« Ce pays que tu ne connais pas ».
C’est le titre du livre que François Ruffin vient de publier et qui s’adresse au président de la République.
Les droits seront versés à l’association Picardie debout !
Je lis tout et je tenais le plus vite possible à découvrir les pages de cette personnalité, de ce politique, de cet insoumis, de cet auteur si peu classique pour lesquels, bizarrement, j’ai toujours éprouvé une dilection paradoxale, une estime effarée, une trouble fascination, une détestation intermittente et nuancée.
J’ai lu en deux heures de temps.
Quel vitriol, quelle charge, quel massacre !
Quel style, quel élan mais quel ressassement, tel un flot qui se réjouit et s’enivre de sa répétitive puissance !
Quelles terribles, tragiques expériences de vie, que de détresses sociales et personnelles !
Quelle virulence, quelle haine non pas tant de l’argent à foison et des milliards confisqués, dilapidés et détournés que de ceux qui les possèdent !
Quel ciblage féroce des mêmes, Rothschild, Jacques Attali, Bernard Arnault, Serge Weinberg, d’autres encore mêlés dans une dénonciation accablante, sans nuance et sans rédemption possible !
Quelle dérive de cette foudre vengeresse quand elle s’en prend au physique, à l’apparence et au sourire permanent d’Emmanuel Macron avec une intuition qui, pour être infiniment blessante, ne peut laisser personne indifférent !
Quelle mutilation du réel empoigné sur un mode hémiplégique comme si François Ruffin était le seul à le connaître et avoir la légitimité pour en parler, l’autre part n’étant composée que d’oisifs, de profiteurs, de prébendes et de spoliations !
Quelle amertume, tout au fond, derrière ce formidable libelle, si aigre, si intense et si dévorante qu’elle semble presque souffrir de ne pas être du côté qu’elle pulvérise !
Quelle caricature flamboyante et délirante qui relève moins de l’antagonisme politique et de la lutte sociale que de la volonté de se poser, de s’imposer comme un justicier incandescent, irréprochable !
Tout serait imposture, posture et mise en scène. Même le pire ne parvient pas à s’approprier une exclusivité aussi étouffante.
Les humiliés, les offensés, les malheureux, les laissés-pour-compte sont à lui, pour lui. Qui oserait venir s’immiscer dans son monopole !
Quel déferlement insultant, vindicatif et dévastateur contre le président de la République, ses comportements, son arrogance, sa manière artificielle et condescendante de frayer avec le peuple, son mépris selon le regard perpétuellement accusateur, unilatéral et mauvais de François Ruffin !
Quelle colère et quelle compassion, quel désespoir sous les mots, si peu d’espoir au fond dans le futur !
Mais, surtout, quel talent, quelle coulée de démolition, quelle verve d’agressivité, quel incendie allumant des feux partout contre l’unique objet de son ressentiment à proportion de la mise en pièces de ce qui aurait pu être une complicité et une amitié, de la déception causée par un lien mort-né !
François Ruffin est un Robin des Bois affreusement injuste mais qui touche, parce que dans son jeu de massacre, forcément parfois il vise juste et que son allégresse polémique stimule et entraîne.
Que de blessures secrètes, quelles obscurités dans l’âme et la sensibilité du tueur symbolique, autant sans doute, si on quitte la superficie de l’être, que dans celles de sa victime !
J’ai conscience que ce billet et cette équivoque approche de François Ruffin et de son projectile révèlent un peu de moi.
Beaucoup de François Ruffin qui, mine de rien, s’évoque largement en concentrant apparemment son obsession sur et contre Emmanuel Macron.
Moins de ce dernier, en définitive, parce que cette guerre écrite est trop outrancière, aussi décapante qu’elle soit, pour qu’on n’ait pas envie de répliquer à ce « pays que tu ne connais pas », ce Macron que tu ne connais pas.
Et quel auteur vous êtes, notre hôte, à savoir avouer en une phrase toute l’ambivalence de la fascination, ce fil tendu entre Dieu et l’idole !
Merci de l’accueil de votre exemple.
Pendant que la France se ruffinise, elle se fait peu à peu éjecter du siège de pilote de Renault, d’Air France, et bientôt d’Airbus !
Cher Philippe,
Je viens de lire vos réflexions sur un livre de François Ruffin, député mélenchoniste. Tout ce que je sais de lui ne me donne aucune envie de le lire. Même si on me le donnait, je ne le lirais pas. C’est un révolutionnaire hystérique et délirant.
Dans vos lignes, il y a des paroles aimables et d’autres moins aimables. Ce qui m’a surpris, c’est lorsque vous avez écrit que vous l’avez lu en deux heures. Si rapide que vous soyez, j’ai supposé que le livre faisait 80 pages et était écrit en gros caractères pour personnes âgées et dont la vue laisse à désirer. Je vérifie mon hypothèse en cherchant dans le catalogue de l’éditeur le nombre de pages du livre. Ma conjecture s’écroule : 218 pages ! Vous ne lisez pas vite, mais en diagonale ! J’imagine que vous ne lisez pas la plume à la main. C’est ma seule façon de lire, depuis toujours, la plume à la main. Et quand un écrit est nul, je ne le lis pas. Je m’arrête net.
Voilà un billet qui donne envie de lire ce « Macron qu’on ne connaît pas ».
Connaissant juste François Ruffin pour ses diatribes enflammées, plus fines mais encore plus outrancières que celles de Jean-Luc Mélenchon, je peux imaginer qu’il a mis toute sa hargne pour parler, pour critiquer exagérément le président Macron.
Toutefois, au risque de ressasser moi-même, s’il décrit le sourire enjôleur du Président, sa manière artificielle et condescendante d’aborder les Français, je ne pourrai que souscrire à cette critique vu que je pense la même chose.
Il n’y a qu’à voir la remontée spectaculaire dans les sondages de M. Macron, pour comprendre le phénomène Macron. Politique du vide mais si bien expliquée, sourire charmeur et fausse écoute, ça marche très bien sur les Français avides d’être compris. Un phénomène incompréhensible pour moi qui reste lucide.
Alors que je croyais que la fausseté du personnage était enfin découverte, j’avoue m’être trompée, alors même si je divise par deux l’analyse des comportements présidentiels par François Ruffin je risque bien de boire du petit lait.
Et j’ai envie de dire : enfin un opposant ! car à voir depuis plus de deux ans ce déraisonnable engouement pour ce jeune loup à qui les Français passent tout parce que c’est lui, parce qu’on n’aurait pas d’homme (ou de femme) de rechange alors que personne n’est irremplaçable, parce qu’il comprendrait le monde et aurait à lui seul la ligne politique obligée pour notre pays. Pour moi cette admiration sans bornes, cette saturation macronienne à la fois médiatique et politique tout partis confondus m’effraie tant elle n’est pas sans rappeler des pans noirs de l’Histoire où des peuples entiers, des gens très intelligents et cultivés étaient fascinés par un homme au point de ne plus avoir de jugement rationnels.
Le livre un peu démesuré ne fait que contrepoids.
« Mais, surtout, quel talent, quelle coulée de démolition, quelle verve d’agressivité, quel incendie allumant des feux partout contre l’unique objet de son ressentiment à proportion de la mise en pièces de ce qui aurait pu être une complicité et une amitié, de la déception causée par un lien mort-né ! »
« CAMILLE
Rome, l’unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant !
Rome, qui t’a vu naître, et que ton cœur adore !
Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore !
Puissent tous ses voisins ensemble conjurés
Saper ses fondements encor mal assurés !
Et si ce n’est assez de toute l’Italie,
Que l’Orient contre elle à l’Occident s’allie ;
Que cent peuples unis des bouts de l’univers
Passent pour la détruire et les mots et les mers ! » – Horace ; tragédie de Pierre Corneille (1640), acte IV, scène 5, Camille est sur le point de mourir de la main de son propre frère.
Penseriez-vous que nous en sommes encore à l’heure des duels ? Pourtant, ce serait une bonne façon de régler certains différends…
Ne croyez surtout pas que j’appelle à croiser le fer, mais j’ai du mal à m’empêcher de penser que c’était là un moyen de vider honorablement querelle circonscrit aux individus concernés quand, de nos jours, tant de tortueux et ignobles détours, tant de machiavéliques moyens ne font que tendre au même but, parfaitement individuel, tout en mettant le contexte social à feu et à sang.
…ce Macron que tu ne connais pas.
Objection Votre Honneur – comme on dit dans les mauvaises séries TV étasuniennes – ce Macron, nous commençons au contraire à très bien le connaître, du moins dans son côté public, depuis la période qui a précédé son élection, sachant qu’il a hélas dès sa prise de fonctions confirmé nos pires craintes.
On dirait que François Ruffin succombe à l’hypnose collective qui fait du chef de l’État le support ultime de l’adoration et de la haine des foules sentimentales. Il l’entretient même, car faisant mine de combattre l’ennemi détesté avec ce livre, il cherche en fait sa part du mythe en se dressant face à lui tout en le tutoyant.
On peut se demander qui est à l’origine de cette incroyable personnalisation du pouvoir. Quand Bruno Cautrès dit (dans Atlantico) « Aimez-moi, détestez-moi peu importe nous disent nos dirigeants, du moment que vous voyez le monde à travers moi ! », il souligne leur part de responsabilité. En ne reniant pas la dimension christique dont l’affublait un interviewer, avant même son élection, Macron encourageait à l’avance le culte de sa personne, ainsi que le délire et l’hystérie – pro ou anti – qui en résultent maintenant. Mais cela répond à une tendance générale. Cette dimension christique aurait fait hurler d’un rire salutaire en d’autres temps, on trouverait par exemple aussi les commentaires des chaînes d’info sur les propres records de présence présidentiels battus au salon de l’agriculture parfaitement grotesques si on avait gardé deux sous de bon sens ; on les croirait tout droit sortis d’un sketch comique. Nous baignons dans le culte de la personnalité. L’étalement complaisant de haine en fait partie, ce n’est que le revers de la médaille.
Causeur ayant consacré un article à l’essayiste Allan Bloom que je ne connaissais pas, je suis allée me renseigner sur lui sur le net. J’ai retenu cette citation que je traduis : « La flagornerie à l’égard de ceux qui détiennent le pouvoir existe dans tous les régimes, notamment dans la démocratie, où à la différence de la tyrannie, l’acceptation du principe de légitimité casse la volonté de résistance intime… La flatterie et l’incapacité à résister à l’opinion publique sont des vices démocratiques répandus particulièrement chez les écrivains, artistes, journalistes, et tous ceux qui dépendent d’un auditoire » ― Allan Bloom, The Closing of the American Mind. Bloom remarque, dans une interview, que la démocratie favorise la vulgarité. Il cite Tocqueville préconisant, pour contrebalancer cette dernière, la création aux USA de plusieurs bonnes universités où soit enseignée une culture classique.
On se félicite que l’Éducation nationale française n’ait pas encore éradiqué toute culture, grâce à quoi il reste des esprits capables d’exposer les outrances et les délires des Justiciers sociaux, comme le prouve ce billet à l’éloquence tonique.
François Ruffin.
« Comediante, tragediante ! »
L’extrême gauche dans son extrême. Pas de quoi lui faire l’honneur d’un billet !
Même si, étrangement cher P. Bilger, vous vous reconnaissez une certaine fascination pour les extrêmes.
Mais seulement quand ils manient habilement les mots ! Il y a des limites quand même ! L’ivresse des mots ! Vous en serez toujours prisonnier !
Cordialement.
Une détestation intermittente et nuancée, c’est très très fort, mais comment faites-vous ?
François Ruffin, mon Dieu… heureusement qu’il y a des gens pour lire les mauvais livres à votre place, on devrait créer une nouvelle branche du ministère de la Culture pour ça…
Le socialisme est un blanc-seing pour afficher son déséquilibre mental en public, et en recueillir les dividendes. Ruffin illustre ce point à merveille.
Je ne doute pas que son livre regorge d’histoires lamentables de pauvres gens. Je ne doute pas, non plus, que si l’on appliquait ses recettes, le nombre de malheureux augmente de façon exponentielle.
Monsieur Bilger,
« Moins de ce dernier, en définitive, parce que cette guerre écrite est trop outrancière, aussi décapante qu’elle soit, pour qu’on n’ait pas envie de répliquer à ce « pays que tu ne connais pas », ce Macron que tu ne connais pas. »
Je ne lirai pas F.R., mais j’ai une question à vous poser : vous connaissez la détestation de F.R. pour E.M., mais connaissez-vous, M. Bilger, E.M. ?
@ Yves | 28 février 2019 à 12:28
LES ENNEMIS DE MES ENNEMIS SONT MES AMIS
Lorsqu’un pays est dirigé par des gangsters on ne doit pas s’inquiéter que tout explose.
http://www.lefigaro.fr/international/2019/02/14/01003-20190214ARTFIG00278-l-europe-condamne-l-usage-disproportionne-de-la-force-par-la-police.php
http://www.wikistrike.com/2018/11/alerte-jp-morgan-vient-de-faire-main-basse-sur-l-or-de-la-banque-de-france.html
Avec Macron ils vont finir par nous tatouer comme les chiens !
« Né à Calais en 1975, François Ruffin grandit à Amiens, d’un père cadre chez Bonduelle et d’une mère femme au foyer. Il est scolarisé au collège-lycée jésuite La Providence, un établissement privé catholique d’Amiens. Il obtient une maîtrise de lettres modernes à l’université de Picardie et un diplôme du Centre de formation des journalistes (CFJ) »
« Emmanuel Macron, né le 21 décembre 1977 à Amiens…
De la sixième à la première, il effectue sa scolarité à La Providence, un établissement privé catholique d’Amiens fondé par la congrégation des jésuites. Il est lauréat du concours général de français en 1994. Il termine ses études secondaires à Paris au lycée Henri-IV, où ses parents l’envoient pour l’éloigner de Brigitte Trogneux. Il y obtient le baccalauréat scientifique avec la mention « très bien ».
Ils sont nés dans la même ville, ont fréquenté le même lycée jésuite et se sont donc certainement connus quand ils étaient lycéens. Peut-être que François Ruffin était également amoureux de Brigitte Trogneux ?
Cher Philippe,
Si certains lisent la plume à la main et que Philippe lit environ deux pages à la minute (1.71), nous aurons un poil dans la main pour tourner les pages du récit d’un caricaturiste dont les observations sont parfois pertinentes.
Mais cela ne permettra pas de calculer l’âge du capitaine.
L’Education nationale suppose que l’enfant achève son apprentissage de la lecture avant le collège, mais de nombreuses méthodes existent pour capter des paragraphes en totalité, capter les mots clés et ces méthodes ne sont pas dispensées dans le cursus traditionnel alors qu’elles devraient l’être.
Dans un peu plus d’un siècle car il faut rester optimiste, la lecture rapide aura peut-être un avenir, mais nous nous dirigeons vers la lecture fléchée éclipsant les descriptions, la lecture de BD qui est parfois super, par exemple « le Mystère du monde quantique » par Thibault Damour et Mathieu Burniat, édition Dargaud en trois dimensions est très cool ou encore le livre audio à écouter sur France Culture et c’est le must.
Quand on lit « Désert » de Le Clézio, les premiers chapitres ne portent pas à l’envie de poursuivre le récit puisqu’il ne se passe rien ou presque mais il est cependant envoûtant de plonger dans l’univers décrit par l’auteur et la fin du livre apporte le désir de relire des passages.
Lire François Ruffin, lorsqu’il y a des milliers d’ouvrages et de manuscrits à explorer sur la toile, même si les gants mappa en abîment le contenu, c’est ne pas prendre conscience de la brièveté de la vie.
françoise et karell Semtob
ANONYMAT (SUITE)
Récemment, j’avais osé citer Eric Dupond-Moretti, qui avait émis le souhait de « virer les anonymes des réseaux ». J’avais approuvé ce voeu. Or, lisant Le Figaro du 28 février, je découvre dans une tribune de Luc Ferry: « Je suis favorable à ce qu’on lève enfin l’anonymat sur les réseaux afin de pourchasser par la loi les injures, les propos racistes, antisémites et les menaces de mort. »
Plusieurs ici ne sont pas de cet avis. Mais le meilleur avocat de France, le penseur Luc Ferry… et moi (!), ça commence à faire beaucoup de monde.
Ce Ruffin que l’on craint de connaître
Comme vous j’ai lu le livre de François Ruffin. Avec à la fin une question sans réponse : pourquoi ? Pourquoi tant de haine ? La même que l’on ressent chez certains Gilets jaunes dont finalement la seule revendication est la démission du Président et que François Ruffin était venu emphatiquement porter devant l’Élysée : https://m.youtube.com/watch?v=CRSjmh_WVhwB
On n’apprend rien que l’on ne sache déjà sur Emmanuel Macron, on n’apprend pas grand-chose sur François Ruffin sinon que le second nourrit un complexe à l’égard du premier, une confirmation plutôt.
François Ruffin se pose comme l’anti-Macron. Peut-être aurait-il aimé être comme lui un garçon charmant, intelligent, brillant à qui tout réussit sans effort apparent. Quelles sont ses ambitions ? Peut-être que Jean-Luc Mélenchon n’a plus de doute sur la réponse.
Quoi qu’il en soit ce livre provoque un réel malaise. S’adressant à Emmanuel Macron, il termine son livre sur ces mots « Votre sourire s’est figé, le mois dernier. C’est le sourire de la mort.
Amiens, le jeudi 31 janvier 2019. »
Glaçant.
Un livre de haineux à destination des haineux. Mais des gens qui haïssent le président, cela ne manque pas. Il suffit de lire certains commentaires sur ce blog pour s’en convaincre.
Son livre risque donc de connaître un certain succès, même si, en ce qui me concerne, je ne l’achèterai pas.
La haine, comme l’amour, est capable de vous tirer des lignes enflammées, des fulgurances à couper le souffle.
Mais la haine est le côté obscur de chacun de nous. Elle révèle nos frustrations, nos jalousies, notre méchanceté.
