François, Valérie, Julie et la France

La vie intime de Nicolas Sarkozy, ses félicités et ses bouleversements étaient transparents et publics.

François Hollande gère ses émois et leur concrétisation d’une autre manière : avec une clandestinité récemment débusquée même si l’univers politique et médiatique savait déjà tout et une sorte de normalité désinvolte comme si de rien n’était.

Une fois qu’on a évoqué, pour un président de la République, le respect de sa vie privée, on n’a évidemment rien dit.

D’abord, qu’on le déplore ou non, les révélations de ce type représentent des avancées de la démocratie, qui passent parfois par des magazines people. Je trouve injustes les attaques contre Closer au nom d’une pureté et d’une discrétion déontologiques que plus aucune publication n’a en France (Le Parisien).

Tout simplement parce que, banalité, l’existence publique et contrôlée du chef de l’Etat, les devoirs de sa charge rendent quasiment inconcevable une frontière stricte entre ici l’officiel de ses missions et là le secret de ses amours, qui au demeurant créerait un partage choquant entre ceux qui savent et les ignorants qui se fient aux apparences.

Les péripéties sentimentales d’un président, quels que soient ses choix et son statut – marié ou non – ne doivent plus d’ailleurs être aujourd’hui négligées, dès lors qu’elles s’incarnent durablement, puisque l’épouse ou la nouvelle épouse, la compagne ou la nouvelle compagne auront leur place à l’Elysée et bénéficieront d’un appareil d’Etat, aussi modeste soit-il (Mediapart).

D’autant plus – et je considère que c’est un progrès – qu’en tout cas depuis le quinquennat précédent, l’ensemble d’une personnalité, dans les richesses ou les limites de sa personne, dans les forces ou les faiblesses de l’exercice du pouvoir qu’on lui a confié, est appréhendé par le citoyen.

Il est révolu, ce temps où à la fois la rectitude des existences et le sentiment communément ressenti d’un partage tellement net, sans trouble ni équivoque, entre la transparence des activités du président et la discrétion de la sphère familiale permettaient une sorte de confort et de tranquillité citoyens et une relative abstention médiatique. Il y a eu Charles de Gaulle et à un degré moindre Georges Pompidou, et pour leurs successeurs c’en a été fini, à cause d’eux, de cette sérénité si reposante pour la République.

Nicolas Sarkozy, dont le fond de la politique est aujourd’hui réexaminé, pour le pire et pour le meilleur, par rapport aux vingt mois difficiles de François Hollande, a induit un processus pervers qui, à cause de la détestation majoritaire de son être, a conduit par ricochet à prendre la mesure de son successeur également sur le plan intime, humain. La normalité invoquée au début de son quinquennat par François Hollande résultait de la prise de conscience de cette révolution dont Nicolas Sarkozy a pâti mais dont lui espérait profiter.

Les successeurs de François Hollande connaîtront cette même épreuve qui les obligera, sous le soleil et la vigilance démocratiques, à prendre garde à tout, et d’abord à eux-mêmes.

Notre président, me semble-t-il, s’est compliqué la tâche puisque son vagabondage sentimental, sans aucune nuance réprobatrice de ma part, suscite plus naturellement la curiosité, voire l’inquisition que la structure plus stable, moins imprévisible d’unions bien ordonnées.

Initialement, je voulais faire de ce billet une pochade où je me serais amusé, sans dérision, à concevoir un président écartelé dans sa quotidienneté entre, par exemple, l’insondable problème de la Centrafrique et la préparation de sa conférence de presse d’un côté et, de l’autre, ses rendez vous avec Julie Gayet et ses soucis avec Valérie Trierweiler. Cela aurait donné quelque chose du genre suivant : « J’ai rendez-vous à telle heure avec tel ministre. Cela va durer combien de temps parce que je dois voir Julie à telle heure ».

Des amis proches et convaincants avec lesquels nous avons dîné hier soir m’ont dissuadé de m’abandonner à cette facétie, en la jugeant trop fantaisiste ou provocatrice, et j’ai suivi leur avis.

Il n’empêche. Je continue à penser que la vie privée d’un président, dans sa nature, sa protection et son espace, n’a rigoureusement rien de comparable avec celle des citoyens et que si nous avons droit, nous, aux jeux de l’amour et du hasard, aux mille évolutions du coeur et, si on y aspire, des liaisons et des aventures, on ne peut plus soutenir, sommairement, qu’un président de la République a AUSSI ce droit. Comme nous qui ne sommes investis par personne d’autre que par nous-mêmes et par notre conception de la morale.

Un président, plus qu’une personne privée conjoncturellement promue, incarne une ambition qui s’est vue légitimée et conférée, par la majorité du peuple français, le devoir de nous représenter et de porter haut non seulement l’honneur de la France mais le nôtre puisqu’il nous doit d’être au sommet de l’Etat.

Même s’il ne l’a pas voulu, il était presque inévitable qu’un soir, un matin, un magazine quelconque surprenne le manège de ce président moins soumis au culte du Moi qu’à ses émois. La sénatrice Jouanno n’a pas tort quand elle dénonce une forme de légèreté. François Hollande est suffisamment lucide et perspicace pour comprendre à quel point, depuis cette découverte, il est tombé, et a fait tomber très superficiellement la France dans un vaudeville qui, pour être pratiqué au sommet, relevait tout de même du bas étage.

Sans doute aurions-nous eu un début de quinquennat flamboyant que la sensation de notre ridicule aurait pu s’estomper mais nous en sommes loin à tous points de vue.

Faisons un rêve, acceptons l’exemplarité même teintée de puritanisme : que, pendant cinq ans, seulement cinq ans, un président nous offre le bonheur d’une vie personnelle, intime qui ne soit pas faite de la normalité délétère du Français caricaturé à l’étranger mais de la belle, de la splendide normalité qui saurait, un temps, le temps de l’hommage qu’il doit rendre à la communauté nationale, effacer l’homme et ses risques au bénéfice du président et de son allure.

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  1. Marc Ghinsberg

    Cher Philippe,
    Ecrire « La vie intime de Nicolas Sarkozy, ses félicités et ses bouleversements étaient transparents et publics » relève d’une naïveté confondante et frise le ridicule. Comment pouvez-vous prétendre tout connaître de la vie intime de NS.
    Vous qui vous posez en défenseur de la liberté d’expression dans l’affaire Dieudonné, ce que je respecte, êtes moins regardant sur la liberté individuelle, fût-elle celle d’un Président auquel vous demandez pendant cinq ans (excluant du coup un second mandat) de se soumettre à votre conception de « la normalité ».
    Nous voilà revenus un demi-siècle en arrière, du temps où Yvonne de Gaulle n’acceptait pas les gens divorcés à sa table…

  2. Xavier NEBOUT

    Ils sont bien gentils vos amis, de vous demander au nom de l’intérêt supérieur du pays, de ne pas enfoncer un peu plus un président qui fait le mur de l’Elysée la nuit en catimini pour aller en scooter tirer son coup.
    Mais, moi, je suis un voyou de la politique.
    En quelques jours, nous aurons vu :
    – Le Conseil d’Etat se vautrer dans la forfaiture, des magistrats à la suite abonder dans la lâcheté, sous les yeux effarés du président de la LDH, de Jack Lang, Pierre Joxe, et vous-même pour citer quelque noms parmi tous les juristes dignes de ce nom et non taxés de droite.
    – deux ados exclus de leur lycée pour avoir fait une quenelle au motif d’apologie de crime contre l’humanité.
    – des journalistes dénoncer comme « salut nazi » le moindre salut brandi aussi vieux que l’humanité d’un bout à l’autre de la planète.
    – Newsweek se moquer de la France creusant sa tombe avec son droit du travail.
    – Les journalistes se lâcher enfin en disant que notre intervention au Mali est un coup d’épée dans l’eau car rien n’étant réglé sur le plan politique, les djihadistes reviennent au fur et à mesure qu’on repart.
    – Un général de gendarmerie se plaindre publiquement que 65 % des voyous pris pour vols et agressions graves ne font pas un jour de prison au lieu d’en faire plusieurs années.
    Alors, jusqu’où cet individu va-t-il nous amener s’il dure jusqu’en 2017 ?

  3. Sur le fond, chacun a droit au respect de sa vie privée comme en dispose l’article 9 du code civil. Ce droit est également garanti au niveau international par la déclaration des droits de l’homme et le mot chacun n’exclut personne quel que soit son rang et sa fonction. Sur la forme c’est un peu plus délicat au motif qu’un personnage de haut rang, homme public, ne s’appartient plus complétement. F.Hollande a le droit de vivre avec qui il veut sauf que la compagne du Président tient un rôle quasi officiel à ses côtés, même s’il n’est pas codifié dans les statuts. Ce que l’on attend du Président c’est qu’il soit efficace et pour être efficace il lui faut être bien dans sa tête donc heureux avec son entourage. Mais pour que la maison France soit en ordre il va falloir qu’il tranche et cela n’est pas dans sa nature. Sur le plan politique, je suis prêt à parier qu’il y a dans un certain choix, un potentiel de gain non négligeable sur sa cote de popularité car l’officielle non régularisée n’a pas rallié l’adhésion du peuple, loin s’en faut.
    Et si c’était l’occasion pour un redémarrage d’un bon pied, en prenant son pied ?

  4. En résumé : encore une fois, la France se barre en couilles, la politique de Pédalo 1er capote, ça branle dans le manche au sommet de l’Etat, et les Français doivent ouvrir leurs bourses. Si après ça on ne l’a pas un peu raide, y’a de quoi avoir les boules !… Il est pas beau le changement de Moiprésident ?

  5. Xavier NEBOUT

    M. Ghinsberg
    La normalité répond à une exigence d’exemplarité à laquelle toute personne entendant diriger un groupe avec un minimum d’ascendant sur le plan spirituel doit s’obliger.
    Ensuite, se pose la question de savoir vers quelle norme conduire ceux que l’on dirige.
    Si c’est celle de l’orgie, alors François le nul est dans la bonne voie.
    Si c’est celle de la stabilité sociale et psychologique des individus au sein d’une famille, alors il valait mieux Yvonne de Gaulle selon des principes multimillénaires.

  6. Bonjour,
    Hollande ne sera même pas au deuxième tour en 2017, sera-t-il même candidat ?
    Souvenez-vous des RG qui avaient planifié la sortie de Fabius qui allait acheter les croissants en robe de chambre.
    Pensez-vous vraiment que Hollande s’est fait piéger ?
    Hollande ne sait pas décider, hélas on s’en rend compte maintenant.
    Sarkozy a été clair dans sa communication conjugale.
    Le meilleur allié de Sarkozy ? Hollande.
    Ne sachant pas décider, Hollande a instrumentalisé les journalistes pour forcer Trierweiler à plier bagage.
    Et les journalistes de tomber dans le panneau…

  7. Dans ce vaudeville à la Feydau, où Valérie sort par la grande porte, alors que Ségolène l’attend derrière avec un rouleau à pâtisserie, et pendant que, par une porte dérobée entre en scène Julie, le cocasse masque le tragique…
    J’ai parcouru de nombreux médias et consulté de nombreux blogs traitant de l’actualité : je n’y ai pas trouvé un mot de compassion pour cette Valérie, que le peuple détestait, et qui en plus du chagrin de voir son amour lui échapper, subit l’humiliation publique de la femme trompée, les regards en coin des « amis », les allusions perfides, et les propos goguenards de la presse étrangère…

  8. Oui tout cela, malgré l’apparente légèreté, pose des problèmes de sécurité du Président, du statut de Première Dame…

  9. Nicolas Sarkozy et François Hollande matérialisent cet entre-soi de l’intelligentsia parisienne : politique, journaliste, show business s’aiment et se reproduisent entre eux. FH est l’expression de cet entre-soi : il s’est séparé d’une politique pour entrer à l’Elysée avec une journaliste et s’enticher d’une actrice.
    On ne connaîtra jamais une personnalité politique de premier plan se marier avec une pointeuse à Pôle Emploi, qui galère pour boucler ses fins de mois, qui négocie avec la recette du Trésor public ses impayés de la cantine, qui s’habille en solderies pour masquer tout ce qui vient d’être dit, qui respire lorsque la vieille bagnole accepte de démarrer pour remplir le coffre de produits de chez Lidl.
    Nos présidents à nous connaissent l’amour dans le 8ème et le 16ème à quelques pas de l’Elysée, avec le cuisinier italien de la chanteuse pour concocter de bons petits plats ou un imprésario pour filtrer les appels de l’actrice.
    La mère célibataire qui pointe à Pôle Emploi s’approche de l’Elysée parfois lors des journées Portes Ouvertes ou lorsqu’elle se promène avec ses enfants dans les allées du Marché de Noël, son enfant qui lui demande « Maman c’est quoi ça là-bas, pourquoi y’a plein de policiers ? » C’est l’Elysée mon garçon, où habite le Président.
    Quelquefois un politique s’affiche avec une fille qui n’est pas du sérail, parce qu’elle est très très jeune, il pourrait être son père, son grand-père dans certains cas, elle deviendra entre ses mains un objet de mise en image narcissique. Et un petit chat fera le lien sur Twitter entre les spectateurs et la vie rêvée de la jeune fille avec un livre de philo toujours présent à l’image.

  10. J’ai récemment découvert votre blog, grâce à l’un des portraits que vous avez réalisés sur votre chaîne YouTube.
    N’ayant pas (encore) de commentaires à faire sur l’un de vos billets, vous me permettrez de vous remercier pour quelques petites choses si rares de nos jours :
    d’abord s’exprimer dans un français clair, riche, où chaque mot est à sa place.
    Ensuite prendre le temps de développer ses idées, en les retournant sous toutes leurs facettes, en leur laissant prendre leur amplitude.
    Enfin de ne pas juger a priori, mais laisser dans chaque billet et pour chaque sujet le bénéfice du doute, une part d’humanité.

  11. hameau dans les nuages

    « Nous voilà revenus un demi-siècle en arrière, du temps où Yvonne de Gaulle n’acceptait pas les gens divorcés à sa table… »
    Rédigé par : Marc Ghinsberg | 12 janvier 2014 à 10:54
    Et là en ce moment avec Moi président (Mao en verlan) c’est le grand bond en avant avec monsieur Barbier de ces vils, écharpe rouge autour du cou, voulant brider internet.
    Voyons ce que pensera le peuple au fil de l’augmentation des soupes populaires, des escapades lubriques de Moi président pour reprendre la terminologie stalinienne.
    Quand on a froid et faim le sang se retire des extrémités pour se concentrer sur le vital. On ne pense plus au plan cul. J’ose écrire ce mot car je l’ai vu dans un commentaire précédent, me retenant pour ne pas tomber dans le graveleux… Mais à jouer les serruriers et les passe-partout en scooter on peut se retrouver en calèche à Varennes. Comme dirait Chevalier et Laspalès « y en a qui ont essayé ».
    Sinon j’avais mis un article du Monde où monsieur Denys de Béchillon approuvait sans réserve l’ordonnance rendue ce 9 janvier par monsieur Stirn.
    Le fait que l’on soulève qu’ils appartiennent au même club de juristes vaudrait à leurs auteurs un procès d’intention. Donc je ne le ferai pas.

  12. Encore une fois le cinéma français se distingue : comment Julie a-t-elle pu faire près de 50 films tout en demeurant une parfaite inconnue, ainsi d’ailleurs que les réalisateurs qui l’on fait tourner dans leurs films. La liste de ces inconnus est impressionnante sur Wikipédia. Leurs films sont financés par l’Etat et quand ils ont fini de faire les gugusses derrière une caméra ils vivent du chômage et du système exorbitant des intermittents du spectacle, leurs films font des bides et la télévision les rachètent pour les programmer à trois heures du matin. Un cycle de production parfaitement socialiste. Le cinéma français est le paradigme du socialisme à la française. Seuls les agriculteurs – qui ne sont pas socialistes – procèdent de la même façon avec le crottin de cheval amassé en tas et qui une fois épandu enrichit la terre et peut donner de belles salades. Au cinéma ça donne des navets encensés par France Inter ou France Culture.
    Il en va de même pour la chanson, sur France Inter on entend rarement Jean-Jacques Goldman, mais on nous assomme avec Jean-Louis Aubert, Bernard Murat, Cali et l’insupportable Vincent Delerm qui se prend pour Barbara.
    Pour la littérature c’est à se flinguer, le « Prix du livre France Inter », dès que j’entends ça je tire avec mon 357 Magnum sur ma TSF.

