Hommage à tous ceux qui n’ont pas droit aux pétitions !

Ils sont nombreux, ceux qui n’ont pas droit aux pétitions et aux tribunes, aux communiqués et aux soutiens artistiques, à l’honneur d’un article dans le Monde ou à la solidarité dans Mediapart !

Ils sont nombreux, ceux dont on ne parle jamais parce qu’ils n’ont pas les infortunes rentables.

Il y a une France ordinaire, pas seulement celle des Gilets jaunes, qui jour après jour est victime de délits, de crimes, de transgressions de toutes sortes. Une France modeste, parfois même misérable. Des femmes, des hommes, de tous âges et de toutes conditions qui sont violés, volés, cambriolés, frappés, agressés, dépouillés. Il y a des commerçants qui n’en peuvent plus et finissent par ne plus compter le nombre de fois où ils ont été attaqués et spoliés. Avant tragiquement, parfois, de se révolter et d’user d’une légitime défense qui ne les empêchera pas, confrontés à certains juges, d’être incarcérés.

Il y a une France banale, discrète, qu’aucun signe particulier ne distingue.

Ce n’est pas l’antisémitisme ou le racisme qui ont été le ressort du crime. Donc on n’en a pas, ou peu, parlé.

Ce n’est pas un féminicide et Muriel Robin s’en désintéresse.

Il n’y a pas eu de film sur les violences et elles n’ont pas été commises dans les cités. Le président de la République n’a donc pas été « bouleversé » par la multitude infinie et horriblement familière et répétitive de toutes les autres et n’en a eu cure (Le Figaro).

Et son épouse choisit ses causes qui ne relèvent pas de la douloureuse grisaille quotidienne.

Le terrorisme islamiste n’a pas tué et l’effroi collectif, les bougies, les défilés et les discours solennels sont donc inutiles.

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L’honorable Durand, l’estimable Mohamed et le touriste Li ont, chacun à leur tour, connu ce qu’il a été convenu d’appeler la douce France. Les deux premiers sauront que ce pays n’est le plus le même et le dernier rejoindra la Chine, étrangement heureux d’être le citoyen d’une nation où il y a moins de libertés mais plus de sécurité.

La police n’est célébrée qu’au lendemain des attentats et on la laisse au quotidien, avec une gestion de l’ordre souvent erratique, faire comme elle peut. Hors de question évidemment de pouvoir lire ou entendre une grande voix pour venir à son secours sur le plan démocratique.

Il y a une France tristement usuelle, aux travaux et aux jours sans éclat, qui a peur, qui craint pour ses biens, son intégrité, sa vie, qui tente le moins mal possible d’assumer sa condition mais quand elle est atteinte, blessée, souillée, même torturée, j’ai beau tendre l’oreille et consulter les médias, il n’y a rien qui vienne déplorer ce qu’elle subit. Pas d’acteur, aucun chanteur, pas le moindre BHL, encore moins le plus petit Plenel, évidemment pas Mélenchon ni Taubira. Juste Marine Le Pen mais on a décidé que cela ajoutait à l’ignominie du crime !

Je rends hommage aux obscurs, aux sans-grade, à mes concitoyens effacés, aux destins niés, aux malheureux relégués, aux victimes anonymes.

A tous ceux qui n’auront jamais droit, dans leur malheur créé par une malfaisance aux multiples visages, à la considération symbolique et à la compassion de ceux qui ont l’indignation et la médiatisation fragmentaires, orientées, hémiplégiques.

Je n’aime pas la minorité française de la lumière qui tient pour rien ou oublie la majorité de l’ombre.

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Voir les Commentaires (157)
  1. Je rends hommage aux obscurs, aux sans-grade, à mes concitoyens effacés, aux destins niés, aux malheureux relégués, aux victimes anonymes.
    En leur nom, merci, monsieur Bilger.

  2. Ouf ! Quel billet !
    J’en suis sorti KO debout.
    Comment commenter pareille littérature, Zola avec son « J’accuse » fait pâle figure.
    Vous auriez fait un merveilleux avocat.
    Ah, vous étiez avocat général ? Eh bien disons que vous êtes plus avocat que général, et c’est un compliment !

  3. Certes, les Français ont besoin de sécurité dans l’espace public, d’une certaine sécurité financière également.
    Mais il me semble que nous avons besoin avant toute chose de retrouver notre fierté.
    La fierté d’appartenir à un pays, à une nation.
    Nous sommes tous différents et c’est tant mieux. Personne n’est assimilable. Il faut arrêter ce délire. Le monde « mondialisé » que l’on veut nous imposer a plusieurs trains de retard. Ce fameux « nouveau monde » est d’un grotesque !
    Les peuples, les nations veulent garder leur culture, leurs valeurs, leur fierté.
    En France, nous avons besoin de fierté et de panache. D’autres pays nous montrent déjà la voie à suivre.
    Les Français veulent garder leur « royaume ».
    « Où échouerait Ulysse aujourd’hui ?
    L’Odyssée est l’histoire de la remise en ordre. Ulysse est un conservateur. Il rentre chez lui pour retrouver sa femme, récupérer son trône, cultiver à nouveau sa terre. Jankélévitch disait qu’il était « casanier par vocation et aventurier malgré lui ». C’était une manière pas très amicale de dire qu’il préférait l’enracinement aux sirènes de la nouveauté. Aujourd’hui, Ulysse serait peut-être un de ces malheureux immigrés chassés sur la mer. Il ferait ce que font certains réprouvés que j’ai rencontrés à Mossoul, à Alep, à Kaboul : il errerait, viendrait chercher secours en Europe puis rentrerait pour rebâtir sa vie et retrouver ses royaumes. » (Sylvain Tesson)
    La diversité de l’espèce humaine est sa richesse mais elle doit s’exprimer sur les terres d’origine.
    Cela n’exclut en rien les échanges, bien au contraire.
    Concernant l’Algérie par exemple, le gouvernement en place ne cesse de culpabiliser la France coloniale.
    https://www.bvoltaire.fr/aux-abois-le-gouvernement-algerien-menace-la-france-bien-sur/
    Cela fait soixante ans que les Français sont partis. Qu’attendent donc les Algériens pour redresser la tête, seuls comme des grands ?
    C’est tellement facile de toujours accuser l’autre des ses propres incapacités. Les Africains nous sortent régulièrement le couplet de l’esclavage. Dans 200 ans, ils vont encore nous servir cette chanson alors que nous faisons partie des générations qui n’étaient pas nées à l’époque des faits…
    La macronie joue le jeu détestable de l’auto-flagellation au lieu de mettre les Algériens bien en face de leurs responsabilités.
    Chaque pays doit affronter ses propres responsabilités. Quant aux Algériens vivant en France et toujours si prompts à critiquer le pays d’accueil, pourquoi ne retournent-ils pas en Algérie pour reconstruire leur « royaume » ? Cet exemple est valable pour d’autres contrées et d’autres migrants…

  4. « Je rends hommage aux obscurs, aux sans-grade, à mes concitoyens effacés, aux destins niés, aux malheureux relégués, aux victimes anonymes.
    A tous ceux qui n’auront jamais droit, dans leur malheur créé par une malfaisance aux multiples visages, à la considération symbolique et à la compassion de ceux qui ont l’indignation et la médiatisation fragmentaires, orientées, hémiplégiques.
    Je n’aime pas la minorité française de la lumière qui tient pour rien ou oublie la majorité de l’ombre. » (PB)
    Je fais intégralement mien, Monsieur Bilger, ce cri du cœur qui concerne une France majoritaire, silencieuse et oubliée parce qu’effectivement elle n’est quasiment jamais dans la lumière des médias, sauf lorsqu’un pont s’écroule ou qu’une population est profondément touchée par des calamités climatiques. Et encore, le prisme de l’émotion est souvent ce qui motive les reportages. Mais quant à célébrer ses succès, c’est moins porteur que les pleurnicheries sur l’islamophobie par les islamistes patentés ou les malheurs des banlieues, particulièrement de la région parisienne…

  5. Bien sûr, seuls les féminicides ont droit à à la compassion indignée de madame Robin, mais je cherche le nombre d’homicides (au sens strict perpétrés par des femmes) et ne trouve pas. Ne seraient-ils pas dignes, eux aussi, de compassion et même d’indignation ?

  6. Marc GHINSBERG

    « Il y a une France tristement usuelle, aux travaux et aux jours sans éclat, qui a peur, qui craint pour ses biens, son intégrité, sa vie, qui tente le moins mal possible d’assumer sa condition mais quand elle est atteinte, blessée, souillée, même torturée, j’ai beau tendre l’oreille et consulter les médias, il n’y a rien qui vienne déplorer ce qu’elle subit. Pas d’acteur, aucun chanteur, pas le moindre BHL, encore moins le plus petit Plenel, évidemment pas Mélenchon ni Taubira. Juste Marine Le Pen mais on a décidé que cela ajoutait à l’ignominie du crime ! » (PB)
    Que Marine Le Pen se préoccupe des gens ordinaires qui sont victimes « de délits, de crimes de toutes sortes », voilà qui est rassurant. Voilà au moins un sujet qu’elle connaît.
    Marine Le Pen, mise en examen dans l’affaire des emplois fictifs présumés du FN, qui refuse de répondre aux magistrats. Marine Le Pen qui ignore tout des montages financiers de ses campagnes électorales présidentielles et législatives de 2012 alors, qu’entre autres, son trésorier et son ancien parti (en tant que personne morale) sont accusés d’escroquerie, abus de biens sociaux, recels ou blanchiment.
    Je ne doute pas que Philippe, dont rien de ce qui concerne la justice ne lui est étranger, tirera un jour les leçons du procès qui est actuellement en cours.

  7. Denis Monod-Broca

    Joli billet et très juste, merci.
    Les quelques crimes mis en pleine lumière n’ont-ils pas une origine et une fonction expiatoires ? Très certainement. Ils répondent à un besoin vieux comme le monde. Mais ils n’ont plus l’efficacité des sacrifices du temps jadis car nous ne sommes plus vraiment dupes. Nous savons bien que tout ça c’est du spectacle…

  8. « Je rends hommage aux obscurs, aux sans-grade, à mes concitoyens effacés, aux destins niés, aux malheureux relégués, aux victimes anonymes. »
    Vous arrivez un peu tard Philippe Bilger. Les Gilets jaunes sont passés avant vous, largement relayés par les chaînes d’infos en continu, cela fait plus d’un an déjà.
    Il est vrai que la sinistrose ambiante file un peu le bourdon depuis quelque temps. Mais il ne faudrait pas non plus sombrer dans le pathos.
    Quelle que soit notre position sociale, nous avons tous nos petites misères et les réseaux sociaux sont là pour nous permettre de les étaler tout à loisir.
    Je m’associe toutefois à votre compassion pour les plus déshérités.

  9. Parmi les oubliées des « féministes », les femmes des cités.
    « Samedi, des femmes ont été éjectées du cortège pour avoir rappelé la réalité des agressions sexuelles, qui ne se résument pas au procès récurrent du mâle blanc. Défendre la femme est une nécessité et il y a des salauds dans tous les milieux. Mais observer les « féministes » baisser les yeux devant l’islam rétrograde laisse voir leur trahison. » (Ivan Rioufol)
    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2019/11/les-femmeslles-des-cites-oubli.html

  10. @ Marc GHINSBERG
    « Marine Le Pen, mise en examen dans l’affaire des emplois fictifs présumés du FN… »
    N’avez-vous pas honte de vous livrer à une diversion aussi pitoyable, en plaçant sur le même plan les effets d’une criminalité souvent violente et parfois meurtrière, cause d’innombrables drames humains et de vies gâchées, avec des infractions financières éventuelles dont au passage madame Le Pen n’a manifestement pas l’exclusivité dans le monde politique ?
    A quoi est donc due, chez les personnes qui se piquent d’humanisme, cette obsession de nier farouchement toutes les avanies qui s’abattent sur une catégorie de victimes sortant des stéréotypes à la mode définis par le microcosme politico-médiatique ?
    Ces victimes ont-elles le tort d’être trop franco-françaises ?

  11. Picard (non surgelé)

    Effectivement, souvent la défense des causes est liée au critère de rentabilité dans la perspective de la mise en valeur dudit défenseur.
    Bravo pour ce rappel.

  12. « Je rends hommage aux obscurs, aux sans-grade, à mes concitoyens effacés, aux destins niés, aux malheureux relégués, aux victimes anonymes. »
    Merci pour ce billet. Mais les anonymes sans-grade, comme vous l’écrivez, n’ont pas besoin de la « compassion » ou de la pitié des autres. Ils veulent seulement avoir la tête haute.
    Ils en ont plus qu’assez d’être accusés de tous les maux, qui plus est.
    Lire le billet de M. Onfray à ce sujet, concernant l’islam et l’Algérie en particulier. Je viens de le lire après avoir écrit mon intervention précédente. Comme lui, j’ai été choquée que la France soit à nouveau sur le banc des accusés, tellement facile !
    https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/eloge-d-une-mosquee-de-la-republique?mode=text
    L’exemple d’une mosquée sereine sur l’île de La Réunion et le désastre de notre politique d’auto-flagellation française… Macron excelle en ce domaine, un vrai champion du monde du dénigrement du peuple France !

  13. Marc GHINSBERG

    @ Exilé
    Non je n’ai pas honte de dénoncer la démagogie. Non je n’ai pas honte de dénoncer ceux qui détournent à leur profit l’argent public, celui qui vient aussi des contribuables ordinaires.
    J’ajouterai que les crimes de racisme, d’antisémitisme, les féminicides touchent au premier chef des gens ordinaires et qu’opposer en la circonstance « la minorité française de la lumière » à « la majorité de l’ombre » relève d’une forme de démagogie.

  14. Excellent billet, qui me sort de ma torpeur habituelle lorsque je lis ce blog.
    Monsieur Bilger a oublié de citer André Laignel, socialiste pur sucre, qui est resté célèbre pour son aphorisme « Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire ! ». Cet imbécile aura été le pionnier de ce qui nous arrive aujourd’hui.
    La dictature de ces trentenaires nés en 1990 et totalement écervelés qui règne aujourd’hui sur nos plateaux de télévision, et qui sont tous « conseillers en communication » chez Dugland & Duconneaud International Worldwide Communication et de Seine-et-Oise, ont désormais leur rond de serviette chez nos amuseurs médiatiques. Pascal Praud recevait ce matin une belle plante, à la dentition parfaite, qui ne savait pas aligner trois mots.
    Nous vivons manifestement un fossé générationnel.
    Il y a moins de quarante ans on se battait encore au Café du commerce, rappelez-vous, Staline, Mao, communisme, libéralisme, ou de Gaulle, l’Algérie, etc., aujourd’hui c’est la guerre du végan, tofu en salades, respect des animaux, disparition des abeilles, le bio en intraveineuse, l’ours polaire qui a trop chaud, bref une conjuration des imbéciles.
    Et la classe politique court après…

  15. « Hommage à tous ceux qui n’ont pas droit aux pétitions »
    Mais c’est du Victor Hugo que ce texte-là cher P. Bilger !
    Cela fait du bien aux « petits » de savoir qu’ils existent.
    Vous avez raison d’exclure Marine Le Pen de votre liste des « méchants » : elle tisse tranquillement, en ce moment, sa toile sociale et récupère des électeurs de Mélenchon qui doit s’étrangler de rage.
    Tout sourire, tout en douceur, toute calme, elle engrange, elle engrange…
    Peut être, un jour, Macron regrettera-t-il d’avoir imposé ce duel ?
    Cordialement.
    P.-S.: On peut remarquer que des têtes de cortège (j’allais écrire tête de gondole) de la manifestation de samedi étaient les mêmes effectivement qui manifestaient contre l’islamophobie ! A méditer.

  16. Pierre Blanchard

    @ Marc GHINSBERG
    Vous êtes un parfait manipulateur de concepts… Mais à force de croiser les concepts à hue et à dia c’est comme se croiser les jambes en courant… A la fin, on se casse la figure !
    😉

  17. Au bon beurre

    « Monsieur Bilger a oublié de citer André Laignel, socialiste pur sucre » (Savonarole)
    AL surnommé « le nain sectaire »
    …ce qui était une injure faite aux producteurs de ce fromage ainsi qu’à Piéral…

  18. Dites donc cher Philippe, mais vous faites du « sylvain » !
    Vous allez passer pour un affreux facho réac raciste islamophobe ras du béret basque ! J’ai l’impression de relire tous mes messages sur mes blogs et rézossocios.
    Quant à ceux qui ternissent l’image de nos féministes en les accusant de choisir leurs combats et d’être trop muettes envers les femmes voilées enburqinées muselées dans des cagoules noires, sachez qu’en ce moment elles mènent un rude combat dantesque contre les… catherinettes, symbole de régression de la cause féminine.

