Défendre Eric Dupond-Moretti (EDM) ?
Il me semble que le garde des Sceaux, depuis qu’il a été nommé, justifie ma modeste apologie.
Je laisse de côté l’aigreur de la présidente de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, elle-même avocate : »Il a tout faux depuis le début, il ne tiendra pas longtemps. Autant que je me prépare » (Le Canard enchaîné).
Revenons à l’essentiel.
D’abord défendre EDM non pas contre lui-même mais, paradoxalement, contre la tentation d’une normalité qui le ferait se perdre. Je le dis d’autant plus volontiers que je confirme totalement mon billet du 24 juillet : « EDM ne se renie pas, il se complète » qui visait à dénoncer ses pourfendeurs lui reprochant de ne plus être assez avocat.
Aujourd’hui je ne voudrais pas que, pour s’être glissé avec tant d’apparente facilité dans une posture ministérielle, il oublie ce qui a toujours fait sa singularité et qui est irremplaçable. Si l’appareil officiel de la Justice peut être comparé à « un magasin de porcelaine », que lui-même ne répudie pas « l’éléphant » dont la force et la liberté ont créé ses succès au barreau et qui serait utile et bienfaisant dans un monde ouaté où le conformisme et l’administration doivent être secoués. J’ai cru deviner qu’il répugnait, avec son nouveau rôle, à profiter encore des vertus du professionnel redoutable d’hier : ce serait dommage.
Ensuite défendre EDM contre les avocats. Il n’est que trop naturel qu’il ait un lien privilégié avec cet univers qu’il a honoré. Il s’est fait remettre un rapport par Dominique Perben que Nicole Belloubet avait missionné pour une réflexion sur « l’avenir de la profession d’avocat ». Aucune des treize propositions qui vont lui être soumises « pour sortir les avocats de la crise » n’est sans intérêt mais mon inquiétude porte sur le fait que l’augmentation des droits et des garanties dont le barreau devrait bénéficier ne va pas manquer de rendre encore plus complexe et plus lente la procédure pénale et donc aller à l’encontre de la simplicité souhaitée par le ministre (Le Figaro).
Défendre aussi EDM contre une certaine magistrature. Celle qui n’est vantée qu’à cause de ses excellentes relations avec les avocats et moins pour la fermeté de son action que pour l’habileté de son entregent.
Une large part du monde judiciaire n’a pas accueilli EDM les bras et l’esprit ouverts mais, s’il a tenté de la rassurer, il ne faudrait pas que dans ses futures entreprises il soit plus enclin à favoriser la première que la seconde.
Défendre enfin EDM contre le risque de la diversion et peut-être d’une dispersion.
Pourquoi a-t-il éprouvé le besoin de se rendre devant les écologistes, dont la pensée judiciaire est rien moins que cohérente, pour justifier des propos qu’il avait proférés et dont la pertinence était indiscutable ? Je conçois que, se sentant contraint dans l’expansion de ses qualités de base comme ministre de la Justice, il s’abandonne au plaisir de les extérioriser devant des assemblées où il se fait brillamment l’avocat de sa propre cause.
Ces diversions qu’il s’octroie pourraient laisser penser à une fuite de l’essentiel alors qu’au contraire l’impatience est vive, et les citoyens curieux, à l’égard de la « série d’annonces pour les prochaines semaines » dont on sait qu’elles vont principalement concerner les modalités des enquêtes préliminaires, la détention provisoire et le régime des fadettes. J’apprécie tout particulièrement que « son obsession soit de simplifier les relations entre le justiciable et la justice ». Cette ambition ne pourra être satisfaite que par une révolution considérant comme prioritaires les attentes du citoyen et l’obligation, pour la magistrature, de s’imposer des devoirs à l’égard de la société, et non pas seulement la dette qu’aurait celle-ci à l’égard des magistrats (Le Monde).
J’ai lu que le garde des Sceaux avait aussi l’intention de se pencher sur les bonnes pratiques, ici ou là, afin de les généraliser et de faire travailler des commissions sur certains thèmes comme par exemple la détention provisoire ou le futur de la Justice.
Cette volonté aboutira à d’heureux résultats opératoires seulement si la pratique des commissions fait qu’un pluralisme est institué et organisé et que ne sont pas d’emblée réunies des personnalités accordées entre elles et donc programmées pour remettre un rapport conforme à la pensée connue ou anticipée du ministre. Si ces commissions échappent à cette perversion fréquente, elles pourront non seulement être utiles mais voir leurs propositions les plus pertinentes devenir vite effectives.
On aura noté que je n’aurai pas l’outrecuidance de prétendre défendre EDM contre sa philosophie pénale qui n’est pas forcément la mienne ni celle de beaucoup de citoyens. Je ne me fais aucune illusion.
Si je partage le constat de Xavier Bertrand : « La sécurité restera l’immense faillite du quinquennat » et son exigence d’un « changement immédiat de politique pénale » (Le Figaro), je me doute que le garde des Sceaux sera probablement sur une autre ligne mais peu importe. On a tout de même le droit d’espérer.
Il faut défendre EDM contre ce qui pourrait le détourner du meilleur de lui-même : redonner, dans la Justice, sa place au peuple et s’inspirer d’un humanisme qui ne serait pas mou ni complaisant à l’égard des délinquants et des criminels.
EDM est assez grand pour se défendre seul. Quid des victimes de ce laxisme généralisé ?
EDM est et sera toujours le défenseur des casseurs, des criminels et des voyous.
Une grande gueule dont le commun des mortels n’espère rien si ce n’est que de l’injustice.
Alors EDM dans sa nouvelle fonction sera-t-il un flic ou un voyou ? Il est difficile de changer de peau.
Quoi d’autre ?
Pour le titre : Non.
« Alea jacta est » Giulio Cesare.
« Il faut défendre Eric Dupond-Moretti… »
Et puis quoi encore cher P. Bilger ?
Nommé maintenant depuis presque deux mois, qu’a-t-il réalisé dans ses fonctions pour que vous sonniez le tocsin ?
Complaisance…
Vous confondez l’ami et le ministre, le personnage et la fonction…
J’avais souligné son positionnement d’extrême gauche, je maintiens. C’est une erreur de casting pour le bien de la République, de ce ministère et des Français.
Par contre il peut servir de clown blanc à Macron. Je crois que c’est cela la raison du choix.
Il y a de meilleures causes à défendre cher P. Bilger.
Cordialement.
Il faut défendre Eric Dupond-Moretti
S’il faut le défendre, c’est donc qu’il est attaquable, en partie de son propre fait.
Par exemple, l’avons-nous entendu réagir sur les agressions antifrançaises de plus en plus fréquentes de façon à devenir une quasi-mode ?
Qui la justice doit-elle protéger, les Français ou les racailles ?
Il est des silences qui peuvent parfois passer pour des approbations.
Je ne comprends toujours pas pourquoi EDM a accepté cet habit de ministre trop corseté pour lui. Vanité ? Orgueil ? Il a surgi grâce à l’affaire d’Outreau, brille au firmament des ténors du barreau et engrangeait des émoluments sans commune mesure avec le « maigre » salaire d’un ministre. Amitié ? On le dit proche de Brigitte, mais chacun sait – et le croit… – qu’elle n’intervient pas, ni ne conseille son auguste époux. Goût pour le combat politique ? Certes, il déteste le RN au point d’avoir défendu son interdiction, contraire au respect le plus élémentaire de la démocratie, et devrait se souvenir du fiasco du ministre Tapie, descendu dans l’arène pour ce même motif…
Je ne comprends toujours pas… À moins que, sollicité par Jupiter qui cherchait à surprendre par une nomination aussi inattendue que flamboyante, il lui ait pris l’envie de ne plus avoir à finasser aux marges de la loi – avec le talent qui lui a valu son surnom d’Acquittator – dans les prétoires, mais de se placer en amont, là où elle est édictée, pour la rendre plus douce aux délinquants..
Un indice intéressant : ce matin, à Douai, il a dit : « Les peines n’ont pas vocation à être dures, mais justes et à favoriser la réinsertion des condamnés pour éviter la récidive »… Une opinion dans la droite ligne de Taubira et Belloubet… Les victimes apprécieront…
Se préoccuper de la précarité de certains avocats, établir un dialogue plus constructif entre magistrats et avocats, pourquoi pas ? Organiser une passerelle entre ces professions, on peut en étudier l’intérêt et la faisabilité. Clarifier les procédures des enquêtes préliminaires, réfléchir aux conditions de la détention provisoire, plancher sur l’utilisation des fadettes ? Bien sûr, cela va dans le bon sens. Mais, hormis dans le petit monde de la justice et de la police judiciaire, aucun de ces dossiers n’a un caractère d’urgence et de nécessité aux yeux des Français.
L’urgence, c’est d’empêcher les sauvages de nuire en les éloignant physiquement de la liberté de récidiver. Le nécessaire, c’est de rétablir l’ordre sur tout le territoire en s’en donnant les moyens : peines planchers, condamnations réellement effectuées, expulsions des binationaux délinquants, indemnisations des victimes à la hauteur de leur préjudice matériel et moral…
C’est cela qu’attendent les Français, ceux qui sont déjà dans la nasse des violences, mais aussi tous les autres, qui craignent en silence de subir le même sort.
Alors, oui, que EDM reste « l’éléphant » qu’il était. Mais au service des Français. Qu’il prépare dans les prochaines semaines le retour de ces mesures de bon sens. Qu’il obtienne le financement de nouvelles prisons, aux normes modernes de « confort ». Qu’il embauche les personnels nécessaires et compétents pour que les « fins de peine » – condamnation accomplie jusqu’au dernier jour – aient un seul message dans la tête : « Une incartade et vous bénéficiez d’un nouveau séjour à l’ombre ». Qu’ils marginalisent les juges rouges, toujours prêts à absoudre, qu’ils entendent les victimes, leur désarroi quand le délinquant ressort lesté d’un rappel à la loi…
EDM a déjà jeté sa robe. Il doit maintenant manger son chapeau. Pour tenter de briller dans la constellation des gardes des Sceaux.
Cher Philippe,
Nous pensons qu’Eric Dupond-Moretti peut moderniser la justice et rappeler les principes fondamentaux du droit, comme la présomption d’innocence. Il peut contribuer à dépolitiser les décisions de justice, créer une distance entre les médias et les juges.
Il a des chances de réclamer le budget nécessaire au bon fonctionnement de la justice. Il parviendra peut-être à réformer les études de droit en permettant aux étudiants qui travaillent pendant leurs études de ne pas être sanctionnés, aux étudiants handicapés de faire respecter leur droit et en valorisant l’expérience plutôt que la copie bien scolaire rendue.
Plus important encore, nous espérons qu’il saura donner à l’espace de détention un aspect plus humain axé sur la préparation de la réinsertion, sur le respect de la dignité car en cassant la verticalité d’un individu, la détention empire les comportements.
