Le Parti populaire européen a confié à François-Xavier Bellamy (FXB) la mission de réfléchir sur l’identité de la droite, de la refonder (Valeurs actuelles).
Rien que cela !
L’entreprise est impossible si on croit pouvoir fixer dans le marbre des orientations, des évolutions, des adaptations que la réalité d’un monde mouvant, les rapports de force fluctuants, la ductilité des données économiques et sociales, les variations géopolitiques, l’inventivité, pour le meilleur comme pour le pire, des espaces européen et mondial et un pragmatisme intelligent et obligatoire, imposent.
S’il s’agissait de proposer un catalogue, un inventaire de ce qui est naturellement contingent et dont le traitement serait voué à l’échec si un empirisme, un réalisme à la « de Gaulle » ne le prenaient pas en charge, la tâche de FXB serait non seulement désespérée mais inutile.
Mais elle redevient capitale si l’effort de réflexion porte sur l’élaboration d’un socle fondamental, nécessaire à la droite pour qu’elle puisse se qualifier telle contre les vents et les marées de l’Histoire et de la quotidienneté contrastée, souvent imprévisible de l’actualité.
Cette constitution d’un terreau irremplaçable est à ce point malaisée et contraignante qu’on ne cesse à intervalles réguliers de se pencher sur la « droite » mais en la définissant plus par ce sur quoi elle n’aurait pas de maîtrise que par ce qui dépend d’elle et de sa responsabilité.
Cette entreprise, cependant, n’est pas inconcevable si on veut bien admettre que nous avons eu le modèle de ce que devrait être une droite enthousiasmante puisque, dans la campagne de 2007, Nicolas Sarkozy nous l’a proposée et qu’il suffirait d’en reprendre les principaux éléments au besoin ajustés pour un nouvel élan.
Et de tenir les promesses éthiques et politiques qui avaient été faites au peuple français et que le quinquennat n’avait pas mises en oeuvre à cause d’une crise d’ampleur, d’une indifférence à l’égard de la morale publique et de l’état de droit, et d’un tempérament présidentiel actif mais trop atypique.
Je ne rêve pas puisqu’en 2007, en conséquence de cette compétition, une forte mobilisation citoyenne s’était manifestée avec une victoire nette de Nicolas Sarkozy marquée par un dépérissement de l’extrême droite. Il y avait une sorte de reconnaissance pour la proclamation de l’honneur d’une droite enfin portée haut.
Récapitulant l’essentiel de ce passé éclatant, en ne le sublimant pas, j’y vois ces quelques pistes sans lesquelles la droite au pire ne sera rien qu’un univers en permanente reconstruction, au mieux un centrisme à peine masqué.
D’abord oser la nommer, se nommer. N’avoir pas peur de s’affirmer de droite. Refuser l’opprobre et le poison distillés par la gauche : elle serait le bien et la droite à ce point le mal qu’elle devrait cacher même son identité.
Refuser l’appropriation par la gauche (quelles que soient ses familles et ses clans, son extrémisme ou sa tiédeur) de principes et de valeurs universels. En gros, elle n’a jamais eu le monopole du coeur et aujourd’hui encore moins qu’hier. La droite dispose, tout comme elle, d’un vivier complet composé des exigences de la morale, des devoirs de l’humanité et de la vigueur du réalisme : elle n’a pas à s’en laisser dépouiller avec une paresseuse complaisance.
Grâce à cette plénitude, accepter le fait que l’écoute du réel ne soit pas l’alpha et l’oméga de tout. En l’écoutant si bien, si obstinément qu’il finira par étouffer toute volonté de le métamorphoser quand il le faudra. La gauche fait l’impasse sur la réalité ou la rêve, la droite ne doit pas se vanter seulement de son pragmatisme mais aussi de sa capacité de réforme. Non pas à la Macron d’hier – la réforme pour la réforme, bouger pour bouger -, mais en ciblant au contraire ce qui mérite d’être modifié, sans honte de conserver ce qui doit l’être et en ne qualifiant pas abusivement de progressisme tout ce que le fil du temps charrie.
Récuser l’égalité comme la valeur suprême et la fraternité tellement dévoyée aujourd’hui qu’elle s’est dégradée en une acceptation molle de toutes les atteintes – l’incroyable force de faiblesses prétendues ! – portées à une société et validées faute de savoir les combattre. Privilégier la liberté et cet honneur de plus en plus rare d’une responsabilité revendiquée, assumée et dont on est prêt naturellement à payer la rançon.
Ne pas se contenter d’hommages formels à la Justice et à l’état de droit pour au mieux s’en désintéresser, au pire les instrumentaliser. Récuser cette sorte de mantra absurde selon lequel politique et rigueur institutionnelle seraient incompatibles. Pour le coup, se défier à la fois de l’interventionnisme du président Sarkozy, de la frilosité cynique et méfiante du président Hollande et de l’autoritarisme soyeux du président Macron.
Ne pas célébrer le peuple en verbe mais lui donner la parole en action. Il n’est plus possible de tolérer, en prétendant le détester, ce gouffre entre les gouvernants et les assujettis auxquels on offre trop peu la chance d’être des citoyens. Il convient d’instaurer une légitimité revisitée, mise à l’épreuve face au peuple. Pas sur n’importe quoi mais sur des enjeux fondamentaux. Faciles à discerner. On prétend ne pas pouvoir les identifier parce qu’on ne veut pas, au fond, d’une multitude de citoyens venant pourtant se mêler de ce qui les regarde. Avant l’heure, tout référendum est qualifié de plébiscite et on a tourné en dérision le RIC : le pouvoir classique n’est pas prêteur !
Assumer la fierté de la France, de la sauvegarde de son identité et défendre les mille trésors matériels et immatériels dont l’Histoire a comblé notre pays et dont il se prive peu à peu par passivité ou aveuglement. Une langue, un savoir-être, un savoir-vivre, une culture, une décence singulière et collective, une joie de former communauté, qui n’est pas repli pervers mais préservation bienfaisante dans la maison « France » quand il y a de l’orage.
Savoir susciter un orgueil démocratique. Tout faire et tout dire, quand on a été élu à la charge suprême, pour donner de soi, à ses concitoyens comme au monde, une image exemplaire à tous points de vue. Entre la distance et la rareté désincarnées et une forme d’histrionisme régalien, choisir l’allure, synthèse entre majesté souhaitée et simplicité personnelle. Tout concéder à la fonction, rien à son personnage.
Choisir pour la joute finale le meilleur. Ne pas considérer qu’il a le droit d’être le « moins pire » parce que l’essentiel serait qu’il porte un drapeau partisan et que sa qualité au fond aurait peu d’importance. Que les coteries ne dégradent pas avant l’élection l’honneur républicain de l’emporter et de servir TOUT son peuple !
D’autres considérations pourraient sans doute être ajoutées à cette analyse. FXB – je ne voudrais pas avoir donné à penser que son travail ne serait pas d’Hercule – aura d’autant plus de coeur et d’esprit à l’ouvrage que dans d’autres espaces politiques les réflexions s’activent.
Michel Onfray a lancé, par exemple, Front Populaire pour faire se rejoindre les souverainistes de gauche, de droite et – il a insisté sur ce point – « d’ailleurs » (CNews).
Il faut que très vite une droite digne de ce nom et fière de le porter surgisse et reprenne place au coeur d’une démocratie orpheline non pas de la mousse ni de l’écume mais d’une vision et d’une grandeur sans mépris et solidaires.
Elle serait impardonnable si elle manquait de mémoire pour vivifier son présent et inventer son futur.
Intéressante cher Philippe votre vision de la droite, par ce qu’elle dit et par ce qu’elle ne dit pas. Vous récusez l’égalité et la fraternité, vous auriez pu retenir le beau terme de solidarité, vous ne l’avez pas fait.
Vous parlez de justice, mais pas de justice sociale.
Pourtant vous dites :
« Refuser l’appropriation par la gauche (quelles que soient ses familles et ses clans, son extrémisme ou sa tiédeur) de principes et de valeurs universels. En gros, elle n’a jamais eu le monopole du coeur et aujourd’hui encore moins qu’hier. La droite dispose, tout comme elle, d’un vivier complet composé des exigences de la morale, des devoirs de l’humanité et de la vigueur du réalisme : elle n’a pas à s’en laisser dépouiller avec une paresseuse complaisance. »
La gauche n’a sans doute pas le monopole du coeur, mais je ne le vois pas dans la conception que vous donnez de la droite.
Je souscris à la démarche cher P. Biger.
Autant pour FX Bellamy que pour la refondation : plus qu’un travail d’Hercule, car lui aboutissait finalement, mais un travail de Sisyphe, qui lui, nécessite un constant renouvellement.
La base de 2007 (programme Sarkozy) me semble un point de départ intéressant et vous, vous glissez déjà dans votre billet des données à étudier.
Un Himalaya à franchir, mais le défi est de taille !
Et après cette refondation : la refondation de l’Union européenne !
Au boulot !
Cordialement.
Si vous pouviez être écouté monsieur Bilger ! Très beau billet, plein d’espoir pour l’avenir. MERCI !
@ Marc GHINSBERG 30 mai 2020 11;44
« Vous parlez de justice, mais pas de justice sociale »
Vous n’avez sans doute jamais appris, Marc Ghinsberg, que pour faire de la redistribution sociale, il faut d’abord créer de l’activité économique pour la financer cette justice sociale.
La gauche n’a évidemment pas le monopole du coeur – ça se saurait depuis Mitterrand – mais elle a manifestement un certain monopole de l’incompétence économique.
Ce qui ne l’empêche pas, complaisamment, de montrer son coeur en prenant l’argent dans la poche des autres.
Cordialement.
François-Xavier Bellamy a de la classe, de l’intelligence. Il manque peut-être encore de carrure, de battant face aux requins qu’il va devoir affronter.
Mais je l’apprécie. Cela fait plaisir de voir enfin un jeune qui veut défendre une certaine idée de la France et de sa culture face à l’islamisme qui se répand chaque jour un peu plus. Mais il va falloir se mettre sérieusement au boulot. Ne pas faire semblant comme N. Sarkozy qui devait, soit dit en passant, se mettre sérieusement à la tâche.
En parlant de tache, Aurélien Taché fait des siennes. Il s’en prend à la police. Pauvre tache !
Le député élu, avec l’étiquette En Marche Aurélien Taché, compare nos policiers à une milice … En Marche vers la honte mais en macronie ils ont l’habitude.
Est-ce digne d’un élu de la République ?
Gageons que C. Castaner aura une réaction bien molle comme dans l’affaire de l’actrice chanteuse qui n’aime pas la police.
Plus que marre de ces collabos de l’islam et de l’islamisme, favorables aux femmes voilées dans notre beau pays, la France, qui est un pays de liberté.
Pourquoi les femmes devraient-elles se cacher et s’encager sous des voiles ? Nous sommes en 2020, bon sang !
Comment peut-on accepter cette brimade des femmes en France ?
Refonder la « drouaaate » veut dire avoir un programme et des hommes différents de ceux qui l’ont détruite.
Le programme de Sarkozy (que vous semblez reprendre en affection depuis quelques billets) n’a pas été appliqué par lui-même (le Kärcher est tombé en panne) et les erreurs se sont cumulées (600 milliards de dettes supplémentaires pour rien et pour une fausse cause) ; la guerre à la Libye (initiée par le Mossad BHL) nous coûte très cher en envahisseurs non contrôlés et aura été injuste envers le peuple libyen (voir les reportages de Michel Collon) surtout après avoir reçu princièrement Kadhafi à l’Elysée et à l’Assemblée nationale pour le remercier de son aide financière lors des élections qui ont amené Sarko au pouvoir.
Sarko restera l’homme du casse-toi… et rien d’autre !
Quant au nouveau programme il ne peut que proposer :
– le contrôle de nos frontières,
– l’expulsion des 700 000 immigrés clandestins,
– diminuer et rembourser la dette,
– créer des emplois productifs,
– supprimer le Sénat inutile,
– ramener le nombre de députés à 1 par département,
– faire des restrictions budgétaires dans tous les ministères,
– supprimer les Hautes autorités stériles et coûteuses,
– réduire les dépenses militaires qui ne servent qu’à jouer aux gendarmes en Afrique occidentale,
et enfin
– supprimer les pleins pouvoirs au chef de l’Etat.
Mais rien de cela ne se fera, la classe politique française n’est plus capable de rien, si ce n’est que profiter des finances publiques. Notre pays n’a plus les moyens financiers et psychiques de redevenir une grande nation et nous sommes maintenant une annexe de l’Afrique qui sera bientôt entre les mains de sémites, le blanc catho va disparaître.
@ Marc GHINSBERG
« La gauche n’a sans doute pas le monopole du cœur… »
Beaucoup ont le cœur à gauche mais le porte-monnaie à droite et j’espère que vous n’êtes pas comme ça !
Finalement, ce ne sont que des slogans, usés car démentis par les faits.
Nous allons subir une crise économique terrible si tous les Français en âge de travailler continuent de traîner les pieds pour aller au boulot ou laissent venir des Bulgares pour ramasser les fruits et légumes dans les champs.
La surenchère gauchiste pour toujours plus de social et de gratuité n’est réalisable qu’avec une économie en bonne santé.
Ensuite on pourra redistribuer. Ceci n’est ni de gauche ni de droite mais du simple bon sens.
Après avoir lu ce billet de monsieur Philippe Bilger, mon épouse me dit que ce blog est une école maternelle de vieux ou un Ehpad.
@ Paul Duret
@ boureau
Doit-on conclure de vos commentaires que vous êtes opposés, au moins dans l’immédiat, à une revalorisation des salaires du personnel de santé, du personnel enseignant, des caissières, des chauffeurs-livreurs et de quelques autres professions notoirement sous-payées ?
M, Bellamy me semble promis à avoir le parcours de Philippe Séguin, le champion du Meccano, célèbre jeu de construction de notre enfance dont une fois qu’il était terminé on se demandait pourquoi on avait tant sué.
Il a toutes les qualités de P. Séguin, une quincaillerie de pseudo-idées sociales, un chouïa de libéralisme, il sait devenir tout rouge dès qu’on lui parle du Rassemblement national et de ses idées alors qu’il se mord les doigts que la droite ne les ait pas eues quand elle avait le pouvoir, et enfin il a un crucifix de de Gaulle au-dessus de son lit et un autre en pied de lampe sur sa table de chevet.
@ Marc GHINSBERG | 30 mai 2020 à 14:43
La « revalorisation » constante des salaires des uns conduit à augmenter :
– les salaires des autres,
– à inciter les prix à suivre le même chemin.
L’idéal absolu en économie politique est : « plein emploi productif et stabilité des prix », le reste ne veut rien dire et n’est pour certains que de l’enrichissement sans cause.
Augmenter les salaires des infirmières pour calmer la colère qui gronde, c’est généreux certes, mais illusoire.
Il est vrai qu’en tant que personne ayant travaillé dans le système bancaire l’argent pour vous n’est pas le résultat d’un travail mais une écriture que l’on crée ou que l’on efface, c’est d’ailleurs la philosophie de Macron.
Tiens, François-Xavier Bellamy, le retour !
Cela fait bien longtemps qu’on n’en avait plus entendu parler. En fait depuis les élections européennes de 2019 où sa liste des Républicains était arrivée en quatrième position. Résultat pas très glorieux.
C’est vrai qu’il représente la Droite authentique, imprégnée des principes du catholicisme d’avant Vatican II. Un peu poussiéreuse, mais à droite à défaut d’inspiration on fait du neuf avec du vieux.
Entre nous, je ne crois pas une seconde que FXB parviendra à satisfaire vos vœux d’une droite qui « vivifie son présent et invente son futur ».
Mais ça ne coûte rien d’essayer ! 🙂
@ Marc GHINSBERG
C’est fou comme en France tout le monde s’estime sous-payé. Je n’ai personnellement pas d’avis sur les augmentations que vous proposez car je ne connais pas assez ces professions.
Vous vous en tenez aux poncifs, répétés par la presse et quelques groupes de pression.
Mais au final, pourquoi ne pas augmenter les infirmières ? Elles ont une bonne image !!
Mais à la condition qu’en contrepartie, on élague la fonction publique et particulièrement les hauts salaires.
Même dans le corps des infirmières, il y a des corrections à faire. Si cet ajustement permanent des besoins et des (sur)capacités ponctuelles n’est pas fait, il ne servira à rien d’augmenter les infirmières car il deviendra impossible de les financer.
Je rêve d’un grand ménage dans la fonction publique comme Renault est en train de le faire. Mais voilà, Renault est confronté au marché (ce n’est pas un gros mot) alors que les fonctionnaires se contentent de réclamer toujours plus, sans jamais remettre en cause leur rapport service rendu VS coût.
Et la gauche pleureuse dont c’était une part importante de la clientèle, cherche toujours à nous faire pleurer et à nous endormir par de prétendus bons sentiments.
@ Y.S.
Dites-moi cher anonyme détenteur de la vérité en matière économique, par curiosité pourriez-vous nous dire dans quel secteur vous travaillez ou vous avez travaillé pour être si savant ?
@ Walson | 30 mai 2020 à 14:17
« Après avoir lu ce billet de monsieur Philippe Bilger, mon épouse me dit que ce blog est une école maternelle de vieux ou un Ehpad. »
Mais non, mais non, il y a quand même des personnalités proches de la D.S.P. comme Xavier Nebout, nostalgique du Maréchal Pétain, ou Breizmabro, qui sait tout, tout, tout, sur l’habitat Benjamin Griveaux, demandez-lui sa vidéo sur le sujet : c’est la seule du blog à l’avoir dénichée…
Vous ignorez que Patrice Charoulet a une collection de 300 dictionnaires et un réservoir de citations, adages, aphorismes époustouflants ?
On va le lire bientôt, d’ailleurs, François Xavier Bellamy est agrégé, non ?
Dites à votre épouse d’intervenir, ça nous donnera un coup de jeune !
La droite a eu toute latitude pour se réinventer. Elle ne l’a pas fait : tant pis pour elle. Je n’irai pas pleurer sur son cadavre.
@ Y.S.