  19. Je m’associe de bon cœur à votre hommage cher Philippe.
    J’y ajoute pour le plaisir ce passage du monologue de Hamlet, si difficile à traduire tant il ramasse en peu de mots ce que vous venez de décrire :
    « the insolence of office,
    and the spurns that patient merit of the unworthy takes »…
    « l’insolence des gens haut placés,
    et les marques de mépris que se prennent avec patience des gens méritants, de la part de personnes dépourvues de valeur ».
    Voilà pour le sens. Pour la concision et la poésie, je laisse ça à Shakespeare, et pour l’éloquence à Philippe Bilger ! (Ce n’est pas la première, ni la dernière fois, que je cite ce passage, que je trouve toujours aussi saisissant qu’à ma première lecture, et que, tenté par le suicide, Hamlet place parmi les raisons de désespérer.)

  20. Mary Preud'homme

    La photo d’illustration est saisissante de réalisme d’une certaine « France d’en bas » qui se tait, encaisse et rase les murs ! Témoignant dans l’adversité d’un authentique courage et ne voulant surtout pas faire pitié ou que soient mises en scène (exhibées) leurs misères ou leurs malheurs.
    Surtout ne pas parler à leur place, les exposer à la lumière crue des médias racoleurs ; ce qui serait porter gravement atteinte à leur dignité qui reste leur bien le plus précieux.
    Et quand leur silence se rompt, sous l’effet de la révolte ou parce qu’ils n’en peuvent plus, savoir écouter, écouter, écouter…

  21. @ Mary de 15:03
    « La photo d’illustration est saisissante de réalisme d’une certaine « France d’en bas » »
    En effet, on dirait une photo de Robert Doisneau, qui avait immortalisé après-guerre « les amoureux de l’Hôtel de Ville ». Un jeune couple qui s’embrassait dans la rue. L’époque grandiose du noir et blanc.

  22. Non je n’ai pas honte de dénoncer la démagogie. Non je n’ai pas honte de dénoncer ceux qui détournent à leur profit l’argent public, celui qui vient aussi des contribuables ordinaires.
    Sauf que le thème du billet n’est ni madame Le Pen et ses défauts ni la démagogie, dans laquelle au passage vous tombez aussi en nous resservant une louchée de ces mots piégés que sont racisme, antisémitisme et féminicide destinés à réveiller comme le chien de Pavlov la cible de la propagande orwellienne du régime qu’est la population française, afin qu’elle marche bien à l’intérieur des clous posés par les manipulateurs en reprenant en chœur les slogans qu’ils lui imposent de répéter, façon Gardes rouges.
    Tout cela – sauf la grotesque appellation de « féminicide » – a été agité ad nauseam pendant plus de quarante ans, alors que l’énorme masse des crimes ayant visé les franco-français en raison de ce qu’ils sont ou de ce qu’ils sont supposés être a été totalement niée par le monde politico-médiatique et par ses perroquets – sans oublier hélas aussi par certains magistrats indignes – alors qu’ils sont la plupart du temps aussi les victimes d’un véritable racisme, généralement masqué sous divers prétextes, comme dans le cas de nombre d’agressions « gratuites ».
    Vous comprendrez donc que vos leçons de morale à géométrie variable peuvent être perçues comme étant plutôt déplacées quand elles sont reçues par des gens qui ont eu l’occasion pour plusieurs de subir les effets de la néo-criminalité tenant le haut du pavé en France.
    Vos compatriotes laissés-pour-compte dont le droit à la sécurité est bafoué seront plus réceptifs à vos théories sur la démagogie quand ils auront reconnu en vous un être sensible capable de faire preuve d’un minimum de compréhension à leur égard, à défaut de compassion.
    D’aucuns pourraient même qualifier cette attitude de fraternité…

  23. « Je rends hommage aux obscurs, aux sans-grade, à mes concitoyens effacés, aux destins niés, aux malheureux relégués, aux victimes anonymes. »
    Merci pour eux, merci pour nous !
    Je me demande depuis un certain temps s’il ne faudrait pas voter pour des gens autres que les escrocs qui peuplent nos assemblées, nos gouvernements, nos Présidences, nos régions, nos départements, nos mairies.
    Faire le vide.
    Le changement c’est maintenant qu’ils claironnent tous, ces bandits de la politique.
    Faire le vide.
    En votant peut-être pour nos envahisseurs pour leur donner cette France que nos élus actuels trahissent en permanence pour de l’argent.
    Faire le vide.
    Ne plus voter pour le PC, le PS, LFI, LREM, LR, RN et tous les autres mais pour des blacks, des beurs ou des jaunes pour enfin ne plus être cocufiés par les nôtres.
    Faire le vide.

  24. @ Exilé | 25 novembre 2019 à 13:07
    Ceux qui œuvrent dans l’ombre n’ont jamais honte de rien. Que le malheur s’abatte sur eux.

  25. @ Mary Preud’homme
    « Et quand leur silence se rompt, sous l’effet de la révolte ou parce qu’ils n’en peuvent plus, savoir écouter, écouter, écouter… »
    Oui, écouter, c’est tout de même mieux que nier, comme le font les cyniques qui se repaissent de leur abjection avec délectation.
    Mais après avoir écouté, ne faut-il pas aussi agir ?

  26. Aller voir la misère du peuple au cinéma, c’est excellent, mais je conseillerais bien à EM une visite de la diagonale du vide, dans des recoins comme Sedan ou Hirson, afin de se faire une impression de visu… Par ailleurs, en termes de communication, il serait peut-être bon que le président se fasse sacrer (par exemple à Reims, ou à Paris comme Napoléon, mais la cathédrale d’Amiens conviendrait tout autant). Rien ne vaut un bon sacre pour retrouver l’affection du vulgum pecus séduit par les conseils venimeux des agitateurs et des mauvais sujets. J’imagine que l’actuelle première Dame aurait grand air à reprendre, pour l’occasion, les paroles si charitables de Marie-Antoinette :
    « Le sacre a été parfait de toute manière ; il paraît que tout le monde a été content du Roi ; il doit bien l’être de tous ses sujets : grands et petits, tous lui ont montré le plus grand intérêt, les cérémonies de l’Eglise étaient interrompues au moment du couronnement par les acclamations les plus touchantes. Je n’ai pu y tenir, mes larmes ont coulé malgré moi, et on m’en a su gré. J’ai fait de mon mieux pendant tout le temps du voyage pour répondre aux empressements du peuple, et quoiqu’il y ait eu beaucoup de chaleur et de foule, je ne regrette pas ma fatigue, qui d’ailleurs n’a pas dérangé ma santé. C’est une chose étonnante et bien heureuse en même temps d’être si bien reçus deux mois après la révolte et malgré la cherté des denrées, qui malheureusement continue. C’est une chose prodigieuse dans le caractère français, de se laisser emporter aux mauvaises suggestions et de revenir tout de suite au bien. Il est bien sûr qu’en voyant des gens qui dans le malheur nous traitent aussi bien, nous sommes encore plus obligés de travailler à leur bonheur. Le Roi m’a paru pénétré de cette vérité ; pour moi, je sais bien que je n’oublierai de ma vie (dût-elle durer cent ans) la journée du sacre… »

  27. @ Savonarole
    BEREZINA…
    Vous semblez, comme moi, en avoir plus qu’assez de toutes ces minorités qui vocifèrent.
    Dernièrement, les soi-disant « féministes » qui crient leur haine aux mâles blancs et oublient de citer les islamistes qui encagent leurs femmes sous des voiles…
    Je vous conseille vivement le livre « Berezina » de Sylvain Tesson pour prendre l’air direction la grande Russie.
    Une seule envie, partir avec ces beaux gaillards blancs sur leurs motos, la fameuse « Oural ». Un superbe pied de nez à tous ces personnages lugubres qui peuplent ce qui reste de notre pays, la France. Je m’échappe régulièrement en moto, ce livre me parle !
    « L’usine Oural continue à vomir ses machines, à l’identique. Elles seules résistent à la modernité. Elles plafonnent à 80 km/heure. Elles vont, par les campagnes, dépourvues d’électronique. N’importe qui peut les réparer avec une pince en métal. Elles sont d’un temps où l’Homme n’était pas l’esclave de l’électronique, où la sidérurgie régnait dans sa simplicité. Pour les conduire, il faut de l’habitude, ne pas tourner trop vite à droite sous peine de soulever le panier, corriger en permanence le déport vers la gauche. Il faut aussi être doté d’une vie intérieure car l’Oural est lente et la Russie sans fin. Depuis vingt ans, poussé par un mélange de fascination et de masochisme, j’achetais ces machines. En fait, j’aurais aimé mourir à bord. » Sylvain Tesso,, extrait du livre « Berezina »
    L’un des amis de Tesson s’est barré en Russie, pourquoi ?
    « La France, petit paradis peuplé de gens qui se pensent en enfer, administré par des pères-la-vertu occupés à brider les habitants du parc humain, ne convenait plus à son besoin de liberté. »
    La France n’a plus de souffle épique à nous proposer… Elle s’enlise dans la petitesse !

  28. « Brutti, sporchi e cattivi », Ettore Scola et les oubliés de la terre, et là personne pour s’agiter, ce n’est pas porteur, et puis tous ces médias veulent la vue de loin, mais pas l’odeur.

  29. @ Marc GHINSBERG | 25 novembre 2019 à 11:41
    Dans les procès et mises en examen en cours nous avons un champion, n’est-ce pas Sarkozy, et d’autres qui étaient, ou sont, ses amis. Ce sont en général ceux qui ont disposé du pouvoir qui ont pu frauder énormément, le FN ne l’a jamais eu.
    Il est de notoriété publique que ce que l’on reproche actuellement à Marine Le Pen est un usage courant dans notre Assemblée nationale ou européenne, d’ailleurs Bayrou lui-même ne vient-il pas d’être mis en examen pour la même raison ?
    Sur le plan international, voyez qui fait la une, en matière de fraude, actuellement, non ce n’est pas Trump.
    Nous savons tous à quoi nous en tenir, pour l’heure le peuple de souche français est dans le clan des perdants. Mais nos remplaçants ne seront certainement pas aussi humains que nous.

  30. Marc GHINSBERG

    @ Exilé
    « Vos compatriotes laissés-pour-compte dont le droit à la sécurité est bafoué seront plus réceptifs à vos théories sur la démagogie quand ils auront reconnu en vous un être sensible capable de faire preuve d’un minimum de compréhension à leur égard, à défaut de compassion. »
    Vous faites la même confusion que Philippe Bilger entre la nature des crimes et délits et la nature des victimes. Lorsque l’on dénonce les crimes et délits de racisme, d’antisémitisme ou de féminicides on ne les dénonce pas seulement pour la France d’en haut (pour utiliser la terminologie de J.P. Raffarin), on le fait aussi pour les victimes de la France d’en bas.
    A contrario, les crimes et délits dont on parle moins tels que les cambriolages ne touchent pas seulement nos concitoyens modestes, ils touchent aussi voire plus (et pour cause) les beaux quartiers.
    Quant aux viols, depuis que la parole s’est un peu libérée, on constate qu’ils concernent tous les milieux.
    Donc cette distinction entre « la minorité française de la lumière » et «la majorité de l’ombre » me paraît en la circonstance inappropriée.
    De mon point de vue, dans la période présente il ne me paraît pas opportun d’accentuer les fractures. Vous pouvez considérer cela comme une forme de fraternité.

  31. Quel est le mot de la langue française le plus employé par nos présidents, ministres et Premiers ministres ? c’est le mot INACCEPTABLE !
    Chaque fois qu’un fait divers un peu plus atroce que d’habitude fait la Une des journaux, chaque fois qu’un record est battu dans l’ignominie ou l’injustice flagrante, chaque fois que le simple bon sens est violé, laminé et que le simple particulier reste impuissant face aux excès des énergumènes de l’Administration ou des crapules de la pègre, chaque fois nos sommités déclarent urbi et orbi que c’est INACCEPTABLE, avec la variante INADMISSIBLE, qu’on « ne peut pas laisser passer ».
    Cela fait des décennies que cela dure, c’est aussi automatique que le « dominus vobiscum » à la messe ou le « vive la France » des fins de discours politiques.
    Merci à Philippe Bilger d’avoir pris avec une vigueur inhabituelle la défense des « petits, des sans-grade », vraies victimes de la grande étouffe qui asphyxie la France.

  32. C’est vrai, on a remarqué que, dans les cortèges féministes, on ne voyait aucun voile.
    Mais enfin, qui n’a pas compris que les femmes musulmanes sont fières de leur condition. Musulmanes, elles n’ont pas suivi Michel Sardou, mais bien le « frère » et savent que contester leur condition dictée par Dieu est « haram ». Et c’est pour cela que les féministes occidentales, regroupées en meutes glapissantes ne les ont pas invitées: elles ont eu peur de paraître bien ternes et sottes vis-à-vis de leurs consoeurs dignes et croyantes, elles qui n’ont que de Haas pour modèle et n’ont jamais approché la règle intouchable du Prophète.IV.25.
    Soupçonnent-elles seulement que participer à une telle manifestation était un crime pour la musulmane ? Une dans le multiple, la musulmane, sourate 4, est essentiellement traitée économiquement, par division de leurs droits par deux à l’égard des mâles. Que dirait Catherine ou Elodie dans un tel partage ? Ou de consentir à voir ses biens réduits à raison des dépenses faites par l’homme pour « ses » femmes ?
    Bienheureuses les féministes qui s’esquivent devant les musulmanes. Elles ont compris que leur feu de paille n’enflammera pas les burqas. Elle savent que, du Coran, naîtra la forme de leur future liberté.
    Je crois à la musulmane émancipée qui « force » les imams à reculer en les écrasant, non de leur connaissance du bouquin, mais de leurs connaissances indispensables. Ces musulmanes-là écraseront les féministes, parce qu’elles ont la foi en elles-mêmes et luttent dans l’ombre pour miner la société imbécile des fanatiques, occidentaux comme islamistes.
    Ce ne sont pas des ministres de paille qui font croire au progrès, c’est la maman algérienne qui téléphone à son médecin aujourd’hui retraité et lui dit doucement: « Docteur, je vous appelle pour vous dire que ma fille Karima est aujourd’hui docteur », faisant naître des larmes de joie dans les yeux du vieux médecin.

  33. Ah, les autres, les gens, les bœufs, les pleupleus, chacun sa victime ou son pauvre à défendre contre tous ceux qui ne sont pas comme nous, ouvrons un Mediapart de droite, histoire de se tromper aussi, chez les conservateurs, y’a pas de raison après tout, nous aussi on a droit au buzz et à la barricade, nous aussi on est malheureux, président, regardez-nous, regardez-nous vous fustiger, plutôt que de se prendre en charge et chacun travailler à un peu d’apaisement, mais non, apaisement, qu’est-ce donc, on veut du sang, de la guillotine, docteur, pas du soin, quelle horreur, on risquerait de s’apercevoir qu’on a tout pour aller bien, que cela dépend que chacun y mette un peu du sien, mais non, la France, Mesdames messieurs, peuple révolutionnaire devenue peuple de majesté qui attend qu’on la borde en lui disant, non, non, toi, tu es très bien, mais ton voisin, bouh le vilain, tout est la faute à l’immigration, bien entendu à droite, ou aux bourgeois, naturellement à gauche, mais moi ? Enfin je suis le roi, le résultat de la métastase d’Ancien Régime qui tient lieu de démocratie, peuple de tyrans derrière son écran, qui fustige, qui désigne à la vindicte de la guillotine et du clavier, attendant le compliment ou l’élection qui, si ça tombe bien, permettra le poste ou la place au soleil, en tout cas jour après jour, la possibilité de dévider haine et frustration, car il ne reste plus que ça aux privilégiés d’Occident qui commencent à s’apercevoir de l’erreur et se réfugient, tremblants, dans les défilés des meutes de la foule, et les flonflons du flan sanglant.

  34. Cher Philippe,
    Vous venez d’ajouter un couplet à l’Internationale ! 😉
    Et vous êtes plus inspiré que lorsque vous commentez les petites phrases de Macron…

  35. @ genau | 25 novembre 2019 à 18:35
    «  »Docteur, je vous appelle pour vous dire que ma fille Karima est aujourd’hui docteur », faisant naître des larmes de joie dans les yeux du vieux médecin. »
    Très touchant, encore plus larmoyant que la petite fille aux allumettes !
    Le problème c’est comment va-t-elle mettre son stéthoscope si elle ausculte avec une burqa ?

