Françoise Nyssen tant vantée, tant décriée…

Je crois qu’aucun ministre, lors de sa nomination, n’a fait l’objet de plus de dithyrambes que Françoise Nyssen. Sa maison d’édition Actes Sud, dont elle était codirectrice, a été célébrée avec une profusion et un unanimisme qui d’emblée auraient dû apparaître suspects. Généralement les éloges outranciers du petit monde politico-médiatique, d’un milieu littéraire habile à se congratuler en public en dépit des hostilités secrètes, sont le signe d’une anomalie à venir, d’une faiblesse probable ou d’une connivence coupable.

Malheureusement pour elle, Françoise Nyssen est devenue ministre de la Culture. J’ai lu que Brigitte Macron aurait suggéré son nom au président. Si cela est vrai, c’est dangereux. On peut être épris de culture et n’avoir pas la moindre légitimité ou compétence pour avoir la charge de l’administration de cet univers.

Surveillée de près par le président de la République, contrôlée par le Premier ministre, notamment pour la réforme de l’audiovisuel public, elle est contestée de partout, y compris par Le Monde qui lui a consacré deux ou trois billets cinglants.

Je sais bien qu’une tradition française perverse – j’ai quelques exemples – fait que quelquefois la médiocrité d’un ministre ne l’accable pas mais le protège. J’ai commencé à m’inquiéter dès que très rapidement on a évoqué le comportement « décalé », « atypique », de cette personnalité. En langage clair, cela signifiait qu’elle n’avait aucune des qualités requises pour être un excellent ministre. On s’est donc retrouvé avec elle face à ce cas de figure trop fréquent : elle est mauvaise donc postulons à toute force qu’elle est bonne ! (Le Parisien)

Elle n’est pas Marlène Schiappa dont le toupet, la démagogie et l’omniprésence ont comblé les médias.

Quand Françoise Nyssen parle, c’est une catastrophe. Il paraît que « les interviews la mettent dans un état de peur panique » selon un proche. On s’en rend compte. C’est douloureux pour elle mais aussi pour nous et plus encore pour la réputation de son ministère. Sur France Inter, elle a offert une prestation de français maladroit et incorrect.

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Elle accumule les décisions, les interdictions étranges. Ministre sous influence, gangrenée par l’intellectuellement correct et le politiquement corseté, après avoir écrit une préface enthousiaste pour le livre des commémorations où se trouve Charles Maurras, elle décide de le faire détruire parce qu’elle a résolu d’interdire celui-ci. Gâchis !

Ses incohérences, ses maladresses lui aliènent non seulement la sympathie du monde culturel mais celle des citoyens qui, en tout ne surestimant pas l’importance d’une bureaucratie de la Culture, auraient été fiers de pouvoir se féliciter d’une nomination clairvoyante à ce beau poste.

Faudra-t-il l’approuver, applaudir son action pour que paradoxalement on songe à l’éloigner pour lui faire retrouver le Sud ?

Tout est possible dans cet univers politique où on finit par se demander s’il n’existe pas, si imparfait, pour persuader tout un chacun qu’il pourrait faire mieux que ceux que le pouvoir a choisis.

Il serait humain d’exfiltrer Françoise Nyssen.

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Voir les Commentaires (91)
  1. Quand j’entends les mots ministre de la Culture, je sors mon Wikipédia… sans vouloir paraphraser quiconque.
    Il serait curieux de savoir comment font les autres, nos voisins, de taille et passé comparables. Ont-ils des Nyssen, des Djack Lang, des Frédéric Mitterrand ?
    Qu’est-ce qu’un « ministre de la Culture » britannique, par exemple ?
    Tout d’abord, c’est un simple secrétaire d’Etat au « département de la Culture, des Médias, du Sport et du Tourisme », un simple secrétaire d’Etat suffit à la tâche.
    Imaginez déjà l’économie que font les Anglais en hôtels particuliers dans les plus beaux quartiers de Londres pour y loger ce qui nous coûte la peau des fesses à Paris.
    Avec un seul secrétaire d’Etat on économiserait l’entretien de nos trois montgolfières, culture, sport et tourisme.
    Ce pragmatisme et leur souci de ne pas flanquer l’argent du contribuable anglais par les bow-windows leur a permis de créer un nouveau poste de « secrétaire d’Etat à la Solitude » (janvier 2018).
    On se souvient de la fantomatique « ministre du Temps libre » sous Mitterrand…
    Quant à Mme Nyssen, héritière d’Actes Sud, elle parle comme ses photos.
    Avec ses chemises Jodhpur, retour de Katmandou, elle semble sortie récemment d’un ashram de luxe au fin fond de l’Inde, pas bien réveillée d’un stage yoga pour retrouver son karma.

  2. Bonjour,
    « Elle accumule les décisions, les interdictions étranges. Ministre sous influence, gangrenée par l’intellectuellement correct et le politiquement corseté, après avoir écrit une préface enthousiaste pour le livre des commémorations où se trouve Charles Maurras, elle décide de le faire détruire parce qu’elle a résolu d’interdire celui-ci. Gâchis ! »
    Autant il vous arrive d’être très élogieux quand vous appréciez une personnalité, autant vous pouvez être sans concessions quand elle ne vous convient pas.
    Manifestement le fait que Charles Maurras ait été exclu du livre des commémorations vous a rendu de mauvaise humeur. Mais que voulez-vous, il fait partie de ces écrivains et poètes de talent dont les positions sulfureuses sous le régime de Vichy leur interdisent, au moins pendant quelque temps, l’accès à une reconnaissance de la nation.
    Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’Histoire. Malheur à ceux qui n’étaient pas du bon côté au bon moment.
    Ceci étant je serais bien incapable de donner une opinion éclairée sur les compétences ou les lacunes de Françoise Nyssen, l’actuelle ministre de la Culture. Mais il est vrai que la communication n’est pas le secteur où elle excelle.
    Pourtant, contrairement aux sélections des gouvernements précédents qui reposaient surtout sur le copinage et les arrangements entre partis alliés (de circonstance), les nominations de celui-ci font essentiellement appel aux compétences avérées des titulaires, beaucoup étant issus de la société civile et, à ce titre, ayant une vision pragmatique de leurs responsabilités.
    Il se peut toutefois que Françoise Nyssen ait échappé à ce critère, bénéficiant, pour la circonstance, de l’influence de la Première dame de France auprès de son président de mari. Ce sont des choses qui arrivent. Les épouses de nos présidents ont toujours eu une influence occulte mais déterminante sur les nominations aux postes à responsabilité. Cela était déjà le cas au temps de la royauté. Souvenons-nous de mesdames de Maintenon et de Pompadour qui pouvaient d’un claquement de doigt faire et défaire des carrières de ministres.
    De toute façon Emmanuel Macron, bien qu’étant un homme très cultivé, ne semble pas accorder une grande importance à la Culture. Il est vrai qu’en ce moment il a d’autres priorités, ceci explique sans doute cela.

  3. Malheureusement pour elle, Françoise Nyssen est devenue ministre de la Culture.
    Mais au nom de quoi nous imposer un ministre de la Culture ?
    Pour quoi faire ?
    Et surtout, de quoi je me mêle…

  4. Françoise Nyssen
    Un seul mot la caractérise pour ce poste : incompétence, cher P. Bilger.
    Nous le savions et quelques-uns l’ont écrit ici. Mais il ne fallait surtout pas douter de la qualité du choix du Petit Prince !
    Cela s’appelle « La Cour » sinon « La Basse-cour » comme dit la Canard !
    Cordialement.

  5. Michel Deluré

    Voilà qui vient à point nommé à la suite de votre précédent billet, Philippe Bilger, et qui démontre qu’un ministre ne peut pas tout, surtout s’il ne présente pas les aptitudes nécessaires pour remplir sa fonction !
    Ce n’est point parce que l’on présente de bons états de service dans le domaine de l’édition que l’on offre toutes les garanties pour être un excellent ministre de la Culture. De la même façon qu’un excellent footballeur ne se recycle pas forcément en un formidable entraîneur.
    Etre ministre, assurément, ne s’improvise pas et les critères sur lesquels notre Président s’est appuyé pour constituer son équipe montre ses limites. La rapidité avec laquelle a émergé ce mouvement n’est certes pas étrangère à cette situation. Mais c’est là un des points faibles de la cuirasse qui n’a pas échappé aux observateurs et que les opposants au pouvoir en place peuvent cibler à loisir.

  6. roger delaporte

    Ce serait dommage d’exfiltrer la seule ministre « humaine », les autres sont des robots.

  7. « On songe à l’éloigner pour lui faire retrouver le Sud » (PB)
    Pour le moment elle est à l’Ouest, drossée par des vents contraires soufflés par les Éole du politiquement correct.
    « Quand Françoise Nyssen parle, c’est une catastrophe. »(PB)
    Bon, nous avons évité le pire, du style « soit belle et tais-toi ». Je trouve ce billet nyssenophobe, alors qu’on sent qu’elle souffre.
    Pendant que Macron est droit dans ses bottes de sept lieues avec lesquelles il avale les réformes en parcourant le PAF (paysage audiovisuel français) privé ou public, Françoise Nyssen se tord les chevilles sur ses talons, des torsions qui se répercutent jusque dans les circonvolutions de son cerveau, et qui n’en finissent pas de tourner en rond.
    Elle en grimace de douleur à moins que ce ne soit un sourire.

  8. @ Savonarole 13 avril 2018 05:22
    « La fantomatique ministre du temps libre sous Mitterrand »
    Ôtez-moi d’un doute ou ai-je raté un épisode : André Henry aurait-il changé de sexe après sa nomination à ce poste dans le gouvernement Mauroy ?
    Ou est-ce l’influence de la nomenklatura qui règne en maître-esse dans ce ministère ?
    Cordialement.

  9. Patrice Charoulet

    Votre portrait de la dame qui est chargée de la culture au gouvernement est accablant, très juste et terriblement vrai. C’est une erreur de casting, comme Angot à ONPC. Dans les deux cas, il y a eu dix occasions de les virer. On a reculé pour mieux sauter. Je n’envie certes pas les gens qui ont à composer un gouvernement, en France comme ailleurs. On fait des listes, on consulte, et l’on tranche. Ce n’est pas la première fois qu’on se goure. Ce ne sera pas la dernière.

  10. Il faut reconnaître que la France a toujours accordé à la Culture une place particulière. N’est-elle pas après tout le pays, outre des Droits de l’Homme, des « Lumières » ?
    L’objectif de départ était louable, privilégier la créativité des jeunes talents dans tous les domaines artistiques : littérature, théâtre, peinture, musique, jusqu’à la bande dessinée qui n’est pas, loin s’en faut, un art mineur.
    Mais il semble que le concept de Culture se soit délité avec le temps. Aujourd’hui de substantielles subventions sont accordées pour financer des festivals qui sont loin de se distinguer par le goût de l’esthétique, l’originalité, l’excellence artistique.
    Le festival d’Avignon est un cas d’espèce dans ce registre. Les spectacles qui y sont présentés sont le plus souvent de mauvais goût, voire carrément vulgaires, avec pour objectif avoué celui de choquer les « bourgeois » corsetés dans leurs bonnes manières un brin désuètes. Peut-on encore appeler cela de la Culture, je n’en suis pas certain.
    Faut-il vraiment un ministère de la Culture pour valoriser cette dernière ? Chacun de nous est capable de donner libre court à sa passion pour un art quel qu’il soit, sans pour cela devoir se laisser porter par la mode du moment.
    Les émissions culturelles sont suffisamment éclairantes pour nous guider et nous faire apprécier les véritables œuvres artistiques. Les orientations proposées par la Culture « officielle » ressemblent plus à de la manipulation intellectuelle, pour ne pas dire de l’aliénation.

