Il faut tenir !

On me pardonnera de mêler dans ce billet plusieurs thèmes mais qui tous en définitive relèvent de l’expression, de ses modalités acceptables ou non.

Le président de la République a eu raison de dénoncer l’inefficacité des aides sociales mais je regrette la dérive de la forme dans la vidéo filmée à l’Elysée – Emmanuel Macron s’adressant à certains de ses conseillers – et rendue publique sur Twitter avec un exhibitionnisme précipité dont on attendait des effets décisifs sur le sentiment populaire et la conscience civique.

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Ainsi nous aurions un président comme nous, capable de proférer ostensiblement « pognon », puis « pognon de dingues… » au cours d’une intervention programmée pour être diffusée alors qu’Emmanuel Macron avait su susciter une large adhésion grâce à sa tenue : celle de son apparence comme celle de son verbe. Je vois bien la démagogie qui se cache derrière cet usage familier voire vulgaire du langage : tenter de se donner une image « peuple » – et feindre de rendre accessibles à celui-ci les coulisses – pour espérer mieux transmettre le fond du message alors que l’inverse s’est produit : on n’évoque que « pognon » en négligeant la justesse du constat. Le scandale qui aurait surgi si Nicolas Sarkozy avait délibérément mis en scène, sur le plan officiel, ses grossièretés !

Je déplore que le président de la République n’ait pas tenu une ligne constante d’élégance verbale, dans son rapport avec la société, avec ses concitoyens.

Je le regrette d’autant plus que chez lui cette dégradation résulte d’un dessein politique de mauvais aloi alors que dans la quotidienneté des réseaux sociaux on a parfois l’impression que l’insulte est la règle, la bêtise le principe et l’outrance la normalité.

Mais il faut tenir.

Je n’irai pas jusqu’à jeter l’éponge et quitter par exemple Twitter. Comme tant d’autres qui ne supportaient plus les attaques, les outrages, les calomnies et les ignominies. J’en ai pourtant eu ma dose. Une majorité, plutôt que de réagir à la substance de mes tweets, discutable ou non, s’en prend à moi avec une totale méconnaissance de mon parcours, de mes écrits et de mes paroles. Comme il serait trop fatigant de s’attacher à la nature de mes propos pour les contredire ou les battre en brèche, on jouit de me traîner dans la boue et on perçoit avec quelle volupté alors, Twitter est un déversoir, le moyen de s’abandonner au pire : insultes, scatologie, attaques sur le physique ou les proches, humiliations.

Cependant il faut tenir.

D’abord parce qu’il y a une exigence de virilité médiatique qui interdit de fuir à la moindre salve. Qu’il y va de soi et de son honneur. Est-on une larve ou un combattant ? Je me rappelle un Michel Cymes omniprésent, apparemment si sûr de soi mais effondré parce qu’il avait eu une malheureuse mauvaise critique sur une émission. Cela fait réfléchir. Dès lors qu’on va dans l’arène, on ne s’étonne plus de rien. La rançon de sa liberté est celle des autres. Lutter, oui, rompre les lances, certes, mais prendre la poudre d’escampette, non.

Ensuite parce que je n’ai jamais laissé sans réponse quoi que ce soit, où que ce soit. Que la volonté de dialoguer, la passion d’argumenter et le courage de répliquer – sans prétendre convaincre et surtout pas les pauvres du verbe et de la pensée qui éructant demeurent enfermés dans leur hargne haineuse. Il y a comme une allégresse à faire pièce au seul fumier des mots grâce à la courtoisie de la forme. A une surenchère d’urbanité.

Combien de fois des militants sans invention m’ont-ils accablé d’injures parce que j’avais osé cibler Nicolas Sarkozy à cause de telle attitude ou tel propos ! De leur part je n’ai jamais eu la démonstration de la fausseté de mon point de vue mais seulement l’assertion que j’étais « un salaud » à cause de son affirmation !

J’ai tenu.

Par ailleurs, même sur Twitter, des débats passionnants peuvent naître quand parfois avec provocation – je l’admets – on conteste un concept, une affirmation, une opinion, par exemple, comme cela s’est produit récemment sur les « prisons ouvertes » dont la présidente – avocate – de la commission des lois de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (LREM) faisait l’éloge.

Yaël_Braun-Pivet_Banc_des_Commissions_juillet_2017

Nos échanges, je l’espère de mon côté et du sien en tout cas, sont toujours demeurés polis et j’en ai tiré un vrai bénéfice. Contrairement à telle ou telle riposte qui, sur le même sujet, m’accusait de sexisme parce que, pourfendant « un fantasme d’avocate », j’étais naturellement conduit à mettre en cause la femme qui l’était ! Pour du profit intellectuel et critique, encore faut-il que les démarches restent individuelles et qu’on ne prétende pas rameuter des solidarités corporatistes pour espérer convaincre par le nombre plus que par la justesse !

N’est pas mince non plus le bonheur désintéressé d’admirer sincèrement ou de dénigrer sans hypocrisie des personnalités, des auteurs, des acteurs, des politiques ou des journalistes parce que depuis longtemps j’ai cessé de condamner des abstractions ou de valider des attitudes en privilégiant, autant que j’ai pu, ma vérité. Je ne me suis jamais dissimulé derrière un pseudo – cela me répugnerait – et la seule règle que ma franchise m’a dictée est d’être en mesure, si on me demandait pourquoi tel pour ou tel contre, de pouvoir le justifier et l’expliquer.

Il m’a plu, par exemple, découvrant un entretien avec un avocat atypique, Nicolas Gardères, de souligner à quel point il m’avait impressionné par sa conception absolue et intégriste de la liberté d’expression. Presque insoutenable.

Grâce à Twitter, des liens informels se créent entre esprits, entre personnes : l’un tend une perche et c’est bon même si l’autre ne la saisit pas. Et c’est aussi de l’altruisme – et non pas du narcissisme – que de tenter de faire partager ses enthousiasmes ou ses dégoûts. Pour faire échapper au pire ou projeter dans le meilleur !

Il faut tenir.

Ce n’est pas Internet qui dégrade. Mais ceux qui en font un déplorable et malsain usage.

Ce n’est pas Twitter qui doit être jeté aux chiens mais ceux qui en font un dépotoir.

Ce n’est pas le langage qui est grossier, vulgaire ou incorrect. Mais ceux qui détruisent le plus beau lien qui soit entre humains.

Il faut résister à la molle décadence ici ou à l’affaissement brutal là.

Il faut tenir. En ne comptant que sur nous-mêmes. La cavalerie de John Ford ne viendra pas à notre secours.

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Voir les Commentaires (123)
  1. Ahmed Berkani

    @ Philippe Bilger
    Non, personne ne viendra à notre secours.
    « Il y a comme une allégresse à faire pièce au fumier des mots grâce à la courtoisie de la forme. » : c’est cela surtout que je trouve intéressant, qui me retient. L’idée est excellente, stimulante pour celui qui a la passion et l’exigence de l’expression.
    Mais j’avoue que devant la méchanceté et la bêtise, je ne résiste pas longtemps. Et je suis tout près de prendre la poudre d’escampette. A quoi bon. A quoi bon expliquer, justifier, dire, redire. Je suis las de tout cela. Je préfère laisser les gens à leurs certitudes.
    La politique ne m’intéresse pas, ni la religion, ni l’économie, ni presqu’aucun des sujets dits sérieux. Peut-être que le vague espoir que j’avais, en venant ici, c’était de partager mes enthousiasmes, essentiellement d’ordre littéraire, intellectuel, philosophique, avec des gens intelligents. Mais je suis rendu à une sorte d’étrange sentiment, qui n’est pas proprement du dégoût, non, plutôt de la fatigue, comme je l’ai dit.
    Je ne connais ni Twitter, ni face-de-bouc ni rien de tout cela. J’ai créé un jour — je ne sais toujours pas pourquoi — un obscur blog où je converse tout seul et où quelques amis viennent parfois me rendre visite, et cela suffit pour l’instant à mon bonheur.
    Je ne regrette pas d’être venu ici et d’avoir tant écrit. Je l’ai fait avec plaisir, sincérité, enthousiasme, et aussi un élan de profonde bienveillance qu’on a pris pour de la faiblesse, pire : de la servilité.
    Etc.

  2. Robert Marchenoir

    Je ne sais pas comment vous faites pour pratiquer Twitter. Cela semble tellement contraire à votre tempérament… et à votre forme d’expression… N’y étant pas, je ne peux me rendre compte de l’intérieur. Mais vu de l’extérieur, ça a l’air d’une sacrée poubelle. Indispensable pour faire porter sa voix, hélas, semble-t-il.
    Sur le fond du « pognon de dingue » qu’on « dépense pour les allocs », évidemment que Macron a raison en gros ; mais, au détail, ça se corse.
    Premièrement, j’ai sauté au plafond en apprendant que lesdites « allocs » représentaient 30 % du PIB. C’est la première fois que je lis un chiffre pareil. Cependant, quand on regarde ce qu’il y a dedans, on s’aperçoit qu’on a ajouté des poires, des carrottes et des parpaings avec.
    Les « allocs », en bon français et en termes économiques corrects, ce sont les revenus d’aide ou de secours que l’Etat verse à ceux qui sont trop pauvres pour s’en sortir. Donc, des prestations comme le RSA, l’aide au logement ou le « chèque » pour payer l’électricité.
    Or, dans la somme qui nous est présentée, figurent, entre autres… les remboursements de Sécu et les retraites ! C’est une arnaque ! Les remboursements de Sécu ne sont pas des allocations. Ce sont des prestations d’assurance-maladie, contrepartie de cotisations (forcées, mais c’est une autre histoire).
    Quant aux retraites, ce ne sont pas des « allocations ». C’est la liquidation progressive d’une épargne différée, nourrie par des prélèvements tout au long d’une vie de travail.
    Techniquement, hélas, cela ne fonctionne pas comme ça, puisque les Français insistent pour conserver la retraite « par répartition », qui consiste à brancher un tuyau aspirant sur les revenus de ceux qui travaillent, pour en redonner, immédiatement, et sans placement intermédiaire permettant de les faire fructifier, une partie à ceux qui ne peuvent plus travailler. Et c’est bien l’un de nos problèmes.
    Mais l’esprit économique de la retraite, c’est bien ça : une épargne constituée tout au long de la vie.
    Il est donc malhonnête de fourrer les retraites et les remboursements d’assurance-maladie dans un énorme magma nommé « allocations ». Les « allocations », c’est ce dont on pourrait, théoriquement, envisager de se passer complètement.
    On pourrait parfaitement estimer que l’objectif de l’Etat n’est pas de lâcher quelques pépètes aux gens pour compléter leur loyer, mais de faire en sorte qu’ils puissent être suffisamment prospères pour le payer tout seuls.
    Bien sûr, un Etat développé se doit de conserver quelques filets de sécurité, mais vous voyez le principe qui doit présider à la réflexion.
    En revanche, les retraites, on ne peut pas s’en passer. Les gens vivent maintenant jusqu’à 100 ans, et c’est bien au-delà de l’âge où l’on peut encore travailler. Donc, il ne s’agit pas « d’allocs ». Le seul principe économique raisonnable (et celui qui allait de soi avant le crypto-communisme en vigueur), est que lorsqu’on est jeune et que l’on travaille, il faut mettre des sous de côté, en prévision de l’âge auquel on sera vieux et malade. Avec ou sans intervention de l’Etat, c’est une autre question.
    Pareil pour l’assurance-maladie, parce que la plupart des gens ne sont pas en mesure de payer le prix très élevé des soins occasionnés par une maladie grave, ou un accident grave.
    Mais, là encore, la technique utilisée garantit qu’on « dépensera un pognon de dingue » pour la Sécu. Il y a une chose très simple à faire pour réduire massivement le coût de ces « allocs »-là. Voter une loi qui tient en une ligne : tout résident français a le droit de s’assurer contre la maladie auprès de l’organisme de son choix. Boum ! Kaputt, le monopole de la Sécu, et avec lui, le « pognon de dingue » que nous coûte l’absence de concurrence avec les assureurs privés.
    Vous vous souvenez de la façon dont le prix du téléphone a baissé lorsqu’il a été ouvert aux prestataires privés ? Voilà ce qu’on pourrait faire comme économies, si tous les Français avaient le droit de s’assurer contre le rhume, ou le cancer, chez Gros Capitaliste Assurances SARL. Appliquez le pourcentage de réduction que vous avez obtenu sur les prix de vos communications téléphoniques, à la valeur absolue des cotisations de Sécu que l’on vous prend de force tous les ans… plus la CSG et les pétouilles associées…
    Bon, ça, c’est dans tes rêves. Poutine est toujours au pouvoir en France, donc vous allez continuer à payer un « pognon de dingue » pour vous faire rembourser avec des élastiques.
    Globalement, la dépense publique est, évidemment, bien trop élevée, retraites, Sécu et allocs comprises. Mais, et c’est là que l’arnaque macronienne se profile, grosse comme un camion, la première chose à faire pour réduire la dépense publique, c’est de réduire massivement le nombre des fonctionnaires.
    Et ça, l’Etat profond communiste (tiens, voilà une notion qui n’est jamais employée par nos amis poutinophiles… pourquoi ?) n’en veut à aucun prix.
    Par conséquent, Macron va faire honte à ceux qui « se gavent de toutes ces allocs », tous postes confondus, comptant sur la haine de tous contre tous qui caractérise notre beau pays de France, gouverné selon les principes socialistes.
    Quand c’est l’Etat qui prend ou qui donne, évidemment que c’est toujours le voisin qui « se gave avec les allocs », et moi qui suis la pauvre victime. Donc tout le monde va être (plus ou moins) d’accord pour que le profiteur d’en face se fasse serrer le kiki, et s’imaginera que lui sera épargné.
    Mais il y a toujours deux mesures que Macron n’a pas fait mine de commencer à envisager de prévoir : c’est la baisse massive et brutale du nombre de fonctionnaires, et l’arrêt de l’immigration de masse — qui, elle, pompe massivement, illégitimement et de façon indiscutable sur ces fameuses « allocs » — retraites et Sécu comprises, d’ailleurs.
    Donc, on va encore se faire enfler. Voilà pourquoi Macron utilise des mots de comptoir du café du commerce : pour faire semblant de prendre la défense du peuple, alors qu’il se prépare à l’arnaquer une fois de plus.

  3. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Vous écrivez, au détour de votre excellent texte de ce jour :
    « Je ne me suis jamais dissimulé derrière un pseudo – cela me répugnerait… »
    Voilà une affirmation claire, nette et définitive. Comme je vous comprends !
    Ayant, ces temps-ci, fait du tourisme sur divers blogs, je signale qu’il y a des blogs d’un certain renom où le blogueur lui-même a un faux nom ou une partie des auteurs du blog n’indiquent pas leur vrai nom. Il faut le faire !

  4. Patrice Charoulet

    @ Ahmed Berkani
    J’espère pouvoir vous lire de nouveau ici, malgré la présence d’une vingtaine d’abrutis sous pseudo, qui vous jugeront (mal) sur votre patronyme.
    Vous êtes un homme d’une grande qualité et très rare.
    Je signale votre blog littéraire, philosophique et non religieux :
    https://drysticksfagoted.wordpress.com/

  5. « Je ne me suis jamais dissimulé derrière un pseudo – cela me répugnerait »
    Et pourtant c’est beau un pseudo et intéressant, souvent il dévoile les pensées profondes, l’imagination, ou son manque, de celui qui le choisit.
    Car enfin un pseudo est choisi, le nom et le prénom nous sont donnés sans qu’on nous demande notre avis.
    « En ne comptant que sur nous-mêmes. La cavalerie de John Ford ne viendra pas à notre secours. »
    L’amateur inconditionnel de westerns que je suis tient à faire remarquer, sans pédanterie, que John Ford est un pseudo, son vrai nom est John Martin Feeney.
    Mais vous avez raison, « Il ne faut compter que sur ses propres forces » comme disait déjà Mao Zedong et tant d’autres avant lui depuis Néandertal et Cro-Magnon.
    Pour ma part je l’ai déjà dit mais je veux bien le répéter, voici les quelques lignes d’Albert Camus, tirées de « L’Été – Retour à Tipasa » qui m’ont fait choisir mon pseudo :
    « A midi sur les pentes à demi sableuses et couvertes d’héliotropes comme d’une écume qu’auraient laissée en se retirant les vagues furieuses des derniers jours, je regardais la mer qui à cette heure, se soulevait à peine d’un mouvement épuisé et je rassasiais les deux soifs qu’on ne peut tromper longtemps sans que l’être se dessèche, je veux dire aimer et admirer. Car il y a seulement de la malchance à n’être pas aimé : il y a du malheur à ne point aimer. Je redécouvrais qu’il fallait garder intactes en soi une fraîcheur, une source de joie, aimer le jour qui échappe à l’injustice et retourner au combat avec cette lumière conquise.
    Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible. »

  6. Je comprends et rejoins votre souci de restauration de la fonction présidentielle, M.Bilger mais à tout prendre je préfère encore un président tenant des propos abrasifs dans le cadre d’une réunion de travail privée plutôt qu’au guidon d’un scooter pour rendre visite à sa dulcinée.

  7. « Il faut tenir ! »
    Bonjour,
    Contrairement à vous Philippe Bilger, je ne tiens pas, ou très peu. Mais je fais partie de ces anonymes dont la parole n’a pas d’importance. Je donne mon avis sachant très bien qu’il ne provoquera pas le buzz sur les réseaux sociaux et ne fera pas l’objet d’un édito sur les principales stations de radio.
    Twitter et le présent blog sont les deux seuls sites sur lesquels je m’exprime, ceci sous pseudos bien entendu car je suis suffisamment assailli de phishing et de spams sur mon compte e-mail (qui aboutissent inexorablement dans ma case « indésirables »), ainsi que de coups de téléphone de marchands de soupe, ou encore d’escrocs me demandant de rappeler un numéro surtaxé.
    Sur Twitter, il est vrai que l’on rencontre des fous furieux qui vous déversent des tas d’insanités dès lors que l’on n’est pas d’accord avec leurs stupidités. Mais la fonction « bloquer » permet de les renvoyer dans leur écurie à cochons et la fonction « abonnements » permet de sélectionner les interlocuteurs avec qui vous avez plaisir à échanger.
    Sur un blog, même aussi élaboré que celui de Philippe Bilger, ce n’est pas possible et il faut faire avec le « tout-venant ». Heureusement il reste la roulette que j’utilise sans modération !

  8. « D’abord parce qu’il y a une exigence de virilité médiatique qui interdit de fuir à la moindre salve. Qu’il y va de soi et de son honneur. »(PB)
    Etes-vous sérieux en écrivant cela, Philippe ?
    N’avez-vous pas plutôt l’impression d’être dans un tourbillon source d’une ivresse médiatique contre laquelle pourtant votre milieu familial, votre profession passée, votre parcours humaniste et vos proches pouvaient être le plus efficace des garde-fous ?
    Votre blog, vos interventions médiatiques, vos livres, des courriels, des SMS ne suffisent-ils pas à assouvir votre besoin de communication ?
    J’avoue ne pas comprendre cette frénésie…

  9. Michel Deluré

    « Il faut tenir ! »
    Certainement, mais il faut aussi reconnaître que notre faculté à résister a tout de même ses limites.
    On a beau être épris de liberté et donc tolérant, cela ne justifie pas que l’on puisse tout tolérer. Serait-ce d’ailleurs une qualité, voire une vertu, que d’accepter au nom de cet esprit de tolérance, ce qui est inacceptable ?
    N’y a-t-il pas une limite au-delà de laquelle il y a de quoi jeter l’éponge face une adversité qui n’use que de l’invective, de l’injure, dont l’unique motivation n’est autre que la seule jouissance qu’elle retire de cette attitude et contre laquelle on est malheureusement impuissant, démuni ?
    « Nous devons nous tolérer mutuellement, parce que nous sommes tous faibles, inconséquents, sujets à la mutabilité, à l’erreur ».
    Beaucoup devraient méditer ces mots de Voltaire.

