Il nous a volé un peu de notre rêve américain !

Le seul mérite qu’il a eu est de n’avoir jamais dissimulé qu’il ne respecterait pas les résultats de l’élection s’il était déclaré perdant: parce que pour lui, ils seraient alors nécessairement truqués.

Il l’a dit, il l’a répété, il l’a martelé. Et il n’a cessé, au fur et à mesure que la judiciarisation forcenée qu’il avait mise en oeuvre pour contester l’incontestable ruinait ses espérances, de demeurer pourtant dans le même registre.

On était prévenu mais on n’osait pas penser qu’il irait aussi loin, au point de délibérément fragiliser le socle démocratique américain, le Capitole, symbole et lumière.

Certains de ses partisans républicains, fanatiques et irrespectueux, chauffés à blanc par lui, ont pris à la lettre ce que Donald Trump continuait à proférer, malgré l’élection de Joe Biden : menaces et volonté sadique de battre en brèche une tradition et une civilité démocratiques trop honorables et honorées.

Quatre morts et plusieurs blessés dans les marges de cette incroyable irruption collective contre laquelle la police du Capitole, pas assez nombreuse malgré les alertes, n’a pu faire preuve de suffisamment de résistance.

Je n’ai pas eu tort de défendre certains aspects de la politique de Donald Trump sur le plan national – l’économique et le social au meilleur jusqu’à la calamiteuse gestion de la Covid-19 – et dans le domaine international où son caractère atypique, imprévisible, a su faire bouger des lignes qu’on croyait intangibles. Il a retiré son pays de théâtres guerriers même si évidemment il a porté atteinte à un multilatéralisme qui s’était accordé sur certains points fondamentaux comme le climat.

Je me doutais qu’il serait mauvais perdant mais pas à ce point. Son refus obstiné d’admettre sa défaite ne relevait plus du combat légitime qui autorise le vaincu à user de toutes les ressources de la loi pour voir reconnaître ses droits, mais de l’expression caractérielle d’un tempérament incapable de supporter l’humiliation suprême de cette déconfiture.

11475ec0d85cbd477439907ec5a652ceae5ed264

Il est clair qu’en ayant incité ses partisans à investir le Capitole, Trump a commis une faute gravissime, offensante pour la démocratie américaine et qui va cliver encore davantage le parti républicain entre pro et anti Trump.

Ensuite il a calmé le jeu : c’était bien le moins. À cause sans doute de la réprobation des anciens présidents américains et de la semonce européenne sur sa déplorable attitude.

Même si tout au long de son mandat Trump a été victime de l’opposition systématique des médias et d’un opprobre politique qui méconnaissait même ce qu’il avait accompli de bien, il serait faux de prétendre que cette hostilité générale a engendré le Trump caricatural, souvent aux limites du déséquilibre, inquiétant même si parfois lucide dans ses intuitions et ses analyses. C’est sa personnalité qui a créé la détestation dont il a été l’objet.

Mais il faut raison garder : ce n’est pas la fin du monde et encore moins celle de la démocratie américaine même si je partage le sentiment de beaucoup qu’avec ce Capitole envahi, c’est un peu de notre rêve américain qu’on nous a volé. Un trésor intouchable a été violé.

Il n’empêche que rien ne m’est apparu plus inutilement mélodramatique que l’intervention de notre président en pleine nuit avec le drapeau américain derrière lui. Je sais que les Français adorent se mêler des affaires des autres et en particulier, pour les Etats-Unis, choisir leur président à leur place et généralement se tromper. Mais l’exhibition de ce drapeau était choquante et provocatrice comme si nous étions devenus coresponsables de la vie politique américaine, de ses grandeurs et de ses failles.

Je ne crois pas une seconde que le futur démocratique sera obéré par cette catastrophique fin de mandat. En effet, de même que sa singularité imprévisible a eu parfois des effets positifs pour le monde et son pays, il est permis de considérer qu’elle ne pourra jamais être imitée pour le pire, puisqu’il n’y aura jamais qu’un Trump pour présider ainsi et terminer de la sorte.

Demain, sans que je sois enthousiasmé par Joe Biden – qui semble rajeunir à proportion des déroutes successives de Trump -, on est tout de même persuadé qu’avec lui une forme de normalité reprendra ses droits. Elle ne sera sans doute pas géniale mais reposante.

Il nous rendra à sa manière un peu du rêve américain.

Juste une conclusion sur la France. J’ai souvent douté de la qualité et de la force de notre démocratie. Mais suis-je naïf d’estimer que, si Marine Le Pen l’emportait en 2022, mille manifestations se dérouleraient dans la rue mais son adversaire battu ne contesterait pas le résultat de l’élection et n’inciterait pas ses soutiens à investir l’Elysée.

Nous aurions d’autres drames et affrontements mais nous aurions au moins cette consolation.

Article précédent

Philippe Juvin : il l'aurait méritée, il ne l'aura pas !

Article suivant

Olivier Duhamel : ils savaient tous ? Et alors ?

Voir les Commentaires (169)
  1. Marc GHINSBERG

    « Mais suis-je naïf d’estimer que, si Marine Le Pen l’emportait en 2022, mille manifestations se dérouleraient dans la rue mais son adversaire battu ne contesterait pas le résultat de l’élection et n’inciterait pas ses soutiens à investir l’Elysée. »
    J’espère, cher Philippe, que l’on n’aura pas à vérifier votre pronostic. Cela étant je partage votre vision des choses.
    Mais si MLP est élue, ce n’est pas en 2022 que se posera le problème, c’est en 2027 dans l’hypothèse où les électeurs ne renouvelleraient pas son mandat. N’oublions pas que pendant longtemps elle a refusé de reconnaître la défaite de Trump. Rien d’étonnant à cela.
    Les populistes prétendent représenter le peuple. Ils ne peuvent en conséquence être battus aux élections que parce qu’ils ont tout le « système » contre eux ou parce que leurs adversaires ont triché. Ils n’ont donc aucune raison d’abandonner le pouvoir une fois qu’ils l’ont conquis. Ils ne peuvent être révoqués par le peuple puisqu’ils en sont les représentants. S’ils sont battus aux élections c’est qu’il y a eu tricherie.
    C’est la raison pour laquelle je pense que la pente naturelle du populisme est d’aller vers la dictature, comme le fleuve va vers la mer. Il y est conduit par une logique implacable.
    Que l’on me pardonne de me répéter, mais dans la vie on est condamné à se répéter ou à se contredire.

  2. @ Wil
    « Et je passe vite fait sur le fait que les démocrates ricains sont à la droite du RN français. »
    Non. La droite des démocrates est libérale. Pas le RN. J’espère que c’est assez court et simple pour vous.

  3. xavier b. masset

    J’ai bien peur que nous soyons à sensations renversées, sur le front de Polyphème, que le charmant plissement des yeux ridés et l’inoffensif trait des lèvres de la bouche en tirelire, éternelle glose du grand-père au prix de gros, posés sur le visage de Joe Biden, ne soient l’exact poster d’un cauchemar américain moderne, qui ne dira jamais son nom, à la Norman Mailer, ressuscité des morts.
    Vrai que Trump, mauvais perdant, fiche tout par terre après avoir hissé vers le bien l’état des choses économiques de son pays, Lincoln avait décrit cette alliance du Césarisme et de ce qu’il appelait la « mobocracy ».
    Carnavalesque ici.
    Amoureux de son prêchi-prêcha comme d’un discours de soi-même, idiotique, destructeur du GOP.
    Forcément stupide.
    Les appels à l’insurrection d’une Sarsour dès l’investiture du 45e président furent peut-être plus prégnants lorsqu’ils aboutirent aux émeutes post-Floydiennes mises en musique de fanfare par les exécutants BLM et autres Antifa.
    Budgets de la police des villes démocrates sabrés, commerces dévastés, vie communautaire dans le caniveau, black businesses en rideau, ou pillés eux aussi.
    Des émeutes celées, tues, par le New York Times, le journal de W. Duranty qui soutint Staline jusqu’au bout.
    Ses éditorialistes anhistoriques préfèrent monter en sauce l’habituel folklore suprémaciste blanc, ce chamallow grillé et gluant qui n’est rien, surtout lorsqu’on observe de près ses ridicules sectes complotistes qui font d’excellents papiers a barbecues après montage cinq colonnes à la une.
    Notre président roulé dans les étoiles du drapeau américain, dont la France piqua les couleurs, en Lafayette de théâtre clos, ou en amiral de Grasse de baignoire à l’Opéra, en face de ce Lincoln dont nous parlions justement, est un appel de phare, un clin d’œil coquin, aux facultés payantes de l’Ivy League post-trumpiennes qui ne manqueront pas de l’inviter pour des master classes sur la protection des lieux de mémoire de la WWI, après ses mandats.
    Une carrière de Milliardaire – 1960, Cukor – à la Yves Montand plus qu’à la Obama, hors concours, s’ouvre à lui.
    Une habile façon de se réserver déjà les batteries avant livraison sur place de la Tesla.
    Citröen appréciera.
     

  4. Mary Preud'homme

    Philippe Bilger a écrit :
    « Il n’empêche que rien ne m’est apparu plus inutilement mélodramatique que l’intervention de notre président en pleine nuit avec le drapeau américain derrière lui. »
    Ce président La faillite tu m’as vu est très fort dans la mise en scène mélo !
    Gageons que ce rôle de vassal surjoué lui vaudra pour le moins de se voir décerner la « Presidential Medal of Freedom ».

  5. @ Wil
    « Tellement son ego ne supporte pas de n’être pas génial comme il le pensait et comme on le lui avait sûrement toujours dit vu son entourage, mais juste banalement médiocre. »
    J’ai toujours voulu une vie normale et sans histoires. Je n’ai jamais apprécié les sornettes du type « élite de la nation » qu’on m’a sorti dans les « grandes écoles ». Etre « médiocre », ou simplement banal, aurait été mon rêve.
    On ne fait pas des mathématiques pour la grandeur ou la gloire ou le désir de reconnaissance. On ne rentre pas sur concours dans une ENS pour d’autres raisons que de fuir sa famille quand on a la psychiatrie aux fesses. Et si on se spécialise en géométrie algébrique plutôt qu’en mathématiques financières, ce n’est pas qu’on cherche la gloire. Simplement de chercher à faire ce qu’on aime un peu.
    Rentrer dans une ENS, c’est facile. Se faire la belle d’un hôpital psychiatrique, c’est un peu plus compliqué.
    Vous ne connaissez rien de ma personne. N’essayez pas de deviner ce que vous n’êtes pas capable de comprendre.

  6. Il est clair que cette invasion du Capitole qui s’est soldée par quatre morts parmi les partisans de Donald Trump a semé un grand désarroi dans les rangs de la droite dure française.
    Je n’ose imaginer les indignations en provenance du monde entier si en France une telle répression avait eu lieu, notamment à l’occasion d’une invasion de l’Elysée ainsi que cela avait été envisagé par le Gilet jaune Eric Drouet en décembre 2018.
    Pour sûr que le Défenseur des Droits, la CEDH, Amnesty International voire l’ONU, auraient crié au scandale. Mais aux USA ce genre de pratiques où les policiers tirent sans sommation est plutôt monnaie courante, alors on compatit.
    Déjà dans son édito d’hier, Eric Zemmour qui, soit dit en passant, est toujours persuadé que Donald Trump a été spolié de sa victoire, y va de sa petite interprétation victimaire qui vaut son pesant de mauvaise foi.
    Une petite jacquerie de gens désespérés dit-il.
    En somme en France nous avons nos Gilets jaunes ou du moins ce qu’il en reste. Et aux Etats-Unis ils ont leur « peuple trumpiste ». Il est vrai que sur le plan intellectuel ce sont les mêmes.
    Mais Marine Le Pen, contre toute attente, a condamné fermement cette intrusion du Capitole qui est le sanctuaire de la démocratie américaine.
    Pourtant, en novembre dernier, la présidente du RN affirmait qu’elle ne reconnaissait «absolument pas» la victoire de Joe Biden, et qu’elle attendait les recours en justice de Donald Trump.
    Pas sûr que ce retournement de veste soit du goût de tous ses électeurs.
    Mais l’objectif de la présidente du RN est de poursuivre avec abnégation la dédiabolisation de son Parti. Pour cela elle se doit de montrer un visage apaisant, presque angélique, résolument ouvert à la démocratie.
    Emportée par son élan elle a même été jusqu’à reconnaître la victoire de Joe Biden. Admirable !
    C’est ce qu’on appelle « manger son chapeau ». Mais elle en aura certainement d’autres à avaler dans les mois à venir ! : )

  7. « Juste une conclusion sur la France. J’ai souvent douté de la qualité et de la force de notre démocratie. Mais suis-je naïf d’estimer que, si Marine Le Pen l’emportait en 2022, mille manifestations se dérouleraient dans la rue mais son adversaire battu ne contesterait pas le résultat de l’élection et n’inciterait pas ses soutiens à investir l’Elysée. »
    Tant pis pour les consolations, je raisonne à plus forte raison.
    Si nous voyons ce que nous voyons aux Etats-Unis, en démocratie de manière discontinue, pas comme nous, avec nos éclipses diverses et variées, que peut-on attendre de nous ?
    Rien.

  8. Les événements du Capitole constituent une insulte à la démocratie. Mais, petit rappel, la manifestation devant la Maison Blanche contestant la légitimité de Trump était également une insulte à la démocratie. La première a préparé la seconde. Le « camp du bien » poussait moins de cris d’orfraie à cette période. Ce fumeux camp du bien et sa bande de bien-pensants ont la susceptibilité sélective ?
    Michelle Obama exhorte les géants des réseaux sociaux à bannir définitivement Trump et son « comportement monstrueux » de leurs plateformes. On se demande où se trouve le vrai fascisme… Il y a bien longtemps que je ne me pose plus la question. Nous avons les fascistes anti-fascistes comme nous avons les racistes anti-racistes. Une certaine gymnastique de l’esprit assez tordu. On va devoir apprendre à devenir contorsionnistes des neurones. E. Macron et sa pensée complexe !
    C. Ockrent doit être heureuse, elle va pouvoir à nouveau aller boire le thé dans les salons des démocrates.
    Par ailleurs, je me demande si l’allocution nocturne théâtralement dramatique de notrre cher Président ne serait pas un peu surjouée une fois de plus. Quelle tragédie !
    Résumons : the winners are the Limousine liberals (équivalent de la gauche caviar en France).
    Quant aux électeurs, qu’ils soient républicains ou démocrates, ils seront comme toujours les dindons de la farce. Tout comme les électeurs français qui ont été trahis à maintes reprises par les différentes équipes mises en place.
    Ainsi va la vie. Rien ne change sous le soleil. Les courtisans vont pouvoir s’en donner à cœur joie et encenser la momie J. Biden cornaquée par Kamala Harris. Affaire à suivre.
    Le rêve américain s’est transformé en cauchemar.
    La France, pays des Lumières, sombre dans l’obscurantisme !

  9. Mais quel rêve américain ? Dans les années 50, je comprends, mais qu’avons-nous à envier à l’Amérique aujourd’hui dans notre vie quotidienne ?
    Je ne vous savais pas expert en politique intérieure américaine, mais j’ai l’impression que vous avez avec vos louanges convenues emprunté la voie de vos amis de la droite conservatrice française: si les Etats-Unis ont effectivement connu la croissance économique pendant le mandat de Trump, sa politique n’a sans doute pas grand-chose à voir avec cela, son bilan social est calamiteux (les Etats-Unis n’ont toujours pas de sécurité sociale, et dépensent 20 % de leur PIB dans la santé ; paradoxe des paradoxes, les Latinos vivent plus longtemps que les Blancs, et l’espérance de vie du pays a commencé à diminuer durant son mandat), il a exacerbé les tensions ethniques du pays (vous vous souvenez de Charlotteville ?). Vous avez dit souvent être contre la peine de mort, dans ce cas vous ne pouvez vous féliciter de son bilan à ce sujet, le pays n’a jamais connu plus d’exécutions capitales fédérales depuis plus d’un siècle. Ne parlons pas d’un bilan fiscal marqué par l’injustice, car ce ne sont pas les white trash (la version américaine du « peuple de droite ») qui l’ont élu qui ont bénéficié de ses allègements fiscaux mais bien ses amis milliardaires.
    En matière de politique extérieure on pourrait faire un bilan plus nuancé, effectivement il n’a pas lancé de nouveaux conflits et il a tendu la main à la Corée du Nord (pour quel résultat, on peut se le demander), mais on peut s’interroger sur l’utilité de ses bras de fer à répétition avec la Chine ou de sa « politique russe », largement inexistante en fait.
    Quant aux tenants du lien transatlantique, ils se sont fait des cheveux blancs à force d’entendre ses déclarations sur l’OTAN, permettant ainsi d’ailleurs à la vision française d’une Europe-puissance dotée de l’autonomie stratégique, de progresser dans les esprits. Mais les anciens pays socialistes qui comptent sur l’aide américaine se sont trouvés dans une position fort délicate. Certains comme la Pologne et la Hongrie y ont trouvé des encouragements à poursuivre la dérive autoritaire qui, si elle continue, les précipitera de nouveau dans l’orbite de Moscou, avec qui ils sont déjà en parfaite harmonie idéologique.
    Là où en revanche je vous rejoins totalement, c’est dans l’appréciation de l’intervention de notre président, qui m’a mis fort mal à l’aise. D’abord, ce qui s’est passé au Capitole est une affaire intérieure américaine sur laquelle notre gouvernement n’a pas à s’exprimer. Ensuite, ce drapeau américain était le signe de notre soumission à un allié dont nous pourrions fort bien nous passer à moyen terme avec une politique européenne et de sécurité volontariste, même si à court terme évidemment la fin de notre alliance avec les Etats-Unis serait catastrophique pour nous. Et puis invoquer La Fayette et Tocqueville en 2020, c’est ridicule, il va falloir arrêter ce chauvinisme imbécile. Quant à l’avertissement donné en creux aux Gilets jaunes qui voudraient faire le coup chez nous, il traduit peut-être une nervosité du pouvoir qui ne laisse pas d’inquiéter.
    Mais à quelque chose malheur est bon, l’épisode mettra peut-être du plomb dans la tête à certains qui seraient tentés de dépasser l’Etat de droit pour satisfaire la « volonté populaire ». L’inénarrable André Bercoff qui parlait du début d’un « printemps américain » n’est visiblement pas de ceux-là.

  10. Robert Marchenoir

    L’invasion du Capitole nous enseigne que le mensonge conduit à la violence et à la tyrannie.
    La langue française ne connaît pas, hélas, de terme pour désigner cette forme extrême du mensonge que représente Trump, et qui se répand à travers le monde : un divorce total d’avec la réalité, accompagné, pour le président sortant, d’une mégalomanie narcissique, et pour ses partisans, d’un sectarisme amoral et subversif.
    Deux détails frappants témoignent de cette destruction radicale de la raison, dont on ne saurait assez souligner les dangers. Les partisans des insurgés ont prétendu après coup, de façon parfaitement invraisemblable, que l’invasion fut le fait des antifas.
    Tandis que la femme abattue par la police ne pouvait pas ignorer qu’elle était sur le point de causer sa propre mort : en tant que militaire, elle aurait dû savoir qu’être la première à franchir une porte barricadée, face à un agent qui braquait son arme, allait provoquer un tir mortel.
    Ces gens, et bien d’autres, se sont comportés comme s’ils étaient frappés d’une maladie mentale collective.
    Le désastre est incommensurable : non seulement la démocratie américaine est profondément ébranlée, mais Donald Trump a trahi la cause même qu’il prétendait défendre.
    Des personnalités bien plus à droite que lui, comme David Cole ou Ann Coulter, l’avaient renié pour ce motif avant les derniers événements : où est le mur avec le Mexique ? où est la politique anti-immigration ?
    Le désastreux spectacle du Capitole a toutefois été racheté par la droiture de plusieurs responsables républicains, qui, se détachant enfin de l’emprise de Trump, eurent des mots remarquables pour dire quel était leur devoir.
    Hélas ! Trump n’a pas inventé le trumpisme, et cette chose, si difficile à nommer, est avec nous pour longtemps. Un peu partout, et en France en particulier.
    Je n’en donnerai qu’un seul exemple : le trumpiste et libéral dévoyé Charles Gave, qui, la veille même de l’invasion, déversait un torrent de mensonges purs et simples à l’antenne de Sud Radio, concernant le cadre juridique, le déroulement et les enjeux de l’enregistrement des votes des grands électeurs, qui devait avoir lieu le lendemain au Congrès.
    Il faut écouter la sidérante tartine de désinformation propulsée par cet imposteur, financier de son état, interrogé par un André Bercoff complaisant et ignorant tout de son sujet. Tout est faux dans ce que nous raconte cette figure de l’anti-système, présentée comme un « expert des États-Unis » par le ravi de la crèche qui lui fait face.
    Le mensonge attire le mensonge. Sans surprise, on retrouve, chez Charles Gave, la sanctification des Gilets jaunes (qui ont tenté, à Paris, ce que les insurgés trumpistes ont réussi à Washington) ; la négation du Covid et l’opposition aux mesures de santé publique qu’il exige ; les accents marxistes sous une défroque d’extrême droite ; et, bien sûr, la diffusion décomplexée de la propagande du Kremlin, à laquelle il se livre à partir des locaux du Dialogue franco-russe, l’un des hauts lieux de la subversion poutiniste à Paris.
    Sous une enseigne en cyrillique et derrière des drapeaux russes, le « libéral » Charles Gave appelle carrément la France à se soumettre à l’armée russe.

  11. Catherine JACOB

    « Il n’empêche que rien ne m’est apparu plus inutilement mélodramatique que l’intervention de notre président en pleine nuit avec le drapeau américain derrière lui. Je sais que les Français adorent se mêler des affaires des autres » (PB)
    « Ce qui est arrivé aujourd’hui à Washington n’est pas américain, assurément », a-t-il en effet conclu, cette fois en anglais, son allocution prononcée solennellement derrière un pupitre à l’Élysée, et diffusée sur les réseaux sociaux vers 3 heures du matin.
    « C’est notre choix, depuis plusieurs siècles, de mettre la dignité humaine, la paix, le respect de l’autre, la reconnaissance de la liberté au-dessus de tout, qui est aujourd’hui menacé dans nos démocraties », a-t-il ajouté.
    Quel âge avait le président Macron lors des présidentielles de 2007 où Sarkozy l’a emporté au second tour avec 53,06 % des suffrages, contre 46,94 % pour Ségolène Royal ? Pile 30 ans. Donc l’âge de comprendre les manifestations de désespoir de certains des partisans déçus de la candidate battue. Je ne me souviens plus exactement de ce qui a pu être proféré mais c’était très proche d’une contestation de l’élection.
    Les partisans de Trump réagissent sans doute avec davantage de fougue et moins de larmes mais lorsque l’on a cru très fort à quelque chose il me semble qu’il y a là comme un phénomène de décompensation très humain et nos frères humains d’outre-Atlantique sont précisément cela, des humains.
    Macron se trompe lorsqu’il conteste la qualité d’Américains à la belle brochette d’envahisseurs du Capitole avec laquelle vous avez illustré votre billet. Ce ne sont peut-être pas les citoyens de l’Amérique d’opérette du rêve américain que nous vendent à tour de bras ces médias toutes tendances réunies dans une même détestation de Trump et qui me semblent davantage fréquenter la clientèle des commerces de la Fifth Avenue du centre de Manhattan que les paumés du Bates Motel mais le gros lard barbu qui fait penser à l’informaticien de génie qui prend le contrôle des installations électriques du pays dans je ne sais plus quel film comme au bêta de Pawn Stars, l’incroyable caricature de trappeur au torse poilu dénudé avec ses peintures de guerre et son drapeau américain, le personnage à l’allure de petite frappe bouffie à ses côtés et son drapeau revendiquant un chef, tout ceux-là et bien d’autres encore, sont des Américains.
    Donald Trump ayant même dépassé en 2020 le record détenu en 2008 par Barack Obama qui avait recueilli 69,5 millions des suffrages, force nous est de constater qu’un nombre plus élevé que le nombre total d’habitants de notre pays s’est donc prononcé en sa faveur. Et cela, il nous faut le respecter. Que certains parmi les Démocrates parlent de république bananière, c’est leur affaire, pas la nôtre.
    Sans sa gestion de la crise Covid-19 qui a permis de le diaboliser, il eût sans doute été réélu et réélu par les Américains. Si nous ne le reconnaissons pas et n’en tenons aucun compte, il est fort probable que nous l’apprendrons un jour ou l’autre à nos dépens.

  12. Behenzar de Cunes

    C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit. Le peuple dormait comme il sied. Il apparut peigné, rasé de frais, insoutenable selon ses habitudes. On ne l’entendit pas, forcément ! En vérité cela n’avait aucune importance, ce qui comptait c’était le décor… pour les Princes le décorum est tout.
    Derrière lui un facétieux avait planté trois drapeaux. C’était au moins un de trop… des excessifs allèrent jusqu’à dire deux !
    Les sachants n’ont pas bronché. Ils savent que le seul drapeau de la dynastie des Princes Souhmis est à fond vert sur lequel apparaissent le croissant de lune et l’étoile à cinq branches.

  13. Denis Monod-Broca

    L’intervention de Macron était en effet mélodramatique. En comédien, il a fait comme si, comme si la démocratie américaine était en danger, comme si quelques hurluberlus allaient la mettre à bas, comme si Trump, l’hurluberlu en chef, était un putschiste, comme si, lui, nouveau La Fayette, allait, par l’expression de sa foi en elle, sauver la démocratie américaine…
    Le « mérite » de Trump est d’être moins hypocrite que tous ceux qui font mine de nous gouverner mais se laissent en réalité emporter par le torrent furieux des égoïsmes, des envies, des intérêts, des modes, des peurs…

  14. « Il nous a volé un peu de notre rêve américain ! »
    Il y a bien longtemps, cher P. Bilger, pour ceux qui connaissent les Etats Unis, qu’il n’y a plus de rêve américain – sinon dans la propagande.
    Des deux côtés, des mots excessifs ont été prononcés : y compris ceux – ridicules – de Biden sur les « terroristes de l’intérieur ».
    L’affaire du Capitole : même pas une émeute au niveau américain.
    Nous avons des amis à Portland (Oregon) qui nous informent régulièrement depuis des années de l’état quasi de guerre pratiquement toutes les semaines dans les rues de leur ville avec les BLM qui attaquent et saccagent.
    Mais la palme du ridicule revient hélas à Macron avec son intervention nocturne.
    Dans quelques jours, Joe Biden sera président et Trump à la recherche d’un nouveau parti et sans doute quelques ennuis judiciaires. Business as usual et, fait le plus significatif pour l’instant, la bourse américaine s’envole !
    Cordialement.

  15. Face à une société tourmentée, en plein changement, l’homme de la rue a voulu être gouverné autrement que par une caste déconnectée de la réalité de la vie américaine d’aujourd’hui. Autrement que par des diktats qui leur imposent quoi dire et quoi penser.
    Cet autrement, ils en avaient eu un aperçu quand McCain avait eu pour colistière une certaine Sarah Palin. Ils l’ont eu, pour de bon cette fois, certes sous la forme d’un Gilet jaune milliardaire, et de façon douteuse qui plus est. Mais autrement, avant tout. Mis à part quelques poignées d’illuminés, l’électeur Républicain lambda reconnaît en privé les errements de Trump et son insondable bêtise, mais en se disant que même une pendule cassée donne l’heure juste deux fois par jour.
    Mais qu’en est-il de la réponse Démocrate face à cette volonté de changement radical dans la gouvernance ? Biden à la présidence, Pelosi à la Chambre. À eux deux, cent ans de politique politicienne washingtonienne avec tous ses arrangements hideux entre deux portes. Vous noterez d’ailleurs que sur nombre de photos, madame Pelosi cristallisait une bonne partie du ressentiment des émeutiers. Et en prime, du BLM instrumentalisé à la fois par les Démocrates et par les médias pendant des mois.
    Et on s’étonnera que, chauffés ainsi à blanc, les irréductibles du clan Trump fassent un baroud d’honneur ? Parce que bon, je me trompe peut-être, mais tout cela relève davantage du coup de sang que du coup d’Etat. Ce n’est même pas du février 34, c’est un (très) mauvais gag dont Hollywood fera peut-être un jour une comédie, si ce n’étaient les quatre malheureux qui y ont perdu la vie.

