Le président de la République a délivré un long message sur Facebook où il faisait part de sa « honte » face aux images « insupportables » de la brutalité durable et raciste dont Michel Zecler, un producteur noir, a été la victime à l’intérieur du studio comme à l’extérieur de la part de trois fonctionnaires de police, un quatrième jetant une bombe lacrymogène.
Pourquoi ces vidéos ont-elles indigné bien au-delà du cercle des opposants compulsifs de la police quoi qu’elle fasse, des idéologues aspirant à ce qu’elle seule soit livrée pieds et poings liés à ceux voulant « bouffer du flic » ?
Parce que ce déchaînement de violence, apparemment, a surgi comme une malfaisance inspirée par rien d’autre que le besoin de libérer une agressivité folle à l’encontre de cet homme traité de « sale nègre ».
Parce que ce dernier, contrairement à tant de polémiques imputant à la police les comportements non civiques de ceux la fuyant ou se battant avec elle, n’a pas semblé être impliqué dans cette longue fureur policière.
Cet unanimisme mêlant président, ministres, élus, droite et gauche, journalistes, célébrités, footballeurs, humanistes patentés et compassionnels conjoncturels, pourrait réjouir alors que tout démontre que notre démocratie est rien moins qu’unie. Pourquoi cependant, face à un tel maelström, est-ce que je me sens un peu gêné, comme si c’était trop ?
Ces dernières semaines, tant de choses nous ont sollicités qui sur les plans sanitaire, de l’ordre, de la sécurité et de la police ne brillaient pas par la cohérence et la limpidité qu’on a le droit de réfléchir au-delà de cet odieux épisode.
La gestion totalement erratique d’un article 24 pourtant nécessaire pour protéger la police, notamment dans sa sphère privée, a constitué cet article comme un repoussoir instrumentalisé par les journalistes avant que le Premier ministre ajoute à la confusion par ses fluctuations.
Si le président de la République a semblé transmettre récemment des dates susceptibles de nous rassurer sur l’existence d’un dessein gouvernemental, il n’empêche que tous les exclus de novembre et de décembre, rejetés jusqu’en janvier, sont dans un état de désespérance et de colère où l’incompréhension le dispute à un sentiment puissant d’injustice. Il apparaît qu’il y aurait un « sanitaire » deux poids deux mesures et qu’on peut craindre que notre société déjà largement éprouvée s’enfonce l’année prochaine dans un gouffre tragiquement mesurable.
Sur la police elle-même, on est heureux d’apprendre que le préfet de police a demandé à ses troupes de respecter « une ligne républicaine ». Je suis persuadé qu’il ne s’oublie pas dans cet avertissement.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin devient une cible commode. Il est vrai que lui-même mène une politique qui ne plaît pas à ce qu’il y a de gauche dans LREM et le fait de telle manière en mêlant, ces derniers jours, juste rigueur et démagogie précipitée qu’il peut faire douter de la constance et de la sincérité de son projet. Il donne trop l’impression d’avoir des embardées contradictoires plus qu’une plénitude digne de ce nom.
Mais à tout seigneur tout honneur. Le président de la République n’a pas seulement eu « honte ». Il a affirmé qu’il « croyait en la République exemplaire et en une police exemplaire » et qu’il attendait rapidement qu’on lui soumette des mesures pour lutter contre les discriminations dans la police. Incitant à ne jamais succomber à la violence, d’où qu’elle vienne, il ne risquait pas, avec ces nobles banalités, d’être contredit. L’action est malaisée : le verbe généreux compense et console.
Le terme « croire » est signifiant. Il manifeste comme l’exigence ne relève pas de la volonté mais du souhait.
Pour cette République exemplaire, serait-ce enfin l’irruption bienfaisante d’un nouveau monde de l’éthique quand depuis 2017 l’ancien a dominé ?
Pour cette police exemplaire, il convient surtout de ne pas tirer de la brutalité inouïe que Michel Zecler a subie, des conclusions qui globaliseraient.
Mais qu’on me permette de ne pas tomber dans une absurde stupéfaction révélant à la fois une méconnaissance de la réalité et une naïveté face à la difficulté des missions policières. Dans la mesure où j’ai toujours soutenu que l’usage de la force légitime par la police était conforme à l’esprit républicain, je n’ai jamais minimisé les rares violences illégitimes que certains fonctionnaires pouvaient commettre, de sorte que je ne suis pas surpris, mais tétanisé par leur caractère délibéré.
Je n’oublie pas non plus que pendant qu’on compatissait avec ce producteur, d’autres policiers, au quotidien, étaient victimes de scandaleuses résistances, de graves atteintes et que par exemple dans le même trait de temps une quinzaine de voyous, en Seine-et-Marne, s’en prenaient à des fonctionnaires attirés dans un guet-apens.
Je ne rappelle pas ces évidences pour faire preuve de mauvaise foi mais pour mettre sur un plateau de la balance l’intolérable d’agressions ponctuelles comme celle à l’égard de Michel Zecler, et sur l’autre les mille offenses verbales et physiques causées à des policiers dans l’accomplissement de leur mission.
Il me semble que ma démarche n’est pas inutile alors qu’une foule impressionnante défile à Paris le 28 novembre, mais contre les seules violences policières et la loi « sécurité globale » qui n’avait rien de liberticide.
En même temps, dans cet étrange climat où le pouvoir semble même dépassé par le cours d’événements qu’il a pourtant initiés, la cote du président monte, celle de plusieurs ministres, comme si le pays ne se sentait pas vraiment concerné dans ses profondeurs par l’écume des anecdotes politiciennes mais jugeait passable, voire en progrès l’action du gouvernement.
Mais de grâce, que le président économise sa honte et économisons la nôtre avec lui ! On a pu déjà en dépenser beaucoup depuis 2017 et il y aura, dans notre avenir agité, mille opportunités d’indignation, de mépris, de révolte : il faudra qu’il nous en reste encore.
Car un pouvoir jamais assez exemplaire, une police jamais assez exemplaire et des citoyens jamais assez républicains !
Ça fait trois ans que Macron montre qu’il n’a aucun sens de la fonction qu’il occupe, il n’y avait donc aucune raison que ça change.
Sa dernière élucubration en date « Ces images nous font honte » et blablabla, ne fait que le prouver s’il en était besoin.
Qu’il le pense, il en a le droit, mais qu’en tant que président de la République, une fonction qui le dépasse dans tous les sens du terme, il se sente obligé de se répandre sur les réseaux sociaux pour enfoncer encore plus les flics qui sont sous ses ordres, c’est pitoyable.
Je suis loin d’excuser les flics à tout bout de champ comme certains dans la médiacratie de droite (Rioufol, Charlotte – oui je l’appelle par son petit nom), parce que j’ai eu trop affaire à eux et je sais qu’on y trouve en moyenne un taré qui se prend pour Robocop pour environ cinq flics.
Mais peu importe que trois ou quatre c*nnards de ce genre fassent exactement ce que leur cerveau leur permet, quand on est président de la République, sans défendre l’indéfendable, la moindre des choses quand on a une once d’intelligence politique et donc de sens de l’Etat est de la fermer et laisser la justice faire son boulot.
Si ces flics sont une honte pour leur corps de métier, Macron président est une honte pour la France.
Allez, il faut bien que quelqu’un la fasse : « Imagine-t-on de Gaulle, etc. »
Macron, définitivement pitoyable.
Le pire est qu’on va en rebouffer pour cinq ans en 2022.
« Pourquoi cependant, face à un tel maelström, est-ce que je me sens un peu gêné, comme si c’était trop ? »
Parce que vous encensez à longueur de billets une police pourtant structurellement raciste, violente et corrompue. Et que vous aimez bien faire entendre votre petite musique différente conservatrice. On vous voit venir à 100 kilomètres.
« La gestion totalement erratique d’un article 24 pourtant nécessaire pour protéger la police, notamment dans sa sphère privée »
En quoi la police est-elle menacée dans sa sphère privée par des photographies la représentant en action ? Auriez-vous été capable de reconnaître les visages des policiers incriminés dans l’affaire du studio ? Si oui c’est que vous avez un oeil de faucon. L’article 24 est là pour empêcher au maximum l’utilisation d’images, ce qui sera bien commode pour la police pour se dédouaner de ses fautes. Il n’a pas d’autre objectif.
« Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin devient une cible commode. »
Evidente, même. Il ne tient pas les syndicats qui visiblement ont eu la peau de Castaner, qui était pourtant du genre accommodant avec eux.
« Pour cette police exemplaire, il convient surtout de ne pas tirer de la brutalité inouïe que Michel Zecler a subie, des conclusions qui globaliseraient. »
Notre police n’a rien d’exemplaire, comme les multiples affaires de passages à tabac, de harcèlement arbitraire ou de racket de trafic de drogue de ces dernières années le prouvent. Pour votre information, les quatre agents ayant tabassé Michel Zecler étaient tous très bien notés. Hélas, il ne s’agit pas d’un épisode isolé, mais d’une énième dérive.
« Je n’ai jamais minimisé les rares violences illégitimes que certains fonctionnaires pouvaient commettre, de sorte que je ne suis pas surpris, mais tétanisé par leur caractère délibéré. »
Dans une vie antérieure peut-être mais pas sur ce blog, pas depuis que j’y viens en tout cas. Vous maximisez la délinquance (qui baisse structurellement, rappelons-le, malgré vos affirmations non sourcées), en revanche.
« Je n’oublie pas non plus que pendant qu’on compatissait avec ce producteur, d’autres policiers, au quotidien, étaient victimes de scandaleuses résistances, de graves atteintes et que par exemple dans le même trait de temps une quinzaine de voyous, en Seine-et-Marne, s’en prenaient à des fonctionnaires attirés dans un guet-apens. »
Faut-il rappeler à un magistrat à la retraite que le propre des criminels est de violer la loi et de s’affranchir de toutes nos barrières morales ? Vous déplacez le sujet, les agressions des voyous n’excusent pas les abus manifestes de la police. À elle de se faire respecter dans les quartiers, visiblement la force brute ne suffit pas pour cela.
« Il me semble que ma démarche n’est pas inutile… »
Elle fait un peu double emploi avec celle de Valeurs actuelles, je suppose. Mais si ça vous fait plaisir…
« Je ne rappelle pas ces évidences pour faire preuve de mauvaise foi mais pour mettre sur un plateau de la balance l’intolérable d’agressions ponctuelles comme celle à l’égard de Michel Zecler, et sur l’autre les mille offenses verbales et physiques causées à des policiers dans l’accomplissement de leur mission. »
Si ces dérives n’étaient comme celle de la gendarmerie que ponctuelles, soyez assuré que toute la population compatirait aux offenses causées aux policiers. Je crains hélas que ce ne soit plus le cas d’une majorité de la population.
« Car un pouvoir jamais assez exemplaire, une police jamais assez exemplaire et des citoyens jamais assez républicains ! »
Belle conclusion avec laquelle personne ne peut certes être en désaccord, sauf les monarchistes. Mais ce n’est pas en détournant le regard comme vous le faites des excès d’une police qui est une des pires, sinon la pire d’Europe occidentale, qu’une autorité morale comme la vôtre contribuera à cette exemplarité.
En français d’antan soit d’avant jadis bien avant naguère : VERGOGNE.
Du latin ‘verecundia’ = respect : très intéressant ! Qui, selon Dauzat (1938) donnera par extension dans l’emploi vivant : timidité et puis honte, cette évolution éclairant la psychologie de ce sentiment avant les épidémies mimétiques issues des mass media du siècle passé puis de ces dernières ébullitions nano-radio-cybernautiques …
En espagnol (castillan) la forme ‘vergüenza’ vient confirmer.
Et en anglo-saxuel ? Le terme ‘shame’ apparaît sans proximité ni avec le latin non plus que le français actuel ‘honte’ dont Albert Dauzat situe l’arrivée au XIIe depuis le francique (germanique) avec même racine que « honnir ». Encore une filiation très intéressante ! Dans un gros lexique franco-britannique (Petit & Collins, 1950), à côté du résultat attendu ‘shame’ nous relevons aussi : ‘disgrace’ … tout à fait éclairant ! et puis autrement aussi ‘humiliation’, ‘dishonour’, ‘discredit’, ‘bashfulness’ (*), ‘confusion’, ‘scandal’…
Un rapprochement phonique suscite la curiosité avec le terme en arabe (marocain par exemple) que, dans la méthode de transcription proposée par le centre culturel de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat (témoin, années 80), on graphie : ‘shuma. Le signe apostrophe (‘) initial indique un bref effet de souffle expiré, et pour le reste en français on écrirait : chouma. La proximité avec l’anglo-saxuel ‘shame’ (**) est en français une évidence. Mais est-elle, en anglais « one evidence » (une preuve) ?
(*) à propos, sur le « bashing » dont on nous a re-beated the ears : Petit & Collins donnent que le verbe « to bash » est on ne peut plus concret et carrément frappant : cogner, défoncer; puis en dessous que « bashful » vaut en français notamment (acception 1) : timide, intimidé; … intimidé, le résultat d’avoir été cogné : résultat « social » toujours en vogue !…
(**) d’autant que l’arabe classique écrit officiel ne graphie pas les sons-voyelles, sauf dans l’apprentissage des petits écoliers; ainsi ne s’écrivent que les consonances sh (ch) puis m : la différence avec l’anglais shame est encore plus estompée; le transcrit français maghreb (= occident, ponant) peut aussi bien se prononcer maghrib : très grande variabilité ou labilité des voyelles (les variantes connues ben, bin, ibn pour la marque de filiation comme les suffixes son, sohn, sen, vic, vitch, vili).
C’est le même pouvoir qui débudgète sa justice, qui laisse faire dans les banlieues-ghettos et qui mutile et cogne des innocents.
Vous ne pouvez pas justifier les crimes de la police par le fait que par ailleurs elle se fait caillasser : qui est-ce qui ne résout pas ce problème précis de violences-là ? Un autre parti est au pouvoir qui a la charge des vrais délinquants ? C’est pas LRM et Macron ?
« Il me semble que ma démarche n’est pas inutile alors qu’une foule impressionnante défile à Paris le 28 novembre, mais contre les seules violences policières et la loi « sécurité globale » qui n’avait rien de liberticide. »
Je me pose une question. Combien, parmi les 133 000 personnes qui ont manifesté ce samedi en France contre la loi « sécurité globale », dont 46 000 à Paris, ont lu ce fameux article 24 ?
Article qui, si j’ai bien compris, n’empêche nullement les journalistes de filmer des policiers intervenant dans une manifestation, mais demande de flouter leur visage lors de la diffusion des vidéos ou photos, afin que ces policiers, ainsi que leur famille, ne soient pas l’objet de représailles de la part des individus qu’ils auraient interpellés.
En quoi ceci est-il une atteinte à la liberté d’un journaliste ? Ceci qu’il soit payé par un media traditionnel, qu’il soit free-lance ou même clairement un militant d’extrême gauche, comme Gaspard Glanz ou encore Taha Bouhafs qui arbore fièrement sa carte de presse flambant neuve sur Twitter (là on peut sincèrement se poser la question sur la façon dont est attribué ce type d’attestation).
La deuxième question que je me pose est comment peut-on participer à une manifestation contre la violence policière en cautionnant les violences sur les policiers comme celles que l’on a pu voir ce 28 novembre sur les chaînes d’info continue ?
Il y a là comme une contradiction. Peut-on s’autoriser ce que l’on condamne de la part des FDO ? C’est un drôle de concept de la liberté.
Dernière question: comment peut-on prétendre défendre la démocratie et surtout s’exprimer au nom du peuple, en bafouant ses valeurs républicaines, ainsi que l’on peut le voir dans ces manifestations du samedi qui systématiquement dégénèrent dans la violence et la destruction sauvage ?
Il est grand temps, pour ceux qui critiquent le mode de gouvernance actuel, de retrouver un peu de cohérence et de faire preuve de responsabilité. En particulier les leaders des partis de l’opposition qui ont été au pouvoir et qui face aux mesures prises par le gouvernement n’ont à opposer que leurs harangues pathétiques, offrant ainsi un boulevard aux partis populistes qui commencent déjà à croire au grand soir.
LES INCENDIAIRES CRIMINELS
J’ai dit et redit que les policiers qui ont tabassé un quart d’heure un innocent à Paris doivent être révoqués et jugés en correctionnelle. Voir les vidéos éloquentes sur Loopsider.
Changement de sujet. Manifestation d’hier. J’ai suivi sur diverses chaînes les étapes de cette énième manifestation, comme au beau temps des Gilets jaunes chaque samedi. Policier caillassés, agressés, par des gens venus pour ça. Vitrines brisés, commerces ravagés. Voitures incendiées. Combien d’arrestations pour ces actes de délinquance ?
On considère comme « incident » l’incendie de la Banque de France. Heureusement que les pompiers sont venus. Je souhaite souligner ce genre d’événement. Mettre le feu au bas d’un immeuble est un incendie criminel. Je n’ai pas entendu ça. Sans les pompiers, un immeuble incendié aurait pu causer trente ou cinquante morts. On filme tout grâce aux portables. On devrait nous montrer aussi les figures des incendiaires criminels. Et sans les flouter ! Les identifier, les envoyer devant un tribunal et leur infliger les peines prévues par le Code pénal.
Les incendies criminels ne sont pas des « incidents », je le dis aux commentateurs TV.
@ Henri Gibaud | 29 novembre 2020 à 02:14
Tout ça est très instructif et donc pas totalement inutile.
On dirait du Catherine JACOB, sans les idéogrammes japonais, mais en quoi cela répond-il au thème du billet ?
Certes, il faut bien occuper le temps pendant une longue nuit d’insomnie.
Vous n’avez pas essayé une camomille avant d’aller au lit ?
« Car un pouvoir jamais assez exemplaire, une police jamais assez exemplaire et des citoyens jamais assez républicains ! » (PB)
Et pourquoi pas des citoyens jamais assez EXEMPLAIRES ?
Que dire de ce septuagénaire qui a été torturé, chez lui, par trois racailles ? Ces « citoyens exemplaires » l’ont torturé à l’épluche-légumes. Mais ce pauvre Monsieur s’excuse de n’avoir pas pu filmer la scène ! Il n’a pas assez d’argent pour avoir des caméras de surveillance. Il aurait pu diffuser, ainsi, les images sans le son. E. Macron aurait pu avoir honte à ce sujet.
« Un homme torturé à l’épluche-légumes près de Belfort
Un septuagénaire a été violenté par trois hommes dans la nuit de lundi à mardi à Bethonvilliers dans le Territoire de Belfort. »
Le locataire du Palais de l’Elysée ne dit pas un mot à ce sujet ?!
Il ne doit pas être au courant, ses médias serviles ne l’ont pas tenu informé des nouvelles de France.
G. Darmanin était trop occupé avec la manifestation, place de la République. Il regardait les pillages et les saccages. Pillages et saccages, les deux mamelles de la France.
La mansuétude dont bénéficient les organisations d’extrême gauche et les black blocs est démente alors que leurs manifs autorisées ou non dérivent systématiquement vers les actes de violence. Aucune autre mouvance politique ne pourrait se permettre le millième sans que dégringolent les interdictions administratives et la répression féroce. Certains Gilets jaunes ont perdu des yeux.
Ce gouvernement comme ceux qui l’ont précédé, ont peur de l’extrême gauche comme ils ont peur de la « diversité ». Alors, la honte, vaste sujet !
Des CRS victimes d’engins incendiaires, des policiers qui ont essuyé une pluie de projectiles et de tirs de mortiers.
Et comme ce n’était pas suffisant, des haineux qui leur scandent: « suicidez-vous ! »
Moralité : si vous tabassez un homme Noir et que vous êtes filmé, c’est un scandale et il est légitime de dénoncer la violence de certains policiers.
Après tout, certains policiers ont obéi aux ordres et n’ont pas hésité une seconde à charger les Gilets jaunes Blancs qui n’en demandaient pas tant et qui pourtant, n’incendiaient pas de voitures ou de magasins.
Mais, car il y a toujours un mais, rosser des flics est normal et ce n’est pas un scandale. Remettre en cause à l’infini des décisions de justice, c’est normal. Ne plus respecter la police, les enseignants, la justice et ce gouvernement, c’est normal !
Décapiter un enseignant, c’est normal.
« Quand on n’aime pas un dessin, on ne tue pas les gens, on en fait un plus joli ».
Gardons, en effet, notre capacité à avoir honte. Nous en aurons besoin dans les semaines et les mois à venir.
Pourquoi avoir affirmé, lors du mouvement des Gilets jaunes, qu’il n’y avait eu « aucune violence policière », pourquoi maintenant nous faire part de sa honte devant ces vidéos ? Il n’est pas demandé au président de la République de commenter l’actualité. Ce n’est pas son rôle.
En outre en effet l’unanimité est toujours suspecte. Elle est rassurante mais elle est suspecte. C’est à la justice maintenant d’enquêter et de prononcer son verdict, pas à la foule, fût-elle unanime, surtout si elle est unanime.
La question angoissante est : pourquoi une telle violence, pourquoi un tel acharnement contre un homme qui n’avait rien à se reprocher et qui ne se défendait même pas ?
Sans doute le raccourci est-il radical mais il est établi, me semble-t-il, que la violence se déchaîne lorsque la parole s’affaiblit. Je crois que nous y sommes : la parole a perdu tout crédit, la vérité n’a plus cours, tout ce qui se dit se vaut. Il en résulte des sentiments d’injustice, d’envie, de ressentiment, de fureur… qui ne demandent qu’à exploser en violence incontrôlée, sans frein. L’actualité en donne malheureusement d’innombrables exemples. Les policiers n’y échappent pas, le plus souvent cibles de telles explosions, ils peuvent aussi en être les auteurs.
Retrouvons foi en la parole.
Il est utile de rappeler, à cet instant, qu’aux États-Unis, les policiers qui utilisent les caméras de poitrine en sont plutôt satisfaits. Ces engins, réclamés par la gauche dans l’espoir de révéler les violences policières, tendent, au contraire, à révéler au public les violences dont sont victimes les policiers au moment de leurs interventions.
En sorte que ces derniers considèrent plutôt que les caméras les protègent.
Cela n’aurait pas été le cas dans l’affaire de Michel Zecler, puisque ce que l’on voit sur les images est de toute façon inadmissible, indépendamment de ce qui a pu se passer avant.
Mais ce point mérite d’être pris en considération, puisqu’une partie du débat actuel vient de ce que les policiers n’aiment pas qu’on les filme. Il faudrait les convaincre qu’ils ont, en fait, intérêt à filmer à leur tour.
Bien entendu, ce message ne peut passer qu’en l’absence de volonté, de la part de certains, d’exercer des violences illégales, et surtout en l’absence de volonté, de la part des autres, de couvrir ces actes au nom d’une solidarité de caste mal comprise.
@ Wil
« imagine-t-on de Gaulle, etc. »
Justement de Gaulle…
https://www.linternaute.com/actualite/politique/1017158-les-petits-et-grands-secrets-du-conseil-des-ministres/1017160-affaire-ben-baraka
Le théâtre politique fait encore des victimes !
Toutes ces considérations sont à évacuer.
