Je ne comprends même pas qu’on se pose la question de savoir s’il convient d’interpeller les politiques.
Comme s’il n’y avait pas là un mouvement irréversible qui résulte d’une double évolution. Celle de politiques qui par démagogie ou conviction vont vers le citoyen dans une démarche de proximité qui ne va pas cesser de s’amplifier. Celle d’une société qui révère de moins en moins une classe politique payant la rançon, à force de se banaliser, d’un traitement ordinaire.
La cause est entendue et il serait absurde de croire que par exemple une tour d’ivoire présidentielle soit encore possible. Les présidents d’hier, avant Nicolas Sarkozy, s’ils avaient gouverné dans le climat actuel, auraient vraisemblablement succombé à l’obligation de ce lien rapproché et à sa manière, Charles de Gaulle l’avait théorisé et mis en oeuvre dans la pratique même de son pouvoir.
Emmanuel Macron a commencé son mandat avec l’exigence d’une parole rare destinée à nous changer de la profusion médiatique d’un François Hollande mais le premier a dû s’adapter et s’il n’a pas plus de considération pour les médias en général, il a au moins enrichi sa palette présidentielle d’une tonalité « populaire » se traduisant par la volonté de manifester qu’il était à la fois le même et différent, comme tout le monde et à part.
L’aptitude de nos présidents à maintenir leur dignité et celle de leur fonction en même temps qu’ils accepteront une familiarité de bon aloi, constituera un critère déterminant pour tous ceux qui ne jugent pas dérisoires le fond et la forme dans les contacts citoyens. Ni trop ni trop peu. Ni trop près ni trop loin. Il y faudra beaucoup de talent, une articulation fine entre la réserve et l’abandon. Les chefs d’Etat devront être des artistes de la communication et du lien.
Les interpellations par les citoyens, opposants, sympathisants ou curieux, vont se multiplier et je considère que la plupart du temps elles seront bienvenues. Parce que leur spontanéité et leur caractère « cash » changeront heureusement d’un questionnement médiatique qui, derrière son apparente audace, est tristement conventionnel. A condition, toutefois, que le peuple lui-même accepte les règles d’urbanité démocratique sans le respect desquelles le dialogue même vigoureux se dégrade en foire d’empoigne. Le besoin d’une pédagogie qui ne sera pas celle de la Corée du Nord ou de la Chine !
Emmanuel Macron me semble un parfait exemple, pour le meilleur et pour le pire, de tout ce que je viens de souligner. Il est profondément exaspérant, ce président qu’on ne peut jamais appréhender avec simplisme, sur un mode univoque !
Courage intellectuel et physique. Appétence pour les échanges musclés durant lesquels il a su échapper à toute vulgarité. Obsession d’expliquer, de faire comprendre et de rectifier quand il le fallait.
C’est ce même président qui à la fois, face à ses conseillers, avec un exhibitionnisme calculé, a dégradé le verbe présidentiel – « pognon de dingue » – et a su recadrer un jeune homme qui s’était permis de l’interpeller en l’appelant « Manu » (Le Figaro). Il lui a donné une leçon de politesse, en l’invitant à un Monsieur ou à un Monsieur le président, en raison du contexte et aussi pour protéger légitimement sa fonction et veiller à sauvegarder l’honneur qui lui était dû.
Il a précisé sa critique : » Le respect c’est le minimum dans la République, surtout un 18 juin, mais cela n’empêche pas d’avoir une conversation détendue ».
Si ce garçon – à supposer que le 18 juin lui ait signifié quelque chose ! – est maintenant « déprimé » et ne souhaite plus parler à personne, ce n’est pas la faute du président mais d’une politesse très imparfaite à corriger (Morandiniblog).
Je ne peux pas m’empêcher d’éprouver de l’estime même pour ce « en même temps » boiteux. Il y a des ressources et des audaces chez Emmanuel Macron qui le sauvent à tout coup d’une appréciation durablement négative. Il nous évite de la déception à plein temps. Ce n’est pas rien.
Oui, il faut interpeller les politiques. Pour les contraindre à nous révéler ce qu’ils valent. Pour que nous soyons fiers de nos concitoyens. Pour avoir des réponses claires au quotidien.
Nous ne sommes pas si mal lotis en cette période. Ne faisons pas la fine bouche républicaine !
Sans revenir à Louis XIV, sans s’enfermer dans une tour d’ivoire, sans rester enfermé dans son palais, j’estime que M. Macron a eu tort d’aller discutailler avec n’importe qui dans la foule. Vous avez oublié les selfies ! De Gaulle et Pompidou doivent se retourner dans leur tombe.
Le président de la République est élu pour cinq ans, c’est une sorte de monarque… républicain. Il désigne un Premier ministre, qui forme un gouvernement. Une politique est conduite. Le peuple revote pour choisir des députés, qui votent les lois.
Si le peuple est content, il reprendra les mêmes. S’il n’est pas content, il changera de président et de députés. Dans cinq ans. Je préférais sept.
Pas de selfies ! Pas d’abaissement ! Un chef de l’Etat ne discutaille pas avec Kevin ou Kevina. A quand les échanges de ramponneaux ?
« A condition, toutefois, que le peuple lui-même accepte les règles d’urbanité démocratique sans le respect desquelles le dialogue même vigoureux se dégrade en foire d’empoigne. […]
C’est ce même président qui à la fois, face à ses conseillers, avec un exhibitionnisme calculé, a dégradé le verbe présidentiel – « pognon de dingue » – et a su recadrer un jeune homme qui s’était permis de l’interpeller en l’appelant « Manu ». Il lui a donné une leçon de politesse, en l’invitant à un Monsieur ou à un Monsieur le président, en raison du contexte et aussi pour protéger légitimement sa fonction et veiller à sauvegarder l’honneur qui lui était dû. »
Pourtant « Manu » a aussi ses lettres de noblesse :
https://www.youtube.com/watch?v=nzktnlUsJ6A
Je suis gene par le tutoiement d un jeune de 14 ans. J appreciais les professeurs qui vouvoyaient leurs eleves au college.
Je suis gene par un president qui suggere a un jeune homme de faire la revolution. Mais apres avoir son diplome, hein…
Drole de commentaire que de suggerer de faire mieux que de juste passer son brevet des colleges pour donner l exemple…
Et comment s etonner qu un jeune tutoie le president, quand le president subventionne les revolutionnaires professionnels et les delinquants…
Pas tres convaincu…
Quand on parle de « costard » ou que l’on se fait complaisamment filmer en train de dire « ça coûte un pognon de dingue », il ne faut pas s’étonner qu’ »en même temps », un adolescent s’adresse au PR en lui disant Manu. Emmanuel Macron a voulu remettre de la distance avec son interlocuteur du moment. Soit, il y manquait l’humour qui lui aurait permis de prendre de la distance avec lui-même.
Jacques Chirac, interpellé par un quidam qui le traitait de « connard », le regarda droit dans les yeux et répliqua : « Enchanté, moi c’est Chirac ! ». Évidemment le grand Jacques avait quelques heures de vol à son compteur.
En même temps, l’escroc veut faire passer une loi permettant l’impossibilité d’expulser les enfants, et le droit au regroupement familial pour ces derniers.