Il fut une époque où j’aimais bien François Ruffin. Cela remonte à une dizaine d’années. A l’époque, il faisait des reportages pour le compte de l’émission « Là-bas si j’y suis » animée par Daniel Mermet sur France Inter. Il lui arrivait alors de soulever de beaux lièvres.
Depuis, François Ruffin est passé de petit trublion dérangeant à politicien engagé dans une cause que je ne partage pas car elle ne peut conduire qu’à un désastre pour notre pays.
Comme vous, Philippe Bilger, je veux bien reconnaître un certain talent à François Ruffin, c’est manifestement ce qui vous a séduit, mais je n’irai pas plus loin.
Merci à Pascale pour le choix de l’image ! Belle gueule ce Ruffin !
Je n’ai rien lu de lui et ne suis pas tentée de le faire pour le moment. Je remarque cependant qu’entre lui et le minet Macron, question physique et prestance, il n’y a vraiment pas photo…
Depuis le début de ce duel Ruffin-Macron, je ne vois que l’expression de l’extrême jalousie d’un élève vis-à-vis du premier de la classe et qui consacre la majeure partie de son temps à le déstabiliser et le faire détester par les citoyens. Il aurait dû, depuis longtemps, consulter un psy. Lamentable !!
M. Bilger,
En vérité je vous le dis, je n’ai rien à dire sur ce sujet !
Pourtant, si je cherche bien, en m’appuyant sur votre analyse et les informations données par Paul Duret, sans vérifier si tout cela est vrai et partant de l’hypothèse que tout est vrai, j’ai finalement encore un point de vue…
Ce pays que tu ne connais pas. François Ruffin…
Livre que je n’ai pas lu et que je ne lirai pas, pour l’unique et principale raison qui est : le manque de temps…
Cependant, ce que j’en sais : le titre et le nom de l’auteur, m’inspirent (très modérément)…
S’il est possible de devenir le Président d’un pays que l’on ne connaît pas, il peut être alors envisagé d’avoir un avis littéraire, sur la base d’un titre, je me demande s’il est utile d’aller plus avant dans la réflexion, mais je me le demande sans insistance, et réponds prestement : oui !
Ainsi, je suis en mesure de dire que ce monsieur Ruffin a bien fait d’écrire ce qui lui pesait lourdement sur l’estomac, néanmoins, lorsque la souffrance est trop grande, on peut la soulager avec de l’action, de la bonne action. Cependant, il est vrai que l’action, même bonne, lorsqu’elle est faite dans l’ombre soigne mais ne guérit pas.
Dès lors, la souffrance demeure et continue à meuler sur la pierre du rémouleur, ce cœur tendre et saignant. En effet, il faut des reins solides pour transformer une action de l’ombre en révolution du bonheur (Ad majorem Dei gloriam), car il s’agit de cela, du bonheur, donner du bonheur, et pour en donner il faut bien le reconnaître l’ombre c’est bien, mais le soleil c’est mieux !
C’est pourquoi, après avoir pleuré fugacement sur l’avenir d’un pays inconnu de son président, il me paraît judicieux de rire de ce rire homérique bien connu des élèves des jésuites.
Il est bon quelquefois de sortir des sentiers battus et de regarder en face, les yeux dans les yeux, l’incroyable beauté de ce monde, et donc ? Donc, rien…
PS: A mon avis, le titre est très mal choisi, il y a de l’enflure et l’implicite est chétif, frêle, il plie sous le regard… Vanitas, vanitatum, omnia vanitas !
Rappel : Cette critique frappée au coin du bon sens est faite après une non-lecture de l’ouvrage…
Privé de parole, un peu plus bas.
Je n’en pense pas moins !
Il semblerait que les Macroniens sont comme leur idole et qu’ils ne connaissent plus ce pays et pourtant son appauvrissement leur sera dû, appauvrissement dans tous les domaines, pour en arriver à la disparition totale et finale.
Finalement un livre à lire et vous lui en faites la publicité, car les ennemis de mes ennemis sont mes amis (temporaires).
Votre Macron aura coupé la France en morceaux qui ne sont plus conciliables, l’escroquerie d’un côté et la rancœur de l’autre.
Joie est mon caractère,
c’est la faute à Voltaire.
Misère est mon trousseau,
c’est la faute à Rousseau.
J’ai bien aimé le commentaire tout en nuances de Gavroche à 16h08 !
Cela nous change des délires macroniens et ruffinesques, l’un égaré dans la politique et l’autre dans l’équarrissage outrancier.
@ Patrice Charoulet | 28 février 2019 à 17:30
Les bras m’en tombent !!
@ Patrice Charoulet
Le nombre fait-il tout ? J’en doute, mais dans ce cas, peu de patronymes persécutent comme vous les pseudonymes et il y a plus de masques que de gens visages découverts, comme au carnaval de Venise.
Un philosophe est de votre avis, et alors ? Il propose qu’on supprime les noms de plume ? J’en doute.
Je vois donc dans ce type de réaction un réflexe corporatiste, ceux qui écrivent des livres pouvant se dérober au regard, et les autres, non.
Attention ! Je suis pour les noms de plume… Et plus que jamais contre l’obligation de faire le guignol dans les médias, pour la tranquillité, la solitude, le masque et la liberté dont on peut abuser comme de tout mais que je préfère à l’abus de confisquer celle des autres.
Je ne veux qu’une chose : que chacun puisse être l’auteur, s’il veut, de ses lignes, en tout liberté.
Je me félicite que tout le monde ou presque en soit venu a lire, et que chacun accède au pouvoir de s’exprimer dans ce curieux interstice entre oral et écrit qu’est Internet.
Que croyez-vous ? A la naissance de l’imprimerie, on n’a pas vu jaillir que des jolies choses.
Mais les gens expriment ce qu’ils sont.
@ Paul Duret | 28 février 2019 à 16:21
Bref, si j’ai bien tout compris, c’est un livre sur des amours déçues 😉
En même temps des bouquins sur les amours déçues j’en ai lu plein. Du coup je n’achèterai pas le ixième, surtout écrit par Ruffin, afin de protéger son image de rebelle et qu’il ne devienne pas comme Marc Lévy, un auteur capitaliste, ce qui serait un comble ! 😀
« Votre sourire s’est figé, le mois dernier. C’est le sourire de la mort.
Amiens, le jeudi 31 janvier 2019. »
Telle est la fin du livre, que nous rapporte Marc Ghinsberg.
Le sourire de la mort, c’est celui du saint qui sent son âme partir vers Dieu, et en fait celui de beaucoup, tout étonnés de pressentir que la mort soit une porte vers l’amour immanent dans lequel baigne l’Esprit et où il est attendu.
Cet auteur ne sait donc pas ce qu’il dit alors que la question se pose de savoir si E. Macron a une âme dans la mesure où une âme se mesure à la place occupée par le coeur.
E. Macron me fait plus penser à une machine qu’à un être humain, et de même son égérie.
Il semble enfermé dans un personnage d’acier.
Si je le rencontrais, je lui dirais « pars et ne te retourne pas avant d’avoir trouvé ce que tu es, car comme on dit en Inde « tu es cela » tat tvam asi. »
Qu’on le mette dans un cachot d’où il entendra les offices. Il sortira quand son âme sera délivrée.
« Le sourire de la mort, c’est celui du saint qui sent son âme partir vers Dieu, et en fait celui de beaucoup, tout étonnés de pressentir que la mort soit une porte vers l’amour immanent dans lequel baigne l’Esprit et où il est attendu. »
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 28 février 2019 à 23:36
C’est exactement ça.
Il y avait dans un monastère un moine à l’aura dorée qui faisait bien un mètre d’envergure. Je l’avais vu de loin lors de la promesse de louveteau de mon fils.
Quelques années plus tard, ce moine est mort de froid lors d’une randonnée en forêt.
Son corps a été retrouvé par un chef scout. Lorsqu’il me l’a raconté, je lui ai dit qu’il n’était pas mort mais qu’il était parti, et qu’il souriait.
Le sourire de la mort dont il s’agit ici, mais le sourire du saint.
Le chef interloqué, me dit qu’en effet il souriait, mais m’a demandé comment je le savais alors qu’il ne l’avait dit à personne sur l’ordre express du prieur du monastère.
Comprenne qui pourra.
C’est une histoire on ne peut plus vraie – d’un autre monde – et que le crétin y regarde à deux fois avant d’en rire.
Encore ce sujet de l’anonymat qui revient.
Je suis contre l’anonymat, à titre personnel. Je pense qu’il est plus courageux d’assumer ses opinions. En tout cas, l’anonymat oblige à la retenue : insulter les gens sous couvert d’anonymat est particulièrement déshonorant.
En revanche, cela doit être un libre choix. Si on est obligé de dévoiler son identité par la loi, on n’est, tout simplement, plus en démocratie, comme si on votait sans isoloir.
Je pense qu’avec son bouquin qui est une compilation de haine et d’aigreur, François Ruffin va contribuer encore un peu plus à la remontée dans les sondages d’Emmanuel Macron, devançant ainsi J-L Mélenchon qui pourtant fait tout son possible dans son rôle d’idiot utile du président.
Que dire encore de cette nouvelle figure des Gilets jaunes (une de plus) qui s’est distinguée hier, dans un grand débat réservé aux femmes où EM intervenait, en voulant absolument lui faire porter un pendentif « Gilet jaune ».
Devant son refus poli mais ferme, elle s’en va parader devant des journalistes pendant que le débat continue.
Honte à ces journalistes qui ouvrent leur micro à une illuminée à la recherche de ses dix minutes de célébrité.
Honte aussi à BFM TV qui a consacré un documentaire à Maxime Nicolle alias « Fly Rider ».
Comment cette chaîne d’info peut-elle accorder le moindre crédit à ce taré ?
La course à l’audience a complètement détourné les journalistes de leur rôle d’informateurs. L’important désormais est le scoop et la course à l’audimat. Consternant !
M. Ruffin va chercher les voix des électeurs là où il peut. Si le nombre de voix est insuffisant pour être élu, il reste la pratique qui a fait ses preuves pendant un siècle de socialisme. La suppression de l’opposition provoque mécaniquement l’augmentation du nombre de voix du « camp du bien ».
M. Ruffin cite dans ses écrits les Gilets jaunes qui réclament la démission voire la mort du président de la République. Les extrémistes qui se qualifient d’insoumis fantasment sur en découdre physiquement avec celui qui est un pur produit de l’Education nationale, de l’Ecole nationale d’administration et du siège du parti socialiste de la rue de Solférino.
La gauche s’entredéchire à n’en plus finir. La révolution permanente est une réalité de la lutte finale. Que la bête saigne, qu’elle meure et qu’elle repose enfin en paix.
Requiescat in pace.
Quoi ? Que lis-je ??
« Votre sourire s’est figé, le mois dernier. C’est le sourire de la mort.
Amiens, le jeudi 31 janvier 2019. » – Marc GHINSBERG | 28 février 2019 à 17:37
Ainsi, il me faut compléter ma critique littéraire sans tarder. J’ai donc de plus en plus de connaissances, et cela induit que je dispose de plus en plus d’arguments…
Un auteur, un titre, une dernière phrase, c’est très consistant, et si j’osais je demanderais à M. Ghinsberg la première phrase, cela pourrait éventuellement faire s’effondrer mon analyse, mais rien n’est moins sûr !
Qu’ai-je à ajouter ? Par exemple, que l’empreinte est présente, et que cette dernière phrase, très médiocre, en dit long sur le but poursuivi. En effet, il n’échappe pas le petit tour « in cauda venenum », et l’évocation de la mort fait trembler dans les chaumières.
Voici donc le procédé, très vain, mais enfin, il faut briller, et dans la nuit noire les lucioles semblent des projecteurs haute performance.
Cependant, il faudrait faire parler la « Mort », la faire parler à travers un sourire, et quel sourire, pas celui du dormeur du val, non, le sourire d’un homme jeune à l’acmé de son pourvoir de séduction, ici nous touchons du doigt le système manipulateur, celui de l’image, et alors, on re-tremble de plus bel dans les boudoirs…
Mais la mort dans un sourire n’est pas aussi effrayante que l’on pense, il faut référer, et l’image glacée des magazines et des écrans n’est pas exactement propice aux références (quelles références ? celles que vous voudrez !)…
Cependant, l’objectif, n’est pas honorable, car il est veule et confit par l’envie, et ça, ce n’est pas joli joli…
Donc, et pour ne pas ennuyer les amateurs de critiques littéraires de haute voltige, je dirais que jusqu’à ce que M. Ghinsberg me livre la première phrase, je retiendrai ma plume, qui m’incite à répandre l’information selon laquelle il n’est pas convenable ni héroïque d’utiliser les uns pour anéantir les autres. En effet, l’essentiellement repose sur la bonne foi…
PS : Ne pas oublier que cet ouvrage m’est parfaitement inconnu !
Rappel : la critique littéraire est un art difficile, la bonne foi y préside, et je me rends compte qu’elle ne m’est pas indispensable…
La haine est un sentiment trop extrême qui aveugle et ne permet plus d’exprimer sa pensée avec toute la lucidité souhaitable.
Elle ne permet plus d’appréhender les réalités avec la sérénité et l’expertise nécessaires et fausse ainsi le jugement.
Elle est porteuse d’une telle violence qu’elle écarte tout espoir de dialogue, seule possibilité de régler un différend, de déboucher sur une solution.
Vous comprendrez donc aisément, Philippe Bilger, que l’analyse que vous nous proposez de l’ouvrage de François Ruffin ne m’encourage nullement à sa lecture.
A ceux qui ne déversent que des flots de haine, je préfère et de loin ceux ont la critique constructive.
Pendant que les élus se disputent, un prévenu célèbre attend son heure. Depuis le 27 avril 2016, il est incarcéré à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.
Dans moins de deux mois, cela fera trois ans que Salah Abdeslam est incarcéré en France sans avoir été jugé. Il semble donc qu’il pourrait être considéré comme libérable.
Tempus fugit, hora volant.
Merci pour ce billet. Je sais donc que je n’achèterai pas et ne lirai pas le livre de Ruffin.
« Que de blessures secrètes, quelles obscurités dans l’âme et la sensibilité du tueur symbolique, autant sans doute, si on quitte la superficie de l’être, que dans celles de sa victime ! » (PB)
Eh bien les obscurités dans l’âme de Ruffin et dans celles d’autres représentants de la France Insoumise me lassent et m’indiffèrent.
J’ai la conviction que la France Insoumise n’est rien d’autre qu’un poil à gratter. Les pseudo-solutions qu’elle propose sont inapplicables et conduiraient le pays à un foutoir style Maduro. Son verbiage, sa verve ne peuvent nous séduire et ne doivent pas nous faire oublier que l’environnement a changé et que nous sommes plongés dans une économie mondialisée où règne une âpre concurrence. Que peuvent des bateleurs dans un tel univers à part faire encore plus de bruit ?
Le livre de François Ruffin va faire monter Macron dans les sondages et faire baisser Mélenchon.
D’une pierre deux coups puisque Ruffin a comme objectif d’être calife à la place du calife Mélenchon.
Quant à l’anonymat de ce blog, je salue la lucidité de Franck Boizard face à l’éternel stalinisme de l’agent de la Stasi Patrice Charoulet, même si ce dernier ne dit pas que des sottises.
Ceci étant, parler de soi et essentiellement de soi, sans anonymat, c’est de la psychanalyse. Philippe et Pascale voire d’autres de ce blog, à défaut d’une adresse, auront au moins le nom pour établir la note d’honoraires, car à lire certains commentaires de certaines personnes dénonçant l’anonymat, c’est du domaine de la thérapie lourde.
PS: Une question m’interpelle, Alexandre Benalla a quitté l’Elysée et Macron a adopté un chevreau, futur bouc, à l’Élysée. Y a-t-il une paire de bottes à l’Élysée ou est-ce juste un bouc émissaire ?
@ duvent | 28 février 2019 à 18:05
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. »
Bon, du coup je prends plus le temps.
Quel billet flamboyant et magnifique Monsieur Bilger. Quelle plume, quel élan ! Merci.
@ Monsieur Patrice Charoulet
La différence entre un lecteur rapide et un lecteur lent, c’est une meilleure planification des saccades oculaires, qui gère mieux :
– la durée des saccades oculaires (le temps mis pour bouger l’œil) ;
– le temps entre deux saccades (le temps de reconnaissance de l’unité de base lue) ;
– le nombre de retours en arrière (le nombre d’erreurs de planification des saccades).
Un lecteur expert a des fixations d’une durée de 100 millisecondes, tandis qu’un lecteur lent fait dans les 500 millisecondes. Cette différence proviendrait de la rapidité à identifier les lettres ou groupes de lettres, qui est supérieure chez l’expert (en raison de l’amorçage perceptif). Ce temps de fixation dépend des mots, ceux qui ne s’écrivent pas comme ils se prononcent demandant plus de temps pour être identifiés (Wiki).
@ Achille 01 mars 2019 à 08:41
François Ruffin l’agitateur professionnel , l’extrême gauche qui crache son venin mais qui ne règle rien !
Je viens de suivre en direct les entretiens entre le chef de l’Etat et les élus de la Gironde en Préfecture de Bordeaux en présence d’Alain Juppé qui quitte ce soir sa Mairie.
Brillant orateur ce Président qui répond à toutes les questions et n’en esquive aucune dans une ambiance constructive.
La reconquête en marche ? Oui elle est très probable.
Chapeau l’artiste !
@ Achille-le-moqueur : 01 mars 2019
« le mieux est encore de se taire, cela évite d’aggraver son cas »
😉
@ vamonos | 01 mars 2019 à 09:31
« M. Ruffin cite dans ses écrits les Gilets jaunes qui réclament la démission voire la mort du président de la République. Les extrémistes qui se qualifient d’insoumis fantasment sur en découdre physiquement avec celui qui est un pur produit de l’Éducation nationale, de l’École nationale d’administration et du siège du parti socialiste de la rue de Solférino. La gauche s’entredéchire à n’en plus finir. La révolution permanente est une réalité de la lutte finale. »
Exactement. Les Gilets jaunes sont un mouvement pro-gouvernemental, pro-système, et ils ne s’en rendent pas compte.