  36. « Je rends hommage aux obscurs, aux sans-grade, à mes concitoyens effacés, aux destins niés, aux malheureux relégués, aux victimes anonymes. » (PB)
    Très bien, dans ce cas je rends hommage à Aliocha, qui seul ici, a voulu l’espérance !
    Car il est très joli et esthétique de nous dire comment le cœur doit vibrer, comment le cœur doit palpiter, et combien dans cette osmose délicate et belle il convient de vouloir comme un seul homme, ou comme une seule femme, que ce monde de chiens errants devienne un monde dont la beauté sublime et tendre porterait sur les ailes d’un ange vers les astres brillants et lumineux.
    Mais enfin, il ne peut tromper personne celui qui poursuit sa chimère, il n’est pas assez malin pour dissimuler dans ses yeux pers, l’envie qui se répand et la rapacité qui se déverse.
    Et c’est ainsi que ceux qui comme des papillons attirés par la lumière douce et chaude, viennent s’agglutiner avec ferveur, qui se soutiennent avec bonheur, semblables et conformes, sans même le vouloir, à peine le désirent, mais claironnent qu’ils aiment et désirent.
    Ils désirent et veulent que le monde tourne autour d’eux, eux qui ne sont rien, mais rien est encore quelque chose, eux, ils ne sont que le vide, un vide stellaire, vibrionnant comme une ruche et dont le miel est du fiel âcre et persistant !
    Voilà pourquoi il est parfaitement inutile de rendre hommage à ceux qui ne sont que l’ombre d’eux-mêmes, qui ne savent, qui ne comprennent, qui ne veulent, qui n’ont rien, et que les autres ignorent parce que la CONSCIENCE ne dure que le temps d’un besoin pressant !
    Voilà pourquoi il faut écouter ceci : https://www.youtube.com/watch?v=1Jx6pLKApWM

  37. Merci pour ce billet courageux et pour celui du 22 à propos « du parti unique ». Vous exprimez les ressentis des obscurs à qui on ne tend jamais un micro.

  38. @ Aliocha | 25 novembre 2019 à 18:36
    Vous êtes de plus en plus illisible.
    Il n’y aurait que la misère biblique qui vous semble convenable.
    Qui êtes-vous ? Un envoyé spatial qui veut convertir et culpabiliser « en même temps ». Certes votre nouveau modèle est Macron pourtant il est très loin de Jésus ; l’un et l’autre ne sont pas compatibles, ne vous en êtes-vous pas rendu compte ?
    J’ai enfin trouvé, vous êtes un témoin de Jéhovah ! Beurk !

  39. @ Pierre Blanchard de 16:57
    « Le mythe de la photo « prise sur le vif » a la vie dure, mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ? Et la photo est belle 😉 »
    Quelle surprise, je ne connaissais pas l’histoire de cette photo. Merci.
    Il y a quelque temps, j’avais appris que le passant à l’arrière-plan, qui porte un béret basque, était un Américain qui séjournait en France et qui s’était reconnu dans une exposition, lorsque cette photo a fait le tour du monde.

  40. Herman Kerhost

    @ Savonarole | 25 novembre 2019 à 13:50
    « Il y a moins de quarante ans on se battait encore au Café du commerce, rappelez-vous, Staline, Mao, communisme, libéralisme, ou de Gaulle, l’Algérie, etc., aujourd’hui c’est la guerre du végan, tofu en salades, respect des animaux, disparition des abeilles, le bio en intraveineuse, l’ours polaire qui a trop chaud, bref une conjuration des imbéciles. »
    Le premier journaliste qui me vienne à l’esprit en y associant le concept du tofu, c’est Franz-Olivier Giesbert.
    Tu parles de la génération 90 !

  41. CNews ce soir, débat Eric Zemmour / Laurent Alexandre
    Laurent Alexandre au tapis par KO ! Dès les premières répliques !
    Ami de Jacques Attali, de Matthieu Pigasse, proche de Macron, membre du Siècle, copain avec nombre de décideurs mondialistes, professeur Nimbus du transhumanisme etc. etc., ce scientiste absolu et tordu s’est fait proprement rétamer par E. Zemmour. Sans effort !
    Il est vrai qu’il dit tout et son contraire à quelques secondes d’intervalles. Macron doit adorer discuter avec lui ! Champion du « en même temps » !
    A voir absolument, ce petit et trop court débat, pour prendre conscience de ce qui nous pend au nez quand les idéologues scientistes veulent prendre le pas sur les politiques. Le nouveau monde des « super-intelligents » !
    Il nous a annoncé que les musulmans seraient dominants en France avant la fin du siècle et que c’était comme ça en quelque sorte et qu’il fallait s’en accommoder. Effrayant ! Du Attali puissance 10 !
    Cordialement.

  42. Robert Marchenoir

    Et paf ! ça, c’est envoyé, il n’y a rien qui dépasse. Faut-il vous l’emballer ?
    (Bon, la sécurité en Chine, hum !… ça se discute, mais ce sera pour un autre jour.)

  43. Que la droite est drôle quand elle essaye de s’adresser au peuple !
    Franchement, si vous pensez vraiment à eux: votez à gauche ou demandez, ou proposez des politiques publiques susceptibles de les aider, ou une absence de politique publique si vous êtes libéral. Mais se payer de bonnes paroles comme vous le faites ne sert à rien. C’est de la condescendance paternaliste. A qui oseriez-vous faire lire ça, hormis les lecteurs de ce blog ?
    Et faire de Marine Le Pen une porte-voix de la cause des petits sans-grade oubliés, ah il faut oser. Alors qu’on apprend que les finances de son parti servent à payer ses cadres 9 000 euros par mois et qu’elle-même vient de se voter 60 000 par an d’émoluments, c’est savoureux.
    Enfin, merci pour le moment de distraction !

  44. Bilger qui se fait l’apôtre des gueux et des opprimés comme s’il avait quelque chose à voir avec le peuple. On aura tout vu.
    Il y a un an, il crachait sur les Gilets jaunes en les traitant de factieux au minimum voire de la lie de la société qu’il fallait écraser dans la droite ligne de celle du XIXe siècle et de la bourgeoisie de Germinal.
    La bourgeoisie parisienne à la Bilger n’a aucune limite dans le retournage de veste du moment qu’elle reste au pouvoir. Elle dira tout et son contraire pour garder ses privilèges.
    C’est comme ça que se font les « révolutions ».
    « Il faut que tout change pour que rien ne change ».
    Mais au fond ils ne sont pas les plus détestables. La populace qui se fait b*iser à chaque fois et en redemande toujours est bien pire que tous les Bilger du monde.

  45. Un des problèmes est que la racaille qui commet ces crimes et délits trouve toujours une oreille gauche tendrement complaisante pour en faire des victimes de la société quand d’autres dans les mêmes conditions d’enfance s’adaptent, travaillent et sont de braves gens voire des membres de l' »élite ».

  46. Claude Luçon

    La vraie France, la France profonde en somme, celle qui ne vaut pas un scoop !
    Merci de lui rendre justice, et un petit moment de célébrité.
    ———————
    @ boureau | 25 novembre 2019 à 20:14
    J’ai regardé ce débat et ai vu exactement le contraire.
    Un Zemmour dépassé qui faisait des comparaisons idiotes !
    Sa référence à la poudre fut le sommet du ridicule, bien sûr que les Chinois s’en servaient depuis toujours, bien avant notre Moyen Âge. C’est le développement de la métallurgie qui en a permis un usage plus meurtrier et industriel !
    Non la science ne suit pas la politique, elles n’ont d’ailleurs rien en commun.
    Zemmour était plus à l’aise, juste avant, parlant de Napoléon et la Bérézina, là au moins il était à son époque, à son niveau de compréhension.
    Il fallait observer la tête d’Alexandre qui clairement se demandait s’il parlait à un demeuré !

  47. Tiré du texte dont j’envoie un lien, je dirais qu’il nous faut essayer de rejoindre l’idéal chevaleresque, soutenir toutes les victimes, hors de la concurrence des victimes de notre époque, surmonter ses peurs, être impartiaux comme des juges, ce qui ne veut pas dire juger au sens diaboliser :
    « magnanime sans félonie, hardi sans couardise, rempli de compassion à l’égard des malheureux, généreux et tout prêt à secourir ceux qui étaient dans le besoin, tout prêt aussi à confondre les bandits et les tueurs, juge impartial sans sympathie ni antipathie »
    http://expositions.bnf.fr/arthur/arret/04_2.htm
    Enfin, d’un certain côté, la concurrence des victimes est inévitable… Chaque victime se défend ou défend son groupe, c’est humain, et cela fait, du moins, prendre en compte ses malheurs, voire ceux de sa catégorie.
    Par contre, il peut y avoir un certain parasitage mutuel, à la marge, dénégation des victimes les moins…
    …voyons, comment caractériser celles de notre hôte ? Celles qui sont le moins idéologiquement chargées, je veux dire non liées à des catégories spécialement persécutées d’un côté, ou porteuses d’espoirs d’émancipation de l’autre.
    Je dirais, par exemple, que les homosexuels sont à l’inverse, c’est une catégorie, encore, parfois, persécutée, et qui d’autre part, porte en elle deux émancipations :
    – Sexuelle, ce qui profite à la liberté de tous les sexuels, donc aussi aux hétérosexuels.
    – Familiale, ce qui remet en question les inégalités plus fortes que dans leur couples, des couples hétérosexuels, ce qui profite aussi aux hétérosexuels.
    D’un autre côté, en intégrant ces questions générales et en rentrant dans des institutions type PACS ou mariage voire en ayant des enfants, les homosexuels passent d’une liberté réduite à la seule anarchie à la responsabilité.
    Et donc, à la fin, tout le monde est incité à être libre et responsable… Cette question sexuelle et familiale, même avec ses excès, type tribunal médiatique dans MeToo, est l’une des plus positives, à mon avis, et c’est pourquoi je m’y attarde.
    Une par exemple vieille veuve à toute petite retraite, est à l’inverse… Mais on peut être pour le relèvement de sa retraite, pour qu’elle puisse marcher dans les rues, éventuellement en déambulateur, sans être agressée, et bénéficier de bons soins médicaux, et le cas échéant, bénéficier d’aide au maintien à domicile plutôt que de finir en maison de retraite sur lesquelles il y aurait beaucoup à dire.
    Notamment si on veut rendre hommage aux victimes qui n’ont pas droit aux pétitions !

  48. @ boureau | 25 novembre 2019 à 20:14
    Depuis quelque temps je me suis mis, moi aussi, à regarder Face à l’info, le face-à-face opposant Zemmour à un invité. Au diable le boycott de son émission !
    Que ce soit un philosophe, un sociologue, un historien, un économiste, un scientifique, le « monsieur je sais tout » Zemmour semble éprouver une satisfaction jubilatoire à démonter systématiquement leurs arguments, leur signifiant, parfois en des termes pas très aimables, voire carrément agressifs, qu’ils n’ont rien compris et que, bien sûr, c’est lui qui a raison.
    C’était particulièrement visible hier avec un spécialiste de l’Intelligence artificielle.
    Je ne nie pas les compétences d’Eric Zemmour, notamment sur la période napoléonienne où il semble incollable, d’ailleurs il se revendique lui-même bonapartiste, mais il a quand même un sérieux problème d’ego.
    Un peu plus d’humilité de sa part ne nuirait pas.

  49. Mary Preud'homme

    @ Tomas | 25 novembre 2019 à 23:27
    Encore un qui voudrait nous faire gober que la gogoche a le monopole du cœur !
    Décidément le vieux mythe errant court toujours !

  50. Macron, modèle, Lucky loolook, vous avez tout compris à la misère biblique ! Non, Macron, votre idole, celui que vous désirez abattre, vous l’auriez compris si vous saviez lire !
    Allez, retour aux études, compagnon, genèse, livre 1, verset 1 :
    Au commencement…

  51. @ boureau
    J’ai regardé le débat E. Zemmour/Laurent Alexandre.
    EFFRAYANT, en effet. J’étais d’accord avec L. Alexandre concernant la fin de vie que chacun devrait pouvoir choisir, puis le débat est devenu de plus plus délirant et assez flippant !
    Ce gars m’a fait penser au film Terminator. On l’imagine très bien dans un monde déshumanisé en train de diriger les robots tyranniques et belliqueux.
    (En 2029, une guerre oppose ce qui reste de l’humanité — décimée par un holocauste nucléaire — aux machines dirigées par Skynet, un système informatique doté d’intelligence artificielle qui a pour objectif la suprématie des Machines sur les hommes. La résistance humaine, menée par John Connor, étant sur le point de triompher en 2029, Skynet envoie dans le passé en 1984 un Terminator…)
    De plus, L. Alexandre nous confirme l’idée macronienne, celle de se soumettre à la loi islamique du nombre entre autres réjouissances… Programme de rêve !
    Je retourne lire le beau livre de Sylvain Tesson, Berezina, sur la moto Oural qui n’est pas encombrée d’électronique. On peut la réparer en toutes circonstances avec une simple pince en métal.
    La modernité sans tous ces gadgets déshumanisants et l’écologie façon Tesson, sans robots bourrés de lithium et autres métaux rares polluants, mus par la fameuse Intelligence Artificielle issue de cerveaux malades, c’est tellement plus jubilatoire !

  52. Merci, duvent, pour l’espérance, malgré le refus général et l’asphyxie, le chemin est droit et tracé qui mène à l’oxygène et à la vie.

  53. Michel Deluré

    Merci Philippe Bilger pour ce coup de gueule salutaire. Tout le monde a bien conscience de la situation que vous décrivez mais il est des évidences qu’il est cependant indispensable parfois de rappeler.
    ————-
    @ Tomas 25/11 23:27
    « Que la droite est drôle quand elle essaye de s’adresser au peuple ! »
    C’est vous Tomas qui êtes comique.
    D’abord, la droite n’est-elle pas elle aussi le peuple ?
    Avoir des valeurs, des convictions de ce que vous appelez avec une pointe de dédain « la droite » ferait-il de vous un paria, un être en marge du peuple ?
    Le langage spécifique de la droite, serait-il porteur de moins de vérités, de moins d’humanité que celui que vous situez je suppose à gauche et qui n’a pourtant pas manqué de berner au moins aussi souvent, voire plus douloureusement du fait des espoirs mis en lui, ce même peuple auquel il s’adressait ?

  54. @ Claude Luçon 26 novembre 2019 00:41
    Zemmour / Alexandre
    Si vous n’avez pas compris le raisonnement de Zemmour sur la poudre à canon, vous deviez sommeiller à ce moment.
    Ce n’était pas l’allusion à la poudre à canon qui était à remarquer mais le raisonnement qui soutenait l’apport de cet exemple.
    J’ai vu dans ce débat, de haut niveau, une succession de volte-face d’Alexandre finalement dérouté par la simplicité des remarques de Zemmour. Cet homme un peu étrange dans son comportement, vu son parcours et ce que l’on peut savoir de lui, n’est pas habitué à se faire contredire. Comme souvent les super-élites d’ailleurs !
    En tout cas, Claude, une demi-heure d’intelligence ça ne peut faire de mal !
    Cordialement.

  55. Encore merci, monsieur Philippe Bilger, continuez à nous faire de beaux billets comme celui-là. Evidemment trois ou quatre énergumènes de ce blog ne l’apprécieront pas, mais qu’importe, la vérité est bonne à dire.
    Ce sera notre récompense dans ce monde d’injustices et de tromperies.

  56. Xavier NEBOUT

    @ Claude Luçon
    Laurent Alexandre et vous avez tort, Eric Zemmour a raison .
    C’est la politique qui guide la science et non l’inverse, et la démonstration est aussi simple qu’imparable: si la science en est encore à ignorer la radiesthésie comme tous les phénomènes dits surnaturels, c’est parce que leur étude mettrait en cause toutes les idées politiques du moment.
    A titre d’exemple significatif de base: la quasi-totalité des personnes chargées des repérages de canalisations au sein des organismes chargés de la surveillance des systèmes d’assainissement individuels utilisent plus ou moins ouvertement un pendule ou des baguettes de sourcier.
    Et pourquoi donc cela reste dans l’insu ?

  57. @ boureau 20h14
    « CNews ce soir, débat Eric Zemmour / Laurent Alexandre
    Laurent Alexandre au tapis par KO ! Dès les premières répliques ! »
    Il faut reconnaître à Zemmour le don (mais c’est aussi, en amont, un travail de décorticage des points de vue de son débatteur) de trouver rapidement les failles dans la cuirasse ou les contradictions qui se font jour à mesure qu’il torture dialectiquement l’invité.
    Avec Onfray ou Saint-Etienne ou Yves Michaud, les échanges se font à fleurets mouchetés parce que les adversaires sont à peu près du même niveau, mais dès lors que Zemmour détecte les failles de son opposant, c’est la curée.
    Je n’avais jamais vu le docteur Laurent Alexandre aussi mal à l’aise: on a avec lui la quintessence du scientiste peu concerné par les répercussions du changement de population qu’il pronostique avec aplomb !
    Cordialement

  58. @ Achille 26 novembre 2019 07:24
    Zemmour / Alexandre
    Comme beaucoup de personnes publiques, l’ego de Zemmour est certes déterminant j’en conviens.
    Ce qui est intéressant, dans ces débats, c’est l’intelligence, les raisonnements qui sont déployés par les intervenants (bons ou mauvais). Nous n’en avons pas tant dans les médias pour faire les difficiles.
    Je ne sais pas si un peu d’humilité siérait à Zemmour ! Peut-être ! Mais vous conviendrez Achille, je pense, que sa profonde culture, sa pensée hors de la doxa, sa vivacité d’esprit provoquent des débats intéressants, même si certains de ces débats remettent en cause des idées reçues et provoquent des césures.
    Cela s’appelle la démocratie à la française et vous comme moi en sont fiers.
    Cordialement.

