Il ne faut pas libérer Jean-Claude Romand…

Le 18 septembre la première demande de libération conditionnelle présentée par Jean-Claude Romand (JCR) devait être examinée mais le tribunal de l’application des peines a renvoyé l’affaire pour éclaircir encore un point.

Quand cette juridiction aura à statuer, je crains le pire : qu’on fasse droit à la requête de JCR.

Qu’on m’entende bien : je profite du caractère tragiquement emblématique de cette histoire criminelle – Emmanuel Carrère n’a pas été pour rien dans sa sublimation avec son livre « L’Adversaire » – pour développer à son sujet, comme je l’ai fait pour beaucoup d’autres assassinats, un point de vue iconoclaste par rapport à notre habituelle exécution des peines.

Le 25 juin 1996, JCR est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie de vingt-deux années de sûreté. Au cours du procès qui a duré six jours, il y apparaît, selon le chroniqueur de Libération, « comme un voisin de palier… simplement plus menteur que chacun d’entre nous ».

Après un examen de médecine raté, ne supportant pas cet échec il se construit une double existence rigoureusement séparée. Il fait croire à de brillantes études, se fait passer pour un cardiologue et affirme avoir été embauché à l’Organisation mondiale de la santé. Une existence apparemment normale sur le plan conjugal et familial et, parallèle mais totalement occulte, une quotidienneté jusqu’en 1993 de pur simulacre.

Le 9 janvier 1993, il tue à son domicile son épouse et ses deux enfants puis, après avoir déjeuné avec ses parents, il les abat à l’étage de leur maison. Sur la route de Paris, après avoir cherché à supprimer sa maîtresse qui lui réclame le remboursement d’une dette importante, il l’épargne en définitive (Le Parisien, qui a consacré une remarquable double page à cette affaire).

Est-il besoin d’insister sur l’exceptionnelle gravité de ces monstruosités commises par un père, un époux et un fils ? Elle n’a été discutée par personne.

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Condamné au maximum, il a été – ce n’est pas rare – un détenu modèle en prison. Si j’usais de sarcasme je pourrais soutenir qu’il l’a été autant que cardiologue dans sa vie antérieure.

La cour d’assises, en édictant vingt-deux années de sûreté (la période se terminait en 2015) décrète la mesure de sûreté maximale prévue par la loi mais à l’évidence n’a pas pour ambition intellectuelle et judiciaire, implicitement, d’ouvrir ensuite les vannes en faveur de l’accusé.

Magistrats et citoyens, en 1996, dans leur arrêt, ont pesé aussi bien l’extrémité des charges criminelles, les dévastations humaines opérées que la singularité de la personnalité et de la psychologie de JCR. Nul besoin donc en théorie d’aller mêler à cette rectitude judiciaire une cuisine pénitentiaire dont le seul principe, pour cette affaire comme sur tant d’autres, est de battre en brèche l’implacable et juste sanction d’une juridiction qui, quoi qu’on en dise, était encore plus exemplaire qu’elle ne l’est devenue.

Et la libération conditionnelle, comme mode d’exécution de la peine, si elle est ordonnée, représentera par rapport à l’absolu criminel une indulgence, un assouplissement que rien ne justifie. Sauf à considérer que dans notre système, au nom d’une perversion de l’intelligence et de la sensibilité, même l’arrêt totalement cohérent par rapport aux crimes, aux douleurs et à l’être de l’accusé se doit d’être réduit, affaibli.

Je sais bien que de manière aberrante et au fond presque immorale, le criminel le plus odieusement actif pour le pire, s’il suscite l’indignation jusqu’à sa condamnation, devient à partir de celle-ci seulement un homme qui va endurer la prison. La détestation de l’horreur va être remplacée par la compassion pour le prisonnier.

Et, donc, JCR aurait droit après vingt-cinq années d’enfermement, pour ce qu’il a accompli, au nom d’une mansuétude systématique sur laquelle d’ailleurs on ne s’explique jamais, à une libération conditionnelle. La lui octroyer ferait bon marché de ses crimes, constituerait quasiment une prime à ce paroxysme multiplié mais mis en oeuvre par une personnalité ne relevant pas du prolétariat du crime et et de la misère sociale.

Ce serait comme une justice de classe à rebours.

JCR sortirait au bout de vingt-cinq années mais face à lui – et comme ils ont raison – les deux frères de son épouse assassinée Florence affirment que ce serait « les tuer tous une deuxième fois… » Leur chagrin à eux n’aura pas l’avantage de se tarir au bout d’un certain temps. il durera.

On n’a même pas besoin d’invoquer, comme ils le font, qu’il peut être « encore dangereux ».

Pourquoi refuser cette évidence qu’il y aurait une injustice à laisser un tel criminel sortir même sur un mode conditionnel quand les proches des victimes, eux, auront à endurer à perpétuité le fardeau de leur atroce disparition ? Où est l’équité si on concède du limité à l’accusé quand l’innocence dévastée devra s’accommoder d’une souffrance infinie ?

JCR est un parmi quelques autres condamnés au plus haut de la gravité. J’attire l’attention sur lui parce qu’il représente une éclatante illustration, si on lui donne gain de cause demain, d’une dérive prétendument humaniste du mauvais côté mais profondément inhumaine du bon.

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Voir les Commentaires (185)
  1. Julien WEINZAEPFLEN

    « Où est l’équité si on concède du limité à l’accusé quand l’innocence dévastée devra s’accommoder d’une souffrance infinie ? » (PB).
    Partant de là, vous devez toujours requérir la peine maximum à chaque fois qu’il y a crime…
    J’aborderai l’affaire Romand par un biais que je trouve trop rarement évoqué, pour m’étonner qu’Emmanuel Carrère, puis le cinéaste qui s’est inspirée de son roman pour faire un bon téléfilm, enfin Christophe Hondelatte qui a consacré un « Faites entrer l’accusé » à cet assassin en l’avertissant à peine, semble-t-il, y compris du jour de sa diffusion, tous ces gens ont attenté au droit à l’image de cet homme. Il a volé les vies de sa femme, de ses enfants, de ses parents, et ils lui ont volé l’image de sa vie. Ils l’ont donnée en pâture à des millions de gens au titre que ce fait divers avait particulièrement défrayé la chronique et que dès lors, Jean-Claude Romand ne s’appartenait plus, il appartenait à tous.
    A la limite, Emmanuel Carrère aurait dû partager ses droits d’auteur avec Jean-Claude Romand. Il a gagné beaucoup d’argent sur son dos et j’imagine que le principal intéressé, l’adversaire comme l’appelle Carrère, n’a pas touché un kopeck depuis la parution d’un livre dont il est un héros malgré lui. Cela me paraît immoral.

  2. Robert Marchenoir

    Statistique entièrement pifométrique, mais que je crois fondée : il existe une curieuse rémanence historique dans les décisions de maintien en détention, ou non, concernant les condamnés à de longues peines pour des crimes particulièrement graves.
    Ceux qui ont été condamnés à une époque révolue, où ni la criminalité ni le laxisme judiciaire n’avaient atteint l’étiage qu’on leur connaît aujourd’hui, sont systématiquement retoqués dans leurs demandes de libération, même lorsqu’ils ont passé des décennies derrière les barreaux.
    Ceux qui ont été condamnés plus récemment, pour des faits tout aussi odieux, bénéficient de la clémence accrue du temps.
    Et pourtant, dans les deux cas, ce sont les mêmes juges qui prennent, de nos jours, des décisions basées sur des normes différentes.
    Constaté en France comme en Grande-Bretagne.

  3. Une double vie suivie d’un quintuple crime pour dissimuler cette double vie.
    Mathématiquement ça fait beaucoup, humainement encore plus, psychiatriquement on atteint des sommets et on se dit qu’à la place des gardiens on se serait tenu sur ses gardes.
    Cet homme me fait penser à Hannibal le psychopathe du film « Le silence des agneaux », froid calculateur, remarquablement doué pour la manipulation, ayant réussi à berner son entourage pendant des années et poursuivant sa manipulation par une tenue parfaite en prison.
    Il est clair qu’il est atteint au plus profond de ses profondeurs et qu’il peut être considéré comme un archétype d‘amoralité, dépourvu de tout affect pour autrui.
    Un personnage extrêmement dangereux, dont on ne peut pas dire qu’il est inhumain, puisque même les loups ne se comportent pas ainsi. Les loups tuent pour exister pas pour dissimuler une existence ratée, la différence est de taille.
    Cet individu est une aberration de la nature si on est agnostique, une personnification du Mal si on est croyant, ce mal qui n’est pas l’absence du Bien, mais une volonté d’annihilation des autres.
    On regrette qu’on ne puisse pas le confier, s’il est libéré, à Robert Badinter, pour sa réinsertion, chez lui évidemment. Il pourrait nous faire la démonstration de l’exemplarité du pardon républicain, l’autre relevant de l’au-delà !
    Une idée me vient, si on le confiait à René Girard ou plutôt à un de ses disciples pour la rééducation dans le pardon ou l’inverse ?

  4. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Je viens de lire votre plaidoirie contre la libération de l’abominable criminel auquel Emmanuel Carrère avait consacré un livre.
    Vos raisons sont excellentes et sans réplique.
    Hélas, les autorités judiciaires ne seront sans doute pas sensibles à l’excellence de vos raisons.

  5. Véronique Raffeneau

    « J’attire l’attention sur lui parce qu’il représente une éclatante illustration, si on lui donne gain de cause demain, d’une dérive prétendument humaniste du mauvais côté mais profondément inhumaine du bon. »
    Il me semble, Philippe, que vous oubliez un paramètre important dans votre démonstration.
    Il y a un moment où la détention quand elle est très longue compromet la réinsertion du condamné, un jusqu’où aller trop loin qui fait que le réapprentissage d’une vie en société ne sera plus possible.
    Il me semble que cette limite participe aussi du sens d’une période de sûreté. Il ne s’agit pas d’une mansuétude systématique, ce qui est en jeu est l’idée qu’on se fait du sens de la peine.
    Dans le cas de Jean-Claude Romand, compte tenu de l’extrême gravité du crime, oui, il faut sans doute encore attendre pour accorder une libération conditionnelle. Si une libération conditionnelle intervenait maintenant, l’ordre public, à juste titre, serait profondément troublé.
    Cependant, dans les années à venir, votre radicalité se heurtera au jusqu’où aller trop loin. Il y aura un moment où ce sera trop tard.

  6. Il faut évidemment libérer Jean-Claude Romand.
    D’abord il a dû supporter ses parents, puis sa femme, les enfants qui crient, une maîtresse, et enfin 25 ans de prison.
    Sans compter les jours passés dans sa voiture sur les parkings proches de l’OMS.
    Ne pensez-vous qu’il a déjà bien payé ?
    Il faut également lui assurer un chauffeur et une protection personnelle, voire un coiffeur. Cela permettra de recycler Benalla, les chauffeurs de Saal et Cluzel, et le coiffeur de Hollande à l’Elysée.
    Romand pourrait animer une émission de télé avec Bachelot.
    Sa cellule étant vide, la justice pourrait y placer le chauffeur de la RATP qui, faute d’avoir foncé sur le collégien et s’étant ravisé au dernier moment, lui a défoncé la tête en sortant du bus, laissé en sang sur le trottoir, sans même s’être assuré de la sécurité des autres passagers.
    Oui, libérez Romand et enfermez le chauffeur de la RATP à sa place.
    Maintenant attendons que Rouart and Co nous expliquent que Romand est un incompris, qu’il ne voulait pas..
    On a encore une chance, Romand a un nom tout ce qu’il y a de français. Qu’eut-ce été si ce fut autre ?

  7. Marc GHINSBERG

    @ Véronique Raffeneau
    « Il me semble, Philippe, que vous oubliez un paramètre important dans votre démonstration. »
    Je ne pense pas que Philippe Bilger ait oublié la question de la réinsertion. Si j’ai bien compris son billet, dans le cas présent, elle ne se pose pas, car Philippe considère que la perpétuité réelle correspondait à la volonté de la cour d’assises qui a prononcé la peine : « La cour d’assises, en édictant vingt-deux années de sûreté (la période se terminait en 2015) décrète la mesure de sûreté maximale prévue par la loi mais à l’évidence n’a pas pour ambition intellectuelle et judiciaire, implicitement, d’ouvrir ensuite les vannes en faveur de l’accusé. »
    Du reste au début de son billet Philippe nous prévient :
    « Qu’on m’entende bien : je profite du caractère tragiquement emblématique de cette histoire criminelle – Emmanuel Carrère n’a pas été pour rien dans sa sublimation avec son livre « L’Adversaire » – pour développer à son sujet, comme je l’ai fait pour beaucoup d’autres assassinats, un point de vue iconoclaste par rapport à notre habituelle exécution des peines. »
    Récemment Philippe trouvait sévères les peines prononcées contre ceux qui ont été jugés responsables de la mort de Clément Méric.
    Pas facile d’établir une échelle des sanctions, il y a une part de subjectivité, une part de morale déterminée par l’état de la société à un moment donné et l’idée même que l’on se fait de la sanction, de son utilité : souci de protéger la société en enfermant les individus dangereux, dette à acquitter à l’égard de la société pour obtenir son pardon ou son oubli, vengeance ?

  8. Bien d’accord pour qu’il reste en prison le plus longtemps possible. Je n’avancerai qu’une seule raison pour cela : quand la peine de mort a été supprimée, elle été remplacée par la prison à vie. Cette peine doit continuer à exister, et elle me paraît justifiée dans le cas de cet homme.
    C’est à mes yeux un cas pathologique, même s’il été déclaré responsable. La prison lui impose les interdits moraux qui lui font défaut quand il est livré à lui-même.

  9. Bonjour,
    Les mots ont un sens et celui de « perpétuité » ne saurait échapper à la règle.
    Une condamnation à perpétuité avec une peine incompressible de 22 ans signifie que la Justice contourne la signification du mot perpétuité.
    Alors certes, il faut laisser la possibilité à certains criminels de se racheter, après quand même avoir vérifié qu’ils ne présentent aucun risque pour leur entourage, une fois remis en liberté.
    On peut tuer suite à un moment d’égarement, le plus souvent par jalousie, par colère, par haine, voire par imprudence (je pense notamment aux chauffards).
    Mais en ce qui concerne cet individu, il s’agit de meurtres de sang-froid, commis, qui plus est, sur sa propre famille (enfants, épouse, parents) ceci parce qu’ils allaient découvrir la supercherie de sa double vie.
    Comment ce genre de monstre froid pourrait-il reprendre une vie « normale » dans notre société. Il s’agit d’un psychopathe d’autant plus dangereux qu’il est capable d’avoir un comportement parfaitement normal, ainsi qu’il l’a démontré en prison où il a eu, paraît-il, un comportement exemplaire.
    Relâcher dans la nature ce grand malade serait totalement irresponsable car il est capable de récidiver à tout moment. Tout juste peut-il quitter sa prison après avoir purgé sa peine, mais à condition d’être enfermé dans un hôpital psychiatrique.

  10. …une dérive prétendument humaniste du mauvais côté mais profondément inhumaine du bon.
    Effectivement, au-delà du cas particulier cité par Philippe Bilger, c’est l’humanisme à travers son application souvent faite en dépit du bon sens qui pose problème dans de nombreux cas et finit par rendre odieuse cette invention récente reposant sur des bases artificielles, contrairement à la charité.
    Et derrière l’humanisme, nous retrouvons la plupart du temps ces nouveaux Pharisiens que sont les humanistes, qui attirent l’attention sur eux en occupant l’agora médiatique pour qu’on les voie verser des larmes de crocodile sur des causes indéfendables alors qu’ils gardent l’œil sec devant de vraies injustices non médiatisées.

  11. @ stephane | 20 septembre 2018 à 09:53
    Dans la même veine on pourrait dire que tout cela est de la faute d’Alain Juppé.
    En 1971 il instaurait le numerus clausus, en 1972 JC Romand ratait médecine…

  12. Le problème est que cet individu n’est pas au sommet de l’échelle dans le crime défini par le politiquement correct.
    Si son crime avait été connoté d’antisémitisme ou de racisme (pléonasme d’époque), la question de sa libération ne se poserait pas.
    De nos jours, pour aller en prison, il ne faut pas voler ou escroquer, mais être négationniste ou seulement révisionniste, voire seulement être accusé d’apologie de crime contre l’humanité en n’étant pas assez antinazi.
    Si Faurisson débarquait en France, il s’en prendrait pour plus qu’un « jeune issu de l’immigration » qui aurait tué « sans le vouloir » un commerçant blanc pour le voler.
    @ Véronique Raffeneau
    Nous pouvons supposer que vous faites dans l’humour en disant qu’il ne faut pas garder trop longtemps un condamné à perpétuité en prison pour qu’il puisse se réinsérer…

  13. Il est parfois surprenant que certains oublient pourquoi des gens sont privés de liberté.
    La réponse est pourtant évidente, ils abusent de la leur et empiètent sur celle des autres.
    Et si on revenait aux fondements de l’emprisonnement ?

  14. Catherine Breillat avait voulu prouver que Christophe Rocancourt était récupérable et elle pleurniche de s’être fait escroquer.
    Va-t-elle réitérer son show avec Jean-Claude Romand ?

  15. « Jean-Claude Romand »
    Je ne connais pas ce dossier cher P. Bilger et je vous fais entièrement confiance quand vous écrivez :
    « J’attire l’attention sur lui parce qu’il représente une éclatante illustration, si on lui donne gain de cause demain, d’une dérive prétendument humaniste du mauvais côté mais profondément inhumain du bon côté. »
    En filigrane de votre propos, qui hante toujours l’esprit de bon nombre de citoyens humanistes : la peine de mort !
    Dans l’émission « L’heure des pros » sur CNews ce matin, consacrée au livre de Zemmour, la bataille hurlante des invités a connu son paroxysme quand l’invité a dit tout tranquillement « oui je suis pour la peine de mort ».
    Pascal Praud a donné l’information qui montre le pouvoir et le danger des facho-progressistes : « C’est officiel, Zemmour est interdit de chaînes publiques. »
    Peut être parlerez-vous de son livre – un peu rébarbatif – il en vaut le coup pour nous inviter à réfléchir, même si on peut ne pas être d’accord !
    Cordialement.

  16. @ Julien WEINZAEPFLEN | 20 septembre 2018 à 03:33
    Vous êtes sérieux ?
    Ou êtes doté d’un sens de l’ironie un rien cynique ?
    Essayant de raisonner avec la même logique, ou ironie, que vous :
    Il va falloir redéfinir la peine de mort.
    Mitterrand et Badinter aidant, de « peine de mort » nous sommes passés à « perpétuité » qui en termes légaux ne dure que plus ou moins 22 ans.
    Pendant c’temps là, sans manivelle, celle de la chanson, nos bombardiers en Irak et en Syrie infligent la peine de mort à des femmes et enfants aussi innocents que ceux de JC Romand mais là-bas cela s’appelle « dommages collatéraux ».
    Alors ?
    Soit on inflige quelque chose du genre dommage collatéral à JC Romand, nous avons maintenant des bombes intelligentes faites sur mesure et des drones qui le trouveraient facilement dans sa cellule, et à l’instar du conducteur d’autobus qui, s’inspirant de François Bayrou, gifle un gamin, nous mettons nos bombardiers ayant giflé l’Irak et la Syrie en prison (les pilotes, sans manivelle, ne servant pratiquement plus à rien en ces temps numériques) !
    Si la gouvernement me suit dans mon raisonnement je réclamerai des droits d’auteur.
    Plus simplement rétablissons la peine de mort pour les meurtriers d’enfants, de policiers et pompiers, ce que JC Romand mérite largement.
    Nous n’avons pas besoin de ce genre d’individu dans la société.

  17. Mary Preud'homme

    Ce monstre qui prétend avoir été touché par la grâce et ne pense qu’à reprendre le cours normal de sa vie n’a plus sa place dans la société. Même s’il a trouvé ici ou là son fan-club, y compris sur ce blog ! Quelle gifle pour la famille et une seconde mort comme disait l’un deux s’il était « libéré ».
    Ou alors qu’il sorte et se prenne une balle dans la tête puisque le remords ne l’a pas tué. Avant que de récidiver et faire de nouvelles victimes…

  18. Philippe Dubois

    Bonjour Monsieur Bilger
    Avant de songer à libérer J.C. Romand, la « justice » devrait songer à libérer Esteban Morillo et Samuel Dufour, sujets d’une condamnation inique pour s’être défendus contre des racailles gauchistes qui leur ont tendu un guet-apens avant de les attaquer par-derrière.

  19. Dans le prolongement du billet de Julien WEINZAEPFLEN, Carrère an Co devraient indemniser les victimes de Romand, en prenant sur les bénéfices faramineux issus de cette affaire.
    J’espère pour Benalla qu’il a déjà déposé des droits sur ses activités car dans le cas inverse on pourrait comprendre qu’il porte une arme.

  20. « Je croyais avoir eu droit à tout : eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de #Daech par tweets, la « justice » me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu’où vont-ils aller ?! »
    Dans cette affaire, Marine Le Pen est mise en examen pour « diffusion d’images violentes », un délit passible de trois ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Tout était parti d’une émission de RMC, où Jean-Jacques Bourdin avait dressé un parallèle entre le Front national et le groupe Etat islamique. Des propos qui avaient mis hors d’elle la présidente du mouvement. Elle avait riposté en postant sur le réseau social des photos d’exécutions perpétrées par le groupe jihadiste, avec ce commentaire : « Jean-Jacques Bourdin, Daech, c’est ça. »
    https://www.bfmtv.com/police-justice/marine-le-pen-soumise-a-une-expertise-psychiatrique-pour-avoir-tweete-des-images-de-daesh-1527164.html
    Yves albert ne vote plus mais pense que :
    Ce juge devrait être interné et ne pas suivre les conseils qui filtrent de l’Elysée.
    Ce qui vient de se passer tant sur cette poursuite judiciaire infâme, que les ronds de jambe du Premier ministre avec sa CSG et les modifications de certaines allocations,
    provoquent une colère telle qu’elle emporte la raison du peuple.

  21. Pour ceux qui ne s’intéressent qu’au tout petit timbre-poste qu’est la France et qui sont convaincus que c’est le nombril du monde, voyez ce qui se pratique dans d’autres démocraties parlementaires européennes :
    – En Espagne, Luis Barcenas, trésorier du Parti populaire, qui a détourné 40 millions d’euros, vient d’être condamné à 33 ans de prison.
    – Un pédophilie récidiviste, avec meurtre d’enfants, vient d’être condamné à 70 ans de prison.
    – Nombre de condamnations dépassent largement les 30 à 70 ans de prison.
    – Au Royaume-Uni, l’assassinat de deux jeunes étudiants français de Polytechnique après 200 coups de couteau, fut jugé en six mois à peine (on en rêve en France), des peines de 35 à 40 ans furent appliquées aux meurtriers.
    Avec les remises de peine, on est certain qu’ils mourront en taule la gueule ouverte.
    https://www.lemonde.fr/europe/article/2008/07/04/londres-sous-le-choc-apres-le-meurtre-horrible-de-deux-jeunes-francais_1066374_3214.html
    Pour adhérer à l’Europe, l’Espagne s’est alignée sur le droit européen, mais conserve sa souveraineté dans l’application des peines. Un pied de nez à l’Europe, que nul ne conteste, même pas Juncker après son whisky du matin…
    La France creuse sa tombe juridique avec des salopards comme Romand.

  22. Hélas, en France, contrairement aux USA, les peines qui devraient être additionnées pour chaque crime commis, sont confondues.
    Du reste dans quelques années Fourniret pourra, aussi, solliciter sa remise en liberté puisque, condamnée pour complicité de meurtre avec son mari Michel Fourniret, Monique Olivier a été graciée par François Hollande.
    Si Romand avait été condamné pour chacun de ses crimes, ne serait-ce qu’à vingt-deux ans de réclusion criminelle pour chacun, nous ne serions pas à nous demander s’il doit ressortir ou pas, parce que cinq crimes effectués pour de l’argent, multiplié par 22, la perpet aurait été EFFECTIVE.
    En même temps ne faut-il pas vider les prisons ? 😀
    Chez les bisounours on condamne à perpet certes, MAIS « sous toute réserves »…

  23. @ stephane 20 septembre 2018 à 11:30
    Très bien ! D’autant que Catherine Breillat était tombée sous le charme de « cet homme exceptionnel » disait-elle dans la presse spécialisée.
    Exceptionnel, elle en a fait la constatation à titre personnel. Bon après elle a un peu pigné, abus de faiblesse et tout le tralala, alors que c’est elle qui était allée le chercher pour avoir une tête d’affiche…
    Romand étant un menteur et un tueur exceptionnel, du coup dès sa sortie (éventuelle) il se reconvertira dans le cinéma comme scénariste car il a des dons… exceptionnels 😉
    ————————————————–
    @ Julien WEINZAEPFLEN 20 septembre 2018 à 03:33
    « Emmanuel Carrère aurait dû partager ses droits d’auteur avec Jean-Claude Romand »
    Sauf que Romand n’a pas le droit de toucher de droits d’auteur, seuls ses parents, sa femme et/ou ses enfants auraient pu en bénéficier.
    Malheureusement ce c*n les a tous tués. Même le chien. C’est dire la bêtise..:D
    —————————————————-
    @ Savonarole 20 septembre 2018 à 10:58
    Drôôle 😀
    —————————————————–
    @ Achille | 20 septembre 2018 à 10:35
    « On peut tuer suite à un moment d’égarement »… 🙁
    Genre Jonathann Daval quoi ? 😀
    Vous savez que je vous aime bien Achille, mais des fois vous dites quand même des bêtises 😀

  24. Michel Deluré

    @ Julien WEINAPFLEN 20/09 03:33
    Il me paraît déplacé, voire osé, d’opposer ce qui serait l’immoralité de ceux qui ont utilisé l’histoire ou l’image de JC Romand sans son accord à l’horreur de la tromperie puis du carnage délibéré dont s’est rendu coupable cet être sinistre.
    Tout comme Achille (20/09 11:33), je voudrais croire que vous vous êtes effectivement exprimé au second degré !
    Un peu de mesure tout de même, ne serait-ce que par respect pour la mémoire des victimes et leur famille.
    Quant à la question soulevée par notre hôte dans son billet, la réponse pour moi est claire : cet individu ne doit pas recouvrer la liberté.
    Quel sens aurait alors la sanction « à perpétuité » au regard notamment de l’horreur des actes dont JC Romand s’est rendu coupable ?
    Quelle attitude conviendrait-il alors d’adopter vis-à-vis de peines moins lourdes, pour des faits sans commune mesure avec ceux commis par ce criminel ?
    Serait-ce se montrer enfin respectueux de la mémoire des victimes qui elles n’ont pas eu droit à une seconde chance et de la profonde douleur de leur famille, douleur que même le temps a souvent du mal à éteindre ?

  25. @ stephane 20 septembre 2018 à 09:53
    Trop drôle ! En lisant je visionnais l’équipage Bachelot/Romand sur LCI.
    En même temps… est-ce que Romand n’est pas mieux là ou il est qu’à côté de Bachelot sur LCI ?
    La question lui sera-t-elle posée par le JAP ? Suspeeensse

  26. @ Achille 20 septembre 2018 10:35
    « Relâcher dans la nature ce grand malade serait totalement irresponsable car il est capable de récidiver à tout moment. Tout juste peut-il quitter sa prison après avoir purgé sa peine, mais à condition d’être enfermé dans un hôpital psychiatrique. »
    Je partage votre analyse.
    Ce sale type aurait mérité la peine de mort mais hélas !
    Le laisser sortir de prison c’est risquer d’autres drames.

  27. De ce billet, Monsieur Bilger, je retiens ce passage :
    « Je sais bien que de manière aberrante et au fond presque immorale, le criminel le plus odieusement actif pour le pire, s’il suscite l’indignation jusqu’à sa condamnation, devient à partir de celle-ci seulement un homme qui va endurer la prison. La détestation de l’horreur va être remplacée par la compassion pour le prisonnier. »
    Vous soulignez avec pertinence le défaut de notre « société compassionnelle » qui, sur la foi du ressenti ou de l’émotion, ne sait plus analyser à froid les situations. Ce fameux compassionnel a aussi atteint l’esprit des juges d’application des peines qui appliquent la loi en ayant à l’esprit un élargissement peu d’années au-delà de la période de sûreté, avec toujours en tête la chance à accorder au condamné d’une remise en liberté autorisant sa réinsertion sociale, sauf les cas d’individus qu’il convient d’enfermer dans des structures psychiatriques spéciales.
    Il convient aussi de rappeler que les définitions pénales d’homicide, de meurtre, d’assassinat sont largement méconnues du public, ce qui contribue à niveler les opinions sur les auteurs. Quand il n’y aurait pas confusion sur la différence entre délits et crimes.
    D’où votre constat dans le passage que j’ai cité.
    Véronique Raffeneau, dans son commentaire, tente de rappeler l’état du droit et précise que pour le cas de JCR, compte tenu de l’énormité de ses assassinats, il ne doit pas être élargi maintenant sous peine de trouble à l’ordre public.
    Le vrai problème c’est que l’affect a empêché le législateur d’envisager, en substitution de la peine de mort, la perpétuité réelle. Pour des raisons « humanitaires » il a assorti la perpétuité d’une période de sûreté de 18 ans, pouvant être étendue à 22 ans (cas de JCR), voire à 30 ans au maximum. Par voie de conséquence, l’on peut dire que la perpétuité en France se situe à 30 années d’emprisonnement. Rares sont ou seront les cas de durées réellement supérieures à 30 ans. Effectivement, au-delà d’une quarantaine d’années, l’on peut penser que la réinsertion n’a que peu de sens, surtout si à sa sortie le condamné est largement septuagénaire.
    La question qui se pose avec ce cas de JCR reste bien : ne serait-il pas temps d’établir en France la vraie perpétuité qui consacrerait la mise à l’écart définitive de la société d’un assassin « hors normes » ?

  28. Si imprudemment, je me droguais, avec la chance qui est la mienne, on m’arrêterait, on voudrait me faire honte, on me prendrait la tête et il faudrait que je fasse semblant de m’éblouir de l’intelligence et de la bonne information de tous les casse-pieds autour de moi pour espérer échapper à la prison.
    Tout cela sans nuire à personne.
    Par contre, on peut être vraiment dangereux et sortir de prison, cherchez l’erreur. On s’en prend à qui ne fait rien, on ne met pas hors d’état de nuire un criminel. J’en conclus que la société veut moins se protéger que conformer les gens, il n’est pas étonnant que des Romand tuent pour qu’on ne voie pas que sa façade n’est pas aux normes, donc.
    On le voit à d’autres choses… On réserve moins d’indignation à rapporter les pires abus, attentats terroristes et déportations d’indigènes pour des réserves naturelles, que pour qui qualifie ces gens de « nuisibles ».
    Le truc n’est pas de décrire le monde voire qui sait, essayer de le rendre moins atroce, mais de parler dans un certain ton, d’ailleurs il est bien connu que la beauté, les gestes et la voix comptent moins que le discours… De même, les mots que le sens.
    En somme, je m’étonnerais presque qu’il reste un sens.