  16. Le rêve américain est mort depuis de nombreuses années, d’ailleurs a t-il existé. Jeune marin dans les années 70, nous étions souvent étonnés que les chauffeurs de taxi US soient réticents à nous conduire dans certains lieux festifs: « no good, mucho negro, etc. ».
    Ou la dureté des statistiques qui précisent que 40 % des Américains ne se partagent que 1 % de leur richesse nationale.
    Et on aligne d’autres chiffres, le budget de la défense de quelque 740 milliards avec l’échec de Trump pour le stabiliser…
    Enfin lorsqu’on sait que dans les pays démocratiques, dont le nôtre, une élection se joue sur quelques pour cent, eh bien on n’est pas étonné du coût faramineux de cette élection, 14 milliards paraît-il, gageons que ce ne sera pas le petit peuple qui bénéficiera du retour sur investissement ; et il continuera à manifester…

  17. …mais son adversaire battu ne contesterait pas le résultat de l’élection et n’inciterait pas ses soutiens à investir l’Elysée.
    Il est difficile de préjuger de ce que son adversaire inconnu et pour cause ferait, toujours est-il que nous avons une petite idée ce que ses adversaires actuels feraient, d’après leurs propres déclarations.
    En 2017, un « plan B » comportant quelques petites entorses aux pratiques démocratiques aurait pu être mis en place dans ce cas de figure pour faire face à une situation de chaos qui aurait été créée par ses adversaires gauchistes.
    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-gouvernement-avait-il-un-plan-secret-en-cas-d-election-de-marine-le-pen_1909379.html
    Notons que cette hypothèse d’un chaos qui serait susceptible d’être créé de toutes pièces par des gens qui refuseraient le verdict des urnes est agité avant chaque élection dans laquelle le RN est en position de l’emporter, comme s’il en était responsable, pour faire peur aux gens qui seraient tentés de mal voter…

  18. Le rêve américain d’une belle Amérique blanche avait déjà été fortement perturbé avec l’élection idéologique d’Obama, un des pires hypocrites de tous les présidents US puis remise en selle avec Trump qui restera pour moi un vrai Américain, un très bon président grâce à sa politique économique et à l’arrêt des guerres qu’Obama avait engagées avec des milliers de victimes civiles, ce qui lui aura valu de recevoir un prix Nobel de la paix entaché de sang.
    Trump aura été un vrai patriote qui respectait et défendait son pays, sa race, ses valeurs et qui luttait contre cette mafia racialiste extrême gauchiste de négritude LGBT, cauchemar de cette nouvelle Amérique genrée, asexuée, colorisée.
    Biden, cornaqué par Harris, aura les pleins pouvoirs pour détruire définitivement cette Amérique blanche qui nous faisait rêver.
    Macron donne des leçons à l’Amérique et dénonce un coup d’Etat… Gonflé ce tordu !
    Macron a bénéficié d’un coup d’Etat médiatico-judiciaire.
    De l’avis général, les abus de François Fillon avec ses attachés parlementaires ont été partagés au fil des ans par des centaines de parlementaires qui ont fait exactement pareil.
    Ils n’ont pas été inquiétés le moins du monde depuis des années, alors que la justice socialiste et son cabinet noir s’est précipitée sur Fillon pendant la campagne présidentielle pour lui régler son compte.
    Un régime où la justice se fait à la tête du client et épargne les copains, ce n’est pas une démocratie mais une ripoublique bananière.

  19. Behenzar de Cunes

    « J’ai bien peur que nous soyons ………….. Citröen appréciera.»
    xavier b. masset 8 janvier 1h47
    P*****, la vache !

  20. Patrice Charoulet

    TRUMP
    Un milliardaire de l’immobilier, animateur de spectacles de catch, animateur de télé, inculte, ne sachant rien en histoire, en politique étrangère, s’est retrouvé président des Etats-Unis. Une honte, une farce, une tragédie, une catastrophe. Avant l’élection, chaque jour de son mandat, tweet par tweet, il a donné dix mille preuves de sa nullité, de son dérangement mental. Que tant d’Américains l’aient soutenu, et le soutiennent encore, est désolant.
    En France, presque tous les gens d’extrême droite que je connais, en chair et en os ou dans les médias, ont de la sympathie pour Trump (et, bizarrement, pour Poutine aussi). C’est consternant.
    Les événements du Capitole n’ont rien de surprenant. Ceux qui s’en indignent n’ont pas tort. Moi, j’ai été indigné chaque jour depuis quatre ans, de la présence et de l’action de Trump à la tête de la première puissance politique, économique, militaire mondiale.

  21. @ Achille 6h13
    « Déjà dans son édito d’hier, Eric Zemmour qui, soit dit en passant, est toujours persuadé que Donald Trump a été spolié de sa victoire, y va de sa petite interprétation victimaire qui vaut son pesant de mauvaise foi. »
    Vous n’argumentez pas ?
    L’analyse de Zemmour me semble à la fois juste et originale.
    Trump a en effet été le porte-voix des Américains « petits blancs déclassés » dont on pouvait imaginer qu’ils se satisferaient des bons résultats économiques obtenus par Obama. Il a réussi à capter leur attention et a in fine tenu ses promesses: plein emploi, lutte contre l’immigration, dégagement des zones de guerre au Moyen-Orient et guerre économique avec les Chinois.
    Il a derrière lui environ un tiers des Américains qui ne supporteront pas d’être traités de « pitoyables « comme l’avait fait Hillary Clinton en 2016.
    On peut reprocher à Trump son agitation permanente et ses provocations destinées à cacher une partie de son impuissance mais en cela se distingue-t-il vraiment de certains dirigeants français donneurs de leçons, comme un certain Macron ?
    Je ne sache pas que Trump soit intervenu à la télé avec le drapeau français derrière lui pour en appeler au calme alors que l’Elysée était menacé par la crises des Gilets jaunes ?
    Attendons Biden-Harris pour savoir si les Européens ne regretteront pas Trump !

  22. Le rêve américain est en péril, mais au fond, il l’a toujours été plus ou moins.
    L’événement du Capitole est peut-être plus un symptôme qu’un dérapage accidentel.
    Jonathan Haidt dans le dernier entretien de « UnHerd » dit que le chaos est loin d’être terminé politiquement. Je résume une petite partie de son raisonnement. Il explique que le parti Républicain américain est divisé en 3 tendances qui peuvent difficilement coexister.
    – Les « Burkiens », conservateurs. Ils disent comme Burke, face à la gauche, à ceux qui veulent en permanence rénover de fond en comble, et qui sont attirés par la révolution : « attention, la révolution apporte des maux. Il y a des choses bonnes à conserver, et le reste on n’y touche qu’avec prudence ». Ce sont de vrais démocrates. Ils détestent Trump, mais la discipline au sein du parti (beaucoup plus marquée à droite qu’à gauche) les a conduits à le soutenir.
    – Les « libertarians », souvent « mondialistes ». Ceux qui trouvent que toute intervention de l’État nuit à la bonne marche du travail, de la production et des affaires. Ils luttent contre trop de règles. Ils sont pour le laisser-faire de la part d’un État réduit au possible.
    -Les « Authoritarians », qui ne croient pas au jeu normal de la démocratie avec ses contre-pouvoirs, mais à la force, et veulent un état policier. Nous les appellerions « les populistes ». Ils ont fait élire Trump. Ils sont méprisés par les démocrates et par l’élite intellectuelle.
    Chez les démocrates, il y a au centre, les sociaux-démocrates, qui prônent un idéal américain traditionnel, et sont épris de liberté pour chacun dans un Etat régulateur ; ils souhaitent des réformes sociales. Et sur leur gauche, ceux qu’on entend beaucoup, les « woke », qui eux ne sont pas du tout pour le liberté. Ils pratiquent la censure. Ils estiment que l’Amérique est raciste, anti-féministe et homophobe, et veulent la transformer de fond en comble.
    Donc ça ne va pas trop bien non plus de ce côté-là, et les USA ne sont pas sortis de l’auberge parce que Trump a quitté le pouvoir (à reculons).
    70 % des Américains sont au centre gauche ou au centre droit. Ils sont « exhausted », ils n’en peuvent plus de ces querelles politiques. Mais les activistes se recrutent aux deux extrémités et occupent le devant de la scène bien qu’ils ne soient pas représentatifs.
    JH s’inquiète plutôt à propos de la future génération au pouvoir, fragilisée par le « coddling » (ils ont été dorlotés à l’excès, empêchés de jouer, surprotégés et mis sous pression). Ils ont par rapport à ceux qui sont nés avant 1998, des problèmes d’anxiété importants, des comportements autodestructeurs, et se disent bouleversés par des discours contraires à leurs idées. Pour eux les problème politiques tournent autour de l’écologie, du racisme et du sexisme. Toute action politique y est subordonnée. (En ce moment, ils ont beaucoup plus peur de la Covid que la génération de leurs grands-parents, dont la santé est pourtant dix fois plus menacée par l’épidémie que la leur.)
    Jonathan Haidt se demande comment ces différentes tendances feront pour s’entendre quand ils arriveront au pouvoir. Il pense que l’épreuve de l’épidémie peut les muscler un peu, mais ça reste à vérifier.
    Jonathan Haidt: the political chaos isn’t over yet
    https://www.youtube.com/watch?v=VKGQkmf-EUA

  23. Ni révolte, ni révolution populaire ou de palais à Washington.
    Une jacquerie, un mouvement d’indignation outrée par des citoyens qui considèrent que l’État profond, celui des élites, leur a volé l’élection et leur voix.
    Voici un lien qui permet de mesurer comment les fraudes ont pu être commises.
    Je précise que ce site n’est pas réputé pour être un site complotiste, ni même populiste, au sens donné par la bien-pensance.
    http://geraldolivier.canalblog.com/archives/2021/01/02/38737694.html
    Après, évidemment, on peut regretter qu’un président n’accepte pas qu’on lui vole son élection, alors que d’autres vaincus l’avaient accepté avant lui.
    Par exemple après les victoires de Kennedy et Bush, dont le monde convient maintenant que ces victoires furent le résultat de fraudes.
    Trump a perdu les nerfs qu’il n’avait pas très solides dans l’adversité, surtout dans la défaite.
    On ne lance pas une foule à l’assaut d’Institutions pour le plaisir de manifester sa simple rancune.
    Ce faisant, il s’est privé d’une image de victime qui marche très fort en ce moment.
    Il aurait pu retourner à son avantage ce qui devient de plus en plus une escroquerie morale, à savoir la suprématie, urbi et orbi, de la victime qui a tous les droits y compris celui de tuer socialement ceux qui lui ne reconnaîtraient pas son statut de victime.
    Une certaine forme d’infantilisme social qui gagne les sociétés occidentales.
    C’est bien dommage qu’il se soit privé de ce joker social, parce que sans être un partisan de Trump, je ne suis pas américain, sa politique de briseur de codes mondialisés me convenait.
    Et ce qui est plus grave pour lui, comme pour tous ceux qui partageaient sa volonté de briseur de codes mondialisés, il risque d’avoir des difficultés à rassembler autour de lui pour les combats à venir.
    Il faudrait lui rappeler la formule de Saint-Exupéry:
    « La défaite (…) est peut-être un engagement qui rapproche la vraie victoire ».
    Il est encore temps pour lui de se reprendre, il commence à le faire.
    Tel Sisyphe, il doit repartir à l’assaut de la montagne bien-pensante. Les seuls combats perdus sont ceux que l’on a renoncé à mener.

  24. XAVIER NEBOUT

    Trump est victime d’un coup d’Etat permanent depuis son élection, et sa réélection lui a été bel bien volée à coups de votes bidon.
    Alors, certes, je me vois mal déjeuner avec Trump qui me fait penser à ceux qui ont exterminé les Indiens, mais à tout prendre, je le préfère aux faux-culs bien-pensants tels que ceux qui nous gouvernent ici et là-bas.
    Le problème qui se poserait à MLP est l’insoumission et le sabotage permanent de la fonction publique et ses cellules maçonniques, de haut en bas de l’échelle, la magistrature au premier plan.
    Marion soulèverait probablement moins d’hostilité, mais combien elle serait seule.
    Pour en revenir à Trump, c’est en tout état de cause lui qui incarne le rêve américain, avec ses abrutis a casquette rouge. Alors vive Trump, rien que pour emm… Macron et sa bande de gauchos, qui se retrouvent bien à l’ombre de Mitterrand. Ah, comme c’était beau, la gauche commune avec des ministres communistes !
    On leur doit la loi Gayssot ; qu’en voilà une, de belle loi. Nous pouvons être fiers de notre ripoublique.
    On nous annonce en passant qu’aucune des usines Michelin n’est rentable, et qu’ils vont petit à petit se barrer ailleurs, comme les autres.
    Qui osera dire que les Français vivent au-dessus de leurs moyens, et qu’il faut non seulement se remettre au boulot, mais en plus le faire en gagnant moins ?

  25. Après-élections aux USA.
    Deux camps vont se former chez les Républicains. Les pro-Trump inconditionnels (dont des suprémacistes blancs pas très finauds) et ceux qui veulent prendre de la distance.
    Deux camps pourraient également se former chez les démocrates : les gauchistes mélenchonistes racialistes, indigénistes et une soi-disant gauche plus modérée. Affaire à suivre.
    Mais les grands perdants seront toujours les citoyens du pays concerné. L’homme est un loup pour l’homme. Chacun pour soi.
    Tout est affaire de mépris.

  26. Mary Preud'homme

    Cette faillite totale des services de sécurité du Capitole semble inexplicable sans complicités dans les hautes sphères du pouvoir.
    Reste à savoir quel parti avait intérêt à ce que le mandat de Trump se termine dans la honte et le déshonneur, tant pour lui que pour ses partisans qui sont, ne l’oublions pas, majoritaires en voix dans le pays.

  27. @ caroff | 08 janvier 2021 à 10:59
    « L’analyse de Zemmour me semble à la fois juste et originale. Trump a en effet été le porte-voix des Américains « petits blancs déclassés » dont on pouvait imaginer qu’ils se satisferaient des bons résultats économiques obtenus par Obama. Il a réussi à capter leur attention et a in fine tenu ses promesses: plein emploi, lutte contre l’immigration, dégagement des zones de guerre au Moyen-Orient et guerre économique avec les Chinois. »
    Donald Trump s’est employé tout au long de son mandat à faire remonter les remugles du racisme des années 60 et antérieures.
    Ses résultats économiques, que la presse de droite ne cesse de rappeler pour faire oublier son comportement imprévisible de mégalo, repose sur un protectionnisme que la puissance économique des Etats-Unis peut seule permettre. Malheur à ses alliés qui ne se soumettent pas aux exigences politiques et économiques de leur seigneur et maître car aussitôt leurs produits sont surtaxés, voire tout simplement boycottés.
    L’électorat de Donald Trump est essentiellement composé de « petits blancs déclassés » comme vous dites, fervents défenseurs du port d’armes, comme au bon vieux temps de la conquête de l’Ouest et des nostalgiques de la culture des champs de coton où les grands propriétaires disposaient d’une main-d’œuvre noire corvéable à merci.
    Il a annulé les mesures prises par Obama pour permettre aux plus nécessiteux de disposer du remboursement des soins.
    Lors de ses campagnes électorales, il a utilisé des méthodes de voyous, faisant huer ses adversaires par ses fans hystérisés et il n’a cessé de mentir, envoyant fake news sur fake news sur Twitter qui était devenu son outil de propagande.
    Jusqu’au bout il a laissé entendre que l’élection était pipée et qu’on lui avait volé sa victoire, provoquant ainsi la fureur de ses partisans qui ont envahi le Capitole.
    Ce type est un danger mondial et même si Joe Biden peut paraître bien fragile compte tenu de son âge, il sera toujours mieux pour les Etats-Unis et pour le monde que Donald Trump qui a déshonoré son pays par son comportement.

  28. Si on se calmait ?… Si on ramenait cette manifestation, certes extraordinaire, critiquable, inquiétante, à ses justes proportions ? Ce n’est ni la prise de la Bastille, ni le 18-Brumaire. La démocratie américaine n’a pas vacillé. Tout juste des « paumés », comme ceux de nos Gilets jaunes qui, à l’Arc de Triomphe, surpris de leur audace, se sont contentés de profiter du panorama. D’autres ont saccagé les locaux. Rien de cela au Capitole. Quelques vitres brisées, quelques meubles jetés à terre, un crétin les pieds sur le bureau de la présidente de la Chambre des Représentants. Pas de dossiers jetés par les fenêtres. Pas un bâton. Pas une arme à feu, hormis celles des gardes, au pays où chaque citoyen en possède au moins une… Bref, un coup de sang de personnages médiocres, la tête près du bonnet, qui, à aucun moment, n’ont compris l’énorme portée symbolique de leur invasion.
    Si on se calmait ?… Si, au lieu de gloser sur l’état mental de Donald Trump, on cherchait à comprendre les raisons politiques qui ont poussé un président des Etats-Unis très proactif, non seulement à contester les résultats d’une élection, mais aussi, jusqu’au dernier instant, à ne pas reconnaître sa défaite ?
    Depuis bien avant 2016, le Parti Républicain est divisé en tendances qui s’opposent, de la droite musclée et populiste au centre mou et multiculturaliste. La défaite venue, les querelles ne peuvent que s’exacerber. Ne peut-on pas imaginer que Trump joue la carte de la scission et que cette attitude intransigeante – et la manipulation de ses plus farouches partisans – a pour objectif de le placer en leader incontestable d’une formation qui ressemblerait beaucoup au Tea Party des années 2010 ?
    Si une telle opération réussissait, elle rebattrait les vieilles cartes de la plus vieille des démocraties actuelles, d’autant plus que le Parti démocrate, lui aussi très divisé, est sous la menace d’une même rupture. Il y a autant de différence entre Sanders et Biden que, chez nous, entre Mélenchon et Bayrou… Ne pourrait-on pas alors voir émerger une troisième force, un « en même temps » made in USA ?
    Si on se calmait ?… Si, au lieu de maudire un va-t-en-guerre, on lisait ses déclarations ? Certes, Trump avait convoqué ses partisans à quelques heures de la proclamation solennelle des résultats électoraux au Capitole. Certes, une fois de plus, il a dénoncé des fraudes. Certes, il les a harangués. Mais leur a-t-il demandé de prendre d’assaut le siège du pouvoir législatif ? Sa phrase exacte est : « Je sais que tout le monde ici marchera bientôt vers le Capitole, pour pacifiquement, patriotiquement, faire entendre vos voix ». Est-ce là un appel à l’insurrection ? Dans l’après-midi, n’a-t-il pas tweeté « Restez pacifiques ! », puis « Rentrez chez vous ! » ?
    Disons qu’il ne pouvait pas ignorer qu’il avait devant lui des partisans chauffés à blanc et peu coutumiers des mœurs politiques policées. Il a peut-être un peu joué avec le feu… Il n’est pas le seul. La déclaration inutile, provocatrice, de Joe Biden – « S’il s’était agi d’une manifestation de Black Lives Matter, ils auraient été traités très, très différemment » – est du même tonneau et les BLM sauront s’en souvenir lorsqu’ils manifesteront…
    Cette situation tendue, dangereuse, peut malheureusement encore dégénérer. C’est maintenant au président élu de l’apaiser. L’origine de celle-ci réside dans les malversations possibles et indétectables des votes par correspondance. Joe Biden ne devrait-il pas envisager d’inciter les Etats à moderniser leur processus électoral et à supprimer ce mode de vote, qui a pris des proportions considérables, ce qui n’en facilite pas la maîtrise ? Prendre exemple sur la France où il a été abandonné et, malgré la pandémie, peine à être accepté de nouveau ?
    Enfin, reste deux événements directement liés à cet équipée désastreuse, l’un grave, l’autre affligeant. Pour la première fois aux Etats-Unis, alors que le contexte était périlleux, un président en exercice a été privé du droit d’expression sur des médias de masse par les dirigeants de ceux-ci. Ce sont eux qui ont décidé ce que le peuple américain pouvait entendre ou pas. Cela, oui, s’appelle une insurrection.
    Quant au drapeau étoilé installé, en pleine nuit, à la hâte, derrière un président insomniaque, il n’est pas sans rappeler celui du Liban que le même avait voulu planter dans le décor d’une conférence de presse mémorable durant laquelle il avait dû reconnaître le fiasco de son « opération Beyrouth ». Avait-il l’intention, tel La Fayette, de voler au secours d’un peuple en péril ? Imagine-t-on Angela Merkel faire un tel numéro de pitre ? Tout est bien qui finit bien. Le Capitole a retrouvé son calme et Manu sa « guerre » contre le virus…

  29. « Il n’empêche que rien ne m’est apparu plus inutilement mélodramatique que l’intervention de notre président en pleine nuit avec le drapeau américain derrière lui. Je sais que les Français adorent se mêler des affaires des autres et en particulier, pour les Etats-Unis, choisir leur président à leur place et généralement se tromper. Mais l’exhibition de ce drapeau était choquante et provocatrice comme si nous étions devenus coresponsables de la vie politique américaine, de ses grandeurs et de ses failles. »
    Eh bien moi je ne l’ai pas trouvé du tout choquant et absolument pas provocateur ce drapeau américain derrière le président.
    Surtout après l’intrusion par des gens complètement fanatisés dans ce lieu hautement symbolique qu’est le Capitole.
    Cela aurait pu l’être s’il n’y avait pas eu de victimes, mais il ne faut pas oublier que cette scène d’émeute a fait quatre morts dont un policier.
    Rien de plus normal alors pour le président français que d’afficher sa solidarité avec le peuple américain face à ce drame.
    Je suis certain que les Américains ont apprécié ce geste d’amitié.
    Il faudrait peut-être arrêter ce genre de comportement typiquement français qui consiste à s’indigner pour tout et n’importe quoi. Ça finit pas devenir carrément grotesque !

  30. @ Serge HIREL 08 janvier 2021 15:11
    « Si on se calmait… »
    Vous avez tout à fait raison et je souscris entièrement à votre billet.
    Les excès des médias français sont invraisemblables de bêtise.
    Page 4 du Figaro de ce jour : « L’assaut dantesque des hordes pro-Trump sur le Capitole »
    On n’est pas près de leur faire « un éloge flatteur » pour cette faute déontologique.
    Cordialement.

  31. Bonsoir Philippe,
    Hilarant ces crétins ayant envahi le Capitole.
    Anti-tout ce qui n’est pas eux.
    Ils détestent les communistes, la Russie.
    Les sachants du site retrouveront les bouquins qui y sont consacrés, Trump, très médiocre gestionnaire, n’a pu se sortir de ses inconséquences que grâce à l’argent des oligarques russes proches de l’ami Vladim. C’est risible.
    Les Américains, ex-Européens génocidaires de tout un peuple, racistes qui pendaient arbitrairement des Noirs aux branches d’arbres il y a encore quelques dizaines d’années, sont quand même de fieffés insuffisants synapsiques.
    Macron ressemble à Trump, en pire. Il provoque les gens simples de ses foucades méprisantes.
    Il a obtenu par ses politiques la détestation des simples gens.
    Il est bien pire que Trump parce qu’il ne manque ni de culture ni d’éducation.
    Son comportement en est d’autant plus vulgaire.
    Le coup de pied aux fesses qu’il se prendra en 2022 n’en sera que plus plaisant.

  32. Match Obama – Trump :
    Obama : 26 171 bombes larguées en 2016 soit 3 bombes par heure, principalement via des drones. Forces spéciales US dans 130 pays. Des milliers de civils morts.
    Ce criminel sera prix Nobel de la paix. Mais il est de gauche, cool et il joue au basket.
    Trump : aucune guerre déclenchée.
    Normalisation des rapports Israël – pays arabes.
    Première détente entre les deux Corée depuis 1953.
    Fin du stupide Iran deal.
    Trump est catalogué dangereux va-t-en guerre par la mafia démocrate et les merdias gauchistes mondiaux, c’est à mourir de rire.
    Obama, c’est aussi le pouvoir des Frères Musulmans en Egypte avec Morsi, l’enrôlement des Frères Musulmans dans l’administration américaine, l’établissement de l’Etat Islamique, la destruction de la Libye, la décomposition de la Syrie et l’envahissement de l’Europe par les hordes arabo-musulmanes. Et surtout la rétrocession à l’Iran de centaines de millions de dollars pour attiser et entretenir le terrorisme dans le monde.
    Donald Trump, c’est surtout la PAIX dans le monde et le rapprochement entre les peuples notamment avec les Accords d’Abraham.
    Trump vainqueur par KO.

  33. @ Achille 14h16
    « Malheur à ses alliés qui ne se soumettent pas aux exigences politiques et économiques de leur seigneur et maître car aussitôt leurs produits sont surtaxés, voire tout simplement boycottés. »
    C’est une constance aux Etats-Unis quel que soit le camp, rouge ou bleu. Exemple des sociétés françaises qui commerçaient en dollars en Iran qui ont dû arrêter sous peine de sanctions économiques du temps d’Obama…
    « L’électorat de Donald Trump est essentiellement composé de « petits blancs déclassés » comme vous dites, fervents défenseurs du port d’armes, comme au bon vieux temps de la conquête de l’Ouest et des nostalgiques de la culture des champs de coton où les grands propriétaires disposaient d’une main-d’œuvre noire corvéable à merci. »
    Vous êtes habitué de la simplification ou plutôt du simplisme. C’est beaucoup plus compliqué que ça et le renvoi au Sudistes n’est pas approprié. Finalement vous enfourchez les mêmes poncifs que la presse progressiste européenne qui commet de semblables erreurs d’appréciation à propos des pays du groupe de Visegrad. La gauche méprise le populo et ça n’est pas nouveau…
    « Lors de ses campagnes électorales, il a utilisé des méthodes de voyous, faisant huer ses adversaires par ses fans hystérisés et il n’a cessé de mentir, envoyant fake news sur fake news sur Twitter qui était devenu son outil de propagande. »
    Chaque camp procède de la même manière, ne soyez pas naïf à ce point. Et les candidats ne sont pas responsables totalement de l’hystérisation de leurs fans (Ségolène Royal et Jean-Luc Mélenchon, voire Macron, l’ont vécu !)
    « Ce type est un danger mondial et même si Joe Biden peut paraître bien fragile compte tenu de son âge, il sera toujours mieux pour les Etats-Unis et pour le monde que Donald Trump qui a déshonoré son pays par son comportement. »
    Ce n’est pas de l’analyse politique mais une appréciation morale. Pour Biden-Harris attendons un peu de voir leurs résultats avant de porter des jugements à l’emporte-pièce !
    Avez-vous séjourné aux USA ? Avez-vous de la famille là-bas pour vous autoriser ces propos tellement convenus ?
    Essayez l’originalité juste une fois dans ce blog !

  34. Il ne faut plus rêver ! Les États-Unis sont malheureusement en fin de course. Ce n’est plus le phare du progrès économique ni l’espoir des opprimés. Les envahisseurs du Capitole, certes chauffés par Trump, ne sont que de pauvres prolos heureux de s’asseoir dans les confortables fauteuils des aristocrates de Washington. Trump a illustré la révolte des perdants de l’Amérique profonde.

  35. Indépendamment des éventuelles procédures que Trump pourrait avoir à subir, ce petit puputsch aura au moins un mérite.
    Lâchés par nombre de républicains – à commencer par son vice-président – il s’est grillé et je le vois mal raisonnablement retenter une candidature en 2024… Sauf que Trump n’a rien d’un homme raisonnable et qu’il semble ne pas sentir jusqu’où aller trop loin.
    « Mais suis-je naïf d’estimer que, si Marine Le Pen l’emportait en 2022, mille manifestations se dérouleraient dans la rue mais son adversaire battu ne contesterait pas le résultat de l’élection et n’inciterait pas ses soutiens à investir l’Elysée. » (PB)
    Je suis naïf comme vous, cher Philippe. Et suffisamment pour oser espérer que le scénario inverse aurait les mêmes conséquences.
    Toutefois, et même en minimisant cet incident comme semblent le faire de nombreux commentateurs, on peut craindre que cela donne des idées à certains.

  36. @ Xavier NEBOUT
    « Trump est victime d’un coup d’Etat permanent depuis son élection, et sa réélection lui a été bel bien volée à coups de votes bidon. »
    Vos sources SVP, excepté les braillements de Donald ?
    Je vous rappelle qu’il avait obtenu moins de voix que Clinton en 2016. Mais c’est le système américain qui le permet.

  37. Rédigé par : Serge HIREL | 08 janvier 2021 à 15:11
    Nous avons beaucoup de chance d’avoir, sur ce blog, un commentateur de votre qualité, Monsieur Hirel.