Le Nouveau Monde que Macron nous a vendu est la disparition de toutes nos institutions. Mordez à l’hameçon si vous voulez, pendant ce temps le mondialisme s’installe, il décrédibilise notre police et nous vendra des milices privées pour le bonheur de la Big Finance.
Quelle naïveté face aux loups ! Pauvre France !!
Producteur de rap interpellé : le Directeur général de la Police nationale dénonce « des comportements de délinquants »
https://policeetrealites.com/2020/11/29/%f0%9f%87%ab%f0%9f%87%b7-producteur-de-rap-interpelle-le-directeur-general-de-la-police-nationale-denonce-des-comportements-de-delinquants/
https://reorganisationdumonde.com/produit/coup-detat-planetaire/
https://lilianeheldkhawam.com/2020/11/28/lenquete-sur-le-transhumanisme-que-vous-devez-lire-tout-y-est-annonce-france-inter/
« Il faut économiser sa honte ! »
Pourquoi ? Telle est ma question, puisque vous ne m’avez pas convaincue.
Il y a, en effet, dans la méthode un travers que je trouve plutôt indigne de vous, qui consiste à utiliser l’analogie.
Cette analogie est d’une part sans intérêt, et de surcroît ne permet pas de raisonner en profondeur.
Il serait souhaitable de ne pas systématiquement l’utiliser pour fuir lorsqu’un fait, dont vous dites qu’il ne doit pas sidérer, mérite d’être examiné pour ce qu’il est, c’est à dire honteusement déshonorant pour une profession dont je dis qu’elle doit être exemplaire, dont je veux qu’elle soit forte et dont j’espère le maintien de l’ordre et la paix civile.
Dès lors, je m’interroge lorsque je vous vois répandre votre encre, comme un poulpe dans la fracassante mer, il devient inutile de garder les yeux ouverts, il est vain de vouloir voir à travers cette ombre épaisse et collante, ce que la raison lumineuse éclairait jadis.
Il faut contrairement à ce que vous dites, que la honte fasse monter le rouge au front, il le faut pour la raison simple que les hommes de bien ne doivent pas permettre l’emprise de la corporation sur le métier.
La faiblesse, le mensonge, l’iniquité entraînent ceux qui doivent être les héros dans le confortable état léthargique, et ils n’en sortent que pour prétendre…
Les mots doivent dire exactement ce qui est, sans quoi il faudra endurer durablement l’opprobre qui fera des jours sans nombres, des jours sombres. Et chacun regardera ébloui ce qu’il ne cherche pas à réparer, jouissant du désordre, de la souffrance et du malheureux, il frappe à la porte, l’hiver est là…
Alors, M. Bilger, il faut non seulement ne pas être économe de sa honte, mais également et par devoir, se refuser à l’analogie et même si les trois Parques et les Érinyes à l’implacable mémoire gouvernent la Nécessité, l’Homme mérite votre soutien éclairé et libre.
On devrait tous se souvenir de ce qu’Emmanuel Macron pense de la police : l’affaire Benalla est significative à ce sujet.
Il est loin le temps des Cazeneuve, l’Intérieur récolte des Castaner et Darmanin complètement hors sujet.
Darmanin, lui, s’incarne en nouveau Sarkozy : grandes déclarations guerrières, emportement médiatique.
@ Achille
L’article 24 modifie la loi de 1881 sur la liberté de la presse. On ne voit pas en quoi celle-ci ne pourrait pas dévoiler le visage d’un policier ou d’un gendarme délinquant lorsque c’est justifié.
Il y avait dans les 200/300 000 manifestants hier, leur présence ne cautionne pas les agissements de quelques centaines de trublions.
Je n’ai entendu aucun responsable politique de gauche se féliciter des agissements de ceux-ci. Là encore, c’est trop facile de faire l’amalgame. Nous avons une police déviante qui est la pire de l’Europe occidentale, c’est une honte pour le pays, il est normal de s’indigner un minimum. Et ce n’est pas cautionner les agissements violents des Blacks blocs, complètement contre-productifs en l’espèce d’ailleurs, et qui participent de la même stratégie de la tension vue place de la République il y a quelques jours, que d’aller manifester contre la violence policière.
@ Henri Gibaud 02h14
« Un rapprochement phonique suscite la curiosité avec le terme en arabe (marocain par exemple) que, dans la méthode de transcription proposée par le centre culturel de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat (témoin, années 80), on graphie : ‘shuma » »
Je ne voudrais pas faire assaut d’érudition linguistique avec vous, mais quant à l’arabe je ne me réfère jamais aux différents dialectes maghrébins, mais à l’arabe standard appris à l’école.
Donc, la honte s’écrit :عار (ahrou)
Le tort principal d’EM est de trop parler, de trop commenter, de s’occuper de tout, d’étaler sa bonne foi, de faire la leçon à tout le monde. Ce n’est pas indispensable et c’est même superflu quand on occupe une fonction où il est primordial de savoir déléguer après s’être s’entouré de pointures capables de faire tourner leur boutique, comme c’est leur rôle.
EM en fait trop, il a l’air de croire que sans lui rien ne peut marcher (jusqu’au détail des modalités du déconfinement !) alors que le but quand on est au sommet, une fois lancée la machine, serait que tout fonctionne à peu près bien, y compris la solution en continu des inévitables incidents de parcours, de façon que le président désencombré se consacre à ce que ni le Premier ministre ni les ministres ne sont là pour faire, c’est à dire présider. Son boulot ne devrait être celui ni d’un surveillant général, ni d’un secrétaire général, ni d’un porte-parole, ni d’un intendant, ni d’un homme à tout faire.
Il a le premier mot et le dernier, mais seulement ceux-là, et c’est largement suffisant. Avec ses longs discours rituels à la télé, il passe son temps à couper l’herbe sous le pied de ses lieutenants. À se mettre en avant comme il le fait, il se dévalorise, il dévalorise la fonction, et il dévalorise ses électeurs, il nous dévalorise. Sans compter qu’il multiplie inutilement les occasions d’être ennuyeux, creux ou maladroit.
Pire, à dramatiser et à monter en épingle des événements qui réclament incontestablement la plus grande fermeté de la part de la police et de la justice, qui indignent l’opinion à juste titre, et qui à chaque fois apparaissent uniques et symboliques, mais sont en fait d’une grande banalité (des flics ripoux, menteurs et brutaux, ce n’est tout de même pas une découverte), il encourage l’expression passionnelle des sentiments de chacun, avec la surenchère qui va avec. Il mord à l’hameçon tendu à tout un chacun par les gros titres. Ce faisant, il leur donne encore plus d’ampleur et plus de pouvoir sur les émotions. Une fois passées les indignations, il ne restera que le souvenir de grands mots et de parlottes sans fin.
Quant à la honte, elle vaut mieux que rien, mais elle est surtout la rançon d’un amour-propre blessé. Elle vient du regard des autres, elle pousse davantage à soigner les apparences qu’à réparer. Mais quand bien même elle aurait des vertus, bien d’accord avec vous, Philippe, l’expression de la honte n’est pas quelque chose qui se galvaude quand on est à la tête d’un Etat.
Il semble que l’on a pu noter plusieurs cas d’actes policiers de ce genre, de moindre intensité, dans une gare parisienne, quelque part entre les lignes d’une France autrement éloignée, aux USA, et même en Australie, pays des kangourous rompus au noble art, jeu de jambe délié de l’archipel de leurs petits bras vifs.
S’il revenait, l’inspecteur-principal adjoint Antoine dirait : Comme c’est étrange, cette volonté de pugiler les gens dans la rue.
Ne pas porter de masque dehors défie-t-il à ce point la loi et l’ordre aux yeux d’un représentant de la force ?
Un défacement de la loi trop intempestif, trop clair, une défiguration de la marche civile des choses.
La police française est réputée à juste titre très technique, républicaine comme dit la devise, mais ses lois d’engagement prêtent souvent le flanc à d’autres considérations, quelquefois idéologiques, des Jean Valjean dorment peut-être sous les habits de cette délinquance particulière qu’on nous dit de surveiller, d’endiguer, plutôt que de punir.
Ce panopticon, et tout son tralala archéo-philosophique, sorti et installé dehors, dans les jardins, les avenues, à résidence, qui palpe à distance, quelquefois fait tache lorsqu’il surface à l’instant d’une affaire, les fonctionnaires ont conscience qu’il prend beaucoup de place dans la doctrine, et que ses miroirs peuvent retourner contre eux leurs reflets.
Ces histoires de violence surgissent au moment même où la police raffine ses pratiques après le déferlement ponctuel de la période novembre 2018-mai 2019, elle tape moins fort si elle ne tape plus comme à sa légitime habitude, l’épisode de la place de la République n’est qu’un écran, il fallait faire vite, et les migrants ne répliqueraient pas, comme on le savait.
Ce que dut subir Michel Zecler, si cela ne s’explique pas, semble la rançon d’une espèce de pugilat jaune, comme on parle d’un rire, ou d’un foie, la bête revanche du pauvre gars démuni devant les images, la monnaie de la pièce due au boxeur Dettinger, du bobby français qui en a gros sur la patate.
Cet acte salit injustement tout le monde dans la communauté policière, membre crucial de la cité.
Jeux de coups de tête, jeux de membres vilains.
Les policiers ne tiennent pas à ce que l’on s’efface devant la loi, tiens ton masque bien en main et plaque-le-toi sur le visage, c’est une lecture publique qu’ils ne comprennent pas qu’un individu conteste, ou ne puisse partager.
Un corps d’élite qui de temps en temps ressent le besoin de toucher, en mains propres, les torts d’un délit, imaginaire ou pas.
Pudibonds dans l’inconnu, parties honteuses cachées par le gilet pare-gifles, la tutelle administrative ne pouvant tout couvrir de son auguste pagne.
@ Henri Gibaud | 29 novembre 2020 à 02:14
Vous êtes hors-sujet : et alors ? Mieux vaut être être hors-sujet que dans le sujet pour s’adonner à des polémiques stériles, la calomnie ou je ne sais quel autre vice. Une magicienne à la page ne ferait plus sortir de crapauds des bouches mais des ordinateurs !
En plus, vous êtes intéressant… Sans compter que personne n’a l’air de se rendre compte que l’inspiration sur le sujet de notre hôte revient d’autant plus forte d’avoir musardé ailleurs, je me demande si c’est par manque d’intérêt envers les billets de notre hôte ou pour les idées en général, mais je ne me le demande pas longtemps tant cette question s’avère indécidable et d’un intérêt secondaire.
Je dirais qu’il faut économiser ses efforts sur ce qui n’est pas intéressant, pas profitable et pas son devoir.
Mais si on a failli, il convient d’avoir honte mais surtout de réparer, et évidemment pas par peur de la punition ou pour la récompense, par tremblement ou par appétit, mais le bien pour le bien.
Vous n’avez pas à être comparé avec quelqu’un d’autre sur le mode du manque mais à essayer d’éclairer les autres commentateurs, et c’est ce que vous faites et ce dont je vous remercie.
« Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin devient une cible commode. » (PB)
Darmanin est la victime collatérale du « en même temps » qui tient lieu de substrat idéologique à Macron.
Il est dans son rôle lorsqu’il veut se réconcilier avec sa base, les policiers, qui ont essuyé des humiliations avec les inepties de Castaner en les soutenant lorsqu’ils se trouvent en difficulté. Il est également dans son rôle dans l’utilisation du monopole de la force légitime confiée aux forces de l’ordre. C’est le « Darmanin « de droite » qui est attendu !
Mais face aux violences de certains policiers qui dégradent profondément ce qu’il reste d’opinions favorables à leur égard, il doit se montrer impitoyable en virant les brebis galeuses pour faire taire ceux qui se plaignent de l’impunité dont ils bénéficient dans certains cas. C’est le « Darmanin de gauche » qui est attendu !
Son ambition politique affirmée qui se concrétise par une politique très ferme à l’égard des fauteurs de trouble s’appuie probablement sur les notes de ses services et les sondages qui indiquent sans ambiguïté qu’il est dans le vrai.
La France s’est droitisée (https://www.contrepoints.org/2020/07/24/376916-sondage-ifop-la-droitisation-du-pays-progresse-la-gauche-seffondre) et le nombre croissant de retraités apeurés aidant, il doit savoir qu’au fond sa politique est plutôt bien reçue n’en déplaise à l’extrême gauche ou aux débris de la gauche hollandaise…
La honte qu’exprime Macron traduit son impuissance et son inefficacité: Darmanin l’a compris et fonce !
À quel jeu dangereux se livre la macronie ? Diviser pour mieux régner. Là n’est plus la question.
Elle a des hontes et des indignations à géométrie variable. Elle laisse faire les casseurs, les black blocs, les « diversitaires », les indigénistes et l’extrême gauche. A-t-elle compris qu’elle est désormais dépassée par les événements ou est-ce voulu ? On finit par ne plus savoir quel est le but de ce gouvernement ?
20 policiers agressés quotidiennement, 63 commissariats attaqués depuis le début de l’année !
Où est donc passée l’indignation présidentielle et artistique ?
Ce week-end, où étaient donc le Président Macron, Castex ou Darmanin pour protester contre l’attaque à la voiture bélier du commissariat de Dax qui a blessé trois policiers faisant face à quarante voyous ?
Où étaient ces « dirigeants » pour s’indigner et avoir honte suite à l’attaque de l’hôtel de police de Cahors devant lequel deux voitures ont été incendiées ? N’ont-ils pas honte de ces faits ?!
Macron ou l’indignation sélective. Macron et la honte à géométrie variable !
À Bordeaux :
Pierre Hurmic, maire écolo-gaucho de Bordeaux, participe en tête de cortège à une manifestation contre les violences policières qui dégénère et finit par la vandalisation de nombreux commerces de sa propre ville. Pas de honte à l’horizon !
Les Français ont mal pour la France. La macronie divise pour mieux régner. On voit le résultat. C’est l’anarchie dans tout le pays.
Pouvons-nous suggérer aux Forces de l’Ordre de ne plus intervenir à Paris et de laisser Lilian Thuram, Audrey Pulvar et Anne Hidalgo se débrouiller, seuls, avec les migrants et les casseurs ?
Anne Hidalgo qui finance, avec l’argent des contribuables, des ONG de passeurs de migrants et qui se plaint, ensuite, d’avoir 500 tentes près de ses fenêtres.
Ah, ces brêles qui gémissent des conséquences dont ils chérissent les causes ! Vive l’invasion migratoire mais pas devant les yeux d’Hidalgo ou de Pulvar.
Lilian Thuram, Audrey Pulvar dans leurs œuvres : une tribune anti-flics accuse dans « Libération » la police d’être… “gangrenée” par le racisme.
Voilà, toute la police est raciste dixit ces illustres penseurs nuancés.
Espérons que la police sera aux abonnés absents, lorsque Thuram, Pulvar ou Hidalgo devront appeler, un jour, les forces de l’ordre pour défendre leur logement parisien. Cette police qui finira par ne plus intervenir comme elle le fait déjà dans les zones de non-droit…
À propos de la police :
Une pensée pour Jean-Baptiste Salvaing et sa compagne Jessica Schneider, tués au couteau chez eux devant leur enfant de 3 ans par Larossi Abbala qui n’avait pas les codes de notre société, condamné plusieurs fois et toujours libre de ses mouvements sur notre sol… J’ai cherché sur le net des réactions de Griezmann et Mbappé, mais je n’ai rien trouvé. Bizarre, ils n’avaient pas encore « mal à leur France ».
https://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-l-hommage-a-leurs-collegues-victimes-du-terrorisme-bouscule-par-la-colere-des-policiers-12-06-2020-8334558.php
@ duvent
Le raisonnement de Philippe Bilger est simple. Il faut économiser sa honte parce que, comme dit l’autre, il y a beaucoup de nécessiteux.
Une fois encore on juge et on écrit sous le coup de l’émotion. On ne sait pas ce qu’il s’est passé avant que les quatre flics perdent leurs nerfs. Le fameux « producteur » (il produit quoi d’ailleurs ?) a eu quel comportement avant ? Et bien sûr il savait qu’il avait une caméra dans son entrée…
Et Macron emboîte le pas de la démagogie, il condamne sans avoir une relation complète des faits. Il faut qu’il se lave de l’affaire Benalla et l’occasion lui en est donnée.
Et on évite de parler des heurts gravissimes qui ont eu lieu lors de la manif: façade incendiée, flics tabassés. On cherche quoi en montant en épingle cette bagarre ?
Dans l’affaire Michel Zecler, le Rassemblement national, tout en retenue, invoque la présomption d’innocence qui, sans aucun doute, doit bénéficier aux policiers mis en cause. Bravo ! Imaginons cependant trois Arabes ou trois Noirs cognant comme des sourds sur un Européen bien blanc. Le RN ferait-il, en cette occurrence, si grand cas de la présomption d’innocence ? Je m’interroge.
Lorsqu’on demande à la police de faire abstraction de tout sens de l’honneur en chargeant la Manif pour tous d’un côté et de ne rien faire d’un autre pour laisser la télé filmer les casseurs, il ne faut pas s’attendre à n’y avoir que des théologiens.
Le dernier soubresaut d’honneur dans l’armée remonte à l’OAS. Depuis tout est verrouillé, point de généraux qui ne soient agréés par la franc-maçonnerie. Nos hiérarchies de fonctionnaires sont doubles, l’une de façade, l’autre, occulte, et cela date de Napoléon.
Un capitaine responsable de la sécurité militaire d’une base aérienne, me racontait un jour qu’il avait dû faire un rapport à la hiérarchie de la sécurité au sujet du colonel qui obéissait au doigt et à l’œil au sergent-chef qui était le maître de la loge – rapport évidemment sans suite.
Ça peut donner une idée du bord*l qui pourrait régner dans l’armée si un pouvoir de droite lui donnait un jour ordre de faire face à l’immigration les armes à la main.
Ce midi, j’entendais Robert Ménard dire que 75 % des jeunes musulmans faisaient passer la charia avant les lois de la République.
Ils nous opposent un bel exemple pour ceux qui devraient eux aussi, faire passer celles de leur conscience en premier au lieu de se déshonorer en obéissant aux ordres de la République pourrie.
À quelles lois demander à nos jeunes d’obéir sans se compromettre avec leur honneur ?
Sauf à revenir à une religion catholique d’Etat et à une monarchie, l’avenir est inéluctablement à l’islam.
Allez les veaux…
« Je ne rappelle pas ces évidences pour faire preuve de mauvaise foi mais pour mettre sur un plateau de la balance l’intolérable d’agressions ponctuelles comme celle à l’égard de Michel Zecler, et sur l’autre les mille offenses verbales et physiques causées à des policiers dans l’accomplissement de leur mission. » (PB)
Je ne crois pas que le monde fonctionne ainsi : il faut lutter contre tous les abus et dès lors qu’on en relativise selon ses sympathies, on tombe dans l’arbitraire, droite et gauche ne me semblant trop souvent que des licences donnés à leurs adhérents d’être de parti pris.
Ce doit être mon mauvais esprit.
Comment protéger les non-policiers ? Filmer. Comment protéger les policiers d’une persécution ? Empêcher le mauvais usage des images.
Mais on ne peut pas plus abolir les images pour ses abus que les forces de l’ordre que les leurs.
Je pense qu’il faudrait inaugurer ceci : chaque fois que quelqu’un a diffusé indûment des images, je dirais de gardien de forces de l’ordre n’ayant rien fait d’abusif mais qu’on donne en pâture pour le crime d’être un gardien de l’ordre, le condamner autant que l’auteur du crime contre ce dernier. On pourrait d’ailleurs en faire autant des appels au meurtre, et enfin, tous les appels à divers crimes tels que les viols, les attentats, les incendies et d’autres choses du même genre qu’on pourrait regrouper sous le nom de destructeur de la personne et de la collectivité.
À propos de collectivité, dans un pays qui n’a pas toujours su conserver sa liberté, dont la Constitution est une véritable insulte à l’équilibre des pouvoirs et où le premier réflexe, en cas de problème, est de diminuer la liberté, comment en pas être un prophète de malheur ?
Il faut sauver ce qui peut l’être quand il en est encore temps… WARNING ! La prochaine perte pourrait bien être définitive, les Américains n’ayant pas construit de base navale perpétuelle pour débarquer chez nous nous délivrer de tyrans jambon-beurre ou kebab.
Endiguons l’immigration musulmane, endiguons les diminutions de nos libertés… Contre les abus structurels, savoir laisser notre pays en libre service d’indésirables et nos libertés à la merci de nos gouvernants d’ailleurs indulgents à leur présence puisque capables de les laisser s’implanter, et toujours en quête de nouvel interdit de sorte qu’ils les démonétisent tous et que leur parole est encore moins prise au sérieux que ce qu’elle le mérite, ce qui n’est pas peu dire.
Non, non et non, Nos Gracieux Souverains, il ne faut pas sacrifier la liberté des Français, la mettre en danger par des indésirables ou donner carte blanche à la police, ce qui est encore diminuer la liberté des Français ainsi d’ailleurs que des étrangers passant dans notre doulce France sans présumer que les Gaulois réfractaires sont en fait des veaux souscrivant que leurs bouviers leur donnent des coups en toute impunité, puisque pas vu, pas pris.
Mentalité de bandit, sauf qu’eux ne se targuent pas d’être des défenseurs du bien pour tabasser les gens sauf quand ils virent islamistes, évidemment, la religion ne servant trop souvent qu’à devenir encore pire que ce qu’on était sous couleur de devenir meilleur.
Ce doit être mon mauvais esprit.
Lequel me dit que les Français sont décidément des incapables, dont toujours une part essaie de diminuer la liberté, une autre part applaudit, une autre ne voit rien venir et une autre s’en moque tandis qu’une autre proteste parce qu’elle préfère qu’on diminue d’autres libertés.
Que je me fie à l’Histoire et à ce constat pour dire que les Français sont, bien souvent, des incapables de conserver leur liberté et d’imiter les meilleurs, et je ne noircis pas le tableau… Si ça fait de moi un prophète, petit prophète, mais il y en a plein, petit prophète de malheur, je n’y peux rien.
https://www.youtube.com/watch?v=JPfiz6FPSj8
Je fais pire que le chanteur, pas semblant de m’occuper des problèmes… Par contre, j’alerte avant qu’ils soient vraiment là, je veux dire, quasiment indéracinables.
Voilà.
@ Denis Monod-Broca à 09:22
« Il est établi, me semble t-il, que la violence se déchaîne lorsque la parole s’affaiblit »
Votre remarque est pertinente. Combien de fois la relation d’un conflit violent se résume à « Ils n’ont pu se mettre d’accord, ils se sont insultés, puis en sont venus aux mains, ou aux coups ». Il nous faudrait un président de l’Institut de la violence, associé à notre président de l’Institut de la parole, pour améliorer notre usage de la violence et permettre d’établir que « la parole se déchaîne lorsque la violence s’affaiblit ».
@ Achille | 29 novembre 2020 à 08:11
C’est mieux d’avoir suscité votre ironie à la camomille que le silence complet, je vais réfléchir à cette came, la camomille…
Une quantité d’information, c’est une variation. Dire « demain grand ciel bleu à Tamanrasset » = epsilon d’info.
