Ils sont malades !

Il paraît que « journalistes et politiques flinguent le ton d’Emmanuel Macron le 17 décembre sur France 2… et que ce serait une honte pour le service public » (Morandini Blog).

Je n’ai pas dû entendre le même président et écouter les mêmes réponses. Il n’était pas nécessaire d’être inconditionnel pour apprécier la qualité du fond et, au-delà, l’empathie sans vulgarité du comportement.

Pourtant l’exercice n’était pas si simple – on a bien voulu reconnaître l’originalité de sa forme avec une déambulation élégamment décontractée au sein de l’Elysée – avec les multiples interrogations de Laurent Delahousse coquet et guère pugnace, qui apparaissaient comme autant d’inutiles immixtions dans un propos qui se serait passé aisément d’elles. L’intervention du président de la République doit donc être appréciée en elle-même.

Il était évident que ce genre de dialogue correspondait à ce que le président de la République sait faire de mieux : un langage correct mais jamais empesé, une volonté d’explication et une pédagogie sans condescendance ni mépris, une affirmation de ses principes, une exposition sans narcissisme de ce qui a déjà été accompli, une revendication d’autant plus convaincante de son souci de faire ce pour quoi il s’était engagé qu’au cours de ces premiers mois le citoyen a perçu déjà une traduction opératoire et rapide des promesses dans le réel, un refus de la polémique facile même pour renvoyer finement dans ses cordes un Laurent Wauquiez d’habitude mieux inspiré.

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Les thèmes sur lesquels il a été questionné se rapportaient à sa manière de présider, à la politique internationale, à l’audiovisuel public, à la part du nucléaire, aux énergies renouvelables et à la nouvelle configuration politique dont il a profité et qu’il a en même temps créée.

On peut discuter telle ou telle de ses approches et pour ma part, ne me prétendant pas suffisamment informé sur tout, je n’aurais pas la présomption de l’approuver absolument ou de le contredire totalement.

En revanche il va de soi que j’ai eu la certitude de me trouver, comme citoyen, face à un président énorme travailleur, sachant oeuvrer en équipe avec la limite que son pouvoir voulu et consacré par le peuple contraint à une forme de solitude, maîtrisant l’ensemble des dossiers avec une incontestable compétence, sans morgue ni simplisme.

La particularité de son attitude intellectuelle et médiatique tient à ce que prioritairement, obsessionnellement, elle est inspirée par la hantise d’expliquer ce qu’il a fait et de faire ce qu’il a annoncé. Ce n’est pas un président qui commente et se regarde présider. En ce sens, beaucoup plus, mais avec de considérables différences, du côté de Nicolas Sarkozy que de celui de François Hollande.

Alors bien sûr on peut décider de le « flinguer » puisque pour certains ils ont dégainé avant même de l’entendre !

Mais ce qui dérange profondément la classe politique, si elle veut être de bonne foi et on a le droit d’espérer, vient de l’atypisme absolu pour le meilleur d’un président qui ne s’est pas contenté d’une aventure et d’un succès fulgurants mais tient les promesses que sa singularité déstabilisante avait laissé entrevoir.

Ils sont malades vraiment, ceux qui le condamnent parce qu’il est trop différent d’eux et qu’ils ne savent plus où donner de l’opposition !

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Voir les Commentaires (89)
  1. Publié sur Twitter hier soir par le correspondant à l’Elysée de Reuters, Michel Rose :
    « One of most hard-hitting questions in Macron’s interview: « Here’s the Christmas tree in the courtyard. It’s the end of the year, what do you want to tell the French – don’t be afraid? ». Deferential French journalism at its worst. »
    (L’une des questions les plus percutantes de l’interview de Macron : « Voici le sapin de Noël dans la cour, c’est la fin de l’année, que voulez-vous dire aux Français – n’ayez pas peur ? »)
    Avez-vous remarqué que Delahousse (brosse à reluire) était habillé exactement comme Macron ? C’est ce que j’ai retenu de cette conversation entre deux potes…

  2. Je partage votre avis quand vous dites « Ils sont malades vraiment, ceux qui le condamnent parce qu’il est trop différent d’eux et qu’ils ne savent plus où donner de l’opposition ! ».
    L’âge venant, j’en ai assez de ces contempteurs qui ne savent que critiquer et critiquer toujours. Combien ont rendu la vie impossible à Charles de Gaulle en 1965, qui se réclament à présent de lui. Je ne suis pas socialiste mais je trouve que Macron fait du bon travail et je lui en ai de la reconnaissance.
    Et puisque l’habitude est aujourd’hui de se jeter sur le moindre os à ronger, les roquets habituels vont dire que Macron n’est pas de gauche, d’autres qu’il n’est pas de droite. Mais au diable ces querelles byzantines sur le sexe des anges. Il est sérieux et il fait un travail cohérent. C’est l’essentiel.

  3. Liliane Antille

    Cher Monsieur Bilger,
    Il y a quelques semaines, alors que je réagissais à l’un de vos billets qui évoquait le fameux débat Marine Le Pen-Macron dans lequel je n’ai jamais pu discerner en quoi Marine avait été si mauvaise, vous m’aviez répondu que c’était l’avis de tout le monde et donc le vôtre, sans plus de précision ! Aujourd’hui, je lis votre texte, et §2, je ne peux m’empêcher de transposer vos propos en remplaçant Macron par Marine… Ainsi, vous exprimez clairement ne pas partager l’avis général en ajoutant ne pas avoir entendu le même président !! Cela me rassure et j’ose espérer que vous conviendrez qu’il puisse en être de même pour certains au sujet de ce fameux débat au cours duquel nous avions appris, entre autres, que l’actuel président n’avait jamais entendu parler d’une monnaie nommée « Ecu ».
    Meilleures salutations

  4. Bonjour,
    Vous avez raison Philippe Bilger, ils sont devenus fous. Manifestement le parcours d’Emmanuel Macron au cours de ses six derniers mois les met en rage.
    Si j’en crois les commentaires sur cet entretien que j’ai pu lire ce matin dans les médias, certains leaders de l’opposition, mais aussi des journalistes d’une presse clairement hostile au président, sont surtout remontés contre Laurent Delahousse à qui ils reprochent une attitude trop « mielleuse » à leur goût. Ils auraient sans doute préféré que ce fût Christine Angot qui interrogeât le chef de l’Etat. Avec elle aucun risque de complaisance, mais du brut de fonderie avec quelques belles envolées hystériques.
    Il me semble que lorsqu’un journaliste d’une chaîne publique s’adresse au président de la République, la moindre des choses est de faire preuve de respect envers celui qui représente les Français. En cela Laurent Delahousse s’est comporté en bon professionnel. La jalousie de certains de ses confrères était vraiment pathétique.
    Quant au discours du président lui-même, il était, ainsi que vous le soulignez, parfaitement correct, sans langage alambiqué. Des explications simples et accessibles à tous, ce qui nous change de l’habituel langue de bois que l’on a trop souvent entendue dans ce type d’interview.
    Les opposants à EM ont intérêt à changer de stratégie s’ils veulent espérer convaincre les Français. Ces derniers en ont assez de ces délires caractériels sans aucune consistance.
    Pour l’instant les contempteurs d’EM se comportent surtout comme de sales gosses capricieux incapables de fournir une alternative fiable. Va falloir trouver autre chose car ça ne marche plus. Je dirais même que c’est totalement contre-productif.

  5. La culture de Mitterrand avec l’énergie de Sarkozy, il est normal que les décoiffés se retrouvent dans leur « archéopark », situé quelque part entre Hollande et Chirac. L’Europe arrive, et même fiscalement, quand enfin chaque centime de profit sera taxé à l’endroit physique où il est généré, nous pouvons espérer que le juste pourra diffuser la cartographie d’un futur viable, dessiner un dessein commun pour l’humanité, le soin de sa pathologie, le sain du saint, et inversement.

  6. Tout à fait d’accord, ils sont cinglés.
    On va voir si Nicolas Hulot subira le même traitement médiatique avec ses neuf voitures, dont un diesel, sans évoquer sa fortune personnelle.
    Le Rothschild du gel douche.
    Et Delahousse était soporifique, le surnom de « Delacouette » lui conviendrait.

  7. Quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, il sera toujours critiqué !
    Hier soir j’ai entendu un Président connaissant parfaitement ses dossiers, décidé à réformer son pays malgré les grincheux habituels, et très engagé sur la scène internationale. Un vent de fraîcheur qui souffle sur la France de la part d’un jeune Président très habile qui a manifestement la volonté de bien faire et surtout de réussir.
    Adieu l’immobilisme, bonjour la nouveauté et surtout un retour à la confiance qui seule peut engager les entrepreneurs à recréer de l’emploi. Il fallait un bon coup de pied dans la fourmilière pour faire bouger les lignes et produire des effets. Il me semble que c’est en cours. Bon courage Jupiter !

  8. Messieurs les laudateurs,
    Si vous voulez vraiment un argument pertinent de la vacuité de ce président, il suffit de regarder la dépense publique.
    On réforme, on réforme etc. Au final, la dépense publique ne baisse pas.
    D’où l’inutilité fondamentale de cette agitation.
    Mais bon, dira-t-on, le président est différent. Vraiment ?

  9. « L’épopée macronienne »
    Dans la série « Au théâtre ce soir », nous avons eu droit à un nouvel épisode du glorieux parcours d’Emmanuel Macron.
    La représentation était parfaite : le scénario était de Macron, la mise en scène de Macron, les décors de Macron, les dialogues de Macron, l’interprète principal Macron et, dans le rôle du clown blanc, le décoiffant Delahousse.
    Comme prévu et programmé par les équipes de com’ élyséennes, les spectateurs ont applaudi à tout rompre et notamment un certain P. Bilger.
    Compte tenu de la teneur de votre billet, cher P. Bilger, j’ai réécouté tranquillement ce matin le replay en pensant : nous n’avons pas dû écouter ou voir ou ressentir la même personne. Je vous l’accorde, tout était parfait, les acteurs, les décors, le tempo, les mouvements de caméra, la mise en valeur de la vedette. Du grand art non préparé bien sûr.
    Le hic c’est le fond justement. Nous avons eu droit à un oral de Sciences Po ou de l’Ena dans un salon bourgeois. Mais attention, avec une adaptation moins haut de gamme pour une meilleure compréhension du « bon peuple ».
    Ce fut une chapelet d’idées reçues, de lieux communs, de phrases convenues, de bris de portes ouvertes, mais le tout dit et expliqué avec distinction, mesure, métier et vocabulaire subtil. Tout ce qui a été développé dans cette émission l’avait déjà été cent fois par lui ou d’autres avant lui.
    Bref, voilà un président content de lui, qui le montre, qui se montre, qui le dit et qui le redit.
    Une caricature d’une chaîne TV a parfaitement – selon moi – situé le niveau: on y voit les deux protagonistes très près l’un de l’autre avec cette mention d’une série TV culte des seniors +++ : « Amour, Gloire et Beauté ».
    Attendons un peu, avant de nous prosterner le nez dans la poussière devant la star, les quelques mois qui permettront d’émettre un jugement de valeur raisonné et raisonnable.
    Quant à votre dernière phrase : « Ils sont malades vraiment… » oups ! Va-t-on rouvrir les hôpitaux psychiatriques staliniens ? Déjà Le Monde, « journal de référence », sonne le tocsin : l’extrême droite arrive au pouvoir en Autriche. Vite, un cordon sanitaire.
    Nous vivons un monde formidable !
    Cordialement.