« Quant au nouveau programme il ne peut que proposer :
– le contrôle de nos frontières,
– l’expulsion des 700 000 immigrés clandestins,
– diminuer et rembourser la dette,
– créer des emplois productifs,
– supprimer le Sénat inutile,
– ramener le nombre de députés à 1 par département,
– faire des restrictions budgétaires dans tous les ministères,
– supprimer les Hautes autorités stériles et coûteuses,
– réduire les dépenses militaires qui ne servent qu’à jouer aux gendarmes en Afrique occidentale,
et enfin
– supprimer les pleins pouvoirs au chef de l’Etat. »
Mais ce n’est pas un programme de droite que vous proposez, c’est un programme nationaliste. Bien sûr que certaines de vos mesures doivent accompagner un programme de droite, mais la droite, la vraie, la libérale, c’est celle qui veut favoriser les entreprises, en particulier l’industrie – car c’est elle qui exporte -, arrêter de les écraser sous les charges et les contraintes réglementaires. Et enfin apprendre aux Français à aimer leur industrie.
Alors, les entreprises, et non l’Etat, pourront créer des emplois productifs et surtout des richesses… que la gauche pourra partager. Pour l’instant, on partage la pénurie… et les emmerdes !
Et surtout, que la droite nous fiche la paix avec ses leçons de morale à 3 kopecks sur l’IVG, la PMA, le mariage pour tous, l’euthanasie et tutti quanti (là, je vise évidemment Bellamy). Chacun est libre de faire ce qu’il veut avec son corps. Je ne vois d’ailleurs pas comment on pourrait « démarier » les homosexuels déjà mariés…
——————————————
@ Walson
« Après avoir lu ce billet de monsieur Philippe Bilger, mon épouse me dit que ce blog est une école maternelle de vieux ou un Ehpad. »
Alors si votre épouse le dit, c’est que ce doit être vrai !
@ Marc GHINSBERG | 30 mai 2020 à 16:36
Comme réponse je vous invite à lire chez Wikipédia ce qui est consacré à la « Réserve fédérale des États-Unis » qui plaide comme règle d’or « le plein emploi et la stabilité des prix ».
Les connaissances de l’homme ne se limitent pas à celles qu’exigent un métier et je suis trop réservé pour m’étaler en plein jour, sauf exception. Vous rendez-vous compte que nous pouvons vivre presque un siècle, voire plus et que ce temps peut servir à emmagasiner une encyclopédie avec sa pratique ? Nous pouvons vivre trois, quatre, cinq vies différentes et pleines.
Et que dire de personnages comme Humboldt, Burton et bien d’autres…
Je ne suis qu’un pseudo et peut-être qu’un robot.
« Quant au nouveau programme il ne peut que proposer :
– le contrôle de nos frontières,
– l’expulsion des 700 000 immigrés clandestins,
– diminuer et rembourser la dette,
– créer des emplois productifs,
– supprimer le Sénat inutile,
– ramener le nombre de députés à 1 par département,
– faire des restrictions budgétaires dans tous les ministères,
– supprimer les Hautes autorités stériles et coûteuses,
– réduire les dépenses militaires qui ne servent qu’à jouer aux gendarmes en Afrique occidentale,
et enfin
– supprimer les pleins pouvoirs au chef de l’Etat. » (Y.S.)
Dites-nous, Marc Ghinsberg, laquelle ou lesquelles de ces mesures de bon sens choquent votre conscience de banquier de gauche ?
Si tant est que banquier de gauche ne soit pas une anomalie…
Un billet qui parle d’idées, ça change agréablement de l’affligeante banalité d’une Camélia Jordana dont le prénom est une injure grave à la fleur éponyme.
Évidemment on ne peut qu’être d’accord avec la plupart des idées émises.
« En même temps » je suis impressionné par votre optimisme, non entamé par les échecs d’une droite masquée qui avance à reculons dans un monde qu’elle découvre, les yeux bandés par l’idéologie bourgeoise qu’elle a largement contribué à développer.
Ce préambule pour dire que je ne crois pas que FXB, dont je ne doute pas de l’intelligence, ait l’énergie, la volonté et le minimum de charisme pour faire admettre à une bourgeoisie suicidaire qui rêve plus de continuité que de changements, la moindre évolution idéologique et dogmatique.
Un chef, un peuple, une nation, et un parti pour encadrer le peuple, voilà comment se fait la politique.
Vous remarquerez que c’est le slogan qu’a appliqué notre Jupiter, à ceci près qu’il a effacé le peuple, sous-traité la nation à Bruxelles et Berlin, et conservé ce jouet qu’est LREM qui nous amuse tous, autant que lui.
Mais après tout vous avez raison, « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre et de réussir pour persévérer » a dit Guillaume le Taciturne.
Parmi les propositions que vous faites, il en manque une, importante à mon avis, la suppression du principe de précaution dans la Constitution.
Ce principe mortifère, paralysant, qui rendrait idiot n’importe quel individu qui voudrait se hisser au-delà de ses capacités pour vivre pleinement sa vie d’homme.
Un principe qui anesthésie une société, qui l’infantilise et qui aboutit à un gouvernement d’experts qui savent tout sur le rien de leur spécialité, et encore, pas sûr.
Un principe qui fait de l’immobilisme la règle d’or de notre société.
Voilà ce par quoi FXB devrait commencer pour le local si je puis dire.
Et puis on en vient aux fondamentaux d’une droite qui serait vraie.
Quid de l’UE et de la souveraineté française ?
Le grand Jupiter, joueur de pipeau émérite, nous joue la mélodie du bonheur des souverainetés multiples « en même temps ».
Souveraineté française et souveraineté européenne, formule d’une supercherie qui relève de l’escroquerie intellectuelle.
Il faudra bien que la droite se prononce de façon définitive sur ce sujet.
Et il faudra aussi que cette droite se prononce sur son rapport au peuple, de droite comme de gauche, au peuple tout simplement, celui qui est nié par une gauche et une droite mondialistes, et qui cherche à se faire entendre maladroitement dans des jacqueries, mais qui est celui qui fait tourner la boutique et les hôpitaux quand le pouvoir en est à se demander où sont les masques de papier.
À quoi bon faire référence à la création d’un RIC, si comme l’a fait Sakorzy on bafoue la volonté populaire, en la contournant par un usage pervers des institutions.
Un Congrès sans scrupules, sans honte, de gauche comme de droite, qui valide ce qu’un référendum avait rejeté.
La légalité sans la légitimité qui la valide, et on s’étonnera de l’abstention ensuite dans les élections et du rejet des politiques.
Sans illusions sur le sort qu’auront ces propositions fondamentales, je suivrai avec compassion le chemin de croix que va emprunter ce pauvre FXB.
Ce sera pour lui un bon exercice intellectuel, il en faut parfois pour prendre la mesure de l’impuissance de l’intellect sur le réel.
@ Marc GHINSBERG
@ Paul Duret
« Doit-on conclure de vos commentaires que vous êtes opposés, au moins dans l’immédiat, à une revalorisation des salaires du personnel de santé, du personnel enseignant, des caissières, des chauffeurs-livreurs et de quelques autres professions notoirement sous-payées ? » écrivez-vous Marc Ghinsberg.
« Je rêve d’un grand ménage dans la fonction publique » vous répond Paul Duret.
Voilà ma réponse, formulée par Paul Duret.
Seules une activité économique et une réforme profonde de l’Etat administratif permettraient, sans risques et sans endettement supplémentaire, une revalorisation de certains émoluments bas de la fonction publique. Comme certains émoluments bas du privé.
J’ai eu à le faire – avec résultats – dans certaines filiales. C’est difficile, mais c’est l’obligatoire contrepartie acceptée de responsabilités directoriales assumées.
C’est évidemment impossible à réaliser quand l’argent coule à flots aussi bien du côté de la BCE que de la résultante du duo Macron/Merkel. Avec des emprunts ou des dettes qui ne seront jamais remboursés.
Je ne cache rien et je ne m’avance pas masqué : je crois être le seul de ce blog à avoir publié ici, en réponse à la demande de Macron, mes trente propositions sur les réformes à entreprendre. Propositions pieusement déposées à la mairie de ma ville sur le cahier des doléances.
J’attends le retour : je vais devoir, sans doute, attendre longtemps encore.
Cordialement.
Refonder la droite, quelle importance ! Refonder la France serait la bonne idée mais il est sans doute trop tard.
Pour refonder, il faut d’abord lever toutes les soumissions : soumission à l’islam, soumission à Bruxelles, soumission à la Chine communiste, soumission aux mondialistes… Nous avons l’embarras du choix !
Tout cela est bel et bon, du beau cinéma politique pour esprits crédules, mais la droite, c’est toujours la même chose: elle a de grands principes qu’elle adore énoncer la main sur le coeur, la preuve, mais le jour où il faut voter elle pense d’abord à son portefeuille, Monsieur Bilger comme les autres.
« Assumer la fierté de la France, de la sauvegarde de son identité et défendre les mille trésors matériels et immatériels dont l’Histoire a comblé notre pays et dont il se prive peu à peu par passivité ou aveuglement. » (PB)
La « faux-culterie » à ce point a des vertus hallucinogènes !
Rappelez-nous Monsieur Bilger pour qui vous avez voté, enthousiasmé ?… Oui, c’est bien ça…
https://www.youtube.com/watch?v=xncCLi6EabU
F-X Bellamy, Valeurs Actuelles:
« Au moment où il apparaît plus nécessaire que jamais de protéger notre marché européen pour retrouver une capacité de produire, le commissaire au commerce extérieur parle de nouveaux accords de libre-échange avec les Etats-Unis ou le Mercosur », fustige l’eurodéputé. Selon lui, « l’Union européenne est encore piégée par une vision idéalisée et naïve de la mondialisation. »
Ouais, enfin c’est surtout FXB qui est piégé par une vision idéalisée et naïve de l’Union européenne.
« Il ne peut y avoir de choix démocratique face aux traités européens » Juncker
« La gauche fait l’impasse sur la réalité ou la rêve » (PB)
Au fond, la droite est autant dans le rêve que la gauche. C’est un rêve différent mais c’est un rêve quand même.
@ Marc GHINSBERG
La justice sociale. Qu’en voilà une belle de tarte à la crème.
Répartir justement les richesses, certes, mais selon les mérites ou les nécessités ?
Et où commencent les nécessités ? Au droit de l’intermittent du spectacle de vivre sur le dos des autres la moitié du temps – encore une particularité française pour entretenir son électorat de gauchos, ou à l’asile et la soupe populaire ?
La solidarité ? Celle des fonctionnaires retraités qui vivent sur la dette que trouveront nos enfants, en gagnant plus que lorsqu’ils travaillaient ?
Le socialisme au XIXe siècle avait un sens, aujourd’hui, il ne s’agit plus que de jalousie.
La jalousie des plus riches alors que l’on vit confortablement, c’est cela la gauche.
Les vraiment pauvres, eux, ils n’en ont pas tant après les très riches qu’après la masse de profiteurs et faux-culs, les bobos de gauche, les Macron et compagnie.
Cher Philippe,
FXB a été chargé d’une redoutable mission. Nul ne l’envie. Vous-même n’avez pas craint de proposer vos réflexions là-dessus. Trop faible de reins, je ne m’y risquerai pas ici.
Même si, nul ne l’ignore, j’ai toujours voté pour De Gaulle, Pompidou, Chirac, Sarkozy, et pour tous leurs représentants aux législatives comme aux municipales ; même si je suis toujours un électeur LR, je dois convenir que j’ai plus confiance dans les capacités réflexives et rédactionnelles de FXB que dans celles du président actuel de mon parti.
Une belle analyse pour redéfinir la droite. Mais une grande difficulté pour y parvenir.
La politique a évolué ces dernières années, s’employant à brouiller les cartes, les cartes des électeurs évidemment.
Marine Le Pen s’amusait à dire, en parlant du PS et de l’UMP que c’était blanc bonnet et bonnet blanc, elle répétait ainsi qu’il s’agissait de l’UMPS.
Tellement bien vu, que c’est devenu réalité lorsqu’en 2017 tout ce beau monde s’est réuni sous la bannière « En marche » (de Robert Hue PCF à certains LR en passant par une grande partie du PS), puisque la nouvelle idole disait que la droite et la gauche n’existaient plus dans ces temps modernes mondialisés, dans le nouveau monde qu’il préparait.
Sauf que trois ans plus tard, on constate que de réels clivages d’idées subsistent et que beaucoup de Français se sont droitisés un peu plus.
M. Bilger vous avez raison de rappeler que la gauche n’a pas le monopole du coeur. Ce récurrent rappel aux valeurs morales qui seraient l’apanage exclusif de la gauche me fait bien rigoler quand on voit son mépris affiché envers les gens modestes surtout s’ils sont ruraux et français.
Leur souci pour se démarquer étant le nouveau prolétariat des banlieues, la câlinothérapie envers les immigrés et bien entendu les lois sociétales, le genre ou la GPA. Leur nouveau snobisme.
Car c’est bien là que les différences sont essentielles entre la gauche actuelle et la droite, les valeurs sociétales et comme vous le rappelez la défense de notre culture mais aussi de notre passé judéo-chrétien. Mondialisme à gauche et un certain protectionnisme à droite.
Si à droite, il est parfois bien difficile de s’y retrouver, la gauche qui se targue à tout bout de champ d’humanisme est parfois bien paradoxale aussi dans ses idées. Féministe et pourtant ne prenant pas la défense des femmes musulmanes, détournant les yeux par exemple sur la lapidation de la femme adultère dans certains pays. Elle défend la GPA pour une égalité des chances entre les familles qui ne peuvent avoir d’enfant mais ne se préoccupe pas du ressenti de ce futur enfant.
Des valeurs morales discutables et à géométrie variable donc.
Cette même gauche qui prône la justice sociale, voudrait augmenter les salaires de tous les salariés sans même se préoccuper de savoir qui paie, ni des disparités entre le travail de ces mêmes salariés. Par exemple, augmenter toutes les infirmières puisque c’est un sujet d’actualité. L’ennui c’est que toutes n’ont pas les mêmes difficultés. Une infirmière qui travaille dans un centre de médecine du travail ou de PMI et une infirmière qui s’active dans des services de pointe avec des malades nécessitant des soins difficiles devraient avoir la même paie ? Une méthode communiste.
Pour ne parler que de ce qui fait l’actualité car c’est ainsi partout, aussi bien dans le public que dans le privé. Les choses sont beaucoup plus complexes que le nivellement qui décourage les meilleures volontés.
La droite n’a donc pas bonne presse auprès de ceux qui sont persuadés d’être modernes et d’avoir le monopole du coeur, sans même parler d’une droite plus dure qui voudrait réduire l’immigration, faire abolir en partie les 35 heures, n’est pas prête à vivre dans une Europe fédérale, garde le sens de la famille, reste fière de son Histoire millénaire, et j’en passe. Des idées rances comme la gauche s’emploie à le répéter.
François-Xavier Bellamy timide et poli, avec son nom qui évoque un roman, a du pain sur la planche s’il voulait redéfinir la droite, un travail d’Hercule en effet. Commencer par faire en sorte que les gens de droite se sentent décomplexés et ça ce n’est pas facile.
Droite et gauche sont nécessaires, c’est tout ce qui fait une démocratie et le débat. Le macronisme actuel en est l’exemple contraire.
Sarkozy a tué la droite. Fillon en a été le fossoyeur. Elle le paie encore. Je ne vois pas quel homme pourrait émerger pour l’incarner d’ici deux ans.
Votre souhait est louable mais il est irréalisable. La droite gît sous un fatras de vieilles idées usées et disparates et de hontes inavouées. Elle n’a plus de doctrine, ni de colonne vertébrale. Elle n’est en l’état absolument pas attractive. Il faut du neuf, du radicalement nouveau, affirmé et sûr de lui. Le libéralisme authentique, mêlé à un profond amour de la Patrie, me paraît un beau projet de plus long terme, depuis plus d’un siècle non réalisé. Il dispose d’une doctrine préexistante solide, humaniste, et potentiellement séduisante, qu’il ne serait pas difficile de rajeunir. Il est conciliable avec un conservatisme des valeurs et l’amour de la Patrie.
Le libéralisme aujourd’hui est tout à fait inaudible. Le langage en a perverti le nom. Il faut des hommes jeunes et nouveaux pour le promouvoir, le faire désirer puis, à la différence de Sarkozy, pour le réaliser.
Bonjour Philippe,
Il y a un truc que le gôchiste, dont je fais partie, a du mal à comprendre, c’est qu’être de gôôôche c’est assumer sa part du taf, ne pas laisser au voisin le soin de faire le taf que l’on doit faire.
On partage la peine avant le reste. C’est ça être de gauche.
C’est pas se les rouler en se faisant entretenir. Rien foutre en faisant travailler le gueux et se faire entretenir, c’est un truc de droite.
Y’a beaucoup de gôchistes de droite en fait. Tas d’tarlouzes.
Soyons simples : la gestion de l’épidémie par le gouvernement français a été excellente. A un détail près : la France est un pays communiste, par conséquent le gouvernement a bien dû composer avec les tares d’un pays communiste.
Aux dernières nouvelles, personne ne proteste contre cet état de choses. Ceux qui hurlent contre Macron encore moins. Donc je ne vois vraiment pas de quoi les gens se plaignent.
Certes, il a fallu deux semaines à l’État fort et stratège pour pondre une application permettant de s’auto-autoriser à sortir sur son smartphone — après que la gendarmerie a dit qu’on pouvait télécharger un fichier PDF sur son smartphone, qu’il n’y avait pas besoin d’application. Puis quelques jours après, un autre service de l’État a dit que non, finalement on n’avait pas le droit. Enfin, quand l’application est sortie, elle était punitive, comme tout ce qui se fait en France.
Pas question d’enregistrer un modèle sur son téléphone, avec toutes les informations immuables : nom, adresse, date de naissance… de sorte qu’on n’ait plus que la date du jour à changer à chaque fois, ainsi que le motif.
Le but du jeu étant d’emm… les gens le plus possible, la rançon de la facilité procurée par le téléphone portable fut l’obligation de se recogner le processus depuis le début, contrairement à ce qui était le cas pour ceux qui se contentaient d’imprimer l’Ausweis à partir de leur ordinateur.