  38. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 08 janvier 2021 à 12:05
    Le blog que vous nous indiquez se contente de répercuter les mensonges diffusés par Donald Trump. Il est tenu par Gérald Olivier, ancien rédacteur en chef d’un magazine d’extrême droite, Spectacle du Monde, organe qui n’a jamais brillé par l’originalité de ses informations ni la pertinence de ses analyses.
    Son raisonnement se limite à deux arguments :
    1. Les résultats de l’élection sont surprenants. Trump aurait dû gagner, d’après ce que je prévoyais. Donc, il y a eu fraude.
    Cet argument est tellement stupide (et tellement anti-démocratique) qu’il ne mérite même pas d’être réfuté. S’il fallait le retenir, alors on n’aurait pas besoin d’élections : les sondages suffiraient.
    Au demeurant, les résultats qu’il présente comme surprenants ne le sont pas du tout. Ils ont été, au contraire, parfaitement expliqués. Y compris par des analystes de droite, voire d’extrême droite. Voyez les différents article de David Cole et d’Ann Coulter que j’ai indiqués (mais il y en a beaucoup d’autres).
    2. Une série d’allégations complètement imaginaires concernant des fraudes supposées.
    Il existe des kilomètres d’allégations de ce type. Le problème est qu’à chaque fois qu’elles ont été mises à l’épreuve, elles se sont révélées infondées.
    C’est le gros, l’énorme mensonge par omission des trumpistes. Et des complotistes en général. Il consiste à dissimuler le fait que toutes les allégations de fraude ont été soumises aux tribunaux américains. A des dizaines de reprises.
    Et que dans la quasi-totalité des cas, les plaintes ont été rejetées. Il n’y avait rien pour étayer la fraude. Dans de très rares cas, des irrégularités marginales ont été confirmées : elles ne changent absolument pas le résultat de l’élection.
    Les trumpistes, et votre journaliste à la noix à leur suite, oublient de nous dire que même la Cour suprême a été sollicitée. Elle a jugé la requête tellement dépourvue de pertinence, qu’elle a refusé de l’examiner. Dans un jugement extraordinairement humiliant pour Donald Trump, qui tenait en moins d’une ligne.
    Cette décision a été prise à l’unanimité des juges. Y compris les trois que Trump avait nommés, et qu’il croyait à sa botte, selon sa conception infiniment méprisante des rapports humains. Et de la politique.
    Même le ministre de la Justice de Trump, nommé par Trump jusqu’à nouvel ordre, a déclaré que les allégations de fraude émises par Trump ne reposaient sur rien.
    Mais peut-être est-il, lui aussi, un agent de « l’État profond » ? En fait, tout le monde est un agent de l’État profond, sauf Trump.
    Les événements des derniers jours confirment que sa mégalomanie, son narcissisme, le culte de la personnalité qu’il a cherché à imposer, sa pratique du pouvoir qui s’apparente à celle d’un patron de la mafia, sont tellement extrêmes, confinent tellement au dérangement mental, qu’il a fini par se mettre tout le monde à dos, y compris ses plus fidèles lieutenants, ceux qui ont pris tous les risques pour le défendre.
    Un Poutine, un Xi-Jinping ont plus de doigté et de mesure dans l’exercice du pouvoir que le détraqué Trump. A tel point que même des élus républicains ont envisagé de le démettre, ces dernières heures, au titre de l’incapacité à assumer ses fonctions. En clair, les responsables de son propre parti sont maintenant persuadés qu’il est un fou dangereux.
    ______
    @ Serge HIREL | 08 janvier 2021 à 15:11
    « La démocratie américaine n’a pas vacillé. »
    Bien sûr que si.
    1. Vous parlez en franchouille. En représentant d’un pays où il est normal de mettre le bololo, de bloquer les routes, de séquestrer les patrons, de brûler les préfectures et de jeter des cocktails Molotov sur la police.
    L’Amérique, elle, n’est pas un pays de sauvages. Les temples du suffrage universel sont sacrés.
    Les émeutiers voulaient s’emparer de Mike Pence. Que se serait-il passé s’ils y étaient parvenus ?
    Avant ces événements, Donald Trump a ouvertement fait pression sur le secrétaire d’État de Georgie, chargé des élections, pour qu’il truque les résultats en sa faveur. Il a envisagé un coup d’État militaire avec ses collaborateurs. Il a fallu que ses partisans envahissent le Capitole, faisant 5 morts, et que ses collaborateurs les plus proches se retournent contre lui, pour qu’il consente enfin à laisser le pouvoir à son successeur. Que vous faut-il de plus comme menace sur la démocratie ?
    « Donald Trump leur a-t-il demandé de prendre d’assaut le siège du pouvoir législatif ? »
    Argument malhonnête. Il leur a tout demandé, sauf ça. Mais il a tout fait pour qu’ils le fassent. Et une fois qu’ils l’ont fait, il a tout fait pour les excuser : « Voilà ce qui arrive quand une victoire électorale écrasante et sacrée est volée sans égards, et de façon aussi vicieuse, à de grands patriotes qui ont été maltraités et soumis à l’injustice depuis si longtemps. ». Il n’a appelé les émeutiers à rentrer chez eux et n’a condamné l’assaut qu’après de fortes pressions de son entourage.
    « Ne peut-on pas imaginer que […] cette attitude intransigeante […] a pour objectif de le placer en leader incontestable d’une formation qui ressemblerait beaucoup au Tea Party des années 2010 ? »
    Sûrement pas. Le Tea Party était un mouvement authentiquement démocrate, libéral et américain. Trump n’a rien d’un libéral : c’est un autocrate.
    Par ailleurs, si Trump excite des foules fanatiques à envahir le Capitole dans le but de créer un nouveau mouvement politique, il n’en est que plus condamnable.
    C’est bien pourquoi je soutiens cette partie de la droite qui souhaite à la fois le soumettre à « l’impeachment » et le démettre au titre de l’article 25 de la constitution. Cela l’empêcherait de nuire dans les quelques jours qui restent avant la passation de pouvoirs, et cela lui interdirait de se représenter en 2024.

  39. On peut en effet comprendre l’acharnement de Donald Trump quant à ses supposés votes truqués qu’il évoquait avec rage, et qui selon lui l’ont injustement discrédité. Trump est un personnage qui n’accepte jamais de se sentir perdant surtout après avoir recueilli, en 2017, le plus grand nombre de suffrages de toute l’histoire des Etats-Unis. Sa nièce le décrit très bien, c’est un enfant gâté, il a toujours eu tout ce qu’il voulait et rien n’était assez beau pour lui.
    Les Américains s’en remettront, ce sont des fonceurs, et même si le pays est aujourd’hui coupé en deux (depuis G. Bush Jr.) entre les démocrates et les républicains, ils trouveront toujours des solutions grâce aux ressources qu’ils possèdent pour remédier à leurs maux bien plus vite que chez nous.

  40. @ Serge HIREL
    Vous êtes bien tolérant avec l’attitude de Trump le jour des manifestations, il a quand même encouragé ses partisans à marcher sur le Capitole et attendu que Biden s’exprime pour leur demander de quitter les lieux, en noyant cette demande sous un flot de compliments et de récriminations sur le résultat de l’élection. C’est l’attitude d’un dictateur potentiel.
    ——————————————-
    @ caroff
    Je ne vois pas en quoi l’analyse de Zemmour sur Trump porte-parole des « déclassés blancs » est originale, c’est ce que tout le monde dit depuis le début. Le Tea Party de la fin des années 2000 est arrivé au pouvoir, et a dû le quitter. Verra-t-on l’aile gauche du parti démocrate, celle d’Occupy Wall Street, refaire le même coup en 2024 ?
    Quant aux succès de Trump, ils sont imaginaires. Le chômage était repassé sous les 5 % à la fin du mandat d’Obama, et la politique migratoire de Trump a consisté plus à se payer de mots qu’autre chose: il y a toujours près d’un million de nouveaux arrivants par an dans le pays, sa réforme pour faire adopter un système d’immigration au mérite n’est pas passée, les « dreamers » n’ont jamais été expulsé et le fameux mur fait 1 000 km sur 3 000 de frontière. Mieux encore, il expulsé moins qu’Obama.
    Que voulez-vous, là-bas comme chez nous, il faut des bras mal payés pour faire tourner la machine économique, demandez aux agriculteurs de Californie par exemple.
    —————————————————
    @ Tipaza
    Euh, il est quand même bien orienté et partial votre blog de Gérald Olivier. Cette histoire d’élection volée ne tient pas debout. Les Etats-Unis sacralisent le respect de la loi et de la justice, et la situation n’est pas fondamentalement différente de ce point de vue entre les Etats qui valident l’élection. Les seuls responsables républicains à avoir soutenu Trump sont les plus radicaux, et la justice américaine dont il n’y a pas de raison de douter plus que de la nôtre n’a validé aucun des recours, que je sache.
    —————————————————
    @ Mary Preud’homme
    Plus d’électeurs de Trump que de Biden, où avez-vous vu cela ? Il y a au moins 6 millions de voix d’écart en faveur de Biden. Et Hillary Clinton avait eu 3 millions de voix de plus déjà en 2016, mais pas où il fallait. C’est cela le système américain, ils ne le changeront pas et ils n’ont pas tort.
    ————————————————-
    @ Achille
    Pour l’Amérique je ne sais pas qui est le meilleur président, Biden bien sûr est plus sérieux que Trump, mais à la limite c’est assez peu mon problème. Mais pour l’Europe, j’aurais préféré que Trump reparte pour 4 ans, ça aurait quand même servi l’idée macronienne d’autonomie stratégique européenne, la seule bonne idée à peu près de son mandat.
    Avec Trump, le deal était clair: tu payes et tu achètes américain pour ta défense, et on te protège, peut-être.
    Avec Biden, vieux renard rompu aux joutes internationales, on reviendra au « business as usual »: des sourires et les couplets éternels sur la « solidarité transatlantique » par-devant, et des coups mortels portés à notre industrie de défense par-derrière.
    Quant au climat c’est bien joli mais symbolique, ce n’est pas l’accord de Paris qui nous sauvera du désastre écologique, et pas Biden qui convaincra les Américains d’adopter le mode de vie plus sobre qui serait nécessaire.

  41. @ Serge HIREL | 08 janvier 2021 à 15:11
    Je confirme l’éloge bien méritée de sbriglia à 19:18 :
    « Nous avons beaucoup de chance d’avoir, sur ce blog, un commentateur de votre qualité, Monsieur Hirel. »

  42. @ Serge HIREL (@ Robert Marchenoir)
    « La démocratie américaine n’a pas vacillé. » — Serge HIREL
    « Bien sûr que si. » — Robert Marchenoir
    « Bien évidemment. » — Mini-moi
    « Enfin, reste deux événements directement liés à cet équipée désastreuse, l’un grave, l’autre affligeant. Pour la première fois aux Etats-Unis, alors que le contexte était périlleux, un président en exercice a été privé du droit d’expression sur des médias de masse par les dirigeants de ceux-ci. Ce sont eux qui ont décidé ce que le peuple américain pouvait entendre ou pas. Cela, oui, s’appelle une insurrection. » — Serge HIREL
    Euh… non. Cela s’appelle une presse… libre ? Oui, c’est cela: libre. « Libre » comme dans « le monde libre ». Comme en Inde. Comme avec Arnab Goswami.
    On fait court, hein. Et simple.

  43. @ caroff | 08 janvier 2021 à 18:17
    « Vous êtes habitué de la simplification ou plutôt du simplisme. C’est beaucoup plus compliqué que ça. »
    C’est curieux ces gens qui dès qu’on leur donne des arguments reposant sur l’observation et le simple bon sens, nous la joue condescendants en sortant la réponse fourre-tout: « C’est beaucoup plus compliqué que ça ».
    Et bien sûr si on n’est pas allé faire un petit séjour à New York ou à Los Angeles, ou encore si on n’a pas un cousin ou une nièce qui vit aux Etats-Unis et qui nous tient régulièrement informé de ce qui ce passe là-bas, aussitôt on se fait qualifier de franchouillard qui parle sans savoir.
    En parlant de simplisme, en voilà un parfait exemple !

  44. L’extrême gauche domine le monde.
    Un exemple parmi des milliers d’autres, concernant la censure de Twitter et Facebook contre Trump. Récemment, l’association ultra-racialiste LDNA (Ligue de Défense Noire Africaine) a traité de “terroristes” et a insulté les militaires français Yvonne Huynh et Loïc Risser tués au Mali.
    Le compte Twitter de la LDNA n’a pas été suspendu.

    Dernière pantalonnade merdiatique trumpophobe et de taille : les démocrasses auraient demandé à des généraux de surveiller le bouton rouge nucléaire au cas où Trump dans un dernier accès de fureur et de folie déciderait d’appuyer dessus.
    Décidément ce Trump leur foutra la trouille jusqu’au bout.
    Quelle bande de charlots, j’en suis encore plié de rire.

  45. Mary Preud'homme

    @ Tomas | 08 janvier 2021 à 21:02
    OK j’ai fait une erreur faute d’avoir vérifié une info avant de poster (fake news !).

  46. La seule interrogation qui demeure : Donald Trump dans les dix prochains jours peut-il juridiquement déclencher un conflit atomique, et dans ce cas les militaires lui obéiraient-ils ?
    Vu la fureur et l’inconséquence qui l’animent, il serait bien capable de faire larguer une bombe atomique sur l’Iran ou autre pays qu’il considère comme ennemis des USA, ou plus exactement comme les siens ! De plus il laisserait une situation quasi incontrôlable à son successeur Joe Biden, et cela le ravirait au plus haut point… De là découle ma première question.
    ———————————————–
    @ sylvain | 08 janvier 2021 à 21:42
    « …l’association ultra-racialiste LDNA (Ligue de Défense Noire Africaine) a traité de “terroristes” et a insulté les militaires français Yvonne Huynh et Loïc Risser tués au Mali… »
    Outre la suspension de son compte Twitter, on est surpris par le manque de réactivité du ministère de la Justice : les motifs de poursuites immédiates à son encontre ne manquent pas !

  47. Claude Luçon

    Il faut suivre CNN en continu ces jours-ci, de toute façon nos médias ne parlent que du vaccin.
    Trump vient de lancer brillamment, bien qu’involontairement, les quatre années de Joe Biden qui peut se placer en sauveur de la nation ! Un peu de Gaulle en 1940 avec le virus dans le rôle des nazis et le Roi d’Espagne en 1981 avec les gros bras de Trump dans le rôle des militaires.
    Il a réveillé « Sleepy Joe », comme il le surnommait, lequel en profite avec talent, verve et classe.
    Reste à savoir ce que vont faire les 74 millions d’Américains qui ont voté pour Trump et, de fait, contre l’administration fédérale de Washington.
    Deux choses qu’il ne fallait pas louper :
    * l’interview de Colin Powell par Wolf Blitzer, Powell prend les événements avec un calme olympien et faisant remarquer qu’il est impossible au Congrès de chasser Trump au cours des derniers 12 jours qui lui restent à servir,
    * l’interview du Président afghan et son épouse (ex-journaliste) par Christiane Amanpour où l’accent a été mis sur le rôle des femmes dans les négociations de paix en cours avec les Talibans, une révolution.
    Au passage, les deux parlaient un excellent anglais.
    L’éternelle et incontournable Nancy Pelosi profite de l’occasion pour régler ses comptes avec Donald Trump qui ne la ménageait pas, résolue à démontrer qu’il y a eu « tentative de coup d’Etat » derrière cette « insurrection » stimulée pour ne pas dire organisée par D. Trump.
    On a pu remarquer au passage la célérité avec laquelle les réseaux sociaux, Twitter et Facebook en tête, en ont profité pour fayoter en coupant les comptes de Trump ! Qui sait ? Biden risque de vouloir les taxer, alors prudence, quelques milliards de dollars valent bien un rien de fayotage ou quand les rats quittent le navire qui vient de se saborder !
    La nouvelle administration Biden va faire des étincelles, il y a inclus 50 % de femmes, des Américains de couleur et des gays.
    Nous n’allons plus avoir le monopole des manifs au cours des quatre prochaines années.
    Considérant le fait que CNN est comme toujours biaisé en faveur des démocrates il est dommage que nous n’ayons pas accès à Fox News.

  48. @ Wil
    « Mais qui vous empêche de nous fiche la paix et de vivre votre « vie normale et sans histoires » dans votre coin ? »
    Ma chère mère, tête à claques (là vous commencez à mériter une réponse un peu musclée). Celle qui m’enferme sur son autorité médicale, qui lance des fatwas dans les services d’urgences quand elle apprend où j’habite en utilisant son autorité médicale pour cela, qui dépêche des policiers pour me plaquer au sol de manière régulière, et qui raconte suffisamment d’âneries pour que les détails diagnostiques du reste de ma famille se retrouvent dans mes dossiers. Celle aussi qui menace de me faire des procès quand elle apprend que je prends connaissance de mes dossiers via la loi Kouchner car elle veut garder cela bien au chaud en utilisant quelques alinéas.
    Un délire médical qui dure depuis plusieurs décennies et qui a commencé pour la première falsification médicale par de fausses intoxications au fluor avant que je n’aille à la maternelle, délire médical qui ne touche pas que moi dans ma famille. Pourquoi mon frère a-t-il pris l’habitude de s’enlever lui-même ses organes ? C’est ce qu’on appelle techniquement un SMpP et ses conséquences. Vous savez lire un lien bleu délavé ?
    Vous avez le droit de choisir votre psychiatre pour votre alcoolisme, non ? Plus ou moins ? Moi, je ne choisis pas ma mère, ni ses traumatismes médicaux qu’elle projette sur ses gosses: depuis que son premier patient s’est suicidé en hôpital en se jetant par la fenêtre devant ses yeux, c’est ainsi qu’elle voit ses gosses: comme son premier patient. Et elle nous choisit, ses enfants, comme patients ; une prérogative qu’il n’a pas été possible de contester par la loi malgré mes tentatives. Plusieurs décennies de ce type de traitement autoritaire, brutal et mensonger, cela laisse des traces, bougre d’âne.
    Avale ton baclofène, et apprends à connaître tes limites intellectuelles.
    « P*tain je déteste les hypocrites ! Ils sont pires que les crétins ! »
    Et tu veux faire quoi ? Râler ?

  49. @ Achille 21h34
    « …aussitôt on se fait qualifier de franchouillard qui parle sans savoir. »
    Vous me l’ôtez de la bouche !!

  50. @ Wil
    « Le pov’ petit F68 est malheureux parce que sa « moman » l’a pas assez aimé ! »
    Au détail près que les bouquins qui traitent du sujet sont unanimes: ces enfants sont trop aimés, et surtout aimés médicalement. Il y a des pères qui violent leurs filles parce qu’ils les aiment. Des mères qui violent leurs enfants avec des scalpels parce qu’elles les aiment. Ce n’est pas pour rien que ce syndrome est considéré comme une horreur.
    Il est mignon, ce post de blog, non ? Le crocodile, l’arbre de Noël, le chien, la totote, le seau sur le tête, la piscine. C’est chou hein ? Je vous confirme que vous vous trompez: c’est effectivement plein d’amour. Cet enfant a été beaucoup aimé.
    Et moi, j’aime beaucoup, le premier commentaire: « You murderous bitch ! » J’espère qu’il vous fend la poire à peu près autant que le grand humaniste que je suis devenu.
    Ah ! Et peut-être pourriez-vous demander à Monsieur Bilger s’il partage votre hilarité quand il repense au cas qu’il a eu à juger aux assises ? Je sais bien que Monsieur Bilger est un horrible centriste qui pense de travers, mais quand même… peut-être trouve-t-il que « HAHAHAH ! », pour vous citer, est un peu mal placé. Non ?
    Allez… petit tour au tribunal pour que vous continuiez à vous fendre la poire. C’est vrai que 20 ans de taule, c’est absolument fendard. Je vous comprends.
    Bon. Maintenant que vous comprenez que je ne vais pas changer ma position parce que cela vous fait rire, je vous invite, le plus cordialement possible, à éviter ce sujet à l’avenir. Pour que je n’ai pas à le traiter.
    Mais sinon, je vous le dis en toute honnêteté: qu’est-ce qu’on rigole avec vous !

  51. @ Robert Marchenoir 08 janvier 2021 à 19:53
    Je m’incline et reste humblement incliné devant la pertinence éblouissante de votre science politique, votre connaissance sans égale de l’âme américaine, et vous félicite de bénéficier d’un fil direct et permanent avec les plus hautes autorités des States et même avec les chefs « émeutiers », ce qui vous permet de disposer d’informations exclusives qui n’ont nul besoin d’être contrôlées.
    Je suppose que ce matin, dès potron-minet, vous serez rue Saint-Florentin pour déposer votre demande de naturalisation express afin de participer aux derniers jours de la curée, dont, pour l’instant, franchouille, vous ne pouvez vous régaler que devant votre écran. Je suis sûr que CNN annoncera en « breaking news » votre ralliement et que Biden vous emploiera à la Maison-Blanche. Que diriez-vous d’un rôle de petite souris indiscrète installée à demeure dans le Bureau ovale ?…
    Je ne vous dérange pas plus longtemps, votre téléphone sonne. Peut-être votre bonne amie Nancy, qui a besoin d’un conseil pour désinfecter son bureau du Capitole… ou votre vieux camarade Vladimir… Il me semble que vous avez également des relations privilégiées avec le Kremlin, n’est-ce pas ? Ah, qu’il est agréable que ce blog compte parmi ses fidèles un grand de ce monde…

  52. @ Achille
    « Je suis certain que les Américains ont apprécié ce geste d’amitié. »
    Très drôle.
    Il faudrait qu’ils l’aient vu, vous surestimez un peu la couverture internationale des télés américaines, ou la place de la France dans le monde, au choix. Et puis parmi « les Américains », ils sont quand même assez nombreux à avoir voté Trump.
    C’était grotesque et humiliant, et sans doute destiné à obtenir les bonnes grâces de la future administration. Jérôme a raison, il y a du Trump chez cet homme, en fait, il doit bien s’entendre avec Boris Johnson, qui est la parfaite synthèse des deux: cultivé comme Macron, si ce n’est plus, et beauf comme Trump.

  53. Cher Philippe,
    Une seule question, cher Philippe:
    Est-ce que vous seriez d’accord pour que les votes se fassent en majorité par correspondance en France, sans présentation d’identité ?
    C’est qu’en France aussi, il existe des spécialistes de bourrages d’urne.
    Et tous les élus de France ne peuvent prétendre avoir obtenu 74 millions d’électeurs et pour cause.
    C’est étonnant que les médias nous fassent connaître le nombre de morts aux USA plusieurs fois par jour, ainsi que le décompte des décès au Mexique, au Brésil et que le nombre de décès en Europe soit totalement occulté.
    Ce sont les médias qui ont développé ce clivage aux USA et il faudra de nombreuses années pour qu’un apaisement puisse exister à nouveau à l’intérieur des familles, des Etats.
    Trump a relancé l’économie, a redonné confiance aux classes moyennes qu’Obama avait totalement délaissées, il a su redonner du travail aux Américains. Il a obtenu certains succès dans des accords de paix.
    Biden qui s’est entouré d’extrême gauche ne pourra rien faire au risque de perdre sa petite majorité sénatoriale en 2022.
    Nous aimerions que les médias français soient plus objectifs dans leur traduction, dans l’exposé des faits car ils présentent tout dans un prisme déformant. Nous attendons de voir les actions du grand écologiste Biden et les mines de charbon, Biden sauveur des minorités Hopi pour lesquelles Obama n’a rien fait, Biden et l’extraction du gaz de schiste…
    Et une autre question qui n’a rien à voir: Monsieur Dupond-Moretti s’est réjoui d’avoir créé des postes d’assistants juridiques pour accélérer et épauler les démarches judiciaires.
    Les recrutés dotés d’un bac+2 recevront entre 350 et 450 euros dans un contrat de CDD d’un mois à trois ans, renouvelable une fois. Ils seront salariés au même titre que les doctorants et les post-doctorants s’ils gardent leur poste parce que le budget européen pour la recherche est revu à zéro.
    françoise et karell Semtob

  54. Arrêtez de nous pomper l’air avec le « rêve américain » et autres poncifs du même acabit !

  55. Extrait de « Conflits »:
    « On a tôt fait de se rendre coupable de complotisme ; il suffit pour cela de remettre en question tout ou partie du discours officiel sur un sujet donné. La saine méfiance que l’on nomme plus communément l’esprit critique devient donc, à tout instant, susceptible de se voir ignominieusement rebaptisée complotisme, pour peu qu’elle aille à l’encontre d’une thèse que les tenants de la pensée dominante et de l’idéologie autorisée voudraient ériger en évidence indiscutable. »
    https://www.revueconflits.com/complotisme-autorise-et-complotisme-interdit-ingrid-riocreux/

  56. Pour mettre tout le monde d’accord : ce qui s’est passé n’a pas été grave d’un point de vue réel mais d’un point de vue symbolique.
    Mais les symboles ne sont pas rien, surtout dans un pays de rêveurs. Oui, de rêveurs, comme quoi ce n’est pas toujours incompatible avec le pragmatisme anglo-saxon. L’idée de nouvelle frontière, même une fois qu’on est allé d’un océan à l’autre et qu’il n’y a plus de terre, l’idée d’accomplissement personnel, sont des idées profondément américaines.
    J’estime que la crise actuelle est une guerre des rêves. Oui, rêve de retour à l’origine d’un côté, rêve d’ouvrir le rêve à de nouveaux entrants, ces dreamers, comme on dit. Même quand les Américains s’abaissent à la jouer guerre civile larvée comme chez nous, ils restent profondément américains par la force de leurs rêves.
    Bref, mes Américains préférés ont des idées qui poussent à explorer le monde jusqu’aux étoiles, jusqu’au génome, et des idées qui poussent à l’accomplissement personnel, comme on peut le voir dans les livres du même nom, ou plus en accord avec moi, avec le transhumanisme qui incite à vivre plus longtemps, si possible immortel, et plus intelligent, tellement plus…
    Bref, les Etats-Unis ont toutes les faiblesses qu’on voudra, ils sont à ce jour la démocratie qui n’a pas eu d’éclipses depuis sa fondation, ce n’est pas comme la France, et plus généralement, l’Europe.
    Je les aime, et je nous aime aussi… Comment mieux dire ce que pourrait être leur déclin ?
    « Vous êtes le sel de la terre ; mais le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? »
    Je ne vois pas trop…. Mais il est du devoir de ceux qui devraient être leurs égaux et leurs amis d’essayer, à savoir, par exemple, les Français. Mieux vaut être prétentieux que de ne pas essayer de soutenir ceux à qui on doit tout, mieux vaut être prétentieux que de ne pas aider ses amis. Or les Etats-Unis sont nos libérateurs, nos protecteurs plus que nos alliés car l’Europe a choisi la faiblesse, et nos amis même s’ils pensent à juste titre que l’avenir est dans le Pacifique.
    On vient nous voir comme ce qu’on aime mais qui tombe chaque jour davantage en désuétude, comme un peuple de l’aube peut visiter le crépuscule.
    Je ne sais pas si Macron a eu raison ou tort de faire son speech, mais je sais que les anti-Américains ne comprennent pas ce qui les dépasse et ne sont jamais que des ingrats, par conséquent des gens qui ne risquent pas de les égaler. Ce qui plombe les pays anti-américains plus que je ne saurais le dire.
    Comment, par exemple, défendre la liberté d’expression dans un pays où tant de gens ne comprennent pas la liberté et détestent ceux qui sont l’exemple absolu de liberté d’expression avec le premier amendement et cet Internet qu’ils ont inventé et dont ils possèdent logiquement les plus larges fiefs.
    Je rêve non seulement que les Etats-Unis continuent leur conquête de nouvelles frontières, mais aussi que le monde, à commencer par mon pays, les imite dans leur cheminement.
    Vous savez quoi ? La renaissance n’est pas un « droit à », personne ne nous l’apportera sur un plateau, mais les Grecs sont sortis de la soumission à l’Empire ottoman, les Juifs de leur vie de réserve à boucs émissaires des nations en fondant Israël et il existerait même une renaissance de certaines tribus indiennes dans tout le continent américain.
    Rien n’interdit donc que l’Europe, imitant les Lazare et s’inspirant des Américains qu’on pourrait appeler le peuple de l’aube, se tourne vers le Pacifique dans une renaissance déjà esquissée par la réconciliation franco-allemande et la chute du mur de Berlin.

  57. Behenzar de Cunes

    TRUMP FIRST
    Alors qu’il s’apprête à partir en vacances pour quatre ans, il est temps de faire un bilan succinct de son premier mandat.
    Il a empêché le cocoréen nordique de trop toucher ses boutons.
    Il a fait mettre au fourreau quelques sabres des peuplades d’Arabie, permettant à Israël de souffler un peu.
    Il n’a pas renforcé les implantations musulmanes dans les Balkans.
    Son seul échec : l’abandon du chantier du mur du Sud. Du coup les hordes de Bergoglio vont se précipiter au Nord et faire leur jonction avec les cathos du Canada.
    Nous autres, d’Europe, on ne peut guère se plaindre.

  58. Trump a perdu, la planète va devoir se trouver un nouveau punching-ball.
    Je retiendrai de son quinquennat sa volonté et sa détermination. A son actif, il a réussi à calmer le dictateur nord-coréen qui avait la fâcheuse habitude d’expédier des missiles balistiques vers l’est de son pays. Les Japonais les regardaient passer au-dessus de leur île avec une angoisse bien légitime.
    Les démocrates vont revenir aux affaires, Mickey Mouse a encore gagné et Donald a été ridiculisé. Tout va bien dans le meilleur des mondes, n’est-ce pas Aldous ?

