Ainsi les députés LR ont refusé l’unité, la seule cohérence qui aurait valu : voter ensemble la motion de censure pour sanctionner le déficit démocratique de ce pouvoir sauvé de justesse mais sans justice, à neuf voix près.
Dix-neuf de ceux-ci cependant ne se sont pas pliés à l’injonction précipitée d’Eric Ciotti et ont su sortir leur parti d’un simulacre d’opposition.
Que la Première ministre saisisse directement le Conseil constitutionnel pour un examen du texte est un piètre moyen pour donner le change. Cela ne change rien au « coup » d’avant.
Le 21 je ne sais ce que LR décidera mais il est clair qu’on ne pourra plus se contenter d’une ligne équivoque. Quel que soit le choix, il devra être sans ambiguïté. On se résout à rejoindre le macronisme fragilisé ou alors une minorité courageuse et agissante sauvera cette droite, parce qu’elle mérite de l’être en ayant d’abord pour principe de respecter ce que lui demandent ses adhérents et militants.
Ce qui aura pour conséquence de ne plus se soucier de « tous les chapeaux à plumes » qui, depuis le désastre de Valérie Pécresse, le score des élections législatives et la réélection d’Emmanuel Macron, ont continué à tenir le haut du pavé. On n’a plus besoin des importants : ils font de la politique quand on veut de la France et de l’avenir. Plus de « tout de suite » et plus du tout de « en même temps » !
Honoré de Balzac a écrit : « Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète où sont les véritables causes des événements ».
La première, on la connaît à peu près. La seconde, comme j’aimerais qu’on ne soit pas obligé d’attendre des années la levée de tant de chapes de plomb et de silence, pour qu’elle nous soit révélée.
Nicolas Sarkozy, Eric Ciotti, Laurent Wauquiez, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Alexis Kohler, Elisabeth Borne, Edouard Philippe, Marine Le Pen, Bruno Le Maire, Eric Zemmour, Eric Dupond-Moretti, Gérald Darmanin, toutes ces personnalités d’hier, d’aujourd’hui et peut-être de demain, que de choses elles auraient à nous dire, que de marchés elles ont dû conclure, que de fausses oppositions et de vraies connivences elles ont dû manifester ! Que de luttes souterraines nous sont occultées et comme nous ne savons au fond presque rien, derrière les façades politique, gouvernementale et présidentielle !
On se bat, on s’empoigne, on déteste, on soutient, au nom des lumières qu’on s’imagine posséder alors qu’on est dans le noir.
C’est sans doute dans ce genre de gouffre que les aurores se plaisent à surgir.
Une autre comédie humaine à créer.
Balzac, reviens !
En réalité il n’a pas manqué 9 voix. En effet, si simplement 5 députés LR avaient refusé d’être des traîtres et changé leur vote, le gouvernement Borne serait tombé !!!
Un député, Charles Amédée du Buisson de Courson, qui avait déposé un amendement en 2013 pour porter l’âge de départ légal à la retraite à 64 ans, a conduit une coalition baroque allant de trotskistes LFI à la droite radicale en passant par des LR qui ont inscrit dans leur programme la retraite à 65 ans, pour faire voter une motion de censure contre le projet du gouvernement et provoquer sa chute.
Et Philippe Bilger de regretter qu’il ait manqué neuf LR pour que cette opération réussisse. On peut comprendre la fureur qu’éprouve l’ancien avocat général à l’égard d’Emmanuel Macron qui a contribué à la déliquescence de ce qui fut un grand parti qui a commencé à se saborder en 2012 avec la suicidaire bataille Fillon-Copé.
Mais dans l’instant présent, que cherchent les LR qui veulent censurer le gouvernement d’Elisabeth Borne ? Le remplacer par un gouvernement non-macroniste ? Lequel ? Marine Le Pen a dit qu’elle ne voulait pas du poste de Première ministre. Elle est cohérente, son principal avantage est de ne jamais avoir exercé de responsabilités gouvernementales, aller à Matignon reviendrait pour elle à se griller. Alors, Jean-Luc Mélenchon ? On n’ose y croire, on se perd en conjectures.
Peut-être tout simplement ces LR n’ont-ils qu’une obsession : se venger de Macron en pratiquant la politique du pire, pour le reste on verra bien.
« C’est sans doute dans ce genre de gouffre que les aurores se plaisent à surgir » nous dit-on. Avec ça on est bien avancé !
« Dix-neuf de ceux-ci cependant ne se sont pas pliés à l’injonction précipitée d’Éric Ciotti et ont su sortir leur parti d’un simulacre d’opposition. » (PB)
Eh oui, la motion de censure, fût-elle transpartisane, a été rejetée, comme les précédentes, et sans doute les suivantes.
Emmanuel Macron a beau être détesté, conspué, son effigie brûlée par des syndicalistes au bord de l’hystérie, il est toujours debout, sa Première ministre droite dans ses escarpins.
La raison l’a emporté sur la haine, car c’est bien de cela qu’il s’agit.
La haine d’élus de LR et de PS humiliés lors de la dernière élection présidentielle. Par pudeur je ne rappellerai pas les scores de Valérie Pécresse et d’Anne Hidalgo qui ont été obligées de rembourser leurs frais de campagne car inférieur à 5 %.
La haine de syndicalistes arc-boutés sur leurs revendications, voulant conserver, quoi qu’il en coûte à l’État, leurs régimes spéciaux et même, dans la foulée, revenir au départ à la retraite à 60 ans.
On n’ose imaginer ce qui serait advenu si le gouvernement avait été renversé et donc l’Assemblée nationale dissoute par le président de la République.
Déjà Marine Le Pen a annoncé qu’elle ne voulait par être Première ministre. Elle préfère jouer « le coup d’après ».
Par contre J-L Mélenchon lui, est partant. Mais n’étant pas un élu je ne sais pas s’il peut prétendre à Matignon.
Aucun élu du PS ou de LR n’a la moindre chance d’être appelé. C’est le résultat des élections législatives qui indiquera quel parti ou groupe parlementaire sera majoritaire et pourra proposer son candidat pour le poste de Premier ministre.
Retour à la cohabitation donc, avec une majorité que sera relative comme la précédente et qui donc, pour faire prévaloir ses projets de réforme, devra faire usage du si contesté article 49.3.
À moins, autre hypothèse vraisemblable, que ce soit Renaissance qui soit à nouveau le parti majoritaire. Auquel cas on revient à la case départ.
Il va donc falloir attendre l’élection présidentielle de 2027 pour partir sur de nouvelles bases. Emmanuel Macron ne pouvant se représenter, cela va permettre de s’ouvrir vers un nouveau paradigme. Reste à savoir s’il sera meilleur…
Autre solution, Emmanuel Macron démissionne. Mais pourquoi le ferait-il ?
François Mitterrand ne l’a pas fait, pas plus que Jacques Chirac. Le premier a même été réélu après avoir battu son Premier ministre à l’élection présidentielle de 1988…
Il n’y a personne en face de lui capable de prendre la relève. Seulement des partis qui s’entredéchirent, des petits Rastignac – personnage emblématique de Balzac – à l’ego démesuré qui la jouent perso, sans trop se préoccuper de savoir s’ils sont vraiment capables de prendre en main le destin de la France.
Quel triste spectacle que celui que nous offrent nos élus depuis bientôt un an !
M. Hollande et Mme Royal ne figurent pas dans la liste des personnalités citées dans ce texte et pourtant ce couple incarne à merveille la réussite politique par et pour la politique. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Politique sans conscience n’est que ruine du pays.
L’un a déclaré publiquement que son ennemi était la finance, l’autre a repoussé la main tendue par les investisseurs les plus talentueux. L’un comme l’autre, ennemis du capitalisme par idéologie, ils ont collectionné les mandats avec les émoluments et les retraites afférentes. Les livres et les encyclopédies sont disponibles pour détailler le parcours de ce couple. Leur réussite est inversement proportionnelle à la chute de la France.
Hollande déclara et ce n’était pas une plaisanterie que le chemin, c’est là où il va. Il a toujours avancé en fonction de son intérêt et des alliances de connivence.
Le problème n’est pas de faire « tomber » Macron.
Le problème c’est après, on fait quoi de mieux ? avec qui ? vous pensez à quelqu’un ? personnellement je ne vois pas !
Macron est le plus fort de tous ces « guignols de la politique » un coup à droit un coup à gauche et voilà.
Après ce vote ric-rac sur la motion de censure, peut-on dire, Monsieur Bilger, que ce second quinquennat de monsieur Macron est celui des « Illusions perdues » après moins d’un an d’exercice de ce second mandat de monsieur Macron ?
Sur le fond de ce billet, je me permets, au titre de mon commentaire immédiat, de citer ce paragraphe du billet précédent :
« N’est-il pas clair que ce qui se déroule dans notre pays depuis le mois de janvier dépasse le souci de la retraite et des ignorances fluctuantes du gouvernement sur ses effets, pour mettre en évidence une hostilité à l’encontre de ce pouvoir qui ne parvient pas à convaincre parce que ses résultats et ses méthodes ne suscitent pas un assentiment majoritaire ? Même si l’échéance décisive est prévue en 2027, il est manifeste que notre pays a des fourmis dans les jambes, comme une sorte de ressentiment et de frustration. L’insatisfaction chronique depuis la réélection d’Emmanuel Macron, résulte d’une campagne sans souffle, avec une majorité relative due aux élections législatives et la déception causée par un pouvoir présidentiel qui continue à écouter aussi peu que dans le passé. »
Monsieur Macron devrait s’adresser au pays à 13 heures demain. Dans de telles conditions, à part une dissolution, comment pourrait-il donner un nouveau cap et un nouveau souffle à sa politique ?
« On se bat, on s’empoigne, on déteste, on soutient, au nom des lumières qu’on s’imagine posséder alors qu’on est dans le noir.
C’est sans doute dans ce genre de gouffre que les aurores se plaisent à surgir.
Une autre comédie humaine à créer.
Balzac, reviens ! »
(PB)
Je m’avance mais je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de chances qu’un écrivain s’empare du sujet. Le Parlement a plus de ridicules que de pouvoir, et on a déjà abondamment écrit sur ce genre de comédie humaine.
D’un autre côté, de nos jours, on adore les remake, les transpositions, alors tout est toujours possible. Alors ce pourrait être une sorte de jeu ou de réponse à une idée d’un proche, il y a un sujet qui pourrait plaire à des lecteurs.
Mais voyons, comparons, imaginons que nous soyons comme un auteur, un… enfant jouant au cerf-volant.
Est-ce qu’on le ferait pour l’amour du jeu, du cerf-volant, du ciel, ou pour se faire admirer par le public ? Si c’est pour le jeu, l’art, l’inspiration, il me semble qu’il y a plus de chances que le vent, l’esprit, l’inspiration, souffle ailleurs que dans les débats d’une assemblée et de partis aussi branlants les uns que les autres sans posséder, pour cela, la beauté des ruines. Et alors, l’enfant, l’auteur, suit sa pente capricieuse, dans un vent qui ne l’est pas moins, double céleste.
Enfin bref, et en plus, il me semble mieux d’alerter sur des dangers autrement conséquents, comme l’a fait l’auteur de « Soumission ».
Sinon, commentateur désenchanteur, je dirais que l’aventure actuelle montre encore une fois que notre Constitution ne vaut pas même du papier toilette, et qu’elle usurpe son nom, n’équilibrant nullement les pouvoirs.
Pardon, mais il n’y a pas d’auteur providentiel après quelque homme d’Etat providentiel.
Attention, je ne nie pas la grandeur, dans le champ artistique et politique. Absolument pas ! Mais je dis que si la lumière éclaire le paysage, ce sont les mains de tous qui construisent la cité, et qu’on ne doit pas attendre de miracle, d’espoir ou tout autre adjuvant au courage pour œuvrer au salut du monde.
Cependant, pour laisser sur une note positive ainsi que me servir d’un lien trouvé pour des recherches personnelles, j’envoie un exemple de ce qui peut être tenté, anticipé, en science.
https://volcanofoundation.org/fr/yellowstone-eruption/
Prévenir une explosion volcanique dévastatrice, rien de moins ! Je veux dire qu’en politique, il faudrait aussi anticiper, par exemple, en changeant de Constitution, en interdisant l’immigration musulmane, et que sais-je encore ? Il ne faut pas agir après, quand il est trop tard, et faire mu-muse avec le désastre, en disant, que ferais-je en cas de dictature ?
La bonne réponse est : probablement rien, comme la majorité, en France, sous l’Occupation, je chercherais à survivre, et c’est tout, comme les gens d’alors, attendant le Débarquement et se vengeant de ce bienfait en réclamant bientôt US go home.
Enfin, vu que nous avons la bombe, personne ne viendrait nous délivrer, et ce serait la fin de notre histoire, l’esclave n’étant qu’un objet de son maître, agi et non agissant, on ne saurait lui en conférer une que rétroactivement, à sa libération.
Cadeau d’affranchissement ! Mais comme je l’ai dit, il n’y a pas de raison de croire que nos propriétaires briseraient nos chaînes.
L’antiaméricanisme… À mon avis un élément clé de comédie humaine moderne… Enfin bref, il faut anticiper, faire surgir de nouvelles aurores, pour reprendre l’idée de notre hôte.
Et comment ? en anticipant, que ce soit en recherche et développement et en politique. Quant aux écrivains, ils ne sont pas où on les attend, et heureusement, imprévus comme est pour eux étonnant ce qui sort de leur plume. Avec eux, et c’est bien le cas de le dire, ni le monde ni la langue n’ont dit leur dernier mot.
Si seulement nous étions dans le noir des inconséquences, nous pourrions encore identifier les ressorts fragiles du courage politique.
À force de tendre un miroir à l’opinion, respectant ce que demandent les militants – virer Macron, quel programme -, on sombre au vide sans couleur, sans conviction, des hypocrisies malsaines qui contredisent ce qu’hier on prônait sans arriver à l’établir, travaillant à l’échec de celui qui tente de pallier ce manquement.
Ce n’est pas Balzac qui décrit cette tragi-comédie démagogue:
« Je suis contre tout ce qui est pour, et pour tout ce qui est contre. »
Pierre Dac
Que les LR entonnent avec Charles de Courson les raps de Booba, la seule couleur qu’ils servent est celle de l’insurrection de leurs inconséquences coupables qui mentent à ceux qu’ils pensent servir.