Dans un pays sous-développé où les gens passent leur temps à faire la sieste (je veux dire plus qu’en France), j’ai nommé la Grèce, il a fallu tout juste un week-end pour développer une application similaire.
Et elle était meilleure que le bouzin à vapeur français dès le début. Il suffisait d’envoyer un SMS au gouvernement pour avoir l’autorisation en retour. L’État françoué n’a pas encore découvert le SMS. Ça viendra peut-être en 2050.
La différence entre la France et la Grèce, c’est que cette dernière a sauvagement sacqué dans ses effectifs de fonctionnaires. L’ultra-libéralisme maastrichtien (comme dit le descendant de femme de ménage Michel Onfray) ayant obligé la mère de l’Europe à virer un bon 20 % de ses inutiles (de mémoire, vérifiez), il y beaucoup moins de gens pour empêcher les autres de travailler. Par conséquent, les choses vont plus vite.
Chez nous, l’application de dépistage des contacts infectés sort seulement ces jours-ci, après d’interminables torsions de mains sur le thème : houlàlà, mais est-ce que ça ne va pas porter atteinte à ma vie privée, ma bonne dame ?
Donc cinquante commissions font de la « concertation » pendant des plombes et réfléchissent gravement sur la « déontologie » et les « valeurs », de sorte que lorsque le bitonio sort enfin, certains experts nous disent que c’est trop tard, que ça ne sert plus à rien.
En plus, le gouvernement en a exclu, en pratique, les possesseurs de téléphones Apple, parce qu’Apple, c’est américain, c’est capitaliste, c’est méchant (tandis que Google, qui pilote le reste des téléphones portables, c’est auvergnat et socialiste, tout le monde sait ça).
Dans les pays de sauvages peuplés de niaquoués, ceux que le « professeur » Raoult portait au pinacle lorsqu’il y a « découvert » leurs tripotages avec la chloroquine, l’application de dépistage était en place depuis le début de l’année, et elle fliquait les gens très proprement, merci bien : si vous faisiez un pas de côté, la police frappait à votre porte dans la journée.
Je vous laisse imaginer les hululements d’indignation des « en colère » professionnels, chez nous, si un régime similaire avait été mis en place. Nos démagogues hexagonaux réclament toujours une chose et son contraire. Étonnez-vous, après, qu’on fasse du sur-place.
Je vois ici le camarade communiste Giuseppe vanter la gestion allemande de l’épidémie, jusqu’à l’écœurement, mais bizarrement, je ne l’ai jamais entendu réclamer une baisse sauvage de la dépense publique en France. Seulement que les députés cessent de manger du homard.
Ça ne va pas suffire pour combler l’écart entre nos 56 % de dépense publique dans le PIB, et les 44 % de l’Allemagne (pour ne pas parler des 33 % de la Suisse, et des 25 % de l’Irlande).
De même, du haut en bas de la société, du sol au plafond, tout le monde réclame maintenant « le retour de l’État » et fait des rêves érotiques concernant le « jour d’après » — rêves résolument anti-libéraux, autrement dit, communistes.
Comme si l’État était jamais parti, chez nous. Même sur la radio « ultra-libérale » BFM, « à la solde du pouvoir macronien » comme chacun sait, j’entends des économistes patentés (donc des types qui ont une calculette à la place du cœur) nous dire qu’il va falloir maintenant « faire payer les riches » pour nous venger du coronavirus (?) — et les mêmes nous disent que ça ne sert à rien, mais qu’il faut le faire parce que sinon on aura une « explosion sociale ».
Le socialisme rend fou, ça se confirme tous les jours.
Maintenant, tout le monde est d’accord : Macron, les Gilets jaunes, les nationaux-socialistes du Rassemblement national, les communistes des Républicains : il faut plus de moyens pour les hôpitaux.
Alors que la vérité est à l’opposé : il faut moins de moyens pour les hôpitaux. Il faut étrangler la fonction publique. Il faut massivement couper les vivres au soi-disant service soi-disant public, afin de libérer les énergies et les moyens pour le secteur privé, seul à même de satisfaire les besoins. En matière de santé comme pour le reste.
J’ignore ce que l’Autriche ou la Hongrie ont fait contre le coronavirus. Je sais une chose : le nombre de morts ne veut rien dire. Le charlatan fonctionnarisé Didier Raoult se vante du faible nombre de morts à Marseille, mais c’est idiot, et il le sait : il n’y a pratiquement aucun mort du coronavirus dans de nombreux endroits en France.
Le coronavirus n’est pas une maladie socialiste. Il ne fait pas régner la justice sociale. Il ne répartit pas également ses bienfaits. Une épidémie, ça frappe au hasard. La contamination est aléatoire. Il ne suffit pas de compter les morts pour décerner des couronnes aux bouffons qui sont au pouvoir, qu’il s’agisse d’un mandarin franchouille comme Didier Raoult, ou d’un politicien étranger comme Viktor Orban.
En revanche, on sait ce qui est funeste, en toute circonstance, pour le bien-être des peuples : le mensonge ; le torpillage systématique de la vérité ; le turbinage de fake news à cent miles à l’heure ; le complotisme débridé ; le matraquage incessant de ce mensonge au second degré, consistant à prétendre que la vérité n’existe pas, qu’on ne peut pas savoir, que les médias vous mentent, et que finalement, la vérité n’a pas d’importance, ce qui compte, c’est que moi j’aie le pouvoir, et donc, ta gueule.
Et on sait qui pratique ce genre de sport. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure : Poutine (dont je m’étonne que personne n’évoque son bilan catastrophique de la gestion du coronavirus) ; Trump ; breizmabro ; Douste-Blazy ; le « professeur » Raoult ; Christian Estrosi ; Patrice Charoulet ; et plus généralement, des dizaines de millions de Français.
Ceux qui sont aussi prompts à dénoncer « les médias » lorsqu’ils dissimulent, effectivement, la vérité, qu’à les dénoncer lorsqu’ils rapportent fidèlement les faits — des faits qui ont le tort de réfuter leurs préjugés et leur sectarisme politique.
Ce qui montre que ce n’est pas la vérité qui les intéresse, en réalité : c’est le pouvoir. Sous toutes ses formes. Celui qui apporte les bienfaits les plus tangibles et les plus monétaires, à l’instar du « professeur » Raoult. Celui qui procure le simple confort moral et intellectuel, à l’instar de l’inénarrable Patrice Charoulet, qui part en croisade contre un imaginaire « lynchage » dont aurait été victime le chef de la chloroquine, après avoir mené une croisade contre un « racisme » tout aussi imaginaire.
Ou à l’instar de breizmabro, qui nous explique que la preuve que la chloroquine soigne le coronavirus, c’est qu’il y a une étude de la revue scientifique The Lancet qui dit le contraire. Oui, parce que vous comprenez, la logique non euclidienne bretonne veut que lorsque « les médias » rapportent cette étude, cela veut dire que cette étude ment, puisque les médias mentent.
Puisque les médias sont à la solde du pouvoir, bla-bla, s’ils donnent un large écho à une étude qui me défrise, qui m’oblige à me remettre en cause, qui me contraint à réfléchir, alors évidemment il y a anguille sous roche et complot en la demeure.
Ce n’est jamais qu’une étude publiée par The Lancet, la revue médicale la plus ancienne et la plus respectée du monde — elle a été créée en 1823. Elle ne porte jamais que sur 100 000 malades du coronavirus (dont 15 000 ont pris de la chloroquine) — le « grand expert mondial » Didier Raoult a commencé à expliquer aux scientifiques du monde entier qu’ils étaient des abrutis, après qu’il a fait une « étude » sur 40 patients (dont 20 seulement avaient pris sa substance magique) ; étude dont même le journal scientifique qui l’a publiée a dit qu’elle n’était pas valide.
Mais ça ne fait rien : puisque le chat est noir, c’est la preuve qu’il est blanc.
De même que la preuve que Poutine est un grand chef d’État dont nous aurions besoin, c’est qu’il a commencé par dire cinquante fois qu’il n’avait pas envahi la Crimée, avant de dire que bien sûr, il avait envahi la Crimée, bande de c…
Ou bien que la preuve que le « professeur » Raoult possède le remède à l’épidémie dont le méchant Macron veut nous priver, c’est qu’il a commencé par dire qu’il n’y aurait pas d’épidémie, que c’était une maladie de Chinetoques, puis qu’il a dit que c’était une petite épidémie de rien du tout, qui ferait moins de morts que les accidents de scooter en Italie (les Italiens apprécieront), et enfin qu’il était le sauveur de l’humanité, mais que les puissances d’argent s’échinaient à l’empêcher de lutter contre cette épouvantable pandémie qui nous emportera tous.
De même qu’il a commencé par dire que les études scientifiques médicales basées sur des preuves ne valaient rien, que lui faisait de la médecine et non des statistiques, et qu’il dit, maintenant, que l’étude de The Lancet n’est pas suffisamment probante, pas assez scientifique, que c’est « de la foutaise » (jugement hautement scientifique, on en conviendra).
Le charlatan Raoult utilise le terme diffamatoire de « big data » (*) pour dénigrer cette étude, autrement dit il introduit un terme politique dans un débat scientifique : le « big data », c’est mal, c’est américain, c’est les méchants Gafa-capitalistes qui vont nous bouffer tout crus.
Il prétend s’offusquer de ce que cette étude est effectivement une étude agrégeant des données observées dans de nombreux hôpitaux à travers le monde, tentant ainsi d’abuser de la crédulité du grand public qui ne sait pas qu’il s’agit là, en effet, d’une méthode tout à fait courante. Un grand nombre d’avancées scientifiques sont dues à des méta-études, autrement dit des études sur des études. Seule la démagogie la plus crasse permet à Raoult d’insinuer qu’il s’agit là d’études en chambre, donc fausses, alors que lui ferait de la vraie médecine en serrant fort les malades contre son cœur.
Bien entendu, l’étude de The Lancet n’est pas la seule à réfuter l’efficacité de la chloroquine sur le coronavirus. Des tripotées d’études ont déjà été publiées qui vont dans ce sens, et d’autres sont en cours. Le bilan de ces travaux, pour le moment (et ce moment dure depuis un certain temps), c’est que la science ne permet pas de conclure à une efficacité de la potion magique des Gilets jaunes contre l’épidémie en cours.
J’ai bien compris que la chloroquine est un médicament gentil, un médicament de droite : la preuve, Donald Trump en prend, contre l’avis de son conseiller scientifique en chef sur la maladie. Puisque le milliardaire Donald Trump en prend, c’est bien la preuve que le capitalisme américain débridé diffame la gentille chloroquine, pour nous fourguer à la place sa camelote inefficace et hors de prix.
Oui, la phrase que je viens d’écrire est stupide. C’est pourtant le genre de purée mentale qui fait l’ordinaire du discours public de nos jours, des sommets de « l’oligarchie » (dont Didier Raoult fait partie, au passage) au fin fond des bistrots malodorants.
Admirez le spectaculaire festival de n’importe quoi vaporisé par Douste-Blazy, ostensiblement médecin mais surtout homme politique, et membre du conseil d’administration de la tôle à Raoult :
« L’étude du Lancet est une étude rétrospective… »
Euh… oui, abruti. Une étude est par définition rétrospective. Sinon, ça s’appelle une prévision. C’est pas le même bestiau. Du tout.
« Ce que nous souhaitons à travers la pétition… »
Douste-Blazy est un scientifique. Il fait de la science par pétition. C’est nouveau, ça vient de sortir.
« …c’est revenir sur un décret qui empêche un médecin de prescrire l’hydroxychloroquine en dehors des patients hospitalisés. Cette étude du Lancet montre justement que la chloroquine peut être dangereuse pour des patients hospitalisés, c’est pour cela que nous demandons la levée de ce décret. »
Donc, puisque la chloroquine peut être dangereuse pour des patients hospitalisés… Douste-Blazy soutient Raoult… qui donne de la chloroquine à des patients hospitalisés. Prends-nous pour des imbéciles.
Et puisque Douste-Blazy reconnaît que la chloroquine peut être dangereuse pour les patients hospitalisés… il réclame que les médecins de ville puissent la prescrire pour les patients non hospitalisés. Prends-nous pour des pommes.
Oui, celle-là, elle est plus subtile : elle oblige à avoir fait l’école entre douze et treize ans, alors que la précédente peut être réfutée par un gamin qui a fait l’école entre sept et huit ans. Si la chloroquine est dangereuse pour les malades du coronavirus qui sont à l’hôpital, ça ne veut pas dire qu’elle est inoffensive pour les malades qui n’ont pas besoin d’y aller. Et pas davantage pour les malades imaginaires qui ont la trouille d’attraper le coronavirus, comme Charoulet.
Et ça veut encore moins dire qu’elle est efficace contre le coronavirus, bande d’andouilles malfaisantes qui faites constamment semblant d’oublier que le but de la manip (pour des savants dignes de ce nom) est de démontrer que la chloroquine soigne le coronavirus. Pas simplement qu’elle ne fait rien.
Parce que si vous voulez un truc qui ne fait rien, prenez de l’aspirine. Ou des granules homéopathiques. Ou de l’eau tiède. La France est championne du monde de la consommation de « médicaments » homéopathiques, et on comprend pourquoi, lorsqu’on entend les délires à Raoult. Et ceux de ses sectateurs.
Mais ce n’est pas fini :
« Il y a un débat sur l’hydroxychloroquine, qui ne sera tranché que par un essai clinique randomisé. »
Euh… oui. C’est exactement ce que dit l’étude de The Lancet. Qui n’est pas randomisée : « Nos conclusions suggèrent que ces traitements ne devraient pas être employés en dehors d’essais cliniques, et qu’il est urgent d’obtenir confirmation [de ce que nous avons trouvé] au moyen d’essais cliniques randomisés. »
Précisément le type d’essais dont Didier Raoult nous a toujours dit, depuis le début, qu’ils étaient inutiles et même nocifs. Tout en prétendant, maintenant, que l’étude de The Lancet n’est pas suffisamment conforme à une orthodoxie scientifique qu’il dénigrait hier.
« Il faut regarder le taux de mortalité : 17,6 % en France. A l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée-Infection de Marseille, c’est 2,5 % : et on peut trouver des chiffres bas ailleurs, même sans chloroquine. »
Donc, Douste-Blazy se prévaut d’une faible mortalité dans sa tôle à lui (dont nous avons vu qu’en soi, elle ne veut rien dire, si tant est que ses chiffres soient exacts)… pour défendre la chloroquine… tout en assurant, dans la même phrase, qu’on peut trouver des mortalités aussi faibles, ailleurs que dans le taudis à Raoult, malgré l’absence de recours à la chloroquine.
Cette constance à démontrer soi-même qu’on est un abruti va finir par forcer l’admiration.
« Ce qui est important, c’est la stratégie : dépistage massif, isolement des cas précoces, isolement des personnes positives, recherche des cas contact et traitement. »
Donc en fait, ce qui est important, c’est tout autre chose que la chloroquine — dont, au demeurant, The Lancet vient de démontrer qu’elle est dangereuse en plus d’être inefficace, danger que Douste-Blazy reconnaît lui-même.
Mais Douste-Blazy lance quand même une pétition pour permettre aux médecins de ville de prescrire la chloroquine, parce que… parce que… pourquoi pas ? Ça ou autre chose…
« Moi je suis comme tout le monde, je regarde le taux de mortalité. Pour un médecin il n’y a que ça. Quand on voit les résultats à Marseille, je pense qu’on doit en effet écouter ce qu’il dit. Mais je crois que tout le monde l’écoute. »
Moi je suis comme tout le monde, je suis un imbécile, je me laisser abuser par n’importe quelle approximation démagogique, sans exercer la rigueur propre à tout scientifique — et à tout médecin, au passage. On finirait par oublier qu’un médecin n’est pas un chaman. Enfin, pas chez nous, et pas jusqu’à nouvel ordre.
Je dis que l’obsession chloroquiste à Raoult n’est pas ce qui est important, mais je dis dans la même phrase qu’il faut l’écouter, parce que tout le monde l’écoute (sauf des milliers de ses pairs à travers le monde), et que si tous les imbéciles croient ce qu’il dit, eh bien c’est la preuve qu’il a raison.
Après une telle aspersion d’absurdités (sans compter les mensonges purs et simples**), on a envie de prendre une douche.
Malheureusement, il faut la décaler en attendant de se faire couvrir à nouveau d’ordure mentale par Christian Estrosi, politicien soi-disant de droite, mais singulièrement tordu dans ses raisonnements :
« Je ne comprends pas pourquoi on s’est livrés à ce lynchage médiatique [contre Raoult]. »
Raoult a été capturé par une bande de voyous macronistes, et il a été pendu à une branche. Maintenant, il est mort, mais ses travaux sur la chloroquine restent avec nous.
« Raoult est le plus grand chercheur de France. »
C’est comme ça. Il n’y a pas à discuter. Tout le monde sait bien que. Les milliers de chercheurs en physique des particules, en astronomie, en intelligence artificielle (et même en médecine) que compte la France sont des nuls. Aucun n’arrive à la cheville de saint Raoult.
« Parfaite ou imparfaite, il y avait une solution. »
Poutine n’est pas un ange, mais. Estrosi n’éprouve pas le besoin de nous dire où il a bien pu trouver que la chloroquine était une solution, même imparfaite, alors que le consensus scientifique mondial dit le contraire. Mais un homme d’État français n’a que faire de ces abrutis d’étrangers. Il n’a rien à faire, non plus, des cohortes d’éminents scientifiques français qui s’opposent à ses édits. Le propre du politicien hexagonal est le volontarisme. Il ferait beau voir que les faits se mettent en travers de son idéologie.
