Le ministre Gérald Darmanin est présumé coupable, en tout cas pour de petits groupes de féministes que j’ose qualifier d’hystériques et qui manifestent, quand elles le voient, en l’invectivant: Darmanin violeur ! et en traitant parfois Dupond-Moretti de complice.
Pour ce dernier, le lien qui est fait est proprement scandaleux parce qu’aucun des propos qu’il a proférés – lors des audiences Tron ou dans des débats médiatiques – sur le féminisme, MeToo, la légitimité de ces causes et leur dévoiement possible, n’a été indigne. C’était sa liberté d’expression et sauf à considérer que certains sujets appellent une sanctification de principe, rien de ce qu’il a dit ne méritait l’opprobre des féministes enragées. Il a d’ailleurs parfaitement mis les choses au point au Journal de France 2 le 19 juillet.
Pour Gérald Darmanin, il est permis d’être surpris par les étranges péripéties qui ont conduit une plaignante – qui a laissé passer huit ans avant de se mobiliser judiciairement – à affirmer avoir été violée par lui en 2009. Avec un récit qui en tout cas de l’extérieur, pour un observateur de bonne foi, peut prêter à incertitude (Le Monde).
Il n’est pas neutre non plus que la procédure, avec deux classements sans suite et une ordonnance de non-lieu, n’ait pas validé la thèse de la plaignante. Certes une réouverture d’instruction a été ordonnée avec ce qui aurait dû être accompli tout de suite : une confrontation entre la plaignante et celui qu’elle continue d’accuser. Rappelons son activité de call-girl, avec passage dans un club échangiste puis une ou deux relations sexuelles avec GD.
Pourrait-on suggérer aux féministes dangereuses qui ne se soucient pas de l’Etat de droit et de la présomption d’innocence de laisser le ministre travailler en attendant l’issue judiciaire, comme le font le pouvoir et les citoyens ? Pourrait-on les persuader que rien n’est plus choquant que de hurler « Darmanin violeur » alors qu’elles n’en savent rien et qu’elles ne sont inspirées que par une haine sexiste ?
Il est navrant de constater le dévoiement de la belle cause de l’égalité entre les hommes et les femmes par l’irruption d’une idéologie qui incite des militantes à ne jamais questionner les relations faites par des femmes s’affirmant agressées. Elles les croient sur parole, sans jamais la moindre suspicion. Pour elles l’homme incriminé ne peut être que naturellement coupable. Non seulement celui-ci, quelles que soient les circonstances, ne sera jamais présumé innocent mais la plaignante, immédiatement qualifiée de victime, ne sera jamais présumée insincère.
Pourquoi, dans cet univers de la séduction, de la force, de la violence, de la surprise ou de la contrainte, conviendrait-il par principe de faire pencher la balance de la Justice en faveur de la femme quand l’homme serait forcément un agresseur ? Est-ce trop demander à ces féministes dangereuses que de suspendre leur jugement le temps que survienne un véritable jugement, non pas celui de la rue ou des réseaux sociaux ?
S’il reste un zeste de présomption d’innocence à Gérald Darmanin, il le doit au président et au Premier ministre Castex – et à ses propres dénégations – qui rappellent ce principe et en maintiennent l’application à son bénéfice.
Reste que j’admets qu’on puisse être déstabilisé par la politique parfois contradictoire du pouvoir au sujet des ministres, les uns devant partir, les autres rester, sans qu’on puisse dégager aisément une ligne directrice.
On peut s’étonner aussi qu’apparemment le gouvernement ait minimisé l’impact choquant qu’aurait pour certains la nomination de Gérald Darmanin en qualité de ministre de l’Intérieur. Sans deviner ce qu’un féminisme impatient et expéditif allait en tirer.
Les féministes dangereuses veulent qu’il parte, les citoyens, les policiers, qu’il reste.
Attendons l’aboutissement de cette trop longue histoire judiciaire.
Entre nous soit dit, ils sont tout de même un petit peu nombreux chez LREM à avoir des problèmes avec leur braguette. Que le sieur, si jeune, déjà se serve de son petit avantage pour marchander des faveurs lascives, qu’il ait toujours si jeune besoin d’aller dans un club libertin pour s’exciter, dit juste que très tôt déjà il était un pauvre type, incapable de séduire une femme de bonne éducation, incapable de contenir ses pulsions. Un minable de plus en quelque sorte ou dit plus vertement une petite b… Ça n’a pas dû s’arranger avec les années.
Quant à la dame, hum… eh bien, si l’on ne veut pas être traitée comme une vulgaire traînée, il suffit de ne pas se comporter comme telle. Voilà tout ce que m’inspire cette affaire de fesses. Je ne serais pas surpris que les femmes présentes sur ce blog pensent à peu près la même chose en plus distingué. Quand plus tard je verrai la petite bouille chafouine du sieur Darmanin, je ne pourrai m’empêcher de me dire: « ah, c’est le loustic qui à vingt-cinq ans à peine ne trouvait rien de mieux à faire pour se soulager d’une tension trop vive que de quémander les faveurs d’une courtisane « .
Ça promet. Difficile d’avoir du respect pour ce genre d’énergumène, quand bien même il serait depuis devenu ministre. Et dire que le président n’a pas seulement songé à cette évidence. Il est vrai qu’il n’était pas en reste non plus, jeune homme. Oui, oui, d’accord, c’était différent. Oui, je sais: « L’amour, l’amour, l’amour… dont on rêve toujours… ». Qu’est-ce que nous ne ferions pas nous autres, mendiants de l’amour ? L’amour justifie tout… même… allez, cessons là les commentaires. Si l’on regardait tous les hommes à leur braguette, il n’y aurait plus beaucoup de grands hommes ; il n’y aurait plus guère non plus à respecter et à honorer. Et, pourtant l’amour, le vrai, mon Dieu, que c’est joli ! mon Dieu, que c’est respectable.
Concernant cette affaire Darmanin il serait bon de revenir à la définition du viol. Pour le Petit Larousse il s’agit d’un rapport sexuel imposé à une personne sans son consentement.
Or dans le cas présent, la victime elle-même admet qu’il s’agissait d’un rapport consenti, mais soumis à conditions. Conditions qui ne semblent pas avoir été respectées, d’où la plainte de cette dame qui estime avoir été abusée, sinon dans sa vertu, en tous cas sur ce le résultat du contrat qui a été passé.
Reste maintenant à savoir qui a proposé le « deal ». Est-ce la plaignante ou bien le ministre ?
Dans le premier cas, absolument rien n’est à reprocher à ce dernier, même s’il n’a pas respecté les termes du contrat. Peut-être tout simplement présumait-il un peu trop de l’influence qu’il avait avec la personne capable de régler cette petite affaire de chantage et harcèlement.
Dans le second cas, c’est déjà plus gênant, car il s’agit d’un abus d’influence, ce qui n’est pas très glorieux, mais en aucun cas d’un viol selon la définition qui est donnée à ce mot et qui est un crime passible de la cour d’assises.
Là, le litige relève d’un simple tribunal d’instance, même si un arrangement à l’amiable eut été plus judicieux, surtout huit ans après les faits.
Il est clair que cette plainte a été déposée afin de nuire à Gérald Darmanin pour des raisons pas très avouables. Et bien sûr les associations féministes se sont engouffrées dans la brèche pour faire valoir leurs revendications contre le pouvoir des « mâles » responsables de tous leurs maux.
Certaines ne sont certes pas contestables, notamment celle des femmes battues qui se traduisent par des centaines de mortes chaque années sous les coups de leur conjoint. Tout aussi condamnables, les écarts de salaires hommes/femmes pour une même responsabilité, ainsi que les obstacles que rencontrent bien des femmes pour occuper des postes à hautes responsabilités et pour lesquels elles ont toutes les compétences requises.
Encore faut-il que les mouvements féministes s’appuient sur des faits avérés et non sur les allégations d’une femme frustrée qui est loin d’être un parangon de vertu.
En « livrant aux chiens l’honneur d’un homme » comme le disait François Mitterrand, elles discréditent leur cause, sans occulter les effets destructeurs sur la personne visée par leur harcèlement.
« On peut s’étonner aussi qu’apparemment le gouvernement ait minimisé l’impact choquant qu’aurait pour certains la nomination de Gérald Darmanin en qualité de ministre de l’Intérieur. Sans deviner ce qu’un féminisme impatient et expéditif allait en tirer. » (PB)
S’étonner ? Au contraire, j’espère que ce choix est bien réfléchi et courageux.
Pour un délit financier il y a toujours de nos jours, des preuves qui traînent… Mais pour les relations sexuelles, c’est souvent parole contre parole…
Accepter de rejoindre un homme dans sa chambre d’hôtel, l’accuser de viol, demander à la justice de trancher : que cette plainte soit prise au sérieux est un symptôme de notre folie collective.
Mais nommer à l’Intérieur un amateur de clubs échangistes reste une drôle d’idée…
Et en plus, il y en a qui sont écolo.es (tiens, je parle le lyonnais) !
Des khmerettes vertes, bonjour les dégâts !
Ce ne sont pas les féministes qui sont particulièrement dangereuses, c’est la société tout entière qui en pleine décomposition est dangereuse pour l’homme normal… et la femme non moins normale.
Autrefois le héros était honoré, porté aux nues, sanctifié même, dans une sanctification sociétale.
À présent c’est la victime qui est honorée. Il suffit d’avoir été si peu que ce soit secouée, bousculée pour qu’elle ait les mêmes faveurs et les mêmes hommages que les héros antiques.
Il ne s’agit plus de défendre le faible, l’opprimé, la veuve et l’orphelin, mais par une inversion des valeurs, par une perversion de la pensée, celui qui n‘est pas victime est forcément, oui forcément, un bourreau, au moins un bourreau potentiel dont il faut se méfier.
Le respect et la dignité humaine ne sont plus des fondamentaux normaux dans la société mais sont devenus des armes à la disposition de ceux qui veulent détruire la société en inversant le sens de ces valeurs.
Tous les mouvements féministes, racialistes, indigénistes, savent qu’être victime est une arme par destination pour la conquête du pouvoir contre ceux qui souhaitent vivre dans une société normalement traditionnelle.
Est dans le camp du bien, toute victime sans que d’ailleurs ce concept soit parfaitement défini.
C’est d’ailleurs un concept sans fin.
S’il est vrai qu’être victime c’est subir, on peut subir de façon juste ou injuste, et Darmanin qui subit est aussi victime.
Et c’est là que la subtilité de la victimisation devient une supercherie.
Si la victime est femme ou homo ou noir, alors la peine est injuste, si la victime est un homme normal, blanc, hétéro, alors la peine est juste, y compris si c’est une femme.
Une journaliste blanche, hétéro (je suppose) a été virée du New York Times pour ne pas avoir participé avec suffisamment d’allant au mouvement hystérique de la société new-yorkaise.
On en arrive à l’absurde déclaration d’Éric Dupond-Moretti se déclarant féministe pour être dans le camp des victimes qu’il affectionne, alors que tout simplement ses déclarations antérieures étaient de bon sens.
Il est pour une parfaite égalité de dignité homme-femme à tous les niveaux. Je précise à tous les niveaux parce qu’il faut faire dans le détail même quand il s’agit de concepts généraux.
le dévoiement de la belle cause de l’égalité entre les hommes et les femmes
Belle cause ? Pourquoi « belle cause » ?
Bien d’accord avec Jean sans terre, Achille et Denis Monod-Broca…
Quant aux furies féministes hystériques et sectaires, elles desservent la cause des femmes équilibrées et bien dans leur peau qui représentent fort heureusement la majorité.
Le mieux serait de ne pas leur faire tant de publicité et de se recentrer sur les vrais problèmes de société et de violences à l’égard des plus faibles auxquels les hommes prennent leur part et sont associés pour les combattre à l’égal des femmes.
Cette guéguerre continuelle des sexes est donc à la fois dangereuse et totalement improductive.
Concernant Darmanin, c’est un troisième choix après Frédéric Péchenard qui aurait refusé et Florence Parly déjà très occupée et utile à son ministère.
Néanmoins, attendons de le voir à l’oeuvre à son ministère avant de le juger sur de vieilles histoires de moeurs.
La mort aux trousses
Il n’y a pas que chez nous, mais chut pas d’amalgame. Je me demande où iront se cacher tous nos ministres, Présidents, parlementaires, généraux et évidemment nos retraités ministres, déplumés présidents, oisifs parlementaires et désactivés généraux.
Pour l’heure il semblerait qu’ils cherchent du fric chez la BCE pour continuer à vivre richement en nous faisant leur morale à deux balles.
Nous savons que plus ça tardera à exploser, plus l’explosion sera forte.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/allemagne-39-arrestations-lors-d-une-fete-sauvage-violente-a-francfort-19-07-2020-8355300.php
https://nypost.com/2020/07/15/video-shows-teens-beating-pregnant-mom-kicking-toddler/
—————————————-
@ Mulet | 20 juillet 2020 à 07:06
Quand un type vous braque son revolver sous le nez c’est une agression.
Quand une pétasse vous braque avec ses cuisses c’est quoi ?
————————————–
@ Denis Monod-Broca | 20 juillet 2020 à 07:40
Je vous rappelle que nous avons failli avoir DSK pour président alors qu’il était membre actif de ce genre de club « d’échangistes ».
Mais laissons faire Freluquet 1er votre nouvel idole.
À une époque, on était inculpé en cas de suspicion d’infraction. On a alors pris conscience que le mot « inculpation », dont la racine est commune avec culpabilité, faisait bon marché de la présomption d’innocence.
On a donc décidé d’utiliser la locution « mise en examen », beaucoup plus neutre. On va regarder la cause sans a priori. En gardant à l’esprit que l’examiné bénéficie de la présomption d’innocence.
Cela n’a pas traîné ! Mise en examen est très vite devenu synonyme, en fait sinon en droit, de l’ancienne inculpation qu’on avait voulu oublier.
Quelle potion magique détient Gérald Darmanin pour avoir fait prendre au Président le risque majeur d’engluer le nouveau gouvernement dans une affaire sordide, qui relève certes de la justice, mais aussi de la moralité ? Quelle mouche l’a piqué pour qu’il vire un gourmet amateur de homards, mais condescende au désir d’un fripon amateur de « bons coups » ?
Sur le plan du droit, M. Darmanin doit bénéficier de la présomption d’innocence… comme MM. Bayrou et Ferrand, Mmes de Sarnez et Goulard. Mais les péripéties du feuilleton – le non-lieu, puis la reprise de l’instruction – ne plaident pas en sa faveur au sein de l’opinion publique.
Je n’affirmerai pas comme vous, cher Philippe, que « les citoyens veulent qu’il reste »… Nul n’est indispensable.
Pour ne rien arranger, les multiples efforts déployés quotidiennement par le pouvoir pour sauver le soldat Gérald sont pires qu’un silence méprisant. Et, dimanche, la bonne copine Moreno a donné le coup de grâce. « S’il m’a menti… ». Nous en sommes au feuilleton…
Cahuzac – le coupable – et Rugy – l’innocent – ont tenu une dizaine de jours… Comme pour ces deux-là, les réseaux sociaux, véhicules de haine anonyme, se sont déchaînés. Et leurs jugements expéditifs condamnant « le violeur » ne sont pas plus acceptables que les pancartes des furies qui se disent féministes. La lenteur judiciaire leur laisse le champ libre, d’autant qu’il paraît bien hasardeux pour les autorités tant politique que judiciaire de tenter de les maîtriser en les poursuivant pour diffamation. Si l’instruction accablait Darmanin, l’effet boomerang serait terrible…
Une autre similitude entre ces trois affaires sera encore plus difficile à évacuer. Les trois « fauteurs » ont failli à la morale. Cahuzac, chasseur d’exilés fiscaux, en planquant sa fortune dans un paradis… Rugy en festoyant sur le dos du contribuable… et Darmanin en échangeant des coups de pouce contre des « faveurs ».
Père la Vertu, me direz-vous ? Non. Nous sommes là au cœur du combat féministe dans ce qu’il a de plus noble : le respect des femmes. Au cœur aussi de la lutte contre la pire dérive du monde politique : la corruption. M. Darmanin reconnaît les rapports sexuels. Avec la call-girl « violée », qui a droit au même respect que toute autre femme, mais aussi – erreur de jeunesse, plaide-t-il – avec une jeune femme qui l’a sollicité pour débloquer un dossier personnel. La corruption est établie. Sans être outrageusement sévère, le juge pourrait y ajouter le trafic d’influence…
Par hypothèse, imaginons classée l’accusation de viol. Imaginons même que, par miracle, le « premier flic de France » échappe à une garde à vue dans les locaux de l’un de ses commissariats… Admettons que les « hystériques » se calment… Cela ne réglerait pas l’autre volet du procès. Quelle serait la crédibilité du gouvernement dans sa lutte contre les violences faites aux femmes ? Quelle force aurait la parole de Marlène Schiappa installée elle aussi place Beauvau ?
Comment organiser une stratégie électorale avec un tel handicap qui ne peut s’effacer ?
Lorsqu’il a fait le choix de nommer Darmarnin à l’Intérieur, le Président ne pouvait pas ne pas se poser ces questions. Le voici donc devant un dilemme qu’il aurait pu éviter. Il doit le trancher vite, très vite. Comme il l’a fait pour Griveaux, qui, lui aussi, a commis avant tout une faute morale.
La nomination de Gérald Darmanin comme ministre de l’Intérieur était politiquement inopportune.
Admettons que GD soit innocent des accusations dont il est l’objet. Oublions quelques instants les protestations des féministes. À partir du moment où il y a, à son encontre, réouverture d’instruction, sa situation de ministre de l’Intérieur le place en porte-à-faux vis-à-vis de ses subordonnés. Il serait resté au Comptes publics, personne n’aurait trouvé à y redire.