Ça ne peut donc conduire qu’à un effroyable méli-mélo dans leur tête, dont ils ne se sortent que par la violence.
Cette violence, due à l’incapacité d’accepter le libéralisme et de sortir de l’auto-escroquerie socialiste, ne date pas d’hier. Des Gilets jaunes veulent la mort de Macron, mais hier, d’innombrables Français propres sur eux cachaient mal leur volonté homicide à l’égard de Sarkozy. Pour exactement les mêmes raisons : son libéralisme plus ou moins affiché — et, dans les faits, micrométrique.
On a oublié la violence hallucinante dont Sarkozy a été l’objet. En paroles comme en actes. Le soir de son élection a vu des violences urbaines tout à fait annonciatrices des Gilets jaunes.
Si 50 % des Gilets jaunes sont antisémites, la dénonciation sournoise du « Juif Sarkozy » est bien plus ancienne. Aujourd’hui encore, d’innombrables personnes s’entêtent à écrire « Sarközy », histoire d’insinuer : vous voyez bien ce que je veux dire.
Eux sont plus antisémites que les nazis, puisque même selon la législation hitlérienne, Nicolas Sarkozy n’aurait pas été considéré comme juif.
Le problème, avec l’antisémitisme comme métaphore délirante du socialisme, c’est que lorsque ce stade est atteint, il devient très difficile d’argumenter rationnellement pour défendre le libéralisme.
Sans parler du petit détail faisant que cela légitime la haine et la violence anti-juives. Et que cela encourage la subversion musulmane, alors que cet antisémitisme provient souvent de gens qui se prétendent hostiles à l’immigration de masse.
Le caractère socialiste du mouvement des Gilets jaunes est évident lorsque l’on considère les propos récents de Priscillia Ludosky, l’une des deux personnes à l’origine de la révolte, qui fait de surcroît partie des gilétistes plutôt modérés, et qui a la tête sur les épaules comparée à un fou furieux comme Maxime Nicolle.
C’est Ludosky qui a lancé la pétition contre la hausse du prix du diesel pour des prétextes écologiques, et c’est Ludosky qui, aujourd’hui, annonce des revendications… écologistes. Et qui réclame, en particulier, l’interdiction du glyphosate.
Si quelqu’un peut m’expliquer en quoi le glyphosate porte atteinte au pouvoir d’achat des classes moyennes, et en quoi son utilisation témoigne du révoltant mépris de l’oligarchie envers la France périphérique…
La réponse est simple : ces gens-là ne connaissent que la pensée de gauche. Interdire le glyphosate est de gauche, donc c’est bien. Ils ont biberonné l’être-de-gauche depuis qu’ils sont tout petits, ils ne peuvent pas s’imaginer qu’il existe autre chose.
Ils nous fomentent donc une grande révolte qu’ils croient anti-système, alors qu’ils réclament encore plus de la même chose. Ils sont comme ces dormeurs qui tentent de se réveiller pour échapper à un cauchemar, qui croient s’être réveillés… mais qui en réalité sont toujours dans leur rêve.
Ce refus de voir la réalité et de prendre ses responsabilités est évidemment auto-perpétuant. Face à un tel dérangement mental, les autorités, qui elles-mêmes sont largement socialistes bien que conscientes de la nécessité d’une libéralisation, n’ont que deux solutions, aussi insatisfaisantes l’une que l’autre : donner au peuple le socialisme qu’il réclame, ce qui ne peut conduire qu’à une aggravation de ses maux ; ou le tromper, lui fourguer une médecine libérale en douce, ce qui ne peut qu’intensifier la dénonciation de « l’oligarchie qui trahit les Français ».
Sans surprise, les gouvernements successifs font les deux, et nous avons le résultat sous le nez.
La situation est d’autant plus préoccupante que même un libéral proclamé comme Charles Gave flatte les illusions des Français en leur disant qu’il suffirait de sortir de l’Union européenne pour que tout aille mieux.
En réalité, il a trouvé encore plus pervers : il prône maintenant le « Bruxit » au lieu du « Frexit », il dit qu’il faut extirper Bruxelles de l’Europe et non que la France doit sortir de l’Europe. Slogan de politicien matois cherchant à contourner la crainte, justifiée, des Français, selon laquelle ils se retrouveraient isolés et tout nus avec leurs problèmes s’ils sortaient de l’Union.
Parler de « Bruxit » permet d’entretenir l’illusion que l’Union européenne est juste une verrue résidant à Bruxelles, qu’on pourrait l’enlever, et qu’aussitôt tous les maux attribués à « l’Europe » disparaîtraient, tandis que la France resterait dans l’Europe. Charles Gave se garde bien d’expliquer par quel miracle on pourrait obtenir la sortie simultanée de tous les membres de l’Union européenne, pour revenir aussitôt à une situation antérieure jugée paradisiaque.
On voit très bien, en revanche, en quoi cela sert les intérêts des commanditaires de l’agent d’influence russe qu’il est, ayant micro ouvert sur RT et Sputnik, jugeant Vladimir Poutine « tonique », et censurant sur son site tout ce qui évoque cette collusion.
Je vous conseille, à cet égard, l’article ahurissant que vient de publier Jean-Baptiste Noé sur le site de Charles Gave. Ce contributeur régulier de l’Institut des libertés, historien estimable jusqu’à une date récente, a définitivement ruiné son crédit scientifique avec ce bloc compact de désinformation crypto-poutiniste — assez bien travaillé, je dois le dire, pour que le lecteur moyen n’y voie que du feu.
RT vient de diffuser l’interview vidéo d’une prétendue Gilet jaune, expliquant, devant l’Arc de triomphe (un hasard…), que Macron devrait prendre des leçons auprès de Poutine pour savoir comment on dirige un pays. Et qu’en Russie, il ne pourrait pas y avoir de Gilets jaunes (c’est exact : et c’est un Gilet jaune qui… s’insurge contre l’existence des manifestations gilétistes ?).
C’est complètement une coïncidence, bien sûr, si cette jeune femme, plutôt jolie de surcroît, affiche un type russe prononcé… et si elle possède une étonnante connaissance d’obscures mesures annoncées par Vladimir Poutine en faveur des médecins de campagne russes, dans un discours dont elle est capable de citer les références. J’ignorais que les Gilets jaunes comptaient autant de russologues distingués en leurs rangs.
C’est aussi une coïncidence si Daniel Kretinsky, le Tchèque qui rachète toute la presse française en ce moment, a nommé la très poutiniste Natacha Polony à la tête de la rédaction de Marianne, provoquant le départ d’Yves de Chaisemartin, le patron de l’hebdomadaire. Et si ce milliardaire est à la tête de la société Eustream, qui déclare elle-même : « Nous sommes la principale porte d’entrée et la plus grande autoroute pour le gaz russe dans l’Union européenne. »
Le gaz est l’une des principales armes que le régime russe utilise pour soumettre les pays européens à ses visées géostratégiques.
Comme l’écrivait le Canard Enchaîné le 24 octobre : « Depuis qu’il a débarqué, il y a huit mois, le Tchèque pressé est dans les radars des services français. Importateur majeur de gaz russe en Europe avec son groupe EPH, Kretinsky grenouille en effet dans la zone d’influence de Moscou. Or l’offensive médiatique et politique pour étendre ladite zone dans toute l’Europe n’a échappé à personne. Ce n’est pas écrit sur son CV, mais Kretinsky est proche du jeune ministre de l’Economie russe, Maxime Orechkine. »
Pour revenir à l’éclatement de l’Union européenne, objectif stratégique de la Russie, le parallèle entre la France et l’Angleterre est évidemment fallacieux. Si cette dernière a pu sortir de l’Union européenne (si elle va pouvoir le faire, au prix d’immenses difficultés), c’est bien sûr parce qu’elle n’a jamais abandonné sa propre monnaie, mais c’est aussi, et surtout, parce que c’est un pays qui a déjà fait sa mue libérale, parce que c’est un pays puissant, libre et responsable.
La France, que sa position historique et économique devrait mettre au niveau de l’Angleterre, passe son temps à se raconter des histoires et à fuir ses responsabilités.
A ce sujet, le parallèle avec la Grèce est frappant — mais pas dans le sens où l’entendent les souverainistes. Dieu sait que la Grèce fait figure de victime exemplaire de l’Union européenne, Dieu sait la haine qu’une part des Grecs lui vouent. Et pourtant, au plus fort de la crise, il n’y a jamais eu de véritable mouvement en faveur d’une sortie de l’Union.
L’inénarrable Varoufakis, riche professeur socialiste avec sa motocyclette, s’est illustré avec sa croisade anti-Bruxelles (et en s’affichant aux côtés de l’extrême gauche à Paris), mais ce n’était pas pour prôner le « Grexit » : c’était pour demander encore plus de pognon à la verrue bruxelloise. Parce qu’il savait fort bien que, si la Grèce sortait de l’Union, elle tomberait en chute libre.
Exactement comme la France. Et pour les mêmes raisons : présence envahissante d’une fonction publique parasitaire, toute-puissance syndicale, culture marxiste flirtant avec le terrorisme, pratique courante de la triche, irresponsabilité généralisée s’appuyant sur une mythologie historique frelatée (la Grèce mère de la démocratie, la puissônce de la Frônce dans le monde, etc.).
Marine Le Pen s’en est parfaitement rendu compte. Elle ne réclame plus la sortie de « l’Europe ». Elle veut juste traire plus habilement la vache bruxelloise.
A l’instar des Gilets jaunes, d’ailleurs. Les innombrables militants et faux intellectuels qui feignent de les soutenir se gargarisent des méfaits de l’Union qu’il conviendrait de quitter au plus vite, mais où et quand cette revendication a-t-elle été émise par les Gilets jaunes eux-mêmes ? Jamais.
Pas plus que les Gilets jaunes n’ont réclamé l’arrêt de l’immigration de masse, contrairement à ceux qui cherchent à exploiter leur mouvement.
La vérité est que la plupart des pays de l’Union européenne s’en sortent bien mieux que nous (emploi, paix sociale…), malgré les inconvénients que l’on peut attribuer à bon droit au système communautaire.
Charger « Bruxelles » est une façon commode de continuer à fuir les problèmes que les Français doivent à leurs propres choix et leurs propres comportements. Ce n’est qu’une fois la dépense publique massivement réduite et le périmètre d’intervention de l’État largement diminué, que la France pourrait, éventuellement, envisager de quitter l’Union européenne.
Continuer à faire croire le contraire, c’est, pour ceux qui se prétendent plus éclairés que les autres, une façon criminelle d’encourager les Français dans leurs illusions, et de rendre plus difficile la solution de leurs problèmes.
@ Jabiru | 01 mars 2019 à 14:37
Vous avez raison de dire « chapeau l’artiste » puisque Manu est en représentation dans toute la France avec ses stand-up (voir la liste de ses représentations payées par nos impôts, auprès de son imprésario).
Et comme le scénario est bien écrit, la prod de Manu est en train de faire passer les Gilets jaunes pour des clowns blancs 🙁
Du coup je ne puis que féliciter la prod de l’artiste.
Ce serait drôle si ce n’était pas si pitoyable comme spectacle.
Voir Manu nous faire l’animateur en direct live pourquoi pas, mais voir le président de la République se compromettre dans ces manoeuvres politiciennes navrantes a quelque chose d’indécent.
Franchement je n’imagine pas UN élu d’un pays européen dire qu’il est fier de ce que fait Macron en ce moment pour son pays.
Si je me trompe dites-le moi,
ou dites à Elusen de m’en apporter la preuve 😉
L’idole victimaire
C’est la faute à Voltaire
Et Dieu dans le ruisseau
C’est la faute à Rousseau
Gavroche est le plus fier
C’est la faute à Voltaire
Macron est un sal…
C’est la faute à Rousseau
Gavroche, Pré-si-dent !
@ Achille
Vous qui craignez l’ennui, qui sait si quelque chose dans ceci pourrait vous aider ?
https://fr.wikihow.com/chasser-l%27ennui
https://fr.wikihow.com/surmonter-l%27ennui
S’il y avait ne fut-ce qu’une idée utilisable pour vous dans tout cela, ce serait mieux que rien.
J’imagine que pour le spleen, il n’y a rien, sauf du Chasse-spleen !
@ stephane | 01 mars 2019 à 12:40
« Une question m’interpelle, Alexandre Benalla a quitté l’Elysée et Macron a adopté un chevreau, futur bouc, à l’Élysée. Y a-t-il une paire de bottes à l’Élysée ou est-ce juste un bouc émissaire ? »
Je pense qu’il complète juste sa ménagerie, après Nemo le labrador griffon qui, en pleine réunion, marque son territoire à l’Elysée en commençant par une cheminée, Agathe et Marianne accueillies en 2018 par le président en personne et logées au poulailler de l’Élysée dont le nom du roi de la basse-cour n’a pas été communiqué, voici donc Désiré dont il se dit qu’il succéderait à un jeune conseiller spécial démissionnaire, Ismaël Emelien, plutôt qu’à Alexandre Benalla, bien que la démission du premier ne paraisse pas sans rapport avec son apparition dans le dossier du second.
Ismaël Emelien aurait fait ses débuts en politique en 2011 à sa sortie de Sciences Po avec DSK. Le successeur de Castaner comme délégué général En Marche, est l’associé de son père dans une entreprise qui possède une succursale syrienne mais il s’agit de panneaux solaires et non d’élevage caprin, donc je ne vois pas très bien le rapport avec Désiré.
Un blog médiapart nous apprend cependant ce qu’il faut en conclure :
« Macron a promis à des éleveurs des Pyrénées de « réguler de façon pragmatique les populations de loups » : message subliminal, la politique reprend le dessus, la menace s’adresse aux Gilets jaunes et à tous ceux qui contestent le bien-fondé de sa politique libérale. »
Je conseillerais bien au soigneur de Désiré de regarder le documentaire intitulé « Le plus beau pays du monde », son Opus 3 notamment, sur les Alpes sanctuarisées , avec le récit du combat exemplaire d’un berger face aux loups, qui ne tue pas les loups et dont les brebis placées sous sa garde ne sont pas victimes de la nécessité de se nourrir de ces derniers, parce que ce berger connaît les loups, connaît les chiens et connaît les troupeaux, ce n’est pas un amateur !
Personnellement, j’ai adoré ! Ici, les moments forts de l’émission .
@ Giuseppe | 01 mars 2019 à 13:44
J’en ai une autre.
« C’est l’histoire d’un mec » qui arrive dans un bar à Ouessant (pour situer l’histoire ;)), il est vêtu de blanc, il se déplace lentement, comme sur un nuage.
Il voit un client du bar dans un fauteuil roulant il s’approche et lui pose la main sur le front et, hop ! le mec se lève et crie « je marche, je marche ».
L’homme en blanc continue et entame une conversation avec une femme assez belle qui lui dit « je ne sais qui vous êtes c’est dommage mais je suis aveugle ».
L’homme en blanc lui touche le front et elle lui saute au cou en lui disant « je vous vois, vous êtes beau », « et en plus vous êtes tout blanc » (ça je l’ai rajouté pour emm***er deux ou trois de ce blog ;))
Bref il arrive au comptoir du bar et là ya un Breton qui boit tranquillement sa Guinness (normal) qui lui dit dès qu’il le voit : « toi tu m’touches pas j’suis en arrêt maladie ».
Moralité : le Breton est pragmatique 😀
Adéo Giuseppe
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@ Noblejoué | 01 mars 2019 à 16:08
Noblejoué drôle, et en moins de quinze paragraphes, j’hallucine ! (j’rigole…)
J’ai regardé les liens dédiés à Achille-le-moqueur mais je n’ai rien trouvé qui lui corresponde, sauf peut-être « étape 2 – Lorsque vous vous ennuyez, listez des choses à faire »
Du coup je crois qu’il liste :
– Dire et redire du bien de Macron
– Dire et redire du bien de Macron
– Dire et… etc. etc.
– Dire du mal, en tapant fort avec mes deux doigts sur mon clavier, à ceux et celles qui disent du mal d’Emmanuel
– Ecrire des trucs nuls à breizmabro qui s’en f..iche de moi mais quand même ça me fait du bien
– Ecrire des trucs nuls sur Mary Preud’homme parce qu’elle n’est pas très gentille non plus
– Re-écrire des trucs sympas sur Emmanuelle, oups ! je veux dire sur : Emmanuel
Pour le reste… rien trouvé… désolée 🙁
Adéo Noblejoué 😉
@ breizmabro
On peut ne pas se satisfaire de ses méthodes et de certaines de ses petites phrases. Je respecte votre point de vue mais qui mettre aujourd’hui à la place pour mieux faire ?
Vu le montant exorbitant du poids de la dépense publique, les marges de manœuvre sont pratiquement nulles.
Pour les miracles il faut se tourner vers Lourdes et encore un jour où il ne pleut pas.
Cordialement
ANONYMAT : ONFRAY
Après les avis d’Eric Dupond-Moretti et de Luc Ferry, voici les mots de Michel Onfray. Je les découvre ce matin en lisant « Zéro de conduite, Carnets d’après campagne », p. 281 :
« La haine anonyme des réseaux dits sociaux… ». Ma liste s’allonge.
Autre sujet. Onfray rappelle cette annonce du chef de l’Etat (TF1, 15 oct. 2107) :
« J’ai pris la décision de ne pas avoir une présidence bavarde, il y aura une parole médiatique rare, parcimonieuse, pour restaurer la gravité de la fonction présidentielle. »
Cela fait sourire.
@ Jabiru | 01 mars 2019 à 14:37
Vous aurez noté qu’avant de quitter Bordeaux, Alain Juppé salue la « capacité d’écoute » du président.
Il y a un monde entre cet ancien Premier ministre qui a payé pour les turpitudes de Jacques Chirac et François Ruffin dont le brûlot laisse apparaître une personnalité de grand tourmenté.
Et pour cause. EM et lui ont été dans le même lycée de Jésuites. Ceci peut expliquer en partie la frustration du pauvre Ruffin.
L’un a la classe naturelle des vainqueurs, l’autre la perfidie des losers .
L’un est intelligent et raffiné, l’autre est sot et vulgaire.
