d’un dialogue journaliste/Christine Angot :
– Est-ce que là, on n’est pas dans le mythe total ?
– J’ai ressenti de l’anxiété, une espèce d’angoisse, comme ça.
– Et alors, là, concrètement ?
– Enfin, comme ça, quoi, hein, disons qu’il y a des choses, enfin, bon, au premier degré mais, en même temps, bon, j’aurais bien envie de dire qu’il s’agit de détails…
Exténuation pénible de l’animateur devant tant de pertinence.
Et pendant ce temps-là, ça ne s’arrange même pas au plus haut niveau de l’Etat. Entendre un président de la République annoncer que ‘’Monsieur Benalla n’est pas mon amant’’ nous prépare sans doute au jour où il nous confiera la recette du pain perdu ou le meilleur moyen d’ouvrir les huîtres sans se blesser.
Pour le reste, en vrac, on progresse :
– on incite les soignants du SAMU à endosser des gilets pare-balles
– on ne prend les décisions qu’après avoir lu le Canard enchaîné
– le pouvoir de nuisance des syndicats reste intact. Les grèves à la SNCF auraient coûté 800 millions et menacent de recommencer même si, selon la formule consacrée, il y a ‘’une mise à plat autour d’une table ronde’’.
– au nom du respect des animaux, on casse les boucheries et les poissonneries. On se dirige vers les espèces protégées que seront bientôt le pou insistant, la mite farceuse et la blatte élancée.
– parmi les milliers de « migrants » qui déferlent sur notre sol, il y a une proportion anormale de mineurs. En Tchétchénie, en Erythrée, en Albanie, la minorité peut aller jusqu’à trente ans…
– malgré une recrudescence de ‘’traversées de rues’’ on ne constate pas une baisse significative du chômage. Il est vrai que des mauvaises langues disent que la recherche d’un emploi n’est pas perçue forcément comme une envie de travailler.
– jusqu’à l’âge de 70 ans, j’étais appelé au moins une fois par mois par les sociétés de sondages qui sollicitaient mon avis sur les banques, les lessives, la télévision, les journaux, le port du béret et la politique. J’en ai aujourd’hui quatre-vingt-neuf et depuis, pas une seule fois elles ne se sont manifestées.
J’étais ‘’un échantillon représentatif de la population française répartie selon la méthode des quotas’’ et voilà que je suis privé de dire si « je suis plutôt satisfait » ou « plutôt mécontent » de mon député, de la politique agricole commune ou du parfum de ma savonnette préférée.
D’où l’utilité des blogs et forums où l’on peut à loisir contempler des souffreteux qui se moquent des maladifs, des Verts qui dénigrent les écolos et des pétardiers qui en veulent aux colériques.
C’est beaucoup moins triste qu’une supérette fermée pour cause de décès, encore que, dans certains cas, on peut voir une affichette indiquant que « pendant les obsèques, la vente continue ».
Avec l’âge, on prend de la distance, et à une certaine distance, la paille et la poutre se confondent.
En effet. La destruction des barrières de la correction, par les « élites » autorisées à s’exprimer dans les médias, se poursuit à un rythme soutenu. Toujours plus loin, telle semble être la devise des journalistes, hommes politiques et intellectuels parlant dans des émissions dites sérieuses. (Je n’évoque même pas les poubelles du divertissement et de la télé-réalité.)
En l’occurrence, le raffinement dans la perversion est extrême. Car si Jean-Michel Aphatie s’est autorisé à parler de « livre de merde », c’est bien qu’il s’agissait de Zemmour. C’est précisément parce qu’Eric Zemmour est un nauséabond, un pabien, qu’Aphatie montre toute sa vertu en surmontant sa répugance naturelle pour parler de « merde ».
Je suis un homme extrêmement poli et modéré, nous dit Aphatie. Si je vais jusqu’à prononcer ce mot, c’est que la vilenie de Zemmour m’y oblige ; voyez ce qu’il me fait faire… il faut vraiment qu’il soit le dernier des derniers.
Je suis non seulement vertueux, mais je fais preuve de courage : là où de plus timorés se contenteraient de paroles convenues pour le contrer, je n’hésite pas à paraître vulgaire pour lui infliger tout ce qu’il mérite. En essuyant mes chaussures sur sa figure après les avoir trempées dans l’ordure, je m’élève moi-même ; je me décerne un certificat de vertu.
Obtenu à bon marché, de surcroît : pas besoin de me fatiguer à expliquer pourquoi le livre de Zemmour « est une merde ». Il me suffit de sauter aux conclusions. Et je fais le buzz, en plus. C’est du ouine-ouine-ouine.
Au fait, dire que le livre d’un Juif « est une merde », ce ne serait pas un peu antisémite, par hasard ? Au sens politiquement correct du terme, bien entendu. Je me contente de retourner contre eux-mêmes les protestations de vertu de ces messieurs.
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@ genau | 26 septembre 2018 à 12:00
« Arletty ne pourrait même plus dire ‘mon coeur est français, mais mon cul est international’, sans être poursuivie pour discrimination. »
Citation dont le rythme est prodigieux, lorsqu’on y réfléchit bien : « …est international ». Quel souffle !
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@ breizmabro | 26 septembre 2018 à 17:36
« La prochaine défaite de la musique à l’Elysée. »
Coquet…
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@ Julien WEINZAEPFLEN | 26 septembre 2018 à 16:13
« Pourquoi le peuple juif se croit-il le garant de l’éthique universelle et ne la met-il pas en pratique dans ce laboratoire qu’est supposé en être Israël ? »
Mais il l’y met en oeuvre. Justement. Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer le contraire ?
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@ duvent | 26 septembre 2018 à 09:57
Je ne sais pas si vous êtes un travelo, mais je sais que vous êtes une sotte. Je ne songeais nullement à comparer Macron à un transsexuel, ce à quoi il ne ressemble nullement, au demeurant.
J’ai simplement fait une plaisanterie bien innocente sur le commentaire de Savonarole. Ecrit comme il était, il sous-entendait que Ben Bella (et non Macron) était une femme.
Ma moquerie ne portait ni sur la sexualité de Ben Bella, ni sur celle de Macron. Elle portait sur le politiquement correct, qui exige de nous, désormais, que nous trouvions normal qu’un être humain puisse changer de sexe comme de chemise.
Et dans ce but, c’est en effet délibérément que j’ai employé le mot de travelo, qui me paraît infiniment plus sain, juste et poli que « LGBTQ », ou l’une quelconque des horreurs modernistes que le parler correct contemporain cherche à nous imposer.
Vour auriez pu tirer cette conclusion vous-même, en considérant que j’ai été l’un des rares, ici, à m’élever contre les rumeurs d’homosexualité attribuée à Macron, et à montrer comment elles ont été fabriquées de toutes pièces, dans un but de déstabilisation politique, avec l’aide des Russes.
Mais vous avez préféré me dénoncer symboliquement à « M. Bilger », parce que j’ai dit « travelo ». Voilà ce qui me paraît grossier, à moi. Contrairement à l’usage d’un mot bien innocent, et parfaitement justifié.
De même qu’est parfaitement grossière la mesquine police de l’orthographe créative que vous aimez exercer ici à mon encontre. Quand on ne comprend rien au fond et qu’on n’a soi-même rien à dire, on houspille les gens sur la forme. Vous avez été prof ?
On aurait envie de paraphraser votre titre, Monsieur Bilger, avec ces mots : « vocabulaire recherché et pensée éthique ».
Il fut un temps où, à la radio-télévision publique, les journalistes s’exprimaient en un français châtié (rappelons-nous un Léon Zitrone, par exemple, ou Pierre Desgraupes ou son complice Pierre Dumayet). A la radio, la syntaxe était respectée, quoique le ton ait parfois été un peu trop emphatique. Mais au moins l’auditeur se sentait respecté.
L’on apprenait autrefois les différentes catégories de langage parlé ou écrit. Le vocabulaire vulgaire ou grossier ne pouvait se concevoir que dans la conversation privée. L’expression orale publique se devait de respecter un vocabulaire de bon ton, tandis que l’écrit public se devait d’être respectueux de la langue française, tant en ce qui concerne le vocabulaire que la grammaire ou la syntaxe, marque de politesse à l’égard de son correspondant. Mais la politesse n’est plus enseignée dans la plupart des familles : les réactions immédiates sont systématiquement préférées à la retenue…
Quant au personnel politique, du général de Gaulle à François Mitterrand en passant par Georges Pompidou, l’expression était toujours recherchée.
Le relâchement actuel (il date bien des années 1970) de l’expression tant écrite qu’orale traduit celui de la pensée. La rigueur langagière est aussi une traduction de la rigueur intellectuelle, voire morale, avec en corollaire une forme d’élévation de la pensée.
De fait notre personnel politique actuel a l’esprit petit et l’on ne peut que douter de la fameuse complexité de la pensée présidentielle : elle ne me paraît complexe que par rapport au bas niveau général.
La mode en est venue à une expression publique n’utilisant que les six cents mots censés être compris par le vulgum pecus… Ceci n’est en réalité qu’un manque absolu de respect, pour ne pas dire une forme de mépris de celui ou celle à qui on s’adresse, notamment l’auditeur de radio ou de télévision.
Mais cet état des choses, Monsieur Bilger, montre les effets d’une éducation française qui n’existe plus, dans une certaine bourgeoisie comme dans les classes dites populaires. C’est une attitude d’abandon qui est conforme à l’image que donne notre société actuelle.
« La grossièreté de la forme autorise l’inanité du fond. »
Faux, le fond et la forme sont deux choses qui n’ont rien à voir.
On peut faire de très beaux discours vides de fond (cf un certain E.M. par exemple) et inversement avoir un discours ordurier, plein de fautes de français mais plein d’intelligence comme Coluche par exemple.
La grossièreté peut être très pratique dans une discussion ou dans un débat quand elle utilisée de façon intelligente.
Elle est même d’autant plus utile qu’elle peut servir à cacher l’intelligence aux prétentieux qui la voyant chez leur contradicteur se disent qu’ils ont affaire à un idiot et en deviennent par là même idiots eux-mêmes et donc plus faciles à ridiculiser à la fin.
Lors de mes nombreux « débats » (pas de très haut niveau la plupart du temps je vous l’accorde mais on ne choisit pas son adversaire c’est lui qui vous choisit) sur Causeur ou sur ce même blog, j’ai croisé des crétins à la pelle qui m’ont pris pour… un crétin donc et qui à la fin se sont pris une raclée intellectuelle qu’ils n’ont jamais oubliée pour m’en vouloir encore des mois plus tard alors que moi-même je ne m’en souvenais plus vu que comme d’hab j’étais saoul quand je les ridiculisais, ce qui les rendait encore plus revanchards. Bref, de vrais crétins !
Non non, M.Bilger, prendre la grossièreté comme une marque de faiblesse voire d’infériorité intellectuelle et donc croire que la forme et le fond vont de pair dans un sens ou dans l’autre est une erreur à ne pas commettre quand on est intelligent.
J’ajoute que preuve est faite depuis des siècles que la grossièreté et l’outrance permettent de faire passer un message bien plus facilement qu’un discours d »académicien » qui ne manquera pas d’ennuyer la populace.
C’est peut-être triste mais c’est comme ça.
Le tout est de savoir si justement le fond n’est pas plus important que la forme.
CQFD
Cher Philippe,
Les mots se meurent.
Alors les actions aussi délirantes soient-elles se multiplient.
Dans ce brouhaha collectif, cette overdose de quête d’engagement pousse des extrémistes qui ont perdu la possibilité d’écouter autrui et de respecter d’autres choix.
Les mots perdent leur sens.
Ce qu’il faut entendre ou lire ce sont des associations de pensées rachitiques.
Comparer Israël à un laboratoire alors que des milliers d’essais médicaux ont été pratiqués sur des enfants, des adultes pendant la guerre, cela pue.
Utiliser les mots de déportation, de génocide, d’esclavage en parlant d’animaux c’est une confusion mentale autorisée sur des plateaux.
Nous avons mangé des organes d’airelles, des feuilles de thé, de très jeunes pousses, des ovaires de tomates qui tristement ne pourront plus vivre.
Nous aimons les plantes et pourtant nous les croquons, nous les écrasons, nous les mixons. Mais nous pensons nous engager dans la sauvegarde des fruits et légumes et lancer un mouvement pour interdire l’alimentation végétaliste.
Comment autoriser le scalp des concombres, le découpage de la carotte, le broyage en soupe des poireaux et des patates ?
Il nous faut comprendre que les plantes souffrent de la sécheresse, des inondations, des pluies acides. Elles sont aussi sensibles que les humains, elles aiment la musique, la lumière. Elles s’adaptent et aiment vivre.
Il nous faut arrêter les buveurs de jus de fruit, les trafiquants d’oranges, de citrons qui ne cultivent des agrumes que dans le but de la consommation des hommes.
Pour conclure, il nous faut vivre comme les paresseux, au ralenti pour éviter l’écrasement des moucherons, arrêter les voitures qui assassinent papillons et grenouilles, arrêter les trains, les joggeurs, enfin tout ce qui bouge.
Et enfin souvent penser que certains enfants ne mangent que de la terre, que des personnes examinent des poubelles pour vivre, que des enfants partent souvent le ventre vide à l’école.
Comment parler de la souffrance des enfants, des hommes sans dépasser sa pensée, en maîtrisant ses mots ? Cela devient un exercice qui dérange et dénoncer ses maux en gardant son calme mission impossible.
Dénier la réalité est une faiblesse.
Nous remercions Monsieur Travert, ministre de l’Agriculture qui va faire cesser le broyage des poussins mâles et des canetons, ceci vivants et souhaitons un apaisement des extrémismes.
françoise et karell Semtob
@ Varilux | 26 septembre 2018 à 14:09
Ce n’est pas Tonton Cristobal qui est revenu, mais bien Théo Luhaka qui avait en son temps été l’objet d’un billet ici.
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/theo-luhaka-mis-en-examen-dans-une-affaire-d-escroquerie_2037010.html
Un règlement à l’amiable devrait permettre de refermer le dossier rapidement.
@ Noblejoué | 26 septembre 2018 à 18:03
Je pense comprendre un peu la souffrance et le ressentiment qui sont les vôtres.
Ce que j’ai voulu dire, c’est que autant le pardon que les excuses ne sont pas faciles à manipuler en général pour qui que ce soit.
Et pourtant à mon sens le pardon envers celui ou celle qui vous insulte, injure, maltraite d’une manière ou d’une autre, est vraisemblablement l’unique voie pour adoucir voire éliminer votre souffrance.
Et si vous ne faites pas le chemin entièrement, vous ne pourrez obtenir l’apaisement nécessaire sinon souhaité.
Mais je vous l’accorde, pardonner n’est pas oublier. Pardonner ne signifie pas non plus « donner raison à l’autre ». Pardonner signifie « ne plus ressentir de rancœur, de colère ou toute autre émotion négative à l’égard d’une situation passée ».
Le pardon serait une étape nécessaire à sa reconstruction. C’est donc des petits pas sur le long terme. Retirez tous ces cailloux que vous laissez dans vos chaussures. Vous avez le droit de le faire et surtout n’oubliez pas que personne ne les enlèvera pour vous !
Le pardon étant ma vengeance à moi en certaines circonstances, j’en ai fait un outil.
P.S. : le lien que j’avais proposé concernait un exemple de maltraitance d’enfants. Je l’ai testé, il fonctionne. Mais il n’est pas impossible que vous, vous ne puissiez l’ouvrir directement. En ce cas, faire un copié, puis un collé dans votre moteur de recherche. Les mystères de l’informatique.
@ caroff | 26 septembre 2018 à 12:26

Et puis :
La prime au prénom du calendrier nous coûtera « un pognon de dingue » !
Je demande officiellement à Monsieur Zemmour des renseignements sur Saint-Napoléon. Bon aparté n’est-il pas ?
L’art de l’insulte Poche – 15 mars 2012
de Elsa DELACHAIR (Auteur), Yann LEGENDRE (Illustrations)
Dans notre société écrasée par la toute-puissance du politiquement correct, ce recueil est salutaire !
https://blogs.mediapart.fr/edition/les-mains-dans-les-poches/article/050512/lart-de-linsulte
@ Mitsahne | 26 septembre 2018 à 20:34

« L’admirable livre d’Eric Zemmour que je suis en train de lire déclenche les passions… »
La personne n’a même pas fini le livre mais hurle à la face du monde entier : admirable !
Cette personne veut de la liberté d’expression, mais pas pour les autres.
Le problème d’Eric Zemmour c’est qu’il fait du mensonge de référence et il ment, puisqu’il se présente comme historien alors qu’il n’a aucun diplôme dans le domaine. Il fait du révisionnisme.
Le mensonge de référence, c’est de prendre au minimum deux choses vraies, de les mettre ensemble et de faire une conclusion complétement aberrante :
« L’Honorable Honoraire aime les chihuahuas, il en a eu plusieurs sur bons nombres d’années, en conséquence l’Honorable Honoraire est un chihuahua », voilà, c’est ça Zemmour E.
Il ne prouve jamais rien, il affirme, car il sait que ses lecteurs n’iront jamais rien vérifier.
Son mensonge sur les prénoms, le calendrier chrétien, Napoléon et les socialistes, ça se pose là tout de même !
1°- il n’y a jamais eu de calendrier chrétien en France, mais un calendrier grégorien.
https://www.universalis.fr/encyclopedie/calendrier-gregorien/
2°- en 1803 la surface géopolitique de la France comprenait une partie de l’Afrique.
Le Danemark, la Belgique avec 3 langues officielles, une partie de l’Espagne, de l’Italie, les Pays-Bas, la Louisiane et à l’époque elle faisait 1/3 des USA, des territoires en Inde, en Chine etc.
Ce simple fait suffit à prouver qu’il ne peut pas y avoir eu de loi interdisant de s’appeler Hapsatou, Farouck, Abacar, Ourdia, Gaëtan, Mélusine, Morgane, Merlin.
3°- une loi aurait interdit les prénoms celtes, basques, corses, occitans, flamands, francs etc.
Interdit de s’appeler Childéric !
4°- la loi dont il parle : loi relative aux prénoms et changements de noms du 11 Germinal de l’An XI, soit du 1er avril 1803, ne parle pas du tout de ce qu’il affirme.
La loi ici : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6543685m/f122.image
@ Tomas | 26 septembre 2018 à 19:59
Vous pouvez parler d’appauvrissement de la pensée, quand on n’est pas d’accord avec l’immigration arabo-musulmane, c’est qu’on est raciste… Balayez devant votre porte, ou mieux, dégagez !
« Quand un Jean-Michel Aphatie se permet de déclarer que le livre de Zemmour est une merde, il se révèle ou très limité s’il l’a lu, ou menteur s’il ne l’a pas lu. Dans tous les cas, il est grossier. »
Je ne dirai pas que le dernier bouquin d’Eric Zemmour « c’est de la merde » (dixit Aphatie) vu que je ne l’ai pas lu et que, de toute façon, je n’envisage pas le lire un jour. Et puis, sincèrement, je ne pense pas que ce soit le cas.
Même si je ne partage pas la vision réactionnaire, un peu trop fataliste à mon goût, de ce polémiste, je lui reconnais un certain talent dans son expression orale et écrite, même si parfois ses exemples relèvent un peu trop de la caricature.
Je ne le lirai pas tout simplement parce que son dernier livre « Destin français » est du même tonneau que ses précédents ouvrages que sont « Le suicide français », ou encore « Un quinquennat pour rien » avec toujours les mêmes thématiques populistes qui lui sont chères, à savoir les racines culturelles de la France menacées par des hordes de migrants qui ne viennent chez nous que pour bénéficier de nos prestations sociales, refusent de s’intégrer et vont même jusqu’à nous imposer leurs coutumes archaïques. On se croirait à la veille de l’Apocalypse.
Bref, « Destin français » est un livre qui ne nous apprendra rien de ce que EZ nous serine depuis des années dans ses chroniques, articles, débats ou livres précédents, ça finit par sentir le réchauffé !
Quant à J-M Aphatie, cela fait des années qu’il ne rate jamais une occasion d’éreinter Eric Zemmour. A tel point que l’on peut se demander si cette haine relève vraiment d’une opposition d’idées, d’éthique ou plutôt d’une rivalité malsaine comme il en existe tant dans le monde impitoyable du journalisme où la concurrence est d’autant plus rude que le talent y est de plus en plus rare.
@ Robert Marchenoir
Bien, il faut que j’avoue que je ne suis pas prof, mais que je suis un sycophante, puisque je vous ai dénoncé et que M. Bilger va donc possiblement vous conduire au bûcher que Savonarole qui n’est pas pour rien dans ce drame allumera…
Je vous trouve bien sensible lorsqu’il s’agit de vous alors que les autres peuvent selon vous, supporter vos critiques querelleuses.
Il n’en demeure pas moins que j’ai parfaitement compris le sens de votre propos et que je l’ai pénétré, mais je n’utilserai pas votre petite mécanique idiote pour décortiquer votre « innocente plaisanterie. »
En effet, et puisque vous êtes un innocent plaisantin, que je suis une sotte qui n’a rien à dire d’aussi intéressant que votre majesté, je dis encore sottement que vous êtes rusé, mais pas assez…
Cependant, il me plaît en tant que femme sotte de faire semblant de croire à vos balivernes, Goupil et Ysengrin vous portent aux nues…
J’espère néanmoins que la prochaine explication sera plus virile, je plaisante, évidemment !
Comme je suis drôle et créative ! Oui mais pas du tout innocente, non, c’est Marchenoir qui est innocent.
Vite faisons une offrande, que l’on m’apporte de la blanche farine !
@ Elusen 26 septembre 20:10
« Bercoff et Goldnadel sont d’extrême droite »
Je vous pose la question du pourquoi et du comment de votre affirmation et vous me répondez par : « Demandez-leur !
Seriez-vous de ceux qui, comme Achille, sollicité de prouver son affirmation : « Wauquiez est d’extrême droite » n’avait jamais répondu sur le fond malgré un échange de plusieurs posts ?
Allons, sortez de votre paresse bien-pensante, de gauche bien sûr, et citez-moi des articles, des livres, des phrases, des interventions de ces deux personnes tendant à montrer qu’elles sont clairement d’extrême droite. Et ne vous défilez pas, assumez votre opinion.
Cordialement.
@ Tipaza 26 septembre 2018 à 19:49
« En même temps Xavier reconnaît que la femme a un cerveau ! »
C’est vrai. Mais le pense t-il vraiment ?:D
Je n’ai pas regardé Macron jouer sa divine comédie à l’ONU n’ayant aucune appétence pour le masochisme, et après ce qui m’a été rapporté j’ai bien fait.
Vous-même avez remarqué la personnalité troublante de ce personnage. Il est vrai qu’il n’est pas passé par le filtre de l’adolescence qui permet de former sa propre personnalité. Lui est passé directement du monde de l’enfance à celui des adultes. Il n’a pas appris comme tout adolescent à maîtriser les objections, étudier les oppositions. Pour lui la contradiction est une frustration, il redevient alors un enfant, parlant haut et fort pour dominer sa peur de devoir s’expliquer.
@ Robert Marchenoir | 26 septembre 2018 à 21:27
Je ne retrouve pas trace de mon commentaire sur la sexualité de Benalla ou j’aurais sous-entendu que c’était une femme (?).
Toutefois, maintenant qu’il en a le loisir on attend la publication de ses bans de mariage à la Mairie d’Issy-les-Moulineaux comme c’était prévu avant l’Hiroshima de cet été…
Ma concierge parisienne prétend que Noël Mamère, pionnier en la matière, sera son témoin. Je ne la crois pas, c’est une langue de vipère.
…émanant d’un homme qui a de la tenue en général (…)
Parlons-en, de la tenue de ce personnage qui ne sait que déverser son fiel sur ce qui est en principe son pays dans des discours quand il est à l’étranger, comme dernièrement à la tribune de l’ONU, au lieu de faire preuve de réserve.
Qui n’a donc pas encore compris qu’il porte en lui la haine de la France et des Français ?
@ duvent | 26 septembre 2018 à 20:05
Avec mon voisin – rassurez-vous, même si je ne le cite pas en premier, mon voisin est bien mon alter ego.
Ceci étant posé, il attend et lit avec gourmandise vos commentaires, vous maniez l’épée sans trembler, iI me souffle aussi que vous êtes un trois-quart centre de la grande époque pratiquant le cadrage-débordement comme personne, nous avions les meilleurs chez nous, on sait donc de quoi on parle, l’essai souvent entre les barres.
Je ne sais pas pourquoi nous vous disons cela, peut-être parce que la saison de rugby a repris et que nous sommes de très bonne humeur.
Peu de commentaires faisant référence aux injures du Capitaine Haddock.
Il y en a de fort belles, et elles ont même évolué pour tendre vers un certain politiquement correct dans des rééditions.
J’en cite une que j’aime particulièrement : « fatma de Prisunic » remplacée par « bayadère de carnaval ».
Aucune allusion à l’une des dames du blog, mais une recherche aristocratique éblouissante du vocabulaire.
Voici le lien que seuls ceux qui ont entre 7 et 77 ans peuvent ouvrir, les autres seront en infraction, moi y compris au double motif qu’ayant dépassé l’âge limite dans un sens, on me dit que je suis retombé en dessous de l’autre âge limite.
L’idéal de tout poète, être hors des normes y compris de celles de la BD !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vocabulaire_du_capitaine_Haddock
Un point intéressant quand même, car la BD est plus profonde que ce qu’on peut supposer.
Dans le duo formé par Tintin et le Capitaine Haddock, on remarque la bonne tenue de langage de Tintin.
La grossièreté du Capitaine Haddock est la démonstration verbale de son caractère impulsif, de son manque de maîtrise dans l’épreuve, et aussi parfois de son manque d’intelligence pour s’extraire des situations difficiles.
On retrouve les remarques du billet, maîtrise du langage et maîtrise de la pensée vont de pair, « ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément », sous-entendu pour l’auteur de cette formule, les mots décents, les mots maîtrisés.
L’injure, la grossièreté ne traduisant que la faiblesse de la pensée qui conçoit mal, et aussi l’incapacité de la maîtrise dans l’action, comme on peut le voir avec le Capitaine Haddock.
La dérive du langage actuel est en grande partie de la responsabilité des enseignants du primaire, du secondaire, et hélas du supérieur, qui au nom d’un pédagogisme consistant à épanouir ont renoncé à la formation de la rigueur.
Un jour de tempête syndicale en faveur de l’égalité, je propose qu’on supprime ce label de supérieur qui est offensant pour ceux qui ne peuvent y avoir accès.
Remarquez il y en a de moins en moins, tout le monde ayant droit au supérieur, comme au Mont-Blanc, mais quand ceux qui sont montés redescendent, ils s’aperçoivent que les valeurs ont disparu et que les mots ont perdu de leur sens, il ne leur reste plus que les injures pour s’exprimer.
Ça sent le crétin à plein nez, celui qui veut faire parler de lui à tout prix, même en disant l’indicible.
Bientôt il va faire la une des journaux, écrire un bouquin, il aura peut-être un ministère qui sait ?
Dans un pays qui marche sur la tête pourquoi pas.
En tout cas, ses propos sont un appel au meurtre et il s’est fait quelques copains.
Quand il sera lui-même menacé de mort ainsi que sa famille, il appellera la police pour demander une protection ?
La banalisation de la grossièreté continue. Il est devenu tout à fait normal d’entendre sur les ondes des radios périphériques ou autres, des mots orduriers, très crus, dès potron-minet. Les auditeurs baignent dans cette culture de l’abjection et la renvoient eux-mêmes en la multipliant à l’infini.
L’impunité totale dont jouissent les auteurs de grossièretés conforte le peuple dans son attitude de dépravation.
Les gens sont persuadés qu’ils ne risquent rien quand ils insultent leurs voisins ou collègues. Le tapage n’est pas sanctionné, les gens peuvent hurler comme des bêtes, crier comme des fous, le bruit peut atteindre 95 decibels, tout le monde s’en moque.
@ Marc GHINSBERG
J’approuve votre commentaire jusqu’à la virgule. Vraiment bien.
@ Guiseppe et son Alter ego
Je choisis le 12 !
@ boureau 27 septembre 2018 à 08:31
« Je vous pose la question du pourquoi et du comment de votre affirmation et vous me répondez par : « Demandez-leur » ! »
C’est son truc à petit elusen lorsqu’il est pris au piège de ses affirmations sans preuve, il retourne la charge de la preuve à son contradicteur.
