La loi contre la haine en ligne a été adoptée.
Les plateformes auront, sous 24 heures, à retirer les contenus « manifestement haineux ».
Cette loi serait le triomphe de la députée LREM Laetitia Avia.
Faut-il absolument, pour satisfaire une ambition et amplifier le cours d’une carrière, se battre pour une mauvaise cause et donner son nom à des dispositions législatives dangereuses ?
Je ne peux pas éviter d’en parler : cette députée qui se pose en vigie et en gardienne de la décence en ligne est celle qui en même temps a été accusée par cinq de ses ex-assistants parlementaires de propos racistes, sexistes et homophobes (Mediapart). Ils ont déposé plainte pour harcèlement moral.
« Un tableau mensonger » selon Laetitia Avia qui a annoncé son intention de déposer plainte pour diffamation (Le Figaro).
Quoi qu’il en soit, cette péripétie pour le moins vient troubler la merveilleuse candeur humaniste d’un combat qui n’avait pas besoin de cela pour voir discutée sa légitimité.
Le fait que Sibeth Ndiaye – pour la première fois, un porte-parole est classé dernier dans le baromètre des ministres (Le Point) – ait vanté une proposition de loi portée « avec brio » ne rassure pas, bien au contraire.
Avoir confié à Facebook, à Twitter et à YouTube la mission de supprimer les « contenus haineux » que les utilisateurs leur signaleront est une erreur. Sont concernés l’injure, la provocation ou l’appel à la haine contre des personnes en raison de leur religion, orientation sexuelle ou origines, la négation et l’apologie des crimes contre l’humanité et le harcèlement sexuel en ligne.
Outre l’extrême difficulté de définir avec précision les « contenus haineux » et en raison de l’amende qui pourra s’élever à 1,25 million d’euros, il est facile de prévoir que les GAFA ne feront jamais bénéficier la liberté d’expression du doute mais que pour sauvegarder leurs intérêts elles useront d’un redoutable zèle pour censurer.
Ce qui aurait dû relever de l’autorité judiciaire lui a été soustrait par une loi liberticide. On privatise au profit de puissances équivoques la transparence et l’équité du regard public.
Quand on songe avec quelle précipitation, sur Twitter par exemple, n’importe quelle opposition politique, même correctement exprimée, est qualifiée de « haineuse », je n’ose imaginer les dégâts que les GAFA vont causer. Ces infractions sont trop floues et malaisées à appréhender, même par des juridictions spécialisées, parce qu’elles ne relèvent pas de la délinquance ordinaire.
Derrière cet unanimisme d’une majorité parlementaire pour soutenir une proposition de loi, dont le caractère prioritaire était rien moins qu’évident en cette période, on reconnaît l’obsession d’un pouvoir qui est gêné par la liberté. Il y avait déjà eu la loi très controversée contre les fake news, adoptée à la fin 2018 ; puis l’absurde « Désinfox coronavirus » sur le site du gouvernement, retiré tout de même après quelques jours (Le Figaro).
La loi Avia s’inscrit dans cette continuation perverse qui prétend régenter, caporaliser, interdire parce qu’il serait intolérable de laisser s’épanouir la liberté même avec ses excès ; on préfère une éradication avec des effets dévastateurs bien plus considérables.
On peut décrire ce processus comme « l’algorithme contre la liberté » (Le Figaro) et l’apposition d’une dictature toute de bonne conscience sur un mouvement imprévisible et inventif, fluctuant et guère maîtrisable. Donc il fallait en devenir maître !
A force de vouloir, par la loi, purger l’humanité de ce qu’elle a de mauvais, on va détruire ce qu’elle peut avoir de bon dans sa nature.
Cette majorité parlementaire m’inquiète.
Je ne lui reprocherai plus d’être un bloc car aujourd’hui ce n’est pas exact.
Mais je lui reprocherai de voter des dispositions mécaniquement, sans réfléchir, parce qu’elle ne voit pas plus loin, sur certains sujets, que le bout de son horizon immédiat ou se plaît à donner des gages à une députée longtemps bien en cour.
Mais je lui reprocherai d’approuver le renouvellement d’une expérience sur les cours criminelles sans jury populaire. Les créer était déjà une catastrophe et je rejoins l’ensemble du barreau sur ce plan. Favoriser leur poursuite révèle un entêtement dans l’erreur qui fait douter de LREM : on ne change donc pas une loi qui a perdu.
Je prends le risque malgré le vote, préjudiciable à la démocratie, de cette loi Avia : il faut la haïr.
« Je prends le risque malgré le vote, préjudiciable à la démocratie, de cette loi Avia : il faut la haïr. »
Je ne suis pas d’accord sur le terme haïr. Rien ne saurait justifier la haine.
Tout n’est pas mauvais dans cette loi Avia, même si la députée qui la porte est un personnage très controversé.
Il suffit d’aller sur Twitter pour avoir une idée des propos haineux et vulgaires qui y sont répandus tous les jours. Sans parler des infox et autres propagandes séditieuses.
Je pense qu’il est possible de critiquer une personnalité politique, un journaliste, ou simplement un twittos qui donne son avis sur Twitter sans lui déverser un tombereau d’injures. Il en est de même sur un blog ou dans un débat télévisé.
Eric Zemmour disait dernièrement dans l’émission Face à l’info qu’il a le droit de ne pas aimer tout le monde. Ce n’est pas ce qu’on lui demande, surtout pas à lui dont on sait bien qu’il n’a rien d’un humaniste béat.
Mais une personne de sa notoriété et de son talent oratoire a une grande influence auprès du public qui l’écoute et certains de ses propos qui, trop souvent, pèchent par un manque de nuances, risquent d’être mal interprétés par des gens qui ne possèdent pas sa subtilité intellectuelle.
Le droit à la haine est malsain car il autorise les pires comportements de la nature humaine.
La haine comme l’amour sont des sentiments qui sont dans la nature humaine et qui ne se légifèrent pas. Dans l’esprit des grandes dictatures « humanistes » comme le communisme chinois, l’harmonie formelle en société traduit le bon équilibre de la marche du monde et cette loi n’en est qu’une émanation à peine édulcorée : les commissaires du peuple sont ici remplacés par des associations d’activistes subventionnés qui mettront à profit cette loi pour terroriser avec profit la liberté d’expression, de concert avec les GAFA qui en seront les piliers techniques.
Ainsi donc, ce qui s’exprimera dans l’espace public sera publié à la discrétion ou au bon vouloir du censeur, comme dans toutes les dictatures. La société n’en deviendra que plus violente car là où l’homme ne peut déverser ses sentiments, fussent-ils vifs virtuellement et ils ne sont parfois qu’une fièvre traduisant une maladie, se substitue la catharsis dans la rue. On voudrait soulever un peuple qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Mais les Français dans leur majorité ne semblent plus si attachés que cela à la liberté : le plus grand danger serait qu’ils puissent, fatigués, inquiets ou léthargiques, la vendre ou la rogner contre un plat de lentilles. Le nouveau centre du monde oscille à l’Est et il n’est pas dit qu’après avoir été sous l’influence des libéraux de l’Ouest nous ne basculions pas dans cet étatisme orientalisant, et qu’au final les Perses finissent par asservir la démocratie qui, comme chacun le sait, se mérite.
Pleinement d’accord avec vous, M. Bilger.
Loi Avia… Avia… l’idiote utile de la Macronie. Je me demande d’ailleurs si elle ne serait pas plus idiote qu’utile…
Après avoir institutionnalisé le relâchement et la vulgarité depuis quarante ans (complaisance politique et médiatique de caniveau, Education nationale à la dérive, culte du moi et j’en passe), le gouvernement tente d’en juguler les effets délétères. Qui sème le vent récolte la tempête !
Et comme on a un pouvoir faible qui n’a guère les moyens de ses ambitions, il délègue aux GAFAM le soin de faire la police, en infraction avec le pacte républicain. Un ramassis de Branquignols !
Un clou de plus dans le cercueil démocratique. Les Macrondolâtres (version moderne des Munichois) vont adorer !
Bonjour M. Bilger,
Il est intéressant de noter aussi le vote favorablement majoritaire à cette loi des députés LR…
Achille, quand cette loi sera publiée, les algorithmes des GAFA auront trouvé cinq raisons au moins de supprimer votre commentaire si d’aventure vous vouliez le divulguer sur les réseaux sociaux.
Les algorithmes sont faits pour prendre des décisions au millième de seconde.
Je vous laisse chercher ces cinq raisons : mettez-vous dans la tête d’un algorithme, ça devrait vous aider.
Ce doit être facile, il n’a pas de tête.
@ Achille
« Rien ne saurait justifier la haine »
Pourquoi voudriez-vous tant enlever l’humanité des gens ? La haine est un sentiment naturel, tout comme l’amour. Les deux ont leur rôle à jouer dans la préservation de notre société.
« Rien ne peut la justifier » : êtes-vous mou à ce point ?
Je peux vous donner bien des exemples justifiant une haine profonde, qui est même nécessaire afin de savoir comment répliquer: le meurtre d’une personne chère, un viol, un accident grave par négligence, une attaque terroriste contre votre pays, une guerre…
Quant à Zemmour, mais qu’est-ce que peut vous faire qu’il ne soit pas gentil ? Zemmour ne frappe pas à la porte des gens pour les obliger à l’écouter. Ce sont eux qui font le choix ; s’ils n’aiment pas, qu’ils changent de chaîne.
La liberté d’expression est la liberté de choquer. Pour aligner des compliments ou des lieux communs on n’a pas besoin d’une loi, ou d’un article dans la constitution ou dans la déclaration des droits de l’homme. Dans la poursuite de la vérité, on se doit parfois d’insister, de blesser même lors d’un débat, pour creuser d’avantage. Après tout on n’est pas en porcelaine, ce ne sont que des mots.
Moi j’ai déjà arrêté de poster des commentaires dans les forums des médias français, ils sont toujours refusés (et non, je n’insulte personne). L’ironie, et certains vont être sans doute choqués, est qu’aujourd’hui on est bien plus libre de s’exprimer en Russie qu’en France.
Voilà le chemin que vous chérissez, Achille.
Laetitia Avia la mordeuse interdit nos morsures. Celle qui veut choper les gros poissons s’est fait pécho pour délit de la cordonnière qui est souvent la plus mal chaussée.
Le turn-over de son cabinet donne le tournis. Elle est très souple avec le droit du travail : « La déontologue de l’Assemblée nationale a été saisie au moins six fois sur le cas de la députée. […] La cellule anti-harcèlement de l’Assemblée a également été saisie et a pris attache avec une collaboratrice « gravement malade que [Laetitia Avia] voulait obliger à interrompre son confinement pour venir télétravailler. »
https://www.mediapart.fr/journal/france/120520/laetitia-avia-la-deputee-lrem-qui-horrifie-ses-assistants?onglet=full
Mais là n’est pas le fond du problème. Le problème est que sa loi, qui organise la police des arrière-pensées et des sentiments, a été notamment écrite avec Gil Taieb, lobbyiste communautaire juif, mais surtout lobbyiste de Tsahal (l’armée israélienne) qui, en sa qualité de président de l’ABSI (association pour le bien-être du soldat israélien), organisait régulièrement (je m’en souviens comme auditeur de « Radio J » qui fut la première à me faire acquérir la conviction d’une asymétrie communautaire en France) des réunions destinées à collecter des fonds en soutien à l’armée israélienne, donc en soutien à une armée étrangère, réunions auxquelles il était indécent que des politiques français de tout bord et de premier plan, ou encore les responsables du service politique de France 2 de l’époque, Arlette Chabot et Nathalie Saint-Cricq, viennent participer plus souvent qu’à leur tour.
http://www.veroniquechemla.info/2014/05/gil-taieb-vice-president-du-crif-et-du.html
Je cite cet article hostile à l’appui de mes dires. Il est écrit par une ultrasioniste, soutien manifeste de Philippe Karsenty, parce qu’il est le seul que j’aie trouvé sur le net à évoquer cette activité de Gil Taieb dont l’ancien Parisien que je suis se souvient très bien.
@ Achille 17/05/20 01:29
« Rien ne saurait justifier la haine »
En lisant cela et ce qui suivait je me disais que si, peut-être,
la sottise quand elle atteint un certain niveau.
D’abord, remercions les GAFA. Elles offrent la liberté.
Mais si une partie de l’opinion et le Gouvernement veulent l’abolir, elles vont plier. Pourquoi ? Les GAFA ne sont pas bêtes : elles savent qu’elles sont souvent détestées en France, car on n’aime pas ce qui est gros et américain, et elles sont les deux. Elles peuvent penser que si elles jouent les censeurs, on insistera moins pour qu’elles paient des impôts conséquents.
Ni en Chine, ni en France, les GAFA ne vont lutter contre les gouvernements. Autant demander à des marchands d’armes d’envoyer des troupes pour défendre telle ou telle cause.
Les GAFA ont offert une liberté d’expression au monde, dont il semble que le monde se lasse. Est-ce la faute des GAFA ? non, on peut leur reprocher de tracer les gens, mais d’autres sites aussi sur Internet pour la publicité, donc l’argent, exactement comme déjà avec les publicités déposées chez soi chez le facteur, mais c’est tout.
Autre crime : elles essaient de payer le moins d’impôt possible et peuvent y parvenir comme bien des multinationales. En demandant aux GAFA d’être des éteignoirs de la liberté, on ne pourra exiger autre chose d’elles, les GAFA savent calculer un rapport de force, avec ou sans algorithme. Il est facile de voir que la France a le réflexe premier et essentiel de sacrifier la liberté et que le reste n’est là que pour la montre. Je pense, au contraire, que si on avait repris le Premier amendement, et sur le net et outre-Internet, nous aurions obtenu le reste, savoir la défense du consommateur et des finances publiques.
Mais il ne faut pas gaspiller son autorité et comprendre que les GAFA ne respectent que les gens respectables et que nous ne le sommes pas.
« Sont concernés l’injure, la provocation ou l’appel à la haine contre des personnes en raison de leur religion, orientation sexuelle ou origines, la négation et l’apologie des crimes contre l’humanité et le harcèlement sexuel en ligne. »
Je parie qu’on ne pourra plus dire que les musulmans sont les seuls dont certains nous rendent le bien d’être reçus par le mal de leur ingratitude, concrétisé par éventuellement des attentats. Nous serons donc condamnés à leur immigration délétère puisqu’il n’y aura pas les mots pour dresser un rempart contre leur submersion. Il n’y a pas que la fille du roi d’Ys qui a condamné son peuple aux flots, mais je dirais que mieux vaut la noyade au risque de soumission.