L’un est à l’Elysée, l’autre essaie d’exister en pataugeant dans la boue.
Deux hommes, Deux vies. Tout les oppose.
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@ breizmabro | 01 mars 2019 à 15:03
« le mieux est encore de se taire, cela évite d’aggraver son cas » 😉
Puissiez-vous suivre cette sage recommandation ma chère contradictrice.
Et si on faisait la paix autour d’une bonne bouteille de muscadet, hum ?
Bon on a eu une petite prise de bec un peu violente mais on n’est pas obligé de se faire la tête… Enfin c’est comme vous voulez, bien sûr !
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@ Noblejoué | 01 mars 2019 à 16:08
Merci pour vos liens, mais j’applique déjà les conseils qui y sont contenus.
L’ennui n’est pas un problème pour moi du moment que je sais qu’il n’est pas éternel. Je dirais même que parfois j’y prends un certain plaisir. Je laisse gambader mon imagination, ou tout simplement j’observe la nature autour de moi. Je peux rester des heures à ne rien faire sans aucun problème.
« Mardi, dans Le Figaro, Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, a rompu le train-train du « small talk » en rappelant ceci : dans sa région, 80 lycées ont été attaqués en décembre par des bandes « cagoulées, organisées et extrêmement violentes ». Des enseignants ont été aspergés d’essence. L’élue prévient : « La situation des banlieues est explosive. » En fait, cela fait des décennies qu’une contre-société s’étend dans les cités. Or ces non-dits du grand débat font craindre la duperie comme issue. »
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2019/02/bloc-notes-les-non-dits-trop-p.html
Et dire qu’en France des personnes, que l’on pourrait estimer sensées voire instruites correctement, osent encore soutenir la peste noire qu’est Macron, l’homme qui détruit la France à grande vitesse au profit d’une caste internationale.
La bêtise est humaine mais à ce stade-là c’est un crime !
Je n’approuve pas Bilger,
c’est grâce à Voltaire.
Et j’aime le Figaro,
c’est grâce à Rousseau.
@ breizmabro | 01 mars 2019 à 15:29
« …ou dites à Elusen de m’en apporter la preuve 😉 »
Depuis le temps que je projette d’aller faire un tour à Ouessant et de prendre un verre chez Jacky, voire d’y passer la nuit…
Evidemment, si je risque d’y rencontrer Elusen ça change tout !
@ duvent
La première phrase :
« Monsieur le président,
Vous avez fait pleurer Marie. »
A vous de jouer !
Lorsque Brigitte a eu un coup de foudre pour Emmanuel, c’est parce que, en cours de théâtre, celui-ci jouait de façon très réaliste un épouvantail. C’est son meilleur rôle.
Macron reprend les thèmes tête de gondole des GJ, pour en faire des thèmes de son grand débat. C’est du plagiat.
Pour l’instant un seul maire a eu le courage de refuser de participer au Macron Circus.
Mais enfin, comme dit Philippe Bilger, il faut arrêter de discuter les vérités officielles de façon pathologique.
Donc tous ceux qui critiquent Macron sont des gens bizarres ou des malades mentaux.
Belle perspective de démocratie.
Je pense que Macron est un homme dangereux, dangereux pour la France, mais aussi dangereux pour l’Europe et la paix mondiale.
On l’a vu avec le rappel du l’ambassadeur de France en Italie.
LREM présente au Parlement européen serait un vrai danger pour la paix mondiale. D’ailleurs Jérôme Rodriguez a demandé (Sud Radio) de ne pas donner de groupe à Macron au Parlement européen et de ne pas voter pour LREM.
Ceux qui disent que les GJ sont antisémites et qu’il y a une montée de l’antisémitisme en France ne disent pas qui ils voient se réincarner en un certain A.H., dont la folie paranoïaque a séduit quand même pas mal de monde.
Les heures les plus sombres de notre histoire ne sont pas forcément du côté qu’on veut nous imposer de regarder.
(Je rejoins par hasard le billet de Franck Boizard du 28 février: « Macron, un gouvernement de trahison »).
@ Robert Marchenoir | 01 mars 2019 à 15:29
Encore une fois, merci de prendre du temps pour venir ici éclairer notre lanterne.
La vidéo avec cette jeune femme est en effet étrange, elle me rappelle notre commentateur « Valery », qui nous dit être Russe, écrit dans un français parfait, et n’oublie pas de… prendre la défense de son président Poutine. Même quand personne n’en parle.
Concernant la sortie de l’UE, on ne peut être que troublé en constatant que les plus farouches défenseurs de celle-ci sont tous liés, à des degrés divers, au pouvoir russe. Présence sur leur plateaux TV, visites à l’ambassade de Russie… On a même vu Sapir jeter ses amours gauchisantes pour aller embrasser l’élue de Moscou (MLP) sous les huées de ses camarades communistes…
Pour autant, je n’arrive pas à imaginer qu’ils puissent être des agents d’influence conscients de leur actes.
Manipulés, oui. Quand on voit, par exemple, à quel point Emmanuel Todd a une haute image de lui-même, il ne doit pas être très difficile d’arriver à ses fins.
La flatterie peut être un outil formidable, mais de là à trahir son pays. Enfin, il a quand même déjà jusqu’à été dire qu’il était capable de souhaiter une victoire russe au sujet de l’Ukraine, alors…
Nous vivons des temps troublés.
@ Marc GHINSBERG | 01 mars 2019 à 18:15 @ duvent
La première phrase :
« Monsieur le président,
Vous avez fait pleurer Marie. »
A vous de jouer !
———————————
Mince alors !
J’avais tout envisagé mais pas ça…
Est-ce que c’est une blague ? Toutes sortes d’idées tordues m’assaillent, mais que je ne peux pas écrire en tant que critique littéraire hors du commun…
Cependant, je ne me laisserai pas perturber par Marie, dont je ne sais pas si c’est la Madone, la crémière ou la maman de monsieur l’écrivain, cela n’a pas grande importance, ce qui importe c’est que Marie pleure et qu’il ne fait pas de doute que le président, qui ne connaît pas son pays, y est pour quelque chose, d’ailleurs, si ce n’est lui c’est donc son frère !
Dès lors, il n’échappera à personne que l’écrivain se croit tout permis, et cela est assez révoltant, quand on sait à quel point tout nous est interdit.
C’est pourquoi, je crois pour dire que jamais de mémoire de lecteur vaguement intéressé, on n’avait eu à subir autant d’arrogance et de mépris.
De fait, la lecture assommante du titre, de la première phrase et de la dernière, a durablement ruiné mon bonheur, dont je pensais sincèrement que monsieur Ruffin se soucierait. Nous voyons là combien ces politiques sont des bonimenteurs éhontés.
J’aurais pourtant juré à la lecture sérieuse et profonde de cet incipit, que l’ouvrage serait prometteur, et des promesses on m’en a faites, en quantité, dans lesquelles on s’est la plupart du temps abstenu d’évoquer Marie, sachant que cette gueuse prolétaire est aussi envieuse qu’une harpie, mais là, la colère m’égare…
Il faut rester professionnelle, et donc, en tant que critique littéraire de qualité, je me dois de prévenir mes admirateurs que l’investissement financier dans l’achat de cet opus ne fera plaisir ni à Marie, ni à Dei, et que de surcroît, jeter l’argent par les fenêtres, par les temps qui courent, est une provocation que je ne pense pas être capable de tolérer.
Désormais, il faudra avant toute acquisition d’ouvrage rédigé par un homme ou une femme politique, s’interroger sur le temps qu’il ou elle y a consacré, de façon à être en mesure de calculer suivant le taux horaire, la juste rétribution, car tout travail mérite salaire, et l’imagination un triomphe !
Jadis j’étais alerte, une conscience brute, mais, depuis cette triste lecture, je veille, les yeux écarquillés dans une nuit obscure, en me disant que la lumière soit et j’attends qu’elle « fût » !!
Rappel : il est bon de se souvenir que je n’ai pas lu cet ouvrage, que probablement cela n’arrivera jamais, et Marie pleure toujours !
@ Herman kerhost
« Elle me rappelle notre commentateur « Valery », qui nous dit être Russe, écrit dans un français parfait, et n’oublie pas de… prendre la défense de son président Poutine. Même quand personne n’en parle. »
Vous avez remarqué que tout le monde a un français impeccable sur ce blog, cher Sherlock.
Comme le KGB manquait de fonds pour finir ma formation quant aux raffinements du français – que voulez-vous, la grande Russie n’est plus ce qu’elle était – on m’a envoyé sur le seul blog français où on peut écrire comme un cochon et sortir par la grande porte après touche divine. Quae sunt Caesaris Caesari.
Aussi, afin de m’améliorer dans la science du camouflage, pouvez-vous m’indiquer les commentaires ou j’aurais pris la défense de Putin (et non pas Poutine) alors que personne n’en parlait ?
J’aurais peut-être dû, vu qu’au moins là je sais de quoi il retourne, contrairement à ceux qui s’autoproclament experts alors qu’ils ne parlent pas un mot de russe et que tout ce qu’ils connaissent de la Russie se limite aux quelques cartes entrevues dans les kiosques. Mais que voulez-vous, je tiens en trop grande estime certains commentateurs sur ce blog pour les ennuyer avec des sujets hors contexte, et pour moi la Russie, tant qu’elle n’est pas abordée par notre hôte, est hors contexte, justement.
Mais je veille au grain, soyez-en certain !
@ Achille
@ breizmabro
Il ne faut pas craindre un ennui éternel, car comme dit l’autre, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve.
Il semblerait même qu’on puisse marcher sur l’eau :
https://www.dailymotion.com/video/x5hlde0
Du moment qu’on ne perd pas quelque chose d’essentiel pour soi, la vie est vraiment très intéressante.
La vie de chacun ? L’histoire dont il est le héros.
Puisque les héros sont obligés de résoudre des énigmes, pas moi, je les pose : qu’est-ce qui est plus dur que la terre et qui fait éclore des rêves ?
Je ne reconnais plus la France des Lumières d’avant, je ne reconnais plus certains quartiers de Paris et villes de France, pays des Lumières, devenu une poubelle. Triste sort qu’on nous réserve. Ne nous laissons pas faire !!
Demandons à Macron s’il accepte d’avoir des décharges d’ordures puantes, des campements sauvages, des prières de rue, ses voitures brûlées, son ancienne école attaquée, des dealers de drogue devant sa maison au Touquet, sa famille molestée et menacée si dépôt de plainte ?
S’il refuse, alors certains diront que Macron est raciste et seront prêts à déposer plainte pour l’intimider et le museler !
C’est bien connu, le purin apporté chez les autres ce n’est pas grave, mais pas devant un élu ou un député, pas question !
Osons parler vrai et prenons la parole pour dénoncer la vérité. Ça n’a que trop duré ce b*rdel des cagoulés et des casseurs (hors Gilets jaunes) !
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
« Quand Macron quitte la préfecture du Puy-en-Velay sous les insultes et les quolibets, on entend distinctement une jeune femme lui crier « Fils de p… ». Il me semble que cette expression très populaire et très française résume bien ce qu’est Macron. En tout cas c’est mon avis. On ne négocie pas avec un fils de p… » (anne-marie marson)
La femme est l’avenir de l’homme ?
Elle a surtout la délicatesse de mettre des points de suspension à l’insulte : chacun sa bienséance.
La perspective démocratique de Mme Marson confond le débat avec l’insulte et l’opposition légitime au résultat d’une élection avec le combat contre une oppression totalitaire, cela révèle que le ressentiment aveugle certains à un point où il n’y a plus de frein à l’escalade de leurs fantasmes, expliquant les délires pathologiques de leurs comparaisons, mettant en lumière le réel besoin de soin des peuples qui sinon, n’ont d’autres ressources que d’en appeler au retour tyrannique et de s’offrir aux extrêmes.
Je suis totalitaire
lalilalilalaire
ne suis qu’un pauvre sot
Lalilalilalo
La prosodie pré-si-dent, la prosodie.
@ Patrice Charoulet
A propos d’anonymat, votre « liste s’allonge ». Oui, et donc ? Je croyais que l’argument d’autorité était « détestable » : serait-il plus aimable à la douzaine comme les huîtres ?
Votre liste « s’allonge », et il y aurait de quoi être fier ? Trouver de nouveaux arguments, oui, collectionner des pierres ou des livres anciens, oui, mais amasser les arguments et les noms des autres contre des gens qui ne vous ont rien fait ! Il ne me semble pas que ce soit l’activité la plus honorable qui soit.
Si c’était contre n’importe quelle autre catégorie que les pseudonymes, on dirait que c’est du harcèlement voire de la persécution.
Non ?
Comme par hasard, cela prend pour cible des gens qui manifestent leur liberté, et dont plusieurs ne s’exprimeraient plus autrement.
J’ai peut-être un mauvais style, donc dehors, ou du moins, il m’arrive de dire des choses si inhabituelles, sur le transhumanisme, le suicide où la cause est la cause et non la conséquence, que le fond ne laisse pas de place au style : on doit se concentrer, ce qui est déjà horrible en soi, sur le fond et non sur la forme. Ou le fond et la forme répugnent à parts égales. Peut-être, mais si on n’est pas prêt à de l’inhabituel, il ne faut pas se plaindre, un jour, de ressentir quelque ennui dans la vie.
Nous sommes dans un pays où on ne déchoit même pas des traîtres de leur nationalité, des coupables de la pire chose qui soit pour une nation, mais par contre, on va empêcher toute une classe de gens de s’exprimer, si on vous suit. C’est brillant !
Où est la proportionnalité des délits et des peines là-dedans ? Des gens seront frappés sans avoir rien fait, perdront l’accès à un espace qui ne sera plus de liberté pour eux, tandis que d’autres, des traîtres, continuent à faire partie de notre collectivité.
Remarquez, il y a un précédent. Le drogué est frappé alors qu’il n’a pas tué, pas violé, pas volé. Cela dans tous les pays.
Il y a un consensus contre une catégorie de gens n’ayant pas fait ce qui nuit aux autres. Il faut croire que les groupes ne sont contents que quand ils font des boucs émissaires.
Rendre la vie plus attrayante pour que peu aient envie de la fuir ? Bien sûr que non, autrefois on punissait le suicide, maintenant, relique de ce temps, la drogue. J’aurais pu dire l’addiction, mais c’est impossible, on peut être dépendant au jeu, au sexe…
Admettre que le net offre une chance inespérée à la France, permettre une vraie liberté d’expression ?
Jamais, il est agréable de se rehausser face à des gens qu’on exclut, créer des crimes pour être d’autant plus vertueux de toutes ces transgressions qu’on n’aura pas accomplies.
Et comme je le demandais, quoi après ? Est-ce qu’on interdit les noms de plume ? Après tout, un écrivain peut se cacher derrière son nom.
Et puis, vous savez, certains ont un fonds de commerce de transgression… Même sans masque, on peut déraper.
Comme la modération sur le net, ne faudrait-il pas créer une grande censure pour toutes les publications écrites et autres pour vérifier avant chaque apparition publique que tout discours soit conforme ? Je propose, dans cet esprit, d’abolir les émissions en direct.
Pardonnez la longueur, mais enfin, si on veut contrôler, il faut se donner du mal et ne rien négliger.
Je propose donc aussi d’espionner les citoyens, ce qui sera aussi bon pour leur sécurité, c’est à leur domicile que se font la majorité des agressions.
N’est-ce pas formidable ? On a cru que l’écologie créerait bien des emplois, mais à tort.
Par contre, la passion de tout contrôler dans notre pays pourrait jouer ce rôle, et d’autant que trop de gens adorent espionner et médire de leur voisin. Il faudrait appeler ce comportement « prendre soin de ton prochain », cela sonne quand même mieux, ne trouvez-vous pas ? C’est incroyable, les erreurs de raisonnement ou les abus qu’on peut faire passer au prétexte de bons sentiments.
Je vous abandonne la suite de tels errements, mais franchement, je ne comprends pas que vous ne les compreniez pas.
De même que s’il existait un gouvernement tyrannique, personne ne pourrait le renverser.
Si je me droguais, on me punirait pour fuite de la réalité, mais je pourrais dire que certains n’ont pas besoin de produits pour cela et nuisent pourtant un peu plus au monde, si on me frappe.
C’est vrai ! Ils s’attaquent à la liberté des présents ou s’activent pour créer une structure politique qui pourrait l’anéantir partout et toujours.
Enfin, je ne crois pas que les gens qui maintiennent l’ordre de manière si pertinente ne comprendraient rien donc je ne dirai rien.
On parle de dialogue, mais bon ! Souvent, c’est, disons, aussi fatigant qu’inutile. On n’est pas du tout coupable de s’abstraire du monde en général, et devant de tels problèmes, entre autre.
Seul un héros pourrait être dit coupable d’abandonner le monde à être ce qu’il est.
Mais les gens l’ont assez dit, les pseudonymes sont des lâches, et les lâches ne sauraient avoir les devoirs des héros… Si on les prive de parole, pourquoi se priveraient-ils d’abandonner les choses au courant qui les entraîne aussi bien qu’eux-mêmes au mélange d’indifférence et de légèreté de l’opium ?
Robert Marchenoir dans un très long texte du 1er mars 15h a eu la très bonne idée d’indiquer à ceux qui l’ignoraient que le nouveau propriétaire de « Marianne » était un milliardaire tchèque, Daniel Kretinsky, qui a fait fortune dans le secteur de l’énergie. Natacha Polony, on l’aura noté, ne le crie pas sur les toits. Il a d’autres cibles dans la presse française, ce qui n’a pas de quoi réjouir. Sur ce monsieur il est utile, je le conseille à chacun, de recourir à Wikipédia. Cela vaut le détour.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_K%C5%99et%C3%ADnsk%C3%BD
Moi qui ne suis pas poutiniste du tout, mais pas trumpiste du tout non plus, je suis un peu surpris de lire que Natacha Polony serait « poutiniste ». Je n’avais pas remarqué, chez elle, cette admiration ou ce soutien.
Au passage, je comprends mal que son mari, chroniqueur gastronomique de son métier, soit invité dans diverses émissions à côté d’analystes ou de politologues réputés. Erreur de casting.