Et pour couronner le tout, « l’enfant » est seul juge de l’âge qu’il déclare.
Les pays de l’Est feront face à l’invasion en quittant l’Europe de la France des fous et des veaux.
Oui, il faut interpeller les politiques. Pour les contraindre à nous révéler ce qu’ils valent. Pour que nous soyons fiers de nos concitoyens. Pour avoir des réponses claires au quotidien.
Très bien. Appliquons.
« Messieurs les politiques, quand allez-vous arrêter de nous raconter des histoires tout en faisant n’importe quoi au lieu de faire votre travail et quand allez-vous enfin faire preuve de sollicitude et d’attention envers la France et les Français plutôt qu’envers les étrangers ? »
Bien entendu, les réponses comportant le moindre et en même temps seront immédiatement retournées à l’envoyeur…
@ Patrice Charoulet
« S’il n’est pas content, il changera de président et de députés. Dans cinq ans. Je préférais sept. »
Pourquoi attendre si longtemps pour éjecter ceux qui trahissent leur fonction ?
Et est-ce qu’un échec électoral est dans ce cas une sanction suffisante ?
Ce fut un bel échange que Cyrano n’eût point refusé et que Rostand lui a prêté avec toute la charge de besogne qu’on lui connaît.
L’inconscience de la jeunesse peut atteindre le vertige, la leçon de politesse n’est que le comblement d’une carence familiale sans doute et éducative, certainement.
La fuite organisée fait aussi partie des mimiques indispensables à démontrer l’intérêt pour la vaisselle de tous les jours de même qu’aujourd’hui, l’apparition dans toute oeuvrette populaire d’un couple univoque, puisque sans équivoque, alors qu’il était encore récemment ambigu, si un de ses membres était alternatif, est presque un brevet de modernité, chacun étant prié de considérer tout cela d’un oeil blasé. Ou de s’exposer à la risée et au Code pénal.
Interpeller un politique, mais c’est l’origine même du vote. Doit-on encore et encore rappeler ce que signifie « invective » ? Cette interpellation que les citoyens non censitaires criaient aux votants lorsqu’ils passaient sur le pont le vecteur de leur rendez-vous avec les urnes, et sous lequel s’entassait la foule plébéienne.
Si, revenu d’un si long parcours, on veut bien considérer cette mode comme transitoire, on pourra s’épargner l’angoisse de la demande et la désolation de ne la voir jamais honorée.
Alors, tout étoilé de jeunesse, un enfant a cru que les carapaces n’existaient pas, parce que la politesse ne lui était pas naturelle, mais seulement cette familiarité qui néglige la personne et justifie le copain. Ce n’était pas difficile de le comprendre et d’y répondre par une première leçon d’éducation qui enfermera pour longtemps ce jeune écervelé dans le gris d’une honte subie devant le pays, alors qu’il eût été loisible à ses éducateurs de l’en prévenir par un peu plus de discernement.
L’attitude incorrecte de cet adolescent n’est hélas que l’illustration de la dégradation continue depuis des décennies du niveau d’éducation de la société française et plus particulièrement de sa jeunesse.
Mais dans ce cas précis, nous atteignons il est vrai dans l’irrespect un niveau que nous imaginions difficilement franchissable !
Mais à bien y réfléchir, comment finalement s’en étonner lorsque tous ceux qui sont en charge de l’éducation de notre jeunesse, à un quelconque niveau de responsabilité, parents, système éducatif, médias, pouvoirs publics, ne remplissent souvent qu’imparfaitement leur mission et qu’au nom de sacro-saints principes de liberté, d’émancipation, d’apprentissage par soi-même de la vie, on ne réprimande plus, on ne recadre plus.
Ce manque élémentaire d’éducation, mis en lumière hier parce que le Président en fut victime, combien de citoyens ordinaires le constatent et en sont eux aussi victimes au quotidien ?
Quant à la nécessité d’interpeller nos politiques, faut-il encore que ces derniers aillent au-devant de leurs électeurs. Je réside dans un département composé de trois circonscriptions, toutes tenues par des députés LREM. Un an après leur élection, une enquête a été menée auprès d’élus locaux et de citoyens dont il ressort en premier lieu que tous se plaignent de la très grande discrétion de ces députés ! Je veux certes bien admettre que ces derniers sont novices en politique, mais il me semble désormais que la période de rodage est tout de même terminée !
Bonjour,
Certes le petit jeune qui a interpellé le président de la République en l’appelant Manu méritait un recadrage sur le respect que l’on doit au plus haut personnage de l’Etat, en particulier lorsqu’on a 14 ans. Il a poussé la provocation jusqu’à entonner l’Internationale un 18 juin. Là c’était un peu « too much ».
Peut-être est-il le fils d’un député de La France Insoumise ou encore d’un haut responsable de la CGT, allez savoir !
A cet âge on aime bien épater les copains et sur ce point il a réussi son coup au-delà de toutes ses espérances. Maintenant on voit son échange sur tous les réseaux sociaux. Une gloire certes éphémère mais qui le marquera pour le reste de ses jours et qu’il pourra, par la suite, raconter à ses petits-enfants.
Ceci étant, quand on voit le comportement de certains journalistes avec le chef de l’Etat, il ne faut pas s’étonner que le prestige de la fonction de président de la République soit un peu écorné.
Je pense notamment à J-J Bourdin et Edwy Plenel qui, lors de leur entretien avec Emmanuel Macron, n’ont à aucun moment appelé ce dernier « monsieur le président », se limitant à un « Emmanuel Macron » comme s’il était un simple quidam. On était à deux doigts du « Manu ».
Pas étonnant alors que le gamin ait pensé qu’il pourrait interpeller le président d’une façon aussi cavalière.
L’incident s’est finalement bien terminé puisqu’il a même fait ses excuses. C’était finalement un brave petit gars, avec une gueule bien sympathique, à qui il manquait juste quelques repères. Je pense qu’il a compris la leçon et qu’il aura son brevet haut la main et sans doute ensuite son bac dans quelques années, comme tout le monde.
Le Figaro titre :
« Emmanuel Macron diffuse la suite de sa vidéo avec l’adolescent qui l’a interpellé »
Avec l’autorisation des parents ?
La vidéo de ce collégien a été livrée en pâture dans tous les médias.
Ce jeune garçon sans défense face aux moqueries, aux attaques méritait-il cela ?
Dans cette vidéo on entend une collégienne :
« Qu’est-ce que t’as fait comme connerie ? »
« Qu’est-ce que t’as fait encore ? »
Ce collégien ne paraît pas bien méchant. Probablement un petit farceur, qui réclame de l’attention.
Peut-être que si monsieur Macron avait des enfants, il n’aurait pas réagi comme il l’a fait avec ce garçon.
Je souhaite de tout cœur que cet enfant retrouve le sourire.
On n’imagine pas un potache de 3ème s’adressant au général de Gaulle en lui disant « Salut, Charlot ».
L’incroyable impolitesse de ce jeune homme pose une question : qu’en est-il de l’éducation fournie par ses parents et par ses enseignants ? Il y a des minima fondamentaux qui semblent ne pas avoir été respectés. Il y a de grandes chances pour que ses parents soient eux-mêmes les petits-enfants de Mai 68, horrible référence.