« Je ne comprends pas pourquoi on s’est livrés à cette espèce de lynchage médiatique de quelqu’un qui travaille, de quelqu’un qui ne veut pas se mêler de tous ces débats, de quelqu’un qui, au lieu de passer son temps à être un commentateur sur les plateaux de télévision, préfère se consacrer à ses patients. »
Tout à fait. C’est ça qui m’a frappé, moi aussi. Comment se fait-il qu’un homme aussi effacé, aussi modeste que Didier Raoult, quelqu’un qui ne passe jamais à la télé, ni n’aurait l’idée baroque d’enregistrer des « vidéos YouTube », quelqu’un de tout à fait obscur dont aucun Français ne connaît le nom, soit soudain débusqué par le Système, et cloué au pilori par les médias à la solde des marchands d’armes ? On ne m’ôtera pas de l’idée qu’il y a un truc pas clair, là derrière.
Philippe Bilger, dans son billet, pose la question de la refondation de la droite. Ma proposition, à cet égard, consiste à commencer par poser ce principe : être de droite, c’est parler droit. Dire la vérité, même si elle est politiquement malcommode. Privilégier le savoir par rapport à l’ignorance, même si flatter les ignorants peut favoriser ses intérêts particuliers.
Nous en sommes loin de façon générale, et en particulier à « droite ». Didier Raoult, à cet égard, est un gauchiste pur sucre, adulé par des imbéciles qui se prétendent de droite. Le plus frappant, à cet égard, est à quel point cet homme qui se revendique de la science tient un discours non scientifique.
Consultez n’importe laquelle de ses interviews ou de ses vidéos : il tient constamment un discours de politicien, de militant, d’éditorialiste, de polémiste, de pilier de bistrot ou de commentateur de blog, à l’instant même où il prétend exposer des vérités scientifiques.
Il est révélateur de la corruption morale et intellectuelle de la France que cela ne saute pas aux yeux de ses soutiens. Pire : c’est précisément cela qui lui vaut leur affection.
C’est parce que Raoult élude les questions des journalistes en leur disant que « c’est bien des questions de journalistes », que ses partisans exultent en disant : « qu’est-ce qu’il leur a mis ! ».
C’est parce que Poutine insulte un journaliste du Monde qui posait une question gênante, en l’invitant à venir subir une circoncision-castration en Russie, que ses supporters le trouvent génial.
Dans l’opération, le petit détail concernant les faits relatifs à la question posée disparaît complètement. Quels faits ? Quelle vérité ? On s’en tape, de la vérité. Ce qui compte, c’est si le type est avec nous ou contre nous.
S’il est avec nous, il nous protégera et nous couvrira de bienfaits. S’il est contre nous, il importe de le discréditer par tous les moyens.
C’est la conception du monde à l’africaine. Le retour aux réflexes tribaux. La ruine de la civilisation.
Si on ne soutient pas bruyamment les Gilets jaunes, on est un ennemi du peuple. Si on contredit Raoult en quoi que ce soit, on est un « lyncheur ». L’éventualité que les uns et les autres pourraient avoir tort ne rentre pas en ligne de compte.
A cet égard, il est terrifiant que ne se soit pas levé, en France, un vaste mouvement de protestation contre les prétentions de tout le monde et sa mère à porter plainte contre les politiciens pour leur gestion de l’épidémie.
Il semble échapper à tout le monde que c’est dans les dictatures qu’on traîne les gens devant les tribunaux pour des faits politiques. L’immunité des responsables politiques à raison de leur action est une pierre de touche de la liberté. La France se transforme en silence en république communiste, et personne ne dit rien.
Et comme dans tout régime communiste, c’est la guerre de tous contre tous. Ce fut flagrant au cours de l’épidémie. Précisément au moment où une catastrophe naturelle aurait dû conduire les Français à mettre de côté leurs dissensions politiques en faveur du salut commun. La haine et la vindicte mutuelles se sont déchaînées comme jamais. Seul le confinement a empêché les destructions et les atteintes aux personnes que nous ont valu les Gilets jaunes.
Par contraste, les Grecs, peuple traditionnellement factieux et querelleur, se sont abstenus d’exploiter la pandémie à des fins politiciennes. La solidarité nationale (la vraie, pas celle à la sauce socialiste) a joué. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est ce qui a conduit à un nombre de morts limité en regard de nombreux autres pays — ce serait faire preuve de la même pensée magique que mes adversaires.
Mais ce fut incontestablement un atout, alors que la Grèce, pays pauvre, était confrontée simultanément au coronavirus et à une authentique invasion immigrée aidée par l’armée turque — coups de fusil à l’appui. Et je signale que l’armée grecque a tiré à balles réelles contre cet envahisseur, faisant un mort.
Ce n’est sans doute pas un hasard si le gouvernement au pouvoir, en Grèce, est de tendance conservatrice traditionnelle. C’est-à-dire pas la tendance populiste, d’extrême droite, voire franchement néonazie qui a été, un temps, très vivace dans ce pays.
Le gouvernement Mitsotakis a même fait pression avec succès sur l’Église orthodoxe, afin que celle-ci abandonne ses prétentions à maintenir ses messes, malgré le risque prouvé de tels rassemblements. Cela, dans un pays où l’orthodoxie est religion d’État — c’est inscrit dans la constitution.
Peut-être est-ce dû à l’authentique foi chrétienne qui laisse de profondes traces en Grèce encore aujourd’hui, après avoir permis à la nation de résister avec succès à quatre siècles de servitude musulmane. Contrairement au christianisme français, vérolé en idéologie politique par la lutte entre le royalisme et la République, perverti en christianisme de gauche depuis Bernanos et sans doute au-delà.
______
(*) Si Didier Raoult a tort d’employer le terme de « big data » pour dénigrer l’étude qui démontre ses erreurs, ce n’est pas seulement parce qu’il appartient au vocabulaire de l’idéologie et de la politique, et non à celui de la science. C’est aussi parce que les données utilisées par The Lancet ne sont pas du « big data ».
Le « big data », ce sont les données personnelles collectées automatiquement par les grands sites Internet, lorsque vous faites une recherche ou que vous achetez des produits en ligne. Ces données en nombre considérable sont ensuite analysées par des logiciels faisant appel à des notions mathématiques avancées, pour offrir un meilleur service, afficher des publicités plus personnalisées et améliorer la rentabilité des sites.
Cela n’a rien à voir avec le recueil des données pratiqué dans une étude clinique.
Didier Raoult est un menteur, et un scientifique dévoyé. Ce que le langage courant traduit, lorsqu’il est question d’un médecin, par le terme de charlatan. C’est donc le qualificatif que je lui applique.
(**) Lorsqu’un ancien ministre, qui se prévaut de sa qualité de médecin, qui est membre du conseil d’administration d’un institut de recherche hospitalo-universitaire dont il défend la politique, fait une « erreur » aussi énorme concernant une étude scientifique qu’il attaque ; lorsque, de surcroît, il commet une autre « erreur » de même taille, en suggérant que les malades étudiés par The Lancet n’ont été traités que tardivement avec la chloroquine (un argument majeur des raoultistes), alors qu’ils ont reçu le médicament 48 heures après le diagnostic, je n’appelle plus cela une erreur : j’appelle ça un mensonge.
@ Y.S.
Vous ne voulez pas donner votre métier en invoquant des arguments tout à fait recevables. Soyez conséquent. Si vous refusez de donner votre métier ne faites pas allusion à la profession des autres. Si vous faites allusion à la profession des autres alors ne refusez pas de donner la vôtre.
——————————
@ sbriglia
Voici ma réponse :
– le contrôle de nos frontières
D’accord pour contrôler rigoureusement les frontières de l’UE. Principe liberté de circulation à l’intérieur de l’UE sur principe de réciprocité.
– l’expulsion des 700 000 immigrés clandestins
Complètement irréaliste
– diminuer et rembourser la dette
Ce n’est certainement pas le moment. On est condamné à l’augmenter.
– créer des emplois productifs
Qui peut être contre. Problème ça ne se décrète pas.
– supprimer le Sénat inutile
J’y suis favorable.
– ramener le nombre de députés à 1 par département
Débile. Calculez le nombre d’électeurs représentés par département en fonction de leur population.
– faire des restrictions budgétaires dans tous les ministères
Non, pas celui de la Justice par exemple.
– supprimer les Hautes autorités stériles et coûteuses,
À voir au cas par cas.
– réduire les dépenses militaires qui ne servent qu’à jouer aux gendarmes en Afrique occidentale
Favorable à la décision de Hollande d’intervenir au Mali.
Globalement le budget de l’armée est insuffisant.
et enfin
– supprimer les pleins pouvoirs au chef de l’Etat.
De quoi s’agit-il ? Si c’est l’article 16, plutôt favorable à suppression.
@ Y.S.
@ Marc GHINSBERG
Le savant n’est pas quelqu’un qui sait beaucoup de choses mais surtout celui qui les comprend. Qui comprend le fonctionnement des choses et quand ceux qui ne comprennent pas que la monnaie n’est que la matérialisation des valeurs ni ne savent quelle est l’utilité des valeurs, ils ne savent rien et doivent cesser de parler de monnaie et de salaire.
Au lieu de parler de salaire parlez plutôt de la valeur ajoutée que l’actif apporte à une production qui devient alors la valeur de cette production et cette valeur ajoutée a, en reflet, une autre valeur – la rétribution – de l’actif qui matérialisé par de la monnaie devient un droit de consommer, pour cet actif, de même valeur que la valeur ajoutée qu’il a produite.
Si vous augmentez la rétribution, vous augmentez aussi le prix de la production. Au final vous avez toujours un droit de consommer égal à la valeur ajoutée portée sur l’étiquette du produit.
Ce qui fait que le droit de consommer augmente pour l’actif s’il consomme autre chose que les productions qui ont augmenté de valeurs ajoutées et le consommateur perd un pouvoir de consommer en consommant une production à valeur ajoutée majorée (de l’actif augmenté) qui l’empêche de consommer autant d’autres choses que ce qu’il faisait.
L’augmentation de rétribution produit chez le bénéficiaire une augmentation de pouvoir de consommer que les autres, non bénéficiaires, perdent.
La monnaie ne sert qu’à partager les consommations nationales en fonction des droits de consommer que détiennent chacun des consommateurs.
Ceci dit il y a tout de même des choses à revoir à partir du moment ou la production des uns devient la consommation des autres, ce qui oblige chacun à produire pour les autres autant que les autres produisent pour lui. Il devient alors important de savoir si le paysan qui produit des choses agréables et utiles à la vie des autres va recevoir, des autres, de nos élus par exemple, une production autant utile et agréable que ses productions apportent et, là, on ne peut pas dire qu’il y a équité et certainement aussi pour l’infirmière, pour son travail, vis-à-vis du travail de l’élu mais certainement pas du paysan. Donc ce n’est pas l’infirmière ou le paysan qui ne sont pas assez payés mais l’élu qui l’est trop puisque l’utilité de son travail est moins utile et agréable que la production du paysan ou de l’infirmière.
Le problème ce n’est pas ceux insuffisamment payés mais ceux qui sont trop payés pour ce qu’il font et sont prêts à payer plus les autres puis se faire augmenter puisqu’ils ont un pouvoir de le faire ou de faire pression sur l’élu, puis avoir des retraites supérieures à ceux qui sont plus utiles qu’eux dans notre vie sociétale.
Si nous poussons plus loin le raisonnement, la monnaie matérialisation des droits de consommer n’est en fait, dans le circuit de ce droit de consommer, que d’abord une avance de monnaie de la part de l’entreprise que le consommateur utilise pour rembourser cette avance afin de redevenir une avance de monnaie et ainsi se suivent les cycles de productions-consommations ce qui fait de la monnaie une entité inutile à la production et à la consommation mais utile juste en qualité de catalyseur nécessaire à la réaction mais retrouvé intact après la réaction production-consommation.
Alors il y a ceux qui comprennent que personne ne paye mais il se fait des avances de monnaie et des remboursements de monnaie, puis il y a ceux qui ne comprennent pas et disent que la salarié paye, le patron paye et donc le consommateur ne paierait que la TVA.
Conclusion à retenir : l’entreprise avance de la monnaie et le consommateur rembourse cette avance.
L’actif produit une valeur ajoutée et reçoit des droits de consommer et lors de la consommation les droits de consommer neutralisent les valeurs ajoutées.
Si on ajoute des valeurs ajoutées sociétales pour les inactifs au prix des choses qui donnent des droits de consommer aux inactifs : les droits de consommer des consommateurs neutralisent les valeurs ajoutée de productions plus les valeurs ajoutées sociétales.
Si on ajoute à ces valeurs ajoutées d’une production, une autre valeur ajoutée pour la dépense de santé pour…
Puis encore une valeur ajoutée pour les dépenses collectives…
Les valeurs droit de consommer des consommateurs neutralisent les droits ajoutés, de production, sociétaux, pour usage de santé, pour usage collectif.
Ces quatre valeurs ajoutées et les droits de consommer qui s’y rattachent, ne servent qu’à partager la consommation nationale ; faite des productions nationales dont une partie, les exportations, sont échangées contre les importations.
Et statistiquement ces consommations à partir de ces quatre valeurs ajoutées permettent de partager à 100 % la consommation nationale en deux partages
> 56 % aux actifs 44 % aux inactifs
> 13 % en usage de santé, 32 % en usage collectif et 55 % en usage familial.
Il y a ceux qui comprennent et peuvent, avec ces statistiques, savoir ce que représentent les trois dernières valeurs ajoutées si la première valeur ajoutée, produite par les actifs, physique, intellectuel du secteur privé ou public est connue ; et elle est connue c’est 746,40 milliards d’euros.
Au diable cotisation, charges, impôts, prélèvements et autres qualitatifs inutiles pour que la monnaie joue son rôle de partage des consommations à l’intérieur d’une nation ou de circulation des productions dans la chaîne de production dans une nation ou entre nations.
Celui qui comprend n’a pas besoin de savoir plus en économie, le reste n’est qu’application de ce principe de la monnaie catalyseur en économie. Celui qui comprend en sait certainement moins que celui qui a pour savoir ce qu’on lui a appris à croire.
Voilà pourquoi Alvin Toffler nous a dit « Les analphabètes du XXIe siècle ne seront pas ceux qui ne savent ni lire ni écrire. Ce seront ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre ».
Attention, je vais être très direct. Bellamy est contre l’IVG, contre le mariage homo, contre la PMA pour toutes. C’est parfaitement son droit. Mais pour ma part, lorsque l’on est à ce point à contre-courant, à ce point « out », on est strictement incapable de refonder quelque parti que ce soit. Désolé. Voilà… !
Tiens, je savais pas que les Bilger avaient participé à un documentaire animalier sur la vie fascinante des bourgeois parisiens dans leur milieu naturel…
https://www.youtube.com/watch?v=IScqiKxKtwU
ONFRAY / ZEMMOUR
Onfray et Zemmour m’amusent. Leurs façons de dézinguer à droite et à gauche les platitudes de l’intelligentsia française me procurent une jouissance indescriptible. Tous deux en l’occurrence ont un jeu facile à vanter le souverainisme et à railler le progressisme. Ils ont néanmoins le mérite de le faire, eux, quand presque tous les autres s’abstiennent docilement. Je ne me lasse pas non plus de les entendre relater tel ou tel épisode mémorable, pourtant que désormais presque oublié, de l’Histoire de France. C’est à peu près tout et je ne sombre pas dans une admiration béate.
En effet, si l’on peut apprécier leurs connaissances historiques et idéologiques, il ne faut pas pour autant négliger de prendre en considération leur quasiment complète absence de culture économique. Onfray, dans ce domaine, est d’une nullité criante. Zemmour est à peine meilleur. Quand les deux se sont mis à parler des relocalisations, de mondialisation et de « libéralisme », ils n’ont été capables que de déblatérer une suite d’insanités aussi absurdes les unes que les autres. Zemmour faisait un peu plus preuve de circonspection et de bon sens; Onfray était dépassé et n’a proféré que des âneries.
Or, il est impossible de concevoir une politique réaliste sans tenir compte de l’économie. L’économie n’est certainement pas le tout de l’homme – c’en est même bien peu – mais sans économie point de société. L’avantage de l’étude économique sur toutes les autres sciences humaines est qu’elle permet la compréhension du fonctionnement de la société humaine ; ce à quoi échoue la plupart des systèmes philosophiques. J’entends par étude économique non les systèmes philosophiques qui en traitent mais la compréhension de la vie des entreprises, du fonctionnement d’un Etat, de ses ressources et de ses dépenses, de la monnaie, de son système bancaire, de son système social, etc. Les antiques, qui étaient de grands pragmatiques, ne la négligeaient pas. Un Xénophon n’a pas cru s’abaisser en traitant dans « L’Économique » d’une chose aussi simple, aussi futile que la gestion de son domaine. N’est pas Romain qui veut !
Lucile a raison. Onfray est un doctrinaire potentiellement dangereux. Il est bourré de ressentiments. Il est tellement persuadé de détenir la vérité qu’il n’aurait aucun mal à devenir totalitaire. Il en est encore à croire que les prémisses de la Révolution ou du socialisme mitterrandien auraient pu conduire la société ailleurs qu’elle ne pencha, que les intentions étaient bonnes mais la réalisation gangrénée par les égoïsmes. Certains pensent encore cela du communisme. C’est une attitude infantile qui montre dans le domaine une absence de maturation ; c’est pourquoi l’on pardonne aisément à Onfray ; son indignation sourd d’une authentique déception dans ce à quoi il crut ; il s’essaie – et c’est hautement honorable – de s’insurger et de réagir quand tous les autres abdiquent.
Zemmour est habile dans la dénonciation. Dans tout le reste, il n’est que piètre. Être capable de dénoncer une idéologie qui échoue dans l’épreuve des circonstances ne dit rien sur la sienne propre qui ne reste qu’à l’état d’idée sans aucune application dans la société. Zemmour me paraît plus probe et modéré. Il est la gentillesse incarnée, jointe à la pugnacité.
Pour autant, je ne veux pas décrier l’initiative citoyenne dont font preuve avec courage ces deux hommes. Dans l’océan d’idées reçues dans lequel l’on est noyé et qui ne sert qu’à nous endoctriner et assujettir toujours plus, la parole de deux hommes libres est cause de notre joie. Que d’autres les suivent et que la parole se libère. Haut les cœurs !