  13. Il y a des situations comiques quand même !
    François Hollande comparé à Louis XVI, même s’il ne lui arrive pas à la cheville !
    Arno Klarsfeld qui par un lapsus vend la mèche : « les consignes d’Israël » dans l’affaire Dieudonné !
    Dieudonné qui a pour avocat un certain Mirabeau !
    Un président qui fait des « quenelles » rue du Cirque ! Cela ne s’invente pas ! Lui qui a déclaré haut et fort qu’il haïssait les riches et qui accomplit ses turpitudes dans un appartement appartenant à une fortune du Cac 40 !
    « Quenelle » qui d’ailleurs nous vient de Clemenceau qui à l’occasion de ses sorties dans les tranchées qu’il visitait régulièrement indiquait ainsi par ce geste aux Allemands « qu’ils ne passeraient pas » !
    Que dire alors de ces gestes que s’échangeaient les Anglais et les Français au Moyen Âge ??
    Mais c’était avant l’Europe !
    Que d’hypocrisies !
    Alors, c’est vrai la France est le pays de Guignol mais il y en a marre que nous « spectateurs » soyons pris pour des c…ns ! Cette Gayet est connue depuis 2012 et avait à l’époque déjà alimenté les rumeurs ! Pour les messieurs allez donc voir la presse anglaise vous aurez la dame sous toutes les coutures ! Dans l’exercice, Sarko je te copie, voilà une actrice qui joue dans le plus simple appareil, qui supplante Bruni qui elle n’avait qu’une photo. Qui a elle aussi fait la Une de la presse anglaise lors du voyage de Sarkozy à Londres !
    Mais il est vrai que cette fameuse photo aurait servi paraît-il aux Chinois qui ont piraté certains sites de politiques des pays de l’Est, photo qu’ils auraient laissée afin de signaler leur passage… !
    Vous vous souvenez un certain soir sans doute du baiser forcé de Madame T ! Ce jour-là déjà, on voyait le lien… des coeurs ments !
    Pensons quand même que madame T. est attaquée en appel par monsieur X. Kemlin pour détournements de fonds publics !! Voilà comment on retourne une situation ! Le juge de première instance a refusé de juger. Nous verrons la position de celui de la cour d’appel !
    Arrêtons avec la prétendue vie privée ! Quand on veut être président on se plie aux protocole et coutumes ! Déjà bafoués dès l’investiture !
    Monsieur Hollande s’est immiscé dans la vie privée des Français en modifiant le mariage qu’il impose à tous ! Au moins il vient de prouver une fois encore que le PS est bien le parti du sexe !

  14. Dans nos institutions, le chef de l’exécutif dispose d’importants pouvoirs, fortifiés par son acte de naissance, c’est-à-dire son élection au suffrage universel, et par la confiance, le crédit, qu’il développe au cours de son mandat.
    Force est de conclure à ce jour que la dernière « love affair » atteint le crédit de notre président. Sa force de persuasion va en pâtir.
    Pour l’instant, l’étranger rigole. De New York, où tout le monde n’est pas ennemi des langues étrangères, nous est arrivé le nouveau slogan de la France :
    « Trierweiler moins pour Gayet plus ! »

  15. Ben voilà, Xavier NEBOUT a tout résumé…
    La République était bafouée avec N.Sarkozy, elle disparaît avec F.Hollande…
    En clair, bientôt chacun pour soi, pour ne pas dire le chaos.
    CQFD

  16. Hollande restera probablement dans l’Histoire le Président frivole qui, non content d’avoir légitimé, par la Loi, « le Mariage pour tous », non content de vivre en « concubinage notoire », aura contribué à préparer en silence l’opinion à une légitimation prochaine de la « polygamie » !! Il aura contribué également, toujours en silence, à ébranler la famille traditionnelle, celle qui a constitué, depuis des siècles, l’un des fondements de notre société.

  17. Denis Monod-Broca

    « Souvent femme varie, bien fol est qui s’y fie »
    Les hommes seraient-ils des femmes comme les autres ?
    Son ennemi était la finance, son amour Valérie. Or désormais son amour est Julie et la finance est son amie. Bien fol est qui s’y fie…

  18. On peut facilement comprendre les raisons de ceux qui disent que le président de la République, comme tout citoyen a droit au respect de sa vie privée.
    Ce principe du secret de la sphère privée une fois posé, on voit tout de suite qu’il est en permanence écorné lorsqu’il s’agit de la vie de personnages célèbres à quelque titre que ce soit.
    C’est, Philippe, faire trop d’honneur à Nicolas Sarkozy que de lui faire endosser encore la responsabilité de ce qui se passe depuis la nuit des temps, depuis les pharaons, les rois et les reines, les présidents de tous les pays du monde !
    Est-il anormal, voire scandaleux que des personnes qui s’exposent elle-mêmes tant qu’elles considèrent qu’elles en tirent un avantage, continuent d’être poursuivies par les paparazzi même quand elles n’ont plus besoin d’eux ? Je ne le pense pas.
    On pourrait donc se servir de la presse people et d’information pour donner de soi une image humaine et sympathique, et clore le bec des journalistes dès lors que ce qu’ils ont à dire devient gênant !
    Bill Clinton, par exemple, a usé et abusé des scènes de tendresse conjugale avec son épouse Hillary. Il s’est exposé à l’opinion laquelle, ensuite, s’est régalée du récit sordide de ses frasques.
    La gauche qui, surfant sur l’idée répandue que vous défendez vous-même, fait mine de s’indigner (rejointe d’ailleurs par l’opposition) des révélations sur les aventures extra-« conjugales » de Hollande s’est auparavant accommodée des photos tendres et intimistes, main dans la main, yeux dans les yeux, sur le perron et dans les jardins de l’Elysée avec Madame Trierweiler. La « première dame de France », jouissant à ce titre d’une position et de services payés par le contribuable est elle-même, de facto, un personnage public.
    Dans ces conditions il faut être de fort mauvaise foi pour reprocher aux médias de chercher à connaître la réalité derrière ce qu’on nous vend.
    Les citoyens devraient savoir gré à la presse et aux réseaux informatiques de lever le voile sur la vraie vie des gens qui ne cessent, en nous gouvernant, de dispenser des leçons de morale publique et privée.
    Je rappelle que l’an dernier, le patrimoine, qui ressortissait jusqu’alors du domaine privé, est passé avec l’approbation quasi unanime, dans le public.
    On me dira que s’il est utile aux citoyens de pouvoir vérifier que ceux qui les gouvernent ne se sont pas enrichis grâce à leur mandat, leur vie sentimentale et familiale en revanche n’a aucune répercussion sur leur vie publique.
    Voire. Mais qu’on m’explique alors pourquoi seuls les hommes et les femmes publics doivent rendre leur patrimoine public.
    Et, pour passer à un autre domaine, pourquoi seul le président de la République est-il tenu de faire connaître par des bulletins semestriels l’état de sa santé, trahissant ainsi le sacro-saint secret médical qui protège chacun de nous ?
    N’est-ce pas qu’à l’évidence rien de ce qui touche au « corps du Roi » ne peut ni ne doit rester dans la sphère privée ?

  19. Ouf ! les journalistes vont nous lâcher, enfin, avec Dieudonné. Merci Capitaine (…de pédalo) Dieudonné ayant gagné* face à un Etat tout entier, passons à la gaudriole.
    * gagné parce que ce que voulait Dieudonné, depuis longtemps, c’est que soit supprimée la hiérarchie des horreurs. En effet pourquoi pleurer plus le génocide des juifs dit-il (Shoah étant le qualificatif religieux des pratiquants du judaïsme), que celui de la quasi-totalité des Indiens ou des quatre millions de morts de faim sous Staline dans les années 30, voire des Cambodgiens par les Khmers rouges (soit dit en passant l’Amérique n’a jamais fait l’objet de poursuite pour crime contre l’humanité). Pour moi, Dieudonné a réussi son coup, et sans l’avoir cherché nous a obligés à constater le niveau d’indépendance de la justice face au pouvoir politique, tellement portée aux nues par Mme Taubira dans ses envolées verbeuses. Fin de l’histoire.
    Donc à présent diversion gaudriole. Nous avons eu les déboires de DSK (potentiel président de la France) nous allons avoir le feuilleton sur la polygamie de M. Hollande (ceci dit il nous apporte la preuve que ses problèmes de prostate n’étaient que billevesées…). Ainsi donc Mme première vient d’être remplacée par une actrice qui, visiblement, et pour l’instant, ne tweete pas ses états d’âme. Attendons encore un peu. Mme première n’étant pas aimée du peuple ni de la cour, sera reléguée, non pas dans un couvent, mais dans un nouveau bureau à Paris Match, n’en doutons pas.
    Stéphane Bern n’a pas de souci à se faire, la royauté est de retour, y compris dans la mise à mort (médiatique, seulement, ne vous en déplaise M. Tesson) des bouffons.
    Les journalistes ne pourront plus titrer « Mais que fait le Président ? » puisque maintenant on le sait.
    Pressez-vous d’en rire avant d’être obligé un jour d’en pleurer (librement adapté du Barbier de Séville, sous le contrôle de M. Valls).

  20. Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es…
    Le jour du tweet bas de gamme de Valérie Trierweiler, les yeux de beaucoup de sympathisants se sont ouverts et ils ont découvert la véritable personnalité de François Hollande. Une déception amère et des regrets pour les cinq ans à venir.
    La banalité de cette nouvelle idylle ne rehausse pas le prestige de l’homme dans sa fonction de président, et à ce stade de découverte, c’est trop tôt pour en augurer des effets positifs ou négatifs.
    La blogosphère, la tweetosphère ont pris une telle importance que la presse traditionnelle est aux abois, d’où la transgression de Closer sur la vie privée du président. De plus en plus, les personnalités publiques vivent comme dans un aquarium, leur vie privée exposée à la vue de tous. Même si l’on a rien à cacher, ces contraintes sont désagréables et découragent peut-être l’émergence de nouveaux politiciens de grande qualité.

  21. Hollande a droit au respect de sa vie privée. Cependant, il est très imprudent. Pourtant, il ne manque pas de fins limiers à son service qui auraient pu l’aider à masquer efficacement ses fugues. Tonton était plus rusé. Mais cette aventure avec Mme Gayet nous met mal à l’aise. Le jour il s’affiche officiellement avec Mme Valérie Trieirweiler et la nuit il rejoint Mme Gayet. Comment la compagne ‘légitime’ encaisse-t-elle le coup ? Qui va-t-il amener au Vatican ou aux USA et lors des autres voyages officiels ? Il se voulait président ‘normal’, sa normalité prend un coup de canif. Il bénéficiait de très très peu de considération de la part des Français. Cet épisode ne va pas contribuer à augmenter sa cote de popularité mais à provoquer sourires convenus voire sarcasmes quand on parlera de lui en France et à l’étranger. C’est dommage pour nous tous.

  22. Gouverner est une mission sacrée. Les Sages auraient tendance à l’esquiver et seuls les insensés la recherchent pour l’exaltation que cela leur procure quand ceux qui ont une conduite mesquine l’offensent.
    Les Américains, entre autres ont compris cet aspect sacré et prêtent serment sur la Bible. Je sais que l’on dit souvent des choses vraies avec un coeur faux pour obtenir ce que l’on souhaite, mais au moment de prêter serment ils engagent leur foi avec les conséquences que cela suppose.
    Comme ils aiment croire aux libertés individuelles, ils acceptent d’étaler leurs moeurs en public, car si l’on veut accroître les libertés individuelles il faut me semble-t-il accepter d’être transparent aux investigations. Si par contre on voulait maintenir un domaine privé inaliénable il faudrait réduire les libertés individuelles pour garantir la sécurité et la moralité publique. Tel est l’enjeu des démocraties et à ce titre les Américains ont compris que la sphère privée ne l’était plus dès lors que les normes morales sont ébranlées et que ce soit avec Kennedy ou Clinton les moeurs sont invariablement traitées comme des faits d’importances majeurs pour qui gouverne.
    Alors oui M. l’avocat général nous avons le même point de vue. La vie privée d’un président, mais surtout ses frasques, tout comme son état de santé ou son patrimoine ne lui appartiennent plus puisqu’il est au service d’une nation démocratique, et il n’y a qu’en accroissant la transparence qu’on nivellera par le haut les exigences morales inhérentes à l’exercice du pouvoir.

  23. Un président, plus qu’une personne privée conjoncturellement promue, incarne une ambition qui s’est vue légitimée et conférée, par la majorité du peuple français, le devoir de nous représenter et de porter haut non seulement l’honneur de la France mais le nôtre puisqu’il nous doit d’être au sommet de l’Etat.
    Une légère correction : cette ambition n’a pas été légitimée, même si elle a été légalisée par défaut…
    Mais peu importe : ce personnage occupe la place à la tête de l’Etat de Saint Louis, le moine soldat, qui devrait être un modèle pour ceux qui remplissent cette charge régalienne, que ce terme leur fasse plaisir ou non (à moi non plus elle ne fait pas plaisir mais c’est comme ça).
    Un responsable – quel qu’il soit – « chargé d’âmes » ne s’appartient plus : il se doit d’être tout entier dévoué à sa mission.
    Que penserions-nous, en tant que passagers, du commandant d’un navire de croisière comme le Concordia qui irait jouer les bellâtres au lieu de veiller sur la passerelle aux divers pièges que la navigation sait réserver aux imprudents ?
    Oui Monsieur Bilger, la pièce que nous joue le Président – puisqu’il faut l’appeler ainsi paraît-il – pourrait figurer au répertoire du théâtre de boulevard sous le nom de « Mais n’te promène donc par en scouteur ! » et elle serait digne du genre du vaudeville si notre époque n’était pas aussi tragique pour des millions de nos compatriotes confrontés à une vie difficile, à l’insécurité et parfois à la misère.
    Dans cette pièce, si j’ignore à qui serait attribué le reste des rôles principaux, j’ai cependant une petite idée de celui qui pourrait jouer avec brio celui de cocu-cochon-de-payant.
    Alors que le premier personnage de l’État, que nous ne nous permettrons pas de traiter de satrape, n’est-ce pas, s’autorise à qualifier de « normal » un mode de vie propre aux bobos -j’allais écrire bobonobos– il faut savoir que des Français pas normaux selon les critères présidentiels vivent dans leur voiture, en attendant qu’on leur attribue un logement que leur chaud-lapin de président et ses joyeux ministres (sur lesquels il y aurait aussi de quoi dire) font attribuer en priorité à des gens venus de loin, il y a même certains de nos compatriotes peu portés sur la gaudriole qui meurent ainsi de froid, comme une dame de 77 ans récemment.
    Je suis maître de moi comme de l’Univers.
    Rassurons-nous : cette citation que le tragédien attribue à Auguste ne risque pas d’être prononcée par quelqu’un qui, incapable de régler le désordre de sa vie, a semble-t-il eu du mal à régner sur la Corrèze.
    Mais en fait, au-delà du vaudeville, ne sommes-nous pas plutôt rentrés de plain-pied dans la tragédie de la décadence de Rome ?

  24. « Faisons un rêve (…) d’un président qui nous offre le bonheur d’une vie personnelle, intime, qui ne soit pas faite de la normalité délétère du Français caricaturé à l’étranger… »
    Entre le rêve et les réalités, M. Philippe Bilger, il y a un gouffre !
    Le président F.H est un homme désespérément normal – il nous l’avait bien dit – c’est-à-dire un être qui a ses faiblesses et qui ne cherche pas à les comprendre ni les surmonter.
    Probablement en est-il ignorant, de même que ses compagnes, actuelle ou passée.
    Aussi, ce qui suit s’adresse à sa nouvelle conquête et aux éventuelles prétendantes :
    Si vous voulez que l’intérêt de F.H pour votre personne persiste au-delà de l’excitation et de l’émerveillement des commencements, surtout, ne partagez pas son quotidien ! Soyez la maîtresse, gardez une distance pour entretenir une part de mystère et son besoin de merveilleux ; croyez-moi, c’est la seule façon d’éviter la désillusion !
    1- F.H est TRES exigeant : il a besoin d’admirer sa partenaire pour une raison ou pour une autre : pour sa beauté, ou pour son intelligence, pour sa position sociale brillante… et de préférence, pour les trois raisons à la fois ; quand on aime, on ne compte pas, n’est-ce pas ?
    2- En amour, l’idéalisme de F.H le rend utopique et lui ôte toute lucidité ; il a besoin de vivre une passion noble, mais sans tenir compte du réel ; il a une fâcheuse tendance à mettre la personne aimée sur un piédestal, et ne comprend pas – ni ne pardonne – qu’elle veuille, un jour ou l’autre, en descendre et échapper à la dévotion dont il l’entourait (or, avec l’affaire du tweet, sa jalousie maladive et son impopularité, V.T a eu tout faux, et elle est vite tombée du piédestal).
    Autant d’exigences et d’aspirations utopistes qui ne se prêtent guère à une union conformiste et routinière où l’on se trouve confronté au quotidien, mais plutôt à des unions peu conventionnelles ou des liaisons qui permettent d’entretenir l’image, auréolée, de l’autre.
    L’idéalisme de F.H se solde immanquablement par des désillusions et aiguise d’autant sa sensorialité, d’autant que son besoin de séduire et d’être admiré est puissant ; dans ce contexte, le verbe aimer ne peut guère se conjuguer au singulier…
    Il est séduit par des femmes qui possèdent une « aura », une part de mystère et qui entretiennent son besoin de merveilleux…
    Aux mauvaises langues qui se demandent comment F.H peut séduire de tels « canons », c’est par la parole – qu’il a fort habile – qu’il charme, et il sait se montrer tendre et délicat.
    3- S’il n’a pas voulu se marier, ce n’est pas par hasard ; il veut préserver sa liberté, et son sens des responsabilités familiales et affectives est suffisamment élastique pour lui permettre, en cas de désillusion, d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte ; avec une certaine insouciance, celle d’un adolescent ; n’étant pas marié, il peut avoir une vie sentimentale dissolue tout en gardant bonne conscience ; il est un homme libre, il ne commet pas l’adultère…
    Rappelons que c’est S.R qui lui avait demandé de quitter « le foyer conjugal » ; lui s’accommodait parfaitement de tromperies et d’une relation extra-conjugale.