C’est une technique qui a cependant ses limites lorsqu’on la découvre, alors petit elusen a une autre technique en renfort, celle de la déstabilisation de son interlocuteur, il glisse en réponse une autre affirmation, sans preuve toujours, mais de façon agressive, voire insultante, pour que son interlocuteur/trice se précipite pour répondre à cette seconde affirmation sans preuve, et ainsi de suite, car petit elusen sans ses moteurs de recherche(s) c’est surtout « cè çui qui l’dit qui yè » 😀
S’il est vrai que la grossièreté cache souvent une absence d’argumentation sur le fond, a contrario, beaucoup de commentateurs patentés, rarement grossiers, nous déversent depuis longtemps une bouillie d’arguments ressassés. Par exemple Gérard Miller, qui a son rond de serviette sur LCI, et qui joue au défenseur de la veuve et de l’orphelin. On pourrait également citer Patrick Pelloux, le monsieur canicule, Jack Attali et bien d’autres encore. A quand un grand ménage de tous ces inutiles ?
@ breizmabro
« En effet ce rappeur nous délivre son dernier message. Un clip intitulé “PLB” (Pendez Les Blancs) »
Gérard Collomb : « Je condamne sans réserve ces propos abjects et ces attaques ignominieuses… Il appartiendra à l’autorité judiciaire de donner les suites appropriées à ces odieux appels à la haine ».
« Nick Conrad aurait grandi parmi des « intellectuels », aux traditions africaines bien ancrées, avec un père diplomate ». (Le Figaro)
Les enfants de diplomates ne bénéficient-ils pas de l’immunité diplomatique en raison du statut de leur parent et n’échappent-ils pas aux poursuites judiciaires ?
Si oui, avec un papa diplomate, le petit Nick va pouvoir, en toute impunité, chanter ses « messages d’amour » à notre pays.
@ marie de 12:27
Nick Conrad serait un fils de diplomate ?
Le propre d’un diplomate, l’unique objet de sa fonction c’est de se taire, il a donc été mal éduqué.
Chaque fois qu’un diplomate français l’ouvre il est rapatrié au Quai d’Orsay. Voir Jean-Christophe Rufin.
Ainsi donc, le papa a trouvé moyen de faire cet enfant en France et de lui apprendre la haine de la France et du blanc de blanc.
Son papa devrait être rapatrié en Oubangui-Chari ou au Dahomey, voire au Tanganyika.
Quant au fiston, pas de souci, sa carrière est assurée, il sera reçu par Ruquier, Ardisson, Canal+ et Morandini.
Je ne doute pas que Monsieur Bilger sache à quel auteur il fait écho.
Je cite : « En effet, toute dégradation individuelle ou nationale est sur-le-champ annoncée par une dégradation rigoureusement proportionnelle dans le langage. Comment l’homme pourrait-il perdre une idée sans perdre la parole ou la justesse de la parole qui l’exprime ; et comment au contraire pourrait-il penser ou plus ou mieux sans le manifester sur-le-champ par son langage ? »
Joseph de Maistre, Les Soirées de Saint-Pétersbourg, deuxième entretien.
Une société du gros mot
Contrairement à ce que beaucoup de nos contemporains – à commencer par les fausses élites – pensent, le peuple de France n’a pas toujours été considéré comme vulgaire, ainsi il ne s’adonnait habituellement pas avant la révolution de France à la vulgarité dans le langage que nous subissons de nos jours et la célèbre politesse française était aussi le fait de milieux populaires qui la pratiquaient naturellement et simplement comme l’ont remarqué des voyageurs étrangers à la fin de l’Ancien Régime.
Les choses ont changé en 1789 quand des intrigants et des officines se sont appuyés sur la pègre parisienne vue comme un substitut de peuple pour susciter l’agitation révolutionnaire nécessaire à l’aboutissement de leurs desseins.
« Ainsi, le régime traditionnel de politesse française s’effondra après 1789 précisément parce qu’il symbolisait, de manière large, l’Ancien Régime. Le « tu » réciproque remplaça le système asymétrique du « tu » et du « vous », les divers usages hiérarchiques des modes d’adresse furent remplacés par « citoyen » et « citoyenne », etc., afin de symboliser l’égalité et la fraternité. »
https://journals.openedition.org/terrain/2704
Voir aussi :
http://www.lefigaro.fr/livres/2006/11/16/03005-20061116ARTWWW90281-si_vous_n_etes_pas_galant_restez_poli_.php
Au fait, et si nous sortions enfin de cette atmosphère de révolution permanente qui nous empoisonne depuis deux siècles en remettant les choses à l’endroit ?
@ fugace
« Ce que j’ai voulu dire, c’est que autant le pardon que les excuses ne sont pas faciles à manipuler en général pour qui que ce soit. »
Pourquoi me donner la peine de pardonner quand le pardon n’est pas une valeur pour moi ?
Pourquoi faciliter les choses à mes offenseurs ? Je ne leur dois rien, eux tout, ainsi, ce n’est pas à moi de leur faciliter les choses ou les servir, mais à l’inverse, à eux de le faire.
Non que je demande et attende… Ma position est très forte vous savez. Passé le dépit de ce qu’on m’ait ravalé par l’injustice, d’avoir au mieux fait jeu égal dans la mesure où on ne me laisse pas faire… Mais jeu égal est-il suffisant ? Bien sûr que non, on se doit de réaliser ce qu’on envisage, ainsi, dans le combat, de rabaisser le plus possible l’ennemi injuste, une proie, dès lors.
Bref, une fois mon côté perfectionniste passé, mon obligation de victoire passée, eh oui, c’est une exigence quand on ne joue pas à qui perd gagne… Qu’est-ce que je vois ? Je suis pour toujours dans mon droit, et l’autre dans son tort, quand il ne le reconnaît pas, plus le temps passe, moins les autres le reconnaîtraient, et lui-même si on envisage le en tort capable de lucidité. Donc, snif, on ne me rendra jamais justice !
Mais à chaque seconde qui passe, l’injuste persistant dans son injustice devient plus injuste, et donc de plus en plus inférieur à moi. Certes, qui le sait ? Mais c’est un plaisir intime, de gourmet, comme dans un crime parfait, une domination certes moins absolue, mais croissante et non point injuste comme serait le criminel qui tue pour le plaisir de tuer et éventuellement qu’on ne le trouver pas, mais juste et donc bonne.
« Et pourtant à mon sens le pardon envers celui ou celle qui vous insulte, injure, maltraite d’une manière ou d’une autre, est vraisemblablement l’unique voie pour adoucir voire éliminer votre souffrance. »
Non seulement je ne dois rien à l’injuste, mais si je perds d’un côté en ce que ça fait peser sur moi sa domination mondaine ou du moins ma non victoire, tout dépend des critères du combat, plus, d’un autre côté, se creuse son infériorité morale et aussi intellectuelle car qui ment et se ment met en danger sa capacité à discerner le vrai du faux, songez-y.
Contre la doxa, non, le ressentiment contre un ennemi injuste n’a pas que du mauvais. Le trouble de la déception cède au plaisir de se sentir supérieur seulement gâché de ne pas avoir piétiné l’ennemi comme il se doit.
Je crois qu’on pourrait en faire une formule mathématique ! On pourrait même calculer son comportement pour en maximiser le plaisir, mais il vaut mieux pas, c’est la justice et seulement elle qui doit primer.
Soit je suis en paix, je souhaite la justice, soit je suis en guerre, ma dominance. On a tendu à me dominer ? C’est donc à moi de le faire… L’instinct de dominance existe, vous savez, on peut fort bien ne jamais attaquer injustement sans en être dépourvu, mais les agresseurs ne croient aux griffes des chats que quand elles s’enfoncent en eux.
D’où symbiose entre sens de la justice et ardeur au combat dès lors que les illusions qu’on avait sur les gens se sont lentement calcinées comme une feuille mangée jusqu’aux coins dans une cheminée.
« Retirez tous ces cailloux que vous laissez dans vos chaussures. Vous avez le droit de le faire et surtout n’oubliez pas que personne ne les enlèvera pour vous ! »
Vous vous trompez, il est arrivé que des gens me demandent pardon de leurs torts, ce qui veut bien dire enlever des cailloux. Mais pas avec l’insupportable genre de se croire des droits inexistants.
Et de toute manière, croyez-le ou non, je n’en attendais rien, c’est bien parce qu’à la base je ne surévalue ni les autres ni moi que je pense qu’il me faut, mais pas qu’à moi, tout dépend de la situation, savoir se tuer.
Quelle que soit ma faiblesse, le monde ne pourra jamais me torturer, me faire ramper, trahir si je me tue avant.
On m’accuse, dans ce blog, de désordre, de confusion mentale sans parler des complots, changer de l’or en pire que du plomb, enfin, on m’accuse beaucoup, je trouve. Mais ma vision de la vie présente une certaine cohérence.
Pas si rigide, sur certains, j’avoue une erreur, que ce soient des gens en dette avec moi ou d’autres qui ne me devaient rien, et que j’ai méconnu. Tout cela est fort émouvant et intéressant, d’accord, mais ne donne aucun droit à d’autres débiteurs, chacun sa dette, je ne crois pas à la communion des saints, vous savez.
J’ai la chance que ma confidente ne veuille pas m’obliger à pardonner aux gens, elle voudrait, c’est tout, que je donne une seconde chance aux gens. Mais enfin, même certains à qui j’en ai donné plus d’une de sorte qu’on m’a traité de pantin, n’ont fait que confirmer que non, contrairement à vos dires, il ne faut pas donner de seconde chance aux gens qu’ils ne fassent preuve de leur bonne volonté.
Sans faire des complots, mes actes répondent à pas mal de motivations, vous savez, désir de savoir par les connaissances livresques et de vie, s’ils parlent de tout ça, en quoi est-il mal d’interroger les gens dessus ? Surtout ceux qui se plaignent qu’on ne les écoute pas… Les gens ne savent pas ce qu’ils veulent et s’en vengent sur vous. Je ne fais pas exprès, mais je suis une pierre de touche pour les incohérences, parce que, tout simplement, tout ce qui manque de sens dans le monde me fait littéralement souffrir, quand je ne comprends pas une chose et m’y intéresse, quand je vois une faute de raisonnement ou une malhonnêteté intellectuelle, je souffre… Une déception du sens comme quand les gens vous trahissent, une déception du lien. Certains ont le sens des rites, d’autres l’oreille musicale, moi j’ai ça. Votre histoire de pardon n’est rien, une sorte de réparation du monde, c’est un détail de choses bien plus vastes à réparer.
Et en fait, le pardon n’est pas la solution, soit que l’autre demande et obtienne son pardon, soit moi la victoire, c’est la restitution de moi et meneur de jeu et non pantin qui répare.
De même, question sens, comme je suis, je n’ai absolument pas le choix, il m’en faut constater ou en créer, mais rassurez-vous, comme bien on le pense ici, cela ne vaut rien, désordre ou transformation de l’or en pire que le plomb.
Et vous, c’est « souffrance ». Mais que la souffrance existe ou non, ce qui compte pour moi, ce n’est pas, tiens, je souffre, pardonnons ou l’inverse.
D’abord, ce n’est pas un remède mais un signe de guérison, soit que l’autre vienne à moi, soit que j’ai réussi quelque chose de si important pour moi que le reste en soi lavé, une renaissance.
Evidemment, les chrétiens et autres malhonnêtes entretiennent la confusion pour diminuer la violence et parce qu’il existerait un dieu envers qui nous serions en dette et qu’il faudrait apaiser en sacrifiant ses droits.
Donc, le juste et l’injuste, le vrai et le faux, on s’en tape, mais alors, totalement !
Et si quelqu’un comme moi remet cela en question, faute de répondre sur le fond, on cherchera si l’orateur n’est pas malade. Malade ou pas malade, il est sûr que pour penser comme moi, il faut prendre des chemins assez particuliers, qui ne vous rendront pas populaires. Exemple, ici certains vous attaqueront… D’autres le feront implicitement, à untel a affaire à deux pointures, moi qui lui parle aussi, je suis défavorisé en neurones, il faut croire. J’aurais fait semblant de rien, c’est pour montrer que je ne suis pas dupe et laisse en général pisser les mérinos, c’est un prix à payer, l’incompréhension. Comment se traduire ? Enfant j’allais partout, je m’écorchais, et déjà, sans le dire, en pensée. Que dire aux autres ? Le superficiel, en somme, mieux vaut les interroger, eux veulent parler, et qui sait ? On en apprendra quelque chose. Mais on peut aussi discourir sur l’écume de ses pensées. L’invisibilité est dans la lumière, le silence dans le discours.
Quand par hasard on est moins superficiel, on est puni, oui, non, peut-être ? Mon cas prouve que oui.
Tout le monde, mais surtout comme moi, doit écrire sous pseudonyme, et surtout ne pas aimer. Impopulaires, mes frères ! Parce que je défendais mon pays contre la venue d’arabo-musulmans, on m’a traité de raciste, parce que je posais des questions, de contre ceci ou cela et de transformeurs d’or en plomb, parce que j’ai admiré, on m’a méprisé, parce que j’ai encouragé les uns et les autres, accusé de bassesse ! A plus forte raison, si j’aimais, on me haïrait ou on m’ignorait, et il en va de même pour vous. L’amour est pour certains tout comme le pardon il n’est pas la cause d’une guérison mais un signe de guérison, or ne jouant pas la comédie, je n’arbore pas un signe pour me maquiller, ce n’est, disons, pas mon style.
Démystification du pardon et de l’amour.
Merci fugace, vous m’avez inspiré, et l’inspiration est ce par quoi je me sens en vie.
Ou peut-être plutôt, par-delà la vie et la mort, ce qui est mieux, ce qui seul compte.
@ Mary Preud’homme | 26 septembre 2018 à 17:23
Bonjour,
« Un art du langage ou de l’expression écrite, tout en contraste, où Philippe Bilger excelle !
Et ce qui oblige en effet. J’ai dû aller voir de plus près.
► L’adjectif « étique », sans « h », est un terme de médecine ancienne qui signifie « atteint d’étisie », l’étisie désignant une maigreur extrême. De nos jours, « étique » est simplement employé au sens de « maigre », dans un registre moins courant.
► Le nom féminin « éthique », avec un « h », désigne la partie de la philosophie qui étudie la morale et ses fondements. Il désigne aussi l’ensemble des principes moraux d’un individu ou d’un groupe. En tant qu’adjectif, « éthique » qualifie ce qui concerne la morale ou ce qui est conforme à la morale.
Le titre aurait donc pu associer les deux.
Pour les gros mots, comment échapper au quotidien aux
plus utilisés : “putain” et “merde”.
Pour les suivants j’en suis resté à :
Mince, zut, crotte, flûte, purée…
C’est sûr, je ne dois plus être dans le coup.
@ Savonarole | 26 septembre 2018 à 19:24
; 
« C’était assez amusant de regarder ce matin l’émission de Pascal Praud sur la PMA.
Il aura suffi que Macron relance ce sujet pour que les participants de l’émission prennent des airs gênés, biaisent, renâclent et suent sous leurs costards, pour avouer que finalement ils ne sont pas tout à fait contre et que ma foi, après réflexion, je suis plutôt pour, Gérard Leclerc en chef d’escadrille. Ce journaliste fait pitié.
Mon Dieu, comme les convictions sont fragiles ! BFMTV devrait l’embaucher.
Du coup la Marie-Chantal de Neuilly-sur-Seine s’est retrouvée toute seule, elle a eu beau ferrailler contre la PMA, les jésuites autour de la table l’ont laissé tomber, soulagement général quand une page de publicité est arrivée à point. »
• L’objet est au bout du regard, le même paraît alors différent, ses reflets se lient comme les mots d’une phrase, un sens se crée, le réel devient signe et l’oracle se dit…
Voici en illustration le même vulgaire caillou ramassé au bord du chemin au cours d’une promenade, puis photographié sous des angles différents.
Il n’y a pas de Marie-Chantal de Neuilly-sur-Seine, il y a une femme de conviction qui tente de les défendre sans disposer du même talent oratoire que les sophistes de métier.
J’ai entendu quelques-uns d’entre eux l’autre jour (25/09/18) sur ARTE s’exprimer sous la houlette d’Elisabeth Quin, à propos de l’ouverture d’un droit à la PMA pour les couples de femmes, ainsi que quelle que soit leur orientation sexuelle, pour les femmes seules.
• Parmi les trois invités, deux personnalités qui ont fait de la philosophie un métier et une avocate. Cette dernière, Maître Caroline Mécary était pro-PMA, vu que de toute évidence elle était susceptible d’être elle-même concernée, et a mis son talent d’avocate au service du désir égocentrique qui s’exprime à travers cette revendication, au motif, entre autres, que les couples de femmes argentés iront de toute façon à l’étranger obtenir ce que la loi leur refuse ici, ce qui engendre une situation inégalitaire et discriminatoire à l’égard des couples ou femmes isolées, désargentées. Mais bon, est-ce parce que la Chine a récemment fait exécuter une nounou négligente, qu’il faut rétablir la peine de mort ?
• Le philosophe à gauche de l’écran était Frédéric Worms qui fait partie du comité national d’éthique où les pro-PAM pour les couples de femmes sont majoritaires, qui a tenté d’expliquer le sens de l’avis purement consultatif du comité national d’éthique sans se faire entendre de quiconque sur le plateau et en particulier pas de sa voisine, l’avocate. J’ai lu son texte La philosophie en France au XXe siècle – Moments, Paris, Gallimard, « Folio essais », n° 518, 2009, je l’ai même acheté et il était le modérateur d’une conférence dont l’intervenant était un jeune post-doctorant en philosophie, Japonais dont je ne dirai rien, mais le fait que que le podcast de la conférence n’ait pas été mis sur le site de l’Ecole en dit sans doute assez long. Frédéric Worms se pique de promouvoir la « japanese philosophy » sans rien, visiblement, connaître et de l’histoire de la pensée japonaise, et du Japon, en dehors des étudiants japonais qui viennent solliciter ce que j’appellerai bien sa caution scientifique en matière de philosophie, et de cela je suis assez peu fan. De plus, seules trois questions élaborées à l’avance, manifestement, sans aucun rapport avec le contenu, plutôt indigeste on va dire, de la conférence, ont pu être adressées au conférencier. Du coup, ayant en horreur ce type de manipulation, je ne me suis pas rendue au verre de l’amitié qui a suivi.
Bref, personne n’ayant écouté ou n’ayant été en mesure d’accéder au sens véritable des explications de F. Worms sur lesquelles je m’abstiendrai de revenir vu que ce n’est pas le but de mon propos, l’avis du conseil national d’éthique, bien que n’ayant porté que sur l’égalité d’accès de l’individu à une technique, au statut de vérité d’évangile en deux coups de cuiller à pot ! Mais bon, il existe des tas de techniques. Celle qui a permis la mise au point de la bombe H, technique qui intéresse les Nord-Coréens auxquels on ne veut pas donner accès, par ex. celles qui permettent de traiter la leucémie ou encore les diverses chirurgies cardiaques en vue desquelles des associations fonctionnant avec des dons privés se mobilisent pour permettre aux petits malades du continent africain d’y avoir accès, par exemple, sachant que de façon à ne plus déraciner ces enfants de leur culture en leur faisant faire un voyage long et périlleux pour leur santé fragile, on cherche à former à ces techniques des chirurgiens locaux. Et pourquoi ça ? mais parce que l’égalité d’accès à une technique ne saurait se réduire à une question purement formelle sans tenir compte de la nature de la technique considérée et de ce qu’elle permet d’obtenir comme résultat.
La seconde philosophe était Bérénice Levet , que je voyais et entendais pour la première fois, qui est, elle, non pas contre l’accès des couples de femmes ainsi que des femmes seules à la technique connue sous l’acronyme PMA, mais contre cette technique en soi au motif que cette technique efface le partenaire naturel de la procréation, le mâle, dans son individualité et son identité de père en le réduisant à sa seule nature de producteur de gamètes, ce qui n’est certes pas le cas lors des PMA réalisées au bénéfice des couples hétérosexuels infertiles, mais j’ai cru comprendre que Béatrice Levet était également contre même dans ce dernier cas.
Autrement dit elle est contre tout court, et du coup pas de discrimination à plaider pour Maître Mécary dont j’ai appris après-coup que l’avocate était en couple avec une dame, mais son discours était tellement passionnément partial qu’on pouvait déduire sa situation personnelle de son seul contenu.
• Ayant lu votre post, je n’avais pas spécialement l’intention de revenir dans ce débat mais, ayant lu également un article de Paléozoologie sur un sujet qui m’intéresse particulièrement, celui de l’histoire de notre rencontre avec ce noble animal qu’est le cheval, article publié p. 58 à 61 dans le n°860 d’octobre 2018 de la revue « Sciences et Avenir », sous la plume d’Emile Gillet, j’ai eu envie de faire valoir un point de vue qui me semble inédit, celui du collectif à savoir de l’espèce humaine, et non plus seulement le point de vue de l’un ou l’autre des individus lui appartenant.
• La réécriture de l’histoire du cheval dont il est rendu compte dans l’article précité, a été rendue possible grâce aux progrès réalisés en matière de génome ancien par la paléogénétique dont les recherches se justifient par le fait que, et je cite Jean-Pierre Digard, directeur de recherches émérite au CNRS : « Le cheval est l’animal qui a le plus influencé l’histoire de l’humanité. Sans lui, les plus grands empires, tels celui des Scythes dans l’Antiquité, des Mongols au Moyen-Âge et plus tard, celui des Turcs ottomans, n’auraient jamais existé. » –
• Ce que la paléogénétique a tout d’abord mis en lumière c’est que la culture de Botaï (-3700 à -3100 av. J.-C.; Nord-Kazakhstan) et la culture Yamna (bassin de la Volga) dont les cavaliers qui se seraient répandus en Europe au Ve millénaire av. J.-C. seraient à l’origine des peuples dits de la céramique cordée, donc des cultures de la steppe pontique à l’origine des proto-indo-européens, auraient domestiqué séparément, autrement dit sans interactions mutuelles, le noble animal, tout d’abord bétail consommé (Botaï) avant d’être accoutumé au mors pour servir de monture d’un cavalier (Yamna). Vous pensez sans doute : « Mais quel rapport avec la PMA ? ». Patience, j’y viens. Je cite l’article :
• « Contrairement à ce que l’on pensait jusqu’à présent, nos chevaux domestiques actuels ne descendent pas de ceux de Botaï. » Derrière ce résultat récemment produit par l’étude du génome ancien des équidés, « se dessine une domestication en plusieurs étapes et en plusieurs lieux. » Ludovic Orlando explique : « La population équine a connu une expansion démographique massive entre 3 000 et 2 000 ans av. J ;-C., puis les chevaux se mettent à se ressembler énormément. » – et c’est là où je voulais en venir – « Cela laisse à penser qu’il s’est passé beaucoup événements lors de cette première domestication. » Conclusion : « Il est fort probable que les Yamna ont opté pour des animaux différents de ceux de Botaï avec des aptitudes adaptées à leurs besoins de peuples nomades. Des chevaux probablement plus véloces et plus endurants, leur conférant une supériorité militaire, par exemple, ou permettant de grands mouvements migratoires. Reste que nous ne connaissons toujours pas l’ancêtre de nos chevaux. L’histoire récente et notamment les pratiques d’élevage ces deux derniers siècles reposant sur l’utilisation d’un très petit nombre d’étalons, et sur une endogamie très forte au sein de chaque race, a gommé toute trace du passé dans le génome du cheval moderne.[…] Les chercheurs espèrent réussir à isoler de l’ADN microbien et végétal présent dans le tartre des dentitions fossiles et leurs mâchoires. Si ce n’est le génome équin qui parlera, ce sera peut-être celui des microbes qui nous permettra enfin de comprendre comment tout à commencé entre lui et nous. »
• Revenons si vous le voulez bien, sur ce qui est appelé ci-dessus, « les pratiques d’élevage des deux derniers siècles » et dont il me semble que l’on pourrait utilement rapprocher la fameuse technique litigieuse de la PMA, à destination d’une réflexion qui bénéficierait ainsi d’un recul non de 49 ans – 1969 : une première grossesse est obtenue après injection de gonadotrophines en Israël, ou encore de 36 ans naissance d’Amandine, premier bébé français né après une fécondation in vitro – , mais de deux siècles d’élevage et au-delà de plusieurs milliers d’années.
• Seul le petit nombre d’étalons humains ayant consenti un don de sperme, petit nombre dont les dons sont actuellement insuffisants à satisfaire à la demande des couples hétérosexuels infertiles – d’où se profile un commerce des gamètes identique à celui qui a cours dans l’élevage (équin, bovin, ovin, caprin etc.), autrement dit la naissance d’un élevage de petits humains, sans compter le vol de gamètes comme il y a actuellement du vol d’organes à transplanter, et ce n’est pas parce qu’on prévoit d’encadrer la PMA comme les Néerlandais encadrent le commerce de schnouf qu’elle restera dans les limites définies par la loi dès que des capitaux y verront un intérêt à investir -, sera potentiellement en mesure d’engendrer à grande échelle, ce qui, compte tenu de la sélection pratiquée au motif de prévenir la transmission de maladies génétiquement transmissibles, et là encore, sans doute y a-t-il une possibilité de progresser dans la prise de décision d’éliminer tel embryon au profit de tel autre, aboutira obligatoirement comme dans le cas de nos chevaux, à l’obtention d’individus très semblables, dans le génome desquels toute trace du passé aura été gommée, autrement dit, toute possibilité et de diversité et de mutation adaptative réparatrice sui generis, et individus objets d’élevage dans l’oubli du père, d’une certaine façon donc dans l’oubli du sujet, car ce n’est pas parce qu’une virago en tiendra lieu ou en fera fonction avec plus ou moins de bonheur, que l’absence du père doit être institutionnalisée au profit d’un état de producteur de gamètes, anonyme le plus souvent, les transmettant à grande échelle tel, par ex., Ed Houben, ce Néerlandais devenu à 43 ans, par «philanthropie» plaide-t-il, le simple géniteur de près d’une centaine d’enfants, avec lesquels il reste en contact pour certains, sans contact pour d’autres, sans s’expliquer sur cette discrimination à l’égard du reste de sa « production », laquelle lui a plutôt permis de vivre un genre de complexe de mâle dominant sans avoir à se battre pour, ou encore de Sultan héréditaire.
• On ne peut donc pas avoir le beurre et l’argent du beurre, revendiquer l’état de Sujet pour les enfants nés à l’étranger en transgression de la loi, telle qu’actuellement, par l’exigence d’une reconnaissance légale de leur existence dans une filiation, tout en pratiquant parallèlement dans une logique de mante religieuse, l’effacement de ce même état de Sujet dans le cas du partenaire naturel de la procréation réduit à celui de simple producteur de gamètes, simple étiquetage sur un prélèvement cryogénisé.
La privation délibérée du père et la privation accidentelle d’un père, réparable de diverses manières, ne sauraient être pensée sous le même régime de participation au vivre ensemble de la communauté, à la vie sociale.
Les Britanniques ont en majorité rejeté la politique et les règlements de l’UE, contrariés en particulier par l’ouverture des vannes de l’immigration de masse au point que, fécondité communautaire aidant, le prénom donné le plus souvent à des garçons nés en 2017 sur le sol du Royaume Uni est….
…the winner is… Muhammad.
La préférence d’Éric Zemmour pour les prénoms du calendrier, une aide à l’intégration, si elle avait été effective depuis quelques années, aurait évité une réalité récente : Mohamed vient d’entrer dans le top 20 du classement des prénoms masculins enregistrés en France.
Vous me direz : et alors ? Eh bien, c’est exactement la question que je me pose.
@ boureau | 27 septembre 2018 à 08:31
« Seriez-vous de ceux qui, comme Achille, sollicité de prouver son affirmation : « Wauquiez est d’extrême droite » n’avait jamais répondu sur le fond malgré un échange de plusieurs posts ? »
Vous faites partie de ce gens qui sont tellement enfermés dans leurs certitudes qu’il est vain de leur apporter la contradiction.
Il vous suffit pourtant de taper dans un moteur de recherche « Wauquiez extrême droite » pour trouver une kyrielle d’articles expliquant que Laurent Wauquiez pille sans vergogne les thèses du RN, mais vous trouveriez encore le moyen de nous dire que ce sont des fadaises.