La détention est nécessaire à certains individus qui cherchent des limites dans des murs, mais elle doit permettre à de nombreuses personnes de se construire, de retrouver un Sur-Moi, un projet de vie respectueux de la société.
françoise et karell Semtob
Oui, mais tout n’est que que blabla si on ne construit pas de nouvelles places de prison…
Cher Philippe,
Sur EDM, je n’ai pas changé d’avis. Le changement de gouvernement avait pour but principal celui-ci : mettre un Premier ministre acceptant comme directeur de cabinet Nicolas Revel, grand copain de M. Macron, qu’Edouard Philippe avait refusé. Il y avait en réalité des désaccords de fond (non publics et non médiatisés) entre Edouard Philippe et le Président. C’est fini : le nouveau Premier ministre sera le fidèle exécutant du Président, malgré ses rodomontades. Tout, absolument tout ce qui sera décidé par Matignon sera en réalité décidé par le Château. Ma thèse est que le décision de prendre EDM (et, à moindre degré Bachelot) a essentiellement la fonction d’en faire des leurres, merveilleux pour attirer (presque) tous les regards et presque (tous) les commentaires du monde commentant. Aucune importance, EDM ne décidera rien sans le feu vert de l’Elysée. Bachelot à la Culture idem.
Je trouve donc particulièrement inutile de commenter toutes les apparences, toutes les rumeurs, tous les non-événements touchant EDM « ministre » pour-du-beurre ou pour-des-prunes.
Quand il aura compris, comme Hulot, il aura la sagesse de retourner à ses activités précédentes, où il excellait (« Acquittator »).
Justice, une faillite française morcelée et aggravée depuis trop longtemps, ne pourra se relever qu’à grands coups de réformes. La France attend de ce corporatisme judiciaire froid et distant, fermé sur lui-même et sourd à l’appel des victimes, d’avoir plus de considération, d’écoute et d’aide.
Eric Dupond-Moretti a eu tort d’accepter la responsabilité du ministère de la Justice chez la Macronie. Encore un des stratagèmes d’Emmanuel Macron d’avoir placé un fusible ? Espérons que votre fille Charlotte Bilger, une femme forte, de tête, l’aidera à surmonter les difficultés et à convaincre les plus récalcitrants qui ne veulent pas bouger les lignes d’un iota.
On défendra EDM si lui-même défend des causes honorables. S’il défend des causes méprisables, on le méprisera et on publiera partout qu’il trahit le peuple français.
Ce soir sur BFM TV on a droit à l’ex-compagne noire (je précise qu’elle est noire parce que ça a toujours été pour ça qu’elle a fait de la TV et pas du tout pour d’hypothétiques capacités intellectuelles ou professionnelles) de Montebourg, Audrey Pulvar, accessoirement ancienne journaliste… euh, non, pas journaliste, juste propagandiste politique, donc un pléonasme vivant.
Quand j’ai vu quelle était sa dernière « profession » je me suis franchement bien marré.
« Adjointe à la maire de Paris en charge de l’alimentation durable ». HAHAHA ! C’est énorme !
Si ça c’est pas un emploi fictif alors je ne sais pas ce que c’est.
L’alimentation durable à Paris… hahaha ! Je m’en remets pas.
Déjà l’alimentation durable, je sais pas ce que c’est parce que l’alimentation, je la bouffe et c’est terminé. Je la garde pas « durablement ». Ça doit être un truc sans eau pour les astronautes, les voyages lointains et les crétins perdus dans le désert, je sais pas.
En tout cas, c’est sûr que c’est pas pour les bourges parigots.
Bon, au moins, ce sont tous ces abrutis qui payent son salaire qui doit être un gouffre financier si on pense en terme de rapport qualité/prix de l’intérêt politique de cette Pulvar « adjointe à la maire de Paris en charge de l’alimentation durable ».
C’est ça le talent français ! Toujours trouver des appellations nonsensiques pour nommer l’innommable et donc justifier l’injustifiable.
Il n’a pas fallu bien longtemps pour vérifier qu’EMD refusait d’avaler son chapeau. En réponse à Xavier Bertrand qui, chez Bourdin, déplorait « un été ‘orange mécanique’ », il a déclaré que les peines-planchers, « ça n’a pas marché » et que c’était « une formule à la papa ». Carton rouge ! Retour au prétoire !
Dans le même temps, l’Elysée a fait connaître une importante décision de Jupiter : la chasse à la glu des grives et des merles – les délinquants des jardins – est interdite. Reste-t-elle autorisée contre le sauvage des cités ? Le bon chasseur de ce genre de nuisibles se munit également de plumes… C’est bien sûr une « formule à l’antique »… mais qui pourrait permettre de fixer le gibier aux abords de sa tanière.
@ Patrice Charoulet 27 août 2020 18:57
« Ma thèse est que la décision de prendre EDM (et, à moindre degré Bachelot) a essentiellement la fonction d’en faire des leurres… »
À moins que, en l’employant, Macron ait jugé bon de détendre l’atmosphère des conseils des ministres… Il est vrai que l’humour de Castex ne saute pas aux yeux…
Roselyne l’a raconté elle-même, non aux « Grosses Têtes », mais dans un très sérieux documentaire intitulé « Dans le secret du conseil des ministres » et diffusé sur LCP ces jours-ci. Cela se passe à l’été 2003, en pleine canicule. Raffarin est Premier ministre, elle est à l’Ecologie, Mattei à la Santé. Il est sur la sellette et peine à s’expliquer. Comme de coutume, les ministres, silencieux, trompent l’ennui en s’échangeant par écrit de petits messages, plus ou moins essentiels…
Et voici la ministre qui griffonne quelques mots qu’elle destine à Jean-François. Le billet passe par les mains de Jean-Pierre… qui ne résiste pas à sa curiosité naturelle. Il l’ouvre… et explose de rire. Incongru dans ce lieu ô combien chargé d’histoire et qui plus est au beau milieu d’un dossier qui fait trembler le gouvernement.
Mais comment résister ? Roselyne avait commis une contrepèterie qu’on ne refuserait pas dans un quelconque Café du Commerce, mais qui, sur ce blog, ferait désordre. Il y est question de canicule bien sûr et de l’emballement du ministre pour ce sujet… Un peu vulgaire, indigne d’une telle élite, mais néanmoins bien troussée…
La voici à la Culture. Nul doute qu’elle va s’employer à assagir ses saillies et à offrir ce qu’elle sait le mieux faire : masquer son incompétence par un humour apprécié chez les beaufs, peut-être moins parmi les énarques. Bien qu’Edouard Philippe, à ses heures, n’en manquait pas…
Amusant de passer d’une condamnation sans indulgence des « racailles » à une défense appuyée d’EDM qui naguère encore assurait avec brio la défense des pires canailles, allant des politiciens véreux de haut vol à Abdelkader Merah, le frère du terroriste islamiste qui n’a pas hésité à tuer de sang-froid des enfants au motif qu’ils étaient juifs.
Mais n’est-ce pas le job d’un avocat de défendre toutes les causes, même les plus abjectes, un peu comme un médecin se doit de soigner les pires criminels si l’occasion lui en est donnée, même malgré lui ?
Je serais plutôt de ceux qui défendent EDM pour les deux causes qu’il compte aborder en tant que garde des Sceaux:
– la situation dans les prisons, tant sur le plan sanitaire qu’humain. Le nombre de suicides de détenus est là pour le confirmer. Le personnel pénitentiaire n’étant pas épargné par cette situation.
– les relations tumultueuses entre magistrats et avocats.
Peut-être parviendra-t-il, en tout cas je le lui souhaite, à améliorer les relations entre magistrats et avocats qui ne sont pas toujours très cordiales, en particulier quand une cause sensible est soumise à la Justice. Le citoyen n’est jamais gagnant dans ces batailles qui relèvent plus de l’ego des personnalités impliquées que des arguments juridiques.
Alors je dis « bon vent ! » à EDM, en espérant qu’il parvienne à faire bouger les choses dans un domaine où elles ont toujours eu tendance à rester figées.
Le problème ne se résumant pas uniquement à une question de personne mais concernant beaucoup plus largement la vision que cet exécutif, au premier rang duquel EM, porte sur la justice, il ne me semble pas qu’EDM ait besoin d’être défendu, sauf à considérer que nous partageons sa conception de la justice qui serait le reflet de celle du chef de l’Etat et qui serait menacée.
EDM ne sera à défendre que s’il endosse sa robe pour plaider la cause d’une justice telle que la majorité des Français la conçoive, lui donnant les moyens humains, financiers, matériels de remplir sa mission efficacement, rapidement, équitablement au service de tous les citoyens mais que certains tentent alors d’entraver son action.
« @ Wil | 27 août 2020 à 23:38
« Audrey Pulvar […] un pléonasme vivant. Quand j’ai vu quelle était sa dernière « profession » je me suis franchement bien marré. « Adjointe à la maire de Paris en charge de l’alimentation durable ». HAHAHA ! C’est énorme ! Si ça c’est pas un emploi fictif alors je ne sais pas ce que c’est. L’alimentation durable à Paris… hahaha ! Je ne m’en remets pas. »
Selon la notion de développement durable tel que la définit l’INSEE qui s’appuie en cela sur une citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987), la durabilité consiste en ce que ce type de « développement réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». « En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l’égide des Nations unies, officialise la notion de développement durable et celle des trois piliers (économie/écologie/social) : un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable. »
En appliquant cette définition de la durabilité à celle d’ « alimentation durable » , il faut croire qu’il s’agisse non pas par ex. d’aliments susceptible d’être conservés un certain temps, comme par ex. les légumes secs utilisés dans l’alimentation humaine depuis fort longtemps comme le pois chiche, la fève, la lentille, le pois cassé, le haricot etc . fruits de légumineuses qui les contiennent dans des gousses, mais du fait que « la consommation de masse consistant à acheter des produits divers en quantités toujours plus importante et qui, en ce qui concerne l’alimentation, s’est traduit par ce qu’on appelle une agriculture productiviste, une chaîne de transformation industrielle et l’avènement de la grande distribution au point que l’industrie alimentaire dans les pays riches ne correspond plus aux critères de durabilité désormais prônés par le développement durable qui préconise une « alimentation viable sur le plan économique et social, qui préserve l’environnement, la santé et la diversité culturelle. »
Il faut croire qu’avoir chargé de « l’alimentation durable, de l’agriculture et des circuits courts » une Martiniquaise comme Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la nature et l’homme, qui a eu pour compagnon avant Montebourg, un chef cuisinier entré en apprentissage à 14 ans et actuellement propriétaire du restaurant parisien trois étoiles (1996) et cinq toques (2010) l’Arpège, élu 8e meilleur restaurant du monde sur la liste du World’s 50 Best Restaurants établie par la revue Restaurant en 2018, car réputé de par la place qu’il accorde aux légumes qu’il cultive lui-même, pour être adapté aux repas végétariens et végétaliens, a paru pouvoir répondre aux exigences de gestion d’une alimentation dite « durable », même si elle n’y a pas été aux fourneaux, n’a pas bêché les trois jardins potagers de l’Arpège qui témoignent de l’avantage que présentent les circuits courts, et qu’elle est régulièrement pointée du doigt pour ses manquements au devoir de réserve et de neutralité et porte des lunettes en écaille de tortue , mais entrée de gamme, et que ses prises de positions relativement à la présomption d’innocence, soient ambiguës et contradictoires.
