Gabriel Attal : tremplin ou risque ?

Non, il ne suffit pas de dire, comme Eric Zemmour, « qu’un macronien a remplacé une macronienne ».

Il ne suffirait même pas de préciser qu’un macronien talentueux et extraverti a pris la place d’une macronienne austère et peu douée pour la communication.

La nomination de Gabriel Attal, Premier ministre à 34 ans – le plus jeune de notre Histoire -, est bien plus qu’une affaire de jeunesse. Celle-ci ne va rien démontrer, ni pour ni pour contre. Pour ceux qui s’en plaindraient, qu’ils se rappellent Goethe : « S’il est vrai que la jeunesse soit un défaut, on s’en corrige bien vite ».

On perçoit bien tout ce que l’arrivée de Gabriel Attal au plus haut niveau va apporter à Emmanuel Macron. Et d’abord, ce qui est essentiel, l’espérance de pouvoir continuer son quinquennat dans des conditions sans doute plus apaisées qu’avant même si la structure parlementaire restera la même et que ses relations avec le groupe Renaissance ne seront pas faciles. Sans compter une adhésion implicite sinon au fond, du moins au style et à la conception du dialogue du nouveau Premier ministre. Sur ce plan, son adresse aux oppositions dans sa réponse à Elisabeth Borne était significative. Moins de mépris et de condescendance avec au contraire la conscience qu’elles représentaient des millions de Français.

Gabriel Attal étant la dernière chance présidentielle, il serait naïf d’envisager la suite, pour lui, comme un chemin de roses, même si l’année 2024 ne le confrontera à aucun texte décisif. Il n’empêche qu’on comprend bien pourquoi le nom d’Attal est sorti des réflexions présidentielles qui ont donné l’impression, longtemps, moins d’un dessein mûri que d’une improvisation au gré des vents et des influences.

Dès lors que s’est affirmée une volonté de changer de logiciel – passer d’une métamorphose classique, sans rupture, à un basculement sans exemple -, Gabriel Attal devenait le seul qui pouvait répondre à ce défi.

Dans le registre traditionnel, Richard Ferrand ne s’estimait pas plausible pour cette fonction. François Bayrou – le seul pouvoir qui lui reste ? – ne voulait pas de Sébastien Lecornu. Et Bruno Le Maire, sans doute le meilleur pour Matignon dans une configuration traditionnelle, n’avait pas suffisamment d’affinités, et trop de subtiles dissensions, avec le président pour emporter la mise.

Restait Gabriel Attal que les sots réduisent absurdement à un ambitieux inspiré par des calculs strictement personnels alors qu’on pourrait au moins lui concéder qu’une situation où le souci de son avenir et l’intérêt de la France se conjuguent pourrait avoir des conséquences positives pour notre pays, son redressement, sa remise en ordre et en sécurité.

Gabriel Attal certes doit tout à Emmanuel Macron : il le répète trop pour que ce soit le signe d’une insupportable dépendance mais plutôt un constat à partir duquel il pourra librement développer ses dons, ses talents, ses compétences à élargir et sa formidable énergie. Lui-même a déjà apporté beaucoup au président avec cette chance qui n’est dévolue qu’aux audacieux : au moins à deux reprises, Gabriel Attal a succédé à des ministres médiocres, Sibeth et Pap Ndiaye.

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En cinq mois rue de Grenelle, Attal a accompli un travail considérable, bien davantage que verbal. Il a ouvert quelques chantiers, avec la suppression de l’abaya, les sanctions pour les minutes de silence non respectées, la lutte contre le harcèlement, les groupes de niveaux, le retour des redoublements, le changement de date du baccalauréat, la priorité redonnée aux enseignants pour les décisions éducatives et l’expérience de l’uniforme. Excusez-moi du peu !

On peut regretter que Gabriel Attal n’ait pas su résister à la tentation de Matignon mais on le comprend : on ne refuse pas un tel honneur. Il a d’ailleurs perçu le problème grave qui allait résulter de son abandon de la rue de Grenelle puisqu’il a affirmé que « l’école serait avec lui à Matignon ». Selon quelles modalités ? on ne le sait pas encore.

Est-ce à dire que l’évidence de sa nomination, pour un changement de rythme et de vision, va le garantir contre les multiples aléas et résistances qui vont s’accumuler sur sa route jusqu’en 2027 ?

Qu’Emmanuel Macron ait désiré jeter la jeunesse d’Attal dans les pattes de Bardella, qu’il espère réduire la forte avance de celui-ci pour les élections européennes du mois de juin, est de bonne guerre. Pour le citoyen passionné, cette joute qui opposera François-Xavier Bellamy, Marion Maréchal, Jordan Bardella, Stéphane Séjourné, aura de la tenue intellectuelle et politique.

Quelle que soit la composition du gouvernement – il me paraît peu probable que ses poids lourds en sortent -, il est probable que le Premier ministre aura du mal à imposer en toutes circonstances son autorité, même s’il n’en manque pas et qu’il est sans doute lucide sur ce qui l’attend. Il ne devra en tout cas pas sous-estimer les conflits psychologiques et de compétence qui pourraient naître de l’humiliation (retenue mais certaine) des ministres d’expérience face à sa jeunesse conquérante. Mais les premiers n’ignoreront pas que le président sera un soutien de son Premier ministre, sauf à se déjuger.

Je ne partage pas l’avis de ceux qui prévoient avec volupté que le Premier ministre sera phagocyté par le président et qu’il n’aura que des miettes pour agir. C’est, si j’ose dire, le seul avantage des contradictions permanentes du président et de ses postures alternatives. Qu’on n’oublie jamais que c’est le même homme qui a nommé Pap Ndiaye puis son contraire avec Gabriel Attal : pour peu qu’on survienne, dans l’instabilité présidentielle, au moment où Emmanuel Macron se trouve dans une bonne phase pour le pays, il n’y a aucune raison de craindre que le Premier ministre soit entravé dans l’élaboration d’une politique placée du côté opportunément efficace du « en même temps ».

J’entends bien que Gabriel Attal a une dette à l’égard du président mais le nouveau Premier ministre – il l’a démontré rue de Grenelle – mesure l’immense créance que le peuple français a sur lui. Ce sera sa charge et son honneur de ne pas le décevoir.

Le président de la République, en abattant sur la table démocratique sa dernière carte, assure-t-il à Gabriel Attal une avance décisive pour l’élection de 2027 ? Une avance certes mais pas forcément décisive.

Jusqu’à aujourd’hui, Gabriel Attal a été en état de grâce. Matignon n’est peut-être pas « un enfer » mais va représenter une épreuve face à laquelle il devra démontrer qui il est véritablement. Il sera confronté à des tâches multiples et inédites. Dévorantes et épuisantes. Elles lui imposeront une maîtrise générale qui, jusqu’alors, ne lui était pas nécessaire.

Une illusion, seulement de la communication, comme le ressassent ses concurrents et ses adversaires, ou une intelligence, un talent, une énergie rare au service de son pays, comme l’espèrent ses partisans et la multitude des citoyens qui l’ont découvert comme ministre de l’Education nationale ? J’ose parier pour la seconde branche de l’alternative.

Pour terminer par le président, au risque d’apparaître naïf, je ne parviens pas à valider l’idée selon laquelle il aurait nommé Gabriel Attal pour le détruire. Il ne pourra plus se représenter en 2027. Quel que soit le futur du Premier ministre, en compétition ou non en 2027, ce qui va se dérouler à partir de maintenant à Matignon, sous les yeux du pays, sera une aurore ou l’inéluctable continuation d’un déclin consubstantiel au macronisme. Un tremplin ou un risque ?

On a le droit de rêver.

(Ce billet a été publié sur Causeur le 10 janvier à 10 heures 30. Il est repris légèrement modifié.)

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Voir les Commentaires (65)
  1. Claude Luçon

    « On perçoit bien tout ce que l’arrivée de Gabriel Attal au plus haut niveau va apporter à Emmanuel Macron. » (PB)
    Pour Macron nous verrons ! Patience !
    Ce qui est certain est que « l’arrivée de Gabriel Attal au plus haut niveau » a apporté à tous nos médias, tous, une folie, une débauche de spéculations !
    Macron leur a donné Attal pour les occuper et lui laisser un rien de paix.
    Aussi à Depardieu et aux Delon.
    Ce qui s’appelle « détourner l’attention ». Pas fou Emmanuel !
    Humm ! Y compris sur JaS ? Paroles ! Paroles ! … ! … !
    Quid de Mélenchon et de MLP, mais pas de Zemmour ?

  2. « Gabriel Attal certes doit tout à Emmanuel Macron : il le répète trop pour que ce soit le signe d’une insupportable dépendance mais plutôt un constat à partir duquel il pourra librement développer ses dons, ses talents, ses compétences à élargir et sa formidable énergie. » (PB)
    « Ses dons, ses talents, ses compétences à élargir et sa formidable énergie ». Quel éloge !
    Philippe Bilger nous fait la démonstration, dans ce billet, qu’il est possible de ne pas apprécier Emmanuel Macron et, « en même temps », d’émettre un avis très favorable sur les qualités de Gabriel Attal… enfin pour l’instant. Mais il faut voir à l’usage si cette tendance se maintiendra. Notre hôte nous a déjà montré qu’il pouvait changer d’avis en quelques mois ! : )
    Personnellement j’attends avec impatience la confrontation entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, le champion du RN qui est, nous dit-on, en tête des sondages. Les résultats des élections européennes nous diront qui est le vainqueur.
    Jordan Bardella a certes un physique de pilier de rugby, mais dans l’art oratoire Gabriel Attal est bien plus fin et percutant. Un vrai Gachassin de la parole. Un beau match en perspective !