Pourtant, mon affirmation est vraie. On veut nous obliger à rendre le bien pour le mal à des gens qui nous rendent le mal pour le bien, côtoyer des arriérés comme si nous devions en être les professeurs, faire de la coopération à domicile quand nous ne l’avons jamais voulu, merci bien.
Il y aurait d’autres choses à évoquer, mais elles ne m’inspirent guère en ce moment, alors passons à la négation de génocide… Pardon de dire qu’on en fait un enjeu cosmique quand ça ne l’est pas. On prétendait que si on disait le génocide subi par les Juifs, il n’y aurait plus de génocide, et c’est bien ce qu’on a fait, non ? Cela n’a pas empêché les génocides suivants, au Cambodge, Rwanda, et je dois en oublier. Alors… Autre chose : l’Etat se charge de jouer les professeurs, mais malgré les preuves décrites par le bouquin que je vais évoquer par un lien, ne veut pas reconnaître le génocide maison de la France. Si l’Etat préfère son petit confort intellectuel à la vérité, il ne peut pas demander aux autres de se comporter autrement.
https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/2859/vendee-du-genocide-au-memoricide
Il faut promouvoir la liberté, la vérité, défendre les victimes et être exemplaire.
« La loi Avia s’inscrit dans cette continuation perverse qui prétend régenter, caporaliser, interdire parce qu’il serait intolérable de laisser s’épanouir la liberté même avec ses excès ; on préfère une éradication avec des effets dévastateurs bien plus considérables. » (PB)
Il me semble, cher Philippe, que vous résumez là le dilemme que pose l’exercice de la liberté d’expression. La liberté d’expression doit-elle être totale jusqu’à autoriser l’ignominie, ou doit-elle être règlementée au risque de se trouver bâillonnée ? Au plan théorique la loi pose des limites. Si elle était respectée, la liberté d’expression serait garantie et les propos haineux contenus. Mais dans la pratique sa lourdeur et ses délais de mise en œuvre se heurtent à la souplesse et à l’instantanéité des réseaux sociaux.
Si au moins la liberté s’accompagnait de la responsabilité, mais l’usage massif de l’anonymat autorise les pires débordements. Je sais qu’il n’y a pas d’anonymat à l’égard des opérateurs, mais comme ceux-ci ne sont pas incités à exercer une modération effective, il y a bien, de fait, une impunité pour les anonymes courageux qui tiennent des propos haineux.
Ils ont pris la liberté en otage.
L’accueil que vous nous réservez ici, nos hôtes, est seul garant de la qualité humaine d’une parole qui reste esprit et vie, dénonçant le fait qu’aucune haine à propos d’aucune vaine loi ne saurait indiquer ce chemin entre deux enfers qui est celui du réel de l’humain, cette lame qui est chemin de vie face aux vendeurs de mort :
« Ce qui est en train de s’évanouir dans un nihilisme intégral n’est rien d’autre que le monde. Alors que le décor de notre vie semble de plus en plus réduit à des écrans, on assiste à un évidement de toute consistance ; mais cette trouée est pour celui qui a le courage de s’y rendre sensible la possibilité d’une libération – l’appel à faire tomber l’écran du monde.
D’une certaine manière, le Messie marche déjà avec nous dans l’aridité du désert ; ce dont témoigne la phrase de l’évangéliste Jean : « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas. »
Mais quelle est l’assise du mal à notre époque ? La tête du serpent, où est-elle ? Comme l’explique Yuval Noah Harari, la phrase de la Genèse : « Vous serez comme des dieux », est en passe de se réaliser. Les industriels de la Silicon Valley envisagent clairement l’accession de l’homme à la divinité, conçue sur le mode grec. Les humains seront bientôt en mesure de fabriquer du vivant, et de refaçonner le code de la vie : deux attributs réservés à la divinité. On passera par des manipulations génétiques et par le développement de l’Intelligence Artificielle. Le nouveau prométhéisme réalisera les noces de la biologie et du numérique, faisant apparaître l’humanisme des Temps modernes comme un moment périmé. La liberté individuelle ne sera plus, dès lors, qu’une chimère. On glissera ainsi d’Homo sapiens à Homo deus.
En toute logique, la nouvelle civilisation posthumaine décrétera une guerre contre la mort. Pour la nouvelle entité transhumaine, mourir ne sera plus qu’un simple phénomène biochimique à dépasser. Mais, en remodelant la vie, les apôtres de la Silicon Valley ne s’attellent à rien d’autre qu’à rendre la mort vivante.
Avec eux, la civilisation nouvelle imprime carrément un passeport pour l’enfer. Et tout est fait pour masquer cela : pour que personne ne discerne les « signes des temps », alors qu’ils s’accumulent devant nous. Sous le couvert du marché, l’iniquité ne cesse de progresser, et déjà les « faux prophètes » s’élèvent, proposant un avenir biocybernétique. On entre dans un temps de grande détresse ; une détresse – dit l’évangéliste Matthieu – « telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à nos jours, et qu’il n’y en aura jamais ».
Beaucoup se laissent séduire par les laquais de l’Heure. On élève au pinacle quatre milliardaires proches des transhumanistes, Jeff Bezos, Elon Musk, Bill Gates et Mark Zuckerberg, qui rêvent de recalibrer l’espèce humaine pour la rendre plus conforme au profit. Bezos s’imagine même en maître du temps, quand il conçoit une horloge électronique capable de donner l’heure exacte pour les dix mille prochaines années, comme si ces dernières devaient appartenir de plein droit au capitalisme cybernétique. Nouveau Millenium consacré au règne immatériel de l’argent.
L’ouverture est sans arrêt maçonnée, et à cet égard l’âge de la fin est aussi celui du Grand Renfermement. Mais, pour celui qui se retourne vers le sauf, tout n’est pas fermé. Même au cœur du nihilisme planétaire, il est toujours possible de trouver le chemin de l’indemne. Comme le dit Rabbi Moshe Loeb : « La voie est en ce monde comme le fil d’une lame ; de ce côté, l’enfer, et de l’autre, l’enfer ; entre les deux : la voie de la vie. »
Le péril le plus extrême s’enroulant avec le sauf, les gestionnaires de la catastrophe ne peuvent faire autrement que d’être à leur insu les certificateurs d’une bonne nouvelle. Ainsi, comme dit le Psalmiste, le côté de la mort loue-t-il l’Éternel malgré lui.
Si l’on prête attention à ce qui nous environne, il est clair que les promesses reçues des prophètes juifs sont en train d’advenir. Seulement, elles adviennent à l’envers.
Cet accomplissement paradoxal des promesses fait d’Israël la vraie mesure du monde, et cela sous ses deux formes : l’Église et la Synagogue. L’histoire du XXe siècle en a porté témoignage de façon spectaculaire ; il est à craindre que celle du XXIe le fasse de manière encore plus terrible.
On peut jeter une bâche sur toutes les idéologies des Temps modernes : elles sont entièrement caduques. Nationalisme, libéralisme, socialisme, ces conceptions s’écroulent sur elles-mêmes, tel un sac de toile sur le vide. Comme le dit Fernando Pessoa dans Ultimatum : « Faillite des peuples et des destins – faillite totale ! »
La seule chose qui puisse nous soustraire à cette banqueroute, c’est notre rapport avec le langage – notre capacité à entrer dans les paroles et à regarder ce qu’elles montrent.
Quand les paroles sont vraiment « esprit et vie », elles accomplissent. Elles sont moins faites pour être comprises que pour nous rendre disponibles au mystère : pour nous accueillir en lui. Elles nous apprennent à voir de l’intérieur. Une impasse que de les entendre avec les seules oreilles du corps. Car, selon le mot de la poétesse catholique Madeleine Delbrêl, elles sont le « levain initial » – elles nous pétrissent, nous modifient, et nous assimilent à elles.
Toute parole est miraculeuse en ceci qu’elle nous relie au miracle qui précède le monde.
C’est pourquoi l’énoncé de Luc concernant Marie : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur », trouve sa raison d’être dans la dernière phrase du Christ – « Tout est accompli ». »
https://www.grasset.fr/livres/tout-est-accompli-9782246862581
Pour ceux intéressé par le constat que la politique ne sait plus rendre compte ni de ce qui a eu lieu ni de ce qui arrive, une interview des trois auteurs :
https://www.youtube.com/watch?v=pU4pOQ_MKbQ
Merci à nos hôtes de savoir nous permettre, et quel effort cela demande, de partager cette réalité d’accomplissement de la parole.
@ Achille
Eric Zemmour a parlé, tout du moins, essayé de développer l’idée d’individualisation et cela n’a rien à voir avec « avoir le droit de ne pas aimer tout le monde ».
« …pèchent par un manque de nuances, risquent d’être mal interprétés par des gens qui ne possèdent pas sa subtilité intellectuelle »
Et donc vous, seriez capable de modérer les propos d’Eric Zemmour en gommant les subtilités…
Bienvenue dans le monde de l’homme, la femme, modèles transhumanistes.
@ Achille | 17 mai 2020 à 01:29
« …certains de ses (Eric Zemmour) propos qui, trop souvent, pèchent par un manque de nuances, risquent d’être mal interprétés par des gens qui ne possèdent pas sa subtilité intellectuelle. »
Merci Achille !
En une phrase vous venez de faire la démonstration de la dérive liberticide à laquelle peut mener la loi Avia.
Vous passez du fait à l’interprétation du fait.
Du réel objectif au subjectif fantasmé.
Zemmour ne serait plus responsable de ce qu’il dit ou écrit, mais de la façon dont des demeurés, des analphabètes politiques de gauche, pourraient interpréter ses propos
Non seulement les propos haineux ou soi-disant tels, devront être sanctionnés mais devront être sanctionnées leurs possibles capacités interprétatives en fonction de la nullité ou la mauvaise foi de l’auditeur ou lecteur.
Ici même, je me souviens d’un intervenant qui après avoir lu un livre de Zemmour, en avait retenu le nombre d’occurrences du mot virilité (ou viril) et l’avait donné, de mémoire une dizaine, et avait trouvé cette fréquence horrible !
Il est des mots dont il ne faut pas abuser pour certaines oreilles chastes.
Vous voyez jusqu’où peut aller la fragilité intellectuelle de certains.
Si de surcroît cette fragilité est imputable non pas au lecteur ou auditeur mais à l’auteur, alors c’est la fin programmée de la liberté, et pas seulement de la liberté de paroles, mais aussi de la liberté de penser.
Je ne compare pas Laetitia Avia et Louis Antoine de Saint-Just, il y a trop de différences intellectuelle et physique (!), mais tout de même nous nous dirigeons vers un régime de Terreur au moins morale et intellectuelle.
Reprenez-vous et criez avec moi, vive Zemmour !
Rien ne serait plus bête qu’une loi contre la bêtise.
Rien n’est plus haïssable (et plus bête) que cette loi contre la haine.
La haine est haïssable, certes, mais nos sentiments sont-ils du ressort de la loi et donc des tribunaux ? certainement pas.
On nous avait fait le coup déjà, avec l’amour. Parce que deux hommes ou deux femmes peuvent s’aimer d’amour, la loi leur a ouvert le mariage, comme si nos sentiments, là aussi, étaient du ressort de la loi et des tribunaux.
Mais où allons-nous ? Avons-nous perdu tout bon sens ?
Après l’amour, la haine, à quand la colère, réglementée par la loi ?
“Rien ne saurait justifier la haine”… et voilà qu’on ajoute “la vulgarité, la sédition”. Et puis demain ce sera “l’extrémisme”… C’est bien cela qui est dangereux Achille !
Vous plaquez vos jugements, vos adjectifs, sur des propos qui ne vous plaisent pas. Si tout le monde fait ça, on ne parlera plus que de chatons et de couchers de soleil. La liberté d’expression vaut précisément pour ce qui ne plaît pas à tout le monde !
Il y a des tolérances malsaines et de saines haines. Les Résistants haïssaient l’occupant. Soljenitsyne haïssait le communisme. Zineb El Rhazoui hait les Frères musulmans qui la menacent. Philippe Bilger a parfaitement le droit de haïr une loi scélérate. J’ai le droit de haïr la corrida, le rap, les tags, l’islamisme et le macronisme sans être censuré. Vous avez le droit de détester ce que j’écris. Détester est un DROIT ! On répond à la haine soit par l’argumentation rationnelle, soit par la plainte en diffamation (loi de 1881). Point.
J’ai apprendu que grâce à des mectons comme moi, les momodérateurs de Fessbouc vont palper une cinquantaine de millions de dollars pour traumatismes mentaux dus à la (Allah) lecture des commentaires haineux.
Ben et moi alors, pas de commission ? A quoi ça sert que je me décarcasse d’être le plus laineux possible ?
Ils pourraient me payer le resto ces pauvres malheureux.
Un extrait hainophobe de la longue liste des censures, hihihi !
« 19 avr.
Votre commentaire ne respectait pas nos standards de la communauté
24 févr.
Votre publication ne respectait pas nos standards de la communauté concernant les discours haineux
31 janv.
Votre commentaire ne respectait pas nos standards de la communauté concernant les discours haineux
2 janv.
Votre commentaire ne respectait pas nos standards de la communauté concernant les discours haineux
25 déc.
Votre commentaire ne respectait pas nos standards de la communauté concernant les discours haineux
1 nov.
Votre commentaire ne respectait pas nos standards de la communauté concernant les discours haineux
3 août
Votre commentaire ne respectait pas nos standards de la communauté concernant les discours haineux »
« A poil laineux ! A poil les neuneus ! A poil… »
Etc. mdr ! la journée commence bien ! Merci Philippe, vous savez ce qui vous reste à faire si vous voulez ramasser du pognon, inscrivez-vous dans une association de traumatisés par les commentaires haineux, la loi vous y autorise, si ça marche, je vous en mettrai plein le blog, comptez sur moi !
Les compositeurs de rap qui appellent à la sédition sont-ils en dehors du périmètre d’application de cette loi ?
Candide, j’ai besoin de toi.