  10. Xavier NEBOUT

    P. Bilger m’amuse à découvrir sans cesse qu’E. Macron élève le populisme au rang de science, là où MLP ou Mélenchon bricolent.
    D’une manière générale, tout ce que Macron annonce va dans le bon sens et le plus souvent de droite, mais ce qui s’ensuit ne dépasse pas le haut de la vague si ce n’est même pour virer à gauche comme au sujet de l’immigration ou du niveau des prélèvements obligatoires.

  11. Marc GHINSBERG

    Cher Philippe,
    Il est un défaut dont on ne peut vous taxer : la modestie. Sur ce plan-là vous ne craignez personne. Il faut un sacré culot pour oser écrire : « Et c’est aussi de l’altruisme – et non pas du narcissisme – que de tenter de faire partager ses enthousiasmes ou ses dégoûts. Pour faire échapper au pire ou projeter dans le meilleur ! »
    Vous vous déclarez apte à décider du pire et du meilleur, pas moins. Visiblement vous n’êtes pas un adepte de Montaigne qui disait : « Je donne mon avis comme mien, non comme bon. »
    Vous n’êtes pas narcissique, mais on n’ignore rien de vos goûts, de vos humeurs, de vos sentiments. Adorateur de Proust vous auriez pu écrire : « Longtemps je me suis couché par écrit. »
    Mais surtout ne changez rien cher Philippe, c’est comme ça qu’on vous aime.

  12. Michel Deluré

    @ Gerald 14/06 08:23
    Ce que je comprends moins, c’est la diffusion délibérée à grande échelle d’images d’une telle réunion de travail. Ce besoin de communication pour nous renvoyer une certaine image de notre Président, qui serait en phase avec notre temps, a quelque chose de ridicule. Au-delà de la forme, c’est l’action qui importe.

  13. Claude Luçon

    « Ce n’est pas Internet qui dégrade. Mais ceux qui en font un déplorable et malsain usage.
    Ce n’est pas Twitter qui doit être jeté aux chiens mais ceux qui en font un dépotoir. »
    Il faut tenir d’autant plus qu’en ce qui concerne les attaques, les outrances, les calomnies, les ignominies et les mensonges, beaucoup d’entre nous les subissaient bien avant Internet et Twitter, le bouche à oreille et les journaux s’en chargeaient.
    Plus familier avec le monde de l’entreprise il fallait y avoir les nerfs d’acier et la langue bien pendue et, tout comme l’écrit aussi Philippe :
    « Ne jamais laisser sans réponse quoi que ce soit, où que ce soit. Que la volonté de dialoguer, la passion d’argumenter et le courage de répliquer – sans prétendre convaincre et surtout pas les pauvres du verbe et de la pensée qui éructant demeurent enfermés dans leur hargne haineuse. Il y a comme une allégresse à faire pièce au fumier des mots grâce à la courtoisie de la forme. »
    La rivalité dans la hiérarchie d’une entreprise prend des formes verbales dévastatrices et parfois tragiques, littéralement des mots destinés à tuer.
    Alors oui il faut tenir et contre-attaquer avec « la courtoisie de la forme » mais avec la même violence que l’attaque, et aussi le cas échéant plus de brutalité pas uniquement verbale.

  14. @ Robert Marchenoir | 14 juin 2018 à 02:47
    Je suis ‘entièrement’ d’accord avec votre post et plus particulièrement votre conclusion : « Donc, on va encore se faire enfler. Voilà pourquoi Macron utilise des mots de comptoir du café du commerce : pour faire semblant de prendre la défense du peuple, alors qu’il se prépare à l’arnaquer une fois de plus »
    Adéo

  15. « Je n’irai pas jusqu’à jeter l’éponge et quitter par exemple Twitter. Comme tant d’autres qui ne supportaient plus les attaques, les outrances, les calomnies et les ignominies. J’en ai pourtant eu ma dose »
    Quand je lis cet extrait du billet de M. Bilger, j’ai comme l’impression qu’il est atteint du syndrome de la femme battue : je me fais violenter verbalement (via un réseau dit social ;)) mais je l’aime (ce réseau).
    Du coup, comme disait ma grand-mère, « après faut pas pigner non plus », or ce billet est une longue plainte contre les méchants twittos 😉
    M. Bilger n’aurait-il pas appris qu’il existe des victimes coupables ?
    Plus le « ouh là là je ne pourrais écrire sous pseudo »… Evidemment, car lorsque l’on fonde un Institut (de la parole ou pas) il vaut mieux, via un blog, que l’on sache le nom du fondateur, sinon comment être sponsorisé par LVMH (et autres) lorsqu’on organise un concours…

  16. Catherine JACOB

    « Comment qu’tu m’causes ? (ou la question philo de la semaine)
    Enfant on apprend qu’on n’utilise pas le même langage avec ses copains, ses parents, d’autres adultes, etc. Le type de langage utilisé dépend du degré d’intimité, des relations, de l’âge, etc. […]
    Parle-t-on à son conjoint de la même manière qu’à un très bon ami, qu’à sa meilleure copine (meilleur copain) ou qu’à son collègue de bureau ? »
    Mais non, bien sûr.
    Nous avons donc récemment appris comment le président parle à ses collaborateurs quand il s’exprime à propos de ces fainéants qui nous coûtent du pognon, hein ! du flouze, du fric, du blé, de l’artiche soit dit pour ceux qui n’auraient pas compris. Soit 56 milliards d’euros !
    On dira tout de même en aparté que si on retranchait des 72 milliards de B.A., lesdits 56 milliards d’euros, il lui resterait 16 milliards d’euros, soit 4,5 fois l’actuelle fortune de l’actuel président des Etats-Unis qui s’est refusé à toucher même un dollar symbolique d’indemnités de présidence !
    Ah là, stop aux considérations intempestives (ou inactuelles ou encore à contre-temps). Pas d’aparté vu que tous ces pauv’ restent pauv’ quoi qu’on leur donne, autant ne pas jeter les impôts par les fenêtres et laisser les riches rester riches, puisque ça ne changera rien. CQFD !
    D’ailleurs les riches n’ont pas de pognon, très chère, ils ont de l’argent tout simplement.
    Donc pas de quoi en faire tout un fromage. D’ailleurs les pauv’ ça n’mange pas d’pain, enfin bientôt plus ; et donc pourquoi on leur donnerait du fromage pour finir leur pain ? Ce s’rait absurde.
    Pognon : (1840) Dérivé de pogner (« prendre dans la pogne, en main ») avec le suffixe -on, dit le dictionnaire.
    Et que nous dit-il de « pogne » ? Il s’agit d’un dérivé de « poigne » qui désigne la « force du poignet ». Et donc, s’ils ont tant de force que ça dans les poignets, tous ces pauv’ eh ben ils ont sans doute la force de travailler. Donc s’ils ne travaillent pas c’est que ce sont de gros fainéants.
    En toute chose comme en matière de pognon prenons enfin exemple sur nos collègues européens !
    Les Anglais parlent de « lettuce », donc si ce n’est que ça nous on pourrait finalement leur en balancer quek’qu’zunes.
    Les Allemands parlent de « Kohle (mot féminin). « Eh bien, ils n’ont qu’à y aller. Helmut, si tu m’entends !
    Les Espagnols parlent de mosca (mot féminin) Ah ces Espagnols ! sur un pauv’ qui reste pauv’ ques’ qu’est-ce qui reste à butiner, j’vous l’demande ?
    « Et enfin les Japonais, de 鞄 (→ sacs ). Allumez vos lampions, s’ils en ont c’est ki sont pas si pauv’ que ça.
    Comment ça les Japonais sont pas dans l’Europe? Va donc voir sur l’île de Cayenne si j’y suis. »

  17. Sur le fond, le chef de l’Etat a raison quand il déclare que la manne des aides n’est pas efficace et ne règle rien.
    Par contre sur la forme cette manière de s’exprimer est inadaptée car mal comprise d’une partie de la population qui rame.
    Toute vérité n’étant pas toujours bonne à dire, un peu de pédagogie serait d’un meilleur effet.
    Il serait dommage que le Président des riches aux yeux de certains ne devienne qu’un Président autiste pour les moins favorisés.
    S’il veut être suivi et compris il doit soigner l’emballage de ses actions.

  18. J’ai trouvé cet article savoureux, alors je vous le livre chaud :
    https://www.contrepoints.org/2018/06/13/318070-ma-boulangere-face-aux-grevistes-et-autres-raleurs-professionnels
    L’expression très bien étudiée, mise en scène, montée, digérée pour faire prononcer le mot pognon n’est rien d’autre qu’une des formes les plus diverses d’une communication de surprise, bien connue.
    Tout sauf l’engourdissement des médias, du grain à moudre, un os à ronger, le langage de Nanard – dans la soie quand même – il n’a pas été prononcé depuis un casino, les dorures des murs qui servaient tout de même de machine à laver pour des tâches bien éphémères.
    Il a concédé au style pour faire avaler la pilule de la réduction des dépenses sociales à venir, vous voyez je suis comme vous et vous pensez comme moi, d’ailleurs il ne peut pas être autrement je parle aussi comme vous, petit peuple qui joue au PMU.
    Le langage et la forme de Nanard dans la bouche d’un mortel comme vous tous, les bras de chemises retournés comme le métallo devant sa forge. En fait du Sibeth Ndiaye dans le texte, rappelez-vous « yes la meuf est dead », même style, même transgression par les mots pour un président amateur de start-up, comme de grand écart. Pas trop non plus faut pas exagérer, il risquerait la déchirure.
    La chemise bleu ciel, j’ai toujours la mienne, de chez Boss je suppose, il faut toujours la chemise bleu ciel pour prononcer pognon, voir à travers ce langage que derrière brille le soleil – les dorures affichées des murs – et le bleu infini du ciel sans nuages.
    Le coup est réussi, la preuve ! Tout le monde en parle, et demain pour le discours des retraites il aura la même chemise et le décor sera argenté.

  19. @ Ahmed Berkani | 14 juin 2018 à 01:55
    Je comprends très bien votre sentiment d’injustice et vous demande pardon de ne vous avoir jamais aidé en rien au contraire de Patrice Charoulet (le raseur anti-pseudo mais qui a eu ce mérite…). Votre nom vous dessert, je ne comprends pas que vous n’ayez pas pris un pseudonyme, ou je dis plutôt que c’est tout à votre honneur pour aller contre les préjugés.
    Si vous partiez, vous contribueriez à me prouver qu’il faut absolument se venger, du moins en garder la possibilité au cas où, parce que sinon, on n’a pas le choix, il faut fuir et toujours fuir. Je ne suis pas contre partir, mais qu’on m’y oblige, non.
    Mais il est vrai que dès l’enfance, l’injustice est insupportable, et que bien ou mal, certains ne s’y habituent jamais :
    http://gallica.bnf.fr/essentiels/rousseau/confessions/experience-injustice

  20. @ Claude Luçon | 14 juin 2018 à 11:39
    « Alors oui il faut tenir et contre-attaquer avec « la courtoisie de la forme » mais avec la même violence que l’attaque, et aussi le cas échéant plus de brutalité pas uniquement verbale. »
    Encore faut-il trouver les mots justes au bon moment, pour que « l’adversaire » en soit affaibli sinon terrassé.
    Et quand il s’agit d’un tyran, les mots ne suffiront pas à lui faire peur, d’où la nécessité d’utiliser d’autres armes dont la violence, pour le vaincre.
    Ca ne m’est jamais arrivé, sachant fort bien que la violence entraîne la violence, et que la violence fût-elle verbale n’est qu’une forme de faiblesse.
    Alors que reste-t-il ?

  21. Mary Preud'homme

    « Ne jamais laisser sans réponse quoi que ce soit, où que ce soit. Que la volonté de dialoguer, la passion d’argumenter et le courage de répliquer – sans prétendre convaincre et surtout pas les pauvres du verbe et de la pensée qui éructant demeurent enfermés dans leur hargne haineuse. Il y a comme une allégresse à faire pièce au fumier des mots grâce à la courtoisie de la forme. » (Philippe Bilger)
    Argumenter, certes, en s’efforçant d’être le plus concis possible et de ne pas dénaturer ou caricaturer les paroles de l’adversaire pour le déstabiliser. A plus forte raison si l’on se sent une supériorité quelconque (intellectuelle ou autre). Comme dans un match à armes inégales où l’on laisserait (sportivement) un peu d’avantage au moins fort.
    Faute de temps, de moyens, d’un sens de l’écoute suffisant pour décrypter les messages, et d’une grande humilité, mieux vaut donc s’abstenir.
    Quant à s’adresser avec une courtoisie (factice) à toute personne hargneuse, vindicative, indignée (parfois pour de bonnes raisons), n’est-ce pas une forme de condescendance ? Là encore question d’équilibre qui ne peut être rétabli avec des paroles onctueuses, mettant en quelque sorte de l’huile sur le feu !
    Ces dernières personnes n’étant pas à confondre avec les individus infatués de leur personne et grossiers, postant généralement sous pseudo, imperméables à tout dialogue, qui ne s’épanouissent que dans la castagne, la polémique féroce, la tricherie, le mensonge et l’outrance, insultent, diffament, déversent leurs délires paranoïaques ou leurs phobies à jets continus et incitent à la haine raciale. Lesquels relèvent de la délinquance ou de la psychiatrie, voire des deux à la fois !
    Cela étant, n’est-il pas plus sage de leur opposer le silence afin de ne pas les entretenir dans leurs déviances ? A moins de les menacer de poursuites en justice s’ils vont vraiment trop loin ou s’en prennent lâchement à des tiers ?
    Évidemment plus facile à dire qu’à faire !
    Tenir ou se retenir, « that is question » !

  22. Michelle D-LEROY

    Tout d’abord, tenez bon M. Bilger !
    Nous avons besoin de votre avis, non seulement parce que vous êtes une personne mesurée qui pèse le pour et le contre avec des valeurs bien réelles mais aussi parce que vous rencontrez beaucoup de personnes qui apportent un éclairage sur tel ou tel sujet, que beaucoup d’entre nous n’ont pas.
    Résistez, car l’insulte ou les attaques sur le physique ou sur les proches prouvent qu’elles émanent des faibles, de ceux qui n’ont pas d’arguments valables. Personne n’est parfait, personne n’a raison sur tout et c’est pourquoi dans un pays démocratique, le débat existe et chacun poliment peut avancer ses arguments, sa vision des choses.
    Bon courage à vous et à Madame qui corrige et se confronte donc à tous les dérapages.
    Il est vrai que d’utiliser les réseaux sociaux comporte le risque de voir parfois ce déchaînement de haine, ces insultes qui sont le dépotoir du langage envers soi et qui blesse sans aucun doute. Notre époque est violente, les gens de plus en plus mal élevés, sous couvert du fameux pseudo qui aide à rester masqué, pour déverser leur fiel.
    En ce qui concerne Emmanuel Macron, ce qui est insupportable chez lui, c’est qu’il dit blanc un jour et on le suivrait presque, et noir le lendemain, et il horripile.
    Une tactique pour préparer aux changements. La meilleure des défenses étant l’attaque, c’est bien connu.
    En ce qui concerne la dépense sociale, chacun sait bien que toutes ces aides empilées, émanant des allocations familiales, des fonds sociaux de différents organismes, des mairies, des départements et autres fonds d’associations diverses et variées, est devenue la bouteille à l’encre et parfois distribuées de la façon la plus injuste, selon les réclamations des plus pleurnichards ou des plus débrouillards.
    Il y a donc lieu de réformer cette grosse machine coûteuse. Mais réformer n’est pas essayer de supprimer ici où là pour essayer de dissuader les plus modestes. Nous savons ou devinons qu’il y a des dérives et des fraudes mais nous savons aussi qu’il y a des Français qui sans ces aides ne pourraient plus vivre.
    Alors, avant de même réformer il y aurait déjà à faire du tri sur des aides indues et là je pense à des retraites versées à des centenaires à l’étranger, des simili-retraites versées à des parents venus se regrouper avec leurs enfants en France, à des aides ponctuelles selon les réclamations et selon le bon vouloir de chefs d’établissement dans les écoles, d’allocations logement versées à plusieurs habitants d’un même logement… et j’en passe.
    Evidemment c’est compliqué, mais ce que je crains c’est qu’on continue à accueillir toute la pauvreté du monde avec familles au sens très large et qu’on continue d’aider sans compter pour calmer l’extrême gauche et les associations revendicatrices et que, parallèlement on prive des jeunes couples ou familles monoparentales en difficultés de certaines allocations sans lesquelles ils ne pourraient vivre correctement entre salaires bas, loyers très chers, garde des enfants.
    Je repense à un livre que j’avais lu après le scandale d’Outreau où l’auteure racontait la vie des habitants du quartier où vivaient la plupart des personnes incriminées… un monde que personnellement je ne connaissais pas et qui ne vivait que d’aides sociales. Avant de supprimer, il y aura donc un gros travail à réaliser en amont, et surtout à faire en sorte de donner un travail à chacun (un autre débat).
    Il va bien à M. Macron de condamner les aides sociales pendant que lui-même continue à dépenser sans compter à l’Elysée. C’est d’ailleurs une morgue très déplaisante.
    Et ce qui me gêne personnellement c’est aussi qu’il inclut (volontairement) les retraites dans les aides sociales. Oui si Nicolas Sarkozy s’était permis de dire cela, une levée de boucliers aurait aussitôt eu lieu et les médias auraient disséqué ses intentions, son langage, sa vision, etc.
    Le Point titre : « Aura-t-il le cran ? »
    Le cran sera de réaménager le système de bas en haut, de gauche à droite pour une véritable refonte mais surtout de rester équitable pour tous et de ne pas fermer les yeux sur un laisser-aller bien réel pour ne pas vexer les plus profiteurs et ceux sur lesquels la gauche s’apitoie le plus.
    Quant aux retraites, je regrette pour lui. Le système a fait que nous avons travaillé, cotisé pour cette pension, quelle que soit notre profession du privé ou du public. Il ne s’agit pas d’une aide à la retraite mais bien d’une pension .
    Qu’il se méfie des mots. Qu’il ne mélange pas tout car c’est dangereux. A moins que déjà dans sa tête ne germe l’idée que ceux qui ont acquis un ou des biens pendant leur activité, vendent pour se constituer une rente.
    Nous savons qu’il n’aime ni les vieux ni les propriétaires.
    D’autant qu’il y a visiblement chez certains des députés LREM, parmi les plus jeunes, moqueurs et prétentieux, beaucoup de jeunes irrespectueux de leurs aînés et du travail qu’ils ont fourni avant, autant dire que cela fait un peu peur.