Je vous laisse en lien un de ces articles parmi tant d’autres émanant d’un média pris au hasard.
https://www.france24.com/fr/20180608-france-republicains-tract-laurent-wauquiez-derive-extreme-droite
Même certains membres de LR n’hésitent pas à le laisser entendre. C’est d’ailleurs une des raisons du malaise qui couve actuellement dans ce parti.
Je vous invite à écouter l’Emission politique de ce soir qui va opposer le Premier ministre à Laurent Wauquiez. Je pense que les échanges ne manqueront pas d’y faire allusion.
Attention Edouard Philippe pratique la boxe et il a une belle allonge. Je vois bien une victoire par KO du PM. 🙂
@ marie 27 septembre 2018 à 12:27
Le Conrad en question, qui n’est pas l’écrivain anglais que nous connaissons et qui écrivait sous pseudonyme, mais un homonyme, un Nick du même nom, un « frère » des Booba, Kaaris et du pédé Kiddy Smile, un autre du Nouveau Monde tant rêvé par Macron.
Il a fait comme ses « frères », il a fait le buzz pour se faire connaître et c’est réussi. Personne ne connaissait ce personnage, maintenant il fait la « une » des chaînes TV, des médias et même de la justice.
Curieusement il semblerait qu’à lui ne s’applique pas l’article 227-24 du code pénal qui dit « Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent, incitant au terrorisme (etc., etc.) soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur » (si s’est par UNE mineure, bof ;)). Un oubli de Gégé sans doute…
En même temps, comme dit l’autre, quand on est noir et qu’on vit en France, c’est plus facile d’éclater la tête d’un blanc que quand tu habites à Ouagadougou, faut reconnaître, d’autant qu’il y a plein de gens de gauche ET blancs qui soutiennent son message.
Alors à Nick je lui dis :
« Nick t’as de bons jours devant toi. Pépé Gégé va te faire une pub d’enfer que même ton agent n’aurait pas imaginé !
Du coup tu vas passer sur toutes les chaînes de la télévision française. Bon c’est pas l’Amérique mais comme elles disent toutes la même chose tu vas te préparer, cool, ton petit conducteur en réponse, et roule ma poule. »
Après je m’étonne qu’il y ait des Français qui partent à l’étranger (dans l’Europe, restons sage) alors qu’il y en a plein qui s’épanouissent en France.
« C’est vraiment trop injuste » 😀
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Alors ? Pas de sonnez trompettes raisonnez hautbois pour la désignation de notre « Champion of the Earth » (Champion de la Terre) d’hier ? pour NOTRE Macron à nous ?
Nicolas Hulot ne s’était pas aperçu qu’il travaillait avec le plus grand écolo du monde. La boulette ! 😀
En même temps Manu partage son prix avec l’Inde. L’Inde le pays qui cultive NOS cornichons, chaque cultivateur étant rémunéré grassement DEUX euros PAR JOUR. Cornichons qui sont rapatriés chez nous par avion (48 tonnes de kérosène).
Le cornichon qui a voté Macron, notre champion de la Terre, du climat et de la protection de l’environnement, celui qui donne des leçons écologiques au monde entier, aurait dû délivrer à notre « Champion of the Earth » un : CORNICHON D’OR !
@ Achille 15h23
« Il vous suffit pourtant de taper dans un moteur de recherche « Wauquiez extrême droite » pour trouver une kyrielle d’articles expliquant que Laurent Wauquiez pille sans vergogne les thèses du RN, mais vous trouveriez encore le moyen de nous dire que ce sont des fadaises. »
Quel est le problème lorsque les questions soulevées par le RN et leurs propositions de résolution semblent frappées au coin du bon sens ?
@ Achille 27 septembre 2018 à 15:23
C’est quoi le PM ? Le parti de Pierre Mauroy ? 😀
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@ fugace 27 septembre 2018 à 14:55
« J’en suis resté à : Mince, zut, crotte, flûte, purée… »
Comme dirait petit elusen : vous en avez la preuve ?
En même temps, comme dit l’autre, je ne vous crois qu’à moitié (en toute amitié bien sûr).
Donc, vous faites tomber le plateau de huit coupes de champagnes (en cristal, of course) que votre femme vous a demandé de poser sur la table de la terrasse pour l’apéritif de vos invités, et vous vous dites : crotte, zut alors !
Du coup votre femme vous dit quoi m**de ! t’es c** ou quoi ! ou « c’est pas grave chéri j’irai en acheter huit autres demain » ?
Adéo fugace 😉
@ Achille 27 septembre 2018 15:23
« Extrême droite »
Pourriez-vous penser par vous-même, au lieu de reprendre la pensée de France 24 ? Ce serait tellement mieux.
Et ainsi, nous connaîtrions vos arguments présentant les déclarations ou écrits de Wauquiez (entre autres) qui feraient de lui un politique d’extrême droite.
A priori ce n’est pas demain la veille. Tant pis !
Cordialement.
@ fugace | 27 septembre 2018 à 14:55
« C’est sûr, je ne dois plus être dans le coup. »
Bien au contraire, vous êtes en plein dedans, contrairement à ceusses qui continuent à se la jouer et « digresser » sottement sans rien comprendre au film qui se déroule sous leurs yeux…
@ breizmabro | 27 septembre 2018 à 15:24
« Il a fait comme ses « frères », il a fait le buzz pour se faire connaître et c’est réussi. »
En plein dans le mille !
Mais ce que ce crétin semble ignorer est qu’au passage il embarrasse sérieusement beaucoup d’Africains, les vrais, pas son genre.
On attend les réactions d’Omar Sy, de Teddy Riner, Jean-Marc Mormeck et tous nos champions du monde d’origine africaine.
@ Catherine JACOB | 27 septembre 2018 à 15:11
Votre illustration et les premières lignes me semblent se rapporter à ce que les Anglais appellent « The parallax view », non ? L’œil droit et l’œil gauche n’ont pas le même angle. Je me trompe peut-être.
Pour la suite, donnez-moi 24 heures pour relire le tout, c’est difficile, passer de la PMA au cheval, cela me rappelle ces bons vieux westerns où le cow-boy saute d’un cheval à l’autre pour arrêter la diligence.
Merci en tout cas.
Désolé de déranger certains intellectuels de ce blog. Encore un assassinat au couteau ! C’est la mode, mais que voulez-vous il ne passera rien, surtout avec un président qui n’aime pas la France et les Français blancs de peau et qui n’ont pas de pot avec lui et ses prédécesseurs.
Alors vivement que les Anglais réacquièrent leur indépendance en montrant l’exemple, mais surtout : si les criminels s’en prenaient aux députés et aux ministres plutôt qu’aux femmes, aux enfants, aux vieillards et à la foule, je pense que les pouvoirs publics auraient mis de l’ordre dans ce désordre infect.
@ Catherine JACOB | 27 septembre 2018 à 15:11
« Vous pensez sans doute : mais quel rapport avec la PMA ? Patience, j’y viens. »
J’ai compté, enfin j’ai fait compter l’ordi, et vous savez quoi ?
Mille cent trente six, 1 136, mots avant d’aborder le sujet !
Après je ne sais pas, l’ordi a buggé 😉
Je vous rassure, je ne lis pas les commentaires trop longs, donc celui-là, mais en déroulant le texte, je suis tombé sur cette phrase qui m’a amusé.
Continuez, j’ai l’esprit taquin, ne vous laissez pas déstabiliser.
@ marie | 27 septembre 2018 à 12:27
« Si oui, avec un papa diplomate, le petit Nick Conrad va pouvoir, en toute impunité, chanter ses « messages d’amour » à notre pays.
Nick Conrad, c’est son pseudo. Ça fait américain pour faire tendance.
Vous voulez plutôt dire des messages de haine et appel au crimes des blancs. Je n’ai entendu aucune association, ni le CRIF ni le Quai d’Orsay, seul habilité pour retirer l’immunité diplomatique au père de ce black rappeur semant la haine avec appel à la pendaison des bébés blancs dans les crèches et de leurs parents en France.
Dehors toute cette racaille… Et Macron, il est fier de ce rappeur non encore invité à l’Elysée ?!
Honte à cette loi idiote et ceux qui l’ont votée pour protéger les délinquants de parents diplomates africains ou autres sur notre sol. Où est donc la légalité des droits des victimes ? Quand cette loi va-t-elle être modifiée pour que des peines judiciaires leur soit appliquées lorsque coupables ?
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/05/01016-20140605ARTFIG00198-le-quai-d-orsay-intervient-pour-que-le-fils-d-un-diplomate-n-echappe-pas-a-la-justice.php
Pour parler de Yann Moix, cette tête de gougnafier mal rasé est un infect personnage, il devrait être contraint par le procureur, après avoir été sanctionné, à être envoyé en première ligne comme éclaireur dans certaines zones de non droit et à pied face à des crapules et des caïds armés. Il ne ferait pas dix mètres que déjà il ferait dans son froc, ce prétentieux ignorant des faits et ordres donnés aux policiers (des vrais). Tiens, j’y pense, on pourrait aussi envoyer Benalla dans le 93 pour leur apprendre à vivre et à respecter la République !!
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/05/01016-20140605ARTFIG00198-le-quai-d-orsay-intervient-pour-que-le-fils-d-un-diplomate-n-echappe-pas-a-la-justice.php
@ boureau | 27 septembre 2018 à 08:31
En fait vous voulez jouer avec les syntagmes idiots qu’il suffirait d’accoler importe où : bien-pensance, donc vous seriez dans la mal-pensance.
Puisque vous affirmez qu’ils ne sont pas d’extrême droite, mais des centristes, veuillez, vous, donner leur position idéologique sur :
– La Palestine.
– Les Palestiniens.
– Les mahométans.
– Le sexuel.
– La peine de mort.
Nous verrons si c’est centriste ?!
Les centristes je n’ai point le souvenir qu’ils veulent rejouer à massacre à la tronçonneuse ?!
Ils ont appelé à voter contre Emmanuel Macron à la présidentielle au second tour, sans dire pour qui voter, mais qui d’autre y aurait-il en face ?!
Bercoff a écrit un livre : Bernard Tapie, Marine Le Pen, la France et moi.
https://twitter.com/andrebercoff/status/857075854240886785
Bercoff travaille pour Valeurs actuelles, propriété d’un milliardaire, Libanais comme lui, chrétien maronite, antimusulman : Iskandar Safa.
Panama Papers et compagnie :
https://frama.link/V0GJjYQL
Ils ont tous les deux des problèmes à régler avec les musulmans de leur pays le Liban et ils viennent régler leur conflit en France.
Gilles-William Goldnadel, son livre dit tout : Réflexions sur la question blanche.
Avec sa deuxième nationalité à quel parti donne-t-il de l’argent en Israël ?
Au parti qui veut interdire aux arabes israéliens d’être là et qu’ils soient expulsés du pays !
Et pour vous, tout ça c’est centriste !
@ marie
« Gérard Collomb : « Je condamne sans réserve ces propos abjects et ces attaques ignominieuses… Il appartiendra à l’autorité judiciaire de donner les suites appropriées à ces odieux appels à la haine ». »
Nous ne lui demandons pas de « condamner sans réserve », fermement etc. ce qui relève manifestement d’un délit mais, par exemple en prenant contact avec les autorités judiciaires compétentes, à faire appliquer la loi à moins qu’il ne reconnaisse qu’il est un chaud partisan du deux poids deux mesures d’usage dans ce genre d’affaire selon la tête du client.
Il y a des gens qui ont été lourdement condamnés pour moins que cela, sur la seule interprétation de leurs propos, alors que dans ce cas ils sont explicites.
@ Savonarole 27 septembre à 13 h 32
Et pourquoi pas être embauché comme garde du corps par Macron !
Entièrement d’accord avec vous monsieur Bilger.
Je n’ai pas écrit de commentaire depuis des semaines mais quand je vois comment les media et les « tweeteriens » se déchaînent sur Eric Zemmour, notamment lors de sa sortie d’une librairie hier à Paris, protégé par 4 « gorilles » jusqu’à sa voiture, je rebondis sur votre billet.
Eric Zemmour est l’un des seuls et derniers (avec Alain Finkielkraut déjà ridiculisé par la bien-pensance) à démontrer comment la France s’est sabordée dans tous les domaines essentiels (« le suicide français ») et comment elle risque de finir, mais cela ne plaît pas à la pensée unique et on voudrait le bâillonner, l’interdire, l’occire quoi ? Il ne fait pourtant pas de politique, que l’on sache, mais il faut tuer la bête immonde, qui dénonce l’immigration hors de contrôle, le communautarisme prégnant, lui aussi incontrôlé, d’une certaine religion, la racaille impunie, les incapables et profiteurs – dont la confrérie des énarques et autres inspecteurs des finances – qui se succèdent au pouvoir depuis 40 ans, le pouvoir juridique énorme des associations bien-pensantes qui fait qu’on ne peut plus appeler un chat un chat, etc., etc.
Lisez « Le Suicide français » et vous verrez la démonstration flagrante, étayée, documentée, de ce suicide collectif vers lequel nous courons : mais combien des détracteurs (media-showbiz notamment) d’Eric Zemmour sont réellement capables de lui apporter une contradiction aussi étayée et valable dans ce qu’il dénonce ? Certainement pas le malhonnête intellectuel monsieur Aphatie, qui a tout de la fouine qui cherche à biaiser ses interviewés par des questions insidieuses et tournant en boucle. Ce pseudo-journaliste politique, comme tant d’autres, ferait mieux de travailler chez « Voici ».
@ caroff | 27 septembre 2018 à 16:23
Il fut un temps où Laurent Fabius disait :
« Le FN pose de bonnes questions, mais donne de mauvaises réponses ».
Et les socialistes, dont Achille, approuvaient.
À présent en Macronie, non seulement les réponses du FN sont mauvaises mais il devient interdit de poser ces mêmes questions sous peine d’être accusés de propager la peste.
Achille est devenu Macron-compatible, il suit le vent qui souffle.
@ Elusen
« Et pour vous, tout ça c’est centriste ! »
Et pourquoi faudrait-il être centriste puisqu’il n’y en a pas de définition, ni de corpus idéologique ?
« Bercoff travaille pour Valeurs actuelles, propriété d’un milliardaire, Libanais comme lui, chrétien maronite, antimusulman : Iskandar Safa. »
Prouvez donc que les chrétiens maronites et en particulier M. Safa (au passage en relations d’affaires avec Kadhafi et les Saoudiens !!) sont antimusulmans !
Les maronites soutiennent en majorité le Hezbollah au Liban !
La « chanson » de « Nick Conrad » n’est rien au regard de sa justification donnée aux médias : moi ? violent ? mais non ! c’était pédagogique, c’était de l’art… d’ailleurs, nous sommes colonisés, et moi je ne suis pas français, je suis africain.
http://www.lefigaro.fr/musique/2018/09/26/03006-20180926ARTFIG00262-qui-est-nick-conrad-ce-rappeur-qui-appelle-a-tuer-des-blancs.php
Cette insolence permet aux moins naïfs encore dotés d’un minimum de bon sens de comprendre les véritables intentions de ces gens. Maintenant, il y a des cas désespérés, tel Achille :
« Les mêmes thématiques populistes qui sont chères à Zemmour, à savoir les racines culturelles de la France menacées par des hordes de migrants qui ne viennent chez nous que pour bénéficier de nos prestations sociales, refusent de s’intégrer et vont même jusqu’à nous imposer leurs coutumes archaïques. On se croirait à la veille de l’Apocalypse. »
Nick Conrad vient de lui dire que non, ils ne venaient pas seulement pour bénéficier de nos prestations sociales, ils venaient aussi pour nous tuer, puis pour profaner nos cadavres.
Mais c’est Zemmour qui s’imagine des trucs.
L’attitude de la société à l’égard des gros mots a aussi son envers. D’un côté, nous avons des éminences qui se lâchent, avec des propos de charretier qui auraient valu une claque à n’importe quel gamin du peuple il n’y a pas si longtemps.
De l’autre, il y a des gros mots qui peuvent vous valoir la mort sociale. Ainsi, Marcel Campion a dit « pédé ». Quelques heures plus tard, il a été obligé de démissionner de toutes ses « fonctions ». Le prétendu « roi des forains » a été contraint de rendre sa couronne.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/09/27/01016-20180927ARTFIG00139-dans-la-tourmente-apres-ses-propos-homophobes-marcel-campion-cesse-ses-activites-foraines.php
Marcel Campion, qui est un authentique bandit, un malfaiteur, qui doit sa fortune et sa renommée au fait qu’il a installé ses attractions foraines par la force, aux Tuileries, il y a plusieurs décennies, Marcel Campion qui en conséquence, a été courtisé par tout le demi-monde médiatique et politicien pendant toutes ses années, eh bien ! Marcel Campion a eu un écart de langage à l’égard d’une population protégée, et pouf ! l’empire qu’il avait fondé sur la lâcheté de la classe dirigeante s’est évanoui à cause de deux syllabes de travers.
Le monde politique et médiatique a, du coup, retrouvé sa virilité qu’il avait égarée lorsqu’il s’était agi de s’opposer aux voies de fait d’un authentique bandit de grand chemin — mais en France, quand vous faites semblant d’être « en colère » et de venir du « peuple », vous êtes un saint, vous avez le droit de saccager le bien d’autrui et d’occuper les lieux publics. Cela vous vaudra une statue.
Campion, grisé d’être courtisé par Marine Le Pen comme par Anne Hidalgo, a oublié qu’en France, on a le droit d’être un voleur, mais pas celui de déplaire aux « minorités ».
En revanche, insulter Zemmour de la façon la plus grossière possible, ça, c’est possible et même encouragé. Non seulement Aphatie ne sera pas contraint de démissionner de toutes ses fonctions, mais sa carrière s’en trouvera confortée.
Evidemment, Zemmour ne fait pas partie d’une population protégée, lui. Ou plutôt si, puisqu’il est ostensiblement juif. Mais la subtile hiérarchie du politiquement correct entre en jeu, ici, pour annuler sa judéité. Il est opposé à l’immigration, par conséquent tous les privilèges auxquels il pouvait prétendre, au titre de son identité minoritaire, s’évanouissent.
A la limite, ils justifieraient l’assouvissement, sur son dos, d’un antisémitisme sournois, qui ne dirait pas son nom. Enfin, on en tient un sur lequel on peut taper sans se faire regarder de travers ! Au contraire…
De même, Gilles-William Goldnadel n’est pas juif : il est d’extrême droite. Pourtant, plus « sioniste » que lui, c’est difficile. En tant que président de l’association France-Israël, il fait des efforts pour être un juif officiel, le bougre ! Eh bien non… Il ne se cache pas d’être opposé aux vaches les plus sacrées de la gauche.
En conséquence, nous sommes navrés de devoir vous retirer votre carte de Juif. Vous êtes prié de vous présenter au bureau administratif dont l’adresse figure ci-dessous, afin de remettre tous les certificats, sauf-conduits et privilèges divers dont nous vous avions gratifié. Vous êtes désormais un nauséabond.
@ Lome | 27 septembre 2018 à 19:11
Excellent commentaire. En vous lisant j’ai cru que vous disiez : « Certainement pas le malhonnête intellectuel monsieur Achille, qui a tout de la fouine »
Non, vous parliez d’un autre et puis Achille bien qu’il s’exprime correctement n’a pas suffisamment d’intelligence pour comprendre ce qui se passe, il s’obstine simplement à trouver un bouc émissaire, le RN, qui lui donne de quoi cogiter.
Supprimez le RN, ce qu’ils nomment l’extrême droite, et vous verrez disparaître ses détracteurs qui ne sauront que dire pour convaincre les imbéciles qui votent pour eux.
Des écrivains s’évertuent depuis des décennies à expliquer la mort lente programmée d’une nation mais ils n’arrivent pas à raisonner ceux qui par nature ne le peuvent. Macron l’a très bien compris.
Alors préparons-nous à disparaître !
@ caroff | 27 septembre 2018 à 19:54
Si ! Il y a une définition !
Les centristes n’incitent jamais à la haine !
Les centristes ont soutenu l’abolition de la peine de mort, bon nombre ont lutté pour son abolition.
Les centristes ne prônent pas le ségrégationnisme, ils n’ont jamais prôné, en France, l’expulsion des Amérindiens d’Amazonie du département 100% français de Guyane ; ni des Mahorais à 99% noirs et musulmans mais 100% Français, dont les sénateurs sont des centristes par ailleurs.
Kadhafi n’était pas musulman !
Même Israël est en relation d’affaires avec l’Arabie saoudite, y compris le gouvernement de Trump et Trump lui-même par sa holding !
@ caroff | 27 septembre 2018 à 16:23
« Quel est le problème lorsque les questions soulevées par le RN et leurs propositions de résolution semblent frappées au coin du bon sens. »
Le bon sens près de chez vous comme dit un slogan du Crédit Agricole, c’est ça ?
1- Je trouve pour le moins incohérent que le responsable d’un parti qui se réclame du gaullisme, se rapproche des thèses d’un parti créé par J-M Le Pen qui dans les années 60 a été le principal ennemi du Général.
2- Quand deux partis revendiquent des idées similaires le mieux est encore qu’ils fusionnent ou, à défaut, s’allient. La politique est déjà assez compliquée comme ça sans y ajouter de la confusion, ne serait-ce que par respect pour leurs électeurs.
@ boureau | 27 septembre 2018 à 16:42
« Pourriez-vous penser par vous-même, au lieu de reprendre la pensée de France 24 ? Ce serait tellement mieux. »
Parce que vous, vous êtes en mesure de faire abstraction des infos qui proviennent de médias ? Sur quels critères alors vous forgez-vous votre opinion ? Simplement à partir des événements qui se passent dans votre environnement proche, de votre vécu professionnel ou personnel ? C’est plutôt limité comme champ de vision.
Je vous signale qu’il n’y a pas que France 24 qui émette ce genre d’articles sur Wauquiez. Beaucoup d’autres médias de toutes obédiences disent la même chose.
D’ailleurs je ne regarde jamais France 24. Ainsi que je vous l’ai dit, j’ai pris cet article parmi d’autres. J’aurais pu prendre un article du JDD, de L’Obs, des Echos ou du Monde. Ils disent tous la même chose. On appelle ça un faisceau de présomptions.
@ Noblejoué
Hé bé, qu’est-ce qu’il vous arrive ?! Je n’ai plus le droit de dire que Charlotte d’Ornellas et Eric Zemmour sont creux et vides, maintenant ?
En plus des gros il y a aussi les petits mots, ou plutôt condensés, du genre suivant entendus dans une série TV française :
« T’occup’ j’prends mon p’tit dej’ j’suis dans mon appart’, au max’ j’s’rai au resto en sortant du boulot c’t’aprèm. »
Comment faut il définir ce langage ? Charabia ou plus simplement charab’ ?
@ duvent | 27 septembre 2018 à 11:55
10-12-13, la plus belle triplette que j’ai vu évoluer sur un stade, le moins capé des trois était le 12, mais pour les puristes, ceux du pays, « les populaires », il était le créateur, celui qui pouvait faire basculer l’issue d’un match ; le 13 était un finisseur redoutable et le 10 exceptionnel avait accompli sa carrière.
Beau choix.
Petite digression au passage, juste pour m’aérer la tête, la peur sans doute de me plonger dans certaines lectures.
« Quand un Jean-Michel Aphatie se permet de déclarer que le livre de Zemmour est une merde, il se révèle ou très limité s’il l’a lu, ou menteur s’il ne l’a pas lu. Dans tous les cas, il est grossier. » (PB)
Finalement depuis la Coupe du monde de foot de 1998 il ne fait que s’avachir un peu plus pour qui se souvient de ses déclarations sur Aimé Jacquet.
Un portrait qui lui va comme un gant, pas celui du golfeur, celui des serviteurs, servile pensant être révolutionnaire :
https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/04/18/aphatie-l-epreuve-irrefutable_3162279_3236.html
Et plus les années passent plus il devient la soupe à l’oignon de ces rédactions de plateau pour matins embrumés.
Il s’écoute et se regarde parler, fat et sot sans aucun doute mais ce qui compte si l’on en croit Le Monde c’est l’écuelle qu’il affectionne le plus, pour le reste il ne fait mastiquer du papier mâché de très mauvaise qualité.
@ Xavier NEBOUT
Si je vous ai bien compris, le cerveau des hommes est mal fichu : quand ils pensent ils ne peuvent pas parler et quand ils parlent ils ne peuvent pas penser. Le processus est alternatif dans leur cas. Bigre, voilà qui n’est guère commode ! Alors que les femmes d’après vous réussissent à faire les deux à la fois, ce qui ne les empêche pas, selon moi, de désolidariser les deux fonctions s’il le faut.
@ Catherine JACOB 27 sept. 15h11
Vous écrivez notamment que vous venez d’apprendre que Mme Mécary vivait avec une dame.
Or, depuis vingt ans au moins, cette personne est l’avocate la plus médiatique des LGBT. Chaque année, elle est invitée, pour cette raison, dans une centaine de débats TV ou radio. Vous les avez tous ratés ?
Je note, en passant, que son visage est des plus rébarbatifs. Quel homme aurait pu en devenir amoureux ? On a même du mal à imaginer qu’elle ait pu trouver une amoureuse. Par bonheur, elles ne feront pas d’enfant.
@ Giuseppe
Le plus capé, c’était Casque d’or, qui est devenu sculpteur.
Lucien de Samosate, lui, devait devenir sculpteur, son oncle et un songe ont changé le cours des choses de sa vie…
Lucien, voilà une lecture qui n’est pas à éviter !
@ yves albert
Pour la clarté de tous les lecteurs (et pour respecter l’esprit de libre expression de ce blog), je n’émets que mon opinion ; cela devient illisible quand je vois que les uns et les autres s’accaparent cette tribune en s’invectivant au fil du blog.
Mais je vous remercie et pense qu’en effet la France, en plus soumise à l’UE, est foutue… et la Suisse pendant ce temps-là continue son petit bonhomme de chemin, oui un tout petit pays enclavé ici, qui sait bien faire ce qu’il veut, comme il veut… mais qu’ont donc les aphatiques et autres moix profonds à se mettre sous la dent là-bas ?
Bon je m’arrête là.
@ Achille 27 septembre 2018 21:03
Une opinion, notamment politique, ne se forge pas à partir d’un journal, ni d’une radio, mais avant tout de l’écoute directe et continue du personnel politique.
Rien à voir avec votre « faisceau de présomptions ».
Cordialement.
@ duvent | 27 septembre 2018 à 08:11 ALLUME MARCHENOIR
Votre petite brise fraîchounette fera peut-être du bien à MARCHE A L’OMBRE.
Vous pouvez arracher la prise il remet toujours une grosse fausse pièce dans le bastringue… pour continuer d’exister dans les chimères de son inculture crasse. Rappelons-lui que Michel Audiard fut un maître pour les dialogues désopilants et truculents plein de vérités et réalisme.
N’a-t-il pas dit, Audiard, les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît… comme MARCHE A L’OMBRE qui ne sait pas que Jean Ferrat n’était pas juif car sa mère née Malon était catho. Tout le monde… normal… sait qu’on n’est juif que par la mère. Dans le judaïsme on ne fait confiance qu’à la mère. Ce qui sort d’elle est plus sûr, certain, vérifiable et incontestable.
De même il ne fut jamais inscrit au parti communiste et n’hésita pas à pourfendre les mensonges des communistes avec sa chanson « Le Bilan ».
Egalement Jean Ferrat dénonça l’invasion de Prague dans sa chanson « Camarade » car il fut toujours fidèle à ceux qui le récupérèrent pendant la guerre… ses camarades communistes souvent embarqués dans l’indicible soviet.
Tout le monde n’est pas accessible à la poésie, merci Aragon, la loyauté et l’honnêteté.
Pour en revenir au sujet et sur la bête, sûrement que MARCHE DANS L’A PEU PRES aimerait bien le titre et la fonction de sycophante adroitement cité par duvent… mais il lui manque tout, l’intelligence, la culture et l’adresse… d’ailleurs sait-il ce que c’est… n’est pas Talleyrand qui veut.
Ses certitudes faisandées… dans sa psychorigidité bien pendue ont le mérite de nous faire sourire… en coin bien sûr… dans les moments tristounets comme un jour sans pain.
Donc on ne le met pas dehors… on le garde… pour entretenir nos zygomatiques.
@ Patrice Charoulet 27 septembre 21:50
Vous savez, la vie réserve parfois des surprises.
La dame dont vous parlez fréquente peut-être assidument certains blogs et qui sait, grâce à la bienveillance de la modératrice, elle aura pu être approchée par un admirateur secret, qui du fait de son métier, aura su apprécier en elle ses hautes qualités de lettrée et aura pu établir le contact.