  3. Oui, il suffit de dire, comme Eric Zemmour, « qu’un macronien a remplacé une macronienne » : deux poupées russe Barbie woke progressistes, Elisabeth Attal et Gabriel Borne. L’une a déjà son bilan, l’autre aura le même.
    Depuis 2018, près de 500 personnes barbues remplies d’amour et de paix qui peuvent à tout moment dévoiler leurs amour pour nous sont sorties de leur club de vacances (piscine et karting ) pension complète et payées par les contribuables et cette année, près de 300.
    Il faut remercier la Macronie pour que ces preuves d’amour et de paix puissent se balader dans nos rues, quelle formidable chance pour la France ! Sans compter :
    Près de 1 000 agressions par jour,
    120 agressions au couteau,
    140 viols par jour,
    745 voitures brûlées en une nuit,
    800 millions d’euros de dégâts, que les Français payent.
    Mais ce n’est qu’un sentiment d’insécurité, en réalité le pire danger qui nous guette c’est Zemmour, c‘est Le Pen, c’est l’ultradroite.
    Heureusement nous sommes rassurés, les cabinets noirs sont au four et au moulin, un procès retentissant avant les élections permettra d’éliminer ces mécréants empêcheurs d’islamogauchiser en rond.
    Merci Monsieur le Président, que du bonheur pour les Français depuis votre élection.

  4. Marc Ghinsberg

    La nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre est souvent présentée comme une réponse à la faveur dont jouit la liste RN aux futures élections européennes menée par Jordan Bardella. Conséquence, Marine Le Pen vient de prendre un extraordinaire coup de vieux.

  5. Ne me dites pas que les miracles n’existent pas !
    Voilà qu’à quelques mois d’une élection « fessée garantie » pour Jupiter, le Président arrive à nous sortir du chapeau un jeune homme propre sur lui capable de nous dire qu’il voit les mêmes choses que les Français, bref, que la pluie ça mouille.
    Je me demande bien pour quelles raisons ce petit monde de la macronie n’a pas vu toutes ces choses depuis 2017 ?
    Est-ce que ce monde est sérieux ?
    Pour mémoire :
    https://www.youtube.com/watch?v=OTYurfV-9QU

  6. « Après la nomination du nouveau premier ministre, il n’y a plus à espérer qu’Attal ne dépasse pas les bornes sinon ça va barder là ! »
    (GV)

  7. @ Achille | 11 janvier 2024 à 06:11
    Avec G. Attal tous les politiques en place ont pris un grand coup de semelle, un coup de vieux terrible, Chenu et consorts ont compris qu’ils étaient devenus has been, sans compter tous les pépères et rigards des assemblées.
    Ils ont tous pris une claque, une baffe, un ruck qui les renvoie à un siècle passé, Gabriel leur a mis un placage offensif dont ils se souviendront longtemps.
    Quel contraste avec l’Obèse du Sénat et ses plateaux-repas, qui ne pense qu’ à becqueter, lui aussi va finir par dégager, il est d’un monde passé, tous ont pris des cheveux blancs et ont été définitivement ringardisés, laminés.
    J’ai entendu hier, je pense Eric Brunet, dire de Le Maire qu’à force de penser qu’il était jeune pour le grand pouvoir, il était tout d’un coup devenu un sénile de la politique.
    Tous vont s’attacher à déchiqueter Gabriel Attal, ils vont tout faire pour le mettre en lambeaux, plus proche sera la ligne d’essai des présidentielles. Un qui a bien compris le danger politique que représentait le nouveau Premier ministre, c’est Gérald Darmanin qui a vu tous ses espoirs s’envoler d’un coup. Lui-même s’il n’est pas sorti vainqueur de cette séquence et s’il ne paraît pas très vieilli, a pris les rides de celui qui a du souci à se faire, les images en visite dans un commissariat furent terribles pour lui, crispé, le chef n’était plus lui. Gérald aura-t-il le talent d’escaladeur de Federico Bahamontes ?
    Gabriel Attal l’a joué à la Peter Pan, l’image est juste, le cadrage-débord qu’il maîtrise parfaitement, là il vient de tous les passer en revue et après une course vive leur a planté un essai entre les barres, le dernier essai d’Antoine Dupont devant Lyon et la fanny au bout de la course sèche pour l’adversaire du jour.
    Il ne lui manque plus que le titre de Monsieur Rugby bien connu du monde de l’Ovalie, il a les cannes pour y arriver le nouveau jeune, enfin, talentueux, au service de la France… Bref, il a relégué tous ces ringards au rang de coupeurs de citron.
    J’ai trouvé la comparaison avec Gachassin imparable, quel coup de vieux pour tous ces joueurs à l’ancienne qui écument les plateaux.
    Pour 2024 le sélectionneur vous reconduit Achille, l’analyse du match pour une équipe du type de celle Antoine Dupont, jeune lui aussi, très jeune et reconnu à son poste comme le meilleur joueur du monde…
    Et du coup la jeunesse est un véritable don des dieux, et pas comme voudraient la faire passer pour un handicap tous ces rôtis de la politique, sclérosés de mandats, en état de commotion cérébrale et gavés comme des oies du pays du Sud-Ouest.

  8. J’ai déjà pour l’essentiel dit ce que j’en pensais dans mon dernier commentaire du billet « J’ai peur pour Gabriel Attal ». Il me semble prématuré de tirer des plans sur la comète tant que le gouvernement de monsieur Attal n’est pas constitué. Chaises musicales ou sortie pour certains poids lourds ou dans les ministères régaliens ?
    Aussi, Monsieur Bilger, lorsque vous écrivez « Une illusion, seulement de la communication, comme le ressassent ses concurrents et ses adversaires, ou une intelligence, un talent, une énergie rare au service de son pays, comme l’espèrent ses partisans et la multitude des citoyens qui l’ont découvert comme ministre de l’Éducation nationale ? », contrairement à vous, j’aurais retenu la seconde branche de l’alternative si monsieur Attal avait eu la liberté de désigner son propre directeur de cabinet. Or le choix de ce dernier imposé par le Château montre qu’il sera cornaqué rênes courtes. Et donc pour moi il ne sera pas en mesure d’exprimer l’entièreté des qualités foncières qui semblent être les siennes.
    Qui plus est on ne peut juger que sur la durée, ce dont monsieur Attal n’a jamais bénéficié dans ses fonctions précédentes. Et la question est : son contrat se limitera-t-il jusqu’après l’échéance des élections européennes ou est-il programmé pour gouverner jusqu’à la fin du quinquennat de monsieur Macron ? Seul ce dernier détient la clé de l’avenir du nouveau Premier ministre.

  9. On compare souvent la politique avec le jeu d’échecs, dans cette vision on peut dire que par cette nomination Macron vient de roquer.
    Le roque aux échecs consistant à déplacer « en même temps » (si, si) le roi et la tour, pour mettre le roi en sécurité et préparer l’action de la tour, l’une des pièces les plus puissantes du jeu.
    Par cette nomination, Macron se met sinon en sécurité du moins prend-il un peu de recul par rapport au quotidien pour des actions plus stratégiques, s’il a cette intelligence.
    Il faut voir que des choses bougent au niveau de Bruxelles. Charles Michel est candidat aux européennes, il sera certainement élu, et de toutes façons laissera une place libre importante sur l’échiquier européen.
    Les grandes manoeuvres pour le remplacer vont commencer et Macron a besoin de marge de liberté, et de quelques succès en France pour peser dans le choix de l’UE pour ce remplacement.
    Les regards en France se portant sur un homme qui attire la lumière le laisseront manoeuvrer au niveau européen.
    Sur ce plan-là c’est bien joué, il faut le reconnaître.
    Puisqu’on parle et qu’on va parler encore plus de l’UE, la seule question importante concernant Gabriel Attal est son positionnement vis-à-vis de l’UE.
    Je ne doute pas qu’il soit un européiste convaincu, mais la vie est plus complexe.
    Voilà un jeune homme a qui on a donné un beau jouet, la France, que va-t-il, que veut-il en faire ?
    S’il reste dans la configuration purement macroniste, il ne pourra pas faire grand-chose d’autre que suivre docilement les instructions reçues de Bruxelles.
    S’il veut vraiment jouer avec son nouveau jouet, sera-t-il un nationaliste non conflictuel, c’est à dire refusant de dissoudre la France dans l’UE, comme c’est la volonté de Macron et voudra-t-il utiliser les bornes (sans jeu de mots) que les traités permettent pour, par exemple, avoir une politique immigrationniste qui ne soit pas la submersion voulue par l’UE ?
    Et quid de la politique agricole commune qui fait des vagues partout en Europe parce que les normes imposées par la Commission sont absurdes et mortifères ?
    Il sera jugé sur ces deux critères ; indépendance vis-à-vis de Bruxelles dans le cadre des traités, c’est possible, il faut le vouloir.
    Et politique d’immigration ; laxiste comme voulue par l’UE ou sélective pour sauvegarder notre culture.
    Enfin un dernier point, qui a dû faire sourire certains.
    J’ai dit que GA avait la baraka, car je crois au destin.
    Mais pas un destin aveugle, un destin volontariste, suivant la formule du : « Nous faisons tous librement ce qu’il était fatal que nous fassions ».
    Je vais continuer à faire sourire.
    GA est pacsé avec Stéphane Séjourné. C’est un constat que je fais sans aucun jugement moral.
    Dans les vieilles familles bourgeoises, on hésitait à prendre un couple de domestiques sans être absolument certain de leur loyauté. Un couple étant plus que deux êtres, le tout étant plus que la somme des parties, un couple fusionnel devient une entité particulière dans un travail commun.
    Pour le moment GA est fidèle et loyal, aucun doute, mais vous connaissez l’adage : « L’appétit vient en mangeant ».
    Que se passera-t-il si ces deux jeunes hommes se découvrent un appétit d’ogres à dévorer le maître de maison ?
    Et j’en resterai sur cette semi-boutade. 😉

