Nicolas Sarkozy ou l’insoutenable frustration de la limite

Il est temps, avant même la conclusion de toutes les procédures dans lesquelles Nicolas Sarkozy est cité ou impliqué, de tenter une analyse sur le rapport de celui-ci à l’état de droit et plus généralement sur sa conception de la politique face aux principes démocratiques.

Il me semble que cette démarche est aujourd’hui possible car le nombre d’affaires concernant peu ou prou l’ancien président est arrêté et vraisemblablement n’est plus destiné à évoluer. De sorte qu’une vision globale nous est offerte sur un parcours commençant juste avant 2007 pour se poursuivre, sous divers registres, jusqu’à la fin de cette année.

Sa particularité tient au fait qu’elle se rapporte, en effet, aussi bien au candidat de 2007, au président de 2007 à 2012 qu’au compétiteur battu et, enfin, au revenant probablement le 20 novembre élu à la tête de l’UMP malgré le conflit d’intérêt qui risquera de résulter, pour lui, de sa présidence avec son implication judiciaire difficilement évitable dans Bygmalion.

Une telle approche est d’autant plus opportune qu’une forme de sagesse se manifeste de la part de l’opinion publique si on en croit un récent sondage écartant l’idée d’un acharnement des juges à l’encontre de Nicolas Sarkozy. Cette évidence que la justice ne crée pas les faits et n’invente pas les soupçons dont elle est saisie paraît enfin admise.

Mon propos vise, sans devoir attendre l’issue judiciaire des procédures reliées d’une manière ou d’une autre à Nicolas Sarkozy, à identifier une constante susceptible de bien faire comprendre pourquoi le candidat, l’ancien président et le postulant récent se trouvent en permanence dans une configuration trouble, limite, risquée et soupçonnable.

Cette zone entre ce que serait l’enrichissement personnel et la culpabilité pénale est de large amplitude et révèle surtout la distance délibérée que Nicolas Sarkozy, où qu’il soit et dans quelque fonction qu’il occupe, se plaît à prendre avec les usages et les règles. Celles-ci, pour lui, sont insupportables qui édictent des limites alors que l’action imposerait le droit à une expansion et à une énergie précisément illimitées.

En effet, pour l’enrichissement personnel, une perception bienveillante pourrait l’exclure de ce grief en dépit de sa passion affichée pour l’argent et de sa volonté de continuer à en gagner avec des conférences même s’il était élu président de l’UMP.

Cependant, il n’aurait pas été non plus choquant de s’attacher aux travaux accomplis dans son appartement à Neuilly il y a des années et dont les doutes sur leur paiement ont été effacés par le procureur Courroye à Nanterre, futur grand ami complaisant du président.

Il ne serait pas davantage grossier de se pencher sur le Sarkothon et la prise en charge indue par l’UMP de son amende personnelle – la justice vient d’en être saisie – à la suite de la décision du Conseil constitutionnel invalidant les comptes de sa campagne 2012.

Si j’exclus cependant la certitude de l’enrichissement personnel pour ces opérations qui ne montrent pas un Sarkozy prodigue de son argent mais prêt à faire dépenser celui des autres, c’est qu’elles touchent, même de très peu, la chose publique et sont de la sorte purgées d’un appétit indiscutablement égoïste.

Pour tous les autres processus ayant conduit à une saisine de la justice, et encore une fois sans préjuger, je suis frappé de l’existence d’un dénominateur commun. Pour l’affaire Pérol, pour Karachi, pour les présomptions de financement libyen de sa campagne de 2007, pour l’arbitrage Tapie, pour les écoutes de l’Elysée, pour Bygmalion, pour les écoutes l’ayant mis en cause avec Gilbert Azibert, pour la vente des hélicoptères au Kazakhstan avec rétrocommissions et pressions sur le Sénat belge, c’est, à chaque fois, de la part de Nicolas Sarkozy, la même obsession, une frénésie identique, une indifférence semblable.

Celles de s’écarter des chemins balisés du droit, de la lenteur des précautions déontologiques, de la sérénité qui prend son temps, de la patience qui ne bouscule pas les obstacles légitimes et nécessaires pour placer à toute force au premier plan l’opératoire, l’efficacité et l’esprit d’entreprise. Entreprendre ne signifie réellement quelque chose dans son esprit que si le chemin pour faire se rejoindre le projet et sa concrétisation est débarrassé des aléas de la loi, des prudences des juristes et des délais de la bonne gouvernance, de la morale exemplaire. D’où sa détestation constante de ces empêcheurs d’administrer, d’agir et de guerroyer en rond, des magistrats, des diplomates, des inspecteurs des finances, de ceux qui savent et prétendent vous interdire de foncer dans le brouillard, de ceux qui réfléchissent et osent vous conseiller d’user de la pensée avant l’action, et pas après. De ceux qui contredisent la poésie fulgurante des foucades par la rationalité froide. De ceux qui murmurent à l’oreille des pouvoirs d’être mesurés et de ne pas jouer sans cesse à saute-démocratie !

Ce qui se décèle dans cette attitude trop systématique pour ne pas résulter de la psychologie et du tempérament d’une personnalité singulière est infiniment éclairant. C’est un mépris de ce qui, sur sa route, sa pratique présidentielle et son acharnement à revenir, prétendait empêcher, retarder et purifier. Avec une telle conception, l’éthique publique est une perte de temps, les consultations et commissions des exigences superfétatoires et les grincheux de l’état de droit des mous et des frileux.

Si on admet le poids fatal de Nicolas Sarkozy, de ses grandeurs et de ses faiblesses sur l’émergence de ces multiples séquences à l’issue judiciaire incertaine, qui ont rythmé quasiment sept années de la vie française, ce ne serait en aucun cas adoucir la charge et faire l’économie, le moment venu, de la justice si celle-ci s’avère nécessaire et si les preuves l’exigent.

Tout de même, acceptant le constat que Nicolas Sarkozy n’est pas convaincu d’enrichissement personnel et que les transgressions pénales qui lui sont imputées ou le seront révèlent moins peut-être une immoralité intime que la désinvolture de l’homme de pouvoir à l’égard de ce qui lie et ligote, j’éprouve une forme de compréhension qui n’est pas de l’indulgence.

Si je tenais à tout prix à favoriser une synthèse, pourquoi ne proposerais-je pas pour demain la réconciliation, sur Nicolas Sarkozy, de ceux qui croient à sa présomption judiciaire d’innocence et de ceux qui invoquent sa présomption humaine de culpabilité ?

(Ce texte a été publié quasiment tel quel dans Figaro Vox le 15 octobre)

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Voir les Commentaires (98)
  1. « Si je tenais à tout prix à favoriser une synthèse, pourquoi ne proposerais-je pas pour demain la réconciliation, sur Nicolas Sarkozy, de ceux qui croient à sa présomption judiciaire d’innocence et de ceux qui invoquent sa présomption humaine de culpabilité ? »
    Et le plus pervers des deux est… ?

  2. Cher Philippe,
    Est-ce que vivre une vie de magistrat ou de procureur n’entraînerait pas une vision paranoïde des personnes, si aimables soient-elles ?
    Nicolas Sarkozy a l’âme généreuse et toutes les personnes qui s’en prennent à lui, s’en prennent à la démocratie, à l’espoir de renaissance de la France.
    Vous savez bien, comme tous les Français, que ces rumeurs, ces ragots débités à longueur de journée sur les radios, sur les télés de propagande socialiste n’ont aucun sens. C’est une ritournelle lassante et fatigante de calomnies orchestrées par Hollande et quelques juges rouges qui rêvent de pouvoir ou de gloire.
    Mais chaque fois que l’on tente de salir notre Président, Nicolas Sarkozy, ce sont des millions de Français qui sont poignardés. Et à force d’entendre un tel tissu de stupidités sur ces mauvaises ondes, les gens perdent confiance en la justice, en la société.
    Nicolas Sarkozy est courageux, solide, intelligent et il sait trancher pour que l’efficacité soit là. La France et l’Europe seraient en meilleure situation s’il avait été réélu. Hollande n’existe que dans le temps qu’il fait perdre à chacun.
    françoise et karell Semtob

  3. Bonjour,
    Vu sous cet angle, et en dressant la liste comme de coutume par ordre alphabétique, il est certain qu’avant d’arriver à la lettre « S », la liste sera longue, très très longue. Ainsi, dans la liste des « B », facilement retrouvés via le Net, on a par exemple et dans le désordre :
    Balkany,
    Bédier,
    Bernardini,
    Buchet,
    Brun,
    Belviso,
    Bompard,
    Bertrand L.,
    Bernhard,
    Baumet,
    Bourquin,
    Bordeaux,
    Bendit,
    Blanc,
    Buillard….
    liste non exhaustive évidemment.
    « Faites-moi des hommes vertueux, je vous ferai une véritable démocratie », avait coutume de déclarer un homme politique de la IVe République.
    Mais qu’est-ce donc qu’un homme vertueux, et surtout comment faire pour que les citoyens soient vertueux ? Tel est le véritable problème. Nous en connaissons la réponse : l’éducation au Bien Commun. Car enfin, la vertu, n’est-ce pas de penser d’abord aux autres, en cherchant le bien pour tous et pas d’abord et uniquement pour soi-même, pour ses proches ou pour ses amis ?

  4. Ce texte écrit par moi serait une imposture, écrit par vous il devient une faute !
    Et pourtant je n’aime pas Sarko mais pas pour les mêmes âneries que vous et votre fraternelle sollicitude.
    Vous me décevez par votre quête de reconnaissance et votre capacité à sombrer dans des facilités ampoulées…
    Arrêtez avec NS, on a compris votre point de vue depuis des lustres, et à force de caricaturer des caricatures, vous nous proposez une vision paranoïaque et délirante d’un énième président médiocre, qui n’a pas autant dégradé notre pays que les trois autres.
    Vous buggez si j’peux m’permettre !

  5. Alex paulista

    Tout cela ne me semble pas pire que ce qu’ont fait ses prédécesseurs ou bien Juppé, son adversaire pour la primaire censé incarner la droiture à droite.
    Il est indéniable que Sarkozy énerve ses adversaires par son attitude et celle de son clan du 92. En France on peut magouiller, mais il faut au minimum sauver les apparences.

  6. L’enregistrement personnel est certain puisque tous les politiques font carrière.
    Combien d’entre eux ont payé leur campagne électorale ?
    Ils vont être députés et ne pas déclarer 70 000 euros par an sans aucune facture de leur salaire.
    Votre problème c’est votre habitude de nous servir les bons juges contre Sarko.
    Les bons juges classent des affaires de meurtre en un an (SeaFrance 1997 classé en 1998), classent en six mois le détournement d’argent du parti socialiste dénoncé par Dalongeville.
    Les bons juges ont enterré le détournement d’argent de syndicats.
    La presse, vous, quelqu’un a-t-il dénoncé un jour un ministre de l’Economie en place qui au moment de payer le restaurateur lui proposait soit de payer et lui coller un contrôle fiscal soit de ne pas payer ?
    Vous avez fait un article sur le courage il y a quelque temps, mais vous ne faites qu’accompagner ce que le pouvoir veut faire passer.

  7. Bonjour cher Maître :
    « …qu’une forme de sagesse se manifeste de la part de l’opinion publique si on en croit un récent sondage écartant l’idée d’un acharnement des juges à l’encontre de Nicolas Sarkozy »
    Bel exercice de propagande mais hélas pour vous et ceux qui y croient, vous avez tout faux, les gens n’en parlent plus par lassitude mais sont tous persuadés que cette inquisition anti-Sarko a été fomentée par la gauche et ses complices mafieux juges rouges haineux du SM qui se sont donnés pour but d’abattre Sarkozy par tous les moyens possibles quitte à employer les pires méthodes de calomnie, que l’on a connues avec les propagandes nazie et stalinienne ; l’ouverture de la chasse au Sarko a été inaugurée par la kapo Evelyne Sire-Marin du temps où il était ministre de l’Intérieur et se poursuit encore aujourd’hui avec ses successeurs.
    Les gens du terrain sont devenus hermétiques à tous les sondages et exercices de formatage, de lobotomisation et décervelage de la part de nos « Z’élites », comme ils vous appellent avec ce dégoût affiché sur leur visage.
    Sortez prendre l’air de la rue, vous seriez estomaqués !

  8. calamity jane

    « Cette zone entre ce que serait l’enrichissement personnel et la culpabilité pénale est de large amplitude et révèle surtout la distance délibérée que N. Sarkozy où qu’il soit et dans quelque fonction qu’il occupe, se plaît à prendre avec les usages et les règles. Celles-ci, pour lui, sont insupportables qui édictent des limites alors que l’action imposerait le droit à une expansion et à une énergie précisément illimitées ».
    Ca fout la trouille !
    Et comment a-t-il agi en politique étrangère ? Pour ne pas écrire diplomatie qui deviendrait une insulte à ‘l’action expansive et à une énergie illimitées’ ?