  25. François Hollande comme chacun sait, n’est pas courageux. Tout comme dans les affaires de l’Etat où il fait par un clou chasser l’autre, dans ses relations « amoureuses » il procède de même. N’ayant pas eu le courage de congédier la mère de quatre de ses enfants (?) il a commencé à fricoter avec l’actuelle occupante de l’Elysée pour faire partir l’autre. Maintenant il agit de la même manière. Faisant le mur comme un ado, un collégien d’internat ou un militaire en goguette, il savait bien que plus tôt ou plus tard, la chose serait éventée et mise sur la place publique, lui permettant d’espérer chasser ainsi « la première cocue de France » par un départ anticipé à la retraite de favorite. Ségolène s’en réjouit probablement… Mais que doivent penser les personnels de protection obligés, à leur corps défendant, de se rendre complices du libidineux président ? Que leur a-t-on promis pour prix du silence ? Ou alors, a-t-il fait copain-copain avec le petit personnel ? Que de turpitudes…

  26. Bonjour M. Bilger,
    Selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, 84% des sondés ont répondu que les révélations de Closer n’avaient pas affecté leur opinion sur François Hollande, 77% estiment qu’il s’agit d’une affaire privée qui ne concerne que l’intéressé.
    A la différence des Américains, les Français sont peu enclins à juger la vie privée des hommes et des femmes politiques.
    Les liaisons réelles ou supposées des présidents de la République depuis Valéry Giscard d’Estaing ont toujours bénéficié de l’indulgence de l’opinion publique.
    Même la double famille entretenue par François Mitterrand avec Anne Pingeot, pourtant logée avec leur fille dans un appartement de l’Etat, n’avait pas donné matière à scandale.
    Toutefois, et j’en conviens avec vous, la vie privée d’un président de la République n’est pas comparable à celle d’un citoyen ordinaire. La séparation de Nicolas Sarkozy et de Cécilia avait profondément affecté la personnalité du président au début de son mandat.
    La situation de François Hollande est toutefois inédite. Premier chef d’Etat non marié, la révélation de sa liaison supposée avec Julie Gayet, que l’Elysée n’a pas démentie, pose la question du rôle et de la légitimité de Valérie Trierweiler dans sa qualité de « première dame ».
    Valérie Trierweiler a participé aux côtés de François Hollande à la plupart des visites d’Etat à l’étranger en qualité de compagne « officielle » du président.
    Quel rôle peut lui être encore dévolu aujourd’hui ? Elle dispose toujours d’un bureau à l’Elysée et d’un cabinet particulier, mais cette situation pourra-t-elle perdurer ?
    Femme bafouée, humiliée par les révélations de Closer, l’encore Première Dame se mure dans le silence. Les Français ne l’ont jamais vraiment adoptée, et encore moins aimée et il me semble que son sort est aujourd’hui profondément injuste. On évoque déjà une future séparation dont l’annonce pourrait intervenir avant la conférence de presse de mardi.
    Sans vouloir parier sur l’avenir, on sait déjà que Valérie Trierweiler n’accompagnera pas François Hollande au Vatican le 24 janvier prochain. Les services de l’Elysée, évoquant des problèmes protocolaires avec le Saint-Siège puisque le couple n’est pas marié, ont expliqué que sa présence n’était pas prévue.
    L’autre problème soulevé par ces révélations relève de la sécurité du chef de l’Etat, déambulant de nuit en scooter avec un seul garde du corps dans les rues de Paris. Le risque d’attentat est très élevé car si la classe politique et certains journalistes en sont informés depuis des mois, des terroristes peuvent l’être tout autant.

  27. Selon Le Point ce serait Valls qui aurait informé la presse à la demande de VT !
    Ce journal nous informe par ailleurs que VT serait hospitalisée !

  28. Valérie Trierweiler hospitalisée, cela la rend fort sympathique si cette rumeur se confirme comme une vérité, car elle subit ce que nombre de femmes subissent, quittées ou trompées pour une femme notablement plus jeune… et l’empathie qu’elle leur inspirera risque fort de nuire au Président en termes d’image. Par contre le Président va indéniablement gagner la sympathie de ses congénères qui vont enfin le prendre au sérieux et le considérer comme l’un des leurs. C’est bien vrai finalement que la politique se fait aussi sur l’oreiller. Si cette rumeur n’est pas fondée, alors il en sera quitte pour emmener VT à Venise (que je conseille plutôt qu’un voyage chez Cléopâtre)…

  29. Bonjour Philippe Bilger,
    « Notre président, me semble-t-il, s’est compliqué la tâche puisque son vagabondage sentimental, sans aucune nuance réprobatrice de ma part, suscite plus naturellement la curiosité, voire l’inquisition que la structure plus stable, moins imprévisible d’unions bien ordonnées ; »
    François Hollande n’est pas le Général qui lui, au moins, avait placé l’Etat au-dessus des parti(e)s.
    Encore qu’il ne faut pas être trop naïf non plus. Nombre de présidents avaient leur « danseuse ». Et si l’on remonte encore plus loin, au temps de la monarchie, les rois avaient leur favorite, la reine étant là surtout pour procréer et assurer le continuité de la dynastie.
    Il n’en demeure pas moins que pour un régime qui veut imposer une certaine moralité aux citoyens, que ce soit dans leurs propos, leur gestuelle, voire même l’humour qui se doit d’épargner les susceptibilités de certaines communautés, cette affaire fait un peu désordre.
    On dirait une pièce de Feydeau qui faisait le régal de nos parents au début du siècle dernier.
    Cette fois, notre président n’a pas fait dans la blagounette, mais il a réussi à amuser le monde entier, et manifestement le Conseil d’Etat ne s’en offusquera pas.
    Souhaitons quand même un bon rétablissement à Valérie Trierweiler qui semble-t-il, a fait une petite dépression suite aux frasques pas très glorieuses de son compagnon.

  30. Décidément Hollande a une curieuse façon de se comporter avec ses femmes successives. Qu’il les humilie les unes après les autres ne semble pas le déranger plus que ça.
    Mme Trierweiler était détestée, probablement avec raison. Mais Hollande, qui l’a aimée en son temps et qui l’a qualifiée de « femme de sa vie », humiliant Mme Royal au passage, pourrait tout de même se comporter dignement avec elle.
    Hollande a humilié Mme Royal devant la France entière et aujourd’hui il humilie Mme Trierweiler devant le monde entier.
    Un tel homme a un nom : un goujat. A moins que ce ne soit un mufle.

  31. Juste une question. Etant donné que Dame Valérie est la première et la toujours concubine officielle. Concubinage d’ailleurs dûment constaté et de notoriété publique. Que se passerait-il si cette dernière par caprice, refusait de quitter les lieux ? D’autre part elle pourrait également demander des indemnités en raison de son préjudice moral.

  32. Gaudriole quand tu nous tiens !
    Sur ce plan dont il est question, la seule différence entre Hollande et certains de ses illustres prédécesseurs, considérés comme de grands humanistes, c’est que les ex-premières dames étaient des « régulières » et que celle en poste n’est qu’une concubine notoire. Mais comme la lumière attire les papillons (dixit Bernie) ça galopait avant et ça galope toujours. Le repos du guerrier on en parle depuis que le monde est monde. Faudrait pas quand même que notre François 1er prenne un coup de mou alors qu’il guerroie bessif contre beaucoup d’éléments comme la finance, le chômage, la quenelle etc. Julie va avoir du pain sur la planche.

  33. Qu’est-ce qu’on est c..s les Français, Hollande avait annoncé il y a bientôt un an un remaniement, même si on parle actuellement de Fabius comme Premier ministre, ben voilà, il a viré la maîtresse 1 ou 2 ! qui à elle seule devait occuper l’équivalent d’un gouvernement !
    Voilà le changement !
    @adamastor
    Eh bien, selon le Point toujours, ce serait SR qui aurait présenté la belle à FH ! C’est pas beau les quenelles de famille !

  34. calamity jane

    Même si j’accorde à des personnalités élues le droit à « changer d’air », ses copines, car en tant que célibataire, ce ne sont que des copines, et d’être ramené par le laitier
    avec concerto du piano du pauvre, ce dont je pense qu’une épouse normalement constituée peut comprendre parce qu’elle fait partie de sa vie en représentation, qu’elle aussi doit, souventes fois, avoir envie et besoin d’aller voir ailleurs, je refuse de supporter les conséquences des
    secrets d’Etat divulgués sur l’oreiller comme d’avoir à supporter à la moindre sortie photos-choc, articles en redondance et surtout prise en charge par le contribuable.
    Il est célibataire ! Il veut rattraper son retard sur les années d’adolescence ?
    Pas de problème. Il entretient lui-même les élues de son cœur hors les services de la République.
    A moins qu’il n’ait voulu montrer ses gros bras à A. Montebourg, lui aussi converti à l’actrice.
    On est dans une vraie bonne nouvelle pour les gencives sensibles…
    La mère des enfants du Président-célibataire a encore gagné.

  35. Le Président normal pourra dire dans sa biographie qu’il a été l’initiateur des « feux de l’amour » à la française.
    Jamais marié, la mère de ses enfants, cocue, lucide, le vire.
    2. Elu Président il vit en concubinage avec une journaliste pas aimée des Français, ni de sa cour.
    3. Président François rencontre une actrice. Il en tombe amoureux. TOUTE la France est au courant.
    4. Mme Première qui, sans vergogne, avait séduit un Conseiller général, père de quatre enfants, fait un p’tit break down.
    La mère des quatre enfants de Monsieur le Président reste digne, elle.
    Réponse de Monsieur « passe-partout » (ben oui, quand même 😀 )
    Eueueueuh… Oui, je l’avais dit, vous l’avez entendu ça, « le changement c’est maintenant ».
    Une question M. le Président : votre truc que vous aviez dit « mon ennemi c’est la finance », c’est pour quand ? (sans vouloir interférer dans votre vie privée, naturellement) comme diraient les journalistes, EXTREMEMENT sourcilleux sur la vie privée… de leur fonds de commerce, pardi ça va leur faire vendre des livres !
    Elle est pas belle notre téléréalité nationale ?

  36. calamity jane

    re,
    ainsi que je l’ai déjà initié dans un autre billet : c’est celui qui trompe qui assume et pas le contraire.
    Il revendique d’être un citoyen ordinaire donc « je fais ce que je veux et c’est aux autres de s’excuser » n’est pas valable.
    Valable aussi pour celui qui se permet de revenir au temps de la royauté en déclarant « car j’ai la certitude que les
    convictions et les combats d’un homme ne sont pas déterminés par sa naissance ».

  37. anne-marie marson

    Sans doute aurions-nous eu un début de quinquennat flamboyant que la sensation de notre ridicule aurait pu s’estomper mais nous en sommes loin à tous points de vue.
    Que Monsieur Nul comme l’appellent certains ait une maîtresse, quoi de plus normal.
    Les médias ont voulu refaire le « coup » Dieudonné de l’indignation, en faisant de cette affaire une atteinte intolérable à la vie privée.
    Cela n’a pas marché, F.Hollande étant trop bas dans les sondages pour que l’on puisse encore s’indigner.
    F.Hollande risque de tomber encore un peu plus dans les sondages. Mais à 10% d’opinions favorables, sera-t-il encore légitime ?
    Faisons un rêve, acceptons l’exemplarité même teintée de puritanisme : que, pendant cinq ans, seulement cinq ans, un président nous offre le bonheur d’une vie personnelle, intime qui ne soit pas faite de la normalité délétère du Français caricaturé à l’étranger mais de la belle, de la splendide normalité qui saurait, un temps, le temps de l’hommage qu’il doit rendre à la communauté nationale, effacer l’homme et ses risques au bénéfice du président et de son allure.
    Je connais des gens qui n’ont pas voté pour F.Hollande à cause de son manque d’allure.
    Le temps leur donne raison.
    F.Hollande fait signer des pactes à tout le monde, mais il n’a pas lui-même respecté le pacte de respectabilité qu’il avait signé avec les Français lors de l’élection présidentielle.

  38. Réponse au post d’Achille :
    « François Hollande n’est pas le Général qui lui, au moins, avait placé l’Etat au-dessus des parti(e)s.
    Encore qu’il ne faut pas être trop naïf non plus. Nombre de présidents avaient leur « danseuse ». Et si l’on remonte encore plus loin, au temps de la monarchie, les rois avaient leur favorite, la reine étant là surtout pour procréer et assurer le continuité de la dynastie. »
    C’est vrai que la référence au général de Gaulle est d’actualité, car sa rectitude à lui était morale.
    Nonobstant son envergure politique, la postérité toujours vivace du général tient aussi dans sa parfaite intégrité et son sens de l’Etat.
    Je crois pouvoir dire que chaque minute qu’il a passée au pouvoir était consacrée à la France et qu’il ne gaspillait pas son énergie à des galipettes clandestines.
    Vous citez aussi la monarchie et c’est exact que les rois avaient des maîtresses à la pelle. Ceci étant, ils étaient au pouvoir à vie alors que notre président l’est pour dix ans maximum.
    Sachant qu’on ne va pas les chercher et qu’ils sont volontaires pour la mission, ils pourraient être un peu sérieux pendant ce laps de temps et se consacrer à la tâche qui est la leur.
    Leur mandat achevé, ils pourraient très bien reprendre leur vie dissolue.
    Pour le cas particulier de Hollande, ce n’est pas pire que les autres. Mais une fois encore, la manière est minable et grotesque. Il se comporte en représentant de commerce ; c’est nul.

  39. Normal ? Anormal ? Anormalité ? Anomal ? Anomalie ? Qui échappe à la norme ? Qui n’a pas de nom ? Qui est en dehors de la désignation. De la norme aussi. Qui torture la publicité pour ne pas décider, qui fâche, ne répare pas, et fait du mal en passant. Qui méprise la joie pour goûter le bon plaisir. Qui ment et qui le sait. Qui promet ce qu’il ne peut pas tenir et ne tient de ses promesses que celles qui fâchent, et il le sait, et méprise l’hostilité à son bon plaisir. Qui fait la guerre sans la gagner plus qu’un court instant, qui ignore la constance, ne connaît que la foucade, et retorse, avec des petits morceaux de chair qui dépassent, chair de femme laissée, chair de femme instrument, qui n’a pas le chien d’une « putain de la République » jadis hautement estimable. L’intelligence au service du rose lutin et du vert succube, du mensonge sur-le-champ découvert, s’entêtant jusqu’à la fondrière boueuse.
    J’ai une chancelière ; elle n’est pas belle, savamment inélégante, issue d’un couple courageux. Elle aime son pays et ses concitoyens. Anomalie ? Normalité ? Vérité en deça du Rhin, erreur au-delà (libre transposition) selon la rive qu’on choisit.
    Le respect de la vie privée ? Privée de beauté, gorgée de petits trucs de petit matin sur un petit scooter avec un petit casque, car chez ces gens-là, Monsieur, on n’aime pas, Monsieur, on n’aime pas, on trompe.

  40. Au fait, c’est le même personnage qui prétendait vouloir imposer son « mariage pour tous » (avec des guillemets aussi à « mariage », il s’agit désormais d’un mot piégé) mais qui s’empresse de fuir ses responsabilités propres en la matière…

  41. Pour Valérie Trierweiler, c’est le juste retour de bâton. Je n’ai aucune compassion pour elle. La seule qui est restée digne, et pour qui je n’ai pas voté en son temps, est Ségolène Royal, qui plus que jamais porte avec panache son nom. Hollande en fait est un petit président, un tout petit président, digne d’un autre temps, qui nous ridiculise aux yeux du monde entier. Après avoir joué les gros bras dans l’affaire Dieudonné, affaire lamentable et surjouée par Valls, nous avons à présent à supporter ce vaudeville du plus mauvais goût.
    J’en profite pour féliciter Philippe Bilger que l’on voit souvent en ce moment à la télévision. Quel brio, quelle diction, quelle richesse dans le langage. Je le lisais avec plaisir sur le site de Marianne2 d’où il a subitement disparu. Pourquoi ? Il en relevait le niveau.