  11. Michel Deluré

    @ Achille 13/04 07:50
    Parlant de Mme Nyssen, vous écrivez : « Il est vrai que la communication n’est pas le secteur où elle excelle ».
    C’est une évidence mais c’est aussi un paradoxe, pour un exécutif qui mise justement beaucoup sur la communication et son côté pédagogique. Vu l’attachement de notre Président à cet aspect particulier de sa politique, on aurait pu penser que la capacité à bien communiquer aurait constitué un des critères déterminants dans le choix de ses ministres.
    Vous ajoutez : « les nominations de celui-ci font essentiellement appel aux compétences avérées des titulaires ».
    Les aptitudes à exercer une fonction de ministre exigent sans doute beaucoup plus que des compétences avérées dans un domaine spécifique. Ces dernières sont certes nécessaires mais nullement suffisantes. Mme Nyssen nous en fournit malheureusement la preuve.

  12. @ boureau | 13 avril 2018 à 10:23
    Exact ! Je me suis trompé, je pensais à Nicole Questiaux, qui est aujourd’hui adhérente à France terre d’asile…

  13. @ Achille
    « Les orientations proposées par la Culture officielle ressemblent plus à de la manipulation intellectuelle, pour ne pas dire de l’aliénation. »
    Exactement.
    Pensons à la vision de la « Culture » propre aux régimes de type soviétique, selon laquelle cette dernière n’est qu’une arme de propagande révolutionnaire comme une autre.
    Ceci dit et de façon paradoxale, il a pu subsister dans cette « Culture »  bottée du type alliance du tracteur agricole et du T34 quelques îlots de classicisme, comme par exemple le Bolchoï à Moscou.

  14. Bonjour monsieur Philippe Bilger,
    Vous commencez à dire ce que vous pensez au sujet des nouveaux marcheurs.
    Si l’on fait le tour des ministres de Macron, il ne semble pas qu’ils soient à la dimension de leurs tâches, sauf peut-être Agnès Buzyn mais nous sommes maintenant habitués à cette tragédie depuis le « lycée Papillon ».
    Quant à leur chef c’est encore un subterfuge pour gagner du temps sur la révolution à venir, tout en faisant gagner de l’argent à ceux qui l’ont mis en place.
    J’aimerais connaître le budget que la nation doit consacrer, chaque année, à l’entretien des anciens présidents, ministres, secrétaires d’Etat, chefs de bureau, généraux, députés, sénateurs et tout le personnel de service de ces… ?
    https://www.youtube.com/watch?v=N9Iax0pGjVs

  15. @ Michel Deluré | 13 avril 2018 à 11:39
    « C’est une évidence mais c’est aussi un paradoxe, pour un exécutif qui mise justement beaucoup sur la communication et son côté pédagogique. Vu l’attachement de notre Président à cet aspect particulier de sa politique, on aurait pu penser que la capacité à bien communiquer aurait constitué un des critères déterminants dans le choix de ses ministres. »
    Ceci a tendance à démontrer qu’Emmanuel Macron accorde peu d’importance à la culture officielle. Sans doute considère-t-il (comme moi-même) que la culture c’est comme la religion, chacun choisit ce qui correspond le mieux à ses aspirations artistiques et/ou intellectuelles.
    Reste le financement des manifestations culturelles et œuvres originales qui ont besoin de l’aide de l’Etat pour s’épanouir. Encore faut-il être vigilant sur ce qui est proposé et qui n’est pas, loin s’en faut, d’une qualité constante.
    Emmanuel Macron est un grand communicant. Il l’a prouvé encore dernièrement lors de son interview par J-P Pernaut.
    On se demande même pourquoi il a désigné un porte-parole de l’Elysée, à savoir le journaliste Bruno Roger-Petit. Je ne me souviens pas avoir entendu un communiqué officiel de ce dernier depuis qu’il a été nommé à ce poste. C’est le président qui s’exprime à chaque fois.
    A défaut de la fonction de porte-parole, j’ose espérer qu’il a celle de porte-plume et que sa tâche consiste à préparer ses allocutions, sinon cela ressemble étrangement à un emploi fictif.
    Concernant la compétence des ministres, elle présente l’avantage de maîtriser le domaine de responsabilité qui leur a été confié sans, pour cela, faire appel à une armée de conseillers super-diplômés mais aussi hyper-chers. Je me suis laissé dire que certains d’entre eux bénéficiaient de rémunérations supérieures à leur ministre.
    Reste le problème du management de son staff de collaborateurs. Il existe d’excellentes formations à ce sujet. Certes elles sont un peu chères, mais le retour sur investissement est plutôt bon.

  16. Catherine JACOB

    @ Achille | 13 avril 2018 à 07:50
    « Beaucoup (des nommés à des postes de responsabilité) étant issus de la société civile et, à ce titre, ayant une vision pragmatique de leurs responsabilités.
    Il se peut toutefois que Françoise Nyssen ait échappé à ce critère, bénéficiant, pour la circonstance, de l’influence de la Première dame de France auprès de son président de mari. »
    Vous parlez de qui exactement ? Est-ce que la première des réformes n’aurait pas dû être de bannir la mode anglo-saxonne « First Lady » du protocole français plutôt que d’en imposer via l’assommoir médiatique, la traduction ?
    Admettons donc qu’il s’agisse de l’épouse de l’actuel président de la République, celui qui a été élu grâce au repoussoir Le Pen avec 66,10% de 31 381 603 suffrages exprimés, mais ne bénéficiait au premier tour que de 8 656 346 voix sur 36 054 394 suffrages exprimés contre 7 678 491 pour MLP et 7 212 995 pour un Fillon cependant préalablement passé au laminoir médiatique dont le style Christine Angot fut comme le fer de lance, et 12 101 366 abstentions.
    Bref. Le nouveau style culturel présidentiel, celui qui s’est exprimé deux semaines environ après le passage des cloches, depuis un siège en plastique transparent posé dans une classe de l’école primaire de Berd’huis (= maison de bois, celle du little Pig n°2 donc), en Normandie (1083 habitants), a clairement écarté l’influence de la première épouse puisqu’il a souligné le fait qu’il n’y aurait pas d’examen en chocolat cette année.

  17. « Elle est contestée de partout, y compris par Le Monde qui lui a consacré deux ou trois billets cinglants. » (PB)
    Ce qui, à mes yeux, constituerait plutôt un brevet d’honorabilité à défaut de compétence dont nous savons bien qu’elle n’est, en ce cénacle réservé, que l’apanage des frères, homosexuels de préférence.
    Le lecteur que je suis n’oublie pas les bonheurs de lecture qu’il doit à ses auteurs.
    Les parents dont les enfants ont été mis en charpie par l’école de la République savent, aussi, ce qu’ils doivent à cette femme digne, courageuse et altruiste.
    Le reste est l’écume des jours.

  18. Quant au portrait que, Monsieur Bilger, vous dressez de madame Nyssen, il est aussi parfait et brillant que votre billet est bref et tourné de la meilleure façon.
    Il me paraît également que boureau | 13 avril 2018 à 08:34 et Tipaza | 13 avril 2018 à 09:34 l’ont commenté d’une telle manière qu’il est superfétatoire d’y ajouter le mien !
    Ce que je retiens, au-delà de la personne de Madame Nyssen, c’est cet alinéa :
    « Tout est possible dans cet univers politique où on finit par se demander s’il n’existe pas, si imparfait, pour persuader tout un chacun qu’il pourrait faire mieux que ceux que le pouvoir a choisis. »
    De fait, beaucoup de nos ministres sont de purs technocrates déconnectés du pays réel et imbus de leur assurance d’avoir toujours techniquement raison. Ils sont à l’image de leur « grand patron » dont on a pu juger du mépris ironique qu’il a affiché sur nombre de sujets, à commencer par ses remerciements particulièrement malvenus aux retraités pour leur contribution via l’augmentation de la CSG que l’on aurait pu, à l’écouter, penser volontaire pour redresser les comptes de la nation…

  19. Françoise Nyssen une éditrice pourquoi pas ? Tout le monde est bien sévère avec elle, quand elle aura pris ses marques et j’espère qu’elle les prendra, en course elle ne devrait plus frotter par négligence mais dans le seul but de se frayer un passage, je ne crois pas tout ce qui est dit sur elle, une concurrente acharnée dans le domaine de l’édition.
    Du coup j’ai regardé dans ma bibliothèque – constituée au fil des ans – si je possédais quelques ouvrages de sa période professionnelle.
    Il est vrai que n’ayant eu que très peu de temps à consacrer à la lecture, je recevais des livres dont je n’annulais pas l’envoi par négligence le plus souvent.
    J’y consacre le plus de temps qu’il me reste maintenant : les plateaux de la balance se sont inversés.
    Et là je suis tombé sur l’ouvrage « Les Dictées » de Bernard Pivot, abandonnant au passage toute recherche.
    Ni une ni deux, nous voilà en compétition avant de passer à table, « Un tournage mouvementé » – la première dictée.
    J’ai eu à répondre parfois à des problèmes techniques et d’organisation complexes, le résultat fut terrible pour moi… et les autres.
    Les fautes d’orthographe – tout était relevé, jusqu’aux accents – se comptaient avec deux doigts, un pour les dizaines l’autre pour les unités.
    Finalement je dois beaucoup à Françoise Nyssen et j’imagine la difficulté de la correction, donc je salue au passage toute la culture de la correctrice de ce blog, j’en transpire encore.
    Même au pire moment d’une interrogation surprise sur les moments fléchissants d’une poutre, je n’avais autant sué.

  20. @ Achille | 13 avril 2018 à 13:16
    « Sans doute considère-t-il (comme moi-même) que la culture c’est comme la religion, chacun choisit ce qui correspond le mieux à ses aspirations artistiques et/ou intellectuelles. »
    Le choix de la culture, et même celui de la religion ne sont pas libres. Ils sont conditionnés par l’histoire et l’environnement de la société.
    Pour la culture c’est une évidence, quel est l’Européen qui est ou se sent vraiment de culture japonaise, je prends au hasard le Japon comme référence, avec les us et coutumes explicites et implicites que cela suppose ?
    Et même pour la religion, s’il est vrai qu’il y a quelques degrés de liberté, on peut se convertir, mais la totalité des conversions se font à l’intérieur du monothéisme.
    Le bouddhisme est encore à la limite du monothéisme et de la philosophie comportementale.
    Mais pour en revenir au Japon, quel est l’Européen qui s’est converti au shintoïsme, mélange de polythéisme et d’animisme, avec peut-être plus d’animisme que de polythéisme ; j’avoue que je n’ai pas pesé les proportions.
    Alors que les Français, avec Lamartine, se posent la question : « Objets inanimés avez-vous donc une âme », les Japonais shintoïstes ont répondu à cette question affirmativement depuis très longtemps.
    Le shintoïsme est la première religion historiquement au Japon et reste encore très suivie par un grand nombre de Japonais, comme le montrent les récentes cérémonies des fleurs de cerisiers.
    Nous sommes plongés dans notre culture et notre monothéisme comme dans une mer fermée, nous pouvons choisir les endroits où l’eau est froide ou chaude, mais nous sortons rarement du bassin collectif dans lequel nous baignons, et c’est vrai même pour les athées.
    Mais je veux bien admettre que Macron soit au sec, il est sorti du bassin, il n’y a pas de culture française pour lui, il n’y a qu’une culture libérale d’entreprise qu’il essaie de mettre en oeuvre en France, et cette pauvre Françoise Nyssen n’est pas à la hauteur de cette tâche.
    Je me demande si ce n’est pas une qualité qu’il faudrait lui reconnaître.
    Et puisqu’on parle de culture, je vais commander le nouveau livre des éditions Actes Sud, à paraître en septembre prochain : « Huns d’Europe, Huns d’Asie » – Histoire et culture des peuples hunniques. Mais je crois que je l’acheterai sur Amazon, car je ne me vois pas commander à la petite libraire de mon village, qui fait presse également, en lui donnant le nom de l’auteur que je serais bien incapable d’énoncer et elle de noter : Iaroslav Lebedynsky.