  59. @ caroff | 09 janvier 2021 à 00:00
    « Vous me l’ôtez de la bouche !! »
    Ne méprisez pas trop les franchouillards. Ils sont nombreux sur ce blog et tout semble indiquer que vous en faites partie. 🙂
    —————————————————
    @ Serge HIREL | 08 janvier 2021 à 15:11
    « Si on se calmait ? »
    Ben oui, voyons ! Quand des militants de l’extrême droite trumpiste font une grosse c*nnerie, vaut mieux se calmer et parler d’autre chose. Ça fait un peu désordre en ces temps de pré-campagne électorale.
    Zemmour n’aurait pas dit mieux. D’ailleurs il dit exactement la même chose dans ses éditos du soir.
    Retournons vite à la polémique sur les vaccins. Il paraît que ça cafouille grave en France.
    A noter que la Grande-Bretagne malgré ses millions de vaccinés traverse une situation hors de contrôle .Les vaccins resteraient efficaces, mais manifestement ça ne suffit pas.
    Bref, il y a certainement quelque chose qui cloche quelque part.
    lls sont vraiment très forts ces Anglais. Les Chinois nous envoient un virus et eux ils trouvent le moyen de le perfectionner…
    ———————————————–
    @ Trekker | 08 janvier 2021 à 23:32
    « Vu la fureur et l’inconséquence qui l’animent, il serait bien capable de faire larguer une bombe atomique sur l’Iran ou autre pays qu’il considère comme ennemis des USA, ou plus exactement comme les siens ! »
    Version moderne du Docteur Folamour ! Il arrive parfois que la réalité dépasse la fiction… 🙂

  60. Donald Trump banni de Twitter et même de Facebook.
    Mais que l’on se rassure, il aura la possibilité de s’exprimer sur le blog « Justice au singulier ».
    Ici pas d’entrave à la liberté d’expression. Il y trouvera même de nombreux sympathisants.
    Et dans ce lieu de haute culture, pratiquement tous les intervenants parlent anglais. What else ?

  61. Le chaos américain ?? Mort de rire, quelques Pieds nickelés vont s’asseoir dans les fauteuils du Capitole et le monde tremble ? C’est d’un ridicule pitoyable.
    Le chaos n’est pas où l’on pense, il est chez nous en France envahie de hordes de migrants, de racailles qui cassent brûlent attaquent tabassent caillassent, une police figée de trouille, une justice gauchiste complice des délinquants, des services publics qui ne répondent plus, insécurité record, crimes record, anarchie, désordre, insoumission, incivilités, haine, violence encouragés par notre gauche ripoublicaine…
    Pas de leçons à donner aux Amerloques, balayons chez nous.

  62. @ Achille | 08 janvier 2021 à 21:34 (@ caroff)
    « C’est curieux ces gens qui dès qu’on leur donne des arguments reposant sur l’observation et le simple bon sens, nous la joue condescendants en sortant la réponse fourre-tout: « C’est beaucoup plus compliqué que ça ».  »
    Permettez que je me joigne à caroff pour dire toute la difficulté que j’éprouve à comprendre la situation.
    Tenez, depuis ce qui vient de se passer au Capitole, les déclarations incendiaires de Trump, et la surréaliste intervention de sa majesté Macron, il m’arrive de considérer la vie politique comme deux boîtes fermées, chacune contenant la clé de l’autre.
    Ne me dites pas que vous avez le Sésame ouvrant les deux boîtes « en même temps » ?

  63. Tout est bien qui finit bien, et les petits Français se rendent compte, représentés par leur petit président, de la fragilité de la démocratie, que si nous ne sommes pas à même de proférer ce « nous » du titre de notre hôte, ce « nous » qui à plusieurs reprises a assuré la survie de ce qui n’est encore qu’une idée peinant à être incarnée, idée que tout progrès technique qui n’en est que la conséquence, porte en lui-même à chaque fois la négation, et le danger d’un retour à la destruction.
    Dupeur dupé, quand Don Quichotte s’aperçoit que l’ennemi n’est que moulin à vent, il invente son martyr pour justifier ses sus à l’impudent.
    La démocratie devient alors sa propre ennemie, le mensonge remplace la vérité, reste le chaos de l’État démembré qui s’offre aux héros de cette télé-irréalité qui ne sait plus qu’exacerber l’émotion qui fonde son commerce, n’ayant d’autre ressort à proposer que l’escalade des destructions, la colère légitime ne sachant calmer son appétit qu’en dissolvant ce qui pourrait permettre de rétablir la paix, une régulation qui, plutôt que de chercher des masses à exploiter pour assurer des profits qui, toujours, produisent des victimes, exporterait ce qui déterminerait la paix sociale, l’établissement d’une justice prônant, avec la mondialisation des profits, la mondialisation de la protection.
    Zuckerberg a beau jeu, maintenant que le mal est fait, que la dérégulation qui ne sait se référer qu’à son propre profit a remplacé le rôle éminent de l’État, ne fera pas oublier qu’il a soutenu Trump, que l’abus d’autorité dont il fait montre à son égard aujourd’hui, n’est que le pendant de sa volonté d’échapper à toute régulation qui aboutit au retour à la horde haineuse, dont il est le plus éminent représentant.
    Aussi, notre petit président a eu parfaitement raison de faire appel à ce « nous » que tous les caciques de la meute dénient, car sans lui, et tous les requins des démocratures sont prêts à la dévorer, il n’y aura plus de démocratie.
    Que tous les Français se posent donc la question de ce « nous », ils prendront conscience que, sans eux et leur soutien à leur représentant démocratiquement élu, ils ne seront que des suppôts à cornes de bison qui envahissent tous les Capitole, n’ayant d’autre satisfaction que d’avoir abattu les moulins à vents de leur besoin de tyran à immoler, détruisant le trésor que déjà tant de victimes ont su, au prix de leur martyr, bien réel celui-là, protéger.
    Let’s go Macron, let’s go « Le Frônce ».

  64. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 09 janvier 2021 à 01:07
    Vous êtes vexé ? Votre baudruche se dégonfle assez facilement, je trouve.

  65. @ F68.10 08 janvier 2021 à 21:29
    « Euh… non. Cela s’appelle une presse… libre ? »
    Argument erroné. Comme des centaines de millions de twittos, Trump dispose d’un compte Twitter sur lequel, par contrat, il est en droit de déposer ses messages sans avoir à supporter la censure de la direction de cette plate-forme technique, hormis s’ils sont contraires aux lois américaines. Mais j’ai souvenir qu’en ce qui concerne le droit d’expression, la seule législation qui existe est le premier amendement, qui protège même la publication de fake news… Dès lors, ce qu’a fait Twitter va bien au-delà de l’abus de pouvoir.
    ————————————————–
    @ Tomas 08 janvier 2021 à 21:02
    « Vous êtes bien tolérant avec l’attitude de Trump (…) C’est l’attitude d’un dictateur potentiel. »
    Il me semble avoir ajouté : « Il a peut-être un peu joué avec le feu…», ce qui nuance quelque peu ma tolérance supposée.
    Deux questions :
    Est-il illégal pour un leader politique ou syndical de demander à ses partisans de démontrer leur détermination en profitant d’un événement qui va à l’encontre de leurs convictions ?
    Est-il nécessairement responsable de leurs éventuels débordements ?
    Et une petite dernière, iconoclaste :
    Etes-vous sûr qu’inciter ses partisans à « marcher », l’air excité devant le micro, est le fait d’un « dictateur potentiel » ?
    https://img.ohmymag.com/article/480/oh-my-news/emmanuel-macron-candidat-du-mouvement-en-marche_c67f7419b8a25427469dfff66bbae6dc8f4380cc.jpg

  66. Jean le Cauchois

    @ caroff à 00.00
    @ Serge HIREL à 01.07
    J’apprécie beaucoup vos commentaires en général et vos échanges récents avec Achille, d’une part et Robert Marchenoir, d’autre part. Mais, bien que le premier soit un peu trop fréquent et le second souvent bien long, ils sont fort utiles – pour ne pas dire indispensables – sur ce blog pour ce qu’ils nous révèlent de leur façon de s’informer, de comprendre, de rédiger.

  67. Le compte Twitter de Donald Trump est fermé.
    Je signale, pour info, que le compte de l’ayatollah Khamenei qui souhaite la destruction d’un Etat est grand ouvert. Elle est étrange la démocratie des GAFA !
    Tout comme le compte Twitter de la LDNA (ligue de défense noire africaine) qui a sali la mémoire de nos deux militaires morts au Mali, ce compte Twitter haineux et baveux de jérémiades est toujours ouvert.
    Cela dit, on pourrait être d’accord avec ces derniers. Retour de nos militaires français du Mali pour défendre la France qui en aura besoin dans les prochains mois ou prochaines années. Et renvoi au Mali de tous les Maliens (environ 300 000, chiffre à vérifier) qui sont sur le sol français. Que les Maliens aillent défendre, seuls, le Mali de l’invasion islamiste, à moins qu’ils ne souhaitent cette invasion barbare, sanguinaire, rétrograde, phallocrate et misogyne ?!
    Deux poids, deux mesures !
    Ces réseaux sociaux Twitter et Facebook devraient être fermés. Il n’y a trop de bêtises là-dedans. Des commentaires baveux, débiles et haineux de tous les côtés.
    Ces réseaux sociaux sont le miroir vulgaire et nauséabond de l’espèce humaine.
    Je sais que les réseaux sociaux font partie de l’air du temps. Mais je trouve déplacé et pas très classe que des Présidents de nation s’y expriment à tout bout de champ comme des gamins hystériques et épidermiques. Que le commun des mortels se défoule ainsi sur les réseaux ou sur les blogs, pourquoi pas (une manière peut-être de limiter la vraie casse dans la vie réelle) mais que les dirigeants de ce monde en folie s’en abstiennent.
    Je voterais volontiers pour un personnage politique qui refuse de se répandre ainsi sur les réseaux sociaux. Enfin une personnalité qui ne veut plus faire comme tout le monde !

  68. Herman Kerhost

    @ Achille 21h34
    « C’est curieux ces gens qui dès qu’on leur donne des arguments reposant sur l’observation et le simple bon sens, nous la joue condescendants en sortant la réponse fourre-tout: « C’est beaucoup plus compliqué que ça ». »
    Observation et simple bon sens ? Observation de quoi exactement, des pages Opinions du Monde ? des commentaires sur Twitter ?
    Vos commentaires sur les Etats-Unis sont effectivement ceux d’un franchouillard, qui répète comme un perroquet les pires clichés (les séries télé idiotes, le manque d’assurance santé pour « les plus démunis », etc.) qui puissent être dits sur ce pays par les anti-Américains, qui sont très nombreux en France.
    Je ne vais pas m’amuser à réfuter vos derniers « arguments ». D’abord, je n’ai pas envie de prendre la défense de Trump, et ensuite, vous avez largement montré, ici, sur ce sujet, votre incapacité à changer votre point de vue, malgré les faits qui démontent votre vision « franchouillarde » de l’Amérique.

  69. @ Wil
    « Effectivement, vous avez besoin de parler. »
    J’en ai surtout le droit. Tant que j’ai une « plateforme ».
    « Il y a des endroits et des gens pour votre problème… »
    Pour un SMpP ? Non. C’est bien parce que j’ai essayé d’en parler avec les gens que vous avez en tête que j’ai été officiellement menacé d’un internement psychiatrique à vie en Suisse. On ne parle pas du SMpP avec des médecins dans un contexte médical. On en parle avec des juges. Ou avec les idiots qui contestent son existence. Je ne vais pas vous en faire une liste, mais les médecins figurent en tête de liste, bien avant votre personne.
    « …mais pas ici… »
    Alors prenez l’habitude de cesser vos attaques personnelles sur ce thème. Si vous voulez m’affronter sur ce thème, rendez-vous chez Gorski, premier amendement oblige et grossièreté autorisée. Il y a d’ailleurs des épidémiologistes avec des diplômes, tout ce que vous haïssez, qui ont mordu la poussière face à moi. Joel Harrison, par exemple. Depuis, il se cache. Ça sert à cela, la liberté d’expression: faire mordre la poussière aux idiots.
    « …et de toute façon ils ne vous aideront pas malgré ce qu’ils disent. »
    Ah ben oui… pourquoi voulez-vous qu’ils démentent ce que ma mère psychiatre, leur consœur, déblatère sur moi ? « Terroriste » et tout le tintouin ?
    « Chacun doit dealer avec ses démons tout seul. »
    Le SMpP, c’est comme l’inceste. Il faut en parler – avec modération – pour que les gens prennent conscience que cela existe.
    « Le mieux, c’est encore de vous droguer. »
    Avec une mère psychiatre ? Vous rigolez ?
    « Comme ça vous crèverez plus vite ce qui abrègera vos souffrances. »
    Oui. C’est ce que je cherche à faire. Mais la médecine veille à ce que je ne puisse rien abréger. Ce sont des humanistes.
    « C’est ce que je fais. C’est le seul traitement viable. »
    Exact. Tout mon soutien à votre personne dans cette entreprise d’accomplissement personnel.

  70. @ Jean le Cauchois 13h07
    « J’apprécie beaucoup vos commentaires en général »
    @ Tipaza 10h24 (@Achille)
    « Permettez que je me joigne à caroff pour dire toute la difficulté que j’éprouve à comprendre la situation. »
    Merci !!
    Je connais autant d’Américains « Trump compatibles » que de « Biden compatibles » et après les avoir écoutés je n’arrive toujours pas à me faire une claire opinion de la situation aux Etats-Unis.
    D’où mon étonnement lorsque des commentateurs opérant dans les médias français ou des contributeurs de ce blog pas plus avertis que le « franchouille » moyen sur ce grand pays assènent leur vérité sans recul.

  71. @ Herman Kerhost | 09 janvier 2021 à 14:26
    « Je ne vais pas m’amuser à réfuter vos derniers « arguments ». D’abord, je n’ai pas envie de prendre la défense de Trump, et ensuite, vous avez largement montré, ici, sur ce sujet, votre incapacité à changer votre point de vue, malgré les faits qui démontent votre vision « franchouillarde » de l’Amérique. »
    Il est vrai que d’habitude vous prenez systématiquement la défense de votre guru. Ce qui démontre de votre part une certaine incapacité à changer votre point de vue également.
    Il ne faut pas reprocher aux autres ses propres travers.
    Mes propos sur les Etats-Unis je les puise, comme tout le monde, dans des articles de médias, de préférence qui ont pignon sur rue : le Monde, Le Figaro, Le Point, parfois le Huffington Post.
    À noter que vos développements sur la vie des Américains ne m’ont jamais vraiment impressionné par leur subtilité. En fait je n’en ai trouvé nulle trace sur ce blog.
    Dommage de la part de quelqu’un qui vit là-bas, nous aurions beaucoup à apprendre…

  72. @ Tipaza | 09 janvier 2021 à 10:24
    « Tenez, depuis ce qui vient de se passer au Capitole, les déclarations incendiaires de Trump, et la surréaliste intervention de sa majesté Macron, il m’arrive de considérer la vie politique comme deux boîtes fermées, chacune contenant la clé de l’autre.
    Ne me dites pas que vous avez le Sésame ouvrant les deux boîtes « en même temps » ? »
    Il semble que sur ce blog certains ont le précieux Sésame vu qu’ils savent tout sur tout.
    Demandez-leur, ils se feront peut-être un plaisir de vous donner le code.
    Le problème avec la politique c’est qu’elle est surtout faite de convictions, voire de certitudes. Beaucoup moins de réflexion et de nuance.
    Il suffit pour s’en convaincre de regarder les débats des plateaux TV. Tout le monde parle en même temps et personne ne s’écoute.
    Sinon, pour ouvrir les deux boîtes, il vous reste le pied de biche. Ça marche à tous les coups. C’est encore le meilleur Sésame.
    ——————————————————–
    @ Jean le Cauchois | 09 janvier 2021 à 13:07
    « Mais, bien que le premier soit un peu trop fréquent et le second souvent bien long, ils sont fort utiles – pour ne pas dire indispensables – sur ce blog pour ce qu’ils nous révèlent de leur façon de s’informer, de comprendre, de rédiger. »
    C’est vrai que je suis assez fréquent sur ce blog, mais pourquoi trop ?
    Mes commentaires sont courts, sans démonstrations alambiquées. Je ne viens pas sur ce blog pour donner un cours de politique comparée comme certains sachants de ce blog, mais modestement pour donner mon avis sur le billet en cours ou sur un commentaire d’un autre intervenant. On prend ou on laisse.
    Si on laisse tant pis, j’en ferai pas une maladie.
    J’essaie autant que faire se peut d’y glisser un peu d’humour, ce qui est relativement rare de la part des intervenants de ce blog, si l’on excepte peut-être le facétieux Tipaza.
    Bon c’est vrai que j’agace un peu, vu que je ne suis pas vraiment dans la ligne éditoriale de ce blog, résolument de droite et même un peu plus.
    À ma décharge, c’est le seul blog que je fréquente. Je vais aussi de temps en temps sur Twitter en attendant le prochain billet.
    En ces temps de confinement et de froidure, il faut bien s’occuper.
    Mais je suis quand même ravi que mes commentaires soient utiles. Je n’en demandais pas tant !

  73. Mary Preud'homme

    @ Isabelle 9 janvier 14:10
    « renvoi au Mali de tous les Maliens (environ 300 000, chiffre à vérifier) qui sont sur le sol français. »
    Pour quelles raisons renvoyer les Maliens qui sont en situation régulière en France ?

  74. Michel Deluré

    Hallucinante et pitoyable sortie de scène de celui qui, ayant affiché sa prétention de rendre sa grandeur à l’Amérique, lui a en fait infligé, par cette ultime foucade, par ce caprice de mauvais perdant, railleries et déshonneur.
    Que la nation la plus puissante, ayant la prétention de servir de référence au monde, offre à ce dernier un tel spectacle, digne des pires républiques bananières, est absolument confondant.
    Si tant est que certaines réussites puissent être portées au crédit de Donald Trump, rien ne viendra contrebalancer l’épilogue lamentable et dramatique de cette présidence qui laisse une Amérique affaiblie, dangereusement fracturée.
    La tâche qui attend son successeur paraît énorme, qui plus est dans l’environnement actuel. A-t-il les épaules suffisamment larges et solides pour s’acquitter de celle-ci ? Les doutes à ce niveau ne sont nullement levés.

  75. Herman Kerhost

    @ Achille | 09 janvier 2021 à 15:22
    « À noter que vos développements sur la vie des Américains ne m’ont jamais vraiment impressionné par leur subtilité. En fait je n’en ai trouvé nulle trace sur ce blog. »
    Voilà. Démonstration en couleur de la profonde stupidité, et de la puérilité qui vous caractérise. Je ne sais pas si vous vous relisez parfois, mais vous devriez… Il est vraiment difficile d’imaginer qu’ils sont écrits par un ingénieur à la retraite.

  76. @ Behenzar de Cunes 09/01 à 7h41
    J’apprécie vos commentaires qui apportent à ce blog la pincée de bonne humeur qui se fait de plus en plus rare.
    Je crois avoir déchiffré votre pseudo (code 2041946 ?). Cela m’a conduit à un éloge de votre éditrice qui vous compare simplement à Prévert, ce qui n’est pas un compliment du genre subliminal !
    Je n’avais pas le plaisir de vous connaître mais j’ai celui de vous féliciter.

  77. Behenzar de Cunes

    AUSWEIS
    Vous voulez vous exprimer ?
    Vous n’avez pas l’autorisation du matricule F68.10
    Alors, fermez-la !

  78. « Il nous a volé un peu de notre rêve américain ! »
    À part pour payer moins d’impôts en France comme Polnareff, Laeticia Hallyday ou Omar Sy, je ne vois pas qui rêve de l’Amérique d’aujourd’hui.
    Ou alors peut-être nos chercheurs mal payés en France qui préfèrent intégrer les labos Pfizer (exemple) où ils seront mieux rémunérés pour leurs travaux.
    « Quatre morts et plusieurs blessés dans les marges de cette incroyable irruption collective contre laquelle la police du Capitole n’a pu faire preuve de suffisamment de résistance » (PB)
    « Le Capitole américain a connu mercredi 6 janvier des violences inédites dans un lieu si solennel. Cette soirée de chaos n’est pas sans rappeler un événement de l’histoire de France, qui a bouleversé le destin du pays il y a 150 ans.
    – Nous proposons à la Chambre de vouloir prendre en considération la motion suivante : Louis Napoléon Bonaparte et sa dynastie sont déclarés déchus des pouvoirs que leur a conférés la Constitution, déclare ainsi le républicain Jules Favre, qui s’était notamment opposé à la guerre contre la Prusse.
    Dans l’intervalle de la suspension, la foule stationnant sur le pont de la Concorde et devant la façade du Palais Bourbon envahit la cour, les couloirs et les escaliers de la Chambre, et se précipite dans les tribunes publiques en poussant le cri : « La Déchéance ! », mêlé aux cris : « Vive la France ! Vive la République ! »
    – Citoyens, attendu que la patrie est en danger, attendu que tout le temps nécessaire a été donné à la représentation nationale pour prononcer la déchéance, attendu que nous sommes et que nous constituons le pouvoir régulier issu du suffrage universel libre, nous déclarons que Louis Napoléon Bonaparte et sa dynastie ont à jamais cessé d’exercer les pouvoirs qui lui avaient été conférés. »
    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/123048/reader/reader.html#!preferred/1/package/123048/pub/190141/page/19
    Les Ricains ont juste 150 de retard sur nous 😀

  79. Patrice Charoulet

    CAPITOLE (suite)
    Dans une tribune publiée dans un grand quotidien français, Mathieu Bock-Côté a quelques bonheurs d’expression sur Trump et les événements de Washington  :
    « Une présidence ubuesque », un « roi fou », un « Néron de carnaval ».
    Les assaillants du Capitole : « des bras-cassés », « des bêtes de foire »…
    Oui.

  80. Y en a qui ont un rêve américain, y en a d’autres qui ont un rêve bien français, ce sont les migrants qui bénéficient des succès de leur invasion organisée par le pouvoir collabo islamogauchiste avec Hidalgo leur gourou.
    L’Île-de-France concentre à elle seule la moitié des demandes d’asile du pays. Afin de faire face à cette situation, l’Etat souhaite orienter les migrants vers d’autres régions, « déficitaires » en termes d’accueil de réfugiés.
    C’est ce que prévoit le nouveau « schéma national d’accueil des demandeurs d’asile et d’intégration des réfugiés ». LOL !
    Et voilà le tour est joué, y a pas de raison que tous ces pouilleux de bouseux ne bénéficient pas à leur tour des bienfaits de ces migrants en terme d’insécurité, de violence, de crimes et de ce climat de terreur qui règne dans tout le pays.
    Mais le vrai danger c’est Trump, on est tous bien d’accord.

  81. La France aura le même visage que les USA très rapidement. Les fractures iront en s’accentuant. Le vivre-ensemble imposé avec certaines communautés est une supercherie. Le multiculturalisme crée et créera des tensions.
    À Pessac, près de Bordeaux, c’est l’anarchie. Pas de commentaire dans les médias autre que Sud Ouest, comme de bien entendu.
    https://www.sudouest.fr/2021/01/08/pessac-33-une-situation-explosive-dans-le-quartier-de-la-chataigneraie-8267000-3034.php
    Parallèlement, la macronie a décidé de positionner des migrants un peu partout sur le territoire français. Histoire de créer la zizanie un peu partout.
    Continuez à voter Macron et vous aurez l’invasion migratoire à vos portes. Terminées les zones à peu près sécurisées.

  82. @ Crataegus | 09 janvier 2021 à 15:14
    Merci pour le lien. Très intéressant et parfaitement bien résumé.
    Les GAFAM et Twitter se trompent de cible ? Qu’ils commencent, primo, à payer les impôts qu’ils doivent à la France et à l’UE et secundo, à supprimer en vitesse les comptes des jihadistes assassins, des islamistes radicaux, des organisations et des associations malfaisantes islamistes et des imams véreux prêchant la haine dans leurs mosquées contre les Occidentaux.

  83. @ Crataegus 09 janvier 2021 à 15:14
    « Excellente réaction du député LR Gilles Platret »
    Excellente et salutaire. L’invasion du Capitole était un coup de sang. La censure par les GAFA des comptes de Trump est un coup d’Etat contre toutes les démocraties, qui, demain, dans un monde où la communication est devenue l’arme principale du pouvoir, seront à la merci d’individus qui, tout en faisant fortune, imposeront leur idéologie en employant la même méthode que les pires dictateurs : faire taire les opposants, gaver les peuples de « pensée unique ».
    ——————-
    @ Robert Marchenoir 09 janvier à 12:06
    Je vous le dis tout net ou plutôt le répète : votre savoir m’a ébahi… à tel point que j’en ai eu le souffle coupé. Ce qui peut expliquer votre méprise… Eh non, la baudruche n’est en rien dégonflé. Elle en a vu d’autres… et plus fats que vous.
    Il me semble présomptueux de votre part de croire que vos balivernes puissent contrarier quiconque. Que vous n’appréciiez pas l’humour à vos dépens me navre… mais ça ne m’empêchera pas de persévérer. Mieux vaut rire des crucheries que maugréer contre elles.
    Ne vous vexez pas ! Comme l’écrit Jean le Cauchois (09 janvier à 13:07), vous êtes utile. Dans un orchestre symphonique, il faut une ou deux grosses caisses qui tambourinent… Elles mettent en valeur les autres instruments.
    ——————–
    @ Achille 09 janvier 2021 à 08 : 00
    Est-il permis de vous faire remarquer que cette « c*nnerie » a été précédée d’un souhait de Donald ? Vous mourez d’envie d’en faire le responsable. Mais voilà… vous êtes mal placé pour pourfendre un président qui a demandé à ses partisans de « marcher »…

  84. @ Wilfrid Druais 08 janvier 01:36
    « Tellement son ego ne supporte pas de n’être pas génial comme il le pensait et comme on le lui avait sûrement toujours dit vu son entourage, mais juste banalement médiocre. »
    Et en plus il nous saoule avec sa jactance.

  85. Michelle D-LEROY

    Avant toute chose, il faudrait se poser une première question : pourquoi un personnage si particulier a-t-il été élu Président des USA ?
    Si 74 millions d’électeurs ont réitéré en novembre 2020, c’est bien que cela veut dire quelque chose et que ces électeurs-là se sentent abandonnés voire rejetés par des politiques qui les méprisent.
    Ensuite, le battage fait par les médias sur cette mini-révolte reste presque anecdotique. Leur souhait de voir Trump destitué dix jours avant l’installation de Joe Biden me semble presque risible puisque c’est ce qu’ils ont tenté de faire pendant quatre ans, sans y réussir. C’est baroud d’honneur contre baroud d’honneur.
    La plus grande démocratie du monde est malade, le pays est clivé, le parti Républicain est sur le point de se scinder et peut-être aussi le parti Démocrate, les minorités n’ont jamais été plus présentes. Et ceux qui dirigent réellement le pays sont les puissants GAFAM. Ils ont réussi à priver Donald Trump de ses réseaux Internet, mais ils l’avaient déjà ponctuellement fait au moment des élections. Leur rêve : abattre l’homme qu’ils détestent pour le réduire à néant.
    Des principes démocratiques dont ils se targuent mais qui posent question.
    La France n’a pas à rire de l’affaire du Capitole quand on a vu les Blacks Blocs saccager les rues de Paris samedi après samedi, allant jusqu’à pénétrer de force dans un ministère ou détruire un symbole tel que l’Arc de Triomphe.
    Je pense donc que nous n’avons aucune leçon à donner et que notre Président qui ne manque jamais une occasion de faire parler de lui pour être sûr d’exister devrait plutôt se pencher sur les nombreux problèmes de son pays.
    Après les révélations affligeantes voire révoltantes de la triste affaire Duhamel/Kouchner, nous n’avons en fait aucune leçon à recevoir de la gauche caviar. Mais peut-être que ces gens si prompts à nous faire la morale comptent sur Trump pour faire diversion. Dans cette affaire américaine, notre seule inquiétude ce sont les méthodes dignes d’une dictature qu’utilisent les puissants, décidant de couper les réseaux sociaux à qui ne pense pas comme il faut. Aujourd’hui, c’est le Président battu, demain ce sera le simple citoyen du monde. Ils détiennent un pouvoir extraordinaire.
    Et après, les mêmes s’étonnent qu’il y ait des complotistes.

  86. Jean le Cauchois

    @ caroff à 15:09
    « …des contributeurs de ce blog pas plus avertis que le « franchouille » moyen sur ce grand pays »
    Alors même que vous rédigiez cette remarque, Achille et Robert Marchenoir se reprochaient encore mutuellement, en termes de leur choix, sur le billet précédent, leurs divergences de sources. Trop drôle pour ne pas partager avec vous, et avec Serge HIREL et sbriglia, un sourire amusé, qui ravira peut-être aussi ma paparazette de la pointe Saint-Mathieu.

