D’abord, la confusion du vocabulaire.
Reculer sur les libertés, ce serait capituler (L’Obs). C’est le contraire. Si le courage est de se laisser abattre dans la pureté des règles, vive la lâcheté républicaine.
Boire, consommer, se réunir, ce n’est pas lutter contre le terrorisme. C’est seulement continuer à faire ce qu’on a toujours fait et qui renvoie à une irrésistible pulsion de vie.
L’émotion collective, douloureuse et sincère, place de la République ou ailleurs, est un rituel qui rend hommage aux disparus mais qu’on ne nomme plus résistance ces rassemblements qui démontrent aux assassins islamistes comment ils ont massacré atrocement « juste » et épandent un coeur pluriel qui leur a fait défaut et qu’ils méprisent.
Mais il y a infiniment plus grave que ce télescopage entre la dignité et le combat, ce besoin français de se persuader qu’on mène la lutte au moment même où on s’efforce le moins mal possible de rester debout en acceptant de refaire de la quotidienneté un abri et une alliée.
Il n’a pas fallu une semaine pour passer de l’indignation absolue à l’égard de ces crimes organisés et multiples, ayant éparpillé les tragédies, et de la dénonciation totale de leurs auteurs, à autre chose.
Un état trouble, une sévérité moindre, une compréhension perverse, une complaisance souvent déguisée en expertise à l’égard des causes et des motivations, une volonté polémique de refuser au pouvoir socialiste une adhésion que sa découverte même tardive de la dangerosité du monde justifierait, une détestable focalisation sur le doigt irénique qui pourtant désigne la lune du terrorisme.
Il n’a pas fallu une semaine.
A Strasbourg, pour le World Democracy Forum, devant une assemblée internationale, au Conseil de l’Europe, je dois défendre les journalistes et rappeler cette évidence qu’il y a un journalisme pour les temps paisibles avec ses pudeurs, ses exigences et ses délicatesses et un autre en période de crise et que le nôtre n’a pas été indigne depuis le 13 novembre (Le Monde).
Il me revient aussi, au grand dam de la salle, de déclarer que perdre un peu de ma liberté pour la sécurité de tous, privilégier l’altruisme social au détriment de mes susceptibilités égoïstes ne me semble pas une insurmontable épreuve. C’est davantage un honneur qu’une contrainte et il n’est même pas nécessaire de souligner que « la sécurité est la première des libertés ».
Lors de l’émission spéciale d’Envoyé Spécial consacrée au 13 novembre et à ses suites (France 2), un rien, une tonalité plus molle, une objectivité dégradée, des commentaires équivoques – pourquoi prétendre, à toute force, qu’il ne peut y avoir des futurs terroristes dans les migrants ? -, aucune réaction face à des réponses scandaleuses – notamment celles du frère flouté d’un assassin parti en Syrie – ont fait clairement apparaître qu’on était presque revenu au climat émollient d’avant le 13 novembre.
BFMTV, dans un autre registre, a accompli sa mission avec honnêteté et rigueur en tenant compte du passé mais sur le terrain, que de journalistes médiocres qui, pour occuper l’antenne, mêlaient le bon grain à l’ivraie et confondaient l’information avec la répétition !
Je ne surestimais pas notre capacité à nous tenir sur une ligne de crête exigeante et éthiquement sans nuance ni contrition.
Mais tout de même qu’il n’ait même pas fallu une semaine pour cet infléchissement douteux est indécent.
Le rejet massif et inconditionnel des assassins s’est métamorphosé subtilement non pas encore en une justification – c’est trop tôt, sauf pour Daech, les compagnons de route, ces Français au coeur de notre société qui haïssent leurs concitoyens – mais en une surabondance d’explications, d’informations et de témoignages dont la seule finalité est en définitive de noyer la nudité intolérable et crue des monstruosités sous un tapis sociologique, historique et géopolitique. Des barbares qu’on ennoblit en en faisant la plupart du temps inutilement ou banalement un objet d’étude !
Bien sûr il y a, dans le souvenir du pire, des îlots, des accalmies.
J’ai éprouvé une joie mauvaise quand j’ai appris la mort d’Abaaoud à Saint-Denis, lui qui a certainement mis la main aux crimes puisqu’il s’est trouvé dans le métro à Montreuil, le 13 novembre, vers 22 heures 15. Le sentiment intense, profond d’une justice rendue, aussi singulière qu’elle a été, et d’une malfaisance ostensible – qu’on songe à ses vidéos – effacée.
L’extraordinaire travail et courage du Raid, de la BRI et des policiers « ordinaires » sans lesquels nous serions encore aujourd’hui en train de trembler. Je n’ai pas besoin de les accabler sous les hyperboles puisque, contrairement à d’autres, je n’ai pas cessé de les défendre durant quarante ans et que je ne suis pas obligé de tomber dans une surenchère ponctuelle. Etre d’ailleurs obligé de les défendre, quel scandale au quotidien, quel signe de délitement ! Je n’ai jamais fait partie, à leur détriment, des donneurs de leçons en chambre et et des audacieux de salon. Trop de respect pour eux tous.
L’appel solennel du CFCM dénonçant « l’idéologie de haine des criminels terroristes » lu dans 2400 mosquées (Le Figaro).
Il y a eu le 13 novembre. Il y a l’hôtel Radisson à Bamako, la prise d’otages avec tant de victimes et les deux assaillants tués.
La réalité est suffisamment anxiogène en elle-même sans que le Premier ministre, dont je comprends de plus en plus mal la communication, en rajoute en nous assombrissant avant l’heure le futur. Alors que la France se redresse et fait face avec une tranquillité inquiète mais vigilante et solidaire.
Pourquoi venir jeter, dans cet état d’esprit collectif qui se restaure, d’abord qu’il pourrait y avoir « dans plusieurs jours ou plusieurs semaines » de nouveaux attentats, ensuite que « des attaques chimiques sont à craindre », des propos véritablement explosifs comme si Manuel Valls n’avait pour souci que de transmettre aux Français sa propre angoisse ?
Il n’a pas fallu une semaine pour que le vent tourne un peu, pour que coule, dans certaines consciences, le poison du relativisme et que guette la nostalgie d’une démocratie dont la faiblesse la rendait aimable aux yeux d’une minorité influente.
Le pouvoir saura-t-il remplacer les larmes par les armes ?
Géniale analyse, tellement bien sentie et hélas tellement vraie.
Merci pour cet article !
Pour compléter votre analyse sur l’attitude de notre Premier ministre, mon hypothèse est qu’il ne transmet malheureusement pas son angoisse, il utilise le management par la peur… Et c’est bien plus dangereux http://www.focusrh.com/tribunes/comment-bien-manager-par-la-terreur-par-frederic-fougerat.html
Bien à vous
Je ne veux pas sacrifier ma liberté pour sauver l’immigration et le vivrensemble !
Car au final c’est uniquement de ça qu’il s’agit. De prendre des pincettes géantes pour ménager la susceptibilité des millions de musulmans qu’on a eu la gentillesse d’accueillir et qui ne provoquent que des nuisances, dont les attentats ne sont que la partie qu’on ne peut pas cacher au grand public.
Tout ça pour préserver la croissance du PIB et le ponzi qui nourrit la dette qui paye les retraites et les fonctionnaires.
Courage. Noël Mamère se proposera bientôt pour aller négocier avec l’EI.
Vous écrivez : « J’ai éprouvé une joie mauvaise quand j’ai appris la mort d’Abaaoud à Saint-Denis ».
A la guerre on tue, c’est comme cela depuis que l’humanité existe, et si on ne tue pas l’ennemi, c’est l’ennemi qui vous tue. Vous et les vôtres disparaissent.
D’ici deux ou trois jours les avions du Charles-de-Gaulle bombarderont Daech et il y aura des morts. C’est la guerre. Les pilotes n’auront pas d’état d’âme. C’est normal.
De fait, par cette phrase vous reconnaissez que la mort fait partie de la guerre (vous n’êtes pas aussi mauvais que vous voulez en avoir l’air).
Il y a quelque temps, dans l’un de vos articles, vous vous êtes épandu, en larmoyant presque, sur « la peine de mort », marqueur d’une société arriérée, selon vous. Mais dans le cas des terroristes comme ceux du Bataclan, bien sûr il faut les condamner à mort et les exécuter rapidement. En quoi serait-il moral de les tuer en cours d’action et pas après s’ils n’ont pas été abattus au cours de celle-ci ? C’est quoi cette moralité à géométrie variable ?
La peine de mort pour les terroristes, oui, et tout de suite.
Je ne vous comprends pas.
Bonjour,
« L’émotion collective, douloureuse et sincère, place de la République ou ailleurs, est un rituel qui rend hommage aux disparus mais qu’on ne nomme plus résistance ces rassemblements qui démontrent aux assassins islamistes comment ils ont massacré atrocement « juste » et épandent un coeur pluriel qui leur a fait défaut et qu’ils méprisent. »
J’avoue que je n’ai pas saisi le sens de votre phrase.
Bonjour M. Bilger,
Michel Houellebecq s’en prend violemment à François Hollande et Manuel Valls :
http://www.lesinrocks.com/2015/11/19/livres/attentats-du-13-novembre-michel-houellebecq-sen-prend-violemment-a-francois-hollande-et-manuel-valls-11788746/
Toujours merci pour vos billets.
Les différents problèmes que nous devons affronter : Valls a le cerveau dans son menton, Cazeneuve n’a rien fait depuis janvier, Taubira est irresponsable, quant à Hollande, je ne veux pas polluer le blog de Philippe Bilger avec ma grossièreté…
Bref, nous y allons tout droit…
Pourquoi le juge Trévidic fut-il si peu écouté… avant ??!!
«Il me revient aussi, au grand dam de la salle, de déclarer que perdre un peu de ma liberté pour la sécurité de tous, privilégier l’altruisme social au détriment de mes susceptibilités égoïstes ne me semble pas une insurmontable épreuve. C’est davantage un honneur qu’une contrainte et il n’est même pas nécessaire de souligner que « la sécurité est la première des libertés ». »
J’ai envie de vous répondre en laissant parler les trois extraits ci-après :
1 – «Tout pouvoir est absolu. La guerre fait comprendre ces choses-là. Une action ne peut réussir que par l’accord des exécutants. […]
Il n’y a point de paix, car il n’y a plus qu’un ennemi. C’est pourquoi tout pouvoir est militaire. […] Quand le pouvoir n’est pas résolu à forcer l’obéissance, il n’y a plus de pouvoir. […]
Très bien. […] Mais il faut comprendre, il faut circonscrire, il faut limiter, contrôler, juger ces terribles pouvoirs. Car, il n’y a point d’homme qui, pouvant tout ne sacrifie la Justice à ses passions ; et de bonne foi car l’homme puissant se croie lui-même.[…]
Que reste-t-il aux civilisés puisqu’ils obéissent ? Il leur reste l’opinion.
L’esprit ne doit jamais obéissance. Une preuve de géométrie suffit à le démontrer ; car si vous la croyez sur parole vous êtes un sot ; vous trahissez l’esprit. Ce jugement intérieur, dernier refuge, et suffisant refuge, il faut le garder ; il ne faut jamais le donner.
Suffisant refuge ? Ce qui me le fait croire c’est que ce qui subsiste d’esclavage vient bien clairement de ce que le citoyen jette aux pieds du chef son jugement aussi. […]Exercer donc un contrôle clairvoyant, résolu, sans cœur, sur les actions et encore plus sur les discours du chef. Communiquer à ses représentants le même esprit de résistance et de critique de façon à ce que le pouvoir se sache jugé. Car si le respect, l’amitié, les égards se glissent par là, la justice et la liberté sont perdues, et la sécurité elle-même est perdue. […] Il n’y a aucune raison pour que l’homme qui s’élève gagne les vertus qui le préserveront de trop se croire ; il y a beaucoup de raisons pour qu’en s’élevant il perde ces vertus, même s’il les a. » Alain ; Propos du 12 Juillet 1930 ( extrait)
2- « Rien n’est plus dangereux qu’une idée, quand on n’a qu’une idée. […] Le fanatisme, si étrange et même si peu concevable lorsqu’on le sépare de ses racines, redevient un fait humain de première importance, devant qui les problèmes de la justice, de la sagesse, et de l’humaine destinée ne pèsent plus rien. Aimer le dieu, vivre en lui et pour lui, mourir pour lui, ne jamais le juger, ne jamais douter. Voilà le destin de l’homme et la perfection de l’homme. […] Cette religion se croit en droit de forcer, de pousser les gens pour leur bien, et de les sauver malgré eux. […] Cette effrayante idée se montre dans les crises. » Alain, propos du 5 juillet 1930 (extrait)
3 – « Reprenant le concept d’idéo-dynamisme proposé par H. Bernheim, Coué considère que toute idée qui se grave dans notre esprit tend à devenir une réalité dans l’ordre du possible. « Si étant malade, nous nous imaginons que la guérison va se produire, celle-ci se produira si elle est possible. Si elle ne l’est pas, nous obtiendrons le maximum d’améliorations qu’il est possible d’obtenir » répétait-il inlassablement.
L’imagination, plus que la volonté, détermine nos actes : contrairement à ce que l’on enseigne, ce n’est pas notre volonté qui nous fait agir, mais notre imagination (être inconscient). S’il nous arrive souvent de faire ce que nous voulons, c’est que nous pensons en même temps que nous pouvons. Cette imagination est en fait l’inconscient de l’individu conçu comme une ressource qu’il faut utiliser à bon escient en y répandant des idées positives. » Extrait wiki sur la théorie de la méthode Coué en tant que prophétie autoréalisatrice.
Il faut donc se garder de sacrifier sans réserves au pouvoir de nos libertés fondatrices en imaginant qu’ainsi nous en sauvons le principe et gagnons en sécurité. Notre imagination nous jouerait alors autant de tours que celle du fanatisme religieux qui tel le Moloch biblique dont le pouvoir serait, d’après les démonologues du XVIe siècle, à son apogée en décembre et qui tire sa joie des pleurs des mères auxquelles il vole leurs enfants, et en l’espèce dans le sacrifice total des victimes et du sacrificateur.
En revanche il faut tenter de penser ce molk qui comme tout sacrifice archaïque représente un contrat passé avec le divin, car pour combattre efficacement il faut d’abord étudier l’adversaire à peine de quoi on s’épuise dans des gesticulations confuses et improductives.
On ne doit pas désespérer des journalistes, les dessous de la guerre commencent à être découverts :
L’Arabie saoudite et le Qatar ont financé et organisé le discrédit et la lutte contre Bachar el-Assad parce qu’ils ne voulaient pas que l’Iran exporte son pétrole via un pipeline passant par la Syrie.
Et nos nullités internationales, Fabius et le nul national en tête, ont foncé dedans tête baissée malgré les avertissements des « services ».
La Russie va s’annexer tranquillement l’Ukraine russophone, l’axe Russie-Iran va prospérer, et c’est encore l’Allemagne qui va rafler la mise sur le plan commercial.
Nous, on va creuser encore notre déficit pour jouer les matamores avec nos quelques pour cent des frappes et interventions contre Daech, et aux premières pour se prendre les terroristes.
Le côté amusant quand même, c’est que nos politicards serrent les fesses en entendant Marine Le Pen dire que le FN avait vu juste sur toute la ligne.
Je suis sur la même longueur d’ondes que vous. J’en ai aussi fait un billet :
http://fboizard.blogspot.fr/2015/11/plus-rien-ne-sera-jamais-comme-avant.html
L’infléchissement que vous dénoncez porte trois noms :
> lâcheté. Sous les discours va-t-en guerre, l’incapacité à regarder le conflit en face, à admettre que l’islam est un problème en France et que six millions de musulmans prolifiques en France mènent notre pays à la guerre civile ou à la soumission.
> trahison. Certains salauds, comme Edwy Plenel et Bruno Roger-Petit, ont l’outrecuidance de l’admettre, ils se réjouissent que la France disparaisse par islamisation (qu’il reste un territoire administratif appelé « France » ne signifie que la France existe encore). Bien plus nombreux sont ceux qui se dissimulent mais partagent cette trahison.
> bêtise. Certains imbéciles croient les fadaises qu’on leur raconte sur l’islam (elle est belle « la religion de paix et d’amour »). L’islam est une religion conquérante ayant pour prophète et modèle un guerrier cruel et sanguinaire édictant des préceptes d’une extrême violence. Je rappelle qu’il est ordonné à tout musulman de tuer les apostats et que les imams de France, interrogés par Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Intérieur, ont refusé de désavouer ce commandement, que la Cour européenne des droits de l’homme a jugé deux fois que la charia (que, d’après les sondages, 70 % des musulmans de France mettent au-dessus des lois françaises) est incompatible avec les droits de l’homme.
Alors oui, l’islam est une religion de chaleur et de lumière.
Mais version TNT.
Le pouvoir saura-t-il remplacer les larmes par les armes ? Monsieur Bilger, avec un talent rare, au-delà des polémiques et des ego blessés, ce qui est salutaire et réconfortant, votre analyse fine et objective de l’actualité pose les bonnes questions.
Ma réponse immédiate est non, car les élections arrivent avec en toile de fond le risque d’une déroute pour l’actuel et le précédent pouvoir, responsables de ces tragédies dont il s’agit de lisser et minimiser les effets.
Alors toute honte bue, tout est fait pour oublier ce que deux mots suffisent à qualifier : faillite et décadence
– de l’Etat qui n’assure ni la sécurité ni la liberté des citoyens
– des intellectuels et de leurs pensées dans le déni, le mensonge et la manipulation des consciences
– des politiciens professionnels, organisateurs de la gabegie de l’argent public et de la dette de l’Etat, accrochés à leurs privilèges aux frais du con…tribuable
– de l’Education nationale, premier budget de l’Etat et pépinière de petits soldats du socialisme
– de l’économie laquelle étouffe ceux qui travaillent et ont encore l’esprit d’entreprise tout en privilégiant une société d’assistés et de parasites sociaux dont on achète les bulletins de vote à coups de subventions financées avec l’argent du contribuable tondu chaque jour davantage
– de la société laïque devenue communautaire multiculturelle et ethnique – sans l’assentiment des Français – par le biais d’une immigration massive de Maghrébins et autres Africains, main-d’œuvre bon marché et ce à l’aune plus que trentenaire de 3 à 5 millions de chômeurs
– etc.