Ah, ça ira, ça ira, envoyons-nous nous-mêmes à la lanterne…
De Gaulle n’avait pas peur de consulter le peuple et d’en tirer les conclusions. La République n’avait pas prévu qu’elle serait un jour défendue par des élites corrompues et soumises à des forces étrangères. Le vote du citoyen n’a plus aucune utilité.
Le détournement de l’objet des partis politiques et la cession de notre souveraineté à une UE vendue aux tenants du libéralisme ont gélifié la démocratie française et neutralisé l’expression et la volonté du peuple.
C’est désormais vers une abstention systématique et massive qu’il faut se diriger pour marginaliser ceux qui manipulent le vote pour maintenir l’oligarchie en place.
—
« « Eric Ciotti réélu questeur à l’Assemblée nationale »
Chacun des députés questeurs touche une indemnité supplémentaire d’environ 5 000 euros brut mensuelle et bénéficie d’un appartement de fonction au sein du Palais Bourbon. Vous comprenez mieux ? »
https://twitter.com/NorbertHekimian/status/1637863275374231552
@ Alain CELSE | 21 mars 2023 à 00:37
« En réalité il n’a pas manqué 9 voix. En effet, si simplement 5 députés LR avaient refusé d’être des traîtres et changé leur vote, le gouvernement Borne serait tombé !!! »
Des traîtres ? Ce n’est pas ce qui manque : gouvernement, partis politiques de droite et de gauche, tous des traîtres.
Macron et sa macronie, les traîtres à la France au pouvoir : islamisation forcenée, invasion tsunami migratoire, ruine sociale, économique et morale.
LR : les pires girouettes collabos, la meilleure gamelle étant leur seul souci, surtout celle à Larcher.
La gauche PS PCF EELV LFI NUPES super traîtres à la France, alliés aux wokistes progressistes genrés LGBT et aux islamistes conquérants : un spectacle digne d’évadés d’un asile psy, ignares incultes incompétents en économie, grassement rémunérés par nos impôts pour créer le désordre, l’anarchie et l’écroulement social sociétal et économique du pays.
Le meilleur des immondes pour le pire à venir.
Quel grave déficit démocratique ? De quoi parlons-nous ? J’ai cru comprendre que Macron a été élu sur un programme de recul de l’âge de la retraite. Il l’applique, dans la plus parfaite légalité avec le concours de l’article 49.3, lequel est saint, saint, saint, puisque je rappelle qu’il est issu de la Constitution du général de Gôl, qui, lui-même, etc.
Les Républicains tortillent du popotin en ne votant pas à l’unanimité pour le recul de l’âge de la retraite, qu’ils ont eux-même promis à leurs électeurs depuis belle lurette.
La loi passe quand même. Elle est nécessaire et d’ailleurs insuffisante, tous les experts en conviennent. Donc de quoi se plaint-on, au juste ? Les sondages sont contre ? Mais on s’en tape, des sondages. On peut me montrer l’article de la Constitution du général de Gôl qui prévoit le gouvernement par les sondages ?
Des abrutis communistes défilent dans la rue ? Mais on s’en tape : ils défilent dans la rue depuis 1945, et tentent de prendre le pouvoir par la violence depuis cette date. Et même bien avant, d’ailleurs.
On peut me montrer l’article de la Constitution du général de Gôl qui autorise les syndicats à défaire une loi votée par le peuple, c’est à dire pas les hordes puantes qui mettent le feu à des poubelles, mais des types propres sur eux avec des costumes chers qui votent à l’Assemblée nationale ?
Non, on peut pas. En revanche, moi, je peux vous montrer les documents historiques prouvant que Monsieur Maurice Thorez, en novembre 1947, donc après avoir jeté les bases de la communisation de la France au sein du gouvernement du général de Gôl, est allé prendre ses instructions chez Monsieur Joseph Staline, à Moscou. Lequel lui a demandé : et les armes ? avez-vous des armes ? Et Monsieur Maurice Thorez lui a confirmé : oui, nous avons plusieurs entrepôts bourrés d’armes et de munitions.
Et les communications, a demandé Staline ? avez-vous des moyens de communication avec nous ? Oui, a répondu le camarade Thorez, nous avons trois radios. Sont-elles légales, ou clandestines, a demandé le copain à de Gôl ? Clandestines, a dit Thorez. Je vous conseille de les placer à la campagne, a dit Staline, elles seront plus difficilement détectables. Elles sont dans la banlieue parisienne, a fait savoir le camarade Thorez. Ces banlieues rouges à l’époque, qui sont devenues vertes comme l’islam depuis. Cela a semblé satisfaire le camarade Staline.
Le mois suivant, le PCF et la CGT intensifiaient les grèves jusqu’à la guerre civile, avec plusieurs déraillements de trains qui ont fait des dizaines de morts.
Donc nous avons une cinquième colonne subversive, implantée chez nous depuis 80 ans avec les moyens d’un groupe terroriste, doublés de ceux d’une armée d’espions au service d’un État étranger voué à notre perte, les « syndicats » qui cherchent à bloquer le pays aujourd’hui sont les héritiers directs de ces malfaiteurs, et on se plaint que ce ne soit pas assez « démocratique » de tenir bon face à leur chantage ?
Sans vouloir jouer les Cassandre, si le gouvernement tombe et que le Président dissout la chambre c’est, selon moi, open bar pour le RN, ce que je me refuse à envisager.
Cela fait six ans que LFI entretient et développe la haine, on en voit le résultat, le RN monte, monte et monte. Cela rappelle beaucoup de situations qui ont eu lieu par le passé dans le monde entier.
« …que de marchés elles ont dû conclure, que de fausses oppositions et de vraies connivences elles ont dû manifester ! Que de luttes souterraines nous sont occultées » (PB)
De la Comédie humaine de Balzac nous sommes passés à la Commedia dell’arte, chacun s’avançant masqué, jouant le personnage qu’il s’était choisi, pour mieux attirer le chaland et obtenir son obole sous forme de bulletins de vote.
Ça c’était avant, il n’y pas longtemps, mais nous n’en sommes plus là.
Le numérique est arrivé, et avec lui la farce, la farce grossière, moyenâgeuse, un peu façon « la Farce de Maistre Pathelin » (*) mais réactualisée.
Le bonimenteur de foire, joue au bonneteau avec des chiffres.
Fini le temps des gobelets en bois qui cachaient le pois qu’il fallait trouver.
Maintenant il joue avec des gobelets numériques, qui s’appellent le 47-1, ou le 49-3 et le chaland doit trouver…
Au fait que doit trouver le chaland, il ne le sait pas trop lui-même, on lui a dit, peut-être encore un nombre, le 60 ou le 64.
Et comme à la foire, même s’il le trouve, il n’aura pas le temps de recevoir son dû, le bonimenteur ayant escamoté la recette, pour changer de boniment.
Il faudra bien un jour renverser la table sur laquelle joue le bonimenteur.
Bon voilà, c’était juste quelques lignes en forme de farce pour rester dans le style du moment.
(*) Je signale à Maistre Marchenoir que cette farce a donné des expressions de la langue française comme « revenons à nos moutons », et le qualificatif de patelin.
Je le signale, parce que depuis que j’ai été traité de « soutien cauteleux », je m’intéresse aux vieilles expressions de la langue française. 😉
Constat lucide de gens repus.
Tout cela va mal finir.
La plus belle comédie des LR: la retraite à 65 ans quand on vantait la valeur travail et que l’on était entre soi.
Et maintenant 19 députés LR qui votent la motion de censure contre la loi instaurant une retraite à 64 ans après d’âpres discussions et arrangements avec le ministre. La loi avait pourtant été modelée pour plaire à LR.
Moralité: la pérennité du système de retraite n’est pas une préoccupation contrairement à une future réélection face à un candidat macroniste ou un autre.
Et puis c’est tellement désagréable de voir sa permanence caillassée.
« Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète où sont les véritables causes des événements ». (Balzac cité par PB)
Eh oui, et tous ceux qui ont eu l’occasion d’avoir accès à une parcelle de l’histoire secrète et ont eu l’imprudence de l’évoquer se font traiter de « conspirationnistes »…
« Croire à l’histoire officielle, c’est croire des criminels sur parole. »
(Simone Weil)
@ Tipaza | 21 mars 2023 à 09:13
« Je signale à Maistre Marchenoir que cette farce a donné des expressions de la langue française comme ‘revenons à nos moutons’, et le qualificatif de patelin. Je le signale, parce que depuis que j’ai été traité de ‘soutien cauteleux’, je m’intéresse aux vieilles expressions de la langue française. 😉 »
C’est pas mal, cauteleux, hein ? Moi j’aime bien, comme adjectif. On est sur un blog littéraire, alors on va se gêner, tiens…
@ Robert Marchenoir | 21 mars 2023 à 08:47
L’un des principes de toute dictature digne de ce nom est que, dès que le dictateur s’est emparé du pouvoir, l’Etat se fige. Plus question de tenir compte de l’évolution du monde, des remous d’une actualité qui ne cesse de modifier l’opinion publique, d’analyser ni les nouveaux obstacles, ni les nouvelles opportunités. Une dictature applique son programme préétabli. Point.
Les premières lignes de votre commentaire indiquent que vous êtes mûr pour promouvoir un tel régime.
Un démocrate, lui, aurait compris que la situation actuelle – inflation, menace de guerre, explosion des coûts de l’énergie… – reléguait à l’arrière-plan la réforme des retraites, qui, si elle est nécessaire, n’est pas urgente au point d’en faire le totem de l’action gouvernementale.
Un démocrate aurait aussi compris que cette nouvelle donne remettait en question le projet prévu avant qu’elle ne survienne et aurait pris du temps pour l’adapter à celle-ci.
Un démocrate, parce que lui écoute le peuple et confronte ses idées à celles des autres, ce qui ne lui interdit pas de les défendre avec âpreté, aurait ouvert un vrai dialogue… et non convoqué des rencontres où l’arrogance le disputait à l’entêtement.
Un démocrate aurait peut-être suggéré l’introduction dans notre système de retraite d’une dose de « capitalisation »…
La manipulation de l’Histoire est aussi l’un des marqueurs d’une dictature. La fin de votre commentaire est un modèle du genre et conforte le soupçon de votre penchant pour un régime disons autoritaire et peu soucieux du respect du citoyen.
Vous mélangez sciemment plusieurs rencontres entre Thorez et Staline.
En 1943, le « tsar rouge » lui conseille d’éliminer de Gaulle, les armes à la main. En novembre 1945, alors que le Général vient de commettre l’erreur d’amnistier le chef du PC (sans F), il lui reproche de n’en avoir rien fait, mais lui ordonne de surseoir à toute tentative prématurée de prise du pouvoir… tout en accumulant les moyens d’y parvenir. Enfin, en novembre 1947 – réunion que vous détaillez -, alors que le plan Marshall assure la pérennité de la IVe République, Thorez va à Moscou rendre compte. Le constat est clair : Thorez a failli à sa mission et Staline n’envisage plus une prise de pouvoir par les armes, mais par un « Grand Soir » fomenté par les « camarades »… Le dialogue entre les deux compères que vous décrivez, s’il a eu lieu, date donc de 1943 ou de 1945…
À noter par ailleurs que les caches d’armes et les émetteurs radio dont, selon vous, les communistes auraient disposé à la Libération n’ont jamais été retrouvés. La seule cache, découverte en 1991 dans un hangar de Saint-Ouen appartenant aux NMPP, contenait 5 000 fusils Manufrance, volés lors de la faillite de cette société en 1980…
Les Rouges ont commis et commettent suffisamment de forfaits, ont assez de sang sur les mains, s’emploient encore tant à la destruction de notre pays, pour que ceux qui les combattent n’utilisent pas la propagande, l’une de leurs armes favorites… remise au goût du jour à l’occasion de l’agression de la Russie contre l’Ukraine.
« Balzac, reviens ! » (PB)
Surtout pas ! Qu’il reste où il est, épargnons-lui le spectacle lamentable de notre humanité occidentale dégénérée, ce vaste lupanar de détraqués, de pays tombés sous le joug des islamistes et des LGBT woke.
Quelques pays résistent encore à ces fléaux, Russie, Chine… nous leur souhaitons de ne pas tomber dans les travers diaboliques de nos sociétés en déchéance et décomposition.
Si d’aventure Balzac revenait, il approuverait Zemmour et le soutiendrait face à l’inquisition macronislamiste nupes.
Ce n’est pas rejoindre le macronisme que de se prononcer pour une réforme que son propre parti avait souhaité mettre en œuvre de longue date. C’est même on ne peut plus cohérent.
Et je ne vois pas ce qu’il y a de répréhensible à conclure des alliances ponctuelles, même avec des adversaires d’idées, quand il s’agit de l’intérêt de son pays et de l’avenir de nos enfants.
L’incohérence, la bêtise et la lâcheté sont plutôt du côté des députés LR qui renient aujourd’hui ce qui faisait partie de leur programme d’hier, à savoir la retraite à « 65 ans ». Le tout en s’alliant aux centristes, traîtres par nature et à un patchwork de gauchistes qui ne pensent qu’à semer la pagaille. Pour la simple jouissance perverse de bouffer du Macron et faire tomber Elisabeth Borne !
Quelle prouesse idiote !
De mon côté, à l’inverse de beaucoup ici, je salue le mérite, la constance et la fidélité à leurs idées des quelques députés LR qui se sont comportés en élus responsables et non en moutons de Panurge bêlants avec la meute débraillée de manifestants et contestataires professionnels aigris de naissance !
Qu’on l’admette ou non et comme déjà dit et répété, cette réforme (bien qu’incomplète) était une réforme nécessaire et courageuse qui aurait dû être faite depuis longtemps, notamment par la droite qui l’a toujours repoussée par pure démagogie, ce qui n’est pas très glorieux et l’a menée où l’on sait !
Même remarque au sujet du RN qui préfère continuer à flatter outrancièrement son électorat, surfer sur le mécontentement et attiser la révolte plutôt que se rendre à l’évidence en admettant que certains systèmes sociaux sont à bout de souffle et nous conduisent « tout droit » à la faillite…
« Les Illusions perdues », c’est maintenant. Autant vaut en prendre son parti, quitter ses chimères et revenir à la réalité…
La relecture de quelques oeuvres de Balzac pourrait peut-être nous y aider…
N’est-il pas ?