Fort de sa brillante réélection aux municipales, GD a mis en jeu sa démission s’il n’obtenait pas satisfaction. Quoi qu’il advienne des suites judiciaires de cette affaire, elle donne de lui l’image d’un ambitieux trop pressé. Il passait déjà pour opportuniste.
En politique aussi la patience est une qualité.
Il y a des féministes dangereuses certes, mais il y a surtout un Président inconséquent.
Ayant opté pour la pleine royauté, il n’existe à ses yeux donc, que sa propre volonté. Qu’importe l’environnement, l’état du royaume, les conséquences potentielles et visibles de ses actes ! Je décide !
Depuis trois ans maintenant, on peut mesurer où nous ont menés la plupart de ses décisions !
Pour G. Darmanin, le cas est plié ! Il ne peut exercer, intellectuellement, son plein ministère dans une telle violence, avec un tel poignard suspendu au-dessus de sa tête. Certains appellent son attitude « erreur de jeunesse » ! Qui lui coûtera sans doute son ministère.
Et puis, cher P. Bilger, peu de gens ont accès au dossier, alors le silence est d’or dans cas. Non ?
Il me semble bien que les critiques vont au-delà de quelques harpies féministes qui ont leur couvert dans les médias.
Cordialement.
@ Achille 20 juillet 06 :15
« Reste maintenant à savoir qui a proposé le « deal ». Est-ce la plaignante ou bien le ministre ? Dans le premier cas, absolument rien n’est à reprocher à ce dernier… »
Ah bon ! Une jeune automobiliste en délicatesse avec son assurance – ou sans permis de conduire – accroche votre voiture, panique et, faute de moyens financiers pour vous dédommager, vous propose un tel arrangement. Vous l’acceptez et vous trouvez cela normal de profiter de la situation ? Diable ! Quelle moralité !
J’espère que votre sempiternel désir de justifier Macron et ses affidés qui vous a fait écrire cette ineptie, a dépassé votre pensée et occulté un instant votre respect des femmes…
« Dans le second cas, c’est déjà plus gênant, car il s’agit d’un abus d’influence…
Là, le litige relève d’un simple tribunal d’instance. » (Achille)
L' »abus » d’influence n’existe pas il s’agit de « trafic » d’influence…
Ce n’est pas du ressort du tribunal d’instance mais du tribunal correctionnel, s’agissant d’un délit… prescrit par ailleurs à ce jour.
Achille : « ne sutor ultra crepidam » !
(Article 433-2
Modifié par LOI n°2013-1117 du 6 décembre 2013 – art. 6 :
« Est puni de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 500 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l’infraction, le fait, par quiconque, de solliciter ou d’agréer, à tout moment, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques, pour lui-même ou pour autrui, pour abuser ou avoir abusé de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable.
Est puni des mêmes peines le fait de céder aux sollicitations prévues au premier alinéa ou de proposer, sans droit, à tout moment, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques à une personne, pour elle-même ou pour autrui, pour qu’elle abuse ou parce qu’elle a abusé de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable. »
« Le ministre Gérald Darmanin est présumé coupable, en tout cas pour de petits groupes de féministes que j’ose qualifier d’hystériques. » (PB)
C’est la faute à 68 !
Où est-il le bon vieux temps des vierges ?
On savait alors pourquoi des jeunes femmes étaient hystériques !
Pour les anglophiles, petite histoire sur ce sujet à propos de femmes hystériques :
A travelling salesman driving through Surrey sees on the side of the road an Inn named « The Frantic Virgin »!
Surprised he stops, goes in for a beer and asks the Owner why his Inn is called The Frantic Virgin ?
I don’t know answers the owner all I can tell you is that it changed name long before I bought it, it used then to be called « The Half Way Inn ! »
Might be Darmanin’s problem ?
————————————–
@ Achille | 20 juillet 2020 à 06:15
Une affaire pour le tribunal de commerce en somme !
Souvenons-nous de ce qui advint à DSK pour une histoire de service mal payé !
Dans cette affaire, il est absolument navrant et choquant qu’une fois de plus le principe de la présomption d’innocence soit balayé avec une telle désinvolture et qu’une minorité condamne avant même que justice passe.
N’est-il point paradoxal que certains qui réclament à cor et à cri l’égalité de traitement de tous devant la justice soient souvent les mêmes qui transgressent allègrement cette règle aux seuls motifs de la notoriété du justiciable et du bénéfice que la cause qu’ils défendent pourra en tirer ?
Gageons de ce fait que la pression de la part de ces combattantes hystériques, s’agissant de cette affaire, n’est pas près de retomber !
N’était-il cependant pas imprudent de nommer à un poste aussi sensible une personnalité dont on savait alors quelles menaces judiciaires pesaient sur elle et dont on pouvait parfaitement mesurer toutes les conséquences qui allaient en résulter ?
Nous constatons que nos gouvernants ont décidément toujours autant de mal à tirer les leçons du passé et qu’il est toujours aussi difficile de déceler dans leurs pratiques une doctrine claire sur ce thème précis.
Rappelons tout de même que M. Darmanin n’a jamais nié les faits mais uniquement leur qualification. L’enjeu est de savoir si les faits peuvent entrer dans la définition juridique du viol. Visiblement cette dame a été mal conseillée car son action sur le plan judiciaire est évidemment vouée à l’échec. Et M. Darmanin pourra expliquer dans la presse qu’il est « innocenté », « blanchi », comme la patte du loup roulée dans la farine car les faits sont têtus.
Ce n’est donc pas parce qu’on se sent violée qu’on est victime d’un viol. Inversement on peut ne pas se sentir violée et être victime pénalement d’un viol.
Il est donc certain que la plaignante s’est « sentie » violée si son consentement lui a été arraché par des promesses non tenues. D’un point de vue purement moral, on pourrait dire que c’est pour elle de l’escroquerie au consentement. Une prostituée qui n’est pas rémunérée après sa prestation peut également se sentir « violée », c’est tout le problème du consentement conditionnel. Ce n’est donc pas parce qu’on se « sent violée » qu’on est juridiquement victime d’un viol. Cependant il y a le droit et il y a la morale.
Si cette dame a porté plainte si longtemps après les faits c’est certainement parce qu’elle ne supportait pas de voir cet homme envers lequel elle a gardé beaucoup de rancoeur accéder à une responsabilité politique de plus grande envergure. C’est très classique. On peut d’ailleurs noter que Vanessa Springora a pris la décision d’écrire son livre quand M. Matzneff a reçu un prix littéraire. Elle aussi ne supportait pas l’excès d’honneur que l’on faisait à la personne qui avait été capable de lui voler son consentement.
À tel point que c’est le mari de la plaignante qui avait initialement pris la plume pour alerter sur le comportement de M. Darmanin. Il n’y a donc là rien d’étonnant à cette plainte tardive et Monsieur Darmanin ne sera vraisemblablement jamais condamné pour viol. Il sera innocenté de cette qualification juridique.
Est ce pour autant que l’on ne peut pas s’indigner des faits quelle que soit la qualification juridique qu’on peut leur donner ? S’indigner de la nomination d’un homme capable de considérer que le consentement d’une femme peut se négocier comme une vulgaire marchandise ? Considérer qu’on peut admettre d’un responsable politique tout ce qui n’est pas forcément juridiquement répréhensible ?
(On peut noter que les échanges de SMS postérieurs indiquent clairement que la plaignante s’est forcée pour avoir cette relation sexuelle, et M. Darmanin n’en semble pas le moins du monde étonné.)
Je ne vois donc pas pour quelle raison ces féministes doivent attendre l’issue judiciaire pour exprimer leur indignation car ce n’est pas la qualification juridique qui les choque mais les faits eux-mêmes. Non contestés encore une fois.
C’est donc moins une affaire de droit qu’une affaire d’éthique. Or si on accepte qu’un responsable politique de premier plan se comporte de cette façon, c’est un message à la société tout entière qu’on envoie : le consentement de la femme peut être négocié, plié, piétiné, extorqué par la ruse. C’est un objet de marchandise. Il n’est pas si important que cela. D’ailleurs c’est une call-girl. D’ailleurs elle va dans des clubs libertins. D’ailleurs c’est une maître-chanteuse. Qu’elle ne vienne pas nous parler de consentement. Voilà ce qu’une féministe ne peut supporter. Je ne le supporte pas non plus.
Au sujet des féministes, comme de toute autre communauté, il n’est pas vain de rappeler que c’est précisément la communautarisation qui fait qu’elles acquièrent un certain pouvoir d’influence. Après, leur demander de ne pas abuser de ce pouvoir me paraît une attitude des plus naïves.
Au sujet des féministes, il n’est pas vain non plus de rappeler leur propension à la victimisation. On connaît tous les trois présumées femmes qui meurent chaque jour sous les coups d’un conjoint frustré. Frustré et aussi de race blanche. Parce que dans les cas de femmes agressées et/ou tuées par des hommes d’origine étrangère, les harpies féministes savent se faire discrètes, voire totalement silencieuses.
On notera également que dans les innombrables émissions télévisées où ces pauvres victimes expiatoires du mâle blanc viennent témoigner, pas une ne donnera jamais la raison (si raison il y a) des coups qu’elle aurait reçus. Les sectes féministes, ayant préféré botter en touche et faire leur la devise selon laquelle « Rien ne saurait justifier les violences faites z’aux femmes ». Un peu facile quand même ! De là à ne plus se sentir de limites et à accuser systématiquement les hommes de tous les maux, il n’y a qu’un pas qui sera vite franchi.
Ceci ne doit pas nous faire oublier qu’il y a certainement des femmes qui sont réellement victimes de violences imméritées… Il faut néanmoins rappeler à toutes les femmes la responsabilité du choix du partenaire qui, sauf pour raisons culturelles ou ethniques, leur incombe totalement. Excusez du peu !
Au sujet du ministre, que dire ? Présomption d’innocence ? Oui ! Mais qui ne doit pas faire oublier le principe de précaution. Je pense à une salutaire mise à l’écart provisoire. Il en va de l’honneur de la France, pour le cas où la culpabilité pour les faits reprochés serait finalement confirmée. À moins que le verdict ne soit déjà connu d’avance par les… initiés.
Enfin, serait-il populiste de faire remarquer que les innombrables problèmes des ministres confrontés à des accusations de délits, d’ordre sexuel, sont aussi le fait de… la qualité de leurs fréquentations ? Un peu comme les féministes si accusatrices, finalement.
Ces bons vieux dictons français: « Comme on fait son lit, on se couche », qui nous aidaient si bien à mieux vivre…
Il n’y a pas que les féministes qui sont dangereuses… G. Darmanin est assez grand pour se défendre seul.
Les Français attendent vainement un Etat qui gouverne. Pour le moment, le gang Traoré avec l’aval du journal « Le Monde », les délinquants, les racailles qui tuent dirigent ce reste de pays.
La racaille tue chaque jour et les médias d’Etat n’en parlent pas. La victime est blanche !
« Sauf à être issue d’une famille de brigands, je ne vois sa famille inspirer la compassion publique et encore moins l’intérêt médiatique. » G-W Goldnadel
« À Lyon
Une jeune femme de 23 ans percutée par un chauffard a été traînée sur plusieurs centaines de mètres.
Elle était mutilée et décédée quand les secours sont arrivés.
Jusqu’à quand cette barbarie ? » Valérie Boyer
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1284975764690079746
Comme nous n’avons plus d’Etat, les habitants de Saint-Ouen passent un « pacte » avec les dealers…
https://www.valeursactuelles.com/societe/seine-saint-denis-les-habitants-de-saint-ouen-passent-un-pacte-de-tranquillite-avec-les-dealers-121869
Je finis par croire que les trois ministres de l’Intérieur, successivement nommés sous la Macronie, n’ont pas eu de bol. À qui la faute ?
Une règle avait été énoncée qui ne respectait pas la présomption d’innocence mais qui établissait une exemplarité de la part des membres du gouvernement (jurisprudence dite Balladur).
Cela ne me semblait pas une règle « juste » mais une bonne règle quand même.
Je suis Jean sans terre, encore que j’aurais préféré qu’il s’appelle Richard Coeur de Lyon.
J’ajoute qu’il faut être très c… pour penser faire de la politique en laissant sa carte de visite aux prostituées.
On a eu Griveaux, Castaner, maintenant Darmanin, et au sommet: Macron avec sa maman.
Ça fait quand même beaucoup de détraqués dans le sérail.
Avec cette affaire Darmanin me revient en mémoire l’incroyable condamnation de Mike Tyson en 1992 pour viol sur la personne d’une certaine Desiree Washington, une candidate à l’élection de «Miss Black America». Aussi direct que sa droite, il lui avait proposé, dans l’après-midi précédant les faits, d’avoir des relations sexuelles avec lui, ce à quoi elle aurait répondu : OK, tu n’as qu’à m’appeler. Et cette Desiree Washington de se rendre, de son plein gré et à 2 heures du matin (!!!), dans la chambre d’hôtel de Mike Tyson où elle dit avoir été violée !!! 6 ans de prison ferme et sortie de zonzon au bout de 3 ans. Carrière terminée. Pour mémoire, l’une des rares personnes à avoir apporté son soutien à Mike Tyson à cette époque fut Donald Trump. À croire que ce type n’est pas aussi mauvais qu’on l’entend dire ici et là…
Mike Tyson eut par le suite ce mot étonnant :
« I’ll never admit to raping that woman, even if it lessens my time in here, because I just didn’t do it. However, there are about 5-7 other things I’ve done in my life which are far worse than that for which I am in prison for, so I feel I’m in the right place. »
Elisabeth Moreno a eu une conversation de femme à homme avec G. Darmanin.
https://www.francetvinfo.fr/politique/jean-castex/gouvernement-de-jean-castex/j-ai-eu-une-conversation-de-femme-a-homme-avec-gerald-darmanin-assure-elisabeth-moreno-qui-s-engage-sur-les-feminicides_4049903.html
Vous allez craquer après avoir regardé cette vidéo. Une belle détente !
Comment un homme prend les choses en main avec son enfant en l’absence de la maman
https://www.youtube.com/watch?v=eptIimg96qk
@ Achille
Il y a viol si le rapport n’est pas consenti, et il n’y a pas consentement si celui-ci est obtenu par ruse, fraude, etc.
Donc, si on ne paie pas la prostituée, il y a viol.
Michel Onfray, hier, 45 minutes sur LCI : quel orateur ! Quel scalpel ! Décapant…
Une oxygénothérapie de choc pour le cerveau. Très au-dessus de Zemmour…
Un grand bonheur que j’espère certains ici ont pu partager…
Pour le coup j’ai fait chauffer (légèrement) ma CB pour un abonnement d’un an à sa revue.
(Pas si hors sujet que cela compte tenu de son renvoi dans les cordes du journaliste qui l’interrogeait sur Darmanin et les féministes…)
https://fr.sputniknews.com/france/202007201044127818-michel-onfray-evoque-une-destruction-des-racines-chretiennes-a-bas-bruit-apres-lincendie-de-la/
Eric Dupond-Moretti n’est pas un féministe forcené. Il ne l’a jamais été. Mais il est féministe, comme chacun l’est… s’il respecte l’autre sexe. Son point de vue sur #balancetonporc n’a rien de répréhensible. Bien au contraire. Le « tribunal du buzz » n’est pas une justice et ceux et celles qui y participent ne valent pas plus que ceux qui, à une autre époque, fomentaient les lynchages. La vraie, celle rendue dans les prétoires, l’a d’ailleurs fait savoir à la dénonciatrice de l’ancien directeur d’Equida en la condamnant en première instance à 15 000 euros d’amende pour diffamation. Ce qui n’est pas cher payé quand on sait le cataclysme que sa victime – je dis bien victime – a subi et subit encore.
Merci, Philippe, du ton sans appel que vous avez adopté dans ce billet pour défendre le nouveau garde des Sceaux sur ce point. C’est aussi reconnaître le bien-fondé des propos que tenait l’ancien avocat.
En revanche, Eric Dupond-Moretti est un droit-de-l’hommiste forcené. Il l’a toujours été. Que l’avocat s’inquiète des conditions – naturellement « indécentes » – dans lesquelles son client purge sa peine est compréhensible, disons acceptable.
Que le garde des Sceaux veuille améliorer celles-ci, y compris pour les longues peines, va dans le bon sens, même si beaucoup de ces malfrats, à l’instant de leur crime, n’ont pensé ni à leur dignité d’homme, ni à celle de leurs victimes. La loi du talion, on le sait, n’est pas la solution.
Mais que, dans un entretien au JDD, il dise : « S’il suffisait de cogner fort pour que le crime disparaisse, on le saurait », est inquiétant. Le sous-entendu est clair : la prison, oui, mais à petites doses… et sans objectif de punition. Qu’il affirme cela, non pas en soulignant les bienfaits d’une détention heureuse sur la future réinsertion – on a le droit d’y croire… – mais en faisant référence aux droits de l’homme, aggrave son cas. Ces criminels ont tous bafoué ceux de leurs victimes, ceux des proches de leurs victimes, et certains d’entre eux leur ont même refusé le droit essentiel : celui de vivre.
Alors, oui à l’amélioration de « l’offre » pénitentiaire, mais la priorité doit aller aux victimes. Et il ne suffira pas de généraliser une expérience en cours à Amiens de déplacement du juge d’instruction chez celles-ci pour les satisfaire. Aujourd’hui, c’est quasiment l’ensemble de l’appareil judiciaire, de l’enquête de flagrant délit ou du dépôt de plainte jusqu’au jugement et à son application qui ne prend pas suffisamment en compte la détresse de ceux qui, par malheur, ont croisé le chemin d’un de ces délinquants ou criminels à qui Eric Dupond-Moretti, l’avocat hier, le garde des Sceaux aujourd’hui, entend apporter du bien-être. Plus que de raison.