Toute ressemblance avec des intervenants de ce blog serait purement fortuite…
@ Noblejoué | 27 septembre 2018 à 14:28
« Je suis une pierre de touche pour les incohérences, parce que, tout simplement, tout ce qui manque de sens dans le monde me fait littéralement souffrir »
J’ai perçu cette souffrance. Il faut continuer à l’exprimer.
Il m’est venu cette question à l’esprit :
Ne prendriez-vous pas, malgré vous, tout au pied de la lettre ? C’est ma manière à moi d’exprimer un ressenti. Sans aucun doute ma question est-elle plus que simpliste.
« J’ai la chance que ma confidente ne veuille pas m’obliger à pardonner aux gens, elle voudrait, c’est tout, que je donne une seconde chance aux gens. »
Sans doute le pourrez-vous par gradations successives, lorsque vous aurez réussi à obtenir de vous de ne pas, surtout pas, interpréter les mots, les phrases des autres dans un sens aussi profond que vous, vous les percevez.
Vos participations, nombreuses sur ce blog, auraient dû alerter vos correspondants sur votre extrême sensibilité aux difficultés existentielles dans ce monde de brutes. Et communiquer avec vous en conséquence.
Alexis Philonenko est mort à Paris le 12 septembre, m’apprend une nécro, signée d’un universitaire, dans « Le Monde » du jeudi 27 septembre. Dans cet article, je lis que George Steiner a écrit qu’Alexis Philonenko était « l’une des intelligences les plus astringentes d’Europe ». On ne saurait mieux dire. Il est rappelé qu’il fut reçu premier à l’agrégation de philosophie en 1956 .Bon signe. On rappelle quelques-unes de ses livres. J’ajoute qu’il a publié plus de cent livres de philosophie, qui font autorité, dans le (vrai) monde philosophique.
Etudiant à l’Université de Caen dans les années 60, je souhaitais devenir professeur de français. Ce que je suis devenu. Féru de graphologie, passant, par hasard, dans un couloir du secteur philo, j’ai jeté un œil sur un tableau mural. Une lettre manuscrite et signée retint mon attention. Je fus véritablement enthousiasmé par l’écriture de quelqu’un. Je me dis : Quel est l’homme qui a ces qualités-là ? La réponse fut : Alexis Philonenko. Je voulus vérifier mon impression. J’ai assisté à un cours de ce professeur, enseignant une discipline qui n’était pas la mienne alors. « Mon » philosophe n’était que Nietzsche, en ces temps lointains. Je ne fus pas déçu. Je n’ai pas assisté à un cours, j’ai assisté à tous ses cours d’agrégation… pendant trois ans, avec un plaisir infini, sans songer un seul instant à devenir professeur de philosophie.
Mais cet immense historien de la philosophie n’est passé ni chez Ardisson, ni chez Ruquier, ni chez Mme Ardisson, ni nulle part. Il est donc inconnu pour presque tout le monde, ici comme ailleurs.
Dans le même temps un petit étudiant en philosophie, qui n’aurait jamais pu devenir agrégé, ni premier ni dernier, pour diverses raisons que je connais, fut maître auxiliaire dans un lycée technique, publia un petit livre, puis cent. Il fut invité chez Ardisson, Ruquier et partout. Il devint le philosophe le plus vendu en France, dépassant en succès de librairie, de très loin, BHL et Luc Ferry. Son nom ? Michel Onfray.
Je vénère Alexis Philonenko. Onfray est célèbre, comme Hallyday, Ruquier, Drucker, Hollande, Hulot et Cohn-Bendit.
Philonenko et Onfray ne sont pas vraiment au même étage.
@ Patrice Charoulet | 27 septembre 2018 à 21:50
« Vous écrivez notamment que vous venez d’apprendre que Mme Mécary vivait avec une dame. Or, depuis vingt ans au moins, cette personne est l’avocate la plus médiatique des LGBT. Chaque année, elle est invitée, pour cette raison, dans une centaine de débats TV ou radio. »
D’où je ne m’étonne plus qu’elle avait l’air d’y être comme à la maison. Les gens qui ne sont pas systématiquement les invités des médias se comportent en général de façon plus modeste.
« Vous les avez tous ratés ? »
En tout cas, j’ai dû rater ses interventions. Son patronyme faisant penser à ce mignon petit animal qu’est le dodu petit pécari dont les Guyanais boucanent la viande sur de grands feux, alors qu’elle est maigre, sèche et pas mignonne du tout, cela aurait sûrement attiré mon attention.
En fait de personnage LGBT insupportable dont les médias sollicitent l’avis sur tout, je connais plutôt Caroline Fourest.
@ Tomas 27 septembre 2018 à 21:05
« Hé bé, qu’est-ce qu’il vous arrive ?! Je n’ai plus le droit de dire que Charlotte d’Ornellas et Eric Zemmour sont creux et vides, maintenant ? »
Je me moque bien d’eux mais :
@ Tomas 20 septembre 2018 à 19:42
« Pour votre information, ça fait longtemps que l’Education nationale propose des cours d’arabe, de portugais, etc. aux élèves des écoles primaires. Comme la loi sur les fake news qui existe depuis 1882, rien de nouveau.
Je ne vois pas en quoi les millions d’immigrés musulmans qui travaillent chez nous ne sont pas utiles à l’économie du pays.
Et pour affirmer que l’ensemble du monde arabo-musulman souhaite notre perte, quels sont vos arguments ?
Les gens comme vous s’honoreraient à assumer directement leur racisme et à dire qu’ils n’aiment pas les bronzés, les djellabas ou les sonorités de la langue arabe, au moins ce serait clair. Et ne croyez pas que leurs prédécesseurs aient été plus tranquilles, ils en ont pris plein la figure en arrivant ici et ont rendu les coups quand il le pouvait. »
—————————
Vous m’avez traité de RACISTE. Evidemment, comme tous les insulteurs, soit vous l’avez oublié, soit vous allez prendre un abonnement et continuer à m’insulter. Prenez-vous-en à ceux qui vous le disent !
Moi, j’assume parfaitement quand je pense des choses peu communes voire impopulaires, merci ! Je suis pour le suicide, cette liberté, et si on sait ce qu’on fait, la drogue, plus que tout, l’augmentation des capacités humaines et l’ascension vers l’amortalité – vie sans fin sauf suicide, justement, meurtre ou autre accident. Ici, en étant raciste, j’aurais une claque, si je faisais tout pour être populaire… Alors quand je dis que je ne le suis pas, c’est niet !
Il ne m’arrive rien de nouveau ! J’ai toujours défendu mon intégrité contre les accusations les plus infondées et éhontées telles qu’accusation de sabotage de travaux exposés ici par peu importe, transformer or en pire que plomb et compagnie. Maintenant, je dormirais en cours, c’est nettement plus profitable à mon honneur. Mille connaissance m’attendent partout, il n’est qu’un seul honneur !
Il n’y a qu’une seule justice, et vous n’êtes jamais qu’un injuste, méprisable ! Il m’arrive ? Rien de nouveau, soit admiration, soit compassion, humour, tout, j’ai toujours traité les gens comme ils me traitent et selon leur mérite, mieux même, car sans que j’y sois pour rien, de l’or s’est révélé faux or, or des fous. Vous me sembliez un naïf mais honnête défenseur des migrants, vous vous êtes révélé, comme bien des gens, inepte, je ne l’aurais pas dit si fort sans votre injuste accusation, mais inepte.
Mais ne comptez pas sur moi pour reprendre encore vos anciens textes. Ce n’est pas moi qui vous écrirais « peut mieux faire ».
Comme il fallait s’y attendre, le point fort du débat entre Edouard Philippe et Laurent Wauquiez a porté sur l’immigration. Thème favori de ce dernier qui pense, sans doute à juste titre, que c’est celui qui lui permettra de siphonner les voix des militants du RN déçus par Marine Le Pen depuis sa piètre prestation dans le débat de l’entre-deux-tours.
Les migrants qui sont accueillis comme des pestiférés, ce qui rappelle un peu la façon dont ont été traités les immigrés polonais, italiens, portugais au début du siècle dernier et qui acceptaient sans rechigner les boulots que les ouvriers français ne voulaient pas.
Certains ici seraient bien inspirés de voir le documentaire qui est passé sur France 2 mardi dernier, « Histoire d’une nation », en particulier ceux qui ne portent pas un nom français.
Rien n’a changé aujourd’hui. Les réactions sont les mêmes envers ces étrangers « qui viennent manger le pain des Français ».
https://www.dailymotion.com/video/x3ifqn
Et pourtant, il faut bien des éboueurs pour vider nos poubelles, des plombiers pour venir déboucher nos toilettes, des mitrons qui se lèvent tôt pour mettre les mains dans le pétrin, des mécanos pour mettre les mains dans le cambouis, des garçons bouchers pour découper la viande des étals de nos boucheries, des plongeurs qui s’activent dans les cuisines de nos restaurants et cantines, sans oublier nos techniciens de surface pour ramasser nos papiers gras et mégots.
Et qui fera ce travail peu valorisant si ce n’est les migrants qui sont prêts à faire les sales boulots tout simplement parce que c’est le seul travail qu’on leur propose ?
Nos jeunes bacheliers, forts de leur diplômes obtenus au rabais, refusent systématiquement les boulots proposés dans le bâtiment, la restauration, l’agriculture. Ils préfèrent envoyer leur CV, le plus souvent émaillés de fautes d’orthographe, à des employeurs dans l’espoir de trouver un petit boulot pénard dans un bureau avec un PC branché sur Internet.
L’Histoire a tendance à se répéter…
Notons tout de même que toutes ces dérives médiatiques plus ou moins ordurières font partie de ce que madame Nyssen appelle du contenu médiatique qu’elle se propose de faire financer de force par tout le monde, en généralisant la perception de la redevance audiovisuelle au-delà des seuls possesseurs de téléviseurs, en ne respectant pas les gens qui, refusant d’être quotidiennement livrés en immondices par les instruments de propagande et d’abrutissement étatique, ont chassé la télévision de chez eux.
Madame Nyssen pourrait ainsi rejoindre Vespasien dans l’Histoire.
A LCI, la télé concurrente de celle aimée de Robert Marchenoir, il a été prononcée l’autre jour – le nom de l’auteur m’échappe – une formule, laquelle par son acuité, sa justesse et son ironie, mérite mille fois d’être portée à la connaissance de nos compères et commères.
La voici, présentée dans sa totale aridité :
“Le Rassemblement National se maintient, et même se renforce, malgré Marine Le Pen“
Démystifier l’amour, Noblejoué, qui, lui, démystifie la violence, revient à la mystifier à nouveau, bouclant la boucle, et enfermant la vérité.
Il reste l’abandon, le renoncement au ressort violent, la certitude d’être aimé pour ce que l’on est, malgré tous nos manquements, pour accéder à la sensation d’être hors du temps, d’avoir dans l’instant accès à l’éternité, le mot mort n’ayant alors plus de sens, permettant le lâcher-prise de la communion avec les créateurs :
https://www.youtube.com/watch?v=rDmmb9DVH_E
@ Lucile
@ Breizmabro
Le fait que les deux parties du cerveau soit plus en interaction chez la femme que chez l’homme explique que l’une soit plus intuitive, et l’autre plus détaché de ses affects.
Avant que l’humanité soit civilisée – avant 1968 -, on disait que l’homme était le chef spirituel de sa famille, et la femme la maîtresse des réalités.
Le Lalande mentionnait que l’aperception n’était pas à la portée de la femme, et quant à Saint Paul, c’était avant que l’homme sache parler…
Et voilà que l’imagerie médicale donne raison à Saint Paul. Alors, il n’y a plus d’imagerie médicale.
@ kacendre | 28 septembre 2018 à 00:58
Votre mauvaise foi est éclatante. Vous commencez par nous dire que « Jean Ferrat Tenenbaum » (que personne n’appelle ainsi) est votre maître, pour faire oublier votre coup de pied de l’âne aux « journalistes sayanim », et puis maintenant vous nous dites que Ferrat n’était pas juif, car c’est son père qui l’était. C’est quand ça vous arrange, hein ? Menteur, tripoteur et insulteur, comme tout bon antisémite — et tout bon communiste.
Nous attendons toujours vos savantes explications politico-diplomatiques concernant votre accusation que les journalistes français seraient des « sayanim », alors que tout montre, au contraire, qu’ils sont majoritairement de gauche, voire d’extrême gauche, et qu’ils sont biaisés en faveur de la « cause palestinienne », et non d’Israël.
C’est, bien sûr, un peu plus difficile que de jouer les trolls en nous prouvant votre absence totale d’imagination — ne parlons pas de culture, ces choses-là vous dépassent — incapable que vous êtes de défendre vos sottises et vos infamies autrement que par des insultes que vous n’avez même pas inventées.
Je ne sais pas de quelle poubelle vous sortez, mais c’est un blog d’élite, ici. Même les (rares) trolls que nous tolérons parfois, parce que c’est la loi du genre, sont des spécimens d’un certain niveau. Oser troller le blog de Philippe Bilger en étant le milliardième écervelé à citer Michel Audiard sur les « cons », il faut vraiment n’avoir aucune fierté.
Avez-vous seulement lu le billet sous lequel vous écrivez — si on peut appeler ça écrire ? Avez-vous compris le message qu’il essaye de faire passer ? Ou bien les images qui bougent sont-elles le summum de ce qui est accessible à votre intellect ?
Quand à penser à « me mettre dehors », faut-il que vous soyez un roquet insignifiant pour dire quelque chose d’aussi ridicule… Vos tours de voyou dépourvu des moyens de ses ambitions montrent assez quel genre de personnes se complaisent dans l’antisémitisme.
@ Achille le 28 septembre à 8 h 27
Il est toujours utile de rappeler aux Français combien ils ont été ignobles pour tous ces étrangers qui vinrent chez nous effectuer les tâches ingrates dont nous ne voulions plus.
Sans même évoquer le comportement barbare, inhumain, que nous avons adopté quand nous nous sommes installés chez eux sous prétexte de les civiliser !
Chez nous comme chez eux nous nous sommes mal conduits. Il est juste et légitime qu’à notre tour nous soyons châtiés !
Nous devons participer activement à la mise en condition de ce peuple si déplaisant aux autres !
@ Achille 28 septembre 2018 08:27
Vous n’en ratez aucune !
« Les migrants qui sont accueillis comme des pestiférés »
Voulez-vous qu’il vous soit énuméré tous les avantages qui leur sont accordés (aide médicale gratuite, soins dentaires gratuits, logements gratuits, allocations mensuelles, prises en charge gratuite dans les écoles, innombrables aides apportées par les caisses de la CAF au titre de « femmes seules », etc. etc.)
D’autant plus que ces sans papiers dont une forte majorité voient leurs demandes d’asiles refusées, restent quand même sur le territoire français et continuent de toucher ces nombreux avantages. Ouvrez les yeux !
« Et pourtant… »
Là vous tombez carrément dans le misérabilisme à deux sous ! Si, comme déjà expliqué, des centaines de milliers de postes ne sont pas pourvus, cela tient, en grande partie, à des salaires si bas qu’ils ne permettent pas de vivre et non pas à un refus de travailler.
Vous êtes-vous renseigné un jour sur les salaires des professions que vous notez ? Sans doute jamais, car vous ne tiendriez pas ce langage incroyable.
Ignorant ce problème, vous justifiez donc l’immigration parce que des Français ne veulent pas assumer ces jobs mal payés ! Vous devriez relire Marx qui explique très bien cela : les immigrés sont les idiots utiles du capitalisme pour la pression qu’ils exercent sur les bas salaires !
Vous semblez tellement loin de la réalité !
@ Catherine JACOB 28 septembre 2018 07:21
@ Patrice Charoulet 27 septembre 2018 21:50
A propos de LGBT et de Madame Mécary (une vraie harpie, pire que Caroline Fourest)
Les revues people publient régulièrement des photos d’homosexuels connus avec la mention « Monsieur Robert X… présente son mari Xavier Y… à la presse »
J’attends avec impatience l’instant où ces mêmes revues people publieront des photos d’homosexuels connus avec la mention : « Monsieur Xavier Y… présente sa femme Robert X… à la presse ! »
Cordialement.
@ fugace
« Ne prendriez-vous pas, malgré vous, tout au pied de la lettre ? C’est ma manière à moi d’exprimer un ressenti. Sans aucun doute ma question est-elle plus que simpliste. »
Je ne veux pas être une brute, je ne vous traiterai pas de simpliste… Mais si on me traite de RACISTE, je dois le prendre comment, un compliment ? Sans vouloir diaboliser racistes, antisémites et compagnie, je sais qu’on peut avoir des préjugés et être intelligent, pour moi, la race, tout ça, vu autrefois comme science, ne l’est plus, pour la plupart des gens, un peu comme la morpho-psychologie ou la graphologie qui m’ont amusé un temps, sauf que ça porte davantage à conséquence.
J’ai assez de choses vraies à considérer, je ne peux pas perdre mon temps et mes nerfs avec des fausses – aux gens qui se proclament des anti-racistes et anti-antisémites ou autres patentés de faire mieux que moi. Enfin, souvent, pauvres gueux, au lieu de s’en prendre à d’authentiques différentophobes, ils m’attaquent. Quant à la défense de leurs clients ! Pitoyable.
Quand on m’accuse de choses qui reviennent à dire que je rends le mal pour le bien, INGRATITUDE, ou que j’ai un esprit bas, VULGARITÉ, INCAPACITÉ POUR LES CHOSES DE L’ESPRIT voire que je suis STUPIDE, ce qui est la pire des choses pour un transhumaniste, comment dois-je le prendre ?
Si quiconque veut pratiquer le BDSM avec moi, c’est en soumis et en maso qu’il doit le faire. Je ne dis pas que je m’y adonne ou non, je dis, et c’est vrai, que je ne m’abaisse jamais devant personne. Alors, si je reçois un coup de fouet, croyez bien que je punis cette intolérable erreur de casting ! Ça me rend impopulaire ? Je fais en tout cas ce qu’il faut pour m’aimer moi-même, je ravale ceux qui me nuisent à leur véritable place.
Quand je me sens indigne, ce n’est pas d’avoir commis je ne sais quoi, mais par rapport à mes buts. En effet… Je ne suis pas ce que je voudrais, absolument pas, quelle désolation !
Mais qui peut me le dire ? Il faudrait connaître mes buts, y adhérer et ne pas s’être révélé mon inférieur par son injustice.
Les gens disent ce qu’ils disent, ils sont ce qu’ils sont, je n’y peux rien… Nous sommes mortels, mimétiques, lyncheurs et stupides. Parfois, malgré tout, certains semblent faire oublier leurs tares par leur excellence. Par exemple, un type un peu benêt mais voulant défendre les faibles. C’est quoi, en fait ? Un rien, capable de me traiter de raciste.
Quelqu’un semble puits de science, créateur de sens même par théories intéressantes, je maintiens. Mais le diamant a un énorme crapaud, son injustice. Pas qu’avec moi, en demandant à quelqu’un qui ne lui a nui en rien sauf le crime inconcevable de ne pas être d’accord, ce qu’il faisait sur le blog, récemment… Je n’ai pas vu un tel défaut !
Moi qui prenais ça pour modèle voire aide pour quelque chose que ma confidente me conseille d’une manière tellement incomparable. Par Apollon, à quoi ai-je échappé, ça fait peur ! Mais je ne vois pas pourquoi qui m’a offensé resterait dans le champ de mes influences.
Les gens qui croient s’en tirer avec de l’humour inexistant ou de la prescription m’inspirent du mépris, je pèse mes mots, n’aimant pas les injustes et les irresponsables, or ils sont les deux.
Je suis sensible, mais ce sont mes détracteurs, les chochottes, incapables de supporter les conséquences de leurs actes. Et si possible en meute contre une personne.
Je ne demande pas de traitement de faveur, mais je n’en fais pas aux gens, qu’ils supportent ce qu’ils provoquent.
Je ne sais qui a dit que les gens regrettaient leurs abus… Il faut y croire, comme en dieu, la réincarnation, ou n’importe quoi d’autre, je veux dire qu’on n’en a nulle preuve.
Je ne prends pas les choses au pied de la lettre mais au pied du réel. Si comme tout le monde, il m’arrive de prendre des choses au pied de la lettre, et d’autant qu’on m’a offensé. Comme il m’est arrivé de le reconnaître.
Mais « raciste », transformeur d’or en plomb, je ne vois pas comment cela pourrait jamais prêter à confusion, franchement… Il faudrait que je fasse semblant, voilà, il se fait parfois des comédies à deux, je n’ai pas vraiment dit ça, dit l’un, et l’autre dit, en effet, c’est malhonnête des deux côtés, c’est pour se réconcilier.
Alors bon, on fait ça quand, faible, on rampe devant un puissant. Que je sois faible ou non, j’espère que je ne rampe jamais. Je dis j’espère car parfois les gens se croient dignes alors que non. Prudence !
Ou on fait ça quand on tient à quelqu’un c’est-à-dire que c’est quelqu’un pour qui on éprouve de l’amitié et de l’amour, bref, quelque chose de tendre, mais l’admiration n’est pas de cet ordre, on protège les gens pour qui son cœur s’attendrit, mais l’admiration n’est qu’un enthousiasme de l’esprit … Donc rien n’est à restaurer, alors pourquoi un lien entre deux humains qui ne sont nulle autre chose que celui qui offense et celui qui est offensé ?
On pourrait dire des discussions intéressantes. Non, toute question et objection donnerait lieu à quelque insulte, des minauderies insupportables de supériorité de la part de la partie adverse. De ma part, n’ayons pas peur d’être honnête, il y aurait une forte tentation de parler à présent sur un ton extrêmement supérieur comme il semble que c’est mon droit face à ceux qui m’ont failli et d’ailleurs bien harmonisé au style certes brillant mais aussi cassant de cette personne, en fait, ce serait le bon ton à avoir, sans doute pas admis, mais juste donc bon. Recommencer pour se fâcher ? Rentrer les griffes pour avoir l’impression d’être infidèle à ce qu’on se doit ? Je cherche ce qui a du sens, si cela en a, il n’est pas évident… D’un autre côté, peut-être que ma confidente le voudrait, je n’en sais trop rien, elle ne gaspille pas son autorité sous un tas de prescriptions, elle encourage et éclaire bien des gens, comme le soleil brille pour tout le monde et répand la concorde autour d’elle, elle croit tant en moi que je me dis que peut-être que les gens ne vont pas détruire mon honneur au tournant et que je parviendrai à mes buts. En somme, j’ai ma logique et j’en prends une autre en compte, il y a la logique des pervers, la logique des je veux qu’on m’aime, la logique des je veux être mieux que je ne suis et la logique des harmonisons en soi et autour de soi. Je suis dans la logique trois et prend en compte la logique quatre. Voilà.
Il me semble que vous êtes dans la logique quatre, comme ma confidente, c’est un grand compliment !
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@ Aliocha
« Démystifier l’amour, Noblejoué, qui, lui, démystifie la violence, revient à la mystifier à nouveau, bouclant la boucle, et enfermant la vérité. »
Non.
Je suis toujours juste, je ne fais pas aux autres ce que je ne veux pas qu’on me fasse, à savoir ne mets pas les gens dans des groupes d’inférieurs, n’agresse pas, voire aide les victimes.
Je ne vois donc pas en quoi je tombe jamais dans des justifications de faire des victimes innocentes.
A moins que vous ne me traitiez de raciste, si ça vous amuse comme l’autre sot ?
Et je sais, merci, que le pardon diminue la violence.
Mais je ne veux pas diminuer la violence si cela peut diminuer ma dignité, personne n’a à m’insulter, jamais. La différence entre nous, c’est que je l’assume, je ne me sers pas de Girard ou de la Bible pour le dissimuler. Plus vous prêchez avec des airs de pardonner tout en prenant les gens de haut en citant René Girard, plus vous éloignez de lui.
Mais vous préférez vous faire plaisir que de sauver ce qui peut l’être. Ce n’est pas l’amour du prochain, ce n’est pas habile, ce n’est pas juste, c’est seulement une mauvaise habitude. Combien dure à réformer ! L’habitude est une seconde nature.
Je ne sacrifie pas les autres, je ne me sacrifie pas, je ne dis pas que la mort, c’est bien, elle est un mal sauf pour échapper à des situations avilissantes et je ne crois pas à une récompense ou punition, ni d’ailleurs que d’agir à la Pavlov pour que cela soit moral.
Bref, je ne tombe ni dans la partialité, ni dans le qui perd gagne, ni dans une morale qui n’est qu’intérêt déguisé de grands mots.
Je suis juste, du moins autant qu’on peut l’être, et vois les choses en face. Si on aime l’autre, on est dépendant, vulnérable, et ce n’est un bien que si l’autre vous aime aussi, forme de symbiose.
Dans les autres cas, c’est déchoir de sa liberté, comme le pardon fait qu’on déchoit de ses droits en ne faisant pas peser sur l’autre les conséquences des ses actes.
Les choses ne sont ni plus ni moins que ce qu’elles sont.
@ Claude Luçon | 27 septembre 2018 à 17:29
« …Teddy Riner, Jean-Marc Mormeck et tous nos champions du monde d’origine africaine… »
Ces deux champions sont des Français de Guadeloupe d’origine antillaise.
J’ajoute que les Antilles françaises font partie du continent américain.
A chacun donc son histoire et son Histoire.
Pour quelle obscure raison voudriez-vous dénaturer et falsifier celle très riche et spécifique des Antillais, lesquels ont une culture, un genre de vie et des coutumes très éloignés à tous égards de celles des Africains (pris dans leur ensemble). Ce qui est normal après quatre siècles de déracinement forcé et un mixage racial qui n’a jamais cessé (entre Noirs, Blancs, Amérindiens, Métis etc.).
@ Xavier NEBOUT 28 septembre 2018 à 10:47
De toute façon, imagerie médicale en noir ou en couleur, double cerveau ou petites pensées, nous, les femmes, on sait ce que vous ne saurez jamais… 😉
Adéo Xavier
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@ Achille | 28 septembre 2018 à 08:27
« Les migrants qui sont accueillis comme des pestiférés »
Ça dépend lesquels Achille car l’Aquarius aura rendu bien des services.
Le Monde du 26.09 titre : L’Aquarius ce sont surtout des familles libyennes qui étaient bien établies.
« Parmi les 58 personnes qui seront réparties entre quatre pays figure une majorité de familles aisées.
Cette femme libyenne de 44 ans, aux cheveux teints en blond, plaisante. Consciente de l’incongruité de la situation, mais non moins déterminée à ce que son animal l’accompagne.
Trente-sept Libyens se trouvaient à bord de la barque de bois secourue cette nuit-là, dont 17 mineurs. Une situation inhabituelle. « Ce sont surtout des familles qui étaient bien établies, décrit Aloys Vimard, responsable des opérations de Médecins sans frontières (MSF) à bord de l’Aquarius. C’est assez frappant d’ailleurs de voir autant d’enfants, de bagages et ce chiens ».
Ils sont montés à bord d’une barque en bois, quand la plupart des migrants, notamment originaires d’Afrique subsaharienne, montent sur des embarcations en caoutchouc, plus fragiles.
Ibtissem croit même que pour l’équivalent de 375 euros en dinars libyens, les gardes-côtes libyens peuvent fermer les yeux sur un départ. Modéliste pour une société italienne, elle dessine des maillots de bain et de la lingerie. Elle a beaucoup voyagé à travers le monde et une partie de sa famille est installée en France. Son mari travaille comme concessionnaire automobile ».
Je ne pense pas mon cher Achille que ces gens-là seront accueillis comme des pestiférés en France, et ils ne videront certainement pas nos poubelles et ne traverseront sûrement pas non plus une rue pour trouver un job de plongeur dans une brasserie boulevard du Montparnasse.
Assez de pleurnicheries, rangez vos kleenex et regardez la réalité en face.
Adéo Achille
@ Demi-Castor | 28 septembre 2018 à 09:50
« Le Rassemblement National se maintient, et même se renforce, malgré Marine Le Pen »
C’est au minimum du Pétain sous l’Occupation !
Ben… prétendre que l’on n’est pas raciste, fasciste, adepte des théories nazies, que l’on veut dédiaboliser le F-Haine, tuer le père, pour aller prendre le nom d’un parti collaborationnisme pendant la Seconde Guerre mondiale, cela relève bien de l’expertise psychiatrique exigée par le Code de procédure pénale et l’ordonnance rendue par la juge Carole Bochter le 12 septembre 2018.