Cher Philippe Bilger,
J’avoue ne guère comprendre comment des députés LR peuvent se prononcer aujourd’hui contre une réforme qu’ils ont appelée hier de leurs voeux. Surtout dans la mesure où le pouvoir a largement privilégié les mesures complémentaires qu’ils lui demandaient d’y ajouter.
Voilà qui est tout simplement incohérent, inaudible et irresponsable.
Quels que soient les désaccords politiques de fond qu’on puisse avoir avec l’actuel pouvoir, quels que soient les manquements sur la forme qu’on puisse reprocher à cette réforme, la responsabilité des élus consiste à ne tenir compte que de l’intérêt général du pays. Il n’y a là nulle compromission.
Il y a avant tout la prise en compte de l’urgence absolue de redresser les comptes de ce pays en proie à une dette abyssale.
En outre, on ne peut pas accuser le RN d’être changeant sur les retraites si l’on fait de même par opportunisme politique, ou pour gêner le pouvoir en place.
En se mettant à la remorque d’une opinion ayant basculé dans l’irrationnel, voire la psychiatrie, on se décrédibilise et partant, on affaiblit la démocratie.
En votant une improbable motion de censure, on rapproche ce pays un peu plus du chaos et du déclin.
« Ainsi les députés LR ont refusé l’unité, la seule cohérence qui aurait valu : voter ensemble la motion de censure pour sanctionner le déficit démocratique de ce pouvoir sauvé de justesse mais sans justice, à neuf voix près. » (PB)
Quand on se fait élire député sous l’étiquette d’un parti, la moindre des choses est de suivre les consignes de ce parti. Si l’on sent que nos idées ne correspondent plus à la ligne politique, on le quitte. Mais il ne faudra pas revenir ensuite à la prochaine échéance électorale réclamer son investiture.
Les députés LR qui on voté la motion de censure ont agi par pur opportunisme, reniant la ligne de leur parti concernant l’âge de départ à la retraite qui faisait partie du programme de François Fillon et Valérie Pécresse et contestant l’article 49.3 que ce parti a moult fois utilisé lorsque qu’un des leurs était Premier ministre, ceci en toute légalité.
Cela relève de la trahison et de l’incohérence. Ils auraient dû être exclus de LR séance tenante. Continuer à accepter ce genre de comportement c’est prendre le risque de ne plus contrôler ses troupes. Or dans un parti la discipline est une force quand il s’agit de faire valoir sa position politique.
On a vu ce que cela a donné au PS avec les frondeurs.
LR est en train de prendre le même chemin. Va-t-on retrouver la 7e compagnie ?
Cher Philippe, pour que Balzac revienne parmi nous il faudrait le déporter de force de là où il est mais ça fait un peu retour des zeures zombres vous trouvez pas, ça risque d’en chatouiller quelques-uns ici.
Comme tout un chacun le sait, il y a que les Russes qui déportent, tous les autres y sont beaux y sont gentils, ji l’y joure !
Ils en ont tellement déporté qu’ils savaient plus où les mettre, si bien qu’ils ont renvoyé tous les déportés en trop et reporté les futures déportations.
Pas fastoche le métier de déporteur !
Pour l’instant, à quelques mètres du dernier obstacle, constitué par la décision du Conseil constitutionnel – la ligne d’arrivée étant, elle, un peu plus lointaine, le RIP ne pouvant être convoqué avant plusieurs mois -, toutes les parties, hormis le RN, sortent déjà perdantes de l’épreuve parlementaire.
L’intersyndicale, qui a commis l’erreur de relâcher sa proie pendant les vacances scolaires, n’a pas fait plier le gouvernement. La rue, incontrôlée et incontrôlable, engage un nouvel épisode des Gilets jaunes, plus violent que le premier. Borne, « techno » sans empathie, fera tôt ou tard ses cartons. La majorité sénatoriale, qui a cherché le compromis, s’est couchée pour bien peu de concessions. L’Assemblée nationale, qui n’a pas su s’apaiser, a perdu sa crédibilité. La Nupes et Mélenchon, qui s’éloignent chaque jour un peu plus de la raison, font peur. Renaissance et ses acolytes, masse informe et mutique, ont rechaussé leurs godillots. LR, dont les chefs ont été plus que chahutés par des jeunots osant leur tenir tête, ne peut envisager aucune réconciliation… et le Président, plus Gulliver que Jupiter, ne peut en son for intérieur savourer une victoire d’étape aussi mal acquise.
Quant aux citoyens, hormis ceux des militants de gauche partisans du chaos et ceux qui voient Marine Le Pen aux portes du pouvoir au plus tard en 2027, ils se désespèrent de vivre dans une France qui, en difficulté sur tous les plans, économique, financier, sociétal, culturel… patauge dans un bourbier qui ne peut que s’accroître, même si cette réforme des retraites imposée par un seul est retoquée ou même simplement amputée par les sages du Palais-Royal.
La situation est tout simplement ubuesque dans une démocratie… et la question, dès lors, se pose de savoir si nous sommes encore réellement dans une démocratie. De plus en plus de Français en doutent, la progression de l’abstention en étant la meilleure des preuves. Certes, les oppositions pouvant s’exprimer et les médias étant libres de leurs opinions, le pouvoir exécutif n’a rien de dictatorial. Mais il est de plus en plus personnel, le chef de l’Etat n’écoutant ni ses opposants, ni les corps intermédiaires, pas même ses ministres.
À n’en pas douter, son intervention télévisée prévue ce mercredi à 13h sous forme d’un entretien, en sera une nouvelle démonstration. L’Elysée a déjà cadré, sinon les questions que les journalistes seront autorisés à poser, du moins les réponses qui y seront apportées. Droit dans ses bottes, Macron se dira vainqueur, n’annoncera ni la dissolution, ni le départ de Borne, encore moins bien sûr un retrait provisoire du projet de réforme. Pour lui, sur le plan politique, la question est réglée… J’ai gagné, vous avez perdu. Circulez…
Et il dénoncera les manifestants, rendus violents plus par la violence de son attitude politique – l’emploi du 49.3 – et son mépris des opposants que par le contenu de la réforme elle-même, de n’être que des fauteurs de troubles qu’il convient de mater sans le moindre égard. Un comportement dont il avait déjà fait preuve face aux Gilets jaunes… On sait ce qu’il est ensuite advenu : un chèque de 17 milliards d’euros…
Mieux, pour être certain de l’impact de ses propos sur les citoyens les plus susceptibles de l’approuver, il a choisi de ne pas attendre la grand-messe du 20 h pour s’exprimer. Le « journal de midi », passe-temps des citoyens les plus âgés et donc les plus opposés à toute violence, est peu regardé par les actifs, dont l’immense majorité, sans pouvoir tous l’exprimer par la grève ou la participation à une manifestation, est vent debout contre une réforme dont ils ne retiennent que l’aspect le plus négatif, le recul de l’âge de la retraite.
Finalement, rien ne change. Macron fait de la com’, croit que la com’ peut tenir lieu d’arguments, préfère faire le beau qu’imiter le sage, se pare des plumes du paon alors qu’il n’est que le renard de la fable.
Tôt ou tard – le plus tôt sera le mieux -, il devra déguerpir et rendre au peuple ce qu’il lui a volé : sa souveraineté. Aucun de ses prédécesseurs n’a atteint un tel degré de suffisance.
À notre hôte :
Il nous faudrait Balzac !
Le temps est venu que vous demandiez rémunération à sylvain en compensation de la publicité qu’il fait pour Zemmour sur chacun de vos billets 🙂
Par ailleurs mêler Balzac et Zemmour n’est pas une très bonne idée quand on a lu Balzac et les élucubrations de Zemmour !
C’est même un manque de respect 🙁
« Un démocrate aurait aussi compris que cette nouvelle donne remettait en question le projet prévu avant qu’elle ne survienne et aurait pris du temps pour l’adapter à celle-ci. » (Serge Hirel)
Cela ne s’appellerait-il pas « procrastination » ?
@ Serge HIREL | 21 mars 2023 à 13:02
«…l’agression de la Russie contre l’Ukraine. »
«Le véritable auteur de la guerre n’est pas celui qui la déclare, mais celui qui la rend nécessaire»
(François-Auguste Mignet. Dans Histoire de la Révolution française, depuis 1789 jusqu’en 181)
Bien entendu, il ne s’agit pas ici d’excuser mais simplement de rappeler que les déclarations de guerre font souvent suite à des événements très complexes dont les responsabilités sont partagées (comme en 1914 par exemple).
@ Serge HIREL | 21 mars 2023 à 13:02
C’est curieux, cette hargne et cette mesquinerie de vieil homme de presse aigri, qui me cherche sans cesse querelle à propos de rien… Alors juste un mitraillage paresseux de vos déjections, au hasard, parce qu’une pompe à déchets pareille, on ne va pas s’amuser à la réparer, hein… Allez, on commence par la fin, comme d’habitude.
« À noter par ailleurs que les caches d’armes et les émetteurs radio dont, selon vous, les communistes auraient disposé à la Libération n’ont jamais été retrouvés. »
Ce n’est pas « selon moi ». C’est selon Maurice Thorez lui-même, chef du parti communiste le plus important d’Europe, au cours d’une entrevue de deux heures et demie avec Staline, à Moscou, tel que rapporté dans le procès-verbal de l’entretien conservé dans les archives de la présidence de la Fédération de Russie.
Comment Thorez, l’un des chefs communistes les plus fidèles à Staline, aurait-il pu inventer de telles informations ? Si ces émetteurs-récepteurs n’avaient pas existé… eh bien Staline l’aurait appris bien vite… en l’absence des communications correspondantes !
Si vous avez une meilleure source, ne vous gênez pas. Si, d’ailleurs, vous avez une source pour affirmer que ces radios et ces armes n’ont jamais été retrouvées, ne vous gênez pas non plus.
Il vous faudrait quoi, pour accepter la parole de Maurice Thorez ? Qu’on vous apporte les fusils dans votre pavillon de banlieue ? Qu’on vous montre une vidéo YouTube filmée par Kim Kardashian ?
Vous l’ouvrez vraiment histoire de semer la zizanie, hein… D’ailleurs, vous êtes tellement irréfléchi que vous apportez vous-même votre propre démenti :
« La seule cache, découverte en 1991 dans un hangar de Saint-Ouen appartenant aux NMPP, contenait 5 000 fusils Manufrance, volés lors de la faillite de cette société en 1980… »
La seule cache ? Vous ne manquez pas de culot… Si, effectivement, on a découvert ce stock d’armes nouvellement constitué par la CGT en 1980, alors à plus forte raison, en 1947, au sortir de la Résistance, il était parfaitement vraisemblable que le Parti communiste disposât de telles caches d’armes !
Au fait, depuis quand vous faites-vous le défenseur des communistes ? Je pensais que vous étiez de droite ?
Et puisqu’on en parle, de cette fameuse cache d’armes volées par la CGT pour faire la révolution… je ne vous ai pas beaucoup entendu mettre en cause votre corporation d’homme de presse… laquelle porte une lourde responsabilité dans l’affaire…
Comment se fait-il que, pendant 11 ans, 5 000 fusils cachés dans un entrepôt de presse aient pu échapper à la vigilance des responsables correspondants ? Comment se fait-il que ce scandale n’ait été dévoilé par aucun journal, mais seulement dans un livre ?
Et une fois les armes découvertes, et le gouvernement dûment prévenu (en secret, bien entendu), quel patron de presse, quel directeur des NMPP est allé en prison pour ces faits ? Quel secrétaire général de la CGT ? Quel chef du parti communiste ? Hein, Serge Hirel ?
Répétez après moi : complicité entre les gaullistes et les communistes. Complicité entre les patrons de presse et les communistes. Complicité entre les journalistes et les communistes. Sans interruption jusqu’à ce jour.
« Le dialogue entre les deux compères que vous décrivez, s’il a eu lieu, date donc de 1943 ou de 1945… »
Votre arrogance est sans limite. Je me demande ce qui peut provoquer chez vous une telle prétention, une imprudence aussi manifeste. Comme je viens de vous le dire, cette entrevue date de novembre 1947. Comme en fait foi le procès-verbal officiel, conservé au Kremlin et découvert seulement après la chute de l’URSS. Comme le rapporte Thierry Wolton, dans Une Histoire mondiale du communisme.
Vous êtes meilleur historien du communisme que Thierry Wolton, Serge Hirel ?
Donc vous défendez les staliniens purs et durs et vous minimisez leurs crimes, et simultanément c’est moi que vous accusez d’être anti-démocrate, dans ce style pompeux et phraseur qui est le vôtre :
« L’un des principes de toute dictature digne de ce nom […] Les premières lignes de votre commentaire indiquent que vous êtes mûr pour promouvoir un tel régime […] Un démocrate, lui, aurait compris […] »
Un démocrate comprend que les émeutiers dans la rue ne font pas la loi, et qu’une fois celle-ci votée dans le strict respect des formes constitutionnelles, les braillards et les révolutionnaires de mes deux doivent aller se rhabiller.
Bon, évidemment, il n’est pas très étonnant de voir un prétendu homme de droite, qui excuse les staliniens et leurs grèves insurrectionnelles de 1947-1948 (avec déraillements provoqués et sabotages divers), trouver parfaitement « démocratiques » les menées subversives des syndicats communistes de 2023, qui se proposent simplement de « bloquer le pays ».
Et anti-démocrates ceux qui s’y opposent.
Vous osez cette prodigieuse sottise :
« Un démocrate aurait peut-être suggéré l’introduction dans notre système de retraite d’une dose de ‘capitalisation’… »
C’est ce que je passe mon temps à faire. Non seulement j’ai, à de multiples reprises, réclamé « une dose » de capitalisation, mais j’ai réclamé le passage intégral à la retraite par capitalisation. Ainsi que la suppression de la Sécurité sociale et son remplacement par l’assurance-maladie privée. Ou bien sa mise en concurrence avec celle-ci, pour les mous du genou dans votre genre.
C’est moi, ici, le super-démocrate ultra-libéral à la solde du CAC 40. Vous, vous êtes l’étatiste qui fricote avec les communistes (*). On est prié de ne pas confondre.
______
(*) Tout en réclamant, à l’occasion, une baisse du nombre des fonctionnaires. Personne n’est parfait.
En ce qui me concerne ce ne sont pas les illusions perdues, puisque je ne me suis jamais fait d’illusions sur M. Macron. Je n’aime ni l’arrogance, ni la provocation et encore moins les belles paroles quand en plus elles sont fluctuantes.