  10. @ caroff 18 décembre 2017 à 10:06
    Pour moi, déjà, couper un sapin de cette taille c’est un pied de nez à l’écologie…
    Notre président 2.0 aurait pu, pour amuser les enfants qu’il reçoit, comme tous ses prédécesseurs, faire une animation numérique sur les murs de l’Elysée.
    Mais passons puisque Macron nous a offert (sic) le One Planet Summit consacré à la finance verte (bus électriques, bateaux-mouches non polluants pour le transport des chefs d’Etat présents le 12 décembre dernier à Paris, tandis que l’avion transportant les bagages de Mohammed VI était précédé par quatre appareils C-130 des forces armées royales marocaines qui se sont posés sur l’aéroport du Bourget ; sans compter les voitures escortes des chefs d’Etat et des autres, qui attendaient, en ronronnant, la sortie de tous ces amoureux de la planète :D))
    Pour le reste, je veux dire pour le clip promotionnel réalisé par France 2 dont, entre parenthèses, le même interviewé a décidé de réduire le budget, au mieux c’était un clip, au pire c’était un film publicitaire, dans les deux cas les commentaires seraient superfétatoires.

  11. Le titre aurait pu être « Ils n’ont rien compris, ou trop bien ».
    Ils n’ont rien compris, ceux qui n’ont pas saisi que le monde a profondément changé et que l’aborder toujours avec les vieux débats idéologiques et sociologiques équivaudrait à le saborder.
    Ils ont trop bien compris, les habitués d’un train-train pénard pantoufle qui enragent de devoir retrousser à nouveau leurs manches et se remettre en mouvement afin de s’adapter et éviter que leurs situations acquises, soudainement bousculées, ne passent par pertes et profits faute de remise en question.
    Et plus question de lambiner, tout va plus vite, très vite et ce n’est pas près de s’arrêter.
    Alors les états d’âme dans ces conditions, quelle perte de temps !

  12. En revanche il va de soi que j’ai eu la certitude de me trouver, comme citoyen, face à un président énorme travailleur…
    « Un président énorme travailleur. »
    C’est cela oui…
    Il vaut mieux lire cela que d’être sourd et unijambiste, mais c’est probablement la meilleure blague de l’année, pour finir 2017 en gaîté en attendant la dinde aux macrons.
    C’est sûr, il travaille beaucoup – ou du moins il s’agite énormément, façon Sarközy – pour peaufiner son image, à grands coups de com’.
    Mais à part ça, qu’a-t-il fait de concret, de tangible, d’appréciable en ce qui concerne les principaux sujets d’inquiétude des Français ?
    Rien !

  13. Robert Marchenoir

    N’ayant pas vu l’émission, je prendrai le risque de me tromper complètement en disant mon admiration pour le truc de l’interview-promenade.
    C’est évidemment un artifice, un procédé de communication. Mais une interview présidentielle doit nécessairement se couler dans un artifice de ce genre, donc autant choisir le bon. Celui-là est particulièrement bienvenu. C’est exactement la nouveauté qui convenait à notre époque, et à la tâche dévolue à Macron.
    Par ailleurs…
    @ caroff | 18 décembre 2017 à 10:06
    « One of most hard-hitting questions in Macron’s interview: « Here’s the Christmas tree in the courtyard. It’s the end of the year, what do you want to tell the French – don’t be afraid ? »
    Cruel, et probablement juste, hélas.

  14. @ Aliocha 11 :34
    Cher Aliocha, vous écrivez :
    « Quand enfin chaque centime de profit sera taxé à l’endroit physique où il est généré, nous pouvons espérer que le juste pourra diffuser la cartographie d’un futur viable »
    Ce n’est pas bien de rester dans un monde à deux dimensions, et si vous preniez un peu de hauteur en économie, comme vous essayez de le faire avec plus ou moins de bonheur en spiritualité ?
    N’hésitez pas, voyez la vie en trois dimensions, y compris la vie économique, et par exemple écrivez :
    « Quand enfin chaque centime de profit sera taxé à l’endroit physique où il est généré, et à une hauteur qui ne soit pas confiscatoire, alors nous aurons un présent viable et peut-être un futur qui le sera également. »
    Je vous rappelle que grâce à Macron la France est championne du monde des prélèvements obligatoires, et n’importe quel écologiste végan vous expliquera qu’il est immoral d’exploiter les moutons en les tondant plusieurs fois par an et que l’exploitation intensive des terres dites riches, les appauvrit.

  15. Philippe Dubois

    Bonjour Monsieur Bilger
    Diantre, quel panégyrique !
    Je ne reconnais à E. Macron que des capacités intellectuelles hors du commun : il reste à mes yeux un sale gosse pourri-gâté, narcissique, capricieux et caractériel, totalement dénué de la moindre empathie envers les fainéants, les illettrées, les alcooliques, bref, les gens du peuple français qui osent se plaindre quand il se retrouvent à la rue quand ils perdent leur boulot.
    Je n’ai pas écouté son intervention, ni les autres d’ailleurs :
    Macron ne travaille pas pour la France, il agit au profit de la caste qui a repéré un type à haut potentiel et a mis les moyens nécessaires pour arriver à ses fins.

  16. Relier la première phrase et la dernière est surprenant :
    « Il paraît que journalistes et politiques… »
    « Ils sont malades vraiment… »
    Ou comment condamner sur un soupçon.

  17. Bon, le cas de gens ne sachant s’opposer est un cas, vraiment… Notre pays n’a pas de vrai équilibre des pouvoirs, voir la Constitution, et en plus, l’opposition comme contre-pouvoir, c’est zéro, voir ce qu’en dit notre hôte… Eh oui, voilà où mène de diaboliser, de ne pas reconnaître ses erreurs, tout ça.
    Bien, qui voudrait manifester ce genre de mauvaise foi ? Or j’avais lu un livre dont j’avais entendu le plus grand bien et qui ne semblait pas mauvais, non plus, à la lecture.
    Mais je vois qu’il est fortement à relativiser, il s’agit de « L’armée de l’empereur », de Jean-Louis Margolin.
    On apprend une ou deux petites choses sur la manière de considérer la recherche sur le Japon dans notre beau pays, intéressant, j’ai mis le site dans mes favoris.
    http://cvuh.blogspot.fr/2010/01/propos-de-la-reception-de-l-armee-de.html
    Pour raisons évidentes, je n’éprouve aucun plaisir à donner suite aux objections de Catherine JACOB, mais on ne peut réclamer de tous de reconnaître ses erreurs voire d’en faire part aux autres et n’en rien dire.
    Prière à l’intéressée de ne pas se moquer de moi, merci.
    Et d’ailleurs, si elle le fait, je réplique que c’était plutôt à elle de mener des recherches sur la question et qu’on n’a pas à me faire payer ma curiosité. Je rends coup pour coup, compris ?
    Mais l’Histoire doit absolument être défendue, ce qui vaut bien que je perde un tant soit peu la face.

  18. Par son style de communication, Macron innove et dépoussière un passé empesé. On a le sentiment que la France sort du cocon, qu’elle s’installe vraiment dans la modernité. Alors les hurlements de Mélenchon, Wauquiez ou du FN sont un remugle auquel on ne prête pas trop attention.
    Macron a raison, les débats contradictoires sur le fond sont nécessaires mais les attaques ad hominem font partie des pratiques éculées qui séduisent encore certains esprits étriqués. Macron a une feuille de route légitimée par le vote, il la suit. Les prochaines élections seront l’heure de vérité et non pas les vociférations provenant de quelques estrades où s’époumonent des bateleurs du passé.

  19. Dialoguer en déambulant : renvoie à la pratique péripatéticienne des philosophes antiques.
    Pas par hasard : Macron claironne urbi et orbi qu’il a été primus inter pares parmi les « fans » (fanatisés ?) de Paul Ricoeur, une grosse pointure de la philo de langue française.
    Pas par hasard d’avoir voulu cette « couverture par proximité » avec cette référence en matière d’éthique : car sur le plan éthique, le jeune Emmanuel fut assez culotté pour… la retirer (!) à une figure symboliquement parentale et même encore plus « chaude » : « maternelle », banale prof du secondaire catholique qui était en pâmoison devant le profil de médaillon… Le jeune Emmanuel ne sait que trop qu’il doit exciper des contre-feux en matière éthique pour faire avaler ses multiples licences privées, allant jusqu’à s’arroger de ridicules voire délirantes positions de père et/ou grand-père vis-à-vis de qui n’en ont vraiment pas l’âge à son égard !
    Courir après l’onction du nom Ricoeur fut aussi pour le jeune Emmanuel une sorte de grand post-oral de macro-rattrapage après ses deux cuisants échecs à Normale…
    Nous avons un véritable malade socio-mental à la présidence de la Médiatique, entité qui a définitivement supplanté la République cocue.
    L’amoureux transi Philippe Bilger aura beau couiner que les malades sont les autres, reste, et c’est indélébile, que c’est le petit Emmanuel qui a vécu une sociogenèse précoce de ses troubles pédopsychiatriques, ayant été délaissé par des divorçants sous la houlette d’une grand-mère. Dès lors, pour ce petit, prendre « bibliquement » femme dans la génération de sa mère devenait anthropologiquement thérapeutique comme pour faire déni de l’abandon fondateur.
    Cet enfant éternellement sans mère ni père ne rate pas une occasion de populariser et convertir à son délire de père à l’égard des enfants Auzière, comme par exemple devant des personnalités étrangères.
    Un précédent exemple de petit chef problématique d’Etat fut le premier enfant ayant survécu de Klara Schicklgruber, après trois cruelles pertes en bas âge, dans la région de Linz (Autriche).
    Un peuple ne doit pas être instrumentalisé pour faire psychothérapie à un dirigeant, c’est encore pourtant ce qui arrive en France hic et nunc.