  9. Entre le billet rédigé par M. Bilger et le commentaire de semtob, il doit y avoir un terrain de « réconciliation » ! Tout cela laisse perplexe, il y aurait un Saint martyr d’une part et un bougre qu’il faudrait recadrer de temps en temps…
    Comme toujours, la Cour coupable, composée de serfs avides et à l’échine souple ne suscite aucune analyse ; étrange, comme c’est bizarre…
    Il faudrait relire quelques textes et revoir quelques notions ! Les compromissions de certains vizirs, à l’imagination féconde, sont sans bornes…
    Mais mais il ne faut pas désespérer, il existe un certain mage, dont les compétences ont été appréciées et largement rétribuées qui pourrait, si seulement on se donnait la peine de le lui demander, nous venir en aide !
    Que dire ? la soif de l’or fait pousser de grandes oreilles d’âne !

  10. Certes on ne fait pas de la politique en gants blancs immaculés… cependant Sarkozy a trop de casseroles pour être un candidat à la présidence de la République.
    Il n’y a bien que ses fans « fanatisés » qui osent affirmer, sans preuve, mais devant micros et caméras que toutes ces/ses affaires relèvent d’un complot, sans doute gigantesque MDR.
    Confier le destin de la France et des Français à un individu qui se vante d’aimer tellement l’argent, qui ne sait pas compter, qui ne sait que dépenser, est assez surprenant de la part de Français qui se disent si intelligents, si clairvoyants.
    Sarkozy mieux que tous les autres sait faire le show, se mettre en scène, promettre, mais dès qu’il est en situation il ne sait pas faire, mener à bonne fin une réforme il ne sait pas faire… L’exemple que tout un chacun devrait connaître est la réforme des régimes spéciaux dont il est si fier… mais qui en réalité est plus coûteuse que ce qui existait auparavant, la même chose avec les paradis fiscaux qui selon lui n’existeraient plus LOL
    Ce que Sarkozy n’a manifestement pas compris c’est qu’il ne suffit pas d’annoncer, il faut mettre en place, suivre et contrôler, mais tant que toute la chaîne de fonctionnement n’aura pas été maîtrisée, les Français en votant pour lui voteront pour un illusionniste.
    Bien sûr il s’adressait à ses fans « fanatisés » mais il ne sait que parler de lui, son épouse, sa fille qui n’est pas sa petite-fille… ce genre de discours m’insupporte… le pire ce sont ses discours de « retour » qui ne sont que des critiques re Hollande, la critique de Hollande nous les citoyens nous sommes capables de la faire chaque jour depuis Mai 2012.. ce que nous attendons d’un futur candidat à la présidentielle 2017 ce sont des propositions solides, chiffrées, inscrites dans une méthode et un calendrier, et de ça il est incapable.
    S’il était élu, après quelques mois, il nous dirait « l’état dans lequel nous avons trouvé les finances est désastreux, nous ne pouvions pas l’imaginer »… eh bien que lui et ses aficionados se mettent au travail, maintenant, sans attendre… LOL
    Sarkozy agit comme une vieille rock star sur le retour, ou comme un commis troupier… tout ce dont certains Français ne veulent plus, ils ont déjà donné !
    Il sera élu à la présidence de l’UMP, les adhérents devraient faire l’impasse sur une élection coûteuse, il en fera une machine de guerre à son seul et unique profit pour gagner les présidentielles, se mettant à l’abri de toutes poursuites judiciaires, se servant des adhérents comme d’une rampe de lancement, pour les oublier sitôt élu.
    Sarko a passé son tour, il doit passer à autre chose et pour une fois tenir sa promesse « si je suis battu, vous n’entendrez plus parler de moi »… encore une promesse non tenue… il ne sait pas faire : il se comporte comme un charlot ! Le type n’est pas fiable !
    G.M. Benamou sort aujourd’hui un bouquin « Comédie française » dans lequel il décrit à quoi servaient les réunions avec Sarkozy « faire de la com pour exciter l’opposition et ainsi se donner du grain à moudre pour la crédibiliser »…
    C’est dire si Sarko a un projet, une vision pour la France… seul son destin lui importe ! La France et les Français ne sont pour lui que des moyens !

  11. Mary Preud'homme (tic et toc !)

    « Il y en a qui conteste
    Qui revendique et qui proteste
    Moi je ne fais qu’un seul geste
    Je retourne ma veste, je retourne ma veste
    Toujours du bon côté

    « Je suis de tous les partis
    Je suis de toutes les patries
    Je suis de toutes les coteries
    Je suis le roi des convertis »
    (Jacques Dutronc)

  12. Je ne suis pas particulièrement sarkozyste mais je suppose que M. Bilger est l’assidu lecteur du Monde-Mediapart puisqu’il connaît tous les travers de l’ex-Président.
    Mais que ne nous fait-il bénéficier de ses informations concernant Mediapart ?
    Pourtant nul n’ignore que le site Mediapart doit trois millions d’euros à l’administration fiscale !
    Déjà en redressement fiscal pour un montant d’un million d’euros correspondant aux années 2008, 2009 et 2010, le site doit trois autres millions d’euros à l’administration fiscale pour s’être soustrait à 17,5 des 19,6% dus au titre de la TVA.
    Interrogé sur la situation de son site Edwy Plenel a dénoncé une « vengeance de l’affaire Cahuzac de la part d’une partie de l’administration fiscale ». « Nous irons jusqu’au tribunal administratif s’il le faut » ! menace Plenel.
    Comme dirait Ayrault : « c’est minable », mais chacun sait que la solidarité n’est pas le truc des trotskistes…
    Pourtant Mediapart reçoit un soutien du fonds d’aide au développement des services de presse en ligne créé en 2004 et refondu en 2009 ;-))
    C’est ainsi qu’un site – en redressement fiscal – peut demander à bénéficier d’une subvention ou d’une avance remboursable. Pour chaque projet, la subvention accordée est plafonnée à 40 %, mais pour les services de presse en ligne présentant un caractère d’information politique et générale, ces taux sont respectivement majorés à 60 % et 70 %.
    Mediapart (appelé aussi la web-gazette du Palais) bénéficiant de toutes ces aides, qui n’ont pas été supprimées sous la présidence Sarkozy, peut ainsi financer ses recherches de truffier auprès de personnes fort loquaces qui craignent le retour de Sarkozy, par Edwy Plenel, Laurent Mauduit, Fabrice Lhomme ou Fabrice Arfi.
    Ils accélèrent le mouvement car, si Sarkozy revient au pouvoir, je crains que Bercy soit moins conciliant pour Mediapart/Le Monde qu’il ne l’est sous la présidence Hollande qui préfère taxer les familles ou les chômeurs (qui n’ont pas demandé à l’être) plutôt que de récupérer les quatre millions que doit Mediapart à l’administration fiscale.
    Naturellement cela n’exonère pas Sarkozy de ce dont il pourrait être soupçonné, mais les deux poids deux mesures sont exaspérants, d’autant que nul n’ignore que Jean-Pierre Mignard est à la fois l’avocat de Mediapart et de François Hollande.
    « Le pont » des sources serait-il là ? Il est vrai que comme on le sait le secret clients/avocats est protégé 😀

  13. Xavier NEBOUT

    Voilà qui est digne d’un garde des Sceaux encore que le paragraphe relatif à l’appartement de Neuilly me semble contenir en lui-même tous les éléments d’une diffamation condamnable.
    Ceci dit, poursuivons sur les deux plans :
    Si des magistrats poursuivent en raison d’une présomption humaine, ne sont-ils pas coupables sur le plan judiciaire ?
    Si les chefs d’Etat sont humainement coupables – c’est-à-dire à l’encontre de ceux qui se sentent atteints dans leur dignité – en l’occurrence des magistrats et fonctionnaires lorsqu’ils prennent leurs décisions en bafouant les rouages institutionnels et donc en ignorant ceux-ci, il est possible que Hollande soit le seul à les avoir respectés depuis Louis XVI.
    Et on voit ce que cela donne : deux catastrophes, même si l’un était un saint homme alors que l’autre est une vile fripouille.
    La meilleure gouvernance que la France ait connue depuis la révolution aura été celle de Napoléon III jusqu’à ce qu’il devienne respectueux lui aussi, et que cela finisse par une catastrophe.

  14. Nous y voilà ! Soit N. Sarkozy est hors des clous, soit il est dans les clous, la marge est assez « ample », je vous cite, pour que lui, passe au travers des gouttes.
    Par contre, croyez-vous qu’en tant que citoyen on ait envie de courir derrière quelqu’un qui a autant cabossé un exécutif ? Croyez-vous que pendant un mandat on puisse mélanger people et rigueur, argent et vertu, ce n’est pas possible.
    Qu’il s’en sorte juridiquement est une chose. Personne n’est dupe de l’objectivité du juge que vous citez, et d’autres certainement. Il s’en tire, et la justice est trop lente pour lui qui a tendance à pratiquer la marche sportive. Elle a toujours un temps de retard quand lui est passé à autre chose.
    Les sondages montrent que petit à petit l’idée chemine qu’une partie grandissante des citoyens ne veut plus de lui. J’aime le mot de « vulgarité » qui est le vôtre, et je dis qu’il faut en user.
    Il ne passera pas facilement son chemin, mais il faut arrêter de penser qu’il a des qualités de volontarisme et tous les poncifs qui vont dans ce sens.
    Il faut se rappeler qu’il a acheté une paix sociale avec 500 Mds d’euros de plus de PIB ! On surestime un bateleur, ses groupies sans doute, pour les autres qui ont un peu de recul sur l’Histoire, N. Sarkozy jouerait au rugby en série inférieure.
    Je lui cède volontiers des qualités, la preuve il a su s’imposer parmi les siens.
    Pour le reste il a fait ses preuves, qu’il s’en aille faire ce qu’il sait bien faire : manier les intrigues et l’argent.
    Le courage, la vertu, la grandeur n’ont jamais été de son côté il a beau prendre des références chez Jean Jaurès et chez Charles de Gaulle, jamais il n’atteindra la semelle de leurs souliers même avec des talonnettes.
    Je viens de voir M. Fillon expliquer sa candidature : il me fait penser à Droopy pour l’expression et à un Premier ministre qui aurait retrouvé la parole.
    Il faut sans doute encore chercher ailleurs, pour le messie.

  15. Il serait équitable de regarder avec la même loupe les turpitudes de ceux d’en face, qui trimballent des casseroles identiques au nom de l’affairisme, de l’amour et de l’avidité de l’argent. Les exemples sont connus et on les voit toujours et encore aux affaires, ceux-là qui continuent à se pavaner devant les médias malgré leurs périples judiciaires.
    Un grand ménage est indispensable à tous les niveaux et quelles que soient les tendances. La justice doit passer et les éliminer sans scrupules.

  16. Carl+Larmonier

    Viendra bientôt un jour où on verra Nicolas Sarkozy marcher sur les eaux tel Jésus-Christ, devant les yeux ébahis de ses apôtres/électeurs.
    Pour l’instant Sarkozy est telle une cible de cirque qui reçoit au fur et à mesure les couteaux, ceux-ci se rapprochant dangereusement, et il les esquive avec le plus grand des dédains.
    Ce que cible Sarkozy en tout premier lieu, lui par contre, c’est de dorer et sublimer toujours plus loin son image de marque depuis son retour.