On pourrait conclure plus généralement en affirmant que la politique est au-dessus de l’économie, mais que sans économie point de politique. On pourrait rajouter qu’au-dessus de la politique doit surplomber une certaine idée de l’homme, un humanisme, sauf à préférer le cynisme et la suprématie brute de la force. Le libéralisme en est un. On lui doit depuis trois siècles la prospérité, d’avoir de sa misère relevé la condition humaine et d’avoir déjoué le fatalisme du malthusianisme. Grâce à lui, un grand pas de l’humanité a été fait.
@ Robert Marchenoir | 30 mai 2020 à 21:24
Bob, je me permets, je suis heureux de vous retrouver, « effectivement je vois ici le camarade communiste Giuseppe vanter la gestion allemande de l’épidémie, jusqu’à l’écœurement, mais bizarrement, je ne l’ai jamais entendu réclamer une baisse sauvage de la dépense publique en France. Seulement que les députés cessent de manger du homard. »
Compte tenu de l’écart stratosphérique de morts entre l’Allemagne et la France, en gros vous aviez cinq fois plus de chances de passer à la trappe, mais je vois que le confinement vous a fait méditer et reconnaître au fond, malgré vous, la valeur de nos voisins ; mais la gestion de la crise chez nous n’a pas été si mauvaise puisque vous êtes encore là, n’est-ce pas là l’essentiel Bob ?
Imaginez, vous auriez pu être soigné par nos voisins comme certains de nos camarades communistes jusqu’à l’écoeurement.
Un ancien professeur de ma connaissance vous aurait mis 20 pour le poids mais 0 pour la traçabilité ; je crois avoir relevé entre autres un organisme tel que l’ARS de l’Est et son organigramme digne des médailles accrochées sur la poitrine d’un maréchal soviétique… Mais bon, le homard c’est le début des économies, et comme le disait le défunt Cruchade « les petits ruisseaux font les grandes rivières ».
Je vous cite au passage – je suis un peu fainéant pour tout reprendre et puis à quoi bon, Bob ? -, « la France est un pays communiste, par conséquent le gouvernement a bien dû composer avec les tares d’un pays communiste ».
Vous avez de la chance, camarade communiste Bob, nous appartenons au même pays et vous sans doute depuis plus longtemps que moi, d’ailleurs si on explore votre sémantique elle possède tous les ressorts des camarades que vous citez, il ne vous manque plus que le placard de médailles sur la poitrine.
Que dire de plus, vous êtes exceptionnel, et trop fort pour moi, mais il faut reconnaître parfois votre capacité à enfoncer des portes ouvertes comme si c’était de la plus grande ingéniosité, alors là aussi je vous dis chapeau !
Content de vous relire vous manquiez à tout un kolkho… euh… un blog et à tout un pays.
Cher Philippe,
Vos réflexions sur la droite, alors qu’on demande à FXB les siennes, a mis en verve l’un de vos commentateurs M. Marchenoir. Quel arsenal ! Quel torrent ! Quel souffle ! Votre blog depuis sa création a-t-il connu commentaire plus long ? Chez Rioufol cela n’aurait pas été publié, car rien n’est publié de plus de 5 000 signes, mais ici, no problemo. M. Marchenoir est chanceux. On est content pour lui.
Sur le fond, il n’a pas vraiment creusé son sujet. L’antibiotique est passé à la trappe. Or Raoult a expliqué pourquoi cette prescription était essentielle. A-t-il compris qu’il faut tester, isoler, et traiter très vite… bien avant d’envoyer en réa ? A-t-il compris qu’il est idiot de dire aux gens : rentrez chez vous, prenez du Doliprane, contaminez toute votre famille, appelez-nous seulement quand il sera trop tard et qu’on ne pourra vous mettre qu’en réa, où vous aurez une chance sur deux de calancher ? A-t-il compris qu’il ne fallait pas faire un confinement général, ce qui a ruiné l’économie libérale (qui lui est, dit-il, si chère) ? A-t-il lu l’article signé par des sommités mondiales montrant pourquoi le papier du « Lancet » est une honte ? Dans quel pays un ministre de la Santé interdit-il aux généralistes de prescrire librement deux médicaments qui sont parmi les plus prescrits sur le globe depuis des décennies ?
Peut-il nous dire depuis quand il est devenu le défenseur le plus inconditionnel du gouvernement français ? Quand il se plaçait il y a trois ans « à droite de Mme Le Pen » et ultralibéral, jamais on n’aurait pu l’imaginer groupie emmanuellienne et veranesque. Quelle conversion ! Quelle métamorphose ! Quel fregolisme !
Certes une petite rechute dans des idées antérieures : il a osé « niaquoués », bien après avoir déclaré « les Noirs 30 % moins intelligents que les Blancs en moyenne ». On n’a pas complètement changé le talentueux, très talentueux Marchenoir. Là, on est en terre connue.
@ HOPE | 30 mai 2020 à 22:38
Que voulez-vous, moi aussi j’ai du mal à être aussi ouvert et surtout à légiférer pour être « in »…
https://twitter.com/i/status/1266396179245469699
Derrière ces jolies paroles, la droite doit simplement avoir un positionnement clair sur les points suivants, par ordre d’importance aléatoire:
– la sécurité: faut-il faire le choix d’une politique plus répressive (plus de policiers ou de prisons) pour régler les problèmes d’insécurité dans le pays ?
– l’immigration: il faudra bien que sur ce sujet la droite explique sa différence avec le FN.
– la fiscalité: faut-il moins d’impôt, donc moins d’Etat ?
– le rôle de l’Etat: moindre, on est d’accord ?
– la politique étrangère: quelle Europe (vaguement confédérale, au moins dans l’idée, ou blocage sur la fameuse « Europe des Nations » qui ne veut rien dire ?)
– le social: moins car c’est contraire aux lois du marché et que c’est coûteux en impôts ?
Je vous fais les réponses car a priori la droite c’est ça, c’est libéral. Et donc pas populaire, pour attirer les électeurs aux revenus modestes pour qui notre coûteux et généreux système de protection sociale est une nécessité vitale pour vivre dignement, et qui forment jusqu’à nouvel ordre la majorité du corps électoral, il faudra trouver un autre discours.
Le fait qu’un parti en soit à confier officiellement à un de ses sous-fifres choisi juste pour son profil consensuel et avenant une mission sur ce que doit être son idéologie prouve bien justement le désarroi intellectuel du moment de la droite classique française. Coincée entre l’hybride Macronie et le FN qui garde ses bases, elle n’a guère plus que ces cercles de retraités et de petits patrons des provinces de l’Ouest parisien et de la Normandie pour exister. Ça va effectivement être un travail d’Hercule, votre titre est parfait !
@ HOPE | 30 mai 2020 à 22:38
C’est justement parce qu’il revendique haut et fort ces valeurs « essentielles » que l’on peut dire que FXB est resté authentiquement de droite.
A l’inverse de ceux qui les ont reniées par calcul, afin de se faire élire à n’importe quel prix, sapant ainsi par intérêt, traîtrise et lâcheté les plus sûrs fondements de notre société : mariages dénaturés, familles ringardisées, enfants gadgets privés de leurs racines réduits à n’être que de simples objets de consommation…
Comme quoi à gauche tout s’achète et se vend Dugland !
Une effroyable décadence que des apprentis sorciers s’obstinent à vouloir nous vendre comme un progrès !
Je rajouterai à mon commentaire du 30/05/20 à 20:25 qu’il me plairait assez que le président soit reconduit dans ses fonctions ainsi que l’Assemblée. Ainsi, nous le verrions devoir assumer la nullité de son projet et de ses actions. Ce qui ne surviendrait pas s’il était démis. Le malentendu subsisterait et nous aurions droit quelques années après à un nouveau fleurissement de ces idées empoisonnées. La France ne pourrait en souffrir indéfiniment sans en crever.
De toute évidence, la France est ingouvernable pour la prochaine décennie. Sans doute même, ne lui sera-t-il possible de se ressaisir que lorsqu’elle sera le nez face au mur et contrainte par la nécessité. C’est pourquoi, à l’encontre de l’idée spontanée d’urgence et de réaction, je me persuade plutôt qu’il convient de parfaire et consolider le projet et ne le proposer qu’au moment le plus favorable.
@ HOPE
Vous avez éveillé mon intérêt, car je ne regarde jamais la droite molle. Donc j’y suis allé et j’ai écouté François-Xavier Bellamy défendre ses idées.
https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/la-pma-est-une-malediction-selon-francois-xavier-bellamy-choquant-1609-1187063.html
Vous dites:
« Mais pour ma part, lorsque l’on est à ce point à contre-courant, à ce point « out », on est strictement incapable de refonder quelque parti que ce soit »
Ce qui m’a surtout frappé c’est qu’en partant avec une audience lui étant totalement hostile et très vocale, il a réussi en moins de 5 minutes, avec un discours très inspiré, contrôlé et jamais élitiste, à les emmener vers sa pensée, jusqu’à les laisser pensifs et beaucoup moins sûrs de leur vérité. A la fin, ils étaient sur le c*l.
Alors, moi je trouve que si ce « courant » à qui vous prêtez des qualités solides et universellement reconnues peut être mis en question à ce point en moins de cinq minutes, il ne mérite pas son tabou. Très intéressant personnage.
@ Robert Marchenoir | 30 mai 2020 à 21:24
Yeah ! Marchenoir is come back !
Je suis rentré dans sa forteresse de mots.
4 320 mots, murs, tours et mâchicoulis compris. Rien n’a changé, tout était comme autrefois.
Les dazibaos sur les murs, l’imprécateur toujours aussi en verve, l’encensoir rempli de poivre d’une main et de l’autre le goupillon en fer forgé à froid, le parfait assommoir de malédictions.
Tout est normal !
Enfin tout est normal sur le blog, parce que dans la vraie vie, j’avoue que je suis plus dubitatif.
Il me semble, je croyais, que les médecins n’avaient pas le droit, de par la loi, de faire de la publicité.
Et que vois-je ? Un défilé de toubibs tous plus mandarins les uns que les autres à la télé, chacun nous expliquant qu’il en sait plus que le voisin.
Je n’ai rien contre les mandarins, et c’est peut-être vrai qu’ils en savent plus les uns que les autres, mais cette bataille de chiffonniers ressemble beaucoup à une querelle de sorciers vaudous échangeant des définitives malédictions.
À partir de quel moment la communication orientée devient publicité, pour un homme, une marque de médicaments ou une politique sanitaire ?
La médecine se vulgarise dans cette affaire et c’est une très mauvaise chose pour le patient que je suis, et qui a la désagréable impression de devenir un client.
Bonjour M. Bilger,
Le PPE demande à FXB de repenser la droite. Pas LR, le PPE.
Actant ainsi officiellement, en pleine période de retour de l’idée souverainiste, l’abandon de ladite idée par la droite dite républicaine.
Et FXB va s’y atteler avec zèle.
Et LR va, enfin, finir sa lente agonie et disparaître du roman national.
@ Jean | 31 mai 2020 à 00:06
« Je rajouterai à mon commentaire du 30/05/20 à 20:25 qu’il me plairait assez que le président soit reconduit dans ses fonctions ainsi que l’Assemblée. »
Les analyses alambiquées que vous nous assénez avec l’assurance d’un visionnaire éclairé qui ne saurait souffrir aucune contestation m’amusent beaucoup.
Rassurez-vous, votre souhait a de fortes chances d’être exaucé. 🙂
@ Mary Preud’homme
« C’est justement parce qu’il revendique haut et fort ces valeurs « essentielles » que l’on peut dire que FXB est resté authentiquement de droite. »
De mon côté, je « revendique haut et fort ces valeurs « essentielles » » du port de la feuille de vigne les jours de grand vent sous les sassafras, c’est un bon début de programme politique, de mon point de vue, et je ne suis pas myope, ce qui fait de moi un excellent oracle !
@ Robert Marchenoir
Il faut craindre que vous ayez raison. Ce temps pourrit la pensée commune et finira par faire mentir le postulat de Churchill selon lequel la démocratie est le pire des systèmes à l’exclusion de tous les autres.
La discorde dévore tout et annihile le reste.
@ Robert Marchenoir
« Ce n’est jamais qu’une étude publiée par The Lancet, la revue médicale la plus ancienne et la plus respectée du monde – elle a été créée en 1823. »
Vous voulez dire une référence du même tonneau que le journal vespéral ainsi qualifié ? Le monde (et Le Monde) a changé et les références toutes relatives.
Concernant l’étude récemment publiée, on peut noter que:
– des scientifiques de divers pays critiquent sa méthode, dépassant largement le cas Raoult
https://www.tctmd.com/news/lancet-covid-19-hydroxychloroquine-study-faces-data-integrity-questions
– la revue, elle-même, souligne que les différentes études qu’elle publie peuvent exprimer des opinions divergentes, sous-entendu pas de vérité révélée !
A mon humble niveau, je doute et me méfie des raoultistes inconditionnels comme des antiraoultistes tout aussi convaincus.
« Pour examiner la vérité, il est besoin, une fois dans sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu’il se peut. » R. Descartes
@ Marc GHINSBERG | 30 mai 2020 à 21:50
https://www.google.com/search?source=hp&ei=1ljTXsayKovjUvymmKgP&q=pierre+vassiliu+qui+c%27est+celui-l%C3%A0&oq=pierre+vassilu&gs_lcp=CgZwc3ktYWIQARgBMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKMgQIABAKOgIIADoFCAAQgwFQqgJY0CVgtzpoAHAAeACAAVWIAYQIkgECMTSYAQCgAQGqAQdnd3Mtd2l6&sclient=psy-ab
Et puis revoilà le vol noir des corbeaux dans la plaine avec Ange LERUAS et Robert Marchenoir, les années qui viennent vont être infernales. Excusez-moi je me casse.
@ Robert Marchenoir | 30 mai 2020 à 21:24
Ouf ! Vous êtes toujours là ! J’ai cru un instant que vous étiez parti pour Minneapolis, où cette belle sculpture, Spoonbridge and Cherry, laisse augurer de jours heureux au bord du Mississippi, avec Mark Twain dans les mains…
Alors figurez-vous que justement, je rêvais de disposer d’un résumé de ces derniers mois, quand je dis résumé, c’est une tournure, car en effet, votre résumé est, comment dire ?
Long ? Très long ? MAIS NON !!!
Ce n’est pas gênant du tout, puisque comme vous ne l’ignorez pas je ne lis que le début de chaque paragraphe, et voilà ce que ça donne :
« Soyons simples, Aux dernières nouvelles, Certes, Pas question, Le but du jeu, Dans un pays sous-développé, Et elle était meilleure, La différence, Chez nous, Donc cinquante, En plus, Dans les pays, Je vous laisse, Je vois, Ça ne va pas suffire, De même, Comme si l’État, Le socialisme, Maintenant, Alors que la vérité, J’ignore, Le coronavirus, En revanche, Et on sait, Ceux qui sont, Ce qui montre, Ou à l’instar, Puisque les médias, Ce n’est jamais, Mais ça ne fait rien : De même, Ou bien, De même, Le charlatan, Il prétend, Bien entendu, J’ai bien compris, Oui, Admirez, L’étude, Euh… oui, Ce que nous, Douste-Blazy, c’est revenir, Donc, Et puisque, Oui, Et ça veut, Parce que si, Mais ce n’est pas fini, Il y a un débat, Euh… oui.
Précisément, Il faut regarder, Donc, Cette constance, Ce qui est important, Donc en fait, Mais Douste-Blazy, Moi je suis, Moi je suis, Je dis que, Après une telle aspersion, Malheureusement, Je ne comprends pas, Raoult, Raoult,
C’est comme ça. Parfaite, Poutine, Je ne comprends pas,Tout à fait, Philippe Bilger, Nous en sommes loin, Consultez, Il est révélateur, C’est parce que, C’est parce que, Dans l’opération, S’il est avec nous, C’est la conception, Si on ne soutient pas, A cet égard, Il semble, Et comme, Par contraste, Mais ce fut, Ce n’est sans doute pas, Le gouvernement, Peut-être est-ce… »
Nota bene : les renvois sont renvoyés…
Ce fut un plaisir de vous lire en version abrégée (Ad usum delphini !) par mes soins rigoureux et bienveillants, cela n’a rien ôté à la profondeur, la pertinence, et l’à-propos !
Sinon, savez-vous si des consignes ont été données pour ceux qui, comme moi, se tamponnent le coquillard des instructions à suivre pour vivre « mens sana in corpore sano » ?
Si oui, auriez-vous la gentillesse d’en faire part ici même, afin que tous en jouissent…
La droite incarnée par LR est morte depuis plus de dix ans. Sarkozy avait été élu sur un programme de fermeté sécuritaire et de libéralisme mesuré plutôt séduisant.
Or, il n’a pas su ou pu appliquer son programme, la crise financière de 2008 ne l’ayant certes pas aidé, et les branquignols qui ont pris sa succession passent plus de temps à se demander si leurs idées vont être acceptées par les médias mainstream et par la gauche type « Glucksmann/Cohn-Bendit » (ce qui revient au même) qu’à imaginer une autre politique.
Donc oui les carottes paraissent bien cuites puisque personne n’est capable de discerner les différences entre le gloubi-boulga macroniste et la marmelade LR. Par exemple, si Fillon avait été élu, on peut imaginer que Darmanin et Le Maire auraient fait partie de l’équipe dirigeante…
Restent Bellamy et Julien Aubert qui détonnent dans le paysage conformiste de la droite classique.
Mais je doute fort que leurs voix fluettes, et pourtant justes, soient perceptibles par l’opinion…
Pour définir la droite, on pourrait commencer par la notion d’honneur.
Or, l’honneur est pour le moins incompatible avec l’usage des pseudos, et dans le pire, l’usage d’un pseudo qui ne ressemble pas à un pseudo.
On pourra ensuite reconnaître qu’une nation ne peut se définir que sur une notion de paternité commune, et donc concernant la France, par le christianisme.
L’acceptation de ces deux principes essentiels de la droite permettrait par exemple de ne pas chômer le lundi de Pentecôte tout en se pinçant le nez à l’idée de faire le moindre effort pour comprendre ce dont il s’agit.