  20. « Ils sont malades ! »
    Ceux qui ont regardé le clip ou l’autopromotion publicitaire sur France 2 du DEUXIEME plus jeune dirigeant de ce monde. Le jeune leader conservateur Sebastian Kurz, 31 ans, a remporté les élections législatives en Autriche dimanche. Du coup, dans certains sommets, Macron va faire figure de vieux c** face à Sebastian Kurz.
    Le Sebastian Kurz en question lui dira lors de leurs rencontres « T’as dix ans de plus que moi mon pote (familiarité entre djeuns’), ta politique est rance, renouvelle-toi ! »
    Moralité : on est toujours le vieux d’un autre, du coup faut pas tout miser sur le jeunisme politique.

  21. Michelle D-LEROY

    On peut être béat d’admiration sur la forme moderne bien que théâtrale, mais sur les questions-réponses, c’était maigre.
    Des questions dignes d' »Un jour, un destin », des réponses attendues pour ne traiter d’aucun sujet de fond qui puisse vexer les Français.
    Vraiment de quoi rester sur sa faim et que M. Macron ait marché, déambulé pour être « en marche », ce n’est pas ce qui m’a intéressée. J’en attendais des projets de réformes fortes pour remédier aux problèmes de la vie quotidienne des Français, je n’ai entendu que des platitudes sur le monde, la finance, l’économie, bref, la pensée bateau et cela n’a pas modifié mon point de vue sur le chef de l’Etat d’un iota.

  22. @ sbriglia@Achille | 18 décembre 2017 à 13:22
    Preuve que l’on peut se retrouver sur certains points, même si nous ne sommes pas exactement du même bord politique… 😊

  23. anne-marie marson

    @ caroff
    ll manque la traduction de la dernière phrase : « Deferential French journalism at its worst », quelque chose comme (version polie) : « Le pire du journalisme français déférent. »

  24. Alphonse Allais – que sa mémoire soit vénérée -, accusé de ne pas aller voir les pièces de théâtre qu’il critiquait avec verve, aurait répondu : « Bien sûr que je ne vais pas les voir, c’est pour ne pas être influencé ! »
    J’ai fortement l’impression que l’immense majorité d’un peuple a adopté effectivement dans la réalité cette philosophie.

  25. Bien sûr, Tipaza, je parle alors de la quatrième dimension des GAFA, et autre paradis de l’optimisation fiscale, contre lesquelles on ne pourra œuvrer efficacement qu’au niveau européen. C’est une suggestion personnelle au président quant à sa jambe gauche mais, vous avez raison, je ne suis pas sûr qu’il m’écoute, au vu de la liste des paradis fiscaux qui, bien qu’effort louable, demeure encore fort diplomatique.

  26. Patrice Charoulet

    J’écoute en replay la conversation Macron-Delahousse.
    On le sait, je n’ai pas vraiment été macronien, avant le premier tour de la présidentielle. Et je voterai pour les candidats LR à toutes les élections des années futures, y compris à la présidentielle.
    Cela dit, j’ai écouté sans partialité ladite conversation et, si j’ose dire, en technicien de l’éloquence. C’est du très grand art. Il y a éloquence et éloquence. On est à mille lieues de l’éloquence, tonnante, d’un Dupond-Moretti, emplissant, même sans micro, tout un prétoire. On est aux antipodes d’un tribun calibanesque et 1789 d’un ancien trotsko comme Mélenchon sur une estrade. On était cette fois dans le doux, le soyeux, le tendre, presque le murmure. Outre la compétence, on comprend ce qui avait plu à Jacques Attali et à Alain Minc. Cet homme-là, si, par extraordinaire, il recherchait un emploi dans le tertiaire, tous les chasseurs de têtes vivants de l’Hexagone l’auraient pris. Un virtuose.
    Touchant le fond des sujets traités, attendons quelques années pour en juger. On verra ce qu’il en est vraiment.

  27. SI on fait une petite comparaison entre les pour et les contre, on décèle un point commun, je n’ai pas dit de convergence. Les pour trouvent que ça chauffe dur, les contre pensent que c’est de la com, et que rien ne se fait de fondamental.
    C’est vrai que ça chauffe, à l’international et sur l’Educ nat, et dans la fiscalité puisqu’on pense au rétablissement de la vignette pour financer l’entretien du réseau, ce qui laisse perplexe quant à la capacité de nos supergénies à remplir les tâches que Louis XV tenait pour essentielles, si on y ajoute l’armée en miettes et les lamentables tours de bâton pour la limitation à 80 km/h, dont le résultat d’expérimentation a été non seulement faussé par falsification de l’hypothèse mais encore au résultat caché.
    Il n’est pas faux que les réformes ne sont pas très claires et qu’on n’explique rien dans le royaume d’énarchie, dont aucune avancée dans le traitement de l’étouffante fonction publique et de la complexité onéreuse et lourde (tiens, c’est rigolo onéreux et lourd, synonymes paronymes) des charges administratives ; petites simplifications, immenses complexifications.
    Alors bavarder en se promenant, ça fait moderne, c’est djeun, rapide, efficace, mais Esope qui avait vu son maître pisser en marchant, faisait se demander à Montaigne si, pour gagner du temps, il ne faudrait pas ch… en courant.

  28. Chambord, Delahousse, le panda, ne sont que du Kennedy sauce française.
    On pardonnera tout ce cirque. Il est jeune.
    En revanche sur le sujet des migrants et les moulinets de Gérard Collomb, qui découvre à son âge la sévérité, la rigueur et la loi, on n’y croit pas un seul instant. C’est du bobard. Du pipeau.
    Il faut écouter Gattaz ce soir, déguisé en Mère Teresa, qui s’offusque de cette sévérité subite de Macron envers les migrants, il est prêt à accueillir tout le Zimbabwe pour faire tourner ses usines.
    Le patronat nous marchera sur la gu… prétextant que pour parvenir à la « transition énergétique » il nous faudra créer des milliers d’emplois et qu’il faut donc amener le Zambèze en Corrèze. Des petits malins ce MEDEF.
    Macron ment. Il ne fera rien de ce qu’il annonce.

  29. Je suppose que Philippe Bilger fut mitterrandien sous Mitterrand, qu’il fut chiraquien sous Chirac, sarkoziste sous Sarko, hollandais sous Hollande, nous le trouvons macronien sous Macron, ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent !!

  30. Je comprends, quant à moi, que les téléspectateurs-électeurs soient partagés. Je ne considère pas ces divergences d’appréciation comme un scandale.

  31. Cher Philippe,
    Une chauve-souris cycliste, déraisonnablement optimiste, ne peut pas dire aux Français : « N’ayez pas peur » et surtout devant un sapin.
    C’est en effet le symbole de l’idolâtrie et de la frayeur, le symbole d’une évolution spirituelle entravée, un raté de l’esprit qui se perche sur le 6 en n’atteignant jamais le 7.
    Que cet individu veuille nous faire marcher, nul n’en doute, qu’il souhaite faire rêver ou encore se réaliser, c’est certain.
    Désolées, mais il est difficile de poser une confiance dans un adorateur de Nietzsche et de Gide. La liberté narcissique entraîne l’asservissement des autres. L’optimisme exagéré renvoie à la déception majeure.
    Macron a reconnu son impuissance à relancer l’emploi avant deux ans et nous retrouvons la croissance molle de Sapin, un peu moins molle. Et une multiplication de squats, de zones de non droit, résultat de la bouffonnerie de Hollande, gouvernement auquel il a participé.
    Ce qu’il va faire, le sait-il lui même ? Bétonner et protéger la planète !
    Faire une fleur à droite puis à gauche, en quelque sorte détricoter ce qu’il aura fait lui-même. Attendre la croissance de l’Europe pour ne pas trop réformer.
    Jean d’Ormesson avait percé le mystère de la fragilité de celui qui finit s’il ne dort pas assez par se pendre par les pieds pour se reposer.
    françoise et karell Semtob

  32. sbriglia@Achille

    Achille vous êtes à bâbord, mais de plus en plus sur tribord.
    Je suis à tribord mais de plus en plus sur bâbord…
    On finira bien par se retrouver sur la passerelle.

  33. L’idéologie socialiste égalitariste instillée depuis le début des années 80 est maintenant bien ancrée dans la mentalité française.
    Seule une petite partie de la population dite « les intellectuels » (de gauche bien sûr) DOIT DIRE LA VÉRITÉ, relayée pour cela par les journalistes de télé.
    On le voit avec les humoristes : plus le droit de chicaner sur les adeptes de la croix à cinq branches, du croissant rouge, plus récemment des moitiés battues, hier des hommes/femmes et des femmes/hommes.
    A force de vivre à plat ventre on va devenir des vers de terre, c’est-à-dire souvent cachés.
    Pourquoi polémique-t-on sur ce sujet ? Chacun fait ce qu’il veut pour son anniversaire et chacun ses goûts !
    Quand il parle à la télé on le lui reproche, quand il ne parle pas on le lui reproche.
    Quand il fait la fête en famille on le lui reproche, bientôt on va lui reprocher de respirer.
    Alors qu’il y a tellement de sujets sérieux et vitaux dont on pourrait parler.
    F.Hollande aurait fait ça chez Laurent (oui, juste en bas de la rue du Cirque) comme il en était coutumier et la facture envoyée à l’Élysée : aux frais des Français !
    On n’a que peu parlé de ces affaires-là !
    On a enfin un président qui nous fait honneur dans le monde ! Fichez-lui la paix ! On a été ridiculisés pendant cinq ans !

  34. Mary Preud'homme

    Plus opportunistes que les soutiens de petit Macron tu meurs !
    Morceau choisi pour les nouveaux admirateurs compulsifs de cet Emmanuel de pacotille venu pour casser la baraque, mais tout en gloriole et surtout en sursis à en juger par les multiples volte-face ces dernières années de ces soutiens plus intéressés que zélés, un coup je t’aime, un coup je te rejette etc., bref un mini-César avec plein de petits Brutus en embuscade. Idem sur ce blog à part quelques contributeurs, image d’une France qui aurait perdu tout esprit critique et prête à se rallier au dernier bonimenteur venu :
    « Je suis pour le communisme
    Je suis pour le socialisme
    Et pour le capitalisme
    Parce que je suis opportuniste
    Il y en a qui contestent
    Qui revendiquent et qui protestent
    Moi je ne fais qu’un seul geste
    Je retourne ma veste
    Je retourne ma veste
    Toujours du bon côté
    Je n’ai pas peur des profiteurs
    Ni même des agitateurs
    Je fais confiance aux électeurs
    Et j’en profite pour faire mon beurre
    Il y en a qui contestent
    Qui revendiquent et qui protestent
    Moi je ne fais qu’un seul geste
    Je retourne ma veste
    Je retourne ma veste
    Toujours du bon côté
    Je suis de tous les partis
    Je suis de toutes les patries
    Je suis de toutes les coteries
    Je suis le roi des convertis
    Il y en a qui contestent
    Qui revendiquent et qui protestent
    Moi je ne fais qu’un seul geste
    Je retourne ma veste
    Je retourne ma veste
    Toujours du bon côté
    Je crie vive la révolution !
    Je crie vive les institutions
    Je crie vive les manifestations
    Je crie vive la collaboration !
    Non jamais je ne conteste
    Ni revendique ni ne proteste
    Je ne sais faire qu’un seul geste
    Celui de retourner ma veste
    De retourner ma veste
    Toujours du bon côté
    Je l’ai tellement retournée
    Qu’elle craque de tous côtés
    A la prochaine révolution
    Je retourne mon pantalon »
    (L’Opportuniste, Jacques Dutronc)

  35. @ friedrich | 18 décembre 2017 à 21:53
    « On a enfin un président qui nous fait honneur dans le monde ! Fichez-lui la paix ! On a été ridiculisés pendant cinq ans ! »
    Le bon sens, ici, ça ne paie pas…
    Vous allez recevoir des tombereaux de crachats, du vomi sur son épouse, des crottes sur leur différence d’âge, des analyses de psys de bistro. Pauvre de vous !