Elle paraît donc à l’image du socialisme bobo parisien qui sans doute n’eut pas été élu s’il eût été du socialisme pur et dur.
Cela dit, j’avoue avoir eu moi aussi des bracelets en écaille de tortue dont l’un en écaille blonde , l’ écaille plus précieuse que l’or mais acheté à Hong Kong avant que la Convention de Washington ne l’interdise. Il a disparu sans laisser d’adresse. Mais bon si l’auteur de la disparition l’a mis sur ebay, il n’a pas dû en tirer grand-chose vu que, de commerce désormais très réglementé, le grand public ne doit pas trop savoir de quoi il s’agit.
Bref, la charge adjoint(e) à l’alimentation durale n’est pas du tout, en soi, une sinécure mais une charge tout à fait nécessaire et importante, indépendamment de qui l’occupe.
@ semtob 28/08/2020 18:39
Vos rêves… même pas en rêve !
Cordialement.
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Conférence de presse de Castex : hallucinant.
On se serait cru dans les années cinquante pour la forme, et pour le fond c’est le summum de l’infantilisation et de l’incohérence.
Cordialement
Un grand avocat, un homme honnête et très professionnel. Il est au bon poste, bravo.
@ semtob 27 août 2020 à 18:39
« (…) le respect de la dignité (…) »
À mon avis, il faudrait d’abord leur apprendre qu’ils ont une dignité… plus exactement qu’ils devraient avoir une dignité. Que s’ils avaient fait preuve de dignité, ils ne croupiraient pas en prison. Que leur premier méfait est de ne pas avoir respecté la dignité de leurs victimes… et qu’ils cessent de réclamer le respect quand ils n’en ont aucun pour autrui.
Faudrait-il aussi, lors de leur arrivée en taule, leur demander de choisir le papier peint de leur cellule, la couleur de leur brosse à dent, s’ils préfèrent, pour l’oreiller, la plume d’oie ou celle de canard ?
Bref, il me semble qu’il vaudrait mieux leur mettre du plomb dans la cervelle (au figuré naturellement) que les traiter comme des victimes de cette méchante société qui les rejette. Quant à la lutte contre la récidive, même s’il convient de tenter la réinsertion, la méthode la plus sûre reste la matraque : un délit, une sanction ; un deuxième délit, y compris de même gravité, une sanction plus lourde… Arrêtons les recettes à la guimauve ! Tentons les fers !
Un mot tout d’abord sur la photo telle que je la perçois, car il expliquera le reste du commentaire.
Je vais en surprendre plus d’un, mais j’ai trouvé, par une association d’idées aussi farfelue que juste, que cette photo ressemblait à la photo d’un nouveau-né, ou un bébé de quelques jours, qui le visage fripé pleure d’avoir abandonné le confort du ventre maternel pour l’inconfort de la vie externe.
Évidemment il faut avoir l’imagination alerte pour effacer la barbe, mais la mimique, les rides sont bien celles du nouveau-né protestant de sa venue au monde.
Les revues féminines sont remplies de ce genre de photos.
Les poings fermés également, toute la gestuelle est celle du nouveau-né surpris dans le froid inconfort et la brutalité du monde qu’il découvre.
Bon ici, il s’agit de l’inconfort la vie politique qu’EDM ne connaissait pas et qu’il affronte à ses dépens.
Bref une photo manifestant la faiblesse plutôt que la force, les poings fermés sont rétractés et nullement menaçants.
Bien ! Maintenant que vous avez souri (à tort) à mon interprétation, on peut faire le maigre mais révélateur bilan d’EDM à son poste.
Je rappelle, tout d’abord, la phrase célèbre de Clemenceau : « La guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires », et on pourrait paraphraser cette phrase dans n’importe quel domaine de la politique.
C’est pourquoi on peut considérer que ce pauvre EDM’est tombé dans un traquenard où il servira de leurre à Macron, tout en étant parfaitement inadapté à son job.
Ses premières déclarations et visites aux prisons montrent qu’il est encore ce qu’il a été, un avocat, défenseur des malfrats souvent et quelquefois des victimes. Ce que ne doit pas être un ministre de la Justice qui n’est pas là pour faire de la justice au quotidien mais pour faire en sorte que l’institution judiciaire fonctionne selon le voeu du peuple français, pendant le temps que celui-ci existe encore.
Et ça c’est tout à fait différent du job d’un avocat.
Ne pas confondre la gestion d’une institution judiciaire et le rendu de la justice.
Déjà à ce niveau la confusion mentale est évidente chez EDM, mais le pire est que se voulant politique il s’est couché (j’exagère un tantinet) devant les écolos, avec mille et une excuses un peu trop appuyées pour ne pas perdre un électorat espéré par le Boss.
Il aurait pu en faire moins, rappeler que ses propos étaient ceux du citoyen et pas du ministre institutionnel, et qu’il savait faire la différence en souhaitant que les autres la fassent également.
Lors du débat à l’Assemblée il est apparu un peu empoté, lui que l’on connaît comme une « grande gueule » dans les prétoires, il donnait l’impression de porter une trop lourde charge sur ses frêles épaules, frêles parce que politique et non avocat dans la situation.
Au bilan, une erreur de casting me semble-t-il de la part de Macron.
L’homme en question ne résoudra aucun des vrais problèmes qui se posent et en particulier celui de la désorganisation des tribunaux et du laxisme d’une grande partie de la corporation des juges, dont il est et sera peu ou prou complice dans leur laxisme.
@ Achille
Votre commentaire est tout en modération.
Pour compenser la rébellion des avocats, les gouvernements leur ont à nouveau accordé des faveurs pécuniaires.
De plus, aujourd’hui, alors que traditionnellement le premier rendez-vous permettait à chacune des parties de se choisir, c’est-à-dire tant l’avocat pour l’affaire que le citoyen pour l’avocat, ce premier rendez-vous est devenu payant !
Donc, les avocats jetant leur robe devant l’ancienne ministre faisaient allégeance pour des avantages de psychanayste…
C’est un milieu qui se protège, se soutient à qui mieux mieux et porte des jugements sur les clients dont les intérêts sont défendus accessoirement.
Egalité devant la loi est devenue inégalité avec le portefeuille.
Le nombre de personnes qui subissent des avocats négligents est impressionnant…
Alors un peu de décence serait la bienvenue et les honoraires à quatre chiffres de l’heure + TVA sont carrément indécents.
Xavier Bertrand est partial.
Les LR ont longtemps été au pouvoir. Peut-on considérer qu’ils ont diminué, voire jugulé la violence ?
« Cette bande de racailles, on va vous en débarrasser », Sarko 2005. Depuis, quoi de neuf, quelle efficacité de droite ou de gauche ?
Je pense que XB fait du mimétisme. Il enfourche le même cheval que l’extrême droite pour ne pas se faire déborder.
Il n’est pas le seul.
Pour ce qui concerne Eric Dupond-Moretti. C’est un peu court pour porter un jugement, laissons-le bosser. Sa personnalité est un atout pour faire bouger les lignes dans cet univers feutré.
@ boureau 9h27
« Conférence de presse de Castex : hallucinant.
On se serait cru dans les années cinquante pour la forme, et pour le fond c’est le summum de l’infantilisation et de l’incohérence. »
À chaque fois que je le vois et l’entends, je pense à Jean Lassalle en beaucoup moins drôle et moins intelligent !
Une sorte de colonel « scrogneugneu » quoi !
Montpellier :14 cambriolages et les voleurs ressortent libres.
Grenoble : narcotrafiquants épaulés par des copains-caïds équipés d’armes lourdes.
Que font EDM, G. Darmanin et Macron ? Rien, seulement du bavardage stérile.
@ Tipaza 10:35
« Je vais en surprendre plus d’un, mais j’ai trouvé, par une association d’idées aussi farfelue que juste, que cette photo ressemblait à la photo d’un nouveau-né, ou un bébé de quelques jours, qui le visage fripé pleure d’avoir abandonné le confort du ventre maternel pour l’inconfort de la vie externe. »
Bien vu ! Sans le bouc et la moustache la ressemblance serait criante !
Hélas ce n’est pas le seul aux manettes à en être resté au stade anal, pipi caca cucul !
La macronie brasse du vent pour le moment. Le parti LR cherche vainement une tête de liste. La gauche radicale style Mathieu Kassovitz, Mélenchon, EELV bien rouges poursuivent leur route. Aux USA, ils auront peut-être Joe Biden. En France nous nous coltinerons les gauchistes pro-islam… À force de discours inutiles, les Français vont sérieusement déchanter.
Du vent, toujours du vent, des actes seraient plutôt les bienvenus, avec au bout un retour d’expérience.
Les crapules qui tabassent pour un masque, pour un regard, pour une parole… Demain ce sera quoi ? C’est tous les jours.
Je suis contre la police municipale qui ne sert à rien, fonctionnaires aux horaires dignes d’un rond-de-cuir, physique le plus souvent de clients de distributeurs de malbouffe, tournant en véhicule la plupart du temps, effectif pléthorique, trois dans une cabine pour envoyer des prunes.
Dérisoire.
Des unités de polices agiles, musclées, sans états d’âme, affûtées.
Les fonds matériels et humains affectés à ces unités combattantes, formées, opérationnelles, cela coûtera moins cher et en plus sera beaucoup plus rassurant que ces municipaux de proximité, un peu dans la lignée de la Brigade des feuilles.
Tout cela est dépassé.
Le sujet de ce commentaire est un peu hors cadre, mais tellement proche des préoccupations des billets du moment que j’espère le pardon.
Si, dans votre bibliothèque, vous possédez « Les Dix petits nègres » d’Agatha Christie, sixième livre le plus vendu au monde, et si ce titre figure sur son dos, placez l’ouvrage à l’envers au plus vite, pour le rendre illisible. Sinon, la police des mœurs version Assa Traoré le saisira pour alimenter l’autodafé qu’elle prépare pour venger ses ancêtres… dit-elle. La seule édition politiquement correcte s’intitule désormais « Ils étaient dix ».
Le pire dans cette affaire est l’attitude sordide des ayants droit qui, quasiment, expliquent qu’ils n’ont pas subi de pression, mais que leur aïeule, qui a écrit l’ouvrage dans les années 30, aurait souhaité ce changement de titre si elle était encore de ce monde. Comme si, avant 1976, date de sa mort, les mots « nigger » en anglais et « nègre » en français n’avaient pas déjà la connotation d’aujourd’hui…
Disons-le tout net : il s’agit d’une question de gros sous. Boycotts, dénigrements et menaces sont toujours mauvais pour les affaires… Mieux vaut prévenir que guérir. Au diable le respect de l’ancêtre !
