Il n’y a plus d’innocents en France !

C’est une impression générale qui m’est venue, une intuition subite qui, reliant des phénomènes apparemment sans lien les uns avec les autres, m’a persuadé que nous nous trouvions, chaque jour davantage, confrontés à une société de suspicion, à une France où il n’y aurait plus que des coupables en puissance ou en actes.

Dans cette confusion se glissent bien sûr quelques pépites de vérité et de justice mais pour l’essentiel ce mouvement irrésistible nous entraîne sur une pente dangereuse. J’ai bien conscience aussi de forcer le trait pour attirer l’attention sur les dérives d’une modernité empressée d’accuser subtilement ou ostensiblement.

Comment ne pas frémir face à ces dénonciations tardives qui, semblant relever d’abord d’une libération de soi, affirment pourtant la culpabilité d’autrui ?

Comment ne pas s’inquiéter de cette propension législative à ne pas laisser le moindre champ humain en dehors d’un soupçon inquisiteur ?

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Comment être sûr de l’exemplarité de combats qui, sous-estimant les femmes qui seraient des victimes dans toutes les circonstances, auraient besoin systématiquement d’hommes coupables ?

Comment ne pas constater tristement le délitement de la liberté d’expression en judiciarisation de la pensée, de l’écriture et/ou de l’oralité ?

Comment ne pas s’interroger sur notre tendance à trop vite récuser – moi le premier – la distinction à opérer entre l’islam tranquille, l’islamisme dangereux et le terrorisme meurtrier ? Parce qu’elle impose des frontières que le simplisme angoissé répudie ?

Comment ne pas s’émouvoir de ces suicides multiples qui sont souvent des tragédies personnelles instrumentalisées en désespoirs professionnels ? de ces drames singuliers ayant affecté des personnalités fragiles, détournés en recherche de coupables au sein d’univers et de services qui peuvent par ailleurs être traumatisants jusqu’à un certain point ?

Comment ne pas tourner en dérision ces journées négatives qui se multiplient et qui prétendent se consacrer à l’éradication d’une plaie, par exemple tout récemment pour le harcèlement scolaire ? (Sud Radio) D’abord qui peut se réjouir de l’instauration répétitive de séquences jamais tournées vers le meilleur – qui existe pourtant – de l’humain et de la société ? Ensuite elles tombent dans la perversion de cibler des coupables petits ou grands face à ce qui peut apparaître comme les aléas normaux quoique perturbants d’une vie collective à régler par soi et ses proches.

Comment ne pas déplorer comme le signe d’une décadence, la frénésie des cellules de soutien et l’envie, à chaque fois que nous sommes affectés par quoi que ce soit, de désigner des responsables, des coupables comme si incriminer autrui allait nous consoler de nous-mêmes ?

Pour afficher une note incongrue, le paradoxe est qu’en matière judiciaire on s’acharne à prendre trop souvent de vraies culpabilités pour de fausses innocences, avec une véritable mythologie sur les erreurs judiciaires…

Il ne peut plus y avoir d’innocents en France, nulle part. Parce que nous vivons dans un monde qui nous laisse croire que derrière l’apparence il y a des complots, des transgressions et forcément des coupables. Parce que nous avons besoin de supputer le pire. Parce que nous avons besoin de croire en notre propre innocence.

Parce qu’il ne peut plus y avoir d’humanité heureuse.

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Voir les Commentaires (103)
  1. L’innocence a disparu parce que les trotskistes ont gangrené idéologiquement la société. Pour eux, la révolution permanente est une nécessité, une obligation.

  2. Mais notre hôte ne me semble pas toujours avoir lui-même milité pour la présomption d’innocence.
    Comme je ne fais pas de dossiers, je vais chercher avec des mots clés. Si je rapporte des choses, ce ne sera sans doute pas exhaustif et a fortiori parfaitement représentatif.
    Il faudrait relire tous les textes de notre hôte, ceux sur le sujet, voir aussi les autres, car on peut trouver éventuellement des choses au détour d’une phrase d’un autre sujet que le principal, chez bien des gens. Enfin, bon, je n’épluche pas des sources, après tout, je sonde.
    Et si même un magistrat comme notre hôte peut remettre en cause la présomption d’innocence, certes avec ses lumières, certes avec ses buts, on se demande comment ceux qui n’ont pas la charge de la justice entre leurs mains feraient mieux ?
    https://www.philippebilger.com/blog/2011/05/marre-de-la-pr%C3%A9somption-dinnocence-.html
    https://www.philippebilger.com/blog/2006/04/ple_monde_daujo.html
    Mon avis, c’est que la contradiction entre la présomption d’innocence et la nécessité de mettre certaines personnes en prison est féconde.
    Je crois que sinon, le juge sera encore plus enclin à emprisonner et à penser l’emprisonné coupable.
    Nul n’est porté à se dédire. Car cela remet en cause. Par la présomption d’innocence, la loi rappelle qu’on ne doit être déclaré coupable qu’avec des preuves, déjà, on pourrait l’oublier, et aussi que le juge peut revenir dessus sans perdre la face. Le public comme lui-même sera moins tenté d’enfermer le juge dans une conviction de culpabilité seulement possible, et non prouvée, par exemple pour raison de sécurité.
    Les humains sont ainsi fait que toute accusation a tendance à être rejetée comme soi-disant invraisemblable, ainsi que l’innocence.
    Je pense que cela tient à notre passé de chasseur-cueilleur, dans le doute, il fallait jeter son arme sur la proie, la faim attendait les hésitants. Sur un mode moins vif, il a aussi fallu tester toutes sortes de plantes et de champignons, qui n’en est pas une, eh oui, sans savoir si ces choses offertes à sa dent étaient digestes voire vénéneuses.
    Dans beaucoup d’autres domaines, la même attitude, inverse du principe de précaution, a payé, et doit être maintenu.
    Mais pour la Justice, il ne faut rien présumer de l’accusateur ou de la victime, n’être ni du côté de l’avocat, ni de celui du procureur.
    Je crois que quand on pense à la société,on est du côté de l’avocat de la société, de l’innocent éventuel, de l’avocat, et entre les deux, se plaisant à penser qu’on veut la justice pure, du magistrat, celui qui décide, certes, mais en retrait, immobile, presque mort d’aspect, ce en qui il rappelle Osiris, le dieu mort qui juge les morts.
    Tiens, resurgissement de la présomption d’innocence, pour l’Etat. Je suis pour, mais pas pour son affaiblissement, ailleurs :
    https://www.philippebilger.com/blog/2014/10/letat-aussi-a-droit-%C3%A0-la-pr%C3%A9somption-dinnocence.html
    On ne doit pas rappeler à Polanski sa culpabilité en l’écartant des César alors qu’il n’a même pas purgé sa peine :
    https://www.philippebilger.com/blog/2017/01/ne-privons-pas-les-c%C3%A9sars-de-roman-polanski-.html
    J’aurais compris qu’on fasse prévaloir l’art sur la justice, mais enfin, dire que c’était ancien et que donc, tout va bien…
    Et ce alors même qu’on remet en cause la présomption d’innocence pour la personne devant se débattre dans la justice ?
    Les gens pris dans l’engrenage de la Justice ne doivent pas être présumés innocents, un coupable qui n’a pas purgé sa peine doit être traité comme un innocent.
    Il semble que l’idée soit d’alourdir le fardeau des faibles et de privilégier encore les privilégiés.
    Tu en en mon pouvoir, à moi, la Justice, tu dois avoir moins de protection pour te défendre, tu as échappé, et d’ailleurs, tu as un certain niveau artistique et de notoriété, donc tout va bien.
    S’il en va ainsi même d’un magistrat, comment s’étonner que le peuple présume les uns innocents, les autres coupables, ou ne veuille même pas le savoir, car il a ses causes, ses humeurs, ses sympathies, en un mot, ses arbitraires ?
    Enfin, le peuple… Souvent tels ou tels groupes dans le peuple, de même que toutes les hermines ne doivent pas être pareilles.
    Le problème : si on a affaire à la Justice, comment deviner ses inclinations ?
    D’autres magistrats, c’est moins cool, n’affichent pas les sympathies de notre hôte, mais leur antipathie, c’est le « mur des cons ».
    Mais en somme, je supposais que les magistrats devaient tendre certes, à comprendre, donc à une certaine empathie pour tous, mais aussi, de la distance, de l’impartialité.
    Il me semble que les principes, comme la présomption d’innocence, le fait de l’étendre à l’Etat mais il serait bon de supprimer la justice administrative, et le droit de rappeler à un coupable, surtout qui n’a pas accompli sa peine, qu’il reste un coupable, sont des guides contre la sympathie ou l’antipathie qui me semble, in fine, faire de la masse des prévenus, des coupables d’avance, et d’un coupable, un homme qui serait assimilé à un innocent.
    On parle toujours de crime parfait pour les meurtres. Mais un viol aussi est un crime.
    Que votre victime se taise : crime parfait. Que vous échappiez à votre peine, et même, paradiez devant tous : crime parfait.
    Et si quelque chose peut donner des vocations de criminel, c’est bien l’impunité.
    Pas seulement pour ne pas souffrir. Pour se sentir supérieur au monde entier. Si on a en plus l’approbation d’une partie du monde, quel délice ! En fait, quelque esthète pourrait mixer le manifeste et le caché, pour varier les plaisirs. Je me demande si cela s’est fait ou se fera… Ce pourrait être un sujet de fiction.
    Comme je l’ai déjà dit, tout le monde peut tuer impunément quelqu’un, par exemple, non, je ne vais pas en donner, dans une fiction, l’auteur le pourrait car prenant le public par la main, lui montrant que ce n’est pas bien, ici, non, impossible.
    Et même pour le viol, en choisissant ses victimes, je ne vais pas dire comment non plus ! Bref.
    Mais si on relativise l’innocence, dans le public ou chez les magistrats, il me semble que les deux vont de pair dans la société…
    On enverra plus d’innocents en prison.
    Cela dans le même temps où on libère des gens des gens qui devraient rester en prison à vie et où il est une faute de goût de rappeler qu’un abuseur parade devant les médias réunis.
    Faute de savoir-vivre, peut-être ? Polanski, au motif que l’on a pu voir ses films, serait-il notre invité virtuel à tous, et en cette qualité, insucceptible de rappel à son passé ?
    Cela me semble de cet ordre, il y a la masse de ceux qu’on ne connaît pas, à bien tenir, même si on ne sait pas encore, en somme, s’ils sont coupables, et ceux qui obtiennent, en quelque sorte, la grâce.
    Je comprends l’amitié, qui fait qu’on est indulgent avec l’ami, presque quoi qu’il fasse, mais je m’étonne des réactions de notre hôte et des commentateurs, à croire que Polanski était l’ami de la moitié des commentateurs.
    Bref, il me semble que la culpabilité et l’innocence intéresse de moins en moins, certains penchent vers la sécurité, d’autres le pardon, il y a de la sympathie, de l’antipathie, mais que tel soit coupable ou non, finalement, on ne veut pas les savoir.
    Ou du moins, pour CERTAINES affaires.
    Tout de même, la police scientifique, où la France était en avance, à une époque, n’est pas flamboyante.
    Cela ne me paraît pas non plus de très bon augure.
    En France, on n’aime pas la Justice, qui n’est qu’une autorité, et pas un pouvoir, je le rappelle, et on n’a pas pour la loi le respect des Anglo-Saxons. Pour les principes, aussi, on repassera.
    Même chez les meilleurs. Et si par hasard, quelqu’un ne le fait pas, on le traite de psychorigide.
    L’exemple vient de haut : notre Constitution n’organise pas un véritable équilibre des pouvoirs.
    Il faut revenir aux principes et développer la police scientifique.
    On va présumer les Français innocents et imaginer qu’ils le feront… En fait, désolé, j’ai beau être pour la présomption d’innocence et pouvoir imaginer des intelligences artificielles plus intelligentes que les humains, ma présomption d’innocence et mon imagination ne vont pas jusque-là.
    Les Français ont trop de polémiques pour y tendre et a fortiori l’atteindre, et ce, dans un avenir prévisible.

  3. Il n’y a plus d’innocents en France
    N’oublions pas non plus, dans les affaires de légitime défense, tous ces braves gens qui n’ont jamais fait de mal à personne et dont la vie peut basculer du jour au lendemain parce que, après avoir tenté de se défendre comme ils le pouvaient face à un malfaiteur dangereux, ils sont systématiquement mis sur le même plan que ce dernier, considérés potentiellement coupables et quasiment traités comme tels.

  4. Suspicion malsaine, délation à retardement, radicalisation sur fond d’intolérance.
    Un état d’esprit détestable proche de l’hystérie collective, règne en ce moment au sein de la population, entretenu par les médias, les réseaux sociaux, mais aussi certaines officines malveillantes dont le but est clairement de porter atteintes aux valeurs de la République qui figurent sur les frontons des mairies : liberté, égalité, fraternité.
    Le balancier gauche-droite qui régulait naguère les courants de pensée en prenant soin de respecter les valeurs républicaines d’un régime démocratique a fait place aux mouvements d’extrême gauche et d’extrême droite qui haranguent le peuple en lui laissant croire que le monde qu’il propose répondra à toutes leurs attentes.
    Le seul problème est que ce monde enchanteur a tous les aspects d’une dictature.
    Dictature de droite, de gauche ou même dictature religieuse. A chacun de choisir. En ce qui me concerne, je préfère garder le régime actuel. Il a certes ses imperfections, mais c’est celui qui permet au citoyen de vivre sans subir le joug d’une idéologie liberticide.
    Il est grand temps d’ouvrir les yeux car bientôt il sera trop tard.

  5. Robert Marchenoir

    Certains suicides sont véritablement le signe d’une maladie mentale collective, et pas seulement individuelle.
    Ainsi, cet étudiant de 22 ans qui a tenté de s’immoler par le feu à Lyon, en fournissant comme motif : « Cette année, faisant une troisième L2, je n’avais pas de bourse, et même quand j’en avais, 450 euros par mois, est-ce suffisant pour vivre ? »
    La possibilité qu’un jeune homme qui n’a pas les moyens de faire des études puisse ne pas faire des études, traverser la rue et trouver du travail, n’a visiblement pas traversé l’esprit de ce cornichon. Non, non : « faire une troisième L2 » (c’est écrit dans quelle langue ?) est un droit de l’homme, et Macron (c’est-à-dire nous) lui devons le pognon pour ça.
    C’était « un militant syndicaliste impliqué », assurent ses amis. Il accuse « Macron, Hollande, Sarkozy et l’UE » de « l’avoir tué », et proclame : « Luttons contre la montée du fascisme, qui ne fait que nous diviser, et du libéralisme, qui crée des inégalités. » Il dénonce aussi le « racisme ». Et il conclut : « Vive le socialisme, vive l’autogestion, et vive la Sécu. »
    Voilà. Donc, en France, en 2019, on se suicide « pour la Sécu », « contre le racisme » et pour le socialisme. Y a-t-il meilleure preuve que la Sécu rend fou, que « l’anti-racisme » rend fou et que le socialisme rend fou ? Qu’on se suicide pour une blonde, passe encore. Mais pour la Sécu ?
    Un autre suicide raté qui mérite l’attention, c’est celui de l’historien russe Oleg Sokolov, 63 ans. Enseignant à l’université d’État de Saint-Pétersbourg, président de l’Association russe d’histoire militaire, professeur à la Sorbonne et membre du conseil scientifique de l’ISSEP, l’école des cadres de Marion Maréchal, il a été repêché par la police pétersbourgeoise dans la rivière de la Moïka, avec, dans son sac à dos, un pistolet et les deux bras d’une jeune femme. Il avait laissé sa tête chez lui, non sans l’avoir, auparavant, séparé de son corps.
    Elle avait 24 ans, elle était fort jolie, c’était son étudiante et c’était aussi sa fiancée. Il avait prévu de se suicider après son meurtre, au sommet de la forteresse Pierre-et-Paul, déguisé en Napoléon Bonaparte.
    Oui, parce qu’il faut vous dire, Oleg Sokolov est un spécialiste de Napoléon Bonaparte. Il a même reçu la Légion d’honneur des mains de Jacques Chirac pour ses travaux sur le sujet. Son passe-temps favori consistait à prendre part à des reconstitutions de batailles napoléoniennes en costumes d’époque.
    On apprend à cette occasion qu’il y a une dizaine d’années, il avait attaché sur une chaise une autre de ses étudiantes, qui était aussi sa fiancée, avant d’approcher un fer à repasser de son visage en menaçant de la défigurer. Il a aussi fait donner une correction, par ses hommes de main, à un étudiant qui lui avait demandé de s’expliquer sur une affaire de plagiat.
    Je suppose que Marion Maréchal lui avait demandé de partager, avec ses étudiants lyonnais, son expertise des valeurs familiales traditionnelles, et de leur expliquer comment la Russie était redevenue le flambeau ardent de la foi chrétienne en Europe.
    Il appelait sa dernière fiancée Joséphine. D’après l’épouse d’un présentateur de télévision russe, il se prenait vraiment pour Napoléon, et pensait que personne ne pouvait lui résister.
    Son avocat a émis l’hypothèse qu’il pouvait avoir tué dans un moment de démence passagère, astuce juridique qui a déjà été employée avec succès pour exonérer un officier de l’armée russe qui avait violé et tué une jeune fille pendant la guerre de Tchétchénie (il convenait de juger qu’il avait recouvré ses esprits aussitôt après le crime, à défaut de quoi il n’aurait pas pu bénéficier de sa pension militaire).
    Je serais Éric Zemmour ou Dominique de Villepin, je m’inquiéterais : nous savons maintenant, aussi, qu’admirer Napoléon rend fou.

