Honte certes, mais qui peut être fier ?

Le président de la République a exprimé sa « honte » par un tweet dans la soirée du 24 novembre.

Honte certes, pourquoi pas, à la suite des violences, des affrontements et de cette atmosphère d’émeute durant quelques heures, surtout sur les Champs-Elysées (Le Figaro).

Difficile de le contredire en effet quand il remercie « les forces de l’ordre pour leur courage et leur détermination » et dit sa « honte à ceux qui les ont agressées… à ceux qui ont violenté d’autres citoyens et des journalistes, à ceux qui ont tenté d’intimider des élus. Pas de place pour ces violences dans la République » (Europe 1).

Comme cette dernière phrase serait belle si elle était juste et que la République ne cesse pas d’être meurtrie par des violences de toutes sortes contre lesquelles, quotidiennes ou exceptionnelles, l’Etat ne montre que son impuissance !

« Honte » assurément à l’égard de ceux qu’il a visés par sa dénonciation mais, au-delà de l’opprobre ainsi jeté, qui peut être fier de son comportement, de son verbe et de ses actions depuis que les Gilets jaunes ont fait irruption dans notre espace démocratique, contre toutes les structures partisanes et syndicales, à cause initialement d’une hausse des carburants aggravant le gouffre entre Paris et la province, entre ceux qui pourront toujours circuler à leur aise et la majorité ayant besoin d’une voiture pour aller travailler, entre les privilégiés et les modestes ?

« Honte », c’est sûr, mais qui dans ce désastre aurait l’impudence de s’épargner ?

« Honte » peut-être, mais le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, pour ce qui les concerne, peuvent-ils se féliciter de l’image qu’ils ont donnée et de la posture qu’ils ont adoptée ?

Ce dernier, par ses attitudes de Matamore qui révélaient plus d’incompréhension et de maladresse que d’autorité, par la précipitation avec laquelle il s’est engouffré dans la mise en cause de l’ultra-droite à Paris, a jeté de l’huile sur le feu, du sel sur une plaie à vif et surtout, avec une globalité dangereuse, n’a pas distingué une minorité de « casseurs » quasiment inévitable d’une multitude parfaitement honorable et tranquille de Gilets jaunes.

Cette dernière aurait eu besoin d’une considération qu’elle n’a jamais eue ou trop tard. A Paris, le refus de s’en prendre aux pompiers et de dégrader des commerces a été, pour beaucoup de manifestants, la marque même de leur singularité et de leur honnêteté.

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Alors que dans la province les Gilets jaunes ont défilé et protesté dans le calme avec une force amplifiée par cette résolution irréprochable, quoi que ce soit, depuis le début de ce conflit, avait-il été proposé à cette masse angoissée par son pouvoir d’achat et son avenir devenant de plus en plus incertain, voire sombre ?

Il a fallu attendre longtemps pour que sortant apparemment d’une constance absurde, le pouvoir accepte de lâcher si peu de lest en ajoutant, par cette lenteur, à l’exaspération de citoyens désorientés et en quelque sorte laissés à l’abandon. Le déplorable de Paris est en grande partie la conséquence d’une gestion épouvantablement médiocre d’une colère qui pour être née hors des chemins traditionnels aurait mérité encore plus d’être écoutée, prise en charge et respectée.

« Un peu d’humilité » n’aurait pas nui : Ségolène Royal n’a pas tort.

« Honte » sans doute mais le président de la République lui-même oserait-il s’avouer irréprochable face à cette crise dont on ne voit pas encore la fin puisqu’une nouvelle manifestation est prévue le 1er décembre et qu’elle va multiplier, avec probablement un nombre moindre mobilisé, les appels absurdes à la démission d’Emmanuel Macron ?

Celui-ci, alors que le quinquennat, s’il n’oblige pas le président à se mêler de tout et n’importe quoi, du futile, de l’insignifiant comme du grave, devrait avoir au moins pour conséquence de le mettre en première ligne, sans qu’il se réfugie derrière la forteresse élyséenne, et de le placer au chevet du pays quand celui-ci fiévreux, profondément malade, a besoin de la sollicitude énergique de son chef, s’est campé dans une attitude de retrait et de distance. Quand on refuse l’entremise des corps intermédiaires et qu’à l’évidence le gouvernement est dépassé par une effervescence tendue à laquelle il s’obstine à donner d’impossibles remèdes techniques alors qu’il s’agit d’une crise de foi républicaine, le président aurait dû, vite, par un dialogue constructif et par lui-même apaisant, venir au coeur de la mêlée pour en dégager d’authentiques solutions.

Face à cette majesté confortable – si loin du feu ! – je n’ai pas pu m’empêcher de songer à certaines péripéties officielles qui avaient montré un Emmanuel Macron à la disposition d’une Rihanna pour s’entretenir du climat avec elle. L’allure présidentielle et la légitimité démocratique auraient-elles été offensées s’il avait reçu une délégation des Gilets jaunes avec la difficulté, j’en conviens, d’un mouvement se vantant se son absence de structuration.

Miracle de la réflexion après le tumulte : les Gilets Jaunes vont désigner cinq porte-parole pour la France. Le président aura des interlocuteurs en espérant qu’il ne laissera pas le Premier ministre à la manoeuvre!

Il va intervenir le 27 novembre en annonçant notamment que certaines mesures écologiques vont être différées et la création d’un Haut Conseil du climat avec la présence de quelques experts pour rendre cet organisme plausible. Alors qu’il veut donner une « réponse claire », croit-il vraiment qu’avec cette dernière initiative il va répondre à l’angoisse, dissiper les doutes, calmer la colère face aux hausses qu’il s’acharne à maintenir pour le 1er janvier ?

Qu’il sorte de son Aventin pour parler vraiment avec la France qui souffre quand l’autre ne va pas trop mal. Entre l’indifférence élyséenne qu’il cultive et le corps-à-corps qu’il affectionne, il y a un juste milieu démocratique.

Ou devra-t-on, face à l’impuissance chronique et à la fracture économique, sociale et nationale, se résoudre à accepter la dangereuse idée que la politique gagnerait à tout coup à être confiée à l’inventivité et à la spontanéité des citoyens ?

Macron démission : un cauchemar ou la rançon délétère d’une désillusion de plus en plus dévastatrice ?

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Voir les Commentaires (180)
  1. AUX CHAMPS ÉLYSÉES
    Il s’y passe toujours quelque chose.
    Saint-Sylvestre.
    Défilé militaire.
    Fête du ballon rond.
    La bagnole à Trump.
    Hier, En Marche vers la Bastille !

  2. « Honte certes, mais qui peut être fier ? »
    Enfin !
    Enfin, un billet prenant en compte la spécificité objective des Gilets jaunes. Je désespérais cher P. Bilger de vous voir vous exprimer sur ce mouvement inédit.
    La démission du Président Macron n’est pas à l’ordre du jour, donc inutile de nous affoler avec cette hypothèse.
    A ce jour, dimanche 25 novembre 2018 à 12h, le Président Macron n’a toujours pas compris l’importance du mouvement qui monte : ce n’est pas son monde !
    Et s’il finit par le comprendre, son entêtement arrogant et orgueilleux l’empêchera d’apporter une vraie réponse.
    Cordialement.

  3. Marc GHINSBERG

    La classe médiatique et politique surprise par ce mouvement des Gilets jaunes fait preuve aujourd’hui d’une complaisance bienveillante. Il est venu le temps des démagogues. Celui qui émet le début du commencement d’une réserve se fait taxer de mépris de classe, terrorisme intellectuel qui rend la discussion difficile.
    A partir d’une situation objective qui explique la colère de certains Français, notamment la stagnation ou le recul du pouvoir d’achat pour le plus grand nombre alors que les très riches bénéficient d’une forte augmentation de leurs revenus, ce que beaucoup semblent découvrir, ce mouvement inédit dans sa forme, dérive comme cela était prévisible vers l’anarchie et l’irresponsabilité.
    Irresponsabilité de ceux qui ont lancé le mot d’ordre de marcher sur l’Elysée, irresponsabilité de ceux qui ont lancé le mot d’ordre de manifester sur les Champs-Elysées, irresponsabilité de ceux qui n’ont pas voulu anticiper que cette manifestation serait infiltrée par des casseurs, sachant qu’il n’y a pas que des anges dans les Gilets jaunes. Le comportement de certains dans les barrages filtrants fait froid dans le dos. Irresponsabilité des porte-parole autoproclamés qui rivalisent dans la surenchère et l’absurdité des revendications.
    La manifestation du 24 novembre à Paris est un bide en terme de nombre de manifestants mobilisés. La faiblesse du nombre a été compensée par la violence dès avant l’heure prévue de la manifestation.
    Les forces de l’ordre ont réagi avec un remarquable sang-froid.
    Sans minimiser l’importance de la colère d’une partie des citoyens, il ne faut pas non plus en surestimer l’ampleur. Jusqu’à présent au plus fort de son action le mouvement a mobilisé 300 000 personnes. Ceux-ci se considèrent comme le « peuple » et comme le peuple est souverain ils se déclarent détenteurs de la légitimité et donc au-dessus de la légalité. Ils s’arrogent donc le droit de bloquer le pays et de passer outre aux interdictions de défiler dans des lieux interdits. Certains réclament la démission du gouvernement, de l’Assemblée nationale, du président de la République, faisant fi du résultat des élections.
    Le pouvoir est face à un dilemme quasi insoluble, soit il recule, mais sur quoi et même s’il trouve des choses à lâcher il ne peut être sûr que cela soit suffisant pour calmer le mouvement, mais il peut avoir la certitude que sa capacité à réformer sera réduite à néant, ou il ne cède rien avec le risque de radicaliser davantage le mouvement qui, au demeurant, est protéiforme sans probablement de consensus sur les revendications dont certaines sont mêmes contradictoires, d’autres extravagantes.
    Il est évident que le Président doit modifier sa façon d’exercer le pouvoir, moins d’arrogance, plus de respect pour les corps intermédiaires, plus d’attention aux gens modestes sans tomber dans la démagogie. Un exercice difficile et périlleux.

  4. Bonjour,
    Permettez-moi de poser quelques questions.
    Que faites-vous de l’esprit de responsabilité évoqué par Emmanuel Macron ?
    Que faites-vous de cette impression que parce qu’il y a les médias, les photos, l’actualité Gilets jaunes sous projecteur (comme lorsqu’il s’est agi de la médiatisation de la victoire des Bleus ou celle des funérailles de Johnny), les GJ se sentent un peu héros ? Outre le flot de fake comptes et habiles community manager sur les réseaux sociaux ?
    Héros de quoi ?
    Où est le courage quand on sait que l’on ne risque rien personnellement, si ce n’est le conflit mais beaucoup le recherchent sans le craindre, ou voir sa trombine sur BFMTV ? Quand on sait que ce gouvernement est respectueux, sensé, sensible, trop ? Que les services publics fonctionnent quoi qu’on en dise mieux en France que dans la plupart des autres pays et heureusement vu le ratio dépenses publiques / PIB ? Il y a des imperfections en France mais où n’y en a-t-il pas ?
    Comment légitimement considérer qu’Emmanuel Macron pouvait en 18 mois corriger trente ou quarante ans de problèmes sans nier le réel et croire à la baguette magique ?
    C’est beau de bien écrire mais sérieusement qui ferait quoi et mieux que ce gouvernement actuellement avec une pression du résultat immédiat ? Le père Noël, peut-être, c’est sa saison mais faut-il rappeler que c’est une fiction tout aussi stupide que de croire que vous pouvez être riche sans effort ou talent ? les gens heureux ne sont pas jaloux des autres.
    Allez voir les infrastructures en Angleterre et même en Italie. Vous préférerez vous faire soigner en France.
    L’effort est devenu tabou. Tout le monde croit qu’il peut devenir Mbappé, Macron, journaliste, magistrat ou policier. Où est la création de valeur ?
    Coulons et jetons le bébé avec l’eau du bain.
    La haine, la jalousie sont apparemment plus moteur que de se regarder en face et analyser avec lucidité ce qui s’est passé depuis trente ou quarante ans.
    C’est comme ça…
    Si Macron avait tenté de réduire les dépenses, la pression serait venue des corps intermédiaires institués et on sait quelle méthode est employée dans ce cas (affaires sur affaires, infiltrations, etc.).

  5. Merci Monsieur Bilger pour ce billet dense, complet et sans complaisance aucune, tant à l’égard du ministricule Castaner que de « notre » président de la République.
    J’avais relevé plusieurs alinéas pour les commenter, mais la complétude de votre analyse m’en a dissuadé. Car vous avez tout dit, ou presque !
    Je voudrais revenir sur les commentaires de monsieur Castaner. En ne relevant que les actions des casseurs d’extrême droite, en ne s’attaquant qu’à la seule Marine Le Pen et en y amalgamant l’ensemble des Gilets jaunes, l’on sentait bien que ce petit monsieur, en leur reprochant « de s’attaquer aux institutions », voulait nous faire croire à une réédition du 6 février 1934 et la volonté de certaines ligues de marcher sur le Palais Bourbon pour faire tomber la Troisième République… Sans doute lui faudra-t-il revoir son Histoire, car il oublie ce faisant que le colonel de La Rocque et ses Croix de feu, respectueux des institutions républicaines, s’y était opposé ! Rapprochement hautement hasardeux, d’autant plus qu’il s’est bien gardé en soirée de préciser que les destructions survenues l’après-midi et en soirée étaient le fait de groupes d’extrême gauche, ce que plusieurs commentateurs ont rappelé, mais pas le ministre de l’Intérieur !
    Quant au président de la République, j’ai tout particulièrement apprécié votre conclusion :
    « Qu’il sorte de son Aventin pour parler vraiment avec la France qui souffre quand l’autre ne va pas trop mal. Entre l’indifférence élyséenne qu’il cultive et le corps-à-corps qu’il affectionne, il y a un juste milieu démocratique.
    Ou devra-t-on, face à l’impuissance chronique et à la fracture économique, sociale et nationale, se résoudre à accepter la dangereuse idée que la politique gagnerait à tout coup à être confiée à l’inventivité et à la spontanéité des citoyens ? »
    Vous posez ici le fond du problème. Pour ces petits messieurs technocrates de Bercy comme de Matignon ou de l’Élysée imbus de leurs certitudes, le peuple français n’existe pas et donc la révolte des citoyens à laquelle nous assistons et que vous soulignez parfaitement dans votre analyse ne leur est aucunement compréhensible.
    L’on a entendu des « Macron démission ». Certes au plan institutionnel, monsieur Macron, en l’état actuel de la situation, n’est pas acculé à une démission. Mais le président de la République, qui depuis le premier jour de son mandat s’est mis en première ligne en lieu et place du Premier ministre pour gouverner le pays, Premier ministre qu’il a jusqu’ici utilisé comme paravent pour afficher les décisions impopulaires qu’il ne voulait pas assumer, devra nécessairement s’engager dans le conflit qui l’oppose à présent aux citoyens qui commencent à se rebeller.
    Si les réactions du peuple restent encore très mesurées dans l’attente de mesures qui auront des effets sensibles sur leur situation matérielle et morale, le maintien de ses choix budgétaires, droit dans ses bottes comme monsieur Juppé en 1995, ne pourra qu’aggraver les réactions populaires. Et la violence qui nécessairement les accompagnera avec un niveau n’aura alors plus rien à voir avec « l’apéritif » servi ce 24 novembre.
    Aussi, votre phrase conclusive me semble-t-elle tout particulièrement justifiée : « Macron démission : un cauchemar ou la rançon délétère d’une désillusion de plus en plus dévastatrice ? »
    S’il lui faudra se souvenir que Louis XVI et Marie-Antoinette ont été guillotinés si près de son palais, en place dite de la « Concorde », il ne devra pas non plus oublier Louis-Philippe, roi des Français, contraint d’abdiquer en 1848. Le court résumé de son règne donné dans Wikipédia est en ce sens particulièrement éclairant :
    « Dix-huit ans à la tête d’un royaume en profondes mutations sociales, économiques et politiques, Louis-Philippe – par la monarchie de Juillet – a tenté de pacifier une Nation profondément divisée avec les armes de son époque : mise en place d’un régime parlementaire, accession de la bourgeoisie aux affaires manufacturières et financières, permettant un essor économique de première importance en France (révolution industrielle). Cependant, la chute du régime qu’il a fait naître a pour principales causes d’une part la paupérisation des « classes laborieuses » (paysans et ouvriers) et d’autre part le manque de compréhension de la part des élites de la monarchie de Juillet pour les aspirations de l’ensemble de la société française. »
    Il suffirait de remplacer « ans » par mois, et l’on serait presque à la situation de monsieur Macron ! Prémonitoire ? A lui de faire son choix.

  6. lls déplorent l’inaction des précédents gouvernements mais demandent qu’on ne change rien.
    Ils n’ont rien fait pour devenir riches mais voudraient en être.
    Ils insultent publiquement ceux qu’ils accusent d’arrogance.
    Ils veulent renverser la table d’un système déjà hyper-protecteur, mais pour avoir une protection plus grande encore.
    Ils veulent changer de président mais sont d’opinions politiques radicalement opposées.
    Ils demandent la démission d’un ministre de l’Intérieur pour n’avoir pas su gérer un chaos qu’ils ont eux-mêmes provoqué.

  7. DOPO LA RIVOLUZIONE
    Marion trouve Castaner « minable » ! Il va falloir grandir petite !
    Villiers – le civil – prédit que Macron sera « balayé » s’il poursuit sa politique. Bijou, poursuis, poursuis !

  8. Moi j’ai honte pour lui. Honte qu’il ait nommé un gros nullos comme ministre de l’intérieur. Honte de tant de mépris. Honte de ce qu’il est en train de concocter avec les larbins qu’il a embauchés contre quelques rémunérations et des repas à 200 boules sans les vins.
    Honte enfin de savoir que pour répondre aux manifestations populaires, Manu, le Chef, celui qui disait : « s’ils veulent un responsable qu’ils viennent me chercher » et « ILS » l’ont fait, annoncera mardi 27 novembre la création d’un « Haut conseil pour le climat » composé d’experts comme Laurence Tubiana, ex-négociatrice pour la France lors de la COP21, Pascal Canfin, président de WWF France, et des personnalités du Groupe d’experts (?) INTERGOUVERNEMENTAL sur l’évolution du climat (Giec), dit-on dans les milieux bien informés qui ajoutent (les milieux bien informés) que le président confirmera la hausse des taxes sur les carburants prévue le 1er janvier, excluant « un report ».
    Comme disait Clemenceau, « quand tu veux enterrer un problème, tu crées une commission ».
    La question est : est-ce que la nouvelle commission Théodule, qui va nous coûter un pognon de dingue, enterrera les problèmes des gens qui en ont ?
    Vivement mercredi !

  9. <<"Honte" peut-être, mais le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur, pour ce qui les concerne, peuvent-ils se féliciter de l'image qu'ils ont donnée et de la posture qu'ils ont adoptée ?>> (PB)
    La réunion projetée mardi va être pire que le remède qu’elle est censée délivrer.
    J’ai entendu 500 000 000 € de plus pour « accompagner », encore une imbécilité, accompagner qui ? Accompagner quoi ? Il n’existe rien de plus abstrait que ces chiffres lointains, globaux, désincarnés, qui font plus mal que guérir, impalpables, pour des dossiers futurs à remplir, des attentes inextricables… Une nouvelle fois l’exécutif ne comprend rien, ils sont vraiment nuls !
    Les Gilets jaunes veulent de l’immédiat, ils veulent faire le plein pour aller au boulot tout en voyant le compteur se dérouler sous leurs yeux, ils se contenteront de gérer les fluctuations du baril de pétrole, profitant ou accusant le coup sans qu’un idiot vienne rajouter la goutte de trop ou plutôt de moins.
    Du coup avec cette imbécillité de taxes, l’exécutif va devoir gérer en plus la moindre fièvre qui fera bouger les tarifs du gazole à la pompe.
    Mais quel gâchis engendré par ces ignares d’énarques, loin de tout, loin de la vie.
    Les Gilets jaunes ne veulent pas l’aumône ils n’arrêtent pas de répéter qu’ils souhaitent une échelle de répartition des impôts plus juste, dont le curseur de base soit relevé, avec 1 200 € vous crevez la dalle des fins de mois.
    La première décision fut de supprimer l’ISF mobilière, il faut se rappeler que Jupiter a été élu avec moins de 30% d’adhésions, l’intelligence n’est pas montée au cerveau de ses conseillers, la finesse de communication n’est pas leur fort.
    Des gamins de pouvoir, certes il fallait réformer et la dette colle aux semelles ce qui n’autorise pas à faire n’importe quoi.
    On cherche des entrepreneurs de la politique on nous sert des joueurs de Lego.
    Les syndicats ? Les Gilets jaunes les détestent, ils ont vu que leurs dirigeants se vautraient d’indemnités et se goinfraient de prébendes.
    Rien de pire que l’image donnée par tout ce qui s’est découvert, le Gilet jaune est adulte et ira à la réunion de mardi pour mieux la quitter et cracher sur des propositions tellement désincarnées qu’elles seront soufflées avec autant de force que cet exécutif a mis dans sa bêtise.

  10. Bonjour,
    C‘est Clemenceau qui disait : « Quand on veut enterrer un problème, il suffit de créer une commission ». C’était il y a un siècle sous la IIIe République. Aujourd’hui nous sommes sous la Ve et il semble que les choses n’aient pas beaucoup changé.
    Manifestement Emmanuel Macron s’est inspiré de ce principe en créant son « Haut Conseil pour le climat ». Je ne suis pas certain que cette décision va calmer les esprits en surchauffe.
    Entre nous il fallait vraiment être un bisounours pour ne pas avoir compris que le mouvement des Gilets jaunes allait être récupéré par les partis extrémistes de droite et de gauche.
    Ce matin à France Info, le député LFI Eric Coquerel, toujours égal à lui-même en matière de grosses ficelles, accusait le gouvernement d’avoir « joué sur l’espoir de violences » pour « dévaloriser le mouvement ».
    En fait il se rend compte que le mouvement des Gilets jaunes est en train de se prendre un gadin à cause des émeutiers stipendiés par LFI et il essaie de mettre ça sur le dos du gouvernement. Assez pitoyable comme moyen de défense.
    Dans C dans l’air hier, une journaliste nous dit qu’une mère de famille qui n’avait jusque-là jamais manifesté ni adhéré à un parti, lui disait qu’on allait vers une guerre civile dans un ou deux ans si les Gilets jaunes n’étaient pas écoutés
    Certes, il faut toujours écouter les mères de famille. Elles sont toujours pleines de sagesse. Ceci étant si certaines d’entre elles qui se plaignent aujourd’hui éduquaient un peu mieux leurs mioches on n’en serait peut-être pas là.
    La fracture sociale, Jacques Chirac en parlait déjà en 1995 lors de la campagne présidentielle qu’il a gagnée en partie grâce à cette petite phrase. Depuis elle n’a cessé de s’aggraver et c’est bien sûr le président qui est au bout de la chaîne qui se prend l’onde de choc en pleine figure.
    Ceci n’empêche d’ailleurs pas ses prédécesseurs de donner les leçons sur l’augmentation effrénée des taxes, alors qu’ils ont largement contribué à cette situation.
    La honte peut largement être partagée par tous ceux qui ont été au pouvoir ces trente dernières années.

  11. Le président va intervenir le 27 novembre en annonçant notamment la création d’un Haut Conseil du climat avec ce qu’il faut d’experts pour rendre cet organisme plausible. Croit-il vraiment qu’avec cette initiative, il va répondre à l’angoisse, dissiper les doutes, calmer la colère face aux hausses qu’on s’acharne à maintenir du 1er janvier ?
    S’il voulait jeter encore plus d’huile sur le feu, il n’agirait pas autrement.
    Alors que des Français d’habitude silencieux et plutôt apolitiques lui envoient un signal de détresse, sa réaction est de s’occuper de cette véritable fumisterie climatique, autour d’un faux problème qui plus est !
    Pourquoi pas de la grave question du déplacement du centre de gravité terrestre, tant qu’il y est, ou du réchauffement de la planète Mars ?
    A-t-il été élu pour cela ?
    Il est complètement déconnecté des réalités et enfermé dans son univers virtuel de façon psychorigide.
    Les Français ont voulu un pervers narcissique à l’Élysée : ils l’ont.
    Maintenant, qu’ils paient les pots cassés.

  12. Les 27 dirigeants européens viennent de consacrer la départ de l’Angleterre de l’Union européenne.
    Je voulais exprimer mon admiration pour Theresa May. Voilà une femme d’Etat qui a eu le courage et l’honnêteté, alors que ce n’était pas son avis, de se battre (et quels combats !) pour respecter la décision de son peuple.
    Et ce malgré des campagnes de dénigrement insensées et des tentatives souterraines de toutes parts pour faire échouer les négociations.
    Finalement nous allons voir que les pays impactés économiquement seront sans doute plus certains pays européens – dont la France – que l’Angleterre.
    Bravo Madame May pour votre courage.

  13. La date du 24 novembre 2018 est d’ores et déjà inscrite dans l’histoire de France comme étant celle de la première révolte numérique spontanée hors de tout système répertorié. La tradition des Gilets jaunes remonte à près de sept siècles, lorsqu’en mai 1358 éclata la première jacquerie chez les paysans du nord de l’Île-de-France. Armés de bâtons ferrés et de couteaux ils lynchèrent à tout-va noblesse et percepteurs💰, au cri de : ‘Montjoie !’

    Hier après-midi en province, j’ai assisté au défilé d’une interminable meute de motards jaunes fluo qui paradaient paisiblement dans un centre ville, escortés par ceux de la gendarmerie. Ce n’était pas l’Équipée sauvage ni les Hells Angels d’Oakland dans le sillage du leader Raph ‘Sonny’ Barger. Les motards sont en effet très remontés contre la limitation à 80 kilomètre/heure. Entre autres brimades…
    Les défilés anti-Macron sont donc une agglutination de catégories sociales diverses toutes agressées par des taxes à n’en plus finir. Une approbation du mouvement par presque 80% de la population n’arrive pas par hasard. Le ras-le-bol fiscal fédère. La mise en péril du pouvoir d’achat n’est pas un vain mot. Les retraités sont très présents, remontés à bloc par le pillage du fruit de toute une vie de labeur. Ce n’était pas dans le contrat.
    Macron fait la sourde oreille. Pour combien de temps ? Car en face, nul ne lâchera. Certaines demandes de manifestants sont ridicules, relèvent de la lutte des classes, supposent l’ouverture impossible du porte-monnaie vide de l’Etat ou remettent en cause le fonctionnement des institutions et le principe même du suffrage universel. Mais il ne fallait pas tondre ainsi les Français en spéculant sur leur inertie. Un journal allemand dit que Macron les prend pour des imbéciles. Mépriser de son sommet ‘les gueux’, c’est condamner son socle à s’effriter comme roche Tarpéienne.
    Dans quel camp se situe la honte ? Quand on voit le mépris affiché par Macron dans son tweet pour le petit peuple qui l’a massivement contesté dans la rue (…oublions les chiffres officiels minorés de participation) et qu’il n’a même pas daigné nommer ni tenté de comprendre, on s’interroge légitimement sur la localisation de la honte. Quand on considère l’ineffable sapeur Camember Castaner dans son rôle de ministre de l’Intérieur, le doute s’évapore.

  14. Mary Preud'homme

    « Cette lamentable révolte est le fruit des élections biaisées de 2017, d’un second tour minable qui a privé les Français de choix respectable et d’un débat d’idées digne de ce nom… » (Maxime Tandonnet)
    Personnellement, ayant voté Fillon au premier tour et blanc au second en signe de protestation contre un odieux trucage, je n’ajouterai d’autre commentaire que celui-ci :
    Ceux qui ont participé de près ou de loin à cette mascarade doivent assumer et pas seulement le président en titre, mais aussi ceux qui l’ont élu et aujourd’hui quittent le navire au premier coup de tabac !
    Cela étant où est donc la honte, l’inconséquence, sinon la lâcheté ?

  15. Claude Luçon

    Il faudra bientôt savoir si nous avons une organisation gouvernementale dans notre démocratie, si nous avons une société structurée, ou si nous avons des élus locaux, des maires, des conseillers départementaux et régionaux, des députés, des sénateurs qui ne sont là que pour les titres et la rosette rouge ou bleue mais surtout pas leur travail et leurs responsabilités.
    Il faut aussi se demander si, à l’exemple de Mélenchon, n’importe quels pékins peuvent déclarer qu’ils sont la France.
    La désobéissance civile n’est pas un moyen de gouverner ce sont les prémices de la guerre civile.
    Des citoyens exigeant de parler directement au Président demandent une dictature car clairement ceux qu’ils ont élus pour les représenter sont incompétents.
    Conclusion : les citoyens ne savent pas choisir, le prouvant d’ailleurs en laissant les médias choisir pour eux. Ils protestent contre eux-mêmes.
    L’information n’est plus guère que de la propagande, pas que chez nous d’ailleurs, les Britanniques en savent quelque chose avec le Brexit.
    Dans le même souffle la très charmante présentatrice de TF1 nous annonce que le jour de Black Friday les Français ont dépensé six milliards d’euros en 24 heures pour leurs achats très personnels et probablement superflus pendant que les Gilets jaunes protestaient contre une taxe qui rapporte treize milliards d’euros par an à l’Etat, soit 8 760 heures !
    * 250 millions de l’heure dans un cas, moins de 1,5 million de l’autre.
    * 3,75 euros de l’heure par Français pour leur bien-être contre 0,225 euro de plus sur leur diesel
    Ce sont les citoyens eux-mêmes qui se coûtent cher, pas l’Etat.
    On peut tout faire dire aux chiffres, et surtout n’importe quoi.
    Enfin 100 000 Gilets jaunes ne sont que 100 000 individus. Les autres approuvent mais sans se mouiller… par prudence plus que par conviction, replacer un pare-brise coute cher.
    Une bonne partie des Gilets jaunes sont aussi dodus que des dindons à la veille de Thanksgiving, ceux-là souffrent, mais dû à l’obésité.
    Hier encore ils s’apitoyaient sur le sort des migrants, sur leur souffrance, peut-être pourraient-ils faire une comparaison entre souffrance à la française et souffrance à la migrant !
    Des jeunes, et moins jeunes, femmes manifestaient aussi hier contre la violence faite aux femmes, c’est pour cette souffrance-là qu’il faut descendre dans la rue, contre ce déshonneur de notre démocratie. Nos femmes sont le symbole de l’élégance dans ce monde où l’élégance est chose rare.
    Les Chinoises au moins le savent.
    Pendant 55 ans j’ai été fier, très fier, de mon pays en l’observant de l’étranger pour ce qu’il représentait dans le monde, aujourd’hui, rentré chez moi, comme Macron ces gens me font honte :
    * ceux qui se plaignent de ne pas avoir assez et prétendent être les représentants du pays, un droit que je leur reconnais pas,
    * ainsi que ceux aux mains baladeuses et cogneuses.