  87. @ Herman Kerhost | 09 janvier 2021 à 16:48
    Restons-en là. Me faire accuser de profonde stupidité de votre part a plutôt tendance à m’amuser. Mas je n’ai pas de temps à perdre avec vous.
    Vous ne présentez aucun intérêt.

  88. @ breizmabro
    « Et en plus il nous saoule avec sa jactance. »
    Ce n’est pas parce que je vous saoule que je vais arrêter de vous contredire. Vous reprendrez bien un petit verre ?
    Mais si vous avez des choses intéressantes à dire, je suis à votre écoute et disposition.
    ——————————————————
    @ Benhazar de Cunes
    « Vous voulez vous exprimer ? Vous n’avez pas l’autorisation du matricule F68.10. Alors, fermez-la ! »
    Qui vous empêche de l’ouvrir ? Mais oui, quand on dit à une personne qu’il parle trop et qu’on parle trop soi-même, il ne faut pas s’étonner de voir des reproches symétriques apparaître. C’est un principe de base que de garantir une forme d’équité. Voilà tout.
    Ne venez pas vous plaindre.

  89. J’ai l’impression… non, la certitude ! que c’est une pente générale que de vouloir légiférer la parole, en disant que les pseudonymes n’y ont pas droit, ou les intervenants trop longs, ou les gens ne remplissant pas telle ou telle exigence dans le débat.
    Passe encore pour le propriétaire des lieux, charbonnier est maître chez lui, mais les autres ?
    Ce qui est manifestation d’un droit chez l’un devient manière d’usurper ce droit chez l’autre.
    Se liguer contre F68.10, comme s’il était pire qu’un autre parce que ses exigences de débatteur sont plus exigeantes que les autres, de fond et non de forme, n’est pas juste.
    Je sais bien que partiaux comme les gens le sont, traiter quelqu’un d’un autre bord politique que le sien est plus cinglant. Je n’ignore pas que les gens sont plus attachés à leur apparence physique qu’à leurs neurones car traiter quelqu’un de personne de l’autre sexe ou se moquer de sa laideur s’avère plus traumatisant.
    Qui l’ignore ? Mais il est pire d’être injuste. Être injuste, c’est assumer le rôle de fausse note sur un stradivarius. Détruire l’harmonie qui aurait pu, qui aurait dû être. C’est détruire et la musique, et le silence du monde.
    Le meilleur moyen de ne pas tomber dans l’injustice est de ne pas prétendre régenter la vie des autres.
    Qui est juste en menaçant les autres quand ils ne font rien de mal, qui est modéré à être injuste sans nourrir ses empiétements par de nouveaux empiétements, une escalade d’exigences abusives ?
    Personne.
    Qui veut ressembler à cela ?
    Personne.
    Alors, il serait bon que chacun recule devant cette tentation comme les terreurs nocturnes avec l’aube.

  90. Jean le Cauchois

    @ Achille
    Vous avez cité tout récemment vos sources d’information habituelles (plusieurs grands journaux français). Vous pouvez aujourd’hui, exceptionnellement, ajouter un journal américain, The Washington Post, dont le Editorial Board publie actuellement (Jan 9 2021 2.00 pm) un éditorial « It’s time to change how we count electoral votes ». Le Washington Post est considéré comme plutôt démocrate, opposé au président actuel en exercice. Prenez en compte ce contenu pour faire évoluer votre jugement, comme le font dès maintenant certains journalistes américains, en attendant deux ou trois semaines pour que leurs homologues français adoptent leur ligne. Je vous laisse à votre éventuelle découverte.

  91. Ça vole haut, très haut.
    Beau lot de consolation à la suite de la suppression du compte Twitter de Trump.
    Mettons cela sur le compte de la Covid-19, comme Macron va faire avec tous les problèmes qu’il devait régler et tous ceux qu’il a créés.

  92. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 09 janvier 2021 à 19:15
    « Eh non, la baudruche n’est en rien dégonflée. Elle en a vu d’autres… et plus fats que vous. Il me semble présomptueux de votre part de croire que vos balivernes puissent contrarier quiconque. […] Mieux vaut rire des crucheries que maugréer contre elles. »
    J’avais l’intention de répondre à votre précédent commentaire sans esprit de polémique, mais puisque vous vous obstinez à remplacer tout argument par des insultes (et de l’ironie idiote) à chaque fois que vous êtes surpris en flagrant délit d’ignorance, allons-y.
    Vous êtes, comme je l’ai suggéré précédemment, l’exemple même du représentant des élites franchouillardes, qui déplace d’autant plus de vent qu’il est spectaculairement ignorant de ce qui se passe au-delà des frontières de l’Hexagone.
    L’arrogance va de pair, chez beaucoup de membres des classes supérieures, avec un provincialisme effroyable qui ne cesse d’étonner les étrangers.
    Je passe sur vos nouveaux mensonges, consistant à traiter de « balivernes » et de « crucheries » les faits attestés et sourcés que j’ai évoqués dans mon précédent commentaire. Sans vous sentir obligé le moins du monde de les réfuter. Heureusement que vous nous donnez, ici, des leçons sur la façon dont la presse devrait fonctionner !
    Et j’en viens à cette nouvelle « baliverne » et sidérante « crucherie » que vous venez de nous servir (09 janvier 2021 à 12:12) :
    « Comme des centaines de millions de twittos, Trump dispose d’un compte Twitter sur lequel, par contrat, il est en droit de déposer ses messages sans avoir à supporter la censure de la direction de cette plate-forme technique, hormis s’ils sont contraires aux lois américaines. »
    « Mais j’ai souvenir qu’en ce qui concerne le droit d’expression, la seule législation qui existe est le premier amendement, qui protège même la publication de fake news… Dès lors, ce qu’a fait Twitter va bien au-delà de l’abus de pouvoir. »
    On ne saurait afficher une méconnaissance plus radicale des principes en vigueur aux États-Unis concernant la liberté d’expression.
    Le premier amendement de la constitution américaine la protège, effectivement, de façon beaucoup plus large que chez nous.
    Mais il ne s’agit que d’une protection contre la loi. Aux États-Unis, on a le droit d’exprimer des opinions nazies sans être traîné devant les tribunaux.
    Il ne s’agit nullement d’une obligation, faite à quiconque, d’accueillir, dans son journal, sa chaîne de télévision ou sa plateforme Internet, les opinions de qui le désire.
    En fait, c’est l’inverse. En vertu de la doctrine libérale et du principe de subsidiarité, n’importe quel site Internet (par exemple) a le droit d’exclure n’importe qui sous n’importe quel prétexte.
    Concernant Twitter (ou les autres plateformes Internet, d’ailleurs), la vérité est là encore à l’exact opposé de ce que vous dites.
    Le contrat que Donald Trump a conclu avec Twitter l’oblige à se soumettre à n’importe quel acte de censure de la part de l’entreprise :
    « Nous pouvons suspendre ou supprimer votre compte, ou cesser de vous fournir nos services en partie ou en totalité, pour n’importe quelle raison ou sans raison aucune. »
    On ne saurait être plus clair.
    Une fois que Twitter a établi ainsi son pouvoir absolu, il consent à détailler une liste kilométrique de propos qui peuvent valoir bannissement, sachant qu’elle n’est pas limitative.
    En font ainsi partie les fameux « comportements haineux », notion dont on sait bien qu’elle peut recouvrir absolument n’importe quoi, ce que l’on peut vérifier en s’appuyant les explications fournies par Twitter.
    En d’autres termes (car ceci est vrai pour les autres grands opérateurs d’Internet), une poignée de grands industriels privés applique de fait, aux États-Unis, les lois restrictives de la liberté d’expression qui ont cours en Europe, rendant ainsi inopérant le premier amendement de la constitution.
    Le problème vient du monopole de fait de ces grands industriels : aujourd’hui, en pratique, aux États-Unis (et, de façon croissante, ailleurs), il est impossible de se faire des amis à l’école, de se marier, de trouver un emploi, de faire progresser sa carrière ou de se faire élire si vous n’avez pas un compte Twitter ou Facebook.
    Il s’agit donc d’un problème politique grave.

  93. @ Jean le Cauchois | 09 janvier 2021 à 23:58
    « Vous pouvez aujourd’hui, exceptionnellement, ajouter un journal américain, The Washington Post, dont le Editorial Board publie actuellement (Jan 9 2021 2.00 pm) un éditorial « It’s time to change how we count electoral votes » »
    Le Général avait bien raison de proposer le suffrage universel en 1965 et les Américains seraient bien inspirés en l’adoptant à leur tour pour élire leur président. Cela leur épargnerait les « tripotages » des bulletins de vote des grands électeurs qui depuis des décennies est entaché de tricheries.
    Une fois c’est un candidat républicain qui en est victime, une fois c’est un candidat démocrate. Un partout, la balle au centre.
    Maintenant qu’on ne me parle pas du « manque de recul » des petits franchouillards sur la politique des Etats-Unis. La vision de nos amis américains est tout aussi simpliste. Parfois on se demande même si ce n’est pas de l’aveuglement. Il suffit pour s’en convaincre de regarder la couverture du magazine Times de décembre dernier qui a désigné Assa Traoré parmi les « gardiennes de l’année ».
    Quand on prend trop de recul, on finit par ne plus voir les détails. C’est ce qu’on pourrait reprocher à la presse américaine.

  94. @ Serge HIREL | 09 janvier 2021 à 19:15
    « Dans un orchestre symphonique, il faut une ou deux grosses caisses qui tambourinent… Elles mettent en valeur les autres instruments. »
    Je laisse le rôle de grosse caisse à Marchenoir. Je me contenterai du rôle de cymbales, ces merveilleux instruments à percussion qui se produisent lors du final d’un concert et sans lesquelles il manquerait cette petite touche d’apothéose.

  95. Behenzar de Cunes

    Il est plus aisé de changer de pseudo que de patronyme ! C’est la raison pour laquelle les pseudos sont plus nombreux !
    La qualité d’un blogueur apparaît d’abord dans le choix de son pseudo. Est-il utile d’ajouter que ceux qui se présentent sous leur patronyme sont crédités dès leur premier envoi d’un déficit de qualité. Quand ils sont bons ils bénéficient d’un surplus d’estime… c’est bien normal ! Et de courage, car dans leur démarche ils ont à affronter l’ire de leur famille. Sauf si le personnage est public, naturellement.
    Nous terminerons cette première esquisse sur le sujet en affirmant que les pseudos les plus dégradants sont les matricules ; ils donnent une connotation type camp d’extermination à la blogosphère. Ils dissimulent des personnalités en grande souffrance qui parlent, qui parlent, vautrées sur un canapé.
    Il y a aussi ceux qui se dissimulent derrière des grands personnages de l’histoire ou de la littérature. Alors là, c’est la franche rigolade.

  96. On apprend que Trump est menacé par un danger pire que la destitution en urgence, que l’impeachment democrassouille d’appuyer sur le bouton rouge, c’est l’atroce censure du magazine Forbes à l’égard de Trump, lequel ne va pas s’en remettre c’est sûr.
    Je croyais que ce Forbes était un article du rayon où trônent les rouleaux de Sopalin et Moltonel, on en apprend tous les jours.

  97. @ Patrice Charoulet | 09 janvier 2021 à 17:42
    « Une présidence ubuesque », un « roi fou », un « Néron de carnaval ».
    Très bonne description de Macron, merci Bock-Côté.
    Les assaillants du Capitole : « des bras-cassés », « des bêtes de foire »…
    Très bonne description de ces élus LREM, merci Bock-Côté.
    C’est gentil M. Charoulet de mettre ce monsieur Bock-Côté à l’honneur.

  98. Robert Marchenoir

    Intéressant point de vue de Kathimerini, dans l’édition en langue anglaise du quotidien conservateur grec, où l’opinion de l’éditorialiste du journal rejoint celle de son confrère du Washington Post — quotidien américain de gauche comme chacun sait :
    « […] Megan McArdle, éditorialiste au Washington Post, a déclaré à Kathimerini : ‘Ce qui est tragique dans les événements du Capitole, c’est que les insurgés n’avaient pas tort sur leurs principes moraux ; ils avaient tort sur les faits.’ Voilà le point précis où l’abîme entre la raison et l’irrationnel devient impossible à combler. »
     » ‘Le problème est d’autant plus grave’, a-t-elle poursuivi, ‘qu’il n’existe apparemment aucun intermédiaire qui permette, à des esprits davantage en prise avec la réalité, d’atteindre les partisans de M. Trump, et de leur expliquer qu’il leur ment. Le premier qui s’y risque est balayé, et accusé de faire partie de la conspiration lui aussi.’  »
    « Jadis, cet intermédiaire était la presse […]. Aujourd’hui, la mentalité selon laquelle tout se vaut a donné naissance à une réalité parallèle. Dans cet univers d’ignorance agressive, la nouvelle normalité est le spectacle d’un militant torse nu, muni d’un couvre-chef en fourrure avec des cornes, qui prend des selfies au beau milieu du Capitole.[…] »
    « Si personne ne s’oppose à cette représentation imaginaire de la réalité, elle ne fera que croître et se multiplier. Il n’en faut pas beaucoup : l’exclusion, la colère et l’envie y pourvoient amplement. »

  99. Le « rêve américain » est surtout né des accords d’après Seconde Guerre mondiale qui, notamment au plan culturel, a ouvert la France à la culture nord-américaine et à sa « way of life ».
    Mais le rêve, s’il peut revêtir une forme d’espoir, est aussi le plus souvent une chimère. Tant que le monde occidental se trouvait confronté à l’ogre soviétique, l’appartenance au monde occidental sous pilotage américain était une évidence.
    À partir de la chute du Mur de Berlin, la nature de la relation entre les Etats-Unis et l’Europe a profondément changé, les USA exerçant alors un imperium quasi absolu, non seulement au plan culturel, mais surtout au plan financier et économique. Si monsieur Trump est bien connu pour ses phrases comme « America first », ses prédécesseurs, démocrates notamment, avaient déjà mis en œuvre cette pratique constante, mais en usant d’un gant de velours plus que d’un gant de fer.
    Le rêve américain a abusé beaucoup de monde, conduisant à admirer certes une part magnifique des Etats-Unis, mais en oubliant leur partie sombre qui vient d’éclater au grand jour : exacerbation du « populisme » par monsieur Trump d’une part, exacerbation des minorités, notamment d’extrême gauche, d’autre part, qui constituent une part non négligeable de l’électorat démocrate.
    L’unité apparente des Etats-Unis éclate donc sous nos yeux et annonce des situations très difficiles que l’équipe Biden aura beaucoup de difficultés à maîtriser.
    Le rêve se brise donc pour ceux qui se sont bercés d’illusions.
    Pour le reste je rejoins et fais mien le commentaire de Michelle D-LEROY | 09 janvier 2021 à 20:12 tout en appréciant l’incise de Jean le Cauchois | 09 janvier 2021 à 23:58 dans laquelle il cite un article fort instructif. En effet, depuis fort longtemps, nombre de spécialistes ont douté des machines à voter électroniques considérées comme facilement trucables et donc sources de nombreuses manipulations. Les dernières élections présidentielles américaines viennent d’en administrer une preuve supplémentaire.

  100. Catherine JACOB

    @ Patrice Charoulet | 08 janvier 2021 à 10:46
    « Avant l’élection, chaque jour de son mandat, tweet par tweet, il a donné dix mille preuves de sa nullité, de son dérangement mental. »
    Vu que dans la démocratie du président élu Joe Biden, n’importe qui peut s’ériger en juge fédéral de la pertinence politique des propos d’un président en exercice ainsi que, comme vous-même, de sa santé mentale, son compte Twitter a été suspendu et ses tweets sur celui de la Maison Blanche qui faisaient état de cette suspension, supprimés alors que le 1er amendement de la constitution des Etats Unis « interdit au Congrès des États-Unis d’adopter des lois limitant la liberté de religion et d’expression pacifique, la liberté de la presse » qui donc se voit distinguée de la première, liberté de la presse dont ressort le moyen de communication du réseau social Twitter en tant que média principal d’expression de la pensée trumpienne et alors que, si j’ai bien compris, l’incitation à l’invasion du Capitole n’est pas de son propre fait.
    Donc silence radio désormais, ce qui doit vous réjouir vous qui me semblez plus préoccupé des événements outre-Atlantique que de la façon dont la porte-parole d’un gouvernement constitué à la suite d’une élection présidentielle remportée dans notre pays avec 24 % d’environ 10 % du nombre des électeurs ayant voté Trump et encore je compte large, avoue ne pas savoir comment on met un masque et que le chef de ce gouvernement nous apprend que les masques sont inutiles avant de se voir confrontés à la cruelle réalité de la pandémie.

    Ce cliché publié par France Culture des manifestants pro-Trump entrés de force au Capitole et se reposant quelques instants sous le tableau d’un célèbre instant de l’Histoire américaine : La Reddition de Lord Cornwallis.
    https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/01/bb93337d-363a-414f-94ed-85a720ac183d/1280_000_8ya8je.webp avec ce commentaire: « Cette peinture représente la dernière grande victoire américaine contre les Britanniques, en 1781. « On voit un général américain sur son cheval blanc et une rangée de soldats britanniques qui se rendent », explique Denis Lacorne, spécialiste des États-Unis et directeur de recherche au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences Po. Le général tend sa main en signe de reddition. De l’autre côté, les troupes alliées françaises des Bourbon. »
    Tous ces effets symboliques de signifiants purement américains méritent, je pense, réflexion.

  101. @ Jean le Cauchois 09 janvier 20:44
    « Trop drôle pour ne pas partager avec vous, et avec Serge HIREL et sbriglia, un sourire amusé, qui ravira peut-être aussi ma paparazette de la pointe Saint-Mathieu. »
    Vous lisez dans mes pensées ? 😀
    Adéo Jean le Cauchois

  102. @ Robert Marchenoir 10 janvier 2021 à 00 :28
    « …vous vous obstinez à remplacer tout argument par des insultes… »
    Vous confondez « insultes » et « jugements ». « Balivernes » et « crucheries » sont des termes qui indiquent mon appréciation de vos propos. Préférez-vous « fadaises », « billevesées », « foutaises », « calembredaines », « fariboles », « sornettes », « bafouillages », « ragots », « cancans » ?… Je préfère « crucheries »… Le mot est élégant.
    Donc crucheries… Comme vous avez l’habitude d’empiler vos crucheries les unes sur les autres, il n’est pas rare que la pile s’écroule. C’est encore le cas cette fois. Après moult savantes crucheries sur la loi américaine et les pratiques des GAFAM, vous vous prenez les pieds dans le tapis en admettant d’abord la fermeture du compte de Trump puisque « le contrat qu’ [il] a conclu avec Twitter l’oblige à se soumettre à n’importe quel acte de censure de la part de l’entreprise », puis en regrettant qu’ « une poignée de grands industriels privés applique de fait, aux États-Unis, les lois restrictives de la liberté d’expression qui ont cours en Europe, rendant ainsi inopérant le premier amendement de la Constitution. »
    Donc, d’un côté, Trump a signé, la censure est justifiée, de l’autre, Twitter ne respecte pas la Constitution, la censure n’est pas légale… Magnifique grand écart !
    Puis vous vous reprenez en voyant là « un problème politique grave ». Quel discernement ! Nul autre que vous ne l’aurait décelé.
    ———————————————————
    @ Achille 09 janvier 2021 à 15:49
    « …je ne suis pas vraiment dans la ligne éditoriale de ce blog, résolument de droite et même un peu plus »
    La ligne éditoriale d’un blog étant définie par son directeur de publication – et lui seul – à travers ses écrits, voulez-vous dire que notre hôte est « résolument de droite et même un peu plus » ? Plutôt Marion ? Plutôt Marine ? ou Dupont-Aignan, Philippot ou Wauquiez ? En tout cas, pour un partisan de l’extrême droite, il est plutôt large d’esprit en acceptant des commentaires de l’extrême autre bord… et les vôtres.
    C’est justement ce principe de la ligne éditoriale qui fait la principale différence avec un forum. Sur celui-ci, tout intervenant s’exprime à égalité avec l’autre, le médiateur – quand il y en a un – se contentant de faire respecter les lois (diffamation, racisme, antisémitisme) et, parfois, d’éliminer ceux des messages qui sont contraires à son point de vue. Je vous accorde que certains blogs très fréquentés ressemblent beaucoup à des forums très orientés…
    Comme vous, je ne participe qu’à JAS – ni à Twitter, ni à Facebook – et j’y trouve plaisir parce que les débats intelligents y sont fréquents, que sa médiatrice est… modérée et que notre hôte, qui n’est pas « résolument de droite et même un peu plus », préfère la mesure à l’invective.

  103. « Je me contenterai du rôle de cymbales, ces merveilleux instruments à percussion qui se produisent lors du final d’un concert et sans lesquelles il manquerait cette petite touche d’apothéose. »
    Rédigé par : Achille | 10 janvier 2021 à 09:48
    Allons, allons, Achille, contentez-vous du triangle… c’est aussi un instrument idiophone.

  104. Monsieur ben Hasard d’Aucune s’essayerait-il au hors-sujet, tentant de rejoindre les essaims qui butinent aux jardins des palais italiens ?
    Allez savoir, le théâtre est un masque baillant sur un autre masque, créant terreur, donc rire.
    Aliocha souriait…

  105. @ Serge HIREL
    Oui, enfin votre nuance « Il a peut-être un peu joué avec le feu…», c’est Trump lâchant à contre-coeur « rentrez chez vous » à ses partisans au milieu de sa logorrhée complotiste et victimaire.
    Il n’est pas illégal pour un responsable politique ou syndical d’aller manifester, non, bien sûr. Du moins dans l’absolu. Mais dans le cas particulier qui nous occupe, sans que la chose soit illégale, elle constitue une entorse aux règles élémentaires de la démocratie: à 14 jours de la fin de son mandat, Trump n’a toujours pas admis sa défaite en dépit de toutes les évidences de celle-ci et ses partisans sont des abrutis incultes et fascisants nourris aux thèses complotistes qu’on imagine bien faisant partie des 25 % d’Américains détenant une arme à feu. Appeler à marcher au Capitole en connaissant très bien la nature des manifestants ne s’appelle plus un appel à l’expression légitime du peuple, mais une tentative de coup de force. Donc oui, on peut le considérer comme responsable de ces débordements, il y a bien longtemps qu’il aurait dû reconnaître sa défaite.
    Je ne comprends pas vraiment la seconde question. Vous devez très bien connaître comment se passent les campagnes électorales, on y dit n’importe quoi pour attirer le chaland, et l’air exalté et motivé fait naturellement partie de la panoplie du parfait communicant.
    —————————————————
    @ Achille
    Changer le système d’élection du président américain, c’est un vieux débat déjà, qui doit au moins dater de l’élection de 2000. Mais il faut être un Français monarchiste pour trouver que c’est une bonne idée. Les Etats-Unis sont un Etat fédéral, et désigner le président de cette manière paraît encore le meilleur moyen de préserver l’autonomie des Etats.
    Vous savez ce que je pense de la Ve République, par ailleurs. Elle nous mènera inévitablement à la dictature, Trump ne se serait pas gêné pour adopter l’article 16 s’il en avait eu la possibilité.

  106. @ Serge HIREL | 10 janvier 2021 à 16:57
    « La ligne éditoriale d’un blog étant définie par son directeur de publication – et lui seul – à travers ses écrits, voulez-vous dire que notre hôte est « résolument de droite et même un peu plus » ? Plutôt Marion ? Plutôt Marine ? ou Dupont-Aignan, Philippot ou Wauquiez ? En tout cas, pour un partisan de l’extrême droite, il est plutôt large d’esprit en acceptant des commentaires de l’extrême autre bord… et les vôtres. »
    Le terme « ligne éditoriale » n’est peut-être pas adéquat, je le concède.
    Philippe Bilger qui a son rond de serviette dans les émissions « l’Heure des pros » de CNews et les « Vraies Voies » de Sud Radio est donc plutôt de droite. Un peu réac, mais pas trop.
    Il lui arrive même d’être plutôt compréhensif à l’égard d’Emmanuel Macron. C’est le cas notamment des derniers billets qu’il lui a consacrés. Preuve de son ouverture d’esprit que j’apprécie et qui est la raison pour laquelle je fréquente son blog.
    J’aime la convivialité qui y règne, la variété des thèmes des billets. D’une façon générale les échanges sont intéressants.
    En fait mon expression « résolument de droite et même un peu plus » désignait surtout la grande majorité des intervenants de ce blog.
    Mais je m’empresse de préciser que ce n’est pas un reproche, juste un constat à la lecture des commentaires. Rien de plus.
    —————————————————
    @ sbriglia | 10 janvier 2021 à 19:07
    « Allons, allons, Achille, contentez-vous du triangle… c’est aussi un instrument idiophone. »
    Elle est bonne ! J’aime encore bien ce genre de petite répartie vacharde. À charge de revanche !

  107. Robert Marchenoir

    Dernières nouvelles de la censure infligée aux partisans de Trump, et à la droite en général, par les géants de l’Internet : Amazon vient de suspendre le réseau social Parler, dont j’ai… parlé ici il y a quelques jours.
    Conçu comme une alternative à Twitter offrant une plus grande liberté d’expression, il accueille de nombreux trumpistes, mais il est, plus généralement, le refuge des voix conservatrices persécutées par le politiquement correct.
    Cette initative est encore plus grave que l’interdiction faite à Donald Trump d’utiliser Twitter : Amazon est en effet l’hébergeur du site Parler. C’est lui qui lui fournit le service informatique nécessaire à son existence.
    C’est exactement comme si EDF coupait le courant à Valeurs Actuelles, ou à CNews, en raison d’un désaccord sur leur ligne politique.
    Cette initiative n’est pas la première du genre. Elle montre bien la menace que font peser les monopolistes du numérique sur la liberté d’expression, et sur la démocratie en général.

  108. @ Robert Marchenoir
    C’est pas vous qui vilipendez à longueur de posts l’Etat socialiste oppresseur ? Le numérique et Internet, c’est le règne quasi absolu du marché, pas d’impôts ou si peu, le commerce et la circulation des idées sans frontières, la régulation confiée aux acteurs. Comme vous le disiez en réagissant sur l’interdiction du compte Twitter de Trump, ces entreprises font ce qu’elles veulent. Vous l’avez voulu, il ne faut pas vous plaindre !
    —————————————
    @ Serge HIREL
    Pour votre gouverne, quelques tweets de la famille Trump avant le 6 janvier:
    – en décembre, lors de l’appel de ses partisans à manifester: « Soyez là, et soyez sauvages ! »
    – dans son discours le 6 janvier au matin: « marchez sur le Capitole en montrant votre force, et vous devez être forts parce que vous ne reprendrez jamais notre pays en étant faibles »
    – « nous venons vous chercher, et nous allons avoir du bon temps ! » (Donald Trump Jr dans son discours)
    Pas étonnant que Tête de Bison et ses amis soient entrés au Capitole aux cris de « pendez Pence »…

  109. @ Tomas (@ Robert Marchenoir @ Serge HIREL)
    « C’est pas vous qui vilipendez à longueur de posts l’Etat socialiste oppresseur ? Le numérique et Internet, c’est le règne quasi absolu du marché, pas d’impôts ou si peu, le commerce et la circulation des idées sans frontières, la régulation confiée aux acteurs. Comme vous le disiez en réagissant sur l’interdiction du compte Twitter de Trump, ces entreprises font ce qu’elles veulent. Vous l’avez voulu, il ne faut pas vous plaindre ! »
    Je ne peux pas laisser passer cela. Ce n’est pas une question de « marché ». C’est une question basique d’indépendance entre gouvernement et société civile.
    La logique du premier amendement est simple: l’État n’a (presque) pas le moindre droit de regard sur la façon dont la société s’organise pour organiser son expression publique vis-à-vis de l’État. En gros, l’ORTF est illégale, et si la société civile décide de censurer le pouvoir politique, c’est son droit le plus strict: l’État n’a pas son mot légal à dire sur la question.
    C’est justement à la société civile de s’organiser sur la liberté d’expression, ses limites et ses mécanismes limitatifs ; et le débat sur Parler ne fait que s’ouvrir et commencer: Alexy Navalny vient de nous faire part de ses pensées sur le sujet…
    Maintenant, au sujet du marché, une clarification est nécessaire. La loi du marché qui semble faire horreur à Tomas se base sur un constat simple: pour que l’économie, la technologie et la société progressent, c’est la compétition des idées qui importe. Bien avant la course au fric. La compétition des idées présuppose deux choses: 1. une liberté d’expression (d’où le premier amendement en matière politique et la presse financière en matière économique) 2. des règles qu’on met en place pour pouvoir discriminer les bonnes et les mauvaises idées.
    En matière scientfique, ces règles sont la méthode scientifique qui permet de discriminer ce qui se publie dans la presse scientifique. En matière économique, c’est un concept de marché, qu’on peut réguler de diverses manières, mais qui doit rester un marché. Sans marché, il n’est pas possible de récompenser les bonnes idées et de punir les mauvaises. En somme, le marché, c’est la règle numéro zéro de la compétition des idées en matière économique.
    En effet, une économie qui n’est pas de marché ne peut être qu’une économie administrée. Une économie administrée ne peut tout simplement pas avoir les ressources cognitives nécessaires pour adéquatement discriminer les bonnes et les mauvaises idées économiques. C’est là une limitation intrinsèque de l’économie administrée, bien décortiquée dans Misère de l’historicisme.
    L’idée de marché est donc la régle numéro zéro. On peut imaginer d’autres règles supplémentaires, d’autres régulations. Mais si on casse cette règle numéro zéro, on se garantit l’inefficacité économique et sociale en tuant la compétition des idées. C’est bien pire de tuer la compétition des idées économiques que de tuer la course au fric. Tant que la gauche ne comprend pas cela, elle ne comprend rien à rien et est donc dangereuse.