  29. Selon son Honorable Honoraire :
    « Quand cette juridiction aura à statuer, je crains le pire : qu’on fasse droit à la requête de JCR. »
    Vous êtes d’un culot monstre !
    Pensez-vous que cela ne s’applique pas à vous ?
    Article 434-8 du Code pénal :

    • Toute menace ou tout acte d’intimidation commis envers un magistrat, un juré ou toute autre personne siégeant dans une formation juridictionnelle, un arbitre, un interprète, un expert ou l’avocat d’une partie en vue d’influencer son comportement dans l’exercice de ses fonctions est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.

    Y aurait-il bien séparation des pouvoirs selon la Constitution française ?
    Certes nous pourrions en douter quand nous voyons l’actuelle ministre de la Justice ancienne magistrate du Conseil constitutionnel.
    Quand d’anciens ministres, Premier ministre, députés, sénateurs, présidents de la République siègent comme magistrat au Conseil constitutionnel, juger de lois que l’on a soi-même contribué à faire voter.
    Mais dans la vulgaire bassesse populiste qui vous concerne, je n’eus point eu le souvenir que des magistrats aient voté les lois incriminées, ils se contentent de les appliquer.
    Que vous soyez contre la libération conditionnelle, rien de bien méchant là-dedans, mais de là à en rendre responsable les magistrats en en faisant une minable populiste tribune qui frôle l’obscénité par l’affichage de photographies des victimes dont vous vous tamponnez par ailleurs, mais qui doivent servir votre intérêt, me laisse perplexe.
    Se repaître des cadavres des autres tels des nécrophages uniquement pour sa propre gloriole, c’est pathétique.
    La libération conditionnelle est imposée aux magistrats depuis les lois du 14 août 1885 et du 26 mars 1891.
    – Journal officiel du 15 août 1885 :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6268541g/f42.image
    – Journal officiel du 27 mars 1891 – loi sur l’atténuation et l’aggravation des peines
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2015225q?rk=42918;4
    La libération conditionnelle ne s’applique que si et seulement si la personne n’est pas un récidiviste, dès 1885 ; or l’autre olibrius n’a pas récidivé, c’est une première condamnation.
    – Actuellement dans le Code de procédure pénale, non écrit par les magistrats, voulu par la représentation nationale au nom du peuple de France :
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006138144&cidTexte=LEGITEXT000006071154
    Article déjà dans le Code de procédure pénale de 1972, alors que la peine de mort était appliquée, ainsi en tenir responsable les magistrats, vous oubliez seulement de dire que bien avant d’être procureur, avocat général, vous avez été juge et vous étiez là pour appliquer la loi que vous n’aviez pas écrite et votée.

  30. Relâcher dans la nature des individus du type ‘’Romand’’, combinard, tricheur et multi-assassin (femme, enfants, parents) est un défi au simple bon sens. Laisserait-on un homme se promener en permanence avec une grenade dégoupillée dans la main ?
    Comment des gens prétendument intelligents ont-ils pu rédiger un Code pénal où l’on condamne à perpétuité en limitant cette perpétuité à vingt-deux ans (25 ou 30, même chose) ?
    L’opprobre soit à perpétuité sur la tête de Robert B… qui nous a valu cette insane imbécillité.

  31. Michelle D-LEROY

    J’ai été tellement fascinée par cette affaire Romand que je n’avais pas l’impression que déjà 25 ans s’étaient écoulés depuis ce drame. Ce cas est certainement un cas d’espèce pour les psy. Comment peut-on s’enfermer pareillement des années dans un mensonge, pas si grave à la base, mais impossible ensuite de s’en libérer ? Jusqu’à tuer tous ceux qu’il aimait pour qu’ils ne sachent jamais ? difficile à comprendre.
    Le livre d’Emmanuel Carrère raconte cet enfermement, ce calvaire, cette vie totalement fausse.
    Par ailleurs, on peut aussi se poser des questions sur sa malheureuse épouse, comment n’a-t-elle pas pu s’apercevoir d’un tas de bizarreries au fil du temps, une jeune femme cultivée, aimante mais aussi moderne, ne s’intéressant pas aux finances du couple ?
    Parfois on apprend que toute une famille a été tuée par un parent, pour des histoires intimes, quel qu’en soit le motif ou le coup de folie ponctuelle, au moins le tueur a le courage de se donner la mort tout juste après. Dans le cas Romand, il a fait semblant de vouloir mourir mais apparemment, il s’aimait trop. Et aujourd’hui, sans remords apparents, il demande à sortir de prison. Il ne manque pas de culot.
    Il est apparu comme un être froid et dénué de sentiments lors du procès, et la prison ne semble pas l’avoir changé.
    Comme la plupart des commentateurs, je regrette que l’abolition de la peine de mort ait été remplacée par une perpétuité qui n’en est pas une. Une perpétuité assortie d’une peine de sûreté de xx années. Or lorsque cette peine de sûreté arrive à son terme, le condamné pense en avoir terminé et qu’il peut rentrer chez lui, continuer ou refaire sa vie.
    Je comprends que ses beaux-frères soient scandalisés, d’autant qu’on ignore si un tel individu, particulièrement tordu dans sa tête, ne pourrait commettre d’autres crimes.

  32. Julien WEINZAEPFLEN

    @ Michel Deluré
    @ stephane
    @ Breizmabro
    @ Achille
    @ Claude Luçon
    Nul second degré ni ironie dans ma prise de position.
    Claude, vous écrivez :
    « Plus simplement rétablissons la peine de mort pour les meurtriers d’enfants, de policiers et pompiers, ce que JC Romand mérite largement.
    Nous n’avons pas besoin de ce genre d’individu dans la société. »
    Vous m’offrez là le cas d’école de la défense de la peine de mort que je combats :
    – Ce que la société n’a pas donné, la vie, elle n’a pas le droit de la reprendre.
    – Et ce n’est pas à la société de choisir les individus qui la composent, mais elle doit composer avec eux.
    Philippe Meirieu, qui n’est pas ma tasse de thé en matière de pédagogie, disait très justement qu’une classe, forme d’organisation de l’école qui gagnerait à être dépassée selon moi, est un ensemble d’enfants à qui on ne demande pas de s’aimer, mais de comprendre qu’ils sont dans le même bateau.
    ————-
    JC Romand, nous dites-vous, Breizmabro, n’a pas le droit de toucher de droits d’auteur. Je ne sais pas si votre remarque a un fondement juridique. A ma connaissance, un détenu est privé de ses droits civiques, ce qui n’entraîne pas la privation de ces autres droits. Mais quand cela serait, je maintiens que c’est immoral. Et qu’il est immoral pour Emmanuel Carrère d’en avoir profité sans imaginer un dédommagement qui, ne pouvant profiter à ses victimes, pouvait être discuté avec le condamné pour savoir à qui celui-ci voulait le destiner, pourvu que ce destinataire fut personnalité physique ou morale qui soit homme de bien. Sinon, je serai forcé de rejoindre Aliocha. Ce qu’il y a de primitif en nous a trouvé un adversaire, comme si de tels drames n’arrivent pas dans des familles ordinaires, n’étaient pas l’expression de la banalité du mal. Nous autres, gens banals, aimons tellement la banalité du mal que nous la banalisons : « Ce condamné mérite la mort, rendons le mal pour le mal. » Eh bien non.

  33. Quelle est la logique du système ? En présence d’un (ou de plusieurs) crime, on mobilise la cour d’assises avec la lourdeur de la procédure, le sérieux et la gravité des enquêtes, les recherches psychologiques, la présence des parties civiles et de la défense, les joutes et échanges qui en découlent, le jury populaire. On aboutit à une sentence… qui est remise en question de manière systématique. Quelles qu’en soient les justifications, c’est dévaloriser le travail initial et déconstruire la sentence, cette fois non plus de manière publique mais dans le silence feutré des cabinets et des commissions.
    Qui peut dire que cette manière de faire n’influe pas sur le verdict initial ?

  34. L’ancienne maison de Dupont de Ligonnès a été vendue.
    Il faut éloigner Romand du Pays de Gex, le plus loin possible.
    Mais où est-ce qu’on pourrait bien le loger ?…

  35. Dutroux aussi formule une demande de libération conditionnelle. A cet effet, sur les conseils de son avocat, il commence par adresser une lettre aux parents des victimes. Quel réconfort pour eux !
    Les « grands » meurtriers et les assassins ne manquent pas d’audace. On devrait pouvoir les garder en prison à perpétuité en les faisant travailler, sans les rémunérer, puisqu’ils représentent un coût élevé pour la collectivité en raison même de leurs propres crimes.
    Dupont de Ligonnès a tué sa femme et ses quatre enfants. Il échappe à tout cela. Il s’est auto-libéré par anticipation !

  36. @ breizmabro | 20 septembre 2018 à 16:30
    « Genre Jonathann Daval quoi ? 😀
    Vous savez que je vous aime bien Achille, mais des fois vous dites quand même des bêtises. »
    Il m’arrive effectivement de dire parfois quelques bêtises sur ce blog. Ceci étant je ne suis pas le seul.
    Toutefois, je maintiens que statistiquement, il y a bien plus de meurtres suite à un moment d’égarement que de meurtres de sang-froid. Et heureusement !
    Pour en revenir à Jonathann Daval, il semblerait qu’il n’ait pas supporté d’être dominé par sa femme. Son acte fatal est peut-être un réflexe de mâle humilié dans sa virilité. Situation à l’origine de bien des drames familiaux, hélas !
    Ce qui n’était pas, me semble-t-il, le cas de Jean-Claude Romand.
    Ceci étant moi aussi je vous aime bien breizmabro.

  37. « Après un examen de médecine raté, ne supportant pas cet échec… »
    Je crois me souvenir qu’il ne s’était tout simplement pas présenté, sans aucune raison objective, puis s’était enlisé dans les mensonges, tout en étudiant (s’il ne l’avait pas fait, il aurait été démasqué bien plus tôt).
    Ce qui est étonnant, c’est qu’il arrive à se supporter, peut-être vit-il cela comme une sorte d’expiation.
    Il est sûrement plus à l’abri incarcéré que lâché dans le monde, mais ne doit-on pas lui laisser une chance de réinsertion ?

  38. @ Mitsahne
    « Comment des gens prétendument intelligents ont-ils pu rédiger un Code pénal où l’on condamne à perpétuité en limitant cette perpétuité à vingt-deux ans (25 ou 30, même chose) ? »
    La faute à la buvette de l’Assemblée, peut-être ?
    Il conviendrait d’instaurer un test d’alcoolémie avant chaque vote important.

  39. @ Michelle D-LEROY | 20 septembre 2018 à 18:18
    Rappelez-vous l’affaire Dupont de Ligonnès et il y en a bien d’autres parmi les grands criminels, lisez ou relisez Pierre Bellemare.
    On doit aussi réfléchir à ce qu’écrit dans ce blog Elusen ou à ce qu’écrivait Garry Gaspary (peut-être la même source, peut-être des serials – quelque chose) et les gars de Daech qui diffusaient les vidéos de leurs égorgements et qu’aujourd’hui notre justice condamne ceux qui s’opposaient à ces atrocités en les dénonçant pour que nous en prenions conscience au même titre que ceux qui ont fait un film émouvant sur les moines de Tibhirine ; et les Dutroux et les enfants murés vivants, suppliciés et ces juges idiots et ces lois stupides.
    Le monde est fou, l’a toujours été et continuera à l’être. Il y a plein de fous chez les juges, les avocats, les hommes politiques (voyez Macron que vous connaissez bien).
    https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s

  40. @ stephane
    « L’ancienne maison de Dupont de Ligonnès a été vendue.
    Il faut éloigner Romand du Pays de Gex, le plus loin possible.
    Mais où est-ce qu’on pourrait bien le loger ?… »
    En Bretagne à Ploërmel, ya pas pire supplice.

  41. @ Julien WEINZAEPFLEN
    Pas idiot cette histoire de droits d’auteur, par contre pourquoi demander à Romand qui, visiblement, n’a pas toutes ses facultés, de choisir à qui ils seraient attribués ? Créer une commission sénatoriale d’affectation des fonds ne serait-ce pas plus approprié, affecter ces fonds au Loto du patrimoine ? Faire nommer un tuteur par le président de la République ?

  42. Mary Preud'homme

    « En Bretagne à Ploërmel, ya pas pire supplice. »
    Rédigé par : Savonarole | 20 septembre 2018 à 23:16
    Perso je préfère les petites Bretonnes poilantes de Ploërmel ou d’ailleurs, les bords de mer vivifiants et un vent qui décoiffe, la nage sportive dans une eau à 17°, etc. aux gros gays poilus de Sitges et toute une faune bruyante, polluante, grassouillette et friquée attirée comme des lucioles par les plages tiédasses et archi-combles de la belle province de Barcelone.
    Je connais aussi nombre de Catalans qui ont le même avis et qui en ont leur claque de ces envahisseurs qui se la pètent grave !
    Bon d’accord vous plaisantiez, mais quand même faut pas trop pousser Bécassine dans les orties ! Gare au retour de « lame » surtout à marée montante !

  43. Que dire de plus puisque c’est en quelque sorte parler (écrire) pour ne rien dire. La décision n’appartenant pas (plus ?) à celles et ceux aux noms desquels la justice sera appliquée dans le temps additionnel.
    Car qui va décider au final ? Qui va téléphoner à qui ?
    Et ce malgré le fait que pour assurer l’impartialité nécessaire aux missions de la Justice, la Constitution affirme l’indépendance de l’autorité judiciaire par rapport au pouvoir exécutif (Gouvernement) et au pouvoir législatif (Parlement).
    J’ai dans le contexte de ce billet et pour plonger dans un contraste majeur, voulu écouter cette chanson de Fugain :
    https://www.youtube.com/watch?v=u2UhQAhLc2Y
    – chanson écrite par Pierre Delanoë, composée par Michel Fugain et interprétée par Michel Fugain et le Big Bazar.
    – chanson sortie en 1972 alors que JCR allait lui s’engager dans un triste roman,
    – chanson jouée et reprise jusque dans les années 1995/1996.
    JCR allait en taule.
    Un peu tordu, je vous l’accorde. Faut qu’jen parle à mon psy.

  44. @ Julien WEINZAEPFLEN | 20 septembre 2018 à 18:24
    « Vous m’offrez là le cas d’école de la défense de la peine de mort que je combats :
    – Ce que la société n’a pas donné, la vie, elle n’a pas le droit de la reprendre.
    – Et ce n’est pas à la société de choisir les individus qui la composent, mais elle doit composer avec eux. »
    D’accord avec vous sur le principe !
    Mais, comme vous l’écrivez, ce n’est qu’un cas d’école.
    Car le drame est que de la légalisation de l’avortement à ce vieux sport pratiqué par l’humanité, la guerre, en passant par les chauffards sur nos routes, eux aussi individus qui composent la société, c’est un principe que personne ne respecte, surtout pas la société.
    J’aimerais comme vous une société idéale, celle que j’ai connue jusqu’ici est bien loin hélas de l’être.
    Alors, pour le meilleur et pour le pire, la société doit se défendre même si elle doit éliminer parmi tous les virus qui l’infectent ceux à deux jambes.
    Et là c’est à votre tour de me donner l’occasion de vous faire remarquer que le grand principe qui guide « la société », cette chose immatérielle, est : « Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ».
    Sur un sujet différent, bien que pas très éloigné, mais plus vaste, Rioufol publie aujourd’hui dans Le Figaro un excellent éditorial concernant « Le mur des Bernés » qui vaut la peine d’être lu, il va même jusqu’à définir qui est la société dans son argumentation.
    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/09/bloc-notes-le-mur-des-bernes-r.html

  45. Mary Preud'homme

    « Le samedi 9 janvier 1993, aux premières heures du matin, Jean-Claude Romand a défoncé le crâne de sa femme Florence avec un rouleau à pâtisserie et a fermé la porte de leur chambre. Quand les enfants Caroline et Antoine se sont réveillés, il leur a dit qu’il ne fallait pas faire de bruit parce que maman dormait et les a accompagnés dans le salon. Il a glissé la cassette des Trois Petits Cochons dans le magnétoscope et les a câlinés.
    « Puis il a demandé à Caroline de monter dans sa chambre, de s’allonger sur le ventre et lui a tiré dans la tête un coup de carabine 22 long rifle équipée d’un silencieux. Pareil avec Antoine.
    « Il a ensuite parcouru les 60 kilomètres qui le séparaient du domicile de ses vieux parents, dans le Jura. Il a déjeuné avec eux et a demandé à son père de venir examiner une gaine d’aération qui marchait mal. Le vieux monsieur s’est agenouillé, Jean-Claude Romand lui a tiré deux balles dans le dos. Il est redescendu et a tiré encore, sur sa mère, puis sur le labrador qui gémissait… »
    Ceci n’est pas une fiction, mais la réalité.
    Regardez bien la photo de Florence et de ses deux enfants de 5 et 7 ans. Pauvres petits anges victimes de ce monstre que d’aucuns voudraient encore défendre. Il y a même un furieux qui s’indigne qu’on ne lui reverse pas des droits d’auteur pour avoir narré ses crimes monstrueux, inhumains.
    Mais dans quel monde vivons-nous ?

  46. @ Julien WEINZAEPFLEN | 20 septembre 2018 à 18:24
    « Ce que la société n’a pas donné, la vie, elle n’a pas le droit de la reprendre. »
    Alors s’agissant de l’IVG, la société n’étant aussi pour rien dans la création d’une vie en devenir, elle peut néanmoins octroyer des droits sortant du cadre d’origine voulu par Simone Veil.
    [«Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ?»]
    Quelle est votre position sur ce point ?
    http://www.europe1.fr/societe/le-president-du-syndicat-des-gynecologues-sur-livg-je-nai-pas-dit-homicide-jai-dit-quon-supprimait-une-vie-3754706
    —————————-
    @ jack | 20 septembre 2018 à 18:48
    « Dupont de Ligonnès a tué sa femme et ses quatre enfants. Il échappe à tout cela. Il s’est auto-libéré par anticipation ! »
    Pour ma part, j’ai toujours pensé qu’il avait trouvé refuge dans l’un ou l’autre ces endroits ou l’on peut faire le choix de sa prison et pour son corps et pour son âme.
    ——————————–
    @ Anne Guedes | 20 septembre 2018 à 19:43
    La question que je me pose : pendant 22 ans, qu’a-t-il étudié en dehors de la médecine ?
    Puisque dans encore deux ou trois ans, il aura « payé sa dette » (façon de parler), il est fort probable que des « portes d’entrée » lui soient offertes par une catégorie de gens qui ont accès au sens du pardon.
    ——————————
    @ Savonarole | 20 septembre 2018 à 23:16
    « En Bretagne à Ploërmel, ya pas pire supplice. »
    Pourquoi ? Vous connaissez la maison-mère des Frères.
    Toute une histoire en effet.
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploermel-56800/ploermel-la-ville-aux-trois-anciens-couvents-3795561
    Je demeure convaincu que cette adresse est une solution tout à fait envisageable.
    Mes biens chers frères,
    https://www.youtube.com/watch?v=3Bq35UB5cmY

  47. Véronique Raffeneau

    @ Marc GHINSBERG
    « Philippe considère que la perpétuité réelle correspondait à la volonté de la cour d’assises qui a prononcé la peine… »
    Oui.
    Cependant, Philippe sait parfaitement que quand bien même la volonté de la cour d’assises était la perpétuité réelle, celle-ci ne serait pas appliquée. Et la cour d’assises qui a condamné Jean-Claude Romand le savait également.
    Je comprends son interrogation portant sur « la cuisine pénitentiaire » :
    « Nul besoin donc en théorie d’aller mêler à cette rectitude judiciaire une cuisine pénitentiaire dont le seul principe, pour cette affaire comme sur tant d’autres, est de battre en brèche l’implacable et juste sanction d’une juridiction »
    Je ne crois pas que les juges qui ont à débattre de l’éventualité d’une libération conditionnelle de JCR aient comme seul principe de battre en brèche le verdict prononcé par la cour d’assises.
    La question de cette libération conditionnelle se posera de toutes façons – de façon récurrente – à la Justice et à la société.
    Si j’étais juge de cette affaire, il me semble que dans mon débat intime je privilégierais prioritairement le critère du degré d’acceptation de la société de l’éventualité d’une libération conditionnelle de JCR.
    Le moment n’est pas venu. Dans cinq ans, dans dix ans, peut-être.
    Au-delà, il faudra pour la société admettre que CE condamné n’a pas le droit à une réinsertion.

  48. Saviez-vous que nous avons près de 3 000 personnes en prison pour atteinte à l’autorité de l’État ?
    Faites passer à Poutine pour qu’il colle ça dans le pif de Macron à l’occasion d’une leçon de morale.

  49. Après « Faut-il libérer Jean-Claude Romand », le prochain billet pourrait s’intituler « Faut-il interner Marine Le Pen ».
    En effet, une expertise psychiatrique a été ordonnée par la justice dans le cadre de l’enquête la visant pour avoir diffusé sur Twitter des photos particulièrement insoutenables d’exactions commises par l’EI.
    Procédure parfaitement légale pour les faits qui lui sont reprochés, mais il s’agit d’une première pour une personnalité politique de premier plan.
    Il est temps, en effet, de se pencher sur l’état mental de certaines personnalités politiques qui parfois ont des comportements bizarres. Oui j’ai bien dit bizarre !

  50. Ce n’est pas avec moi que vous êtes d’accord, Julien, mais avec le Rabbi que je sers, toute la loi, et les prophètes.

  51. @ Julien WEINZAEPFLEN | 20 septembre 2018 à 18:24
    « Ce condamné mérite la mort, rendons le mal pour le mal. »
    Eh bien non.
    Mais qui êtes-vous pour refuser de donner à quelqu’un ce qu’il mérite de votre propre aveu !
    Je vous trouve d’une totale arrogance, d’une outrecuidance insupportable et d’une ignorance absolue des textes sacrés.
    Par exemple :
    Matthieu 16, 27 : « le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; et alors il rendra à chacun selon sa conduite. »
    Ou encore le Psaume 28, 4 : « Traite-les selon leurs actes et selon leurs méfaits ! Traite-les selon leurs œuvres, rends-leur ce qu’ils méritent » !
    Vous avez des raisonnements bizarres, d’une incomplétude absolue.
    Lorsque vous parlez de donner à JCR des droits d’auteur, vous oubliez ensuite de préciser qu’il devra alors payer le gîte et le couvert qui lui sont offerts gracieusement par la communauté, dont je fais partie hélas (les impôts) et qu’il devra payer également un loyer, la taxe d’habitation.
    Ah non pas la taxe d’habitation elle devrait être supprimée (pour lui aussi ?).

  52. Catherine JACOB

    Juste une question si quelqu’un peut y répondre.
    Cette affaire ne me dit rien, car en janvier 1993, j’avais de toutes autres préoccupations que celles charriées par l’actualité.
    J’ai jeté un œil sur le résumé publié sur cette affaire par Wikipédia.
    Il n’y est pas question d’une éventuelle expertise psychiatrique en dehors de celle que commettent librement deux auteurs, experts judiciaires en psychiatrie et intitulé L’affaire Romand : Le narcissisme criminel. Approche psychologique.
    D’où question:
    Est-ce que des experts ont été commis par le magistrat instructeur ? Quelles ont été leurs conclusions ?
    D’où découle la question suivante :
    Est-ce qu’une expertise psychiatrique est demandée lors des demandes de libération conditionnelle ?
    Et enfin question subsidiaire, est-ce qu’un suivi psychiatrique a eu lieu en détention, ne serait-ce que sur la base du suicide raté qui a suivi les crimes ainsi que la tentative d’assassinat de Chantal Delalande.
    Comment le fait qu’il ait épargné cette dernière s’interprète-t-il eu égard au processus de logique meurtrière dans lequel Jean-Claude Romand était pris.
    Est-ce que quelqu’un s’est demandé quelle a pu être la part de la problématique lacanienne du nom propre chez ce Romand qui a fait de sa vie un roman, de série noire donc au final ?
    Plus cette toute dernière :
    Comment cette libération conditionnelle, rendue possible par l’effectuation complète de la peine de sûreté, a-t-elle été préparée ?
    Cette dernière question qui engage l’avenir et non plus le passé me paraissant d’importance dans un contexte de gestion des lieux de détention qui porte sur la construction de nouvelles prisons en vue de laquelle le budget du ministère de la Justice a bénéficié d’une augmentation de, il me semble, 4% ?

  53. Pendant le procès, Jean-Claude Romand n’a montré aucune compassion à l’égard des cinq membres de sa famille. Par contre, il a semblé très affecté par la perte du chien de la famille. Comprenne qui pourra, moi, je ne peux pas.
    JCR était un menteur, un taiseux qui passait ses journées à ne rien faire dans sa voiture tandis que la société s’activait autour de lui. Pendant des années, il a erré sur les routes et les parkings.
    Les enquêteurs s’étaient intéressés à d’autres disparitions de personnes de l’entourage de JCR. Je pense notamment à un oncle qui lui avait confié une importante somme d’argent pour qu’elle soit placée en Suisse. Quand le pactole a été réclamé au bout de quelques années, JCR fut bien incapable de le rendre. La mort du malheureux intervint dans d’étranges circonstances mais la responsablilité de JCR ne fut pas établie, pas de preuve, pas vu, pas pris.
    Une grosse somme d’argent appartenant à sa femme fut également prétendument placée en Suisse. JCR était un escroc qui volait l’argent des riches pour le donner au pauvre petit fainéant qui se cachait pendant la journée au lieu de travailler, d’étudier ou de chercher un emploi.
    La place d’un parasite, d’un nuisible n’est pas au milieu des honnêtes gens. La société devrait l’éliminer. La suppression de la peine de mort fut une erreur. La perpétuité n’existe plus, les condamnés ressortent et ils recommencent leur agissements funestes.

  54. Catherine JACOB

    @ fugace | 21 septembre 2018 à 00:31
    Quand j’ai cliqué sur « envoyer » pour mon commentaire du 21 septembre 2018 à 08:50, je n’avais pas encore écouté votre lien YouTube où chante en italien en duo avec Michel Fugain, une Catherine.
    « Faut qu’jen parle à mon psy. »
    Pourquoi pas, s’il est lacanien… 😉

  55. @ Anne Guedes | 20 septembre 2018 à 19:43
    « …mais ne doit-on pas lui laisser une chance de réinsertion ? »
    Il est des crimes dont les auteurs ne sont pas réinsérables dans la société, car ils présentent un risque de rechute. D’autre part, vouloir vivre ailleurs que dans une prison, leurs victimes, ou plutôt leurs martyrs, eux ne le peuvent pas.
    Ceux qui demandent la réinsertion ont fatalement oublié leurs crimes et sont donc prêts à recommencer.
    Dans nos âmes charitables et frivoles, laissons plutôt une chance à ceux qui n’ont pas encore fauté et qui doivent se battre pour ne pas le faire.
    Moi qui ne crois pas, je me demande parfois si la bible ou le coran ne devraient pas être enseignés à l’école primaire pour éduquer les consciences au moment où les lois maçonniques les font dérailler. Toutefois il faut remarquer que cela s’inscrit dans l’oeuvre de destruction de cette Europe dite chrétienne au profit de deux sectes qui veulent se l’approprier.

  56. sbriglia@Catherine Jacob

    « Est-ce que quelqu’un s’est demandé quelle a pu être la part de la problématique lacanienne du nom propre chez ce Romand qui a fait de sa vie un roman, de série noire donc au final ? »
    Faites-vous des rêves d’échelle, Catherine ?…

  57. @ Julien WEINZAEPFLEN
    « Ce que la société n’a pas donné, la vie, elle n’a pas le droit de la reprendre.
    – Et ce n’est pas à la société de choisir les individus qui la composent, mais elle doit composer avec eux. »
    En voilà de belles lois ! Mais d’où les sortez-vous ? Je doute que ce soit de Platon ; de Tintin ou de Mickey peut-être ?

  58. @ Exilé
    Pour faire simple, l’humanisme consistait, à ses débuts, à opposer l’homme créature de Dieu, à Dieu création de l’homme.
    Sauf que comme le pratiquent les athées, ce sont les humanistes qui prêtent aux autres la définition de Dieu qui correspond aux vues de leur esprit.
    Il suffit de définir Dieu comme le coeur de la conscience pour en démontrer l’imbécillité prétentieuse.
    En réalité, l’humanisme est le précurseur du populisme : vous qui êtes intelligents, ne prêtez pas foi aux gens qui tiennent des propos auxquels vous ne comprenez rien. Car si vous n’y comprenez rien, c’est que ceux qui les tiennent sont des imposteurs.
    Non qu’ils soient inintelligibles, mais il vous faudrait admettre ne pas être assez intelligents pour les comprendre.
    Vous ne pouvez pas comprendre qu’un moine puisse rester immobile pendant des heures devant une croix, donc c’est un fou… et heureusement pour vous, vous faites partie des gens intelligents qui l’ont compris !

  59. @ Véronique Raffeneau | 21 septembre 2018 à 05:37
    « Si j’étais juge de cette affaire, il me semble que dans mon débat intime je privilégierais prioritairement le critère du degré d’acceptation de la société de l’éventualité d’une libération conditionnelle de JDR. »
    JDR (Jean-Dominique Reffait) est donc en prison ? Je comprends mieux pourquoi on ne le voit plus sur ce blog ! 😁

  60. @ Mary Preud’homme 21 septembre 2018 à 01:05
    Tant que la France ne décidera pas d’appliquer la perpétuité réelle à une condamnation avec « toutes réserves », seront libérés des personnages reconnus comme dangereux (d’ou la perpétuité), mais grâce à la charité chrétienne qui a fait ses preuves avec les crimes sexuels en relativisant ceux-ci, il est normal que la logique suive pour les crimes de sang…
    Mais Mary vous aurez bien compris comme moi que sans polémistes pas de polémiques et si pas de polémiques pas de blog 😉
    Adéo Mary.
    PS : Pour la « lame » évoquée dans une de vos parutions je réponds : connaissant parfaitement la Bretagne et ses travers j’ai pris à mon compte cette citation d’Edmond « je me les sers moi-même avec assez de verve… etc. » 😉

  61. @ Philippe Dubois
    « Avant de songer à libérer J.C. Romand, la « justice » devrait songer à libérer Esteban Morillo et Samuel Dufour, sujets d’une condamnation inique pour s’être défendus contre des racailles gauchistes qui leur ont tendu un guet-apens avant de les attaquer par-derrière. »
    Eh oui, Esteban Morillo, ce fils d’immigré, dit n’avoir fait que se défendre contre la gauche dorée après avoir tenté avec ses amis de calmer le jeu pour ne pas répondre aux provocations de ses adversaires. Mais il a le tort de ne pas appartenir au camp du Bien.