  36. hameau dans les nuages

    @ Savonarole | 18 décembre 2017 à 18:56:
    Bien sûr qu’on s’énerve sur de l’écume. Mais on n’a aucune emprise autre que ça sur ces bonimenteurs anguilles de la politique. Maigre consolation.

  37. @ Savonarole
    « Macron ment. Il ne fera rien de ce qu’il annonce. »
    Plus populaire que Savo, en ce moment IMPOSSIBLE (E1).
    Mauvaise info (là je vois le mauvais fonctionnement de la M-209 de Savonarole).
    Ah! c’était le bon temps… le cercle Interallié… le Jockey Club les potes de la brasserie Lipp…

  38. La manie borne ses excès par l’aveu du délire, le migrant vient payer la retraite des nantis, le petit blanc fait sonner rock son chaâbi, foie gras, champagne et homard mayonnaise ont taché le costume de chez Arnys, malentendu corrompant les désirs contrariés de son hypocrisie :
    « Joyeux Nobel, et encore bananier » (Bashung)

  39. Je me permets de donner l’opinion d’un malade qui ne se soigne pas, sur la nouvelle émission « Visite à l’Élysée », de Stéphane Bern, qui était absent d’ailleurs. Dédoublement de présentateur réussi, avec Laurent Delahousse qui a toujours l’air, avec ses cheveux plus ou moins ébouriffés, d’un poussin qui sort de l’œuf, ce qui peut expliquer – sans justifier – la mièvrerie de ses questions, et un Emmanuel Macron plus acteur que jamais dans ses réponses.
    Sur la forme, très bonne idée de faire visiter le château en marchant, c’est plus réaliste qu’en restant sur place, le « suivez-moi » traditionnel de Stéphane Bern était présent en arrière-plan. Rien à dire sinon du travail de pro pour le cadrage et la prise de vues.
    Sur le fond, Stéphane Bern peut être content de ses émules, ils ont été aussi légers que lui, peut-être plus, car il m’arrive d’apprendre en suivant Stéphane, là je n’ai rien appris, mais ce n’était probablement pas le but en cette veille de fête que de donner des leçons.
    Macron a fait le bilan de son action, que je ne commenterai pas, d’autres plus ou moins malades que moi l’ont fait, c’est sur un autre niveau que je l’attendais.
    Je me souviens qu’en juillet le porte-parole de l’Élysée avait expliqué que le président ne voulait pas donner d’interview parce que sa pensée était trop complexe (sic).
    Ici même j’ai lancé une bouteille à la mer (si je puis dire) en demandant s’il s’agissait d’une pensée complexe au sens de globale ou une pensée simplement compliquée, je n’ai pas eu de réponse, je n’en attendais pas d’ailleurs.
    Dans cette interview, il est apparu que Macron fait preuve plutôt d’une pensée cartésienne, dont le principe est de « découper la difficulté en autant de parcelles qu’il se peut » (je cite de mémoire, les mots sont peut-être légèrement différents), mais de pensée globale point.
    Par contre, je l’ai trouvé très fort dans la mise en œuvre de l’axiome bien connu de Jean Cocteau « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs ».
    Le seul point qui puisse être qualifié de global c’est lorsqu’il propose de confier la prise en charge de l’environnement et de la santé de la planète à la finance. Mais c’est une proposition sur laquelle il n’a aucune prise, la finance fera ce qu’elle voudra comme d’habitude, et s’il est vrai qu’il y a eu déjà des investissements dans ce domaine, ils n’ont pas attendu le bel Emmanuel pour se décider. Peu importe c’est le talent de l’acteur de chanter sur scène, marchons en restant sur place, et du talent il en a.
    L’autre point digne de l’axiome de Cocteau, c’est la Syrie, il déclare avec emphase, ce qui n’est pas grave, et conviction, ce qui l’est, « Nous avons gagné en Syrie et il faudra bien discuter avec Bachar ».
    Je devine Poutine rigolant et disant à son état-major : « Il est mignon ce petit, mais qu’est-ce qu’il a fait en Syrie, l’action de la France a été infinitésimale, il faudrait lui dire que si nous n’avions pas été là avec l’Iran, Daech serait maître des lieux, quant à Bachar, c’est moi Poutine qui décide qui discute avec qui », voilà résumé ce que Poutine a dû dire à se généraux, et comme il a un peu de culture française, il a cité la célèbre fable de Jean de La Fontaine « La mouche du coche ».
    Bon, voilà ce que je voulais dire, autrement c’était une belle émission, avec des bureaux d’époque, des escaliers d’époque et des dorures d’époque, un seul regret, on n’a pas vu Brigitte !

  40. Catherine JACOB

    « …avec la limite que son pouvoir voulu et consacré par le peuple… »
    Par 13% du peuple.
    Ceci étant, quand mon opinion sur Machiavel aura changé grâce à vous, je le ferai savoir.
    Ce qui en ce moment m’interpelle davantage qu’une prestation présidentielle prévisible, c’est la question du témoignage. 50% des témoins de l’accident du bus de Millas ont vu en effet la barrière ouverte et 50% déclarent l’avoir vue fermée. Je n’aimerais pas être à la place du procureur qui va devoir trancher entre le verre à moitié vide et le verre à moitié plein.
    C’est d’ailleurs sans doute là le problème des macroniens qui ont vu le verre à moitié plein mais le verront sans doute bientôt à moitié vide.
    Et moi j’aime bien le beau gosse Delahousse qui n’a pas le sourire carnassier de son vis-à-vis certes, mais quand ledit vis-à-vis ayant terminé son repas de retraités tout crus lorgnera vers d’autres proies encore un petit peu hors de sa portée pour l’instant grâce à l’opposition, on verra ce que vous en penserez.

  41. Marc GHINSBERG

    Ils sont à moitié fous… ils vont mieux !
    L’interview du PR par Laurent Delahousse a suscité des réactions, parfois indignées, parfois hystériques, Jean-Jacques Bourdin notamment s’en est donné à cœur joie. Faut dire que pour la complaisance on a atteint des sommets. Cela dit les médias demeurent vis-à-vis d’Emmanuel Macron largement en deçà de ce qu’ont eu à subir Nicolas Sarkozy et François Hollande en matière de bashing.
    Ils sont à moitié fous, ils vont mieux.

  42. @ Ellen 18 décembre 2017 à 20:37
    Merci de m’avoir permis de lire la visite guidée de l’Elysée commentée par Samuel Gontier.
    Je me suis bien amusée et comme j’ai le goût du partage, j’ai donné cette adresse distrayante.
    Merci pour ce moment 😉

  43. @ Catherine JACOB | 19 décembre 2017 à 08:13
    C’est vrai qu’il est beau gosse Delahousse, le présentateur du JT de 20H sur France 2. Il crée bien des jalousies parmi ses confrères. J’ai bien cru que J-J Bourdin allait nous faire un AVC quand il a commenté la petite balade de sémillant Laurent avec notre président dans les couloirs de l’Elysée.
    Reconnaissons que la formule était originale. Je ne sais pas quel conseiller en a eu l’idée. Peut-être Bruno Roger-Petit que l’on ne voit pas et n’entend pas beaucoup. Certaines mauvaises langues prétendent que son travail consiste principalement à emmener faire pisser Nemo, le chien du président. C’est fou ce que les gens sont méchants !

  44. Robert Marchenoir

    @ friedrich | 18 décembre 2017 à 21:53
    « On a enfin un président qui nous fait honneur dans le monde ! »
    Quelle étrange revendication ! Un président n’a pas pour mission de « nous faire honneur dans le monde ». Il a pour mission d’assurer le bien-être des Français et de défendre leurs intérêts.
    Cette curieuse antienne du président qui nous fait honte dans le monde a été appliquée à tous, à droite comme à gauche. Elle révèle une insécurité fondamentale des Français, due à la mondialisation. « Faire honneur dans le monde », cela veut dire susciter des articles élogieux dans la presse étrangère, être bien vu des chefs d’Etat étrangers.
    Mais on s’en moque, qu’on dise du bien du président français dans Nouille Yorque Magazine ou dans Popov Soir. En fait, il serait positivement inquiétant que Popov Soir dise du bien du président français.
    On retrouve ce fantasme chez d’autres peuples. Des Américains se déclarent marris que Donald Trump « leur fasse honte dans le monde ». Mais Trump n’a pas été élu à un concours de beauté, bien qu’il en ait organisé par le passé. Il a été élu pour mèïque América gréïte euguèïnne, ce qui signifie précisément mettre en fureur bon nombre d’imbéciles à travers le monde.
    Il en va de même de Macron, Hollande, Sarkozy et tous ceux à qui on a pu reprocher de « faire honte à la France dans le monde ». Ce n’est pas le problème. Et puis c’est faire preuve d’une vanité manifeste, que de s’imaginer que le monde entier a les yeux rivés sur les moindres faits et gestes du président français.
    D’ailleurs, faire honte aux yeux de qui, et sur quels critères ? S’il s’agit de chagriner la mafia internationale du politiquement correct en mettant fin à l’immigration de masse, en luttant contre l’islam et en claquant la porte au nez des escrocs réchauffistes, j’espère bien qu’un président français, un jour, nous fera honte à travers le monde. Malheureusement, ce n’est pas Macron qui nous attirera ce genre de honte. Lui, en effet, il a plutôt tendance à nous faire « honneur ».
    @ Savonarole | 18 décembre 2017 à 18:56
    « Il faut écouter Gattaz ce soir, déguisé en Mère Teresa, qui s’offusque de cette sévérité subite de Macron envers les migrants, il est prêt à accueillir tout le Zimbabwe pour faire tourner ses usines. »
    Quelles usines ? Il me semblait que la France était frappée de désindustrialisation… il faudrait savoir. D’autre part, où avez-vous vu des Africains dans les « usines » ?