  10. Michel Deluré

    Si certains pouvaient encore douter des qualités de stratège d’EM en matière de communication, la nomination de GA à Matignon a sans doute définitivement levé leurs doutes. Le coup de com’ est réussi.
    Si GA en est arrivé aujourd’hui là où il en est, c’est bien qu’il le doit pour partie à ses qualités propres qu’il serait ridicule de nier. Mais ne soyons pas dupes et n’attribuons pas à ces seules qualités la justification de sa nomination par EM comme locataire de Matignon et ne nous attardons pas à commenter l’âge ce nouveau Premier ministre comme s’il s’agissait d’une qualité ou d’un défaut en soi pour exercer une telle fonction.
    À vrai dire, EM avait-il pléthore de candidats pour faire son choix dans le contexte politique actuel ? Ne fallait-il pas au contraire que l’offre soit plus que restreinte pour qu’il prive l’Education nationale d’un ministre tout juste en fonction et qui avait fait enfin naître bien des espoirs là où il y avait tellement d’attentes et tellement à faire ?
    Cette nomination, tel un coup de baguette magique, ne modifie pour l’instant en rien les défis énormes que la France doit relever et ne change nullement la donne politique pour un exécutif qui n’a qu’une majorité relative. GA ne manque certes pas de volonté, de fermeté mais vouloir n’est pas forcément pouvoir, notamment en politique.

  11. « Gabriel Attal : tremplin ou risque ? » (PB)
    Il faut bien un politique de la trempe de Gabriel pour résister au Chinois Yan Langyu qui s’impose dans l’épreuve masculine, je vous laisse deviner laquelle.
    Il va composer une équipe pour conquérir la médaille d’or: le 11 novembre, l’équipe de France masculine de trampoline a remporté la médaille d’or aux Mondiaux 2023 à Birmingham, en Angleterre.
    Il va nous sortir tous ces recuits et tromblons de la politique française qui a besoin de hurdlers, de types qui ont faim, il ne va pas avoir le bras qui tremble. Je suis persuadé que s’il a gardé Darmanin c’est uniquement pour ne pas se mettre la pagaille avant les JO, il n’est pas fou Attal, champion du risque calculé.

  12. « Gabriel Attal étant la dernière chance présidentielle » (PB)
    Voici qui est lucide… Pour le reste, notre hôte force le trait au point d’en oublier la mesure qui lui est coutumière. Gabriel n’est qu’un bel archange. Il n’est pas Jésus. Il ne fera pas de miracle. Et son propos face à Borne, chassée sans élégance par le maître, n’a pas plus d’importance prophétique que tout autre « discours de perron » (ou de soir d’élection). À l’heure du bilan, le constat est constant : jamais toutes les promesses de l’un d’eux n’ont été tenues.
    L’heure du bilan… C’est la première inconnue. La réponse est nichée dans les vraies raisons qui ont conduit Macron à finalement faire ce choix, inédit de sa part, de nommer à Matignon un jeune loup qu’il a apprivoisé.
    Tout est fait pour faire penser aux Français qu’il est là jusqu’au départ de son mentor. Qu’il est là pour apaiser, pour recoller les morceaux, pour mettre en musique la nouvelle ligne de conduite de Jupiter. Ligne qui, pour l’instant, reste parfaitement inconnue… peut-être même du volatil président lui-même. GA disposerait donc d’un CDI… jusqu’à la fermeture de l’entreprise.
    Il faut être mauvaise langue pour prétendre qu’en réalité, il s’agir d’un CDD de moins de six mois, son échéance survenant au soir de l’élection européenne du 9 juin. Il faut être franchement intolérant pour réduire la mission de GA à un sprint visant à éviter à la Macronie une honteuse troisième place dans ce scrutin dont l’enjeu est majeur pour « l’Europe souveraine ». Pour cette Europe, qui, de jour en jour, perd du terrain face au retour du sentiment d’appartenance à une nation.
    Pour l’heure, les sondages indiquent tous que le total des voix de droite et celui des voix de gauche dépassent, tous les deux, sans conteste possible, le score de la Macronie. Ils révèlent aussi un écart de plus d’une dizaine de points entre celui-ci et le résultat du seul RN… Si les choses en restaient là, c’en serait fait d’une disparition de la France dans une Europe fédérale. C’en serait fait aussi du rêve de Macron d’être le Dieu créateur de cette Europe-là. L’urgence est réelle…
    C’en serait fait enfin du reste du second quinquennat. Un tel vote aurait valeur de rejet définitif du locataire européiste de l’Elysée, le paratonnerre GA n’ayant pas été suffisant pour le protéger de la foudre populaire. Démission ou cohabitation ? Cela a peu d’importance… Allez, soyons magnanimes, conservons-le… Il déclame excellement dans la Cour des Invalides.
    GA va se démener, se démène déjà. Dame, lui aussi joue sa carrière ! S’il perd ce pari fou, il disparaît… S’il parvient à limiter les dégâts, il obtiendra un CDI et pourra, cette fois, se consacrer à son ambition présidentielle, dont, jusqu’à maintenant, il a pris bien garde de ne pas en assumer le « coming out ».
    Une précaution qui ne trompe personne, encore moins les autres candidats, non déclarés eux aussi, au poste suprême, deux poids lourds du gouvernement sortant que GA ne peut se permettre d’éjecter. Darmanin, vexé d’avoir loupé Matignon, n’en reste pas moins incontournable, « le premier flic de France » entendant poursuivre le même parcours vers l’Elysée que Sarkozy. Le Maire est plus tendre, attiré vers la prestigieuse présidence du FMI et désormais « surveillé » à Matignon par le puissant directeur de cabinet de GA, ex-directeur du Trésor, Emmanuel Moulin, qui fut aussi le sien… Un choix malin de Macron et du jeune Premier ministre.
    Cette lutte d’ego ne sera pas sans conséquence sur le fonctionnement du gouvernement et sur l’attribution des compétences. Le risque est certain aujourd’hui qu’il se compose de trois « bastions », l’un à Beauvau, l’autre à Bercy, le troisième à Matignon, auxquels s’ajoutera un quatrième, Défense et Quai, directement sous la coupe de Macron. On se fera des sourires, des ronds de jambe, tout en aiguisant les couteaux.
    Pauvre France… Non ! En fait, rien ne changera… Le pouvoir, le vrai, l’unique, restera dans les mains du Prince… Diviser, c’est régner.

  13. hameau dans les nuages

    « Je ne parviens pas à valider l’idée selon laquelle il aurait nommé Gabriel Attal pour le détruire » (PB)
    Bien sûr que non ! Il a été nommé pour terrasser le dragon. Il est l’ange Gabriel.
    Non je ne bois pas et ne fume pas. Je ne fais que retranscrire le sermon d’un autre envoyé de Dieu:
    https://twitter.com/i/status/1745311198889873782
    On est mal ! che !, on est mal… je vais refaire du bois avant l’Apocalypse.

  14. « Restait Gabriel Attal que les sots réduisent absurdement à un ambitieux » (PB)
    Bien évidemment qu’il est ambitieux. On ne devient pas PM à 34 ans sans un peu plus qu’un brin d’ambition. Mais, comme vous, je n’y vois rien de rédhibitoire, au contraire. Mon inquiétude (légère) viendrait plutôt de sa propension à papillonner de ministère en ministère depuis 2017 ; c’est son cinquième poste, sauf erreur. Il est vrai qu’on lui présente des propositions qui ne se refusent pas.
    Cette fois, on ne reprochera pas à Macron d’avoir choisi une baltringue ou un ectoplasme. Le garçon est brillant, il a le sens de la formule, est bon bretteur et, cerise sur le gâteau, il est populaire. Pour l’instant…
    La pauvre Madame Borne, moins flamboyante que GA et qui n’avait guère l’air farce, presque partie la queue basse et en catimini, a tout de même mené à bien la réforme des retraites (a minima, j’en conviens) et la loi Immigration (encore plus a minima…). Pas si mal.
    Evitons donc d’assassiner GA ou de l’encenser a priori. Nous verrons à l’usage de quoi il est fait.

  15. Famille intéressante, bien française, avec une branche juive bien française aussi, de la jolie noblesse côté maternel mais des artisans industrieux aussi, l’un n’excluant pas l’autre.
    Bon, on va voir ça: aucun crédit aucune sympathie, l’observation d’une situation créée par un ludion de la République, dédaigneux et fantasque, qui met en place un organe à haut risque.
    Donc, nous, tripaillons de moines, pauvres apôtres, garderons notre bourdon à portée de main. Prenez garde à ne pas éveiller la colère, vous seriez doublement étrillé, à cause de vos origines et à cause de votre jeunesse. Les premières justifieront les mauvais coups, la seconde, le manque d’égards.