  23. Claude Luçon

    @ Marc GHINSBERG | 14 juin 2018 à 10:15
    « Mais surtout ne changez rien cher Philippe, c’est comme ça qu’on vous aime. »
    Je présume que, modeste, ne voulant pas parler de vous-même, vous vouliez vraiment dire :
    « Mais surtout ne changez rien cher Philippe, c’est pour ça que j’aime vous critiquer » ??
    Au passage, vous transcrivez ce qu’écrit Philippe : « de tenter de faire partager ses enthousiasmes ou ses dégoûts ».
    Le mot clé est *tenter* ce qui n’implique guère : « Il est un défaut dont on ne peut vous taxer : la modestie » mais est plutôt un signe de modestie.
    Le contraire aurait été « imposer », pas tenter.

  24. Monsieur Bilger, vous ne devriez pas être surpris par les derniers propos de notre Président, dont la vulgarité calculée le dispute au sommaire. Rappelez-vous qu’il a toujours été coutumier de ce genre de saillies douteuses, avant d’être Président et après, certes avec une certaine parcimonie.
    Cela traduit bien son cynisme provocateur vis-à-vis du commun des mortels, son verbiage d’habile et roué technocrate n’est qu’une façade. Notre Bonaparte en version 2.0 ne supporte pas quand les événements ne se plient pas à ses désirs, ses prudences et ses flatteries c’est bon pour Donald Trump et les pétromonarques…

  25. Relativisons nos petits problèmes d’Internet. Les enfants harcelés à l’école, c’est tout autre chose… Comme ne le dit pas l’article que j’envoie même s’il est intéressant, c’est que, plus qu’ailleurs, dans notre pays on ne défend pas les enfants harcelés.
    http://www.slate.fr/story/122735/comment-sortent-adultes
    La virilité de résister… Quand on est enfant, on est souvent obligé d’être enfermé dans un espace d’humiliation.
    Pas de virilité, pas d’aide. Si l’article ne le dit pas, j’ai lu ailleurs que bien des jeunes présumer tuer sans raison, aux Etats-Unis, l’ont fait pour la belle et bonne raison qu’ils étaient persécutés. On peut trouver la vengeance exagérée, mais enfin, c’était pour dire en passant le comportement pas si irrationnel que ça. Et que l’idée de l’article que les jeunes harcelés ne voient pas le monde comme hostile, eh bien, ça dépend, on dira les survivants qui se plient à des études de chercheurs, ce qui est un biais. Mais bon, voir ce que les autres qui causent deviennent n’est pas mal…
    Certes, on peut former les jeunes à Internet, être antiracistes et tout, mais si ce qu’ils voient, c’est qu’on peut persécuter sans problème, l’être sans aide, qu’en conclure ?
    Que le monde, c’est la force.
    D’ailleurs :
    « Le combat est le père et le roi de l’univers,
    il a créé les hommes, il a créé les dieux,
    il a fait les uns esclaves, les autres libres ».
    Héraclite. Si je me trompe, je passe où, à la trappe ? Mais je crois que ces vers seront bien une des dernières choses que je pourrais jamais oublier avant la trappe.
    Internet n’est pas la violence, mais ne permet pas non plus de s’en abstraire. Certaines drogues, si… Curieuse société où on déplore la violence sans permettre de s’en abstraire, de mâcher des nuages, comme on disait hier et ailleurs.
    En fait, on veut de la violence policée, ou qui fait semblant, à fleuret moucheté.
    Le monde ne fonctionne pas comme ça…
    Il y a des vulgaires, des tueurs, des Till Euspiégles des gens qui balconnent, et d’autres qui voudraient juste rester couchés, indifférents, détachés comme le ciel purgé par l’orage est clair, purs et brillants comme la rosée du matin qui freine avant que de marcher, parce que si le chemin appelle, rien n’aura cette grâce où la douceur et le cristal se ne sont qu’un et qui trempe le promeneur préférant un temps l’herbe à la voie toute et trop tracée.

  26. @ Ahmed Berkani 14 juin à 01:55
    Continuez ainsi avec plaisir et sincérité, c’est la recette pour être entendu. Bien à vous

  27. Mary Preud'homme

    @ Ahmed Berkani | 14 juin 2018 à 01:55
    « Je ne regrette pas d’être venu ici et d’avoir tant écrit. Je l’ai fait avec plaisir, sincérité, enthousiasme, et aussi un élan de profonde bienveillance qu’on a pris pour de la faiblesse, pire : de la servilité.
    Etc. »
    Qu' »on » a pris pour, etc.
    « On », pronom indéfini mais surtout imbécile avait coutume de dire ma mère, sage femme dans toute l’acception du terme.
    Pourquoi ne pas désigner nommément tous ces abrutis, ces incultes, ces matamores, ces fachos, ces refoulés, ces racistes qui ne savent que haïr, insulter et désigner des boucs émissaires à la vindicte sans jamais se remettre en question eux-mêmes ? Ignorant manifestement que la méfiance, la peur, la haine dont ils sont emplis et débordent ne sont en réalité que les symptômes d’une impuissance à communiquer normalement avec leur entourage et ne sauraient masquer le vide de leur conscience morale et la réalité de leurs propres vices qui empoisonnent l’atmosphère…
    Ce en quoi on peut les assimiler trait pour trait aux islamistes radicalisés ou aux marxistes abrutis de propagande qu’ils dénoncent et dont ils deviennent de facto, par leur comportement et leurs anathèmes stupides et vengeurs, les porte-voix et les alliés objectifs.
    Jouant sans vergogne les chevaliers blancs alors qu’ils sont beaucoup plus noirs (à l’intérieur) que leurs victimes traquées avec le zèle des petits fonctionnaires frustrés, corrompus et cruels des miliciens vichystes ou des espions glacés du KGB.

  28. Christian Dulcy

    Cher Philippe,
    Il faut tenir certes mais ce n’est pas toujours facile : ces derniers temps je ne comprends pas pourquoi notre Président, dont la communication est toujours très maîtrisée, a cru bon de se faire filmer dans le palais de l’Elysée dans une réunion avec ses collaborateurs sur un sujet aussi délicat, en choisissant une forme familière très limite qui a tellement choqué que le fond du message qu’il voulait sans doute faire passer a été complètement occulté.
    Décidément, la pensée présidentielle est complexe…

  29. Marc GHINSBERG

    @ Claude Luçon
    « Mais surtout ne changez rien cher Philippe, c’est pour ça que j’aime vous critiquer » ??
    Bien vu cher Claude.
    En fait l’absence de modestie est une qualité que je partage avec Philippe. Cela ne vous avait pas échappé.

  30. C’est avec soulagement que l’on constate que Philippe Bilger retrouve tous ses esprits, pourtant on l’avait prévenu dès 2012…
    « Toute cette machinerie électronique enlaidit l’homme comme la femme : qu’ils ont l’air cucul-la-praline à taper avec leurs doigts boudinés, avec un demi-sourire, comme si Spinoza et Pascal étaient en ligne… alors que c’est du bonobo germanopratin.
    Gainsbourg l’avait chanté : « Wip, clip, crap, bang, vlop, zip, Shebam, pow, blop, wizzzz ! »
    Mme Taubira devrait renforcer la répression de l’exhibitionnisme, et y rajouter Twitter, car il est aussi scandaleux de montrer son cerveau que sa b… C’est choquant. Indécent.
    Rédigé par : Savonarole | 02 août 2012 à 12:44  »
    « Comment peut-on être assez c.. pour avoir un compte Twitter ?
    AO
    Rédigé par : oursivi | 02 août 2012 à 10:21 »

  31. La couverture du Point (7 juin) : Raphaël Enthoven avec son article « La tyrannie des susceptibles » a dû – peut-être – vous inspirer…
    Non pas que vous le soyez, susceptible, encore que…
    Courage ! Comme tout un chacun, vous avez dû vous construire au fil du temps une carapace qui, en certaines occasions est bien utile. Fortifiez-la par l’indifférence.
    Oubliez les imbéciles, et nous savons tous qu’ils sont légion. Ici, sur votre blog, vous êtes estimé : n’est-ce pas l’important ?
    Les nouveaux systèmes de communication nous exposent certes, mais en même temps nous permettent de découvrir de nouveaux mondes.
    A propos de « en même temps », notre Macron laisse apparaître peu à peu sa vraie personnalité : une surprise seulement pour les naïfs ou les faux naïfs !
    Cordialement.

  32. Je constate, Monsieur Bilger, que votre esprit s’éclaire quant à l’interprétation du fond psychologique du président Macron. Sauf erreur de ma part, c’est la seconde fois que vous exprimez une critique, par ailleurs fondée, plutôt dure de monsieur Macron. Cela me fait d’autant plus plaisir que vous confirmez ici votre indépendance d’esprit et que vos observations vous font sensiblement évoluer.
    Monsieur Macron est avant tout un homme de communication, son épouse aussi qui fait les unes de Paris Match. Je doute depuis le début du fond réel des choix présidentiels et de ses convictions profondes, si tant est qu’il en ait d’autres que la vision financiariste des spéculateurs de la haute finance internationale… Il reste à voir quelles sont ses idées en matière de réforme des pensions de réversion, en espérant que les pensions cristallisées ne seront pas impactées. Est-ce là la justice sociale, notamment pour les épouses qui ont sacrifié leur profession pour suivre leur mari et élever leurs enfants ? S’agit-il de plonger dans la misère sociale ces Françaises qui ont œuvré en silence pour leur pays ? Est-ce là la meilleure manière de les remercier ? Au bénéfice de qui ?
    Quant à Twitter, votre « il faut tenir » veut témoigner d’une résistance que vous souhaitez sur le temps long.
    Pour ce qui me concerne (mais il est évident que je n’ai pas votre envergure médiatique !), je me suis refusé à ouvrir quelque compte que ce soit sur les réseaux sociaux : ni Twitter, ni Facebook, ni LinkedIn, encore moins WhatsApp. Perte de temps et inutilité qui me paraît flagrante… J’en suis fort aise.
    Enfin, je voudrais avoir un mot pour monsieur Berkani avec qui j’ai eu plaisir à échanger. Il est tel qu’il se décrit. J’apprécie tout particulièrement son honnêteté intellectuelle et sa culture littéraire.

  33. Michelle D-LEROY

    @ Claude Luçon
    « La rivalité dans la hiérarchie d’une entreprise prend des formes verbales dévastatrices et parfois tragiques, littéralement des mots destinés à tuer. »
    Vous avez parfaitement raison de dire que les réseaux sociaux ne sont pas seuls à véhiculer toutes sortes d’ignominies, cela peut aussi arriver dans l’entreprise et même commencer à l’école avec moqueries diverses et variées.

  34. Claude Luçon

    @ Marc GHINSBERG | 14 juin 2018 à 18:12
    C’est un des côtés sympathiques de ce blog, on s’y chamaille bien et nous avons tous nos obsessions comme Philippe : les paroles pour lui, lui pour vous, Poutine pour Marchenoir, le Japon pour Catherine Jacob, la Catalogne pour Savonarole, le rugby pour Giuseppe…, …, 1968 pour moi et, heureusement dans ce dernier cas : l’orthographe et le grammaire pour Pascale 🙂

  35. Michelle D-LEROY

    @ Robert Marchenoir :
    Tout à fait d’accord avec vous concernant les retraites et la sécu. qui ne sont pas des allocs.
    Et, il est de plus en plus évident que la technique d’Emmanuel Macron c’est de faire honte aux français pour ce que l’Etat leur verse (retraite comprise) afin de montrer du doigt des potentiels profiteurs et de les livrer à la vindicte publique pour mieux les arnaquer.
    Après l’augmentation de la CSG sur les retraites sans compensation, attendons-nous à des révisions et particulièrement pour les plus favorisés….ce qui s’appelle diviser pour mieux régner.
    « Donc tout le monde va être (plus ou moins) d’accord pour que le profiteur d’en face se fasse serrer le kiki, et s’imaginera que lui sera épargné. »
    Cela a commencé par les cheminots, demain une autre catégorie et après-demain nous.
    Quand les français l’auront compris, ça sera trop tard.

  36. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 14 juin 2018 à 18:42 (ou que reste-t-il de nos amours ?)
    Aïssa, Cactus, AO, toute une époque…
    N’en jetez plus Savonarole, vous allez nous faire chialer de nostalgie. Sans oublier JD Reffait mon ennemi de gauche préféré parce que si bien élevé et l’autre Laurent Dingli de droite pour faire la paire en plus rustre. Bref des machos durs durs mais néanmoins cultivés et sympathiques à certains égards. Surtout, dans l’air du temps et capables de se reprendre quand ils étaient allés trop loin dans l’invective, voire de se contenir pour ne pas dépasser les bornes, surtout avec les dames !
    Enfin calamity jane revenue d’on ne sait où, presto subito (et hors sujet comme d’habitude) et qui a réussi voici quelques jours à cramer les commentaires du précédent billet de Philippe sur Nadal et le tennis ! Le tennis à ne pas confondre avec Le Pen hisse plutôt en berne ces temps-ci ! Quoique !
    Un blog pareil ça ne s’invente pas !

  37. « Le scandale qui aurait surgi si Nicolas Sarkozy avait délibérément mis en scène, sur le plan officiel, ses grossièretés ! »
    M.Bilger ou l’hypocrisie bourgeoise dans toute sa splendeur !
    M.B. vote Sarko qui était aussi vulgaire quand il était ministre de Chirac qu’ensuite comme président et c’est pour ça qu’il l’a adoré d’ailleurs.
    Je ne vais pas ressortir une nouvelle fois les véritables déclarations d’amour dignes du dernier des puceaux pour sa star préférée que M.B. a faites à Sarko sur ce même blog, datant de 2007 tout de même !
    Il n’a sûrement pas fait plus intellectuellement pour séduire Madame des décennies plus tôt, c’était honteux !
    Il a le toupet maintenant de dire quel scandale ça aurait fait si le Sarko avait fait le dernier cinéma de Macron en date alors que M.B. tape sur Sarko sans relâche depuis les « petits pois » par esprit corporatiste mais surtout parce qu’une fois de plus il est l’image de son inconséquence intellectuelle.
    « Je déplore que le président de la République n’ait pas tenu une ligne constante d’élégance verbale, dans son rapport avec la société, avec ses concitoyens. »
    M.B. déplore que le Président Macron soit vulgaire mais c’est pas grave il l’aime toujours comme au premier jour alors qu’il vient de dire que son ancien « amant » était d’une vulgarité à vomir et que c’est pour ça qu’il l’a quitté.
    C’est beau l’amour mais c’est aveugle, n’est-ce pas ?
    Comme quoi les hommes sont bien des femmes comme les autres.
    Un jour ils adorent aveuglément le type qui passe son temps à les mépriser, voire à leur mettre sur la g*uele depuis des décennies et un matin ils se réveillent en disant que c’est fini même si le gars leurs dit que cette fois ça sera différent (MON AMOOOOUR !), « #Nemequittepas » et tout, ils ont compris enfin et tombent dans les bras du suivant qui fera sûrement pareil… « Mais non ! Cette fois c’est sûr, c’est l’homme de ma vie! »… Pauv’c*ns !

  38. Je voudrais d’abord reprendre ce préambule d’Achille que je fais mien :
    « Je fais partie de ces anonymes dont la parole n’a pas d’importance. Je donne mon avis sachant très bien qu’il ne provoquera pas le buzz sur les réseaux sociaux et ne fera pas l’objet d’un édito sur les principales stations de radio. »
    Oui, mais je suppose que la notoriété de Philippe Bilger fait que son blog est probablement un peu plus lu que d’autres et que les avis qui y sont édités sont sans doute un peu plus « comptabilisés ». D’abord, parce que M. Bilger ne censure pas (sauf, peut-être, les pires grossièretés ou propos avilissants s’il y en a), ce qui est courageux et d’une grande honnêteté. Ensuite parce que son élévation de pensée force le respect, même si l’on n’est pas toujours d’accord avec lui.
    En revanche, je ne comprends pas très bien cette aversion marquée pour ceux qui utilisent un pseudo. De mémoire et en vrac, Céline, Jean Gabin, Eluard, Voltaire, Molière, Alain, Max Ophuls, Gorki, Marcel Dassault, Pierre Loti, Gérard de Nerval, Simone Signoret, Arletty, Piaf, Pierre Dac, Sagan, Saint John Perse, D’Alembert, Hallyday, Julien Gracq, Gorki, Lénine, sont tous des pseudonymes dont je ne sache pas qu’ils aient été reprochés avec tant de véhémence à leurs possesseurs (sauf à un double prix Goncourt parce qu’il y avait volonté de tromperie). Ni traités d’abrutis par Patrice Charoulet.
    L’important n’est pas la signature mais la teneur du texte. On peut bavasser sous son vrai nom et écrire de jolies choses sous pseudo, je l’ai vérifié maintes fois. En revanche, le manque de modestie et l’évidente satisfaction à contempler son océan de paragraphes, à se citer soi-même (‘’comme je le disais il y a trois ans…’’), à croire que sa page d’écriture va bouleverser la postérité jusqu’à la treizième génération, à pontifier façon rad-soc en fin de banquet, à outrer le compliment à autrui pour tenter de s’arroger une partie de sa réputation par simple capillarité, tout cela n’est pas forcément le propre des porteurs de pseudos. N’est-ce pas Pat ?
    Comme cette propension ‘’à signaler qu’il y a des blogs…’’, à faire savoir ‘’qu’on connaît les noms…’’ et qu’il se pourrait fort bien que des listes pussent apparaître un jour. Les ci-devant Achille, Mitsahne, sylvain et les autres, à comparaître devant le Tribunal des Moucharouletiens !
    Dois-je rappeler à Monsieur le Professeur sa désopilante mascarade d’il y a quelques semaines où, à la suite de propos qu’il avait mal digérés, il s’offrit en sacrifice en annonçant qu’il se pourrait qu’il pût quitter ce blog ? Au théâtre, on appelle cela une fausse sortie pour provoquer immédiatement le chœur des esclaves pagnolesques qui s’écrient ‘’Ah non, restez, on vous en supplie !’’ A l’époque, j’ai refusé de me joindre à la meute des méchants tellement c’était pitoyable. Et inutile puisque le ridicule continue.
    J’ignore tout de Twitter et autres Fessebouc que je ne tiens pas pour un progrès de civilisation, mais libre à chacun d’éviter d’en faire un dépotoir comme le souligne Philippe Bilger. D’accord avec lui pour « résister à la molle décadence ou à l’affaissement brutal. »

  39. Le Président s’est enivré de lui-même, s’il a cru – et sans aucun doute il croyait – que Trump était là pour partager, il a été remis à sa place, les USA ne sont pas partageurs, leur pays avant tout.
    Si Emmanuel Macron avait fait de sa jeunesse une arme techno – les cathédrales se sont construites sans numérique, les pyramides aussi -, qu’il ne se trompe pas les fondamentaux resteront toujours les mêmes ; s’il a redonné du lustre à la fonction, le futile mercantile ne trompe pas grand monde, pourtant il ne faudrait pas qu’il prenne la grosse tête et perde la cervelle, comme dirait mon voisin :
    LE RENARD ET LE BUSTE
    Ésope/Jean de La Fontaine
    Les grands, pour la plupart, sont masques de théâtre;
    Leur apparence impose au vulgaire idolâtre.
    L’Âne n’en sait juger que par ce qu’il en voit:
    Le Renard, au contraire, à fond les examine,
    Les tourne de tout sens; et quand il s’aperçoit
    Que leur fait n’est que bonne mine,
    Il leur applique un mot qu’un buste de héros
    Lui fit dire fort à propos.
    C’était un buste creux, et plus grand que nature.
    Le Renard, en louant l’effort de la sculpture:
    « Belle tête, dit-il; mais de cervelle point.»
    Combien de grands seigneurs sont bustes en ce point!