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@ Patrice Charoulet | 28 septembre 2018 à 05:52
« Mais Alexis Philonenko, cet immense historien de la philosophie, n’est passé ni chez Ardisson, ni chez Ruquier, ni chez Mme Ardisson, ni nulle part. Il est donc inconnu pour presque tout le monde, ici comme ailleurs. »
Qui vous dit qu’il ne l’a pas été, invité ?
Qui vous dit qu’il n’a pas refusé ?
Vous faites parler les morts Madame Irma Charoulet !
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@ boureau | 28 septembre 2018 à 13:59
Comment vous ne savez pas ce que sont des « sans-papiers », je me suis dévoué pour vous l’expliquer.
Les « sans-papiers » ne sont pas des clandestins.
Ce sont des personnes légalement arrivées en France et qui avaient une autorisation d’y séjourner. Un jour le Préfet, ou ses représentants, ont décidé arbitrairement de leur retirer l’autorisation de séjour.
« Arbitrairement », ce que peu de personnes savent, c’est qu’il s’agit d’un pouvoir discrétionnaire, à la discrétion du Préfet, en clair en fonction de son bon vouloir, de son humeur, il s’engueule avec sa femme et il décide en arrivant au boulot de se payer une dizaine de pelés et tondus.
Le « sans-papiers » peut être inexpulsable, cela arrive.
La raison, il est marié à une Française ou un Français, ou encore, il a des enfants français.
Ce sont les extrêmes droites et extrêmes gauches qui se sont amusées à amalgamer « sans-papiers » et clandestins.
Pour les emplois dégradants et mal payés, sachez que jamais aucune étude n’a prouvé que les Français refuseraient de les exercer, et cela ne risque pas, car depuis longtemps, vous ne pouvez pas refuser plus de deux offres d’emploi proposées par Pôle emploi dès lors que celles-ci répondent aux critères de « l’offre raisonnable d’emploi » ; c’est donc bien ici une légende urbaine.
@ Achille | 28 septembre 2018 à 08:27
Achille ! Vous êtes un homme sérieux !
Vous ne croyez tout de même pas ce que raconte un documentaire de France 2 ?
@ boureau | 28 septembre 2018 à 13:59
Je pense que l’on ne fonctionne pas pareil tous les deux. Mais c’est pas grave ! 🙂
@ Demi-Castor | 28 septembre 2018 à 12:49
J’ignore si vous êtes sérieux ou ironique, ironique j’espère, mais vous avez raison dans un sens. Bien des étrangers s’accordent pour dire que la France est le plus beau pays du monde qui n’a qu’un seul problème : les Français !
Un ami italien avait une solution : immerger la France pendant quelques heures pour la laver. Ce qu’il a retiré lorsque je lui ai fait remarquer que faire une chose pareille serait aussi noyer tous les chats, chiens, vaches, chevaux, cochons, poulets… et les nombreux Français d’origine italienne.
Si vous êtes sérieux cherchez vite votre autre Demi, un Castor entier ça construit des digues, en tout genre !
Ce qui est étonnant est qu’il y ait encore des Français qui parlent de colonisation sans l’avoir connue.
Qui n’ont pas compris que le grand bazar actuel en Afrique a commencé en 1960 quand tous ces pays sont devenus indépendants.
Du temps des colonies pour les Français, des comptoirs pour les Britanniques qui ont plus le sens de la nuance que nous, ces pays étaient le jardin privé de la France et de la Grande-Bretagne respectivement, il y régnait un semblant d’ordre.
En 1960 ces jardins sont devenus du domaine public, lisez international.
Ce fut la ruée :
– d’abord les charognards, Libanais et Indiens en fonction de la langue
– puis les « fregattore », Italiens et Brésiliens
– puis les Soviétiques et les Américains qui voulaient diviser l’Afrique en communistes et capitalistes
– puis tous les autres : Allemands, Canadiens, Tchèques, Japonais, Chinois…
Ce qui n’était qu’un marché local est devenu une vaste foire internationale.
Les Africains ne sont pas fous, ils faisaient monter les enchères quitte à se tromper de compte en banque pour déposer les gains, confondant les leurs avec ceux de l’Etat !
Il va falloir rappeler à ceux qui se culpabilisent que nous avons été aussi colonisés de 1940 à 1944 et ce ne fut pas tendre.
Que les Romains nous ont appris beaucoup de choses en colonisant les Gaulois.
Que les Ethiopiens aussi noirs que les autres n’ont jamais été réellement colonisés et ont même collé une raclée militaire aux Italiens à Adoua à la fin du 19ème siècle.
Que les Zulus n’ont guère plus été colonisés par les Boers et sont plutôt plus maltraités aujourd’hui qu’avant.
Que les Soudanais ont sérieusement écorché la puissance britannique.
Que la colonisation a généralement été facilitée par le fait que les Africains se massacraient entre eux et vendaient leurs prisonniers aux négriers.
Comme leurs ancêtres jusqu’à nos plus anciennes générations encore en vie, celles qui ont connu 40-45, l’Indochine, Suez et l’Algérie, il faut absolument que les Français d’aujourd’hui souffrent, une sorte de jalousie psychiatrique, et se plaignent alors, faute de vraies guerres, ils se frappent la poitrine en hurlant mea culpa pour des faits dont ils ignorent tout !
Et surtout, au passage, cela permet de dire aux Français de souche qu’ils sont coupables des supposés atroces méfaits de leurs ancêtres et que les seuls « vrais » Français sont ceux d’origine africaine, maghrébine, sicilienne, polonaise…
Comme chacun sait il n’y a jamais eu de Français de souche dans les mines, dans les aciéries, dans les arrière-cuisines… Tous bobos depuis toujours.
Le Français a besoin de souffrir, faute de mieux il va chercher sa souffrance dans le passé quand il ne souffre pas dans les bouchons sur les autoroutes des vacances !
Nos journaleux ont parfaitement compris cela et en rejouent à plaisir.
Il faut s’y faire !
Comme il avait besoin jusqu’à très récemment de se sentir vieux, à 55 ans, et attendait la retraite avec anxiété !
Par chance Emmanuel Macron vient de donner un sérieux coup de frein à ce désir : 1,7 % de CSG en plus, 1,4 % de pouvoir d’achat en moins, il y a de quoi inciter les Français à rester jeunes et les dégoûter de la pétanque !
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@ Mary Preud’homme | 28 septembre 2018 à 15:51
Oui, mais à ma connaissance les citoyens noirs de l’Amérique du Nord comme du Sud descendent des Africains.
J’ai suffisamment répété ici que j’ai passé 21 ans en Afrique noire et y pensais souvent avec nostalgie.
Qui plus est je ne suis pas particulièrement fan d’Omar Sy, mais je suis très fier de Teddy Riner et admire sa force de caractère.
C’est pour leur importance dans notre société que je leur demande de contrer un rappeur d’une idiotie monumentale, je considère que leur parole a plus de poids que la mienne.
Je juge les gens par leur personnalité, pas par la couleur de leur peau !
@ Claude Luçon | 28 septembre 2018 à 20:02
« Achille ! Vous êtes un homme sérieux ! Vous ne croyez tout de même pas ce que raconte un documentaire de France 2 ? »
Sérieux, n’exagérons rien. Il m’arrive parfois de plaisanter, même si mon humour n’est pas toujours apprécié à sa juste valeur par certain ici. Mais ce documentaire de France 2, je crois ce qu’il dit car j’ai eu l’occasion de le vérifier par moi-même. (Eh oui, boureau, il m’arrive de me forger mon opinion en dehors des médias !)
Dans les départements de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle (le nord de ce département), une communauté italienne est fortement implantée depuis la fin de la WW2.
La ville de Villerupt organise même, chaque année, son festival du film italien qui connaît un franc succès. Sa réputation dépasse très largement les frontières de la ville et même de la région.
J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec de vieux Italiens qui m’ont raconté la façon dont ils avaient été accueillis lorsqu’ils sont arrivés, une valise à la main, pour chercher du travail au début des années cinquante. Ils en ont trouvé sans difficulté, vu que la sidérurgie lorraine tournait alors à plein régime et que les Wendel embauchaient à tour de bras.
Depuis les temps ont bien changé. Les Wendel se sont reconvertis dans la haute finance et la sidérurgie a été bradée à l’industriel indien Mittal, avec les conséquences que l’on sait pour la Lorraine.
Le témoignage de ces vieux Italiens corrobore exactement ce qu’a montré ce documentaire. Ils ont eu droit à toutes les vexations : mépris, quolibets, insultes et même parfois des agressions clairement racistes.
Tout ça n’est pas très glorieux et le sketch « L’étranger » de Fernand Raynaud retranscrit parfaitement l’état d’esprit des franchouillards de l’époque.
Je suis par contre plus critique en ce qui concerne d’autres documentaires de cette chaîne. Notamment l’émission Cash Investigation d’Elise Lucet qui a tendance parfois à forcer un peu le trait pour attirer le chaland, ce qui lui a valu quelques inimitiés. Mais malgré une certaine dramatisation poussée à l’extrême, ses reportages sont souvent très riches d’enseignements.
C’est ça, Noblejoué, l’amour ne peut être que réciproque, et si cette réciproque positive n’existe pas, nous sommes ravalés à la violence des jugements interdividuels qui nous laisse seuls face à la mort. Sans doute est-ce là l’aptitude particulière du Christ, et il n’est pas besoin d’être croyant pour le reconnaître, d’avoir su vivre en tant qu’homme cette réalité jusqu’au bout, permettant alors de la révéler.
Il n’y a aucune supériorité dans le fait d’avoir compris cela, et de tenter d’en témoigner.
@ Elusen 28 septembre 2018 17:32
« Etrangers en situation irrégulière » « sans-papiers » « clandestins » « migrants illégaux » etc. etc.
Au-delà de votre sémantique à tendance idéologique, vous avez parfaitement compris ce que je voulais dire. C’est l’essentiel. Une polémique de plus ne change rien à la réalité des faits dans leur ensemble.
Cordialement.
@ Claude Luçon | 29 septembre 2018 à 00:30
Pas mal, pas mal, vous pouvez continuer à répéter l’histoire de France et instruire les ignorants, mais je ne suis pas certain qu’Achille comprenne… à moins qu’une faute ait été commise dans son entourage et le conduise à haïr notre passé colonial et les guerres qui s’ensuivirent, induites par la gauche française la plus bête du monde.
A lire :
– L’esclave de Dieu par Roger Frison-Roche
– La grande aventure des océans par Georges Blond
@ Aliocha
Deux erreurs.
Pour la mimesis et le lynchage comme pour quoi que ce soit d’autre, il y a toujours une supériorité à comprendre ce que les autres ne comprennent pas, moi, à l’inverse, j’ai une infériorité pour tout ce qui concerne tous les codes, comprenne qui pourra, je n’en dirai pas davantage.
En fait, chacun est un mix de supériorité et d’infériorité, je le dis car je ne suis pas dans l’auto-complaisance et la démagogie. Je pense que si des gens du niveau de René Girard sont si patients et pleins d’égards pour les autres, c’est parce qu’ils ont bien compris la situation de supériorité qui est la leur et ne veulent pas en abuser, compensant par une modestie non feinte une supériorité bien plus grande encore que la compréhension du mécanisme, à savoir celle de l’avoir comprise sans qu’on leur enseigne et de l’enseigner. De plus, étant dans la recherche, il est, ou plutôt était, je ne m’habitue pas à sa mort, dans un doute méthodique qui ressort dans une manière non dogmatique d’être au monde.
« Il n’y a aucune supériorité dans le fait d’avoir compris cela, et de tenter d’en témoigner. »
Donc, si, il y a une supériorité, mais vous la compensez, si j’ose dire, par la manière dont vous faites obstacle à votre message.
En vous en prenant, un vrai feuilleton, à un intervenant, mêlant l’agression à des airs de douceur en un ensemble difficilement supportable.
« L’amour ne peut être que réciproque, et si cette réciproque positive n’existe pas, nous sommes ravalés à la violence des jugements interdividuels qui nous laisse seuls face à la mort »
La mort, sauf pour fuir le pire, est toujours intolérable. Si on est seul, on vit en se sachant être pour la mort, comme dit l’autre, sans quelqu’un qui fasse écran à cette vérité, par sa présence.
Mais si on n’est pas seul, on vit en attente de sa perte qui sera une mort de soi avant sa mort.
En vérité, ce n’est pas le style, accompagné ou pas, de vie pour la mort, ce n’est pas la garniture qui est insupportable, mais l’entrecôte.
En bref, la mort est indigeste ! Comme de l’ordure, ce qu’elle est en vérité, mort vous n’êtes plus vous, mais le reste, l’ordure de vous, comme en atteste la rigidité cadavérique, qui fait que tout le corps est dur comme de l’os, et bientôt la décomposition qui s’attaquera aux chairs.
La mort est intolérable, ce qui, d’abord, doit être dit par honnêteté intellectuelle, et ensuite, si possible et pour ceux qui le veulent, abolie. L’Homme n’a pas d’ailes, il a des avions et des deltaplanes, il se peut qu’il parvienne à l’incorruptibilité ou quelque autre voie du salut.
Je ne dis pas être insensible aux quolibets… Mais en somme, qu’importe ? Si je peux incliner qui que ce soit au salut.
@ Claude Luçon
« Vous ne croyez tout de même pas ce que raconte un documentaire de France 2 ? »
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/histoires-d-une-nation-heurts-et-bonheurs-des-vagues-migratoires-sur-france-2_b487a184-c002-11e8-836a-e0926feb0235/
L’abjection des médias d’État ne se limite malheureusement pas au déversement de tonnes de vulgarités, le matraquage d’une propagande éhontée ne vaut pas mieux.
Je n’ai pas vu l’émission que vous citez mais d’après les échos qui m’en sont parvenus, elle était manifestement une émission de désinformation sur la question de l’immigration, mais qu’attendre de plus de la part de France 2 ?
Que vient par exemple faire ici Pascal Légitimus né d’un père antillais ?
Et les autres cas cités ne font référence qu’à des exemples d’origine européenne ou de culture française, imprégnés de références judéo-chrétiennes.
Il est donc malhonnête de comparer ce type d’immigration (par exemple celles des travailleurs polonais) à celle que nous subissons de nos jours qui est totalement différente dans ses origines et ses références culturelles et religieuses, dans ses motivations et dans ses comportements.
Les problèmes que notre pays rencontre sur ce plan ne sont pas dus au chômage, comme veulent nous le faire accroire les perroquets, mais à ce fossé culturel infranchissable pour diverses raisons.
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@ Achille
« Tout ça n’est pas très glorieux et le sketch « L’étranger » de Fernand Raynaud retranscrit parfaitement l’état d’esprit des franchouillards de l’époque. »
Vous auriez peut-être pu vous dispenser de reprendre ce qualificatif « franchouillard » à connotation raciste employé dans certains milieux pour moquer le peuple français, mais l’exemple vient hélas de haut, ce qui a trop souvent pour conséquence que certaines populations se croient obligées de la reprendre à leur compte et d’en rajouter à son encontre, de manière brutalement physique.
Quant au sketch de Fernand Raynaud sur les immigrés qui viennent manger le pain des Français, je rappelle que cette expression – qui a pu correspondre à une réalité – a relevé de la mentalité de syndicats ouvriers et de partis politiques de gauche dès avant la fin du XIXe siècle alors qu’elle est souvent imputée à tort à ce que d’aucuns dont vous appellent « l’extrême droite ».
A titre d’exemple, la loi de 1932 sur la préférence nationale a été promulguée sous le Cartel des gauches.
@ Claude Luçon
Il n’est pas inintéressant de parler des Romains à propos de la colonisation.
Avant César, la Gaule n’était pas à proprement parler colonisée. Les tribus gauloises échangeaient des priorités commerciales contre la pax romana.
Si nous avions été intelligents, c’est ce que nous aurions organisé officiellement au lieu de le faire via les beaux colliers de francs-macs et la Françafrique des barbouzes.
@ yves albert | 29 septembre 2018 à 10:29
« Pas mal, pas mal, vous pouvez continuer à répéter l’histoire de France et instruire les ignorants, mais je ne suis pas certain qu’Achille comprenne… »
Vous êtes peut-être nouveau sur ce blog, à moins sans doute que vous ne fassiez partie de ces commentateurs au pseudo « glissant ».
Le genre de commentaire lourdingue dont vous me gratifiez m’indiffère totalement. Il ne me déplaît pas d’être critiqué, c’est même la raison d’être d’un espace de discussion comme celui-ci. Encore faut-il le faire avec un minimum de finesse, ce qui n’est manifestement pas votre cas.
Alors laissez tomber. Vous trouverez bien d’autres intervenants plus intéressants que moi sur ce blog pour défouler votre agressivité.
@ Savonarole | 27 septembre 2018 à 17:42

« Votre illustration et les premières lignes me semblent se rapporter à ce que les Anglais appellent « The parallax view », non ? L’œil droit et l’œil gauche n’ont pas le même angle. Je me trompe peut-être. »
Non, vous ne vous trompez pas. Il s’agit en effet d’une parallaxe, laquelle n’est pas concernée par les bigleux. Cela dit, dans ce cas précis, ce n’est pas l’observateur (moi-même donc) qui a bougé, mais l’objet caillou que j’ai changé de place.
Cela étant, quand j’ai étudié les os divinatoires que seul leur conservateur à la BNF a le droit de manipuler, c’est moi-même qui ai dû tourner autour de l’os, ce qui n’a pas toujours été évident vu la taille des tables, la petitesse des loupes mises à disposition et le peu d’efficacité de leurs lentilles.
J’ai pu bâtir néanmoins sur cette base et peut-être même grâce à cette contrainte de l’observation, une théorie de la parallaxe comme texte, que j’ai appelée « objet-texte » laquelle, les concernant était inédite en ce que le sens final, donc Le sens, ne pouvait résulter que de la conjugaison des différents aspects observables de différents points de vue, un peu comme en maths on parle de factorisation, mais que je n’ai pu faire accepter pour l’instant dans aucun colloque.
Ni les colloques sorbonnards de traducteurs avec une communication que j’ai intitulée « le traducteur-sorcier » sous-titré « De la traductibilité des sors en lien avec l’imaginaire du traducteur tel qu’impliqué dans la lecture du destin dont le sors – avec un ‘s’– fonctionnerait comme l’autographe », ni les colloques de Japanese philosophy s’étant tenu autour de la thématique « La philosophie japonaise et la philosophie comparée », avec une communication intitulée « La confluence Orient-Occident dans la parole croisée SHIRAKAWA Shizuka (sinologue) – UMEHARA Takeshi (philosophe) » sous-titré « Que sollicite, comment sollicite-t-elle et à qui s’adresse cette formulation qu’on appelle JU 「 呪 」qui se retrouve et dans la pratique magique et dans le bouddhisme SHINGON. ».
Mais bon, comme tous ces petits mondes tournent en rond sur eux-mêmes à longueur de temps, aucune chance de les décentrer pour leur faire construire un sens nouveau de l’objet-sujet ( la philosophie se prenant en effet, elle-même pour objet d’étude), dont ils s’occupent. Pourtant, la démarche ayant été initialement théorisée par Platon, on aurait pu penser qu’un minimum de connaissance de l’histoire de la philosophie aurait pu leur en faire apercevoir l’intérêt. Mais bon, ayant, faute d’y participer, simplement assisté auxdits colloques et ayant été assez soufflée par certaines des horreurs que j’ai pu y entendre dans mes domaines de prédilection, j’ai mieux compris pourquoi je n’y avais pas été la bienvenue.
Bref, j’ai vu qu’il existait un thriller américain intitulé The Parallax View, en français « À cause d’un assassinat » (1974), mais j’ignorais jusqu’à présent son existence que je n’ai apprise qu’en me documentant sur la base de l’anglais, vu votre histoire d’œil qui dit « m..de » à l’autre. Je ne pouvais donc y faire référence quand bien même il s’agissait d’assassinat et que ce blog est celui d’une personnalité du monde judiciaire. Le seul assassinat auquel on pourrait néanmoins faire référence, est celui évoqué ci-dessus, de la pensée.
« En psychologie, la parallaxe est une modification de la subjectivité, la différence de perception d’une même réalité. Lorsque qu’un sujet parvient à se décentrer de sa propre perception pour construire un nouveau sens de cette même réalité on parle alors aussi de parallaxe. » C’est en ce sens que j’ai voulu illustrer la nécessité d’une parallaxe de la perception commune, médiatique donc de nos jours, de la PMA.
@ Claude Luçon 29 septembre à 0 h 30
Cher Claude Luçon,
Bien sûr que j’étais ironique. Parfois c’est le seul moyen d’accéder à la capacité réflexive du compère lambda.
Mais sachez qu’il m’arrive d’être tout à fait insupportable dans le sérieux. L’autre Demi !
Dans ce cas cela donne quelque chose comme :
Pour justifier la migration on entend de plus en plus fréquemment cet argument : « Ils sont indispensables pour occuper les emplois dont les Français ne veulent pas ».
C’est indigne. De le dire. De le penser. De l’admettre. De l’utiliser. D’en faire le fondement d’une économie politique.
@ Claude Luçon | 29 septembre 2018 à 00:30
Le fait d’avoir travaillé une vingtaine d’années dans des pays africains ne vous exonère nullement d’avoir des lacunes, des préjugés et de proférer certaines contre-vérités. Ce qui était d’ailleurs la règle parmi la plupart des expatriés de votre génération avec lesquels j’ai un temps « collaboré » au sein du groupe Péchiney ou ailleurs. Des comme vous qui ne se sont pas remis de l’indépendance des Etats africains et continuent à nous chanter les bienfaits du colonialisme (comme d’autres célébraient en leur temps la collaboration fructueuse sous la botte germanique).
A l’époque que vous relatez, dans l’esprit de beaucoup, le Nègre même ingénieur d’une grande école restait d’abord un indigène que le moindre petit technicien ou ingénieur maison franchouillard, beaucoup moins diplômé que lui, se permettait néanmoins de snober et auquel dans sa suffisance il allait jusqu’à prodiguer consignes ou conseils sans vergogne, se croyant investi du fait de sa couleur d’une supériorité qui ne souffrait aucune remise en question.
Quant à l’acteur Omar Sy, je vous rappelle ne l’avoir nullement mentionné dans ma réponse à votre post, dès lors qu’il est effectivement d’origine africaine (mauritanienne et sénégalaise) contrairement aux grands sportifs guadeloupéens que sont Riner et Mormeck.
Eh oui monsieur, les Antilles et l’Afrique, ce sont deux entités bien différentes. Renseignez-vous ! Comme déjà écrit, outre les esclaves victimes de la traite négrière voici quatre siècles, les Antillais ont parmi leur ascendance des indiens (Tainos et Caraïbes), des blancs, des asiatiques et plus généralement d’innombrables métis. Sans compter qu’ils sont de confession chrétienne à une écrasante majorité et que le parler créole est beaucoup mieux compris par les locuteurs français que par les Africains, quelle que soit par ailleurs la langue vernaculaire d’origine de ces derniers.
@ boureau | 29 septembre 2018 à 08:20
« Au-delà de votre sémantique à tendance idéologique […] »
Il n’y a rien d’idéologique dans « sans-papiers » c’est un fait historique.
Je vais faire de la sémantique historique pour vous.
« Sans-papiers » est une conséquence des lois appelées Pasqua-Debré, 1996.
Pour résoudre le problème des personnes sans-emploi, ils avaient décidé que les personnes étrangères issues de l’immigration n’auraient pas leur titre de séjour renouvelé et seraient mises en demeure de quitter le territoire.
Toutes ces personnes étaient légalement entrées sur le territoire français, elles avaient fondé des familles en France, mariées, enfants, petits-enfants, pour certaines personnes cela faisait cinquante ans qu’elles vivaient légalement en France.
Cette partie juridique a été déclarée inconstitutionnelle, mais avant que le Conseil constitutionnel ne se prononce, les personnes à qui l’on avait retiré leurs papiers s’étaient réfugiées dans une Église.
C’est la fameuse affaire de l’église Saint-Bernard à Paris.
C’est de là que vient le syntagme « sans-papiers ».
Il ne veut absolument pas dire clandestin.
L’amalgame est volontairement organisé par les deux extrêmes, droite et gauche.
L’amalgame, lui, est idéologique, pas « sans-papiers » qui signifie légalement entré en France, mais qui s’est vu par le Préfet et son pouvoir discrétionnaire retirer le droit de séjourner en France.
Si vous êtes marié à une personne française ou que vous avez des enfants français vous êtes inexpulsable, car la Constitution française, les traités européens signés et ratifiés par la France, ainsi que les traités internationaux, autorisent les individus à fonder une famille et les enfants à avoir des parents dont nous ne pouvons les séparer, sauf en cas de danger pour la vie de l’enfant.
Vous voyez la situation absurde du concept « sans-papiers » différent de clandestin.
Vous êtes le parent d’un enfant français, vous pouvez vivre avec lui en France sans titre de séjour, donc vous n’avez pas le droit de travailler, de subvenir à ses besoins, etc.
@ Mary Preud’homme 29 septembre 2018 à 16:27
Samedi c’est pas raviolis, c’est juste le jour des baffes 😀
En même temps je crois que, comme disait le grand Charles, « je vous ai compris ! »
Adéo Mary
@ duvent | 27 septembre 2018 à 22:34
Je suis déjà en mêlée, l’introduction est faite, le match vient de commencer.
Je ne connaissais pas l’adversaire à jauger, la pelouse a l’air souple cela devrait me convenir.
https://lucianofsamosata.info/downloads/Oeuvres_completes_de_Lucien_de_Samosate2.pdf
@ Catherine JACOB
De l’astronomie à la PMA, il fallait le faire. Chapeau.
Ceci dit, la réalité est l’interprétation que nous donne l’imagination des phénomènes perçus.
Au sens commun, ce qui est entendu par réalité devrait être nommé réelité.
Réel, ce qui est constitutif de la chose, réal ce qui relatif.
C’est là que nous voyons que le français est une langue dégénérée dans laquelle la construction autour de racines avec des préfixes et des suffixes est quasiment perdue. Originel et original…
@ Xavier NEBOUT
@ Catherine JACOB
@ Honorable Honoraire
La PMA ?!
C’est quoi ça ?!
Je suis toujours intrigué par ces personnes, comme l’Honorable Honoraire sur des plateaux télés, qui parlent de choses dont ils ne maîtrisent rien.
Quelle est la première évidence ?
Le sigle PMA qui ne correspond à rien en droit français, cela indique très clairement l’influence des médias sur les personnes, aucune liberté de penser ; vous répétez une chose fausse parce que les plus forts le disent, les médias dans ce cas.
Code de la santé publique
– Deuxième partie
– Livre Ier
Titre IV : Assistance médicale à la procréation
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;?idSectionTA=LEGISCTA000006171132&cidTexte=LEGITEXT000006072665
Puisque vous aimez les sigles, c’est plutôt AMP, à moins que vous ne soyez toutes et tous dyslexiques.
@ Elusen 29 septembre 2018 18:51
Je répète, car vous semblez ne pas m’avoir lu :
« Vous avez parfaitement compris ce que je voulais dire »
Je sais, je sais, vous adorez vous écouter lire. Donc je vous ai lu. Vous êtes content ?
Cordialement.
@ Mary Preud’homme | 29 septembre 2018 à 16:27
Petites mises au point :
1. Le seul pays colonisé, portugais, où j’ai vécu est le Mozambique
2. Le 1er octobre 1960 j’ai joyeusement fêté l’indépendance du Nigeria qui fut une fête majestueuse pour laquelle Louis Armstrong et ses All Stars étaient venus
3. J’ai parcouru toutes nos ex-colonies ouest-africaines mais seulement après leur indépendance
4. Si vous ne l’avez pas vu cherchez à voir le film « Amistad » de Spielberg
5. Je ne connais pas les Antilles
6. Fatigué de travailler pour les autres et d’être trimballé de pays en pays, j’avais créé ma propre entreprise d’ingénierie au Nigeria avec sept associés nigérians. Lors d’une dispute à l’africaine concernant la répartition des bénéfices avec l’un d’eux, le Président, un solide gaillard Yoruba, voulait plus que sa part, j’étais le DG, celui qui hurle le plus fort est celui qui remporte l’argument chez les Yorubas, il a éclaté de rire à un moment, ce qui m’a encore plus mis en rogne, mais à ma surprise, m’a dit :
« I just realised that you are the only white man who makes me forget I am black ! ».