  16. « Ou devra-t-on, face à l’impuissance chronique et à la fracture économique, sociale et nationale, se résoudre à accepter la dangereuse idée que la politique gagnerait à tout coup à être confiée à l’inventivité et à la spontanéité des citoyens ? » (PB)
    Pourquoi confiée, pourquoi dangereuse, non ! Comprendre qu’il faut intégrer des citoyens, sûrement, mais surtout pas des syndicalistes avisés de leurs avantages, qui sont des professionnels tout autant déconnectés que les politiques, mais il en faudra bien c’est évident.
    Leur base est méfiante elle les surveille, on l’a vu avec Pascal Pavageaud.
    Thierry Lepaon sauvé des eaux et nommé délégué interministériel à la langue française pour la cohésion sociale… Ouf, rien que ça ! On n’attendait que lui, bien sûr cela prête à rire, un machin de plus qu’exècrent les citoyens qui se lèvent tôt.
    Et bien d’autres aussi.
    Il faut aller chercher des volontaires citoyens, en activité ou pas, un panel frugal mais lucide, pas une usine à gaz et des politiques intelligents en face, pas des gamins.
    Les Gilets jaunes sont compétents et adultes, la preuve ils savent compter et quand c’est injuste ils savent l’exprimer, la bêtise ils savent aussi la débusquer.
    Le clan des retraités à qui on a pris 1,70% dès 1 200 € ! Il fallait être fou ! Alors qu’on nous annonce une lutte très molle contre ceux qui fraudent à grande échelle.
    1 200 € le salaire qui revient sans arrêt, point de bascule d’une contestation qui a dégénéré, l’ISF symbole, démantelé, dépouillé de sa valeur de solidarité par un ado qui n’avait pas vu arriver un Benalla, rejeté par un roué comme Montebourg.
    Les résultats économiques ne sont même pas là ! Tout cela pour rien et l’incertitude sur le feu par des décisions iniques de dirigeants immatures.
    J’ai toujours aimé payer des impôts, même s’ils étaient élevés c’était rassurant. Ce qui l’est moins c’est l’usage qui en est fait, tous les jours, dénoncé partout et par ceux qui sont dans la rue.
    L’actualité en rajoute, Carlos Ghosn, et autres qui ne savent plus quoi faire de leurs gains, si ce n’est camoufler pour entrer dans une spirale mortifère d’accumulation, qui doit s’expliquer en psychiatrie : tricher quand on possède tout et que rien n’est obstacle, de la folie sans doute quelque part, il est bien que ces personnages soient écartés, les Japonais ne s’y trompent pas, ils n’ont pas molli, leur bras n’a pas tremblé.
    Regarder la grille du taux marginal d’imposition, en adapter les tranches et relever le curseur tout en évitant un impôt confiscatoire – rien de bien exceptionnel et tellement équitable.
    Les possibilités de gagner partout sont immenses, les pays du nord l’appliquent ils ne sont pas plus mal soignés, ni plus asservis tout en adhérant à l’impôt solidaire.
    Mardi sera le point de départ d’un nouvel « acte » comme on l’entend, la pièce risque d’être très longue, les fêtes approchent, la soupe sans doute va tourner et être piquée comme on dit chez nous.
    A mardi, pour un nouvel acte, les Gilets jaunes ne comprennent pas les machins et quand c’est flou, on sait ce qu’il advient, Pépère s’en souvient encore, abandon sans combattre, la honte suprême.

  17. Puisque M.Macron, qui n’est plus à une taxe près, annonce la création d’un comité Théodule de plus concernant cette fameuse « transition énergétique » dont on nous rebat les oreilles pour éviter de parler des vrais problèmes, grattons un peu pour voir ce qu’elle peut aussi recouvrir à travers un certain label :
    « Qu’est-ce que le label transition énergétique et écologique pour le climat ?
    Issu des réflexions portées par les travaux de la conférence bancaire et financière de juin 2014, ce label a pour ambition de mobiliser une partie de l’épargne au bénéfice de la transition énergétique et écologique et de porter l’excellence écologique française au plan européen. »
    https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/label-transition-energetique-et-ecologique-climat
    Voilà, vous avez bien lu, derrière tout ce rideau de fumée, le but du jeu est de  mobiliser une partie de l’épargne .
    En français, cela s’appelle une pompe à phynance
     

  18. « Le président va intervenir le 27 novembre en annonçant notamment la création d’un Haut Conseil pour le climat avec ce qu’il faut d’experts pour rendre cet organisme plausible.  »
    Quand un énarque est perdu en forêt, il crée une commission !!

  19. Michel Deluré

    Alors que la colère gronde depuis plus d’une semaine, que chaque jour passé, laissant pourrir cette situation, n’a fait que l’envenimer et offrir un terreau aussi fertile qu’inespéré aux plus radicaux et aux professionnels de la casse, je suis stupéfait de l’attentisme du chef de l’Etat et de sa réaction après les incidents des Champs-Elysées.
    Après une longue semaine de silence surprenant et assourdissant, EM ne trouve, après les scènes d’émeutes des Champs-Elysées, rien d’autre que de se fendre d’un simple tweet, façon Trump, pour rompre ce silence et déplorer l’inéluctable.
    C’est à se demander si lui et sa cour ont vraiment pris conscience de la dimension réelle de la situation à laquelle le pays, depuis quelques jours, est confronté.
    Alors qu’en d’autres circonstances, ô combien moins critiques et moins urgentes, celui qui nous dirige a su se mettre en scène, soigner son image, il est ahurissant de constater qu’aujourd’hui, dans des conditions qui l’auraient exigé, il se comporte avec distance, mépris, comme désintéressé.
    Lui et ses ministres voudraient attiser la colère ambiante, ajouter de l’huile sur le feu, qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement.
    Je n’approuve pas l’inorganisation du mouvement des Gilets jaunes, son manque totale de structuration, son absence de leaders clairement identifiés, le côté disparate de ses revendications fourre-tout et surtout les cibles choisies pour ses interventions avec les moyens utilisés pour atteindre ses objectifs mais l’exécutif ne peut en tout état de cause ignorer ce mouvement, rester sourd à ce qu’il exprime.
    Faire le dos rond, attendre que la colère retombe, espérer dans un essoufflement des mécontents, ce serait manifestement prendre le risque insensé de laisser le malaise empirer, la situation se dégrader encore plus.

  20. Lucien Conessa

    Vous ne voyez pas, pauvres gens, que tout s’arrêtera quand vous aurez atteint le niveau de vie des Chinois qui travaillent pour vous et que ces mêmes Chinois auront atteint le vôtre, de quel droit vivez-vous au-dessus de vos moyens ?
    Vous avez voulu la mondialisation, elle est là !
    !
    Vous engraissez Samsung, Google, Leclerc, Amazon et le reste !!
    Résistez à vos envies, ouvrez les yeux, nous sommes collectivement fichus, on vous laissera de quoi ne pas crever, mais les tripes au soleil c’est fini et Macron n’y pourra rien, vous êtes collectivement les responsables de nos malheurs, fini les 35 heures, la belle auto, le toubib à votre porte ou plus loin.
    Bon Noël, souvenez-vous, en 89 il y avait du caviar à la louche chez Leclerc, vive les patates, s’il en reste !

  21. Patrice Charoulet

    Amour de l’ordre et complet soutien à la police
    Je ne plaide nullement pour M. Macron pour lequel je ne voterai ni aux européennes, ni aux municipales, ni à la présidentielle, ni aux législatives.Que les gens qui ne sont pas contents de lui ne votent pas ou ne votent plus pour lui à toutes les élections à venir. C’est simple comme bonjour.
    Si le président actuel s’appelait Nicolas Sarkozy, François Fillon, et qu’ils avaient eu à subir un mouvement ejusdem farinae, j’aurais réagi de la même manière.
    Je n’admets pas que des milliers de gens, en piquets de grève géants, s’arrogent le droit sur le sol national d’entraver la liberté d’aller et venir, qu’ils s’habillent en rouge ou en jaune. Que des millions de gens en soient réduits à mettre sur leur tableau de bord un gilet jaune en guise de passeport est une honte et une lâcheté. Je n’admets pas que des milliers de gens soient venus à Paris samedi sans chefs, sans perspective, sans programme, sans stratégie claire, sans négociateurs, en n’ayant comme seule ressource de de lancer des pavés sur nos forces de l’ordre, brûler des choses, arracher du mobilier urbain, défigurer une grande avenue parisienne. Tout cela est dérisoire et pitoyable.
    Je ne félicite ni Mme Le Pen, ni MM. Dupont-Aignan, Mélenchon et, mille fois hélas, le chef de mon parti, M. Wauquiez d’avoir tenté d’utiliser ces circonstances pour regagner des points dans les sondages. Que les sondeurs n’hésitent pas à me téléphoner : ma réponse est que je désapprouve totalement cette chienlit calibanesque.

  22. Les caisses de l’État sont vides. Alors il faut y faire entrer du fric à tout prix. Et comme d’habitude on matraque les automobilistes. Ce n’est pas très original. Ou plutôt si. Car cette fois-ci pour faire passer la pilule on nous raconte un énorme bobard : c’est juste pour lutter contre le changement climatique. Tu parles ! Comme si 1% de la population mondiale pouvait changer quoi que ce soit au sort de la planète. Bref, on prend les Français pour des imbéciles (je suis poli) et l’on s’étonne ensuite que les caves se rebiffent.

  23. Cher Philippe,
    Analyse très fine de l’insurrection.
    Mais qui serait aujourd’hui le Agrippa Menenius possible ?
    Le calendrier de l’Avent gouvernemental doit s’inspirer de la sagesse politique en proposant un moratoire sur les taxes pendant la mise en place des négociations régionales.
    L’intelligence politique demande des actes immédiats, une suspension des hausses des taxes avant d’écrouler totalement l’économie et l’image de la France.
    Une vidéo d’une durée de 4 heures d’un journaliste de terrain montre des scènes d’une extrême violence qui est minimisée par certains médias. Les profils observés sont très différents:
    – de nombreux retraités
    – des salariés gilets jaunes qui aident les commerçants à se protéger
    – des gilets jaunes qui viennent en aide à des personnes âgées au sol en difficulté respiratoire ou en perte d’équilibre
    – des photographes en très grand nombre
    – des forces de l’ordre épuisées
    – très peu de femmes
    – des touristes perdus
    – des riverains en difficulté
    – des individus cherchant le soutien des forces de l’ordre et criant « avec nous » et proposant des boissons aux forces de l’ordre
    – des individus revivant la coupe du monde de foot avec des accessoires sonores de supporters
    – des individus doigt d’honneur levé en référence à une photo de Macron très médiatisée avec un braqueur dealer.
    Ceux qui ont la patience de regarder entièrement cette vidéo pourront se faire une idée de la violence exprimée que personne ne souhaite revoir de semaine en semaine.
    La brutalité de ce que vivent nos forces de l’ordre est insupportable et exige des réponses urgentes et non un déni d’Etat et du blabla.
    françoise et karell Semtob

  24. Ce dernier, par ses attitudes de Matamore qui révélaient plus d’incompréhension et de maladresse que d’autorité, par la précipitation avec laquelle il s’est engouffré dans la mise en cause de l’ultra-droite à Paris, a jeté de l’huile sur le feu, du sel sur une plaie à vif et surtout, avec une globalité dangereuse, n’a pas distingué une minorité de « casseurs » quasiment inévitable d’une multitude parfaitement honorable et tranquille de Gilets jaunes.
    Pour commencer, il faudrait peut-être que l’on nous explique en quoi consisterait exactement cette mystérieuse « ultra-droite », cette nouvelle Arlésienne subitement mise en avant comme un épouvantail par les derniers ministres de l’Intérieur.
    Ensuite, il faut noter que :
    – Les services de renseignements de la police savaient que des groupes de Black Blocs comptaient intervenir le jour de la manifestation.
    – Pour les Gilets jaunes il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait de casseurs gauchistes.
    Il faut savoir que la police sait parfaitement identifier ces bandes de casseurs :
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=9ZOd0HVltJ4
    Donc, si ces bandes ont pu infiltrer la manifestation des Gilets jaunes, c’est qu’on les a volontairement laissé passer.
    Bien entendu, le lecteur aura compris le but de la manœuvre…

  25. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    Chacun essaie de connaître, de comprendre, les raisons profondes de l’animosité des Gilets jaunes contre le gouvernement actuel. Je pense avoir trouvé un point de vue représentatif, exprimé certes avec véhémence par une jeune femme se présentant comme auxiliaire de soins médicaux : « Pourquoi, dans un pays riche comme la France, en travaillant 40 heures par semaine, on ne peut pas boucler ses fins de mois ? ».
    Cette question est celle de millions de Français. Beaucoup de nos concitoyens qui travaillent ne s’estiment pas assez riches pour ce qu’ils font, sans parler de ceux qui ne travaillent pas ou ne travaillent plus.
    Je ne vois aucune réponse pouvant être apportée par le chef de l’Etat.

  26. Hélas je ne sais pas faire de longues et belles phrases. Aussi je vais faire court. La situation en ce qui concerne les revendications des Gilets jaunes est excessivement simple. On nous a seriné depuis des dizaines d’années que les riches sont méchants, qu’il faut les taxer et les pressurer au maximum. Ils ont compris et sont partis par centaines et peut-être par milliers à l’exemple du populaire Johnny auquel nous avons fait gagner tant d’argent et qui est parti à l’étranger le dépenser en villas et achats de toutes sortes. Avec eux ces très riches ont emporté leur argent. Du coup finies les dépenses qu’ils faisaient chez nous et les impôts qu’ils nous versaient. La France est dorénavant endettée à ras bord. Plus possible ni de baisser les taxes et les impôts ni d’augmenter les retraites. Et au lieu de nous en rendre compte, certains, comme Mélenchon, parlent de faire rendre gorge aux derniers très riches qui ne sont pas encore partis. Étonnons-nous alors qu’année après année nous nous enfoncions toujours plus !

  27. La honte, oui la honte aux casseurs infiltrés dans les manifestations, la honte à Macron de n’avoir pas mesuré le degré de colère des Français réclamant plus de justice, la honte à ce gouvernement sourd et bête ne comprenant rien de rien, la honte à Castaner à qui on a fait apprendre sa leçon par coeur pour la réciter selon la volonté de son chefaillon pour se défouler sur les Gilets jaunes et les tenir pour responsables des dégâts laissés le lendemain, alors que la faute n’incombe qu’aux casseurs profitant de la manifestation pour s’affronter à la police et aux manifestants et commerçants, enfin la honte à Macron, trop lâche pour parler aux Français. Ce monsieur n’est qu’un tout petit chefaillon. Il avait probablement peur qu’on vienne le chercher ?

  28. Honte !
    Il s’agit d’une remarque de l’ordre de la morale.
    Macron poursuit son parcours irréel, celui d’un Jupiter se croyant et se plaçant au-dessus des autres et donc de la mêlée.
    Se considérant supérieur il donne une opinion de moralisateur, qui lui va si mal lorsqu’on connaît ses photos troublantes du point de vue de la même morale qu’il invoque.
    Les photos de la fête de la musique, et cette photo de l’île Saint-Martin où il fait la morale à deux voyous qui se gaussent de lui ouvertement et même vertement.
    C’est curieux, cette manie de moralisateur de Manu !
    On en vient à se demander s’il ne prononce pas les paroles de morale qu’il n’a pas entendues dans son adolescence et qu’il aurait aimé entendre. Puisqu’il fait de la morale avec nous, faisons de la psychologie avec lui et contre lui.
    On ne demande pas à un Président de faire de la morale, ou alors elle doit être accompagnée d’actes vigoureux de remise au point. et c’est ce qui me fait dire que son éternelle adolescence a un manque grave.
    Revenons à la politique qui devrait être son seul souci.
    Si j’en crois le JDD, qui semble avoir eu des informations de l’Élysée, Macron en réponse au mouvement « honteux » des Gilets jaunes, crée un Haut conseil pour le climat.
    Puis-je dire que ce Haut conseil ne fera ni chaud, ni froid au climat qui s’en moque, ou qui comme dirait Villon « s’en tamponne le coquillard ».
    Franchement, notre Manu est hors sol, dans un billet précédent, Ph. Bilger comparait la détestation qu’il suscite à celle que suscitait Marie-Antoinette.
    Mais c’est que la création de ce Haut conseil du climat relève de la même philosophie que le célèbre « s’il n’ont pas de pain qu’ils mangent de la brioche ».
    On lui parle de fins de mois qui commencent le 15 et il parle de fin du monde dans un siècle ou deux. Fin du monde qui devient de moins en moins audible grâce à lui.
    C’est ici et maintenant que les choses se passent.
    Et à ce propos, toujours si j’en crois le JDD, il semble qu’il n’y aura pas de changement de cap.
    L’autisme politique dans toute sa splendeur.
    On pourrait rappeler à Macron que l’histoire est pleine de mouvements de jacquerie, de révoltes populaires qui n’ayant pas abouti ont fini par dégénérer. Il y a toujours après ces échecs, quelques désespérés ou désaxés frustrés qui finissent par commettre des actes définitifs, des attentats qui eux ne sont pas honteux mais pire puisqu’ils sont irrattrapables.
    S’il est vrai que nous nous acheminons vers un nouveau monde dont le quinquennat Macron ne serait qu’un bouillon de culture ou un brouillon tout simplement, il faudrait que cet accouchement se fasse sans douleurs et pas aux forceps.

  29. Robert Marchenoir

    Le mouvement stato-gauchiste dit des Gilets jaunes, soi-disant dans l’opposition mais communiant aux mêmes valeurs que l’intégralité des gouvernements français depuis perpète, s’est permis d’agresser physiquement des journalistes à Toulouse et Béziers.
    Outre que ces manières de voyous sont, me semble-t-il, une spécificité strictement française (même en Russie, ce sont les nervis du régime qui attaquent les journalistes, et non les citoyens), les amputés du cerveau qui se sont livrés à de telles exactions auraient pu, au moins, choisir une bonne raison d’infliger une correction à ces folliculaires.
    « C’était un véritable lynchage, et la cible c’était BFMTV », a déclaré l’un de ces derniers, « ça a dégénéré dès qu’ils ont vu BFMTV sur le terrain ».
    Cela fait des années, maintenant, que les malfaisants imbéciles peuplant une partie du réactionnariat s’en prennent à BFM, à ses véhicules et à ses journalistes, parfois physiquement. Nous apprenons aujourd’hui que les journalistes de BFM ne peuvent pas mettre le nez dehors sans être accompagnés de deux gardes du corps.
    Le motif de cette colère de la racaille (je veux dire du « peuple »), c’est bien entendu que BFM serait une station « ultra-libérale ». Et plus précisément, ces temps-ci, qu’elle serait « vendue à Macron ».
    Passons sur la sottise qui consiste à mettre dans la même phrase « Macron » et « ultra-libéral ». J’écoute BFM tous les jours, et je peux vous garantir d’une part qu’elle est bourrée d’intervenants qui dégoisent tant et plus sur Emmanuel Macron, d’autre part que les chroniqueurs les plus officiellement « libéraux » de BFM sont des socio-démocrates tout ce qu’il y a de plus modéré, qui ne rechignent pas, à l’occasion, à taper joyeusement sur les « marchés financiers » (Emmanuel Lechypre).
    Bon, évidemment, lorsqu’on devient rouge de haine et jaune de jalousie, dès lors qu’une radio invite des chefs d’entreprise sans leur faire comprendre que ce sont des sous-hommes, voués à demander pardon aux fonctionnaires socialistes pour l’éternité, on ne peut considérer BFM que comme une citadelle de « l’ultra-libéralisme ».
    Surtout qu’elle est dirigée par Alain Weill et appartient à Patrick Drahi, si vous voyez ce que je veux dire, et si vous ne voyez pas, demandez à Xavier Nebout, il vous tuyautera.
    Les réactionnaires en peau de lapin, qui s’en prennent aux « médias » pour cause de « libéralisme », feraient mieux de les critiquer pour leur ignorance abyssale de la langue française.
    Ainsi, les journalistes semblent tous avoir repris, comme un seul homme, cette phrase de l’agence France-Presse, selon laquelle « le président Emmanuel Macron » aurait « exprimé sa ‘honte’ face aux violences qui ont marqué les manifestations des ‘gilets jaunes’ samedi notamment à Paris ».
    Manque de bol, il suffit de lire la déclaration d’Emmanuel Macron pour comprendre qu’il n’a (évidemment) jamais dit une chose pareille. Et d’ailleurs, c’est dans la dépêche de l’AFP elle-même. Le tweet en question du président dit la chose suivante :
    « Merci à nos forces de l’ordre pour leur courage et leur professionnalisme. Honte à ceux qui les ont agressées. Honte à ceux qui ont violenté d’autres citoyens et des journalistes. Honte à ceux qui ont tenté d’intimider des élus. Pas de place pour ces violences dans la République. »
    Autrement dit, Macron a dit exactement le contraire de ce que lui fait dire l’AFP — et tous les ânes des médias à sa suite. Il n’a pas exprimé sa honte face aux exactions des Gilets jaunes, il a fait honte aux Gilets jaunes de leurs exactions.
    Les décérébrés du réactionnariat, qui passent leur temps à se gargariser de la Frônce et de la langue françouése, honteusement violentée de partout par ces gros bourrins d’Amerloques, ne savent à l’évidence ni lire ni écrire — pas plus que ces représentants de « lémédias » qu’ils aiment tant haïr.
    Etonnez-vous, après cela, qu’ils réclament simultanément la baisse des impôts et la hausse de la dépense publique (*). Quand on ne sait pas lire, on ne sait pas compter non plus.
    ______
    (*) Voyez, par exemple, les revendications d’une certaine leadeuse lilloise des Gilets jaunes nommée Alison Hubert, telles que Le Monde les rapporte : « Stop aux privilèges indécents des castes dirigeantes, stop aux niches et combines fiscales qui favorisent les riches, accès à la culture pour tous, augmentation du SMIC et inclusion des personnes handicapées dans tous les domaines de la société ».
    Quelle différence avec la politique de tous les gouvernements, de « droite » comme de gauche, depuis un demi-siècle ? Quelle différence avec l’onctueux politiquement correct socialo-étatiste, dont « les médias du système » et « les élites au pouvoir » nous assomment du matin au soir ?

  30. On aimerait vous voir comprendre aussi bien les jeunes de banlieue qui pour une fois se tiennent tranquilles, mais bon c’est juste en passant.
    La colère face à l’érosion du pouvoir d’achat est saine et légitime, en particulier quand on voit comment se porte cette France qui « ne se porte pas trop mal », comme vous dites. Mais il va falloir s’habituer car l’ère de la croissance continue du pouvoir d’achat s’achèvera bientôt. On ne va plus gaspiller l’essence comme il y a trente ans, quand la terre était deux fois moins peuplée et qu’Indiens et Chinois se déplaçaient à vélo.
    Evidemment, si notre gouvernement nous présentait les choses dans leur triste réalité, décuplait l’ISF et donnait l’exemple, la pilule serait moins amère pour le peuple.

  31. Dans le droit fil de mon précédent commentaire, à propos des médias du précédent où dans le précédent sur Macron-Pompidou, par ce commentaire je clos mon intervention, pas plus capable de faire changer d’avis un de vous que vous-même puissiez faire changer d’avis les autres et a minima ouvrir un vrai débat.
    J’observe que les médias ont tourné la page des raisons de la colère et de l’obstination du pouvoir à ne pas admettre s’être trompés en n’anticipant pas les pré-mesures qui devaient être prises pour que les mesures gouvernementales soient efficaces.
    Les médias se focalisent plus qu’uniquement sur les effets de la colère et à la limite sur des compensations des effets induits au manque d’anticipation de la gouvernance.
    Les médias ne jouent pas le jeu de contre-pouvoir et de médiation qui devrait être le sien. Ils ajoutent de l’huile sur le feu en oubliant le fond pour ne nous parler que des effets.
    Le pouvoir exécutif a alors toute légitimité de ne pas revenir sur ses décisions manquant d’anticipation.
    Si l’histoire se répète ce sera en 2031 que Castaner nous dira ce que Jospin nous a sorti en 2004 :  »en 1981 quand nous avons pris nos mesures nous nous sommes aperçus, quelque temps après, que notre balance commerciale était de plus en plus en déficit : nous n’avions pas anticipé que nos outils de production n’étaient pas adaptés à l’application de ces mesures.
    Jospin fait cette révélation en 2004 mais oublie 2000 où des mesures similaires ont été prises : le partage du travail.
    Travailler moins payé autant, ce qui permettait le partage du travail et un pouvoir d’achat accru. Mathématiquement cela devait faire 2 millions d’emplois, et aujourd’hui, dix-huit ans plus tard, existe toujours la polémique : est-ce 380 000 ou 440 000 ?
    Les médias, mais non seulement les médias, mais aussi une majorité de ceux qui les lisent, s’accommodent de cesser de discuter sur le fond pour tourner autour du pot pour y chercher la confiture qui va nourrir leurs préjugés.
    Ils râlent contre Carlos Ghosn, l’empêcheur des pauvres à s’enrichir et oublie que ce dernier s’il était bénévole n’augmenterait que le revenu de ses esclaves de 26 euros par an mais pas les pauvres, ni les ouvriers des sous-traitants, ni les employés des concessions. Parmi ces 500 000 combien en France : cherchez et voyez si l’espoir laissé par vos préjugés, d’enrichir les pauvres, est là.
    Si par hasard le bon sens vous fait comprendre que Carlos ne peut voler que les consommateurs : ces 10 millions de personne par le monde qui sont spoliés de 1,30 euro. Combien en France ? Combien de fois 1,30 euro cherchez et voyez si l’espoir apporté par les préjugés est au rendez-vous ?
    Vous qui lisez ceci, êtes-vous prêts à abandonner vos préjugés ?
    1 ou 2 % et les autres, ils ont pour élus ceux qu’ils méritent pour, devant les faits, faire un déni de l’erreur de la taxe afin de ne pas avoir à se renier et inventer des compensations, inventer l’usine à gaz. J’écoute Le Maire tout en écrivant ceci. Dites-moi ce Le Maire n’est-il pas polytechnicien ? Ah mais non ! il est normalien, alors il faut l’excuser. De toute façon il a atteint son niveau d’incompétence et comme tout politicien il s’accroche pour y rester et pour cela la première des règles dans ce milieu : ne pas montrer qu’il a fait une erreur ; d’ailleurs, comme l’immense majorité de ceux qui votent pour ces élus qui eux aussi n’avoueront jamais se tromper puisque trompés par les autres.
    Les médias ne corrigent, eux aussi, jamais leurs erreurs. Mais savent-ils reconnaître les erreurs qu’ils colportent ? Voilà un modèle de pratique journalistique tiré parmi les dernières informations.
    Madame la députée, hier, a été agressée, chez elle, par quarante Gilets jaunes, des lâches venus agresser une femme. Ils sont rentrés chez elle dans une maison isolée, ont mis le feu et ont dû être chassés par les CRS.
    Disent-ils que les CRS se sont fait caillasser : non puisqu’ils ne l’ont pas été, pas plus que les pompiers, quels pompiers ? mais ceux qui sont venus éteindre le feu, mais quel feu ? celui allumé par les manifestants chez elle, quand ils sont venus pour l’agresser. C’est vrai : elle n’avait appelée que les CRS et pas les pompiers, alors sa maison a brûlé ?
    Quelle est la réalité ? Ne serait-ce pas des manifestants venu voir leur représentante et cette dernière a refusé de discuter avec eux et appelé les CRS et par manque de civilité la député les a laissés dehors et pour attendre au chaud que la député daigne les recevoir ils se sont chauffés avec des palettes.
    Quelle est la bonne version moi je ne sais pas je n’y étais pas donc il y a tout lieu à croire que ce soit la version des médias, une agression, suivie de plainte, qui soit la bonne puisqu’ils étaient, là-bas dans ce lieu reculé. Pour vous informer de faits anodins et vous faire oublier le cœur du problème.
    Bien qu’ayant voté, pour la première fois de ma vie, blanc, pour ces dernières élections : je me suis fait des illusions, comme beaucoup, sur le renouvellement du personnel politique. Il devait faire changer l’esprit de nos députés mais, hélas, la réaction de cette députée se considérant agressée, notre Castaner qui avant les événements sait qui en sont les responsables mais ne les empêche pas d’agir, où encore cette secrétaire d’État qui avec insistance se fait appeler Madame la ministre en manquant de respects envers ses aînés, puis aujourd’hui ce normalien,, et encore ce Griveaux qui impose, affirme plus qu’il ne porte la bonne parole : cela nous prouve que rien n’a changé, les califes demeurent
    En fait je me fais des illusions en croyant que nos ministres ou élus puissent avoir un esprit scientifique et de la rigueur, en quelque sorte pousser leur raisonnement et savoir que le progrès avance par paliers d’erreurs. Et l’erreur découverte on n’en corrige pas les effets, on la supprime, sinon c’est la réaction en chaîne, la correction qui nécessite une correction elle-même à corriger, c’est l’usine à gaz que le politicien en principe devrait savoir anticiper pour ne pas que la mesure devienne une injustice demandant des compensations. Gouverner, ne dit-on pas que c’est prévoir ?
    Soyons pragmatique, si nous avons aujourd’hui besoin de un milliard pour assurer une transition écologique comment s’y prendre. Il n’y a pas trente-six manières.
    Il faut que chacun porte sa pierre à l’édifice et dresse la liste des principes capables ou incapables de nous amener à cet objectif, ce n’est pas en râlant et en opposant les uns et les autres que nous y arriverons ni en s’arc-boutant sur des erreurs.
    La 1° c’est de supprimer une consommation pour la remplacer par une autre. Est-que l’INTENTION d’une future réduction de supprimer une consommation d’hydrocarbure peut servir de revenu pour une transition écologique ? NON
    La 2° c’est d’investir dans des processus qui font que la consommation d’hydrocarbures baisse pour consommer une énergie en remplacement payé par économie qui doit aussi rembourser l’investissement.
    La 3° c’est d’investir dans des processus pour réduire le besoin d’énergie fossile et avec l’économie rembourser l’investissement.
    Sauf à ce que d’autres trouvent une autre solution : ce n’est que l’investissement qui est capable d’assurer la transition énergétique. Mais quels sont nos moyens d’investissements ?
    Nous ne pouvons plus compter sur l’État qui chaque année n’a pas cette capacité puisqu’il lui faut remonter un handicap avec le quasi 3 % du PIB de déficit CHAQUE ANNÉE plus CHAQUE ANNÉE 1 milliard en 2019 jusqu’à au moins 2035 pour la transmission énergétique, sans savoir si ce sera suffisant.
    Alors l’État n’a plus que la fiscalisation comme marge de manœuvre, sans se rendre compte que plus d’impôt ou moins de dépense publique réponde au même principe : supprimer une consommation de l’un non pas pour la donner à l’autre mais pour que l’autre fasse une autre consommation que celle supprimée. C’est-à-dire une nécessité d’anticiper la suppression d’une production (chômage) et d’anticiper une nouvelle production (création d’emploi). Tout est sujet à anticipation, dans le monde paysan, les bœufs sont toujours devant la charrue.
    Dans votre opposition riches et pauvres quelles sont les productions des riches à supprimer (chômage) et quelles productions les pauvres demandent (création d’emplois). Ce n’est que quand vous aurez dressé cette liste que les solutions se trouveront. Si des producteurs veulent bien s’investir.
    Par contre : dresser la liste de ce qu’il est nécessaire de produire, SANS RÉDUIRE, pour exporter davantage et moins importer, est du domaine du possible, alors notre déficit pourra se réduire, nos capacités d’investissement suivront : c’est ce que nous appelons la croissance et ce n’est pas la croissance qui crée des emplois : mais la volonté de produire pour davantage exporter et moins importer qui devient croissance, ce n’est pas plus l’augmentation du prix des choses qui crée ces choses davantage exportables et réduit les importations : c’est le temps passé à produire.
    Il n’y a aucun obstacle pour faire cela sauf celui de la volonté des Français à le faire. Accusant les autres de les en empêcher et croyant que nos prix manquent de compétitivité à cause d’eux alors que la réalité vraie c’est que nos élus, encore et encore nos élus, ont mis structurellement en place les principes qui rendent nos prix incompétitifs et d’autres mesures structurelles pour que nous ayons un déficit, une dette, un besoin de délocalisation, un besoin d’optimisation fiscale et le tout facteur de chômage, de besoin social supplémentaire et de baisse de recette fiscale et sociale.
    Quelles mesures structurelles en cause ?
    Je l’ai dit des dizaines de fois dans ce blog, ou dans d’autres, dans ce billet ou bien le précédent sur Macron et Pompidou cela a été redit à nouveau et l’ensemble de ces commentaires est complet et apte de faire comprendre nos réalités et trouver les solutions. Mais comme cela heurte vos préjugés au point de faire un déni des réalités pour ne pas avoir à vous déjuger : aucun progrès n’est alors possible contre votre gré sauf si votre volonté admet de changer.
    Notre avenir ne dépend que de ce pouvoir, un jour, renier vos préjugés au lieu d’accuser les autres.
    FIN. Sauf nouvelle colère ou critique constructive je n’interviendrai plus. Ce qui fera, j’en conviens, plaisir à beaucoup de vous qui niez votre responsabilité dans la situation que nous vivons aujourd’hui marquée par ce regain anticapitaliste et la lutte des classes qui de l’extrême gauche et venus gangrener l’extrême droite pour devenir une pensée majoritaire.
    Comme disait un penseur dont le nom m’échappe :  »Ce n’est pas parce qu’une majorité accepte un geste ignoble, qu’il cesse de l’être ».
    Prenez garde que votre lutte des classes ne produise pas l’appauvrissement des pauvres et une rébellion justifiée quand ils auront compris que eux produisent pour les autres des choses agréables et utiles à la vie de tous et que vous élus, enseignants, économistes, médias, profitez grandement de leurs productions et eux très peu de vos productions.

