Parmi toutes les réactions politiques et médiatiques nous annonçant le retour du fascisme avec la position dominante, au sein de l’union des droites, du parti de Giorgia Meloni – Fratelli d’Italia – une lucidité, celle de Julien Dray reprochant à la gauche et à l’extrême gauche de dire n’importe quoi et de ne rien comprendre au phénomène italien (CNews).
Elles ne sont pas les seules.
Ursula von der Leyen, pour le compte de l’Europe maestrichienne, en parlant comme Michel Onfray, dénonce ce résultat électoral pourtant incontestable sans s’interroger sur le droit des nations à privilégier leur souveraineté. Surtout par rapport à une bureaucratie et à des instances européennes visant à remplacer les peuples par des structures à la fois désincarnées mais terriblement intrusives.
Giorgia Meloni a déclaré en 1996 – elle avait 19 ans ! – que Mussolini avait gouverné pour le bien de l’Italie. Mais depuis elle a changé d’avis, révisé ses positions et accepté de participer à l’entente européenne ; mais en affirmant vouloir en changer les règles. Bon courage : d’autres l’ont promis sans essayer, certains l’ont essayé sans rien infléchir.
Dieu, la famille et la patrie, voici la triple invocation au nom de laquelle elle aspire à gouverner l’Italie, en soulignant sa volonté d’être au service de tous ses concitoyens.
Je doute que cet engagement puisse être tenu avec une telle vision purement conservatrice. Même si elle n’a rien de honteux en elle-même à partir du moment où aucun pouvoir n’est contraint de légitimer tout ce qu’une modernité discutable et l’évolution des sociétés inventent jour après jour. Ce que charrie le réel n’est pas à accepter en gros mais à la rigueur au détail.
Sidérant de constater l’étonnement démocratique face à l’émergence de ces partis ou de ces unions conservatrices, voire extrémistes, en Allemagne, en Suède, aujourd’hui en Italie, sans évoquer les pestiférées que sont la Hongrie et à un degré moindre, la Pologne…
Plutôt que tomber dans une dénonciation confortable, seulement éthique (à quel titre, d’ailleurs, puisque des démocraties ont tranché ?), il serait infiniment plus efficace de se demander pourquoi les démocraties traditionnelles apparaissent de nos jours, face aux crises de toutes sortes, comme trop molles, voire impuissantes. À force de ne pas traiter, ou si mal, les problèmes qui gangrènent l’Europe, le retour de bâton était prévisible. Quand la réalité est trop longtemps niée, elle se venge à sa manière.
On ne peut que le constater : des peuples ont envie de tourner les pages anciennes pour en découvrir d’autres, peut-être à leurs risques et périls. Mais le passé des pays et de l’idéologie européenne donnant trop volontiers des leçons de morale aux trublions est-il si brillant, si exemplaire qu’on puisse ne pas comprendre qu’un autre futur tente ici ou là, et de plus en plus ?
Giorgia Meloni n’est pas fasciste. Cette stigmatisation avant les actes et la politique menée n’est que trop révélatrice d’une intolérance que beaucoup ne supportent plus.
Si elle échoue une fois président du Conseil, ce ne sera pas à cause de sa provocation de 1996 mais parce qu’elle n’aura pas su, avec ses soutiens, répondre aux défis du présent.
Surtout, qu’on n’interdise pas aux peuples le droit de choisir un autre chemin que celui que la bienséance européenne s’estime en droit de leur imposer en tapant sur leur souveraineté !
« Giorgia Meloni a déclaré en 1996 – elle avait 19 ans ! – que Mussolini avait gouverné pour le bien de l’Italie. Mais depuis elle a changé d’avis… » (PB)
Ah tiens, Giorgia Meloni a changé d’avis. Preuve, s’il en était besoin, que les certitudes ne sont pas absolues, même et surtout en politique, et qu’il est possible de changer d’avis en fonction de l’évolution de la société. Heureusement !
Ceci étant, si les Italiens ont voté pour un parti d’extrême droite, c’est leur problème et ce n’est pas aux autres pays de la Communauté européenne de porter un jugement sur la volonté exprimée par ce peuple, ainsi que se l’est autorisée Ursula von ver Leyen qui a un peu trop tendance à sortir de ses prérogatives.
« Dieu, la famille et la patrie, voici la triple invocation au nom de laquelle elle aspire à gouverner l’Italie, en soulignant sa volonté d’être au service de tous ses concitoyens. »
Cette devise rappelle furieusement celle du régime de Vichy « Travail, famille, patrie ».
Dieu a simplement remplacé le travail. Il reconnaîtra les siens.
Il est vrai que le travail n’a jamais été vraiment populaire et pas seulement en France…
« Giorgia Meloni n’est pas fasciste ! »
Bien sûr que si ! Et nombre de contributeurs ici sur ce blog prétendront l’évidence. Même sur votre blog, des commentaires en réponse se terminent par ce genre d’accusation à la stalinienne. Écraser « l’adversaire » en le rabaissant en sortant du champ de la discussion afin de le faire taire. Aucune humanité alors qu’ils se prétendent humanistes. Restant sur leur rocher dans leur château-fort intérieur, le pont-levis relevé, ils dictent la Loi. Leur Loi, avec dédain.
Ce sont eux les fascistes mais ils ne le savent pas. Heureusement Ursula ouvre les yeux à beaucoup de gens en ce moment.
Cher Philippe Bilger,
Une fois encore, un billet frappé au coin du bon sens, avec cette fois-ci aucun bémol ni bécarre à y apporter.
Le concert des belles âmes bien-pensantes que vous dénoncez est le réflexe quasi pavlovien d’un « système » qui, du fait qu’il s’est approprié tous les pouvoirs, pense parler au nom du peuple, ou du moins grandement l’influencer.
À de rares exceptions près, comme celle de Julien Dray (à CNews, il est bien obligé de s’extraire de la pensée unique et paresseuse pour ne pas être ridicule), ces belles âmes, forcément progressistes, sont bien incapables de se remettre en cause, ni de sortir de la « supériorité morale satisfaite » chère à Milan Kundera dans L’insoutenable légèreté de l’être…
Cette Valeur Humaine Ajoutée est leur credo et leur confiteor, l’alpha et l’oméga de leur engagement, et la puissance de feu du système les encourage à cultiver cette posture et cette paresse intellectuelle tellement valorisantes.
Du succès ou non de cette coalition dépendra sa transposition possible en France, que la schizophrénie de l’électeur rend néanmoins aléatoire (à la tentation de renverser la table s’oppose toujours le surmoi progressiste).
Si néanmoins le succès est au rendez-vous, MLP, qui veut occuper toute la place à droite, ne pourra plus faire la sourde oreille à une union des droites qui balayerait sans coup férir ce système qui nous coule depuis 50 ans.
P.-S. : on notera avec le sourire que s’il existe à droite des partis post-fascistes, on n’entend guère parler à gauche de partis post-staliniens ou post-castristes.
P.-S. 2 : jamais en retard d’une envolée hystérique, pour Sandrine, qui nous ressuscite Reggiani, les « loups sont entrés en Italie ». On tremble déjà à l’idée qu’ils puissent entrer à Paris.
Bravo !
« Giorgia Meloni n’est pas fasciste ! » (PB)
Ouais… Ouais… Les autres sentent la rose sans doute ?!
La fine équipe, et les trépanés de l’Histoire, on oublie tout et on recommence:
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Cela sent quand même le rance… Problème des démocraties qui n’arrivent pas à enrayer la pauvreté profonde, alors comme d’habitude, on meurt encore plus de faim mais on n’a plus rien pour se défendre, et le knout pour ration alimentaire.
Chers blogueurs, vous êtes tous en retard d’un siècle concernant les clichés idéologiques : vous vous renvoyez tous la baballe du fascisme : « c‘est toi le facho, non c’est toi, cékiledikié, nananèèère », une vraie cour de récré pour rétrécis du bulbe.
En réalité il y a deux fascismes bien distincts : le bon et le mauvais.
Le bon : incarné par les partis d’extrême droite RN 89, Zemmour, Le Pen chez nous, et les partis similaires en Europe : Orban, Meloni… Ils ont des valeurs morales, civisme, respect, autorité, famille normale, enfants naturels, amour de la nation, du drapeau, de la Marseillaise, etc. soutiennent la police, l’ordre et la loi, ils sont pour une paix sociale harmonieuse en rejetant ces horribles détraqués pervers LGBT de leurs écoles et ces migrants opportunistes arrivistes parasites sociaux d’aides et allocs, de trafics de drogue et criminels islamistes.
Le mauvais : incarné par toute cette gauche malaria sociale : PS PCF EELV LFI NUPES WOKE LGBT, ils sont pour le désordre, la violence, la haine, ils soutiennent les crimes islamistes, les vols, les viols, les attaques au couteau, sur les autres pas sur eux, alliés des racailles électeurs gauchistes qui tabassent agressent incendient voitures et mobilier urbain, tirs de mortiers quotidiens sur la police, ils n’aiment pas la morale, le civisme, le respect, l’autorité, la famille normale homme femmes enfants naturels, ils préfèrent l’anormalité des familles genrées Woke homos LGBT, foetus artificiels commercialisables, un monde Frankenstein, Mengele et ses horreurs eugénistes héritées des nazis.
Ce sont des antifanazis comme à Rennes lors du meeting de l’excellent Bardella.
Ils brûlent le drapeau français et exhibent ce honteux drapeau algérien, ils sifflent la Marseillaise et chantent les hymnes à la gloire des tueurs d’Allah, ils ont le soutien de tous les traîtres dégénérés racistes antiblancs racialistes indigénistes anti-France. Comme exemple parfait : l’ignoble et odieux Pap Ndiaye qui insulte la France à l’étranger et les maires des villes Nupes qui battent tous les records d’insécurité dans leurs fiefs.
J’en ai d’autres mais je serai trop long, la charte, toujours la charte !
« Giorgia Meloni n’est pas fasciste. » (PB)
Heureuse femme !
En France, y compris sur ce blog hélas, des millions de gens se traitent les uns les autres de « fascistes » à tout propos et hors de propos, sachant que le premier qui a commencé a gagné.
On vient nous parler de souveraineté nationale, alors que sans l’Europe, les anciens comme les économies auraient été balayés par la récente pandémie.
On ne supporte plus l’intolérance à l’endroit des intolérants, qu’on retourne donc aux nationalismes mais sans les empires qu’on fut incapable d’administrer dans la justice, n’ayant su qu’exporter nos violences irrésolues au nom d’une supériorité fantasmée qui nous soumet aujourd’hui à la logique des empires qui miment nos propres incapacités, ne savent que parler le langage des dominations qui inéluctablement nous ramène à la barbarie qui par deux fois déjà a tout renversé.
Combien de temps tiendrait-elle, la Meloni, sans l’Europe, menteuse infecte qui trompe les gens à leur faire penser qu’ils pourraient s’en sortir tout seuls alors que leur économie, comme tous les pays du sud européen, est sous perfusion, que les opinions refusent en permanence le projet continental qui, seul, serait à même de nous protéger de l’immigration, en investissant pour que les gens restent chez eux.
Mais non, notre hôte préfère prendre son air préoccupé de bobo parisien à qui on ne la fait pas, pour caresser dans le sens du poil un peuple qui s’abîme dans les fantasmes de sa supériorité perdue à tout jamais s’il n’admet pas de se réconcilier, il en va de la survie de notre protection sociale comme des droits de l’homme, de la défense de la démocratie et de la liberté.
Mais non, plutôt que de souligner que nous avons besoin des immigrés non seulement pour occuper toute une série d’emplois inoccupés, pour payer les retraites de systèmes que nous sommes incapables de réformer, on préfère corroborer les ignobles tenants des suprémacistes de toute obédience qui confortent les gens dans leur illusion consumériste de royauté absolue, qui ne pensent qu’à eux-mêmes, s’occupent mal de leurs enfants quand encore ils en ont, et viennent réclamer que tout ce qui les protège soit un dû, que la vie qui n’est pas éternelle est quand même un scandale, comme l’est le fait que la personne qui les « torche » n’est pas de la bonne couleur.
Allez, Europe, tes nations ne méritent alors qu’une chose, puisque tu refuses la voie royale qui t’est offerte, vote Meloni ou Zemmour ou Le Pen, tu ne seras plus ni française, ni allemande ni italienne, tu seras chinoise, ou turque, ou russe, ou au mieux américaine, et Bilger courra encore les plateaux de sa popularité perdue pour justifier que tu choisisses à raison le futur de ta disparition.
La signora Meloni n’est pas fasciste en effet, tout comme le MSI ne l’était pas plus à la fin de son cycle (renonciation à la dictature et à l’antisémitisme, j’allais dire « quand même, enfin ! », peut-être devrait-on mettre ça en parallèle à l’abandon de la révolution et de la dictature du prolétariat par le PCI de Berlinguer, un peu avant).
Mussolini était « socialiste jusqu’à l’os » (selon ses propres mots) et s’appuyait sur les remparts d’un fortin syndicaliste tout-puissant pour encadrer la société civile.
On pourrait noter que les deux PPI, le Parti Populaire Italien historique, dont De Gasperi était membre, et le renaissant de 1994, baignaient jusqu’aux gencives dans le contexte de la fameuse doctrine sociale de l’Église, Meloni n’invente rien là (ça me rappelle un débat que dut connaître von der Leyen sur le retirement des crucifix dans les salles de classes bavaroises).
Elle n’est pas du moule habituel, a un gros accent romain des faubourgs, adore les références à Tolkien, loin, très loin des noirs remous et desseins de la République de Salo.
Je pense que sa véritable audience est plus large, moins centrée sur les partis de la droite officielle, déconsidérés par leur soutien au dictateur Poutine.
Son ordolibéralisme en acte, protestant dans l’âme, fera la part belle à un interventionnisme d’Etat léger et correcteur, comme partout en Europe.
N’ayez pas peur.
Toujours salir l’adversaire, le néantiser par des slogans, le coller au mur pour le fusiller, symboliquement ou pas, chez les enflammés du camp du drap de l’or rouge, c’est à ça qu’on les reconnaît.
Ce qui n’est pas conforme aux valeurs européennes est automatiquement qualifié de fasciste, proto-fasciste, extrême droite, populiste et j’en passe…
C’est une analyse par trop sommaire !
Et puis, ces « valeurs européennes », quelles sont-elles ?
Il y a les valeurs proclamées : liberté, démocratie, Etat de droit…
Mais il y a aussi les valeurs mises en œuvre : croyance en la finance, obéissance aux lobbies, soumission aux USA, mépris des nations et des peuples…
La com’ ne réussira pas toujours à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
D’une façon ou d’une autre, nous devrons sortir de ces simulacres, faux-semblants et autres mensonges.
Ce que propose l’« extrême droite », ou supposée telle, pour y parvenir est tout sauf convaincant, mais il n’y a pas tellement mieux pour l’instant.
Quand on connaît le parcours déjà riche de Giorgia Meloni, on se dit que « Giorgia Meloni n’est plus fasciste ! » refléterait davantage le réel (provisoire ?) si cher à Philippe Bilger.
Ray Charles, déjà…
« Georgia
Georgia
No peace I find
Just an old sweet song
Keep Georgia on my mind ! »
Que nos gouvernants cessent de s’étonner et de se lamenter sur les effets dont leur seule politique est malheureusement la cause.
À se contenter de crier « gare au loup » sans vraiment agir sur les sujets qui justement attirent ce loup, il ne faut pas s’étonner qu’à la longue les électeurs perdent patience, se lassent et laissent finalement entrer celui-ci dans la bergerie.
Cessons de considérer les électeurs pour plus bêtes qu’ils ne sont. Si les exécutifs successifs avaient apporté des réponses satisfaisantes, concrètes, aux attentes des citoyens dans les domaines qui impactent directement leur quotidien, éprouveraient-ils alors le besoin de renoncer à ces gouvernants, de tenter une autre expérience hasardeuse avec tous les risques éventuellement attachés à celle-ci ou de se détourner tout simplement de la politique ?
L’essentiel de ce billet, Monsieur Bilger, me semble se trouver dans la phrase de conclusion : « Surtout, qu’on n’interdise pas aux peuples le droit de choisir un autre chemin que celui que la bienséance européenne s’estime en droit de leur imposer en tapant sur leur souveraineté ! »
Les menaces de rétorsion de madame von der Leyen formulées à l’encontre de l’Italie avant même les élections restent une intrusion inadmissible de l’administration de l’UE dans le processus démocratique d’un pays membre. D’entrée, on se refuse à admettre le choix libre des électeurs, ce qui est une curieuse conception de la démocratie… Mais la France a déjà subi l’annulation antidémocratique de son rejet du projet de traité constitutionnel en 2005.