Outre l’extrême difficulté de définir avec précision les « contenus haineux »…
Exactement, sachant de plus que même un simple désaccord peut souvent être assimilé abusivement à une prétendue « haine », y compris parfois sur ce blog quand certains intervenants en accusent d’autres d’éprouver de la « haine » par exemple à l’encontre de M. Macron quand ils désapprouvent ses propos ou ses décisions.
Et puis, au nom de quoi un sentiment, ce qui est le cas de la haine, le contraire de l’amour autre sentiment parfois incontrôlable, deviendrait-il passible de sanctions judiciaires, même s’il n’est pas très flatteur pour celui qui aurait la faiblesse de l’éprouver ?
En fait, tout cela ne concerne-t-il pas plutôt le domaine moral voire religieux ?
A part cela, excellent billet de Philippe Bilger qui a bien cerné l’essentiel.
Ce qui est dénoncé ici porte un nom: le totalitarisme.
Voici la définition qu’en donne le CNRTL: « Système politico-économique cherchant à imposer son mode de pensée considéré comme le seul possible ».
Or, sous l’apparence de cette loi Avia, il ne s’agit pas de réprimer des excès, puisque la notion d’excès ne s’y définit que sous l’emprise de la peur d’amendes exorbitantes.
Non, il s’agit par cette loi de réprimer la pensée qui les sous-tendrait.
Aujourd’hui, nous avons la journée de l’homophobie. S’agit-il d’homophilie, dérèglement psychologique ou psychiatrique qui ne doit inspirer que commisération pour ceux qui en sont atteints ? non ! Mais du droit à l’homosexualité qui en est l’irréversible passage à l’acte, et que l’on doit haïr comme on doit haïr le mal.
La est la clef de l’infamie: sous l’interdiction de haïr des personnes, il s’agit d’interdire de haïr le mal.
C’est que nous appelions jadis – avant de tomber dans la stupidité générale – l’emprise du diable: dia-able, ce qui divise la parole.
Alors, il ne s’agit pas seulement aujourd’hui de haïr la loi Avia, mais de dénoncer la diabolique mafia maçono-gauchiste qui ne cesse de vouloir étendre son aspiration totalitaire vers l’anéantissement de l’humanité.
Humanité qui ne relève pas de l’humanisme, mais de Dieu au sens tout au moins de conscience de soi, avant d’être sociale, car l’inverse tend à la termitière.
@ Achille | 17 mai 2020 à 01:29
Mon pauvre Achille, vous me permettrez n’est-ce pas d’être condescendante, puisque vous me trouvez chatouilleuse (et qu’il n’existe pas encore de loi sur la condescendance qui s’apparente au mépris).
Vous nous donnez Zemmour comme exemple, espérant ainsi emporter notre assentiment, eh bien, Zemmour qui est pour moi une personne sans qualité, ne doit pas servir d’excuse et nous conduire à l’ « odium auctoris ».
Ce petit monsieur que vous utilisez comme l’argument massue, n’est pas aussi brillant que vous le croyez, il est simplement plus malin que vous et que la plupart de ses partisans incultes et lâches.
Donc, vous préconisez comme si cela était la solution, d’empêcher que la haine se déverse sur le net, il faudra le pendant, monsieur Achille, et empêcher aussi celui de l’amour sur le net, car il faut de l’équilibre en toute chose, et encore plus en matière de lois et de justice.
C’est avec des raisonnements absurdes comme le vôtre, que votre société d’abrutis ira florissante, nous disions avant « par monts et par vaux », disons « par Twitter et par Tinder ».
Je hais la foule profane et je la fuis, il faut aussi haïr la toile et les araignées, en appelant un chat, un chat et une chatouilleuse, une chatouilleuse !
Dès lors, et parce que vous pensez sans profondeur, je vous rappelle que la haine est un sentiment déraisonnable, qui repose principalement sur la frustration, la peur et l’ignorance, lequel sentiment est chevillé à la nature humaine, dont les qualités sont excessivement rares, lesquelles reposent en général sur l’intérêt commun que l’on peut résumer à l’instinct de survie.
C’est ainsi que les lois ont pour vocation de régler la société des hommes et pas leurs sentiments, qui (je tiens à vous éclairer) demeurent en eux, et mijotent gentillement jusqu’à l’explosion finale.
C’est pourquoi, plutôt que d’utiliser un abruti parmi tant d’autres, il serait bon et même excellent de se pencher sur la vie des hommes, expurgée de sens, vidée de sa substance, coupée de sa source, isolée de la naturelle nécessité pour un homme de vivre parmi les hommes…
Je vous le dis en vérité, vivre parmi les hommes est une chose ignoble, mais il faut regarder dans les yeux la Gorgone, car dans cette humanité sordide existe aussi la plus pure beauté du monde ! Sapere aude !
Le principe de précaution constitutionnalisé…
Le choix de civilisation qui se profile est une alternative entre le modèle maçonnique et le modèle chinois.
Le système chinois n’interdit aucun mode de pensée à condition que cela n’interfère pas dans la société qu’il définit. C’est l’autoritarisme.
Le système maçonno-gauchiste, lui, interdit le mode de pensée non conforme à ce que doit être la société qu’il définit. C’est le totalitarisme.
Il commence à la maternelle avec la méthode globale qui n’a jamais été abandonnée et finit avec les moutons retraités qui s’expriment ici. Ils l’ont tellement fermée tout au long de leur vie, que dénoncer ce qu’ils ont subi en courbant l’échine relèverait du reniement.
« Il faut haïr la loi Avia ! »
En plein accord avec votre texte cher P. Bilger.
Nous baissons d’un cran – un de plus – dans l’exercice et le champ de nos libertés.
En dehors de l’activisme des minorités agissantes qui trouvent un bain de jouvence dans l’action de cette majorité parlementaire incompétente et improbable, l’origine de ces déviances liberticides parlementaires réside dans la juxtaposition de l’élection présidentielle et de l’élection parlementaire. L’élection du président appelant, dans la foulée, une majorité parlementaire quasi obligatoire.
Des élections différées reconstitueraient des équilibres d’influence et de pouvoir entre la Présidence et les chambres.
Et éviterait ce moutonnage effarant entre Macron et LREM en l’occurrence.
Cette modification constitutionnelle a été une erreur monumentale : n’est pas Michel Debré qui veut !
Cordialement.
Ce texte n’est pas constitutionnel. L’article 4 al.3 de la Constitution de la République stipule:
« La loi garantit les expressions pluralistes des opinions »
Il n’est pas concevable de déléguer à des sociétés commerciales, qui plus est étrangères, le droit de déroger à un principe constitutionnel.
@ Aliocha
Vous êtes-vous demandé un jour si vos prêches avaient fait des chrétiens, ne serait-ce qu’un seul ?
Et si, bien au contraire, vous en aviez dégoûté certains qui étaient rattrapables, quel serait le sens de votre vie ?
J’ai voulu consulter le texte sur le site de l’Assemblée nationale
http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15t0419_texte-adopte-seance
Si l’on peut consulter l’historique de la procédure d’adoption, on a en retour : « Document non encore publié »…
Mais on peut récupérer un texte PDF « provisoire » des dispositions adoptées ici : http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/alt/lutte_contre_haine_internet
De mémoire, j’avais évoqué ce texte il y a quelques mois en commentaire d’un billet. Si des dispositions ont évolué, le fond est resté le même et, de votre billet Monsieur Bilger, je retiens ces passages :
« Avoir confié à Facebook, à Twitter et à YouTube la mission de supprimer les « contenus haineux » que les utilisateurs leur signaleront est une erreur. Sont concernés l’injure, la provocation ou l’appel à la haine contre des personnes en raison de leur religion, orientation sexuelle ou origines, la négation et l’apologie des crimes contre l’humanité et le harcèlement sexuel en ligne.
[…] Ce qui aurait dû relever de l’autorité judiciaire lui a été soustrait par une loi liberticide. »
Toutefois, il ne s’agit pas d’une « erreur », Monsieur Bilger, mais bien bel et bien d’une « faute » contre « l’Esprit des Lois » parce que ces dispositions sont effectivement profondément liberticides et sont adoptées par une Assemblée nationale à mon avis inconsciente des conséquences de son application. Il me semblait que l’AN avait adopté le principe de l’évaluation des lois : celle-ci y sera-t-elle soumise, sans biais ?
L’Enfer est pavé de bonnes intentions : les parlementaires qui ont adopté cette loi l’ont sans doute oublié !
Loi liberticide parce qu’elle privatise les sanctions dans la mesure où elle confie l’appréciation des contenus à des entreprises privées qui ne manqueront pas de censurer toute expression libre, voire une peu « osée », à l’aune du risque de se voir infliger des amendes excessives pour leurs résultats financiers. C’est donc une forme de censure instaurée par une loi française !
On peut aussi craindre pour la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse car, par extension, le juge sera là aussi à terme peut-être exclu par facilité ou tout au moins verra son champ de compétence encore réduit.
De fait, c’est bien l’esprit des « tribunaux arbitraux » privés qu’on voit poindre pour être étendus à d’autres domaines que le commerce ou la concurrence industrielle…
Et l’on nous assure que nous sommes encore en Démocratie, ou même en République ?
@ Achille 17 mai 2020 01:29
« Eric Zemmour disait dernièrement dans l’émission Face à l’Info qu’il a le droit de ne pas aimer tout le monde »
Et vous le lui reprochez ? De quel droit ? Je suis tout à fait de son avis.
Depuis les dictatures communistes et notamment staliniennes, la gauche française s’est arrogé tous les droits sur la « morale ».
Est « moral » ce que la gauche décide. Est libertaire ce que la gauche décide. Est liberticide ce que la gauche décide.
Nous commençons lentement à nous débarrasser de cette gangue qui empêche la réflexion et le libre arbitre.
Il faut vous y faire Achille, les temps changent aussi pour la domination intellectuelle absolue de cette gauche oppressante qui obère tous les débats qui ne lui conviennent pas ou qui remettraient en jeu sa doxa.
Je vous renvoie toujours la même formule : pour ceux qui se pensent de « gôche » tout ce qui est au-delà du centre gauche ne peut être que de l’extrême droite. Donc fasciste… Simplificateur mais efficace !
Et vous en rajoutez dans cette maladie infantile de la gauche qui pense que le peuple ne pense pas, qu’il risque de mal interpréter !
Moi, j’adore le manque de nuance de Zemmour : c’est vivifiant dans la médiocrité ambiante.
Cordialement.
@ Solon
Ah la constitutionnalité 🙂
Ne vous inquiétez pas pour ça, l’arsenal constitutionnel français (le bloc de constitutionnalité) est modelé de telle façon que le juge constitutionnel (le CC) peut juger constitutionnel tout et son contraire !!
Pour ce faire, tout un tas de jokers ! Motif impérieux, proportionnalité, intérêt général, ordre public, les mots de l’arbitraire étatique et du contrôle de l’exécutif sur le judiciaire.
L’équivalent du puits à chifoumi, et des puits juridique, y’en a un paquet !
@ duvent | 17 mai 2020 à 11:06
« Ce petit monsieur que vous utilisez comme l’argument massue, n’est pas aussi brillant que vous le croyez, il est simplement plus malin que vous et que la plupart de ses partisans incultes et lâches »
Merci pour votre leçon d’intelligence. J’avais déjà remarqué que vous aviez une haute opinion de la vôtre, consolidée par l’incontournable locution latine qui fait toujours son petit effet auprès des incultes.
Ceci vous autorise sans doute à prendre nombre d’intervenants de ce blog pour de parfaits crétins. Personnellement je ne m’en offusquerai pas, d’autant que vous n’êtes pas la seule sur ce blog à vous prendre pour un esprit supérieur.
Contrairement à vous je ne prends pas Eric Zemmour pour un personnage insignifiant. Qu’il soit plus malin que moi, je n’en doute pas une seconde. Je suis conscient de mes limites et je ne voudrais en aucun cas être confronté à lui dans un débat, notamment sur la haine.
Ceci étant, malgré la confiance que vous avez dans vos qualités intellectuelles, je crains fort que si vous deviez être confrontée à lui, il vous mette KO à la première reprise.
Ceci dit sans vouloir vous vexer vu que vous êtes décidément très chatouilleuse. 🙂
Citation du jour (pas tout à fait hors sujet) :
« Si les gens qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d’eux, ils en diraient bien davantage. »
Sacha Guitry
Décidément l’époque actuelle avec son lot de député(e)s sapant le fondement de notre art de vivre fait de disputes, de gros mots, d’injures, d’insultes à propos de tout et de rien risque d’être anéanti par cette loi infâme portée par une femme qui doit haïr son miroir tous les jours, si elle ne l’évite pas. Je note que Macron ne s’y oppose pas et promulguera ce torchon le 1er juillet.
Bientôt je vais regretter Hollande !!
La haine comme l’amour ne sont que des sentiments et ne vaut-il pas mieux laisser libre cours à leurs expressions sous peine de voir des paroles se transformer en actes ?
La majorité du monde arabe déteste les Juifs : si l’on en vient à supprimer leurs posts stupides et méchants va-t-on résoudre la question palestinienne ?
Les chrétiens sont vilipendés par une grosse fraction des musulmans partout dans le monde (voir le sort des Coptes en Egypte ou des chrétiens d’Orient en général…). Pense-t-on qu’avec la loi Avia leur sort sera plus enviable ?
Il ne reste plus qu’à espérer que le Conseil constitutionnel censurera cette loi liberticide et, dans le cas contraire, les subtilités de la langue française sont telles que l’on peut parier sur un contournement de la censure par les manieurs de beau langage !
@ Solon
« Il n’est pas concevable de déléguer à des sociétés commerciales, qui plus est étrangères, le droit de déroger à un principe constitutionnel. »
Ce ne serait pas le premier auquel il aurait été dérogé quand il n’aurait pas été carrément bafoué…
@ Vamonos
Très bonne question. Normalement non, ils ne pourront plus dire cela, sauf s’il y a une diablerie dans la loi qui exonère les performances artistiques de son périmètre.
C’est bien pour cela que cette loi est mauvaise. Bien sûr, Internet a libéré sans entrave les tonneaux de haine qu’il y a en nous, que nous pouvons désormais déverser à loisir sur le monde entier sans redouter la moindre conséquence, et cela a favorisé les pathologies sociales du racisme, de l’intolérance religieuse et politique, etc., tout en offrant un remarquable terreau pour tous les cultivateurs de fausses nouvelles.