  42. Ce passage de votre billet :
    « François Hollande est suffisamment lucide et perspicace pour comprendre à quel point, depuis cette découverte, il est tombé, et a fait tomber très superficiellement la France dans un vaudeville qui, pour être pratiqué au sommet, relevait tout de même du bas étage. »
    Oui nous sommes en plein vaudeville, et Monsieur Hollande, en tant que personne privée, se comporte comme un acteur de théâtre de boulevard…
    Or il est président de la République en titre et cette fonction ne lui accorde pas que des avantages matériels, mais entraîne de sa part des exigences particulières tant à l’égard de la fonction qu’il est censé exercer que vis-à-vis du Peuple français.
    Il avait promis qu’il serait un président normal. Sa normalité est celle du simple citoyen qui continue à se comporter comme s’il n’exerçait pas ses éminentes fonctions, ce qui fait la risée de l’étranger. Peut-on encore être fier du spectacle de cette France que donnent ces présidents de la République qui ne se résolvent pas aux contraintes de leurs charges ?
    Qu’il ne soit pas cloîtré en son Palais, je le conçois aisément. Mais j’estime qu’un président de la République qui s’est fait élire par une majorité des Français ne saurait déchoir en se comportant comme le plus inconséquent des individus.
    Espérons, en paraphrasant un mot célèbre qui concernait l’un de ses lointains prédécesseurs, qu’on n’aura pas à dire de lui : « il a vécu César, et il est mort Pompée » !
    Triste spectacle en vérité de la part d’un président « pipolisé » : quelle autorité peut-il prétendre exercer dans ses fonctions de Chef de l’État, dès lors que le « Chef » se refuse à se montrer exemplaire, jusques et y compris dans sa vie privée ? Sans doute cette exigence, qui fait partie de l’honneur de sa charge, n’est-elle pas sa préoccupation. Est-il donc le Président normal qu’il avait promis d’être : assurément non, et c’est un mensonge de plus à relever et encore une promesse non tenue.

  43. calamity jane

    Florence,
    Bêtement, je pensais que fessayeur lui allait comme un gant ! C’était sans compter avec le nouveau tome de « trouver le mot juste ».

  44. La seule déclaration d’amour que FH fit n’est pas adressée à la France mais à… Netanyahou !
    http://www.panamza.com/27112013-hollande-netanyahou-video-embarras-elysee
    Quand je pense qu’enfant, « on » m’avait fait apprendre : « Je promets de faire de mon mieux pour être fidèle à Dieu, à la France, à mes parents…. et de faire chaque jour un plaisir à quelqu’un ! »
    Voilà ce qui cloche en France !
    Aucun engagement face au drapeau, aucun engagement face à la France ! comme doit le faire un soldat qui est présenté au drapeau de sa nation ; m…e Hollande est quand même le chef des armées ! mais c’est vrai il n’y a plus de drapeau, il est européen aujourd’hui !
    Et… la France, elle n’est qu’une annexe des Etats-Unis comme le sont d’ailleurs les autres pays de l’Europe !
    « Le Traité constitutionnel et la Guerre »
    « …Quand on considère que l’article I-41 lie l’Union, via l’Otan, à la politique de sécurité et de défense des États-Unis, il devient clair que ce projet de Traité constitutionnel souscrit à la paranoïa internationale de Washington qui militarise « le terrorisme » comme prétexte pour l’intervention tous azimuts. Les auteurs de ce texte semblent vouloir faire de l’Union Européenne le « bon flic » à côté du « méchant flic » états-unien dans la croisade militaire pour une mondialisation néolibérale.
    Cette mondialisation néolibérale est impliquée dans l’Article III-292, qui promet une action visant à « promouvoir dans le reste du monde » ses valeurs, entre autres, et « encourager l’intégration de tous les pays dans l’économie mondiale, y compris par la suppression progressive des obstacles au commerce international ». En pratique, cela veut dire priver les pays pauvres des mesures de protection des jeunes industries et des services publics sans lesquels aucun développement indépendant n’est possible.
    Notons qu’il n’y a aucune procédure pour une déclaration de guerre. Ainsi cette Europe suit la pratique des États-Unis dont l’exécutif ne demande plus au Sénat, comme il est stipulé dans leur Constitution, de déclarer la guerre, mais se permet de faire la guerre un peu partout sous prétexte de « valeurs » ou de « lutte contre le terrorisme »… »
    Diana Johnstone
    Quel sérieux, quel bel exemple de responsabilité ! Si François Hollande ne démissionne pas, alors je pense que les députés doivent demander son départ ! Quelle inconscience de la part d’un individu qui a la responsabilité d’un bouton !
    Il doit dégager !

  45. Vous auriez pu rappeler le précédent ruineux de feu François M. au lieu d’appeler Sarkozy pour étayer votre défense molle de François H.
    Ce n’était pas facile d’être sarkozyste quand « petit bonhomme » était aux manettes. Je sens, au fil de vos billets, Philippe, que ce doit être l’enfer d’être soutien-électeur de François H.
    PS : Savonarole, bien vu sur le piteux état du système cultureux socialiste ! Ces messieurs intermittents du spectacle ne risquent pas d’aller chercher un boulot une fois leur « production artistique » ruineuse pondue. Fauchés et sans ressource ils auront toujours l’Etat dans le dos.
    Intermittent = fonctionnaire du spectacle. Un non-sens !

  46. Et maintenant les sondages bidon !
    Vouloir nous faire croire que 87% des Français trouvent tout à fait normal qu’un Président puisse bondir sur un scooter pour aller, tel Marlon Brando dans « L’Équipée sauvage », compter fleurette à une Ava Gardner subventionnée nous laisse perplexe.
    Ces messieurs de l’IFOP devraient se reboutonner, ça frise l’indécence.

  47. Véronique Raffeneau

    Philippe, le 07 mai 2013
    « Il serait évidemment catastrophique que sa conception élevée de la présidence soit d’emblée contredite par une déplorable pratique de l’Etat, que l’équité, le mérite et la compétence ne soient que des exigences formelles et que François Hollande, en somme, devienne avec la vitesse perverse de la foudre et de l’abus de pouvoir un Nicolas Sarkozy de gauche.
    Je n’y crois pas une seconde tant François Hollande est attentif, comme l’a été François Bayrou, à la moralisation de la vie publique, à la nécessité d’une exemplarité qui diffuserait, dans une France déboussolée, l’influence bienfaisante de vertus et de comportements dignes de respect. Il me semble que cette République irréprochable et ce président à la fois normal et admiré seront d’autant plus des objectifs, des ambitions que François Hollande connaîtra vite les limites de la politique audacieuse et responsable qu’il s’engage à mener. D’une certaine manière, je suis persuadé qu’au moins avec l’éthique, l’Etat de droit, l’apaisement civique, la concorde nationale nous aurons des réponses fortes à nos attentes qui ne comprendraient pas que pour ce qui dépend exclusivement de notre nouveau président il n’y ait pas une fidélité absolue aux principes proclamés. »
    Philippe, le 08 mai 2013:
    « En même temps, voir les images de François Hollande à Tulle puis à Paris, devant son quartier de campagne, au milieu des gens, face aux journalistes manifestait presque physiquement ce que notre nouveau président entendait par « normalité ». Il est clair que notre pays a élu à sa tête une simplicité qui aura de l’allure, une personnalité qui appréhendera le pouvoir comme une responsabilité et non comme une distance, un clivage. »
    Se tromper à ce point, Philippe, il faut quand même y aller !!

  48. Humour anglais (époque victorienne)
    « Un Premier ministre anglais qui a une maîtresse, c’est un scandale. Un Premier ministre français qui n’a pas de maîtresse c’est également un scandale »…

  49. Ce qui est rassurant c’est que les problèmes de prostate de François Hollande n’ont manifestement pas eu de conséquences fâcheuses sur son activité sexuelle.

  50. Tout ceci est lamentable et montre à quel point le milieu politique est pourri.
    Ils ne sont pas là pour servir leur pays mais pour se servir, vivre dans le faste et en faire profiter leurs copains.
    Et le pire, c’est que cela commence très jeune. Dès qu’un petit politicien de quartier commence à avoir quelques responsabilités, il en abuse et prends modèle sur ses glorieux anciens.
    Tout ceci est favorisé par l’empilement des responsabilités, le millefeuille administratif, le clientélisme, le laisser-faire et le manque de démocratie.
    Qui aura assez de soutien, de persévérance et de vertu pour nettoyer les écuries d’Augias ? Je n’en vois pas beaucoup.

  51. « Privée de beauté, gorgée de petits trucs de petit matin sur un petit scooter avec un petit casque, car chez ces gens-là, Monsieur, on n’aime pas, Monsieur, on n’aime pas, on trompe. »
    genau
    Joli ! Grand Jacques n’aurait pas loupé le portrait du grand nul et combien hypocrite FH.
    Je ne le dirai jamais assez.

  52. On le savait hypocrite et incapable. Monsieur Hollande ajoute à ces qualités celle de mufle. Contre l’avis de ceux qui – comme paraît-il la majorité des Français – considèrent que tout ce feuilleton n’a pas lieu d’être, je maintiens qu’on est en train d’assister à un naufrage qui entraîne la France dans son tourbillon et qu’il faut s’en indigner.
    Qu’un individu aussi insignifiant et mou puisse causer un tel tsunami, les bras m’en tombent.
    A voir ce physique de petit commerçant replet, ce petit bourgeois balzacien, qui imaginerait qu’on a affaire à Casanova ? Un Casanova corrézien, n’exagérons rien.
    Voici que dans la farce à la Feydeau dont nous gratifie le président, qui fait éclater de rire la terre entière aux dépens de la France, un épisode tragi-comique vient d’avoir lieu.
    Madame Trierweiler, qui en deviendrait (presque) sympathique, joue en accéléré le rôle déjà tenu en son temps par Ségolène Royal : celui de la femme bafouée.
    Dans ce remake vulgaire de La Double Inconstance, une troisième larronne intervient, qui évince la seconde maîtresse, et celle-ci, frappée par ce coup bas, flanche et doit être hospitalisée.
    Je citais Feydau et Marivaux, ajoutons-y Labiche et ce qu’au XVIIIe on appelait une comédie larmoyante.
    Pendant ce temps-là on se bat en Afrique, on recule en Europe et dans le monde, on instrumentalise la justice, on gonfle les impôts, on est impuissant à faire reprendre l’économie et reculer le chômage, et on s’apprête à parader mardi dans le grand salon de l’Elysée devant la presse du monde. Peut-être même osera-t-on donner encore des leçons de morale.
    Quelle tromperie !

  53. J’ai vu Marlon Brando sur une Harley Davidson dans « L’équipée sauvage », Steve McQueen dans « La Grande Évasion » mais alors là, Hollande sur un scooter, ça je veux le voir !
    Quoique Lawrence d’Arabie aussi aimait la moto. Notre Lawrence du Mali s’entraîne peut-être sur un circuit de moins d’un kilomètre, un Paris/Dakar en perspective ?
    Allons, laissons-le s’égayer dans Paris (sans jeu de mot).

  54. Michelle D-LEROY

    Notre Président a une nouvelle liaison, soit.
    Toutefois, étant donné la situation difficile du pays, les Français s’attendent forcément à moins de légèreté de la part du chef suprême de la France.
    Ensuite on s’aperçoit qu’il est dans sa vie privée comme dans sa gestion du pays : hypocrisies, cachotteries et espoir que tout s’arrange comme par miracle.
    En devenant président de la République il se devait d’officialiser sa relation avec sa compagne… on s’aperçoit que sinon pour celle-ci rien n’est facile. Certes, me direz-vous, cette femme n’a aucune fonction dans la République, mais dans le cas présent, elle est en porte-à-faux, bien plus que si elle était mariée… Mitterrand tout en menant deux vies privées de front ne s’y était pas trompé. Hollande n’est qu’un amateur.
    On a bien vu que V.Trierweiler n’a jamais été à l’aise ni à sa place et c’est sans doute pourquoi elle a craqué.
    Avec les socialistes, c’est comme dans un certain grand magasin : il s’y passe toujours quelque chose.
    La France d’aujourd’hui est un cloaque et à force d’oublier les valeurs non pas de la République, mais les simples valeurs personnelles : discrétion, respect des autres et de soi-même, amour-propre, etc. c’est la dégringolade à tous les étages.
    Non Closer n’y est pour rien, n’en déplaise à JF Copé qui une fois encore aurait mieux fait de se taire. Les hommes politiques aimeraient bien faire ce que bon leur semble sans être pris la main dans le sac.

  55. POURQUOI « CLOSER » M’OBLIGERAIT-IL A RENIFLER DES DRAPS QUI M’INDIFFERENT ?
    Nous sommes assaillis, au quotidien, par des tombereaux de « nouvelles », qui ne sont pas toutes des informations.
    Quand Dominique Strauss-Kahn est accusé de viol à New York, c’est une information : j’ai envie d’élire un président, mais pas un violeur.
    Quand le même Dominique Strauss-Kahn est impliqué dans une affaire trouble de nombreuses parties fines avec des prostituées sur une longue période, dans différents pays, c’est aussi de l’information : si j’élis un président, c’est pour qu’il travaille dans l’intérêt de la France, et non pas pour qu’il bourre son agenda de rencontres coquines (quitte à prêter le flanc au chantage de la part de puissances étrangères).
    Quand François Mitterrand a une fille adultérine, éduquée et protégée aux frais du contribuable, ç’aurait être une information : les princes qui nous gouvernent n’ont pas le droit de dépenser nos impôts n’importe comment.
    Quand le même François Mitterrand fait pratiquer des écoutes téléphoniques illégales pour savoir s’il y a des commérages à propos de cette fille, il aurait fallu « sortir » immédiatement cette information : nos libertés publiques sont plus importantes que les testicules du président.
    Quand, enfin, le décidément incorrigible François Mitterrand choisit de mentir sur son cancer de la prostate, cette information aurait dû circuler lors des élections présidentielles de 1988 : comment confier le code nucléaire à une personne qui ne disposait que de deux ou trois heures de conscience par jour ?
    En revanche, savoir qui baise qui, alors que le président fait normalement son travail, où est l’intérêt ?
    Qu’on soit puissant ou misérable, on fait ce qu’on veut de son corps, et, si on a des comptes à rendre, c’est au conjoint, au compagnon ou à la compagne, voire au confesseur, et, en dernier lieu, à sa conscience.
    Je ne juge pas mes voisins, et je n’entends pas que mes voisins me jugent. Le président Hollande n’aura pas à me rendre des comptes sur ses mœurs (pas plus que moi je ne lui en suis comptable), je ne m’intéresserai qu’à son bilan.
    Je viens de voir, à la télévision, que 77 % des Français considèrent qu’il s’agit d’une affaire privée, et j’en suis ravi. Peut-être sommes-nous encore préservés d’une dérive « à l’américaine »… Fasse Dieu que ça dure ainsi ! Sinon, quel triomphe pour l’hypocrisie ! Qui peut se prétendre parfait ? La vie privée de Giscard d’Estaing et de Chirac ne nous a pas spécialement fait d’ombre… Celle de Mitterrand aurait également été anodine, s’il n’avait pas abusé à ce point de nos libertés et de nos finances.
    Ce remugle de poubelle provient, comme malheureusement bien d’autres, de la présidence de Nicolas Sarkozy : il a fait de nous les témoins obligés de sa pseudo vie privée, dont nous, citoyens français, n’avions a priori rien à cirer.
    Je ne suis pas aussi pessimiste que Monsieur Bilger : je crois que cette dérive sarkoziste se délitera, que nous persisterons à faire preuve de bon sens, et que les Français utiliseront à l’avenir le magazine « Closer » pour emballer le poisson.
    En tout cas, il n’est vraiment pas nécessaire de l’acheter ; l’argent est trop difficile à gagner pour être ainsi gaspillé.
    Dernier point : le magazine « Closer » (de façon purement paradoxale) se cache derrière la transparence. Alors, à quand les renseignements suivants pour tous les dirigeants et tous les collaborateurs de cette entreprise ?
    Nom, prénom, date et lieu de naissance, nationalité, profession, numéro de sécurité sociale, adresse exacte et détaillée, numéros de téléphone fixe et mobile, e-mail, cursus scolaire voire universitaire, religion, casier judiciaire, état complet des revenus et du patrimoine (dans tous les pays, y compris les paradis fiscaux), conflit éventuel d’intérêt entre le beau métier de journaliste et les annonceurs, préférences sexuelles, nom et adresse de tous les partenaires depuis les vingt dernières années, avec leur coefficient de satisfaction (à l’exception des animaux, pour qui l’adresse de l’éleveur suffira).
    La transparence doit être la même pour tous.
    Si les paparazzi avaient peur d’être surpris le pantalon baissé, ils ne seraient plus paparazzi.