Le Présid’Enfant a introduit le terme « honte », pas encore dans le circuit à propos de cette bavure policière – satanément opportune pour certains, n’est-ce pas ? – : j’ai donc considéré que cet emploi lexical devrait être au coeur des commentaires, d’autant que M. Bilger dans sa fougue assez classique de sa part a enjambé l’étape possible de sonder la recevabilité ou non du terme. Personnellement je suis très méfiant à l’égard des arnaques argumentaires notamment la présomption par le terme, etc.
Alors avec la page blanche en pleine nuit, sans aucun commentaire précédent, et comme j’avais précédemment réfléchi aux étymologies de honte, vergogne, shame (mais chouma ?), j’ai simplement proposé aux suivants une sorte de matériau possible.
C’est raté (sauf vous, merci) mais pour moi ce procédé est empathique à autrui et me plaît. Je suis déçu que personne n’ait relevé le synonyme anglais ‘dishonor’ car il y a là piste sur le cas macronien : a-t-il voulu dire que l’ensemble de la République – dont il serait la voix (unique ?) – aurait perdu tout son honneur à cause d’une bavure de quatre policiers ? Et corollaire : que fait man-man Brizitte pour les corrections de ses brouillons de gazouillis (traduction connue), voire longs pensums parfois élucubrations sur son « Têtenote » (traduction inédite) ?
@Tomas | 29 novembre 2020 à 01:44
« Auriez-vous été capable de reconnaître les visages des policiers incriminés dans l’affaire du studio ? »
A en juger d’après ce qui a été diffusé, la réponse est « non » pour quiconque visionne ces images, comme pour des images floutées. Leur diffusion ne serait donc pas tombée sous le coup de l’art 24 s’il avait été en vigueur. Mais elles ont tout de même produit leur effet.
Dieu s’est-il lui aussi islamogauchisé ?
Comment ne pas voir une intervention divine, une main de Dieu, avec cette vidéo qui tombe à pic en faveur des gauchistes, des casseurs tabasseurs caillasseurs ; cette semaine de tirs de barrages incessants contre la police, toute la gauche a sorti la grosse Bertha, pas un jour de répit, pas de trêve, la police est massacrée par les merdias, par les élus, députés sénateurs, associations gauchistes, le pouvoir lui-même, les footeux QI civelle, les artistes, les journalopes, l’Hanounasserie propagande lèche-babouches du pouvoir et toute cette pourriture LREM : La Racaille En Marche qui gouverne la France, devenue une terre à racailles islamogauchiasses.
Jamais l’Elysée n’aura hébergé de tels fous comme celui qui le squatte actuellement ; ce malade propage la haine, la violence, la destruction du pays, le fascisme islamiste extrémiste de gauche se répand comme une traînée de poudre, plus rien ne pourra l’arrêter.
Pas un jour sans crimes atroces, sans attaques d’églises, de postes de police, de policiers et pompiers, médecins tabassés caillassés cramés, de maires lynchés, de meutes maghrébines africaines détruisant tout sur leur passage dans toutes les villes, dans un silence de cathédrale médiatique sous les applaudissements des islamogauchistes ravis enfin de tenir le pays par la violence, la police étant tenue responsable de cette anarchie terrible qui règne dans le pays.
« Homme tabassé à Paris : l’Élysée a appelé Michel Zecler. L’entourage d’Emmanuel Macron a rappelé au producteur de musique que sa violente interpellation avait fait «honte» au président. » (Le Figaro)
J’ignore si je dois économiser ma honte, mais il est certain que je ne serai pas économe de mon mépris.
Un Président qui passe son temps à s’excuser, pour le moindre dérapage de la police, qui descend à ce niveau, on va où, comme ça ?
À ce stade, ce n’est plus de l’humanité, ni de la compassion, c’est de la servilité en attente d’un retour sur investissement servile par des bulletins de vote.
Et encore je suis bien aimable, en me demandant si sa servilité est intéressée, parce que je vais finir par croire qu’elle est consubstantielle à sa nature.
Il a tellement fait acte de repentance à tant d’occasions, mais jusqu’à présent c’était des repentances que je qualifierais de politique étrangère, mais là vraiment je ne sais comment dire …
Bref, j’ai honte de la honte de Macron !
Sait-on ce qui s’est passé, réellement, avec ce producteur ? Le bruit et la fureur étaient tels que le message n’a pas très bien passé. À classer au rang des âneries policières.
Macron ? Honte ? Mais cher hôte, d’où venez-vous ? Ces gens sont en cuir de crocodile, auxquels ils empruntent leurs larmes ; ne compte que ce qui est susceptible de gâcher ou compromettre leur élection ou réélection, leur goût du pouvoir immodeste. Il n’y a pas d’autre pensée: inutile de ratiociner sur le sujet.
M. Macron représente une certaine France, gavée d’argent, de postes, d’irresponsabilité et surtout de morgue énarchique. Lisez « Cartel des fraudes » de Charles Prats, c’est tout de même instructif. Tout le monde pioche. Il faut seulement capter une partie suffisante de l’opinion pour constituer une majorité au sein de la minorité votante.
Mais de temps en temps, ces fonctionnaires se prennent les pieds dans le tapis: la Savoie ne leur pardonnera jamais l’ouverture des stations et la fermeture des remontées mécaniques. Les journaux étrangers s’en tordent de rire. Travail d’énarque: ni fait ni à faire.
La justification pandémique devient une tartarinade: il s’agit de ne pas encombrer les hôpitaux qu’on a contribué à démanteler, mais on crée a minima des foyers possibles d’infection tout en détruisant l’effet positif que le desserrement aurait, très temporairement, pu créer.
Mais bien sûr qu’il y aura une troisième, une quatrième, une cinquième vague, avec des mesures qu’on arrivera peut-être à cibler dans notre bel Etat jacobin. Souvenez-vous de « Pauvre Bitos »: on tuait, on tuait, c’était la fête tous les jours, et la France a beaucoup plus de morts que l’Allemagne, et beaucoup plus de lits de réanimation. Que voulez-vous c’est l’égalité. Tous morts, surtout les bien portants.
Et pendant ce temps-là, on joue les sérieux, les donneurs de leçon, on bâtit le monde financier de demain, on morigène les populations, on joue à Castex perché.
La police joue à trap-trap, fait ce qu’elle peut, et souffre d’un recrutement angoissant: qui veut être policier aujourd’hui ? Si ce n’est les Gnafron du guignol républicain.
Et pourtant, il y a tellement de gens bien là-dedans, mais désespérés. Des gendarmes qui n’osent plus verbaliser tant ils se sentent haïs en raison de quelques interventions grotesques et humiliantes de certains collègues.
Combien de braves gens propriétaires bailleurs, à qui on préfère le squatteur insultant, privés de revenu, de toit, qui ne sont même pas accessibles aux secours, car propriétaires, et cela, par la grâce de juges ouvertement gauchistes et fiers de l’être ? Combien d’entrepreneurs, combien de chercheurs, écoeurés par la lenteur, la bêtise et la morgue de l’administration, vont produire ailleurs ? En France, Mme Charpentier est seulement « membre » de l’académie des Sciences, alors qu’elle est une des personnes les plus influentes au monde, récompensée dans nombre d’universités, mais pas en France. Comme l’a écrit Sciences et Avenir, c’est un prix qui est « tout, sauf français ».
De cela M. Macron devrait avoir honte. Il en est réduit à nous refaire le coup des valeurs républicaines. C’est de l’administration française qu’il devrait avoir honte, mais, pensez-vous, ce n’est pas électoral. Ce n’était pourtant pas faute d’essayer, au risque d’être ridicule, autre sujet de honte, quand Edouard Philippe a célébré l’attractivité de la recherche française quand la lauréate disait publiquement « penser qu’en France, jamais l’agence compétente ne lui aurait financé ses recherches ». Atteindre un tel degré de méchanceté stupide est bien pire que de fermer les remonte-pentes. C’est la marque d’une lourde maladie mentale.
Quel acharnement contre un citoyen au seul motif qu’il ne portait pas de masque et qu’il aurait voulu échapper à 135 euros d’amende !
Attendons les résultats de l’enquête et de l’action de la justice.
Même si les flics ont actuellement des raisons d’avoir les nerfs à fleur de peau, le métier implique un minimum de maîtrise de soi. À défaut, il leur faudrait envisager une autre profession.
En tout cas, ce rude passage à tabac cristallise bien des mécontentements.
Et franchement, ni la police, ni le ministre de l’intérieur n’avaient besoin de cela en ce moment. Quid de l’article 24 ? Darmanin n’est plus droit dans ses bottes à présent.
Que saurait-on de l’affaire si une caméra n’avait pas filmé la scène ?
Cela étant, nous avons besoin des forces de l’ordre. Et il convient de ne pas jeter le discrédit sur l’ensemble parce que quatre individus « ont déconné » selon le terme employé par Darmanin.
@ Marc GHINSBERG | 29 novembre 2020 à 13:31
« Le raisonnement de Philippe Bilger est simple. Il faut économiser sa honte parce que, comme dit l’autre, il y a beaucoup de nécessiteux. »
Un peu comme le mépris en somme …
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@ Tomas | 29 novembre 2020 à 11:45
« L’article 24 modifie la loi de 1881 sur la liberté de la presse. On ne voit pas en quoi celle-ci ne pourrait pas dévoiler le visage d’un policier ou d’un gendarme délinquant lorsque c’est justifié. »
Ce que vous avez visiblement du mal à saisir, c’est que nous sommes dans un Etat de droit et donc ce n’est pas aux journalistes ou photographes qui grenouillent dans les manifestations qu’il appartient d’exposer à la vindicte populaire un policier qui a « déconné », c’est à la Justice de le faire. Soyez sûr qu’elle disposera des photos et vidéos non floutées pour déterminer les sanctions à prendre contre le contrevenant.
P.-S.: le nombre de manifestants n’était pas de 200 000/300 000, nombre bidon donné par les officines d’extrême gauche, mais de 133 000, nombre donné par la préfecture de police.
Bonsoir Philippe,
Pas besoin d’économiser une honte que je n’ai pas.
Je n’ai rien de commun avec ces nazillons racistes à la solde de Lallement.
Je n’ai donc pas honte.
Ils ne font que mettre en exergue le comportement moyen du flicaillon qui en lieu et place de faire respecter la loi s’estime au-dessus d’elle.
Une sorte de racaille de banlieue en uniforme.
Désolé pour l’aspect « collectiviste », mais j’anticipe sur les expéditions par trains complets que Dame B., Responsable de gare de triage, pratique conformément aux normes électroniques en vigueur et applicables.
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@ caroff | 29 novembre 2020 à 12:18
Très intéressant, cela relativise à juste titre l’expérience purement orale. Vous avez peut-être lu le récent « Le Maroc en 100 questions » de Pierre Vermeren ? Si ce n’est le cas je vous le recommande car vous y apprendrez que ce pays important dans notre résistance contre un fanatisme spiritualiste sanguinaire va bientôt y vivre un épisode de fragilisation pour cause de décès du roi. Et on peut penser que nos troupes au Mali devraient se recentrer en anticipant, et en harmonie avec l’Espagne à partir des Canaries, sur le risque grave de troubles puisque Moulay Hassan (futur Hassan-Tleta) n’aura ses 18 ans qu’en mai prochain. Un conseil de régence devra gérer jusques à ses 21 ans.
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@ Lodi | 29 novembre 2020 à 12:39
« En plus, vous êtes intéressant… » : mais non c’est une réflexion exprimée par moi et signée tel, vulgus pecum, qui vous a intéressé, « faire l’intéressant » serait une étiquette qui me ferait – tiens ! – honte.
Lisant et relisant votre aimable adresse à mon nom, j’en sors « manque d’intérêt envers les billets de notre hôte » pour réagir ainsi : il me semble que c’est là une inquiétude d’infidélité ou de déloyauté qui ne tient pas eu égard à l’ouverture magnifique du premier terme au fronton de la république : Liberté. M. Bilger protège cela très bien.
Comme j’essaye d’honorer votre effort sympathique à l’égard de mon nom, je risque encore de souligner le passage où vous pointez le terme : « si on a failli, il convient d’avoir honte mais surtout de réparer, et évidemment pas par peur de la punition ou pour la récompense, par tremblement ou par appétit, mais le bien pour le bien ». Je trouve que votre propos illustre très bien le besoin fréquent de reprendre maîtrise sur les significations vraies des mots, vraies au sens où elles sont suffisamment partagées. Vous utilisez ‘honte’ comme conséquence d’un sentiment de faillite avec faute consciente de quelqu’un qui a pris un risque délibéré envers sa capacité à « se regarder dans la glace ». Mais pouvons-nous SVP être d’accord ensemble sur la réalité qu’il peut y avoir une faillite (échec, chute c’est l’étymologie) principalement pas imputable à une action coupable de qui se retrouve « en défaut » ?
@ Tomas | 29 novembre 2020 à 11:45
« Il y avait dans les 200/300 000 manifestants hier, leur présence ne cautionne pas les agissements de quelques centaines de trublions. »
Vos propos sont dignes de « L’ Humanité «, époque des années 70 / 80, ou fleurent bon les vocables actuels de LFI !
Même constat concernant votre commentaire du 29 novembre 2020 à 01:44, j’ose espérer pour vous que vous aurez droit aux félicitations chaleureuses pour vos écrits cités de Mélenchon et Besancenot !
Vos 200 / 300 000 manifestants sont les chiffres donnés par les organisations gauchistes, ceux fournis par la Préfecture de police sont 133 000. Vous devez faire vôtre la phrase fort connue de Jacques Duclos : l’important n’est pas le nombre réel de manifestants, mais l’impression qu’on a eue d’être les participants de la manifestation !
Ecrire trublions au sujet des casseurs et agresseurs de policiers – seulement une soixantaine ont été blessés ! -, c’est sciemment minimiser la nature violente de ces individus !
@ Jérôme | 29 novembre 2020 à 22:21
Ne seriez-vous pas l’un de ces spécimens de nazillon racaille que vous dénoncez avec tant de hargne, sachant que l’on juge souvent les autres par soi-même ?
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@ Patrice Charoulet 0038
Bonne « visualisation » et surtout bonne lecture :
https://twitter.com/LindaKebbab/status/1332711273407066113?s=20
@ Denis Monod-Broca | 29 novembre 2020 à 09:22
« la violence se déchaîne lorsque la parole s’affaiblit. »
Avec quelques exceptions. Exemple : Mélenchon et Martinez aujourd’hui dont la parole déchaîne souvent la violence ou pour le moins qui l’approuvent.
Ou comme celle de Cohn-Bendit l’a déclenchée en 1968.
Sans vouloir faire de comparaison je pense que vous oubliez le passé récent où la parole déchaînait la violence, et quelle violence, genre Lénine, Benito Mussolini et Adolf Hitler !
Nos politiciens parlent trop il ne leur reste plus de temps libre pour faire le travail pour lequel nous les avons élus !
Complément d’enquête à propos de la victime :
« Arrestation de Michel Zecler : le producteur de rap aux antécédents judiciaires chargés transportait du cannabis. Le Parisien, qui rappelle que quatre policiers étaient toujours en garde à vue, samedi 28 novembre, dévoile de nouveaux détails : dans le studio de Michel Zecler, l’homme arrêté, un sachet transparent contenant ce qui pourrait être de la résine de cannabis a été retrouvé le lendemain par les enquêteurs. « Les policiers disent que leur seul objectif, c’était de le faire sortir de son local pour l’interpeller, car ils pensaient que c’était à cause des stupéfiants qu’il voulait se soustraire au contrôle », détaille une source proche du dossier.
Âgé de 41 ans, Michel Zecler, qui a grandi à Bagneux, en région parisienne, a expliqué ce jeudi sur le plateau de « Touche pas à mon poste » qu’il était un homme sans histoires, même s’il avait eu quelques ennuis dans sa jeunesse qui l’avaient conduit en prison ».
En prison ?
Combien d’années dure la jeunesse pour Saint Michel Zeclerc ?
Antécédents judiciaires chargés ?
Cannabis ?
Le Parisien se trompe ! Pas Saint Michel Zecler !
@ Wil | 29 novembre 2020 à 00:38
Courage !
Nous avons 5 000 soldats déployés au Sahel qui contrôlent un territoire grand comme l’Europe et 7 000, sans compter les gendarmes militaires eux aussi, dans notre petite France, une situation un tantinet ironique !
Il ne nous manque qu’un général audacieux !
Ou c’est peut-être pourquoi Macron nous rappelle constamment qu’il est le chef des armées !
Après un premier énarque puis un deuxième énarque dirigeant un gouvernement civil pourquoi pas un général, ou plutôt un amiral, plus adapté pour remettre le bateau France à flot, comme troisième Premier ministre dirigeant un gouvernement militaire ?
Qui va encore sur Facebook de nos jours ? Des haineux tiennent compagnie à des honteux.
Un président avec de tels sentiments ne peut pas incarner dignement la fonction suprême, même en économisant sa honte, sa haine et sa dépression chronique.
@ Lodi | 29 novembre 2020 à 12:39
« Vous n’avez pas à être comparé avec quelqu’un d’autre sur le mode du manque mais à essayer d’éclairer les autres commentateurs, et c’est ce que vous faites et ce dont je vous remercie. »
Et voilà ce bon Lodi qui nous rejoue sa partition du bon samaritain. Prenant fait et cause pour un intervenant qui s’était égaré dans un hors sujet.
Je rappelle, à toutes fins utiles, que notre hôte n’apprécie pas ce genre de commentaire qui n’a rien à voir avec le thème du billet ; il nous l’a rappelé plusieurs fois.
Ici c’est un blog et non pas une auberge espagnole ou chacun vient avec ses provisions et nous les étale devant le nez.
Ceci étant notre Dr Gibaud est assez grand pour se défendre lui-même, ce qu’il a fait avec bien plus de subtilité que vous, même si son style est quelque peu amphigourique, un peu comme le vôtre finalement.
« Il faut économiser sa honte ! »
Moi ma honte je la délivre sans réserve à ceux qui ont confectionné ces affiches montrant les députés qui ont voté la loi sécurité globale, ainsi qu’à ce journaliste qui a mis cette vidéo sur Twitter.
La liberté de la presse peut-elle se permettre d’aller jusqu’à menacer les représentants du peuple qui ont voté cette loi en toute légalité ? Loi qui par ailleurs ne menace en rien la liberté de la presse ?
Cette manifestation intitulée « la Marche des libertés » a surtout montré une marche vers une régime intolérant qui va totalement à l’encontre des valeurs républicaines de notre pays.
Quand la liberté de la presse devient une menace à la loi individuelle, cela signifie que le mot liberté a perdu toute signification.
@ Henri Gibaud
« »En plus, vous êtes intéressant… » : mais non c’est une réflexion exprimée par moi et signée tel, vulgus pecum, qui vous a intéressé, « faire l’intéressant » serait une étiquette qui me ferait – tiens ! – honte. »
Vous savez bien qu’on dit souvent à quelqu’un qu’il est intéressant pour avoir dit quelque chose d’intéressant. En plus, vous dites toujours des choses qui m’intéressent sur le moment.
Ne me demandez pas lesquelles car j’oublie beaucoup, je n’ai pas l’incroyable mémoire de certains. D’un autre côté, cela présélectionne beaucoup selon ce qui fait sens donc peut être la base de réflexion pour moi.
Je n’aurais pas voulu dire quelque chose de désagréable, mais si on cherche la petite bête, on la trouve, et chez moi, c’est le serpent qui mord, le sens critique, désolé.
J’essaie pourtant d’éviter les frictions… Pour en revenir à vous, il me fallait bien dire que vous étiez intéressant car si j’avais écris que vous aviez dit quelque chose d’intéressant, la formule n’étant pas la plus spontanée, vous auriez pu penser voire carrément me dire que je voulais dire par là que je pensais que vous ne l’étiez pas de façon habituelle.
Et qu’en somme, sous couvert d’applaudir, je fais le contraire.
Je ne veux pas dire que vous soyez paranoïaque, mais enfin, il m’est arrivé qu’on me rende le mal pour le bien.
Prudence avec tout le monde, sortir l’épée du fourreau vous agresse.
« Lisant et relisant votre aimable adresse à mon nom, j’en sors « manque d’intérêt envers les billets de notre hôte » pour réagir ainsi : il me semble que c’est là une inquiétude d’infidélité ou de déloyauté qui ne tient pas eu égard à l’ouverture magnifique du premier terme au fronton de la république : Liberté. M. Bilger protège cela très bien. »
Ecoutez, il y a deux écoles ici : ceux qui disent que faire du hors-sujet est être infidèle à notre hôte.
Et la mienne. L’infidélité, c’est de ne pas être fidèle à notre hôte, ou d’ailleurs à Apollon et aux muses, en ne se laissant pas inspirer, ce qui implique répondre dans et hors du sujet du moment que le texte a éveillé quelque chose en soi. L’infidélité à notre hôte et aux autres commentateurs, c’est de ne pas voir que leurs contributions peuvent inspirer, et que ce qui vient du fleuve retourne au fleuve… Je veux dire que les commentaires sur le texte de notre hôte inspirent de nouvelles lectures du texte de notre hôte.
Et il y a des gens comme vous : d’aucune école.
C’est parce qu’on ne vous a pas trop visé avec cette histoire de hors-sujet, je présume. Eh bien tant mieux.
« Mais pouvons-nous SVP être d’accord ensemble sur la réalité qu’il peut y avoir une faillite (échec, chute c’est l’étymologie) principalement pas imputable à une action coupable de qui se retrouve « en défaut » ? »
Evidemment, mais c’est comme pour l’histoire de vous êtes intéressant. Dans le CONTEXTE dont notre hôte traite, les policiers devraient avoir honte d’eux si je doute qu’ils se suicident pour si peu. Ils présenteront peut-être des excuses, mais laissez-moi dire un mot des excuses.
Trop souvent les gens ne présentent pas d’excuse parce qu’ils ne comprennent pas qu’ils peuvent être en tort. Ou alors, tort ou pas, moi d’abord, j’ai raison d’exister et les autres tort, en quelque sorte. Ou allez savoir pourquoi, ils méprisent quelqu’un qui n’est pas méprisable et pas en tort envers eux et peuvent donc tout se permettre, ce dont ils ne se privent pas, bien évidemment.
Ou à l’inverse, des gens ne sont pas en tort, le savent ou l’ignorent mais présentent des excuses parce qu’ils se soumettent à la force. Variante sur ce point, ils pardonnent parce qu’il le faut pour le paradis, ou se faire bien voir du voisin ou parce qu’ils n’ont pas la force de se venger, enfin bref, ils font litière de leur dignité.
Oui, on peut échouer sans être en défaut.
N’empêche que si on voulait passionnément quelque chose, si elle était comme ses os, son sang, son âme si une telle chose existe, il est normal d’avoir honte puisqu’on est déchu de son identité et de ses rêves.
Qui dit mieux ? Moi-même : il faut arrêter qu’on retrouve tout cela si facilement que le donnent à penser bien des gens, c’est très ardu, rare, et toujours imparfait. Pardon, les happy end sont des consolations du réel et non le réel lui-même.
Bref, face au péril, il faut peut-être prendre des mesures… L’Antiquité ! On voit les choses telles qu’elles sont leur lumière crue. Mettons que vous soyez un guerrier qui s’est bien battu et n’a pas eu le temps de se tuer avant d’être capturé, et que vous soyez réduit en esclavage.