On a le sentiment que la présidente de la Commission européenne voudrait rejouer la mise au pas de la Grèce, notamment par la voie de la fameuse « troïka ». À moins qu’elle ne veuille que l’Italie s’oriente vers un « Italyxit ». Il est vrai que l’Italie, comme la France, l’Espagne et le Portugal sont des pays de l’Europe du Sud peu appréciés de ceux de l’Europe du Nord, qui se considèrent comme les seuls vertueux.
Mais déjà des fractures apparaissent en Suède, en attendant que la question des exilés russes ne perturbe les Pays baltes ou la Finlande…
En France, depuis des lustres, je critique les gens de droite qui voient des gauchistes partout et les gens de gauche qui voient des fascistes (ou des fachos) partout. Je redis que Zemmour et Le Pen fille ne sont pas fascistes mais d’extrême droite, tout simplement et c’est très clair pour moi.
Il se trouve, comme vous le rappelez à juste titre, que cette femme politique au début de sa carrière a loué Mussolini, autrement dit le Fasciste (avec majuscule) le plus incontestable.
Depuis elle a eu une très longue carrière politique de député, de ministre, de chef de parti. Elle va diriger le gouvernement italien alliée à un Salvini qui s’est discrédité par ses outrances et par un Berlusconi en fin de course. Elle est essentiellement extrêmement habile, anti-Poutine (ce qui est bien), pour l’Ukraine (ce qui est bien), libérale en économie (ce qui est bien), elle n’est pas anti-européenne (ce qui est bien), elle se proclame mère, chrétienne, patriote, ce qui a plu à bien des Italiens.
Surtout, elle insiste sur les mesures drastiques qu’elle espère pourvoir prendre contre l’immigration venue d’Afrique. À noter qu’au Parlement européen elle a refusé d’être dans le groupe du RN qu’elle trouvait infréquentable (elle a eu bien raison).
Reste que sa coalition est fragile et, comme toujours en Italie, son pouvoir ne va pas être très durable.
Une toute dernière chose, cher Philippe, j’ai cru discerner que vous avez une certaine sympathie pour cette femme politique. Ce n’est pas mon cas.
Je combats Zemmour et Le Pen fille, j’abomine Poutine, Trump et Bolsonaro. Je n’abomine pas cette femme politique italienne, qui a eu comme talent principal l’habileté, et qui a doublé tout le monde. Cela durera ce que cela durera.
Que les ayatollahs de la gauche défroquée, qui ont abandonné toute référence au passé populaire de leur mouvance pour se jeter dans les dérives extrêmes de la Nupes, se soient précipités pour vomir sur Giorgia Meloni est plutôt une bonne nouvelle. Leurs vociférations sont à la hauteur de leur panique, mais soulignent d’abord l’importance de l’événement : l’un des Etats fondateurs de la Communauté européenne du charbon et de l’acier, ancêtre de l’UE maastrichtienne, est désormais dirigé par une coalition qui refusera les diktats de Bruxelles, défendra la souveraineté nationale et conduira les affaires du pays en privilégiant les valeurs judéo-chrétiennes de notre Vieux Continent.
Bien sûr, pour juger s’il n’est pas trop tard pour rompre avec l’arrogance des instances européennes, magnifiquement illustrée par Ursula von der Leyen, s’il n’est pas trop tard pour réformer l’UE en lui injectant une dose massive de démocratie, s’il n’est pas trop tard pour construire une Europe des peuples, il faut attendre que l’Union des droites italienne s’installe au pouvoir à Rome et applique son programme, largement contraire aux objectifs bruxellois de réduire les Etats au statut de vassaux appliquant ses directives en tous domaines.
La surpuissante Commission, dont la légitimité est tout sauf démocratique, osera-t-elle traiter l’Italie comme la Hongrie, la Pologne et, avant elles, la Grèce ? Au sein du Conseil européen, les chefs d’Etat et de gouvernement considéreront-ils Giorgia Meloni comme une paria, alors que son seul objectif est l’avènement d’une Europe respectant les Etats qui la composent ? Von der Leyen, après son inadmissible intrusion dans la campagne électorale italienne, sera-t-elle remerciée, comme doit l’être une intendante indélicate ?
Pour l’heure, le pronostic est incertain tant les mauvaises habitudes sont ancrées au Berlaymont. Cependant, la donne risque de changer dès le 1er janvier avec l’arrivée de la Suède à la présidence tournante du Conseil européen. Une Suède qui vient, elle aussi, de se doter d’un gouvernement « illibéral », comme on dit chez les européistes pour qualifier avec dédain et rage ceux qui leur tiennent tête.
En France, le bouleversement survenu ce dimanche en Italie, conspué par une gauche sous influence (*), apparaît une promesse de lendemains radieux chez les dirigeants de Reconquête… Mais Paris n’est pas Rome et, avec ses 89 députés, Marine Le Pen, qui, pour sauver sa boutique, refuse obstinément l’union des droites, est pour l’heure en position de force.
Demain, tout pourrait bien dépendre du prochain choix de leur chef par les militants LR. Bien sûr, en campagne électorale, Ciotti n’a aucun intérêt à se laisser aller vers la perspective d’un accord avec Zemmour… Mais, s’il est élu, il n’en sera plus de même et, si l’on en croit les sondages, le principe d’une entente avec Reconquête ne déplaît pas à une grande part de la base du parti néo-gaulliste. Les élections européennes de 2024 pourraient bien fournir le catalyseur nécessaire à ce rapprochement, qui obligerait Marine à, au moins, s’interroger sur sa stratégie.
Hormis la survenue d’un événement exceptionnel, jusqu’en 2027 le gouvernement français continuera à se soumettre sans broncher à l’Europe maastrichtienne… Mais l’envoi à Strasbourg d’un contingent encore plus important qu’aujourd’hui de députés opposés au projet d’Europe fédérale souveraine serait un pas de la France pour rejoindre Copenhague, Stockholm, Varsovie et Budapest. La Commission oserait-elle alors sermonner Paris, voire faire pression sur les Français pour qu’ils « votent bien » ?
(*) Julien Dray est le seul socialiste ayant eu une réaction saine à l’annonce de la victoire de Fratelli d’Italia. Il est vrai que sa collection de montres l’aide à se mettre à la bonne heure… alors que ces ex-compagnons de route ont fait montre d’un inquiétant recul des aiguilles de leurs tocantes en renvoyant Meloni à ses amours de jeunesse mussoliniennes.
« Qu’on n’interdise pas aux peuples de choisir… » (PB)
On ne peut qu’approuver l’opinion de Philippe Bilger, tellement la démocratie a de bons côtés.
Mme Elisabeth Borne apporte une nuance en promettant d’être « attentive au respect par l’Italie des droits humains et du droit à l’avortement ».
Ce qui signifie que ces droits sont clairement définis dans quelque Bible à laquelle on ne saurait déroger, qu’ils sont intangibles, et, de plus, que depuis hier le manque de fiabilité des gouvernants de Rome les met en danger.
Heureusement, une responsable politique du pays d’à côté est « attentive » et les Italiens seraient mal inspirés de prendre ombrage de cette admonestation constructive faite pour préparer un climat cordial lors de la gestion des questions d’intérêt commun, par exemple des mesures contre l’immigration-submersion.
Ce qui est le plus surprenant, c’est que la gauche bobo et en particulier celle des élites politiques et médiatiques, n’arrive pas à se poser la question du pourquoi une telle poussée de droite en Europe. Pourquoi ces réactions populistes lors d’élections organisées si démocratiquement ?
Car voilà, la gauche si intelligente, si ouverte aux autres, si démocratique, ne veut curieusement rien voir ni écouter, elle veut imposer ses vues mondialistes et mixer les cultures, persuadée que toute autre voie n’est pas acceptable.
Les dirigeants européens, qu’ils soient centristes, macroniens ou de la droite dirons-nous fréquentable, ont décidé une fois pour toutes que le chemin qu’ils souhaitent imposer est le bon, car humaniste. Ils sont dans le vrai, les autres ont tort car ils s’attachent à leurs vieilles traditions ringardes, repliés sur eux-mêmes, selon la formule consacrée.
Ils feignent d’ignorer les problèmes qui sont posés et imposés aux populations autochtones. Chaque jour une information sur un fait divers, une aberration, nous démontrent pourtant l’inverse du bien vivre ensemble qu’on voudrait imposer à marche forcée.
Un exemple tout simple : aux Sables-d’Olonne, le Tribunal administratif ordonne de faire disparaître la statue de saint Michel et au même moment une rue de Stains est baptisée (doux euphémisme) du nom d’une épouse de Mahomet avec un nom imprononçable pour qui n’est pas musulman.
C’est le genre de chose que les Français ne supportent plus même si c’est anecdotique et en Italie, en Suède et ailleurs en Europe sans doute, ce sont les mêmes histoires agaçantes car on sent bien qu’elles sont ciblées pour nous faire abandonner peu à peu notre culture.
Je souhaite du courage à Mme Meloni car elle aura beaucoup de monde pour se mettre en travers de sa route. Toutefois du nord au sud de l’Europe, les yeux commencent à se déciller et peut-être qu’un jour…
En attendant, elle ne fait pas peur.
Elle aura du travail car j’imagine qu’en Italie comme en France, les mêmes mouvements modernistes donnent de la voix.
Il n’y a qu’à voir en ce moment comment nos féministes islamo-gauchistes si promptes à condamner les hommes n’ont que faire des courageuses manifestantes en Iran, enfermées sous leurs voiles depuis 43 ans. Personnellement, je les soutiens à 100 % et je suis triste de voir de jolies jeunes femmes dont Masha et Hadis mortes à cause de ces dictateurs religieux dignes du Moyen Âge.
Et là pourtant je vois nos si belles âmes, toujours prêtes à mordre le patriarcat réel ou supposé, bien silencieuses.
Beaucoup de commentateurs médiatiques font semblant de ne pas comprendre ou ne veulent pas comprendre pourquoi les Suédois, puis les Italiens ont voté pour une coalition de droite (centre-droit disent les Italiens) !
Mauvaise foi ou sketch comique ?
Restons dans cette même veine: pour supprimer « l’extrême droite » je propose de stopper toute immigration venant du Sud…
En fait ce ne serait pas suffisant parce qu’Ursula resterait en poste jusqu’à ce que des Etats-membres lui enjoignent d’arrêter de donner des leçons de maintien aux gueux qui votent mal…
P.-S. : comme beaucoup d’indésirables passent par l’Italie pour rejoindre la France, son élection aurait une vertu, celle d’y faire barrage.
Forza Italia !
Bravo et toutes mes félicitations à Giorgia Meloni et à tous ses soutiens !
Depuis hier soir l’Italie a rejoint la Hongrie, la Pologne, la Suède, la France et l’Allemagne pour défendre la liberté de son identité nationale et le bonheur d’être chez soi d’abord !!
Bye bye les gauchistes et Auf Wiedersehen Ursula von der Leyen…
@ Aliocha
Sans souveraineté nationale, nulle politique véritable, indépendante, n’est possible.
L’Europe supranationale souveraine est un rêve, une illusion.
Tous les traités européens sans exception contiennent une clause disant que « les Etats-membres s’interdisent toute action contraire aux intérêts de l’Alliance atlantique ». L’UE est une succursale des USA. Elle ne saurait être autre chose.
Par idéologie, par peur, la France s’est vendue pour un plat de lentilles.
On nous explique que la France ne compte plus et que donc, pour compter un peu quand même, elle doit se fondre dans l’Europe. Mais c’est le contraire : c’est parce qu’elle tente désespérément de se fondre dans l’Europe qu’elle ne compte plus sur la scène du monde.
Bientôt caroff nous proposera de ne plus importer d’uranium au titre qu’il viendrait du sud, s’accrochant au réel comme Ellen qui compte la France avec les pays qui cèdent sur l’essentiel.
L’indépendance fantasmée est un alcool qui déguise la dépendance qu’elle génère en souveraineté, les soirs de victoire souvent finissent au matin blafard des gueules de bois.
À votre santé !
@ Aliocha 23h10
« Bientôt caroff nous proposera de ne plus importer d’uranium au titre qu’il viendrait du sud »
Sisi…
L’uranium importé vient du Kazakhstan, du Niger, du Canada, de l’Australie et de l’Ouzbékistan. Beaucoup d’Est et peu de Sud…
Ah le réel !!
@ Aliocha | 26 septembre 2022 à 23:10
Vous déraisonnez !!
Ont la gueule de bois aujourd’hui tous ceux qui ont fait rentrer l’immigration de masse clandestine islamiste séparatiste pour détruire la France et l’Europe…
C’est une image, caroff, pour décrire notre interdépendance, puisqu’apparemment il est nécessaire que je le souligne.
Quant à Ellen, ne réveillons pas la somnambule qui ne voit pas qui tient le fil sur lequel elle danse son autonomie, l’extrême droite n’a pas gagné en France.
Et pour Denis Monid-Broca, c’est Poutine qui a ressuscité l’OTAN, les peuples européens sur le même fil illusoire refusant de construire ensemble leur indépendance sont bienheureux de pouvoir encore choisir les USA pour à nouveau déguiser leur défaite en victoire.
La transmutation du cauchemar nationaliste en rêve européen, en est hélas retardée d’autant.
À l’heure où l’Italie se prépare à un président du Conseil à la fois anti-immigration et anti-Russie, il est utile de prendre connaissance de l’un des excellents sondages de l’institut américain Pew Research, dont la qualité n’a d’égale que le silence de mort qui les accueille en général en France.
Tandis que les chefs de file du poutinisme européen continuent à trouver des excuses à leur champion (en particulier chez nous), leurs troupes s’en détournent massivement. Depuis l’invasion de l’Ukraine, la proportion des sympathisants des partis populistes européens qui ont une opinion favorable de la Russie et qui font confiance à Vladimir Poutine s’est effondrée.
C’est en particulier le cas en Italie. La Ligue et Forza Italia, les partenaires de Frères d’Italie dans la coalition victorieuse d’extrême droite, soutiennent le régime russe, contrairement à Giorgia Meloni. Mais ce n’est plus le cas de leurs sympathisants.
Entre 2020 et 2022, la part des opinions favorables à la Russie est tombée de 64 % à 15 % chez les sympathisants de la Ligue, et de 67 % à 18 % chez ceux de Forza Italia.
Entre 2021 et 2022, la part de ceux qui font confiance à Vladimir Poutine pour prendre les bonnes décisions en matière de relations internationales est tombée de 62 % à 10 % chez les sympathisants de la Ligue, et de 53 % à 12 % chez ceux de Forza Italia.
Cette chute de 49 points dans les opinions favorables à la Russie est la plus forte parmi tous les partis populistes européens étudiés par le sondage. Mais la tendance se retrouve à l’identique à travers le continent.
En France, au Rassemblement national, les opinions favorables à la Russie ont chuté de 55 % à 21 %, et la confiance envers Poutine de 39 % à 17 % seulement.
De façon très intéressante, tandis que Viktor Orban, en Hongrie, continue à s’opposer aux sanctions et annonce de nouveaux achats de gaz à la Russie, les sympathisants de son parti Fidesz ne sont plus que 28 % à faire confiance à Poutine, contre 44 % auparavant.
En Suède, comme en Italie, on assiste à l’émergence d’une extrême droite raisonnable et moderne. Les Démocrates de Suède, parti anti-immigration qui fait partie de la coalition ayant remporté les dernières élections, sont le parti suédois qui a voté le plus souvent contre les intérêts russes au Parlement européen.
En 2021, déjà, ses sympathisants n’étaient que 30 % à faire confiance à Poutine en matière de relations internationales. En 2022, ils ne sont plus que 9 %.
La même tendance se retrouve au Royaume-Uni, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Pologne et en Grèce.
Marine Le Pen, Éric Zemmour et les autres dirigeants populistes français feraient bien de se réveiller, afin de ne pas être les derniers à abandonner leur admiration stupide envers la Russie.
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@ Denis Monod-Broca | 26 septembre 2022 à 23:02
« Tous les traités européens sans exception contiennent une clause disant que ‘les États-membres s’interdisent toute action contraire aux intérêts de l’Alliance atlantique’. »
Tiens donc… une source crédible serait bienvenue à l’appui de cette assertion, qui semble tout droit tirée d’un site complotiste.