  40. @ Michelle D-LEROY | 14 juin 2018 à 15:27
    « Une chose pourrait être vraie bien qu’elle fût au plus haut degré nuisible et dangereuse. Périr par la connaissance absolue pourrait même faire partie du fondement de l’Être, de sorte qu’il faudrait mesurer la force d’un esprit selon la dose de « vérité » qu’il serait capable d’absorber impunément, plus exactement selon le degré auquel il faudrait délayer pour lui la vérité, la voiler, l’adoucir, l’épaissir, la fausser. »
    Comme l’écrit Nietzsche.
    Et autres considérations, mais c’est celle que je préfère, donc… Et on ne peut tout avoir, par exemple, être véridique pour soi, et savoir le langage de son milieu voire d’autres et proportionner la vérité.
    Certains prétendent que je mens… Un pseudonyme suppose une recréation du réel, c’est un fait, et une fiction aussi. Est-ce mensonge ?
    Pour ce que je pense, c’est, brut de brut, j’en ai peur, peur, parce que, comme je le dis, il FAUT être diplomate. Ce que je pense, brut de brut, mais, problème, je me demande si on peut percevoir que ce n’est pas ma nature (tigre de Sibérie) donc y voir de la fausseté. Avoir l’air faux en suivant sa conviction, méchant de revenir à sa nature, marrant non ? Cas qui ne m’intéresse pas plus que ça, et bien d’autres me lassent aussi, une fois qu’on en a extrait l’information promise par divers signes que je vous passe et qu’on oublie d’ailleurs, pour la plupart, dans le chemin. Sinon, quel encombrement, n’est-ce pas ?
    Entre autre chose, croyez-le ou non, être véridique est fatigant. On parle de difficulté du mensonge ? Il y a le côté mémoire a avoir, c’est évident. En fait, c’est la langue de bois, pas que politique, c’est avoir tout ce qui est superficiel d’un milieu qui ne fatigue pas, mais chercher la vérité ou à ne pas trop en dire, c’est, pour le moins, une tension.
    J’estime qu’avant toute langue étrangère, si on ne peut l’enseigner à l’école sauf aux études supérieures pour certains jargons-méthodes indispensables et dans l’apprentissage, il faut être conscient qu’il y a trois langues à acquérir, celle de la plus grande et croissante vérité pour soi, polissage de cela, à savoir rentrer dans les formes de son milieu, et s’adapter à toute personne à qui on s’adresse personnellement, polissage pour l’autre.
    Enseigner philosophie et communication au plus tôt me semble, par conséquent, une obligation pour mieux se retrouver dans cette complexité.
    Quoi d’étonnant que les politiciens, à être vers l’autre qui doit m’élire s’éloignent de la vérité ? Que les véridiques s’éloignent des autres ?
    Chacun doit se rappeler ce que sa nature ou bien sa situation lui dérobe du monde.
    Besoin de se trouver ? Introspection. Les autres, les persuader ? Les trouver eux, donc en quel langage ma vérité, ou du moins ce que je peux en dire sans suicide social.
    Certains croient, disons, ceux conscients du truc, que tout cela se fait harmonieusement pour tous. Erreur, et il n’y a pas harmonie et folie, mensonge et vérité mais un continuum.
    Plus on est singulier, plus on risque d’injustice, plus on en subit, plus on se retranche, moins on est capable de communiquer de manière acceptable par ceux qu’on veut convaincre, cycle sans fin.
    Disons qu’il ne peut être interrompu que par apprentissage de la diplomatie, on se traduit, et/ou prise de conscience par le groupe qu’il fait fausse route. Des fois, les deux peuvent avoir leurs torts, mais ne nous compliquons pas la vie.
    « Nous savons qu’il n’aime ni les vieux ni les propriétaires. »
    Alors là, on passe du handicap communicationnel à l’handicap du sens, bienvenue en politique, et mieux, en macronie.
    Macron est jeune et en marche, donc déteste ce qui est son inverse, comme pensée complexe, on fait mieux.
    Je crois qu’il ne supporte pas grande vérité sur lui-même, et par contre, très bien d’exprimer son mépris pour les autres. Normal, il a flatté pour parvenir, en haut, il crache sur ceux qui ne sont même pas en position de rêver d’être ses courtisans.
    J’en conclus qu’il serait bien étonnant qu’il s’améliore.
    Sauf si le fantôme de sa grand-mère venait lui tirer les oreilles ?
    Les Grecs avaient peut-être tort avec leur théorie des humeurs, mais je pense que les Hommes sont toujours plus ou moins en déséquilibre sur la vérité et la communication, au groupe ou à une personne.
    Mais là, il n’y a pas d’excès à purger, mais de côté faible à développer, comme en cas de handicap physique, ou à compenser.
    L’homme seul pense en général à sauver sa vie, il se fait moins d’illusion, en groupe, on a des illusions agressives, conquérantes ou lyncheuses, ou des illusions tout-va-bien.
    On délègue survie et sens au groupe.
    On ne peut s’empêcher de déléguer, le groupe n’a pas a empêcher de garder pourtant, à l’individu, une autonomie, par exemple, avec des lois sur la liberté d’expression.
    Tout est à équilibrer, rien n’est à diaboliser, c’est complexe, et c’est pourquoi, gouverner est comme dit l’autre, l’art royal. Mais l’ultime roi n’est pas Macron, en démocratie, c’est le peuple, donc, vérité et expression de la vérité sont primordiales en cela comme en des broutilles comme l’art, la science et la philosophie.
    Nous sommes tous, individu comme peuple, en apprentissage de cet équilibre. C’est créateur de tension, comme je l’ai dit, mais fécondes, comme toutes celles nées de la liberté.
    Comme des paralysés peuvent encourager ceux qui le peuvent encore à profiter de leur corps pas encore frappés par le sort, des gens sans ressort comme moi peuvent féliciter des gens comme vous à aller vers où ils veulent par une force de désir de changer le monde encore vif chez eux.
    Cette nuit, j’ai rêvé que je voyais avec quelqu’un, mais qui, une course dont j’avais oublié le nom, un marathon, bravo les héros, même pas la force de penser le mot, contre un mur, dehors ou dans un souterrain, ou les deux, contre l’ombre… L’épuisement, du mal à respirer. Puis il y avait un mort, chez moi, je savais qu’il était mort mais il avait l’air vivant, peut-être encore plus spirituel que dans sa vie, dont la pensée entre autre m’inspire mais je ne dirais pas qui. Il disait que ce que, peu importe, je réalisais, était bien et je lui proposais de boire du coteaux-du-layon. Pour une fois que j’ai un rêve positif, c’était, consolation, encouragement, bénédiction, inattendu, je paie le sommeil de mauvais rêves, plus ou moins mauvais, comme paraît-il, mais il me semble, plus que beaucoup, en général… Dans une tradition religieuse, on rapproche les rêves des prophéties, si je ne me rappelle plus les détails, espérons que oui, en l’occurrence…. Bref, si je peux rêver ça, les autres, à plus forte raison peuvent avoir des songes encourageants et des perceptives dans la vie, que ce soit au niveau de la vérité et la communication ou d’autres aspects de la réalité.
    Il faut aimer le monde et soi (se respecter assez pour ne pas se ménager) pour supporter la vérité, et les autres et se supporter, dans tous les sens du terme.
    Je le savais, mais je l’ai ressenti et accompli, les trois en même temps, une seule fois dans ma vie, et en rêve, hier, comme si on me récompensait, mais je ne vois pas de quoi, ou alors qu’on croyait en moi, mais est-ce que j’en valais la peine, j’étais le meilleur de moi et je communiquais avec le meilleur autre possible et il me donnait le meilleur de lui-même, l’approbation qui fait grandir.
    Qu’on communique avec les morts comme on peut toujours l’espérer, ou avec soi, c’est le fil de l’épée qu’on franchit mieux en rêve que dans la vie.
    Mais sans les rêves, mais sans les œuvres, il n’y aurait pas d’inspiration, et partant, rien que redites.
    En somme, ce sont les ombres des vivants et des morts qui nous maintiennent en vie.

  41. La com’ actuelle, c’est un peu Macron au ski en plein été ! Les vapeurs victorieuses n’ont qu’un temps, et le biotope du pouvoir transforme la plage des triomphes en pente verglacée, donnant au président l’occasion de révéler sa capacité à la godille pour aborder le slalom très spécial qui lui est proposé, où il devra aiguiser ses carres gauches s’il ne veut pas rater le virage droit, et filer au fond du couloir avalancheux des conjonctures actuelles.
    Traiter l’argent de pognon n’y suffira point, et il serait peut-être temps de proposer, comme il l’esquissât à Davos, de ramener le capitalisme dans le droit chemin de sa régulation, qu’il a perdu avec Nixon en 1971 et 1997 avec Clinton. Une telle proposition ne pouvant se réaliser qu’au niveau européen, il donnerait au dessein du continent une orientation à même de déborder les populismes par le côté que l’on veut car ils sont de partout, dans leurs nostalgies victorieuses de nations défaites, et de permettre aux libéraux de revenir aux principes fondamentaux de solidarité minimale, la disparition des idéologies, notamment chrétiennes, les ayant transformés en caste dominante des temps les plus anciens, aveuglée au point de ne pas voir l’ombre de la lame de la guillotine au cou de Madame qui, l’inconsciente, s’est parée d’un collier de prix rappelant celui des chiens.
    C’est maintenant qu’il doit se souvenir de Rocard, de Delors, et de toutes les occasions perdues. Il en a le talent de sa vision. Qu’il ne se perde pas dans les slogans de tweet qui ne favorisent que les chasses en meute, et laisse cela aux figures de jeu vidéo qui nous abreuvent du triste spectacle de leur mise en scène sinistre, qui ne sert qu’à exciter les opinions, pour mieux maintenir l’irréalité dangereuse de leur pouvoir bien réel et destructeur.
    Qu’il continue à parler haut, il est une opinion mondiale et européenne capable de l’entendre, heureuse qu’on lui propose autre chose que les éternels recommencements sanglants, et prête à le suivre s’il continue à œuvrer pour la seule loi qui compte, celle du plus juste face au plus fort.
    S’il sait réussir cet exercice périlleux, qui ne saurait se résoudre en slogan, le peuple de France s’apercevra peut-être alors qu’en élisant ce fils si brillant, elle s’est donnée l’occasion d’accomplir son destin national qui, en assumant la faute qui fit le lit de ses défaites, saura proposer au monde l’exemple victorieux de sa rédemption.

  42. Robert Marchenoir

    Ayant regardé, depuis mon premier commentaire, la vidéo de propagande où figure la déclaration sur le « pognon de dingue », je reconnais que l’image animée apporte un supplément dont l’écrit peut manquer.
    Souvent, l’écrit isole la « petite phrase », la formule choc, et puis l’on brode là-dessus à n’en plus finir. A moins que le rédacteur ne s’astreigne à restituer scrupuleusement le contexte, mais ce n’est pas toujours possible : le temps manque, d’ailleurs la source médiatique originale l’a omis, etc.
    En sorte que la véritable déclaration d’Emmanuel Macron sur les « allocs » est à la fois plus grave, et moins grave que je ne le disais. Moins grave, car la restitution écrite, faite par les médias, donne à ces quelques mots (deux minutes seulement) une portée qu’ils n’ont pas, ou pas nécessairement.
    Plus grave, parce que la responsable de communication de l’Elysée n’aurait pas dû diffuser cet extrait : elle a sûrement pensé que son idée était astucieuse et innovatrice, mais c’est le fruit d’une réflexion extrêmement superficielle, qu’on devine bien :
    1. On voit, pour la première fois, Macron bosser dans l’intimité de son bureau, au fond de la mine avec ses collaborateurs (OK, une mine dorée, mais bref).
    2. Il dit des trucs ab-so-lu-ment géniaux, et jamais entendus : on dépense trop de pognon pour les « allocs », mieux vaut prévenir que guérir et chat échaudé craint l’eau froide (euh… pardon, erreur, le numéro 3 n’est pas dans la liste).
    3. Le président a une énergie et une force de conviction folles, regardez-moi comme c’est beau.
    Le problème est que ces très brèves paroles ont été prononcées dans un contexte bien particulier, dont on ne nous dit pratiquement rien. Il s’agissait, si j’ai bien compris, d’instructions données à ses collaborateurs pour préparer le discours qu’il devait prononcer devant le congrès de la Mutualité française.
    Que se sont-ils dit avant et après, nul n’en sait rien. A qui s’adressait-il, ce n’est pas détaillé. Quelle est la signification de ce discours, le contexte politique de l’événement au cours duquel il était prononcé, personne ne nous l’explique.
    En sorte que la transcription écrite de cette séquence (et la vidéo elle-même, d’ailleurs), sont des supports très fragiles pour quelque analyse que ce soit. Il se peut que celle que j’ai faite soit juste, il se peut aussi qu’elle parte dans le décor en imaginant des choses qui n’ont pas lieu d’être, parce qu’on nous force à reconstituer le dinosaure à partir d’un unique éclat d’os, en quelques minutes seulement.
    Je corrigerais donc mes propos en disant que soit ils sont justes sur le fond, soit la forme de communication choisie par l’Elysée, caprice stupide et superficiel, jette un sérieux doute sur la signification réelle de cet extrait.
    En tous cas, l’effarouchement médiatique sur le vocabulaire employé est totalement déplacé. Que le président dise « pognon de dingue » dans une réunion à huis clos avec ses collaborateurs, c’est parfaitement normal. Jacques Chirac est allé beaucoup plus loin en demandant si « la mère Thatcher voulait qu’il lui apporte ses couilles sur un plateau », et ça n’a scandalisé personne, me semble-t-il.
    Certes, c’était avant #Metoo et l’explosion des chochottes féministes.
    Mais justement, l’immense talent de communicatrice de Sibeth Ndiaye (« La meuf est dead ») se limite peut-être à faire croire que le président est proche du peuple car il utilise des mots familiers, alors que son vocabulaire est parfaitement normal pour un personnage de son rang, dans le cadre où ces paroles ont été prononcées.
    Qu’attendre d’autre d’un « haut personnage de l’Etat » qui se présente, sur son compte Twitter, comme « Conseillère presse et communication @Elysee, et maman, et féministe, et coutureuse ! » ?
    Pour réveiller une polémique qui nous a occupés quelque temps, et faire plaisir à tous les « anti-racistes » de ce blog, qu’est-ce que c’est que ce langage de Bamboula ?

  43. @ Ahmed Berkani 14 juin à 01:55
    « La politique ne m’intéresse pas, ni la religion, ni l’économie, ni presqu’aucun des sujets dits sérieux.Peut-être que le vague espoir que j’avais, en venant ici, c’était de partager mes enthousiasmes, essentiellement d’ordre littéraire, intellectuel, philosophique, avec des gens intelligents. Mais je suis rendu à une sorte d’étrange sentiment, qui n’est pas proprement du dégoût, non, plutôt de la fatigue, comme je l’ai dit.
    Et pourtant, sachez qu’ici je fais vraisemblablement partie des nombreux intervenants qui vous lisent, sans pour autant être amenés à vous commenter en retour. Quelques-uns sont comme vous d’un haut niveau de culture et d’érudition. Et même si il est parfois difficile d’aller jouer dans leur cour (pour moi en tous cas), leur éclairage dans leur style sera toujours le bienvenu dès lors qu’il collera au sujet, sans trop de longueurs ni trop de redites.
    Grâce à Patrice Charoulet, j’ai copié le lien de votre blog. Je trouverai bien un moment pour m’y arrêter en passant si je vois de la lumière.

  44. @ Sa Seigneurie l’honorable honoraire :
    « Le président de la République a eu raison de dénoncer l’inefficacité des aides sociales. »
    Auriez-vous une quelconque preuve de cette inefficacité ?
    – Vous le retraité, celui qui justement est sur le système social et en perçoit les bénéfices aurait une preuve d’une telle inefficacité.
    – Celui qui chronique à la télé, alors qu’il ne paie pas sa redevance parce qu’il a plus de 68 ans, aurait une preuve de cette inefficacité.
    – Celui qui a la carte senior et des avantages sur le prix des transports en commun, aurait une preuve de cette inefficacité.
    Le minimum vieillesse pour les vieux abandonnés de tous serait inefficace, il faudrait les laisser crever de faim. Oui, mais encore ?!
    L’aide sociale à l’enfance, il faudrait laisser les enfants victime de pédophiles, d’inceste, torturés, abandonnés dans la rue cela serait plus efficace.
    Par contre les 400 milliards d’euros garantis aux banques en 2007 pendant la crise des subprimes, eux sont efficaces, cette aide sociale pour les riches, c’est efficace.
    Mais pour les pauvres, ce n’est jamais efficace.
    Le paquet fiscal pour les riches, ça c’est efficace ?!
    Subventionner les théâtres, les opéras, les musées où seuls vont les riches, ça c’est efficace, hein ?!
    En fait, vous vous êtes défini comme étant un réactionnaire, ce que vous n’êtes pas du tout, vous êtes un vulgaire « libertarian » (in english).
    Le droit de vote doit être interdit aux pauvres, seuls les riches doivent gouverner, il ne doit pas y avoir d’État, la redistribution ne doit pas exister.
    Vous n’êtes qu’un anarchiste de droite en somme : « libertarian ».

  45. @ Robert Marchenoir | 15 juin 2018 à 00:20
    Ah, il est à peine 6h30 du matin et prendre son café dans un éclat de rire est inestimable pour le reste de la journée !
    « You made my day ! », comme disent les Anglais !
    Votre commentaire devrait figurer dans les cours de première année des écoles de journalisme français.

  46. Marc SERVERA

    À l’attention de ceux et celles qui souhaiteraient être présents aux obsèques d’Axel Oursivi, elles auront lieu le 20 juin à 15h30 au crématorium du Père-Lachaise (accès au crématorium par la porte du cimetière située place Gambetta).
    BOnne journée à tous.

  47. @ Mary Preud’homme du 14 juin à 18:42
    Oui, toute une époque épique !
    Il y a deux Français très connus en Espagne, Mme Roselyne Bachelot, pour les raisons qu’on n’évoquera pas, mais dont le cerveau est une véritable meule de foin et Brice Robin, procureur français qui quelques instants après la catastrophe du Germanwings (Barcelone/Düsseldorf) a affirmé que le pilote avait intentionnellement précipité l’avion à terre. Ce procureur est devenu un héros dans la presse espagnole, jusqu’au New York Times.
    Devinez pourquoi ?
    Parce que l’on savait que notre cher BEA mettrait dix ans pour nous avouer à demi-mot la vérité (BEA, bureau d’enquête et d’analyse de l’aviation civile, c’est le bureau qui vous explique dix ans après pourquoi vous êtes mort).
    Comme pour le Rio/Paris…
    https://www.dalloz-actualite.fr/portrait/brice-robin-un-procureur-humainement-eprouve

  48. @ Aliocha | 14 juin 2018 à 23:39
    Excellent également, par moments vous êtes méconnaissable !