  110. revnonausujai

    @ F68.10
    « …et si la société civile décide de censurer le pouvoir politique, c’est son droit le plus strict: l’État n’a pas son mot légal à dire sur la question. »
    Euh, c’est quoi, la société civile ?
    Pour prendre l’exemple de l’actualité américaine, est-ce quatre ploutocrates propriétaires de tuyaux informatiques ou 306 grands électeurs contre 232 ou encore 72 millions de voix contre 69 ?
    Bien sûr que si, l’Etat a un rôle légitime autant que légal à jouer pour empêcher tant les monopoles (ou oligopoles) d’étouffer la concurrence que les majorités de brimer les minorités.

  111. @ Robert Marchenoir
    « …Amazon vient de suspendre le réseau social Parler… »
    Je confirme, j’y suis venu, j’y ai vu, j’y suis plus.
    Amazon comme toutes les entreprises, médias, culture, institutions etc., est à la botte de la nouvelle dictature marxiste islamogauchiste qui gère les libertés dans le monde, pas toutes bien entendu, seulement celles que nos nouveaux maîtres ont autorisées.
    Mais hélas pour ces monstres totalitaires, comme pour tous ceux qui ont étouffé les peuples dans le passé, la vraie liberté reprend toujours le dessus, l’histoire l’a prouvé et le prouvera encore, n’en déplaise à tous et toutes les Pelosi de la planète.

  112. Behenzar de Cunes

    @ Aliocha 10 janvier 19h28
    Aliocha souriait … et sous le masque beaucoup commençaient à rire.
    ———————-
    @ F122 ( ONE TWO TWO en britiche)
    On n’en voudra pas à un africander suisse de méconnaître la langue française : on ne dit pas « tenancière », on dit « taulière » !
    La tenancière est moins habile pour traiter ceux qui se sentent par trop « gonflés », si vous voyez ce que je veux dire.
    ———————-
    MOMENT MUSICAL
    Les meilleurs d’entre nous en viennent aux mains à coup d’instruments de musique !
    Qu’ils dégagent l’estrade.
    ———————–
    Bergoglio va se faire vacciner. Une dose de perdue.
    ———————–
    LA FRANCE ÉCOLOGIQUE
    En janvier hâte-toi de te chauffer car en février on va te couper l’électricité.
    ———————-
    L’EUROPE AFRICAINE
    La Méditerranée, joyau de l’Antiquité, n’est plus qu’un lac intérieur minuscule parcouru par des barcasses surchargées qui ne sombrent jamais. Elles sont surveillées amoureusement par des ONG aquatiques, redoutable espèce de prédateurs.
    À l’extrémité méridionale de ce nouveau continent mahousse on trouve des Suisses, à génitrice bizarre, lesquels donnent maintenant les autorisations pour circuler sur les blogs.
    Une parole de trop… Tchak !… Fermez-la !
    En plus ils prétendent qu’on les gonfle.
    ———————-
    @ GERARD R 8 janvier 12h02
    Dans sept ventres blancs vous trempâtes… et vous vous en vantez !
    Raciste Monsieur vous êtes.

  113. @ Robert Marchenoir 23h03
    « Dernières nouvelles de la censure infligée aux partisans de Trump, et à la droite en général, par les géants de l’Internet : Amazon vient de suspendre le réseau social Parler, dont j’ai… parlé ici il y a quelques jours. »
    Je confirme qu’il est impossible de s’enregistrer sur cette application.
    Pour ceux qui comme moi ont des préventions à l’égard des GAFAM, je recommande « Signal » qui est l’équivalent de « WhatsApp » crypté et sécurisé.
    L’application a été développée grâce à la « Signal Foundation » d’origine américaine. Elle est utilisée par Edward Snowden pour lui éviter d’être constamment espionné.

  114. @ F68.10
    Et tant que les libéraux détournent le sujet pour s’obstiner à répéter que seul le marché est efficace pour assurer une allocation optimale, je maintiendrai qu’ils sont dans l’erreur et dangereux eux-mêmes.
    L’Etat ou les collectivités locales, incarnations de la volonté générale, doit contrôler au minimum les secteurs stratégiques de l’économie (transports, énergie, télécommunication, distribution d’eau).
    Il est illusoire de compter sur le seul pouvoir réglementaire de l’Etat pour assurer le minimum vital de justice sociale quand celui-ci est trop faible pour s’imposer face aux grandes entreprises, dont la voracité sans limite des dirigeants et des actionnaires est suffisamment documentée pour que je n’aie besoin d’y revenir.

  115. TOLERANCE ET GOUJATERIE
    L’insulte est pire que l’injure qui peuvent être punies par la loi, mais au-delà, il y a la goujaterie qui ne peut être sanctionnée que par le mépris. Le terme « tenancière » utilisé par FXmachin à l’égard de notre correctrice est une goujaterie de mal embouché à laquelle nos hôtes ont répondu par un excès de tolérance (mot choisi exprès évidemment).
    Je me permets de constater qu’un vent malsain souffle sur le blog depuis quelques semaines. Quelques contributeurs usent et abusent de l’espace qui leur est donné pour étaler leurs considérations, vindictes victimaires, apostrophes personnelles en des termes de plus en plus vulgaires voire grossiers. Le volume de leur bla-bla-bla n’a d’égale que la pauvreté de leur propos. Ras le bol des fols !
    Être doté d’un QI de haut niveau n’empêche pas le manque de bon sens. L’érudition affichée ostensiblement et étalée sur des espaces infinis ne confère ni autorité morale ni satisfaction au lecteur qui se lasse vite des conflits médico-matrimoniaux.
    Il y a inflation de la baisse de qualité. En même temps (oui !) il y a gonflement des ego qui tourne au grotesque. Untel qui tient un cerf-volant se prend pour Zeppelin ; un autre qui se croit spaghetti n’est qu’un misérable vermicelle ; il y a aussi le trottinetteur qui s’imagine être un TGV et écrase tout sur son passage ; jusqu’au présidenticule qui donne l’exemple en se prenant pour une asperge alors qu’il n’est qu’un clou de girofle !
    L’une des qualités nécessaires pour participer à un blog est de ne pas se prendre trop au sérieux. Et puis aussi de ne pas s’acharner à avoir le dernier mot à tout prix. Ce manque d’intelligence fait tourner les discussions en répliques de cours de récréation par « les petits merdeux de la République ».
    Pour finir sur une note humoristique, on apprend (par le Figaro) qu’il pourrait y avoir des surprises dans les candidatures à l’élection présidentielle de 2022. Tenez-vous bien : on reparle de Christiane Taubira.
    Après le Covid-19, on est gâtés, mais qu’est-ce qu’on va se marrer !

  116. @ Tomas 10 janvier 2021 à 20:00
    « (…) l’air exalté et motivé fait naturellement partie de la panoplie du parfait communicant. »
    Vous avez très bien compris cette « seconde question », mais vous acceptez une attitude de forcené pour l’un et la considérez comme un appel à la sédition pour l’autre…
    —————-
    @ Tomas 11 janvier 2021 à 01:52
    Merci de bien vouloir indiquer vos sources… Un lien bleu délavé serait le bienvenu…
    —————-
    @ F68.10 11 janvier 2021 à 05:39
    « Le Congrès n’adoptera aucune loi relative à l’établissement d’une religion, ou à l’interdiction de son libre exercice ;
    ou pour limiter la liberté d’expression, de la presse ;
    ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ;
    ou d’adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subis. »
    Ce texte date de 1791 et, depuis lors, s’adapte à toutes les évolutions de la société américaine, qu’elles soient techniques ou culturelles. Aujourd’hui, on doit le lire comme une obligation pour le Congrès de légiférer pour interdire à une société privée proposant des moyens techniques nécessaires à la diffusion de la libre expression de limiter celle-ci par un « règlement intérieur » qui la met en situation, hors toute intervention extérieure, de refuser tel ou tel message émanant de tel ou tel citoyen.
    Le respect de la lettre et de l’esprit du Premier Amendement rend illégales les fermetures du compte de Trump et du site Parler, la seule restriction à la liberté de la presse étant l’interdiction de la diffamation, délit qui n’est constitué que s’il est constaté par la justice.
    Le point de vue de Navalny conforte votre proposition de confier la modération des messages transmis pour leur diffusion aux GAFAM à un collège d’experts et d’associations. Pour ma part, voyant mal comment ce collège serait indépendant de toute influence extérieure, je reste partisan d’un recours à la justice, comme l’indique l’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. ». Et qui, pour les Révolutionnaires, fait appliquer la Loi, si ce n’est la justice ?…
    A noter que ce recours à celle-ci ne serait pas une nouveauté puisque radios et télévisions sont sous le contrôle d’une autorité indépendante, le CSA, qui peut juger de leurs contenus si ceux-ci enfreignent la loi, une instance d’appel, le Conseil d’Etat, permettant aux « prévenus » de contester sa décision. N’oublions pas non plus que le jugement en matière de délit de presse est l’affaire du juge, et de lui seul.
    « (…) Une économie administrée ne peut tout simplement pas avoir les ressources cognitives nécessaires pour adéquatement discriminer les bonnes et les mauvaises idées économiques. »
    Que faites-vous du cas de la République Populaire de Chine ?
    ——————————————————–
    @ Mitsahne 11 janvier 2021 à 10:35
    « Tenez-vous bien : on reparle de Christiane Taubira. Après le Covid-19, on est gâtés, mais qu’est-ce qu’on va se marrer ! »
    …sous les cocotiers
    https://www.youtube.com/watch?v=XgBMaBrG1HA
    Bon, d’accord, deux erreurs : on n’est pas en Guyane et les filles sont belles, douces et souriantes…

  117. Behenzar de Cunes

    Celui qui a peur d’être agressé par une génitrice dans son enfance peut toujours demander à naître dans une famille à deux pères.

  118. sbriglia@caroff

    « Pour ceux qui comme moi ont des préventions à l’égard des GAFAM, je recommande « Signal »…
    Rédigé par : caroff | 11 janvier 2021 à 09:57
    Je ne veux pas hériter du point Godwin : je m’abstiens donc d’écrire : « ce titre renvoie aux heures les plus sombres… » etc. etc.
    Mais quelle richesse iconographique à l’époque !

  119. @ Mitsahne
    « Le terme « tenancière » utilisé par FXmachin à l’égard de notre correctrice est une goujaterie de mal embouché à laquelle nos hôtes ont répondu par un excès de tolérance (mot choisi exprès évidemment). »
    Je ne vois pas quel est le problème. Le Larousse ne semble pas donner de connotation odieuse à ce mot. C’est une position un peu ironique sur le rôle de Madame Bilger, compte tenu que je pense effectivement que cela ne doit pas être drôle tous les jours. Vous semblez du genre à être déterminé à vous sentir offensé, et surtout à alléguer que les autres sont offensés quand cela vous arrange.
    « Ras le bol des fols ! »
    Vous voulez un anxiolytique ? Non ? Quand je ne suis pas occupé à traiter des attaques personnelles plus viles qu’un simple mot mal choisi, j’essaie quand même de faire des commentaires avec un minimum de fond. Le reconnaissez-vous ? Oui ? Ou non ?
    « L’érudition affichée ostensiblement et étalée sur des espaces infinis ne confère ni autorité morale ni satisfaction au lecteur qui se lasse vite des conflits médico-matrimoniaux. »
    Je ne prétends pas à l’autorité morale. Ne prenez pas vos désirs pour des réalités. Quant aux conflits médico-matrimoniaux, le mieux pour que je n’aie pas à traiter la question est de ne pas lever la question ad vitam æternam. Souvent dans le cadre d’attaques personnelles auxquelles je me fais un devoir de répondre. C’est clair ?
    « Ce manque d’intelligence fait tourner les discussions en répliques de cours de récréation par « les petits merdeux de la République ». »
    Exact. Et vous connaissez d’autres moyens de montrer aux merdeux (votre terme, aucune « goujaterie » dedans, bien évidemment) qu’ils sont des merdeux autrement que de leur mettre le nez dans la merde ? Quand les gens racontent des âneries, la principale manière de le traiter est de l’exposer. Comme avec Behenzar de Cunes, que votre vindicte semble épargner. Hypocrite.
    ——————————————————-
    @ Behenzar de Cunes
    « On n’en voudra pas à un africander suisse de méconnaître la langue française : on ne dit pas « tenancière », on dit « taulière » ! »
    Le Larousse n’est pas de votre opinion. Et je défends le droit de la langue française à évoluer en y incorporant des anglicismes. Ne vous en déplaise.
    ————————————————————-
    @ Tomas (@ revnonausujai)
    On traitera du fond quand les idiots (i.e. Mitsahne et Behenzar de Cunes) se seront calmés. (Et non, compte tenu des mots et qualificatifs qui sont régulièrement employés à mon endroit – « fol » par Mitsahne en l’occurrence – je ne considère pas l’usage du mot « idiot » comme déplacé. À bon entendeur.)

  120. A force de rejeter sur l’autre rive ceux qui ne sont pas de son bord, monsieur ben Hase-art de Cul-nœud, ne se rend plus compte de qui roupille au fond de la barque.
    N’ayez crainte, petite abeille, quand il se réveillera, il saura apaiser les tempêtes de la terreur que ne savent plus cacher le rire.

  121. Robert Marchenoir

    @ Tomas | 11 janvier 2021 à 01:52
    La pensée sectaire et mononeuronale dans toute sa splendeur : y’a les gentils, et y’a les méchants. L’État c’est gentil, le libéralisme c’est méchant, Internet c’est libéral donc c’est méchant (mais Tomas répand sa propagande communiste grâce à Internet, allez savoir…).
    Donc il est absolument interdit d’avoir une pensée sur ces sujets. Je ne veux voir qu’une seule tête, et ouvrez le petit livre rouge à la bonne page. Comme ça doit être reposant, d’habiter dans la tête à Tomas… honnêtement, je ne vois pas beaucoup de différences avec la pensée trumpiste.

  122. @ Mitsahne | 11 janvier 2021 à 10:35
    Mitsahne, vieux sage, probablement de mon âge, vous avez bien raison.
    Pour ma part j’ai réduit ma voilure, je me contente de commenter ici ou là une énormité ou une imbécillité. Pas plus, je me suis lassé.

  123. @ Serge HIREL
    Les sources ? Allez voir la page Wikipédia en français, il y a les références en bas de page. En anglais c’est encore plus détaillé.
    ———————————————
    @ Robert Marchenoir
    Vous décrivez votre double inversé, peut-être celui que vous fûtes dans votre jeunesse idéaliste et gauchiste, allez savoir. Je suis pragmatique: le plan quinquennal c’est inefficace, y’a pas de chaussures, le marché total aussi, y’a plus de 12 pour avoir les numéros de téléphone ou plus de poste qui marche. Il y a vingt ans, la Poste, ça marchait bien, sans stress pour ses employés et sans peser excessivement sur les finances publiques. L’Europe est passée par là depuis, et tout empire. Ce sont les postiers d’aujourd’hui qui me convertiront au Frexit, franchement, je m’en rapproche à grands pas !

  124. Ce type a décrédibilisé son pays et il est devenu la risée des dirigeants des autres pays.
    Même s’il a eu une seule initiative heureuse et nécessaire en recadrant les Chinois, les rares points positifs seront vites passés par pertes et profits.
    Sa sortie « Capitole » est la cerise sur le gâteau.
    Une gaffe magistrale supplémentaire résultant de la manière dont il a harangué la population durant tout le processus électoral.
    Out Trump, bon débarras. Souhaitons que lui-même ou l’un des membres de sa clique familiale ne remette plus les pieds à la Maison Blanche.
    Il lui reste à compter et recompter son fric, arpenter les parcours de golf et appointer l’avocat loser Giuliani pour tous les procès qui vont advenir.

  125. Arnold Schwarzenegger a littéralement atomisé Donald Trump dans une vidéo de sa chaîne YouTube.

    Rappelons au passage que l’interprète de Terminator a aussi été le gouverneur de l’Etat de Californie dont le PIB est supérieur à celui de la France. Ce n’est pas rien. Et ceci sous l’étiquette Républicain.
    Les Américains ont horreur des mauvais perdants, surtout quand il s’agit du plus haut personnage de leur pays.

  126. L’Amérique c’était, à la fin du double mandat d’Obama, 102 millions d’Américains sans travail.
    Trump a fait baisser le chômage à 4 % en prenant des mesures protectionnistes comme en France pendant les Trente Glorieuses.
    On comprend que tous ceux qui ont retrouvé du travail ne se précipitent pas pour voter pour les démocrates même si ces derniers ont gagné avec cette vaste tricherie mafieuse dont ils sont coutumiers ! Car la pauvreté aux USA, c’est vivre dans la rue sous des tentes, dans les égouts, ou dans sa voiture quand on a la chance d’en avoir une.
    — Et puis l’autre réussite de Trump c’est le démantèlement de réseaux pédophiles et de traite des êtres humains.
    — Il a coupé les ponts avec l’OMS dirigé par Bill Gates.
    — Il n’a pas commencé de nouvelles guerres.
    Dites donc chers gauchistes anti-Trump, les médias que vous financez avec vos impôts ne vous informent donc pas ?
    Alors les leçons du poupon gonflable Schwarzenegger au QI de bulot, c’est d’un pathétique pitoyable, lui dont la famille a fricoté avec les nazis, c’est à se gondoler de rire.
    Décidément tous ces milliardaires gauchistes têtes à claques, se comportent comme ces garnements perturbés, sagouins des cours de récré de nos enfances.

  127. Le nationalisme exacerbé, le repli sur soi, l’illusion de la grandeur isolée… une forme de syndrome du « roi est nu ».
    Trump a créé une bulle de « tout est possible » par l’audace, la stupidité, le mépris.
    Mais il n’échappe pas à la réalité qui lui revient en boomerang. Il n’y a rien à regretter, c’est bien fait pour lui.
    Par ricochet, les USA étaient devenus moins attrayants. Une forme de suspicion était installée: les USA sont-ils des alliés de l’Europe ou bien un bloc d’indifférence exclusivement tourné vers le Make USA great again ?
    Curieusement, le couple Boris Johnson/Nigel Farage constitue aussi un repoussoir. L’Europe pourrait à leur égard prononcer la même phrase que Pialat au festival de Cannes: « Si vous ne m’aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus ». Nous n’aimons plus la Grande-Bretagne alors que nous allons aimer à nouveau les USA.

  128. Robert Marchenoir

    Le comportement de Donald Trump, depuis qu’il a perdu sa réélection, a ceci de saisissant qu’il incarne cette nouvelle variété de mauvaise foi où l’erreur et le mensonge se mêlent de façon inextricable ; et qu’il rappelle la sidération dans laquelle est tombée Staline, lorsque Hitler a rompu son alliance avec l’URSS et envahi le pays.
    Au début, lorsque Trump s’est obstiné à marteler sa thèse de l’élection volée, les analystes américains ont dit : ce n’est pas possible, tout le monde peut voir maintenant que c’est faux, il ne croit pas une seconde à ce qu’il raconte. Son seul but est d’entretenir la flamme chez ses partisans, afin de se représenter en 2024.
    Mais si cette interprétation était juste, si le machiavélisme l’emportait sur la conviction, alors il aurait dû, depuis longtemps, se préparer une porte de sortie. Or, c’est tout le contraire qui se passe !
    Après 50 ou 60 décisions de justice récusant ses allégations (les décomptes diffèrent), il s’enferre dans sa propagande jusqu’à provoquer l’invasion du Capitole par des militants décidés (ce sont eux qui le disent) à « tuer », à « pendre » le vice-président et à porter la « guerre » au cœur du temple de la démocratie américaine.
    Résultat, même ses collaborateurs les plus proches le récusent et l’isolent. Des membres de son propre parti préconisent la suspension de ses pouvoirs au titre du 25e amendement, ou sa destitution après procès par le Congrès (« impeachment »), voire les deux !
    Une réélection en 2024 paraît de plus en plus improbable, et elle serait même impossible en cas « d’impeachment ».
    Quelle est la rationalité ? Il n’y en a pas. Donald Trump a disjoncté. Il a fini par croire à sa propre propagande. Il s’est fait l’incarnation la plus illustre de cette attitude qui est à l’œuvre partout, aujourd’hui, et qui consiste à affirmer des choses que l’on sait fausses, tout en étant persuadé qu’elles sont vraies. Elle se retrouve du haut en bas de la société : dans le poutinisme, le raoultisme…
    A force de se persuader de l’existence d’une réalité parallèle, Trump s’est cogné dans le mur de la vraie réalité quand l’émeute du Capitole lui a explosé à la figure. Son entourage décrit fort bien l’état second dans lequel son obstination l’a jeté.
    Il rappelle irrésistiblement le Staline qui a passé plusieurs jours à ne rien faire, à se noyer dans l’alcool, lorsqu’il lui a bien fallu reconnaître, en 1941, que ce qu’il déclarait impossible s’était produit : l’invasion de l’URSS par Hitler, malgré le pacte Molotov-Ribbentrop.

  129. @ Robert Marchenoir 12 janvier 2021 à 13:54
    Quelle leçon magistrale de sciences politiques ! Vous devriez vous positionner pour qu’à la prochaine rentrée de Sciences Po, vous assuriez la leçon inaugurale à la place laissée vacante par Olivier Duhamel !
    Seul l’avenir nous dira si vos prédictions alarmistes pour Trump ne sont pas que l’expression des rêves de corde que vous caressez à son encontre. En tout cas, pour l’heure, les démocrates, et Nancy Pelosi en particulier, font tout pour le remettre sur le cheval… si tant est qu’il en soit tombé. Au soir de l’invasion du Capitole, Biden a donné le ton en étant agressif plus que de raison envers « les » Républicains. Il a oublié qu’à peine avait-il obtenu la majorité des grands électeurs en sa faveur, il avait promis-juré d’être le président de l’apaisement et du rassemblement. Première faute.
    Deuxième faute : ne pas avoir dissuadé les GAFAM de pratiquer la censure contre le président en exercice, puis, celle-ci intervenue, ne pas avoir protesté officiellement contre cette manœuvre contraire à un droit auquel les Américains tiennent par-dessus tout : la liberté totale d’expression. De ce fait, ils ont offert à Trump un statut de victime…
    Et, comme les c*onneries volent en escadrille, l’hystérique Pelosi, qui déchire les discours présidentiels sous l’œil des caméras du monde entier, s’est mis en tête d’obtenir la destitution de son « ennemi ». Elle a en fait réussi l’incroyable performance de lui offrir un deuxième fauteuil de victime et de ressouder les rangs de ses partisans, voire de faire revenir en leur sein pas mal d’électeurs républicains que l’affaire du Capitole avaient troublés.
    Les démocrates sont maintenant devant un mur : si le procès en destitution aboutit au même résultat que le premier, déjà fomenté et perdu par Dame Pelosi, ou si, simplement, il s’égare dans les labyrinthes du Congrès, ils auront offert un arc de triomphe à Trump et placé leur pire adversaire dans la situation la plus favorable à son retour à la Maison-Blanche dès 2024. Ils n’ont qu’une porte de sortie : obtenir cette destitution, qui serait une première dans l’histoire des Etats-Unis. Y parvenir après le 20 janvier apparaîtrait comme une basse vengeance…
    N’oubliez pas non plus deux enseignements de l’Histoire : en France, un homme politique au trente-sixième dessous après avoir organisé un faux attentat contre lui dans les jardins de l’Observatoire – une forfaiture, au même titre que celle dont est accusé Trump -, s’est installé quelques années plus tard à l’Elysée… Et Staline, pétrifié au lendemain de la rupture du Pacte avec Hitler, défilait en vainqueur à Berlin, quatre ans plus tard… Bon, d’accord, l’Histoire ne ressert pas les plats. Mais néanmoins mieux vaut ne pas en prendre le risque.
    ————————————————————–
    @ Tomas 11 janvier 2021 à 21:48
    S’il fallait encore une preuve que le site Wikipédia, en particulier lorsqu’il traite un sujet d’actualité, n’est pas une encyclopédie – c’est-à-dire un ouvrage fiable et incontesté -, sa fiche sur l’affaire du Capitole l’apporte. Ne serait-ce que par le titre « Assaut » donné à cette page et très contesté dans l’onglet « discussion ». Le ton de l’article est du même acabit, fort éloigné de la neutralité nécessaire.
    Néanmoins, ce n’est pas une raison pour n’y puiser que des extraits de discours défavorables à Donald et en ignorer d’autres – également cités par Wikipédia – qui démontrent qu’il n’a ni suggéré, ni organisé, ni souhaité cet « assaut », « prise » ou « invasion »… A vous de choisir le terme qui vous va le mieux.
    La citation qui me paraît la plus à même de contredire le procès en sédition qui est fait au Président en exercice est celle-ci : « Je sais que tout le monde ici se dirigera bientôt vers le bâtiment du Capitole pour, pacifiquement et patriotiquement, faire entendre votre voix aujourd’hui ». Trump, qui est beaucoup moins bête qu’il n’en a l’air, n’a pas choisi ses mots au hasard, « le bâtiment du Capitole » et non pas « le Capitole », formule qui aurait suggéré une marche contre le Congrès ; « patriotiquement » bien sûr, qui dit une volonté de défendre la nation et non pas d’entreprendre un coup d’Etat ; et surtout « pacifiquement ».
    C’est ce même mot que l’on retrouve dans le texte de l’Amendement n°1, voté en 1791 par les Pères de la Nation : « « Le Congrès n’adoptera aucune loi (…) pour limiter (…) le droit des citoyens de se réunir pacifiquement (…) ».
    La marche vers le bâtiment du Capitole n’avait donc rien d’illégal. Comme je l’ai déjà écrit, il me semble que la seule faute de Trump est de n’avoir pas bien discerné que ses discours enflammés – et celui qu’il prononçait alors également – avaient excité au-delà de l’entendement certains de ses partisans, manipulés aussi par des groupes complotistes, qui, eux, ont pour objectif d’abattre l’Etat fédéral.
    Ce n’est pas une faute bénigne quand elle est commise par un chef d’Etat. Mais Trump doit être jugé par l’opinion publique sur elle et sur elle seule, et non sur celles que lui attribuent les délires de certains dignitaires du Parti démocrate, dont le Président élu, tout aussi excités que les « marcheurs » les plus virulents parmi les trumpistes.

  130. @ Serge HIREL
    « S’il fallait encore une preuve que le site Wikipédia, en particulier lorsqu’il traite un sujet d’actualité, n’est pas une encyclopédie – c’est-à-dire un ouvrage fiable et incontesté -, sa fiche sur l’affaire du Capitole l’apporte. »
    Sur un sujet d’une actualité bouillante, cela n’a a priori rien d’étonnant: faut pas pousser non plus ! Pour juger de la qualité de Wikipédia, il faut se référer à des études en sciences de l’information sur le sujet. Et ces études montrent que Wikipédia, franchement, ça va. Et sur pas mal de sujets, Wikipédia est plus fiable et plus touffu que nombre d’encyclopédies. En particulier, Wikipedia en anglais est assez fiable en matière médicale grâce au groupe informel Guerrilla Skepticism on Wikipedia.
    Ceux qui crachent sur Wikipédia sont à peu près toujours ceux qui ont à perdre de la démocratisation de l’accès à l’information et de la démocratisation du fact-checking. Un peu toujours les mêmes…
    Plutôt que de chouiner, ils feraient mieux de se bouger les miches et de jouer le jeu de Wikipédia pour fiabiliser l’information. Les règles de participation sur Wikipédia sont honnêtes. Guerrilla Skepticism on Wikipedia les exploite avec bonheur. Que font nos journaux et universitaires ? Ils ont Internet en horreur. Ils conchient Wikipédia. Ils conchient YouTube où on ne trouve que peu de documents vidéos français sur l’actualité. En se retranchant ainsi dans leur orgueil et en faisant preuve de protectionnisme intellectuel plutôt que d’embrasser la compétition intellectuelle et celle des idées, ils se condamnent à terme à disparaître.
    Bon débarras.