@ Jean sans terre | 20 juillet 2020 à 02:23
« Un pauvre type, incapable de séduire une femme de bonne éducation, incapable de contenir ses pulsions. Un minable de plus en quelque sorte ou dit plus vertement une petite b… C’est le loustic qui à vingt-cinq ans à peine ne trouvait rien de mieux à faire pour se soulager d’une tension trop vive que de quémander les faveurs d’une courtisane. »
Que Dieu nous préserve des bigots dans votre genre. Si je comprends bien, pour vous, la prostitution devrait être réservée aux vieux ? La prochaine fois qu’une personnalité d’âge mûr sera impliquée dans un scandale de mœurs, vous la traiterez, sans nul doute, de vieux dégueulasse.
Ils se bousculent, les nouveaux puritains qui font reluire leur moralité supposée sur le dos des autres. À droite comme à gauche.
Ils sont bien loin, les jours heureux de la guerre, où le collégien Jean-François Revel, ayant soutiré de l’argent à sa mère pour des cours particuliers de maths, allait les dépenser au bordel à Marseille, où il faisait ses devoirs au salon — avant de monter à l’étage, où on lui faisait le tarif débutant.
Je ne crois pas qu’aucun pompeux mirliflore ait cru opportun de lui démouler une pendule à ce sujet, durant toute son existence.
J’ajoute que cette activité hygiénique lui avait été conseillée par un éminent médecin, ami de sa famille.
Aujourd’hui, nous sommes assommés de vieux gommeux qui n’ont jamais lorgné une jolie fille de leur vie, n’ont jamais dépassé les limitations de vitesse, se sont toujours levés à cinq heures du matin pour construire d’impeccables ponts qui ne se sont jamais effondrés, ont été les premiers à découvrir le pétrole pour l’offrir aux Africains, affrontent les délinquants à mains nues pour les remettre aux autorités, rebâtissent Haïti avec leur couteau suisse, sauvent tous les jours d’inconscients plaisanciers de la noyade, pourchassent avec détermination les racistes jusque dans les ports de mer, haïssent la haine en lisant des romans qu’ils tiennent à l’envers, et s’allient aux musulmans pour sauver les femmes légères de la perdition.
C’était mieux avant.
@ Serge HIREL | 20 juillet 2020 à 10:46
« Ah bon ! Une jeune automobiliste en délicatesse avec son assurance – ou sans permis de conduire – accroche votre voiture, panique et, faute de moyens financiers pour vous dédommager, vous propose un tel arrangement. Vous l’acceptez et vous trouvez cela normal de profiter de la situation ? Diable ! Quelle moralité ! »
Prendre ce genre d’exemple complètement saugrenu, voire incongru, agrémenté d’une leçon de morale à la Christine Boutin, ce n’est pas très sérieux.
Ceci étant je n’ai jamais été confronté au cas que vous évoquez et je suppose que c’est également le cas pour les intervenants de ce blog.
Une femme honnête ne fera jamais ce genre de proposition, mais il est vrai qu’avec l’évolution galopante des mœurs tout est possible à notre époque…
@ sbriglia | 20 juillet 2020 à 11:14
« L' »abus » d’influence n’existe pas il s’agit de « trafic » d’influence…
Ce n’est pas du ressort du tribunal d’instance mais du tribunal correctionnel, s’agissant d’un délit… prescrit par ailleurs à ce jour. »
Merci pour cette correction, Maître. Preuve que lorsqu’on sort de son domaine de compétence, il n’est pas rare que l’on dise des bêtises.
Mais sur ce blog de juristes elles sont vite corrigées…
@ GERARD R. | 20 juillet 2020 à 12:39
Si je comprends bien, selon vous certaines violences faites aux femmes seraient méritées ? Et toujours selon vous, il peut y avoir de bonnes raisons de donner des coups à une femme quand on est un homme. J’aimerais les connaître. Et bien sûr c’est le Monsieur qui décide si la Dame mérite d’être rossée, et qui se charge de la punition. S’il est de bonne humeur, elle aura de la chance, sinon ça pourrait aller mal.
À vous seul vous nous faites comprendre en deux lignes pourquoi le mouvement féministe n’a rien de superflu, encore maintenant. Tant qu’il y aura des hommes menaçants, sûrs d’eux et brutaux vis-à-vis des femmes, comme vous, j’aurai du mal à condamner totalement ces mouvements, tout en déplorant leurs excès.
@ Claude Luçon | 20 juillet 2020 à 11:19
Concernant DSK l’affaire s’est réglée avec un gros chèque. Il aurait pu en être de même dans le cas présent. Mais nous ne sommes pas aux USA où il y a toujours un moyen de s’arranger, même avec les féministes. Comme dirait Audiard, à partir d’une certaine somme tout le monde écoute…
« Merci pour cette correction, Maître. Preuve que lorsqu’on sort de son domaine de compétence, il n’est pas rare que l’on dise des bêtises.
Mais sur ce blog de juristes elles sont vite corrigées… »
Rédigé par : Achille | 20 juillet 2020 à 21:23
C’est moi qui vous remercie, Achille, pour la belle leçon d’humilité que vous me donnez.
Chapeau !
@ Achille 20 juillet / 20:28
Relisez-vous avant d’envoyer vos messages. La contradiction est flagrante entre votre deuxième et votre quatrième paragraphe… Ou c’est « saugrenu » ou c’est « possible ».
Je note par ailleurs que vous ne répondez pas à ma question : que feriez-vous face à une telle proposition ? Que le scénario que je vous propose soit de la pure fiction, je l’admets. En voici un autre. Tous ceux qui ont fréquenté les hôtels quatre étoiles des capitales africaines vous diront qu’il est tristement réel. Vous êtes au bar, à l’heure de la sieste. Une ravissante jeune femme noire vous propose « un deuxième oreiller » contre « un petit cadeau »… Dix ou vingt euros, parfois un simple paquet de Camel. Que faites-vous ? Et, surtout, ne répondez pas que vous déclinez l’invitation par peur du sida…
Quant à la morale, certes rigide, de Christine Boutin, je la préfère de très loin à l’absence de morale du sieur Darmanin.
———————————
@ Achille 20 juillet 2020 / 21:29
« …Mais nous ne sommes pas aux USA où il y a toujours un moyen de s’arranger »
Non, DSK, pour s’en sortir, ne s’est pas « arrangé ». Il a utilisé les finesses de la procédure parfaitement codifiée de la justice américaine. Il a d’abord, non pas obtenu, mais profité d’une motion de non-lieu de la part des procureurs en raison de plusieurs mensonges de la victime dont ils craignaient qu’ils nuisent à sa crédibilité. Leur souci n’était pas de disculper DSK, mais de ne pas perdre la face devant un grand jury, ce qui, compte tenu de la personnalité de l’inculpé, aurait pu avoir des conséquences fâcheuses sur la suite de leur carrière.
Ensuite, pour contrer la plainte au civil déposée par la femme de chambre du Sofitel, le directeur général du FMI a entamé une procédure l’accusant notamment de diffamation, puis tenté de jouer de son immunité diplomatique. Finalement, à quelques jours d’un procès public au cours duquel il aurait dû s’expliquer, il a négocié un accord, validé par la justice. Ce qui, aux USA, n’a rien d’extraordinaire : 90 % des procès au civil ne vont pas jusqu’à leur terme.
Les procédures françaises sont loin d’être identiques… et Damarnin n’a pas les moyens financiers de DSK…
@ Robert Marchenoir
Vous y allez un peu fort, mon cher, d’autant que vous ne connaissez rien à ma vie, ni à mes mœurs. En cette occurrence, votre finesse est balourde et touche à côté.
La prostitution ne me pose aucun problème. Que de pauvres hères en manque d’affection ou de relations charnelles aient besoin d’un tel expédient, tant mieux s’ils peuvent y recourir et mieux encore si des viols ou autres atrocités de ce genre sont évités. Que des femmes ou des hommes soient obligés de s’y adonner pour vivre, où est le mal ? C’est mieux que la misère et la rue. Ce serait mieux encore pour ces dames si les maisons closes rouvraient. Cela vous convient-il, Marchenoir, pour la tolérance et la permissivité ?
Vous faites après quelques constats d’évidence. Effectivement, la plupart des gens en vieillissant mal deviennent moralement plus laids qu’ils n’étaient jeunes quand le monde leur souriait. Leur cœur, leur âme devrai-je dire, s’est usé et abimé à vivre et à éprouver. C’est vrai aussi que j’aurais traité de vieux dégueulasse l’exemple que vous m’avez cité. Le cas du jeune Revel qui ne trouve pas de jeunes filles ou qui est trop maladroit ou timide alors que son désir sensuel est devenu trop pressant est banal et amusant. Je n’y vois nul mal.
Le cas du sieur Darmanin est autre chose. À vingt-cinq ans, ne rien trouver de mieux pour satisfaire ses pulsions que de profiter d’une position de domination est en effet vraiment minable et dit beaucoup sur le personnage. Si à vingt-cinq ans quelqu’un est ainsi, que sera-t-il avec dix ou vingt ans de plus ? Je fais peut-être preuve d’un peu trop de sévérité. Il est vrai que je n’ai pas eu un tel souci à cet âge. Je pouvais satisfaire ma lascivité plus joliment. Je n’en ai pas eu non plus plus âgé. D’où ma moquerie et ma façon de voir le personnage. Un minable, assurément un minable, et peu doué de surcroît si l’on en croit le dépit de la dame. Dieu m’en garde, surtout ! Souhaitons que Darmanin soit échaudé par l’affaire et ne refasse pas le coup grâce à son aura ministérielle. Il est difficile de se départir des mauvaises habitudes acquises durant sa jeunesse. Ou plutôt, Marchenoir, serait-ce que tout est permis ?
Pour ce qui est de l’échangisme, point besoin d’être un bigot pour ne pas apprécier la discipline. Guère ragoûtant de voir celle qu’on aime convoler avec des inconnus. Quant au libertinage, depuis le XVIIIe siècle, on trompe son ennui comme on peut. Ne vous y fiez pas, je ne suis pas meilleur qu’un autre. Moi aussi, je trompe mon ennui plutôt que de rester tranquillement dans ma chambre. Je me débrouille juste pour que les choses ne soient pas tout à fait laides et je n’oublie jamais cette pensée stoïque que la sexualité brute n’est qu’une friction des chairs qui aboutit à un spasme éphémère. Cela m’évite de me rabaisser trop souvent à faire n’importe quoi.
@ sbriglia | 20 juillet 2020 à 17:54
« Michel Onfray, hier, 45 minutes sur LCI : quel orateur ! Quel scalpel ! Décapant… Une oxygénothérapie de choc pour le cerveau. Très au-dessus de Zemmour… Un grand bonheur que j’espère certains ici ont pu partager… »
Eh bien j’ai écouté. C’est impressionnant de médiocrité. En fait, le terme de nullité serait plus adapté.
Sur trois quarts d’heure de discours ininterrompu (car je n’appelle pas cela une interview, le journaliste était d’une consternante complaisance), il n’y a pas une seule information. Aucun fait nouveau. N’importe quelle personne moyennement éduquée, qui se tient plus ou moins au courant de l’actualité, n’aura rien appris.
Il y a, bien sûr, plusieurs mensonges, et non des moindres. Mensonge sur le fait que les dégradations d’églises ne donneraient lieu à aucune enquête, et que les coupables ne seraient pas retrouvés. Mensonge sur le fait que Didier Raoult aurait proposé un traitement contre le Covid-19. Mensonge sur le fait que la France serait aussi peu libre que la Russie ou la Turquie.
Il n’y a pas la moindre analyse originale, rien qui éveille la réflexion, rien qui apporte une perspective nouvelle sur le monde.
Uniquement les mêmes obsessions ressassées depuis des années, dans les mêmes termes, identiques à ce qui se dit dans les commentaires du premier blog venu — celui-ci, par exemple. À ceci près que même les intervenants qui propulsent des propos de comptoir aussi banals que ceux d’Onfray le font, souvent, avec un esprit dont celui-ci est totalement dépourvu.
Michel Onfray, c’est le pilier de bar élevé au rang de philosophe. C’est le consternant bourrin qui se sent sans cesse obligé de la ramener — tout en se plaignant de n’avoir pas le droit à la parole, bien sûr.
Je n’ai rien contre les piliers de bar, il y en a de fort sympathiques. Hélas ! Onfray n’a même pas cette qualité. Il est franchement et constamment déplaisant. Il est malpoli, même. Dans cette interview de trois quarts d’heure, au cours de laquelle LCI lui sert la soupe de façon éhontée pour faire la promotion de sa revue et de son dernier livre, il trouve tout de même le moyen de rabrouer le journaliste qui ne lui poserait pas les bonnes questions, qui ne serait pas assez provincial, qui ne serait pas encore aligné à 100 % avec la Onfray-pensée.
Et bien entendu, il est résolument et complètement communiste. Sous le commode cache-sexe du souverainisme, il nous ressert l’éternelle complainte des opprimés gna-gna, exploités par les puissants gna-gna.
Mitterrand c’était bien, c’était de gauche, les provinciaux n’ont pas d’accent, ce sont les Parisiens qui en ont un (d’ailleurs Onfray n’a pas du tout l’accent parisien), Simone de Beauvoir c’est le bon féminisme, qui n’a rien à voir avec celui de Caroline De Haas, la référence c’est Jean Jaurès, Jean Jaurès et Proudhon.
J’aimerais qu’on me signale à quel moment, parmi ses innombrables et kilométriques interventions, Onfray aurait dit quelque chose de nouveau, de différent, quelque chose qui serait le résultat d’un travail, d’une recherche, de quelque chose qu’il aurait trouvé et dont il vaudrait qu’il monopolise notre temps de cerveau pour nous en informer.
Le bavardage de Michel Onfray est fractal. Ici, il nous en colle pour 45 minutes, mais il pourrait nous la faire en 6 heures, genre Fidel Castro, qu’il dirait exactement la même chose.
Dès qu’on le branche, il fait tourner sa roue de hamster verbale, qui couine jusqu’à plus soif. Onfray, c’est Homais, c’est Bouvard et Pécuchet, c’est Tartarin de Tarascon — en moins pittoresque. Au moins, Tartarin fait rire.
Le succès de Michel Onfray révèle ce que les gens exigent, désormais, des médias. Ou de leurs dirigeants. Qu’ils reflètent exactement leurs propos. Qu’ils leur passent la main dans le dos. Ils ne veulent pas des hommes, en face d’eux, ils réclament des miroirs. Le reflet n’est pas joli-joli à voir.
@ Serge HIREL | 21 juillet 2020 à 00:22
« Vous êtes au bar, à l’heure de la sieste. Une ravissante jeune femme noire vous propose « un deuxième oreiller » contre « un petit cadeau »… Dix ou vingt euros, parfois un simple paquet de Camel. Que faites-vous ? »
Vous semblez bien renseigné sur les tarifs. Ça sent le vécu !
Franchement pour vingt balles ou un paquet de Camel il faudrait être bien c*n ou complètement coincé pour refuser le deal. Ne me dites pas que vous avez décliné la proposition. Boutin sors de ce corps ! 🙂
Affaire à régler par Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti.
Faut se retrousser les manches Messieurs et vite. Sinon, ce seront les citoyens français qui feront le ménage à votre place. Si vous aimez la France comme vous le dites, vous avez l’obligation de la sauver !!
Lisez la page du Figaro de ce matin et vous constaterez la stupidité et l’incompétence de notre justice de Bobigny (93), mais pas que:
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/ivre-et-arme-il-fonce-sur-des-fetard-en-hurlant-allah-akbar-un-automobiliste-le-renverse-20200721
@ Lucile | 20 juillet 2020 à 21:29
Vous me concéderez néanmoins, j’espère, que si après plusieurs décennies de féminisme souvent délirant, voire, comme l’affirme le billet… « dangereux », vous en êtes encore à (soi-disant) trois femmes tuées par jour, c’est que la formule en soi est méchamment perfectible. Ou alors, que le féminisme tout-puissant et tout-sachant n’a pas vraiment abordé les bonnes causes de sa victimologie…
Amicalement.
@ sbriglia
Pour être honnête, je n’ai pas écouté la prestation à laquelle vous vous référez, mais je ne suis pas étonnée que Michel Onfray plaise : il défend ses idées avec une conviction communicative.
Cependant à mon avis, il usurpe le titre de philosophe dans la mesure où il n’a pas la fibre d’un chercheur. C’est même le contraire puisqu’il se pose avant tout en juge quand ce n’est pas en dénonciateur, et si vous remarquez bien, il se mesure de préférence à des figures emblématiques pour les déboulonner ; il y a plus de gloire à être le challenger d’une célébrité que d’un inconnu.
Je reconnais qu’il a un réel talent de pamphlétaire pour débusquer tout ce qui peut lui servir à dévaloriser ses cibles. Mais cela me paraît une conception étroite de la philosophie, qu’il mélange avec une revendication politique remise au goût du jour, bien qu’elle n’ait jamais nulle part fait ses preuves. Nietzsche avant lui a dégommé les philosophes ; quelques dizaines de pages lui ont suffi, et c’est autrement plus fort et plus original, sans être définitif. Il se contente de nous exposer à une autre manière d’y réfléchir. Le ton est malicieux, sans jamais être mesquin, doctoral ou confortable. Et c’est une étude désintéressée, ce n’est pas un message politicien.
Onfray gagne par sa frénésie raisonneuse l’assentiment de gens qui sur le fond ne sont pas d’accord avec lui politiquement, il réussit à leur faire dire amen en faisant cause commune avec eux pour un temps. Il les endort à tel point que même quand il appelle sa revue « Front Populaire », la droite paumée qui l’encense n’y voit que du feu. Avec lui, on s’entend sur le négatif. Il paralyse d’autant mieux les réticences qu’il se pose en vengeur des humbles et en justicier. Mais où est la philosophie là-dedans ?