Mais en matière de liberté d’expression et pour simplifier le travail des juristes, il faut tout prendre en bloc: soit il y a la liberté d’expression, soit il n’y a pas. Notre histoire et l’ordre public obligent certes à des aménagements à ce principe de liberté absolue d’expression mais il en faut le moins possible et il y en a déjà trop de mon point de vue, ce n’est pas la peine d’en rajouter.
En plus politiquement c’est très maladroit, dans le climat de défiance généralisée envers le pouvoir politique actuel, d’aller légiférer sur ce terrain. Tout ça pour essayer de rappeler aux électeurs de gauche pour qui voter en 2022, c’est pathétique et symptomatique d’une Ve République à bout de souffle et hélas aussi irréformable que la constitution israélienne !
Faute de masques en nombres suffisants, nous avons les bâillons loi Avia, cornaquée par les GAFA.
Vladimir Poutine, Xi Jinping, Kim Jong-un sont des petits joueurs face à Macron et ses affidés… Vive la démocrature, vive la Macroncrature. Elle n’est plus en Marche, elle court ! Faut museler le peuple avant 2022 ?!
Si vous postez certains billets de Michel Onfray sur Facebook, ils sont censurés, c’est dire… Même avec les formes, vous êtes déjà censurés.
Les commentaires racistes anti-blancs seront-ils aussi bannis ? Les textes de certains rappeurs haineux par exemple… Pas certain.
Rien à rajouter !
@ Achille | 17 mai 2020 à 01:29
Zemmour est aussi humaniste que vous, et même beaucoup plus, parce qu’il défend la liberté alors que vous défendez la censure. Quand on en est à un degré de mensonge tel qu’on ne peut plus partager de sentiments réels, de peur d’être interdit de parole, et pénalisé, il y a du souci à se faire.
Les gens sont anesthésiés à un point incroyable. Depuis deux mois, personne ne s’offusque de se voir interdit de plein air, sous peine d’amende, alors que la maladie se transmet dans des endroits fermés où il y a beaucoup de monde, ne parlons pas des régions très peu touchées où il a été interdit pendant des semaines de se promener dans la campagne. Détection des contrevenants au moyen de drones…. Il n’y a pas un seul cas au monde où un enfant ait transmis la covid à un adulte ; pour autant, les jardins publics, la forêt, les plages et les écoles leur étaient fermés. Un enfant a besoin de jouer dehors. C’est une nécessité vitale pour lui. Impossible pour les vieux d’aller prendre l’air, car chaque promeneur doit bouger tout le temps, sinon ça s’appelle un rassemblement, et si par hasard ils trouvent un muret pour reprendre leur souffle malgré l’absence de bancs, un représentant de l’ordre viendra leur donner l’ordre de marcher. Certains ont pris un tel coup de vieux qu’ils ne pourront plus se remettre à marcher. J’en connais. Un pique-nique en famille sur une plage déserte, interdit, encore maintenant. C’est absolument grotesque. Le manque de vitamine D est très mauvais, en particulier pour se défendre contre les virus.
Quand on fait obéir les gens à la lettre et par le menu, à coups d’amendes et sous surveillance policière, à des promulgations absurdes, on peut faire passer dans la foulée des lois qui auraient mis le pays en ébullition il y a 20 ans, à juste titre.
Aujourd’hui, tout devient possible, même de trouver des gens pour défendre la loi Avia. Les censeurs ont gagné, ils vont s’en donner à cœur joie, mais la France va être montrée du doigt et peut-être encore davantage traitée par le mépris par les esprits libres qui voient avec consternation tomber les bastions de la liberté en Europe.
Rien que pour ça, je HAIS les politiciens qui nous ont valu une telle calamité et leur pédagogie de dictateurs.
@ Solon
« Il n’est pas concevable de déléguer à des sociétés commerciales, qui plus est étrangères, le droit de déroger à un principe constitutionnel. »
Ben si, la preuve ! Quand on a un pouvoir vendu aux lois du marché qui prend ses ordres à Bruxelles (voire à Washington), rien de plus normal.
Le pire est qu’on trouve encore (et même ici) des gens pour défendre ce genre d’ineptie.
« Familles je vous hais ! »
Citation d’André Gide, donc censurons Gide.
Pas de soucis, chers collègues intervenants.
Puisque nous voilà entrés dans un nouveau monde post-liberté et proche du monde totalitaire soviétique, réagissons comme le faisaient les dissidents, avec un humour imparable pour un logiciel totalitaire.
On peut ruser avec la phonétique.
Par exemple écrire le « Je vous ai compris » de de Gaulle sous la forme proposée par Pierre Desproges : « Je vous hais ! Compris ? ».
Donc on pourra dire « Je vous ai compris Macron ». Voilà qui n’est pas censurable !
Toujours dans la phonétique, mais façon Lacan:
On peut traiter quelqu’un d’analphabète de gauche ou de la REM.
Anal-pha-bète en un seul mot, c’est mieux que trou du Q et cou*llon en plusieurs mots !
La langue française est riche, et nos forêts suffisamment vastes pour en faire une superbe langue de bois.
Il n’y a rien à ajouter à votre propos.
Il faut haïr cette loi inique.
Il faut chasser les tyrans.
D’ici quelques jours, nous pourrons peut-être assister à la scène suivante dans un commissariat où un homme aura insisté pour rencontrer le commissaire :
– Monsieur le commissaire, je viens vous informer que mon perroquet s’est échappé.
– Comment ! C’est pour ça que vous venez me déranger ?
– Pas seulement pour ça, monsieur le commissaire. Je voudrais surtout qu’on enregistre ma déclaration.
– Quelle déclaration ?
– Je tiens à affirmer solennellement que je n’ai pas les mêmes opinions politiques que mon perroquet et que s’il venait à tenir des propos désobligeants à l’encontre de la personne de madame Avia ou de tout autre ministre, je ne pourrais que les désavouer fermement !
J’aime bien la femme au foulard en arrière-plan…
« Que ne faut-il pas entendre lorsqu’on travaille dans l’hémicycle ! Pardonnez-moi, Seigneur, d‘avoir des bouffées de droite… »
@ sbriglia | 17 mai 2020 à 06:38
« Achille, quand cette loi sera publiée, les algorithmes des GAFA auront trouvé cinq raisons au moins de supprimer votre commentaire si d’aventure vous vouliez le divulguer sur les réseaux sociaux. »
Mon commentaire n’est ni raciste, ni sexiste, ni homophobe, ni haineux, ni vulgaire.
Cinq raisons pour lesquelles les algorithmes des GAFA ne le supprimeront pas.
J’ajouterai que les algorithmes même s’ils réagissent dans la milliseconde (souvent moins) ont souvent une réaction plus pertinente que certains commentateurs qui mettent au moins dix minutes pour pondre une ânerie.
Que votre billet est haïssable, haineux hôte, alors que vous rentrez dans le monde de l’amour et du respect, comme sainte Thérèse d’Avila. Si vous arriviez seulement, avec p-haine à gravir la montagne de la loi dite Avia arrondissant des cercles de charognard au-dessus des marais putrides de la nation française, vous goûteriez l’air pur de l’Inquisition renaissante, Avia et Gafa, l’organe représentatif de la foule des collaborateurs qui ont uriné dans le même ruisseau.
Vous fréquenteriez avec la madame toute en subtilité, de grandes gloires de la concorde et de l’entente, Eymerich, Henri de Lancre, Augusto Pena, Bernard Gui, le sublime Torquemada, le Pape Grégoire VII, Institoris et Sprenger, le duo ineffable, le doux Savonarole.
Vous pourriez enfin serrer cordialement la main des bourreaux qui mettaient le feu aux cottes de pauvres avorteuses, sorcières utiles à l’unité de la Foi. Gens du peuple, bien obéissants et heureux, comme aujourd’hui de pouvoir, aux côtés du Roy, humer le parfum des templiers ardés ou l’air empoisonné de la pauvre dépouille de Giordano Bruno. Thérèse fut aussi victime de l’Inquisition pour être faite docteur (pas docteur.e) docteur de l’Eglise en 1970, Maître Eckhardt fut condamné, mais prudence, un an après sa mort, pour hérésie. Voilà l’hérésie qui montre sa figure angélique, par l’entremise d’une juriste, le pire est à venir, quand le droit se croit autorisé à affronter la colère.
La République oublie les injures des commissaires politiques aux chuchoteurs tétanisés, les insultes des gardes de Pol Pot aux pauvres bêtes lacérées mais encensés par Le Monde (avant excuses), les vomissures soviétiques qui gangrènent encore notre pays, les hideurs de bons religieux islamistes décapitant au couteau des anonymes au penchant d’une dune et qui menacent chez nous les résistants menaçants ; elle appelle les traîtres de la II° guerre des partenaires sociaux mais elle s’occupe des bienséances, dans une flatulence méphitique.
En se référant à la loi allemande, les auteurs nous forgent un passé justificatif de notre répression, nous affublant ainsi d’un san benito nazi, bien dans la ligne de la pensée raciste anti-caucasienne.
Je porte un toast à tous les honorables qui ont pondu cette proposition de loi et à tous les députés oscillographes, le même que celui que porta Broudier à Bénin en gare d’Issoire:
« Utinam aves coeli super capitem tuam cacent ».
Ite, missa est, ce qui ne veut pas dire, « la messe est dite » mais « Allez, la Mission commence »
Il n’est pas exact de mettre en avant « le vote favorablement majoritaire à cette loi des députés LR ». C’est le contraire. Ceci dit sans sentiment partisan.
Merci, M. Bilger. Une fois de plus vous montrez que ‘le mur des cons’ peut être franchi par ceux qui font la loi et pas seulement par ceux qui doivent l’appliquer (remarque qui ne concerne donc pas l’auteur de celle évoquée ci-dessus).
A celui qui cria « Mort aux cons ! », le Général aurait répondu « Vaste programme ! »
Merci de ne pas perdre courage !
@ Achille
Achille, si après tout ce que nous avons à supporter depuis trois ans, et plus encore depuis deux mois, la population reconduit l’engeance qui nous gouverne et qui fait nos lois, alors il n’y aura plus aucun doute sur la déchéance de cette Nation qui préféra une léthargie confortable aux vertus plus âpres.
Il sera alors peut-être temps pour moi de préférer l’exil volontaire et de renier le nom français.
LOI AVIA
Tous les partis d’opposition, tous les journaux, tous les blogs, tous les penseurs sont déchaînés contre la loi Avia au nom de la liberté d’expression. Elle n’est pas si sacrée que ça puisque la différence entre les Etats-Unis et la France, pour ne parler que de ces deux pays, est la suivante en la matière. Aux Etats-Unis tout peut se dire et tout peut s’écrire. En France, il y a quelques bornes à cette liberté. Dans la presse écrite par exemple. Et quand on les franchit, on peut se retrouver devant un tribunal.
Sur le Net, l’anonymat (ou le pseudonymat) permet toute les horreurs contre les Juifs, les Noirs, etc. Cette loi unanimement dénoncée a pour but de remédier à cela. Il est certes fâcheux que les GAFA etc. doivent recourir à des robots pour chasser les « discours de haine ». J’aurais préféré d’autres méthodes. Y en a-t-il ? Mon rêve était le suivant : interdiction de l’anonymat sur Facebook, les blogs, etc. Un modérateur sur chaque blog, sur chaque site. Chargé chaque jour d’expulser les racistes par exemple. C’est faisable. Comme je ne dirai jamais un mot contre les Juifs, les Noirs, les Asiatiques, etc., aucun de mes textes ne sera supprimé.
Je suis actuellement chassé d’un blog parce que mes propos ne sont pas racistes et sont hostiles à l’extrémisme politique. Ce genre de censure n’émeut personne et ne provoquera aucun tollé national.
Mon seul point de désaccord avec la loi Avia touche au domaine religieux. Chacun est libre d’aimer une religion ou non. Et dire qu’on n’aime pas une religion me semble être un droit fondamental. Ne pas aimer une religion n’est pas du racisme et ne devrait donc jamais tomber sous le coup de la loi française dans la presse comme sur le Net, à mon humble avis.
Il suffit de lire sur Wikipédia le profil de la députée Avia pour comprendre toute la haine qu’elle porte en elle…
« Mon commentaire n’est ni raciste, ni sexiste, ni homophobe, ni haineux, ni vulgaire.
Cinq raisons pour lesquelles les algorithmes des GAFA ne le supprimeront pas. »
Rédigé par : Achille | 17 mai 2020 à 15:31
Bien sûr votre commentaire n’est pas répréhensible.
Mais les algorithmes balaieront large et chaque fois qu’ils détecteront le mot « haine », le terme « homophobe », le terme « raciste », le mot « sexiste », les logiciels programmés censureront par précaution.
C’est ce que j’ai voulu exprimer et que vous feignez de ne pas comprendre.
Lisez ou relisez Orwell.
« Mon pauvre Achille, vous me permettrez n’est-ce pas d’être condescendante, puisque vous me trouvez chatouilleuse (et qu’il n’existe pas encore de loi sur la condescendance qui s’apparente au mépris). » (duvent)
Cyrano :
Oui je suis chatouilleux: est-ce donc une tare ?
Et cette qualité, qui coule dans mon sang
D’être condescendante devrait vous dispenser
Pour honorer plutôt mon panache d’honneur.
Hélas, Achille, duvent est à Cyrano ce que Laetitia Avia est à Roxane.
@ Robert
« Loi liberticide parce qu’elle privatise les sanctions dans la mesure où elle confie l’appréciation des contenus à des entreprises privées qui ne manqueront pas de censurer toute expression libre, voire une peu « osée », à l’aune du risque de se voir infliger des amendes excessives pour leurs résultats financiers. »
Il faut aussi savoir que les censeurs des réseaux sociaux ou même de grands quotidiens ne maîtrisent pas tous les subtilités de la langue française, ne sont pas d’une culture générale éblouissante, n’ont pas toujours le sens de l’humour, ne comprennent que ce qu’ils veulent bien et censurent systématiquement tout dans le cas contraire pour ne pas se fatiguer ou pour ne pas rencontrer de problèmes.