Alors, dans l’attente d’un avenir meilleur, courage les lapins crétins la chasse est toujours ouverte et les élus, dont on va encore augmenter le nombre dans quelques jours, pourront pleurer au son de l’hymne national ce qui, à la longue, devient indécent.
« …une volonté polémique de refuser au pouvoir socialiste une adhésion que sa découverte même tardive de la dangerosité du monde justifierait »
J’adhère à la majeure partie de ce que ce billet contient.
Mais pour ce qui est de la phrase que je cite, je n’y adhérerais que si disparaissaient les mots « polémique » et « même tardive ».
Est-il donc scandaleux, pour vous, d’exercer son esprit critique et de reprocher au pouvoir en place de ne réagir, malgré les multiples avertissements et conseils, qu’avec au moins dix mois de retard ?
L’état d’exception dans lequel se trouve notre pays justifie-t-il qu’on suspende son jugement ? Si vous le pensiez, vous seriez en contradiction avec le fond de votre billet.
Faut-il vraiment remplacer les larmes par les armes, Monsieur Bilger ? N’y a-t-il pas là une profonde illusion ? Les armes sont pourvoyeuses de larmes. En voulant remplacer les larmes par les armes nous aurons de plus en plus de larmes, et de plus en plus d’armes, et de plus en plus de larmes…
Et comment pouvez-vous avoir le « sentiment intense, profond d’une justice rendue » après la mort d’Abaaoud à Saint-Denis ? Que la police ait à faire usage de ses armes est dans l’ordre des choses, qu’il en résulte des morts aussi. C’est ainsi. Que l’assaut de lundi se soit terminé comme il s’est terminé est un succès. Grand bravo et grand merci aux policiers qui l’ont mené à bien au risque de leur vie ! Mais en l’affaire, la justice n’a pas été rendue, non, mille fois non !
Et non, la sécurité n’est pas la première des libertés. Le besoin de sécurité me fait plutôt penser à une prison : « qui veut sauver sa vie la perdra ». Un régime de paix intérieure absolue, façon pax romana ou aujourd’hui façon pax americana, est un régime de coercition absolue. Lire, relire 1984.
Je ne suis pas sûr que la lucidité et le courage soient du côté des va-t-en-guerre.
Je me suis demandé depuis quand la France était en guerre contre Daech. J’ai trouvé une réponse sur le net dans l’article de Libération intitulé « La France est-elle vraiment en guerre ? » rédigé par Cordelia Bonal, publié le samedi 26 septembre 2014 et qui commence ainsi : « Depuis mardi, la France est officiellement en guerre. François Hollande a fini par lâcher le mot à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York… »
Or, ce mardi-là, c’était le 22 septembre et pour le bon élève jeune républicain instruit que je fus, c’est aussi le 1er vendémiaire, début de l’An I. Il y a des dates symboliques et je pense que François Hollande a choisi cette date en toute connaissance de l’histoire de notre République et que depuis, il compte les jours sur un calendrier révolutionnaire. La fin de son mois de brumaire de l’An II de sa guerre marque effectivement un changement important pour les Français, en espérant que tout l’An II ne sera pas un remake de « 1793 – l’Année Terrible ».
Keep calm, said the man you mentionned before.
Je crois que les propos de Monsieur Valls ont une utilité « cachée » – au-delà du fait qu’ils expriment un risque réel – et qu’il s’adresse, au-delà de nos frontières, jusqu’à Damas.
C’est cela qu’il faut, selon moi, lire entre les lignes au-delà de la portée anxiogène.
Au même moment, Squarcini livre une information selon laquelle notre ami Bachar aurait proposé il y a plusieurs mois une liste de terroristes potentiels, contribution que, déplore Squarcini, le Premier ministre aurait décliné.
Manuel Valls a eu raison.
Maintenant, en exprimant publiquement un risque d’attentats chimiques ou bactériologiques, de cette nature précise, Manuel Valls, au nom de l’Etat, neutralise un risque dont il laisse entendre, à qui le veut bien, que la France n’en sera pas dupe.
« Le pouvoir saura-t-il remplacer les larmes par les armes? », vous interrogez-vous. Je crois qu’il a séché les larmes pour mieux voir, et faire de l’intelligence ce qu’elle doit être au coeur des menaces, l’arme privilégiée.
Je sais bien que ce risque a été rattaché à des bombes issues de nos propres bombardements, mais je crois que cela, justement, est un jeu approprié à l’usage de ceux qui seraient tentés, ne parvenant toujours pas à produire la déflagration attendue, de grader davantage leur action de déstabilisation.
Du point de vue anecdotique, voire du lapsus, il me semble éloquent de voir qu’un terroriste, présenté comme le cerveau de l’opération avant d’être rétrogradé, ait pris la peine de se filmer en train de dénoncer Schengen.
C’est à croire qu’il veut que le Front National récolte les fruits du désordre qu’il sème au nom de Daesh.
Si j’étais magistrat instructeur, je m’en alarmerais car les faisceaux de présomptions sont de nature à s’inverser.
La reine de la Soul, Aretha Franklin, chantait « Think ». Elle devait être liée à Churchill.
Bien à vous.
Depuis des décennies, sous prétexte de paix sociale tous azimuts, les politiques les uns après les autres ont fait preuve de laxisme et de lâcheté, en niant la réalité… ils viennent de se rendre compte que l’indulgence c’est de la complaisance.
Beau billet réaliste.
Il est vrai que la surabondance d’informations et les invités qui se succèdent sur les plateaux ne peut que nous apporter des avis divergents même si tout le monde est choqué par l’horreur.
Tous nous pensons à ces parents, enfants, amis des victimes, dans la peine et le deuil. Des victimes qui auraient pu être nos enfants. Nous savons aussi qu’à tout moment tout peut recommencer et que nous devons être vigilants et sans états d’âme pour les radicalisés fanatiques. Je soutiens aussi tous ces hommes et ces femmes qui veillent à notre sécurité.
Et, comme Frédéric Beigbeder, je suis catholique mais si « je reçois une gifle, je n’ai pas envie de tendre l’autre pour en recevoir une autre ».
Et si, par ailleurs, certains, timidement ou pas, comme hier soir chez Frédéric Taddéï, trouvent des excuses à l’inexcusable, je ne suis pas de celle-là. Le fanatisme jusqu’à la folie meurtrière, voulue, pensée, préparée et exécutée froidement, délibérément, jusqu’à se tuer soi-même n’a plus rien d’humain. D’autres idéologies ont mené à la destruction et à la mort de milliers ou de millions d’individus, soyons donc clairvoyants devant l’indicible avant qu’il ne soit vraiment trop tard.
Il faudra bien choisir entre le manque de libertés lié à l’état d’urgence et la sécurité de tous aussi bien à Paris que sur tout le territoire ou pour nos ressortissants à l’étranger. Il faudra bien dépasser clivages et philosophie pendant un temps, nous n’avons été que trop frivoles et aveugles, trop tolérants et laxistes.
Pourquoi serait-ce incompatible d’être fermes et humains ?
(…) une volonté polémique de refuser au pouvoir socialiste une adhésion que sa découverte même tardive de la dangerosité du monde justifierait (…)
Il ne s’agit pas de polémiquer pour polémiquer, mais quand des dysfonctionnements, des erreurs répétées, des dénis et des aveuglements systématiques se font jour, il serait irresponsable de les gommer dans la situation actuelle sous peine de s’en rendre les complices.
Certes, le pouvoir socialiste a pris un minimum de mesures ponctuelles imposées par l’urgence de la situation, et après, pour rappeler le thème d’un autre billet ?
Une quarantaine d’années d’une politique migratoire aberrante menée tant par la vraie gauche que par la fausse droite avec la complicité d’associations, de partis, de syndicats, de médias aux arrière-pensées perverses, le tout jouant sur la naïveté voire la bêtise de nombre de nos compatriotes a mené aux attentats de janvier.
Et voilà que –bis repetita placent– rien n’a été changé au petit ronron habituel, ce qui a conduit aux événements du 13 novembre qui n’ont surpris que ceux qui n’ont rien compris au film.
Ce pouvoir socialiste ressemble à un médecin qui se contenterait de soigner les symptômes d’une maladie sans révéler à son patient la cause première de son mal, en partie parce que s’il le faisait il devrait reconnaître par là qu’il a commis dans le passé une erreur de diagnostic grave.
Que ce pouvoir socialiste se sente débordé par les événements qui lui tombent sur le dos peut se concevoir, mais pourquoi n’a-t-il pas le courage d’admettre ses erreurs, ainsi que celles dues à d’autres dont il a hérité ?
Pourquoi, pis encore, se jette-il dans une fuite en avant comme par exemple la poursuite irresponsable de l’accueil sans discernement de faux réfugiés dont certains – ceux de nos compatriotes qui l’ignoraient jusque-là l’ont appris récemment – ne sont que des agents actifs infiltrés par l’État Islamique, sans parler du grand nombre de pseudo-réfugiés envoyés en masse en Europe selon une stratégie annoncée par l’E.I pour y créer des problèmes ne fût-ce que par un effet de saturation, en jouant sur notre sentimentalisme larmoyant et sur notre bêtise pour coopérer à notre propre anéantissement ?
Bruno voyons ! ne soyez pas mauvais esprit !
Les spécialistes sont dans la com ; à la télé par exemple. Non chez les juges.
Je recommande fortement de prendre un moment pour suivre ce que Dominique de Villepin disait en septembre 2014 dans l’émission de F. Taddeï, à propos de la « guerre » contre le terrorisme et contre Daech. Il y a dans cette intervention à peu près tout ce que nous sommes en train de vivre.
Visionnaire, très instructif, mais peu rassurant.
http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/video-quand-dominique-de-villepin-s-opposait-a-la-guerre-contre-l-etat-islamique_1179957.html
Bonjour monsieur Philippe Bilger,
Merci pour votre réaction. J’ajoute, si vous le permettez et cela dans la continuité de ce qu’écrit Franck Boizard, que nous sommes entre les mains d’un groupuscule qui dirige la France et a pour électorat les habitants de nos banlieues où les français non-musulmans ne peuvent plus vivre…
Pour garder son électorat, Hollande veut la mixité et c’est le thème actuel propagé… cela veut dire que Hollande veut « l’arabisation » de la France ! Pas mal pour un Président d’origine chrétienne !
De Gaulle disait que la mixité n’est pas possible, comme pour l’huile et vinaigre !
Je me pose la question suivante : y aura-t-il de nouveaux attentats juste avant les élections présidentielles de 2017 ?
En ce 30 brumaire de l’an II de la guerre de notre République contre Daech, je me suis préoccupé de l’action récente, ou actuelle, de ses meilleurs serviteurs et j’ai ciblé le citoyen Jean-Jacques Urvoas (anagramme Savour, rien à voir avec le Savour Club). Le citoyen Jean-Jacques (un prénom très « siècle des Lumières ») nous éclaire sur son blog de ses pensées et jugements et je viens d’y faire un tour. Il nous rappelle qu’il est le président du CLAN, ou Comité des Lois de l’Assemblée Nationale. Sa dernière « Lettre d’information » n° 34 remonte au 26 septembre et ses blogs récents aux 2, 3, 5, 11 puis 19 novembre. Dix jours avant le funeste 22 brumaire, il publiait dans son blog du 3 octobre ses « Commentaires sur l’interview de Nicolas Sarkozy dans le Parisien – rustines et amnésies » et m’apprenait, je cite le paragraphe, « Pour lutter contre le terrorisme, le parti « Les Républicains » invente ce qui existe déjà : la loi votée en décembre 2012 prévoit la peine de prison pour les Français djihadistes revenant de Syrie, la loi de novembre 2013 pénalise la consultation des sites djihadistes ». Dans son « portrait breton » proposé aux lecteurs de son blog, le même JJU s’autofélicite d’avoir amené (avec d’autres) la ci-devant très conservatrice province bretonne « à la gauche ». J’espère qu’il va bientôt s’autoféliciter (avec d’autres) de trouver des soldats de l’An II de la guerre contre Daech pour appliquer ses lois de 2012 et 2013, votées « avant-guerre » mais largement passées inaperçues , si toutefois elles ont été appliquées. Je préfère les Bretons de mer, ou les Bretons de terre, à ce Breton de gauche.
Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.
Ajuster son style de vie, comme décider de marcher un quart d’heure dans cette magnifique ville qu’est Paris plutôt que de s’enfermer dans le métro à une heure de pointe, ce n’est pas renoncer à sa liberté.
Bien au contraire, c’est sortir la tête du trou.
Comme fugace l’écrivait en commentaire dans le billet précédent et aujourd’hui, Frank THOMAS, le rappel des propos de Dominique de Villepin il y a un an et demi mérite réflexion. Voilà un homme qui en fin stratège et vrai diplomate avait bien analysé la situation. Mais à quoi sert d’avoir raison trop tôt, d’autant plus quand l’information va si vite et que c’est celui qui fait le plus de tapage médiatique et manipule l’opinion sans vergogne qui est écouté et suivi docilement.
Quant au déploiement de forces, de moyens, de mesures et contraintes diverses depuis une semaine pour, soi-disant, sécuriser les lieux publics, en plus d’être coûteux et inefficace, il est d’un ridicule achevé. Alors que confronté à une telle situation, il faudrait au contraire laisser les spécialistes opérer dans la discrétion et loin des médias. Au lieu de ces informations à jets continus qui doivent ravir la quelque centaine de vrais terroristes retranchés et leurs complices (vu la publicité qui leur est faite). Sans parler de l’aide précieuse qu’elle leur apporte sachant qu’ils préparent d’autres attentats.
Et dire que les guignols qui sont aux manettes se prennent pour des chefs de guerre !
Pauvre France !
Bravo Monsieur pour ce billet.
J’ajouterai que le « Il ne faut pas tomber dans le piège de Daech » m’énerve tout autant que le Padamalgam qui signifie qu’on ne change rien à l’islamisation progressive de la France.
@Denis Monod-Broca
Un régime de paix intérieure absolue, façon pax romana ou aujourd’hui façon pax americana, est un régime de coercition absolue.
Rassurez-vous, en continuant dans ce sens vous aurez droit à la merveilleuse pax islamica, qui règne même dans les territoires placés sous l’emprise de l’État Islamique : quiconque a accepté de se soumettre à l’islam (qui signifie soumission) y vit en paix.
@Exilé | 21 novembre 2015 à 13:50
« Une quarantaine d’années d’une politique migratoire aberrante menée tant par la vraie gauche que par la fausse droite… »
On remet la pendule (celle d’Exilé) à l’heure : cette « aberration » n’a donc commencé qu’en 1975…?
A – Présidence de Gaulle : 8 janvier 1959 – 28 avril 1969.
Forte augmentation de l’immigration algérienne après la fin de la guerre en 1962, et début de l’immigration africaine subsaharienne.
– Accord franco-algérien du 27 décembre 1968 (Premier ministre Georges Pompidou) relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens et de leurs familles.
G. Pompidou était un crypto-gôchiste, je ne savais pas…
B – Présidence Georges Pompidou : 20 juin 1969 – 2 avril 1974
Les Trente Glorieuses ont encore besoin de main-d’oeuvre (BTP, Automobile). Donc on continue…
C – Présidence Giscard d’Estaing : 27 mai 1974 – 21 mai 1981
Chocs pétroliers, on commence à s’inquiéter de cette immigration, mais…
– Décret du 29 avril 1976 donnant droit au regroupement familial des immigrés. Le regroupement familial est rendu légal, institutionnalisé, par le président Valéry Giscard d’Estaing, son Premier ministre Jacques Chirac et le ministre du Travail Michel Durafour.
Sales gôchistes !
« Un état trouble, une sévérité moindre, une compréhension perverse, une complaisance souvent déguisée en expertise à l’égard des causes et des motivations, une volonté polémique de refuser au pouvoir socialiste une adhésion que sa découverte même tardive de la dangerosité du monde justifierait, une détestable focalisation sur le doigt irénique qui pourtant désigne la lune du terrorisme. »
L’essentiel de cet excellent billet se trouve concentré ici et nombre de commentateurs n’ont pas manqué de réagir.
Au-delà des réactions politiciennes auxquelles nous avons assisté, celles apparemment à la source de votre expression « volonté polémique de refuser… », le problème est que l’adhésion en question ne saurait être que conditionnelle, c’est-à-dire soumise à la prise de mesures claires, précises et uniquement dans l’intérêt général de notre pays. Et de ne pas en rester à des demi-mesures inefficaces.
Le problème est que la confiance dans ceux qui nous gouvernent, ceux qui se sont si longtemps trompés et ont si longtemps trompé l’opinion publique avec des discours-slogans imbéciles, a disparu. Personne ne croit plus dans les promesses, toujours sous-tendues par des pensées politiciennes d’exploitation des situations au profit de leur maintien au pouvoir.
Une très grande part de notre classe politique s’est disqualifiée, à l’instar de celle qui a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940. Comment être persuadé que ces politiciens feront un bon usage d’une telle adhésion, pleine et entière, si des arrière-pensées la corrompent ?
Pour poursuivre cette réflexion, voici le lien vers un texte qui me semble parfaitement compléter votre billet :
http://www.causeries-republicaines.com/2015/11/attentats-de-paris-requiem-pour-la-gauche.html?utm_source=flux&utm_medium=flux-rss&utm_campaign=politics
« De Gaulle disait que la mixité n’est pas possible, comme pour l’huile et vinaigre !
Je me pose la question suivante : y aura-t-il de nouveaux attentats juste avant les élections présidentielles de 2017 ? »
Rédigé par : darius | 21 novembre 2015 à 14:31
1°) Je pense que le Général préférait néanmoins une vinaigrette bien mélangée à une huile pure – mais potentiellement laxative – ou à un vinaigre pur – trop acide. Et il était sans doute partisan des mariages mixtes – plus que des mariages unisexes.
2°) Voilà une analyse fine qui mérite un coup de chapeau : le gouvernement aurait suscité le massacre de novembre pour tenter de sauver les élections régionales ! Génial, forcément génial ! J’en reste, comme le PS, sans voix.