Autrefois on faisait venir sur les plateaux de télé un curé quand on voulait donner une touche de morale et de profondeur spéculative au débat, maintenant on prend comme arbitre un philosophe, aussi dogmatique que possible, car le doute ne fait pas recette. Il y en a deux ou trois qui circulent d’un plateau à l’autre et vous emballent ça vite fait bien fait, du sur-mesure. Il ne manque plus à Michel Onfray que le col dur clérical.
Puisqu’on parlait de Nietzsche voici de lui une vraie question qui peut se poser au sujet du philosophe Michel Onfray. « Comment la contemplation pure et rayonnante du sage naîtrait-elle de la convoitise ? » (Chapitre premier de Par-delà le Bien et le Mal, « les préjugés des philosophes »).
On peut télécharger l’ouvrage au complet :
https://fr.wikisource.org/wiki/Par_del%C3%A0_le_bien_et_le_mal
@ Achille 21 juillet 2020 8:15
« Vous semblez bien renseigné sur les tarifs. Ça sent le vécu ! ».
Oui, c’est du vécu. Et nous sommes un certain nombre sur ce blog à pouvoir dire de même… Nous sommes aussi un certain nombre à ne pas avoir « consommé »… tout en offrant parfois le paquet de Camel. Le respect de la femme, quelle qu’elle soit, ça vous dit quelque chose ?
DSK, sors de ce corps !
Bonjour Philippe,
Siffler une fille ne serait pas une violence faite aux femmes d’après le bon EDM.
Où s’arrête-t-on ?
Le sifflet ? La main au valseur ?… Le petit coup de canne…
Qui décide de ce qui est acceptable ou pas ? Les gros, gras, sales ?
Ou la femme qui, ne répondant pas au sifflet se voit raillée, insultée, parfois frappée ?
Penser que siffler une femme n’a rien de choquant relève d’une mentalité de violeur.
Je suis le mâle qui décide de ce qui est permis ou pas envers les femmes.
C’est gerbant. Une mentalité de salopard. Qui est celle d’EDM et si j’ai bien compris de bon nombre de blogueurs.
Les prostitués seraient pour certains un bon moyen de soulager le mâle en mal de jouissance.
Je vais leur expliquer.
Tu ouvres ta main droite, ou gauche selon, tu mets ta b… dedans, tu fais des allers retours, et, normalement il devrait se produire un truc.
99 % des prostituées sont battues, maquereautées par des sous-hommes, les familles menacées, vendues, violées, et les grandes bouches du blog qui après avoir subtilisé un peu d’argent dans le porte-monnaie de leur femme pour aller jouer les aventuriers de bordel avec de pauvres filles, feraient bien de tourner les quelques neurones qui leur restent sept fois dans leur cerveau pour essayer de faire un synapse.
J’ai dis 99 %, Charles Pellegrini m’a rectifié un jour par écran interposé. Il dit 98 %.
C’est drôle de constater que les geignards se plaignant d’insécurité redeviennent des maltraitants sans vergogne dés qu’on parle des femmes.
Désolé de vous déranger mais ça sent si bon la France :
https://www.youtube.com/watch?v=zoJZT7XhEmM
et ça n’arrête pas et pendant ce temps-là, Philippe Bilger cause…
@ Serge HIREL | 21 juillet 2020 à 11:15
« Oui, c’est du vécu. Et nous sommes un certain nombre sur ce blog à pouvoir dire de même… Nous sommes aussi un certain nombre à ne pas avoir « consommé »… tout en offrant parfois le paquet de Camel. Le respect de la femme, quelle qu’elle soit, ça vous dit quelque chose ?
DSK, sors de ce corps ! »
Puritanisme bon teint qui vous honore et que je me garderai bien de critiquer.
Mais il est possible de voir les choses autrement. Quand vous êtes seul, loin de votre famille qui est à 10 000 km, dans un pays où vous ne connaissez personne à part les quelques collègues qui vous accompagnent, que vous n’avez pour tout loisir que le bar et la piscine de l’hôtel, fût-il 4 étoiles, une petite sieste crapuleuse est un bon réconfort.
Rien à voir avec une relation suivie avec une maîtresse, entretenue à grands frais à l’insu de votre épouse.
Pour vous vingt euros ce n’est rien, mais pour celle qui vous a proposé ses services, cela lui permet de se nourrir, ainsi que ses enfants, pendant deux ou trois jours.
Chacun y trouve son compte et c’est plus agréable qu’un petit plaisir solitaire devant une cassette porno…
Il est navrant de constater le dévoiement de la belle cause de l’égalité entre les hommes et les femmes (…)
Cette constatation pose deux questions, à savoir d’une part ce concept bizarre d’égalité sanctifié en France de façon parfois grotesque et d’autre part une éventuelle rupture d’égalité – à supposer qu’elle soit définie, réelle et condamnable – dont les femmes seraient les victimes alors qu’il est manifeste que ce sont elles qui mènent le monde depuis Eve…
Mais ce n’est pas avec deux billets de Philippe Bilger que nous parviendrons à y répondre de façon définitive.
@ GERARD R. | 21 juillet 2020 à 11:00
Les « féministes délirantes » sont dans la même logique que les types qui se croient autorisés à lever la main sur les femmes, elles appliquent la loi du plus fort. Étant plus faibles individuellement, elles se mettent à plusieurs pour pratiquer l’intimidation et représentent donc une menace permanente.
Alors oui elles sont dangereuses, comme tous ceux qui optent pour la loi de la jungle. Elles font simplement changer le rapport de force à leur profit. Pour elles, ça fait une différence. Pour tout le monde c’est dommage. Elles s’arment de marteaux-piqueurs pour écraser des mouches. Personne n’a jamais soutenu que la loi de la jungle favorisait la paix et faisait baisser le nombre des victimes.
@ Serge HIREL 21/07 00:22
« Quant à la morale, certes rigide, de Christine Boutin, je la préfère de très loin à l’absence de morale du sieur Darmanin. ».
Que le « sieur Darmanin » ne soit pas moralement irréprochable, voilà qui peut s’admettre, mais conclure à partir des faits rapportés et alors que la plaignante est loin d’être elle-même un modèle de vertu qu’il est dénué de toute morale, n’est-ce pas aller un peu loin ?
C’est en tout cas pour ma part un pas que je ne franchirai pas.
Mais puisqu’il semble difficile de trouver pour occuper un ministère une personnalité cumulant probité et compétence, n’est-il point préférable, à défaut de cet idéal, de confier les clés de ces ministères à des personnes qui ne sont peut-être pas vertueusement exemplaires mais qui sont au moins professionnellement efficaces plutôt qu’à des personnes certes à la morale irréprochable mais professionnellement incompétentes ?
Je ne me fais nullement l’avocat de GD mais je souhaite simplement pour l’heure que nous laissions ce ministre accomplir sereinement la tâche qui lui a été confiée et que la justice par ailleurs suive elle-même aussi sereinement son cours pour trancher ce dossier.
@ Jérôme | 21 juillet 2020 à 13:44
Bien sûr que siffler une femme jeune et désirable ne constitue en rien une violence pour un homme dans nos pays de culture latine…
C’est juste la traduction d’une pulsion de désir sexuel refréné et sublimé, ce que la plupart des femmes de ma génération, au temps de leur jeunesse brillante, avaient toujours ressenti comme tel sans se sentir pour autant agressées et en danger, bien au contraire…
Assimiler un sifflement admiratif à du harcèlement sexuel relève donc d’une absence totale de connaissance de la psychologie masculine (surmoi) que des censeurs refoulés et obsédés voudraient aujourd’hui brider comme pour se protéger eux-mêmes (ou elles-mêmes) de leurs propres pulsions et fantasmes et d’une sexualité omniprésente et vulgaire.
On pourrait parler de dol, puisqu’on ne cesse d’évoquer commerce et opération synallagmatique.
C’est ce qu’on appelle une histoire de cornecul.
Par larges tartines, on a droit au chant des Érinyes, aux indignations, au respect érigé, si on peut dire, en catafalque de l’amour, puisqu’il en est absent.
Une proposition paraît intéressante: certaines proposent que la distanciation covidienne soit appliquée de façon générale et permanente entre les hommes et les femmes. C’est un trait de génie qui ne demande que quelques réglages de détail pour son application: ainsi, les dames pourraient porter des jupes ou robes à paniers au diamètre idoine, les hommes la culotte d’Auguste (pas l’empereur, le clown) et toute canne ou parapluie gradué en centimètres, pour vérifier commodément l’application de la règle. (J’ai écrit gradué au masculin, selon la règle académique en vigueur, mais j’aurais pu appliquer le féminin comme dominante du moyen de mesure, le parapluie n’étant utile que les jours… de pluie, alors que la canne est tout temps, cette précision pouvant paraître incongrue, quoique fort utile en cas d’accusation de viol moral permanent qu’est l’application injustifiée du masculin dominant.)
Allez, viens, ma bonne amie, ma vieille amie, ma tendre amie, on va aller jusqu’à la source, tu t’appuieras sur moi, on parlera du temps où les bombes nous tombaient dessus, tiens, tu mettras ta robe bleue, en voile léger et moi cette culotte de futaine qui me fait ressembler à un vieux hobereau… Attends, j’ai oublié ; je t’aime, sais-tu.
Des féministes dangereuses, mais aussi beaucoup de faux-culs et de vieux c*ns.
Lorsqu’on regarde les compagnes de notre bourgeoisie, on s’aperçoit que de nombreuses tapineuses ont décroché le gros lot.
Puisque le sujet semble intéresser « bénévolagement » certains érudits de ce blog, je conseille comme lecture Wikipédia et pourquoi pas Albert Londres « le Chemin de Buenos Aires », ou vous balader dans les rues adéquates de Paris entre autres.
Sachez, grands benêts, que la prostitution n’est pas à confondre avec le libertinage mais que c’est un drame de l’humanité entière :
Battues, droguées, enlevées, enfermées pour procurer de l’argent à des criminels qui les exploitent. Se taper des dizaines de mecs chaque jour dans des conditions d’hygiène épouvantables n’est pas un sujet risible !
Tchao gros bêtas.
@ Achille | 20 juillet 2020 à 21:29
Les Français n’ont jamais su faire de commerce, même dans ce cas-là !
Caravelle, Alouette, Minitel, Rafale, tous à l’avant-garde de leur technologie, que nos commerciaux ont été incapables de vendre.
Dans le cas Darmanin même chose, elle ne savait pas vendre et lui pas négocier, c’est un cas pour le tribunal de commerce !
————————–
@ Jérôme | 21 juillet 2020 à 13:44
De quel pays et de quelle génération êtes-vous ?
Il y a sifflet et sifflet !
Celui péremptoire à vibration et amplitude uniques du flic pour verbaliser et de l’arbitre de foot pour un carton jaune ou rouge, mais aussi celui des spectateurs satisfaits d’un beau spectacle et celui romantique, musical, à fréquence et amplitude variables qui envoie à une jolie femme un message du genre : Dieu que vous êtes belle et élégante !
Même les dames aiment la flatterie ! Flatter n’est pas violer !
Détendez-vous Jérôme, les femmes, même les féministes, aiment savoir qu’un homme remarque leur beauté et leur élégance et qu’il le leur signifie, de loin, sans les aborder.
Il y a une alternative venue d’outre-Atlantique : s’esclaffer en disant « Whaooo ! ». Mais ce n’est pas modulable comme un sifflement admiratif !
Relisez-vous, vous raisonnez comme un violeur !
Une femme peut aussi être une oeuvre d’art, pas seulement un objet de désir !
Pensez à Brigitte Bardot en son temps et Charlize Theron aujourd’hui !
Jean Castex a demandé à ses ministres de se déplacer sur le terrain. Objectifs : réaffirmer l’autorité de l’Etat, bafouée dans certains quartiers, démontrer la volonté du gouvernement de travailler avec les élus territoriaux, longtemps dédaignés, vérifier que ses directives sont pertinentes et suivies d’effet, ce qui n’est pas toujours le cas, et – cela est moins dit, mais important – lisser l’image du pouvoir, accusé de mépris des « gens d’en bas ».
C’est une sage décision du Premier ministre. Que Castex, Darmarnin et Bachelot se précipitent à Nantes, rien de plus normal, bien que cela fasse peut-être beaucoup de têtes couronnées. La cathédrale, joyau du patrimoine national, appartient à l’Etat, même si la jeune ministre de la Culture – jeune dans le sens récemment nommée -, par une affirmation sur l’engagement de son ministère dans le financement des réparations – « l’Etat sera là » -, a donné l’impression de ne pas le savoir…
Que Darmanin et Djebbari se succèdent à Bayonne est très exactement dans leur mission, définie par « le patron ». L’Etat devait montrer sa compassion et taper du poing sur la table. On a eu plutôt un ou deux coups de menton… Que Darmanin se rende en Lot-et-Garonne pour rendre hommage à la gendarme assassinée est dans la même ligne que l’on ne peut qu’approuver.
Mais fallait-il que le ministre de l’Intérieur et celui des Transports se déplacent sur les lieux d’un accident de la circulation ? Certes dramatique, choquant, épouvantable. Mais ni un attentat, ni le geste délibéré d’un « fou de Dieu », pas même l’acte volontaire d’un déséquilibré. Certes, devant un tel carnage, la compassion est naturelle et que les autorités expriment par un message celle de tous les Français a été le bon geste.
Mais deux ministres sur les lieux, était-ce nécessaire ? Etait-il également indispensable que le président de la société concessionnaire de l’autoroute soit là pour les accueillir ? Depuis Napoléon, le Préfet est le représentant du pouvoir central dans les départements. Il en incarne l’autorité, rend compte, reçoit des ordres. Sa présence n’aurait-elle pas été suffisante ? Que je sache, sur l’A7, l’Etat n’a été ni défié, ni responsable de la catastrophe.
Je ne suis pas loin de penser qu’on est là devant une sordide opération de communication. Deux ministres sur le terrain, l’un qui ne parvient pas à se faire un nom, l’autre déjà en délicatesse avec l’opinion publique… Qu’ils expriment leur émotion, leur soutien aux secours, leur appel à la prudence des automobilistes, soit. Ils ont dans leur rôle. Mais le faire à proximité du véhicule calciné était tout sauf nécessaire. Même peut-être indécent.
Imaginez quelle aurait été la principale activité de leurs prédécesseurs de 1972 si ceux-ci les avait imités ! Cette année-là, 18 000 personnes sont mortes sur les routes de France et une bonne centaine d’accidents ont été aussi meurtriers que celui de l’autoroute A7. Ils ont fait mieux : Jacques Chaban-Delmas, qui, deux ans plus tôt, avait perdu son épouse dans un accident, a créé le Comité interministériel à la Sécurité routière, imposé la ceinture de sécurité, limité la vitesse… Damarnin et Djebbari feraient mieux de réfléchir aux moyens de faire admettre aux automobilistes que les radars et autres pièges ne sont pas que des « pompes à fric ». Et ne pas donner la malencontreuse impression d’une récupération médiatique qui soigne leur profil de ministre attentif… et bien sous tous rapports.
@ Achille 21 juillet 2020 15:03
« Mais il est possible de voir les choses autrement (…) ».
S’il n’avait pas trouvé d’accord avec les avocats de sa victime avant l’audience publique du procès civil au cours duquel il devait comparaître, ce sont probablement ces arguments que DSK aurait tenté d’avancer. Vous comprenez, Anne est loin, mes secrétaires au FMI sont toutes des coincées, etc, etc. Nul doute qu’il aurait été acquitté et même félicité… Que vous qualifiiez de puritanisme une valeur morale partagée par l’immense majorité, c’est votre droit. Mais ne vous plaignez pas si des Femen vous poursuivent…
J’arrête là. Vous êtes décidément irrécupérable et vos propos en réponse risquent d’écoeurer beaucoup d’entre nous.
@ Achille hier à 20:28 répondant à Serge Hirel
A propos de votre évocation d’un arrangement (proposé par une jeune automobiliste en délicatesse avec son assurance, qui a endommagé la carrosserie de votre voiture…), la solution au problème posé n’est pas d’accepter, d’exécuter soi-même l’arrangement proposé, mais bien de trouver un garagiste susceptible de réparer la voiture, en échange de ce type de règlement, éventuellement payable en plusieurs fois. Je m’étonne que deux commentateurs aussi sérieux l’un que l’autre n’aient pu envisager cette solution, certes plus contraignante car moins immédiatement plaisante, mais bien moins coûteuse pour le propriétaire de la voiture.
@ revnonausujai
« Ecolo.es »
Mais cela ne s‘écrit jamais avec un e ! HAHAHAHA…😆🤣😂
@ Lucile | 21 juillet 2020 à 11:13
« …une vraie question qui peut se poser au sujet du philosophe Michel Onfray. « Comment la contemplation pure et rayonnante du sage naîtrait-elle de la convoitise ? » »
Je ne suis pas Michel Onfray vous pensez bien !
Mais enfin il me semble qu’il pourrait répondre que celui qui s’extrait de la société par une contemplation pure, éventuellement rayonnante, est-il vraiment un sage ?
La sagesse n’est-elle pas d’affronter les contradictions de la vie en les reconnaissant et en les vivant, dans la novlangue on dirait en les assumant.
La vraie sagesse est vivre en toute conscience ce qu’on fait, pour faire exister la part d’ombre en nous.
Celui qui refuse de vivre son ombre en toute lucidité, doit la vivre à l’insu de son plein gré, suivant la formule consacrée.
Et donc, si j’étais Michel Onfray, je dirais que la convoitise connue, reconnue, vécue comme une faiblesse est une expérience sur le chemin de la sagesse, laquelle sait que tout est vanité.
Une vanité que l’on sait vaine, mais qui est la vie elle même du misérable petit scarabée que nous sommes 😉
Michel Onfray s’il n’était pas aussi incroyant que Nietzsche pourrait s’adresser à Dieu et lui dire :
« Mon Dieu pourquoi m’as-tu fait ce que je suis, crois-tu vraiment que je sois capable de devenir autre ?