  49. « Ainsi nous aurions un président comme nous, capable de proférer ostensiblement « pognon », puis « pognon de dingues… » »
    La forme peut heurter les personnes sensibles, mais le fond est indiscutable.
    La France est championne du monde des aides sociales et il y a toujours autant de pauvres. Preuve qu’il y a un problème dans le système.
    Ces aides sont le tonneau des Danaïdes. Il est grand temps de contrôler où va l’argent et d’être plus vigilants avant de les attribuer à des associations et ONG qui ne sont pas toujours aussi humanistes qu’elles le prétendent. Il faut poursuivre sans relâche les tricheurs à la sécurité sociale et aux allocations familiales.
    Il est temps enfin de faire la chasse à cette mentalité d’assistés de certains chômeurs professionnels pour qui aucun travail ne convient hormis celui de pantoufler derrière un ordi.
    Maintenant ça suffit !

  50. Catherine JACOB

    @ Michelle D-LEROY | 14 juin 2018 à 15:27
    « Qu’il se méfie des mots. Qu’il ne mélange pas tout car c’est dangereux. A moins que déjà dans sa tête ne germe l’idée que ceux qui ont acquis un ou des biens pendant leur activité, vendent pour se constituer une rente. »
    Ah ça, je n’y avais pas pensé. Et moi qui songe à acquérir une petite écurie avec un poulailler pour me faire un complément de retraite !!
    « Nous savons qu’il n’aime ni les vieux ni les propriétaires. »
    Ça dépend lesquels. D’une certaine façon, il est vieux depuis longtemps d’où G. Collomb etc. Et en même temps il est jeune, d’où l’enfant c’est lui et sans partage. Comme Lao Tseu – ou Lao Zi – (老子), c’est donc un « Vieil Enfant ».
    S’agissant du Sage chinois, le sens de son « nom Lao (老) reste l’objet de débats : l’interprétation littérale de « vieux » ou « ancien », évoquant la sagesse, est tentante, mais bon comme « Vieux Tigre » ce n’est peut-être qu’une marque de respect.
    Certains prennent le suffixe zi (子)au sens littéral d’ « enfant » et en font « le Vieil enfant », appellation mystique ou symbolique ou comme le « Son » de par ex. Ericson, le « Fils de ».
    D’autres estiment que ce surnom lui vient du fait qu’il serait né avec des cheveux blancs ou que sa mère l’aurait eu sur le tard. »
    Un enfant de vieux donc encore, « conçu miraculeusement par le passage d’une comète et/ou l’ingestion par sa mère d’une prune magique, il naît avec des cheveux blancs et une barbe, d’où son surnom de lao (老) donc, également traduisible par « ancien ». » Sans doute que comme dans le cas d’Homère, s’agit-il de la personnalisation d’une tradition de sagesse / savoirs. Comme le professeur Tournesol, assis sur un buffle d’eau, il cheminait toujours plus à l’ouest.
    Quant à la propriété qui est un droit, immobilière, voici ce que contient d’après le Monde du 23/03/2017, sa déclaration de patrimoine :
    1. Les immeubles bâtis et non bâtis.
    Néant.
    2. Les parts de société civile immobilière (SCI).
    Néant.
    3. Les autres valeurs non cotées en bourse.
    • Au Crédit mutuel, en pleine propriété : une participation « négligeable »d’une valeur de 730 euros.
    • Un fonds de placement dans les PME, en pleine propriété : une participation de 0,5 % d’une valeur de 61 516 euros.
    4. Les instruments financiers.
    • Comptes-titres chez Rothschild & Cie : 4 608,95 euros.
    • Comptes-titres au Crédit mutuel : 1 874,45 euros.
    • Un PEA chez Rothschild & Cie : 4 531,09 euros.
    • Un PEA au Crédit mutuel (nom et prénom du titulaire masqués) : 54 611,45 euros.
    5. Les assurances-vie.
    • Crédit mutuel-Horizon Patrimoine, souscrit le 25 avril 2011 : 91 954,82 euros.
    6. Les comptes bancaires courants et les produits d’épargne.
    • Crédit mutuel – Livret bleu : 20 231,79 euros.
    • Crédit mutuel – LDD et Livret fidélité : 40 316,43 euros.
    • Crédit mutuel – CEL : 317,02 euros.
    • Crédit mutuel – PEL : 1 407,76 euros.
    • Crédit mutuel – Livret bleu (nom et prénom du titulaire masqués) : 20 388,51 euros.
    • Crédit mutuel – LDD et Livret fidélité (nom et prénom du titulaire masqués) : 36 285,22 euros.
    • Crédit mutuel – CEL (nom et prénom du titulaire masqués) : 413,25 euros.
    • Crédit mutuel – PEL (nom et prénom du titulaire masqués) : 1 407,76 euros.
    • Crédit mutuel – compte courant : – 4 590,92 euros.
    7. Les biens mobiliers divers, lorsque leur valeur unitaire est égale ou supérieure à 10 000 euros.
    Néant.
    8. Les véhicules à moteur.
    Néant.
    9. Les fonds de commerce, clientèles, charges et offices.
    Néant.
    10. Les espèces et les autres biens, dont les comptes courants de société ou stock-options d’une valeur supérieure ou égale à 10 000 euros.
    Créance du solde de l’avance contractuelle nette (Editions XO) sur droits d’auteur pour le livre Révolution, reçu le 4 janvier 2017 : 274 141,42 euros.
    11. Les biens mobiliers, immobiliers et comptes détenus à l’étranger.
    Néant.
    12. Le passif.
    • Crédit mutuel – prêt Modulimmo contracté le 23 novembre 2011 pour financement de travaux : 350 000 euros empruntés plus 64 155,65 euros d’intérêts d’emprunt et 8 874,48 euros d’assurance-décès, mensualités de 2 420,42 euros sur quinze ans, dont 246 837,44 euros restant à rembourser.
    —————-
    On observera que le candidat Macron dont le compte courant présente un solde débiteur, avait emprunté 350 000€ au motif de travaux alors que son patrimoine immobilier est déclaré inexistant et qu’il était logé par l’Etat et bénéficiait d’un véhicule de fonction avec chauffeur.
    Cette déclaration contient donc au titre de cet emprunt, un passif, ainsi qu’au titre de ses droits d’auteur, une créance. Tout le reste est donc, plus ou moins du CASH ! Sans compter le fait qu’il est présumé propriétaire du bien inexistant à hauteur du pourcentage de la valeur du bien inexistant que représente le montant du prêt – obtenu sans hypothèque ?? – remboursé entre 2011 et 2017.
    @ fugace | 14 juin 2018 à 14:40
    « Encore faut-il trouver les mots justes au bon moment, pour que « l’adversaire » en soit affaibli sinon terrassé. »
    Donc il faut trouver mieux du « Vieux gâteux » ou encore « Rocket Man »…
    « …la violence entraîne la violence, et que la violence fût-elle verbale n’est qu’une forme de faiblesse. Alors que reste-t-il ? »
    Tendre l’autre joue, peut-être.

  51. hameau dans les nuages

    @ Achille | 15 juin 2018 à 08:21
    Trop tard. Quelques fourmis se font prendre…
    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2018/06/08/escroquerie-en-bande-organisee-41-sahraouis-interpelles-entre-hendaye-et-bordeaux,2360670.php
    Là il s’agit d’environ 3 000 personnes arrivées dans des fourgons arrivant d’Espagne. L’Espagne venant de décider d’enlever les barbelés trop piquants entourant les enclaves de Ceuta et Melilla.
    http://www.europe1.fr/international/madrid-veut-oter-les-barbeles-des-clotures-de-ceuta-et-melilla-3681464
    La citadelle Europe est assiégée et ses fascines seront en bois.

  52. M. Philippe Bilger vous écrivez « Comme tant d’autres qui ne supportaient plus les attaques, les outrages, les calomnies et les ignominies. J’en ai pourtant eu ma dose. Une majorité, plutôt que de réagir à la substance de mes tweets, discutable ou non, s’en prend à moi avec une totale méconnaissance de mon parcours, de mes écrits et de mes paroles. Comme il serait trop fatigant de s’attacher à la nature de mes propos pour les contredire ou les battre en brèche, on jouit de me traîner dans la boue »
    Une question : pourquoi ? Pourquoi y a-t-il tant de gens – « une majorité » écrivez-vous – qui se conduisent ainsi vis-à-vis de vous ?
    « Ensuite parce que je n’ai jamais laissé sans réponse quoi que ce soit, où que ce soit »
    Dont acte. Je serais très heureux donc de recevoir, prochainement j’espère, votre réponse 🙂

  53. Patrice Charoulet

    FAUT-Il JUGER UN HOMME EN SE FONDANT SUR SON PATRONYME ?
    Avant d’examiner et de trancher cette question, je souhaite d’abord dire mon exaspération d’avoir entendu cent fois dans ma (longue) vie : « Il ne faut pas juger ! »
    Eh bien si, on peut juger, on peut estimer quelqu’un (ou non), quand on le connaît. QUAND ON LE CONNAÎT.
    C’est du cas par cas… comme dans les cours d’assises, très bon modèle. Peut-on juger tous les Noirs, tous les Blancs, tous les Jaunes, tous les Juifs, tous les Français, tous les Américains…? La réponse est : Non. Et comment peut-on connaître quelqu’un : par ses paroles, par ses actes, par sa vie…
    Cinq minutes ne suffisent pas. Encore faut-il convenir qu’on peut se tromper. Certaines femmes, certains maris, croyaient connaître la personne qui leur semblait la plus familière, et peuvent découvrir, parfois, après des lustres, qu’ils ne connaissaient pas vraiment celle ou celui qu’ils
    croyaient le mieux connaître.
    Cela dit, faut-il juger un homme en se fondant sur son patronyme ? Non, sans contredit. Nul n’a choisi son prénom et son nom de famille. De même, nul n’a choisi ses parents, sa couleur, sa nationalité… Je voudrais illustrer cela par un exemple que plusieurs ont eu récemment sous les yeux.
    Un homme, tout à fait remarquable, très intelligent, très sensé, très cultivé, très lettré, très courtois est venu sur ce blog cette année et l’a honoré de sa présence. Son nom est Ahmed Berkani. Il se fût appelé François Martin, Bernard Legros ou Pierre Legrand, son nom n’aurait provoqué aucune réaction particulière ici. Mais ce prénom et ce nom ont déclenché quelques réflexes pavloviens, comme il fallait s ‘y attendre. Les anciens d’Algérie ont repensé au FLN, d’autres ou les mêmes ont pensé aux migrants, d’autres ont pensé à l’islam(isme), d’autres aux attentats terroristes, d’autres à l’identité (notre chère identité) française…
    Pas de chance : ce monsieur n’est même pas musulman, n’habite pas en France ni en Afrique du Nord, n’a envahi aucun commentateur de ce blog, connaît mieux la littérature française (et anglaise, je le dis en passant) que la plupart d’entre nous.
    Il a dit récemment qu’il ne continuerait peut-être pas à nous tenir compagnie. Je lui ai dit que, pour ma part, je souhaitais le lire encore ici « malgré la présence d’une vingtaine d’abrutis qui le jugent (mal) sur son patronyme ».
    Là-dessus, un commentateur (oublions son pseudo) s’en prend à moi en me clouant au pilori.
    J’aurais traité d’abrutis quelques remarquables commentateurs d’ici, dont lui. Ah bon ! Il s’est reconnu dans mon portrait. Il juge, lui qui n’a pas de nom avouable, Ahmed Berkani en se fondant sur son patronyme ? Nous sommes ravis (ou navrés) de l’apprendre. Le terme « abruti » est, me dira-t-on, un peu fort. Et l’on m’accordera que je n’abuse pas de ce termes un peu vifs-là. On pourra sans nul doute trouver quelques synonymes pour un tel comportement. J’attends les suggestions.

  54. Un de vos meilleurs articles sans doute. Sur la forme les communicants expliquent qu’il faut toujours « dramatiser » une question pour la rendre audible. Bon c’est fait mais ça n’a pas marché dans le sens voulu.
    Sur le fond il faudrait savoir combien coûte l’entretien des immigrés clandestins généralement logés dans des hôtels réquisitionnés. C’est aussi ça les charges sociales…

  55. @ Catherine JACOB | 15 juin 2018 à 09:13
    J’ai bien aimé le mot cache-cache utilisé dans ce lien.
    http://www.revolutionpermanente.fr/Presidentielles-La-declaration-de-patrimoines-des-candidats
    Le vrai-faux immobilier du candidat Macron qui effectivement active un emprunt pour travaux sans immeuble, chapeau « l’artisse », comme aurait dit Coluche.
    Le Berger député n’a de gardien de troupeau que le béret acheté au bazar du coin pour faire paysan le jour de la fête de la crêpe et du jambon des villages du canton : le plus gros patrimoine immobilier, après une longue, très longue carrière politique.
    Il faudrait aller plus loin dans la transparence, les donations devraient aussi y figurer, moyen très utile pour se délester.
    Macron plus malin que Valls, ce dernier avait fait apparaître des parts dans une SCI, ce qui avait permis d’estimer le bien.
    Sans compter l’anti-système Méluche blindé de chez blindé sans jamais avoir travaillé de sa vie, et après ils nous feront croire que la politique ne rapporte rien, ils ont l’immobilier uniquement parce qu’ils n’ont fait que manger des pâtes, c’est le plat à la mode dans l’hémicycle chez les pleurnicheuses.
    Des patrimoines constitués dignes d’un gain à la FDJ.

  56. @ Achille | 15 juin 2018 à 08:21
    « La France est championne du monde des aides sociales et il y a toujours autant de pauvres. »
    Prouvez-le !

  57. @ Catherine JACOB | 15 juin 2018 à 09:13
    Déclaration de situation patrimoniale de M. Emmanuel Macron proclamé président de la République :
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034674118
    Surprenant de voir comment son argent à mystérieusement disparu.
    Il n’est plus propriétaire d’aucun bien immobilier, alors qu’il en avait deux. Dont un appartement à Paris de 83m2 avec terrasse et parking au moins un million d’euros.
    S’il a revendu ses biens immobiliers, pourquoi l’argent n’apparaît-il pas, pourquoi affirme-t-il toujours rembourser les prêts ?
    Où sont passés ses revenus de plus de 900 000€ sur l’année 2012, etc.
    https://www.petit-fichier.fr/2018/06/15/revenu-de-2012/revenu-de-2012.pdf
    Ils ont surtout, très vite, appris à jouer avec la loi pour dissimuler leurs avoirs.

  58. D’aucuns, à commencer par notre hôte, ont évoqué la vidéo de la réunion de travail présidentielle dans laquelle le « président-populaire » (populo ? populiste ?) utilise un langage peu châtié.
    De fait, ce n’est pas la première fois que la communication macronienne donne dans ce vocabulaire : pour montrer que Jupiter sait aussi « être peuple » sans doute.
    En réalité, monsieur Macron se prend au piège de sa propre communication et j’ai lu à ce sujet une analyse qui m’a semblé assez pertinente :
    http://www.gaullistelibre.com/2018/06/pognon-de-dingue-le-naufrage-du-fond-et.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+gaullistelibre+%28Blog+gaulliste+libre%29
    Cette analyse fait d’ailleurs suite à un billet précédent dans lequel Laurent Herblay expliquait que « le macronisme est avant tout un sarkozysme ». Cela laisse à Monsieur Bilger du temps avant d’en arriver peut-être à exécrer Emmanuel Macron comme il l’a fait avec Nicolas Sarkozy. D’autant que monsieur Sarkozy avait lui-même osé la comparaison entre lui et Macron en le qualifiant de lui-même en mieux !
    D’autres commentatrices ou commentateurs ont évoqué la « fortune » personnelle très limitée de monsieur Macron. Il n’est sans doute pas inutile de rapprocher ces points de vue de celui de l’avocat Régis de Castelnau quant aux comptes de campagne du président Macron : http://www.vududroit.com/2018/06/comptes-de-campagne-de-macron-tricherie-tranquille/.
    Où l’on peut constater que rien n’a changé dans notre horizon politique, malgré le transformisme (erreur : la transformation ») érigé en politique par le président de la République. Pourtant son attitude à l’égard de l’Italie n’aura rien fait pour faire oublier « l’arrogance française » dans nos relations avec ce pays, méditerranéen comme nous ! Les saillies verbales de monsieur Macron me semblent trop souvent avoir plus d’effets négatifs que positifs !

  59. L’aide sociale en France est particulièrement efficace, un représentant économiste de l’OCDE l’a relevé.
    Que l’Etat s’attaque aux déperditions et contrôle d’un peu plus près toutes ces entités qui perçoivent beaucoup, beaucoup d’aides.
    En son temps il y avait eu l’ARC.
    http://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/hopital-le-president-des-nez-rouges-soupconne-de-detournements-de-fonds-7793734052
    Les petits ruisseaux quand ils sont nombreux font de grandes rivières, sous les 50 milliards on devrait retrouver quelques petites pépites.

  60. Le modèle de baskets LV Archlight que porte Madame Macron pour déambuler en semaine coûte 790 euros, c’est la somme dont disposent des millions de Français pour tenir dans le mois ; s’y ajoutent 129 euros de la CAF, un pognon de dingue.

  61. @ Achille
    Je vous en supplie Achille ne lui répondez pas (Elusen | 15 juin 2018 à 11:20), on va avoir droit à cinquante liens obscurs démontrant le contraire de ce que vous dites. C’est son principe, retourner comme un gant que 2+2 ne font pas 4.

  62. @ Achille 15 juin 2018 à 08:21
    Sur le fond vous avez raison, il y a manifestement un pourcentage de profiteurs qui n’ont pas envie de travailler et qui fraudent.
    J’ai siégé pendant plusieurs années dans une commission paritaire de la Direction du Travail et de l’Emploi qui statuait sur des recours de radiations par les ASSEDIC.
    La plupart des demandeurs d’allocations arrivaient les mains vides ou exposaient des motifs bidons et dans l’incapacité de prouver leurs efforts de recherche d’emploi.
    A titre anecdotique, se présente un chômeur ex-agent de sécurité qui déclare qu’il n’accepterait qu’un poste de maître-chien pour détecter des explosifs dans un aéroport et que ce n’était pas la peine de lui proposer autre chose. Et dans la conversation il nous déclare s’être séparé de son chien !
    Et combien d’absents aux convocations pour causes diverses et variées et notamment de vacances à l’étranger.
    A l’évidence une majorité de dossiers restaient en l’état.
    Entre partenaires sociaux nous étions souvent effarés par ce que l’on entendait et notamment quelquefois des insultes et des menaces.