Que suggérez-vous pour la présidentielle : un Tchernobyl français ? Le réveil des volcans d’Auvergne ? La chute d’un astéroïde sur Marseille ? Une bonne vieille guerre entre le Luxembourg et la Suisse (les troupes respectives passant, en sabots, par la Lorraine, naturellement) chacun voulant contrôler les évasions fiscales françaises ?
Voyez directement avec Manuel, il recherche sans doute une idée qu’elle est bonne.
Cher darius, il ne vous manque que la foi pour être Diafoirus. Mais sans doute l’avez-vous.
En ce qui concerne M. Valls et les menaces éventuelles et possibles quant à des attentats par gaz ou bactériologiques, c’est bizarre. Parfois on se demande où il veut en venir. Pour contrer le Président qui lui rafle la vedette ? Pour museler le Français trop critique ? On ne sait trop quoi penser.
Mais je ne pense pas qu’on doive en rajouter dans l’inquiétude. D’abord parce que la jeunesse est choquée. Insouciante par nature, elle vient de comprendre que certains s’attaquent à son mode de vie et qu’elle doit s’habituer à vivre dans la crainte. Elle a reçu un gros coup. En janvier, la cible était différente, là elle se sent visée.
Ensuite il ne faut pas oublier que nous vivons une crise économique, et faire peur en cette période de Noël, c’est aussi tuer le commerce pour les fêtes et en général.
La question est encore pourquoi cette mise en garde, alors que certains faits divers sont minimisés ou carrément cachés en permanence et les noms des malfrats tus ? Avant le 13 Novembre, il ne fallait pas avoir peur car toute peur aurait une lubie liée au FN islamophobe et depuis le 13, il faudrait avoir peur pour ne pas moufter sur les faits et gestes du gouvernement ? Curieux !
Ce qui est sûr, c’est que beaucoup de Français étaient clairvoyants avant les attentats et le restent.
Je rejoins l’opinion de Florence Roussel et pense malheureusement que notre Premier ministre a volontairement recouru à un discours angoissant et cela dans un but politique bien précis. Il exploite cette horrible tragédie de façon à en tirer le meilleur profit possible, notamment lors des prochaines échéances électorales. Un sondage récent n’en apporte-t-il pas d’ailleurs la confirmation ? Il s’agit là d’une manipulation de l’opinion qui, en la circonstance, en devient écoeurante. Il ne s’agit certes pas de cacher la vérité aux citoyens – nombre d’entre eux, parfaitement sensés, savent d’ailleurs à quoi s’en tenir – mais au lieu de se répandre en discours alarmistes nos Pouvoirs publics auraient mieux fait, depuis longtemps déjà, de prendre les dispositions nécessaires pour que les atroces attentats d’hier n’aient pu intervenir et que les funestes prévisions qu’ils profèrent ne se concrétisent pas.
Je suis désespéré. Les politiciens sont des traîtres, de droite comme de gauche.
Je pense que l’islam est incompatible avec la France. Je pense qu’un musulman en France doit cesser d’être musulman pour s’intégrer. Mais il faut aussi poser la question officiellement aux musulmans. Il serait annoncé à l’avance que les réponses sont engageantes et auront des conséquences légales et concrètes.
Le pouvoir devrait faire comme Napoléon avec les juifs : poser des questions précises. Comme je l’ai écrit, JP Chevènement a essayé du temps qu’il était ministre mais il n’a pas osé aller au bout de sa démarche.
Je réunirais une centaine de sommités et d’autorités musulmanes et je leur poserais ce genre de questions à répondre par oui ou par non :
> commandez-vous le meurtre des apostats ?
> la polygamie est-elle autorisée ?
> le mari a-t-il le droit de battre sa femme ?
> les pratiques qui vous séparent de la culture française (ramadan et interdits alimentaires) sont-elles obligatoires ?
> la guerre aux non-musulmans est-elle une obligation ?
Et quelques autres du même acabit.
En fonction des réponses, je donnerais aux musulmans certaines libertés et certaines contraintes.
Une telle démarche serait claire, honnête, démocratique et dans l’intérêt vital de la France.
Pas un de nos formidables politiciens ne la propose.
Visiblement, il y en a pour qui la position couchée est la position naturelle.
@Deviro
Jusqu’en 75 l’immigration pouvait se justifier économiquement.
Depuis lors, l’importation de sous-prolétariat cognitif en masse, n’a aucune raison, si ce n’est la dissolution/remplacement des peuples autochtones, jugés trop éduqués et peu dociles (je suppose) !
De nos jours, les « migrants » sont les fantassins de l’Islam instrumentalisé par les forces transnationales.
« J’ai éprouvé une joie mauvaise quand j’ai appris la mort d’Abaaoud à Saint-Denis »
Pourquoi mauvaise votre joie ?
TOUS les français (de coeur) ont éprouvé de la joie à l’annonce de la mort de ce criminel et ce n’est qu’une saine réponse (muette) à nos peurs (dirait le psy de Woody Allen qui en connaît un rayon sur les angoisses de la personne).
Perso je m’en suis tellement réjouie de la mort de ce tueur en série et de ses acolytes, que j’ai bu le champagne, en bonne compagnie. Sans honte et sans regret. Non mais !
« Le sentiment intense, profond d’une justice rendue, aussi singulière qu’elle a été, et d’une malfaisance ostensible »
Là, du coup, ça fait Avocat Général. Mais bon je pardonne à celui qui a été obligé d’écouter les délires explicatifs d’un Youssouf Fofana, toujours vivant.
Manuel Valls est au bord du burn out et cela se voit.
Pendant combien de temps encore va-t-on continuer à jongler avec de multiples opérations de guerre qui mobilisent 7000 hommes sur des théâtres d’opération en Afrique, au Sahel, en Syrie et en Irak alors que la sécurité de notre territoire national est en péril ? Une prise d’otages au Mali, on envoie dare-dare le GIGN pour remettre de l’ordre à Bamako au détriment de notre sécurité intérieure. En jouant les matamores comme le dit si justement Xavier NEBOUT, on l’a vraiment cherché ce nid d’embrouilles duquel on va avoir du mal à sortir.
La priorité n’est pas de bombarder le désert syrien, d’autres le font à notre place avec de gros moyens, mais de reprendre la main sur nos banlieues infestées de candidats au terrorisme prêts à saccager le pays.
Et ce n’est pas d’un porte-avion et de Rafale dont nous avons besoin pour remettre de l’ordre dans les banlieues mais du GIGN et du RAID à condition qu’ils soient disponibles sur le pied de guerre chez nous au lieu d’intervenir chez les autres. Le mal est fait, nous sommes une cible privilégiée, il est à espérer que certains grands stratèges à qui l’on doit leurs erreurs se posent au moins une bonne question : pourquoi nous sommes-nous mêlés d’un conflit qui ne nous regardait pas pendant que nos voisins s’occupaient de la balance commerciale de leur pays ?
@ Clafoutis | 21 novembre 2015 à 16:53
Serait-ce à cela que vous rêveriez ?
http://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article739
Je suis sûr que non. Et pourtant c’est ce vers quoi l’on tend si la République n’y met pas un coup d’arrêt définitif.
A titre indicatif voici ce que déclare Aïssam Aït-Yahya, essayiste influent auprès de la jeunesse de nos banlieues, auteur de « De l’idéologie islamique française – Eloge d’une insoumission à la modernité » au sujet de la laïcité :
« […] la nouvelle génération de musulmans nés en France ne courbe pas l’échine et n’est pas décidée à marchander l’islam ».
Ou : « L’islam n’est pas compatible avec cette laïcité. Or cette laïcité n’est pas seulement d’ordre juridique, c’est une croyance, une religion séculière, comme beaucoup d’idéologies occidentales. Le musulman ne peut pas l’adopter sans se trahir ».
Ou encore : « La démocratie est fondée sur de pures croyances, comme la souveraineté du peuple. […] La laïcité est donc une croisade intérieure. Toute expression religieuse publique des musulmans est considérée comme ‘hérétique’ « .
Ou enfin : « L’islam n’est pas que religieux, il est à la fois dîn (théologique), dounia (sociétal) et dawla (politique) ».
Ce à quoi nous assistons en laissant faire est bien l’affirmation d’un islam politique voulant abattre notre système politique français. Comme l’a dit le Premier ministre, nous sommes devant une guerre idéologique.
Excellent billet !
Pour ma part, je n’ai pas remarqué la moindre inflexion du discours bisounours qui tente de bercer ou de berner les Français depuis trop longtemps. Les mêmes commentateurs se prononcent de la même manière alors que nous sommes dans un bien vilain pétrin !
A titre d’exemple voici ce qui attend ceux qui voudraient s’extraire des propos émollients auxquels nous sommes abonnés :
http://actu.orange.fr/video/politique/gros-derapage-au-senat-magic_CNT000000eD2Ld.html
Je résumerais la situation ainsi : le personnel politique s’exprime sous le contrôle de la bien-pensance journalistique (je dérape, tu dérapes, il dérape…) ou sous autocensure (dans les actes, la plupart des élus nationaux font le contraire de ce qu’ils disent ou de ce qu’ils pensent).
@ Exilé
« Rassurez-vous, en continuant dans ce sens vous aurez droit à la merveilleuse pax islamica, qui règne même dans les territoires placés sous l’emprise de l’État Islamique »
Sans doute en effet ce risque existe-t-il (parmi bien d’autres risques, ne l’oublions pas). La question est de savoir si, en opposant la violence à la violence, on écarte ledit risque ou si au contraire, y perdant notre âme, on l’augmente.
@eileen | 21 novembre 2015 à 13:29
« Ils viennent de se rendre compte que l’indulgence c’est de la complaisance »
La religion catholique atteste que l’indulgence c’est : le PARDON du péché.
(si je puis me permettre naturellement)
Oui, on est très très en colère de voir ce que nos élites ont fait de la France, depuis le regroupement familial des immigrés, de VGE jusqu’au déni d’islamisation rampante mais prégnante de notre territoire. Tous responsables et coupables : Mitterrand et Badinter, qui ont supprimé la peine de mort, sans référendum, de sorte que même les terroristes capturés ne peuvent plus être exécutés comme il se devrait ; la droite molle, que l’on pouvait bien qualifier d’UMPS, tellement elle s’est entendue avec cet autre parti du Président actuel pour vendre notre souveraineté à une UE et « son Schengen » dont on a vu ces derniers mois et derniers jours le résultat prédit par ces quelques courageux depuis… bien avant janvier 2015, puis novembre 2015. Nous n’aspirions qu’a vivre selon notre héritage et on nous a imposé ce vivre ensemble, dont on voit les dérives et les conséquences. Le mal est fait, le ver est dans plusieurs fruits, le populisme est inquiétant… et pourtant n’est-ce pas ce communautarisme militant qui l’a développé ? Je n’ai pas été Charlie et n’ai pas regretté mon choix quand j’ai vu la Une de ce « journal », juste après : une offense gratuite aux musulmans paisibles pour la plupart et un danger pour nos ressortissants à l’étranger, à ce moment-là (et on a vu des morts et des églises brûlées… merci Charlie) ; je ne milite dans aucun parti et n’ai que mon bulletin de vote pour m’exprimer… mais quand je vois ce que l’UE et nos « élites » ont fait de notre continent et de notre pays, avec une mention spéciale pour la gauche et le PS… qui veulent même faire voter les immigrés non européens… oui je suis en colère moi aussi.
@yoananda
« l’importation de sous-prolétariat cognitif en masse »
Déjà, importer du sous-prolétariat en masse, c’est moyen moyen.
Si en plus on le choisit « cognitif » alors…
On devrait obliger les apprentis djihadistes à lire ce genre de c…
Ils tomberaient comme des mouches, raides morts.
Petit complément à mon commentaire du 30 brumaire de tout à l’heure. Je continue mon exploration, ma découverte de l’efficacité du Cambacérès de la pointe de la Bretagne. Le citoyen Jean-Jacques Urvoas, dans son portrait breton, s’auto-décrivant dans « l’équipe » de son blog, m’apprend qu’il est député du Finistère mais aussi (je recopie) « Président de la commission des Lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République ». Rien que cela. En prime, une vidéo sur YouTube où il présente un texte préparé par lui, « un texte qui n’apporte aucun élément nouveau… » (sic) c’est lui qui le dit. Moi qui croyais la République en danger depuis les assassinats de masse de jeunes citoyens innocents, en ce funeste 22 brumaire de l’an II de la guerre contre Daech, je m’aperçois que le grand ordonnateur de nos lois n’a rien fichu d’utile depuis huit jours pour organiser la victoire, en donnant des armes juridiques nouvelles et plus efficaces à nos soldats. Vivement Thermidor pour chasser ces Jacobins prétentieux qui s’accrochent à un pouvoir qu’ils ne savent exercer.
« @ Clafoutis | 21 novembre 2015 à 16:53
Serait-ce à cela que vous rêveriez ?
http://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article739
Je suis sûr que non… »
Rédigé par : Robert | 21 novembre 2015 à 16:49
Gagné !
Mais ce n’est pas en essayant de répandre des théories complotistes d’une débilité particulièrement consternante qu’on va vaincre les salopards.
Je suis sûr que vous en êtes d’accord.
@Franck Boizard 21/11/15 – 17.04
Pour vous satisfaire, pour un monde rêvé tous et toutes nous savons ce qu’il faudrait répondre… cependant Attali le visiteur du soir de tous les présidents disait hier soir dans l’émission de Natacha Polony que l’amour multiple, transparent et assumé serait la norme d’ici à une centaine d’années, bien sûr pour être moderne et pour ne pas agacer il ne parlait pas de « polygamie ». Cette prévision ressemble à un retour vers son époque de jeune adulte, 1968 sans doute « Faites l’amour pas la guerre »… en fait une vaste partouze déjà expérimentée par les hippies… d’ici à 2115, tous ici nous serons tous morts !
Pourquoi supprimer le ramadan… c’est le moindre mal, c’est invisible fait à domicile… par contre les aliments interdits, le porc je suppose… ne risque-t-on pas de voir une chasse aux végétariens, aux végétaliens et à tous les adeptes d’autres manières de se nourrir… et tous ceux qui font des jeûnes, intermittents ou autre ! « Le remède pire que le mal ».
Pas facile de satisfaire tout le monde…
Excellent analyse d’un quotidien alarmant.
Aucun besoin des « vociferi » les pleureuses sur commande.
Médiocrité ambiante.
Mais qu’ils aillent tous lire gratuitement à la Fnac les classiques.
« Des barbares qu’on ennoblit en en faisant la plupart du temps inutilement ou banalement un objet d’étude ! »
Poutine, toujours lui, décidément, celui-ci en fait plutôt un projet d’étude militaire, se moquant de savoir ce qu’ils sont. Sa réflexion est de « tirer à vue » désormais, sans concession ni psychologie appliquée, il sent qu’il n’y a plus de temps à perdre.
La sociologie pour lui s’arrête au seuil de sa propre tolérance, et aux intérêts de son pays. Tous les hésitants de lui emboîter le pas, même les fabricants de Mistral… Pourtant que de tergiversations et d’hésitations.
L’heure n’est plus aux palabres, ni aux analyses alambiquées qui ne font rien avancer, là aussi il a choisi, Poutine restera en Syrie. Depuis le début Obama savait.
Le Président russe a tendu la main, magnanime, a adoubé le nôtre, Obama c’est pour le sérieux, le lourd, discussion d’égal à égal.
Comme après une compétition, le vainqueur faisant monter avec lui sur la plus haute marche le second, lui faisant ainsi l’honneur de le reconnaître comme un adversaire valeureux qui mérite l’estime. Poutine, Hollande pour un même combat, sans projet d’étude à venir, juste la guerre.
@Denis Monod-Broca
La question est de savoir si, en opposant la violence à la violence (…)
Nous pouvons toujours opposer la force – qui est une vertu – à la violence qui est une faiblesse.
Nous avons récemment cité Churchill, nous pourrions aussi citer Kipling (revu par André Maurois) :
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Bien. De plus en plus de gens admettent que c’est l’islam qui est en cause, pas les musulmans anesthésiés par le recul comme les Français par la jouissance béate.
Difficile d’admettre qu’on ne fait pas la guerre avec amour, qu’on ne parle pas à un ennemi comme à un partenaire.
L’Islam a besoin de se réformer, mais les pays occidentaux ont besoin de réformer leur conception des rapports internationaux.
Depuis longtemps, je fulmine contre les avantages fiscaux dont bénéficie le Qatar, mais, au fond, je me rends compte que ce n’est pas très important ; si nous le voulons, nous pouvons toujours lui reprendre ce qu’il a acheté et le jugement interviendra dans cinquante ans, de plus le Qatar n’a pas d’armée capable de construire sa propre technologie, faute d’avoir un peuple consentant mais un peuple abêti par le Coran, les Hadith et la forme juridique de leur société.
Se rend-on compte ce qu’implique de prier le front par terre cinq à six fois par jour, en plein travail, et sous peine de sanctions pénales ?
En outre, et je viens, cher hôte, à votre propos, j’aurais tendance à penser que cette légèreté française, cette veulerie, cet athéisme de la mollesse intellectuelle, cette exhibition des familles gay, fiction juridique officielle, sont un excellent rempart, car les musulmans ne peuvent pas mordre là-dedans, sinon par la violence, et alors, ils constituent en ennemis les musulmans qui pensent qu’il vaut mieux supporter quelques homos que les imams, le cognac que le fouet et la prison avec sursis que la flagellation.
Ce n’est qu’une opinion…
« Le pouvoir saura-t-il remplacer les larmes par les armes ? »
Tous ont bien compris que le feu est dans la maison, l’ONU frileuse a voté le blanc-seing, et quand on commence à sentir la chaleur, on appelle les pompiers.
Les USA tentent timidement de s’exonérer, car ils n’ont pas la main, en disant qu’Assad est le problème principal. Les Russes font semblant d’entendre mais n’écoutent plus. Désormais s’est engagée la phase économique, le portefeuille, le commerce du pétrole avec lequel trafiquait la Turquie ressource principale de l’EI.
Les plus violents bombardements depuis le début du conflit sont engagés, plus rien ne va arrêter les armes, la résolution de l’ONU est on ne peut plus claire, rangez les mouchoirs, si vous voulez en finir ce sera les canons et rien d’autre.