  17. …et si Sarkozy revenait tout simplement parce qu’il est conscient que sa valeur au hit-parade des « conférenciers internationaux » n’est pas à la hauteur de ses espérances. Il est peu demandé, ses honoraires ne sont pas au niveau des Clinton, Al Gore, etc. Les experts, les vrais – pas les médiatiques, pas ceux qui phagocytent les plateaux télé pour délivrer un message quotidien – se gaussent de la médiocrité du contenu de ses propos : l’un d’entre eux prétend que ce qu’il expose lors de ses conférences est du « Que sais-je » à la sauce Sarko, c’est-à-dire avec moult gesticulations et anecdotes pas toujours très appréciées, il serait trop franco-français, ses discours manqueraient de fond. En ces circonstances il est parmi un parterre de gens polis qui applaudissent !
    ============================================
    Quant à Jérôme Lavrilleux il va devoir s’expliquer, il ne pourra pas longtemps encore se contenter de « balancer » des petites phrases qui laissent supposer tant de choses, mais sans jamais prouver quoi que ce soit LOL après sa confession en direct, il dirait ces jours-ci, qu’il n’a jamais parlé de Bygmalion avec Sarkozy : on peut apprécier le niveau du monsieur.
    On ne demande pas à un président de connaître tous ses fournisseurs, simplement de vérifier/suivre au jour le jour le niveau des dépenses vs un budget, mais si un fournisseur est le premier parmi un top ten, ou une modeste courbe ABC, un président de n’importe quelle entreprise quelle qu’elle soit se tiendra informé… ce comportement est celui du monde réel, celui dans lequel la majorité d’entre nous vit.
    Jérôme Lavrilleux, eurodéputé d’un parti qui l’a investi et dont il est désormais « séparé » ; si Jérôme Lavrilleux était un homme d’honneur il remettrait son mandat de député européen.
    Il semblerait que la dignité et l’honneur ne soient pas des vertus en politique !
    A lire, « Big Magouilles »… qui serait l’histoire secrète de Bygmalion, à paraître le 22 octobre 2014.
    Rentrée « littéraire » riche : Merci pour ce moment par l’ex répudiée, Comédie française par GM Benamou, Big Magouilles par Violette Lazard, une journaliste de Libé, et le bouquin de Pierre Péan, Une France sous influence.
    J’espère que tous auront été édités sur du papier recyclé LOL
    ————————–
    Exaspérant que certains puissent se contenter de commentaires qui consistent à se comparer à pire, pour avancer il faut se comparer à mieux. Que les gouvernements Ayrault et Valls soient médiocres, que le gouvernement Fillon sous la coupe Sarko ait été meilleur, on s’en fiche, en tout cas je m’en fiche, le gouvernement Fillon c’est le passé, les deux autres sont en passe de le devenir… ce qui est pire est sans intérêt, seuls les mieux en tout devraient intéresser les Français. Il faut exiger le meilleur et non pas le moins pire, ce genre de propos sont ceux des brèves de comptoir, ils sont colportés et certains sont incapables de la moindre prospective, du moindre retour d’expérience ! Il faut cesser de penser politique en regardant dans le rétroviseur, pendant ce temps d’autres avancent, nous rattrapent, nous dépassent… La France 5ème puissance industrielle du monde, 2ème puissance industrielle de l’Europe… Ah oui, il n’y a pas si longtemps nous étions les 4èmes, de cette 5ème place tous les ministres s’en gargarisent sans jamais tousser !!

  18. « …une forme de sagesse se manifeste de la part de l’opinion publique si on en croit un récent sondage écartant l’idée d’un acharnement des juges à l’encontre de Nicolas Sarkozy »
    Quel bel esprit d’à propos…
    …au moment même où l’on apprend que les deux journalistes « d’investigation » (prière de ne pas rire trop bruyamment) du Monde sont reçus le même jour à la Chancellerie et au pôle financier !

  19. Bocquet André

    Monsieur Bilger,
    Je ne suis pas un fan de Nicolas Sarkozy. Mais depuis le temps que je vous lis, j’ai envie d’oublier la présomption d’innocence puisqu’un grand magistrat a tellement envie de croire à la culpabilité d’un coupable avant l’heure (si, si, vous l’avez écrit et ça transpire de tous vos propos) qu’il condamne avant la justice de la République ! Une justice à laquelle vous ne rendez pas service : ils sont vraiment nuls vos ex-collègues pour n’avoir pas réussi à agrafer le Con qu’ils pourchassent avec autant d’assiduité, autrement que sur leur mur, bien entendu.

  20. Rédigé par : Mary Preud’homme (tic et toc !) | 16 octobre 2014 à 10:30
    Excellent Mary ! C’est curieux d’ailleurs que Philippe Bilger n’ait jamais « supplié » Dutronc de lui donner une entrevue sur YouTube…

  21. Mary Preud'homme (hic et nunc !)

    Un blog « à bout de souffle ou à court d’inspiration » où l’opinion souille, clabaude et diabolise sans repos.
    Encore et toujours Sarkozy comme s’il était la peste incarnée et la cause de tous nos malheurs. Ben voyons !
    Parler de tout sauf de la France !
    N’avez-vous rien de plus urgent à faire, vous et votre basse-cour d’opportunistes ou de vengeurs masqués que d’agiter sans cesse les mêmes casseroles, vraies ou imaginaires, tandis que notre pays s’écroule et se disloque de partout à la vitesse grand V. Et que le capitaine de pédalo hilare, bien à l’abri en son palais, tire les ficelles et engrange les points marqués par une parodie de justice aux ordres.
    Y’a bon Sarkozy 77 rue de Miromesnil ! Face ou pile ?
    Lamentable !

  22. « …une certaine manière de faire de la politique au travers du seul prisme du repoussoir sarkozyste n’est plus opportune ni adaptée (…). L’antisarkozysme a vécu, il n’éclaire plus, il fait radoter ».
    Qui a dit ça ? P.Bilger en novembre 2012.
    Depuis 2012 Philippe Bilger radote sur Nicolas Sarkozy périodiquement. Bon. C’est son défouloir, après tout… si ça lui fait du bien…
    @Jean-Marc | 16 octobre 2014 à 08:00 qui dit : « Les bons juges ont enterré le détournement d’argent de syndicats »
    Je réponds (M. Bilger étant trop occupé par sa cible préférée). Que sont devenus les 400 millions d’euros des fonds du riche comité d’entreprise d’EDF-GDF, que le Tribunal correctionnel de Paris a reproché à la CGT d’avoir détournés ?
    Une partie de ces 400 millions d’euros détournés auraient rejoint les poches de la CGT, du PCF et du journal L’Humanité.
    Nos « amis » du Monde se sont-ils penchés sur la décision du Tribunal correctionnel sur ce détournement ?
    Que nenni, trop occupés qu’il sont à être en cour à l’Elysée et ce serait pure incorrection d’aller enquêter sur leur confrère L’Humanité. Quelle horreur !
    M. Bilger nous narre t-il ces malversations ? Surtout pas, trop occupé qu’il est à nous psychanalyser Sarkozy.
    Mais entre Mediapart/Le Monde qui doit quatre millions d’euros au Trésor public (plus que Thévenoud) et les 400 millions d’euros qui auraient rejoint les poches de la CGT, du PCF et du journal L’Humanité, il y a pourtant de quoi disserter.
    Lorsque M. Le Foll, ministre, explique, en direct à l’antenne, que pour être moins pauvre il faut, je cite, « finir son assiette, et/ou n’acheter que ce dont on a besoin », j’ai envie d’ajouter : Messieurs qui vous occupez de vos enfants, retournez aux couches en tissu lavables à la main, et élevez des poules sur vos balcons, vous aurez ainsi des œufs et de la viande… !
    Et les stupidités ça se cultive où ? hors sol à l’ENA ?
    ———————-
    @ eileen | 16 octobre 2014 à 10:08
    « G.M. Benamou sort aujourd’hui un bouquin « Comédie française » dans lequel il décrit à quoi servaient les réunions avec Sarkozy »
    Il y a aussi Big Magouilles qui va sortir…
    Et j’imagine qu’avec le secours de la bande à Plenel nous en aurons pour tous nos meubles bancals pendant deux ans 😀

  23. Le monde de la politique est un univers impitoyable, et il est possible que certaines coteries aient parfois cherché à accabler Sarközy au-delà de ce qu’il mérite.
    Toutefois, nous sommes obligés de reconnaître qu’il attire les casseroles comme le miel attire les mouches et nous pouvons penser que dans le lot il doit y avoir plusieurs affaires qui ne sont pas à son avantage.
    Son attirance exagérée pour l’argent est manifeste, et si elle n’est pas a priori condamnable, elle laisse planer plus que des doutes sur les prétentions de ce personnage à ne vouloir que servir la France et les Français.
    Nous pourrions montrer que son bilan a été au minimum négatif.
    La France a connu dans son histoire des hommes politiques ayant eu la passion de l’argent, Mazarin fut l’un d’entre eux.
    La différence avec Sarközy est que ces grands hommes ont laissé une œuvre dont nous pouvons encore les remercier de nos jours, plusieurs siècles plus tard.

  24. Carl+Larmonier

    J’imagine les rêves que doit faire Sarkozy en ce moment ; tout en haut d’un podium sous une constellation de spotlights et à ses pieds une foule en délire et enfiévrée.
    Je le vois chantonner
    J’ai du succès dans mes affaires (…)
    J’ai mon bureau en haut d’une tour
    D’où je vois la ville à l’envers
    D’où je contrôle mon univers.
    Je voyage toujours en première (…)
    Dans tous les Fouquet’s de la terre
    J’peux pas supporter la misère. (…)
    Au fond je n’ai qu »un seul regret
    Je n’ai pas fait ce que j’aurais dû faire
    (…)Qu’est ce que tu veux mon vieux
    Dans la vie on fait ce qu’on peut pas ce qu’on veut.
    (…)Je voudrais être un acteur
    Pour tous les jours changer de peau
    Et pour pouvoir me trouver beau
    Sur un grand écran en couleur
    Sur un grand écran en couleur (…)

  25. Michelle D-LEROY

    Je pense qu’avant de s’occuper de Nicolas Sarkozy, il faudrait pour de bon se pencher sur ceux qui ont le pouvoir actuellement. Honnêtes ou moins honnêtes, ils sont nuls, médiocres, une calamité et une catastrophe pour notre pays… et pourtant ils trouvent encore des défenseurs. Comment est-ce possible ?
    Attendrons-nous 2017 pour en changer ? Il sera trop tard, la France sera exsangue et à terre.
    Nicolas Sarkozy ne pourra pas revenir, non pas parce qu’il est le plus malhonnête homme politique ou le plus nul mais parce qu’il est l’ennemi juré de la sphère médiatique bien-pensante et que tout est bon pour l’abattre. Il n’appartient pas à la bobocratie et ne parle pas la novlangue, parce qu’il n’évite pas les sujets qui fâchent.
    François Hollande déjeune avec un milliardaire, personne n’en parle, Nicolas Sarkozy en faisait autant, immédiatement on disait que c’était pour lui soutirer de l’argent… Le ton est donné !
    Entièrement d’accord avec ce qu’écrit Mary Preud’homme.

  26. Malgré l’évidence de sa nullité, de sa viduité et de sa nocivité, Nicolas Sarkozy semble disposer encore d’un « fan club » entièrement dévoué à sa cause (perdue !). Suivant en cela l’exemple de leur gourou (coucou !), sans crainte du ridicule et sans aucune inhibition, certains n’hésitent pas à sévir ici-même, en abusant de l’attachement à la liberté d’expression que Philippe Bilger manifeste quotidiennement. Ils vont même jusqu’à lui manquer de respect de façon grossière, ainsi qu’à ses lecteurs et ses commentateurs, lorsqu’ils écrivent, par exemple : vous et votre basse-cour d’opportunistes ou de vengeurs masqués . Que font-ils de la politesse et du discernement ? Nom de Zeus !

  27. Denis Monod-Broca

    Quand les garde-fous deviennent des appâte-fous.
    Dans le domaine de la construction, l’Etat édicte des règles. L’une d’elle par exemple donne, pour chaque catégorie de logements, la valeur minimale de la surface d’une chambre. Aussitôt la règle entrée en vigueur, et la concurrence étant ce qu’elle est, plus aucun promoteur ne construit de chambres dont la surface est supérieure à ce seuil, le minimum est devenu, aussi, un maximum.
    De la même façon les entreprises s’efforcent toujours, dans le climat de compétition exacerbée qui domine les affaires de nos jours, d’être au ras des seuils. D’être au ras de la loi. Et comme toutes les lois sont sujettes à interprétations, ce petit de jeu de rase-loi les conduit bien souvent à se retrouver dans une dangereuse zone grise, et même au-delà. Et c’est alors que le chef d’entreprise dit à ses avocats : « sortez-nous de là, c’est pour ça qu’on vous paye… »
    Dans ces conditions, il est sûr de perdre, le sage, le trop légaliste, celui qui résiste à la tentation d’exploiter la loi aux mieux de ses intérêts… Car la loi n’est plus le garde-fou qui protège la société des hasards ou accidents de la vie, et que les citoyens honnêtes mettent un point d’honneur à respecter sous tous ses aspects. La loi est devenue un appâte-fou.
    Nicolas Sarkozy est, et de façon paroxystique, le jouet de cette mentalité contemporaine délétère, de cette conception corrompue de la loi.
    On comprend que ses avocats soient très occupés…

  28. Jean-Dominique Reffait

    Oh Philippe, vous allez vite en besogne en imaginant que le chapelet des affaires est terminé : les hélicoptères kazakhs viennent de sortir, c’est du tout frais et, faisons confiance à la rigueur morale des gouvernants kazakhs, c’est du solide ! Notre ami Sarko en a sans doute encore sous le pied ! Et encore avons-nous jeté un voile pudique sur les années Hauts-de-Seine dont le Conseil général, au départ de N.Sarkozy, ressemblait, selon le très bolchevique P.Devedjian, aux écuries d’Augias. Nous tairons également les enveloppes Bettencourt puisque la donatrice n’a pas été abusée et qu’elle a procédé en toute lucidité au financement illégal d’une campagne électorale.
    Non, non, l’homme a de la ressource et les archéologues des générations futures en découvriront encore.
    Pas d’enrichissement personnel direct, soit, mais pas fou le bougre ! Pourquoi s’enrichir de façon trop visiblement illégale alors qu’il suffit de demander aux autres de payer en arrangeant des coups fourrés ? C’est l’école Pasqua, on ne touche à rien, on compte les biftons de loin, on se rémunère tantôt en nature, vacances, yachts et villas, tantôt en pouvoir politique, lequel permet de vivre grassement au crochet du plus gros milliardaire qui soit : le contribuable. Car enfin, personne ne peut nier que la politique, telle que pratiquée par N.Sarkozy, l’a considérablement enrichi. Voilà un jeune homme qui n’a pas le sou et qui, après une longue carrière politique, dispose d’une belle fortune. Certains font des héritages, d’autres publient des ouvrages à succès, lui, son business, c’est le sarkozysme qu’il a vendu aux uns à force de barbouzeries, aux autres au kärcher politique et pour finir par des conférences dont il n’est rien reversé à une fondation, comme c’est le cas pour Bill Clinton, Al Gore ou Tony Blair.
    Mais comme nous le constatons, il demeure un carré de fanatiques de notre Berlusconi national et il est sur ce blog. C’est rassurant, on peut les compter.