@ Marc GHINSBERG
« Pourquoi tant de haine ? La même que l’on ressent chez certains Gilets jaunes dont finalement la seule revendication est la démission du Président »
Mais pourquoi dénaturer le sens du mot « haine », là aussi ?
Pouvons-nous oui ou non être opposés à une personne, à un concept, à un système que sais-je encore sans être accusés de ressentir une quelconque « haine » ?
Quand des conseils d’administration décident d’écarter certains dirigeants dont la gestion ne leur a pas semblé remarquable, le font-ils par « haine » ou dans l’intérêt de l’entreprise ?
Eh bien, nous pouvons demander la démission de M. Macron sur le même modèle dans l’intérêt de la France.
@ Achille 01 mars 2019 17:00
« Ce Premier ministre qui a payé pour les turpitudes de Jacques Chirac »
Faux ! Faux !
Alain Juppé, condamné au pénal, l’a été pour ses propres manquements à la loi.
Sans oublier les innombrables et discrètes pressions sur la magistrature pour les différentes affaires reprochées par la justice, notamment concernant l’appartement de la Ville de Paris loué (sic) pour son fils.
Un délinquant en col blanc de haute volée, mais inattaquable politiquement.
Il finira Président du Conseil constitutionnel à la place de Fabius : condamné au pénal et Président de la plus haute juridiction française : c’est ça la démocratie à la française coco !
La France : par de nombreux côtés une vraie République bananière !
Cordialement.
@ anne-marie marson | 01 mars 2019 à 18:59
La mixité dans les lycées est une catastrophe et trop de professeurs femmes tombent, trop souvent, amoureuses de leurs élèves de quinze-seize-dix-sept ans… c’est presque devenu naturel et j’ai failli me faire dépuceler par plusieurs folles du sexe et enseignantes. Elles sont condamnées à séduire et se faire décrocher comme un gros lot, c’est la loi de la nature !
Que de cocus dans cette corporation, que de divorces et avec les musulmans aujourd’hui que de provocations insultantes à leur religion.
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@ Patrrice Charoulet | 01 mars 2019 à 16:48
C’est un cinglé et vous devez le savoir, il dépasse Sarkozy et Hollande !
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@ Marc GHINSBERG | 01 mars 2019 à 18:15
Suite…
« en sortant impuissant
de son lit »
Bonjour Monsieur Bilger
Je ne lirai par le livre de Ruffin parce que je déteste la façon de la gauche d’instrumentaliser la misère.
Ils aiment tellement les pauvres que dès qu’ils sont au pouvoir, ils en créent des millions supplémentaires.
Vous écrivez :
« Quel déferlement insultant, vindicatif et dévastateur contre le président de la République, ses comportements, son arrogance, sa manière artificielle et condescendante de frayer avec le peuple »
Mais tout est vrai dans les accusations de Ruffin, tout n’est qu’imposture et mise en scène dans cet exercice de com permanent de la part d’un président qui gouverne contre la France et le peuple français.
Or, voyez-vous, ça commence à se voir ; d’où la colère qui s’exprime et cette haine dont il fait l’objet, haine exprimée dans le livre de Ruffin et que j’entends aussi dans les manifestations de Gilets jaunes auxquelles je participe.
Haine qui touche Macron et toute sa clique de nuisibles.
@ Patrice Charoulet | 01 mars 2019 à 16:48
Vous savez que j’écris ici (et ailleurs) sous mon vrai nom et que vous pouvez même trouver ma photo en trois clics sur le net.
Toutefois, l’anonymat permet à certaines personnes de pouvoir s’exprimer librement tout en restant protégé.
J’en veux pour preuve ce cadre d’une entreprise de distribution de parfumerie qui risque de se faire virer comme un malpropre pour avoir dit la vérité.
@ Achille 01/03 17:00 (@Noblejoué)
« L’ennui n’est pas un problème pour moi »
Et il en est de même pour moi.
Nous avons perdu l’habitude d’apprivoiser l’ennui, de mettre à profit ce répit momentané qu’il nous procure dans le cours parfois effréné de nos vies.
L’ennui est cet intervalle bienvenu de récupération qui permet de prendre du recul, de réfléchir, de méditer, d’apprécier, comme vous le dites, cette nature qui nous entoure et que trop souvent nous voyons mais sans prendre seulement la peine de la regarder ni de l’entendre.
L’ennui, c’est cette pause utile qui offre aussi à l’homme un temps pour imaginer, échafauder, concevoir. Comment un enfant développerait-il son esprit créatif s’il n’était parfois confronté à l’ennui ?
L’ennui n’est point ce mal qu’il conviendrait de fuir comme la peste. Il faut simplement apprendre à le domestiquer.
@ Herman kerhost
La question est de savoir si la France ne doit pas s’allier à la Russie comme elle a toujours eu intérêt à le faire.
Or, la réponse est oui à maints égards :
– économique, où nous ne pèserons bientôt plus rien, dévorés par l’Allemagne comme nous allons l’être
– stratégique sur le plan militaire, et d’influence dans le monde
– et aussi sur le plan spirituel car à cet égard, soit sous retrouvons le christianisme, soit nous serons envahis par l’Islam. Or le christianisme, en Russie, est en pleine effervescence alors que notre Eglise catholique est en fin de pourrissement – traditionalistes et clergé régulier mis à part mais soigneusement enterrés par la pègre maçono-médiatique.
Il faut ouvrir les yeux sur le fait que la France, le dernier pays socialiste de la planète et du droit à être payé à faire semblant de servir à quelque chose, ne vit que sur sa lancée, son tourisme, la vente de son patrimoine et ses dettes.
La France est en voie de dégringolade dans le classement des économies mondiales.
Vous me direz qu’on a encore les moyens de se payer un coeur en plastique de 650 000 euros et que la France est un phare des droits de la femme, des homos et de l’antisémitisme…
Le texte intégral et officiel des vœux du président de la République, trouvé sur elysee.fr, dit : « D’abord un vœu de vérité. Oui, nous souhaiter en 2019 de ne pas oublier qu’on ne bâtit rien sur des mensonges ou des ambiguïtés. »
Mais un peu plus loin est introduite une ambiguïté majeure : « Il n’y a pas une vérité et je crois même que chacun d’entre nous commence à se fourvoyer dans l’erreur quand nous affirmons les choses sans dialoguer, sans les confronter au réel ou aux arguments des autres. Alors débattons, car de là peut naître une action utile et qui nous unit. »
« Vœu de vérité » puis « il n’y a pas une vérité », que comprendre ? À quoi bon former ce vœu de vérité si c’est pour aussitôt nier sa possibilité même ? Si, par principe, la vérité n’est pas unique, qu’est-elle, sinon un mensonge ayant supplanté d’autres mensonges ? Et c’est d’ailleurs bien ce que traduit la dernière phrase : « Alors débattons, car de là peut naître une action utile et qui nous unit. ». On comprend que seule compte l’action. La vérité, ou dénommée telle, n’est dans ces conditions rien d’autre qu’un attrape-nigauds, qu’un attrape-débats, dont le Pouvoir se sert ou dont il se débarrasse à volonté selon les circonstances et son bon plaisir.
Ruffin, lui, dans ce petit livre, au contraire, cherche la vérité. Il y exauce, lui, à sa manière, le vœu de vérité du président.
Il y parle certes beaucoup d’Emmanuel Macron, mais aussi beaucoup de lui-même, de sa vision de la France, des Français et du monde, de ses sentiments et émotions, et il le fait avec lucidité et sincérité. Or, c’est bien connu, quand on parle avec lucidité et sincérité de ses propres sentiments et émotions, on parle tout aussi bien des sentiments et émotions de tout un chacun.
« Ce pays que tu ne connais pas » n’est pas une grande œuvre littéraire, elle est écrite avec talent mais trop vite. Mais elle une oeuvre de valeur, car elle approche la vérité.
@ Herman kerhost | 01 mars 2019 à 19:24
« Encore une fois, merci de prendre du temps pour venir ici éclairer notre lanterne. »
La maison ne recule devant aucun sacrifice pour satisfaire son aimable clientèle…
« La vidéo avec cette jeune femme est en effet étrange. »
Je dirais qu’il y a 80 % de chances pour que ce soit un coup monté, avec un faux Gilet jaune. Et 20 % de chances, peut-être, pour que ce soit une authentique écervelée poutiniste, branchée sur RT du matin au soir ; en étant très indulgent… Des faux comme ça, fabriqués par les réseaux russes sur le mouvement jauniste, il y en a des wagons.
« Pour autant, je n’arrive pas à imaginer qu’ils puissent être des agents d’influence conscients de leur actes. Manipulés, oui. »
Vous plaisantez… Certes, les deux catégories existent. La beauté de l’art kaguébiste fait qu’effectivement, certains agents n’ont pas conscience de l’être, manipulés qu’ils sont par des intermédiaires.
Mais les cas d’agents conscients abondent, et à des niveaux élevés. Le pire, c’est qu’ils ne se cachent nullement… Marine Le Pen, qui sollicite à plusieurs reprises de l’argent russe, sans le dissimuler, puis qui est reçue par Poutine, puis qui se répand sur les plateaux de télévision en assurant que la Crimée a toujours été russe, c’est quoi ?
Marine Le Pen, qui se vante de se rendre régulièrement à l’ambassade russe, qui encourage Marion Maréchal à en faire autant, cette dernière qui le rapporte sans complexes, qui fait elle-même son petit tour à Moscou à l’invitation des autorités russes ? Elle croyait quoi ? qu’elle partait en vacances à Palavas-les-Flots, et elle s’est trompée d’avion ?
Les « députés de la nation » qui sont allés « observer » le référendum truqué en Crimée, tenu sous les canons russes, ils ne savaient pas qu’ils violaient la loi ukrainienne en se rendant dans un territoire occupé sans la permission de Kiev, en passant par Moscou ? Ils ne savaient pas qu’ils donnaient, par leur seule présence, une caution démocratique à une parodie de vote, condamnée par la France ?
Nicolas Dupont-Aignan, lorsqu’il est allé faire un discours à la tribune de la Douma, pour s’opposer à la politique étrangère de son pays envers la Russie, pour dire qu’il fallait livrer les Mistral, il faisait quoi, sinon trahir ? Non seulement il n’a pas caché son escapade, mais le compte rendu en est toujours affiché, fièrement, sur son site.
Renseignez-vous sur Thierry Mariani, et dites-moi si ce n’est pas un agent russe parfaitement conscient de ce qu’il fait. Lui, selon toute vraisemblance, touche, et pas qu’un peu…
Donald Trump ! Donald Trump, qui, lors d’une rencontre au sommet avec Poutine, dit, devant toute la presse, qu’il a davantage confiance dans ce que lui dit le président russe sur telle affaire que dans ce que lui disent ses propres services secrets… Ça s’appelle comment, ça ?
Demandez à Andrew McCabe, ancien directeur du FBI, c’est-à-dire du contre-espionnage, qui vient de déclarer, à la télévision américaine : il est très possible que le président des Etats-Unis soit un agent russe !
Au passage, imaginez-vous qu’un membre du Congrès américain, quelle que soit sa position sur l’échiquier politique, puisse aller diffamer la politique russe de son pays devant… les députés russes ? Il n’y a qu’en France que des députés peuvent faire cela, sans être arrêtés par le contre-espionnage à leur descente d’avion. Il n’y a que chez nous que la trahison s’exerce avec une telle désinvolture, et que tout le monde trouve cela parfaitement normal.
Alors des intellectuels, vous pensez… Un obscur gestionnaire de portefeuille qui, au soir de sa vie, jalouse George Soros parce qu’il n’a pas fait autant d’argent que lui, bien qu’il s’estime plus intelligent que lui ? De vagues anonymes qui ont l’impression de jouer aux Résistants en recrachant la désinformation russe ? Des tripotées de soi-disant experts de la Russie qui se répandent ici ou là, à qui on ne tend le micro que parce qu’ils défendent, de la façon la plus grossière possible, le régime du Kremlin, et dont les tribunes ne mériteraient pas d’être imprimées dans un journal scolaire ?
La directrice de Radio Courtoisie, Dominique Paoli, qui bloque au dernier moment la diffusion d’un long entretien avec Alexander Boot, essayiste anglo-russe 100 % compatible avec la ligne éditoriale de la station, à un petit détail près : il est vigoureusement anti-poutiniste — directrice qui fournit textuellement la candide explication suivante : il a dit du mal de Poutine dans l’interview, et ça pourrait fâcher l’ambassade russe ? Pardon ? Nous sommes dans quel pays, ici ? Qui est l’autorité, en France ? C’est l’ambassade russe ? Ce sont les Gilets jaunes ? Qu’est-ce que c’est que ce bololo ?
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@ breizmabro | 01 mars 2019 à 16:26
« C’est l’histoire d’un mec qui arrive dans un bar à Ouessant… »
Elle est excellente. Comment ai-je fait pour avoir autant tardé à la connaître ?
@ Michel Deluré | 02 mars 2019 à 09:59
C’est exactement ce que je pense !
Notre République de copains se contente de peu. Mettre en poste le vieillard de Bordeaux qui a fait fuir toutes les classes moyennes de sa ville – y vivre coûte deux bras, y acheter coûte tout le reste -, c’est faire peu de cas du pacte social et républicain d’une France apaisée.
On peut citer sa ville comme une des plus virulentes pour la contestation. Cette ville qui était la mixité même. La bonhomie de vivre a été équarrie en séparant les morceaux à la découpe.
La maire de Marsas a interpellé notre Président, pourtant une assistance dévote…
Alors bien sûr il y a été élu, forcément Bordeaux était devenu l’entre-soi, seuls sont restés ceux qui avaient domicile depuis des décennies et encore…
Plébiscité par une caste qui vit en endogamie des dépenses somptuaires une ville endettée.
Il fuit une ville qui commençait à gronder, parfois trop, il a écartelé alors qu’il fallait unir, sa périphérie.
Décourageant, et le perroquet du Perchoir lui a fait une place au chaud pour couler des jours paisibles de rentier de la politique.
La larme à l’œil, celle du caïman qui sait aujourd’hui que désormais le rideau est tombé et descendu par cette caste qui ne sait vivre qu’en endogamie.
Triste bilan que ces personnages ont laissé, ils avaient tout pour faire, mais comme toujours les prédateurs pensent à leur estomac, et aujourd’hui à cause de lui aussi les ronds de serviette sont devenus jaunes. Démocrate en viager désormais, il va pouvoir attendre tous les mois sa pension versée par ceux qui crient dans sa ville.
@ Aliocha | 02 mars 2019 à 08:02
Je suis totalitaire
lalilalilalaire
ne suis qu’un pauvre sot
Lalilalilalo
La prosodie pré-si-dent, la prosodie.
Si vous ne lisez que ce qui est écrit sur ce blog, je vous plains.
Est-ce que je réponds, moi, à vos élucubrations ?
@ Michel Deluré
« L’ennui n’est point ce mal qu’il conviendrait de fuir comme la peste. Il faut simplement apprendre à le domestiquer. »
Vous avez, en principe, raison. Mais des gens veulent mourir à cause de l’ennui… Sans aller jusque-là, l’ennui a tendance à déboucher sur de l’angoisse dans mon cas. L’ennui peut augmenter ou diminuer la créativité.
L’ennui n’est pas un sujet ennuyeux !
Mais quand on le représente, il est ennuyeux, voir l’amant de Lady Chatterley, films aux nombreux mérites mais où la vision de l’ennui m’est quelque peu insupportable, pas dans le genre angoisse, mais agacement. Soulagement quand elle sort et encore plus quand elle trouve son amant ! Dans La corde, on est partagé entre le désir que les criminels soient pris, et d’autre part l’envie que le film continue, donc qu’ils soient attrapés plus tard, car on est trop bien… Ce n’est pas un drame, il suffit de revoir le film !
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@ anne-marie marson
La lecture est une activité à la fois apaisante et stimulante, enfin, du moins quand quelque chose qui en vaut la peine la sollicite.
Il n’y a pas de mauvaises lectures ! Mais de mauvaises positions de lecture. Quand c’est possible, chez soi, la position ci-dessous est, finalement, après essai, bonne pour le corps, donc pour la concentration :
https://prendsunlivreetdetendstoi.wordpress.com/2015/09/27/lire-cest-bien-mais-lire-en-bonne-sante-cest-mieux/
Eh oui, le dos apprécie le confort, et l’esprit le poème :
« J’ai emprunté ma chaumière
Aux puces et aux moustiques
Et j’ai dormi. »
Kobayashi Issa
@ Patrice Charoulet | 02 mars 2019 à 08:32
Périco Légasse, le mari de Natacha Polony, ferait mieux de s’occuper de ses gamelles. Quand il parle politique on dirait Franck Ribéry qui nous parle de philosophie. 🙂
@ Giuseppe | 02 mars 2019 à 11:47
Je n’aurais pas mieux dit !
Un de mes petits-enfants a effectué son stage professionnel dans l’UNIQUE école de formation des magistrats, située dans le centre-ville de Bordeaux.
Je confirme que pour les parents (et la grand-mère ;)) ça a coûté tous leurs bras pour qu’il soit logé à une heure raisonnable de l’ENM (depuis c’est mon robot qui écrit ;))
Heureusement que la CSG n’a pas été augmentée pour les retraité(e)s qui aident leurs petits-enfants à qui « on » a baissé les APL !
Ah bon… on me dit que non, que si les APL ont bien baissé la CSG, elle, a bien augmenté, comme quoi ce n’est pas pour rien que l’on appelle Darmanin : « le malin » !
Heureusement que la CSG de la grand-mère de Manu n’a pas été augmentée sinon comment aurait-il pu faire ses études à Paris et vivre avec mille euros par mois 🙁
Peut-être est-ce cette peur d’être un jour SDF qui lui fait faire des maraudes nuitamment, en veste de cuir et chaussures Berluti, dans une rue déserte MAIS avec photographe perso… 😀
Sacré Manu, il n’a peur de rien ni de personne, d’ailleurs s’il y en un qui bronche, qu’il vienne le chercher ! Manu c’est le mec qui peut dire à Ruffin (exemple) :
« T’as le même blue jean que James Dean
T’arrêtes ta frime
Je parie que c’est un vrai Levi Strauss
Il est carrément pas craignos
Viens faire un tour derrière l’église
Histoire que je te dévalise
A grands coups de ceinturon »
Non mais… c’est qui le chef dans la bande à Manu !