@eileen
« Pourquoi supprimer le ramadan… c’est le moindre mal, c’est invisible fait à domicile… »
Euh… vous n’avez pas l’air au courant. Le ramadan partout dans le monde est synonyme de recrudescence de crimes. En France on est passé d’un caillassage de policier par jour à trois, avec une pointe à dix pour le dernier jour du ramadan, sûrement la fête finale. Sans parler de tous les aspects de contrôle social qu’il implique, du marqueur d’engagement religieux, de l’occasion de repérer les réfractaires, etc.
Bien au contraire, viser le ramadan est une très bonne stratégie.
Précision : je suis végétarien et n’embête personne avec ça.
« Il n’a pas fallu une semaine ! »
Il n’a pas fallu une semaine pour que l’unité nationale qui, dans des circonstances exceptionnellement dramatiques, devrait être l’attitude naturelle de ceux qui sont censés représenter le peuple, vole en éclat. La maison brûle et nos élus regardent ailleurs.
Le comportement de gamins caractériels de certains « ténors » de LR notamment a été consternant. Inutile de les citer ce sont toujours les mêmes.
La raison ? Encore et toujours les élections qui se profilent à l’horizon. Les Français ne s’y sont pas trompés qui ont fait part de leur indignation sur les blogs de l’A.N, de certains médias et sur Twitter en traitant nos « représentants de la République » de tous les noms d’oiseaux et même un peu plus.
Il y a un moment où le comportement indécent de ces gens-là, grassement payés avec nos impôts et qui nous montrent un spectacle pitoyable à l’A.N., devient insupportable.
A tel point que l’indignation pour les assassinats odieux de janvier et de novembre par des fous furieux fait place à une colère tout aussi justifiée face à l’attitude irresponsable de nos élus.
Le peuple dit maintenant ça suffit ! Espérons qu’il soit entendu car l’Histoire a montré que lorsque les élus sont totalement coupés de ceux qu’ils sont censés représenter cela finissait toujours très mal… en particulier pour eux.
Il est grand temps de nettoyer les écuries d’Augias.
« Bien au contraire, viser le ramadan est une très bonne stratégie. »
Rédigé par : yoananda | 21 novembre 2015 à 22:00
Et on se dit que le pinard, ça devrait être obligatoire !
« …une volonté polémique de refuser au pouvoir socialiste une adhésion que sa découverte même tardive de la dangerosité du monde justifierait… »
Je rejoins les premiers commentaires de Franck Thomas et de Robert.
Personne de bonne foi ne refusera au pouvoir socialiste – au pouvoir tout court, peu importe le label – son adhésion pour que celui-ci se donne enfin les moyens et la volonté de venir à bout du terrorisme islamiste. Personne.
Cependant, le corrolaire exigible, non négociable en direction du pouvoir en particulier, du politique en général et de leurs satellites-siamois médiatiques est de cesser une fois pour toutes de mépriser l’opinion, de lui refuser une maturité, une maîtrise, une capacité de discernement, une maîtrise solidaire et collective, un savoir faire face.
La force, oui.
Mais pas dans des mains et des esprits quelconcques, presque exclusivement formés aux plans com des conquêtes électoralistes et que seules les tragédies semblent enfin grandir et transformer en hommes et/ou femmes d’Etat.
Cela vaut pour l’ensemble des plaies qui dégradent, déchirent, ravagent au quotidien le tissu social et l’intérêt général depuis des décennies, dont le 13 novembre marquera dans l’esprit de tous un avant et un après.
Voici une citation extraite d’une tribune publiée dans le Figaro par le comité Orwell :
« …il faut désormais non réclamer, mais exiger, la fin de cette culture du clash et du buzz et de l’anathème qui n’a d’autre fin que de maintenir nos concitoyens dans un d’Etat d’infantilisation qui les empêche de s’approprier des enjeux qui les concernent au plus haut point. Avant qu’il ne soit cette fois vraiment trop tard. »
Nous y sommes, les musulmans d’ici sont des partenaires dans l’effort qu’ils font pour adapter leur foi à la loi, et le problème n’est pas le Coran, mais son interprétation juridique. Le combat à mener contre le terrorisme n’est donc pas une guerre, mais un problème, ici, d’application des lois qui concerne, non les armées, mais la police, non les musulmans seulement, mais le peuple tout entier – vous avez des nouvelles de Cahuzac ? – permettant sans tomber dans je ne sais quelle fauconnerie (oh, le beau mot que voilà !), d’appréhender sereinement les rigueurs de la loi, garante de la paix intérieure.
Les deux nations européennes que sont la France et l’Allemagne ont démontré que la politique était incapable de contenir la montée aux extrêmes qui amena le continent puis le monde à son apocalypse, charge à elles maintenant de faire de leur réconciliation l’exemple à suivre pour le peuple mondial, et non de se perdre dans des conflits qui, par force qui alors n’est plus vertu, pervertissent nos lois. Finalement, et comme toujours, c’est face à nous-mêmes que nous sommes, et ce n’est pas faire injure aux larmes que de trouver, par la loi protégée par les armes, un chemin pour les déposer.
Alors qu’une grande solidarité s’impose entre les grands services de l’Etat, le divorce s’accroît entre Justice et Police au motif que le Syndicat de la magistrature fustige la mise en place de l’état d’urgence au nom de la restriction des libertés individuelles. Va falloir agrafer de nouveaux portraits au mur des c..s. Qu’en pense la Garde ?
@yoananda | 21 novembre 2015 à 22:00
On enverra des policiers dans les familles musulmanes pendant le ramadan pour vérifier qu’elles font bien un repas à midi 😉
Si on appelait les médias à ne pas faire autant de publicité pour le début et la fin du ramadan que s’il concernait directement l’ensemble des Français ?
Mais laissons chacun libre de ses comportements en matière alimentaire dans la mesure où ils sont sans incidence négative pour le reste de la population.
@ eileen
Le trait de génie de l’islam est d’imposer des pratiques qui mettent les musulmans à part, qui les empêchent de s’intégrer, que cela soit en France ou en Inde ou en Chine. C’est pourquoi les musulmans sont toujours un problème dans tous les pays non-musulmans où ils sont, ce problème allant jusqu’à la conquête de l’hôte si celui-ci montre des faiblesses.
Le ramadan fait partie des pratiques anti-intégration.
Bonjour M. Bilger
Ci-dessous le communiqué de presse du Syndicat de la magistrature :
« Vendredi soir, des attentats meurtriers ont touché la France en plein coeur, faisant plus de cent vingt morts et plusieurs centaines de blessés dans une salle de concert, des bars ou dans la rue.
Le Syndicat de la magistrature apporte son entier soutien et exprime toute sa solidarité aux victimes et à leurs proches, ainsi qu’aux nombreux professionnels mobilisés, chacun dans leur domaine, après ces attentats.
Ces actes criminels d’une brutalité absolue appellent évidemment la réunion de moyens d’envergure pour en rechercher et punir les auteurs et, autant qu’il est
possible, anticiper et prévenir leur commission.
Mais les mesures tant judiciaires qu’administratives qui seront prises ne feront qu’ajouter le mal au mal si elles s’écartent de nos principes démocratiques. C’est
pourquoi le discours martial repris par l’exécutif et sa déclinaison juridique dans l’état d’urgence, décrété sur la base de la loi du 3 avril 1955, ne peuvent qu’inquiéter.
L’état d’urgence modifie dangereusement la nature et l’étendue des pouvoirs de police des autorités administratives. Des interdictions et des restrictions aux libertés individuelles et collectives habituellement encadrées, examinées et justifiées une à une deviennent possibles par principe, sans autre motivation que celle, générale, de l’état d’urgence. Des perquisitions peuvent être ordonnées par l’autorité préfectorale, sans établir de lien avec une infraction pénale et sans contrôle de l’autorité judiciaire, qui en sera seulement informée. Il en va de même des assignations à résidence décidées dans ce cadre flou du risque de trouble à l’ordre public. Quant au contrôle du juge administratif, il est réduit à peau de chagrin.
La France a tout à perdre à cette suspension – même temporaire – de l’Etat de droit.
Lutter contre le terrorisme, c’est d’abord protéger nos libertés et nos institutions démocratiques en refusant de céder à la peur et à la spirale guerrière. Et rappeler
que l’Etat de droit n’est pas l’Etat impuissant. »
@yoananda 21/11/15 – 22.00
C’est votre point de vue, et vous avez certainement raison… le ramadan est l’un des cinq piliers de l’Islam… et c’est votre droit le plus strict de vouloir le supprimer, c’est le mien de trouver cette idée farfelue et particulièrement intolérante.
En laïcité, chacun a le droit de pratiquer sa religion… que des gens pratiquent chez eux et donc en privé le ramadan ne devrait pas être un quelconque souci.
Après regarder par le trou de la serrure, contrôler le contenu de nos poubelles, certaines communes ont mis en place des inspecteurs poubelles, maintenant vous suggérez de contrôler nos assiettes, nos réfrigérateurs, et pourquoi pas mettre un inspecteur en bout de caisse des hyper pour contrôler nos caddies… pourquoi ne pas supprimer tous les hyper et les remplacer par des boutiques Nature et bio ahaha
La France a de très nombreuses confréries, celle du boudin, de la saucisse, du vin de bourgogne etc. etc. autant d’assos avec des personnages hauts en couleur, rubiconds et bedonnants, je suggère qu’elles soient toutes supprimées ahaha d’une main, leurs membres mangent gras et alcoolisés, de l’autre ils soignent leur cholestérol, leur maladie de la trop bonne, trop grasse, trop alcoolisée, grosse bouffe et contribuent au trou de la sécu.
Dans la foulée interdisons aussi les McDo, chez Léon, et autres cuisines, restaurants venus de Chine, d’Italie, de Grèce et tant d’autres ! Le couscous, la pizza, le kebab seraient les plats préférés des Français devant le beefsteak frites du Français lambda.
S’il faut être très très vigilant vs les dérives de certains pratiquants de l’Islam, interdire le ramadan est il me semble la plus stupide, la moins efficace des recommandations… aussi stupide que le serait interdire les crèches dans les églises ou/et les sapins le soir ou durant la période de Noël… et aussi à domicile, dans notre vie privée.
Comme toujours comme souvent en France, les Français préfèrent toujours agir sur les symptômes, donc céder à la facilité, que sur les causes !
La France et les Français n’ont pas la culture du compromis, ils ne savent pas négocier, ils ne savent qu’interdire… Vous vous affirmez végétarien… vous semblez être dans la sinistre mouvance d’un Aymeric Caron… qui incarne si bien l’intolérance !
Je ne connais rien au végétarisme, végétalisme etc. mais ceux qui s’en revendiquent sont souvent intolérants, agressifs…
A force de trop interdire ce serait faire de la France un pays sinistre, totalitaire, liberticide… ça n’a aucun sens…
@Achille
Vous insistez dans votre commentaire sur le comportement « de certains gamins caractériels de LR notamment ». Si le comportement de certains représentants de ce groupe d’opposition n’est certes point exempt de reproches en la circonstance, ils ne sont pas non plus les seuls sur lesquels doivent se braquer les feux de votre réprobation. Les interventions de plusieurs membres de l’exécutif actuel et notamment du Premier d’entre eux sont loin d’être sans arrière-pensées politiques dans la perspective des prochaines échéances électorales ! Qui pourrait croire aujourd’hui que ses récents discours alarmistes, anxiogènes, n’avaient pour seul objectif que de nous mettre la vérité sous les yeux ? Mais alors, puisque cet exécutif connaissait la gravité des menaces terroristes pesant sur nous, que n’a-t-il été plus efficace pour les déjouer avant qu’elles ne surviennent ? Auriez-vous donc la naïveté de penser que ces propos n’étaient pas lancés aussi avec l’objectif de frapper les esprits dans le but d’infléchir un choix électoral déjà arrêté ?
« Le pouvoir saura-t-il remplacer les larmes par les armes? »
M. Bilger, la France utilise déjà les armes contre l’EI, puisqu’elle participe aux bombardements de celui-ci, c’est bien pour ça que l’EI vient utiliser les armes chez nous, nous lui avons déclaré la guerre il y a un moment, ça ne date pas de la semaine dernière. Ce n’est pas parce que l’armée intervient sur un sol extérieur qu’il faut considérer que les armes ne sont pas prises.
Emmanuel Macron considère que la France a une part de responsabilité dans le terreau du djihadisme :
http://mobile.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/22/emmanuel-macron-la-france-a-une-part-de-responsabilite-dans-le-terreau-du-djihadisme_4815087_4809495.html
Analyser, ce n’est pas chercher des excuses mais chercher à comprendre comment on en est arrivés là ; comme dit la sagesse populaire : mieux vaut prévenir que guérir. Il est important de réfléchir à un projet social mobilisant tout pour éviter que certains pensent que tuer et se faire exploser est le projet de vie le plus intéressant parmi ceux proposés.
@ Véronique Raffeneau
Vous prenez le problème à l’envers.
Ce ne sont pas certains hommes d’Etat qui cherchent à infantiliser la population, c’est une certaine population qui a une vision de l’Etat exclusivement paternaliste. Une population que la liberté embarrasse tellement qu’elle ne vit que pour la détruire.
Mais votre solution au problème reste néanmoins la bonne : un grand remplacement qui, je vous rassure, est en marche.
@Franck Boizard
Etes-vous sur que le peuple qui a tué son roi et qui ne s’en repent pas, celui qui a renié sa sainte mère l’Eglise sans regrets, pris le vieux chef qui lui avait don de sa personne pour bouc émissaire, que le peuple le plus malhonnête, que ce peuple infâme à l’image de son infâme président vaille mieux que l’islam ?
Mahomet a créé la religion qui convenait aux rustres qui n’avaient pas su se donner le Christ pour roi ; n’est-ce pas la religion qui convient à la France ?
Les enfants de la France sont-ils maudits et voués à ne plus connaître le bonheur familial avec un papa vivant dans la dignité d’un petit entrepreneur, les enfants français n’auront-ils jamais le droit de vivre entre un père qui est le chef spirituel de sa famille et une mère maîtresse des réalités ?
Un Français n’aura-t-il jamais le droit de prononcer les mots honneur et honnêteté ?
Il faut regarder le diable en face. Ceux qui chantent l’hymne infâme de La Marseillaise ne connaîtront jamais la gloire, et ne valent pas mieux que l’islam. Alors, qu’ils l’accueillent pour les sauver de l’enfer faute d’avoir méprisé la grâce qui leur était offerte pour les mener plus haut.
Prions seulement pour que l’Islam permette aux derniers chrétiens de poursuivre leur chemin.
@eileen
« En laïcité, chacun a le droit de pratiquer sa religion… que des gens pratiquent chez eux et donc en privé le ramadan ne devrait pas être un quelconque souci »
Vous ne comprenez pas un point fondamental (ce n’est pas faute de vous le répéter) : l’islam n’est pas qu’une religion, c’est un mode de vie.
L’exemple du ramadan est flagrant : non, on ne peut pas pratiquer le ramadan seulement chez soi, puisque cela suppose de ne pas manger dans la journée, c’est-à-dire quand on est au travail, donc pas chez soi.
@ yoananda | 21 novembre 2015 à 22:00
« Bien au contraire, viser le ramadan est une très bonne stratégie.
Précision : je suis végétarien et n’embête personne avec ça. »
Faut pas rigoler avec la nourriture. Quand on sait que l’OMS a démontré que manger de la viande rouge (halal ou non), et surtout de la charcuterie (qui elle n’est pas halal du tout), pouvait provoquer un cancer du côlon, être végétarien est une façon d’échapper à ce danger.
Quant au ramadan, va aussi falloir faire quelque chose, surtout qu’il paraît que certains musulmans ont poussé le respect de cette pratique religieuse jusqu’à arracher leur goûter (en l’occurrence des pains au chocolat) des mains de nos enfants.
Bon c’est J-F Copé qui l’a dit et il n’en est plus à une ânerie près mais faut faire gaffe quand même !
Deux choses me chagrinent particulièrement en ce moment concernant nos réactions aux attentats.
La première, comme vous le notez Philippe Bilger c’est ce glissement scandaleux vers l’excuse, cette identification à l’agresseur maquillée en éthique, qui voudrait expliquer les assassinats par un rejet de l’Islam. Le terrorisme ne se justifie pas, et le pire serait que ce soient les victimes elles-mêmes qui le fassent, de manière plus ou moins détournée. Il ne sert à rien de lécher les bottes des islamistes, ils s’en moquent qu’on continue à aller en terrasse, qu’on mette des bougies, ou qu’on chante La Marseillaise. Leur réflexion ne les porte pas si loin ; ce qu’ils voient dans les gens qu’ils attaquent, c’est uniquement leur statut de victimes potentielles. La manière crâne ou pas dont ces victimes attendent la mort ne change rien aux sentiments ni aux projets de leurs bourreaux. Défoncés à l’idéologie, à la drogue et à la haine, comment prendraient-ils le temps de voir autre chose que la terreur qu’ils sèment ?
Leur portrait qui passe en boucle sur les télés, la façon dont on en fait des héros des ténèbres, dont on répète leur nom, dont on les qualifie d »‘ennemi public n°1″, ou de « première femme dans l’histoire à se faire exploser », ou dont on fait raconter et re-raconter aux témoins les attentats, c’est la nourriture la plus douce avec laquelle on puisse alimenter le narcissisme des bourreaux. Face à leur soif de toute-puissance nous ne pouvons exister que comme victimes, ou comme miroirs réfléchissants. Cette mise en scène prolongée de notre émotion collective sert parfaitement leurs intérêts. Comprendre pour prévenir, oui, mais s’en faire l’écho interminable, à quoi bon ?
La deuxième chose qui me chagrine est la manière dont certains envisagent l’union des responsables politiques face à la menace. Ce ne peut être une mise au pas, ce doit être une robuste unité de compromis, qui aboutisse à des solutions sur lesquelles on s’entende finalement, à partir de positions au départ plus ou moins divergentes. La démocratie, ce n’est pas : « Soumettez-vous, fermez vos gueules, sinon honte à vous ».
Après des années de laxisme par les gouvernements successifs entre renoncements et acceptation de tout, et ces attentats meurtriers, le « bien vivre ensemble » tant prôné par nos élites est en train de voler en éclats. Une utopie mais aussi un confort pour avoir la tranquillité.