  59. MALI
    13 militaires tués dans l’opération Serval dans un accident d’hélicoptères !
    6 officiers, 6 sous-officiers, 1 caporal.
    Hommage à notre armée, à ces hommes, à leurs familles.
    Tristesse.
    In fine, nous n’échapperons pas à la question : que faisons-nous là-bas ? Dans cet enlisement sans fin ! Dans l’indifférence – semble-t-il – des populations locales qui ne se sentent pas concernés par cette opération Serval.

  60. @ Mary Preud’homme
    « Encore un qui voudrait nous faire gober que la gogoche a le monopole du cœur ! »
    Qui n’a pas encore compris que la gauche sous ses diverses variantes n’a que faire du cœur et encore moins de la charité qui devrait aller de pair et qu’elle instrumentalise tout ce qu’il y a de plus noble en l’homme à des fins sordides de domination des êtres humains, quitte à employer pour y parvenir les moyens les plus inavouables comme les tragédies du XXe siècle l’ont prouvé ?

  61. @ Achille | 26 novembre 2019 à 07:24
    Zemmour
    « Un peu plus d’humilité de sa part ne nuirait pas »
    Mais non !
    Le jour où Zemmour sera humble et modeste, il s’autodétruira.
    Il est dans le rôle de la citadelle assiégée, pas question de céder le moindre mètre de muraille ou le moindre créneau.
    Vous connaissez l’adage « l’épaisseur du rempart compte moins que la détermination à le défendre », et la détermination de Zemmour est totale.
    Il est dans son rôle de défenseur de la nouvelle Troie, nouvel Hector se battant contre Achille le colérique et Ulysse le rusé et perfide.
    Il m’impressionne et m’amuse par sa capacité de répliques et surtout sa capacité à revenir au fondamental identitaire, et il a bien raison.
    Il peut être d’une grande intelligence associée à une totale mauvaise foi, qui laisse ses interlocuteurs bouche bée, se demandant comment répondre.
    Au fond, il vient avec son argumentaire identitaire qu’il déroule quel que soit le sujet de l’autre. J’adore cette capacité.

  62. @ Achille
    « le « monsieur je sais tout » Zemmour »
    Je suis assez d’accord avec vous. J’aime la position de Zemmour en général, mais j’ai peur que cette émission ne le desserve plutôt, et donne de l’eau au moulin de ses détracteurs.
    Je vois mal comment Zemmour peut s’en sortir (comme n’importe qui d’ailleurs), vu la diversité et le professionnalisme des invités, chacun étant plutôt fortiche dans son domaine. Et comme Zemmour doit justifier le taux d’écoute (et sans doute son salaire), il se lance d’emblée dans la contradiction, parfois forcée et de moins en moins courtoise. Au rythme d’un duel par jour, je ne vois pas comment il pourrait se préparer correctement.

  63. @ boureau | 26 novembre 2019 à 10:35
    Les Russes et les Chinois, qui font beaucoup d’affaires avec les Africains, n’envoient pas de troupes là-bas.
    Nos dirigeants civils et militaires s’enorgueillissent de gâcher des vies et notre argent pour satisfaire leurs petites personnes.
    Constatons que chez nous l’armée reste dans ses casernes (sauf quelques rondes dans certains aéroports).
    Bref, quel gâchis ! J’espère que les futurs présidents Français noirs ou arabes géreront mieux nos armées.

  64. Dans ce débat, on nous ressasse les oreilles avec Zemmour qui est un beau parleur, certes, mais peut-être pas un faiseur. Comme beaucoup sur ce blog, par ailleurs.
    En effet, je n’ai trouvé personne pour parler des associations qui au quotidien, inlassablement, viennent en aide à tous ceux qui sont un peu hors champ.
    Pour info, le week-end prochain, c’est la grande collecte des banques alimentaires.

  65. Une presse écrite de moins en moins lue, si ce n’est que par extraits sur Internet, des mouvements d’indignation amplifiés puis manipulés sur les réseaux sociaux, et une classe politique qui ne se manifeste plus que via les écrans ; c’est aujourd’hui l’environnement dans lequel aucune réflexion approfondie ne peut se développer.
    Le sort du peuple de France y est donc absent.
    La démonétisation de la classe politique, sourde au sort de nos concitoyens, ne peut que favoriser la révolte (exemple les Gilets jaunes à leurs débuts) et les montées populistes, lesquelles sont dès lors méprisées par les leaders d’opinion.
    Et notre pays s’achemine ainsi lentement vers une crise profonde qui nécessitera encore une fois l’intervention d’un homme fort. Ce cycle intrinsèquement régressif rythme depuis 1789 l’histoire de notre pays, dont l’immaturité politique est l’une des profondes caractéristiques.

  66. Hommage aux treize militaires tués au Mali.
    Des soldats français combattent le djihadisme au Mali. En France, la macronie laisse prospérer les mosquées salafistes et des imams radicaux peuvent prêcher en toute impunité sur notre territoire. Faudrait être cohérents !
    La politique du « en même temps » ! Affligeant.

  67. @ Tomas | 25 novembre 2019 à 23:27
    C’est vous qui êtes incroyablement condescendant, en plus d’être naïf parce que presque personne ne croit que voter à gauche pour mettre en place un gouvernement de type Mélenchon ou Hollande bis améliorerait le sort des sans-dents. C’est une blague à laquelle plus grand monde ne croit de bonne foi.
    ————
    @ Xavier NEBOUT | 26 novembre 2019 à 10:09
    Il me semble que l’on entre dans un faux débat du genre de celui de l’œuf et de la poule avec cette controverse sur la science et la politique. Il n’y a pas que la politique qui détermine les avancées scientifiques, il y a des allers et retours, et de plus il ne s’agit pas d’un circuit fermé. C’est ce que je dirais si je participais à un tel débat.

  68. @ Savonarole 25 novembre 15:50
    Un jour, si vous êtes sage, je vous raconterai comment la célèbre photo de Doisneau a été prise et comment travaillait Doisneau.
    Mais chuuut on ne touche pas aux rêves… 😉
    Adéo Savonarole

  69. Claude Luçon

    @ Xavier NEBOUT | 26 novembre 2019 à 10:09
    Merci pour la bonne crise de rire qu’a provoquée votre commentaire.
    Ceci dit il y a de sérieuses recherches dans ces sujets, basées sur le magnétisme à la fois ambiant et local, nous l’utilisions dans l’exploration pétrolière pour découvrir les roches réservoirs de pétrole et d’eau. Au coeur du Sahara nous avons découvert et produit pour notre consommation de l’eau extrêmement pure à 2 200 mètres de profondeur.
    Le principe est simple, tout corps possède un minimum de magnétite donc son petit champ magnétique (nous fonctionnons à l’électricité qui fait battre nos coeurs). Sinon tout corps possède une résistivité électrique, même si ce n’est qu’en micro-ohm, il suffit d’y créer un champ magnétique. A partir de là on peut étudier l’humain comme le sous-sol.
    ————————————————
    @ boureau | 26 novembre 2019 à 09:23
    A chacun son point de vue !
    Le sujet était au-dessus de Zemmour, alors il embarquait Laurent Alexandre sur ce qu’il connaît. C’est sa technique, détourner le sujet.
    Il a tout de même admis ne rien connaître en matière de sciences.
    Il n’a jamais abordé les sujets du débat énoncés par la journaliste, seulement ses propres dadas.
    Dans le sujet initial, l’euthanasie, Zemmour sait très bien que le débat n’est que sur la dénomination, sur le mot, pas sur le fond. Il s’agit de savoir si tout individu à le droit de disposer de sa vie. Pour Laurent Alexandre et le monde, c’est acceptable et même légal sous le nom de suicide, cela ne devient euthanasie que lorsque le sujet n’est pas en état de le faire lui-même et demande qu’on le lui fasse ! EZ a sorti un argument idiot à ce sujet.
    Même chose quand L. Alexandre abondait dans le sens du chantre du grand remplacement qu’est Zemmour ! Sauf qu’Alexandre s’appuyait sur la baisse des naissances dans nos pays judéo-chrétiens quand elles augmentent chez les musulmans. Mais ce n’était pas dans la ligne de la guerre contre l’immigration de Zemmour, alors il a fait semblant de ne pas comprendre. Alexandre cherchait à lui dire que nous sommes en voie de disparition, de notre propre fait, pas de celui de l’immigration, ils nous fallait donc manipuler, même électroniquement, et éduquer les enfants de l’Islam à nos valeurs si nous voulions que nos valeurs perdurent.
    Mais là encore il démolissait un dada de EZ.
    Alexandre parlait du monde de demain, Zemmour parlait du Zemmour d’aujourd’hui.
    Maintenant si vous voulez ramener le sujet à une bataille de mots, d’accord Zemmour a gagné.
    Zemmour n’ayant rien d’autre à faire que son auto-contemplation, Alexandre lui se souciant du futur de la planète Terre incluant chiffres, formules, théories, analyses, en plus des mots.
    Zemmour n’a pas réagi quand L. Alexandre lui a dit que nos élites politiques et intellectuelles manquent totalement de formation scientifique, il a pourtant cité la Chine et la Californie par comparaison.
    Zemmour parle sans trop réfléchir, Alexandre réfléchit sans trop parler.
    Moi, j’y ai vu une bataille d’intelligence et Alexandre a largement gagné et fait la seule chose qu’il pouvait faire, se demander ce qu’il était venu faire avec un hypocrite de ce genre, donc il s’est tu ! Pourquoi perdre son temps avec un retardé mental, un pleureur se voulant Kabyle, pour un peu il aurait poussé quelques youyous comme les femmes de là-bas, pensant qu’il enterrait Alexandre.
    Quant à la journaliste, elle n’a pas su imposer le sujet de son débat !
    Saturé des Zemmour, Naulleau, Onfray, Ruquier, Cohn-Bendit, Goupil… j’ai enfin trouvé quelqu’un d’autre à lire, Claude Allègre ayant disparu ; je ne connaissais pas Laurent Alexandre !
    Il ne me restait plus que Philippe et vous tous comme bréviaire personnel. Les obstacles qu’il rencontre dans les médias sont la preuve qu’il est sur le bon chemin mais… trop à droite peut-être ?
    Autre sujet : j’espère que vous avez suivi l’interview du patron de Total, il en valait la peine.

  70. @ boureau | 26 novembre 2019 à 10:35
    SUITE…
    « En mars, au lendemain d’un massacre dans le village d’Ogossagou qui a tué 157 personnes, plusieurs dizaines de milliers de manifestants avaient défilé dans la capitale, Bamako, à l’appel de l’ancien président du Haut Conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, une personnalité de premier plan. Ils dénonçaient l’impéritie du gouvernement malien, mais demandaient aussi le départ des soldats français et de la force de l’ONU, la Minusma. »
    SOURCE LE MONDE AFRIQUE Publié aujourd’hui à 09h52, mis à jour à 12h48

  71. @ boureau
    « In fine, nous n’échapperons pas à la question : que faisons-nous là-bas ? »
    Et pourquoi de jeunes hommes, ressortissant de pays que la France défend au prix du sang de ses soldats et accessoirement sur ses deniers, sont-ils chez-nous à ne rien faire entre deux visites aux diverses caisses versant des allocations au lieu de combattre chez eux pour la défense de leur pays ?
    ———————
    @ Xavier NEBOUT
    « A titre d’exemple significatif de base: la quasi-totalité des personnes chargées des repérages de canalisations au sein des organismes chargés de la surveillance des systèmes d’assainissement individuels utilisent plus ou moins ouvertement un pendule ou des baguettes de sourcier. »
    Le professeur Yves Rocard (le père du ministre) a publié un opuscule sur le sujet intitulé « Le signal du sourcier ».
    Yves Rocard – dont les travaux ont été contestés par certains de ses confrères – s’est limité à aborder la radiesthésie sous l’angle de la sensibilité de l’homme aux champs magnétiques.

  72. @ Pierre Blanchard 25 novembre à 16:57
    Oups ! j’ai répondu à Savonarole sans voir lu votre lien, mais dans le monde de la photographie, que j’ai pratiqué longtemps, tous les photographes savaient que c’était une prise de vue « composée ».
    Elle a fait rêver beaucoup d’apprenti.e.s photographes (surtout parce qu’elle a été bien exploitée et bien vendue ;))
    Chez Harcourt il était considéré comme un filmeur. « Sur 24 prises de vue si tu n’en as pas UNE qui sorte du lot, fais photographe de presse » disait-on.
    Aujourd’hui avec le numérique, pour avoir UNE photo potable, en couleur (!), tu mitrailles, pas besoin de composer, « sur la centaine tu en trouveras bien UNE de formidable » 😀

  73. « L’honorable Durand, l’estimable Mohamed et le touriste Li ont, chacun à leur tour, connu ce qu’il a été convenu d’appeler la douce France. Les deux premiers sauront que ce pays n’est le plus le même et le dernier rejoindra la Chine, étrangement heureux d’être le citoyen d’une nation où il y a moins de libertés mais plus de sécurité. » (PB)
    Je suis sûr que tous les Chinois de Hong Kong vous feront un accueil des plus enthousiastes, comme les Chinois du Tibet ou ceux du Xinjiang.
    Vous devriez aller à Taïwan aussi… ils sont sans aucun doute d’un enthousiasme touchant à pouvoir enfin se rapprocher de la sécurité chinoise.

  74. Le Mali, un pays aux multiples richesses très convoitées… Ceci explique sans doute cela…
    Très bon reportage sur ARTE, « le Dessous des cartes ».
    https://www.youtube.com/watch?v=_HNI8HpMzFs
    Si on laissait les Maliens se débrouiller dans leur pays ? Que les Maliens immigrés en France retournent chez eux pour construire leur « royaume » ?
    Que les militaires et civils français reviennent en France défendre leur « royaume »…

  75. Ce n’est pas l’antisémitisme ou le racisme qui ont été le ressort du crime. Donc on n’en a pas, ou peu, parlé.
    Racisme, que de crimes on commet en ton nom…
    L’expérience montre en pratique, bien qu’absolument rien ne l’indique dans les textes de loi, qu’il y a d’un côté un vrai racisme, vu du côté des ligues spécialisées et des tribunaux, et de l’autre un faux racisme…
    En fait, tout dépend du rapport supposé entre l’auteur présumé d’un acte à caractère raciste et la victime de ce dernier.
    Quand un Franco-Français est accusé de racisme – quoi qu’il ait fait ou pas ou bien quoi qu’il ait dit ou pas – il est le plus souvent présumé avoir tous les torts.
    Quand il est lui-même victime d’actes voire d’agressions graves à caractère manifestement raciste, ce critère n’est pas retenu pour des raisons obscures, y compris quand les auteurs revendiquent haut et fort ce facteur aggravant, par exemple en traçant un graffiti sur un mur, ou bien par des propos etc.
    Il faut tout de même reconnaître que cela fait un peu désordre dans un pays qui clame sur tous les toits qu’il fait respecter l’État de droit et l’égalité de tous devant la loi…
    Et puis nous comprendrons aisément que des millions de Français commencent à en avoir assez de servir de punching-ball sans avoir le droit de protester et d’obtenir réparation, les plaisanteries les plus courtes étant les meilleures.

  76. Xavier NEBOUT

    Les victimes les plus invisibles sont celles qui n’osent pas s’avouer être des victimes, et ils sont des dizaines de millions.
    Ce sont les « vieux » que notre civilisation de malheur a séparés de leurs enfants et petits-enfants, et qui se morfondent dans une vie devenue inutile en faisant bonne figure jusque dans les mouroirs organisés.
    Mais comme c’est de leur faute, ils meurent en silence, et les enfants font semblant de ne pas savoir.
    Tout au plus, certains bricolent leur maison ou accumulent leurs petites ou grandes richesses en se disant que ce sera pour eux en aspirant à mourir la conscience tranquille.
    Pas plus loin qu’au Portugal, vivre à plusieurs générations dans la même maison va encore de soi.
    N’habiterions-nous pas sur la même planète ?
    Quelqu’un dans la salle a-t-il vu un jour un débat à la télé sur le sujet ?
    Non ! « Silence, crevez » ! C’est le progrès !
    Vive Macron !