  21. « Elle accumule les décisions, les interdictions étranges. Ministre sous influence, gangrenée par l’intellectuellement correct et le politiquement corseté »
    Les ministres issus de la « société civile », donc pour la plupart novices en politique, débarquent dans un univers inconnu, aux coutumes et aux rites étranges qui les désorientent. Tout ce qu’ils ont appris dans leur vie antérieure ne va pas leur être d’une grande utilité sauf s’ils ont appris à commander et à arbitrer.
    Commander et arbitrer ?
    Encore faut-il avoir une feuille de route qui cadre avec le budget attribué par Bercy tout en étant suffisamment subtil pour prioriser l’action publique. Le portefeuille de madame Nyssen couvre tous les secteurs de l’activité culturelle : les musées, l’architecture, le patrimoine (les Monuments Historiques), les médias, le livre, la musique, l’industrie publicitaire, le cinéma et l’usage de la langue française (terminologie, promotion et enrichissement).
    Autant dire que ses antécédents d’éditrice ne lui permettent de connaître intimement qu’une toute petite partie de cet immense portefeuille ! On comprend son désarroi et ses hésitations, ballottée qu’elle doit être entre tous les conseils prodigués par les lobbies. Tout n’est pas d’égale importance, tout ne peut être soutenu et peut-être même faut-il revoir des engagements pris par ses prédécesseurs.
    Comment s’y prendre ? Avoir le courage de se fâcher avec les intermittents ? Se brouiller avec les défenseurs du patrimoine architectural, engager la guerre avec le théâtre subventionné ?
    La meilleure solution consiste à faire comme l’ineffable Jack : convaincre le président d’augmenter le budget de son ministère pour pouvoir arroser sans faiblir les innombrables mendigots de la Culture. Quelle joie de voir se trémousser les courtisans à la recherche d’une subvention, quelle joie de subventionner des « cocktails onéreux » dans des lieux symboliques, quelle joie d’installer des plugs place Vendôme ou des détritus colorés à Versailles !
    Mais voilà, le charisme de marchande de bonbons n’égalera jamais celui du phénoménal Jack qui, tel un météore traversa les cieux enchantés de la gauche mitterrandienne !
    L’exfiltration ne fait pas de doute, car le prestige du poste et les prébendes qu’il autorise sont des tentations à nulle autre pareille !

  22. anne-marie marson

    On s’en rend compte. C’est douloureux pour elle mais aussi pour nous et plus encore pour la réputation de son ministère. Sur France Inter, elle a offert une prestation de français maladroit et incorrect
    Je ne sais pas qui est Madame Nyssen, mais en étant une ministre incompétente, elle fait du tort à sa maison d’édition.
    Personnellement je n’aime pas les livres d’Actes Sud, trop pédants et trop chers.

  23. sbriglia @ anne-marie marson

    « Personnellement je n’aime pas les livres d’Actes Sud, trop pédants et trop chers. » (anne-marie marson)
    Lisez « La musique du hasard » ou « Léviathan  » de Paul Auster et vous reviendrez sur le prétendu pédantisme.
    Ou bien restez sur la Bibliothèque rose.

  24. @ caroff
    « …et l’usage de la langue française (terminologie, promotion et enrichissement). »
    Désolé cher caroff, mais normalement il s’agit là des plates-bandes de l’Académie qu’un ministre n’a pas à piétiner…
    Quant au cinéma, à votre avis, les producteurs et les metteurs en scène ont-ils vraiment besoin d’un ministre pour faire n’importe quoi ?

  25. Cher Philippe,
    Nous n’allons pas développer les théories de la pierre molle et d’une plante du Pérou qui permet à l’oiseau de faire son nid. L’oiseau saisit une feuille, l’accroche à une roche qui au contact de la plante se ramollit ce qui lui permet de creuser facilement une petite grotte dans une pierre dure.
    Par contre, nous venons de feuilleter le catalogue d’Actes Sud et nous aimerions prendre des lits de camp pour passer quelques nuits à feuilleter la section histoire et archéologie de cette maison d’édition.
    A chacun ses rêves…
    L’attaque physique est très facile.
    L’intelligence d’un individu ne réside pas uniquement dans son expression orale et vos arguments repris en chorale sont difficiles à entendre.
    Il serait nécessaire que notre civilisation fasse l’effort d’accepter un jour les différences corporelles, les différences d’accents, de phonation, de rythmes.
    Sommes-nous encore aussi peu développés pour considérer les sourds comme des aliénés, les aphasiques comme des muets ?
    Louis XVI a agi contre des discriminations. Avait-il plus de lumière et d’inspiration que certains moqueurs ?
    Le trac évitera des couacs.
    Certes, une fois de plus ce seront les fantaisies de gauche qui domineront les scénographies des musées et des expositions et la saturation est là.
    Les programmes audiovisuels poursuivront le chemin de la médiocrité : choix d’animateurs encartés, de publicitaires endoctrinés, séries commerciales à volonté, téléfilms sauce Hollande…
    Peut-être une chance pour trouver de nombreuses soirées libres.
    En temps de crise, Nicolas Sarkozy n’avait pas réduit le budget de la Culture.
    Hollande a fait dégringoler ce budget d’un milliard d’euros.
    Quid de ce budget avec Macron ? Une suppression féroce des professionnels de médias, une mainmise totale sur la communication.
    Nos journalistes sont devenus des herbes tremblantes que le gouvernement peut faucher à tout moment.
    Micro, coupez !
    Polony au poteau ! Plenel au tableau, vous me poserez les questions suivantes.
    « Répétez dit le maître ».
    Vas donc, pédago, tu dégageras aussi vite que le pédalo et sa boîte à outils.
    Oui, mais cette guerre, nous ne voulons pas la faire.
    Parlementaires, action !
    Sénateurs, debout les morts, réveillez-vous.
    Maires, secouez tout.
    françoise et karell Semtob

  26. @ Tipaza | 13 avril 2018 à 16:50
    Je sens que vous préférez encore le haggis aux sushis. Demandez à votre branche rapportée de vous faire goûter les « oatcakes », ces petites galettes à l’avoine, friables, qui sont à l’Écosse ce que la baguette est pour nous. Avec un peu de poisson fumé, du fromage, ou de la marmelade d’orange, vous ne pourrez plus vous en passer. Voici une recette qui me paraît authentique :
    https://pennysrecipes.com/7324/recipe-traditional-oatcakes

  27. @ Achille
    Oui, la bande dessinée a de nombreux chefs-d’oeuvre, et n’en est pas moins sous-estimée. Les gens… La clarté de la ligne claire les rebute, et quand la simplicité est souvent bien vue, comme classique dans beaucoup d’arts, elle est souvent sous-estimée en BD.
    D’autre part j’ai eu le malheur de prêter deux bandes dessinées trop inhabituelles, déroutantes pour un novice, à quelqu’un de snob mais en somme faire entrer dans des codes et sortir des préjugés… J’avais trop d’ambition, j’ai montré une complexité mais fait peur. Que la peur d’un art succède au mépris, quel intérêt ? Cette personne ne pourra pas plus y pénétrer qu’avant, un échec.
    Quoi qu’il en soit, je rebondis sur votre remarque concernant les bandes dessinées pour conseiller à tous ceux qui voudraient lire quelque oeuvre où textes, eh oui, contrairement à ce que dit la critique, et images sont au même niveau, style on dira baroque, réaliste, documentaire, surréaliste et ce que l’on voudra :
    http://www.bodoi.info/black-dog-les-reves-de-paul-nash/
    Au moment où je crois la mettre de côté, j’y reviens encore, elle est vraiment fascinante.

  28. hans et Gretelle

    J’ai toujours été fan d’Actes Sud, je pense que Mme Nyssen fait ce qu’on lui dit de faire.
    Ceci dit tous ces écrivains décriés font partie de notre histoire, au même titre que des Hitler et consorts, qu’on le veuille ou non, on ne peut pas les ignorer.
    S’ils n’étaient pas nés tout aurait été différent, quel bonheur, mais voilà…
    J’ai à portée de main, près de mon ordinateur, un petit dictionnaire pour les besoins immédiats, un autre plus important pour les autres recherches.
    Je lis : « célébrer : exalter, louer avec éclat » et « commémorer : rappeler au souvenir ».
    Donc je rappelle à mon souvenir Maurras, Céline, Bainville, Rebatet et j’en passe. Je ne les célèbre pas ! Ils ont existé, ils ont écrit ! Suite à ces mouvements bien-pensants, on devrait demander à Mme Nyssen (dont j’aime parfois les choix d’éditrice) pourquoi des historiens publient des livres sur Hitler – il a écrit une horreur que je n’ai aucunement envie de lire. Les lettres d’Himmler à sa femme, qui plus est, sont publiées par sa petite-nièce, qui est loin d’être nazie !
    Et pourquoi publie-t-on les » Souvenirs » de certains anciens nazis, comme Speer ?
    J’ai lu Rebatet, Drieu la Rochelle, dois-je faire amende honorable devant Mme Nyssen, qui j’en suis persuadée a dû les lire en bonne femme culturée qu’elle est, sinon c’est dommage, on ne parle bien que de ce qu’on connaît.
    Ces ministres commencent à nous barber, qui font de la morale, leur morale, pardon ! J’apprécie le président Macron il semble donner au monde une bonne et belle idée de la France, mais il a autour de lui des femmes qui doivent faire remuer Françoise Giroud dans sa tombe.
    Mme Nyssen me donne envie de lire Maurras ou Léon Bloy dont Michel Winock parle dans son petit livre « Les deniers feux de la Belle Epoque », où il écrit « Les fulminations de Léon Bloy ».
    Tout ce tumulte remonte à une phrase malheureuse de Charles de Gaulle qui crut bon de dire, évoquant l’attitude scandaleuse de JP Sartre en 1968 : « On n’embastille pas Voltaire », ce qui était, de la part du Général, une double faute de l’esprit.
    Voltaire était un grand bourgeois cynique et finalement peu talentueux (une œuvre de l’exilé en Suisse qui est lue aujourd’hui ?) et Jean-Paul Sartre un arriviste de la République des Lettres dont les écrits n’intéressent plus grand monde.
    Mais il n’empêche, les commissaires de la pensée unique, médiocres folliculaires de la vertu de gauche, continuent leur sournoise entreprise de désinformation de l’opinion au nom d’un pitoyable politiquement correct.

  29. @ Tipaza | 13 avril 2018 à 16:50
    « Le choix de la culture, et même celui de la religion ne sont pas libres. Ils sont conditionnés par l’histoire et l’environnement de la société.
    Pour la culture c’est une évidence, quel est l’Européen qui est ou se sent vraiment de culture japonaise, je prends au hasard le Japon comme référence, avec les us et coutumes explicites et implicites que cela suppose ?
    Et même pour la religion, s’il est vrai qu’il y a quelques degrés de liberté, on peut se convertir, mais la totalité des conversions se font à l’intérieur du monothéisme.
    Le bouddhisme est encore à la limite du monothéisme et de la philosophie comportementale. »
    Certes, nous sommes tous, dès notre naissance, préformatés par nos origines sociales et culturelles. Nous baignons tout au long de notre enfance dans un environnement qui constitue une signature qui nous accompagnera toute notre vie. Mais, en prenant de l’âge et en fonction des relations professionnelles et amicales, nous changeons insensiblement notre comportement. Le vécu façonne notre personnalité, fait évoluer nos convictions, modifie notre vision de la société.
    Beaucoup de trotskistes soixante-huitards sont devenus de parfaits petits-bourgeois quelques décennies plus tard. De même des intellos bobos issus de familles bourgeoises n’hésitent pas à s’encanailler avec des islamo-gauchistes ou des zadistes, histoire sans doute de se donner bonne conscience.
    Nous avons vu de grands philosophes changer d’orientation au fil du temps au point de se trouver en contradiction avec leurs premiers ouvrages. On pourrait citer Régis Debray ou encore Michel Onfray, mais il y en a bien d’autres. Que dire de ces politiques qui étaient communistes au départ et ont fini sur les bancs de la droite à l’Assemblée nationale.
    Ce comportement est valable que l’on soit juif, musulman, bouddhiste, catholique, athée ou que l’on soit de nationalité japonaise, russe, américaine ou française. Même si, je vous l’accorde, le Français est d’une nature plus versatile et pour tout dire plus incontrôlable que les autres nationalités.