Eh bien, il est normal d’avoir honte d’être un esclave, et décent de s’évader ou de se tuer aussitôt… Les malins diront en attendant la bonne occasion parce que sinon on risque de ne pas réussir, les plus malins diront de ne pas trop attendre car chaque seconde vous arrache un peu plus votre dignité, laquelle ne sera jamais plus parfaitement pure d’avoir été ainsi souillée.
Et de plus, vous deviendrez vite de plus en plus incapable même d’avoir quelque pensée digne que ce soit : un esclave est un esclave soit quelqu’un en route pour devenir quelque chose étant donné que le dressage est fort efficace, ne croyez pas les gens qui croient en l’Homme sans le connaître, ce qui doit, évidemment, faciliter la croyance.
La honte est ce qui vous alerte sur le fait que vous êtes sur le chemin de la dégradation, aussi il me semble prudent de ne pas attendre de rédemption, ce conte de fées qui promeut dans les faits la servitude, mais de s’anéantir dans le premier précipice se trouvant sur sa route.
Et tant pis pour qui n’a pas de moyen de transport ou le vertige !
Les gens ont de vrais problèmes, et au lieu de les aider en aval pour qu’ils n’y soient pas engloutis, on cache les instruments et informations sur le suicide et envoie les gens se faire soigner pour le crime d’avoir essayé d’être dignes, libres, et enfin, des luxes inconcevables, je le conçois bien. Bref, vive les problèmes, on ne fait rien contre, et à bas la solution de ceux qui n’en ont pas.
Comique, si on avait encore des esclaves, on ne lutterait pas contre cette institution, ça non, on leur enverrait des psy pour qu’ils s’adaptent au réel de leur époque.
Pareil pour celui qui perd son Eurydice ou toute autre chose : que le monde soit maintenu à sa place car il faut croire que le moindre trou dans la figuration est intolérable aux maniaques de l’ordre.
Chacun sa manie, l’ordre ou la perfection, mais les gens voulant la dignité, l’amour, ou parvenir à quelque but sont meilleurs en ceci qu’ils ne passent généralement pas leur temps à contraindre les autres, tandis que les maniaques d’ordre sont loin de toujours se limiter à vivre dans la magie du rangement chez eux.
Le jour où l’un des casses-pieds demandera pardon d’avoir pris les gens pour des bibelots à épousseter, j’envisagerai un grand ménage chez moi.
Bonjour Philippe,
Il faut dire, pour être honnête, que les ahuris qui ont donné le pouvoir à un post ado n’y comprenant rien sont pour beaucoup dans cette dérive violente et autoritaire.
Ils sont pleutres et sont prêts à tout abandonner pour un plaid, une télé et une tartine de chocolat.
La France dérive à cause de ce type d’électeurs qui ne sont modérés que pour eux et leur protection.
On peut appliquer à EM le même diagnostic qu’aux socialistes : un électeur du RN c’est un type d’EM qui s’est fait cambrioler deux fois.
P.-S.: pour rester au niveau de vos blogueurs, je fais des efforts, je dirais, c’est çuikidikiyai.
@ Marc GHINSBERG | 29 novembre 2020 à 13:31 (@ duvent)
« Le raisonnement de Philippe Bilger est simple. Il faut économiser sa honte parce que, comme dit l’autre, il y a beaucoup de nécessiteux. »
Les hommes d’aujourd’hui sont comme des enfants, qui rient et pleurent dans leur sommeil, ils croient aux chimères, sont des héros imaginaires, courent plus vite, volent dans les airs, massacrent avec bonheur, survivent à leurs mortelles blessures et le goût du sang qui les enivre est seulement le lait qui sort lorsqu’on leur presse le nez.
Ils ne veulent pas se réveiller, c’est pourtant l’heure…
Il faut ouvrir les yeux, puisque le temps qui engloutit indifféremment, les a déjà presque complètement ensevelis. Ils désirent ce que d’autres avant eux, refusaient, ceux-ci ne pouvaient survivre à leur honte, ceux-là la portent à la boutonnière… Ô tempora…
@ Claude Luçon
Oui, bien sûr, la parole peut aussi être l’alliée de la violence, quand elle s’affaiblit justement, quand elle est prise pour arme, que son sens n’est plus entendu, qu’elle est mensonges et non plus chemin vers la vérité.
Ne sommes-nous pas dans cette dramatique situation-là ?
Beaucoup économisent leur honte. D’ailleurs connaissent-ils ce que c’est ?
Je suis surpris que les mêmes qui trouvaient que l’enseignant Paty avait très bien fait son travail, au point d’avoir les palmes académiques, s’en prennent à l’ensemble du corps de la police nationale.
Seulement voilà, dans la classe à Paty il n’y avait pas de caméras. Mais la vérité apparaîtra. Pas de fumée sans feu. Des procédures non respectées.
Il y a des brebis galeuses dans la police, mais je trouve très bien que certaines personnes continuent à défendre les policiers (Mary Preud’homme). Quand on parle respectueusement aux policiers, ils nous respectent.
Par contre le management Darmanin laisse à désirer, mais ce Darmanin roule-t-il vraiment pour Macron ?
Peut-être Darmanin joue-t-il la partition Macron du précédent quinquennat ?
Il fut un temps où un personnage, de fiction apparemment, prenait la place de l’opprobre en refusant le pouvoir politique qu’on lui proposait dans un contexte d’occupation, subissait jusqu’au supplice le déshonneur et la honte, avant de réapparaître en l’esprit de ses amis qui l’avaient lâché et, sans reproche, décrivait sa réinterprétation des écritures qui fondait une des civilisations les plus durables qui ait jamais existé.
Comment se fait-il donc alors que ses héritiers reproduisent le mouvement amnésique qui les désolidariseraijt de ce qui permit leur survie, décrivant à sa suite le mouvement qui précipite aux feux de la lumière par déni de l’ombre qu’elle projette, non, moi, je suis du camp du bien et tous ces autres, qui sont du mal car ils sont autres, coupable de ne pas être moi, méritent châtiment ?
Il est néanmoins encore possible, suivant l’un ou l’autre de ces artistes qui surent décrire ce qui les avait fourvoyé, donnant à comprendre pourquoi on passe si près du réel de la victoire de la vie, préférant l’aveuglement, les yeux brûlés par le réel qui illumine et qui ne voient pas le donneur d’ordre en l’ombre générée, attiré comme le papillon par la lumière qui aveugle, fuyant alors toute possibilité de rédemption ?
Il est pourtant possible de voir et de nommer ce qu’on voit, toute honte bue et sans économie, derrière l’épaule qui protège appartenir à la nuit jamais quittée, traversée par ces rayons dont les artistes, jouant avec les ombres à en être aveuglés, savent en dessiner la seule ligne réelle, le tableau de l’amour.
Les accablés, assoiffés de justice, pourront ainsi sortir du tableau comme du caveau des terreurs pour le prix d’un billet de musée, laissant le tombeau vide aux anges du passé peindre comme à quel point ils passèrent à côté, mais si près qu’ils surent néanmoins avouer en ce sacrifice inutilement réitéré, le chemin de résurrection qui échappe à la mort implacable et permet de supporter, à l’ombre du Réel et en sa protection, de tout voir et de tout nommer :
Lazare, sors de là !
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_R%C3%A9surrection_de_Lazare_(Le_Caravage)#/media
L’Elysée a-t-il téléphoné dimanche à chacun des 37 policiers et gendarmes qui avaient été blessés la veille au cours des manifestations contre le projet de loi pour la sécurité globale afin de prendre de leurs nouvelles et leur dire que le Président les soutenait ? L’Elysée s’est-il inquiété de l’état de santé de celui qui a été lynché à Paris ? Le Président s’est-il fendu d’un message pour dire toute sa compassion au septuagénaire de Béthonvilliers torturé au presse-légumes ?
L’Elysée, qui n’est jamais en retard pour communiquer sur les faits et gestes du locataire, a indiqué que le Président s’était inquiété du sort du producteur de rap victime d’une « agression » de la police, qui lui fait « honte », mais n’a rien dit quant à d’éventuels rapports entre lui ou l’un de ses collaborateurs et les autres victimes d’agression…
M’est-il permis d’utiliser un peu de ma dose personnelle de honte pour déplorer ce deux poids deux mesures ? La victime de quatre flics qui ont pété les plombs est-elle plus importante, plus à plaindre, que celles qui sont agressées de manière réfléchie par des voyous ? Qu’un policier qui fait son travail, obéit aux ordres, au risque d’y laisser sa vie ? Qu’un grand-père qui défend ses maigres économies ?
Deux petits détails : au cours d’un point presse, le Procureur de la République a indiqué que l’un des policiers impliqués dans l’affaire Zecler a été suffisamment blessé pour obtenir une ITT de cinq jours et que, dans le sac à dos du producteur, il a été trouvé 0,5 gramme de cannabis. M. Zecler a déclaré ne pas avoir porté de coups aux policiers et ceux-ci ont dit être intervenus parce qu’il ne portait pas de masque et sentait le cannabis… Le producteur est-il une victime blanche comme neige ? Le Président, comme son prédécesseur, n’est-il pas atteint du syndrome de la précipitation ? Samedi, déjà, il avait oublié la pourtant sacro-sainte présomption d’innocence…
@ Henri Gibaud
« Très intéressant, cela relativise à juste titre l’expérience purement orale. Vous avez peut-être lu le récent « Le Maroc en 100 questions » de Pierre Vermeren ? »
Merci !
Oui je vais me le procurer car les analyses de Vermeren sont particulièrement éclairantes !
Notre hors-sujet, ce sont des petits grains de poivre parmi des posts parfois très convenus…
Le PV de la déposition des policiers publié par France Bleu rétablit quelque peu la balance de la vérité dans cette histoire.
Je vous invite à le lire…
D’un côté un gaillard qui a un passé de délinquant, producteur rappeur et accessoirement adepte du close combat qui refuse d’être contrôlé, fait de la rébellion au point de blesser trois policiers avec l’aide d’une dizaine de comparses appelés à la rescousse et proférant des menaces de mort.
En face un brigadier de police et deux gardiens de la paix (ayant tous trois de bons états de service et bien notés d’après leur hiérarchie) qui se trouvent confrontés à une situation qu’ils ne peuvent gérer sans employer la force, compte tenu d’un environnement très hostile et d’une situation qui risque de dégénérer et se transformer en drame.
J’ai oublié de dire (suis-je distraite) que le producteur rappeur était noir, ce qui l’a bien aidé pour se faire passer pour un martyr victime de put**** d’en**** de cond** racistes et fascistes.
Au final ce Michel Z qui vient de se faire une pub d’enfer pour sa zizique décadente s’en tire avec les applaudissement des médias, de la caillera en délire et au grand soulagement des pétochards et dégonflés de tout poil qui ne veulent surtout pas se poser les vraies questions.
Tandis que les trois policiers (pères de famille) jusqu’à présent dévoués et sans reproche, honteusement lâchés par la plus haute hiérarchie sont d’ores et déjà jetés à la vindicte avec une révocation qui leur pend au nez. Ce qui signifierait pour eux la mort sociale et l’impossibilité d’être réintégré dans la fonction publique, quel que soit le métier.
Eh bien moi je trouve cela profondément injuste et j’ai honte pour ce pouvoir.
@ Ex abrupto | 29 novembre 2020 à 14:52
Arrêtez avec ce racisme anti-sourds ! D’ailleurs, maintenant on dit « malentendants »… les malentendants ne sont pas plus violents que les bien-entendants… non mais !! 🙂
EM n’est pas économe de sa parole. Le problème est qu’il n’en use pas toujours à bon escient et que ses mots sont plus durs pour fustiger les dérives commises par certains que les délits tout aussi condamnables perpétrés par d’autres, faisant preuve par ailleurs de plus de diligence et d’efficacité pour sanctionner les premiers que les seconds.
L’exécutif en place et ceux qui l’ont précédé ne peuvent s’exonérer de leur responsabilité dans le climat de violence qui s’est peu à peu installé dans notre pays.
Depuis trop longtemps, nos forces de l’ordre, avec les moyens qui sont les leurs, subissent la pression de multiples missions (Gilets jaunes, terrorisme, délinquance, Covid…).
Il n’est pas une manifestation qui ne soit confisquée par des casseurs venus assouvir leur besoin de détruire et de casser du flic, d’autant que cette violence-spectacle fera la Une de la grand-messe des JT du soir.
Alors certes, les violences des uns ne sauraient justifier ou minimiser celles des autres mais elle permet aussi de comprendre le ras-le-bol de ceux qui sont quotidiennement sur le pont et régulièrement exposés à cette violence.
La France détient le niveau de dépenses publiques par rapport à son PIB le plus élevé au monde. Certains s’en réjouiront, d’autres moins. Mais ne doit-on pas être interpellé lorsque l’on connaît le poids des dépenses sociales dans ces dépenses publiques alors que l’on constate que les services publics, et entre autres la police, manquent de moyens ?
Il ne suffit pas de se gargariser de mots, faut-il encore agir !
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@ Achille 29/11 21:44
Je crains que vous ayez beaucoup de mal à convaincre Tomas sur ce thème. Il a une conviction, la police française est « la plus bête d’Europe ». Au niveau mondial, il n’a pas encore probablement terminé ses analyses.
Veuillez pardonner ce « collectivisme » :
@ Achille | 30 novembre 2020 à 07:05
@ Lodi | 30 novembre 2020 à 08:33
« hors sujet », une brève recherche étymologique comparée sur le terme « honte » alors qu’il figure dans le titre de l’envoi ? Et que c’est bien l’introduction de ce terme (*) dans le « Têtenote » (**) du Présid’Enfant à propos du film privé d’un matraqué-chez-soi qui a fait réagir M. Bilger ? D’autant que cet ancien lycéen féru de théâtre scolaire vit avec sa professeure d’expressions écrite, orale, théâtrale (liste non exhaustive) ?
Alors l’introduction fracassante de ce substantif « honte » est tellement centrale, cruciale, originelle pour ce billet et les commentaires subséquents, que je proteste qu’on qualifiât de hors-sujet une démarche ayant consisté à ré-interroger ou rafraîchir la conscience de l’origine et des connotations de sens de ce mot.
(*) n’en déplaise aux littérateurs fâchés avec l’esprit de géométrie : quand on parle pour un mot de ‘terme’, aussi de sa ‘définition’, c’est l’image d’un espace délimité, borné qui est employé… le dieu Terminus était le patron tutélaire des géomètres, arpenteurs et jalonneurs qui concouraient à la paix civile en conservant les contenus des possessions de territoires.
(**) « Têtenote » ou mot-à-mot « Visagelivre » traductions depuis l’anglo-saxuel… puisque on est près de l’Institut de la Parole (The Talk Institute)
Avec cette affaire, cette bavure il faut le dire, la pensée unique médiatique s’en donne à coeur joie: j’entends ce main sur France Info (en me rasant) « le Monde d’Elodie » où Elodie Suigo a jugé particulièrement approprié de donner la parole à un spécialiste de la « police bashing » (encore un sociologue, bien sûr) dénommé Didier Fassin, qui déclame, sans nuance, que la police (plus particulièrement la BAC, qui « faute d’avoir des cas véritablement de délinquance »… en provoque, presque en invente !) n’est pas au service de la population, n’est pas démocratique, mais agressive et stigmatisante !
C’est grave qu’un type au parcours aussi fourni fasse ainsi une BD et des déclarations autant à charge contre toute notre police, comme le ferait Mélenchon ; car il ose dire qu’il a vécu tout petit en banlieue et que la police était plutôt bienveillante… sauf que depuis longtemps tout le monde sait (sauf lui) que ces quartiers sont devenus des zones de non-droit… Et que ce serait donc la police, la BAC, qui vienne y provoquer les jeunes ! Ahurissant.
https://fr-fr.radioline.co/podcast-le-monde-d-elodie
@ Achille
« Moi ma honte je la délivre sans réserve à ceux qui ont confectionné ces affiches montrant les députés qui ont voté la loi sécurité globale, ainsi qu’à ce journaliste qui a mis cette vidéo sur Twitter. »
Pas moi. Cela s’appelle de l’information, et c’est très utile pour éclairer l’électeur au moment du vote. Ces portraits ne sont il me semble assortis d’aucune menace. Vous êtes un peu totalitaire dans votre genre…
« Soyez sûr qu’elle disposera des photos et vidéos non floutées pour déterminer les sanctions à prendre contre le contrevenant. »
C’est sûr que si personne ne peut prendre de photos, la justice en disposera. Mythique comme remarque. Vous devriez regarder ça:
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/toulouse-un-policier-condamne-sur-la-base-d-une-video-pour-avoir-gaze-un-gilet-jaune-en-fauteuil_4199159.html
L’Etat de droit n’est jamais acquis pour toujours. C’est bien pour cela que l’insurrection est un droit garanti par la déclaration des Droits de l’Homme de 1789.
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@ Trekker
133 000 d’après la police, 500 000 d’après les « organisations gauchistes » (cette manie des gens de droite de manier l’insulte, au demeurant, c’est fatigant), donc oui 300 000 c’est au milieu. La place de la République était noire de monde, ai-je vu sur les photos.
Je maintiens absolument mon commentaire, on ne peut pas rendre 300 000 personnes complices des agissements d’une ultraminorité de fauteurs de troubles. Je sais qu’il y a eu 60 policiers blessés, après on connaît les critères de la police pour juger qu’un policier est blessé lors d’une manifestation (une égratignure suffit) et lorsqu’un manifestant l’est (le traumatisme crânien ou la fracture sont un minimum).
Une bavure chasse l’autre. Le tabassage de Michel Zecler c’est déjà du passé. D’ailleurs pour ceux qui s’inquièteraient de son état de santé, il a été invité dans TPMP par Hanouna cinq jours après les faits, alors qu’il avait six jours d’ITT. Son visage ne comportait plus aucune trace des coups qui lui avaient été portés.
Maintenant c’est le tabassage d’un reporter syrien qui fait la une de toutes les chaînes d’info continue et des réseaux sociaux.
Là encore, comme pour le producteur de musique de rap, les photos du visage de la victime laissaient à penser qu’il en aurait pour au moins trois semaines d’hôpital. Mais deux jours après les faits, il donne déjà des interviews sur toutes les chaînes TV avec juste un petit pansement sur le nez.
Certes cela ne saurait en aucun cas justifier le tabassage de ces deux personnes, mais au vu de leurs blessures, je pense qu’il convient de pondérer l’indignation soigneusement entretenue par une certaine presse et surtout par les partis populistes, à commencer bien sûr par LFI et le NPA.
Chapeau à Mary Preud’homme qui a établi la vérité dans cette affaire. Piteusement, je retire ânerie. Mas on se doutait un peu de la malhonnêteté des médias, et par là même, la félonie de notre ministre, enfin, du ministre de cet organisme nommé gouvernement.
@ Mary Preud’homme
Cela ne sert à rien de ferrailler. La matraque n’est légitime que quand elle est dans la main de Benalla.
Pour le reste il faut décrédibiliser la police jusqu’au jour où il faudra à nouveau l’applaudir et la remercier de toutes ses heures supplémentaires en bénévolat pour avoir assuré la sécurité des personnes.
Le plus navrant dans l’histoire est que Darmanin ou plutôt Darmanain n’est pas à la hauteur.
Que n’aurait-on pas dit si ce fut Collomb.
Le seul conseil à donner à un policier « tu prends ta paye et tu attends la retraite ».
La vérité se fera jour et les vestes se retourneront une énième fois. Mais les politiques ont des vestes solides, elles viennent de chez Arnys et certaines sont même offertes par Bourgi.
@ Mary Preud’homme | 30 novembre 2020 à 11:18
Merci pour ce témoignage, vous avez mon soutien total.
Le feuilleton des philosophes que compte notre beau pays, pour cracher sur les gardiens du troupeau démocratique.
Celui de starlettes en mal de festivals, celui des champions du ballon rond. Sans compter celui qui devait s’exiler au bout du monde, si la droite revenait au pouvoir, et dont sa seule victoire fut Roland-Garros, au bout d’un palmarès épais comme du papier Job: le penseur d’une raquette trouée depuis bien longtemps.
Cela vaut son pesant de pistaches, ces grands penseurs de crampons vissés sur leur cerveau en guise de lumière, quant aux de profundis de tout ce qui touche au cinéma ou plus généralement à l’audiovisuel, que du bonheur !
Une compilation de toutes ces âneries devrait faire le bonheur des fêtes de fin d’année confinées.
Les crampons qui ont du mal à faire passer l’intelligence par induction au travers de la semelle… Alors arriver à leur cerveau ce serait un exploit !
@ Tomas | 30 novembre 2020 à 12:03
« Pas moi. Cela s’appelle de l’information, et c’est très utile pour éclairer l’électeur au moment du vote. Ces portraits ne sont il me semble assortis d’aucune menace. Vous êtes un peu totalitaire dans votre genre… »
Ce que vous appelez information, moi je l’appelle délation. Vous saisissez la nuance ?
Pas besoin qu’un portrait, fût-il sous forme de dessin comme dans le cas présent, soit agrémenté de propos accusatoires pour devenir une menace. Certains des manifestants qui ont vu ces affiches avec le nom des députés écrits en dessous, peuvent très bien réagir violemment s’ils venaient à en rencontrer un dans la rue. Cela s’est déjà vu par le passé à une époque peu glorieuse.
@ Mary Preud’homme
Merci pour ces infos.
Le problème est que la victimisation du gentil producteur de musique sentait le pourri rien qu’à l’énoncé de sa profession – pourquoi en effet la citer ?
Il est difficile de trouver la trace d’une telle infamie dans l’histoire, celle du pouvoir désavouant trois policiers et les jetant à la vindicte populaire.
Quelle honte !
« Ai-je eu tort sur #MichelZekler? Je ne crois pas. Même avec du cannabis et un passé judiciaire chargé, cela n’enlève rien à la violence des coups qui lui ont été portés mais autorise qu’on doute de sa version exclusivement à la charge des policiers! La folie va baisser? » P. Bilger (Twitter)
Les sons de cloche commencent à tinter moins fort.
Pourquoi voulez-vous que la folie se mette à baisser ? La boîte de Pandore est grande ouverte. La macronie se fait déborder et dépasser par les mouvements d’extrême gauche et les black blocs qu’elle ne cesse de gratter dans le sens du poil en « même temps ».
Il n’y a plus rien à écrire sur ce gouvernement qui joue avec le feu. Ce week-end, saccages à Strasbourg, Bordeaux, Dax, Cahors. De nombreux policiers blessés, des commissariats ou hôtels de police attaqués aux cocktails Molotov.
La chienlit dans tout le pays. La nausée !
À propos de l’audiovisuel de service public financé par nos impôts : à Bordeaux, ces abrutis de journaleux sont vent debout contre le floutage des visages des policiers mais ils floutent le visage des casseurs d’extrême gauche pour les ménager et éviter qu’ils passent ENFIN devant la justice. À condition que la justice mettent ces casseurs toujours impunis en détention provisoire (on peut rêver).