  131. @ Serge HIREL
    L’article on s’en moque, c’est là que j’ai trouvé les citations, dûment sourcées dans l’article.
    Bien sûr, la marche n’avait rien d’illégal. Mais quand vous écrivez: « Comme je l’ai déjà écrit, il me semble que la seule faute de Trump est de n’avoir pas bien discerné que ses discours enflammés – et celui qu’il prononçait alors également – avaient excité au-delà de l’entendement certains de ses partisans, manipulés aussi par des groupes complotistes, qui, eux, ont pour objectif d’abattre l’Etat fédéral », soit vous êtes un grand naïf, soit Trump est devenu complètement fou. Il est pour le moins surprenant que le Président de la première puissance mondiale ne soit pas en mesure de comprendre la psychologie de ses partisans ou n’ait pas réalisé à quel point ils baignaient dans l’irrationnel.
    En tout cas, Trump me paraît désormais totalement indéfendable. Après, n’étant pas Américain et pas particulièrement attaché à ce pays, peu me chaut, franchement.

  132. @ F68.10
    Je pense que Serge HIREL avait à l’esprit la partie politique de Wikipédia, qui est aussi gangrenée par l’extrême gauche que les universités, les médias – comme tout outil qui a la capacité de manipuler l’opinion. Par conséquent, ceux qui se pensent des chevaliers de la vérité – le plus souvent venant de la gauche – vont affluer et modifier les articles avec une fréquence inégalable et finiront par pourrir toute la partie politique.
    Par exemple, consultez les articles parlant des podcasts banni par YouTube, des gens qualifiés de suprémacistes blancs, de nazis, d’antisémites etc. (Stefan Molyneux, Milo Yiannopoulos pour en citer quelques-uns), alors que les sources données se renvoient l’une à l’autre sans qu’on puisse trouver du concret. Et ainsi de suite, cela se répand comme une peste, car ces gens sont obsédés et passeront leur journées à tirer les articles concernés dans leur sens.
    Aussi, Wiki est la vitamine des gauchos – car ce sont ceux qui adorent rajouter des tonnes. Par exemple Tomas ici-même, nous jure qu’il a lu sur Wiki que Trump a demandé à ses partisans « soyez sauvages » alors qu’il n’en est rien. C’est comme ça que 2 + 2 finiront par faire 7 au temps des élections puis on s’étonne du résultat. Wiki y est pour beaucoup.
    Pour tous les autre sujets où la subjectivité du commentateur ne compte pas, Wiki est fiable est très utile.

  133. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 12 janvier 2021 à 18:27
    « Quelle leçon magistrale de sciences politiques ! Vous devriez vous positionner pour qu’à la prochaine rentrée de Sciences Po, vous assuriez la leçon inaugurale à la place laissée vacante par Olivier Duhamel ! »
    Vous devriez vous marier avec breizmabro. Le sarcasme imbécile vous tient lieu d’intelligence, comme à elle.
    En cela, vous ne déparez pas de la racaille intellectuelle qui tient le haut du pavé en France.
    Autre procédé typique de cette racaille, attribuer à autrui des propos qu’ils n’ont jamais tenus, pour mieux les calomnier. Je n’ai jamais « caressé des rêves de corde à l’encontre de Trump », comme vous dites, contrairement aux insurgés qui ont envahi le Capitole et qui ont dit, explicitement, qu’ils voulaient pendre Mike Pence. Je souhaite simplement qu’il subisse « l’impeachment », et qu’il soit par conséquent empêché de jamais se représenter à la présidence des États-Unis.
    Projeter ses propres vices sur autrui, voilà une autre des perversions de la racaille intellectuelle franchouille que vous représentez si bien sur ce blog. Heureusement que vous êtes de « droite » ! On ne dirait pas, à vous voir reprendre les plus vils procédés de la propagande communiste.
    Quant à « l’arc de triomphe » que vous envisagez pour Donald Trump, c’est uniquement dans vos fantasmes qu’il réside. Pour l’instant, il a surtout réussi a discréditer pour longtemps les causes conservatrices dont il se réclame. Et à trahir ses partisans.
    Qui, à nouveau, pourra réclamer un meilleur contrôle de l’immigration, ou s’élever contre la haine raciale anti-blanche qui est désormais la norme dans les médias, dans les entreprises et dans le monde universitaire ?
    Aussitôt, il se fera traiter de « terroriste de l’intérieur », il se verra opposer en boucle les vidéos de l’invasion du Capitole, les propos réclamant la pendaison de Mike Pence, les excréments déposés par les insurgés sur la moquette, le meurtre d’un policier ancien combattant à coups d’extincteur…
    Mais bon, c’est la faute des Démocrates, n’est-ce pas ? Votre relativisme moral, votre promotion de l’irresponsabilité et du sectarisme sont écœurants.
    Comme dit David Cole dans Takimag : « Fucking idiots ! ». Quel était l’intérêt de chauffer les foules au point qu’elles envahissent le Capitole ? Quel était le but recherché ? Qu’est-ce qui se serait passé si cela avait « bien tourné » ? « Cela ne pouvait pas bien tourner. Voilà ce qui arrive quand on confie des décisions stratégiques à des clowns infantiles. »

  134. @ Valéry
    Vous faites une erreur d’analyse. Les attaques sur Wikipédia ne sont pas uniquement d’ordre « politique » au sens gauche/droite. Elles se déploient largement sur un spectre relativisme/fidéisme qui est transpartisan. Elusen, par exemple, était un extrême-fidéiste d’extrême gauche. Serge HIREL est un semi-relativiste semi-fidéiste de droite. Cela ne change pas grand-chose au final sur les prétextes avancés pour casser du sucre sur le dos de Wikipédia.
    Il y a des biais politiques sur Wikipédia. Mais ces biais sont largement des reflets des biais culturels des sphères linguistiques. C’est assez frappant quand on compare Wikipédia en anglais et en français, surtout sur les questions médicales et psy en particulier ; mais je suis persuadé que si on regardait Wikipédia en farsi, on ne serait pas déçu !
    Cela ne change rien au fait que les règles de Wikipédia ne sont pas intrinsèquement biaisées, que ces règles sont les mêmes pour la gauche et la droite, et que si Wikipédia en anglais est plus fiable que Wikipédia en farsi, c’est que 1. le monde anglo-saxon comprend mieux ce que le mot « evidence » veut dire 2. le monde anglo-saxon est grand. Ipso facto il domine. Y compris sur la sphère culturelle francophone qui rechigne à rentrer dans la danse de plein-pied. (Le jour où les Africains vont se saisir de Wikipédia en français, vous n’allez pas être déçu…)
    Mais au final, sur l’événement du Capitole… nous avons eu des appels au meurtre de la part de Leigh Dundas. Vous aurez beau retourner cela comme vous le voudrez dans votre tête, c’est fait… et c’est désormais devenu… un fait. Cela rentrera donc dans Wikipédia. Pas parce que Wikipédia est de gauche. Mais parce que ces appels au meurtre sont désormais un fait.
    Si on veut que Wikipédia soit « de droite », ce serait une bonne idée de ne pas faire ces appels au meurtre. Voilà: case closed.
    N.B.: le fidéisme est une doctrine épistémologique souvent associée à des biais de nature théologique mais qui dérive la vérité d’une adhésion à l’autorité, y compris quand les faits sont potentiellement contraires. L’autorité peut être conçue sur un plan parfois moral, et peut se diviser sur le plan d’une autorité incarnée dans une ou des personnes, ou dans des autorités textuelles. Le relativisme, quant à lui, rejette l’absolutisme intrinsèque à ce type d’autorité. La majorité des gens ont du mal à se placer sur ce spectre épistémologique, spectre dans lequel se joue cette bataille des idées dans laquelle Wikipédia joue désormais un rôle de facto central: celui de l’échiquier.
    Trump: « Big protest in D.C. on January 6th. Be there, will be wild! ». Tomas a bien déformé les propos de Trump, et c’est donc à lui, le gaucho, que vous devez vous en prendre. Wikipedia affirme quant à elle que la phrase de Trump est: « Soyez là, ce sera sauvage ! ». Ce qui est exact, et adéquatement sourcé par un article du New York Times. Maintenant, c’est au jury de déterminer si Tomas déforme plus les propos de Trump que vous ne lui cherchez des poux. J’ai une opinion, mais j’attends que le jury se prononce: Breizmabro, qu’en pensez-vous ?

  135. Robert Marchenoir

    Gerard Baker, éditorialiste au Wall Street Journal et ancien rédacteur en chef, a parfaitement résumé, à mon sens, la position que doit adopter la droite concernant la fin du mandat de Donald Trump. Dans un éditorial qu’il a commenté à l’antenne de Fox News, et qui est intitulé « Pas d’excuses pour Trump dans l’émeute du Capitole », il explique en substance :
    1. La droite ne peut pas excuser le rôle de Trump dans l’invasion du Capitole au motif des méfaits de la gauche (qui sont bien réels).
    2. Il importe peu que Trump, sur un plan juridique, soit coupable ou non d’incitation à la violence dans cette affaire. La moindre des choses, pour un président des États-Unis, est de respecter la loi. Mais on attend de lui bien davantage.
    3. La droite est synonyme de rectitude morale. L’abandon de cette exigence conduit au totalitarisme. Donald Trump a déshonoré sa fonction, et de nombreux membres de son parti l’y ont aidé. Sa destitution serait pleinement justifiée. Si la droite veut rebondir après avoir perdu la présidence, il est vital qu’elle dise, de façon claire, où se situe la morale dans cette affaire.
    Gerard Baker se décrit comme un grincheux de droite. Au Wall Street Journal, il a renvoyé les journalistes qu’il trouvait trop à gauche. Il a été à demi-placardisé, l’année dernière, après un éditorial sur la mort de George Floyd, où il disait que la plupart des délits racistes étaient commis par les Noirs, et que les Blancs étaient les véritables victimes du racisme.
    Fox News était la chaîne favorite de Donald Trump. Elle l’a soutenu pendant tout son mandat avec un enthousiasme qui relevait du militantisme. On ne peut pas se contenter de balayer ces gens-là avec des étiquettes infamantes du style RINO (« Republicans in name only », faux républicains).

  136. @ Valéry
    Tomas n’a pas « lu sur Wiki que Trump a demandé à ses partisans « soyez sauvages » alors qu’il n’en est rien », il est allé y pêcher les diverses citations de Trump pour réfuter l’affirmation d’un autre contributeur qui affirmait que le président américain n’avait pas le moins du monde appelé à la sédition. Non sans avoir vérifié que lesdites citations étaient sourcées.
    Je suis un minimum capable de voir ce qu’est un article orienté, figurez-vous, et me livre toujours à une comparaison des différentes versions linguistiques que je peux comprendre, c’est toujours éclairant.
    Je n’ai jamais remarqué que Wikipédia soit particulièrement « gauchiste », mais rien n’empêche les gens de droite de contribuer à l’encyclopédie, s’ils sont trop fainéants ou incultes pour le faire, je n’y peux rien !

  137. @ F68.10 13 janvier 2021 à 01:19
    Heureux d’apprendre que je suis « un semi-relativiste semi-fidéiste de droite » ! Abriter sous un même front l’esprit critique et le dogmatisme, cela devrait me valoir de solides migraines. Je n’en éprouve aucune…
    Wikipédia est une source utile. Fiable, c’est moins sûr, et en tous domaines. Dans des articles consacrés à un secteur dont vous êtes expert, il n’est pas rare de trouver des erreurs, des approximations, des oublis, parfois même de la subjectivité. Comment ne pas conclure qu’il y en a aussi dans ceux qui ne vous sont pas familiers ?
    Le processus de rédaction des fiches, ouvert à qui le veut, présente deux biais : celui, dénoncé par Valéry, de l’intrusion de groupes de pression, et celui de l’anonymat des intervenants. Une encyclopédie n’est pas non plus parfaite, mais le lecteur y trouve les noms des contributeurs, tous experts – experts ne veut pas dire infaillibles – dans le domaine qu’ils traitent, ce qui lui permet de plus facilement se méfier d’éventuelles failles. Wikipédia, pour établir la vérité, préfère se reposer sur une discussion entre internautes, experts ou non, et admet qu’ils utilisent des pseudos…
    Sur les dossiers politiques, les listes des références utilisées par les contributeurs sont significatives : les articles de journaux classés à gauche y ont bien souvent la part belle. Pire, on trouve parfois des titres de la presse gratuite distribuée devant les bouches de métro…
    Wikipédia est une source utile… Mais pas plus fiable que toutes les autres. Exercer son sens critique à son égard est tout aussi nécessaire. En particulier quand il s’agit de faits d’actualité…
    Je ne comprends pas ce que vient faire Leigh Dundas dans votre propos. Personne, ni à gauche, ni à droite, ne nie que cette illuminée a lancé des appels au meurtre… C’est un fait ? Point. Mais mérite-t-il sa place dans l’Histoire ?
    ————————————————
    @ Robert Marchenoir 13 janvier 2021 à 00 :26
    Chapeau ! Deux messages d’injures envoyés dans la même minute ! Vous excellez dans l’exercice du tir en rafales… Votre message en référence a déjà rejoint ma poubelle à injures, qui a accueilli le premier. Merci pour votre imposante contribution à son remplissage.
    ————————————————–
    @ Tomas 12 janvier 2021 à 22:29
    « En tout cas, Trump me paraît désormais totalement indéfendable. »
    Quatre questions :
    Trump a-il incité ses partisans à marcher vers le Capitole ? Oui… à marcher « patriotiquement et pacifiquement vers le bâtiment du Capitole ».
    Ses partisans avaient-ils le droit d’entreprendre cette marche ? Oui… La Constitution US est claire sur ce point.
    Trump les a-t-il incités ou leur a-t-il ordonné d’envahir le Capitole ? Non… Mais certains ont compris cela.
    Quand un individu comprend vos propos de travers, êtes-vous responsable – voire coupable – des actes qu’il commet à la suite de cette erreur d’appréciation ? Non… sauf peut-être dans une dictature.
    Contrairement à vous, il me semble que nous ne pouvons pas nous désintéresser de la situation explosive que connaît les Etats-Unis. Leur influence sur le monde est telle que, si elle s’aggravait, elle aurait des conséquences directes sur nous dans de nombreux domaines.

  138. @ Serge HIREL
    Heureux d’apprendre que je suis « un semi-relativiste semi-fidéiste de droite » ! »
    Mais de rien: cela me semble factuel. Et, à toutes fins utiles, je précise qu’il ne s’agit pour moi ni d’une insulte ni d’une injure. Je me permets de vous citer un de mes liens bleus délavés pour rendre explicite ce que je pense de votre position:
    « Les relativistes ont tendance à être des dogmatistes [i.e. fidéistes] qui réalisent que la logique de la confirmation positive [i.e. par l’adhésion fidéiste à une source d’autorité absolue] ne peut pas aboutir. » — Rafe Champion.
    « Dans des articles consacrés à un secteur dont vous êtes expert, il n’est pas rare de trouver des erreurs, des approximations, des oublis, parfois même de la subjectivité. »
    Il en va de même de Britannica. Britannica est mieux organisée, mais les erreurs en sont plus subtiles et dommageables. Les approximations de Wikipédia sont certes à regretter – j’en connais… et certaines odieuses… – mais c’est aussi une richesse que d’étoffer un thème au prix de l’approximation. Sur ce point, je suis satisfait du surplus de richesse de Wikipédia par rapport à Britannica. Quant aux oublis, il ne tient qu’à vous de les corriger.
    La subjectivité est une plaie qui ne s’élimine pas si facilement, et ce n’est qu’une apparence d’esthétique de la rhétorique qui fait tendre à croire que Britannica est bien mieux. Quoi qu’il en soit, vous semblez croire qu’une encyclopédie a vocation à l’incontestabilité. Il n’en est rien. Et il n’est de ce fait pas plus acceptable de citer Britannica que Wikipédia dans des travaux universitaires sans creuser davantage dans les sources secondaires et primaires. Une encyclopédie n’est qu’une source tertiaire.
    « …celui, dénoncé par Valéry, de l’intrusion de groupes de pression… »
    Contrebalancée par d’autres groupes de pression. Remerciez les membres de Guerrilla Skepticism on Wikipedia comme Vera de Kok pour cela. Voilà les fameux « gauchistes », maîtres du KulturKampf. Par ailleurs, il est fallacieux de croire que Britannica est immunisée face à cela. C’est juste caché et se joue dans un milieu feutré d’experts. Sur Wikipédia, c’est ouvert. C’est donc mieux: vous avez de quoi documenter in extenso l’influence néfaste des horribles gauchistes pour vous plaindre le plus efficacement possible. Pas avec Britannica.
    « …et celui de l’anonymat des intervenants… »
    C’est une manie, dites donc ! La valeur des propos sur Wikipédia est celle des sources. Pas celle des intervenants. Et non, les intervenants ne sont pas si anonymes que cela. Quoi qu’il en soit, c’est là que se niche en partie votre fidéisme: vous refusez qu’un argument puisse tenir de son propre chef sans vous assurer d’une forme de pureté de la source et de ses moyens de transmission. C’est bien là chose dénoncée par Rafe Champion, et qui, à mon sens pollue votre appréciation de l’épistémologie. Sûrement une projection psychologique que vous faites de la déontologie journalistique. Mais voilà: la connaissance et l’épistémologie se moquent de ces règles, qui ont vocation à structurer le travail des journalistes. Mais qui ne s’étendent pas dogmatiquement au reste de la vie intellectuelle.
    « Une encyclopédie n’est pas non plus parfaite, mais le lecteur y trouve les noms des contributeurs, tous experts… »
    Vous avez les sources. Et l’historique des contributions. Vous pinaillez donc.
    « Wikipédia, pour établir la vérité, préfère se reposer sur une discussion entre internautes, experts ou non, et admet qu’ils utilisent des pseudos… »
    Tant qu’ils se fient aux sources secondaires. Oui. Tout à fait. Et cette logique est solide: on ne peut pas délirer en se fiant uniquement aux sources primaires comme un vulgaire antivaccionaliste primaire. C’est bien un des principaux mécanismes qui garantit que Wikipédia n’est pas du n’importe quoi. Cela réduit à néant votre argument.
    « Wikipédia est une source utile… Mais pas plus fiable que toutes les autres. Exercer son sens critique à son égard est tout aussi nécessaire. En particulier quand il s’agit de faits d’actualité… »
    Je n’ai rien d’un fidéiste. C’est pour cela que je suis immunisé face à cette critique. Et c’est plutôt Britannica qui n’est pas bien plus fiable que Wikipédia, hein…
    « Je ne comprends pas ce que vient faire Leigh Dundas dans votre propos. Personne, ni à gauche, ni à droite, ne nie que cette illuminée a lancé des appels au meurtre… C’est un fait ? Point. Mais mérite-t-il sa place dans l’Histoire ? »
    Ce n’est pas à vous de choisir vos faits et d’occulter les autres. Cela s’appelle de la cueillette de cerises. C’est banni de Wikipédia. C’est pour cela que Leigh Dundas y rentrera à terme: parce que c’est un fait. Voilà. Cette mise au ban de la cueillette de cerises constitue justement un mécanisme d’immunisation contre les dérives politiques au main d’un éditeur omnipotent. C’est kühl.
    Navré pour la longueur du commentaire. Mais il est irréaliste de s’attendre à traiter le marécage mental de l’épistémologie en deux coups de cuillères à pot. Et y renoncer serait… relativiste.

  139. Patrice Charoulet

    « NOUS ALLONS MARCHER SUR LE CAPITOLE ! »
    (Donald Trump, dans un discours devant ses fans, avant le jour où certains ont envahi le Capitole, faisant ce que Trump leur avait demandé de faire.)

  140. @ Patrice Charoulet
    « Nous allons marcher sur le Capitole »
    Avec tout le respect que je vous dois, puis-je suggérer d’arrêter cette hémorragie où vous mélangez la sauce des rumeurs à celle de votre haine anti-Trump.
    Voilà la phrase complète et non pas mutilée pour faire croire autre chose :
    « I know that everyone here will soon be marching over to the Capitol building to peacefully and patriotically make your voices heard »
    http://www.businessworld.in/article/Trump-defends-his-totally-appropriate-speech-before-Capitol-riots/13-01-2021-364820/

  141. @ Serge HIREL
    Je m’intéresse à ce qui se passe aux Etats-Unis. Je m’intéresse à ce qui se passe partout, en fait. Mais en spectateur curieux, rien d’autre. Je ne vois pas très bien en quoi ce qui s’y passe peut fondamentalement affecter ma vie du jour au lendemain. L’Amérique n’est ni le Grand Satan, ni le phare du monde libre, et elle reste séparée de nous par des milliers de kilomètres d’eau salée…

  142. @ Tomas 13 janvier 2021 à 22 41
    Des troubles politiques graves entraîneraient aux Etats-Unis comme ailleurs une récession économique, qui ne serait pas sans effet sur notre commerce extérieur. En 2019, les échanges entre France et USA ont atteint 81 milliards d’euros, avec un solde positif en notre faveur de 3 milliards d’euros.
    L’efficacité de nos troupes au Sahel et leur sécurité dépendent pour beaucoup des informations qui leur sont fournies par les agences américaines de renseignement à partir des observations de leurs satellites militaires.
    Le GPS – Global Positioning System – appartient au gouvernement fédéral des Etats-Unis. Depuis la montée en puissance de son homologue européen Galiléo, nous en sommes plus indépendants, mais il reste encore très présent dans plusieurs secteurs d’activités. À tout moment, pour satisfaire ses propres besoins en matière de géolocalisation, son propriétaire peut en dégrader la qualité.
    Que Macron le veuille ou pas, l’OTAN, qu’il dit en « état de mort cérébrale », largement financée par les Etats-Unis, reste un rempart pour l’Europe de l’Ouest – et donc la France – face à d’éventuels appétits de Poutine. Si les USA décidaient de retirer leurs dollars, notre budget militaire devrait être revu très largement à la hausse…
    Voilà quelques-unes des raisons pour lesquelles nous ne pouvons pas nous désintéresser de la situation politique aux Etats-Unis, bien que nous ne puissions avoir la moindre influence sur elle. Y compris en prononçant des discours à 3h du matin.

  143. Herman Kerhost

    @ Robert Marchenoir | 13 janvier 2021 à 04:53
    « Gerard Baker se décrit comme un grincheux de droite. Au Wall Street Journal, il a renvoyé les journalistes qu’il trouvait trop à gauche. Il a été à demi-placardisé, l’année dernière, après un éditorial sur la mort de George Floyd, où il disait que la plupart des délits racistes étaient commis par les Noirs, et que les Blancs étaient les véritables victimes du racisme. »
    Ce qui est dramatique, c’est que ceux qui l’ont placardisé doivent certainement savoir que ce qu’il dit est vrai. Mais comme il faut, pour survivre, faire semblant que ce sont les noirs, et eux seuls, qui subissent le racisme des blancs (et d’eux seuls…), on sacrifie le gars qui a osé dire la vérité…
    Sinon, excellente mise au point de Gerry Baker. En effet, il va être difficile, légalement, de démettre Trump de ses fonctions. J’ai vraiment du mal à voir où il aurait commis un délit. Reste à savoir s’il peut être « impeached » pour faute morale… Pour ma part, je plaiderais plutôt pour l’irresponsabilité.

  144. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 13 janvier 2021 à 13:25
    « Chapeau ! Deux messages d’injures envoyés dans la même minute ! »
    Hypocrite ! Petit rappel :
    « Quelle leçon magistrale de sciences politiques ! Vous devriez vous positionner pour qu’à la prochaine rentrée de Sciences Po, vous assuriez la leçon inaugurale à la place laissée vacante par Olivier Duhamel ! »
    « Elle en a vu d’autres… et plus fats que vous. Il me semble présomptueux de votre part de croire que vos balivernes puissent contrarier quiconque. […] Mieux vaut rire des crucheries que maugréer contre elles. »
    Etc.
    Je ne fais que dévoiler votre banditisme intellectuel. Je n’ai pas vos manières onctueuses de faux-cul de la haute. Je conçois que cela surprenne, dans votre milieu, mais il est toujours temps d’apprendre, même à votre âge.
    Votre nullité sur ce qui se passe aux États-Unis est confirmée.
    Et vous continuez à pinailler, à faire l’imbécile en sortant des détails de leur contexte et en taisant ce qui vous arrange :
    « Trump a-t-il incité ses partisans à marcher vers le Capitole ? Oui… à marcher ‘patriotiquement et pacifiquement vers le bâtiment du Capitole’. »
    « Ses partisans avaient-ils le droit d’entreprendre cette marche ? Oui… La Constitution US est claire sur ce point. »
    « Trump les a-t-il incités ou leur a-t-il ordonné d’envahir le Capitole ? Non… Mais certains ont compris cela. »
    Vous passez sous silence, non seulement toutes les paroles de Trump dans ce discours qui sont clairement de l’incitation à la violence, vu le contexte, mais tout ce qu’il a dit et fait depuis l’élection, qui le rend, à l’évidence, moralement et politiquement responsable de l’attaque du Capitole.
    Et du reste, qui est encore plus grave : le refus de reconnaître le verdict des urnes. A côté de cela, l’invasion du Capitole est un détail de l’histoire du mandat de Trump.
    Les grands moulins à paroles issus des élites franchouilles pérorent à perte de vue sur l’Amérique, sans se soucier une seconde de recueillir l’avis des premiers intéressés. C’est pareil sur tous les sujets.
    Et puisque vous me dérangez, tiens, je relève aussi la dégoulinade verbale par laquelle vous déformez outrageusement mes propos sur la liberté d’expression et les plateformes Internet aux États-Unis. Histoire de faire oublier les somptueuses sottises que vous avez sorties sur la prétendue illégalité du bannissement de Trump par Twitter. Beau numéro de mauvaise foi !

  145. @ Serge HIREL
    « Des troubles politiques graves entraîneraient aux Etats-Unis comme ailleurs une récession économique, qui ne serait pas sans effet sur notre commerce extérieur. En 2019, les échanges entre France et USA ont atteint 81 milliards d’euros, avec un solde positif en notre faveur de 3 milliards d’euros. »
    Ce n’est pas grave, je suis pour la décroissance et la diminution du commerce international inutile (celui du vin français aux Etats-Unis, par exemple: ils en font eux-mêmes).
    « L’efficacité de nos troupes au Sahel et leur sécurité dépendent pour beaucoup des informations qui leur sont fournies par les agences américaines de renseignement à partir des observations de leurs satellites militaires. »
    Euh non, on a nos propres satellites… mais il est exact que sans leur appui logistique et même militaire, on aurait du mal. Mais bon c’est pareil, je ne tiens pas particulièrement à voir des soldats français mourir au Sahel pour d’obscures raisons géopolitiques et économiques. Lutter contre le terrorisme ? À d’autres, ce serait plutôt notre présence qui l’entretient.
    « Le GPS – Global Positioning System – appartient au gouvernement fédéral des Etats-Unis. Depuis la montée en puissance de son homologue européen Galiléo, nous en sommes plus indépendants, mais il reste encore très présent dans plusieurs secteurs d’activités. À tout moment, pour satisfaire ses propres besoins en matière de géolocalisation, son propriétaire peut en dégrader la qualité. »
    Personnellement j’ai fait sans GPS jusqu’à ce qu’on m’en offre un pour ma voiture, c’est très commode en effet, mais c’est le genre de chose sans laquelle je peux vivre aussi. En bon décroissant, je suis aussi contre l’esclavage technologique qui fera de nous des bons à rien d’ici peu, déjà qu’on est pas mal avancé dans le domaine.
    Non franchement, tant qu’ils n’appuient pas sur le gros bouton, je ne vois pas trop de quoi m’émouvoir de ce qui se passe là-bas. La France n’est pas le 51e Etat américain. Son président n’a pas à s’exprimer sur un sujet de politique intérieure avec un drapeau US derrière, et quand on voit le nombre d’ahuris anonymes qui « soutiennent le président Trump » (au bilan à peu près nul, faut-il le rappeler quand même) je me dis qu’on a déjà bien avancé dans la colonisation des esprits.
    Il vient de New York, d’Hollywood et de la Silicon Valley le véritable fossoyeur de la France en tant que culture, pas du Mali ou du Maroc. Il serait peut-être temps de s’en rendre compte, au moins pour le reconnaître et tirer notre révérence avec élégance et non dans l’aigreur !