L’Alliance atlantique, c’est l’OTAN. Il n’est nul besoin d’adhérer à l’OTAN pour faire partie de l’Union européenne. L’Irlande, l’Autriche, Chypre et Malte sont dans l’Union, mais ne font pas partie de l’OTAN. La Suède et la Finlande, qui sont dans l’UE, avaient une très longue histoire de neutralité, et par conséquent n’étaient pas membres de l’OTAN. Elles n’ont demandé leur adhésion que tout récemment, suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il reste à voir si la Turquie donnera son accord…
D’autre part, votre formulation est très curieuse. « Tous les traités européens », ça ne veut rien dire. C’est quoi, un traité européen ? Européen n’est pas synonyme de membre de l’Union européenne.
Je doute fort qu’aucun traité interdise « toute action contraire aux intérêts de l’Alliance atlantique », expression extrêmement vague dont je vois mal comment elle pourrait figurer dans un texte juridique.
Où avez-vous pêché cette phrase ?
Vous nous resservez cette vieille sornette de la propagande communiste selon laquelle les membres de l’OTAN seraient asservis aux États-Unis. L’OTAN, figurez-vous, c’est une alliance militaire et politique dont la France est l’un des membres fondateurs, depuis 1949. L’OTAN a été créée pour défendre l’Europe contre la menace russe, après le coup d’État communiste de Prague et le blocus de Berlin en 1948, destiné à expulser de la ville les Américains, les Britanniques et les Français.
En fait, son origine remonte au traité de Dunkerque conclu en 1947 entre la France et la Grande-Bretagne, dans le but de prévenir toute attaque de l’Allemagne ou de l’URSS.
L’OTAN a pour but de défendre la liberté de la France et de ses autres membres européens. Liberté qui était menacée en 1949 par la Russie, et qui est toujours (surprise, surprise !) menacée en 2022 par la Russie.
Les communistes et les poutinistes tentent d’accréditer l’idée que participer à une alliance militaire, c’est abdiquer sa souveraineté. C’est évidemment idiot. Faire partie d’une alliance militaire puissante, c’est protéger sa souveraineté en dissuadant les agresseurs.
Non seulement l’OTAN est une alliance militaire extraordinairement efficace, mais, ses adversaires l’oublient souvent, c’est aussi une alliance politique, conclue entre des pays « déterminés à sauvegarder la liberté de leurs peuples, leur héritage commun et leur civilisation, fondés sur les principes de la démocratie, les libertés individuelles et le règne du droit ».
Vous êtes contre la civilisation occidentale ?
Le respect des règles démocratiques est d’ailleurs un critère essentiel pour décider de l’admission d’un nouveau membre. Admission à laquelle chacun des membres peut opposer son veto. De même, toutes les décisions au sein de l’OTAN se prennent par consensus.
On voit bien quel est l’intérêt des communistes et de la Russie d’isoler la France de ses alliés militaires, et de discréditer les notions de démocratie, de liberté individuelle et d’État de droit.
On voit mal quel serait l’intérêt des Français.
Une chose est sûre, elle a du caractère la Giorgia .
Elle fait penser à J-L Mélenchon, avec les idées de Christine Boutin.
Je me demande ce que ça va donner, mais il va y avoir de l’ambiance en Italie ! 😊
Le LOL du jour et il est de taille
Pendant que sa ville se soudanise à coups de braguettes et de couteaux, l’adjoint carpette paillasson de la maire islamogauchiste immigrationniste Nupes de Nantes reconnaît des… tenez-vous bien… « difficultés de sécurité le soir » mais affirme (croix de bois croix de fer) que la situation… accrochez-vous… « s’améliore » !!!
En effet elle s’améliore, surtout pour les Soudanais qui débordés par les cadences infernales ont très peu de temps pour aller toucher les allocs aides entre les agressions, crimes, vols, viols dont ils se repaissent à foison, sous l’aile protectrice de la maire Nupes farouchement pro-migrants, tous crimes confondus, quitte à faire de sa ville un coupe-gorge sanguinaire lupanar à migrants.
Ceux qui auraient l’outrecuidance de seulement froncer un sourcil seraient immédiatement taxés de racisme xénophobie islamophobie et de faire le jeu de Zemmour, Le Pen et de tous les fachos racistes d’extrême droite.
BEN VOYONS !
@ caroff | 26 septembre 2022 à 21:55
« Comme beaucoup d’indésirables passent par l’Italie pour rejoindre la France, son élection aurait une vertu, celle d’y faire barrage. »
Croyez-vous ?
Au contraire, ils seront tentés de dire : « Puisque ces fous de Français veulent encore et toujours plus de remplaçants pour saturer leurs banlieues, infester leurs villes moyennes et en truffer leurs plus petites bourgades, nous allons leur en envoyer ad nauseam. »
@ Ellen
« Bravo et toutes mes félicitations à Giorgia Meloni et à tous ses soutiens ! Depuis hier soir l’Italie a rejoint la Hongrie, la Pologne, la Suède, la France et l’Allemagne pour défendre la liberté de son identité nationale et le bonheur d’être chez soi d’abord !! Bye bye les gauchistes et Auf Wiedersehen Ursula von der Leyen… »
Mille fois d’accord avec vous mais hélas ce n’est qu’un rêve, un conte de fées passager, le réveil sera terrible, l’islam dévore tout sur son passage, rien ni personne ne pourra l’arrêter.
Surtout que les populations concernées par leurs destructions programmées par les USA UE et gauches macroniennes islamogauchistes Nupes collaborent par un zèle impressionnant avec leurs bourreaux.
L’islam a une autoroute devant lui, aucun radar, aucun péage pour le ralentir.
La barrière populiste tombe en raison des décisions de nos autorités, je vais finir par admettre qu’il existe une volonté de détruire les pays européens : dette monstrueuse, absence de frontières, immigration massive non assimilable, etc. Si nous votions aujourd’hui pour ou contre Maastricht, que serait le score… Il est là le problème plutôt que dans les élections de populistes. Maintenant on peut se poser à juste titre des questions sur ces conservateurs avec le retour de Berlusconi… Bref, il existe trois Italie, l’une très riche au nord, l’autre touristique et le sud… Si vous faites du bateau attendez-vous à lâcher une petite pièce pour garder votre annexe…
Boualem Sansal a dit que « l’islam tétanise le monde ».
Bien résumé, l’islam n’a peur de rien, l’islam fait peur à tout le monde, même les islamogauchistes qui les soutiennent démagogiquement et électoralement en ont peur.
La victoire de Meloni que tous les vrais patriotes saluent avec ferveur n’est qu’une minuscule flammèche de résistance qui se consumera très vite face au tsunami islamiste qui déferle et dévore la planète.
Tous les islamistes qui ont assisté aux infos à la scène pathétique de ce petit bout de femme s’égosillant derrière un pupitre trop haut pour elle, en sont encore morts de rire, cause toujours ma belle, vous êtes cuits !
L’islam même seul dans son oeuvre de destruction arriverait à ses fins et comme il a beaucoup d’alliés collabos soumis dans tous les pays gangrenés par l’islamogauchisme Nupes woke, il n’a pas besoin de forcer la dose, nous les accueillons à genoux et bras ouverts sur ordre de Bruxelles, une belle offrande abdominale en soumission.
Les scénarios futurs de ce qui va nous arriver à tous, villes et villages dans tout le pays et chez nos voisins sont très simples à imaginer : après avoir conquis tous les espaces publics et les institutions soumises, Education, fonction publique, police, justice etc., insatiables ils s’attaqueront à nos sphères privées : réquisitions de nos logements, ils viendront manger dans nos assiettes, violeront nos compagnes et nos enfants et comme réaction de résistance, en bons soumis suivistes nous leur offrirons la meilleure chambre de la maison pour honorer notre gent féminine.
Nous avons fait pareil avec les Allemands donc pas besoin de s’entraîner ni de s’inscrire à des stages de soumission collaboration, nous sommes des experts en la matière.
Nous avons réussi avec les armées du monde entier à les chasser mais l’islam comme l’Escrologie totalitaire de nos pastèques vert-de-gris, est une idéologie punitive religieuse durable et pérenne, inutile de résister.
Islamisme, wokisme, LGBTisme, racisme antiblancs, racialisme, indigénisme, un bel avenir en effet.
Ne demandons pas à nos jeunes de lever seulement un petit doigt en désapprobation et révolte, ce serait fasciste, ils en ont trop besoin pour pianoter sur leurs smartphones.
Les « citoyens européens » ont le droit de voter pour qui ils veulent à condition de voter selon le vœu de Madame Ursula von machin. Sinon nous afons les moyens de fous faire changer d’afis !
Quant à Macron il respecte le choix démocratique des Italiens. Encore heureux ! Quelle condescendance !
@ Robert Marchenoir | 27 septembre 2022 à 05:18
Merci pour ce sondage édifiant et la conclusion de votre analyse, espérant qu’elle vous entraîne à sa cohérence en vos votes.
La nécessaire gestion de l’immigration ne se fera jamais contre les principes fondamentaux, il est désolant de vous voir alors en cette perspective associé à des Ellen ou des sylvain, et fait douter de votre capacité à défendre ce que pourtant vous savez si bien formuler.
Il n’y a ici ni racisme, ni fascisme, ni objection morale, mais des démocrates déterminés à défendre leur liberté, l’Occident n’ayant plus, comme le soulignait Védrine hier soir, les moyens de l’imposer, ce qui n’est pas une si mauvaise chose pour la démocratie et notre faculté à convaincre.
Nous n’imposons rien mais personne en retour ne nous imposera des limites à l’exercice équilibré de notre liberté, car nous la défendrons avec ce que je suis heureux de partager avec vous malgré nos différences qui sont alors détails négligeables, la plus totale détermination qui manque si cruellement aux peuples européens qui n’ont toujours pas tiré les enseignements de leur défaite et cèdent à nouveau aux délires nationalistes qui l’avaient entraînée, leur autonomie de somnambule n’étant que la manipulation de ceux qui rêvent de détruire la capacité que nous aurions à nous entendre et à nous réconcilier et que personne, si nous le décidons, ne sera à même d’empêcher.
Si « Giorgia Meloni a déclaré en 1996 – elle avait 19 ans ! – que Mussolini avait gouverné pour le bien de l’Italie », elle a évolué depuis, et nos donneurs de leçons devraient se souvenir qu’en France nous avons eu un Premier ministre ancien trotskiste (Jospin), des ministres anciens maoïstes ou léninistes (Moscovici, Dray…), un Premier ministre qui fut haut fonctionnaire à Vichy (Couve de Murville) et même un Président décoré de la Francisque. Une fois ces « erreurs de jeunesse » passées, qui peut dire aujourd’hui qu’ils ne furent pas, l’âge mûr venu, de parfaits républicains ?
@ Robert Marchenoir
Le voilà votre « site complotiste » :
Article J4 du titre V du traité de Maastricht, alinéa 4 :
« 4. La politique de l’Union au sens du présent article n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant pour certains États membres du traité de l’Atlantique Nord et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre. »
J’avais un peu simplifié sa formulation, je le reconnais, mais je n’avais pas altéré le sens de la disposition prévue : la politique de l’UE est compatible avec la politique définie dans le cadre du traité de l’Atlantique Nord.
Je vous laisse vérifier dans les traités postérieurs.
Comme le dit un jour Michel Debré à la tribune du Sénat, s’adressant au ministre qui défendait la CED et qui contestait ses arguments : « Monsieur le ministre, la différence entre vous et moi est sans doute que j’ai pris le temps de lire le traité que vous soumettez à notre vote ».
@ Ex abrupto | 27 septembre 2022 à 10:30
« Quant à Macron il respecte le choix démocratique des Italiens. Encore heureux ! Quelle condescendance ! »
Et s’il n’avait pas respecté le choix démocratique des Italiens, on n’ose imaginer de quoi il aurait été accusé.
Finalement mieux vaut de la condescendance que de l’intolérance.
@ sylvain | 27 septembre 2022 à 10:28
En même temps, le côté farce de cette situation serait de voir Dame Rousseau faire son marché en étant « bâchée » de la tête aux pieds et en rentrant au domicile, lourdement chargée, se faire « vertement » corriger par une baffe éducatrice, distribuée par son barbu de mari trônant fièrement au milieu de ses autres épouses, tout cela au motif que la merguez avait été trop cuite sur le barbecue.
Si les mots ont un sens, alors dire que Giorgia Meloni est fasciste ou même post-fasciste n’a pas de sens.
C’est trop facile de rappeler des propos énoncés quand elle avait 19 ans, parce qu’il faudrait rappeler alors la mémoire de tous ceux qui étaient trotskistes au même âge en France, plus tous ceux qui s’extasiaient de la victoire des Khmers rouges, comme le journal Le Monde qui écrivait « la ville est libérée » le jour de l’entrée des Khmers rouges dans Phnom Penh.
C’est sur son action d’aujourd’hui qu’elle doit être jugée, et là, ses degrés de liberté sont limités par la prison institutionnelle que constitue l’Union européenne.
D’une façon générale, l’interconnexion des liens économiques de la mondialisation fait que l’indépendance pure est une vue de l’esprit et que tous les pays vivent dans une interdépendance.
Le problème avec l’UE c’est que cette interdépendance ne se limite pas aux relations économiques d’échange et de solidarité qu’implique l’euro monnaie unique, mais qu’elle oblige dans le champ sociétal à des valeurs qui ne sont plus celles qui ont fondé l’UE mais qui sont devenues autres, bien plus opaques.
De la protection des minorités, on est passé à la soumission devant ces mêmes minorités qui ont pris le pouvoir médiatique déterminant, avec le souhait non explicité qu’elles deviennent majoritaires, du moins pour les immigrés.
Giorgia Meloni sera tenue en laisse par les contraintes financières de l’UE, il lui faudra batailler pour éviter que ces contraintes ne se transforment pas en chaînes dans le domaine sociétal.
Déjà Elisabeth Borne a parlé de l’avortement comme d’un indicateur qui serait surveillé.
Hier dans l’émission « C dans l’air », Jean-Dominique Giuliani (de la Fondation Robert Schuman) a parlé, en le déplorant, du refus de Viktor Orban d’admettre le lobby LGBT pourtant légitime (sic).
L’expression « lobby légitime » a été employée, cela en dit long et même trop long, sur l’intrusion des europhiles dans la morale de la société d’une nation.
Plus que son passé, qui sert à dissimuler les vraies raisons du rejet de GM, c’est sa déclaration comme chrétienne et mère de famille, qui affole le vrai lobby LGBT à l’oeuvre dans l’UE.
Avec évidemment son refus d’une immigration débridée souhaitée par tout ce que l’UE compte de fédéralistes négationnistes des nations, lorsqu’elle font partie de l’UE.
Pour les nations extérieures, elles ont droit à une existence vantée et défendue. On a même vu Ursula von der Leyen déguisée aux couleurs de l’Ukraine lors de sa visite à Kiev.
Il faudra que Giorgia Meloni défende la souveraineté sociétale, morale et identitaire de l’Italie, dans l’interdépendance économique avec l’UE qui usera et abusera de son pouvoir comme on le voit avec la Pologne et la Hongrie.
Souhaitons-lui bonne chance, si elle réussissait, cela pourrait être un bon exemple pour la France.
« Giorgia Meloni a déclaré en 1996 – elle avait 19 ans ! – que Mussolini avait gouverné pour le bien de l’Italie. » (PB)
Giorgia Meloni est née en 1977 d’une génération d’Italiens qui conservaient un rien de nostalgie pour Mussolini et en a transmis le souvenir aux générations modernes lassées du bazar gouvernemental de leur pays, copie de notre IVe République depuis 1945 !
Mussolini avait sorti l’Italie de l’état de pays sous-développé, du Moyen Âge, et l’avait portée à celui de pays industrialisé, modernisé et surtout avait assaini les régions marécageuses pourries de moustiques.
Son erreur fut de signer l’Acte de Fer, de ne pas écouter Churchill.
Le haut fonctionnaire italien, ex-gouverneur militaire de la Somalie en 1942, qu’était mon beau-père, ne se cachait pas, jusqu’à son décès en 1972, d’avoir participé à la marche sur Rome dont, d’après lui, une bonne partie avait d’ailleurs été faite par le train. Ce qu’il regrettait était précisément que Mussolini avait choisi le mauvais camp – d’autant que natif du Frioul il avait combattu et été blessé en 14/18 -, pas sa façon de gouverner !