  16. J’admire sincèrement votre enthousiasme, cher Philippe. Vous me faites presque croire que je suis défaitiste.
    En effet pour ma part je n’attends pas grand-chose de neuf de ce nouveau Premier ministre, mais je ne demande pas mieux que de reconnaître mon erreur. Nous verrons bien.
    Pour l’instant il représente surtout une promesse car il n’a pas grand-chose à son actif. S’il a ouvert des chantiers à l’Éducation nationale, il les laisse en attente, donc je ne me prononcerai pas là-dessus, car j’ignore encore quelles traces substantielles son passage aura laissées.
    Elisabeth Borne a mené jusqu’au bout les deux seules réformes qu’Emmanuel Macron mettra en avant quand il sera question de son bilan, et elle en assume presque à elle seule l’impopularité. Le temps de son passage à Matignon, le buzz médiatique, l’adulation et le vedettariat coutumiers autour des politiciens en poste ont disparu.
    Les voici revenus en force avec le nouveau venu, jusqu’à l’éblouissement. Ça recommence comme à l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. Je ne vois pas cela comme un bon signe ; si je me trompe tant mieux ! Je me demande quand même qui peut s’identifier à ce style de personnalité ; à mon avis il plaira dans les milieux parisiens branchés, artistiques et journalistiques, davantage que dans la France profonde. L’argument selon lequel il pourrait prendre à Jordan Bardella une partie de son électorat ne me paraît pas solide.
    Tout cela, nous ne le saurons pas tout de suite, car dans quelques mois, les Jeux Olympiques feront diversion. En attendant, une chose est certaine, Gabriel Attal a les faveurs des media, et leur soutien lui est acquis pour quelques années.

  17. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Il y a plusieurs trimestres, vous aviez ici vanté les talents exceptionnels de Gabriel Attal. Je conviens qu’ils ne m’avaient pas frappé. Vous feriez un meilleur DRH que moi. Ces talents n’avaient pas échappé au président, qui était aux premières loges, à vrai dire.

  18. Michelle D-LEROY

    Personnellement je vais attendre quelque temps pour me faire une opinion sur ce nouveau Premier ministre, jeune et d’apparence ferme et volontaire.
    Ce qui me gêne ou me dérange en premier chez lui, c’est son regard étonnamment vide et fixe.
    En dehors de ce ressenti personnel, soit il va prendre des initiatives nécessaires et urgentes avec une volonté bien tranchée en se démarquant de son mentor, soit il ne sera que son pantin.
    Et tout le problème est là.
    Après sept longues années où ils ont vu les valses hésitantes de M. Macron, sa procrastination, son narcissisme et ses nombreux et beaux discours sans suite, les Français espèrent à nouveau une volonté politique qui bouscule le macronisme sans cap et désormais usé jusqu’à la corde. Même les députés Renaissance se posent des questions.
    Ce jeune homme bien né et à la tête bien faite est avant tout une figure du macronisme et redevable à M. Macron de sa fulgurante ascension. Il risque donc d’être téléguidé. C’est pourquoi je ne m’emballe pas.
    Déjà la formation du gouvernement semble un changement dans la stricte continuité, puisque les figures emblématiques sont conservées.
    Je crains donc que ce nouveau Premier ministre ne soit qu’un hochet pour appâter les Français et pour « ne pas faire le jeu du RN » aux élections européennes, puisque cela semble depuis plusieurs mois le seul sujet d’inquiétude du Président et de sa suite, le reste peut bien attendre.
    Mais, Monsieur le Président, la montée du RN ne serait-elle pas d’abord liée au découragement de beaucoup de Français devant une politique défaillante et une France en plein délitement tous sujets confondus ?
    L’emballement médiatique et les sondages favorables à Gabriel Attal démontrent d’une part le ras-le-bol d’une politique de Gribouille avec un pays qui se dégrade à vue d’oeil et d’autre part, en conséquence, l’impatience de tourner la page du macronisme qui n’a plus rien d’exaltant.
    Gabriel Attal, malgré son jeune âge, paraît volontariste et comme on le sait, la valeur n’attend pas le nombre des années, mais son talon d’Achille risque bien d’être M. Macron.

  19. Comme pour ses fêtes de la musique ou son voyage aux Antilles, Macron nous provoque à sa façon de déséquilibré mental… maintenant Rachida ministre de notre culture… Macron veut saborder notre nation… le laissera-t-on faire ? Mille ans d’histoire contre un seul homme, c’est trop !
    Asselineau nous dévoile des points communs entre Macron, Attal et Trudeau
    https://www.youtube.com/watch?v=a0oABef7Gu0
    https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=b0PiVj3OOp0

  20. Ce jeune Premier ministre fera comme les autres : suivre les injonctions de Bruxelles et puis c’est tout.
    Ni meilleur ni plus mauvais qu’un autre, il gérera ce que les intérêts du CAC 40 lui permettront de faire.
    La France en chiffres, pour n’en retenir que deux, c’est 110 milliards de déficit du commerce extérieur et 3 000 enfants qui vont ce soir dormir dans la rue.
    À partir de ce constat, le jeu de chaises musicales qui agite tous ces journalistes et chroniqueurs de salon est largement dépassé par les problèmes de froid et de gamelle que connaissent bon nombre de nos concitoyens.
    Au 1er février, nous allons prendre 10 % de plus sur la facture électrique, augmentation due aux taxes, et vous affirmez qu’il n’y a aucun gros dossier sur son bureau…
    Bien conseillé par une armée venant de l’inestimable Sarko, en cette période de vœux on ne peut lui souhaiter que le meilleur.

  21. Alors cher hôte, je fais partie des sots. Vous nous annoncez tout ce qu’il aurait fait à l’EN. Que nenni ! Vous annoncez ce qu’il a annoncé. Sans plus d’effet et d’action concrète. Les salaires peut-être. Primes, points d’indice…
    Sur l’abaya c’en est risible, comment considérer une robe longue ? Des jeunes filles se sont fait retoquer pour cette stupidité. Il va falloir prendre un mètre pour mesurer l’espace entre le bas de la robe, les pieds et l’entrecuisse. Faut-y êt’ couillon !
    Il se victimise en essayant de faire passer Juan Branco pour un abominable dans une interview surréaliste de complaisance et de mièvrerie de sa part.
    Il emporte l’EN avec lui à Matignon. En bon communicant il ne pouvait dire autre chose. Il présentait l’évidente, et facile, critique.
    Pardonnez ma moquerie cher hôte, vous avez un tempérament de midinette. Un jeune tendron qui présente et parle bien et vous voilà conquis.
    Sur l’hôpital, avec l’infâme Touraine ils n’ont fait que continuer la dislocation. Pas de quoi rassurer.
    Les boîtes privées amies qui se gobergent pour faire un boulot insipide, cf Covid, là où nos fonctionnaires étaient dix fois plus efficaces, ça va cesser ?
    Vous savez, la boîte où bosse le fils du président du Conseil constitutionnel chargé de vérifier la constitutionnalité des conseils donnés par cette même boîte. Ça s’arrête ?
    Jean-François Delfraissy a reconnu l’inanité des mesures prises, vaccin inefficace compris.
    On arrête quand la gabegie ?
    Où va le pognon de dingue qu’on raque tous les mois ?
    La retraite. Quelle malhonnêteté !


    La liste est trop longue.
    Pourquoi faire confiance ? Il faudra juger aux actes, pas au baratin.
    Ah ! Dati à la culture 😂😂😂😂

  22. @ Giuseppe | 11 janvier 2024 à 09:57
    « Et du coup la jeunesse est un véritable don des dieux, et pas comme voudraient la faire passer pour un handicap tous ces rôtis de la politique, sclérosés de mandats, en état de commotion cérébrale et gavés comme des oies du pays du Sud-Ouest. »
    Je pense aussi que dans une société qui évolue très vite, que ce soit sur le plan technologique, sociétal ou géopolitique, il est sain que ce soit des jeunes qui prennent en main les commandes du pays. Qu’ils s’entourent de ministres expérimentés est certes nécessaire mais généralement ces derniers sont trop enfermés dans leur vision formaliste au détriment du côté créatif et audacieux des jeunes qui voient plus loin que l’horizon.
    Gabriel Attal, c’est du Emmanuel Macron ++, sans le fameux « en même temps » que les médias ne cessent de lui reprocher, sans également les petites maladresses de communication qu’il a pu commettre.
    GA maîtrise beaucoup mieux ses nerfs et sait trouver un langage qui plaît aux Français, maniant l’autorité sans arrogance, ainsi qu’on a pu le constater avec les décisions qu’il a prises pour remettre l’école sur les rails.
    Je pense qu’il peut aller jusqu’au bout du mandat d’Emmanuel Macron, malgré les chausse-trappes que ne manqueront pas de lui poser ses adversaires.
    Je lui souhaite toute la réussite dont il aura besoin au cours des trois ans à venir.

  23. Cher Philippe Bilger,
    C’est toujours avec une grande finesse que vous dépeignez les personnages que vous jugez dignes d’intérêt.
    Je pense que vous avez raison de dire que Macron n’a pas le machiavélisme d’un Mitterrand, prêt à sacrifier les intérêts de son parti et de son pays pour satisfaire son insupportable ego hypertrophié (il a tout fait pour « flinguer » Rocard et laisser le champ libre à Chirac).
    L’intérêt du pays passe avant tout pour Macron, et c’est en ce sens qu’il a nommé Attal. Il considère en effet que le possible triomphe de Bardella en juin serait une rampe de lancement idéale pour Marine Le Pen, dont tout le monde s’accorde à penser qu’elle n’a pas le niveau pour l’Elysée et que sa politique économique serait désastreuse pour le pays.
    Cela étant, ce qui intéresse le citoyen, c’est le concret et les résultats tangibles : va-t-on enfin arrêter notre déclin pour mettre en place une vraie politique de droite propre à redresser le pays et lui permettre de retrouver sa souveraineté et sa fierté ?
    Stop à une immigration qui est un véritable cancer qui affecte tous les domaines, sanctions pénales réellement dissuasives, fin de l’assistanat et remise au travail des chômeurs, réindustrialisation massive, suppression des éoliennes qui saccagent nos paysages, baisse des charges pour les entreprises, sélection à l’école et à l’entrée à l’université, retrait de la CEDH, sévère recadrage du Conseil constitutionnel et du Conseil d’Etat, fin de la repentance… longue et non exhaustive est la liste de mesures de bon sens rendues indispensables après cinquante années de délire progressiste.
    Si G. Attal s’attelle à cette tâche de façon concrète et efficace, et s’il fait avancer le schmilblick vers le retour de la France, Macron aura fait le bon choix : accessoirement il sera alors inutile de chercher le nom du futur président.