Adéo Giuseppe
@ Giuseppe 11h47
« On peut citer sa ville comme une des plus virulentes pour la contestation. Cette ville qui était la mixité même. La bonhomie de vivre a été équarrie en séparant les morceaux à la découpe. »
Hélas Bordeaux ressemble de plus en plus à Paris avec cette partition entre gens aisés et les autres… Même l’accent bordelais se fait de plus en plus rare…
Une ville devenue une attraction touristique avec la volonté exprimée par le « vieillard » de s’agrandir jusqu’à un million d’habitants. Partout poussent dans les faubourgs ou villages des alentours des immeubles sans grâce, bien isolés certes, écologie oblige, sans que soit prise en compte cette fameuse qualité de vie du Sud-Ouest…
Bon débarras Juppé qui regarde avec envie le Macron qu’il n’a jamais pu être !
@ Robert Marchenoir | 02 mars 2019 à 10:56
J’ai écrit mon commentaire à toute vitesse. Quand je disais que je ne croyais pas aux agents conscients de leurs actes, je parlais de Todd et Sapir. Marine Le Pen nous a prouvé en direct à la télévision qu’elle faisait partie de cette catégorie, et je suis sûr qu’il y en a plein d’autres.
Ceci dit, je dis que je n’y crois pas, mais pour être plus précis j’aurais dû écrire que je n’osais y croire.
Ce qui me laisse penser à une manipulation de Todd, par exemple, c’est lorsqu’il déclare que les gens qu’il rencontre à l’ambassade russe sont nettement supérieurs à leurs homologues français. Entendre, eux au moins savent que j’ai raison… Et puis, cette innocence à dire qu’il s’y rend régulièrement…
S’est-il aperçu que son désir de sortie de l’Euro rencontre le souhait du Kremlin de voir le projet européen s’effondrer ?
En tout état de cause, je le vois bien se rendre à cette ambassade pour se faire mousser, et je souris à l’idée qu’il puisse être pris pour une andouille par ceux qui lui font miroiter les souliers…
PS: Nouveau aux USA, je suis sur la voie du bilinguisme, et appréciant beaucoup la lecture en anglais, j’ai évidemment suivi les liens que vous postez ici et là. Comme le site tenu (haute tenue !) par Alexander Boot (et Takimag…).
Auriez-vous l’amabilité de me proposer d’autres adresses de blogs dans cette langue ? Si oui, vous pouvez me les fournir par e-mail si vous préférez, je donne volontiers l’autorisation aux Bilger de vous donner mon adresse.
« Comment ai-je fait pour avoir autant tardé à la connaître ? »
(de Robert M. @ Breizmabro, le 2 mars 2019 à 10:56)
Réponse : Parce que vous n’êtes pas Breton et que vous ne venez pas chez Jacky, l’endroit le plus politisé de France (au ratio), surtout à certaines heures j’en conviens, mais à la décharge de ces politiciens hors pair mais néanmoins non violents, je puis témoigner qu’ils ne portent QUE des ‘cirés’ jaunes 😉
Adéo Robert M.
Comment va s’appeler le nouveau maire de Bordeaux LREM ?!
Un proche, toujours le même, qui a bien connu Monsieur Juppé me disait : « ………..mais toi aussi tu le connais » !
Aïe !
@ Noblejoué | 02 mars 2019 à 12:47
« J’ai emprunté ma chaumière
Aux puces et aux moustiques
Et j’ai dormi. » – Kobayashi Issa
En fait l’original qui est 『辻堂を蚤蚊に借て寝たりけり』 ne dit pas « chaumière » ( par ex. 庵 qui est employé pour nommer la résidence, modeste, d’un homme de lettres, d’un maître de thé, d’un moine style Bashō etc. parfois petite dépendance d’un temple Zen et au toit recouvert de chaume, donc en effet une chaumière), mais 辻堂 qui est un petit édifice consacré au Bouddha sur le bord du chemin et destiné également, comme celui vers lequel ouvre le lien, à permettre au voyageur / marcheur de s’asseoir pour se reposer un peu.
D’où l’idée n’est pas du tout la même qui implique l’arrivée à une petite halte au terme d’une longue marche qui va reprendre après un petit somme, et pas non plus le nombre de syllabes. 辻(bord du chemin)堂(édifice) se lisant TSUJIDŌ, soit TSU(1)JI(1)DŌ(2) = 4 syllabes tandis que 庵 se lit AN ou encore IORI avec donc moins de syllabes mais moins d’impermanence.
Il semble que Issa aime bien les puces. On dit qu’on en trouve jusqu’à 106 occurrences dans ses poèmes tandis qu’il n’y en a que 2 chez Bashō dont le célèbre vers 『蚤虱馬の尿する枕もと』 Nomi (puces) Shirami (pou) Uma-bari suru (cheval urinant) Makura-Moto (sur/près de mon oreiller) (traduit par « Les poux et les puces, le cheval qui pisse près de mon chevet » et chez Buson, zéro.
@ Catherine JACOB
Merci… Peut-être que le traducteur a commis cette erreur parce que comme moi il préfère la petite résidence de lettré au sens véritable.
Existe-il beaucoup de traductions fautives de ce type du japonais au français – et en sens inverse ? Malgré tout ce que vous avez dit, est-ce que les choses s’améliorent un tant soit peu ?
Etant donné l’importance de la culture chinoise et d’ailleurs du chinois, une personne ne connaissant pas la langue de l’empire du Milieu peut-elle rencontrer des problèmes de traduction ?
Si non, pourquoi ? Si oui, comment est-il possible de les contourner ?
Comment savoir si un texte japonais a été bien traduit ?
Les cultures chinoises et japonaises s’approchent-elles ou s’écartent-elles l’une de l’autre ?
Ça fait beaucoup de questions, mais votre réponse me les a inspirées, et je préférerais presque n’importe quoi à laisser passer l’inspiration.
@ Noblejoué | 03 mars 2019 à 12:04
« Merci… Peut-être que le traducteur a commis cette erreur parce que comme moi il préfère la petite résidence de lettré au sens véritable. »
Oui enfin bon, peut-être aussi qu’il n’a pas suffisamment réfléchi au fait que les chaumières ont plus de chance d’avoir été balayées par leur résident permanent, que l’humble abri d’une statue de Bouddha au bord du chemin, et que si vous changez l’atmosphère du premier vers d’un poème qui n’en comporte que trois, vous changez le tout en donnant à entendre tout à fait autre chose. Sans compter qu’elles ont également plus de chance de disposer d’une moustiquaire ou à tout le moins d’encens antimoustique
Dans le poème d’ISSA on entend un cheminement avec une halte paisible sous la protection du Bouddha dont les insectes sont comme les hôtes naturels permanents de l’été qu’on vient en somme déranger et auxquels en effet on emprunte provisoirement l’abri, et si vous traduisez TSUJIDŌ par « chaumière », on imagine déjà plus quelque chose de cracra dont on n’a pas pris soin, ce même si les types architecturaux sont apparentés.
Si vous ne respectez pas l’auteur, autant écrire vos propres poèmes.
« Comment savoir si un texte japonais a été bien traduit ? »
Vu que les gens qui vulgarisent les haïku font souvent du copié-collé l’un de l’autre, il n’y a pas d’autre moyen que de confronter la traduction à l’original.
Voici une preuve supplémentaire (et encore plus incriminante que les précédentes, si c’était possible) que Charles Gave, libéral, hélas ! proclamé, ex-candidat aux élections européennes désormais éjecté de la liste de Nicolas Dupont-Aignan pour « racisme » supposé, est un agent d’influence russe.
Vendredi dernier, je relevais l’article publié la veille, sur le site de Gave, par Jean-Baptiste Noé, article que je qualifiais « d’ahurissant » et de « bloc compact de désinformation crypto-poutiniste ».
Ce texte, incohérent et fallacieux dès la première lecture pour quiconque possède une once de discernement, affirmait que la totalité des attaques à l’arme chimique survenues en Syrie étaient le fait des rebelles islamistes — et non du gouvernement pour la plupart d’entre elles, comme cela a été amplement prouvé.
Nous savons maintenant pourquoi cet article a été publié, le 28 février. Le lendemain même, 1er mars, l’OIAC (Organisation pour l’interdiction des armes chimiques) publiait son rapport sur l’attaque chimique perpétrée à Douma, en Syrie, le 7 avril 2018. Attaque qui a fait 40 à 70 morts, et qui a provoqué, en représailles, des frappes françaises, américaines et britanniques.
Les inspecteurs de l’OIAC sont parvenus à la conclusion que des armes au chlore ont bel et bien été utilisées dans cette attaque.
L’OIAC n’avait pas mandat, à l’époque de son enquête, pour rechercher les responsabilités. Néanmoins, comme Douma, à l’époque, était le dernier bastion tenu par les rebelles dans les environs de Damas, et qu’il était soumis à une intense attaque de la part des forces gouvernementales, et comme le rapport réfute les allégations fantaisistes, faites par les Russes et les Syriens à l’époque, selon lesquelles le dégagement de gaz toxiques aurait été le résultat de bombes gouvernementales tombant sur une usine de fabrication d’armes chimiques appartenant aux rebelles, les conclusions de l’OIAC prouvent bel et bien que le régime de Damas a tué entre 40 et 70 Syriens à Douma (dont de nombreux civils), au moyen d’une attaque au chlore.
Voilà pourquoi il convenait de désamorcer préventivement ce rapport accablant, en faisant publier, la veille, sur le site de l’Institut des libertés de Charles Gave, une « fake news » brouillant les pistes.
Comment Jean-Baptiste Noé, historien de second ordre n’ayant jamais travaillé sur les armes chimiques ni sur la guerre en Syrie, pouvait-il savoir que le rapport de l’OIAC serait publié le lendemain de son article ?
La réponse est qu’il ne le pouvait pas, mais que les services secrets russes, eux, sont payés pour le savoir. La preuve : le 4 octobre 2018, le gouvernement néerlandais révélait avoir déjoué une tentative d’espionnage électronique du GRU, le renseignement militaire russe, contre le siège de l’OIAC .
Je précise que l’OIAC n’est pas « une ONG gauchiste et droit-de-l’hommiste » qu’on pourrait accuser de « russophobie ». C’est l’organisation mise en place par 193 États dans le monde, pour faire respecter la Convention sur les armes chimiques qu’ils ont signée en 1993, et qui prévoit leur interdiction et leur démantèlement. Convention signée sous l’égide des Nations Unies.
Au passage, la Russie et la Syrie font partie de l’OIAC…
Cette chronologie prouve sans aucun doute possible que cet « article » a été suscité, selon des moyens que nous ignorons, par les services secrets russes chargés de répandre la désinformation en France.
Dès sa publication, cependant, il était aisé de déceler qu’il s’agissait d’une « fake news » (une vraie, si j’ose dire, pas l’une de celles que dénoncent les poutinistes et autres rouges-bruns pour noyer le poisson, et qui sont synonymes de faits vrais qui dérangent leur idéologie).
La première partie de l’article de Noé consistait à suggérer que les armes nucléaires, biologiques et chimiques sont employées en priorité par les terroristes, et non par les États.
Assertion manifestement ridicule, qu’il s’empressait de « prouver »… à l’aide d’arguments qui prouvaient manifestement le contraire.
Cela n’était destiné qu’à préparer le lecteur inattentif à la seconde partie, véritable objectif du texte, consistant à exonérer le gouvernement syrien des attaques chimiques commises sur son territoire, pour les attribuer en totalité aux rebelles islamistes. Et à dénoncer l’intervention militaire des Occidentaux, France comprise, qui ont notamment justifié leur implication par cet emploi, interdit, de l’arme chimique par Damas.
Il serait fastidieux (et inutile) de démontrer tous les mensonges contenus dans cet article. Je n’en relèverai que deux, manifestes, effrontés, incontestables, qui suffisent à réfuter l’ensemble.
Jean-Baptiste Noé prétend : « D’autres attaques chimiques ont suivi celle de 2013. À chaque fois, les accusations se sont portées contre Damas et à chaque fois les enquêtes ont démontré qu’elles étaient le fait des islamistes. »
Mensonge : « En 2015, le Conseil de sécurité des Nations unies a créé une commission, le Joint Investigative Mechanism » (je vous laisse trouver la traduction française officielle) « pour déterminer les responsables des attaques chimiques en Syrie. Elle est arrivée à la conclusion que les forces de Bachar el-Assad en avaient mené au moins quatre, en avril 2014, mars 2015, mars 2016 et avril 2017, et que l’État islamique en avait mené deux, en août 2015 et septembre 2016 ».
Un autre organisme des Nations unies, la Commission d’enquête internationale indépendante sur la République arabe syrienne, créée par le Conseil des droits de l’homme, a recensé, jusqu’en janvier 2018, 34 attaques chimiques menées par les différents protagonistes. L’infographie résumant ses conclusions montre clairement que la plupart de ces attaques proviennent du gouvernement (symbole « gov »).
Ce sont également les conclusions, publiées le 4 avril dernier, de Human Rights Watch (en m’excusant de m’appuyer, cette fois-ci, sur une ONG de défense des droits de l’homme, notion évidemment nazie, gauchiste, bref détestable) : « Parmi les 85 attaques chimiques » recensées en Syrie, entre le 21 août 2013 et le 25 février 2018, par 7 sources différentes, dont 4 dépendant des Nations unies, « plus de 50 ont été commises par les forces gouvernementales. Parmi celles-ci, 42 ont employé le chlore, et 2 le gaz sarin. L’État islamique a commis 3 attaques au gaz moutarde. Un autre groupe rebelle a commis une attaque au chlore. »
Deuxième mensonge effronté de Jean-Baptiste Noé, membre du groupe très restreint des rédacteurs du site de Charles Gave : « Quelques mois plus tard [après l’attaque chimique de Khan Cheikhoun le 4 avril 2017], le général James Mattis, alors secrétaire d’État américain à la Défense (*), devait reconnaître qu’il n’y avait aucune preuve qu’Assad avait utilisé des armes chimiques contre son peuple. »
Mensonge : le général Mattis a dit, 4 jours après cette attaque chimique (qui a fait 87 morts) : « J’ai personnellement examiné les informations de nos services de renseignement, et il n’y a aucun doute que le régime syrien est responsable de la décision comme de l’exécution de cette attaque. »
Et il a dit, le 2 février 2018, donc, effectivement, quelques mois plus tard (observez bien la manipulation des poutinistes) : « Nous avons des sources, sur le champ de bataille, qui affirment que [les forces syriennes] ont utilisé du gaz sarin. Mais nous n’en avons pas la preuve. » La dépêche d’Associated Press qui rapporte ces propos ajoute : « Mattis dit qu’il est clair que le gouvernement el-Assad a utilisé l’arme du chlore dans la guerre civile syrienne. »
Les services russes sautent donc sur une déclaration du secrétaire à la Défense américain, qui affirme ne pas détenir la preuve d’une utilisation du gaz sarin par Damas, et ils la déforment pour lui faire dire que Damas n’a pas utilisé d’armes chimiques du tout. Alors qu’on sait, depuis le début, que la grande majorité des attaques chimiques gouvernementales utilisent le chlore.
Les Russes — et Jean-Baptiste Noé à leur suite — exploitent le sens du scrupule et de la vérité des Américains (ils soupçonnent l’emploi de sarin, ils ont des informations à cet effet, mais ils n’en ont pas la preuve absolue) pour les retourner contre eux, pour leur faire dire le contraire de ce qu’ils ont dit.
Jean-Baptiste Noé se prétend historien. C’est pour cela que je parle de mensonge, et non d’erreur. Il n’y a pas d’erreur possible, de la part d’une personne comme lui, lorsque les faits sont aussi faciles à établir par n’importe qui.
Mais bien sûr, il est facile de répandre des calomnies. Rétablir la vérité prend infiniment plus de temps, comme l’établit (en anglais) la loi de Brandolini dite the bullshit asymmetry : « The amount of energy needed to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it. »
Ce gros morceau de désinformation bien répugnant a été préparé par un article bien plus soft, en novembre dernier, où Jean-Baptiste Noé rapportait son petit voyage à Moscou (lui aussi…) : « Ayant passé récemment une semaine en Russie dans le cadre d’une invitation universitaire, j’ai eu l’occasion de participer à des colloques à l’université Lomonossov et à la Douma. » Tiens donc… la Douma. Le truc infaillible pour flatter la vanité de tous ceux qui sont prêts, en France, à la compromission.
Sous des apparences d’objectivité (d’un côté… mais de l’autre…), ce billet propageait, déjà, tous les poncifs de la propagande poutiniste :
« Ce qui frappe de prime abord, c’est la propreté de Moscou (grand classique de tous les visiteurs de dictatures)… Dans le métro, ni tags ni papiers, et des trains qui se suivent toutes les 90 secondes (Hitler, au moins, il a construit des autoroutes)… Lors des colloques, j’ai pu m’exprimer librement, sans aucune censure, sur les thèmes qui m’avaient été proposés (comme Taddéï sur RT)… À la Douma, j’ai parlé subsidiarité, flat tax et chèque éducation face à des députés qui semblaient intéressés (histoire de faire croire que le régime russe est libéralo-compatible)… J’y ai vu des professeurs cultivés, intelligents (et non des brutes kaguébistes le couteau entre les dents)… Comme j’étais invité par le département de français de l’université linguistique d’État, qui s’appelait l’université Maurice Thorez à l’époque de l’URSS (ah ! Thorez, la grande époque)… Bon nombre de professeurs et d’étudiants parlaient français (et qui parle français est bien sûr notre ami)… Je dois reconnaître que les conditions de travail qui nous ont été proposées en Russie sont bien meilleures qu’en France… des toilettes propres (nettoyées après le « butage des terroristes », je suppose)… Les entrepreneurs français sont très présents en Russie (en effet, c’est une des raisons de la force des réseaux poutinistes chez nous)… Plutôt que de céder une nouvelle fois au moralisme, Moscou et Paris ont tout intérêt à s’entendre (pour les bulots qui n’auraient pas encore compris, une fois arrivés là). »
Vous avez le droit d’admirer la façon dont les espions russes jouent, comme sur un violon, avec les fantasmes des libéraux, comme avec ceux de l’extrême droite et ceux de l’extrême gauche, pour faire avancer leurs intérêts à eux, au détriment de ceux de la France. Pour Moscou, tout fait ventre.