Et si j’y arrivais alors cela voudrait dire que je peux modifier ta créature à ma volonté ! »
Vous voyez Lucile, l’angoisse métaphysique dans laquelle votre interrogation à Michel Onfray via Nietzsche nous plonge.
@ Achille 15h03
« Pour vous vingt euros ce n’est rien, mais pour celle qui vous a proposé ses services, cela lui permet de se nourrir, ainsi que ses enfants, pendant deux ou trois jours.
Chacun y trouve son compte et c’est plus agréable qu’un petit plaisir solitaire devant une cassette porno… »
Foin de considérations morales puritaines ou à l’inverse de nourriture de la veuve et de l’orphelin méritants, mais le taux d’infection VIH chez les prostituées africaines, sans même parler de la chtouille classique, ça vous dit quelque chose ?
Inutile de répondre capote, d’une part ce n’est pas 100 % efficace, de l’autre dans le feu de l’action et les complications des manœuvres, de nombreuses impasses sont consenties par les plus inflammables.
J’ai eu à connaître du cas de plusieurs expats dont un qui avait contaminé son épouse au retour. Quelle pitié !
@ aux dames
L’égalité supposée entre hommes et femmes est une anomalie historique. Elle apparaît tardivement et seulement en Occident. On croit qu’elle est le résultat du progrès et de la civilisation. Elle disparaîtra dans la chute de l’Occident. Cette égalité est tout à fait contre-nature et c’est bien pour cette raison qu’elle existe si peu ailleurs qu’en Occident. Elle est le vestige de l’hommage de la force à la faiblesse supposée, de l’hommage du principe masculin au principe féminin, du chevalier courtois à la dame vertueuse et inaccessible. Dans la nature, la femme est plus faible que l’homme, par conséquent nécessairement soumise à sa force. C’est ce qu’on voit partout hors de l’Occident et en tous temps. Pour rivaliser avec les hommes, les femmes doivent se faire homme et les hommes se féminiser. C’est encore ce que l’on voit en Occident et qu’en Occident.
Il me semble que le féminisme est un dévoiement et qu’à cette pente les femmes perdent plus qu’elles ne gagnent. Les femmes ne seront jamais des hommes et à égaliser les deux, on les rend concurrents et rivaux, c’est-à-dire disposer à se faire la guerre.
À titre personnel, j’honore dans la femme la femme et jamais en elles l’homme. J’ai observé dans ma vie qu’elles m’en étaient profondément reconnaissantes mais sans jamais l’avouer. Celles qui se font mes rivales en adoptant le principe masculin, je m’en détourne pour ne point les offenser. Toutefois quand elles persistent, je les traite selon les lois de la force: le plus fort domine. Quant à devenir une femmelette pour complaire aux femmes, il en est hors de question. Que les femmes veuillent devenir hommasses, qu’à cela ne tienne, cela les regarde. Qu’elles m’émasculent, non. Je resterai un pauvre bougre rempli de testostérone quoi qu’il m’en coûte (comme dirait l’autre).
Dans la femme, je jure de ne rendre jamais hommage à un rival mais à la dame. Il me reste pas mal de chemin à faire pour un jour discerner la voie du progrès !
@ Claude Luçon
« Les Français n’ont jamais su faire de commerce, même dans ce cas-là !
Caravelle, Alouette, Minitel, Rafale, tous à l’avant-garde de leur technologie, que nos commerciaux ont été incapables de vendre. »
Les commerciaux français sont la risée de leurs collègues anglo-saxons qui font avant tout du « business » – et souvent de façon agressive – alors que les Français, par exemple quand ils vendent divers équipements ou armements à des pays étrangers comme par exemple ceux de la péninsule arabique, se croient obligés de le faire en s’abritant derrière leur petit catéchisme droit de l’hommiste idiot…
Oh le pauvre petit cul-blanc loin de sa famille, qui est tout malheureux, qui se tape une petite noire pour se réconforter, qui se donne bonne conscience en se disant qu’elle nourrira sa famille.
Pas besoin de la ba*ser pour l’aider.
Et ça se prend pour un rempart de la démocratie.
En abusant de la pauvreté et du c*l des autres.
C’est vrai que c’est une femme, noire, alors pas de complexe.
Je dis femme.
Collégienne peut-être, qui est retournée à l’école avec son cartable sur le dos le lendemain.
Quel homme. Quel bais*ur.
Quel pauvre type.
Même les regards de certains m’indisposent, dans la rue, les quais de métro.
Le regard des hommes sur les femmes est une telle injure parfois.
L’impression qu’un bout de viande dont ils peuvent disposer passe devant eux.
Défendre le sifflet, c’est défendre, je l’ai déjà dit, le viol.
C’est comme la peine de mort.
Où s’arrête-t-on ?
Qui fixe la limite ?
Mettre le début d’un doigt dans l’irrespect c’est ouvrir la porte à tout le reste.
Quel plaisir pour une fille que de vivre par exemple en Australie.
La règle est de foutre la paix aux filles.
Et ça ne les empêche en rien de se rapprocher, tout tout près. Mais l’agression verbale et physique est proscrite. Point.
Et toutes les jeunes filles que je connais qui y ont passé un moment, sont enchantées de pouvoir prendre le métro à Sydney à dix heures du soir sans se faire traiter de pute parce qu’elles ne répondront pas à une sollicitation.
Que triste spectacle de mâles blancs.
@ Jean le Cauchois | 21 juillet 2020 à 18:37
« …mais bien de trouver un garagiste susceptible de réparer la voiture, en échange de ce type de règlement, éventuellement payable en plusieurs fois. »
Pour moi le problème ne se pose pas vu que je suis assuré tout risque. Je me contente juste de signaler que ma voiture a été emboutie alors qu’elle était garée sur le parking et que le responsable de ce dégât n’a pas laissé ses coordonnées. Comme ça la petite dame en délicatesse avec son assurance ne sera pas inquiétée. Et tant pis pour la franchise.
@ Lucile | 21 juillet 2020 à 11:13
« Il usurpe le titre de philosophe dans la mesure où il n’a pas la fibre d’un chercheur. C’est même le contraire puisqu’il se pose avant tout en juge quand ce n’est pas en dénonciateur. »
Exactement. Avant-hier on avait les psychanalystes, qui avaient micro ouvert dans les médias et étaient censés pouvoir nous expliquer tout sur tout, hier (et aujourd’hui encore) nous avons les sociologues, qui eux aussi sont dotés de la compétence universelle ; Michel Onfray a choisi le créneau du philosophe, qui lui permet de raconter n’importe quoi sur n’importe quoi avec une assurance inébranlable — tout en ayant la garantie d’être réinvité le lendemain.
Son charlatanisme se détecte aisément lorsqu’on constate qu’il défend l’usage de la chloroquine contre le Covid-19, cependant il le fait non pas avec des arguments scientifiques, mais en invoquant Nietzsche (!) et la coiffure de Didier Raoult.
Un authentique philosophe pourrait se prononcer sur des questions médicales et scientifiques, à condition de connaître la science et de pouvoir mener un raisonnement scientifique. Il en existe.
Michel Onfray est un faux philosophe : être complètement étranger à toute pensée scientifique le rend étranger à toute sagesse, dans un monde où, sans la science, il serait incapable de se mettre des lunettes carrées sur le nez, de donner des interviews à la télévision, d’insulter Emmanuel Macron sur son blog, etc.
Pour être un philosophe, il faut aussi être honnête, ce qui n’est pas son cas. Prétendre que la chloroquine a été rejetée parce que Didier Raoult travaille à Marseille, et qu’il a les cheveux longs, est digne d’un secrétaire de cellule du parti communiste soviétique, mais pas d’un philosophe.
L’efficacité de la chloroquine a été réfutée par des savants du monde entier qui seraient bien incapables de placer Marseille sur une carte. Quant à la coiffure hirsute de Didier Raoult, c’est un homme de paille : si ses adversaires la dénoncent à juste titre, c’est parce que ce dernier en a fait un outil de provocation, d’intimidation et de diversion.
C’est la femme de Didier Raoult (psychiatre, tiens, tiens…) qui lui a conseillé de se laisser pousser les cheveux, pour des raisons d’image. Et en effet, lorsqu’on observe des photos de Raoult du temps où il avait les cheveux courts, eh bien… il a une sale tête.
Et Raoult le dit lui-même : si je porte les cheveux longs et que j’ai une bagouze à tête de mort, c’est parce que ça les emm…
Il est donc de la dernière mauvaise foi, de la part des partisans de Raoult, de reprocher à ses adversaires de voir ce qu’il s’arrange pour leur fourrer sous le nez. Et d’en tirer les conclusions qui s’imposent : pendant que tout le monde remarque les cheveux et la bague à tête de mort du gentil docteur (*), les mêmes oublient de se pencher sur ses études truquées. Évidemment, c’est plus ennuyeux. Il faut travailler.
« Onfray gagne par sa frénésie raisonneuse l’assentiment de gens qui sur le fond ne sont pas d’accord avec lui politiquement, il réussit à leur faire dire amen en faisant cause commune avec eux pour un temps. Il les endort à tel point que même quand il appelle sa revue ‘Front Populaire’, la droite paumée qui l’encense n’y voit que du feu. »
Et ce faisant, les hommes de droite qui ont des complaisances pour lui oublient l’histoire du communisme. Les communistes, à d’innombrables reprises, ont monté l’arnaque du « front populaire », consistant à s’allier temporairement à des forces plus modérées, voire conservatrices. Au nom d’objectifs communs.
L’histoire a montré que les non-communistes sortaient toujours perdants de ces affaires. Hier, c’était Staline lui-même qui ordonnait cette tactique aux communistes occidentaux. De Gaulle y a consenti, et ça nous a donné la Sécurité sociale, dont nous souffrons encore aujourd’hui.
Maintenant que l’URSS a disparu, le réflexe subsiste, la méthode a infusé dans tous les pores de la société, et le bas du front Onfray l’applique sans avoir besoin d’instructions de quiconque.
Et des gens qui devraient être les plus avertis du piège, des hommes de droite, des anti-communistes, nous rejouent la partition comme s’ils n’avaient rien appris.
Je passe sur les contradictions grosses comme une maison, dont se rend coupable Michel Onfray dans cet entretien. Un coup, il affirme que les hommes politiques doivent « obéir au peuple ». Le coup d’après, il reproche à Emmanuel Macron de « ne pas être un vrai chef », qui, lui, prend des décisions et tranche dans le vif.
En somme, Michel Onfray est stupide comme un Gilet jaune. Ces derniers, eux aussi, réclamaient la démocratie directe et le mandat impératif, et, simultanément, appelaient de leurs vœux un coup d’État militaire mené par le général Pierre de Villiers…
Enfin, Onfray est censé, dans sa magistrale intervention, être le premier à nous apprendre ce qu’il faut savoir du monde et de ses environs.
Il manque juste deux éléphants dans la pièce : la Russie, qui vient de mettre à genoux une banque allemande, après y avoir infiltré un agent du GRU à son sommet (espionnage militaire), lequel vient de se réfugier en Russie après avoir créé un trou de… 2 milliards d’euros dans la caisse. Et avoir conspiré, en Libye, avec des agents russes, pour intensifier l’immigration de masse en Europe afin de faire pression sur elle.
Et la Chine, qui vient de se livrer à une manœuvre analogue en Australie, en réussissant à faire renvoyer l’un des principaux dirigeants d’une importante banque du pays, au motif qu’il aurait dit quelque chose de « raciste » contre les Chinois (ce qui est évidemment faux).
La banque en question, éperdue de politiquement correct comme tant d’autres grandes entreprises occidentales, se prévalait depuis longtemps de sa moralité « LGBTQ »… être accusée de « racisme » était pour elle insupportable. Elle s’est donc séparée d’une vedette de la finance qui lui faisait gagner des montants considérables.
Ça s’appelle la guerre hybride, et nous avons maintenant deux puissances nucléaires impérialistes d’envergure mondiale, qui nous mènent une guerre froide au moins aussi dangereuse que celle que nous menait l’URSS.
Mais le cuistre franchouillard Onfray ne voit pas plus loin que Macron et Raoult. Il croit toujours que le problème, ce sont les « masques » (qu’aucun pays occidental n’a été en mesure de fournir à temps à ses citoyens, à commencer par la-Russie-de-Poutine et l’Amérique-de-Trump) et « la chloroquine que moi j’ai prise et ça ne m’a rien fait » — donc ça prouve qu’elle est efficace, cherchez la logique.
______
(*) Vous prendriez, comme médecin traitant, quelqu’un qui se fait un point d’honneur de vous fourrer une bague à tête de mort sous le nez ? Bande d’hypocrites…
______
@ Jean sans terre | 21 juillet 2020 à 02:08
« Vous y allez un peu fort, mon cher, d’autant que vous ne connaissez rien à ma vie, ni à mes mœurs. »
Mais je n’ai rien envie d’en connaître. J’espère bien que vous n’allez pas commencer à nous tartiner sur le sujet.
« Moi aussi, je trompe mon ennui plutôt que de rester tranquillement dans ma chambre. Je me débrouille juste pour que les choses ne soient pas tout à fait laides et je n’oublie jamais cette pensée stoïque que la sexualité brute n’est qu’une friction des chairs qui aboutit à un spasme éphémère. Cela m’évite de me rabaisser trop souvent à faire n’importe quoi. »
Ah, raté. Relisez donc mon commentaire, où je reprochais justement à plein de gens de jouer les bigots au détriment des politiciens, dans le seul but de nous faire reluire leur moralité à eux.
Si l’on veut vraiment chercher des noises à Darmanin sur cette affaire, ce n’est pas le fait qu’il ait couché avec cette femme qui est condamnable. C’est (si c’est avéré), qu’il ait accepté, sinon proposé, d’intervenir auprès de l’administration pour obtenir un passe-droit, en échange de faveurs personnelles. Le fait que ces faveurs aient pu être sexuelles est un détail. Si c’est vrai, c’est d’autant plus préoccupant qu’il était engagé, dès cette époque, dans une carrière politique.
______
J’espère que ceci satisfera tous les commentateurs, ici et ailleurs, qui se plaignaient, lors des manifestations des Gilets jaunes, que la police ne tire pas au LBD (d’après eux) sur les immigrés dans les quartiers « sensibles » : un Noir de 17 ans vient de perdre l’usage d’un œil, dans un quartier mal famé de Paris, parce qu’il était passé près d’un endroit où la police repoussait des « jeunes » lançant des mortiers d’artifice.
Donc nous sommes bien d’accord : un partout et balle au centre, n’est-ce pas ? Les Gilets jaunes éborgnés sont vengés, vous allez arrêter de nous casser les pieds avec ça ? Nous pouvons maintenant faire l’éloge inconditionnel de la police, qui est par nature de droite et ne saurait mal faire, et partir derechef à la chasse de ceux qui en disent du mal ? Voire qui écrivent « gendarmette » ? Au fait… Contents ?
@ Martchi 21 juillet : 4 plombes du mat.
« Le succès de Michel Onfray révèle ce que les gens exigent, désormais, des médias. Ou de leurs dirigeants. Qu’ils reflètent exactement leurs propos »
Vous avez parfaitement raison.
Juste un insert, parlons de l’immédiat, « on est prêt ! » paraît-il :
https://i.goopics.net/rDvX0.png
Mais comment font donc nos voisins Allemands, sans énarques, pour que tout soit fluide chez eux, laboratoires etc. ?
On va leur envoyer les nôtres et les ARS en prime, juste pour leur mettre un peu de stress… Désespérant pour nous.
Alors de Darmanin, on s’en tamponne un tout petit peu le coquillard, il n’est pas indispensable et comme dirait Jean-Yves Le Borgne en réponse à son interlocutrice, il est quand même présumé innocent.
J’imagine une seconde vague, à moi la peur ! Le spectre de 40 et tous ces gonfleurs d’hélices qui nous racontent la messe, on est prêt, on est prêt ? Proches encore d’une désespérance annoncée.
Angela avait ouvert tous les labos, tous, dès le premier jour.
Jamais l’histoire ne sert de leçon, on n’est jamais plus performant que quand le chef a relevé les compteurs et en cadence. Mais pour nous les chefs c’est 880 dans l’ARS du Grand Est, on a vu pour quel bonheur de résultat :
https://www.grand-est.ars.sante.fr/system/files/2020-06/Organigramme%20g%C3%A9n%C3%A9ral_VF_0.pdf
Une couche de plus :
https://www.grand-est.ars.sante.fr/system/files/2020-06/Organigramme_DM_DT_mai-2020_0.pdf
Vite ! Allons voir nos voisins juste pour voir comment il y arrivent et fonctionnent, un peu d’humilité et beaucoup de savoir-faire sans doute, moins de hâbleurs plus de faiseurs… Je l’ai déjà écrit, il faut voir le reportage consacré à leur équipe Mercedes de F1, ils sont champions du monde.
Le contraire serait étonnant, fabuleux reportage, même si on déteste l’automobile – ce n’est pas le propos -, c’est l’image renvoyée de leur organisation, la méthode, toute la rigueur du monde en marche pour vaincre… Désespérant, « embouteillage » titre du journal et on ne parle que d’écouvillons… Enrageant, désespérant.
Et des imbéciles qui verraient SR au pouvoir, on a donné, on a vu sa voiture électrique ; des hâbleurs, des énarques, le pays en a soupé, on veut des mécaniciens, du solide, du gratteur de ballons, des meneurs de l’espoir, assez de cette fausse démocratie de la décision qui emporte tout ce qu’il y a de pire avec elle.
« La limite de la démocratie est celle de la décision qu’il faut prendre sans se retourner » (anonyme), seule la victoire est belle (Pierre Berbizier).
Il faut penser comme Gauvain, lors de sa dernière nuit, il a la vie et la vue du meilleur, pas du pire, nous n’avons pas de Gauvain, juste des énarques.