  62. @ Claude Luçon | 21 septembre 2018 à 00:50
    « Alors, pour le meilleur et pour le pire, la société doit se défendre même si elle doit éliminer parmi tous les virus qui l’infectent ceux à deux jambes. »
    Avec l’aimable autorisation de nos hôtes, je souhaiterais avoir votre point de vue sur ce sujet et leurs commentaires que je viens de lire.
    https://maximetandonnet.wordpress.com/2018/09/20/un-vrai-sujet-la-misere-croissante-de-lafrique/
    Pour les virus, je pensais pour ma part aux dictateurs pilleurs.
    ———————————————
    @ Mary Preud’homme | 21 septembre 2018 à 01:05
    A relire ces événements tels qu’ils furent, j’en suis à me demander de quelle manière cet être – hors des normes acceptables par une société qui se respecte – pourrait être éliminé autant de fois que le nombre de ses victimes.
    Un nouveau concept de « cul de bas de fosse » pourrait aussi être réinventé, de telle sorte que la perpétuité réelle soit raccourcie, pour faire de la place aux suivants.
    En passant : contrairement à une légende qui remonte aussi au XIXe siècle, aucun prisonnier n’était jamais jeté aux oubliettes. Au Moyen Âge, dans l’attente d’être jugés, les prévenus étaient enfermés dans un cachot, aussi appelé cul-de-basse-fosse. Ensuite, ils étaient mis à l’amende, exposés au pilori ou bien condamnés à mort, sinon relaxés, mais jamais emprisonnés, la prison ne figurant pas parmi les peines judiciaires au Moyen Âge.
    https://www.herodote.net/oubliettes_cachots_culs_de_basse_fosse-mot-521.php ]
    ——————————————–
    @ Achille | 21 septembre 2018 à 08:18
    Bonjour,
    Il est temps, en effet, de se pencher sur l’état mental de certaines personnalités politiques qui parfois ont des comportements bizarres. Oui j’ai bien dit bizarre !
    Bizarrement, vous m’avez fait penser à E. Macron. Peut-être influencé par une vidéo le concernant encore postée récemment ici, ou par le « petit grain » que d’autres lui attribuent.
    Question : Peut-on imaginer qu’un individu doté d’une instabilité mentale et/ou d’une perversité insoupçonnable, puisse arriver au pouvoir déjà en France ?
    Il y en aurait un échantillon aux US paraît-il.
    L’expertise psy d’un potentiel président de la République absente de notre Constitution.
    Une faille à combler d’urgence ?

  63. J’ai lu les commentaires et le summum a été atteint rapidement, et il s’agissait de droits d’auteur ou quelque chose de cet acabit…
    Il va de soi que le plus important à traiter était cette question de droit et d’auteur !
    Je me permets de souligner que les faits divers ont depuis fort longtemps inspiré, et je doute que Victor Hugo ou Truman Capote et bien d’autres aient été sollicités…
    Mais la question est abordée, à laquelle s’ajoute un autre dilemme, celui de la suppression de vie par une société qui ne l’a pas donnée, et ici, réellement, j’ai besoin de me réunir avec moi-même, afin de ne pas offenser les dieux…
    En effet, il me vient toutes sortes de pensées absurdes et la première est une interrogation que je vous livre sans autre forme de procès : ce genre d’individu est-il une fois, une seconde, effleuré par l’envie de disparaître ? Que peut-il rester de bon à vivre après ça ? D’après moi rien mais il semble que je n’ai pas raison…

  64. @ Achille | 21 septembre 2018 à 08:18
    « Il est temps, en effet, de se pencher sur l’état mental de certaines personnalités politiques qui parfois ont des comportements bizarres. Oui j’ai bien dit bizarre ! »
    Et j’en reviens toujours à mon obsession, ma bizarrerie si vous voulez, consistant à définir le sujet de l’étude, ici « le comportement bizarre ».
    Un comportement bizarre se définit par rapport à quelle norme.
    – S’il s’agit de la norme politique édictée par le pouvoir macronien, alors tous ceux qui n’ont pas voté Macron, qui ne voteront pas Macron, sont bizarres, mais cela fait beaucoup de monde à rééduquer.
    C’est peut-être pour cela que le pouvoir veut vider les prisons des délinquants, pour les remplir avec des bizarres politiquement.
    – S’il s’agit d’une déviance du comportement moyen de son milieu politique, pour un politicien, alors Marine a eu un comportement standard. Les photos qu’elle a publiées étaient à l’époque sur tous les sites des médias, et leur diffusion n’avait aucune originalité. Il sera facile de le prouver.
    La demande du juge, conforme à la lettre de la loi, relève de la provocation politique ou de la farce, d’un juge qui avait envie de faire le buzz avec Marine.
    Et cela n’est pas normal chez un juge moyen, c’est-à-dire un juge normal, il y a là donc déviance comportementale de la part du juge et du juge seul.
    Le comportement bizarre est celui du juge, vous me l’accorderez. Je laisse aux psys le soin d’en juger la gravité de l’atteinte.
    – S’il s’agit d’un écart sociétal par rapport à un comportement moyen qui est celui de l’individu moyen dans la société, alors il est facile de voir si l’écart est grand par rapport à la moyenne définie statistiquement et de juger si bizarrerie il y a, et donc besoin d’analyse psychiatrique.
    Voyons, au hasard, est-il normal, est-ce le comportement moyen statistiquement qu’un jeune homme épouse une femme de 24 ans plus âgée que lui, une femme qui aurait pu être sa mère ?
    Le seul exemple que l’on ait est celui d’Œdipe qui s’est crevé les yeux après son mariage pour ne pas voir l’horreur qu’il avait commise, vous m’accorderez que statistiquement ce n’est pas significatif.
    Voilà donc un exemple de comportement bizarre au sens de déviant par rapport à la norme sociétale.
    Je précise que si par hasard, un tel cas existe, je ne vois pas à ma connaissance qu’il ait été jugé bon de l’analyser psychiatriquement parlant.
    Et pourtant…

  65. Michelle D-LEROY

    @ yves albert
    J’avais oublié Ligonnès, un cas d’espèce aussi, similaire à celui de Romand… Pire puisqu’il s’est évanoui dans la nature pour ne pas payer.
    @ Achille
    Vous avez raison d’évoquer le cas de l’expertise psychiatrique de MLP, qu’on l’aime ou pas, qu’on déteste ses idées on peut le comprendre, mais que notre justice utilise des méthodes soviétisantes, moi ça m’interpelle. Si toute idée qui dérange le régime macronien est soumise à pareille démarche, j’ai grand peur qu’on passe d’une République en marche à une dictature en marche, car aujourd’hui c’est elle, demain ce sera Wauquiez puis tout opposant ?
    Je comprends surtout que tout est bon pour faire oublier l’affaire Benalla ou les réformes de type placebo.
    Autrefois, il n’y avait pas de réseaux sociaux qui colportaient des fake news, il y avait la peur de la répression et pourtant de grandes révolutions ont vu le jour… Que M. Macron médite cela.

  66. Catherine JACOB

    @sbriglia@Catherine Jacob | 21 septembre 2018 à 11:49
    « Faites-vous des rêves d’échelle, Catherine ?… »
    Euh, pas que je sache, mais ça m’étonnerait vu que j’ai l’esprit d’escalier… 😉

  67. Le cas de Jean-Claude Romand a effectivement marqué les annales judiciaires au fer rouge… Si l’on comprend bien, on a affaire à un type qui, pour ne pas être mis au ban de sa famille—au motif d’une escroquerie intellectuelle et d’une tromperie qui altéreraient son ego en cas de révélation, lui qui avait raté médecine—a préféré par un geste intolérable être mis au ban de la nation entière voire plus, puisque la notoriété de l’affaire a traversé les frontières.
    La sélection à l’entrée des études médicales par le numerus clausus a été instaurée en 1971. Elle a perduré jusque maintenant, et on parle plus ou moins, dans le dernier plan santé, de la supprimer ou d’en atténuer la dureté à partir de 2020. Les étudiants qui passent par cette moulinette du savoir en gardent un souvenir à vie, indélébile, qu’ils aient réussi ou non. La quantité de connaissances qu’il leur faut ingurgiter en huit à neuf mois est colossale. Le stress aussi. C’est une information très poussée délivrée dans des amphithéâtres présentiels ou non (ces derniers ont une retransmission vidéo sur écran géant et sont vides d’enseignants), par les meilleurs spécialistes français.
    Certaines facultés mettent à la disposition des étudiants un espace personnel numérisé où ils bénéficient de tous les supports pédagogiques minutieusement préparés (vidéos, polycopiés, etc.). Ce concours, très dur, laissant en rade 80% à 90% des candidats, voit échouer de brillants sujets ayant, par exemple, obtenu la mention très bien au bac. La sélection sur des bases fortement mathématiques ne forme pas obligatoirement les meilleurs médecins.
    Il n’est pas étonnant que Jean-Claude Romand ait raté une épreuve aussi difficile. Juste après qu’elle a été rendue obligatoire…
    Il a tué parents, femme, et enfants. Il est déréglé à vie, aussi irréprochable soit son comportement en prison (ce dont on se fiche…). Croiser son chemin, si par malheur il était remis en liberté, serait émétique et s’apparenterait à côtoyer un monstre aux relents pestilentiels. L’intéressé aurait obligatoirement des répercussions psychologiques de ces réactions sociales hostiles. Cela nuirait à une hypothétique réinsertion. Sans même parler de la dangerosité séquellaire.
    Certains, en pensant à son cas, regrettent la disparition de la peine de mort. Elle aurait eu l’avantage de ne plus poser la question du présent billet.
    Tuer pour que ne soit pas étalée sa honte est un mobile peu courant, égoïste, effroyable. Tuer avec cette ampleur, son sang et ses intimes tient aussi de l’exceptionnel. Il voulait éviter que la vilenie du mensonge n’apparaisse au sein de son foyer familial. Il a eu au centuple, l’universalisation de son forfait ! Beau calcul… Il raisonne faux, déraille de l’esprit. Son cerveau, encalminé après vingt-cinq ans d’incarcération, reste gueux, capiteux, vil, déguenillé, désaxé… Il est incompatible avec le recouvrement de la liberté. La vraie perpétuité est le seul sort qu’il mérite. Déjà, le simple fait d’évoquer son cas est lui faire trop d’honneur… Pourquoi se soucier de son sort alors qu’il a anéanti sans frein celui de ceux qu’il a massacrés ?
    On se souvient de la réinsertion ratée d’un Patrick Henry, épargné de la peine de mort grâce à un certain avocat devenu ensuite garde des Sceaux pour pondre une loi emblématique qui pose maintenant question face à de tels extrêmes.
    Jean-Claude Romand n’a qu’un droit : celui de ne rien solliciter, de se taire et de continuer de croupir là où il est, à l’ombre de sa geôle. Il ne côtoie certes pas les mésanges, les libellules ni ne respire d’air pur. Ses compagnons à lui sont plus terre à terre, rampants, à quatre pattes, aux poils gris, ses frères rongeurs qui lui tiennent compagnie dans l’humidité du cachot à méditer sur son passé.

  68. Romand a fait une demande de mise en liberté après plus de vingt ans derrière les barreaux.
    Dans un an, Patrice Alègre aura purgé 22 ans de réclusion criminelle, lui aussi. Il pourra par l’intermédiaire de ses avocats déposer une demande de libération.

  69. @ Michelle D-LEROY
    « Si toute idée qui dérange le régime macronien est soumise à pareille démarche, j’ai grand peur qu’on passe d’une République en marche à une dictature en marche, car aujourd’hui c’est elle, demain ce sera Wauquiez puis tout opposant ? »
    @ Tipaza
    « S’il s’agit de la norme politique édictée par le pouvoir macronien, alors tous ceux qui n’ont pas voté Macron, qui ne voteront pas Macron, sont bizarres, mais cela fait beaucoup de monde à rééduquer. »
    Il ne s’agit pas d’une démarche visant à discréditer MLP, mais d’une procédure légale qui est appliquée par la Justice envers toute personne qui diffuse des images choquantes sur Internet.
    Twitter et Facebook s’emploient d’ailleurs à bloquer tous les comptes qui déposent ce genre d’images et autres commentaires violents ou séditieux sur leur réseau.
    A noter que sa convocation pour un examen psychiatrique lui avait été adressée sous pli confidentiel. C’est elle qui a ameuté la presse pour répandre la nouvelle, histoire, encore une fois, de passer pour une victime du « système » et, bien sûr, des médias dont elle n’hésite pas à se servir quand ça l’arrange. Un peu comme J-L Mélenchon finalement.
    @ fugace | 21 septembre 2018 à 13:43
    « Question : Peut-on imaginer qu’un individu doté d’une instabilité mentale et/ou d’une perversité insoupçonnable, puisse arriver au pouvoir déjà en France ? »
    En France ça va encore. On a connu pire sous le régime de la Terreur.
    Mais des dirigeants qui ont un petit grain, ça ne manque pas en ce moment sur la planète.
    Le plus connu est bien sûr Donald Trump, mais on pourrait aussi citer Kim Jong-un qui n’est pas mal non plus dans le genre, sans oublier Erdogan qui est franc comme un âne qui recule.
    Et pour finir tous les dictateurs du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et subsaharienne.
    Ça en fait des barjots !

  70. La France manque de médecins.
    Ne faut-il simplement pas libérer JC Romand pour que ce dernier profite de la suppression du numerus clausus pour repasser médecine ?
    « Cabinet du Docteur Romand j’écoute »
    « Vous dites, vous appelez pour une euthanasie ? Veuillez rester en ligne je vous passe le docteur »…

  71. Dans mon commentaire du 20 septembre 17:22 j’avais évoqué les effets pervers des affects.
    Je viens de trouver la recension rapide d’un livre que vient d’écrire Anne-Cécile Robert et que je me permets de recopier ici :
    «  »La stratégie de l’émotion », un livre d’Anne-Cécile Robert
    Vendredi 21 septembre 2018, par Association pour une Constituante
    Ce livre est paru aujourd’hui. Il est particulièrement utile face au délabrement de la société.
    Les émotions dévorent l’espace social et politique au détriment des autres modes de connaissance du monde, notamment la raison.
    Certes, comme le disait Hegel, « rien de grand ne se fait sans passion », mais l’empire des affects met la démocratie en péril. Il fait régresser la société sous nos yeux en transformant des humains broyés par les inégalités en bourreaux d’eux-mêmes, les incitant à pleurer plutôt qu’à agir.
    À la « stratégie du choc » qui, comme l’a montré Naomi Klein, permet au capitalisme d’utiliser les catastrophes pour croître, Anne-Cécile Robert ajoute le contrôle social par l’émotion, dont elle analyse les manifestations les plus délétères : narcissisme compassionnel des réseaux sociaux, discours politiques réduits à des prêches, omniprésence médiatique des faits divers, mise en scène des marches blanches, etc. Une réflexion salutaire sur l’abrutissante extension du domaine de la larme et un plaidoyer civique pour un retour à la raison. »
    Fin de citation.
    Il me semble qu’ici tout est dit sur ce qui fait que notre société n’ait plus de repères fermes et qu’elle « marche à côté de ses pompes », si l’on veut bien me permettre cette expression triviale.
    Ce type de réflexion ne saurait bien sûr recevoir l’agrément des suppôts de l’ultralibéralisme. Et pourtant ! Une réflexion honnête conduit à se poser ces mêmes questions, notamment celle de la notion d’intérêt général, fondement de notre République et rôle confié à l’État.

  72. @ fugace | 21 septembre 2018 à 13:43
    Non je pensais aux virus genre Ebola, amibes, anophèle… les deux derniers en particulier qui m’ont laissé des souvenirs douloureux, mais vous avez raison il y a les pillards indigènes, une race aussi sur deux jambes mais très courante.
    Encore que les appeler virus est presque les flatter, ils sont plutôt du genre ténia. Ils se nourrissent de leur pays de l’intérieur.

  73. « Bizarrement, vous m’avez fait penser à E. Macron. Peut-être influencé par une vidéo le concernant »
    Moi c’est pareil. Quand j’ai entendu Macron le 10 décembre 2016 à Versailles, là je me suis dit « faut surtout pas voter pour ce mec il ne m’a pas l’air très normal, ou alors il a trop chargé la mule pour partir en vrille comme ça ».
    Bon, la suite m’a donné raison.

  74. Simplicité ou simplisme ?
    Certains, sur ce blog, trouvent naturelle, très naturelle, la dernière décision de la justice vis-à-vis de Marine Le Pen, ou prétendent que certains chefs d’Etat ont « un petit grain ».
    Il pourrait leur être rappelé méchamment et sans doute à tort la première (aménagée) des béatitudes :
    « Heureux les pauvres en esprit
    Car le Royaume de la Macronie est à eux ! »
    Désolé Achille, mais compte tenu de votre texte du 21 septembre 2018 17:15 je n’ai pu résister.
    Cordialement.

  75. Cher Philippe,
    Vous plaisantez sans doute lorsque vous vous inquiétez du fait que vos collègues puissent prendre une décision amenant à la libération d’un individu dangereux.
    Massacrer toute sa famille n’est pas un trait de personnalité ou d’humanité gérable en société.
    Il semble qu’il existe des quartiers de sécurité de psychiatrie pour les personnes qui mettent en danger la vie d’autrui et que c’est la seule conduite responsable à tenir.
    Il est même possible de se demander si la peine d’emprisonnement qu’il a été amené à subir était bien adaptée à sa situation.
    Cette même question va se poser au terme des premières libérations d’individus terroristes qui ont été sanctionnés de peine très légère, avant que la gravité de ces comportements ne soit comprise.
    Et si cela n’était pas le cas, il y aurait une défaillance de certains magistrats ou de l’Etat que l’on pourrait poursuivre pour faute grave et atteinte manifeste à l’ordre public.
    françoise et karell Semtob

  76. Francis Heaulme touche une allocation handicap d’environ 200 € par mois et est incarcéré à Ensisheim, comme Fourniret.
    Ne rêvons pas, les 200 euros alloués à Heaulme (notre pognon de dingue…) ne servent surtout pas à participer à ses frais d’entretien qui restent à notre charge (logement, blanchisserie, nourriture et room service) 😀
    J’imagine que Fourniret (75 ans) doit percevoir une retraite bien méritée, sans bourse délier, dans les mêmes conditions.
    Je ne comprends donc pas pourquoi Romand demande à sortir ! A-t-il le projet de devenir médecin salarié à Ploërmel ?

  77. Michelle D-LEROY

    @ Achille
    Moi ma question c’est : quand prendra-t-on les Français pour des adultes, des gens intelligents capables de faire la part des choses, capables de réfléchir en voyant des images affreuses et inhumaines ? Si affreuses d’ailleurs que n’importe lequel d’entre nous peut les voir un jour en live, dans la rue, lors des nombreuses attaques au couteau. A Marseille où deux malheureuses jeunes filles sont mortes égorgées devant la Gare Saint-Charles ou à Paris, comme cela s’est produit récemment.
    Lorsque j’étais enfant, mes grands-parents et mes parents me cachaient les drames qui nous entouraient ou les secrets de famille, de peur de me choquer. Or, voyant mon entourage faire des « messes basses », j’écoutais aux portes pour comprendre ce qui arrivait et du coup, j’inventais en partie l’histoire, et bien souvent les choses les plus simples, parce que non dites, prenaient une dimension invraisemblable. Cette histoire MLP et ses photos de djihadistes me rappelle cela : plus on cache, plus on permet à l’imagination de galoper.
    Ainsi aujourd’hui nos dirigeants politiciens, journalistes, juges et autres notables veulent nous cacher des vérités trop crues, pour ne pas nous choquer ou nous donner des envies de vengeance. Sommes-nous incapables de raisonner ? Les plus puérils ne sont pas ceux qu’on croit.
    En conséquence, ne devrait-on pas interdire les films, les séries télés, les reportages trop durs, trop vrais ?
    Je remarque aussi que lors d’une attaque au couteau nos journalistes parlent d’une victime poignardée au cou, n’utilisant plus le mot « égorgée », trop dur et trop barbare à entendre. A quoi bon avoir des mots dans la langue française si ce n’est pour les employer ?
    Arrêtons d’emm**der les gens, de les infantiliser, de les rendre incapables de faire la part des choses et de penser par eux-mêmes. Nos dirigeants veulent stopper le populisme, alors que ce sont eux qui le font progresser en agissant ainsi.
    Ce n’est pas en envoyant MLP chez un psy ou en interdisant son parti, ou en lui infligeant je ne sais quelle humiliation, que les Français qui se tournent vers elle comme un appel au secours changeront d’avis. Mais il est vrai que les politiques européens commencent à paniquer vu la montée bien réelle des populismes dans presque tous les pays de l’U.E. et appréhendent les résultats des élections à venir. Plus on fait des choses comme cela, plus on fracture la société.
    Nos parents ont vécu la guerre et certains ont vu des choses terribles, sont-ils devenus des assassins, des gens pleins de haine et cherchant la vengeance à tout prix ? Depuis 1945, nous avons eu mille films sur les terribles et inqualifiables horreurs nazies. Tant mieux. Cela nous a bien montré leur utilité pour « le plus jamais cela ».
    Je pense aussi à des photos terribles prises par des reporters, parues dans la presse et celle qui me vient en mémoire particulièrement, c’est celle de la petite fille brûlée au napalm, qui fuyait l’horreur au Vietnam. Bien sûr que c’était dur à regarder, mais c’était aussi pour alerter le monde entier sur ce qui se passait.
    Certes toute vérité n’est pas bonne à dire, mais les cachotteries et les non-dits sont parfois bien pires, car on laisse courir en fermant les yeux, tout est donc une question d’appréciation, à moins que ce soit tout simplement pour couvrir les horreurs au nom de la tolérance et de la tranquillité de nos belles âmes. J’ai bien peur qu’un jour on regrette fortement cette omerta.

  78. @ boureau | 21 septembre 2018 à 19:53
    « Désolé Achille, mais compte tenu de votre texte du 21 septembre 2018 20:15 je n’ai pu résister. »
    Comment pouvez-vous avoir lu mon texte de 20 :15 à 19 :53 ? Trop fort ! 🙂

  79. Robert Marchenoir

    @ Achille | 21 septembre 2018 à 17:15
    « Il ne s’agit pas d’une démarche visant à discréditer MLP, mais d’une procédure légale qui est appliquée par la Justice envers toute personne qui diffuse des images choquantes sur Internet. Twitter et Facebook s’emploient d’ailleurs à bloquer tous les comptes qui déposent ce genre d’images et autres commentaires violents ou séditieux sur leur réseau. A noter que sa convocation pour un examen psychiatrique lui avait été adressée sous pli confidentiel. »
    Quel festival d’hypocrisie ! Quel déferlement de politiquement correct ! Que de bruit avec la bouche dépourvu de sens !
    C’est quoi, la différence entre un pli confidentiel et un pli non confidentiel ? Le pli non confidentiel, le facteur en hurle le contenu dans un mégaphone pendant qu’il fait sa tournée ? Et un procès, c’est confidentiel, un procès ? L’existence et le contenu d’une expertise psychiatrique, c’est secret, lors d’un procès ?
    C’est quoi, une image choquante ? En quoi la loi devrait-elle interdire la diffusion d’images choquantes ? Et si on diffuse une image choquante pour dénoncer les choqueurs qui ont réalisé le choc figurant sur l’image, c’est choquant, aussi ? Ou c’est anti-choquant ?
    Et si on diffuse une image choquante pour montrer combien c’est choquant de comparer ceux qui dénoncent les choqueurs à ceux qui produisent les chocs, c’est choquant, aussi ? Ou bien c’est une initiative vertueuse, à applaudir et à imiter ?
    C’est quoi, un commentaire violent ? En quoi un commentaire peut-il être violent ? Si je mets mon poing dans la figure à quelqu’un, c’est de la violence, mais si j’écris un truc, par définition ça ne peut pas être violent, sauf pour un bisounours terminal décérébré par des décennies de marxisme décadent.
    En revanche, ça peut être critique, mais ça c’est une bonne chose, ça s’appelle la liberté, cette liberté que haïssent tant les néo-marxistes, terrifiés par tout ce qui ne s’abrite pas dans les doux langes du politiquement correct.
    Et un commentaire séditieux, c’est quoi ? Dire que les politiciens au pouvoir sont des abrutis et des traîtres au peuple français, qui cherchent à le remplacer par des peuplades étrangères fanatisées par l’idéologie de mort musulmane, c’est séditieux ? Ou c’est vrai, bénéfique et vertueux ?
    Depuis quand la liberté d’expression est-elle de la sédition ? Depuis que le ministre des comptes publics Darmanin a traité de traîtres ceux des Français qui n’étaient pas particulièrement enthousiastes à payer des impôts délirants ? Depuis que les Français sont vérolés par l’idéologie communiste, qui fait de chaque opposant un traître ? Depuis qu’ils confondent démocratie et dictature, parce que ces mots commencent tous les deux par un d ?

  80. Double peine pour la famille des victimes : d’abord l’absence de ceux qu’on aime, ensuite l’appréhension de la présence, puis un jour la présence du tueur à l’extérieur. Plus cet être sera présent, plus l’absence des êtres chers ressortira en comparaison.
    Souvent on dit que « ce sont les meilleurs qui s’en vont ». Quand des malheureux sont tués par celui qui aurait dû veiller sur eux, c’est vraiment le cas.
    Après avoir été éprouvée par la mort, la famille l’est par la Justice et par les médias. En passant, je comprends que le tueur ait anéanti sa famille pour ne pas perdre la face devant elle quitte à ce que la France entière sache qu’il était un raté aggravé d’un traître à sa famille, d’un assassin de ceux qu’il aime. C’est le jugement des gens qu’on aime et qu’on estime qui compte ! Perverse estime qui fait préférer tuer des gens pour ne pas les décevoir… En somme, il paient pour tout ce qu’ils vous ont apporté.
    On a des buts, des exemples et des contre-exemples, ainsi être l’inverse de Jean-Claude Romand.

  81. Catherine JACOB

    @ duvent | 21 septembre 2018 à 14:09
    « Ce genre d’individu est-il une fois, une seconde, effleuré par l’envie de disparaître ? Que peut-il rester de bon à vivre après ça ? D’après moi rien mais il semble que je n’ai pas raison… »
    On trouve ces deux citations dans l’article de Wikipédia, l’Affaire Romand :
    « Vers 22 heures dans la nuit du dimanche, il (J-C.R) asperge d’essence le grenier et les lits de ses enfants et son épouse [France Soir du 25/01/13 sous la plume d’Isabelle Horlans].
    Après s’être mis en pyjama et avoir avalé des barbituriques périmés depuis dix ans, il allume l’incendie à quatre heures du matin. Mais le feu éclate à l’heure où passent les éboueurs, ce qui permet aux pompiers de le sauver. Plongé dans un coma profond, Romand est conduit dans un hôpital de Genève. Les gendarmes découvrent dans sa BMW de location un message manuscrit : « Un banal accident et une injustice peuvent provoquer la folie. Pardon [Pascal Michel, 40 ans d’affaires criminelles, 2009, p. 95].»
    En fait d’injustice, je connais un premier recalé au numerus clausus passé à l’issue de la 1ère année de médecine. Cet étudiant qui eut probablement fait un excellent médecin, a donc bifurqué vers la chimie. Ayant obtenu un doctorat après avoir été reçu ingénieur-chimiste, il a été employé à l’analyse des substances illicites ayant fait l’objet de saisies et c’est dans ce service qu’il a, qui plus est, rencontré l’épouse avec laquelle il est toujours marié de nos jours et qui lui a donné deux enfants. Cela dit, il a eu par la suite une carrière plus intéressante que les stups.
    Donc tout le monde ne tourne pas mal après un échec, même injuste.
    —————————————
    @ Achille | 21 septembre 2018 à 08:18
    A qui pensez-vous, plus précisément ?

  82. Mary Preud'homme

    @ stephane | 21 septembre 2018 à 18:17
    Des FFI (médecins faisant fonction d’interne) il y en a de plus en plus en France.
    Ils viennent de toutes sortes de pays, présentent un diplôme de médecine, prétendument obtenu dans leur pays d’origine, mais faute de preuves suffisamment fiables sont néanmoins tenus de repasser des équivalences. Ce que certains font (lorsqu’ils sont de bonne foi) mais d’autres pas, les imposteurs, faute d’avoir le niveau.
    Question, combien sont-ils chez nous à exercer avec des diplômes bidon et combien de décès à leur actif du fait de leur incompétence ?
    Mais chut !!

  83. @ boureau
    « Pauvre en esprit » ne signifie pas « imbécile », mais vivre dans un esprit de pauvreté.

  84. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 21 septembre 2018 à 20:22
    Oui belle hypocrisie ! Couvrez ce sang que je ne saurais voir.

  85. @ Xavier Nebout 21 septembre 2018 22:09
    « Pauvre en esprit ne signifie pas imbécile, mais vivre en esprit de pauvreté »
    C’est votre interprétation et je vous la laisse.
    Souffrez qu’il y en ait d’autres.

  86. « JCR est un parmi quelques autres condamnés au plus haut de la gravité. J’attire l’attention sur lui parce qu’il représente une éclatante illustration, si on lui donne gain de cause demain, d’une dérive prétendument humaniste du mauvais côté mais profondément inhumaine du bon. » (PB)
    J’ai lu en son temps le livre de Carrère, remarquable recension de cette horrible histoire. Spontanément horrifié, j’ai pensé que Romand n’avait qu’une seule chose à faire : se pendre dans sa cellule.
    De tels actes marquant son éloignement de l’humanité ordinaire, il convient de ne pas le relâcher parmi ceux auxquels il a tourné le dos.

  87. @ boureau | 21 septembre 2018 à 19:53
    1° Marion connu sous le pseudonyme de Marine a diffusé sur Internet des photographies de décapitations qu’elle a laissées à la portée de mineurs.
    Code pénal français
    – Des atteintes aux mineurs et à la famille ; De la mise en péril des mineurs
    Article 227-4

    • Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur.
      Lorsque les infractions prévues au présent article sont soumises par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle ou de la communication au public en ligne, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.

    2° Soit une plainte a été déposée contre elle, soit le Parquet s’est saisi de l’affaire.
    3° Une juge d’instruction a été nommé pour instruire l’affaire.
    4° Code de Procédure pénale
    – De la procédure applicable aux infractions de nature sexuelle et de la protection des mineurs victimes
    Article 706-47-1

    • Les personnes poursuivies pour l’une des infractions mentionnées à l’article 706-47 du présent code doivent être soumises, avant tout jugement au fond, à une expertise médicale. L’expert est interrogé sur l’opportunité d’une injonction de soins.
      Cette expertise peut être ordonnée dès le stade de l’enquête par le procureur de la République.
      Cette expertise est communiquée à l’administration pénitentiaire en cas de condamnation à une peine privative de liberté, afin de faciliter le suivi médical et psychologique en détention prévu par l’article 717-1.