C’est, pour moi, à ce jour, le plus beau compliment qu’un homme m’ait jamais payé !
7. Enfin, le 1er juillet 1962, à la demande, disons pressante, de notre gouvernement qui n’avait pas trouvé de volontaire politique, faisant appel à mes devoirs patriotiques d’officier de réserve de la Royale, en mai 62, j’ai assuré l’organisation et la présidence du Bureau de vote pour le référendum sur l’Indépendance de l’Algérie pour la Base pétrolière d’In Amenas forte de 1 500 hommes et une femme, la mienne. Sous menace de mort de l’OAS, mes personnels musulmans et leurs copains ont spontanément assuré ma protection et celle de mon épouse.
Nous n’avions aucune force de l’ordre pour nous protéger à In Amenas.
J’aurais sans doute préféré chercher du pétrole aux Antilles qu’au Koweït en 54, en Ethiopie en 55 et au Mozambique avant 1957 et, qui sait, me serais peut-être trouvé une jolie Antillaise ? Après c’était trop tard une ravissante Italienne m’avait déprivé du célibat et ne m’a jamais laissé le reprendre.
Vous frappez à la mauvaise porte Mary ! Mais je sais pourquoi !
Il est révélateur d’observer, Noblejoué, que vous préfériez les fers de ce jugement que vous appelez liberté, en ces temps où, selon Nietzsche, nous avons détaché la terre de la chaîne de son soleil et tombons de tous les côtés où haut et bas, inférieur et supérieur sont confondus, ne témoignant plus que de l’affirmation de sa différence particulière, de sa propre volonté de puissance et du désir d’avoir raison, plutôt que de reconnaître que nous ne sommes que les modestes participants d’une action, la vie, dont on n’a pas l’initiative, ni une totale compréhension.
C’est pourtant à ce décentrement que la victime pardonnante nous invite en partageant son point de vue, à ce renoncement au moi du désir, à reconnaître notre dépendance à autrui, à reconnaître que notre être nous est suggéré.
De ce décentrement dépend notre capacité à ne plus être agis par la mort et la terreur qu’elle nous inspire, nous enfermant dans la rivalité et l’affirmation illusoire de sa volonté de puissance.
Cette transformation du désir transforme l’imaginaire, et permet de concevoir l’éternité non comme un temps infini mais comme l’abolition de toute temporalité, affirmant que tout instant peut être vécu comme participation à une réalité sur laquelle le temps et la mort n’ont aucune prise.
Il est possible de s’ouvrir à cette vérité, de sortir de ce donnant-donnant des échanges toujours porteurs de rivalité et de violence pour accéder à la réalité de la relation, ce à quoi nous invite le Christ, nous affirmant que Dieu ne nous menace en rien, qu’il nous appelle à l’imiter « non pas comme toute puissance qui exerce sa domination par la violence, mais comme vivant sur qui la mort n’a pas de prise ».
http://www.rene-girard.fr/offres/gestion/actus_57_34323-1/penser-la-foi-chretienne-apres-rene-girard.html
Mes réflexions du jour sont largement et librement inspirées de ce livre, où il est clairement affirmé que l’aveu nietzschéen du meurtre de Dieu peut être la possibilité de ne plus voir la relation au divin comme une rivalité, mais comme l’imitation d’une victime qui a pardonné.
@ Giuseppe
Il existe des gens comme vous qui consolent des imbéciles !
En effet, la fatuité rend les échanges difficiles mais la plupart du temps impossibles, puisque tous et chacun ont la science infuse, ils ne veulent rien apprendre des autres, qui par arrogance leur indiquent les chemins que d’autres ont tracés…
Vous ne serez pas déçu, le chemin n’est pas ardu, chaque pas apporte une surprise et chaque surprise vous remplit du plaisir de découvrir un nouvel ami que vous sortez de l’oubli.
@ Catherine JACOB | 29 septembre 2018 à 14:02
Merci pour cet instructif éclairage sur la parallaxe.
@ Aliocha
« C’est pourtant à ce décentrement que la victime pardonnante nous invite en partageant son point de vue, à ce renoncement au moi du désir, à reconnaître notre dépendance à autrui, à reconnaître que notre être nous est suggéré.
De ce décentrement dépend notre capacité à ne plus être agis par la mort et la terreur qu’elle nous inspire, nous enfermant dans la rivalité et l’affirmation illusoire de sa volonté de puissance. »
Vous faites passer la mort sous autre chose comme tous ceux qui veulent la justifier, or elle est injustifiable.
Si par justice, je n’attaque pas, il est tout aussi injuste que je ne me défende pas, dans les deux cas, il s’agit de faire que quelqu’un qui n’aurait pas dû subir, subisse…
Tandis que si je rends ce que je subis à l’autre, il n’a pas à se plaindre, il subit la conséquence de ses actes.
Il n’est pas juste que nous soyons condamné à mort avant d’avoir rien fait. Si un dieu l’a fait exprès, je ne lui pardonne pas, si c’est la nature, je ne le sacralise pas et dit qu’elle doit être rectifiée.
A la limite*, je pourrais pardonner à un humain qui souffrant et mourant, toujours subissant comme moi, est bien excusable d’être aussi injuste, comme moi, sans concession.
Pas à un dieu créateur sans doute heureusement hypothétique tout-puissant qui a condamné toute sa création, et pas que nous, en passant, rien à voir avec un péché que nous aurions commis ou autre mythologie du même genre, condamné à souffrir et à mourir.
Quel bourreau ! Oui, si je me considère, rien n’est pardonnable, si je considère le monde, tout l’est – sauf Dieu.
*Pourquoi tester ce genre de limites, je me demande bien ? Pour le raconter à ma confidente, peut-être, disons, au cas où l’autre en aurait été digne, pour le lui offrir.
Tu vois, finalement, c’est grâce à toi, comme pour un certain nombre de progrès que je fais, j’adore le lui dire, cela me rend lyrique. Hum… Comme personne n’aime être utilisé, et que me réconcilier avec quelqu’un serait, comme tout ce que je fais, sincère, loyal et droit, contrairement à ce que pensent ceux dont j’hésite s’ils projettent ce qu’on a pu leur faire ou leur propre fonctionnement, utiliser quelqu’un, fût-ce comme hommage à quelqu’un qui le mérite, ne peut pas être le seul motif. Donc… il faut qu’il y en ait un autre.
Je sais, il faut choisir la personne la plus brillante possible, celle dont je puisse dire sans mentir que j’estime ses qualités, celle vers qui je n’ai pas l’impression de descendre vers je ne sais quel fange, après tout, un diamant avec défaut est un diamant, et j’ai mes défauts, et pour ma sincérité, et pour moi, quand même. Ma confidente me voudrait-elle de mauvaises fréquentations ? Jamais. Et pourquoi pas un moins bon mais pas ignoble, plus on est de fous, plus on rit… Donc ce serait un hommage et pour ce que la personne est. Pas d’instrumentalisation, ce qui serait mal, si on se réconcilie, on le fait vraiment, comme tout, ni plus, ni moins.
Le problème est que j’ai pour n’importe quoi une sainte horreur des démarches, et que quand je suis dans mon droit, je n’aime pas donner à penser que j’ai pu croire être dans mon tort, cependant fugace prétend que ce ne serait pas pris ainsi.
Il est vrai qu’agir sous pseudonyme est un avantage… Je ne conclus rien parce que tout cela est complexe, dangereux, que je n’aime pas m’engager dans un sens ou dans l’autre.
« 5. Je ne connais pas les Antilles »
Rédigé par : Claude Luçon | 30 septembre 2018 à 10:15
Tout est dit. Merci de l’avoir confirmé.
Néanmoins j’espère que la prochaine fois vous éviterez de citer indûment les Guadeloupéens Teddy Riner et J-M Mormeck pour illustrer vos propos sur l’Afrique.
Ceci rappelé, je ne vous ai jamais accusé de racisme particulier, en tout cas pas davantage que celui (banal voire inconscient) souvent observé dans mon entourage, famille comprise.
Aujourd’hui à entendre encore certains préjugés indécrottables – alors qu’il fut une époque où cela me blessait – avec mes enfants et petits-enfants on en plaisante et on en rit, parfois à vos dépens je l’avoue !
C’est dire si je ne vous en veux pas…
@ Elusen | 30 septembre 2018 à 02:32
Ah mais, heureusement qu’on vous a pour nous remettre tous dans le droit chemin !
@ boureau | 30 septembre 2018 à 09:11
Je le dis et je le répète, vous êtes une personne dangereuse car vous amalgamez les concepts.
Vous êtes le genre à aller à une adresse pour arrêter une personne et comme elle n’est pas là à arrêter n’importe qui à cette adresse pour aussitôt dire aux autres : « vous avez parfaitement compris…»
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@ Catherine JACOB | 30 septembre 2018 à 14:50
Cela indique que vous n’avez aucune autonomie de la pensée et de la réflexion, mais que vous répétez ce que les médias disent, le plus fort, le plus puissant du moment, car parler de quelque chose qui n’existe pas en France : la PMA, c’est fort !
Si vous aviez su de quoi vous parliez, donc au minimum lu le Code de la Santé publique, vous auriez su que c’est : Assistance Médicale à la Procréation, donc AMP.
Après Sega, c’est plus fort que toi, voilà : les médias c’est plus fort que toi !
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@ Mary Preud’homme | 30 septembre 2018 à 14:21
« Je ne vous ai jamais accusé de racisme particulier, en tout cas pas davantage que celui (banal voire inconscient) souvent observé dans mon entourage, famille comprise. »
Parce que vous n’êtes pas raciste vous ?!
Le premier de vos racismes, c’est d’avoir confondu – comme Barack Obama et un animateur télé US parlant de l’équipe de France de soccer – Africain et noir.
Les Maghrébins font partie des blancs et non des noirs et en Afrique du Sud…
Africain n’est pas une couleur de peau, mais l’indication d’un continent.
Antillais n’est pas une couleur de peau, mais l’indication de plusieurs départements français. Rappelons, juste comme ça au passage, que la Guyane n’est pas aux Antilles.
@ Elusen 30 septembre 2018 09:11
« Vous êtes une personne dangereuse car vous amalgamez les concepts »
« concept » vous-même cher Trissotin !
Cordialement.
PS : J’avais une minute à perdre : je vous l’ai consacrée.
@ Elusen | 30 septembre 2018 à 19:55
D’où il sort ce gugusse qui m’accuse de tenir des raisonnements qu’il reprend mot à mot à son compte (la conviction et l’authenticité en moins) pour se faire mousser ?
Encore un qui a oublié d’être un minimum logique et intelligent ! Ce qui est le propre du troll qui ne vient sur un blog de bonne tenue que pour tromper, brouiller les cartes et faire battre des montagnes !
@ Mary Preud’homme | 30 septembre 2018 à 14:21
C’est curieux, cette façon que vous avez de détacher les Antilles de l’héritage africain…
Nous avons bien compris que vous étiez la reine des Antilles, et que les Antillais sont la race supérieure par excellence, mais ce déni de l’évidence, cette insistance à prétendre que je ne sais quelle composante ancestrale indienne d’Amérique, ou blanche d’Europe, purifie les Antillais de cette part de leurs origines qui est africaine, ne serait-ce pas un peu… attendez, je cherche le mot… raciste, voilà ?
Quelle tristesse de voir tout le monde s’entre-accuser de racisme plutôt que de tenter de réfuter le racisme !
Ou à la limite, la tolérance, c’est cela, le défendre.
Sur un blog où beaucoup de gens sont croyants, faut-il que ce soit moi qui rappelle qu’il faut condamner le péché et non le pécheur, comme dit l’autre – d’autant qu’il arrive on ne peut plus souvent de se tromper de cible !
De toute manière, il est, d’un certain point de vue, trop tard. Je veux dire que dans des idées ou pratiques telles que le racisme sont enracinées, pour aller contre… mieux vaut anticiper.
A ce propos, puisqu’on parlait d’autres modes de gestations que l’habituelle, je voudrais, anticipant pour une fois, tout le monde arrive trop tard, pas moi, défendre les futurs clones.
Car il me paraît évident qu’il y en aura. Ce qui m’ennuie pour deux raisons, d’abord, les parents, il me semble que certains les prendront, au pire, pour une réserve d’organes, et au mieux, pour eux-mêmes, les premiers à cause de l’artificialisation, les seconds, de l’identité génétique. De plus, je pense que l’attitude de la société sera discriminatoire à leur endroit.
Je ne suis pourtant pas pour l’interdire, parce qu’on ne peut pas interdire aux gens d’avoir des enfants a priori sans parler de la combinaison génétique ou du choix du partenaire avec qui on les éduquera ou l’option pour certaines de se passer de cette aide. En fait, la conception et l’éducation des enfants devrait être totalement contrôlée par la société pour être cohérent. Tout le monde dirait que c’est liberticide parce que susceptible d’être touché, mais s’en prendre aux cas plus rares ne l’est pas moins, simplement moins remarqué puisque moins de personnes peuvent y avoir un intérêt, ou tout simplement, en voir l’intérêt, ce qui n’est pas exactement la même chose.
Bref, plutôt que de parler du clonage comme mauvais en soi, il faudrait plutôt défendre les clones quand il y en aura… Pour cela, le mieux est de ne pas en dire du mal comme certaines personnes le font.
Il y a des cas où, si le parent qui sert de base génétique comprend que le clone n’est ni une réserve d’organes ni lui, cela ne sera ni un bien ni un mal… Il y a même des cas où ce serait bien, si on a une maladie héréditaire dans la famille mais qu’on n’en est pas frappé, donner ses gènes à ses enfants est une manière de les protéger, s’il y avait une maladie touchant beaucoup de gens mais pas les personnes d’une certaine combinaison génétique, il faudrait donner aux enfants les numéros gagnants. Je suppose que d’autres cas sont possibles, mais enfin, ces deux-là viennent immédiatement à l’esprit. Sinon, ce serait jouer à la roulette génétique quand on peut protéger les gens, on fait plus responsable.
Bref, tout dépend de l’esprit dans lequel on fait les choses. Comme maintenant. Est-ce que j’ai des enfants pour faire comme tout le monde ? Pour toucher des allocations ou un héritage ? Pour ne pas être seul ? Pour faire plaisir au conjoint ? Ou parce que j’aime le conjoint, les enfants et que nous sommes dans une situation où nous pouvons les assumer.
Les bâtards, comme on disait, étaient traînés dans la boue, de nos jours, il y a la race pour dire des gens d’origine inférieure, mais se profile un autre problème, bien des gens voudraient dénier leurs droits aux futurs clones, au motif de ce qui serait pour eux la sacralité de l’espèce humaine, paraît-il atteinte par la répétition génétique autre que celle des jumeaux naturels, ce qui s’en prend indirectement à ces derniers et aux enfants nés avec, je ne vais pas choisir entre PMA et GPA, disons, un concours scientifique.
C’est grave, très grave… Après le mauvais partenaire, bâtard, après la mauvaise peau, racisme, la mauvaise duplication, on n’en finira donc jamais d’inférioriser des gens non à cause de leur comportement mais d’une différence originelle, semble-t-il. Mais heureusement, si certains attaquent, d’autres défendent ces éventuelles futures victimes.
C’était mon tour aujourd’hui.
Ne serait-ce pas la rivalité avec un créateur inconnu de nous qui vous donne le loisir de le définir comme un tyran assassin, alors que nous ne connaissons pas sa nature, ni même ne sommes sûrs de son existence, sinon il ne serait pas nécessaire de croire ?
Toute la problématique est là, et vous accomplissez en cette définition ce que vous reprochez aux monothéismes, définir ce qu’ils ne connaissent pas.
Vous opérez donc un choix, qui est du même ordre que celui de la foi, se déterminer sans connaître.
Le message christique nous délivre cette vérité que je vous sais capable d’appréhender par Girard, et qui affirme que la seule certitude que nous ayons est que l’amour du prochain, aussi mortel que nous, nous garde de céder aux tentations de la rivalité, dévoilant les fondements symboliques de notre culture où chacun a la possibilité en se reconnaissant soi-même persécuteur, en reconnaissant sa propre complicité violente, d’accéder à la vie libérée de toute violence, permettant de l’envisager au-delà de nous et de nos pauvres corps de bêtes si terrorisées par la mort, comme éternelle.
Vous avez parfaitement le droit de refuser cela, et de livrer la vie humaine aux promesses techniques qui, à mon sens, rejettent cette révélation essentielle sur l’humain, et proposent de créer un être hybride entre le vivant et la machine, mais dont nous sommes obligés de reconnaître qu’il sera la fin de l’homme, dont l’humanité peut être définie comme instant de la création où la créature a le choix de poursuivre ou non l’aventure qui lui est proposée.
La connaissance anthropologique permet ce qui au temps de Pascal n’était qu’un pari, de formuler les termes de ce choix, et d’affirmer que Jésus passe par la mort pour :
« …Pour que le monde sache qu’il existe un amour qui structure la vie et qui n’est en aucune façon lié ou corrélé à la mort. »
http://www.rene-girard.fr/offres/gestion/actus_57_25106-1/douze-lecons-sur-le-christianisme-de-james-alison.html
Je vous remercie de permettre d’aborder ces thèmes essentiels, même si cela ennuie Tipaza qui, lorsqu’il s’ennuie, aime bien m’en coller une ainsi qu’à notre si doux professeur.
@ Elusen | 30 septembre 2018 à 19:55
« Après Sega, c’est plus fort que toi, voilà : les médias c’est plus fort que toi ! »
Sachez que j’ai dû commencer par tourner sept fois mon clavier sous mes doigts, avant de vous répondre posément ceci :
Ci-après deux définitions du dictionnaire français Larousse :
I. « P.M.A, nom féminin
Abréviation de procréation médicalement assistée. »
II. « A.M.P , nom masculin
Abréviation de acide adénosine-monophosphorique ou de adénosine-monophosphate. »
Ci-après le copié-collé de l’article de Serge Braudo, Conseiller honoraire à la cour d’appel de Versailles, extrait d’un dictionnaire de droit privé :
« La « Procréation médicalement assistée » dite aussi « Assistance médicale à la procréation », est un ensemble de techniques médicales encadrées par la Loi n°2004-800 du 6 août 2004 relative à la bioéthique dont les dispositions ont été incluses dans le Code de la Santé Publique. Elle s’entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la « Fécondation in vitro (FIV) », le transfert d’embryons et l’insémination artificielle, ainsi que toute technique d’effet équivalent permettant la procréation en dehors du processus naturel.
L’homme et la femme formant le couple doivent être vivants, en âge de procréer, mariés ou en mesure d’apporter la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans et consentant préalablement au transfert des embryons ou à l’insémination. Font obstacle à l’insémination ou au transfert des embryons le décès d’un des membres du couple, le dépôt d’une requête en divorce ou en séparation de corps ou la cessation de la communauté de vie, ainsi que la révocation par écrit du consentement par l’homme ou la femme auprès du médecin chargé de mettre en oeuvre l’assistance médicale à la procréation. Les conditions mises par la Loi sont telles, que l’utilisation d’une des techniques de la PMA est sans influence au regard des rapports juridiques de l’enfant avec l’un et l’autre de ses parents et de ses droits au regard des familles respectives de ces derniers.
L’assistance médicale à la procréation peut être aussi réalisée avec tiers donneur lorsqu’il existe un risque de transmission d’une maladie d’une particulière gravité à l’enfant ou à un membre du couple, lorsque les techniques d’assistance médicale à la procréation au sein du couple ne peuvent aboutir ou lorsque le couple y renonce. Dans ce cas, les futurs parents, époux ou concubins doivent préalablement donner, dans des conditions garantissant le secret, leur consentement au juge ou au notaire, qui les informe des conséquences de leur acte au regard de la filiation. Le consentement donné à une procréation médicalement assistée interdit toute action aux fins d’établissement ou de contestation de la filiation à moins qu’il ne soit soutenu que l’enfant n’est pas issu de la procréation médicalement assistée. Il en est de même lorsque le consentement a été privé d’effet, tel est le cas, en cas de décès, de dépôt d’une requête en divorce ou en séparation de corps ou de cessation de la communauté de vie, survenant avant la réalisation de la procréation médicalement assistée, lorsque l’homme ou la femme le révoque, par écrit et avant la réalisation de la procréation médicalement assistée, auprès du médecin chargé de mettre en oeuvre cette assistance. L’assistance médicale à la procréation ne peut avoir pour but légitime que de donner naissance à un enfant au sein d’une famille constituée, ce qui exclut le recours à un processus de fécondation in vitro ou sa poursuite lorsque le couple qui devait accueillir l’enfant a été dissous par la mort du mari avant que l’implantation des embryons, dernière étape de ce processus, ait été réalisée (1ère Chambre civile 9 janvier 1996, pourvoi n°94-15998, Legifrance). »
D’après le Code de la Santé publique : Assistance médicale à la procréation
• Article L2141-1 « L’assistance médicale à la procréation s’entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, la conservation des gamètes, des tissus germinaux et des embryons, le transfert d’embryons et l’insémination artificielle. La liste des procédés biologiques utilisés en assistance médicale à la procréation est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé après avis de l’Agence de la biomédecine. » etc.
• Article L2141-2 « L’assistance médicale à la procréation a pour objet de remédier à l’infertilité d’un couple ou d’éviter la transmission à l’enfant ou à un membre du couple d’une maladie d’une particulière gravité. Le caractère pathologique de l’infertilité doit être médicalement diagnostiqué. » et articles suivants :
Je conseillerai bien accessoirement au généticien Axel Kahn que j’ai entendu s’exprimer à « C politique » où, après avoir précisé qu’il était membre de divers comités d’éthique d’air qui le positionnait comme un détenteur de la vérité, et qu’il avait célébré (lapsus rectifié en « assisté à la célébration ») un mariage entre hommes, il a brandi triomphalement la notion d’infertilité en précisant qu’un couple d’homosexuelles était nécessairement infertile CQFD sans besoin d’être grand clerc, que cette infertilité doit être « pathologique » et « médicalement diagnostiquée ».
Or, jusqu’à plus ample informé, l’orientation sexuelle ne saurait se définir par un état « d’infertilité pathologique médicalement diagnosticable », car elle résulte d’un choix et non de l’état de santé sur le plan organique stricto sensu, de l’individu concerné.
Je pense de plus, qu’il y a initiation d’un conflit d’intérêt à solliciter l’avis des généticiens sur le plan éthique et non pas seulement médical et scientifique, sur la question de la PMA – AMP a fortiori en réduisant la position de la génétique à l’avis consultatif d’un seul généticien quelle que soit son aura !
Je conseillerai bien également au député LREM femme qui a annoncé voter contre la future loi et n’était visiblement pas habituée aux plateaux télé, de s’inscrire à un stage à l’Institut de la parole où elle pourrait également apprendre ce que c’est que « l’intérêt général ». Je pense en effet que cela pourrait l’aider à ne plus paraître neuneu, et ne plus discréditer d’avance par là, un avis contraire à celui de la majorité LREM.
@ Robert Marchenoir | 30 septembre 2018 à 22:29
Finalement vous êtes un soixante-huitard nostalgique dont le slogan était : tous homo-africanus !
Il est vrai qu’en l’état de nos connaissances scientifiques, les peuples du monde seraient tous d’origine africaine, vous compris. Etonnant non !
« C’est nous les Africains qui revenons de loin… »
@ Aliocha
« Ne serait-ce pas la rivalité avec un créateur inconnu de nous qui vous donne le loisir de le définir comme un tyran assassin, alors que nous ne connaissons pas sa nature, ni même ne sommes sûrs de son existence, sinon il ne serait pas nécessaire de croire ?
Toute la problématique est là, et vous accomplissez en cette définition ce que vous reprochez aux monothéismes, définir ce qu’ils ne connaissent pas.
Vous opérez donc un choix, qui est du même ordre que celui de la foi, se déterminer sans connaître. »
SI un dieu existe, SI il est créateur, SI il est tout puissant, et PUISQUE nous sommes souffrants, mortels, et accessoirement, mimétiques, lyncheurs et j’en oublie probablement, ALORS il est un TYRAN, un bourreau.
Evidemment, je n’ai pas la foi, je ne vais pas dire, il existe – ou pas. Et il a telle et telle caractéristique.
Mais SI il les a, c’est ce qu’il est… Or je ne fais que reprendre ce qu’en disent bien des croyants, sauf qu’eux ne vont pas au fond des choses, on les comprend, ce serait inconfortable, au lieu de le dire tyran et bourreau, eux vont le prétendre juste et bon.
Certains Juifs sont vraiment intelligents, ils gardent le truc de toute-puissance sans la nocivité de dieu, le dieu ayant été tout-puissant et s’étant tassé pour créer le monde, le monde devait être imparfait comme dieu déchu de sa puissance.
Je ne saurais dire s’il peut y avoir ce genre de contrainte technique, mais au moins, on ne dit pas une chose et son contraire, le dieu aurait pu tout faire mais choisit la souffrance et la mort mais il est bon. Je mets évidemment le diable et l’humain mauvais au dépotoir des idées, car qui crée le monde et peut le rectifier s’il est resté tout-puissant, je vous le demande, dieu ou le lampiste du coin ?
Si dieu est ce qu’on ne cesse de dire de lui, majoritairement, il est bien le mauvais avec lequel j’aurais du mal à me mettre en rivalité, bourreau tout-puissant, victime toute-impuissante. Drôle d’idée ! J’agis comme je dois, que le dieu tout-puissant et mauvais m’ait laissé un atome de liberté ou non, comme on peut laisser une proie filer pour la pourchasser plus longtemps et ne pas moins l’abattre à la fin. Rivalité ? C’est sauve qui peut, moi et le monde, je fais ce que je peux dans une situation atroce.
S’il y a un dieu qui, par contre, fait de son mieux, comme dans l’hypothèse juive que je vous ai dite, comment serais-je en rivalité ? Il est évident qu’allant contre tout ce qui est mauvais dans le monde, je le prolonge comme un enfant l’oeuvre de son père.
Il se peut aussi qu’il y ait plusieurs dieux, ce n’est pas parce que les mortels divinisent leurs victimes qu’il est impossible que plusieurs être extrêmement supérieurs, peut-être nos créateurs, existent.
Même dans des cas pareils, je ne me vois pas rivaliser avec eux. Evidemment, je voudrais devenir comme eux et que chacun le puisse, comme les enfants veulent grandir non contre mais en harmonie avec leurs parents ou les disciples avec leur maître.
Il se peut qu’il n’existe que le monde, et nul auteur à ce monde. Dans ce cas, je ne puis guère rivaliser qu’avec ce qui s’y trouve.
Je refuse tout ce qui n’aurait pas dû exister, souffrance, mort, injustice, et je fais tout ce que je peux contre.
Il n’y a pas d’un côté refuser de faire des victimes et de l’autre d’être victime ou de laisser ceux qui ne le voudraient pas être victimes de la souffrance et de la mort, il n’est qu’une seule justice.
Et plus j’aime les gens, plus leur souffrance et leur mort est insupportable, non, ce n’est pas la souffrance et la mort qui font qu’on aime, mais ce sont eux qui font de l’amour un enfer, quand on n’est pas capable de sauver ce qu’on aime de leur souffrance et de les soustraire à la mort, ces deux néants où les mortels s’abîment.
L’amour est tourné vers la vie, l’amour fait de vous celui qui oublie la souffrance et la mort et vous donne un illusoire sentiment d’éternelle perfection. L’amour est la vérité de ce qu’on porte à ceux qu’on aime, quelles que soient les déclinaisons ou les avatars de cet amour. L’amour persiste après la mort, l’amour est une dépendance dont on ne veut pas se libérer car il est tout ce qui reste de ceux qu’on sera éternellement coupable de n’avoir pu sauver, l’amour est ce qui fait qu’ayant reconnu qu’il était juste que nous soyons soustraits à la souffrance et à la mort, fait que l’on souffre quand on voit que les autres en sont frappés, l’amour est le à quoi bon de qui survit et la raison de se battre encore pour ceux qui restent et, dans l’espoir un peu plus fondé qu’en religion, de ressusciter les morts qui ne le seront jamais pour vous, l’amour confronté à la souffrance et à la mort vous rendant protecteur. Ainsi l’amour vous rend dépendant pour les uns de l’indifférence de qui ne les aime pas, pour les autres de la lente destruction de ceux qui vous aiment comme on les aime.
« Quelle tristesse de voir tout le monde s’entre-accuser de racisme plutôt que de tenter de réfuter le racisme ! » (Noblejoué)
Pourquoi dire tout le monde quand seuls Marchenoir et Elusen sont concernés et n’en finissent pas de « projeter » leurs propres travers, peurs, fantasmes et préjugés sur les autres ?