@ Martchi 21 juillet 20:55 (!)
« Mais le cuistre franchouillard Onfray ne voit pas plus loin que Macron et Raoult »
Une fois de plus vous avez entièrement raison Martchi !
@ sbriglia | 20 juillet 2020 à 17:54
Ayant suivi, seulement dû au hasard de quelques clics sur TV, l’interview de Michel Onfray j’ai noté qu’il nous a précisé qu’il était athée, sans doute hérité de ses ancêtres vikings !
Et j’ai entendu la condescendance avec laquelle il a parlé d’Emmanuel Macron !
Comment ! Michel Onfray soi-même avait compris et prévenu du danger qu’était le coronavirus (que personne n’appelait alors Covid-19) dès le 28 janvier 2020 mais Macron non !
Que le gouvernement chinois avait mis 15 millions de ses citoyens immédiatement sous confinement dès le début de la pandémie, née curieusement chez eux, dans un marché, ou un laboratoire, qui sait ? Bref que lui Onfray savait, avait tout compris, oubliant que quelques millions de citoyens en plus ou en moins est chose banale en Chine, avec ou sans petit livre rouge, depuis bien longtemps !
Et l’interview a continué sur ce ton, Michel admirant Onfray et réciproquement !
Se fâchant même parce qu’il se sentait insulté par l’interviewer !
Alors j’ai compris pourquoi il est athée !
Dieu en fait c’est lui !
Prions tous : Onfray pour Président !
En sa qualité de Divinité suprême, disons Odin, ses paroles se transformeront en actes et la France deviendra une gigantesque université populaire installée dans vaste jardin hexagonal où l’on philosophera tout en plantant des patates et des radis.
Là toutefois on est en droit de soupçonner le plagiat ! Asimov y avait songé dans sa série Empire, une planète intellectuelle vivant seulement des produits de la nature et combattant « The Mule » uniquement avec la pensée !
Pardon j’oubliais qu’Asimov était un scientifique pas un intellectuel.
Retournons aux choses sérieuses, aux soucis de Darmanin avec une jeune femme ayant mis huit ans pour retrouver sa virginité !
Quelque chose d’autre titille ma cervelle ?
Un truc nommé Daech ? Irak ? Syrie? Sahel ? Mais qu’est-ce donc ?
Ce qui me rappelle Paroles de Prévert et un poème du genre *Les Paris stupides* modernisé en « Un certain Zemmour… »
Sommes-nous tombés si bas que nous devons admirer ce genre d’hurluberlus vaniteux ?
sbriglia SVP non !
Cordialement
Après avoir écouté Emmanuel Macron ce soir à la TV, j’ai eu le souffle coupé !
Parler d' »incivilités » alors qu’il s’agit de crimes odieux sur personnes et de violences extrêmes de plus en plus criminelles, le chef de l’Etat et JB Djebbari au ministère des Transports n’ont plus le sens des mots ni la vision claire de la réalité que nous vivons au quotidien.
Brigitte Macron devrait leur expliquer la différence entre
Incivilités : manquer de politesse et de respect, refuser une place assise à une personne âgée ou une maman avec son bébé, jeter les papiers dans la rue, etc.
Crimes: agressions jusqu’à ce que la mort suive le viol, harcèlement et incitation au suicide sur personnes vulnérables, etc.
@ Claude Luçon
« Les Français n’ont jamais su faire de commerce, même dans ce cas-là ! Caravelle, Alouette, Minitel, Rafale, tous à l’avant-garde de leur technologie, que nos commerciaux ont été incapables de vendre »
Vos exemples sont mal choisis et certains fort contestables :
L’Alouette et uniquement dans sa version II, fut commercialisé à 1 305 exemplaires produits en France entre 1958 et 1975, et probablement autant le furent sous licence dans de multiples pays étrangers. Pour un hélicoptère rien que sa production française est remarquable !
Le Minitel fut victime avant tout de ses spécificités propres au marché des télécoms français, certes il se heurta aux Apple et PC qui débutèrent alors leur saga. Ce fut bien plus une erreur stratégique de conception, qu’un échec commercial à l’exportation.
La Caravelle fut elle aussi de mauvais choix stratégique, car elle ne fut pas déclinée après ses premiers succès en avion moyen-gros porteur. Nos gouvernants des années 60 portent en la matière une grosse responsabilité : les ingénieurs de ce qui deviendra l’Aérospatiale avaient étudié des déclinaisons de la Caravelle, moyen-gros porteur et longue distance, mais nos politiques misèrent alors tout sur le Concorde avec le succès que l’on connaît !
Quant au Rafale, dire que nos commerciaux sont incapables de le vendre, c’est faire l’impasse sur la stratégie politique américaine en matière d’aviation militaire, qui vise à faire disparaître celle française, qui est la seule encore existante dans le monde occidental.
@ Robert Marchenoir
Je me demande, Marchenoir, si nous ne disons pas la même chose ; ou alors je ne vous ai pas du tout compris. Vous dites :
« Si l’on veut vraiment chercher des noises à Darmanin sur cette affaire, ce n’est pas le fait qu’il ait couché avec cette femme qui est condamnable. C’est (si c’est avéré), qu’il ait accepté, sinon proposé, d’intervenir auprès de l’administration pour obtenir un passe-droit, en échange de faveurs personnelles. Le fait que ces faveurs aient pu être sexuelles est un détail. Si c’est vrai, c’est d’autant plus préoccupant qu’il était engagé, dès cette époque, dans une carrière politique. »
Je dis la même chose, à la nuance près que les choses sont avérées quand vous en doutez. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Darmanin qui le reconnaît. Il récuse juste l’accusation de viol. Effectivement, ce n’est pas condamnable. Pour l’être, il il faudrait qu’il y eût viol. Que la femme se soit sentie bête et abusée d’avoir consenti à la chose sans obtenir en retour ce qu’elle en attendait n’en fait pas une victime, sinon de son propre vice et de sa sottise.
Par contre la chose est dans les faits blâmable et dit beaucoup sur le personnage. Que ces faveurs fussent sexuelles est anecdotique en effet, mais ajoute à la corruption du personnage les traits du profiteur lascif. Oui, ce faisant, le jeune homme qu’il fut s’est comporté minablement. Je rajoute qu’on se départ difficilement des mauvaises habitudes acquises durant sa jeunesse.
@ Jean le Cauchois 21 juillet 2020 18:37
Ce débat a débuté par un message d’Achille (le 20 juillet 06 :15) qui estime que Darmanin n’a rien à se reprocher si c’est la personne qui l’avait sollicité qui lui a proposé un rapport sexuel en échange de son service. Je conteste ce point de vue, d’où cette comparaison avec une autre situation possible dans laquelle une jeune automobiliste paniquée – ou qui n’a pas froid aux yeux – pourrait agir de même en cas d’accident avec la voiture d’Achille. Mais bien sûr Achille fait semblant de ne pas comprendre et évite de répondre à la question : que feriez-vous ?… Sa réponse à votre message est pitoyable puisqu’il est prêt à tromper son assurance. Là, ce n’est plus seulement une entorse à la morale…
———————————-
@ Michel Deluré 21 juillet 2020 15:51
Il va de soi que mon propos que vous jugez outrancier concerne l’homme politique et en aucune manière la personne privée. Comme tout un chacun, M. Darmanin, personne privée, n’a de compte à rendre qu’à sa conscience. Mais il est aussi un personnage public et, depuis peu, de premier plan. On peut le regretter – ce n’est pas mon cas – mais ce « détail » entraîne un certain nombre de contraintes, en particulier l’obligation d’être exemplaire.
Sur ce point, lors de son entrée en fonction, le Président avait été très clair. Les mois passant, les aléas politiques étant ce qu’ils sont, il a quelque peu oublié ce discours…
Sur le plan du droit, pour ce qui concerne les accusations de viol, M. Darmanin doit naturellement bénéficier de la présomption d’innocence jusqu’au jugement définitif. Le problème est que le tempo de la justice et celui de l’action politique sont diamétralement opposés : la justice est lente, parfois trop, le monde politique est réactif, parfois trop. Dans l’idéal, comme vous le préconisez, il conviendrait de dissocier le ministre du présumé innocent. En réalité, ces deux facettes se télescopent, d’autant plus que M. Darmanin, à sa demande, est le « premier flic de France ». Et cela resterait vrai même si les « féministes hystériques » se calmaient.
Sur le plan de la morale, reprocher ces viols à M. Darmanin n’a donc pas lieu d’être. Mais il a reconnu les rapports sexuels avec les deux plaignantes et les motifs de ceux-ci, qui relèvent de la corruption et du trafic d’influence. C’est là que le bât blesse : il a utilisé son entregent politique pour satisfaire un désir strictement privé. C’est là qu’est l’absence de morale du personnage politique.
Les Français, dans leur immense majorité, n’en peuvent plus de ces attitudes de certains politiques en vue qui se permettent des écarts, y compris avec la loi. Deux noms viennent immédiatement à l’esprit : Cahuzac, Balkany. Mais il y en a d’autres, qui, après avoir purgé une peine d’inéligibilité, ont repris le cours de leur carrière et pérorent dans les salons dorés de la République. Voilà une spécificité bien française et, probablement, la principale source de notre perte de confiance vis-à-vis de nos élus nationaux.
Un autre souci, certes moins médiatisé, mais encore plus inquiétant, est la vulnérabilité de ceux qui, parmi nos dirigeants politiques, disons, manquent d’exemplarité. Les plus âgés d’entre nous se souviennent de l’affaire Profumo qui a secoué la Grande-Bretagne en 1963. Le secrétaire d’Etat à la Guerre menait grand train avec une mannequin de 19 ans, maîtresse également d’un attaché soviétique… Un rapport, très contesté, a affirmé que les confidences sur l’oreiller n’ont jamais concerné les secrets d’Etat de Sa Majesté…
Un ministre, certes, n’est pas un moine trappiste, mais son attitude dans la sphère privée doit néanmoins être irréprochable et ne jamais être en porte-à-faux avec son maroquin. Comme dirait Fillon, imaginez-vous Alain Peyrefitte négociant une passe ?
@ Giuseppe | 21 juillet 2020 à 21:52
En effet : maintenant, les autorités n’ont plus d’excuses. Elles en avaient lorsque la France s’est laissé surprendre, comme tous les pays du monde qui n’avaient pas connu de précédents (c’est-à-dire la plupart). Huit mois après le début de l’épidémie, elles n’en ont plus.
Le fait que dans certaines parties du pays, il faille attendre longtemps pour faire un test, puis attendre à nouveau pour les résultats (et ce, juste au moment où les gens ont besoin de voyager), montre qu’il y a vraiment un problème.
De même, les modalités des tests aux frontières qu’on nous annonce, pour les voyageurs à l’arrivée, montrent qu’il y a incurie. Non seulement on accepte les tests faits dans le pays de départ (ce qui est une blague, vu l’enjeu), mais on nous explique que cela est dû au fait que de toutes façons, nous serions dans l’incapacité de tester tous les voyageurs en provenance de pays contaminés.
Pensez-vous que Taïwan, qui a commencé à contrôler les passagers dès janvier, s’est contenté d’un certificat de bonne santé fourni par les autorités chinoises ?
Rappelons que les fameux pays « vertueux », en matière de lutte contre l’épidémie, ont réussi parce qu’ils ont testé très tôt et très vite. Mais aussi parce qu’ils ont imposé une quarantaine impitoyable aux porteurs du virus.
J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé ce qui attendait les voyageurs débarquant à Roissy et testés positifs : un prospectus d’État, je suppose, leur rappelant les gestes barrières.
Nulle part, je n’ai lu les mots : interdiction de séjour, refoulement dans le pays d’origine, installations de quarantaine construites à proximité des aéroports et des frontières.
À qui la faute ? Nominalement, c’est la faute de Macron, puisqu’il est aux commandes. En fait, c’est la faute du système fonctionnarial français, qui produit par construction l’irresponsabilité et la lenteur.
Et donc, c’est la faute de tout le monde : des Français, des Gilets jaunes, bien sûr, qui n’ont pas cessé de réclamer l’augmentation du poids de l’État, et c’est la faute de Didier Raoult, évidemment, et de ses sectateurs.
Vous remarquerez que Raoult et son parti se vantent d’avoir beaucoup testé, mais ils ne nous ont jamais dit ce qu’ils ont fait des personnes testées positives : les ont-ils assignées à résidence sous peine d’amende ? Bien sûr que non : ils n’en avaient pas le pouvoir — et encore moins la volonté.
Ont-ils convoqué leurs contacts, les ont-ils testés de façon obligatoire ? Pas davantage, bien sûr.
Raoult et ses raoultettes rasent gratis : la chloroquine prévient la maladie, guérit et ne coûte rien, on peut obtenir les mêmes résultats qu’à Taïwan sans se plier aux contraintes acceptées par les Taïwanais… enfin, c’est du Ségolène Royal pur porc, comme d’hab.
Dans l’État du Kentucky, aux États-Unis, une famille vient de voir le shérif local débarquer chez elle : vous êtes assignés à résidence, lui a-t-il dit. Voici trois bracelets électroniques, que vous devrez porter en tout temps. Il vous est interdit de vous éloigner de plus de 60 mètres de votre domicile.
La mère de famille s’était volontairement fait tester, avant d’aller visiter des connaissances dans une autre ville. Avec ses résultats, positifs, sont venus une obligation de quarantaine, assortie d’un document à signer.
Cette femme a accepté de respecter la quarantaine, mais a refusé de signer le document : ce dernier lui faisait en effet obligation de demander l’autorisation des services de santé, avant d’appeler une ambulance pour se rendre à l’hôpital, le cas échéant. Elle n’a pas voulu prendre ce risque.
Résultat : « arrestation à domicile », comme on dit là-bas. Et ce, dans un pays qui a été globalement très laxiste dans sa gestion de l’épidémie.
Alors, les raoultettes ? toujours partantes ?
@ Serge HIREL | 22 juillet 2020 à 02:11
« Mais bien sûr Achille fait semblant de ne pas comprendre et évite de répondre à la question : que feriez-vous ?… Sa réponse à votre message est pitoyable puisqu’il est prêt à tromper son assurance. Là, ce n’est plus seulement une entorse à la morale… »
Ben voilà, j’essaie de sortir de la panade une brave dame qui a des démêlés avec son assurance, sans rien demander en retour, et je passe pour un mauvais citoyen qui trompe son assurance.
Il y a des fois, on se demande ce qu’il faut faire pour rendre service ! 🙂
Promettre à la dame d’effacer sa condamnation judiciaire en échange d’une relation sexuelle, ça s’appelle comment ?
– Viol commis avec dol – manœuvre destinée à abuser d’une personne pour l’amener discrètement à un accord désavantageux ?
– Corruption ?
– Abus de pouvoir simulé et hypocrite ?
À 25 ans, G. Darmanin, jeune arriviste, se lançait en politique, mais déjà fourbe et manipulateur dans sa tête ?
Ce ne sont pas ceux qui sont les plus honnêtes et qui ont le sens du devoir pour servir le pays qui sont les plus reconnus. Voilà une autre injustice !
Je ne dis pas que la dame en question est une sainte, mais profiter de la situation comme l’a fait Darmanin devenu aujourd’hui le premier flic de France n’a fait que déchaîner les féministes.
@ Jérôme | 21 juillet 2020 à 20:39
Pauvre Jérôme, décidément vous n’avez rien compris aux femmes. Moi-même parfois j’ai du mal, mais jamais je n’interdirai à une femme de faire ce que bon lui semble de son corps.
La prostitution est le plus vieux métier du monde et ce n’est certainement pas vous, avec vos petits bras et votre morale à quatre sous, qui pourrez faire quoi que ce soit pour améliorer la condition de la femme.
D’ailleurs les féministes, les vraies, pas celles qui vouent aux hommes une haine pathologique, ne demandent pas ce respect puritain qui confine au grotesque dont vous vous vantez d’être le chantre, avec quelques autres sur ce blog. Ce qu’elles veulent c’est ne plus subir les coups, parfois mortels, de leur conjoint, c’est l’égalité homme/femme dans notre société qui leur permettrait de s’épanouir sans contrainte et ne plus devoir se justifier de leurs capacités au motif qu’elles sont des femmes alors que les hommes bénéficient d’une bien plus grande indulgence sur ce point.
Mais vu votre état d’esprit de « mal baisé » je crains que vous ne soyez pas en mesure de le comprendre.
« Comme dirait Fillon, imaginez-vous Alain Peyrefitte négociant une passe ? »
Rédigé par : Serge HIREL | 22 juillet 2020 à 02:11
Mon père m’avait dit pareil en parlant du Cardinal Daniélou…
Epectase, que de crimes on commet en ton nom !
PS: Je viens de terminer le livre du professeur Perronne : « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? ».
À lire de toute urgence, y compris par ceux et celles qui ne veulent pas se faire march… sur les pieds.
@ Robert Marchenoir | 22 juillet 2020 à 06:49
Bob, c’est pire que ce que l’on peut imaginer, ce n’est pas qu’il n’y ait rien ce serait plutôt que nous manquons de tout… De la folie douce !
Basique, Bob, se laver les mains, masque, gel et fuir la proximité.
Tout le reste est littérature, et un peu de SR au milieu pour faire peur à tout le reste.
On discute encore pour savoir à qui des masques doivent être attribués, énarque un jour, échec toujours. Elevés au tout-aliment, quel goût peut avoir ce poulet de batterie.
@ Achille, 21 juillet 20:39
Mais rien ! Il ne faut rien faire !
Même dans cet espace, on ne vous demande jamais « ce que vous vouliez dire », on vous traite d’abord et de ce côté-là pas de pénurie de vocabulaire.