Espérons de toutes nos forces que les descendants de Léopold Senghor et d’Aimé Césaire n’auront pas cette même vile attitude. Ces deux piliers majeurs de la littérature francophone ont donné ses lettres de noblesse à la « négritude », salué tout autant les cultures de leurs pères que leurs souffrances, éclairé la plénitude de leurs vies, dit que, sous le joug, ils étaient des hommes. Et non des esclaves soumis, comme se plaisent à le hurler les Black Lives Matter dans leur délire anti-Blancs.
Comment peut-on en être arrivé à opposer ces deux mots, nés d’une même racine latine, l’un devenu une arme de guerre, l’autre apportant la paix ?
Pour parvenir à ses conclusions, Me Dupond-Moretti faisait parfois subir dans ses plaidoiries de mauvais traitements à la bonne vieille logique.
La manière était si brute que même des juges somnolents s’en apercevaient.
Mais alors, me direz-vous, comment expliquer les succès d’Aquittator ?
Eh bien, rien ne pouvait le faire bouger d’un pouce au cours de l’audience ; la force des convictions ne baissait pas, quelle que soit l’opposition.
EDM méritait son anagramme « Tordu indompté ».
@ Tipaza | 28 août 2020 à 10:35
D’accord avec votre interprétation de la photo. Quelle est la part de théâtre dans sa gestuelle, je ne sais pas, mais c’est une mimique de plaideur.
J’ai une grosse admiration pour EDM d’avoir fait exploser en vol le dossier d’Outreau, d’après ce que j’ai compris parce qu’il a commencé par l’étudier au lieu de survoler. Il paraît que ce n’est pas une pratique courante chez tous les avocats.
Il ne me plaît pas spécialement, à cause d’un côté cabotin, et pour une argumentation un peu spécieuse à mon avis, comme par exemple quand il se dit « sang-mêlé » parce qu’il a des grands-parents italiens (en Europe tout le monde est plus ou moins sang-mêlé à ce compte-là) ; passons, en espérant qu’il le fait pour la bonne cause.
N’empêche que son professionnalisme est à saluer. Donc je suis prête à le défendre puisqu’il le faut. Mais ce n’est pas dans mes cordes : « contre une certaine normalité », à mon avis, il n’y a pas trop de risques de ce côté-là. Contre la magistrature, contre les avocats, je n’en ai pas les moyens, je ne saurais pas me défendre moi-même contre eux, alors défendre EDM, impossible. Enfin « contre ce qui pourrait l’amener à se détourner du meilleur de lui-même », il fera ce qu’il pourra, mais il a peu de temps, peu de moyens, et surtout il ne fait pas ce qu’il veut. Il est obligé de défendre la politique du Premier ministre et celle du président de la République ; ce sont eux qui peuvent le plus tenter de le normaliser, ou de « l’amener à se détourner du meilleur de lui-même ». Ils en ont le pouvoir, et le droit.
Nous verrons s’ils en ont aussi l’envie.
@ Perey | 28 août 2020 à 09:50
« Un grand avocat, un homme honnête et très professionnel. Il est au bon poste, bravo. »
À ne pas confondre entre « être un bon avocat dans le prétoire » en parlant de EDM et être jeté, depuis début juillet, dans la cage (voir Assemblée nationale) aux fauves aux crocs acérés pour se faire dévorer. EDM découvre enfin la politique bancale, l’Assemblée nationale et ses hystériques sans cervelle, des EELV gauchistes et de mauvaise foi, des aboyeurs qui ne ne l’écoutent pas en lui coupant la parole avant qu’il n’ait fini de répondre malgré ses permanents: « pardonnez-moi » en réponse aux hurlements des fauves.
Une seule chose marche: quelques coups de gueule bien envoyés aux fauves de l’AN pour leur fermer le caquet, ou ne pas répondre aux questions quand ces fauves se mettent tous à hurler comme des sauvages. Et puis, il faut aussi qu’EDM cesse de demander constamment « pardonnez-moi, je vous demande pardon », cela finit par devenir une marque de faiblesse. Résister c’est exister, alors foncez EDM, comme devant vos anciens juges !
Si Emmanuel Macron vous a confié le ministère de la Justice, après les deux derniers neu-neu, c’est que vous êtes au-dessus de lui. Enfin, je le pense.
@ Chemin de traverse | 28 août 2020 à 10:36
« Pour compenser la rébellion des avocats, les gouvernements leur ont à nouveau accordé des faveurs pécuniaires. »
Lesquelles ?
« De plus, aujourd’hui, alors que traditionnellement le premier rendez-vous permettait à chacune des parties de se choisir, c’est-à-dire tant l’avocat pour l’affaire que le citoyen pour l’avocat, ce premier rendez-vous est devenu payant ! »
Références SVP… Un plombier qui se déplace et ne réalise pas les travaux fait payer son déplacement…
« Donc, les avocats jetant leur robe devant l’ancienne ministre faisaient allégeance pour des avantages de psychanalyste. »
?… Qu’entendez vous par « avantages de psychanalyste » ?
« C’est un milieu qui se protège, se soutient à qui mieux mieux et porte des jugements sur les clients dont les intérêts sont défendus accessoirement. »
Certes mais pas plus que toute autre corporation… Il n’est pas d’exemples de corps constitués, de tribus, de peuplades, de familles qui ne se protègent.
« Egalité devant la loi est devenue inégalité avec le portefeuille. »
Si vous choisissez un ténor vous le paierez certes plus cher qu’un choriste… rien d’anormal.
« Le nombre de personnes qui subissent des avocats négligents est impressionnant… »
Statistiques ?
« Alors un peu de décence serait la bienvenue et les honoraires à quatre chiffres de l’heure + TVA sont carrément indécents. »
Références ?
Bref, que des clichés éculés.
« Chemin de traverse » ou l’autoroute des lieux communs…
@ Isabelle
C’est tout le territoire qui est gangrené mais plus encore les villes où il y a la plus grande concentration de caïds laissés en liberté pour continuer à opérer ailleurs et à leur guise. Honte à ces juges qui les laissent en liberté pour faire d’autres victimes.
Dans mon précédent commentaire, je disais que de plus en plus les habitants se réunissent entre eux pour se défendre puisque même la police n’est pas suivie par les juges défaillants alors que ces derniers ont la responsabilité de protéger les victimes avant tout.
Au secours « faut sauver la grande gueule EDM »
Après ses palabres et ses étalages permanents de nanti de sa demi-immigration… ses principales diatribes sont un mélange d’excuses, de « pardonnez-moi »…
Décidément il est meilleur dans les one-man-show qui font du blé, du buzz et du beurre dans ses spectacles en tout genre que dans la position d’un responsable du 3e pouvoir régalien qu’il connaît parfaitement… et dont il a tiré jouissance, notoriété et surtout profit.
Qu’il commence par nous étaler de la même manière sa fortune et ses honoraires de base… la défense bruyante de toutes les crapules… adroitement médiatisée… ça plaît toujours… Robin des bois et Mandrin revivent.
Après avoir cassé du juge incompétent, militant et félon à sa mission, qu’il tape fort et engage des réformes indispensables dans la pétaudière judiciaire des intouchables… mais là… adieu la rente de situation… et que finiront par dire Brigitte et son mari en bras de chemise … et aussi le nouveau sympa insignifiant du Sud-Ouest ?
Entre faire de la posture démago et agir… voilà deux mondes très différents où la 2e… agir et réformer… est casse-gueule et ne paye pas autant.
On attend !… mais jusqu’à quand… après la mort du corona-19 !
Vite… trouvons-lui un Machiavel… un Talleyrand ou simplement un Voltaire… un Montesquieu pour ses arrière-cuisines d’épicurien… sinon les sicaires journaleux et politicards vont le démolir ou au moins l’immobiliser… et après… poubelle… même pas de l’Histoire.
Monsieur Bilger, je suis quelque peu honteux de ne pouvoir lire l’entièreté de votre laïus, tant cette personne est clivante. J’ai l’impression que Monsieur Dupond-Moretti est l’invité, en son cœur consentant, du dîner de con de la ripaille macronienne. Comment voulez-vous défendre une hausse du budget de la Justice, face à un ancien sinistre du budget devenu la caricature de Monsieur Sarkozy, et accessoirement vilipendé pour ses affaires de mœurs ? c’est tout l’art subtil du en même temps.
Parfois les cons se révoltent, en fonction de leur émolument logarithmique non décimal et par définition positif, et de leur valeur médiatique onéreuse.
« Les cons ça ose tout. C’est même à ça que Macron les reconnaît et les récompense »
L’outrance consiste à dévoyer la parole d’une victime face à un client aisé.
« Il faut défendre Eric Dupond-Moretti… »
Il ne sait pas le faire lui-même ce tribun, ce pourfendeur des avocats généraux !!?
La seule chose qui vaille la peine d’être défendue c’est le budget de la Justice en France.
https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/justice-le-toujours-parent-pauvre-du-budget-de-la-france
Le prévenu en comparution immédiate dans le box des accusés a appelé le président de la cour « mon frère », nous savons déjà de qui il s’agit et de son origine. Le juge a eu la bonne réponse !
https://www.midilibre.fr/2020/08/28/nimes-deux-hommes-condamnes-a-10-mois-ferme-pour-avoir-caillasse-des-policiers-municipaux-9038666.php
Et c’est tous les jours comme ça dans toute la France. Les caïds binationaux maghrébins, les subsahariens profitant de nos largesses, de notre bonté, de notre tolérance, de notre argent, finissent par nous cracher à la figure. Ceux-là mêmes doivent être reconduits chez eux avec leurs parents dans leurs pays d’origine. Ils n’ont plus rien à faire chez nous, comme ils nous appellent les kouffars.
On ne leur veut aucun mal, au contraire, on veut juste leur souhaiter un retour heureux dans leur pays en leur payant le billet ALLER avec interdiction de retour en France. C’est simple !
D’avoir ciré les escarpins de Brigitte elle a dû taper dans son agenda puisque le voilà ministre, et de la Justice !
Première visite : Fresnes avec un doigt d’honneur aux victimes de tout poil.
EDM est bien un avocat avec ses travers de la magouillerie des récipiendaires du barreau, « moi jamais ministre ». D’abord respect pour les voleurs, les violeurs, les criminels, les coupeurs de têtes, etc.
Son cabinet fonctionnait déjà sans lui mais les petites mains vont pouvoir bastonner les honoraires des lécheurs qui croient au petit Jésus tant l’ombre d’Acquittator maintenant ministre adoubé par Brigitte hante le bureau des confidences et des mensonges.
Macron a encore fait une erreur de casting
L’effet posture et surprise ne va pas durer longtemps tant la ficelle est grosse avec un ministre pas du tout à l’aise qui n’arrête pas de se justifier de ses cabrioles caractérielles et de demander pardon.
Pourquoi quand on n’est pas coupable et qu’on s’assume.
C’est dur d’être aimé par tout le monde en plus de Brigitte.