  6. Marc GHINSBERG

    Mais enfin cher Philippe, vous oubliez nos racines chrétiennes, vous oubliez le péché originel, vous oubliez saint Augustin. Nous sommes tous coupables… dès notre naissance !
    « Dieu a voulu créer l’humanité à partir d’un seul homme ; et, en chacun de nous cette humanité n’était pas destinée à mourir, si les deux premiers êtres humains, dont l’un a été créé à partir du néant, et l’autre à partir du premier, n’avaient mérité la mort par leur désobéissance. Et leur faute a été si grande que la nature humaine a été transformée et que, par elle, l’obligation du péché et la nécessité de la mort se sont transmises à leurs descendants. »
    La Cité de Dieu XIV 1

  7. Catherine JACOB

    « Il n’y a plus d’innocents en France ! »
    Y en a-t-il jamais eu ??
    Il suffit pour en être convaincu, de visionner le documentaire sans fioritures diffusé sur ARTE, disponible du 19/10/2019 au 23/01/2020 et dont la prochaine diffusion aura lieu le jeudi 14 novembre à 09:25 : Marie-Antoinette, ils ont jugé la reine, REPLAY
    Résumé:
    « Dévoilant les arcanes d’un procès truqué, cette ambitieuse fiction historique livre la chronique rigoureusement documentée des derniers jours de Marie-Antoinette et du basculement de la Révolution dans la Terreur.
    Dans la nuit du 2 au 3 septembre, alors même que la dernière tentative d’évasion de la reine échoue, les membres du Comité de salut public, réunis en secret, scellent son destin funeste. En offrant au peuple la tête de « la veuve Capet », Robespierre a trouvé un moyen de faire tomber celles de ses opposants politiques (les Girondins, modérés), emportés par les débordements sanglants de la Terreur qui s’instaure. Témoignages contradictoires, absence de preuves, jury de sans-culottes recrutés par les hommes forts du régime, avocats de la défense arrêtés à l’issue de leurs plaidoiries : le 16 octobre, au terme d’un simulacre de procès qui aura duré seulement deux jours et deux nuits, Marie-Antoinette est condamnée à mort, puis conduite à l’échafaud quelques heures tard.»
    Combien de temps nous sépare-t-il de cette année 1793 ?? Combien de temps nous sépare-t-il de ces jurés stipendiés qui furent tous guillotinés eux aussi avant qu’une année fut écoulée, tout comme les acteurs du procès dont le dernier à l’être fut l’accusateur public Antoine Quentin Fouquier de Tinville mort guillotiné à Paris en place de Grève le 7 mai 1795.
    Si peu de temps en réalité pendant lesquels la démocratie a pu péniblement s’ériger avant de, telle une tête coupée, rouler à nouveau le long de la pente glissante de l’obscurantisme.
    Nous sommes les descendants de ces coupeurs de tête, de ces vociférants sanguinaires: « Coupable! Coupez-lui la tête ». Nous sommes les descendants de ces « intellectuels violemment inquisitoires, arbitraires, sans nuances et sans respect pour les droits des accusés » qui gardent sous leur coude toute pièce susceptible de contrecarrer le verdict posé d’avance !
    « Ce qui ne serait guère avantageux, » dit Alice, enchantée qu’il se présentât une occasion de montrer un peu de son savoir. « Songez à ce que deviendraient le jour et la nuit ; vous voyez bien, la terre met vingt-quatre heures à faire sa révolution. « Ah ! vous parlez de faire des révolutions ! » dit la Duchesse.» Alice jeta un regard inquiet sur la cuisinière pour voir si elle allait obéir ; mais la cuisinière était tout occupée à brasser la soupe et paraissait ne pas écouter. Alice continua donc : « Vingt-quatre heures, je crois, ou bien douze ? Je pense — ». ( Alice au pays des merveilles)
    Nous sommes les descendants tant de l’ignorance des puissants que de l’ignorance du cordonnier Antoine Simon (« l’instituteur » désigné, qui sait pourtant à peine écrire, de « l’enfant du Temple », Louis-Charles de France) ! Pour s’en persuader il suffit d’ouvrir les yeux sur l’arrogance avec laquelle le moindre petit élu sorti de son néant, nous joue la comédie du pouvoir avant que l’Histoire ne l’y renvoie.
    Ne l’oublions jamais et restons vigilants.

  8. Si notre innocence a besoin que l’on croie en elle, ne serait-ce pas qu’elle pourrait être définie comme un mythe ?
    Que tant que l’humain n’accèdera pas individuellement à la conversion, qui est de se reconnaître soi-même persécuteur par la connaissance de son fonctionnement mimétique profond, il aura toujours besoin de l’illusion romantique de se séparer du groupe, accusant celui-ci pour mieux s’exonérer de son vice, celui-là même qui ritualise la désignation de coupable pour tenter sa cohésion impossible ?
    L’homme est seul, dit Proust, et en disant le contraire, ment. Cette conscience essentielle pourrait nous aider à accéder à définir la vérité incluse en cette conscience, et à baser sur elle la réalité, dure, voire atroce, ces chagrins dont les idées ne sont que succédanés, sans laquelle aucune innocence ne saurait être construite, élaborée finement, car notre substrat est, dans cette construction des croyances, fondé sur le mensonge personnel qui ne sait se définir qu’en accusant autrui, détruisant alors toute possibilité de cohésion durable du groupe social.
    L’innocence est au bouc, dit Girard, ce bouc qui permettait la cohésion illusoire du groupe avant la révélation, le rituel organisant sur le mensonge du mythe les systèmes d’interdits permettant la vie en société.
    Il n’y a que par la conscience enfin dégagée de ce mensonge que nous réussirons à établir sur la vérité les systèmes d’interdit, la Loi, et que les anciennes croyances essentielles à l’évolution humaine pourraient par l’étude patiente et rigoureuse nous amener à assumer cette connaissance, à défaut de quoi, l’ancien système brisé par la révélation ne peut que dysfonctionner, l’invitation christique, si nous n’y répondons pas avec sincérité, ne pouvant mener qu’à l’apocalypse, tentative monstrueuse de tous les intégrismes, jusqu’à la proposition de Heidegger en son interview au Spiegel en 1976, de reconstruire un système archaïque sans tenir compte du révélé, posant le pied à côté de la pierre angulaire, réitérant le rejet des anciens bâtisseurs, et s’enfonçant au marais des croyances démonétisées.
    Voilà ce sur quoi l’État doit fonder son autorité, voilà sur quoi la conscience commune définira son bien, le coupable alors saura imiter celui qui, par son sacrifice pleinement démonétisé, indique le chemin escarpé. Voilà la lumière enfin exprimée au cœur de l’homme, expression durement élaborée sur la voie des chagrins, des meurtres et des injustices, qu’il est possible d’accéder à l’innocence, cette construction incroyante de la croyance, qu’il est possible d’innocemment aimer et d’enfin se libérer des mensonges, de la violence et de la haine :
    « Le saint se distingue du sacré. Le sacré tue, le saint pacifie. Non violente, la sainteté s’arrache à l’envie, aux jalousies, aux ambitions vers les grandeurs d’établissements, asiles du mimétisme et ainsi nous délivre des rivalités dont l’exaspération conduit vers les violences du sacré. Le sacrifice dévaste, la sainteté enfante.
    Vitale, collective, personnelle, cette distinction, recouvre celle, cognitive, du faux et du vrai. Le sacré unit violence et mensonge, meurtre et fausseté ; ses dieux, modelés par le collectif en furie, suent le fabriqué. Inversement, le saint accorde amour et vérité. Surnaturelle généalogie du vrai dont la modernité ne se doutait pas : nous ne disons vrai que d’innocemment aimer ; nous ne découvrirons, nous ne produirons rien qu’à devenir des saints.
    Au cours de réunions où je regrettais que vous n’assistiez pas, notre compagnie hésita, récemment, à définir le mot religion. Vous en dites deux familles : celles qui unissent les foules forcenées autour de rites violents et sacrés, générateurs de dieux multiples, faux, nécessaires ; celle qui, révélant le mensonge des premières, arrête tout sacrifice pour jeter l’humanité dans l’aventure contingente et libre de la sainteté, pour lancer l’humanité dans l’aventure contingente et sainte de la liberté. »
    http://www.academie-francaise.fr/reponse-au-discours-de-reception-de-m-rene-girard

  9. Le mur du « çon » a été franchi encore une fois par notre macronien Elusen chez Roufiol :
    « C’est vrai que mourir en voiture, ou mourir en avion, ou dans un attentat c’est kif kif en terme de résultat. Au bout du compte tu es mort. »
    Bravo Elusinet, ça c’est bien envoyé ! mais vous avez oublié qu’il y a aussi des morts légers, des morts plus graves et certains un peu plus mourus que d’autres, votre Wiki aurait dû vous informer, vos statistiques sont formelles et indéniables.

  10. Ô surprise voilà que la Berbérie progresse dans les esprits les plus inattendus !
    Cette Berbérie-là nous aidera-t-elle à vaincre la Barbarie ?
    Vous le saurez en lisant nos Berbères favoris, saint Augustin et Éric Zemmour.
    La distance spatio-temporelle qui les sépare est immense, et pourtant force est de constater une certaine unité de penser:
    « Le devoir du pasteur n’est-il pas de ramener à la bergerie du maître, non seulement les brebis violemment arrachées, mais même celles que des mains douces et caressantes ont enlevées au troupeau, et, si elles viennent à résister, ne doit-il pas employer les coups et même les douleurs ? » (Saint Augustin)

  11. @ Catherine JACOB
    « Nous sommes les descendants de ces coupeurs de tête, de ces vociférants sanguinaires: « Coupable ! Coupez-lui la tête ». Nous sommes les descendants de ces « intellectuels violemment inquisitoires, arbitraires, sans nuances et sans respect pour les droits des accusés » qui gardent sous leur coude toute pièce susceptible de contrecarrer le verdict posé d’avance ! »
    Eh oui, en tant qu’héritiers de ces gens-là, nous sommes aussi un peu coupables.
    Certes d’un côté, dans la mesure où nous n’avons pas personnellement trempé dans ces crimes, notre culpabilité est minimisée si nous les désavouons sincèrement, mais que dire l’autre de ces gens qui non seulement ne déplorent et ne désavouent rien du tout mais encore qui en rajoutent en « fêtant » ces crimes tous les ans, en proclamant en quelque sorte : « que leur sang retombe sur nos têtes ! » et qui seraient prêts à agir de la même façon si l’occasion s’en présentait ?

  12. @ Robert Marchenoir | 12 novembre 2019 à 08:30
    Le raccourci reliant Marion Maréchal et Oleg Sokolov est brutal.
    Du coup j’ai pensé à un autre raccourci qui devrait vous plaire ou pas.
    Celui qui relit Louis Althusser et le marxisme qui rend fou, ce qui l’a conduit à féminicider sa femme, qui peut-être était insupportable ce qui n’est pas une raison, ni même une circonstance atténuante dans la doxa féministe actuelle.
    Toute surexposition à des informations que l’on est incapable de gérer rend fou, c’est peut-être ce qui explique le comportement de lemmings que l’on observe.
    Le mouvement collectif dans une même direction par un groupe donne l’illusion d’une gestion de cette information, alors que ce mouvement ne fait que traduire le désarroi et l’impuissance.
    Et en désespoir de cause on choisit la cause la plus facile, rendre la superstructure responsable de tous les maux.
    Expliquer qu’il n’y a pas de destin collectif, qu’il n’y a que des destins individuels dans un contexte général, et on passe pour un infâme facho surtout dans le milieu universitaire.

  13. « Parce qu’il ne peut plus y avoir d’humanité heureuse. »
    Cher Monsieur P. Bilger, il n’y a jamais eu d’humanité heureuse. Il n’y en aura jamais. Les êtres humains sont indécrottables. Ils ne « progressent » pas comme le déclarent, naïvement, les « progressistes » façon Macron.
    « La vie est belle », quel gnangnan. Le « bonheur », quelle faribole !
    L’histoire ne progresse pas, elle se déroule dans des périodes d’accalmie ou dans des épisodes plus guerriers.
    Rien ne change sous le soleil et ce depuis nos lointains ancêtres, les hommes préhistoriques.
    Nos ancêtres se tapaient sur la tronche à coups de gourdin pour avoir la meilleure grotte et le meilleur morceau du mammouth. A présent, ils ont l’arme nucléaire… Vous parlez d’un progrès !
    Comme ils avaient peur de tout (l’orage qui tombe, les ombres dans la forêt), ils ont inventé des dieux puis un Dieu…. Faut bien se rassurer !
    Impossible pour les hommes d’accepter que la vie commence par la naissance et se termine par la mort, la mort faisant donc partie de la vie.
    Impossible pour les hommes d’accepter l’idée de la mort, la seule ataraxie pourtant.
    Rousseau, ce grand naïf, pensait que l’homme naît bon et que c’est la société qui le déprave…
    « L’histoire est un mensonge : sous prétexte de nous parler de simples individus et de faits isolés, elle prétend nous raconter chaque fois autre chose, tandis que du commencement à la fin, c’est la répétition du même drame avec d’autres personnages et sous des costumes différents. » A. Schopenhauer
    Bien à vous et bonne journée sous la pluie.

  14. « Parce qu’il ne peut plus y avoir d’humanité heureuse. »
    Voilà pourquoi :
    L’innocence culpabilisée sans cesse pour lui interdire toute revendication, la guerre des nerfs, l’humiliation continue et inconditionnelle, une religion infiltrée que l’on nous interdit de repousser, une justice au service du pouvoir et impitoyable pour certains mais pas pour d’autres, des lois antinationales, des présidents traîtres ou escrocs et puis le vivre-ensemble que l’on impose sans motif valable et qui nous oblige à fuir les zones de non droit, l’infiltration de tous les corps de l’Etat par des noms venus d’ailleurs, la dilapidation des finances du pays pour des raisons obscures, les taxes et les impôts sans cesse augmentés et puis l’invasion que l’on ne stoppe pas pendant que nos armées sont mises gratuitement au service d’autres pays pour combattre un ennemi qui est présent sur notre sol.
    Peut-on vivre heureux lorsqu’on nous éradique ?

  15. Mélenchon en 2010 : « Ils se stigmatisent eux-mêmes » :
    « Ils se stigmatisent eux-mêmes ». En ce moment, on a le sentiment que les gens vont au-devant des stigmatisations : ils se stigmatisent eux-mêmes — car qu’est-ce que porter le voile, si ce n’est s’infliger un stigmate — et se plaignent ensuite de la stigmatisation dont ils se sentent victimes. »
    Et d’ajouter : « Il faut penser à tous ces gens qui n’ont tout simplement aucune religion. »
    2019, le « Mélenchon nouveau » est arrivé, avec un tout autre discours.

  16. @ Robert Marchenoir | 12 novembre 2019 à 08:30
    « La possibilité qu’un jeune homme qui n’a pas les moyens de faire des études puisse ne pas faire des études, traverser la rue et trouver du travail, n’a visiblement pas traversé l’esprit de ce cornichon. Non, non : « faire une troisième L2″ (c’est écrit dans quelle langue ?) est un droit de l’homme, et Macron (c’est-à-dire nous) lui devons le pognon pour ça. »
    La possibilité que Robert Marchenoir, personne d’un âge inconnu, mais d’un « âge respectable » (ceci est une hypothèse…) ne soit pas respectable, est supérieure à celle de rencontrer un Homme même si la lanterne est puissante.
    Dès lors, et puisque nous pouvons tout penser, tout dire, tout écrire, affirmons (deuxième personne du pluriel : tournure stylistique…) que rien n’est aussi abject que cet homme bas dont l’absence de courage, d’expérience, de connaissance, et de philanthropie lui ont permis d’écrire, à propos d’un jeune homme rempli d’assez de désespoir pour commettre un acte aussi poignant, qu’il est un « cornichon ».
    L’indifférence et la morgue sont des postures qui aujourd’hui font figures de courage, car la lâcheté a ceci de remarquable qu’elle se dirige toujours et comme il se doit, vers ce qui est sans danger.
    C’est ainsi, que plutôt de dire le mot vrai, Marchenoir dit: « cornichon ».
    Dès lors, il ressort que les cornichons sont particulièrement nombreux, qui devraient être dans les bocaux, et ceux qui ont la charge de la mise en bocal sont âprement occupés à leur avancement…
    Voilà, nous avons une quantité folle d’incompétents indolents, vicieux, avides, insatiables et si convenables, car il est important d’être convenable, et cela n’est pas sans engagement, oui il faut de l’engagement, un engagement pour soi, autrement dit SOI étant la mesure, le monde devient parfaitement compréhensible, s’il s’occupe de « SOI » !
    Comment ne pas comprendre que ce fameux « SOI » est le nombril du monde ?
    Comment ne pas voir ce qui crève les yeux aveugles ?
    Comment ne pas distinguer entre la faute honteuse d’un système et le sentiment de désespoir ?
    C’est d’une simplicité biblique, chacun sait en son for intérieur, à quel point l’iniquité et la violence motivent ses actes, et alors, Jérôme Bosch et Reiser sont des thaumaturges !
    Mais oui, les cornichons sont partout, les cornichons peuvent mourir, les cornichons ne sont pas un produit rare, car tout ce qui est rare est… rare !
    Mourir dans la fleur de l’âge inspire à chacun ce que chacun porte en soi, et c’est ainsi que tout sera ramené à la part la plus insignifiante, la plus pathétique et la plus absurde, pour le plus grand plaisir et bénéfice du monde…

  17. @ Achille
    « Dictature de droite, de gauche ou même dictature religieuse. A chacun de choisir. En ce qui me concerne, je préfère garder le régime actuel. Il a certes ses imperfections, mais c’est celui qui permet au citoyen de vivre sans subir le joug d’une idéologie liberticide.
    Il est grand temps d’ouvrir les yeux car bientôt il sera trop tard. »
    Comportement typique de l’autruche… qui se croit en démocratie alors que les élections ont été pipées dès le départ.
    https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/les-loups-sont-entres-dans-paris?autoplay=true&mode=video

  18. @ Sophie | 12 novembre 2019 à 10:38
    On donne trop souvent la parole à des salop**ds, ce qui n’était pas le cas à mon époque.