Cela étant, quand des présidents se laissent aller au ridicule en perdant toute dignité, soit en s’exclamant ‘’casse-toi pauv’ con’’, soit en exposant publiquement ses démêlés intimes ou sa vie sexuelle nocturne, cela n’incite guère à la déférence naturelle quand on a 14/15 ans, âge de toutes les insolences.
Il va falloir créer des camps de rééducation pour parents et profs.
Macron est un sot complexe !
Vivement la fin de cette supercherie.
Voilà qu’il s’en prend aux drôles maintenant comme Taubira et la banane.
Elusen doit penser : laissez venir à lui les petits enfants. Nous crevons de ridicule sans complexe.
@ Xavier NEBOUT | 19 juin 2018 à 14:42
Il faut l’interner… Lancez une pétition pour un référendum sur ce sujet !
On peut craindre que les thuriféraires de Macron l’aient mauvaise à la longue. Ça commence à se voir.
Ils pourront toujours nous dire que c’est pas pire que Sarkozy, leur baromètre de l’ignominie, mais cette fois-ci ils ne seront plus crédibles.
Le propre du Bonobo c’est de s’accoupler dix fois par jour avec n’importe quel partenaire, comment peut-on passer de Sarkozy à Hollande et de Hollande à Macron, il faut une sacrée trique, ou alors être à voile et à vapeur.
Pour une fois je vais être plus macroniste que M.Bilger, comme quoi tout arrive. Alleluia ! Mazel tov ! etc.
Macron a parfaitement répondu à ce petit c*n qui voulait faire le mariole devant ses copines de collège.
Il faut voir la vidéo comme le gamin qui croyait qu’il allait passer pour un rebelle de cinéma s’est fait détruire par plus intelligent que lui et est resté tout c*n avec ses « Oui, monsieur » à répétition.
Il faut dire qu’il n’est jamais bien difficile d’être plus intelligent qu’un ado puisqu’un ado est intrinsèquement c*n même quand il est surdoué. Et peut-être même encore plus quand il est surdoué vu que ça le rend généralement encore plus prétentieux.
Pour une fois que le mépris naturel de Macron de tout ce qui n’est pas lui-même est utilisé à bon escient…
Je m’attendais à voir un excité à casquette, non, pas du tout, un jeune bien mis de sa personne, dont il manque apparemment une bonne éducation et quelques repères. Il a voulu jouer au plus malin devant ses copains en chantant l’Internationale dans ce haut lieu de la Résistance, mais malin à malin et demi, c’est lui qui est passé pour un charlot.
Il ne jouait pas dans la même catégorie car les mots étaient percutants et parfaitement choisis.
J’espère qu’il va retenir la leçon.
Une fois de plus, toutes les occasions sont bonnes pour étaler rancœur et mauvaise foi.
Je n’avais choisi ni François Mitterrand ni François Hollande, mais ils étaient les Présidents que les Français s’étaient choisis, en toute liberté et en toute légalité.
Je ne les aimais pas, mais, à l’époque, je n’ai jamais laissé mes convictions empiéter sur le respect dû à leur fonction.
Emmanuel Macron est lui aussi le Président que les Français ont choisi dans le même cas de figure.
Les uns comme les autres représentent ou ont représenté la France et en les affaiblissant, c’est la France qu’on affaiblit.
On peut ne pas aimer un Président en exercice, mais on lui doit, au minimum, le respect dû à sa fonction.
Dans le cas contraire, nous ne nous grandissons pas.
Non, le président de la République n’est pas un copain à qui l’on peut lancer des vannes.
Encore moins quand on est là pour commémorer un appel historique qui a lavé l’honneur de la France dans ce qui fut une tragédie coûteuse en vies humaines. Puisque les parents de ce jeune homme n’ont pas su, osé, songé à faire son éducation civique, il était bon que le chef de l’Etat remît les choses à leur place. Avec les mots justes, sans méchanceté.
Une leçon de civisme qui dans une société normale ne devrait pas être nécessaire.
Bravo, monsieur le Président !
Si j’ai bien lu, ce gamin est fils de prof !!
Je ne comprends pas, cher P. Bilger, votre obsession de l’apparence du Président depuis que Macron est élu et cela me surprend.
La quasi-totalité des français se moquent des « règles d’urbanité démocratique » qui devraient, selon vous, régir les rapports avec le Président.
Une fois de plus, la communication présidentielle vous aveugle. Vous ne sentez donc pas les grosses ficelles communicantes dans cette affaire « Manu » ?
Je demande une seule chose, comme les Français : qu’il fasse le job et cesse de se mettre en scène.
Cordialement.
@ nicolasbruno | 19 juin 2018 à 13:48
D’accord avec vous, le président n’avait pas à tutoyer ce jeune homme, et il aurait pu lui faire la leçon plus discrètement, s’il avait eu du cœur et de l’élégance.
Mais là encore, au regard des problèmes du moment – la vague migratoire, la dislocation possible de l’Europe, la France ruinée, endettée jusqu’au cou, toujours aussi malade du chômage, constamment sur le qui-vive à cause du terrorisme, les Français écrasés d’impôts, harassés par les grèves -, les journalistes pourraient passer plus rapidement sur de telles anecdotes.
Je suis étonnée que toutes les décisions soient entre les mains du président : arrêt de Notre-Dame-des-Landes, accueil des migrants… Les décisions de justice et les lois ne comptent pas plus que cela dirait-on. Bizarre. Bizarre.
Dans la série : »Oh ben dis donc, la campagne de Macron serait une escroquerie financière ! Ca alors ! Je l’aurais jamais cru ».
5ème volume au moins.
« Des moyens publics à disposition de la campagne de Macron à Lyon ? Des élus LR portent plainte.
Des élus Républicains ont porté plainte contre X auprès du procureur de la République de Lyon, soupçonnant que des moyens publics et du personnel municipal aient été mis à disposition du candidat Emmanuel Macron durant la présidentielle de 2017. »
https://francais.rt.com/fra…
Combien on parie que la plainte sera classée sans suite ?…
« Tu m’appelles Monsieur le Président »
La presse le nomme sans scrupules «Macron» même si le prénom est vulgarisé par ce collégien en «Manu», est-ce moins respectueux ?
« Macron et le collégien… » – Libération
« La mise au point de Macron… » – Le Point
« Macron réclame du « respect… » – LCI
Et Monsieur Nicolas Sarkozy ?
Jean-François Kahn qui traite le président de la République française de «voyou de la République» !
« Le voyou de la République » – Marianne
Pour Alain Badiou – le philosophe !!! (bac ++++++ ?) Nicolas Sarkozy est « un voyou » – LCI
Alors… un pauvre collégien ?
Quel dommage pour l’éducation – la faute de l’école ? la faute des parents ? ou encore la faute à la société ? (Wolinski)
LE MONDE-05.03.2012
« Devenu président de la République, François Mitterrand ne proposera pas de réforme de la loi de 1881, mais s’inscrira dans la lignée de Valéry Giscard d’Estaing qui, dès son élection, annonce qu’il s’engage à ne jamais saisir la presse « même s’il y a des attaques contre le président ». Le quotidien Libération le prend d’ailleurs aussitôt au mot en titrant à la « une », « Depuis hier, insulter Giscard, c’est légal » et en publiant en page intérieure, une longue litanie d’insultes à l’adresse du chef de l’Etat ! »
Il est temps de lire « Le savoir-vivre pour les nuls » !