  56. Valérie, l’officielle non baguée de François Hollande, suscite en moi l’effet sonore que produisent les dents d’un couteau atonal raclant le bord d’une assiette. Raccord avec l’actu finalement. Ce n’est qu’une impression personnelle…
    L’officieuse Julie, elle, c’est la fraîcheur Narta, l’attrait irrésistible de la nouveauté, l’appel d’un sourire du matin. Qui sait si les archéologues du 22ème siècle ne découvriront pas, sans parvenir à l’expliquer, un passage secret entre l’Elysée et tel petit appartement du quartier ? Soyons romanesque et léger puisque la chape de plomb du blues quotidien finit toujours par nous rattraper. François chef au pays des râleurs mérite aussi quelque échappée.
    Et puis je vais vous étonner. Hollande avec un casque banal de scooter sur les lunettes pour aller voir sa douce, c’est un hommage bien involontaire à Daft Punk, duo francilien très rythmé qui concourt aux prochains Brit et Grammy Awards. Le groove à la française qui cartonne au plan mondial, qui aurait dit ça il y a quelques années ? Get lucky !

  57. Comment pourra-t-on encore demander aux Français de respecter la fonction présidentielle quand ses deux derniers titulaires ont été les premiers à la discréditer ?

  58. Eureka !
    Mme Valérie pourrait obtenir un certificat de son médecin, déposer plainte au commissariat, intenter un procès en référé et obtenir que son concubin indélicat quitte les lieux.
    Oui, Mme Valérie pourrait nous débarrasser de M. François.

  59. Véronique vous êtes cruelle !
    Savonarole est battu sur le coup !
    A ce rythme votre travail d’archiviste va devenir plus hilarant qu’un sketch de… (remplir la case selon vos goûts).
    J’ai toujours pensé qu’en matière d’analyse politique Paul Guth n’aurait pas renié Philippe Bilger !

  60. A l’heure où la Sécurité Sociale ferraille pour endiguer le nombre d’arrêts de travail bidon, l’hospitalisation de la Grande Cocue édifiera les masses laborieuses exploitées par le Grand Capital monopolistique cosmopolite et qui opprime les masses populaires.
    Laissez-moi reprendre mon souffle…
    En fait je cite ce qu’aurait dû dire Jacques Laurent du Parti Communiste Français que l’on n’entend plus depuis que le gouvernement a passé l’éponge sur les incalculables dettes du journal L’Humanité.

  61. A tous,
    C’est 20 millions de Français que Hollande a cocufiés.
    Philippe revoterait-il Hollande ? Moi non.
    J’ai du mal à croire qu’il finira son mandat, peut-être glissera-t-il sur une plaque d’huile.
    Quant aux photos volées, comment pouvez-vous croire que ce n’est pas une mise en scène ?
    Quelle est la marque du scooter ? Peugeot j’espère. Montebourg lui prendrait un scooter français.

  62. L’hospitalisation de notre Présidente au Val-de-Grâce présage que sa vengeance sera terrible. N’importe quel médecin de ville lui aurait pris sa tension et administré un cachet de Lexomil ou de Temesta à chaque bruit de moteur de scooter dans la cour de l’Elysée.
    Notre Présidente bovaryse. Elle prépare la suite…
    La Faculté (consultation gratuite)

  63. Jean le Cauchois

    Mediapart, le journal d’investigation bien connu, se rattrape aujourd’hui en indiquant le nom (corse) de la personne qui louait l’appartement du 8ème arrondissement dans lequel le président rencontrait une actrice… Attendons demain l’ensemble de la presse, puis mardi la conférence du président puis mercredi le Canard Enchaîné… Quelle tristesse d’être informés de cette façon !!

  64. Jean le Cauchois

    Un extrait complémentaire de Mediapart / internet de ce soir « Les propos rapportés de l’un et de l’autre illustrent combien l’hyperactif Manuel Valls a l’ascendant sur un François Hollande tétanisé »… La question est « depuis quand FH savait que MV savait ? »… Quelle équipe !!

  65. poil à gratter

    Monsieur le sous-préfet est vraiment un cynique pépère, médiocre copieur, pitoyable plagieur… qui n’a jamais souffert que de ses privautés et jouissances contrariées.
    Quant à la teewteuse revêche, comment peut-elle ne pas avoir senti un « flan flou ». Il avait déjà abandonné une autre femme (certes de son âge) mais avec leurs quatre enfants, et quand on préfère le mariage pour tous… sauf pour soi…
    Seuls les libertaires bobo y trouvent leur compte.
    Décidément, incompétent et irresponsable sur tous les fronts, comme un énarque.
    D’ailleurs, déjà Mythe-errant s’en méfiait et ne lui avait jamais rien confié.

  66. @moncreiffe
    Ce qui tend à démontrer, Monsieur, que nous avons des chirurgiens-urologues que le monde entier nous envie, ou bien… ou bien le président utilise de la prostaglandine en injection intra-caverneuse… Par similitude n’y voyez aucune allusion au Monsieur Glandu de Le Luron.

  67. Zyeuteur phallo-sceptique

    Politique ? Quelle politique ?
    Vous vouliez dire : la VEDETTIQUE…
    « – le président a-t-il encore sa connaissance ?
    – vous pensez bien : on l’a exfiltrée en psychiatrie ! »
    Un Jacques Lacan se serait régalé de ces télescopages entre exhibitions érotomanes et symboles de la puissance extorquée sur autrui au prétexte procédurier dit démocratique : la mort est vraiment une cruauté…
    Ce que Lacan aurait rigolé !
    Et ce scanneur impénitent de Frédéric Dard, auteur ultra-lucide d’un « Si ma tante en avait », énième épisode du commissaire San Antonio, volume illustré en couverture par un panier d’œufs…
    Alors peut-être bientôt un opus assassin d’un Michel Schneider, toujours vivant ?
    Mais au fait, où se cache la porteuse de paroles gouverne-mentales et chargée de l’égalité éborgnée soit la mono-égalité non réflexive ou plus brièvement l’égalité-E, savoir épouse/Vallaud-fille/Belkacem ?
    C’est l’exception boursière présidentielle ?
    L’immunité accordée à la testostérone affidée au néo-matriarcat hystérocrate, comme depuis quarante ans avec les CECOS de la masturbation « sanitaire », du fait de la collusion avec dames Taubira et Bertinotti ?
    Ces ultra-phallocrates résistants sous couvert spiritualiste que sont les talibans n’espéraient pas un si puissant soutien par contre-productivité en la personne de notre Résident scooteriste de la Raie Publique…

  68. Certes, la vie privée dans l’esprit des Français est sacrée et on se doit de tout faire pour conserver une de ces dernières libertés autorisées puisqu’on nous prive de tant d’autres. Les Droits de l’homme et du citoyen étaient censés apporter la liberté au monde et aux individus, or ils ne servent depuis des années qu’à uniformiser les êtres comme les esprits.
    On nous dit ce qu’il faut penser, de quoi on doit être choqué et on nous interdit d’être choqué quand prenant de l’âge et du recul on ne comprend plus la société qui nous entoure, sans avoir changé de pays.
    Et on réalise un peu effaré, que logiquement en écoutant ce qui se dit, la seule chose pour laquelle on a l’obligation d’être choqué (et non plus le droit) ce sont les valeurs dans lesquelles on a cru toute sa vie et qu’on a comme de braves petits soldats, défendues du mieux qu’on pouvait.
    Respect, politesse, discrétion, amour de sa patrie, de ses aînés, respect de la sueur que produit l’effort de celui qui veut nourrir sa famille, honnêteté et probité, justice, protection de la veuve et l’orphelin, aussi.
    Quand on prend conscience de tout cela, c’est le signal qu’on a fait son temps et que désormais il commence à nous être décompté, « on n’est plus dans le coup ». Finalement la nature est bien faite et ce serait stupide et sadique de tenter d’aller contre elle et d’inventer encore pour reculer la date de péremption actuelle des êtres.
    Car ceux qui ne sont pas choqués aujourd’hui, verront rappliquer demain une bande de morveux qui arriveront bien à inventer de nouvelles règles pour les pousser vers la sortie à leur tour, c’est là ce qui doit tous nous consoler et nous pousser vers les cimetières en chantant.
    Je ne sais pas si mon vieux coeur tiendra le coup sans flancher quand je lirai bientôt que le nouveau chef de l’Etat aurait été surpris (par son fils acheté en Afghanistan) fumant une cigarette dans un salon de fist fu–ing et que le garnement vexé par une remontrance paternelle, aurait envoyé via facebook la photo de la cigarette dans la main libre de son père, au Premier Monsieur de France resté à l’Elysée se faire une ligne de coke tranquille devant la télé. Que la photo du Président, cigarette à la main, déjà vue par tous les connectés, serait apparue sur l’écran aux yeux incrédules de son conjoint qui aurait découvert horrifié et avec lui toute la France, que bravant tous les interdits et les tabous, le Président avait recommencé à fumer et pas un joint, non, du TABAC sans doute ramené discrètement d’un voyage à l’étranger ou accepté imprudemment d’un de ses partenaires inconnus du salon.
    Dans le doute quant à la solidité de ce vieux coeur, je ne vais plus penser à l’Elysée pour le moment, prendre un calmant et congé de vous en vous remerciant du plaisir que j’ai toujours eu à vous lire.

  69. Ne dite pas à Valérie que son François est parti faire un tour en scooter. Elle le croit à son bureau de l’Elysée en train de plancher avec ses conseillers sur les dossiers urgents : chômage, relance économique, pouvoir d’achat…

  70. Cela confirme aussi ce que l’on sait de François Hollande : c’est un menteur patenté, dans sa vie privée comme dans sa vie publique.
    Si Hollande était marié, la situation serait différente : l’épouse a une légitimité que les autres n’ont pas. Mme Chirac pouvait regarder de haut les donzelles qui tournaient autour de son mari. Mais voilà, chez François Hollande, on ne s’engage pas, on ne se marie pas.
    C’est fantastique, ces grands féministes. Pour eux, la femme est un produit de consommation courante. Quand la vieille est usée, on en prend une neuve.

  71. Véronique Raffeneau

    sbriglia,
    Nulle cruauté de ma part.
    Philippe est une personnalité publique dont la parole est écoutée et respectée.
    Il est normal de discuter ses choix et ses engagements.
    Je pense – je l’ai déjà dit – qu’en matière politique l’erreur fondamentale d’analyse et d’appréciation de Philippe tient au fait qu’il surestime toujours le poids et l’impact de la personnalité supposée des acteurs politiques.
    Philippe ne veut ni considérer, ni admettre qu’en réalité le dénominateur commun des politiques est qu’ils n’ont aucune personnalité, ni identité profonde, si ce n’est celle variable, changeante, sans caractère – juste caractérielle – fabriquée au hasard des courants et des airs du temps, bref des personnalités informes, de circonstance, inconséquentes.

  72. Interessant d’indiquer que « l’univers politique et médiatique savait déjà tout » et de révéler ainsi la singularité du tout-petit-monde des initiés parisiens dans lequel se concentre, dans ce pays hyper centralisé qu’est la France, l’essentiel de la vie politique, économique, intellectuelle et médiatique nationale, tout cela, évidemment, au nom de la transparence, de la démocratie et de l’égalité…

  73. Comme il est loin le temps où la République, la première, n’avait que le mot vertu à la bouche.
    Quant au mot dignité, il n’a manifestement plus sa place dans le vocabulaire des dirigeants contemporains. On n’ose plus dire leur conscience.
    Qu’ils prennent garde, cependant, à la colère du peuple, qui finira bien par se réveiller…

  74. Je me fiche de savoir avec qui couche Hollande, la seule chose qui me gêne pour l’instant, c’est que Treirweiler ait un bureau à l’Elysée et des assistants à mes frais.
    Et comme dans l’affaire Valls/Dieudonné, une « justice » complètement « indépendante »…
    « Une plainte contre Valérie Trierweiler jugée irrecevable.
    Le plaignant dénonçait un « détournement de fonds publics » du fait que la compagne du président « sans lien juridique avec la nation » puisque non mariée au chef de l’Etat était « nourrie, logée »… par ses impôts. »
    http://www.lepoint.fr/politique/info-le-point-fr-la-plainte-contre-valerie-trierweiler-jugee-irrecevable-26-11-2013-1762036_20.php

  75. Certain ne manqueront pas de s’étonner du succès que remporte notre président alors que son physique n’a rien d’un Adonis.
    Cela est simplement dû a ce qu’on appelle le « pompadourisme » et qui sied à la fonction d’un chef d’Etat comme à toute autre fonction prestigieuse.
    Certaines femmes sont ainsi. Elles sont attirées par la lumière comme les papillons de nuit.

  76. Xavier NEBOUT

    Vous qui riez de pas grand-chose, vous devriez prendre un cachet pour la tension en prévision de la suite :
    Voilà que le petit ange que venait voir Roméo à scooter habiterait dans un appartement acheté avec l’argent de la mafia corse.
    Evidemment le couillon n’a pas pris la précaution de savoir si la Juliette était vierge et baptisée.
    Par ailleurs, on ne nous dit pas combien coûte une petite cure de repos au Val-de-Grâce, là on va rire jaune.
    Pour ceux qui prônent le respect de la vie privée, je leur laisse penser ce que pourrait nous valoir sur le plan international, une photo de notre président normal nu comme un ver en train se se faire fouetter par C.Taubira habillée d’un collier de chien.
    Heureusement que notre petit Poutine version République franc-maçonne espagnole, veille sur la liberté d’expression.

  77. « Connais-toi toi même et tu connaîtras l’Univers et les dieux. » Socrate
    Voyez comme ces gens-là sont ignorants, ignorants d’eux-mêmes, ignorants de l’autre, et ignorants de deux règles élémentaires :
    1- La loi de causalité !
    Voyez-vous, madame V.T, on récolte ce que l’on sème…
    2- « Ne fais pas à ton prochain ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ! »
    Alors que vous étiez mariée – par deux fois déjà – vous n’avez pas craint de tromper vos compagnons, ni de détruire le foyer de F.H qui avait encore charge de famille.
    Des comportements qui ne peuvent que se solder par des retours de bâton ; c’est l’effet boomerang.
    Amorale, ignorante, sotte, sans courage ni dignité devant les conséquences de ses actes, elle ne supporte pas de récolter ce qu’elle a semé ; madame s’effondre, au lieu de faire face et d’assumer ses erreurs.
    Tout cela est pathétique.
    Martine Aubry l’avait bien dit : « Là où il y a du flou, il y a un loup. »

  78. « L’amour comporte des moments vraiment exaltants, ce sont les ruptures » (Giraudoux)
    Alors qu’en mai 2012, ayant soutenu face à M. Sarkozy et devant des millions de Français « Moi Président JE ferai en sorte que mon comportement soit exemplaire », nous faisant sous-entendre la tirade de Cyrano « Moi c’est moralement que j’ai mes élégances. Je ne m’attife pas ainsi qu’un freluquet mais je suis plus soigné si je suis moins coquet. Je ne sortirais pas avec, par négligence, un affront pas très bien lavé, la conscience encore jaune de sommeil, un honneur chiffonné, des scrupules en deuils. Mais je marche sans rien sur moi qui ne reluise, empanaché d’indépendance et de franchise (…) », vous aviez sans doute mis ce jour-là la barre un peu trop haut pour votre petite taille, physique et morale. N’est pas Cyrano qui veut !
    Aujourd’hui vous nous faites « Monsieur le Sous-Préfet aux champs » quelle dégringolade dans le prestige et pour les Français quelle déception… (au moins pas pour moi, c’est déjà ça ;))
    Votre vie publique de Président n’est pas normale M. Hollande, elle est malheureusement d’une banalité affligeante.
    Dont acte.

  79. Alex paulista

    En 2017 on verra surgir un tweet en faveur de Sarkozy qui, lui, n’a pas démérité, allant jusqu’à faire la claque pour sa dulcinée. Plus sérieusement, c’est quand même ultra violent pour sa future ex-compagne (on ne sait plus trop comment l’appeler). Cette violence dans la lâcheté sera retenue contre lui. À côté le ‘si tu reviens j’annule tout’ est plus mignon et moins traître.

  80. @ stéphane
    « C’est 20 millions de Français que Hollande a cocufiés.
    Philippe revoterait-il Hollande ? Moi non. »

    Moi j’avoue que je fais partie des cocus. Mais quand François Hollande nous a parlé de sa boîte à outils, j’étais loin de m’imaginer qu’il nous sortirait cet outil-là.