  24. Fillon a été pulvérisé parce qu’il avait embauché son épouse.
    Les mœurs ont bien évolué depuis, puisque « madame Attal » est nommée ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
    À moins qu’il s’agisse d’un lot de consolation suite à une séparation douloureuse (ou pas).
    Il en va quand même des affaires de l’Etat et je trouve étonnante la soudaine omerta journalistique sur les rapports entre les deux depuis ces nominations. Et ceci indépendamment du fait qu’ils soient du même sexe.
    Quant à Rachida Dati, comme pour Nadine Morano et bien que sarkozystes les deux, on ne peut que saluer leur franc-parler et leur fidélité envers celui qui les a faites reines. Un exemple à suivre.
    La brosse à reluire des journalistes sur leur nouvelle ministre du tutelle est affligeante.

  25. @ Achille | 11 janvier 2024 à 20:13
    « Je pense aussi que dans une société qui évolue très vite (…), il est sain que ce soit des jeunes qui prennent en main les commandes du pays. »
    À quel âge est-on jeune pour gouverner le pays et surtout pendant combien de temps reste-t-on jeune ? Il faudrait définir un timing de turn-over… ça va je koz djeun ?
    « …côté créatif et audacieux des jeunes qui voient plus loin que l’horizon. »
    Voir plus loin que l’horizon, en physique ça s’appelle un mirage.
    Et c’est dû à la courbure des rayons lumineux sous l’effet des variations de densité de l’air et donc de l’indice de réfraction.
    C’est à la portée de n’importe qui, même d’un vieil ingénieur qui a oublié ses cours d’optique, comme vous. 😉
    Ah, je vous retrouve délirant parce que votre idole… des jeunes ? semble revigorée par ce coup médiatique: la nomination d’un jeune homme, même pas un gendre idéal, ou alors d’un genre spécial.

  26. @ Tipaza | 11 janvier 2024 à 23:11
    Franchement, je préfère encore que la France soit dirigée par des jeunes pleins de vitalité et d’audace que par des vieux politicards qui sont manipulés par des multinationales et autres entités occultes, comme c’est le cas notamment aux États-Unis, avec un Donald Trump (77 ans) complètement mégalo et un brin frappadingue et un Joe Biden (81 ans) qui présente de sérieux signes de sénilité.
    La gérontocratie n’a jamais donné des résultats très florissants partout où elle a sévi, et sévit encore
    Les États-Unis vont-ils subir le même sort que l’ex-URSS ? En tout cas ils en prennent le chemin. Les États-Unis seront-ils encore la première puissance mondiale dans cinq ans ? Rien n’est moins sûr !

  27. Patrice Charoulet

    Edouard Philippe venait de la droite. MM. Le Maire, Darmanin, Lecornu aussi. Catherine Vautrin et Rachida Dati aussi. Toutes les décisions de Gabriel Attal au ministère de l’Education n’étaient pas précisément des mesures de gauche.
    Il se confirme que le gouvernement actuel est bien un gouvernement de centre droit. Les partis de droite et du centre devraient s’en réjouir et ont bien tort de jouer les opposants. Ils devraient soutenir le président Macron et son gouvernement nouveau.

  28. Rien de nouveau à l’ouest du Pecos.
    Certains sont reconduits à leur ministère, une autre voit son ministère agrandi et une LR se voit nommée.
    Rien de nouveau en Macronie.
    Attal n’ayant, comme Borne, aucune majorité absolue, se soumettra comme elle.
    Il appliquera ce que Macron reçoit comme ordre de l’Union européenne.
    En conclusion, des discours leurres dits de « droite » pour plaire aux Français mais aucune action de droite.
    Rien ne va changer.
    La politique économique de Macron depuis 2017 est manifestement une politique de gauche, la gestion soviétisée de l’immobilier en France en est un exemple frappant.
    Pour un soi-disant financier, ça la fout mal.

  29. Très fort la nomination de Rachida Dati qui a été immédiatement exclue du parti Les Républicains par Éric Ciotti.
    En fait quand on regarde le nouveau gouvernement, on a l’impression de se retrouver à l’époque où Nicolas Sarkozy était président, vu le nombre de ministères importants occupés par des anciens de LR.
    Plus surprenante est la nomination de Catherine Vautrin qui a quand même voté contre la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe et a participé à la Manif pour tous.
    C’est la preuve que le nouveau Premier ministre n’est pas sectaire et préfère choisir ses ministres pour leur compétence supposée plutôt que pour leur orientation sexuelle. Une ouverture d’esprit que n’apprécie pas vraiment l’aile gauche de Renaissance qui envisage de créer un groupe parlementaire à part. Quant au pauvre Bayrou il n’a plus personne au gouvernement.
    Virage à droite donc de la macronie. L’objectif étant de faire barrage au RN, aux élections européennes d’abord, puis et surtout à l’élection présidentielle de 2027, vu que l’opinion des Français est désormais majoritairement à droite… et même très à droite.
    Il faut être à l’écoute du peuple car au final c’est lui qui choisit celui à qui il confie son destin. Il semble qu’au PS ils ne l’aient pas vraiment compris. D’où le score sans appel d’Anne Hidalgo en 2022…

  30. @ Achille | 11 janvier 2024 à 20:13
    Par contre je m’interroge sur Rachida Dati et ce choix incongru. Attal en deux coups de cuillère à pot a fait pour l’école ce que tous avaient eu la trouille de faire avec l’abaya avec effet immédiat mais pas que. Personne n’a bronché, effaçant d’un coup des décennies de renoncements et de lâchetés.
    L’école est aussi malade que nos exportations, et nos déficits abyssaux, seul Le Maire encore la joue à l’ancienne, enfilant mensonges sur mensonges sur l’inflation, comme tous ces vieux politiques d’un monde révolu.
    Les citoyens veulent du vrai, du frais, Bruno Le Maire tout d’un coup fait beaucoup plus vieux que son âge en politique… Quant à Wauquiez il a disparu complètement des radars, lui aussi hors-jeu sans aucun doute.
    Depuis hier on n’arrête pas de montrer Rachida qui crache un peu sur Macron et Attal assis à ses côtés… Au fond rien de nouveau sous le soleil, on n’est jamais mieux trahi que par les siens, en l’occurrence elle trahissait sans doute en prévention d’un futur qui l’emmenait dans le camp même sur lequel elle postillonnait juste pour fuir ces LR moribonds de la politique. Le nez dans l’assiette à la manière de Larcher, qui pensent plus à leurs tripes qu’aux citoyens.
    Quel a été le calcul de Macron avec elle ? Bon, avec tous ceux qui se sont succédé à ce poste elle ne peut pas être pire que ses prédécesseurs.
    Attal a du pif, c’est le genre de bonhomme qui sait aller au chagrin sans rechigner, et tous vont se méfier quoi que pensent les journalistes sur ses « épaules ». L’école en deux lignes il l’a remise à l’endroit pas comme Dagobert mais comme un chef qui se respecte.
    Darmanin est troublé, crispé, il s’est fait doubler, était-il au courant avant tout le monde sur le choix Attal ? Il est resté… Bien des cachotteries restent en suspens, l’avenir le dira, et comme ils sont jeunes tous les deux, ils vont avoir le temps de le dire. L’été sera chaud.
    ————————————————————–
    @ Tipaza | 11 janvier 2024 à 23:11
    « …la nomination d’un jeune homme, même pas un gendre idéal, ou alors d’un genre spécial. »
    Mmmm… Pas très chrétien tout ça, couleur diaphane homophobe ? Mmmm… Au fond avec tous les frappadingues des réseauxcassossociaux il a dû en entendre et en lire des tonnes… Il le sait sans aucun doute, au fond il s’en tamponne le coquillard, il trace sa route et puis je pense qu’il a un gros moteur, foi de motoriste éclairé, et cela peu importe la marque, si vous avez la compression qu’il faut et les soupapes en nombre, alors il suffit d’appuyer. Je pense aussi qu’il aime frotter, Rachida a essayé de lui rayer la carrosserie, lui réservera-t-il un chien de sa chienne ?