Se pencher sur le sort du monde, rechercher un instant l’intention qui préside à l’évolution de l’humanité et l’intelligence des hommes. Ce n’est pourtant pas trop demander.
Il y a quelque deux mille ans, une poignée d’individus ont entrepris de redonner au monde une cohésion philosophique, et la mémoire d’une grande partie du monde vit encore à l’ombre des croix.
Ça dérange tant qu’on devrait s’interdire d’en parler ?
Faut-il refonder la droite ou parvenir à écarter la novlangue progressiste « de gauche » qui déforme tout, empêchant de voir les choses et les hommes comme ils sont ?
Cette novlangue qui en particulier prétend non pas que nous devons obéir à la loi mais au contraire que la loi doit obéir à nos désirs.
Il y en a qui lisent les commentaires de Marchenoir jusqu’au bout. Le dernier est plus long que dix billets de Philippe Bilger, ce qui exige quand même une belle détermination.
Le style est alerte, avec de bons traits d’humour, mais sur le fond rien de bien nouveau. Nous avons droit à l’incontournable passage sur Poutine et les communistes.
Il en voit partout, même parmi les commentateurs les plus à droite de ce blog.
On sent bien qu’il a une dent contre le professeur Raoult et les partisans de la chloroquine.
D’ailleurs son laïus est entièrement consacré à ce sujet, passant allègrement à côté du sujet du billet consacré à FXB et à la nouvelle droite tant attendue.
Mais vu qu’il a passé deux bonnes heures à l’écrire il fallait bien qu’il le place quelque part. 🙂
…réfléchir sur l’identité de la droite…
Il est tout de même grave d’en être arrivés à devoir réfléchir sur ce qui devrait couler de source de façon naturelle et instinctive.
@ boureau
« La base de 2007 (programme Sarkozy) me semble un point de départ intéressant… »
La droite ne relève pas d’un « programme » au ras des pâquerettes, c’est avant tout une conception du monde et de la vie, une éthique et une manière de se comporter.
@ Tipaza
« Et que vois-je ? Un défilé de toubibs tous plus mandarins les uns que les autres à la télé, chacun nous expliquant qu’il en sait plus que le voisin.
Je n’ai rien contre les mandarins, et c’est peut-être vrai qu’ils en savent plus les uns que les autres, mais cette bataille de chiffonniers ressemble beaucoup à une querelle de sorciers vaudous échangeant des définitives malédictions »
Sur ce coup, je vous rejoins totalement. Ces querelles d’ego sont totalement indécentes. Ces mandarins, pas merveilleux du tout, se sont étripés sur les ondes et dans la presse, comme s’ils n’avaient que ça à faire. Ne sont-ils pas les premiers à réclamer plus de moyens ? Alors, qu’ils utilisent à bon escient ceux dont ils disposent. On ne devient pas toubib pour la gloriole.
——————————————————–
@ Mary Preud’homme
« …mariages dénaturés, familles ringardisées, enfants gadgets privés de leurs racines réduits à n’être que de simples objets de consommation… »
Mais c’est un plaidoyer pour un islam rigoriste que vous nous baillez là ?
J’ai toujours pensé qu’entre les cathos intégristes et l’islamisme, il n’y avait que l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette. Seules les méthodes diffèrent.
——————————————————–
@ caroff
« Donc oui les carottes paraissent bien cuites puisque personne n’est capable de discerner les différences entre le gloubi-boulga macroniste et la marmelade LR. Par exemple, si Fillon avait été élu, on peut imaginer que Darmanin et Le Maire auraient fait partie de l’équipe dirigeante… »
Pas faux… Tout autant que je ne vois guère de différence entre la ratatouille mélenchonienne et la bouillabaisse lepeniste. Tout est dans tout et réciproquement ! Plus il y a de candidats, plus ils se ressemblent.
Effectivement, vaste programme pour Bellamy, en réalité moins difficile qu’il n’y paraît: les idées sont toutes là, il suffit de les mettre en ordre.
Reprendre la position du RPR en 1990 sur l’immigration par exemple, rappeler la position de Simone Veil sur l’avortement (un pis-aller à ne pas multiplier) etc. mais surtout il faut l’appliquer ce programme et donner la garantie qu’on l’appliquera, car là est la faille. Ce ne sont pas les idées mais le manque de confiance dans les capacités de la droite à les appliquer.
La mission de Bellamy devrait être celle-là: comment redonner confiance en LR aux électeurs de droite ? Pour commencer, comment ne pas participer au plafond de verre qui empêche 20 % de l’électorat d’être représenté sans pour autant se renier ? Pour continuer: comment faire croire que de vieux chevaux de retour auraient une attitude différente demain s’ils étaient élus que celle qu’ils ont eue dans le passé, et de ce point de vue s’interroger sur ce que veut dire être chiraquien, lui qui a trompé tout le monde tout le temps (Baroin).
@ Achille
« Rassurez-vous, votre souhait a de fortes chances d’être exaucé. 🙂 »
Tant mieux.
Meilleur est l’alambic, meilleure sera l’ivresse.
Je préfère avoir la tête dans les étoiles que l’avoir plongée dans le fumier.
Vous avez la prétention de la lucidité. Ce n’est que fadeur et rigidité.
Une petite chanson pour égayer la journée.
https://www.youtube.com/watch?v=Mms9Eiy8Mw8
Vous n’aimerez pas.
————————————————-
@ Robert Marchenoir
« Pour faire simple… »
C’est raté. Mais pire, votre patriotisme est impuissant.
Abstention, s’abstenir de voter, ils ne nous représentent plus, élus la plupart du temps avec moins de 30 % des inscrits y compris les maires.
Finalement la politique c’est du cirque, Gégé à Lyon nous effectue un grand écart digne des Petits rats de l’opéra.
Jamais au centre de leurs préoccupations, pas un pour racheter l’autre, et Dussopt où en est-il notre galeriste chéri du gouvernement ?
Tout est pourri, il faudrait se coucher et estimer que quelques peintures ce n’est rien, ils ont le droit eux de transgresser, et en plus il faudrait qu’on leur fournisse la vaseline gratuitement… Oups ! Je suis vulgaire, eux ils sont obscènes.
@ Achille
Digression, mais la vie politique est à l’image de ce qui en découle, le Sud aime trop les gens pour continuer à subir.
Terrible constat, pour tout, devrais-je dire.
Les fossoyeurs (Une de Charlie sur l’hôpital) du rugby :
« Une bande de rapaces qui veut régner sur tout »
« Benazzi poursuit en pointant notamment du doigt la mauvaise gestion financière de la FFR : « Je ressens un malaise. Les valeurs, l’état d’esprit sont galvaudés. Est-ce le rôle du président de la FFR d’annoncer la création d’une Coupe du monde des clubs ? Il attaque les clubs professionnels, manque de respect au président de la Ligue (Paul Goze). Il doit s’occuper du rugby amateur et de l’équipe de France, pas s’immiscer dans le travail des autres. C’est quoi d’avoir sans cesse la Ligue en ligne de mire, de vouloir dissoudre pour gérer seul le rugby sans le moindre respect pour les institutions, les présidents de club ? C’est une bande de rapaces qui veut régner sur tout et faire plaisir aux copains. La masse salariale de la Fédération a augmenté de 12 M€. Mais où va-t-on ? Il faut arrêter tout ça. Quand on voit le gaspillage… » »
https://sports.orange.fr/rugby/top-14/article/france-benazzi-charge-laporte-pour-sa-mauvaise-gestion-de-la-ffr-CNT000001qx8H0.html
https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/bernard-laporte-et-ses-rates-dans-les-affaires_1396956.html
https://actu.fr/sports/rugby/pro/serge-simon-marc-lievremont-auraient-failli-venir-mains_21545931.html
https://www.lejdd.fr/Sport/Rugby/rugby-serge-simon-le-vice-president-qui-se-mele-de-tout-3590876
Quand va-t-on mettre fin à ces pratiques, légales sans doute, mais à la fin ce sont les citoyens qui mettent la main à la poche.
Certains mandarins acoquinés des laboratoires, insupportable, nous sommes devenus des clients de la pire des industries, le soin et la santé.
Le sport et l’affairisme malsain, Nanard pris par la patrouille, et Bernard l’autre Nanard du rugby et l’échec de la prise du casino d’Arcachon, protégé sans doute à l’époque.
Un vaurien de plus, les amoureux de ce sport ne veulent pas de ces rapaces, Benazzi a un parcours d’honnête homme et de courageux, il mérite notre confiance, les autres sont des minables et leurs comptes ne prêchent pas pour eux.
Ils sont en train de tuer un des derniers bastions du plaisir et de l’engagement, mes amis bénévoles ne s’en remettraient pas.
Je devrais récupérer une carte de sponsor, je vous mets sur la liste Achille, vous pourrez ainsi faire valoir l’opinion d’un 15 du rugby amateur à sa grande époque, la plus belle et la plus désintéressée.
Pour promouvoir efficacement le libéralisme et faire en sorte qu’il puisse séduire la population, il faut d’abord démonter tout ce qui en est dit aujourd’hui. Puis en un second temps, faire comprendre à la population et aux travailleurs que ce qui les précarise est précisément ce modèle social administré par la puissance publique et sa technocratie. Enfin, démontrer que le libéralisme est un humanisme qui sert tout le genre humain et que chaque être y recouvre liberté et prospérité.
Celui qui aujourd’hui vole le travailleur pauvre n’est pas le riche. C’est l’État avec ses prélèvements salariaux et patronaux qui ampute une part considérable de son salaire ; pour, dit l’antienne étatiste, mieux le protéger et assurer sa sécurité ; ce qu’on voit, c’est que de cette façon le salarié pauvre n’est ni plus protégé, ni en sûreté, avec en plus d’y avoir perdu la liberté et d’avoir compromis l’avenir de sa progéniture.
Ce qui étouffe et tue à petit feu le pays, c’est tout cet excès de réglementations ; c’est cet excès de dirigisme en tout, jusqu’aux plus petites choses de la vie, de cet État tentaculaire qui se mêle de tout et échoue partout, qui aliène le plus complètement l’autonomie et la liberté de ses sujets.
Les élites du pays sont compromises. Elles vivent de ce système et se nourrissent du pays. Elles ne cesseront que quand son corps sera tout à fait mort et épuisé. Elles proliféreront alors sur un corps plus sain. Si l’Europe est souhaitée par ces élites, ce n’est jamais que parce qu’elle leur élargit leurs pouvoirs et les éloigne de tout contrôle et parce que l’on sait que le pays devient cadavérique et que pour survivre il faut coloniser rapidement un corps en meilleure santé.
Les élites s’appuient sur un système de pensée éprouvé. Il commence dès l’école. Il se poursuit durant toute la vie par le martellement incessant des mêmes idées. À la fin, la conscience de la population est tout à fait pervertie. Elle en arrive à désirer ce qui lui nuit. L’intelligentsia (les intellectuels, les journalistes, etc.), pour la très grande majorité, est complètement compromise. Elle est un éléments du système et s’en nourrit. Les voix dissidentes sont étouffées, discréditées et conspuées. Reste l’océan morne des idées convenues, indépassables et arrêtées ; ce que l’on nomme par bien-pensance.
Le libéralisme, là encore, promeut la liberté des opinions et l’expression libre de toutes les paroles. Le consensus de la pensée ne sert qu’à la réduire, la diversité l’enrichit.
Libérons notre pays.
P.-S.: pour précision, celui qui porte cette opinion dans cet article n’est pas riche, mais tout à fait humble dans le corps social. Il ne rêve qu’à se délivrer de ses chaînes et à voir restaurée la grandeur de sa patrie ; et il sait avec certitude que ses espoirs seront déjoués dans la pente que suit aujourd’hui son pays.
@ Alpi | 31 mai 2020 à 11:25
« J’ai toujours pensé qu’entre les cathos intégristes et l’islamisme, il n’y avait que l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette. Seules les méthodes diffèrent. »
L’épaisseur d’une lame de couteau, vous vouliez dire mais vous n’osiez pas, les méthodes diffèrent en effet, les cathos mêmes extrêmes n’emm… personne, les islamistes veulent tous nous raser le bouc.
Bellamy est jeune, brillant et prometteur. Une bonne tête de premier communiant qui inspire confiance.
Mais les idées ne sont ni jeunes, ni enthousiasmantes. Il s’agit de la droite de la droite. Un segment trop bien-pensant.
Jusqu’alors, on le perçoit comme un conservateur. Certaines libertés acquises pourraient être mise en cause.
On verra bien ce qu’il pourra proposer en terme d’innovations.
Un virage tout à droite n’est pas une bonne nouvelle pour la société, pour le social. Pour l’économie, pas de souci à se faire, le patronat sera encore plus influent et verrouillera toute avancée. Et pourtant, la responsabilité accrue des salariés dans les conseils d’administration est une nécessité absolue.
@ duvent | 31 mai 2020 à 09:56
Grâce à vous, j’ai pu une fois, une fois seulement être beau et con à la fois, non je me trompe j’ai voulu dire que grâce à vous j’ai pu lire et comprendre ce que veut dire Robert Marchenoir : écrivain public, camelot des ventes en gros de mots, obstiné par ce qu’il pense et qu’il ne cache à personne sans souci des espions russes qui le surveillent sans cesse.
Déconfiné, décalaminé, décamisolé, il peut enfin crier son euphorie pathologiquement désolante ; il vaut son pesant de haricots secs et comme tous les serpents verts il se mord la queue, ce qui est rare pour un homme.
@ Robert Marchenoir
« Didier Raoult est un menteur, et un scientifique dévoyé. Ce que le langage courant traduit, lorsqu’il est question d’un médecin, par le terme de charlatan. C’est donc le qualificatif que je lui applique. »
Vous devez être sans doute (?) Bob, parmi les tout meilleurs mondiaux que la terre entière nous envie ; ou alors l’oxygène n’a pas été suffisante pendant le confinement pour irriguer votre cerveau ; je ne suis pas marseillais et je ne le connais pas, mais le caillou dans le soulier des financiers des labos lancé par Sophie Coignard – entre autres – m’incite à me poser des questions…
Vous êtes d’un conformisme affligeant, de ce jacobinisme parisien qui sait tout, le Cayrol de la messe politique ou les frères Duhamel sortis de la naphtaline, pour occuper le temps des confinés et des désœuvrés… Vous devez vous ennuyer bougrement Bob.
– Administration et responsabilités de Didier Raoult (pour les amateurs de statistiques) :
2013 > Professeur associé associé (Université King Abdulaziz, Jeddah)
2011 > Création et gestion de la Fondation « I.H.H.U. Méditerranée Infection », Marseille
2008-2011 Création et présidence de la Fondation scientifique « Infectiopôle Sud », Marseille
2002-2003 Conseiller au ministère de la Santé et au ministère de la Recherche, du Bioterrorisme et des Maladies infectieuses
2004-2006 Président du comité scientifique du laboratoire NSB4, à Lyon, France
1994-1999 Président de l’Université d’Aix Marseille, Marseille
1993-1994 Président de la Commission nationale de la recherche médicale et chirurgicale, France
1991-1994 Création et direction du département de recherche du CHU de Marseille
1988-2007 Création et direction du Centre collaboratif de l’OMS pour les maladies du rickettsiales
1987-2011 Chef du Centre National de Référence pour les Maladies Rickettsiales – Marseille, France
1984 > Création et gestion de l’Unité des Rickettsies (associé à l’AMU et depuis 1992, au CNRS, depuis 2008 à l’IRD, depuis 2012 à l’INSERM)
Bon cela fait un peu breloques de dignitaire russe, mais quand même, qu’il ait pu feinter tout son monde sans avoir été dénoncé, foulé aux pieds, c’est que l’on peut imaginer un peu de son intelligence, « personne n’a porté plainte contre moi « .
Il est comme on les aime dans le Sud, son Duster pour monture, sa classe pour secouer tous ces entre-soi, cette endogamie parisienne dont on se moque passée la Loire.
Au pays de l’olivier, de Pagnol et d’ Edmond Rostand il ne pouvait en être autrement, les personnes décalées sont toujours vitupérées par cette noblesse d’Etat, nourrie de soieries et de courtisanerie.
Pour le moins il n’a pas ses diplômes en chocolat… Quel est l’ignoble imbécile qui avait conseillé pour offrir une telle médaille aux soignants torse nu, dans ces moments si particuliers.
Les communicants n’ont jamais rien compris, plus ils s’en prendront à Didier Raoult mieux il sera soutenu, il n’est pas Dieu il n’a jamais prétendu l’être. Mais quand on n’a rien sous la main pour soigner on fait avec ce que l’on connaît, il ne dit rien d’autre.
Mais ce qui emm*rde c’est que pour l’instant, ceux qui lui crachent dessus n’ont rien d’autre à proposer, n’ont rien de mieux que de nous offrir un spectacle affligeant sous les lumières des chaînes de TV.
Raoult fait ce qu’il estime idoine et le meilleur, pour les patients, pas pour des clients de grandes surfaces, avec ses équipes.
Il se fiche des plateaux TV comme d’une guigne, il est un « soignant », ce qu’en pensent les autres, ceux des lampes à bronzer et des obèses de la reconnaissance, tout cela lui en touche une sans faire bouger l’autre (Chirac).
Il a présenté son équipe – je crois 70 personnes -, que des premiers fusils dans le concert mondial, des tireurs d’élite, et vous Bob quel classement ? Combien de publications ? Le public attend votre score, car c’est à la fin du marché que l’on compte les bouses, et à la fin du bal que l’on paye l’orchestre.
Au secours la gauche revient !
Voici que notre Président, fervent pourfendeur du monde d’hier, vient de nommer à la Cour des comptes Moscovici, parfait symbole de l’apparatchik du défunt Parti Socialiste et de toutes ses turpitudes.
En voici encore un de casé jusqu’à ses quatre-vingts ans dans une bonne sinécure, tel un Lang et un Toubon, et combien d’autres.
Et après on s’étonnera que les sans-dents se révoltent.
En cette fête de la Pentecôte, tournons nos regards plus haut et souvenons-nous des paroles du pape Jean-Paul il y a quarante ans sur notre terre: « France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? »
Que les cœurs se purifient et s’élèvent ! Qu’ils visent haut et loin ! Qu’ils se purifient dans l’ascèse et se préparent aux plus nobles combats !