Parfois, nous pourrions nous demander s’ils ne seraient pas capables de censurer un bulletin météo…
« Je ne peux pas éviter d’en parler : cette députée qui se pose en vigie et en gardienne de la décence en ligne est celle qui en même temps a été accusée par cinq de ses ex-assistants parlementaires de propos racistes, sexistes et homophobes. « Un tableau mensonger » selon elle. Elle a annoncé son intention de déposer plainte pour diffamation. » (PB)
Chiche pour la plainte ! Elle est la soeur jumelle de la Madone du Poitou, qui a éreinté tant de collaborateurs, il faut lui reconnaître une grande capacité à rebondir, il est vrai aussi qu’elle était dans un parti puissant rongé aujourd’hui par la rouille. J’ai ramassé ce commentaire sur elle il m’a bien fait rire :
« Ségolène Royal a un aplomb phénoménal, une mauvaise foi colossale, une absence totale de scrupule, une inappétence pour le travail, un goût immodéré pour le paraître… Autant de caractéristiques qui lui ont permis de faire une carrière politique certes en dents de scie mais elle a néanmoins toujours été présente. On va voir si elle va avoir le Président à l’usure… On pourrait lui confier une mission en Afrique, sur la réintroduction d’une graine de courge en milieu hostile… Un truc comme ça. »
C’est un peu ça Avia et Ségo pour le malheur et pour le pire.
Achille ne comprend pas que ce n’est pas lui qui décidera si ses propos sont racistes, haineux, homophobes… etc. car tout peut être sujet à interprétation. Même la météo…
Haïr cette loi ne suffit pas. Il faut la combattre.
@sbriglia(@Achille)
« Hélas, Achille, duvent est à Cyrano ce que Laetitia Avia est à Roxane. »
Pourquoi me répondre par personne interposée, quand il faut à peine deux sous de courage, deux sous d’inconscience, et deux sous de loyauté pour entrer en lice. J’ai un louis et je vous l’offre !
@ Chemins de traverse
« »…pèchent par un manque de nuances, risquent d’être mal interprétés par des gens qui ne possèdent pas sa subtilité intellectuelle » (Achille)
Et donc vous, seriez capable de modérer les propos d’Eric Zemmour en gommant les subtilités…
Bienvenue dans le monde de l’homme, la femme, modèles transhumanistes. »
@ sbriglia (@Achille)
« Hélas, Achille, duvent est à Cyrano ce que Laetitia Avia est à Roxane. »
Attention. Il paraît qu’elle mord ! 🙂
Ah, si le ridicule tuait…! Il ne resterait plus grand monde dans cette maudite majorité LREM de zigomars piochés chez tous les ratés de la politique, les pseudo-surdoués qui n’ont de commun que leur ego aussi surdimensionné que celui de leur mentor…
Je vous rejoins M. Bilger sur la stupidité et la dangerosité de cette loi qui n’est que le reflet d’une haine elle-même produite et véhiculée par son auteur la députée Avia dont le comportement humain mérite plus la sanction que les honneurs…
Il serait très utile que les plaintes déposées à son encontre soient examinées avec courage et sans complaisance par les autorités judiciaires afin que son irrespect de l’humain soit tout aussi sanctionné que quelques mots qu’elle prétend avoir voulu faire taire…
« Avoir confié à Facebook, à Twitter et à YouTube la mission de supprimer les « contenus haineux » que les utilisateurs leur signaleront est une erreur. » (PB)
Qu’est-ce que ces plateformes ont à voir avec une loi votée par le parlement LREM de la République française ??
« Youtube a été créé en février 2005 par Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim, trois anciens employés de PayPal, et racheté par Google en octobre 2006 pour 1,65 milliard de dollars. Le service est situé à San Bruno, en Californie.
Au 6 avril 2015, YouTube est disponible dans 79 pays (ce à quoi s’ajoute le territoire de Hong Kong) et dans 76 langues, couvrant 95 % de la population Internet mondiale7. 80 % du trafic est généré hors des États-Unis. Chaque minute, plus de 300 heures de vidéo sont mises en ligne. Plus d’un milliard d’utilisateurs uniques consultent YouTube chaque mois, pour regarder plus de six milliards d’heures de vidéo, soit en moyenne près d’une heure par personne sur Terre. Chaque seconde, ce sont près de 43 000 vidéos qui sont visionnées, soit 1 460 milliards de vidéos par an. En février 2017, YouTube annonce avoir franchi le cap du milliard d’heures de vidéos vues quotidiennement. En 2018, YouTube compte 37,5 millions d’utilisateurs mensuels en France, 83 % de ceux-ci déclarant être très attentifs lorsqu’ils visionnent une vidéo sur cette plateforme. En mars 2019, selon une étude StatistaCharts, YouTube représenterait 37 % du trafic mondial internet sur mobile. » – Infos WIKI –
« Twitter a été créé le 21 mars 2006 par Jack Dorsey, Evan Williams, Biz Stone et Noah Glass. Le service en ligne est rapidement devenu populaire. Le 5 mars 2017, il compte 313 millions d’utilisateurs actifs par mois, 500 millions de tweets envoyés par jour et est disponible en plus de quarante langues. En 2018, Twitter annonce pour la première fois avoir fait du profit, notamment à la suite de restrictions budgétaires.
Le siège social de Twitter Inc. se situe aux États-Unis à San Francisco. » Infos WIKI
« Facebook est fondé en 2004 par Mark Zuckerberg et ses camarades de l’université Harvard, Chris Hughes, Eduardo Saverin, Andrew McCollum et Dustin Moskovitz.
Facebook fait régulièrement l’objet de débats, tant sur le plan politique que juridique, économique, culturel et social. Son influence dans la sphère publique et la manière dont il affecte la vie sociale de ses utilisateurs, son usage des données personnelles, son rôle dans la propagation des fake news, sa responsabilité dans la banalisation des discours de haine, son inaction face à du contenu enfreignant ses propres règles, ou bien encore sa politique de régulation des contenus sont ainsi souvent discutés dans l’actualité.
En juin 2004, Facebook établit son siège social à Palo Alto, en Californie. Actuellement il est à Menlo Park (Californie). »
« Un discours de haine (ou « discours haineux », « discours de la haine »), le plus souvent utilisé sous le terme anglophone « hate speech », désigne un type de discours ou de système qui (au-delà de la violence ou de l’injure ponctuelle en termes de force et de nature) attaque une personne ou un groupe de personnes sur la base de caractéristiques diverses (couleur de peau, ethnie, âge, sexe, orientation sexuelle, religion, etc.). L’Histoire a montré que le discours haineux peut conduire à des suicides, lynchages, fusillades de masse, attaques par explosifs, guerres, crimes de masses et processus génocidaires comme en ex-Yougoslavie et au Rwanda.
L’expression est notamment influencée par les mouvements américains de lutte anti-racisme comme Black Lives Matter et d’autres, qui avec des historiens et sociologues s’attachent à identifier et décrypter ce discours dans les écrits et dans la parole, ainsi que dans certains comportements publics. Ce genre de discours est également appelé « antilocution » sur l’échelle d’Allport (qui mesure le degré de manifestation du préjugé dans une société).
Le discours de haine est souvent une incitation à la haine raciale ; c’est le délit le plus retenu juridiquement, notamment dans les lois contre le racisme et les discours de haine.
Cette expression est parfois critiquée comme novlangue pouvant être utilisée pour faire taire certaines critiques et débats sur l’organisation sociale
Selon le contexte, dans la sphère du politique, le discours de haine peut avoir des effets très différents qui sont, entre deux extrêmes : susciter une réaction visant à le contrôler, ou au contraire justifier la violence politique. » – Infos et définitions WIKI –
« Des lois contre le discours haineux existent aux échelles nationales et internationales. Elles ont souvent un ou deux objectifs :
1) préserver l’ordre public, et
2) protéger la dignité humaine. Le premier exige qu’un seuil plus élevé soit violé, pour que la loi n’ait pas à être appliqués trop fréquemment. Par exemple, en Irlande du Nord, en 1992, une seule personne avait été poursuivie pour avoir enfreint cette réglementation depuis vingt et un ans. Les réglementations destinées à protéger la dignité humaine ont un seuil de violation beaucoup plus bas, de sorte que les réglementations du Canada, du Danemark, de la France, de l’Allemagne et des Pays-Bas ont tendance à être appliqués plus fréquemment »
« En Europe et aux États-Unis, dans les années 1990, a débuté [en tant que le fait de qui ?] une recherche de repères de langage afin de limiter les discours de haine, jugés équivalents à la discrimination, dans le but de punir l’utilisation de mots ou expressions qui, délibérément ou involontairement, manifesteraient une haine ou un mépris envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance ethnique, raciale, culturelle, religieuse ou sexuelle ou en référence à leur santé mentale ou physique. Il s’agirait de concilier le droit à la liberté d’expression avec le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ou le droit de ne pas être victime de discrimination. Pour certains témoins de la société [lesquels ?], la question se pose des « propos qui heurtent, choquent ou inquiètent » mais aussi des « discours jugés sacrilèges dans les sociétés laïques »
Certains s’opposent à toute interdiction de la parole, en affirmant que tout débat est essentiel pour la recherche de la vérité et que le contrôle de la parole interdit cette recherche en la censurant au départ.
Aux États-Unis, le gouvernement ne peut pas limiter la liberté d’expression. Le premier amendement de la Constitution l’interdit. La jurisprudence traduit cette loi par le fait que le gouvernement ne peut pas réguler le contenu des discours mais qu’il peut traiter les effets néfastes de ces discours par le biais de lois contre la diffamation ou contre l’incitation à la violence. » Définitions WIKI
Lois qui existent également depuis belle lurette dans notre pays. Mais là avec cette loi dite « Loi AVIA » ce n’est plus le locuteur de propos jugés en quelque façon offensants, mais son diffuseur par Internet que l’on tend à punir d’une amende.
Si ce diffuseur était un média papier de droit français, les lois existantes dans la législation française s’appliqueraient Si ce diffuseur était un média papier d’un autre pays de la CE ou d’ailleurs pourrait-on juridiquement envisager de punir le kiosque français qui le vendrait au lecteur parmi moult autres publications que le vendeur n’a pas vocation à lire avant de les mettre en rayon ?
« Les critiques de la notion de discours haineux tournent autour de l’aspect subjectif et personnel de ce qui constitue une offense ou de la haine. En effet, la notion de ce qui est acceptable et de ce qui ne l’est pas diffère selon les cultures, les époques, et l’histoire religieuse de chaque pays. »
Ex. « Dans une France médiévale et hautement catholique, critiquer la religion, exposer ses dérives et militer pour sa séparation du pouvoir eut sans doute été perçu comme une incitation à la violence et une agression envers les religieux, et donc être qualifié de discours haineux. »
Ou encore, « le stéréotype de la blonde est un stéréotype populaire, généralement appliqué aux femmes, selon lequel les personnes aux cheveux blonds seraient plus naïves, moins intelligentes, et auraient moins de bon sens que la moyenne. » Stéréotype manifestement créé par l’épouse dont l’époux fantasmait sur les blondes platinées du showbiz dont les rôles d’actrice se limitaient plus ou au moins à la séduction du mâle.
Cela leur faisait sans doute du bien à l’ego que de se dire « jolie mais sotte ». Nonobstant, «les Romains et les Grecs étaient fascinés par la couleur des cheveux des Celtes et des Nordiques et cherchaient à en imiter la teinte rousse et leur souplesse. Ceux de la région méditerranéenne se teignaient souvent les cheveux, et les courtisans haut placés achetaient des perruques faites de cheveux d’esclaves germains et celtes.»
De nos jours les blondes ne se formalisent plus d’être traitées de « blondes » et j’ai même une cousine, vraie blonde, qui s’excuse parfois ainsi : « Eh oui, mon vieux, que voulez-vous je suis blonde. » Autre façon de dire : « c’est pas de ma faute, c’est de la faute de ma blondeur dont je ne suis pas responsable mais Dame Nature. »
Pour en revenir au champ territorial d’application d’une législation, il existe déjà, mais pour d’autres domaines que le « hate speech » une jurisprudence de cassation sur ce sujet. Par ex. en ce qui concerne l’indemnisation des victimes : « Ainsi, les victimes étrangères ne peuvent être indemnisées par le FGTI que si les faits ont été commis sur le territoire français. » Voir: https://www.courdecassation.fr/publications_26/tude_annuelle_8869/tude_2017_juge_mondialisation_8661/juge_mondialisation_8662/partie_2_persistance_territoires_8670/mondialisation_application_8673/designation_loi_38951.html
Dont la conclusion en est que :
« Positivement, la loi française s’applique soit parce qu’elle est désignée par la règle de conflit soit, par dérogation à la règle de conflit, en raison de la finalité qu’elle poursuit. Négativement, la loi française s’appliquera du fait de l’éviction de la loi étrangère normalement compétente. »
« Mon commentaire n’est ni raciste, ni sexiste, ni homophobe, ni haineux, ni vulgaire. »
Rédigé par : Achille | 17 mai 2020 à 15:31
A lire cette profession de foi, glaciale, sans nuance et bien aseptisée, Achille voudrait-il nous faire croire en définitive qu’il n’est qu’un robot sans émotions, préférences, aversions ni états d’âme d’aucune sorte ?
Je suis vent debout contre cette loi liberticide. Une honte pour la démocratie.
Où sont passés les Français qui défilaient le 11 janvier 2015 pour la liberté d’expression ? Après l’attentat abominable de Charlie Hebdo ? Où sont passés nos élus démocrates ? je ne les ai pas entendus. Se taire c’est accepter de façon arbitraire que la simple critique définie comme de la haine devienne un délit.
Bref, tous ceux qui ne s’émeuvent jamais des propos haineux de rappeurs par exemple acceptent que leurs compatriotes soient considérés comme des délinquants de la pensée dans une société multiculturelle de plus en plus pesante. Ils veulent imposer le vivre-ensemble, or ils ne font que creuser le fossé et fracturer les communautés.
Cette loi est une épreuve de force, mais elle n’empêchera pas la liberté de penser… à moins que, avec les progrès de la science ??…
Merci à Philippe Bilger pour ce billet.
J’espère que nos élus feront supprimer la devise : « liberté, égalité » du fronton de nos mairies, devenue obsolète et mensongère.
@ Jean | 17 mai 2020 à 16:31
« Il sera alors peut-être temps pour moi de préférer l’exil volontaire et de renier le nom français. »
Il vous reste encore deux ans pour choisir votre destination. 🙂
L’ingénieur de recherche spécialiste de RDM (résistance des matériaux) vendait « La Cause du peuple » à la sortie des amphis, je lis Charlie et comme mon ancien patron brillantissime et Mongénéral je lis le Palmipède.