    « doivent être soumises ! »
    C’est une obligation imposée par le droit au Juge !
    Sinon, c’est un vice de procédure qui annule l’action judiciaire.
    Vice dont Marion l’avocate pénaliste se saisirait pour faire tout annuler.
    5° Marion connu sous le pseudonyme de Marine est avocate pénaliste.
    Elle défendait des clandestins et il lui est arrivé de gagner ses procès.
    Elle défendait des délinquants et criminels et il lui est arrivé de minimiser leurs peines et d’en faire sortir.
    6° Louis Aliot son compagnon est docteur en Droit public (donc droit constitutionnel, administratif, etc.).
    Il a été enseignant à l’Université de Toulouse Capitole.
    7° Ainsi tous deux savent que c’est une obligation juridique et non un coup politique.

  88. @ Catherine JACOB
    Peut-être a-t-il épargné finalement Chantal Delalande, parce que, à la différence de ses parents, de sa femme et de ses enfants, elle avait découvert qu’il n’était pas ce qu’il donnait à voir.

  89. Grâce à la mansuétude des juges, à la sollicitude de certaines visiteuses de prison (ne dit-on pas qu’il s’est lié d’amitié profonde avec l’une d’entre elles !), voilà un menteur et surtout un assassin multicartes (beau-père sans doute, épouse, enfants et parents) qui va prétendre avoir payé sa dette à la société (mais surtout pas à ses victimes), qui va sortir de prison entouré du soutien dévot de toute une camarilla de bien-pensants convaincus d’avoir sauvé une âme, à défaut d’avoir pu sauver des vies qui méritaient d’être vécues !
    De communautés diverses en associations de tout poil, le sinistre Romand, le menteur et assassin compulsif, continuera presque paisiblement sa vie, partagé entre vrais mensonges et fausse repentance !
    Il en est qui continueront à être fascinés et attirés par cet individu manipulateur, croyez-moi !
    Le pire c’est qu’ils osent vous parler d’amour du prochain et de don de soi, au nom d’une Justice qu’ils qualifient d’immanente à défaut d’être convaincante !
    Pauvre monde !
    Si Dieu existe et qu’il s’accommode de ça, c’est à désespérer de tout !

  90. @ Elusen 21 septembre 2018 23:09
    Vous avez très bien compris ce que je voulais dire et la déclinaison du Code pénal ne change rien à la réalité de la manœuvre politique d’une part et à la politisation excessive du monde judiciaire d’autre part.
    Personne ne semble dupe sauf vous peut-être ?
    Cordialement.

  91. @ boureau | 21 septembre 2018 à 19:53
    « »Heureux les pauvres en esprit
    Car le Royaume de la Macronie est à eux ! »
    Désolé Achille, mais compte tenu de votre texte du 21 septembre 2018 17:15 je n’ai pu résister. »
    Puisque Pascale, notre aimable correctrice, a rétabli le bon horaire de mon post, je vais vous répondre sur le fond et non plus sur la forme de votre commentaire dégoulinant de condescendance.
    Des leçons d’intelligence, j’en reçois souvent sur ce blog de la part de gens qui manifestement font grand cas de la leur. Peut-être même un peu trop d’ailleurs car ils sont généralement loin d’être les plus brillants des intervenants.
    Je vous invite à lire l’interprétation qui est faite de l’expression « Heureux les pauvres en esprit » dans le document ci-joint concernant les Béatitudes
    https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9atitudes
    Il y est dit notamment ceci :
    « Par cette expression ne sont nullement visés les simples d’esprit, mais les humbles, les observants de la Loi qui vivent sous la mouvance de l’Esprit. » Cette expression désigne les membres du yahad (unité, alliance) qui sont consensuellement identifiés aux Esséniens. Dans la terminologie essénienne, les « pauvres en esprit » sont des « fils de lumière », par opposition aux « fils des ténèbres ».
    Dommage qu’un esprit aussi fin que le vôtre ait pris l’expression « pauvres d’esprit » au premier degré. Cela relativise beaucoup la pertinence de votre commentaire.
    Ah, j’allais oublier : Cordialement !
    @ Catherine JACOB | 21 septembre 2018 à 20:27
    « A qui pensez-vous, plus précisément ? »
    Il est facile de les identifier, il suffit de les regarder se pavaner et pérorer devant les micros et caméras avec l’air inspiré de ceux qui se croient investis d’une mission divine.
    Ces politiciens au petit pied qui prennent systématiquement le contre-pied des décisions du gouvernement, mais qui, une fois au pouvoir, font la même chose, à quelques variantes près, tout simplement parce qu’il n’y a pas d’autres solutions, la marge de manœuvre en matière d’économie et de social étant très étroite.
    Et ça fait quarante ans que ça dure !
    @ Robert Marchenoir | 21 septembre 2018 à 20:22
    Je vous invite à lire, si ce n’est déjà fait, le post d’Elusen | 21 septembre 2018 à 23:09.
    Tout y est expliqué en termes juridiques précis et non pas en vociférations ridicules dont vous nous abreuvez régulièrement sur ce blog et qui d’ailleurs n’impressionnent plus personne depuis longtemps vu que c’est toujours la même soupe réchauffée.
    Oui, je sais, ce n’est pas mon habitude de me référer aux commentaires d’Elusen, mais ici, je ferai exception. Ça fait partie de ma liberté d’expression après tout ! 🙂

  92. Il y a des gens si injustes qu’ils tuent ce qui ne leur ont rien fait de mal voire du bien, comme Romand ; il y a des gens qui ne trouvent le courage de se tuer qu’en en entraînant d’autres dans la mort, comme lui.
    Il aura vécu dans l’échec, le mensonge et la violence injuste en tuant les siens.
    Il illustre qu’il vaut mieux se tuer au plus vite en cas d’échec… Certes, tous les ratés n’ont pas un tel parcours, mais on a beau prétendre l’échec formateur, il est plutôt destructeur, l’échec dresse à l’échec.
    Si vous avez raté, vous êtes vu comme le raté, ce qui peut expliquer qu’on dissimule l’échec comme aux cartes un jeu pourri. Evidemment, pas à sa famille, mais ça n’a pour commencer pas de sens de se marier et d’avoir des enfants si on est un raté. Le conjoint, encore s’il sait… Vu comme le raté, vous vous voyez ainsi, vous voyant ainsi, les autres aussi. Un mécanisme parmi d’autres ! Le monde est plein de mécanismes dévorateurs. Au jour d’aujourd’hui, il n’est que cela pour les humains puisque, mortels, le temps nous mange.
    L’espoir est une illusion, un luxe qui peut être bon pour certains, comme, on dira le crédit. Crédit sur l’avenir qui existe pour certains.
    Mais le monde n’est pas pour tout le monde.
    L’avenir non plus… Il y a des recalés du corps, de la société, des sentiments ou de quoi que ce soit d’autre. Le suicide est leur seule issue, mais comme tout leur est plus inaccessible qu’à tout autre, c’est sur eux que les interdictions de méthode de suicide et de porter une arme pèsent le plus ! Quand le monde vous est défavorable, il l’est en TOUT.
    Etre un recalé est une vie de Tantale plus des crachats dans la figure. Ou être invisible comme un esprit sauf qu’on doit quand même nourrir, loger, et enfin, traîner une carcasse qui n’est que vil souci.
    Cependant, même quand on ne vit pas dans les bas-fonds du destin, on peut avoir besoin du suicide, cette issue de ceux qui n’en ont pas. Aussi, il serait non seulement juste de lever les interdits que j’ai dit, mais aussi, et là, je sens que cela portera un peu plus, de l’intérêt de chacun de l’accorder.
    Le monde est noir, il y a la souffrance et la mort que nous subissons, sauf en cas de suicide, mais c’est après avoir subi son compte de souffrance. Noir ! L’espoir, comme je le disais, est un luxe sauf pour ceux que le monde a favorisé, une sorte d’avance sur l’héritage d’un monde qu’on pourrait croire fait pour eux avant que la mort ne prouve qu’ils n’étaient qu’une heureuse probabilité quand d’autres étaient de malheureuses probabilités. Le désespoir est le paiement d’un luxe auquel on n’avait pas droit comme la souffrance ressentie, le manque, de certaines drogues… Sauf qu’on interdit toutes les drogues, qu’elles aient cet effet ou pas, mais qu’on dit du bien de l’espoir. Juste ?
    Ce qu’on jette en pâture aux ratés à moins qu’ils ne se préparent eux-mêmes cet infâme ragoût, c’est du qui perd gagne. La France aurait gagné la dernière guerre, par exemple… Etre dans le camp des vainqueurs ne signifie pas être vainqueur, un esclave délivré par ses concitoyens ou des gens d’un autre pays n’est vainqueur de personne. Nous aurions dû être rempli de gratitude envers les Américains et imiter leur désir de liberté mais nous sommes antiaméricains et multiplions les lois liberticides au lieu de copier le premier amendement. En dédommagement, nous leur faisons la morale, ça ne nous coûte rien et nous donne l’impression que ce sont eux qui devraient nous être reconnaissants de toute la profonde sagesse que nous voulons bien leur dispenser. L’échec, collectif aussi bien personnel mène au ressentiment qui mène à l’échec, mécanisme encore plus en oeuvre dans le monde arabe… Que nous devons éviter comme la peste, car le ressentiment, destructeur, se transmet, pour nous tourner vers le Pacifique.

  93. @ Achille 22 septembre 2018 07:43
    Il n’est nullement question de leçons d’intelligence ou de condescendance à votre égard dans mon 21/0918 19:53.
    Référez-vous au titre : « Simplicité ou simplisme ? »
    Dans les circonstances troublées où nous vivons (et notamment tout ce qui touche les partis politiques), l’interprétation des actions politiques (souterraines ou pas) des politiciens en place au plus haut niveau de l’Etat méritent mieux qu’une analyse sommaire.
    Voilà ce que j’ai voulu exprimer. Et rien d’autre.
    Quant à l’interprétation du texte des Béatitudes ce n’est pas dans Wikipédia que j’irais personnellement la chercher.
    Cordialement malgré tout !

  94. @ Achille | 22 septembre 2018 à 07:43
    Dans l’affaire Marine Le Pen vous adoptez un point de vue de juriste, qui vous permet pensez-vous, d’échapper à la réalité, qui est que Marine n’aurait jamais dû être poursuivie pour sa publication des exactions de Daech.
    Au fond c’est le comportement type du conformiste, celui qui permet d’éviter à soi-même toute réflexion, le confort du suivisme est bien connu.
    À la limite c’est celui de tous ceux qui ayant commis des crimes de guerre disent, j’ai obéi à mes supérieurs. Vous obéissez à une justice, mais sans poser la question de l’éthique de cette justice à l’évidence partiale.
    Les politiques ne sont certes pas au-dessus des lois, mais jouissent dans leurs paroles y compris sous forme de tweets, d’une liberté qui n’est pas celle des citoyens ordinaires.
    Si vous n’êtes pas d’accord, alors il faut expliquer pourquoi lorsque Macron accuse certains Français d’être des fainéants, de « foutre le bordel », de peste nationaliste, et autres amabilités de ce type, il n’est pas poursuivi pour injures au peuple français.
    Je reviens sur le texte de boureau :
    « Heureux les pauvres en esprit
    Car le Royaume de la Macronie est à eux ! »
    Pour la remarque sur les « pauvres d’esprit » l’interprétation que vous donnez est juste, mais seulement dans le cadre spirituel, nous sommes ici dans un cadre terrien, terriblement terrien puisque politique et donc l’interprétation de boureau est pertinente, le pauvre d’esprit est le faible d’esprit, débile léger si vous voulez, comme en trouve tant en Macronie, les autres commencent à fuir ce territoire ; boureau précise bien d’ailleurs qu’il parle de la Macronie.

  95. @ Robert Marchenoir
    « C’est quoi, un commentaire violent ? En quoi un commentaire peut-il être violent ? Si je mets mon poing dans la figure à quelqu’un, c’est de la violence, mais si j’écris un truc, par définition ça ne peut pas être violent, sauf pour un bisounours terminal décérébré par des décennies de marxisme décadent. »
    En voilà un joli texte ! Il me donne très envie de vous faire une démonstration.
    Mais il fait beau et il suffit de presque rien, en fait de rien pour que je me détourne… Avez-vous chez vous des fenêtres, ou baies vitrées, ou meurtrières, pour regarder vers l’extérieur ? Si oui, servez-vous-en !

  96. @ Elusen
    On peut voir à satiété sur Internet les images d’un tas de cadavres trouvés à la libération d’un camp de concentration en 1945, des massacre de Tutsis, de brûlés d’Hiroshima, les gueules cassée, etc., en somme les horreurs de la guerre, mais si c’est Marine Le Pen qui le fait, alors, elle met les enfants en danger.
    Il ne reste plus aux héroïques magistrats qu’à la faire arrêter pour la soumettre de force à un examen psychiatrique.
    Concernant ces magistrats aux mœurs staliniennes, inutile de faire un examen – ce devrait être l’exclusion de la fonction publique et la prison pour détournement de pouvoir.

  97. @ régis holder | 22 septembre 2018 à 05:17
    « …qui va prétendre avoir payé sa dette à la société (mais surtout pas à ses victimes) »
    Comment faites-vous pour payer une dette à des morts ?!
    Vous mangez leurs vers ?!
    « …à défaut d’avoir pu sauver des vies qui méritaient d’être vécues ! »
    Ainsi, il y aurait des vies qui ne mériteraient pas d’être vécue et vous sauriez les reconnaître.
    « …assassin compulsif »
    Non !
    Assassin de masse ; pour l’heure pas compulsif !
    Pour le reste, auriez-vous eu accès au dossier ?
    L’auriez-vous rencontré ?
    Non, bien évidement ! Un avis sur tout, tout le temps, sans jamais rien savoir de quoi nous parlons.
    ————————————–
    @ boureau | 22 septembre 2018 à 07:41
    @ Xavier NEBOUT | 22 septembre 2018 à 11:15
    Il ne peut pas y avoir politisation de l’action judiciaire dans l’affaire de Marion, alias Marine.
    « Un ministre ça ferme ça gueule ou ça démissionne » ben, un juge, c’est la même chose !
    Les juges appliquent la loi et le droit !
    Article 706-47-1

    • Les personnes poursuivies pour l’une des infractions mentionnées […] doivent être soumises, avant tout jugement au fond, à une expertise médicale.

    « doivent » vient du verbe transitif : devoir.
    Définition de cette obligation depuis 1694 :
    http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?strippedhw=devoir
    Que la juge d’instruction décide d’un non-lieu ou pas, que les poursuites s’arrêtent là, elle a l’obligation de prendre sa décision sur une expertise psychiatrique.
    En quoi une obligation qui s’impose aux juges serait de la politisation ?

  98. @ Tipaza | 22 septembre 2018 à 10:10
    « Pour la remarque sur les « pauvres d’esprit » l’interprétation que vous donnez est juste, mais seulement dans le cadre spirituel, nous sommes ici dans un cadre terrien, terriblement terrien puisque politique et donc l’interprétation de boureau est pertinente, le pauvre d’esprit est le faible d’esprit, débile léger si vous voulez, comme en trouve tant en Macronie, les autres commencent à fuir ce territoire ; boureau précise bien d’ailleurs qu’il parle de la Macronie. »
    Je ne trouve pas très honnête sur le plan purement intellectuel, de détourner la signification d’un texte qui a été énoncé dans le cadre spirituel, pour le rabaisser à ce qu’il est devenu dans le domaine populaire. D’autant plus que le texte des Béatitudes signifie exactement le contraire.
    Quant à la Macronie, je n’en fais absolument pas partie. Je n’ai d’ailleurs pas voté pour Macron au premier tour. Certes j’ai toujours voté PS, mais franchement voter pour Benoît Hamon je ne pouvais pas et J-L Mélenchon, même pas en rêve.
    Dans l’état de déshérence où se trouve le monde de la politique actuellement, j’ai pris le parti de défendre l’action de celui qui est encore le plus crédible (ou le moins mauvais si vous préférez) même s’il cumule les maladresses ces derniers temps.
    Il est relativement nouveau dans la politique et même si l’habit de président semble un peu trop grand pour lui, il faut lui laisser le temps de prendre ses repères.
    EM est intelligent et apprend vite. Je préfère attendre encore un peu avant de me ranger dans le camp de ses contempteurs. En espérant toutefois qu’il ne tarde pas trop à reprendre ses esprits.

  99. @ Achille | 22 septembre 2018 à 07:43
    Même si je ne suis pas toujours en accord avec vos avis, je me garde le plus souvent d’y réagir. Simplement parce que je respecte les opinions d’autrui et que je ne cherche aucunement à convaincre pour faire changer quelqu’un d’idées.
    Toutefois, je réagis ici à votre réponse faite à Robert Marchenoir, avec qui, c’est le moins que l’on puisse dire, je ne partage pas les mêmes points de vue.
    Vous faites référence à l’analyse d’Elusen. Certes, si l’on prend les textes dans leur expression strictement littérale, on peut considérer qu’il en a rapporté la lettre.
    Le problème est qu’appliqué au tweet de Marine Le Pen, cela reste une distorsion de l’esprit du Code pénal. De fait, ces textes ont pour objet de protéger l’enfance et de combattre l’apologie des images des actions de grande violence, celles des djihadistes ayant pour objet par leur diffusion sur Internet (via notamment YouTube) de terroriser les populations.
    Le problème réside dans le fait qu’au pénal l’élément intentionnel est constitutif de l’infraction. En l’espèce, la question est : MLP a-t-elle eu l’intention de faire l’apologie des crimes commis par Daech ? Je pense que vous avez vous-même la réponse. Donc, de facto, l’élément intentionnel n’existant pas, se pose la question des poursuites judiciaires telles qu’elles sont lancées, sur le fondement de ces dispositions du Code pénal. Il s’agit donc, quoi que l’on pense, d’une distorsion de l’esprit des textes.
    Si vous souhaitez une autre analyse juridique, je vous invite à lire celle d’un juriste, Régis de Castelnau : http://www.vududroit.com/2018/09/expertise-psychiatrique-de-marine-pen-farce-continue/ .
    Il me semble que, même si l’on n’apprécie aucunement madame Le Pen, la contextualisation dans laquelle il place son analyse est tout de même plus pertinente.
    Cordialement

  100. @ Xavier NEBOUT 22 septembre 2018 à 11:15
    Je souscris à tout ce que vous avez écrit et plus particulièrement concernant les camps de concentration dont on nous a fait voir et revoir sur toutes les chaînes publiques de la télévision française, les films des rescapés des camps ou les charniers, depuis quarante ans, et je ne vous parle même pas de Timisoara et les photos des faux exécutés, ni le film de l’exécution « en live » de Nicolae Ceaușescu, ni la photo d’Aylan mort (photo très controversée, d’un enfant de trois ans) qui a été diffusée à l’envi, en boucle sur toutes les chaînes de télé et en première page dans tous les journaux, « pour que l’on ne voie plus jamais ça ».
    Ces images nous sont proposées « pour que personne n’oublie » nous a-t-on dit. Marine Le Pen a fait la même chose pour les mêmes raisons me semble t-il.
    Que je sache, aucun filmeur ou photographe n’a été convoqué devant une commission d’experts psychiatres pour nous avoir abreuvés de ces images qui ont rapporté beaucoup d’argent à leurs auteurs qui n’ont pas, non plus, reversé de droits d’auteur aux familles des victimes…
    La justice s’honorerait en ne construisant pas de « mur des cons » mentionnant, entre autres, le nom du père d’une victime d’assassinat, et en ne faisant pas de la provocation bassement politicienne digne d’un pays de Corée du Nord.
    Merci pour cette piqûre de rappel Xavier NEBOUT.

  101. Catherine JACOB

    @ Elusen | 22 septembre 2018 à 11:34
    « En quoi une obligation qui s’impose aux juges serait de la politisation ? »
    La question n’est pas tant celle de la politisation des magistrats désormais en charge du dossier, qui n’en peuvent mais et sont contraints par la loi une fois le dossier ouvert, mais celle de la politisation de ceux qui ont mis MLP dans la situation de devoir subir un tel examen en pleine période préélectorale des députés européens, en pesant sur le débat démocratique d’une façon qui revient à dire dans l’implicite : « Ne votez pas pour cette folle et son parti de fous, ils ne peuvent que vous entraîner dans une spirale infernale dantesque. La preuve vous en sera d’ailleurs incessamment apportée par l’EXPERT ! ». Tout comme en 2017, il a été dit dans l’implicite, « Ne votez pas pour cet arnaqueur qui ne paie pas ses costumes, et emploie fictivement son épouse », ce au mépris de toute présomption d’innocence et donc au mépris de la loi, laquelle s’applique à tous en toute circonstance et non pas uniquement au président du Sénat lors des commissions d’enquête réunies dans le cadre de l’exercice de sa mission de contrôle de l’exécutif !!
    En effet, les visées de la loi ne sont pas la sanction de l’action antiterroriste mais la prévention de l’exposition malsaine des mineurs à des images choquantes, au prosélytisme alcoolique, à celui d’une secte ou d’une autre, ou encore comme c’est le cas, de la violence extrême etc.
    L’article 121-3 Modifié par Loi n°2000-647 du 10 juillet 2000 – art. 1 JORF 11 juillet 2000 dit :
    « Il n’y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre. »
    D’où première question à se poser :
    MLP avait-elle l’intention de nuire en entamant le capital émotionnel de des mineurs de quinze ans, ou encore de flatter les bas instincts potentiels de ceux qui pourraient, pourquoi pas, être à l’image des braillards cernant l’échafaud révolutionnaire qui se pressaient afin d’être baptisés du sang de la tête coupée des ci-devant déchus de leurs titres par la Révolution de 1789, ces internautes dont l’âge indique par ailleurs qu’ils n’ont rien à faire sur le compte Twitter d’une personnalité politique, et dont, qui plus est, les parents n’auraient pas activité la fonction de contrôle parental ?
    Clairement non puisqu’il s’agissait pour elle de montrer à ceux qui pourraient potentiellement se laisser séduire par, en l’espèce, l’idéologie de Daech, sa vérité sanglante.
    Lorsque sur les paquets de cigarettes est imprimée l’image des poumons des fumeurs est-ce porter atteinte à l’innocence enfantine ?
    Et la prévention anti-SIDA intitulée La mort vous regarde (2000) était-elle une incitation au cinéma porno ? Cette prévention qui se voit remplacée de nos jours par PrEP qui définit les populations à risques et indique qu’elle est à pratiquer de concert avec « votre » médecin, que nenni, avec « le » ou « la » médecin.
    En quoi dans l’intention, les images du compte Twitter de MLP étaient-elles différentes ou pouvaient-elles s’apparenter aux images de vieux fœtus publiées par les anti-IVG ?
    En quoi y aurait-il pu y avoir « délit de mise en danger délibérée de la personne d’autrui » alors que c’était précisément le contraire qui était visé ?
    En quoi y avait-il « faute d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement » ?
    La loi ne condamne pas la prévention du terrorisme que je sache ou alors j’ai manqué un épisode ?
    Peut-être eut-il pu être plus judicieux de lui faire savoir que, comme dans le cas des sites de vente d’alcool, il fallait qu’une fenêtre s’ouvre et demande son âge à l’internaute avant de lui permettre de continuer plus loin, et/ou prévenir de l’affichage d’images potentiellement choquantes pour les personnes sensibles.
    Comme tout homme ou femme politique, MLP doit être combattue dans le cadre du débat démocratique. Un exemple : « Mme Le Pen, vous vous présentez à la députation au Parlement européen, combien de fois y avez-vous réellement mis les pieds jusqu’à présent, tant à Bruxelles qu’à Luxembourg, qu’à Paris et comment sur une échelle de 0 à 10, apprécieriez-vous honnêtement votre taux de participation aux commissions auxquelles vous étiez présumée assister ? »
    Question qui entre nous soit dit pourrait tout aussi bien être posée à Mme Dati !
    Car ça, c’est du débat démocratique et non pas du machiavélisme de mauvais aloi à la Catherine de Médicis !

  102. @ Xavier NEBOUT | 22 septembre 2018 à 11:15
    Ayant grandi sous et vécu la période à propos de laquelle vous écrivez « On peut voir à satiété sur Internet les images… » ce n’est pas seulement sur Internet, elles tournent aussi en boucle sur la télévision, RMC en particulier, et ce n’est pas « à satiété » que vous pourriez écrire mais « jusqu’à la nausée ».
    Je crois qu’il serait temps de reléguer cette période à l’Histoire, d’en conserver le témoignage certes mais de ne pas nous rappeler constamment ces horreurs d’autant plus que les raisons de ce matraquage ne sont pas anodines, elles ont des buts politiques et financiers bien précis et des inconvénients notables.
    Aficionado de RMC pour ses programmes technologiques et scientifiques, je clique systématiquement sur un autre canal TV quand WW2 réapparaît.
    Car en plus des camps d’Adolf, il y a quelques journalistes sadiques qui éprouvent une jouissance particulière à nous faire contempler régulièrement les cadavres des GI’s morts à Omaha Beach, flottant sur la mer, étalés sur la plage, en ayant poussé le cynisme jusqu’à colorer des scènes filmées en noir et blanc pour bien nous montrer la couleur sang de la mer.
    Tous ces civils innocents massacrés et tous ces soldats morts méritent infiniment plus de respect que de servir d’épouvantails aux jeunes générations et dans certains cas d’exemples pour des fous du genre d’al-Baghdadi ou des nostalgiques du nazisme.
    L’argent de l’urine n’avait pas d’odeur disait Vespasien, l’argent de la publicité n’a évidemment ni respect ni dignité pour les médias.

  103. Mary Preud'homme

    @ Xavier NEBOUT | 22 septembre 2018 à 11:15
    Un grand bravo à vous Xavier NEBOUT.
    Comme quoi sur les vrais problèmes les adversaires idéologiques d’hier peuvent parfois se rejoindre et s’allier.
    J’ajoute que si la « majorité » actuelle est en manque de sujets pour se refaire une virginité, elle ferait mieux de s’attaquer à la pornographie qui pollue notre jeunesse (fléau accessible sans difficulté sur Internet, le web et autre téléphone portable), plutôt que s’en prendre à MLP qui n’a fait que remettre en lumière les horreurs que son propre père était réputé avoir minimisées (et s’être vu poursuivi et condamné de ce fait pour un prétendu négationnisme !).
    Autrement dit la fille afficherait ouvertement des faits que son père était censé avoir voulu réduire à un détail et se ferait lyncher et poursuivre par les mêmes inquisiteurs et accusateurs publics de triste mémoire…
    Comprenne qui pourra !

  104. Catherine JACOB

    @ Achille | 22 septembre 2018 à 07:43
    Je peux difficilement vous donner tort, mais bon, à qui la faute quand on sait que la France de Valéry Giscard d’Estaing et du Premier ministre Raymond Barre était peu endettée, qu’en 1974, elle avait un taux de dette publique autour de 20 % du PIB, que ce taux est resté le même tout au long du septennat malgré deux crises pétrolières majeures (1974 et 1979) ? La dette ne faisait pas partie alors du débat politique.

  105. J’espère (sans doute à tort) qu’il ne sortira pas, en tout cas pas maintenant.
    Ce triste génie du mensonge et de l’escroquerie pourrait recommencer assez vite des carabistouilles.
    Et ça n’est pas le plus grand risque.

  106. Mary Preud'homme

    « Tous ces civils innocents massacrés et tous ces soldats morts méritent infiniment plus de respect que de servir d’épouvantails aux jeunes générations… »
    Rédigé par : Claude Luçon | 22 septembre 2018 à 13:48
    Absolument pas d’accord Monsieur.
    Le fait d’avoir été contemporain de ces horreurs ne vous autorise en rien à vouloir faire l’impasse sur le ressenti de ceux, bien qu’étant beaucoup plus jeunes que vous, dont la dernière image (voire la seule en noir et blanc) fut celle d’un père ou d’une mère massacré, torturé, pendu, détruit par la folie nazie, image ultime qu’ils n’oublieront jamais.
    Aussi, laissez au moins ceux qui ont vécu cela (perte prématurée d’un père, d’un mari, etc.) en témoigner, passeurs de mémoire authentique et non d’épouvantails comme vous le proclamez, faisant de ce fait offense à nos chers disparus que vous voudriez enterrer définitivement une deuxième fois. De même que le firent les nazis qui ne les traitaient qu’en sous-hommes et d’une certaine manière d’épouvantails, tout comme vous !

  107. Mary Preud'homme

    Sans vouloir donner raison ou absoudre qui que ce soit, je précise que pauvre d’esprit et pauvre en esprit sont deux notions totalement différentes. La première relevant du temporel et synonyme de débile et la seconde signifiant au contraire (langage biblique) débarrassé de toute scorie bassement terrestre et apte de ce fait (vacuité voulue et acceptée) à accueillir la parole divine, à en vivre et à témoigner.

  108. Eh oui, comprenne qui pourra.
    Jean-Marie Le Pen dit « n’avoir lui-même pas pu voir de chambre à gaz » et Marine Le Pen poste des photos des massacre de Daech.
    Des massacres de Daech ? Quels massacres, vous avez des preuves, des photos ?

  109. Le négationnisme de Jean-Marie Le Pen au vu des images d’archives sur ses déclarations sur les chambres à gaz, n’est pas explicite. Je suis pour sa liberté d’expression.
    Je n’ai jamais vu de déclarations de sa part niant la déportation des Juifs, ni leur extermination, puisqu’il n’en parle pas. Certes il appuie là où ça fait mal, mais on est loin de la négation du génocide arménien par les Turcs.
    Les Le Pen sont les enfants cachés de Mitterrand, leur créature, dès 1965 et peut-être avant.
    Les combattants de JMLP auraient bien fait de l’attaquer sur autre chose, comme ceux de MLP feraient bien de mettre en avant ses lacunes vues par tout le monde au débat de l’entre-deux-tours (avec le signe White Power de Macron lors des explications…), plutôt que de s’ériger en psychiatres (même si c’est la procédure), quand des psychopathes sévissent dans la nature.

  110. Catherine JACOB

    @ stephane | 22 septembre 2018 à 17:10
    « Eh oui, comprenne qui pourra.
    Jean-Marie Le Pen dit « n’avoir lui-même pas pu voir de chambre à gaz » »
    Il n’a qu’à se rendre en Alsace au KL-Natzweiler, Struthof
    Dont vidéo accessible ICI. La chambre à gaz « a été implantée en dehors de l’enceinte du camp, à environ 1 500 mètres en contrebas. Construite au début de l’année 1943, elle a été mise en service au cours de l’été de la même année. » Voir ICI.
    J’y suis allée et je l’ai vue de mes propres yeux.