Bonjour Philippe,
Je supporte l’Irlande… et lorsque les voyous qui sont à la tête de la fédé seront chassés, je supporterai de nouveau, après l’Irlande, la France.
Je parle du copain de Fargette et du machin prétentieux, médecin paraît-il, qui s’adjointe. Belle paire de chbebs.
Oui, Benazzi c’est un monsieur.
Dire que ce c*n de de copain de Fargette a osé cracher sur Pierre Villepreux. Il n’a pas le quart du dixième de sa classe. Rugbystique et humaine.
Je préfèrerais presque voir l’Angleterre gagner, c’est dire.
Hier, des sans-papiers manifestaient à Paris malgré l’interdiction de la préfecture.
Il est intolérable que des « sans papiers », qui sont entrés illégalement dans notre pays, puissent, avec l’aide scandaleuse d’ONG, réclamer une régularisation de leur situation.
La plupart sont des délinquants dangereux de zones africaines islamiques.
Nous sommes en permanence envahis et la régularisation des sans-papiers est sans fin, il y a 1,3 milliard d’Africains autant leur donner à tous la citoyenneté européenne.
Alors Bellamy qu’est-ce que vous faites concrètement contre cette violation constate de nos droits, de notre économie et de notre sécurité ? Probablement rien sauf quelques remarques veloutées et à peine audibles.
Vous n’avez pas le charisme d’un homme qui doit sauver le pays et vous ferez comme Sarko, le capitaine de pédalos et Freluquet 1er, peut-être serez-vous le second.
La France est en faillite et brûle, il faut du courage et de l’action immédiate. Il nous faut un Churchill et pas des grands bourgeois pétochards ; vos faiblesses nous conduisent irrémédiablement à une guerre mondiale que certains préparent.
Monsieur Bellamy, je vous signale que dans la plupart des pays du monde, des hommes sans papiers sont mis immédiatement en prison dans l’attente éventuelle de leur évacuation.
La France n’est pas un dortoir ni un foutoir.
@ Alpi | 31 mai 2020 à 11:25
« Mais c’est un plaidoyer pour un islam rigoriste que vous nous baillez là ? »
Voilà à quel genre d’accusations diffamatoires en sont réduits les gauchistes « progressistes intégristes » marchands de tapis de nos valeurs, fossoyeurs de nos sociétés occidentales, de notre pays, échangeurs de sexe, d’enfants gadgets, girouettes sans boussoles ni repères et totalement à court d’arguments…
Leur seul credo pour rester dans le vent :
« Au premier temps de la valse hésitation, je retourne ma veste, au second mon pantalon et au troisième je me prosterne en chantant à pleine voix (de son maître) : parle à mon Q ma tête est malade ! »
@ Claggart
Et après, on s’étonnera que la majorité des Français ne vont plus voter ou se déplacent pour voter blanc… Affligeant, ce pays ! On prend les mêmes et on recommence.
Ce n’est pas un travail d’Hercule que de refonder un édifice en pièces, c’est un chantier titanesque…
Notre pays est tellement soumis qu’il n’existe plus. Il est tombé dans le broyeur de l’histoire, ne restent plus que des lambeaux.
Pour recoller les morceaux, je ne vois personne à l’horizon qui ait suffisamment de trempe et de courage. Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Cherchons vainement une petite lueur d’espoir. Si Macron repasse en 2022, la France sera irrémédiablement fichue et islamisée.
————————————————–
@ Walson
Mais si, Walson, la France est un foutoir et un dortoir où les allocations diverses et variées sont distribuées à qui mieux mieux.
Gouvernement de la honte et de la décadence :
Silence radio sur la manifestation illégale de milliers d’illégaux (environ 5 000, ben voyons, qui dit mieux !). Ces illégaux méprisent les mesures barrières tandis que l’on montre des policiers conseillant dans un square à deux personnes de mettre un masque… A ce niveau d’abaissement et de soumission, on ne sait plus quoi écrire.
Refonder la droite, la belle affaire. Ils ont eu le pouvoir et n’ont rien fait. N.Sarkozy a trahi tous ses électeurs. Ce sont les immigrés illégaux, les islamistes et leurs charmantes femmes voilées, les caïds de la drogue qui font la loi dans cette espèce de pays… F-X Bellamy, un leurre de plus, manque d’envergure face au drame qui se joue.
« Assumer la fierté de la France, de la sauvegarde de son identité et défendre les mille trésors matériels et immatériels dont l’Histoire a comblé notre pays et dont il se prive peu à peu par passivité ou aveuglement. Une langue, un savoir-être, un savoir-vivre, une culture, une décence singulière et collective, une joie de former communauté, qui n’est pas repli pervers mais préservation bienfaisante dans la maison « France » quand il y a de l’orage. »
C’est ici, Monsieur Bilger, le passage que je retiens de ce billet qui effectivement change des précédents.
Définir la Droite ou les Droites serait un exercice périlleux et j’essaierai de limiter mon commentaire à quelques lignes. Tout comme le mot « libéralisme » est polysémique du fait de la multiplicité des conceptions économiques qu’il peut inclure. Mais qui n’est pas dans la doxa de l’école de Chicago ne peut plus être considéré comme libéral : un comble !
Tout d’abord, je rejoins les commentaires de Tipaza | 30 mai 2020 à 17:59, Michelle D-LEROY | 30 mai 2020 à 19:53 et J. Rabelet | 31 mai 2020 à 11:54.
Ensuite, quel parti français peut-il incarner, si ce n’est LA Droite, au moins une droite majoritaire dans l’opinion publique ?
D’emblée on serait tenté de penser à LR, mais ce parti a depuis longtemps renoncé à être de droite ou même à se situer à droite. Comme l’a rappelé Michelle D-LEROY, la confusion est devenue telle que sa collusion avec le PS a abouti à la dénomination d’UMPS, c’est-à-dire qu’une fois au pouvoir il a été quasiment impossible de trouver des différences foncières entre ces deux vieux partis.
Enfin, LR avait l’occasion, sous l’influence de Xavier Bellamy (en dehors de ses options religieuses qu’il se refuse à imposer dans l’essentiel de sa vie publique), de changer de cadre de réflexion. On l’a généreusement propulsé en tête de liste pour les élections européennes pour qu’il ne gêne pas le fonctionnement de LR.
Un autre gaulliste a voulu faire entendre sa voix lors de la désignation du nouveau président de LR : Julien Aubert, député du Vaucluse. Qui croyez-vous que l’aréopage de LR a choisi ? Christian Jacob, l’archétype de la continuité des choix précédents qui ont conduit LR à une quasi-disparition au profit de LREM. Et ce n’est pas l’actuel président du Sénat qui serait susceptible d’apporter une nouvelle approche politique capable de susciter l’adhésion des électeurs français. Et encore moins monsieur Sarkozy.
Donc, Monsieur Bilger, je ne crois guère ce personnel politique, prétendument de droite, capable de renverser ses modes de pensée, de retrouver un esprit patriotique, de redonner à la France l’espoir de retrouver l’énergie nécessaire à son redressement en entraînant l’adhésion d’une majorité de Français.
Donc la France devrait continuer à se goberger dans son seul souci de savoir où passer ses vacances, plutôt que de se retrousser les manches pour refonder notre économie mise à mal par nos gouvernants actuels et passés depuis deux décennies.
Je ne sais trop ce qu’il faut penser de M. Bellamy qui n’a actuellement à son actif que de belles qualités intellectuelles, des diplômes, des promesses exprimées et virtuelles et de fortes présomptions d’honnêteté. N’ayant encore rien fait d’important, il n’est donc pas encore entré dans la confrérie des merdélites.
Je classe dans cette catégorie tous les responsables (ministres et hauts fonctionnaires) qui ont échoué une ou plusieurs fois dans leurs attributions. Je cite en particulier celui qui vient d’être nommé par le président à la tête de la Cour des comptes, M. Moscovici, pour succéder au très consciencieux Migaud.
Ancien ministre de Hollande, c’est lui qui osait annoncer une baisse du chômage quand, au lieu d’augmenter de 1 %, il n’augmentait que de 0,9 % ! Ce qui signifie soit une nullité en arithmétique, soit une mauvaise foi digne des pires socialistes, soit une tendance à imiter la Propagandastaffel !
Nommer cet ancien strauss-kahnien à la Cour des comptes, c’est demander à un analphabète d’enseigner à Sciences Po. Comme d’habitude, notre GPM (Génial Président Macron) choisit ses « grands cadres » parmi les plus médiocres pour être sûr de pouvoir les dominer de sa haute intelligence. C’est tout simplement criminel avant les Grande Crise qui va détruire la France.
Autre sujet, brièvement sur le débat du Covid-19, l’acharnement des anti-Raoult qui brandissent comme argument-massue suprême : le journal britannique LANCET, LE JOURNAL DE REFERENCE !!!
Cela suffit à les discréditer définitivement, in secula seculorum.
@ Jean | 31 mai 2020 à 15:38
Merci à vous pour ce rappel.
Quand on l’a vécu de près, impossible d’oublier ces paroles prophétiques et cette inoubliable rencontre à Paris avec ce grand témoin que fut le pape Jean-Paul II. Ce qui marque une vie !
De même que quand il admonestait ses compatriotes polonais (juste après son intronisation) alors sous le joug communiste à n’avoir pas peur et à se libérer de la tyrannie.
Cher Philippe,
Être de droite c’est comme être de gauche. A l’envers.
Feu Bernard Maris, paix à son âme, dans ses deux excellents « Antimanuel d’économie » résumait simplement les choses.
Premier principe, les économistes aiment à complexifier les choses pour faire croire que c’est très compliqué alors qu’en fait, deuxième principe, l’économie se résume simplement à : quelle est la taille du gâteau, et surtout, qui tient le couteau pour le découper, toute personne vivante contribuant à faire la taille du gâteau.
Ne pas abuser de l’autre pour s’enrichir.
Ne pas accepter qu’un dirigeant puisse s’arroger en valeur mille fois la peine d’un ouvrier.
Ne pas promulguer mille et une lois autorisant et permettant de faire perdurer, voire accentuer ces différences.
Il est nécessaire d’avoir de la mesure, où il ne faudra pas reprocher aux sans-dents, gilets jaunes de ne pas en avoir.
Pour le reste… Je ne suis pas sûr, le sujet ayant été remis sur la table, que le crétin s’appuyant sur une étude de QI réalisée par un racialiste américain déterminant que tel ou tel serait en pourcentage moins intelligent que le blanc, dénote quoi que ce soit d’autre que de la bêtise. D’autant plus imbécile que l’unité de mesure est culturelle.
Lâchons l’arrogant en pagne dans le nord de l’Australie avec un couteau pour tout bagage, sur des territoires où les bushmen s’en sortent très bien, et parions sur sa durée de vie. Un jour, deux peut-être ? En déduira-t-on qu’il est faible d’esprit ? Non, pas adapté à ce milieu.
Être, par exemple, favorable au statut d’intermittent, les fameuses lois sociétales, est-ce être de gauche ?
Tirer profit exagérément du travail de l’autre c’est plutôt être de droite. L’intermittent qui se prend 600 ou 700 euros par mois quand il en gagne 400 ou 500 doit bien comprendre que ce ne peut être ses cotisations sociales qui le payent (un intermittent déclaré paiera à peu près les mêmes cotisations qu’un salarié du privé). Que c’est au détriment des gens qu’ils ont applaudis pendant le confinement, de la caissière, infirmière, éboueur… qui verront leurs prestations réduites par manque d’argent s’ils se retrouvent chômeurs.
Comment définir globalement d’être de droite ou de gauche ?
Être instinctivement dans la défense du faible face au fort ? du pauvre face au riche ? de la femme face à l’homme ? de l’homosexuel face à l’hétéro ? du zoophile face au lion, ça y est je dérape, je m’étais pourtant bien juré !
Définir un c*n est plus facile.
Les électeurs de Macron ou les contempteurs de Raoult par exemple. Hein ! J’vous entends mal. Je rechute ? Peut-être, l’effet Covid certainement.
C’est étonnant, concernant ce dernier, de lire ou d’entendre ce qui se dit en son nom. Je l’ai personnellement trouvé très raisonnable ce monsieur.
Quand il rappelle aimablement et à mots à peine couverts à ce *ù$^*ù! de Pujadas que c’est un âne inculte, il me plaît encore plus.
J’ai fait trop long, je me perds, et j’ai le potager à aller arroser.
A bientôt chers blogueurs.
@ Mitsahne | 31 mai 2020 à 16:58
Je partage entièrement votre avis sur le sieur Moscovici comparse de DSK qui aurait été incapable d’inventer le fil à couper le beurre, mais qui laissera Macron faire ce qu’il veut avec les comptes de la nation.
Dans ces décennies misérables de la Cinquième Ripoublique, il faut pour garantir nos présidents de toute tentative de coup d’éclat, des subalternes obséquieux et sans valeur.
Quant à l’homme sa fortune étant faite il suit tranquillement son chemin.
La franc-maçonnerie est le principal ennemi actuel de la France.
@ Walson
Il y a des milliers de sans-papiers en France qui en principe n’ont pas le droit de travailler mais vivent quand même sur notre sol et ne seront jamais expulsés.
L’Etat, directement ou à travers les ONG, les loge (mal) et les nourrit.
Je serais partisan de leur donner un statut intermédiaire leur permettant de travailler avec la perspective d’être régularisés au bout de x années de bons et loyaux services.
Cela leur permettrait de s’intégrer et cela résoudrait le problème du manque de main-d’œuvre dans certains secteurs qui n’attirent pas les bons Français. Est-ce iconoclaste de dire cela ?
« François-Xavier Bellamy : refonder la droite, un travail d’Hercule ? » (PB)
Le tonneau des Danaïdes, plutôt.
Ben-Hur du Château voit tous ces partis d’un oeil distrait, et le deuxième mandat est déjà commencé, tous ces partis sont des moulins à poivre et à sel, en fait il sont laminés.
De Delphine Batouille à Olivier Faure en passant par LR ils n’existent pas, ils errent comme des malheureux dans la salle des pas perdus à la recherche d’une poignée de porte.
La droite et la gauche…
Nous sommes obligés par la pression politico-médiatique d’accepter comme allant de soi cette dichotomie et cette opposition alors qu’en fait nos aïeux, il n’y a guère plus de 200 ans, étaient tous naturellement « de droite » sans y penser.
Puis la gauche est arrivée, tel un ver dans le fruit, avec son cortège de révoltes, de haine, de violence, de mensonges, de déni de la réalité, de terrorisme et de crimes, le tout reposant sur un orgueil de type diabolique.
Mais au fond, dans la mesure où la normalité tranquille se voit opposer une démesure maladive, ne sommes-nous pas obligés de constater que la gauche, une forme de psychopathie, relève en fait plus de la médecine que de la politique ?
@ Robert
« …je ne crois guère ce personnel politique, prétendument de droite, capable de renverser ses modes de pensée, de retrouver un esprit patriotique, de redonner à la France l’espoir de retrouver l’énergie nécessaire à son redressement en entraînant l’adhésion d’une majorité de Français. »
Mais que pouvons-nous attendre de ces hommes politiques « de droite » qui ont vendu la France au Machin de Bruxelles ou qui se satisfont très bien de voir notre pays ravalé au rang de simple gouvernorat, privé des principaux attributs de la souveraineté et moins indépendant du pouvoir central qu’un État des USA ?
@ Giuseppe | 31 mai 2020 à 13:43
Personnellement je préfère cent fois Abdelatif Benazzi à Bernard Laporte qui est un affairiste pas très clean. Qui a grenouillé pour devenir secrétaire d’Etat chargé des Sports dans le gouvernement Fillon.
Abdelatif Benazzi a toujours respecté l’esprit du rugby et a parfaitement expliqué les magouilles de Bernard Laporte et de son clan dans son interview au Figaro.
De l’Europe, quoi qu’il en coûte !
Je n’ai point été Gilet jaune. Toutefois, j’ai écouté et j’ai compris.
Le gouvernement pour complaire à la base électorale du président décide une hausse des taxes sur les carburants. Cette hausse financera les nécessaires dépenses en faveur des énergies renouvelables. On le sait: la terre va mal ; il est impératif et urgent de subventionner l’effort écologique. Ne le pas faire et préférer un capitalisme ultralibéral qui n’a aucun souci de la fragilité de la planète est de l’inconscience. L’avenir de nos enfants est engagé. Tout ceci est bel et bon. La démarche est noble comme le sont les intentions des éclairés qui nous guident.
Résultat: on demande à la population des campagnes, celle dont la voiture est indispensable, de contribuer à la geste écologique ; la population des villes, qui prend l’avion, vote progressiste, n’a pas besoin de voiture polluante, qui dispose des plus hauts revenus, en sera dispensée.
Le bas peuple gronde. On l’admoneste. On éclaire sa conscience. Mais rien n’y fait. Il demeure buté. Le programme est le programme et on a été élu pour cela ; on l’a été pour transporter contre son gré les populations rétives et ignorantes. La voie du progrès ! Allez, en marche !
Le bas peuple se braque. Il résiste. L’image de la France à l’étranger est déplorable. Sont-ce jacqueries, révolte ou pis encore ? On s’en inquiète. On va lui parler au peuple. On l’aime. On veut son bien. Allez, lâchons un peu de fretin monnaie: 17 milliards. Ce n’est pas rien. Quel effort ! Mais puisqu’on l’aime ce peuple, on ne va pas le priver.
Le coronavirus frappe le monde. L’Europe vacille. Les populismes menacent. Il faut ce qu’il faut: la crise est grave, on est en guerre. Allez, allons voir dame Merkel, allons sauver l’Europe. Ne cédons rien aux populismes. On trouve 750 milliards. L’Europe vaut bien cela.