Il était d’ailleurs grand admirateur de notre Charles de Gaulle.
C’était un sentiment général dans les années 50/60, avoir connu une Italie rénovée fière de son passé romain, en dépit des déclarations politiques, déclarations qui, dans tous pays, ne sont pas des exemples de sincérité !
Ce sentiment perdure en Italie, comme Bonaparte et ses grognards perdurent dans nos pensées.
Le monde a changé entre-temps, l’Italie en particulier, mais avoir un fond d’esprit pro-Mussolini ne fait en rien un fasciste d’un(e) citoyen(ne) italien(ne) d’aujourd’hui.
NON, « Giorgia Meloni n’est pas fasciste ! » (PB)
Elle est seulement nostalgique du passé, d’une Italie plus nation que bazar où la mafia assassinait des juges et elle regrette que l’EU ne fasse rien pour l’aider à maîtriser l’immigration !
À côté de Hitler, Staline et Hiro-Hito, et avant Franco, Mao et Poutine, Mussolini était une dictateur un rien bisounours ! Son plus grand défaut pour ces Italiens qui l’ont pendu par les pieds était d’être anti-communiste, contre la nouvelle religion de l’époque !
Par ailleurs n’oublions pas que nous avons expulsé les Forces américaines de chez nous, pas les Italiens et que les liens sont forts entre les deux pays !
On ne peut pas être fascistes et copains des Américains !
JE SUIS MELONI !
Programme de Meloni la post-fasciste selon les vomis nauséabonds de la presse procureur islamogauchiste post-stalinienne post-polpotiste post-castriste et leurs millions de morts :
Vive la famille naturelle, non au lobby sectaire LGBT !
Oui à l’identité sexuelle, non à l’idéologie mortifère du genre !
Oui à la culture de la vie, non à l’abîme de la mort !
Oui aux valeurs universelles de la Croix, non à la violence du fascisme islamiste !
Pour des frontières sûres, non à l’immigration de masse !
Pour la souveraineté du peuple, non à la bureaucraSSie de Bruxelles !
Pour la défense de notre civilisation, non à ceux qui veulent la détruire.
Même programme que le mien que j’écris depuis longtemps sur ce blog et ailleurs ; je suis donc un Meloni !
Je suis donc aussi et je le revendique avec fierté et bonheur, un post-fasciste !
Vive les post-fascistes, vive Meloni, vive Le Pen, vive Zemmour etc. etc. et VIVE MOI, pourquoi pas ?
Oups, j’ai oublié Orban ! Excusez-moi cher Viktor !
@ Claude Luçon | 27 septembre 2022 à 13:06
« Par ailleurs n’oublions pas que nous avons expulsé les Forces américaines de chez nous, pas les Italiens et que les liens sont forts entre les deux pays ! »
C’est tout à fait vrai : la Mafia irlandaise, c’est de la gnognote à côté de la Mafia italienne aux Etats-Unis…
Vous n’avez pas conclu en écrivant « L’essentiel est que la dame ne prenne pas le melon… », c’est étonnant.
@ Denis Monod-Broca | 27 septembre 2022 à 11:22
C’est bien ce qu’il me semblait. Vous racontiez n’importe quoi. L’inquiétant est que vous persistez à prétendre que vous ne vous êtes pas trompé.
Donc, récapitulons. Vous écriviez tantôt :
« Tous les traités européens sans exception contiennent une clause disant que ‘les États-membres s’interdisent toute action contraire aux intérêts de l’Alliance atlantique’. »
Le deuxième membre de phrase étant cité entre guillemets.
Et maintenant, vous nous dites que pas du tout, vous aviez « simplifié la formulation ». La véritable formulation serait celle-ci :
« La politique de l’Union au sens du présent article n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant pour certains États membres du traité de l’Atlantique Nord et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre. »
Vous vous moquez du monde. Non seulement vous n’avez pas « simplifié la formulation », ce que vous n’êtes pas en droit de faire lorsque vous citez un texte juridique entre guillemets, mais le texte tout comme le sens des deux phrases sont totalement différents.
Vous n’avez toujours pas l’élémentaire correction de citer vos sources à l’aide d’un lien. Ni pour votre première citation, erronée, dont je doute fort que vous l’ayez inventée. Ni pour cette deuxième citation, que j’ai dû vérifier par mes propres moyens et qui, de ce que je peux en constater après une rapide recherche, semble authentique.
Votre première assertion venait à l’appui d’un commentaire délirant, et en effet complotiste, où vous nous assuriez que « l’UE est une succursale des USA, elle ne saurait être autre chose », et que « par idéologie, par peur, la France s’est vendue pour un plat de lentilles ».
Et pour justifier ces allégations fantaisistes, vous nous sortiez un texte imaginaire, qui interdirait à tous les membres de l’Union européenne de faire quoi que ce soit allant à l’encontre des « intérêts » d’une autre organisation, l’OTAN, distincte et indépendante, même s’ils n’en font pas partie.
Le texte véritable et apparemment en vigueur ne dit rien de tel.
Premièrement, il traite de « la politique de l’Union au sens du présent article ». L’article en question, c’est celui qui expose la politique de sécurité et de défense commune de l’Union européenne.
Car il existe, en effet, une politique de sécurité et de défense commune de l’Union européenne. Ceci est parfaitement normal, connu, et ne devrait pas scandaliser quelqu’un comme vous qui regrette que l’Europe soit trop soumise aux États-Unis sur ce plan.
La seule existence d’une politique de sécurité et de défense commune de l’Union européenne tend à montrer que votre allégation de subordination américaine est fausse.
Deuxièmement, ce texte affirme que « la politique de sécurité et de défense commune n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres ».
Autrement dit, Bruxelles n’impose pas ses vues aux pays membres. Si certains veulent avoir une politique spécifique en la matière, ils le peuvent.
Une fois encore, c’est le contraire de vos allégations selon lesquelles les nations seraient trop soumises à Bruxelles.
Troisièmement, cette politique de sécurité et de défense de Ma-a-strique « respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ».
Là encore, Bruxelles s’engage à ne pas interférer avec les États membres. Ceux qui ont choisi de faire partie de l’OTAN peuvent continuer. Bruxelles s’engage à ce que ses initiatives ne contredisent pas les choix des membres de l’OTAN.
C’est le contraire de ce que vous prétendez. Ce passage montre que la souveraineté des nations a précédence sur les directives de Bruxelles. La souveraineté des nations inclut la faculté de conclure des alliances militaires.
Le dernier passage de l’article est incompréhensible (« elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre »). J’ai beau lire et relire, je ne comprends pas ce que cela veut dire en français.
Mais je veux bien croire que son sens soit celui que vous dites : « La politique de l’UE est compatible avec la politique définie dans le cadre du traité de l’Atlantique Nord ».
J’espère bien. C’est la moindre des choses.
Plusieurs pays européens, dont la France, font partie de l’OTAN depuis sa fondation en 1949. D’autres les ont rejoints depuis. Donc c’est la moindre des choses qu’une politique de défense décidée des décennies plus tard, par l’Union européenne, soit compatible avec celle définie antérieurement par certains de ses membres, et toujours en vigueur !
Il s’agit là, au total, d’un article parfaitement routinier. C’est du copié-collé juridique destiné à préciser ce qui va de soi, mais va encore mieux en le disant.
Votre première « formulation » édictait une interdiction, étendue à l’ensemble des membres de l’UE. La formulation véritable postule une limitation des pouvoirs de l’UE, au bénéfice des nations qui la réclament. C’est exactement le contraire.
Contrairement à ce que vous affirmez avec une insondable arrogance, c’est vous qui ne comprenez rien à rien de ce que vous lisez, dans la meilleure des hypothèses.
Comme tous les anti-américains enragés, intoxiqués par leur gaullo-communisme, vous vous basez sur le principe que les États-Unis, c’est le diable. Partant de là, vous en déduisez que toute initiative française, ou européenne, doit, par principe, s’opposer aux États-Unis. Et vous vous mettez en chasse du moindre indice tendant à montrer le contraire.
Il vous est alors aisé de vous persuader d’une soumission imaginaire. Vous êtes un grand malade. Il faut vous soigner. Tout comme l’homo sovieticus, l’homo franchouillardus a subi des modifications génétiques cérébrales dont l’annulation va exiger des générations.
P.-S. : même Giorgia Meloni ne prévoit pas de sortir de l’OTAN !
Le fascisme aura sécrété ses propres mythes, ceux des trains qui arrivaient à l’heure, ceux des retours à la prospérité dans les campagnes, etc.
Des prix Strega le prirent même pour sujet.
Quand on y regarde de plus près, avec Antonio Pennacchi et son « Canal Mussolini » (2010), par exemple, ou lors du passage de D.H. Lawrence, les choses apparaissent d’autant moins roses.
Mussolini torse nu, filmé sous tous les angles en train de faire des fagots de gerbes de blé dans la « pianura pontina », ne fut que la répétition de mises en scène poutiniennes aussi comiques qu’indécentes.
Les Américains vinrent à bout une fois pour toutes des moustiques des marais pontins en 1945, en les ratissant au bon vieux DDT, comme nous le fîmes en 1950 sur la côte occitane.
Le socialisme national de Mussolini fut admiré par le Roosevelt du New Deal en 1930, Churchill, on connaît l’histoire, quant à Hitler, ce fut le seul homme qui le subjugua jusqu’à la fin, nous enseigne-t-on.
Rien ne marchait vraiment dans cette Italie fasciste, Bruno Mussolini mourait d’une mauvaise maintenance de moteurs, Italo Balbo se faisait plomber par des tirs amis, la collectivisation des terres donnait à peu près les mêmes résultats que la gestion de la mer d’Aral par Staline et son sourire en coton.
Des cinéastes tournaient de beaux films malgré tout, de Rossellini à Antonioni, tous étaient déjà dans la place.
Des chefs fascistes sautaient dans l’autre camp communiste en un rien de temps, dès la victoire alliée assurée (voir les romans de Fenoglio).
Je vis de mes yeux un jour de 2016 un portrait de Mussolini dans les dédales d’un entrepôt textile à Rimini, ça surprend, à vrai dire autant que le visage de madone masculine du Che Guevara plaqué sur le mur d’un couloir menant aux cuisines du Café El Sur à Paris.
Même maladie politique infantile.
Je comprends l’éloignement prophylactique de madame Meloni.
« Ursula von der Leyen, pour le compte de l’Europe maestrichienne, en parlant comme Michel Onfray, dénonce ce résultat électoral pourtant incontestable sans s’interroger sur le droit des nations à privilégier leur souveraineté. Surtout par rapport à une bureaucratie et à des instances européennes visant à remplacer les peuples par des structures à la fois désincarnées mais terriblement intrusives. » (PB)
Merci M. Bilger de rappeler cette évidence, n’en déplaise à certains : dans une démocratie (ou ce qu’il en reste), le petit peuple à encore le droit de choisir.
Et que penser de ces politiques qui nous gouvernent avec l’aide de technocrates qu’on ne voit jamais, aidés dans leur tâche par de petits chroniqueurs de salon qui sévissent dans les médias ?
Pour se rendre bien compte de la gravité des propos tenus après cette élection, je ne relèverai que les propos de Marc Lazar sur France Inter le 26/09. En substance il nous explique que les personnes votant pour les partis extrêmes sont des gens qui n’ont pas, ou très peu, d’éducation et de culture. Je fais partie de ces incultes, c’est un bon historien car l’argument a déjà servi à Mme Guigou pour expliquer le peu d’enthousiasme pour le vote concernant le traité de Maastricht en 1992.
Un jour peut-être, tous ces braves gens auront besoin de ces incultes, qui dans l’immédiat les font vivre et qui leur donneront demain l’assistance nécessaire pour subvenir aux besoins de leur fin de vie.
Il faudra bien qu’un jour toute cette bande dirigeante, qui s’auto-reproduit, s’interroge sur les vraies causes de ces votes. C’est vrai qu’il est plus pratique de récompenser la médiocrité et de fermer les yeux sur la magouille et la compromission.
Encore un coup de colère retenu qui je le sais n’ira pas bien loin. Il y en a ras le bol de ces propos insultants, après tout si la règle du jeu ne convient pas à ces messieurs-dames ils n’ont qu’à la changer, je leur propose un petit séjour chez Poutine, on m’a dit beaucoup de bien de l’arrière-saison en Russie.
Encore merci M. Bilger.
@ Robert Marchenoir
« Plusieurs pays européens, dont la France, font partie de l’OTAN depuis sa fondation en 1949. D’autres les ont rejoints depuis. Donc c’est la moindre des choses qu’une politique de défense décidée des décennies plus tard, par l’Union européenne, soit compatible avec celle définie antérieurement par certains de ses membres, et toujours en vigueur ! »
Non, aucune politique n’est définie à l’avance une fois pour toutes.
Comme vous me le concédez : « La politique de l’UE est compatible avec la politique définie dans le cadre du traité de l’Atlantique Nord ».
C’est-à-dire que, au gré des événements, l’OTAN définit sa politique et que l’UE s’aligne sur ce que l’OTAN a ainsi décidé.
C’est ce que dit le traité, noir sur blanc, et c’est ce qui se confirme dans les faits, tous les jours, la politique de sécurité de l’UE étant en effet alignée sur celle de l’OTAN.
Nul besoin d’être anti-américain, ni anti-américain enragé, ni gaullo-communiste, pour le constater. C’est ainsi que cela se passe malgré toutes les dénégations des uns et des autres. Voir l’épouvantable guerre en Ukraine. Une Europe un tant soit peu indépendante n’aurait jamais laissé une telle guerre éclater. Elle aurait arrêté l’OTAN avant le casus belli.
Traité de Nice, article 17 :
« La politique de l’Union au sens du présent article n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre. »
Traité de Lisbonne, article 49 alinéa 6
« Les engagements et la coopération dans ce domaine demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, qui reste, pour les États qui en sont membres, le fondement de leur défense collective et l’instance de sa mise en œuvre. »
@ Achille | 27 septembre 2022 à 11:32
Condescendance… Intolérance… Pourquoi le Prince n’a-t-il pas opté pour le registre de la (fausse) bienveillance ? Il aurait pu tweeter : « Le résultat de ce scrutin historique permet à l’Italie de rejoindre les autres grandes nations européennes qui ont déjà choisi de confier les plus hautes responsabilités de l’Etat à une femme. Nos démocraties, qui exigent respect, débat et confiance entre nous, en seront certainement confortées ». Il est quelquefois utile de masquer son dépit…
Il aurait pu aussi faire savoir que la Cheftaine allait avoir droit à une remontée de bretelles pour son message perfide, ses a priori douteux et son intrusion intempestive, à la von der Leyen, dans la politique intérieure italienne. La France n’a pas reçu mandat de surveiller sa petite sœur transalpine. Que Borne s’occupe de sa cuisine (politique). Elle y a fort à faire…
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@ glw | 27 septembre 2022 à 11:39
« …se faire « vertement » corriger par une baffe éducatrice…»
« Vertement »… Bien vu ! Un peu d’humour dans ce procès stalinien ne fait pas de tort. La merguez était roussie, le mari a vu rouge… et la Sardine a pris une giroflée à lui déconstruire le portrait…
« Giorgia Meloni a déclaré en 1996 – elle avait 19 ans ! – que Mussolini avait gouverné pour le bien de l’Italie. » (PB)
Mais Mussolini a eu d’autres admirateurs bien avant elle, à commencer par un certain Winston Churchill – une icône de la démocratie depuis 1940 – qui a déclaré lors d’une conférence tenue à l’ambassade britannique à Rome le 15 janvier 1927 :
« Je n’ai pu m’empêcher d’éprouver de la fascination, comme tant d’autres personnes, pour l’attitude courtoise et simple de M. Mussolini (…) Il n’a qu’une seule pensée : le bien-être durable du peuple italien (…) Si j’avais été italien, j’en suis certain, j’aurais été entièrement avec vous du début jusqu’à la fin de votre lutte contre les appétits bestiaux et les passions du léninisme (…) Du point de vue extérieur, votre mouvement a rendu service au monde entier. »
Bien entendu,compte tenu de l’époque, ces propos ne pouvaient pas être retenus contre Winston Churchill, mais notons tout de même qu’il a entretenu une correspondance avec Mussolini au moins jusqu’en 1939.
D’aucuns prétendent que sa présence en tant qu’artiste peintre dans la région où Mussolini a été assassiné aurait été motivée par son désir de remettre la main sur cette correspondance.