Petite annonce: « on cherche un Clemenceau ou un Fouché pas trop tordu »
@ Catherine JACOB
Vous êtes l’attachée de presse de Pulvar ou quoi ?
Qu’est-ce que c’est que ce délire avec ce resto connu du monde entier et l’écologie, comme si Pulvar en avait quelque chose à f*utre de l’écologie, elle qui passe sa vie sur des plateaux TV nationaux qui consomment plus d’énergie en une semaine qu’une petite ville française en un an.
Pulvar faisait la belle à se pendre au cou de Montebourg sur la scène de je ne sais plus quel théâtre parisien quand il a lancé sa campagne et qu’elle pensait qu’il pouvait devenir roi de France et donc elle, reine, et elle l’a largué dès que son ambition et donc son ego n’ont plus été satisfaits.
Cette femme a tellement de « beauté » (cachée, vraiment cachée) en elle qu’elle a raconté au tout-Paris mondain que Montebourg était ch*ant comme un rat mort, donc elle a raconté sa vie privée avec lui, quelle belle âme en effet.
Et c’est comme ça que Baffie lui a dit un soir d’émission d’Ardisson sur Paris Première : « Alors, tu te fais moins chier qu’avec l’autre con hein ?! » ce à quoi elle a répondu sur l’instant, l’alcool aidant sans doute, oubliant qu’elle était filmée « Tu m’étonnes » et se souvenant de la caméra, elle remet son « masque » et dit quelque chose comme « mais c’était pas si mal » voyant bien qu’elle passait pour une garce, ce qu’elle est.
Une fois de plus, Pulvar n’a pour seul mérite pour être là où elle est et nous bassiner à longueur de temps avec sa moraline à deux balles que d’être une jolie femme noire, c’est tout.
Elle n’a aucun talent, et donc encore moins de génie mais est-il besoin de le préciser, sinon elle aurait fait autre chose que de la télé.
Il faut n’avoir jamais changé de pays, de profession, ou de fonction pour chercher à comprendre déjà EDM.
Tout changement de cette magnitude demande une période d’adaptation et de réflexion.
L’homme est intelligent, dans ce genre d’évolution il est prudent d’être modeste, se faire sous-estimer avant d’agir, et frapper, fort si besoin est.
Une campagne qu’elle soit guerrière ou non se prépare.
Bien préparée elle peut ensuite conduire à une action ultrarapide.
Il ne peut se permettre d’échouer, car tôt ou tard il retournera dans le milieu judiciaire, laissons-lui le temps puis jugeons !
Il a prouvé qu’il avait le punch et le culot que peu de ses prédécesseurs avaient !
Dans un autre ministère, l’Intérieur, pensons à Charles Pasqua !
N’oublions pas, il est aussi Italien et possède sans doute une de leur caractéristique, la fourberie dont ils ont fait un art et un outil.
Patience !!
@ sbriglia
Tout ce développement pour écrire la dernière ligne !
Vos essais de dénigrement à mon endroit ne datent pas d’aujourd’hui !
Et, de fait vous souscrivez car vous vous trompez de cible.
Vous ne défendez pas EDM ? Ainsi que le suggère le titre du billet ?
N.B. – J’ignorais que les avocats se déplaçaient chez les clients à
l’instar des plombiers…
P.S.-Pour les lieux communs, il faut en règle générale sortir de l’autoroute.
et pour les opéras-bouffe il faut un ténor du barreau ?!
Hors sujet pour cause exceptionnelle:
Le 12 août par un vote de nuit, une loi a été votée autorisant l’avortement hors délai pour cause psychosociale. Une femme peut donc avorter à 9 mois pour un oui ou pour un non.
L’infanticide est officiellement autorisé.
Et seul M. Onfray comme personne connue, de s’en indigner et de tenter de le faire savoir !
Pour ceux qui en doutaient encore, les pires sont bien au pouvoir !
Je disais hors sujet. Pas si vite, car cela nous vaut assurément d’être tenu pour peuple indigne de vivre par les Africains !
Dans la même ligne, hier soir, un documentaire sur la Mauritanie, incidemment, sur une pauvre femme seule avec 8 enfants qui ramasse des croûtes de sel dans le désert pour survivre.
Cette nuit, je me réveille vers trois heures et regarde un moment la télé : un reportage sur le « Symphony of the Seas ». Une machine à jeter son argent en l’air en se vautrant dans la déchéance intellectuelle sans même oser songer au mot spirituel.
Alors si les enfants de la pauvre femme nous envahissent et que l’un d’eux fait sauter le « Symphony of the Seas », je ne pense pas qu’une pensée pour le personnel du bateau m’empêcha de dire bravo !
Pour un maroquin, je ne connais personne prêt à vendre son âme… Sauf moi… Mais ceci est une autre histoire.
EDM ? Lui ministre, vous plaisantez !
Roselyne… Pompili… Et tous… Ventre à terre, l’arme au pied et en transe en attendant la sonnerie qui ne viendra jamais pour beaucoup.
La chair est faible, mais le pire de tout est de se renier, ce que l’on a crié haut et fort sur tous les toits et comme une larve faire le contraire.
Et il faudrait leur faire confiance ?
Malin comme un singe E. Macron a pris EDM pour ce qu’il était.
Au fond, tout s’achète, même les grandes gueules, ce sont les plus faciles à harponner, elles ont la bouche grande ouverte, prêtes à avaler des boas.
Avec les deux premiers, le challenge pour les recruter était d’autant plus facile que leur résistance à dire non était inversement proportionnelle à leur volonté profonde.
Quant à Barbara, elle aurait été capable de tondre un terrain de rugby, juste avec des ciseaux, et une brosse à dents pour ramasser les déchets si on le lui avait demandé. Enfin ! Elle en rêvait même devant une glace sans tain.
Le PS en coma dépassé veut se rapprocher de LFI et du PC. Toute la gauche est islamo-gauchisée. Ils sont prêts à pactiser avec le diable islamique pour exister. Honte à tous ces collabos. Une gauche collabo et une droite molle. Pauvre France.
Il faut défendre EDM contre ce qui pourrait le détourner du meilleur de lui-même : redonner, dans la Justice, sa place au peuple et s’inspirer d’un humanisme qui ne serait pas mou ni complaisant à l’égard des délinquants et des criminels.
Je ne suis pas sûr que la méthode de coercition physique employée par les bons pédagogues pour remettre dans le droit chemin les gens qui auraient commis l’erreur de s’en écarter puisse être qualifiée de défense de ces derniers malgré eux, mais qu’importe pourvu qu’il se mette à la tâche dans le sens que nous attendons de lui.
Rappelons-lui aussi qu’en France, c’est en principe le Peuple qui commande et pas la pègre.
L’avocate Ebru Timtik meurt dans les geôles turques, après plus de 200 jours de grève de la faim, pas un mot de Pompon-Moretti, il est loin le temps où la France nous faisait des crises de nerfs pour le Dalaï-Lama.
Bonjour Philippe,
Eric Dupond-Mojito ou la fatuité au service du vide.
Qu’il est ridicule quand il prend ses poses inspirées pour débiter des banalités.
On ne sait peut-être toujours pas où est le corps d’Estelle Mouzin alors qu’il aurait suffit d’une piqure de scopolamine pour le savoir depuis bien longtemps.
Tant pis pour les malheureux parents.
C’est beau, l’humanisme de bobo écolo merdo gaucho !
Les mêmes qui vont nous faire payer pour garder un criminel dont la place est dans une déchetterie.
Avec ça, on va pouvoir faire la morale aux islamisés…
—-
Et si nos Africains qui caillassent les pompiers partaient plus ou moins consciemment du principe selon lequel tous les fonctionnaires sont les mercenaires des fripouilles et ordures intellectuelles diverses et très avariées qui nous gouvernent ?
On leur répond quoi ?
@ Xavier NEBOUT | 29 août 2020 à 15:39
« on leur répond quoi ? »
Qu’ils se trompent de cible et qu’il faut caillasser les gens qui rentrent à l’Assemblée nationale, dans les ministères avec des chauffeurs au volant de grosses voitures et ceux qui habitent la déchetterie du Faubourg Saint-Honoré.
Faut leur dire que le peuple de France en a assez de se faire entuber et qu’il accepte de reprendre le pouvoir avec l’aide des immigrés.
P.-S. : Pinocchio, qui a toujours peur d’être viré, nous oblige à continuer à nous masquer et il déverse sans l’autorisation du parlement des centaines de milliards, qu’il ne remboursera pas. Je suis certain qu’au passage ses copains-coquins recevront des millions d’euros sous des prétextes véreux. Pour nous tirer de cette pétaudière il faut réclamer le Frexit.
Ce n’est pas à un roi de dire au peuple de France qu’il est retombé dans un système monarchique pervers.
EDM au trou ! Ras le bol de ses états d’âme.
@ Savonarole | 29 août 2020 à 14:59
« L’avocate Ebru Timtik meurt dans les geôles turques, après plus de 200 jours de grève de la faim, pas un mot de Pompon-Moretti, il est loin le temps où la France nous faisait des crises de nerfs pour le Dalaï-Lama. »
Certes mais vous oubliez que comme la France, la Turquie est membre de l’OTAN. Ce n’était pas le cas du Dalaï-Lama, et de plus il prétend représenter un pays (le Tibet) qui est annexé depuis des décennies par la Chine. Chine qui est notre principal fournisseur en de nombreux domaines !
@ Xavier NEBOUT
« Une femme peut donc avorter à 9 mois pour un oui ou pour un non. »
Eh ben non. L’avortement pour cause de détresse psychosociale, cela n’a rien à voir avec l’avortement standard. Les conditions sont dans l’ensemble assez draconiennes. Ce n’est pas une interruption « volontaire » de grossesse, mais une interruption « médicale » de grossesse. En gros, ce n’est pas « à la demande » d’une femme, mais sur décision d’un médecin indépendamment de la volonté de la femme.
Il est précisé que le femme enceinte doit bénéficier d’une information complète et donner son accord. Sur ce point, je n’en crois pas un traître mot. Les médecins feront ce qu’ils veulent, quand ils veulent et avec qui ils veulent.
Mais non, cela n’est pas du tout comparable à l’IVG. J’y vois plus une potentielle dérive eugéniste qu’un réel droit des femmes à l’infanticide. Pas pareil.
Enfin bon, dans trente ou quarante ans, c’est à la Cour européenne des droits de l’homme qu’on verra passer les cas les plus odieux. Où des femmes viendront se plaindre qu’on leur a extorqué leur consentement. Mais bon, comme elles seront estampillées malades mentales, elles pourront toujours hurler dans le désert.
Lui place Vendôme, l’autre place Beauvau. Leurs familles sont du Sud, ils sont nés dans le Nord… Jeunes et pleins d’allant, ils fredonnaient le même refrain… Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. Jupiter, en un éclair (de génie), les a réunis. Ils se complètent à merveille : l’un claironne, l’autre tonne. L’un promet le violon, l’autre le détient. L’un matraque, l’autre panse…
L’un et l’autre, épris de paix (dans les quartiers), sont à la recherche de la solution miracle… Rendez-vous est pris. Le 13 septembre, ils seront à Valenciennes, là où leurs futurs se sont dessinés. Un pèlerinage ? Oui, mais pas à la recherche de souvenirs communs. Plutôt une enquête style Maigret.