Nos élites, donneuses de leçons sur la mixité, nous ont répété que c’était une richesse, une chance, etc.
La vérité c’est qu’il est trop tard pour faire machine arrière, trop tard pour que la société retrouve son harmonie et un sens. Il suffit d’aller le constater dans nos banlieues où police, pompiers et médecins se font caillasser tous les jours à un endroit ou l’autre. Et, non contents d’avoir laissé proliférer ces zones de non-droit un peu partout dans nos villes, avec l’arrivée massive (même si le mot massif est caché) de migrants de confession musulmane, ce sont nos campagnes, nos bourgades de la France profonde qui vont être à leur tour, transformées.
Une véritable volonté de changer le visage de la France et pire, le faire hypocritement en culpabilisant les Français qui seraient trop catholiques, trop conservateurs, trop islamophobes. Il y a bien une volonté de nous faire évoluer en supprimant doucement mais sûrement nos traditions. La dernière en date, ce sont les banlieues, des ghettos qui enfermeraient les jeunes (sous-entendu d’où ils ne pourraient sortir). Enfermer ? où cela, ces jeunes, et leurs aînés d’ailleurs ? nous les voyons continuellement circuler dans les transports, dans les grandes artères de nos villes, dans les hôpitaux et les organismes sociaux, partout ils sont libres de leurs mouvements. Ghettos, savent-ils ce qu’étaient les vrais ghettos ? L’amalgame c’est eux qui le font ! Culpabiliser pour mieux régner et ils réussissent leur entreprise de démolition, pas étonnant de voir la montée du FN.
Pour que la France retrouve une harmonie, il faudrait essayer avec les Européens de juguler les flux migratoires. Il faudrait arrêter d’insulter les Français saignés à blanc financièrement par des impôts toujours plus lourds pour des plans ville qui ne servent à rien.
Le pire c’est que beaucoup, mêmes apolitiques, se laissent prendre par ces formules sentencieuses, par le compassionnel permanent. Ils acceptent de renoncer à leur tranquillité par leur bon coeur, par repentance… puisqu’on leur dit que leurs ancêtres ont colonisé certains pays et que ce n’est que juste retour… ils finissent par en être persuadés.
Espérons que ces attentats vont ouvrir des yeux sur la réalité des choses.
Les fous de l’E.I. doivent bien rire de nos bassesses.
@Deviro
A – Présidence de Gaulle : 8 janvier 1959 – 28 avril 1969.
Forte augmentation de l’immigration algérienne après la fin de la guerre en 1962, et début de l’immigration africaine subsaharienne.
– Accord franco-algérien du 27 décembre 1968 (Premier ministre Georges Pompidou) relatif à la circulation, à l’emploi et au séjour des ressortissants algériens et de leurs familles.
Vous ergotez sur les dates alors que j’ai fixé un ordre de grandeur.
Mais en ce qui concerne l’immigration algérienne voulue par la fausse droite de de Gaulle, vous avez raison : la France a fait rentrer chez elle des gens qui venaient de lui prouver qu’ils la haïssaient, souvent en ayant commis des actes ignobles, et qui allaient perpétuer cette attitude dans leurs familles jusqu’à nos jours alors que dans le même temps elle traitait comme des sous-hommes les Harkis qui l’avaient servie fidèlement…
Une partie du ressentiment ayant donné lieu dans certaines populations à des comportements anti-sociaux puis de type islamo-terroriste remonte à cette cause première.
Pompidou, comme d’autres de ses successeurs actuels n’était peut-être pas un gauchiste pur jus, mais ces gens-là, gangrenés par le gauchisme diffus répandu dans l’air, ne sont non plus des hommes porteurs de véritables valeurs de droite.
Merci à Lambda | 22 novembre 2015 à 09:45 pour la mise en ligne du communiqué du Syndicat de la magistrature.
Que l’état d’urgence puisse susciter des inquiétudes quant à d’éventuels débordements, cela peut se comprendre. Toutefois, la situation à laquelle notre pays est confronté montre à l’évidence que lutter contre des terroristes par le truchement des conditions d’exécution ordinaires des dispositions de la loi pénale a atteint ses limites. Sinon comment expliquer les 130 morts et 350 blessés ? Par les seules failles supposées du renseignement ?
Ces magistrats à l’esprit replié sur leur idéologie se révèlent incapables d’analyser et de comprendre le monde tel qu’il est et non tel qu’il le voudraient dans leur utopie mortifère.
D’une certaine manière notre nation est en état de légitime défense et des contre-mesures proportionnées sont à prendre dans l’urgence. D’évidence nous n’en sommes pas encore au point de devoir décréter l’état de siège. Et l’on voit que la Justice est loin d’être exclue des opérations menées par les forces de l’ordre, les interventions systématiques du procureur de Paris le montrent à l’évidence.
Cela me rappelle, Monsieur Bilger, que vous évoquiez il y a peu l’éventualité d’un regroupement des ministères de la Justice et de l’Intérieur. L’on voit bien que le contrôle du juge pénal, surtout si celui-ci donne priorité à ses engagements syndicaux, donc idéologiques, ne conduirait qu’à la paralysie des forces de l’ordre en matière d’initiative et d’efficacité opérationnelles.
Il faudrait encore que ces mêmes magistrats du SM en revinssent aux principes fondamentaux de notre système politique. La lecture de cet article de Jacques Sapir, qui pourtant n’est pas connu pour avoir des idées de droite, ne pourrait que leur être indispensable pour écarter (un peu) leurs œillères… Retour aux fondamentaux, comme on dit au rugby :
République ou guerre civile http://russeurope.hypotheses.org/4478
@ xc | 22 novembre 2015 à 09:40
« Mais laissons chacun libre de ses comportements en matière alimentaire dans la mesure où ils sont sans incidence négative pour le reste de la population. »
Vous ne comprenez décidément pas l’islam.
Les interdits alimentaires sont, par nature, anti-sociaux, ils vous empêchent de partager un repas normal avec ceux qui n’ont pas votre religion (à moins qu’ils se plient à vos interdits, ce qui est une capitulation de leur part quand c’est vous qui êtes invité chez eux, ce qui est le cas des immigrés, invités chez nous, en France).
L’interdit alimentaire, comme le voile, porte un message clair : « Je me sépare de toi » et, sous-entendu « je suis meilleur que toi ». Donc l’interdit alimentaire a nécessairement un impact social négatif puisque c’est son but.
Il y a d’autres religions qui ont des interdits alimentaires, donc une dimension antisociale, mais aucune n’est aussi conquérante et n’a autant d’adeptes en France que l’islam.
C’est pourquoi l’islam pose des problèmes spécifiques. Il faut vraiment s’aveugler pour ne pas le voir.
La communauté nationale existe, tout ne peut pas être réduit à des histoires de droits individuels. Tout ne se vaut pas. Non, chacun ne fait pas ce qu’il veut sans limites.
@Franck Boizard 22.11.15 9:43
Dommage que vous – générique – oubliiez l’Indonésie, vaste pays musulman ; dommage surtout que des musulmans vous en fassiez une généralité, un bloc homogène… Il serait peut-être temps de rendre justice à ceux des musulmans dont on n’entend jamais parler, tout comme les catholiques il y a eu les intégristes ceux de Monseigneur Lefebvre qui ont débrayé la chronique – certes ils ne nous ont fait subir que des attentats verbaux… et il y a ceux qui vont à la messe chaque dimanche, et les catholiques de parvis. Toutes les religions ont leurs intégristes… mais ma maîtrise de l’Islam est médiocre, nous avons acheté un Coran, nous avons tenté de le lire… vs la Bible… vs la Thora et aussi ahahah le petit livre rouge de Mao… tous sont pétris de très bonnes intentions, tous disent la même chose… c’est leur application qui est difficile.
@ Exilé
Bonne citation de Kipling/Maurois et tout à fait de circonstance.
D’abord ne pas haïr.
Ensuite se défendre.
Mais la difficulté est que, quand on se bat, on a toujours le sentiment qu’on se défend. Même les agressions les plus brutales sont justifiées par leurs auteurs par la nécessité, où ils sont placés, selon eux, de se défendre. Ce n’est pas nouveau : le mot sanscrit « var » signifie « défense », « protection », et il a donné guerre, war, Wehr…
Même Hitler utilisa, notamment dans Mein Kampf, l’argument de la légitime défense, et les Allemands l’ont suivi…
Se défendre est légitime, mais où commence, où s’arrête la défense ?
« Tendre l’autre joue » ne signifie pas s’exposer passivement aux coups. Mais peut être compris comme : faire un pas de côté, montrer à l’adversaire un autre profil, prendre du recul, rompre l’engrenage de la réciprocité…
Ne pas haïr ne suffit pas car on peut très bien tuer et massacrer sans haine. Non, ce qu’il faut, si nous voulons être à la hauteur des principes que nous prétendons défendre, c’est lutter contre nos propres pulsions, lutter contre cette tentation universelle des représailles.
Ça n’interdit l’usage de la force. Par la police notamment. Et à condition qu’il soit au service de la loi, de la justice.
@Franck Boizard | 22 novembre 2015 à 09:43
« Le ramadan fait partie des pratiques anti-intégration ».
C’est évident. Ma belle-fille institutrice le voit avec des gosses de 8 ans se comportant en classe comme des zombies, affalés sur leur table pour dormir car en hypoglycémie ou au contraire surexcités. Voyant l’état de certains qui demandent quand même à participer aux activités sportives avec leurs camarades, elle est obligée de leur interdire car en cas de malaise elle serait tenue pour responsable par la hiérarchie… et la famille. Pendant le ramadan le fait de déglutir sa propre salive est interdit.
Ces gamins n’ont rien mangé depuis la prière du matin au lever du soleil et parfois avant avec des variantes selon les doctrines. Il faut même avoir un compas dans l’oeil avec des angles de 12, 15 ou 18 degrés et bien sûr une montre suisse de grande précision :
http://www.al-kanz.org/2014/06/28/angle-12-priere/
Cela va devenir totalement ingérable et je vois à terme une partition de ce pays.
@eileen 22 novembre 09.48
Votre analyse de la question du ramadan gagnerait peut-être à retenir quelques données expérimentales et à descendre un peu dans l’échelle de l’emphase.
Si vous avez vécu en terre d’Islam, vous avez observé que :
– si le ramadan est un des 5 piliers, il est admis d’aménager ou de déroger lorsque les conditions le demandent.
– la pratique du jeûne était moins observée il y a quelques décennies que maintenant.
– l’absence d’alimentation dans la journée et la diminution du temps de sommeil affaiblissent les pratiquants et le rendement au travail s’en ressent.
– les autorités craignent cette période où s’expriment les exaspérations et la bellicosité.
Partant de la proposition initiale de yoananda, qui était, non pas de supprimer le ramadan, mais de cesser de le rendre obligatoire, il y a peut-être matière à réflexion entre tous les intéressés.
Certains observateurs avisés, dont vous faites partie, s’interrogent. Sommes-nous en train d’assister, à la fin de « la fin de l’Histoire » ? Sommes-nous en train de vivre un retournement majeur de l’opinion ? Sommes-nous en train d’assister à une prise de conscience de la société insouciante, festive, libertaire, celle de la « jouissance sans entraves » que nous ont léguée les révolutionnaires de Mai 1968 ? Une société soudain sidérée devant la gravité des dangers qui la menacent…
Je n’en suis pas sûr. Malgré quelques symptômes tels qu’une prise de conscience identitaire soudaine, répondant à une menace qui s’en prend à ce que nous sommes. Des symptômes qui se traduisent, entre autres, par une propension à hurler les premiers couplets de La Marseillaise, un peu partout, dans les stades, sur les lieux où se sont déroulés des événements tragiques, traduisant le réel besoin qui s’exprime dans la jeunesse de retrouver un semblant d’Unité nationale…
Ce qui me paraît certain, c’est que ceux qui étaient prêts à brader notre identité, à accepter de remettre en question les valeurs qui fondent notre civilisation, notre culture, nos traditions, au nom d’un vivre ensemble fantasmé, en fermant les yeux sur tout ce qui pouvait remettre en question leurs certitudes naïves, tous ceux-là sont ébranlés, soudain, par la brutalité des faits.
Car « les faits sont têtus » ! (Je crois que l’on peut attribuer cette maxime à un certain Michel Rocard…)
A force d’autocritique, de repentance, justifiées par notre culpabilité post-coloniale incitant l’homme occidental à de lourds sanglots en raison de ses turpitudes supposées, nous avons perdu le sens de la mesure des dangers qui menacent une civilisation : la nôtre, dont la richesse comparée à celle du monde qui l’entoure suscite des convoitises de la part de ceux qui, profitant de notre culture de l’excuse, justifient l’horreur et la haine qui les inspirent par une sorte de légitimité victimaire qui se nourrit de notre propre contrition.
On a soudain le sentiment de l’effondrement de tout le bloc de valeurs qui nous sont assénées par ceux dont les convictions obscurcissent les esprits : le culte de la différence, du métissage, de la mixité, associé à une sorte d’altruisme dévoyé au point de valoriser « l’Autre » au détriment de nous-mêmes, comme si nous devions absolument nous rabaisser afin que l’autre ne se sente pas inférieur, a envahi nos sociétés, jusque dans son système éducatif…
Et tout aussi soudainement, une époque s’achève.
La gauche française est contrainte à un de ces retournements de veste dont elle a le secret.
J’ai connu l’époque où un certain François Mitterrand proclamait que « l’Algérie c’est la France », l’époque où il envoyait l’armée française combattre « les rebelles » et faisait guillotiner les auteurs d’attentats terroristes en Algérie, ce qui n’a jamais empêché nos socialistes de faire comme s’ils étaient, depuis toujours, à la pointe de l’anticolonialisme.
Tous ceux qui dans les années 50 dénonçaient le colonialisme de l’Occident, en omettant d’évoquer la politique coloniale de l’Union Soviétique, et vouaient un culte au stalinisme et aux lendemains qui chantent du catéchisme marxiste, et leurs héritiers sont les mêmes qui nous jouent la mélodie du « vivre ensemble », avec le même aplomb… sauf que leur crédibilité en a pris un coup.
La gauche des faucons d’aujourd’hui tente de faire oublier qu’elle raillait, il n’y a pas si longtemps, la politique sécuritaire défendue par la droite. Tout comme elle raillait ceux qui s’inquiétaient des angoisses identitaires des Français, tout comme elle jugeait irresponsable de toucher une seule ligne du traité de Schengen : la libre circulation qui faisait partie des totems sacrés de l’Europe est en train de voler en éclats à la demande pressante de notre sinistre de l’Intérieur. L’éventualité d’un retrait de la nationalité française aux binationaux impliqués dans des actes de terrorisme ou ayant choisi de combattre contre la France était considérée, il y a encore peu de temps, comme une hérésie contraire à nos valeurs, etc.
Tous ceux qui applaudissaient à ces balivernes en ont le souffle coupé !
La négation de l’autorité, la sacralisation de « l’interdit d’interdire », les fanatiques du « ni Dieu, ni maître », de la haine de ce que nous sommes, du rejet des traditions, le mépris envers ceux qui attachaient à La Marseillaise la valeur symbolique de l’attachement à la Nation, sont en train de sombrer. Balayés par un peuple qui dans ses profondeurs a compris que l’on s’attaquait là au socle de ce qui fait de nous des Français attachés à leur Patrie.
L’univers mental fait d’un mélange d’angélisme, de foi aveugle dans un progressisme dont nul n’est plus capable de nous dire où il nous mène, est en train de se dissoudre, emporté par la nécessité de regarder le monde en face et de l’affronter tel qu’il est et non pas tel que nous l’aurions rêvé.
J’admire l’extraordinaire capacité des socialistes français à retourner leur veste et à changer de coquille à la manière des homards…
Plus à droite que la gauche française, tu meurs aujourd’hui.
Même Marine Le Pen en a le bec cloué. Quant à la droite républicaine, elle se sent dépouillée de ses idées, de ses velléités de ponte d’un programme, puisqu’elle n’est déjà plus dans l’opposition : bâillonnée par la mise en demeure d’adhérer à une « Union nationale » avec ceux qui en trois ans ont tout fait pour diviser le pays !
Nous vivons une époque curieusement intéressante, si ses perspectives n’étaient tragiques…
Merci Monsieur Bilger pour cet espace de réconfort et d’espérance.
« La sécurité est la première des libertés ». Mais si c’est pour demeurer la plupart du temps enfermé dans une « forteresse », même avec un belle vue sur la mer, je ne vois pas ou est la liberté.
Pour ma part, j’aurais plutôt tendance à aller dans le sens de PB (Pierre Bordage – Chroniques des ombres) :
« L’homme qui sacrifie sa liberté au nom de la sécurité jette de la terre sur le rêve humain ».
Et si être libre c’est malgré tout accepter d’obéir aux règles (la Loi) pour faire société (masse), il est absolument évident qu’au-delà d’un seuil ou de durée dans des contraintes sévères (dictatures) la « masse » ne pourra que (doit) nourrir le désir de chercher une (des portes) de sortie. Souvent avec beaucoup d’un temps se comptant en siècles (les grands cycles politiques).
Nous n’en sommes pas encore là en France (quoique pour une part non négligeable de la jeunesse, on puisse se poser la question). Et comme la mémoire n’est plus transmise, il est à craindre que la « masse » (société) continue d’alimenter son insouciance si ce n’est son inconséquence. Elle est déjà en bonne voie il me semble quand on assiste entre autres à des débats qui n’en sont pas, et qui pour beaucoup ne se terminent jamais (ou rarement) sur une part même infime de consensus.
Pour conclure, je veux encore et toujours faire un lien étroit entre liberté et tolérance :
« S’il arrive à la tolérance d’être une vertu, c’est une bien petite vertu puisque si le toléré est respectable, la tolérance est méprisable, et si le toléré est méprisable, la tolérance est le renoncement à l’excellence humaine. De quelque côté qu’on l’envisage, la tolérance est la marque de la faiblesse humaine (extrait de PhiloLog).
Autrement dit « La tolérance ne devrait être qu’un état transitoire ; elle doit mener la plus rapidement possible au respect. » (Johann Wolfgang von Goethe)
Car tolérer n’est-ce pas offenser ?
En effet celui qui tolère se considère « BON » mais celui qui est toléré se sent doublement méprisé :
1 – pour ce qu’il représente,
2 – pour le contenu de ce qu’il professe et son incapacité à l’imposer.