Mais ceci est une autre histoire…
@ Serge HIREL | 27 septembre 2022 à 16:01
« Il aurait pu aussi faire savoir que la Cheftaine allait avoir droit à une remontée de bretelles pour son message perfide, ses a priori douteux et son intrusion intempestive, à la von der Leyen, dans la politique intérieure italienne. »
Si vous prenez le temps de lire la biographie d’Elisabeth Borne, vous constatez que son père a été un résistant, rescapé des camps de concentration nazis d’Auschwitz et de Buchenwald.
Ceci peut expliquer son aversion pour tout ce qui ressemble à de l’extrême droite, que cela s’appelle maintenant du post-fascisme ou du néonazisme.
Je pense que « le Prince » l’a très bien compris et ne lui en tient pas rigueur.
@ Denis Monod-Broca
« Nul besoin d’être anti-américain, ni anti-américain enragé, ni gaullo-communiste, pour le constater. C’est ainsi que cela se passe malgré toutes les dénégations des uns et des autres. Voir l’épouvantable guerre en Ukraine. Une Europe un tant soit peu indépendante n’aurait jamais laissé une telle guerre éclater. Elle aurait arrêté l’OTAN avant le casus belli. »
Si on ne parlait pas d’assassinats, de viols et de déportations massives, votre propos sur l’épouvantable guerre serait une farce.
Répondez à la question suivante : la Pologne, la Finlande, l’Estonie, la Lituanie et la Lettonie sont-ils des pays européens ? Aucun de ces pays n’accepte ce que proclame la Russie, c’est-à-dire qu’ils appartiendraient à la sphère d’influence de la Russie. Pour cette raison, tous ces pays se sont associés ou rapprochés de l’OTAN.
Seule la Russie prétend que ces pays n’ont pas à avoir d’opinion ou de libre arbitre sur leur devenir et qu’il ne leur appartient pas de déterminer à quelle sphère d’influence ils appartiennent.
Ces pays ont-ils le droit de choisir leur sphère d’influence ou proclamez-vous, comme Moscou, que ce n’est pas le cas ? Oui ou non ?
« Traité de Nice, article 17 : la politique de l’Union au sens du présent article n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord »
« Traité de Lisbonne, article 49 alinéa 6 : « Les engagements et la coopération dans ce domaine demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord »
Est-ce censé être un scoop ? Si ces dispositions étaient manquantes, les pays de l’OTAN ne pourraient en fait pas accepter ces deux traités sans trahir leurs autres engagements. Ridicule.
Allez donc nous parler de l’autonomie de la Biélorussie et de la Tchétchénie. Mais il est vrai que seul les traités de défense vous font peur. Quand quelqu’un envoie ses troupes qui assassinent, violent des enfants de 4 ans devant leurs parents avant de les déporter, le problème serait que quelqu’un cherche une alliance défensive pour s’en prémunir.
On pourrait penser que l’actualité, qui donne tort à toutes les proclamations et tous les pronostics des poutino-relativistes, céans, depuis des mois (Jean-Luc Mélenchon en premier), suffirait à les inviter à la pondération. Mais non, ils sont encore là à proclamer que le problème de l’invasion de l’Ukraine est l’OTAN, alors qu’il saute aux yeux que cette guerre n’aurait pas eu lieu si l’Ukraine avait rejoint l’OTAN.
@ Denis Monod-Broca | 27 septembre 2022 à 15:50
Vous vous obstinez à présenter comme un scandale ce qui est une excellente chose.
Que vous le vouliez ou non, 30 pays appartiennent actuellement à l’OTAN, et la file d’attente s’allonge chaque jour.
L’OTAN, c’est la France. Depuis 1949. Depuis 1949, tous les gouvernements français, sans exception et sans interruption, ont maintenu le pays au sein de l’Alliance atlantique. Qu’ils soient de droite, de gauche, du centre ou d’ailleurs.
De Gôl, saint de Gôl lui-même, a maintenu la France au sein de l’OTAN, contrairement à ce que de pénibles tripoteurs dans votre genre s’ingénient à suggérer.
C’est probablement que nous y avons intérêt.
Contrairement à ce que votre néfaste propagande tente d’insinuer, l’OTAN n’est ni un système d’esclavage ni une prison. Tout pays membre est libre d’en sortir. Vous qui êtes si malin à pinailler sur les articles des traités, penchez-vous donc sur celui de l’OTAN.
Il vous appartient de nous expliquer ce qui vous dérange tellement dans l’OTAN, à part votre haine rabique et irrationnelle des États-Unis, bien entendu.
Avez-vous vu atterrir des obus dans votre jardin, depuis 1949 ? Des soldats russes sont-ils venus violer votre femme ? Des soldats américains ou belges vous ont-ils arrêté à un point de contrôle, vous ont-ils imposé des tickets de rationnement, volé votre machine à laver, démonté votre siège de toilettes pour le ramener chez eux ?
Seraient-ce plutôt les principes politiques de l’OTAN qui vous gênent ? Ça vous défrise, que la France s’engage à « sauvegarder la liberté de son peuple, son héritage commun et sa civilisation, fondés sur les principes de la démocratie, les libertés individuelles et le règne du droit » ? Vous préféreriez les charmes du fascisme russe ou du communisme chinois ? C’est ça, votre truc ?
Il me semble que c’est à vous de nous expliquer vos motifs, en vous basant sur des faits concrets, si possible.
Et une fois que vous aurez fait ça, vous nous expliquerez pourquoi cette haine rabique et irrationnelle de l’OTAN existe uniquement en France, et ne se rencontre nulle part ailleurs dans les pays européens qui en font partie.
Etes-vous en train de nous dire que vous êtes plus intelligent que les Hollandais, les Allemands, les Italiens, les Norvégiens, les Polonais et ainsi de suite ?
Ou alors, ces 27 pays auraient une mentalité d’esclaves, tandis que seuls les Français respireraient le bon air de la liberté (rires dans la salle…) ?
Peut-être les Italiens font-ils leurs courses en se faufilant entre les tanks américains, et nous n’aurions rien remarqué ? Les Tchèques seraient contraints de donner des cartouches de cigarettes aux Marines de l’armée d’occupation américaine pour aller visiter leur grand’mère dans le village d’à côté, et la presse mainstream française aux ordres de la ploutocratie internationale nous l’aurait caché ?
Vos lumières sur la stratégie de défense de la France sont vivement requises.
En vous basant sur des faits réels, bien entendu, pas sur les fantasmes de la désinformation poutinienne que vous tentez de nous refiler en douce, en prétendant que c’est l’OTAN qui est responsable de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le responsable de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, c’est la Russie.
Maintenant, il faut expliquer les chose à des grandes personnes comme si on parlait à des enfants de quatre ans.
Même le poutino-lécheur invétéré Viktor Orban proclame que l’avenir de la Hongrie est dans l’Union européenne et dans l’OTAN.
Vous êtes plus poutiniste que Viktor Orban ? Plus souverainiste que Giorgia Meloni ?
Mets de… l’huile !
Mort de rire dès ce matin : de rage haineuse, un député divers gauches au QI de bulot, pléonasme, Benjamin Saint-Huile, a déclaré refuser de jouer un match de foot caritatif avec des RN 89, sous prétexte, et c’est la meilleure : « Je ne joue pas avec un parti intolérant ». LOL ! Il a dû se regarder dans son miroir, comme intolérant on ne peut mieux faire que le parti de ce minable Nupes qui ne s’est encore pas remis de l’élection du parti extrême post-fasciste mussolinien, que je salue au passage.
La haine revancharde est mauvaise conseillère, mettez de l’huile dans vos propos nauséeux M. Saint-Huile, ça vous calmera !
Ne supportant pas d’être réduit en permanence à un rôle d’inconnu insignifiant, il a enfin trouvé le buzz adéquat pour acquérir une célébrité dans sa circonscription : le RN ! Ces fachos racistes intolérants ! Bingo ! Nul doute que son fief déjà bien islamisé par ses soins va lui être très reconnaissant dans les urnes.
La gauche nous a habitués à tous leurs spectacles nauséabonds d’intolérance, sauf envers les islamistes qu‘ils chouchoutent électoralement dans leurs circonscriptions.
Exemples multiples mais le plus odieux : leur silence consentant lors de l’assassinat de Samuel Paty par un de leurs protégés, leur mot d’ordre : il ne faut pas se mettre à dos une communauté généreuse en leur faveur dans les urnes, surtout pas ceux qui ont salué cet assassinat dans les écoles et quartiers.
Je n’ai pas de leçons de tolérance à donner, moi qui horripile cette gauche ignoble odieuse, si j’avais joué au foot avec des Nupes islamogauchiasses, ces racailles politiques, j’aurais vomi sur le terrain pendant tout le match.
Pov’ Huile, restez insignifiant, c’est le seul rôle qui vous sied à merveille.
@ Achille | 27 septembre 2022 à 21:25
« Ceci peut expliquer son aversion pour tout ce qui ressemble à de l’extrême droite, que cela s’appelle maintenant du post-fascisme ou du néonazisme. »
Pourquoi reprendre cet amalgame, inventé par Staline en personne, entre « extrême droite » – ou même droite ordinaire – et fascisme ?
Cet amalgame a été propagé à partir de 1922 par l’Internationale communiste pour qui tout ce qui n’était pas communiste, y compris des gouvernements de pays démocratiques, était traité de fasciste.
Ah ! J’oubliais, vous n’avez pas la certitude que Staline soit mort…
@ Exilé | 28 septembre 2022 à 09:41
« Ah ! J’oubliais, vous n’avez pas la certitude que Staline soit mort… »
Staline est né en décembre 1878. S’il était encore vivant il aurait 144 ans et battrait à plate couture le record de Jeanne Calment (122 ans).
Cela suffit pour me convaincre qu’il est mort car mes certitudes reposent sur des évidences rationnelles.
Par contre ses idées, elles, sont toujours vivantes, tout comme celles de Mussolini et de Hitler, ainsi qu’on peut le constater aujourd’hui puisque toujours portées par certains partis extrémistes de gauche comme de droite.
Et là pas de vaccins, le virus résiste à toutes les médecines du corps et de l’esprit, hélas !
@ sylvain
« Oui aux valeurs universelles de la Croix, non à la violence du fascisme islamiste ! »
Jésus avait deux papas.
@ Robert Marchenoir
Nous sommes d’accord sur un point : la politique de sécurité de la France est celle de l’OTAN et donc des USA.
Nous sommes en désaccord sur l’appréciation de cette situation : vous trouvez que c’est très bien, moi pas, vous estimez qu’appartenir au « monde libre » c’est être libre, je pense quant à moi que c’est là un sophisme, je pense qu’être libre ne se délégue pas à autrui, fût-il plus fort que soi.
Je pense enfin, en idéaliste impénitent que je suis, que le monde a besoin d’une France libre, d’une France capable de penser, de parler et d’agir par elle-même.
@ F68.10
« Jésus avait deux papas. »
Diantre, saprist, fichtre, deux homos ? Jésus bébé éprouvette ? Déjà des LGBT dans la crèche ?? Ça alors, je m’en vais de ce pas (de l’oie) tirer les noreilles à mon curé qui m’a raconté des salades.
Très bon moratoire cher Nupes, merci et bravo, vous faites un bon nistorien.
@ sylvain
« Diantre, sapristi, fichtre, deux homos ? »
Y’en a même qui disent qu’il avait trois papas.
Plus sérieusement: si vous prônez une théocratie catholique, ce qui semble bien être le cas, vous n’avez aucune légitimité à vous insurger contre les musulmans. Vous êtes bien de leur côté: celui des théocrates.
Jamais vous ne lèverez le petit doigt pour défendre ceux qui cherchent effectivement à abattre les réels théocrates. Comme actuellement en Iran.
Parce que vous êtes un théocrate.
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@ revnonausujai
C’est là très exactement ce que j’appelle, à votre instar, l’alliance cathomuzz: les gens qui jouent sur le pourrissement de la situation pour en faire des guerres de religion et écraser au passage ceux qui rejettent les religions.
Ces théocrates ne valent guère mieux l’un que l’autre.
@ F68.10
« Parce que vous êtes un théocrate. »
Merci cher nupocrate moratoirocrate, vous y en a très gentil, moi qui croyute que je fusse un ploutocrate, ça me réconforte !!
@ sylvain
« Merci cher nupocrate moratoirocrate, vous y en a très gentil, moi qui croyute que je fusse un ploutocrate, ça me réconforte !! »
Clarifications et rappels:
1. Je m’oppose à la NUPES.
2. Je persiste à affirmer que lapider les nanas est une pratique qui n’est pas propice à l’épanouissement des femmes.
3. Je ne suis pas gentil.
4. Les ploutocrates valent mieux que les théocrates.
Je n’ai rien de rien contre les riches. Rien contre les pauvres non plus. Mais j’affirme clairement que vous ne pouvez pas combattre la religion avec encore plus de religion.
Il est temps que de telles évidences, pourtant bien simples, sédimentent dans votre cerveau. Comme vous comprenez vite, bien qu’il faille vous expliquer longtemps, je ne faiblirai pas dans le rappel de ces évidences.
Les théocrates sont un danger pour la démocratie. Partout dans le monde. Jusqu’ici, vos appels à politiser la religion montrent que vous êtes bien plus un théocrate cherchant à fomenter une guerre de religion plutôt qu’une personne ayant les intérêts de votre pays à cœur.
Car l’intérêt de la France n’est pas de redevenir une théocratie. C’est le programme d’Al-Qaïda. Et cela semble aussi être bel et bien votre programme.
Toute position visant à nier la liberté de conscience relève de positions anti-démocrates qu’il convient de contrer par la force si nécessaire.
Vous ne pouvez prétendre aimer votre pays si vous prétendez rétablir une religion d’État.
@ Denis Monod-Broca | 28 septembre 2022 à 14:05 »
« …je pense qu’être libre ne se délègue pas à autrui, fût-il plus fort que soi. »
Ah bon ?! Et qu’en faites-vous des centaines de milliers d’Américains débarqués sur les plages en Normandie et sur notre sol français pour nous délivrer des Allemands et des nazis qui ont occupé la France depuis 1940 ? Les Français, grandes gue*les et petits bras.
Quand la Pologne a été attaquée par les Allemands (le premier pays à l’être) par surprise et en pleine nuit le 1er septembre 1939 sous un déluge de bombes, aucun pays d’Europe n’a bougé. Ce pays a combattu seul sans aide de la France se disant amie et alliée de la Pologne.
Si nous n’étions pas dans l’OTAN pour être protégés et si nous n’avions pas la bombe nucléaire, qui sait quel pays ennemi ne serait pas déjà en train de nous menacer avec sa puissance atomique supérieure à la nôtre. Idem pour les pays de l’UE couverts par l’OTAN à cause de la Russie impérialiste qui veut de nouveau se faire plus grosse qu’un mammouth. Poutine mérite la chaise électrique…
@ Denis Monod-Broca | 28 septembre 2022 à 14:05
« Nous sommes d’accord sur un point : la politique de sécurité de la France est celle de l’OTAN et donc des USA. »
Non. Nous ne sommes pas d’accord. Vous cultivez un délire selon lequel une collectivité de trente pays répartis sur deux continents se réduit au plus puissant d’entre eux. Vous vous épuisez à soutenir l’absurdité selon laquelle nos intérêts seraient fondamentalement opposés à ceux des États-Unis. Vous réduisez sans cesse une réalité complexe, faite de forces multiples, à des formules de propagande simplistes.
Vous êtes incapable de dépasser le slogan pour raisonner sur des problèmes concrets de politique étrangère.
« Le monde a besoin d’une France libre, d’une France capable de penser, de parler et d’agir par elle-même. »
Euh… non. Ça, ce sont les pignolades gaullisto-communisto-prétentieuses. C’est du jus de franchouillard qui s’imagine que le monde entier attend après la Frônce, c’est de la nostalgie de vieux colonial de gauche comme l’était de Gaulle.
C’est surtout la France qui a besoin d’une France libre. Et une France libre, ça veut dire une France débarrassée de sa graisse fonctionnariale, une France à l’initiative individuelle florissante grâce à une dépense publique sauvagement diminuée, une France débarrassée de son immigration de masse et de sa délinquance délirante, une France forte et pacifique grâce à la meilleure alliance militaire du monde, l’OTAN.