  29. Qu’importent les lazzi ou les sarcasmes, les protestations indignées ou résignées, les clameurs presqu’unanimes qui s’élèvent là-bas, tout en bas à droite, lorsque l’on ose s’en prendre à la statue que Sarkozy s’est auto-érigée.
    Qu’importe si chez certains les doutes quant à l’éthique, la morale, l’attitude antidémocratique et antirépublicaine du personnage sont relégués au fond de leur conscience, des doutes transformés par une habile pirouette en une victimisation de l’ex, qui frise l’abdication totale de leur discernement, l’aveuglement volontaire, ou la reddition sans condition aux volontés de l’ex.
    Après la rédaction d’un tel billet, monsieur Bilger a sa bonne conscience pour lui, ainsi que tous ceux qui s’abstiennent de soutenir ce triste sire d’ancien président aux pratiques douteuses (au sens de : dont on peut douter.)
    Historiquement, à leur époque, les fausses idoles sont toujours tombées de leur piédestal. Pour Sarkozy, ce n’est qu’une simple question de temps.

  30. Mary Preud'homme (et vlan passe-moi l'éponge !)

    « l’évidence… de sa viduité » (moncreiffe)
    Quelle viduité ?
    Je rassure tout le monde. Carla se porte comme un charme !
    Vous vouliez sans doute dire vacuité.

  31. Mary Preud’homme 16.10
    Je pense que vous devriez vous ranger en priorité dans la case des clabodeurs : puisque vous semblez en parfaite cohésion avec la façon de faire de N. Sarkozy, ne clabodez pas contre tous ceux qui ne pensent pas comme vous, vous risqueriez de les contaminer un peu plus par la peste.
    Effectivement le quinquennat de ce dernier était d’une transparence et vertu absolues…
    Ah ouiche ! Reprenons la suite :
    « Parler de tout sauf de la France ! »
    Malheureusement, en l’état où l’ancien président l’a laissée, l’urgence est peut-être de lui trouver un remplaçant à la hauteur, c’est le moins que l’on puisse espérer. Que voulez-vous on est, pour certains, des gagne-petit.
    « Vitesse grand V »
    Je vais faire du mauvais esprit, je vois mal l’ancien président lever les bras comme un illustre prédécesseur, il a, je pense, les bras trop courts pour que le V (association d’idée) soit visible de loin et par le maximum d’ électeurs.
    « Capitaine de pédalo (…) qui tire les ficelles »
    Vous lui prêtez un machiavélisme dont lui-même ne se sait pas porteur. Ou alors il n’est pas celui que je crois au bout des ficelles : V. Trierweiler, C. Duflot, A. Morelle, J. Cahuzac et les autres ont été choisis pour être mis en travers de sa route, pour mieux franchir les obstacles et apparaître en grand stratège ?
    Vous pensez vraiment qu’il est un grand « hurdler » ?

  32. Cher Philippe,
    « Les hommes ont pris par erreur l’ordre de leurs idées pour l’ordre de la nature et se sont imaginés que puisqu’ils sont capables d’exercer un contrôle sur leurs idées, ils doivent également être en mesure de contrôler les choses ».
    Nous pourrions conseiller aux relayeurs de calomnies de se cracher dans la main comme le conseillait Pline et nous avons l’espoir de renverser l’ignoble conséquence de la devise qui prétend que : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ».
    Tout comme l’explique la chanson narcissique de Jacques Dutronc, il n’est pas nécessaire de se cacher derrière un totem ou un arbre pour blesser, il suffit de lancer une tirade au flan, et moi et moi et moi.
    Pour Jacques Dutronc ce sont les personnes qui précèdent l’artiste tandis que dans la fable de Hollande, le Moi grandiose se veut plus gros que le bœuf.
    « Crois-moi, vante-toi hardiment, il en reste toujours quelque chose »
    « Moi j’ai un truc extra » de Jacques Dutronc
    http://www.youtube.com/watch?v=RoqM_nN0vt4
    Conclusion : de « Moi, Président » il ne reste qu’une farce. Des calomnies orchestrées par l’entourage de cette histoire burlesque, il ne restera qu’un bide.
    Pas besoin d’être mage ou sage pour anticiper le nouveau cycle.
    françoise et karell Semtob

  33. Gone-with-the-Bling

    @ eileen | 16 octobre 2014 à 16:47
    Merci pour votre discours plein de fraîcheur.
    Vous avez raison : Sarkozy ne vaut pas un clou comme conférencier international, d’une part à cause de ses discours creux, d’autre part parce qu’il appréhende la langue de Shakespeare de façon médiocre.
    Vous avez raison sur Lavrilleux. Il va falloir qu’il se mette à table sur Copé et Sarkozy. Ce type qui se vante à la télévision de faire des fausses factures et qui, après, s’autorise à jouer les vierges effarouchées pour son exclusion de l’UMP par ce qu’il appelle une nomenklatura d’anciens premiers ministres. On croit rêver : c’est bien un chien fou au cerveau fêlé.
    Il est inutile et abject de défendre un mauvais politicien parce qu’il y a – ou il y a eu – pire que lui. Notre pays a besoin du meilleur et non d’un mauvais has been. Pourquoi serait-il capable de faire maintenant ce qu’il n’a pas été fichu de faire entre 2007 et 2012 ? Deux tiers des Français pensent cela et abhorrent le personnage.
    @ Jean-Dominique Reffait | 16 octobre 2014 à 22:56
    @ Parigoth | 16 octobre 2014 à 19:41
    Merci de votre clairvoyance et objectivité. À l’inverse des sarkozystes partisans, votre seul objectif est l’intérêt de la France. Vos propos sont apaisants pour l’esprit.
    @ moncreiffe
    Votre parole est d’or. Un total respect pour vos dires et votre défense de l’honorable hôte de ce blog.
    Comme vous, j’en ai assez que les sarkozystes à la mode Berlusconi, qui pullulent sur ce blog, soit par conviction intime et sincère, soit sur commande (qui sait ?), manquent de respect à leur hôte et l’accusent de radoter sur le thème Sarkozy.
    1- s’ils ne sont pas contents, ou si ce sont des Cerbère sur ordonnance (sous toutes réserves encore…), ils peuvent toujours aller voir ailleurs sur des blogs conformes à leurs idées;
    2- ils n’ont pas le droit d’insulter l’hôte du blog en profitant du fait que celui-ci est un inconditionnel de la liberté d’expression;
    3- ils feraient mieux de faire de l’introspection car leur champion est un homme qui propose des réformes pour leur propension à ramener des bulletins de vote, ou pour des obligés puissants susceptibles de retours immédiats ou ultérieurs d’ascenseur (exemple : le bouclier fiscal en 2007: très productif…), et non pour leur capacité à servir l’intérêt du pays.
    Un homme qui crache sur la concurrence : « ce « connard » de Le Maire que j’ai fait ministre » et autres amabilités envers Fillon et Juppé.
    Ce personnage qui refuse un débat public contradictoire avec Le Maire et Mariton dans le cadre de la primaire à l’UMP : trop petits, trop avilissant pour sa grandeur souveraine.
    Cet individu qui, une fois à la tête de l’UMP ou de son succédané ultérieur n’y siègera jamais (cycle des conférences maintenu) et n’y consacrera pas de temps, mais y installera un sous-fifre chargé de faire de la représentation aux ordres. L’objectif est de prendre le contrôle de l’appareil pour organiser des primaires à droite truquées. C’est en substance ce qu’évoque François Fillon, pas naïf du tout, puisqu’il dit qu’il reprendra sa liberté d’être candidat direct au premier tour de la présidentielle s’il pense une seule seconde que les primaires sont vérolées. Sinon, pour quelle autre raison Sarkozy viendrait-il mettre les mains dans le cambouis en s’abaissant à vouloir redevenir chef de parti ?
    …Un remake de ce qu’avait fait Copé à la fin 2012, sur ordre caché de Sarkozy (Buisson était en effet à la manœuvre dans ce processus).
    Que les sarkozystes qui infestent ce blog – de façon sincère ou sur ordonnance – respectent le libre droit de penser de Philippe Bilger, déçu profond du sarkozysme.
    C’est la démocratie de la pensée.
    Autant en emporte le bling-bling…

  34. Bonjour Philippe Bilger,
    « Nicolas Sarkozy ou l’insoutenable frustration de la limite »
    Cela fait bien longtemps que Nicolas Sarkozy a dépassé la limite. Comment pourrait-il en être autrement avec lui vu que rien ne l’arrête, c’est sa nature profonde qui veut ça.
    Tout en lui est excessif, ce qui ne l’empêche pas de réclamer de la part de ses « collaborateurs » l’exemplarité. Bon, il est vrai qu’il n’est pas le seul dans ce cas. Il est des mots que certains politiques feraient mieux d’éviter de prononcer car ils n’en maîtrisent manifestement pas le sens.
    Certes, nombre de ses affaires ont été conclues par un non-lieu : Karachi, Bettencourt. Mais d’autres sont « sur le feu », comme celle de Bygmalion, sans doute aussi le financement de sa campagne par Kadhafi, qui risquent d’avoir une issue bien moins favorable.
    Ce qui me gêne un peu, malgré tout, dans ce grand déballage en place publique des casseroles de Nicolas Sarkozy, c’est cet acharnement sur sa personne, la subjectivité des propos tenus à son égard.
    Tout cela manque un peu de sérénité de la part des professionnels des médias mais aussi, et surtout, de certains magistrats particulièrement zélés.
    Quitte à être frustrés, ne dépassons pas « la limite » et ainsi ne faisons pas de Nicolas une victime du « système », ce serait lui rendre un bien grand service.
    Personnellement j’en ai plus qu’assez d’entendre parler des turpitudes de Sarkozy dès que j’allume la radio le matin, tout comme de l’étalage des frasques de François Hollande qui sont pathétiques.
    J’ai en marre de tous ces politicards carriéristes qui ont largement démontré leur incompétence en amenant le pays dans la situation qui est la sienne aujourd’hui, pendant que leur propre situation, elle, ne cessait de s’embellir.
    La société a changé et outre la nécessité d’apporter un peu de moralisation dans la vie politique, il est temps de changer de logiciel. La France est encore sous MS DOS qui date de 1981, avec des programmeurs de cette époque qui n’auraient pas évolué. Certes ce logiciel a eu ses heures de gloire, mais aujourd’hui il est grand temps d’utiliser des outils plus appropriés.

  35. Garry Gaspary

    Je ne pense pas que la réconciliation que vous proposez en conclusion soit possible.
    Pour tout vous dire, moi qui suis viscéralement attaché à la présomption judiciaire d’innocence, j’estime avoir comme principal ennemi celui qui croit à la présomption humaine de culpabilité.
    Il existe entre ces deux notions le gouffre sans fond qui sépare l’Etat et l’Eglise, la justice raisonnée et la terrible folie vengeresse, la noblesse de tout ce qui est fort et la vilenie de tout ce qui est faible.
    Jamais N. Sarkozy n’aura mon suffrage. Mais tant que la justice de mon pays ne le condamne pas, aucun soupçon, aucune vérité ne pourra entacher le profond respect que j’éprouve pour l’individu et son parcours.