Les « choses » qui nous envahissent auraient-elles été mal nommées ?
@ genau | 21 novembre 2015 à 20:27
Le PSG est premier de la ligue 1 avec quelques treize points d’avance, et ce n’est pas fini. Ce n’est pas nouveau qu’avec beaucoup d’argent, on peu acheter beaucoup, en dehors de la vie éternelle et sans doute le vrai paradis. Encore que ici-bas il y en a de rêve.
Nos maîtres auraient-ils tous résisté ?
Il me faudra plus d’une semaine.
Une boule au ventre, mélange de colère et de dégoût, m’a pris et ne me lâche pas. Les bombes de Poutine avec Paris écrit dessus, sa main qui doit sentir le chlore, les photos des beautiful people massacrés qui contrastent avec le gros nez de cette fille dont la colonne vertébrale a traversé les murs, les mots de courage, de lâcheté lancés à tort et à travers, les fanfaronnades et les mouvements de panique… beaucoup de choses me font couper le poste dès qu’il s’agit de la France. Les discours, les pseudo-analyses qu’on a entendues cent fois qui occupent l’antenne en attente de l’information distillée… non, pas envie.
On zappe sur un film d’action… non, pas possible.
Alors, on met de la musique et là, entre le mièvre, le dérisoire, le violent ridicule, un choix s’opère assez vite.
Je vais vous faire donc grâce de mes analyses et vous soumettre ce qui s’impose dans ma playlist
– D’abord Fragile des Têtes Raides, groupe dont le clip avait été jugé trop violent (par des salafistes de TF1 sans doute) et qui était passé au Bataclan
http://www.dailymotion.com/video/xyu9c_tetes-raides-fragile-clip-censure_music
– Ensuite Souchon incontournable, qui sait dire des choses graves avec délicatesse. C’est pour moi le dernier grand qu’il nous reste. Sur la Belgique, la liberté et comment continuer à vivre, Le Baiser (https://www.youtube.com/watch?v=P5weqdVaChQ), puis les grands classiques du chanteur proposés à la suite sont tous très bien (La vie ne vaut rien, Sous les jupes des filles, C’est déjà ça…)
Tout d’abord, ne pas confondre union nationale et solidarité. Ceci dit pour les socialistes opportunistes aux abois qui voudraient à toute force s’adjoindre ou confisquer l’opposition, prenant prétexte d’événements dramatiques qui appellent – uniquement – la solidarité. Mais une solidarité sans complaisance ni compromission.
Pour rappel ensuite ce que l’on est en droit d’attendre de l’islam (en premier lieu chez nous) à savoir une religion qui ait fait sa révolution culturelle et ne revendique pas des pratiques archaïques, contraires aux lois républicaines et à la laïcité.
@tous
Ne sachant pas à qui m’adresser, j’ai pris la liberté de vous soumettre une interview de Bernard Squarcini – ex-patron du Renseignement sous l’ère Sarkozy – dans Le Parisien du mardi 17 novembre 2015 (page 2) dont le titre est « Daech veut déstabiliser l’Europe ».
Je retranscris son dernier paragraphe :
« En 2011, les terroristes égyptiens ayant tué la petite Cécile Vannier dans un attentat au Caire ont été arrêtés. Ils ont assuré qu’ils planifiaient une attaque en France.
Et qu’ils visaient le Bataclan. »
La toute dernière phrase :
1 – C’est un canular ?
2 – Si non, B. Squarcini a-t-il fait ou fait faire un rapport ?
3 – Si oui, qu’a-t-on fait de ce rapport ?
4 – Qu’a t-on fait depuis 2011 pour sécuriser le Bataclan ?
Je vous avoue que je suis effaré…
Le ramadan fait partie des pratiques anti-intégration.
Rédigé par : Franck Boizard | 22 novembre 2015 à 09:43
Je suis d’accord. Et en plus le ramadan n’a rien de privé.
L’année dernière, l’accident inexpliqué d’une camionnette dont le conducteur était en « hypoglycémie » a fait cinq morts, quatre enfants et le conducteur. Mais la bien-pensance est tout de suite montée au créneau, en déclarant sur toutes les chaînes de TV qu’il était en hypoglycémie mais qu’il ne faisait pas le ramadan. Mon oeil !
De même quand le maire de Gennevilliers a voulu suspendre des éducateurs faisant le ramadan alors qu’un accident avait eu lieu l’année précédente, il a été condamné par les prud’hommes.
Ramadan, que de crimes on commet en ton nom.
L’émotion collective, douloureuse et sincère, place de la République ou ailleurs, est un rituel qui rend hommage aux disparus mais qu’on ne nomme plus résistance ces rassemblements qui démontrent aux assassins islamistes comment ils ont massacré atrocement « juste » et épandent un coeur pluriel qui leur a fait défaut et qu’ils méprisent.
Pour l’instant il me semble qu’il s’agit surtout de la part des Français de résistance passive, de la part de personnes qui se doutent qu’elles vont être encore les dindons de la farce.
De nombreux parents n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école cette semaine.
Dans un centre commercial samedi, des boutiques étaient fermées, d’autres liquidaient.
Il paraît qu’Emmanuel Macron a déclaré que le société française avait une part de responsabilité dans le djihadisme. C’est une honte de déclarer cela pour un ministre de la République Française. Car comme M.Boutih l’a dit récemment, il ne s’agit pas d’un problème économique ou social, mais c’est « dans la tête ».
Les Français s’attendent à un tsunami. Je ne sais pas d’où il viendra.
« L’intelligence nationale est en péril, telle est la situation actuelle.
L’enseignement des mosquées, des synagogues et des presbytères est le même ; il a l’identité de l’affirmation dans la chimère ; il substitue le dogme, cet empirique, à la conscience, cet avertisseur. Il fausse la notion divine innée ; la candeur de la jeunesse est sans défense, il verse dans cette candeur l’imposture, et, si on le laisse faire, il en arrive à ce résultat de créer chez l’enfant une épouvantable bonne foi dans l’erreur. »
Victor Hugo – Actes et paroles
Pourquoi venir jeter, dans cet état d’esprit collectif qui se restaure, d’abord qu’il pourrait y avoir « dans plusieurs jours ou plusieurs semaines » de nouveaux attentats, ensuite que « des attaques chimiques sont à craindre », des propos véritablement explosifs comme si Manuel Valls n’avait pour souci que de transmettre aux Français sa propre angoisse ?
D’un côté, il ne fait qu’énoncer une évidence, bien que le champ des attaques puisse largement dépasser encore en variété le seul cas de figure des attaques chimiques, mais ne donnons pas de mauvaises idées aux vipères que nous réchauffons dans notre sein.
D’un autre côté, en annonçant par avance ces éventualités, probables au vu de l’inertie du pouvoir en place face au traitement des questions de fond, il se prépare une porte de sortie destinée à préserver de toute critique ses ambitions politiques que tout le monde sait ambitieuses, en plaçant ces attaques possibles sur le seul compte de la fatalité en écartant par avance toute responsabilité personnelle (scénario bien rodé depuis le mois de janvier, hélas).
Il n’a pas fallu une semaine parce que les divergences d’appréciation sur le traitement du terrorisme islamique en particulier et de l’islam radical en général n’ont jamais cessé. Les mêmes disent après ce qu’ils disaient avant, d’autant plus que certaines expressions médiatiques s’enferment dans des opinions qui ne peuvent plus évoluer, même après un événement tragique. Il y aurait, pour certains, de la légèreté à admettre qu’un événement pût modifier la lecture antérieure qu’ils faisaient d’une situation. C’est ce qui arrive à Michel Onfray, par exemple, qui s’enferre dans un discours creux au nom de quelques principes généraux justes mais dont les conséquences ne correspondent plus à la situation ponctuelle d’un état de guerre.
Ceux qui vivent au contact d’amis ou de proches musulmans savent combien leur évolution est lente face au terrorisme islamique, depuis le 11 septembre 2001 où ils furent très nombreux, si ce n’est une majorité, pour considérer que l’Amérique l’avait bien cherché. Depuis, ils vasouillent entre deux eaux – l’orgueil est une caractéristique mortelle de l’islam – pour ne pas justifier tout en justifiant. C’est tout juste s’ils commencent à peine à comprendre que, s’ils ne choisissent pas leur camp, Daech l’a déjà fait pour eux. Ils ont été encouragés dans cette abstention par une partie de l’opinion française qui leur serine depuis des décennies qu’ils n’ont rien à céder aux exigences culturelles occidentales, qu’ils sont merveilleux tels quels et qu’ils sont, par nature et sans avoir à consentir d’effort, une chance pour la République. Je constate heureusement qu’ils y croient de moins en moins.
L’Union nationale n’est pas un décret politique, encore moins germanopratin. C’est un état de l’opinion sur un sujet précis. On peut être unis face à Daech et reprendre ses divergences pour le reste. C’est ce qui se passe. Y a-t-il une écrasante majorité de Français en faveur de l’état d’urgence ? Oui. Y a-t-il une écrasante majorité de Français pour régler son compte à Daech ? Oui. Y a-t-il un mouvement important de jeunes Français pour s’engager dans les armées ? Oui. C’est ce qui importe et le reste est anecdotique.
Il n’est cependant pas illégitime de tenter d’expliquer comment on en arrive là et ce n’est pas justifier ou relativiser les actes que d’explorer les raisons possibles de leur émergence. Il va bien falloir comprendre ce qui a pu se passer dans ces têtes irréfléchies pour parvenir à ce stade de barbarie sauf à renoncer à toute action corrective. Vous voudriez considérer ces actes dans leur singularité criminelle, comme vous le feriez avec un assassin standard pour lequel vous n’acceptez pas de justification sociologique à ses actes. Vous vous trompez de paradigme. Il existe évidemment un modèle commun de radicalisation criminelle dont les sources sont diverses, méconnues mais réelles. cette radicalisation repose sur un terreau dont les degrés d’infection sont graduels, allant de la tentation salafiste au crime. Réduire l’acte à la responsabilité de celui qui l’a commis, c’est laisser le champ libre au modèle de radicalisation. C’est une pathologie sociale comme le fut le nazisme : tout le monde n’est pas tortionnaire mais le tortionnaire s’appuie sur des complaisances d’intensités variables.
Je n’ai, pour ma part, aucun état d’âme avec l’état d’urgence. Je n’aime pas mais c’est une potion amère à avaler et ça passera. L’intérêt démocratique de l’état d’urgence est qu’il préserve le corpus législatif des temps ordinaires : on se permet momentanément des choses que les lois ne permettent pas en dehors de l’état d’urgence. Contrairement à la tentation de N. Sarkozy qui était de légiférer pour transformer l’état de droit en état d’urgence permanent, ici, les choses sont claires : pour trois mois, éventuellement renouvelables, la France vivra en marge de ses lois de sécurité ordinaires. Je n’ai pas plus d’état d’âme à me réjouir haut et fort de la mort de cet Abaaoud qui, en Syrie, « tractait des apostats ». Bon débarras.
Manuel Valls… Il n’est pas à la manoeuvre, ça doit le morfondre. Il faut toujours qu’il en rajoute, c’est son côté Sarkozy, agiter les chiffons rouges. Pas très intelligent ce garçon. M’énerve.
Hameau dans les nuages a écrit au sujet du ramadan :
« Ma belle-fille institutrice le voit avec des gosses de 8 ans se comportant en classe comme des zombies »
—
Il me semble que votre belle-fille en rajoute sachant que les petits musulmans non pubères sont dispensés de faire le ramadan.
Et des garçons ou filles pubères à huit ans, cela doit être une exception, non ?
Il existe aussi certaines dispenses, notamment pour les femmes enceintes ou qui craignent pour le fœtus, les personnes souffrant de certaines maladies, les vieillards, etc.
Coup de fil d’un ami étranger, à propos des attentats « Il ne faut pas trop les monter en épingle, mais agir… Le contraire de ce que fait votre gouvernement ».
Emmanuel Macron, très mauvais timing, pour dire que c’est difficile de trouver du travail quand on a un nom arabe. Il fallait le dire avant, et se demander pourquoi, sans complaisance – mais sûrement pas maintenant.
Merci, Monsieur Bilger, pour ce billet d’actualité ; effectivement, il y a beaucoup de commentaires et bavardages vains, ainsi que de récupération politique, et peu de paroles en vérité, parmi nos professionnels de la politique et des médias. Mais les citoyens ne sont pas dupes. Simplement, ils sont très las de ces agissements et de ces mots utilisés de manière mensongère. Ainsi, par exemple, pourquoi dire que ces islamistes radicaux sont morts en « martyrs » ?? Alors que c’est totalement faux. Pourquoi ne pas dire, plutôt, qu’après avoir exécuté et tué un grand nombre de personnes, coupables d’êtres présentes au mauvais endroit et au mauvais moment, ils n’ont pas voulu répondre de leurs actes devant la justice des hommes ??
@Franck Boizard 22.11.15 10:57
« Vous ne comprenez pas un point fondamental (ce n’est pas faute de VOUS le répéter) »…
Ben voyons, le e.gourou du blog de Monsieur Bilger… qui croit détenir la Vérité révélée… et un VOUS sans doute générique et non de majesté, sinon votre ego va en pâtir…
Depuis des années, je ne consomme ni petit déjeuner, ni déjeuner… et ça ne m’a pas rendue musulmane, je suis restée fidèle à ma confession d’origine.
Les tempêtes d’eau créées pour submerger les crânes constituent rarement le danger réel.
@Franck Boizard 22.11.15 10:57
L’Islam mode de vie ou religion, éternel dilemme… vous avez décidé que c’était un mode de vie ; les imams et les fidèles disent que l’Islam est une religion, Mohammed est son prophète ; incapable de trancher, je penche plus volontiers pour ceux qui savent, plutôt qu’un blogueur…
et comme je n’envisage pas d’adopter ni ce mode de vie, ni cette religion… Dans la situation actuelle c’est un débat vain, ce sont ceux/celles qui se servent de l’Islam pour accomplir leurs funestes et sinistres opérations qu’il faut combattre.
@Garry Gaspary | 22 novembre 2015 à 10:46
« Mais votre solution au problème reste néanmoins la bonne : un grand remplacement qui, je vous rassure, est en marche ».
Votre logodiarrhée dans le turban n’a surtout qu’une solution en marche : vous torcher.
Ils ont rompu la digue depuis trop longtemps, au vu des images et vidéos envoyées, rien n’y fera, toutes les justifications mises en en avant ne changeront rien.
No limit, ils sont dans le jeu mortifère de la terreur, détruire pour détruire.
Si les solutions existaient, comme le disent les-plus-grands-experts-de-la-planète, il n’y aurait pas eu l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie… Chaque fois le même scénario au bout du compte, les canons.
Les laisser se débrouiller, les pays où ils se trouvent, je ne sais pas ce que cela veut dire, chaque démocratie a des intérêts propres, le business, la matière première, et dans le fond c’est toujours jouer avec le feu.
Moyen-Orient compliqué, complexe, étudié de loin par des spécialistes de salon, une vie n’y suffirait pas. Trop de tribus, des territoires morcelés, des particularismes religieux de l’autre côté de la rue…
Je pense que l’on peut suivre les évolutions dans certains ensembles, insuffisant à la lecture d’articles de terrain. Les mouvances se créent au gré d’alliances, c’était Ben Laden, demain un autre, pas le choix, et on se retrouve à la case départ : pour contenir il faut bombarder, terrible mais que faire, les images diffusées des assassinats perpétrés sont horribles, quoi donc opposer ?
Stalingrad, c’est l’Histoire, jusqu’en mars 1943 point de salut. Des morts par milliers, que fallait-il faire ? J’entends bien que la violence entraîne la violence, facile de juger de la spirale de celle-ci, Hiroshima, Nagasaki… Mais au bout nous sommes encore pour certains libres, cela vaut bien des combats.
En face aucun état d’âme, comme je l’ai entendu aujourd’hui, « des Français ont tué des Français », alors que répondre à cela ?
Notre Président a pris sans doute sa décision envers la Russie, décision soutenue ce jour par Mme Hélène Carrère d’Encausse, qui rappelait que malgré tout, ce grand pays s’était sacrifié pour la France en 1914.
Parfois il vaut mieux prendre des décisions contestables, que pas de décisions du tout. Agir sans doute ce n’est pas mourir.
@ Mary Preud’homme | 22 novembre 2015 à 19:58
Eh bien je peux vous dire que vous êtes hors du temps. Je sais que normalement le ramadan ne s’applique pas aux gosses, comme le fait d’être voilée uniquement après que la jeune fille a ses premières règles.
Et pourtant c’est le cas.
http://www.3ilmchar3i.net/article-34882965.html
@ Alex paulista | 22 novembre 2015 à 14:43
A propos de Souchon vous auriez pu citer : « Et si en plus y’a personne »
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Tant de processions, tant de têtes inclinées
Tant de capuchons tant de peur souhaitées
Tant de démagogues, de temples, de synagogues
Tant de mains pressées, de prières empressées
Tant d’angélus
Qui résonnent
Et si en plus
Y’a personne
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Il y a tant de torpeurs
De musiques antalgiques
Tant d’antidouleurs dans ces jolis cantiques
Il y a tant de questions et tant de mystères
Tant de compassions et tant de revolvers
Arour hachem, Inch Allah
Are Krishhna, Alléluia
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Si toutes les balles traçantes
Toutes les armes de poing
Toutes les femmes ignorantes
Ces enfants orphelins
Si ces vies qui chavirent
Ces yeux mouillés
Ce n’était que le vieux plaisir
De zigouiller.
@hameau dans les nuages 22/11/15 – 12.05
Votre belle-fille vous raconte n’importe quoi, un enfant de 8 ans ne fait pas le ramadan…
Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul, beaucoup racontent – avec fermeté – n’importe quoi sur l’Islam et tout son tintouin… La sagesse consiste à les zapper.
@ hameau dans les nuages
Vous donnez dans le panneau de la propagande salafiste glanée sur internet à présent ?
Deux exemples de ce qu’il ne faut pas faire :
1- Je me permets de citer anne-marie marson
« Il paraît qu’Emmanuel Macron a déclaré que le société française avait une part de responsabilité dans le djihadisme. C’est une honte de déclarer cela pour un ministre de la République Française. Car comme M.Boutih l’a dit récemment, il ne s’agit pas d’un problème économique ou social, mais c’est « dans la tête ».