  77. Je remercie sylvain qui a su mettre en demi-teinte ma dernière phrase et la ridiculiser. Mais j’ai ainsi appris que les larmes de joie étaient larmoyantes, je les croyais plus proches de celles de Blaise Pascal… vous connaissez ?

  78. Xavier NEBOUT

    @ boureau
    Il faudrait que le mot héros ne perde pas son sens.
    Mourir à Diên Biên Phu après s’être porté volontaire pour sauter sachant que tout était perdu, c’était mourir en héros.
    D’ailleurs, ceux-là, on les a oubliés.
    Mourir dans un accident d’hélicoptère, ce n’est pas mourir en héros.

  79. @ Paul Duret
    « En effet, je n’ai trouvé personne pour parler des associations qui au quotidien, inlassablement, viennent en aide à tous ceux qui sont un peu hors champ.
    Pour info, le week-end prochain, c’est la grande collecte des banques alimentaires. »
    Parlons-en, de ces associations !
    Et parlons aussi des destinataires des collectes qui ne sont pas toujours les plus démunis, surtout en matière de gros bras…
    Quant à ceux qui sont « hors champ », comme vous dites, beaucoup risquent de le rester parce que trop faibles ou « trop Français ».

  80. @ Xavier NEBOUT
    « Quelqu’un dans la salle a-t-il vu un jour un débat à la télé sur le sujet ? »
    Oui.
    https://m.youtube.com/watch?v=RaKeFWvY5Ew
    Alors, oui, ce n’était pas la télé française… je l’avoue. Et « en même temps », vu la tournure que prend ce type de débats, je ne suis pas certain que vous souhaitiez réellement qu’il y en ait, compte tenu de positions que vous avez manifestées par ailleurs. Ça peut vite tourner en eau de boudin pour les bons et gentils médecins, pour les bons et gentils théologiens !
    Mais comme les Suisses ont l’initiative populaire des législations, ça force à ouvrir le débat. Je me délecte toujours de voir les médecins sous leur vrai jour et les pouvoirs publics rassembler des bouts de ficelle pour tenter de proposer des « contre-projets ». Les voir se contorsionner autour de sujets qu’ils ne veulent pas aborder…
    Parlons des maisons de retraite… Mais pas dans des termes imposés, avec des tabous que nous n’aurions pas le droit de critiquer. Et là on va s’éclater comme des petits fous à la télévision !

  81. @ Claude Luçon 26 novembre 2019 12:56
    « Pourquoi perdre son temps avec un attardé mental, un pleureur se voulant Kabyle, pour un peu il aurait poussé quelques youyous.. »
    C’est ainsi que vous parlez de Zemmour : « un attardé mental » !
    Il n’y a rien à vous répondre avec de tels mots.
    Cordialement.
    ——————————————–
    @ Xavier NEBOUT 26 novembre 2019 19:08
    « Mourir dans un accident d’hélicoptère, ce n’est pas mourir en héros. »
    Simplement, vous avez perdu une bonne occasion de vous taire.
    Cordialement

  82. @ breizmabro | 26 novembre 2019 à 12:51
    Merci pour votre éclairage, et merci à Pierre Blanchard, j’en ai appris sur Doisneau.
    C’est un art de maquillage. C’est un art mineur.
    Dans le film documentaire sur l’Afrique « Mundo Cane » le réalisateur avait fait retarder une exécution sommaire car ses caméras n’étaient pas prêtes…

  83. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 26 novembre 2019 à 12:51 +13:16
    Vous êtes vraiment une langue de vipère… je veux bien qu’on dézingue les vedettes, c’est amusant, mais diffamer Doisneau sous prétexte que vous êtes propriétaire de l’appareil photo le plus cher du monde, c’est… comment dire… représentatif d’une certaine mesquinerie française, qui ne fait pas honneur à la nation.
    Tout le monde sait que Le Baiser de l’Hôtel de ville est une photo mise en scène ; et donc ? en quoi cela diminue-t-il sa qualité ? Et Doisneau n’a-t-il pas pris deux-trois autres photos, qui lui ont valu sa renommée, laquelle est parfaitement justifiée ?
    Vous insinuez que vous pourriez révéler des trucs sur la façon dont il prenait ses photos. Eh bien ! que ne les révélez-vous pas ? et qu’est-ce qu’on en a à battre, de la façon dont il prenait ses photos ? L’important, en matière artistique, c’est le résultat.
    Vous citez des racontars de poubelle à son encontre, lesquels viendraient des studios Harcourt, qui sont un sommet du pompiérisme photographique. Si « Harcourt » a un avis sur Doisneau, il ne vaut pas grand’chose.
    Vous citez de prétendus proverbes de photographes, qui sont aussi stupides que malveillants. Portraitiste et reporter, ce sont deux métiers différents, et deux formes d’art différentes quand leurs praticiens sont au plus haut niveau.
    Il est parfaitement faux de dire que les « photographes de presse » sont des portraitistes ratés incapables de faire une bonne image sur 24, et d’ailleurs cela ne veut rien dire, photographe de presse : vous avez d’honnêtes artisans qui se contentent de produire les images qu’on leur demande, et puis vous avez de vrais artistes qui ont utilisé le genre pour produire une œuvre authentique.
    Doisneau fait partie du lot. Ce n’est pas parce qu’il est populaire et facile d’accès qu’il est honorable de le salir en recyclant, à son encontre, l’éternelle calomnie franchouille selon laquelle il ne devrait sa notoriété qu’à son talent pour « bien vendre » ses photos.
    Il est bien connu que lorsque vous êtes photographe professionnel, vous n’avez pas du tout besoin de vendre vos photos pour manger : l’État vous subventionne, et vous êtes fonctionnaire à statut.
    Doisneau a commencé comme photographe commercial chez Renault, et il était parfaitement inconnu à l’époque, si cela peut satisfaire votre jalousie. Mais quand on réussit, en France, on est toujours victime du ressentiment des aigris. Peut-être Macron anticipait-il votre surprenant coup de pied de l’âne, lorsqu’il a déploré que « notre pays soit trop négatif sur lui-même » ?

  84. « Ils sont nombreux, ceux qui n’ont pas droit aux pétitions et aux tribunes »
    C’est le mur des lamentations ou quoi ?
    Ces « nombreux » souhaiteraient-ils vraiment faire le jeu des pétitionnaires branchés, de tous bords ?
    Heureusement j’ose croire que non, tout le monde n’est pas parisianiste, facebookien ou tweeteurien, il y a aussi des personnes qui ne s’agitent pas tels des papillons devant des sunlights mais qui n’en demeurent pas moins, s’ils sont simples, dignes.
    J’en croise souvent des gens simples à Ouessant. Des femmes et des hommes. Des gens normaux qui vivent normalement de leur travail de pêcheur, bistrot/restaurateur/taxi, ou de leur petite retraite, sans se plaindre, heureux qu’ils sont (tournure bretonne) d’avoir un logement, un carré de terre pour faire pousser quelques poireaux, pommes de terre, salades, fines herbes, et fraisiers « pour les p’tits ».
    Des fois même ‘ils font’ bénévoles pour faire du sauvetage en mer, et quand tout le monde revient sain et sauf on arrose ça chez Jacky. Pas au Moët et Chandon mais avec le vin ou l’eau (exception) qu’ils ou elles préfèrent.
    Et la tournée est offerte par le patron à chaque sauvetage.
    Naturellement les petits partent ‘en ville’, l’île est trop petite. Ils sont étudiants boursiers, mangent chez McDo en riant avec leurs potes, mais chaque vacances scolaires ils reviennent se ressourcer dans cette île du bout du monde.
    Parfois même, certains aident leurs pères lors de sauvetages en mer.
    D’avoir eu peur en mer, la vie fait moins peur sur terre affirment-ils.

  85. Mary Preud'homme

    @ Pierre Blanchard
    @ breizmabro
    Quel rapport entre la photo d’illustration (prise à Dijon) et le célèbre cliché de Doisneau au demeurant grand photographe ?
    Sachant en outre que le trucage que vous semblez déniaiser a toujours fait partie intégrante de l’art et des techniques photographiques du noir et blanc ?

  86. @ Robert Marchenoir 26 novembre 21:10
    Décidément Martchi vous êtes un incollable toutes catégories 😉
    Déjà ne confondez pas « prises de vue » et photos, ce sera un bon début.
    Pour le reste…
    Adéo Martchi

  87. Je ne savais pas que j’aurais un tel succès avec Robert Doisneau…
    Même l’illustratrice de ce blog ne doit pas en revenir…

  88. @ Breizmabro
    Quoi qu’il en soit Doisneau fait partie du patrimoine national.
    Nombre de photos sur la guerre civile espagnole se sont avérées être bidon.
    Les photos de ruines de Guernica sont bidon, il n’y a eu que 136 morts, alors que la propagande communiste française évoquait plus de 5 000 morts. Picasso a fait son beurre avec cette histoire.

  89. @ Xavier NEBOUT 26 novembre 2019 19:08
    « Mourir dans un accident d’hélicoptère, ce n’est pas mourir en héros. »
    Votre phrase est incomplète, il fallait écrire plus précisément :
    « Mourir dans un accident d’hélicoptère, en action de combat, c’est mourir en… »
    Et alors là vous aviez le choix entre héros, martyr.
    Les islamistes qu’ils combattent désignent leurs morts par le mot de martyr.
    Alors si le mot héros vous gêne on peut dire qu’ils furent des martyrs de la liberté de penser, de religion, ou simplement de la Liberté tout court.
    Quel que soit le mot choisi, ils étaient des hommes courageux et c’est si rare par les temps qui courent, les courageux !

  90. Sujet du billet: « Hommage à tous ceux qui n’ont pas droit aux pétitions ! »
    Pour résumer, un truc sur les pauvres.
    Quelques commentaires plus tard…
    -« Quoi qu’il en soit Doisneau fait partie du patrimoine national.
    Nombre de photos sur la guerre civile espagnole se sont avérées être bidon. »
    -« Je ne savais pas que j’aurais un tel succès avec Robert Doisneau…
    Même l’illustratrice de ce blog ne doit pas en revenir… »
    -Vous êtes vraiment une langue de vipère… je veux bien qu’on dézingue les vedettes, c’est amusant, mais diffamer Doisneau sous prétexte que vous êtes propriétaire de l’appareil photo le plus cher du monde, c’est… comment dire… représentatif d’une certaine mesquinerie française, qui ne fait pas honneur à la nation. »
    Là, dans la bêtise faut le faire quand même !
    Ces gens auraient eu toute leur belle place dans un film de seconde zone d’Audiard.
    Le pire c’est qu’ils sont tous comme ça ! Ils se poussent du col les uns les autres en pensant qu’ils sont des lumières alors qu’ils ne sont que des crétins.
    Et moi qui plaignais Mme Bilger de devoir corriger et censurer mes délires alcooliques !… Mais quand tu lis des prétentieux pareils toute la journée, je comprends pourquoi elle accepte parfois mon langage ordurier.
    Qui voudrait de ce genre de personnes dans une soirée ?… C’est insupportable !

  91. @ Mary Preud’homme 26 novembre 21:38
    « …sachant en outre que le trucage que vous semblez déniaiser a toujours fait partie intégrante de l’art et des techniques photographiques du noir et blanc ? »
    Allons bon, on dirait du Martchi.
    Vous confondez trucage et composition. Doisneau n’a pas « truqué » sa célèbre photo il a fait une mise en scène, comme font les metteurs en scène de cinéma qui refont la scène jusqu’à ce que la scène leur plaise. C’est tout.
    Pour « l’art et la technique photographique du noir et blanc » je ne m’aventurerai pas à vous contredire, elles semblent être les mêmes que celles de votre ami Marchenoir 😀
    —————————————————–
    @ Savonarole 26 novembre 21:58
    « Quoi qu’il en soit Doisneau fait partie du patrimoine national »
    Pourquoi pas. Comme chantait Barbara (qui fait aussi partie du patrimoine national)
    « Si la photo est bonne
    Juste en deuxième colonne
    Y a le voyou du jour
    Qui a une petite gueule d’amour
    Dans la rubrique du vice
    Y a l’assassin de service
    Qui n’a pas du tout l’air méchant
    Qui a plutôt l’œil intéressant
    Coupable ou non coupable
    S’il doit se mettre à table
    Que j’aimerais qu’il vienne
    Pour se mettre à la mienne
    Si la photo est bonne
    Il est bien de sa personne
    N’a pas plus l’air d’un assassin
    Que le fils de mon voisin
    Ce gibier de potence
    Pas sorti de l’enfance
    Va faire sa dernière prière
    Pour avoir trop aimé sa mère
    Bref, on va prendre un malheureux
    Qui avait le cœur trop généreux
    Moi qui suis femme de président
    J’en ai pas moins de cœur pour autant
    De voir tomber des têtes
    À la fin, ça m’embête
    Et mon mari, le président
    Qui m’aime bien, qui m’aime tant
    Quand j’ai le cœur qui flanche
    Tripote la balance
    Si la photo est bonne
    Qu’on m’amène ce jeune homme
    Ce fils de rien, ce tout et pire
    Cette crapule au doux sourire
    Ce grand gars au cœur tendre
    Qu’on n’a pas su comprendre
    Je sens que je vais le conduire
    Sur le chemin du repentir
    Pour l’avenir de la France
    Contre la délinquance
    C’est bon, je fais le premier geste
    Que la justice fasse le reste
    Surtout qu’il soit fidèle
    Surtout, je vous rappelle
    À l’image de son portrait
    Qu’il se ressemble trait pour trait
    C’est mon ultime condition
    Pour lui accorder mon pardon
    Qu’on m’amène ce jeune homme
    Si la photo est bonne..Si la photo est bonne..Si la photo est bonne »

  92. Pierre Blanchard

    @ Mary Preud’homme | 26 novembre 2019 à 21:38
    @ Pierre Blanchard
    @ breizmabro
    Quel rapport entre la photo d’illustration (prise à Dijon) et le célèbre cliché de Doisneau au demeurant grand photographe ?
    Sachant en outre que le trucage que vous semblez déniaiser a toujours fait partie intégrante de l’art et des techniques photographiques du noir et blanc ?

    Holla, Mary ne la « jouez pas Poppins » SVP, lâchez votre parapluie vous allez vous envoler !!
    Vous voulez une réponse ferme et définitive : il n’y a aucun rapport, il s’agissait juste de répondre au parallèle effectué par Savonarole. Quant à évoquer un trucage qui « fait partie intégrante de l’art et des techniques photographiques du noir et blanc ? »
    UN, ce n’est pas un trucage.
    DEUX, il ne se limite pas au N et B.
    Entre vous et Robert M. il y a de quoi nous entraîner dans une guerre de tranchée…
    Il suffirait qu’en plus nous en venions à discourir de l’amour (platonique ?) entre Doisneau et Sabine Azéma pour « remettre UNE (voire DEUX) thune(s) dans l’bastringue »
    https://www.ina.fr/video/I07051570
    CALMOS vous aurait dit Bertrand Blier
    J’ai mis un ? après platonique histoire de « relancer » le bastringue.

  93. Mary Preud'homme

    @ Pierre Blanchard
    @ Breizmabro
    La photo d’art n’a rien à voir avec le photojournalisme.
    Ensuite je n’ai jamais écrit qu’elle se limitait au noir et blanc. Bien que cette technique lui ait donné ses lettres de noblesse.
    Enfin ce n’est pas moi qui ai parlé de trucage ou de composition à propos de la célèbre photo de Doisneau.
    J’en reviens à la photo d’illustration prise sur le vif et criante de réalisme… CQFD sans essayer de dénaturer ou s’éloigner du sujet afin de satisfaire je ne sais quel plaisir mesquin de contredire et critiquer.
    Par ailleurs faites-moi savoir où vous exposez, étant passionnée de photos, je me ferai un plaisir de venir découvrir vos œuvres

  94. @ Wil
    « Qui voudrait de ce genre de personnes dans une soirée ?… C’est insupportable ! »
    Madame Bilger aide son mari. Mais vous, vous n’êtes pas obligé de nous supporter, d’autant que vous avez l’alcool, les jeux vidéos, deux choses dont vous pourriez parler, tout le monde amène ses marottes, et la masturbation, là, je crains que ça ne passe pas.
    Dans une soirée, l’alcoolique peut boire, mais là ? Vous pouvez prendre à parti, mais de toute façon, beaucoup de gens le font, alors pour le côté scandale, on ne peut pas dire que ce soit fracassant.
    Pourquoi venez-vous ? Le faites-vous dans d’autres blogs ? Si oui comment, si non, pourquoi ?