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@ breizmabro | 02 mars 2019 à 16:40
C’est breton, Jacky ? La Bretagne a bien changé…
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(*) Au passage, il n’existe pas de « secrétaire d’État américain à la Défense ». Il existe un secrétaire d’Etat (équivalent de notre ministre des Affaires étrangères), et un secrétaire à la Défense (équivalent de notre ministre de la Défense). Mais on ne peut pas, à la fois, s’employer à laper la propagande du Kremlin, et connaître les institutions des pays dont on parle…
@ Catherine JACOB | 03 mars 2019 à 20:12
La poésie est déjà difficile à interpréter dans sa langue maternelle, alors dans une langue étrangère elle devient quasiment intraduisible. C’est pourquoi lesdits textes sont généralement traduits et/ou remaniés par des auteurs qui ont une approche plus fine et sensible (et non purement technicienne) de ce genre littéraire.
@ Catherine JACOB
Vous avez bien évidemment raison pour la traduction… On peut aussi y voir quelqu’un de détaché de son environnement et/ou si bouddhiste qu’il répugne même à tuer des insectes, pour l’aspect psychologique, comme Issa parle souvent de puce, on peut l’imaginer ainsi.
Mais c’est un problème : plaquer ce qu’on sait d’un auteur plutôt que lire ce qui est vraiment écrit.
De plus, je pense que certains traducteurs, écrivains ou qui voudraient l’être, prennent la place de l’auteur.
Et puis, certains traducteurs disent que pour eux traduire est une suite de réflexes sur tel ou tel mot, d’énigmes emboîtées.
Finalement, ils ne se détachent pas assez des mots pour trouver un sens global, comme vous dites, le poème est un peu cracra mal traduit.
Finalement, un mauvais traducteur, je ne parle pas du malheureux connaissant mal la langue, est quelqu’un qui ne se maîtrise pas.
Donc un bon a par contre cette grande qualité. Je préfère applaudir au bien que flétrir le mal, surtout deux fois de suite, cela m’écœurerait trop, de plus, à jeun.
Il y a un poème que j’aime beaucoup, est-il bien traduit ? Pouvez-vous en dire quelque chose ?
« De temps en temps
Les nuages nous reposent
De tant regarder la lune »
Matsuo Bashõ
A propos de nuage, il me semble, mais est-ce vrai, que l’art japonais en fasse moins usage qu’en Chine.
Si oui, pourquoi ?
Robert, pourquoi ne communiquez-vous pas plus fréquemment au simple blogueur des informations aisément assimilables ?
Par exemple que Charles Gave est l’ami et le mentor de Henry de Lesquen, patron pendant une décennie de Radio Courtoisie, le grand media de la drouache pure et dure !
@ Robert Marchenoir 03 mars 2019 à 23:53
« C’est breton, Jacky ? La Bretagne a bien changé… »
Ya, kement tra mont e-maez ar cʼhiz ma ker 🙁
@ Zonzon | 04 mars 2019 à 09:13
« Robert, pourquoi ne communiquez-vous pas plus fréquemment au simple blogueur des informations aisément assimilables ? Par exemple que Charles Gave est l’ami et le mentor de Henry de Lesquen, patron pendant une décennie de Radio Courtoisie, le grand media de la drouache pure et dure ! »
D’abord parce que je ne suis pas fonctionnaire. Je ne fais pas partie du grand service public chargé de communiquer aux simples blogueurs des informations aisément assimilables.
Je ne vois pas en vertu de quel socialisme, en vertu de quel « droit à » qui serait le vôtre, vous vous sentiriez en droit de me réclamer ici quoi que ce soit. Je ne crois pas que nous ayons signé un contrat de fourniture d’informations, et je n’ai vu arriver de votre part aucun virement sur mon compte en banque.
Ensuite, vous seriez bien aimable de nous indiquer à quel moment, vous, vous auriez fourni à l’assemblée ici présente des informations aisément assimilables (par opposition à des élucubrations possiblement distrayantes, mais ne pouvant guère être qualifiées d’informations).
Sur le fond, je vous ferai remarquer que les informations les plus utiles sont aussi les moins aisément assimilables. La connaissance réclame un certain effort. Je pourrais vous dire, à l’instar de certains, « Macron est la marionnette des Rothschild », « BFM collabo » ou « Nous sommes le peuple ». C’est facilement assimilable. Il ne manque pas de gens pour vous apporter des « informations » de ce genre. Ils n’ont pas besoin de moi pour cela.
Enfin, quand on apporte des informations, aisément assimilables ou non, il faudrait commencer par s’assurer qu’elles soient vraies. Je serais curieux de savoir où vous auriez trouvé que « Charles Gave est l’ami et le mentor de Henry de Lesquen ». Une source à l’appui de cette surprenante assertion serait la bienvenue.
Je n’ai jamais entendu Charles Gave dire un mot sur Henry de Lesquen. Gave vomit les énarques à longueur de journée, et de Lesquen est une caricature d’énarque, qui passait son temps à couper la parole à ses invités dans son émission de Radio Courtoisie, du haut de sa supériorité acquise tout au long d’une vie de haut fonctionnaire.
Gave est un entrepreneur qui a passé l’essentiel de sa vie à l’étranger. Il a émigré à Londres lorsque Mitterrand a introduit des ministres communistes au gouvernement, et une bonne partie de sa progéniture est de nationalité américaine. De Lesquen est la caricature du franchouillard qui n’est jamais sorti de l’Hexagone, et qui passe son temps à vomir sur les « Anglo-Saxons » et sur la langue anglaise.
Charles Gave et Henry de Lesquen sont tous deux libéraux-conservateurs, mais ce dernier est viscéralement antisémite, tandis qu’au premier, on ne peut guère reprocher, en la matière, qu’une certaine tonalité de surface, certaines maladresses dues à sa fréquentation des réseaux russes, et à son opposition à la finance dont il est pourtant l’un des représentants.
Je suppose que vous avez gobé toute crue l’incrimination des médias bien-pensants, selon laquelle l’un des crimes de Charles Gave aurait été de s’être laissé inviter par Henry de Lesquen à l’antenne de Radio Courtoisie. Ce n’est nullement un crime : quantité de gens fort intéressants ont parlé sur cette antenne, y compris au micro d’Henry de Lesquen.
Même l’antisémitisme forcené de ce dernier était largement tenu caché lors de ses émissions. Ce n’est que lorsqu’il lui est passé par la tête de singer une candidature à l’élection présidentielle qu’il a commencé à se déboutonner sur ce sujet, ce qui n’a pas peu contribué à provoquer son éviction de la radio.
Charles Gave serait-il « l’ami et le mentor » d’Henry de Lesquen, que je vois mal en quoi ce serait l’abomination que vous suggérez. En revanche, qu’il se fasse le conduit de la désinformation du Kremlin, qu’il tente de se faire élire par les Français pour mener la politique de Moscou, et qu’il sabote certaines causes parfaitement justes qu’il soutient au moyen de cette collusion détestable, voilà qui me semble, en effet, important.
Mon cher Robert,
Il ne fallait pas vous déranger ! Ma petite invite amicale « et peu distrayante » n’avait pour but que de vous signaler combien votre article visé était impénétrable (un vrai mattone dirait-on en italien) !
Bien sûr que je n’ai aucun « droit » sur vous et vous n’avez « aucune obligation de me livrer quoi que ce soit en matière d’information » d’autant que « nous n’avons signé aucun contrat » et que par surcroît il faut vous faire à cette idée que « vous ne recevrez sur votre compte en banque aucun virement » de ma part, non pas parce que vous ne le méritez pas – c’est tout le contraire : vous mériteriez beaucoup tant votre apport documentaire est documenté, astucieux et drôle – mais parce que mes moyens financiers ne me le permettent pas ; soyez assuré que je le regrette énormément !
D’ailleurs, entre personnes libres et indépendantes ce genre de « lien » ferait jaser, et nos camarades blogueurs seraient à même de formuler des remarques sous-entendues qui seraient nuisibles à nos réputations d’honnêtes personnages aux goûts et inclinations conformes à ce qu’on est en droit d’attendre de qui se fait fort d’apporter une parole saine et revigorante à ses semblables !
[ Permettez-moi une courte incise. Vous nous déclarez que « vous n’êtes pas fonctionnaire ». Ainsi vous vous dévoilez. De vous, dont nous apprenons chaque jour des renseignements analysés avec componction dans des domaines les plus divers – ce dont nous vous sommes infiniment reconnaissants – nous ne savons rien, absolument rien, même pas votre sexe (soit dit sans vous offenser) ni la région du monde d’où vous écrivez (bien malin celui qui déterminerait votre horaire fuseau) et là vous vous livrez considérablement : vous n’en êtes pas ! Vous n’appartenez pas à cette tourbe coûteuse et inutile, parasitaire et scrofuleuse, cette armée de gens même pas propres sur eux !
Eh bien mon cher Robert, merci pour cette indiscrétion qui nous permet de vous classer pour l’éternité dans la catégorie des « hommes libres » au côté de Ferrante Palla ! Un homme qui gagne sa vie honnêtement sans rien ôter de la bouche du malheureux contribuable et à qui nul GJ ne peut faire le moindre reproche.]
Venons-en aux choses sérieuses : le premier article de votre réquisitoire (long comme vous l’êtes – long mais bon – je me demande, comme ça en passant, si vous ne seriez pas un de ces p****** de bavards, star du barreau, raide autant que Le Borgne mais tout de même physiquement moins repoussant que Dupond-Moretti) est de n’avoir « jamais fourni à l’assemblée ici présente des informations aisément assimilables ».
Alors là, permettez que je m’insurge ! Un reproche dites-vous ! Mais cher Maître, une qualité que voilà ! L’exercice d’une modestie bien assumée ! Qui suis-je moi pour apporter de l’information – de plus assimilable – dans ce blog qui regorge de titulaires informateurs qui balancent sur n’importe quel sujet, le plus ésotérique soit-il !
Tout occupé à vos savoureuses rédactions, prenez-vous le temps de lire les commentaires charnus de nos camarades ? Comment osez-vous me reprocher de ne pas ajouter mon grain de sel sur des questions pendantes qui sont journellement farfouillées par la meute ! Que pourrais-je ajouter d’utile ? Je récuse et vous renvoie à vos propres dithyrambes.
La seconde accusation est pesante : je me livrerais « à des élucubrations possiblement distrayantes » !
Élucubration : le mot est juste ; mais distrayante, alors là, c’est un peu fort ! Qui vous a dit cela ?
Êtes-vous secrètement en rapport avec du vulgum pecus ; lesquels vous rapportent qu’ils se tapent sur les cuisses quand ils lisent du Zonzon ; j’aimerais bien les connaître ceux-là !
Vous m’excuserez mais les retours que j’ai ne sont pas de ce tonneau, tout au contraire ! Ce n’est qu’invocation stupide sur le nombre de degrés, comme si j’étais un escalier ou une échelle bancale ! Que je suis meuchant ! Que je « sarcasmise » grave ! Que je suis burlesque, cynique, de biais, allusif ! Que je fais penser à Sartre… alors là, je vous dis pas la baffe : le nain bigleux juché sur son tonneau d’huile de vidange haranguant les arabes de chez Renault sur l’existentialisme des derniers temps !
Pire : que mes sarcasmes sont enrobés de « fausse sollicitude » : moi pas comprendre ! Il y a quand même des limites !
Non Robert, je ne suis nullement distrayant ! Irritant, poilagrattant, débilitant, décevant, niannian oui, mais distrayant ah la la !
Dites-moi, vous ne me feriez pas un mauvais procès ? Vous ne cherchez pas hypocritement la mort de la bête ?
« …mais ne pouvant guère être qualifiées d’informations »!
Alors cela, Monsieur l’avocat de la partie civile, vous ne l’êtes guère ! Je vous imagine plongé dans un état de tristesse infiniment impénétrable, au tréfonds d’un blockhaus de la 2WW en train de lire Kant, incapable d’imaginer qu’on peut s’informer sans être sinistre !
D’ailleurs, sinistre, hein, c’est un mot de gauche ça ! Vous êtes « gauche » Robert ? Poutinique peut-être ?
Le président : « Vous commencez à fatiguer, Maître ! L’audience est suspendue ! Reprise demain matin !
@ Zonzon | 05 mars 2019 à 11:12
Quand vous êtes long, vous n’êtes pas bon, car il n’est pas possible de prendre Marchenoir pour un plaideur, pourtant, vous lui donnez du Maître, alors que ce n’est qu’un aboyeur, sans souplesse, ni charmes, il peut plaire, enseigner, mais non point émouvoir…
Who can resist such mighty, mighty charms ?
https://www.youtube.com/watch?v=xoLvagfHRyE
LA LANGUE DE CE BLOG
Il y a des blogs sur toute la terre. La langue de ce blog est le français. Raison pour laquelle j’ai demandé à plusieurs personnes d’avoir la gentillesse de bien vouloir traduire les phrases écrites dans une langue étrangère, morte ou vivante.
Mon imagination n’allait pas jusqu’à devoir lire ici un jour une intervention entièrement écrite en dialecte. Ecrit-on pour n’être compris par… personne ? Ou par les seuls habitants de sa petite région française ?
Le président : L’audience est ouverte ! Monsieur…
L’homme est chenu. Il a commencé sa carrière sous Mitran. Il va terminer sous Bijou. Dieu merci il n’est pas de la bande du mur des hons !
Ce procès l’inquiète, la partie civile est gouvernementale, la défense c’est un moins que rien, un patronyme grotesque – probablement un pseudonyme – dont il ne se souvient pas : il ne veut pas se tromper, il cherche dans ses papiers pour ne pas faire de bévues dès l’ouverture.
L’affaire n’est pas claire, elle ennuie tout le monde, notamment ses deux assesseurs, ils vont encore se masturber tout au long de la séance, c’est dégoûtant !
– …Monsieur Zonzon, vous avez la parole !
– J’en viens au fond ! Marchenoir commence par des généralités qu’il suppose gravées dans le marbre, une disposition d’esprit – en vérité une déformation du jugement – propre au personnel de l’Éducnaz et qui nous incline à penser que ce personnage pourrait bien être enseignant-te dans l’enseignement privé puisque nous savons aujourd’hui qu’il n’est pas fonctionnaire !
Il nous inflige une hypothèse selon laquelle il y aurait une connexité entre l’utilité et l’assimilabilité, thèse qui n’a excité aucun grand penseur connu ! Passons et supposons qu’il y ait un lien ténu entre ces deux qualités.
Pour convaincre il aggrave son cas en nous infligeant trois énoncés pour le moins douteux :
« Macron est la marionnette des Rothschild ». Utile à qui ? On sait maintenant depuis l’affaire Finkie-Benjamin W que la poussée antisémite actuelle a été provoquée par le pouvoir à des fins de politique intérieure : utile à Macron possible, mais aux Rothschild ses maîtres ?
En revanche la proposition est tout à fait inassimilable : qui peut croire que les politiciens, en charge des intérêts du pays puissent être dans les mains de puissances financières étrangères ! Si cela était ils ne seraient jamais élus ; depuis longtemps !
« BFM collabo ». Information inutile, toutes les chaînes télé le sont : les privées comme celles d’Etat. Et pourtant, même quand il n’y a pas d’événements sportifs conséquents, celle-là, comme ses sœurs sont « assimilées » à longueur de journée.
« Nous sommes le peuple ». C’est utile de proclamer cela ? Le degré zéro du signifiant ! Nous, c’est qui ? Le peuple, c’est quoi ? Pour ce genre de propos nous renvoyons bien volontiers notre adversaire à Roland Barthes !
Il est bien évident que l’accusateur ne prend pas au sérieux ce genre de faits qui ne sont que pacotille brillante propre à éblouir le gogo !
Tout cela n’est que bricoles destinées à égarer le débat, lequel porte sur deux personnalités contemporaines et plus précisément sur la relation qu’ils entretiennent publiquement.
La phrase qui fait le fond du débat : « Charles Gave (CG) est l’ami et le mentor de Henry de Lesquen (HDL) » est une boutade ironique (au moins du troisième degré) pour qui connaît tant soit peu HDL, lequel n’a pas d’ami connu et qui n’a pas de mentor pour la raison évidente qu’il en est, lui-même, un !
Cette « surprenante assertion » ne l’est que pour ceux qui cherchent une mauvaise querelle ; ou qui sont stupides au point d’être insensible à l’humour, y compris celui de nos amis belges ! J’avoue être partagé et attends beaucoup de ce qui va être dit tout à l’heure par mon adversaire.
CG est un « entrepreneur qui a passé l’essentiel de sa vie à l’étranger ». Doublement antipathique le bonhomme. Il a « émigré à Londres lorsque Mitterrand » a rechargé le compte du communisme ministériel. Autrement dit un type qui fuit au premier coup de tabac ! Quant à sa progéniture elle est « en bonne partie de nationalité américaine » ! Un p***** de mondialiste quoi !
Un seul point non nul : il « vomit les nanarques à longueur de journée » ; mais qui les aime ?
Enfin, mon adversaire prétend que CG n’aurait jamais dit « un mot sur HDL » : c’est une affirmation sans preuve, un effet de manches bien inutile.
Nous reconnaissons loyalement que n’avoir jamais émis une opinion sur HDL est un signe de grande contention tant il y a matière à défoulement. Nous acceptons cet argument eu égard à l’humaine condition !
HDL serait « une caricature de nanarque » !