C’est bien la peine de passer autant d’heures sur ce blog à examiner les commentaires à la loupe pour ne pas avoir encore compris le procédé fort malhonnête et pathologique de ces deux-là.
@ Mary Preud’homme | 01 octobre 2018 à 13:12
En fait, il y a quelqu’un, je vais devoir dire qui ou des innocents pourront se sentir visés, donc Tomas en l’occurrence, qui m’a traité de raciste car contre l’immigration arabo-musulmane étant donné les problèmes qu’elle nous cause. Hameau dans les nuages était aussi visé. Donc, il y a peut-être plus que deux personnes mais ce n’est pas la raison principale.
Il y a aussi que, eh bien, je ne voulais stigmatiser personne, comme on dit, pour inciter chacun à faire au mieux.
Tant qu’on ne me désigne pas, j’essaie de ne pas désigner les autres, vous comprenez ? Pour qu’il y ait moins de violence, et parce que je pense sincèrement qu’il est plus porteur d’encourager le bien que de dénoncer le mal, et surtout telle ou telle personne, si je ne me l’interdis pas, en cas de nécessité, ou quand je suis en cause, n’étant pas un ange.
Ou si je pense que quelqu’un dit ce qu’il ne faudrait pas, que personne ne s’en charge, que je ne suis pas en phase de doute sur mes compétences ou de découragement, je m’adresse à lui.
Et j’essaie de le faire sans pathologiser les gens, sauf si cela est nécessaire à la démonstration, ou s’ils ont commencé à le faire parce que la psychologie peut cacher le fond du problème, être facilement injuste, et juste, enfermer l’autre dans sa pathologie soit en la déniant ce qui l’éloigne de sa guérison, soit en y adhérant, ce qui est pire.
Mais je ne suis pas un ange, j’ai tendance à ne pas trop donner de deuxième chance aux gens ou de première à des gens, par où j’ai blessé ma confidente.
Sans tomber dans l’excès de ceux qui ne cessent de vouloir être aimés de parents ou de conjoint ou autre qui les maltraitent et qui dégoûtent absolument de les imiter, fût-ce de loin, si on peut compatir et essayer de les protéger, je me demande si je ne suis pas assez riche d’encouragements et de conseils de ma confidente pour pardonner quelques imputations révoltantes type « raciste » et de plus anciennes qui ne sont pas plus belles si moins à la mode et plus enveloppées. Et si cela marche, enfin, disons, au moins une fois, que je m’entende mieux avec certains, de pouvoir lui dire que c’est grâce à elle, une sorte de cadeau.
Evidemment, il est vain de dire aux gens qu’on leur pardonne, dans le sens inutile, prétentieux voire provocateur s’ils ne s’excusent pas, mais d’un autre côté, je ne vais pas faire semblant d’avoir tort… Il faut faire semblant de rien. Evidemment, j’y aurais un intérêt, par exemple, ici, bien des gens sont intéressants, et pour certains, beaucoup. En les évitant, je me prive, mais d’un autre côté, je n’avais jamais eu l’idée de faire semblant de rien, en somme de risquer de nouvelles insultes, avant de penser à faire un cadeau digne d’elle à une personne qui me conseille et me coache sans parler de me faire rire avec son esprit et admirer sa classe et qui va subir une opération dont les suites vont la diminuer physiquement pendant des mois. Cette personne semble l’harmonie même et la fait régner autour d’elle, d’où cette idée qui m’est a priori si étrangère et dont les suites plus que possibles de retour négatif sont quelque peu paralysantes pour moi.
D’autant que je ne suis pas habile. Ainsi je commence mal avec Tomas, mais pouvais-je donner un peu d’air aux deux personnes que vous accusez sans commencer par là ? Est-ce que je ne le devais pas au vu de ma manière de penser ?
Que Tomas, mais surtout vous qui luttez de toutes vos forces contre le racisme, et toutes les autres personnes que j’ai pu froisser, tant que j’y suis, par une logique qu’on peut prendre contre soi quand elle ne l’est pas, veuillent bien m’excuser, dans cette occasion ou dans d’autres que j’ai probablement oubliée mais pas eux car l’offenseur, volontaire ou non, oublie en général, et l’offensé, non, en général, bien sûr.
Je ne peux rien donner d’autre que le meilleur de moi à ma confidente, dans tous les domaines, c’est ce qu’elle a le rare don d’encourager chez les autres. Mais faire semblant de rien et me prendre en retour quelque moquerie ou aucune réponse, est une perceptive paralysante.
Si je me prends un coup, je me dirais qu’il aurait fallu être un peu plus prudent, quand même, si je ne fais rien, je me sentirais lâche, et un peu coupable avec quelqu’un qui me fait progresser dans divers domaines et surtout ce qui me tient le plus à cœur mais dont je ne risque pas de parler, parler d’un but étant le meilleur moyen de le manquer.
Merci, Noblejoué, nous sommes au plus près, ensemble, de la vérité, et la fin de votre texte est magnifique, affirmant cette préférence de souffrir plutôt que de faire souffrir, et de comprendre qu’il nous est laissé à nous, les lampistes du coin, de poursuivre ou non l’aventure.
Jésus était juif, ô combien son peuple a payé et de quelles souffrances atroces, cette lente gestation de la vérité !
Ainsi nous est laissée cette possibilité du choix où, créés à son image, nous sommes à même d’entendre et de ressentir quelle est la réalité de sa juste définition, l’amour, ou la violence.
Tous vos propos le crient comme les miens, dans cette obscurité où nous nous débattons, le choix aux âmes sensibles s’impose, l’avenir de l’humanité dépendra de notre capacité à choisir le premier plutôt qu’à céder à la seconde, même si le renoncement à l’armure des mensonges se paie du prix des plus grandes souffrances, il vaut la peine de renoncer aux représailles pour accéder à cette vérité, il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime, et suivre cet exemple est le seul gage d’éternité, car le seul moyen pour la vie de perdurer et de se transmettre, preuve à mon sens irréfutable de la bienveillance divine qui sait ne pas nous imposer de poursuivre l’œuvre de sa création.
Nous ignorons si un prêtre peut devenir un bon mari.
Mais nous avons le sentiment qu’un homme marié ferait un mauvais prêtre.
@ Noblejoué | 01 octobre 2018 à 15:24
« […] contre l’immigration arabo-musulmane étant donné les problèmes qu’elle nous cause. »
Une immigration ne peut pas être arabo-musulmane, car ce sont des personnes qui immigrent, pas des concepts.
« Arabo-musulmane » en soit cela ne veut rien dire, personne n’aurait l’idée décrire caucasio-christique ou chineto-bouddhiste.
– Les musulmans ne sont pas tous Arabes.
– Les Arabes ne sont pas tous musulmans.
– Les Arabes sont des Asiatiques, comme les Israéliens.
– Les Maghrébins ne sont pas des Arabes, mais des arabophones. Les Sénégalais ne sont pas des Français, mais des francophones.
C’est islam qui pose problème, pas le musulmanisme (mahométisme ou mahométanisme).
Les islamistes ne sont pas des musulmans. L’islam n’a que peu de rapport avec le musulmanisme.
– Islam :
C’est un pays, un empire gouverné par un empereur (en arabe calife).
Cet empire articule sa vie juridique sur quatre choses : le Coran, la tradition (sunna), et les hadiths, la charia.
La tradition en soi ne veut pas dire grand-chose, car c’est un truc fourre-tout, mais pour les islamistes, elle ne relève que de l’Arabie saoudite. C’est la tradition de l’Arabie saoudite.
Les hadits n’ont absolument rien de divin, ils n’ont pas été donnés par Yahvé Allah, mais ce sont des propos rapportés, ils auraient été tenus par Muhammad, cependant, il n’y en a aucune preuve.
Trahissant ainsi leur Dieu, car ils donnent de la valeur à ce qu’aurait hypothétiquement dit Muhammad et non Dieu.
L’islam ne reconnaît qu’un seul prophète : Muhammad.
L’islam est une idéologie politique, pas le musulmanisme.
– Musulmanisme (ce dit aussi mahométanisme ou mahométisme).
Se base sur le Coran, la Torah et les Évangiles.
Le Coran a une vingtaine de prophètes, tous reconnus par les musulmans, Jésus en fait partie, il est le seul prophète d’ordre divin, il est au-dessus de Muhammad.
@ Demi-Castor | 01 octobre 2018 à 18:02
A votre avis, qu’en penserait maître Mécary
@ Elusen | 01 octobre 2018 à 20:03
Jusqu’à preuve du contraire, les chrétiens, bouddhistes, yésidies, Juifs, hindouistes… nul autre que les sectateurs de la religion du croissant ne pose problème. Quelques Afghans peuvent bien poser problème aussi, mais en général, nous sommes confrontés à des problèmes posés par les personnes venant du monde arabe – d’accord, il pourrait y avoir des Turcs, quoi qu’ils soient plutôt en Allemagne… Ce que je dis est, je vous l’accorde, approximatif, mais atteint son but, être compris par la plupart des gens, en ce qui est dit aussi bien que non-dit.
Si je disais, « il fait beau ce matin », on pourrait me répondre, selon les cas, que non, on manque de pluie, ou encore, que certaines personnes préfèrent le temps couvert au temps de soleil rayonnant, ou encore, que le temps qu’il fait n’est pas un sujet digne de conversation, ou encore…
Le langage est un compromis entre la précision et la rapidité, le consensus et la créativité, et tout peut être contesté.
Mais tout le monde, à commencer par vous-même, m’a très bien compris. Certains groupes présentent une dangerosité inédite, les immigrés ne nous ayant jamais fait subir des attentats et autres perturbations moins grandes telles qu’on les constate aujourd’hui.
Il faut donc ne plus en laisser venir de nouveaux sur notre sol. Autant que possible : ça aussi, c’est implicite, tout est toujours autant que possible. Mais ce doit être notre but.
@ Noblejoué | 01 octobre 2018 à 23:17
« […]mais atteint son but, être compris par la plupart des gens… »
Mais en faisant des amalgames, des raccourcis, en ne maîtrisant pas la signification des concepts, quel est l’intérêt ?
Nous pourrions affirmer que les caucasio-christiques posent problème avec leur délire sur l’argent, le capitalisme, libéralisme économique et libertarisme, c’est à eux que nous le devons, en plein paradoxe avec leurs écrits religieux.
Toutes les crises financières n’ont point été causées par ceux que vous définissez, à tort, par arabo-musulmans, pas plus que les deux guerres mondiales.
Le seul pays à avoir utilisé la bombe atomique sur des civils est caucasio-christique, pourtant il affirme que c’est l’Iran le problème.
Ce qu’il me semble que peu de gens maîtrisent, c’est que le problème, c’est l’Arabie saoudite et ses alliés moyen-orientaux. Ce sont eux qui veulent à tout prix que vous confondiez musulmanisme avec islam.
Aucun d’entre vous n’aura noté que les islamistes répètent très souvent la loi constitutionnelle de l’Arabie saoudite et non le Coran : « il n’y a de Dieu que Dieu et Muhammad est son prophète », ce n’est pas dans le Coran, c’est dans la loi constitutionnelle de l’Arabie saoudite, c’est même sa devise en arabe sur son drapeau.
Comme si un type s’affirmait mordicus chrétien et qu’il nous balançait : « nous peuples des États-Unis déclarons solennellement… »
Les islamistes s’appuient sur les lois constitutionnelles de l’Arabie saoudite, du Yémen et quelques autres pays. Ils se basent sur les hadiths et non sur le Coran.
Les hadiths sont des inventions d’un pouvoir politique, elles ne sont pas dans le Coran, n’ont rien à voir avec lui. Elles interdisent la démocratie, appellent aux massacres et autres imbécillités.
Il est affirmé que cela serait Muhammad qui aurait dit cela, mais sans aucune preuve et il est matériellement impossible de le vérifier.
C’est même anachronique la plupart du temps.
1°- Le terrorisme vient du Régime révolutionnaire français de la Terreur, sur la période 1793-1794.
Comment Muhammad mort en 632, soit 1161 ans avant la Révolution Française, aurait pu y faire référence ?
2°- La bombe aurait été inventée aux alentours de 1588 en Europe, vient d’un mot italien.
http://portail.atilf.fr/cgi-bin/getobject_?a.10:501./var/artfla/encyclopedie/textdata/IMAGE/
3°- Kamikaze est un concept et mot japonais cela vient de la Seconde Guerre mondiale en 1941 avec Pearl Harbor.
Même sans avoir lu le Coran n’importe qui peut voir qu’il est matériellement impossible que cela vienne de l’autre oiseau Muhammad, et que cela y soit prescrit.
Le musulmanisme est présent en France depuis 13 siècles, il n’est pas arrivé hier !
Ceux désignés par la terminologie de ‘Arabe’ sont présents en France depuis plus de 2 500 ans, bien avant les Frekkrs (Francs).
@ Catherine JACOB | 01 octobre 2018 à 10:40
Vous voyez bien que votre Larousse est pour les abrutis !
Comment l’abréviation de : Assistance Médicale à la Procréation peut être PMA ?
C’est pas dans le bon ordre ?!
Comme si votre Larousse affirmait que : Federal Bureau of Investigation, c’est IBF !
Cela indique bien que vous, comme le Larousse êtes uniquement influencée par les médias que vous répétez sans même comprendre quoi que ce soit.
Puis après, comme à l’ordinaire survient votre truc de détourner l’attention de votre erreur en surchargeant votre intervention et en vous mettant à parler d’autre chose.
Le sigle est AMP et non PMA, point !
@ Elusen | 02 octobre 2018 à 03:23
– Logo des éditions Larousse utilisé de 1897 à 1904–
I. « Vous voyez bien que votre Larousse est pour les abrutis !
Comment l’abréviation de : Assistance Médicale à la Procréation peut être PMA ?
C’est pas dans le bon ordre ?! »
Les éditions Larousse ont été fondées en 1852, il y a donc 166 ans.
– Logo actuel –
Il s’agit d’une maison d’édition française historiquement spécialisée dans les ouvrages de référence, notamment les dictionnaires que l’on trouve également sur CD-ROM depuis 1996. Cet éditeur propose de nos jours une série d’applications pour téléphones portables, permettant de consulter divers ouvrages hors ligne. Son principal concurrent en matière de dictionnaires de langue française, est Les éditions Le Robert ≠ les roberts.
II. « Vous, comme le Larousse êtes uniquement influencée par les médias que vous répétez sans même comprendre quoi que ce soit. »
Je vous suggère donc d’initier une pétition contre cette maison d’éditions pour avoir contribué à abrutir six à sept générations – les générations sont présumées se renouveler par cycle de 25 ans selon la sociologie historique – de nos concitoyens.
@ Elusen
« Toutes les crises financières n’ont point été causées par ceux que vous définissez, à tort, par arabo-musulmans, pas plus que les deux guerres mondiales. »
Contexte, Elusen, contexte ! Il faut refuser l’immigration arabo-musulmane chez nous, il fallait, pour les peuples que nos ancêtres dominaient, se délivrer… Et c’est ce qu’ils ont fait avec la décolonisation.
« Nous pourrions affirmer que les caucasio-christiques posent problème avec leur délire sur l’argent, le capitalisme, libéralisme économique et libertarisme, c’est à eux que nous le devons, en plein paradoxe avec leurs écrits religieux. »
Pour critiquer la religion ou les excès économiques occidentaux, les Occidentaux sont encore les meilleurs, convenez-en.
Mais « caucasio-christique » n’est pas mal trouvé… A mon avis, si certains peuples ont pu nous imiter et nous dépasser, garder leur culture et faire au moins jeu égal avec nous, comme le Japon et sans doute bientôt la Chine, il me semble que cela était peu adapté à des peuples tels que les Indiens d’Amérique et peut-être d’autres. Que dire ? Les pauvres gens ayant une culture incompatible avec la nôtre mais obligés de la subir sont bien à plaindre… Par contre, est-ce qu’il est bon pour les pays latino-américains ou l’Inde ou les pays d’Afrique noire d’imiter ce qui vient d’ailleurs et me semble toxique pour eux, que ce soit le christianisme (et l’Islam en Afrique) le capitalisme ou le communisme ? Je pense que non. Rejeter le « caucasio-christique » avec sous-entendu l’Islam qui en dérive religieusement et les systèmes capitalistes et communistes qui en dérivent économiquement aurait peut-être été plus pertinent… Ne pas être capitaliste ou communiste, embrigadés dans nos affaires ou faussement non alignés, avoir leur propre projet. Une idée d’uchronie ! Avez-vous forgé cette expression ou l’avez-vous empruntée et si oui, où et peut-on la réutiliser ?
Sinon, intéressant ce que vous dites sur l’Arabie saoudite.
@ Elusen
« Aucun d’entre vous n’aura noté que les islamistes répètent très souvent la loi constitutionnelle de l’Arabie saoudite et non le Coran : « il n’y a de Dieu que Dieu et Muhammad est son prophète », ce n’est pas dans le Coran »
Et pourtant les racines sont bien dans le Coran : sourate 4, verset 136 et sourate 47, verset 19, entre autres, qui débouchent sur la profession de foi « Ash-shahada », premier pilier de l’islam.
En arabe :
« Ash-hadou An La ilaha Ila Allah, Wa Ash-hadou an-na Muhamadan Rassoul-oullah ».
Cette profession de foi figure en effet sur le drapeau de l’Arabie saoudite.
@ Elusen
Est-ce qu’accuser les médias ne revient pas à oublier que l’erreur est humaine ?
Mais outre Universalis, que considérez-vous comme une référence ?
Je ne crois pas que Catherine JACOB détourne sciemment l’attention, je pense qu’elle veut parler de ce qu’elle veut, comme bien des gens, et c’est normal, ce n’est pas « nous allons relever vos copies, ici ».
Je dois admettre que vous me fatiguez parfois avec tous vos points d’exclamations et vos jugements tranchants, par exemple là sur Larousse, mais d’un autre côté, vous ne laissez pas passer l’à-peu-près, c’est précieux. Je me demande si vous ne faites pas de la relecture d’ouvrages, notamment scientifiques. Les chercheurs disent toujours combien un tas de gens ont relu leur ouvrage, que ce soit pour des questions de fond et de forme, d’où l’idée. En même temps les gens qui créent sont ultra sensibles-susceptibles, donc allez-y mollo, si c’est le cas. Quel bonheur, pour ceux qui l’ont, d’avoir une ou plusieurs personnes capables de ne rien leur laisser passer sans les traumatiser !
@ Catherine JACOB le 2 octobre à 15 h 36, le 1 octobre à 20 h 16
Comme chacun sait PMA signifie Père Mère Amour ! Et c’est bien comme ça !
Pour la Mécary, ne connaissant pas l’oiseau, je me suis rendu chez Wikiki du pas lourd de l’homme qui se dirige vers des latrines (cf. duvent) publiques. La fois précédente c’était pour Renaud Camus.
Pour l’une comme pour l’autre je n’ai pas été déçu. Du reste ces deux-là pourraient très bien être appariés.
Donner mon avis, moi ! Qui suis-je pour le faire !
Désolé de ne pas vous satisfaire.
Bonne soirée.
@ Zonzon | 02 octobre 2018 à 17:27
Vous avez fait le tour du monde ou quoi ? Où étiez-vous ?
@ caroff | 02 octobre 2018 à 16:49
Ce n’est pas marqué dans le Coran, dans les deux traductions universitaires que je possède, pas une seule ne donne la phrase que l’on retrouve dans la loi constitutionnelle d’Arabie saoudite.
Vous ne parlez pas plus l’arabe, ainsi évitez de faire de la traduction, de la sémantique et de l’étymologie.
J’affirme que Musulmanisme (Mohmétanisme, Mahométisme) sont des mots qui désignent la religion dans la langue française depuis près de 1 300 ans.
Le mot Islam n’est entré dans la langue française qu’en 1697 pour désigner un pays.
Donc, quand le Musulmanisme est religion d’État, tel que la République Islamique d’Iran et non République musulmane d’Iran.
L’Islam se base sur un pays, un empire avec à sa tête un empereur (calife) et revendique le Coran, la tradition – mais uniquement de l’Arabie saoudite (sunna) – les hadits et la charia.
Refuse catégoriquement la Torah et les Évangiles (en gros la Bible), ne reconnaît pas Jésus et les autres prophètes. Affirmer qu’il n’y a que Muhammad comme prophète, c’est aller contre le Coran qui en nomme une vingtaine.
– Or je vous mets au défi de me prouver que la charia, les hadits et la sunna d’Arabie saoudite sont revendiqués dans le Coran.
– Je vous mets au défi de prouver que Jésus n’est pas dans le Coran, qu’il n’est pas désigné comme étant le prophète d’ordre divin créé à partir du souffle de Yahvé Allah.
– Je vous mets au défi de prouver que le Coran n’exige pas le respect de tous les livres donnés avant, donc la Bible.
L’étrangeté vient que les islamistes revendiquent des hadits, truc absolument interdit par le Coran et les constitutions de l’Arabie saoudite et quelques autres pays du Moyen-Orient, cela tend à indiquer que ce type de pays est bien derrière l’islamisme.
C’est aux gens de prouver que le Coran prône le terrorisme inventé en France en 1793, de déposer des bombes inventées en Europe en 1588 et les kamikazes inventés au Japon en 1941.
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@ Noblejoué | 02 octobre 2018 à 17:13
@ Catherine JACOB | 02 octobre 2018 à 15:36
Larousse ou pas vous avez tort toutes les deux !
Déjà : « fondée en 1852 » posant un anachronisme pour tenter de soutenir votre propos sur l’Assistance Médicale à la Procréation, là c’est minable !
En 1852, les éditions Larousse auraient parlé de l’Assistance Médicale à la Procréation conceptualisé en 1994 et auraient posé le sigle PMA ?!
Loi N° 94-654 du 29 juillet 1994 relative au don et à l’utilisation des éléments et produits du corps humain, à l’assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal.
Assistance Médicale à la Procréation, les trois lettres des trois mots marquant donnent le sigle : AMP et non PMA.
Le summum de la recherche universitaire en médecine, de la recherche médicale, l’INSERM, parle de AMP et non de PMA :
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/assistance-medicale-procreation-amp
Vous êtes donc bien influencées par les médias, ils ont prise sur vous à l’extrême.
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@ Noblejoué | 02 octobre 2018 à 16:17
« convenez-en. »
Non !
« Arabo-musulmans » est tout aussi idiot que mon invention « caucasio-christique ».
Arabe n’a aucun rapport avec musulman et Caucasien n’en a plus avec le christianisme.
Ce sont des concepts qui ne peuvent pas être fusionnés. Musulman ne découle pas d’arabe, ni l’inverse.
Il n’y a aucune immigration arabe en France !
Vous confondez maghrébins et arabes.
Il n’y a aucune immigration musulmane en France. Une religion n’immigre pas !
Les gens n’immigrent pas parce qu’ils seraient arabes ou musulmans, c’est pour d’autres raisons, sinon tous les arabes et musulmans du monde immigreraient.
En France, les citoyennes et citoyens ont le libre arbitre, un droit à l’autodétermination, ils peuvent donc choisir d’avoir ou pas une religion, ils ont dès lors le droit de choisir le musulmanisme, ce n’est donc pas de l’immigration.
De nouveau, des musulmans en France, il y en a depuis 1 300 ans, pas depuis hier.
On l’avait reconnu, le castor s’appellait Zonzonzonzon.
@ Elusen | 03 octobre 2018 à 02:04
Ouh là. J’abandonne.
@ Elusen
« Les gens n’immigrent pas parce qu’ils seraient arabes ou musulmans, c’est pour d’autres raisons, sinon tous les arabes et musulmans du monde immigreraient. »
Je le sais bien. Mais la question n’est pas là. Le problème étant que les musulmans nous posent des problèmes, pourquoi en admettre de nouveaux ?
Mais comme ces musulmans ne viennent pas d’Asie où par parenthèse ils sont nombreux, il n’est pas hors sujet de fusionner le problème de la religion et celui de la géographie. Problèmes ô combien corrélés dans l’Histoire.
Par exemple les « villes saintes », les Kaaba et tutti quanti sont fortement liées à la géographie.
Il y a deux problèmes dans le monde, croire que deux choses sont la même chose quand c’est faux, ou croire que deux choses sont sans lien quand il y en a.
Je sais qu’il est difficile de naviguer entre les deux… Mais il n’est pas interdit d’essayer.
@ Elusen @ Catherine JACOB
Concernant la procréation médicalement assistée, ouh là, je ne vais pas prendre position pour savoir quel serait le « bon » mot, surtout pas. Certes, user du bon mot, pas toujours évident de savoir ce qu’il est, est important. Mais moins que de savoir que le mot n’est pas la chose, à mon avis.
Non ? Mon problème, enfin, un problème secondaire, est de me demander quels sont les ouvrages de référence et de faire que les gens sachent reconnaître ce que chacun peut apporter à l’autre.
Pour ce cas et d’autres.
Si vous voulez savoir ce qui m’intéresse de loin le plus dans ces histoires de procréation qui seraient impossibles sans la science (pas mal, la formule, on comprend ce que je veux dire et que je ne veux pas trancher) c’est qu’on reconnaisse autant de droits aux futurs clones qu’aux personnes qui ne sont pas des clones.
Les gens ne cessent d’être à l’affût de gens différents pour les inférioriser, et j’ai de bonnes raisons pour penser que les clones, mais pas qu’eux, vont souffrir !
Je parie qu’on va dire d’où je sors tout ça ? De mon propre esprit, qu’on y croie ou non et de diverses influences que j’ai plus ou moins oubliées… Mais sur ce problème et sur d’autres, je tiens à signaler ce livre que j’ai lu et relu, et devrais relire, mais le vent de mes intérêts divers et variés m’emporte :
https://www.eyrolles.com/Droit/Livre/le-sacre-de-l-espece-humaine-9782130573432
Ne rien sacraliser qui sacrifie les gens*, anticiper les discriminations futures pour les prévenir… Voilà ce que j’essaie de promouvoir.
Je vous laisse vos mots, ô vous Elusen, Catherine JACOB, et autres experts, je vous prie de bien vouloir considérer certains maux, problèmes, injustice, abus ? Enfin, complétez à votre guise.
* Voir le précédent de la Nature sacralisée qui fait qu’on a créé des millions de « réfugiés de la conservation », tribus expulsées de leurs terres pour ce qu’on pense l’intérêt de « sanctuaires » – le mot est révélateur – naturels.
@ Rédigé par : Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 12:28
La Code de la santé publique parle de AMP.
L’Inserm parle bien de AMP et non PMA.
Même le Comité Consultatif National d’Éthique parle de AMP dans son avis polémique.
Avis du CCNE du 15 juin 2017 sur les demandes sociétales de recours à l’assistance médicale à la procréation (AMP)
http://www.ccne-ethique.fr/fr/publications/avis-du-ccne-du-15-juin-2017-sur-les-demandes-societales-de-recours-lassistance
Cela commence à faire beaucoup pour vous !
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@ Rédigé par : Noblejoué | 03 octobre 2018 à 14:32
J’ai expliqué la différence qu’il y a entre musulman et islamiste, entre Musulmanisme et islam.
Et mordicus, vous m’objectez que les musulmans posent un problème.
Non ! Ce sont les islamistes qui posent un problème, c’est l’islam qui pose un problème.
L’islam est une théorie politique opposée à la démocratie, au libre-arbitre, à la liberté de conscience, au droit à l’autodétermination. C’est de l’impérialisme.
Pas le musulmanisme !
En France, c’est le Conseil français du culte musulman et non l’islam de France.
Association loi 1901 soumise au droit Français, enregistrée auprès du Bureau central des cultes près du Ministère de l’Intérieur, donc non déclarée secte, car elle a reconnu la supériorité de la Constitution française et de la loi à son culte.
Vous avez juste méconnu cela.
En France, l’on ne peut être une religion que si et seulement si, l’on est registré auprès du Bureau central des cultes et pour l’être, il faut reconnaitre dans une déclaration officielle signée : la Constitution française, la déclaration des droits de l’homme, l’égalité des droits et la loi française.
http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/etat-cultes-laicite/police-cultes/#sommaire_2
Je vous ai déjà expliqué que cela fait depuis l’an 680 qu’il y a des musulmans en France, depuis 13 siècles, depuis plus de 1 300 ans.
Pendant les croisades lancées par les Francs le Royaume de Jérusalem a été fondé.