La liberté d’expression, sans contrainte, sans mais… alors si les réseaux sociaux posent problème tant pis, le droit fera le tri.
Les censeurs vous allez voir ailleurs, Jorge Semprún en parlant du nazisme, « on ne disait rien » (je résume) et quand il s’est agi d’interner les communistes « c’était trop tard ».
On peut tout dire, le peuple est intelligent. Mourir pour la liberté d’expression c’est tous les jours, alors on ne va pas pleurer sur quelques cinglés de réseaux sociaux, ils mourront de leur bêtise.
Eh bien je crois que j’ai réussi à faire l’unanimité contre moi aujourd’hui.
Je pensais que la liberté d’expression s’arrêtait là où commençaient le racisme, le sexisme, l’homophobie, la haine et la vulgarité eh bien manifestement il n’en est rien.
Il faut bien se rendre à l’évidence, débiter ce genre de propos indignes est revendiqué comme un droit. Le droit à la haine, à la vulgarité, et à tous les sentiments mauvais qui se situent au niveau du cerveau reptilien de chaque individu.
On vit décidément une époque formidable !
L’ouverture à la “diversité” donne parfois de bien piètres résultats et toujours consternants.
On ne compte plus les ministres qui veulent absolument avoir une “diversité” dans leur équipe comme on porte un pin’s au revers du veston. Ça vous assoit le bonhomme, trouvez-moi une diversité ou je fais un malheur… j’en veux un sur la photo du perron de mon ministère !
Alors on épluche l’organigramme de l’UNEF, on explore les épaves de la Ligue communiste révolutionnaire, les videurs de boîtes de nuit reconvertis dans le scoutisme des “animateurs de quartiers”, et souvent bien plus bas, etc.
Mitterrand avait lancé cette imprudente inclinaison en promouvant un SOS devenu célèbre, où il ne fallait “pas toucher à mon pote“ et qui pantoufle aujourd’hui dans une commission à 10 000 euros par mois.
On aura tout vu:
DSK et son majordome à tout faire, Mélenchon et sa mousmé, Véran dernièrement avec son assistant qui voulait se faire du beurre sur la revente de masques, Buzyn et son pyromane qui a fait brûler des millions de masques, Macron et l’étrange “officier de police” qui passe à tabac rue de la Contrescarpe deux adolescents.
Et aujourd’hui la cerise sur le gâteau.
Nous sommes morts.
Inutile de citer des noms, on tomberait sous le coup de cette loi.
C’est bien la peine de parler comme Molière et d’enfiler les alexandrins alors qu’il suffit de faire un constat d’huissier.
@ Achille
@ Giuseppe
Non, ce n’est pas la fonction basse qui est célébrée, c’est la crainte de l’étendue progressive du domaine de la censure qui effraie, car la raison politique c’est l’absence de raison populaire. Mme Avia, simple rouage, ne représente rien, elle jubile de faire concert, ce n’est pas raisonnable. Mais oui, Giuseppe, la République, française surtout, s’est choisi une devise dont elle a toujours su que l’application en était idéale. C’est une toile de fond, mais voilà que les peuples en ont retenu un détail: liberté d’expression. Et ça gêne les petits députaillons en manque de notoriété ou soucieux de s’essuyer les pieds sur le pays qui les fait vivre. Quintus Publicius le disait déjà à son frère, Cicéron (pour une fois que le petit pois était autre que magistrat).
Donc, pas de crainte, il n’y a pas en France de racisme autre que celui de quelques crétins et celui dont se servent sans pudeur les politiques aux noirs desseins pour faire le bourdon.
Quant au long écrit de la Cour de cassation, bon, je ne suis pas un savant, mais je ne vois pas trop ce que ce presque traité a à voir avec une loi mal rédigée, mal pensée qui ne touche à aucun des sujets traités ici. Il s’agit d’une loi particulière d’application limitée à quelques entités, donc, n’ayant pas le caractère essentiel de la Loi, l’universalité, et mises en cause par la publication de tiers qui n’en dépendent que par un instrument de libre accès. Cette délégation de service public en matière de loi de police qui ne dit pas son nom me paraît être d’un juridisme fautif, donc normalement censurable par le Conseil constitutionnel en un factum de quinze lignes maximum.
@ Achille | 17 mai 2020 à 22:25
« Je pensais que la liberté d’expression s’arrêtait là où commençaient le(…) et la vulgarité »
C’est bien ce que je vous disais dans mon précédent commentaire, vous dérivez ou plutôt vous soutenez la dérive institutionnelle de cette loi Avia scélérate.
Dérive dont on voit très bien où elle commence, mais dont on ne voit pas où elle s’arrête. Dans un Goulag du nouveau monde ?
Dites-moi Achille, juste pour me faire rigoler, où commence et où finit la vulgarité et corrélativement où commence et finit la distinction, la classe, que vous vous attribuez implicitement, puisque vous vous accordez la liberté et le droit de vous exprimer !
Je ne vous demanderai pas de définir la vulgarité.
Je me doute bien que vous ne la fréquentez pas puisque la vulgarité c’est l’expression du peuple, et qu’en bon homme de gauche vous évitez ce genre de fréquentation.
Allons Achille, vous vous enferrez, cette loi est indéfendable !
@ Achille
Vous faites une confusion entre haine et mépris. La haine, tout comme l’amour, est un sentiment envahissant et marquant qui ne guérit pas facilement. Lorsqu’on aime quelqu’un, on y pense le matin en se levant, le soir en se couchant, dans la journée… et ces pensées nous ressourcent, elles donnent un sens à nos actions et nous motivent.
C’est pareil pour la haine, sauf que dans ces cas précis, comme les réseaux sociaux où les insultes fusent, il ne s’agit que de mépris. Lorsqu’on lance à quelqu’un qu’il est idiot, c’est du mépris et en général cela suit un débat qui a échoué. Si on prend la route ensuite pour lui casser la figure, là c’est de la haine. D’après ce qu’on sait, 99,9 % des insultes sur les réseaux restent au premier stade, le mépris.
Par exemple je méprise une certaine religion et ses dévots, mais je ne me lève pas en me disant « mince, qu’est-ce que je déteste ceci, c’est insupportable ». Il m’arrivera d’avoir des paroles blessantes pour ceux la défendant les yeux fermés, lorsque un débat s’échauffe et que les arguments deviennent irrationnels. Mais ce sera à la loyale, car je me prépare aussi à encaisser.
Ce que vous voulez, c’est interdire aux humains le mépris. Mais alors que vaudra l’admiration sans le mépris ? Le mérite et le respect n’ont de valeurs que si peu de gens les desservent, lorsqu’une qualité devient le standard et un lieu commun, elle perd sa valeur.
Je tiens aussi a rajouter que lorsque la liberté d’expression est totale, c’est-à-dire qu’on peut tout dire, il est facile de prendre la température d’une société. Et d’y apporter des solutions pratiques si cette température subit des variations critiques. Bâillonner le peuple finit toujours mal.
@ Achille
« Il faut bien se rendre à l’évidence, débiter ce genre de propos indignes est revendiqué comme un droit. Le droit à la haine, à la vulgarité, et à tous les sentiments mauvais qui se situent au niveau du cerveau reptilien de chaque individu. »
Vous prenez les gens pour des c*ns au point où d’après vous ils ne peuvent faire la part des choses entre des propos outranciers et des opinons raisonnées ? Ça en dit long sur votre conception de l’humanité. À y réfléchir, ça ne m’étonne pas de vous, vos potes gauchos ont promu l’inculture et la bassesse depuis quarante ans. On en voit le résultat aujourd’hui. Chapeau l’artiste !
Quant à la haine, on en a l’exemple parfait à travers notre Conducator qui ne rate jamais une occasion de cracher sur ses concitoyens et sur leurs ancêtres depuis l’étranger. Quelle classe !
Pour la vulgarité, le gouvernement actuel nous en donne un bon aperçu, pas la peine d’aller chercher plus loin.
Bref, vous semblez à bonne école. Ne changez rien ! C’est un bonheur de vous lire.
@ Achille
Quand vous écrivez « Je pensais que la liberté d’expression s’arrêtait là où commençaient le racisme, le sexisme, l’homophobie, la haine et la vulgarité eh bien manifestement il n’en est rien », je me demande ce que vous pouvez appeler « liberté d’expression ».
Quand la liberté s’arrête, pour reprendre le mot que vous employez, elle s’arrête. Et quand la liberté s’arrête, ce n’est plus la liberté.
À partir du moment où on est pour la censure contre la vulgarité, le racisme, le sexisme, etc., on ne peut pas dire qu’on est pour la liberté d’expression. La liberté d’expression concerne l’expression d’opinions qui peuvent heurter les autres, évidemment ; on ne voit pas pourquoi on aurait besoin de liberté pour tenir des propos consensuels.
Au travers de cette loi, le président, ses ministres, ses députés, ses partisans ont montré leur nature profonde. Tous, ils la revendiquent. Aucun ne s’en désolidarise. Il est hautement symbolique que cette loi soit la première préoccupation de la majorité qui succède à cette épidémie.
Quand on se promène dans la rue, on est accablé de la laideur des masques qui couvrent le visage de la population. La population a réclamé des masques pour se protéger. Elle a reçu à la place le bâillon. Si un Delacroix peignait aujourd’hui « la Liberté guidant le peuple », il lui ferait porter ce bâillon infamant.
C’est à une certaine idée de la France que M. Macron et ses affidés attentent. Cette idée, je la nomme: « France, terre des libertés conquises ». L’heure est grave. Elle appelle une saine réaction. Il ne s’agit pas de sauver quelques prébendes, quelques insignifiants privilèges. Il s’agit de sauver la liberté. Un peuple n’est pas libre quand il se dépouille de tout. Un peuple n’est pas libre quand il abdique sans lutter sa souveraineté. Ne nous trompons pas de combat. Cet homme, ses partisans, sont les ennemis de notre Nation. Il endort comme les sirènes tentèrent de séduire Ulysse et ses compagnons. Regardons au-delà. Souvenons-nous de ce que nous avons reçu de nos aïeux et songeons à ce que nous léguerons à nos enfants et petits-enfants. Ne soyons plus tel le fils prodigue qui dilapide l’immense héritage.
@ duvent | 17 mai 2020 à 18:45
Le mâle alpha n’a que faire de votre piécette.
Quant à moi, c’est pareil mais pour d’autres raisons. Même si par le plus grand des hasards, vous m’offriez un louis, je le refuserais au motif que « timeo Danaos et dona ferentes. »
@ Michelle D-LEROY
Vous êtes trop optimiste, cette loi empêchera les gens de penser. Point n’est besoin de progrès scientifique pour y parvenir.
Les gens ont besoin d’un monde, voyons, comment dire ? confortable. S’il y a une disjonction entre ce qu’ils peuvent dire et ce qu’ils peuvent penser, ils aligneront ce qu’ils peuvent dire sur ce qu’ils peuvent penser.
Et leurs enfants encore plus. Saint Augustin l’avait prévu… Cela a bien servi à évangéliser. Mais on n’a rien sans rien, on voit le niveau de croyants obtenu par force et par ruse. Il ne s’élèvera jamais tant qu’on ne répudiera pas à jamais ce genre de procédé et d’autres choses mais je n’y crois guère. Le sillon, la tradition est là, on n’en sortira pas.
En plus, l’autoritarisme a été récupéré par les rois, puis aggravé par les totalitaires puis repris par Macron.
On n’en sortira jamais… Ou alors, cessons de dire que ses atteintes à la liberté sont bonnes, les autres mauvaises et adoptons le Premier amendement américain.
Pourquoi tant de ressentiment contre les GAFA ? On a l’habitude de cracher sur les Etats-Unis tout en attendant qu’ils sauvent notre liberté, et on espérant inconsciemment les mêmes bienfaits d’entreprises américaines.
Quelle folie !
Bref, quand je divise le monde en sel de la terre anglo-saxon, arriérés musulmans et incapables (de garder leur liberté, surtout) Français, sans préjudice d’autres peuples et religions, ce n’est pas pour rien. Personne n’a pu me donner d’argument contre, juste qu’on n’y croit pas, comme si je ne parlais pas d’Histoire mais d’avoir senti la présence d’Apollon en m’entraînant à faire des services sur un court de tennis délaissé, à l’aube, près d’arbres aux abords d’un fleuve.
Les Français peuple qui adore penser ? Quand cela arrive, c’est contre la liberté « la liberté c’est bien relatif ou la liberté pour quoi faire » sont des phrases-réflexes de nos intellectuels.
Le peuple, capable lui de penser loin et pour la liberté ? je n’y crois pas, quand on discute ici, quelqu’un me sort que si on veut défendre toutes les victimes en paroles, c’est pour ne rien faire en vérité, que les abus sont rares, et si je prouve que non, eh bien, on n’en parlera pas parce qu’on n’a pas de pouvoir contre.
Mais souvent, ce qui n’est pas dit si clairement peut se déduire de dérobades argumentatives ou d’agression me faisant éventuellement traiter le coupable de chien ce qui rameute contre moi comme s’il était une pauvre victime politique. Les gens ne pensent pas. Entre autres, ils ne remontent pas à l’origine et ne suivent pas le déroulement de toute une action, non, ils réagissent souvent à des stimuli verbaux, auditifs, visuels et autres choses du même genre, et la loi aggravera cela en jetant les conformistes sur les autres en meute.
Penser ne coûte pas rien, quoi qu’il ne s’agisse pas d’argent ou d’effort physique, aller plus loin que les limites de son pouvoir (ou toute autre limite, d’habitude par exemple) répugne à beaucoup.
Avec la nouvelle loi, il y aura une limite de plus.
Il est donc certain que les gens penseront moins qu’avant. Soumission, agressivité, les deux ?
Je suppose, sans trop de risque de me tromper, que les incapables agiront en incapables. Voyez-vous, on est dans un pays où on se bat moins pour garder sa liberté car je prends le pari qu’on ne défilera pas contre cette loi, que l’on se mobilise contre la liberté des autres, voir le ramdam contre le mariage pour tous.