Il y a des qualités, celles de l’intelligence du coeur, le courage ou une once d’humilité qui remplacent hautement l’intelligence manipulatrice. J’ai senti dès le départ chez lui qu’il arrivait là sur un tremplin carriériste plutôt que par empathie envers les Français. Même si on sait que la politique est une sorte de jeu, il ne peut être utilisé à l’extrême sans susciter à un moment donné de l’aversion.
Je suis surprise de voir d’anciens soixante-huitards, bobos aisés et âgés aujourd’hui, si admiratifs de ce Président moderniste, agacés par les jeunes révoltés de la rue et n’avoir pas de mots assez forts contre les syndicalistes. La mémoire est bien courte parfois et ce n’est pas sans m’amuser.
De même, la Constitution de 1958, si conspuée par la gauche au cours des décennies précédentes, trouve aujourd’hui grâce aux yeux des macroniens puisque leur idole s’est installée royalement dans son moule, pour le meilleur pour lui et parfois le pire pour nous.
Et, si je comprends bien les commentateurs, il faudrait encore la retoquer pour que leur mentor puisse se représenter en 2027, vu que d’après eux, personne d’autre ne serait capable de gouverner la France. Alors si sans lui, pas de salut, élisons-le à vie.
La réforme des retraites, sauveuse des finances de ce pays, est enfin passée. Elle était, paraît-il, un volet incontournable de la campagne électorale du Président en 2022… une campagne si escamotée que je suis admirative de ceux qui gardent souvenir de cet alinéa.
Hormis cette réforme des retraites, qui n’a de réforme que le nom vu que ce n’est qu’un recul de l’âge de départ, notre pays aurait besoin de sérieux dépoussiérages tous domaines confondus. Des réformes, pas des rustines idéologiques ou des refontes de services destinées à supprimer ce qui fonctionne pour faire des économies de bouts de chandelle ou pour copier nos voisins européens.
Soit dit au passage, nous avons compris que les fumeuses économies de personnel d’un côté sont largement compensées de l’autre par des factures exorbitantes de cabinets conseils avec des résultats maigres ou pire, qui torpillent ce qui marchait encore bien.
Notre pays a besoin urgemment de retrouver de vraies valeurs, pas de gadgets de la gauche bien-pensante tels que les panthéonisations récurrentes, le féminisme neu-neu ou d’inscrire l’IVG dans la Constitution, non, notre pays a besoin de retrouver de la rigueur et de la tenue. Une gouvernance qui ne se prenne pas pour l’Abbé Pierre en distribuant nos impôts au gré des humeurs ou des repentances présidentielles, il y a suffisamment d’associations pour cela et d’offres d’emplois pour les chômeurs.
Exemple récent de la hauteur de la tâche quand tout croule par ailleurs : le Président en personne « veut » le remboursement des tampons périodiques pour les jeunes filles prépubères tandis que parallèlement la Sécurité sociale supprime la prise en charge de cathéters, notamment lors d’AVC. Du tape-à-l’œil de bas étage, mais sans doute plus vendeur que de retoquer l’âge de la retraite et plus tranquille que de s’inquiéter de l’ensauvagement et des dérives qui se développent à grande vitesse dans notre société.
Malgré tout, si j’en juge par ce que je lis et ce que j’entends, M. Macron ne fait plus l’unanimité. Six ans ont passé depuis la marche du Louvre, le Grand Débat ne fait plus recette, la colère est sourde et diverse et pas uniquement à gauche. Les illusions sont perdues.
La réforme des retraites est un détonateur, un prétexte aux plus rebelles pour exprimer leur mécontentement ou leur rage.
On peut donc se satisfaire du résultat du vote qui n’a pas renversé le gouvernement, se moquer des LR dissidents ou pas, nous sommes dans une situation politique dangereuse et même pré-révolutionnaire, inquiétante.
Le choix est donc Macron ou le chaos.
Cela va vraiment mal finir.
Bon, on y est. L’insulte aux hommes politiques, tous passés peu ou prou par l’électorat, est maintenant de mise. Tel groupe pour se diviser trop opportunément, tel autre pour renier ses engagements et le constat posé: encore plus de RN, avec des frissons d’horreur ou un dégoût au coin des lèvres tombantes.
Certes, beaucoup n’ont pas oublié la danse du ventre devant Staline, même si on oublie qu’il se soit étonné de ce que de Gaulle ne l’ait pas fait fusiller. La roublardise de Staline, comme celle de Poutine, suffit à justifier ses revirements.
En fait, il n’y a pas de solution. Voter ne sert qu’à peindre la régime en légalisme vaguement bleu.
Je me souviens d’un maire chrétien-démocrate qui, battu, s’est enfui de la mairie les poches pleines de billets de 500 francs puisés dans le coffre-fort.
Des travaux indispensables ne voient pas le jour, faute d’entente sur la distribution du gâteau sous la table. Chaban avait un surnom rigolo.
Dans ces conditions, pourquoi attendre ? Pourquoi voter ? Récemment encore, je me trouvais bien seul pour le dire, un peu chagrin tout de même. Ces temps sont révolus ; on le dit, en en parle. Déraisonnable ? Non, il suffit d’imaginer l’embarras des escrocs ; le coffre a été vidé en notre absence.
Aucune analyse ne résisterait à cette gifle en pleine figure, mais soyez sereins, cela n’arrivera jamais, c’est plutôt le 100 % sous le regard de Big Brother qui est à redouter.
De toutes façons, nous avons besoin de tous ces gens pour nous dédouaner de notre défaut principal: la lâcheté et la création de héros intemporels.
Rien ne pourra dénouer la crise car tous ces hommes de politique savent que le régime des retraites, fondé sur une hypothèse insensée de croissance indéfinie elle-même sous-tendue par une idéologie fondée par des gueux pour exciter des sots, est définitivement condamné à s’effondrer dans les pleurs et les vengeances mafieuses. Le Pr J. Garello l’a écrit tout simplement: « un fondement idéologique implacablement mortel » (en substance).
Personnellement, je subirai… ou pas, de voir surgir de nouveaux aventuriers tout aussi décidés à faire triompher l’impossible, au nom du peuple.
Quelques socialistes devenus macronistes par conformisme politique, certains naissent régimistes, ce qui leur évite de réfléchir.
Je ne les blâme pas, il est tellement tentant de se laisser aller à la facilité.
Pour une fois j’aimerais que l’un ou plusieurs d’entre eux, fassent un effort de réflexion et d’explications et m’expliquent le revirement du Président au sujet de ce projet.
Lors du quinquennat précédent, il nous avait présenté un projet dit systémique, comme étant l’alpha et l’oméga de la réforme des retraites.
Ce projet le voici dans ses grandes lignes initiales :
Le système universel se substitue aux 42 régimes de retraite de base et complémentaire. Il met donc fin aux régimes spéciaux.
Le dispositif par répartition est maintenu car les actifs financeront les pensions des retraités.
L’âge légal de départ à la retraite reste fixé à 62 ans.
La retraite sera calculée en points, et non plus en trimestres. Avec ce nouveau système de point, 1€ cotisé accorde les mêmes droits à chaque Français, quel que soit son métier et son statut.
Enfin, le mode de calcul de la pension se basera sur l’ensemble de la carrière pour le secteur privé comme pour la fonction publique. Actuellement, le calcul s’effectue sur la base des 25 meilleures années dans le privé, et sur les 6 derniers mois dans la fonction publique.
Là-dessus Édouard Philippe est intervenu pour porter l’âge légal à 64 ans, ce que je n’ai pas compris et qui a mis le feu aux poudres avec les syndicats.
Bien qu’hostile à Macron sur la plupart de ses actions, et en particulier sa politique immigrationniste, européiste, internationale et sociale, enfin tout quoi, sauf sur cette réforme que je considérais comme bonne, sous réserve de modalités d’application à négocier avec les syndicats.
Pourquoi cette réforme qui semblait avoir l’aval de Laurent Berger, mais aussi d’autres syndicats de moindre importance, a-t-elle été abandonnée au profit d’une réforme qui paraît insuffisante aux yeux de tous les économistes, et qui ne résoudra rien à long terme ?
Je pose la question à la cantonade… dans le désert macroniste ?
La droite (LR) ayant toujours voulu porter le retraite à 65 ans, tous les députés LR auraient dû approuver cette réforme, en suivant l’exemple des sénateurs de leur parti. J’approuve la plupart des députés LR (dont Ciotti, Marleix, Gosselin, Le Fur, Juvin, Mmes Genevard et Tabarot) qui n’ont pas voté la motion de censure transpartisane et je réprouve la petite minorité d’entre eux qui ont fait un choix différent.
@ Alain CELSE | 21 mars 2023 à 00:37
« En réalité il n’a pas manqué 9 voix. En effet, si simplement 5 députés LR avaient refusé d’être des traîtres et changé leur vote, le gouvernement Borne serait tombé !!! »
Lors du vote sur une motion de censure, qui n’est adoptée que si elle obtient l’approbation de la moitié des députés plus au moins un (soit, cette fois, 287 voix), seules les voix favorables à celle-ci sont comptabilisées. Les voix contre et les abstentions ne sont même pas exprimées. La motion LIOT n’a recueilli que 278 voix. C’est donc bien neuf voix qui lui manquaient et l’apport de cinq voix supplémentaires n’aurait rien changé au résultat.
Disons que le vent du boulet aurait fait trembler un peu plus les murs du Château…
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@ Marc Ghinsberg | 21 mars 2023 à 01:09
« …la déliquescence de ce qui fut un grand parti qui a commencé à se saborder en 2012 avec la suicidaire bataille Fillon-Copé. »
Pour ma part, je situe le début de cette déliquescence en 2004, lorsque Sarkozy s’est opposé à Jacques Chirac. « Je décide, il exécute ». Sarko n’a jamais oublié cette humiliation et a tout entrepris contre les chiraquiens. Dernier exploit en date : le camouflet infligé à Valérie Pécresse. Outre Ciotti, voilà un autre fossoyeur. Jacob, lui, s’est contenté de porter les pelles…
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@ Achille | 21 mars 2023 à 05:32
Le moins que l’on puisse dire, c’est que vous n’avez pas le triomphe modeste, même lorsqu’il est acquis grâce à des méthodes pour le moins douteuses et peut se révéler éphémère. Attendons d’abord sereinement la décision du Conseil constitutionnel, puis le sort du projet de RIP. Si ce referendum peut être organisé, il ne fait aucun doute qu’il s’agirait d’un plébiscite pour ou contre le Président. Il vous resterait vos yeux pour pleurer…
Vous vous adonnez ensuite aux joies de la politique-fiction. Cela m’a rappelé que, voici peu, j’ai pris ce même risque à propos d’un possible avenir de présidentiable d’Aurore Bergé. Grosse erreur de ma part ! Lundi, lors du vote des motions de censure, son discours haineux contre quiconque ose ne pas être le petit doigt sur la couture du pantalon vis-à-vis du Prince a bouleversé mon jugement. S’en prendre aux Républicains parce que, dans leur ralliement, ils ont perdu quelques soldats n’est pas du meilleur effet… Bref, la dame n’a ni les nerfs ni la carrure qu’il sied pour piloter le char de l’Etat. Peut-être n’est-elle finalement que la Panot de Renaissance… Foulard Chanel certes, mais tout aussi grossière.
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@ Narcisses | 21 mars 2023 à 06:54
« Macron est le plus fort de tous ces ‘guignols de la politique’, un coup à droite, un coup à gauche et voilà ».
Le tout est qu’en exécutant ses entrechats, la danseuse ne se prenne pas les pieds dans le tapis… Ce qu’apparemment elle vient de faire, se rattrapant in extremis à une béquille qu’elle convoitait depuis sa chute lors des législatives…
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@ Isabelle | 21 mars 2023 à 08:11
« De Gaulle n’avait pas peur de consulter le peuple et d’en tirer les conclusions »
Faut pas rêver ! Bribri et son mari, les épaules voûtées, le regard perdu, déambulant main dans la main sur les plages du Connemara, ce n’est pas pour demain… Et, si le sort des urnes leur était funeste, ils se réfugieraient plutôt au Berlaimont, chez Charles Michel et Ursula.
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@ lucas | 21 mars 2023 à 10:51
« Et puis c’est tellement désagréable de voir sa permanence caillassée. »
Désagréable ? Pas si sûr… Certains députés macroniens, inconnus des médias parce qu’à l’Assemblée, leur seul rôle est d’appuyer sur les boutons « pour » ou « contre » selon les ordres de leur présidente, y gagnent le fameux quart de gloire warholien… Eric Pauget, Xavier Breton, Henri Alfandari et quelques autres… Les connaissiez-vous avant que les chaînes d’info ne diffusent les vidéos de leur permanence mise à sac et ne recueillent leurs propos de victime outragée et sans reproche ? Des héros, vous dis-je !
@ Axelle D
Magnifique, bravo.
Voilà qui sauve l’honneur du camp conservateur, et l’autorité de l’État bravée par ceux qui prétendent s’en réclamer.
@ Serge HIREL | 21 mars 2023 à 19:58
« Bref, la dame (Aurore Bergé) n’a ni les nerfs ni la carrure qu’il sied pour piloter le char de l’Etat. Peut-être n’est-elle finalement que la Panot de Renaissance… Foulard Chanel certes, mais tout aussi grossière. »
Aurore Bergé a certes été un peu dure envers les députés de LR, mais ils l’avaient bien mérité en ne respectant pas les consignes d’Éric Ciotti.
Moi, à la place de Ciotti je les aurais virés.
De là à comparer Aurore Bergé à Mathilde Panot, vous poussez un peu loin le bouchon. Elles ne jouent pas dans la même catégorie.
Il suffit d’écouter le langage de harengère de cette dernière faisant des variations autour des mots colère, dégoût, résignation, trahison, illégitimité, défaite, catastrophe, bras d’honneur, misère morale, crise de régime, chaos, bombe nucléaire, poison, Caligula en parlant d’Emmanuel Macron.
Un vrai torrent de boue !
Aurore Bergé s’exprime en utilisant un langage peut-être un peu brutal, mais bien plus élaboré.
Je pense qu’elle aura l’occasion de montrer son talent et sa pugnacité dans les années à venir.
Pour « piloter le char de l’État », je pense qu’Élisabeth Borne possède les qualités requises.
Plus que Lisieux pour pleurer.
Le sombre constat de genau, défaite française infligée aux serviteurs sincères de l’État, ne signifiera jamais que le droit n’existe pas.