  19. LA GAUCHE BIGOTE, on aura tout vu !
    A propos du Coran :
    «  »Voici le livre, il ne renferme aucun doute », lit-on dans le verset 2 de la Sourate II. Le Coran est donc un texte politique en même temps qu’un texte religieux. Il propose une théocratie, ce qui s’avère le contraire même de la démocratie pour laquelle il y eut la Révolution française. Trouver que la charia est supérieure aux lois de la République n’est jamais que la logique du croyant de base. C’étaient, me semble-t-il, des croyants de base qui manifestaient en grande majorité. » (Michel Onfray)
    https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/la-gauche-bigote
    et parce que j’adore Jacques Brel: « les Bigotes »
    https://www.youtube.com/watch?v=0jicnBlcAJ4
    Cordialement

  20. « C’est l’islamisme qui tue, c’est la République qui protège
    Dimanche 10 novembre à Paris, nous avons assisté à une imposture, un déshonneur et une tentative de manipulation pour éviter tout débat sur le dévoiement de l’islam. Mais pire encore, nous avons subi une attaque sans précédente contre notre République. Sous couvert de dénoncer une pseudo «islamophobie», un concept anglo-saxon qui vise à interdire toute critique de la religion, des collectifs et des élus ont manifesté aux côtés des imams les plus radicaux. Au cœur de la capitale, des islamistes ont hurlé fièrement «Allah Akbar» en pleine rue. Pendant plusieurs heures, des dizaines de milliers de personnes ont marché avec un objectif: déstabiliser nos institutions en justifiant un communautarisme islamiste symbole de sécession dans notre pays. Beaucoup de manifestants étaient d’ailleurs manipulés par des extrémistes qui veulent tout simplement abattre la République.
    Car oui, ceux qui ont marché dimanche ont justifié l’expansion d’un islam politique synonyme de régression. Certains brandissaient même une affiche avec des listes d’hommes et de femmes à combattre, photos à l’appui. J’y figurais aux côtés de la courageuse Zineb El Rhazoui, du ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer ou encore d’Eric Zemmour. Notre tort ? Avoir pris position pour la laïcité. A côté de nos visages, un titre clair et menaçant: « Cette racaille xénophobe et pyromane adoubée par les médias ». Je le dis à ceux qui me menacent: je ne baisserai jamais les yeux face à ces provocations et je continuerai à dire la vérité.
    Dimanche à Paris il y eut, d’abord, l’imposture des islamistes, qui prétendent officiellement combattre le racisme; mais qui en réalité veulent défaire méthodiquement notre modèle républicain. La lutte contre le racisme est une nécessité vitale. Chaque Français, quelle que soit sa religion, doit pouvoir la pratiquer librement, dans les limites imposées par la loi. Mais ce combat pour l’universalisme républicain n’a rien à voir avec ceux qui, à visage plus ou moins découvert, combattent des lois qu’ils considèrent « liberticides », notamment la loi interdisant la burqa que je suis fier d’avoir votée en 2010.
    Dimanche à Paris il y eut, ensuite, le déshonneur des élus et des associations qui ont joué le rôle d’idiots utiles de cet islam politique. Depuis trente ans, des extrémistes tentent d’imposer un contre-modèle religieux extrêmement dangereux qui s’oppose à notre mode de vie. Selon une étude de l’IFOP publiée en septembre dernier, 37 % des musulmans estiment que la laïcité doit s’adapter à leur pratique de l’islam. 41 % des musulmans étrangers jugent que la Charia est supérieure aux lois de la République. Ces chiffres incarnent la lente désagrégation de notre pays qui devient, selon l’expression de Jérôme Fourquet, un « archipel » où coexistent des communautés.
    Dimanche à Paris il y eut, enfin, cette attaque contre notre modèle républicain par ceux qui entonnent des slogans ouvertement antisémites, allant jusqu’à comparer dans un relativisme absolu le sort des femmes voilées, qui sont évidemment libres dans notre pays, aux enfants juifs condamnés autrefois à une mort certaine à Auschwitz. Voir une petite fille porter une étoile juive alors que les musulmans sont libres en France est insoutenable: cela relève d’un révisionnisme historique insupportable.
    Cette poussée sans précédente des islamistes intervient alors que la France est engagée dans une guerre contre le terrorisme et contre son bras armé, l’islam politique. Ce combat pour notre liberté ne fait que commencer, il mérite du courage et de la lucidité. Collectivement, nous devons répondre à cette manifestation en défendant la République. J’ai personnellement soutenu le président Emmanuel Macron qui a eu raison de dénoncer cet « islam dévoyé et porteur de mort » que nous avons, tous, l’exigence de combattre. Il faut désormais passer aux actes !
    Le meilleur hommage que nous puissions rendre aux victimes de la barbarie islamiste, c’est de voir la réalité en face et d’utiliser les mots justes. Non, ce n’est pas « l’islamophobie » qui a ôté la vie à 263 personnes depuis mars 2012 en France et tué 167 000 personnes à travers le monde depuis 1979, c’est bien le terrorisme islamiste ! Nous devons lutter sans répit contre ce fléau, nous devons expulser l’islamisme de l’islam, nous devons nous doter d’outils nouveaux pour être plus efficaces et surtout moins naïfs. Enfin, les responsables musulmans doivent également prendre la parole avec plus de force pour chasser les extrémistes. C’est uniquement ainsi que nous parviendrons à vaincre le terrorisme et à réconcilier notre pays. C’est aujourd’hui le défi de notre siècle. » Eric CIOTTI

  21. Michel Deluré

    Peut-être sommes-nous à l’image de ce personnage de Molière, Alceste, qui disait :
    « Je hais tous les hommes :
    Les uns, parce qu’ils sont méchants, et malfaisants ;
    Et les autres, pour être aux méchants, complaisants,
    Et n’avoir pas, pour eux, ces haines vigoureuses… »
    Considérant le mal, toujours mis sous les projecteurs plus aisément que le bien, au final comme naturel, nous ne voyons en autrui qu’un adversaire qui ne peut forcément être que responsable ou coupable.
    Ne prenant plus le recul nécessaire, ne privilégiant plus le temps de l’analyse, de la réflexion, on tranche en urgence, considérant qu’il ne peut de toute façon y avoir d’autre alternative qu’entre le noir et le blanc.
    Pire, on condamne sans même juger, justifiant sa condamnation par l’argument implacable que « ça ne peut être que comme cela » !
    Entre une attitude de suspicion systématique et un comportement d’accommodement passif, il existe d’autres voies possibles.
    On ne peut se satisfaire du trop simpliste « tous responsables ou coupables » de même que l’on ne peut se résigner au trop passif « c’est comme ça ».

  22. Denis Monod-Broca

    « Parce que nous avons besoin de croire en notre propre innocence »
    En effet, c’est bien cela !
    D’ailleurs le titre de votre billet, M. Bilger, pourrait être : « il n’y a que des innocents en France ». Tant chacun se complaît à accuser toujours autrui, sûr d’être lui-même innocent (et victime). Les commentaires qui suivent vos billets en sont une parfaite, lancinante, désespérante illustration…
    Tout cela n’est pas bien nouveau.
    À toutes fins utiles, je rappelle que le 8e commandement dit : « Tu ne porteras pas de témoignage mensonger contre ton prochain. »
    Pas bien nouveau mais toujours aussi fallacieux, délétère, inquiétant, tragique…

  23. Mary Preud'homme

    @ Achille | 12 novembre 2019 à 08:13
    « Le balancier gauche-droite qui régulait naguère les courants de pensée… »
    Quelles sont les forces occultes « en marche » à l’origine de ce sabotage et qui en a profité pour s’installer aux commandes, débaucher à gauche et à droite et promouvoir non les plus capables mais les plus serviles et calculateurs ?
    Résultat: un pouvoir mou et délétère, un pays déboussolé, une jeunesse défaitiste sans repères ni avenir, une économie en berne et des institutions qui prennent l’eau à tous les étages.
    Pas vraiment une réussite votre macronarchie !

  24. @ Achille
    « En ce qui me concerne, je préfère garder le régime actuel. Il a certes ses imperfections, mais c’est celui qui permet au citoyen de vivre sans subir le joug d’une idéologie liberticide.
    Il est grand temps d’ouvrir les yeux car bientôt il sera trop tard. »
    J’ai l’impression que vous manquez de sens logique, car c’est ce même régime qui, lançant des leurres, d’ailleurs surtout du côté droit, est l’artisan de l’invasion de notre pays par des populations embrigadées par un système politico-religieux millénaire qui l’a en horreur, pour n’évoquer que ce seul sentiment et qui l’a montré à de multiples reprises.
    Pourquoi cherchez-vous absolument à vous tromper de cible ?

  25. « Il n’y a plus d’innocents en France »
    Non cher P. Bilger ! Et comme ajoute mon épouse : « Le pire est toujours sûr ! »
    Nous allons tranquillement vers une société décérébrée. N’est-ce pas ce que souhaite une partie de nos élites gouvernantes ?
    Vous avez déjà tout dit des causes depuis des années : baisse du niveau intellectuel et de la culture dans toutes les couches de la société, analphabétisme qui empêche de s’exprimer, individualisme, violence, réseaux sociaux réducteurs, etc. etc.
    Et puis chacun se voit l’homme (ou la femme) du siècle et croit donner un avis documenté sur tout et sur rien.
    Il n’y a jamais eu d’humanité heureuse. Il y a eu des gens heureux. Il y en a toujours dans la mesure où « ils cultivent leur jardin » comme disait Candide.
    Cette Europe occidentale se meurt. Ignorons-nous donc que toutes les civilisations sont mortelles ? C’est dans la normalité ! Mais orgueilleux comme nous sommes, nous refusons de l’admettre et croyons que nous échapperons à ce destin tragique qui fut celui de dizaines de civilisations.
    Mais rassurez-vous cher P. Bilger, vous pourrez écrire encore beaucoup de vos billets avant de constater notre évanouissement.
    Cordialement.

  26. …une France où il n’y aurait plus que des coupables en puissance ou en actes.
    Mais que penser d’un État, qui à la manière d’un entomologiste observant des insectes dans un bocal, contemple sans réagir les personnes qui sont supposées être placées sous sa sauvegarde se faire massacrer par des prédateurs qu’il a lui-même infiltrés volontairement ou non ?
    J’ai déjà évoqué ici un exemple de ce genre de situation selon laquelle un homme s’étant défendu contre un malfaiteur dangereux qui n’aurait jamais dû mettre les pieds en France, a été tout de même en partie traité comme un coupable, alors qu’en fait, le coupable était plutôt l’État (à travers ses représentants) qui n’avait pas fait son travail en ayant « mis en danger la vie d’autrui » et qui a en plus fait mettre en examen quelqu’un qui était manifestement un innocent, par un effet de double peine non méritée…
    Cette mécanique a-t-elle quelque chose d’humain ?
    P.-S.: d’après la photographie d’illustration, il n’y a plus personne dans la salle d’audience… Plus de magistrats, plus d’avocats, plus de greffiers, plus d’accusé, plus d’innocents, plus de coupables, plus de public : rien !
    La perfection. De quoi faire des économies et renvoyer tout ce petit monde à ses chères études.

  27. « Sophie » et « Isabelle » m’évoquent un film de Christian-Jaque de 1971, Les Pétroleuses, avec Brigitte Bardot et Claudia Cardinale.
    D’augustes crétins abonnés à ce blog suggèrent que ce sont deux trolls, voire un seul et même troll. Elles viendraient troubler le ronron quotidien, le Canigou qu’on nous sert.
    Moi, je les aime bien. Ça nous change des homélies dignes du pot de chambre de Bourdaloue et ses sermons interminables.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pétroleuse

  28. Les femmes qui meurent sous les coups de leur mari ou compagnon sont-elles coupables ? Rien n’est moins sûr.
    J’ai parcouru l’Huffpost de ce jour, et ce n’est qu’APRÈS les infos sur le tremblement de terre en Ardèche, les élections en Espagne, la trentaine de dirigeants attendus au forum de la paix, la guerre entre Gaza et Israël, la mesure polémique sur le travail de nuit, le jardin du souvenir en mémoire des victimes du 13 novembre, l’Elysée volontaire pour accueillir des personnes condamnées à des peines d’intérêt général, le référendum d’ADP, les 11 djihadistes qui vont revenir chez nous ou deux ou trois autres sujets, que nous avons eu :
    « Elles sont désormais 131 à avoir été tuées par leur ex-compagnon en 2019 »
    Visiblement il vaut mieux parler du voile des musulmanes, de la trentaine de dirigeants attendus au forum de la paix ou de l’Elysée volontaire pour accueillir des personnes condamnées à des peines d’intérêt général, que de parler de cette 131ème femme poignardée par son conjoint alors qu’elle avait déposé plainte 48 heures avant.
    C’est vrai qu’au bout de 130 fois ça fait un peu redite.
    « Tournez, tournez, rotatives
    « Le monde est un spectacle
    Il nous faut des miracles
    Des meurtres, des amants
    Et des enterrements
    Chantons les marionnettes
    Les princes des manchettes
    Que l’on anoblira grâce à la caméra » (Guy Béart)

  29. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 12 novembre 2019 à 10:06
    Concernant ce pauvre neuneu d’étudiant — mais c’est vrai pour beaucoup d’autres en France — l’explication me semble simple : on leur a expliqué que le socialisme marchait, ils y ont cru, ils s’aperçoivent que ça ne marche pas, ils pètent les plombs. C’est tout. C’est les Gilets jaunes.
    On le constate chaque jour, à tous les coins de rue. La pathologie mentale consiste en ce que n’importe qui de censé, constatant que le socialisme ne marche pas, devrait en conclure : okay, donc il nous faut le contraire, c’est-à-dire le libéralisme.
    Cependant, ils sont tous piquouzés de père en fils, depuis des générations. Ils vivent socialiste, ils respirent socialiste, ils baignent dans le socialisme. Donc ils ne peuvent pas concevoir autre chose. Ils veulent encore plus de socialisme. Mais comme on est déjà au taquet, avec 56 % de dépense publique et 100 % de dette, les politiciens ne peuvent pas leur en donner davantage — et heureusement.
    Donc on a de jeunes abrutis de 22 ans, qui devraient normalement rêver de devenir Steve Jobs ou Elon Musk, qui devraient s’occuper de sauter les filles, qui sont immortels, comme tout le monde à leur âge, et qui vouent un culte à… une assurance-maladie. Créée par des bureaucrates communistes.
    On a cette hallucinante scène à Rouen, ou deux « femmes seules avec enfants », l’une deux, l’autre cinq, viennent mendier de l’argent au président de la République — parce qu’il est bien connu que c’est le président qui te file le pognon, dans s’pays. Il se promène avec la cassette du Roy de Frônce, et quand il ne « débloque » pas assez vite son gros cul de dessus le geyser de pognon qui ne demande qu’à arroser les « citoyennes », comme dit La Dépêche (on se croirait en 1789), le peuple est « humilié », et ça va pas se passer comme ça.
    Encore la première citoyenne est-elle aimable, on la sent qui plaisante même sur son compte, mais elle dit : tout de même, les aides, c’est pas terrible. Elle est au Smic, elle pourrait profiter de sa rencontre avec Macron pour exiger que la dépense publique baisse, pas du tout : elle demande des aides. Votre petit cadeau, c’est pas mal, mais franchement, je mérite mieux.
    Une deuxième citoyenne, séparée du président par la foule, est beaucoup plus vindicative. Elle est « seule » elle aussi (ce qui est censé être un titre de gloire, elle a gagné sa médaille de pauvre victime), et comme elle n’a pas été fichue de retenir son mari, elle hurle littéralement sur le président de la République, lui promet la révolution ou je ne sais quoi : j’ai cinq enfants, et je suis obligée de travailler !
    Ben… comme tout le monde, ma poule. C’est la faute du président si l’argent tombe pas du ciel à partir du deuxième enfant, c’est sa faute si elle est trop désagréable pour avoir su retenir son mari, c’est sa faute si sa maman ne lui a pas expliqué comment on faisait les enfants (et surtout comment on n’en faisait pas)… et à la fin du mois, il ne me reste que deux cents balles, s’indigne cette citoyenne.
    Hein ? quoi ? comment ça, que deux cents balles ? Elle est au Smic, elle a cinq enfants, pas de mari, et elle a une capacité d’épargne de 200 euros à la fin du mois ? Mais on baise les pieds au président, petite sotte ! on se confond en remerciements pour le bon pognon des Français ! Moi je croyais que les périphériques n’avaient plus rien dans le frigo à partir du 15 du mois ?
    Là-dessus, une chroniqueuse qui commente ces images à la télé fait la réflexion qui s’impose, à savoir qu’au-delà de seize ou dix-huit ans, on est responsable de ses actes, censé ne plus croire au père Noël, et que si t’as gobé les fables marquées dans le manuel communiste, à savoir que le pognon va te tomber dessus sans que tu lèves le petit doigt, eh bien le gouvernement il n’est pas censé compenser ta bêtise.
    Scandale, tollé, la voisine de plateau de la chroniqueuse roule des yeux effarés, active sa mine d’institutrice revêche, fait la lecture des directives du Komsomol, et menace l’écervelée des foudres de son secrétaire de cellule.
    Ça ne rate pas, son journal « politiquement incorrect » la vire, elle s’excuse platement, enfin le cirque habituel.
    Bien sûr, ce ne sont pas ces deux harpies qui ont insulté la France entière en mendiant l’argent de leurs compatriotes auprès du président, c’est la chroniqueuse de droite, libérale, qui a gravement « humilié » des famseulavekenfants.
    A noter que Macron, durant tout cet incident, n’a même pas rempli le premier de ses devoirs, qui était de fesser d’importance les deux insolentes pour leur apprendre à vivre. Il a finassé, s’est plaint qu’il ne pouvait pas en placer une, etc.
    Une garderie de bébés maussades et hurleurs, comme j’ai eu l’honneur de vous le dire précédemment. C’est un peu comme si vous nourrissiez des singes dans votre jardin : pendant cinquante ans, vous les avez habitués à recevoir de la nourriture dès qu’ils tendaient la main. Eh bien, quand le placard est vide, ils se mettent à hurler et ils vous cassent la figure. Les plus atteints se font sauter le caisson.

  30. @ Savonarole | 12 novembre 2019 à 15:55
    Il est vrai qu’elles nous changent des sœurs Semtob qui font les commentaires à quatre mains et dont on ne sait jamais laquelle a rédigé le texte.
    Là au moins c’est clair, même si le message est bien dans la ligne éditoriale de ce blog.

  31. Claude Luçon

    « Parce qu’il ne peut plus y avoir d’humanité heureuse. »
    N’exagérons pas, la France est à peine 1 % de l’humanité !
    Les autres, tous ceux qui ne croient pas au soviétisme à la française, souffrent moins !
    Les Suisses semblent même parfaitement heureux au-delà de la frontière !
    ————————
    @ boureau | 12 novembre 2019 à 13:19
    « Nous allons tranquillement vers une société décérébrée »
    Mais nous y sommes déjà, cher boureau, depuis près de 38 ans !
    La transition a commencé en 68 et a atteint son rythme de croisière en 1981.
    ——————————
    @ breizmabro | 12 novembre 2019 à 17:27
    A propos de la culpabilité des femmes, n’oubliez pas Arianna Huffington, née Ariadni-Anna Stasinopoulou, épouse de Michael Huffington, fils de Roy Michael Huffington, ex-géologue qui avait repris à son compte un gisement de gaz naturel à Balikpapan !
    Les sous d’Arianna viennent du sous-sol indonésien à travers un fils à papa, le Huffington Post a une odeur de pétrole.
    Son homme la trompait avec un autre homme, pourquoi se soucierait-elle des autres femmes ?

  32. @ Exilé | 12 novembre 2019 à 13:12
    @ Mary Preud’homme | 12 novembre 2019 à 12:50
    Pour ne rien vous cacher, je serais plutôt favorable à ce que la droite et la gauche traditionnelles se reconstruisent et présentent un candidat crédible à la prochaine élection présidentielle.
    Je pense qu’à droite Valérie Pécresse et François Baroin sont des personnalités qui peuvent rassembler les militants de LR un peu déboussolés après le passage calamiteux de Laurent Wauquiez à la direction du parti et redonner un nouvel élan à ce parti.
    Au PS, Bernard Cazeneuve a conservé une bonne popularité. Il est en mesure de rassembler les morceaux d’un parti détruit de l’intérieur par les « frondeurs » qui ont d’ailleurs disparu du paysage politique.
    L’important est de renvoyer les partis populistes (RN, EELV et LFI) en dessous des 10 %.
    Un remake de 2017 Macron-Marine Le Pen ne me paraît pas très sain sur le plan démocratique car il risque de se traduire par un taux record d’abstention avec tout les effets pernicieux que cela comporte.