  111. @ Mary Preud’homme | 22 septembre 2018 à 15:20
    Que vous ne soyez pas d’accord, c’est votre droit.
    Mais je pense que vous devriez demander à celles de vos connaissances qui ont perdu un ou plusieurs proches sous la folie nazie si elles apprécient de voir et revoir sans cesse sur RMC un tas de corps nus, squelettiques, entassés sur un terrain vague alors qu’un de ces corps est peut-être l’un ou plusieurs de leur proches ?
    Personnellement je ne le crois pas !
    Car c’est de cela dont je parlais et je ne l’aurais pas écrit si je n’en avais pas la preuve en famille et n’avais pas entendu des collègues américains se plaindre de voir les médias montrer si peu de respect envers tous leurs compatriotes morts sur les plages de Normandie et des îles du Pacifique.
    Je n’ai spéculé qu’une fois sur ce blog, lors de mon irruption parmi les commentateurs, et c’était hélas à vos dépens, je le regrette depuis et l’ai déjà mentionné ici, je pensais alors qu’un homme se cachait derrière votre nom.

  112. Bravo à Philippe Bilger de publier nos échanges, sans crainte de passer pour un site hébergeant des négationnistes.
    Je m’empresse de dire que Simone Veil dans son témoignage confirme l’existence de la Shoah et des chambres à gaz et que je prends son témoignage pour vrai.
    D’un côté la justice condamne JMLP quand il tient ses propos en jouant sur une certaine ambiguïté de ce qui sera compris, de l’autre elle demande une expertise psychiatrique pour MLP quand elle publie des clichés.
    J’en arrive à me demander ce que la justice aurait fait si JMLP avait publié des clichés des chambres à gaz et du massacre des camps de déportation qui ne sont pas le monopole des nazis.
    La problématique se trouve à ce niveau-là.
    La vraie problématique des clichés de Daech est qu’ils ont été relayés par MLP. C’est un peu juste pour engager des poursuites.

  113. @ Catherine JACOB | 22 septembre 2018 à 13:46
    «[…mais celle de la politisation de ceux qui ont mis MLP dans la situation de devoir subir un tel examen en pleine période préélectorale des députés européens… »
    La question n’est pas d’intervenir à tort et à travers, tout le temps sur n’importe quel sujet, mais c’est de maîtriser au minimum le sujet.
    La preuve irréfutable que vous ne maiîtrisez rien, c’est que vous écrivez : L’article 121-3 Modifié.
    L’article de quoi ?
    « préélectorale des députés européens »
    – fait commis le 16 décembre 2015
    – ordonnance notifiée le 12 septembre 2018
    – Élections européennes le 26 mai 2019 !
    Où se trouve votre truc du préélectoral là ?!
    En 2015 préélectoral ?!
    En septembre 2018 préélectoral ?!
    Et surtout, ce n’est pas la Justice qui a rendu public l’ordonnance, ainsi personne n’était informé !
    Le secret de l’instruction !
    L’ordonnance a été rendu public sur Internet par Marion, connu sous le cryptonyme de Marine ; tellement de manière imbécile qu’elle avait mis en premier lieu l’ordonnance en entier, carrément avec son adresse au 22 ______ à Saint-Cloud.
    La Justice n’a rien rendu public !
    La politisation viendrait donc de Marion alias Marine !
    Par la suite vous détournez l’attention du sujet en parlant du fond du dossier, vous êtes ni juge, ni l’avocate, pas plus le procureur, vous n’avez donc pas accès au dossier, ainsi vous spéculez sur un truc dont vous ignorez tout.
    Vous allez jusque dans le minable en faisant des parallèles avec des publications dont vous ne savez rien.
    – Ces autres publications, par d’autres personnes, ont-elles été poursuivies ?
    – Ont-elles été faites sous juridiction française ?
    Avec Internet les gens ont des blogs, sites cachés à l’étranger comme FdeSouche, site basé sur des serveurs au Canada.
    Où auriez-vous vu que la France pouvait agir au Canada vous ?!
    – Ces autres publications ont-elles été faites par une député dans l’exercice de ses fonctions, de son pouvoir ?
    La loi est votée par la députée Marion du pseudonyme Marine, elle doit donc respecter la loi qu’elle contribue à voter.
    La juge d’instruction a l’obligation de demander une expertise psychiatrique pour rendre sa décision, que la décision soit ou non favorable à Marion.
    Même une décision favorable doit avoir fait l’objet d’une expertise psychiatrique.
    Code de procédure pénale
    Article 706-47 :

    • Le présent titre est applicable aux procédures concernant les infractions suivantes
      11° Délits de fabrication, de transport, de diffusion ou de commerce de message violent ou pornographique susceptible d’être vu ou perçu par un mineur, prévus à l’article 227-24 du même code ;

    Article 706-47-1 aliéna 3 :
    « doivent être soumises » ; cela n’a toujours pas changé depuis hier !
    https://frama.link/qcJ2kcpx
    ——————————————————
    @ Robert | 22 septembre 2018 à 12:17
    « En l’espèce, la question est : MLP a-t-elle eu l’intention de faire l’apologie des crimes commis par Daech ? »
    « En l’espèce » presque un syntagme devenu obscène, employé sans relâche en droit, à tout bout de champ.
    Mais la question qui se pose reste fausse, car cette question n’a jamais été posée.
    Elle est le fruit de votre imagination, car voyez-vous, la Marion, l’alias Marine, a d’elle-même rendu public l’ordonnance de la juge d’instruction.
    C’est donc elle qui en a fait une affaire politique et personne d’autre ; de plus, il suffit de lire l’ordonnance, ce que vous ne semblez pas avoir fait.
    L’instruction engagée l’est sur l’article 227-24 dudit Code pénal français qui concerne la mise en péril des mineurs.
    De fait, user, voire abuser du syntagme obsessionnel des juristes « en l’espèce » devient quelque peu ridicule aux vues de la non-maîtrise du droit pénal.
    227-24 : « ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine »
    Eh oui, le « ou » c’est fatal !
    https://frama.link/LbgvA-1M
    PS : ‘DAESH’ est un sigle, donc il faut mettre devant : le.
    Ainsi nous obtenons : le DAESH ou du DAESH.
    – CIA, la CIA.
    – FBI, le FBI.
    – DGSE, la DGSE.

  114. @ Elusen 22 septembre 2018 11.34
    Très bonne question !!
    Manifestement dans la magistrature il existe des personnages dont les compétences sont plus que douteuses et qui au bout de quelques années, sont vraiment à côté de la plaque.
    Ceci dit, continuez vos soliloques sur ce magnifique blog.
    Pour info (je sais très bien que vous n’en avez rien à faire) : ma fille aînée a exercé comme magistrat pendant dix-sept ans avant de changer pour exercer la profession d’avocate spécialisée dans un domaine beaucoup plus rémunérateur.
    Des anecdotes et situations révoltantes qui m’ont été rapportées : un pavé de 500 pages écrit en police 4 et encore !

  115. Encore une loi contre la liberté d’expression, mauvaise sur le fond car contre ce qui devrait être considéré comme sacré, et qui, à l’usage, se révèle encore pire, car allant contre son but.
    Si je n’aime pas Madame Le Pen, il me paraît naturel que mue par la juste indignation d’être assimilée à Daech, elle ait rappelé ce à quoi on la ravalait, que ce soit pour son parti, et qui sait peut-être, pour alerter sur le danger islamiste.
    On s’égare à parler de gouvernement des juges ou à les défendre… Le problème, c’est la loi.
    Ou encore en aval et plus fondamentalement, le manque d’appétence des Français pour la liberté. Et donc leur irresponsabilité. La télévision et Internet sont-ils des garderies ? Non, donc les parents devraient être un peu plus vigilants avec les écrans.

  116. Catherine JACOB

    @ Elusen | 22 septembre 2018 à 20:41
    • « La preuve irréfutable que vous ne maîtrisez rien, c’est que vous écrivez : L’article 121-3 Modifié.
    L’article de quoi ? »
    Du code pénal, gros malin.
    « Il n’y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre »
    Ça tombe sous le sens qu’il ne s’agit pas du code du tourisme, du Livre des procédures fiscales, du code des ports maritimes ou encore du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre !
    • « – fait commis le 16 décembre 2015 »
    Et alors, l’affaire du Penelopegate n’est-elle pas intervenue lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2017 une fois que FF est apparu en position de favori, alors que les faits reprochés se seraient déroulés entre 1997 et 2013 ?
    • « – ordonnance notifiée le 12 septembre 2018 »
    Vu qu’il s’agit d’un compte Twitter, les faits sont connus de tous depuis leur commission soit depuis trois ans.
    • « – Élections européennes le 26 mai 2019 ! »
    Si vous vous intéressez aux parutions de la presse papier, vous aurez lu en date du 13/09/2018 en page 1 du Figaro « Européennes : Macron prépare un duel avec Le Pen » et en date du 16/09/2018 « Européennes : Marine Le Pen installe le match entre elle et Macron »
    Sinon, sur LCI du 14/09/2018: « Élections européennes : Emmanuel Macron face à Marine Le Pen » : « Un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et France Info indique que les élections européennes vont se jouer entre deux listes. D’un côté, la République en Marche et le MoDem crédités de 21,5% d’intentions de vote, en baisse de deux points depuis juin dernier. De l’autre, le Rassemblement National crédité de 21% d’intentions de vote, en hausse. »
    Ou encore le même jour ailleurs : « LREM se prépare au duel contre Marine Le Pen pour les Européennes » et sur BFMTV « Européennes : Peuvent-elles se transformer en duel Macron-Le Pen ? »
    Tout le monde sait bien que Macron ne va pas abandonner la présidence de la République pour se présenter aux Européennes, et que Marine Le Pen qui a été élue député de la 11e circonscription du Pas-de-Calais aux élections législatives 2017, a donc démissionné début juillet 2017 du Parlement européen avec effet rétroactif à la date de l’élection législative soit le 18 juin.
    La presse nous refait aussi quelque part le coup de la présidentielle de 2017 et présente les autres partis comme le restant des écus.
    Cette ordonnance est intervenue non seulement trois ans après les faits incriminés connus de tous mais dans la foulée de la mise sous séquestre par les juges financiers parisiens de deux millions d’aide publique, intervenue le 08/07, le Parlement qui a laissé courir les faits depuis 2009, se réveille quelques mois avant les Européennes de 2019 alors que, de toute façon, le RN (ex-FN) est déjà de notoriété publique sous-représenté grâce à de savants découpages.
    « La logique, dans un pays démocratique, c’est malgré tout de faire en sorte que le séquestre ne menace pas l’existence même d’un parti » dit sur Europe1, Olivier Faure qui est pour sa part, socialiste, et pas du tout sympathisant RN (ex-FN) parce que tout parti ne représente pas que lui-même, mais les citoyens-électeurs et mettre un parti sur la paille c’est effacer du paysage politique un nombre considérable de citoyens qui ne sont pour rien dans l’histoire des assistants parlementaires des eurodéputés qui ne se limite pas à ceux de Marine Le Pen, et qui, si les faits sont avérés, ont été eux-mêmes trahis par leurs représentants.
    Que ces juges aient considéré que Marine Le Pen ainsi que l’ensemble des autres eurodéputés dans le même cas, étaient responsables sur leurs biens propres comme dans le cas des membres des bureaux des associations de droit local 1905, Alsace – Moselle eut été une autre histoire à laquelle personne n’eut sans doute trouvé à redire, mais empêcher un parti politique de fonctionner avant une élection à laquelle la principale responsable des faits incriminés ne se présente pas elle-même, c’est tout autre chose.
    Ce n’est pas en effaçant les gens du paysage politique que l’on combat leurs idées, en premier lieu parce qu’on fabrique des aigris, ce qui n’est jamais une bonne chose. Sans compter que Macron en tant que président de la République n’a rien à faire dans cette campagne qui est à mener par le secrétaire général de LREM.

  117. @ Noblejoué | 22 septembre 2018 à 21:58
    La liberté implique la responsabilité et par voie de conséquence de répondre de ses actes !
    Les ancêtres des Français ont défini la liberté avec la responsabilité de ses actes.
    La partie constitutionnelle de 1789 :
    Article 4

    • La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

    – Nuire.
    – Autrui.
    – Borne.
    – Loi.
    Article 11

    • La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

    – Abus, Abuser de sa liberté.
    – Déterminés
    – Loi.
    ‘La liberté’ dans l’absolu cela ne peut pas exister, vous mourriez !

  118. Robert Marchenoir

    @ Xavier NEBOUT | 22 septembre 2018 à 21:46
    « @ Catherine JACOB : Avez-vous consulté le site de R. Faurisson ? »
    Pour ma part, j’ai fait mieux : j’ai écouté la totalité du discours de plus d’une heure qu’il a prononcé à l’anniversaire de Rivarol, consacré une fois de plus à « expliquer » que les chambres à gaz n’avaient pas existé.
    Je vous assure que c’est très instructif. Bien que très pénible. Contempler un vieil homme qui a consacré toute sa vie à la bassesse, le voir s’humilier en rabaissant les victimes, observer par quels procédés intellectuels tordus il conforte sa moralité défaillante… Toute une vie pour ça ! Le petit prof vaniteux, qui ne pouvait se contenter d’enseigner la littérature à la Sorbonne, et qui a absolument tenu à conquérir une renommée douteuse sur le dos d’un cortège de suppliciés…
    Le plus glaçant étant, bien sûr, l’ovation qui a accueilli son arrivée (« Faurisson ! a raison ! ») et celle qui a conclu sa prestation. Oui, il faut absolument abolir les lois destructrices de la liberté d’expression. Ne serait-ce que parce qu’il est bon que chacun puisse mesurer de tels propos.

  119. La responsabilité dans les dérapages de l’affaire Le Pen relève
    – du Procureur de Paris qui a saisi un juge d’instruction dans un pareil dossier,
    – des députés qui ont levé l’immunité de Le Pen sur un débat politique. A cet égard seule Madame Autain a été à la hauteur et les 19 autres ont manqué à leur devoir démocratique.

  120. Si je comprends bien, la loi doit s’appliquer plus sévèrement pour MLP pour avoir mis sur son compte Twitter des images par ailleurs déjà diffusées sur les réseaux sociaux en Angleterre (ex. décapitation) parce qu’elle est avocate ET une femme à la tête d’un parti politique important par le nombre de ses adhérents.
    En effet, si je lis le fameux article sur la base duquel MLP est poursuivie, je note que hormis « Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent, incitant au terrorisme (…) lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur » il en va de même pour le caractère pornographique pour les mêmes raisons.
    Or sont diffusés sur des chaînes nationales, non cryptées, des films à caractère pornographique à des heures accessibles par des mineurs sans que les diffuseurs de ces films soient poursuivis (sauf preuve contraire). Sans parler de tous ces films circulant librement sur le net.
    Je ne parle pas non plus des sex tapes de célébrités, susceptibles d’être vues par des mineurs…
    N’est-il pas vrai qu’une vidéo des ébats de Madame Kardashian est en tête des films les plus regardés dans les collèges ?
    J’en déduis donc que les poursuites engagées sont faites « à la carte » ou plutôt « à la tête de la cliente » (si j’ose dire) puisque visiblement Mme Kardashian vit fort bien en fabriquant et diffusant ses ébats, sans être inquiétée, de telle sorte qu’un examen psychiatrique de cette dame ne s’impose pas.
    Ainsi va la justice (?) en France.

  121. hameau dans les nuages

    @ Catherine JACOB | 22 septembre 2018 à 18:42
    Vous confondez négationnisme et révisionnisme. Toujours dans le cadre de ma rencontre dans les rues parisiennes avec un juif séfarade, il m’a confié son ras-le-bol de l’instrumentalisation de la Shoah notamment par ses frères de religion ashkénazes qui en sont à reprocher aux séfarades de ne pas avoir souffert autant qu’eux, comme dans une forme de surenchère. Je pense qu’il était à deux doigts de dénoncer son exploitation comme Claude Sarraute l’a fait :
    Quand un camp devient un parc d’attractions :
    https://www.tripadvisor.fr/Attraction_Review-g11038876-d247511-Reviews-Le_Struthof_concentration_camp-Grand_Est.html
    Il existe outre-Atlantique une abondante littérature libre d’accès sur les camps de concentration et les chambres à gaz avec des polémiques instructives alors qu’ici à contrario c’est le désert ou la 17e chambre correctionnelle. Ainsi chacun peut se faire son idée… ou pas.
    Les unes du New York Times sont-elles révisionnistes ?
    https://marucha.files.wordpress.com/2018/03/scan-new-york-times-six-million-since-1869-composite1.jpg?w=600
    Puisqu’il s’agit d’un sujet incontournable de la Seconde Guerre mondiale pourquoi ne peut-on pas l’aborder ?

  122. @ Elusen@Catherine JACOB
    Que vous pensiez utile de donner des cours dans toutes les matières est pertinent, c’est une bonne chose, que vous donniez vos cours même à ceux qui n’y sont pas inscrits est généreux, que vous soyez un professeur au bord de la crise de nerfs est très dérangeant.
    Dès lors, votre ton comminatoire avec une personne assez aimable pour ne pas vous dire ce que j’ai bien envie de vous dire, ce ton me laisse penser que votre dépression nerveuse doit être soignée avec des méthodes douces et efficaces. Prenez donc un peu de repos !
    Par ailleurs, sur la question qui a l’air de monopoliser vos neurones concernant Marion Marine, la réponse est assez simple, lorsque dans les débats judiciaires les armes sont stupides, tous les codes, articles, ordonnances, jurisprudences sont accessoires et il est alors envisagé de savoir de quel côté penche la mèche un jour de grand vent ? Pour cela un expert doit être désigné et la reine de cœur décidera : « Qu’on lui coupe la tête ! »
    Je ne pense pas utile de préciser que les hommes sont partout les mêmes, dès lors, à quoi sert d’opposer les ceux-ci à ceux-là ? Sans doute est-il plus facile de les opposer que de les concilier.
    Vous seriez excellent car votre énergie est comparable à celle de Marchenoir (quelquefois, je vous soupçonne d’être une seule et unique personne), si vous décidiez d’être Cunctator…

  123. @ Robert Marchenoir
    Toujours intéressants vos commentaires quand ils ne parlent pas de Poutine et ne sont pas trop longs. Et si sur ce blog vous avez de farouches opposants, je maintiens que votre apport est intéressant.
    Entièrement d’accord avec vous sur le fait de laisser s’exprimer des êtres comme Dieudonné et des tas d’autres.
    Faurisson semble oublier une chose, un assassin et un assassinat bien organisés ne laissent ni trace, ni arme du crime.

  124. @ Catherine JACOB
    Je vous demande si vous avez consulté le site de R. Faurisson, et vous répondez « Non. Mais je sais de qui il s’agit. »
    Voilà, tout est dit, vous êtes politiquement correcte.
    Je précise en passant que R. Faurisson n’est pas plus nazi que la quasi-totalité desdits « révisionnistes » ou « négationnistes ».

  125. @ DAUMONT | 23 septembre 2018 à 09:59
    Le procureur de Paris, rien que ça, alors que l’affaire est gérée au TGI de Nanterre !
    ————————————————
    @ Catherine JACOB | 23 septembre 2018 à 01:52
    « …du Code pénal, gros malin. »
    « Maigre imb***** », il apparaît que vous n’avez point lu l’article !
    « Il n’y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre »
    Avec des : ‘toutefois’ et ‘il y a également délit’ .
    Ce qui en fait une exception et non une règle de droit général.
    Un article, c’est en entier qu’il faut le lire et non retenir la première phrase. En droit l’article est un tout.
    Le 3e aliéna annule votre affirmation péremptoire !

    • Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, s’il est établi que l’auteur des faits n’a pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.

    Une avocate pénaliste et députée ne peut point invoquer ne pas avoir su et n’avoir eu aucune intention.
    « Vu qu’il s’agit d’un compte Twitter, les faits sont connus de tous depuis leur commission soit depuis trois ans. »
    Encore là votre immense méconnaissance.
    Auriez-vous entendu parler de l’immunité parlementaire dont bénéficie la Marion ?
    Cela fait traîner une procédure.
    Les élections européennes le 26 mai 2019, soit dans 7 mois et 2 semaines, ou alors 226 jours, à compter du 12 septembre 2018.
    Qui a rendu public l’ordonnance ?
    Pas la Justice, puisque cela lui est interdit, de fait personne ne l’aurait jamais su si ce n’était point la Marion, qui se cache derrière la fausse identité Marine, qui l’ait rendu public.
    C’est elle qui en fait une affaire politique, pas la Justice !
    —————————————————-
    @ breizmabro | 23 septembre 2018 à 10:09
    « Si je comprends bien, la loi doit s’appliquer plus sévèrement pour MLP pour avoir mis sur son compte Twitter des images par ailleurs déjà diffusées sur les réseaux sociaux en Angleterre. »
    Si le droit français s’applique à l’État fédéré de l’Angleterre, c’est nouveau alors.
    La France aurait ainsi envahi cet État fédéré du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord.
    À cela s’ajoute votre ignorance.
    Il est fascinant que vous n’eussiez point su que la Marion est avocate pénaliste et députée, le droit prévoit donc des circonstances aggravantes pour les représentants de la Justice, les personnes en mission de service public ou exerçant un mandat. C’est, entre autres, du côté du Code pénal – Livre IV : Des crimes et délits contre la nation, l’État et la paix publique.
    ————————————————
    @ duvent | 23 septembre 2018 à 10:12
    « comminatoire »
    Apparemment vous ne connaissez pas la signification du mot, car il s’agit de menacer une personne.
    Et les menaces ne sont pas publiées sur ce blog
    http://www.cnrtl.fr/lexicographie/comminatoire
    C’est tellement pathétique que de vouloir poser une injure sans même maîtriser la signification du mot.
    ————————————————
    Cependant, je suis amené à noter que le sujet reste et demeure les préoccupations morbides de l’Honorable Honoraire sur la demande de liberté conditionnelle du sieur Romand.
    Serait-ce à dire que pour toutes et tous, Romand et la Marion serait une même chose ?

  126. @ Elusen | 23 septembre 2018 à 02:36
    La notion d’abus me semble une notion arbitraire autant que liberticide. Quelle horreur !
    ——————————
    @ duvent | 23 septembre 2018 à 10:12
    Ils sont très bien comme ça, on en apprend beaucoup. Leurs crises de nerfs ? Une personne m’a injustement diabolisé, la solution est simple, ne plus lui parler.
    La tranquillité, c’est simple comme éviter les hystériques !

  127. @ Elusen
    Une fois que vous avez dit que je ne sais pas ce que le mot comminatoire veut dire, ressentez-vous un plaisir sans mélange ? Si oui, vous êtes donc l’imbécile inutile…
    Sinon, nous pourrions évoquer la question épineuse de l’intérêt qu’il y a à être un imbécile ou de brevitate vitae !
    .
    Pour l’imbécile lui-même il peut être retenu comme un avantage non négligeable la satisfaction que procure la fatuité, pour celui qui doit subir toutes les imbécillités une épreuve qui demande non pas de la vertu mais de l’abnégation !
    Mais qui peut contenir la sottise, elle représente si bien l’infini…

  128. @ Elusen
    Je vais très exceptionnellement répondre à votre intervention parce que cela pourra servir à d’autres.
    Ceux qui n’ont pas étudié le droit ont parfois tendance à se prendre pour des juristes en ayant lu quelques textes, mais ils oublient souvent que s’il suffisait d’appliquer les textes pour exercer la justice, il n’y aurait pas besoin de juges.
    Dans cette affaire, il appartenait au juge de savoir s’il était opportun de dire que Marine Le Pen avait l’intention de nuire, ou si elle a nui par imprudence au-delà des pratiques courantes.
    A vous entendre, il conviendrait d’enlever de la circulation tous les livres d’histoire montrant la tête du gouverneur de la Bastille au bout d’une pique, de poursuivre leurs éditeurs, tous les enseignants qui les ont diffusés, et de leur faire passer un examen psychiatrique.
    La loi est la loi, et je pense que les enfants qui vous lisent pourraient avoir envie de mettre votre tête au bout d’une pique.
    Pas que les enfants, d’ailleurs…

  129. Les juges de l’affaire Benalla ont ordonné une expertise psychiatrique pour l’ancien chargé de mission de l’Elysée.
    Après Marine Le Pen c’est au tour d’Alexandre Benalla de passer devant des experts psychiatres. Vu le pataquès provoqué par Eric Zemmour avec sa sortie sur les prénoms, je pense qu’il ne va pas tarder à y avoir droit aussi.
    Nos juges voient des fous partout. Ils n’ont peut-être pas tort après tout ! 🙂

  130. @ Xavier NEBOUT 23 septembre 2018 à 14:14
    « Il appartenait au juge de savoir s’il était opportun de dire que Marine Le Pen avait l’intention de nuire, ou si elle a nui par imprudence au-delà des pratiques courantes »
    Naturellement ! Dans cette affaire les juges ont agi dans la précipitation ; d’abord pour lui retirer son immunité parlementaire pour pouvoir construire leur nouveau mur des cons sur lequel cette fois figurera leurs noms et, sans doute après avoir consulté longuement leur code pénal, trouver (eurêka !) l’article servant à la protection des mineurs contre la divulgation d’images pornographiques ou des images INCITANT au terrorisme, pour engager une procédure à son encontre.
    Dur dur la vie des juges d’autant que les tribunaux son encombrés c’est archi-connu 😀
    Ceci dit je doute fort que des ados de quinze, seize ou dix-sept ans (l’âge de mes deux derniers petits-enfants) aillent regarder le compte Twitter de MLP pour voir si, des fois, yaurait pas une image pornographique ou violente à regarder pour passer le temps pendant les perms…
    Restons sérieux.
    ———————————————————-
    @ Achille 23 septembre 2018 à 14:24
    « Nos juges voient des fous partout. Ils n’ont peut-être pas tort après tout ! 🙂 »
    Sans doute parce que parmi eux il y en a quand même quelques-uns.unes, à commencer par ceux qui ont érigé le mur des cons sur lequel il n’ont pas craint d’inscrire le nom d’un père dont la fille avait été assassinée mais qui leur gâchait leurs cocktails mondains à vouloir demander sans cesse où en était l’avancement du dossier de sa fille.
    Et je ne vous parle pas de l’autre qui se tripotait pendant les audiences (alors qu’il y avait peut-être des mineures présentes !! ;)) mais que le CSM n’a pas cru devoir sanctionner.
    « L’absence de discernement et de contrôle de ses actes s’oppose à ce qu’une faute disciplinaire soit imputée au magistrat et que par conséquent soit prononcé à son encontre une sanction disciplinaire », a jugé le CSM.
    Ce juge comme d’autres continuent à être rémunérés sans affectation.
    « Rigolez pas c’est avec vos sous » comme disait Coluche.
    ———————————————————-
    @ Elusen 23 septembre 2018 à 12:25
    Mais que vous êtes drôôôle, vous me rappelez quelqu’un…
    « Il est fascinant que vous n’eussiez point su que la Marion est avocate pénaliste et députée »
    Ben alors, petit elusen ne sait lire que sa prose ? Pourtant j’ai bien écrit que MLP « parce qu’elle est avocate… etc. » non ?
    Quant à « Si le droit français s’applique à l’État fédéré de l’Angleterre, c’est nouveau alors. La France aurait ainsi envahi cet État fédéré du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ».
    Très « sketch » aussi, parce que voyez-vous petit elusen, dans la mondialisation tant souhaité par votre ami Macron, les ados d’aujourd’hui tweetent sur tous les réseaux mis à leur disposition.
    Même hors de ma Bretagne savez-vous. C’est à ne pas croire ! (pour les blagues sur Bécassine ou la Bretagne, passez votre tour ça a déjà été fait ;))
    Du coup les images diffusées par Marion-Marine-Perinne Le Pen n’avaient plus rien de choquantes puisque ce n’était pour eux que du déjà vu (enfin pour les ados de 16/17 ans qui sont allés plein d’entrain regarder le compte Twitter de MLP… 🙁
    Maintenant, que quelques vieux croûtons (et croûtonnes, parité oblige) pondent des textes de loi qui ont vingt ans de retard sur les communications internationales pour se prouver qu’ils existent encore pour quelque temps pourquoi pas puisque des petits elusen leur réservent la bienveillance due aux anciens, et s’ils vous lisent, ce dont je ne doute pas un instant, ils doivent vous remercier pour votre soutien indéfectible.

  131. @ Elusen
    Nanterre donc.
    Et alors sur l’ouverture et sur l’immunité vous n’avez rien à dire.
    Il s’agit bien d’une action politique d’un magistrat soumis de par l’ordonnancement judiciaire français et d’une forfaiture de 19 parlementaires qui n’ont pas veillé à l’immunité d’un des leurs se défendant contre une attaque bassement politicienne.
    Pour le reste vous savez faire des pages bien sûr.

  132. Catherine JACOB

    @ Elusen | 23 septembre 2018 à 12:25
    « « Maigre imb***** », il apparaît que vous n’avez point lu l’article ! »
    Comme d’habitude, les 3/4 de mon commentaire vous avaient échappé car j’avais bien pris en compte les § suivants lesquels sont circonstanciés et n’infirment en rien le principe général.

  133. Le mensonge entraîne la ruine et détruit tout sur son passage.
    La honte et le déshonneur l’ont poussé à commettre le pire, ce n’est pas en le relâchant que ça changera les faits qui lui sont reprochés.
    L’homme a la capacité au plus profond de lui lorsqu’acculé au mur, de se faire le plus discret et docile possible pour obtenir ne serait-ce qu’une seconde de liberté, il joue sa carte de bonne conduite mais au fond après avoir commis l’irréparable, pouvez-vous me dire à quoi ça servira de lui donner une liberté non méritée ?
    Au contraire je crois pour qu’il comprenne à la mode Patrick Henry, la prison est le seul remède possible et juste qui puisse exister, parce que la réhabilitation ne peut plus jamais se faire après une trop longue période d’enfermement.
    D’ailleurs je n’ai jamais cru qu’on puisse remettre en liberté un être humain après une longue période d’enfermement, sans faire courir le risque à d’autres innocentes victimes d’être à leur tour visées.
    Pourquoi avoir tué le chien ?
    Il ne risquait pas de le dénoncer.
    Je trouve que c’est un facteur aggravant parce que ça démontre sa tendance au meurtre gratuit.
    Je ne suis pas sûre qu’il soit aussi inoffensif qu’on nous le présente.
    Il a une fâcheuse tendance à vouloir se débarrasser physiquement des personnes qui l’embarrassent.
    Et il a épargné sa maîtresse finalement ce qu’il n’a pas fait pour sa femme.
    Comme Dupont de Ligonnès, il n’aimait probablement plus sa femme.
    Ces pervers fonctionnent tous sur le même modèle.
    Il est en tout cas à fuir.
    On ne sait jamais s’il ne va pas recommencer
    Et il trouvera encore un prétexte parfaitement romanesque qui fera rêver médias et écrivains à la recherche d’inspiration !