Ce pays touche le fond et on nous intime presque l’ordre de sourire bêtement, de ne pas tirer sur l’ambulance. Il n’est plus nécessaire de ménager l’ambulance, ce pays s’affaisse à chaque jour qui passe.
Ce gouvernement ne gouverne plus rien.
—
Le maire de Saint-Denis demande une loi pour “l’accueil inconditionnel” des migrants. Ce maire socialo a décidé qu’en France, c’est open-bar pour tout le monde.
Venez vous servir, nous distribuons des allocations à profusion et si vous n’êtes pas satisfaits, libre à vous de manifester, quand ça vous chante, dans les rues de nos villes (sans masque et en période Covid y compris).
Vous pouvez aussi saccager et taper des policiers si bon vous semble. N’ayez aucune crainte, vos visages seront floutés.
Ecœurant, écœurée !
Toutes ces histoires sembleront peanuts dans moins de cinq ans lors du procès, faut bien cinq ans à notre Justice pour ouvrir les yeux, n’est-ce pas ?
Ce qui choque dans ce bordel c’est l’omniprésence de la franc-maçonnerie.
Les syndicats de police, francs-maçons jusqu’au trognon,
Mélenchon, franc-maçon jusqu’au trognon,
Le gouvernement, franc-maçon jusqu’au trognon.
En fait, on assiste à un schisme franc-maçon.
Il n’y en a pas un d’accord avec l’autre.
On ne sait plus à quelle chapelle se vouer, si je puis dire, ils ont beau s’habiller de tabliers et fil à plomb, triangles et fanfreluches, l’ineptie de ces gens est patente.
La franc-maçonnerie c’est une plaie en France.
Ce serait presque drôle, que l’indépendance de la Justice en France soit garantie par un président qui rend des jugements sur Facebook. Plus besoin de magistrat instructeur.
Et l’avocat Dupond-Moretti, grand pourfendeur de la détention provisoire, ne trouve-t-il rien à redire ?
Finalement, en France, on sait être ultra-répressif, pro-incarcération, pour une justice tellement expéditive qu’elle soit rendue avant que les magistrats soient saisis.
Il suffit que cela concerne des policiers en cause.
En même temps, cela s’entend : la situation de la criminalité en France nous ferait presque passer pour un pays du tiers-monde. On explique le crime par la supposée pauvreté, alors que d’autres pays européens notoirement plus pauvres comme la Pologne ou la Hongrie ne connaissaient pas ces phénomènes criminels qui nous rapprochent de l’Afrique du Sud ou du Brésil.
Du coup, puisqu’on est incapable de donner la sécurité aux Français, autant attaquer la police.
Sans doute que s’il y a plusieurs milliers de vol à la portière par an en Seine-Saint-Denis, ou encore une vingtaine de vols à l’arraché à Saint-Denis par jour, c’est parce que les policiers de Seine-Saint-Denis sont trop brutaux. Sans doute. Trop racistes aussi, c’est sans doute pour ça que les Asiatiques se font tabasser tous les jours à Aubervilliers – et pas pour 5 jours d’incapacité totale de travail.
Pauvre pays lamentable. Et on ose invoquer de Gaulle, résistant par la haute idée qu’il se faisait de la France ?
300 000 personnes sur la place de la République ?
500 000 (selon le gauchiste 1) ça fait 25 personnes au m²
300 000 (selon le gauchiste 2) ça fait 15 personnes au m²
133 000 (selon la police) ça fait 6 personnes au m²
Bonjour la distance social…iste recommandée.
@ caroff | 30 novembre 2020 à 10:44
Allant à la page 166, vous lirez la suite de (j’ouvre les guillemets de Pierre Vermeren) « Fin 2018 […] le journal espagnol El Mundo a révélé que le roi… ».
Puis tout le chapitre de la question 52 « La succession du roi est-elle assurée ? » dont la chute en bas de page 171 est « Imminente ou pas, la succession dynastique est d’ores et déjà préparée ».
L’événement peut arriver très vite avant ou peu après les 18 ans du petit-fils unique de Hassan Tnine le 8 mai 2021. Cela risque de générer de graves troubles internes et vous avez vu que récemment le Polisario s’est réveillé… pourvu que le système du Makhzen tienne bon ! Notre armée devrait alléger son dispositif au Mali et aller se tapir là où les FAR en ont besoin, sous uniforme chérifien et djellaba si faut-y.
Manifestement les mass media français observent une consigne de discrétion sur l’événement attendu, pour ne pas exciter à l’avance du côté de chez les djeunz’, dont beaucoup vivent des plantations du Rif… et des deals en France qui abondent l’économie locale en retour… Vous n’ignorez pas l’étymologie, d’abord en italien, du terme « assassin » : ça illustre depuis l’époque des Croisades (là c’était du côté du Mont Liban) une satanée connexion, qualifiable aujourd’hui de canna/kala.
Y a du lourd sur le blog, des relents nauséeux de fachos gauchistes.
Je vais vous mettre d’accord :
Comptage des manifestateurs et tateuses en faveur des organisations islamogauchistes nazifientes.
Blessés :
10 policiers selon les racailles islamogauchistes.
10 000 000 000 racailles torturées éventrées déchiquetées empalées démembrées écartelées selon le peu de racailles qui restaient en vie ce soir-là.
En tenant compte qu’un simple regard de travers d’un policier est passible de tribunaux, d’IGPN, pour traumatisme visuel, psychique et pathologique irréversible.
Finalement, les quatre policiers qui ont « effrayé » la chronique sa mèèère commencent à m’apparaître très sympathiques, le tabassé beaucoup moins.
Mais c’est très popolitiquement incorrect ce que je dis là, c’est même très zemmourien, facho réac essetrèèème drouâââte, zeures zombres, j’en conviens.
—
Omerta islamo gauchiste
J’espère qu’on n’apprendra pas dans quelques semaines que le gentil producteur est en réalité un trafiquant bien connu et escroc officiel dans le milieu.
Cet homme était bien connu des forces de police et de justice : vol à main armée, association de malfaiteurs, a déjà fait de la prison et des antécédents judiciaires très lourds.
Si la justice de gauche ne protégeait pas ces délinquants perpétuels et faisait le travail pour lequel les juges sont payés en appliquant la loi, monsieur Zecler serait en prison. La police en a ras le bol de les voir parader dans les rues en les dénigrant, les narguant, les provoquant.
Viens poupoule viens poupoule viens…
Tenter d’appréhender, même à trois, un individu bien charpenté, qui se rebelle, n’est pas chose facile mais lui asséner des coups violents n’a guère le résultat recherché, est répréhensible et mérite d’être sanctionné (la prison ??).
Alors je donnerai un conseil à nos « braves agents » : si vous croisez dans la rue un colosse de près de 2 mètres et de 100 kg, noir, sans masque et en possession de drogue, tournez la tête, passez votre chemin, cela vous évitera bien des « énervements »… Pour un gringalet blanc amateur de tango argentin… c’est à vous de voir.
@ Tomas
« Je maintiens absolument mon commentaire, on ne peut pas rendre 300 000 personnes complices des agissements d’une ultraminorité de fauteurs de troubles. »
Si, justement, car l’essence de leur manifestation résidait dans la défiance à l’égard de la police. Dès lors, il y avait les braillards et ceux qui joignent le geste à la parole, et les seconds n’existent que par le soutien moral des premiers.
@ Mary Preud’homme
« Le PV de la déposition des policiers publié par France Bleu rétablit quelque peu la balance de la vérité dans cette histoire »
Rétablir la balance d’accord, l’acharnement collectif contre ces policiers est à peu près aussi critiquable que leur acharnement à eux contre MZ (voir mon post précédent), mais ce n’est pas une raison pour faire pencher le plateau trop exagérément de l’autre côté.
@ Achille 12h51
« Certains des manifestants qui ont vu ces affiches avec le nom des députés écrits en dessous, peuvent très bien réagir violemment s’ils venaient à en rencontrer un dans la rue. Cela s’est déjà vu par le passé à une époque peu glorieuse. »
Ces informations sont disponibles sur le site de l’AN: faut-il les retirer ?
@ lefort | 30 novembre 2020 à 15:33
« Pour un gringalet blanc amateur de tango argentin… c’est à vous de voir… »
Trop fort lefort
J’adore
Et je fais passer
A la maréchaussée !
Bonsoir Philippe,
Que ne faut-il pas entendre comme âneries à la télévision !
De ce commissaire qui, dialoguant avec Olivier Besancenot, assène que l’IGPN a fait son boulot… Non, elle a réagi plusieurs jours après, suite à la publication de vidéos, à ceux qui nous affirment main sur le cœur que ce ne sont que quelques brebis égarées…
Quid de l’enquête suite aux brutalités ayant poussé un jeune homme à se noyer, Steve Maia Caniço ?
Quid des cow-boys de la BAC qui ont tiré sur de jeunes étudiants partis se faire éponger le mohican au bois de monte-à-ma-gaule ?
Quid des enquêtes sur les éborgnages de Gilets jaunes, les mains arrachées, les morts ?
Les policiers sont tellement minables dans cette dernière affaire de tabassage qu’ils ressortent des faits datant de 2000.
Padamalgame, la célèbre formule ressassée par les crétins quand il s’agit de critiquer l’antienne de gôche concernant les racailles et autres trouve par contre là toute sa justification.
Un producteur de rap, et noir, quel toupet !
Il n’aurait pas pu faire de l’André Rieu et être blanc ce malveillant ?
Le premier qui ne sait pas chanter Maréchâââââââl nous voilà dans son intégralité sera copieusement tartiné par l’alcool… euh le brigadier chef du commissariat le plus proche.
J’ai lu que le commandant de Toulon qui a frappé un jeune homme inoffensif qui avait le tort d’être noir a été… mis à la retraite anticipée. Efficace l’IGPN. Instruction Générale de Protection des Neuneus.
Comme le disait Coluche, « les gardiens de la paix, au lieu de la garder, ils feraient bien de nous la foutre ».
On entend geindre de tout côté, gna gna gna on les applaudissait après le Bataclan, gna gna gna quelle ingratitude…
T’as choisi, c’est ton boulot de protéger le citoyen pas de l’emmerd*r, ni de le tabasser gratuitement, ni de te croire au-dessus de lui.
Le policier sert.
Un loufiat de la rue en quelque sorte.
En moins sympa, le seul rouge qu’il sert c’est le raisiné de ses victimes.
P.-S.: il n’y a pas que le 24 à retirer, le 22 aussi qui autorise les drones à aller mater dans votre jardin pendant que vous vous « faisez » dorer l’joufflu.
@ Michel Deluré | 30 novembre 2020 à 11:36
« Je crains que vous ayez beaucoup de mal à convaincre Tomas sur ce thème. »
En fait je ne me fais aucune illusion sur ma capacité de persuasion sur ce blog. Que ce soit concernant Tomas mais bien d’autres également. 🙂
L’interpellation du producteur (de quoi déjà ?, cannabis coke ?) était parfaitement légitime, les Blackos à l’intérieur du studio attendaient la répartition de la dope pour en assurer le dispatching, raison pour laquelle le gorille black à l’entrée refusait le passage aux policiers et aux renforts demandés par ces derniers !!
On sait très bien que le rap ne s’adresse qu’à la racaille majoritairement black et bronzée musulmane, qui hait la France et les flics, et ne se prive pas de le clamer en toute illégalité, impunité de la justice rouge complice et de toute la gauche !!
Bordeaux, ça sent le sapin chez Hurmic, MDR, LOL !
Une compassionante pensée pour ce malheureux Hurmic l’escrolo khmer vert déjanté maire de Bordeaux, qui a soutenu sa manif contre les violences policières et qui, en remerciements, a assisté en direct aux violences, casses, destructions, incendies, dans sa ville de la part de ses copains extrêmes gauchistes ; j’étais mort de rire et j’ai vidé la bouteille de pastaga pour arroser ça.
EELV, les François Pignon de la politique.
@ Michel Deluré
Vous déformez mes propos. Elle est à ma connaissance la pire d’Europe occidentale, nuance. Mais effectivement, la russe ou la polonaise ne sont pas mieux.
On a les critères de comparaison qu’on mérite.
@ Achille
Comme le dit justement caroff, il suffit d’aller sur le site de l’Assemblée nationale pour savoir, et c’est heureux encore. Vous voulez revenir sur le droit de manifester aussi ?
Personnellement, je ne reviendrai pas sur cette histoire dont j’ai dit ce que j’en pensais sur le fil précédent.
Mon soutien va aux policiers en général, dont le travail depuis des mois est éreintant. Je n’entends pas E. Macron et son ancien ministre de l’Intérieur les plaindre lorsqu’ils sont pris à partie, caillassés, agressés jusque dans leurs commissariats. Ils ne sont que des hommes. Qui, pour de faibles salaires et sans reconnaissance de leur hiérarchie se laisserait insulter sans jamais s’énerver ?
Avec souvent une vie de famille bousculée par des horaires tordus et des heures supplémentaires non rémunérées.
Samedi plusieurs dizaines d’entre eux ont été blessés et frappés, molestés par des extrême gauchistes dont les fameux Black Blocs (une mouvance curieusement insaisissable). Qui au milieu de ce bazar plaint les policiers ? personne puisqu’on les désigne à la vindicte populaire grâce ou à cause d’un dérapage.
Les Français ont voulu renvoyer les vieux politiques pensant que les jeunes, du Président aux députés, allaient redresser la France, changer le monde et on voit l’état du pays.
Aujourd’hui c’est la chienlit :
– ordre sanitaire qui verbalise le pauvre péquin sans attestation et laisse les manifestants les uns contre les autres.
– économie : un Etat qui distribue comme s’il avait trouvé un trésor et qui par ailleurs nous remet une couche de la réforme des retraites pour compenser. Une réforme comme d’ailleurs ce fameux article 24 de la discorde mal préparé et présenté dans la précipitation.
– un pouvoir qui laisse l’extrême gauche toute-puissante.
Et j’en oublie.
Personnellement je suis prise d’un vrai malaise devant cette situation où la fracture entre les Français n’a jamais été aussi visible… et un Président d’une maladresse patente.
@ Denis Monod-Broca | 30 novembre 2020 à 16:33
@ sylvain | 30 novembre 2020 à 14:59
@ Isabelle | 30 novembre 2020 à 13:34
@ Xavier NEBOUT | 30 novembre 2020 à 12:54
@ stephane | 30 novembre 2020 à 12:40
@ genau | 30 novembre 2020 à 12:40
« Chapeau à Mary Preud’homme qui a établi la vérité dans cette affaire. »
Mary Preud’homme n’a rien établi du tout, et vous tous, vous tombez dans le panneau du sectarisme hurlant sans même vous donner la peine de vérifier ses allégations. Le dernier qui cause a raison, pourvu que sa petite musique soit en harmonie avec vos humeurs politiques.
@ Mary Preud’homme | 30 novembre 2020 à 11:18
« Le PV de la déposition des policiers publié par France Bleu rétablit quelque peu la balance de la vérité dans cette histoire. »
Il ne rétablit rien du tout. L’article de France Bleu auquel vous faites allusion, sans vous donner la peine de fournir un lien, date du jeudi 26 novembre. La conférence de presse du procureur de la République de Paris dont j’ai fourni le lien, sur un autre fil, par un commentaire auquel vous répondez ici, date du dimanche 29 novembre.
Tous ceux qui ont suivi cette affaire connaissent déjà le contenu de ce procès-verbal, et c’est justement lui qui pose problème : il est mensonger. Nous le savons déjà, et cela a été confirmé par la mise en examen, intervenue depuis, de quatre policiers, dont trois pour faux en écritures publiques et violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique ; et par la mise en détention préventive de deux d’entre eux, afin d’éviter la collusion des inculpés et la subornation des témoins (mesure absolument exceptionnelle) ; le tout ayant été décidé par le juge d’instruction, sur réquisition du procureur de Paris.
Le caractère mensonger de ce PV a aussi été confirmé par les déclarations ultérieures des policiers, qui ont reconnu que leurs coups n’étaient pas justifiés.
Votre méthode est celle de tous les complotistes et de tous les propagandistes : répéter un mensonge dans l’espoir qu’il devienne une vérité.
« D’un côté un gaillard qui a un passé de délinquant, producteur rappeur et accessoirement adepte du close combat… »
Rien de cela ne constitue une infraction à la loi. Rien de cela ne justifie un tabassage par la police. Si l’on vous suit, votre idéal en matière d’organisation politique, c’est l’URSS, où effectivement votre profession, votre classe sociale, votre identité, votre passé — par opposition à vos actes — motivaient la persécution policière, les coups, la torture et bien pire.
La police communiste persécutait les « bourgeois » et les « koulaks ». Vous (et quelques autres commentateurs de ce blog), vous voudriez que la police française persécute les « gaillards » (?), les délinquants ayant purgé leur peine, les « producteurs rappeurs » et les « adeptes du close combat ».
Il n’y a aucune différence de nature entre vous, seulement une différence de cible.
Au demeurant, si je vous suis bien, les policiers tabasseurs de producteurs de rap devraient également tabasser Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du RAID et libérateur des otages de l’Hyper Casher, qui vient de traiter, fort justement, ces policiers dévoyés « d’ignobles barbares en uniforme ».
Ce dernier, en effet, vu l’entraînement auquel il a été soumis, est certainement un « adepte du close combat »…
« …qui refuse d’être contrôlé… »
Le refus de contrôle pour port du masque n’autorise ni les coups, ni la violation de domicile.
« …fait de la rébellion au point de blesser trois policiers avec l’aide d’une dizaine de comparses appelés à la rescousse et proférant des menaces de mort… »
Allégations totalement gratuites, basées sur rien et non confirmées.
A l’exception des menaces de mort, qui sont vraisemblables et tout à fait anodines. Pour un jeune issu de l’immigration, proférer des menaces de mort à l’égard de n’importe qui, c’est un peu comme dire « bonjour Madame » pour les gens normaux.
Si les flics devaient tabasser le citoyen A à chaque fois que le citoyen B leur adresse des menaces de mort, ils n’auraient plus le temps de faire autre chose.
« En face un brigadier de police et deux gardiens de la paix (ayant tous trois de bons états de service et bien notés d’après leur hiérarchie)… »
On s’en moque. Être bien noté n’autorise pas à violer la loi.
« …qui se trouvent confrontés à une situation qu’ils ne peuvent gérer sans employer la force… »
Mensonge. Ils auraient aussi pu renoncer au contrôle. Ils auraient aussi pu s’arrêter à la porte de l’immeuble. En fait, ils auraient dû. C’est la loi.
Vous mentez par amalgame. La « force », c’est une expression qui peut recouvrir tout et n’importe quoi. Porter des coups répétés au visage d’un citoyen est interdit par la loi. Les modalités d’usage de la force, par les policiers, sont rigoureusement réglementées. Ce que les intéressés ont fait ne rentre en aucun cas dans le cadre de ce qui est autorisé. C’est bien pourquoi ils ont été mis en examen, et même incarcérés, pour deux d’entre eux.
« …compte tenu d’un environnement très hostile et d’une situation qui risque de dégénérer et se transformer en drame… »
Bla-bla de flicard pris la main dans le sac. Le drame, il a été provoqué par les racailles en uniforme que vous défendez. Il aurait pu aller plus loin, puisque l’incurie de ces Ran-tan-plan fascistoïdes est allée, pour l’un d’entre eux au moins, jusqu’à dégainer son pistolet. On aurait pu avoir un mort pour cause de non-port du masque en temps de Covid.
« J’ai oublié de dire (suis-je distraite) que le producteur rappeur était noir, ce qui l’a bien aidé pour se faire passer pour un martyr victime de put**** d’en**** de cond** racistes et fascistes. »
Même les Noirs ont droit à ne pas se faire démolir la figure pour non-port du masque. Il faut admirer votre conversion « raciste », après tant d’années passées à me reprocher mon prétendu « racisme ». Dommage que votre changement d’humeur vous conduise à justifier des comportements scandaleux et illégaux, au lieu de vous conduire à reconnaître les faits. Qu’ils concernent les disparités raciales, ou le comportement des policiers.
« Au final ce Michel Z qui vient de se faire une pub d’enfer pour sa zizique décadente s’en tire avec les applaudissement des médias, de la caillera en délire et au grand soulagement des pétochards et dégonflés de tout poil qui ne veulent surtout pas se poser les vraies questions. »
Les vraies questions, qui sont…?
Donc si je comprends bien, Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du RAID, c’est un « pétochard », lui aussi ? Jean-Michel Fauvergue, qui dit : « Je crois que la population aime sa police, mais je vais le dire très crûment : on perd des parts de marché quand on voit ce qu’on a vu hier. J’ai des copains qui ne sont pas anti-policiers et qui m’ont dit : mais on a peur, ils nous font peur, ces policiers-là. »
« Tandis que les trois policiers (pères de famille) jusqu’à présent dévoués et sans reproche… »
Hahaha… le clicheton gauchiste éculé qu’on nous sort à chaque fois qu’un délinquant issu de l’immigration commet quelque exaction odieuse : ils sont pères de famille… Forcément, absolument personne n’est père de famille. Faire des enfants, c’est un exploit extraordinaire qui vaut absolution de tous les crimes et délits que l’on pourrait commettre par la suite.
Mais vous n’avez pas honte, de nous accabler de telles sottises ?
« …honteusement lâchés par la plus haute hiérarchie sont d’ores et déjà jetés à la vindicte avec une révocation qui leur pend au nez. »
Pauvres choux. Un fonctionnaire, c’est un gars, il a un emploi à vie. Il peut démonter la figure d’un homme sous les yeux des caméras, il jouit d’une immunité totale, et tout le corps doit faire bloc avec lui.
En fait, vous avez une mentalité de voyou, Mary Preud’homme. Ce que vous venez d’appeler de vos vœux, ce sont les mœurs en vigueur dans les cercles criminels. Pas (en principe) dans les institutions de la République de la Frônce.
« Ce qui signifierait pour eux la mort sociale… »
Absolument pas. Je vois mal d’où vous tirez une allégation pareille.
« …et l’impossibilité d’être réintégré dans la fonction publique, quel que soit le métier. »
Mais j’espère bien. C’est la moindre des choses. Voudriez-vous que la fonction publique ouvre ses portes à des délinquants ? Vos amis « pères de famille » et « bien notés » pourront toujours trouver à se réemployer dans des métiers utiles. Dans le secteur privé.
Nous manquons de livreurs Amazon, d’employés de magasin, d’ouvriers d’usine…
En revanche, nous ne manquons pas de blogueurs hurleurs, sectaires, menteurs, réclamant un régime politique autoritaire, arbitraire et violent.
Au lieu de défendre des individus indéfendables qui n’ont rien à faire au sein de la police, on pourrait peut-être écouter ceux qui ont eu, en son sein, un parcours exemplaire ? Je pense à nouveau à Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du RAID devenu député LREM, qui explique comment il a été honteusement éjecté de son poste, sous le prétexte futile de publication d’un livre :
« Déconsidérer un chef du RAID, c’est déconsidérer la police toute entière. Et quelle image renvoie-t-on à la population ? La gendarmerie nationale est commandée par un général de gendarmerie, les pompiers par les généraux et des colonels, l’armée par des généraux. Mais la police est dirigée par de hauts fonctionnaires qui ne connaissant pas le travail de policier. Ce sont des politiques, pas des techniciens. »
Et voilà. On en revient toujours à la vérole fonctionnariale, ce système qui pervertit tout ce qu’il touche, en France. Et rien n’échappe à l’État, chez nous. Impossible d’éviter ses sales pattes qui s’insinuent partout.