  81. Bonjour
    On assiste à un joli retour de bâton dans les binocles du président et de son parti socialiste.
    Eux qui depuis 20 mois ne cessent de s’immiscer dans l’intime des français et leur moralité.
    Avec leur transformation du mariage et de l’adoption pour l’offrir aux couples homosexuels et leur immonde chantage à l’homophobie à la clef.
    Avec leur pénalisation des clients de prostituées.
    Avec leur interdiction de spectacles « indignes ».
    Avec leur dissolution de mouvements politiques trop à droite…
    Et ces mêmes gens exigent aujourd’hui qu’on respecte la vie privée de leur chef, ses droits et libertés individuelles, et qu’on ferme les yeux en s’interdisant de juger, voire si possible de carrément l’effacer de notre mémoire… Vous n’avez rien vu, rien entendu et vous ne devez rien en penser.
    Sinon vous êtes un immonde inquisiteur qui se mêle de ce qui ne le regarde pas.
    Quelle farce ! Mais jusqu’où ira leur arrogance ?
    Bravo à Closer et à tous les autres journaux qui continueront d’appuyer là où ça fait mal.

  82. Michelle D-LEROY

    François Hollande gère sa vie privée comme la France, une catastrophe !
    La seule retombée positive, c’est que les Français ne s’ennuient pas.
    On peut comparer la vie de FH à celle de NS, la différence est quand même là. N.Sarkozy l’a menée avec plus de franchise et de clarté… la différence pour moi est de taille entre les deux, et sur tous les plans.
    Je n’arrive pas à trouver sympathique la compagne du Président, parce qu’elle n’a jamais pu se présenter de façon officielle, connaissant sans doute depuis le début cette liaison. On peut donc, maintenant, comprendre son attitude souvent provocante, destinée à faire réagir son compagnon.
    Là encore, une femme qui semblait forte aurait dû avoir la volonté de tout plaquer comme Cécilia, et encore plus facilement vu qu’elle n’était pas mariée… tout n’est décidément que mascarade dans cette Présidence. Cela laisse donc supposer que les honneurs et l’ambition personnelle sont supérieurs aux intérêts privés.
    Quant à ceux qui incriminent « Closer » alors qu’ils se gaussaient eux-mêmes dans l’entre-soi des grands restaurants parisiens, ils ne sont en réalité que des tartuffes qui décident de ce qu’il faut penser, de ce que les Français doivent savoir.
    Tous ces gens grands républicains vivent comme avant 1789, de privilèges, de courtisanerie, de favorites et de maîtresses et méprisent le peuple.
    Les informations de la presse parlée sont une exacte réplique de cet entre-soi du microcosme averti. Et je plains ceux qui n’ont pas le temps, pris entre leur vie personnelle et professionnelle, de lire journaux ou articles sur Internet, car ils se font une vision rétrécie du monde et de la France. Une info verrouillée qui parle beaucoup plus des règlements de compte marseillais et s’apitoie sur le sort de petites crapules mais jamais sur le sort de jeunes assassinés dont le meurtre est aussitôt oublié. J’en veux pour preuve les meurtres du 31 décembre ou celui de ce jeune étudiant égorgé à Marseille au mois d’août en plein centre ville. A peine une évocation, 1 jour.
    L’affaire des profanations d’églises par les Femen ou autres outrages ne sont jamais révélés dans ces mêmes journaux. A ce sujet j’ai fait mon enquête personnelle pour m’apercevoir que peu d’actifs étaient au courant.
    Et, pour en revenir à l’affaire d’alcôve de Hollande, c’est du bout des lèvres que cette affaire est traitée. Qu’il fasse ce qu’il veut dans sa vie personnelle, certes, mais comme le souligne Philippe Bilger, dans sa situation de Président, celle-ci est forcément publique d’autant qu’elle donne l’impression qu’un Président élu dans un contexte très difficile et compliqué préfère s’amuser plutôt que travailler… et je ne suis pas loin de le penser moi-même.
    Tout est fait pour que la majorité des Français deviennent « populistes », l’injure suprême. Alors des français populistes limités ou des élites de la classe médiatico-politique qui se conduisent comme des « sagouins » (pardonnez-moi pour ce mot familier limite trivial) ?

  83. La première concubine s’était retirée sur l’Aventin. Il lui avait promis le perchoir, en guise de cadeau de consolation. Des Rochelais indisciplinés n’ont pas permis ce trafic sur un des plus hauts postes de l’Etat.
    La deuxième concubine n’est que présumée : Ségolène Royal avait de forts soupçons qu’elle a exprimés devant l’ascension d’Anne Hidalgo au sein du parti socialiste. Propulsée première adjointe au maire de Paris, la voilà en piste pour prendre la première place dans la capitale.
    La troisième concubine s’est installée dans les bureaux de l’Elysée aux frais du contribuable avec le titre ronflant de première dame de France. La liaison est tout ce qu’il y a de moins officiel puisque la tourterelle n’a pas jugé bon d’inscrire ses biens sur la feuille de déclaration d’impôt de solidarité sur la fortune de son compagnon. Solidarité avec elle mais sûrement pas avec les imposés.
    Une quatrième concubine pointe son joli minois. La seule question que l’on puisse se poser est celui de l’avenir politique de Julie Gayet. Peut-être faudrait-il imaginer dans une aile de l’Elysée un bureau, avec conseillers médiatiques et caritatifs pour officialiser le poste de « last girlfriend ».
    Qu’il y ait un claque à l’Elysée ou aux alentours relève de la vie privée. Qu’il y ait un cloaque relève nécessairement de la vie politique.

  84. Alex paulista

    Arnaud Fleurent Didier est décidément doué pour mettre en musique les actes de nos politiques.
    Il avait débuté avec Dominique de Villepin:
    https://www.youtube.com/watch?v=Wa-q0uJ1agU
    Maintenant il se met dans la peau de notre François:
    https://www.youtube.com/watch?v=KeLs4f9c-3o
    Heureusement elle me parle d’elle
    Elle a un projet
    C’est une artiste enfin tu sais
    Elle en a des idées
    Et moi je bois ses paroles
    Et je bronze dans ses yeux
    Et c’est comme un alcool
    Qui me fait me sentir mieux
    Je suis amoureux
    Pas difficile
    Imbécile heureux
    Je suis pas tranquille
    Elle fait de moi ce qu’elle veut
    Je suis si fragile
    Ce soir je suis amoureux
    Je me sens débile
    Je suis pas tout seul
    Je te sens derrière moi
    Oh je sens bien que t’épies chacun de nos pas
    Mais mon amour
    C’est quoi cette tête
    Beh y a pas de quoi se gâcher la fête
    Un petit coup de cœur qui vient qui va
    De temps en temps avoue ça va
    Mais mon amour je sais pas comment
    On aime deux femmes en même temps
    Et mon amour redis pourquoi
    C’est pas possible l’amour à trois.
    Je suis amoureux,
    C’est difficile…

  85. @Xavier Nebout
    N’exagérez pas. Valérie n’est pas à l’A.M.E. Elle a une sécurité sociale et sans doute une mutuelle. Le Val-de-Grâce, comme tous les hôpitaux militaires, est ouvert aux civils.

  86. Pendant que les grenouilles de bénitier s’offusquent et coassent dans la mare glauque des aventures sexuelles de notre bien-aimé président de la République, on oublie les vrais problèmes.
    S’agit-il de curiosité malsaine, d’intrusion dans la vie privée ou simplement d’une diversion (selon la bonne vieille technique de l’enfumage) ?
    Je me suis laissé dire que Manuel Valls (loyal et ambitieux, selon ses propres termes, on notera au passage le bel oxymore) n’était pas étranger à la révélation publique des frasques de l’homme casqué et botté qui rejoint sa belle, la nuit tombée, au guidon d’une puissante cylindrée.
    Un seul exemple de problème grave et récurrent : les attaques constantes et répétées contre l’Instruction publique (je déteste l’expression Education nationale), depuis 1975.
    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-pour-en-finir-avec-l-egalitarisme-a-l-ecole-16-12-2013-1769968_1886.php
    http://blogs.mediapart.fr/blog/denis-collin/131213/pourquoi-les-socialistes-haissent-ils-les-professeurs
    Je ne résiste pas au plaisir de citer deux extraits de l’article de Denis Collin (professeur de lycée et auteur d’intéressants textes de philosophie politique et de philosophie morale), daté du 13.12.1013, sur le site de Mediapart.
    « Le mépris de la culture se généralise, qu’il s’agisse de la véritable culture scientifique – celle qui recherche le savoir pour le savoir – ou de la culture littéraire classique. »
    « Ayant abandonné toute lutte, non pas pour le socialisme mais même pour la plus simple justice sociale, ils veulent enfermer les classes populaires dans le seul rôle qu’ils leur laissent : celui d’objet compassionnel leur permettant de garder « bonne conscience », comme les dames patronnesses d’antan s’occupaient des miséreux. »

  87. François Hollande est un pragmatique : aucun mariage, donc aucun divorce. Rien que des ex blessées ou aigries. Et la responsabilité, connais pas. Son devoir était de soutenir cette malheureuse dans sa fonction de première dame au lieu de la laisser en permanence exposée et humiliée.
    Bienvenue au club, Julie Gayet. Et pauvre France.
    Au cours de l’émission de samedi « Salut les terriens », Eric Dupond-Moretti a fait un vigoureux réquisitoire contre Dieudonné, une brillante plaidoirie qui me conforte dans ma prise de position bien minoritaire ici.

  88. Ça y est ! Gérard Davet du Monde voit la main de Sarkozy dans toute cette affaire ! C’est Sarkozy qui a instrumentalisé Closer et les paparazzi… Sarkozy tout seul avec ses petits pieds de Caligula aurait commandité ce traquenard. J’espère que d’autres ne vont pas s’engouffrer dans cette brèche lamentable…
    Certains psycho-sociaux médiatiques avancent qu’il faudrait que Hollande fasse montre que la fonction l’habite. Ce serait chouette qu’à sa conférence il le dise : « la fonction m’habite ! »…
    Je vous passe les jeux de mots interminables sur cette affirmation, mais il faut qu’il nous dise si oui ou non, il habite à donf la fonction.
    S’il habite à mort la fonction je suis prêt à lui pardonner, car comme disait Jacques Brel dans une chanson : « il faut bien que le corps exulte »…

  89. « Moi, président de la République, JE…. » a-t-il pontifié 17 fois. 17 FOIS !!! Devant un Sarkozy amorphe qui l’a laissé débiter ses âneries sans l’interrompre !
    « Moi, président de la République, je ferai en sorte d’avoir une vie exemplaire ».
    Sous-entendu : « Pas comme l’autre, assis en face de moi ».
    Lui, président de la République donneur de leçons, « vivant à la colle » avec une femme dont il n’est même pas sûr qu’elle soit divorcée…
    Lui, président de la République qui l’installe à l’Elysée, ne lui donne même pas un statut pour justifier les dépenses occasionnées pour son service…
    Lui, président de la République dont on nous dit qu’il rencontre régulièrement et clandestinement une femme dans un appartement dont les occupants seraient liés à la mafia et au grand banditisme corse…
    Lui, président de la République qui défait, avec ses ministres, la France tous les jours avec constance…
    LUI, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DOIT DEMISSIONNER.
    Moi, patriote française, citoyenne par obligation et dans les urnes, je rappelle que notre République est fondée sur le principe « du peuple souverain » et rappelle à M. Hollande :
    « Qui t’a fait roi? »
    C’est donc au peuple de décider maintenant s’il est d’accord pour continuer à entretenir ce président et son gouvernement qui sont la honte de la France et nous mènent tout droit sur la pente savonneuse du totalitarisme et de la dictature (pas de liberté pour les ennemis de la liberté – Robespierre).

  90. Petit chef-d’œuvre que votre réponse à J.F. Copé (site Causeur).
    Quelle élégance, quelle subtilité, quel style !
    Du grand Bilger !
    On ne peut qu’admirer le « in cauda venenum », humain, trop humain…

  91. calamity jane

    « Il faut vite tourner la page » aurait dit Ségolène Royal « pour se remettre au travail » ! En ajoutant « les enfants ! vous y
    pensez aux enfants » ?
    Madame Royal aurait fait le boulot en tant que membre (on sait plus ce que l’on peut écrire) du péesse hier, en acceptant une invitation à l’antenne de France 2.
    Closer a supprimé l’information sur son site net.
    Aurélie Filippetti aurait dit que « le secret médical est sacré », répondant à des questions au sujet de la Madame journaliste à Paris Match !
    Un mammouth péessiste aurait dit « qu’il ne faut pas comparer le Président-célibataire avec N. Sarkozy ! Sûrement pas puisque N. Sarkozy a été lâché.
    La question serait : pourquoi l’interdiction de l’info sur Closer net ? N’aurait-on qu’une moitié de l’information concernant cette histoire avec une comédienne pardon
    « actrice » ?
    Le secret médical à propos de quoi ?
    On doit être sur une vraie bonne nouvelle pour les gencives sensibles…

  92. Les citoyens français peuvent à juste titre être inquiets concernant la conduite des « Affaires de la République », crise économique et évolution de la société, en bref l’avenir du pays, lorsqu’ils constatent la manière dont les pouvoirs – dont la presse – traitent les deux dernières affaires d’ordre subalterne. Elles sont malheureusement représentatives :
    – inconséquence arrogante coutumière de monsieur Hollande qu’il manifeste dans la gestion de ses affaires privées (encore à venir, qui paie le loyer du nid d’amour ?)
    – hystérie précipitée lourde d’arrière-pensées pour la gestion de l’affaire Dieudonné par un ministre dont l’ambition personnelle méprise l’intérêt du pays.
    Monsieur Bilger tenez bon dans vos écrits.

  93. @ moncreiffe
    « Ayant abandonné toute lutte, non pas pour le socialisme mais même pour la plus simple justice sociale, ils veulent enfermer les classes populaires dans le seul rôle qu’il leur laissent : celui d’objet compassionnel leur permettant de garder « bonne conscience », comme les dames patronnesses d’antan s’occupaient des miséreux. »
    C’est une très bonne définition du clientélisme et du PS actuel.

  94. Le respect de la vie privée c’est un peu comme la présomption d’innocence et le secret de l’instruction.
    On sait également que tout homme a droit à une existence digne, à un logement, à la santé, à l’éducation, à la liberté de conscience…
    C’est beau les grands principes mais chacun sait que l’exemple doit d’abord venir d’en haut.

  95. @ Olivier Seutet
    « La deuxième concubine n’est que présumée : Ségolène Royal avait de forts soupçons qu’elle a exprimés devant l’ascension d’Anne Hidalgo au sein du parti socialiste. »
    Vous êtes sûrs de ne pas en avoir oubliées ?

  96. M. Hollande confond la position « d’élu du peuple » avec celle « d’élu du destin ». Mais être un « demi-dieu » demande de la rigueur pour gérer l’environnement. Et retrouver sa maîtresse dans un appartement prêté par un « mafieux », c’est se mettre en position redevable voire de victime de chantage en cas d’enregistrement d’une vidéo intime.

  97. sbriglia, perplexe

    Les commentateurs de ce blog sont-ils à ce point atypiques ?
    Une brève analyse conduit à penser que 99% desdits commentateurs désapprouvent l’attitude de François Hollande (y compris Achille… j’avoue ne pas avoir sondé Christian C), au contraire (« Journal du Dimanche ») de 84% des Français qui ne s’en soucient guère…
    Question : peut-on considérer dès lors que la désapprobation de la galipette élyséenne est inversement proportionnelle au degré d’instruction apparent… ou que l’hypocrisie est plus répandue ici que dans le bon peuple ?

  98. @sbriglia
    Oui belle réponse de Philippe même si le Copé ne méritait pas tant d’égard. Il ne mérite d’ailleurs même pas le mépris de Philippe, seulement son indifférence.
    Par contre je lis sur sa page Wikipédia que le Szpiner s’est pourvu en cassation contre l’arrêt de la CA de Lyon qui l’avait condamné pour son infâme injure.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Szpiner
    Visiblement il pense que le qualificatif de traître génétique n’est pas injurieux, il n’aura donc pas d’objection à être qualifié ainsi le cas échéant.

  99. @sbriglia
    Question : peut-on considérer dès lors que la désapprobation de la galipette élyséenne est inversement proportionnelle au degré d’instruction apparent… ou que l’hypocrisie est plus répandue ici que dans le bon peuple ?
    Premièrement, le « degré d’instruction » ne signifie pas grand-chose, il suffit de constater l’inculture de nombre de « diplômés » actuels y compris dans la classe politico-médiatique pour s’en convaincre.
    A contrario, il existe des gens simples pourvus de bon sens et d’une intelligence souvent fine qui arrivent par leurs lectures à acquérir une solidité de jugement qui fait souvent défaut à nombre de nos « zélites ».
    Secondement, vous semblez croire que l’ensemble du peuple de France se livre aux mêmes turpitudes que celle des « bonobobos » qui défrayent la chronique : il ne faudrait quand même pas généraliser.