  32. @ Lucien Conessa | 25 novembre 2018 à 16:15
    « On parle de fin du monde, ils parlent de fins de mois »
    https://www.cbanque.com/actu/55457/tranches-imposition-quelle-repartition-des-revenus-en-2015
    Si on examine bien le tableau et les prélèvements de taxes et misères nouvelles, vous avez un temps de retard, la récolte de patates est bien arrivée, à 14% vous êtes déjà pauvre ou pauvre à venir.
    Pour Amazon et les autres vous avez sans aucun doute raison, changer les comportements est impératif, vital. Le bruit des baguettes est à nos portes, pas celui des tambours, c’est bien celui des baguettes et du bol de riz futur à consommer, mais comment faire quand la voiture n’a plus de freins et que la descente est rude ? Rude course contre la montre à venir, si on veut sauver quelques rizières.

  33. Tout ce qui est français je l’ai abandonné il a tout fait pour que je devienne dépendant de lui.
    Macron est sorti de sa dépendance de tout ce qui est français, idem.
    Mon existence c’est français.
    Je suis Français c’est français.
    Je suis un homme c’est français.
    Laborieux c’est français.
    La mémoire c’est français.
    Novembre c’est français.
    20 euros c’est français.
    Je sais c’est français.
    La langue française n’a pas de limite c’est français.
    L’heure c’est français.
    L’orthographe c’est français.
    Qui suis-je c’est français.
    Où tu vas c’est français.
    La vision c’est français.
    La loi c’est la loi c’est français.
    Mais ou est donc or ni car c’est français.
    C’est sa parole contre notre parole c’est français.
    Aide-toi la langue française t’aidera c’est français.
    Aide-toi le ciel t’aidera c’est français.
    Je suis né en France c’est français.

  34. @ caroff
    « Quand un énarque est perdu en forêt, il crée une commission !! »
    En fait, quand on crée une commission, c’est plutôt pour enterrer un problème.
    Quand un énarque veut – ou prétend – en résoudre un, il commence par créer une taxe…

  35. …à ceux qui ont tenté d’intimider des élus.
    Il est drôle…
    Que dire à des élus qui ne font pas leur travail ou à de prétendus représentants du peuple qui ne représentent qu’eux-mêmes et leur parti, en circuit fermé, en refusant de transmettre en haut lieu les inquiétudes de leurs électeurs voire des Français en général ?
    Leur envoyer des fleurs avec un bristol sur lequel il serait écrit : « parfait, ne changez surtout rien, continuez comme ça » ?
    Dans une entreprise, des gens pareils auraient été mis à la porte et parfois même – du moins au bon vieux temps – avec un coup de pied bien placé…

  36. Mary Preud'homme

    100 000 « Gilets jaunes » qui mettent le boxon dans un pays comptant plus de 67 000 000 de ressortissants, dont 52 000 000 d’adultes et de mineurs de plus de 16 ans, à rapporter avec nos forces de l’ordre (police et gendarmerie nationale) il n’y a vraiment pas de quoi s’affoler ! Sauf pour ceux, trop faibles, pleutres et autres retranchés qui se noient dans un crachat, confondent révolte et révolution et s’abstiennent lâchement de faire appliquer la loi…
    Sans compter que ces « jaunes » n’ont pas choisi la meilleure couleur (celle de la trahison) pour se faire entendre et prendre au sérieux leurs revendications aussi confuses que brouillonnes.

  37. @ Tipaza | 25 novembre 2018 à 18:43
    « On ne demande pas à un Président de faire de la morale, ou alors elle doit être accompagnée d’actes vigoureux de remise au point. et c’est ce qui me fait dire que son éternelle adolescence a un manque grave. »
    Macron il est aussi bon Président que ce pompier pyromane qui allume les étincelles pour que le feu prenne de toute part et s’étonne ensuite que ça flambe. Il n’aura jamais l’habit d’un chef des armées ni un chef de l’Etat. Trop lâche pour descendre de sa tour et parler aux Français. Il se la joue derrière les murs de sa forteresse gardée par des dizaines de gorilles aux crocs bien acérés pour charger les Français de rien, ce peuple réfractaire, cette France responsable des crimes contre l’humanité, ces illettrés ne servent à Macron qu’à boucher les trous de la finance à Bercy qu’ils ont eux-mêmes creusés et pour que cette caste politique continue à vivre joyeusement aux frais des Français. Ce sont eux les assistés.
    C’est un môme infernal qui a grandi dans les jupons de sa prof. Rendez-vous compte que pour avoir tenu tête à ses parents à 15 ans, c’est qu’il avait déjà une tête de bois. Avec l’âge, ça s’est empiré. Il est devenu arrogant, égocentrique, dédaigneux, méprisant, manipulateur, pervers, préférant se frotter corps à corps avec des loubards. Oui, la honte d’avoir ce chefaillon à la tête de l’Etat. On dit qu’on a des enfants tels qu’on les a élevés. Brigitte aveuglement amoureuse d’un ado a cru que son petit était le Messie.
    Voilà, ma colère contre Macron et ses rejetons au gouvernement est dite. Façon de soutenir les Gilets jaunes, de tout âge.
    Merci Monsieur Bilger de nous donner la parole. Ca fait du bien de dire ce qu’on pense.
    ———————————————————–
    @ Exilé | 25 novembre 2018 à 16:55
    « Donc, si ces bandes ont pu infiltrer la manifestation des Gilets jaunes, c’est qu’on les a volontairement laissé passer. Bien entendu, le lecteur aura compris le but de la manœuvre… »
    En effet, c’est clair comme de l’eau de roche. Quand j’ai entendu Castaner accusant Marine Le Pen et l’ultra-droite, la désignant comme responsable d’avoir envoyé les casseurs dans la manifestation des Gilets jaunes, je me suis dit que Castaner jadis petit délinquant et bagarreur remis par son épouse dans le droit chemin, se prend aujourd’hui pour le premier flic de France, avec son passé loin d’être flatteur il se permet de prendre les Français pour des nouilles. Bien sûr que tout le monde a compris sa manoeuvre. Diviser pour mieux régner est leur devise.
    Macron le chefaillon et Castaner sa carpette sur laquelle Macron s’essuie les pieds (il lui faut un gars qui marche dans son sillon) ont oublié que les Français sont loin d’être idiots. On sait depuis longtemps faire la part des choses et nous savons décrypter le vrai du faux, leurs sous-entendus, leurs fausses accusations et leur propagande enfantine à deux sous.

  38. @ Ex abrupto 25 novembre 2018 à 16:45
    Exactement. (j’peux pas faire plus court ;))
    ———————————————————————–
    @ Thierry Lure 25 novembre 2018 à 12:19
    8 000 manifestants sur les Champs, selon les dires de Casto, et en face 30 000 CRS plus leurs supports techniques, et ne pas arriver à maîtriser cette mini manif faut quand même être très incompétent ou très très con, non ?
    « Ils n’ont rien fait pour devenir riches mais voudraient en être »
    Pour aller à Las Vegas aux frais d’Havas, genre Club Med ?
    « Ils veulent changer de président mais sont d’opinions politiques radicalement opposées »
    ??? Traduction ?
    Super Thierry ! mais avant de revenir révise tes fiches, et biz ton pote Manu.
    —————————————————————–
    @ Manor 25 novembre 2018 à 17:49
    « Hélas je ne sais pas faire de longues et belles phrases »
    Dommage. Du coup je ne vous ai pas lu.
    ——————————————————————–
    @ Tomas 25 novembre 2018 à 19:17
    « On aimerait vous voir comprendre aussi bien les jeunes de banlieue qui pour une fois se tiennent tranquilles »
    Comme dirait Elusen : prouvez-moi qu’aucun jeune de banlieue n’était dans cette manif hier.

  39. @ Tomas
    « On aimerait vous voir comprendre aussi bien les jeunes de banlieue qui pour une fois se tiennent tranquilles, mais bon c’est juste en passant. »
    Est-il si difficile que cela de comprendre qu’avec la merveilleuse Politique de la Ville (en français achat de la paix sociale avec des milliards extorqués au cochon de payant franco-français qui lui a du mal à joindre les deux bouts) dont ils bénéficient, ces jeunes et moins jeunes croulent sous les aides, les assistances, les allocations, les pensions, les indemnités, les gratuités, les droits, les primes, les avantages, les exemptions de tout genre pour ne pas évoquer certaines sources de revenus commerciaux et ne sont pas très désireux de voir tout cela apparaître un jour de manière trop publique, auquel cas ce ne seraient pas uniquement quelques milliers de Gilets jaunes qui descendraient dans la rue mais des centaines de milliers de grugés par ces hommes politiques indignes et par leurs satellites qui trop souvent sont de véritables félons à l’encontre de leurs compatriotes ?

  40. Michelle D-LEROY

    Merci à Philippe Bilger pour ce billet équilibré et réaliste sur la situation.
    Les dégâts occasionnés lors de cette manifestation sont à déplorer mais on ne peut être certains non plus que des meneurs casseurs ne se soient pas infiltrés dans cette manifestation dans le but de démontrer la violence des mécontents, pour les discréditer aux yeux des Français. A force d’entourloupes, on finit par ne plus rien croire.
    Le pouvoir, en l’occurrence Emmanuel Macron, peut se draper dans ses certitudes, celles de ne rien vouloir changer parce qu’il faut prendre soin de la planète, et parce que l’Etat n’a plus d’argent.
    Certes les caisses sont vides et nous le savons, mais alors pourquoi d’autres dépenses inutiles ne sont-elles pas stoppées puisqu’on dit toujours que l’exemple vient d’en haut ?
    Là, je ne parle même pas du pognon dingue concernant le social mais je parle de dépenses de fonctionnement, de dépenses de tape-à-l’oeil, de l’embauche de conseillers multiples aux salaires importants, de voyages inutiles et dénués d’intérêt, bref tout ce que les Français voient quotidiennement sous leurs yeux et qui forcément leur fait penser que les taxes dont on les abreuve servent d’abord au train de vie d’un chef d’Etat dépensier qui soigne sa communication. Et des dépenses vers une Europe qui ne résout aucun problème de la vie courante et qui, au contraire, en laissant entrer une immigration constante, empire cette situation financière difficile.
    Certains Français, après avoir payé leurs charges fixes dont leurs impôts peuvent à peine se nourrir convenablement. Cela a été démontré à plusieurs reprises et ce ne sont pas forcément les plus modestes, mais les Français les plus nombreux, ceux qui ne bénéficient d’aucune exonération et d’aucune aide. Trop riches et trop pauvres à la fois. La frange de ceux qui gagnent aujourd’hui 2 000 €. C’est une réalité.
    Emmanuel Macron choisit d’ignorer cela en démontrant que la seule urgence est le climat. C’est son choix. Mais je pense qu’il en subira les conséquences en boomerang. Et c’est là que ses nombreux et bien payés conseillers ne font pas leur travail, celui de conseiller leur patron… sinon à quoi serviraient-ils ?

  41. Juste que vous oubliez un constat très cher Honorable Honoraire, ceux auteurs des violences étaient uniquement là pour cela. Ils avaient tout prémédité, dans leurs sacs à dos, ils avaient déjà le matériel nécessaire.
    Parcours sur les Champs-Élysées pourtant interdit !
    Sans compter qu’il en faut une véritable volonté pour détacher les pavés des rues et des trottoirs !
    Et cette expression idiote ‘ultra-droite’, ‘ultra-gauche’, les nouveaux idiomes de certaines classes sociales. Vous ne pouvez pas dire extrême droite ?!
    Bien évidemment que non, un médiatique Honorable Honoraire doit lui aussi être conditionné à la Pavlov.
    Extrême droite tout le monde sait de quoi nous parlons, c’est un truc en dehors des clous, en dehors de la droite.
    Ultra-droite, c’est la droite, ainsi par la sémantique les médiatiques Honorables Honoraires eux aussi rentrent dans les rangs en associant les violences par glissement sémantique à la droite.
    La majorité des gardés à vue à Paris sont membres de l’extrême droite, bon nombre avaient des symboles, s’y rattachant, sur eux ; voire les slogans de ces groupuscules. Le hasard de mes déplacements fait que je suis un témoin oculaire, vous et les vôtres : non !

  42. anne-marie marson

    Comme cette dernière phrase serait belle si elle était juste et que la République ne cesse pas d’être meurtrie par des violences de toutes sortes contre lesquelles, quotidiennes ou exceptionnelles, l’Etat ne montre que son impuissance !
    Emmanuel Macron a été élu comme une lessive, il devait laver plus blanc que blanc (Coluche).
    On s’aperçoit petit à petit qu’il pense aussi comme une lessive.
    C’est pour cela qu’il ne comprend rien à rien, ni au mouvement des Gilets jaunes, ni aux Français, et qu’il se permet d’insulter ses compatriotes à toute occasion.
    Il ne comprend rien à ses discours écrits par d’autres, rien à la politique.
    Il doit attendre d’avoir l’avis et l’aval de ses mandataires avant de prendre une décision. C’est pour cela qu’il les reporte, par exemple à mardi.
    Il est incapable d’anticiper.
    S’il était intelligent et réellement au fait de sa fonction, il aurait déjà pris sa décision, fruit d’une mûre réflexion et d’une grande culture.
    Son gouvernement de traîtres lui ressemble.
    Et pourquoi pas un référendum pour changer de lessive ?

  43. Facile de jouer les délateurs pour flatter l’autorité: à Rome, sous Tibère c’était même rétribué.
    A quoi bon en outre prendre les Gilets jaunes pour des électrons libres de MLP ?
    Ce qui n’est pas le moins du monde prouvé ; sauf évidemment si l’on s’en remet aux élucubrations du bon chienchien Castaner qui, voix de son maître, cherche un coupable potentiel.
    En donnant un gros nonosse, ça le connaît, à ronger au bon peuple, Castaner fait d’une pierre deux coups :
    1) on dévie la grogne ;
    2) qui oserait s’opposer à Macron se mettrait ipso facto dans le camp de MLP ;
    Oh ! La belle grosse ficelle macronienne !
    Bon sang, mais c’est bien sûr, les années 30 !
    Les coupables, M. Castaner ?
    Tous les Français, et peut-être vous-même M. Castaner, car tous sont lassés des taxes et des impôts quand ils ne servent pas la cause du bien public.
    MLP ne cherche en rien à récupérer quoi que ce soit, car tacitement ces manifestants sont du même avis qu’elle : le système Macron est pervers et conduit la République à l’abîme.

  44. « Allô quoi ! tu gagnes 950 euros par mois et tu ne peux pas te taper un repas à 200 boules sans même picoler ? Mais allô, quoi ! »
    C’était l’interception d’un message de Darmanin à sa maman Annie, qui a été femme de ménage à la Banque de France durant plusieurs années.

  45. « Macron démission » – rejet des élites – élus conspués – mépris de la loi (on ne déclare pas les manifestations) et de l’ordre (on empêche la libre circulation des tiers sauf s’ils font allégeance et portent un gilet jaune, faisant fi de la liberté d’opinion).
    On manifeste là où c’est interdit en se contrefichant des dégâts subséquents.
    Autrement dit : on crache sur la démocratie.
    Que mettre à la place ?
    « Le peuple » disent-ils, « le peuple » !
    Qui est le peuple ?
    Qui le représente ?
    Qui est légitime pour dire ce qu’il pense et ce qu’il veut puisque, par principe, on voue aux gémonies tout système électif ?
    Comme toujours dans ces cas là : ceux qui vont s’autoproclamer représentants du peuple, héritiers de trop nombreux prédécesseurs. Selon les époques : Comités de salut public ou soviet suprême, fascismes rouges ou bruns.
    La haine de l’autre et le rejet systématique de tout ce qui est réfléchi et construit, de tout ce qui est complexe, parce qu’à l’image d’une société nécessairement complexe, ne peuvent conduire qu’à un régime liberticide.
    S’il y a une valeur au nom de laquelle ne se battent pas les Gilets jaunes, c’est bien la Liberté.
    Je me demande si le vrai combat ne doit pas être désormais celui de la Liberté contre tout ce que veut dire ce mouvement.
    Et tout ce qu’il implique.

  46. Jean le Cauchois

    Il y a l’excellente analyse politique de Marc GHINSBERG (à 11:53) puis l’exposé des contradictions des revendications des Gilets jaunes, par Thierry Lure (à 12:19), enfin l’énumération des comportements inacceptables par Patrice Charoulet (à 16:25), parmi tous les commentaires publiés.
    Quoi que dise, fasse – ou ne fasse pas – Emmanuel Macron, dans deux jours, les reproches et les incompréhensions perdureront. La lâcheté des anciens ministres démissionnaires Collomb et Hulot, inadaptés pour les postes acceptés en début de quinquennat, apparaît dans toute son horreur.

  47. @ Robert Marchenoir
    Oui les Gilets jaunes ont des mentalités de gauchistes, oui ils s’en prennent à des journalistes, oui ils sont dans l’illégalité quand ils bloquent la circulation. Mais il ont le mérite de s’attaquer de front au problème de la fiscalité en France. Leurs solutions ne sont pas bonnes, mais celles du gouvernement sont nulles, et c’est au gouvernement que je m’en prends parce qu’il a le pouvoir et la responsabilité, et parce qu’il distille une « pédagogie » qui falsifie les faits.
    Maintenant on va donner une aide aux gens pour payer les taxes qu’on leur impose après leur avoir prélevé une grande partie de leur salaire tout en leur prêchant comme certitude citoyenne l’idée que l’État est là pour gérer leur vie à leur place, de la crèche jusqu’à l’EHPAD, et qu’il le fait au mieux de leurs intérêts. Loufoque.
    Cette histoire d’écologie est par ailleurs un leurre, elle sert le rêve de grandeur du président qui veut être reconnu comme leader de l’écologie (contre Trump, épouvantail trop commode). Macron et Hidalgo, même combat, chacun pour soi le plus possible sur le devant de la scène, grâce à l’argent public.
    Macron se fiche de nous avec ses réformes qui n’en sont pas. Il augmente les impôts et la dette, pure facilité, et cela sans aucun investissement à la clef. Il favorise une immigration continue, particulièrement en provenance du Maghreb, contre la volonté de la majorité des Français.
    Il a des ambitions européennes, et pourquoi pas ? Mais s’il croit pouvoir amadouer les Allemands en menant l’économie française comme il le fait, il surestime son charme personnel. C’est un président médiocre qui ne restera pas autrement que comme un président médiocre dans l’histoire, contrairement à ce qui nous a été suggéré avant son élection. À moins qu’il change… Mais en écoutant son ministre de l’Intérieur hier soir accuser Marine Le Pen, et les extrémistes de droite, je me suis dit que le niveau était bas, surtout si l’on s’attache à l’honnêteté du gouvernement.
    Ce n’est pas en dénonçant les Gilets jaunes que l’on redorera le blason de Macron. Lui et eux s’alimentent à la même source, l’irresponsabilité, la dépense, la dette, et le manque de considération pour autrui. Mais les Gilets jaunes ont l’excuse de ne pas prétendre penser à la place des autres. Au moins, ils défendent ouvertement leurs intérêts vitaux, pour l’instant menacés, et cela de la seule façon qui marche en France, en em***ant les autres, d’ailleurs pas tant que ça finalement, si on les compare à bien d’autres dont on ne parle pas beaucoup. Mais là encore, la propagande politique insiste beaucoup plus sur leurs nuisances que sur celles d’autres populations. C’est trop facile de les ridiculiser et de dire qu’ils sont incohérents. Il n’y a pas d’incohérence à se plaindre que la qualité des services publics aille en décroissant alors que les taxes augmentent, puisqu’on leur dit, y compris dans les media, que l’État nous coûte cher mais qu’en contre-partie il nous offre beaucoup de services meilleurs que partout au monde.

  48. hameau dans les nuages

    Comme à son habitude, Robert Marchenoir dégoise des affirmations au kilomètre d’un ton péremptoire afin de les faire pénétrer dans vos crânes.
    Il n’y a eu AUCUNE agression physique des journalistes de BFMTV à Toulouse. Encerclés, conspués, insultés mais ils n’ont subi aucun coup ni dégradation de matériel (caméra, micros). Ils ont pu à un moment donné se dégager et ont piqué un 100 mètres assez comique pour se réfugier dans un magasin et en être extirpés par les CRS, eux-mêmes riant de la scène. D’ailleurs la direction de BFMTV porte plainte pour « tentative d’agression ».
    Un de mes fils y a assisté.
    Là-dessus je retourne faire du bois, le prix du stère augmente, en attendant le beurre, les oeufs et le fromage. On verra qui aura besoin l’un de l’autre dans un avenir proche.
    Adishats.

  49. @ Michelle D-LEROY 25 novembre 2018 20:22
    J’apprécie votre commentaire.
    Je suis surpris – très surpris – du manque de connaissance des classes populaires et des classes moyennes de certains intervenants de ce blog.
    Comme d’ailleurs des mots employés pour définir les Gilets jaunes et leurs demandes.
    De plus en plus, nous nous séparons les uns des autres et vivons en autarcie dans nos différents milieux. Sans voir, ou sans vouloir voir les tragédies de la misère de notre société devenue totalement inhumaine.
    Oui il y a des millions de Français qui vivent au jour le jour dans une absolue précarité et avec la peur du lendemain. Et jusqu’à ce jour dans le silence.
    Cette misère, peut-être mal exprimée, de façon inhabituelle et quelquefois violente, ferait-elle à ce point peur à une certaine classe de la société ?
    L’arrogance de différents députés macroniens conviés dans les médias pour expliquer, justifier et quelquefois se moquer des Gilets jaunes est insupportable.
    Cordialement.

  50. @ Jean le Cauchois | 25 novembre 2018 à 17:29
    J’avais dit, fini je ne répondrai plus et tout compte fait comme un bon politique je ne tiendrai pas ma promesse.
    Je lis et relis ces commentaires il ont beau être écrits dans une même langue et mieux que moi je ne le fais, je me crois à Babel et voir des gens qui se parlent et ne se comprennent pas, décidément je suis peut-être atteint d’un mal inconnu qui me confine à ne pouvoir que retenir un petit commentaire anodin, à ma hauteur, lequel commentaire oublie les hontes et colères pour poser une petite question, une toute petite question si anodine qu’elle est passé à travers. Et pourquoi elle est passée à travers, me suis-je dit, mais c’est sûr je n’ai pas leur intelligence : savoir éviter les questions pour ne pas donner une réponse et au contraire en poser et y répondre si catégoriquement qu’il ne sert à rien de faire appel.
    Depuis combien de temps de façon récurrente cette question anodine est posée, 10 ans, 20 ans ou plus ?
    Quelle question ?
    « Pourquoi, dans un pays riche comme la France, en travaillant 40 heures par semaine, on ne peut pas boucler ses fins de mois ? ».
    Imaginer qu’on ait répondu à la question : quelle déception on ne pourrait plus la poser.
    Pour ma part j’y ai répondu mais mon langage est hermétique. A moins que ceux qui la posent tournent vite les talon pour ne pas écouter la réponse et vouloir la poser à nouveau une autre fois.
    A l’avenir quand vous poserez des questions, il est bon d’en connaître la réponse ou dire j’ai cherché, je n’ai pas trouvé et comme depuis des décennies la question n’a pas de réponse il faut de temps à autre la remettre sur le tapis on ne sait jamais.
    Vous avez raison la question à une réponse je l’ai trouvée dans mes archives et m’empresse de vous la divulguer, sans honte ni colère dans la bonne humeur.
    La faute à qui ? Mais, bien sûr, à l’économie !
    Et, si ce n’est point à elle, c’est à ses sœurs de même acabit.
    À la mondialisation, au marché, aux Ricains,
    Ou encore aux Arabes, aux Juifs ou aux nains !
    Chacun trouvant là son bouc émissaire,
    Pour sa conscience satisfaire.
    Quelles que soient les alternances,
    Quelles que soient les gouvernances,
    Aucune n’échappe à cette tendance.
    Alors on a pour habitude, en parlant de nos gouvernements,
    De médire sans cesse et de ne jamais être contents.
    On trouve qu’ils pèchent de trop ou de pas assez.
    Ainsi nous, Français, de ce bois sommes faits !
    2013 Plagiat d’un poème sur le temps de J.-P. Adam
    On me souffle à l’oreille que tout le monde connaît cette réponse,
    As-tu mieux ?
    Oui mais puis-je contrarier tant de gens dont la réponse qui précède leur va parfaitement ?
    Non ça ne les intéresse pas ils n’attendent pas de réponse pour ne pas perdre la question.
    Oui la question est belle !
    Comment peut-on s’imaginer
    en voyant un vol d’hirondelles
    que les gilets jaunes sont arrivés
    Et faute de réponse nouvelle
    ils s’en sont allés
    Ils ne seront ni flics ni fonctionnaires
    ne pourront sans s’en faire
    attendre que la retraite sonne
    En oubliant ce que l’on aime
    Et rentrer dans leur H.L.M.
    Manger du poulet aux hormones

  51. Xavier NEBOUT

    Honte à ceux qui préfèrent voir notre pays s’enfoncer que de dire la vérité, en premier lieu à Manu et en second lieu aux médias.
    La dernière fois qu’un journal a titré sur le code du travail qui ruine la France, c’était aux USA.
    Lors de la campagne électorale, la droite dénonçait notre pléthore de fonctionnaires. Depuis, plus rien.
    La seule mesure positive que Manu ait prise est la réduction de l’impôt imbécile sur les fortunes. Et voilà que les gauchistes voudraient faire dire aux Gilets jaunes que là serait la raison de leur révolte.
    Les racailles intellectuelles fuient leurs responsabilité dans ledit progressisme sociétal en ruinant aussi la civilisation.
    Alors, le peuple ne comprend pas tout tant on lui a appris à ne rien comprendre. Il a peur.