  36. Sacré Sarko qui à trop parler dit n’importe quoi :
    – à Séoul il s’en prend vent debout à Thomas Piketty, un Français, qui lui a été applaudi aux USA par ses pairs, dont il ne demande pas le vote LOL…
    – et parle de « Gestion pour autrui » et le répète pour les idiots sans doute venus l’applaudir LOL au lieu de « Gestation pour autrui »…
    Décidément sa rancœur le rende pas très digne, il est urgent pour lui de prendre du recul en quittant la vie politique, il ridiculise la France et les Français !

  37. Nous avons ici des dignes représentants de la France de gauche antisarko, pays immature politiquement. Probablement les séquelles de l’assistanat dans lequel les Français sont tenus depuis des décennies par cette vieille gauche fossile marxiste. Il est urgent que le retour d’un « Sarko » pur et dur nous débarrasse de cette malaria socialiste incurable qui a tout détruit dans notre société.

  38. Xavier NEBOUT

    Le contrat des portiques, le traité européen :
    « Comment ça je suis malhonnête ? Je n’ai pas de leçons de morale à recevoir de vous, et puisque vous ne me respectez pas, vous vous adresserez à mon avocat pour ce que je vous dois. »
    Ca, c’est l’honneur à la française et à la mode Valls.
    Aller voir un avocat pour savoir comment faire pour ne pas payer ce que l’on doit, ça, c’est l’honnêteté à la française et à la mode Royal.
    Ensuite, il ne faut pas s’étonner :
    Un agent immobilier anglais n’a pas besoin de faire signer de bon de visite car il ne vient pas à l’idée d’un Anglais d’être malhonnête.
    En France, on en signe, et on va voir ensuite s’il n’y a pas moyen de doubler l’agence.
    C’est naturel ! C’est français.
    Parfois, s’adressant au vendeur, on s’entend répondre de passer son chemin car on ne traite pas avec des gens malhonnêtes. Là, on ne comprend pas, on ne doit pas être entre Français.
    Oui, mais les Anglais achètent en France par des agents immobiliers anglais, le maître d’oeuvre est Anglais, et de plus en plus, les artisans aussi.
    Oui, mais allez demander une chambre dans un hôtel au bord du lac de Constance, vous verrez le changement de tête de l’hôtelier lorsqu’il va s’apercevoir que vous êtes Français – bien content si ce n’est pas complet !
    Dans les pays du nord, vous verrez le visage amusé sous-entendant : « Tiens, des vauriens de Français, ils sont bien gentils, mais on a intérêt à aller vérifier s’il ne manque rien dans la chambre avant de leur présenter la note »…

  39. Mais pourquoi diable vouloir à tout prix critiquer N. Sarkozy pour ce qu’il est, honnête ou malhonnête, alors qu’il est si facile de le critiquer pour ce qu’il a fait !!
    Il a fait rentrer la France dans l’Otan, sans aucune compensation, alors que la France est la première puissance atomique après les USA. Pas même un commandement important alors que l’on pouvait demander le secrétariat général, pourquoi pas. Pour une faute plus vénielle Mata Hari a connu les fossés de Vincennes !!
    Il a bafoué la volonté populaire en faisant ratifier avec les socialistes le traité de Lisbonne, abandon de souveraineté qui mériterait le bannissement en Guyane, infectée de moustiques porteurs de la dengue, et une cohabitation à vie avec C. Taubira.
    Il a laissé l’immigration sauvage progresser, malgré ses rodomontades. Faute politique qui mériterait qu’il soit condamné à vivre dans une cité du 93 avec Harlem Désir.
    Il a étalé sa vie privée en public en déclarant en pleine conférence de presse : « Carla et moi c’est du sérieux », ce qui devrait le condamner à s’exhiber avec Aurélie Filippetti (la pire ses sanctions à mon sens).
    Maintenant si vous tenez à tout prix à critiquer un Président pour ce qu’il est, et pour ce qu’il n’a pas fait et qu’il aurait dû faire, je vous suggère de regarder du côté de F. Hollande.
    Pour la personnalité, je n’aurais pas la cruauté d’accabler le Petit Chose, mais pour le reste…
    Voilà deux ans et demi qu’il nous mène en bateau, pardon, en pédalo, et qu’il veut maintenant nous mener en autocar, alors que la simple idée de covoiturage m’horripile.
    Il a tout augmenté, le nombre de chômeurs, le montant de la dette.
    Un vrai faiseur de pluie. Mais alors qu’en Asie, les faiseurs de pluie rétablissent l’ordre naturel et l’harmonie dans les régions asséchées où ils sont appelés, lui sème l’orage partout où il passe.
    Même les Bretons de l’île de Sein, pourtant habitués aux intempéries, n’avaient pas vu pareil déluge pendant son discours.
    Je me demande s’il n’est pas responsable des épisodes cévenols de cet automne. D’ailleurs non, je ne me pose même pas la question, c’est lui le responsable, « ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal », (ça c’est de Jean de La Fontaine, je ne me permettrais pas).
    Il a suivi la même politique de caniche fidèle à l’égard de la politique des USA au Moyen-Orient, partant aboyer après Bachar et revenant au pied quand on lui a intimé l’ordre de se taire.
    Il s’est promené casqué en scooter, à la recherche de l’âme sœur, mais sans recherche spirituelle. Enfin c’est ce qu’on dit.
    Un seul mérite, il a eu en même temps le prix Nobel de littérature et celui d’économie. Ce dernier étant le plus méritoire quand on connaît ses compétences en économie.
    Il ne les a pas eus personnellement ?
    Qu’importe, un chef revendique toujours les victoires de ses subordonnés, pour les défaites c’est autre chose !

  40. Xavier NEBOUT

    Moi qui n’aimais pas beaucoup Sarkozy, je me prends à devenir sarkozyste à force d’entendre les antisarkozystes.
    Jusqu’à lui reprocher de gagner de l’argent en faisant des conférences ! L’antisarkozysme est vraiment une psychopathie.
    Il est vrai aussi qu’après son mandat, Hollande aura du mal à se faire payer pour qu’on l’entende.
    @Garry Gaspary
    « La noblesse de tout ce qui est fort et la vilenie de tout ce qui est faible. »
    Vous voilà dans les grands discours du Duce !

  41. @Denis Monod-Broca
    La loi est devenue un appâte-fou.
    Le problème est que laissée impunément aux mains de législateurs fous furieux comme nous le voyons régulièrement depuis quelques années, la loi est devenue folle.
    Sans chercher à faire l’apologie du contournement de la loi, nous sommes obligés de constater que dans bien des cas son application littérale finit par rendre toute vie impossible, alors qu’elle devrait au contraire la simplifier.
    Après avoir lu le Code du Travail, un chef d’entreprise étranger serait parfois tenté de dire : « par respect pour les lois françaises, je suis obligé d’établir mon entreprise dans un autre pays ».
    Il ne serait pas davantage grossier de se pencher sur le Sarkothon et la prise en charge indue par l’UMP de son amende personnelle – la justice vient d’en être saisie – à la suite de la décision du Conseil constitutionnel invalidant les comptes de sa campagne 2012. Il faut rappeler que selon la loi c’est le candidat qui est personnellement responsable de la validité des comptes de campagne, même s’il en a confié la gestion à autrui.

  42. Dommage que Francis Heaulme n’ait pas le même brushing que Sarko, pitète ben que Plenel ou tout individu de son acabit aurait vu l’ancien président traîner le long des voies à Montigny-lès-Metz.

  43. Mary Preud'homme ("Me zoganet e' Kreiz ar mor")

    Je maintiens que moncreiffe avait voulu employer le mot vacuité dans son propos persifleur et qu’il a bel et bien fait une confusion en employant le substantif viduité qui ne s’applique ni au propre ni au figuré à Sarkozy (lequel n’est ni veuf, ni délaissé à en juger par les 10.000 amis de son association – dont je ne suis pas, préférant garder ma liberté de pensée, parler et agir).
    Concernant le lynchage, ce n’est pas grave. Je sais depuis longtemps que c’est la rançon de la vérité et du courage face à la meute. Car « les braves gens n’aiment pas que… » etc.
    —-
    Merci à Savonarole, Michelle D-LEROY et quelques autres fidèles tout comme moi de ce blog auquel ils ont beaucoup apporté depuis des années en terme d’humour, discernement, objectivité, contrairement aux serveurs de soupe anonymes qui ne font que passer pour venir s’étaler sottement ou méchamment pour peu qu’on les contredise ou leur fasse de l’ombre.
    —-
    « Là où est l’erreur que je mette la vérité » (Saint François d’Assise).

  44. Prétendre que Sarkozy serait un pur et dur est une vision assez primaire et partisane. Il est fort avec les faibles, faible avec les forts. Comme tous les narcissiques il est davantage concentré sur l’effet qu’il produit sur les « masses » que sur le contenu et le fond de ses propos.
    Pour avoir voté Sarkozy en 2007, pour l’avoir regretté dès son installation (et non intronisation MDR), pour l’avoir définitivement regretté à sa sortie du Fouquet’s, pour n’avoir jamais été démentie durant tout son quinquennat, pour avoir souhaité qu’il ne soit pas réélu, il est hors de question que je l' »adoube » à nouveau, sous le prétexte fallacieux que Hollande est mauvais !
    Le personnage est sans doute sympathique, bon père, bon mari, etc. (ce dont je me moque)… la France et les Français ont désespérément besoin d’un président efficace qui ait une vision pour la France et les Français.
    Pour le spectacle, il y a le burlesque, le théâtre des Deux Anes, la tournée d’adieu ou de retour MDR de Johnny qui lui aussi sur scène déploie une grande énergie, se souciant fort peu du vocabulaire, juste concerné par l’applaudimètre MDR
    Johnny dans une tournée aura lui au moins le bon goût de revenir avec un nouvel album, alors que Sarkozy lui rejoue le même CD rayé plein de promesses d’un bonheur à venir, mais illusoire !
    Ses récentes prestations sont plates, sans fond, sans relief : ceux et celles qui faisaient office de penseurs, de think tanks, de spin doctors personnels et dévoués ne sont plus, ils ont déserté.
    Sarkozy est désormais un has been qui ne provoque aucune nostalgie sauf auprès de quelques rescapés et de ceux ou celles dont il a permis la mise en lumière.
    L’élection de Sarkozy serait dommageable pour la France, les Français, ce serait un message funeste adressé au monde.

  45. J’ai voté Sarkozy en 2007 et 2012. En 2007 par conviction, et en 2012 contre un prétendant qui ne m’inspirait pas du tout, même si Sarkozy m’avait beaucoup déçue. En 2017, j’oserai m’abstenir ou voter blanc si ces deux personnages se retrouvent à la présidentielle. Ne faisant nullement confiance à un étatisme voulant se mêler de nos vies en général et en particulier, je ne voterai pas pour une Marine Le Pen dont le programme en remontrerait à un communiste.
    Je partage le commentaire d’eileen à propos de Sarkozy. Cet homme n’est qu’un bateleur qui se contente de haranguer les foules avec des idées séduisantes mais qui n’a pas la volonté envers et contre tout de les appliquer. Je ne mêle pas ses problèmes judiciaires avec mon choix, je laisse (j’espère) la justice faire son travail. Et son travail envers tous les politiques qu’ils soient de droite ou de gauche s’ils ont des comptes à rendre pas très glorieux… La notion d’honneur comme de morale n’est plus à l’ordre du jour hélas. Et parfois chez certains juges n’est-ce pas Monsieur Bilger.
    La seule façon de revenir à une sorte de « nettoyage des écuries d’Augias » est une bonne fois pour toutes une limitation drastique des mandats quels qu’ils soient pour ne plus voir revenir les mêmes sires qui vous jurent la main sur le coeur que cette fois-ci, ils nous ont compris et qu’ils vont faire ce qu’il faut pour redresser le pays. Diminution du nombre de députés et sénateurs, un mandat unique de sept ans pour le président de la République, pas de millefeuille de communes, cantons, départements, communautés de communes, sous-préfectures, préfectures, régions, communautés de régions, tout cet empilement d’administrations qui nous coûte si cher. Assez de présidents, vice-présidents de ceci et cela… et souvent à vie. Cela fait des années que le peuple attend ces changements et que ces messieurs-dames de la politique nous le promettent. Nous devons l’exiger d’une façon ou d’une autre sinon rien ne changera. C’est cette révolution-là qui doit être faite, et maintenant. Et ni Sarkozy ni Hollande ne sont à la hauteur de l’enjeu. Ils n’ont plus du tout le respect de la parole et des désirs du peuple. Alors quand je vois que des Français en sont encore à attendre un homme ou une femme providentiels, je me dis qu’ils sont toujours dans la demande d’un maternage. Ce n’est pas la peine de constater depuis trente ans que cela ne marche pas et qu’il faut arrêter de croire au Père Noël… et quand on voit les dégaines de Père Noël qui nous sont présentées !