Le président de la République française est le représentant du peuple français.
On lui doit donc le respect même si on ne l’aime pas pour raisons politiques ou autres.
C’est le répresentant de la nation et donc de chaque citoyen français et donc de soi-même.
Encore faut-il avoir la capacité intellectuelle de le comprendre… Pfff.
@ Lucile | 19 juin 2018 à 22:58
« D’accord avec vous, le président n’avait pas à tutoyer ce jeune homme, et il aurait pu lui faire la leçon plus discrètement, s’il avait eu du cœur et de l’élégance. »
Un gamin de 14 ans qui fait son malin on ne le vouvoie pas. C’est lui accorder une importance qu’il ne mérite pas ou pire c’est jouer à l’obséquieux avec un effet contre-productif.
Le tutoiement n’est absolument pas une forme de mépris avec des gamins de classe de troisième, c’est même une forme d’affection. A cet âge ils préfèrent qu’on utilise leur propre langage où le tutoiement est de rigueur que le vouvoiement ringard des adultes.
Emmanuel Macron a utilisé les mots qu’il faut pour s’adresse à ce petit « sauvageon » au demeurant pas bien méchant. Rien à retirer à ses propos.
Problème : comment concilier la rigueur présidentiielle avec l’exhortation plusieurs fois répétée (à l’étranger il est vrai !) : « N’obeissez à aucune règle » ?
ACTE 2 Norma
C’est d’abord une tragédie romantique farfelue. Rome, l’Empire. Du niveau de Ben Hur, Fabiola, Les derniers jours de Pompéi.
L’histoire d’une héroïne qui a bien des points communs avec Médée. Toutes deux sont des femmes qui « travaillent », prêtresse l’une et l’autre ! Une activité de cette sorte ne vous met guère à l’abri des hautes difficultés de l’époque. La vie privée s’en ressent.
Pour ces deux-là on peut dire sans exagérer qu’elles furent abondamment pourvues. Elles supportèrent tout le fourniment qu’une digne dame peut supporter de l’engeance masculine en général, de ses époux et amants dans le particulier.
En somme bis repetita. Oui mais ! Ces deux-là sont de part et d’autre d’une ligne de coupure civilisationnelle. Médée appartient au monde antique, Norma au monde chrétien.
Norma, comme celle qui la précède, est un « chef » religieux mais aussi laïque et militaire. Les esprits simples penseront à Elizabeth II pour se faire une idée ! Or on est en guerre ; les Romains, ces envahisseurs de tout le monde connu, exagèrent. Ils colonisent à outrance, les us et coutumes des Gaulois disparaissent, le Druidisme est en danger, Norma prend la tête de la révolte. Là il faut penser à Jeanne d’Arc !
Force est de convenir qu’elle n’est pas dans une perspective historique correcte. Car le jour viendra où ces envahisseurs barbares se retireront en laissant non pas un peuple stupide, inculte, incapable de subvenir à ses besoins vitaux mais ayant profité un max de l’occupation romaine, ravissant son savoir/faire, s’en accaparant, le faisant fructifier et revivre.
Une leçon que les peuples d’après mirent à profit en ne colonisant que des peuples dignes d’être éduqués !!
Norma est habile ! C’est une femme ! She stoops to conquer ! Elle va tomber le Gauleiter local ! Elle se retrouve avec deux enfants sur les bras au moment où l’autre abruti devient fanatique de sa meilleure copine !
Va-t-elle tomber dans le théâtre de boulevard ? Que nenni ! Norma est une héroïne chrétienne. Médée tue ses deux enfants, Norma les confie à sa rivale et monte sur le bûcher, rejointe par son amant qui se convertit !
Bellini se saisit de l’affaire et en fait un opéra romantique qui tombe dans l’oubli pendant quasiment un siècle. On eut fort à faire avec Wagner, Verdi, Richard Strauss sans parler de notre cher Berlioz à nous ! Et puis le romantisme hein ! On vit à quoi il menait avec Flaubert !
Arriva la musique contemporaine, sérielle, l’atonale c’est-à-dire l’amusique, l’alfamusique !
La paix revint enfin en Europe. On avait trop entendu le Horst Wessel Lied, on avait besoin de rêver un peu, Bellini et ses copains furent à la mode. On redécouvrit tout le répertoire XIXe.
Il y avait une autre raison à la disparition momentanée de Norma, technique celle-là, la difficulté de la partition. Alors Callas vint ! Un miracle se produisit. La rencontre Norma-Callas : un haut moment de la grâce, unique, indépassable, une voix qui fait frissonner, une émotion d’éternité, des sonorités d’un autre monde.
Ceux qui auraient pu assister à la célébration in vivo et qui l’ignorèrent mangent leur chapeau depuis lors.
La Callas ! La chanteuse dans Bellini, la comédienne dans Pasolini, une femme de légende ! Une femme d’Europe ! L’Europe que nous aimons ! Maria, présente dans notre cœur !
Il faut aussi interpeller les jusqu’aux-boutistes !
Les deux assemblées ont voté les réformes de la SNCF.
La CGT et SUD Rail sont décidés à continuer à perturber le trafic ferroviaire au-delà du mois de juin ce qui n’est pas admissible.
Il est bien dommage que ces forcenés sous statut ne puissent faire l’objet d’une réquisition pour assurer le service public.
Il y a vraiment des coups de pieds au c.. qui se perdent !
Eh Manu ! Ca te dérange pas de craquer notre pognon en te baladant en Falcon au lieu de prendre une voiture ?
Surtout que tu aurais tout aussi bien pu traiter les sujets depuis ton bureau.
Eh Manu ! T’as pas autre chose à faire que de t’occuper de changer la vaisselle en dépensant un max de fric ?
1- Chronique « l’air du monde ». Emmanuel Macron savoure manifestement le moment, mardi 19 juin, au château de Meseberg (Allemagne), où il tient sommet avec Angela Merkel. Enfin ! Après neuf mois d’intenses tractations et trois discours majeurs sur l’Union européenne (UE), il l’a décroché cet accord de la chancelière à « son » budget de la zone euro !
Certes, on n’en connaît pas encore les montants, on n’a pas encore vraiment compris à quoi il servira. Certes, le chef de l’Etat français a dû abandonner en chemin son vaste dessein d’un « superbudget » pour l’union monétaire, d’un ministre des Finances et d’un Parlement spécifiques. Et, accessoirement, cette prometteuse esquisse devra décrocher l’aval des autres Etats de la zone euro, ce qui n’est en rien gagné. (Source Le Monde Europe 19/06/2018)
Notez bien, en même temps, le « on n’a pas vraiment compris à quoi il servira »… Sacré Macron, vive la Maconnerie.
2- Monsieur le président…
« Pognon de dingue » ? Lettre d’un allocataire du RSA au président Macron
Monsieur le président, Je suis allocataire au RSA depuis deux ans et demi. Ce n’était pas mon objectif dans la vie, j’ai fait des études, j’ai travaillé pendant plusieurs années mais je me retrouve dans un secteur avec beaucoup de personnes qualifiées et peu de postes à pourvoir, allocataire du RSA comme près de deux millions de personnes en France. Ces 550,93 €, c’est ce qui me permet d’acheter le minimum dont j’ai besoin pour vivre, pour manger, me déplacer… J’ai vu votre vidéo sur Twitter et j’ai été écœuré par votre déclaration sur le « pognon de dingue » que coûtent les minima sociaux.