  63. Véronique Raffeneau

    « Grâce à Twitter, des liens informels se créent entre esprits, entre personnes : l’un tend une perche et c’est bon même si l’autre ne la saisit pas. Et c’est aussi de l’altruisme – et non pas du narcissisme – que de tenter de faire partager ses enthousiasmes ou ses dégoûts. Pour faire échapper au pire ou projeter dans le meilleur !
    Il faut tenir. »
    Mais le blog a créé un tel espace incomparable de liberté, d’affection, de proximité virtuelle, de solidarité et d’amitié tellement plus et mieux habité, tellement plus vaste. Pour faire échapper au pire ou projeter dans le meilleur !
    Twitter est une brute ; votre blog peut tout.
    Philippe, permettez-moi de rejoindre le message de Marc Severa qui nous parle des obsèques d’oursivi.
    Permettez-moi de reproduire dans votre blog un message off d’oursivi alors que dévastée au coeur par la maladie de quelqu’un de très cher, oursivi proposait de l’aider, de m’aider, de nous aider.
    C’était le 10 juillet 2013. J’ai conservé ce témoignage de secours et d’amitié. Il me permet de dire ici l’homme qu’il était, lui que je n’ai jamais rencontré.
    « Chère Véro,
    Bon… sbriglia m’a écrit et je comprends votre tristesse.
    Même si cette maladie n’a malheureusement pas de traitement connu, la façon dont elle est abordée et encadrée – plus que soignée, hélas – est importante tant pour le patient que pour ses proches, le tout étant là d’atténuer souffrances et tourments.
    Je peux avoir l’accroche de quelques pontes sur Paris, ils ne guériront malheureusement (…) mais si jamais leur abord ou action pouvaient vous être utiles, dites-le moi.
    Si pour des consultations ou autres vous deviez l’accompagner à Paris cet été, étant absent de mon appartement deux semaines, je me ferai un plaisir de vous en laisser les clefs, il est très près de Saint-Antoine et assez près de la Salpêtrière pour s’y rendre à pied, on y traite ce genre de pathologie
    (…)
    Si avez besoin de quoi que ce soit, faites-le moi savoir, je ne suis pas Merlin mais on peut toujours essayer de se rendre utile.
    Bien à vous
    AO »
    Dans un autre échange, oursivi me parlait de la chanson « Le Coeur Volcan » de Julien Clerc qu’il aimait tant.
    Alors, pour lui : https://www.youtube.com/watch?v=o4JWSmrfArU

  64. Mary Preud'homme

    @ Patrice Charoulet, 15 juin 2018 à 11:00
    Plutôt qu’abruti je dirais sectaire, phobique, intolérant, xénophobe, obsédé par la peur de l’autre, jusqu’au déséquilibre mental, avec des crises d’hystérie et de paranoïa incontrôlables où son verbiage et ses accusations délirantes s’apparentent à un discours fanatique, ravageur, répugnant, sans le moindre discernement ni nuance. Aveuglé par sa hargne l’individu se sent alors l’envie irrépressible de souiller et démolir toute idée ou opinion qui irait à l’encontre de ses conceptions racialistes (cf commentaire Robert Marchenoir du 13 juillet 17:15 in billet intitulé « On aurait plus vite fait en supprimant les news ! »). L’individu objet de son ire étant invariablement assimilé à de la graine de mauvais Français suppôt de l’étranger communiste, gauchiste, noiriste, islamiste, terroriste, etc.
    J’ai l’impression que ce type au demeurant intelligent, mélanoderme façon aryen revendiqué (quoique, en remontant sa généalogie vu son nom, il trouverait peut-être un intrus, une marche noire en quelque sorte !) doit faire d’horribles cauchemars où il serait fouetté à mort par des Noirs ou des Arabes et plus souvent encore par les Cosaques de Poutine avec leur nagaïka, et surtout le terrible knout…
    Vite un psy !

  65. @ fugace
    « Et quand il s’agit d’un tyran, les mots ne suffiront pas à lui faire peur, d’où la nécessité d’utiliser d’autres armes dont la violence, pour le vaincre.
    Çà ne m’est jamais arrivé, sachant fort bien que la violence entraîne la violence, et que la violence fût-elle verbale n’est qu’une forme de faiblesse.
    Alors que reste-t-il ? »
    La vie, ce n’est que rarement le bien et le mal, c’est, en fait, le moindre mal. Ainsi, il vaut mieux ne pas tuer, mais je ne dirai jamais – ou pour faire l’hypocrite, je ne veux-peux-me vante – de ne jamais tuer.
    Pourquoi ? Parce que tuer peut être un devoir. Pour défendre son pays, tuer l’ennemi, pour défendre la liberté, tuer le tyran*.
    La violence peut arrêter (bombe atomique sur le Japon) la violence pourvu qu’elle soit assez grande. Un tyrannicide peut détruire une tyrannie pourvu que le tyran soit irremplaçable.
    Parler peut être efficace, même contre un tyran, ceci dit, et pas forcément la menace. Si on veut aider le monde, il faut se salir les mains, tuer, se salir la langue aussi. D’où l’utilité d’user de flagornerie, vantant des gens qui vous dégoûtent, en vérité.
    On me dira, braver le tyran par le verbe ? Inutile. Il n’a pas intérêt à comprendre, et moins qu’un autre, sort de lui-même, et si l’idée est de susciter une force qui le tuera, eh bien, mon dieu, pourquoi ne pas le tuer directement ?
    Courbettes, violence, qu’importe, on ne peut rester pur si on veut améliorer le monde. Tiens, j’ai lu une histoire juive de flemme de chercher de qui, enfin, d’un d’Europe de l’Est dans communauté détruite par le nazisme. Un je ne sais plus quoi, enfin, un religieux fervent, s’avise que le monde est mauvais, mieux vaut tard que jamais, et se dit que si c’est la guerre de tous contre tous, c’est que l’âme du monde dort. Il veut la réveiller magiquement, ce qui marcherait si un fleuve, j’ai oublié pourquoi, n’était contre. Il lui crée, envoie dans les pattes un ours créé magiquement pour le tuer. Le sauveur du monde ne veut pas tuer l’ours, certes innocent, alors met de lui dans l’âme du plantigrade, mais en prend aussi de la bête. Total ? Il n’est plus assez pur pour sauver le monde. Les mauvaises fins salissent les meilleurs buts, c’est vrai, mais qui ne veut faire aucun mal ne parvient à rien à mon avis, l’ours est vivant et gentil et le monde reste ce qu’il est.
    Laisser faire le mal le laisse croître, il n’a aucune raison de cesser… Par définition, par exemple, le totalitarisme pèse de plus en plus sur les sujets, et s’accroît en territoire.
    Il faut donc que des gens tuent et se fassent tuer contre cela. A un moindre degré, il en va ainsi de tout mal, de tout abus, au pouvoir, il faut opposer le pouvoir.
    Si on veut aider le monde, il faut sacrifier sa pureté… Si on ne veut pas être entièrement corrompu, il faut partir à temps.
    Pour son âme, si on croit à ça… Plutôt pour ne pas devenir soi-même une menace contre le monde.
    On n’a pas trop de toute une vie de retraite non pour devenir pur, mais ôter un peu de la corruption qu’on a contractée. Faire le bien, c’est donner son argent, son temps, et risquer sa vie et son âme si cette dernière existe. C’est comme manger un plat qu’on n’aime pas, désagréable le goût, si on est pur, et en plus, en sachant que cela vous empoisonne peu à peu.
    On peut aussi être pur, ne rien faire et dire que ceux qui agissent sont mauvais, ce qui est sans doute vrai, mais inévitable.
    Mais est-ce une attitude si bonne ? L’homme qui se retire pour rêver ou faire son salut vit de la peine voire de la corruption nécessaire de celui qui se salit les mains. Je suis pour la liberté de s’abstraire, par exemple, totalement, faisons ce que nous faisons, par la drogue… Mais toute liberté est responsable, il y a des choses qu’il faut bien que certains fassent, sans quoi il n’y aurait plus de liberté dans le monde. Alors condamner quelqu’un qui fait le mal qui permet au bien de subsister ?
    Toute personne, mieux, tout citoyen, qui est un souverain, doit penser en terme de responsable, savoir de moindre mal, qui n’est pas tout se vaut, mais une morale confrontée à toutes ces impuretés du monde qui agiront sur vous comme vous agissez, ou tentez de le faire contre elles et pour le salut du monde.
    Pour le domaine privé… On peut se venger au point de devenir comme l’ennemi, ou ne pas le faire et devenir son pantin.
    Là encore, c’est de la casuistique.
    Qui peut en guider un autre dans ces questions ? Il faut essayer de comprendre le monde, se connaître et agir au mieux selon une éthique du retrait ou de l’implication selon le reste de sa morale et sa position dans le monde.
    * Il y a encore d’autres cas. D’autre part, il est des actions réputées bonnes qui ne le sont pas toujours. Sauver la vie de quelqu’un est bien, mais si c’est un tyran, étatique ou pour faire moins grave, domestique, c’est le malheur de tous ses dépendants que vous faites perdurer. Et si quelqu’un n’est pas mauvais mais veut se tuer et que vous l’empêchez ? Si certains disent untel n’est pas mort et a fait ça de bien, qu’est-ce qu’on a bien agi, dans ce cas, il faudrait dire aussi, untel a subi ça de pas bien, et qu’est-ce qu’on a mal agi…. Mais on ne l’entendra jamais. La défaite est orpheline, la casuistique faussée par la recension d’information polluée par la vanité et l’irresponsabilité. Il faut donc essayer de retrouver les pièces manquantes, regarder aux angles morts, enfin, vous voyez l’idée.

  66. @ Patrice Charoulet
    Dans votre message du 14/06 à 06h57, vous écrivez, s’agissant d’Ahmed Berkani : ‘’…malgré la présence d’une vingtaine d’abrutis sous pseudo… qui vous jugeront mal sur votre patronyme.‘’
    A cette heure et ce jour-là, je n’avais pas encore remarqué la présence de ce monsieur et je n’ai pas écrit un seul mot sur lui jusqu’à maintenant.
    Aujourd’hui à 11h00, vous écrivez, me concernant :
    ‘’Il s’est reconnu dans mon portrait. Il juge, lui qui n’a pas de nom avouable, Ahmed Barkani en se fondant sur son patronyme’’.
    Voilà qui prouve définitivement votre perfidie, la fourberie de votre personnage fielleux : accuser des gens de choses qu’ils n’ont pas écrites et se faire passer pour victime ! Vous voulez des synonymes ? venimeux, vipérin, déloyal, sournois. Cela vous suffit-il ?
    A votre invitation, je me suis donc rendu sur le blog de monsieur Ahmed Berkani qui a toutes les qualités d’un homme bien élevé, cultivé, érudit et surtout poète, un rien précieux, assez solitaire, très désabusé, et qui n’est pas intéressé, selon son propre aveu, « par la religion, ni l’économie, ni presqu’aucun des sujets dits sérieux ». Il est donc assez éloigné des sujets habituellement traités ici sous l’impulsion de M. Bilger et il n’est pas étonnant qu’il puisse désirer s’abstenir.
    Son blog est rédigé en partie en anglais ce qui m’interdit de porter une appréciation. Il est admirateur d’Aldous Huxley (‘’le délicieux‘’), de Kierkegaard et de Saint-John Perse, ces deux derniers étant les auteurs parmi les plus abscons que je connaisse et réservés à l’élite dont vous faites partie, à une syllabe près.
    Mitsahne, l’inavouable abruti.

  67. Exorde :
    Occupant une fonction pénible, me voici contraint de vivre comme un anachorète. Pas de restaurant autre que la modeste pizzeria, pas de spectacle autre que le cinéma ou le récital, aucune invitation acceptée, avec bouquet de fleurs en remercîment navré, pas de réception où les yachts et restaurants de luxe sont la règle. Pourquoi ? Non par vertu d’âme, ni par morale mormon, je n’ai jamais pratiqué la haire ni la discipline. Plutôt un vague sentiment de proportion cynique : je peux être ce que vous êtes, mais je résiste.
    Une invitation acceptée : personnage intéressant, sincère, mal traité dans son milieu. Dîner à trois. Discrétion et simplicité, à la cuisine.
    Vingt-cinq ans plus tard, j’apprends que c’était sans doute un préexamen maçon, apparemment assorti d’un échec.
    Le souvenir à teintes d’aube amicale prend des reflets violets et blancs, couleurs de célibat prolongé et de deuil. Le regret ne me touche pas, seulement, j’admets que dans la complexité de la relation sociale sublimée au politique et dans l’échange subtil, j’étais mauvais, et vain.
    Apparemment, ça continue puisque le pseudo répugne à notre hôte et que je n’entends pas me départir du mien.
    Confrontés à l’avis des autres, nous pouvons flirter avec le contresens permanent, croire à notre discours comme une part véridique de nous-mêmes et chuter sur la doxa momentanée de l’expression publique. Sade a fait cela.
    Tenir est souvent le fruit du défaut de malice. Un jour où, malgré les diplômes, les concours, les postes et les réussites, vient le petit caillou « scrupulum » de la conscience profonde qui ramène à la médiocrité personnelle, refoulée, ignorée, enterrée. Qui n’a pas rougi d’une ânerie proférée, comme à son propre insu, i.e. par ignorance ou pire, présomption.
    Dans ces conditions, devrais-je informer mes proches, par lecture de mon nom, du dédain de la personne et de l’admiration de la règle ? Personne n’a le droit de connaître l’intimité de la pensée lucide.

  68. hameau dans les nuages

    Comment ça « ya pu de pognon » ?
    Le 20 juin 1940, 27 parlementaires embarquaient à Bordeaux sur le paquebot Massilia à destination de Casablanca.
    Le 15 juin 2018 Alain Juppé maire de Bordeaux prépare son départ pour Mars mais cette fois-ci à bord d’une soucoupe en train d’être installée sur sa base nautique.
    700 000 euros quand même la madeleine en acier :
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=OYUJduukF9I

  69. @ Achille | 15 juin 2018 à 12:31

    Achille a écrit cela le 15 juin 2018 :

    • La France est championne du monde des aides sociales et il y a toujours autant de pauvres.

    Vous confondez dépense publique et aides sociales !
    Non mais à ce stade-là, faut aller se cacher !

  70. @ hameau dans les nuages 15 juin 2018 à 14:32
    La soucoupe, j’hallucine !
    Je ne sais pas si c’est Juppé qui a validé ce choix mais franchement compte tenu du contexte financier actuel, ça « déconne » grave !

  71. Catherine JACOB

    @ Jabiru | 15 juin 2018 à 18:55
    « Franchement compte tenu du contexte financier actuel, ça « déconne » grave ! »
    Vous donnez raison à Laurent Wauquiez alors.

  72. @ Jabiru | 15 juin 2018 à 13:55
    Exemple révélateur. Et pendant ce temps l’hôtellerie, la restauration, les métiers du bâtiment recherchent du personnel, assurant même une formation rémunérée, en vain. Mais il est vrai que ce sont des métiers où il faut se lever tôt et parfois sentir un peu la sueur…

  73. Mary Preud'homme

    @ Noblejoué, 15 juin 15:27
    La pesanteur et la grâce, en forme de parodie, revue par vous c’est quand même terriblement brouillon et indigeste. Je préfère nettement la version originale de Simone Weil.

  74. @ Elusen | 15 juin 2018 à 18:43
    Selon la Drees, le service de statistiques des ministères sociaux, le montant total des prestations de protection sociale a en effet été de 714 milliards d’euros en 2016 en cumulant les aides de santé, de retraite, de famille et de chômage. En ajoutant les frais de gestion et les frais financiers, les dépenses de protection sociale s’élevaient à 759,5 milliards d’euros. Seuls quatre pays consacrent plus de 30% de leur PIB aux dépenses sociales : la Finlande, la Belgique, le Danemark et la France. La moyenne de l’OCDE se situe à environ 22% du PIB.
    http://www.lefigaro.fr/social/2018/06/13/20011-20180613ARTFIG00108-les-aides-sociales-representent-un-tiers-du-pib-francais.php
    Bon la France n’est peut-être pas championne du monde, elle se situe quand même dans le top 4, ce qui n’est déjà pas si mal…
    On aimerait le même classement pour la coupe du monde de football…

  75. @ Mary Preud’homme
    « La pesanteur et la grâce, en forme de parodie, revue par vous c’est quand même terriblement brouillon et indigeste. Je préfère nettement la version originale de Simone Weil. »
    J’ai un peu lu Simone Weil mais ceci n’est pas un prolongement de sa réflexion ni une parodie pour mille raisons, et entre autre parce que je ne crois ni en l’une ni en l’autre.
    A supposer que ce que je produise soit brouillon, c’est du moins une réflexion personnelle, ce qu’on ne voit pas trop chez vous.

  76. Pour les rétrécis du bulbe :
    Les dépenses publiques sont des aides sociales, pour financer ce gouffre social que sont ces acquis sociaux qui entraînent de plus en plus de dépenses publiques pour la distribution d’aides sociales.
    Capito ?

  77. Michelle D-LEROY

    @ Catherine JACOB
    Merci pour votre réponse (9 h 13) et pour tous les détails que vous me donnez.
    Comme à chacune de vos réponses à chacun d’entre nous sur ce blog, je suis ravie de trouver autant de renseignements et d’informations bien étayés. Merci pour tout.
    ————————
    A eux qui connaissaient Axel Oursivi (que je n’ai pas connu), je m’associe à leur tristesse et j’adresse modestement mes condoléances à ses proches. RIP.

  78. @ Achille | 15 juin 2018 à 20:31
    « En ajoutant les frais de gestion et les frais financiers »
    En ajoutant un truc qui n’est pas de l’aide sociale, l’aide sociale serait…
    Je vais vous ajouter les condamnations de Guy Georges et j’affirmerai que vous êtes Guy Georges !
    Votre article dit cela surtout :
    « Le principal poste de dépenses est celui de la vieillesse (325 milliards d’euros) »
    Quelles sont vos propositions ? tuer les vieux ?! Vive la prochaine canicule ?!
    Sur ce blog, y a pas mal de retraités !
    Je constate que je lis souvent les statistiques, entre autres celles de la Drees, mais c’est surprenant, Le Figaro ne met aucun lien sur le fichier PDF de la Drees.
    Peut-être parce que le Figaro a menti en organisant une confusion entre aides sociales et assurances !
    Les indemnités de perte d’emploi ne sont pas une aide sociale, ce n’est pas versé par l’État et ce n’est pas un impôt, c’est une assurance risque obligatoire, comme l’assurance habitation et voiture.
    Les salariés cotisent à cette assurance et quand le risque survient, ils déclarent le sinistre et sont dédommagés.
    Convention Unedic : https://www.unedic.org/a-propos/quest-ce-que-lassurance-chomage
    Les retraites complémentaires, c’est une assurance qui n’est pas payée par l’impôt, ni par l’État, mais par une cotisation à un contrat d’assurance.
    La santé, c’est également une assurance, les salariés cotisent, ce n’est pas un impôt, mais un contrat d’assurance, ainsi que les personnes qui perçoivent l’assurance de retour à l’emploi la paient.
    La mutuelle, tout autant, c’est un contrat.
    C’est comme si j’ajoutais votre assurance habitation de votre résidence principale, de votre résidence secondaire, de votre voiture, de la protection juridique de la personne, de votre carte bancaire et j’affirmais que c’est une aide sociale.
    Mais vous rendez-vous compte de votre ignorance qui vous invite à l’imbécillité ?!
    La fiche de la Drees que vous n’avez jamais lue, bien évidemment, elle ne dit jamais que c’est l’impôt :
    http://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er-1040.pdf
    Le Figaro, Macron, l’honorable honoraire, vous, vous avez confondu impôt et cotisation.
    Votre cotisation à Chasse, pêche, nature et tradition, ce n’est pas un impôt, pas plus que votre club de Bingo.
    Le scandale de votre ignorance à tous, c’est aussi que vous avez confondu prestation sociale avec aide sociale.
    L’aide sociale, c’est l’État ou une collectivité qui vous verse quelque chose.
    Une prestation sociale, c’est une prestation de service, comme un coiffeur que vous payez pour qu’il vous tonde.
    La prestation sociale, c’est une prestation d’assurance contre le risque social, elle ne s’exerce que si vous avez cotisé, payé votre cotisation d’assurance-maladie, d’assurance perte d’emploi, d’assurance-vieillesse, assurance complémentaire retraite, assurance contre le risque, etc.
    Très court article en entier : https://www.universalis.fr/encyclopedie/prestations-sociales/
    Quand votre assurance habitation vous rembourse la porte défoncée après un cambriolage, ce n’est pas une aide sociale, c’est une prestation de service, une prestation d’assurance.