Parfois même on vous demande de changer un vocable parce que vous n’écrivez pas ce que l’autre voulait lire…
Alors les territoires perdus de la République d’accord, mais ceux également de l’intellect chez certains qui se prétendent si ce n’est instruits : sachants…
Les caïds parlons-en ! Un président qui dit « s’ils veulent un responsable qu’ils viennent me chercher » peut être assimilé à un caïd !
Deux ministres qui avaient affirmé point de politique, pour l’une plus jamais et pour l’autre qui aurait l’idée de lui demander, comment pourrait-on appeler cela…
Et la récente affaire de Lyon ? Que demandent-ils les réseaux sociaux ?
@ Robert Marchenoir
Je veux bien parler de tout avec vous, sauf du professeur Raoult. Son évocation vous rend intraitable et vexant, je n’ai pas envie d’en faire une querelle personnelle.
Bonjour Philippe,
La prostitution, le plus vieux métier du monde.
Le leitmotiv des maquereaux et méprisants condescendants en tout genre qui refusent de se voir comme ils sont. Des violeurs en puissance.
Quand on se tape des collégiennes africaines à 20 sous pour se donner bonne conscience, on est un sale type qui prend prétexte de la pauvreté pour assouvir ses bas instincts.
C’est le macroneueu-trognonisme en marche, l’hypocrisie du gars qui se les tape et qui assure que : je, mâle blanc, vais faire avancer la condition des femmes.
La condition des femmes avance grâce aux femmes.
Je connais quelques Femen qui ont un sacré beau c*l, savent s’en servir… mais quand elles veulent, pas quand le petit satyre violeur masqué les siffle dans la rue en les traitant de p*te quand elles leur font un doigt.
Elles ont du cran, n’ont pas besoin des hommes pour aller mettre leur vie en danger en Turquie, Tunisie… ce qu’aucun macroneuneu-trogneugiste n’osera jamais faire.
Y’a de ces prétentieux tout d’même.
La rhétorique est de bas étage.
On prône le respect des femmes, on est un puritain.
Non, on est respectueux des femmes. Ça n’empêche ni de draguer, ni de flirter, ni de baiser, partouzer… entre adultes consentants.
Pas un adulte con…sentant qui va se taper des filles en Afrique, le pov’chéri, parce qu’il est loin de sa femme, et que c’est un tel beau mec qu’il ne peut se taper que des petites pauvres n’ayant d’autres choix que de se prostituer pour vivre.
Le plus souvent avec la violence de l’homme qui la fait tapiner.
Ça c’est l’humanité en marche de l’humaniste petit blanc (de gauche de droite et d’ailleurs).
C’est pas avec Darmanin, EDM et les p’tites b…. prétentieuses de la macro-trogneunie que les femmes vont retrouver la moindre considération.
La défense du bien commun est une bonne cause, le communisme un peu moins.
La défense de la liberté est une bonne cause, le libéralisme et le libertinage un peu moins.
La défense de la pensée christique est une bonne cause, le christianisme un peu moins.
Etc.
Etc.
La défense des femmes est une bonne cause, le féminisme un peu moins…
Des féministes actives, une justice en torpeur d’été et Darmanin sur le gril. Dans ce contexte, l’Intérieur est tout de même un peu fragilisé.
Espérons que Macron, qui a eu une discussion d’homme à homme avec Darmanin, ne se soit pas planté. Un nouveau caillou dans sa chaussure en tout cas.
200 élus du Nord apportent leur soutien à Darmanin, dont le chevaleresque Marc Daubresse, sénateur LR. Un contre-feu qui est bienvenu.
@ Achille 22 juillet 2020 / 08 :00
La citoyenneté n’a rien à voir là-dedans. Si vous racontez une fable à votre assureur, vous commettez une escroquerie, puisque vous connaissez le tiers impliqué (art. 313-1 du code pénal). Tiens, la jeune femme paniquée que je décrivais dans mon message est devenue « brave dame » dans le vôtre…
Espérons que vous n’avez pas conseillé à votre assureur de consulter ce blog… Pas évident qu’il apprécie votre « solution ». Une autre est possible : aider la jeune femme à résoudre ses difficultés… en tout bien tout honneur.
@ Achille | 22 juillet 2020 à 08:56
« Jamais je n’interdirai à une femme de faire ce que bon lui semble de son corps. »
Vous en êtes sûr ?
Même à votre épouse, à votre fille ou à une femme de qui vous êtes amoureux ?
@ Jean sans terre | 22 juillet 2020 à 00:49
Eh bien, voilà, nous sommes d’accord. Nous ne l’étions pas quant à vos propos sur la prostitution, nous le sommes maintenant sur Darmanin.
Si j’ai ajouté une réserve quant à la véracité du trafic d’influence, ce n’est pas que j’en doute, c’est que j’ignorais la position de Darmanin à ce sujet. J’essaie de ne me prononcer que lorsque je connais les faits correspondants.
______
@ Lucile | 22 juillet 2020 à 11:16
« Je veux bien parler de tout avec vous, sauf du professeur Raoult. Son évocation vous rend intraitable et vexant, je n’ai pas envie d’en faire une querelle personnelle. »
Mais je suis intraitable sur tout, chère Lucile. Pas seulement sur Raoult. Quant à être vexant, ceux qui vexent la vérité et la raison sur ce sujet (et sur d’autres) ne doivent pas s’attendre à l’impunité en retour.
Je ne parle pas de vous. Vous n’avez pas particulièrement joué les starlettes énamourées sur Raoult. D’ailleurs ce n’est pas votre genre.
Enfin, si je suis seulement vexant, ce n’est pas bien grave. De la part de quelqu’un dont on a publiquement regretté, ici, qu’il ne soit pas mort du Covid, qui a été accusé par divers personnages d’être émasculé, d’être homosexuel, d’être « un petit con prétentieux », d’être raciste et j’en oublie…
@ Robert Marchenoir
« Mais je suis intraitable sur tout, chère Lucile. Pas seulement sur Raoult. »
Niark, niark, niark…
Effectivement, il importe d’être intraitable sur tout. Tout du moins sur le plan de la pensée et de l’expression publique. Une fois ce point traité, on a le droit d’être coulant avec les gens, et de ne pas se sentir outragé par chacune de leurs imperfections. Mais il y a des priorités: sur le plan des idées, être intraitable est une bonne chose. Surtout par les temps qui courent.
Et effectivement, Raoult est parti en sucette. Ce qui, toute proportion gardée, reste moins grave que les décérébrés aux Etats-Unis qui sont prêts à prendre les armes pour défendre leur droit à ne pas porter de masques… La boulette de Raoult ne sauvera probablement pas des gens, participera un peu plus que probablement à accélérer la mort d’une fraction des malades. Mais ce n’est pas bien grave en comparaison des demeurés qui font tout pour aggraver la situation aux States…
Par contre, sur le plan des idées et de la démarche scientifique, le cas Raoult est relativement grave ; surtout en ce qu’il manifeste que la pensée médicale peine toujours à se mettre en résonance concrète avec la démarche scientifique quand l’émotion court-circuite le jugement. Descartes appelait à l’essor des sciences pour juguler la misère avec le développement de la médecine dans son Discours de la méthode. Raoult montre bien que Descartes reste malgré tout bien en avance sur notre temps…
Cela étant, Raoult est loin d’être un cas isolé. C’est entre autre pour cela que je reste coulant sur la personne. Mais aucunement sur le plan des idées, ce qui implique de condamner ce que je perçois être une forme d’autoritarisme et de reliquat de mandarinat dans son comportement. Et ce dernier point est effectivement nettement plus une accusation de nature personnelle quant à sa place dans le dispositif institutionnel.
——————————————————-
@ Jérôme
« La prostitution, le plus vieux métier du monde. »
Mouais. Je suis pas sûr. Arracheur de dents me semble tenir la corde pour le titre de plus vieux métier du monde.
@ Serge HIREL | 22 juillet 2020 à 13:13
« Espérons que vous n’avez pas conseillé à votre assureur de consulter ce blog… Pas évident qu’il apprécie votre « solution ». Une autre est possible : aider la jeune femme à résoudre ses difficultés… en tout bien tout honneur. »
1- Mon assureur qui brasse des millions d’euros ne va certainement pas s’offusquer d’être grugé pour un ou deux milliers d’euros (il est vrai que de nos jours les réparations sur les voitures avec des capteurs un peu partout coûtent cher).
Si toutefois il lui arrivait d’avoir des états d’âme, je le soulagerais de ceux-ci en changeant d’assurance. Étant bon client chez lui je doute qu’il me cherche des noises.
2- Aider la jeune femme à résoudre ses difficultés en tout bien tout honneur, c’est bien gentil, mais avec une personne qui n’hésite pas à monnayer ses charmes pour qu’on la tire d’affaire, je crains fort de m’engager dans un processus que rapidement je ne puisse plus maîtriser.
On n’est jamais assez prudent !
——————————————————
@ Ellen | 22 juillet 2020 à 14:05
« Vous en êtes sûr ?
Même à votre épouse, à votre fille ou à une femme de qui vous êtes amoureux ? »
Absolument sûr ! Je ne me reconnais pas le droit d’interdire à mon épouse quoi que ce soit. Si j’estime qu’elle se comporte mal à mon égard, j’en tire les conséquences qui s’imposent et l’on se quitte si possible en bons termes.
Mais je vous rassure, tout va bien entre nous.
Quant à ma fille (ou mon fils) jusqu’à sa majorité j’essaierais de faire en sorte qu’elle ait une bonne éducation. Une fois majeure, je lui prodiguerais des conseils que je voudrais éclairés, mais je ne lui interdirais rien.
Ceci étant le problème ne se pose pas vraiment vu que je n’ai pas de fille.
@ breizmabro
@ Robert Marchenoir
D’accord avec vous concernant Michel Onfray. Au début, il m’intriguait. A présent, il brasse toujours le même vent à un rythme effréné.
Grâce à M. Onfray et à L. Joffrin (ils se détestent copieusement ces deux-là), nous aurons Macron qui passera à nouveau en 2022. Des bobos prétentieux de gauche qui contribuent, finalement, au déclin du pays.
La France sera donc irrémédiablement fichue.
Tous ces pseudo-intellos qui enfilent les phrases et les lieux communs.
Ils s’écoutent parler et pendant ce temps-là, la France continue son déclin dans tous les domaines.
Bonté divine !!
J’ai failli passer à côté d’un sujet, dont je me tamponne mortellement le coquillard, et cela aurait été tout à fait triste, il faut que de ce pas, je donne mon avis sur le féminisme dangereux…
Il convient de remarquer que les hommes ont été loquaces sur ce sujet éculé, et leur bavardage imbécile a ceci de remarquable, que l’on peut parfaitement s’en passer, et même s’en passer parfaitement.
Mais, bon, ils avaient envie, la plupart de nous parler de leur sarcloir, des femmes en général, des prostituées en particulier, puis car ce n’est pas inintéressant, nous enfoncer dans notre tête de linotte tous les bienfaits qu’il y a à regarder les hommes avec joie, dévouement, et grand respect vaquer à leur œuvre immortelle…
Un instant, je me suis dis : mais, oui ! Pourquoi pas ?
Et si tous les gandins qui viennent à moi méritaient, sans que je le sache, ma plus haute considération, mais oui, cette hypothèse optimiste me plaît, je meurs d’envie de ne pas être dangereuse pour les c*ns de passage.
D’ailleurs, je fonds de bonheur à la simple évocation de leur petit matériel bien astiqué, de leurs petits bras musclés, de leurs belles jambes bien galbées, de leur large poitrine de héros, oui, oui, oui…
Pourquoi donc est-ce que les femmes ne se taisent pas ?
Moi, personnellement, j’ai ma petite idée, mais je ne veux pas encombrer la tête creuse, la tête chercheuse, la tête en forme de gland…
Non, je ne suis pas si dangereuse… Mais si j’étais la Goulue je vous monterais mon c*l, tandis que Valentin le désossé pourrait nous montrer son os !!
@ Achille 22 juillet 2020 17:23
« Mon assureur qui brasse des millions d’euros ne va certainement pas s’offusquer d’être grugé pour un ou deux milliers d’euros (…).
Je crois qu’après un tel propos, qui démontre une moralité sans faille, il vaut mieux tirer l’échelle…
@ duvent | 22 juillet 2020 à 21:04
Eh ben duvent qu’est-ce que vous êtes en train de nous faire là ? Une crise de palu ? 🙂
@ Serge HIREL | 23 juillet 2020 à 01:48
« Je crois qu’après un tel propos, qui démontre une moralité sans faille, il vaut mieux tirer l’échelle… »
Eh oui, il arrive parfois que trop de moralité tue la morale et que trop d’honnêteté empêche d’effectuer un acte charitable.
Simple question de conscience !
Vous pouvez retirer l’échelle, je pense que l’on s’est tout dit. 🙂
@ duvent | 22 juillet 2020 à 21:04
« Eh ben duvent qu’est-ce que vous êtes en train de nous faire là ? Une crise de palu ? »
Je ne peux pas vous répondre, je ne suis pas médecin…
La dangerosité des féministes apparaît dans la boue la plus immonde des réseaux sociaux. Les commentaires écrits pour faire mal servent de défouloir à des esprits frustrés, ivres de vengeance et de pulsions inassouvies.
Certes, les féministes font du mal aux autres mais elles sont un danger pour elles-mêmes !
Gérald Darmanin est devenu la cible de l’été, la présomption d’innocence n’est qu’une illusion alors qu’elle est sous-jacente aux fondamentaux de la Constitution de la Ve République et plus précisément l’article 66 dédié à l’habeas corpus. Les féministes voudraient voir disparaître Darmanin, à défaut de pouvoir l’enfermer, elles lui taillent un costume de violeur et elles s’efforcent d’alimenter la rumeur pour enfermer le premier policier de France dans une situation immorale.
Elles veulent, elles prennent, c’est à elles ! Le mécanisme de l’anarchisme est connu, elle en usent et abusent. Alors que la parité n’est pas respectée au sein du gouvernement puisque le nombre de femmes est supérieur à celui des hommes, les féministes continuent d’attaquer sans relâche leur ennemi : l’homme. Elles sont formatées comme ça. L’Education nationale les a confortées dans la funeste erreur de croire que le mâle est un ennemi qu’il convient d’abattre pour prendre sa place. Pourquoi se gêner, puisque cela fonctionne depuis des décennies ? Les métiers de la santé, de l’éducation et de la justice sont féminisés à outrance. La courbe des âges prouve que les femmes prennent quasi systématiquement la place des hommes vieillissants.
Le féminisme est une idéologie totalitaire qui ne supporte pas que les hommes puissent avoir un mode de fonctionnement différent du système féminin. Alors quand un homme dit quelque chose, elles n’écoutent pas, elle entendent tout au plus pour recueillir le détail insignifiant sur lequel elles vont bâtir un raisonnement pour culpabiliser, éreinter et démolir implacablement celui qui est devenu leur ennemi.
Elles croient vaincre alors qu’elle s’enfoncent dans le mensonge et se dirigent vers une impasse où elles rencontreront fatalement un mur, celui de la réalité. Et plus elles vont vite et plus rapidement s’écraseront-elles pour retomber dans la boue putride où finalement est leur place.
@ vamonos | 23 juillet 2020 à 09:52
Je me demande si 90 % de ces féministes ne sont pas aussi téléguidées par les gauchistes dans ces manifestations aux poings fermés levés à la Staline pour faire du grand désordre.
Mais pas que. Si DSK, Epstein, Berlusconi, Matzneff, Weinstein (23 ans de prison ferme), tous très connus du grand public et sur la scène internationale, n’avaient pas ouvert la voie avec ce gigantesque scandale sexuel salissant les hommes honnêtes et loyaux, les féministes seraient plus raisonnables. Dire qu’elles détestent tous les hommes est exagéré, elles ont aussi un père, un frère et un petit ami qu’elles aiment.
Mais bon, comme on dit: si les moutons ne sont pas bien gardés, le troupeau s’égare.
Siffler une beauté déambulant dans la rue ? selon le contexte, au mieux un hommage à la beauté, au pire une inconvenance ; de grâce que vient faire le viol là-dedans ! Je crois bien que ce lecteur rigoureux entre dans la catégorie des mal-baisés !
Que dire de la pub où l’on voit une aimable personne peloter hardiment les fesses d’un beau marin ! Empalons cette sorcière ! c’est le minimum !
Quant à notre ministre apparemment friand de partouzes, que ne lui a-t-on proposé le ministère de l’Agriculture, les bovidés rarement se plaignent de familiarités, en attendant qu’un jugement – hors considération morale – nous le rende blanc ou noir… ou gris peut-être.
@ duvent
Tout le monde ne peut que vous décevoir, désolé. Quand on sort de l’Iliade ou de l’Odyssée et qu’on croise des divins ceci et des divins cela, le choc avec les humains lambda peut être rude !
Exacerbé si d’aucuns se montrent quelque peu prétentieux alors qu’ils ne sont pas capables. Mais on pousse les gens à « s’affirmer », alors ils affirment n’importe quoi. On pousse les gens à être modestes, alors ils s’effacent… À en croire la théorie des humeurs, les humains sont toujours déséquilibrés, bilieux ou autre, à en croire ce que je vois, l’harmonie est aussi rare qu’un été indien est fugace. Au fait, que devient fugace, il n’est pas mal lui, non ? Et F-68. 10.
Bon, je ne vais pas faire un podium homme après les agaçants podiums femmes. De toute façon, je ne fonctionne pas comme ça, déjà que je ne confonde pas l’un avec l’autre quand tant sont insipides est un critère. Et personne ne vous prend pour une autre.