Arrêtez cinq minutes de hurler comme des bébés qui ne réagissent qu’à la dernière stimulation, et qui défendent des malfaiteurs parce qu’ils sont « de notre camp ».
Essayez de réfléchir un peu plus loin, et de vous demander pourquoi de tels individus peuvent se retrouver dans la police. Et être bien notés, en plus ! C’est cela, qu’il convient de corriger.
@ caroff | 30 novembre 2020 à 16:47
« Ces informations sont disponibles sur le site de l’AN: faut-il les retirer ? »
Non car les manifestants n’iront jamais les chercher sur le site de l’AN. Ce sont des gens clairement manipulés par les mouvements d’extrême gauche qui leur ont monté le bourrichon. Le simple nom de la manifestation « La Marche des Libertés » suffit pour deviner l’imposture.
En fait ils sont contre la loi Sécurité globale sans même en connaître vraiment le contenu. Il suffit d’entendre les propos ineptes qu’ils tiennent sur cette loi devant les journalistes qui leur tendent complaisamment leur micro. C’est consternant !
On en est toujours au niveau Gilets jaunes, normal puisque ce sont les mêmes…
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@ Tomas | 30 novembre 2020 à 19:54
« Comme le dit justement caroff, il suffit d’aller sur le site de l’Assemblée nationale pour savoir, et c’est heureux encore. Vous voulez revenir sur le droit de manifester aussi ? »
J’ai répondu ci-dessus à caroff sur ce point.
Je ne suis certainement pas contre le droit de manifester dans la mesure où les manifestations ne se traduisent pas systématiquement par des destructions d’équipements publics, vitrines des commerçants brisées, voitures incendiées et policiers blessés par des émeutiers hystériques.
Je vous rappelle qu’il y a eu 98 policiers blessés dans la manif du 28 novembre dont l’un d’eux a été lynché. Il n’a eu la vie sauve que par l’intervention de ses camarades venus lui porter secours.
Ce genre d’agression est totalement inacceptable et ne saurait être en accord avec le droit de manifester.
@ Robert Marchenoir
Vous faites un amalgame.
En ce qui me concerne je montre ma satisfaction du soutien que Mary Preud’homme apporte à la police.
J’aurais aimé voir la même ardeur du côté des dirigeants.
Et blabla, et blabla, et que je te décortique chaque phrase pour mieux te pendre, la jouissance suprême du pervers narcissique.
@ Robert Marchenoir
« Il n’y a aucune différence de nature entre vous, seulement une différence de cible. »
Exact.
« Donc si je comprends bien, Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du RAID, c’est un « pétochard », lui aussi ? »
Je dirais même plus: une cou*lle molle !
Trêve de plaisanteries: merci pour ce commentaire très bien senti à l’attention de Denis Monod-Broca, sylvain, Isabelle, Xavier NEBOUT, stephane, genau. C’est dans de telles situations que les masques tombent. Je suis le premier à dire que le politiquement correct est plus que pénible, mais il faut aussi prendre la mesure des réelles opinions qui se dissimulent derrière ce chassé-croisé de mauvaise foi au sujet du politiquement correct entre d’un côté, ceux qui l’imposent, et de l’autre, ceux qui ont des opinions intolérables et qui jouent les persécutés par le politiquement correct. C’est beau, le tango…
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@ Tomas (@ Michel Deluré)
« On a les critères de comparaison qu’on mérite. »
Ouf ! L’honneur est sauf ! Nous ne sommes pas au niveau des escadrons de la mort nigérians le SARS.
@ Robert Marchenoir
La nuance et la mesure, décidément, vous ne connaissez pas.
@ Robert Marchenoir | 30 novembre 2020 à 20:52
« A l’exception des menaces de mort, qui sont vraisemblables et tout à fait anodines. Pour un jeune issu de l’immigration, proférer des menaces de mort à l’égard de n’importe qui, c’est un peu comme dire « bonjour Madame » pour les gens normaux. »
Relisez-vous ! Ou comprenez-vous ce que vous écrivez ?
Des menaces de mort anodines ! Du genre de celles de Coulibaly ?
Proférer des menaces de mort à l’égard de n’importe qui, c’est un peu comme dire « bonjour Madame », pourquoi pas Monsieur ? Les jeunes Noirs ne salueraient que les dames !
Voici ce que déclarait ce jeune issu de l’immigration :
« Âgé de 41 ans, Michel Zecler, qui a grandi à Bagneux, en région parisienne, a expliqué ce jeudi sur le plateau de « Touche pas à mon poste » qu’il était un homme sans histoires, même s’il avait eu quelques ennuis dans sa jeunesse qui l’avaient conduit en prison ».
Apparemment sa jeunesse ne fait donc pas partie de l’homme qu’il est ! Pourtant il semble être redevenu jeune en insultant ces policiers.
Bien sûr qu’il était sans histoires, il ne faisait que des délits qui l’envoyaient en prison.
Des délits ne sont pas des histoires, ce sont des faits !
De Valeurs actuelles : « Arrestation de Michel Zecler : le producteur de rap aux antécédents judiciaires chargés transportait du cannabis ».
Le Parisien lui, dévoile de nouveaux détails : dans le studio de Michel Zecler, un sachet transparent contenant ce qui pourrait être de la résine de cannabis a été retrouvé le lendemain par les enquêteurs.
Prenez quelque temps et relisez Descartes, ou lisez-le si vous ne l’avez pas encore fait ! Un rien de logique et de cohérence vous serait très utile !
Il va falloir, un jour peut-être, que les Français comprennent que les Coulibaly, Traoré, Zecler et autres prennent les Français pour des naïfs, en profitent sachant que de toute façon Mélenchon et sa horde d’Insoumis sont là pour justifier leurs actes et nos journalistes pour amplifier la chose.
Demandez-vous combien de temps vous résisteriez à vous faire insulter de la pire des façons avant de réagir ?
Pensez à Zidane et son coup de tête il y a bien des années, lui n’aimait pas qu’on insulte sa mère ! Pourtant pour un Italien c’était une chose anodine.
Ce n’est d’ailleurs pas qu’en France !
Pour vous qui connaissez les USA vous devez savoir que ce n’est pas par hasard que des policiers saturés d’insultes perdent les pédales !
À propos de clichetons cette engeance de vipère de Marchenoir fait très fort :
Qui trouve normal qu’un policier se fasse insulter et caillasser par les voyous parce que ce serait son boulot
Qui trouve normal que les femmes, parents ou enfants de policiers se fassent menacer ou doivent se cacher parce que c’est dans l’ordre des choses, dès lors qu’on a un père, mère, fils ou fille qui exerce ce métier dont on devrait avoir honte !
Qui trouve normal qu’une racaille vous manque gravement de respect parce qu’il ne connaît pas les codes et ignore la politesse élémentaire.
Etc.
Et pour se rendre intéressant, ce triste sire de s’abriter prudemment concernant le sujet du jour derrière les propos de Jean-Michel Fauvergue qui fut certes un grand policier mais hélas rallié à LREM, ayant adopté depuis la voix de son maître et ne connaissant pas plus que vous ou moi les véritables circonstances de cette affaire en cours d’instruction.
@ Robert Marchenoir | 30 novembre 2020 à 20:52
« Mais vous n’avez pas honte » : bravo, avec cet emploi de « la honte » vous n’êtes pas hors-sujet…
Plus sérieusement : votre splendide prise de parole ragaillardit : bravo !
Comme vous le savez, un gaillard ou une gaillarde comme Brive c’est un lieu fortifié, une place forte.
Oui à vous lire on se sent rétabli, restructuré : la dérive en tontons-macoutes atroces de ces inscrits en uniformes et armés au budget de la République nous minait… vous avez en somme dénoncé des crypto-collabos, traîtres inconscients de l’être comme il y en eut pléthore au temps des Lacombe Lucien.
Il y a donc bien un progrès permis par la physique notamment l’électronique : nous pouvons avec vous alerter sévèrement les pauvresses et pauvres concitoyens qui se laissaient abuser par le prestige de l’uniforme jusqu’à la confusion abjecte entre force tranquille et agressivité-régression.
Bravo Robert Marchenoir !
Et vous citez longuement cet excellent flic de haut niveau, M. Fauvergue (peu importe qu’il ait été recruté par le bureau aventuriste du Présid’Enfant). Il est passionnant de rapprocher les précieuses données afférentes que vous amenez avec ce qu’a publié l’édition du Canard encore en vente demain, sur la curieuse société « Fauhestia.Cons » aux statuts déposés en juillet 2019, après qu’il eut signé un rapport parlementaire en 2018 : « D’un continuum de sécurité vers une sécurité globale »…
Le Palmipède daté mercredi 25 novembre laisse clairement entendre que M. Fauvergue anticipe par investissements concrets sur une inéluctable privatisation de la sécurité publique ainsi par conséquent post-régalienne. Après l’uberisation du tertiaire ambulatoire, la « Bob-Denardisation » généralisée des postures et opérations de forces ? Logique d’externalisation des risques à des sous-traitances borgnes qui recruteront des néo-mercenaires ? Le précédent des cinémomètres routiers privés n’a pas assez ouvert nos yeux sur ces borgnes (kilométriques) ?
Pour autant je demeure d’une méchante circonspection à l’égard de nombreuses tendances gauchistes du Canard, mais il faut toujours le surveiller, cela permet entre mille pépites d’archiver le Trésor du 23 juillet 1997 « Anonymat garanti pour m******ats pédo****es ».
Je vais encore me faire des z’amis !!
« Pensez à Zidane et son coup de tête il y a bien des années, lui n’aimait pas qu’on insulte sa mère ! Pourtant pour un Italien […] pas par hasard que des policiers saturés d’insultes perdent les pédales ! »
Rédigé par : Claude Luçon | 30 novembre 2020 à 23:32
Sincèrement mon bio-ordi mortel dans ma box crânienne avait opéré ce rapprochement entre un comportement « sorti des gonds » et une possible monstrueuse provocation sur le film des studios Z’ecler, l’image du coup-de-boule écervelé du Berbère Zi-Zi ressortant de ma bio-ROM. Donc je vous exprime satisfaction que ma cervelle soit sûre de ne pas avoir été la seule, merci même si sur l’essentiel il (mon cerveau) me considère que Maître Marchenoir a emporté le morceau par sa plaidoirie.
« Allez, que l’on se batte » comme on trouve dans Rabelais à propos des moeurs dans le pays de Procuration, tout « chaffouré et graffigné », peuplé de « Chiquanous et Procultous »…
@ Claude Luçon | 30 novembre 2020 à 23:32
Concernant Zidane et son coup de boule pour défendre ses proches j’ai adoré.
Un champion doublé d’un homme de coeur et d’honneur ça se respecte et mérite l’admiration qui se fiche pas mal du qu’en dira-t-on.
Bravo Zizou !
Il ne faut pas insulter les policiers mais comment l’éviter quand les gens s’insultent les uns les autres ou s’amalgament à n’importe quoi ? Exemple, on m’a traité tout à fait injustement de raciste ou assimilé au nazisme, ici.
Eh bien, imaginons que ces douceurs ne soient pas enrobées de considérations plus ou moins intellectuelles selon les cas, planquées au milieu d’autres interventions, assorties de menaces physiques, et qu’au lieu de se retrouver sans savoir qui frapper et en solo face aux coups, j’étais détenteur de la force, allez savoir ce que je ferais…
Ce n’est pas pour dire de ne pas sanctionner les abus, c’est pour dire qu’il faut se rappeler du fouet des insultes avant de trouver si naturel de ne pas y répondre par la force, dédaigneux de polluer sa bouche pour répondre à des gens qui, ayant sali le langage par l’injustice, se ravalent à n’être plus justiciables que de coups.
À mon avis, pour résister à cette tendance, il faut être à une bonne distance, je veux dire point trop attaché à son propre honneur ou à celui de son groupe mais dans la sorte de fiction de son groupe tel qu’il devrait être pour la mission qui est la sienne, étendard dont il vaudrait mieux avoir une immense fierté pour compenser le reste.
Difficile que ladite fierté émerge en circuit fermé, il faut qu’elle soit alimentée par le public.
Un public qui vaille quelque chose, sinon qu’il ne se plaigne pas du spectacle… Il ne faut ni croire à la police et soutenir tout ce qu’elle fait ni croire à ses opposants et se montrer naïf sur leurs propres allégations et leurs propres débordements.
Le public, et notamment, on dira, les premières loges du public, magistrature et journalistes, doivent adopter cette attitude.
Tout pouvoir, et peut-être tout individu, doit contrebalancer les abus des autres de même qu’il est endigué, selon l’équilibre des pouvoirs. Chacun est le créateur de ses actes et le critique de ceux des autres.
Il faut être attentif aux deux et se rappeler d’une face de la réalité quand on est dans l’autre.
Mais oui ! Si des Sélénites intelligents existaient, oublieraient-ils l’autre face de la lune ? Cela ne serait pas plus ridicule que d’être, comme le dit notre hôte, hémiplégique, sur quelque problème que ce soit.
@ F68.10 | 30 novembre 2020 à 22:07
« …ceux qui ont des opinions intolérables et qui jouent les persécutés par le politiquement correct. »
Le même qui se plaint d’avoir été brimé, persécuté, martyrisé pour ses opinions dénonce les « opinions intolérables » des autres !
Il nous dit : « C’est beau le tango », j’ai l’impression qu’il nous danse un paso doble, celui du double langage évidemment !
https://www.youtube.com/watch?v=vJmWNsi2m0s
C’est beau la liberté de penser… comme lui ?
Bravo à F68.10 pour avoir encadré la conversion marchenoirienne, avec accessit à caroff et Serge Hirel, sans oublier, pardonnez-moi, Aliocha, Patrice Charoulet, et Mary, bien sûr, qui, en l’occurence, se retrouve malgré elle à démontrer que le corporatisme extrême est un racisme comme les autres.
Comme quoi, foi et raison sont des alliées redoutables à même de démontrer que le racisme à la française n’est pas une maladie incurable, que tout est réformable en ce pays, même Marchenoir, que police et éducation sont suffisants pour envisager que la France devienne enfin la France, dans la mesure où police et justice soient suffisamment éduquées pour s’appliquer à elles-mêmes les principes qu’elles garantissent, que si la réforme est menée par des Fauvergue plutôt que par des Benalla, la barbouzerie élyséenne retrouvera le chemin du Droit, où le héros du football aura un autre chemin épique que de renoncer au trophée, car il aura eu alors un autre choix que de répondre à l’infamie par la brutalité, en affirmant que le génie de son jeu n’est pas à la force brutale, mais à la vérité du juste, que la liberté ne se trouve pas par voracité sans frein mais par application du Droit à tous, cette invitation faite à chacun de participer à la victoire qui sait ne pas dominer, la victoire éclatante de la fraternité.
Et en conclusion en forme d’hommage à Maître Gibaud, malgré Achille sur son arbre perché, à dire avec l’accent marocain :
Ci pas fassil’, ci di bolo, boco, boco d’bolo !
Pendant des siècles, les Juifs furent accusés, injustement, sans raison, des pires crimes. C’est au tour des Musulmans de l’être, par beaucoup de gens en France et ailleurs, et c’est le cas sur ce blog.
Historiquement, culturellement, spirituellement, il y a bien des différences entre Juifs et Musulmans. Mais, quant à la tendance des foules à accuser, il n’y a pas de différence entre hier et aujourd’hui : il s’agit toujours de montrer du doigt des coupables, de se défouler en accusant. C’est injustifié, injuste, et cela ne mène à rien de bon.
@ Mary Preud’homme | 30 novembre 2020 à 23:58
« Cette engeance de vipère de Marchenoir fait très fort… »
Ça y est. La mémé perd à nouveau les pédales. Insultes racistes caractérisées de la part de notre anti-raciste en carton (une engeance est une race), et puis ça repart dans les mensonges purs et simples, mais cette fois-ci sous forme d’attaques personnelles :
« …qui trouve normal qu’un policier se fasse insulter et caillasser par les voyous parce que ce serait son boulot… »
Je n’ai jamais dit une chose pareille. D’ailleurs, vos petits chéris n’ont pas été caillassés. On ne sait même pas s’ils ont été insultés.
Il est possible qu’ils l’aient été. Ils ne l’auraient pas volé. Si cela s’est effectivement produit, ce serait par les jeunes collègues de Zecler montés du sous-sol, attirés par le barouf fait par vos angelots en bleu, en train de massacrer leur patron dans le hall d’entrée.
En effet, je le dis, je le redis et je le redirai autant de fois que cela sera nécessaire pour pénétrer votre cervelle de vieille fasciste dégénérée : se faire insulter n’autorise pas un policier à frapper quelqu’un. Surtout si, comme cela est allégué ici, la personne frappée n’est pas l’insulteur !
En tout état de cause, vous nous montrerez le passage du Code de procédure pénale qui autorise les policiers à frapper les gens qui les insultent — ou à les frapper tout court.
Si vous n’avez pas le sang-froid nécessaire pour vous faire insulter, sans, pour autant, vous mettre à cogner sur tout ce qui bouge, alors vous n’avez pas la compétence nécessaire pour être policier. Votre profil correspond précisément aux énergumènes dont on ne veut à aucun prix dans la police.
« …qui trouve normal que les femmes, parents ou enfants de policiers se fassent menacer ou doivent se cacher parce que c’est dans l’ordre des choses, dès lors qu’on a un père, mère, fils ou fille qui exerce ce métier dont on devrait avoir honte ! »
Je n’ai absolument jamais dit une chose pareille. J’ai, à de nombreuses reprises, dit exactement le contraire.
Il n’y a pas le moindre rapport entre le phénomène que vous décrivez, et l’agression perpétrée par des policiers qui nous occupe actuellement.
Il est certain que si vos amis délinquants en bleu voulaient que leurs enfants n’aient pas honte d’eux, ils devraient commencer par ne pas se comporter comme ils l’ont fait dans le XVIIe arrondissement de Paris.
« Qui trouve normal qu’une racaille vous manque gravement de respect parce qu’il ne connaît pas les codes et ignore la politesse élémentaire. »
Vous mentez comme un policier du XVIIe arrondissement.
Je n’ai jamais dit une chose pareille.
J’ai dit exactement le contraire à peu près un million de fois.
Michel Zecler n’est pas une racaille.
Il n’est plus question de politesse, dès lors que vous êtes entouré de quatre sauvages armés qui vous démolissent à coups de pieds et de poings.
Malgré cela, même vos voyous assermentés n’ont pas accusé Zecler de les avoir insultés. Peut-être pourriez-vous lire les articles dont vous vous réclamez… Mais savez-vous simplement lire ? Savez-vous faire autre chose que hurler, hurler, insulter les autres et mentir ?
« Et pour se rendre intéressant, ce triste sire de s’abriter prudemment concernant le sujet du jour derrière les propos de Jean-Michel Fauvergue qui fut certes un grand policier mais hélas rallié à LREM… »
Ah, voilà. Peu importe qui est cet homme, peu importe sa valeur, peu importe ce qu’il dit. Peu importe que l’imposteur Mary Preud’homme, qui prétend parler ici au nom de la police alors qu’elle passe son temps à la déshonorer, soit une particule de poussière au regard de Fauvergue.
Ce dernier « a rallié LREM », par conséquent rien de ses exploits au service des Français ne compte plus, rien de ce qu’il dit aujourd’hui, et qui réduit vos propos au rang d’éructations insensées, n’a de poids.
Vous êtes bien, ainsi que je le dénonçais tout à l’heure, la figure même du sectarisme imbécile, haineux et méprisant.
Heureusement que vous êtes « anti-raciste ». Qu’est-ce que ce serait si vous étiez intolérante et bornée !
N’hésitez pas à nous expliquer quels articles de loi autorisent les policiers maintenant emprisonnés à se comporter ainsi qu’ils l’ont fait.
Malgré votre immense connaissance du métier des forces de l’ordre, il semble que vous n’ayez pas encore compris que les policiers sont censés respecter la loi.
« Et ne connaissant pas plus que vous ou moi les véritables circonstances de cette affaire en cours d’instruction. »
Ben voyons. L’échappatoire classique des partisans de mauvaise foi, quand c’est leur camp qui se trouve en mauvaise posture.
On connaît très bien ces circonstances, on en connaît en tous cas suffisamment pour savoir que vos amis ont commis des fautes graves.
Vous ne nous avez toujours pas expliqué quelle partie des propos du procureur Rémy Heitz serait fausse.
Vous perdez tellement les pédales que vous en remettez une couche, et que vous m’insultez derechef… sur le mauvais fil, à côté (Trop de prophètes de malheur démocratique – 30 novembre 2020 à 22:14) :
« Admettre qu’une petite femme comme moi l’a devancé sur ce coup, vous imaginez l’affront ? »
Vous n’avez devancé personne. Cessez de vous avilir, en nous infligeant ce pénible spectacle de vous-même. Nous parlons de choses sérieuses, de questions politiques graves, et vous jouez le rôle du petit garçon mal élevé qui fait un concours de quéquettes.
Arrêtez un peu de dégoiser envers tout le monde, et allez vous faire soigner chez un psychiatre compétent.
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@ Claude Luçon | 30 novembre 2020 à 23:32
« Relisez-vous ! Ou comprenez-vous ce que vous écrivez ? Des menaces de mort anodines ! Du genre de celles de Coulibaly ? »
Oui, moi, je comprends ce que j’écris. Vous, vous faites semblant de ne pas comprendre. Vous jouez au c…
Je ne parle pas de Coulibaly. Coulibaly n’est pas coupable de menaces de mort, il est coupable d’un massacre.
Je parle du mode d’expression qui est celui d’une grande partie des jeunes issus de l’immigration, et même des autochtones, désormais.
Comme je l’écrivais, « je vais te n… ta race, ta mère la p… et je vais te tuer » est l’équivalent, aujourd’hui, de « le fond de l’air est frais, vous ne trouvez pas, et comment va le petit dernier ? »
C’est comme ça que parlent les enfants dans les cours d’école, aujourd’hui. Ce ne sont pas des « menaces de mort ».
Si vous êtes flic, et que vous éprouvez le besoin de frapper quiconque dit ce genre de chose, alors vous êtes mal barré.
« Il semble être redevenu jeune en insultant ces policiers. »
Arrêtez de mentir. Même ces policiers marron, maintenant en prison pour mensonge, n’ont pas accusé Zecler de l’avoir insulté.
« De Valeurs actuelles : ‘Arrestation de Michel Zecler : le producteur de rap aux antécédents judiciaires chargés transportait du cannabis’. »
Valeurs Actuelles est un torchon innommable. S’il vous dit que Mozart faisait de la musique, ne le croyez pas : vérifiez.
On a retrouvé un demi-gramme de cannabis dans la sacoche de Zecler. Les flics ont prétendu qu’il sentait le cannabis alors qu’ils patrouillaient en voiture…
Quand vous êtes policier, vous n’avez pas le droit de frapper les gens parce qu’ils ont des antécédents judiciaires chargés, ce qui n’était d’ailleurs pas marqué sur la figure de l’intéressé. Ils étaient en patrouille anti-Covid, et ils l’ont abordé parce qu’il ne portait pas de masque.