Mais où ce satané Borloo, ex-ministre de la Ville et ci-devant maire de l’Athènes du Nord, a-t-il bien pu cacher ce Saint-Cordon que les cathos valenciennois vénèrent chaque deuxième dimanche de septembre depuis plus de mille ans ? Ce Saint-Cordon qui, tombé des mains de Marie, a entouré la ville et l’a protégée de la peste… Il leur serait bien utile aujourd’hui pour encercler les « territoires perdus » et remplir leur mission : sauver le patron dans deux ans…
Enfer et damnation ! J’allais oublier de vous faire profiter du fameux refrain.
https://www.youtube.com/watch?v=nH-brpgXyZ4
À noter que, pour l’heure, les voitures en feu font office de clair de lune et que ce sont plutôt de lourds nuages qui s’étendent sur la France qu’un doux soleil… Des promesses… Encore des promesses non tenues.
Eric Dupond-Moretti (EDM) a-t-il besoin d’être défendu et l’est-il ?
La réponse est oui et je m’en vais le démontrer avec preuves à l’appui.
Tout d’abord, en aparté, sur le plan matériel, EDM possède vraisemblablement un coffre-fort derrière une porte blindée d’un logement situé dans un quartier cossu. De plus, étant ministre, il bénéficie d’une garde rapprochée pour le défendre ainsi que son patrimoine.
Ensuite, EDM est bien capable de se défendre lui-même, il trace sa voie dans ce monde de brutes, il y parvient avec talent, il réussit à être plus que crédible aussi bien comme avocat pénaliste, comédien et aussi ministre.
Venons-en à ce que je considère comme le vif du sujet. EDM a été nommé pour entretenir et même améliorer un système qui ronronne et dont la profitabilité est optimale aussi bien pour les juges que pour les avocats et les délinquants. En ce qui concerne les victimes, c’est une autre histoire. Les rubriques de nouvelles qualifiées de « faits divers » sont pleines d’histoires de délinquants multirécidivistes qui comparaissent au tribunal où ils sont défendus efficacement puisque les peines sont inférieures au seuil fixé par Mme Belloubet. Les délinquants ne vont pas en prison, ils sont libres, ils recommencent leur petite vie minable. La victime est toujours à l’hôpital, les séquelles sont plutôt du genre irréversibles. Le salaire des juges est versé, les factures des avocats sont acquittées, les truands sont libres, le système fonctionne, il faut défendre EDM pour qu’il l’améliore encore dans le sens qui plaira aux juges, aux avocats et aux voyous.
EDM plaît aux voyous, il a été ovationné lors de sa visite dans la plus grande prison de France. EDM est défendu par les gens qui considèrent que la loi peut être transgressée.
EDM plaît à Mme Michu qui sort ses poubelles dans la cité de Wil, elle le défendra au motif qu’il est fils de femme de ménage.
Mais ce n’est pas la fin de la carrière d’EDM. Il lui faudra encore beaucoup de courage et de défenseurs parce que les temps vont devenir encore plus difficiles pour lui.
@ Serge HIREL | 29 août 2020 à 17:14
Whaoo !
Là vous vous sublimez !
Il faut faire lire ce texte par Fabrice Luchini aux journaux TV de 20 heures.
—————-
@ Savonarole | 29 août 2020 à 14:59
« il est loin le temps où la France nous faisait des crises de nerfs pour le Dalaï-Lama. »
Pourquoi ?
Le Dalaï-Lama n’aimait pas les zakouskis qu’on lui servait dans nos cocktails dînatoires ?
Il préférait ceux d’Hollywood offerts par Richard Gere ?
« N’est pas Ghandi ou Mandela qui veut ! » Vieux dicton tibétain !
Billet assurément honnête quant à l’analyse de l’action du ministre de la Justice. Il est certes trop tôt pour juger d’une politique qu’il n’a pas encore entreprise et nous devons nous contenter de déclarations d’intention.
Je crains seulement, comme vous l’écrivez Monsieur Bilger en fin de billet, « On aura noté que je n’aurai pas l’outrecuidance de prétendre défendre EDM contre sa philosophie pénale qui n’est pas forcément la mienne ni celle de beaucoup de citoyens. Je ne me fais aucune illusion », que son idéologie pénale ne prenne l’ascendant, surtout quand les échéances électorales de l’actuel président de la République se feront plus pressantes et qu’il s’agira de séduire des électeurs de gauche…
Alors seules les actions menées en 2021 nous montreront en partie le cap qu’il suivra. Là seulement nous serons en mesure de porter une véritable appréciation sur son action que les contraintes de temps risquent de réduire contre son gré à quasi peau de chagrin.
@ F68.10
Il vaut mieux s’exprimer sous un pseudo pour oser dire qu’un avortement à 9 mois peut avoir une cause légitime…
<< AFP, publié le samedi 29 août 2020 à 19h26 "C'est un échec pour la société", a reconnu samedi un magistrat. Un homme de 45 ans, déjà condamné pour 12 viols et tentatives, a avoué le viol et le meurtre d'une adolescente de 15 ans le 20 août à Nantes. "Quand vous avez un drame pareil, c'est un échec pour tout le monde", a déclaré le procureur adjoint de Nantes, Yvon Ollivier, au cours d'une conférence de presse.>>
Oui et alors ? Pour la victime c’est quoi ? J’aime bien le « pour tout le monde ».
ll faut aussi qu’EDM n’oublie pas de défendre les victimes de viol suivi de meurtre.
C’est épouvantable, c’est l’horreur même. Le 20 août dernier, une jeune adolescence de 15 ans violée et tuée près de son domicile par un assassin de 46 ans déjà connu de la justice pour plusieurs viols.
Ce n’est pas la tête qu’il faut soigner, ça ne marche pas, mais la lui couper une fois pour toutes et l’enfermer à perpétuité jusqu’à la fin de sa vie. Que disent les psychiatres ? Ils se sont trompés une fois de plus.
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/ce-que-l-on-sait-du-meurtre-d-une-adolescente-a-nantes-et-du-principal-suspect-deja-condamne-pour-viols_4088561.html
@ Xavier NEBOUT
« Il vaut mieux s’exprimer sous un pseudo pour oser dire qu’un avortement à 9 mois peut avoir une cause légitime… »
Vous faites référence à qui, précisément ? À moi ?
Il se trouve factuellement que je n’ai pas exprimé mon opinion sur la question de la légitimité d’un avortement à neuf mois. J’ai surtout expliqué que votre équivalence entre interruption volontaire de grossesse et interruption médicale de grossesse n’est pas fondée sur autre chose que votre volonté de les confondre.
Il se trouve qu’il est même possible d’être le plus athée des gauchistes et de critiquer le droit à l’avortement sur des bases qui n’ont rien de religieuses, transcendantales ou quoi que ce soit de ce style. C’est le cas de Christopher Hitchens:
« Turek: J’ai ici une question relativement longue: après avoir admis qu’un enfant à naître est un être humain, vous écrivez à la page 221 — et, heureusement, vous écrivez dans votre livre qu’il est absurde qu’un enfant à naître ne soit pas considéré comme un être humain — je vous cite: « Il peut y avoir des circonstances dans lesquelles il n’est pas souhaitable de porter un fœtus à terme »; vous préconisez, dans ce contexte, l’interruption de grossesse lorsque le contrôle des naissances échoue. Voici ma question: pourquoi est-ce que, selon vous, quand Dieu joue à Dieu en prenant une vie prématurément, dans l’Ancien Testament par exemple, il s’agit là d’un outrage moral, mais que, quand vous jouez à Dieu en prenant une vie prématurément par l’avortement, cela ne soit pas moralement répréhensible?
Hitchens: Eh bien, il s’agit là d’une fausse distinction. Ce n’est pas ce que je dis. J’affirme que le Grand Abortif est, essentiellement, la Nature; je n’affirme pas qu’il s’agisse de Dieu. C’est évident: ce n’est pas Dieu qui décide si les grossesses sont menées à terme. La Nature sait — dans le cas de notre espèce, comme pour tous les autres mammifères et primates — que certains fœtus n’y arriveront pas et les évacue. C’est juste un fait brut. Nous ne serions pas là si ce n’était pas le cas. Car nous sommes, comme vous le savez, adaptés biologiquement à un environnement que nous avons anbandonné: la savane. C’est pourquoi nous avons par exemple des appendices conçues tels les herbivores. Vous savez tout cela, tout cela est très bien connu: vous ne pouvez pas avoir une couvée d’enfants maladifs et malformés et échapper aux prédateurs. La Nature est donc le Grand Abortif; je ne blâme donc certainement pas Dieu pour cela. Cela étant, en tant qu’humaniste, je crois que le concept d’enfant à naître est un concept réellement valable et je pense que ce concept est crédibilisé par toutes les découvertes récentes de l’embryologie sur la viabilité précoce d’un bébé humain bien conçu: celui qui ne serait pas déformé de manière critique. Et de plus, certains, significativement mal conçus, seraient capables de survivre en dehors de l’utérus de plus en plus tôt. Et je vois cette échéance de viabilité se faire de plus en plus précoce. Ma responsabilité est donc de considérer l’occupant de l’utérus comme un candidat à l’appartenance, dans le futur, à la société; et ainsi d’affirmer que ce ne peut être seulement la responsabilité de la femme d’en décider; que c’est une question sociale, éthique et morale. Et je dis cela alors que je n’ai aucune croyance dans le surnaturel. Donc votre question aurait dû être celle-ci: comment puis-je avoir des opinions en matière d’éthique puisque je ne crois pas que nous fûmes créés, et puisque je ne crois pas au paradis.
Turek: Je préfère la première question, si cela ne vous dérange pas…
Hitchens: OK, mais l’une n’implique-t’elle l’autre? Eh bien, je fais appel au public: n’ai-je pas répondu à la question sur l’interruption de grossesse? À quels éléments n’ai-je pas répondu? Vous feriez mieux de me reposer la question.
Turek: Je vais la relire: pourquoi est-ce que, selon vous, quand Dieu joue à Dieu en prenant une vie prématurément…
Hitchens: Ce ne sont pas mes propos. Je ne dis pas que Dieu fait cela. La Nature le fait…
Turek: Dans votre livre, qui est juste ici, vous avez un chapitre entier sur les atrocités de l’Ancien Testament, et les atrocités ont à voir avec Dieu ordonnant des génocides et ce genre de choses; et vous avez évidemment un problème avec cela, comme beaucoup de gens le devraient. Donc ma question est à nouveau: pourquoi, selon vous, lorsque Dieu joue à Dieu en prenant une vie prématurément dans l’Ancien Testament, est-ce moralement outrageant, mais que, lorsque vous jouez à Dieu en prenant une vie prématurément par un avortement, cela devient moralement un droit?