  46. C’est Sarko qu’il nous faut !
    Les journalistes et tous leurs complices de gauche nous prennent en otage et surfent sur l’anti-sarkozysme mais finalement personne n’est dupe.
    C’est un homme comme lui qu’il faut à la tête du pays pour combattre la crise et défendre l’intérêt de ses compatriotes.
    Qu’on le veuille ou non, nous n’avons pas le choix : les années à venir vont être très difficiles… dans ce cas je préfère qu’un chef d’Etat de la trempe de Sarko me dise la vérité économique plutôt que de me promettre le pays des bisounours socialistes.
    Sur son quinquennat, Sarko avait commencé à préparer les Français à ces jours sombres (réforme des retraites, etc)… Et il a eu raison !
    J’espère qu’il sera réélu en 2017 pour continuer ces réformes de bon sens qu’il avait engagées !

  47. françoise sansgants

    Ma remarque sur le lexique (Lexique : pour celles et ceux qui adorent se jeter sur un os avant qu’il ne soit tombé à terre, viduité sens 2, synonyme de vacuité :
    http://www.cnrtl.fr/definition/viduit%C3%A9
    Apprenez à vous lécher les babines avant de sortir les crocs) ne ciblait pas seulement Mary Preud’homme mais tout un chacun (sauf notre hôte qui peaufine chaque phrase).
    J’ai choisi cet exemple pour illustrer le fait que la langue française est aussi belle que traîtresse, et que les mots ont plusieurs sens et souvent plusieurs orthographes et qu’elle mérite que l’on lui consacre du temps.

  48. Un militant UMP encore sarkoziste aujourd’hui fait preuve d’un dévouement sans faille. Pour ma part, il y a longtemps que je me serais sauvée d’un parti dont le bénéficiaire encaisse régulièrement 100 000 euros par conférence, tout en faisant sortir de ma poche quelques euros pour régler des amendes qu’il est tenu de payer lui-même.
    Quel goujat ! Il y a un abîme entre mon train de vie et le sien. Auquel je serais tenue de contribuer pour l’enrichir ? Pour que la France se porte encore plus mal après un passage à la présidence ? Merci bien !
    Ce sont des remarques petites et mesquines, mais juste aux dimensions de ce triste personnage, éloigné à des années lumière du grandiose de Gaulle.

  49. @sylvain
    Sur son quinquennat, Sarko avait commencé à préparer les Français à ces jours sombres (réforme des retraites, etc)… Et il a eu raison !
    Il faut arrêter de se moquer du monde avec les fausses réformes de Sarközy, dont la façon selon laquelle il a « réformé » les retraites, d’une part en ne touchant en rien à la scandaleuse inégalité public-privé et encore moins aux régimes spéciaux – une inégalité de plus dans l’inégalité – et d’autre part pour le véritable siphonnage des caisses de retraites du privé, correspondant à des régimes peu favorables réduits à la portion congrue, au profit de l’Ircantec (régime des élus et des fonctionnaires non contractuels), plus favorable.
    En résumé : les pauvres paient pour les riches !
    C’est cela, l’égalité à la française
    Cinq à six milliards d’euros vont être siphonnés [en 2010] de la caisse de retraite des salariés du privé pour être refourgués à l’Ircantec, le régime des fonctionnaires contractuels et des élus locaux. La raison ? Le changement de statut de La Poste. Un véritable hold-up d’État orchestré de main de maître par Christian Estrosi.
    http://www.lesmotsontunsens.com/scandale-ircantec-arrco-agirc-etat-5-milliards-euros-caisses-de-retraite-du-prive-la-poste-7020
    Et après ça il faudrait encore dire merci aux réformateurs, les applaudir et les reconduire aux affaires pour qu’ils poursuivent impunément leurs nuisances ?

  50. calamity jane

    Savonarole ? pas un anonyme ?
    F. d’Assise aurait aussi dit « faites de moi un instrument de votre paix » !
    Est-ce que madame la sagesse incarnée du blog Justice au Singulier saisit la nuance ?
    Car il n’aurait pas dit « l’instrument » !
    Il n’était pas prétentieux au point de vouloir mettre la vérité là où serait l’erreur ! Sinon, inutile de penser aux chasseurs et pêcheurs qui assassinent nos frères les oiseaux et poissons !

  51. Tout est dit dans le titre de Philippe Bilger. Sarkozy ou l’enfance inachevée, personnalité qui n’a jamais appris – donc admis – la frustration et se révèle donc, au fond, immature : « Avec Carla… » n’est qu’un exemple.

  52. Franck Boizard

    @ Didier OPN
    «Tout est dit dans le titre de Philippe Bilger. Sarkozy ou l’enfance inachevée, personnalité qui n’a jamais appris – donc admis – la frustration et se révèle donc, au fond, immature : « Avec Carla… » n’est qu’un exemple.»
    Des psychologues qui se sont intéressés aux politiciens modernes en ont conclu qu’ils étaient tous narcissiques et immatures avec des traits d’insensibilité et d’absence de scrupule proches de ceux des tueurs en série.
    Ce que je reproche à notre hôte, ce n’est pas de critiquer Nicolas Sarkozy, qui le mérite bien. C’est de faire une ridicule fixette.
    Nicolas Sarkozy n’est pas pire que les autres ou, dit autrement, les autres ne sont pas mieux.
    Prétendre le contraire, c’est faire preuve de naïveté ou de malhonnêteté.

  53. Pour certains Sarkozy serait le messie, celui que le monde attendait ! soit mais le personnage qui transformait tout en or avant d’être élu, transforme désormais tout en eau de boudin, il a le mauvais œil, la maz’ra, il attire la scoumoune.
    Pour notre santé mentale collective, mieux vaut être prudent et se tenir à l’écart !

  54. Mary Preud'homme ("Me zo ganet e' Kreiz ar mor")

    calamity apprenez à lire les messages avant de commenter. Chacun sait que Savonarole publie sous un pseudo. Ce qui pose problème c’est lorsque des anonymes font des attaques ad hominem sous le couvert de l’anonymat. Là on entre dans un autre registre.
    —-
    Quant à la prière de St François d’Assise, qui était aussi celle de mère Teresa – elle l’a d’ailleurs fait réciter à toute l’Assemblée norvégienne lors de la remise de son prix Nobel de la paix – je vous renvoie à son intégralité et au contexte dans lequel j’en ai cité un extrait car là encore vous n’avez rien compris.
    —————
    françoise sansgants | 17 octobre 2014 à 13:00 — Vous étiez hors sujet et vous vous enfoncez. C’est pas beau de mentir ! La prochaine fois signez donc Pinocchio !

  55. Mary Preud'homme

    Bientôt, il faudra s’excuser d’être objectif, loyal, de ne pas s’acharner ou calomnier sans preuves, de défendre la présomption d’innocence, etc.
    Ou alors si vous ne hurlez pas avec la meute, c’est le lynchage verbal, les amalgames douteux, les procès d’intention et les suppositions sans queue ni tête, etc.
    Ôtez-moi d’un doute, sommes-nous toujours sur le blog « Justice au singulier » de Philippe Bilger ?
    Que sont les grands anciens devenus, souvent à la dent dure mais le propos toujours juste et à la pointe de l’esprit.

  56. A tous ceux, intoxiqués par la gauche et ses médias, qui disent que N.Sarkozy est responsable de la dette, faites vos calculs sur les chiffres de l’INSEE et vous verrez qu’il en est tout autrement… Augmentation de la dette en euros sur les mandats suivants :
    Mitterrand, multipliée par 6
    Chirac, multipliée par 1,8
    Sarkozy, multipliée par 1,5
    Maintenant, si l’on prend les gouvernements de gauche puis de droite puis Sarkozy :
    Gouvernements Mauroy, Fabius, Rocard, Cresson, Bérégovoy, Jospin : la dette a été multipliée par 6,2
    Gouvernements Chirac, Balladur, Juppé, Raffarin, Villepin : la dette est multipliée par 2,3
    Gouvernement Fillon : la dette est multipliée par 1,5
    Ces chiffres sont des calculs partant des données INSEE et non contestables (dette de sortie/dette d’entrée)…
    Seulement voilà il y a une telle désinformation de l’opinion publique par beaucoup de médias et de politiques de gauche que les chiffres sont manipulés à dessein contre N.Sarkozy ..
    C’est honteux, tous ceux-là sont en train de démolir la démocratie, l’éthique du journalisme, la politique.
    Il ne faut pas s’étonner que les citoyens s’en détournent ou deviennent des robots sans jugement qui s’alignent sur les sondages par simplification intellectuelle.

  57. Mary & Calamité
    Chères amies, je suis très sensible à l’admiration que vous me manifestez.
    J’ai choisi un pseudo qui inspire répulsion ou admiration. C’est voulu.
    Selon le degré de culture du lecteur, le crétin inculte verra en Savonarole un facho-hystérique, un autre percevra peut-être en lui l’avant-gardiste du protestantisme. Le Vatican poursuit depuis près de 400 ans une « grande controverse » sur Savonarole à l’image de la célèbre controverse de Valladolid (« les Indiens ont-ils une âme ? »), des érudits planchent depuis 400 ans sur l’éventuelle excuse de notre Sainte Église pour avoir brûlé un homme de bonne foi. J’attends avec espoir une issue favorable. Je vous tiendrai au courant.

  58. @ Gone-with-the-Bling
    Merci pour le compliment. Je n’ai pas pour habitude de donner des leçons de morale. Mais il me semble parfois nécessaire de rappeler les règles élémentaires de la politesse aux malotrus.
    @ françoise sansgants
    Merci pour la mise au point. Le mot viduité signifie bien état de ce qui est vide, sans valeur, sans intérêt . Cela s’applique fort bien, à mon humble avis, au retour en politique de Nicolas Sarkozy.
    @ Mary Preud’homme
    Le « serveur de soupe anonyme » que je suis (selon vous) se moque de votre avis comme de ses premières chaussettes. Sachez toutefois que lorsque j’ai un doute sur le sens d’un mot, j’ai pour habitude de consulter un dictionnaire usuel ou bilingue. Etant canadien anglophone et même si je vis en France depuis longtemps, il m’arrive encore assez souvent de penser en anglais et de devoir traduire mes idées en français.
    Votre fixation sur l’anonymat (relatif) des commentateurs est risible. Dites-moi donc à quoi cela vous avancerait de connaître mon nom complet. Car Moncreiffe est à la fois le maiden name de ma mère et mon middle name . Voulez-vous que je vous fasse parvenir une photocopie de ma carte d’identité, un extrait d’acte de naissance, une copie de mes états de service quand j’étais officier de police à Winnipeg, mon dernier avis d’imposition et une facture d’électricité ? Quoi d’autre ?

  59. Denis Monod-Broca

    @ Parigoth
    La loi est devenue folle, oui c’est vrai, sinon qu’elle n’y peut rien, la pauvre… Ce n’est pas elle qui est folle mais, comme vous le dites, le législateur qui est fou. C’est toujours pareil, la loi, on ne la respecte pas, comme on devrait se faire un devoir de le faire, aussi imparfaite soit-elle, on l’utilise…

  60. Mary Preud'homme (et têtus avec ça !)

    Employer viduité au sens de vacuité est impropre.
    Cet emploi est condamné par les puristes :
    « On se gardera de commettre cette confusion [viduité/vacuité] et d’employer viduité dans un sens abusif » (Dupré 1972)

  61. calamity jane

    C’est ce qui me stupéfie chaque fois (ou presque)… La religion et Saint-François d’Assise appartiennent à la culture du monde mais les servantes de la phrase juste (!) ces immortelles toujours parmi nous qui ont entendu le saint homme la prononcer en français donc !
    Que l’immortelle ne perde donc pas de temps sur cet espace où ne sévissent que tromperies, pseudos et êtres bouffis d’orgueil !

  62. Suite aux conférences données par Sarkozy, les bobos de gauche se déchaînent !
    Ils en crèvent de jalousie.
    N’est pas Nicolas Sarkozy qui veut.
    Avec sa prestance, son charisme, son éloquence, il a les portes grandes ouvertes de par le monde.
    J’en connais un à qui ça ne risquera jamais d’arriver…
    Je l’ai trouvé resplendissant et en pleine forme ! C’était un pur bonheur de l’apercevoir aux informations télévisées et pas que sur une chaîne !
    Il est grand temps qu’il revienne en politique, justement, et que notre pays retrouve sa belle image, détériorée depuis le 6 mai par une équipe de peintres en bâtiment amateurs,
    D’un autre côté il a raison : entre peu payé à l’Elysée avec une demi-France de gauche qui crie haro sur le baudet quoi qu’il fasse, et une heure de conférence bien payée avec les remerciements du public en plus, moi je n’aurais pas hésité longtemps.