« Le Parisien lui, dévoile de nouveaux détails : dans le studio de Michel Zecler, un sachet transparent contenant ce qui pourrait être de la résine de cannabis a été retrouvé le lendemain par les enquêteurs. »
Non, ce n’est pas un nouveau détail. Ce sachet contenait un demi-gramme de cannabis. Des millions de Français, dont certainement de nombreux policiers, possèdent des quantités de cannabis beaucoup plus grandes pour leur propre usage.
Posséder du cannabis n’autorise pas la police à vous frapper. Dans quelle langue faut-il vous le dire ?
« Demandez-vous combien de temps vous résisteriez à vous faire insulter de la pire des façons avant de réagir ? »
Trente-cinq ans, environ, est le chiffre nécessaire pour un policier. Chacun son métier.
Pour ma part, je n’ai jamais démoli un Noir à coups de poings. Ni un Blanc, d’ailleurs. Vous pensez que je ne me suis jamais fait insulter, peut-être ? Ce n’est pas moi qui suis dans le box des accusés. Votre procédé rhétorique est éculé.
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@ Denis Monod-Broca | 30 novembre 2020 à 22:11
« La nuance et la mesure, décidément, vous ne connaissez pas. »
Je les connais très bien, et je les pratique lorsqu’il le faut.
Mais il y a un temps pour tout. En l’occurrence, ce n’est pas la nuance qui est nécessaire. C’est la justice. Le symbole de la justice est le glaive.
Vous appartenez à cette race de gens qui se croient supérieurs aux autres parce qu’il refusent de trancher. La mollesse n’est pas une vertu.
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@ F68.10 | 30 novembre 2020 à 22:07
Je suis contre tous les politiquement corrects. Ceux du camp d’en face, et ceux du mien.
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@ Savonarole | 30 novembre 2020 à 21:41
« Et blabla, et blabla, et que je te décortique chaque phrase pour mieux te pendre, la jouissance suprême du pervers narcissique. »
C’est vous qui êtes un pervers narcissique, jamais intéressé que par votre petit nombril, et par la diffamation d’autrui. Moi, je m’occupe des faits.
Et cela passe par décortiquer les phrases, en effet. C’est ce qui distingue l’homme de la bête — ou des calomniateurs dans votre genre, qui passent leur temps à faire des phrases et à jeter leur venin dans le vide.
Cela s’appelle se livrer à l’exercice de la raison, et à la recherche de la vérité.
Sinon, quelque chose d’intelligent à dire sur la bavure du XVIIe arrondissement ? Non, c’est bien ce que je pensais.
Et lâche, en plus. Vous n’avez même pas le courage de nommer les gens que vous insultez.
Et dépourvu d’imagination, de surcroît. Combien de fois nous avez vous copié-collé ce même commentaire, exactement ?
Même faire des phrases, vous n’en êtes pas capable. Sous-dandy qui n’en a pas les moyens.
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@ stephane | 30 novembre 2020 à 21:26
« Vous faites un amalgame. En ce qui me concerne je montre ma satisfaction du soutien que Mary Preud’homme apporte à la police. »
Mary Preud’homme ne soutient pas la police : elle l’enfonce.
@ Achille 21h24
« « Ces informations sont disponibles sur le site de l’AN: faut-il les retirer ? »(caroff)
« Non car les manifestants n’iront jamais les chercher sur le site de l’AN. » »
C’est à portée de quelques clics et au niveau de n’importe quel manifestant de quelque bord qu’il soit. Je présume, comme vous, qu’il y a des « meneurs » dans ce genre de manifestations, mais il ne faut pas sous-estimer l’autonomisation des porteurs de pancartes !
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@ Robert Marchenoir 8h49
À part votre flèche contre VA, je souscris entièrement à votre réponse-diatribe à ceux qui défendre les indéfendables salopards qui ont fait honte à la police. Je le dis d’autant plus volontiers que mon premier réflexe fut celui de Mary Preud’homme et consorts qui ont sorti la boîte à excuses pour tenter de dédouaner l’avalanche de coups.
Or seuls les faits sont têtus et ils sont accablants pour les shérifs du XVIIe !
Heureusement que dans notre pays nous avons encore quelques poches de résistance, Zemmour, Valeurs actuelles. etc. à l’horreur islamogauchiste qui se répand et contamine les citoyens avec une propagande plus efficace qu’un coronavirus : l’islamovirus gauchiste.
Beaucoup, à gauche et surtout au gouvernement collabo, en sont atteints et semblent jouir des effets secondaires qui sapent leur boite crânienne censée abriter un cerveau destiné à une putréfaction inévitable.
Hier soir encore, une très belle analyse de Zemmour sur la gauche et ses extrêmes, ce cancer terrible qui répand insécurité, islamisme violent haineux, un néofascisme nazi qui a fait de la France un vaste coupe-gorge à ciel ouvert.
@ Ali hocha | 01 décembre 2020 à 08:26
« Et en conclusion en forme d’hommage à Maître Gibaud, malgré Achille sur son arbre perché, à dire avec l’accent marocain :
Ci pas fassil’, ci di bolo, boco, boco d’bolo ! »
Aliocha, votre camouflage me fait penser à Zonzon qui excellait dans cet art du pseudo glissant et qui a disparu des écrans radar, du moins sous ce pseudo.
Je n’ai rien contre les pseudos, vu que j’en utilise un moi-même, mais le mien je ne l’ai jamais changé depuis tout le temps que je m’exprime sur ce blog. Simple question d’honnêteté vis-à-vis des autres intervenants.
Ceci étant je serais bien en peine d’avoir l’accent marocain, vu que je ne connais pas un mot de cette langue. Faudrait plutôt voir du côté de Mélenchon qui est né à Tanger.
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@ caroff | 01 décembre 2020 à 09:51
« C’est à portée de quelques clics et au niveau de n’importe quel manifestant de quelque bord qu’il soit. Je présume, comme vous, qu’il y a des « meneurs » dans ce genre de manifestations, mais il ne faut pas sous-estimer l’autonomisation des porteurs de pancartes ! »
Je n’ai jamais prétendu que les manifestants n’étaient pas capables d’aller chercher le nom des députés qui ont adopté la loi Sécurité globale avec son article 24, soi-disant litigieux.
Je dis que ces manifestants sont manipulés par ce que vous appelez des « meneurs » qui n’ont d’autre objectif que de semer le trouble dans la population au point d’inciter certains manifestants un peu demeurés à commettre des exactions qui pourraient parfois déboucher sur un drame.
Quant à votre « l’autonomisation des porteurs de pancartes », ça ne veut rien dire, car si chacun commence à prêcher pour sa propre paroisse, c’est le début du grand foutoir. Les Français ne sauraient accepter ce genre de comportement et je pense qu’ils le feront savoir à l’élection présidentielle de 2022.
Il faut tout de même reconnaître que sur les vidéos, les flics n’y vont pas de main morte et qu’on a davantage l’habitude de voir cela dans l’Amérique de Trump.
Mais la police a ses défenseurs et c’est très bien.
Je ne pense pas que le producteur ait été tabassé du fait de sa couleur de peau et il eût été tout aussi ennuyeux qu’il ne le fût pas pour la seule raison qu’il aurait été blanc.
Ce genre de scénario rappelle l’affaire du cimetière de Carpentras où la classe politique était tombée dans le panneau et où ce furent des surenchères de moralité.
Robert Marchenoir et Mary Preud’homme vont finir par s’entendre. Ils me font penser à Signoret et Gabin dans « le Chat ». Ils seront mignons quand ils se tiendront par la main et se feront des bisous dans le même EHPAD.
« Mary… Oui mon Robi… Tu te souviens comment on s’est rencontrés ? Oh oui mon Robi, Pascale et Philippe, tu en as eu des nouvelles ? Ils devraient venir mais Pascale doit d’abord passer à Dieppe car Patou n’a pas pu rentrer à la bibliothèque… »
@ Tipaza
« Le même qui se plaint d’avoir été brimé, persécuté, martyrisé pour ses opinions dénonce les « opinions intolérables » des autres ! »
Alors, même pas. Quand j’avais deux ans et demi, du temps de mes premières intoxications « suspectes », je n’avais pas vraiment d’opinions, tolérables ou pas. Je n’avais pas vraiment d’opinions tout court… Mais il est vrai qu’on m’en a prêté des opinions: ceux d’un polytox accroc au fluor. Vous voyez, la drogue, cela commence par une pastille de fluor pour se nettoyer les dents à deux ans et demi, et cela finit jusque dans la tombe comme dans Las Vegas Parano ! C’est bien connu. On appelle cela « la culture de mort », si j’ai bien compris…
La beauté de la persécution pour les opinions qu’on a, c’est justement qu’on n’en a pas besoin, d’opinions. On vous les prête. Puis on invente les faits, pour faire plus joli dans le tableau. Et on vous harcèle jusqu’à ce que vous acceptiez que vous ayez les opinions qu’on vous prête et pas les vôtres. Au final, il suffit juste de trouver qu’à un moment, too much c’est too much, et là, cela devient… vraiment une opinion ; intolérable !
Personnellement, je peux entendre à peu près tous les plus sombres délires. Ne vous gênez pas pour moi ! Le hic, c’est que, quand d’autres vont lire certains propos sur ce blog, cela ne va pas faire un pli: ces opinions publiées ici vont radicaliser les opinions anti-extrême drouâte et anti-flics. Ce n’est pas comme cela qu’on peut gérer l’action de la police par la société civile dans un pays civilisé. C’est en effet donner tous les arguments pour retirer tout pouvoir décisionnel à la populace et le concentrer dans les mains des technos tant honnis. Qui ont maintenant un boulevard pour argumenter, que, eux, ils font la part des choses et sont sages. Bref: vous sciez la branche sur laquelle vous vous êtes assis en endossant le costume du sectaire qui souhaite cogner de manière indiscriminée.
En un mot: on dessine le marquage au sol, on vous demande de vous y allonger et de faire le mort, et vous obéissez de votre plein gré. C’est pas beau ? On prend des photos ?
« C’est beau la liberté de penser… comme lui ? »
Non. Vous avez la liberté de penser comme bon vous semble. Et même, de mon point de vue, de vous exprimer avec des opinions que même moi je trouverais intolérable. C’est dire. Parlez-moi de vos éventuelles pulsions ou passages à l’acte zoophiles, ne vous gênez pas: j’ai déjà à peu près tout entendu. Ce serait du réchauffé, et je suis blindé.
Le petit détail, c’est que d’autres ont aussi le droit d’écouter et d’y réfléchir ; et que jusqu’à nouvel ordre, ils ont aussi le droit de penser comme ils veulent et de s’exprimer comme ils veulent. Et si vous souhaitez qu’ils s’expriment autrement – vu que je ne doute pas qu’il y ait des critiques sur ce blog sur l’expression d’autres personnes dans l’espace public à ce sujet – il serait peut-être de bon ton de faire en sorte que les propos qu’on lit sur ce billet soient mis sous le tapis. Ou plus simplement: que certains admettent qu’ils racontent n’importe quoi, qu’ils n’ont aucun respect pour la notion même de factualité, et qu’ils vont faire des efforts ! Promis ! Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer !
Ce sera alors plus facile pour moi de taper sur les idiots qui font passer la lutte contre l’extrême droite comme seul programme politique, la mesure phare en étant le musellement de la liberté d’expression. Je vous remercie d’avance du soutien que… je n’en doute pas… tous m’apporteront ici. Cela me permettra de pousser par la suite mon argumentaire augmentant la proportionnelle aux législatives et des réformes institutionnelles qui permettraient au RN, comme en Suisse à l’UDC, d’être inclus dans le champ politique d’une manière qui le rende à peu près raisonnable, coopératif dans ses bons jours et néanmoins tout aussi radical sur le fond. Mais honnête, car confronté à la réalité, et surtout pas seul aux manettes.
Mais pourquoi ai-je, au sujet d’un tel soutien, un doute, tout d’un coup ?
Parce qu’ici, c’est la France, que les Français parlent aux Français, et que c’est pas beau à voir…
@ Robert Marchenoir | 01 décembre 2020 à 08:49
Votre image « le rôle du petit garçon mal élevé qui fait un concours de quéquettes » fleure bon ses années 50 ou 60, mais déjà dans les années 70, avec la disparition temporaire de Charles Trenet, on osait de moins en moins, et puis le féminisme, puis le Coral, etc.
Laissez-moi vous proposer une transposition de cette métaphore pour qu’elle demeure aussi culottée que l’originelle. Et mille mercis par avance pour votre avis, approbateur ou non.
Voici : « le rôle de la petite fille transgenre qui harcèle les garçons genrés en sortant son clitoris mal coupé ».
@ Tomas 30/11 19:39
Ce qui nous sépare, entre autres, c’est que je n’ai pas pour habitude de porter des jugements aussi tranchés que vous lorsque je ne possède pas de critères objectifs sur lesquels fonder mon jugement et que je me garde bien alors, dans ces circonstances, d’utiliser le superlatif dans mes propos pour qualifier ceux que visent mes critiques.
Entre nous vouloir s’en prendre à Michel Zecler qui a le gabarit de Teddy Riner à quelques centimètres et kilos près, c’était très présomptueux. Surtout pour le non port du masque et, nous dit-on, son sac qui sentait le cannabis…
M. Zecler explique qu’il a des amis policiers, qu’il reste en contact avec eux et qu’il ne faut pas tout mélanger ; paroles de bon sens d’un citoyen qui a quand même pris une sacrée dégelée qui aurait pu l’aigrir.
Ça rend d’autant plus méprisable la curée médiatico- gauchiste qui voudrait faire de cette histoire lamentable une machine de guerre contre la police.
Au passage, les dernières déclarations de DardMalin sont stupéfiantes en ce qu’elles contiennent d’ignorance des structures et de l’organisation tant de la gendarmerie que de la police et d’amateurisme dans l’évaluation des situations.
Les personnels de carrière de gendarmerie sont soit officiers soit sous-officiers, elle ne manque donc pas de ces derniers dans ses rangs ; l’appellation « garde mobile » a été remplacée par « gendarmerie mobile » en 1954, il serait temps de mettre les fiches du cab à jour !
La police est une administration civile qui n’a pas de sous-officiers dans le corps d’exécution mais des gradés d’encadrement ; d’ailleurs sur les 4 clampins, un est brigadier (port de galons d’adjudant), le manque d’encadrement n’est donc pas en cause. Maintenant, s’il veut mettre un officier de police (capitaine ou lieutenant) par patrouille de trois, va falloir usiner une palanquée de galons en zinc !
Incidemment, cette histoire montre qu’il ne suffit pas de singer appellations et insignes de grades militaires pour acquérir discipline et sens de la primauté de la mission.
@ Denis Monod Broca
Ah bon ! les actes terroristes seraient donc le fait de Suédois par exemple ?
@ Savonarole | 30 novembre 2020 à 21:41
Vous êtes moins marrant depuis quelque temps.
Je devine pourquoi et cela m’attriste: vous avez mangé des moules pas fraîches ?
@ stephane
Ceux qui ont lu mes différents commentaires auront noté que je ne défends pas la police, mais que j’ai simplement essayé de trouver des circonstances atténuantes à ces trois policiers jetés à la vindicte, y compris par leur ministre alors que l’on ne connaissait qu’une partie de l’affaire, celle véhiculée par les médias et qui les enfonçait sans rémission. Donnant ainsi l’impression que ces trois hommes, telles des brutes racistes assoiffées de vengeance se seraient acharnés et défoulés sans raison sur un pauvre type qui ne se débattait même pas.
Or la réalité est tout autre, ainsi que nous l’ont expliqué ces trois policiers, expérimentés, et jusqu’à présent bien notés par leur hiérarchie.
Je ne vais donc pas épiloguer et me répéter indéfiniment, même si un Marchenoir (pervers) me fait dire (une fois de plus) ce que je n’ai jamais écrit.
Non je ne cautionne pas la violence mais j’essaie de comprendre ce qui s’est passé, réaffirmant au passage que je n’ai jamais cru à la fable de ce producteur docile et doux comme un agneau qui se serait fait tabasser uniquement parce qu’il n’avait pas de masque !
Je ne puis croire enfin que lesdits policiers se soient blessés eux-mêmes tout en proférant en choeur des injures racistes…
Il me semble donc que, quelles que soient leurs fautes et leur perte de contrôle dans une situation inextricable, ils ne méritent pas la révocation.
Quel nez, Achille, vous êtes un fin limier !
Non, trêve d’ironie, la ficelle si grosse est là pour, face aux censeurs sévères, ne pas trop se prendre au sérieux, rappelant notre rôle minuscule de commentateurs de blog.
@ Achille 10h01
« Quant à votre « l’autonomisation des porteurs de pancartes », ça ne veut rien dire, car si chacun commence à prêcher pour sa propre paroisse, c’est le début du grand foutoir. Les Français ne sauraient accepter ce genre de comportement et je pense qu’ils le feront savoir à l’élection présidentielle de 2022. »
Vous n’avez jamais manifesté de votre vie j’imagine !
Dans ces manifestations, il y avait des gens sincèrement accablés par la rédaction de l’article 24, d’autres qui étaient surtout affligés par la façon dont le gouvernement ne maîtrise pas grand-chose en général et enfin des violents dont le but est la déstabilisation du « système ».
« On en est toujours au niveau Gilets jaunes, normal puisque ce sont les mêmes… »
Qu’en savez-vous ? Rien…
On peut imaginer au contraire que ce sont des citoyens plus politisés que ceux que vous désignez et qui, à l’origine, s’indignaient de la hausse de la fiscalité sur les carburants !
Quant à la réaction des Français sur laquelle vous projetez la vôtre, il n’est pas sûr qu’elle exauce vos voeux !
Lisez cet article:
« En vue de 2022, près de huit électeurs inscrits sur dix (79%, + 2 points en un an) affirment envisager l’abstention, le vote blanc ou le vote antisystème – Le Pen, Mélenchon, Dupont-Aignan ou un candidat de la gauche révolutionnaire. Déjà très forte lors du premier tour de la présidentielle de 2017 (60,9 % des inscrits), cette «protestation électorale» traduit une «déconsolidation démocratique», analyse Dominique Reynié…
https://www.lefigaro.fr/politique/presidentielle-2022-tentes-par-la-protestation-les-francais-sont-en-demande-de-protection-20201025
« Exemple, on m’a traité tout à fait injustement de raciste ou assimilé au nazisme, ici »
Rédigé par : Lodi | 01 décembre 2020 à 07:10
Et ça vous a contrarié ? Ben moi je suis hyperfier quand quelqu’un m’appelle raciste, nazi etc., surtout quand c’est un gauchiasse, ça prouve que je leur ai mis le doigt là où ça fait mal et les voir enrager, postillonner, hurler, ça me remplit de joie.
Souvent je rajoute : homophobe islamophobe, ce sont mes labels rouge appellation origine protégée.
Donc je récapitule : Blanc de souche, de droite ultra, catho, fasciste, hétéro, homophobe, islamophobe, s’il y en a d’autres n’hésitez pas je prends, j’aime collectionner les médailles et décorations.
@ jack
Difficile de vous répondre sans être méchant. Je passe.
@ revnonausujai | 01 décembre 2020 à 11:45
« Incidemment, cette histoire montre qu’il ne suffit pas de singer appellations et insignes de grades militaires pour acquérir discipline et sens de la primauté de la mission. »
Vous devriez vous renseigner avant de venir déverser ici vos sarcasmes :
. Dans plusieurs administrations, les fonctionnaires ont aussi des grades et des tenues d’uniforme : pompiers professionnels, douaniers, forestiers, etc.
. Concernant les officiers de la police nationale (second corps), cette appellation résulte de la réunion des anciens corps des officiers de paix et des inspecteurs de police, à la suite de la réforme de 1995.
@ caroff | 01 décembre 2020 à 14:03
« Vous n’avez jamais manifesté de votre vie j’imagine ! »
Si mais il y a longtemps. J’étais syndiqué CFDT. Mais de mon temps, les manifs ne se terminaient pas en batailles rangées avec les FDO. On se retrouvait tous à la brasserie située en fin de parcours pour boire une bonne bière.
Manifestants de la Marche des Libertés et Gilets jaunes. Ce sont les mêmes, je vous dis : même dégaine, mêmes banderoles, même slogans débiles.
Quant à votre article, il relève de la politique-fiction série B, quand bien même il émanerait du Figaro.
« En vue de 2022, près de huit électeurs inscrits sur dix (79 %, + 2 points en un an) affirment envisager l’abstention, le vote blanc ou le vote antisystème – Le Pen, Mélenchon, Dupont-Aignan ou un candidat de la gauche révolutionnaire. ».
Complètement ridicule !
Qui peut croire une ânerie pareille ? Le problème avec ce genre de sondages, c’est qu’on peut leur faire dire n’importe quoi, à commencer ce qu’on veut faire croire aux lecteurs.
Croyez-vous sincèrement que les Français seront assez stupides pour laisser un Dupont-Aignan, un Mélenchon au pouvoir ? Concernant MLP ça se discute, mais là encore je pense que l’électeur seul dans l’isoloir, se dira au dernier moment « Bon faut pas non plus jouer au c*n ».
La majorité silencieuse ira voter. Elle représente bien plus que deux Français sur dix et ne laissera jamais à un parti populiste la possibilité de s’installer à l’Elysée.
Les Français sont râleurs, c’est un fait avéré depuis toujours, mais ils ne sont pas inconscients.
Si la honte pouvait se quantifier en tonnes, je dirais que celui qui en diffuse le plus, pour le pays et sur les Français – il se reconnaîtra – éprouve lui-même de la honte. C’est plutôt curieux. Bien entendu, le fait que cette énième bavure policière implique une victime noire va exacerber ce sentiment de honte chez celui qui, tout comme son prédécesseur, aura clairement marqué sa préférence compassionnelle pour les victimes, en fonction de la couleur de leur peau. Belle mentalité pour cet apôtre du non-racisme. Aucune honte, aucune gêne jamais exprimée aux victimes blanches de tout poil, de la police ou des racailles. Jamais ! « White Lives matter » il ne connaît pas, ce dégénéré. Pauvres Français, comme je vous plains !
@ Mary Preud’homme
Alors j’ai mal lu ; pourtant je trouvais honorable et même souhaitable de défendre la police, et je vous défendais entre autres pour cela. J’ai bien dit la police, pas ces 4 policiers. Ces 4 policiers qui se sont fait avoir comme des bleus tel DSK au Sofitel de New York, ont le droit d’être défendus, mais hélas pour eux le procès-verbal ne semble pas correspondre aux images de la VAR. Ça sent la commission sénatoriale avec Philippe Bas et la convocation du préfet. Lui ferait un bon candidat 2022.
@ Deviro | 01 décembre 2020 à 13:37
C’est plutôt ce blog qui est devenu lugubre, grâce à deux pisseurs de copies assommants et qui de surcroît se sont arrogés la mission messianique de corriger les copies des autres.
Vous me voyez assez satisfait de ne plus vous amuser, j’ignorais que vous aviez de l’humour.