Nous ne sommes pas des Anglais, c’est sûr ! Faible avec les forts, forts avec les faibles… De Funès avait trouvé là un filon ! A propos des homosexuels et d’autres victimes potentielles, ces gens auraient tort de se réjouir car de telles lois pourraient être retournées contre eux quelque jour et en attendant, attisent le ressentiment comme les lois mémorielles s’appliquant à diverses catégories de victimes. Quand on est dans une catégorie de faible, il faut prendre son dû, des droits égaux, mais refuser d’être une espèce protégée. Quand on est dans une catégorie de fort, il faut donner son dû aux gens sans s’en servir comme d’un moyen d’accroître son pouvoir sur ses concitoyens.
En somme, il faut garder l’équilibre. Comme un Français qui en est un artiste, et aime la liberté, lui :
https://www.youtube.com/watch?v=GGn_ZRFjoRU
@ Lucile
@ Tipaza
@ Jean
@ Valéry
@ boureau
…et les autres
« À partir du moment où on est pour la censure contre la vulgarité, le racisme, le sexisme, etc., on ne peut pas dire qu’on est pour la liberté d’expression. La liberté d’expression concerne l’expression d’opinions qui peuvent heurter les autres, évidemment ; on ne voit pas pourquoi on aurait besoin de liberté pour tenir des propos consensuels. » (Lucile)
Une société dite civilisée ne peut exister sans un minimum de garde-fous limitant les conflits idéologiques, communautaires, culturels, sinon c’est ouvrir la voie à une situation conflictuelle incontrôlable, comme d’ailleurs cela semble être déjà le cas depuis quelque temps.
La loi Avia n’a d’autre objectif que de réduire, autant que faire se peut, cette dérive des comportements.
Les Gilets jaunes ne sont que l’expression populaire de cette intolérance dont l’on voit bien que les raisons louables qui ont provoqué ce mouvement ont rapidement été remplacées par des motivations bien plus obscures.
Ce sont maintenant les partis populistes et mouvements anarchistes qui se sont emparés de ce mouvement dont les figures de proue nous ont largement démontré qu’ils étaient de parfaits analphabètes, mus par une volonté affirmée de renverser le système.
Je suis surpris que des personnes parfaitement intégrées dans ledit système, qui ont reçu une fort bonne éducation, qui sont cultivées et qui occupent un rang social élevé, puissent accepter et même revendiquer le droit d’utiliser les propos haineux au nom de la liberté et plus particulièrement la liberté d’expression.
Toutefois ces mêmes personnes ne s’émeuvent pas outre mesure que des individus comme Dieudonné ou encore Alain Soral soient systématiquement interdits de spectacle pour le premier, d’antenne dans les médias « mainstream » pour le second, voire sont poursuivis en Justice pour leurs propos notoirement antisémites.
Y aurait-il deux poids, deux mesures ? je m’interroge !
Haïr ou non la loi Avia est secondaire, l’important est qu’elle soit abrogée.
Pour cela, faire savoir aux futurs candidats aux élections présidentielles et législatives que vous n’accorderez votre vote qu’à ceux qui s’y engageront.
Bon, ça va mettre quelques kapos au chômage, mais ils pourront se retirer sous leur tente !
Nous pouvions nous gausser de ces femmes (Ndiaye, Schiappa, et Avia notamment) mises en avant par le président Macron pour occuper le terrain médiatique tandis qu’il développait la politique qu’il doit à ses sponsors ; privatisations et ultra-libéralisme.
Mais cette fois-ci, le promoteur de cette loi, Madame Avia, n’est peut-être même pas consciente de la gravité des atteintes à la liberté d’expression contenues dans le texte.
S’agit-il de cynisme de la part de notre président, ou pire, la démonstration qu’il n’a plus de réservoir sérieux dans le personnel politique ?
Plus il y aura de lois antiracistes, anti-haine, anti-homophobes, anti-islamosphobes… plus y aura de racisme, de haine, d’homophobie, d’islamophobie…
C’est très simple à comprendre, à prouver, à chiffrer…
Mais allez expliquer ça à des islamogauchistes et aux crânes d’oeuf LREM et partis collabos… peine perdue.
Pour cela il faudrait déconfiner le peu de neurones qu’il leur reste, impossible.
Pour ma part je me ferai une joie jouissive de participer à la résistance contre cette dictature antilibertés, en continuant à propager des messages haineux, homophobes et islamophobes à ma façon.
Faut bien occuper tous ces modérateurs collabos traîtres haineux délateurs racistes antiblancs anti-France pro-migrants pro-homos pro-islamistes islamogauchistes, sinon que deviendraient-ils tous ces millions de gestapistes macroniens ? Au chômage ? Vous n’y pensez pas, faut les garder précieusement en attendant la tonte générale le jour de la libération.
@ Achille
« Je pensais que la liberté d’expression s’arrêtait là où commençaient le racisme, le sexisme, l’homophobie, la haine et la vulgarité eh bien manifestement il n’en est rien. »
Le problème est que certaines des notions que vous listez sont parfois très mal définies (surtout dans leurs limites) ou n’appartiennent pas à la langue française, ce qui est la porte ouverte au n’importe quoi, principalement quand ce sont diverses organisations subversives (parfois elles-mêmes mues par la haine) qui imposent leur façon de voir les choses.
Exemple : https://www.cnrtl.fr/definition/homophobie
Erreur : cette forme est introuvable.
Et que l’on nous épargne les références aux dictionnaires commerciaux ou populaires qui sont parfois très orientés.
Une loi doit être compréhensible à défaut d’être nulle et je trouve surprenant que de façon historique des avocats aient accepté de plaider à partir de notions non définies ou floues à l’époque avant d’aller plus loin et sans avoir déposé un recours en anticonstitutionnalité.
En ce qui concerne le « racisme » par exemple, le recours à de vieilles expressions françaises devient-il subitement condamnable ?
Pourquoi n’est-il pas prévu aussi divers degrés dans la définition du « racisme », au lieu de mettre sur le même plan des habitudes culturelles anodines qui ne reposent pas sur une volonté de nuire et d’autres qui peuvent déboucher sur des appels au meurtre suivis d’effets ?
Enfin, pourquoi le racisme anti-blanc et anti-français, qui est en fait le plus important dans les faits et qui débouche en pratique parfois sur des crimes, toutes causes confondues, est-il éludé ?
Voir par exemple :
https://www.valeursactuelles.com/societe/racisme-anti-blanc-24-heures-sur-twitter-ou-la-haine-contre-les-babtous-sexprime-en-toute-impunite-110197
Il en rêvait ce « députaillon », un de plus devrais-je dire, ils ne nous aiment pas, ils ne servent personne d’autre que leur propre estomac.
https://i.goopics.net/V7wO7.png
Ce qui est terrifiant c’est qu’une démocratie accepte ces personnages, ces rémunérations, juste pour des lois, des représentations et quelques babioles, quand on lit la pléthore adoubée de conseillers et de tous ces Inutiles, j’ai peur, j’ai peur pour ma liberté, pour survivre bientôt il va falloir se retrancher, ils ne travaillent que pour eux, ils ne nous aiment pas, sinon ils crieraient sur tous les toits qu’il faut casser la baraque.
De temps à autre le public se réveille et renvoie dans ses foyers une Chantal Jouanno dont on découvre qu’elle perçoit 15 000€/mois, rejetée dans un grand débat complètement essoré et qui n’a servi à rien, ils ne servent à rien.
Nous avons les moyens de changer, mais nous continuons, quelques soubresauts et la vie continue, et les mêmes qui nous prennent pour des couillons.
@ Exilé
« En ce qui concerne le « racisme » par exemple, le recours à de vieilles expressions françaises devient-il subitement condamnable ? »
Vous me faites penser à un grain de courge de présentateur – dont j’ai oublié le nom – d’une émission musicale qui n’osait même pas prononcer le nom d’une piécette pour piano de Debussy titrée « Le petit nègre » !
Bonjour Philippe,
Macron c’est une sorte de Orban version française. Remember la banderole Macronavirus, la volonté de la loi sur les fake news et maintenant la loi Avia.
J’aurais pas aimé les connaître en 40 les « morveunistes ».
L’affaire Benalla était significative, tous les ingrédients présents.
@ Alpi 12h28
« Vous me faites penser à un grain de courge de présentateur – dont j’ai oublié le nom – d’une émission musicale qui n’osait même pas prononcer le nom d’une piécette pour piano de Debussy titrée « Le petit nègre » ! »
Une merveille de pièce dans laquelle Debussy rend hommage aux musiciens noirs dans un style ragtime.
A savourer en mangeant une « tête de nègre », bien entendu !
Qu’est-ce que vous vous prenez dans la figure, Achille ! Tel le cerf assailli par la meute !
« La liberté d’expression doit rester totale »
Est-elle donc totale actuellement ?
1968, il est interdit d’interdire, jouissons sans entraves !
Ça, c’était vous, c’était moi, c’était eux aussi en grande partie, sans doute. Les soixante-huitards.
C’était grand, c’était généreux, mais ça n’a jamais été prévu universel.
Tout est permis sauf ce qui ne va pas dans le sens de la gauche ou dans la direction de la gauche.
En cinquante ans, la liberté d’expression et de jouir a donné, au bout des lois distillées, un totalitarisme auquel beaucoup veulent échapper désormais, la dose étant devenue mortelle.
Vous vous accrochez encore à cette idéologie.
Moi, conscient du fiasco depuis 1989, chute du communisme, je me suis retiré, je me suis éteint volontairement, pas fier, anéanti, repentant, honteux d’avoir été en fait rétrospectivement un monstrueux taliban ou Daech. De ce jour, à part les cinq années Sarkozy qui m’ont réveillé, je n’ai jamais plus milité, plutôt crever. Je me tais le plus souvent quant aux solutions auxquelles je peux penser.
Vous militez encore sur Internet car vous voulez que Macron reste à gauche. Vous vous accrochez et en cela vous êtes estimable. Vous en voulez encore. Vos attaquants, que veulent-ils en vrai sous leurs propos doctement logiques et irréfutables, universels ? Ne voudraient-ils pas tout simplement le pouvoir par l’intermédiaire de Marion, de Jean-Luc, de Nicolas (H), d’Allah, de Dieu et partir eux aussi à leur tour pour cinquante ans d’un autre totalitarisme ?
Elle n’est pas près d’être là la liberté d’expression. A-t-elle déjà existé ? Elle n’existera jamais car il faudrait déjà éliminer les lois de l’orthographe, les lois de la bonne expression, donc la contrôleuse Mme Bilger et l’institut de la parole et l’Académie française, etc. etc. Ça ne peut pas exister la liberté d’expression. Il y aura toujours les règles du maître, du groupe dominant, du gouvernement, de l’État, de Trump, de Poutine, de Merkel et de Macron qui diront le bon et le mauvais, le Bien et le Mal.
En fait vous défendez un pouvoir, comme vos opposants, et chacun a ses raisons.
Vous n’êtes pas le Méchant et eux ne sont pas les Bons.
Et vice versa.
Ce que je me demande, et vous n’êtes en rien obligé de me répondre, c’est ce que nous deux, vous le militant assis, moi l’ex-militant désormais muet assis, venons faire sur un tel site.
Sommes-nous maso, vous de vous faire fouetter comme ça, moi de lire sans rien avoir à redire sauf de rares fois, les extrémités si définitives des Tomas, des sylvain et de « celles et ceux » qui se « croivent » plus intelligents que les autres ?
Maso de fréquenter un endroit où le seul objectif de chacun, en définitive, est d’exprimer ses haines (ou son mépris) ou de vouloir indéfiniment et définitivement clouer le bec de l’autre ?
« Faire fermer sa gue*le », en libre expression.
@ Achille | 17 mai 2020 à 22:25
« Je pensais que la liberté d’expression s’arrêtait là où commençaient le racisme, le sexisme, l’homophobie, la haine et la vulgarité eh bien manifestement il n’en est rien. »
J’ai du mal à croire que vous n’ayez pas pu faire le moindre pas vers une compréhension même approximative du problème de cette loi.
Cette loi scélérate ne va pas combattre le racisme, le sexisme, l’homophobie… elle va combattre la vérité. Lorsque celle-ci va à l’encontre de l’idéologie dominante, ou de celle des GAFA, ce qui revient un peu au même…
C’est sûr que vous ne risquez pas grand-chose avec vos sucreries.
Prenons l’exemple de Robert Marchenoir. Avec une telle loi, la moitié de ses commentaires sera censuré. C’est ça que vous voulez ?
Critiquer l’immigration de masse ? impossible, c’est raciste !
Prétendre qu’une femme est une femme, et un homme, euh… un homme ?… non, c’est de la haine anti-trans !
Il faut comprendre que ce n’est pas vous qui décidez que ce que vous dites est condamnable. On vous a proposé la lecture d’Orwell. Et c’est bien ça, on est en 1984 !
Il va falloir se tortiller des neurones avant de parler. Des vérités, des pensées peu conformes ne pourront plus être exprimées, et vous ne voyez pas le problème ?
@ Achille
« La loi Avia n’a d’autre objectif que de réduire, autant que faire se peut, cette dérive des comportements. »
Vous persistez à confondre les comportements (les actes) avec des sentiments (la haine, l’amour, la détestation) !!
@ Vamonos
« Le mâle alpha n’a que faire de votre piécette.
Quant à moi, c’est pareil mais pour d’autres raisons. Même si par le plus grand des hasards, vous m’offriez un louis, je le refuserais au motif que « timeo Danaos et dona ferentes. »
Mon bon monsieur, le mâle alpha de votre fable est fabuleux…
Quant à vous, justement, vous n’avez pas l’air de savoir ce que l’on dit en grec de celui qui refuse ce qui ne lui était pas proposé…
Je ne vous le dirai pas car ce n’est pas flatteur !
@ Achille
« Toutefois ces mêmes personnes ne s’émeuvent pas outre mesure que des individus comme Dieudonné ou encore Alain Soral soient systématiquement interdits de spectacle pour le premier, d’antenne dans les médias « mainstream » pour le second, voire sont poursuivis en Justice pour leurs propos notoirement antisémites. »
Vous avez oublié Renaud Camus dans votre liste… Qui vous dit que je trouve normal que ni Dieudonné ni Soral n’aient une visibilité médiatique ? Je préférerais mille fois qu’un débat contradictoire puisse avoir lieu avec ceux des médias aux ordres (télés, radios et journaux confondus, ce sont souvent les mêmes) qui défendent les thèses opposées.