  95. @ Robert Marchenoir 26 novembre 21:10
    « Doisneau a commencé comme photographe commercial chez Renault »
    Faux ! Ses premiers reportages ont paru dans l’Excelsior lorsqu’il avait 20 ans. Il n’entrera chez Renault que plus tard dans l’équipe des ‘publicitaires’ de la maison.
    ———————————————————-
    @ Mary Preud’homme 27 novembre 00:56
    « Enfin ce n’est pas moi qui ai parlé de trucage (…) à propos de la célèbre photo de Doisneau »
    Elle est forte celle-la ! Ce n’est pas vous qui avez écrit le 26 novembre à 21:38 :
    « Sachant en outre que le trucage que vous semblez déniaiser a toujours fait partie intégrante de l’art et des techniques photographiques du noir et blanc ? »
    Si ce n’est pas vous c’est donc votre frère.

  96. @ Wil
    @ Noblejoué
    Je viens d’apprendre que Mme Bilger corrige nos « petites bafouilles » et je l’en remercie sincèrement. Ces corrections sont toujours judicieuses et bien venues. Merci aussi pour sa patience dont je vais, sans doute, cesser d’abuser.
    Nous écrivons parfois dans la hâte et entre deux activités, en amateurs.
    Les blogs nous servent finalement de défouloir, d’exutoire mais au fond… à quoi bon ! Nous ne sommes pas Jupiter !
    « Chacun est seul à se comprendre et s’enivre de ses propres opinions » (Wil nous parlait d’alcoolisme, justement).
    « Ce que dit le voisin n’est qu’un tremplin pour rebondir et pour que chacun reste sur ses positions ». Merci à Iñaki Uriarte une fois de plus pour son « esprit de finesse », l’agudeza espagnole…
    Bien à vous tous. Cordialement à Mme Bilger.

  97. Toujours pas de billet de Philippe sur nos treize soldats morts !
    Honnis soient qui Mali pensent !
    C’est bon je m’y colle :
    Quand je parlais de 7ème compagnie en commentant les faits zéroïques de nos zarmées au clair de lune, je ne croyais pas être si réaliste.
    Quels sont les abrutis qui envoient des hélicos en pleine nuit noire dans des zones de tempêtes de sable malgré les techniques d’orientation dites « au point » par les ronds-de-cuir confortablement assis dans leurs bureaux climatisés ?
    N’ont-ils pas retenu la leçon des hélicos envoyés en Iran par Carter pour libérer les otages, et qui se sont scratchés dans des nuages de sable, sous les quolibets des Iraniens et du monde entier ?
    L’exemple de Balavoine et Sabine ayant subi le même sort ?
    En outre envoyer une armée droit de l’hommisme qui doit respecter des chartes humanistes envers des ennemis qui n’en ont rien à cirer des conventions de Genève, de l’honneur au combat et de la morale, ces con*eries qui handicapent toute action militaire efficace, c’est un crime organisé envers nos soldats, tout comme notre police en métropole qui doit s’excuser d’avance de devoir arrêter un délinquant sans s’attirer les foudres des même droits de l’hommistes, SOS Racisme, associations islamo-gauchistes.
    Nous sommes des nuls à tous les niveaux : politique, social, sociétal, militaire, policier, justice, nous méritons ce qui nous arrive, une simple poignée de casseurs suffit à paralyser toutes les institutions du pays, une simple poignée de bédouins en pick-up et bombes artisanales tient en échec une armée dotée des meilleurs appareils de combat.
    Nous sommes des guignols, des pantins, des charlots, des charlatans, des pieds nickelés.
    Un futur président djihadiste, des chameaux pour la garde républicaine en djellaba, le drapeau du croissant rouge sur le minaret de l’Elysée, ça ne relève plus de la fiction.

  98. @ sylvain
    « Nous sommes des nuls à tous les niveaux : politique, social, sociétal, militaire, policier, justice, nous méritons ce qui nous arrive, une simple poignée de casseurs suffit à paralyser toutes les institutions du pays, une simple poignée de bédouins en pick-up et bombes artisanales tient en échec une armée dotée des meilleurs appareils de combat.
    Nous sommes des guignols, des pantins, des charlots, des charlatans, des pieds nickelés.
    Un futur président djihadiste, des chameaux pour la garde républicaine en djellaba, le drapeau du croissant rouge sur le minaret de l’Elysée, ça ne relève plus de la fiction. »
    Merci, sylvain, de nous faire rire de nos malheurs…

  99. @ sylvain | 27 novembre 2019 à 09:07
    Allons bon, voilà sylvain qui nous fait du Wil maintenant. Sans doute se retrouvent-ils au même bistrot où ils boivent leur rouge limé.
    Mais janvier arrive bientôt, le mois sans alcool.
    Un mois au canada dry leur fera le plus grand bien ! 🙂

  100. @ Mary Preud’homme 26 novembre à 21:38
    « Sachant en outre que le trucage que vous semblez déniaiser a toujours fait partie intégrante de l’art et des techniques photographiques du noir et blanc ? »
    Ah ! enfin ! un trucage puceau que Mary veut déniaiser !
    On ne va pas lui en dénier le droit…

  101. @ Achille | 27 novembre 2019 à 10:02
    Désolé cher imam Ben Achillou, moi c’est plutôt apéro saucisson pinard devant la mosquée avec la bénédiction du curé du coin.
    Buvez du thé Allah menthe, ça vous déconstipera les neurones.

  102. @ sylvain 29 novembre 2019 20:07
    « Honnis soient qui Mali y pensent »
    Bon je m’y colle »
    Je suis en plein accord avec votre diatribe:
    « Nous sommes nuls à tous les niveaux… nous méritons ce qui nous arrive »
    Ça fait du bien !
    Cordialement.

  103. Mary Preud'homme

    @ breizmabro | 27 novembre 2019 à 08:07
    Eh bien non chère amie, si vous m’aviez bien lue, auriez compris que je parlais du noir et blanc en général et non de Doisneau en particulier.

    A l’intervenant de 10:04 qui n’a pas honte d’utiliser comme pseudo le prénom de l’inventeur de la photographie, il convient de rappeler le sens du verbe « déniaiser » tel qu’employé dans le contexte : pervertir, corrompre.

  104. @ Pierre Blanchard 26 novembre 23:34
    Personnellement je n’ai rien contre Doisneau, ni vous non plus vraisemblablement, il était juste question de répondre à Savonarole que la prise de vue citée par lui avait été mise en scène. Et alors ?
    Comme il avait bossé avec des publicitaires, sa photo a été bien vendue par des gens qui connaissaient la poloche. Et alors ?
    Visiblement il y en a ici qui n’aiment pas la vérité.
    ——-
    @ Savonarole
    C’est vous le fautif ! 😀
    Adéo à Pierre Blanchard et à Savonarole

  105. « A l’intervenant de 10:04 qui n’a pas honte d’utiliser comme pseudo le prénom de l’inventeur de la photographie, il convient de rappeler le sens du verbe « déniaiser » tel qu’employé dans le contexte : pervertir, corrompre. »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 27 novembre 2019 à 11:52
    Ah ! Tiens !
    On ne doit pas avoir les mêmes dictionnaires !
    « Déniaiser (qqn): rendre moins niais, débrouiller, dégrossir, dégourdir…
    Faire perdre son innocence »…
    Ex : « La Pompadour, plus jeune et moins déniaisée que la Preud’homme, ne m’a jamais fait des agaceries aussi vives » (pcc Rousseau).
    Le trucage que vous semblez (déniaiser) corrompre ?
    Pas français ! On corrompt quelqu’un, pas quelque chose…
    Le trucage que vous semblez (déniaiser) pervertir ?
    Idem !
    Nie ! C’est fort ! C’est Mary !

  106. @ sylvain | 27 novembre 2019 à 11:03
    Hé herr von sylvain. Vous avez regardé le téléfilm « Classe unique »avec Sam Karmann et Clémentine Célarié, sur France 3 hier soir ?
    Je vous invite à le voir en replay avec vos potes colleurs d’affiches du RN lors de votre prochaine soirée apéro saucisson pinard.
    Sensible comme vous l’êtes, je suis sûr que vous verserez votre petite larme ! 🙂

  107. @ Sophie
    « Chacun est seul à se comprendre et s’enivre de ses propres opinions »
    Certes, mais cela ne vaut-il pas mieux que de s’enivrer à quelque mouvement de foule ?
    Au moins, ici, chacun fait son propre alcool, avec son petit alambic, il y a une certaine diversité.
    Et vous remerciez madame Bilger, c’est très bien.
    A se demander si vous avez choisi « Sophie » à cause de la sagesse ?
    Chacun fait son truc, c’est forcément un peu alambiqué, sans compter qu’on ne le relit pas toute la journée…
    Certes, si on se relisait davantage, on commettrait moins de fautes, on couperait plus dans son texte, et cela ferait moins de travail pour madame Bilger.
    D’un autre côté, je trouve vraiment intéressant un mode d’expression incitant à faire quelque chose entre l’écrit et l’oral.
    Et je ne m’en blase pas. Or la nouveauté, la nouveauté intéressante, il n’y en a pas forcément tant que ça.
    Cela fait trouver un style différent, donc des pensées différentes, et avoir des rapports différents avec les gens.
    Souvent, ils déçoivent, finalement… Mais je considère qu’ici, nous expérimentons.

  108. @ breizmabro de 13:01
    « Savonarole : c’est vous le fautif ! 😀 »
    Mais non voyons, mais je sais que vous me taquinez.
    En fait la photo choisie par Pascale Bilger a tout déclenché. C’était du Doisneau pur sucre.
    L’époque était riche en talentueux photographes, on oublie Eugène Atget sur le vieux Paris aujourd’hui disparu.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugène_Atget

  109. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 26 novembre 2019 à 21:47 + 27 novembre 2019 à 08:07
    @ Robert Marchenoir 26 novembre 21:10
    « Doisneau a commencé comme photographe commercial chez Renault »
    « Faux ! Ses premiers reportages ont paru dans l’Excelsior lorsqu’il avait 20 ans. Il n’entrera chez Renault que plus tard dans l’équipe des ‘publicitaires’ de la maison. »
    Ah oui, tout de même… je n’avais pas l’intention de répondre à votre précédente sottise, mais puisque vous insistez et que vous vous enfoncez…
    « Décidément Martchi vous êtes un incollable toutes catégories 😉 »
    Mettons que j’essaie de ne m’exprimer que sur des sujets que je connais. Mais je comprends bien que des personnes qui pratiquent le contraire tentent de promouvoir l’ignorance, de préférence au savoir. En noyant le tout dans le sarcasme pour tenter de brouiller les pistes.
    « Déjà ne confondez pas ‘prises de vue’ et photos, ce sera un bon début. »
    Encore un point de marqué dans le vice franchouillard : prise en flagrant délit de raconter n’importe quoi, vous tentez de vous en sortir en pinaillant sur le vocabulaire. Il n’y a aucune différence entre photo et prise de vues, et y en aurait-il une, que cela ne serait pas un argument.
    Concernant les débuts de Doisneau, je suis capable, tout comme vous, de recopier Wikipédia. Ce que vous n’êtes pas capable de faire, c’est d’avoir l’honnêteté de tenir compte de la signification d’un argument, au lieu de détourner l’attention sur son apparence.
    Si j’ai rappelé les activités de Doisneau chez Renault, c’est pour montrer à quel point votre calomnie consistant à le présenter comme un photographe médiocre épris de célébrité était de mauvaise foi. Dire que Doisneau a commencé chez Renault (à 22 ans, donc) ne veut pas dire qu’il n’a rien fait avant. Cela veut simplement dire qu’une bonne partie de sa carrière s’est déroulée avant qu’il ne devienne Doisneau.
    « Pour le reste… »
    Pour le reste comme pour l’ensemble, vous n’avez rien à dire, mais vous tenez à ce que cela se sache.
    Pour ma part, si je me donne la peine de relever votre insignifiante expectoration, c’est qu’elle est, hélas ! représentative d’une mentalité fort répandue, et qui contribue grandement à nos maux.
    S’il y a une chose dont nous avons besoin en ce moment, c’est des photos de Doisneau, de son regard, de sa bonté, en bref de son art.
    S’il y a une chose sur laquelle tout le monde est à peu près d’accord, c’est pour admirer les images simples et directes de Doisneau, qui touchent tout le monde, indépendamment des milieux, de l’éducation et du chiffre sur le bulletin de salaire.
    Mais non : ça aussi, il faut que vous le détruisiez, que vous le salissiez. Tout ce qui est « consensuel » est mauvais. C’est, à n’en pas douter, l’ouvrage diabolique des « médias du système ». Si le cliché veut que Robert Doisneau soit un « photographe humaniste », c’est forcément que c’est faux. Il a menti sur Le Baiser de l’Hôtel de Ville, on nous enfume, il y a complot, c’est évident — d’ailleurs c’est un vulgaire « filmeur », et je pourrais vous en raconter de belles sur lui, seule mon éducation me retient.
    La mentalité gauchiste de subversion systématique a tout infecté du sol au plafond — y compris l’extrême droite, bien entendu. Les Gilets jaunes se suicident en s’écrasant délibérément sous les grilles séculaires des Tuileries qu’ils abattent ; vous, vous réglez son compte au déplorable Robert Doisneau.
    Rien de ce qui est beau et bon ne doit se maintenir. Rien de ce qui nous dépasse ne doit subsister. Tout ce qui importe, ce sont mes copains dans mon bistrot (ou sur mon rond-point) ; et que tous les autres aillent au diable.
    Tiens, quelques images pour nettoyer tout ça

  110. @ Achille | 27 novembre 2019 à 14:15
    Mon pôv’ Achille, des affiches du RN moi ? vous êtes d’un ringard ! Trop mou trop compatissant ce RN, mes affiches sont plutôt du genre de celles qu’on voyait dans les années 40 ; le portrait de celui qui faisait fureur avec sa pétiteu poustache karrée au-dessus d’une croix biscornue ; en outre, étant cadre de cette organisation je ne vais plus sur les marchés me cailler les miches, j’envoie mes petits nazillous en formation.

  111. @ Robert M 27 novembre 15:28
    « Dire que Doisneau a commencé chez Renault (à 22 ans, donc) ne veut pas dire qu’il n’a rien fait avant. Cela veut simplement dire qu’une bonne partie de sa carrière s’est déroulée avant qu’il ne devienne Doisneau »
    Ben oui Martchi puisque j’ai dit qu’il avait publié son premier reportage à 20 ans chez Excelsior.
    « S’il y a une chose dont nous avons besoin en ce moment, c’est des photos de Doisneau, de son regard, de sa bonté, en bref de son art. »
    S’il y a une chose sur laquelle tout le monde est à peu près d’accord, c’est pour admirer les images simples et directes de Doisneau, qui touchent tout le monde, indépendamment des milieux, de l’éducation et du chiffre sur le bulletin de salaire (…) Tout ce qui est « consensuel » est mauvais »
    Vous avez un petit côté « Gilets jaunes » qui m’avait échappé.
    Perso j’ai rencontré plusieurs fois Doisneau en 83. Et vous ?
    ————————————————————–
    @ Mary Preud’homme
    Je ne sais plus à quelle heure vous manifestiez votre souhait de venir découvrir « vos œuvres ».
    Pour Pierre Blanchard je ne sais pas mais les miennes d' »oeuvres » (sic) ont été exposées au musée de Bretagne de 1990 à 1993. Elles concernaient dans une première exposition un reportage sur les goémoniers avec chevaux, et la deuxième exposition concernait un reportage sur les sauveteurs en mer.
    Aucune photo n’était truquée.
    Dommage que vous n’ayez pu les voir, elles étaient toutes en noir et blanc format 70 x 80.
    (Pour la petite histoire j’ai obtenu le prix du Club de la presse de Rennes dans la catégorie « reportages en Bretagne ». Je l’avais bien mérité vu que j’avais beaucoup vomi dans les creux de 15 mètres lors de mon reportage sur les sauveteurs en mer.)

  112. @ Noblejoué
    « Pourquoi venez-vous ? Le faites-vous dans d’autres blogs ? Si oui comment, si non, pourquoi ? »
    Oh la la, ça beaucoup trop de questions à la fois pour mon cerveau d’alcoolo.
    Je deviens une vraie curiosité, presqu’une star. Je vais avoir le melon si ça continue.
    Pourquoi je viens ? Simple, je suis amoureux de Madame Bilger alors qu’on ne se parle pas et que je ne l’ai jamais vue.
    Ensuite, non, je ne le fais plus ailleurs parce que qu’après l’avoir fait environ dix ans j’ai compris que les c*ns sont les mêmes partout.