Je laisse au tribunal le soin d’apprécier à sa juste valeur une telle assertion. RM établit une distinction entre caricature et nanarque : c’est un non-sens car un nanarque est ontologiquement une caricature. Je demande que cette allégation de mon adversaire soit versée au dossier car elle est suffisante pour prouver qu’il est amené, dans ses longs développements, à se livrer aux pires pitreries !
Pour faire bon poids on nous avance encore que ce CG est un « libéral-conservateur » qui pratiquerait un antisémitisme de bon aloi ; qu’une « fréquentation des réseaux russes » (!) l’amènerait à commettre « certaines maladresses » : un drôle de zigoto !
Et un financier connu pour « son opposition à la finance » : un faux-*u* quoi !
Nous aimons beaucoup cette formule conclusive de mon adversaire minimisant le côté noir de ce CG à qui « on ne peut guère reprocher » que ces foutaises !
Mon honorable contradicteur nous prendrait-il pour des billes ?
Le portrait qu’il fait de HDL est encore plus savoureux ! Cet individu, haut fonctionnaire nanarque [*], « une caricature de franchouillard, qui n’est jamais sorti de son trou et qui « passe son temps à vomir sur les Anglo-Saxons et leur satané idiome » (il interdisait en sa présence le mot week-end remplacé par dimanchade, mettant à l’amende les récalcitrants) est lui aussi libéral-conservateur mais « viscéralement antisémite ».
[RM devra nous expliquer au passage ce qu’il entend par cette expression peu ragoûtante]
Ce personnage, trompant son monde, fut introduit dans une radio associative où il commença petitement comme « patron d’émission » (une terminologie paternaliste fleurant bon l’ancienne France) où il passait son temps « à couper la parole à ses invités » au point que, n’étant plus entouré que de dociles consentants, il accéda à la direction de ce media.
C’est à cette époque que se fit la rencontre entre CG et HDL, qui fut invité régulièrement à servir de faire-valoir au « patron ». Nous n’avons pas souvenance de ces rencontres viriles. Il est à supposer que CG avait suffisamment de ressources « sous le pied » pour envoyer balader le bellâtre versaillais hors du champ d’écoute !
On peut augurer que leur relation tourna court !
C’est sur cette tranche de vie que RM se permet de raconter des fariboles !
CG n’a commis aucun crime en se laissant inviter par HDL dans ses émissions hebdomadaires. Des quantités de gens fort intéressants se sont pliés à cette ascèse délicate sans déshonneur. Car « l’antisémitisme forcené de HDL était largement tenu caché lors de ses émissions » !
Et quand l’hurluberlu se mit « dans la tête de singer (?) une candidature à la présidentielle qu’il a commencé à se déboutonner (??) sur ce sujet » [**], sans doute pour prendre des voix au FN !
RM termine son éprouvant réquisitoire par une accusation dénuée de tout bon sens !
C’est dans l’indifférence la plus totale que nous considérons les rapports particuliers qu’entretiennent nos deux compères. Nous ne suggérons rien, même pas des accointances dans l’ordre de la vie privée. Nous déclarons solennellement nous en taper !
Il en est de même pour les agissements de CG, lequel pourrait être un agent actif d’une puissance étrangère. Nous n’adhérons pas à la théorie du complot. Il y a des services d’Etat pour surveiller les gens glauques et nous ne voyons aucune raison pour que cet individu, qui nous est indifférent, n’y soit pas soumis !
Nous pensons par ailleurs qu’il y a suffisamment de gens haut placés dance pays pour que des puissances étrangères nous ratiboisent jusqu’au dernier carré !
Nous demandons à ce tribunal la condamnation du sieur Marchenoir !
Le Président : La séance est levée !
[*] Dans ce portrait brossé à la va-vite RM dissimule soigneusement une donnée fâcheuse pour sa démonstration : HDL est un X qui a mal tourné ! Comme Attali le mongoloïde !
[**] RM veut sans doute dire que dès lors qu’il avait décidé de se présenter, il axa sa campagne sur un antisémitisme virulent afin de rafler les voix dans certaines bourgades isolées où l’on était en retard d’une ou deux guerres ; notamment dans son fief de Versailles !
@ Mary Preud’homme | 04 mars 2019 à 01:30
« La poésie est déjà difficile à interpréter dans sa langue maternelle, alors dans une langue étrangère elle devient quasiment intraduisible. C’est pourquoi lesdits textes sont généralement traduits et/ou remaniés par des auteurs qui ont une approche plus fine et sensible (et non purement technicienne) de ce genre littéraire. »
Je n’irai pas jusqu’à dire que l’intraduisibilité du poème est un mythe romantique, mais sans doute faut-il supposer l’existence toujours d’une certaine traduisibilité ainsi que le dit J.-L. Nancy.
Or qui dit risquer le sens d’une traduction ne dit pas obligatoirement dénaturer le texte. Pourtant, c’est qui me semble qui s’est passé avec la substitution d’une chaumière à l’humble abri des chemins.
Enfin, remanier un long texte en prose est une chose, qui permet de redistribuer le sens dans une forme et une syntaxe plus accessible au lecteur étranger à la langue originale du poème et substituer un autre vers à un tiers d’un poème en est une autre.
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@ Noblejoué | 04 mars 2019 à 07:11
« A propos de nuage, il me semble, mais est-ce vrai, que l’art japonais en fasse moins usage qu’en Chine.
Si oui, pourquoi ? »
Je l’ignore. Il faudrait voir s’il existe une étude sur ce sujet.
« Il y a un poème que j’aime beaucoup, est-il bien traduit ? Pouvez-vous en dire quelque chose ?
« De temps en temps
Les nuages nous reposent
De tant regarder la lune » »
L’original est 『雲をりをり人を休むる月見かな 』, Il est lu «KUMO-(W)ORI(W)ORI HITOWO_YASUMERU TSUKI-KANA ».
C’est un 真蹟懐紙 (SHINSEKI_KAISHI), autrement dit un vers qui appartient aux poèmes qui sont attestés de la main même de Bashō. Il est daté de 1686.
Il figure encore gravé sur cette stèle à ISEHARA, localité qui se trouve aux portes du Mt OHO-YAMA (1252m) dans la préfecture de KANAGAWA, encore appelé le Mt de la Pluie. C’était un endroit fréquenté autrefois par les pratiquants de Shugendō et au sommet duquel étaient également pratiquées des invocations à OHOYAMA-TSUMI-no-Mikoto, une divinité de la pluie dont le sanctuaire est AHURI-JINJA. Le poème célèbre l’automne. Il semble qu’il y ait une idée de progression dans をりをり (W)ORI(W)ORI) qui évoquerait davantage le passage que le moment.
« Tant » n’est pas dans le troisième temps du poème. Le poème est cité comme exemple de la contemplation de la lune (月見 = TSUKI-MI) de la 15ème nuit du mois d’août du calendrier lunaire (=lune de la mi-automne) ainsi que de la 13ème nuit du mois de septembre (=lune tardive), à l’occasion desquelles comme dans le cas de la contemplation des cerisiers, on se récrée à festoyer en contemplant la lune. Evidemment pas fixement !
Les nuages qui s’effilochent devant le disque lunaire reposent en effet en ce qu’on peut le ressentir comme l’introduction d’un mouvement devant le disque lunaire qui est statique.
Je ne sais pas ce qui est le plus éprouvant pour les habitués de ce blog, les échanges existentiels entre Noblejoué le tourmenté et Aliocha le mystique ou les diatribes interminables entre Zonzon, celui qui parle de lui à la troisième personne et Marchenoir qui voit des espions russes partout.
Je constate avec tristesse que Savonarole se fait de plus en plus rare. J’aimais bien ses insolences un brin misogynes qui faisaient hurler de rages certaines dames du blog un peu revêches.
Les cours de physique quantique de Tipaza me manquent aussi. Ainsi que les commentaires bucoliques de hameau dans les nuages.
Quant à sylvain, il semble que ce soit son cousin Gavroche qui ait pris le relais.
Je constate aussi un absent de marque, J-D Reffait, qui semble avoir définitivement quitté ce site. Bon je ne répondais jamais à ses commentaires inspirés, mais j’aimais bien les lire.
@ Achille | 07 mars 2019 à 10:07
Désolée de vous contredire une fois de plus Achille mais il me semble que parmi les intervenants masculins de ce blog, Savonarole est et demeure celui qui connaît le mieux les dames de céans et semble de ce fait apprécié par elles à une large majorité, à la fois pour son humour et sa délicatesse, notamment quand il s’abstient de se joindre à la curée de vrais machistes, ayant discerné un témoignage authentique ou une souffrance rentrée…
L’ayant même un jour qualifié de grand seigneur, alors qu’il lui est parfois arrivé au tout début de m’égratigner, ainsi que quelques-unes de mes homologues du blog manifestement plus rancunières que moi, je ne lui retire pas ces attributs, étant de nature directe comme d’aucuns ont pu le remarquer.
Et si Savonarole fait une pause, respectons-la ! Nous sommes nombreux (ses) à être passés par là pour des raisons diverses (sauf vous apparemment) sans pour autant abandonner la lecture de ce blog passionnant de PB (modéré et materné par Pascale) et revenir le commenter le cas échéant après une abstinence bienfaisante, afin de mieux se ressourcer et ne pas se borner à écrire mécaniquement des commentaires convenus n’apportant rien de nouveau au sujet.
@ Catherine JACOB
Merci pour l’explication de poème… A mon avis, comme on prouve la marche en marchant, vous prouvez qu’on peut traduire et expliquer en le faisant.
Sinon pour les nuages, j’ai finalement pensé, ça vaut ce que ça vaut, que les Japonais ayant une quasi-obsession pour les fleurs de cerisiers, une cérémonie du thé où tout a un aspect, il y a un mot pour ça, j’ai oublié, mais qui renvoie à l’impermanence, et autre, ils n’avaient peut-être pas besoin de nuages pour exprimer encore cet aspect de la réalité.
D’un autre côté, le nuage est mouvement et le mouvement est lié à la vie, et le Japon n’étant pas le Sahara, le nuage est souvent là ; sans être permanent, il ne fait pas si impermanent que ça. Entre permanence et impermanence ? Il n’aurait donc peut-être pas de place bien nette pour lui dans l’art, sauf peut-être comme rappel de motifs chinois ou pour équilibrer une composition visuelle.
Ceci dit Miyazaki représentait très bien le ciel, avec vent, nuages et machines volantes :
https://www.youtube.com/watch?v=7j0EszGmBmk
http://www.filmdeculte.com/cinema/film/Chateau-dans-le-ciel-Le-442.html
@ Mary Preud’homme | 07 mars 2019 à 15:31
Outre son humour décapant Savonarole se distingue par une grande culture littéraire dont peu ici peuvent se prévaloir.
Quant à sa délicatesse, je ne serais pas aussi catégorique que vous si je me réfère à certaines de ses répliques particulièrement cinglantes à l’encontre de commentatrices mais aussi commentateurs qui l’exaspèrent par leur besoin d’épanchement.
Savonarole n’a pas besoin d’écrire cent lignes dans un style amphigourique pour dire à son interlocuteur ce qu’il pense. Quelques lignes suffisent, mais c’est du concentré, du corrosif et généralement ça fait très mal.
En ce qui me concerne je n’ai pas encore pensé à faire de pause, même si je sens bien que sur ce blog je suis un peu à l’écart du courant de pensée dominant.
Ici ce n’est pas chez Rioufol, mais ça y ressemble. Un peu comme Coca-Cola et Pepsi-Cola en somme.
Je ne vous cache pas que parfois je ressens une grande fatigue face à des commentaires résolument haineux venant de certains intervenants aux réactions caractérielles. Ils semblent être atteints du même mal que Dupont-Aignan qui s’est encore distingué dernièrement dans l’émission C à vous où d’ailleurs il s’est fait proprement « jeter ».
Lui, il est grand temps qu’il fasse une pause car son cas relève de la psychiatrie.
@ Achille
« Ils semblent être atteints du même mal que Dupont-Aignan qui s’est encore distingué dernièrement dans l’émission C à vous où d’ailleurs il s’est fait proprement « jeter ».
Lui, il est grand temps qu’il fasse une pause car son cas relève de la psychiatrie. »
Peut-être, mais vous omettez de nous dire que c’est Patrick Cohen qui a fait les frais de la vindicte de Dupont-Aignan accusé d’être « le cireur de pompes » de Macron.
Je ne regarde plus cette émission depuis que, justement, Patrick Cohen a décidé que certains ne méritaient pas d’être invités par le service public. Son altercation avec Frédéric Taddéï retranscrite ici vaut mieux qu’un long discours sur son intolérance:
« Le 12 mars 2013, celui-ci (Taddéï) était en effet invité sur le plateau de « C à vous », animé par Alessandra Sublet, à l’occasion du passage de son émission « Ce soir (ou jamais !) » de France 3 à France 2. L’ambiance se tend très vite et Patrick Cohen attaque bille en tête lorsque Taddéï soutient qu’il invite dans son émission des gens que l’on n’entend pas ailleurs. « Vous invitez des gens qu’on n’entend pas ailleurs et qu’on n’a pas forcément envie d’entendre… » attaque-t-il en nommant ces « gens » quelques secondes plus tard : Tariq Ramadan, Dieudonné, Alain Soral, Marc-Edouard Nabe. Taddéï répond qu’il n’y a pas d’invités qu’il refuse d’inviter par principe : « Je suis sur le service public, ce n’est pas à moi d’inviter les gens en fonction de mes sympathies ou de mes antipathies ». « Ce n’est pas une question de sympathie, lui rétorque Cohen. On a une responsabilité quand on anime une émission de débat, de ne pas propager des thèses complotistes, de ne pas donner la parole à des cerveaux malades ». Le débat s’envenime. Cohen glisse subrepticement du complotisme au négationnisme, Taddéï lui rétorque que personne n’a jamais tenu de propos hors la loi sur son plateau. Pour tenter de détendre l’atmosphère, Alessandra Sublet apostrophe soudain Cohen : « On a chacun le droit de penser ce qu’on veut, Patrick ! » Réponse spontanée de l’intéressé : « Non ». Puis après réflexion : « On a le droit de penser ce qu’on veut dans les limites de la loi » ! « Toutes les opinions autorisées par la loi sont défendues par la Constitution ; tout ce qui n’est pas interdit est autorisé, et ce n’est pas moi, animateur de télévision, qui vais décider de ce qu’on a le droit de dire », affirme enfin Taddéï devant son adversaire de plus en plus hébété. Celui-ci grille enfin sa dernière cartouche en indiquant que certains des invités de Taddéï avaient été « condamnés plusieurs fois ». « Vous voulez que je vous fasse la liste d’un certain nombre de ministres qui ont été condamnés ? Ça ne vous a pas empêché de les inviter dans votre émission de radio le lendemain matin… », répond Taddéï du tac au tac. Cohen est au tapis. »
Source: OJIM
@ Achille | 08 mars 2019 à 09:25
« Lui, il est grand temps qu’il fasse une pause car son cas relève de la psychiatrie. »
Sauf que NDA a eu une réaction très saine et qu’il est urgent d’envoyer ces journalopes merdiatiques collabos islamos gauchos dans des chambres capitonnées de HP tant ils nuisent à la bonne santé morale de la société.
@ Achille | 08 mars 2019 à 09:25
Concernant Dupont-Aignan, je ne puis que souscrire à son agacement (exaspération) confronté à des journalistes croupions tout acquis au président en exercice (duquel dépendrait leur sort) et oublieux de ce fait de leurs devoirs « élémentaires » d’objectivité !
@ Mary Preud’homme 07 mars 2019 à 15:31
Personnellement je suis assez contente que ce c** prétentieux, marin en Barbour, donneur de leçons sans les appliquer, ait disparu de ce blog.
@ breizmabro | 08 mars 2019 à 20:02
Il m’a autant égratignée que vous, sauf quand il me sentait touchée au vif et en perte de répartie, ce qui est une preuve manifeste de son empathie et de son attention à l’autre.
Ne soyez donc pas trop dure avec Savo qui est et demeure de loin le meilleur humoriste de ce blog.
« Personnellement je suis assez contente que ce c** prétentieux, marin en Barbour, donneur de leçons sans les appliquer, ait disparu de ce blog. »
Rédigé par : breizmabro | 08 mars 2019 à 20:02
Journée de la femme… clap de fin… aurait écrit Oursivi.
FEMMES !
Quand un pays est au bord de l’effondrement le mieux que l’on puisse faire c’est de lui balancer dans les jambes la guerre des sexes (nous voulons dire l’égalité homme femme).
Le grand Moix est incapable « d’aimer une femme de cinquante ans » ! C’est parce qu’il est amoureux de Brigitte !
Le ménage le plus célèbre d’Angleterre, dont l’épouse est dans une situation intéressante, recherche un nurse, un nourrice, un gouvernant ou un bon d’enfant pour s’occuper du baby !
Un nurse, pourquoi pas ! Pour les petites filles cela peut développer au plus tôt le goût des hommes ! Mais pour les petits garçons… euh !
Une consultation auprès des spécialistes du comportement animal s’avère indispensable.
Après tout, une société de femmes et de pédés, ça pourrait marcher !
En Norvège, c’est autre chose ! Pour les métiers réputés féminins une prime spéciale est offerte à toutes les personnes de sexe masculin – et qui peuvent le prouver – qui candidatent. La prime est doublée pour les arabes !
En particulier on y recherche des jardiniers d’enfant ! L’atélé nous montra en activité un beau barbu rouquin dont le regard inexpressif évoquait la limpidité bleutée des lacs du grand Nord. À ses pieds, en grappe, une ribambelle d’enfants blonds gazouillant : un modèle pour la statuaire.
Un type qu’on voyait plutôt conduire des cinquante tonnes de fûts d’arbre dans les pistes des forêts nordiques !
Certains prétendent « qu’il y a toujours une femme au gouvernement pour convaincre les gens qu’il ne devrait jamais il y en avoir ». C’est assez primaire comme opinion !
Elles peuvent aussi servir à « porter le chapeau », comme Simone Veil !
Quant à La Schiappa (on dit bien La Callas) elle est là pour nous rassurer sur les goûts de Bijou !