  63. moncreiffe notre cousin LOL et Gone-with-the-Bling* – sans Rhett Butler LOL – soufflent un vent d’exotisme vs les ventriloques !
    *Merci pour son gentil commentaire LOL une nouveauté pour moi LOL si souvent e.piétinée !

  64. Sylvain et les chiffres.
    Je vais essayer, plus simplement, de clarifier les chiffres de la dette dont il parle, car il doit être un peu fâché avec ces derniers.
    La dette publique au sens du traité de Maastrich (ou dette publique notifiée) c’est-à-dire qu’elle couvre la dette de toutes les administrations publiques. Elle est brute ce qui signifie que les actifs financiers des administrations publiques ne sont pas déduits.
    Donc sans remonter aux calendes grecques et pour regarder l’avenir :
    J. Chirac 1995/2007 : on est passé de 650Mds à 1250Mds. Soit 600 MsS de plus.
    N. Sarkozy 2007/2012 : on est passé de 1250Mds à1850Mds. Soit 600Mds de plus.
    F. Hollande 2012/2014 : on est passé de 1850Mds à 2000Mds.
    Si l’on se projette en 2017, avec en gros les 4% de dérapage on peut imaginer 200 Mds de plus, soit pour le quinquennat 350Mds, allez on va pousser jusqu’à 400Mds.
    Dans tous les cas SAUF accident le record de la dette est détenu par N. Sarkozy.
    On peut chipoter sur la crise pour les uns, la morosité pour les autres… Enfin toutes les bonnes excuses que l’on voudra, mais comme avait dit lors d’une réunion, un responsable financier, « il neige en hiver et vous méditerez ces paroles. »
    J’ai volontairement arrondi, cela donne surtout les échelles de grandeur des uns par rapport aux autres.
    J’avais beaucoup de mal au milieu des % et des ratios fournis, sans base et sans référentiel.
    Ceci dit le volontarisme de notre ancien président était surtout dans le vent qui était produit, plus que dans l’efficacité réelle.
    L’argent étant le nerf de la guerre on peut penser qu’il nous a précipités plus vite que tous les autres au fond du puits.
    C’est pourquoi je suis toujours incrédule sur le fait qu’il y ait autant de personnes qui attendent son retour.
    Je me suis essayé au même calcul quant aux affaires qui lui collent aux basques, je suis prudent puisque non condamné, et je retombe sur les mêmes résultats mais dans ce cas ce n’est pas trop quantifiable, mais vu l’état de notre pays l’efficacité est sans doute aussi grande que ci-avant.

  65. Archrg !
    C’est cela qui est attirant avec votre blog, notre hôte, l’idée toujours exprimée et qu’il faut exprimer, que distinguer dans une pelote un brin qui serait avarié, c’est la distinction qui va produire disqualification de la pelote.
    Cela est, comme cela serait avec la simple rigueur comme l’intenta la science il y a longtemps, comme autant l’intenteraient par postulat les juristes devenus mieux sapiteurs (et tout cela – rappelez-vous la publicité pour la machine à laver Brandt – étant) en deçà mais au-delà d’une sorte de « vérité sans frotter », vérité remise pour toujours pour se révéler en apogée… alors comment toujours cela est autant amusant que troublant.
    C’est un peu avec tout ce qui blogue, un concours de pelotes qui rouleraient sur une sorte de planche du temps, et comme depuis l’observation de la roulure desdites pelotes on relèverait les avaries des brins parmi desquelles elles roulent (2br1dékèlroul) pour commentaires…
    La calamité NS dans une machine à laver, cela reste une calamité dans le tissu, serait-il lavé dans une quelle que soit la sorte de machine qui lave !
    Le procès de la calamité d’un tissu se passe… en dehors du droit, j’en ai peur….
    Le procès du brin ne fonctionne pas pour qui déclare être « comme par-delà être en pelote » et… dans un temps immémorial, la pelote subjugue parce que le droit ne peut observer en elle avec l’action plus que tel ou tel autre brin qui est en elle !
    Innommable et indescriptible pelote !!
    Le droit a ceci de charmant qu’il pose l’hypothèse, sans devoir et c’est heureux avoir à le démontrer, que le procès du brin suffit à celui de la pelote !
    Que la pelote Sarkozy tente de se mettre à jour, cela est bien certain…
    Que les brins qu’elle rassemblera ne seront pas avant longtemps jugés cela découle sans déroulement d’avance, car cela serait parmi un horrible univers de préjugés…
    C’est coincé tout ça, comme le serait par avance le procès des pelotes, alors cela restant concours de croyances avant même d’être concours de préjugés…
    Mais bon ! avec le décoincement façon débâcle pour une occidentale Volga, on peut s’attendre au pire !
    Aux temps des mille pelotes, cela fait du bien, avec vous notre hôte, que s’instigue l’observation de la pelote, fût-elle la pelote Sarkozy qui suffirait à se démontrer devenir le pompon d’un manège démocratique !!
    PS : Je suis un peu fatigué les derniers temps, alors radicalement absent du blog par le fait, mais cette fatigue se relâche d’un bonheur facile et subreptice parmi l’écriture de quelques éloges sincères, s’ils doivent être difficiles à comprendre, pour Philippe Bilger notre hôte.
    Merci bien.

  66. sylvain @ Giuseppe

    Vous avez raison Giuseppe en effet l’eau ça mouille ; vos chiffres totalement faux sont issus de liens tous aussi falsifiés les uns que les autres ; mais ce n’est pas grave, chacun peut et doit avoir le droit de propager tous les mensonges qu’il veut, tant que ça nous console tous.

  67. Garry Gaspary

    @ Xavier NEBOUT
    Le Duce ?
    C’est pas le type qui a dit : « Si la justice n’arrive pas aux mêmes conclusions que Mediapart (abonnez-vous !) c’est parce qu’elle est corrompue » ?
    Toute communauté qui se situe au-dessus des lois en présumant de la culpabilité humaine est faible.
    Qu’elle dissimule sa faiblesse derrière la promesse d’un salut, l’importance démocratique d’un journal ou les faisceaux de licteurs importe finalement peu.

  68. @ zenblabla | 18 octobre 2014 à 01:12
    Vos commentaires sont toujours pour moi une source de perplexité aussi bien sur le plan de la sémantique que de la syntaxe.

  69. Trugere bras d’och, grand merci à vous, Mary Preudhomme, de mettre une poésie dans ce blog où, de mon point de vue, s’étend de plus en plus la triste logorrhée des aigris.
    Permettez-moi d’ajouter mon grain de sel sur la « viduité ». Au sens propre c’est l’état d’être veuf ; par extension la viduité est un état d’isolement, de privation, mais en aucun cas ne correspond à la vacuité. Je demeure perplexe que cette notion élémentaire conduise à tant de débats stériles dans ce blog.
    Un dernier point, Mary : on écrit me zo ganet, et non me zoganet, mais ce n’est qu’un excusable lapsus calami.

  70. Je le sais bien les chiffres dérangent, et en plus ils sont têtus. Dire qu’ils sont faux c’est avouer qu’ils sont justes, on le sait, ce type d’argument n’a plus cours même chez les plus naïfs.
    Le propos n’est pas là, le but est quand même de relever que la soi-disant performance économique et le réformisme efficace de l’ancien président ne sont que des poncifs sans vérité affichée. Les chiffres sont têtus. On peut certes les discuter, éventuellement les manipuler, mais la filière sa reconstruit facilement pour déposer des faits rien que des faits.
    Ceci étant, je ne comprendrai jamais comment, confronté à un personnage qui a fait autant de mal, autant spolié le pays même par acteurs interposés je peux le concevoir, des citoyens peuvent encore supporter ce genre de politique.
    Je m’accommode très bien de « la présomption humaine de culpabilité » elle me suffit dans tous les cas pour passer mon chemin.
    @Achille
    D’accord avec vous, je ne connais pas le langage zenblabla, donc j’ai renoncé à traduire. Pourtant ce pourrait être intéressant, dommage pour moi et peut-être pour vous…

  71. @sylvain
    Avec sa prestance, son charisme, son éloquence (…)
    Pour ne pas oublier son respect de la dignité de sa charge, sa distinction, son tact, sa délicatesse, sa bienveillance, son goût parfait, son exquise politesse, son immense culture, sa finesse, son sens de la diplomatie, son vocabulaire châtié, son expression pondérée, sa réserve, son altruisme, son sens du devoir, son esprit de sacrifice, son souci constant de la grandeur de la France et du bonheur des Français, son désintéressement, sa clairvoyance, son esprit visionnaire, sa rigueur, son calme inébranlable, sa maîtrise de soi, sa constance dans l’action, sa ténacité, sa fermeté, son intégrité morale et matérielle, son honnêteté, son sens de la justice, son sens de l’écoute, son respect de la vérité, son respect de la parole donnée, sa magnanimité et j’en oublie…
    Ça va comme ça ?
    Avec tant de qualités, aussi rares de nos jours chez un homme politique, je ne vois qu’une solution : direction le Panthéon.

  72. @Claggart
    J’adooore… les personnes qui emploient le mot « logorrhée ». En général elles s’en servent pour fustiger les autres dans les travers qu’elles portent en propre : vous êtes un aigri, nul doute là-dessus.
    Ceci dit, logorrhée signifie aussi un bavardage oiseux ; et vous-même, allègrement, vous en rajoutez dans le débat viduité, vacuité.
    Décidément vous cumulez, en tout bien tout honneur bien sûr, les deux plus grands reproches que vous adressez aux intervenants que vous interpellez.
    Pardon, j’oubliais un troisième mot qui vous sied bien et qui peut compléter votre intervention : stérile.
    J’en resterai là, je ne voudrais pas ajouter à certaines aigreurs d’un certain quinquennat.

  73. Avec un tel dressing (garde-robe aurait été inapproprié LOL) le tailleur de Sarkozy est en faillite LOL il est habillé pour jusqu’à son dernier jour.
    Ce dressing est parfaitement constitué de tout ce qu’il lui faut pour toutes les circonstances de sa vie, quel que soit son avenir… manque peut-être celui de bagnard, comme en portent les « inmates », la tenue orange, ou rose selon les états MDR LOL

  74. Madame Bernadette Chirac sortez du corps de sylvain, il déraisonne totalement, il était amusant, il devient dangereux pour lui-même, il n’a plus son libre arbitre MDR

  75. sylvain @ Giuseppe

    Je vous répète cher Giuseppe que vous avez tout à fait le droit de donner des chiffres faux, truqués, aménagés à la sauce propagande socialiste, ça se pratique depuis des siècles ; méthode très efficace sur les petites cervelles. Je ne vous fais pas injure quand je vous dis que vous mentez, c’est un sport politique national. Malheureusement pour vous, mes chiffres sont avérés, prouvés ; même Didier Migaud à la tête de la Cour des comptes à l’époque avait reconnu le mensonge grossier de la gauche sur la soi-disant dette de Sarko et pourtant il était socialiste.
    La gauche est imbattable question propagande !

  76. françoise sansgants

    @moncreiffe
    Le retour de NS : il est presque attristant de constater que peu à peu nombre de celles et ceux qui le soutinrent hier prennent de la distance, creusant le « vide » autour de lui.
    « Viduité » est un mot dont la sonorité n’est pas familière ici et je me demandais s’il était plus fréquemment employé au Canada français ou même en anglais.
    ——————-
    Un conseil pour les puristes ! vous devriez virer Hugo et Péguy de vos bibliothèques qui ont osé utiliser viduité en parlant de vide moral… C’est toute la différence qui s’illustre dans cette discussion stérile, les grammairiens normatifs qui ne supportent pas l’évolution et les auteurs qui ne sont pas utilisés par la langue mais qui au contraire la font vivre, la renouvellent, la stimulent, la précisent. http://www.cnrtl.fr/definition/viduit%C3%A9
    Enfin, si on en revient à l’origine latine : viduitas qui a donné viduité (veuveté) signifie 1 privation manque, 2 viduité donc synonyme de vacuité… http://www.grand-dictionnaire-latin.com/dictionnaire-latin-francais.php
    Si l’on va plus loin, vacuus qui a donné vacuité se disait (sens 1) d’une femme libre non mariée, contrairement à viduitas qui avait trait à son veuvage http://www.grand-dictionnaire-latin.com/dictionnaire-latin-francais.php
    Il faudra aussi virer Rutebeuf qui utilise « vuide » pour « vide » http://www.cnrtl.fr/definition/vide

  77. Pour abonder, malheureusement, dans le sens du dernier commentaire de Parigoth, lire le mensuel de Siné, sinemensuel.com, de ce mois. Plus « un mur des cons »… Glaçant.
    Une tâche immense attend le président suivant, pour ceux qui sont passés, la messe est dite.