  134. @ Achille | 23 septembre 2018 à 14:24
    « Après Marine Le Pen c’est au tour d’Alexandre Benalla de passer devant des experts psychiatres. Vu le pataquès provoqué par Eric Zemmour avec sa sortie sur les prénoms, je pense qu’il ne va pas tarder à y avoir droit aussi. Nos juges voient des fous partout. Ils n’ont peut-être pas tort après tout ! 🙂
    Je crains que cela ne devienne une habitude. Grâce aux juges peut-être, quoique cet examen mental soit aléatoire, on pourrait ainsi savoir à l’avance si un député, un élu ou un Président investis dans leurs fonctions sont atteints ou pas de cette maladie avant de leur confier les rênes de l’Etat, avant de voter ? Charger les experts psychiatres assermentés par le TGI d’évaluer le mental des politico-financiers mis en examen avec une charge de travail déjà bien pesante, me paraît un gadget. Si on devait compter tous les politico-financiers mis en examen, certains condamnés, qui ont bel et bien échappé à l’examen mental ! Alors pourquoi maintenant la justice se réveille-t-elle 25 ans après que cette loi a été votée, en 1993, sous Chirac ? Les images de Daech que MLP a fait diffuser sur son tweet avaient été vues quelques mois avant à la TV avec l’accord du CSA jamais inquiété. Y a comme un truc…

  135. @ Robert Marchenoir 23 septembre 2018 à 06:50
    « …je vous assure que c’est très instructif. Bien que très pénible »
    Des fois cher Robert M. j’ai envie de vous dire la même chose après avoir lu certains de vos posts 😉
    En même temps je sais que vous êtes plus un contempteur de Faurisson qu’un admirateur. Du coup, pour votre performance d’avoir écouté jusqu’au bout ce vieillard sénile je vous mets trois bons points de plus dans la boîte de Traou Mad.
    Comme promis je vous donne le disocʼh : neuf bons points. Appréciation : Peut mieux faire (j’dis ça parce que c’est tout le temps ce que j’avais sur mon bulletin de notes)
    Bon dimanche Robert M. et continuez à nous proposer vos commentaires toujours intéressants, même si des fois… quand vous parlez russe… 🙁
    Adéo 😉

  136. @ breizmabro | 23 septembre 2018 à 16:22
    Des gens bizarres nous en voyons un peu dans toutes les couches sociales et dans tous les métiers. Les juges ne sauraient faire exception à la règle.
    Mais c’est généralement dans le show-biz, le journalisme et la politique que nous trouvons les plus belles pépites.
    Dans la famille « Frappadingue » je mettrais bien Yann Moix qui s’est, encore une fois, distingué par ses propos peu amènes sur les policiers. Propos que je préfère ne pas rapporter tant ils sont obscènes. Je pense qu’il n’échappera pas à son expertise psychiatrique.
    Mais il paraît qu’il va aller enseigner le français en Corée du Nord. Là-bas il ne risque rien vu qu’ils aiment bien les barjots dans ce pays.
    Je verrais bien également Charles Consigny, le remplaçant de Yann Moix dans l’émission ONPC, qui promet des soirées très chaudes le samedi soir. Audimat au top garanti !
    Il estime qu’il « est plus simple de réussir dans les médias quand on est fils d’immigré, noir et pédé que Français de souche, blanc et hétéro ». Avouez que même si c’était vrai, ce ne sont pas des choses à dire.
    Même Éric Zemmour n’aurait osé dire une chose pareille. L’élève a dépassé le maître.
    Allez, expertise psychiatrique à lui aussi !

  137. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 23 septembre 2018 à 10:09
    « @ Catherine JACOB : Vous confondez négationnisme et révisionnisme. Toujours dans le cadre de ma rencontre dans les rues parisiennes avec un juif séfarade, il m’a confié son ras-le-bol de l’instrumentalisation de la Shoah notamment par ses frères de religion ashkénazes qui en sont à reprocher aux séfarades de ne pas avoir souffert autant qu’eux. »
    Mais l’instrumentalisation de la Shoah est effectivement une très mauvaise chose, et il ne manque pas de Juifs pour la dénoncer. Plutôt qu’instrumentalisation, d’ailleurs (mot politique, mot malhonnête), je préfère : détournement, exploitation abusive.
    Mais quel rapport avec l’existence des chambres à gaz ? Ce n’est pas parce que les chambres à gaz n’auraient pas existé, ou parce que les Juifs n’auraient pas été exterminés, ou parce qu’ils ne l’auraient pas été autant qu’on le dit, qu’il faut dénoncer le détournement de la Shoah à des fins malhonnêtes.
    C’est indépendamment de leur existence, et, pour pousser plus loin, précisément parce qu’elles ont existé. C’est précisément parce que le massacre hitlérien des Juifs fut si abominable qu’il convient, à la fois de le commémorer, et de ne pas le détourner dans des buts intéressés ou n’ayant rien à voir (par exemple, la promotion de l’immigration de masse et du prétendu « anti-racisme »). Ce qui est à la fois contraire aux intérêts des Français, insultant pour les victimes et contraire aux intérêts des Juifs.
    Robert Faurisson ne dénonce pas le détournement de la Shoah. Il la nie purement et simplement, par ce biais hypocrite et pervers qui consiste à nier la réalité de son symbole, les chambres à gaz.
    Quant à vous, quelle différence faites-vous entre négationnisme et révisionnisme ? Le premier consisterait à nier purement et simplement la réalité de la Shoah, tandis que le second consisterait à en nier les méthodes ou l’ampleur ?
    C’est du pinaillage. Il n’y a pas lieu de distinguer négationnisme et révisionnisme. Il y a un mot bien plus approprié pour désigner l’un et l’autre, c’est : mensonge.
    Des petits enfants peuvent expliquer à leurs parents qu’il n’est pas dangereux de fourrer ses doigts dans la prise, parce que le courant électrique n’existe pas. Ce sont des imbéciles et des chenapans. Lorsque des adultes en font de même, ce sont, de surcroît, des menteurs.
    Il n’y a pas à « réviser l’histoire du courant électrique ». Il n’y a pas « d’histoire officielle du courant électrique ». Il y a les dangers, connus, expliqués du courant électrique, et puis il y a les menteurs et les malhonnêtes.
    Dont une partie s’appelle : antisémites. Par exemple, le document que vous nous indiquez est un montage antisémite. C’est un collage de coupures anciennes du New York Times, titré ainsi par ses auteurs :
    Le New York Times : quelques articles sur « l’Holocauste » et les « 6 millions de Juifs », fournis par le « journal de référence » (propriété des Juifs), sans interruption depuis 1869
    Indépendamment du contenu, réel ou supposé, de ces coupures de presse, l’auteur de ce document commence donc par nier la réalité du massacre des Juifs par les nazis, ou au minimum sa gravité : Holocauste doit être mis en guillemets. De même, les 6 millions de Juifs exterminés sont une fable : guillemets, encore. Enfin, le New York Times est contrôlé par les Juifs (ce qui, du coup, n’est pas entièrement faux : il appartient, depuis la fin du XIXe siècle, à une famille juive), il s’ensuit donc qu’il ment sur tout ce qui concerne les Juifs (assertion idiote et malveillante).
    Tout ça, c’est avant même de se pencher sur le contenu de ces fameuses coupures de presse. Remarquez que sur le lien que vous nous fournissez, ces coupures sont illisibles. Complètement illisibles. Il est impossible de prendre connaissance d’autre chose que leur titre — et encore.
    Remarquons que cela fait partie de l’arsenal des méthodes complotistes. Et aussi des méthodes poutinistes : donner un lien vers une « source » supposée irréfutable — manque de chance, soit elle ne contient pas les faits allégués, soit, comme ici… les diffuseurs du document empêchent carrément sa consultation.
    Mais ce n’est pas grave, car les antisémites, comme les complotistes en général, ne cherchent pas à conforter leurs opinions par des faits. Ils cherchent simplement un prétexte pour justifier leurs préjugés. Aucun d’entre eux ne va vérifier.
    Dans ce montage que vous nous montrez, les rares articles dont on peut percevoir le sens général rapportent des pogroms de Juifs en Russie, des appels à aider les Juifs persécutés, des appels contre l’antisémitisme et ainsi de suite.
    Donc… qu’essayez-vous de nous expliquer ? Qu’il ne fallait pas rapporter les pogroms ? Qu’il ne fallait pas les déplorer ? Qu’il ne fallait pas porter secours aux Juifs persécutés ?
    Vous manifestez, ici, l’une des caractéristiques les plus frappantes de l’antisémitisme : il est sa propre justification. Il se démontre par lui-même. Les Juifs sont maléfiques, la preuve : un journal juif se contente de rapporter que les Juifs se plaignent d’être massacrés. Or (axiome de départ) les Juifs sont maléfiques, donc il est nécessaire de les exterminer, et le fait même qu’ils osent s’en plaindre prouve leur perversité.
    Passons sur le fait que l’auteur de ce tract met au passif des « Juifs du New York Times » des articles aussi bénins que « Les Églises en appellent à la justice du Tsar », ou même « Yom Kippour s’achève sur un appel à la paix » (appeler à la paix, en voilà un scandale, en effet…).
    Que les Églises adressent une supplique au Tsar, voilà qui devrait mettre en joie nos antisémites poutinisto-décérébrés, non ? Eh non ! ils sont décérébrés, justement, donc il est vain de chercher dans leur discours une quelconque cohérence.
    L’imbécillité des antisémites devient flagrante, lorsqu’on considère que le New York Times a été antisioniste en son temps (c’est-à-dire opposé à la création de l’État d’Israël avant sa fondation : être antisioniste aujourd’hui, c’est par définition être génocidaire).
    Le patriarche de la famille juive propriétaire du New York Times, Arthur Hays Sulzberger, a même été accusé d’avoir minimisé, pendant la guerre, la couverture éditoriale de la persécution des Juifs par les nazis.
    Encore plus fort, Sulzberger (le Juif Sulzberger, donc), a accusé le mouvement sioniste d’être en partie responsable de la Shoah. En 1946, il a dit, dans un discours, que la crise des réfugiés juifs pendant la guerre était restée « un problème économique et social parfaitement gérable », jusqu’à ce que « la revendication d’un État juif introduise un élément politique insoluble » dans le débat. « Je suis persuadé que des milliers de morts auraient pu être évitées, si les sionistes n’avaient pas réclamé un État avec autant d’insistance », a-t-il dit mot pour mot.
    En dehors du fait que « l’abondante littérature libre d’accès », comme vous dites, prouve au-delà de tout doute que le propriétaire du New York Times avait tort, voilà un authentique fait historique qui démolit la thèse des antisémites, tentant d’employer ce journal à l’appui de leur idéologie.
    Vous concluez, hélas, avec ces mots :
    « Il existe outre-Atlantique une abondante littérature libre d’accès sur les camps de concentration et les chambres à gaz avec des polémiques instructives alors qu’ici à contrario c’est le désert ou la 17e chambre correctionnelle. Ainsi chacun peut se faire son idée… ou pas. Puisqu’il s’agit d’un sujet incontournable de la Seconde Guerre mondiale pourquoi ne peut-on pas l’aborder ? »
    On peut parfaitement l’aborder, la preuve : ni vous, ni Philippe Bilger ne seront traînés en justice pour l’avoir « abordé ». Même Robert Faurisson peut parfaitement « aborder la Seconde Guerre mondiale » à sa sauce, en plein Paris, durant plus d’une heure, après avoir subi d’innombrables condamnations pécuniaires (dont je déplore le principe).
    Mais on voit quelle est la « littérature » qui a votre préférence, parmi celle qui abonde, en effet, outre-Atlantique, sur la Seconde Guerre mondiale et la Solution finale. Il y existe, en effet, de très nombreux travaux d’historiens remarquables, qui ont largement fait le tour de cette « question » des chambres à gaz et des camps de concentration, sur laquelle vous faites mine de vous pencher.
    Vous, vous préférez nous déterrer un torchon de propagande antisémite illisible, qui tient sur une page. Cela suffit à montrer le peu de cas que vous faites de la vérité, et le mépris que vous portez à la science.
    Je ne suis même pas sûr, d’ailleurs, que vous ayez compris ce que le fabricant de ce montage antisémite essaye de nous dire, puisque vous écrivez : « Les unes du New York Times sont-elles révisionnistes ? » A ce stade, il convient de se demander si vous ne piochez pas au hasard dans le tonneau d’ordures qui vous est obligeamment fourni par je ne sais quel site complotiste de votre connaissance, sans même comprendre un traître mot d’anglais.
    Nous vivons une époque où, lorsqu’un bébé mal élevé contredit un historien qui a consacré cinquante années de sa vie à approfondir la connaissance d’un sujet, cela s’appelle une « polémique ». Alors que c’est juste un bruit de fond, qui se règle au moyen d’une paire de claques.

  138. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 23 septembre 2018 à 20:04
    « Continuez à nous proposer vos commentaires toujours intéressants, même si des fois… quand vous parlez russe… 🙁 »
    Ah, vous aussi ? Mais qu’est-ce qu’ils ont tous, avec les Russes ? Ne me dites pas que la Bretagne a toujours été russe…
    « Je sais que vous êtes plus un contempteur de Faurisson qu’un admirateur. »
    Plus ? Comment ça, plus ? Un contempteur total, oui ! Il me semblait pourtant avoir été assez clair… La prochaine fois, je vous l’écrirai en russe.
    Je vous remercie pour les bons points. Je passerai les échanger un de ces jours.

  139. @ Achille 23 septembre 2018 à 20:41
    « Allez, expertise psychiatrique à lui aussi ! »
    Peut-être que la Chancellerie a opté pour des tarifs de groupe, les finances de la justice sont tellement à plaindre avec tous ces « sans affectation » qui perçoivent toujours leur rémunération… un pognon de dingue (là pour le coup c’est vrai ;))
    Charles Consigny à l' »humour » homo de la bande à Ruquier, il va faire son tour de piste, comme les autres.
    Adéo Achille

  140. @ Ellen 23 septembre 2018 à 18:56
    « Y a comme un truc… »
    Y a même plusieurs trucs. Un moment nous avons cru que c’était les médias le deuxième pouvoir mais sous la gouvernance de Manu ils ont été battus par les juges des francs-mac’, cette secte à laquelle appartient Manu, celle des frères qui ont fait serment d’aider leur(s) frère(s) avant tout.
    Du coup tout est permis il suffira juste de sortir le bon article (du code pénal) au bon moment, et ces gens-là ont tout leur temps et tous les moyens pour le trouver.
    Adéo Ellen

  141. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 23 septembre 2018 à 22:54
    Que je vous rendrai par un bon coup de pied au c** si la paire de claques m’est destinée…
    La source m’est complètement égale. Vous faites là le même raisonnement que les gauchistes. « Le site est conspirationniste ou négationniste ou révisionniste » à votre convenance, je m’en balance pas mal. Après vous faites dans le point de détail de l’historiographie de ce journal en faisant remarquer que les différentes éditions du journal sont illisibles. Changez de lunettes ou servez-vous de la roulette de votre souris. Là c’est plus visible ? En 1938 on parlait déjà de 6 millions dans le NYT alors que le programme d’extermination n’avait pas débuté :
    http://www.the-savoisien.com/blog/public/img11/6M/six-millions-1938.gif
    Oui je sais un journal fasciste mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise. Vous tapez « 6 millions de juifs Shoah » dans votre moteur de recherche et jamais Pif magazine ou Spirou n’apparaît.
    En 2018, nous sommes bien en 2018 ? Rebelote non pas dans le NYT mais dans le journal « La Tribune Juive »… (là c’est bon comme référence ?)
    Si je ne m’abuse il y a bien 9 millions d’habitants dans ce pays, certes pas que presque des juifs…
    http://www.tribunejuive.info/antisemitisme/6-millions-juifs-3-mots-qui-hantent-leurope-par-alain-attal
    Comme dirait mon presque copain séfarade : STOP !
    Vous êtes vraiment pénible à monter sur vos grands chevaux en sautant comme une puce. Arrêtez le Guronsan ou le café serré.

  142. @ DAUMONT | 23 septembre 2018 à 16:40
    Auriez-vous la preuve de ce que vous affirmez ?
    Vous accusez, vous prouvez, sinon cela veut dire que je peux faire la même chose que vous et publiquement vous accuser d’avoir participé au génocide rwandais.
    Les gens vous êtes extraordinaires, vous ne voulez pas être accusés à tort et à travers, mais vous souhaitez pouvoir le faire aux autres.
    C’est quoi vos preuves ?
    Et l’immunité parlementaire ce n’est qu’un vulgaire droit, pourquoi devrait-il garantir à des délinquants ou criminels le fait de ne jamais être jugés ?
    Les pauvres, les noirs, les Arabes comme on dit par chez vous, les purées muslin doivent être jugés, tous sans exception, mais les bourgeois, les riches, les blancs, les catholiques jamais !
    ———————————————————-
    @ breizmabro | 23 septembre 2018 à 16:22
    « …tant souhaité par votre ami Macron, les ados d’aujourd’hui tweetent sur tous les réseaux mis à leur disposition »
    Vous ne m’avez jamais rencontré, ni Macron, mais vous affirmez que nous sommes amis.
    Je n’eus point su que les élèves des écoles jésuites, énarque et franc-maçon fréquentaient les gueux, mais après tout vous êtes bien amie avec Thierry Meyssan.
    Quant à aller sur tout l’Internet du monde, c’est faux !
    Vous l’ignorez apparemment, mais maints sites sont bloqués quand vous avez une IP ou une DNS de France. La Chine, l’Iran, la Corée du Nord arrivent à bloquer Internet, vous imaginez bien qu’en France c’est aussi possible et légal, comme dans tous les pays européens.
    Comme si vous n’étiez jamais allée sur des sites étrangers qui brutalement vous marquent : ce contenu vous est inaccessible au regard du droit applicable dans votre pays.
    Je ne connais aucune blague sur Bécassine ou les Bretons, sans compter que je n’en sais rien si vous êtes Bécassine ou bretonne.
    C’est l’excuse des mecs des cités ça !
    « Ouais, vous me dites ça parce que je suis… »
    ———————————————————-
    @ Xavier NEBOUT | 23 septembre 2018 à 14:14
    Vous mentez, mais c’est une habitude chez vous, car je n’ai jamais affirmé vos prétentions.
    C’est votre délire ça, pas le mien.
    La juge d’instruction, obligation lui est faite de faire une expertise psychiatrique pour rendre un avis favorable, ou pas, dans l’affaire de la Marion. Ainsi ce n’est pas la juge qui décide, c’est la loi qui le lui impose.
    À cela s’ajoutent les insuffisances que vous cachez derrière quelques prétentions, mais si vous aviez lu l’ordonnance, rendue public par la Marion, il y a un réquisitoire supplétif du Procureur daté du 4 septembre 2018.
    ———————————————————-
    @ duvent | 23 septembre 2018 à 14:11
    Pour un imbécile inutile, vous m’accordez beaucoup d’importance, il se soupçonne même que vous en seriez à me déclarer votre flamme !
    En latin en plus, j’en frétille !
    « prends un petit poisson, glisse-le entre mes jambes… »
    https://youtu.be/6cuv2irrtWQ?
    ———————————————————-
    @ Noblejoué | 23 septembre 2018 à 13:12
    En quoi condamner un abus de pouvoir serait liberticide ?
    ———————————————————-
    @ Catherine JACOB | 23 septembre 2018 à 16:52
    « …car j’avais bien pris en compte les § suivants »
    Faux !
    Sinon vous en apporteriez la preuve !
    Vous vous êtes surtout tapé des divagations dans un vague complot que vous auriez découvert dans le Figaro.
    C’est Marion qui a rendu publique l’ordonnance et personne d’autre !
    ——————————————————-
    @ Robert Marchenoir | 23 septembre 2018 à 22:54
    J’adore !
    Vous parlez du sionisme alors que la quasi-totalité d’entre vous ne sait même pas ce que c’est !
    Les antisionistes actuels et les sionistes se tapent dessus sans jamais savoir de quoi ils parlent. Certains sionistes s’ils savaient se rangeraient immédiatement du côté des vrais antisionistes dont je fais partie.
    Comment puis-je savoir ce qu’est le sionisme ?
    Ben, je n’ai pas joué le cul-terreux de base en lisant Wikibeauf, j’ai lu un vrai livre écrit en 1895 par un certain Theodor Herzl.
    Tout le monde devrait le lire, ce n’est pas plus épais qu’un Que sais-je !
    Au moins vous sauriez de quoi vous parlez.
    1°- Évacuons l’État d’Israël, car il peut parfaitement exister sans cette théorie politique.
    Ce serait comme dire que le pétainisme, c’est lui qui fait exister la France !
    2°- Le sionisme ne parle pas du tout des musulmans, des Arabes, absolument pas.
    3°- Le sionisme est ségrégationniste.
    Il est pour la persécution des pauvres.
    Les pauvres, au sein de cette idéologie de gouvernance, ne doivent servir que les intérêts des riches.
    Ils doivent être parqués dans des quartiers, les maisons doivent être identiques, les rues aussi ; ils doivent tous être habillés de la même manière.
    Le pouvoir leur dit quand ils doivent dormir, manger, procréer et à combien d’enfants ils ont le droit.
    Pour les pauvres, tout doit être identique, rien ne doit jamais les distinguer.
    Assis, debout, couché, donne la papatte !
    4°- Le sionisme est pour l’installation d’un régime aristocratique.
    5°- Le sionisme est contre la démocratie, il faut interdire la démocratie.
    Theodor Herzl affirme que la démocratie, c’est pour les braillards.
    6°- Il faut interdire à la religion juive d’exercer le pouvoir et aux prêtres de d’approcher le pouvoir. Aucun religieux, prête ou non, ne doit jamais l’approcher.
    7°- Il faut interdire aux Français juifs de rejoindre un tel État, car ce sont de dangereuses personnes qui prônent légalité des droits.
    Ce sont de dangereuses personnes qui se définissent d’abord Français et ensuite juifs.
    Ce sont de dangereuses personnes qui prônent l’action sociale pour lutter contre la pauvreté.
    8°- Le sionisme est antisémite.
    Il est affirmé dans le livre que les juifs sont tous riches et qu’ils ont tellement d’argent qu’ils pourraient effacer la dette de l’Empire germanique et donc devraient proposer à cet Empire de le payer pour qu’il aide à la création d’un État.
    L’argent servirait aussi à dédommager l’Empire germanique de la perte d’une partie de sa population.
    Il y est affirmé que tous les juifs sont d’excellents comptables et qu’ils doivent vendre leurs services au Sultan de la Turquie pour qu’en échange il leur donne des terres pour fonder un pays.
    9°- Le pays ne doit pas être obligatoirement créé en Palestine, mais possiblement en Argentine.
    Nous constatons bien là que cela n’a aucun rapport avec l’actuel État d’Israël !

  143. La liberté d’expression est essentielle, et mon différend avec Marchenoir exige que j’avoue ici être en accord avec lui, ainsi qu’avec l’accueil que nous font nos hôtes qui permet par nos confrontations la définition d’une vérité établie démocratiquement.
    Il est toutefois important à mon sens de souligner que l’inhibition de la tare innommable de l’antisémitisme devrait inspirer tous les systèmes de contention des exutoires de tout genre, notamment ceux qui visent les races, comme les religions, comme les orientations sexuelles, à défaut de quoi le tsunami des torrents de la colère et de la frustration fait sauter toutes les écluses dans les périodes d’instabilité, et le grand frère juif en a toujours payé le plus lourd prix en cette occurrence, l’utilisation du terme holocauste n’étant pas la moindre des confusions indiquant l’ignorance dans laquelle on se tient quant aux phénomènes propitiatoires, révélant l’antisémitisme profond de nos cultures, où l’on avoue par l’utilisation de ce terme, faire de la Shoah une offrande à Dieu !
    Il est donc indispensable de mener la réflexion à laquelle convoque le louable philosémitisme qui nous amène à la vérité quant à la violence des hommes, quant au sacrifice qui fonde toutes les cultures, et d’ainsi savoir l’appliquer au champ complet de la connaissance, précisant les termes pour mieux exercer la loi que la description de la nature humaine et de ses tares permet de définir, le permettant par le rituel qui encadre l’éducation indispensable, comme le rappelait Haïm Korsia le 11 janvier 2015 bien mieux que je ne le fais ici, pour que les jours de tristesse se transforment en jours de joie :
    https://vimeo.com/116505778

  144. @ Elusen 24 septembre 2018 à 00:18
    Bref tout ça (me parler d’Internet bloqué dans certains pays… (?) pour ne pas reconnaître que j’avais bien mentionné dans mon post que Marion-Marine-Perinne Le Pen était avocate.
    En fait c’était une excellente avocate mais dès qu’elle allait en audience défendre son/sa client.e et que son nom était prononcé 1° les magistrats ne l’écoutaient pas (*) 2° le client ou la cliente en question perdait son action. Comme c’était une bonne avocate elle a jeté l’éponge pour que ne soit plus pénalisés ses clients.es.
    La « justice » suit donc son petit bonhomme de chemin à ses côtés, quoi de plus naturel.
    (*) j’en ai été le témoin à plusieurs reprises.

  145. @ Elusen
    « Pour un imbécile inutile, vous m’accordez beaucoup d’importance, il se soupçonne même que vous en seriez à me déclarer votre flamme ! En latin en plus, j’en frétille ! »
    Mais si vous frétillez, ça change tout, vraiment tout !
    Je m’en vais de ce pas me saisir de l’outil ad hoc pour faire cesser au plutôt un frétillement incontrôlable, incongru et tout à fait inadéquat !
    J’ai passé quelques vacances à la ferme vous savez ?
    Dès lors je sais parfaitement soigner votre mal !
    D’ailleurs, si dégâts il y a, ils seront minimes et pris en charge par le fonds de solidarité des mutilés à la ferme par des outils ad hoc entre des mains expertes (FSMFOAHEME).
    Facile à retenir autant qu’utile !

  146. Par écrit, la racaille se révèle essentiellement par son agressivité, sa propension à l’injure et aux invectives, et le niveau zéro de spiritualité parfois dissimulé par de l’intellectualisme.
    Comme on disait dans les bonnes familles, il ne faut jamais discuter avec la racaille.

  147. @ Elusen
    Moi, j’aurais condamné un abus de pouvoir ? Mais la parole n’est pas un pouvoir, et je suis pour une liberté d’expression égale à celle dont bénéficient les Américains.
    Nous avons bien des lois interdisant de dire ceci ou cela… Cela va contre mes principes, et en plus, pour la petite histoire un commentateur m’a traité de raciste parce que vu que c’est interdit, on peut toujours soupçonner qui ne le dit pas de l’être quand même. Sérieusement, cela va contre l’intérêt des victimes, Juifs, Noirs, homosexuels, qu’on prétend aider… Leurs injustes dénigreurs se font passer pour des martyrs, bravo !
    Je suis contre les abus des lois, qui se mêlent de ce que pensent les gens ou de ce qu’ils veulent expérimenter, comme des drogues, leurs rapports aux idées et aux sensations, pour simplifier.
    Et je suis contre les abus de pouvoir. Ce qui veut dire que je suis pour la séparation des pouvoirs.
    Que d’abus !

  148. @ hameau dans les nuages | 24 septembre 2018 à 00:14
    Vous avez lu le lien que vous donnez vous-même ? Il ne parle pas de 6 millions de morts mais de victimes potentielles de discriminations graves, particulièrement en Roumanie et en Allemagne je cite « All these millions are in danger of losing their rights of citizens ».
    Il me semble que cet avertissement donné par le Docteur Kahn en 1938 qui entendait ainsi alerter la Société des Nations n’était pas tout à fait infondé.
    Mais si vous pensez que l’avenir lui a donné tort vous êtes atteint d’une très grave distorsion de la réalité.
    Et en parlant de lien, pourquoi vous obstinez-vous à épingler des sites douteux alors qu’il vous suffit de consulter à la source les archives des journaux de l’époque, sauf si vous êtes également atteint de paresse intellectuelle.
    Mais pour le coup, je pense que Marchenoir a raison vous concernant.

  149. @ duvent | 24 septembre 2018 à 13:19
    Duvent souffle sur les braises !
    ________________________
    @ breizmabro | 24 septembre 2018 à 12:17
    Vous n’avez été témoin de rien, elle n’a jamais été inscrite au barreau de Bretagne !
    Sans compter que des magistrats d’extrême droite il y en a à la pelle !
    Au moins un qui l’affirme publiquement, un Honorable Honoraire !
    Tout autant votre affirmation était, sous une question affirmative, donc une fausse question, faussement naïve, de dire qu’il n’est pas normal d’être plus sévère avec une avocate pénaliste et députée.
    Ben si, ça l’est, car c’est inscrit dans les textes comme circonstance aggravante !