  113. @ Lucile
    Où voyez-vous de la condescendance chez moi ? Je réagis, c’est tout. Un peu vivement peut-être, encore que j’ai dû faire pire.
    Je vous rejoins totalement, ce ne sont pas les gens que vous citez, et pour lesquels je vote faute de mieux (quand je vote, ça devient rare) qui permettront aux « sans-grade » d’accéder à la dignité.
    Ça ne veut pas dire que la droite le peut aussi. Je trouve indécent ces hommages aux « petits », à la « France d’en bas », de la part des personnes dont le premier objectif électoral est avant tout fiscal.
    Bref, pour moi la gauche conservatrice ou la droite sociale sont à inventer. Le libéralisme ? non merci, déjà qu’avec un Etat, les dirigeants du CAC 40 et leurs séides se goinfrent jusqu’à l’indécence, imaginez sans celui-ci ce que ce serait.
    Si Macron est aujourd’hui président c’est que Fillon s’est flingué tout seul comme un grand, bien aidé par son camp (la chose est désormais bien documentée), mais aussi en raison du vide idéologique des partis de gouvernement d’aujourd’hui. Qu’on sorte un peu des vieux schémas hérités des Trente Glorieuses et des préjugés de classe, et qu’on réfléchisse à ces nouvelles gauche et droite de demain, le processus est en cours j’imagine. Mais le recours aux slogans populistes, et les « hommages aux sans-grade » en sont, non merci, très peu pour moi.
    ———————————————————–
    @ Michel Deluré
    Si par « peuple », on entend les gens modestes (ceux qui n’ont pas droit aux pétitions, vous savez), non. La droite, ce sont les gens qui sont contre une intervention excessive de l’Etat dans l’économie, contre trop d’impôt et d’assistanat, pour l’esprit d’entreprise et la libre concurrence.
    Effectivement si vous mettez dedans les petits artisans Gilets jaunes de la première heure (je n’ai jamais compris comment ils faisaient pour gagner aussi peu en travaillant tant, il y a là un mystère !), oui, là le peuple est de droite.
    Vous parlez ensuite de valeurs. Voilà un mot qu’on ressort souvent, sans jamais préciser lesdites valeurs. Définissez-moi ces valeurs, je demande régulièrement ici et j’attends toujours. J’ai voulu savoir ici ce qui définissait le conservatisme, je n’ai eu que des réponses vagues. Je vous donne les valeurs de la gauche: laïcité, internationalisme, partages. Ne me répondez pas que la mise en application desdites valeurs n’a pas été parfaite, je suis au courant.
    Enfin, je n’ai jamais dit qu’être de droite faisait de vous un paria dans la société, je suis tolérant et ouvert moi, j’aime bien les gens de droite, ils sont drôles. Et puis vu ce que ramassent les « gauchistes » ici, franchement, excusez-moi si je ne mets pas trop de pincettes, c’est mon côté venu du peuple qui parle !

  114. @ Will
    « Pourquoi je viens ? Simple, je suis amoureux de Madame Bilger alors qu’on ne se parle pas et que je ne l’ai jamais vue. »
    L’amour de loin, c’est beau. Grâce à vous, je vois que ça n’a pas disparu.

  115. Voyons, sur le fait de savoir s’il existe un consensus du rêve ou d’autre chose chez tout le monde, je crois qu’on peut dire que non.
    Mais il y a beaucoup de presque consensus… Voyons, que trouver ?
    Pour le classique et nature :
    https://www.youtube.com/watch?v=uPz7PlrXBF4
    Pour le reste :
    Aux autres de compléter.
    ———————-
    @ breizmabro
    Pourquoi ne pas montrer certaines de vos œuvres sur le blog ?

  116. Après la fête de tous les morts, la Toussaint, après le soldat inconnu, il faudrait le jour de toutes les victimes.
    Cette mesure pousserait chacun à rivaliser pour en trouver de nouvelles, ce qui éviterait d’en ignorer, et diminuerait la concurrence des victimes, car on ne voudrait pas évincer les autres par peur de l’être soi-même.
    Chacun a ses victimes préférentielles non ? J’assume, je vais reparler de celles dont on ne parle pas quand on les ravale pire qu’au niveau des bêtes, puisqu’on les y sacrifie.
    C’est aussi une régression pour tous les humains : c’est en se servant des animaux qu’on a progressé, protéines pour cerveau, force de traction et remplacement des victimes humaines par une victime animale.
    http://www.polyxenia.net/le-sacrifice-d-iphigenie-p1246678
    Sur le WWF, persécuteur des peuples premiers au nom la conservation, et le triste sort des réfugiés de la conservation.
    https://www.notre-planete.info/actualites/4106-pygmees-conflit-preservation-nature-WWF
    J’incite à ne pas voter écolo. Si je sais pour cet énorme abus, les responsables écolos à plus forte raison.
    Et que font-ils contre ? Donc quand ils critiquent les dirigeants pollueurs, je me dis que de dirigeant à dirigeant, ils pourraient comprendre la situation. Oui mais non, les moralistes de cette sorte se vengeront de ne pas être écolo au quotidien et de leurs abus sur les autres, comme l’ont fait leurs prédécesseurs monothéistes ou totalitaires.
    Donc lynchage et fichage pour les autres sont prévus :
    http://seppi.over-blog.com/2015/12/extremisme-ecologique-intimider-ficher-condamner-lyncher.html
    L’églitarisme à la française, pourquoi je n’aurais pas droit à mon petit abus, hein, il est par trop cruel de m’en priver.
    Pourquoi : tout abus est mauvais, il n’y a pas l’excuse de préférer des humains à d’autres mais des zèbres aux humains et enfin, avec tout cela, les écologistes peuvent oser se permettre de faire le morale.
    Il y a leurs abus.
    Il y a que je pense qu’après avoir nui au tiers-monde, ils pourraient créer quelque dictature ici.
    Le monde actuel est loin d’être parfait… Et comme les gens n’ont pas compris qu’avec des êtres à l’intelligence au fond assez piètre, mimétiques, lyncheurs, souffrants et mourants, ça ne risquait pas d’arriver.
    Sans comprendre pourquoi, il y a quand même des gens qui voyant les catastrophes où mènent les sauveurs, avaient compris que la politique est l’art du moindre mal.
    Je ne dis pas le progrès impossible, mais en somme, comme dans l’alpinisme, il faut être prudent.
    Les écologistes ont prouvé leur nocivité avant même que d’être au pouvoir chez nous.
    S’ils n’ont pu commettre autant d’abus que dans le tiers monde, c’est parce qu’ils avaient toujours d’autres partis plus puissants autour d’eux.
    Précédent : les communistes ont toujours commis le pire quand ils avaient carte blanche.
    Au Kerala, non… Oui, mais cet Etat faisait partie de l’Union indienne.
    https://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_1960_num_69_375_14758
    L’Inde a certes le problème des castes, mais pas eu de totalitarisme… C’est une tradition occidentale et chinoise.
    Pas indienne. Je crois bien plus à une possible dictature voire totalitarisme, par exemple vert, en France. Vu cet ADN, et donc, je crois qu’on peut se faire bien plus déborder par n’importe quel danger, en l’occurrence écolo. On se croit les plus forts, moi les déclarations « Avons-nous si peu confiance… » me font rire.
    Ce n’est pas que je ne prenne pas la démocratie et autre au sérieux, je ne prends pas les gens qui perdent leur liberté comme d’autres leurs clefs au sérieux.
    On adore, notamment les Français, l’idée de regagner sa liberté. Mais quoi, les Français ont chassé les Occupants ? Pour prendre moins odieux mais quand même, Napoléon ? Et… Et bref, ces histoires de j’aurais résisté ou pas masquent qu’on s’en fiche de qui aurait fait quoi, ce qui compte, c’est que le peuple n’est pas du genre à reconnaître que l’étranger l’a délivré. Qu’on ne sait pas garder notre liberté ni la reprendre.
    Sachant cela, on devrait faire attention, plus que les autres. Eh bien non ! On veut essayer n’importe quoi, exemple, l’écologie qui promet tant, comme la dernière mode vestimentaire. Heureusement, ce qui n’est pas par ailleurs un bien, que les Français, en fait, culturellement, s’intéressent peu à la nature, parce que sinon… Des manques qui en compensent d’autres, c’est brillant, très brillant.
    Faire attention à la liberté… et à la nature, dans ce qu’elle a de plus infime, ce n’est quand même pas impossible aux Français, Fabre et Caillois, ont, par exemple pour le premier énormément et très bien écrit sur les insectes, sans les dédaigner, Caillois écrivait aussi sur les pierres
    Pierres de Roger Caillois
    Je parle de pierres qui ont toujours couché dehors ou qui dorment dans leur gîte et la nuit des filons. Elles n’intéressent ni l’archéologue ni l’artiste ni le diamantaire. Personne n’en fit des palais, des statues, des bijoux ; ou des digues, des remparts, des tombeaux. […]
    Je parle des pierres que rien n’altéra jamais que la violence des sévices tectoniques et la lente usure qui commença avec le temps, avec elles. Je parle des gemmes avant la taille, des pépites avant la fonte, du gel profond des cristaux avant l’intervention du lapidaire. […]
    Je parle des pierres plus âgées que la vie et qui demeurent après elle sur les planètes refroidies, quand elle eut la fortune d’y éclore. Je parle des pierres qui n’ont même pas à attendre la mort et qui n’ont rien à faire que laisser glisser sur leur surface le sable, l’averse ou le ressac, la tempête, le temps. […]

  117. @ Iniepce !
    « « Déniaiser (qqn): rendre moins niais, débrouiller, dégrossir, dégourdir…
    Faire perdre son innocence »… »
    Il s’agit là du sens français du verbe « déniaiser » mais je suppose que Mary l’a employé dans son sens québecois, signifiant plutôt instruire au sens large.
    A titre d’exemple, je me souviens avoir entendu il y a longtemps un universitaire français raconter qu’à l’issue d’un cours donné dans une université québecoise une des étudiantes est venue le remercier en lui disant « vous m’avez bien déniaisée ».

  118. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 27 novembre 2019 à 19:44
    « Perso j’ai rencontré plusieurs fois Doisneau en 83. Et vous ? »
    Ah. Nous manquions de vantards sur ce blog, et de gens qui nous racontent leur vie sans rapport avec le sujet traité.
    Donc vous avez rencontré plusieurs fois Doisneau en 1983, et vous lui vomissez dessus en 2019. Quinze ans après sa mort. C’est élégant, en effet.
    On peut savoir en quoi le fait que vous ayez « rencontré Doisneau » change quoi que ce soit à ses photos, et au jugement que l’on peut porter dessus ? Si seulement vous vous livriez à une critique artistique de son œuvre artistique, ce serait une action légitime dans son essence, sinon avisée par son contenu. Mais non. Nous avons droit à quelques giclées d’acide sarcastique, avec force insinuations qui ne tiennent jamais leurs promesses. Dieu sait quel grief personnel vous nourrissez envers lui depuis 1983, et dont vous nous gratifiez des conséquences aujourd’hui !
    ______
    @ sylvain | 27 novembre 2019 à 09:07
    « Nous sommes des nuls à tous les niveaux… nous méritons ce qui nous arrive… nous sommes des guignols, des pantins, des charlots, des charlatans, des pieds nickelés. »
    A ce stade, on a envie de vous dire : parlez pour vous. Il est fascinant de constater cette délectation d’une grande partie de la soi-disant droite patriotique pour l’auto-flagellation et l’ethnomasochisme. On dirait que ça vous fait plaisir, de vous avilir.
    Je ne compte plus les milliers de fois où j’ai lu « X nous fait honte à l’étranger », « les chancelleries du monde entier se moquent de X », X étant le nom du président de la République du moment — mais on mettrait une chèvre à la place, ce serait pareil.
    Bien entendu, cette honte est parfaitement imaginaire, et tous ces braves « patriotes » n’ont pas plus d’antennes dans les « chancelleries » que moi d’aptitudes au repérage de canalisations par baguette de sourcier. Elle reflète surtout leur mépris à eux, leur joie mauvaise d’imaginer un affaiblissement de la France, et bien entendu la propagande de diverses puissances étrangères qui ont tout intérêt à démoraliser les peuples occidentaux. La Chine prenant exemple sur la Russie, ces temps-ci.
    Visiblement, l’essence du patriotisme leur est parfaitement étrangère. Il consiste, au minimum, à se sentir offusqué lorsque le président de la République est, par hypothèse, dénigré par des nations rivales ou adversaires. Quelle que soit la couleur de son bulletin de vote. Ces aimables plaisantins ne s’avisent pas que lorsque la Bordurie intérieure offense le chef de l’État français, ce n’est pas le parti X ou Y qu’elle a en ligne de mire : c’est la France.
    « Right or wrong, my country » est une maxime qui est intraduisible en français, et pour cause. Les Français préfèrent régler leurs comptes politiques internes en passant par l’étranger. Dans tout pays normal, ça s’appellerait de la trahison, et c’est d’ailleurs pour cela que Donald Trump a quelques petits ennuis en ce moment.
    Quant à vos conseils avisés sur le pilotage des hélicoptères en pays hostile, il faut admirer le toupet de généraux en pantoufles qui s’imaginent apprendre à nos aviateurs les périls du sable et du vol de nuit.

  119. @ Robert Marchenoir 28 novembre 09:06
    « …et vous lui vomissez dessus en 2019 »
    Ah bon ? Qu’ai-je dit de si abominable sur les photos de Doisneau ?
    ——————————————
    @ Noblejoué 28 novembre 03:31
    « Pourquoi ne pas montrer certaines de vos œuvres sur le blog ? »
    Parce que ce ne sont pas des « oeuvres », que je sais plus où j’ai mis les négatifs (eh oui c’était le bon temps de l’argentique), et que je crains par-dessus tout le critique artistique qu’est Robert Marchenoir qui doit travailler à ses heures perdues pour Télérama 😀

  120. Iniepce ! @ Exilé

    « Il s’agit là du sens français du verbe « déniaiser » mais je suppose que Mary l’a employé dans son sens québecois, signifiant plutôt instruire au sens large. » (Exilé)
    Que ce soit en québécois, en hindoustani ou en swahili, l’emploi de « déniaiser » n’a aucun sens dans la phrase employée : « le trucage que vous semblez déniaiser »…
    Mais le véritable problème est que la dame en question préfère s’enferrer, comme d’habitude, plutôt que de reconnaître un lapsus sans conséquence, relevé avec humour par l’intervenant, humour qui n’est pas, à la lire ici, sa qualité première…

  121. Michel Deluré

    @ Tomas 27/11 22:56
    Gauche et droite ont chacune des traits caractéristiques qui les identifient et ces traits ne sont pas valeurs pour la première alors qu’ils ne le seraient pas pour la seconde. Ne feignez pas de l’ignorer.
    La différence entre la gauche et la droite n’est pas une différence entre bien et mal ou entre vrai et faux.
    C’est la différence entre deux conceptions politiques qui tendent l’une comme l’autre vers un même objectif mais au sein desquelles les priorités ne sont pas les mêmes pour atteindre cet objectif.
    La gauche est loin d’avoir toujours raison (ses erreurs économiques ne manquent pas !) et la droite n’a pas systématiquement tort (n’a-t-elle pas donné le droit de vote aux femmes ?).
    Et si la gauche avait par exemple compris depuis longtemps que la montée de l’insécurité, dans tous les domaines, était avant tout dommageable aux classes les plus vulnérables dont elle prétend défendre les intérêts, elle n’aurait pas ouvert un boulevard aux extrémismes.

  122. Avis Allah Copulation ! (ça c’est mon garde champêtre, facho réac raciste catho hétéro)
    Un MIGRANT qui arrive en France reçoit 600€/mois (droit d’asile).
    Sans compter qu’il est logé gratuitement par les municipalités islamogauchiasses et droites couil.. molles, tous collabos !!
    Soigné prioritairement sans dépenser un centime etc. etc.
    Fermez le ban !
    Vite vite un démenti des nos islamogauchistes Ben Achillou Elusinou Tomassou, ça urge !

  123. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 28 novembre 2019 à 10:33
    « Ah bon ? Qu’ai-je dit de si abominable sur les photos de Doisneau ? »
    Cessez de faire l’imbécile. Je vous l’ai déjà dit. A défaut, relisez-vous.
    ______
    @ Noblejoué | 28 novembre 2019 à 03:31
    @ breizmabro :
    « Pourquoi ne pas montrer certaines de vos œuvres sur le blog ? »
    Arrêtez, malheureux ! nous allons avoir droit à la soirée diapos, l’interminable discussion de photo-club… Si vous préférez ça aux vrais photographes, libre à vous, mais n’imposez pas vos goûts aux autres.