Bref, à lire les commentaires, vous ne pouvez qu’être déçue… Mais vous pouvez emporter une consolation :
https://journals.openedition.org/crcv/15617
@ lefort
« Quant à notre ministre apparemment friand de partouzes, que ne lui a-t-on proposé le ministère de l’Agriculture, les bovidés rarement se plaignent de familiarités, en attendant qu’un jugement – hors considération morale – nous le rende blanc ou noir… ou gris peut-être. »
Que Darmanin soit friand de partouzes ou même client régulier de La Fistinière, je m’en tape violemment. Par contre, s’il est avéré qu’il a abusé de son pouvoir, je trouverais cela bien plus grave. Cela étant, je me range quand même à l’avis d’Onfray qui, quoiqu’excessif, affirme tout de même, avec raison, que proposer un tour dans un club libertin et terminer la nuit à l’hôtel, même en présence d’un abus de pouvoir, ce n’est pas un viol. S’il n’y a pas eu consentement à l’hôtel, c’est un viol. S’il y a eu consentement, ce n’est pas un viol, mais un abus de pouvoir avec des conséquences sexuelles peu ragoûtantes. Dire « j’ai dû forniquer pour des faveurs administratives », ce n’est pas un viol, c’est de la stupidité crasse. À moins que la situation de la dame soit réellement celle d’une situation sociale délicate, comme ces femmes SDF et jeunes qui se sentent obligées de trouver des hommes dans des boîtes de nuit pour trouver un toît pour se pieuter au chaud.
De ce que j’en vois, la plaignante affirme qu’il y a un rapport non consenti à l’hôtel. Mais j’ai le plus grand mal à trouver un synopsis des faits fiable, sourcé et détaillé. Donc impossible pour moi de me faire une opinion claire.
Quoi qu’il en soit, qu’il ait violé ou pas, ce n’est pas une chose qui le rend inapte à une charge publique à mes yeux. DSK, c’était une autre affaire, car le comportement était quand même récurrent et complètement pathologique. Les rues de Paris n’auraient plus été sûres, avec l’immunité présidentielle… Ce qui rendrait Darmanin inapte à une charge publique à mes yeux, ce serait un comportement plus qu’anecdotique d’abus de pouvoir de ce style. Il l’aurait fait deux fois, à en lire certaines sources. Je doute toutefois qu’il soit stupide au point de croire que continuer à pratiquer ce type de chantage à l’heure actuelle soit furtivement possible, et je peine à le considérer inapte sur ce point. En tout cas, j’attends toujours ce résumé des faits et allégations qui soit sourcé et détaillé.
Par contre, si le viol est avéré, ouais, j’attends de voir comment la justice fera des ronds dans l’eau pour noyer le poisson. Là, je serai d’une cruauté sans borne.
Et puis, franchement, la pratique du cumul des mandats du sieur Darmanin est beaucoup plus directement problématique quand il s’agit de juger de son aptitude à une charge publique. Là, je hurle vraiment. Et sans nuance.
Une moralité douteuse: signe de mauvaiseté dans les fonctions ultérieures.
Sans vertu, les démocraties périclitent.
Je suis assez consterné de ce que je lis comme commentaires à la suite de cet article. Il est systématiquement mis en avant la présomption d’innocence, principe constitutionnel, pour justifier la nomination du sieur Darmanin à la fonction de ministre de l’Intérieur. Point n’est besoin d’aller si loin. La bassesse et la vulgarité de son comportement suffisent à jeter le discrédit sur sa capacité ultérieure à occuper de hautes fonctions.
Car l’homme n’a pas été vicieux une fois. Il a persisté des années après, en tentant encore le même subterfuge avec la même personne. Par là, il a prouvé n’avoir eu aucun remords à commettre ses tromperies, n’avoir jamais aucune volonté de s’amender. Dès lors que le personnage est vicieux dans les petites circonstances, il le sera assurément plus en de plus hautes. Une telle évidence devrait le discréditer. Or ce point est une évidence pour bien peu de gens.
Je ferai en outre une deuxième observation. Jusqu’alors, je ne vois pas où le sieur Darmanin a montré une quelconque compétence particulière. Là encore, nombreux sont ceux qui lui reconnaissent des compétences. Je ne sache pas ce qui fonde cette opinion.
J’avais, il y a quatre à cinq années, eu une semblable intuition à l’égard d’Emmanuel Macron. L’individu se plaisait à citer sa famille, ses petits-enfants, etc. J’en étais scandalisé. Il avait fait sienne la propriété d’un autre. Ce n’est point sa famille, ni surtout ses petits-enfants. C’était ceux de son ancien rival en la personne du précédent mari de son épouse. Ce monsieur était nié dans ses droits naturels, jusque même dans sa personne. Il n’était plus père, n’était plus grand-père. Son épouse lui avait été volée. Il n’était plus rien. Il n’existait plus. Si ceci n’est pas un meurtre symbolique, je ne sais pas. Pourtant il se perpétuait des années après avec autant de violence symbolique. J’ai été sidéré d’une telle méchanceté persistant dans le temps. Alors, j’eus cette intuition fulgurante que si Emmanuel Macron était si mauvais dans sa vie privée, il ne pourrait qu’être pire dans sa vie publique. Les faits le confirment complètement.
D’ailleurs quelque temps après, quand le candidat se plut à proposer la suppression de la taxe d’habitation, je ne pus qu’être effaré par autant de démagogie. Il prit littéralement l’électorat à accaparer pour des abrutis. Il s’avéra qu’il avait bien raison puisqu’autant crurent à cette mystification. Cela me conforta encore plus dans la malhonnêteté foncière du personnage. Là encore, les choses qui survinrent après confirmèrent mon intution.
Cela m’amène à une dernière remarque. Que les cas, que je viens de décrire, des sieurs Macron et Darmanin ne choquent pas plus l’opinion prouvent l’immoralité profonde d’une partie importante de la population. L’histoire montre à chaque fois que les Républiques – et plus encore les démocraties – sans vertu périclitent et aboutissent à des tyrannies. Nous y allons tout droit. Le signe manifeste en est perceptible dans la disparition accélérée de plus en plus de liberté et dans le faux langage qui est de plus en plus systématiquement employé pour décrire le monde.
@ Jean sans terre
« Que les cas, que je viens de décrire, des sieurs Macron et Darmanin ne choquent pas plus l’opinion prouvent l’immoralité profonde d’une partie importante de la population. »
Et faire la part des choses entre comportements qui doivent relever de relations interpersonnelles ou même de la justice et capacité à diriger un Etat ? Churchill était un alcoolo fini, et je ne vois pas en quoi cela le disqualifiait. Nul besoin d’être non-fumeur pour savoir que fumer n’est pas bien. Aucun besoin d’être une vestale pour être un intellectuel. Aucun besoin d’être un saint pour être un homme politique efficace et compétent.
Votre plombier, il s’engage à s’occuper de vos tuyaux. Il n’a jamais fait aucune promesse quant aux relations interpersonnelles qu’il puisse nouer avec les membres de votre entourage familial.
« L’histoire montre à chaque fois que les Républiques – et plus encore les démocraties – sans vertu périclitent et aboutissent à des tyrannies. »
Je ne sais pas où vous êtes allé chercher cela. L’histoire de l’Italie fourmille de contre-exemples à la pelle.
Bonjour Philippe,
Le viol a encore de beaux jours devant lui si l’on se fie à la complaisante cécité des petits mâles de ce blog.
Le siffleur, palucheur, violeur me semble, selon les propos relever du mal-baisisme.
Le respect de l’intégrité physique et psychologique d’un être humain… du respect.
L’affirmation que les hommes ont un trou au bout d’la b… pour faire respirer le cerveau prend ici tout son sens.
@ Jérôme
« Le viol a encore de beaux jours devant lui si l’on se fie à la complaisante cécité des petits mâles de ce blog. »
J’aimerais être rassuré, ce qui n’est pas le cas, sur le fait que vous ne confondez pas l’apologie du viol avec la compartimentalisation des plans d’analyse. Violer ne fait pas de vous un homme d’Etat incompétent. Il fait de vous un criminel. Et on peut tout à fait être un homme d’Etat compétent tout en étant un criminel. Quand la criminalité touche au fonctionnement de la chose publique, là, on devient incompétent en tant qu’homme d’Etat. Le viol, aussi condamnable qu’il soit, ne rentre pas a priori dans ce cas de figure. L’abus de pouvoir, y compris dans un contexte d’abus sexuel, si. Sur ce dernier point, Darmanin semble attaquable, mais pas de n’importe quelle manière, et pas à coups de rodomontades rhétoriques.
Un entraîneur sportif ou un prof qui viole ses poulains ou ses élèves devient de ce fait incompétent, car cela touche directement son domaine d’activité. Un homme politique ne cesse pas d’être compétent parce qu’il viole, pas plus qu’un scientifique ne devient incompétent parce qu’il fait des blagues pourries avec un T-shirt au goût douteux.
Les Talibans Modernes commencent doucement à me gonfler.
« Le siffleur, palucheur, violeur me semble, selon les propos relever du mal-baisisme. »
Je ne me sens pas concerné. Et même si c’était le cas, cela — i.e. le mal-baisisme — relèverait de ma vie privée, sur laquelle vous n’avez simplement pas votre mot à dire.
« Le respect de l’intégrité physique et psychologique d’un être humain… du respect. »
Il s’agit aussi de cela du côté de Darmanin: préserver sa capacité à agir en tant qu’homme politique en respectant son intégrité psychologique. Et je vous avoue que cela me fait mal aux fesses de devoir défendre un ministre de l’Intérieur de cette manière. Préserver l’intégrité physique et psychologique des femmes, qui est un sujet important, n’a rien à voir avec la remise en cause hors-rationalité de la compétence d’un homme politique. Cela se passe dans les commissariats, les tribunaux, les hôpitaux psychiatriques, les associations, les familles et, tout à la fin, par le pouvoir politique. Pas par ce type d’attaques intellectuellement inconséquentes.
« L’affirmation que les hommes ont un trou au bout d’la b… pour faire respirer le cerveau prend ici tout son sens. »
N’oubliez pas que les femmes ont bien un cerveau: c’est leur principal organe sexuel.
Bon. On en a fini avec les coups en dessous de la ceinture ?
@ Jérôme
« Le siffleur, palucheur, violeur me semble, selon les propos relever du mal-baisisme.
Le respect de l’intégrité physique et psychologique d’un être humain… du respect. »
D’où sortez-vous, quel âge avez-vous?
Si je pose ces questions c’est que vos réflexions sont semblables à celles de la génération de mon père (années 1920…), complètement coincée au plan sexuel !
Et puis vous mettez au même niveau le siffleur de l’Italie du sud, le palucheur de la rive sud de la Méditerranée et le violeur qui est tout simplement un criminel.
Un peu de discernement et de mesure ne nuirait pas à vos propos sans nuances qui ne tiennent pas compte des caractéristiques anthropologiques des populations masculines…
Toute une éducation à refaire !
@ F68.10 | 24 juillet 2020 à 16:48
@ caroff | 24 juillet 2020 à 20:19
Inutile d’attendre un retour franc et direct de la part de ce Jérôme. Il ne vous répondra pas, en tout cas pas directement.
Comme à son habitude, il va s’adresser à notre hôte en commençant son post par un « Bonjour Philippe » et vous ignorera superbement.
C’est à ce genre d’attitude que l’on peut mesurer la franchise de l’individu. Dans la vraie vie ce gars est sans doute incapable de regarder son interlocuteur dans les yeux.
À quoi bon essayer d’apporter une réponse intelligente aux délires de ce type, c’est peine perdue. Enfin vous faites comme vous voulez…
@ F68.10
« Et faire la part des choses entre comportements qui doivent relever de relations interpersonnelles ou même de la justice et capacité à diriger un Etat ? Churchill était un alcoolo fini, et je ne vois pas en quoi cela le disqualifiait. Nul besoin d’être non-fumeur pour savoir que fumer n’est pas bien. »
Précisément, il faut faire cette part des choses. Les comportements privés sont-ils de nature à pouvoir causer des torts à la société ? Certains clairement non. Un alcoolique ne nuira pas à la société, sauf s’il bat sa femme ou ses enfants ; un fumeur non plus. Ces deux-là ne nuisent qu’à eux. Dans le cas du plombier dont vous vous êtes servi, il ne m’importe pas qu’il trompe sa femme, il s’engage à me réparer ma plomberie. C’est le contrat privé qui nous lie. S’il me ment et réalise mal ses travaux, il me causera un tort que je me débrouillerai pour lui faire réparer. S’il tente de séduire ma femme et profite de sa proximité, il sort de la relation de confiance et du contrat que j’ai fixé avec lui et me causera également un tort. Ce serait dans ce cas un peu plus importun et un manquement au respect qu’il doit à ma femme, mes enfants, et moi. Je lui casserais la tête.
Le cas de Darmanin n’est pas du même ordre. Il bénéficiait d’un pouvoir et d’un ascendant sur la dame. Il l’a clairement abusée en lui mentant et en profitant de son ascendant et de son pouvoir. Et ce qu’il fit, il le reproduit d’autres fois et bien après. Or en qualité de responsable politique, l’intéressé jouit d’un ascendant et d’un pouvoir sur chaque citoyen. Ce qu’il a fait pour l’une, sans jamais avoir montré après une volonté sincère d’amendement, il le fera pour d’autres selon qu’il lui plaira.
Puisque vous êtes blagueur, je pourrais vous suggérer un contre-exemple également amusant qui montre la faiblesse de votre raisonnement. Imaginez DSK président. On dit de lui, et cette opinion est largement usurpée, qu’il était bon économiste. Il aurait redressé l’économie du pays. D’où l’homme aurait parfaitement fait l’affaire. Imaginez maintenant votre femme ou votre fille dans une situation de subordination par rapport au grand homme. Avec votre raisonnement, je conclurai: DSK est l’homme qui convient à la situation. On fait comme cela ?
« »L’histoire montre à chaque fois que les Républiques – et plus encore les démocraties – sans vertu périclitent et aboutissent à des tyrannies. » Je ne sais pas où vous êtes allé chercher cela. L’histoire de l’Italie fourmille de contre-exemples à la pelle. »
De Montesquieu. Et lui le sort des exemples de l’Antiquité. Les exemples que vous donnez ne sont pas significatifs. L’histoire des petits Etats italiens est disruptive et il me semble sans continuité comme la nôtre ou seulement plus tardivement.
@ Jean sans terre | 24 juillet 2020 à 01:17
Le monsieur ci-dessous est d’accord avec vous. Vous pouvez aussi écouter François Asselineau.
https://www.youtube.com/watch?v=SyTX3T0UltM
@ Walson
Je connais cette vidéo depuis sa première parution ainsi que l’orientation politique de celui qui la professe. Je pensais dès avant sa parution qu’effectivement Emmanuel Macron avait des traits psychopathiques. Il me fait penser au personnage de Julien Sorel dans « le Rouge et le Noir », mais avec des traits de narcissisme aigu et une empathie inexistante. L’intuition d’Adriano Segatori me paraît pertinente sur de nombreux points mais souffre de très nombreuses lacunes et d’une absence de preuves motivées.
Par exemple, l’hypothèse du viol initial me paraît tout à fait improbable. Je partage sa conviction que l’ambition d’EM va à l’encontre des intérêts de la France. Son obsession d’aller à tout prix et envers quiconque, malgré les confrontations conflictuelles où le portent son ambition et ses certitudes, dénote une incapacité complète à se remettre en cause et à accepter que ses mandants, c’est-à-dire la population française dans la globalité, veuillent autre chose que ce que lui désire. Pour moi, cet homme est fou et, à ce niveau de responsabilité, dangereux.
Je connais mal François Asselineau. Je l’ai connu par élection présidentielle. Je me suis détourné presqu’aussitôt du personnage malgré de la curiosité à son égard puisqu’il était le seul avec un peu le FN d’alors à proposer la sortie de l’Union européenne. Les deux seules choses que je partage avec lui sont la nécessité pour la France de retrouver son indépendance par le Frexit et son rejet de l’antisémitisme. Pour le reste, je lui suis en tout opposé.
Je considère que l’urgence absolue pour la France est la résistance au remplacement de sa population et de sa culture. Ce qui implique l’arrêt presque total de l’immigration dans notre pays et la révision du code de la nationalité. Je ne partage absolument pas son anti-américanisme complotiste. Les Américains sont différents de nous culturellement mais restent nos alliés auxquels nous nous sommes liés par une longue histoire commune. Je suis opposé à son étatisme et son gaullisme social. Je rejette l’étatisme social français. Je suis favorable à la limitation des pouvoirs de l’État aux fonctions régaliennes et à la libéralisation progressive des forces économiques du pays. Je suis également favorable à la libéralisation de l’instruction publique, de la fonction hospitalière, de la Sécurité sociale et à la suppression du statut de fonctionnaire. Je suis favorable également à une décentralisation accrue de tout ce qui ne relève pas des fonctions strictement régaliennes de l’État.
Bref, Asselineau ne correspond pas vraiment à ce projet. J’avais lors de l’élection discerné également les traits déviants du personnage. Ce que semble démontrer les plaintes récentes à son encontre.
Parmi toutes les féministes, certaines sont dangereuses pour les autres et aussi pour elles-mêmes. Leurs attitudes, actions et discours peuvent les mettre dans des situations où la protection de la police peut leur être proposée. Dans leur immense mansuétude, du haut de leur arrogance noblement jouée, elles peuvent consentir à bénéficier d’une escorte policière. C’est arrivé hier à Paris, à l’issue d’un conseil municipal mouvementé.
Parmi toutes les féministes, certaines sont des élues EELV. J’en connaissais une qui militait pour une décroissance immédiate, pour la fin des sacs en plastique et la fermeture des centrales nucléaires. En cours de mandat, elle a changé sa vieille berline pour un SUV marron glacé. Elle n’a jamais travaillé en entreprise, elle ne connaît pas la vraie vie, elle a suivi une carrière universitaire en jouant les prolongations au-delà de l’impensable.
Dangereuses pour elles et pour le porte-monnaie du contribuable qui finance leurs frasques dispendieuses, les féministes n’en finissent plus de décliner les méthodes des précieuses ridicules.