Mais ça n’arrivera jamais de peur de devoir soutenir devant tous des positions indéfendables: défendre la liberté d’expression mais approuver des listes noires, se targuer de suivre une déontologie journalistique et de défendre l’objectivité mais faire tous les jours la preuve de sa soumission au pouvoir en place, affirmer sans preuve formelle des intentions pour autrui pour mieux les leur reprocher, afficher une nette préférence communautaire mais traiter de raciste tous ceux qui en feraient état, j’en passe et des meilleures.
Pourtant, ce serait la seule façon de crever l’abcès et de rendre un peu de lustre à une profession journalistique qui a du plomb dans l’aile.
@ caroff | 18 mai 2020 à 14:51
« Vous persistez à confondre les comportements (les actes) avec des sentiments (la haine, l’amour, la détestation) !! »
Tout simplement parce que les deux sont liés. Les sentiments produisent des actes et réciproquement.
Laetitia Avia née en 1985 n’a jamais connu le racisme tel qu’il existait encore dans les années soixante. Elle en a fait néanmoins une rente de situation et en a profité (avec ruse) pour obtenir des postes auxquels d’autres tout aussi diplômés qu’elle, mais pas assez noirs et pleurnichards ne pouvaient prétendre.
Il serait donc grand temps de mettre un terme à cette funeste discrimination positive qui nous a valu ces dernières années de devoir supporter des nominations aux plus hautes fonctions d’hommes et femmes totalement incompétents et ne cherchant en fait qu’à se venger de leurs frustrations… Quitte à abaisser la France sachant que ces personnes méconnaissent totalement son histoire et ne cherchent qu’à faire rendre gorge aux Français de souche qui à leur yeux devraient répondre, éternellement, des erreurs de leurs ancêtres colonialistes et accepter sans récriminer une reconnaissance de dette qui ne serait jamais éteinte.
Très beau texte, M. Bilger. Mais la lecture des commentaires devient de plus en plus pénible. L’idiot utile sort ses platitudes et chacun de lui répondre. Alors il persiste, et toute une meute de lui expliquer. Bref, on abaisse le niveau et on en oublie les efforts que vous avez faits pour exprimer vos idées avec style et élégance. Le spectacle est dans la salle, on en oublie l’estrade. L’ancienneté sur le site ne donne pas la légitimité.
Nous y sommes. La justice ouvre ses portes. Aujourd’hui le 18, cinq assistants(e)s parlementaires ont déposé plainte au Tribunal contre Laetitia Avia pour harcèlement moral, pression, homophobie, sexisme, humiliation, avoir fait travailler une assistante un mois avant de lui faire signer son contrat d’embauche…
Eh bien bravo. Et c’est elle qui s’adonne à faire une loi contre la haine ? C’est le monde à l’envers. L. Avia a annoncé à son tour qu’elle va aussi déposer plainte pour diffamation. Ah bon ? On verra bien qui ment, celle qui a mordu le chauffeur de taxi à l’épaule ou les cinq assistants harcelés et qui ont fini par démissionner pour ces faits intolérables et inacceptables ?
@ bernard | 18 mai 2020 à 14:45
« Ce que je me demande, et vous n’êtes en rien obligé de me répondre, c’est ce que nous deux, vous le militant assis, moi l’ex-militant désormais muet assis, venons faire sur un tel site. »
Je me suis souvent posé la question. Il est vrai que je suis très minoritaire sur ce blog résolument de droite.
Pendant un temps j’étais branché sur le blog de J-M Aphatie, lorsqu’il était éditorialiste à RTL. Le pauvre se faisait régulièrement rembarrer par ses blogueurs, mais il y avait des intervenants intéressants. Des intellos, des réacs, des anarchistes, des conformistes, quelques nigauds aussi, mais l’ambiance était sympathique. Quand JMA a quitté RTL, le blog a été supprimé et c’est en cherchant un autre site d’échanges que je suis tombé sur celui de Philippe Bilger. Depuis je ne l’ai plus quitté et cela doit faire bientôt dix ans que je suis un de ses abonnés.
Tout se passait à peu près bien, malgré quelques échanges un peu houleux de temps en temps, ce qui est inévitable sur un blog, jusqu’à l’élection d’Emmanuel Macron.
Bien que n’ayant pas voté pour lui au premier tour, je me suis mis à apprécier son style un peu décalé de ses prédécesseurs, sa politique aussi me convenait plutôt bien. Il a certes accumulé bien des maladresses, mais il a toujours su s’amender. Alors je le soutiens à mon modeste niveau, tout en regrettant les quelques bourdes qu’il peut commettre.
Je ne suis pas militant mais plutôt sympathisant. Face à une opposition exsangue, sans originalité, qui ne fait que de l’obstruction sans apporter de solutions, je trouve que c’est encore lui qui tient le mieux la route.
Comme vous l’avez remarqué, cette position me vaut bien des récriminations pas toujours aimables, voire carrément agressives mais imperturbable, je continue à émettre mon avis en toute sérénité (enfin j’essaie ! :))
@ bernard
« Maso de fréquenter un endroit où le seul objectif de chacun, en définitive, est d’exprimer ses haines (ou son mépris) ou de vouloir indéfiniment et définitivement clouer le bec de l’autre ? »
La gauche et ses dévots sont décidément incapables d’entendre et de répondre à la contradiction. Cela s’appelle le débat – eh oui, il peut être animé, déplaisant, agressif et direct, mais d’après ce que j’ai remarqué, ce blog n’encourage pas les invectives et les insultes sans des arguments derrière.
L’homme est rationnel aussi longtemps qu’il s’en fiche. Dès que quelque chose le touche, l’émeut et provoque des passions, il s’enflamme et son discours tout autant.
Arrêtons d’étiqueter tout ce qui ne nous plaît pas comme de la « haine », c’est très appauvrissant et simpliste. Dans une société de plus en plus crispée et angoissée, ce blog nous permet beaucoup d’incartades. Et si vous profitiez de cette opportunité pour vous jeter à l’eau et essayer de convaincre les autres, au lieu de les étiqueter et les mépriser ? Achille ne se démonte pas lui.
@ Racine15 | 18 mai 2020 à 19:31
« Bref, on abaisse le niveau et on en oublie les efforts que vous avez faits pour exprimer vos idées avec style et élégance. »
Mais il n’appartient qu’à vous de relever le niveau des commentaires en y apportant vos idées avec « style et élégance » plutôt de dénigrer ceux qui les expriment, fût-ce par des platitudes indignes de votre intelligence.
Dommage qu’on ne vous lise pas plus souvent. Nous ne demandons qu’à progresser ! 🙂
J’ai trouvé un bon remède pour calmer les enfants turbulents : je leur ai montré la photo de Laetitia Avia sur le blog de Philippe, en leur disant qu’elle viendra les manger s’ils ne sont pas sages ; horrifiés ils se sont tus immédiatement, je ne pensais pas que ça marcherait au-delà de mes espérances.
Je ne sais pas si mon message va passer sur le blog, la France est à genoux devant ces censeurs inquisiteurs LREM et tout le monde a la trouille.
J’aurai essayé car c’est un bon conseil et ça fonctionne !
Des personnes comme Zemmour entre autres dont le travail est de pousser les gens à la haine et à la division avec un discours haineux à la télé devant des millions de personnes, on les autorise… Et en plus M. Macron prend 45 mn au téléphone pour le consoler quand M. Zemmour reçoit une réponse en pleine rue de ceux qu’il attaque. Le bourreau est protégé mais pas les victimes…
Ce n’est plus la France, elle a été et continue d’être vendue depuis qu’elle est entrée dans l’Europe contre le résultat des élections qui ont exprimé un non à l’Europe en France… Depuis ce jour la démocratie en France et la liberté ont été bâillonnées… et la France a été sacrifiée aux sionistes…
Mme Avia, M. Macron, M. Zemmour et tous ceux qui dirigent notre pays et sont en politique, le Rassemblement national y compris, font tous semblant de se disputer mais suivront tous exactement le programme défini depuis très très longtemps comme l’a écrit M. Adler dans son livre « Le Rapport de la CIA » ; et ceux aussi qui sont à la tête des grandes entreprises malheureusement. Tout a été fait grâce au coronavirus pour détruire nos entreprises et laisser les sionistes racheter, contrôler et couler la France… mais la démocratie et la liberté ont été bâillonnées, pas tuées, un jour elles réussiront à retirer leurs muselières, et là, les vrais criminels devront payer leur note, et ce sera le peuple qui rendra la justice cette fois.
« Tout a été fait grâce au coronavirus pour détruire nos entreprises et laisser les sionistes racheter, contrôler et couler la France… »
Rédigé par : ossyane | 19 mai 2020 à 11:33
Travaux pratiques, Achille : l’algorithme supprime ou laisse passer ?
Développez en quelques lignes.
PS @ Racine15 : ne m’en veuillez pas, c’est si bon, parfois, de regarder la salle.
Heureusement que nous avons des gens comme Zemmour, de grands résistants courageux résistant à l’inquisition charia islamiste qui propage sa haine, ses menaces, ses provocations, ses infiltrations dans toutes les institutions.
Ce héros qui dénonce la haine féministe, la haine LGBTiste, la haine islamogauchiste, en argumentant calmement sûrement avec sérénité et sans haine contre ces chapes de plomb qu’il sape jour après jour tel un marteau pilon en prouvant chiffrant les actes et crimes, les menaces et chantages haineux de ces lobbys, sectes et minorités extrêmement dangereux pour la paix sociale.
Il gêne les bien-pensants collabos soumis couchés, il se fait insulter, cracher dessus, il reste fier et zen, méprise ces lopettes racailles haineuses, merdias et justice complices, et recommence ses frappes et piques contre cette peste islamogauchiste macronienne sans se déballonner.
Il est seul, tenace, increvable contre la mafia UE, ses associations collabos islamistes, les Soros, les francs-mac, les ligues gauchistes des universités américano-européennes qui dictent leurs dictatures totalitaires gauchistes dans le monde entier.
Zemmour, le David héroïque de la liberté, sourire aux lèvres, contre le Goliath de la haine absolue qui pourrit les peuples et les réduit en cendres.
Ossyane, ça ne veut pas dire insoumission en arabe ? bizarre pour un islamiste, quand la doctrine, c’est la soumission au Coran !
Si la France est soumise aux sionistes, ces grands méchants qui égorgent les passants dans nos rues, commettent des attentats sur notre sol et peuplent nos prisons, bref si la situation vous est insupportable, il ne faut pas hésiter et émigrer dans un pays selon votre coeur. Vous serez soulagé et nous aussi !
@ sbriglia (@Achille et Racine15 | 19 mai 2020 à 15:38)
« Travaux pratiques, Achille : l’algorithme supprime ou laisse passer ?
Développez en quelques lignes. »
On dirait du Dieudonné. Il ne m’a jamais fait rire.
Mais pour ne pas me défausser, je dirais que l’algorithme a le droit de laisser passer les bêtises lorsqu’elles sont si énormes qu’elles ridiculisent son auteur.
À noter que Zemmour utilise la même dialectique concernant le monde musulman et qu’il a droit à son édito tous les soirs sur CNews.
Toujours les mêmes à nous pondre leurs conseils alors qu’ils ignorent tout de la loi Avia censée dénoncer les dérives de racistes de tout poil, sachant qu’elle s’inscrit en faux sur toute la ligne de ce qu’est en réalité le racisme en 2020…
Ce que semble ignorer la dénommée Laetitia Avia, à savoir en quoi consisterait ledit racisme actuel, qu’elle identifierait, elle à tort, dans la moindre formule critique, bien qu’il n’ait absolument rien à voir avec celui qui sévissait dans les années soixante et qu’il était absolument nécessaire et opportun de combattre.
Alors qu’en 2020, soit plus de 50 ans plus tard, les choses ont bien changé grâce à l’engagement d’innombrables militants de tous bords de ma génération, lesquels pour avoir combattu de réelles injustices sont d’autant plus exaspérés par la récupération imbécile et contre-productive des Laetitia Avia et compagnie, qui ne cherchent qu’à se faire une rente de situation à partir d’injustices ou de discriminations qu’elles n’ont jamais vécues ni connues elles-mêmes.
Se rendant ainsi complice sinon coupable en leur qualité (usurpée) d’arrière-descendant des colonisés et immigrés d’hier d’une nouvelle forme de racisme antiblancs et se servant de leur prétendu statut d’intouchable pour instaurer leur propre loi et se venger des frustrations et injustices que connurent leurs ancêtres, dont elles oublient qu’ils furent pour certains, du Togo comme de toute la côte ouest de l’Afrique, eux-mêmes complices de la traite négrière !!
Et la dame Avia après toutes ses contradictions de se revendiquer comme Française ??
Attention ça mord !
Cherchez l’erreur ?
Ossyane n’est qu’un corbeau de passage, il croasse sur sa branche, mais si des mâles blancs septuagénaires assis sur leur Louis XV, vissés sur BFM TV, continuent à vouloir pinailler avec lui, on en a pour des mois.
@ Savonarole | 19 mai 2020 à 18:15
Elusen s’étant absenté, avec ossyane je crois que le blog a trouvé une nouvelle tête de Turc.
Spécial sbriglia : mon algorithme me dit qu’il accepte mon commentaire.
@ Achille
Ne vous tracassez pas Achille, ici ça va ça vient, tous sarkozystes un jour, tous hollandais le lendemain, macronistes hier, vomi aujourd’hui, la lueur des écrans TV les préparent aux ténèbres de l’EHPAD de demain.
de Patrice Charoulet:
« Comme je ne dirai jamais un mot contre les Juifs, les Noirs, les Asiatiques, etc., aucun de mes textes ne sera supprimé. »
@ Deviro | 19 mai 2020 à 22:22
Effectivement terrible aveu d’un homme qui avoue sa peur de s’exprimer sur des sujets sensibles et dont on devine que son jugement sur certaines populations doit être très critique, voire sujet à interprétations tendancieuses… Sinon il ne s’abstiendrait pas.
Peur, lâcheté, indifférence que de crimes on commet (ou laisse commettre) en ton nom !
@ Savonarole (@ Achille 19 Mai 2020 à 21h50)
Consolez-vous Aliocha vous êtes un doux rêveur comparé aux prévisions futuristes de ce commentaire…
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@ Mary Preud’homme
« Cherchez l’erreur ? »
Errare humanum est.
Errer est humain.