Pauvre gamin, Macron dépense beaucoup plus par mois en frais de maquillage.
3- Les Etats-Unis annoncent leur retrait du Conseil des droits de l’homme de l’ONU
RT le 19 juin 2018, 23:14 Avec AFP
« Depuis l’arrivée début 2017 de Donald Trump à la Maison Blanche, les Etats-Unis se sont retirés de l’Unesco, ont coupé plusieurs financements à des organes de l’ONU et ont annoncé notamment leur retrait de l’accord de Paris sur le climat et de l’accord nucléaire avec l’Iran endossé par les Nations unies. »
Vive Trump !
En même temps, quand on se fait interviewer par deux journalistes de la trempe de Bourdin et Plenel qui évitent de dire « Monsieur le Président » pour montrer leur distance avec la courtoisie et le respect les plus élémentaires, il faut s’attendre à se prendre en retour des « Manu » ou pourquoi pas « Macaron » ?
Ce sont les limites de la com’ politique et du seul ministère du verbe…
@ Xavier NEBOUT | 20 juin 2018 à 09:45
https://www.youtube.com/watch?v=Z7pbqkNwdPo
Bon visionnage ;))
Adéo
Le gamin du mont Valérien a voulu faire le malin devant ses copains. Il n’a pas mesuré la portée de sa familiarité. Monsieur le Président l’a recardé. A présent je souhaite qu’on cesse de stigmatiser ce gamin et de passer sa vidéo en boucle. La vidéo devrait aussi être retirée du service communication de l’Élysée. A défaut l’incident ne sera jamais clos et ce jeune verra toujours son visage associé à un soudain excès de familiarité qu’il regrette.
Si on vous dit :
1900
Voyage au bout de l’enfer
Jackie Brown
Le dernier Nabab
Il était une fois en Amérique
vous savez immédiatement que l’on parle d’un prestigieux acteur, peut-être le meilleur de sa génération.
Un homme de bonne famille, un père chef d’orchestre, passé par l’Actors Studio.
Bien sûr sa vie privée n’est pas blanc bleu. Elle serait plutôt blanc noire !
Depuis deux jours nous connaissons le fond de sa pensée politique. Présentateur des Tony Awards il a été ovationné debout, interminablement, par ses collègues pour ses deux mots d’introduction.
Eh bien mon cher Robert, moi qui t’ai toujours admiré, permets-moi de te dire que je t’emm… ! En français et en riant !
@ Zonzon | 20 juin 2018 à 09:00
J’adore.
Si votre inspiration ne faiblit pas, faites tout le répertoire !
Comme le disait ma mère :
« C’est jeune et ça ne sait pas, c’est vieux et ça ne sait plus »
Alors une petite dédicace aux vieilles barbes d’ici…
https://www.youtube.com/watch?v=dCHi5apc1lQ
Un adolescent parle au Président sur un ton familier. Il est recadré.
La médiasphère s’emballe ou s’enflamme… ou plutôt la nanosphère ?
Nous aurions un Jean de La Fontaine on en rirait encore dans 300 ans.
La vaisselle, le Falcon, l’ado impoli, on réouvre les comptes de campagne. Tant que l’opposition n’a pas d’autres arguments à présenter, il roule sur du velours, notre jeune et brillant président aux manettes de la Ve, dont certains, sans doute des gaullistes, semblent découvrir qu’elle donne au chef de l’État un pouvoir considérable.
Quand Mme Calmels, virée comme une domestique, s’est vue interdite de séjour dans son ancien fief et sommée de dégager avec ses affaires personnelles dans un carton, a-t-elle eu l’idée d’interpeller son ex-patron pour lui reprocher sa goujaterie ?
Avis aux amateurs, Wauquiez n’a ni Dieu ni Maître.
La galanterie ne semble plus en vigueur parmi les ex-amis de trente ans.
Minable de chez minable. Même pas de recours possible aux prud’hommes pour licenciement abusif et non mise en œuvre de la procédure.
Y a de quoi retourner dans le privé !
Macron recadrant de façon appuyée un gamin insolent en lui rappelant son titre, c’est à peu de chose près aussi ridicule que le même disant au chef d’Etat-major des armées, je suis votre chef…
Dans un cas comme dans l’autre ce président fait preuve d’une psychologie des êtres désastreuse. D’un côté un gamin, de l’autre un général d’armée qu’il entend mettre au pas au seul rappel de son titre : je suis votre chef, je suis le président de la République !
En matière de réplique, de l’or pur pour les chansonniers s’ils existaient encore !
Il faut interner d’urgence les malades mentaux qui sont à la tête de l’Etat français.
Voici une maxime que je pense correspondre à Macron : « Lorsqu’on ne sait rien, on veut tout inventer » préparez-vous au grand bord*el (attention Patrice Charoulet ne pas pomper cette maxime) :
https://www.contrepoints.org/2018/06/20/318554-pourquoi-bruno-le-maire-est-dangereux
Non augmentation des APL
Sournoisement, le gouvernement pensait faire passer en douce cette mesure qui concerne six millions de bénéficiaires parmi les plus pauvres.
C’est ça aussi Macron, cher P. Bilger !
Essayez de vous en souvenir dans vos prochains billets trop souvent laudateurs.
Cordialement.
Yves Jego s’aperçoit après 28 ans de vie politique qu’il n’est plus utile… Il nous prend pour des imbéciles, 28 années ! Combien de trop ! Je voudrais bien savoir la raison profonde de son départ.
La vaisselle, la future piscine pour le couple princier, je veux croire qu’un certain lustre est à assurer, mais cela me rappelle une certaine « cantine » de l’ Elysée alors que le Président chinois en personne était venu, avec menu et boissons à damner un saint.
Déconnectés de tout les politiques, je veux bien y souscrire, choyés comme des coqs en pâte par les ors de la République – on ne doit pas être les seuls – la mesure n’est plus, plus rien ne compte, dépenser avec l’argent des autres, c’est bien connu, les dépenses sont incommensurables… 9 000 000 de personnes sous le seuil de pauvreté il n’y a pas de quoi pavoiser, alors astiquer les cuivres quand l’emploi est dans la gadoue, il y a certainement mieux à faire.
Chaque hôte de Brégançon change de tissus, de coussins, de voilage, comme nous devons être riches ! Tout ce pognon cher à Nanard pour si peu, si encore l’entreprise France était prospère, on pourrait peut-être fermer les yeux, mais avec un déficit du commerce extérieur abyssal, on ferait mieux de se concentrer sur l’essentiel.
Un Falcon pour 110 km et pourquoi pas une fusée et Baïkonour pour être sûr d’y être ! Cela est-il acceptable, qu’y avait-il de si important ? On peut tout justifier même l’injustifiable, mais la misère au balcon de notre pays ne tolère plus les incartades d’un aréopage d’un autre monde, les souliers cirés oui, le caprice du vernis est pour les poudrés, même l’Allemagne met en prison le patron de son automobile emblématique, preuve que nous avons des conceptions bien différentes, industrieux oui, artificiels et dévoyés, non.