Les Français s’attendent à un tsunami. Je ne sais pas d’où il viendra. »
Et Xavier NEBOUT
« Il faut regarder le diable en face. Ceux qui chantent l’hymne infâme de La Marseillaise ne connaîtront jamais la gloire, et ne valent pas mieux que l’islam. Alors, qu’ils l’accueillent pour les sauver de l’enfer faute d’avoir méprisé la grâce qui leur était offerte pour les mener plus haut.
Prions seulement pour que l’Islam permette aux derniers chrétiens de poursuivre leur chemin. »
La repentance-ressentiment, dans le cas d’un ministre pour les gens qu’il estime ne pas intégrer assez les musulmans, et dans l’autre par un catholique, m’inquiètent.
Dans le dernier cas, la personne va jusqu’à espérer la défaite et promouvoir la collaboration avec le conquérant.
D’aucuns prônent le pardon des offenses ?
Ils oublient deux choses.
Ils oublient qu’il faut parfois faire la guerre pour se défendre, et que Jésus qu’on ne peut soupçonner de violence disait de rendre à César ce qui est à César. Or un César n’est pas là pour tendre la joue mais se battre, et pas pour le panache, la victoire, dont il y avait une statue, ce n’était pas pour rien au Sénat.
Ils oublient que bien des gens n’en sont pas au stade de pardonner des offenses mais en veulent aux autres pour raisons idéologiques comme vu plus haut.
Je dirais donc que la priorité est…
Dire que je dois le rappeler ici, sur un blog où tant de gens sont chrétiens, s’aimer soi-même !
Donc le prochain. Le concitoyen contre un ennemi commun, est-ce vraiment insurmontable ?
Comme j’envie, comme j’admire les Anglais inflexibles lors de la Seconde Guerre mondiale, et avant cela leur révolution…
Comme j’aimerais qu’à leur exemple nous soyons moins polémiques, et en parlant moins, plus amoureux de la liberté, comme le prouve qu’ils n’aient pas subi de régimes autoritaires comme les nôtres.
@MS | 22 novembre 2015 à 20:58
votre réponse à Garry Gaspary : « Votre logodiarrhée dans le turban n’a surtout qu’une solution en marche : vous torcher. »
Bon, d’accord, Garry Gaspary raconte parfois des bêtises, (c’est un fan de Houellebecq, on dirait…) mais tout de même, insulter sous pseudo, c’est confortable, sans douleur, mais ça fait un peu « corbeau », non ?
@ breizmabro | 22 novembre 2015 à 21:11
Certes, j’y ai pensé bien sûr, mais là c’est le clip qui me glace. Trop récent.
@eileen | 22 novembre 2015 à 21:12
« Votre belle-fille vous raconte n’importe quoi, un enfant de 8 ans ne fait pas le ramadan…
Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul, beaucoup racontent – avec fermeté – n’importe quoi sur l’Islam et tout son tintouin… La sagesse consiste à les zapper. »
Excusez-moi mais je ne comprends pas votre commentaire. Vous prétendez que ma belle-fille raconte des blagues ? Elle est pourtant très appliquée à son travail et a, avait ?, une grande ouverture au « vivre ensemble ». Connaissant mes idées, elle serait la première à fanfaronner et à me mettre en boîte sur mon esprit borné et rétrograde.
Étant moi-même fils d’enseignants je l’encourage un peu hypocritement en sachant la tâche impossible sauf à délaisser la tête de la classe. Ce qui est d’ailleurs prévu par les textes de l’Education nationale. Le nivellement par le bas officialisé.
@ Jean-Dominique Reffait | 22 novembre 2015 à 17:27
Totalement d’accord avec vos propos dont il faut souligner qu’ils se concentrent sur l’essentiel, cela contrairement aux verbiages fumeux de certains commentateurs du blog de notre hôte.
Il n’a fallu que quelques heures pour que de tristes individus qui se trouvaient sur les lieux des attentats monnaient à des journalistes des images de la tuerie et de l’assaut des forces de l’ordre, qu’ils avaient filmés avec leur portable.
Et le pire c’est que certains de ces journalistes ont accepté le deal. Je ne sais pas combien ils ont payé mais leur investissement sera vite remboursé. L’image choc, de préférence morbide, a toujours été très prisée par un public toujours plus avide de sensations.
Le voyeurisme malsain a encore de beaux jours devant lui.
@ yoananda
Eh bien moi je suis un non végétarien et content de l’être. Je ne vous mangerais pour rien au monde. Votre chair à l’air flasque, triste, saturée d’eau ce qui obère ce si formidable moelleux d’une cuisson réussie… vous ne seriez pas par hasard une vache de réforme ?
« Ce qui est bien quand on va chez des cannibales, c’est qu’on peut arriver les mains vides », d’après Wally, humoriste rouergat. Dans vos doigts tout secs regardez, il n’y a rien.
@ eileen
Votre position est hypocrite ou incohérente.
Vous choisissez de croire les musulmans sur ce qu’ils disent de l’islam. Pourquoi pas ?
Mais alors, il faut écouter tous les musulmans, y compris ceux qui disent qu’il faut tuer les infidèles, en citant des vraies sourates du vrai Coran.
C’est trop facile de dire « Je vais écouter les musulmans » et de n’écouter que ceux qui disent ce que vous avez envie d’entendre.
@eileen, hameau & volée Boizard…
« Votre belle-fille vous raconte n’importe quoi, un enfant de 8 ans ne fait pas le ramadan…
Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul, beaucoup racontent – avec fermeté – n’importe quoi sur l’Islam et tout son tintouin… La sagesse consiste à les zapper. »
La belle-fille de notre Béarnais ne dit pas n’importe quoi. Cela m’a déjà été rapporté par des enseignants. Et pas que chez des musulmans. Un certain nombre d’enfants de « Gaulois » vont à l’école le ventre vide ou pas suffisamment garni. Cela peut paraître incroyable – familles monoparentales ou éclatées ? – mais c’est hélas vrai semble-t-il. Est-ce que le ramadan en « rajoute » une couche à cet égard ? A vous de voir.
Sinon, volée Boizard fait feu de tout bois. Faut dire que le week-end passé c’était les Masters à Londres. Pour ce que je sais, il n’y était pas faute de points suffisants. Ce sera pour l’an prochain camarade monothéiste 🙂
@ Deviro
Sachez d’abord qu’assez ancien sur ce blog je n’ai jamais écrit sous pseudo. Un lien (www.marcservera.com) est systématiquement attaché à mes initiales, lequel n’apparaît plus toujours depuis la nouvelle version du blog, je ne sais pourquoi.
Sachez encore que j’ai pris soin d’échanger assez longuement avec mon bon Garry avant de m’en faire une idée.
Quant à la formule, c’est sa règle même que d’être un peu tendue. Je vous accorde que j’aurais pu y résister.
PS : Votre souci ornithologique de crédibilité nous fera sans doute l’honneur d’une sortie imminente de votre anonymat…
@ Deviro
Je ne raconte jamais de bêtises.
La déchristianisation totale de la France n’est pas la fin de la fin de son Histoire, comme le pense Finkielkraut.
Elle est la fin du sempiternel commencement de l’Histoire.
L’éternel retour au commencement de l’Histoire que ne cessait de provoquer la beaufitude christianisée prend fin de nos jours.
Et il ne reste que l’insulte aux derniers christianisés pour tenter de lutter contre leur disparition qui leur semble scandaleuse alors qu’elle est quasiment naturelle.
Laissez-la leur, elle est l’ultime témoignage de la nullité de la valeur de la parole et de l’esprit de ce qui n’a jamais dépassé le stade de l’animal de troupeau à travers les âges.
@Mary Preud’homme | 22 novembre 2015 à 23:03
« Vous donnez dans le panneau de la propagande salafiste glanée sur internet à présent ? »
Mais vous êtes incroyable ! Vous prétendez que je raconte des balivernes au sujet du ramadan, je vous fournis un lien estampillé « coran » (mais vous en avez une kyrielle donnant les mêmes préceptes) et vous insinuez que je tombe dans le piège salafiste alors que les faits sont là, têtus.
Je vais vous citer les propos de monsieur Oubrou, imam maintenant « Soupline », copain de monsieur Juppé et décoré de la Légion d’honneur, « honneur et patrie ».
Il s’agit du bulletin municipal de la ville de Bordeaux donc sans doute crédible à vos yeux ou je désespère.
Tareq Oubrou déclarait : « L’Islam touche à tous les domaines de la vie. Comme le veut le Coran, C’est un Etat, c’est un pays, dans le sens géographique, c’est-à-dire qu’il regroupe toute la communauté dans une géographie où il n’y a pas de frontières. La frontière entre deux pays musulmans est une hérésie méprisable par l’Islam… La politique des Musulmans ce n’est pas la politique des autres, la politique des autres est construite sur le mensonge ».
En fait vous vous cachez de la réalité. C’est tropooorible !Je ne veux pas voir ça !… Le déni total.
Vous pouvez raconter tout ce que voulez mais l’islam doctrine politico-religieuse n’est pas miscible dans une France républicaine et laïque.
Leurs ambassadeurs comme l’imam Oubrou précèdent leurs armées.
@Lucile | 22 novembre 2015 à 20:26
« Emmanuel Macron, très mauvais timing, pour dire que c’est difficile de trouver du travail quand on a un nom arabe. Il fallait le dire avant, et se demander pourquoi, sans complaisance – mais sûrement pas maintenant. »
En même temps, mettez-vous à la place d’un patron qui doit affronter les associations antiracistes si une sanction est prononcée envers ces individus, qui doit trouver un lieu de prières si ceux-ci en réclament, et le ramadan où ils sont improductifs et agressifs ; je soutiens totalement ces patrons qui sans le crier haut et fort refusent d’islamiser leurs entreprises, principe de précaution de bon sens.
Même topo chez les proprios immobilier qui trient ceux qui sonnent chez eux pour trouver une location ; ils ont la trouille de passer par une agence qui les obligera à louer à des « consonances arabes » avec tous les risques que ça comporte : dévalorisation de leurs biens et fuites des souchiens du voisinage ; on a vu des quartiers agréables à vivre et propres finir en zones de non-droit sales et répugnantes, où règne l’insécurité.
@Achille
« Faut pas rigoler avec la nourriture. Quand on sait que l’OMS a démontré que manger de la viande rouge (halal ou non), et surtout de la charcuterie (qui elle n’est pas halal du tout), pouvait provoquer un cancer du côlon, être végétarien est une façon d’échapper à ce danger. »
Comme d’habitude, avec un cas particulier et le résultat tronqué d’une étude vous déduisez des généralités.
Actuellement, les maisons de retraites sont pleines de grand-mères qui ont mangé du porc et de la viande rouge toute leur vie. Au petit déjeuner, elles mettaient du beurre sur leurs tartines et elles savent encore bien lever le coude dès qu’un gentil monsieur remplit leur verre.
Par contre, les végétariens et les végétaliens ont des problèmes de vue, de cheveux et l’oesophage ne se régénère pas convenablement. C’est tout à fait normal dans la mesure où les protéines animales sont indispensables à l’organisme humain.
Quand tant de personnes s’égarent au nom de douleurs qu’ils ne semblent éprouver et catalyser que pour justifier leurs égarements, ces deux hommes incarnent la dignité et la solidité de ce qui fonde la civilisation.
http://lci.tf1.fr/sept-a-huit/videos/antoine-a-perdu-sa-femme-au-bataclan-on-gardera-la-tete-haute-8686878.html
http://www.midilibre.fr/2015/11/23/le-pere-d-hugo-montpellierain-mort-au-bataclan-la-haine-ne-pourra-pas-m-aider,1246369.php
@Daniel Ciccia | 23 novembre 2015 à 11:17
Ces réactions paraissent respectables au premier abord. Mais, à la réflexion, ne sont-elles pas une forme de soumission, de lâcheté et de fuite ?
J’aurais préféré de ces pères une saine colère (et, vous vous en doutez, je n’emploie pas « saine » au hasard).
C’est le célèbre dialogue déjà plusieurs fois cité sur ce blog :
Pierre-André Taguieff dans son ouvrage sur Julien Freund rapporte un dialogue entre Jean Hyppolite et Julien Freund lors de la soutenance de thèse en 1965 de ce dernier. Hyppolite dit :
« Sur la question de la catégorie de l’ami-ennemi, si vous avez vraiment raison, il ne me reste plus qu’à aller cultiver mon jardin. »
Freund répliqua :
« Écoutez, Monsieur Hyppolite, vous avez dit […] que vous aviez commis une erreur à propos de Kelsen. Je crois que vous êtes en train de commettre une autre erreur, car vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d’ennemis, nous n’en aurons pas, raisonnez-vous. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitié. Du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, vous l’êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin. »
Hyppolite répondit :
« Dans ce cas, il ne me reste plus qu’à me suicider. »
P.-A. Taguieff cite ensuite le commentaire critique fait par Raymond Aron à propos de Jean Hyppolite et rapporté par Julien Freund :
« Votre position est dramatique et typique de nombreux professeurs. Vous préférez vous anéantir plutôt que de reconnaître que la politique réelle obéit à des règles qui ne correspondent pas à vos normes idéales. »
@ Jean-Dominique
Contrairement au colonel Trekker, vous n’emportez pas mon adhésion, tout juste mon admiration quant à la clarté de votre expression. C’est que les musulmans sont autant voire plus « matérialistes » que nous ou les Américains. Peu seraient intéressés de vivre ne serait-ce que quelques semaines dans un pays ressemblant au Proche ou Moyen-Orient, peu organisé ou d’un niveau de vie faiblard. C’est bien pour cette raison que seuls quelques centaines de vingtenaires ont franchi le pas ; avec des fortunes très diverses, certains étant même revenus dépités. La guerre là-bas, ce n’est pas ce qu’ils croyaient, ça tache et on y glande autant qu’en Europe, entre deux actions hypothétiques. C’était mieux sur sa console de jeu.
Vous vous placez sur un terrain socio-politique alors que la réalité est plus économique. « Choisir leur camp » en faveur de Daech ne leur ferait pas payer leurs factures ni torcher leurs gosses. Ils continueront d’être exploités et discriminés à l’embauche et au logement comme depuis toujours et, je vous le demande Jean-Dominique : ont-ils le choix ? C’est reparti comme en 40, sans le Maréchal mais avec tout l’attirail de la ligne bleue des Vosges, allons z’enfants et tout et tout. L’homme est un animal grégaire qui a besoin d’exploiter son prochain pour exister. Qu’on soit du côté de la victime ou du puissant ne change rien à l’affaire. On rend hommage aux morts et on extermine les très méchants. A-t-on déjà fait différemment ?
@ vamonos | 23 novembre 2015 à 10:46
« Comme d’habitude, avec un cas particulier et le résultat tronqué d’une étude vous déduisez des généralités. »
Cela semble manifestement vous avoir échappé mais je faisais du second degré. Oui ça m’arrive quelquefois, ce qui peut effectivement surprendre quelques blogueurs qui ici prennent tous les commentaires au pied de la lettre.
Pour ne rien vous cacher pas plus tard qu’hier j’ai mangé une énorme choucroute royale accompagnée d’un délicieux Riesling bien frais. Un délice ! J’en ai même pris deux fois.
Et demain je me tape une belle entrecôte saignante avec plein de frites autour et un petit beaujolais nouveau pour faire glisser le tout.
Que ce soit bon ou mauvais pour ma santé ne me cause aucun problème. Pauvres végétariens, s’il est un plaisir dans la vie qui ne déçoit jamais c’est bien celui d’une bonne table !
Cachez les parents des victimes, par pitié !
Sur BFMTV on passe en boucle Madame Correia, mère d’une victime, lèvres surchargées, choucroute brushing, décolleté avenant de la quinquagénaire narcissique et poitrinaire, elle nous parle de sa fille sans une larme, sans aucun moment d’émoi, catastrophique imbécile…
On pense à « La rose pourpre du Caire » de Woody Allen où l’héroïne dans un cinéma de quartier se lève et entre dans le film et bouscule tout. On veut être dans le film.
On ne compte plus le nombre de crétins-témoins qui viennent nous dauber « j’étais à côté, j’ai eu un pressentiment, j’ai entendu, j’habite à côté, je promenais Mirza quand j’ai tout entendu »…
On pense à Michel Audiard, dont on ne citera pas sa célèbre phrase par correction.
@sylvain
Je ne dis pas le contraire, c’est pourquoi je dis « sans complaisance » !
Je comprends qu’un recruteur fasse un calcul de probabilité pour éviter de se créer des difficultés ; ça n’est pas aberrant. Ce que je voulais dire, c’est que ce n’était pas le moment de mélanger deux problèmes qui ne sont pas reliés par un rapport direct de cause à effet, en les juxtaposant pour suggérer une corrélation, à savoir les difficultés d’intégration d’une communauté et le terrorisme. Ce qui est indéniable, c’est qu’à l’inverse, un des effets secondaires du terrorisme ce sera sûrement d’en rajouter aux difficultés d’intégration.
@Franck Boizard
Ces réactions paraissent respectables au premier abord. Mais, à la réflexion, ne sont-elles pas une forme de soumission, de lâcheté et de fuite ?
Je sais bien que Houellebecq a su lier la notion de soumission à celle d’Islam, mais, pour avoir écouté les deux personnes meurtries par ces attentats, je me garderai bien de voir là des personnes soumises ou victimes du syndrome de Stockholm.
En fait, la soumission est plutôt dans l’abandon de valeurs qui font l’honneur et la dignité de la personne quelle qu’elle soit, même si elle n’exprime pas son « expérience » avec autant de lucidité que ces deux êtres.
J’entends dire, parfois, que la culture, c’est ce qui reste quand on vous a tout enlevé. Je crois que l’humanité doit être ce qui reste, a fortiori, quand vous avez tout perdu et que c’est là l’honneur dû aux disparus.
Que ceux qui sont atteints dans la chair par ces abominations témoignent d’une telle dignité et clarté d’esprit dépasse l’ordre de l’émotion surtout lorsque, du FN à la droite souverainiste et nationaliste, tant militent pour que nous les sacrifiions, ces valeurs.