Il suffit de voir qui s’oppose à l’OTAN : la Russie, la Chine et l’Iran, trois des dictatures les plus barbares et les plus dangereuses qui soient.
Et qui veut rejoindre l’OTAN : la Suède, l’un des pays les plus civiques du monde ; la Finlande, un pays doté d’une armée redoutable, qui a repoussé avec succès les hordes staliniennes ; et l’Ukraine, le pays qui est en train de redéfinir le sens du mot héroïsme ; le pays qui va finir le boulot de l’éradication de l’URSS, et qui, avec un peu de chance, provoquera, enfin, la chute de l’empire russe lui-même.
« Appartenir au ‘monde libre’ c’est être libre, je pense quant à moi que c’est là un sophisme, je pense qu’être libre ne se délégue pas à autrui, fût-il plus fort que soi. »
Le sophisme est de votre côté. Vous prétendez que pour être libre, il faut n’appartenir à aucune alliance.
C’est absurde : tous les pays du monde concluent des traités et des alliances. L’isolationnisme est une utopie.
La Suisse, pays emblématique par sa neutralité, a des accords de libre-échange avec quelque chose comme 70 pays.
Faire partie de l’OTAN ne signifie pas déléguer sa défense aux États-Unis. Figurez-vous que ces derniers se plaignent très fort que les membres européens de l’OTAN ne dépensent pas davantage pour leurs armées. D’ailleurs, la tendance est en train de changer.
Qui, aujourd’hui, défend réellement la liberté, de façon démontrable, sinon l’Ukraine ? Donner son sang pour la liberté, cela a une autre portée que les péroraisons françaises de philosophes en chambre. Pourtant, l’Ukraine sollicite et obtient l’aide cruciale de bien plus fort qu’elle : toute l’Europe et toute l’Amérique du Nord.
Elle ne se dit pas, pour autant, qu’elle « délègue sa liberté à plus fort qu’elle », formule vide de sens qui montre à quel point vous êtes détaché des réalités.
Vous hurlez très fort contre l’OTAN et l’Union européenne, mais quand avez-vous réclamé la dissolution de la CEI (Communauté des États indépendants), de l’OTSC (Organisation du traité de sécurité collective) ou de l’OCS (Organisation de coopération de Shanghai), ces équivalents de l’Union européenne et de l’OTAN côté russe ?
C’est tout de même curieux que vous réclamiez toujours la même chose que la Russie : la dissolution de l’OTAN et de l’Union européenne, au moment même où l’une et l’autre montrent leur caractère irremplaçable pour faire barrage à la sauvagerie russe. Au moment même où l’Europe est menacée par l’agression militaire la plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale, chantage nucléaire à l’appui.
C’est curieux que vous passiez votre temps à vous attaquer à l’Occident et à ménager ses ennemis, les dictatures du monde entier.
@ Ellen | 28 septembre 2022 à 19:31
« Poutine mérite la chaise électrique… »
Avec la pénurie d’énergie et les coupures de courant qui en découleront, cela lui laisse un sursis jusqu’à ce que les gazoducs Nord Stream 1 & 2 soient réparés.
Je comprends mieux à présent le sabotage de ces gazoducs !
@ Tipaza | 28 septembre 2022 à 23:04
C’est vrai et vous avez raison. Pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ?
Toutefois, j’aime bien votre sens de l’humour.
Sabotage du Nord Stream I et II: je ne serais pas étonnée que ce soit le travail du commando russe nous privant non seulement du gaz mais aussi de la pêche en mer Baltique.
D’ailleurs et avant que le stock soit épuisé, j’ai déjà acheté 3 lampes LED à poser ultra légères, rechargeables sur USB en 5 minutes avec une autonomie de 6 heures. Quant au chauffage, nos belles cheminées à bois ne demandent qu’à reprendre vie comme dans l’ancien temps.
@ F68.10 | 28 septembre 2022 à 16:46
Vous parlez de quoi, il ne me semble pas avoir jamais employé l’expression « cathomuzz » ?
Robert Marchenoir a raison de dire que pour se protéger de gens tels que Poutine, il est impératif d’être dans une alliance. Les Ukrainiens ne se grisent pas de leur héroïsme, ne sombrent pas dans la démesure à cause de leurs succès… Non, ils n’attrapent pas la grosse tête, malgré leur excellence, l’alliance, l’alliance, ils veulent l’alliance avec nous !
Les Français doivent les imiter. Sombrer dans un orgueil ridicule parce qu’on a été autrefois une grande puissance ne serait pas un bien. Il faut rester dans l’OTAN et s’y comporter en allié loyal.
Vivre par procuration de son passé, c’est, entre autres choses, cracher sur ses ancêtres. Car eux n’ont pas parasité leurs ancêtres par leur prétention à une rente de gloire, ils ont agi ! Si vraiment on veut se référer à nos pères pour se parer de leurs lauriers, il ne faut pas s’endormir dessus. Au contraire, noblesse oblige !
Réparer leurs fautes, prolonger leur gloire, c’est ce que nous devons aux ancêtres, aider les alliés comme nous l’avons été, soutenir les combattants de la liberté comme on nous a soutenus, c’est ce que nous devons aussi aux générations futures.
Ainsi, elles vivront dans un monde plus libre et plus juste, au lieu de tomber dans les ténèbres poutiniennes, sans parler d’autres car le ciel enténébré de nuages sombres est l’image des orages de guerres qui nous menacent.
Honte à l’Ukrainien du futur si un jour, déchu de courage, gonflé de prétention, il prétendait avoir un message à livrer au monde comme paravent de sa propension à profiter de l’Alliance atlantique sans lui donner ce qu’il lui doit en retour, et par exemple rechignait à aider, comme leurs ancêtres ont été aidés !
Nous, nous avons été assistés par les Américains et qu’est-il de bon ton de faire, pour trop de gens ? leur cracher dessus par des discours et abandonner les Ukrainiens à leurs envahisseurs.
L’idée que la France ait à apporter un discours sous-entend une supériorité dont on peut douter : d’abord, la France a perdu plusieurs fois sa liberté, pas les Anglo-Saxons. Nos discours ne nous ont guère éduqués nous-mêmes, on peut douter qu’ils soient un nectar de liberté pour les autres.
Ensuite, si on se penche un peu sur les intellectuels français, ils ont été plus nazis et plus communistes que le reste de la population. Alors bon, il est clair que nos fameux messages de liberté au monde, c’est, disons, au mieux, après avoir fait un tri sévère dans notre tonne de baratin.
Cependant, nos ténèbres ont au moins autant déferlé sur le monde que la lumière, comme le prouve entre autres l’influence française sur, au hasard, les Khmers rouges.
Mais on l’oublie. La Terreur ? Pas grave, du moment que nos flots de sang aient, paraît-il, fait penser aux autres qu’ils pouvaient adopter nos idées. La continuation de la perte de la liberté et encore des flots de sang avec Napoléon ? Pas grave, il nous reste la gloriole.
Et c’est toujours pareil, la France perd la liberté, mais il y a toujours un discours pour masquer « la voix méconnue du réel » qu’un penseur de premier plan rappelait avec ses théories, sans vouloir subsumer le monde entier à ses théories ni les instrumentaliser pour nous empêcher de défendre la liberté. En fait, très sagement, il se concentrait sur son oeuvre ! Je dirais qu’en France, ne pas jouer les agitateurs tout terrain est la voie méconnue de l’auteur, mais passons.
Il n’est pas vrai que parce qu’on est d’accord avec tel ou tel sur un ou divers sujets, on soit inféodé à lui.
De même, l’OTAN est une alliance pour la liberté. Il n’y a que la vanité qu’elle aliène, parce qu’elle casse le mythe de l’exceptionnalité d’un pays, la France, qui n’a d’exceptionnel que de croire l’être. Comme la Russie. Nous sommes en bonne compagnie !
Espérons que le qui se ressemble s’assemble montre quand même que nous ressemblons davantage aux Américains et aux Ukrainiens, que loin de leur en vouloir pour leur protection, nous leur rendons le bien pour le bien, alliés de nos alliés, fidèle à qui est fidèle à la liberté et aux frères d’armes, dédiés non à la vanité mais à la liberté.
La discussion est à l’image du réel, où les parties ne savent que tirer d’un côté ou de l’autre, considérant leur camp comme le camp du bien, ce qui explique que l’Europe en soit encore à devoir choisir entre ceux qui l’avaient libérée de la botte nazie, les USA et l’URSS, plutôt que de tirer les enseignements de la chute des empires coloniaux, reproduisant sans fin ce sans quoi elle ne sait se définir une identité qu’à l’image de ses sauveurs, désigner l’ennemi.
Robert Marchenoir ainsi dans sa détestation des communistes ressemble à Denis Monod-Broca qui refuse et désigne comme bouc émissaire la seule solution qui pourrait nous prémunir de ce choix létal pour le vieux continent, incapable de penser l’identité de ses nations défaites sur la possibilité d’une réconciliation qui renoncerait à la domination.
Nous n’avons pas fait l’Europe, c’est désespérant de devoir encore citer Robert Schuman soixante-dix ans plus tard, nous avons la guerre, et n’avons pas d’autre choix que d’être à la botte des Américains qui, je le répète, sont une chance pour les Européens de se réveiller de leur rêve d’autonomie des nations parfaitement illusoire car nous avons en son temps failli gravement, et sommes encore en train de n’en pas tirer enseignement.
À l’heure où ici on retrouve des vocables tels que boches ou schleus, où ce que propose Macron, qui n’est rien d’autre que de se réveiller de ce cauchemar réactualisé, est refusé par les héritiers qui penseraient trahir ceux qui pourtant en furent les bâtisseurs, on se réjouit qu’une identitaire italienne ne soit pas fasciste mais n’a d’autre moyen que de désigner l’immigration, à l’image de toutes les extrêmes droites, comme unique raison de notre irrésolution à enfin instituer la conciliation comme base institutionnelle de notre survie, nous donnant les moyens de ne plus nous déchirer et de ne plus haïr l’ennemi, ce réflexe qui encore anime les sylvain, les Nebout, tous les nostalgiques qui voudraient user de théologie imaginaire pour justifier leurs oppressions perdues, pervertissant comme l’ont fait les Églises depuis la nuit des temps, ce que fait Poutine en se revendiquant de l’amour du prochain pour massacrer les Ukrainiens, la réalité décrite dans les textes seule à même d’assurer notre protection.
Si l’Europe ne se réveille pas maintenant, et peut-être est-il trop tard, les USA au bord de l’implosion ne sauront suivre que les mimes oligarques mafieux qui sont le modèle clanique des dominations, ils mettront comme récemment gravement en danger le trésor de leur Constitution.
La montée aux extrêmes fera fi des fragilités du vieux continent qui, vaille que vaille, a pourtant la capacité de nommer ce qui provoqua son échec, et ce faisant, pourrait défendre avec efficacité la seule solution à même d’enrayer la violence des humains, qui est d’y renoncer et qu’en ce contexte nous avons les moyens et le devoir de défendre, militairement puisqu’il le faut.
Cette réalité exposée en ce qui n’est encore qu’une fiction, a pourtant réellement su fonder notre civilisation sur la liberté, l’égalité et la fraternité, la capacité à trouver l’identité universelle de l’humanité sans rien croire à l’abri du sort, sans haïr l’ennemi, sans admirer la force et sans mépriser les malheureux, cette apocalypse intime qu’il est proposé à chaque individu sur cette terre d’éprouver pour servir et s’engager librement avec la plus grande détermination sur cette voie que l’Europe a le privilège de pouvoir indiquer démocratiquement, donnant sens à sa défaite impériale qu’elle aura enfin reconnue comme l’impasse qui faillit lui coûter sa disparition, et dont aujourd’hui avec tous les aveuglés, elle penserait pouvoir encore emprunter.
Elle le peut, mais au prix alors de la disparition de ses nations qui auront refusé l’héritage sanglant de ses erreurs et ne savent qu’en reproduire les somnambulismes de sa soumission.
@ Ellen 28 septembre 2022 à 19:31
« Et qu’en faites-vous des centaines de milliers d’Américains débarqués sur les plages en Normandie et sur notre sol français pour nous délivrer des Allemands et des nazis qui ont occupé la France depuis 1940 ? »
Sur un plan purement stratégique, indiquons tout de même sans rabaisser leurs mérites que leur objectif premier n’était pas de « libérer la France » mais de foncer droit sur l’Allemagne au plus vite en ignorant les cibles secondaires, comme par exemple Paris dont la libération a été permise suite à la demande des Français.
La France a été retenue comme tête de pont, mais cela aurait aussi pu être le cas des Balkans, « le ventre mou de l’Europe ».
@ Aliocha
Vous n’avez pas compris. Je ne prends pas, personnellement, les USA comme bouc émissaire. Je dis que les nations du monde unanimes, se comportant comme les membres d’une tribu primitive, prennent les USA comme roi sacré du monde, c’est-à-dire à la fois comme roi tout-puissant et comme victime en instance de sacrifice. Et je dis aussi que les USA prennent au sérieux ce rôle qui leur est échu, se permettant les pires turpitudes (à la manière de l’inceste rituel du roi sacré) et pressentant avec angoisse la manière dont cela risque de se terminer.
Et je dis que la France devrait sortir de l’unanimité (sortir de la foule qui ne sait que désigner un coupable, ou l’autre), se défaire de cette vision irrationnelle des choses, appeler les autres nations à la raison, promouvoir l’entente et la paix. Et promouvoir des institutions internationales qui, en toute connaissance de cause, de substitueraient au roi sacré.
@ Denis Monod-Broca
Ce n’est pas les USA, votre bouc, c’est l’Europe, autant dire vous-même, car elle est seule à pouvoir incarner ce que dit votre dernier paragraphe.
@ Aliocha
L’Europe, dans sa forme actuelle, n’incarne rien du tout sinon notre soumission aux USA et aux lobbies industriels et financiers. Et aussi notre croyance superstitieuse dans les bienfaits de la force, du nombre, de l’argent, de la technique.
Mais c’est vrai, l’Europe aurait pu être, pourrait être… l’ébauche d’une société de nations organisée comme indiqué dans mon dernier paragraphe. Ça n’en prend pas le chemin, puisque les nations qui construisent l’Europe visent leur propre disparition, guidées par un rêve fou, que leur suicide collectif les fasse renaître en une super-nation débarrassée de toutes les tares des nations. Ce qui est tout de même étrange.
Les nations sécrètent le nationalisme comme les individus sécrètent l’individualisme. Quand les nations auront disparu par peur du nationalisme, il ne restera plus qu’à faire disparaître les individus pour les guérir de l’individualisme.
@ revnonausujai
« Vous parlez de quoi, il ne me semble pas avoir jamais employé l’expression « cathomuzz » ? »
Vous avez le privilège d’avoir inauguré l’emploi de cette expression le 8 avril 2022.
@ Denis Monod-Broca | 29 septembre 2022 à 10:49
@ Aliocha | 29 septembre 2022 à 11:30
Houlàlà… les girardiens se mettent à se crêper le chignon. Après s’être fait des nœuds au cerveau chacun de leur côté, ils vont s’y mettre à deux ; voilà qui va clarifier le débat, à n’en point douter.
« La France devrait […] appeler les autres nations à la raison, promouvoir l’entente et la paix. »
Et les petits oiseaux. Suite à quoi, Poutine comprendra l’étendue de son erreur, et prendra sa carte au club des joueurs de belote. D’ailleurs la France n’a jamais appelé les autres nations à la raison et à la paix, c’est bien connu. La France promeut la discorde et l’agression militaire injustifiée, chacun sait ça.
« Et promouvoir des institutions internationales qui, en toute connaissance de cause, se substitueraient au roi sacré. »
On les appellerait l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, l’Union européenne et l’Organisation des Nations unies.
@ Lodi | 29 septembre 2022 à 07:19
« L’OTAN est une alliance pour la liberté… »
…plutôt une alliance militaire de défense de la liberté, telle que la définissent les Etats qui en sont membres. Plus exactement telle que la définissent les Etats-Unis d’Amérique qui supportent la majorité des dépenses nécessaires à son fonctionnement. Qui paie commande…
Une alliance militaire, mais pas que… C’est aussi un formidable levier économique pour l’industrie de l’armement américaine, imposé par la nécessaire complémentarité des moyens techniques disponibles. Encore une fois, qui paie commande…
Dans cette affaire, la France, pays de la liberté, mais aussi troisième marchand d’armes au monde, est le dindon de la farce… Mais elle ne peut quitter la basse-cour… Non seulement aucune capitale ne la suivrait, mais aucune n’achèterait ses Rafale, Leclerc et autres Caesar. Tout juste peut-elle bouder, comme l’avait fait de Gaulle en 1963, ou tenter d’organiser une autre alliance, telle « l’Europe de la défense »… aujourd’hui en état de mort cérébrale après les gesticulations de Macron lors de son passage éphémère à la présidence tournante de l’Union européenne.