L’échec amer dessine au contraire avec art l’esprit de la loi, dont l’application ne dépend pas de ceux qui savent convaincre, mais de ceux qui sont convaincus, passage du mensonge romantique à la vérité romanesque.
Il est effectivement difficile à la deuxième de voter pour le premier, l’augure néanmoins brandit son abstention comme si son refus concernait les deux entités, donnant à penser qu’alors l’esprit amer de l’échec aurait vaincu la loi.
Celle-ci pourtant, bonne fille, lui garantit la liberté jusqu’à la mort désacralisée, de l’expression sainte de sa vérité.
Vive la démocratie !
@ Exilé | 21 mars 2023 à 17:35
« Bien entendu, il ne s’agit pas ici d’excuser mais simplement de rappeler que les déclarations de guerre font souvent suite à des événements très complexes dont les responsabilités sont partagées (comme en 1914 par exemple). »
N’insistez pas, ils sont complètements bornés et obtus. « Ils » (se reconnaîtront) vont trépigner : « Communiste ! » Complotiste ! » Antisémite ! » Révisionniste ! »
Leur histoire fait l’Histoire ! Ils ont les clefs du camion.
@ Achille
« …les députés de LR, mais ils l’avaient bien mérité en ne respectant pas les consignes d’Éric Ciotti. »
Article 27 de la constitution:
Tout mandat impératif est nul.
Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.
La loi organique peut autoriser exceptionnellement la délégation de vote. Dans ce cas, nul ne peut recevoir délégation de plus d’un mandat.
Les LR ont un problème de cohésion et de cohérence mais ce n’est certainement pas à une personne extérieure à ce parti de lui donner des leçons de discipline interne.
Non seulement Bergé est une nouille, mais elle méprise le libre arbitre de ses collègues et, in fine, la démocratie.
Nous n’avons plus Balzac mais nous avons un surdoué !
Macron aura réussi à nous brouiller avec le Maroc notre plus fidèle partenaire au Maghreb, à force d’être obsédé par un rapprochement improbable avec l’Algérie.
Et après on s’étonne que d’autres pays nous remplacent en Afrique.
Bonne nouvelle pour l’industrie en Chine : elle aura désormais du gaz de Russie en abondance, à un prix abordable.
Quant à l’industrie en Europe, elle paye de plus en plus cher le GNL acheté aux USA ou ailleurs et devient de moins en moins concurrentielle.
On continue de saborder notre industrie !
Quant au tourisme, nous le mettons à terre avec le chaos mis en place par Macron/Mélenchon qui continuent de se faire la courte échelle.
@ Serge HIREL | 21 mars 2023 à 19:58 (suite)
« Attendons d’abord sereinement la décision du Conseil constitutionnel, puis le sort du projet de RIP. Si ce referendum peut être organisé, il ne fait aucun doute qu’il s’agirait d’un plébiscite pour ou contre le Président. Il vous resterait vos yeux pour pleurer »
Le grand Victor Hugo a dit : « Souvent, la foule trahit le peuple ». Il semble que rien n’ait changé depuis son époque.
Même si ces derniers temps il m’est arrivé de douter, je préfère faire confiance au bon sens des Français, dussé-je en pleurer…
@ Isabelle | 22 mars 2023 à 08:12
« Quant à l’industrie en Europe, elle paye de plus en plus cher le GNL acheté aux USA ou ailleurs et devient de moins en moins concurrentielle. »
Mais reconnaissez tout de même que leurs méthodes commerciales pour éliminer la concurrence sont particulièrement dynamiques voire explosives…
Nous n’avons plus Balzac mais nous avons… Carla Bruni.
Carla Bruni vient de ressortir des poubelles !
Sa photo : la chanteuse et ex-première dame, se tient debout, souriante, sur un amas de poubelles. Un cliché ironique alors qu’un climat de grèves et de manifestations agite la capitale et le reste de la France en plein mouvement social contre la réforme des retraites.
La dame s’était moquée auparavant d’un commentaire d’éboueur qui évoquait la pénibilité de son travail.
L’oligarchie fait mumuse et se moque des autres.
Mépris et/ou crétinerie de cette oligarchie qui se croit au-dessus de la mêlée ?!
@ Serge HIREL
« Attendons d’abord sereinement la décision du Conseil constitutionnel, puis le sort du projet de RIP. Si ce referendum peut être organisé, il ne fait aucun doute qu’il s’agirait d’un plébiscite pour ou contre le Président. Il vous resterait vos yeux pour pleurer. »
Je souhaite l’organisation d’un RIP, et je sais que, malheureusement, il ne peut pas porter sur l’abrogation d’une telle disposition qui vient tout juste d’être adoptée. Cela fait un petit bout de temps que je dis que le RIP est mal fichu. By design.
Par contre, non, il va falloir vous défaire de cette mentalité « plébiscite pour ou contre ».
Chaque fois que j’entendrai cela, je m’opposerai à tout RIP dans de telles conditions.
Les RIP, ou votations, c’est fait pour répondre à une question. Si vous les utilisez en tant qu’outil de dégagisme, c’est vous qu’il convient de faire dégager.
Les RIP, ou votations, c’est fait pour donner de la légitimité aux décisions qu’on tranche ainsi, et pour bien faire comprendre d’où vient leur légitimité. C’est censé consolider les institutions. Pas les affaiblir.
Toutes les approches dégagistes et plébiscitaires sont des approches qui affaiblissent les institutions, qui sont au fond anti-démocratiques sous des apparences de bon sens de respect de la volonté du peuple, mais qui font le lit d’une forme de fascisme qu’il est convenu d’appeler de nos jours populisme.
Ce délire français obsessionnel sur la personne à faire dégager, c’est la plaie fondamentale qui empêche la France d’être une démocratie. Elle n’est qu’une République monarchisante. Ce qui est mieux que Poutine. Mais cette mentalité française, « plébiscitaire », empêche la société française d’être souveraine. Car on lui interdit de réfléchir et de répondre à une question, en la forçant démagogiquement à ne rechercher que de puériles satisfactions comme celle de toujours chercher à dégager le Roi dont on n’aime pas la Religion.
Cette puérilité, dont vous faites la promotion, c’est justement l’argument des « élites » pour empêcher l’émergence de toute culture de votations à la suisse: « Vous êtes puérils, vous ne voterez donc pas. » Tenez-vous à ce qu’ils aient raison ?
Mon choix est fait: il est contre la puérilité, contre le délire plébiscitaire, contre vous.
Macron a été élu. Légitimement. Je souhaite l’organisation d’un RIP, par principe. Et que je perde ou gagne, Macron reste légitime, et toute personne qui se la joue à la mode insurrectionnelle pour nier cela doit rencontrer une force potentiellement létale en face de lui.
Une votation, un RIP, n’est pas, ne dois jamais être, un « plébiscite ».
On ne fait que répondre à une question. Rien. De. Plus.
Et ce serait déjà pas mal.
La France me semble dirigée par de petits personnages, peu réfléchis et mal instruits des choses de ce monde, qui se donnent des airs d’importance sous les ors d’un passé qui n’existe plus. Où sont les grands qui ont fait de la France, malgré une histoire toujours tragique, un nom, une référence, un phare… Hélas la chute va être terrible…
@ revnonausujai | 22 mars 2023 à 08:01
« Non seulement Bergé est une nouille, mais elle méprise le libre arbitre de ses collègues et, in fine, la démocratie. »
En parlant de nouille vous feriez bien de regarder du côté de LR avec un Olivier Marleix qui nous la joue à la Christian Jacob.
C’est toujours un peu difficile d’être contre un Président qui défend les propositions que LR a toujours revendiquées.
Est-ce une attitude responsable et surtout crédible ?
Avec un président de groupe aussi tiède, LR n’est pas près de revenir au pouvoir, même et surtout avec un Laurent Wauquiez aux abonnés absents, alors qu’un vrai chef devrait être sur le pont dans la situation actuelle.
À trop « peser les patates » il risque de se faire piquer la place. 🙂
@ Achille | 21 mars 2023 à 22:38
« Aurore Bergé a certes été un peu dure envers les députés de LR, mais ils l’avaient bien mérité en ne respectant pas les consignes d’Éric Ciotti. »
Faux. Eric Ciotti a affirmé ce mardi que les députés LR étaient libres de leur choix. C’est la raison pour laquelle il ne les a pas virés. Je suis naïf, je le crois…
« De là à comparer Aurore Bergé à Mathilde Panot… »
L’une vend de la morue au peuple, l’autre du caviar au beau monde, mais, finalement, ce lundi, elles se sont comportées toutes deux en poissardes des Halles en marche sur Versailles, toujours prêtes à en découdre avec ceux qui ne leur plaisent pas. Admettons que, d’habitude, Aurore se contient mieux que Mathilde…
« Pour piloter le char de l’État, je pense qu’Élisabeth Borne possède les qualités requises. »
Aucune empathie, techno X-Ponts, profil préfète rigoureuse, sourire quand elle se brûle et cœur de pierre. Une seule équation à plusieurs inconnues qu’elle ne sait pas résoudre : le rapport avec le peuple, qui exige un peu de doigté et de pâte humaine… Mais elle n’est ni arrogante, ni hautaine. ni capricieuse et ne tire pas plaisir de la provocation… Bon , je ne vous dirai pas à qui je fais allusion…
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@ sbriglia | 21 mars 2023 à 17:07
« Cela ne s’appellerait-il pas procrastination ? »
Pas du tout. Il faut savoir remettre sur l’ouvrage un projet qui s’avère mal ficelé, mal compris parce que flou, et qui, de plus, n’est pas d’une urgence absolue en raison d’une actualité brûlante qui exige un traitement immédiat. Un exemple parmi tant d’autres : la lutte contre l’immigration clandestine et les pseudo-mineurs isolés étrangers, source principale de l’accroissement de la violence.
Dans le cas de la réforme des retraites, prendre le temps d’améliorer le projet s’appelle de la sagesse. En revanche, l’imposer tel quel, cela a un nom : l’obstination.
« L’obstination et ardeur d’opinion est la plus sûre preuve de bêtise » (Michel de Montaigne, Les essais).
Pour ma part, j’aurais approuvé cette réforme si la clause du grand-père protégeant tous les fonctionnaires embauchés avant septembre prochain n’y figurait pas et si le calcul de leur retraite était immédiatement aligné sur celui utilisé dans le privé.
Et maintenant, Sandrine Rousseau demande à Emmanuel Macron d’annuler la visite de Charles III prévue dans quelques jours. Imagine-t-on le général de Gaulle en train de…
Bah oui, non seulement on l’imagine, mais en mai 68, le président de la République comme le Premier ministre ont respecté leurs engagements diplomatiques. Pompidou s’est rendu en visite officielle en Iran puis en Afghanistan du 2 au 11 mai. De Gaulle s’est rendu en Roumanie du 14 au 19 mai. Ni l’un ni l’autre n’ont jugé cela insultant pour le peupleuh.
De plus, Charles III est un écolo enragé qui parle à ses légumes, donc Sandrine Rousseau devrait l’accueillir à bras ouverts.
« Le chef de l’État va même un peu plus loin : il considère même que «la foule» n’a «pas de légitimité face au peuple qui s’exprime souverain à travers ses élus» et que «les meutes ne l’emportent pas sur les représentants du peuple.» » (Le Figaro)
Ça, c’est la théorie, mais quand les élus ne représentent que leur parti voire seulement les caciques de ce dernier qui verrouillent tout comme à l’ex-UMP et ses avatars, de quelles alternatives le peuple dispose-t-il en pratique pour se faire entendre ?
Car contrairement à ce que la propagande voudrait nous faire croire, la France n’est plus une démocratie représentative, à supposer qu’elle l’ait jamais été.
@ Tipaza
« Pourquoi cette réforme qui semblait avoir l’aval de Laurent Berger, mais aussi d’autres syndicats de moindre importance, a-t-elle été abandonnée au profit d’une réforme qui paraît insuffisante aux yeux de tous les économistes, et qui ne résoudra rien à long terme ? »
Je me suis également posé cette question. Et je l’ai posée à quelqu’un venant des « milieux autorisés »… Mais je n’ai pas les compétences pour juger de la pertinence de la réponse !
Il semblerait que ce système à points est une usine à gaz indémerdab*e, en particulier la transition entre le système actuel et le système à points. Ce système fonctionne cependant correctement et depuis longtemps avec l’AGIRC-ARRCO.
@ Achille
« En parlant de nouille vous feriez bien de regarder du côté de LR avec un Olivier Marleix qui nous la joue à la Christian Jacob. »
Ouatehaboutte ?
Le fait que Bergé soit une nouille ne tient pas seulement à l’épisode en cours mais à l’ensemble de son œuvre ; ça n’empêche évidemment pas les LR de faire preuve d’une lamentable intelligence stratégique et tactique, mais ça n’exonère en rien la donzelle de ses tares !
Je n’attendais pas trop de réponses de la part des macronistes sur la question du changement de projet de réforme de retraites, mais quand même quelques lignes.
Or je m’aperçois que Macron est aussi embarrassé que ses groupies sur cette question, au point de travestir la réalité.
Il vient d’être traité de menteur, pris en flagrant délit de déni et mensonge par Laurent Berger.
Très choqué de voir E. Borne ricanant en applaudissant devant « ses » députés réunis, la réforme est une victoire ! Comme s’il s’agissait d’une bonne plaisanterie.
@ Robert Marchenoir | 21 mars 2023 à 17:46
Réponse courte à commentaire obstiné :
– Vous continuez à mélanger sciemment les dates des rencontres entre Staline et Thorez et les propos qui y ont été tenus. Votre prétendue source, Wolton, est aussi l’historien qui a tenté de détruire la réputation de Jean Moulin.
– Vous confondez sciemment « vraisemblance » et vérité vérifiée par des preuves. Il est très difficile de trouver un objet qui n’existe pas…
– Vous méprisez les banlieusards… Pas de chance, je demeure dans un beau petit village de la province profonde. La prochaine fois, pensez à mépriser aussi les « bouseux ».
– Ne pas incriminer les communistes quand vous les accusez de crimes dont vous n’avez pas le début d’une preuve de leur commission, n’est pas les défendre.
– Connaissez-vous la moindre parcelle de l’histoire du Syndicat du Livre CGT, qui faisait la pluie et le beau temps aux NMPP jusqu’à provoquer leur disparition et qui tente aujourd’hui de faire de même chez Presstalis ? La loi punit-elle un propriétaire qui découvre chez lui le produit d’un vol et le signale à la police ?