Je voudrais dire que lorsque des personnes, et particulièrement en politique, insistent auprès de nous pour que nous renoncions à ces valeurs pour privilégier l’amalgame préventif, par exemple, le seul endroit où elles veulent nous conduire et dont l’entrée exempte de ces valeurs, c’est l’enfer.
Pour de meilleures sociétés, auxquelles j’aspire et, je l’espère, un grand nombre d’entre nous aspirent également, il faut conserver ces valeurs au coeur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime.
Cela me semble d’autant plus nécessaire quand des terroristes visent à convaincre d’abandonner ces valeurs afin de lutter contre eux et que cette revendication figure dans le corpus de partis politiques qui nous encouragent à plusieurs ruptures pour gagner en sécurité.
On peut s’interroger sur ce miroir à deux faces.
On le peut, également, sur le fait qu’un terroriste ait pris la peine de se filmer pour dire combien Schengen est une passoire, fournissant un grain prémoulu aux moulins de ces mouvements, qui se trouvent être favorables à la Russie et à Bachar el-Assad.
Bien à vous.
@ Savonarole
On a compris que vous ne passerez vos prochaines vacances avec cette madame Correia, à la fois trop sèche et saturée à votre goût. A propos de BFM…
« Vide effrayant » aviez-vous signalé au sujet du journaliste cévenol J-J Bourdin, son regard. Je me suis souvenu : Pauline Lafont ça vous parle ? L’actrice jeune aux formes généreuses trouvée morte naguère dans une des nombreuses anfractuosités karstiques des Cévennes… voyez un peu ce à quoi a échappé la ministre El Khomri il y a peu. On a frôlé la catastrophe, oui, le décrochage dans l’orbite.
« Il fait voyou ? » Calviniste de formation – beaucoup moins gnangnan que les cathos – et ancien joueur de poker de très bon niveau. Jeu demandant observation, sang-froid et calcul. C’est pourquoi l’animateur de BFM s’est forgé cette réputation du mec qui rigole pas.
@Achille, vamonos
On peut être (quasiment) végétarien, avoir du plaisir à table sans devenir aveugle ! Théodore Monod, qui était végétarien, est mort à 98 ans et ce n’est pas un cas isolé.
On lit notamment dans le Huffington Post :
ALIMENTATION – Selon une nouvelle étude publiée par le journal JAMA Internal Medicine, adopter le régime végétarien pourrait allonger l’espérance de vie.
Des chercheurs de l’université Loma Linda ont constaté que comparé à celui des non-végétariens, le risque de mortalité chez les végétariens diminue de 12% durant une période donnée de 6 ans.
Je vous invite à lire la suite sur le site du Huffington Post.
Vous pouvez continuer à manger de la viande sans pour autant dénigrer une alimentation que d’anciennes civilisations (hindouisme) pratiquent depuis des millénaires. Et puis, il y a la condition animale. A ce sujet, je vous recommande de regarder le documentaire de Franz-Olivier Giesbert L’animal est une personne, qui sera diffusé ce soir sur France 3.
J’espère que Philippe Bilger me pardonnera cette digression.
@ Jean-Dominique Reffait | 22 novembre 2015 à 17:27
Vous vous trompez sur un point : la proximité réelle ou fantasmée des musulmans de France avec les terroristes n’a que peu à voir sur le fond.
Certes c’est une difficulté supplémentaire, car les terroristes se mêlent à la population, mais regardez aux USA, les attaques du 11/09 n’avaient rien à voir avec la place des musulmans dans la société américaine.
Mais la société française a tendance à voir tout problème impliquant l’Islam sous le prisme de la politique d’intégration.
Certains comme vous y voient l’occasion de prêcher l’assimilation, d’autres la discrimination, d’autres encore vont culpabiliser la France…
Je ne sais qui a raison, mais ce qui est sûr c’est que ce sont des problématiques différentes.
@Achille
En ce moment nous n’avons pas le même sens de l’humour, vous avez bien fait de remettre les choses au point. Toutefois, sachez que je lis vos commentaires avec grand intérêt. Cette fois-ci, vous m’avez donné envie de déguster une choucroute dans une taverne.
J’avais oublié de vous féliciter pour cet adjectif « émollient ». Vous parlez de climat on pourrait le remplacer par pensée. C’est terriblement juste. Je vous le pique j’espère que vous ne l’avez pas déposé à l’INPI.
@ Achille | 23 novembre 2015 à 16:26
Je ne suis pas non plus végétarien ni végétalien. Mais ce je partage quand même avec eux, c’est la défense de la cause animale, pour tous les animaux. D’où ma question provocatrice :
– Mangeriez-vous du chien genre caniche royal ou autre bien évidemment accompagné du vin d’accompagnement ad AOC ?
Ma femme à acheté du veau pour demain. Pour varier m’a-t-elle dit. J’avoue que je ne lui pas encore avoué qu’après avoir réduit depuis bien longtemps notre consommation de viande rouge, j’aimerais commencer à réduire, voire supprimer celle de la viande de veau, et du mouton. Etonnant, non ?
J’avais pensé à augmenter le mouton, mais il se dit qu’on n’en trouverait plus « non halal », alors je cherche une porte de sortie.
Oups, je crois que nous sommes hors sujet.
« D’où ma question provocatrice :
– Mangeriez-vous du chien genre caniche royal ou autre bien évidemment accompagné du vin d’accompagnement ad AOC ? »
Certes non, encore que les Chinois s’en accommodent fort bien.
Je ne vous cacherai pas que j’ai un petit pincement au cœur quand j’ai dans mon assiette des côtes d’agneau, de la blanquette de veau ou une tranche de porcelet en gelée, surtout depuis que j’ai vu les conditions d’abattage de l’abattoir d’Alès et ne parlons pas du halal où l’animal est égorgé sans être étourdi auparavant.
Le porc notamment est un animal fort intelligent et son affection n’a rien à envier à celle d’un chien d’après ce que m’en a dit un ami dont les parents étaient agriculteurs. Alors qu’il était enfant, il s’était attaché à l’un d’eux au point que lorsqu’il a été abattu, ce qui était son sort inéluctable, il s’est refusé à en manger la moindre bouchée.
Je n’ai pas osé regarder l’émission de FOG « L’animal est une personne », conseillé par Laurent Dingli, sans doute parce que je suis convaincu que l’animal est capable de ressentir des sentiments tout comme les humains.
@ Achille
« Je ne vous cacherai pas que j’ai un petit pincement au cœur quand j’ai dans mon assiette des côtes d’agneau, de la blanquette de veau ou une tranche de porcelet en gelée, surtout depuis que j’ai vu les conditions d’abattage de l’abattoir d’ALEP et ne parlons pas du halal où l’animal est égorgé sans être étourdi auparavant. »
Joli lapsus !… Vous vouliez dire Alès mais finalement vous avez raison dans la mesure où le reportage oubliait de mentionner que 70 % de la viande sortant de cet abattoir est halal. D’ailleurs bizarrement depuis les défenseurs de la cause animale se font silencieux…
Saviez-vous que les anciens éleveurs français enterraient dans le verger arrière au corps de ferme la vache qui avait fourni le lait à leurs enfants. Bon maintenant c’est formellement interdit. Il vaut mieux pour la santé publique, paraît-il qu’un camion fasse la tournée des fermes pour ramasser les animaux morts et les transformer en farine animale.
Vous n’avez jamais vu ou senti ces camions à benne inox puant la mort dans nos campagnes ?
Le droit d’être enterré en pleine terre est seulement accordé aux musulmans, Inch Allah.
Tenez à propos, Noël approche :
http://www.iqrashop.com/Poupee_musulmane_Chifa_Pour_apprendre_le_Coran_et_les_invocations_Poupee_musulmane_qui_parle_en_francais_et_arabe–jeux_jouets-Enfants-13238-.html
@ Achille
Je n’ai pas osé regarder l’émission de FOG « L’animal est une personne », conseillé par Laurent Dingli, sans doute parce que je suis convaincu que l’animal est capable de ressentir des sentiments tout comme les humains.
Cette pensée vous honore. Ceci dit, je suis sûr que ce documentaire vous aurait intéressé, d’autant plus que FOG a eu l’intelligence de mettre en valeur des éleveurs qui tentaient de respecter l’animal. En revanche, la scène du veau égorgé façon halal qui met d’interminables minutes à se vider et à se convulsionner est absolument insupportable, mais il faut le savoir : de plus en plus de nourriture est produite ainsi et je comprends bien évidemment les scrupules de fugace. Je note aussi que FOG n’a pas eu peur de nommer les choses, abattage rituel, halal, etc. Si c’est loin d’être le seul problème de la condition animale, c’est une véritable régression au regard du droit européen et bientôt, ce qui était une simple dérogation deviendra la loi commune. Finalement, nous ne sommes pas totalement hors sujet.
PS : L’abattoir d’Alep, c’est de l’humour involontaire ?
@ Laurent
Ma mémé avait un clapier. Avec des lapins à l’intérieur. Quand nous les tuions, pour les manger, j’étais surpris de ceci : certains mouraient presque tranquillement, d’autres glapissaient de façon impérieuse, gigotant avec frénésie. Ce fut sans doute pareil pour les événements de Paris rive droite. Des dizaines de victimes ont reçu telle bastos en glissant sur le sol presque avec élégance comme dans un fondu-enchaîné de cinéma. Et d’autres qui, très sévèrement touchés, poursuivent encore leur combat pour la vie sur un lit de tel hôpital francilien. Comme si le fil de la vie était chez certains humains aussi moins ténu ou mieux tressé, indépendamment de la zone touchée par la balistique, que chez d’autres.
Toujours à propos de viande, je m’efforce de déguster bio autant que possible. Pourtant, le voisin à la campagne qui avait quelques vaches dans le pré les frappait sadiquement sur le museau. Il n’aimait pas son travail, ne l’ayant pas vraiment choisi, étant fils de paysan et l’aîné de la fratrie. Certains éleveurs industriels effectuent sans doute correctement leur travail d’engraisseur et d’adjuvanteur, faisant en sorte que leurs bêtes sont abattues plus tard dans des conditions décentes. Rien n’est simple et le bio pas toujours épanouissant… tranches de campagne.
Que vive la corrida, Hemingway et son torrent de vie enfoncera toujours l’hygiénisme de l’anonymat glauque des abattoirs, halal ou non, Alep ou Alès 😉
« BFMTV, dans un autre registre, a accompli sa mission avec honnêteté et rigueur en tenant compte du passé mais sur le terrain, que de journalistes médiocres qui, pour occuper l’antenne, mêlaient le bon grain à l’ivraie et confondaient l’information avec la répétition ! »
Sur France Inter, ce matin vers 7h00, une voix de femme autoritaire et bien réveillée a annoncé un reportage enregistré dans les locaux d’une entreprise qui fabrique des drapeaux à Paris.
Pour cette journaliste, je la cite, depuis les attentats les symboles ringards sont de retour, je n’ai pas entendu de qualificatif entre symboles et ringards qui m’aurait laissé déceler une connotation humoristique. J’espère avoir mal entendu, et que c’est une erreur de ma part. Ensuite, la journaliste a précisé que La Marseillaise avait été chantée par tous les parlementaires, elle n’a pas précisé que Christiane Taubira n’a pas chanté, je suppose que le refrain (marchons, marchons) ne lui plaît pas puisqu’elle aime se déplacer à bicyclette entre la place Vendôme et le pont de la Concorde.
Sur France Inter à 7h00, il m’a été donné d’entendre que le drapeau français, symbole ringard, a été repris comme symbole du parti politique d’extrême droite.
Pour rappel, le bleu, le blanc et le rouge sont les couleurs des drapeaux de plusieurs pays à travers le monde. Ces couleurs symboliques de la France illustrent aussi les drapeaux britanniques, américains et russes. Je n’y perçois aucune ringardise.
Je préfère et de loin, le drapeau français au symbole choisi pour symboliser les attentats. La tour Eiffel représentée en noir dans un cercle noir me fait penser au symbole anarchiste. Le noir est la couleur de la terre brûlée, il faudra beaucoup d’eau pour oublier, pour purifier.
@hameau dans les nuages 9h52
Les hommes en prière dans les mosquées et les femmes apprenant les sourates à la maison et sortant voilées : tout un monde d’évasion !
J’attends ! Ya quelqu’un pour venir contester ?
@ scoubab00
Oui, c’est une nouvelle illustration des similitudes qui existent entre l’animal humain et les autres espèces, bien que le sadisme soit surtout le privilège du premier.
Quant à la façon de mourir, en effet, les différences sont notables. Cela me rappelle ce que me racontait le lieutenant-colonel Serge C., ancien de la guerre d’Algérie (para) avec lequel je discutais très régulièrement. Il avait été surpris de voir un jour un colosse – je crois qu’il s’agissait d’un légionnaire d’origine allemande – perdre pied et paniquer comme une fillette au combat. Evidemment, personne ne peut savoir avant quelle sera sa réaction au moment crucial. Ce que vous dites sur les animaux montre aussi leur individualité.
Je dirais plutôt que meurent la corrida et l’abattage industriel.
@vamonos
« La journaliste a précisé que La Marseillaise avait été chantée par tous les parlementaires, elle n’a pas précisé que Christiane Taubira n’a pas chanté »
Vous avez le droit de haïr aveuglément Madame Taubira, mais j’espère qu’il ne vous a pas échappé qu’elle n’est pas parlementaire… et qu’en outre elle a bien chanté La Marseillaise avec l’ensemble du gouvernement et les parlementaires lors de la réunion du congrès.
On dira que c’est une erreur de votre part.
@ scoubab00, Laurent Dingli
Vos réflexions me font penser que
– Comparer des gens à des lapins a quelque chose de profondément gênant. On peut respecter l’animal sans sombrer dans l’anthropomorphisme. Un membre du groupe qui jouait au Bataclan explique que beaucoup de gens sont morts parce qu’ils n’ont pas voulu abandonner leurs amis et sont revenus les chercher. On ne voit pas trop ça chez les lapins. Enfant, j’ai tué des lapins pour ma grand-mère, en leur faisant le coup du lapin puis en enfonçant le couteau dans l’œil jusqu’au cerveau. Je n’ai rien vu de ce que vous décrivez. Certes, on ne tue pas le lapin devant les clapiers, c’est du bon sens.
– Devant des tirs qui fusent dans tous les sens, être un colosse n’est d’aucun avantage, bien au contraire. Votre ami colonel devrait savoir que chez les commandos de Marine, qui surpassent la Légion dans la plupart des confrontations à l’entraînement, le profil type est longiligne et endurant. Rarement des colosses. Et, pour l’anecdote, je connais un ancien commando de Marine émérite qui a une trouille bleue d’aller chez le dentiste. Vous allez me dire que c’est comme votre chien chez le vétérinaire, et ça va m’énerver.
@Gavot
« …elle a bien chanté La Marseillaise… »
Je ne mets pas en doute ce que vous écrivez. Vous conviendrez qu’il n’est pas dans ses habitudes de chanter la Marseillaise puisqu’elle revendiquait haut et fort ses idées indépendantistes… au Moguyde.
Après tout, un maroquin de ministre vaut bien une Marseillaise.
D’autre part, je n’ai pas de haine envers Mme Taubira, j’attends patiemment qu’elle s’en aille, nuance.
@ Alex paulista
Au lieu de vous énerver, essayez de vous dire que peut-être vous avez encore tout à apprendre, regardez cela et prenez-en de la graine :
http://www.dailymotion.com/video/x7mz73_un-chien-sauve-un-autre-chien-bless_news
et cela :
http://www.dailymotion.com/video/x2d24j0_video-l-incroyable-sauvetage-d-un-singe-electrocute-dans-une-gare-en-inde_news
Moi, ce n’est pas la comparaison entre l’humain et l’animal qui m’offense – comme si l’être humain, qui a inventé Auschwitz et Hiroshima, était si formidable, ce qui m’offense, c’est plutôt la sottise, par exemple lorsque quelqu’un nous explique sans rire que Philippe Bilger tient des propos à l’emporte-pièce sur l’Arabie saoudite…
Nouvelles de l’étranger : mais qu’est allé faire F. Hollande successivement chez B. Obama et V. Poutine ?
Soudain un truc de Nostradamus me revient en tête…!
@ Laurent Dingli | 26 novembre 2015 à 23:50
Chaque animal est différent. Le chien a un instinct de meute, est un animal social. Évidemment, si l’on regarde l’animal en filtrant tout ce qui rappelle l’homme, on trouve ce que l’on cherche.
Il faut apprendre à respecter l’animal pour ce qu’il est, sans éprouver le besoin de s’y projeter ; la considération portée aux espèces ne doit pas se faire sur la base d’une ressemblance physique ou comportementale.
Regardez, ça va loin cette histoire :
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/bearn-un-chien-tire-au-fusil-et-blesse-son-chasseur-de-proprietaire_1738842.html
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Sur l’Arabie Saoudite, je continue à penser que qualifier cet État de financier du terrorisme international est un raccourci malhonnête. Certes, ils font la promotion d’une branche de l’Islam proche de celle évoquée par les terroristes, mais il est injuste d’insinuer que le projet de cet État serait de tuer des civils dans nos stades et nos salles de concerts.
C’est plus compliqué.
Pas de prêchi-prêcha, Alex, je ne projette et ne filtre rien, j’essaie seulement de comprendre une différence qui vous dépasse.
Pour l’Arabie saoudite, il ne s’agit pas en effet de détruire cet État car nous pourrions avoir bien pire. Lire à ce sujet l’excellente tribune de Dominique de Villepin publiée hier dans Libération.
@Laurent Dingli
Comment ? Et ce chien béarnais délictueux n’est même pas arabe ou musulman ? hameau ne va jamais y croire.
@MS | 23 novembre 2015 à 08:34
Quel anonymat ? Je ne suis pas anonyme, je n’écris pas de lettres anonymes, je n’insulte pas anonymement… !
@ Deviro | 04 décembre 2015 à 13:33
Vous n’êtes donc pas un corbeau, juste un caméléon.
@MS | 04 décembre 2015 à 21:33
Vous n’êtes donc pas un corbeau, juste un caméléon.
…Commentaire rédigé par une intelligence supérieure.
Je n’ai pas saisi, c’est trop profond pour moi…