« …nous avons été assistés par les Américains… »
Exact… et même deux fois, sans compter le coup de main en 14-18… Non seulement, ils ont libéré notre territoire de la horde nazie, mais, grâce au Plan Marshall, ils nous ont aussi permis – nous, et l’Europe occidentale, y compris l’Allemagne de l’Ouest – d’éviter la geôle soviétique. À l’époque, l’état de délabrement du pays était tel que le PC était proche de mettre la main sur le pouvoir et d’offrir la France à Moscou.
N’oublions pas toutefois que ce formidable soutien économique n’était pas, lui non plus, tout à fait désintéressé… Il a permis aux Etats-Unis de maintenir ses usines au très haut niveau de production et d’emploi atteint pour assurer l’effort de guerre. Un plan gagnant-gagnant donc, mais qui a entraîné une américanisation de nos achats et de nos mœurs, qui ne se démentira plus jamais.
Reconnaissance ? Oui, bien sûr, mais elle peut se teinter d’une certaine lucidité quant à la générosité de nos frères américains… et être nuancée par la volonté d’être un acteur qui pèse au sein de l’OTAN. D’autant que, voici peu, avec la complicité de leurs cousins britanniques, ils nous ont fait subir un coup de Trafalgar quelque part du côté du Pacifique…
@ Robert Marchenoir
Vous répondez à Denis Monod-Broca, pas à moi.
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@ Denis Monod-Broca
Rappelez-vous donc le texte de Proust sur l’analogie des relations intimes et des relations internationales, il en est des individus comme des États, et c’est le déséquilibre d’une relation qui menace l’existence des entités qu’elle relie, nous ne sommes menacés que par notre incapacité à équilibrer nos relations, fondement européen que vous refusez, restant dans l’illusion d’une souveraineté détruite par cette incapacité à la conciliation, condition nécessaire à la réconciliation.
Vous n’en voulez pas, ne venez donc pas vous plaindre que ceux sans qui nous serions encore sous la botte nazie nous entraînent dans leur montée aux extrêmes.
@ Serge HIREL
« Reconnaissance ? Oui, bien sûr, mais elle peut se teinter d’une certaine lucidité quant à la générosité de nos frères américains… et être nuancée par la volonté d’être un acteur qui pèse au sein de l’OTAN. D’autant que, voici peu, avec la complicité de leurs cousins britanniques, ils nous ont fait subir un coup de Trafalgar quelque part du côté du Pacifique… »
Mais nous sommes actuellement indignes de peser ! Nous ne payons pas tellement, comme vous l’avez reconnu. Ni la France, ni l’Europe. Qui ne veut pas assumer sa défense n’a pas à commander à ceux qui le font.
C’est cette situation-là qui serait choquante ! De même que l’antiaméricanisme est infâme et les bouderies de de Gaulle ridicules – celles de ses successeurs en drama queen de la politique ne valant pas le talent des divas et me semblant bien moins décentes.
En fait, nous voulons tout et son contraire, vivre sur la rente de gloire de nos aïeux et peser sur le présent, la liberté et des tyrans ou des révolutions magiques qui résolvent les problèmes à notre place, être moyennement loyaux avec nos coupables faiblesses pour les Russes, et que les autres, eux, sacrifient leurs intérêts aux nôtres.
Quand je dis que les Anglo-Saxons valent mieux que nous, je dis qu’ils aiment plus la liberté que nous, et qu’ils sont plus lucides que nous et savent ce qu’ils veulent. Pas une chose et son contraire comme nous. Et des gens sans lucidité, incohérents, plus égoïstes que ceux qu’ils critiquent, ont un message supérieur à délivrer au monde ?
Eh bien, comme tout un chacun, mais rien de particulièrement salvateur, comme on a l’air de le croire.
Qui reste libre, qui sauve ? Les Français ont aidé les Américains une fois, on ne saurait compter le nombre de fois où les Américains ont assisté les Français, et plus généralement, les Européens. Ce qui ne va pas que contre l’égoïsme naturel de chacun, mais leurs plus nobles aspirations isolationnistes. Si vous sortiez d’un ancien monde qui n’a guère inventé que le totalitarisme de différent des Américains, vous auriez envie d’y revenir ?
L’isolationnisme est un réflexe très sain, quoi qu’on en dise : pour faire autrement et mieux que les gens en bout de course, mieux vaut ne pas trop se mêler à eux ! Mais la lucidité et les événements ont obligé les Américains à retourner, on peut dire régresser vers l’Europe.
Il est pour moi naturel que celui qui en fait le plus pour le monde, et ce en renonçant à son exception culturelle, eh oui, on ne parle que de la nôtre, pour le cinéma, eux c’est carrément leur retrait de l’Europe et l’esprit de frontière.
Il est naturel que qui donne tant en se privant de tant, et qui est d’une culture où on dit les choses, ne passent pas leur temps à flatter la vanité d’incapables, ingrats et déloyaux, comme j’ai le regret de dire que je trouve trop de Français.
Vouloir peser dans les destinées de l’OTAN sans y mettre le prix, comme nous ne cessons de le réclamer, qu’est-ce que c’est ?
Réclamer un privilège indu, et pour tout dire, usurper un rang que nous ne méritons pas.
Je n’ai rien contre le fait que nous prenions de l’importance : pour cela, il faut que nous fassions toutes sortes d’efforts.
On ne s’égale aux meilleurs qu’en devenant meilleurs, comment nier cette… évidence ?
@ Serge HIREL
« Dans cette affaire, la France, pays de la liberté, mais aussi troisième marchand d’armes au monde, est le dindon de la farce… Mais elle ne peut quitter la basse-cour… Non seulement aucune capitale ne la suivrait, mais aucune n’achèterait ses Rafale, Leclerc et autres Caesar. »
La France n’est que ce qu’elle veut bien être. Ces histoires de contrats annulés ne surviennent pas de nulle part.
Le site suivant, en juin 2022, est outré que la Pologne se tourne vers les USA, les Sud-Coréens ou encore les Britanniques plutôt que les Allemands.
https://www.asafrance.fr/item/armement-la-pologne-continue-d-exclure-les-offres-europeennes-de-ses-contrats-d-armement.html
Comme si la politique d’armement des pays de l’OTAN pouvait se détacher du contexte présent. Comme si la Pologne pouvait raisonnablement favoriser l’Allemagne qui à tous égards est son ennemi stratégique, d’une part au sein de l’Union européenne (qui oublie la politique pro-migratoire de Merkel et la tentative franco-allemande d’imposer leurs clandestins aux pays qui ne sont pas une destination naturelle), d’autre part vis-à-vis de l’ennemi russe.
La France est le dindon de la farce ? La carpette qui suit le mouvement n’inspire pas confiance. On s’allie au fort pour lutter contre un ennemi dangereux, pas avec des carpettes qui ont peur d’humilier l’ennemi dangereux.
« N’oublions pas toutefois que ce formidable soutien économique n’était pas, lui non plus, tout à fait désintéressé.. »
Bien sûr. Si notre pays soutenait des pays étrangers en dépensant énormément de fonds publics, on pourrait espérer qu’on en tire bénéfice. D’ailleurs, la France le fait, mais honteuse…
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@ Exilé
« Sur un plan purement stratégique, indiquons tout de même sans rabaisser leurs mérites que leur objectif premier n’était pas de « libérer la France » mais de foncer droit sur l’Allemagne au plus vite »
Bien des pays européens auraient aimé qu’ils aillent encore plus vite et dépassent Berlin. La liste est facile à faire, il suffit de lister les pays du pacte de Varsovie. On en revient toujours au même point : mieux vaut être libéré par des Nord-Américains aux supposées mauvaises intentions que par des Russes.
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@ Aliocha
« La discussion est à l’image du réel, où les parties ne savent que tirer d’un côté ou de l’autre, considérant leur camp comme le camp du bien, ce qui explique que l’Europe en soit encore à devoir choisir entre ceux qui l’avaient libérée de la botte nazie, les USA et l’URSS »
Voilà une réflexion franco-française. Pour la moitié de l’Europe, il n’y a jamais eu de libération. Il y a eu une succession d’invasions. La botte russe est aussi criminelle que la botte nazie. Seuls les pays comme la France, collaboratrice de l’Allemagne nazie, ou l’Italie, alliée de l’Allemagne nazie, ont eu l’opportunité historique de devenir un terreau pour les communistes pro-URSS et de proclamer des Yankee Go Home.
Cette notion de choix entre deux n’existe pas pour tous les pays qui n’ont jamais été libérés.
@ Aliocha
« Vous n’en voulez pas, ne venez donc pas vous plaindre »
Dites, on dirait presque du Marchenoir, attention ! vous filez un mauvais coton…
Blague à part. Où avez-vous vu que je ne voulais pas de réconciliation ? C’est tout le contraire. Pour se réconcilier, qu’on soit individu ou nation (merci pour la référence à Proust), on doit disposer de son libre arbitre, autrement dit pour une nation, de sa souveraineté.
De Gaulle et Adenauer avaient entrepris de réconcilier France et Allemagne. C’était courageux. Ils avaient peu de partisans à l’époque.
Mais rappelez-vous le traité de l’Élysée ! Avant de le ratifier, le Bundestag y a ajouté un préambule, ce qui lui enlevait toute validité, car que vaut un accord qui n’est pas signé sous la même forme par les deux parties à l’accord ? Rien. Et que dit ce préambule ? https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Traité_de_l'Élysée. En particulier que la défense de l’Europe ne peut s’exercer que dans le cadre de l’Alliance atlantique !
La construction européenne a interrompu le processus de réconciliation puisque son objectif est de fondre entre elles les nations européennes. Comment des nations ayant disparu en tant que nations souveraines pourraient-elles se réconcilier ?
Et inutile de parler du « couple franco-allemand ». Comme l’avait bien montré la regrettée Coralie Delaume, il n’existe pas.
Quant aux USA, champions de la liberté, parlons-en.
Le IIIe Reich fut abattu par les deux empires concurrents qu’étaient l’URSS/Russie et l’empire américain et qui, à la manière de Macbeth, en devinrent, de par leur victoire-même, les héritiers. Ne s’en accusent-ils d’ailleurs pas l’un l’autre symétriquement : dans un camp Poutine est une réincarnation de Hitler, dans l’autre camp nos amis ukrainiens sont des nazis ? Etrange, non, cette similitude ? Chacun, dans son héritage, a la même croyance en la force, en la suprématie justifiée de la force. Ils sont maintenant entraînés l’un contre l’autre dans une terrifiante guerre hybride mondialisée qui a toutes les caractéristiques d’une montée aux extrêmes, de la pire montée aux extrêmes qui puisse être.
Pourquoi, mais pourquoi, nous laissons-nous entraîner là-dedans ? Mais qu’allons-nous faire dans cette galère ?
Une France libre, souveraine, sans fil à la patte (dette, gaz, pétrole, OTAN, UE…), aurait tenu un discours de retenue et de raison et elle se serait tenue à l’écart de cette folie sans issue.
(Et ne me dites pas que je ne pense pas aux Ukrainiens : ils sont les victimes sacrifiées sur l’autel des « valeurs européennes ».)
Excusez-moi, Monsieur Bilger, pour ce commentaire trop long. Je vais cesser de commenter, ça ne mène à rien.
« Dieu, la famille et la patrie, voici la triple invocation au nom de laquelle elle aspire à gouverner l’Italie, en soulignant sa volonté d’être au service de tous ses concitoyens. » (PB)
Elle peut le vouloir, mais risque d’imposer des décisions inspirées par ses croyances à des gens ne croyant pas en Dieu.
Je ne pense pas qu’on soit au service des gens à qui on oppose ceci ou cela. Evidemment, les croyants ne peuvent pas le comprendre.
Mais voyons voir.
Si on disait gouverner un pays au nom, entre autres, de l’athéisme, les croyants pourraient se sentir menacés par des mesures inspirées par une manière de voir le monde inverse de la leur.
Ce n’est pas parce qu’il y a moins d’athées que de croyants qu’il est plus juste de leur imposer, si ce n’est une religion, des pratiques liées au théisme, ou pire, d’une ou de plusieurs religions organisées ayant l’habitude de se supposer appelées à gouverner les corps et les âmes.
Ne pas faire aux autres ce qu’on n’aimerait pas qu’ils vous fassent, la règle d’or universelle, est toujours universellement ignorée.
Là où ça devient comique, c’est quand les croyants prêchent le principe pour s’ingénier à le nier aussitôt.
La laïcité ? La règle d’or entre les croyances.
Très honnête Alexandre del Valle invité par André Bercoff sur Sud Radio. Il prend la position de Giorgia Meloni affirmant qu’elle n’est ni fasciste ni d’extrême droite. Je souscris ! Elle et ses soutiens sont logiques et nous seront même d’une aide précieuse en stoppant les embarcations de migrants illégaux venant de toute l’Afrique cherchant à s’inscrire à la CAF et demander les allocations et logements gratuits une fois passés d’Italie en France. Que E. Macron prenne garde à la révolte des Français qui sont contre son idée folle de vouloir répartir les migrants dans les villages et campagnes désertés par les jeunes Français partis dans les grandes villes pour trouver plus facilement un emploi et des facilités de transports en commun.
Je propose à E. Macron de faire installer un campement de ses migrants d’Afrique dans les jardins de l’Elysée. N. Sarkozy l’a bien fait en laissant installer les tentes des bédoins et des amazones de Kadhafi. Alors pourquoi ne pas continuer !!! Ce serait encore plus divertissant que la fête de la musique non ?
@ Denis Monod-Broca | 29 septembre 2022 à 21:36
Vous avez un excellent résumé de la situation dans cette vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=VLXtWfTcLC4&ab_channel=NotreMonde
Les 6 dernières minutes en font un bilan désastreux pour les Ukrainiens mais pas qu’eux, pour nous aussi, ainsi que pour les Allemands avec ce croc-en-jambe du sabotage de Nord Stream 2.
Là je rentre le bois.
@ Lodi | 29 septembre 2022 à 18:48
« Je n’ai rien contre le fait que nous prenions de l’importance : pour cela, il faut que nous fassions toutes sortes d’efforts. »
Voilà.
« De même que l’antiaméricanisme est infâme et les bouderies de de Gaulle ridicules – celles de ses successeurs en drama queen de la politique ne valant pas le talent des divas et me semblant bien moins décentes. »
C’est bien vu : de Gaulle était une « drama queen », comme on ne disait pas encore à l’époque. Autrement dit, un casse-bonbons qui ramenait toujours tout à lui, moi, moi, moi. Sous le commode cache-sexe de « la France ».
Et qui passait son temps à faire des caprices, au détriment, justement, de l’intérêt de la France. Son rôle, largement mythifié, dans la Seconde Guerre mondiale, tenant lieu de sauf-conduit éternel.
Quelques décennies plus tard, l’un des dirigeants du régime russe a cru flatter opportunément le chef local en affirmant que sans Poutine, la Russie ne pouvait pas exister. Ce qui augure mal de ce qui se passera après son décès, mais ces gens-là n’ont cure du long terme.
Il ressort de toutes ses déclarations que de Gaulle pensait la même chose concernant la France. D’où le poutinisme malsain de tant de gaullistes. Et leur caractère inconsolable suite à la disparition de leur idole.
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@ Exilé | 29 septembre 2022 à 09:51 (@ Ellen)
« — Et qu’en faites-vous des centaines de milliers d’Américains débarqués sur les plages en Normandie et sur notre sol français pour nous délivrer des Allemands et des nazis qui ont occupé la France depuis 1940 ? »
« — Sur un plan purement stratégique, indiquons tout de même sans rabaisser leurs mérites que leur objectif premier n’était pas de ‘libérer la France’ mais de foncer droit sur l’Allemagne au plus vite en ignorant les cibles secondaires, comme par exemple Paris dont la libération a été permise suite à la demande des Français. La France a été retenue comme tête de pont, mais cela aurait aussi pu être le cas des Balkans, ‘le ventre mou de l’Europe’. »
Vous faites écho à l’une des déclarations les plus répugnantes de Charles de Gaulle, soi-disant général, qui caractérise ce qu’il faut bien appeler sa trahison pendant la Seconde Guerre mondiale.