  52. Anne-Valérie Pinet

    Un ministre de l’Intérieur indigne de sa fonction quand sa première intervention a été de fustiger faussement une responsable d’un parti politique au lieu de discourir sur le fond. Un ministre de l’Intérieur au niveau d’un politicard en campagne électorale, c’est cela la honte.
    Puis le Président qui annonce la création d’un comité totalement bidon dont on n’a strictement rien à faire, tout comme ces pseudo-primes alors que ceux qui expriment leur désarroi peinent à se nourrir.
    Bref on va avoir encore droit mardi à des réponses complètement à côté de la plaque.

  53. Mary Preud'homme

    @ boureau | 25 novembre 2018 à 22:18
    « Oui il y a des millions de Français qui vivent au jour le jour dans une absolue précarité et avec la peur du lendemain. Et jusqu’à ce jour dans le silence. »
    Vous n’avez pas tort mais comment se fait-il que seule une infime minorité (alias les Gilets jaunes), soit à peine 100 000 protestataires pour tout l’Hexagone, soient entrés en rébellion à ce jour ? D’autant que parmi eux, s’il en est de sincères, j’en connais aussi personnellement qui sont des récupérateurs de première, et loin de lécher la glace bouffent à tous les râteliers et se permettent en outre de donner des leçons (à l’image des résistants de la dernière heure) à nombre de leurs compatriotes qui connurent beaucoup plus de difficultés et de coups durs qu’eux-mêmes, ont galéré et n’en sont ressortis que plus combatifs et plus forts.
    Autrement dit, ne pas se tromper de combat !

  54. @ Elusen | 25 novembre 2018 à 20:22
    « La majorité des gardés à vue à Paris sont membres de l’extrême droite, bon nombre avaient des symboles, s’y rattachant, sur eux ; voire les slogans de ces groupuscules. Le hasard de mes déplacements fait que je suis un témoin oculaire, vous et les vôtres : non ! »
    Vous êtes franchement plus que bizarre. Stupéfaction pour notre témoin d’un jour au hasard. Aïe, c’est pas possible ça, vous vous rendez compte « ils avaient des symboles et des slogans…. » Tiens tiens, et lesquels ? Vous ne les avez pas filmés ni enregistrés sur votre smartphone par hasard ? Sans preuves votre témoignage est nul !!
    Vous ne seriez pas comme un certain de l’Intérieur pour le copier ?
    ———————————
    @ Tomas | 25 novembre 2018 à 19:17
    « On aimerait vous voir comprendre aussi bien les jeunes de banlieue qui pour une fois se tiennent tranquilles, mais bon c’est juste en passant. »
    Parce que vous croyez que certains des banlieues se tiennent tranquilles ? Quelle aubaine une manifestation. Ils s’y glissent anonymement, se cagoulent pour échapper aux caméras de vidéo-surveillance et aux policiers. Chez eux, en banlieue ils sont trop connus et beaucoup sont fichés pour ne pas s’exposer à l’affiche et se faire prendre. Vous ne croyez pas ?

  55. @ Ellen | 26 novembre 2018 à 00:04
    « Sans preuves votre témoignage est nul !! »
    Vous devez être une immense juriste et d’une compétence absolue pour affirmer qu’un témoin ne peut pas constituer une preuve !
    À ce stade vous allez au moins finir chroniqueuse chez Hanouna, voire assistante parlementaire de Nadine Morano.

  56. Vous savez sur qui elle est la honte ? Sur ces gouvernements que nous avons eus avec leur calamiteuse mentalité de petits rois, faire du fric et rien d’autre.
    Chacun à leur tour se trouvent l’excuse que se sont les gouvernements d’avant qui sont responsables ou qui ont fait, mais en attendant Macron comme les autres répètent et perpétuent le même système.
    Quant à nous bourrichonner les oreilles, à propos des casseurs, qu’ils seraient des « extrêmes droites » pour Macron – l’éternelle rengaine – et pour d’autres des «  extrêmes droites » et des « extrêmes gauches «, je rigole. Si cela était vrai, quel intérêt auraient-ils à pirater une manif qui sert leurs intérêts puisqu’ils sont concernés aussi.
    Ce sont des casseurs connus de la police pour agir toujours de la sorte. Casser pour casser et jamais condamnés sérieusement parce que ça arrangeait jusqu’à présent de faire croire que c’étaient des manifestants. Mais maintenant ça ne marche plus.
    Ce n’est pas une honte d’attendre la fin de l’année après tout le reste pour, encore, appauvrir la population ?
    Et maintenant, combien va nous coûter cette énième fantaisie de Haut Conseil pour le climat ? Combien vont nous coûter les indemnités des grands « expert.e.s «  copains et copines ?

  57. Robert Marchenoir

    @ Lucile | 25 novembre 2018 à 21:59
    Les Gilets jaunes ont le mérite de s’attaquer de front au problème de la fiscalité en France ? Que voulez-vous dire par là ? N’importe quel abruti est capable de se plaindre de payer trop d’impôts. Les Français font cela depuis la nuit des temps. Où est le mérite ? Où est la nouveauté ?
    D’ailleurs, il n’y a pas de problème de fiscalité en France. Il y a un problème de dépense publique. Quand les canalisations explosent, chez vous, vous ne dites pas : tiens, c’est curieux, j’ai un problème d’humidité, il faudrait voir à sécher les murs. Vous réparez ces satanés tuyaux.
    Vous dites que ce n’est pas en dénonçant les Gilets jaunes qu’on redorera le blason de Macron. Mais qui se préoccupe du blason de Macron ?
    Ce qui est grave, c’est que les Gilets jaunes risquent d’obtenir ce qu’ils demandent. A savoir des concessions démagogiques et illusoires. Comme cela a toujours été le cas par le passé, avec ces grands mouvements d’hystérie collective.
    Et bien entendu, cela ne fera qu’aggraver le problème, en retardant sa solution. Solution qui sera de plus en plus douloureuse au fur et à mesure qu’elle sera retardée. On ne gagne jamais à mentir aux gens.
    Sauf, bien sûr, si l’on est politicien, et qu’on ne se préoccupe que de gagner l’élection suivante.
    La solution n’est pas de baisser le prix de l’essence. Ou d’augmenter les impôts sur les souliers vernis des gens qui habitent le 16e arrondissement de Paris. Ou de rétablir, en guise de simplification, comme le proposait à la blague un économiste libéral l’autre jour, le fameux impôt sur les portes et fenêtres.
    La solution est de baisser radicalement la dépense publique. C’est-à-dire : y compris celle dont « bénéficie » (les guillemets sont de rigueur) chaque Français personnellement. Sous quelque forme que ce soit.
    Et alors, le prix de l’essence, des rutabagas et du foie gras de luxe dont se nourrit Natacha Polony baissera lui aussi.
    Ou alors, je vous promets la continuation de la guerre de tous contre tous qui est l’ordinaire de s’pays. Et dont nous avons un bel échantillon dans ces colonnes, sur les routes et ailleurs.
    Histoire de rigoler, allez faire un tour dans les commentaires du blog de Régis « de » Castelnau, vieille noblesse communiste, sous le billet qui dit (ironiquement) que les pauvres sentent mauvais.
    Tous les gens qui interviennent là soutiennent les Gilets jaunes, et ceux qui ne le font pas, c’est parce qu’ils sont plus jaunes que les Gilets jaunes, plus de gauche, plus amoureux du peuple, plus passionnés par la pauvreté, bref plus plus. Plus mieux.
    Eh bien ! c’est un déferlement de haine sociale, de jalousie du prochain parce qu’il a une voiture jugée trop confortable, parce qu’il va faire ses courses chez Auchan au lieu d’engraisser un imaginaire épicier de village disparu depuis quatre-vingts ans, parce qu’il roule en voiture plutôt que de prendre un train (qui n’existe pas — mais justement ! les gens devraient s’interdire de rouler en voiture ! le train, c’est bien ! c’est Dieu ! c’est communiste ! le but de l’être humain, c’est de vouer son existence à celle des lignes de chemin de fer !).
    Puis vous avez l’artisan qui crache sur ses clients parce qu’ils ne peuvent pas payer ses prix, le maniaque qui mesure mentalement, en passant devant les maisons des gens, la taille de leur salon, et les insulte quand il est trop grand, etc.
    Le monde merveilleux du socialisme, des Gilets jaunes et des hameau dans les nuages.
    ______
    @ hameau dans les nuages | 25 novembre 2018 à 22:00
    Merci de nous avouer une fois de plus votre mentalité de bandit. Elle ne faisait aucun doute, mais votre petit commentaire immonde nous la confirme, s’il en était besoin.

  58. @ anne-marie marson | 25 novembre 2018 à 20:59
    Si seulement vous possédiez le dixième de l’intelligence d’Emmanuel Macron cela vous éviterait de sortir de telles absurdités.
    Si EM a un problème ce n’est certainement pas du côté de son intelligence qu’il faut aller chercher. Vous par contre, si !
    Vos commentaires sont navrants tant ils sont sans nuances et haineux. Vous devriez essayer d’utiliser un peu plus de subtilité. Enfin si vous en êtes capable, bien sûr !
    Arrêtez de donner des leçons d’intelligence, vous en devenez ridicule !

  59. @ Tipaza | 25 novembre 2018 à 18:43
    A mon avis un Président doit augmenter le niveau de vie comme s’occuper de la ou plutôt des fins du monde, il n’y a pas que l’écologie, il y a aussi les risques de météorites, les islamistes et des dangers encore inconnus, probablement.
    Mais avant tout, il doit unir son peuple, dans le double but d’éviter la guerre civile, chaude ou froide, et de rassembler derrière sa politique.
    Macron dit « en même temps » et ne le fait pas. Il ne faut pas dire « en même temps » pour rester dans l’ambiguïté mais dans cet esprit.
    Il ne faut pas abaisser le peuple mais lui rendre confiance, s’appuyer sur ce qu’il comprend, admet, ce dont il est fier, et montrer qu’à partir de là, il faut avoir certains objectifs et employer certaines méthodes.
    Pas de comédie pour se mettre en scène, moi Jupiter, toi Amphitryon ou pire, mais la mise en scène de soi au service de ses idées, comme peuvent le faire certains hommes d’action ou penseurs non dépourvus de ce talent non de dominant, je suis le chef, mais de leader, je guide, comme le guide de haute montagne qui montre la voie, encourage, explique, sans pour autant vous étourdir de mots.

  60. calamity jane

    N’y allons pas par quatre chemins ! Si les gens du pays lui font « honte », qu’il démissionne pour se présenter ailleurs.
    Et il remercie les forces de l’ordre payées par ceux-là mêmes qui ne demandaient qu’à marcher dans Paris et ailleurs ?

  61. Ah, la France !
    Championne du monde du ressentiment, elle est à l’image de telle électrice qui trouvait Macron si beau en mai 2017, et qui aujourd’hui n’a pas de mots assez durs pour justifier son acharnement contre ce qui n’est que ses errements de groupie, seul fondement de sa démarche politique.
    Trop de succès ici explique l’acharnement de la République des médiocres que décrivait déjà Chaban contre l’excellence, et la victoire à la coupe du monde fut comme le signal d’un trop c’est trop, l’image du jeune et svelte président célébrant la réussite d’une intégration réussie, sans doute, contredisait trop le sentiment de déclassement d’une nation vaincue par ses démons et qui, aujourd’hui, n’a plus besoin de ceux de Daech pour, toute seule comme une grande, se mettre au fossé de son goût pour la médiocrité, la confondant avec le progrès social, au lieu d’affirmer, comme le fait son jeune et apparemment trop brillant président, que la borne du profit est le bien-être du plus petit, c’est-à-dire aussi que sans profit, il n’y aura plus de bien-être, et encore moins de petit.
    Que le gilet jaune exprime sa colère est juste, et indique que la REM ne sait pas encore localement imposer son consensus. Elle est battue localement et dans les administrations assoupies par tous les thuriféraires des vieux partis, ceux qui, ayant encensé le baronnet local pour sa place au soleil, voient tous leurs efforts réduits à néant par le formidable renouveau qu’a amené le souffle d’un esprit au fait de la psyché française, qui ne sait plus qu’organiser elle-même les justifications de ses défaites, midinette effarouchée incapable de porter haut les fondements de ce qu’elle représente aux yeux du monde, la possibilité d’un équilibre entre l’individu et l’État, incapable de s’entendre nommer les défauts et les complexes qui la freinent, préférant soutenir à près de 80% et c’est plus qu’une honte mais une véritable auto-destruction masochiste, ceux qui vont réussir à faire fuir l’investissement timidement revenu par des réformes enfin envisagées, et indispensable à la pérennisation d’un système social qui, sinon, se verra définitivement balayé par la pince trumpo-chinoise et le théâtre des deux ânes de nos extrêmes si ravis de pouvoir servir leur petite boutique des horreurs du passé, Mélenchon et Le Pen rivalisant d’opprobre ricanant envers les difficultés du pouvoir actuel.
    Macron, pendant sa campagne, disait à Bourdin qu’il inventerait quand les difficultés se présenteraient, c’est le moment, le dernier pour le pays, de savoir faire comprendre à l’exaspération justifiée de ses hommes et ses femmes qu’il est à leur image et qu’il a besoin d’eux, qu’ils sont à son image et qu’ils ont besoin de lui, pour enfin transformer ce pays et le sortir de la vieille influence et des mauvaises habitudes, de savoir enfin entendre ensemble nommer ce qui le bloque et le fait retourner cycliquement à sa révolution incomprise, pour enfin accéder à ce qui le fonde et fonde ses droits fondamentaux, l’abolition des privilèges n’est pas le privilège pour tous, mais pour personne, et le mérite seul fonde la hiérarchie sociale et le progrès, hiérarchie qui sait que sans sa base équilibrée, elle ne saurait avoir de sommet.
    Comme si, et cela Macron l’a ressenti, car c’est plus qu’à comprendre, peuple et élite, manants et nobles, patrons et ouvriers, ne gommaient pas leur différence mais reconnaissaient leur qualité propre et accédaient enfin à la réalité d’un bien commun partagé, ce lieu où le petit est aussi indispensable au puissant, et réciproquement, car ils se sont bornes mutuelles, expression commune de la possibilité d’une justice qui alors, aura tout loisir d’exprimer la toute-puissance de sa force dans le cadre défini par la relation apaisée, celle qui leur permet ensemble de proclamer sans honte de leurs fiertés réconciliées :
    Vive la France !

  62. Bah voilà, c’est fait, Darmanin vient de remporter le grand jeu concours du « Il suffit de le dire » en évoquant « la peste brune » au sujet des gilets jaunes.
    Le bateau coule, les chaloupes sont mises à la mer.

  63. Etant bloqué dans mon véhicule par les gilets jaunes j’ai écouté Darmanin pendant toute son intervention.
    J’ai changé d’avis sur lui, ce type est plein de bon sens et surtout il appelle un chat un chat !
    Quand il a parlé de peste brune il a bien précisé plusieurs fois qu’il parlait des casseurs et pas des Gilets jaunes.
    Quand il a commenté son tweet sur le resto à 200 balles, il a précisé qu’il avait fait cette déclaration devant un parterre de chefs d’entreprise exprès pour leur faire comprendre la situation de leurs employés trop peu rémunérés.
    Quand il a parlé de son tweet sur l’exonération fiscale pour les maires il a précisé que c’est parce que le Sénat ne faisait aucune distinction entre les maires indemnisés à 1 200 euros et ceux à 5 000, il a dit clairement qu’il serait d’accord pour exonérer les petites indemnités mais certainement pas les grosses, cela m’a paru pertinent.
    Dorénavant je vais mieux suivre ce que dit cet homme dont les propos pendant cette émission de radio m’ont intéressé.

  64. A Luc, Jean et tous les autres !
    Non, je ne suis pas propriétaire (vous connaissez les prix en Île-de-France ?) et je roule très peu, habitant en centre-ville et près de transports en commun.
    Mais est-ce que je vous demande votre salaire ou la marque de votre voiture ?
    Ce n’est pas cela l’important, je ne fais pas de jugement personnel, d’attaque ad hominem, je raisonne logiquement.
    Puisqu’il y a eu de très importantes variations climatiques (les glaciations et périodes interglaciaires) dues aux cycles astronomiques lors du Cénozoïque, pourquoi la récente et légère hausse de 0,9° depuis 1880 serait-t-elle causée par l’Homme ?
    Comment les 3 % de CO2 d’origine anthropique pourraient-ils être la cause des 40% d’augmentation du taux de CO2 depuis un siècle ?
    Les défenseurs du GIEC, tenants de la théorie carbocentriste anthropique, ne veulent pas étudier les évolutions du climat, et refusent de discuter avec les climato-sceptiques.
    Ils ne semblent motivés que par un seul but : pouvoir accuser les industries humaines de déclencher une catastrophe climatique.
    Un exemple troublant : le GIEC liste des centaines de conséquences possibles du réchauffement climatique, et jamais, jamais, il n’envisage ne fût-ce qu’une seule conséquence positive.
    Toutes les conséquences sont négatives, absolument toutes, aussi bien pour la santé, l’économie, la météo, les relations internationales, les sociétés, les animaux, la végétation, le niveau de vie.
    Et catastrophiques.
    Or il est absurde d’imaginer qu’un changement du climat, quel qu’il soit, n’aura QUE des conséquences négatives (ou positives d’ailleurs), toutes effroyables !
    Même une guerre mondiale a quelques conséquences positives (progrès des techniques, de la médecine, accès à l’indépendance de nations).
    C’est pour cela que la théorie du GIEC ne m’apparaît pas comme une simple théorie, mais bien comme un dogme quasi religieux qui peut se résumer par :
    «L’HOMME EST COUPABLE ! »
    Et complété par «LA NATURE EST SAINTE»
    Mais voilà, je ne suis pas croyant !

  65. Le président de la République a exprimé sa « honte » par un tweet dans la soirée du 24 novembre.
    Difficile d’admettre que ce monsieur dénué de tout affect et de tout scrupule puisse être pris de honte, mais admettons.
    Dans ce cas, il devrait avoir la honte de sa vie – et même de celle d’après – pour aller signer le 10 décembre prochain à Marrakech le Pacte de l’ONU pour les Migrations, qui énonce le principe d’un « droit » à l’immigration.
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/11/21/31001-20181121ARTFIG00303–le-pacte-de-l-onu-sur-les-migrants-va-encourager-l-immigration-au-lieu-de-l-encadrer.php
    Ce prétendu « droit » à l’immigration n’est en pratique qu’un droit à la fois à la violation de la souveraineté des nations ainsi à terme qu’un « droit » à l’invasion pure et simple des pays de ces dernières.
    Notre pays, qui en est à la troisième génération d’une immigration dans l’ensemble inassimilable et source d’énormes problèmes de toute nature devrait pourtant lui faire comprendre la folie de ce projet.
    Mais non, ce monsieur psychorigide, figé dans le déni des réalités, n’est pas capable d’entendre raison.
    Tout ça quelques jours seulement après avoir commémoré le 11 novembre 1918…

  66. Plus jamais ça. Les événements de presque guerre civile sur les Champs-Élysées sont inadmissibles. Pourtant j’approuve la protestation des Gilets jaunes. Mais pas comme ça. Les citoyens honnêtes et pacifistes qui manifestent pour la défense du pouvoir d’achat ne doivent pas tomber dans le piège des casseurs et des anarchistes. Voir en direct desceller les pavés pour s’en servir comme arme contre les forces de sécurité constituait un cauchemar absolu. Non pas ça.
    Les Gilets jaunes doivent donc rejeter catégoriquement un acte III sur Paris samedi prochain. Pour ne pas être instrumentalisés. Pour se dissocier de cette chienlit. Il faut continuer la protestation en province, pacifiquement. Pas autrement.
    Et n’éjecter ensuite Macron de sa place que par la voie démocratique du vote en fuyant les extrêmes (pour ne pas sombrer dans le naufrage italien).
    D’ici là, négocier avec ce gouvernement stupide et autiste pour qu’il lâche sur la non-augmentation du tarif du carburant au 1er janvier prochain qui paraît le minimum syndical au symbole suffisamment puissant pour atténuer la grogne. Oublier l’imbécile écologie punitive (nous ne sommes qu’un confetti à l’échelle de la pollution de la planète [1% de la population et parmi les plus vertueux…], et nos belles idées font pouffer de rire les gros pollueurs). Transition énergétique oui… mais éducative, progressive, positive… pas cet assommoir fiscal ridicule qui n’est qu’un vil prétexte de gros sous. Et ensuite, évidemment, baisser radicalement la dépense publique, seule solution viable, comme l’a dit Marchenoir…
    …pas d’acte III à Paris. Continuer en province, pacifiquement, pour faire aboutir certaines légitimes revendications, sans tomber dans le piège de ceux qui rêvent de casser la France. Macron partira, simplement un peu plus tard. Et en douceur. Sans violenter les institutions.
    Ainsi une écrasante majorité de Français restera d’accord sur une partie des objectifs des Gilets jaunes (mais qu’on ne cherche pas à aller trop loin, à réécrire les sociétés modernes en stigmatisant jalousement les riches… c’est destructif et cela ne sert à rien : l’ISF est un impôt imbécile, qu’on est seuls à avoir sur la planète, et qui ne rapporte que des clopinettes à part faire fuir les riches).
    Au bout du chemin, Macron finira d’humilier les Français. Il ne faut pas que la route soit escarpée et jonchée de débris. Une plus belle avenue du monde à jamais meurtrie, cela suffit pour un millénaire.

  67. https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/une-semaine-en-jaune
    Ainsi donc Michel Onfray nous fait son petit numéro d’anar exalté dont il est coutumier, n’hésitant pas à sombrer dans le pathos pour mieux émouvoir dans les chaumières.
    Qui peut croire que ces Gilets Jaunes qui paralysent le pays depuis une semaine sont ces petites gens (salariés en emplois précaires, petits commerçants, artisans, agriculteurs) qui touchent un salaire de misère. Ils sont les premières victimes de ce blocage absurde qui les empêche de se rendre à leur travail, de vendre leurs produits et pour les petits patrons de payer leurs employés, les obligeant parfois à les mettre en chômage technique, voire à s’en séparer.
    Un mouvement sans queue et surtout sans tête, avec des porte-parole autoproclamés qui se contredisent les uns les autres. Le meilleur exemple étant la reconduite du mouvement le 1er décembre prochain déjà contesté par certains leaders du mouvement un peu plus responsables.
    Et comme si cela ne suffisait pas, Michel Onfray, qui éprouve une véritable rancune envers le couple présidentiel vu que ce dernier n’a pas l’heur d’apprécier à la valeur qu’il les estime, ses démonstrations alambiquées, ne trouve rien de plus original que de nous sortir la fameuse « théorie du complot ». Cette fameuse excuse systématiquement utilisée quand un mouvement se met à foirer par tous les bouts faute d’une argumentation sérieuse. Tout cela est assez pathétique !
    Supprimer les taxes est une utopie et même une absurdité vu qu’elles servent à payer les allocations diverses pour les gens de conditions modestes, les subventions pour aider des associations humanitaires et payer des infrastructures dont tout le monde a besoin. Bref toutes ces prestations qui bénéficient en premier aux gens de conditions modestes qui sont censés être représentés par les Gilets jaunes.
    La mesure qu’il convient de prendre est de bien contrôler où va l’argent des taxes et des impôts et pour cela la Cour des comptes est censée faire ce travail.
    On ne peut pas supprimer les taxes et continuer à payer les aides toujours plus nombreuses qui sont demandées de toute part.
    Je pense que même Michel Onfray devrait être capable de le comprendre.

  68. calamity jane

    Furent des temps durant lesquels l’on considérait l’intelligence comme la faculté à s’adapter…
    Nous aurions changé de logiciel Achille ?
    Finalement vous nous dévoilez les arcanes de votre personnalité.
    Une tiédeur humide qui transporte des micro-particules de bêtise.

  69. @ Mary Preud’homme 25 novembre 2018 23:20
    Il est inévitable que dans des phénomènes de masse, aussi bien pour des manifestations comme celles que nous vivons, que pour l’accès indû à des avantages sociaux, il existe des exceptions qui peuvent ne pas être négligeables. Cela n’empêche pas la justesse des revendications des autres.
    Toute la France est traversée par ce mouvement des Gilets jaunes. Je rappelle que M Beytout, peu suspect de gauchisme avéré, a estimé que la première manifestation réunissait vraisemblablement plus de 500 000 personnes. Ajoutez les familles, vous arrivez à plus de deux millions de personnes directement concernées. Et si vous admettez que près de 80% des Français soutiennent ce mouvement, vous pouvez apprécier sa profondeur.
    Historiquement après la dernière guerre, et jusque dans les années soixante, deux piliers, l’Eglise et le PC, canalisaient dans leurs organisations les »mouvements » populaires. Leur influence et leurs institutions sont mortes. Plus rien ne canalise les excès.
    D’ailleurs, les « élites » (sic) ont largement abandonné les classes populaires et les classes moyennes pour se tourner vers le monde et surtout le tiers-monde ! Vous vous souvenez je pense, de la phrase si significative qualifiant Koutchner « un tiers mondiste, deux tiers mondain ». Et même à ce jour, cette élite mondaine et médiatique s’occupe plus des tribus africaines ou de la souffrance des plantes que de la pauvreté et de la souffrance du coin de la rue.
    Je suis de plus en plus effaré de la césure entre Français. Et de la méconnaissance de certains de ce qui se passe au-delà de leur palier ou de leur pelouse !
    Savez-vous Mary que certains pères ou mères de famille, en allant au travail le matin à six heures, soulèvent discrètement certains couvercles de poubelles pour essayer de récupérer des mets consommables ?
    Pendant que j’écris, j’écoute Gilles Legendre (patron des députés macroniens) interrogé sur LCI : quelle arrogance, quel mépris pour le peuple ! Un hologramme de Macron !
    D’ailleurs, j’aimerais bien que notre cher P. Bilger commente, sans faiblesse, l’emploi des deux mots par Macron « les classes laborieuses » et ce depuis Bruxelles bien sûr. Là encore quel mépris de classe, j’allais dire quel racisme social. On dirait une dame patronnesse du XIXe siècle qui s’adresse à « ses » pauvres !
    Une fin de règne terrible peut s’annoncer. Je la redoute et ne la souhaite pas. Il ne faut jamais oublier, historiquement, que la France a subi d’innombrables guerres civiles. En prendrions-nous le chemin ? La responsabilité de Macron est immense. Saura-t-il saisir l’occasion pour entrer, de façon positive, dans l’Histoire ?
    Cordialement.

  70. @ Marc GHINSBERG
    « Sans minimiser l’importance de la colère d’une partie des citoyens, il ne faut pas non plus en surestimer l’ampleur. Jusqu’à présent au plus fort de son action le mouvement a mobilisé 300 000 personnes. »
    Vous raisonnez comme un homme conditionné par les sondages et le principe de majorité à la papa qui en découle, supposé dire le bien, le beau et le vrai (ce qui est contestable, mais nous entrons là dans le domaine de la philosophie).
    Vous oubliez une chose, à savoir que lorsque des événements prennent une tournure à caractère révolutionnaire, des minorités agissantes peuvent imposer leur volonté à une majorité passive, ce qui a été par exemple le cas pendant la révolution de France où le peuple réel était opposé à l’extrémisme révolutionnaire de quelques activistes.
    Mais dans l’histoire, ce sont ces minorités qui réussissent à subvertir un ordre établi et qui pour un temps indéterminé (70 ans pour l’URSS) imposent leur vision des choses.
    Bien entendu, je n’assimile pas le mouvement des Gilets jaunes à un mouvement révolutionnaire, bien que la grogne soit là, mais nous ne savons pas comment les choses peuvent tourner face à un homme autiste, arrogant, provocateur, enfermé dans le déni de réalité et agissant de manière à cristalliser contre lui et ce qu’il représente tous les mécontentements qui couvent sous la cendre.

  71. @ Exilé | 26 novembre 2018 à 08:53
    Tel que c’est parti, j’ai bien peur que le grand remplacement déjà commencé ne soit poursuivi avec l’obstination de lemmings suicidaires qui caractérisent nos dirigeants.
    Ce qu’ils ne savent pas et sont incapables de prévoir et de voir simplement c’est que ce grand remplacement se fera dans la douleur de guerres civiles interethniques sur notre territoire, qui ne sera plus nôtre d’ailleurs.
    C’est un fait, facilement vérifiable, déjà dans les banlieues hors république, les communautés se regroupent, ce qui est normal.
    Sans intégration à un niveau supérieur, chaque communauté redevient ce qu’elle était avant. Elle porte en elle ses problèmes et les conflits qui existaient avec ses voisines reviendront avec la même acuité.
    Une seule différence, ces conflits n’auront plus lieu ailleurs, mais ici, et nos dirigeants aveuglés par naïveté et aussi par l’illusion d’une population plus docile économiquement feront les frais, comme nous, de ces guerres qui les balaieront plus définitivement que les modestes Gilets jaunes.
    ————————————————————
    @ Aliocha | 26 novembre 2018 à 07:40
    « Vive la France ! »
    Ah, bravo Aliocha pour ce vive la France, et surtout merci de ne pas l’avoir assorti de vive la République, qui est bien mal en point.
    Je me suis toujours demandé à quoi correspondait ce « vive la République » sans autres précisions, sachant que nous en sommes à la Ve et bientôt la VIe. Quoique peut-être pas.
    Si votre héros tient encore la barre, ce que je ne souhaite pas, bientôt il n’y aura pas de Ve ou VIe république, mais un statut de Land européen.
    Mais j’y pense c’est peut-être ce que vous avez voulu nous dire de façon subliminale. Vous avez peut-être des informations en droite ligne de la part de votre héros que nous n’avons pas.
    Dites-nous tout, nous voulons savoir tout et même le reste.

  72. @ Aliocha | 26 novembre 2018 à 07:40
    C’est une vraie torture de vous lire. Difficile de vous saisir.
    Merci d’être plus clair pour que tout le monde vous comprenne.