Hitchens: Encore une fois, je suis désolé si mon texte est tant obscur; mais je ne dis pas que j’ai le droit moral d’interrompre une grossesse. J’ai donné toutes les raisons qui, à mon avis, délimitent cette question éthiquement et moralement de manière très sévère et rigoureuse. Et en tout cas, ce n’est pas analogue à donner l’ordre que chaque enfant encore vivant des Amalécites doive être exterminé; une injonction de Dieu à Moïse comme quoi il serait trop miséricordieux, qu’il a épargné trop d’enfants, réduit en esclavage trop peu de femmes et n’a pas rendu le génocide complet, je suis désolé, je n’ai jamais été accusé d’une telle chose, et je m’attends à ne pas l’être, si je suis assez chanceux dans ma vie. L’idée qu’il existe une équivalence morale entre les deux ou traiter la question vraiment épineuse d’un fœtus non viable et de ce qu’il faille faire à ce sujet n’est pas du tout moralement équivalent.
Turek: Voulez-vous dire que toute vie à naître est, comme vous le dites dans le livre, un être humain et que vous ne devriez donc pas le tuer? Est-ce ce que vous voulez dire pour sortir de ce dilemme?
Hitchens: Non, mais je pense, et ai depuis longtemps affirmé, que la présomption en est que l’entité à naître a un droit de son côté et que tout effort devrait être fait pour voir si ce droit peut être préservé. Il s’agit là d’un impératif éthique. Ce que je dis dans le livre, c’est que l’Église catholique romaine rend cet argument immoral — alors qu’elle pourrait en faire un argument moral — en affirmant que la contraception ne doive pas être autorisée. En disant que la contraception et l’avortement sont moralement équivalents. En d’autres termes, en affirmant que la contraception est aussi un meurtre; ce qui est une position absurde et disproportionnée. Je cite quelques catholiques sérieux dans mon livre — [peu audible] et d’autres — en disant: si l’Église affirme que contraception et avortement sont moralement équivalents, cela dégrade l’opposition à l’avortement. Et en pratiquant des argumentations absurdes comme elle l’a fait dans le passé: Thomas d’Aquin croyait que le sperme contenait un micro-embryon à l’intérieur. Et donc que, si vous voulez, j’espère n’offenser personne, la masturbation est un génocide. Quant aux fellations, n’en parlons même pas. Qu’une grossesse extra-utérine, qui est une menace directe pour la vie de la mère, une grossesse au niveau des trompes de Fallope, en lieu et place d’une menace directe pour la vie de la mère et un début de trajectoire de toute évidence voué à l’échec pour un embryon humain — car il se fera évacué de toutes façons — soit une personne qui devrait avoir le droit de voter. Cela n’a aucun sens! C’est de la casuistique; c’est immoral; c’est superstitieux. Cela empêche les gens de réfléchir sérieusement aux questions que l’humanisme peut décider pour lui-même, pour l’Amour du Ciel, sans aucun recours à quoi que ce soit de surnaturel. »
@ Ellen | 29 août 2020 à 23:52
Oui c’est horrible, ce violeur avait été condamné à 18 ans de prison en 2005 et a été libéré par anticipation, grâce au juge d’application des peines, grâce aux psys délirants qui ne devraient pas avoir leur mot à dire ; que la mort de cette jeune fille soit portée sur la conscience de ces trois individus, car si ce violeur dangereux et récidiviste avait fait intégralement sa peine elle serait parmi nous vivante. Il faudrait donner le knout aux deux fonctionnaires et couper les testicules au criminel qui un jour ou l’autre recommencera.
Notre société est devenue trop lâche pour appliquer les peines que je propose, c’est aussi l’une des raisons de notre mort collective prochaine.
EDM au trou.
J’avoue humblement ne pas porter dans mon cœur de justiciable ce que j’appelle les « entogés », ou les « enrobés »… Pour une seule raison ! S’ils étaient si brillants, si corrects, si utiles à la société, elle ne serait pas ce dépotoir, ce coupe-gorge qu’elle est aujourd’hui.
Au sujet d’EDM, que je ne connais absolument pas, je dirai juste que pour un cador, du moins tel qu’on nous le présente, arriver à la tête de la Justice et annoncer d’emblée (ou présomptueusement ?) qu’on va régler son compte au… racisme, sans évidemment préciser lequel, et déclarer en outre sa détermination (ou sa haine ?) envers un parti qui, en pourcentage, fédère plus de Français que ceux qui ont fait élire Macron, il faut être soit idiot, soit imprudent ou en service commandé.
Si on ajoute au tableau le genre de gages déjà donnés par l’intéressé, à ses centres d’intérêt prioritaires, le bien-être des détenus, on hésitera entre le qualifier d’humaniste outrancier ou de… complice. Mais en tout état de cause, on peut franchement parier qu’il ne sera jamais ce ministre déterminé à sortir un tant soit peu la si controversée institution de son ornière. Là-dessus, aucun doute !!
Dupond-Moretti n’a pas tardé à montrer son vrai visage, complaisant avec la crapule, cruel envers les victimes, simples empêcheurs de libérer en rond et menteur comme un arracheur de dents !
90 % de réponses pénales ! Dont combien de « rappels à la loi » et de classement sans suite ?
Décidément, il va falloir mettre le pays à feu et à sang et accrocher les nouveaux aristocrates à la lanterne, si on veut voir changer les choses !
Qui osera faire un référendum sur la peine de mort ??
@ Alex
« Qui osera faire un référendum sur la peine de mort ?? »
De mon point de vue, les personnes souhaitant abolir la peine de mort, comme moi, devraient toujours soutenir ceux qui réclament un référendum à ce sujet.
1er septembre après la sortie contre le terme « ensauvagement », terme qui serait si performatif que c’est ce mot qui générerait de « bas instincts »… toque (chapeau !) de juge ! Maître EDM, il fallait oser !
À propos : défendre l’avocat, allons bon ! Alors qui défend le ministre de la police ? Pourtant il a un patronyme immigrant, dar-m’nin = (mot à mot) maison-depuis en maghrébin (arabe dit dialectal)… alors le péché est que ‘Gérald’ est au calendrier des Nazaréens (n’sraniyinnz) ?
Cela ne va pas être rudimentaire de distiller un poulet (billet) sur la saillie d’Acquis-t’as-tort après avoir glapi « Il faut défendre Eric Dupond-Moretti »… mais n’est-ce-pas, ces juristes sont si « subtils », jamais en panne de « moyens-de-droit », on est juste en salive de lire ce qui va nous être asséné, tiens comme la question de ce que Le Canard demain aura eu le temps de cancaner ! (Il y a des semaines où on se demande si le dernier « hénormeur » n’a pas fait exprès de débagouler son « hénormité » juste le mardi pour empêcher le Volatile « mercrediste » de plumer l’hénormité avant huitaine…)
Comment est-il possible de défendre M. Dupond-Moretti quand il aggrave lui-même son cas ?
https://www.lefigaro.fr/politique/pour-dupond-moretti-le-terme-ensauvagement-de-la-societe-entretient-le-sentiment-d-insecurite-20200901
En s’enfonçant lamentablement dans le déni de réalité à travers la qualification en « sentiment d’insécurité » d’une insécurité bien réelle vécue par des millions de Français sous divers aspects, des plus insupportables aux plus abjects, M. Dupond-Moretti a délibérément choisi de se rendre odieux.
« Avec un drame comme celui-là, on doit se taire. On n’est pas obligé de faire de la surenchère populiste », a-t-il insisté.
Qu’est-ce que c’est que cette histoire de « surenchère populiste » ?
Dire que le roi est nu quand c’est le cas serait donc du « populisme » ?
Et quand quelque chose gêne le pouvoir politique, ce dernier serait alors selon lui fondé à l’occulter, comme dans les dictatures ?
Monsieur Dupond-Moretti se comporte bien hélas comme nous pouvions le craindre dès les premiers jours de son intronisation, en confirmant qu’au lieu de se montrer un ministre de la Justice digne de ce nom, avec du recul et sans parti pris dans l’intérêt de tous les Français, il a choisi de se ranger dans le camp des racailles arrogantes contre celui des braves gens, caricaturés par lui en « populistes » et qui doivent tout subir y compris l’inacceptable, en silence.
Il semblerait que la cause soit entendue.
@ Clovis 30 août 10h36
« Il faudrait donner le knout aux deux fonctionnaires »
Vous ne savez donc pas, Clovis, que les magistrats ne sont jamais virés, même pour faute grave ; par exemple on ne verra donc pas à Pôle emploi :
– le magistrat masturbateur en audience, qui n’a été qu’interdit temporairement de siéger
– la magistrate en état d’ébriété au tribunal, simplement déplacée
– le juge Burgaud
– etc.
Mais l’éboueur qui boit une bière durant sa tournée sera lui licencié le jour même.
Que c’est beau l’emploi à vie !
Á la lecture du Canard enchaîné d’aujourd’hui on peut se demander s’il faut absolument soutenir Dupond-Moretti.
Lisez-le…
Avec une maigre maîtrise en droit privé, Mme Malbec est une curiosité typiquement française, une nullarde qui parvient à devenir, de cabinet en cabinet, une chasse d’eau.
Elle mériterait d’être mutée procureur général à Charleville-Mézières. Ya pas pire.
@ Savonarole 02 septembre 13 h 29
L’article du Canard auquel vous faites allusion précise que Charlotte Bilger, la conseillère spéciale de Dupond-Moretti écartée 48 heures après sa prise de fonction, est la juge qui avait mis en examen Bayrou en décembre 2019.
Notre ministre fort en gueule n’a pas été capable de s’opposer au départ de la conseillère qu’il avait choisie.
@ Claggart, Savonarole, Ellen et « pas que » : à tout le monde !
Nous disions hier que « souventes fois » (tournure régionale) Le Canard mercrediste était frustré par une hénaurmité connue juste le mardi.
En fait peu auparavant la rédaction du billet en-tête (jeudi 27 août), il y eut le mercredi 26 août la dé-vendômisation TGV d’une conseillère dé-nommée Charlotte B. alors qu’elle avait été nommée le lundi 24 août à la demande du ministre-avocat « des familles » (!) Eric D.-M. qui appréciait la re-nommée de l’impétrante…
Rétrospectivement, n’est-il pas surprenant que AUCUN commentaire ne soit venu rebondir sur celui expédié par Ellen dont ci-dessous extrait qui prend une saveur de très haute cuisine, au moins 3 Toques au Michelin des Hôtels de Justice… non ?
Voici, guillemets fidèlement ouverts :
« Espérons que votre fille Charlotte Bilger, une femme forte, de tête, l’aidera à surmonter les difficultés et à convaincre les plus récalcitrants qui ne veulent pas bouger les lignes d’un iota. »
Rédigé par : Ellen | 27 août 2020 à 20:58
Heureusement, le colosse « Hakimtator » a la carrure pour en prendre deux « EN MÊME TEMPS », savoir François B. (surnommé la Brute Centripète des Gaves) venant s’ajouter à Gérald D. (alias le Dard Menotteur des Terrils).