Qu’est-ce que sont ces 750 milliards ? Un coût pour la France de 127 milliards, sans les intérêts, à hauteur des 17 % de sa charge contributive. Un bénéfice pour la France de 39 milliards. Le différentiel négatif pour la France représente 88 milliards, à peine plus que ce qu’a coûté la réforme réussie de la SNCF. Les Anglais, qui sont populistes et qui ne comprennent rien, riront. Les Gilets jaunes, pour qui 17 milliards était de trop, apprécieront. Le peuple paiera. Il sert à cela.
Allons plus loin. Pas en marche mais plus loin tout de même. 88 milliards, c’est plus de 1 000 euros par tête, c’est environ 5 000 euros pour une famille de quatre membres. Pendant ce temps, le gouvernement est généreux avec les infirmières, elles recevront 1 500 euros. Les chauffeurs routiers, les caissiers, les secondes lignes quoi, celles qui ont tenu le pays, ne recevront rien. Ne leur avons-nous pas donné gracieusement 17 milliards ? Ce n’est pas tout. Le pétrole s’effondre et vaut à peine la moitié de son prix de l’année dernière. Le prolo doit être content. Le prix de son essence aura baissé d’une quarantaine de centimes, soit un petit quart. Il pourra se payer des vacances. Où est passée l’autre moitié ? Ah oui, il faut bien que les caisses de l’État-providence se remplissent.
Je ne sais pas vous, mais moi je les comprends les Gilets jaunes. Je comprends leur ressentiment et leur haine. Je comprends qu’ils aient envie de tout bazarder. On les prend tout de même un petit peu pour des c*ns.
J’espère que cette petite histoire vous aura fait sourire, peut-être même si vous avez encore du cœur vous aura-t-elle fait pleurer. Vous voyez, ces hommes et ces femmes qui ont des prétentions sur votre destinée, ce sont des fanatiques, des idéologues fanatiques, la pire espèce. Ils vous voient comme des gueux. Eux ont la science et la connaissance. Ils savent où il est bon de vous mener. Pour sûr, ils ne vous aiment pas ou seulement si vous leur léchez la main.
Je ne sais pas si la Pentecôte a eu sur moi un effet. Mais il m’est tombé sur la tête comme une vérité.
Résistons.
Libérons la France.
@ Jean
« Cette hausse financera les nécessaires dépenses en faveur des énergies renouvelables. ».
C’est quoi ce délire ? De quelles énergies renouvelables parlons-nous ? Des éoliennes au bilan écologique contestable, au bilan environnemental catastrophique et à la contribution énergétique des plus aléatoires ? Des panneaux solaires dont je préfère ne pas parler (quelle surface pour fournir l’électricité à 10 000 foyers ?) ? À la biomasse quand on sait que c’est un désastre écologique sans compter un très bon pourvoyeur en gaz à effet de serre ?
Je comprends qu’on ne veuille pas (plus) payer pour des solutions qui n’en sont pas et qui à terme ne servent qu’à engraisser des lobbies à l’affût de toutes les occasions pour tondre le citoyen qui n’a pas son mot à dire.
@ Paul Duret | 31 mai 2020 à 18:09
Il y a l’immigration légale qui doit satisfaire les fameux boulots qui ne trouvent pas de main-d’oeuvre, malgré nos cinq ou six millions de chômeurs (voir données statistiques sur l’immigration en France).
Passons sur le fait que nous devons les prendre en charge totalement d’où les pertes chroniques de la sécu et la faillite de l’économie française.
L’immigration sauvage c’est autre chose et vous ne semblez pas le comprendre.
Sachez que nous allons disparaître submergés par le flot migratoire continuel (apprenez à extrapoler les données chiffrées de l’INSEE) et que les futurs immigrés devront se débrouiller sans les allocs, que l’Etat ne pourra plus progressivement distribuer, alors bonjour les dégâts (voir ce qui se passe dans nos zones de non droit dans notre malheureux pays et la violence urbaine aux USA actuellement).
Remarquez que les immigrés clandestins veulent venir chez nous pour plusieurs raisons :
– la sécu,
– le gite et le couvert,
– la crémière en plus (d’où la métissage de notre peuple),
– et pour certains fuir la responsabilité de leurs crimes et délits.
et qu’à l’inverse les Français ne peuvent pas aller s’expatrier librement dans ces pays de misère que les immigrés ne savent pas mettre en valeur pour y survivre (je ne parle pas de la condition misérable de la femme dans ces pays et de la surnatalité dont les hommes laissent la charge à leurs esclaves de femmes traitées comme des animaux domestiques).
Des traîtres et des ONG auront eu la gloire de détruire notre patrie, ce phénomène n’est pas en pratique dans les deux tiers des pays qui composent l’humanité et qui seront les maîtres du monde demain ; nous vivons une période décadente de l’histoire de l’Occident.
On pouvait dire, on avance, on avance, la droite et la gauche, l’envers et l’endroit, le yin et le yang, la liberté et le joug, en marche, en marche, les doux, cette traduction des béatitudes par Chouraqui, la fiction que chacun sait en tirer avant d’aller arroser le potager dessine ses effets ineffables sur la conscience du baptême et la nécessité de résister, du royaliste au communiste, n’est-ce pas cela que la France est destinée à incarner ?
Chacun peut apporter sa pierre et Zemmour et Onfray n’ont pu que conclure que la puissance n’était qu’à l’Europe, eux aussi sont Français !
Ô France, pitié pour toi-même de savoir accepter ce qui te traverse depuis le fond des âges, le roi converti par l’épouse déjà proposant au continent l’efficacité pragmatique du pardon, déjà l’incapacité d’assumer ce chemin de liberté ouvrant tous les reculs des inquisitions du refus de la gloire et du retour de l’oppression qui ne sut qu’indiquer le retour à la source sanglante du sacré, assassinant son roi plutôt que de se laisser entraîner par le flux qui mène au saint devoir de savoir incarner avec sincérité la parole vivante du vrai.
Le roi est mort, vive Dieu en sa créature si française de l’aveu de la faute universellement partagée, cette souillure sur la parure républicaine qui affirme au plus haut le sacrifice devenu inutile, et le chemin tout tracé de la liberté, cette souveraineté de l’individu sur lui-même quand il sait renoncer à son omnipotence.
Ô France, en assumant l’échec de ta conquête impériale, te rendras-tu compte que tu ouvres le chemin du royaume, l’établissement du monastère et l’incarnation de la joie ?
Debout face au pire, résistant face à la tempête des paroles inversées qui voudrait sans cesse recommencer à sans cesse briser la communauté, reniant, et mille fois avant le chant du coq ton baptême qu’il est l’heure aujourd’hui d’assumer, accomplissant réellement la parole sainte, ce rideau déchiré du temple derrière lequel on s’aperçoit désormais qu’il n’y a rien que nous-mêmes, qu’il est l’heure de s’aimer, d’enfin renoncer au pouvoir pour accéder à la toute-puissance de savoir dire le vrai, que le rabbi est là, mon frère, extraordinaire de simplicité en sa relation au divin, cette certitude raisonnable et absolue que nous sommes créés à l’image de Dieu que le Christ nous offre, qu’il suffit de nous calmer, calmons-nous-calmons-nous, plus de commerce, plus d’évangélisation, plus de catho ni de parpaillots ni d’athées, mais le témoignage qui sait alors dans la toute simplicité de la parole vraie et sincère car pleinement assumée, affirmer avec la plus grande autorité de la joie et jusqu’au martyr, s’il faut encore en passer par le sacrifice devenu inutile, la foi est un choix raisonnable, le chemin de nos vies tracé dans la plus grande clarté, qu’il ne tient qu’à nous de l’emprunter dans la plus totale liberté:
« Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’époux; mais l’ami de l’époux, qui se tient là et qui l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux: aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. 30Il faut qu’il croisse, et que je diminue. »
Jean 3 Louis Segond Bible
@ Paul Duret
« Cela leur permettrait de s’intégrer et cela résoudrait le problème du manque de main-d’œuvre dans certains secteurs qui n’attirent pas les bons Français. »
Rappelons que ces bons Français ont été formatés par de bons enseignants gauchisés jusqu’à la moelle qui leur ont expliqué que du fait de leurs diplômes (tous bacheliers au moins…) ils ne devaient pas accepter d’emplois inférieurs à leur qualification, du moins théorique.
Donc interdiction de travailler.
@ Walson
Casier judiciaire de George Floyd :
– 2007, 5 ans de prison : a cambriolé une femme et pointé une arme sur son ventre
– Condamné pour consommation de cocaïne en 2005 et 2002
– Prison pour intrusion criminelle en 2002
– Prison pour vol en 1998…
https://www.dailymail.co.uk/news/article-8366533/George-Floyd-moved-Minneapolis-start-new-life-released-prison-Texas.html
Aux USA, pas d’allocations pour essayer de faire tampon. Mais, en France, ne nous réjouissons pas trop vite. J-L. Mélenchon semble envier ce qui se passe aux Etats-Unis, il parle de « révolution » du peuple…
En France, malgré toutes les allocations, beaucoup se vautrent dans la victimisation… C’est tellement facile !
@ Nic
Vous n’avez pas saisi l’ironie de mon propos. J’ai essayé de composer un pamphlet où je me faisais partisan LAREM en usant de la rhétorique de ce parti. Le contraste entre les souhaits et la bonne conscience, « éclairés et nobles » de ce partisan et ce que subissait le petit peuple devait être frappant, caricatural, et percutant comme l’évidence. J’y ai manifestement échoué puisque vous ne l’avez pas compris.
À titre personnel, je suis complètement hostile à toute sorte de subventions à l’écologie, tout comme je suis opposé aux primes que l’État accorde au personnel de santé ou de l’Éducation nationale, tout comme je le suis encore de la prochaine réforme hospitalière, tout comme je l’ai été de la réforme de la SNCF, etc.
Les deux citations suivantes expriment bien ma position.
« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » – 1848 Bastiat.
« Tout Français désire bénéficier d’un ou de plusieurs privilèges. C’est sa façon d’affirmer sa passion pour l’égalité. » – De Gaulle.
@ Walson | 01 juin 2020 à 07:51
Vous dites que « ce phénomène n’est pas en pratique dans les deux tiers des pays qui composent l’humanité et qui seront les maîtres du monde demain ; nous vivons une période décadente de l’histoire de l’Occident. »
Effectivement, la France n’est pas le seul pays dans ce cas. Depuis des décennies, c’est l’exemple américain du Nord qui est pris, notamment pour ce qu’il y a de pire pour notre mode de vie et de pensée.
Mais les USA seront-ils toujours LA grande puissance hégémonique que monsieur Trump voudrait pérenniser ? On peut en douter car les WASP seront minoritaires dans une vingtaine d’années. Donc leurs problèmes sociétaux, dont on ne perçoit que l’écume aujourd’hui, deviendront alors majeurs.
La France suit le même chemin, mais avec quelques décennies de décalage.
@ Exilé
C’est bizarre, quand un blanc est tué par un noir, il n’y a pas d’émeutes. On sort les bougies, les petits cœurs dessinés sur les pancartes, ce genre de choses un peu mièvres… Pas d’incendies, pas de pillages, pas de bruit intempestif. On organise une marche blanche…
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/fusillade-a-dallas-qui-est-micah-johnson-soupconne-d-etre-un-des-tireurs_1810692.html
@ Mary Preud’homme
« Voilà à quel genre d’accusations diffamatoires en sont réduits les gauchistes « progressistes intégristes » marchands de tapis de nos valeurs, fossoyeurs de nos sociétés occidentales, de notre pays, échangeurs de sexe, d’enfants gadgets, girouettes sans boussoles ni repères et totalement à court d’arguments… »
Accusations diffamatoires ! Comme vous y allez ! Un peu de second degré n’a rien d’accusatoire ni de diffamatoire.
Et v’là ti pas qu’on me traite de gauchiste maintenant ! Les gauchos vont être ravis de me voir assimiler à leurs troupes ! Vous ne m’avez pas bien lu Madame car depuis longtemps, je défends une droite libérale. Je sais, libéral est devenu un gros mot et pourtant il trouve sa source dans le mot « libre ».
« A court d’arguments » me dites-vous. Sans doute pas d’arguments mais un seul argument : la liberté de chacun de disposer de sa vie sans qu’un quelconque dieu et encore moins des politiques viennent lui dicter sa conduite.
Etonnant ces amoureux de la liberté pour eux-mêmes qui ne rêvent que de limiter celle des autres. Y’en a plein sur ce blog !
J’ai subi les interdits des curés toute ma jeunesse : fais pas ci, fais pas ça (comme chantait si opportunément Dutronc), te tire pas la tige, regarde pas les filles, les bécote pas derrière l’école, joue pas à touche-pipi, va te confesser, loupe pas la messe !
Puis vint Mai 68. Parmi la montagne de conn*ries qu’on a scandé, une seule me paraissait sortir du lot: « Il est interdit d’interdire ».
Quand les soixante-huitards ont pris le pouvoir, ils se sont mis à nous fliquer à tout-va : gagne pas ton oseille sur le dos des pov’travailleurs, planque pas ton blé en Suisse, fume pas, bois pas, mange pas trop gras, travaille pas trop, te moque pas des noirs, des arabes, des juifs, des Belges, des handicapés, des aveugles, des sourds, des bègues, des chauves et même des cons !
Et maintenant c’est le tour des écolos : mange pas de viande, prends ton vélo et pas l’avion, bannis le plastique, achète bio, prends pas de bain.
J’enrage de tous ces censeurs. Qu’on cesse de regarder par le trou de ma serrure pour voir ce que je mange, bois ou fume ou avec qui je couche.
Ce monde irait mieux si chacun observait cet adage :
« Gloire à qui n’ayant pas d’idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder son voisin. »
Merci Georges, tu nous manques.
PARTIS
Sur les partis, en quarante ans de lecture, j’ai noté ces avis (très variés) :
L’on a plus de peine, dans les partis, à vivre avec ceux qui en sont qu’à agir contre ceux qui y sont opposés. (Retz)
*
Il faut souvent changer d’opinion pour être toujours de son parti. (Retz)
*
La subdivision est ce qui perd presque tous les partis. (Retz)
*
L’on ne connaît pas ce que c’est que le parti, quand on s’imagine que le chef en est le maître. (Retz)
*
Il faut plus de qualités pour former un bon chef de parti que pour faire un bon empereur de l’univers. (Retz)
*
Ennemi-né de tout esprit de parti… (Rousseau)
*
Les partis s’affaiblissent par la peur qu’ils ont des gens capables. (Napoléon)
*
Je n’ai jamais vu les partis morts que là où la liberté était morte. (Benjamin Constant)
J’appartiens à ce parti d’opposition qui s’appelle la vie. (Balzac)
*
Quand j’étais enfant, j’appartenais aux partis. Depuis que je suis homme, j’appartiens à la France. (Hugo)
*
On n’est jamais mieux haï que dans son propre parti. (Hugo)
*
En politique, les hommes de sentiment dégénèrent promptement en hommes d’opinions et d’hommes d’opinions en hommes de partis. (Hugo, 1848)
‘ *
Le silence autour des assemblées, c’est bientôt le silence dans les assemblées. (Hugo, 1848)
*
Il y a des partis partout, même à l’Académie. (Hugo, 1848)
*
Chaque parti a une pente à s’appeler le pays. (Hugo,1849)
*
Je n’ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous. (Flaubert, 1857)
*
Je suis un homme de plein air, l’esprit de parti m’asphyxie. (Lamartine, 1860)
*
L’esprit de parti n’est que le lieu commun des sots qui se font passer un certain temps pour des hommes d’esprit. (Lamartine, 1864)
*
Les partis sont des triangles d’oies. (Alain)
*
Suivez les démarches d’un partisan ; même des cris, même une bousculade heureuse lui font effet de preuves. (Alain)
*
Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique. (Péguy, 1910)
*
Je garde le droit de tout juger. On n’a pas à compter sur moi dans tel ou tel parti. On ne m’embrigadera jamais. (Julien Benda, 1936)
*
On n’a jamais raison contre son parti. (Léon Blum)
*
Les sans-parti eux-mêmes se comportent en militants de partis imaginaires. (Sartre, 1952)
*
Mes livres sont des livres du Parti (communiste), écrits pour lui, avec lui, dans son combat. (Aragon, 1954)
*
Je partage l’opinion de mon parti sur tous les plans. (Aragon, 1971)
*
Un imbécile est fait pour être homme de parti. (Montherlant)
*
Tout parti a ses cocus. (Dutourd)
*
(En 1945, Edouard Herriot) Je lui demandai d’aider à la reconstruction de la France ; il me déclara qu’il se consacrerait à restaurer le Parti radical. (Charles de Gaulle)
*
Le régime désastreux des partis… (Charles de Gaulle, 1962)
*
Les partis sont irrécupérables. Mais les chefs de partis ne demandent qu’à être récupérés. Il leur suffit de récupérer un portefeuille. (Charles de Gaulle, 1962)
*
Remplacer les concepts du Parti par le parti du concept. (Althusser)
*
Dans un parti, une seule tendance, c’est grave ; c’est du monolithisme. (Mitterrand, 1974)
*
Tout parti a tendance à devenir une secte, si l’on n’y prend garde. (Mitterrand, 1980)
*
Le sectarisme est le bacille de Koch des partis. (Mitterrand, 1980)
*
Il n’est pas sain qu’un seul parti gouverne. (Mitterrand, 1988)
*
Mon courant, c’est le parti. (Lionel Jospin, 1982)
*
Au RPR, il reste les toits et les murs. (Charles Pasqua, 2000)
*
L’UMP a été créée pour tuer l’UDF. (Alain Marleix, 2004)
*
L’UMP est le parti unique du vide total. (Philippe Séguin, 2002)
*
Le premier parti des jeunes, c’est l’abstention. (Pascal Perrineau)
*
Il est plus facile à un parti de changer son programme que de changer ses habitudes. Car il est de la nature de la bureaucratie de persévérer dans son être. (Jacques Julliard)
*
Un parti, c’est une intelligence collective. (Jean Glavany, 2007)
*
Un parti n’est pas un régiment. (Xavier Bertrand, 2014)
*
Le MoDem n’est pas un parti, c’est un fan-club. (Jean-Luc Bennahmias, 2016)
*
Il ne peut pas y avoir de politique sans partis. (Chloé Morin, 2020)