  30. @ Exilé
    « …et l’usage de la langue française (terminologie, promotion et enrichissement). »
    Désolé cher caroff, mais normalement il s’agit là des plates-bandes de l’Académie qu’un ministre n’a pas à piétiner… »
    ——————
    Les commissions de terminologie de chaque ministère proposent des définitions à la commission générale de terminologie et d’enrichissement de la langue française qui délibère avec l’appui de l’Académie. Ceci est du ressort du ministre de la Culture qui nomme le délégué général à la langue française, Loïc Depecker en l’occurrence depuis 2015.

  31. @ Catherine JACOB | 13 avril 2018 à 14:14
    « Admettons donc qu’il s’agisse de l’épouse de l’actuelle président de la République »
    Actuelle ?
    Votre subconscient vous aurait trahie ?
    « …qui s’est exprimé deux semaines environ après le passage des cloches, depuis un siège en plastique transparent posé dans une classe de l’école primaire »
    Pour les cloches ou la chaise transparente, je ne vois pas encore le subliminal. Cependant, pour le choix d’une école primaire, assurément il y en a du subliminal car comment ne pas en venir à comparer ce présentateur redevenu père à plus de cinquante ans, à notre président sans descendance ?
    Ce dernier après avoir lancé ses « Mon peuple », « Ma France », a-t-il ajouté « Mes enfants », désignant ceux qui occupent cette classe habituellement ?

  32. Véronique Raffeneau

    « Elle n’est pas Marlène Schiappa dont le toupet, la démagogie et l’omniprésence ont comblé les médias. »
    Eh bien, justement, il y a une réserve et une absence de savoir-faire médiatique chez Françoise Nyssen qui me touchent.
    L’épisode Maurras, c’est vrai, est une grave erreur. Mais pourquoi n’accablez-vous que le ministre, qui semble avoir été seulement l’exécutant de l’injonction de Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT ?
    « Surveillée de près par le président de la République, contrôlée par le Premier ministre, notamment pour la réforme de l’audiovisuel public, elle est contestée de partout, y compris par Le Monde qui lui a consacré deux ou trois billets cinglants. »
    En réalité, la nomination de Françoise Nyssen comme ministre de la Culture n’a été qu’un effet d’annonce. Sa marge de manœuvre est quasi réduite au néant.
    Pour réussir et donner le meilleur de soi-même dans ce type de mission fantôme, il ne faut avoir réalisé rien de significatif auparavant.
    Aussi, selon moi, le handicap majeur de Françoise Nyssen est la magnifique réussite d’Actes Sud.
    Pour un lecteur assidu il est si rare qu’on se souvienne d’un livre en l’associant si étroitement à l’identité visuelle de la maison d’édition.

  33. @ Catherine JACOB | 13 avril 2018 à 14:14
    « Vous parlez de qui exactement ? Est-ce que la première des réformes n’aurait pas dû être de bannir la mode anglo-saxonne « First Lady » du protocole français plutôt que d’en imposer via l’assommoir médiatique, la traduction ?
    Admettons donc qu’il s’agisse de l’épouse de l’actuel président de la République… »
    Oui je parle bien de l’épouse de l’actuel président de la République. Quel mal y a-t-il à cela ? Ce n’est absolument pas dévalorisant pour les autres femmes et pas spécialement élogieux pour elle.
    Il existe bien un Premier ministre qui a été nommé par le président, il y a aussi une dame qui est l’élue du cœur du même président et qui peut bien mériter ce titre non officiel, mais parfaitement admis dans la population. Ceci d’autant que les épouses des présidents français, à l’instar des épouses des présidents américains, n’hésitent pas, pour beaucoup d’entre elles, à entrer sur la scène médiatique au côté de leur mari. Elles s’occupent généralement d’œuvres associatives. Certaines ont même mené une action politique comme Danièle Mitterrand et Bernadette Chirac.
    Même « tante Yvonne », bien que très discrète il est vrai, a joué un rôle déterminant dans certaines décisions prises pas le Général.
    Sous la Ve République il n’y a guère que Julie Gayet qui se soit limitée à son rôle d’actrice, mais elle n’était que la compagne de François Hollande et à ce titre se devait à un minimum de réserve.
    Ceci étant je trouve que Brigitte Macron tient parfaitement ce rôle, pas toujours facile, de « première dame de France ».

  34. Catherine JACOB

    @ fugace | 14 avril 2018 à 01:13
    « « Admettons donc qu’il s’agisse de l’épouse de l’actuelle président de la République »
    Actuelle ?
    Votre subconscient vous aurait trahie ? »
    En fait j’étais sur ma lancée pour dactylographier « présidence » vu qu’une ‘First Lady’ me paraît tout à fait correspondre à une façon de désigner l’épouse de la présidence puisque n’ayant pas été élue elle-même, cette épouse bénéficie néanmoins d’une enveloppe de fonctionnement de 440 000€ payée par notamment 1 222,2222 augmentations de CSG – retraite à 30€ pro person en moyenne par mois, puis j’ai corrigé ‘présidence’ en ‘président’, mais pas en même temps… le qualificatif ‘actuel(le)’.
    @Achille | 14 avril 2018 à 08:28
    « Ceci étant je trouve que Brigitte Macron tient parfaitement ce rôle, pas toujours facile, de « première dame de France ». »
    N’exagérons rien. Première dame de la présidence quinquennale si ça vous fait plaisir mais en aucun cas, première Dame de France.

  35. Patrice Charoulet

    J’ai peu de sympathie pour Poutine, sauf quand il combat, comme nous, Daech.
    Je connais le nombre de morts qu’a Assad sur la conscience.
    On nous a montré, des jours durant, du matin au soir, les malheureuses victimes des attaques chimiques d’Assad, armes interdites.
    Je préfère infiniment, bien entendu, la France, l’Angleterre et les USA aux gens nommés plus haut.
    Mais je pose seulement UNE question : nous montrera-t-on en boucle, des jours durant, du matin au soir, les victimes des missiles franco-anglo-américains,
    missiles propres, chirurgicaux et autorisés ? Je crois pouvoir avancer que l’on ne nous les montrera pas.

  36. @ Patrice Charoulet | 14 avril 2018 à 10:01
    Bonjour Patrice Charoulet,
    En ce qui me concerne, je trouve pour le moins curieux la façon de présenter les choses par certains médias ouvertement pro-américains. Donc, soudain, il n’y a plus de djihadistes en Syrie ? Il n’y a que les « bons rebelles » anti-Bachar el-Assad, c’est ça ? Faudrait arrêter de prendre les gens pour des couillons !
    Et je n’approuve absolument pas Emmanuel Macron, lui qui se veut indépendant dans ses démarches et qui nous fait du mauvais Tony Blair en se mettant à la botte des Américains.
    La France n’a rien à faire dans cette manipulation organisée de toutes pièces par les Anglo-Saxons.
    Jacques Chirac nous avait évité le bourbier de l’Irak, mais Emmanuel Macron lui, est prêt à nous envoyer dans celui de la Syrie sur la base de « preuves » qui peuvent très bien avoir été fabriquées de toutes pièces. Souvenons-nous du tube d’anthrax brandi par Colin Powell à l’ONU en 2003.
    La France n’a rien à faire dans ce conflit tout comme elle n’avait rien à faire en Afghanistan où des soldats français sont morts pour des intérêts absolument pas humanitaires mais concernant essentiellement des multinationales.
    Elle serait bien mieux inspirée en condamnant les intrusions turques à Afrine contre les Kurdes qui ont toujours été nos alliés pour lutter contre les djihadistes qui viennent jusque sur notre territoire assassiner des citoyens français !

  37. anne-marie marson

    @ sbriglia
    « Ou bien restez sur la Bibliothèque rose. »
    Je préfère la littérature noire à la littérature rose. J’ai lu le premier tome de Millenium, comme tout le monde.
    J’ai trouvé les autres tomes illisibles, et le dernier je crois n’est même pas de l’auteur qui est mort entre-temps.
    Mais je vais suivre votre conseil.
    @ hans et Gretelle
    « Voltaire était un grand bourgeois cynique et finalement peu talentueux (une œuvre de l’exilé en Suisse qui est lue aujourd’hui ?) et Jean-Paul Sartre un arriviste de la République des Lettres dont les écrits n’intéressent plus grand monde. »
    Je ne vois pas ce que vous reprochez à Voltaire.
    Ce quatrain m’a sauvée de l’ennui :
    « L’autre jour au fond d’un vallon,
    Un serpent piqua Jean Fréron ;
    Que croyez-vous qu’il arriva ?
    Ce fut le serpent qui creva. »
    On pourrait l’actualiser en 2018.
    Beaucoup plus triste : Jacques Higelin et Milos Forman sont morts. On n’a pas entendu Françoise Nyssen.

  38. @ hans et Gretelle
    Que j’aime la vôtre de fulmination. Bloy est un personnage à part, inventeur permanent de néologismes et qui a l’audace de les faire clairs. On rapporte qu’agenouillé il priait mais que, gêné par des conversations intempestives à proximité, il se retourna pour lancer « Je n’aime pas qu’on me fasse ch… quand je parle à la Sainte Vierge ». Apocryphe ? peut-être ; digne de lui ? certainement.

  39. @ Xavier NEBOUT | 14 avril 2018 à 10:44
    « Certes, mais ici habillée en très haute couture. »
    Oui, mais on ignore si elle porte des escarpins talons aiguilles ou des ballerines Repetto !

  40. Françoise Nyssen ensevelie sous les missiles et les scuds, la journée commence bien…
    @ Achille et Patrice Charoulet
    L’époque où Colin Powell pouvait arriver à l’ONU et brandir un Carambar en affirmant que c’était une arme nucléaire ou chimique est révolue.
    Depuis, la totalité des services de renseignement occidentaux en ont la certitude, sauf Tomas, bien entendu.
    On remarquera l’unanimité mondiale à convenir de l’implication russe dans l’empoisonnement de l’agent Skripal à Londres et subitement la mise en doute que Bachar el-Assad puisse en faire de même à l’échelle industrielle (Mélenchon, Le Pen).
    Il y aura toujours des puristes pour nous dire qu’Al Capone n’était pas aussi cruel que John Dillinger.

  41. Et ça continue !
    Comment deux ou trois psychopathes peuvent-ils prendre seuls la décision de bombarder un autre pays (la presse propagande nous ment) !
    Que l’on ne se plaigne jamais plus des attentats qui seront commis sur notre sol !
    Macron ne passera plus !

  42. @ tristesse
    A psychopathe, psychopathe et demi.
    Je n’apprécierais pas que mes enfants soient gazés au chlore mélangé à du gaz sarin. Je ne le tolère pas plus pour les enfants syriens.
    Il y a des moments où il faut indiquer clairement aux dictateurs que le mensonge, le cynisme et la cruauté ne peuvent prospérer sans limite.

  43. L’ignominie de la nommée Nyssen aura été fort éloignée, en cette affaire Maurras, de ce qu’ont bien voulu en dire les petits marquis Ory et Jeanneney.
    Non contente de claironner qu’elle avait eu raison d’avoir tort, cette peu sympathique créature s’est ensuite en toute impudence posée en… victime de pressions auxquelles elle avait cédé.
    Bref, sans aller jusqu’à parler des « juifs qui dictent leur loi », c’est bien ça, le message subliminaire qu’elle est venue faire passer.
    Et il aura fallu toute la servilité des notables sans dignité du CRIF pour tolérer que le nommé Macron, venu se faire mousser à leur banquet annuel, reprenne à epsilon près le même discours.

  44. Attention à ne pas déboulonner Françoise Nyssen prématurément. Jack Lang est peut-être dans les starting-blocks. C’est un ‘immortel’ de la culture.