  150. @ Elusen 24 septembre 2018 à 18:05
    « Vous n’avez été témoin de rien, elle n’a jamais été inscrite au barreau de Bretagne ! »
    UN barreau ? Pour toute la Bretagne !? Ouaah… Je savais que nous étions de pauvres gueux mais tout de même…
    Au fait, où ce trouve donc ce drôle de barreau petit elusen ? 😀

  151. hameau dans les nuages

    @ Gavot | 24 septembre 2018 à 17:52
    Vous n’avez pas bien compris. Je vous parle de ce « six millions » qui semble être le nombre fétiche de l’Holocauste depuis… les années 1900. Elusen pourrait peut-être nous en donner les raisons.
    Si vous voulez, pour détendre l’atmosphère je vous parle de la Seventh Tower et ses mystères…. j’entends déjà Robert Marchenoir arriver au grand galop, délaissant les autres blogs où il pratique aussi le tir de barrage sans dévoiler ses batteries, pilonnant les autres contributeurs avec ses affirmations. Ave Caesar !
    https://www.youtube.com/watch?v=7212a6uE94g

  152. @ breizmabro | 24 septembre 2018 à 23:00
    « Au fait, où ce trouve donc ce drôle de barreau petit elusen ? 😀 »
    La barreau se trouve dans votre cellule.
    Ou peut-être les 15.
    ————————————————-
    @ Noblejoué | 24 septembre 2018 à 17:18
    « Mais la parole n’est pas un pouvoir »
    Ben si !
    Sinon à quoi cela servirait-il de légiférer dessus ?!
    Aux USA, il n’y a pas d’égalité, mais de l’équité.
    L’une est une notion juridique et politique, l’autre un sentiment, une impression, voire un ressentiment. C’est inscrit dans la Constitution des USA, article III section 2.
    La liberté d’expression n’est pas totale aux USA puisque tout citoyen peut engager une action en justice s’il pense avoir été victime d’un préjudice.
    Il n’y a aucun droit de réponse, il ne peut donc pas y avoir de vraie liberté d’expression si l’autre ne peut pas répondre. C’est donc une légende urbaine vendue par des personnes qui n’ont jamais lu la Constitution US et n’ont jamais approché la jurisprudence de la Cour suprême fédérale.
    Il n’y a aucune obligation d’accorder la parole à ses adversaires, ni d’égalité de temps de parole lors d’une élection, aucune obligation de donner la parole aux candidats, contrairement à la France.
    Le gouvernement fédéral n’a pas le droit de restreindre, uniquement lui, tous les autres peuvent restreindre, tous sans exception ; or en France personne ne peut la restreindre, mis à part la représentation nationale.
    Il y a des restrictions à la liberté d’expression, dont l’appel au meurtre, l’obscénité et quelques autres.
    https://www.law.cornell.edu/constitution/first_amendment
    La haine est autorisée aux USA, pas en France, c’est là la différence.
    Aux USA, il n’y a pas de droit public, en France si !
    Ainsi comparaison n’est pas raison, comparer deux systèmes politico-juridiques différents me semble bien absurde.
    Explications officielles par les USA :
    https://static.america.gov/uploads/sites/8/2016/04/Freedom-of-Expression-Series_Freedom-of-Expression-at-a-Glance_French_508.pdf

  153. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 24 septembre 2018 à 00:14
    « Que je vous rendrai par un bon coup de pied au c** si la paire de claques m’est destinée… »
    Mon texte est très clair. La paire de claques est destinée à tous ceux qui prétendent que l’existence de la Shoah, celle des chambres à gaz ou le nombre des Juifs tués par les nazis font l’objet d’une « polémique », ce qui est une façon de légitimer le mensonge antisémite. A vous de nous dire si vous faites partie de ces gens-là.
    Je note que je vous ai ouvert en grand une porte de sortie, en évoquant l’hypothèse que vous ayez pu vous faire abuser par des liens conduisant à des documents écrits dans une langue que vous ne connaissez pas.
    Je constate que non seulement vous ne saisissez pas cette perche, mais que vous en remettez une couche en chevauchant votre dada négationniste de plus belle.
    « La source m’est complètement égale. Vous faites là le même raisonnement que les gauchistes. Le site est conspirationniste ou négationniste ou révisionniste à votre convenance, je m’en balance pas mal. »
    Vous faites le même raisonnement que les gauchistes. Vous détournez la conversation en ignorant l’essentiel de mon commentaire, en vous focalisant sur un point de détail qui ne change rien au fond, puis en déformant ce que j’ai dit concernant ce détail.
    J’ai dit que vous aviez dû trouver ce montage antisémite sur un site conspirationniste. C’est en effet probable, car où trouveriez-vous un montage aussi manifestement conspirationniste, sinon sur un site de la même nature (que vous vous gardez bien, d’ailleurs, de nous citer) ?
    Cependant, vous mentez en prétendant que ma démolition de votre lien se base sur le site d’où il serait tiré. C’est votre document que j’ai analysé, pas le site où vous l’avez trouvé.
    J’ai expliqué par le menu en quoi ce document, que vous avez produit en soutien du soupçon que vous jetez sur l’extermination des Juifs, est un montage antisémite grossier. Selon vos propos : « Il existe outre-Atlantique une abondante littérature libre d’accès sur les camps de concentration et les chambres à gaz avec des polémiques instructives, alors qu’ici à contrario c’est le désert ou la 17e chambre correctionnelle. »
    Vous n’avez strictement rien à répondre à mon analyse, sinon que le document ne serait pas flou : « Après vous faites dans le point de détail de l’historiographie de ce journal en faisant remarquer que les différentes éditions du journal sont illisibles. Changez de lunettes ou servez-vous de la roulette de votre souris. Là c’est plus visible ? »
    Non. Ce n’est pas plus visible. Ce n’est pas une question de « roulette de souris », qui n’a d’ailleurs jamais permis de rendre nette une image floue. Le fichier que vous avez mis en lien contient une image floue. Vous m’avez l’air de vous y connaître en informatique aussi bien qu’en économie.
    Au demeurant, si ce n’est pas flou et si les textes sont lisibles, que ne vous dites-nous ce qu’ils contiennent ? Que ne vous faites-nous votre propre analyse de ce « document », que vous avez vous-même fourni sans qu’on vous le demande, et dont vous prétendez qu’il prouve… qu’il prouve quoi, au fait ?
    Pourquoi ne répondez-vous pas à mes questions concernant ce document ? Par exemple : qu’est-ce qui vous paraît révoltant dans le fait que le New York Times, le 16 mai 1903, ait rapporté un pogrom dont les Juifs ont été victimes à Kichinev, en Russie ?
    C’est le fait qu’il ait été l’objet d’un article, qui vous indigne ? Vous pensez que ça non plus, ça n’est pas arrivé ? Ou bien vous pensez que c’est arrivé, mais qu’il ne fallait pas en parler ? Ou bien vous pensez que le New York Times a l’air de regretter que ce massacre ait eu lieu, et qu’il faut au contraire s’en réjouir ? Ou bien vous vous indignez que le journal précise : « Dans certains endroits, les Juifs sont parvenus à se défendre » ? Vous auriez préféré qu’ils n’y parviennent pas ? Vous trouvez un peu fort de café que des Juifs osent se défendre quand on essaie de les tuer ?
    Comment justifiez-vous les guillemets dont l’auteur de ce document entoure les mots « Holocauste » et « 6 millions de Juifs » ? Quel rapport entre l’histoire des camps d’extermination nazis, pendant la Seconde Guerre mondiale, et des évéments survenus en 1869, 1889, 1891 et au début du XXe siècle, qui font l’objet des coupures du New York Times que vous nous mettez sous le nez ? En quoi des faits survenus au XIXe siècle sont-ils de nature à remettre en cause l’existence, l’ampleur ou les méthodes de la Shoah ?
    Et, question subsidiaire : puisque vous êtes un historien scrupuleux au point d’aller chercher des documents individuels, tirés d’on ne sait où, pour remettre en cause ce que les gros malins dans votre genre appellent « l’histoire officielle de la Seconde Guerre mondiale », quels sont les quinze ou vingt livres, minimum, écrits par les historiens les plus respectés de la période, que vous avez lus concernant ce sujet ? Avant de prétendre les « mettre en doute » ?
    Ou bien êtes-vous, précisément, ce bébé auquel je faisais allusion, qui ne connaît rien à rien, qui n’a rien étudié sur rien, mais qui prétend, pourtant, à l’aide d’un unique document illisible, flou, non sourcé, tiré au hasard d’un endroit inconnu, en remontrer à des savants reconnus dans le monde entier, qui ont consacré une vie entière à étudier six années qui ont bouleversé l’histoire du monde ?
    Alors que leurs travaux, à eux, ont été soumis à l’examen critique continu de milliers de leurs collègues aussi savants qu’eux, à travers le monde entier, lesquels ont publié des dizaines de milliers d’articles et livres corrigeant, amendant, contestant ou approfondissant leurs travaux ?
    Inutile de vous dire que je n’ai même pas l’intention d’examiner les nouveaux « liens » que vous apportez maintenant à l’appui de vos dires. Pas, en tous cas, avant que vous n’ayez répondu à mes questions et justifié le bien-fondé de votre premier « lien ». Ou, à défaut, avant que vous n’ayez reconnu votre erreur.
    Vous aussi, vous nous tentez un sournois déplacement de la cage de buts à roulettes ™. On vient de montrer que vous étayez des assertions fantaisistes par des liens tout aussi mensongers, et non seulement vous ne vous excusez pas, non seulement vous ne reconnaissez pas votre erreur, mais vous faites mine d’être l’offensé — et vous nous replongez la main dans votre boîte à ordures, pour nous ressortir d’autres « liens » tout aussi bidon que le premier. Comme si de rien n’était.
    Je connais par coeur ce procédé, typique de la mauvaise foi avec laquelle débattent les gauchistes. Ne comptez pas sur moi pour marcher dans votre combine.
    Revenons donc à votre document, à vos « unes du New York Times » (qui ne sont pas de unes, mais passons). La parole est à vous. Défendez votre pièce à conviction.

  154. @ Elusen
    « La haine est autorisée aux USA, pas en France, c’est là la différence.
    Aux USA, il n’y a pas de droit public, en France si !
    Ainsi comparaison n’est pas raison, comparer deux systèmes politico-juridiques différents me semble bien absurde. »
    Evidemment, je ne parlais pas de droit de réponse… Vous savez bien des choses, mais pas l’implicite même dans les cas les plus évidents. Remarquez, cet excès vaut peut-être mieux que ceux qui font exprès d’être obscurs ou sont confus malgré eux, sauf dans les cas, mais pas sur Internet, où des gens entretiennent un mystère qui peut contribuer à enchanter la vie, mais cela n’a rien à voir avec des discussions sur le juste et l’injuste.
    Je trouve, au contraire, qu’on apprend beaucoup de choses en comparant… Vous dites que la haine est interdite en France ? L’expression de la haine, mais c’est une erreur. D’une part, cela va contre la liberté d’expression, d’autre part, cela la renforce dans ceux qui haïssent et les fait prendre pour des martyrs par leurs satellites.
    Les chrétiens ont déjà échoué dans leur prêche d’aimer son prochain, ceci n’en est qu’un avatar sécularisé. Menace de l’enfer avant, menace de sanctions judiciaires maintenant. Confession à son curé avant, génuflexion face aux juges, aux médias et à des associations maintenant.
    Je disais que ceux qui éructent contre des victimes potentielles passent pour des martyrs. S’il n’y avait que ça ! On prête aussi aux victimes des pouvoirs considérables, surtout aux Juifs comme d’habitude, le raisonnement étant que ceux qu’on n’a pas le droit de critiquer ont le pouvoir. Autrefois, c’était vrai, voir les rois et les prêtres. Quand les gens ne comprennent pas le mécanisme du bouc émissaire et le fait que dans notre société, on essaie de ne pas faire de victimes, voire, allant dans à mon avis, des excès inverse type concurrence des victimes, les plus malheureux sont-ils les Noirs ou les Juifs, esclavage versus Shoah, ou encore, le sacrifice de la liberté d’expression, il faut bien toujours sacrifier.
    Interdire la haine, pourquoi pas la bêtise ? Tant que les gens seront ce qu’ils sont, ils produiront ce qui vient de leurs tréfonds, haine et bêtise… Autant essayer de réprimer le sexe, comme on l’a longtemps essayé.
    Punir viol et harcèlement pour le sexe, punir calomnie contre tel ou tel individu et les agressions contre tout le monde – est-ce une bonne idée de faire une circonstance aggravante quand la victime est juive ? – c’est tout ce qu’on peut et doit faire.
    Je ne vois pas ce que le droit public vient faire dans la discussion, par parenthèse. Et je ne sais pas si son existence est une bonne ou une mauvaise chose, j’ai entendu du pour et du contre sans pouvoir en dire autre chose que cela me paraît bien secondaire face à la liberté d’expression.

  155. @ Elusen 25 septembre 2018 à 00:54
    Petit elusen nous ferait-il une petite colère lorsqu’il est pris au piège de ses affirmations sans preuve ?
    Heureusement petit elusen a des moteurs de recherche à sa disposition qui lui ont fait retrouver le nombre de barreau en Bretagne.
    Petit elusen sait-il que les avocats peuvent assister leurs client.es dans tous les tribunaux et que depuis 1993 ils peuvent venir en Bretagne sans être munis de leur passeport ? Non ? Alors je le lui dis 😀

  156. Catherine JACOB

    @ breizmabro | 25 septembre 2018 à 08:33
    « …depuis 1993 les avocats peuvent venir en Bretagne sans être munis de leur passeport ? Non ? 😀 »
    Oh, c’est vrai ? Et les agents du fisc aussi ?
    Mais ce n’est là qu’une demi-plaisanterie.
    En effet, « dans l’inventaire sommaire des archives départementales du Finistère de 1902, il est fait référence à une lettre du curé de l’île des « Saints » au contrôleur général des Finances, datée de 1714, où il est dit que « de temps immémoriaux l’île était exempte de droits et subsides imposés dans le reste du royaume. Ces privilèges furent confirmés par les Etats de Bretagne en 1728. Ils existaient aussi à l’île de Molène et furent confirmés en 1773 ».
    Extrait de
    Une situation fiscale originale et ancienne :
    – A- un privilège ancien
    – 1- un privilège à l’origine incertaine.
    Le Chapitre suivant est intitulé : II – Une situation budgétaire complexe
    A – L’absence de manœuvre budgétaire
    I- Une situation de totale dépendance :
    « L’avantage fiscal reconnu aux contribuables des deux îles entraîne de manière corrélative une perte de ressources pour les collectivités considérées. Or, les impôts directs locaux constituent la seule ressource qui offre aux élus locaux une réelle marge de manœuvre. Dès lors, on comprend l’embarras des maires des communes concernées d’autant que leurs budgets à des dépenses liées à l’insularité. L’absence d’autonomie budgétaire conduit ces communes à solliciter les autres collectivités publiques et en premier lieu le Conseil Général.
    La consultation des archives de Molène est éclairante à ce propos. Ainsi, de manière régulière, le Conseil municipal sollicite du Conseil Général le versement de subventions pour l’entretien des routes (1929), pour l’entretien d’une nouvelle digue (1932), pour parfaire des travaux d’électrification ou pour faire face aux dépenses occasionnées par le ravitaillement de l’île en eau potable (1949).
    Cette sollicitation du budget départemental est complétée par l’utilisation des « recettes de poche » – Comme il existe de l’argent de poche donc. Ainsi, le budget de 1936 voit la création d‘une taxe sur les passagers et les marchandises qui utilisent la vedette commune en effectuant le transbordement sur l’île à partir du vapeur qui assure à la desserte du continent, et décide la vente de terrains communaux. Une délibération du 11 juillet 1945 décide l’augmentation de la taxe sur les chiens et une autre du 13 juin 1948 créé une taxe de 8% sur le prix de vente du courant ADF. Depuis 1920, la commune louait les terrains communaux affectés au séchage du goémon, la décision ayant été prise « vu le mauvais état financier de la commune » etc.
    A méditer de nos jours, vu la suppression de la taxe d’habitation à intervenir.
    Pour infos complémentaires au besoin sur une véritable guerre fiscale juridique : voir La situation fiscale et budgétaire des îles de Sein et Molène (Finistère) Revue Juridique de l’Ouest / Année 1998 / 4 / pp.531-541 par François Cuillandre, Docteur en droit
    I- petite histoire de la taxe sur les chiens supprimée par la loi du 7 juin 1971, saufallez savoir pourquoi – dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle.
    ————————-
    II- Une taxe sur les chiens en France à partir de 2017
    « À la demande de nombreuses municipalités épaulées par les organisations de défense des animaux, une taxe sera appliquée en France à tous les propriétaires de chiens, à compter du premier janvier 2017. »
    Vérification faite, le CGI n’indique toutefois pas de création pour cette réactivation d’une ancienne taxe, qui réjouira certainement les agriculteurs, les bergers, les résidents d’habitations isolées etc.
    ————————-
    III- On ne trouve en effet de chiens taxés qu’à l’article 63 du CGI qui indique « Sont aussi considérés comme bénéfices de l’exploitation agricole les revenus qui proviennent des activités de courses en attelage, d’enseignement de la conduite et du travail avec les chiens et de prestations de transports en traîneaux ou de louage de traîneaux quand elles sont réalisées par des conducteurs de chiens attelés titulaires du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport mention « attelages canins”. »
    ————————–
    IV- Sinon, seul le Code rural paraît légiférer sur les chiens, notamment les chiens dangereux et de défense, en ses articles : L211-12 qui concernent les chiens pour lesquels un permis de détention est nécessaire (voir liste) ; ou encore dans cette section : Les animaux dangereux et errants.

  157. @ hameau dans les nuages | 25 septembre 2018 à 00:28 « Vous n’avez pas bien compris. Je vous parle de ce « six millions » qui semble être le nombre fétiche de l’Holocauste depuis… les années 1900″
    Et donc ? C’est de la pure communication depuis… les années 1900 ?
    Coquins de juifs manipulateurs qui nous font prendre des vessies pour des lanternes, des tracasseries pour des persécutions, des rassemblements spontanés pour des camps de concentration, des camps de concentration pour des camps d’extermination, et au final d’honnêtes sceptiques pour des ignorants malfaisants.
    Rassurez-vous, je vous ai parfaitement compris.

  158. Pendant que certains ici se sont précipités sur le dernier livre de Eric Zemmour, dans lequel il refait l’Histoire à sa façon, je suis, pour ma part, en train de lire celui de J-L Debré « Nos illustres inconnus – Ces oubliés qui ont fait la France » que je recommande car il est très intéressant.
    C’est ainsi que j’ai appris que déjà en 1893, René Viviani s’était prononcé pour la suppression du Sénat, à ses yeux, inutile. Avis partagé par le Général lui-même en 1969. Ce qui, soit dit en passant, est une des causes sans doute de son éviction du pouvoir, avec peut-être aussi la trahison de Giscard…
    Pourtant en 2018, le Sénat est toujours là, plus vaillant que jamais, avec ses multiples commissions qui font doublons avec celles de l’Assemblée nationale, ses amendements qui de toute façon ne servent pas à grand-chose vu qu’en dernier recours c’est la décision des députés qui l’emporte.
    Le Sénat qui fait feu de tout bois avec l’affaire Benalla, pour justifier son importance dans le débat démocratique. Une importance qui coûte un bras aux contribuables.

  159. Catherine JACOB

    @ Elusen | 24 septembre 2018 à 00:18 @ Catherine JACOB | 23 septembre 2018 à 16:52 disant: « …car j’avais bien pris en compte les § suivants »
    «Faux ! Sinon vous en apporteriez la preuve ! »
    Votre façon de lire une ligne sur deux quand ce n’est pas un ligne sur trois ou même sur quatre est assez ahurissante.
    La preuve demandée se trouve en effet dans le post que vous incriminiez soit : Catherine JACOB | 22 septembre 2018 à 13:46 A savoir: « En quoi y aurait-il pu y avoir « délit de mise en danger délibérée de la personne d’autrui » alors que c’était précisément le contraire qui était visé ?
    En quoi y avait-il « faute d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement » ? »
    Était-il en effet indiqué en référence à la suite de l’article du CP que vous m’accusiez CEPENDANT de ne pas avoir lu.
    (Précision : le sigle CP ne signifie pas Cours préparatoire mais Code pénal).

  160. @ breizmabro | 25 septembre 2018 à 08:33
    Et ?
    Marion aurait plaidé en Bretagne devant vous ?
    Auriez-vous une preuve !?
    Si tant est, en plus, que vous soyez bretonne, car sur Internet nous sommes qui nous voulons, même chameau.
    Vous confondez moteurs de recherche et Conseil National des Barreaux.
    ——————————————————–
    @ Noblejoué | 25 septembre 2018 à 06:43
    Vous faites ce que l’on appelle de l’ethnocentrisme, vous jugez à partir de votre propre culture.
    Vous oubliez que les USA sont des États fédérés.
    Cela indique qu’il est interdit au Gouvernement fédéral de restreindre la liberté d’expression, pas aux États fédérés, ils peuvent le faire, ce que certains font.
    Toute structure autre que le Gouvernement fédéral a le droit de restreindre, les maires, tous les employeurs, toute personne peut restreindre.
    Pas en France, seul le Gouvernement peut restreindre dans le cadre de la Constitution française et des Traités européens.
    Aucun Conseil régional n’a le droit de restreindre la liberté d’expression, aucun employeur, aucune personne, c’est même un délit dans le Code pénal – des entraves à l’exercice des libertés d’expression, pas aux USA.
    C’est donc une légende urbaine la théorie qu’aux USA l’on peut tout dire.
    Vous ne pouvez tout dire que si l’on vous le permet.
    Il faut qu’un média vous invite et que le contrat vous y autorise, que Facebook, Twitter, la société de gestion des sites Internet, etc., vous y autorise.
    Vous n’êtes donc pas libre, il y a d’abord celui qui contrôle le média, le lieu et c’est lui qui vous y autorise ou pas.
    Le droit de réponse fait partie de la liberté d’expression, car s’il n’y a qu’une personne qui parle, ce n’est pas de la liberté d’expression, mais une dictature ; aux USA, il n’y a aucun droit de réponse, le régulateur étant le procès systématique, et seulement si vous avez de l’argent.
    Il n’y a pas de liberté quand nous subissons les autres, subir n’est pas de la liberté, sans compter qu’en France la paix publique est également une notion, pour organiser la cohésion sociale. C’est ce que certains appellent le vivre ensemble, vous ne pouvez pas vivre avec quelqu’un qui souhaite votre mort ou fait peser des menaces sur vous par sa haine.
    Il ne peut y avoir de liberté d’expression que si vous vous adressez à quelqu’un, pas à une pierre, un arbre, une chaise, mais à un autre. L’autre est donc votre limite.
    Il me semble que vous n’avez pas compris ce que serait la liberté d’expression.
    Commencez d’abord par la définir.

  161. @ Elusen
    « Toute structure autre que le Gouvernement fédéral a le droit de restreindre, les maires, tous les employeurs, toute personne peut restreindre.
    Pas en France, seul le Gouvernement peut restreindre dans le cadre de la Constitution française et des Traités européens. »
    Ce qui veut dire qu’en France, le Gouvernement et l’Union européenne peuvent restreindre la liberté d’expression.
    Cela fait deux niveaux d’interdiction, tandis qu’aux Etats-Unis, c’est local seulement. Un seul niveau d’interdiction. En plus, local, plus proche du peuple, il a davantage de chances de correspondre aux attentes de la majorité.
    « Il n’y a pas de liberté quand nous subissons les autres, subir n’est pas de la liberté, sans compter qu’en France la paix publique est également une notion, pour organiser la cohésion sociale. C’est ce que certains appellent le vivre ensemble, vous ne pouvez pas vivre avec quelqu’un qui souhaite votre mort ou fait peser des menaces sur vous par sa haine. »
    Les sentiments des gens leur appartiennent… Et si, on peut vivre, quoique mal, avec la haine des autres sur soi.
    Tant de gens l’ont subie dans leur famille ! Mais ce n’est pas le rôle de l’Etat de faire la police de l’amour, que ce soit dans les familles ou ailleurs.
    Qu’il commence par défendre les enfants tabassés par leurs petits camarades à l’école ! Si l’Etat, au lieu de faire des sermons sur tout, donnait l’exemple sur ce qui relève de sa compétence et concerne les plus faibles qui prendront le pli donné par leur éducation, il me ferait moins rire.
    Les gens se haïssent parfois, c’est ainsi, il n’y a pas de « vivre ensemble » comme on le rêve.
    Il y a haine, amour, amitié, admiration, mépris, mais surtout, surtout, une grande indifférence. Vivre avec les humains, c’est admettre de vivre avec ce qu’ils sont, ce que nous sommes, et ce que les gens sont, il est, je dois bien le redire, de leur liberté de le dire.
    Mieux vaut être averti de ce que pensent les gens, enfin, penser est parfois un grand mot… Bien des homosexuels sont tombés de haut quand ils ont vu la vérité de la société française, combien bien des gens les méprisaient injustement, lors des grandes manifestations contre le mariage pour tous. Que cela reste dans les archives ! Si le monde va vers le mieux, ce qui n’est pas garanti, qu’on le ressorte aux croyants et aux psychiatres qui expliqueront toujours qu’ils ont toujours aidé leur prochain qu’ils aimaient tant. Ils prêchaient le pardon sans pardonner aux gens qui ne leur avaient rien fait de ne pas entrer dans leurs cases.
    Au fait, moi non plus, et je ne vais pas faire de définition, d’accord ? D’ailleurs, même si vous n’êtes pas d’accord, c’est le même prix, j’applique la liberté d’expression, même selon votre définition, je ne suis pas contre les groupes qui sont détestés par bien d’autres personnes par préjugés. Si on devait obtenir une même déclaration de bien des gens ici, certains partiraient pour leur mépris des Noirs, d’autres des Juifs, et je pense qu’au final, il ne resterait plus grand monde, ce qui me paraît dommage. Où serait le fameux vivre ensemble, je vous le demande ?
    Je vous taquine, en fait je vous trouve bien du courage de rester avec ceux qui vous traitent de ceci ou de cela, en plus, je ne comprends même pas comment vous faites avec des exigences aussi fortes de vivre ensemble.
    C’était une question indirecte à laquelle vous n’êtes pas obligé de répondre, et dont je vous prie de m’excuser si, je ne vois pas pourquoi mais parfois mes interrogations m’ont valu des malédictions, elle vous paraît irrespectueuse.

  162. @ Elusen 25 septembre 2018 à 17:34
    « Si tant est, en plus, que vous soyez bretonne »
    et si tant est que vous vous ne soyez pas un robot…
    « Vous confondez moteurs de recherche et Conseil National des Barreaux »
    Il est vraiment trop mignon notre petit elusen lorsqu’il est vexé 🙁
    « Non je n’utilise pas de moteurs de recherches. Qu’on se le dise ! » s’indigne t-il.
    Et, très joueur, petit elusen demande à breizmabro « avez-vous la preuve que vous avez rencontré Maître Le Pen » ?
    et breizmabro lui répond : oui. Mais comme vous n’êtes pas mon juge je ne vous dirai ni où, ni pourquoi 😀
    Adéo petit elusen 😉

  163. @ breizmabro | 25 septembre 2018 à 19:37
    « …il est vexé »
    Ce sont les enfants qui font ça, vu votre âge, c’est complément adulescent.
    Pour être vexé, faudrait-il encore que l’on sache qui je suis, ici : anonyme !
    « …que vous ne soyez pas un robot »
    Nous continuons dans l’enfantillage : « maîtresse, maîtresse… »
    « Mais comme vous n’êtes pas mon juge »
    Si tant est que vous sachiez !
    ————————————————
    @ Catherine JACOB | 25 septembre 2018 à 15:20
    Faux ! Encore et toujours !
    Sinon vous en apporteriez la preuve !
    Vous m’avez interpellé sur un écrit « Rédigé par : Elusen | 22 septembre 2018 à 11:34 » qui parle de l’article 706-47-1 du Code de procédure pénale.

    • En quoi une obligation qui s’impose aux juges serait de la politisation ? disais-je.

    Il est donc clairement établi que vous n’avez rien lu !
    Puisque l’article susnommé impose à la juge d’instruction l’expertise médicale.
    La procédure engagée à l’endroit de la Marion l’est sur l’article 227-4 du Code pénal, reproduit ci-après.

    • Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur.

    Surprenant, pas une fois dans les deux articles dont j’ai parlé, il n’y est écrit :
    ► délit de mise en danger délibérée de la personne d’autrui
    ► faute d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement
    Vous êtes bien une affabulatrice car vous inventez carrément les articles donc j’ai parlé et que la juge d’instruction a mis en application.
    Vous tentez un malhabile amalgame avec un article que vous n’avez pas compris, dont vous ne saisissez rien, article 121-3 du même Code.
    Or, ce n’est pas à vous, ni à la Marion, de dire qu’elle n’a pas eu l’intention, c’est à la Justice de le constater, la procédure doit absolument être engagée pour établir que la Marion n’aurait, éventuellement, point eu l’intention.
    Et la procédure impose pour le rendu de la décision de la juge d’instruction une expertise psychiatrique. Sinon, il suffirait qu’Émile Louis dise : « je n’ai pas eu l’intention » et ça s’arrête là, c’est du délire !
    Votre ignorance de la procédure judiciaire est patente et pathétique.
    Pour revendiquer l’article 121-3 du Code pénal, il faut qu’une procédure soit ouverte à l’endroit de la Marion.
    C’est donc bien, pour vous, un cours préparatoire !
    ——————————————————
    @ Noblejoué | 25 septembre 2018 à 19:29
    Ben non !
    Ce que vous dites n’est pas logique !
    L’Union européenne par traité peut définir la liberté d’expression.
    La France par sa Constitution peut définir la liberté d’expression, mais tant que la France est au sein de l’Union européenne, la primauté du droit fait que force est donnée à l’Union. L’Union prime sur le droit français, les juristes appellent cela la hiérarchie du droit.
    Aux USA, si un État fédéré encadre la liberté d’expression, qu’un maire le fait aussi et qu’un employeur de la même municipalité le fait tout autant, vous voyez bien que votre démonstration ne tient plus la route.
    Subir la haine n’est pas un sentiment, le sentiment est à celui qui vomit sa haine, vous avez ainsi fait une confusion. Si la haine est propre à une personne, dans sa tête, tant qu’elle ne l’exprime pas publiquement elle ne nuit pas à autrui.
    Dans toute relation, l’autre est votre limite.
    Aux USA aussi l’autre est votre limite, mais il lui faut de l’argent pour engager la procédure judiciaire. Ce que vous n’avez point compris, c’est qu’en Europe continentale, un procureur peut se saisir d’une haine publiquement exprimée, pas aux USA, mais un individu, une association, une entreprise peut le faire.
    La différence notable entre les USA, l’Europe continentale, donc la France, c’est le Parquet, le Procureur, cela vous aura échappé.
    L’exemple le plus flagrant, c’est le procès engagé contre Oprah Winfrey par les producteurs de bœuf, car elle avait mis en garde contre ce que l’on a appelé la vache folle dans une de ses émissions.
    Les procès engagés contre les journaux sont légion aux USA ! L’ignoriez-vous ?
    Il est donc inexact d’affirmer que la liberté d’expression en France est moins importante qu’aux USA ; elle est constamment attaquée, aux USA, par des procès et des règlements à l’amiable.
    La vision de la liberté d’expression aux USA est un fantasme vendu par Ménard, Zemmour et d’autres, ils auraient été aussi poursuivis aux USA, soit par un particulier qui a de l’argent, soit par des associations ou une class action, un recours collectif contre une personne est légal aux USA.
    Sans compter, et j’insiste, que Zemmour, Ménard, Soral, Dieudonné, Valeurs actuelles, les Le Pen, eux aussi engagent des procédures contre des personnes qui auraient abusé de la liberté d’expression.
    Ils jouent tous les victimes, mais oublient largement de dire qu’eux aussi engagent des procédures. Certains d’entre eux ont même fait interdire des livres !

  164. @ Elusen 26 septembre 2018 à 02:08
    « Pour être vexé, faudrait-il encore que l’on sache qui je suis, ici : anonyme ! »
    Je ne vois pas en quoi votre vexation serait moins grande, ou plus, si je connaissais votre patronyme. Moi je réponds à celui qui m’écrit, peu importe le nom qu’il me donne.
    Mais lorsque je vous dis « mais comme vous n’êtes pas mon juge… » vous me répondez « si tant est que vous (le) sachiez ! » j’en déduis que vous voulez me faire croire que vous êtes Dieu, car à part lui, et encore… je n’ai pas d’autre juge à qui rendre des comptes. Pour l’instant.

  165. Catherine JACOB

    @ Elusen | 26 septembre 2018 à 02:08
    Les articles se combinent. Je me demande ce que vous faites sur ce blog si vous n’avez pas la plus petite notion du domaine du juridique.