Votre combat héroïque contre Breizmabro a clapoté dans l’indifférence générale, sans elle vous n’avez plus rien à dire et vos « élèves », qui à vous lire, dévorent ce blog, doivent avoir une piètre idée de vous. Trois pattes de mouche et quinze points de suspension, kolossale finesse.
@ Achille | 01 décembre 2020 à 14:55
Le vrai problème n’est pas ce qui se passe dans l’isoloir, mais le différentiel entre ceux qui iront dans l’isoloir et ceux qui n’iront pas.
Si les abstentionnistes sont trop nombreux, alors ceux qui iront voter feront l’élection, contre la majorité silencieuse qui se sera abstenue.
On vient d’en voir un bel exemple à Bordeaux et Lyon, où les écolos ont été élus à la mairie avec un nombre de voix, par rapport aux inscrits, stupéfiant et carrément indécent.
C’est aussi le cas de l’élection de Macron, dont la légalité est totale, mais la légitimité bien moindre.
@ Achille
« Quant à votre article, il relève de la politique-fiction série B, quand bien même il émanerait du Figaro. »
C’est amusant votre façon de vouloir faire tout correspondre à votre opinion. N’avez-vous pas remarqué que certains, y compris sur ce blog, ne partagent pas vos prises de position sans beaucoup de nuances et surtout sans chiffres ?
Il s’agit d’un sondage de l’institut OpinionWay, pour l’indicateur de protestation électorale Fondapol-Le Figaro, ni plus ni moins sérieux qu’un autre, publié le 25 octobre dernier.
Cependant, soyez rassuré, votre champion sera vraisemblablement au deuxième tour, mais ce sondage annonce une probable forte abstention si le choix de 2022 est aussi misérable que celui de 2017.
@ Mary Preud’homme | 01 décembre 2020 à 14:49
« Vous devriez vous renseigner avant de venir déverser ici vos sarcasmes : dans plusieurs administrations, les fonctionnaires ont aussi des grades et des tenues d’uniforme : pompiers professionnels, douaniers, forestiers, etc. »
Et encore une bonne occasion de vous taire de perdue !
En dehors des CRS, et encore avec modération (refus de service, compagnies complètes en congé maladie pour cause de chambres d’hôtel de surface non syndicale…), la discipline n’est notoirement pas la vertu principale de la PN.
Les pompiers sont les descendants de la garde nationale existant jusqu’au Second Empire, d’où les appellations et insignes de grade traditionnels chez eux.
Les douaniers et les forestiers, qui ont d’ailleurs des appellations spécifiques, ont, du Premier Empire jusqu’à la Seconde Guerre mondiale incluse, formé des unités combattantes en cas de guerre, ce qui justifie historiquement le port d’insignes de grade similaires à ceux des armées.
À propos de pseudo-administrations en uniforme, les contrôleurs de la SNCF ou de la RATP et les agents de sécurité desdites, qui ont aussi des pouvoirs de constatation des infractions, n’éprouvent pas pour autant le besoin de se faire appeler major, capitaine ou commandant.
GORILLE ET GUENON
Sur ce blog où l’on peut lire des textes remarquables de Philippe Bilger, l’un d’entre nous parle de « gorille black ». De qui s’agit-il, à l’en croire ? Du malheureux producteur de musique qui ne portait pas de masque, et, qui, pour cette raison, a été interpellé par trois policiers français dans l’entrée de son lieu de travail, puis tabassé pendant de longues minutes. Sûrs d’agir dans l’impunité, ils n’imaginaient pas être filmés et avaient rédigé un texte, dans un cadre professionnel, qui visait à transformer un innocent en coupable. On connaît la suite.
Le « gorille » de ce monsieur me rappelle le terme « guenon » employé, il y a quelques années, par une élue lepeniste pour désigner une ministre de la Justice.
À mon humble avis, ces mots-là ne devraient être acceptés sur aucun blog, même si l’on dit être favorable à la liberté d’expression. Ces choses-là se font, hélas, au pays qui autorise le Klu Klux Klan. Mais nous sommes en France.
Je suis assez étonné par les commentaires que je lis et l’unanimité presque générale dans la condamnation des policiers impliqués. Je vois un homme résister vivement à un contrôle de police. Il ne paraît pas violent. Néanmoins, il se débat. Les images sont assez confuses. Il n’apparaît pas évident que le témoignage des policiers fût mensonger. Il n’apparaît pas non plus que les policiers fussent aussitôt violents mais plutôt que leur violence fût progressive et la conséquence de la résistance prolongée de l’homme. L’exiguïté du lieu, la résistance de l’homme, le risque de survenue d’autres hommes venant défendre l’homme et déséquilibrer le rapport de forces ont obligé les policiers à faire plus usage de la force jusqu’à une supposée disproportion.
Je dis que jamais la situation n’aurait dégénéré si l’homme n’avait pas résisté au contrôle de police. Il m’apparaît dès lors que c’est la résistance de l’homme qui est cause de cet accroissement de violence rendue inévitable par son acte de rébellion. Si à la place, il avait simplement consenti à se faire contrôler, rien de tout cela ne serait arrivé.
Je dis encore que les forces de police n’ont pas fait un usage immodéré de la force, que passé un certain niveau de violence résultant de la résistance de l’homme à l’autorité et à cause du risque grandissant à l’encontre des policiers, ils ont été mis dans la nécessité de faire un usage plus fort de la force, que cet usage était impossible à maîtriser intégralement car la nature du risque était inconnue mais pourtant énormément menaçante. J’en conclus provisoirement qu’il n’y a pas eu mise à tabac mais contrôle qui a dégénéré en raison de la résistance de l’homme.
À tous les contempteurs des forces de police, je dis qu’à émasculer complètement les agents des forces de l’ordre, vous légitimez la violence qui se répand dans la société, vous légitimez les violences urbaines de samedi quand il eut fallu les réprimer avec la plus féroce ardeur. On ne fait pas une omelette sans casser d’œufs. On ne garantit pas l’ordre public sans taper sur les malfrats.
Quant à la position du président et du ministre de l’intérieur, elle est lâche et politique. Laissons l’IGPN puis la Justice éclaircir complètement les faits puis agissons en conséquence. En attendant, leur intervention est trop hâtive pour être judicieuse. Elle n’est que de basse politique et peut-être sans aucun accord avec la réalité des faits.
@ Savonarole | 01 décembre 2020 à 15:49
Merci.
@ Michel Deluré
Comme vous, j’évite d’émettre des jugements lorsque je n’ai pas de « critères objectifs » pour juger.
Il se trouve qu’en l’occurrence, j’en ai. Relisez mes posts sur la police, vous y trouverez toutes les informations utiles.
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@ Achille
Encore une fois, 98 policiers blessés, ce sont aux deux tiers de simples égratignures. À votre âge vous devriez connaître la pratique.
Je ne suis pas adepte de la violence et ne la cautionne pas en l’espèce (il y a malheureusement des fois où c’est nécessaire, demandez à ceux qui ont conquis la liberté, les congés payés et la sécurité sociale dont vous profitez), mais on ne peut mettre dans le même sac plusieurs centaines de milliers de manifestants pacifiques et une ou deux centaines de trublions radicalisés. Quant il y a manifestation c’est qu’il y a conflit, et les conflits sans violence sont malheureusement exceptionnels. Si vous aimez l’ordre permanent, vous étiez fait pour la Biélorussie d’antan.
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@ Xavier NEBOUT
Vous n’avez pas tort, il y a un lien, même ténu, entre les black blocs et la masse. Mais que voulez-vous, dans ce pays, il faut casser pour se faire entendre, ce que je regrette, croyez-le bien. Mais sans coups de fourche, on en serait encore à cette monarchie absolue dont vous rêvez, et qui ne nous laisserait à vous et à moi qu’une poignée de fèves à chaque repas. Je ne suis d’ailleurs écologie oblige pas forcément contre mais alors, que tout le monde soit logé à la même enseigne !
@ stephane | 01 décembre 2020 à 15:10
Vous auriez dû noter que lorsque j’interviens sur le sujet c’est toujours en réaction à des propos malveillants, faux, partiaux ou diffamatoires sur la police, provenant d’individus sectaires qui haïssent cette institution en général comme d’autres haïssent les Noirs en général, les Arabes, les Juifs, les curés, les homos etc.
Je ne défends donc pas la police mais je rétablis parfois des faits, afin de ne pas laisser des informations fausses, méchantes et humiliantes circuler impunément sur ce blog. Je le fais toujours en connaissance de cause, après avoir vérifié mes informations ou m’être renseignée auprès d’un professionnel sur le sujet.
J’ajoute que les policiers (commissaires) et gendarmes (officiers) qui figurent parmi mes proches sont des personnes dotées de grandes qualités humaines, ne ménageant ni leur temps ni leurs efforts pour exercer un métier de plus en plus difficile, dangereux et souvent si mal reconnu.
Voilà, voilà !
Quant à moi, j’ai beau avoir du courage, de la ténacité et même parfois de la témérité, je sais que je n’aurais jamais eu le cran de supporter longtemps ce que beaucoup de ces hommes et femmes endurent jour après jour sans broncher. À part quelques dérapages comme ceux relatés ces derniers jours, hélas mis en scène avec un acharnement et un manque total d’objectivité afin de bien enfoncer des hommes auxquels on a peut-être trop demandé et qui ont craqué. Ou auxquels on demande n’importe quoi, comme vérifier des attestations ou s’assurer du port du masque, ce qui est très loin d’être le coeur de leur métier. Un boulot qui devrait revenir à des vigiles ou à des « miliciens » payés sur le budget des mairies ou des conseils régionaux.
Sur ce, je vais reprendre ma musique, ma seconde passion après ma famille.
@ Ali hocha | 01 décembre 2020 à 08:26
« La conversion marchenoirienne. »
Il n’y a aucune conversion. Ce que j’ai dit ici, je l’ai toujours dit. C’est cela que vous avez du mal à comprendre.
En revanche, je fais mienne votre conclusion, moins littéraire que d’habitude, mais plus pittoresque : « Ci pas fassil’, ci di bolo, boco, boco d’bolo ! »
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@ caroff | 01 décembre 2020 à 09:51
Merci. Cependant, ma « flèche contre Valeurs Actuelles », je la maintiens. Je suis atterré par le niveau de ce journal (que je lis en version électronique).
Il y a une désinvolture envers la vérité qui est consternante, une confusion entre les opinions et les faits qui va encore plus loin qu’il n’est d’usage dans les médias français, et une complaisance appuyée pour les faussaires autoritaristes : Raoult, Poutine et Trump.
Tenez, regardez ce consternant machin du directeur délégué de la rédaction, Cyril de Beketch. Fils de Serge, le co-fondateur de Radio Courtoisie, il est maquettiste à l’origine, et ne semble pas avoir progressé beaucoup depuis.
Style abominable et fond pervers : cette supposée critique de la vidéo complotiste Hold-up, consacrée au Covid-19, prétend ne pas approuver l’objet tout en en faisant, en réalité, l’éloge. Figure habituelle des complotistes : je le dis mais je l’ai pas dit, Poutine-n’est-pas-un-ange-mais, je n’approuve pas nécessairement mais je reste ouvert aux points de vue différents, etc.
Un chef-d’œuvre d’hypocrisie et de promotion de la bêtise.
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@ Henri Gibaud | 01 décembre 2020 à 11:09
Si votre métaphore a le mérite d’une plus grande précision, au prix d’une crudité sans doute excessive, je préfère la mienne, sans vouloir vous vexer. J’ai tenté de la faire bon enfant et de m’en tenir à une gauloiserie tolérable.
@ Tipaza | 01 décembre 2020 à 16:24
« Si les abstentionnistes sont trop nombreux, alors ceux qui iront voter feront l’élection, contre la majorité silencieuse qui se sera abstenue. »
Les dernières élections municipales qui ont permis à des écologistes complètement déjantés de devenir maires de grandes villes comme Lyon, Bordeaux, Grenoble, mais aussi d’imposer leurs exigences à la Mairie de Paris, doivent être un signal d’alarme pour les citoyens qui ont tendance à ne pas se rendre aux urnes lors des échéances électorales, en particulier, l’élection présidentielle et les élections législatives qui déterminent la politique du pays pour cinq ans.
C’est un problème de pédagogie. Il faut inciter les citoyens à se déplacer aux urnes à chaque élection, comme cela est fait actuellement par spots sur les gestes barrières.
@ Savonarole | 01 décembre 2020 à 15:49
« C’est plutôt ce blog qui est devenu lugubre, grâce à deux pisseurs de copies assommants et qui de surcroît se sont arrogés la mission messianique de corriger les copies des autres. »
Vos pisseurs de copie, ce sont Marchenoir et Preud’homme n’est-ce pas ? Car pour le volume des commentaires, je ne leur arrive pas à la cheville (trois pattes de mouche et quinze points de suspension, vous exagérez, il n’y en a que trois… la preuve !).
« Votre combat héroïque contre Breizmabro a clapoté dans l’indifférence générale, sans elle vous n’avez plus rien à dire et vos « élèves », qui à vous lire, dévorent ce blog, doivent avoir une piètre idée de vous. Trois pattes de mouche et quinze points de suspension, kolossale finesse. »
C’est faiblard, très faiblard, ça sent bon le dépit.
Mon diagnostic était le bon : vous avez mangé des moules pas fraîches, c’est couillon… (trois points de suspension et pas quinze).
Prenez un suppositoire, c’est radical contre le dépit et les moules.
@ Jean sans Terre | 01 décembre 2020 à 19:19
Vous omettez un minuscule détail : les policiers n’avaient pas le droit de se trouver là où ils se trouvaient. Partant, tout votre raisonnement à base de « local exigu » s’effondre.
De toute façon, auraient-ils eu le droit de pénétrer de force dans un local professionnel privé, pour dresser une prune au motif de non-port de masque (sentez-vous déjà le truc qui coince ?), qu’il aurait été profondément stupide de le faire, précisément en raison de l’exiguïté du local. Alliée à l’énormité du client.
Rien que cela signe la nature de Rantanplan des gaziers en question.
Cette opération m’en rappelle une autre, non illégale, celle-là, et qui n’a fait aucun bruit particulier. Elle s’est cependant soldée par des blessures pour le policier fautif, autant que je me souvienne, et aurait pu avoir des conséquences beaucoup plus dramatiques.
Des policiers poursuivaient d’authentiques malfaiteurs, cette fois-ci. Ces derniers étaient en voiture. A un moment donné, le véhicule s’arrête, et un policier s’approche. La portière est ouverte, j’ignore par qui.
Le policier se penche à l’intérieur de la voiture pour en extraire le conducteur. Mais celui-ci démarre, et se met à traîner le policier qui s’accroche à la voiture !
Comment peut-on être aussi stupide ? Je vous garantis que jamais un policier américain n’aurait commis un acte aussi risqué pour lui-même : aux Etats-Unis, une voiture arrêtée pour un contrôle est présumée être un objet extrêmement dangereux, dont on ne s’approche qu’avec les plus grandes précautions.
Cela nous renvoie aux carences du recrutement et de la formation auxquelles je faisais allusion.
Ou alors, vous pouvez vous référer au sketch de Coluche, qui semble toujours d’actualité.
@ Tomas | 01 décembre 2020 à 19:53
« Encore une fois, 98 policiers blessés, ce sont aux deux tiers de simples égratignures. »
Affirmation gratuite : sur quels faits avérés et prouvés repose-t-elle ?
« …et une ou deux centaines de trublions radicalisés… »
Vous persévérez à taxer de trublions radicalisés ces individus, qui ne sont que des casseurs violents. L’emploi de ce vocable n’est pas innocent, car il ne vise qu’à minimiser la nature de ces personnes. D’ailleurs vous tentez avant et après ce qualificatif de justifier ces violences, et ceux qui les commettent..
@ caroff | 01 décembre 2020 à 17:39
« C’est amusant votre façon de vouloir faire tout correspondre à votre opinion. N’avez-vous pas remarqué que certains, y compris sur ce blog, ne partagent pas vos prises de position sans beaucoup de nuances et surtout sans chiffres ? »
Rassurez-vous, j’ai bien remarqué que certains, sur ce blog, ne partageaient pas mon opinion. Ceci étant, leurs arguments sont tellement simplistes qu’ils ne sauraient me convaincre que j’ai tort.
Quant à l’institut OpinionWay, il s’évertue laborieusement à sortir les sondages les plus défavorables sur Emmanuel Macron. Je le soupçonne d’avoir un panel un petit peu trop orienté pour être véritablement crédible.
Si vous voulez des chiffres je peux vous en sortir. Le problème est qu’ils évoluent en permanence au gré des événements qui font l’actualité et la plupart sont invérifiables. Donc je n’en vois pas bien l’utilité.
Les seuls chiffres qui comptent sont ceux qui seront donnés au second tour de l’élection présidentielle et vous nous avez déjà donné la réponse. 🙂
@ Achille 8h41
« Rassurez-vous, j’ai bien remarqué que certains, sur ce blog, ne partageaient pas mon opinion. Ceci étant, leurs arguments sont tellement simplistes qu’ils ne sauraient me convaincre que j’ai tort. »
L’inverse est également vrai et par ailleurs ce n’est pas sur un blog que je vais changer mon opinion sur la marche du monde…
« Quant à l’institut OpinionWay, il s’évertue laborieusement à sortir les sondages les plus défavorables sur Emmanuel Macron. Je le soupçonne d’avoir un panel un petit peu trop orienté pour être véritablement crédible. »
Point du tout, vérifiez sur leur site qu’ils travaillent pour de multiples commanditaires. Votre assertion confirme ce que j’ai dit: vous n’aimez pas que les chiffres ne vérifient pas ce que vous pensez !
« Si vous voulez des chiffres je peux vous en sortir. Le problème est qu’ils évoluent en permanence au gré des événements qui font l’actualité et la plupart sont invérifiables. Donc je n’en vois pas bien l’utilité. »
Merci Mme Michu !!
J’oubliais un autre fait-divers. Celui au cours duquel deux policiers en voiture se sont fait tirer dessus par trois malfaiteurs à pied, qui leur avaient subtilisé leurs armes après les avoir roués de coups à terre. La machine médiatique va tellement vite, qu’on en oublie de faire les comparaisons qui s’imposent.
Voilà un troisième incident, avec l’agression de Michel Zecler et l’arrestation mouvementée que je mentionnais tout à l’heure, montrant à l’évidence qu’il y a un problème de fond dans la police française : un problème de recrutement, de formation et de direction.
Il ne s’agit pas seulement de bavures individuelles, et d’ailleurs, dans deux des trois cas cités, ce sont les policiers qui ont été les victimes.
Que le métier de policier soit « difficile », ce n’est pas la question. Quand des policiers se font tirer dessus, rouler dessus par des voitures, écrabouiller sous des frigos jetés du haut des immeubles, c’est la routine. C’est normal. C’est précisément pour lutter contre ça qu’on a besoin de policiers.
Ce qui ne va pas, c’est lorsqu’il y a faute. Et dans les trois cas précités, il y a eu faute grossière, impardonnable. C’est à dire que la conséquence funeste, que ce soit les policiers ou les justiciables qui en aient pâti, aurait pu, et dû, être évitée.
Ce ne sont que trois exemples, mais s’ils existent, c’est qu’il y en a évidemment des milliers d’autres que nous ignorons.
Tenez, un autre cas scandaleux qui vient d’être révélé : une non-bavure qui n’a pas fait de blessés, mais qui est passée à deux doigts du meurtre.
On est aussi passé à deux doigts de ne jamais la connaître. Elle remonte au 30 avril 2019. Mediapart vient seulement de la révéler.
Un équipage de la brigade anti-criminalité entend, sur sa radio de bord, un appel de Police-secours concernant un vol de sac à main à Paris.
Dans le Bois de Boulogne, trois voitures de police bloquent un véhicule où se trouvaient les délinquants présumés — à ceci près qu’il s’est avéré, après les faits, que les occupants n’avaient rien à voir avec ce vol.
Huit agents sortent de trois voitures de police, et mettent les occupants en joue avec leurs armes. L’un d’entre eux tire, sans sommation, en direction de la tête du conducteur. Deux fois.
Miraculeusement, personne n’est blessé. Les balles sont passées à quelques centimètres de la tête du conducteur.
Contrairement aux règles, les policiers n’avaient ni gyrophare, ni brassard.
Pendant un an et demi, le conducteur a été accusé de violences contre les policiers (comme d’habitude, a-t-on envie d’ajouter). Il vient seulement d’être relaxé.
L’agent qui a tiré était toujours, hier, en possession de son arme.
Comme dans l’agression de Michel Zecler, les faits ont été établis grâce à la vidéo-surveillance. A ceci près que, dans ce cas, il s’agissait des caméras de la voie publique.
Comme dans le cas de Michel Zecler, le conducteur (et certains des passagers) avaient « une couleur de peau », comme dit l’article.
Allez, encore une petite pour la route. Encore un fait-divers qui n’a suscité aucun barouf médiatique. Un policier en tue un autre (une femme) d’une balle dans la tête.
Pas au cours d’une intervention qui aurait mal tourné. Non : au siège de la police judiciaire à Paris. Terrorisme ? crime passionnel ? coup de folie ? pas du tout.
Deux policiers jouaient à dégainer leur arme et à se viser mutuellement. Le truc que le moindre redneck semi-débile, aux États-Unis, sait qu’il ne faut jamais faire, sous aucun prétexte, même avec des armes déchargées.
L’une des armes était chargée. C’était celle d’un adjoint de sécurité. Il a tiré.
Commentaire d’un responsable policier : « c’est un drame stupide qui vient de détruire deux vies ». Ce n’est pas un drame stupide. C’est une faute lourde due à la hiérarchie qui a permis cette situation. Quel gradé de la police a-t-il été révoqué suite à cet homicide ? Ne répondez pas tous en même temps, merci.
Ne me dites pas qu’il n’y a pas un problème. Ce n’est pas un problème d’individus. Ce n’est pas « une minuscule minorité de brebis galeuses comme il y en a dans toutes les professions ».
C’est un problème de fond, qui touche toute la police du sol au plafond. Et dont, par conséquent, les grands chefs à plumes sont les premiers responsables. Par définition.
Il est absurde de se mettre sur la figure, à ce sujet, par blog interposé, entre « pro-police » et « anti-police ». Ce n’est pas la question. Comme le montrent ces exemples, cette incurie insupportable fait des victimes chez les policiers comme chez les civils.
D’autant que personne ne peut se dire défenseur de la police sans se scandaliser d’une telle situation.
La question n’est pas de savoir si l’on peut se satisfaire ou non de cet état de choses. La question est de savoir comment y remédier.
Et non, ce n’est pas uniquement, ni même avant tout, une question de « moyens ».
@ caroff | 02 décembre 2020 à 13:39
« Merci Mme Michu !! »
Entre nous, vous auriez pu vous épargner ce genre de petit tacle perfide généralement utilisé par ceux qui n’ont plus rien d’intelligent à apporter dans leurs arguments et n’ont pour se défausser qu’un humour de balourd.
Je vous laisse donc à vos sondages d’OpinionWay qui suffisent à vous convaincre. Je crois que l’on s’est tout dit.