  45. @ Savonarole
    « …la mise en doute que Bachar el-Assad puisse en faire de même à l’échelle industrielle (…) »
    Mais pourquoi voulez-vous absolument que Bachar el-Assad soit le mauvais petit canard de service ?
    Il a pratiquement gagné la partie chez lui, à quoi cela lui servirait-il de faire appel à des méthodes qui ne lui apporteraient rien et qui en plus ne feraient que donner raison à ceux qui l’accusent systématiquement sans pouvoir apporter de preuves indiscutables ?
    Il ne faut pas oublier que les Syriens – qui se sont débarrassés du gros de leur arsenal chimique sous contrôle international – ont en face d’eux des gens qui ne se gênent pas pour en bricoler et encore moins pour les utiliser sur leurs propres troupes ou populations pour ensuite faire porter le chapeau à Bachar (cela s’est déjà vu)…
    ————————
    @ hans et Gretelle
    « Tout ce tumulte remonte à une phrase malheureuse de Charles de Gaulle qui crut bon de dire, évoquant l’attitude scandaleuse de JP Sartre en 1968 : « On n’embastille pas Voltaire »(…) »
    Mais Arouet, lui, ce parangon de vertu supposé incarner la liberté de pensée, ne s’embarrassait pas de scrupules pour faire embastiller ses propres adversaires…
    https://www.museeprotestant.org/notice/laurent-angliviel-de-la-beaumelle-1726-1773/
    Voltaire : encore une fausse idole à déboulonner.

  46. @ Savonarole | 14 avril 2018 à 11:31
    Quand je pense que la presse internationale disait que si Hillary Clinton était élue à la tête des Etats-Unis, elle allait mettre le Proche et le Moyen-Orient à feu et à sang et que c’était la Troisième Guerre mondiale assurée ! Avec Donald Trump en un an à la Maison-Blanche on en prend le chemin.
    Vladimir Poutine ce n’est pas le pitre Kim Jong-un et nous ne tarderons pas à nous en rendre compte.
    Sur cette opération punitive je serais plutôt enclin à soutenir la position de J-L Mélenchon et même de MLP. C’est grave docteur ?
    D’autant que cette opération punitive repose sur des preuves qui ne sont pas avérées à ce jour.
    On revient au bon vieux dicton : « Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage. »

  47. « Une bonne partie de l’arsenal chimique du régime syrien a été détruite, dit Paris. »
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/04/14/01003-20180414LIVWWW00022-en-direct-armes-chimiques-les-etats-unis-la-france-et-la-grande-bretagne-ont-frappe-en-syrie.php
    Question de Candide :
    Quand on tire des projectiles sur un stock (réel ou supposé) d’armes chimiques, y compris si elles sont entreposées sous une forme « binaire », ne volatilise-t-on donc pas dans l’atmosphère et en quantité énorme des produits hautement toxiques dont certains peuvent se combiner pour passer du stade inoffensif au stade létal ?
    Les gens qui ont par exemple subi à Paris les conséquences olfactives d’incendies d’établissements industriels situés en banlieue peuvent se demander si les effets d’une telle action pourraient passer inaperçus.
    Des prélèvements aériens seront-ils faits dans la zone ?
    Alors, de deux choses l’une :
    -Soit aucune toxicité particulière n’aura été relevée.
    -Soit des gaz toxiques auront été identifiés et évalués en quantité, ce qui permettrait de pointer un doigt accusateur en direction des Syriens, mais aussi et surtout sur les responsables du bombardement qui, au mépris du droit international, auront sciemment mis en danger toutes les populations de la région…

  48. @ Achille, Patrice Charoulet, Savonarole
    Alors là vous me faites rire ! Sous prétexte que l’ordre règne en France, on n’aurait pas le droit de semer la perturbation au Moyen-Orient ! Ou le contraire ! Ou ni l’un ni l’autre. Heureusement qu’à Varsovie il ne se passe rien.
    Et puis aujourd’hui est mort Milos Forman. Je ne ris plus.
    Bon dimanche

  49. Allons bon, vous voilà aussi dans le Macron-bashing systématique, dicté par les « experts » en tous genres, où la bêtise crasse juge l’intelligence… déception !

  50. Suite de l’opération de sauvetage d’Actes Sud. On va être honnête, cela m’a moins pris que les deux autres livres que j’ai indiqués, mais étant donné l’inquiétude sur la disparition des abeilles, le côté entre les genres si cela me semble commencer en roman policier, et le style qui ne démérite pas, je pense que ce livre pourrait plaire à beaucoup :
    https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-etrangere/le-sang-des-fleurs
    Sans doute plus que les deux autres, à vrai dire.
    Comme on peut le constater sur la droite, on peut trouver un certain choix dans la littérature japonaise, comme on peut le voir en plus petit à gauche, cette maison d’édition a divers centres d’intérêt.

  51. anne-marie marson

    Macron l’impuissant a frappé la Syrie. C’est lui le chef ! Ah, ah, ah !
    Je crains le pire pour les cheminots quand ils franchiront la ligne rouge ! Ah, ah, ah !

  52. Cher Philippe,
    Le 11 janvier 2018, les terroristes ont frappé pendant 24 heures la Garde républicaine de Syrie.
    Cette nuit, Macron frappe aux côtés des terroristes la Garde républicaine de Syrie apportant un espoir considérable aux rebelles et encourageant les radicalisés à poursuivre leur lutte.
    Rien ne s’est passé en dehors d’une violation des lois internationales par la France, d’une attaque sans preuves légales et vérifiées.
    La guerre des images existe et les studios cinématographiques des casques blancs rebelles ont frappé les premiers.
    Quel intérêt avait le Chef du régime syrien à provoquer une guerre alors qu’il sort victorieux de son combat contre les terroristes ?
    Aucun.
    Nous constatons que la diplomatie de Hollande est toujours à l’oeuvre et que cela commence à bien faire.
    Quel était l’intérêt de ce « feu d’artifice » avant une prestation télévisée ?
    Car en Syrie, c’est l’expression qui est utilisée.
    Est-ce que nous montrons l’image d’une Europe unie dans cette intervention ?
    Un seul pays européen y a participé.
    Est-ce que les voies diplomatiques françaises se trouvent renforcées par cette intervention de communication ?
    La France se trouve isolée en Europe et dans le monde par cette démarche anti-russe, anti-turque et anti-iranienne en souhaitant mettre au pouvoir les rebelles de Syrie.
    Anti-iranienne parce que Trump est anti-nucléaire iranien et que Macron est pro-nucléaire iranien.
    Une diplomatie incohérente qui marche sur la tête depuis des lustres.
    Ce message de la nuit se voulant une démonstration de force envoyée dans le ciel est une perte de confiance de l’intelligence des hommes.
    Que faire lorsqu’un président est entouré d’ONG douteuses, de studios payés par Hollywood et se laisse manipuler par des pantins de communication ?
    Les militaires doivent se trouver dans une situation bien délicate à vivre avec un président à côté de la plaque et ils n’hésitent plus à le dire.
    On ne s’improvise pas plus chef de guerre que ministre de la Culture.
    En intervenant, la France a montré son incapacité à comprendre le monde et à se remettre en question. Un président qui ne sait dialoguer ni à l’intérieur ni à l’extérieur n’ est pas un président.
    Le colonel Bachar el-Assad restera dans ses fonctions et toutes ces agitations ne font que nuire à la paix dans le monde.
    C’est un manque d’intelligence factuel.
    Les terroristes ont malheureusement de beaux jours devant eux, grâce à Macron.
    Poutine continuera à s’entendre économiquement avec les Etats-Unis alors que la France s’entortille dans ses contradictions, ses erreurs de jugement.
    françoise et karell Semtob

  53. @ Robert Marchenoir | 14 avril 2018 à 01:14
    Cher Maître,
    On devrait vous payer pour vos articles. D’ailleurs ne l’êtes-vous pas ? Vous lire est un vrai bonheur pour parler comme les petites marquises.
    Bon ! J’ai deux choses, Monsieur, à vous dire. D’abord sur Patrice Charoulet. Nous sommes de la même promotion, cela crée des liens. S’il vous plaît, faites-le durer, modérez-vous. Il vous est très utile. Et puis si vous le cassez je sens que ça va être ma fête.
    Ensuite sur le mot « remigration ». Ce terme est non seulement absurde mais tout à fait ridicule. Je vous prie respectueusement de bien vouloir y réfléchir. Nous pourrons en reparler calmement, selon votre bon plaisir !
    Respectueusement vôtre

  54. Il faut détruire nos usines de fabrications d’armes et d’armes nucléaires, il faut interdire la vente de nos armes à l’étranger, il faut juger ceux qui n’obéissent plus aux lois internationales et vont détruire d’autres pays !
    Il faut rapatrier tous nos militaires qui sont actuellement en Afrique et au Proche et Moyen-Orient.
    Nous ne voulons pas la guerre, elle sert uniquement le grand capital, il faut juger ceux qui tuent des civils comme actuellement en Syrie !
    Macron = Sarkozy = criminel de guerre ! Les peuples finiront par se soulever. Les Asiatiques finiront par dire stop et prendront les armes pour défendre les peuples !
    Macron démission !

  55. LFI et le FN « fustigent » (comme disent les journalistes) l’intervention de cette nuit par anti-américanisme ou par poutinolâtrie primaires, ce qui ne surprendra personne.
    On leur adjoindra NDA par nécessité d’exister et de se faire entendre (plus on est petit, plus il faut crier fort pour tenter de se faire entendre).
    Quant à l’attitude de LR, elle pourrait a priori surprendre…
    En fait, qui a pris la parole ?
    V. Boyer, ou B. Retailleau, c’est-à-dire « les voix de leur maître » L. Wauquiez.
    En conformité avec la ligne choisie par MLP sur ce sujet comme sur un certain nombre d’autres, d’ailleurs (mais on ne franchira JAMAIS la « ligne rouge », promis, juré, craché !).
    X. Bertrand a approuvé l’intervention, de même qu’Hervé Morin, qui fut ministre de la Défense des deux premiers gouvernements Fillon.
    Et les modérés de LR semblent très embarrassés… Ils brillent, hélas, par leur absence, en tout cas par leur silence.
    Où est V. Pécresse ? Où est Larcher ? Pour n’en citer que deux…
    Le comportement de ce parti qui fut grand est assez consternant, et d’autant plus consternant qu’il fut grand…
    Et que ses représentants ne se retranchent pas à nouveau derrière une exigence de « preuves » pour tenter de noyer une situation que n’ignorent que ceux qui refusent de voir ou de savoir : ces femmes et ces hommes politiques, en tout cas ceux qui refusent les œillères, connaissent évidemment mieux que quiconque les réalités des agissement « chimiques » de Bachar : qu’ils se fassent entendre.
    L’Occident ne peut pas continuer à rétropédaler chaque fois qu’Assad balance des armes chimiques sur sa population civile, à moins d’avaliser que n’importe quel dictateur puisse utiliser ces armes pour contrer ses opposants.
    D’autre part, ces frappes étaient ciblées, une seule frappe.
    Les trois pays ont pris la précaution d’avertir les Russes pour éviter « l’encombrement aérien », précaution reçue 5/5 par les Russes et surtout pour qu’il n’y ait pas de populations civiles touchées.
    Cette frappe est d’ordre symbolique : dégâts matériels uniquement, ciblés. Les batteries anti-aériennes ont dû intercepter pas mal de missiles, en prime.
    Le but étant de réagir et non plus d’esquiver les provocations d’Assad sur le sujet des armes chimiques.
    L’enjeu est la crédibilité de Macron – de la position occidentale en générale.
    Le vrai danger c’est de se contenter uniquement de protestations vertueuses, sans conséquences, en gros, être faible. LR et le FN ont beau jeu de jouer les vierges effarouchées et de critiquer bêtement la décision de Macron, sous prétexte que c’est Macron.
    Pour une fois, total soutien à Macron qui honore la France sur la scène internationale en frappant les deux dictateurs sanguinaires que sont Assad et Poutine.
    Quant à la droite française, on voit de quel côté elle se situe.
    Jamais du bon côté, comme d’habitude, car tout le monde sait que la droite française encense et admire Poutine.
    Pourtant, quand on sait quel genre de type est Poutine, formé à la Loubianka et avec tant de sang sur les mains…
    Pôvre droite française…

  56. Mary Preud'homme

    Décadence !
    Les domaines de la création et de la culture sont sinistrés, en premier lieu ceux de la musique et de l’édition où sont rejetées sans examen les œuvres de l’esprit au profit de productions improbables pondues par des people sans talent, mais ayant l’avantage d’avoir pignon sur médias et d’être dans l’air du temps.