Bref, vous étalez une fois de plus votre haine de l’autre et votre suffisance. Ce qui ne permet aucun dialogue sérieux.
@ Alpi | 22 mars 2023 à 13:35
Merci pour cette info, qui pour être privée n’en a pas moins l’air crédible.
Que la transition d’un régime, l’actuel, à l’autre, celui à points, soit difficile je veux bien le croire.
Mais c’est un problème technique et il y a toujours une réponse technique à un problème technique.
S’il est vrai que la retraite à points a été abandonnée pour des raisons techniques, cela montre que nous n’avons plus dans la haute administration des gens compétents et volontaires pour aborder ces difficultés.
Ce qui explique le recours à des organismes de conseils extérieurs qui nous coûtent horriblement cher, sans compter l’influence sournoise qui peut en résulter.
@ Robert Marchenoir | 22 mars 2023 à 12:50
« De plus, Charles III est un écolo enragé qui parle à ses légumes, donc Sandrine Rousseau devrait l’accueillir à bras ouverts. »
Meuh non, Rousseau préfère les talibans, ils sentent bon le sable chaud, pas des mauviettes ceux-là, râpeux, visqueux, suants, gluants, la djellaba lavée les jours de pluie, de vrais fantasmes sexuels.
Charles III est un vrai légume, même une écolo, faux derche, pléonasme, préfère de la viande bien saignante et faisandée.
Méfions-nous, Sandrine Rousseau et Boyard seront élus à la tête d‘un futur Gouvernement Nupes, vous pariez ? Ce peuple le plus bête du monde en est bien capable.
@ Tipaza
Puisque vous insistez.
https://www.lesechos.fr/politique-societe/emmanuel-macron-president/reformer-les-retraites-un-feuilleton-de-la-presidence-macron-1893577
J’ai écouté monsieur Macron das son entretien avec les journalistes de TF1 et France 2.
Sans doute pense-t-il que la qualité de son verbe de communicant va apaiser le débat et qu’ensuite l’on passera à d’autre sujets.
J’ai trouvé son argumentaire très faible pour justifier ses choix. D’autant plus que, ainsi que le rapporte le Palmipède comme nombre d’organes de presse, à la question posée de son choix en cas de vote défavorable des députés à sa loi, il aurait répondu : la dissolution ! C’est donc qu’il considérait ce vote comme un plébiscite, alors qu’il est dans la nature de la vie parlementaire qu’un vote négatif sur un projet de loi n’entraîne pas nécessairement de conséquence majeure ni pour l’Assemblée nationale, ni pour le Premier ministre et son gouvernement. Au pire, la démission volontaire du ministre concerné, à savoir monsieur Dussopt dans le cas présent.
Pour éclairer ce débat, un extrait de l’édito de Natacha Polony dans le numéro de Marianne à paraître demain, me semble nécessaire :
« Le 15 septembre 1958, alors que les Français doivent se prononcer treize jours plus tard sur la Constitution proposée par le général de Gaulle, Michel Debré, le rédacteur du texte, répond aux questions d’un journaliste qui fait valoir le risque de conflit entre le Parlement et un exécutif doté de tant de prérogatives. La réponse est magistrale. « L’essence de la démocratie, c’est le conflit, commence-t-il. Il n’y a pas de conflit en régime de dictature.» Il explique ensuite que le rôle du président est justement de régler ces conflits par différents outils, le recours au Conseil constitutionnel, le référendum ou la dissolution. « Il n’y a pas d’ Assemblée souveraine, précise-t-il. La seule souveraineté, c’est le peuple, et le président de la République fait appel à lui en cas de conflit. Il n’y a pas de méthode plus démocratique et plus libérale, si l’on veut rester dans un régime de liberté.»
La faute d’Emmanuel Macron est là : utiliser pour contourner la volonté des citoyens des outils institutionnels qui ont été pensés pour faire prévaloir cette volonté au cas où le « régime des partis », dont se méfiait tant de Gaulle, les accords entre représentants ne représentant plus, empêcheraient celle-ci de s’imposer. L’obstination dont il fait preuve pour afficher à son tableau de chasse une réforme que tous les observateurs raisonnables considèrent comme anecdotique sur le plan des finances publiques et comme injuste dans ses arbitrages est le résultat d’une structure idéologique intrinsèquement non démocratique. C’est la nature profonde du centrisme autoritaire qui s’exprime ici : l’idée que les choix politiques ne relèvent pas du peuple souverain mais de dirigeants supposément « éclairés », au fait des grands enjeux économiques qui échapperaient aux simples citoyens. »
https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/reforme-des-retraites-emmanuel-macron-le-peuple-et-les-marches-financiers
Par ailleurs, sa parole est pour le moins fausse quand il susurre que c’est madame Borne qui a décidé d’engager la responsabilité de son gouvernement, alors que c’est lui-même qui en a pris la décision en son palais de l’Élysée avec elle et quelques ministres ou proches une heure avant le début du débat à l’AN, quand il est apparu qu’il n’y aurait pas assez de voix de députés pour l’adoption finale de cette loi.
Enfin, il a certes tenté de déminer le terrain en se lançant dans une explication de texte sur sa fameuse phrase : « La foule n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime souverain à travers ses élus », omettant le fait que le peuple souverain peut tout aussi légitimement s’exprimer par la voie du référendum. Ce en quoi il s’oppose au fond à l’explication donnée par Michel Debré, concepteur de notre Constitution.
Ce type de phrase lapidaire ne peut qu’aggraver les oppositions à sa personne dans la mesure où, telle que rapportée, le mot « foule » revêt un caractère général et est donc reçu comme un énième provocation verbale. S’il ne visait que les casseurs, comme il l’a expliqué en reconnaissant la légitimité des foules de manifestants menés par les syndicats opposés à sa loi, il aurait été préférable d’utiliser l’expression de « groupes de casseurs »…
« Ainsi les députés LR ont refusé l’unité, la seule cohérence qui aurait valu : voter ensemble la motion de censure pour sanctionner le déficit démocratique de ce pouvoir sauvé de justesse mais sans justice, à neuf voix près. » (PB)
Je ne vais pas faire mon Bossuet, mais n’avez-vous pas voté pour lui ?
Vous en déplorez les effets ?
Et pensez-vous à vos enfants et petits-enfants qui vont hériter d’une dette colossale ?
Accepteriez-vous une baisse de votre retraite ou une hausse de vos impôts ?
Aimez-vous tant la chienlit que paternellement vous vous préoccupâtes d’en porter le seau ?
Et si Macron avait été élu avec une voix d’écart sur MLP crieriez-vous au déni démocratique ?
J’ai travaillé de 21 ans à 73 ans, 208 trimestres de cotisations, dont les derniers cotisés à perte et 72 trimestres en usine.
Je savoure ma retraite, tout en travaillant bénévolement à donner des consultations juridiques sans reconnaissance particulière, parfois un saucisson ou une salade frisée…
Nous sommes des assistés, enfants gâtés dont les seuls problèmes sont de lutter contre l’obésité qui guette nos concitoyens.
Regardons ailleurs si le ciel est plus bleu… j’en doute.
Pour le coup je suis en adéquation avec les analyses de Marc Ghinsberg… et même d’Achille… c’est tout dire !
@ Tipaza | 22 mars 2023 à 14:00
« Il vient d’être traité de menteur, pris en flagrant délit de déni et mensonge par Laurent Berger »
En ce moment tout le monde joue au poker menteur. Les syndicats, les ténors des partis politiques, les journalistes engagés (Pascal Praud est en plein délire). Les uns et les autres nous sortent des chiffres sortis de nulle part et invérifiables, des sondages orientés, des micro-trottoirs où les passants sont soigneusement choisis.
Avec pour effet un climat d’hystérie collective. Tout cela est la faute à Macron, qui d’autre ?
Bilan des courses : les éboueurs sont fatigués, le personnel soignant est fatigué, les enseignants sont fatigués, les routiers, les étudiants, même les lycéens sont fatigués.
Bref tout le monde en fatigué et cela se passe évidemment en France, le pays où l’on travaille le moins : 35 H et retraite à 62 ans (sauf régime spécial où le départ est à 55 ans), alors que dans tous les autres pays européens pour les mêmes conditions de travail, l’âge de départ à la retraite se situe entre 65 et 67 ans avec 40 h par semaine.
État d’esprit de sales gosses mal élevés.
@ revnonausujai | 22 mars 2023 à 08:01
« Non seulement Bergé est une nouille… »
@ Achille | 22 mars 2023 à 09:59
« En parlant de nouille, vous feriez bien de regarder du côté de LR… »
Puisqu’on parle de nouilles, je propose aux anti-réforme une méthode de protestation originale. En russe, « tu m’accroches des nouilles aux oreilles » signifie tu me raconte des craques, tu te payes ma tête.
Il y a un mois, Mikhail Abdalkin, un député communiste du parlement régional de Samara, s’est filmé en train d’écouter le discours annuel de Vladimir Poutine à la nation.
Dans son commentaire, il s’est répandu en éloges sur le président russe : « Je soutiens à fond. 100 % d’accord avec ça. Formidable discours. »
Cependant, sur la vidéo, il tirait ostensiblement la gueule et il avait des nouilles accrochées aux oreilles. Façon pour lui de protester contre l’invasion de l’Ukraine.
Je conseille donc à tous ceux qui se sentent trop fatigués pour partir à la retraite à 64 ans, soit nettement plus tôt que chez beaucoup de nos voisins, de se filmer en train d’écouter l’intervention d’Emmanuel Macron sur le sujet, des nouilles accrochées aux oreilles.
Et de nous lâcher la grappe avec leurs grèves et leurs émeutes de rue, maintenant que la réforme a été votée conformément aux règles démocratiques.
Au moins, ce serait drôle. Et puis ils ne risqueraient rien, contrairement à Mikhail Abdalkin, qui a été condamné à 1 800 euros d’amende pour avoir « semé le discrédit sur l’armée russe ».
Ou alors, ils pourraient s’inspirer de l’esprit créatif du député Abdalkin, qui, à d’autres occasions, a offert un seau d’excréments à l’un de ses rivaux politiques (sous prétexte d’une coutume catalane qui serait un présage de prospérité), et un savon en forme de phallus à un autre (sous prétexte d’une coutume japonaise qui serait un présage de fertilité).
Voilà qui serait autrement plus rigolo que les sinistres tronches de Mélenchon, Martinez ou Marine Le Pen dans ce fatigant psychodrame politique.
@ Exilé | 22 mars 2023 à 13:14
« ….de quelles alternatives le peuple dispose-t-il en pratique pour se faire entendre ? Car contrairement à ce que la propagande voudrait nous faire croire, la France n’est plus une démocratie représentative, à supposer qu’elle l’ait jamais été. »
Mais mon cher Exilé dans quel pays vous êtes-vous exilé ? Pas en France clairement !
Que vous raconte-t-on sur la France dans ce pays ?
Venez vous installer en France, chez nous, discutez avec de vrais Français, cherchez vous-même à en être un citoyen digne de ce nom et utilisez votre droit de vote !
La solution est pourtant simple : voter !
Bien sûr il vous faudra faire votre devoir de citoyen, ne pas être du genre qui hurle et ne demande que ses « droits ».
Bien sûr si vous écoutez tous ces gens d’origine étrangère qui n’ont peut-être pas compris qu’on ne peut pas être citoyens de deux pays, alors vous risquez la confusion.
C’est pourtant simple d’être français, il faut n’être que Français dans sa tête et dans son coeur et avoir un rien de sens de discipline civile ! Il n’est pas question de ses origines, il est question de comprendre que lorsqu’on est français, on est français, j’en connais, des Français, nombreux d’origine étrangère, de Russes à Maghrébins, mais qui ne votent qu’en France ! Mais ils votent !
Il est dommage que le service militaire ait été supprimé, on y apprenait d’une part qu’on sert en France, et d’une autre qu’on ne sert pas sous deux drapeaux !
Une fois qu’ils ont voté, ils ont le droit de protester mais seulement à cette condition, que les absentéistes se taisent et restent chez eux.
On ne participe pas à la vie de ce pays uniquement en protestant, manifestant, cassant du policier ou gendarme, brûlant des ordures…
On n’écoute pas la CGT qui en 1938/39 prêchait le pacifisme dans nos usines d’armement alors qu’Hitler et Staline se partageaient la Pologne, puis compris qu’Hitler, comme Poutine aujourd’hui pour ses Russes, voulait un peu plus de terrain pour ses Huns et se sont révélés citoyens… de l’URSS en 1941 ! Alors que la CGT aujourd’hui fait précisément la même chose en bloquant nos sources d’énergie, sachant que c’est l’une des armes de Poutine pour l’expansion de sa dictature.
Ce gouvernement a été élu, c’est nous qui l’avons élu, ceux qui n’ont pas voté n’ont que le droit de se taire, ils pouvaient au moins voter blanc, mais voter ! Il savent se déplacer pour « gueuler », ils pouvaient au moins se déplacer pour voter.
Une majorité de votes blancs imposerait un changement de gouvernement, à la rigueur même de Constitution, mais seulement à cette condition !
Pour l’instant c’est notre gouvernement ou sommes-nous devenus un pays de goujats ?
John F. Kennedy avait déclaré à ses concitoyens lors de son élection en 1961 :
« Ask not what your country can do for you; ask what you can do for your country. »
Serait-ce la raison pour laquelle tant de Français détestent les Américains ? JFK leur a appris ce qu’est un citoyen ?
Honoré de Balzac a écrit : « Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète où sont les véritables causes des événements ».
La question est de savoir qui ment aujourd’hui.
J’aurai tendance à pointer le doigt sur Mélenchon, Zemmour et Bardella !
@ Achille | 22 mars 2023 à 18:21
« En ce moment tout le monde joue au poker menteur. »
Vous retombez dans vos errements habituels consistant à montrer du doigt les autres pour ne pas répondre à la moindre interpellation concernant Macron.
Le problème posé est clair: Laurent Berger traite de menteur Emmanuel Macron, qui l’avait traité d’incapable de compromis.
C’est parole contre parole, et dans cette affaire j’ai plutôt l’impression, et même la certitude, que le menteur c’est Macron.
La seule façon pour Macron de se défausser serait d’expliquer clairement pourquoi il est passé d’une réforme systémique à une réforme paramétrique.