Macron recadrant de façon appuyée un gamin insolent en lui rappelant son titre, c’est à peu de chose près aussi ridicule que le même disant au chef d’Etat-major des armées, je suis votre chef…
Rédigé par : Mary Preud’homme | 20 juin 2018 à 16:03
Ni l’un ni l’autre ne méritait ce recadrage, parce que l’un et l’autre n’ont rien à se reprocher.
Plus ridicule encore de la part d’Emmanuel Macron, en face d’un gamin qui lui dit avoir tous ses points pour l’obtention du brevet, le PR lui répond qu’il faut avoir encore plus de points… que les points.
Visiblement le gamin ne comprend pas.
Emmanuel Macron est en train petit à petit de se faire de solides ennemis, grâce à sa cellule de communication.
Pour l’instant il est au-dessus ce ces contingences, il marche sur l’eau.
Mais un jour il prendra l’eau.
@ Jabiru | 20 juin 2018 à 09:03
« Il faut aussi interpeller les jusqu’aux-boutistes !
Les deux assemblées ont voté les réformes de la SNCF.
La CGT et SUD Rail sont décidés à continuer à perturber le trafic ferroviaire au-delà du mois de juin ce qui n’est pas admissible. »
Une fois qu’une loi a été votée, s’opposer à cette loi est un acte illégal. C’est tout simplement un des principes de base de la démocratie.
Hélas, nous l’avons tous remarqué, le problème des abrutis c’est leur obstination, principal obstacle à l’acceptation des règles du vivre-ensemble. Chez les syndicalistes de la CGT et de SUD Rail elle relève de l’autisme.
@ anne-marie marson | 20 juin 2018 à 22:25
Il faudrait trouver une pilule pour réveiller tous les endormis qui ont voté pour Macron, grâce à une campagne présidentielle empoisonnée par la presse aux mains de crapules.
Presse qui continue à diffuser des « fakes news » sous les ordres de Rapetou.
Je pense que pour tromper son monde à ce point-là, il faut être complétement timbré, c’est d’ailleurs, en même temps, ce que les Rapetou ont apprécié dans cette pensée complétement complexe et définitivement adonisée… on peu en faire ce que l’on veut, il suffit de mettre une carotte devant la tête du complexé !
ACTE 3 Maudernité
L’âge des mythes est bien loin. Nous sommes dans la modernité, dans la post-modernité disent les plus savants. Mais nous sentons bien que nous sommes encore plus loin, que les repères, à force de défiler, s’estompent, deviennent inconsistants, que la phrase grotesque « Quand les bornes sont franchies… » ne nous amuse plus, que l’image qui nous vient spontanément est celle de l’enfer de Dante, cet entonnoir dans lequel nous glissons insensiblement, degré après degré. Une imperceptible glissade !
Parler des tares du monde, de sa fatigue, de son usure. Il suffit de se figer un instant : regarder, écouter.
Limonest, banlieue aisée de Lyon, la porte des Monts d’or. Une communauté de gens d’armes. Une vingtaine de familles qui partagent les peines et les joies. Ces dernières sont rares, les temps sont durs, le métier exercé ne fait pas rigoler tous les jours, ils sont là pour ramasser toutes les gadoues du monde : les alcoolos, les drogués, les dingues, les chauffards, les incendiaires, les violeurs. Et puis les rixes, les accidents, les blessés, les violents en crise, les attentats à craindre, plus ceux qui veulent se payer un « cogne ».
Une drôle de vie !
Chez ceux-là il y a une perception de la misère humaine « de première main » qui ne doit pas leur apporter un grand soutien pour assumer leurs problèmes personnels. S’endurcir ? Normaliser l’absurde, le non-sens ?
Mieux vaut être boulanger ou tourneur sur bois !
Deux petites filles. Mortes. Chacune dans son lit. Dans la chambre des enfants, bien rangée. On ne sait pas trop de quoi. La mère effondrée, paumée, hallucinée. On soupçonne qu’elle est pour quelque chose dans l’affaire. On l’a mise à l’abri. Au moment du drame le père est loin, il participe à une « compétition sportive » !
Ce couple, ce père et cette mère sont « en difficulté » comme on dit maintenant dans ce jargon de sociologue de comptoir utilisé pour masquer, dissimuler, gommer, farder la vérité plus que pour l’éclairer. La vérité, c’est insoutenable pour la plupart des assoupis, inconsistants, irresponsables calés devant leur télé qui iront ensuite s’euphoriser dans des marches blanches.
Des enfants morts, on en trouve de plus en plus fréquemment. Dans des endroits, des circonstances inattendus ; lors d’un mariage par exemple ou bien quand les parents d’une petite fille morte au bord d’une autoroute sont retrouvés trente ans après, ou encore quand les parents ont oublié ce qu’ils ont fait du corps. Parfois, avec ses quatre enfants, on liquide aussi la mère.
Le chef des catholiques en poste actuellement, le dénommé Francesco di Lampedusa, peu souvent écouté s’est pour une fois fendu de quelques vérités. Après s’être étonné qu’on ne voyait plus de nains dans les rues – ce qu’il attribue à la pratique d’un eugénisme excessif – il rappelle que « la famille est une belle aventure » mais qu’aujourd’hui on observe que « souvent on pense à fonder une famille, à se marier, comme s’il s’agissait d’une loterie. Si ça va, ça va et si ça va pas, on efface tout et on recommence. »
On efface tout et on recommence ! On efface !
Avec la dame de Limonest aurions-nous repassé la frontière ? Norma oubliée ? Serions-nous revenus du côté de Médée ?
@ Achille | 21 juin 2018 à 07:38
« La CGT et SUD Rail sont décidés à continuer à perturber le trafic ferroviaire au-delà du mois de juin ce qui n’est pas admissible. Une fois qu’une loi a été votée, s’opposer à cette loi est un acte illégal »
Vous fantasmez cher Achille, vous vivez en France, pays de liberté des délits, casses, blocages en toute impunité et approbation par ceux qui encouragent les délinquants et surtout par les juges rouges SM mur des cons soutiens des zadistes et casseurs antifas.
C’est la loi qui est illégale, les actes délictueux de la CGT et SUD Rail sont des actes de lutte sociale, des Zakissossiaux légaux approuvés et soutenus par une bonne partie de la population de gauche bien entendu et surtout par ceux qui n’ont pas besoin du train pour leurs déplacements, faut pas pousser quand même, « on veut bien faire la révolution mais pourvu que mon train circule à l’heure » !
Il nous faut un Reagan ! Il n’a pas hésité à virer tous les contrôleurs du ciel en grève, un super chef, une Amérique forte et respectée.
Merci Zonzon, cher bourdon, de souligner le choix, non encore opéré, entre sacrifice et dévoration :
https://www.youtube.com/watch?v=gVH384MrO7c
@ Achille
@ sylvain
Une grève est illicite si elle réunit trois conditions :
– un arrêt total du travail
– une concertation des salariés donc une volonté commune
– des revendications professionnelles
Manifestement cette décision de certains syndicats de prolonger la grève ne satisfait pas à ces trois conditions.
Il me semble que la SNCF devrait ester pour faire trancher le caractère de ces arrêts de travail intempestifs qui vont à l’encontre du service public.