  45. Robert Marchenoir

    @ Ellen | 18 décembre 2017 à 20:37
    http://www.telerama.fr/television/linterview-de-macron-par-delahousse,-une-revolution-incroyable-qui-marque-lhistoire,n5405964.php
    En effet. Consternant. J’ai bien fait de ne pas avoir regardé.
    Cela dit, je ne comprends pas l’anti-macronisme enragé des poutinistes. Macron interviewé par Laurent Delahousse, c’est exactement comme Poutine interviewé par Oliver Stone. De quoi se plaignent-ils ?
    A noter : une lueur de lucidité, de la part du journaliste, dans ce temple du gauchisme bon teint qu’est Télérama :
    « Rappelons que la ‘pédagogie’ est l’appellation révolutionnaire de ce que l’on nommait ‘propagande’ dans l’ancien monde. »
    Comme on aimerait que Télérama, et le reste de la médiacratie politiquement correcte, tiennent compte plus souvent de cette vérité indiscutable… et pas seulement lorsqu’il s’agit de fustiger un président trop « libéral » à leurs yeux. Qui donc nous casse les tympans du matin au soir sur le nécessité de faire de la « pédagogie » auprès des Français, sinon Télérama et toute la mafia socialiste et fonctionnariste à laquelle il appartient ?

  46. @ Tipaza
    « Le seul point qui puisse être qualifié de global c’est lorsqu’il propose de confier la prise en charge de l’environnement et de la santé de la planète à la finance »
    Il suffit de contempler les résultats chez nous de cette omniprésence des marchands soutenus par les banques : inondations de zones commerciales défigurant nos paysages, nos entrées de ville, et, de surcroît uniquement accessibles aux voitures. Ceux-là même qui s’emparent du thème du changement climatique pour taxer davantage les pigeons de Français oublient de mentionner que l’artificialisation des terres agricoles et des espaces naturels compromet le bilan carbone de nos sols ! D’un côté on continue de promouvoir des infrastructures routières ou des aéroports et de l’autre on se lamente sur les émissions de gaz à effet de serre du secteur transport !!
    Macron a bien compris le bénéfice du leadership climatique qui permet de soutenir l’activité BTP (isolation des logements) tout en accentuant les taxes sur les factures d’électricité permettant le développement des énergies intermittentes…
    Rappelons au passage que la France est responsable de 0,19% des émissions mondiales de CO2 et qu’une politique rationnelle devrait mettre l’accent sur des mesures d’adaptation à d’éventuelles conséquences néfastes du changement climatique (moins bétonner, éviter de construire dans les zones inondables, sauvegarder le littoral…) plutôt que de vouloir diminuer à tout prix (!) notre contribution au réchauffement mondial…

  47. « Le leadership international je le tiens de mon peuple. » a déclaré Macron avec une modestie confondante, dans sa prestation élyséenne.
    Sept mois, pas un de plus, il a fallu sept mois pour que le futur Napoléon perce sous le nouveau Bonaparte.
    Pour l’ancien il lui avait fallu cinq ans, soit soixante mois, pour passer du stade de Premier Consul à celui d’Empereur, dix fois plus environ, on voit par là l’accélération du temps qu’apporte le numérique.
    Il y a là de quoi nous réjouir, dix ans séparent Austerlitz de Waterloo, si le temps se contracte de la même façon dans un an environ, nous serons débarrassés d’Emmanuel Macron. Je suis un incorrigible optimiste.
    Comme dit le poète :
    « Patience, patience,
    Patience dans l’azur !
    Chaque atome de silence
    Est la chance d’un fruit mûr !
    Viendra l’heureuse surprise »

  48. @ Robert Marchenoir | 19 décembre 2017 à 10:41
    Ne prenez pas tout à la lettre, c’était juste un amusement…On peut être sérieux sans se prendre au sérieux. Si trop de pression, la tête explose. Alors cool…

  49. Patrice Charoulet

    Votre texte sur la conversation Delahousse-Macron est à compléter par l’avis de Zemmour, ce mardi (RTL). Dans l’attitude du nouveau président, dans cette émission, le polémiste voit beaucoup de points communs avec celle qu’avait eue VGE.
    Cet avis n’est pas nouveau. On l’a déjà entendu dire : « Macron, c’est un Giscard jeune. »

  50. @ caroff
    « Rappelons au passage que la France est responsable de 0,19% des émissions mondiales de CO2 »
    Rappelons tout de même que cette théorie du réchauffement climatique – renommée depuis prudemment changement climatique – est une arnaque montée par une coterie de gens qui sont à l’évidence plus des politiciens que des scientifiques.
    Par ailleurs, ceux qui crient haro sur le baudet CO2 – un gaz sans lequel la vie n’existerait tout simplement pas sur Terre – ignorent que ce pauvre CO2 n’intervient qu’à la marge dans l’effet de serre, la plus grosse contribution étant apportée par la simple vapeur d’eau…
    Et contrairement à ce qui est seriné partout par les perroquets de service, un réchauffement – à supposer qu’il soit établi et confirmé dans sa durée – serait largement bénéfique : davantage de pluies en Afrique, moins de consommation d’énergies fossiles en hiver (donc moins de pollution) et économie des ressources, extension de l’agriculture vers les terres proches des cercles polaires, etc.
    En fait, en enfourchant le cheval qu’est ce faux problème climatique à la mode, monsieur Macron se comporte comme Don Quichotte qui chargeait les moulins à vents sur sa Rossinante…

  51. @ sbriglia @ Achille | 18 décembre 2017 à 19:55
    « On finira bien par se retrouver sur la passerelle. »
    Pour l’instant c’est EM le Pacha, sur la passerelle.
    Pour qu’un bâtiment flotte bien il ne faut pas qu’il gîte à bâbord ou à tribord et qu’il ait une bonne assiette.
    On ne sait pas vers quel cap nous dirige ce jeune Pacha mais il a trouvé le bon gîte et la bonne assiette.
    Au moins dans un cas : à Chambord !
    Il nous débarrasse brillamment des vieux pirates politiques et médiatiques qui pillaient et soumettaient à l’esclavage mental les citoyens de ce pays. La moitié de l’équipage du bâtiment que nous sommes commence à penser que tout compte fait il est peut-être un Pacha acceptable.
    Pas étonnant que Mélenchon soit déprimé, il est dépassé car « du passé c’est Macron qui fait table rase ».
    Voir et écouter les journalistes ces jours-ci est un vrai plaisir.
    « Ils sont malades »… de la dingue… pardon dengue, depuis quarante ans au point de croire diriger le pays en manipulant nos cerveaux.
    Leur maladie tourne à la rage ces jours-ci.
    A leur tour d’être manipulé.

  52. @Marc GHINSBERG
    « Cela dit les médias demeurent vis-à-vis d’Emmanuel Macron largement en deçà de ce qu’ont eu à subir Nicolas Sarkozy et François Hollande en matière de bashing »
    Si l’on tient compte des résultats déjà obtenus par Emmanuel Macron, il est normal que le taux de bashing soit plus faible. Et ceci alors qu’une grande partie des médias ont encore une mentalité de socialos attardés.

  53. @ Catherine JACOB | 19 décembre 2017 à 08:13
    « …des témoins de l’accident du bus de Millas ont vu en effet la barrière… »
    Normal, chaque partie a vu UNE des deux barrières.
    Quand à la version de la conductrice du car ?

  54. @ Claude Luçon | 19 décembre 2017 à 13:22
    Claude, je pensais que vous vous étiez perdu en mer, votre silence radio était peut-être une tactique.
    Heureusement tel François Gabart vous surgissez et maintenez le cap.
    Bon, Emmanuel Macron doit encore prouver qu’il est un marin hauturier, il a fait des sorties d’entraînement maintenant on attend de savoir sous quels vents il est capable de mener le catamaran France sans s’échouer.
    Nous avions jusqu’à Mongénéral et quelques autres des corsaires et depuis rien que des mousses dont l’avant-dernier en date était un moussaillon.
    Nous avons perdu le sens de la résistance et de la lutte, cela ne s’apprend pas dans les livres.

  55. @ Claude Luçon | 19 décembre 2017 à 13:22
    « Pas étonnant que Mélenchon soit déprimé, il est dépassé car « du passé c’est Macron qui fait table rase ». »
    Le pauvre Mélenchon, quitter un « capitaine de pédalo » pour retrouver le pacha d’un navire amiral c’est très dur pour lui.
    Pour le coup il en veut à la terre entière et en particulier à la presse qui d’après lui ne fait rien que l’embêter et notamment Léa Salamé qu’il accuse d’être sans foi ni loi et de « liens communautaires ».
    Bon il a bien essayé de rattraper le dérapage plus ou moins bien maîtrisé, mais c’était limite.
    Il s’en est pris aussi à Johnny qui a eu des obsèques populaires somptueuses qu’il estime imméritées, à Emmanuel Macron qui a fait un discours en sa mémoire sur le parvis de l’église de la Madeleine, un affront à la laïcité à ses yeux.
    Et bien sûr il s’en est pris à Laurent Delahousse, profitant de cette interview « complaisante » pour relancer sa demande d’un conseil déontologique du journalisme. Bref un CSA sauce France Insoumise en somme.
    Là on sent la grosse fatigue. Il est temps qu’il prenne quelques jours de repos pour se changer les idées. Des vacances au Venezuela lui feraient le plus grand bien.

  56. « Ils sont malades vraiment, ceux qui le condamnent parce qu’il est trop différent d’eux et qu’ils ne savent plus où donner de l’opposition ! »
    Oh que oui ! Rien à ajouter. Dimanche soir en famille, nous étions contents d’avoir un tel président.

  57. Robert Marchenoir

    @ Ellen | 19 décembre 2017 à 12:13
    « Ne prenez pas tout à la lettre, c’était juste un amusement… »
    Je ne comprends pas. Vous avez indiqué un article, je l’ai lu, il cite entre guillemets les questions posées à Macron qui sont d’un paillassonisme répugnant, je le relève. Que viennent faire là-dedans le cool, l’amusement et l’injonction de ne pas avoir à se prendre au sérieux ?
    Vous êtes macroniste, et vous regrettez d’avoir attiré l’attention sur un article anti-Macron ? Vous, vous ne vous prenez peut-être pas au sérieux, mais je peux vous garantir que le président, et le journaliste qui l’interrogeait, se prennent très au sérieux, eux.