  73. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir
    Quel bandit ? J’applique les lois du marché libéral que vous distillez tout le temps. L’offre et la demande. Tout ce qui est rare est cher. Les paysans deviennent rares… CQFD.
    Vous vous répandez sur d’autres blogs pour dénoncer les ploucs et dernièrement Jean Lassalle pour avoir tenté de garder l’usine Toyal dans la vallée d’Aspe (Jeannot n’est pas ma tasse de thé mais à vous lire il me devient plus sympathique).
    Allez hop ! je retourne bosser à améliorer l’isolation de ma maison (sans aides) mais en toute discrétion car bientôt va arriver aussi la réactualisation fiscale du bâti avec la prise en compte des éléments de « confort « .

  74. @ Achille 9h13
    « On ne peut pas supprimer les taxes et continuer à payer les aides toujours plus nombreuses qui sont demandées de toute part »
    Vous devriez lire Frédéric Bastiat:
    « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » L’État (1848)

  75. Des Zultras drouâââtes en dgilets djaunes ?? c’est comme qui l’a dit lui le Castaner !
    J’avais pas remarqué dis donc… mais cha c’est ben vrai cha ! mèère Deniiis !… Voili voilou un couple de séditieux, qui très futés cachent sous leur gilet jaune une chemise brune… et pis qui’ z’ont une tête d’ultradroite comme dirait le crétin d’historien chez BFMWC.
    Et la dame qui planque son visage en faisant semblant de pleurer… et l’autre qui agresse les CRS… z’ont bien eu raison de lui filer quèques coups de matraque… sont dangereux ces vieux…
    Ah merci M. Macron, merci M. Castaner de refouler ces révolutionnaires en déambulateurs… non mais, sont près du tombeau, comme dirait le Barbier à l’écharpe rouge, seront clamsés en 2022…
    
En plus qu’ils râlent pour la CSG… mais c’est minable, une soupe par jour cela doit suffire… z’ont rien compris, Macron va avoir besoin de fric pour accueillir tous les futurs migrants après le pacte qu’il signera sans consulter… c’est l’chef !

  76. Daniel Ciccia

    Qui peut être fier ? Sans doute aucun des millions de Français qui restent ce qu’ils sont dans le tumulte, l’agitation et l’exaltation à laquelle les Gilets jaunes les invitent, voire dans certains cas, les somment d’abandonner, au motif d’un sentiment de puissance illusoire, la part d’eux-mêmes la plus précieuse à leur pays: celle qui forme une fondation solide, et par conséquent celle sur laquelle il est possible de construire.
    Je crois qu’il convient de les saluer, ces gens-là. Quels qu’ils soient, dans chacune de leurs conditions, de résister au mouvement qui voudrait les réduire à de perpétuels et utiles pleureurs, convoqués par des oppositions ou « spontanément » levés parce qu’on excite leur colère.
    Qui peut être fier ? Ceux qui, même si « leurs fins de mois » sont aussi difficiles que celles de ceux qui braillent à n’en plus finir, ne cèdent pas à la lassitude et vont travailler, essaient de trouver des solutions, sont encore et toujours capables de prendre sur eux et aspirent, dans la tranquillité à laquelle ils sont attachés, à ce que la nation produise des solutions pérennes et rationnelles à ses maux, aux maux de chacun.
    Qui peut être fier ? Ceux qui savent, même sans en être formellement conscients, qu’être citoyen implique une responsabilité, voire un talent et une dignité et que cela apporte une profondeur au pays, une profondeur sans laquelle la démocratie n’est que ruine du peuple puisque ce qui se passe à son épiderme prévaut sur le reste.
    J’ai vu que Marine Le Pen a fait apparaître dans son discours la notion de « France centrale » et non pas « périphérique ». La France, notre pays, avec sa République réputée « Une et indivisible », entre dans les grands paradoxes géométriques.
    Ils n’ont rien d’euclidiens.
    Mme Le Pen s’empresse de dire à la foule des Gilets jaunes que son corps terrien et céleste est tout entier l’oreille qui écoute et entend cette France centrale. Et je crois que beaucoup, au sein de cette foule, sont rassérénés et que ce tohu-bohu en gilet jaune permet à Mme Le Pen comme à M. Mélenchon de produire une posture qui assouvit ce besoin irrépressible et frauduleux.
    Qui peut être fier ? Celle et celui qui n’a pas besoin de tintamarre pour forger son opinion sur un gouvernement, ni qu’on vienne par milliers taper sur son système et altérer son libre arbitre et brouiller son oreille interne jusqu’à l’en priver par des effets de foule et des slogans.
    Enfin, pour reprendre le distinguo curieux fait parmi les manifestants au cours des derniers jours, ils reprochent au pouvoir d’entendre mais de ne pas écouter, c’est-à-dire obéir, comme un élève obéit à son maître, ce qui serait leur exigence.
    Ceci est une perversion démocratique.
    Et puisqu’il est de bon ton de reprocher au président de prétendues fautes originelles, ceci est un faute originelle bien plus grave et qui va au-delà des états d’âme de la classe politico-médiatique qui concourt à la formation et, surtout, aux errements de l’opinion.
    En 1996, nous avons vu ce que cela a donné.
    Les réformes que nous aurions dû faire alors ont été coupablement retardées et nous le payons encore.
    La Ve République accorde une stabilité institutionnelle propice à l’action.
    Elle réclame un respect des institutions, une honnêteté intellectuelle et morale, un comportement citoyen sans lesquels la souveraineté du peuple n’est qu’une ivresse, honteuse parmi d’autres, offerte aux idéologues et aux démagogues.
    Qui peut être fier ? Ceux qui n’y cèdent pas.
    Bien à vous.

  77. Avec ce qui se passe en France, en Espagne et en Italie on peut parier que le Brexit est plein de promesses pour le Royaume-Uni.
    Quel investisseur misera un kopeck sur ces trois pays ?
    Macron se voyait le champion d’une nouvelle Europe, guettant impatiemment le déclin de Mme Merkel, le voici, tel Icare, en chute libre.

  78. @ calamity jane | 26 novembre 2018 à 09:24
    Chère calamity jane. Je sais bien que vous ne m’aimez pas. Vous n’hésitez pas à me le faire comprendre régulièrement. Remarquez vous n’êtes pas la seule. Je constate avec une certaine amertume que j’ai très peu de succès auprès des femmes de ce blog. Il est vrai qu’elles sont toutes de la droite dite décomplexée et qu’elles ont un sacré mauvais caractère. Mais ce n’est pas grave, avec le temps je m’y suis habitué.
    Ce n’est pas moi qui veux changer de logiciel. Mon intelligence, même si elle n’est pas extraordinaire, me permet malgré tout de m’adapter au système qui est en place depuis la création de la Ve République. Ce qui n’est manifestement pas le cas de ceux et celles qui le condamnent tout en en profitant largement.
    Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup d’intervenants sur ce blog qui ont du mal à terminer les fins de mois au point d’aller rejoindre les Gilets jaunes sur les Champs-Elysées. Ce qui ne les empêche pas de jouer les indignés bien assis dans leur fauteuil Louis XV.
    Mes micro-particules de bêtise, comme vous dites, sont bien modestes face à aux macro-particules des donneurs et donneuses de leçon qui se flattent de leur supériorité intellectuelle. Attitude qui, soit dit en passant, n’a jamais été une preuve d’intelligence.

  79. @ calamity jane | 26 novembre 2018 à 06:59
    « Et il remercie les forces de l’ordre payées par ceux-là mêmes qui ne demandaient qu’à marcher dans Paris et ailleurs »
    L’ignorance comme seul argument !
    Ils ne demandaient pas à manifester dans Paris, mais devant le Palais présidentiel.
    Ils n’ont déposé aucun plan de manifestation auprès de la préfecture de Paris, ce qui est une obligation pour toute manifestation en France.
    Ils ont décidé de quand même manifester devant le Palais présidentiel, or ce dernier était ultraprotégé, ainsi que toutes les rues, avenues, boulevards adjacents, ils ont donc envahi l’avenue qui passe devant : les Champs-Élysées ; sans aucune autorisation.
    Votre ignorance est telle que cela vous rend pathétique !
    Le Palais présidentiel est situé entre l’avenue des Champs-Élysées et la rue du faubourg Saint-Honoré ; rue de bon nombre d’ambassades, USA, UK, Japon, Colombie, Canada, donc une frontière avec des pays étrangers. Sur le côté, une rue en parallèle, l’ambassade d’Israël.
    La place de la Concorde est devant l’ambassade des USA et le Ministère de la Marine.
    En face du Palais présidentiel, le ministère de l’Intérieur.
    Sur l’avenue des Champs-Élysées, le consulat de la Turquie.
    Dès lors la Préfecture ne pouvait pas autoriser une telle manifestation à ces endroits spécifiques, en prenant le risque potentiel que des « couillons » s’attaquent à des ambassades ou consulats, donc à des pays étrangers ; vu la sécurité devant l’ambassade des USA, les US Marines auraient tiré à vue.
    Certains avaient des masques professionnels ou sportifs pour se protéger des gaz lacrymogènes.
    Certains avaient des boules de pétanque dans leurs sacs qu’ils ont jetées sur les policiers.
    Certains avaient des cocktails Molotov.
    Donc, rien de pacifique dans une telle préméditation, encore moins dans le fait de casser la chaussée pour récupérer des pavés et les jeter sur des policiers, des devantures de magasins, des cinémas, des théâtres, des centres d’exposition, des musées et galeries d’art.
    https://www.youtube.com/watch?v=PCXKazPawww

  80. @ Thierry Lure | 25 novembre 2018 à 12:19
    Avouez, vous le faites exprès, non ? Ou alors votre Sonotone est en panne.
    « lls déplorent l’inaction des précédents gouvernements mais demandent qu’on ne change rien. »
    Si, si, ils veulent que ça change, rétablir l’ISF mobilière, alors que la taxe d’habitation traîne injustement les pieds, et revoir les grilles de taxation et d’imposition.
    Mais ils ne veulent surtout pas recevoir l’aumône, ils savent que ce sont des impôts.
    « Ils n’ont rien fait pour devenir riches mais voudraient en être. »
    Heu… Cela c’est une assertion gratuite.
    Patrons d’entreprises du BTP, cadres divers ; en fait toutes les couches de la société contre des décisions iniques d’énarques élevés en batterie, se sont retrouvées dans la rue, surtout en province.
    Vous n’habitez pas la province ?
    Ah aussi, mon voisin qui n’avait jamais défilé, ils ont même réussi à le mettre dans la rue, retraité, ancien grand dirigeant… Il a des enfants, ceci explique cela, sans doute.
    En face des décisions de branquignols, autant opposer le bon sens quand on a peur de l’imbécillité dirigeante.
    « Ils insultent publiquement ceux qu’ils accusent d’arrogance. »
    Euh… Voyons c’est un peu exagéré, non ? Quelques slogans certes, habituels, dont plus personne ne s’émeut ; il ne me semble pas que l’un d’entre eux, Benjamin Cauchy, ait fait preuve de débordements.
    Vous n’habitez pas la province sans doute ?
    « Ils veulent renverser la table d’un système déjà hyper-protecteur, mais pour avoir une protection plus grande encore. »
    Diantre ! Là encore vous n’avez rien compris, vous le faites exprès ou alors c’est naturel et je vous conseille quelques cours pour structurer votre pensée.
    Non ils ne veulent pas plus de protection, ils réclament plus de justice fiscale, chacun à sa mesure, je crois que c’est dans le préambule de la Constitution.
    Vous devriez le relire, 17 articles très intéressants… C’est celui qui a été écrit à la Révolution, décidément il faut tout vous dire.
    « Ils veulent changer de président mais sont d’opinions politiques radicalement opposées. »
    Pas du tout ! C’est un mouvement sans politiques, sans syndicats, il ne font que le répéter, votre Sonotone est vraiment mal équilibré.
    « Macron démission ! » c’est comme « Mon chien à la niche ! », cela fait partie des manifs quelles qu’elles soient, vous n’avez pas beaucoup défilé dans votre vie ? Ou même regardé devant la TV les protestations filmées ? Je l’ai même entendu lors de la fête de la crêpe et du jambon au village voisin, bon il est vrai l’ambiance était festive et cela rigolait un peu.
    « Ils demandent la démission d’un ministre de l’Intérieur pour n’avoir pas su gérer un chaos qu’ils ont eux-mêmes provoqué. »
    Décidément rien ne vous arrête, quel défilé ne demande pas la démission du ministre de l’Intérieur, c’est d’un classicisme hautement bourgeois que de réclamer sa démission, cela fait genre transgressif, rebelle, vous voyez quoi…
    Avouez, vous le faites exprès pour débiter autant de sottises, en fait aérez-vous, coupez le Sonotone qui vous perturbe et surtout promenez-vous et humez l’air ambiant autour de vous, bien sûr changez vos lunettes avec.
    9 000 000 de personnes sous le seuil de pauvreté, et un exécutif qui va chercher quelques centimes de plus bêtement, décision entachée de mensonge sur la destination de la récolte, forcément cela agace, d’autant plus que l’hiver arrive et ils avaient choisi le bon moment pour une hausse des énergies surtout pour ceux qui n’ont pas grand-chose.
    Allez lire le préambule de la Constitution, sans bruit cela devrait vous aller, parce que pour le reste je n’ai jamais vu empiler autant d’inepties en si peu de mots.
    Avouez ! Vous le faites exprès tout ça, avouez… Vous serez pardonné.

  81. @ Achille
    « Supprimer les taxes est une utopie et même une absurdité vu qu’elles servent à payer les allocations diverses pour les gens de conditions modestes, les subventions pour aider des associations humanitaires et payer des infrastructures dont tout le monde a besoin. »
    Bien sûr, les Français ne sont pas totalement idiots, ils savent tous très bien qu’en ce bas monde, quel que soit le régime politique en place, le principe de taxation existe partout et depuis l’Antiquité, sauf dans quelques principautés disposant de ressources financières leur permettant de ne pas y recourir.
    Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que les gens en ont assez de voir croître le montant des prélèvements de toute sorte pour financer la gabegie étatique ainsi que des postes injustifiés, parfois inutiles voire scandaleux.
    La Cour des comptes fait régulièrement état dans ses rapports des gaspillages qu’elle a recensés.
    Certes, ses avis ne sont pas contraignants, mais pourquoi les divers gouvernement se comportent-ils en taxateurs fous au lieu de récupérer l’argent où il se trouve ou du moins de l’économiser ?
    Quant aux « allocations diverses », qui sont surtout jetées en pluie sur la Terre entière plus que sur les Franco-Français, ne croyez-vous pas qu’elles finissent par faire monter la moutarde au nez de gens qui veulent bien être bons mais qui en ont assez d’être pris pour des poires, alors qu’eux-mêmes taxables à merci et leurs proches mènent une vie difficile et sont abandonnés par ceux qui se font passer pour des gouvernants dont la mission devrait être de s’occuper en priorité de leurs compatriotes ?
    Par ailleurs, il y aurait un sérieux ménage à faire du côté de ces prétendues «associations humanitaires » en examinant d’un peu plus près leurs buts, leurs méthodes et leur gestion.
    Si des gens veulent donner dans « l’humanitaire » (humanitaire pas toujours très clair) qu’ils le fassent sur leurs propres deniers : la charité est une vertu d’ordre personnel librement consentie et ne doit relever en rien d’une obligation.
    Enfin, que l’on arrête de nous demander de financer des choses dont nous ne voulons pas forcément comme la télévision publique, le sport de masse, l’escroquerie climatique, ainsi que les secteurs soviétisés comme l’école, l’université et les transports ruineux et publics de piètre qualité, l’énergie etc.
    Pourquoi ne pas permettre aux Français de financer directement ce qui les intéresse vraiment ?
    Un petit rappel d’un certain document que le Régime est le premier à piétiner allègrement :
    Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
    Nous sommes manifestement sortis de ce cadre pour tomber dans celui de la spoliation généralisée.
    Et ne parlons plus de consentement à l’impôt alors que l’extorsion de fonds systématique est devenue la règle…

  82. Michel Deluré

    @ Achille 26/11 09:13
    D’accord avec vous pour reconnaître que les actions des Gilets jaunes nuisent en fait depuis une semaine en priorité à ceux-là mêmes dont ce mouvement proclame vouloir défendre les intérêts ! Certes, on ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs, mais en perturbant fortement l’activité économique, en entravant la libre circulation des individus et des marchandises, en favorisant des dégradations aux conséquences onéreuses, ce sont les classes déjà les plus touchées par la politique de l’exécutif qui se trouvent pénalisées, c’est la situation des plus fragiles qui n’en est que plus précarisée.
    Les Gilets jaunes, par leurs actions, se trompent malheureusement de cibles.
    En revanche, je ne partage pas votre affirmation selon laquelle « supprimer les taxes est une utopie ».
    Nous avons certes tous parfaitement conscience qu’impôts et taxes sont nécessaires pour satisfaire les besoins de la collectivité et il ne vient à l’idée de personne de remettre ce postulat en cause.
    Il est en revanche parfaitement possible de limiter le périmètre d’intervention de l’Etat, de définir les domaines prioritaires d’intervention de ce dernier, de maîtriser la dépense publique, d’en finir avec les gaspillages, tout cela dans la perspective de pouvoir enfin diminuer significativement l’endettement du pays et donc baisser la pression fiscale qui pèse, chez nous plus qu’ailleurs, sur les entreprises et les citoyens, pression qui pénalise notre économie tout entière et attise les mécontentements.
    Se retrancher derrière le seul prétexte de la nécessaire transition écologique pour justifier des augmentations de taxes qui frappent inégalement et donc injustement les citoyens ne laisse personne dupe. Pour assurer cette transition écologique, le pouvoir dispose de bien d’autres alternatives politiques.

  83. Sincèrement, le leitmotiv c’est plutôt que rien ne change vraiment : la taxe est le seul outil utilisé par les deux derniers gouvernements pour réformer le pays, l’augmentation des impôts et le gaspillage d’argent public en futilités continue.
    Macron n’est pas le seul responsable car les élus locaux ont leur part.
    Combien ont augmenté leur taxes locales et sont responsables de ce ras-le-bol fiscal ?
    Je lis les commentaires qui sont également dignes du café du commerce voire d’un salon de thé parisien sans fenêtres sur l’extérieur.
    J’ai manifesté deux fois, sans bloquer personne car je ne pense pas que ce soit la solution.
    Mes voisins d’infortune était de tous milieux : une jeune femme travaillant dans le social pour un salaire de m…, un retraité de la fonction publique écœuré par le comportement de ses chefs, un couple de cadres accablés par les impôts, une jeune kiné, une vieille mémé se déplaçant difficilement avec le slogan « mémé plumée » dans le dos.
    Sans doute ce que les pro-LREM appellent des « beaufs ».
    Je connais l’état d’esprit des politiques, les ayant côtoyés dans le cadre de marchés publics.
    Ils s’expriment souvent très bien, mais leur niveau d’inculture global fait peur et autour d’eux gravite une horde de courtisans qui veulent profiter des miettes du gâteau cuisiné sur le dos du contribuable (« le beauf » selon LREM).
    La seule solution pour calmer les « beaufs » serait d’appliquer effectivement les recommandations de la Cour des comptes.

  84. Il est clair que nous avons quarante ans de frustrations nationales.
    Le pays est de moins en moins gouvernable.
    La création de jobs durables et valorisants devrait être la préoccupation première du pays avec sa dette nationale.
    La République devrait se limiter aux pouvoirs régaliens.
    Les médias se devraient d’être objectifs.
    Les juges honnêtes et neutres politiquement.
    Tous, pauvres et riches devrions payer nos impôts car nous bénéficions tous de ce pays, de son infrastructure et de son système de défense.
    Les étrangers illégaux, dehors.
    Quant à l’Euro et Bruxelles, une consultation auprès du peuple.

  85. @ calamity jane | 26 novembre 2018 à 09:24
    « Une tiédeur humide qui transporte des micro-particules de bêtise ».
    WAOUH !
    C’est le cri qu’un geek pousse quand il découvre une nouveauté qui l’impressionne dans une nouvelle technologie.
    C’est le cri que j’ai poussé à la lecture de cette phrase qui mérite de figurer au Guinness des meilleures phrases du blog.
    Quand les femmes s’en mêlent, tout est à craindre, même le meilleur.
    Lucile nous en a fait une démonstration face à Marchenoir et hier soir dans C politique, nous avons eu droit à un duo domino de jeunes femmes, l’une très noire l’autre blonde aux yeux bleus qui étaient plus que des phares, c’était des attracteurs, mais surtout une intelligence et un sens de la répartie surprenant de la part des deux.
    Quand je dis surprenant, ce n’est pas parce que c’était des femmes, le sens de la répartie du sexe devenu fort n’est plus à démontrer, mais c’est parce que ces dames représentaient les Gilets jaunes, la blonde surtout qui le revendiquait crânement, avec une assurance et un savoir-faire impressionnants.
    J’ai trouvé qu’il y avait chez elle un sens de la dialectique qui ne s’improvise pas, et qui est le résultat d’une formation syndicale ou alors si c’est spontané, nous avons un génie de la politique en gestation dont Macron ferait bien de se méfier.
    Il est de bon ton de parler de l’improvisation des Gilets jaunes, je peux dire qu’il y avait là une future grande politique si elle le veut bien.
    Un face-à-face avec Macron serait intéressant, la spontanéité (?) de cette jeune femme face à la maîtrise technocratique de Macron.
    La relève semble assurée, il surgira peut-être de ce mouvement informe quelqu’un qui saura remettre de l’ordre dans le désordre actuel.
    https://www.france.tv/france-5/c-politique/c-politique-saison-10/803937-episode-du-dimanche-25-novembre-2018.html

  86. Votre excellent billet, Monsieur Bilger, suscite nombre de commentaires fort pertinents et c’est cela qui me fidélise à votre blog.
    Avant que d’aborder quelques éléments de réponses à ces commentaires, il me semble nécessaire de formuler une remarque liminaire.
    Depuis le début de cette jacquerie des Gilets jaunes, nous n’avons pas entendu le président de la République prendre une seule fois la parole sur le territoire français. Seul monsieur Castaner s’est prononcé et j’ai déjà exprimé ce que je pensais de son discours minable, sans aucune hauteur d’esprit : rester au ras des pâquerettes ne fera pas avancer la solution du problème posé.
    Je reste en effet « surpris » du silence assourdissant du Premier ministre, pourtant chef du gouvernement. Et les problèmes d’ordre public, même s’ils sont du ressort direct du ministère de l’Intérieur, la nature des problématiques en jeu sont par essence transverses et donc de sa compétence de premier des ministres et de chef du gouvernement.
    En 1968, monsieur Pompidou, surpris alors qu’il se trouvait en déplacement à Rome, est revenu immédiatement en France et a repris les rênes du gouvernement. Certes, le départ du Général à Baden-Baden avait laissé un vide temporaire, mais le Premier ministre était à son poste, même et surtout s’il était en désaccord profond avec le président de la République sur les moyens de réduire la révolte estudiantine. Ses choix d’ouverture des discussions en y déléguant Jacques Chirac ont effectivement abouti à une sortie de crise par le haut.
    Dans le cas présent, l’on mesure combien la fonction de Premier ministre n’est pas celle prévue et organisée par la Constitution…
    ——————————————————
    @ Michelle D-LEROY | 25 novembre 2018 à 20:22
    En complet accord avec votre commentaire, notamment quand vous concluez : « Emmanuel Macron choisit d’ignorer cela en démontrant que la seule urgence est le climat. C’est son choix. Mais je pense qu’il en subira les conséquences en boomerang. Et c’est là que ses nombreux et bien payés conseillers ne font pas leur travail, celui de conseiller leur patron… sinon à quoi serviraient-ils ? »
    Le vrai problème de monsieur Macron est que nous avons un « gouvernement des Inspecteurs de Finances » contre lequel il se casse le nez. Car, imbus de leurs certitudes, ils sont incapables de penser la France autrement que sous l’angle de leurs choix fiscaux. Ce que le général de Gaulle aurait balayé d’un revers de main pour s’entourer de vrais et compétents conseillers…
    ——————————————————–
    @ boureau
    Dans votre réponse à Michelle D-LEROY le 25 novembre 2018 à 22:18 vous écrivez : « De plus en plus, nous nous séparons les uns des autres et vivons en autarcie dans nos différents milieux. Sans voir, ou sans vouloir voir les tragédies de la misère de notre société devenue totalement inhumaine. Une fin de règne terrible peut s’annoncer. Je la redoute et ne la souhaite pas. Il ne faut jamais oublier, historiquement, que la France a subi d’innombrables guerres civiles. En prendrions-nous le chemin ? La responsabilité de Macron est immense. Saura-t-il saisir l’occasion pour entrer, de façon positive, dans l’Histoire ? »
    Vous rejoignez ici mon premier commentaire dans lequel j’évoquais le roi Louis-Philippe Ier et les conditions de son abdication. Je crains que l’autisme présidentiel ne s’accroisse sur l’autel de sa maîtrise des sujets et problématiques posés à notre pays et que les réponses qu’il y apportera risquent de ne pas être comprises de la majorité des Français, ni répondre à leurs attentes.
    Par ailleurs, par les craintes que vous exprimez (« De plus en plus, nous nous séparons les uns des autres et vivons en autarcie dans nos différents milieux. Sans voir, ou sans vouloir voir les tragédies de la misère de notre société devenue totalement inhumaine »), vous partagez effectivement l’analyse de Christophe Guilluy qu’il a développées dans son dernier livre : « No Society
    La fin de la classe moyenne occidentale ». Et cela les Français des classes moyennes et « laborieuses », selon le mot présidentiel, le ressentent depuis des années. Ne pas comprendre leur cri de désespoir lancé par les manifestations spontanées des Gilets jaunes expose en effet nos gouvernants à une opposition beaucoup plus brutale et encore moins maîtrisable que les quelques échauffourées parisiennes du 24 novembre.
    En outre dans votre commentaire du 26 novembre 2018 à 09:28, lorsque vous écrivez : « Mais là encore, la propagande politique insiste beaucoup plus sur leurs nuisances que sur celles d’autres populations. C’est trop facile de les ridiculiser et de dire qu’ils sont incohérents. Il n’y a pas d’incohérence à se plaindre que la qualité des services publics aille en décroissant alors que les taxes augmentent, puisqu’on leur dit, y compris dans les media, que l’État nous coûte cher mais qu’en contre-partie il nous offre beaucoup de services meilleurs que partout au monde », vous appuyez sur le point sensible de nos gouvernants : leur incapacité à comprendre le peuple français et ses aspirations, nombre d’entre elles allant à contresens de la société qu’il veulent organiser, notamment sur le modèle nord-américain.
    ———————————————————–
    @ Exilé | 26 novembre 2018 à 09:42
    Je vous rejoins parfaitement lorsque vous répondez à Marc Ghinsberg : « …je n’assimile pas le mouvement des Gilets jaunes à un mouvement révolutionnaire, bien que la grogne soit là, mais nous ne savons pas comment les choses peuvent tourner face à un homme autiste, arrogant, provocateur, enfermé dans le déni de réalité et agissant de manière à cristalliser contre lui et ce qu’il représente tous les mécontentements qui couvent sous la cendre. »
    De fait, les sondages dont on nous abreuve depuis quelques décennies sont censés représenter l’opinion, alors qu’ils sont un moyen préalable à l’imposition de la plupart des mesures sociétales voulues par une certaine gauche (celle de monsieur Hollande notamment, que poursuit monsieur Macron). En réalité nombre de ces sondages participent de la propagande gouvernementale, voire médiatique.
    Ici, les 80 % de Français qui sont favorables au mouvement des Gilets jaunes devraient constituer une véritable alerte sur le taux d’acceptabilité des réformes que veut imposer monsieur Macron en poursuivant dans sa logique mortifère.
    Il veut avoir raison contre le peuple. Mais à terme le peuple aura peut-être raison contre lui qui ne saura pas alors maîtriser la violence des extrémistes qui ne manqueront pas de dépasser la simple révolte actuelle.
    En l’espèce, les forces de l’ordre (quelle qu’en soit la catégorie, y compris les armées) ne seront pas en mesure de s’y opposer, sauf à faire couler le sang français et donc lancer un processus de guerre civile… Monsieur Macron y est-il prêt ?

  87. Xavier NEBOUT

    @ Achille
    « La mesure qu’il convient de prendre est de bien contrôler où va l’argent des taxes et des impôts et pour cela la Cour des comptes est censée faire ce travail. »
    La Cour des comptes fait son travail à ceci près qu’elle ne communique pas aux parquets pour poursuites judiciaires.
    Si tel était le cas, on pourrait prévoir quelques milliers de places de prison de plus, mais aussi la saisie d’un beau pactole.
    Si bien que comme le disait mon professeur de droit public il y a bien longtemps, la Cour des comptes serait dissoute.
    De même que si on devait sanctionner les magistrats pour leurs fautes, la magistrature ferait en sorte qu’il n’y ait plus de fautes à relever.
    De même que si le GIEC n’était pas payé pour être alarmiste, il n’y aurait pas de GIEC.
    Alors, le recours pour la fin de la ripoublique, ce serait un dictateur comme Pinochet qui a sauvé le Chili.

  88. Mary Preud'homme

    « Je suis de plus en plus effaré de la césure entre Français. Et de la méconnaissance de certains de ce qui se passe au-delà de leur palier ou de leur pelouse ! »
    « Savez-vous Mary que certains pères ou mères de famille, en allant au travail le matin à six heures, soulèvent discrètement certains couvercles de poubelles pour essayer de récupérer des mets consommables ? »
    Rédigé par : boureau | 26 novembre 2018 à 09:28
    J’avoue que ce genre d’interpellation est assez cocasse eu égard à mon parcours, mon engagement et mon expérience de longue date et au quotidien des quartiers difficiles (pour la France) ou de pays où l’on côtoie une misère effroyable, ces mêmes pays où toute manifestation est impitoyablement réprimée.
    Quant à me faire pleurer avec les « gilets jaunes » qui obstruent la voie publique, la plupart bien dodus et qui ripaillent dans les carrefours tout en jouant les gros bras et cherchant à intimider ceux qui refusent de montrer patte jaune, vous n’y parviendrez pas et si je devais porter un signe distinctif j’adopterais plutôt le sari bleu et blanc.