  57. Les précautions diplomatiques prises avant d’appuyer sur le bouton des frappes étaient de nature à ce que personne ne perde vraiment la face.
    J’en conclus une gesticulation qui ne restera pas dans les annales.
    Par contre je voudrais bien que l’on m’explique pourquoi ce n’est pas l’ONU, ce machin comme l’avait qualifié le grand Charles, qui aurait dû prendre les mesures qui s’imposaient. Le silence de cet organisme est révélateur d’une grande inutilité.

  58. Robert Marchenoir

    Comme le font remarquer justement Exilé et Savonarole, il serait grand temps de supprimer le ministère de la Culture.
    Aucun président ne saura jamais trouver le bon candidat. Comment, en effet, égaler le premier de la lignée, un drogué, voleur d’antiquités, imposteur, mythomane et auteur de livres d’art illisibles, nommé par un dictateur militaire qui méprisait profondément les Français, et ne se privait pas de le leur faire savoir ?
    La mission est impossible. De Gaulle a créé un ministère de la Culture pour se débarrasser de Malraux, qui l’importunait au ministère de l’Information. Depuis, comme on ne supprime jamais rien en France (on se contente de rajouter), les titulaires du poste ont bien dû trouver à s’occuper. Ce qui, pour un ministre, consiste à dépenser votre argent.
    La raison d’être de ces excellences est donc d’asperger de vos sous, durement gagnés, un nombre prodigieux de fats inutiles, et de leur faire savoir du matin au soir à quel point ils sont formidables, talentueux et indispensables à la rotation de la terre.
    Ces derniers se montrent bien ingrats, car, outre qu’ils chouinent sans cesse que les torrents d’argent gratuit des autres qui les inondent ne sont jamais suffisants, ils trouvent toujours que leur « ministre de tutelle » (c’est comme ça qu’on dit en France) n’est pas assez comme ci, ou trop comme ça.
    En particulier, le ministre de la Culture n’est jamais assez cultivé. Ce n’est pas comme nous, théâtreux à la noix, auteurs de livres écrits avec les pieds, cinéastes mettant en scène la poignante histoire d’amour entre Babacar et Marie-Chantelle, qui pouvons vous réciter par coeur La Princesse de Clèves — et même à l’envers si vous nous le demandez gentiment.
    Et lorsque, par extraordinaire, un ministre brise les règles du jeu et déclare que non, elle n’a rien lu de l’assommant écrivassier qui vient de mourir : elle bosse, elle ; elle s’appuie des rapports de centaines de pages et des tableaux Excel à n’en plus finir, parce qu’il faut bien ça pour arroser ces messieurs-dames des picaillons qu’ils exigent, la tribu entière des cultureux et des gauchistes s’étrangle d’indignation, réclame ses sels et hurle à la trahison.
    Non, franchement, c’est pas un métier. Il vaudrait mieux pour tout le monde mettre fin aux souffrances des ministres successifs, du « monde de la culture » et des contribuables, et supprimer cette administration funeste qui n’aurait jamais dû voir le jour.

  59. Je crains le pire, d’après mes informations de source sûre, la célèbre usine Elusen, spécialisée en produits toxiques et chimiques, aurait été détruite par un missile français.
    Ne peux en dire plus, devoir de réserve.

  60. anastase du 27

    Bravo aux fins connaisseurs du domaine militaire.
    Bravo à ceux qui savent tout mais ne connaissent rien dans ce domaine.
    Brièvement :
    Quelques années dans un domaine bien particulier de la Défense nationale.
    Un de mes enfants aujourd’hui officier supérieur, spécialiste en guerre électronique bien évidemment, de par son poste, ne me fait aucune confidence !!
    Ce dont je suis certain : les écoutes sont suffisamment explicites pour être certaines à 99,9 % de ce qui est avancé.
    Chaque pays écoute celui qui est en face et je puis vous assurer que les infos collectées au Proche-Orient sont très IMPORTANTES pour les puissances occidentales intervenantes.

  61. Robert Marchenoir

    @ Zonzon | 14 avril 2018 à 17:32
    Je ne comprends rien à votre requête. Puisque vous dites avoir des liens avec Patrice Charoulet, peut-être pouvez-vous le convaincre de se « modérer », lui ? Votre assertion selon laquelle il me serait « utile » est à la fois absurde, déplacée, et méprisante pour lui comme pour moi.
    Je ne « casse » personne et je ne « fais durer » personne. J’essaie de rechercher la vérité sur les questions d’intérêt général dont il est question ici. Est-ce si difficile à comprendre ?
    Quant au mot remigration, je vois que vous vous contentez d’adjectifs. Il serait absurde et ridicule. Eh bien ! expliquez pourquoi, et proposez-en un autre. Ainsi, on pourra discuter.

  62. Nous avons évoqué la personnalité d’un ministre de la Culture, mais personne n’est vraiment capable de nous dire à quoi correspond ce qui est placé dans ce mot-valise qu’est le mot Culture
    Les pages des journaux sont pleines de pages dites culturelles mais qui le plus souvent évoquent des spectacles-distractions de troisième zone ou bien de pure provocation, ou bien des expositions de pseudo-art contemporain pondu par des malades relâchés avant la fin de leur traitement, pour ne pas évoquer des films débiles subventionnés par le contribuable-cochon de payant, cet idiot qui sera encore capable de payer pour aller les voir.
    De grandes surfaces nous vendent, pêle-mêle et sans distinction sous le nom de produits culturels, comme si la culture était un produit, aussi bien des jeux vidéos que des films, que des livres contenant des insanités, que des supports de « musiques » binaires qui ravalent l’homme au rang de l’animal…
    Où se trouve la vraie culture, dans tout ça ?
    La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié, paraît-il.
    Alzheim comment donc, au fait ?

  63. @ Exilé | 14 avril 2018 à 12:53
    « Mais pourquoi voulez-vous absolument que Bachar el-Assad soit le mauvais petit canard de service ?
    Il a pratiquement gagné la partie chez lui, à quoi cela lui servirait-il de faire appel à des méthodes qui ne lui apporteraient rien et qui en plus ne feraient que donner raison à ceux qui l’accusent systématiquement sans pouvoir apporter de preuves indiscutables. »
    Je me suis fait exactement la même réflexion.
    Tout cela ressemble encore une fois à une manipulation grossière.
    Autant en 2013 les faits étaient avérés et il fallait agir de façon à détruire les stocks d’armes chimiques du régime syrien, autant là on attend les preuves fiables que c’est bien Bachar el-Assad l’auteur de l’attaque à l’arme chimique. Il se peut très bien que ce soient les djihadistes qui eux aussi ne se privent pas d’en faire usage.

  64. @ caroff
    « Les commissions de terminologie de chaque ministère proposent des définitions à la commission générale de terminologie et d’enrichissement de la langue française qui délibère avec l’appui de l’Académie. »
    Ce qui est plutôt gênant est que tout cela reste imprégné d’entre soi franco-français, alors que la langue française n’appartient ni à un gouvernement ni à un régime qui sont loin d’être recommandables et qui ne sont pas forcément très bien vus dans le reste du monde francophone.
    Et même pas francophone, d’ailleurs.

  65. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir
    Hormis la façon dont vous qualifiez le général de Gaulle, je suis bien obligé de convenir que vous avez, une fois encore, montré un immense talent d’expression, au sujet des ministres de la Culture. Que de trouvailles verbales !
    Quel dommage que vous fassiez l’erreur dont je viens de parler tout récemment.
    Il y a des précédents, par exemple Céline. N’est-ce pas ? Savo ?

  66. Espérons que la nouvelle ministre s’améliore, et pourquoi pas ? On ne peut pas se plaindre de n’avoir que des administrateurs et être a priori contre quelqu’un de la société civile.
    Elle n’a pas les codes ? Elle peut les acquérir, elle a certainement la curiosité nécessaire pour mener une politique innovante comme sa maison d’édition et elle sait certainement qu’en terre inconnue, pour elle par exemple, un ministère, il faut être prudent !

  67. @ Robert Marchenoir | 14 avril 2018 à 19:05
    Le « drogué, voleur d’antiquités, imposteur » racontait que pendant l’Occupation, il avait été arrêté par la Gestapo.
    Il aura fallu attendre quarante ans pour apprendre qu’il circulait à bicyclette sur le pont de l’Alma et que deux « einfacher Soldat », simples soldats allemands, l’avaient verbalisé pour un défaut d’entretien de la bécane…

  68. @ Robert Marchenoir | 14 avril 2018 à 20:01
    Cher Maître,
    Vous avez parfaitement compris le sens de « modérer » et « utile » que vous me faites l’honneur de reprendre.
    Comprenez mon angoisse !
    Je suis dans la situation haletante du spectateur achetant son fauteuil de ring pour le combat à venir. On veut en avoir pour son argent. Les sports de combat sont si violents que le personnel s’use rapidement ; d’où la sollicitude dont nous couvrons les champions.
    La « vérité sur les questions d’intérêt général » c’est bien le cœur de notre existence. Les humains, depuis des millénaires s’étripent, s’écharpent et se désossent à cause d’elle. Ceux qui arrivent à survivre dans ces fabuleux combats récurrents sont ceux qui écrivent pour ne rien dire. Ce n’est pas toujours aisé mais c’est réconfortant. J’essaye humblement de me maintenir !
    Il me reste maintenant le plus râpeux à exprimer : présenter mes excuses pour l’emploi des deux adjectifs totalement inappropriés dont j’ai habillé le mot « remigration ». Celui qui convient est « obscène ». Faute de mieux !
    Vous me faites l’honneur de me proposer un loyal combat sémantique. J’accepte. Je défendrai le mot « désimmigration ».

  69. A force de se commettre en d’interminables tartines, il est fatal de pondre d’insondables inepties. Un silence méditatif sur sa propre bêtise abyssale permettrait d’éviter de sombrer dans le ridicule méprisant et de savoir écouter ceux qui ont réellement réfléchi, et donc su se méfier de leur propres réflexes d’animal inculte :
    « Lorsque nous lisons l’Iliade, nous sommes dans un dialogue avec quelque chose dont il ne reste rien ; et lorsque nous pensons à ce que fut la Grèce antique, lorsque nous pensons qu’il ne reste absolument rien de ce qui fut pourtant la première liberté des hommes, nous savons que nous entendrons quelque chose que vous allez entendre tout de suite, car je n’ai qu’à le citer, c’est la voix d’Antigone lorsqu’elle dit :
    « Je ne suis pas sur terre pour partager la haine, mais pour partager l’amour ».
    La Culture, c’est l’ensemble de telles paroles et, en gros, l’ensemble de toutes les formes, fussent-elles les formes du rire, qui ont été plus fortes que la mort parce que la seule puissance égale aux puissances de la nuit, c’est la puissance inconnue et mystérieuse de l’immortalité.
    Si nous voulons que la France reprenne sa mission, si nous voulons qu’en face du cinéma et de la télévision les plus détestables, il y ait quelque chose qui compte et qui ne soit pas simplement les réprouvés (ce qui n’a aucun intérêt), il faut qu’à tous les jeunes hommes de cette ville, soit apporté un contact avec ce qui compte au moins autant que le sexe et le sang. Car, après tout, il y a peut-être une immortalité de la nuit, mais il y a sûrement une immortalité des hommes. Voilà, Mesdames et
    Messieurs, ce que j’avais essentiellement à vous dire.
    Il se trouve que certains pays ne sont jamais plus grands que lorsqu’ils se réfugient sur eux-mêmes, avant tout la Grande-Bretagne. Ce n’était pas rien que la bataille de Londres.
    Il se trouve que certains pays ne sont jamais grands que lorsqu’ils sont grands pour les autres.
    La France, ce n’est pas la France fermée sur elle. Pour le monde entier, c’est à la fois les Croisades et la Révolution ; sur toutes les routes de l’Orient, il y a des tombes de chevaliers français ; sur toutes les routes de l’Europe, il y a des tombes de révolutionnaires français.
    Reprendre le sens de notre pays, c’est vouloir être pour tous, ce que nous avons pu porter en nous.
    Il faut que nous puissions rassembler le plus grand nombre d’œuvres pour le plus grand nombre d’hommes.
    Telle est la tâche que nous essayons d’assumer de nos mains périssables. »
    http://www.archives18.fr/arkotheque/client/ad_cher/_depot_arko/articles/933/discours-d-andre-malraux-18-avril-1964._doc.pdf
    Il n’y a pas que Tintin dans la vie.