@ agecanonix
« Il faudrait trouver une pilule pour réveiller tous les endormis qui ont voté pour Macron, grâce à une campagne présidentielle empoisonnée par la presse aux mains de crapules. »
Il y en a qui ont déjà compris ce que valait Macron, ce sont les Black Blocs qui l’ont pendu en effigie.
Il paraît qu’Emmanuel Macron est en manque « de testostérone » (France Info) et aime se colleter avec les gens et aller au contact. Mais courageux mais pas téméraire, « Manu » va au contact, sous haute sécurité, de gens bien élevés.
Manu collectionne les Leonarda.
S’il est réellement en manque de testostérone, « Manu » devrait aller au contact des Black Blocs pour leur expliquer sa politique.
D’ailleurs, sa communication prend l’eau dans la piscine de Brégançon, qui veut faire « peuple » (c’est moins cher qu’une surveillance de la famille sur la plage), mais c’est quand même une piscine privée.
@ anne-marie marson 21 juin 2018 à 12:38
« D’ailleurs, sa communication prend l’eau dans la piscine de Brégançon, qui veut faire « peuple » (c’est moins cher qu’une surveillance de la famille sur la plage), mais c’est quand même une piscine privée »
Donc, c’est l’histoire d’un mec qui bénéficie de ‘NOTRE’ fort de Brégançon MAIS qui ne veut pas se mélanger au peuple (pouah, beurk !) qui l’a élu, et qui se fait construire une piscine pour ne pas être vu avec les ‘petits-enfants’ de sa femme sublime, sur la plage.
Après la vaisselle « de-chez-nous-MAIS-à-des-pas-de-prix » nous aurons la piscine de l’enfant roi, célibataire, avec ‘petits-enfants’ à charge.
Moi je dis : Bravo l’artiste !! 😀
Du coup, pour les APL pas revalorisées pour les pauvres sans piscine, papy Macron nous dit quoi ?
– Rien à faire. Circulez ya rien à voir.
5/5
@ Xavier Nebout
«…un max de fric »
On ne doit pas dire « un max de fric » mais un pognon dingue…
Finalement et avec du recul, Emmanuel Macron me déçoit, il est comme tous les autres – excepté Mongénéral.
Je ne peux pas imaginer une seconde que l’Elysée manque d’assiettes, qu’ont fait ses prédécesseurs pour se baigner avant lui ? Autant de dépenses somptuaires sous les ors et paillettes depuis des décennies et manquer cruellement d’une piscine, bigre ! La monarchie n’en finit pas de réclamer, les petits marquis n’en finissent plus de se perruquer.
Tous ces signes s’inscrivent dans la lignée de ces personnages comme François Fillon ou encore Bruno Le Roux à gratter le moindre bout de viande pourvu que cela ne leur coûte rien, ils curent partout, le moindre os, après la piscine ce sera quoi encore, les cuillères en vermeil qui font défaut à l’Elysée ? Et si vous voyiez mon bon monsieur les cuisines de la Lanterne…
Les signaux sont mauvais, les prochaines élections vont présenter l’addition à celui qui avait repeint les plafonds mais à qui on ne demandait pas de changer les plats.
@ Jabiru
« Manifestement cette décision de certains syndicats de prolonger la grève ne satisfait pas à ces trois conditions.
Il me semble que la SNCF devrait ester pour faire trancher le caractère de ces arrêts de travail intempestifs qui vont à l’encontre du service public. »
Je ne suis pas d’accord avec vous.
Ce n’est pas parce qu’une loi a été votée que la réforme est légitime.
On a un peu forcé la main des parlementaires. On verra quand ils seront moins nombreux si les lois passeront aussi facilement.
La CGT doit continuer à faire grève pour le principe. C’est le phare qui éclaire la mer déchaînée du libéralisme et guide vers le port apaisé.
Ah, voilà que le locataire de l’Élysée se remet à faire des siennes :
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/06/21/25001-20180621ARTFIG00202-migrants-macron-defend-ses-choix-et-fustige-la-lepre-populiste-en-europe.php
Lépreux, mes frères, comment pourrons-nous parvenir à faire comprendre à ce monsieur présenté comme intelligent (?) que nous nous contentons de respecter une ligne de conduite générale qui nous a été enseignée à l’école publique lorsque nous étions petits et qui est celle qu’ont généralement suivie nos aïeux qui ont souvent eu à combattre les armes à la main pour y être fidèles ?
@ anne-marie marson | 21 juin 2018 à 19:47
« La CGT doit continuer à faire grève pour le principe. C’est le phare qui éclaire la mer déchaînée du libéralisme et guide vers le port apaisé. »
Et c’est une militante de la branche dure de LR qui dit ça. On rêve !
Je suppose que si c’était Wauquiez qui était président, elle n’aurait pas de mots assez durs pour condamner les grévistes de la CGT et de SUD Rail.
Difficile de faire pire en matière de mauvaise foi !
Quoi que fasse Emmanuel Macron, rien ne trouve grâce à ses yeux. On dirait le comportement caractériel d’une maîtresse éconduite par son mec. 😊
@ Exilé | 21 juin 2018 à 20:04
Les preux pourraient se lasser d’être traités de lépreux.
#JeSuisLépreux #MakeLeprosyGreatAgain
______
@ anne-marie marson | 21 juin 2018 à 19:47
« La CGT doit continuer à faire grève pour le principe. C’est le phare qui éclaire la mer déchaînée du libéralisme et guide vers le port apaisé. »
Zut ! Voilà anne-marie marson qui se met à faire du Aliocha… Le phare qui éclaire la mer déchaînée du libéralisme… mais où vont-ils chercher tout ça ? Vous avez oublié un truc : « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » (moi aussi, je peux ouvrir le dictionnaire des citations). CGT, liberté : cherchez l’intrus.
Le président Macron n’est pas le président des riches, ni même des très riches.
Il est le président des grands bourgeois qui ne conçoivent pas une résidence dans le sud de la France sans piscine, ou un service de table qui ne soit pas en porcelaine de Sèvres.
La famille présidentielle vit à Brégançon comme elle a toujours vécu, sauf que maintenant c’est sous le regard des Français.
@ anne-marie marson 21 juin 2018 à 18:44
Je respecte votre point de vue mais ne le partage pas.
A partir du moment où les deux assemblées ont validé la réforme, elle doit s’appliquer.
Prolonger une grève perlée dans ces conditions alors que les syndicats dits réformistes se désolidarisent du mouvement et que les syndicats dits révolutionnaires s’entêtent dans leurs revendications, on peut considérer que cette grève à rallonge revêt un caractère illégitime.
Dans ces conditions le service public SNCF doit mettre tout en œuvre pour répondre à ses usagers.
Il est anormal qu’une minorité butée impose des blocages qui compliquent la vie d’une majorité prise en otage.
La SNCF devrait saisir le juge pour que le service reprenne.
Sans compter que le taux de grévistes à la SNCF est tombé à 10%.
Ce qui démontre que 90 % des agents considèrent que cette grève ne peut perdurer et qu’un mouvement ne mobilisant que 10 % du personnel revêt un caractère illicite.
Les agents en place continueront à bénéficier du statut.
Une nouvelle convention collective est en cours d’élaboration.