  89. Ellen s’est-elle reconnue, torture de la groupie retournée ?
    Et Tipaza ne veut toujours pas reconnaître qu’il n’y a d’autre héros que ceux qu’on désire sacrifier, et qu’à force de refuser cette vérité européenne, il deviendra membre d’une province chinoise.
    L’hypocrisie choisit ses leurres.

  90. @ Robert Marchenoir | 26 novembre 2018 à 04:19
    D’accord avec vous sur la nécessité de diminuer radicalement la dépense publique.
    Je pense que la révolte actuelle peut mettre un frein à la gourmandise et à la sophistication de l’État en matière de fiscalité. Je ne suis pas étonnée que les gens regimbent et se fassent des idées fausses sur l’impôt quand on leur dit augmenter les taxes sur l’essence pour leur faire adopter des comportements plus favorables à l’écologie !

  91. On aura tout entendu. Quelle honte ! Macron et Castaner qui fièrement mais bêtement affichent leur ignorance et leur inculture en histoire. Qui dit mieux ? Le premier annonce que nous sommes dans les années 30, et le second, cherchant à faire le malin suit la bêtise du chef et nous avertit que nous traversons les années 34.
    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/11/25/31003-20181125ARTFIG00143-barbara-lefebvre-christophe-castaner-et-le-6-fevrier-1934-la-double-faute-du-ministre.php

  92. Patrice Charoulet

    Quatre phrases lues ou entendues
    « Les Gilets jaunes n’ont pas de représentants » (Je ne sais qui)
    « Quand on parle de Gilets jaunes, ne disons pas « Les Français » (Je ne sais qui)
    « Les Gilets jaunes son des Peaux rouges » (Ivan Rioufol, Le Figaro).
    « Nous, le peuple, … » (Mme Le Pen, chez Bourdin, ce jour). C’est la meilleure, celle-là !

  93. Encore une « batouille » de plus, Christophe Barbier, le 4X4 des plateaux télé, il change de pneus au fil des saisons et des discussions, un avis sur tout mais surtout un avis à l’entendre.
    Il parle des Gilets jaunes comme s’il savait, lui au cache-nez rouge (oui, pourquoi rouge d’ailleurs ?).
    Il est capable d’en parler une nuit entière – du jaune aussi – sous tous les prismes et sous toutes les latitudes, une mappemonde de l’info, le Dakar à lui tout seul.
    Bon, on lui pardonnera, son air vieillot aux cheveux gominés, peignés en arrière, un ensemble lui donnant une certaine crédibilité auprès des maisons de retraite, il a son public il faut l’avouer.
    Il plaît d’abord au chat de ma voisine, plus de 90 ans, il lui paraît bien jeune et puis il est bien coiffé, la joue fraîche, pas comme tous ces mal rasés, comme elle dit, il a l’air respectable répète-t-elle mais quand on l’interroge j’ai bien l’impression qu’elle ne l’écoute pas.
    Je pense que dans ses commentaires c’est ce qui plaît le plus, bien coiffé et rasé de près, car pour le reste on voudrait de la belle cylindrée de pensée, pas un 4X4 qui pollue pour rouler sur le bitume lisse des médias dont il raffole.
    Bon on peut le comprendre, il en vit, mais bon sang il n’est pas le seul à vouloir se faire entendre, et puis on en a assez de ces raisonnements tout-terrain, on veut du sang neuf comme dit ma voisine !
    De temps en temps on veut recevoir des avis pertinents, des éclairages nouveaux, que l’on perçoit à la radio surtout, pas toujours les mêmes, ces rentiers de l’info qui ont choisi un entretien programmé de leur véhicule alors qu’ils feraient mieux de changer de moteur.

  94. Pour tous ceux qui veulent mettre Macron dehors: OK mais après on fait quoi ?
    Ils auraient le Père Noël au gouvernement ils ne seraient toujours pas satisfaits.
    La plupart sont des égoïstes qui ne voient pas que si on ne fait rien pour diminuer notre dette (financière et écologique) creusée depuis plusieurs gouvernements, ce seront les nouvelles générations qui devront s’en acquitter.
    Le problème c’est qu’ils sont incapables de modifier leur niveau de vie, qui leur est dû…
    Qu’ils aillent voir dans d’autres pays où il n’y a pas ou peu de couverture sociale pour qu’ils comprennent les avantages qu’ils ont de vivre en France.
    Les beaufs assistés et jaloux qui empêchent ceux qui gagnent peu de travailler c’est simplement ça !
    Quand j’ai vu que les lycéens s’y mettaient, j’ai compris que ce mouvement était un grand n’importe quoi.
    Mélenchon et Le Pen qui récupèrent le truc. Alors là c’est très clair, il n’y a plus de doute sur l’intelligence de ce mouvement ! Les Français sont-ils le peuple le plus malheureux du monde ?
    C’est du moins l’idée qu’ils donnent.
    Aucun autre peuple ne manifeste avec cette rage et ce profond désespoir.
    A regarder ces désespérés manifester on a toujours l’impression que la vie en France est pire que la vie en Somalie, au Nigeria ou en Afghanistan.
    Je pense que si tous les Français gagnaient 15 000 € par mois, s’ils ne payaient pas d’impôts, si tout était gratuit, ils seraient quand même capables de manifester et hurler comme des possédés que « ça suffit comme ça ! ». Tout simplement parce que le Français est profondément aigri, malheureux et dénué de toute dignité !

  95. Des dérives de gilet jaunes: quelques saluts nazis, on casse du PD à Bourg-en-Bresse, en Charente, une femme noire que l’on invective devant ses enfants : « casse-toi pouffiasse, dégage, retourne dans ton pays. L’histoire des noirs, on ne veut plus entendre parler de ça ».
    Eh bien on n’a nulle envie de participer à cet emballement irresponsable.
    Il y a de quoi être circonspect, de ne pas se laisser embringuer dans des groupuscules desquels suintent la haine et le racisme.
    Il est donc nécessaire de discuter avec des personnes représentatives et non pas des écervelés entraînés dans une dynamique de groupe qui dégénère.
    Vous avez raison, nos gouvernants « droits dans leurs bottes » n’ont pas saisi l’importance du malaise des fins de mois difficiles et de la fracture géographique.
    Laurent Berger avait fait une offre de service, on aurait dû l’entendre à temps.
    Et puis est-on vraiment obligé de taxer aussi massivement ? D’ici la fin du quinquennat: + 30 centimes sur le litre de diesel et + 16 centimes pour l’essence. On peut faire moins.
    Enfin, les donneurs de leçons de droite et de gauche sont mal placés pour critiquer. Le passé nous a montré que peu importe le bord politique, chacun y va de son inclinaison à taxer lourdement. Peut-être que si l’Etat se montrait un peu moins dépensier nous pourrions dégager des marges de manœuvre en faveur de l’écologie.

  96. antoine marquet

    Monsieur Bilger,
    Je crains d’avoir mal compris ! Vous prétendez au début de votre billet que le président de la République a exprimé SA « honte » par tweet… (imagine-t-on le général de Gaulle communiquant par tweet !). Or lorsque que je souhaite exprimer MA honte je parle à la première personne : « J’ai honte de… » mais ce n’est pas du tout ce qu’a fait monsieur Macron. Il a jeté l’anathème sur d’autres : « Honte à ceux qui… » et ce par trois fois. Alors que le début de votre billet laisse supposer qu’il se couvrait la tête de cendres !…
    La mortification ce n’est pas son style comme chacun sait.

  97. Contribuables, à vos poches :
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/11/26/97002-20181126FILWWW00104-dette-sncf-les-modalites-de-reprise-fixees.php
    Et procurez-vous un gilet jaune, si ce n’est déjà fait.
    ———————————-
    Voici un copié-collé partiel d’un de mes documents bancaires relatif à un placement :
    CONTRIB. SOCIALE GENERALISEE
    PRELEVEMENT SOCIAL
    CONTRIBUTION DE SOLIDARITE
    PRELEVEMENT DE SOLIDARITE
    REMBOURSEMENT DETTE SOCIALE
    Bon, maintenant j’attends avec impatience que les taxateurs fous nous mijotent une contribution de solidarité sociale au remboursement de la dette sociale généralisée de solidarité indexée sur le prélèvement social de solidarité…
    Bien entendu, comme ils semblent en manque de vocabulaire, nous pouvons aussi leur suggérer une contribution de progrès solidaire, ou bien un prélèvement social d’avenir, ou bien un prélèvement de croissance sociale solidaire et de progrès.
    Pour ceux qui ont connu un temps que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître, je rappelle que l’école publique, qui dispensait encore des leçons de morale, nous enseignait à cette époque que le sens de l’économie était une vertu, alors que désormais, au vu des punitions qui s’abattent sur les malheureux qui ont eu le tort d’écouter sagement leurs maîtres d’école, il faut croire qu’il s’agit désormais d’un vice poursuivi par les Inquisiteurs de Bercy…
    Où ai-je bien pu ranger mon gilet jaune ?

  98. Nous devrions tous féliciter le Président des Etats-Unis Monsieur Donald Trump.
    Grâce à lui le prix du pétrole a baissé.
    Trump a demandé à l’Arabie saoudite d’augmenter sa production en promettant des sanctions plus sévères contre l’Iran.
    L’Arabie saoudite s’est exécutée.
    Mais Trump a finalement exempté la plupart des acheteurs de pétrole iranien.
    Résultat : le pétrole iranien continue à se déverser sur le marché en même temps que le pétrole saoudien.
    Les Saoudiens n’ont pas vraiment pu réagir car ils étaient en pleine affaire Khashoggi et avaient besoin de l’appui de Washington…

  99. Macron démission : un cauchemar ou la rançon délétère d’une désillusion de plus en plus dévastatrice ?
    Un cauchemar comme celui-là s’appelle un rêve.

  100. « Honte » peut-être, mais le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, pour ce qui les concerne, peuvent-ils se féliciter de l’image qu’ils ont donnée et de la posture qu’ils ont adoptée ?
    Messieurs Castaner et Darmanin, avec pour le premier l’ensemble de son discours délirant dont ses propos grotesques sur le 6 février 1934 et avec pour le second ses propos sur les « chemises brunes », ont fait preuve d’un décalage complet par rapport à la situation réelle.
    S’ils en sont réduits à reprendre et à rabâcher à la façon d’un disque rayé des comparaisons éculées de ce genre qui font plus rire que peur, c’est que vraiment ils ont tiré toutes leurs cartouches.
    Après avoir atteint le fond de la nullité, ils commencent à creuser…

  101. Pas grand-chose à rajouter, monsieur Bilger ! Quoique…
    Quand on voit la médiocrité de nos media pour parler des Gilets jaunes en toute objectivité et en expliquant bien le pourquoi du comment… ils feraient bien de venir vous lire: je n’en ai pas vu ou entendu annoncer, ou si peu, au moment où cela se savait, par exemple pour La Réunion, que le président de région avait gelé pour trois ans l’augmentation des taxes carburant là-bas (et les media de dénoncer la vie beaucoup plus chère dans cette île, sans mentionner que le taux normal de TVA y est de 8% contre 20% en métropole) ; par contre, tous, entre les deux samedis, se sont empressés de dire que le mouvement faiblissait… alors qu’il est normal que les gens qui travaillent et ont des enfants scolarisés vaquent à leurs obligations les jours ouvrés.
    Allez, j’ajoute encore que le ministère de l’Intérieur n’a même pas été capable de protéger d’une façon ou d’une autre les instruments et outils de chantiers sur les Champs-Elysées… on a vu le résultat ! Et puis, quel camouflet pour le pouvoir ce Champ-de-Mars « obligatoire » pour la manifestation… quand on n’y a vu que quelques pauvres Gilets jaunes esseulés !
    Je n’ai pas manifesté, roulant très peu, mais c’est la première fois que je comprends aussi clairement la colère du peuple de France, celui de cette petite classe moyenne périphérique laborieuse si j’ose dire… et que j’ai, tout comme vous, l’incompréhension de ce pouvoir en la circonstance !

  102. Il y a quelques jours, Elusen m’écrivait ce commentaire dégoûtant (je n’ose le qualifier tel que pense):
    « Votre ignorance n’est pas une excuse ! Pour vous tenir informé vous irez regarder du côté de Ricoh. Pour en acquérir une, veuillez vous prémunir d’un prépuce de petit garçon, le contrat, le contrat, rien que le contrat, ça se passe comme ça chez… Je me pose toujours la question de savoir si un circoncis qui passerait au catholicisme, à l’orthodoxie, au zoroastrisme, au bouddhisme doit se faire recoudre. »
    Il ne daigne pas me répondre et m’expliquer. Elusen parle de prépuce mais n’a pas de coui**es ! (pardon madame Bilger)

  103. @ Giuseppe 14h45
    « Encore une « batouille » de plus, Christophe Barbier, le 4X4 des plateaux télé, il change de pneus au fil des saisons et des discussions, un avis sur tout mais surtout un avis à l’entendre. »
    Ah, ah Barbier le barbant…
    Si je ne m’abuse, il a été débarqué de L’Express pour cause de mauvais résultats. Il est donc obligé de jouer les utilités dans les plateaux télés. C’est très pratique pour les animateurs de lui passer le micro car sur tous les sujets il a quelque chose à dire… même si c’est à côté de la plaque !
    C’est comme BHL, pour moi c’est un repoussoir total !

  104. Les Gilets jaunes auraient des représentants !!
    Des représentants qui ne représentent qu’eux-mêmes.
    Depuis le Ve siècle avant J-C on a inventé une représentation du peuple qu’on nomme démocratie.
    Aussi sympathiques qu’ils peuvent l’être, ils ne représentent de par leurs professions qu’une petite frange de la France.
    Qu’en est-il des entrepreneurs, artisans, salariés de l’industrie et de distribution, de la banque, agriculteurs, professions libérales, fonctionnaires d’Etat et de la territoriale, les militaires, etc.
    Une seule chose à demander, un audit TOTAL des comptes publics, transparence totale, rien à huis clos… état de la dette, dettes des régions, des organismes divers, fonctionnement des ministères (nombres, salaires, CV) et des comités Théodule et autres associations subventionnées, aides à d’autres pays et résultats, état de toutes les subventions, etc. la totale ! En bref l’Etat doit rendre compte aux Français sur la façon dont leur argent est utilisé.
    Nous avons le droit de savoir.

  105. Attention !
    L’histoire et l’expérience nous ont appris à nos dépens que les mouvements, spontanés au départ, voient s’infiltrer tout doucement des sous-marins du pouvoir qui sont destinés à renseigner et à « discorder » le mouvement !!
    Ces soi-disant porte-parole ou représentants ou interlocuteurs autoproclamés sans que la base ait eu la parole, sont souvent très suspects dans des Mouvements mettant le pouvoir en difficulté !
    Attention ! La naïveté est très mauvaise conseillère dans une telle situation !
    On se souvient, par exemple, de Jospin révélant comment, trotskiste anti-socialiste de conviction, il a été chargé d’infiltrer le parti socialiste jusqu’à en devenir un des leaders !
    Pas mal la feinte !
    Mais honte à la naïveté crasse des dirigeants du parti socialiste qui n’ont pas vu venir le missile téléguidé !!
    Les Gilets jaunes sont, sans doute, déjà infiltrés !
    Ils l’ont été samedi aux Champs-Elysées par des extrémistes de tout poil et des Black Blocs.

  106. 14ème Symphonie

    Les taux bas, l’incitation à « en profiter » pour acheter sa maison ou son appartement en oubliant de dire que les prix sont astronomiques justement parce que les taux d’emprunt sont bas, amènent bon nombre de Français à s’endetter au maximum de leur capacité acceptable de remboursement (comme la France ! ) et quand une augmentation brutale survient (diesel, taxe foncière, etc.) ils ne peuvent plus faire face.
    Le crédit est un piège redoutable qui hypothèque l’avenir et doit donc être utilisé avec d’infinies précautions.
    Mais tout le « système » pousse à l’utiliser pour tout et n’importe quoi :
    la voiture,
    la maison,
    la télé,
    le réfrigérateur, le « coup de coeur », etc.
    Puis vient le jour où une hausse qui peut sembler anodine fait que le reste à vivre a disparu… Et alors on enfile son gilet jaune.
    Mais comment voulez-vous que les Français s’en rendent compte quand la majorité des personnalités politiques d’opposition leur dit qu’ils perdent du pouvoir d’achat, qu’ils s’appauvrissent d’année en année et qu’avec eux cela ira mieux et qu’on rasera gratis.
    Les plus anciens idéalisent la vie d’il y a 30/40 ou 50 ans.
    La seule chose certaine est qu’ils étaient plus jeunes et avaient leur avenir devant eux et que maintenant, il est derrière eux, puisque c’est dans cette direction qu’ils regardent.
    A force de nous appauvrir depuis des décennies, je me demande comment nous faisons pour vivre.
    Il y a toujours eu des personnes qui avaient des fins de mois difficiles, mais il n’y avait pas d’ASPA, ni RSA, ni allocations diverses et variées comme aujourd’hui, ni téléphone, deux ou trois chaînes de télé et tout beaucoup plus cher au vu des revenus.

  107. Quelques précisions sur les casseurs :
    https://www.valeursactuelles.com/politique/info-va-casseurs-dultra-droite-le-mensonge-de-christophe-castaner-101112
    Une remarque sur ce point :
    « Quelques minutes plus tard, l’entourage du ministre apprend qu’un ou deux drapeaux du mouvement nationaliste Action française ont été identifiés ainsi que des drapeaux « Espoir et salut de la France », dans la même proportion. »
    Pour les gens qui l’ignoreraient, le drapeau « Espoir et salut de la France »  est le drapeau français en vigueur marqué du Sacré-Cœur, conforme à la révélation privée faite à sainte Marguerite-Marie Alacoque, en 1675 puis confirmée à Claire Ferchaud en 1916.
    Les gens qui se placent sous sa protection ne sont pas des casseurs.
    Si se conformer aux désirs du Ciel est catalogué de nos jours comme étant un signe d’appartenance à « l’ultra droite », c’est le signe que les mots sont détournés de leur sens et que bien des valeurs sont inversées…

  108. @ caroff | 26 novembre 2018 à 20:50
    Je saisis l’occasion puisqu’on est à l’heure de réclamer des démissions, celle de Jupiter et d’autres, je voudrais réclamer la mienne, celle du tandem exceptionnel paraît-il, Bernard Laporte-Jacques Brunel, les deux visionnaires pour mener un bateau qu’ils ont rendu ivre, alors que Guy Novès venait à peine de le sortir de cale.
    Je viens de lire une intervention de Mario Ledesma dans Midi Olympique, lequel fustige cette culture du résultat immédiat, égratignant au passage la gestion hasardeuse du RCT : les recrutements étrangers exceptionnels et magiques de l’ère Laporte, justement, ne sont plus là ; il a bien eu de la chance à l’époque qui le faisait plus grand qu’il n’était.
    C’est d’autant plus cruel pour Laporte le Président qui avait licencié brutalement Guy Novès portant un projet à moyen terme, son intelligence pour sauver les meubles en 2019. Il n’était pas aimé, la compétence fait peur.
    Oups ! Je me suis éloigné, mais pas tant que cela, le gouvernement gère cette crise comme gère le tandem ci-dessus l’équipe de France.
    Les fondamentaux que ne connaissent plus les politiques éloignés des terrains, « no scrum, no win », l’actualité le confirme, un exécutif aux décisions les plus improbables.
    J’avais écrit que ce mouvement ressemblait à celui qui a fait monter le tiers état, qui n’était pas que des malheureux et des paysans, à un commentateur je demandais de relire le préambule de la Constitution.
    L’exécutif veut mordicus confirmer la taxe sur les carburants, les accompagnements vont être un moyen de rouler dans la farine des gens qui se fichent de toutes ces théories de montants globalisés.
    Combien sera le prix affiché de la chocolatine, le reste c’est du blabla pour des citoyens de toutes les couches sociales moyennes qui se sont vus maltraités, humiliés par des adolescents du pouvoir.
    Quand ils font le plein, ils lisent au compteur ce qu’il va rester à la fin du mois, et quand ils payent la CSG ils lisent qu’ils ne pourront plus gâter les petits-enfants, la chocolatine justement.

  109. @ Achille
    « Je constate avec une certaine amertume que j’ai très peu de succès auprès des femmes de ce blog. Il est vrai qu’elles sont toutes de la droite dite décomplexée et qu’elles ont un sacré mauvais caractère. Mais ce n’est pas grave, avec le temps je m’y suis habitué. »
    Mais si vous pensez que les femmes d’ici sont injustes avec vous, alors, il vous faut conclure qu’elles sont loin d’être admirables… Il faudrait en avoir des qualités pour compenser l’injustice !
    Il y a un manque d’un peu tout dans l’injustice, intelligence ou du moins lucidité, courage… bref, les injustes, merci. Vous n’êtes assurément pas un imbécile, espérons qu’hommes et femmes vous assurent de leur considération. Il est, disons, irréfléchi de vous dire bête, une femme l’a dit, je n’en vois pas d’autre. Par contre, il me semble que Lucile et Catherine JACOB vous aient toujours traité avec le respect dû à mais pas toujours obtenu par ceux qui en manifestent aux autres.
    Je ne suis pas populaire, cela dit sans amertume, je n’échangerais pas tous les blogs de la terre contre la compréhension que j’ai trouvée ailleurs, trouvé sans chercher comme on peut fort bien chercher sans trouver.
    Ici, c’est un enjeu-jeu, maintenant.
    « Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup d’intervenants sur ce blog qui ont du mal à terminer les fins de mois au point d’aller rejoindre les Gilets jaunes sur les Champs-Elysées. Ce qui ne les empêche pas de jouer les indignés bien assis dans leur fauteuil Louis XV. »
    Admettons que nous soyons tous gens aisés… Est-ce qu’il est mal de défendre les autres sans désir de récompense ?
    Si se défendre quand on est à terre demande du courage, défendre les autres qui ne pourront jamais rien pour vous requiert du désintéressement… Les deux attitudes sont vertueuses.
    Quant au style… Si certains ne supportent pas, selon les cas, les foules, le froid, la marche, qu’importe ?
    La plume est une épée.
    « Mes micro-particules de bêtise, comme vous dites, sont bien modestes face aux macro-particules des donneurs et donneuses de leçon qui se flattent de leur supériorité intellectuelle. Attitude qui, soit dit en passant, n’a jamais été une preuve d’intelligence. »
    Tiré de la Chine antique mais je ne sais plus d’où « Il est trois choses qu’on ne peut dissimuler, une grande intelligence, une grande bêtise, l’amour ».
    Il est pourtant habille de s’avancer masqué comme Descartes.

  110. @ Mary Preud’homme 26 novembre 2018 12:43
    Il n’était pas dans mon intention de vous agresser. Je donnais cette information d’une situation que j’ai vécue. Et qui n’est pas isolée certainement.
    Si vous avez pu vous sentir blessée, je vous exprime mes regrets.
    Cordialement.

  111. @ Robert 26 novembre 12:20
    « La fin de la classe moyenne occidentale »
    Je ne crois pas à la fin de la classe moyenne occidentale. Comme je n’ai pas cru, lors de sa parution, à « La fin de l’histoire » de Fukuyama.
    Je l’ai dit dans une autre séquence, je pense à l’émergence d’un nouveau cycle économique, qui, sauf accident économique majeur, sauvera la classe moyenne.
    Il semble en effet que nous soyons à la fin de ce cycle sauvagement libéral et mondialisé qui a commencé il y a quarante ans. Les démocraties anglo-saxonnes, plus démocratiques que leurs consoeurs européennes, ont commencé à imposer à leurs dirigeants un retour vers la protection, l’identité, la proximité.
    Les Etats-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Grande-Bretagne développent à petites mesures pour l’instant cette nouvelle politique recentrée sur la notion de pays. Or, pas de réussite de cette politique sans classe moyenne.
    La mondialisation a failli emporter les classes moyennes occidentales. Les démocraties anglo-saxonnes, les vraies, celles qui écoutent le mieux leurs peuples les remettent au centre des décisions et des projets.
    Inévitablement l’Europe suivra. L’Europe de l’Est a déjà commencé. Macron joue un combat d’arrière-garde, c’est pourquoi il échoue dans toutes ses relations internationales. D’ailleurs, et c’est tellement évident, il ne « sent » pas son propre peuple !
    A suivre donc… pour les générations à venir !!
    Cordialement.

  112. @ Tipaza | 26 novembre 2018 à 11:37
    On leur parlait d’écologie et de fin du monde, les deux femmes répondaient fin de mois, on leur parle accompagnement. Avec 1 250 € l’une survit avec ses deux enfants, et ces crânes d’œuf de taxer pour une écologie dont on sent que ce n’est pas la priorité, elles n’en ont pas les moyens.
    150 € à sortir tous les mois pour un véhicule électrique ou une chaudière d’ailleurs, d’où les retirer ? Elles se méfient comme de la peste de cet accompagnement auquel ni l’une ni l’autre ne croit et qui ne correspond pas à leur quotidien.
    J’avais vu l’émission, vous avez raison, c’est du sérieux.

  113. @ Giuseppe 21h40
    « Je voudrais réclamer la mienne, celle du tandem exceptionnel paraît-il, Bernard Laporte-Jacques Brunel, les deux visionnaires pour mener un bateau qu’ils ont rendu ivre, alors que Guy Novès venait à peine de le sortir de cale. »
    Vous aviez raison Giuseppe, Brunel que j’ai naïvement cru capable de redresser notre cher XV de France s’est lamentablement vautré en compagnie de Laporte le corrompu…
    Quand je vois la composition des équipes de Clermont, Toulon ou Montpellier sud-africanisées, fidjiisées, all-blackisées, laissant ainsi peu de place aux jeunes joueurs français, il ne faut pas s’étonner de l’état du rugby français.
    Je crains que le prochain tournoi concrétise nos désillusions !

  114. anne-marie marson

    @ boureau | 26 novembre 2018 à 23:06
    « D’ailleurs, et c’est tellement évident, il ne « sent » pas son propre peuple ! »
    Je suis d’accord.
    Quand Emmanuel Macron parle des Français, il parle des Gaulois, de « nos classes laborieuses », ou autres périphrases.
    Mais visiblement il n’en fait pas partie.

  115. Vous n’avez pas aimé l’ancien monde eh bien vous allez adorer le nouveau. Celui-ci, c’est l’ancien ripoliné, rafraîchi et tout en trompe-l’œil de M. Macron.
    Macron s’est entraîné pendant cinq ans aux côtés de Scooterman le Calamiteux pour savoir comment faire le moins tout en soutirant beaucoup d’argent de la poche des moutons.
    Aujourd’hui, Réformateur 1er est aux manettes et il continue sur sa lancée.
    Comme il pense être jupitérien, il impose des taxes sous le couvert de l’écologie. Parce que Jupiter 1er sait qu’au mois de mai ce sera la grande claque s’il ne fait rien.
    Alors il décide en vue d’une alliance avec les Verts de faire en sorte de se profiler.
    Les écolos ont le vent en poupe dans toute l’Europe, quoi de mieux que de prendre le train en marche et du même coup de sabrer sa rivale germanique. Pendant ce temps, le macaron oublie toutes les réformes structurelles de son royaume morose et ignore les gueux et beaufs qui se rebiffent. Alors il leur envoie des grenades et des canons à eau.
    La prochaine fois ce sera le vrai canon sous prétexte que c’est interdit de manifester sur les Champs-Élysées qui semble-t-il doit être la seule rue de France à bénéficier d’un statut particulier.
    Macaron n’aime pas les gueux ou presque gueux ou encore les tout petit peu plus que gueux parce que lui et sa cour vivent dans un milieu où on se pose la question à savoir où ils iront dîner ce soir pour moins de 200€ (pour cause d’économie) ?
    Voilà la question existentielle du roi.
    Cher lecteur ne trouvez-vous pas que tout cela est simplement ubuesque ?
    D’où mon sobriquet préféré pour Macaron 1er, Ubu dit le Jupiter. Si vous avez envie de voir un film d’horreur demain, regardez son intervention et surtout le courage des journalistes qui ne poseront aucune question qui fâche.