  58. Je sais que je vais faire de la peine à Robert Marchenoir mais je viens d’apprendre que la chaîne russe RT est arrivée en France (disponible sur Free dès maintenant).
    (Perso je m’en fiche vu que je ne connais pas Free)

  59. Certes, Monsieur Bilger, notre actuel président de la République présente bien, a un excellent maintien et est habillé d’un costume fort bien coupé. En sus, il adopte une attitude plutôt altière qui correspond à ce que l’on pourrait attendre d’un président de la République. Sauf que, lorsqu’à la fin de l’entretien, le journaliste Delahousse prend l’initiative de lui tendre la main en guise d’adieu, il m’a semblé que les codes de bon comportement eussent dû imposer l’inverse ! Car cela reviendrait à exprimer que le journaliste « cireur de pompes » serait de son niveau du fait de l’intimité relative des questions qui se sont révélées fort peu dérangeantes au demeurant, ce qui n’est aucunement le cas !
    Ceci étant, hier dans C dans l’air il y a eu quelques bons commentaires sur le contenu de cet entretien. Tout comme d’autres appréciations ont été formulées par des journalistes, par exemple ici :
    https://www.marianne.net/politique/en-macronie-l-affligeante-interview-de-macron-par-delahousse-est-un-exemple-de-ce-que-doit?_ope=eyJndWlkIjoiOGNhZWE3MWNkZjE2Yjk5MTBjNzUwZjg2NjA1MzgzMGMifQ
    Cette dernière critique correspond sans conteste à votre titre et à ce que vous pensez de ces commentaires si peu élogieux à l’égard de Monsieur Macron. Car au-delà des apparences, il y a le fond qui se révèle peu dense, hors la confirmation du : « je fais ce que j’ai dit ».
    Une expression a été très discutée : celle où, abordant son élection, il parle de « mon peuple ». Effectivement, cette expression donne lieu à interprétation et donc à questionnement.
    Soit il s’agit d’une erreur de langage, donc l’on reviendrait aux fréquentes expressions approximatives qu’on lui connaît par ailleurs, notamment celles ressenties comme méprisantes à l’égard dudit peuple. Soit il s’agit d’une conception très personnelle de la fonction présidentielle qui, alors, correspondrait à celle de « roi des Français » utilisée par Louis-Philippe, soit à celle « d’empereur des Français » chère aux Napoléon qui ont régné sur notre pays. Dans tous les cas, c’est une expression qui reste malvenue dans la bouche présidentielle et laisse à entendre que Monsieur Macron, avec le temps, pourrait se laisser aller à une vision par trop monarchique de la fonction présidentielle.
    Seul le temps nous dira ce qu’il en est.

  60. Il reste que, pour l’instant, M.Macron a embrayé sur la piste de la social-démocratie, rien de plus : prélèvements en augmentation, dépenses non maîtrisées, était-ce la peine de changer de gouvernement ? Massacre des gens moyens, avec une reconsidération de leur niveau réel de fortune, ça ne fait pas très sérieux, genre « oups ! j’ai dit ça ? il doit y avoir erreur quelque part… »


  61. @ Tipaza | 19 décembre 2017 à 11:25
    « Le leadership international je le tiens de mon peuple. » a déclaré Macron avec une modestie confondante, dans sa prestation élyséenne.
    Sept mois, pas un de plus, il a fallu sept mois pour que le futur Napoléon perce sous le nouveau Bonaparte.

    Humm !? Pas si sûr !
    Versailles ? Chambord ? Souvenez-vous de ce titre du Figaro « Jésus, Jupiter, Louis XIV… et Emmanuel Macron », le cap est plutôt vers une royauté que vers un empire !
    Delahousse a remarqué que les tableaux des ex avaient disparus ! Ceux-là seront parqués ailleurs a répondu EM.
    D’autres arrivent sans doute pour les remplacer, pourquoi pas « Louis XIV en Jupiter vainqueur de la Fronde » de Charles Poerson, en retouchant un rien la face de Louis XIV sur le tableau ?

  62. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 19 décembre 2017 à 17:44
    « Je sais que je vais faire de la peine à Robert Marchenoir mais je viens d’apprendre que la chaîne russe RT est arrivée en France. »
    Félicitations pour avoir été la dernière à apprendre ce que tout le monde sait depuis peut-être un an.
    Je me réjouis de voir que l’Elysée a refusé l’accréditation aux « journalistes » de RT, et que le CSA le tient dans son collimateur. La machine de désinformation tchékiste commence par tenter d’empêcher l’élection de Macron en répandant la rumeur que c’est un homosexuel caché, puis, la manoeuvre ayant lamentablement échoué, ses laquais se présentent la gueule enfarinée au bureau de presse de l’Elysée en demandant des accréditations.
    On reconnaît les voyous à ce qu’il manifestent un culot extrême en toutes circonstances. La Russie confirme ici, une fois de plus, qu’elle est un Etat voyou.
    Au passage, comme le relevait un observateur britannique, il faut vraiment être un abruti pour imaginer qu’on peut empêcher l’élection d’un candidat à la présidence en France en lui prêtant des frasques sexuelles… chez nous, ce serait plutôt un atout !
    Je vous conseille le troisième tome d’Une Histoire du communisme, de Thierry Wolton : il s’appelle Les Complices.


  63. @ Giuseppe | 19 décembre 2017 à 14:59
    Claude, je pensais que vous vous étiez perdu en mer, votre silence radio était peut-être une tactique.
    Heureusement tel François Gabart vous surgissez et maintenez le cap.
    Bon, Emmanuel Macron doit encore prouver qu’il est un marin hauturier, il a fait des sorties d’entraînement maintenant on attend de savoir sous quels vents il est capable de mener le catamaran France sans s’échouer.

    Non ! Comble de l’humiliation j’étais attaqué par un pirate (numérique) qui m’empêchait de voguer à bord du Vaisseau Bilger.
    Pour EM espérons ! Souhaitons seulement qu’il sait où se trouvent les îles Kerguelen (jadis surnommées « îles de la Désolation »).

  64. @ Exilé
    « En fait, en enfourchant le cheval qu’est ce faux problème climatique à la mode, monsieur Macron se comporte comme Don Quichotte qui chargeait les moulins à vents sur sa Rossinante… »
    Si Macron s’empare de ce sujet avec le pauvre Nicolas Hulot c’est qu’il a tout à y gagner : ça fait rentrer des sous dans les caisses de l’Etat grâce aux taxes diverses et variées liées à la consommation d’énergie et ça le conforte dans son rôle de bienfaiteur de la planète correspondant idéalement aux attendus de son électorat…
    Il convient de ne pas être dupe de tout ce cirque, tout en gardant en tête que les problèmes écologiques ne vont pas s’amenuiser à l’avenir mais qu’ils concerneront davantage les terriens que notre planète qui, elle, en a vu d’autres…
    « Mec ze planet grete euh gaine »… comme y dit !!

  65. @ Robert Marchenoir de 20:20
    « Je vous conseille le troisième tome d’Une Histoire du communisme, de Thierry Wolton : il s’appelle Les Complices. »
    Acheté, mais pas encore lu. Déçu par l’édition Grasset, pas d’index de noms, quoique, me direz-vous, les « complices » on en connaît des bibliothèques entières…
    Ça doit être la suite du Grand Recrutement.

  66. Ce n’est qu’un constat.
    On a tellement laissé s’accumuler les problèmes qu’à présent ils nous écrasent de leur poids et nous paralysent.
    J’ai moi-même l’habitude de dire que plus on attend pour résoudre les problèmes, plus les solutions devront être extrêmes.
    Je pourrais même ajouter : jusqu’au point de non retour où il s’agira, non plus de résoudre un problème, mais de choisir ce qu’on doit sacrifier.
    La démocratie ? Notre humanité ? Notre civilisation ? Notre mode de vie ?
    J’ai l’optimisme de penser que le point de non retour n’est pas encore atteint, même si on n’en est pas loin.
    Donc, qu’on peut encore agir.
    Mais pas à coups de mesurettes, c’est trop tard pour ça.
    Les discours de prise de conscience qu’on entend de plus en plus, les mesures « choc » qui ne choquent que les néo-collabos, c’était il y a vingt ans au moins qu’il fallait les faire. Il fallait transférer une part du financement social sur la consommation et les produits importés, via la TVA, au lieu de continuer à pressurer les salaires et retraites avec la CSG.
    Quant à la réduction de la fiscalité, si elle doit encore principalement concerner les 50% (et plus) de ceux qui ne payent déjà rien, ce sera peine perdue, et ce sera surtout compris par les exemptés comme un avantage acquis sur lequel nul ne pourra revenir !
    Car il faut impérativement alléger le fardeau qui pèse sur les classes moyennes (y compris supérieure) si l’on veut que le pays reste solvable !
    Je serai bref en ce qui concerne l’immigration : retenons simplement qu’en quarante-cinq ans, la population française a davantage changé qu’en quatre siècles, et que, en toute conscience, les bons esprits qui nous informent et nous régentent ont décidé de fermer les yeux sur le phénomène…
    Les bénévoles font le boulot, les patrons encaissent et donnent des leçons.
    Hidalgo n’arrive plus à gérer les réfugiés qui s’installent partout et qu’elle a du mal à réexpédier en province où les maires commencent à ruer dans les brancards (ils pensent à leur réélection).
    Partout le vase déborde.
    Il faut absolument changer notre législation sur l’accueil des étrangers.
    D’autres pays savent se protéger, pourquoi pas nous ?
    Hier, un patron d’une ETI (entreprise de taille intermédiaire) me donnait comme repère France/Allemagne (il possède une usine en Allemagne) :
    Poids des charges en Allemagne 20 % (charges sur salaire)
    Poids des charges en France 41 % – no comment.

  67. @ Breizmabro de 17:44
    « Je sais que je vais faire de la peine à Robert Marchenoir mais je viens d’apprendre que la chaîne russe RT est arrivée en France. »
    Je ne savais pas qu’en Bretagne les journaux arrivaient par la diligence depuis Paris…

  68. Quand Gérard Collomb déclare un patrimoine immobilier de 650 000 euros, le croyez-vous lorsqu’il parle immigration ?

  69. Ils sont malades… et peut-être dangereux !
    L’envie et la rage impuissante peuvent conduire au pire, comme on le voit partout, faites votre choix :
    – Les paresseux, l’actualité
    – Les bûcheurs, l’Histoire
    – Et les rêveurs, LES histoires…
    Ce n’est pas que je prenne Macron pour un héros, mais le ressentiment a toujours conduit au pire, et un coup de poignard dans le dos, symbolique ou réel, ne me paraît pas impossible.
    La configuration classique rappelée plus haut et la brutalisation de la vie politique me semblent pouvoir aller dans ce sens.
    Danger pour la liberté d’un pouvoir sans contre-pouvoir, danger symétrique du ressentiment des « tenant lieu » d’opposants.
    Quand on voit tout ce qui depuis longtemps va contre la liberté en France, on se demande par quel miracle on est encore libres.
    Des « barricades mystérieuses » peut-être ?