  33. @ Michel Deluré | 12 novembre 2019 à 11:57
    Vous avez raison.
    Mais comme je l’ai expliqué, à la base, l’Homme est un chasseur-cueilleur. Pas un roi, un Salomon.
    Il doit agir dans l’urgence et ne pas être trop difficile. Jeter un projectile, vite, sur ce qui bouge, avant de savoir quelle bête au juste, sinon elle s’échappe. Manger de nouvelles choses, champignon ou végétal peut-être vénéneux sous peine de mort.
    Il décide vite qui est innocent ou coupable, va trop vite vers l’un ou vers l’autre, est soi et idéaliste et refuse la réalité, soit réaliste et bannit l’idéal.
    Incapable de pondération.
    Aller contre sa nature est très difficile.
    J’ai cité ce que je pense être des abus de notre hôte, non pour être contre les magistrats, ni lui qui nous apprend bien des choses dans un bon style sans parler de nous permettre de nous exprimer dans un cadre agréable…
    …Mais, vous l’aurez compris, parce que je ne peux laisser passer la destruction de la présomption d’innocence.
    Ni le fait qu’elle ne serait due qu’aux méchants médias. Les média manquent totalement d’originalité, ils reprennent ce qui se dit ailleurs et se copient les uns les autres.
    Que des magistrats se complaisent dans leurs inimitiés, « murs des cons », ou comme notre hôte, veuillent simplifier le travail de la justice en allant contre la présomption d’innocence, est plus grave.
    Si ceux qui doivent guider s’égarent, comment trouver son chemin ?
    Je dirais, en se rappelant les principes tout seul, ce qui n’est pas facile, et en s’inspirant des Anglo-Saxons.
    On peut toujours les critiquer pour diverses choses, mais enfin, ils ne passent pas leur temps à perdre leur forme démocratique, contrairement à la France. Ils ne sont pas les derniers de leur continent à abandonner la peine de mort pour diaboliser ceux d’outre-Atlantique qui ne l’ont pas fait.
    Que nous sommes dérisoires ! Ce sont les Anglais qui ont le plus lutté contre l’esclavage, les Américains qui ont eu la plus grande puissance contre le totalitarisme, mais par la grâce de critiquer la peine de mort, enfin, pas trop en Chine, et le Tibet est passé de mode, nous nous autorisons à prendre les autres de haut.
    Une des choses qui ne vont pas est le zapping. Il ne sert à rien de lutter contre quelque chose si on n’est pas prêt à l’assumer jusqu’au bout.
    Faux ! C’est pire que rien, nous y gaspillons notre autorité, condamnons toutes nos prises de position futures à l’impuissance.
    Je n’ai pas digéré la complaisance envers Polanski, DSK, je rappelle que des gens disaient que même s’il était coupable, on n’en savait rien, il ne devait pas être puni, et Cahuzac.
    Des gens nuisant aux autres doivent ne pas être frappés… Dans le même temps, on s’en prend aux drogués, qui font ce qui veulent d’eux-mêmes. Ils se nuisent ? Mais interdisons à nouveau le suicide, et persécutons les alcooliques et tant d’autres, si on entre dans cette logique.
    Je vais parler du suicide non adultéré, pas de l’attentat suicide ou du chantage au suicide qui tourne mal.
    On aime à se moquer des suicidés, mais, par définition, dans le passé, les suicidés n’ont pas accepté de devenir ou de continuer à être un esclave. Jamais un suicidé ne joue à qui perd gagne, il regarde son échec en face et en tire une conclusion qu’on aimera ou non, mais pas un déni.
    Pur.
    Sur un mode moins tragique, celui qui se suicide chez nous refuse la dislocation du sens de sa vie, il préfère ne plus être que d’être à moitié. Qu’on apprécie ou non son choix de vie, au moins, il l’applique.
    Plutôt que de sombrer dans la cascade d’indignités de tant de gens, le suicidé est aussi puriste qu’un gardien du temple, aussi passionné qu’un créateur… Ce qui me paraît normal, en mettant un point final à sa vie, il en stoppe la dérive.

  34. @ Robert Marchenoir
    « La pathologie mentale consiste en ce que n’importe qui de censé, constatant que le socialisme ne marche pas, devrait en conclure : okay, donc il nous faut le contraire, c’est-à-dire le libéralisme. »
    Vous le voyez où, le socialisme, en France? Ce que j’y vois, c’est un caporalisme de la dépendance sociale, ce qui ne me semble pas être la même chose…
    Par ailleurs, la Chine prouve bien qu’on peut faire fonctionner un Etat non libéral. N’oubliez pas non plus que le libéralisme, ça peut aller à gauche jusqu’à Chomsky, et je doute qu’il ait vos faveurs.
    Quant à moi, le libéralisme de Rawls et Popper me conviendrait tout à fait (mais ce n’est pas une option politique que le système électoral propose). J’y accolerais même une refonte des institutions selon le modèle suisse et une refonte de l’administration selon le modèle singapourien (mais là, je deviens un peu trop exigeant, j’imagine).

  35. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 12 novembre 2019 à 22:31
    Cet étudiant en sciences politiques, paraît-il très intelligent et faisant la fierté de sa famille, TRIPLAIT sa deuxième année de fac…
    Avec un taux de bientôt 100 % de réussite au bac on ne va pas en avoir fini avec les déçus.
    Si tous ne vont pas s’immoler, certains vont tomber de haut.
    Et pendant ce temps le statut d’étudiant étranger avec les aides y afférentes fait partie des filières d’immigration.

  36. Une justice sereine est une justice rapide.
    La Justice doit être rapide dans son action, et dans son initiation. Par démagogie, on a laissé en matière sexuelle des délais de prescription bien trop longs, couplés à une trop faible charge de la preuve (en tout cas devant le tribunal médiatique). Le fait que « vingt ans après, on ne peut plus rien prouver » devient présomption de culpabilité.
    Si Adèle Haenel ne peut prouver ses affirmations, il serait souhaitable et juste qu’elle et ceux qui l’ont retweetée indemnisent la victime pour leur diffamation.

  37. @ Achille
    « gauche… droite… Pécresse… Baroin… Wauquiez… PS… Cazeneuve… candidat… parti… militant… rassembler… présidentielle… »
    Cher Achille, n’avez-vous donc pas encore compris que l’heure est grave et qu’il y a d’autres priorités à traiter en dehors et au-dessus des magouilles et des combines électoralistes aussi sordides qu’étriquées ?

  38. Robert Marchenoir

    @ duvent | 12 novembre 2019 à 10:45
    « La possibilité que Robert Marchenoir ne soit pas respectable… rien n’est aussi abject que cet homme bas dont l’absence de courage, d’expérience, de connaissance, et de philanthropie… Mourir dans la fleur de l’âge, blabla. »
    Mais il n’est pas mort. Il s’est raté, en plus, histoire de faire mentir ses lamentations sur la Sécurité sociale qui serait insuffisamment socialiste, alors qu’elle aura amplement l’occasion de montrer, sur ce coup-là, à quel point elle est généreuse.
    Bravo pour votre numéro de pleurnicherie gauchiste (assorti des vantardises et des insultes qui vont avec, c’est bien le but). Vous êtes d’une originalité folle. Je retiens donc la leçon : il ne faut jamais critiquer un suicidé. Je ne veux plus entendre un mot de travers sur Hitler.
    Pas plus que sur les terroristes du 11-Septembre, d’ailleurs. Eux aussi se sont suicidés pour des raisons politiques. Ce type tente de se tuer pour mieux nous piquer notre pognon, et nous serions censés la boucler ? Votre arnaque est un peu grossière, je trouve. Les gauchistes nous prennent vraiment pour des imbéciles.
    Il fut un temps où les suicidés étaient méprisés et enterrés comme des chiens. La névrose de gauche qui prétend remplacer la foi chrétienne fait l’inverse, et les transforme en saints (*). Ça ne l’empêche pas de nous bourrer le mou avec un catholicisme de gauche dévoyé, de nous expliquer que Jésus était en réalité un communiste, et ainsi de suite.
    Mais prenons un petit moment pour expliquer tout le mal qu’il faut penser « d’Anas K. », puisque tel est son prénom. Curieusement, nous n’avons pas le droit de connaître son nom. Pourquoi ? Ce n’est pas très français, Anas. Y a-t-il un rapport ? On se rappelle qu’il ne s’est pas seulement suicidé « pour la Sécu », il s’est aussi suicidé « contre le racisme ».
    « Selon certains de ses amis », nous explique l’Obs, « le jeune homme était en ‘très grande précarité’ « . Ça veut dire quoi, ça ? C’est quoi, ce morceau de langue de bois gauchiste ?
    Le journal fournit la réponse : « Les premières années de sa licence, il avait vécu chez ses parents à Saint-Étienne, où il faisait quotidiennement des trajets jusqu’à sa fac de Lyon. » Okay. Donc faire le trajet Saint-Étienne-Lyon pour suivre les cours à la fac, c’est être « en très grande précarité ». Comprenez : pour la gauche, est « précaire » quiconque n’a pas l’emploi à vie et les droits acquis des fonctionnaires. Si tu n’as pas le logement de fonction au-dessus du bureau où t’es dé-bor-dé (à 30 heures par semaine), eh bien t’es « précaire ».
    « Son logement étudiant était insalubre, avec des punaises de lit, des cafards. » Ouaip. Ça, c’est la grande précarité. La vraie misère. Le type est (vraisemblablement) d’origine immigrée, il milite, en tous cas, pour l’aggravation de l’immigration de masse, et il se plaint des punaises de lit qui étaient inconnues, chez nous, avant l’immigration de masse.
    Et le plus beau : « Ses études d’un côté et son engagement syndical de l’autre » (dans le « syndicalisme révolutionnaire », nous précise sa compagne) « l’empêchent de prendre un job en parallèle. » Voilà. Le type est gauchiste professionnel, il est obligé, il peut pas faire autrement ; par conséquent, ça l’empêche de prendre un job en parallèle. Il est contraint de nous casser les pieds en passant son temps à militer pour le socialisme, par conséquent l’État, c’est-à-dire nous, devons lui doubler ou lui tripler sa bourse, afin de lui permettre de faire des études de sciences politiques (déjà gratuites par ailleurs) ; lesquelles lui permettront, ensuite, de nous piquer notre pognon de plus belle, en tant que politicien socialiste.
    Les étudiants décérébrés qui ont manifesté en sa faveur (déprédations à l’appui) ont scandé : « Hollande, assassin ! ». Apparemment, ils sont tellement stupides qu’ils ne se sont même pas aperçus que nous avions un nouveau président. Gageons, en tous cas, qu’ils ne reprochaient pas à l’homme au scooter d’être trop socialiste, mais plutôt de ne pas l’être assez.
    Voilà le monde dément dans lequel nous vivons. Des bébés hargneux incapables de faire un pas sans tendre la main vers l’État. Incapables de se prendre en charge eux-mêmes, intoxiqués par les fariboles socialistes au point qu’ils tentent de se donner la mort parce que le socialisme ne marche pas (alors qu’il le devrait).
    L’abruti suicidé de Lyon « n’était pas en dépression », il était « très entouré », « ni en rupture familiale ni en situation d’isolement ». Au contraire, il était « souriant et joyeux ».
    C’est vraiment du vice, donc. C’est vraiment pour empoisonner la vie de ses contemporains. Il n’y a pas si longtemps, dans une contrée où régnait non pas la « précarité » françouése à la sauce gauchiste, mais la véritable pauvreté et la véritable tyrannie, un étudiant s’est immolé par le feu en faveur de la liberté, c’est-à-dire contre le socialisme.
    Cinquante ans plus tard, en France, un autre étudiant tente un geste similaire, pour réclamer davantage d’oppression socialiste. Et se rate. Tandis que des Érinyes grimaçantes persécutent quiconque ne chante pas ses louanges. Un romancier n’aurait pas pu imaginer une illustration plus frappante de la maladie mentale collective qui nous accable.
    ______
    (*) A condition qu’ils se suicident pour faire la promotion du socialisme, naturellement. Dominique Venner étant un gros facho, son suicide (réussi, celui-là : encore une différence entre la droite et la gauche ?) n’a pas suscité beaucoup de larmes chez les duvent et autres tripoteuses de gauche.

  39. Catherine JACOB

    @ Achille | 12 novembre 2019 à 23:41
    « Je pense qu’à droite Valérie Pécresse et François Baroin sont des personnalités qui peuvent rassembler les militants de LR un peu déboussolés après le passage calamiteux de Laurent Wauquiez à la direction du parti et redonner un nouvel élan à ce parti. »
    Longtemps soutien de Fillon dans la tourmente, elle affirme avoir été, elle aussi, victime d’une tentative de déstabilisation. Elle signe avec Christian Jacob, Nathalie Kosciusko-Morizet et d’autres, une lettre à F. Hollande le sommant de s’expliquer sur la transmission de données confidentielles aux médias par un supposé « cabinet noir de l’Elysée » et opte pour Juppé.
    Pour qu’elle devienne une candidate crédible pour la droite aux yeux d’un peuple d’électeurs fatigué de Macron l’Enchanteur / Le Pen la Dauphine, il faudrait vraiment qu’elle n’ait plus rien de croustillant susceptible de faire les choux gras d’une presse trop bien, trop vite, informée, dans ses tablettes vu que le hasard a souvent bon dos… !
    François Baroin ? Trop éprouvé, trop de traumatismes pour en faire un killer politique. De plus, que l’on considère le fait que « le 16 novembre 2017, il a annoncé se retirer de la vie politique, puis qu’en 2018 il a rejoint la banque d’affaires Barclays, où il est nommé « External Senior Advisor » mais qu’en octobre 2019, il a fait son retour à la direction des Républicains au sein d’un « comité stratégique » » je dirais bien qu’on a déjà vu ça et que bien que pouvant vraisemblablement s’appuyer sur les réseaux du Grand Orient, ces derniers sont sans doute insuffisants contre ceux qui ont permis d’élire l’Enchanteur.
    Non, la fée Viviane qui finira par enfermer à jamais l’Enchanteur dans une grotte ou une prison d’air, en usant de l’un de ses propres sortilèges est sans doute plutôt Pécresse, cela dit sous réserves que… !!

  40. Parce qu’elle impose des frontières que le simplisme angoissé répudie ?
    Et si le simplisme consistait plutôt à ignorer volontairement les évidences innombrables dont l’Histoire ainsi que les textes regorgent de façon implacable, ou bien encore les témoignages apportés de nos jours par des victimes de cette idéologie partout dans le monde au moment même où nous écrivons ces lignes ?
    Bref, pratiquer la politique de l’autruche pour ne surtout pas admettre la réalité d’un danger qui pourrait troubler notre petit confort, n’est-ce pas le summum du simplisme ?

  41. Achille nous énonce V. Pécresse, F. Baroin et quelques personnages du PS mais nous avons déjà cotisé avec cette fine équipe. Résultats ?
    Je verrais plutôt Eric Ciotti qui me semble plus précis. Le flou artistique n’est plus de mise face à la cohorte d’islamistes et de pro-islamistes. Il faut cesser de jouer les enfants de chœur angéliques. En face, ils manient le couteau ! Mais le LR seul ne s’en sortira pas… Donc !
    Quant à l’islam modéré, c’est un oxymore…
    Nous ne sommes pas voyants extralucides, qui peuvent prédire l’avenir.
    Pas un seul homme ou femme d’Etat à l’horizon pour le moment.
    Pas de personnage providentiel, c’est une chimère.
    Ils ont tous oublié, depuis belle lurette, qu’il faut SERVIR et non pas SE SERVIR. Quand on pense que Madame de Gaulle payait, de ses deniers, les gâteaux d’anniversaire de sa famille… Le mot ETHIQUE est à rayer définitivement du dictionnaire.
    Comme disent les Anglais, wait and see…
    Faut-il être fataliste ?!
    Pour relativiser, I. Uriarte, ce qu’est une vie d’homme, celle de tout à chacun. La mienne comme la vôtre.
    Bien à vous
    L’une des « pétroleuses » !
    « J’ai été en prison, fait une grève de la faim, souffert un divorce, veillé un moribond. Il m’est arrivé de fabriquer une bombe. De dealer de la drogue. Une femme m’a quitté, j’en ai quitté une autre. Un jour, ma maison a brûlé, j’ai été cambriolé, subi une inondation et une sécheresse, j’ai eu un accident de voiture, été l’ami d’un homme mort assassiné et enterré par ses assassins dans son propre jardin. J’ai connu un homme qui en avait tué un autre, et aussi quelqu’un qui a fini par se pendre. Ce n’est qu’une question d’âge. Tout cela m’est arrivé au cours d’une vie dans l’ensemble plutôt tranquille, pacifique, sans grands soubresauts. » Iñaki Uriarte

  42. Xavier NEBOUT

    Mais moi, les saintes de la télé, elles me donnent des envies de meurtre.
    D’ailleurs, comme dans l’esprit il suffit de penser à tuer sa femme pour être aussi coupable qu celui qui le fait, autant le faire.
    De plus, René Girard dans un moment d’intelligence, nous aurait sûrement dit que comme ceux qui tuent leur femme soulagent tous ceux qui en sont seulement à en avoir envie, ils évitent plus de meurtres qu’ils n’en sont coupables.
    Pas sûr que dans notre sainte République, on puisse encore se marrer…

  43. @ Exilé | 13 novembre 2019 à 08:15
    « Cher Achille, n’avez-vous donc pas encore compris que l’heure est grave et qu’il y a d’autres priorités à traiter en dehors et au-dessus des magouilles et des combines électoralistes aussi sordides qu’étriquées ? »
    L’heure est grave, certes, cela ne m’avait pas échappé. Les syndicats ne tiennent plus leur base. Les leaders politiques ne maîtrisent plus leurs militants. Les forces de l’ordre sont débordées de toute part par des anars qui bafouent les valeurs de la démocratie.
    Il appartient aux hommes et femmes politiques responsables de faire retrouver le chemin de la raison à un peuple déboussolé et ce ne peut être par la violence, sinon nous courons tout droit vers un régime du type Amérique du Sud (Bolivie, Argentine, Venezuela, Brésil).
    Seuls les partis responsables sont en mesure de le faire, certainement pas les partis populistes.

  44. @ Jordi
    « La Justice doit être rapide dans son action, et dans son initiation. Par démagogie, on a laissé en matière sexuelle des délais de prescription bien trop longs, couplés à une trop faible charge de la preuve (en tout cas devant le tribunal médiatique). »
    https://m.youtube.com/watch?v=puyKtlPcmzU
    Apparemment, c’était une preuve de calibre encore un peu trop faible devant le tribunal médiatique.
    Vous connaissez Jimmy Savile ?

  45. @ Robert M. 13 novembre 08:27
    Rugueux comme d’hab, mais pas faux.
    Si j’ai bien compris, cet étudiant repiquait pour la troisième année en L2. C’est la raison pour laquelle ses bourses ont été supprimées j’imagine, sinon ce serait de l’encouragement au « surplace ».
    Moins de syndicalisme estudiantin et plus d’implication dans les études supprime la précarité de ceux qui sont accessibles aux bourses.
    Sauf évidemment pour nos soixante-huitards de Cohn-Bendit, Serge July ou autres Romain Goupil qui viennent encore nous pomper l’air aujourd’hui en pigeant à la télé financée par la publicité de grands groupes capitalistes 😀
    Entre Mélenchon l’autre jour crachant sur la mémoire de son ami Charb, et ces trois énergumènes, il n’y a pas la place pour une feuille de papier à cigarettes (même pour celles qu’ils fumaient en 68).
    Adéo Martchi.