  116. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 26 novembre 2018 à 10:23
    « Quel bandit ? J’applique les lois du marché libéral que vous distillez tout le temps. »
    Très bien. Je n’avais pas l’intention de poursuivre plus avant cette polémique, mais puisque vous faites l’imbécile et que vous êtes venu me chercher, je vais vous mettre les points sur les i.
    Vous avez une mentalité de bandit, parce que vous vous réjouissez des menaces de mort et des agressions perpétrées contre des journalistes pacifiques qui ont le tort (d’après vous) de ne pas avoir les bonnes opinions politiques.
    Cela vous assimile moralement aux hommes de main des milices fascistes de Mussolini, et aux voyous des bandes bolcheviques qui semaient la terreur en 1918.
    Certes, vous n’avez pas commis de violences (encore que nous n’en savons rien), mais vous approuvez ceux qui en commettent, avec une parfaite mauvaise foi. C’est presque moralement plus bas, puisque vos amis qui ont attaqué les journalistes, eux, courent un certain risque, des plaintes ayant été déposées.
    Vous, vous vous contentez de les approuver lâchement, à distance, bien protégé dans vos « nuages », en lâchant les épais jets de mesquinerie et de jalousie sociale que vous vaut votre carrière d’agriculteur raté. Aucune autorité judiciaire, aucun commando de journalistes en colère n’ira vous chercher noise pour de tels propos. Vous nagez courageusement dans le sens du flot, tel un chien crevé.
    Et comme n’importe quel petit flic communiste, vous pinaillez, vous mentez, vous faites de la rhétorique de nazillon, vous êtes aussi franc du collier qu’un sous-releveur de compteurs d’Al Capone, faisant la tournée des bars pour faire tomber la monnaie.
    Des journalistes ont vu leur rédaction envahie à Béziers, leur porte cassée, ils ont été insultés, bousculés, ils ont reçu des coups dans le dos et sur la tête. Tout cela, ce sont des délits punis par la loi, Monsieur le « paysan », même si les membres de votre corporation sont habitués, depuis des décennies maintenant, à infliger des exactions impunément dans l’exercice de leurs, euh… fonctions.
    A Toulouse, où vous prétendez que rien de grave ne s’est passé, cinq journalistes ont été menacés de mort par un groupe de 200 Gilets jaunes, ils ont reçu des crachats, des coups de pied, une bouteille d’eau en plein visage, puis un manifestant a crié : « Dégagez, sinon on vous défonce ».
    L’un des journalistes, qui travaille pour BFM (mais bientôt il va être aussi imprudent de s’afficher de BFM, dans la rue, que de s’avouer juif à Munich en 1938), s’est vu intimer le conseil pressant, par les deux gardes du corps dont il est obligé de s’entourer, de détaler au plus vite. Trente Gilets jaunes se sont jetés à sa poursuite. Il n’a dû son salut qu’à la fuite, et au fait que, réfugié dans un magasin, ses deux gardes du corps se sont interposés entre lui et la foule en furie, puis que la police a chargé les manifestants pour les faire déguerpir.
    Et vous, vous prétendez que les choses ne se sont pas passées comme cela, qu’il n’y a rien eu de grave à Toulouse et que donc les évéments de Béziers ne comptent pas, qu’aucun journaliste n’a été agressé à Toulouse, et que « les CRS rigolaient » face à la frayeur des victimes. Selon votre fils, qui me paraît une source extrêmement digne de foi, en l’occurrence. Nous verrons, Monsieur du Hameau. Nous verrons ce que dira l’enquête judiciaire, plainte ayant été déposée pour violences aggravées, menaces de mort et tentative d’agression en réunion.
    En attendant, je retiens que vous trouvez normal et même plaisant que des CRS « rigolent » de l’agression, à trente contre un, d’une victime pacifique qu’ils sont chargés de protéger — dans l’hypothèse fort douteuse que cette réaction soit avérée. Je retiens que selon vous, si des CRS « rigolent » d’une tentative de lynchage, eh bien c’est à la fois que la tentative de lynchage n’a pas eu lieu, et qu’elle était amplement méritée.
    L’habituelle ignominie gauchiste des voyous intellectuels de votre espèce. Je ne t’ai jamais prêté de marmite, et d’ailleurs je te l’ai rendue, et puis je te ferai remarquer que ta marmite était toute pourrie et percée de partout.
    Seulement là, il n’est plus question de la marmite de Freud. Il est question d’une campagne de haine organisée, orchestrée, systématique (et politiquement imbécile en plus d’être ignoble, faut-il le préciser), ayant déjà conduit à des exactions physiques avant ces récentes attaques.
    Il est question de l’éternelle violence physique que les graines de dictateur dans votre genre s’emploient à exercer contre ceux qui ne marchent pas au pas de l’oie, derrière les slogans de leur secte ou de leur corporation.
    Et vous, vous avez exactement la réaction des racailles musulmanes des kartchés, celles dont vous vous plaignez tant par ailleurs, et dont vous vous félicitez que les « bobos des villes » en soient les principales victimes (la traditionnelle solidarité paysanne, je suppose, les valeurs chrétiennes qui sont les vôtres) : M’sieur, j’ai rien fait, j’ai touché personne — cela après un harcèlement continu et systématique, des « sale p… » en veux-tu en voilà, tout le cirque habituel.
    Cerise de crotte sur le gâteau d’excréments, vous vous livrez à cette saleté que je ne rencontre que sur le Web français, la calomnie doublement anonyme consistant à détourner la conversation, en polémiquant sur des propos non précisés, inconnus des lecteurs, tenus ailleurs, sur un blog tiers qu’on s’abstient bien de mentionner. Vous dites :
    « Vous vous répandez sur d’autres blogs pour dénoncer les ploucs et dernièrement Jean Lassalle pour avoir tenté de garder l’usine Toyal dans la vallée d’Aspe (Jeannot n’est pas ma tasse de thé mais à vous lire il me devient plus sympathique). »
    Encore une illustration de la proverbiale franchise paysanne, je suppose : le mec droit dans ses bottes, tope-là c’est juré, nous on est dignes, on est transparents, c’est pas comme tous ces magouilleurs de la ville qui te font des coups en douce.
    C’est donc vous, le « Baretous » du blog L’Insolent de Jean-Gilles Malliarakis ? « Baretous », qui me fait le coup exactement symétrique d’ici, mais là-bas ? Puisque vous n’avez pas la correction la plus élémentaire de fournir un lien vers mes propos que vous mettez en cause, je le fais à votre place.
    Les lecteurs intéressés pourront y apprendre une chose ou deux sur l’hypocrisie du député Jean Lassalle, qui prétend soutenir les Gilets jaunes, alors qu’il est responsable au premier chef de la fiscalité écrasante dont ils se plaignent.
    Et ils y apprendront aussi une chose ou deux sur la profonde arnaque du paysanisme, que je dénonce régulièrement ici et ailleurs, en effet. Et c’est bien cela qui vous met en rage. Que l’on démaillote les kilomètres de politiquement correct (de gauche et de droite) qui embobinent le coeur de la religion paysaniste, pour en dévoiler la simple et crue vérité. C’est bien cela, qui vous insupporte.
    En somme, vous nous offrez une belle illustration des conflits qui déchirent le mouvement des Gilets jaunes. Qui en sortira vainqueur ? Ceux qui veulent la baisse de la dépense publique et des impôts de tous, ou ceux qui réclament que les impôts des autres augmentent pour que les leurs baissent ? Ceux qui veulent faire prévaloir l’intérêt général de façon démocratique, ou les voyous dont la vocation se réveille toujours dans le mouvements révolutionnaires ?
    Le socialisme est un banditisme, c’est manifeste lorsqu’on lit Jours maudits, d’Ivan Bounine, carnet de notes prises sur le vif à Moscou et Odessa, en 1918 et 1919. Par moments, on croirait lire une description de la France de 2018.

  117. @ Ellen
    Euh non je ne crois pas. Rien vu dans la presse à ce sujet. Par contre des gros beaufs de droite racistes oui ça, ça ne manquait pas. Quel que soit le caractère spontané du mouvement il a vite été récupéré par le FN, des Républicains que plus grand-chose ne différencie de celui-ci, et a donné lieu à plusieurs incidents racistes ou homophobes.
    Il est légitime de demander plus alors qu’on a du mal à finir ses fins de mois (encore qu’on peut toujours faire en sorte de gagner plus, nous diront avec raison les libéraux ; mais hélais tout le monde ne peut pas y arriver) et qu’on se prend dans la figure chaque jour via les médias les indécentes rémunérations des hommes d’affaires (Ghosn, gourmand le monsieur !) et le non moins indécent train de vie des vedettes du sport ou du cinéma.
    Mais il n’est pas interdit non plus de comprendre que le prix de l’essence doit monter encore et encore si nous voulons vivre dans un monde vivable pour nous d’ici deux à trois générations. On ne peut plus continuer à saloper (pardon) à ce rythme, ça devient invivable, après quatre jours de beau temps l’air de Paris devient proprement écoeurant dans la bouche.
    Les gens ont été assez intelligents pour ne pas manifester contre la hausse du tabac, à part les buralistes, car ils comprenaient bien leur intérêt à arrêter de fumer. A eux de comprendre maintenant que l’abus d’essence et de produits pétroliers en général est mauvais pour la santé, et que ces produits étant utiles à l’humanité et non renouvelables (enfin si, mais pas à l’échelle de notre espèce), il convient de les économiser précieusement.
    @ Breizmabro
    Et vous, vous êtes vraiment Bretonne ? Vous avez gardé votre bonnet rouge j’espère.
    @ Exilé
    Je vois que votre subtilité de raisonnement ne s’améliore pas. Vous ne voulez pas bloquer une cité de dealers avec vos gilets jaunes qu’on rigole un peu ? En faisant tourner des camions à l’arrêt pour dénoncer « le totalitarisme climatique » en plus, ça aurait de la gueule !

  118. calamity jane

    @ Achille
    Voilà que vous ne vous gênates point par le passé pour me signifier votre… comment dire ?
    Donc « vous ne m’aimez pas » est de trop, à moins qu’il ne s’agisse de « celui qui dit qui y est ».
    Toutefois, je constate que vous êtes très bien dans votre époque « j’aime » – « j’aime pas ». Bonne journée et gaffe au talon très cher !
    @ Noblejoué
    Je me permets tout de même de vous signifier que vous soigniez encore vos dents de lait quand Achille et calamity jane se lisaient déjà sur cet espace.
    Achille pourrait modérer certains propos mais il a ces temps un parti pris énorme à l’égard de l’autiste installé (?) à l’Elysée… et c’en est désespéré.

  119. Les images de l’émeute du 24 novembre montrent clairement que ceux qui ont dressé des barricades, arraché des pavés, cassé des vitrines, agressé des journalistes, jeté des projectiles sur les force de l’ordre n’étaient absolument pas de braves citoyens aux fins de mois difficiles qui manifestaient pour la première fois.
    Gilets jaunes comme on les aime vus sur les Champs Elysées.
    Ce sont de véritables commandos parfaitement organisés qui arrivent avec leur « matériel », font preuve d’une grande mobilité et sont capables en quelques minutes de provoquer une véritable vision d’apocalypse.
    Nombre de fake news sont déversées sur les réseaux sociaux, en particulier sur Twitter et Facebook, qui relèvent manifestement de la manipulation séditieuse.

  120. @ Robert Marchenoir | 27 novembre 2018 à 02:08
    Marchenoir vous êtes lassant.
    Lassant parce que vous défendez de bonnes idées, que je partage pour l’essentiel, c’est pour cela que je dis qu’elles sont bonnes, mais vous les défendez avec une mauvaise foi totale, un comble.
    Vous donnez l’impression qu’il ne vous suffit pas d’avoir raison, vous voulez en plus et de surcroît prouver que l’autre a tort. C’est beaucoup trop dans une seule plaidoirie.
    Je vais quand même essayer d’échanger quelques idées et faits avec vous.
    Sur l’affaire des journalistes de BFMTV qui ont été houspillés, ils récoltent ce qu’ils sèment. On en revient à ce que doit être le journalisme, l’exposé des faits seul, ou accompagné de leur interprétation qui est nécessairement partisane et donc appelle une réaction adaptée ou pas en fonction de la situation.
    BFMTV porte en elle l’aura d’une station qui a été la principale à supporter (au sens anglo-saxon) Macron. C’est son droit, mais le droit d’expression pour un média ne peut être celui d’inventer des faits.
    Voici un lien qui vous expliquera pourquoi certains sont remontés contre BFMTV.
    Un journaliste de la station a volontairement ou par incompétence, inventé des faits nuisibles aux Gilets jaunes.
    https://www.lesalonbeige.fr/sous-les-paves-la-grosse-boulette-de-bfm/
    Pour le reste infiniment plus important, celui des demandes faites par les Gilets jaunes, mouvement informe comme tout mouvement de foule, vous ne pouvez pas vous attacher à une demande particulière pour déconsidérer un mouvement dont la demande est plus profonde que l’explicitation de certains souhaits.
    La foule, et les Gilets jaunes sont pour le moment une foule, se comporte comme un enfant.
    Celui qui a élevé des enfants sait que derrière certains caprices, il y a simplement une demande d’être considéré et respecté comme un être à part entière à l’égal de l’adulte qui a le pouvoir sur lui. Bien sûr l’enfant n’est pas capable de théoriser cette demande, il la fait à sa façon.
    Et c’est ce que fait le mouvement de foule des Gilets jaunes.
    Nous sommes écrasés de taxes, d’impôts, de lois, règlements et directives qui souvent interfèrent de façon contradictoire.
    Lorsque l’aménagement du territoire voulu par les pouvoirs successifs conduit à la centralisation des services publics dans les métropoles et qu’en même temps, au nom de l’idéologie, car c’en est une à la façon dont elle est mise en oeuvre, du réchauffement climatique, on limite, on pénalise les déplacements de ceux qui ont besoin de ces services publics, par des règles imbéciles comme la limitation de vitesse ou l’augmentation du coût du déplacement, il y a là de quoi se révolter.
    Lorsqu’un président élu pour résoudre les problèmes d’ici et maintenant, ne semble préoccupé que par les problèmes d’ailleurs, de la banquise qui fond alors qu’il y a le feu au village, du règlement de la dette alors qu’une grande partie du peuple d’en bas a du mal à régler sa propre dette, de l’organisation de l’UE, alors que les familles monoparentales ont du mal à gérer leur propre organisation, etc.
    Lorsqu’on ne voit plus le présent, et qu’on vous parle de l’horizon, il y a de quoi se révolter, peut-être maladroitement, et toutes les révolutions commencent de façon maladroite, mais toutes ont de bons arguments ne vous déplaise.
    Bien sûr que la foule veut le beurre et l’argent du beurre, comme l’enfant, et bien sûr que c’est sur cette envie néfaste que la gauche a toujours progressé, mais il ne faut pas confondre les demandes avec ceux qui les théorisent pour leurs profits.
    Du pain et des jeux demandaient les Romains en leur temps, les Gilets jaunes sont plus modestes, ils demandent du travail et de quoi vivre confortablement avec les fruits de leur travail.
    Et si ces fruits pouvaient donner des confitures, ce serait le paradis terrestre.
    On peut toujours rêver non ?

  121. AFP, publié le mardi 27 novembre 2018 à 07h39
    « Un tiers des personnes âgées vivant en maison de retraite doivent puiser dans leur épargne ou vendre une partie de leur patrimoine pour payer leur hébergement, et 45% pensent qu’elles seront contraintes de le faire à l’avenir, selon une étude publiée mardi par la Drees. »
    Bien sûr ce n’est pas la faute de Jupiter mais comme un malheur n’arrive jamais seul, tout s’en mêle, et cela pour des imbéciles prélèvements sans discernement, alors que les citoyens courbaient l’échine, continuaient à supporter tant bien que mal sans trop se plaindre.
    L’exécutif n’a jamais respiré l’air ambiant il est sûr qu’avec des Sibeth Ndiaye qui balance des idioties de tweets dont un m’a particulièrement agacé, sans parler des méthodes de communication dignes d’une cour de récré, il est de quoi énerver celui qui tous les jours endure.
    Dans une cour de récré ils auraient pris des bouffes.
    Creux du bocal qui leur sert de cerveau, une soignante digne dans ses bottes qui leur explique ce qu’est la vie de tous les jours, ses galères… Acheter une voiture électrique avec un micro-crédit, quézaco ?
    Quand il ne reste rien, c’est rien, et le mot micro n’est pas anodin, dépense négligeable sous-entendu, vouloir faire ingérer des mots à ceux qui manquent de beaucoup, c’est vraiment se moquer et les prendre pour des ignares. Un épisode passé malheureux aurait dû alerter, Lejaby est dans la tête des gens encore.
    Jouer sur la sémantique, accompagnement, les citoyens voient clair il n’existe que des énarques pour vouloir faire avaler du vide à ceux qui veulent du concret.

  122. @ Noblejoué | 26 novembre 2018 à 21:49
    « Tiré de la Chine antique mais je ne sais plus d’où « Il est trois choses qu’on ne peut dissimuler, une grande intelligence, une grande bêtise, l’amour ».
    Il est pourtant habille de s’avancer masqué comme Descartes. »
    Merci pour vos encouragements. Sans vouloir dresser un hit-parade de l’intelligence sur ce blog, je pense que Lucile et Catherine JACOB sont indiscutablement dans le Top 5.
    J’aime bien les citations chinoises de l’Antiquité : Lao-Tseu, Confucius. De vrai phares de la pensée qui nous guident 2 500 ans après leur disparition.
    Concernant votre dernière citation, je pense que la grande bêtise est certainement la chose la plus difficile à cacher. En effet, les imbéciles ont toujours trop tendance à vouloir s’exprimer et n’écoutent pas, enfermés dans leurs certitudes.
    Par contre les gens très intelligents préfèrent écouter et ne s’expriment qu’à bon escient. Ils sont donc beaucoup plus discrets et plus difficiles à cerner.

  123. Jean-Luc Becker

    Merci pour cette excellente et très juste analyse cher Philippe Bilger !
    Pour un personnage « préservé » de la République c’est très surprenant… Et en même temps très motivant !

  124. DANS LA RUE
    – Il faut apporter une « réponse claire » aux « classes moyennes et laborieuses » !
    – A peu près tout le monde alors. Sauf les 30 000 riches et les ceusses de la migration.
    – Attendez ! Il y en a qui travaillent parmi ces derniers.
    – Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas !
    – Ce n’est pas très clair ce que vous dites !
    – Moi, je crois que vous avez perdu une occasion de rien dire ! Permettez, un selfie ! Clic
    – Allez, Marie-Brigitte, on rentre !
    ……………………………………………………………
    – Monsieur, s’il vous plaît, excusez-moi de vous demander pardon. Sans malice, j’ai assisté à ce vif échange ! D’où tenez-vous qu’il n’y a que 30 000 riches en France ?
    – Oh ! C’est très simple. On nous a annoncé il y a quelques jours que parmi les assujettis à l’ISF 10 % sortiraient de l’IFI.
    – Et alors ?
    – Eh bien, ils étaient 300 000, faites le calcul !
    – Vous savez, moi le calcul ! Je n’excelle qu’en chimie, je peux tout vous expliquer sur le chlorure de sodium, mais en maths…
    – Là vous le faites exprès, 10% de 300 000 cela fait 30 000.

    – C’est clair !
    – Oui, mais alors les assujettis à l’ISF ne seraient pas, selon vous, des riches ?
    – Non, ce ne sont pas des riches, ce sont des « fortunés ». ISF, c’est l’impôt sur la fortune.
    – Les riches ne sont pas des fortunés ?
    – Si l’on s’en tient aux mots, non ! Dans la plupart des cas les fortunés ne sont pas riches, beaucoup sont même d’authentiques pauvres qui sont obligés de se déposséder de leurs biens pour acquitter l’impôt !
    – Expliquez-moi cette bizarrerie, s’il vous plaît !
    – Le fortuné standard est un pauvre diable, un Français d’avant, attaché à sa terre, à son pays dans un temps où il était encore un pays… vous me suivez… Bon ! Son magot, si je peux me permettre, est constitué essentiellement par un bien matériel, en général son appartement s’il est citadin où par une propriété agricole dont il tire journellement une maigre subsistance et dont il vit jusqu’au moment, ultime, où il décide de se tirer un plomb.
    – Permettez, vous tombez dans le réalisme exacerbé, soyez concis, politesse et élégance avant toute chose !
    – Ce bien matériel est par nature intransportable, il gît nécessairement sous l’œil impavide de l’un des 125 000 fonctionnaires de Bercy.
    – La possession d’un bien, selon vous, ne vaut pas pour être qualifié de riche, alors qu’il vous place dans « votre » catégorie des fortunés !
    – Fiscalement oui, moralement non ! Ecartons le cas du paysan, il n’y en aura bientôt plus. Parlons plutôt du citadin propriétaire de son appartement. Soit il l’a hérité de ses parents en payant un impôt totalement démesuré, jugé excessif vu des grands pays modernes compétitifs, soit il l’a acquis en économisant petitement sur son salaire, le fruit du travail de toute sa vie. Il l’habite, ne le sous-loue pas parce qu’il aime ses aises, mais surtout parce qu’il méprise profondément les marchands de sommeil, comme il dit dans sa mentalité d’arriéré.
    Son truc à lui c’est de le laisser en héritage à ses enfants lesquels, à leur tour paieront plein pot des droits de succession effarants. Les malheureux, déjà qu’ils n’auront pas de boulot, qu’au moins ils ne soient pas à la rue !
    – Pour vous ce type est un imbécile ?
    – Il croit aux choses de l’ancien temps ! Que voulez-vous, on ne se refait pas !
    – Et les riches, alors ?
    – Ah ! Les riches, c’est tout autre chose ! Ils n’ont pas cette mentalité détestable de posséder des biens matériels. Ce sont des mondialistes, ils sont chez eux partout, ils vivent en « location », le plus souvent ils logent à l’hôtel…
    – A l’année ?
    – Bien sûr, qu’est-ce que vous croyez ?
    – Mais que font-ils de leur argent, où est leur « richesse » ? C’est quoi la richesse des « riches » ?
    – Du liquide !
    – …
    – Des liquidités, des nombres inscrits sur de grands registres tenus par des loufiats intègres qui ne se posent jamais de question, des nombres qui correspondent à des parts dans le festin du vaste monde : billets de banque, pierreries, parts de société… Vous n’imaginez pas, cher Monsieur, la multiplicité des formes d’avoir, vous pouvez même posséder des êtres humains pour la satisfaction de certains besoins bien naturels…
    – Là, vous me faites rêver !
    – Ne vous énervez pas ! Ce qui vous échappe probablement c’est la nature furtive de tous ces biens. Ils n’apparaissent que quand vous voulez, où vous voulez et ils disparaissent à la demande aussi vite qu’il est nécessaire.
    – Alors, ce sont ceux-là que vous appelez les « riches » ?
    – Exactement ! Ce ne sont pas des fortunés, ils ne possèdent rien dans leur pays – d’ailleurs ils n’ont pas vraiment de pays – et ceux qui ont la nationalité française…
    – Ceux qui nous occupent présentement…
    – …ne possèdent rien qui puisse être repérable par ceux de Bercy qui, par ce fait, l’ont dans l’os !
    – Vous vous exprimez directement, j’aime ça ! Donc la part de leur richesse liquide, celle qu’ils avaient la maladresse de déposer en France, n’est même plus taxée. Ce sont les 30 000 dont vous parliez tout à l’heure…
    – Exactement, mais pour ne rien vous celer, ils s’en moquent de payer des bricoles à Bercy and Co, c’est sans rapport avec leurs émoluments réels.
    Prenez l’exemple d’un type qui gagne 45 000 € par jour. Même si vous le taxez à 80 % il lui reste quand même 270 000 € à la fin du mois…
    – Si vous le dites…
    – Alors il peut se payer des repas à 200 balles et même les arroser avec une bouteille du même tonneau !
    – Vous me faites penser que j’ai une soupe sur le feu, je vais être obligé de vous quitter. Je vous remercie pour cette intéressante conversation. Si vous passez devant chez Jacky d’Ouessant, entrez donc, vous aurez du succès !
    A tchao bonsoir !
    – Bonsoir Monsieur !

  125. J’ai entendu ici et là qu’il fallait supprimer le Sénat.
    Gérard Larcher grand seigneur sans pouvoir, annonce fier comme un bar-tabac (Coluche Président ! Tartuffe n’est pas mort) que seraient gelées les hausses des taxes, pas supprimées, gelées… Cela ne mange pas de pain et les rend sympathiques et solidaires à moindre frais.
    L’exécutif va lui faire sans doute comprendre qu’il ne sert pas à grand-chose et il aura raison.
    Jupiter fera ce que bon lui semblera.
    Au fait, ici et là aussi, de réclamer des efforts de nos chères Assemblées les bien nommées. les petits ruisseaux…
    Malins comme des singes, les sénateurs continuent leur train royal jusqu’au bout, ce qu’ils montrent devant de compassion cache derrière la soie de mandatures bien garnies comme les filets du même nom, le Palmipède en fait souvent ses choux gras.
    L’Assemblée avait senti le vent du boulet, et pourtant nos vieillards sont encore un peu durs d’oreille, une belle goutte d’eau à récupérer dans un grand verre, car il en reste beaucoup.
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/03/17/01016-20180317ARTFIG00065-les-contribuables-vont-continuer-a-payer-les-obseques-des-deputes-mais-un-peu-moins.php
    Privilège de caste, attributs royaux d’une élite qui ne se rend même plus compte du prix de la baguette, ou encore du prix du carnet de métro en Espagne.
    Il vient de signer là une défaite inexorable, notre Manuel Valls national ne sachant le prix du ticket, piégé comme d’autres avant lui… Forcément quand on fait le plein du réservoir pour vous dans les palais nationaux la vie des sans-grade ne peut que vous échapper.
    Pour quelques poignées en or de plus, beaucoup de frustrations, et de dégâts pour une réconciliation illusoire, le ballon rond n’est pas un bouchon de réservoir, il ne le sera jamais, 1998 et alors ?
    Jupiter a tout gâché, il est déjà trop tard.

  126. @ Mary Preud’homme
    Non, aucune contestation, j’avais écrit sur le billet de PB et je suis content, mais content, de ne pas l’avoir publié.
    Seulement une petite remarque: vous parlez des gilets rebondis des manifestants, signe d’une famine relative.
    J’ai longtemps fréquenté les pays de l’Est, sans trop en parler, mais je n’y ai jamais vu un Russe ou un Allemand de l’Est, ou un Polonais maigre, jamais. Pourtant, la pénurie marchande était permanente, à tel point que cette carpette qu’était Waldeck Rochet était obligé de détourner la tête pour ne pas voir les queues devant les magasins ; je n’étais pas loin.
    En revanche, ils étaient très débrouillards, ces gens et quand on arrivait à leur parler, ils ne livraient rien mais faisaient comprendre que l’économie du pays tiendrait tant qu’on leur laisserait « leurs pieds et des souliers ». Et la vodka était presque gratuite. Connaissez-vous la mesure de la vodka, avant Staline ? Le seau.
    C’est à l’Est que j’ai entendu parler le plus beau français qu’on puisse imaginer.
    Pour tout le reste, botus et mouche cousue.

  127. J’ai attentivement écouté monsieur Macron qui a servi son discours technocratique. Il demande trois mois de discussions locales, d’une concertation dont personne ne connaît les vraies modalités pour éventuellement changer le cap budgétaire, la fameuse « stratégie budgétaire »…
    Son semblant d’empathie à l’égard des Français dans les difficultés de vivre (il n’a effectivement pas renouvelé son « appréciation » ni celle de ses ministres – peste brune et autre guerre urbaine – sur les manifestations de samedi dernier) ne suffira pas à changer leur appréciation, et encore moins ne calmera l’exaspération des Gilets jaunes. Son discours à mon sens ne fera que relancer les réactions populaires car rien dans son propos ne permet de voir une amélioration des services publics et encore moins du pouvoir d’achat.
    Au lieu de décider un moratoire de six mois pour se laisser le temps de revoir sa copie, il maintient la date d’application de l’augmentation de carburant avec une simple clause de revoyure à trois mois pour une éventuelle adaptation du prix des carburants en fonction de leur évolution sur les marchés.
    Donc il est resté dans un discours sur « la méthode » et dans la pédagogie, sans donner la moindre solution concrète. Ce n’est pas ainsi qu’il calmera la grogne des Français.

  128. …à ceux qui ont violenté d’autres citoyens et des journalistes (…).
    Tout le monde ne sait pas ce qu’il est est exactement de ces histoires de violences exercées paraît-il à l’encontre de journalistes et leur degré de gravité réel, mais admettons.
    Bien entendu, nous ne cautionnerons pas les violences exercées à l’encontre d’autres personnes, fussent-elles journalistes, pas plus que des insultes et autres incivilités.
    Ceci dit, il faudrait peut-être aussi, en généralisant à certains procédés hélas trop fréquents en France depuis plusieurs années dans les médias, que certains journalistes qui se comportent plus en commissaires politiques ou en propagandistes du Régime qu’en informateurs respectueux des faits et de ce qui est en principe leur charte de déontologie, comprennent qu’ils n’ont pas non plus de leur côté à profiter de leur position pour se moquer ouvertement du monde en présentant au public des montages ou des éléments de langages issus principalement du monde politique comme des faits avérés ou des vérités premières.
    Car cette forme de violence dont ils se rendent parfois ainsi coupables est exercée à l’encontre de millions de personnes.
    S’ils veulent être respectés, qu’ils commencent par se montrer respectables.

  129. « En effet, les imbéciles ont toujours trop tendance à vouloir s’exprimer et n’écoutent pas, enfermés dans leurs certitudes.
    Par contre les gens très intelligents préfèrent écouter et ne s’expriment qu’à bon escient. Ils sont donc beaucoup plus discrets et plus difficiles à cerner. »
    Rédigé par : Achille | 27 novembre 2018 à 10:15
    J’adore ! Du Pécuchet pur jus… Sacré Achille !

  130. @ sbriglia | 27 novembre 2018 à 14:38
    Tiens, aurais-je touché un point sensible en parlant de grande bêtise ? Je n’ose y croire.
    Rassurez-vous je ne pensais pas à vous en particulier. Encore que… 🙂

  131. Philippe Dubois

    Bonjour Monsieur Bilger
    La colère du peuple qui sent bien que le gouvernement se moque de lui, même si les véritables raisons restent encore floues à ses yeux.
    Le peuple voit très bien qu’il est pressuré de taxes et d’impôts alors que les services publics essentiels sont de moins en moins présents dans nos campagnes et de moins en moins efficaces.
    Le peuple sent bien que le prétexte écolo est juste une vaste arnaque, même s’il n’ose pas encore l’exprimer. En effet, l’arnaque est sous nos yeux : c’est la France, avec 1 % de la population mondiale et 0,9 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, qui va sauver la planète en taxant le prolo qui est obligé de prendre sa vieille voiture pour aller bosser ou qui est obligé de se chauffer !
    Pendant ce temps, l’Allemagne rallume ses centrales à charbon, la Chine et l’Inde se développent et la démographie africaine explose et devient totalement folle
    Mais certains trouvent qu’il est nécessaire de taxer le carburant et veulent expliquer au prolo qui a du mal à nourrir ses gosses qu’il faut tendre vers moins de consommation : on croit rêver.
    Le peuple commence à voir aussi que ses impôts servent à entretenir une caste de fonctionnaires inutiles qui pondent des normes ubuesques et des règlements abscons par paquets de mille dont la seule utilisation est « d’emmerder les Français » comme le disait si justement Georges Pompidou ; on l’entendait d’ailleurs lors des interviews des Gilets jaunes.
    Il commence à voir aussi que ses impôts servent à financer une immigration démentielle.
    Ils voit aussi que les classes ferment en milieu rural pour doubler les classes de CP de nos riantes banlieues enrichies par la diversitude, que la justice est dure avec le peuple, mais ô combien clémente pour nos racailles, que police et gendarmerie cognent sur les retraités ou se transforment en impitoyable Gestapo des routes, mais évitent soigneusement de provoquer ces mêmes racailles.
    Bref, le peuple commence à se rendre compte qu’on le fait cracher au bassinet pour financer sa propre disparition.
    Le jour où un politique saura mettre les mots sur ces maux, ça va chauffer pour la caste au pouvoir.
    Cette caste a pour l’instant de la chance : Marine Le Pen est à la ramasse et aucune personnalité connue et crédible n’aborde ces sujets.