  31. @ sylvain
    Bonjour sylvain,
    Voici une chanson qui devrait vous plaire… les Canadiens n’ont pas perdu le sens de l’humour et le froid les stimule… ici les macroriens sont gâteux, idiots, ne comprennent plus rien à la démocratie et semblent préférer les autres religions au christianisme ou même à l’athéisme ; des francs-couillons qui aiment être dirigés par des francs-maçons et des LGBTQ… leur crime c’est de voter pour un traître et de ne pas réaliser que cela nous conduit à une brève échéance diabolique.
    https://www.youtube.com/watch?v=rOosc_VquJM

  32. Si Attal était plutôt un bon coup politique, Dati, c’est un super bon coup (je parle bien de son débauchage, pas de la dame).
    Après, question culture, sorti des soirées mondaines en robe de grand couturier, je ne vois pas bien où se trouvent ses compétences. Peut-être son franc-parler et sa grande bouche cloueront-ils le bec de tous ces artistes bobo, toujours prêts à baver sur un système qui les maintient sous perfusion : je pense à Justine Triet venue cracher dans la soupe lorsqu’elle a reçu sa palme d’or à Cannes.
    Le plus marrant de cette nomination, c’est la colère de Ciotti, notre nain de jardin national, s’étranglant qu’on ait pu lui débaucher Rachida Dati, laquelle il y a peu avait distillé ce doux compliment : « En marche, c’est quoi ? Des traîtres de gauche et des traîtres de droite ! »
    Elle a choisi son camp !
    Fais gaffe Gabriel, la dame n’est pas facile à contrôler…
    ————————————————————-
    @ Jérôme
    « …là où nos fonctionnaires étaient dix fois plus efficaces… »
    Là, Jérôme, c’est vous qui êtes naïf !
    —————————————————————
    @ Tipaza
    « GA est pacsé avec Stéphane Séjourné. C’est un constat que je fais sans aucun jugement moral. »
    « …même pas un gendre idéal, ou alors d’un genre spécial. »
    Vous avez déjà fait allusion deux fois à l’orientation sexuelle de Gabriel Attal. C’est au minimum une de trop.

  33. hameau dans les nuages

    @ Patrice Charoulet | 12 janvier 2024 à 07:19
    Oh la la vous allez trop vite là ! François Bayrou n’est pas content du tout et le fait savoir dans la République des Pyrénées: « C’est un gouvernement trop à droite ! »
    https://www.larepubliquedespyrenees.fr/politique/mecontent-du-gouvernement-attal-bayrou-menacerait-de-lancer-sa-propre-liste-aux-europeennes-18100478.php
    Le manège enchanté continue de tourner, « tournicoti ! tournicoton ! »
    Ne vous emballez pas pour commenter, le modérateur doit avoir un double emploi et travailler à faire aussi le ménage à la mairie de Pau.

  34. @ stephane
    « Les mœurs ont bien évolué depuis, puisque « madame Attal » est nommée ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. »
    Quelle élégance, quelle délicatesse !

  35. Je rejoins les craintes de Michelle D-LEROY | 11 janvier 2024 à 18:57 et ne suis guère convaincu par ce changement de gouvernement qui est placé sous le signe du cynisme, des apparences et du coup médiatique.
    Tout d’abord il suffit d’observer l’ordre protocolaire adopté par monsieur Kohler dans sa communication de la composition du gouvernement. Où l’on observe que, hors la primauté accordée au ministère de l’Économie et de l’Intérieur uniquement pour flatter leurs titulaires et conserver leur appui en ne suscitant pas leur mécontentement, les ministères régaliens sont rejetés en fin de liste…
    Au-delà de leurs titulaires, est-ce le signe de l’importance que leur accorde le président de la République ? Car, au Conseil des ministres, ils seront ainsi rejetés en bout de table et ne seront en face ni du président ni du Premier ministre. C’est ainsi qu’on facilite la communication interne !
    Selon des journalistes bien informés, si monsieur Attal était au courant de la composition de son gouvernement, il ne l’était pas quant à la désignation de madame Rachida Dati ! Coup médiatique directement imputable au président de la République qui montre là sa complicité avec monsieur Sarkozy.
    Ensuite, il est de notoriété que les poids lourds du gouvernement que sont messieurs Le Maire et Darmanin ne supporteraient guère d’être placés sous les ordres du chouchou présidentiel. La tête protocolaire devrait donc satisfaire leurs ego.
    Enfin, quant à monsieur Attal, je n’ai pas été particulièrement convaincu par sa prestation sur TF1. C’est avant tout un homme de communication et il sait jouer, voire surjouer, le volontarisme et donner l’illusion de son autorité. Celle-ci me paraît cependant formelle, plus liée à la fonction exercée qu’à sa personnalité que je trouve plutôt falote.
    Il convient aussi de rappeler que monsieur Attal a été adoubé par le groupe Bilderberg comme son lointain prédécesseur Édouard Philippe. S’il ne semble pas avoir été Young Leader comme messieurs Macron (2012) et Philippe (2011), selon Florian Philippot, il aurait été membre de l’International Republican Institute, think tank conservateur des Etats-Unis.
    Nos dirigeants actuels se recrutent donc dans un petit milieu atlantiste qui se coopte sans que personne n’en soit ni surpris, ni gêné. Et notre nouveau Premier ministre n’échappe pas à cette règle et rejoint ainsi les principaux responsables de l’Union européenne.
    Au fond, selon moi, monsieur Attal sera le Premier ministre formel, porte-parole brillant de monsieur Macron, le Premier ministre informel mais réel restant le secrétaire général de l’Élysée, monsieur Kohler. En sus, les compteurs de l’article 49-3 devraient être remis à zéro, ce qui ouvre encore de bonnes possibilités d’usage par monsieur Attal, dans la continuité de madame Borne.
    Les personnes changent donc, pas les pratiques qui relèvent plus de l’ancienne politique politicienne que de la rénovation que monsieur Macron avait déclaré incarner…

  36. @ Giuseppe | 12 janvier 2024 à 09:09
    « Quel a été le calcul de Macron avec elle ? Bon, avec tous ceux qui se sont succédé à ce poste elle ne peut pas être pire que ses prédécesseurs. »
    Rachida Dati, c’est un peu la surprise du chef. Personne ne l’a vue venir à commencer par Éric Ciotti qui n’a pas apprécié qu’elle ait rejoint la macronie après avoir pourtant critiqué Emmanuel Macron .
    Mais un ministère prestigieux comme celui de la Culture ça ne se refuse pas, d’autant que si elle attend sur LR pour espérer un portefeuille, elle risque d’attendre longtemps.
    Ceci étant, elle n’aura pas la tâche facile avec le monde de la Culture qui est très majoritairement de gauche. Après les contre-pétitions et manifestations (*) contre Gérard Depardieu, je ne serais pas étonné qu’elle subisse le même sort que GD. Et sa qualité de combattante va être mise à rude épreuve, d’autant qu’il ne faudra pas qu’elle attende d’être défendue pas ses anciens compagnons de LR.
    Enfin nous verrons bien comment elle va s’en sortir.
    (*) Sans oublier les pétitionnaires qui se sont désistés après avoir signé celle qui le soutenait.

  37. L’opinion de Rachida Dati sur Macron en 2023…
    « Macron, il n’y a pas de cap, pas de direction, pas de projets, pas de vie politique. Il est dans le débauchage, à gauche, à droite, on a vu le résultat. »
    Elle est nommée ministre de la Culture en 2024…
    Elle confirme par son choix qu’elle est aussi nulle que ses nouveaux patrons pour qui elle va bosser puisqu’elle le dit et l’a crié haut et fort.
    Joli coup d’Emmanuel Macron, tout ce qu’elle a déversé sur son nouveau singe – c’est du niveau de ses déclarations le mot singe -, il lui fait avaler à la petite cuillère la fin de son mandat. S’il lui a promis quelque chose, elle devrait se méfier, lui n’a plus rien à espérer son quinquennat terminé.
    Rachida a beau se faire reconstruire les ratiches et la peau, elle n’a pas changé, pour une bouchée de pain il se l’est payée Emmanuel… Comme tout traître elle a succombé, LR cocu, et c’est là le plus risible.
    Pour une poignée de dollars ou Quelques dollars de plus…
    « Depuis 2021, la ministre de la Culture est mise en examen pour corruption passive. Les soupçons concernent 900 000 euros versés de 2010 à 2012 par Renault. »
    Si j’étais un peu cynique je reprendrais les paroles de G. Attal: « Une femme qui ne laisse personne indifférent ». Gabriel Attal défend Rachida Dati, ministre malgré sa mise en examen… Et il pourra lui dire aussi bienvenue chez les nuls, on accueille même les rattrapés de justice !

  38. À l’évidence, la Attalmania a fait irruption sur ce blog avec Achille et Giuseppe en tête de gondole et « accessoirement » nouveaux meneurs de revue gérontophobes en dépit de leur âge avancé !
    Personnellement, ce genre de courbettes, hommages serviles et autres encensements larbinistes m’ont toujours excédée…
    Je crois même que vu les circonstances, ils risquent plus d’être un fardeau qu’une aide pour le nouveau Premier ministre qui, contrairement aux rumeurs entretenues par les médias, ne donne pas l’image d’être un petit génie, rapporté à son cursus scolaire très moyen et qui sur le plan professionnel n’est jamais allé jusqu’au bout d’une tâche. À l’évidence, un velléitaire qui donne l’illusion de l’action de même que son mentor. « Qui s’assemble se ressemble » !
    Sans compter que son orientation sexuelle, adroitement mise en scène, bien moins que de lui nuire, l’a manifestement servi et favorisé, compte tenu de la mode actuelle consistant à exhausser l’homosexualité (jusqu’au sein de l’Église). Ce qui n’a rien à voir avec une élémentaire justice et consiste grosso modo à adorer ce qu’on a longtemps brûlé (ou discriminé) et vice versa. Passant allègrement d’une extrémité à l’autre !
    À noter qu’il n’est pas le seul à avoir instrumentalisé sa vie privée pour faire vibrer la corde sensible dans les chaumières, suivant en cela les avatars sentimentaux de Sarkozy, Hollande, encore plus fort et Macron (de plus en plus fort !).
    À qui le tour et…
    « Au lit soit qui mâle y pense ».