« Nous avons obligé les Anglo-Saxons à changer de stratégie. Les Américains ne se souciaient pas plus de libérer la France que les Russes de libérer la Pologne. Ce qu’ils voulaient, c’était en finir avec Hitler, en essuyant le moins de pertes possible. Ce qu’ils voulaient épargner, c’était le sang des boys, ce n’était pas le sang, les souffrances et l’honneur des Français. » (« C’était de Gaulle », Alain Peyrefitte, tome II, Fayard, 1997)
De Gaulle explique, ici, comment il a forcé la main aux Américains pour que Paris soit libéré le plus tôt possible après le Débarquement. Sur ce point, sa recension est exacte. Mais l’explication qu’il en donne est immonde.
Prétendre que les Américains ne se souciaient pas plus de libérer la France que les Russes de libérer la Pologne, c’est affirmer que sans lui, de Gaulle, les Américains auraient établi en France une dictature similaire à celle que les Russes ont établi en Pologne après la guerre. C’est tracer une équivalence entre le communisme soviétique et la démocratie américaine.
N’importe qui d’autre que de Gaulle aurait été enfermé à Sainte-Anne après de tels propos. Ici, la bêtise le dispute à l’odieux.
Encore heureux que « les Américains voulaient en finir avec Hitler en essuyant le moins de pertes possibles ». C’est ça, le but de la guerre : vaincre l’ennemi en minimisant ses pertes. De Gaulle se rêvait-il en Staline français, envoyant les soldats au massacre par millions pour pouvoir, ensuite, se glorifier du nombre de morts ?
Utiliser le terme de « boys », prétendre que le choix était entre le sang des Américains et celui des Français, c’est faire preuve d’un mépris difficilement supportable. C’est une vision du monde typiquement poutiniste, ou communiste : le gâteau est d’une taille fixe, ce qui est gagné par l’un est perdu par l’autre. Tout le contraire de la vision libérale, ou chrétienne, d’ailleurs, laquelle s’emploie à ce que tout le monde gagne.
Quant à « l’honneur des Français », on s’en tape. Je ne sais pas où la drama queen de Gaulle va chercher cette notion vaporeuse, mais l’objectif, en l’occurrence, c’était la paix et la liberté.
La question de savoir si l’armée de débarquement, composée essentiellement d’Américains, d’Anglais, de Canadiens et d’Australiens, devait faire route prioritairement vers l’Allemagne, ou s’employer à libérer complètement la France auparavant, est une discussion stratégique légitime.
Mais prétendre que l’option consistant à se rendre le plus vite possible à Berlin était une trahison de la France, c’est cracher à la figure de nos alliés qui ont donné leur sang pour nous libérer. A l’évidence, une fois Hitler capturé ou tué, la France (et, pouvait-on l’espérer à l’époque, le reste de l’Europe) aurait été libérée.
D’ailleurs, de Gaulle le reconnaît :
« Effectivement, si les Anglo-Saxons avaient pu mener leur stratégie jusqu’au bout, ils auraient peut-être réussi à frapper l’Allemagne au cœur plus vite. De toute façon, Hitler aurait fini par être battu, et la France aurait fini par être libérée. »
Mais il plonge à nouveau dans le délire tout de suite après :
« Mais si les Français étaient restés passifs, si nous n’avions pas eu de part à la défaite d’Hitler, c’est au bout du compte lui qui aurait vaincu la France. »
Donc, si « les Anglo-Saxons » avaient vaincu Hitler, libérant la France, Hitler aurait vaincu la France ? Qu’est-ce que c’est que ces divagations de dément ?
Hitler a bel et bien vaincu la France, en 1940. Le problème de De Gaulle et de sa légende, qui dure jusqu’à nos jours, c’est qu’il a voulu effacer la réalité de cette pénible défaite. Et ce fait incontestable que nous devons notre libération aux « Anglo-Saxons ».
De même que Poutine veut effacer la réalité du pacte russo-hitlérien, et celle de l’aide américaine massive apportée à l’URSS pendant la guerre.
Pour bien comprendre ces déclarations, il faut les rapprocher de cet autre propos scandaleux du « général » de Gaulle à l’ambassadeur soviétique à Londres, le 4 décembre 1942, qui signe sa complicité avec Staline :
« J’espère que les Russes seront à Berlin avant les Américains. » (« De Gaulle et les communistes », Henri-Christian Giraud, Perrin, 2020)
Vous faites également allusion au débat qui a opposé les Alliés pour savoir si le débarquement devait avoir lieu par le nord de la France, ou par le sud, en traversant les Balkans. Churchill était favorable à la seconde solution, car elle aurait permis à l’armée de débarquement de pénétrer plus vite et plus loin en Europe, afin de limiter l’emprise des troupes russes. Staline était favorable à la première solution, pour la raison inverse. Et de Gaulle aussi…
Ceux qui ont été sacrifiés, dans l’histoire, ce furent les peuples d’Europe de l’Est, soumis à la botte communiste pendant près d’un demi-siècle. La France aurait été libérée de toute façon si l’option de Churchill avait été retenue.
On comprend qu’à l’heure où la menace russe est à nouveau à nos portes, les pays de l’Est se méfient quelque peu de la France…
@ Marcel P
Vous avez tout à fait raison, la souveraineté française en France est un problème franco-français qui, comme finit par le reconnaître Denis Monod-Broca, ne mène à rien qu’au refus du réel.
Si nous ne sommes pas capables de décrire la réalité en termes de relation, de comprendre que toujours c’est dans un rapport à autrui que nous définissons notre identité, notre moi se construit dans l’illusion qui fait fi du milieu dans lequel il se constitue, exclut donc sa propre réalité, finit par construire son échec et chaque individu, renonçant à affronter le réel, s’en retourne rentrer son bois dans le déni du déluge qui s’annonce, en éludant que son choix de solitude n’occultera jamais que nous ne désirons que selon le désir de l’autre, que notre autonomie est illusoire, que notre identité a la capacité de se construire dans une relation fraternelle qui horizontalise la transcendance, n’a plus besoin d’imposer verticalement ce qui n’est qu’un déni de réalité pour défaire la violence des rivalités qui toujours finissent dans la vengeance et la désignation de boucs émissaires, le refus du sens appréhendable par le pardon à l’ennemi.
La troisième voie est ouverte, elle ne se décrit plus en termes manichéens de domination ou de soumission qui mènent aux impasses de la destruction qui a déjà balayé les nations européennes.
La voie réelle qui mène au don de soi n’est plus un sacrifice mais reconnaissance que notre identité trouve son sens dans la vie des autres, Hameau n’aura plus besoin de s’exclure lui-même pour justifier d’aller faire son bois, le woke n’aura plus besoin de son sacrificateur pour se protéger des discriminations, l’Europe peut incarner de ne plus avoir à choisir de répéter les erreurs du passé, la France enfin ayant tiré les enseignements des désastres de l’erreur verticale, entendant le sens que lui offre l’Histoire d’avoir su formuler par celui qui fonda l’Institution qui lui permet d’encore, mais jusqu’à quand, résister à la si tentante chute identitaire des répétitions du sacré démonétisé: nous n’en sommes plus à la domination et à vouloir l’obtenir, là est notre identité, nous avons la capacité de nous engager sur la voie encore si faiblement indiquée de la toute-puissance, la capacité universelle offerte à l’humain de nommer la réalité.
@ Denis Monod-Broca
Vous vous plaignez que l’échange « ne mène à rien » après avoir écrit que « le IIIe Reich fut abattu par les deux empires concurrents qu’étaient l’URSS/Russie et l’empire américain et qui, à la manière de Macbeth, en devinrent, de par leur victoire-même, les héritiers ».
Ce n’est pas que les USA que vous injuriez ce faisant. Vous niez les crimes de l’URSS.
Hier, nous pouvions pourtant commémorer la mort d’Aleksander Krzyżanowski surnommé « Wilk » (le loup), commandant de l’Armia Krajowa, c’est-à-dire l’armée de résistance polonaise (probablement l’armée de Résistance la plus importante en nombre et étendue des activités pour l’histoire de la IIe Guerre mondiale), pour la région de Wilno.
Après les combats de 1944, invité pour un supposé débriefing opérationnel par les Soviétiques, il a été arrêté et emprisonné. Il s’est évadé en 1947 et a été recapturé. Il est mort dans les geôles bolcheviques, dans la prison Mokotow, prison crée par la Russie tsariste et utilisée par la Gestapo, lieu de Nacht und Nebel, puis par le pouvoir bolchévique pour emprisonner, torturer et assassiner les résistants polonais. Il n’a jamais été jugé et le lieu de son inhumation était ignoré jusqu’en 1957.
Les Soviétiques n’ont jamais oublié que la Résistance polonaise s’était opposée dès 1939 tant à l’invasion nazie qu’à l’invasion soviétique coordonnée.
Prétendre que ceci a le moindre rapport avec l’attitude des USA vis-à-vis de l’Europe, c’est une forme de négationnisme historique. Vous crachez sur les tombes de gens dont la bravoure n’est plus à démontrer.
Peu importe que ça ne mène à rien de le dire, ça s’appelle le devoir de mémoire.
@ Denis Monod-Broca | 29 septembre 2022 à 21:36
« Et que dit ce préambule [du traité de l’Élysée] ? En particulier que la défense de l’Europe ne peut s’exercer que dans le cadre de l’Alliance atlantique ! »
C’est faux, une fois de plus. Relisez le texte, en mettant un lien qui fonctionne, tant qu’à faire.
Le Bundestag a énoncé, en 1963, les buts que se fixait l’Allemagne. Il n’a pas pris position pour les autres pays européens, et comment l’aurait-il pu ? Il n’était pas en position de leur dicter leur conduite, malgré tous les fantasmes complotistes.
Les parlementaires allemands ont considéré qu’ils ne pouvaient ratifier ce traité que dans la mesure où son application était « dirigée vers les principaux buts que la République fédérale d’Allemagne poursuit depuis des années en union avec ses autres alliés et qui déterminent sa politique ». En tenant compte du fait que « les droits et les obligations découlant pour la République fédérale des traités multilatéraux auxquels elle est partie ne seront pas modifiés par ce traité ».
Vous pouvez mettre en cause une ratification faite dans des termes différents par les deux pays, mais vous ne pouvez pas écrire que l’Allemagne a décidé « que la défense de l’Europe ne [pouvait] s’exercer que dans le cadre de l’Alliance atlantique ».
La France « du général de Gaulle » aurait pu décider de rompre le traité au motif de ce préambule. Elle ne l’a pas fait.
Vous êtes donc plus gaulliste que le général de Gaulle lui-même, plus souverainiste que Giorgia Meloni et plus poutiniste que Viktor Orban ? Heureusement que vous vous présentez comme le parangon du centrisme, du ni-ni et du juste milieu !
Quant à votre allégation grotesque selon laquelle les États-Unis seraient devenus les héritiers du nazisme sous prétexte qu’ils auraient contribué à sa destruction, elle achève de donner la mesure de l’absurdité de votre pensée.
Je vous signale que, puisque le général de Gaulle a fait en sorte que la France soit au rang des vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, nous sommes nous aussi devenus nazis de ce fait même, selon votre brillant raisonnement.
Vous avez raison : si c’est pour pulvériser d’aussi consternantes sottises, vous feriez mieux de vous abstenir.
@ Tipaza | 28 septembre 2022 à 23:04
« Avec la pénurie d’énergie et les coupures de courant qui en découleront, cela lui laisse un sursis jusqu’à ce que les gazoducs Nord Stream 1 & 2 soient réparés. Je comprends mieux à présent le sabotage de ces gazoducs »
Jeudi dernier une quatrième explosion a été détectée sur le gazoduc par les services de renseignement suédois. Il est dit que certains pipelines, sévèrement endommagés, sont irréparables.
Aujourd’hui, seule la Norvège est capable de nous approvisionner en gaz et pétrole pour un coût bien moindre que ce que nous proposent les USA et le Qatar. Si l’Europe veut retrouver son indépendance énergétique, nous avons tout intérêt à travailler avec la Norvège. Sa couronne norvégienne est moins chère que le dollar et de plus fait partie de l’UE.
Pourquoi aller au diable à des milliers de kilomètres et payer quatre fois plus cher alors que nous avons sous notre nez un fournisseur européen ?
@ Ellen
« Si l’Europe veut retrouver son indépendance énergétique, nous avons tout intérêt à travailler avec la Norvège. »
Exact.
La Norvège a aussi un savoir-faire certain en matière d’hydro-électrique. Des boîtes comme Statkraft peuvent aussi gérer des concessions de barrages en France, mais c’est un autre sujet.
« Pourquoi aller au diable à des milliers de kilomètres et payer quatre fois plus cher alors que nous avons sous notre nez un fournisseur européen ? »
Alors, sur ce point, il y a de la géopolitique. Une des choses que cherche à détruire Poutine, c’est l’architecture diplomatique, géopolitique et commerciale mondiale. (Comme en ce moment à l’ONU, où, au-delà de l’Ukraine, se jouent des batailles idéologiques fondamentales sur la censure future de l’Internet que mènent les dictatures russes, chinoises, saoudiennes et iraniennes.) Une des choses à faire, c’est donc de réaffirmer l’importance d’un marché de l’énergie basé sur des règles de droit et de marché. Et aussi sur le pétrodollar (eh ben si…). L’enjeu n’est donc pas uniquement l’approvisionnement de l’Europe mais aussi de gérer là où tombera le rideau de fer que Poutine tente de mettre en place. Il est donc aussi de notre intérêt d’ancrer des pays arabes dans notre camp au moyen du marché et de la géopolitique de l’énergie. Il n’est pas de notre intérêt de les exclure de la recomposition en cours du marché de l’énergie sans prendre en compte cette nouvelle donne.
De toutes manières, à l’heure actuelle, nous n’en avons pas les moyens, collectivement (au sens du bloc occidental). Il faut de toutes manières composer avec des pays comme le Venezuela et les pays arabes. Car l’urgence est bien le comportement russe.
L’approvisionnement en énergie depuis la Russie est désormais assez mort de chez mort, géopolitiquement. C’était une tentative de bâtir la paix en Europe à travers des intérêts bien compris. C’était naïf. Il va falloir repolitiser bien davantage les relations économiques, et le temps de l’espionnage industriel va connaître une nouvelle heure de gloire…
Moi, je ne verrais pas l’émergence de services de renseignement européens d’un mauvais œil. Cela devient de plus en plus pertinent par les temps qui courent. Trop d’intérêts stratégiques deviennent collectifs pour ignorer une telle perspective. Ne serait-ce que le gazoduc qui a sauté, cela montre qu’il y a des intérêts collectifs ne serait-ce qu’en matière d’infrastructures.
Remarque: le prix de l’énergie, ce n’est pas uniquement un problème d’approvisionnement à l’étranger, mais aussi de règles pseudo-concurrentielles européennes à réformer assez rapidement.
@ F68.10
« Moi, je ne verrais pas l’émergence de services de renseignement européens d’un mauvais œil. »
Excellente idée !
Mais comment la concrétiser ?
Et sinon, j’ai bien aimé revoir un extrait de Good Omens, sur un ange et un démon sympa qui vont repousser la fin du monde, peut-être aux calendes… grecques.
J’aimerais bien que cela incite des commentateurs à découvrir cette mini-série si jouissive. Par contre, je n’ai pas lu le livre dont c’est tiré, « De bons présages » et je ne sais pas si cela en vaut la peine, j’hésite.
@ Lodi
« Par contre, je n’ai pas lu le livre dont c’est tiré, « De bons présages » et je ne sais pas si cela en vaut la peine, j’hésite. »
Je ne peux pas vous dire. Mais la critique a l’air assez unanime sur ce point: la série transcende le bouquin. Elle lui donne vraiment une dimension supplémentaire et particulière.
Personnellement, je trouve l’idée de faire piloter l’intrigue par les prophéties d’une sorcière du Moyen Âge, exactes jusque dans les détails les plus comiques… absolument géniale.
« En décembre 1980, une pomme (Apple) qu’aucun homme ne pourra manger fera son ascension. Investis ton argent dans la machine de Maître Jobbe’s, et la bonne fortune subviendra à tes besoins. » — Les conseils boursicoteurs d’Agnès Nutter, en direct du 17e siècle.
@ F68.10
J’attends la suite du feuilleton grâce à vous !