  132. @ Achille | 27 novembre 2018 à 10:15
    Même si je n’aime pas noter, je suis d’accord sur vos deux prétendantes à entrer dans le top ten.
    Oui, la bêtise se voit plus vite que l’intelligence, mais cette dernière est assez difficile à cacher, aussi… Je veux dire que si beaucoup ne veulent pas la voir, quand quelqu’un n’a pas ces préventions, elle est assez décelable et dans ce cas, difficile à occulter. Le silence peut dissimuler les deux, à condition d’être inexpressif.
    C’est comme nager sous l’eau en apnée, cela présente des avantages, mais ne peut pas être tenu plus d’un certain temps.
    Il y a un risque à jouer les imbéciles ou quoi que ce soit d’autre d’amoindri, c’est de se diminuer réellement plutôt que d’apparence. Ce n’est donc pas une chose à faire, en général.
    Voir l’intelligence et la créativité a quelque chose d’enthousiasmant, mais pas au point d’abaisser sa garde. Aussi beau que soit un fruit, s’il est gâté, à quoi bon ?
    Qui cherche à se perfectionner ne va pas aller vers ce qui abaisse mais ce qui élève.
    « Par contre les gens très intelligents préfèrent écouter et ne s’expriment qu’à bon escient. Ils sont donc beaucoup plus discrets et plus difficiles à cerner. »
    L’intelligence pure le voudrait mais il y a le caractère et la culture. La culture, c’est le plus simple. Quand on a peu de points de comparaison, de repère, on peut être imprudent par méconnaissance, ou si on sait ses ignorances, trop méfiant.
    Et il y a le caractère… Très intelligent ou pas, on peut avoir été diminué et être porté, consciemment ou non, à prendre sa revanche. Sans même aller jusqu’au désir de victoire, des gens ont besoin qu’on les remarque, et le besoin, histrionique ou autre, contraint tant le comportement qu’un intelligent peut avoir des comportements imbéciles.
    Des personnes intelligentes et voulant se dominer le plus possible n’aiment guère un ou des besoins, instinctifs, d’imitation ou quoi que ce soi. Par contre, des personnes faisant de tel ou tel de leur besoin ou désir quelque chose de bien vont le dire bon en général.
    Beaucoup d’intelligence a été dépensée pour ou contre l’amour, par exemple. Quoi qu’il y ait des cas d’amour caché, il est en général perceptible. Contrairement à l’intelligence ou à la bêtise ce n’est pas la nature d’une personne mais son état, à une certaine époque.
    Il est moins caractéristique, donc des amoureux se désespèrent de ne pas être crus, mais assez pour que des personnes désirant cacher leur amour le laissent percevoir malgré elles. C’est un phénomène assez fâcheux dans la mesure où on peut aimer sans le vouloir ou ne pas aimer en le voulant, être surpris, ou pas cru, enfin, un embarras. L’embarras étant souvent ridicule, on se moque de l’amoureux, ce qui est bien irréfléchi, si on vante tant l’amour, il n’est pas cohérent de se moquer de qui a été atteint de ce mal.
    De nos jours, on est pour l’amour et contre la dissimulation, mais ce n’est pas ces considérations qu’il faut suivre, c’est la justice.
    Si deux personnes s’aiment, et qu’on aime l’une des deux, doit-on tout faire pour ravir l’une à l’autre ? Je dirais qu’il est mal de détruire une harmonie, mais si on suit l’amour c’est formidable et rien ne doit être tu, on s’engage là-dedans.
    Et donc, sans se fouler, il y a au moins un cas où l’amour n’est pas un bien, tandis que le silence, le secret et le prendre sur soi est le comportement à suivre.
    Il faut néanmoins, bien sûr, pour cela, que la dissimulation soit possible. Pour ce cas… et tant d’autres ! Il faudrait avoir une maîtrise de soi aussi grande que possible, ce qui veut dire, bien sûr, de la sceller sous une spontanéité apparente, car sur toute ombre, les gens voudront jeter quelque lumière.
    Le crime parfait ? Celui que personne ne soupçonne. Il en va ainsi de tous les secrets.

  133. Mary Preud'homme

    @ genau | 27 novembre 2018 à 12:08
    Ne pas confondre malbouffe et malnutrition…
    Quant on veut reprendre et sermonner quelqu’un mieux vaut être précis afin que le discours ne tombe pas à côté de la plaque.

  134. J’ai pris ma retraite sous Hollande.
    Sous Hollande, les impôts sur le revenu de ma pension ont augmenté de 30 %. Et il vient faire la leçon à son successeur Macron pour la mise en œuvre de la décision de La Castafiore (= son ex) de taxer le carburant et particulièrement le diesel de quelques centimes/l !
    Il ne manque pas d’air pépère !
    Ceci dit, la grande erreur de Macron n’est pas de taxer les hydrocarbures pour accélérer la Transition énergétique, car il est nécessaire de se préparer à s’en passer.
    L’erreur est pourtant immense et double :
    1- ne consacrer que 20 % du revenu de la taxe carbone à la Transition énergétique, le reste allant dans les « caisses de l’Etat ». Autrement dit au lieu de faire des économies sur les dépenses publiques par des réformes, sujet pour lequel il a été élu, Macron continue d’accroître les prélèvements sur le peuple.
    2- Les 20% consacrés à la Transition énergétique, c’est-à-dire à la suppression des rejets de CO2, servent essentiellement à subventionner les éoliennes et panneaux solaires.
    Or si ces derniers émettent peu de CO2, ils se substituent de fait au nucléaire (75 %) et à l’hydraulique (15 %) qui en émettent encore moins !
    Seuls les lobbies de l’éolien et du solaire, qui importent le matériel de Chine et s’engraissent avec des revenus garantis par les contrats d’achat de leur électricité, profitent des nouvelles taxes sur le carburant.
    « En même temps », la taxe sur l’électricité (taxe CSPE qui majore nos factures EDF de 20 % !) dont la raison d’être était justement de subventionner éolien et solaire, n’est pas supprimée, alors que son report sur les carburants l’aurait logiquement imposé.
    Dans les textes officiels, elle est désormais aussi « versée au budget de l’Etat ».
    Autre scandale.

  135. @ calamity jane | 27 novembre 2018 à 07:49
    « Je me permets tout de même de vous signifier que vous soigniez encore vos dents de lait quand Achille et calamity jane se lisaient déjà sur cet espace. »
    Et donc ? Droit d’aînesse, complicité, haine recuite ?
    https://www.youtube.com/watch?v=-oSjtNMB9uI
    « Achille pourrait modérer certains propos mais il a ces temps un parti pris énorme à l’égard de l’autiste installé (?) à l’Elysée… et c’en est désespéré. »
    Il a tort, mais cela ne signifie pas qu’il soit bête. Imaginons que chaque fois qu’on n’est pas d’accord on ne dise pas, il me semble que vous avez tort, mais qu’on dise idiot, sombre crétin et triple buse !
    Ou sinon, on va tous se taper les uns sur les autres, dans ce film que je conseille à tous :
    https://www.youtube.com/watch?v=U6LsaWveXyw
    On voit la rivalité exacerbée des Chinois en arts martiaux, où le héros du film, par orgueil et parce que mauvais professeur, se retrouve pris dans un engrenage de violence avant de renaître et se faire le héros de la Chine dans un tournoi d’art martial truqué contre des représentants de pays se partageant le sien.
    Remarquable lucidité du héros, si on dit que nous sommes l’homme malade de l’Orient, c’est parce que c’est vrai, et à cause des divisions de l’Empire du Soleil levant.
    Spoiler ! Il meurt en public victime d’empoisonnement, vaincu selon des règles truquées, mais gagnant selon son ultime adversaire et acclamé par le public.

  136. La personnalité des personnes interpellées démontre qu’il s’agit de vrais Gilets jaunes et non pas d’extrémistes de gauche ou de droite. Et que Castaner balance des fake news ! Voire. Il y a une autre analyse: il y avait de vrais extrémistes mais la police n’a chopé que des manifestants sans expérience, trop naïfs pour se sauver. Ce n’est pas une critique contre les policiers. Ils appliquent les ordres et subissent les coups. Vous en concluez que le premier flic de France est nul ? Mauvais esprit.

  137. @ Giuseppe 27 novembre 2018 à 10:07
    « Un tiers des personnes âgées vivant en maison de retraite doivent puiser dans leur épargne ou vendre une partie de leur patrimoine pour payer leur hébergement, et 45% pensent qu’elles seront contraintes de le faire à l’avenir, selon une étude publiée mardi par la Drees »
    Grâââve… mais quid des personnes âgées ne percevant que 800 euros (au mieux) de retraite et qui n’ont aucun patrimoine ?
    Du coup puisqu’on achève bien les chevaux pourquoi pas eux/elles ?
    Non j’rigole, Brigitte Bardot et consoeurs vont monter au front pour empêcher la maltraitance de ces pauvres vieux et vieilles n’en doutons pas 😀

  138. @ sbriglia 27 novembre à 14 h 38
    Achille « vous aurait-il touché un point sensible » ?
    Dans l’affirmative j’espère qu’il a eu le bon goût d’utiliser un lubrifiant ; à défaut une motte de beurre !
    Sacré Achille !
    P.-S. : Dites-moi, Bouvard et Pécuchet, ils n’en étaient pas ?

  139. @ Tipaza | 26 novembre 2018 à 11:37
    Merci pour le lien que j’ai ouvert pour leurs beaux yeux.
    Priscilla aux beaux yeux d’ébène, jeune femme sûre d’elle avec effectivement une voie devant elle.
    Ingrid aux beaux yeux bleus, douce et de fait apparaissant plus fragile.
    On devrait les revoir.

  140. @ fugace | 27 novembre 2018 à 18:05
    « Merci pour le lien que j’ai ouvert pour leurs beaux yeux. »
    Je dois rendre à Madame Bilger, que je salue bien bas, ce qui est à Madame Bilger.
    C’est elle qui a pris l’initiative heureuse de mettre le lien en question.
    J’avoue que j’ai été tellement surpris que je n’ai pas eu la courtoisie de la remercier. Ce que je fais à présent.
    Je ne suis pas très fort pour les remerciements, alors je me tais souvent.

  141. @ breizmabro | 27 novembre 2018 à 17:21
    Quand les premiers commencent à tousser, ceux que j’ai cités, cela en dit long sur l’état de misère d’un pays.
    9 000 000 vivent avec moins de 980 €, on peut dire que ceux-ci ont déjà attrapé une pneumonie, c’était ce à quoi je pensais.
    Sachant par ailleurs qu’une tranche au taux marginal à 14% dont les bornes vont de 9 964 € à 27 519 € pour 2019, laisse supposer que la contagion des seconds a déjà bien migré vers la première borne.
    Triste bilan.

  142. anne-marie marson

    @ Achille
    Lorsque vous écrivez à GDAT :
    « Equation parfaitement juste que vous pourrez trouver dans tout bon manuel de chimie de classe de 6ème.
    GDAT je suppose que cela signifie Grand Distributeur d’Âneries et de Trivialité. 🙂 »
    vous croyez peut-être que vous faites preuve de subtilité ? Vous l’imaginez peut-être.
    Vous aussi vous pensez comme une lessive.
    Je ne voulais pas répondre à vos insultes systématiques dès potron-minet (06:24). Vous n’avez pas à m’insulter pour des propos que la modératrice du blog a jugé bon d’être publiés.
    Vous vous plaignez régulièrement que les autres ne vous aiment pas, mais compte tenu des boules puantes que vous balancez régulièrement, il n’est pas étonnant que les autres participants du blog ne vous aiment pas.
    Finalement vous êtes un pauvre type.

  143. @ Zonzon | 27 novembre 2018 à 17:49
    « P.-S. : Dites-moi, Bouvard et Pécuchet, ils n’en étaient pas ? »
    On devine à votre humour que vous avez dû servir dans la « Coloniale »…

  144. @ Hope | 26 novembre 2018 à 18:09
    Il suffit de lire le fil de discussions au lieu d’intervenir de manière inopinée, mais peut-être que cela vous demande trop d’effort. https://frama.link/c9esSpt4
    En second lieu, qui serait l’intrigant qui exige qu’on lui parle :
    j’exige que vous me parliez prestement, sur-le-champ !
    À défaut de vouloir mettre la main dans le panier de tout le monde, occupez-vous à avoir du doigté.

  145. Un entrepreneur qui nourrit les occupants de l’Elysée et ses invités dénonce: « Monsieur Macron, l’Elysée ne mérite pas de manger mes volailles ».
    L’entrepreneur ne pouvant pas aller manifester avec les Gilets jaunes à cause de ses 78 heures de travail par semaine pour 700 euros par mois de salaire, décide, par vidéo, de pousser un coup de gueule contre Macron, le premier qui devrait montrer l’exemple à être de la cordée pour générer un ruissellement !
    Il en va de même pour des millions de Français, solidaires avec gilets jaunes, qui ne pouvaient se joindre à la manifestation soit parce qu’ils ne pouvaient quitter leurs postes de travail ou pour des raisons familiales avec jeunes enfants ou de handicap ou de maladie chronique.
    Ne pouvant déjà joindre les deux bouts, il leur été préjudiciable de subir la réduction de leur salaire sur le nombre de journées d’absence ce qui les mettrait encore dans de plus grandes difficultés financières.
    Objectivement : quarante-quatre millions (80%) de Français soutiennent les manifestants contrairement aux mensonges éhontés des politiques, et les premiers à propager les fake news minimisant à 100 000 manifestants sur tout le territoire national pour ne pas créer un tsunami national. Ça c’est du Macron relayé par Castaner la carpette.
    Ce gouvernement est très malade et dangereux, le premier en chef Macron, le plus grand manipulateur-destructeur-menteur et pollueur financier.
    https://www.bfmtv.com/economie/ses-volailles-sont-au-menu-de-l-elysee-il-interpelle-emmanuel-macron-on-s-en-sort-pas-1575523.html

  146. L’eurodéputé belge Philippe Lamberts, applaudi généreusement, pousse un sévère coup de gueule contre Macron et lui offre une corde en signe des premiers de cordée.
    Qu’ils viennent me chercher. Eh bien oui M. Macron, qui cherche à se faire ramasser, trouve ! N’est-ce pas M. Macron ? Quelle gifle, quelle humiliation en retour, à celui même qui insulte son propre peuple de gens de rien et d’illettrées !
    https://www.youtube.com/watch?v=ZvGZhqJUGBk
    Une autre insulte envers les Français. Pour ceux qui n’avaient pas écouté le discours de Macron en présence du roi des Belges le 19 novembre :
    Macron : « Les Français envient les Belges pour leurs compétences et leurs talents »
    Quelle bassesse, quel traître derrière son sourire hypocrite !!
    Nos ingénieurs, chimistes, médecins, chercheurs français de première classe seront contents d’apprendre que eux aussi ont rejoint ces incompétents et ces gens de rien.

  147. @ Duvernet | 27 novembre 2018 à 16:10
    « Les 20% consacrés à la Transition énergétique, c’est-à-dire à la suppression des rejets de CO2, servent essentiellement à subventionner les éoliennes et panneaux solaires. Or si ces derniers émettent peu de CO2, ils se substituent de fait au nucléaire (75 %) et à l’hydraulique (15 %) qui en émettent encore moins !
    Seuls les lobbies de l’éolien et du solaire, qui importent le matériel de Chine et s’engraissent avec des revenus garantis par les contrats d’achat de leur électricité, profitent des nouvelles taxes sur le carburant. »
    Merci pour votre franc-parler. Tout ce que vous dénoncez de scandaleux et d’ignoble est malheureusement vrai et je vous rejoins. J’ajouterai un autre scandale mensonger de Macron et de Le Roux. Comme pour ces fameux tickets jeu du patrimoine à gratter à 15 euros le ticket de la FDJ. Il faut savoir que Stéphane Bern ne touche sur chaque ticket gratté que 1,28 euros, soit 8,5% (des clopinettes) sur lequel Bercy se sert 13,75 euros, soit 91,5% par ticket. Six millions de ces tickets sont édités chaque semaine au Canada, encore pour augmenter le chômage en France et payer le fret aérien. on s’en doutait. Déception et écoeurement de Stéphane Bern de s’être fait berner par ces deux pickpockets. Dans cette entourloupe, deux sont largement perdants : S. Bern et les joueurs espérant gagner quelque chose en retour. Pensez-vous, encore de la poudre aux yeux. Non seulement ils ne gagnent rien mais perdent chemises et pantalons. Nos voleurs de grand chemin sont en marche.
    @ Tomas | 27 novembre 2018 à 07:39
    « Mais il n’est pas interdit non plus de comprendre que le prix de l’essence doit monter encore et encore si nous voulons vivre dans un monde vivable pour nous d’ici deux à trois générations. »
    Vous êtes inconsciemment naïf ou profondément irréfléchi ? Vous croyez peut-être qu’en payant, à supposer, le litre d’essence à 10 euros, vous aurez l’air plus pur dans dix, vingt ou trente ans ? La pollution est planétaire et pas seulement française qui en substance est le moins. Et puis dites, puisque vous avez tellement d’argent à donner à l’Etat et que personne ne va vous empêcher de donner tous vos revenus à Bercy, faites-le au lieu de demander à ceux qui n’ont déjà plus rien. Je suis sûre que grâce à vous, on aura un air très pur. L’Etat se réjouira d’avoir des pigeons comme vous. Pour vous remercier de votre naïve générosité, Macron ne vous laissera qu’une croûte de pain rassie pour finir votre fin de mois et en cadeau un petit macaron de chez les Trogneux pour le dessert.
    Malheur à vous si vous osez vous plaindre. Vous risquez aussitôt d’être taxé de ces gens de rien ne sachant attendre le ruissellement par les premiers de cordée.
    Réfléchissez un peu avant de sauter dans le creux de la vague.

  148. @ anne-marie marson | 27 novembre 2018 à 21:57
    Permettez au « pauvre type » de vous faire les remarques suivantes :
    1- D’abord tous les participants de ce blog ne me détestent pas. J’en irrite bien quelques-uns, mais d’autres, sans me porter une admiration béate, apprécient mes commentaires même s’ils ne les partagent pas toujours.
    2- J’écris mes commentaires à l’heure que je veux. C’est le matin, entre 6 et 8 heures, après une bonne nuit de repos, que j’ai l’inspiration la plus féconde. Vous devriez essayer, je pense que vos commentaires y gagneraient en pertinence.
    3- C’est GDAT, venu de nulle part, qui s’est fendu d’un commentaire pas très aimable à mon égard, alors que je ne lui demandais rien. Et quand on me cherche on me trouve.
    4- En ce qui vous concerne, j’utilise des mots, sans doute un peu violents, je le conçois, mais qui sont à la hauteur de la virulence de vos propos.
    5- Vous ne devriez pas mépriser ainsi que vous le faites les vertus de la lessive. Nous n’avons pas trouvé mieux à ce jour contre la crasse. Je n’ose imaginer un monde sans lessive.
    Ceci étant, le mieux est encore que nous évitions de nous croiser sur ce blog. Tout le monde y sera gagnant, vous, moi et les autres intervenants qui ne sont pas obligés de supporter nos divergences de vue.

  149. Qui peut être fier de la situation actuelle ?
    Vu de ma fenêtre, les fauteurs de troubles estiment peut-être qu’ils peuvent être fiers d’imposer leur loi à celles de la République.
    Actuellement, l’Île de la Réunion est complètement bloquée. Depuis une semaine, les points stratégiques des axes routiers sont barrés par des manifestants. Les écoles sont fermées, les élèves ne sont pas scolarisés et les successeurs de M. Charoulet ont le choix pour passer le temps entre balades en montagne et surf en mer. Et en plus, certains se plaignent !
    Le bateau Costa Victoria n’a pas pu accoster à la Pointe des Galets, il a été détourné vers l’Île Maurice où les touristes auront toute latitude de dépenser leurs devises. En pleine saison touristique de l’été australe, les Réunionnais se privent de ressources touristiques dont ils auraient bien besoin. L’Etat français providence ne peut pas subvenir gratuitement à tous les besoins des Réunionnais. Les fonds d’investissement injectés dans l’économie locale par la France et l’Union européenne ont un faible rendement comparativement à d’autres territoires de la République où les gens travaillent et n’attendent pas que la République leur remplisse les poches chaque mois. Cette grève tombe mal, il n’y a pas de quoi être fier.
    Au lendemain de la manifestation du samedi 24 novembre sur les Champs-Elysées, des vidéos sont disponibles sur Internet. Des témoins ont des explications complètement sidérantes. Les commentaires dénotent une mentalité d’égoïstes forcenés. Tel jeune écervelé se plaint des violences policières au motif qu’il s’est fait refouler de la place de l’Etoile. Il exigeait de passer parce que la liberté de circuler est un droit en France. Pourtant la manifestation n’était pas autorisée et donc interdite. Ce jeune affirme qu’il a le droit de passer pour finalement bloquer le passage sur une avenue parisienne prestigieuse un samedi après-midi. Cela ne le dérange pas que d’autres Français ne puissent pas circuler à cause de lui. La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres. Il reste à définir qui sont les uns et qui sont les autres.

  150. @ Duvernet
    « Les 20% consacrés à la Transition énergétique, c’est-à-dire à la suppression des rejets de CO2, servent essentiellement à subventionner les éoliennes et panneaux solaires. »
    Sachant de plus que les éoliennes ne servent à rien quand on aurait besoin d’elles !
    C’est le cas en hiver très froid ou bien en été très chaud quand il n’y a pas de vent, ce qui fait que l’on ne peut ni se chauffer ni faire fonctionner les climatiseurs, selon le cas, avec ces monstres qui sont de plus un véritable désastre environnemental et écologique.

  151. @ Achille 27 novembre 2108 à 09:37
    On ne peut pas plaire à tout le monde !
    Sachez que j’apprécie en général la pertinence de vos commentaires toujours argumentés.

  152. @ Elusen 28 novembre 2018 à 03:13
    « À défaut de vouloir mettre la main dans le panier de tout le monde, occupez-vous à avoir du doigté »
    Si ce n’est une « lettre à Manu » c’est une belle citation pour Hope 😀 (sous toutes réserves évidemment…)

  153. Macron démission : un cauchemar ou la rançon délétère d’une désillusion de plus en plus dévastatrice ?
    Game over ?

  154. anne-marie marson

    @ Achille | 28 novembre 2018 à 09:37
    Personne ne vous demande d’écrire vos commentaires aux heures ouvrables de bureau. Je constate que vous m’insultez à 06h23 du matin.
    Comme je n’apprécie ni vos commentaires, ni votre humour, ni vos insultes, continuez à écrire pour ceux qui vous apprécient et ignorez-moi. Je croyais que vous n’aviez pas de temps à perdre avec moi.
    Ceci étant, le mieux est encore que nous évitions de nous croiser sur ce blog. Tout le monde y sera gagnant, vous, moi et les autres intervenants qui ne sont pas obligés de supporter nos divergences de vue.
    Malheureusement vous n’avez pas le monopole du blog . Ce n’est pas vous qui décidez qui y participe ou pas. Et malheureusement pour vous, nous continuerons à nous y croiser, je l’espère, nos divergences de vue étant surtout de votre fait.

  155. Robert Marchenoir | 28 novembre 2018 à 21:48
    « Gilets jaunes : Et si maintenant on parlait dépenses publiques ?
    Macron aux Gilets jaunes : Vous voulez du pouvoir d’achat ? Voilà de la transition écologique ! A lire chez Nathalie MP. »
    En rapport au pouvoir d’achat et à la protection de notre planète dont nous sommes tous concernés, consommateurs et agriculteurs, faisons un effort pour revenir aux bases vitales essentielles, si la proximité du terroir nous le permet. Je suis persuadée qu’en s’aidant les uns les autres dans ce pays où plus rien ne va tant on est plumé de toute part, nous pourrons tous trouver au quotidien des astuces bien plus avantageux que ce que l’Etat et les loobyistes nous font avaler d’indigeste à leur seul profit financier. Après nous avoir détroussé et laissé pour compte, ils se reposent encore sur nos épaules pour relancer la croissance.
    Comme dit la Pub : il faut être fou pour dépenser plus.
    Pour une fois c’est pas un mensonge.
    Aller, en marche les citoyens, montrons à nos politiques et à ces énarques de gribouilles leur aucun savoir-faire pour faire de la France, le pays où il fera bon vivre !
    https://www.youtube.com/watch?v=6LFIsAkzDVQ

  156. @ anne-marie marson | 29 novembre 2018 à 01:29
    « Comme je n’apprécie ni vos commentaires, ni votre humour, ni vos insultes… »
    Bon, je suppose qu’il est inutile que je vous propose d’aller se faire un petit resto un de ces soirs. En toute amitié, bien sûr. Tant pis !

  157. @ Elusen
    Votre non-réponse à ma question ne me surprend pas. Il est vrai que demander si on doit recoudre un prépuce (aucun rapport avec le sujet du blog par ailleurs) à un homme circoncis qui se convertit, montre qui vous êtes. Un pauvre type qui n’a pas coui..es ! Cela se confirme.
    ————————————————————–
    @ breizmabro
    Vous trouvez intéressant de répéter bêtement les idioties d’Elusen à mon sujet ? Vous manqueriez d’ambition ? Dites-nous plutôt ce que vous pensez de ce qu’il m’écrit. Cela me semblerait autrement plus intéressant.

  158. @ Hope | 29 novembre 2018 à 17:43
    Les testicules des autres vous fascinent plus que les vôtres apparemment.
    Saviez-vous qu’en latin ‘petite tête’ se dit : testicule ?
    Après tout, vous passez d’un fil à l’autre pour faire dériver les sujets en vous plaçant au centre.
    En somme, il n’est question que de votre ego pour penser comme un gland.
    C’est ici et nulle part ailleurs :
    – Le catholicisme ne reçoit pas que des crachats https://frama.link/c9esSpt4

  159. Pour ceux qui affirment qu’il n’y avait pas de membres de l’extrême droite infiltrés sur les Champs-Élysées, uniquement là pour casser.
    1° pourquoi avoir des drapeaux français dans une manifestation contre un décret ou une loi ?
    surtout pourquoi avoir des symboles royalistes, où de l’extrême droite : flamme FN, croix chrétienne dans un cercle celtique ?
    3° pourquoi crier : on est chez nous ?
    De toute manière, dans un mouvement non organisé, non structuré, un mouvement fourre-tout, sans aucun représentant, n’importe qui pouvant se revendiquer représentant, sans service d’ordre, comment voulez-vous que des parasites en tout genre ne s’infiltrent pas ?

  160. @ Elusen
    Je n’avais pas compris que vous n’êtes pas bien dans votre tête. Je vous laisse avec vos prépuces, testicules et autres obsessions. Si vous êtes à Paris, j’ai un très bon psychiatre pour vous.

  161. @ Hope | 30 novembre 2018 à 16:13
    Et votre solution serait que si nous ne sommes pas bien dans notre tête il faudrait que nous venions dans la vôtre.
    En somme, nous serions au minimum deux dans votre tête et vous continueriez à vous persuader que ce sont les autres les malades.

  162. hameau dans les nuages

    @ Elusen | 30 novembre 2018 à 04:56
    « …pourquoi crier « on est chez nous » ?
    Ah parce que crier « On est chez nous » qualifie l’extrême droite ? Vous êtes chez qui, vous ? Chez les autres ? Chez d’autres ? Je suis chez moi chez vous ?… Vous pourriez me donner votre 06 pour une éventuelle villégiature ?

  163. @ hameau dans les nuages | 02 décembre 2018 à 00:46
    « Ah parce que crier « On est chez nous » qualifie l’extrême droite ? »
    Oui !
    C’est leur slogan, pas ceux des autres !
    La hausse des prix des carburants, quel est le rapport avec la territorialité ou leurs appartements ?!
    D’autant plus quand ils se sentent obligés de le crier à ceux qui les écoutent, c’est uniquement pour exclure ceux qui écoutent : nous contre vous.
    Objecter à d’autres un tel slogan, c’est bien signifier à ceux d’en face qu’eux ne sont pas chez eux. Le nous n’inclut que ceux qui sont avec eux.
    La majorité des individus sur les Champs-Élysées n’étaient même pas parisiens, donc en réalité pas chez eux, des envahisseurs en somme.
    « on est chez nous » et brûler la voiture des autres, casser le matériel des autres en leur laissant les factures…
    J’ai entendu le même genre d’imbéciles crier cela au Canada.
    Des blancs-becs vociférants : on est chez nous.
    Le problème, ce qu’ils étaient des blancs-becs et non des Amérindiens.

  164. @ Elusen
    Non non. Restez pas bien dans votre tête. Pas de place pour vous dans la mienne (faut pas charrier hein). Allez, ça suffit. Le meilleur pour vous et arrêtez de vous préoccuper des prépuces des circoncis. Vous ne vous en porterez que mieux :-)) Bye !

  165. @ hameau dans les nuages | 02 décembre 2018 à 13:53
    « …étant adepte de l’Oumma… »
    Vous êtes adepte de ce que vous voulez, ce sont vos choix, mais assumez-les, y compris en Thaïlande, même si nul n’est prophète en son pays.
    —————————————
    @ Hope | 02 décembre 2018 à 17:14
    Je ne sais pas combien nous sommes dans votre tête, vu que vous lancez des invitations à tout le monde, mais cela se bouscule ; nous finissions par être à l’étroit. Il faut constater que le contenant était déjà grandement limité.
    Il lui aurait suffi de savoir lire : https://frama.link/c9esSpt4
    En cela, à la lecture, il aurait su que le prépuce n’était pas en rapport avec un pénis, mais avec un contrat passé avec un dieu.
    S’il en devient le support du contrat, peut-on de facto ouvrir une ligne EDF avec le prépuce d’un autre ?
    Après tout à plusieurs dans sa tête il n’aura point saisi : Le catholicisme ne reçoit pas que des crachats !
    Quand on finit par prendre des vessies pour des lanternes, il semblerait que l’on se brûle.

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