  70. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 15 avril 2018 à 09:34
    « Il n’y a pas que Tintin dans la vie. »
    Bah, non : il y a aussi Google et le copier-coller. Bientôt, vous apprendrez à sauter une ligne entre les paragraphes. Mais ne précipitez pas l’apprentissage, hein : vous risqueriez de vous casser quelque chose.
    Où l’on voit se former une nouvelle catégorie de commentateurs : ceux qui annoncent une chose pour faire aussitôt le contraire. Ici, nous avons le Google humain, forcément moins performant que le vrai, qui commence par : « A force de se commettre en d’interminables tartines… », et entreprend aussitôt de nous en démouler une énorme.
    Mais pas de lui, hein. Et il ne se donne même pas la peine de recopier. Trois clics de souris, et c’est fini.
    Tantôt, nous avions l’ineffable Patrice Charoulet, qui commençait par : « Ne voulant plus répondre à Robert Marchenoir », et qui, avant la fin de sa phrase, s’avisait : « je le fais quand même ».
    Lui aussi, en nous collant une plâtrée issue de son carnet de citations. Je ne sais pas si l’homme noir est entré dans l’histoire, mais je vois que l’homme français est fatigué.
    ______
    @ Zonzon | 15 avril 2018 à 08:17
    Rien compris à vos salades.

  71. Robert Marchenoir

    Quand Saint André Malraux a pris la tête du premier ministère de la Culture, en 1959, les enfants de paysans pauvres, interrogés par les reporters de la RTF, parlaient un meilleur français que bon nombre de journalistes, d’avocats, d’hommes politiques et de professeurs aujourd’hui.
    Un esprit malintentionné serait tenté d’en conclure que le ministère en question a plutôt été celui de la déculturation. Le moins que l’on puisse dire, en tout cas, c’est que l’existence de cette fabuleuse exception française n’a pas fait barrage à l’extraordinaire abêtissement que nous avons connu en à peine plus d’un demi-siècle.
    Il suffit de se référer aux documents de l’époque (écrits, enregistrés ou filmés) pour mesurer à quel point la décadence d’une civilisation peut aller vite. Certes, nous ne sommes pas les seuls concernés : c’est l’Occident tout entier qui est frappé. Mais contrairement aux idées reçues, nous n’avons certainement pas de quoi nous vanter par rapport à nos homologues.
    J’en vois un signe supplémentaire sur ce blog (mais c’est la même chose partout ailleurs) : l’effarante crédulité avec laquelle des gens apparemment instruits, voire appartenant aux classes supérieures de la société, gobent toute crue la propagande de l’Etat russe — et la recrachent comme s’ils l’avaient inventée.
    Ce n’est même pas une question d’opinion. C’est que des hommes d’âge mûr, ayant fait de bonnes études, puissent lire, et reprendre fièrement à leur compte, des fariboles aussi invraisemblables, qui auraient fait rire un enfant de quinze ans à l’époque où Malraux le mythomane entreprenait d’offrir la culture à la France.

  72. Tartine et démoulage, la dialectique marchenoirienne immanquablement plonge aux océans scatophages, sourde à toute écoute respectueuse.
    Comme les totalitaires qu’il dénonce, notre ami convoque ses contradicteurs à des séances d’autocritique dignes des plus sévères procès staliniens, détournant de ce qu’il pourrait y avoir de construit dans ses interventions au bénéfice du plaisir immédiat du dénigrement violent des attaques ad hominem, absolument incapable alors de se rendre compte par lui-même des énormités qu’il profère, notamment sur les races.
    Persuadé que le tonneau où il exécute ses victimes est l’océan de la réalité, il nous impressionne par ses figures de style d’indigné, replongeant en sa flaque si française après salto arrière et triple flip carpé, persuadé que les excès de ses raisonnements tiennent lieu d’arguments.
    Lancé par la puissance de son réflexe, il manque alors sans coup férir le virage de la réflexion, finissant dans le décor de ses obsessions sclérosées, incapable qu’il est d’imaginer une quelconque solution aux problèmes dont il donne l’illusion de faire le précis diagnostic. Tel le loup de Tex Avery, il se retrouve encastré dans le mur sur lequel un lapin, féru de perspective et qu’il pourchasse avec méthode, a dessiné le tracé trompeur de la route qu’il continuera, malgré plaies et bosses, à prendre pour le réel, persuadé que celui-ci est le serviteur de sa maîtrise.
    Je ne résiste donc pas, étant d’un naturel badin et peu revanchard, à me copier-coller moi-même et à lui répéter ce que je ne cesse de lui dire :
    Un silence méditatif sur sa propre bêtise abyssale permettrait d’éviter de sombrer dans le ridicule méprisant et de savoir écouter ceux qui ont réellement réfléchi, et donc su se méfier de leur propres réflexes d’animal inculte.
    Ou, en d’autres termes, qu’il serait temps qu’il se mette à la culture, celle dont bien évidemment, il propose de « supprimer cette administration funeste qui n’aurait jamais dû voir le jour. »

  73. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 16 avril 2018 à 07:20
    Mais vous vous moquez du monde, mon petit bonhomme ! Vous ne cessez, ici, de jouer les trolls à mon égard, vous ne cessez de me chercher, et vous vous plaignez de me trouver ?
    C’est vous qui vous plaignez d’attaques ad hominem ? Mais c’est, quoi ça, espèce de moralisateur véreux à la noix :
    « A force de se commettre en d’interminables tartines, il est fatal de pondre d’insondables inepties. Un silence méditatif sur sa propre bêtise abyssale permettrait d’éviter de sombrer dans le ridicule méprisant et de savoir écouter ceux qui ont réellement réfléchi, et donc su se méfier de leur propres réflexes d’animal inculte. »
    Pour qui vous prenez-vous, exactement ? Vous n’avez même pas le courage de m’attaquer de front ! Vous êtes trop lâche pour me nommer, vous vous contentez de glisser un sournois « il n’y a pas que Tintin dans la vie », pour que je sache bien que vos interminables prêches, plus prétentieux les uns que les autres, me sont destinés.
    Vous m’insultez ouvertement, sans discontinuer, depuis des mois, de votre ton geignard et sentencieux, et c’est vous qui avez le culot de me reprocher mon mépris ? De quelle poubelle sortez-vous ? Où avez-vous appris ces manières ?
    Vous avez réfléchi, vous, Aliocha ? Il faudrait vous écouter parce que vous avez réfléchi ? Vous n’êtes pas capable d’aligner trois mots qui aient un sens, et vous prétendez qu’on devrait se pénétrer de votre pensée supérieure ?
    A moins que votre « réflexion » ne soit tout entière contenue dans les interminables textes d’écrivains que vous nous infligez, dont vous semblez croire qu’étant signés de grands noms, ils vous donnent une hauteur que vous n’avez pas, et qui vous autoriserait à déverser votre mépris tout autour de vous.
    Qu’est-ce que vous comprenez à ces textes ? Absolument rien. Vous donnez de grands coups de ciseaux dedans, vous nous les livrez au mètre, et vous vous imaginez que cela fait de vous un grand sage autorisé à distribuer les pénitences du haut de votre majesté.
    Si vous aimiez vraiment ces auteurs, si vous vouliez les faire partager, vous vous mettriez à leur service. Vous vous feriez tout petit à côté d’eux, vous tenteriez de les faire comprendre, à votre manière, et vous ne vous en serviriez certainement pas pour jouer les prophètes Philippulus à l’année longue.
    Et encore, je suis indulgent en vous comparant à ce personnage, car Philippulus est gentil et inoffensif, ce qui n’est certainement pas votre cas.
    Au passage, quelqu’un vous a-t-il prévenu que vous ne serez pas payé au nombre d’adjectifs, à la fin de l’année ? Vous semblez croire que plus on en met, plus ça fait profond. Ça fait cuistre et imbitable, oui !
    Et c’est vous qui avez le culot de me reprocher un manque d’arguments ? Alors qu’ici, sur le sujet qui nous occupe, vous croyez justifier l’existence d’un ministère de la Culture par le seul extrait d’un discours de son titulaire ? C’est ça, que vous appelez un argument ? Comme si on se savait pas que Malraux avait fait des discours ! C’est même tout ce qu’il savait faire, et c’est à cela, par exemple, que vous auriez dû répondre, si vous aviez réellement la moindre lumière sur le sujet.
    Vous croyez que personne, ici, n’a jamais lu Malraux, Proust ou René Girard ? Vous pensez être le premier à les avoir découverts ? Vous pensez que copier-coller un texte est un argument ?
    Vous avez passé votre temps à nous rabaisser pendant je ne sais combien de temps, en nous flanquant sur la tête de grands coups des oeuvres complètes de René Girard. Je vous ai, une fois, opposé un argument précis, tout à fait étayé, développé par l’un de ses critiques. Qu’avez-vous eu à répondre ? Rien ! Rien qu’un revers de main méprisant envers ce René Pommier, qui ne méritait, apparemment, rien de plus de votre part.
    Et ça, c’est quoi :
    « …Au bénéfice du plaisir immédiat du dénigrement violent des attaques ad hominem, absolument incapable alors de se rendre compte par lui-même des énormités qu’il profère, notamment sur les races. »
    Il est où, là, votre argument ? Quelles sont ces fameuses énormités que vous m’attribuez sur les races ? En quoi sont-ce des énormités ? Vous savez copier-coller des textes interminables sur Internet, mais connaissez-vous le sens du mot argument ? Où sont vos faits, vos arguments, que vous auriez opposés aux innombrables faits et arguments que j’ai produits sur la question ?
    Rien ! Pas la queue d’un ! Toujours cette fausse et hypocrite indignation prétendument « anti-raciste », qui se contente d’attaques ad hominem, comme vous dites, qui jouit de diffamer les gens, qui sort, à tout propos, le carton rouge du « racisme » pour les frapper d’infamie, et qui ne se sent pas la moindre obligation morale, et intellectuelle, d’avoir à justifier sa posture.
    Commencez donc par vous appliquer votre médecine à vous-même, avant de proposer ici vos prestations comme directeur de conscience.
    J’espère au moins pour vous que vous êtes noir, ou marron, ce qui vous donnerait au moins une excuse, disons, glandulaire pour persister dans une attitude aussi méprisable que la vôtre.
    Car le respect, mon petit bonhomme, ça se mérite. Ce n’est pas un droit de l’homme. Ça ne vous est pas livré avec votre certificat d’adhésion au socialisme. J’ai été très patient avec vous, jusqu’à présent, mais il ne faudrait tout de même pas abuser. Il y a des limites.

  74. Mary Preud'homme

    @ Aliocha | 16 avril 2018 à 07:20
    Quand vous quittez votre chaire de prédicateur trop souvent soporifique pour redescendre sur le plancher des vaches, vous êtes excellent !