  70. Les Français avaient compris que leur nouveau président, revenant sur les positions stériles de son prédécesseur, avait adopté une attitude pragmatique à l’égard de Bachar el-Assad, de façon à ménager une petite place à la France à la table des négociations.
    Emmanuel Macron confirme dimanche dernier qu’il convient de parler avec el-Assad, mais que celui-ci devra répondre de ses crimes. On connaît la réaction du président syrien, qui n’a pas oublié la politique de la France dès les premières manifestations puis émeutes contre son régime en 2011.
    Et voilà que Jean-Yves Le Drian, que l’on n’entend jamais, se lance dans une répartie cinglante et que le président en rajoute.
    Les Français assistent à un collision entre les jolies paroles et les contraintes de l’efficacité diplomatique. On se fait plaisir avec le « En même temps » mais on compromet ainsi son poids dans une négociation à venir, voire sa simple présence à la table.
    Un vœu pour 2018 : dirigeants français, organisez-vous pour faire chaque chose en son temps et s’il vous plaît, résistez à vos prurits élocutoires, taisez-vous plus souvent !

  71. @ Savonarole | 19 décembre 2017 à 21:43
    Vous êtes comme moi en retard sur l’information 😀
    En réalité les journaux, mis à part Ouest-France, n’arrivent que par la mer. Du coup, à part Gabart qui livre en quarante-deux jours, c’est long. Un an m’a soufflé (dans les bronches ;)) Marchenoir.
    Ou alors peut-être que je ne m’intéresse pas à la presse russe…

  72. Catherine JACOB

    @fugace | 19 décembre 2017 à 14:42
    « Quand à la version de la conductrice du car ? »
    Confrontée aux données techniques, elle a apparemment conduit à sa mise en examen.

  73. Breizmabro et « RT »
    RT fait partie de la dizaine de blogs que je consulte quotidiennement. Il n’est ni plus ni moins objectif que ses semblables en matière d’informations.
    Sortir du prêt-à-penser français ne fait pas de mal de temps en temps.
    Cordialement.

  74. @ Friedrich
    « Poids des charges en Allemagne 20 % (charges sur salaire)
    Poids des charges en France 41 % – no comment. »
    N’oublions pas non plus et surtout que le taux d’imposition français sur les sociétés est un des plus élevés au monde (34,43% contre 25% dans le monde) voire le plus élevé selon les sources, comme si le fait de faire fuir les investisseurs était la meilleure solution pour favoriser la création d’entreprises et donc réduire le chômage.

  75. Robert Marchenoir

    @ Savonarole | 19 décembre 2017 à 21:36
    « Déçu par l’édition Grasset, pas d’index de noms… »
    L’édition française, de façon générale, est au-dessous de tout. Le manque d’index dans des ouvrages savants est l’une de ses négligences les plus flagrantes. C’était déjà le cas avant l’apparition des traitements de texte ; maintenant que ceux-ci ont infiniment facilité l’établissement des index… eh bien, c’est toujours le cas.
    L’édition française se distingue également par son ignorance délibérée d’une innovation technique datant du Moyen Age : la reliure. Pourquoi se casser le dos à relier d’épais ouvrages de référence qui ont vocation à être ouverts et réouverts des dizaines de fois, alors qu’il est si simple de leur flanquer une couverture brochée qui va se démantibuler au bout de la troisième lecture ?
    Pourquoi s’embêter à corriger des fautes d’othographe, à imprimer les textes avec un minimum de respect de l’élégance typographique, à utiliser un papier un grade au-dessus du papier toilette, à vendre des livres qui n’ont pas été piétinés auparavant par un troupeau d’éléphants, ce qui leur donne cette patine usagée apparemment si appréciée des intellectuels de Saint-Germain-des-Prés ?
    Il m’est même arrivé de trouver des livres en partie imprimés à l’envers. Réaction du libraire, à qui je montrai l’exemplaire : bah ! ça arrive, on ne peut pas l’éviter quand on imprime en grande quantité. (Un libraire qui ne sait même pas, donc, que les livres sont justement imprimés, aujourd’hui, en toute petite quantité, puis réimprimés si nécessaire au fur et à mesure…) Cela, dans une grande librairie très « culturelle » et très « indépendante ». Pas chez ces sagouins ultra-libéraux d’Edouard Leclerc ou d’Amazon, vous pensez bien…
    @ Friedrich | 19 décembre 2017 à 21:43
    « Il fallait transférer une part du financement social sur la consommation et les produits importés, via la TVA. »
    Bah oui. Parce que, comme chacun sait, c’est la « consommation » et les « importateurs » qui paient la TVA, pas les Français.
    Les choses changeront quand ces derniers se décideront à exiger de leurs dirigeants une baisse massive des dépenses publiques, au lieu de faire semblant de croire à ce jeu de bonneteau socialiste qui consiste à prendre alternativement dans la poche gauche, puis dans la poche droite, et à proclamer que l’on vient de faire des « économies ».
    Quant au « financement social » : privatisation de la Sécurité sociale. Ou bien, au minimum, mise en concurrence avec le privé à partir du premier euro remboursé (ça revient au même : la Sécu s’effondrera, tellement le privé est plus efficace).
    @ Yves | 19 décembre 2017 à 22:34
    « On connaît la réaction du président syrien, qui n’a pas oublié la politique de la France dès les premières manifestations puis émeutes contre son régime en 2011. Et voilà que Jean-Yves Le Drian, que l’on n’entend jamais, se lance dans une répartie cinglante et que le président en rajoute. »
    Bah oui, la France devrait se taire et s’écraser, puisque la Russie l’exige. Elle devrait laisser Bachar el-Assad insulter la France et les Français, en prétendant qu’ils sont à l’origine du terrorisme musulman qui les décime. Elle devrait poupougner le bon ami de Poutine en lui passant la main dans le dos, pendant qu’il suscite, lui, l’explosion islamiste dans son pays, en se livrant à des tortures, à des viols et à des massacres de masse dans ses prisons, qui ont peu à envier à la barbarie hitlérienne. Et qui jettent des millions d’envahisseurs hostiles à l’assaut de l’Europe.
    La propension de certains à prôner la lâcheté, l’avilissement et la soumission à des puissances étrangères m’étonnera toujours.
    @ boureau | 20 décembre 2017 à 08:43
    « RT fait partie de la dizaine de blogs que je consulte quotidiennement. Il n’est ni plus ni moins objectif que ses semblables en matière d’informations. »
    On vous présenterait une crotte de chien avec un peu de chantilly dessus, que vous seriez capable de prendre cela pour un éclair au chocolat.
    Déjà, si vous pensez que RT est un « blog »… Le site de Philippe Bilger qui nous accueille est un blog. RT est un média de désinformation, de manipulation et de subversion multinational financé par l’Etat russe. Le budget de la chaîne de télévision française seule est de 20 millions de dollars… Je pense que Philippe Bilger serait heureux de disposer du millième de cette somme pour faire tourner son blog !

  76. @ Robert Marchenoir 20 décembre 2017 10:53
    Votre russophobie devient lassante.
    Surtout quand elle s’exprime avec vulgarité.
    Essayez de monter d’un cran ! Je ne doute pas que vous puissiez le faire.
    Cordialement.

  77. @ boureau | 20 décembre 2017 à 08:43
    « Il n’est ni plus ni moins objectif que ses semblables en matière d’informations »
    Sans doute, à la différence que les journaux russes assument de se prendre pour des organes de propagande, alors que les journaux français ne l’assument pas. Pourtant à regarder France 2 et son clip de dimanche dernier…

  78. hameau dans les nuages

    @ Savonarole | 19 décembre 2017 à 21:43
    « Je ne savais pas qu’en Bretagne les journaux arrivaient par la diligence depuis Paris… »
    Vous ne pensiez quand même pas qu’après avoir livré la marée elles allaient revenir à vide ?
    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c2/Jean_Louis_Th%C3%A9odore_G%C3%A9ricault_008.jpg/1280px-Jean_Louis_Th%C3%A9odore_G%C3%A9ricault_008.jpg
    Quand on vous dit que les nouvelles ne sont pas fraîches…
    .

  79. @ hameau dans les nuages | 20 décembre 2017 à 14:02
    Belle peinture. On comprend pourquoi Vatel s’est suicidé… les langoustines sont arrivées trop tard.

  80. Robert Marchenoir

    @ boureau | 20 décembre 2017 à 11:20
    Mon Dieu, je lasse Monsieur boureau avec ma « russophobie » et ma vulgarité… Le marquis De Boureau est las, le marquis est importuné par tout ce tapage fait par les manants qui ont le toupet de ne pas caresser les assassins du Kremlin dans le sens du poil… Vous m’en voyez ravi, croyez-le bien.
    Je ne suis pas plus « russophobe » que je ne suis « islamophobe » ou « connophobe ». Je me contente de botter amplement le derrière de ces trois catégories de malfaiteurs à l’aide de tatanes cloutées. Apparemment, elles ont atteint leur but une fois de plus.

  81. A propos de journalistes et politiciens, on se demande si LCI est espagnol ou français ?
    Hier soir Pujadas interviewait Valls, lequel a maintenant une moustache à la Martinez. Première question de Pujadas : l’indépendance de la Catalogne.
    Ce qui nous a valu un discours de Valls à Barcelone en catalan !
    Heureusement, sans quitter le sujet, la conversation a continué en français.
    Le grand remplacement est en cours sur LCI, mais avec des migrants espagnols. Mais comme dit la chanson : « Et tout ça, ça fait… »

  82. @ Robert Marchenoir 20 décembre 2017 16:19
    Vos excès de langage à mon égard vous semblent passer sans doute pour de l’esprit ! Je vous invite à lire plus spécialement un des paragraphes du prochain billet de notre hôte, il me semble qu’il a été écrit pour vous :
    « Enfin, comme le langage est de plus en plus dévoyé dans sa qualité et la parole dans son exemplarité, le vocabulaire dans sa richesse et dans sa correction… »
    Cordialement malgré tout.

  83. La télé carpette des journalistes aux interventions soyeuses, aucun ruck appuyé.
    Valls qui défend Edouard Philippe et ses dépenses – il a toujours défendu l’hypothèse des politiques mal payés -, heureusement il s’était fait fustiger par les citoyens à l’époque pour son emploi conservé dans la mairie qu’il avait dirigée et avait poussé l’ancien Premier ministre.
    Valls aime l’argent sans aucun doute, il a dû rembourser son escapade pour aller voir un match de foot, là aussi sous la pression, cela ne l’aurait pas écorché de le faire au frais de la princesse.
    Je n’ai jamais apprécié de la part du PS ces comportements de grands bourgeois et politiques hors-sol, et un certain journalisme de salon qui vit aux dépens de ceux qu’ils écoutent.
    Notre hôte dans une intervention télévisée a souligné le fait qu’aujourd’hui il est difficile de se soustraire à la justice – on peut le constater -, par contre la justice reste à deux vitesses : les acteurs de l’arbitrage s’en tirent plutôt bien, les époux infernaux etc.
    Le voleur de bicyclette serait lui derrière les barreaux.