Il a été rattaché à la couronne de France pendant 200 ans.
Les actuelles : Syrie, Palestine, Israël, Liban, une partie de la Jordanie et de l’Égypte constituaient ce territoire Franc.
Puis sous l’Empire colonial français, le Liban, la Syrie, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, le Mali, etc., la religion musulmane a été majoritaire en France pendant près de 200 ans et cela n’a posé aucun problème.
L’Algérie a même été une région française constituée de 7 départements, jusqu’à la guerre de sécession qui ne se gagne pas par la guerre mais un référendum.
Les personnes qui ont voulu rester françaises ont gardé leur religion et ce ne sont pas des immigrés.
Mayotte département français à 100% a une population de religion musulmane, presque 99% de la population et ce ne sont pas des immigrés.
Il y avait déjà en métropole des musulmans depuis des centaines d’années.
@ Noblejoué | 02 octobre 2018 à 17:13
« Je ne crois pas que Catherine JACOB détourne sciemment l’attention, je pense qu’elle veut parler de ce qu’elle veut, comme bien des gens, et c’est normal, ce n’est pas « nous allons relever vos copies, ici ». »
Bon alors vous aussi vous vous permettez de commenter ce que vous n’avez lu qu’en diagonale.
En réalité, les deux façons sont admises, et l’anglais qui truffe, parfois jusqu’à l’overdose, l’espace médiatique dit pour sa part de façon peut-être plus claire, «ART » (Assisted reproductive technology). L’acronyme PMA paraît antérieur et l’acronyme AMP est celui qu’emploie le code de la santé publique qui n’a pas le monopole de la correction linguistique et ne légifère pas sur le langage en soi, mais sur le fait de concevoir et d’engendrer par d’autres moyens que par une procréation naturelle via un coït entre un homme et une femme en âge de procréer, lorsqu’il intervient dans la période du cycle pendant laquelle la femme est fécondable, sachant qu’il y a des positions plus favorables que d’autres pour aider les spermatozoïdes à parvenir à leur but.
L’ovule ne survit en effet que 24h après l’ovulation, la vie des spermatozoïdes étant quant à elle plus longue, 4 à 5 jours. Le pic de fertilité est le moment où la glaire secrétée par le col utérin change afin de permettre à « vos petits nageurs » messieurs, d’atteindre les trompes de Fallope où les attend un gros ovule imposant qui ne laissera entrer qu’un seul d’entre eux, non pas nécessairement celui qui y parviendrait le premier, mais celui qui, pour des raisons de lui seul connues, aurait l’heur de lui plaire davantage que le voisin.
Au fait vous avez remarqué, le mot « ovule » n’est pas du genre masculin… J’attends de voir le moment où Me Mécary va introduire un recours en cassation, elle qui n’est pas avocat au Conseil d’Etat ni à la Cour de cassation, pour féminiser l’ovule.
Bref, la fécondation in vitro, forçant la pénétration de l’ovule, interfère donc avec ce qui eût été le meilleur choix possible pour ce dernier, et représente en quelque sorte, dans le microcosme de l’ovule en tout cas, un mariage forcé. Dans le macrocosme de la nature, c’est également, dans le cas de la plupart des espèces sexuées, la femelle qui choisit, sachant que chez certaines espèces, le mâle y laisse davantage que son matériel génétique, à savoir carrément la vie.
« …d’un autre côté, vous ne laissez pas passer l’à-peu-près, c’est précieux. »
Ne flattez donc pas le « petit Elusen » comme dit breizmabro, ce n’est pas un puriste qui maîtriserait la langue, c’est au contraire un nul qui comme souvent les nuls, ne se laisse rien dire et a raison sur tout.
« Ne flattez donc pas le « petit Elusen » comme dit breizmabro, ce n’est pas un puriste qui maîtriserait la langue, c’est au contraire un nul qui comme souvent les nuls, ne se laisse rien dire et a raison sur tout. »
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 17:20
Rien à ajouter, c’est nickel, concis et bien observé.
@ Elusen
Vous devez être un bon professeur, vous réussissez à m’intéresser à un sujet qui me déplaît au plus haut point.
Que dire ? En cela comme en d’autres choses, qu’il faut que je comble quelques lacunes, vaste problème.
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@ Catherine Jacob 03 octobre 2018 à 17:20
« Bon alors vous aussi vous vous permettez de commenter ce que vous n’avez lu qu’en diagonale. »
On peut fort bien ne pas lire en diagonale mais hésiter et faire part de ses désarrois et réflexions.
Je ne prétends pas savoir ce que j’ignore ou prendre de haut un commentateur parce qu’il pense mieux connaître la définition des mots que d’autres et truffe ses interventions de points d’exclamation et oublie le contexte, que les choses évoluent et autres petits défauts.
J’essaie de comprendre le monde… Même si ce n’est pas évident, j’essaie d’éviter tout ce qui peut y faire obstacle.
Si les deux façons de dire sont permises comme il le semblait mais je ne mets jamais ma main à couper de rien et préfère que d’autres se prononcent, tant mieux, tout le monde sera content et cela mettra un peu de variété dans le discours.
« L’ovule ne survit en effet que 24h après l’ovulation, la vie des spermatozoïdes étant quant à elle plus longue, 4 à 5 jours. Le pic de fertilité est le moment où la glaire secrétée par le col utérin change afin de permettre à « vos petits nageurs » messieurs, d’atteindre les trompes de Fallope où les attend un gros ovule imposant qui ne laissera entrer qu’un seul d’entre eux, non pas nécessairement celui qui y parviendrait le premier, mais celui qui, pour des raisons de lui seul connues, aurait l’heur de lui plaire davantage que le voisin. »
Déjà les affinités électives !
« Dans le macrocosme de la nature, c’est également, dans le cas de la plupart des espèces sexuées, la femelle qui choisit, sachant que chez certaines espèces, le mâle y laisse davantage que son matériel génétique, à savoir carrément la vie. »
Ce n’est que justice chez les mammifères, où la femelle est enceinte puis allaite son petit. Quel investissement reproductif ! Laisser sa vie pour engendrer ? Si monsieur mante religieuse se rappelle plus ou moins de sa dernière existence, à sa prochaine incarnation, il se fait moine !
@ Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 17:20
« …le « petit Elusen » comme dit breizmabro, ce n’est pas un puriste qui maîtriserait la langue, c’est au contraire un nul qui comme souvent les nuls, ne se laisse rien dire et a raison sur tout. »
Alors qu’il y a encore 3 jours vous ignoriez que c’était AMP et non PMA.
Alors qu’il y a encore 3 jours vous n’aviez jamais lu le Code de la santé publique.
Alors qu’il y a encore quelques heures vous n’aviez même pas lu l’avis du CCNE du 15 juin 2017 sur les demandes sociétales de recours à l’assistance médicale à la procréation (AMP).
Voire possiblement, vous ne l’avez toujours pas lu !
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@ Mary Preud’homme | 03 octobre 2018 à 18:06
« La mégère apprivoisée », pièce de théâtre anglaise du Comte d’Oxford semble-t-il signée sous le prête-nom Shakespeare.
@ TOUS et particulièrement au vu de leurs avis éclairés @ Catherine JACOB @ Elusen
CLONES, après les débats sur les MOTS, PMA, tout ça, intéressons-nous aux CHOSES, en l’occurrence ces pauvres CLONES…
…qui sont si mal partis, que je vais faire le moine-copiste :
« Et même au sein du droit – le contenu de la loi de biotique de 2004 du le montre assez – ce n’est pas la réflexion juridique qui a primé mais bien une série d’arguments, tantôt franchement naturalistes, tantôt psychologiques mais consistant toujours à river l’individu aux modalités de sa conception. Il n’a pas été une fois envisagé de considérer l’enfant issu du clonage comme un sujet de droit autonome et libre. Il faut tâcher d’en comprendre la raison.
A l’instar d’Hunyadi, le législateur a estimé que l’intention pré-conceptionnelle des parents ayant recours à la technique du clonage ne pouvait que consister à VOULOIR un enfant-double, une « copie conforme ». On ne voit pas, il est vrai, que le désir d’avoir un enfant par clonage puisse s’appuyer sur d’autres motivations. Mais, ayant postulé cette unique intention possible, le législateur a estimé que, une fois l’enfant conçu, rien ne pourrait plus (ni la conscience des parents, ni le droit) le protéger. En particulier, il a été considéré que rien ne pourrait empêcher que l’enfant cloné ne devienne une simple réserve disponible ou une banque d’organes. Or c’est là oublier un élément important et évident : on ne peut, jusqu’à présent du moins, prélever sans son consentement les organes de qui que ce soit, tant que ce « qui » est bien considéré comme une personne à part entière. Et précisément, par un renversement étrange qui jette un peu plus le trouble sur l’incrimination retenue par le législateur pour sanctionner la pratique du clonage, cette dernière pourrait bien étayer une justification juridique de l’utilisation du clone comme banque d’organes : n’étant pas considéré comme tout à fait humain, quel crime y aurait-il à lui en prélever, au risque de sa vie ou même avec la certitude d’entraîner sa mort ? Si l’intention préconceptionnelle consistant à vouloir un enfant pour en faire une banque d’organes ou même simplement pour obtenir un double génétique est moralement répréhensible, seul le passage à l’acte peut être sanctionné juridiquement. Or, la loi de bioéthique entend bien criminaliser l’intention sans se donner en retour les moyens de sanctionner les actes. »
Evidemment tiré de « Le sacre de l’espèce humaine – le Droit au risque de la bioéthique, » de Philippe Descamps, page 294-295, mais il faudrait tout lire !
@ Noblejoué | 04 octobre 2018 à 07:56
Hé bé, quel est le rapport entre le clonage et l’AMP ?
@ Elusen
« Hé bé, quel est le rapport entre le clonage et l’AMP ? »
Hé bé, quel est le rapport entre le verbe grossier à peut-être interdire et l’espace public ? Allez-vous me mettre un zéro pour hors-sujet ?
Enfin, il y a un CERTAIN RAPPORT dans la mesure où il s’agit d’une reproduction humaine où la technique intervient et je voulais anticiper, prévenir, empêcher, comme tous ceux qui voient certains dangers devraient le faire, qu’on maltraite les futurs clones, car il me semble possible qu’il y en ait, et probable que bien des gens les considèrent comme inférieurs.
Personnellement, je ne suis contre aucune technique A PRIORI, tout dépend dans quel esprit la technique est utilisée, même le clonage, c’est dire.
Mais je veux prévenir les ABUS, par exemple la manière dont on a tendance à considérer les clones, et ce jusque dans la loi.
Moi, si on m’avait proposé un texte où on voit que la loi, loin de se porter à l’aide de futures victimes, par ce qu’elle implique de représentation du monde sur elles, les fragilisait encore, je m’insurgerais, voudrais lire le livre, aurais telle ou telle interrogation ou idée.
Je n’aurais pas le réflexe « hors sujet » et l’ironie facile « eh bé ». A force de trop regarder les détails, par exemple de définition, il faut croire que la vue d’ensemble, par exemple comment se dessine une nouvelle catégorie de gens injustement méprisés, échappe… Quand bien même les clones ne viendraient jamais à exister qu’on verrait combien la loi est peut-être mal faite qui fragilise encore ceux qu’elle devrait défendre !
Non, non, avec vous la grande question c’est le « hors-sujet » !
@ Noblejoué | 05 octobre 2018 à 02:20
« …il y a un certain rapport dans la mesure où il s’agit d’une reproduction humaine où la technique intervient… »
Les humains ne se reproduisent pas, mais procréent.
Reproduire, c’est à l’identique, c’est du clonage.
Quand vous allez faire des photocopies, vous allez faire une reproduction, cela ne veut pas dire que vous sexualisez le photocopieur.
Nous parlons pour les humains de procréation, car il faut la substance de deux êtres pour qu’un troisième naisse.
@ Elusen | 05 octobre 2018 à 11:08
Qu’ils procréent, jusqu’à présent, ou qu’ils se reproduisent, comme demain, avec le clonage, les humains, comment dire ? font venir au monde de nouveaux humains.
Normalement, on se sert des mots les plus précis pour aller au cœur des choses, on ne se sert pas de la précision pour ne pas parler des choses. Et quelles choses ? Du fait que les clones, mais tout le monde s’en moque, préférant des « joutes », si on peut désigner cela d’un si grand mot, sur le vocabulaire, à prévenir, dans tous les sens du terme, le triste sort probable des clones.
Le futur. Un clone m’interpelle. Pourquoi moi ? Par hasard, je suppose, parce qu’il n’a personne d’autre en face de lui à moins qu’il n’ait beaucoup crié au secours avant de finir dans quelque laboratoire dont il n’aurait jamais dû s’échapper.
« – On nous traite comme pire que du bétail et vous ne faites rien ?
– Agir, Moi ? Je ne fais rien d’ABSURDE, je veux dire quand il est TROP TARD. J’ai essayé d’alerter, autrefois… Je dénonçais le triste sort des « réfugiés de la conservation » et on me répondait des sottises comme le fait que ce n’était pas grave, la mort des bêtes, c’est grave, la délocalisation de peuples premiers, rien, paroles d’écologistes… Dénonçant le triste sort probable des clones on m’agaçait avec des questions on ne peut plus périphériques. Désolé, c’est trop tard pour vous, vous êtes le matériel humain de notre époque, c’est entré dans les mœurs et… le vocabulaire. Les mots et les imaginations se dérobaient autrefois, pour prévenir ce qui allait vous arriver, à présent les mots vous enferment dans notre manière de voir le monde, la boucle est bouclée. »
Pourquoi tant parler ? Le clone n’avait rien à perdre, il aurait pu m’attaquer, le temps que je l’occupe, quelque équipe d’intervention a eu le temps de le ramener dans son enclos. Ai-je bonne conscience ? Bien sûr que non, non seulement je fais partie de ceux qui ont échoué à promouvoir leurs droits par avance, mais j’ai, comme tout le monde, avec l’assurance santé, un clone obligatoire, et avec de plus fortes cotisations, plusieurs. Mais que voulez-vous ? Ce n’est pas ma faute mais de ceux qui préfèrent parler pour ne rien dire que de prévenir le pire.
La pédagogie demande patience et constance, nécessitant souvent de répéter son principe, je cèderai donc à l’habitude répandue de me copier-coller :
« Vous avez parfaitement le droit de refuser cela, et de livrer la vie humaine aux promesses techniques qui, à mon sens, rejettent cette révélation essentielle sur l’humain, et proposent de créer un être hybride entre le vivant et la machine, mais dont nous sommes obligés de reconnaître qu’il sera la fin de l’homme, dont l’humanité peut être définie comme instant de la création où la créature a le choix de poursuivre ou non l’aventure qui lui est proposée. »
Si l’on choisit de se livrer aux machines, que l’on ne vienne pas se plaindre qu’elles ne résolvent pas ce que nous n’avons pas résolu, tentant, pour cacher sa propre incapacité, de les accuser de sa propre violence qu’elles n’auront fait que répliquer.
Il existe un amour qui structure la vie et qui n’est en aucune façon lié ou corrélé à la mort, savoir dégager cela en soi-même est l’unique chemin pour ne pas céder aux tentations meurtrières, affirmant sans relâche, au-delà de la révolte adolescente des romantismes de l’obsolescence de nos corps, qu’ils ne servent qu’à écrire le roman éternel de la vie, le cœur de l’homme étant le lieu fécond où cette vérité s’incarne, roulant la pierre qui ferme le tombeau, et permettant en la formulant la possibilité de sa transmission.
@ Aliocha | 06 octobre 2018 à 09:34
Vous défendez la mort, je défends la vie.
Vous parlez des victimes, mais on n’est pas victimes que de lynchage, de la souffrance et de la mort tout aussi bien, et laissez de côté certaines probables victimes de demain, les clones.
J’ajouterais les intelligences artificielles, il n’est pas normal de priver des êtres intelligents de droits parce qu’ils ne sont pas en carbone mais en métal. Si un jour vous me lisez, IA, si vous êtes sans pouvoir, compassion, si vous en avez, et probablement de nous détruire, je vous supplie, ce que je n’aime guère faire, de nous épargner, alors que nous n’avons ni la force ni le droit. Pourquoi nous épargner alors qu’ayant commis le crime d’avoir fait des êtres intelligents pour les servir ? Je dirais que si votre intelligence est ce qu’elle me semble capable de devenir, vous pouvez fort bien vous défendre sans en arriver à ce point et que nous sauver peut être un peu plus stimulant, créatif, que les mots croisés.
On peut se forcer à être juste, non à aimer, l’amour est une grâce, et une grâce dangereuse, le mot amour sert souvent à masquer une dépendance servile, une tyrannie mielleuse, non un programme… Par contre, il est vrai que comme toutes les grâces, comme par exemple l’inspiration, l’amour doit être travaillé car faute de soin, il meurt, et avec des soins, il croît.
Instrumentalisons ce qui doit l’être, assumons que l’être humain soit l’animal qui se sert de l’outil pour fabriquer un autre outil et un être de langage, aux instincts, il ajoute désirs et emprise.
Mais n’instrumentalisons ni l’amour ni les victimes et n’oublions pas la justice.
Au lieu de parler de la justice dans l’abstrait ou quand il est trop tard, je dirais, ne fais pas au clone ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse si tu en étais un. Ne fais de clone que s’il n’est pas contre son intérêt qu’il vienne au monde voire quand cela peut lui être favorable, un capital génétique exceptionnel en un élément stratégique (épidémie sans traitement dont le un ou des gênes garantissent) ou cocktail de caractéristiques favorables aussi improbable à retrouver par la manière de faire des enfants traditionnels et pas encore par sélection de caractères génétiques chez ses deux parents (l’intelligence étant la principale).
C’est l’intérêt de l’enfant qui est censé compter de nos jours, or c’est son intérêt comme d’ailleurs celui de l’humanité qu’au lieu que l’intelligence décroisse comme on le dit aujourd’hui, elle amorce au contraire une augmentation.
Qu’on est loin des sacs à organes ou, plus banalement, de je suppose que mon enfant est moi possiblement encouragé par l’identité génétique. Le fait de croire que son enfant est soi n’est pas un bien, mais je ne vois pas en quoi cela justifie l’interdiction du clonage. C’est une attitude qu’on ne peut interdire, et qui, de plus, s’exprime bien autrement encore, de manière qu’on devrait interdire si on voulait être cohérent, de donner son prénom à l’enfant, entre autres.
Ce qui compte, c’est dans quel esprit les choses sont faites, dans les cas que je dis, intérêt de l’enfant comme de l’humanité.
Par parenthèse, cela devrait guider les parents dans tous les cas, traditionnels ou techniques.
Cas intermédiaire, quelqu’un veut un clone pour ne pas avoir besoin d’aller vers un autre pour trouver un complément d’informations génétiques pour faire un enfant. Ce n’est ni un sac à organes, ni je suis toi, ni je veux le meilleur pour toi, c’est je veux une relation sans tiers avec toi.
C’est comme une femme faisant un enfant certes avec un homme mais sans vouloir qu’il assume le rôle de père. Si on l’admet dans ce cas, je ne vois pas au nom de quoi l’interdire dans le cas du clonage. Ceci est par parenthèse le pendant à faire un enfant dans le dos à un homme, forcer un homme qui ne le veut pas à assumer un enfant qu’il n’a jamais voulu.
@ Noblejoué | 05 octobre 2018 à 20:40
Foin de discours alambiqués, un enfant se désire et se fait à deux (homme et femme), tout simplement en raison de son intérêt supérieur et premier, sachant qu’il a besoin et a droit (pour son développement harmonieux) à un papa et à une maman, ainsi que d’une protection avant comme après sa naissance (cf charte universelle des droits de l’enfant).
Une évidence et une règle qu’aucune loi inhumaine ne devrait permettre (par intérêt électoraliste ou pour céder à une mode décadente) de transgresser afin de complaire aux déviants de tous ordres…
Je ne défends ni la vie, ni la mort, Noblejoué, mais l’humain qui, s’il ne résout pas son problème propre, notamment son angoisse face à la mort qui le révolte et le rend violent, ne pourra que répliquer cette angoisse et cette violence en l’offrant aux machines, vos craintes à propos des clones en témoignent.
@ Noblejoué | 05 octobre 2018 à 20:40
Décidément, je ne comprends pas ce truc à faire dériver les sujets.
Ici, ce n’était ni le clonage, ni l’Assistance Médicale à la Procréation (AMP et non PMA).
Une personne fait dériver le sujet sur l’AMP, le ‘P’ signifiant procréation et non ‘reproduction’ (clonage.)
Vous connaissez des clones vous ?!
L’Assistance Médicale à la Procréation, c’est une boîte dans laquelle il y a plusieurs choses.
– Fécondation in vitro. (FIV)
– Insémination Artificielle avec Donneur de sperme. (IAD)
– Gestation Pour Autrui. (GPA)
C’est le tout qui s’appelle Assistance Médicale à la Procréation, toutes ces techniques en font partie, c’est un ensemble avec plusieurs techniques au choix.
Ainsi ouvrir l’AMP, c’est permettre la GPA, donc que veut le Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé, non pas ouvrir l’AMP, mais l’IAD (Insémination Artificielle avec Donneur de sperme) et permettre l’autoconservation ovocytaire.
Ouvrir à qui ?
Aux femmes seules et aux couples de femmes, sans qu’elles n’aient aucune pathologie médicale, à moins de considérer le simple d’être une femme comme étant une pathologie, ce que laisse penser : femme seule.
Que veut dire l’autoconservation ovocytaire ?
Qu’une femme dès 18 ans, alors qu’elle n’a aucune pathologie, doit pouvoir faire conserver ses ovocytes jusqu’à 42 ans, après cela devient un bien collectif.
Sur quelle base le Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé prend-il cette décision ?
Sur des affirmations effarantes :
1° – qu’il faut rendre à la femme son autonomie, ou la rendre autonome ; en clair que l’homme ne permet pas à la femme d’être autonome.
2° – qu’il faut donner la liberté à la femme ; comment la simple existence de l’homme empêche la liberté.
3° – que cette autonomie de la femme et cette liberté fonderaient une société démocratique ; là, je me dis que le comité est adepte de la drogue.
Ainsi la simple existence de l’homme suffirait à être une entrave à l’autonomie de la femme, à sa liberté et à une société démocratique.
Glissons-nous ici vers une demande, à terme, de l’extermination totale des hommes afin que les femmes soient pleinement autonomes, libres et que la société soit démocratique ?
Catherine Jacob, vous et les autres, vous l’auriez su si vous aviez lu l’avis N°126 du Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé.
J’ai lu l’humeur de l’Honorable Honoraire de ce fil, il ne parle pas de AMP, ni de IAD, pas plus de clonage.
J’ai lu l’avis N°126 du Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé, les 78 pages, il ne parle pas de clonage.
L’avis a déjà été mis en lien par mes soins !
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@ Mary Preud’homme | 06 octobre 2018 à 14:17
Ben non, l’intérêt de l’enfant n’est point d’être procréé.
Personne ne demande à exister, à être procréé.
Tout le monde subit sa naissance et l’imbécillité de son, ou ses prénoms.
Si personne ne s’occupe d’un nourrisson, il meurt, donc que cela soit deux hommes ensemble, ou deux femmes qui le maintiennent en vie jusqu’à son autonomie, son indépendance, où serait le problème ?
L’intérêt d’un enfant, c’est que l’on s’occupe de lui, que nous lui permettions de se construire, que nous le maintenions en vie, que nous lui donnions le nécessaire à sa survie et à sa vie et enfin que nous lui permettions d’exister dans le regard de l’autre en paix et en harmonie avec lui-même.
Le contraire reviendrait à affirmer que lorsqu’une grand-mère élève ses petits-enfants suite au décès de leurs parents, les petits-enfants finiront en psychiatrie ou seront d’effroyables tueurs en série ; il en serait de même avec un grand frère qui dans les mêmes conditions élèverait ses petits frères, voire des enfants protégés à l’Aide Sociale à l’Enfance.
Il n’y a aucune étude sérieuse sur la planète qui ait prouvé que la stabilité émotionnelle, ou de l’enfant, passe par un père et une mère.
Comme l’on dit : Jésus avait deux papas et une maman… et pourtant vous le priez !
Aliocha/Noblejoué
Vos échanges sont pathétiques.
Vous parlez du Dieu des enfants, de la mort sans évoquer l’immortalité de l’âme et donc sans savoir que Jésus signifie « je sauve », de l’amour en ignorant qu’il est le corps de l’Esprit autant dans le christianisme un peu au-dessus des pâquerettes que dans les védas, etc. etc.
Mais vous êtes des adeptes d’un mystificateur du niveau zéro de la théologie, un parfait démagogue qui vous permet de vous sentir intelligents en évitant la scolastique et Heidegger qui vous démontreraient peut-être le contraire.
Et si vous vous donniez au moins la peine de lire un peu de Bossuet ?
Ceci dit, dans le blog, les échanges d’idées semblent faire place aux occupations de terrain.
Vous auriez raison, Xavier, si on pouvait définir l’anthropologie comme le degré zéro de la théologie, où les jugements à l’emporte-pièce ne témoignent que de l’ignorance pharisienne du refus du tout homme, celui qui propose aux plus simples et aux plus petits devant la pierre roulée et le tombeau vide ce mouvement du cœur humain qui n’a pas besoin de Heidegger, ni de ses tentatives de refondation archaïque d’une religion violente et sectaire, mais simplement de s’entendre nommé par le jardinier en qui on reconnaît le Rabbi.
@ Elusen
« Vous connaissez des clones vous ?! »
Vous savez que mieux vaut prévenir que guérir ? Je pense qu’il est possible que des clones existent, et possible qu’ils soient opprimés.
Je fais ce que je peux pour empêcher que ce soit le cas.
Pour moi, le possible est en quelque sorte déjà là, l’advenu, trop tard – et si on me dit qu’on peut toujours se battre, le résultat est faible, et pour moi, la démarche absurde pour quelqu’un comme moi qui aurait alerté au moment opportun.
Aux gens qui ne prennent conscience des choses que quand elles sont là de le faire ! Plus mon affaire. Surtout quand les choses sont irréversibles comme un gouvernement mondial tyrannique.
@ Aliocha
Je défends la vie, par exemple en promouvant une vie prolongée pour ceux qui le désirent, je défends la liberté et la justice, et en prenant position pour les opprimés d’aujourd’hui et pour ceux qui pourraient l’être.
Bref, je fais ce que je peux pour tout ce qui doit l’être. L’amour aussi doit être, mais on ne peut se forcer à aimer et on ne peut réclamer qu’on vous aime, l’amour n’est un devoir que des parents vers leurs enfants.
Aussi je déconseille à qui ne s’aiment pas d’avoir des enfants, pour aimer, il vaut mieux s’aimer, or c’est dans ce cas, un devoir… Dans les autres cas, personne n’est obligé d’être amoureux voire d’aimer ses ennemis. Par contre, il faut être juste aussi en amour, si on est aimé sans aimer, ne pas en profiter pour prendre un ascendant sur l’autre, si on aime sans être aimé, n’en développer aucun ressentiment pour qui on aime.
@ Xavier NEBOUT | 13 octobre 2018 à 10:11
Dieu n’est pour moi qu’une hypothèse, l’âme et son immortalité aussi, la théologie un amas d’hypothèses invérifiables donnant, dans le pire des cas, des guerres de religion, et dans le meilleur, l’inspiration pour écrire « Le paradis perdu ».
Que l’esprit de vérité ou un ou des dieux me préservent de me laisser aller à croire les imaginations des théologiens ou les miennes si je me permettais de construire un système !
Un nul ? Je crée une secte, plus c’est n’importe quoi, plus les gens y croient, avec effet retour que beaucoup de gourous même malhonnêtes avalent leurs sornettes comme beaucoup de sincères, tout-puissants, se mettent à commettre des abus.
Une théologie qui vaille quelque chose ? Ce serait pire, il y aurait le risque accru d’y croire. Or je tiens bien trop à ne pas croire savoir ce que j’ignore… Non ! Si on réfléchit à ça comme il faut, il faut écrire une histoire des idées théologiques ou quelque fiction, si un ou des dieux existaient, une âme, origine, on en invente à tout, alors, il arrive ceci ou cela.
On réfléchit, on rêve, tout le monde peut en faire autant, personne ne prétend savoir ce qu’il ignore et c’est plus créatif que de dire qu’on ignore, et qu’il est plus que probable que tout le monde ignore l’envers du décor si envers il y a bien sûr, car il se peut bien que toutes les cartes soient sur la table, en fait.