  124. @ Robert Marchenoir
    « Si vous préférez ça aux vrais photographes, libre à vous, mais n’imposez pas vos goûts aux autres. »
    Je ne préfère rien, à force d’entendre parler photo, on se demande de quoi elles ont l’air. Je me demande aussi qui il faut être pour critiquer, soit comme compétence critique, soit artistique.
    Curiosité. Je demande à Wil qui n’apprécie pas notre compagnie pourquoi il vient.
    Je pose des questions, ce qui n’est pas forcément bien vu, comme un de mes héros de fiction préférés :
    https://books.google.fr/books?id=crEwBgAAQBAJ&pg=PA8&lpg=PA8&dq=CORTO+maltese+pose+question+sourate+115&source=bl&ots=MiprDCMHBb&sig=ACfU3U1jjyqpSvOu0Ck1FwJl1Q8-LUl_Sg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi33YjthI3mAhUJFRQKHUwLDKwQ6AEwAnoECAoQAQ#v=onepage&q=CORTO%20maltese%20pose%20question%20sourate%20115&f=false

  125. Mary Preud'homme

    @ Exilé
    Effectivement au Québec les verbes niaiser ou déniaiser sont couramment employés et ce dans différentes acceptions.
    Quant à moi j’avais précisé, sur injonction du sieur Inepte, avoir utilisé le verbe déniaiser au sens de pervertir (dénaturer).
    Afin de réagir dans un premier temps à la critique virulente d’une commentatrice concernant le trucage et autres effets en photographie prétendument jugés indignes d’un vrai photographe… Alors que ce sont des techniques enseignées dans toutes les écoles de photographie, et qui relèvent bien de l’art de la prise de vue, lesquelles techniques – utilisées à bon escient avec ou sans accessoires – ont pour objet de valoriser le sujet choisi ou renforcer l’idée exprimée par l’image.

  126. C’est curieux comme une simple photo jointe au billet peut provoquer une avalanche de commentaires chaud-bouillants sur un photographe, en l’occurrence ce fameux Doisneau.
    Et en plus, ce n’est même pas une photo prise sur le vif !
    C’est encore Savonarole qui a mis son pataquès ! 🙂

  127. @ Robert Marchenoir 28 novembre 14:20
    « Je vous l’ai déjà dit »
    Vous pouvez le répéter ? Non bien sûr puisque je n’ai jamais critiqué une photo de Doisneau ; dire que la photo vendue comme « prise sur le vif » alors que Doisneau l’avait mise en scène n’était une critique ni du photographe ni de la photo mais de l’exploitation qui en a été faite.
    Soignez vos remontées acides et tout ira mieux. Quand vous écrivez, on croirait voir Sabine Azéma dans le film « Tanguy ».

  128. @ Noblejoué
    « L’amour de loin, c’est beau. Grâce à vous, je vois que ça n’a pas disparu. »
    Je n’ai pas l’air comme ça mais je suis en fait un grand romantique.
    Madame Bilger le sait et c’est pour ça qu’elle autorise souvent mes transgressions et provocations à deux balles d’adolescent attardé de presque 50 ans. En plus d’être un génie méconnu évidemment.

  129. @ sylvain 27 novembre de 09:07
    « Quels sont les abrutis qui envoient des hélicos en pleine nuit noire dans des zones de tempêtes de sable malgré les techniques d’orientation dites « au point » par les ronds-de-cuir confortablement assis dans leurs bureaux climatisés ? »
    Salut sylvain,
    On va encore me jeter des pierres, mais j’ai déjà manifesté mon étonnement qu’un lieutenant-colonel Beltrame abandonne ses troupes pour aller jouer Zorro devant un terroriste. On connaît la suite.
    Aujourd’hui on nous sert un accident de la circulation au Mali pour un Panthéon de l’héroïsme, c’est tout de même pas Camerone cette affaire… ni le dernier carré de Waterloo, ni « le réduit du cimetière de Saint-Privat », dont le tableau est visible au Musée d’Orsay. A l’origine ce tableau à pleurer s’intitulait « les Dernières cartouches ».
    Macron y a trouvé son miel. Il menace de revoir notre engagement, il en profite pour remettre en cause l’OTAN, il bouscule les Allemands, qui dès qu’on leur parle de guerre se mettent à genoux devant Auschwitz et la tête dans le sable.
    Toutefois ce serait chouette que les 100 000 Maliens qui vivent en France avec la carte Vitale, nous donnent un coup de main chez eux.

  130. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 28 novembre 2019 à 15:43
    @ Robert Marchenoir 28 novembre 14:20
    « Je vous l’ai déjà dit »
    « Vous pouvez le répéter ? Non bien sûr puisque je n’ai jamais critiqué une photo de Doisneau ; dire que la photo vendue comme ‘prise sur le vif’ alors que Doisneau l’avait mise en scène n’était une critique ni du photographe ni de la photo mais de l’exploitation qui en a été faite. »
    Puisque vous êtes à la fois analphabète et hypocrite, je reproduis plus bas vos commentaires concernant Robert Doisneau. Juste pour rire. Histoire qu’on comprenne bien comment, dans la France de 2019, n’importe quel médiocre s’autorise à calomnier les maîtres.
    Et prétend n’avoir pas dit ce qu’il a dit, en plus, histoire de bien enfoncer dans les têtes que le mensonge n’est plus une mauvaise action, mais une manière d’être parfaitement admise par ceux-là même qui passent leur temps à donner des leçons de morale à tout le monde.
    En effet : vous n’avez jamais véritablement, honnêtement critiqué une photo de Doisneau, car vous en êtes bien incapable. C’est exactement ce que je vous ai reproché.
    Vous vous êtes contentée de suggérer que ses photos ne valaient rien, et d’insinuer que l’homme lui-même avait des pratiques contestables — mais sans rien alléguer de précis, naturellement. Vous avez répandu des rumeurs, sali et diffamé.
    Tout en en profitant pour vous hausser du col aux dépens d’un homme qui a ajouté à la beauté du monde : vous, vous avez exposé quelques photos sans importance dans une salle des fêtes de province, ce qui vous autorise à calomnier un maître de la discipline ; vous, vous avez rencontré Robert Doisneau, ce qui vous permet d’insinuer à la fois qu’il était un mauvais photographe et un homme peu recommandable.
    C’est exactement ce que j’ai écrit.
    Et vous insistez, en plus. Vous n’avez pas la moindre honte.
    ***
    @ Savonarole 25 novembre 15:50
    « Un jour, si vous êtes sage, je vous raconterai comment la célèbre photo de Doisneau a été prise et comment travaillait Doisneau. »
    « Mais chuuut on ne touche pas aux rêves… 😉 »
    « Adéo Savonarole »
    Rédigé par : breizmabro | 26 novembre 2019 à 12:51
    ***
    @ Pierre Blanchard 25 novembre à 16:57
    « Oups ! j’ai répondu à Savonarole sans voir lu votre lien, mais dans le monde de la photographie, que j’ai pratiqué longtemps, tous les photographes savaient que c’était [Le Baiser de l’Hôtel de ville] une prise de vue ‘composée’. »
    « Elle a fait rêver beaucoup d’apprenti.e.s photographes (surtout parce qu’elle a été bien exploitée et bien vendue ;)) »
    « Chez Harcourt il [Robert Doisneau] était considéré comme un filmeur. ‘Sur 24 prises de vue si tu n’en as pas UNE qui sorte du lot, fais photographe de presse’ disait-on. »
    « Aujourd’hui avec le numérique, pour avoir UNE photo potable, en couleur (!), tu mitrailles, pas besoin de composer, ‘sur la centaine tu en trouveras bien UNE de formidable’ 😀 »
    Rédigé par : breizmabro | 26 novembre 2019 à 13:16
    ***
    Je passe sur vos dénégations et vos diversions ultérieures, qui finissent en apothéose avec un comparatif grotesque entre deux figures de la photographie :
    @ Robert M 27 novembre 15:28
    […] « Perso j’ai rencontré plusieurs fois Doisneau en 83. Et vous ? »
    @ Mary Preud’homme
    « Je ne sais plus à quelle heure vous manifestiez votre souhait de venir découvrir ‘vos œuvres’. »
    « Pour Pierre Blanchard je ne sais pas mais les miennes d’ ‘œuvres’ (sic) ont été exposées au musée de Bretagne de 1990 à 1993. Elles concernaient dans une première exposition un reportage sur les goémoniers avec chevaux, et la deuxième exposition concernait un reportage sur les sauveteurs en mer. »
    « Aucune photo n’était truquée. »
    « Dommage que vous n’ayez pu les voir, elles étaient toutes en noir et blanc format 70 x 80. »
    « (Pour la petite histoire j’ai obtenu le prix du Club de la presse de Rennes dans la catégorie ‘reportages en Bretagne’. Je l’avais bien mérité vu que j’avais beaucoup vomi dans les creux de 15 mètres lors de mon reportage sur les sauveteurs en mer.) »
    Rédigé par : breizmabro | 27 novembre 2019 à 19:44
    ______
    Après ceux qui auraient fait mieux que Doisneau à la place de Doisneau, nous avons ceux qui auraient fait mieux que Beltrame à la place de Beltrame. Nous avions les généraux en pantoufles, ils sont rejoints par les anti-terroristes en cabriolet :
    Savonarole | 29 novembre 2019 à 15:06
    « Salut sylvain,
    On va encore me jeter des pierres, mais j’ai déjà manifesté mon étonnement qu’un lieutenant-colonel Beltrame abandonne ses troupes pour aller jouer Zorro devant un terroriste. On connaît la suite.
    Aujourd’hui on nous sert un accident de la circulation au Mali pour un Panthéon de l’héroïsme, c’est tout de même pas Camerone cette affaire… »
    La France, Mesdames et Messieurs. Multipliez ça par quelques millions, ça donne les Gilets jaunes.

  131. @ Michel Deluré
    Merci de votre réponse très instructive, me voilà bien avancé !
    Si la droite n’est même pas capable de se définir, faudra pas pleurer si les électeurs font défaut !

  132. @ breizmabro | 28 novembre 2019 à 15:43 (à Robert Marchenoir 28 novembre 14:20)
    « Soignez vos remontées acides et tout ira mieux. »
    Bref instant de lucidité…
    Adeo Martchi

  133. @ Deviro 29 novembre 22:32
    « Bref instant de lucidité… Adeo Martchi »
    Ben oui ou bout d’un moment faut lâcher l’affaire. Adéo Martchi ! Bonjour Marchenoir.
    (Nos « relations » (avec Martchi) se sont détériorées quand j’ai ‘osé’ lui expliquer que le restaurateur dont il me parlait avait été mis en liquidation judiciaire parce qu’il ne savait pas calculer un prix de revient alors que lui soutenait que le restaurateur en question (?) avait mis la clé sous la porte au prétexte qu’il ne trouvait pas de personnel.)
    Maintenant il fait un blinz socialo-communiste, façon Pravda (J’ai la vérité) pour me dire que Doisneau était ce qu’il aime le plus dans ses photos : la représentation des gens du petit peuple, des gens de peu etc. etc.
    Doisneau ? Une espèce de photographe des Gilets jaunes avant l’heure en somme 😀

  134. @ Robert Marchenoir | 29 novembre 2019 à 18:09
    « Un jour, si vous êtes sage, je vous raconterai comment la célèbre photo de Doisneau a été prise et comment travaillait Doisneau. »
    Bon, où est la critique puisque TOUT LE MONDE sait comment a été faite la mise en scène de cette photo ?
    Comment travaillait Doisneau ? c’était un filmeur, ce n’est pas négatif (si j’ose dire) comme constat. Il arpentait les rues et multipliait les prises de vue sur ses sujets et les ambiances qu’il aimait. C’était son truc. Point barre.
    « Perso j’ai rencontré plusieurs fois Doisneau en 83. Et vous ? »
    Ben oui contrairement à vous sans doute.
    La première fois c’était au salon de la photo. Après nous sommes allés avec une dizaine de photographes professionnels dîner dans un resto. Les échanges étaient plutôt cool.
    Après nous nous sommes revus pour un reportage que je devais faire pour un catalogue d’antiquaires sur les lithographies. Comme il avait eu cette formation je lui ai demandé des conseils pour les mettre en valeur. No problemo il m’a donné quelques conseils à ce sujet.
    Je l’ai revu en d’autres circonstances professionnelles mais malheureusement je n’ai pas gardé mon agenda pour vous transmettre les dates.
    En même temps j’ai bien connu, aussi, le Professeur Cabrol qui venait dès qu’il le pouvait au Moulin blanc (Brest) où était amarré son bateau qui, lui aussi, aimait voir de vraies gens, des gens normaux qui boivent et qui rient en bonne compagnie (pas comme vos ami.e.s startuppeurs façon Manu).
    Je vous prie de m’excuser Martchi d’avoir connu ces gens.
    Adéo Martchi. Adéo Marchenoir.

  135. Mary Preud'homme

    Vendre des armes ou sécuriser nos ressources en matières premières ? Telle est la question essentielle. Pourquoi ne pas le dire franchement, en calculer les risques et les bénéfices au lieu de continuer à nous tromper honteusement ?

  136. Il y a les petits les obscurs qui n’ont pas droit aux pétitions et puis il y a les excités qui s’emploient à en pondre une tous les matins.
    Quand on s’attarde sur leurs arguments, leur charisme, on a du mal à comprendre que des médias puissent encore s’attarder à leur servir de tribune tant ils sont médiocres.
    Pauvre CGT ! Philippe Martinez est tellement mauvais que ce syndicat a dû se résoudre à aller chercher son ancien secrétaire général, Bernard Thibault, célèbre pour sa coiffure à la Playmobil, et qui coulait des jours paisibles avec sa retraite dorée.
    Seule solution qu’elle a trouvée pour sauver les meubles, vu que les sondages indiquent que la journée du 5 décembre s’annonce comme un magnifique flop.
    Quant à Adrien Quatennens, l’arme fatale de LFI, vu que Jean-Luc Mélenchon est définitivement grillé politiquement, il ne veut rien de moins faire reculer le gouvernement, fort de son escouade d’illuminés. Il fait penser au sergent-chef Chaudard de la Septième Compagnie.
    Attendons les élections législatives de 2022. Tout laisse à penser que les députés de LFI seront balayés de l’hémicycle où ils resteront dans les mémoires de cette auguste assemblée comme un énorme gag.
    A défaut de convaincre, ils auront au moins réussi à amuser la population pendant cinq ans. 🙂

  137. Les gens de peu, comme le disait un de nos meilleurs sociologues, n’intéressent pas les stars médiatiques et forcément inversement entre eux et ces pseudo-faiseurs d’opinion un fossé grandissant s’est creusé. Vous avez raison de le souligner mais tort de ne pas inviter ceux qui n’ont pas droit aux pétitions à vos rencontres.
    Cordialement.
    Un de vos lecteurs

  138. « …les sondages indiquent que la journée du 5 décembre s’annonce comme un magnifique flop. »
    Rédigé par : Achille | 02 décembre 2019 à 08:47
    …Où l’on remarque que l’enseignement des bons pères maristes devait faire l’impasse sur l’analyse des conflits sociaux…
    Il faut imaginer Achille présentateur météo : « demain grand ciel bleu et températures printanières sur l’Hexagone »
    …et 67 millions de Français, trop confiants, de s’enrhumer…

  139. Mary Preud'homme

    @ sbriglia | 04 décembre 2019 à 14:47
    Ravie de vous voir de retour sur ce blog pour nous parler de la météo telle qu’en réalité en général et du climat social en particulier !

  140. @ sbriglia | 04 décembre 2019 à 14:47
    Eh oui, que voulez-vous mon bon sbriglia, j’ai toujours eu tendance à penser que les Français ne sont pas aussi neuneus que certains esprits chagrins s’évertuent à nous le faire croire.
    C’est mon côté « cœur vaillant » hérité de mon éducation chez les maristes qui continue à se manifester plus d’un demi-siècle après.
    Pas sûr que les fake news généreusement envoyées sur les réseaux sociaux par la CGT auront l’effet escompté, mais je peux me tromper (j’avoue en toute modestie que cela m’est déjà arrivé). Encore que des sondages semblent vouloir me donner raison.
    A mon avis, le « Grand soir » ne sera pas tout de suite. Mélenchon, Marine Le Pen, Martinez et leurs sbires devront attendre encore un peu.

  141. Merci pour ce billet Monsieur Bilger,
    Ce n’est pas simplement pour se faire voir, ou faire parler d’eux, d’elles, qu’ils, elles, jouent les défenseurs, les défenseuses.
    Quelquefois, certains, certaines, font partie des bourreaux qui ont détruit des vies. Ils, elles, se cachent derrière un masque.
    Ils, elles, quelle parfaite parité ! Tellement assortie à celle du gouvernement Macron.
    Oh, mon dieu, comme il y avait du monde pour la manif contre les violences faites aux femmes, mais combien de sincères ? Et combien d’insincères masquées ?

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