Pour respecter l’hospitalité de Céans, prière de ne pas père-siffler sur l’opportunité à défendre le garde des Sceaux d’un point de vue privé…
« D’abord défendre EDM non pas contre lui-même mais, paradoxalement, contre la tentation d’une normalité qui le ferait se perdre. Je le dis d’autant plus volontiers que je confirme totalement mon billet du 24 juillet : « EDM ne se renie pas, il se complète » » (PB)
Ah ! ah ! ah !…
Il se complète ?
Charlotte appréciera…
Il se complaît, auriez-vous dû écrire.
Méfiez-vous toujours des femmes, elles n’ont, pour certaines, que la sourde envie de vous châtrer.
Acquittator est tombé en quenouille… d’habitude c’est à un âge avancé.
Il est en avance…
@ sbriglia, et pas que…
À propos de votre viatique comme d’un père à ses fils :
« Méfiez-vous toujours des femmes, elles n’ont, pour certaines, que la sourde envie de vous châtrer », et puisque vous n’avez été davantage explétif plus avant, laissez-nous vous presser courtoisement de préciser qui ou quelles « femmes, certaines » vous visiez en l’espèce. Nous nous plaçons bien sûr dans l’hypothèse où cette phrase forte s’insérait en liens avec supra et/ ou infra de vos alinéas.
Oui, quelle(s) femme(s) ?
Dans le texte « supersonique » de Jérôme Canard d’hier, page 3 de ce numéro 5208 en sa 105e année, il est question d’une présumée Véronique Malbec*, « dircab de Dupond-Moretti » ainsi que la présente M. Canard. Dans votre pensée, s’agit-il bien d’elle qui aurait eu la sourde envie de châtrer ledit Dupond-Moretti, ce qui semble corroboré par l’écho que peut nous faire parvenir l’excellent M. Jérôme Canard (« que la nouvelle venue ne rende compte qu’à elle ») ?
Ou alors serait-ce de votre part une superbe apparition de la déesse Thémis masquée sous le sobriquet de « La Chancellerie » (comme il y eut La Goulue, La Mère Denis, etc.) ?
À moins encore que cette féminisation aurait allusionné sur le compte de l’adjoint dont le prénom est Rémi ??
Et puis quels attributs ont été châtrés selon vous ? Nous employons a priori le pluriel car en matière de castration les choses vont par deux, en atteste la célèbre formule en latin « duas habet et bene pendentes » rituellement prononcée par l’ecclésiastique au vu du nouveau-né.
Là encore laissez-nous vous suggérer et commenter, au risque de démentis cinglants de votre part en cas de piteuse non-pertinence.
Vous avez, sbriglia, évoqué que le « châtré » en l’espèce (castration du mercredi 26 août) aurait pu ou dû être complété, selon des dires du 24 juillet. Suivant ce raisonnement, doit-on comprendre que le garde de la place Vendôme ne présentait pas déjà ces éléments castrables à la date du 24 juillet, et que l’amputation du 26 août corresponde à une greffe de choses châtrables le lundi 24 août ? Si nous ne commettons pas de biais illogique, sommes-nous bien d’accord que ces deux mentions attribuées le lundi 24 puis coupées le mercredi 26 août 2020 sont :
CONSEILLERE et SPECIALE ?
Au terme d’une telle progression par le raisonnement, votre petite phrase allusive nous semble éclairée : « Charlotte appréciera », sur le mode ironique, revenant dans votre pensée à exprimer qu’il n’est pas du tout agréable d’être PRISE POUR UNE VALSEUSE, quelqu’un que l’on fait valser à vitesse supersonique en 48 heures montre en main…
Encore grand merci pour votre prochaine réponse ouverte espérée.
C’est dans le « spéciale » précisant « conseillère » que l’on trouve une source inépuisable de plaisanteries : mieux vaut en rire disait-on. Il est temps de préciser : « conseillère spéciale à la dynamisation des diligences de la justice ». Ce que le dessin de Diego Aranega illustre à merveille, notamment une trentaine de coups de crayons si réussis pour immortaliser la figure si romantique du colosse à présent devenu « Urgeator »…
* « elle est question » est une de mes facéties féministes de langue préférées (telle est LA question), en compagnie de : « quelle heure est-elle ? » (‘cuantas son ?’ en castillan), de « elle fait nuit noire », de « il est temps car elle est l’heure », etc. Autrement dit : s’agit-elle d’elle ou bien s’agit-il d’il ? Au printemps de 2004 à Angers lors des questions après conférence-homélie de Sainte-Yvette-de-Lisieux (Roudy) nous nous étions régalés de faire démonstration de notre langue « genrée » en proposant cette réforme académique sur un ton pince-sans-rire très respectueux… Las ! Sainte-Yvette nous débusqua et nous insulta d’importance : « Ne répondez pas ! C’est un agent provocateur ! » Nous pûmes nous extraire du gynécée sans autre « châtriement »…
* « M la Malbec » : quel magnifique patronyme exposant tout le gouleyant du parler-françois d’antan et de « dans le temps de nos ancêtres » jadis ! Malbec c’est en somme l’acteur qui parle mal d’autrui, qui médit.
Maudit : c’est sa victime, passive qui a subi Malbec actif mal-dire de lui…
Il y a une jeune députée Lebec qui à moi me déclenche hilarité de fond quand on la oit expulser sans masque son titi-parigot non pas par un glossaire d’argomuche, de « jactance du mitan », mais par les intonations de sa partition sonore, une bande-son qui jaillit de Ménilmuche avec des cohortes interminables de générations à présent en catacombes séculaires… Quand je vois et que j’ois cette Lebec mal embouchée débagouler ses arguties politicardes, elle me fait rencontrer son lointain ancêtre dont les gènes devaient causer de même et qui le premier fut étiqueté « le-bec » : à peu de choses près elle aurait pu partager la même lignée patronymique Mal-bec !
S’il est vrai que…
Cher Philippe
S’il est vrai, selon le Canard de cette semaine, que :
– notre Acquittator national s’est laissé imposer les membres de son cabinet
– a dit amen à sa directrice de cabinet en laissant virer du poste de conseiller spécial votre fille Charlotte, brillante magistrate qu’il avait choisie pour ce poste
– n’a pas filé sa dém devant de tels affronts
Alors vraiment il n’a rien dans la culotte et fissa une nouvelle note de votre part « Il ne faut pas défendre Eric Dupond-Moretti… »
Rédigé par : Henri Gibaud | 03 septembre 2020 à 14:31
Vous avez bien compris !
Phase 1 : je fais nommer CB conseillère spéciale…
Phase 2 : le lendemain elle est remplacée à la place de présidente de la cour d’assises de Paris qui lui était dévolue…
Phase 3 : comme il n’est de bon bec qu’à Paris, il n’est aussi, en la même place, que de Malbec…
Phase 4 : je vire CB de son poste de conseillère spéciale : comme aux chaises tournantes elle se retrouve cul par terre (pardon PB !).
Moralité : castré par un mauvais bec, EDM reste toutefois le roi du bonneteau…
Conclusion : on peut toujours écouter Charlotte dans Massenet…
Si, si… Tout va s’arranger entre police et justice. Macron a trouvé le remède miracle : il a imposé Véronique Malbec à la direction du cabinet de Dupond-Moretti et nommé Frédéric Veaux à la tête de la Direction générale de la Police nationale. Légère entorse au respect de la vie privée – mais parfaitement justifiée puisque cette situation n’est pas sans conséquence possible dans le domaine public : Malbec et Veaux forment un couple à la ville…
Donc, les « violences policières » dénoncées par les juges rouges, les accusations de « laxisme » qu’adressent les policiers au parquet et au siège vont bien vite appartenir à l’Histoire… Tout va se régler en douceur, dans l’intimité, et Darmanin et Dupond vont être fermement priés de mettre fin à leurs échanges aigres-doux par caméras interposées.
Il suffisait d’y penser : la France possède un bien rare, une nomenklatura qui sait survivre aux aléas des scrutins électoraux et aux bouleversements politiques. Ses membres savent humer la brise qui se lève, se faufiler aux meilleures places, s’imposer sans le moindre mandat du peuple. Ils n’aiment pas le bruit, ils n’aiment pas la lumière. Ils ont horreur que l’on s’occupe de leurs petites affaires.
Mais il arrive – rarement – qu’un ministre qu’ils servent officiellement, se croit autorisé à passer outre à leur contrôle. Dans l’urgence, les voilà obligés de prendre le risque d’être démasquées… Mais leur silence public fait que tout rentre vite dans l’ordre… Sa proie happée, comme les requins, la nomenklatura, que d’aucuns nomment « l’Etat profond », sait replonger très vite dans les abîmes que le peuple ne peut atteindre.
Mais diable, cher Philippe, qu’allait faire Charlotte dans cet esquif qu’est le cabinet d’un ministre qui n’a nommé lui-même aucun de ses membres et qui, de plus, brillant avocat qu’il était, n’est plus qu’un lampion dans le grand cirque macronien ?
@ Serge HIREL 05 septembre à 13:08
« …qu’allait faire Charlotte dans cet esquif qu’est le cabinet d’un ministre qui n’a nommé lui-même aucun de ses membres… »
Je pense que c’est l’éternelle histoire du rêve d’Icare. Madame Charlotte Bilger devait, sauf erreur, être nommée présidente à la cour d’assises de Paris.
Qu’est-elle allée faire dans cette galère avec Dupond à part vouloir s’approcher du soleil qui ne s’est révélé être, comme vous dites, qu’un lampion ?
Je crains que cette manoeuvre n’ait été commise que pour faire comprendre à madame Charlotte Bilger QUI était THE boss, et qu' »on » ne mettait pas en examen un homme de sa bande.
Pourtant le papa de Charlotte avait bien ciré les pompes du fameux boss : « l’intelligence supérieure, la vivacité d’esprit… » j’en passe et des meilleures.
Faux ! Dans la mafia « on » ne touche pas aux gardes rapprochés, ceux qui savent (au fait qu’est devenu le coffre-fort de Benalla ?).
La preuve ? Bayrou, mis en examen par madame Charlotte Bilger, vient d’être nommé Haut-Commissaire au Plan, tout en restant maire de Pau off corse 😉
Si ça ça ne s’appelle pas faire un doigt d’honneur magistral à une magistrate j’arrête la pêche aux homards bleu !
La mission de Bayrou est bénévole, dit-on dans les mégaphones politiques. Bien sûr, mais avec 200 collaborateurs (à nos frais), voitures de fonction (à nos frais), chauffeurs (à nos frais), frais de bouche remboursés (on dirait du Rugy) à nos frais, les aller-retours Paris-Pau à nos frais etc., etc. pendant quatre ans, moi je trouve que NOUS le payons assez bien 😀
Moi je dis bravo au Parrain, pardon, au Président ! 😀