L’article du journal Les Échos ne m’a pas convaincu du tout.
L’argument avancé est un argument d’urgence budgétaire pour sauver l’état des finances des retraites.
Cet argument n’est pas recevable.
La réforme des retraites est un projet dans la durée, et même dans la longue durée, de quelques décennies.
D’autre part, dans les deux cas l’application du projet n’est pas à effet rétroactif, mais prendra un « certain temps » de mise en oeuvre pour être vraiment efficace.
Aucun des deux projets n’est déterminant sur la base de la vitesse de résultat. Je vous fais remarquer que cet argument de rapidité de gains n’est mis en avant de façon déterminante par personne pour justifier la bascule de la réforme systémique vers la réforme paramétrique.
Donc ça reste pour moi une énigme dont la solution est peut-être la facilité de rédaction des textes avancée par Alpi, ce qui me paraît probable quoique surprenant. Mais je m’attends à tout dans la situation actuelle.
Par ailleurs, j’ai été surpris de l’argument : « j’ai été réélu, donc il n’y a pas de colère » ( je cite de mémoire) pour nier le rejet global dont il est l’objet en ce moment.
Là aussi la nullité de l’argument est surprenante. Il oublie ou feint d’oublier qu’il y a eu une abstention d’environ 50 % lors de son élection.
Réélu avec un score de participation aussi faible et par défaut de surcroît face à MLP, devrait le rendre modeste.
Il y a évidemment de la légalité dans son élection mais cette légalité ne lui confère qu’une légitimité a minima et même quasi nulle.
@ F68.10 | 22 mars 2023 à 09:27
Il faudra vous faire à l’idée que la République française établit et possède des lois qui lui sont propres et qu’elles sont à l’image des mœurs politiques et des souhaits de son peuple. Même si certains le regrettent, ni le consensus, ni les votations ne figurent dans les habitudes françaises, encore aujourd’hui inspirées par la verticalité du pouvoir exécutif de nos anciennes monarchies.
Bref, la France n’est pas la Suisse, dont l’histoire est radicalement différente.
La Constitution de la Ve République a donné au Président un rôle majeur : incarner la France. Quand, par sa politique, par son attitude, il ne donne plus satisfaction au peuple, il perd peu à peu la légitimité acquise lors de son élection. L’un des défauts de cette Constitution est qu’aucune procédure n’est prévue pour que le peuple puisse destituer le Président.
C’est son concepteur lui-même, le Général de Gaulle, qui, le premier, a voulu faire du référendum la voie permettant de sortir de cette impasse. Avant la consultation du 27 avril 1969, il avait clairement indiqué qu’il quitterait le pouvoir si le résultat du vote le désavouait. Il s’est exécuté sur l’heure…
Depuis lors, tous les référendums ont pris l’allure de plébiscites pour ou contre le Président. Un seul fait exception, celui de 2005 sur la Constitution européenne, perdu par Chirac. Mais celui-ci avait pris soin de ne pas mettre en jeu son mandat et bénéficiait d’une très forte légitimité après sa victoire (82 %) contre Jean-Marie Le Pen.
Si la procédure du RIP engagée ce lundi va jusqu’à la convocation du corps électoral d’ici neuf mois, il ne fait aucun doute qu’à la proposition présentée (« L’âge légal du départ à la retraite ne peut être fixé au-delà de 62 ans »), les Français apporteront une réponse positive, contraire aux attentes du Président. Compte tenu de son engagement personnel sur cette réforme des retraites, qu’il a encore revendiqué ce mercredi, il ne fait également aucun doute que ce RIP sera aussi un plébiscite pour ou contre lui… Et, si le « oui » l’emporte, on ose espérer qu’il en tirera les conséquences.
Par ailleurs, votre argumentation contre cet aspect plébiscitaire d’un référendum prend l’eau au regard d’une autre procédure prévue par notre Constitution : la motion de censure, lorsqu’elle fait suite à l’emploi de l’article 49.3 par le gouvernement., Ne tenons pas compte un instant de la jurisprudence de Gaulle. Vous arguez qu’un « non » à la question posée par référendum ne devrait avoir pour conséquence que le rejet du texte proposé. Quand le gouvernement utilise le 49-3, ce choix déclenche quasi automatiquement le dépôt d’une motion de censure. Si celle-ci obtient l’assentiment de la majorité des députés, le projet, bien sûr, est rejeté, mais, constitutionnellement (article 50), le Premier ministre doit remettre sa démission au Président… Comment comprendre qu’un refus du corps électoral ait moins de conséquence que celui de l’Assemblée nationale ?
« …je sais que, malheureusement, [un RIP] ne peut pas porter sur l’abrogation d’une telle disposition [le projet de réforme des retraites] qui vient tout juste d’être adoptée. »
Les modalités constitutionnelles d’organisation d’un référendum d’initiative partagée ne permettent pas de tenter d’abroger une disposition législative promulguée depuis moins d’un an (art. 11-3). Promulguée… La réforme n’est pour l’instant qu’adoptée par le Parlement et peut encore être entièrement retoquée ou amendée par le Conseil constitutionnel. Il se dit même que celui-ci pourrait étudier la proposition de RIP avant d’analyser les recours déposés contre cette réforme et la demande d’examen présentée par le gouvernement lui-même.
– Hier, à l’heure du repas, Macron s’est assis autour d’une table avec deux jeunes gens, il a parlé, il était droit dans ses bottes…
– Vous me dites qu’il était assis…
– Il était assis mais il est resté droit dans ses bottes !
La Marâtre de Paris a solutionné son problème.
Chaque soir des bandes de jeunes gens bénévoles épandent les tas d’ordures sur la chaussée.
Les automobilistes finissent le travail.
En dernière page du Volatile, un article sur les éboueurs, leur invisibilité et en miroir leur visibilité terrible, pour les caissières aussi… Ils eurent leurs heures de gloire… Pays gâté et égoïste souvent.
À l’image de cette caste politique repue, qui s’arroge toujours des privilèges d’un autre monde en s’affichant sans vergogne, si l’Obèse – c’est une image – avait été à la hauteur des enjeux depuis le temps qu’il est au sommet, nous ne devrions pas en être là, mais il n’est pas pire que bien d’autres.
Je ne confonds pas l’image renvoyée avec le surplus de dorures indécentes.
C’est ainsi, subir au fond et au fil des élections en espérant que le ciel ne nous tombe pas sur la tête. Mais nous vivons toujours libres, libres de contester, au pays du Cinglé c’est barreaux et sévices, et par-dessus une poignée de figues pour survivre à l’année.
Nous sommes un pays de gâtés, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, et quand j’entends le Vénézuélien nous parler de pénibilité et de dictature je me pose la question suivante: combien de trimestres ?
Je ne sais pas s’il était indispensable de recourir à un prolongement de l’âge de la retraite et donc de départ, c’était tellement mal expliqué par tous… J’ai tout entendu, le pour et son contraire, était-ce voulu ?
Mal ficelé ce projet au milieu d’aboiements, sans compter des mois et des mois de mise à l’ouvrage depuis Delevoye… Bizarre au fond, tout ça pour ça.
Ceci dit l’équité, et peu importe que le poteau soit un peu plus loin, ce que j’ai pu remarquer au long de ma carrière, a été des carreleurs avec des prothèses des genoux, des bancheurs et tunneliers bien usés, cuits par les intempéries et courbés de pénibilité, la misère parfois au soleil.
Heureusement les recours au travers de la médecine du travail permettaient aux plus touchés de partir avant l’âge légal. Ils n’ont pas fait de vieux os non plus. On pourrait faire beaucoup plus, bien mieux avec plus de décence pour le touché.
Alors quand on a connu l’époque de Franco, les abarcas, limpiabotas, je me dis que le pire est passé, et comme nous sommes d’une grande liberté, libres d’agir, de penser, je me dis après tout ce n’est pas si mal.
« La démocratie est le pire système de gouvernement, à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l’histoire. »
Ben oui, cher Winston, on pourra toujours opposer le régime de retraite de la caste dorée des conducteurs de trains, avec celle du maçon perclus de douleurs, cela permettra sans aucun doute à faire avancer surtout la cause des seconds, des métiers les plus durs et pénibles, pour encore toujours plus d’équité.
@ Claude Luçon | 22 mars 2023 à 20:33
« La solution est pourtant simple : voter ! »
Hélas non, ce n’est pas si simple, car voter, même blanc, c’est quand même valider d’une certaine manière un système gangrené à la base.
Par exemple il existe des institutions dont les membres sont nommés à partir du principe copains-coquins qui peuvent très bien produire des décisions contestables voire révoltantes, sans aucun contrôle ni recours démocratique.
« La question est de savoir qui ment aujourd’hui.
J’aurai tendance à pointer le doigt sur Mélenchon, Zemmour et Bardella ! »
Je crains qu’en la matière ils ne soient parfois battus de plusieurs longueurs de pinocchiomètre par d’aucuns de leurs homologues parmi les nuisibles qui hantent les hautes sphères du Régime…
@ Giuseppe | 23 mars 2023 à 10:56
Veuillez me permettre de compléter le célèbre aphorisme de Winston Churchill, qui, une fois tronqué, ne correspond pas exactement à ce que son auteur a voulu dire :
« Personne ne prétend que la démocratie est parfaite ou omnisciente. En effet, on a pu dire qu’elle était la pire forme de gouvernement à l’exception de toutes celles qui ont été essayées au fil du temps ; mais il existe le sentiment, largement partagé dans notre pays, que le peuple doit être souverain, souverain de façon continue, et que l’opinion publique, exprimée par tous les moyens constitutionnels, devrait façonner, guider et contrôler les actions de ministres qui en sont les serviteurs et non les maîtres. »
Je viens de me coltiner une belle partie de manivelles, et je pensais que si je ne sais que penser de l’allongement de la durée de l’âge de la retraite, j’avoue avoir un peu la flemme d’y regarder de plus près.
Je suis plutôt en ce moment à examiner pourquoi les 2 sondes lambda de mon échappement ont une résistance légèrement différente, il est vrai qu’entre les deux il y a le catalyseur, dont il serait facile de se passer mais pas trop écolo.
Alors on peut se poser la question.
Emmanuel Macron quand on l’écoute bien est dans la même démarche, prolonger un peu ne changera pas grand-chose, mais il faut le faire et à l’usage on mesurera les effets, et puis au fond il se dit que dans tous les cas notre système d’aides en tous genres palliera bien les trop gros écarts.
Qui voudrait d’un Méluche ? Ou encore d’un RN, personne, parce que le flou de ce qu’ils annoncent fait peur, et quand c’est flou c’est qu’il y a un loup disait l’autre. Et puis si on additionne leurs mesures c’est du Goldman Sachs dans toute sa splendeur.
Bref comme disait Tonton à Jean-Pierre Elkabbach, « ce n’est pas un grain qui va me faire changer ».
Faut-il recevoir Charles III à Versailles avec 11 000 000 de pauvres? Je relève les copies dans deux heures.
@ Exilé | 23 mars 2023 à 13:39
Disons qu’elle l’explicite, et au fond il a bien raison Winston. Mais nous avons une représentation et un parlement, alors même si ce n’est que d’une voix c’est toujours la démocratie.
Mongénéral serait-il resté s’il n’avait gagné que d’une voix son référendum, je n’en suis pas très sûr, il aimait les victoires aisées, mais on peut toujours conjecturer. J’ai horreur de ces émissions où on refait le match, entre amis c’est juste le prétexte pour se réunir et boire un verre.
Seule la victoire est légitime et belle ne serait-ce que d’un point, la vraie liberté est fondée sur ce sacrement, et c’est celui de la démocratie, les tricheurs autocrates bourrent les urnes, en Chine et ailleurs ils ne font même plus semblant, chez le Cinglé c’est le knout, et chez le Bouffi de la Corée du Nord les résultats du prochain vote sont déjà imprimés.
La différence est de 9 voix, c’est énorme, les règles du jeu qui sont les nôtres ont été respectées. Et c’est parce que nous en avons de sincères et de fer que ni le Vénézuélien, ni la Blonde ne seront jamais élus au poste suprême, le pays ne les aime pas, et le Sud garde toujours les traces du franquisme, difficile d’y croire à nouveau, les Français n’aiment pas aller à Canossa.
Accepter même d’un souffle de perdre, n’est pas simple, même lorsqu’il s’agit de nos vies, mais je préférerai toujours une victoire dans la douleur au jeu étriqué, qu’une défaite qui se raconterait qu’elle était belle et aussi belle soit-elle.
Bon, je m’en vais feuilleter « Vins de France et du monde » du Figaro Magazine, « Bordeaux prometteurs » en titre, je l’ai depuis un moment, je fais du rangement et puis il y a surtout des photos.
Sunshine, film d’Istvan Szabo avec Ralph Fiennes… une trilogie qui m’avait échappé jusqu’à présent, on ne peut pas toujours tout connaître… je l’ai découvert et affronté cet après-midi face à ma télé au fond d’un quartier parisien épargné par le brouhaha.
Un gigantesque chef-d’œuvre… nous sommes au cœur d’un grand pan de notre espace civilisationnel européen avec la question juive en toile de fond. À montrer aux « enfants des écoles » !
Rien ne manque, WW 1 et 2, Hitler, Staline, les JO de 36, François-Joseph, Vienne Impériale, Budapest et la suite… et le lourd destin des ashkénazes !
Une émotion indescriptible… un regard sans faiblesse sur « notre » XXe siècle… Il paraît que ce film a fait polémique, cela ne m’étonne pas.
Un long moment qui nous plonge dans un passé si proche qu’on l’a vécu… un moment où Macron est devenu quelque chose de minuscule…
@ Serge Hirel
« Il faudra vous faire à l’idée que la République française établit et possède des lois qui lui sont propres et qu’elles sont à l’image des mœurs politiques et des souhaits de son peuple. »
Votre chauvinisme vous aveugle, et votre manie d’en faire une religion signera votre perte.
Tant que la question (le problème) de l’immigration ne sera pas abordée (réglée), on ne peut guère espérer sérieusement se pencher sur le problème des retraites et toute autre préoccupation sociale de cette sorte.
Voilà Billy-old-fellow et sa motte de beurre immigrationniste qui le réconciliait avec les transhumanistes.
Les immigrés aussi cotisent pour les retraites, zonzon, revenez à la raison.