  100. sbriglia@Saint-Loup

    Pour avoir côtoyé F.S pendant quelques années, et après avoir lu sa fiche Wikipédia et ses « projets » d’écriture, je crains, hélas, le pire à venir : il est des êtres dont le talent, réel, ne peut s’épanouir que dans le brassage des remugles, la divulgation de l’infâme et la blessure sardonique des âmes…

  101. sbriglia@Parigoth

    Parigoth, je me suis sans doute mal exprimé : la tolérance dont semblent faire preuve les Français sur le sujet me paraissait devoir être mise en miroir de la sévérité des commentateurs de ce blog : j’ai oublié, je le concède, le point d’ironie…

  102. A signaler un article remarquable paru dans Marianne de cette semaine intitulé « Les élites française ont honte de la France ».
    C’est un entretien de Bertrand Rothé avec Marie-France Bechtel. Le chapeau de cet article est le suivant :
    « L’ancienne directrice de I’ENA, députée de l’Aisne apparentée au groupe socialiste, livre ici un regard très critique sur le rapport des classes dirigeantes françaises à notre nation. De sa fréquentation des politiques à celle des élèves des grandes écoles, Marie-Françoise Bechtel a rapporté de nombreuses anecdotes édifiantes. »
    C’est grâce à ce type d’article que l’on peut mesurer l’écart entre nos élites (ou qui se voudraient telles… parce que passées par Sciences Po et ensuite l’ENA) et le Peuple français.
    Où l’on peut aussi comprendre que la consanguinité de nos dirigeants dans l’ensemble de l’appareil d’État tue la notion même d’indépendance des organismes de contrôle et juridictions, tout particulièrement administratives et singulièrement le Conseil d’État, vis-à-vis de l’exécutif.
    A lire absolument.

  103. sbriglia,
    « Une brève analyse conduit à penser que 99% desdits commentateurs désapprouvent l’attitude de François Hollande (y compris Achille… j’avoue ne pas avoir sondé Christian C), au contraire (« Journal du Dimanche ») de 84% des Français qui ne s’en soucient guère… »
    Seriez-vous convaincu, sbriglia, que les commentateurs de ce blog seraient statistiquement représentatifs de l’opinion ?
    Vous avez tout à fait raison d’être perplexe.
    Mais surtout, vous êtes dans l’erreur (j’ai failli ajouter : comme d’habitude) sur la lecture de ce sondage : les Français considèrent, à 77%, que les révélations sur sa liaison supposée relèvent de sa vie privée.

  104. Classe votre réponse à JF Copé.
    Par contre je ne vois pas où votre père est attaqué puisqu’il rejette, et il vous l’assure, le moindre soupçon ?!
    « …et tout en rejetant, je vous l’assure, le moindre soupçon d’un déterminisme familial. »
    C’est l’âge ou mes neurones qui fichent le camp ?

  105. Finalement c’est l’occasion rêvée pour supprimer le « poste » de première dame. En voilà une bonne première idée d’économie des des deniers publics ! Un intérêt aussi pour contenir les scènes de ménage au sein du domicile privé.

  106. @ sbriglia, perplexe | 13 janvier 2014 à 16:28
    « L’hypocrisie est plus répandue ici que dans le bon peuple ? »
    Pour tenter de répondre à votre question, voici ce que j’écrivais sur ce blog le 13 janvier 2014 à 12:45: « Pendant que les grenouilles de bénitier s’offusquent et coassent dans la mare glauque des aventures sexuelles de notre bienaimé Président de la République, on oublie les vrais problèmes. S’agit-il de curiosité malsaine, d’intrusion dans la vie privée ou simplement d’une diversion (selon la bonne vieille technique de l’enfumage) ? »
    J’aurais pu poursuivre la liste des questions. Car je suis tout aussi perplexe que vous devant le gouffre qui sépare la plupart des Français qui se moquent éperdument de la vie privée de François Hollande et certains commentaires hargneux et moralisateurs que j’ai lu sur ce blog.
    Je suppose que cette « affaire » apporte du grain à moudre à ceux qui détestent déjà François Hollande simplement parce qu’il est socialiste ou social-libéral (comme on veut). Ça les conforte dans leur certitude qu’il n’aurait pas l’envergure nécessaire, selon eux, pour être président de la République.
    Tout aussi déconcertants sont l’importance prise dans les médias par une information somme toute dérisoire et les commentaires sentencieux de journalistes qui n’hésitent pas, sans rire, à parler de désacralisation de la fonction présidentielle ou de dégradation de l’image de la France à l’étranger. Rien que ça !
    Notre bon roi a une maîtresse. Et alors ? Il n’y a pas de quoi en faire un fromage (de Hollande ?). Je sais. Le jeu de mots est un peu facile. Mais j’ai du mal à prendre cette affaire au sérieux.
    En parlant d’hypocrisie, celle de ceux qui travaillent pour le magazine « Closer » est indépassable. Comme le fait remarquer fort justement « Terentilius », dans son commentaire du 12 janvier 2014 à 21:14 : « POURQUOI « CLOSER » M’OBLIGERAIT-IL A RENIFLER DES DRAPS QUI M’INDIFFERENT ? ». Sa conclusion est imparable : « La transparence doit être la même pour tous. Si les paparazzi avaient peur d’être surpris le pantalon baissé, ils ne seraient plus paparazzi. »

  107. « Harlem Désir en déplacement à Jarnac pour la commémoration de la disparition de François Hollande ».
    Communiqué du P.S.
    Ce n’est qu’un lapsus. Pas grave. Mais pour beaucoup de Français, François H. vient bel et bien de disparaître.
    Sans vouloir comparer, c’est DSK qui doit se sentir moins seul depuis quelques jours…

  108. @ sbriglia
    J’éprouve à l’égard de François Hollande le même sentiment de désappointement qu’ont pu éprouver des électeurs de Nicolas Sarkozy au bout de vingt mois de mandat.
    En fait son action, son comportement ne correspondent pas du tout à l’idée que je m’en étais fait.
    Trois affaires m’ont poussé à manifester mon exaspération aujourd’hui :
    – l’affaire Leonarda où manifestement François Hollande avec son obsession du compromis qui le caractérise a proposé la pire des solutions.
    – L’affaire Dieudonné avec cette parodie de justice qui consiste à saisir en référé le Conseil d’Etat pour interdire le spectacle de l’humoriste alors que le tribunal de Nantes l’avait autorisé quelques heures avant. Le tout dans une atmosphère de chasse aux sorcières frôlant l’hystérie de la part du ministre de l’Intérieur.
    – Enfin cette révélation pathétique sur notre président qui va rejoindre sa maîtresse sur un scooter, qui ressemble à un sketch de J-M Bigard.
    Il est vrai que nos présidents précédents étaient connus pour l’intérêt qu’ils portaient aux jolies femmes, mais ils ont su le faire avec la discrétion qui convient à ce genre de relation. Mais surtout ce qui me pousse à pousser mon coup de gueule c’est de voir que notre président pense surtout à la gaudriole pendant que la France traverse une situation difficile.
    Là le seuil de tolérance a été atteint en ce qui me concerne. Maintenant je dis stop !

  109. @sbriglia
    la tolérance dont semblent faire preuve les Français sur le sujet me paraissait devoir être mise en miroir de la sévérité des commentateurs de ce blog (…)
    « La tolérance ; il y a des maisons pour cela ».
    La « tolérance » n’est pas une vertu, car supporter le vice c’est aussi s’en rendre le complice.
    Par ailleurs, il est curieux de voir tant de gens revendiquer la « tolérance » envers leurs propres turpitudes alors qu’ils se montrent intolérants voire fanatiques envers ceux qui sont du côté du Bien…

  110. La réponse de Philippe Bilger à Jean-Francois Copé est présentée dans Causeur sous la rubrique « A lire aussi ». J’ai eu du mal à la trouver. La réponse de PB ne bénéficie pas du même marketing que l’indignation première de Copé. Rien que ce procédé journalistique jette un voile sur Causeur. Je ne retrouve pas dans Causeur la liberté de ton d’une Elisabeth Lévy… elle était en vacances ?
    La réponse de Philippe Bilger est parfaite, mais trop aimable, il faut savoir casser la figure à son adversaire.
    Du temps de Sarkozy Monsieur Copé était un fin rhétoricien, il avait marqué ses réserves à l’encontre de son Président, tout comme Patrick Devedjian ; s’il les avait écoutés il n’aurait sans doute pas pris une telle volée et perdu sa réélection.
    Hélas, cet esprit brillant est aujourd’hui en perdition, une image épouvantable de Ganelon lui colle à la peau. Ses fréquentations douteuses en feront un jour un charmant Libanais, il en a le moelleux ondulant.

  111. Mea culpa :
    Contrairement à ce que j’ai écrit Mme la Présidente n’est pas au Val-de-Grâce, contre toute attente d’ailleurs, puisque c’est l’hôpital de référence pour tous les membres du gouvernement (Chevènement ) et de la République en général.
    Elle serait dans une « clinique privée »…
    C’est qu’on n’enfume pas les médecins du Val-de-Grâce, ils sont d’une compétence remarquable, quoiqu’un peu casque à pointe et cote de maille…
    Le bovarysme ça se soigne dans le privé…

  112. Alex paulista

    @ Savonarole, sbriglia
    Copé était fielleux avec son évocation de la génétique, mais Philippe Bilger a eu tort d’écrire:
    « Quasiment toute la communauté juive est souvent, pour des motifs que je peux comprendre et que j’ai expliqués ailleurs, plus soucieuse de sa défense exclusive que des atteintes éventuelles, quand elle est concernée, à l’état de droit. »
    C’est confondre la communauté juive avec certains de ses représentants médiatiques, et faire un procès d’intention. Si j’étais un homme politique juif, ça m’énerverait autant que « traître génétique »: c’est la même idée dite un peu plus poliment.
    Si on se base là-dessus il faut exclure tous les juifs du gouvernement, tous les magistrats etc.
    Bref, c’est très malvenu. Ce n’est pas le sujet mais tant de célébrations autour de la réponse de notre hôte m’a poussé à apporter cette nuance dans ce fil de discussion.

  113. J’ose espérer que ce petit acrostiche trouvera place dans ce sujet.
    Tombeau de François.
    Fébus et ses rayons, dans le palais doré,
    Riaient, illuminant cet esquif égaré,
    Ardaient Leonarda dévastant l’univers,
    Nimbaient le Dieudonné croisant des Trierweilers.
    Crise, depuis longtemps tu es comme oubliée !
    On scrute maintenant les draps de l’Elysée,
    Il reste un président dans le cirque un peu corse
    Sa popularité réduite à son écorce.
    Hollande a retrouvé le Flamby d’autrefois :
    Ou sa normalitude, ou son rictus matois.
    Le pauvre dromadaire à Tombouctou ravi,
    L’a déjà découvert en un grand méchoui…
    Affligé par Julie et moqué par les foules
    Nul ne donnerait deux euros pour ses poules :
    Descendrait-il enfin d’un éléphant baron
    Et du grand Deschanel, du Lop, du Mac Mahon ?

  114. Ces présidents de la Cinquième ont plus de pouvoirs que n’en avait le Roi-Soleil, mais se refusent à endosser le manteau trop grand.
    Alors ils raccatent leurs vilains défauts en les fourrant dans la boîte de leur vie privée.
    On sait quand même qu’ils ne font pas le poids quand elle est pleine et déborde.

  115. Xavier NEBOUT

    Alex paulista
    Les juifs vivent depuis le début du judaïsme, c’est-à-dire en fait depuis la constitution de l’Etat juif au retour de Babylone, une contradiction entre les nécessités mal comprises d’une religion de raison d’Etat, et ce que leur dicterait leur coeur.
    Cela leur a valu d’être depuis des parias de l’humanité ce dont Jésus a voulu les sauver.
    Partant de là, ils sont toujours en défense, défense offensive quand ils le peuvent, et font très souvent passer leur solidarité religieuse avant toute autre règle, même simplement humaine comme on le voit en Palestine.
    Alors, pour gérer, il n’y aurait qu’une voie, celle de les aimer pour qu’ils se convertissent.
    Maintenant, si on met ce qui précède au rang des balivernes et des interdits, le conflit spirituel se résout par la violence.

  116. Nous y voilà ! Le voile se déchire !
    FH impose le mariage à tous et alors qu’il fait l’objet avec Julie Gayet de nouvelles plaintes, voir Dreuz et Valeurs actuelles, sans parler de celle contre V. Trierweiler qui est en appel (contrairement à ce que certains prétendent !) nous avons droit aujourd’hui au « il faut un statut à la première dame ! ».
    Le cinéma avec Dieudonné c’était pour en arriver là ?
    Quelle première dame ? Monsieur Hollande n’est pas marié ! Il n’y a pas de première dame, il n’y a qu’une maîtresse ! Et je suis polie !
    C’est un comble !
    Les femmes mariées qui divorcent qui n’arrivent pas à se faire payer les pensions alimentaires auxquelles elles ont droit (ou hommes), ces politiques changent les lois pour réduire les délais de leur possibilité de recours et une femme non mariée, qui n’est qu’une maîtresse, devrait avoir les mêmes droit que la femme mariée parce que le président s’octroie un droit de cuissage ! Mais on rêve !
    Et arrêtons ce cirque ! La dame Gayet a bien été citée dans le procès en première instance dès mars 2013 donc V. Trierweiler était bien informée de la situation (dixit monsieur Kemlin, l’auteur des plaintes) ! Donc à l’ouest rien de nouveau !
    Déjà FH n’a pas déclaré sa maîtresse dans sa déclaration de patrimoine au moment des élections et il voudrait qu’on l’entretienne ! Je rêve encore !
    F H est « normal », nous a t-il dit, c’est bien, et bien qu’il rembourse la France maintenant ! Et il doit rembourser, la France n’est pas une maison close ! Autrement qu’il parte !
    Scheisse !
    Les nouveautés à d’autres !
    https://twitter.com/ThomasGuien/status/421572275234557952/photo/1

  117. Après « Philosophie dans un boudoir » du divin Marquis, aurons-nous cet après-midi « Économie dans une alcôve » du normal président ?

  118. @ moncreiffe – 13 janvier 2014 à 18:55
    Votre commentaire et plus précisément sur le fond, j’aurais pu l’écrire si j’avais pris connaissance bien moins tardivement du billet de notre hôte et des réactions qu’il a suscitées. Que notre Président trompe sa concubine, tant qu’il n’entretient pas sa nouvelle amante sur les fonds de l‘État, cela relève du dérisoire. La médiatisation de cette affaire est soit une opération d’enfumage politicien – éviter de s’appesantir sur les travers autrement plus graves de la politique présidentielle – soit une importation du puritanisme US (Bill et Monica), avec sa primauté de la vie privée sur l’action publique.

  119. @Boris
    J’ai eu la même impression, avons-nous un Deschanel ? J’ai lu une information que je ne peux étaler puisque je n’en ai pas confirmation mais je me suis posé la question !
    Maintenant BFM a fait disparaître un sondage qui indiquait 2% de satisfaits !
    J’ai pensé, tiens, Achille et Julie Gayet ! 🙂
    C’est même pas drôle !
    Voir l’article sur Valeurs actuelles sur « Les cinq rapports commandés par le gouvernement visant à refonder la politique d’intégration dessinent une société où le Français de souche disparaîtra. »

  120. Normal 1er va faire une conférence de presse alors qu’une de ses deux « Première Dame de France » est en clinique pour une cure de sommeil après avoir appris son infortune !
    Au fond du gouffre où il se trouve Hollande devrait s’inspirer de nos amis américains. Dans cette lointaine contrée, lorsqu’un sénateur est pris en flagrant délit d’adultère il se précipite à la télévision avec son épouse légitime pour s’autoflageller et clamer qu’il « adore son épouse et ses kids » et qu’il ne recommencera plus jamais. Certes c’est ridicule, mais ce bon peuple américain aime ce genre de spectacle.
    Ce peuple est niais mais il a bon cœur.
    La confession de Clinton fut mémorable. C’est aujourd’hui un homme très respecté aux USA. Alors que le malheureux Nixon pour avoir posé deux micros est aujourd’hui vu comme la pire des canailles.
    Si aujourd’hui Hollande se met à tergiverser, biaiser, se défausser, bafouiller ou s’accrocher aux discours de Comice Agricole de Tulle, les socialistes explosent. Et surtout, surtout, qu’il ne s’avise pas de faire de l’humour, car je ne sais qui a décrété qu’il avait un sens de l’humour « fou », mais on attend toujours qu’il nous plie en quatre.