  146. Robert Marchenoir

    @ Herman Kerhost | 14 janvier 2021 à 02:16
    « J’ai vraiment du mal à voir où Donald Trump aurait commis un délit. »
    Eh bien, par exemple, son coup de fil d’une heure au secrétaire d’État de Georgie, pour le convaincre de truquer les chiffres de l’élection, le met dans une situation très risquée. Plusieurs juristes éminents estiment que cet appel est illégal.
    Quant à « l’impeachment », les « crimes et délits » que les membres du Congrès peuvent imputer au président sont définis par eux et par eux seuls. Ils n’ont pas besoin de figurer dans la loi. Il s’agit d’un procès politique.

  147. @ Tomas
    « Non franchement, tant qu’ils n’appuient pas sur le gros bouton, je ne vois pas trop de quoi m’émouvoir de ce qui se passe là-bas. »
    Quand on parle du loup, on en voit le bout de la queue.
    « La France n’est pas le 51e Etat américain. »
    Dommage. Enfin… presque.
    Vous devriez quand même vous inquiéter des dernières déclarations de Mike Pompeo. Dire que Iran = Al-Qaeda et autres sornettes rien que pour embêter Biden, c’est quand même quelque chose sur quoi vous avez votre mot à dire.

  148. Herman Kerhost

    @ Robert Marchenoir | 14 janvier 2021 à 18:42
    « Eh bien, par exemple, son coup de fil d’une heure au secrétaire d’État de Georgie, pour le convaincre de truquer les chiffres de l’élection, le met dans une situation très risquée. Plusieurs juristes éminents estiment que cet appel est illégal. »
    Peut-être ont-ils raison. Néanmoins, j’en doute. J’ai lu la transcription de la discussion en question, et le caractère frauduleux de la tentative de Trump de changer les chiffres n’est pas si évident à démontrer. Je peux me tromper, mais mon impression est que Trump dit à son interlocuteur qu’il n’a pas besoin que soient comptabilisées toutes les voix dont il estime avoir été volé, seulement celles qui lui suffiront pour combler l’écart avec Biden. Il estime qu’il a gagné de plusieurs centaines de milliers (!!), et qu’il n’a besoin que de 11 780 (de mémoire) voix pour gagner.
    Je reste convaincu qu’ils devraient plutôt l’attaquer sur l’invraisemblable irresponsabilité dont il a fait preuve depuis que l’élection de Biden a été validée. Il me semble que c’est un critère valide pour un « impeachment ». Le président qui refuse d’accepter les décisions de justice, c’est tout de même un comble !
    Je suis bien conscient toutefois que des professionnels de la justice sont plus aptes que moi à savoir comment attaquer Trump. Qu’ils réfléchissent bien cependant à la tactique qu’ils doivent employer pour obtenir un succès. Un acquittement aurait des conséquences fâcheuses.

  149. @ Herman Kerhost | 14 janvier 2021 à 22:19
    J’observe qu’aux services à la personne de Quimper on réfléchit. C’est bien Herman.

  150. Herman Kerhost

    @ Robert Marchenoir | 14 janvier 2021 à 18:42
    Je me rends compte que j’ai oublié votre dernier argument, sur le caractère arbitraire, et non légal, d’une décision de destitution. Dans ce cas, ce ne sera qu’une question de réussir à convaincre une majorité pour obtenir celle-ci. Ça ne devrait pas poser de problème…

  151. Herman Kerhost

    @ Savonarole | 14 janvier 2021 à 22:52
    « J’observe qu’aux services à la personne de Quimper on réfléchit. C’est bien Herman. »
    Vous voulez dire « service d’aide à la personne », je présume.
    Si « on » réfléchit à Quimper, on ne peut pas en dire autant pour la Catalogne (sommes-nous supposés croire). Douze ans sur ce blog, et toujours rien du côté de la pensée. Que du sarcasme et de la langue de p*te. Un petit mot sur Conrad en passant pour faire chic… Continuez, mon brave, ne vous privez surtout pas !

  152. Robert Marchenoir

    @ Herman Kerhost | 14 janvier 2021 à 22:19
    En fait, le motif de « l’impeachment » (dont l’acte d’accusation a maintenant été voté par la Chambre des représentants) s’appuie à la fois sur l’incitation à l’insurrection, et sur le fameux coup de fil au secrétaire d’État de Georgie ; le tout dans le contexte du refus de Trump de reconnaître le résultat de l’élection.
    Quant au coup de fil, allons donc ! Trump a dit, en substance : débrouillez-vous pour me trouver 11 000 voix. Et il a aussi menacé son interlocuteur. Pressions + incitation à la fraude, c’est tout de même assez clair !
    Mentionnons aussi qu’il est hautement inhabituel, pour ne pas dire irrégulier, qu’un président des États-Unis téléphone directement à un secrétaire d’État local, en court-circuitant le gouverneur. Surtout pour lui demander de bidouiller les chiffres en sa faveur !
    Un secrétaire d’État d’un État, c’est une espèce de ministre subalterne ou de haut fonctionnaire, comme on voudra, qui est élu. C’est un administratif. Il faut s’imaginer la situation de Raffensperger, soumis à un aréopage téléphonique dirigé par le président en personne, pendant une heure, dans le contexte d’hystérie nationale qui prévalait à ce moment ! L’intimidation est manifeste.
    La condamnation effective par le Sénat est loin d’être acquise. (Et si elle l’était, l’interdiction d’une nouvelle candidature devrait faire l’objet d’un vote supplémentaire.) Mais, contrairement à vous, je ne crois pas qu’une telle éventualité soit pire qu’une absence de mise en accusation.
    Les Américains disent qu’un président a subi « l’impeachment » même si la condamnation n’a pas été prononcée par le Sénat. En fait, aucun président n’a jamais été renvoyé par ce dernier : les procédures se sont toujours arrêtées après le vote positif de la Chambre des représentants. Voire avant : Nixon, qui dans la mémoire populaire a subi « l’impeachment », a en réalité démissionné avant que l’acte d’accusation ne soit voté.
    L’histoire retient déjà que Donald Trump est le premier président des États-Unis à avoir subi « l’impeachment » deux fois. J’espère, pour ma part, que cela suffira à le briser politiquement. Il est en revanche certain que cela ne fera pas disparaître le poids de ses partisans.

  153. @ Robert Marchenoir 13 janvier 2021 à 06:22
    Merci ! Ma poubelle à injures est pleine ! Je mets en marche la broyeuse à papier… Des milliers de confettis ! Encore merci !

  154. @ F68.10 13 janvier 2021 à 16:49
    Votre plaidoyer en faveur de Wikipédia est assez convaincant… Mais vous occultez quelques zones d’ombre dans votre comparaison avec les encyclopédies papier.
    « Vous semblez croire qu’une encyclopédie a vocation à l’incontestabilité. »
    J’ai écrit que les experts qui les réalisent ne sont pas infaillibles. Cela ne revient-il pas à dire que les encyclopédies ne sont pas incontestables ?
    « (…) groupes de pression (…) Il est fallacieux de croire que Britannica est immunisée face à cela. »
    Oui… Mais les responsables des encyclopédies forment leurs équipes d’experts en tenant compte de leurs divergences d’opinion. Je n’ai pas l’impression que le « recrutement » des contributeurs de Wikipédia puisse permettre un tel tri.
    « Les intervenants ne sont pas si anonymes que cela. »
    Vous admettez donc qu’ils le sont un peu. Le fait est que les noms des rédacteurs d’une fiche n’accompagnent pas celle-ci, alors que les encyclopédies papier les publient en annexe…
    « (…) une projection psychologique que vous faites de la déontologie journalistique. »
    Les journalistes utilisent les sources primaires avec des pincettes, des gants et un masque à gaz, sachant que chacune n’apporte que la « vérité » telle que souhaite l’imposer son émetteur ; les sources tertiaires avec des pincettes, sachant qu’elles ont déjà été contrôlées, mais néanmoins à vérifier, et les sources secondaires avec des pincettes et des gants, sachant que certaines conservent encore des scories des sources primaires auxquelles s’ajoutent parfois quelques bribes d’opinions de ceux dont elles émanent. Pour ma part, je situe Wikipédia entre les deuxièmes et troisièmes sources.
    Fidéistes les journalistes ? Oui, probablement… quand ils sont témoins directs d’un fait, mais aussi relativistes, quand ils ne parviennent pas à la certitude que leurs sources sont fiables, que l’information dont ils disposent est exacte, ce qui n’est pas rare. D’où, en particulier, l’emploi fréquent du conditionnel, de guillemets exprimant leur doute et de la formule « selon nos informations ».
    « Vous refusez qu’un argument puisse tenir de son propre chef »
    Apparemment, de tels arguments, qui ne sont pas émis par une source dont il convient de vérifier l’authenticité et la pertinence, sont les dogmes et les axiomes. Si évaluer la pertinence d’un argument en recherchant sa source, c’est être fidéiste, alors je suis fidéiste… mais je crois surtout que je fais en sorte de ne pas relayer de fausses informations.
    Néanmoins, malgré ses défauts, Wikipédia est un bel exemple que l’union fait la force, ici au service de la connaissance. Et c’est tant mieux. Make Wik not war…

  155. sbriglia@Herman Kerhost

    Herman Kerhost, vous ne comprendrez rien à Savonarole tant que vous n’aurez pas lu les mémoires de George Sanders, « Mémoires d’une fripouille » (Memoirs of a Professional Cad, 1960)…
    Savonarole, c’est Sanders…
    Sauf la fin, j’espère…

  156. @ Serge HIREL
    « Apparemment, de tels arguments, qui ne sont pas émis par une source dont il convient de vérifier l’authenticité et la pertinence, sont les dogmes et les axiomes. »
    Quand je vous lis, j’ai de plus en plus la confirmation que mon analyse de semi-fidéisme semi-relativisme est fondée. Comme je vous l’ai dit, je ne considère pas cela injuriant ou insultant, car il s’agit pour moi d’un problème épistémologique de fond sur lequel les gens, et même parfois (souvent ?) les scientifiques, n’ont vraiment pas les idées claires.
    « Fidéistes les journalistes ? Oui, probablement… quand ils sont témoins directs d’un fait, mais aussi relativistes, quand ils ne parviennent pas à la certitude que leurs sources sont fiables… »
    En fait, comme vous le dites vous-mêmes, vous tournez relativiste quand vous n’arrivez plus à vérifier jusqu’au bout du bout la pureté de vos sources. Pour un journaliste, cela s’entend, mais pour quelqu’un attaché à la méthode scientifique, cela pose problème.
    Une des premières formulations philosophiques occidentales de ce problème, en tant qu’expérience de la pensée, est le problème de l’induction de Hume tel qu’exposé, par exemple, de la manière suivante: nous avons tous pu vérifier, au cours de notre existence, et c’est même vérifié par les documents astronomiques historiques, que le Soleil s’est levé chaque matin que nous avons pu l’observer. C’est vérifié, vérifié… vérifié à l’extrême.
    Et pourtant… en quoi cela nous garantit que ces observations peuvent s’étendre à demain ? En quoi ces vérifications nous garantissent-elles qu’il s’agit là d’une loi ? Elles ne le peuvent pas a priori, sans que nous ayons recours à l' »axiome » de l’induction de Hume, qui nous permet de conclure, inductivement, sur la base de ses vérifications, que le soleil se lèvera demain.
    C’est une expérience de la pensée, donc inutile de prétendre que je crois que le soleil ne se lèvera pas demain, hein… Mais sur le fond, sur un pur plan logique, on cherche à dériver une loi à partir d’observations, et la loi ainsi dérivée a un contenu logique plus fort, plus absolu, que les vérifications. En effet: si le soleil se lève tous les jours, alors, logiquement, il s’est levé tous les matins jusqu’ici. La contraposée ne tient pas logiquement, sans recours à l' »axiome » de l’induction de Hume.
    L’axiome de Hume pose problème, en fait. Et c’est en traitant ce point, notamment dans Conjectures et Réfutations [CR], que Popper a annihilé le positivisme logique pour le remplacer par une théorie conjecturale du savoir et de la science en particulier. Je l’illustre maintenant sur un cas journalistique.
    Supposons que vous vous intéressiez à un événement. (Il s’agit de la discussion à partir de la page 20 de CR). Vous pouvez le lire dans un journal respectable. Cela vous fournit un proxy à l’observation et une raison de le croire. Mais, suivant les paradoxes vérificationistes que Hume avait en tête en cherchant à fonder sa doctrine de l’empirisme, vous pouvez demander « comment s’assurer que le journal le savait et l’avait adéquatement transcrit ». Vous pouvez vous embarquer dans une quête infinie de la justification de la justification de la justification… Qui est au final sans espoir.
    Et il y a donc un point où vous devez, pragmatiquement, interrompre cette quête de la justification et dire « voilà: je crois cela ». Et faire confiance à une autorité sous une forme ou sous une autre: fidéisme. Et comme le choix de cette autorité est soumis à concurrence (un marxiste et un ultramontain n’auraient pas les mêmes), et est au final idéologiquement arbitraire… eh bien: relativisme inhérent à ce choix qui fournit une excuse « rationnelle » à l’irrationalité des idéologies. (Aliocha en joue, de ce « tu quoque »…)
    C’est pour récuser ce double piège fidéisto-relativiste que Popper (dans CR, entre autres) a renversé la logique des choses: tout savoir est de nature conjecturale et ne dérive pas d’une patente de pureté génétique délivrée par une autorité. Les vérifications incessantes ne donnent pas de preuve (cf. problème de l’induction de Hume), mais seulement une raison de considérer sérieusement ce savoir conjectural comme légitime dans le débat d’idées.
    Et, comme toute conjecture, nous acceptons temporairement sa crédibilité, à condition de la soumettre aux plus sévères batteries de tests critiques. Si des éléments la réfutent, elle tombe, et nous devons alors remonter la chaîne logique pour identifier nos erreurs méthodologiques qui nous ont poussés à nous illusionner sur la base de nos vérifications. Essai et erreur.
    Tout savoir est donc conjectural: il s’agit d’affirmer des préférences critiques. Et une thèse ne peut jamais être ultimement vérifiée, mais seulement ultimement réfutée. (Modulo des problèmes ou paradoxes comme Duhem-Quine… qui d’ailleurs n’a pas de page Wiki en français… mais bon…) Cette approche permet de se débarrasser définitivement de la question de la pureté génétique dérivant d’une autorité ultime pour se concentrer sur l’examen de toutes les inconsistances et incohérences d’une théorie.
    En somme: les justifications et vérifications construisent une théorie, la vérité de laquelle ne peut s’attester non pas par les vérifications et le recours à l’autorité mais seulement par la résistance obtuse à la critique la plus sévère par la logique et les tests empiriques. C’est là la rupture avec le positivisme logique, qui n’est pas encore consommée à l’heure actuelle dans le monde scientifique.
    Wikipédia s’inscrit pleinement dans cette logique. Et c’est ce que vous semblez regretter en souffrant de voir l’expertise « dénigrée » et le pseudonymat acclamé. C’est pour cette raison de psychologie de l’épistémologie que nombre d’universitaires regrettent Britannica et crachent sur Wikipédia. Et ils ont tort. Le « Tiers-Monde », quant à lui, n’aura pas les mêmes états d’âme.
    L’épistémologie, c’est long à exposer. J’en suis navré.

  157. Patrice Charoulet

    ENTONNOIR
    Un dessin du journal « Le Monde » (13 janvier, p.29) représente un grand Trump entrant dans un palais en 2016, avec une couronne sur sa tête et un tout petit Trump sortant par une petite porte de ce palais, en 2020, avec sur sa tête un entonnoir. Amusant.
    Au vrai, beaucoup avaient déjà vu, dès 2016, l’entonnoir. C’était mon cas.

  158. Herman Kerhost

    @ sbriglia | 15 janvier 2021 à 10:29
    « Herman Kerhost, vous ne comprendrez rien à Savonarole tant que vous n’aurez pas lu les mémoires de George Sanders, « Mémoires d’une fripouille » (Memoirs of a Professional Cad, 1960)… »
    Votre remarque n’a aucun sens. Sauf peut-être pour expliquer pourquoi vous faites preuve de tant d’indulgence envers cette « fripouille » qu’est Savonarole.
    Je sais lire, je suis capable de discernement, et n’ai pas besoin pour juger le comportement d’un individu d’aller lire les mémoires de qui que ce soit.
    J’apprécie les commentaires de Savonarole. Ils ne me font pas rire, mais j’ai du plaisir à le lire. Sauf quand il se comporte comme un goujat, ce qui arrive fréquemment hélas.
    Savonarole est anti-américain. Et antisémite. Il harcèle bassement quiconque a le malheur de dire du bien des Américains ou des Juifs. De même qu’il ne peut s’empêcher de tenter d’humilier ceux qui essayent de remonter le niveau, ou qui s’efforcent de raisonner. Mais en général, ses cibles sont celles que j’ai évoquées. Et jamais il ne débat sur le fond de leurs commentaires. Ce sont toujours des coups bas.

  159. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 15 janvier 2021 à 01:48
    « Merci ! Ma poubelle à injures est pleine ! Je mets en marche la broyeuse à papier… Des milliers de confettis ! Encore merci ! »
    Je n’ai proféré aucune injure à votre encontre.
    Je vous ai qualifié d’hypocrite, de faux-cul, de bandit intellectuel, de nul, de pinailleur, d’homme faisant l’imbécile, sortant les faits de leur contexte et taisant ce qui l’arrange, de moulin à paroles, de franchouillard, de personnage de mauvaise foi remplaçant l’intelligence par le sarcasme imbécile, de racaille intellectuelle, de calomniateur, d’homme qui projette ses vices sur les autres, de faux homme de droite, d’adepte de la rhétorique communiste, d’irresponsable, de sectaire, de pratiquant du relativisme moral — et je vous laisse compléter la liste.
    Tout cela dûment motivé par des faits, lesquels sont en l’occurrence vos propos, que chacun peut vérifier.
    Il n’y a donc, de ma part, aucune invective ne renfermant l’imputation d’aucun fait.
    Je pense avoir été assez clair, mais si vous désirez davantage d’explications concernant les raisons pour lesquelles vous êtes une racaille intellectuelle, etc., je suis à votre disposition.
    Et j’ajoute : littérateur dépourvu d’imagination. Parce que votre broyeuse et vos confettis, vous nous l’avez déjà faite, celle-là. Et elle ne va pas rendre plus pertinentes vos sottises sur Trump, sur Twitter et sur le reste.

  160. @ Patrice Charoulet 15 janvier 2021 à 18:35
    Bien avant Trump, un autre dirigeant politique a été affublé d’un entonnoir. Le dessinateur était Wolinski et sa victime Michel Debré, dont il voulait ainsi se moquer parce qu’il était aux antipodes des dogmes de la gauche. L’ancien Premier ministre, qui était le bras armé de de Gaulle en matière de réformes, est aujourd’hui considéré comme l’un des hommes politiques les plus utiles à la France depuis la Seconde Guerre mondiale. Qui dit que la réputation de Trump, aujourd’hui moqué et banni, ne suivra pas la même évolution ?
    Un exemple contraire existe. Kennedy, porté aux nues avant et après son assassinat, est aujourd’hui considéré comme un Président corrompu, élu avec l’aide de la mafia et un va-t-en-guerre dangereux…
    ——————–
    @ Robert Marchenoir 16 janvier 2021 à 09:40
    « …votre broyeuse et vos confettis, vous nous l’avez déjà faite »
    Oui… Cela s’appelle un effet de répétition. L’objectif de ce procédé d’écriture est d’enfoncer le clou dans les neurones d’une personne qui refuse de modifier son attitude. L’effet secondaire, c’est qu’elle s’énerve. Vous en faites la démonstration… Mais je continuerai néanmoins à utiliser ma poubelle à injures et vous remercie d’ores et déjà de celles, nombreuses, contenues dans ce message.
    —————————————————————-
    @ F68.10 15 janvier 2021 à 16:58
    Je ne vois rien ni d’injurieux, ni d’insultant dans votre analyse de ma façon de percevoir mon rapport à la vérité. Chaque individu, chaque corps de métier, se différencie sur ce point, met le curseur là où il lui semble à la bonne place entre fidéisme et relativisme, et il n’y a aucun critique à émettre sur son choix.
    Si je ne le comprends pas totalement, j’admets votre doute sur le fait que le soleil se lèvera demain parce qu’il s’est toujours levé le lendemain.
    Certes, vous poussez le bouchon un peu loin, mais cette démarche relativiste, sans aller jusqu’aux extrémités que vous énoncez, est aussi celle des journalistes. Ils acceptent un corpus de vérités établies et partagées et doutent pour le reste, l’anonymat et le manque d’expertise des sources les rendant encore plus méfiants.
    Quant à la « pureté génétique » d’une vérité, le monde occidental d’aujourd’hui y croit de moins en moins. On peut y voir un progrès… ou un bouleversement radical de notre civilisation, qui se trouve ainsi confrontée à d’autres dans lesquelles le Prophète ou d’autres sont la « Vérité ». La vérité révélée, qui interdit tout doute et apporte réponse à toute interrogation sans l’argumenter.

  161. Les Etats-Unis sont un pays anglo-saxon, premier titre de gloire : ils n’ont pas de dictateur depuis Cromwell.
    Ils sont aussi le pays de la frontière… Vous me direz, comment pouvons-nous rêver de faire le mur alors que nous, Français, sommes clos d’un côté par la mer, et de l’autre par les voisins ?
    Eh bien, comme eux, d’espace terrestre à soustraire aux Indiens, ils n’en ont plus mais s’avèrent plus puissants et, ce qui compte davantage, plus inspirés que jamais.
    L’étroitesse de la terre ne me semble pas plus un obstacle dirimant qu’à l’époque de Jules Verne. Ce dernier savait faire rêver et de la vastitude du monde, et de son aménagement :
    https://journals.openedition.org/rhcf/1656
    Les chemins de fer ont toujours présenté un aspect très poétique, mais la différence entre l’Orient-Express et l’Amérique, c’est qu’il y a un levain d’innovation à imiter à l’Ouest.
    Et il existe d’autres frontières ouvertes à tous, dont la plus évidente est le ciel. Levons la tête, et d’autant que c’est Jules Verne qui a fait rêver les scientifiques amorçant la conquête spatiale.
    https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences/astronomie-astrophysique-cosmologie/destin-cosmique-de-l-humanite_9782738150783.php
    Il serait tout de même dommage que nous abdiquions la souveraineté que les rêves nous donnent sur le monde quand nous en avons reçu les prémisses, tant sur Terre qu’en nous libérant de sa pesanteur !
    Les rêves sont merveilleux, ils nous permettent tant de nous abstraire du monde que d’en prendre possession, chemins qui mènent un peu partout du moment qu’on consent à ne pas suivre de ligne droite. En cela, ils ressemblent à la réalité, et rêveurs et pragmatiques se ressemblent davantage entre eux qu’aux idéologues.
    Les disputes entre les deux sont des disputes de famille ! Les idéologues, eux, ne sont en famille avec personne, pour eux, tous les autres ne sont jamais que des sujets. C’est pourquoi, dérobant de larges pans du monde dans leurs constructions intellectuelles et vampirisant leurs prochains, ils ne peuvent que tenter de rivaliser avec eux sans ouvrir de nouveaux chemins.
    Rivaliser et détester : les anti-Occidentaux détestent nos rêves et en Occident, j’ai honte de dire que les Français diabolisent trop souvent des rêves souvent venus d’outre-Atlantique quand ils devraient plutôt s’y raccrocher comme autrefois leurs wagons.
    Si nous ne faisions que dénoncer les abus américains, j’y applaudirais quoiqu’en déplorant la manière : qui a vu sombrer plusieurs fois la liberté sur sa terre et est d’un continent aux multiples génocides et ségrégations, par exemple contre les Juifs, peut difficilement affecter notre puante supériorité sur les Américains.
    Avant, pendant et après Jules Verne, indéracinable, il y a notre anti-américanisme, cette phobie non pas condamnée par la loi mais quasiment décrétée, ce lieu où se rencontrent la droite et la gauche, non pas apaisées par la bonne nourriture et le vin qui les transcendent mais par la seule piquette dont nous soyons fiers, l’anti-américanisme :
    https://www.seuil.com/ouvrage/l-ennemi-americain-genealogie-de-l-anti-americanisme-francais-philippe-roger/9782020406437
    En vérité, même si les Etats-Unis sombraient un jour, ce qui serait pour moi un cauchemar, ils nous auraient légué le rêve d’avancer vers ces incessants ailleurs que personne ne voyait avant eux de même que longtemps, personne ne rêvait d’infini en arpentant les bordures océanes.

  162. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 16 janvier 2021 à 14:41
    « Oui… Cela s’appelle un effet de répétition. L’objectif de ce procédé d’écriture est d’enfoncer le clou dans les neurones d’une personne qui refuse de modifier son attitude. L’effet secondaire, c’est qu’elle s’énerve. Vous en faites la démonstration… »
    Pas du tout. Je suis d’un calme olympien. Je viens même de prouver mon immense bonté à votre égard, en vous proposant de vous expliquer, à nouveau, pourquoi vous êtes une racaille intellectuelle. Si vous ne l’étiez pas, vous auriez accepté mon offre avec joie et reconnaissance.
    Au demeurant, je ne vois pas bien l’intérêt de chercher à énerver vos interlocuteurs. A moins que vous ne soyez un vil provocateur. En termes Internet, un troll. Ce que vous êtes : vous venez d’en faire l’aveu…
    C’est la définition même de la racaille intellectuelle : un homme qui fait semblant de se la péter, et qui, dès, que ses préjugés sont réfutés, cesse d’argumenter pour se replier sur les attaques personnelles.
    C’est ce que vous faites. Vous n’avez toujours pas justifié vos mensonges sur la décision de Twitter à l’encontre de Donald Trump, sur le droit de la liberté d’expression aux États-Unis ou sur la responsabilité du président sortant concernant l’invasion du Capitole.
    Et pour faire oublier votre fuite argumentative, vous tentez la diversion, le sarcasme, l’agression, l’autoritarisme, le droit du plus fort. Vous vous donnez le ridicule de prétendre « enfoncer le clou dans les neurones d’une personne qui refuse de modifier son attitude ».
    Vous n’avez pas l’air de mesurer à quel point vous êtes grotesque, en prétendant être en mesure de donner des ordres, ici.
    Vous êtes l’exemple même du petit chef à la retraite, qui ne s’est jamais remis en question durant toute sa vie professionnelle, et qui s’imagine qu’il va pouvoir appliquer ici les mêmes recettes qui lui ont réussi dans son minuscule milieu puant la naphtaline.
    Manque de bol, vous êtes sur Internet, ici. Les règles sont différentes. Le blog de Philippe Bilger a d’immenses qualités, mais il présente la particularité unique, à ma connaissance, d’attirer de vieux croûtons comme vous qui s’imaginent sincèrement qu’ils vont continuer d’écrire des lettres au stylo-plume, avec une enveloppe timbrée pour la réponse — mais sous une forme électronique.
    Vous êtes une parfaite illustration de l’effroyable conformisme social français, qui assure à tant de dictateurs en miniature de confortables avantages leur vie durant, sans qu’ils n’aient jamais à se remettre en question.
    Ce même conformisme qui produit l’incurie, la pauvreté, le chômage et plus généralement la lente dégringolade du pays.
    Mais les promoteurs de cette mentalité mourront sans jamais se départir de leurs illusions. Ils continueront à pérorer sur le monde et ses environs. Même confrontés à leurs lacunes, ils persisteront à nier.
    Il faut vous remercier de nous faire une si éclatante démonstration du mécanisme qui, dans tant d’entreprises ou d’administrations, témoigne de cette idéologie que j’appelle le franchouillardisme : une immense arrogance couplée à une prodigieuse incurie.
    Finalement, dans votre déni de la réalité, vous n’êtes pas si loin de Donald Trump. Pas étonnant que vous le défendiez jusqu’à l’indéfendable. C’est une obstination similaire à la vôtre qui l’a mené à sa perte : il serait temps, pour vous, de vous en apercevoir.

  163. Patrice Charoulet

    LES TROIS SOMMATIONS
    Pendant certaines manifestations de rue, au tout début du XXe siècle en France, voici quelles étaient les trois sommations :
    « Obéissance à la loi ! »
    « On va faire usage de la force ! »
    « Que les bons citoyens se retirent ! »
    Plaisant souvenir.

  164. Patrice Charoulet

    @ Serge HIREL 16 janv. 14h41
    Je me souviens très bien, vu mon âge, de l’entonnoir dont un dessinateur français avait affublé Michel Debré. C’était parfaitement injuste. Pour Trump l’entonnoir n’a rien d’injuste. Ce type est un cas psychiatrique limpide. L’extrême droite française actuelle est d’une cécité à son égard (comme elle en a d’un autre genre devant Poutine) qui me sidère. Je plains l’Amérique d’avoir eu à sa tête un tel individu.

  165. @ Robert Marchenoir 17 janvier à 21:45
    Vous vous surpassez. Confettis… Excusez-moi, je ne prends plus le temps de développer face à cette logorrhée.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *