Greta Garbo, en effet « Divine »…

On la surnommait « Divine » et on avait bien raison.

Je prends le risque : femme, actrice, caractère, mythe, on n’a jamais fait mieux !

Comme Eric Neuhoff a eu la lucidité peu commune dans un brillant pamphlet contre le cinéma français de soutenir qu’Isabelle Huppert était sa pire actrice, je m’aventure jusqu’au point d’être prêt à échanger toutes les stars du cinéma mondial contre Greta Garbo.

Je sais que dans de nombreuses familles, les discussions tournent autour des goûts esthétiques de chacun, qui est la plus belle actrice, Ava Gardner, Marilyn Monroe et, joute finale souvent, faut-il préférer Marlene Dietrich ou Greta Garbo ? (Valeurs actuelles)

Pour moi, il n’y a pas l’ombre d’un débat possible, tant chez cette dernière, par une sorte de miracle, son passé en faisait déjà une personnalité d’avenir, incorporant en elle ce qu’il y avait de magique dans l’art et la flamboyance d’antan et la modernité troublante, libre, indépendante et équivoque qui l’habitait déjà.

Je me souviens qu’il y a des années j’avais formé le projet d’écrire un livre sur les artistes qui, dans des disciplines et activités différentes, étaient sortis du lot au point de susciter une admiration intégrant leurs dons, leur talent, leur génie à leur nature exceptionnelle. Devenant ainsi emblématiques, porteurs d’un universel rendant fiers les humains bien au-delà du champ de l’opéra, de la danse, du cinéma ou de la musique. Je songeais notamment à Noureev, à la Callas, aux Beatles et d’abord à Greta Garbo.

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Garbo m’a toujours fasciné. Jeune j’avais un poster d’elle dans ma chambre. Je regardais son visage et, telle une énigme, je tentais désespérément d’en déchiffrer les singularités, la profondeur, la mélancolie, la gravité, la beauté.

Greta Garbo n’était pas jolie ni belle au sens classique. Il y avait toujours chez elle quelque chose qui dérogeait aux impressions convenues, qui s’en échappait.

Infiniment féminine mais virile, avec une brusquerie gracieuse, femme sportive, sans apprêt mais d’une élégance folle, rétractée, sauvage mais lumière absolue, éblouissante en public quand elle l’avait décidé, mauvaise actrice mais avec une qualité, une incandescence telles que les critères basiques d’appréciation étaient mis à bas, amoureuse parfois mais rétive, se protégeant mais capable, selon son humeur, d’un lyrisme rendant fou l’être épris d’elle, s’éloignant quand on se rapprochait, proche selon son seul gré, détestant le milieu du cinéma, infiniment mal à l’aise mais avec le charme infini de ceux qui font semblant d’ignorer qu’ils sont uniques, un jour elle s’est regardée dans la glace, après le magnifique « La femme aux deux visages » et sa danse débridée, elle a vu un pli, une ride, une fêlure. Et elle a arrêté le cinéma.

Sa vie d’après est entrée dans une autre sorte de célébrité : la discrète la plus connue du monde. Des voyages, quelques liaisons, une privilégiée dans le monde, une errante de luxe, elle a failli reprendre le cinéma mais non.

Greta Garbo, une femme de toujours, portant, avec son destin, l’infinité et la plénitude des personnages que sa richesse d’être lui offrait.

Dépassant l’ordinaire, extravagante, sur les écrans, dans les têtes, dans les songes.

Comme une légende écoutée aux portes du cinéma, comme un nom planté au coeur de l’humanité.

Pour toujours Divine.

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Voir les Commentaires (72)
  1. Claude Luçon

    « Je prends le risque : femme, actrice, caractère, mythe, on n’a jamais fait mieux ! »
    Non, non et non !
    On a fait mieux : Audrey Hepburn !

  2. Cher Philippe,
    Pour que l’autorité vive, il est nécessaire que le respect des citoyens soit observé dans la République.
    Or, c’est loin d’être le cas.
    L’urbanisme dévorant tel un tænia maudit détruit la convivialité, les paysages et le moindre bourg vit sous le joug d’un coup de crayon d’un effaceur de passé, de ce qui est l’image de la France.
    Ce gouvernement déteste les personnes âgées, les jeunes et dessine un avenir sombre. C’est Grigny partout et adieu le tourisme et la fraternité.
    Ce goût nul qui les caractérise à vouloir tout détruire, tout enlaidir, en faisant pire que les verrues de nos paysages.
    Nous sommes sous la dictature du PLU et des OAP de ploucs terroristes, de destructeurs de nature qui se font des couil*es en or en fabriquant la délinquance, le mal-être de la densité excessive.
    Et oui, nous sommes tous des Greta des champs et des villes et nous défendrons les ouvrages anciens, le savoir-faire et le jour viendra où chacun prendra conscience que le bétonnage est facteur d’augmentation de température sur Terre et augmente les risques d’inondation.
    françoise et karell Semtob

  3. « Je me souviens qu’il y a des années j’avais formé le projet d’écrire un livre sur les artistes qui, dans des disciplines et activités différentes, étaient sortis du lot au point de susciter une admiration intégrant leurs dons, leur talent, leur génie à leur nature exceptionnelle. Devenant ainsi emblématiques, porteurs d’un universel rendant fiers les humains bien au-delà du champ de l’opéra, de la danse, du cinéma ou de la musique. Je songeais notamment à Noureev, à la Callas, aux Beatles et d’abord à Greta Garbo. » (PB)
    Quel dommage que vous n’ayez pas donné suite à ce projet de livre, et à lire de ce que vous écrivez dans ce billet sur Greta Garbo on n’aurait pas été déçu !
    La sublime Greta Garbo, dont je n’ai vu que quelques films, est pour moi plus qu’une femme et qu’une actrice, mais un mythe. Parmi les actrices contemporaines un peu équivalentes, je pense à Catherine Deneuve, Isabelle Adjani et Emmanuelle Béart. Pour la discrétion sur sa vie privée (bisexualité), je pense à Françoise Sagan. Mais ces comparaisons sont très subjectives.
    Mais félicitations pour ce billet consacré à cette grande actrice et femme, qui au fil du temps s’est muée en mythe !

  4. Chemin de traverse

    Il y aurait donc un « sens classique » de la beauté ?
    Si vous pouviez développer, cela m’intéresse…
    Le crépuscule des idoles, peut-être ?

  5. Patrice Charoulet

    Beauté féminine
    Cher Philippe,
    Nous n’avons, je crois, que deux ans d’écart. Or, vous nous livrez vos réflexions sur Greta Garbo et la beauté féminine. Je suis dans un assez grand embarras pour commenter vos propos : je n’ai jamais vu la tête de cette dame, ni au cinéma ni ailleurs. Et quand vous comparez sa beauté à celle d’autres actrices de ces temps anciens, je suis encore plus embarrassé puisque je n’ai jamais vu la tête de ces autres dames.
    Mais parlons de beauté féminine. Très intéressant sujet ! Vers 1995, j’avais un avis là-dessus. Sans parler d’actrices, on songeait aux mannequins les plus célèbres. Presque tout le monde, en France, et pas seulement, préférait Claudia Schiffer. Moi, je préférais de beaucoup Naomi Campbell. J’ignore si son QI était, consultons l’un de nos bons camarades d’ici, inférieur de 30 % à celui de Claudia Schiffer. Vous ne parlez pas, vous, de QI, mais de beauté féminine.
    En 2020, bien que je sois septuagénaire et que je n’assiste à aucun défilé de mode, je trouve que la chanteuse Rihanna n’est vraiment pas vilaine.
    Mais à quoi bon discuter des goûts et des couleurs ?

  6. Greta Garbo ?
    Hum, ce n’est pas mon type de femme.
    Dans le style je préfère l’Arlésienne. Au moins avec elle pas de « pli, de ride ou de fêlure » ou alors seulement la fêlure d’une imagination exacerbée.
    Et ça c’est délicieux !

  7. Catherine JACOB

    « Greta Garbo n’était pas jolie ni belle au sens classique. Il y avait toujours chez elle quelque chose qui dérogeait aux impressions convenues, qui s’en échappait. »
    « Son visage, sous sa crinière léonine, était d’une stupéfiante beauté[…]. Elle avait le front marmoréen d’une déesse endeuillée et de larges yeux pleins de ténèbres d’or » dit d’elle avec une grande puissance poétique Klaus Mann, auteur à 19 ans de « Der fromme Tanz: Das Abenteuerbuch einer Jugend (1926) = La Danse pieuse; livre d’aventures d’une jeunesse (1993) », premier roman allemand homosexuel, pédophile antinazi ainsi que fils du magistral prix Nobel de littérature, Thomas Mann, considéré comme le grand écrivain moderne de la décadence longtemps tabou, de ce fait dans son propre pays, mais qui aurait entrepris une conversion éthique réussie.
    J’ai personnellement été marquée par la lecture adolescente de « La montagne magique » (1924), et « Les Buddenbrook ou le déclin d’une famille » (1901) ou encore « La mort à Venise » (1911) qui a inspiré Luchino Visconti (1971), ou encore en 2013 le metteur en scène Thomas Ostermeier, président du Haut conseil culturel franco-allemand, qui y mêle sur une scène berlinoise des éléments des Kindertotenlieder = Chants pour des enfants morts de Gustav Mahler (1910-1904) qui consolent en nous une douleur inconnue comme seule la musique a la puissance cathartique de le faire ainsi que peut-être, si l’on vous suit, le masque de déesse endeuillée de l’actrice suédoise.
    Il s’agit de cinq pièces musicales elles-mêmes adaptées ce qu’on a pu qualifier de « plus grande complainte funèbre de la littérature universelle » à savoir les poèmes de Friedrich Rückert inspirés par la mort de la scarlatine de deux de ses, à l’époque, six enfants, maladie dont cependant les quatre autres se rétablirent. (Sur YouTube, la première pièce: Nun will die Sonn’ so hell aufgehn : magnifique salutation au matin…
    = À présent, le soleil va se lever, aussi brillant
    Que si nul malheur n’était arrivé cette nuit.
    Le malheur n’est arrivé qu’à moi seul.
    Le soleil, lui, brille pour tout le monde.
    Tu ne dois pas étreindre la nuit en toi,
    Tu dois la verser dans la lumière éternelle.
    Une petite lumière s’est éteinte sous ma tente.
    Salut, ô lumière joyeuse de ce monde.
    « Un jour elle s’est regardée dans la glace, après le magnifique « La femme aux deux visages » et sa danse débridée, elle a vu un pli, une ride, une fêlure. Et elle a arrêté le cinéma. »
    Ce qui sans doute était possible à « l’actrice la mieux payée d’Amérique (250 000 $ par film) » à partir de 1928, pour dix-sept films encore. Dont à compter de 1930, l’entrée dans le cinéma parlant.

  8. Greta, Greta…
    C’est bizarre, mais depuis que ce prénom nous a été asséné pendant plusieurs mois à propos d’une chipie qui n’est même pas capable de marcher sur l’eau, je ne puis le voir en peinture…

  9. Greta Garbo, Marlène Dietrich, Ava Gardner, le mythe de la femme fatale que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître.
    Perso j’aurais fait référence à Sophia Loren, Claudia Cardinale, Gina Lollobrigida (j’ai toujours eu un faible pour les Italiennes) sans oublier notre B.B. nationale qui dans les années soixante n’avait pas de rivales.

  10. Divine, ô ma divine, la ride, la fêlure, la faiblesse qui alors se cache en mes bras se révèle force vitale, sans toi, rien, je ne serais rien.
    La divina en ses laideurs, merci duvent, dépasse en ses somptueuses fureurs ce que star signifie, une mère de femme et d’homme, dites, ce n’est pas rien, et la comédie de nos erreurs alors est rétablie au chemin véritable du chagrin.
    A voglio bene…
    A voglio bene assaje !
    Dicitencello vuje
    ca nun mm’a scordo maje.

  11. Un petit faible pour Audrey Hepburn ! Le côté espiègle et malicieux.
    Aujourd’hui, elles se ressemblent toutes. Des clones de fadeur… Franchement, on s’ennuie et quand elles parlent, c’est pire !
    Je cherche vainement.

  12. Greta Garbo, de son vrai nom Greta Lovisa Gustafsson, est née en Suède.
    Elle était belle c’est certain, mais embellie encore plus grâce à son photographe de génie. Un mythe, un sex-symbol puis une légende d’après les hommes fous amoureux d’elle. Un peu comme chez nous avec Brigitte Bardot dans sa tendre jeunesse.
    De caractère, elle était franchement bizarre, froide et distante avec tout le monde.
    Personnellement, moi avec des yeux de femme, je préfère de loin la double beauté d’Audrey Hepburn. Elle était splendide tant dans sa jeunesse qu’en avançant dans l’âge. Sa douceur, sa personnalité, sa voix, ses yeux de biche et son sourire étaient uniques.
    J’aime beaucoup ses films, une actrice admirée de tous. Elle est même à l’effigie d’un timbre postal très rare coûtant une fortune.

  13. Greta Garbo, en effet Divine…
    « On n’a jamais fait mieux » dites-vous cher P. Bilger !
    Dans le genre limite androgyne sans doute, mais dans les visages au moins aussi bien : voyez par exemple Gene Tierney ! Une merveille ! Plus que derrière le visage de Garbo, on ressent dans celui de Tierney quelque chose qui est du domaine de la fascination et du mystère.
    Le visage de Garbo est muet, celui de Tierney laisse supposer des abîmes.
    Joli portrait de Garbo. Il faut dire qu’à cette époque les chefs opérateurs ou directeurs de la photographie étaient des génies. Comme à Hollywood il y avait des génies pour façonner les visages selon l’air du temps.
    Aujourd’hui, ce sont des intermittents du spectacle qui sont chefs opérateurs, on constate le résultat.
    Garbo était différente de toutes les autres et, si elle ressemblait à Katherine Hepburn, Bette Davis ou Joan Crawford pour le sale caractère, l’intelligence et l’indépendance, en plus, elle avait cet atout indéniable : elle était belle.
    Sans oublier cette voix rauque, quasi masculine, inimitable, qui complétait le personnage et ses jambes… dures et interminables !
    Quant au talent d’actrice, c’était trop demander ! Les metteurs en scène s’arrangeaient avec les qualités déjà nommées, cela suffisait.
    C’était mieux avant c’est sûr ! Le pamphlet d’Eric Neuhoff est là pour nous le prouver.
    Cordialement.

  14. Jean sans Terre

    Ces femmes ont assurément de la beauté et du charme qui agit comme un sortilège sur l’imagination qu’il frappe, suscitant l’émoi et un transport enthousiaste. Mais elles ne sont pas ce qu’elles jouent. Elles ne sont qu’actrices.
    Faut-il être dans un siècle d’égalité et de trop grande proximité pour pouvoir provoquer sur des objets si lointains et inaccessibles le désir…
    Celle qui, à mes yeux, est belle et éminemment désirable est la femme que j’aime et que j’étreins et ce n’est qu’elle qui soulève en moi tous les transports de l’amour, grâce aux gestes, aux paroles par lesquels elle me dit chaque jour son amour.

  15. @ Patrice Charoulet
    « je n’ai jamais vu la tête de cette dame, ni au cinéma ni ailleurs. »
    Je n’ai manifestement pas votre âge, mais étant un inconditionnel d’Ernst Lubitsch, je ne peux que vous encourager à regarder Ninotchka. Une histoire d’un grand rentier oisif qui tombe raide dingue d’une dogmatique soviétique en mission en France. Film datant de 39. Pas toujours évident de demander un visa pour l’U.R.S.S. pour des motifs hormonaux…

  16. Serge HIREL

    Je me garderai bien d’entrer dans ce débat de fond qui oppose les amants de divinités toutes construites sur le même modèle : l’inaccessibilité, le papier glacé et juste ce qu’il faut de flou sur leurs mœurs, privées et professionnelles, pour que chacun fantasme. Même les dieux qui émoustillent ces dames sont fabriqués de même. Rencontrer Delon au supermarché… et son piédestal s’écroule. Imaginez Garbo au drugstore…
    Hollywood a compris avant le reste du monde que, pour imposer ses produits, il ne fallait pas seulement vanter ses qualités intrinsèques, mais aussi ajouter de l’émotion, du désir, s’adresser à l’éros plutôt qu’à l’esprit. C’est le ressort même de la publicité, aujourd’hui encore. On ne vous propose pas un dentifrice, mais des dents blanches… Greta Garbo n’était pas l’actrice salariée de la MGM, elle était « la Divine »…
    Bien sûr, pour gagner à ce jeu, mieux vaut disposer de dons personnels qui vous feront franchir aisément les premières étapes. Et Greta Garbo en regorgeait… Comme Audrey Hepburn, Ava Gardner, Catherine Deneuve, Simone Signoret, Brigitte Bardot… La liste est longue. Très jeune, la chance lui a souri : elle a rencontré et séduit un producteur… Ensuite, la machine à starifier s’est mise en marche…
    Mais elle l’aurait broyée si son talent n’avait pas été à la hauteur de l’image qu’elle fabriquait. Rien de pire pour un mauvais produit qu’une campagne de promotion… Imaginez Adèle Haenel ou Camélia Jordana à la place de Garbo… Elles ne franchiraient même pas la porte du studio… Qualité rare : Greta Garbo – comme Brigitte Bardot – a eu la sagesse de savoir se retirer en pleine gloire. Un demi-échec, une ride… et la voilà partie…
    Ce qui me réjouit dans ce billet d’été de Philippe, c’est l’enthousiasme qu’il déploie pour tresser les louanges de sa compagne de chambre au temps de sa jeunesse. Cette joie d’en faire le portrait, cette verve pour défendre sa primauté. Lui qui, par ses activités professionnelles, a connu plus que d’autres les turpitudes du monde et pourrait en être affecté, aigri, sans illusion, donne là une leçon de jeunesse d’esprit qui mérite un grand merci. Ce blog serait-il la potion magique qui bloque le compteur à 20 ans ?
    Une dernière réflexion, amère celle-là : la Suède sait fabriquer mieux que d’autres des divinités : les Nobel, autochtones ou étrangers, mais aussi des Greta, nées en son sein. Celle du XXe siècle, incontestablement, mérite ce titre. En revanche, celle du XXIe… ma foi… Il reste 80 ans à nos amis nordiques pour détrôner l’usurpatrice.

  17. Agostina Belli… « Parfum de femme » pour l’éternité, j’étais jeune, mais là ce fut la révélation du cinéma italien pour les aficionados que nous étions.
    BB aussi, nous étions très jeunes aussi, Achille a bon goût.
    Mais « j’ai trois amours », la France, l’Espagne, l’Italie.
    Patricia Urquiola pour la lumière et son pays qui transpire les vacances de Sitges à Ametlla de Mar, Alcoceber, Valence et sa lumière.
    La Gomera pour son climat.
    L’Italie pour mes voitures, mon vélo, et les pâtes dans Turin. Tout ce qui donne chaud aux oreilles, la culture c’est quand on a tout goûté.
    Les Pyrénées, la plus belle carte postale journalière, le plus beau pays du monde, envahi ces temps-ci par des hordes qui n’allaient plus sur les plages et qui voudraient manger des gambas y calamares a la plancha, dans la restauration locale… Les imbéciles !
    Cyd Charisse et le Satyricon… Enfin tout, je suis prêt pour tout embrasser, sauf une, la seule qui m’écorche les yeux et les oreilles, dont je suis toujours à me demander comment elle peut être autant prisée, jouant faux, la note et le rythme sans musique… Je ne comprends pas.
    Bon, bon… Je m’arrête ici, demain nous y serions encore.

  18. Même un jour de pluie, il n’y a pas d’arguments qui permettent de discuter le choix de Monsieur Bilger. C’est une affaire de cœur qui, comme disait le philosophe, a ses raisons que la raison ignore.

  19. Claude Luçon

    @ Exilé | 13 août 2020 à 09:12
    Cette Greta-là s’est évaporée dans la nature et s’est peut-être transformée en kérogène pour combattre le pétrole à sa source, entre la Greta du début du XXe siècle et celle du début du XXIe un seul point commun, elles descendent des Vikings, et quand on sait ce que les Vikings ont été capables de faire et leur façon de « civiliser » les Gallo-Romains, mieux vaut se concentrer sur les brunes !
    J’en reviens donc à Audrey Hepburn !
    Avec quand même un grand faible pour Michèle Morgan dont les yeux illuminaient les rues de l’île Saint-Louis dans les années 50/60.

  20. Michel Deluré

    « Je prends le risque : femme, actrice, caractère, mythe, on n’a jamais fait mieux ! » (PB)
    On vous sent Philippe véritablement subjugué, totalement dominé par la personnalité de cette femme fatale que fut Greta Garbo.
    Il est vrai qu’il était et qu’il est toujours difficile de résister à ce qui émanait de cette personne et qui, au-delà de la femme normale, accessible, en faisait un être différent, plus mystérieux, plus inaccessible, proche en quelque sorte de la divinité, exerçant de ce fait comme un pouvoir hypnotique sur le commun des mortels.
    Mais c’est faire preuve de beaucoup de subjectivité que d’affirmer que l’on n’a jamais fait mieux que celle que l’on surnommait aussi le « Sphinx suédois ». Le monde du 7ème art, surtout celui d’hier, n’offre-t-il pas plusieurs femmes aussi mythiques que fatales sur lesquelles chacun a tout loisir de fantasmer ?
    Mon professeur de français m’avait toujours recommandé de ne recourir au superlatif qu’avec parcimonie !
    ———————————————
    @ Achille 13/08 10:29
    Patrice Charoulet vous dément Achille et vous apporte la démonstration que même les hommes de plus de soixante ans peuvent ne pas connaître le mythe des femmes fatales du cinéma !
    Certains ne succombent pas aussi facilement que notre hôte ou que vous-même !

  21. Attention, ça va mal finir…..
    Il y a quelque temps, Monsieur Bilger était émerveillé par les contours de Brune Poirson. Aujourd’hui, c’est Greta Garbo qu’il trouve divine, avouant même qu’il avait son poster dans sa chambre.
    C’est comme cela qu’on retrouve un soir sa valise sur le palier…

  22. @ Patrice Charoulet | 13 août 2020 à 08:07
    « Moi, je préférais de beaucoup Naomi Campbell… »
    Ah le coquin que vous étiez, vous deviez certainement être accro des défilés (fort dénudés) de Victoria’s Secret !
    « Je trouve que la chanteuse Rihanna n’est vraiment pas vilaine »
    En tant que chanteuse elle est très moyenne, ainsi que pour son look…
    Je constate qu’avec les femmes, seuls leurs looks (de préférence sexy) vous attirent, non leurs talents d’actrice et leur personnalité en tant que femme !…
    ———————————————
    @ Jérôme | 13 août 2020 à 09:47
    « Je préfère Tabatha Cash personnellement »
    Je présume quand elle avait la vingtaine, était actrice porno ou à peu après, mais question QI et langage, elle était quand même limitée. Maintenant, ayant la quarantaine, elle ne risque plus de vous faire fantasmer…

  23. Une photo plus retouchée que ça, tu meurs (et je sais de quoi je parle).*
    Maintenant ya les mêmes avec Photoshop, mais en moins bien.
    *En même temps, comme dit Manu, si Martchi a une connaissance particulière dans le domaine de la retouche photographique N&B, pourquoi pas. Peut-être a-t-il des « liens » à me proposer dans ce domaine.

  24. @ Patrice Charoulet | 13 août 2020 à 08:07
    La plupart des mannequins semblent des clones d’une seule et même personne.
    Naomi Campbell s’en distinguait, outre sa couleur de peau, par une plus belle silhouette, moins squelettique, de mon point de vue, que celle des autres, et Claudia Schiffer par son visage, reconnaissable entre mille.

  25. Greta Garbo, Marlene Dietrich, Ava Gardner, Gina Lollobrigida, Hepburn…
    Non mais faut mettre vos logiciels à jours les mecs, aujourd’hui nous avons des super poupées sexy qui détrônent vos anciens fantasmes sexuels : Taubira, Avia , Obono, Assa Traoré, Belloubet…
    Sans déc’, elles feraient bander un eunuque.

  26. Qui n’a jamais rêvé du short de Silvana Mangano dans « Riz amer »?
    Enfin… de ce qu’il laisse deviner…
    La Garbo est un réfrigérateur à côté.
    La braise et le glaçon.
    Chacun sa propre épice.

  27. « Je prends le risque : femme, actrice, caractère, mythe, on n’a jamais fait mieux ! » (PB)
    Désolé, je préfère Madame Bilger que j’ai d’ailleurs décidé d’appeler « Initials P.B. » depuis le billet sur Bardot.
    Il faut bien que quelqu’un ici l’apprécie à sa juste valeur…

  28. @ Michel Deluré | 13 août 2020 à 16:14
    Pour ne rien vous cacher je n’imaginais pas qu’un homme aussi sérieux que Patrice Charoulet soit émoustillé par Naomi Campbell ou Rihanna, qui, il faut bien le reconnaître, sont de très jolies femmes.
    Comme quoi de temps en temps notre professeur aime bien sortir le nez de ses dictionnaires pour se pencher sur des sujets nettement plus excitants. 🙂

  29. Greta Garbo, pur produit de l’industrie du divertissement suédois, avait tenté sa chance en Amérique où elle avait signé son premier contrat avec ce qui allait devenir la Metro Goldwyn Mayer, la multinationale dont le lion était un emblème. Les publicitaires américains ont enlevé les moteurs à hélices de Greta, les ont remplacés par des turbopropulseurs plus aptes à encaisser l’accélération phénoménale d’une carrière cinématographique de niveau mondial et au final, une étoile était né au firmament des nuits. N’étant pas né à cette époque-là, je ne connais malheureusement pas la filmographie de cette actrice qui faisait chavirer les cœurs de Burt Lancaster, Clark Gable et Humphrey Bogart.
    La femme fatale était née, elle a souvent été imitée, rarement égalée.
    Mais dans la lignée des beautés rares aux yeux verts venus d’ailleurs, j’avoue avoir un faible pour l’une des jumelles de Marlène Jobert. Une Française qui possède aussi une ascendance suédoise par son père. Il s’agit d’Eva Green, aussi belle en blonde, en rousse ou en brune. Les moteurs à turbopropulseurs ont été complétés par des boosters munis de parachutes pour la récupération et la réutilisation si bien que la carrière d’Eva Green n’a pas fini de s’étoffer avec de nouvelles créations tout aussi intéressantes les unes que les autres. Toutefois, pour moi, elle restera pour toujours la sulfureuse interprète du personnage d’Ava Lord dans le deuxième opus de Sin City, la cité du péché.
    Greta Garbo et Eva Green sont des personnages qui marquent leur époque. Elle ont besoin de tout leur talent, de toute leur personnalité pour affirmer leur volonté de jouer dans des registres complémentaires et pour ne pas être prisonnières d’un seul type de rôle.

  30. « …je suis prêt pour tout embrasser, sauf une, la seule qui m’écorche les yeux et les oreilles, dont je suis toujours à me demander comment elle peut être autant prisée, jouant faux, la note et le rythme sans musique… » (@ Giuseppe | 13 août 2020 à 14:19)
    « Sauf une » avais-je écrit, Isabelle Huppert, elle joue faux et la mélomane qui est avec moi me dit la même chose, elle ne comprend pas qu’elle soit portée au pinacle par certains.
    Plus près de moi Catherine Zeta-Jones, Audrey Hepburn des temps modernes, « Diamants sur canapé », pour moi c’était sa publicité, sur un véhicule italien pour la première ; elle m’a fait craquer et depuis c’est cuir rouge sur canapé, juste pour le plaisir et la ligne d’échappement, paraît-il, revue pour les derniers exemplaires dans les ateliers de la marque. Là je taquine c’est pour l’anecdote.
    « Haute voltige », juste pour la fantaisie, et d’autres participations, bon, bon… Je ne vais pas faire des infidélités à toutes celles qui m’ont fait rêver, que j’ai aimé regarder, la liste est longue, surtout dans le cinéma transalpin… Claudia Cardinale dans « Il était une fois dans l’Ouest « , et… C’est interminable il vaut mieux que je m’arrête ici.
    Ah oui ! un personnage qui ne m’a jamais fait rire est Louis de Funès – c’est ainsi -, le comique de geste forcé ne m’attire pas, sauf dans « Ni vu, ni connu » d’Yves Robert, où il jouait un braconnier.
    Et… Mais ceci est une autre histoire. Et Faye Dunaway dans Bonnie and Clyde, et… En fait je les aime toutes sauf la clarinette à l’anche désaccordée que poursuivait notre hôte pour un entretien, elle ne nous mérite pas – les amoureux du cinéma, et ceux qui aiment les instruments à anche.
    J’aurais aimé écrire les chroniques de Boris Vian quand il répondait au courrier des lecteurs ou à des confrères, un amoureux de la musique et du scalpel, il aurait été un grand chirurgien.
    Aimer la musique comme l’on peut aimer le cinéma, l’un et l’autre vont ensemble et les acteurs rendus encore plus beaux (j’ai horreur de l’écriture inclusive).

  31. Je ne connaissais pas Eric Neuhoff, les critiques de cinéma ne m’intéressent pas, celles du Palmipède j’y fais attention.
    À cause de notre hôte je le découvre, j’ai déjà écrit sur elle ici, et dit ce qu’elle m’inspirait, me voilà au moins rassuré, je ne suis pas le seul:
    https://www.causeur.fr/culture-livre-ecrivain-isabelle-huppert-critique-171291
    « Éric Neuhoff n’est pas tendre avec Isabelle Huppert. Dans sa charge contre le cinéma français, il multiplie les formules assassines : « Un pays où Isabelle Huppert est considérée comme une grande actrice est un pays qui va mal. » »
    Elevés au biberon du cinéma d’art et d’essai, lycéen c’était « Le chien Andalou » ou la salle du Saint-Agne à Toulouse – d’ailleurs dans le livre de Jean-Paul Dubois « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon », une partie est consacrée à cette chaleur de la pellicule, pour qui aime le cinéma.
    Et dire, je le rappelle, que notre hôte la poursuivait pour l’entendre…
    Les mélomanes ne s’en seraient jamais remis.

  32. Claude Luçon

    @ GLW | 13 août 2020 à 16:44
    @ Wil | 13 août 2020 à 21:11
    Hey ! Dans le sillage de Philippe nous parlions de saltimbanques genre féminin, pas de Ladies ! Il ne faut pas confondre les genres !

  33. Marc GHINSBERG

    Au mythe, je préfère la réalité,
    À la divinité, je préfère l’humanité,
    Aux disparus, je préfère les vivants,
    À la froideur, je préfère la sensualité,
    À l’ambiguïté, je préfère la clarté,
    À Greta Garbo, je préfère Scarlett Johansson.

  34. @ Marc GHINSBERG | 14 août 2020 à 07:45
    « À Greta Garbo, je préfère Scarlett Johansson. »
    Ce n’est pas pour rien qu’elle est l’actrice la mieux payée au monde.
    Mais quelle vie amoureuse tourmentée ! Une preuve de son « tempérament de feu » sans doute… 🙂

  35. @ Marc GHINSBERG
    « Au mythe, je préfère la réalité,
    (…)
    À Greta Garbo, je préfère Scarlett Johansson. »
    À l’Autre, je préfère les miens.

  36. C’est vrai qu’elles sont jolies toutes ces starlettes mais ce qui me fait toujours rire avec cette constante adulation physique des hommes pour les stars de cinéma féminines, c’est d’abord qu’elles sont quasiment aussi réelles que les petits hommes verts dans le sens où quand on les voit à l’écran ou en photos toujours retouchées, elles sont maquillées, coiffées, après avoir fait un régime draconien que quasiment aucune femme « normale » ne supporterait… enfin, c’est surtout le type qui la trouve super belle à l’écran qui ne supporterait pas l’humeur de la star faisant son régime, qui étant déjà généralement imbuvable rien que parce qu’elle est une star, en devient encore plus insupportable parce qu’elle doit se coltiner en plus son régime + sport quotidien pour ne pas avoir l’air comme d’hab de Madame Michu sortant ses poubelles.
    Ensuite, ce qui m’amuse toujours aussi, c’est qu’il suffit généralement à n’importe quel type hétéro de sortir de chez lui et de regarder au coin de la rue pour en voir d’aussi belles.
    Je vous assure les gars, il faut sortir de chez vous, surtout l’été, quand elles ont les jambes à l’air. Il y en a plein de largement aussi jolies.
    C’est d’ailleurs intéressant de voir la différence entre l’attirance des hommes pour les stars femmes qui est généralement basée sur le physique et l’attirance des femmes pour les stars hommes qui est souvent basée sur… la vénalité. Si, si, mesdames, la vénalité.
    J’aime toujours rappeler l’exemple de Bécaud qui a dit lui-même qu’il n’avait aucun succès avec les femmes et que du jour au lendemain où son premier morceau a été un succès, il avait le tout-Paris féminin dans son lit.
    On peut rappeler également pour bien montrer que la beauté masculine pour une femme, c’est bien, mais que le fric c’est quand même mieux, que Bécaud qui n’était vraiment pas un Apollon, c’est le moins qu’on puisse dire, a piqué la femme de Claude François quand il était inconnu et que c’est justement ce qui a motivé celui-ci à devenir ce qu’il est devenu.

  37. @ Isabelle 13 août 11:29
    « Un petit faible pour Audrey Hepburn »
    Savez-vous que dans le film « Au risque de se perdre », elle jouait, avec talent, le rôle d’une soeur partie au Congo comme soignante dans un hôpital si ma mémoire est bonne. Une histoire de vocation contrariée ou ratée…
    L’habit monacal lui allait fort bien.
    En cours de film, elle manque se faire tuer par un…
    Comme quoi la réalité d’aujourd’hui – avec le Niger – rejoint la fiction.
    Cordialement.

  38. Xavier NEBOUT

    « …comme un nom planté au coeur de l’humanité. » (PB)
    Madame Bilger, vous devez absolument ranger la bouteille d’anisette.

  39. Claude Luçon

    « en effet « Divine » ! »
    Mais sur un autre sujet !
    Pour les fans de rugby comme moi, privé de leur sport favori, un sort pire que le confinement, réduits à se rabattre sur un ersatz qui utilise un ballon rond, le football, et ayant vu, ce soir même, sur RMC 1, Hercule s’opposer à Achille, en quart de finale de la Champions Cup, comprenez le Barça des Catalans et le Bayern des Munichois, voir le second incapable se s’arrêter de botter le ballon dans le but du premier huit fois de suite, on avait peine pour les compatriotes de Savonarole et, de plus, voir la miniaturisation de leur héros, Messi, qui à partir de maintenant devient « Merci » ! (dans le sens anglophone).
    Les héros étaient humiliés en plus d’être fatigués !
    8 à 2 en Champions Cup, quelle raclée ! Sans même l’aide du Covid-19 !
    Ce soir ce fut l’équipe du Bayern qui fut Divine, même sans Franck Ribéry !
    Vivement le retour du Top 14 et du tournoi des six nations !

  40. Puisqu’on parle de gonzesses hollywoodiennes, il faut sortir les doss, sinon ça reste du verbiage sans intérêt.
    Allez les obsédés « sessuels » ! Matons, matez, c’est une obligation !
    Dans le genre artillerie lourde, la scène culte de Salma Hayek dans « From Dusk till Dawn ».
    https://www.youtube.com/watch?v=IBstKtjYsZ0

  41. @ Giuseppe | 13 août 2020 à 21:45
    « Isabelle Huppert, elle joue faux et la mélomane qui est avec moi me dit la même chose, elle ne comprend pas qu’elle soit portée au pinacle par certains. »
    Vous oubliez ou n’avez pas vu « La Porte du Paradis »*, elle est géniale dans son rôle principal de tenancière de bordel.
    *Film de Michael Cimino qui lui brisa quasiment sa carrière, oeuvre blasphématoire qui mettait à bas le mythe de la conquête de l’Ouest. Pendant 35 ans toutes les critiques US démolirent ce film génial, et les françaises le boudèrent. Ce n’est qu’au milieu des années 2010 qu’il eut enfin le succès qu’il méritait : restauré, remastérisé, rajout des scènes initiales qui avaient été amputées.
    https://www.youtube.com/watch?v=9jGQzSewSPY&feature=emb_title

  42. @ Trekker | 15 août 2020 à 01:36
    Je me souviens que l’opinion était très partagée, je suis de celle-ci en grande partie :
    « Un western qui annonçait la mort d’un genre en 1980. Un bide commercial énorme. Un message incompris. Une version intégrale de 4h. Un naturalisme exacerbé, avec de nombreux plans contemplatifs à la Terrence Malick. Inutile de dire que la fresque ambitieuse de Michael Cimino a fait parler d’elle. Plutôt en mal d’ailleurs. Je serais assez d’accord avec les critiques négatives. Le sujet a beau être intéressant et la violence sans concessions, on ne rentre jamais de plain-pied dedans.Trop de poses théâtrales et un manque d’ampleur dramatique fatal. Une sorte de requiem vide, et long comme un jour sans pain. On savoure tout de même Christopher Walken et certains décors qui ressemblent à des tableaux. Un plantage justifié. » (Allociné)

  43. Patrice Charoulet

    Classement des agrégés de philosophie
    Aristote, Platon, Montaigne, Descartes, Spinoza, Hume, Rousseau, Kant, Hegel, Schopenhauer, Nietzsche et quelques autres se sont fort bien passés de l’agrégation.
    En France, de nos jours, une célèbre philosophe, Barbara Cassin, a raté ce concours six fois. Celui qui est le plus vendu en France, Michel Onfray, ne s’est pas présenté et il n’est pas certain qu’il aurait réussi en s’y présentant.
    Depuis le début du XIXe siècle, il me semble utile de noter quelques résultats. Ne sont pas nommés bien des philosophes tombés dans l’oubli, parfois injustement. Ceux dont les noms suivent ont fait parler d’eux et méritent d’être lus, pour une raison ou pour une autre.
    L’agrégation est un concours qui exige tellement de qualités que les agrégés de philosophie qui liront ce qui suit, même si leur nom n’apparaît pas, doivent être persuadés de mon estime et de l’estime de tous.
    1836 : Félix Ravaisson (1er)
    1863 : Jules Lachelier (1er)
    1864 : Alfred Fouillée (1er)
    1871 : Julien Darlu (1er)
    1872 : Victor Brochard (3e)
    1874 : Auguste Burdeau (1er)
    1875 : Jules Lagneau (3e), celui qui fut le professeur vénéré par Alain
    1881 : Bergson (2e), Jaurès (3e)
    1882 : Pierre Janet (2e)
    1883 : Octave Hamelin (1er), Goblot (5e)
    1885 : Victor Delbos (1er), Frédéric Rauh (2e)
    1886 : Maurice Blondel (7e)
    1888 : André Lalande (auteur du célèbre dictionnaire de philosophie, encore précieux) (1er)
    1890 : Louis Couturat (1er)
    1891 : Léon Brunschvicg (1er)
    1892 : Elie Halévy (2e), Emile Chartier (= Alain) (3e)
    1894 : Henri Delacroix (1er)
    1895 : Marcel Mauss (3e)
    1903 : Henri Piéron (5e)
    1905 : Jacques Maritain (6e)
    1906 : René Le Senne (8e)
    1907 : Etienne Gilson (6e)
    1909 : Louis Lavelle (4e)
    1910 : Jean Wahl (1er), Gabriel Marcel (2e), Emile Bréhier (3e), Jean Nabert (4e)
    1920 : Etienne Souriau (1er)
    1921 : Henri Gouhier (1er)
    1922 : René Poirier (1er), Brice Parain (2e), Jean Grenier (3e), Bachelard (4e)
    1923 : Jean Guitton (3e)
    1924 : Pierre Mesnard (1er)
    1925 : Pierre-Maxime Schuhl (2e)
    1926 : Jankélévitch (1er)
    1927 : Canguilhem (2e)
    1928 : Aron (1er), Emmanuel Mounier (2e), Daniel Lagache (3e)
    1929 : Sartre (1er), Simone de Beauvoir (2e), Jean Hyppolite (3e), Nizan (5e)
    1930 : Merleau-Ponty (2e), Etienne Borne (7e)
    1931 : Ferdinand Alquié (1er), Claude Lévi-Strauss (3e), Mikel Dufrenne (5e), Simone Weil (7e)
    1933 : Jean Beaufret (6e)
    1934 : Raymond Bayer (2e)
    1935 : Paul Ricoeur (2e)
    1936 : Roger Garaudy (5e)
    1938 : Louis-Marie Morfaux (3e)
    1939 : Georges Gusdorf (5e)
    1941 : Jean-Toussaint Desanti (3e), Maurice Clavel (4e), Yvon Belaval (5e)
    1943 : Jules Vuillemin (1er), Gaston Granger (2e)
    1944 : Michel Henry (6e)
    1945 : Ginette Dreyfus (1ère)
    1946 : Suzanne Bachelard (1ère)
    1947 : René Schérer (4e)
    1948 : Althusser (2e), Jean-Louis Dumas (6e), Deleuze (8e)
    1949 : Dagognet (1er), Pontalis (3e), Jacques d’Hondt (8e°), Claude Lefort (8e), Ormesson (12e)
    1950 : Pierre Aubenque (1er), Jean-Pierre Faye (2e), André Vergez (3e), Lyotard (4e), Jean Laplanche (9e), Marcel Conche (13e)
    1951 : Foucault (2e)
    1953 : Pariente (1er)
    1954 : Bernard Bourgeois (5e), Pierre Bourdieu (7e)
    1955 : Michel Serres (2e)
    1956 : Alexis Philonenko (1er), Didier Julia (5e), Jacques Derrida (14e), Jean-François Ricard (le futur Jean-François Revel et père de Nicolas Revel le directeur de cabinet du Premier ministre actuel Castex) (16e)
    1957 : Jean Granier (2e)
    1960 : Alain Badiou (1er)
    1962 : Catherine Clément (1ère)
    1965 : Jacques Bouveresse (1er)
    1971 : Jean-Luc Marion (2e), Rémi Brague (7e), Bernard-Henri Lévy (8e)
    1976 : Denis Kambouchner (1er)
    1981 : David Kessler (1er), Emmanuel Faye (3e)
    1988 : Nathalie Depraz (1ère)
    1990 : Denis Moreau (1er)
    1997 : Michael Foessel (1er)
    Bel ensemble !

  44. @ Wil | 15 août 2020 à 00:04
    Wil vous êtes dans les effets spéciaux, rien que du fabriqué, rien que de l’artificiel et question rêve, c’est du brut de décoffrage.
    Bon sang ! Une plume telle que la vôtre inspire le sublime, pas le brutal et le confisqué, tu parles d’une égérie ! Salma Hayek une starlette, rien de plus, d’ailleurs elle a vite compris où son talent pouvait s’exercer.

  45. @ Patrice Charoulet | 15 août 2020 à 12:00
    Et combien de ces brillants agrégés de philosophie qui ont obtenu leur diplôme après 1940, connaissait Greta Garbo ?
    Je pense qu’ils devaient aller au cinéma de temps en temps… 🙂

  46. @ Giuseppe | 15 août 2020 à 10:34
    « Je me souviens que l’opinion était très partagée, je suis de celle-ci en grande partie :
    « Un western qui annonçait la mort d’un genre en 1980. Un bide commercial énorme. (..) … Un plantage justifié. » (Allociné) »
    Désolé mais vous reprenez et semblez faire vôtre cette critique récurrente, qui était et est toujours fréquente dans une partie de la critique dite de gauche. Cela même après la ressortie, en 2010, de sa nouvelle version intégrale. Les principaux torts à leurs yeux est que ce film n’est pas assez « intellectuel », trop violent, son aspect onirique leur échappe totalement, et ne véhicule pas un message marxiste !…
    L’autre immense tort impardonnable, c’est d’avoir précédemment connu le succès avec Voyage au bout de l’enfer : fin des plus incorrectes politiquement à sa sortie, et même maintenant.

  47. @ Trekker | 15 août 2020 à 19:13
    Je n’ y peux rien, un instrument n’est ni de gauche ni de droite.
    Elle joue faux, elle joue faux, c’est ainsi.
    Pour nous et un cercle d’amoureux du cinéma elle est bien comme décrite par Eric Neuhoff, je ne le connaissais pas ai-je écrit.
    Les critiques de cinéma ne m’intéressent pas, celles du Palmipède j’y fais attention.
    « Un pays où Isabelle Huppert est considérée comme une grande actrice est un pays qui va mal. »
    Sans doute une minorité à penser cela compte tenu de l’aura dont elle est affublée ; j’ai un piano à la maison et quand il est désaccordé il m’écorche les oreilles, eh bien chez elle le fond et la forme nous font le même effet.
    Virna Lisi… Et celles qui ont suivi… Mais je ne peux pas être objectif, le cinéma italien a tellement inventé et découvert.

  48. @ Giuseppe
    « Bon sang ! Une plume telle que la vôtre inspire le sublime, pas le brutal et le confisqué »
    C’est quoi votre drogue que je prenne la même ?
    Vous êtes gentil mais il faut redescendre de temps en temps.
    Je ne suis pas un bon écrivain, je ne l’ai jamais été et je ne le serai jamais.
    Dire que je le suis est une insulte à tous les vrais bons écrivains.
    J’écris n’importe quoi, n’importe comment, avec des guillemets et des petits points façon TOC tellement c’est outrancier, des fautes d’orthographe dignes d’un gamin de 7 ans et si « Initials P.B. » ne se donnait pas un mal de clebs parce qu’elle m’aime bien parce que je l’aime encore plus (je me comprends) pour donner à tous mes délires un look présentable, vous trouveriez ma « plume » (dans le c*l) insupportable et vous auriez raison.
    C’est elle la Star, pas moi. Je ne suis qu’un « pousse-mégots » (j’avais envie de le placer celui-là).
    Mais c’est gentil quand même et je vous remercie.

  49. @ Patrice Charoulet
    De votre longue liste à la Prévert nous n’avons lu que 23 auteurs de votre seconde liste étrange pour évoquer Castex peut-être ? Sans compter les classiques et pas Suzanne mais Gaston.
    N’avez-vous pas le vertige d’Umberto ?
    françoise et karell Semtob

  50. Bonjour Philippe,
    Ornella Mutti dans Les nouveaux monstres.
    Je garde en mémoire le ohhhhh béat de toute la salle quand elle apparaît en maillot une pièce au bord de la piscine.
    J’en ai un retour de jouvence.

  51. Patrice Charoulet

    @ semtob
    Mesdames,
    Grand merci d’avoir bien voulu m’honorer d’un commentaire. Cette liste peut sembler « à la Prévert », sauf aux profs de philo. Chacun de ces noms est éloquent pour eux. Pour les non-initiés, bien des noms sont de parfaits inconnus, je vous l’accorde.
    J’ai d’ailleurs oublié : Renan, 1er en 1848, et aussi Jacques Muglioni, célèbre prof de Khâgne et IG (Inspection générale)… qui ne fut QUE 10e en 1948.
    J’invite les curieux à lire sur la Toile le rapport d’agrégation externe de philosophie de 2019 par exemple. Avant la prose des jurés, de haut niveau, bien supérieure à celle d’Onfray, lisez les sujets. Et posez-vous la question : si j’avais traité ces sujets, aurais-je dépassé 1 sur 20 ? Répondez en conscience.
    La tentation de rendre copie blanche doit être aussi très forte.

  52. Robert Marchenoir

    @ Wil | 15 août 2020 à 22:54
    C’est terrible, la lucidité des alcooliques…
    En revanche, je m’interroge sur la capacité des maçons à la retraite à juger la littérature. Elle me semble à la hauteur de leur perspicacité à évaluer les causes des incendies de cathédrales.

  53. @ Robert Marchenoir | 16 août 2020 à 12:38
    Bob, je me permets, je vois que vous êtes toujours aussi vexé, et que l’arc électrique du disjoncteur différentiel vous est resté en travers de la gorge.
    De certains on dit qu’ils n’ont pas inventé la poudre, vous auriez eu du mal à inventer le fil à couper le beurre. Je taquine, Bob, je taquine.
    « En revanche, je m’interroge sur la capacité des maçons à la retraite à juger la littérature »
    Bob, je me permets, vous êtes en plus ignare, vous avez l’esprit aussi étroit que la jupe d’une midinette.
    Un maçon est quelqu’un d’ouvert à tout et plus particulièrement à la culture, comment bâtir des chefs-d’oeuvre ou des ouvrages de moindre importance si l’on n’est pas capable de juger de la qualité d’une écriture, capable d’interpréter le sens donné par un architecte à son bâti, lui qui est aussi parfois écrivain ?
    Même le plus modeste constructeur de mur en pierre a l’intelligence qui vous dépasse Bob, il saura écrire ce dont il a besoin, vous ne saurez jamais monter un mur en pierre, il suffit de vous lire pour le comprendre.
    Un maçon est capable de racheter TF1 et d’en faire la première chaîne de France, vous me direz que cela n’a rien à voir avec la truelle, mais avec l’intelligence au bout des doigts pour la manier, vous possédez l’intelligence de la lecture, de l’interprétation et de pouvoir un jour faire un parcours hors norme dans l’audiovisuel… Et pourtant des comme vous, des hémiplégiques de la pensée, Francis Bouygues en a connu lors de son rachat.
    Bob, Wikimachin n’est pas l’intelligence ni la finesse de pensée, les lois physiques vous dépassent Bob, et celle de l’écriture aussi, si je peux me permettre de juger d’un style, c’est parce que, avant moi, d’autres ont montré qu’ils étaient capables de tenir un empire télévisuel sans avoir tenu une caméra, et moi juger d’une écriture sans avoir écrit un livre.
    Même le fil à couper le beurre vous n’y seriez pas arrivé ; je taquine Bob, je taquine.
    Bob c’est bientôt le Tour de France, je vous le conseille. L’oxygène, le grand air, un noisette pour commencer de bon matin, avec un peu de chance vous pourrez me croiser, facile de me reconnaître je suis le seul qui devrait avoir une truelle à la place du rond de serviette.
    Et puis restaurant emblématique de notre Président. La classe quoi !
    Pas de problème vous serez bien accueilli, l’addition pour moi of course.
    https://www.facebook.com/etapeduberger/?hc_location=ufi

  54. Patrice Charoulet

    LES BRUNES BLONDES
    Au JT, dimanche soir, Audrey Crespo-Mara reçoit deux actrices, Alexandra Lamy et Miou-Miou, venues présenter leur dernier film. J’écoute à peine et je n’irai pas voir le film. Point commun entre ces trois dames : ce sont des brunes qui n’ont pas voulu rester brunes et qui sont devenues blondes. Libre à elles ! Et je n’y trouve rien à redire. Ce ne sont pas les seules. Le phénomène est massif, en France et partout.
    Mais je m’interroge : Pourquoi diable vouloir être blonde quand on est brune ? Pense-t-on que l’on plaira davantage ? Pendant le confinement, les coiffeurs étant fermés, on a vu à la télé, et pas seulement chez Audrey Crespo-Mara, le brun s’étendre. La réouverture des coiffures a permis au blondissement de reprendre le dessus sur le brun, mettant fin à l’appréhension de plusieurs dames.
    Moins de messieurs se teignent en blond. Encore que… Plusieurs, on voit ça à la télé, éclaircissent parfois le sommet de leur chevelure avec des teintes orangées ou auburn. C’est assez rigolo à voir. Et beaucoup noircissent leurs tempes argentées pour lutter contre l’âge. Certains vont jusqu’aux moumoutes ou aux implants (genre Poivre d’Arvor) !
    La grande différence est quand même le maquillage. Presque toutes les femmes se maquillent. Les hommes, je crois, sont très rares à le faire. Ils se contentent chaque matin de se laver la figure et de se raser, sauf les barbus (en expansion ces temps-ci, je ne sais pourquoi).

  55. @ Giuseppe
    L’intelligence du cœur, la connaissance de la fondation de l’esprit dont vous faites preuve avec droiture, me touche infiniment.
    Même si je me rends compte que cela pourrait heurter votre pudeur, croyez en mon amitié fraternelle, et saluez tous les vaillants de votre plus beau pays du monde, qui ne le serait pas si vous n’existiez pas pour l’habiter.

  56. @ Giuseppe | 15 août 2020 à 14:11
    Votre nature généreuse vous pousse parfois à des excès d’enthousiasme qui ne peuvent que vous porter préjudice.
    Le problème de Wil est qu’il est un grand tourmenté. Un peu comme Boris Vian votre auteur-compositeur préféré. Aussi quand quelqu’un lui fait des compliments un peu trop appuyés, cela le met mal à l’aise.
    Ajoutons à cela que « Bob », ainsi que vous l’appelez affectueusement, n’a pas manqué de profiter de l’occasion pour vous tacler vilainement. Dans un match de rugby, cela aurait valu un carton jaune. Pas besoin de la vidéo.
    Sur ce blog il y a des personnages impitoyables. Certains sont même de gros rancuniers ainsi que vous avez pu vous en rendre compte. Inutile de les provoquer gratuitement, d’autant que généralement ils n’attendent que ça.

  57. Robert Marchenoir

    @ Giuseppe | 16 août 2020 à 21:19
    Je ne fais que constater : vous êtes maçon, et vous venez de vous planter dans les grandes largeurs dans l’évaluation des capacités littéraires de Wil. Ainsi qu’il vient de vous le dire lui-même.
    Les insultes diverses et variées que vous vous ingéniez à produire maintenant, tel un calamar éjectant son nuage d’encre, ne changeront rien à cela. Les traces en sont écrites dans le marbre électronique pour l’éternité.
    Quant aux disjoncteurs différentiels, c’est à vous qu’ils sont restés en travers de la gorge. Je suis, pour ma part, fort réjoui d’avoir pu jadis, par ce biais, démontrer votre infinie vanité, qui vous a fait dévoiler un mélange d’ignorance et de bêtise que vous pouviez aisément dissimuler : il vous aurait suffi, d’abord, de ne pas vous joindre, par pure malveillance, à l’âne bâté disparu depuis bien longtemps de ce blog, qui a cru bon de me chercher cette querelle idiote à propos de l’incendie de Notre-Dame ; puis, vous auriez pu mille fois vous désister de l’échange, constatant que vous vous enferriez tant et plus.
    Mais non, ce fut plus fort que vous. Il a fallu que vous fassiez la démonstration jusqu’au bout que vous étiez disposé à vous ridiculiser sur le plan scientifique et technique, celui-là même qui vous sert à légitimer vos assertions politiques péremptoires, plutôt que de renoncer à votre vanité et à votre vindicte puériles.
    On peut enfumer les gens sur la politique et les sciences humaines tant qu’on veut, mais quand on rentre dans les sciences dures, c’est un peu plus difficile.
    Vous nous avez offert, à cette occasion, un aussi consternant spectacle que certaine dame chloroquiste de notre connaissance, récemment, jouant l’un et l’autre le chevalier noir du film Monty Python : Sacré Graal !

  58. @ Achille | 17 août 2020 à 09:39
    Je sais tout cela Achille, Wil a un style qui me rappelle certains titres de la Série Noire, alors je le relance, il a des fulgurances lucides, au fait, peut-être joue-t-il un personnage ?
    L’inculture scientifique de Bob me pousse parfois à des excès – raisonnables quand même – mais on sent bien qu’il utilise Wikimachin, et avec cette source on peut avoir tous les contresens de la terre.
    Bon, bon, Achille comme d’habitude le Tourmalet, on vous y attend, l’assiette sera mise, avec un maillot jaune de reconnaissance.
    Mais avant vous passerez à la pâtisserie Bordelaise, celle chère à notre Président qui s’ est construit une histoire locale, les gâteaux y sont excellents. Pour la tourte ce sera juste à la sortie, aux myrtilles bien sûr.
    —————————————————-
    @ Robert Marchenoir | 17 août 2020 à 10:36
    Toujours aussi vexé Bob !? Vexé encore un peu ?
    Parfois vous êtes d’un grand comique Bob, pas de gestes bien évidemment, mais de mots.
    On en guérit Bob, quand vous aurez trouvé avec quelle qualité de fil vous pourrez couper le beurre.
    Sacré Bob !
    ———————————————
    @ Aliocha | 17 août 2020 à 08:32
    Cadeau !
    https://youtu.be/_sFX5-EWNkg

  59. @ Patrice Charoulet | 15 août 2020 à 12:00
    Vous êtes un contributeur sympathique. Toujours poli, jamais d’agressivité dans vos propos, ce qui est une qualité qu’il convient d’apprécier à sa juste valeur sur ce blog.
    Mais franchement que vient faire ce palmarès d’agrégés de philosophie sur ce billet ?
    J’imagine que vous avez dû travailler dur, aidé en cela de la consultation de vos dictionnaires, pour essayer d’obtenir une agrégation, ce qui explique la raison pour laquelle vous portez une telle admiration à ces brillants impétrants qui ont été reçus majors ou dans le top 5 ?
    Vous avez votre propre blog pour faire état de vos centres d’intérêt me semble-t-il. Il vous suffit donc d’y déposer vos appréciations d’un élitisme désuet comme bon vous semble.
    Je conçois bien que le peu d’abonnés de votre blog vous chagrine un peu, mais ce n’est pas une raison pour utiliser le blog de Philippe Bilger comme annexe. D’autant qu’il semble que vous ayez un grand nombre d’amis sur Facebook.
    Le mieux serait, quand vous venez sur ce blog, de répondre au billet tout simplement.

  60. Ayant eu besoin d’une coupe de cheveux de sortie de confinement, j’ai évoqué le cinéma avec ma leste coiffeuse et un de mes amis maçon comme moi formé plus au ciment – lui à l’ESTP – qu’à la pâtisserie (pourtant nous sommes très gourmands)…
    Tout cela pour dire que Dalila Di Lazzaro aura fait l’affiche d’une génération et sans doute oubliée aujourd’hui comme peut l’être Greta Garbo, d’ailleurs inconnue des deux.
    https://i.goopics.net/JNAOy.png
    Et si on parlait de Jean Seberg « A bout de souffle » ? Mais ceci est une autre histoire… La nouvelle vague disait-on. Fraîche et belle comme le jour.

  61. La guerre des pseudos semble définitivement terminée. Celle des dictionnaires a cessé faute de combattants. Les joutes interminables au sujet des disjoncteurs différentiels électriques ont sombré dans la nostalgie mais pas dans l’oubli. Il semble indéniable que le scandale des tests jaugeant les quantifications de l’intelligence ait tourné à l’avantage du libéralisme et ridiculisé les gauchistes plus indéboulonnables que les statues de Lénine dans un oblat sibérien. Quant au savant de Marseille et son chlore, il vaut mieux clore.
    Nous voici à présent confronté au savoir-faire des maçons à la retraite à juger la littérature. Le sujet est prometteur comme du Charles Péguy déclamé par un chauffeur routier interprété par Jean Yanne le scandaleux pour l’époque.
    https://youtu.be/Q8KZ8OpuruA.

  62. @ Achille
    « Aussi quand quelqu’un lui fait des compliments un peu trop appuyés, cela le met mal à l’aise. »
    Seulement quand ils sont injustifiés.
    ———————————-
    @ Robert Marchenoir
    « C’est terrible, la lucidité des alcooliques… »
    C’est sûr qu’elle s’en sort bien mieux que la c*nnerie des autres.
    Quand on y réfléchit un peu, il y a beaucoup moins de c*ns alcooliques que de c*ns sobres et eux n’ont pas l’excuse de l’alcool.
    On pourrait même avancer sans peur de la contradiction que quand on voit le niveau de c*nnerie générale des non-alcooliques, autant picoler, on se marre plus.

  63. « Garbo m’a toujours fasciné. Jeune j’avais un poster d’elle dans ma chambre. Je regardais son visage et, telle une énigme, je tentais désespérément d’en déchiffrer les singularités, la profondeur, la mélancolie, la gravité, la beauté. » (PB)
    L’horloge ne s’arrête jamais, la suite le prouve si on s’intéresse un tant soit peu, elles sont innombrables, la liste est longue, de Lauren Bacall à Stefania Sandrelli (ses films de légende) plus proche, le cinéma respire et fabrique le rêve avec parfois du simplisme jusqu’à l’austère.
    Je me suis toujours demandé comment un navet comme « Bienvenue chez les Ch’tis » a pu faire un tel carton.
    Laborieux au démarrage, un début trop long et insipide,
    une scène de poivrot usée jusqu’à la corde, une histoire sans histoire.
    Un mystère pour moi, rarement vu des acteurs aussi caricaturaux, pourtant la daube a pris, apparemment indigeste pour certains qui n’ont pas remis les couverts à la même hauteur pour les suivants.

  64. Chemin de traverse

    @ Patrice Charoulet
    Elie Kakou pourrait répondre à votre dilemne blondes-brunes !
    Madame Sarfati plus exactement ! Elle communique avec la police… :)))
    Miou-Miou ! mais c’est une actrice à pseudo !
    Vous avouâtes, par ailleurs, ne pas connaître Greta Garbo ! Dans quel monde générationnel vivez-vous ? Ce serait donc le pseudo étranger ici ?!

  65. Pour certains ce sera uniquement de la nostalgie, pour d’autres une expérience, la fuite du temps, à voir tout de même :
    https://www.bing.com/search?q=cinema+noir&form=QBLH&sp=-1&pq=cinema+noir&sc=5-11&qs=n&sk=&cvid=4F8708EA48114E54A270602719A1CB4B
    Pour l’ambiance, pour une autre vie, et puis les diamants sont éternels, paraît-il, d’après 007.
    Je dois être un des premiers à avoir « découvert » Ian Fleming (là je me vante sans doute), la couverture du livre était souple, blanche, nous nous sommes dit, il va faire un carton, et puis le film est sorti, « Dr. No ».
    En culottes courtes, le cinéma du Casino, films qui font toujours le bonheur des chaînes l’été, quand il n’y a rien à se mettre sous la dent.
    Tout était neuf, comme lorsque de la radio où l’on entendait ces chansons nasillardes d’après-guerre nous sommes passé à Richard Anthony – ce n’était pas terrible – mais on changeait d’époque, la révélation ce fut quant Bo Didley, Chuck Berry et tous les autres sont arrivés.
    Les amoureux du jazz savaient, Johnny n’était connu qu’à deux heures de TGV.

  66. @ Giuseppe 18 août 2020 13:43
    Ah Richard Anthony et sa MG (Nouououvelle vaaaague…), le rêve des petites filles en fleurs.
    À l’époque lorsque les garçons draguaient des filles ils leur payaient un… coca.
    En souvenir de ceux qui m’ont payé un coca :
    https://www.youtube.com/watch?v=mq2X-uoVo9E
    Et il y avait aussi bien sûr Chuck Berry ET Little Richard et son Tutti Frutti pour son rock endiablé.
    https://www.youtube.com/watch?v=F13JNjpNW6c
    Maintenant on a du rap. C’est autre chose ; une espèce de Covid de la musique en somme, un truc qu’on ne devrait écouter que casqué 😀
    Adéo Giuseppe

  67. @ Robert Marchenoir | 17 août 2020 à 10:36
    Bob, je me permets, je n’ai pas pu résister, c’est pour vous !
    Foncez ! Vous devriez faire l’affaire, vos compétences exceptionnelles vont faire merveille, au moins celle de la motivation, pour le reste la jauge est parfaite, vous allez étinceler – je taquine Bob, je taquine.
    https://i.goopics.net/4E3VP.png
    Si le client finit électrocuté, ce n’est pas grave Bob on invoquera la motivation extrême, cela vaut bien tous les diplômes y compris les miens.
    Bon j’arrête là je n’ai pas votre résistance physique et puis vous êtes trop fort pour moi, je ne pourrais jamais lutter contre Wikimachin.

  68. @ breizmabro | 18 août 2020 à 17:31
    Peu portaient un Levi’s à l’époque, un copain avait son frère aux USA, ma mère a dû user ses doigts à le repriser, pour les quelques rares que nous étions c’était l’emblème ultime, à la fin il était d’un bleu ciel que l’on pouvait à peine deviner, c’était l’étiquette en cuir qui le faisait tenir encore debout.
    Puis il s’est généralisé, je me souviens qu’il fallait le tremper avant de le mettre. La première fois il raccourcissait de presque 10 cm ; quant à la couleur de l’eau après chaque lavage, c’était bleu de méthylène assuré, ce qui faisait maugréer ma mère qui ne comprenait pas un tel engouement pour ce vêtement.
    Mon frère a gardé les siens, il m’en reste deux versions modernes à boutons of course et rivets cuivre et… Mais ceci est une autre histoire.
    Certains avaient le blouson assorti, j’avais la veste en cuir de mon père qui avait traversé la guerre, la grande classe, quoi ! Eddie Cochran en toile de fond.

  69. Patrice Charoulet

    VARIA
    Et cent millions de spermatozoïdes pour un qui décroche la timbale. (Valéry)
    La moquerie n’est qu’une lecture impuissante de la complexité. (Yann Moix)
    Les valeurs ne sont pas contagieuses. (P. Bilger)
    Une modernité aussi présomptueuse qu’ingénue… (Régis Debray, 2003)
    Une religion est une secte qui a survécu à ses persécuteurs. (id.2007)
    Je n’ai pas couché pour réussir, j’ai réussi pour coucher. (Christine Bravo, 2010)
    De certaines gens ne peuvent pas même m’offenser. (Buffon)
    Vieillir, c’est quand on dit « Tu » à tout le monde et que tout le monde vous dit « Vous ». (Pagnol)
    Le hasard, c’est la rencontre de deux séries causales, qui sont indépendantes l’une de l’autre.
    (Cournot)
    Les absents sont assassinés à coups de langue. (Scarron, 1655)
    On ne devient pas comédien comme un champignon. (id)
    La clarté orne les pensées profondes. (Vauvenargues)
    La plus grande des immoralités est de faire un métier qu’on ne sait pas. (Napoléon)
    Rien ne peut changer un homme, surtout pas le mariage. Une seule chose le change : le sacre.
    (Marie-France Garaud, 1993)
    Cette semaine, on a eu 1200 malades. (Un directeur de casino)
    Les pays perdraient leur personnalité nationale et seraient régis par quelque aréopage technocratique, apatride et irresponsable. (Charles de Gaulle)
    Gouverner, c’est contraindre. (Georges Pompidou)
    On a toujours l’air intelligent en étant pessimiste. (Claude Habib, 2009)
    Allons complimentir ! (Tristan Bernard)
    Le jacobinisme est un absolutisme du peuple. (François Furet)
    Il y a déjà eu l’Europe des régions : ça s’appelait le Moyen Age. (Georges Pompidou)
    Une femme a quinze fois plus de risques d’être tuée par l’homme qu’elle aime que par un inconnu.
    (Pierre Lamothe, 2009)
    Je suis pour la perpétuité réelle. (Georges Fenech, 2009)
    La guerre, c’est toujours des vieux qui envoient des jeunes à la mort. (Emmanuel Todd, 2008)

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