  39. @ Michelle D-LEROY | 11 janvier 2024 à 18:57
    « Ce qui me gêne ou me dérange en premier chez lui, c’est son regard étonnamment vide et fixe. »
    Mais c’est aussi le regard hagard et halluciné de son patron quand il harangue la population pour le Nouvel An.

  40. @ Achille | 12 janvier 2024 à 06:17
    « Franchement, je préfère encore que la France soit dirigée par des jeunes pleins de vitalité et d’audace que par des vieux politicards, qui sont manipulés par des multinationales et autres entités occultes »
    Évacuons tout de suite l’aspect manipulation qui ne saurait être le privilège de l’âge.
    Les jeunes se vendent aussi bien et souvent sont moins chers que les vieux, même soldés.
    Pour le reste, ça m’agace mais je suis obligé de rappeler la chanson de Georges Brassens : « Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con ».
    La liste est longue de vieux politiciens qui ont revivifié leur pays :
    Adenauer, devenu chancelier allemand après la Seconde Guerre mondiale à 73 ans et qui le resta jusqu’à 87 ans. C’est trop diriez-vous, mais il a redressé l’Allemagne et fut avec de Gaulle le vrai fondateur spirituel de l’Europe. Il faudrait le rappeler à Macron.
    Churchill, de Gaulle, Ronald Reagan, tous bons septuagénaires et tant d’autres, et je n’ose citer le premier d’entre eux, ce bon vieux Mathusalem qui vécut 969 ans, patriarche reconnu et respecté dans les trois religions monothéistes, c’est dire si la vieillesse a été d’actualité dans la réussite des pays et des peuples. 😉
    Durer dans l’action est le secret de la vraie réussite.
    Si le jeune âge est un avantage de vitalité, c’est dans la maîtrise du temps que se forgent les victoires, et ça c’est le privilège de ceux qui ont pu et su vieillir.
    Or il se fait que notre civilisation a perdu le sens de la durée et cela au niveau le plus bas de la société, celui de la famille.
    La famille autrefois se composait des grands-parents, des parents, et petits-enfants, le sens de la durée était contenu implicitement dans cette triade.
    Nous avons maintenant la famille monoparentale, où les enfants sont dans le meilleur des cas des nomades passant de l’un à l’autre.
    Le caractère instantané de cette nouvelle famille, sans références antérieures parce que trop diffuses, contribue à donner trop d’importance au présent sans mesurer le devenir.
    Bon, c’est un vrai débat, pas tout à fait hors sujet puisque la jeunesse de GA semble être son principal atout, mais c’est un long débat qui risque d’ennuyer, et j’en resterai là.

  41. @ Axelle D | 12 janvier 2024 à 14:53
    Comme d’habitude vous êtes engoncée dans des certitudes de vieille fille. Celui qui m’a remplacé sur un site était jeune, il sentait le sable chaud de sa jeunesse et aujourd’hui à la tête d’un des plus grands groupes indépendants du Sud.
    Vous êtes indécrottable, c’est ce qui fait votre charme désuet, pour vous jamais d’avenir que l’odeur de la naphtaline.

  42. Rachida Dati est corrompue mais elle a deux mérites: celui de nous avoir évité de poursuivre avec la gauchiste-wokiste biodiversitaire Rima, aussi moche et inculte que bête et d’entreprendre la reconquête de Paris hidalguisé, c’est-à-dire poubellisé et ratisé !
    Je lui élèverais une statue si elle nous débarrassait des piliers de Radio France et de France Télévisions (Delphine Ernotte, Sibyle Veil et Stéphane Sitbon-Gomez) et si de surplus elle privatisait la nouvelle ORTF !
    Mais je doute fort que MM. Macron/Attal lui laissent beaucoup de marge de manoeuvre !
    Et pour finir, mieux que tous les éditorialistes réunis: Gaspard Proust ce matin:
    https://www.youtube.com/watch?v=mGmHCKB_928

  43. @ Axelle D | 12 janvier 2024 à 14:53
    « Je crois même que vu les circonstances, ils risquent plus d’être un fardeau qu’une aide pour le nouveau Premier ministre qui, contrairement aux rumeurs entretenues par les médias, ne donne pas l’image d’être un petit génie, rapporté à son cursus scolaire très moyen et qui sur le plan professionnel n’est jamais allé jusqu’au bout d’une tâche. »
    Puisque vous parlez de cursus scolaire très moyen concernant Gabriel Attal, je vous ferai remarquer qu’il a quand même fait sa scolarité à l’Ecole alsacienne qui est très bien cotée, ainsi que ses études supérieures à Sciences Po, avec en prime une licence de droit.
    C’est quand même plus impressionnant que le niveau scolaire de Jordan Bardella qui, lui, a uniquement un bac ES. Ensuite il a renoncé à faire des études supérieures pour se lancer en politique, sans jamais avoir exercé un quelconque métier dans le privé ou l’administration.
    Bref, même niveau que Louis Boyard. Pas vraiment de quoi fantasmer ! 🙂

  44. Michel Deluré

    @ Achille 12:01 08:51
    « Virage à droite donc de la macronie »
    En fait, si l’on se réfère aux ministres qui occupaient déjà les grands ministères régaliens, l’exécutif roulait déjà bien à droite, sa tonalité tirant largement sur le bleu.
    Faut-il encore que l’on considère ces ministres comme étant véritablement de droite, les qualifiant pour ma part plus justement d’opportunistes, la réalisation de leurs ambitions primant de mon point de vue largement sur la couleur de leurs convictions, pour autant qu’ils en aient. Nous sommes plus en fait en présence de caméléons de la politique. Rachida Dati en offre un magnifique récent exemple car il faut avoir bien peu d’amour-propre pour accepter un poste ministériel, quel qu’il soit, de la part d’un exécutif que l’on n’a cessé auparavant de critiquer et en des termes plus que durs. Il est des propositions, si alléchantes soient-elles, que l’on peut parfaitement refuser, que l’on doit même refuser, si elles sont en profondes contradictions avec ses propres convictions.
    J’ai personnellement beaucoup de mal à attribuer une couleur à ces politiques, tout comme j’ai eu d’ailleurs beaucoup de mal depuis 2017 à en attribuer à EM et à ses disciples. Ils sont pour moi comme ces surfaces irisées qui changent de couleur selon l’inclination qu’on leur donne.
    Quant à l’espoir que nourrirait selon vous l’exécutif de faire, grâce à ces prises de guerre, obstacle au RN, ce n’est me semble-t-il qu’illusion. Ce ne sont pas ces transferts opportunistes venant de LR qui suffiront à changer la donne, à peser dans la balance et à modifier profondément les rapports de force. Seul un accord de gouvernement entre l’exécutif en place et LR, sur les bases de ce qui se pratique dans d’autres pays, aurait été véritablement de nature à faire barrage aux extrêmes.

  45. @ Achille | 12 janvier 2024 à 16:17
    Je maintiens, études très moyennes après un master 2 en IEP obtenu après six ans d’études et n’ayant pas réussi à décrocher une licence de droit à Assas, ce n’est quand même pas folichon.

  46. @ Tipaza | 12 janvier 2024 à 15:38
    « La liste est longue de vieux politiciens qui ont revivifié leur pays »
    Vous n’avez pas mentionné Pétain. Un oubli sans doute !
    Vous ne semblez pas avoir lu l’article que j’ai mis en lien. Sans doute dérange-t-il votre démonstration…
    La liste est tout aussi longue des vieillards cacochymes qui ont dirigé leur pays pendant des décennies et ont conduit leur pays à ruine. Ils sont aussi responsables de l’immigration qui déferle en Europe et aussi en France.
    Je vous ai cité l’URSS mais on pourrait évoquer aussi l’Algérie avec Bouteflika qui dirigeait encore son pays alors qu’il n’était plus qu’une momie. On peut citer aussi le Cameroun, le Congo et nombre d’autre pays africains.
    Quant aux Etats-Unis on ne peut pas dire que Trump et Biden laisseront un souvenir impérissable dans l’histoire de ce pays.

  47. @ Giuseppe | 12 janvier 2024 à 16:04
    Quand on se prend pour le roi de la pédale, difficile de régler son braquet un cran en dessous, revenir à l’équilibre et rabaisser son caquet !
    Surtout en face d’une dame d’expérience, parfaitement épanouie et bien dans sa peau, qui vous met en face de vos fanfaronnades et autres errements et vous la coupe en pleine ascension !
    Bonne année !

  48. @ Michel Deluré | 12 janvier 2024 à 16:31
    « Seul un accord de gouvernement entre l’exécutif en place et LR, sur les bases de ce qui se pratique dans d’autres pays, aurait été véritablement de nature à faire barrage aux extrêmes. »
    Encore faut-il que LR se trouve un chef qui fédère les courants de pensée de ce parti. Il semble que Laurent Wauquiez ait bien du mal à s’imposer. Avec qui négocier face à un parti où tout le monde veut être le chef ?

  49. @ Achille | 12 janvier 2024 à 17:07
    Il vous a sans doute échappé que Pétain était un militaire de carrière dans toute l’acception du terme, plutôt borné et d’intelligence moyenne, propulsé à la veille de sa retraite et d’un parcours de vie sans éclats à un poste purement honorifique de diplomate en Espagne.
    Ce qui explique peut-être pour partie ses errements ensuite, sinon son aveuglement en matière de politique intérieure et extérieure auxquelles il ne comprenait rien, restant uniquement guidé par des affects de vieux soldat, y compris rigidité, discipline sans états d’âme et sectarisme, voire peut-être un obscur désir de revanche !