  79. « Il faut tenir ! »
    On va essayer mais vu le niveau général ça va être dur.
    Vous avez vu la dernière de Schiappa ? C’est énorme.
    « Quand le père donne un cours sur Karl Marx à sa fille, la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa »
    https://francais.rt.com/france/51651-quand-le-papa-donne-un-cours-sur-marx-a-sa-fille-la-secretaire-d-etat-marlene-schiappa
    La réponse à papa Schiappa par la fifille sur Twitter est déjà culte.
    C’est du genre « Je suis c*nne donc je dis des c*nneries mais c’est la faute du patriarcat ». Une vraie féministe !
    « Mais jusqu’où s’arrêteront-elles » comme disait Coluche.

  80. Robert Marchenoir

    @ genau | 15 juin 2018 à 16:56
    « J’admets que dans la complexité de la relation sociale sublimée au politique et dans l’échange subtil, j’étais mauvais, et vain. Apparemment, ça continue puisque le pseudo répugne à notre hôte et que je n’entends pas me départir du mien. »
    Sans prétendre parler à la place de l’intéressé, ce n’est pas ainsi que j’ai compris le texte de Philippe Bilger. Il a regretté, me semble-t-il, que l’éthique du débat soit souvent atroce sur Twitter, et que des gens se contentent de l’insulter sous pseudonyme, alors que lui se donne la peine d’argumenter sous son vrai nom.
    Je ne pense pas qu’il reproche à ses commentateurs, ici, l’usage du pseudonyme, puisque s’il y était opposé, il lui suffirait de le dire, et d’exclure les contrevenants. Ou alors, il serait carrément masochiste…
    Le réseau Twitter, lui, autorise explicitement l’emploi des pseudonymes, contrairement par exemple à Facebook, qui impose à ses utilisateurs de s’inscrire sous leur vrai nom.
    Naturellement, Facebook ne peut pas vérifier que cette règle est respectée, sauf à engager des dépenses énormes, et à dissuader des dizaines de millions d’utilisateurs potentiels — ce qui n’est pas son intérêt. Il lui arrive donc de procéder à des vérifications ponctuelles d’identité (eh oui, comme chez les flics…), mais il existe, bien sûr, de nombreuses personnes qui ont un compte Facebook sous un nom qui n’est pas le leur.
    Enfin, chaque personne est différente et a des buts différents. Il est normal qu’une personnalité connue comme Philippe Bilger, qui écrit des livres, qui a des activités médiatiques, s’exprime sous son vrai nom. C’est le contraire qui serait étonnant ! La question se pose différemment pour des gens qui ont une autre situation sociale. Chacun fait son choix en fonction de ce qu’il est, et de ce qu’il recherche.

  81. Véronique Raffeneau

    @ Mary Preud’homme, Catherine JACOB, Michelle D-LEROY
    Je suis si sensible à vos messages.
    Merci, Catherine, des très belles images musicales de totale grâce argentine.
    Le blog de Philippe fabrique de l’or, des phosphorescences impérissables.

  82. @ Catherine JACOB 15 juin 2018 à 19:41
    Pourquoi voulez vous que je donne raison à Wauquiez avec lequel je n’ai aucune affinité ?
    Par contre la soucoupe bordelaise à 700 000 euros fait grincer dans les chaumières.

  83. @ Elusen | 16 juin 2018 à 00:12
    « Mais vous rendez-vous compte de votre ignorance qui vous invite à l’imbécillité ?! »
    Il y a deux individus ici qui ne peuvent s’empêcher de traiter les autres intervenants d’imbéciles, dès lors qu’on s’oppose à leurs « démonstrations ».
    J’ai pris pour règle de ne pas communiquer avec ce genre d’excités qui n’apportent strictement rien dans le débat. Je préfère échanger avec des gens pondérés et bien dans leur tête.
    On peut avoir des idées divergentes, s’opposer parfois vigoureusement, mais avec un minimum de respect mutuel.
    Ce sera donc mon dernier message vous concernant… Basta !

  84. Robert Marchenoir

    @ Wil | 16 juin 2018 à 02:21
    L’anecdote est atterrante, en effet. On apprend que le père de Marlène Schiappa :
    1. Est un trotskiste convaincu depuis l’âge de 15 ans (et demi, précise-t-il). Il en a 61 aujourd’hui. Il ajoute qu’il est « lambertiste », et que seuls les lambertistes sont trotskistes (donc, on ne peut pas être trotskiste faute d’être français, si je comprends bien). On voit déjà le monsieur pas du tout sectaire, le communiste enragé encore plus enragé que l’extrême gauche mainstream, si je puis dire.
    2. Est ancien professeur de collège, et ancien délégué syndical FO. On mesure l’étendue des dégâts. Quarante années à endoctriner des générations d’enfants. Quarante années à casser les pieds des Français avec des grèves à tout propos.
    3. Se permet d’humilier publiquement sa fille, qui est ministre de la R-r-r-république, en lui donnant une leçon de marxisme préhistorique sur Twitter.
    4. Est suffisamment irréfléchi, ou pervers, pour la mettre politiquement en danger ce faisant, puisqu’elle exerce ses fonctions dans un gouvernement qui ne se revendique pas précisément de Karl Marx.
    5. Est suffisamment ignoble pour faire passer l’amour filial après ce qu’il estime être l’élégance politique de la cabine téléphonique qui lui sert de secte.
    6. Est suffisamment mesquin pour manifester en public sa jalousie de la réussite de sa fille, au lieu d’en être fier.
    7. Est suffisamment lâche pour lui infliger une correction devant tout le monde, mais sans la nommer. (Ca me rappelle des gens, ici.)
    C’est charmant, la famille Schiappa. Les repas de famille devaient être croquignolets.
    On s’étonnera, après, que sa fille soit devenue une féministe aussi abrutie que son marxiste de père. Et nous inflige désormais ses exactions politiques avec les pouvoirs qui sont les siens.
    La réaction de Marlène vaut le jus. Elle commence par répondre au… Parti communiste français (le quoi ?), qui, lui aussi, s’en prend à elle ; et pour se justifier, elle cite… Engels. Nous avons donc des exégètes des évangiles communistes au gouvernement. Tout va bien.
    Enfin, elle réagit à l’article du Monde, qui a, le premier, relevé le crachat gauchiste de Jean-Marc Schiappa, en accusant le journal de défendre le patriarcat… au lieu d’en faire le reproche à son père. Et elle reproche à l’un des ses contradicteurs, sur Twitter, de s’intéresser à cet épisode plutôt qu’à ses… « visites inondations ».
    C’est quoi, une « visite inondation » ? Marlène Schiappa a des problèmes d’incontinence, elle va voir le docteur à ce sujet, et nous sommes censés nous intéresser à l’affaire ? Les contribuables français payent un ministre des femmes pour « visiter des inondations » ?
    Décidément, le communisme est une belle vérole… Et il semble que chaque gouvernement doive nommer au moins un ministre femme de la dernière nunucherie, afin de prouver, je suppose, qu’il faut encore plus de femmes aux postes de pouvoir.
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/06/15/quand-marlene-schiappa-prend-une-lecon-de-marxisme-par-son-pere_5315853_823448.html

  85. @ Robert Marchenoir | 16 juin 2018 à 11:50
    Bob, là je reconnais votre souffle, parfois je le trouve glacial, mais sur ce coup chapeau !

  86. Marlène Schiappa sonne creux, a les dents bien aiguisées, quant à sa langue elle sert à lustrer les souliers vernis de l’exécutif – ce qu’avait relevé le Palmipède, avec un article sur cette grande bourgeoise dont les incisives rayeraient même un sol de granit.

  87. @ Achille | 16 juin 2018 à 11:36
    « Il y a deux individus ici qui ne peuvent s’empêcher de traiter les autres intervenants d’imbéciles, dès lors qu’on s’oppose à leurs « démonstrations ». »
    Votre ignorance serait une démonstration, mais de quoi au juste ?!
    Vous avez confondu dépenses publiques et aide sociale.
    Puis, maintenant, vous affirmez que prestation sociale et aide sociale c’est la même chose ; et là-dedans, il n’y a strictement rien d’imbécile ?!
    Est-ce bien cela ?
    Vous ne savez même pas ce qu’est une prestation sociale, une aide sociale, une assurance, une mutuelle, mais mordicus vous affirmez n’importe quoi.
    Mais selon vous là-dedans toujours rien d’imbécile ?!
    Le document de la Drees, pour la faire vite, grosso modo, c’est le calcul du chiffre d’affaires de l’industrie des assurances sociales, du secteur d’activité de prestation de services à la personne.
    C’est comme si vous m’aviez balancé le chiffre d’affaires unifié d’UGC, Gaumont, MK2, Pathé, pour affirmer qu’il s’agit d’aide sociale, tout en criant le 15 juin 2018 :

    • La France est championne du monde des aides sociales et il y a toujours autant de pauvres.

    À part ça, toujours rien d’imbécile ?!
    ———————————-
    @ Robert Marchenoir | 16 juin 2018 à 11:50
    «On mesure l’étendue des dégâts. Quarante années à endoctriner des générations d’enfants. Quarante années à casser les pieds des Français avec des grèves à tout propos.»
    Je me souviens du slogan : Tu t’es vu quand t’as bu ?!
    Le type n’aurait jamais de toute sa vie enseigné, pas un seul cours, il aurait été en grève pendant quarante ans sans discontinuer.
    « À endoctriner des enfants » alors qu’il aurait été en grève permanente pendant quarante ans ?!
    Par contre Robert Marchenoir n’endoctrine jamais personne lui. C’est la simplicité, l’humanisme, l’altruisme, le compassionnel en permanence.
    Another Day of Sun : https://www.youtube.com/watch?v=CWnYIb2lqpo

  88. @ Robert Marchenoir 11h50
    « Et il semble que chaque gouvernement doive nommer au moins un ministre femme de la dernière nunucherie, afin de prouver, je suppose, qu’il faut encore plus de femmes aux postes de pouvoir. »
    Ou alors c’est pour prouver que les femmes cantonnées dans ce genre de rôle ne sont que des histrionnes… forcément utiles pour détourner l’attention !

  89. @ Achille | 16 juin 2018 à 11:36
    J’entends bien ce que vous dites, tout le reste est littérature.
    Vous savez, on peut gérer les plus grands chantiers du monde avec deux colonnes : les produits et les charges, vous corrigez avec les non notifiés positifs et/ou négatifs et basta !
    La sémantique ne change rien à l’affaire, vous pouvez nommer le tiroir du nom que vous voulez, la seule chose est de savoir si c’est un revenu ou une perte.
    Une petite anecdote, un économiste russe avait conclu au fond en disant que dans tous les cas quand vous n’avez qu’un rouble vous ne pouvez pas dépenser plus sinon vous perdez.
    Il y a une richesse c’est le PIB, tout ce qui est payé avec ce sont des dépenses, des charges, peu importe le nom, en France, on vote des budgets qui incluent des déficits ! ceci aussi pour la petite histoire.
    Prenez le nom générique charges bien que cela ne change rien à l’affaire.
    Bon, il faut tenir a dit notre hôte, pour le rugby la digue commence à se fissurer, reste les U20, l’avenir est en marche – sans jeu de mots -, donc faisons confiance au jugement de Claude Luçon et à son enthousiasme communicatif, la victoire en chantant, c’est bien connu…

  90. Robert Marchenoir

    @ Giuseppe | 16 juin 2018 à 14:13
    « Bob, là je reconnais votre souffle, parfois je le trouve glacial, mais sur ce coup chapeau ! »
    C’est très urbain de votre part. Je reconnais qu’il m’arrive de souffler le froid et le chaud. C’est ma façon à moi de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

  91. @ Elusen | 16 juin 2018 à 15:39
    Je remercie le ciel tous les matins des leçons d’intelligence que vous prodiguez sur le blog avec votre air pontifiant.
    Finalement vous me faites un peu penser à Laurent Wauquiez. Comment peut-on être aussi intelligent tout en étant aussi neuneu.
    Encore un mystère de la nature humaine.
    Finalement c’est Savonarole qui avait raison. Je n’aurais jamais dû vous répondre.

  92. @ Wil | 16 juin 2018 à 02:21
    Pour ce que vous prétendez être, je vous trouve plutôt bon pied, bon œil. Un tireur d’élite ne se reconnaît pas à ce qu’il signe des cartons avec des coups parfois dans le mille, c’est au groupé de ses tirs qu’il se distingue.

  93. @ Giuseppe
    « Pour ce que vous prétendez être »
    Euh, et qu’est-ce que je prétends être selon vous ?
    Vous commencez mal.
    « Un tireur d’élite ne se reconnaît pas à ce qu’il signe des cartons avec des coups parfois dans le mille, c’est au groupé de ses tirs qu’il se distingue. »
    Tant mieux pour lui.
    Donc en fait parfois je fais mouche et parfois je suis complètement ridicule dans mes commentaires ? C’est ça le sens de votre parabole, Giuseppe « Baudelaire » ?
    Ben oui, je ne suis pas parfait et heureusement, ce serait d’un chi*nt, je suis un être humain. C’est même ma malédiction.
    Donc bien sûr parfois je dis n’importe quoi, comme vous.

  94. Robert Marchenoir

    @ Wil | 16 juin 2018 à 23:24
    C’est rigolo : Giuseppe vous fait un compliment, et aussitôt vous lui prouvez qu’il a tort, en interprétant son propos à l’exact inverse de ce qu’il voulait dire.

  95. @ Achille | 16 juin 2018 à 20:40
    Je n’eus point su que l’air aurait pu être pontifiant, je pense que même l’air le méconnaît.
    Et tout cela pour détourner l’attention de quelqu’un qui n’a jamais su que prestation sociale et aide sociale ce n’était pas la même chose quand bien même elles partagent le même adjectif qualificatif.
    Attribuer un chiffre d’affaires, d’un secteur d’activité de service à la personne, à l’aide sociale, cela indique, effectivement que vous ne devriez répondre à rien.
    À l’avenir vous nous affirmerez que la production en tonne de cerises, c’est la même chose que l’immigration clandestine.
    Non, ne me dites point que c’est vous ce monsieur : Mathieu Laine, proche d’E. Macron, qui affirme que les immigrants et réfugiés d’Afrique, c’est la même chose que les riches français qui fuient vers des paradis fiscaux.
    https://vimeo.com/275436679
    C’est toujours de vous cela :

    • La France est championne du monde des aides sociales et il y a toujours autant de pauvres.

    – Le pognon mis dans la lutte contre la pédophilie et il y a toujours autant de pédophiles.
    – Le pognon mis dans la lutte contre le cancer et il y a toujours autant de personnes atteintes.

  96. @ Elusen | 17 juin 2018 à 01:30
    « C’est toujours de vous cela :
    • La France est championne du monde des aides sociales et il y a toujours autant de pauvres.
    – Le pognon mis dans la lutte contre la pédophilie et il y a toujours autant de pédophiles.
    – Le pognon mis dans la lutte contre le cancer et il y a toujours autant de personnes atteintes. »

    Non ce n’est pas de moi cela, mais d’Emmanuel Macron lui-même. J’ai simplement remplacé « dépense un pognon de dingue » par « championne du monde » ce qui est sensiblement la même chose.
    Une chose est sûre il est inutile de mettre du pognon dans la lutte contre la suffisance qui est le propre des imbéciles qui jouent les intelligents. Le PIB français n’y suffirait pas. Vous nous en faites tous les jours la démonstration.

  97. @ Elusen, Achille et peut-être d’autres
    « Je n’eus point su que l’air aurait pu être pontifiant »
    Je pense que quand on veut rassembler, que ce soit autour des connaissances ou en réconciliant les gens, ou même, ce qui est plus discret, quand on veut lier différents domaines de connaissance ou plus largement encore, quand on veut faire pont, en somme, on peut vite devenir ou être perçu injustement comme pontifiant.
    Pour aller contre cela, il faut se surveiller, essayer de suivre un langage, en fait, il y en a plusieurs, commun, mais je ne veux plus revenir sur cet aspect, et être tolérant aux autres.
    Toutes vertus que je ne prétends pas avoir, surtout disons, celle de communiquer, si j’y travaille avec ma confidente, pour ce qui m’importe. Donc, sur le pont, c’était juste une inspiration que je n’allais pas laisser mourir en moi, la muse vous sert si vous faites passer aux voisins.
    Quant à la question de lutter, il est vrai qu’on ne remarque ou prétend, en tout cas, pense qu’une lutte n’est inefficace que quand on veut l’abandonner. Pour certaines choses, on ne le veut jamais, pour d’autres, on saute sur le moindre indice pour le faire.
    Or les pauvres seront toujours sacrifiés parce que si on a tous été enfant, si on peut tous craindre d’être malade, il y a tout de même moins de risque, pour beaucoup ici, de tomber dans le dénuement que sur d’autres blogs, et que même dans ce cas, nous n’avons pas été élevés pour penser à cette éventualité ou entrer en empathie avec les pauvres.
    Quant à moi, je pense que la plupart des gens peuvent connaître une dégringolade sociale, mais ce n’est pas pour cela que je les défends, parfois, mais sans compétence ou appétence particulière, préférant que d’autres s’y collent.
    C’est par justice.
    Non, il peut y avoir plus de risques de tomber en maison de retraite ou en Alzheimer, voire les deux, mais je ne passe pas ma vie à y penser voire à en parler. En fait, la garantie multirisque, c’est le suicide, qu’il n’y ait pas de méthode et de moyen de suicide est un vrai scandale, à croire que des gens n’ont rien de mieux à faire que d’aller partout, jusque sur les toits d’immeuble, pour priver les gens d’issue de secours. C’est aller contre la liberté, interdire probablement l’action ou condamner à l’échec avec éventuel passage à l’hôpital voire le handicap, si on on n’a vraiment pas de chance, en prime. Comme il y avait le mur de Berlin pour interdire d’être libre et persistance d’un mauvais gouvernement, des entreprises sécurisent d’un côté tout en stressant au maximum de l’autre, on frappe sans possibilité de fuite, ce qui, mais je ne fais pas dans le social ou le politique au sens habituel, incite à frapper toujours plus fort… Non, je pense plus fondamentalement, à la source, avons-nous le droit de nous sauver nous-mêmes ?
    On traite d’un côté les gens d’assistés, d’un autre, on leur interdit de se prendre en main. On traite d’un côté les gens de soumis, de l’autre, on leur interdit de se prendre en main. C’est la traque à la seule liberté qui reste avant l’échec et mat de tant de vies… Liberté, égalité ? On le dit, mais non, la liberté du corps la plus fondamentale, je vis ou non, est traquée.
    Egalité, on le proclame, mais il est bien évident qu’en interdisant méthode de suicide, hauts d’immeubles et autres choses semblables, on avantage les gens à, par exemple, connaissance médicale et accès aux médicaments, qui pourront bien toute leur vie décourager les gens de sortir ou les maintenir dans une vie à problèmes aggravée d’un handicap, tandis qu’eux partiront avec une élégance qui me semble un peu plus importante que d’avoir des cheveux en épis ou non.
    Je comprends qu’on se dispute les ressources disponibles, aider les pauvres ou pas, je ne comprends pas, ou plutôt si, je sais les gens autoritaires, disons que je n’admets pas les obstacles à la réalisation de soi.
    J’ai constamment envie de dire aux gens que les autres ne sont pas leurs bonsaïs pour qu’ils ne cessent de leur tailler, et retailler dans leur liberté, dans leur vie.
    Ou leur trogne. Ou leur ceps de vigne, ou quelque autre élément de leur paysage végétal.