  166. @ breizmabro | 26 septembre 2018 à 10:34
    Vous confondez beaucoup de choses et ici il devient évident que tout vous échappe.
    Vexation, cela serait votre action ; être vexé serait un sentiment éprouvé par l’autre.
    Or seule une adepte du viol peut demander aux autres de la subir et pouvoir affirmer savoir ce que serait ou non le sentiment des autres : « elle l’a voulu, elle a aimé ça, c’était son fantasme » et le tout sans même avoir rencontré la personne en question.
    Mais cela n’a toujours aucun rapport avec ledit Roman, cela indique surtout que vous vous épanchez sur votre perversité.

  167. @ Elusen 26 septembre 2018 à 12:11
    Trop mignon petit elusen. Je vous adoooore, vous avez ce don (peu exploité) de faire accroire à votre interlocuteur/interlocutrice que la « faute » dénoncée par elle ou lui, n’est que la résultante d’une folie de celui/celle qui l’a dénoncée.
    Trop tard pour moi mais je reconnais que c’était bien tenté.
    Adieu petit elusen

  168. Mary Preud'homme

    Elusen a deux pointures contre lui qui le titillent, Catherine Jacob (made in Lothringen) et breizmabro (de l’île de Sein qui voit sa fin). Avec ces deux-là, il est donc mal barré et je pense qu’il va avoir du fil à retordre s’il veut s’en sortir la tête haute, tout élu zen qu’il se la joue et se prétende, bien qu’anonyme et donc plutôt péteux et pitoyable…
    D’autant que d’Elusen à illusion il n’y a qu’un pas, si l’on s’en tient à la phonétique avec un rien d’accent gallois ou bretonnant. En Lorraine d’où je suis originaire (avec mes sabots) on se contenterait de dire dégonflé !

  169. @ Elusen
    « La France par sa Constitution peut définir la liberté d’expression, mais tant que la France est au sein de l’Union européenne, la primauté du droit fait que force est donnée à l’Union. L’Union prime sur le droit français, les juristes appellent cela la hiérarchie du droit. »
    C’est bien ce que je dis, il y a deux étages, deux autorités pouvant diminuer la liberté, et une seule aux Etats-Unis.
    La France est un peu ce qu’est un Etat fédéré dans un Etat fédéral qui serait l’Union européenne, pour donner une idée.
    « La différence notable entre les USA, l’Europe continentale, donc la France, c’est le Parquet, le Procureur, cela vous aura échappé. »
    Sans vouloir vexer notre Hermine, je fais plus confiance à la confrontation des plaignants qu’à un procureur.
    La confrontation amène l’échange d’idées, la publicité… Le Procureur représente l’Etat, avec le risque d’abus de pouvoir de l’Etat.
    « Les procès engagés contre les journaux sont légion aux USA ! L’ignoriez-vous ?
    Il est donc inexact d’affirmer que la liberté d’expression en France est moins importante qu’aux USA ; elle est constamment attaquée, aux USA, par des procès et des règlements à l’amiable. »
    Elusen, sans vouloir nier que vous m’appreniez des choses, et à mon avis, pas qu’à moi, mais bien d’autres ne le diront pas, je sais quand même ça.
    Mais ce n’est pas décisif. La liberté, partout et toujours est attaquée, bien sûr, mais aux Etats-Unis, le résultat est là, elle est plus grande que chez nous. Chez nous, on prétend dicter aux gens de ne pas dire leurs préjugés… Ce qui va jusqu’à aboutir à polluer la recherche historique.
    Vous avez bien dû entendre parler de la pétition de liberté pour l’Histoire ? Quand cela est arrivé, ce fut un signal que notre pays était tombé bien bas, des historiens réduits à demander qu’on veuille bien ne pas freiner leurs recherches ! J’en ai encore honte en l’écrivant.
    « Sans compter, et j’insiste, que Zemmour, Ménard, Soral, Dieudonné, Valeurs actuelles, les Le Pen, eux aussi engagent des procédures contre des personnes qui auraient abusé de la liberté d’expression.
    Ils jouent tous les victimes, mais oublient largement de dire qu’eux aussi engagent des procédures. Certains d’entre eux ont même fait interdire des livres ! »
    Pour ça, je suis d’accord, les gens font souvent ce qu’ils reprochent aux autres, et de toutes manières, ces personnes ne m’intéressent pas.
    La liberté, si…

  170. @ Noblejoué | 26 septembre 2018 à 21:17
    « La confrontation amène l’échange d’idées, la publicité… Le Procureur représente l’Etat, avec le risque d’abus de pouvoir de l’Etat »
    C’est erroné !
    Il y a confrontation avec le Procureur.
    Le Procureur ne représente pas l’État.
    C’est la personne qui a à charge la présidence de la République qui représente l’État, article 5 de la Constitution française, partie de 1958.
    Le Procureur représente le Ministère public et non le Ministère amer ; Le Ministère public est garant de l’intérêt général, l’ordre public.
    Constitution Française, partie de 1789.
    Article 10

    • Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.

    Non, la liberté n’est pas plus grande aux USA qu’en France, elle n’est pas organisée de la même manière, elle n’est pas encadrée de la même manière, du coup faire de l’ethnocentrisme, projeter son comportement culturel sur une autre culture fausse toute analyse.
    C’est comme si une personne a un cancer des ovaires et qu’elle projette sa maladie sur une autre personne sans prendre en considération que c’est un mâle.
    Les USA, c’est au pluriel, c’est une fédération de 50 États, eux-mêmes subdivisés et chaque tiers peut imposer des lois ou des réglementations ; en France s’est centralisé. Il est donc facile, avec de mauvaises comparaisons, d’éloigner de la réalité.
    Aux USA, n’importe qui peut vous assigner en justice pour n’importe quoi, dès l’instant où la personne pense ne pas avoir été traitée équitablement, avoir subi un préjudice.
    Équité ≠ Égalité
    Ce que vous dites sur l’histoire est tout autant inexact, car tant aux USA qu’au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, il y a eu des procès contre le négationnisme.
    Je pense à un grand procès qu’une historienne et chercheur universitaire a engagé contre un négationniste et elle l’a gagné. Mis en scène au cinéma.
    https://www.traileraddict.com/denial-2016/trailer
    Vous ne pouvez comparer, parler que si vous connaissez la culture US et principalement la jurisprudence US et les procès dont elle découle. C’est bien plus compliqué que l’idéalisation, la sacralisation que vous faites de la liberté d’expression aux USA.
    Entre la France et les USA, ce n’est pas aussi tranché que cela.
    Vous semblez évacuer que les USA se sont fondés sur des génocides, un vol et les habitants légitimes parqués dans des camps, le tout par duel au revolver.
    Aux USA, ils font interdire des films, des livres, font fermer des sites, il y a des associations très actives.
    Les tenants qui veulent abroger « nuire à autrui » dans la définition constitutionnelle de la liberté d’expression sont bien mal à l’aise avec des personnes comme Thierry Meyssan qui affirmeraient que la pédophilie, c’est de la sexualité tout à fait normale et qu’elle ne doit pas être pénalisée.

  171. @ Elusen
    « Vous semblez évacuer que les USA se sont fondés sur des génocides, un vol et les habitants légitimes parqués dans des camps, le tout par duel au revolver »
    Non, c’est parce que c’est hors-sujet. Si on parlait génocide, je pourrais fort bien parler des Etats-Unis et dire que contrairement à ce qu’on prétend le crime… PAIE !
    Puisque les conquérants et leurs descendants sont maîtres d’une terre dont les Indiens reliquats ne sont que des riens, comme dirait Macron.
    Les Américains sont plus libres que les Européens qui sont les descendants de gens restés chez eux, de gens qui comme nous ont le droit d’être où ils sont.
    Les Américains n’ont pas le droit, face aux Indiens, ils ont la force… Si un Indien trouvait un grimoire avec formule magique lui ordonnant de tuer tous les descendants des conquérants, et ainsi redonner la terre à ses frères, serait-il un criminel ou le libérateur de ses frères ? En tout cas, il serait celui qui, n’acceptant pas que la force prévale sur le droit, se sert d’une force supérieure pour rétablir son droit.
    « Aux USA, ils font interdire des films, des livres, font fermer des sites, il y a des associations très actives. »
    Chez nous, quelle vie civique ? Ils ont les défauts de leurs qualités, nous, rien, tout ou presque se décide à Paris, toute la culture ou presque est à Paris, les citoyens qui ne sont pas dans une certaine élite ne pèsent rien, ce pourquoi, avec son raccourci, Macron dit qu’ils ne sont rien.
    Paris et le désert français. Et les groupes sont bien plus puissants qu’aux Etats-Unis, ils ne font pas interdire tel film ou livre mais l’expression de telle ou telle opinion, ce qui fait qu’elles n’osent pas paraître, auto-censure, ce qui est bien plus fort. Peu de vie civique, mais des groupes assez puissants et en symbiose avec l’Etat ! C’est malsain.
    Ou alors, on a Dieudonné, qui passe pour un martyr… Ce genre d’exception ou pas, plus on refoule, plus on conforte, en fait, ce qu’on combat, comme je vous l’ai abondamment expliqué.
    « Les tenants qui veulent abroger « nuire à autrui » dans la définition constitutionnelle de la liberté d’expression sont bien mal à l’aise avec des personnes comme Thierry Meyssan qui affirmeraient que la pédophilie, c’est de la sexualité tout à fait normale et qu’elle ne doit pas être pénalisée. »
    Je pense qu’il faut constitutionnaliser la différence enfants-adultes, car je prévois que les pédophiles vont de plus en plus essayer de s’imposer. Eh oui ! Pourquoi ? Parce l’attention est distraite. Les puritains en diabolisant l’homosexualité et le sado-masochisme, ne font pas attention à ça, ceux qui défendent ces pratiques, et j’en oublie, j’imagine, ne prêtent pas non plus assez d’attention à ce danger qu’on croit éradiqué comme si le mal l’était jamais dans quelque domaine que ce soit.
    Donc, je pense que les Hermines sont bien utiles. Dans des cas incontestables… Pas pour jouer les conservateurs ou les progressistes, en somme, criminaliser les gens qui ne pensent pas comme soi.
    « Le Procureur ne représente pas l’État.
    C’est la personne qui a à charge la présidence de la République qui représente l’État, article 5 de la Constitution française, partie de 1958.
    Le Procureur représente le Ministère public et non le Ministère amer ; Le Ministère public est garant de l’intérêt général, l’ordre public. »
    Je parle de pouvoir et non de protocole… Le Procureur est un magistrat, dans les pays normaux, pas le nôtre, le pouvoir judiciaire, ici, une simple autorité, un des trois pouvoirs de quoi, de Total, de l’Eglise… ou de l’Etat ? Donc le Procureur représente l’Etat.
    Le jour où le Procureur représentera l’Eglise, les citoyens, Total ou les droits de l’Homme, il faudra me le dire. Remarquez, je rigole, mais pour les droits de l’Homme, je pense que ça va venir, au nom de la Constitution. Oui, c’est probable.
    « C’est erroné !
    Il y a confrontation avec le Procureur. »
    Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ? On se confronte avec un Procureur ?
    Entre le pouvoir d’un procureur et un éditeur ou un écrivain et un Procureur ? D’un côté, un des trois pouvoirs (enfin juste autorité en France, mais raison de plus d’abuser de son pouvoir face aux justiciables quand les deux autres pouvoirs prennent presque tout le reste du pouvoir) de l’autre, des gens, certes en principe cultivés, mais normalement le Procureur aussi, et de l’autre des journalistes ? Des romanciers ? Des… Les justiciables ne décident pas, ils subissent les décisions, voilà un dialogue où l’un est tout, et l’autre, rien.
    C’est très équilibré. L’un incarne la règle et enquête, et décide, et l’autre, quoi ?
    « Je vous soumets à la question », dit notre hôte ici, certes, sans torture, on n’est plus sous l’Ancien Régime, mais enfin, il reproduit tout simplement ce qui se fait en Justice.
    Moi, si j’étais dans ce cas, crime de la pensée pour dire un truc interdit par la loi, sur le suicide probablement, au premier pas dans le tribunal, j’aurais l’impression que le bâtiment m’avale, parce que… c’est vrai, je suis une pièce d’engrenage. Il n’y a pas deux justiciables et un arbitre, mais quelqu’un qui se confronte à moi et arbitre.
    J’ai donc perdu avant de jouer, si je gagne, mettons, c’est parce que, prodige de vertu, le magistrat se bat lui-même, voilà, se retient d’exercer un pouvoir de contrainte, par quoi on prouve qu’on existe. Un magistrat qui comprendrait qu’on va contre les Droits de l’Homme en allant contre la liberté d’expression et qui va contre sa carrière ? Je crois bien plutôt un magistrat qui imaginerait que j’ai dit un truc raciste alors que non, ou mieux, comme Patrick Sébastien s’étant moqué des racistes d’une manière trop fine, paraît-il, pour son public, est condamné. Donc voilà, je vais encore me faire bien voir ici, mais je n’ai pas, mais pas du tout confiance.
    Je ne suis pas contre les magistrats, je me méfie des humains et des pouvoirs trop importants, c’est tout mais c’est sans doute trop.
    Et d’un certain zèle… J’ai la mémoire que j’ai, ce sera imprécis et on ne me croira pas, mais notre hôte a écrit que mieux valait mettre un innocent en prison que de laisser quelqu’un de peut-être dangereux dehors, ce qui va contre tous les principes, sauf de précaution, évidemment.
    J’ai toujours pensé, par parenthèse, que cela devait fonctionner ainsi, qu’on ne le disait pas, c’est tout, ce qui n’en est pas moins scandaleux.
    En somme, je n’ai pas confiance pour la présomption d’innocence, pas confiance pour la liberté d’expression, tout pouvoir d’un côté, cause toujours tu m’intéresses, de l’autre.
    Pour la petite histoire, au tribunal, pensant ce que je pense, je serais sans doute assez laconique, ce qui, bien sûr, serait vu comme signe de culpabilité, mauvaise conscience et compagnie.
    Ou forçant mon dégoût, je prendrais un air décontracté qui sonnerait peut-être faux, sans doute même, et prouverait mon insigne mauvaise foi. Tiens non, soyons sincère, puisque je suis là, j’en profiterais pour m’élever contre les lois liberticides et outrage à magistrat dont je remets en cause ce qu’ils me font subir.
    Parce que moi, je pense par exemple que le suicide est l’issue de ceux qui n’en ont pas, on peut considérer que c’est une incitation, qui, interdite, me balance dans les geôles.
    Considérant que la question de savoir si vivre en vaut la peine, à mon avis, cela dépend de la situation, cette loi tord déjà le débat en empêchant d’aller assez loin pour défendre des points de vue on ne peut plus valables, question de sens ou non de la vie et de liberté de première importance.
    Et il y a tant d’exemples…
    Mais dès qu’on sort de la répression de ce que Truc fait contre son gré au corps d’un adulte non consentant, impossible de ne pas tomber dans l’arbitraire de la loi, et dans ce qu’elle laisse de jeu, dans celui du juge.
    Avant d’avoir joué, je suis échec et mat.
    Alors le dialogue !

  172. @ Noblejoué | 27 septembre 2018 à 16:38
    Si la violence de la construction des USA doit être prise en compte, car les USA se sont forgés non pas sur les droits humains, de la personne ou la liberté d’expression, mais sur ce que l’on appelle la loi du plus fort.
    « Je peux te tuer, je peux te voler, je peux te génocider, c’est donc que je suis légitime, que j’établis la vérité, donc un droit ».
    Ce truc du plus fort se retrouve dans la Justice US avec la force de l’argent, ou vous en avez, ou vous n’en avez pas, de ce fait vous ne pouvez pas engager de procédure à l’endroit d’une tierce partie pour avoir abusé de sa liberté d’expression.
    Aux USA, l’on tape plus facilement sur les personnes qui n’ont pas les moyens financiers de se défendre, ou qui n’ont aucun groupe organisé pour les défendre.
    Ce qui fonde les USA ce sont la violence et les génocides, c’est devenu un comportement culturel que l’on tente de légitimer par la religion sachant que c’est immoral.
    En France, le Procureur peut s’autosaisir pour protéger les plus faibles, aux USA cela relève du bon vouloir d’une organisation ou d’un riche.
    Vous parlez de plus libre, mais comment en apporter la preuve ? « plus » c’est un superlatif subjectif.
    Ce sont deux sociétés qui ne sont pas organisées de la même manière, donc comparer prend vite des proportions absurdes parce que nous glissons, lentement mais sûrement, vers du sentiment, du ressentiment et de la fantasmagorie.
    De nouveau, pour comparer, il faut au minimum connaître et non pas s’imaginer ce qui se fait ou non ailleurs.
    – La comparaison est basée sur quoi ?
    – Sur une étude concrète de la liberté d’expression aux USA et en France ?
    – Sur un vécu aux USA ?
    – Où sur ce que d’autres auraient rapporté ? C’est surtout celui-ci !
    Vous n’expliquez toujours pas la place d’autrui et le droit de réponse dans la liberté d’expression aux USA, la définition juridique ne comporte ni autrui, ni droit de réponse.
    Un monologue n’est pas de la liberté d’expression, du simple fait que la notion de liberté est un concept qui nécessite deux êtres doués de raison, la liberté d’expression ou les libertés, c’est toujours par rapport à quelqu’un d’autre, pas à une pierre, une machine à laver.
    Aux USA, Éric Zemmour, Dieudonné M’Bala M’Bala, Robert Ménard auraient été poursuivis devant des tribunaux pas par un procureur fédéral, mais par un particulier, une association, voire un procureur d’une ville, d’un comté ou fédéré, etc.
    C’est le gouvernement fédéral qui ne peut pas restreindre, uniquement lui. USA fédéral = 50 États fédérés et leurs sous-structures administratives et politiques.
    Vous vous contentez de voir que telle ou telle autre personne a dit cela sur un média aux USA, mais jamais il ne vous est indiqué que par la suite il y a eu une procédure judiciaire, voire vous-même ne suivez pas les conséquences du propos prononcé par la personne.
    Non, le Procureur en France ne représente pas l’État, cela n’est marqué nulle part, dans aucun code, dans aucune loi, ni dans la Constitution française ; il représente le ministère public.
    Ce que vous dites n’est que votre opinion et non la réalité.
    https://www.universalis.fr/encyclopedie/ministere-public/
    Le Procureur n’a pas le pouvoir de condamner une personne, seuls des Juges peuvent le faire, il y a donc bien entre l’accusé et le Procureur confrontation devant des Juges.
    Je ne vois toujours pas le rapport avec Romand, je suis surpris des dérives sur les sujets et comment nous en arrivons là.
    —————————————————-
    @ Catherine JACOB | 26 septembre 2018 à 11:11
    « Je me demande ce que vous faites sur ce blog… »
    Et en quoi suis-je concerné par vos introspections personnelles ?
    Vous pouvez cacher vos insuffisances derrière votre arrogance, mais cela ne changera rien à votre propos sur l’article 121-3 du même Code pénal.
    Pour que l’article 121-3 fonctionne, dans l’affaire qui concerne la Marion, il faut une mise en examen et une expertise psychiatrique.
    —————————————————————
    @ breizmabro | 26 septembre 2018 à 14:28
    Et encore, et encore, changer de sujet, afin de détourner l’attention pour mieux faire les poches !
    ————————————————————
    @ Mary Preud’homme | 26 septembre 2018 à 17:55
    Tiens ?! Le retour des morts-vivants !

  173. @ Elusen
    « Je ne vois toujours pas le rapport avec Romand, je suis surpris des dérives sur les sujets et comment nous en arrivons là. »
    C’est normal et ce qui fait le sel d’une discussion, voyons, son imprévisibilité !
    Je sais bien ce qui n’est pas écrit sur le Procureur, mais je raisonne en rapport de force, par exemple, trois pouvoirs, enfin, deux et demi en France, vu que les magistrats sont dans une autorité judiciaire et non un pouvoir, que selon l’affichage. On parle de bien des choses en droit, le droit au logement, est-ce que les gens en sont mieux logés ?
    Et il en va de même pour tout… Enfin, il n’empêche que les définitions sont toujours bien intéressantes, qu’elles parlent de fait… ou d’opinion. Evidemment, si je devais subir un procès, je réviserais toutes les définitions et j’essaierais d’avoir l’air d’y croire.
    Oui, le Procureur « dialogue » et le juge du siège tranche. Il y a même un juge d’instruction qui juge à charge et à décharge, enfin, c’est ce qu’on dit, moi, je ne m’y fierais pas trop.
    Comment croire qu’il n’y a pas davantage de liaisons entre les magistrats, debout et assis, qu’avec mon avocat ? Par effet de caste, ils sont ensemble, par effet de classe, bien des avocats ne font guère leurs affaires, alors…
    Les Etats-Unis
    Je serais la dernière personne à nier que la manière dont se fonde une chose ne détermine le reste, mais dites-moi donc quel pays ne se serait pas fondé violemment ? Un pays où les indigènes n’aient pas subi d’invasion, et plusieurs couches, encore… Par exemple, vous n’êtes pas le dernier à dire que dans ce qui allait devenir la France, les Francs, on disait autrement, avaient été fort violents.
    Au fait, j’ai acheté le bouquin dans vous parliez, je le lirai quand j’aurai le temps.
    Les Américains n’ont donc pas le monopole de la fondation violente, peut-être, il faudrait vérifier, de ne pas l’oublier, la nier ou s’en culpabiliser. Dans ce cas, chaque Américain se considérerait encore comme un pionnier, ce qui est bon pour l’esprit d’entreprise, moins pour l’apaisement des violences interpersonnelles et le respect des pauvres.
    « Vous parlez de plus libre, mais comment en apporter la preuve ? « plus » c’est un superlatif subjectif. »
    Je développerais bien sur la liberté, mais que vous dire ? La liberté, comme l’amour, l’amitié, l’admiration, la loyauté et autre, est quelque chose de fort subjectif.
    Quand on parle de cela et que l’autre n’y met pas du sien pour comprendre, autant se taire, c’est comme parler une langue inconnue de son interlocuteur, les amoureux et ceux qui vivent à côté d’eux étant l’expression paroxystique de l’incompréhension mutuelle de gens vivant des réalités totalement étrangères les unes aux autres.
    « En France, le Procureur peut s’autosaisir pour protéger les plus faibles, aux USA cela relève du bon vouloir d’une organisation ou d’un riche. »
    Il n’y a que cela que je trouve bien chez nous… En somme, et comme en tout, il faudrait prendre le meilleur de tout et abandonner le reste comme les Romains ont copié toutes les armes et autres choses semblables des peuples qu’ils ont combattu pour améliorer leur armée.
    Chacun devrait imiter le meilleur de tout ce qui peut exister.

  174. @ Noblejoué | 28 septembre 2018 à 08:09
    Les Américains sont, logiquement, les habitants du continent. Bon nombre des habitants du continent protestent quant à l’usage de cette terminologie pour désigner les habitants des USA.
    Il est en usage de dire les États-uniens.
    La violence et les génocides ne peuvent pas être évacués aussi facilement en affirmant que tous les autres pays, en l’occurrence la France, ont été fondés de cette manière, car les USA n’ont pas 1 500 ans.
    Les USA sont fondées en 1776 avec seulement 13 États fédérés sur 50 aujourd’hui, et les deux derniers États fédérés à y entrer, c’est en 1959 : Hawaï et l’Alaska.
    – 1912 : Arizona et Nouveau-Mexique.
    – 1907 : Oklahoma.
    – 1896 : Utah.
    – 1850 : Californie.
    – 1845 : Texas, etc.
    La violence et les génocides sont récents sur l’échelle du temps en ce qui concerne les USA.
    Les Amérindiens sont parqués dans des réserves, en Europe les réserves servent à protéger la nature ou des animaux. L’UNESCO estime qu’en 1492, il devait y avoir 35 millions d’Amérindiens, en 1900, il n’y en avait plus que 200 000.
    La Cour Suprême des USA peut aussi revenir sur des jurisprudences, car elle n’est pas liée par les précédentes, rien ne lui interdit de se dédire, d’où l’actuelle affaire du juge Brett Kavanaugh.
    Cependant depuis 1925 une jurisprudence de la Cour suprême fédérale restreint la latitude des États fédérés et des sous-structures en matière de limite à la liberté d’expression.
    Mais la Commission des Activités Anti-Américaines, familièrement appelée maccarthysme et celle des 10 de Hollywood – procédure étant allée jusqu’en Cour suprême fédérale – indiquent bien que tout peut être restreint.

  175. @ Elusen
    « Il est en usage de dire les États-uniens. »
    Non, Américains, même si on sait qu’il s’agit des Etats-Unis.
    « La violence et les génocides ne peuvent pas être évacués aussi facilement en affirmant que tous les autres pays, en l’occurrence la France, ont été fondés de cette manière, car les USA n’ont pas 1 500 ans. »
    Le temps ne fait rien à l’affaire, une origine violente est une origine violente, et puis, la violence ne s’arrête pas à l’origine, voire le génocide vendéen, pour ce qui nous concerne.
    Que les Etats-Unis, comme le Canada ou l’Australie soient plus récents que les nations européennes ne change rien à l’affaire.
    « Les Amérindiens sont parqués dans des réserves, en Europe les réserves servent à protéger la nature ou des animaux. L’UNESCO estime qu’en 1492, il devait y avoir 35 millions d’Amérindiens, en 1900, il n’y en avait plus que 200 000. »
    Certes, et il faut critiquer les Etats-Unis pour du réel, et peser sur eux quand il le faut, contre cet abus, notamment.
    Mais comment les Tziganes sont-ils traités par la Roumanie ? Et les Juifs, il en reste beaucoup en certains lieux ? C’est sûr, ils ne sont pas parqués, on dira « évaporés ».
    « Cependant depuis 1925 une jurisprudence de la Cour suprême fédérale restreint la latitude des États fédérés et des sous-structures en matière de limite à la liberté d’expression. »
    Vive les « Etats-Uniens ! »
    « Mais la Commission des Activités Anti-Américaines, familièrement appelée maccarthysme et celle des 10 de Hollywood – procédure étant allée jusqu’en Cour suprême fédérale – indiquent bien que tout peut être restreint. »
    C’est la nature humaine, même dans les pays les plus éclairés ; rien n’est jamais acquis, et il faut exercer une vigilance constante en faveur de la liberté.

  176. @ Noblejoué | 28 septembre 2018 à 16:11
    Ben si, il est en usage de dire les États-uniens.
    Le mot est déjà utilisé en France en 1910, fin de page :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k123557d/f59.image
    Le Gouvernement du Canada l’atteste aussi :
    http://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2alpha/alpha-fra.html?lang=fra&i=1&srchtxt=ETATS+UNIEN
    Sur la jurisprudence de 1925, je tiens à indiquer que la commission des activités anti-américaines a été mise en place en 1936, dès lors contredisant tant la jurisprudence que la Constitution des USA.
    L’affaire dite des 10 de Hollywood, en 1947, est allée jusqu’en Cour Suprême fédérale qui a validé les condamnations de ces 10 personnes, du coup en revenant sur sa propre jurisprudence, ainsi tout est relatif, pas aussi tranché que vous souhaiteriez l’établir.

  177. @ Elusen
    Voyons, que faut-il dans la vie ? Je veux dire hors du rêve… Approcher le réel, donc à qui oublierait les fondamentaux, les rappeler, à qui voudrait nier que le réel est complexe, fuyant et plein d’exceptions, aussi.
    Donc, en faisant la synthèse de nos deux séries de commentaires, on n’en sera pas à des années-lumière.
    Pour « Américains », je parle de l’usage courant, le reste étant de chancellerie ou de référence. Sans nier l’intérêt de l’approche archaïsante de Patrice Charoulet pour certaines tournures ou votre approche extrêmement lexicographique, on a vu le pauvre professeur attaqué pour son perfectionnisme classicisant et bien des gens, je ne dis pas vous, dire « étasuniens » dans une approche polémique contre les Etats-Unis, et n’étant pas contre les Etats-Unis, c’est le moins que l’on puisse dire, je fuis ce terme, quoique j’ai fait un peu d’humour avec lui dans mon dernier commentaire.
    Autrement, il m’arrive aussi d’user, voire d’inventer des termes, pouvant également demander une certaine réflexion au lecteur voire déclencher son ire. Mais c’est quand cela me semble absolument nécessaire, dans les autres cas, je me coule dans la langue commune.
    J’ai apprécié que vous ayez dit comment vous faisiez pour supporter les injustices dont on vous abreuve ici et regretté qu’on ne vous ait pas montré plus de compréhension.
    Certes, cette méthode m’est inaccessible, je mets trop de moi dans mon masque, cependant, j’apprécie toujours de comprendre, merci.

  178. Florent Daussin

    Vous écrivez : « Après un examen de médecine raté, ne supportant pas cet échec, il se construit une double existence… »
    Ce n’est pas exact.
    En effet, Romand rate sa 2ème année de médecine (ou 3ème je ne sais plus) parce qu’il ne s’est pas présenté à l’examen. Pourquoi ? c’est une question cruciale à laquelle devait répondre le procès mais hélas il apporte une réponse vague ou fait croire qu’il ne se souvient plus. De peur de décevoir son entourage et sa famille, il fait ensuite croire à sa réussite. C’est là la clé de toute cette histoire : la peur de décevoir.
    Cordialement

  179. Jean-Claude Romand va être libéré.
    Une place dans une prison se libère.
    Qui a pris son ticket ? Fillon ? Benalla ?…
    Romand va pouvoir toucher ses droits d’auteur, hélas pour lui, bien qu’ayant atteint l’âge de la retraite il ne touchera pas celle de l’OMS, quoique, on ne sait jamais.
    Je le verrais bien lobbyiste pour un labo pharmaceutique, eu égard à sa capacité à retourner les cerveaux.
    Chez Servier par exemple.
    Je crois qu’il vient de la même région que Christian Quesada.
    Quelle femme en manque de notoriété va le prendre sous son aile, au nom de la deuxième chance, de la chrétienté ? Catherine Breillat ? Une députée giclée de la vie politique ? Christine Angot ?
    Le verra-t-on chez Ruquier qui officie sur le service public ?
    Va-t-il écrire un livre, un manuel d’application ?
    Cette libération est scandaleuse.
    NB: Les mesures de Macron.
    Romand sera-t-il médecin dans un désert médical ?

  180. HON-TEUX… SCAN-DA-LEUX
    Voilà ce que m’inspire la libération de ce criminel.
    Regardez « Faites entrer l’accusé » sur l’affaire Romand, et venez me dire en face que cet homme a le droit d’être libéré. Ce n’est pas concevable et pourtant la justice française l’a fait !
    Deux enfants tués à coup de carabine… les parents pareil… une épouse tuée à coup de rouleau à pâtisserie !! (Eh oui… il a cogité le gars… pour pouvoir assassiner ses enfants par la suite, il fallait massacrer la femme sans bruit !).
    Sans compter la mort très suspecte du beau-père de Romand, la tentative d’assassinat contre sa maîtresse et les faux médicaments contre le cancer vendus hyper-cher à une malheureuse personne souffrant du cancer !
    STOP ! Pourquoi ce malade est-il dehors ?? C’est une insulte aux proches des victimes…
    Vraiment n’importe quoi.

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