  46. @ Isabelle, citant M. Ciotti
    « C’est l’islamisme qui tue, c’est la République qui protège »
    M. Ciotti n’a pas l’air de se rendre compte que non seulement sa République ne protège rien ni personne, mais encore qu’elle est à la source même de la plupart des maux qui accablent la France, dont les effets de l’islam – ou islamisme, c’est la même chose – que les « partis responsables » comme dirait Achille, ont fait entrer chez nous par ignorance, inconscience, bêtise et parfois hélas félonie.
    Et le jour où il faudra bien réagir face aux périls qui montent, sera-t-il logique de faire appel à ceux qui sont la cause des problèmes pour les résoudre ?

  47. La France économique de Monsieur Macron
    L’Institut Molinari vient de publier une étude, reprise par l’Opinion, sur l’endettement des Etats de la zone euro.
    La France sera le seul Etat, en 2019, à dépasser les 3 % de déficit. La moyenne européenne se situant à 0,8 %.
    On ne s’étonne plus alors de la tonitruante déclaration du Président à The Economist: supprimer cette règle de 3 %. Le plus mauvais élève de la classe qui veut changer les règles !
    Autre surprise de taille dans ce rapport: à partir du 12 novembre, la France est obligée d’emprunter pour payer ses dépenses courantes (certains disent à partir du 1er novembre). Seules la Roumanie et Chypre font aussi mal dans notre belle Union européenne.
    Et donc notre Président alourdit tranquillement la dette qui de toutes façons, il faut bien l’avouer, ne sera jamais remboursée. Alors, après moi le déluge…
    Quel talent ce Président: paraître réformateur en se camouflant derrière ses défauts. Les chancelleries européennes ne se cachent même plus pour ricaner devant lui.
    Cordialement.

  48. « Il n’y a plus d’innocents en France ! ». Certainement. Les plus hautes autorités sont d’ailleurs unanimes sur ce point. Deux exemples entre mille:
    « Il y a pas d’innocents. Les hommes sont coupables. Ils viennent au monde innocents, mais ça ne dure pas ». L’Inspecteur général des services, dans le Cercle rouge.
    « La faiblesse du corps au premier âge est innocente, l’âme ne l’est pas ». Saint Augustin.
    Comme disait maître Audiard, lorsque la procédure pénale coïncide avec la doctrine de la grâce, faut plus comprendre, faut prier…

  49. « Il n’y a plus d’innocents en France ! » (PB).
    Au moins quand ils sont coupables, comme ils disent, « j’assume ».
    Eh bien les époux infernaux assument et c’est très bien, les « amis de trente ans » se reconnaîtront et leur offriront le gîte et le couvert.
    On peut supposer qu’ils ont acquis des droits à la retraite – la cagnotte aurait paraît-il fait un flop -, sans doute meilleurs que ceux de la soignante qui élève seule ses enfants avec un peu plus que le SMIC, à s’occuper de la santé des autres.
    AFP, publié le mercredi 13 novembre 2019 à 09h20
    « La cour d’appel de Paris a rejeté mercredi la deuxième demande de mise en liberté du maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany, qui était toujours incarcéré faute d’avoir pu réunir le montant de la caution fixée après l’acceptation de sa première demande de libération.
    « Le maintien en détention de Patrick Balkany est ordonné », a indiqué le président, sans expliquer les motivations de la cour. Le baron des Hauts-de-Seine, qui a refusé d’être extrait de sa cellule de la maison d’arrêt de la Santé, n’était pas présent au délibéré. »
    Je ne vais pas pleurer sur leur sort, ou alors tous les chefs d’accusation ne seraient que mensonges, « laissons la justice travailler » disent-ils toujours aussi ces politiques, aurait-elle mal travaillé dans le cas du baron et de la baronne de Levallois ?

  50. La lèpre qui monte.
    « Oui, il y a une « lèpre qui monte » en France. Mais, contrairement à ce que soutient Emmanuel Macron, elle n’est pas chez les populistes : ceux-ci ne font que mettre en garde contre l’utopie mondialiste et postnationale du chef de l’Etat. »
    Toutes les minorités vociférantes sur le pont :
    « Mais leur démarche commune, qui consiste à rompre avec l’Etat de droit, revient à ouvrir la voie à la justice expéditive, cette autre caractéristique du totalitarisme. Se décréter victime et désigner un coupable est un processus arbitraire et dangereux. Dans cette même logique, faudrait-il que des citoyens, s’ils se défient de la Police, s’autoriser à lancer leurs propres milices ? »
    Bonne lecture avec Ivan Rioufol
    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2019/11/le-vrai-visage-de-la-lepre-qui.html

  51. Il y a de multiples raisons d’être pessimiste à la veille de mouvements sociaux de toutes natures courant décembre. Quand on commence à casser les grilles des universités, que la foule n’a plus peur de rien, et que les forces de l’ordre sont à bout, tout peut dégénérer et c’est bien le pire qui nous guette. Comment Macron va s’en sortir, nul ne le sait !
    Cela me paraît en tout cas assez mal emmanché !

  52. @ Catherine JACOB 13 novembre 2019 08:51
    Valérie Pécresse / François Baroin
    Tant qu’Emmanuel Macron sera sur la scène politique, il n’existe aucune chance pour un candidat se réclamant de LR, parti dont les électeurs sont pour une part importante arrimée à LREM et pour une autre au RN.
    Le reste se partagera entre l’abstention et les personnalités de second plan. Mais finira par se fondre dans les structures survivantes concurrentes.
    Les choses étant ce qu’elles sont, ni Pécresse ni Baroin n’ont un avenir présidentiel avant longtemps.
    A moins… les ralliements à Macron (et il en aura besoin) sont toujours sous la table dans des discussions discrètes. Mais pas pour un avenir présidentiel, pour un poste de Premier ministre peut-être, car Edouard Philippe va finir par être usé à la corde.
    Cordialement.

  53. @ Catherine JACOB | 13 novembre 2019 à 08:51
    Valérie Pécresse a fait du très bon travail lorsqu’elle était ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de 2007 à 2011, où elle a mené avec succès la réforme de l’autonomie des universités.
    Elle est actuellement présidente de la région Île-de-France où elle montre d’excellentes qualités de gestionnaire.
    Elle a soutenu Juppé lors de la primaire de la droite, puis Fillon lorsque celui-ci a été désigné par les électeurs de droite. Rien de plus normal.
    Qu’elle n’ait pas supporté le style de management de Wauquiez, rien de plus normal également et elle n’était pas la seule.
    Elle a le potentiel et les compétences pour prétendre aux plus hautes fonctions. Mais comme ce fut le cas pour Ségolène Royal en 2007, elle risque de subir des tentatives de déstabilisation de la part de certains caciques de LR qui ont manifestement du mal à laisser aux femmes la possibilité d’accéder aux commandes du pays. Machisme typiquement latin.
    Ceci étant, Cazeneuve au PS a lui aussi des qualités qui peuvent permettre au PS de renaître de ses cendres et défendre les idées de gauche à la prochaine élection présidentielle.
    En cas de défaillance d’Emmanuel Macron qui, malgré sa détermination et son courage politique, doit faire face, sur plusieurs fronts (retraite, université, hôpitaux, malaise des policiers) à une fronde populaire particulièrement vive, ces deux personnalités peuvent reprendre le flambeau chacun en fonction de leur courant de pensée et leur compétence.

  54. @ boureau | 12 novembre 2019 à 13:19
    @ Achille | 13 novembre 2019 à 11:06 et ses précédents commentaires
    De fait la France, non seulement est décérébrée, est complètement déboussolée. Cela n’est pas simple à expliquer parce que l’on raisonne selon des modes de pensée que notre élite actuelle considère comme obsolètes dans le nouveau monde dans lequel ils veulent arrimer la France, dinosaure constitutionnel.
    Si l’on veut comprendre la mise en œuvre du projet macroniste, qui est purement idéologique, encore devons-nous disposer des clés nécessaires.
    Jérôme Sainte-Marie me semble avoir parfaitement analysé ces éléments dans son dernier livre que je viens d’acheter : « Bloc contre bloc – La dynamique du macronisme ». S’il est trop tôt pour livrer mes conclusions de la lecture en cours de cet ouvrage, on pourra fort utilement lire et surtout regarder la vidéo liée à ce billet de Régis de Castelnau : https://www.vududroit.com/2019/11/bloc-contre-bloc-la-lutte-des-classes-le-retour/
    La vidéo associée est ici : https://rnr.tv/o/Content/co12150/j-r-me-sainte-marie-le-vote-populiste-c-est-quasiment-un-lecteur-sur-deux-
    Certes l’entretien dure quasiment une heure, mais il me semble valoir qu’on y consacre ce temps.
    Où l’on comprend que les règles constitutionnelles sont devenues elles aussi un peu obsolètes et donc passées de mode et que la démocratie telle qu’on l’entend est une gêne objective pour ceux qui nous gouvernent. D’où une tendance à un autoritarisme de plus en plus marqué, comme on l’a vu dans le maintien de l’ordre tel qu’exercé face aux Gilets jaunes, alors que la répression des Black Blocs, dont les images de violences sont utiles pour convaincre l’opinion, reste plus formelle qu’effective : il s’agit d’identifier le « populisme des Gilets jaunes » aux Black blocs pour obtenir le rejet du mouvement dans l’opinion publique.
    Si des précautions sont actuellement prises pour tenter d’éviter la coagulation de tous les mouvements à partir du 5 décembre prochain, il s’agit principalement de tactique politique, l’objectif restant celui défini par Monsieur Macron pendant sa campagne électorale. « Révolution », a-t-il écrit…
    Bloc contre Bloc ? Une réédition sur d’autres bases de mai 1968 ? Les prochains jours (décembre) ou les prochaines années (horizon 2022) le diront.

  55. @ boureau
    « On ne s’étonne plus alors de la tonitruante déclaration du Président à The Economist: supprimer cette règle de 3 %. Le plus mauvais élève de la classe qui veut changer les règles ! »
    Vous avez pas l’impression que c’est un peu plus complique ?
    https://www.centralcharts.com/en/news/2147639-dinner-speech-olivier-blanchard-ecb-forum-on-central-banking-2019
    https://www.youtube.com/watch?v=vmNnJh6Ox4w
    Ces deux videos exposent la position et le raisonnement d’Olivier Blanchard, ponte du FMI, sur la macroeconomie contemporaine en Europe: il a l’air de dire assez clairement qu’il fallait relancer l’endettement des Etats.
    Nul complot gauchiste de la Macronie dans ce type de reflexion: quand on navigue par mauvais temps, ne pas laisser tomber la trigonometrie, l’instrumentation et la rationalite. C’est le role de Blanchard. Les macroniens auraient peut-etre simplement tendu l’oreille et utilise leur esprit critique, ne croyez-vous pas ?
    (J’avoue que le dressage des tables et les petits fours de cette petite sauterie du gratin de l’economie mondiale, ca n’a pas l’air tout a fait degoutant.)

  56. Denis Monod-Broca

    « Parce qu’il ne peut plus y avoir d’humanité heureuse. »
    Oui en effet, c’est bien cela, il en est ainsi depuis la « chute », depuis l’accès à la conscience, donc à la liberté, donc à la responsabilité…
    Nous avons quitté l’enfance et son innocence. Nous collectivement, nous l’humanité, car individuellement c’est autre chose (comme dirait Christine Lagarde « y a-t-il des adultes dans la salle ? »). Ayant quitté l’enfance et son innocence, nous savons que nous sommes responsables de ce qui se passe. Et il n’y a pas lieu de s’en réjouir outre mesure (même si les périodes de décadence peuvent être particulièrement créatives, y compris en matière d’humour).
    Accuser autrui est toujours une erreur mais la tentation est si forte ! La lecture des commentaires du blog, y compris sous ce billet qui les déconstruit à l’avance, est édifiante. Peu ne sont pas accusatoires et certains le sont avec violence…

  57. @ Guzet
    « Les prémices d’une guerre de tous contre tous…? »
    Ou plutôt droits de l’homme contre droits de l’homme.
    ——————————————————
    @ Robert
    « Il s’agit d’identifier le « populisme des Gilets jaunes » aux Black blocs pour obtenir le rejet du mouvement dans l’opinion publique. »
    A telle enseigne que divers intervenants sur ce blog, qui ne sont pas spécialement des idiots, sont malgré tout tombés dans le panneau…

  58. Mary Preud'homme

    @ Achille | 13 novembre 2019 à 17:16
    M’est avis que vos appréciations et éloges hypocrites concernant Valérie Pécresse, eu égard à vos changements de vestes successifs et volte-face continuelles, gauche, droite, centre etc. ne peuvent que la desservir gravement.
    Pour ma part, je la connais suffisamment pour vous dire qu’elle vous dirait stop l’embrouille et la flagornerie qui me gavent et m’asphyxient et (plus prosaïquement) occupez-vous de vos fesses et de votre propre parti si vous en avez un avant de vous poser en donneur de conseils !

  59. @ F68.10 13 novembre 2019 18:23
    Règle des 3%.
    Pour faire court.
    Merci pour les liens. Du haut niveau ! Toujours méfiant envers les « grands machins » et leur souplesse pour vanter ce qu’ils ont condamné dans les séquences précédentes. Leurs applications théoriques peuvent avoir des conséquences terribles. Mais mon anglais et mon cerveau ne sont pas, la plupart du temps, à la hauteur de ces échanges.
    Car jusqu’en 1980/90, une certaine « lenteur » des relations mondiales permettait l’adaptation et la correction dans l’application des théories sorties de ces grands cerveaux. Depuis une dizaine d’années, l’extraordinaire accélération des conséquences des décisions facilitée par la puissance et le règne dictatorial du numérique empêche ou retarde les nécessaires corrections dans l’adaptation.
    Olivier Blanchard, grand cerveau, aura toute sa vie intellectuelle marquée par son itinéraire socialiste et ce n’est pas surprenant qu’il possède dans ses gènes cette préférence pour l’endettement des Etats. Au demeurant un grand cerveau.
    Quant à E. Macron, je pense qu’il est aux abois financièrement. Vous connaissez comme moi, et nous ne savons pas tout, l’état de nos finances. Tous les semaines, il se découvre de nouveaux besoins financiers : cette semaine c’était Mme Buzyn qui évoquait la dette de 30 milliards des hôpitaux français.
    Je ne crois pas à l’esprit critique macronien, je crois, plus prosaïquement, à une fuite en avant devant l’absence de solutions. Y en a-t-il ?
    Cordialement.
    —————————————————————
    @ Robert 13 novembre 2019 18:06
    Merci pour les liens. Très intéressants.
    Jérôme de Sainte-Marie est un de nos meilleurs analystes politiques. Trop modeste. Peut être vais-je acheter son livre ? Mais je n’arrive pas à avancer dans ma lecture des Mémoires d’outre-tombe, j’en ai encore des centaines et des centaines de pages ! Plus la pile de nouveaux qui m’attend !
    J’ai toujours cru à la théorie du Choc des civilisations de Samuel Huntington. Je le relis régulièrement depuis vingt ans. La froide anticipation est glaçante.
    En France nous aurons la double peine : à la fois un choc de civilisations et un choc de lutte des classes.
    La manifestation contre l’islamophobie (sic) montre les prémices de ce choc.
    Macron me semble bien frêle pour nous entraîner à faire face à ces épreuves.
    Cordialement.

  60. Après les cinéastes Luc Besson, Roman Polanski et Christophe Ruggia accusés de viols (le deuxième par une plaignante 45 ans après les supposés faits), c’est au tour de l’ex-ministre Pierre Joxe (octogénaire au moment des faits allégués) d’être accusé d’attouchements sexuels par deux plaignantes.
    A ce train-là quelle célébrité du cinéma ou ex de la politique sera mis en cause prochainement ?…. Actuellement, nul besoin d’attendre les conclusions de la justice, le tribunal des réseaux sociaux et certaines organisations féministes ont déjà tranché: le modèle US avec ses pires travers est en marche chez nous !

  61. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 13 novembre 2019 à 00:05
    @ breizmabro | 13 novembre 2019 à 12:42
    C’est en effet le détail qui tue, et qui manquait à ma démonstration. Le seul fait qu’Anas K. triplait sa deuxième année de fac, et néanmoins considérait comme un scandale absolu d’avoir été privé de bourse, le fait qu’il ait ressenti cette suppression comme une agression « ultra-libérale » suffisamment insupportable pour tenter de se suicider (tandis que tous ses amis, les manifestants de ces derniers jours, la presse, etc., partagent explicitement ou implicitement son indignation), ce seul fait montre que tous ces gens sont fous comme des lapins.
    France TV Info fait un reportage larmoyant sur le sujet, et parle de « reste à charge » pour les étudiants. Le « reste à charge », ça veut dire qu’après avoir reçu toutes les aides possibles et imaginables, il reste encore aux étudiants quelque chose à payer de leur poche pour vivre. L’État ne finance pas à 100 % leurs pantalons, leur cinéma et leurs sandwichs, et, suggère le site, c’est intolérable.
    On voit bien la perversité de l’expression : « reste à charge », c’est du jargon de la Sécurité sociale. Dans l’inconscient national (et socialiste), le « reste à charge » devrait être zéro. Même dans la santé, même avec une « mutuelle », c’est loin d’être le cas, mais maintenant on étend le concept à la vie tout court. Sous prétexte que vous suivez des études bidon pour lesquelles d’ailleurs vous ne montrez aucun talent, l’État devrait vous fournir le vivre et le couvert (en plus des études gratuites, cela va sans dire).
    Tous les pauvres n’étudiants et n’étudiantes interviewés ces jours-ci, et qui font état de leur horrible « précarité », sont en fac de sciences politiques, d’histoire de l’art, d’archéologie, d’anthropologie, de cinéma… enfin, tous ces boulots « que les Français ne veulent pas faire » et qui font l’objet de centaines de milliers d’offres d’emploi non pourvues.
    Parmi ces défonceurs de grilles gouvernementales, on voit fort peu de futurs ouvriers, boulangers, techniciens (je ne parle même pas des ingénieurs), bref des vrais métiers, qui payent bien, qui sont en CDI et pour lesquels les patrons désespèrent de recruter.
    Ah, évidemment, si vous faites des études de chimie, d’électricité, d’informatique ou de robotique en vue de rentrer dans l’industrie, il va falloir bosser dur et fournir des résultats. Tripler une deuxième année de licence en baratinant sur des concepts, ça ne va pas suffire. Surtout si l’on passe l’essentiel de son temps à faire du « syndicalisme révolutionnaire ».
    Encore plus vertigineux : un cousin du suicidé a qualifié son acte « d’héroïque ». Quelle profondeur de perversité faut-il avoir atteint, pour se féliciter d’une tentative de suicide aussi horrible et aussi futile d’un parent proche ? Il me semble qu’en pareille occasion, la réaction naturelle serait la douleur et le silence. Mais non : le socialisme tue, et le socialisme rend fou.

  62. @ Mary Preud’homme | 13 novembre 2019 à 20:08
    « Pour ma part, je la connais suffisamment pour vous dire qu’elle vous dirait stop l’embrouille et la flagornerie qui me gavent et m’asphyxient et (plus prosaïquement) occupez-vous de vos fesses et de votre propre parti si vous en avez un avant de vous poser en donneur de conseils ! »
    Ah vous connaissez Valérie Pécresse ? Vous lui transmettrez mes salutations.
    Je doute toutefois qu’elle soit insensible à mes éloges vu que ce n’est pas dans la nature des politiques, les femmes tout particulièrement, d’être indifférentes à des propos qui flattent leur ego. Ceci d’autant que je ne tire aucun bénéfice de ce que vous appelez de la flagornerie et qui n’est rien d’autre que de la sincérité.
    Quant à « m’occuper de mes fesses », laissez-lui le soin de me le dire elle-même. Je pense qu’elle doit connaître le blog de Philippe Bilger qui est lu par toute la gentry parisienne.

  63. Mary Preud'homme

    @ Achille (14 nov. 00:58)
    Vous croyez sérieusement que la présidente du Conseil régional d’Île-de-France a le temps de lire vos « pauvretés », pour employer un terme cher à Patrice Charoulet ?
    A la rigueur qu’un chargé de mission se charge de parcourir les billets de certains blogs d’influence, comme cela est la règle pour la presse nationale, et lui en fasse un court résumé, mais certainement pas jusqu’à se farcir des milliers de pages de commentaires.

  64. @ boureau
    « Toujours méfiant envers les « grands machins » et leur souplesse pour vanter ce qu’ils ont condamné dans les séquences précédentes. Leurs applications théoriques peuvent avoir des conséquences terribles. »
    Tout a fait. Blanchard l’a d’ailleurs reconnu lui-meme a la suite de la crise de 2007. Il faut neanmoins bien se resoudre a ne pas s’interdire de penser rationnellement, car faire confiance a la magie, a la folie ou au fatum pour nous guider serait encore pire.
    « Mais mon anglais et mon cerveau ne sont pas, la plupart du temps, à la hauteur de ces échanges. »
    Les Temoins de Jehovah se reunissent bien de temps en temps pour parfaire leur connaissance de leur heterodoxie complotiste. Des fois je me mets a rever que le pequin moyen se decide a faire de meme sur de tels sujets en mettant son sectarisme partisan de cote le temps d’une petite matinee par semaine. I have a dream…
    « Depuis une dizaine d’années, l’extraordinaire accélération des conséquences des décisions facilitée par la puissance et le règne dictatorial du numérique empêche ou retarde les nécessaires corrections dans l’adaptation. »
    Vrai et faux. Les bouleversements technologiques ont ete et vont vraisemblablement continuer a etre majeurs. Les risques macroeconomiques me semblent neanmoins davantage lies a la geopolitique qu’a la non stationarite des regimes de la finance au jour le jour. (La regulation des bulles speculatives, des bilans bancaires et de la nature des instruments financiers negociables devra toutefois tot ou tard etre posee avec beaucoup plus de serieux… mais personne ne veut faire le premier pas pour l’instant.)
    « Olivier Blanchard, grand cerveau, aura toute sa vie intellectuelle marquée par son itinéraire socialiste et ce n’est pas surprenant qu’il possède dans ses gènes cette préférence pour l’endettement des Etats. Au demeurant un grand cerveau. »
    Il est actuellement macronien et neo-keynesien. Cela ne l’empeche pas de poser la question de l’endettement des Etats d’une maniere qui tente d’evacuer l’ideologie au maximum. Ne pas oublier non plus que les dettes d’Etat n’ont pas vocation a etre remboursees: sans actif « sans risque », les banques et acteurs financiers seraient completement dans le brouillard et mentalement handicapes…
    « Quant à E. Macron, je pense qu’il est aux abois financièrement. Vous connaissez comme moi, et nous ne savons pas tout, l’état de nos finances. Tous les semaines, il se découvre de nouveaux besoins financiers : cette semaine c’était Mme Buzyn qui évoquait la dette de 30 milliards des hôpitaux français. »
    Je ne vois que moderement ou est le probleme. Les hopitaux devront tot ou tard se decider a arreter de vouloir tout soigner. Ce genre de situation est tout autant lie a l’hubris medical qu’aux autres facteurs mieux connus. Je pense que cela va etre delicat de trouver un ministre de la Sante qui puisse accepter que l’ere de la surenchere dans la croyance des possibilites de la medecine devra tot ou tard toucher a sa fin.
    « Je ne crois pas à l’esprit critique macronien, je crois, plus prosaïquement, à une fuite en avant devant l’absence de solutions. Y en a-t-il ? »
    Oui. La deflation a la japonaise et des petits vieux qui peupleront nos entreprises. Je simplifie, bien sur… Tenter de remonter les taux directeurs risque en effet d’etre du grand sport: l’halterophilie du troisieme age.
    https://m.youtube.com/watch?v=eiDefs98dn4
    Et une petite refonte de la zone euro ne serait pas de refus. Heureusement que les Allemands commencent a comprendre que leur modele a quelques couacs: ils ne peuvent pas changer leurs modeles mentaux en economie sans se prendre une bonne baffe. C’est dans les tuyaux. Tout n’est pas noir.

  65. AUX HOMMES
    ——
    @ Claude Luçon 12 novembre à 23 h 29
    « Nous allons tranquillement vers une société décérébrée » (boureau)
    « Mais nous y sommes déjà, cher boureau, depuis près de 38 ans !
    La transition a commencé en 68 et a atteint son rythme de croisière en 1981. »
    Vieil homme, permettez-moi de corrigez vos calculs.
    La « transition » (quel drôle de mot) a commencé en 74 et la société décérébrée nous y sommes depuis 45 ans !
    Souffrez que je vous embrasse.
    ——————————————-
    @ Savonarole le 12 novembre à 15 h 55
    Heureux de vous lire !
    Moi aussi je les aime bien ces deux pétroleuses, légères et bien vêtues…
    Bien à vous
    ———————————–
    @ boureau le 12 novembre à 13 h 19
    « Cette Europe occidentale se meurt. Ignorons-nous donc que toutes les civilisations sont mortelles ? C’est dans la normalité ! Mais orgueilleux comme nous sommes, nous refusons de l’admettre et croyons que nous échapperons à ce destin tragique qui fut celui de dizaines de civilisations. »
    Oui, bien sûr, mais c’est la nôtre ! C’est surtout celle de l’Incarnation.
    À vous lire.

  66. Robert Marchenoir

    @ Exilé | 13 novembre 2019 à 20:00
    @ Robert : « Il s’agit d’identifier le ‘populisme des Gilets jaunes’ aux Black blocs pour obtenir le rejet du mouvement dans l’opinion publique. »
    « A telle enseigne que divers intervenants sur ce blog, qui ne sont pas spécialement des idiots, sont malgré tout tombés dans le panneau… »
    Vous êtes de mauvaise foi. Personne n’identifie rien à rien, et il n’y a aucun panneau. Vous faites semblant de ne pas comprendre l’évidence morale, juridique et politique : à partir du moment où vous êtes Gilet jaune, et que vous vous rendez compte que semaine après semaine, les manifestations auxquelles vous participez sont l’occasion de déprédations gravissimes, qu’elles soient commises par les Black blocks ou par les sectateurs de la moussaka géante, alors vous vous désolidarisez de ces gens-là et vous cessez de manifester.
    Sinon, vous êtes responsable des exactions commises. Est-ce assez clair ?
    Évidemment, l’irresponsabilité est au cœur de l’idéologie jauniste, comme elle est au cœur du socialisme qui imprègne la France. C’est bien le problème.
    « Riennafout’. C’est pas moi, c’est les Black blocks. »
    « Y’a dix tués à mes barrages, sur lesquels il n’y avait pas la queue d’un Black block ? Riennafout’. C’est pas moi, c’est Macron. »
    « Mon mari m’a quittée, j’ai cinq enfants et je n’arrive pas à m’en sortir avec le Smic ? C’est pas ma faute, c’était à Macron de se glisser sous les draps pour m’empêcher de les faire, c’était à l’État d’être gentil à ma place envers mon homme pour l’empêcher de partir. »

    Et ainsi de suite.
    C’est bien pour cela que les gens rejettent le libéralisme : c’est parce qu’avec la liberté, vient la responsabilité.

  67. @ Mary Preud’homme | 14 novembre 2019 à 01:42
    Bon le mieux est que nous en restions là.
    Mes amitiés à Marie quand vous la verrez. Pour ne rien vous cacher je pensais avoir affaire à elle et non à son clone. 🙂

  68. @ Robert Marchenoir
    « …à partir du moment où vous êtes Gilet jaune, et que vous vous rendez compte que semaine après semaine, les manifestations auxquelles vous participez sont l’occasion de déprédations gravissimes… »
    La question n’est pas là, du moins pas seulement, elle concerne également la façon selon laquelle le régime macroniste (un régime lambda agirait de même) a exploité la situation selon la technique appelée la stratégie de la tension.
    En gros :
    1) En cas de manifestations importantes, je jette de l’huile sur le feu, par exemple en faisant appel à des provocateurs, pour discréditer le mouvement et au passage je m’arrange pour instiller la haine entre les manifestants et la police, pour éviter des fraternisations.
    2) Je laisse monter la pression pour dresser les gens les uns contre les autres, pendant ce temps-là, après avoir divisé pour régner, ils me laissent tranquille.
    3) Si les choses vont trop loin, je joue au sauveur de la patrie en danger et l’on me récompense par une superbe moisson électorale.
    Et voilà…

  69. @ breizmabro
    PAROLES D’AJUSTEUR
    Quand l’école jouait parfois son rôle et permettait à quelques bons élèves de prendre l’ascenseur social.
    Ce jeune homme qui s’est immolé par le feu parce qu’on lui a fait croire qu’en allant à la fac, il pourrait prendre cet ascenseur.
    C’est dès l’école primaire que tout commence à se jouer. Avec plus de 30 élèves par classe… Vaste sujet !
    Comme le dit l’adage : « il n’y a pas de sot métier ». Claude Duneton voulait devenir ajusteur, il a réussi grâce à l’école et parce qu’il était doué, à devenir écrivain, ajusteur des mots…
    D’accord avec R. Marchenoir quand il dit (toujours avec les pincettes habituelles) que les bons artisans qui font de la belle ouvrage nous manquent cruellement. Nos « zélites » ont tellement dénigré les métiers manuels…
    Décidément, elles ne sont pas douées, ces « zélites », qu’elles soient de droite, de gauche, du centre, d’où vous voulez !
    Ajusteur et écrivain, ce sont deux beaux métiers pour qui est animé par la passion et le souhait du travail bien accompli.
    Bonne lecture ci-dessous :
    Jacques Cassabois que j’apprécie particulièrement décrit tellement bien son ami Claude Duneton dont je vous recommande le livre : »Rires d’homme entre deux pluies »… Un petit bijou.
    https://www.jacquescassabois.com/claude_duneton.html#Paroles_ajusteur
    Bien à vous
    ——————————
    @ Exilé
    Vieille technique, en effet, que celle de diviser pour mieux régner.
    Quant à Eric Ciotti, il a ratissé sur les terres du RN avec les mêmes discours que MLP et après avoir critiqué Estrosi, il se range sous la bannière de ce dernier.
    Vieille technique également. Je ratisse à l’extrême droite et je reviens au bercail.
    Ils nous prennent vraiment pour des billes.
    Le LR fera la même politique que Sarkozy qui conseille Macron.
    Xavier Bertrand vient de découvrir dans les Hauts-de-France qu’il y a un big problem avec l’islam politique. Il a mis le temps. Il faut préciser que des élections approchent !
    Depuis de nombreuses années, on lui disait : attention avec le lycée Averroès de Lille…
    On prend la même équipe et on recommence ?!

  70. @ Exilé
    « En cas de manifestations importantes, je jette de l’huile sur le feu, par exemple en faisant appel à des provocateurs, pour discréditer le mouvement et au passage je m’arrange pour instiller la haine entre les manifestants et la police, pour éviter des fraternisations. »
    Autant je vois l’intérêt pour le pouvoir d’instrumentaliser (et non pas faire appel…) les antifas, autant il me semble clair que même pour le gouvernement, c’est un jeu dangereux. Les antifas et les autonomes restent dans le collimateur du pouvoir et des autorités, et il y a de bonnes raisons à cela…
    Mais quelle preuve avons-nous de cette éventuelle instrumentalisation ? Au-delà de la diffusion mimétique de cette pensée dans certaines sphères de la fonction publique et de l’intelligentsia ?

  71. Robert Marchenoir

    @ Exilé | 14 novembre 2019 à 10:18
    Oui, c’est bien ce que je disais : c’est toujours la faute à Macron. Les Gilets jaunes et leurs soutiens ne sont jamais responsables de rien.
    Vous confirmez votre parfaite mauvaise foi. Sans cesse, vous détournez la conversation. Vous refusez d’aborder le sujet. Vous auriez pu argumenter que les Gilets jaunes n’avaient pas à cesser leurs manifestations, malgré qu’elles attiraient immanquablement des casseurs qui, par hypothèse (fausse évidemment) étaient exclusivement composés de Black blocks.
    Je serais curieux de voir comment vous auriez pu soutenir cette thèse, mais enfin, c’est un argument, on peut le défendre.
    Même pas : grand coup de pied dans la cage de buts à roulettes, et c’est, une fois de plus, Macron qui manipule les Black blocs en sous-main. Éternelle allégation excusiste, pour laquelle aucun début de preuve n’a jamais été fourni depuis plus d’un an que dure le mouvement.
    Vous n’apportez pas le moindre fait à l’appui de ces fariboles : « En cas de manifestations importantes, je jette de l’huile sur le feu, par exemple en faisant appel à des provocateurs, pour discréditer le mouvement et au passage je m’arrange pour instiller la haine entre les manifestants et la police, pour éviter des fraternisations. »
    On reconnaîtra, dans votre relation totalement imaginaire des événements, la fantasmagorie marxiste : les manifestants et la police sont naturellement voués à « fraterniser » (jargon communiste), puisque ce sont les uns comme les autres des prolétaires.
    Si cette fraternisation n’a pas lieu, ce ne peut être qu’à la suite de manœuvres diaboliques du « pouvoir », qui instille la « haine » là où notre instructeur de cellule nous dit qu’il ne peut y avoir que l’amour et les petits oiseaux.
    Vous m’excuserez, mais prétendre qu’il a fallu une intervention extérieure pour créer la haine entre une partie des manifestants et la police, c’est nous prendre pour des imbéciles finis.
    Il se trouve que vos policiers prolétariens ont amplement fait savoir à quel point les gens qui étaient en face d’eux étaient résolus à les tuer.
    On relève aussi dans votre verbiage les traditionnels « provocateurs », agent imaginaire invoqué depuis un siècle par les communistes pour détourner l’attention de leurs propres provocations.
    Quand les communistes mettent le bololo, ce n’est jamais leur faute, c’est toujours celle des « provocateurs » à la solde du pouvoir, de la bourgeoisie, de Macron, des Rothschild…
    Personne, depuis des décennies que le mouvement des Black blocks existe à travers toute l’Europe, n’a jamais pu mettre en évidence la moindre preuve qu’il s’agissait de « provocateurs » manipulés par le « pouvoir ». Le « pouvoir », qu’il soit suisse, allemand, hollandais, grec ou français, il s’en passerait bien, des Blacks blocs… Mais ça ne fait rien : mentons une fois, mentons cent fois, il en restera bien quelque chose…
    Merci pour ce moment de nostalgie. Avec des justifications pareilles, ça va être de plus en plus difficile de soutenir que les Gilets jaunes ont été un mouvement novateur, original, différent des mille et une éruptions subversives communistes qui secouent la France depuis toujours.
    Vous me rappelez cette déclaration d’une Gilette jaune, il y a quelques jours, dans un reportage vidéo commandé par le site russe The Moscow Times à des journalistes français. Il s’agissait de faire comprendre l’amour subit et immodéré des Gilets jaunes pour RT, la chaîne vidéo de désinformation du Kremlin.
    Une brave dame a mangé le morceau avec simplicité : si on regarde RT, « c’est parce qu’ils disent des choses qui nous plaisent ».
    Ce n’est pas parce qu’ils disent la vérité, alors que « les médias du système » mentiraient. C’est parce qu’ils disent des choses qui nous plaisent.
    C’est ce que vous faites : vous récitez en boucle un mantra qui vous calme et vous fait plaisir. Vous êtes totalement étanche aux faits, à la réalité, à la vérité. Ce n’est pas votre problème.

  72. @ Robert Marchenoir
    « Personne, depuis des décennies que le mouvement des Black blocks existe à travers toute l’Europe, n’a jamais pu mettre en évidence la moindre preuve qu’il s’agissait de « provocateurs » manipulés par le « pouvoir ». »
    J’étais tombé, il y a quelques années, sur le Aufhebengate, selon l’appellation en cours dans ce milieu. Il ne s’agit pas pour moi d’une « preuve », mais d’un témoignage assez troublant:
    https://en.internationalism.org/icconline/201305/7746/aufhebengate
    En soi, ce n’est pas exactement que de telles situations arrivent qui me surprenne: police et gauche radicale se mêlent inévitablement car ils partagent des intérêts communs.
    Je ne récuse toutefois pas l’idée que des canaux de communication un tant soit peu persistants existent, et il me semble même que ces deux milieux se manipulent mutuellement. Ce ne serait pas intrinsèquement une collusion, mais plutôt une synergie opportuniste et sporadique.
    Mais quoi qu’il en soit, il reste toutefois incompréhensible pour moi que le pouvoir ne mette pas ces gens au trou une bonne fois pour toutes: cogner des journalistes dans des manifestations (y compris des journalistes nazis, antisémites, ou faisant l’apologie de la nécrophilie) c’est inacceptable. Et cela mérite de la violente violence légale en retour.

  73. Non il n’y a plus d’innocents en France.
    C’est la cas notamment du malheureux « Finkie » qui a (encore) dérapé face à une féministe. Cette dernière, connaissant sa propension à s’énerver facilement, l’a poussé à la faute. Il s’est pris les pieds dans le tapis.
    Il aurait dit : « Je dis aux hommes : violez les femmes. D’ailleurs, je viole la mienne tous les soirs ».
    Horreur et consternation !
    C’était évidemment du second degré, voire un peu plus. Mais ce genre d’humour ne passe plus aujourd’hui où certains mots sont devenus tabous et le mot « viol » tout particulièrement.
    Raphaël Enthoven a bien essayé de rattraper le coup, mais, ce faisant, il risque de se faire entraîner, lui aussi, dans la déferlante d’indignation en voulant défendre son vieil ami.

  74. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 14 novembre 2019 à 22:46
    Le lien que vous fournissez n’a strictement aucun rapport avec mon propos, et il n’a rien de « troublant ». Il illustre une fois de plus la paranoïa de l’extrême gauche, sa rage à voir des traîtres partout et sa passion des interminables procès en excommunication.
    Quant à « mettre au trou les Black blocs une bonne fois pour toutes », voilà bien du langage de comptoir. Qui vous dit, au demeurant, que la justice (et non « le pouvoir », vocabulaire de subversif communiste) n’a jamais condamné de Black blocs ? Vous avez vérifié ?

  75. Je pense que faire des plaisanteries sur le viol devant n’importe qui n’est pas pertinent. Je crois aussi que tout est dans la manière, si c’est dans un contexte relativisant les viols, ce n’est pas bien. Pour en juger, il faudrait suivre notre philosophe, mais encore faudrait-il qu’il intéresse.
    Je suis élitiste : je pense qu’on ne peut faire de l’humour noir qu’en bonne compagnie.
    De même que prétendre qu’on aurait fait un crime parfait, chose pas si dure que ça, en fait, si on s’en prend à quelqu’un qu’on n’a pas de raison de tuer et qu’on ne le fait pas tous les quatre matins de peur d’avoir un schéma de comportement repérable par la police.
    Donc, fiction sur crime parfait :
    « Un jour, j’étais triste, triste, comme il arrive souvent, il pleuvait de sorte que je ne rêvais que d’un abri. Et c’était le lendemain de mon anniversaire, où il y avait eu peu de gens et des cadeaux tombant à côté de la plaque. Quel ennui… Je n’avais pu échapper à quelques publicités assez stupides polluant mon esprit morose.
    Un peu de joie qui retombe comme une étincelle dans la vie, un peu de lumière dans les ténèbres que sont nos vies, bientôt mangées par les ténèbres de la mort.
    Un malheur ne vient jamais seul, un homme d’une meute harcelant les gens et moi si je les envoyais paître, me salue, vraiment ou faussement amical, autrefois, c’était le bon temps, c’est ça, c’est ça… N’ayant pas changé, il se vante pour des choses sans doute aux trois quart fausses et, un peu trop chargé en alcool pour lui, se penche, se penche du haut d’un pont.
    D’un bon coup, je l’expédie dans le fleuve furieux. Enfin chez moi, je me sèche et me demande si l’autre mourra de même que si mes cadeaux m’auraient plu avant mon anniversaire.
    J’apprends bientôt dans le journal que tel ivrogne est mort par noyade. L’ancien harcelé, le héros ne pliant devant personne a gagné, et seule la victoire est belle, par la méthode des traîtres, en donnant un bon coup dans le dos, quelle plaisante ironie. Finalement, je ne suis pas un qui subit mais un qui agit.
    Mes amis ont été maladroits, mais ma vie m’a fait un merveilleux cadeau. J’ai un immense élan de gratitude envers moi-même, et d’amour envers la vie. Désormais vengé, tous les jours de ma vie seront une fête, car je ne suis pas un pantin mais dans la maîtrise de soi, en gardant un secret, et du monde, en tuant un ennemi.
    Mes amis ont peut-être eu, aussi, à subir, sans pouvoir venir à bout des affreux, mais commettre une série de crimes serait sans doute par trop dangereux, me faisant prendre.
    Pourquoi gâcher un don du destin ? Mais j’écouterai mieux leurs plaintes, se plaindre, se plaindre, que peuvent bien faire d’autre ceux qui ne se vengent pas de ceux qui ont pu les tourmenter… Comme cela finit mal, parfois, des gens en appelant sur leur lit de mort à leurs parents qui ne les ont jamais aimés !
    Au fil des jours et des ans, chacun me trouve plus d’assurance, de maturité… d’altruisme !
    Je me joins à ceux qui condamnent les crimes gratuits et pestent contre les imprudences.
    Mais y en a-t-il tant que cela, je vous le demande ? »

  76. @ Robert Marchenoir
    « Le lien que vous fournissez n’a strictement aucun rapport avec mon propos, et il n’a rien de « troublant ». Il illustre une fois de plus la paranoïa de l’extrême gauche, sa rage à voir des traîtres partout et sa passion des interminables procès en excommunication. »
    C’est quand même l’histoire d’un gros anar qui bossait en tant qu’universitaire sur les techniques de gestion policière des manifestations. D’un côté Mossieur était embarqué au plus près des forces de police pour les observer et les conseiller sur comment casser les black blocs. De l’autre, Mossieur faisait le révolutionnaire avant-gardiste et distillait ses lumineuses pensées à ses petits copains.
    C’est pas exactement stéréotypique, comme comportement…
    « Quant à « mettre au trou les Black blocs une bonne fois pour toutes », voilà bien du langage de comptoir. »
    J’aime bien causer avec gros Robert, avec son gros pif tout rouge. J’ai pas de problème avec le langage de comptoir. J’y trouve d’ailleurs plus de spinozistes que dans les strates plus productives et plus responsables de la société. Le comptoir me rassure un peu sur l’humanité en général.
    « Qui vous dit, au demeurant, que la justice (et non « le pouvoir », vocabulaire de subversif communiste) n’a jamais condamné de Black blocs ? Vous avez vérifié ? »
    Des fois, pour me détendre, je vais effectivement faire un tour sur le site de la Black Cross. Disséquer les profonds délires m’a toujours profondément distrait.
    http://www.abcf.net/prisoner-info/
    Certaines de ces histoires ont mon soutien, d’autres me font hurler à lune…
    Mais effectivement, en ce qui concerne les black blocs, je le dis et je le répète: aucune justification quelconque pour défoncer un journaliste dans une manifestation. Carte de presse ou pas. Si jamais cela arrive, c’est que le « pouvoir » n’assume pas ses responsabilités de base.
    De base.
    (Et sans vouloir faire le pédant, il me paraît assez objectif qu’il y a quand même deux ou trois structures dans la société à qui la violence à été déléguée. S’il vous faut une périphrase pour pouvoir parler de la réalité, on peut négocier.)

  77. Mary Preud'homme

    Je viens de lire quelque part que deux policiers avaient été contraints ce jour, afin d’échapper à un lynchage en règle, de se réfugier dans une laverie, pris en tenailles par de prétendus Gilets jaunes qui en voulaient à leur peau !
    C’est quoi cette farce où nos forces de l’ordre, en raison d’une frilosité au plus haut niveau et de la nouvelle culture de la peur des manifestants qui leur aurait été inculquée par les socialo-communistes ou « progressistes » revendiqués – on voit où ça mène, faillites etc. -, se verraient forcer de baisser la garde et reculer devant une armada de voyous constituée de feignasses, de bras cassés, de proxos et de dealers à la petite semaine ?
    Oubliant leur droit à la légitime défense s’imposant en pareil cas, leur devoir de protéger les honnêtes gens, et reculant devant la racaille et les mutins sans foi ni loi, afin de ne pas être accusés d’abus de pouvoir et de violences policières par toute la mafia médiatique, soutenue par une gouvernance faite de bric et de broc et relayée par une opinion publique ignorante et prompte à hurler avec les loups et celui qui a parlé le plus fort.

  78. Patrice Charoulet

    @ Mary Preud’homme, 16 nov. 18h
    Je souscris totalement à vos propos sur la police et les prétendus Gilets d’hier.

  79. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 16 novembre 2019 à 16:48
    Je viens de vous répondre sur le fond, précisément.
    Si vous voulez discuter, commencez, vous-même, par argumenter sur le fond du sujet, au lieu de détourner la conversation. Ici, il s’agissait des Gilets jaunes et des Black blocs.

  80. @ Robert Marchenoir
    « Je viens de vous répondre sur le fond, précisément. Si vous voulez discuter, commencez, vous-même, par argumenter sur le fond du sujet, au lieu de détourner la conversation. Ici, il s’agissait des Gilets jaunes et des Black blocs. »
    Je m’intéresse assez peu aux Gilets jaunes. Ce qui m’intéressait était votre assertion comme quoi aucun lien n’avait été prouvé entre police et black blocs. J’en cherchais confirmation ou réfutation. Si vous voulez soustraire ce thème à la critique, effectivement, restons-en là. Il n’a pas l’air de beaucoup vous intéresser.

  81. Le phénomène Black Bloc permet de dissimuler une autre violence : l’islamisme !
    L’attaque y a, c’est ça.

  82. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 17 novembre 2019 à 14:46
    « Je m’intéresse assez peu aux Gilets jaunes. Ce qui m’intéressait était votre assertion comme quoi aucun lien n’avait été prouvé entre police et black blocs. J’en cherchais confirmation ou réfutation. Si vous voulez soustraire ce thème à la critique, effectivement, restons-en là. Il n’a pas l’air de beaucoup vous intéresser. »
    Moi je m’intéresse beaucoup aux Gilets jaunes. Si cela n’est pas votre cas, ne prétendez pas réfuter ce que j’ai écrit à leur propos.
    Puisque vous ne savez pas lire, je vous recopie ce que je vous ai déjà écrit :
    « Le lien que vous fournissez n’a strictement aucun rapport avec mon propos, et il n’a rien de ‘troublant’. Il illustre une fois de plus la paranoïa de l’extrême gauche, sa rage à voir des traîtres partout et sa passion des interminables procès en excommunication. »
    Mon propos était de réfuter l’assertion imbécile, et gauchiste, selon laquelle le gouvernement français avait ordonné aux Black blocs d’exercer des violences dans les manifestations des Gilets jaunes, afin de discréditer ceux-ci.
    J’ai dit, et je répète, que personne n’a jamais présenté de preuve de cela, et vous pas davantage que les autres.
    J’ai dit, et je répète, qu’une preuve supplémentaire (superfétatoire, mais néanmoins existante), est que de nombreux pays européens souffrent des exactions des Blacks blocs : Macron a-t-il, aussi, ordonné aux Black blocs de mettre le bololo en Suisse, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Grèce et je ne sais où ailleurs ? Existe-t-il un complot international des gouvernements européens pour saccager leurs propres villes, par leur intermédiaire, dans le but de… dans quel but, au fait ?
    Vous nous sortez un torchon communiste où il n’est pas question une seule seconde de Black blocs, et où des fous furieux, communistes enragés de Grèce, accusent d’autres fous furieux, communistes enragés d’Angleterre, de n’être pas dotés à 100 % de la pureté révolutionnaire, sous prétexte qu’un de leurs membres, un seul, aurait écrit un article où il était question des méthodes de la police pour gérer les manifestations, et qui n’était pas exclusivement composé de « flics = porcs », « tout le monde hait la police » et « CRS = SS ».
    Il y aurait eu dans cet article, d’après les accusations d’un communiste enragé qui valent évidemment ce qu’elles valent, c’est-à-dire pas grand-chose, des considérations scientifiques, exactes, pragmatiques, sur la gestion des manifestations. Il en découlerait que la police, ô horreur ! aurait pu lire cet article et y apprendre des choses utiles pour sa mission, et même, il paraîtrait que l’homme en question aurait donné des cours que certains policiers auraient fréquenté pour y apprendre des trucs, tandis que le scélérat dont nous parlons ne leur a pas craché au visage et ne les a pas couverts de cocktails Molotov.
    Et vous, espèce de pinailleur snobinard et inconséquent, prétendez que cela infirme ce que j’ai écrit, à savoir :
    « Personne, depuis des décennies que le mouvement des Black blocks existe à travers toute l’Europe, n’a jamais pu mettre en évidence la moindre preuve qu’il s’agissait de ‘provocateurs’ manipulés par le ‘pouvoir’. »
    Même si l’on prend pour argent comptant ce qu’écrit votre ami communiste grec, ce qui serait déjà extrêmement hasardeux vu le caractère outrageusement militant de sa démarche, il ne dit nullement que la police britannique ordonne à certains manifestants (pas aux Black blocs, dont il n’est même pas question dans le texte que vous indiquez) de commettre des déprédations.
    Il ne dit même pas que l’ennemi du communisme international qu’il dénonce est un indicateur de la police — et j’espère bien que la police a infiltré des indicateurs au sein des Black blocs et des agitateurs communistes ; ce serait la moindre des choses !
    Il dit simplement qu’il est idéologiquement impur, parce qu’il ne passe pas 100 % de son temps à vomir sur la police.
    Et vous, vous avez le culot, l’hypocrisie et la malhonnêteté de suggérer que cela prouve « des liens » entre les Black blocs et la police ? Liens dont, à l’instar de tous les complotistes et les manipulateurs, vous vous gardez bien de préciser la nature… mais suggérez, insinuez, il en restera bien quelque chose.
    Quant à mon propos, dont vous avez sans succès tenté de détourner l’attention par la technique communiste bien connue de déplacement progressif de la cage de buts à roulettes, il est d’autant plus avéré que l’on a vu des manifestants Gilets jaunes applaudir des casseurs Black blocs sur les Champs-Élysées — tu parles de supplétifs à Macron tentant de discréditer les mignons Gilets jaunes !

  83. @ Robert Marchenoir
    « Moi je m’intéresse beaucoup aux Gilets jaunes. Si cela n’est pas votre cas, ne prétendez pas réfuter ce que j’ai écrit à leur propos. »
    Il ne me semble pas avoir prétendu réfuter quoi que ce soit au sujet des Gilets jaunes.
    « Puisque vous ne savez pas lire, je vous recopie ce que je vous ai déjà écrit : »
    En tout cas, ce n’est pas de l’analphabétisme. Peut-être de l’illettrisme ? Il faudrait que je vérifie…
    « Mon propos était de réfuter l’assertion imbécile, et gauchiste, selon laquelle le gouvernement français avait ordonné aux Black blocs d’exercer des violences dans les manifestations des Gilets jaunes, afin de discréditer ceux-ci. »
    Ce n’était pas ma thèse. Toutefois ce qui se passe de nos jours aux Etats-Unis, et en particulier à Portland, Oregon, laisse pensif…
    « J’ai dit, et je répète, que personne n’a jamais présenté de preuve de cela, et vous pas davantage que les autres. »
    C’était ma prétention ? Je n’étais pas au courant…
    « J’ai dit, et je répète, qu’une preuve supplémentaire (superfétatoire, mais néanmoins existante), est que de nombreux pays européens souffrent des exactions des Blacks blocs : Macron a-t-il, aussi, ordonné aux Black blocs de mettre le bololo en Suisse, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Grèce et je ne sais où ailleurs ? Existe-t-il un complot international des gouvernements européens pour saccager leurs propres villes, par leur intermédiaire, dans le but de… dans quel but, au fait ? »
    Je ne pense pas que les choses se passent ainsi. Mais si intérêt il y avait, oui, c’est assez clair que le gouvernement aurait intérêt à la fois à discréditer les Gilets jaunes et ne pas laisser les Gilets jaunes se « fasciser ». Sur ce dernier point, pas le premier, le gouvernement a un alignement d’intérêt.
    Je tenterai de revenir sur les autres points ultérieurement, car mon commentaire est déjà trop long.

  84. Mary Preud'homme

    @ Noblejoué | 16 novembre 2019 à 06:55
    « Je pense que faire des plaisanteries sur le viol devant n’importe qui n’est pas pertinent. Je crois aussi que tout est dans la manière… »
    Il convient de reconnaître d’emblée le sens des propos caustiques de Finkie tendant – uniquement – à démontrer la vacuité et la bêtise de ceux qui assimilent à un viol les rapports conjugaux, fussent-ils devenus parfois sans désir partagé, mais néanmoins consentis de par un engagement pris au préalable sans la menace, devant témoins, et contrat en bonne et due forme.
    Et tout ce que l’on pourrait reprocher à notre homme (à condition de se substituer à son épouse) serait de s’être quelque peu vanté d’avoir encore à son âge l’énergie et la libido nécessaires pour faire l’amour tous les soirs avec la même, ce qui relève à la fois, après tant d’années de vie commune, de la prouesse physiologique et de la fidélité…

  85. @ Nathalie DP de 15:31
    On peut s’étonner qu’aucun black bloc ne soit aujourd’hui devant les tribunaux.
    Aucun black bloc n’a été éborgné par la police. Ça se saurait. Ceux à qui c’est arrivé portaient tous des gilets jaunes.
    On a évoqué des black blocs venant d’Allemagne, une sorte de horde de Wisigoths ou d’Ostrogoths des pays de l’Est, mais que pouic, que dalle, nada.
    Rien, aucune arrestation, aucune preuve.
    On peut s’étonner que BFM TV et d’autres aient pu filmer en live la destruction de la stèle en hommage au Maréchal Juin, sans que l’on puisse voir l’ombre d’un uniforme de CRS.
    Il y avait bousculade pourtant.
    Notre bon Clemenceau savait y faire, lui.
    Lors des émeutes de Draveil/Villeneuve-Saint-Georges, il avait su retourner un gilet jaune pour mettre fin aux grèves.
    http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article154630

  86. @ Mary Preud’homme
    « Et tout ce que l’on pourrait reprocher à notre homme (à condition de se substituer à son épouse) serait de s’être quelque peu vanté d’avoir encore à son âge l’énergie et la libido nécessaires pour faire l’amour tous les soirs avec la même, ce qui relève à la fois, après tant d’années de vie commune, de la prouesse physiologique et de la fidélité… »
    Si la dame est d’accord, tout va bien.
    Je suis pour la liberté de chacun, y compris de se vanter, pourquoi pas ? Si cela n’ennuie pas la dame.
    Il se peut que celui lui plaise, que comme une muse, elle se sente heureuse d’inspirer son partenaire, et qu’elle-même le trouve toujours à son goût. Je l’espère pour eux.
    Pour le terme de « viol », j’ai entendu un élève parler de « viol » dans son établissement, alors même qu’il ne décrivait que des rapports consensuels. Je pense que c’est parce que ce mot est court, tandis que « faire l’amour » est long, et « baiser », je suppose, usé.
    Bref, au départ, je m’inquiétais. Ce terme était pourtant utilisé par des élèves ne manquant pas de culture.
    Mais des dérives, on en trouve partout, comme celle du sens de « raciste », « apartheid », et autre.
    Voilà qui devrait rappeler que le mot n’est pas la chose. Mais je pense qu’on va me croire raciste quand je ne veux que défendre mon pays d’une pénétration de gens dont la religion a tendance à agresser les autres et porter atteinte à tout ce que nous avons édifié, comme la laïcité.
    Les déclarations du philosophe sont assez rafraîchissantes dans ce contexte, cependant, ce qui me fait penser qu’il ne viole pas son épouse, c’est qu’elle ne me semble pas être une victime.
    L’amusant serait que, pour changer, elle se vante de toujours désirer autant son mari et de le pousser quelque peu.
    Attention, pas violer… A moins que le contexte montre qu’il ne s’agisse que de manière de parler. Cela peut paraître inconcevable à certains, mais il peut arriver que des femmes violent des hommes.
    Le cas d’un couple où chacun aime l’autre de toutes les manières possibles est le meilleur.
    Si vraiment ce n’est pas une façade… Parfois, on est admiratif de couples alors qu’en fait, ce n’était pas vraiment le don réciproque, mais le savoir-vivre masque les fissures tandis que les qualités individuelles de chacun font croire à la synergie des deux.
    Pour moi, c’est le consentement, la pierre de touche. Si l’un dit non, c’est non, peu importe qu’ils soient mariés. D’un autre côté, si l’autre dit oui, il n’a pas à se plaindre après qu’il ne désirait pas ou n’a pas joui, les gens peuvent dire oui car ayant peur que l’autre aille voir ailleurs, par exemple. Des gens se moquent totalement du sexe et font l’amour parce qu’étant asexuels mais ayant intégré qu’on fait l’amour aux sexuels, ils y vont, sans désir, sans répugnance, selon la logique de la situation.
    Les sexuels sont plus exigeants, dans leur identité, il y a je désire, il faut que j’ai ce qui me gratte, et ma vanité veut qu’on me désire, aussi. Ils sont ce qu’ils sont, et oublient que les autres sexuels sont comme eux, d’où conflit. Qui imposera son désir, qui aura le plaisir. Comme dans une discussion, qui parlera, qui sera écouté ?
    Dire oui puis après l’union que tu devais comprendre non ou je t’en veux, tu as une obligation de résultat, est passablement absurde.
    Même en sortant avec son psy, on n’est pas sûr de tomber sur qui va mieux détecter que vous qu’en fait vous ne saviez pas ce que vous vouliez, mais que si vous l’aviez su, cela aurait été non.
    Tant qu’au kama-sutra, même des escort boys ne sont pas toujours aptes à rendre leur partenaire capable de plaisir.
    Ce qu’on peut dire en faveur du couple, c’est qu’à force de se connaître, les partenaires peuvent finir par s’anticiper l’un l’autre.
    Certains sexuels sont si pénibles qu’ils ne disent pas ce qu’ils veulent et reprochent au partenaire de ne pas le savoir.
    Ils devraient chercher des voyants ou des profilers.
    Il y a tant de risques de disharmonie qu’on peut s’estimer heureux quand deux sexuels s’accordent, si en plus leurs sentiments et leurs intérêts intellectuels se rencontrent, nous avons un chef-d’oeuvre à deux.
    Et que la connaissance et l’amour ne font qu’un.

  87. Mary Preud'homme

    Concernant la défense de l’État de droit, au début des années 2000, le Syndicat de la magistrature avait édité une brochure destinée aux personnes arrêtées par la police, notamment lors de « manifestations violentes et en action ».
    Extraits :
    « Il y a quelques règles à connaître pour t’en sortir individuellement et collectivement. En garde à vue, tu peux demander […] à voir un avocat (choisis bien ce que tu lui dis, il ou elle n’est pas forcément ton complice). Dans les interrogatoires, la meilleure déclaration est “Je n’ai rien à déclarer”. Tu dois éviter le off avec les policiers. Ils peuvent mentir sur les faits. Ne déclare rien sur toi ou sur les autres. Sache que tu peux très vite sans le savoir contredire les versions des autres, voire donner des éléments à charge contre toi ou contre eux. […] Il est vivement conseillé de ne pas donner ton ADN, ce qui pourrait permettre de t’identifier à l’avenir dans d’autres affaires, etc. »
    Ce dont évidemment les mutins bien organisés et autres black blocs ont fait leur miel depuis belle lurette et qui ne relève nullement du complot gouvernemental et de la collusion de nos polices comme certains s’emploient à nous le faire croire !

  88. Dans la série « Il n’y a plus d’innocents en France », voir le service de protection d’ Eric Zemmour à la sortie de son émission Face à l’info sur CNews.
    On dirait du Benny Hill ! 🙂

  89. Mary Preud'homme

    @ Noblejoué | 17 novembre 2019 à 23:24
    Personne d’objectif sur ce blog et qui vous lit de longue date ne pourrait, sérieusement, vous accuser de racisme.
    Vous semblez être au contraire en tous points un homme de principes, de réflexion et de tolérance très attaché à soutenir et défendre la singularité de chacun, là où beaucoup ont renoncé, faute de patience ou d’un recul suffisant lors d’échanges parfois musclés…
    Quant à cet Elusen accusateur public numéro 1, vous cherchant noises à tout propos et ramenant tout à la race – au fait quelle est la sienne ? – faute d’arguments solides, mieux vaut le laisser mijoter dans son jus saumâtre et ne pas lui répondre.

  90. Robert Marchenoir

    @ Savonarole | 17 novembre 2019 à 22:27
    « On peut s’étonner qu’aucun Black bloc ne soit aujourd’hui devant les tribunaux. Aucun Black bloc n’a été éborgné par la police. Ça se saurait. Ceux à qui c’est arrivé portaient tous des gilets jaunes. »
    Qu’en savez-vous ? Vous avez épluché les comparutions de tous les tribunaux de France, avant d’arriver à cette conclusion ?
    Votre assertion est aussi malhonnête que le slogan mille fois entendu, pendant l’émeute jauniste, consistant à dire que la police se gardait bien d’utiliser les lanceurs de balles de défense contre les voyous issus de l’immigration.
    C’est d’autant plus stupide que si l’on a eu à déplorer autant de blessés parmi les Gilets jaunes, à cause de cette arme, c’est justement parce que les autorités ont appelé en renfort, contre eux, des brigades nullement rodées au contrôle des manifestations, mais spécialisées dans l’intervention musclée en milieu immigré. Milieu pour lequel ces armes ont été adoptées.
    Vous semblez avoir déjà oublié « Théo » et sa matraque baladeuse. Les aventures anales de cet infortuné ne sont pas moins regrettables, et invalidantes, que celles des Gilets jaunes bien blancs (mais rouges à l’intérieur).
    On reconnaîtra, dans l’ahurissante complainte qu’il n’y ait pas eu d’éborgnés arabes ou noirs (allégation que je n’ai pas vérifiée), l’égalitarisme enragé qui sévit en France : le problème n’est pas tant que nous nous soyons fait éborgner, c’est que « l’égalité des chances » ne règne pas en la matière. De même que Jacline Mouraud expliquait que « la seule solution pour nous calmer, ce serait de rétablir l’ISF », de même on sent bien que, si la police pouvait éborgner quatre ou cinq n… ou b… face aux caméras, cela rétablirait un peu la « justice sociale ».
    Et bien sûr, quelques secondes de recherches suffisent à révéler que les Black blocs ne jouissent d’aucune impunité particulière, en matière de poursuites et de condamnation : un Black bloc grenoblois condamné à de la prison ferme, un Black bloc du Loiret condamné à dix mois de prison dont six mois ferme, un Black bloc de Mantes condamné à deux ans de prison avec sursis, un pompier suspecté d’être un Black bloc condamné à dix mois de prison avec sursis, 283 Black blocs interpellés à Paris
    Mais qu’importe que ce soit faux, puisque, comme le disait cette brave Gillette jaune au sujet de la propagande de RT, « cela nous fait plaisir » ?

  91. @ Mary Preud’homme (@ Noblejoué)
    « Personne d’objectif sur ce blog et qui vous lit de longue date ne pourrait, sérieusement, vous accuser de racisme. »
    Je confirme. Maintenant, on peut toujours pinailler plus ou moins intelligemment sur les multiples sens du mot « racisme », mais difficilement avec Elusen. Tout le monde sait que la situation en France se dégrade, et il faut bien s’autoriser à réfléchir plutôt que faire l’autruche. Déculpabilisez, Noblejoué.
    « Quant à cet Elusen accusateur public numéro 1, vous cherchant noises à tout propos et ramenant tout à la race – au fait quelle est la sienne ? – faute d’arguments solides, mieux vaut le laisser mijoter dans son jus saumâtre et ne pas lui répondre. »
    Personnellement, ça me détend de me le farcir, mais il ne faudrait pas que cela gêne excessivement les autres lecteurs du blog.
    Dommage qu’il n’ait pas répondu sur l’autre fil: j’avais deux ou trois idées pour lui renverser la tête. Dommage, dommage, dommage…

  92. @ Robert Marchenoir
    « Et bien sûr, quelques secondes de recherches suffisent à révéler que les Black blocs ne jouissent d’aucune impunité particulière, en matière de poursuites et de condamnation : un Black bloc grenoblois condamné à de la prison ferme, un Black bloc du Loiret condamné à dix mois de prison dont six mois ferme, un Black bloc de Mantes condamné à deux ans de prison avec sursis, un pompier suspecté d’être un Black bloc condamné à dix mois de prison avec sursis, 283 Black blocs interpellés à Paris… »
    Excellent ! Le cas du pompier me laisse un peu dubitatif, toutefois… Mais honnêtement, cette mouvance, ce ne sont pas uniquement des casseurs dans des manifestations. Ils sont actifs par d’autres canaux, et ont diverses formes d’action moins directes. Il faudrait aussi qu’on songe à briser cela de manière bien plus ferme.

  93. F68.10 @ Mary Preud’homme
    @ Mary Preud’homme (@ Noblejoué)
    « Personne d’objectif sur ce blog et qui vous lit de longue date ne pourrait, sérieusement, vous accuser de racisme. »
    Je confirme. Maintenant, on peut toujours pinailler plus ou moins intelligemment sur les multiples sens du mot « racisme », mais difficilement avec Elusen. Tout le monde sait que la situation en France se dégrade, et il faut bien s’autoriser à réfléchir plutôt que faire l’autruche. Déculpabilisez, Noblejoué. »
    ——
    Merci.
    En fait, je ne me culpabilise pas parce que je serais raciste. Je sais bien que non !
    Mais plutôt parce que je ne parviens pas à alerter sur le danger, et surtout, car stresser ne sert à rien, de prendre des mesures que j’estime appropriées. Le futur de mon pays me préoccupe très sérieusement.
    Et puis, j’avoue que je ne digère pas les calomnies, comme quand on avait prétendu que j’étais contre une matière qui m’intéressait, et autre. J’essaie d’aller au fond des choses, c’est le crime.
    Je vous le dédie, parce qu’avec vous, au moins, ça ne marche pas :
    https://www.youtube.com/watch?v=IfyCau4yyBk

  94. @ Noblejoué
    « En fait, je ne me culpabilise pas parce que je serais raciste. Je sais bien que non ! Mais plutôt parce que je ne parviens pas à alerter sur le danger, et surtout, car stresser ne sert à rien, de prendre des mesures que j’estime appropriées. Le futur de mon pays me préoccupe très sérieusement. »
    Tout le monde voit bien le danger. Je connais plus d’une personne littéralement atterrée de ce qui se passe actuellement en France. Maintenant, les mesures à prendre, c’est plus complexe. Mais pour moi ça passe déjà, a minima, par ne plus rien tolérer les « incivilités ». Ne plus tolérer la moindre zone de non-droit.
    « Et puis, j’avoue que je ne digère pas les calomnies, comme quand on avait prétendu que j’étais contre une matière qui m’intéressait, et autre. J’essaie d’aller au fond des choses, c’est le crime. »
    Le crime, c’est plutôt de ne pas vouloir qu’on aille au fond des choses. Et la calomnie, c’est assez intolérable ; et j’en sais quelque chose, moi qu’on accuse de déterrer des cadavres. Ne jamais laisser passer, y compris au moyen de la violence.
    Et observez comment dans d’autres pays on est moins conciliant avec ce genre de m*rde:
    https://m.youtube.com/watch?v=hao29weW18s
    (Message subliminal adressé à Madame Sylviane Agacinski-Jospin.)

  95. @ F68.10
    « Maintenant, les mesures à prendre, c’est plus complexe. Mais pour moi ça passe déjà, a minima, par ne plus rien tolérer les « incivilités ». Ne plus tolérer la moindre zone de non-droit. »
    Les mesures à prendre sont toujours complexes.
    Il y a ce qui est nécessaire, à mon avis, ce que j’ai dit, il y a ce qui est nécessaire et consensuel comme ce que vous dites, et il y a ce qui est consensuel mais qui ne sert à rien comme de défiler après les attentats, ça donne l’illusion, aux gens, de faire quelque chose.
    Alors que non. Ce qui sert est d’une part le rapport de force, contrôle du territoire, d’autre part, le débat d’idées.
    Vous savez à quoi me font penser les défilés ? Autrefois les gens dansaient en rondes, ça les faisait vivre ensemble et leur donnait un sentiment de sécurité.
    Bien, mais cela ne leur donnait pas la sécurité effective ni le pouvoir, exercé par les seigneurs.
    Ici, c’est pareil, les gens peuvent bien défiler, ce ne sont pas eux qui décident s’ils veulent d’une immigration, et si oui, laquelle.
    Ce ne sont pas eux qui décident non plus de l’attitude à avoir pour la sécurité intérieure.
    Des référendum d’initiatives populaires seraient plus dignes d’un peuple libre, mais on n’est pas en Suisse.
    Personne n’a, évidemment, le devoir de vouloir de moi en cas, par exemple, de dictature chez nous, c’est pour cela et d’autres raisons qu’il faut absolument donner la plus grande publicité possible au suicide, ainsi les recalés auront l’opportunité de ne pas plier devant les oppresseurs.
    Pour moi, l’extrême gauche et l’extrême droite sont des plaies. L’extrême droite, en mélangeant toutes immigrations dans le même rejet, en mélangeant la soi-disant race à cette question, a eu une action délégitimante sur ces problèmes dont s’est servi l’extrême gauche.
    Ceux qui soit-disant défendent le pays auront une part de responsabilité s’il coule, de même ceux qui soit disant défendent la liberté.
    Moi non. Evidemment, dans les pays étrangers, on pourra me faire remarquer que je n’ai pas su défendre mon pays, mais je répondrais que les Français n’aiment pas la liberté.
    Et je peux le prouver par l’Histoire et, par exemple, les lois liberticides et mon expérience sur le blog. Ne pas être traité de ceci ou de cela prime sur la question de la pérennité de notre pays, même pour des gens intervenants sous pseudonymes.
    Qu’y puis-je ? Rien.
    Mais, dirais-je si je vais dans un pays plus pour les libertés, je veux dire qui ne devient pas une dictature comme nous, de la Terreur à Vichy, par exemple anglo-saxon, je dirais que je je mettrais à l’école de leur amour de la liberté. Parce que j’ai certes l’aspiration et que je n’ignore pas tout mais « les exemples vivants ont un autre pouvoir ».
    Ils pourraient croire que c’est de la basse flatterie… Non, c’est ce que je pense très profondément.
    Bien sûr, il y a des gens liberticides partout, mais en France, il existe une complaisance pour eux et toutes les lois liberticides possibles.
    Comment avons-nous le front de croire pouvoir inspirer un amour de la liberté très imparfaitement développé chez nous à nos si intéressants nouveaux venus ?
    Nous sommes des incapables.
    L’union du fanatisme et de la faiblesse débouche sur le soumission , c’est le feu et la poudre.
    Et puis ce n’est pas tout : les Français sont des lâches.
    Alors débattre autrement qu’en se servant des lois contre les autres ou normaliser les zones de non-droit…
    Bon courage !
    Si un peuple est trop dans l’illusion pour voir certaines mesures nécessaires, trop lâche pour les autres, et complaisant avec tout ce qui est liberticide, un peuple pareil peut se maintenir ?
    Et a fortiori se battre dans la bataille des idées ? J’en doute.
    Autre chose : pour ne pas diviser, comme tout le monde n’est pas d’accord, on ne fera pas ce que je dis.
    Mais moi, je dis que ne pas le faire divisera aussi.
    Pourquoi moi ou quiconque n’accepte pas qu’on défonce le navire France, de sorte qu’il doit prendre la mer et couler, devrait-il écoper ?
    C’est ce que prétend faire Macron… Nous faire écoper. La sécurité n’est pas assurée par l’Etat, les gens doivent se surveiller les uns les autres.
    Il n’y a pas de raison qu’on ne mette pas des gens de corvée de sécurité, puis un jour d’intégration, je veux dire réquisitionner pour donner des cours, par exemple de civisme dans les quartiers sensibles, voire aux immigrés illégaux.
    Des gens qui n’ont même pas le droit d’être là, on obligera des citoyens à s’en occuper, qui sait ?
    Après tout, si on crée un faux droit, dans les faits si pas encore dans les lois, à immigrer, pourquoi pas un faux droit à être servi par les citoyens ? Après quoi, ayant bien l’habitude d’être à leur disposition, les Français ne regimberaient pas beaucoup à appliquer la charia.
    Le Français défile, il fraude, mais enfin, il est, sur le long terme, soumis, comme l’ont toujours su tout ceux qui ont osé : tyrans, lois liberticides, tout passe toujours avec eux.
    Le tout est de le laisser s’agiter un peu, défiler, ce genre de chose, comme un cheval qui se dégourdit les pattes mais qu’on dresse, sur le long terme.
    Il ne faut rien laisser passer, qui devienne habitude, réflexe conditionné chez ces soumis de Français, qui la ramènent pour la liberté, la gloriole, mais que je vois soumis à la Terreur, soumis à Napoléon I et III et soumis à Vichy. Soumis !
    Je ne dis pas qu’il y ait complot, a fortiori sur des siècles, pour nous soumettre, mais que toute personne de pouvoir a tendance à abuser, et que tout Français sait bien que ses concitoyens sont des soumis, s’il a un tant soit peu de lucidité politique.
    Donc, ce qui est un problème surmontable ailleurs, en pays anglo-saxon par exemple, est une catastrophe presque insurmontable ici, voilà ce que j’en pense.
    La lutte contre l’Islam est mondiale, mais entre des gens aimant, profondément, leur pays, les lois, les institutions, la liberté, et nous… Nous, il y a un abîme.
    Il faut imiter les meilleurs pour s’améliorer, mais ne surtout, à aucun moment, nous croire leurs égaux. Donc, il faut réagir plus vite, plus fort pour les zones de non-droit et tous les autres abus, ce qui forcera notre nature de gens qui remettent tout à plus tard.
    Si cela suffit, tant mieux.
    Ou alors, on finira peut-être par penser ce que j’ai dit, mais alors, je pense qu’il sera trop tard, car j’ai remarqué que souvent les gens sont d’accord pour des mesures quand elles n’ont plus la puissance de servir de digue au pire.
    Mais on n’a qu’à dire que je suis pessimiste.

  96. @ Noblejoué
    Vous voulez voir un tour de magie ?
    Allez faire un tour sur le billet au sujet d’Adèle Haenel. J’ai le sentiment que je suis en train d’enfermer Elusen dans ses contradictions. Il commence à flirter avec le négationnisme du génocide nazi sans s’en rendre compte…
    Hey ! Jokerini !!
    https://m.youtube.com/watch?v=ZoatM7f2ycE

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