  84. Robert Marchenoir

    @ boureau | 20 décembre 2017 à 22:34
    Vos manières sont bien hypocrites.
    Pour commencer, suggérer que vous ne feriez pas la différence entre une crotte de chien et un éclair au chocolat, vu votre prétention à trouver similaire le contenu du site de subversion du Kremlin nommé RT et n’importe quelle autre source d’information, ce n’est pas vulgaire, c’est seulement imagé.
    Imagé, et juste. Contrairement à votre ahurissante assertion.
    Ce que je trouve vulgaire, pour ma part, offensant, même, insultant au-delà de toute mesure, c’est votre façon de sans cesse défendre l’entreprise de subversion menée par le Kremlin à l’encontre de la France et de l’Occident — en employant, de surcroît, les mêmes arguments mensongers que les propagandistes de Moscou.
    Ce que je trouve, non pas seulement incorrect, mais insultant pour la vérité, pour la raison, pour la justice, pour ceux des Français qui défendent encore la souveraineté de leur patrie et l’idée même de liberté, c’est votre façon de vous prétendre offusqué à chaque fois que je mets en évidence les exactions de la Russie à l’encontre de l’Europe, de notre civilisation, de la liberté, de la vérité et du bon droit ; sans jamais, de votre côté, vous sentir obligé d’expliquer pourquoi vous soutenez la Russie, pourquoi il ne faudrait pas haïr le régime russe, pourquoi la « russophobie » (terme répugnant dont le mécanisme a été inventé par l’imam Khomeiny en faveur de l’islam) serait une mauvaise chose, et non la position d’évidence de tout homme d’honneur.
    Attitude, vous le remarquerez, qui est celle de tous les russophobo-phobes qui se manifestent sur ce blog, et ailleurs.
    Jamais aucun des somptueux hypocrites qui croient bon de me reprocher, ici et ailleurs, mes positions anti-russes, ne s’est donné la peine, n’a cru qu’il relevait de son devoir, d’exposer de son côté, ainsi que je le fais, ses arguments en faveur du régime de Moscou.
    Non : dans le petit milieu qui est le vôtre, il convient de soutenir la Russie, parce que c’est ce qui se fait, c’est ce qui est convenable, et toute infraction doit donner lieu à une tentative (aussi dérisoire que vouée à l’échec) de faire honte publiquement au contrevenant.
    En somme, les cireurs de pompes de la Russie sont les sectataires d’une religion, et non les tenants d’un point de vue parmi d’autres, d’une position politique s’opposant à d’autres, qui pourraient être défendus à l’aide de faits et d’arguments.
    Exactement comme le communisme (« Tout anti-communiste est un chien, je n’en démords pas et je n’en démordrai jamais « ), l’islam (soit vous vous soumettez, soit vous vous convertissez) et toutes les autres formes de terrorisme intellectuel (souvent alliées au terrorisme tout court) que nous connaissons bien.
    Votre prétention à détourner la conversation en faveur de je ne sais quelle correction langagière vous place dans le camp des complices des crimes russes.
    Comme si la question était de savoir si quelqu’un a dit « crotte » ou pas. Comme si la question n’était pas, en réalité, que la Russie a célébré hier, comme elle le fait tous les ans à pareille date, la « fête de la Tchéka ». Exactement comme si l’Allemagne avait un jour férié officiel nommé la « fête de la Gestapo ».
    Célébrer l’anniversaire de la création de la Tchéka, c’est célébrer la Grande terreur stalinienne dont elle fut l’instrument, c’est justifier les 60 millions de morts dont ce régime criminel est responsable au sein de la seule Russie, c’est fêter l’organisation dont Lénine disait qu’elle est « l’essence du bolchevisme ».
    Cette organisation dont Vladimir Poutine se réclame lui-même en se qualifiant de « tchékiste ». Cette organisation qui a pris le pouvoir en Russie avec l’avènement de Poutine à la présidence : alors que la Tchéka et ses avatars, NKVD et KGB pour ne citer que les plus connus, exerçait sa terreur sous l’autorité du Parti communiste de l’Union soviétique, la disparition de ce dernier lui a permis de prendre le pouvoir, tout le pouvoir, sans la moindre limite désormais.
    Imaginez un pays aux mains de ses services secrets. Imaginez qu’ils n’aient à répondre de leurs actes ni devant le ministère de la Défense, ni devant le chef de l’Etat. Imaginez maintenant qu’il s’agisse d’une organisation surpuissante, totalement amorale, responsable de tortures abominables, des massacres de masse les plus gigantesques du XXe siècle. Imaginez qu’elle n’ait jamais été purgée de ses chefs les plus éminents, qu’elle ne se soit jamais repentie pour ses crimes. Imaginez qu’elle ait l’arme nucléaire à sa disposition.
    Eh bien, ce pays, c’est la Russie, où 87 % des plus hauts responsables politiques font partie des services secrets, où toute la hiérarchie de l’Eglise (force politique considérable) fait partie des services secrets, où le président a fait toute sa carrière dans les services secrets communistes, les a dirigés, puis a été choisi par eux pour prendre la tête du pays. Poste à partir duquel il applique, sans frein désormais, toutes les méthodes qu’il a apprises et employées au cours de sa carrière.
    Et vous faites semblant de tordre le nez parce que j’ai dit « crotte » ? Vous faites semblant d’être « las » de ma « russophobie » ? Il y a des millions de morts dus aux « non russophobes » qui n’ont plus le loisir, eux, de se demander s’ils sont « las » ou s’ils pètent la forme…

  85. @ Claude Luçon 20 décembre 20:38
    Effectivement, ces temps-ci, la diaspora espagnole est à l’ouvrage dans notre pays :
    – Manuel Valls tenait le gouvernement et se comporte toujours en politique actif ;
    – la ville-capitale est dirigée (litote) par Anne Hidalgo ;
    – le parti majoritaire à l’Assemblée nationale est dans les mains de Christophe Castañer ;
    – c’est à Jean-Luc Mélenchon que nous devons les révolutionnaires Insoumis ;
    – Philippe Martinez est le leader du syndicat marxiste ;
    – Jean Reno occupe une place enviée dans le show-biz ;
    – et David Pujadas n’est pas sans influence dans les médias.
    Belle réussite de l’intégration de familles venues d’Europe latine.

  86. @ Robert Marchenoir 21 décembre 2017 11:20
    Quand vous serez sorti de vos égarements ou de vos obsessions, c’est avec plaisir, sans doute, que je reprendrai contact avec vous.
    Cordialement.

  87. Robert Marchenoir

    En fait, non seulement la Russie a célébré il y a trois jours, comme elle le fait chaque 20 décembre depuis 1995, le « jour de la Tchéka », mais Vladimir Poutine et le directeur du FSB en ont tous les deux profité pour réhabiliter la Grande Terreur de Staline. Carrément.
    Dans un discours au Kremlin, Poutine a qualifié la Tchéka et ses successeurs de « part inaliénable de notre histoire », et ses agents « d’authentiques patriotes et défenseurs de l’Etat ».
    Rappelons que la Tchéka et ses successeurs (GPU, NKVD, KGB…) sont responsables des 20 millions de morts du régime soviétique, avec la guerre civile de 1917-1923, la Grande Terreur de 1937-1938, l’Holodomor ou extermination par la faim des Ukrainiens et d’autres nationalités, le Goulag, etc.
    Le directeur du FSB Alexandre Bortnikov, lui, chef de l’organisme héritier de la Tchéka, a donné une longue interview à Rossiiskaya Gazeta, journal d’Etat, où il a défendu les exécutions de masse de Staline en disant qu’elles avaient un « aspect objectif », et « qu’un nombre significatif de dossiers d’instruction étaient basés sur des infractions bien réelles ».
    N’importe quel être humain digne de ce nom, placé à ce poste, en aurait profité pour tomber à genoux, demander pardon au peuple russe et au monde entier, et jurer de faire en sorte que de telles horreurs ne se reproduisent plus jamais. Alexandre Bortnikov, non. La critique la plus virulente que le patron du FSB a trouvé à faire aux bouchers communistes de cette époque, c’est qu’il y a peut-être eu quelques « excès », mais qu’ils ont été motivés par la situation « d’urgence » dans laquelle se trouvait l’URSS, les « saboteurs », le « banditisme » et bien sûr la « menace étrangère ».
    On retrouve, mot pour mot, le vocabulaire et les justifications communistes et staliniens.
    Au fil de l’interview, Bortnikov a présenté la guerre civile de 1917 comme une calamité naturelle qui est tombée sur la Russie ainsi que la neige en hiver : l’URSS était une pauvre victime, les communistes n’y étaient pour rien, quelques dégâts collatéraux étaient inévitables.
    Il a fait l’éloge du SMERSH, cette police politique spéciale qui a torturé et exécuté des milliers de soldats soviétiques accusés à tort d’espionnage ou de lâcheté face aux nazis.
    Et bien sûr, il en a profité pour prétendre que les Etats-Unis et l’Angleterre étaient responsables de la Seconde Guerre mondiale, et même de l’attaque de la Russie par Hitler.
    Tout cela pour finir, naturellement, sur l’époque contemporaine, où dans les fantasmes de ce digne héritier de Iagoda, c’est la Russie qui doit protéger son territoire contre « les activités subversives, terroristes et de sabotage menées par les services secrets ukrainiens coordonnés par l’Occident » — et non l’inverse ; tandis que « pour certains » (comprendre : les Etats-Unis, l’Occident), « la destruction de la Russie est toujours une obsession ».
    Toujours la séculaire paranoïa russe, persuadée qu’elle est entourée d’ennemis avides de s’emparer de son territoire ; toujours l’inversion des responsabilités propre aux communistes, qui accusent systématiquement leurs ennemis des agressions dont ils sont coupables.
    La vénérable organisation de défense des droits de l’homme Memorial, fondée par Andreï Sakharov en 1988 et classée par le regime poutininiste comme « agent de l’étranger », a déclaré qu’il s’agissait là « d’une insulte à la mémoire des millions de victimes » des exécutions de masse staliniennes.
    Pour le journaliste de Moscou Leonid Ragozin, cette fête de la Tchéka 2017 marque la fin d’un cycle pour la Russie : partie du terrorisme d’extrême gauche, elle s’est transformée désormais en une junte d’oligarques d’extrême droite.
    L’interview originale en russe.
    La traduction automatique en anglais : http://bit.ly/2l3yDWn

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