  78. Carl+Larmonier

    Il n’y a pas banlieue qui ressemble plus à une autre banlieue et je n’ai pas entendu Nicolas Sarkozy disserter des problèmes divers qui augmentent de plus en plus dans les cités remplies de sauvageons ; un euphémisme de Chevènement.
    En fait je trouve que pour son grand retour il a fait l’impasse sur de nombreuses questions que se posent les Français.
    Le Grand Retour est un one man show et si on coupe le son de la télé on voit un Sarkozy qui gesticule plus fort que Louis de Funès dans l’Homme orchestre à moins que l’on ait mis du poil à gratter dans les entournures de sa veste.

  79. sylvain aux antisarko

    Rédigé par : Parigoth | 18 octobre 2014 à 21:18
    Sarkozy au Panthéon ? non car on y a mis un peu n’importe qui là-dedans ; ça devient une poubelle socialiste ce machin !

  80. Citizen_pas_Kane

    @ giuseppe
    Dans votre duel de chiffres avec sylvain, n’allez pas plus loin car même s’il semblait que vous ayez factuellement raison, il y aurait toujours la réplique cinglante, enthousiasmante et sincère en face. C’est perdu d’avance !
    @ Parigoth
    Le Panthéon pour un tel panel de qualités signifierait que l’intéressé est mort et cela tuerait la verve prolifique de sylvain qui tranche sur ce blog…
    Votre liste de qualités n’était pas exhaustive, n’est-ce pas ? Surtout n’allez pas plus loin, vous risqueriez de servir d’inspiration littéraire divine à sylvain.
    @ sylvain
    Surtout ne vous interrompez jamais, c’est du pur nectar de vous lire. Cela détend les nerfs.

  81. Gone-with-the-Bling

    @ moncreiffe
    Merci pour la réplique, mais se prosterner devant la grandeur d’âme n’est jamais qu’un hommage, surtout si vous êtes le seul initiateur de la démarche.
    @ eileen
    On ne salue jamais assez l’élégance et le dynamisme.
    e.piétinée, dites-vous ? des gens qui lisent en diagonale, certainement… pas d’autre explication à offrir…

  82. @ françoise sansgants
    En anglais, on utilise généralement « empty » ou « void » pour exprimer la notion de vide, ou encore « devoid of meaning » (vide de sens). Le mot « vacuity » existe, mais est moins courant et ne saurait être confondu avec le mot « viduity », puisqu’il n’existe pas. Pas de confusion non plus avec veuvage. Cela se dit « widowhood ». Je suis conscient que viduité est un mot rarement usité en français, même dans la littérature. Je crois toutefois l’avoir utilisé correctement.
    Car c’est précisément en lisant Charles Péguy que j’ai découvert ce mot. Ne l’ayant jamais lu ou entendu auparavant, j’en avais donc consciencieusement cherché la définition dans un dictionnaire. J’ai retrouvé le passage dans lequel Charles Péguy l’utilise au sens de pauvreté de pensée et de manque de coeur. Je lui laisse donc le dernier mot et je me fie à sa connaissance de la langue française. N’en déplaise aux puristes de tout poil.
    On ne saurait trop le redire. Tout ce monde-là est jauressiste. C’est-à-dire qu’au fond tout ce monde-là est radical. C’est-à-dire bourgeois. C’est partout la même démagogie ; et c’est partout la même viduité ; l’une portant l’autre ; l’autre reportant l’une. Cette pauvreté de pensée, peut-être unique dans l’histoire du monde, ce manque de coeur qui est en politique la marque propre du parti radical a dans un commun jauressisme gagné tout le parti socialiste politique et de proche en proche le parti syndicaliste. Tout ce monde-là est au fond du monde radical. Même indigence, même lamentable pauvreté de pensée. Même manque de coeur. Même manque de race. Même manque de peuple. Même manque de travail. Même manque d’outil. Partout les mêmes embarras gauches. Partout les mêmes éloquences. Partout le même parlementarisme, les mêmes superstitions, les mêmes truchements parlementaires, les mêmes basculements. Partout ce même orgueil creux, ces bras raides, ces doigts d’orateurs, ces mains qui ne savent pas manier l’outil. Partout ces mêmes embarras métaphysiques. Et ces têtes comme des noisettes.
    Charles Péguy, L’argent, 1913.
    @ Gone-with-the-Bling
    Je ne mérite pas tant d’éloges. C’est une simple question de respect. Ce même respect dont eileen devrait elle aussi bénéficier. Je ne partage pas toujours son avis, mais j’aime bien son style. Sauf peut-être les MDR superflus. A ma connaissance, elle n’a jamais manqué de respect à qui que ce soit sur ce blog.

  83. @Citizen_pas_Kane
    @Sylvain
    Merci de votre prévenance, mais j’aime bien les chiens fous (là je suis affectueux), je pense que sylvain est forcément un brave garçon, je suis ses réparties, certes partisanes, mais faites de souplesse et pas du tout agressives, alors qu’il s’est défini comme un pilier de rugby… et de comptoir.
    Gentil garçon, sans doute, fair play comme tout bon joueur de ce sport, mais quand même avec la fraîcheur des personnes qui portent des œillères… de temps à autre.
    Bon, bon, le sujet du retour de l’ancien président, apparemment, passionne et fascine : je vais lire le dernier livre de Georges-Marc Benamou, il serait intéressant d’après ce j’en entends sur les ondes.
    En espérant que ce n’est pas que de la com !

  84. Mary Preud'homme (le flux et le reflux !)

    « Rédigé par : Mary Preud’homme (« Me zo ganet e’ Kreiz ar mor ») | 17 octobre 2014 à 16:36″ (Claggart)
    —-
    Où est le problème Claggart ?
    Pour un espace oublié mais aussitôt corrigé dans le message suivant ?
    Dû à l’étourderie, voire à l’habitude de chanter ou de déclamer qui restitue l’œuvre comme une partition musicale, d’où des césures ou au contraire des enchaînements qui échappent au profane.
    ——————
    @Giuseppe
    « Ceci étant, je ne comprendrai jamais comment, confronté à un personnage qui a fait autant de mal, autant spolié le pays même par acteurs interposés je peux le concevoir, des citoyens peuvent encore supporter ce genre de politique. »
    Enfin quelqu’un de lucide sur la politique calamiteuse de Hollande.

  85. Ce qui me frappe c’est la différence de traitement, à travers les livres et déclarations, de ceux qui ont côtoyé N. Sarkozy et, ou F. Hollande.
    Sans rentrer dans le détail, il faut dire que V. Trierweiler, C. Duflot, A. Morelle ne font pas dans la dentelle. C’est plus que du rentre-dedans.
    Il faut reconnaître que N. Sarkozy a été relativement bien épargné par ses proches et entourage politique.
    La facilité avec laquelle il flirte avec les interdits fait-elle peur (pas physiquement s’entend) à tous, pour les tenir dans un retrait somme toute bienveillant ?
    Aurait-il des « cadavres dans les tiroirs », je ne le crois pas, l’épisode Buisson montre qu’il n’est pas forcément d’un instinct très suspicieux.
    Verraient-ils malgré tout en lui le champion qui les ferait retourner aux commandes – la gamelle aussi en somme.
    N.K.M ayant déclaré à propos de F. Hollande qu’il était « fort avec les faibles et faible avec les forts », est-ce dire que N. Sarkozy est fort de son pouvoir d’en imposer ?
    D’un autre côté cela ne colle pas bien avec le personnage bling bling qu’il peut être.
    Il ne fait pas la course en tête dans les sondages, mais à la veille du grand choix… E. Balladur doit s’en souvenir encore, du sort de premier de la classe.
    En fait qui est-il vraiment, un livre de plus sur lui va paraître, sera t-il éclairant ? les courtisans éconduits sont souvent, si ce n’est odieux, mesquins. A voir.
    @Mary Preud’homme
    Vous auriez dû préciser « …AUSSI, sur la politique calamiteuse de Hollande. »

  86. sylvain aux antisarkos

    Giuseppe reconnaît enfin ses erreurs :
    « Ceci étant, je ne comprendrai jamais comment, confronté à un personnage qui a fait autant de mal, autant spolié le pays même par acteurs interposés je peux le concevoir, des citoyens peuvent encore supporter ce genre de politique. »
    …………………………..
    Merci cher Giuseppe de faire enfin amende honorable ; vous reconnaissez que Hollande a fait beaucoup de mal au pays et que vous vous êtes trompé ; faute avouée à moitié pardonnée.

  87. Certains/certaines devraient cesser de lire en diagonale et prendre leurs désirs pour la réalité, le texte pris et repris pour accuser l’autre fait référence à Sarkozy et non pas à Hollande.
    Il faut cesser de jouer au e.procès à la Kravtchenko LOL
    Une seule certitude, les deux auront été des présidents calamiteux qui – espérons-le – n’auront eu qu’un seul et unique quinquennat !
    Les deux auront été indignes de leur fonction en exposant leur vie privée, intime et personnelle de manière tapageuse, indigne d’un chef d’Etat.

  88. « Certains/certaines devraient cesser de lire en diagonale et prendre leurs désirs pour la réalité, le texte pris et repris pour accuser l’autre fait référence à Sarkozy et non pas à Hollande.
    Il faut cesser de jouer au e.procès à la Kravtchenko LOL »
    (eileen)
    Et certaine devrait ouvrir son esprit à l’humour et aux figures de style…
    Sylvain, je vous prie, la persécutée du fond de classe a du mal à suivre !

  89. Plutôt que se gargariser de la vacuité de la définition de la viduité, en oubliant la viduité en islam, la viduité en droit, etc. certaine devrait – sur un blog ouvert au public donc à tous par Monsieur Bilger – avoir le bon goût de faire de l’ironie MDR LOL accessible à tous, à toutes ! Certains signes permettent d’indiquer le second degré, les employer pour autre chose que caricaturer l’autre est une marque de respect élémentaire.

  90. Mary Preud’homme (en caustique !) | 20 octobre 2014 à 13:39
    Vous connaissant, je devine qu’il s’agit d’une catacaustique !!

  91. Le schtroumpf grognon ose parler d’humour, qu’il cesse de jouer le censeur du blog, il critique sans jamais argumenter, il préfère prendre des postures commentant les derniers LOL ou MDR, pour exister pour briller sans doute il doit commenter aussi, mais ailleurs, les derniers tweets du jour, il sait pourtant que Fortuna fortes adiuvat.
    …et dans le cas présent il s’agissait d’ironie et non pas d’humour, les mots ont un sens que schtroumpf grognon a oublié tellement obnubilé de sévir encore une fois LOL

  92. « J’entends se refermer sur moi, désormais captif de ma charge, toutes les portes du palais.
    Mais, en même temps, je vois s’ouvrir l’horizon d’une grande entreprise. (…) C’est en un temps de toutes parts sollicité par la médiocrité que je devrai agir pour la grandeur… »
    De Gaulle le 8.01.1958.
    Je cite ce qu’écrit en suivant J. Lacouture : « Son génie consiste précisément à tirer le quotidien vers l’épique, à faire jaillir des jours ordinaires et de la conjuration des médiocrités le trait qui donne à l’action des dimensions fabuleuses. »
    Eh oui, on est bien loin du vulgaire, de l’affairisme passé ou de l’étriqué présent.
    On ne va pas se retourner, mais quand même… L’argent maudit, ou l’épanchement nauséeux au centre du débat depuis quelques années, n’a-t-on rien d’autre à faire ?
    On est loin de ces combats pour la vertu et le courage politique.
    On pourra toujours s’étonner de à qui profite tous les manquements passés. Et pourtant, le nouveau visage du FN séduit, à qui la faute ?
    La question est entière, et toujours pas d’homme providentiel, il n’y en aura pas, les circonstances ne sont plus les mêmes.
    Des hommes intègres, des honnêtes hommes en somme suffiront à la tâche. Il faudra qu’ils soient aussi de bons alpinistes !

  93. Mediapart 21.10.201 : « Patrick Balkany mis en examen pour corruption, blanchiment de corruption… »
    Grand ami de notre président précédent, suivant ses dires. N. Sarkozy devrait quand même faire attention aux personnes qu’il fréquente, à force cela va lui faire un peu de tort.
    P. Buisson ne l’avait-il donc pas prévenu ? Décidément, si cela continue à ce rythme, il va falloir qu’il s’occupe sérieusement de faire le ménage autour de lui, vraiment. Un retour sur la scène publique par les temps qui courent, il vaut mieux se munir de bons parapluies, plutôt que de supposés bons, chargés d’enregistrement.
    A qui le tour, non ce n’est pas un jeu, mais là, cela commence à y ressembler furieusement.
    Théâtralement on pourrait dire, « Notre République se meurt ». Allez, une petite dernière, Le Canard à paraître le 22 donc demain, aurait la liste de 60 parlementaires inquiétés par le fisc (Orange en ligne ce soir).
    Rideau !

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