  75. J’avais affirmé ici même que Marchenoir avait le cuir sensible, il semble que quelques-uns (dont je suis…) s’en tamponnent le coquillard !
    Mais oui, ce monsieur écrit : « Ça fait cuistre et imbitable, oui ! »
    J’essaie de saisir sa pensée de haut parage… Et ma foi, je crois avoir pénétré cette rhétorique remarquable, et je dirai que l’image qu’elle a fait naître dans mon esprit est en effet audacieuse et virile, c’est sublime et délicieux !
    Puis il ajoute ivre de lui-même, mais aussi parce qu’il est injuste de le contredire, ceci : « J’espère au moins pour vous que vous êtes noir, ou marron, ce qui vous donnerait au moins une excuse, disons, glandulaire pour persister dans une attitude aussi méprisable que la vôtre. »
    J’espère que M. Marchenoir a été atteint dans sa prime enfance par un mal mystérieux, qui lui a racorni le bulbe, ce qui lui donne à penser qu’il existe un lien entre « le glandulaire » et ce qui lui a fait mal…
    Comme il est convenable de respecter son prochain, je vais suivre désormais un conseil avisé de M. Marchenoir qui semble trouver l’usage des adjectifs lamentable, et donc les supprimer, j’y ajoute les adverbes, tous les a, m, x et w, et certainement les conjonctions de coordination.
    L’altérité est une souffrance pour celui qui n’a rien expérimenté que la douceur angevine (dixit un philosophe trop méconnu : Boby Lapointe, cette information est sujette à caution…).
    Celle-ci a été vérifiée par mes soins : »è pericoloso sporgersi ».

  76. sbriglia @ duvent

    « L’altérité est une souffrance pour celui qui n’a rien expérimenté que la douceur angevine (dixit un philosophe trop méconnu : Boby Lapointe, cette information est sujette à caution…).
    Celle-ci a été vérifiée par mes soins : « è pericoloso sporgersi ». » (duvent)
    Ah ! Boby Lapointe !
    Il nous racontait l’histoire du petit cochon dissipé de son père. Infernal, le petit cochon !
    Son père l’appelai « gersi »
    Il a dû s’en séparer… le mettre au zoo…
    Le père y colle au zoo ce porc de gersi…
    Je sais : je n’aurais pas dû me pencher à la fenêtre…

  77. Pour la énième fois, me voilà bon pour votre goulag, Robert Marchenoir, ça sent son yoyottage de touffe et ses excès de flacon !
    Comme ces échassiers africains, vous ne savez que sauter sur place en hurlant : communiste, communiste ! Vous devriez nous indiquer l’adresse de votre zoo, nous pourrions vous visiter avec les enfants, pour leur démontrer à quel point il est facile de gâcher son talent.
    Vous ne vous souvenez même pas, aveu signifiant, qu’à votre grande surprise de propagandiste totalitaire, c’est moi qui vous avais signalé Pommier, ainsi qu’un texte de Manent, comme vous ne vous souvenez pas que vous me traitiez de nazi quand je vous condamnais à l’écoute éternelle des jazzmen nord-américains, dont la première note suffit par son génie à démonter l’ineptie de vos odieuses théories sur les races.
    Vous n’envisagez, ne respectez, ne retenez que ce qui va dans le sens de votre obsession, et prenez pour insulte la moindre contradiction, vous rendant ainsi incapable de dialogue. Même Savonarole redescendit de l’échelle sous vos assauts, c’est dire ! Avec vous, c’est soumission ou peloton d’exécution, vous êtes le désespoir posthume des poètes qui voient vos connaissances, qui sont grandes, et votre verve puissante et féconde, ravaler leurs trésors au niveau d’argumentaires d’idéologues enfermés dans la manie méprisante.
    Incapable d’imaginer qu’un autre comportement est possible que le vôtre, vous prenez pour un mépris dont je suis incapable ce qui n’est que compassion, ne m’empêchant néanmoins pas de contempler et de décrire, seule défense possible face aux insultes et aux torrents haineux, votre foulée effrénée de créature de cartoon qui s’aperçoit avant de sombrer qu’elle court dans le vide.
    Je ne vois donc comme médecine que le silence et la contrition, et après vous avoir conseillé, lorsque que je vous traitais de taureau furieux, un séjour nuageux chez hameau, il est maintenant temps de vous enjoindre d’accepter une retraite à la Trappe, où vous pourriez faire l’apprentissage urgent de sept fois dans le pot la cuillère tourner avant de tartiner, les plumes roussies par vos propos incendiaires, l’expression de ce qui ne mène inéluctablement qu’à l’effondrement de votre équilibre mental.

  78. Mary Preud'homme

    @ vamonos | 17 avril 2018 à 10:18
    Amara Ali, dit Ali Lapointe, un caïd de la pègre algérienne, un maniaque du calibre et du poignard, qualifié de cervelle d’oiseau par Yacif Saadi « lui-même » qui l’avait choisi en raison de sa connaissance du « milieu » où il recrutait les coupe-jarrets et autres malfrats experts dans l’art de se procurer armes, faux papiers et planques dans l’Algérois et parfois jusqu’à Paris. Des « gros bras » et souteneurs sans scrupules gagnés à la cause de la révolution par intérêt, après avoir été longtemps pour la plupart, les oreilles de la police dans la Casbah d’Alger mais aussi en métropole, notamment à Paris !
    Le commissaire Forcioli des RG en fit d’ailleurs les frais avec la défection de l’un de ses meilleurs adjoints, l’inspecteur Abane Ramdane passé à la rébellion et reconverti commissaire politique au sein d’une administration FLN souterraine…

  79. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 17 avril 2018 à 12:57
    Vous êtes bien bon, Aliocha. Heureusement que je vous ai comme conseiller, je ne sais pas comment je ferais sans vous.
    Vous m’avez « signalé Pommier » ? Et donc ? Pommier réfute René Girard de A à Z. Vous avez commencé par nous abrutir, sur ce blog, sous d’interminables copiés-collés de Girard, censé expliquer le monde entier et ses environs, et réfuter l’intégralité de mes commentaires (vous n’avez toujours pas expliqué pourquoi).
    Votre usage simultané de Girard et de Pommier pour accabler vos interlocuteurs de, comment dites-vous ? votre « compassion », prouve que vous ne comprenez rien à ce que vous lisez, et que vous croyez utile de nous infliger.
    Je vous signale qu’ordinairement, sur un blog ou partout ailleurs, il est de bon ton de n’invoquer les écrits d’autrui qu’à l’appui de ce qu’on apporte, soi-même, au débat. Vous n’y apportez rien, sinon votre science très approximative du copier-coller, et votre art, en revanche consommé, du mépris, de l’arrogance, de la cuistrerie et de l’attaque personnelle, camouflé sous ce que vous appelez la « compassion », ce qui est exactement la mentalité de gauche.
    Sans surprise, vous nous dites maintenant que le communisme n’existe pas, qu’il s’agit d’une accusation inconvenante. Même Georges Marchais était plus subtil que vous. L’infamie dont il accusait la terre entière était « l’anti-communisme primaire ». Implicitement, il admettait l’anti-communisme secondaire.
    Même à l’époque de l’URSS, le chef du Parti communiste, financé par Moscou, aurait trouvé un peu inconvenant de récuser toute critique du communisme. Vous n’avez pas de ces pudeurs. L’époque autorise le déboutonnage complet d’imposteurs dans votre genre. Plus c’est gros, plus on peut y aller.
    Vous violez les règles du débat civilisé en prétendant, ici, réfuter quelque chose que j’aurais écrit il y a six mois et que tout le monde a oublié, moi compris — mais que vous aviez omis soigneusement de réfuter à l’époque. Parce que vous n’en auriez pas été capable. Tactique habituelle des petits flics de blog dans votre genre, tactique habituelle des communistes.
    Vous prétendez que je vous aurais traité de nazi, ce qui montre soit que vous êtes un menteur, soit que vous devriez vérifier ce que vous avez entre les oreilles — normalement, il s’agit d’un cerveau. J’ai bien dû écrire le mot « nazi » ou « Hitler » dans un commentaire qui réfutait une infime partie de vos sottises (au-delà d’un certain point, elles ne sont pas réfutables : on ne peut pas réfuter quelque chose qui n’a ni queue ni tête).
    Il ne s’ensuit pas que je vous ai traité de nazi. Vérifiez auprès de René Girard, il a sûrement dit quelque chose à ce sujet. Cela étant, le nazisme a existé, il a gouverné l’Europe, et il était basé sur un certain nombre de principes et de convictions. Il est théoriquement possible d’être nazi. Vous avez tort de rejeter d’emblée cette qualification comme impossible.
    De même qu’il est possible d’être méprisant. Vous nous informez que vous en êtes incapable. Même le professeur Philippulus ne se prenait pas pour Jésus-Christ. On se demande pourquoi vous vous offensez de cette comparaison, somme toute bien bonasse. Elle est singulièrement à votre avantage.
    Vous prétendez défendre Savonarole, que j’aurais injustement attaqué. Je vous rassure, nous nous entendons très bien, l’un et l’autre, même s’il nous arrive d’être en désaccord. Il me semble tout à fait capable de se défendre sans votre maladroit concours.
    Vous prétendez que la première note des jazzmen américains suffit à démonter l’ineptie de mes théories sur les races. Ainsi, les jazzmen américains commencent, tous, par la même note. Il me semble que cela confirmerait plutôt « mes odieuses théories sur les races », comme vous dites.
    Qui ne sont pas des théories, mais des constatations. Vous êtes incapable de les réfuter au moment et à l’endroit où elles sont exposées, préférant (c’est plus prudent pour vous) jouer les petits tchékistes de poche quinze jours plus tard, hors sujet, une fois que tout le monde a bien oublié les tenants et les aboutissants du débat, et en remplaçant l’argumentation par l’imprécation.
    Comme j’avais l’honneur de vous le dire tantôt, vous devriez vous appliquer à vous-même votre propre médecine, avant de prétendre venir soigner les autres.
    Je note tout de même que vous avez suivi mon conseil : vos phrases sont moins filandreuses, vous avez taillé dans les adjectifs, la lecture est plus fluide. Il vous reste maintenant à mettre quelque chose d’intéressant dans le flacon.

  80. @ Aliocha de 12:57
    Vous me mêlez à une querelle entre vous et Robert Marchenoir.
    Je ne suis pas intervenu dans cette affaire.
    Je ne peux que confirmer les propos de Robert Marchenoir :
    « Vous prétendez défendre Savonarole, que j’aurais injustement attaqué. Je vous rassure, nous nous entendons très bien, l’un et l’autre, même s’il nous arrive d’être en désaccord. Il me semble tout à fait capable de se défendre sans votre maladroit concours ».

  81. Le yoyotage de touffe est contaminant, voilà Mister Save on a roll qui perd la mémoire, qui tenta un assaut pourtant, avec son tomawak, et avoua sa retraite sous les tonneaux d’huile bouillante de la dialectique de notre tornade déchaînée.
    Allons, allons, on a les témérités qu’on peut.

  82. @ Robert Marchenoir
    « Rien compris à vos salades. »
    « As pas peur ». On va assaisonner les salades !
    PS : Girard n’a jamais prétendu « expliquer le monde entier et ses environs ». Il laisse les scientifiques (les durs) rechercher une rationalité dans l’énergie/matière. Il a simplement étudié le filum « impalpable » qui va de la Création au Christ.
    C’est un béotien qui vous le dit !

  83. Ah ah, ça zonzonne dur et ça ronchonne, j’avais aussi, atavisme girardien sans doute, remarqué ce plissement de nez, et attendais également pour décrire cet aveu d’un fou désir qu’avait notre président qu’on le trouve tellement « chou », qu’il se confirme. Le plissement disparu est-il gage de la disparition du désir, ou simplement de son aveu ?
    Nous le saurons bien assez tôt, mais chut, Marchenoir rôde, filons goûter ce reste de lapin, vous savez, ce féru de perspective qui finit toujours par finir quand même à la casserole !
    Frrrrt…

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