@ Aliocha
Pensez-vous occulter le fait que les immigrés de toutes origines, comme tout un chacun, ne feraient pas partie de la comédie humaine ? Ce qui serait en quelque sorte « furieusement » raciste, ne vous en déplaise ?
Je ne veux pas de mal à Monsieur Macron. Je ne suis pas méchant. Je lui souhaite d’avoir l’idée de partir en douce, discrètement, en scooter.
Essayer le coup de Varennes, ça pourrait marcher !
Les temps changent.
À son âge j’apprenais mes récitations, je potassais mes théorêmes d’algèbre, je jouais au foot avec mes camarades, je commençais à lorgner les petits tétons de mes copines.
Ce gamin répète devant un journaliste de LCI ce que ses parents, syndicalistes à la CGT, lui ont demandé de réciter.
Il est en train de rater les meilleurs moments de sa jeunesse pour quelques instants de gloriole.
Pauvre petit ! Je me demande si Balzac avait prévu ce personnage dans sa galerie de la Comédie humaine…
@ Axelle D
Pourquoi rappeler à Zonzon que le fait que les immigrés cotisent quand ils travaillent serait raciste ?
Je ne vois pas.
Je vois très bien par contre ce qu’ont de discriminantes les propositions de réconciliation sur le dos de cette sale « race de musulmans », argument amené dans mon échange avec Robert Marchenoir sur la « race juive ».
Si on n’avait pas d’immigration, on aurait le temps de nous occuper de « nos jeunes ».
De nos jeunes à nous !
i-MAGE
Un député de la Nupesse en tenue de travail ?
@ Aliocha | 24 mars 2023 à 09:09 (@ Axelle D)
« Pourquoi rappeler à Zonzon que le fait que les immigrés cotisent quand ils travaillent serait raciste ? Je ne vois pas.
Je vois très bien par contre ce qu’ont de discriminantes les propositions de réconciliation sur le dos de cette sale « race de musulmans », argument amené dans mon échange avec Robert Marchenoir sur la « race juive ». »
N’importe quoi… Lors de la ixième et lassante polémique sur la « race » qui passionnent certains mais pas moi, j’ai remarqué que nous ne devions pas nous diviser…
Et j’ai écrit, bien évidemment, qu’au lieu de nous diviser, il fallait, au contraire, nous unir dans cette mesure de sûreté indispensable : l’interdiction de l’immigration musulmane. Pour mémoire, celle où l’on rend pour le bienfait d’être ici, le mal de l’ingratitude exprimé de toutes les façons possibles et imaginables, contre les… Juifs, puisqu’on en parle, les femmes.
C’était dans « Et s’ils laissaient Edouard Philippe un peu tranquille ? », vers la fin des commentaires, que j’intervenais ainsi :
« @ Robert Marchenoir
@ Aliocha
@ Tous
L’important, pour une communauté, est de défendre sa liberté. Pour cela, elle a le droit de choisir son immigration.
Plus un pays est menacé, plus les gens sont menaçants, plus il faut être strict.
Ainsi : Israël étant la patrie de refuge des Juifs toujours minoritaires et souvent persécutés ailleurs, il est dans sa vocation d’y accueillir tous les Juifs, et dans son intérêt de ne pas ouvrir sa frontière aux autres.
Les monothéistes issus du judaïsme ne cesseront jamais de leur en vouloir d’être à la base de leurs croyances, d’avoir en somme besoin des Juifs, qui eux, n’ont aucun besoin des croyances dérivées de leur religion nationale.
Relation d’infériorité. Le monothéisme est un univers de rareté, un seul dieu à se disputer, et un univers hiérarchique, les successeurs ont besoin des fondateurs et le leur font payer.
Logique.
Dans le monothéisme, le dernier en date se montre sans conteste actuellement le plus fanatique et le plus bas. C’est ainsi que le musulman inaugure d’aller comme immigré chez les autres pour leur rendre le mal pour le bien.
Ce n’est pas qu’Israël qui doit se fermer aux musulmans, mais tout le monde. Si les Juifs sont les boucs émissaires des chrétiens et des musulmans, des persécutés, les musulmans, eux, sont des persécuteurs.
Logique.
Hélas ! On parle de défense de la nation, et aussitôt, des questions parasites surgissent alors, et les divisions qui vont avec.
C’est comme si, au lieu de s’unir tous contre l’incendie d’un monument historique, chacun se mettait à professer son interprétation du chef-d’oeuvre en péril.
C’est comme si face à une armée d’invasion, on ressortait nos anciennes guerres civiles.
En un mot comme en cent, il faut s’unir contre l’immigration musulmane comme pour la défense de l’Ukraine, en somme, pour la liberté.
Ne soyons pas indécrottables, ou nous mériterons, dans le prochain opus sur une invasion de zombies, de voir tous les Français se faire bouffer, à force de se bouffer le nez plutôt que de combattre les rôdeurs ! »
Rédigé par : Lodi | 02 mars 2023 à 20:55
Ne pas tout mélanger : je suis pour la fin de l’immigration musulmane, ce qui est traiter de manière pertinente des gens nous rendant le mal pour le bien. Je ne vois pas le rapport avec la race. Il y a la liberté de mon pays à sauver, celle de tant de gens qu’on prétend rogner injustement, la pollution, des volcans dont l’explosion peut nous anéantir, et pareil pour des météorites. D’un autre côté, il y a la possibilité que tous les humains accèdent à des capacités augmentées, une vie prolongée.
Bref, s’étend devant nous un vaste champ de « démons et merveilles ».
Alors on m’excusera, mais j’ai autre chose en tête que de me lancer dans des débats qui m’ennuient autant que de savoir quel est l’homme politique le moins médiocre d’un parti ou de l’autre.
En politique, il y a des fondamentaux, comme les règles, type Constitution, la défense du territoire, des libertés et… comment dire, l’écume des manœuvres d’appareils et des polémiques. Tout peut intéresser, tout peut mériter qu’on écrive un commentaire, mais rien n’y oblige non plus.
Cependant, chacun a bien le droit de se soustraire à des interprétations totalement tendancieuses de ce qu’il défend. C’est d’autant plus casse-pied quand on fait allusion à ce que j’ai écrit il y a déjà un certain temps : autant chercher du nouveau est super-excitant, autant jouer les archivistes de commentaires est ennuyeux au possible.
Je veux bien être impopulaire, mais pas pour de mauvaises raisons. Savoir, des positions qui ne sont pas les miennes.
Si on n’apprécie pas ce que je pense des croyants, et surtout des monothéistes, et surtout des musulmans, d’accord, par contre, je n’ai rien à voir avec le débat racial.
Bien sûr que je tends à réconcilier : vous croyez qu’on règle les problèmes en s’entre-diabolisant ?
Mais quoi qu’on puisse en prétendre, je ne sacrifie aucun innocent, et a fortiori, la vérité. Il y en a qui aimeraient bien ! Parce que rien n’est plus douloureux à certains que d’immoler les illusions, flatteuses et mortelles, parasites et aveuglantes.
@ Aliocha | 24 mars 2023 à 09:09
Qu’est-ce que vous racontez ?
Jamais parlé d’immigrés qui cotisent ! Quant à Zonzon connais pas.
Comme entortilleur vous êtes champion et Lodi qui rebondit sur vos divagations !
Misère !
@ Axelle D
Vous m’apostrophiez sans avoir rien compris à mon adresse à Zonzon, dit Bill Noir actuellement.
Lodi a fort bien saisi de quoi il s’agissait et votre accusation d’être furieusement raciste n’est donc qu’un malentendu.
@ Axelle D | 24 mars 2023 à 23:04
Pour faire encore plus clair que pousser les gens à relire le débat dont il s’agissait…
C’est moi qu’Aliocha accusait d’être raciste.
À tort, j’espère l’avoir bien rappelé. Un intervenant m’avait déjà fait le coup parce que je ne veux pas d’immigration musulmane.
Alors qu’on sait que c’est une mesure de sûreté obligatoire : si une population menace les autres, elle n’a pas à entrer dans le pays.
Accuser injustement les gens de racisme est grave.
Outre son injustice, elle peut pousser à :
– intimider les gens, et on ne s’opposera pas à l’immigration musulmane, ce qui, à mon avis, provoquera à terme la fin de la liberté en France.
– les pousser à devenir racistes. Et repousser non seulement les musulmans, qui le méritent bien (est-ce que je dois vraiment rappeler pourquoi ?) mais inférioriser d’autres gens, comme les Noirs, dans le zèle d’assumer une identité de raciste.
Moi, je tiens le juste milieu.
Mais sinon, il y a divers dangers et opportunités concernant la survie et le progrès de l’espèce humaine.
Il ne faut pas dire que les médias n’en parlent pas, simplement, il le font moins que d’autres choses, parce qu’ils anticipent, à raison, que cela ne passionnera pas grand monde. Pas de complot pour les théoriciens du complot, pas de question de qui contrôle les médias, simplement une question d’offre et de demande d’informations. Personnellement, j’aime recevoir des nouvelles et réflexions de ce type, et il peut donc m’arriver de passer le témoin.
Misère !
Balzac n’a pas connu notre époque et ses fake news, c’est une peu dommage. Il aurait pu rajouter quelques personnages succulents à sa galerie de portraits.
C’est ainsi que certains contempteurs indécrottables d’Emmanuel Macron ont prétendu sur Twitter que la montre qu’il portait lors de son interview mercredi dernier valait 80 000€, à commencer par Clémence Guetté, députée La France insoumise qui nous a déjà montré qu’elle n’en était pas à une ânerie près.
Puis les mêmes excités s’en sont pris à son costume soi-disant Hermès qui coûterait autour de 5 000 €. De quoi rendre jaloux François Fillon lui-même.
En fait Emmanuel Macron porte du Jonas & Cie, une marque parisienne. 450 € pour l’ensemble veste et pantalon.
Faudrait-il que le président de la République se présente fagoté comme un député LFI pour s’adresser aux Français ?
On se calme !
@ Lodi
« Et j’ai écrit, bien évidemment, qu’au lieu de nous diviser, il fallait, au contraire, nous unir dans cette mesure de sûreté indispensable : l’interdiction de l’immigration musulmane. Pour mémoire, celle où l’on rend pour le bienfait d’être ici, le mal de l’ingratitude exprimé de toutes les façons possibles et imaginables, contre les… Juifs, puisqu’on en parle, les femmes. »
Moi, sur Internet, et dans la vraie vie, j’entends de plus en plus de gens défendre un suprémacisme islamique en le maquillant sous un vernis anti-raciste de pacotille.
Ce niveau d’indécence, oui, représente un danger pour nos principes démocratiques. Ils sont déjà suffisamment malmenés par les blancos bien de chez nous. Je ne vois pas l’intérêt d’autoriser à les laisser se faire malmener davantage par l’importation d’un suprémacisme islamique.
Il se trouve que pas mal de rebeux de deuxième génération, comme on le dit, pourtant musulmans, rejettent eux aussi les discours du genre « La France a le devoir de nous accepter comme nous sommes, c’est-à-dire fondamentalistes. » Ils sont conscients du maquillage des revendications théocrates derrière les revendications de visibilité culturelle, et vice versa.
Il est temps de dire non.
Et il n’est pas nécessaire de s’appeler Zemmour, Le Pen, ni de voter LR pour accepter qu’il convienne de dire non.
Il est temps de dire non à toute réconciliation qui se permet des généralisations coupables sur l’une ou l’autre communauté, qui ne sont que le mime des intégrismes qu’elles dénoncent, et tombent dans le piège marchenoirien de l’extrême droite, risquant de jeter les deuxièmes générations de musulmans aux bras islamistes par dépit réciproque à ceux qui confondent tout, race, ethnie, culture, religion, au service de leur fantasme de supériorité, qu’ils soient blancos ou islamistes.
Il n’y a qu’une priorité, l’éducation à la laïcité démocratique de chaque citoyen, le reste est pourvoyeur d’arguments totalitaires qui, au nom de la liberté, décide de s’en passer.
Le débat israélien actuel décrit exactement où en est cette problématique démocratique d’équilibre des pouvoirs, qu’utilise fallacieusement Robert Marchenoir dans le débat sur la race, alors que l’on voit bien que, pour s’éviter la prison qu’il mérite, Netanyahou s’acoquine avec les pires intégristes qui menacent la démocratie, démontrant que quand les religieux se mêlent de pouvoir politique, ils ne sont que les représentants mafieux d’un pouvoir totalitaire.
Le « Répliques » de ce matin est édifiant sur le sujet :
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/ou-va-israel-2046512
@ F68.10
« Il est temps de dire non à toute réconciliation qui se permet des généralisations coupables sur l’une ou l’autre communauté » écrit Aliocha.
Nul ne prétend que tous les musulmans soient mauvais, il suffit que seuls les immigrés musulmans nous rendent le mal pour le bien pour ne s’en encombrer d’aucun.
Il n’y a pas de droit à immigrer, il y a donc notre droit à sélectionner nos immigrés.
Dont il serait fou d’admettre des musulmans, vu que tant sont plus ou moins liberticides.
Comme il n’y a pas de devoir d’accueillir les arriérés, on peut dire que nous sommes insensés de le faire quand même en supposant que l’éducation va les convertir à la laïcité et au reste de nos valeurs.
Pour tout dire, en le croyant d’autant plus qu’on nie ce qui se passe sous nos yeux, en accusant les gens lucides, refusant l’immigration musulmane, d’en être la cause.
Le Français, soldat fanfaron, fait comme s’il avait gagné la guerre. À présent, éducateur fanfaron, il fait comme s’il allait convertir les musulmans à la cause de la liberté.
Pitoyable.
Bref, pour moi, la question c’est : comment briser le chantage au racisme prétendant nous empêcher d’éviter l’immigration musulmane ?
À ne pas confondre avec le reste de l’immigration.
Enfin, disons que c’est une question, mais que la vraie est d’interdire le pays à l’immigration musulmane.
Bien sûr, je comprends que tous les immigrés musulmans ne sont pas mauvais, et qu’il y a même de bons musulmans français, mais ce n’est pas mon problème… Moi, tout ce que je veux, c’est préserver la liberté de mon pays, ce qui passe par l’endiguement des fanatiques, entre autres.
La religion pour quoi faire, l’immigration pour quoi faire… Oui, bien des réalités ne sont pour moi jamais que des phénomènes à évaluer selon leurs avantages et leurs inconvénients.
Pas la liberté. J’ai beau avoir la nationalité française, en cela je détonne un peu, je ne suis pas la liberté pour quoi faire !