  121. L’Express titre « Le quinquennat Hollande sous le signe de Feydeau »
    Je ne serais même pas étonné que les Anglo-Saxons nous fassent un film des péripéties conjugales de Hollande et ses compagnes.
    A ce niveau ce n’est même plus du Feydeau, on est carrément dans la (grosse) farce de Molière.
    Je verrais bien Mr Bean dans le rôle principal. Reste plus qu’à savoir qui aura les droits.

  122. Achille | 14 janvier 2014 à 11:14
    Cher Achille, on se connaît depuis longtemps. Bien que nous n’ayons pas les mêmes idées, je comprends ton désarroi et je pense que nous pouvons nous tutoyer car nous sommes dans la même galère.
    J’ai vécu la même déception que toi. Nous sommes cocus. Une excellente journaliste anglaise de The Economist (Sophie Pedder) avait dit chez Calvi « Un jour la France aura un problème de démocratie, il n’est pas concevable de se faire élire sur un programme, puis ensuite de le déchirer une fois élu ».
    Giscard est pratiquement le seul à avoir fait ce qu’il avait promis, depuis, Mitterrand, Chirac, Sarkozy , Hollande, c’est le règne des menteurs. Les Rois Fainéants…

  123. Si François la raison de l’Etat conservait,
    Aux grands et aux puissants on le comparerait.
    Mais à peine sorti sur son petit scooter
    Qu’il revient culotté ainsi que Dagobert.
    Moralité : peu importe le socialiste,
    Dominique ou François, quand on en suit la piste,
    Qu’elle mène au FMI ou bien à l’Elysée
    Le caleçon aura toujours été baissé.

  124. @ Savonarole
    Je dois reconnaître, mon cher Savo, que j’ai bien ri de ta consternation pendant la période bling-bling de Nicolas Sarkozy.
    Il est donc normal que tu te gausses maintenant de mon désappointement avec « mon président » vroum-vroum crac-crac.
    Ce n’est qu’un juste retour des choses.

  125. calamity jane

    Le Point : « Peut-il se réveiller ? »
    Ou encore : « La conférence de toutes les clarifications » !
    L’humour toujours l’humour !
    Comment peut-il clarifier (!) sa situation de chambre s’il n’y dort pas ?
    Comment peut-il clarifier un pacte (avec qui ?) de responsabilités quand on sait que pour tenir un minimum de rang du à sa fonction d’élu, il est régulièrement gonflé à l’hélium par conseillers et collaborateurs ?
    Dans la France profonde que par ailleurs il connaît bien (quoique) on prend garde à ne confier aucun secret, à n’avoir aucune discussion sérieuse avec ce genre de personnage qui illustrerait l’appellation de pov’type ! Et comme ils disent, jamais deux sans trois ; nous sommes devenus des c…

  126. Savonarole
    Je ne peux pas lire que le peuple américain est niais sans réagir ! je vous assure que les Américains de ma famille ne sont pas niais, et qu’ils ne considèrent pas leurs compatriotes comme des idiots.
    Il me semble que les époux se promettent fidélité dans le mariage aux États-Unis (à vérifier). Les Américains se méfient de ceux qui manquent à leur parole et qui mentent à leurs partenaires, mais donnent une nouvelle chance de crédibilité à celui qui reconnaît avoir trompé ses proches et le regrette, car cela prouve qu’il continue à reconnaître les valeurs d’honnêteté et de respect de la parole donnée, même s’il s’y est soustrait temporairement. Le peuple français est-il plus intelligent qui ne tient pas rigueur à ceux qu’il élit de leur mentir effrontément pour accéder au pouvoir, parce qu’il juge que c’est normal, et de plus, reste persuadé que les élus en question ont raison de se croire ensuite investis d’un rôle pédagogique vis-à-vis du peuple ?
    Un dicton anglais stipule que : si quelqu’un te trompe une fois, il est responsable. S’il te trompe une deuxième fois, c’est toi le responsable.
    Pour en revenir aux frasques de notre président enamouré, ce que j’ai du mal à comprendre, c’est qu’il soit obligé de se cacher pour aller voir sa maîtresse alors qu’il n’est pas marié. Un comble. Il aurait dû faire Harvard plutôt que l’ENA, il y aurait appris à résoudre des cas, plutôt qu’à les compliquer.

  127. Lucile | 14 janvier 2014 à 15:29
    Chère Madame, je retire cette phrase, vous avez raison. Et votre dicton anglais est à retenir. Une leçon de vie en quelques mots. Toutes mes excuses.

  128. Alex paulista

    @ Lucile | 14 janvier 2014 à 15:29
    J’abonde à l’excellent commentaire (comme souvent) de Lucile. Dans les entreprises américaines j’ai observé la même chose : au-delà d’un certain niveau de responsabilité, le critère le plus important pour un cadre est d’être « reliable ». C’est une des raisons pour lesquelles les Américains sont souvent favorisés. Pour autant ils savent valoriser les réalisations exceptionnelles (« achievements ») d’une autre manière : par des médailles en chocolat, des primes ou même un salaire égal ou supérieur à celui du chef.
    Je crois qu’en Allemagne c’est un peu pareil : Helmut Kohl avait commenté cette différence avec François Mitterrand en disant qu’il avait été élu par les Allemands parce qu’il donnait confiance et non parce qu’il avait l’air particulièrement intelligent. Même si le fait de comprendre le phénomène et d’en jouer est une preuve d’intelligence.
    Dans les entreprises françaises on apprécie quelqu’un de « carré » par temps calme, mais à la première tempête on se réfugie vers celui qui paraît le plus adroit ou malin.
    Notre leader actuel est la synthèse de tout ça, à la fois niais et fin navigateur à vue, il se complaît dans les situations complexes au point de s’y enfermer tout seul.

  129. @Savonarole
    Merci de votre petit mot. J’étais bien d’accord avec le reste de votre courrier, en particulier là où vous mettez en doute le sens de l’humour de notre président.

  130. Savonarole@Lucile

    @Lucile
    Votre dicton anglais m’a tracassé, mon fils vient de me donner la version originale : « Fool me once, shame on you. Fool me twice, shame on me ».

  131. anne-marie marson

    Donc finalement si on a bien compris, François a « jeté » Valérie, comme on dit, sans ménagement. Pas même une phrase gentille dans sa réponse à N.Domenach, en déclarant qu’il « ne dirait rien de plus à ce sujet ».
    On croit comprendre que Valérie n’ira pas aux US.
    Est-ce que Julie ira ?
    Pour la France, rien de nouveau.

  132. Pour la France, rien de nouveau.
    Rédigé par : anne-marie marson | 14 janvier 2014 à 22:01
    Pas tout à fait car si j’ai bien entendu, il envisage quand même quelques fonds modestes… !
    Par contre, ce que j’ai retenu c’est qu’il est bien envisagé de donner la direction de l’Europe à l’Allemagne… !!
    Et j’ai beaucoup moins souri après avoir lu ceci !
    « L’exonération d’impôt sur le revenu dont profitent les majorations de retraite pour charges de famille accordées aux retraités ayant élevé au moins trois enfants est supprimée. Il en résultera une augmentation d’impôt cette année d’autant plus importante que le montant de la majoration est élevé et que le foyer est imposable dans les tranches hautes du barème de l’impôt ».

  133. anne-marie marson

    @Marie
    Pour l’Europe, je suis d’accord avec votre commentaire.
    Pour le reste, je n’ai pas tout suivi.
    Mais j’ai retenu la phrase sur l’intéressement et la participation dans les entreprises, sachant que depuis quelques années nous n’avons plus ni l’un ni l’autre dans mon entreprise.

  134. Alex paulista

    « Par contre, ce que j’ai retenu c’est qu’il est bien envisagé de donner la direction de l’Europe à l’Allemagne… !! »
    Rédigé par : Marie | 14 janvier 2014 à 22:35
    C’est toujours mieux que la Grèce…

  135. @anne-marie marson
    Bonsoir,
    Aux dernières nouvelles Julie ira à la Villa Médicis :
    « Julie Gayet aurait été nommée par le gouvernement pour faire partie du prestigieux jury 2014 de la Villa Médicis à Rome ».

  136. @Savonarole et Lucile
    Il existe une version colorée de la maxime anglaise que vous mentionnez :
    Si une personne vous traite d’âne,
    cherchez les empreintes de sabots.
    Si trois personnes vous traitent d’âne,
    mettez une selle.

  137. @anne-marie marson | 14 janvier 2014 à 23:18
    Monsieur Cazeneuve a parlé sur iTélé de la compagne de FH nommée, etc… Villa Médicis !
    J’ai bien aimé FH déclarer qu’il était couvert par l’immunité ! Attention les petits virus !! Donc qu’il ne porterait pas plainte contre le journal (pour une information qui est sue depuis un an). Mais, comme ses prédécesseurs l’ont fait, ce qui montre quand même la classe des individus depuis le Général ! des fonds seront affectés à la dame… Voilà la petite phrase destinée au magistrat qui instruit les dossiers concernant les occupants de la couche élyséenne !
    Donc à votre bon cœur, messieurs dames !
    Maintenant, mais cela ne les intéresse pas, ils oublient tous que le Général payait ses propres dépenses mais ce n’est qu’un détail !!
    Pour alléger les charges des entreprises les aides familiales seront payées par la SS !
    Il faut savoir que l’Europe telle qu’elle est construite suit un plan initié par Hitler ! Et la personne qui a précédé le père de Martine Aubry était un proche d’Hitler !
    Monsieur Alex paulista vous n’êtes pas sans ignorer que Allemagne = Goldman Sachs !
    Et que la politique recherchée est donc de supprimer l’Etat au profit des régions qui auront à obéir à Bruxelles ! Vont s’installer les nouvelles régions puisqu’il est prévu de supprimer les frontières et de les relier aux régions limitrophes de l’Europe et faire disparaître l’Etat qui est synonyme d’indépendance !
    L’Etat fédéral s’installe sans être nommé.
    Vous qui êtes dans la finance vous n’ignorez pas que la Bourse n’existe plus en France et que par jeux d’écriture elle est tombée dans celle de la Deutsche Bank ! Détail signalé ici d’ailleurs et toutes les informations concernant les jeux d’écritures signalés sur le site pour le rachat des actions de la Bourse de France par des sociétés judéo-américaines ont été effacées, mais la dernière exigeait des paiements en espèces avant que tout ne revienne à la Deutsche Bank ! Donc, je suppose que toutes les tractations sont définitivement effectuées !

  138. En fait nous sommes tous fautifs : nous avons « fabriqué » Julie Gayet. Dans ce pays de râleurs sous anxiolytiques, chaque fois qu’une femme, un homme surtout croise François Hollande, chef de l’Etat, c’est pour se plaindre ou quémander. Bien sûr, le contexte actuel ne fait qu’aggraver cette tendance chronique. Le guérisseur d’écrouelles n’est plus un roi, mais on le tient toujours comme tel, notre représentant suprême !
    Comme un étudiant surmené et brillant qui a des distractions enfantines, notre président réprouvé se réfugie contre une poitrine accorte surmontée d’un doux sourire. Il va rejoindre sa Julie en faisant le mur, comme s’il avait 16 ans, casqué moins soigneusement que Michael Schumacher qui est toujours entre la vie et la mort. Les élans entraînent de ces légèretés lorsque la concubine précédente se crispe et grince…
    Ne nous plaignons pas à notre tour. Nous avons les gouvernants qu’on mérite, avec des failles qui sont aussi les nôtres. Cela changera lorsqu’on pourra élire comme chef de l’Etat un chien, un cyborg ou une machine à sécher le linge. Mais nous ne sommes pas assez adultes ou sereins pour atteindre ce stade. Sûrement un défaut de lévitation… de Levitra® ?

  139. Alex paulista

    « Vous n’ignorez pas que la Bourse n’existe plus en France »
    Marie | 15 janvier 2014 à 09:01
    Parce que la bourse a déjà existé en France ?
    Ça fait un bail alors. D’ailleurs le bâtiment est disponible à la location pour y organiser des petites sauteries.
    Ok c’est pas le lion de Wall Street, mais il faut savoir rester simple.
    Sur les relations incestueuses des banques avec les collectivités locales, je préfère Goldman Sachs à Dexia.
    Mais c’est un avis personnel…

  140. anne-marie marson

    @fugace
    Finalement, rétropédalage de la ministre de la Culture. J.Gayet ne sera pas nommée à la Villa Médicis.
    J’avais ironisé il y a quelques jours en disant que les couloirs de l’Elysée devaient ressembler à la Venise des Médicis, et pourtant je n’étais pas au courant.

  141. @PB
    Faisons un rêve, acceptons l’exemplarité même teintée de puritanisme (…)
    Voudriez-vous mettre un peu de morale dans un état laïc ?
    Rassurez-vous, l’immanence existe ! Il y a un proverbe à base évangélique qui dit « on sème ce que l’on récolte » :
    il y a une Valérie qui est en train de récolter ce qu’elle avait semé chez une Ségolène.
    Cordialement

  142. Bien dit Savonarole et merci !
    Giscard a, si je m’en souviens, multiplié par trois le nombre de fonctionnaires en son État, comme il était, confronté à la crise pétrolière de 1973…
    Donc, il a fait pas autrement que possible, même si aujourd’hui c’est impossible à considérer…
    Il faut conclure qu’entre perversité des dirigeants et perversité des dirigés, il y a la longueur de l’histoire qui court sur quelques générations !
    Par exemple, j’ai appris récemment que l’un de mes ancêtres a voulu prendre pour linceul il y a bien du temps… le drapeau tricolore !
    Si ce fait s’est ignoré parmi ma famille, c’est que cette famille a bien voulu l’occulter.
    Mais les familles alentour, elles, ont révélé l’histoire cinq générations plus tard.
    Comment la transition opérée avec Giscard ressortira-t-elle avec Giscard, et quand ?
    Plus loin, qui opèrera la transition avec maintenant quand ici l’habit fait tout et le travail n’est plus financé qu’ailleurs ?

  143. Pour qui connaît les Jésuites, on aura remarqué avec quelle distance et froideur le Pape a reçu Hollande. Il serait abusif de prétendre que le Pape affichait du mépris pour Hollande, mais c’était presque perceptible. Un dédain courtois conviendrait mieux.

  144. Ludovic@Savonarole@JP Ledun

    @Savonarole et Jean-Paul Ledun
    Sans doute n’était-ce pas une rencontre très chaleureuse que celle des deux François.
    Tandis que Nicolas Sarkozy, divorcé par deux fois, avait fait preuve d’une délicatesse extrême envers Benoît XVI en lui présentant J-M.Bigard, auteur du « lâcher de salope », tout en envoyant un sms en pleine audience pontificale.

  145. « Il y a un proverbe à base évangélique qui dit « on sème ce que l’on récolte »
    Rédigé par : Pierre-Antoine | 15 janvier 2014 à 23:44
    J’ouvre cette page, par erreur ou par hasard, au choix, et je tombe sur cette citation !
    Après Christian C qui confond l’axiome et la conclusion, voici Pierre-Antoine qui récolte avant d’avoir semé !!
    Et je pense à Mary Stuart dont le devise était :
    « En ma Fin gît mon Commencement ».

  146. @Ludovic@Savonarole@JP Ledun | 25 janvier 2014 à 00:56
    Contrairement à ce que vous croyez, la grossièreté enfantine de Sarkozy avait amusé Benoît XVI, il n’était pas mécontent de voir ce curieux catholique turbulent, de mère juive mais marié à l’église, débarquer avec son portable et son Bigard… Benoît XVI avait toutes les raisons d’être indulgent : on a appris en janvier 2014 que Benoît avait défroqué 400 prêtres pédophiles… alors le « lâcher de salopes »…
    Mais là, cher Ludovic, votre bouclier « Sarkozy a fait pire » ne tient plus…
    Le communiqué de rupture de Hollande est d’une goujaterie qui vaut le lâcher de salopes.

  147. calamity jane

    Un peu de légèreté dans un monde où telle personne est tombée d’un gratte-ciel, apprenant que Papili exerçait la fessayeur, tout en vivant avec lui, et, représentant
    accessoirement les électrices du susdit Papili-fessayeur-Président.
    Papili nous ayant fait savoir (pas dans l’ordre) qu’il rompait l’accord de vie commune pour les ORS républicains de Madame la journaliste de Paris Match et prévenues,
    avec insistance, que sa vie privée avec une actrice prête-nom ne nous intéressait pas.
    La Madame journaliste se refuse au silence dû à l’intimité puisqu’elle a largement participé, sous les sunlight de la Bastille, à nous la faire partager et souhaite nous en
    laisser un témoignage littéraire.
    Donc, cette brave personne sait bien que la lune existe ; que le sage la montre ; mais elle continue à regarder le doigt…

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