Une partie de la dette va être épongée par l’Etat.
Il me semble que personne ne perd vraiment la face !
Rien à voir avec la brutalité des réformes engagées avec Reagan et Thatcher.
@ Jabiru
« Une partie de la dette va être épongée par l’État ».
Je suppose que vous connaissez aussi bien que moi le caractère insupportable de cette formule.
Seuls les derniers des naïfs croient encore que « l’État » possède quelque part une vaste cave où il pourrait indéfiniment puiser de l’or pour le jeter par les fenêtres et pour éponger des dettes qui sont dues à sa mauvaise gestion.
Et en pratique, il sera demandé aux services de Bercy de trouver un artifice quelconque ou bien de créer une taxe de plus permettant d’augmenter encore les prélèvements obligatoires afin que le cochon de payant éponge personnellement une dette qui ne relève pas de sa responsabilité.
Emmanuel Macron se dévoile petit à petit, le bas qui lui enveloppait le visage a des mailles qui filent, je le croyais plus intelligent, de déclarations stupides qu’il voulait pour de la communication, il empile désormais les fausses notes.
S’il a su se tenir jusqu’à présent en imposant un certain silence et en imposant le silence, il n’est dans le fond qu’un énarque de plus à un poste avancé.
Aucun commercial que j’ai connu ne se serait fait prendre avec la petite comédie de Trump, il manque d’encaustique, de celle qui lustre les planchers de chêne de nos anciens, et du tour de main qui va avec.
Les couloirs soyeux de la banque ne lui ont pas appris la vie des entrepreneurs et donc celle d’un lutteur comme celui des USA.
Son empire immobilier et ses tours ne se sont pas construits sur une apparence de brutalité uniquement.
Emmanuel Macron est donc aussi un poulet élevé au tout-aliment comme ses congénères de l’ENA, la rouerie ne s’apprend pas avec Paul Ricoeur, le combat n’est pas dans les livres et on ne fore pas des micro-pieux avec des pointes en caoutchouc.
Emmanuel Macron dévoile un côté ébaudi du gosse qui découvre un jouet, la présidence, où l’on vous passe un peu tout vos caprices, il veut une piscine bientôt il va réclamer la pelle et le seau en plastique pour s’amuser dans le grand bac à sable de Brégançon.
Triste virage, plein de stupidités qu’il croit vendre pour de la communication, la bêtise ne se crée pas elle est innée dans une certaine oligarchie.
Mongénéral doit être bien triste de subir ces suivants, lui l’éternel. Tous les autres n’ont fait que passer, quant au dernier il fut inexistant.
Qu’avons-nous fait pour recevoir si peu d’attention, Chaban-Delmas venait sur nos cours municipaux, il n’avait pas besoin de tennis à la Lanterne, et il pratiquait le rugby avec classe, pas comme ces apprentis qui se succèdent et qui ne nous font plus rêver, tous mauvais joueurs et aucun fait pour le poste.
Le chef de l’Etat a décidé de faire installer une piscine au Fort de Brégançon.
Je ne pense pas que ce soit la meilleure idée du siècle au motif que les médias vont en faire leurs choux gras.
Autant je soutiens le président de la République dans ses actions de réforme de l’Etat autant je ne le suis pas du tout dans cette décision qui sera vue comme un caprice et qui va manifestement lui coûter une baisse de popularité.
On ne peut pas à la fois resserrer les cordons de la bourse, trouver que le montant des aides sociales est ahurissant et envisager pour ses vacances personnelles des investissements superflus qui devront être payés de la poche du contribuable.
Une faute de goût qui lui sera reprochée et qui restera dans les annales.
Ses prédécesseurs n’avaient pas osé !
Imaginons un gosse de 14 ans ou de 15 ans qui aurait des rapports sexuels avec son enseignante de 40 ans.
– En dessous de 15 ans, c’est un viol, l’enseignante est une pédophile.
– Au-dessus de 15 ans, l’enseignante fait de la corruption de mineur.
S’y ajouterait, dans les deux cas, une circonstance aggravante car l’enseignante serait en position d’autorité.
Sans compter qu’il est interdit à un membre de l’Éducation nationale d’avoir des relations sexuelles avec ses élèves majeurs ou pas.
Si la victime épouse sa bourrelle et qu’il est toujours sous son emprise, peut-on affirmer qu’il y ait un risque, qu’à son tour, il ait un tel comportement envers d’autres enfants ?
Un collégien par exemple ?
Dont il diffuserait sur son site, son compte Twitter, une vidéo dans laquelle il le rabaisserait, tenterait de l’humilier, le persécuterait publiquement et politiquement ?
Visage de ce mineur diffusé sans l’accord des parents, voilà un autre problème juridique qui pointe son nez.
Constatons que la pédophilie chez les bourgeois est présentée comme artistique et esthétique.
Serait-il, cet individu qui a épousé sa bourrelle, comme dans un Sofitel à New York, atteint de priapisme ?
J’ajouterais que persécuter un tel gamin publiquement et politiquement en multidiffusant sa tronche, gamin qui serait, nous dit-on par presse interposée, maintenant persécuté dans son quartier, à l’école et sur Internet, que l’on voudrait pousser à faire se suicider cet enfant que nous ne nous prendrions point autrement.
Jacques Chirac a subi bien plus grave et il n’a jamais médiatisé le problème, humilié un gamin, ni rabaissé publiquement, ni instrumentalisé l’affaire politiquement, un gamin de 10-11 ans qui lui avait craché dessus.
Il ne l’a même pas fait avec le jeune adulte qui avait tenté de le tuer sur les Champs-Élysées.
Une piscine hors-sol, c’est nul, c’est laid. Mais ça ira avec leurs lunettes de soleil. J’ai comme l’impression qu’ils aiment le clinquant.
@ Lucile | 23 juin 2018 à 19:48
A noter qu’il existe des piscines gonflables pas très chères et qui s’installent en moins d’une heure…
Achille & Lucile
On est loin de Paul Ricoeur…
Paul Ricoeur, le mentor d’Emmanuel Macron avait écrit un livre sur la métaphore, n’ayant pas trouvé de métaphore sur les piscines, il y a toujours celle-ci, qui convient à notre Président :
« La nature apprend à l’homme à nager lorsqu’elle fait couler son bateau » (Sait Faik Abasiyanik, Extrait de Un point sur la carte)
Il serait utile qu’il commence à s’entraîner…
@ Savonarole | 23 juin 2018 à 22:39
« Paul Ricoeur, le mentor d’Emmanuel Macron »
Mais de quelle preuve disposent les gens pour affirmer cela ?
Ne serait-ce point un discours publicitaire que les masses répètent sans preuve ?
Paul Ricoeur a-t-il soutenu la candidature d’Emmanuel Macron ?
Ricoeur a-t-il été un libertarien ?
Ricoeur a-t-il incité à la haine envers les pauvres ?
Ricoeur a-t-il soutenu le programme politique de Macron ?
Macron serait influencé par Ricoeur comme les djihadistes prétendent être influencés par le Coran ou les chrétiens par la Bible.
Pourtant la compassion, l’altruisme, l’amour de son prochain et le pardon se cherchent encore chez ces individus.
Les gens ont-ils lu ce Monsieur Ricoeur ?