  98. @ Robert Marchenoir | 17 juin 2018 à 00:35
    Alors c’est peut-être vrai ce qu’il raconte. Il faut choisir ses fenêtres de tir.

  99. Mary Preud'homme

    @ Achille | 16 juin 2018 à 20:40
    « Finalement vous me faites un peu penser à Laurent Wauquiez. Comment peut-on être aussi intelligent tout en étant aussi neuneu. »
    Achille dans ses œuvres de destruction massive et irraisonnée !
    Ceux qui connaissent la réputation de Laurent Wauquiez, son travail de terrain et ses engagements, et lisent par ailleurs sur ce blog les prises de position anarchistes de l’anonyme islamophile Elusen, en tous points contraires aux valeurs revendiquées du premier, apprécieront la logique de cette assertion « ach illienne ».

  100. @ Achille | 17 juin 2018 à 08:45
    Et pourtant, c’est toujours vous qui avez amalgamé chiffre d’affaires d’un secteur commercial de service à la personne avec aide sociale.
    Mis à part cela il y aurait une forme d’intelligence chez vous ?!
    ———-
    @ Mary Preud’homme | 17 juin 2018 à 13:09
    Je ne croirai en Dieu que le jour où votre tordu d’ami croira en moi !
    De plus, grenouille de bénitier, l’islam, ce n’est pas une religion, c’est un Empire théocratique, donc une surface géopolitique avec un calife, un empereur.
    Musulmanisme et Islam, ce n’est pas la même chose, mais nous ne pouvons demander à une ignorante qui se complet là-dedans de faire un effort pour appréhender les concepts ou le monde.
    Je n’eus point su qu’une personne qui défend l’existence de l’État et de la Nation serait anarchiste, mais il est vrai que vous êtes limitée, après tout, c’est vous qui encensez un énarque, haut fonctionnaire, magistrat du Conseil d’État, de l’élite des quartiers riches de Paris, marié à une administratrice du Sénat (à Paris donc) : Wauquiez.

  101. Merci à Savonarole | 17 juin 2018 à 12:42 pour le lien vers l’Observatoire du journalisme. Il n’est pas inintéressant d’y lire certains articles, comme celui sur l’affaire Théo par exemple, ou bien d’autres comme par exemple la liste des participants à la réunion du groupe de Bilderberg…

  102. @ Mary Preud’homme | 17 juin 2018 à 13:09
    Je reconnais avoir un peu surestimé Elusen en le comparant à Laurent Wauquiez. Je retire donc la comparaison inappropriée.
    C’était un peu de la provoc de ma part pour faire réagir ses fans (il doit bien y en avoir trois ou quatre sur ce blog).
    Je constate que vous n’avez pas tardé à réagir. Je n’en attendais pas moins de vous. Sans rancune j’espère !

  103. @ Elusen | 17 juin 2018 à 15:39
    « Mis à part cela il y aurait une forme d’intelligence chez vous ?! »
    Oui mais elle semble vous échapper, ce qui laisse planer un gros doute sur la vôtre !

  104. @ Savonarole | 17 juin 2018 à 12:42
    Le problème avec J-M Aphatie c’est qu’il a tendance à accorder plus d’importance à ses questions qu’aux réponses de ses invités.
    Il les pose toujours sous la forme de QCM obligeant ainsi ces derniers à répondre par Oui ou par Non, ce qu’aucun politique qui a un peu de métier ne fait.
    Et évidemment lorsque son invité se défausse, il lui coupe la parole pour le réorienter obstinément vers la réponse qu’il attend. L’interview devient alors très confuse et l’auditeur fini par ne plus rien y comprendre.
    Avec le temps cette manie de vouloir pousser son interlocuteur dans ses retranchements finit par devenir très pénible. J.J. Bourdin est aussi comme cela. C’est du journalisme lourdingue qui très vite finit par devenir agaçant.
    Ce n’est sans doute pas par hasard que JM Aphatie change de boîte tous les deux ou trois ans (RTL, Europe 1 et maintenant France Info). S’il continue comme ça il va finir dans une radio locale d’Outre-mer.

  105. @ Achille | 17 juin 2018 à 20:36
    Excellent !
    Vous savez, le jeu de rugby est plutôt rugueux mais vous me rappelez un certain Codorniou, d’ailleurs qui a fait depuis son chemin dans la politique.
    Vous avez le sens du cadrage/débordement bon pour la sélection.

  106. @ Giuseppe | 17 juin 2018 à 22:15
    J’avoue que comme vous et Claude Luçon, je préfère de loin le rugby, même si je l’ai très peu pratiqué. Les phases tactiques à n’en pas douter sont bien plus élaborées que celles du football et le spectacle n’en est que plus beau.

  107. @ Achille | 17 juin 2018 à 20:36
    Si vous cherchez de l’intelligence chez les autres en amalgamant secteur d’activités commerciales et aide sociale, c’est comme si un mort cherchait de la vie sur Mars !

  108. @ Achille | 17 juin 2018 à 23:56
    « Les phases tactiques à n’en pas douter sont bien plus élaborées que celles du football et le spectacle n’en est que plus beau. »
    Avez-vous vu Espagne – Portugal ? Du caviar de foot ! Le meilleur match de toute cette coupe du monde, aucune confrontation à venir jusqu’à la finale ne nous offrira une telle beauté de jeu : tactique, précision, stratégie, technique parfaite, rien ne manquait.
    Quant au rugby, mon sport préféré, cette année c’était plutôt un enterrement, une oraison funèbre, une mort lente : du jeu mou, lourd, apathique, une finale de gros tas de joueurs avachis qui s’ennuient sur le terrain, ennui aussi dans les tribunes.
    L’espoir du renouveau viendra peut-être des U20.

  109. @ sylvain | 18 juin 2018 à 08:48
    « Avez-vous vu Espagne – Portugal ? Du caviar de foot ! »
    Excellent match, en effet, avec Ronaldo qui a démontré, s’il en était besoin, qu’il est bien le meilleur joueur du monde. Il peut mener l’équipe du Portugal très loin, et même jusqu’au bout.
    Quant aux Bleuets du rugby qui ont fait manger la pelouse aux Anglais et sont devenus champions du monde des moins de 20 ans, cela laisse augurer de bons espoirs pour l’avenir.
    Roger Couderc là où il est a dû crier « Allez les petits ! ».
    @ Elusen | 18 juin 2018 à 04:00
    « Si vous cherchez de l’intelligence chez les autres en amalgamant secteur d’activités commerciales et aide sociale, c’est comme si un mort cherchait de la vie sur Mars ! »
    Je ne cherche pas l’intelligence chez les autres, et surtout pas chez vous. Cela fait bientôt 70 ans que je fais avec la mienne et même si elle n’est pas impressionnante, elle ne m’a jamais fait défaut lors des événements importants de ma vie professionnelle et personnelle.
    Mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine. Citation de Montaigne, ou de Savonarole, je ne sais plus.

  110. @ Robert Marchenoir
    « C’est rigolo : Giuseppe vous fait un compliment, et aussitôt vous lui prouvez qu’il a tort, en interprétant son propos à l’exact inverse de ce qu’il voulait dire. »
    J’avoue que le propos de Giuseppe était trop fin pour moi qui suis alcoolique, impulsif, paranoïaque, grossier et qui vient de Trappes.
    Donc comme j’ai l’habitude de répondre à quasiment tous les commentaires comme tel, il m’arrive parfois de complètement passer à côté du sens d’un commentaire par a priori et fatigue intellectuelle qui s’accumule et qui fait qu’on devient de plus en plus idiot. Mais c’est mon problème.
    Donc si le commentaire de Giuseppe était un compliment, je lui fais mes excuses.
    Giuseppe, je vous fais mes excuses et je vous remercie du compliment quel qu’il soit.
    Et je vous remercie aussi Robert Marchenoir de me l’avoir signalé.

  111. Robert Marchenoir

    @ Wil | 18 juin 2018 à 22:49
    Mais je vous en prie. Ca m’aurait ennuyé que vous le ratiez. Moi-même, il m’a fait réfléchir…

  112. @ Achille | 18 juin 2018 à 21:34
    Ainsi une personne de 70 ans qui perçoit une retraite, une retraite complémentaire, qui ne paie pas la redevance télé, a accès à la carte senior, à la gratuité des soins médicaux très chers pour les personnes âgées, et tous les avantages sociaux, a l’outrecuidance de venir vomir sur l’aide sociale qu’il a en plus amalgamée aux dépenses publiques – entre autres militaires et toutes les guerres de la France -, qui par la suite, l’amalgame à un secteur industriel et commercial de prestation sociale.
    J’ose espérer que ce n’eut point été une auxiliaire de vie qui écrivît.

  113. @ Giuseppe
    P*tain, ça y est j’ai compris ! Il m’a fallu trois jours. Hahaha !
    Faut dire qu’hier j’en avais une sévère.
    Merci Giuseppe.

  114. @ Elusen | 19 juin 2018 à 16:34
    Mais lâchez-moi les basques. Vous vous agrippez à moi telle une tique obstinée.
    Vous n’avez donc rien d’autre à faire de plus intéressant dans votre misérable vie que de harceler les intervenants de ce blog ? Pas de compagne à qui faire des câlins, pas un chien avec qui faire de longues balades dans la forêt ? Pas le moindre passe-temps pour décompresser un peu et sortir le nez de vos cours de fac de première année de socio ? Vous devriez essayer la pêche à la ligne, c’est très bon pour évacuer son agressivité.
    On se demande bien ce que vous faites sur ce site où personne ne vous apprécie. Je dis bien personne, même pas Noblejoué, qui a plutôt tendance à aimer tout le monde, c’est tout dire.
    Allez répandre votre mal-être ailleurs. Personne ne regrettera vos commentaires de pisse-vinaigre.

  115. @ Achille
    « On se demande bien ce que vous faites sur ce site où personne ne vous apprécie. Je dis bien personne, même pas Noblejoué, qui a plutôt tendance à aimer tout le monde, c’est tout dire. »
    C’est gentil, ça me change de quand on me prête des intentions ténébreuses… Si j’en avais, j’irais dans le sens d’un tas de préjugés irresponsables, avec d’autant plus d’applaudissements qu’immérités.
    On pourrait écrire un roman là-dessus, le mec qui fait le mal en le sachant et en le voulant sous les applaudissements du public stupide et les conséquences de tout ce cirque.
    Mais en fait j’ai de la reconnaissance pour Elusen qui m’a donné une encyclopédie sans parler de divers renseignements comme à tous le monde, et qui s’il est agressif, ne m’a pas diabolisé comme des gens que je ne citerais pas, et pour VOUS qui m’avez sauvé la mise lors d’un LYNCHAGE ! Mon devoir serait de vous réconcilier, mais cela ne marche jamais, ce qui est fort lassant, autant que le gris du ciel et la bêtise dans les cerveaux.
    Je vais essayer de faire de la méditation parce que ma concentration s’étant améliorée et ayant repéré une posture qui me convient, il n’est pas impossible que ça n’ait pas, cette fois contrairement à il y a des années, l’effet de m’énerver, ce qui n’est pas le but. Pour diverses raisons habituelles et peut-être avoir le bénéfice accessoire d’avoir moins de ressentiment contre des gens qui le méritent, et pas pour autre chose que me désencombrer.
    C’est à votre intervention que je dois cette idée, si jamais cela me vient en cours de méditation, me délester, que je ne vais peut-être pas appliquer, ou alors, sans résultat.
    Enfin, pourquoi ne pas essayer ? Je n’ai jamais manqué de faire ce qui me paraissait intéressant et justifié en raison.
    De toute façons, c’est un but très secondaire pour moi… Subordonné à me donner une plus grande lucidité et maîtrise de moi qui pourrait éventuellement encore améliorer ma créativité.
    Et si j’arrivais à un niveau très élevé, je pourrais faire des choses que je ne peux même pas essayer ou si par étrangeté j’y parvenais, accomplir avec profit et dont il vaut mieux ne pas parler parce que c’est, pour simplifier, reconnu par le bouddhisme, mais pas ici, prudence, prudence… Et l’autre me paraît bien plus difficile, en tout cas pour moi, et donc encore plus renvoyer à plus tard.
    Tout cela viendra ou ne viendra pas, je ne force rien, je reste sur ce que je fais, principalement, mais c’est, disons, un thème secondaire pour diminuer le premier.
    Les « spirituels » prétendent toujours qu’il ne faut pas être dans le négatif sans en donner de raison, de motivations sérieuses, l’enfer et le paradis me paraissant, bref, je préfère ne pas en dire ce que je pense comme motivation, carottes, bâton, empêchement de savoir qu’on se conduit avec avidité quand c’est le cas, illusion, prise en otage de mon droit contre celui de me reposer de peines indues ici s’il existait un paradis, déraisonnements et injustice…
    Par contre, si on parvenait à se détacher de soi et du monde par une concentration suffisante, on pourrait en profiter pour passer des dettes par pertes et profits par excès de richesses et pour investir dans certains buts que je garde pour moi… Que les aveuglés diabolisent lesdits buts ! Comme tout cela est bien ardu et point le principal pour moi, ne jamais se mettre la pression, ce serait, dans mon cas, drôlement idiot, et bien la peine d’être en solo pour agir comme si un autre me bâillait aux oreilles !
    Enfin, il y a bien plus de probabilités d’échecs que de réussites, dans tout ces buts s’emboîtant les uns dans les autres.
    Mais qui peut résister à ouvrir une porte, du moment que ce n’est pas pour envahir le voisin ? Pas moi. Et je ne veux pas, je vivrai donc explorerai, si la vie ne me déforme pas, toujours, et s’il faut mourir, je préfère, par curiosité, à d’autres choses.
    Mais comme vous m’avez donné une idée, et plus ou moins, je n’ose le dire car on les applique peu, résolution, je vous remercie.
    Bon, cela ne veut pas dire que je ne rendrai pas coup pour coup, étant donné que je refuse d’être injuste envers quiconque, moi compris, ni que je nie mes droits ou ceux de quiconque agressé… Et si j’ai une idée contre qui me lance des injustices, pourquoi me priver ? Cela veut dire que je veux être quelqu’un de moins diffus si toujours aussi curieux, de plus en plus dans ce que je veux et que je dois être.
    Mon cœur est triste de la mort, de la souffrance et de divers risques de servitude, mais mon esprit presque joyeux pour diverses causes, et c’est en partie grâce à vous.
    Merci.

  116. @ Achille | 20 juin 2018 à 07:37
    Qui profite du système social à plein régime si ce n’est les personnes âgées en France ?
    Comment un bénéficiaire d’un tel système peut-il venir vomir dessus ?
    Préfère-t-il faire la manche ?
    Dormir sur le trottoir ?
    Comme les cailleras, les lascars, il agresse, ment, mais quand il lui est retourné dans la figure son imbécillité, il joue la victime.
    À qui bénéficie le système social en France ?
    Pas aux pauvres, la statistique publique le prouve, mais à la bourgeoisie et aux riches, l’école est publique et gratuite, les musées, théâtres, opéras, l’entretien des châteaux, des églises, cathédrales, basiliques, etc.
    Faire Polytechnique, l’ENM, Assas, ENA, ENS, la Sorbonne, les Mines, EHESS, Henri IV, Louis Le Grand, etc., dans les pays anglo-saxons, cela coûterait plusieurs millions d’€ à ces classes sociales, qu’elles ne paient pas en France.
    Les échanges pour étudier à l’étranger payés sur des fonds publics en France, à qui profitent-ils ?
    Les retraites ne profitent, principalement, qu’à la bourgeoisie et aux riches, car les pauvres meurent avant eux.
    La statistique d’âge sur les classes sociales est sans appel !
    Petit bréviaire des idées reçues en économie -– édition La Découverte.
    https://frama.link/6THhpjnV

  117. anne-marie marson

    Il faut tenir face à Twitter, mais est-ce vraiment possible ?
    Le moindre tweet un peu différent de la pensée unique et de la doxa bien-pensante et qui nous gouverne expose à un lynchage médiatique de la part de groupes ou groupuscules tenant à leur pré carré et ne supportant pas les avis différents ni la contradiction.
    Il y a actuellement une hiérarchie à respecter dans les causes nobles, à savoir, de plus noble à moins noble :
    – les homosexuels,
    – les femmes, si possibles violées,
    – les magistrats de gauche,
    – les délinquants multirécidivistes,

    et en bas de l’échelle:
    – les magistrats récalcitrants,
    – Laurent Wauquiez et Les Républicains,
    – les policiers,
    – Marine Le Pen et le RN.
    Marion Maréchal – Jeanne d’Arc échappe à ce classement.
    Comme vous le dites Monsieur Bilger, désormais c’est à la nature de prouver son existence, parce que son existence est désormais niée par Facebook et Twitter, qui sont les vecteurs de l’intransigeance et de la vengeance, créés par des minorités pour des minorités.
    Quiconque n’appartient pas à la minorité n’a plus le droit de s’exprimer.
    Depuis que les Africains ont fini de déguster leur dernier missionnaire bouilli en dansant autour du chaudron, ils exigent la redistribution des richesses créées par d’autres, en particulier par les hommes blancs qui ont découvert les vaccins, la pénicilline et le radium, qui ont permis de sauver des vies.
    De même on exige maintenant la disparition de l’Eglise, alors que Mendel était un moine qui a découvert la génétique, et ceux qui ont créé toutes ces liqueurs encore fabriquées aujourd’hui.
    Comme en Angleterre, à Oxford, il faut supprimer les statues des illustres blancs qui ont créé l’école, parce que les minorités ne supportent pas leur propre insignifiance, donc il faut supprimer ce qui les renvoie à leur insignifiance, à savoir les statues des génies qui les ont précédés.
    L’esprit de revanche nous ralentit, comme le 80 km/h, pour mieux nous aliéner.
    Même Vendredi, tout seul sur son île, Macron l’aurait trouvé pour lui parler de la lèpre populiste.

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