  50. @ Axelle D | 12 janvier 2024 à 14:53
    « À l’évidence, la Attalmania a fait irruption sur ce blog »
    Oui, si la Attalmania va rassurer les maisons de retraite, elle risque cependant d’inquiéter les Français qui ne se font pas beaucoup d’illusions sur la vraie nature du « gentil » monsieur Attal.
    Ce champion de la communication est quand même celui qui a repris l’aversion de monsieur Macron à l’encontre des non-vaccinés d’une façon outrancière en les ayant désignés à la vindicte de diverses catégories de la population supposées leurs victimes comme des boucs émissaires et comme uniques responsables des risques réels ou imaginaires qu’elles auraient pu courir, avec des arguments fallacieux qui ont probablement fait le bonheur des trafiquants internationaux de vaccins bizarres.
    Et tout cela d’une façon virulente rappelant des incitations à la haine propres aux discours de certains dictateurs mais incongrues de la part d’un porte-parole d’un gouvernement en principe civilisé, tenu de respecter ses compatriotes même quand ils ne partagent pas sa façon de voir les choses.

  51. @ Axelle D | 12 janvier 2024 à 16:43
    « Je maintiens, études très moyennes après un master 2 en IEP »
    Études très moyennes avec un master 2 de Sciences Po qui est censé appartenir aux grandes écoles et dont sortent nombre de nos hommes et femmes politiques, vous êtes dure !
    À noter que Nicolas Sarkozy a aussi fait Sciences Po, mais lui n’a pas obtenu son diplôme ! 🙂

  52. @ Achille | 12 janvier 19:36
    Je maintiens qu’un élève qui a obtenu son master 2 (en affaires publiques) après 6 ans en IEP et non 5, comme c’est la norme et n’a pas réussi à décrocher sa licence de droit* à Assas est loin d’être exceptionnel.
    À l’évidence mener à bien un double cursus était au-dessus de ses moyens.
    Et pourquoi toujours ramener Sarkozy sur le tapis dont chacun sait qu’il n’a pas fait de brillantes études, ce qu’il n’a jamais caché d’ailleurs…
    *Eh oui contrairement à vos allégations de ce même jour à 16:17, GA n’a pas réussi sa licence de droit après 3 ans d’études.

  53. @ Axelle D | 12 janvier 2024 à 17:08
    Votre côté acariâtre (j’ai failli poser 3 accents circonflexes) vous fait porter des oeillères dont vous ne vous apercevez même pas que vous les avez déjà mises. Un peu comme l’ancien Premier ministre Jean Castex qui cherchait, à la Mister Bean, ses lunettes qu’il avait sur le nez.
    Les chacailleries sur les diplômes sont un faux problème, je vous expliquerai un jour pourquoi.
    Ceci dit le jeune Attal a fait fort, Premier ministre de la France à 34 ans… Je vous incite à retrouver le commentaire de Fabius quand il fut nommé de la même façon, et la réponse qu’il avait faite à un grand commis de l’Etat, argentier puissant. En résumé, il l’a remis à sa place de porteur d’eau de l’Etat, lui était le patron: je commande vous obéissez, alors qu’il était en train de le prendre de haut.
    Sarkozy, qui avait fait rire la planète vélo, usait encore des pédales car on les associe avec des courroies de cale-pieds. Vous parlez comme je vous l’ai dit d’un monde révolu, en fait vous avez vraiment un esprit qui pense vieux et ringard. Il faut suivre, vous ouvrir, regarder autour de vous… Un coursier est équipé de « Look » comme on dit frigidaire aujourd’hui, des automatiques, enfin !
    Bonne année à vous aussi, ménagez-vous, tout en souplesse, petit braquet, moulinez un peu plus, cela vous évitera les « grosses cuisses ». Par contre tant que vous ne gagnerez pas en puissance, impossible de « mettre le nez à la fenêtre », vous allez en avoir besoin si vous voulez avoir les moyens de sucer la roue de Gabriel Attal. Il paraît qu’il a monté une plaque de 56, alors si vous ne voulez pas « passer par la fenêtre », justement, il est temps de vous y mettre, 41X21 pour bien commencer l’année et deux bidons à l’eau claire !

  54. Attal a nommé Rachida Dati. Ou plutôt « sur proposition du Premier ministre, le président de la République a nommé ».
    Dati voyait plein de problèmes à la politique de Macron et avait plein de solutions. Macron a donc dit « chiche, viens ». Eh bien je trouve cela très bien.
    Tant de LR sont dans le commentaire.
    La palme revient à Luc Ferry qui mourait d’envie d’être appelé et probablement de se vanter d’avoir dit non.
    À Ferry j’ai envie de dire « comment savez-vous que vous auriez refusé puisqu’on ne vous a rien proposé ? »
    À titre personnel par exemple, si Macron me recrutait pour une mission, je le trouverais beaucoup plus intelligent qu’il ne m’apparaît, et surtout très pragmatique.
    Donc oui à Rachida Dati surtout si son histoire et son français parlé déracaillisent un peu le pays de la racaille musulmane essentiellement.
    Les jaloux n’avaient qu’à saisir les perches tendues.

  55. @ Axelle D | 12 janvier 2024 à 20:57
    « Je maintiens qu’un élève qui a obtenu son master 2 (en affaires publiques) après 6 ans en IEP et non 5, comme c’est la norme… »
    Il n’y a pas de norme pour passer un master 2. Certains le passent en 5 ans, d’autres en 6, 7, voire 8 ans. L’important est de l’obtenir.
    Il semble vous avoir échappé que nos présidents de la République n’ont pas été les majors de leur promotion.
    Les grosses têtes au QI d’Einstein, comme Jacques Attali ou Alain Minc, n’ont jamais dépassé le stade de conseillers du président. Ils n’ont même pas été ministres ! 🙂

  56. @ Achille | 13 janvier 2024 à 16:57
    Je suppose que vous savez compter. Or entre 2007 (année de l’admission de Gabriel Attal à l’IEP) et 2013 il s’est bien écoulé 6 ans. Je vous avais donc simplement fait remarquer qu’il n’avait obtenu son master en affaires publiques qu’après 6 ans, au lieu de 5, ce qui atteste d’un niveau plutôt moyen et non exceptionnel comme vous l’aviez souligné précédemment, ajoutant en outre qu’il avait obtenu une licence de droit à Assas, ce qui est faux.
    Ma réponse à vos deux propos était donc parfaitement fondée et compréhensible à toute personne de bonne foi. Il était donc inutile de me préciser qu’on pouvait passer un master comme n’importe quel examen en X années, ce que chacun sait pour peu d’avoir fait quelques études.
    Voilà donc les faits et inutile de continuer à biaiser et pinailler, même si Giuseppe auquel « j’ai collé un caramel »* et qui apparemment a du mal à s’en remettre continue de vous soutenir mordicus, préférant comme à l’accoutumée l’insulte et l’ironie méchante et gratuite à défaut de pouvoir argumenter intelligemment et surtout après avoir pris la peine de lire l’échange afin de rester dans le droit fil du sujet.
    *au sens figuré bien sûr, sachant que je suis une femme de petit gabarit bien que svelte, dynamique et toujours passionnée de sport.

  57. @ Axelle D | 13 janvier 2024 à 19:41
    « Voilà donc les faits et inutile de continuer à biaiser et pinailler, même si Giuseppe auquel « j’ai collé un caramel »* et qui apparemment a du mal à s’en remettre … »
    Ce qui est assez amusant chez vous, c’est que vous êtes persuadée que vos petites piques un brin agressives sont des fulgurances qui terrassent ceux qui osent vous critiquer.
    Votre « caramel » a dû bien faire rigoler Giuseppe qui en a certainement vu d’autres bien plus durs (de caramel).
    Moi qui suis habitué à vos petites perfidies depuis une bonne dizaine d’années sur ce blog, j’avoue qu’elles m’amusent bien. Et comme vous êtes une dame d’un âge respectable, je m’efforce de retenir mes coups, même si parfois j’ai bien envie de vous envoyer une praline (c’est plus fin que le caramel)
    Vieille galanterie d’un autre temps sans doute ! 🙂

  58. @ Axelle D | 13 janvier 2024 à 19:41
    « j’ai collé un caramel »
    Autrefois, il y avait Laurel et Hardy, Dupont et Dupond, Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, Pierre Dac et Francis Blanche, Grosso et Modo… Les temps changent… Les comiques aussi… Aujourd’hui, plumitifs de blog, ils font moins rire… Il faut nous en contenter… et, à défaut de tomates, leur jeter des caramels.

  59. @ Achille | 14 janvier 2024 à 08:09
    Au lieu de botter en touche et me ramener à mon âge (bonjour la conception de la galanterie dont vous vous vantez au passage !) quand vous êtes pris en flagrant délit d’erreur ou de mensonge, ne serait-ce pas plus élégant d’avoir le bon réflexe d’avouer « tout simplement » vous être trompé ?

  60. @ Achille 14 janv. 08:09
    « …même si parfois j’ai bien envie de vous envoyer une praline (c’est plus fin que le caramel) »
    Votre réplique totalement incongrue et hors contexte atteste de votre méconnaissance crasse du jargon du rugby (cf coller un caramel) auquel se rapportait mon propos.

  61. @ Axelle D | 14 janvier 2024 à 16:52
    « Votre réplique totalement incongrue et hors contexte atteste de votre méconnaissance crasse du jargon du rugby (cf coller un caramel) auquel se rapportait mon propos). »
    Bon, pour me faire pardonner mon incongruité je vous offre ce petit ballon de rugby praliné lait.

  62. Je ne comprends pas cet étonnement vis-à-vis de la nomination de Dati. C’est un remake de Castaner, Dupond-Moretti, etc. La certitude d’outrer le public concerné.

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