François Hollande : suffisance et insuffisance…

Suffisant, mais pas nécessaire…
Eh bien cher Philippe, vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère ! Si la suffisance se mesurait à l’excès de critiques, votre billet pourrait être qualifié de suffisant mais de pas nécessaire.
Certes François Hollande n’a pas que des qualités, mais ceux qui ont eu l’occasion de le fréquenter savent que son humour peut prendre la forme de l’autodérision, ce qui n’est pas le propre des narcissiques, vous en conviendrez.
François Hollande a renoncé à se présenter à la primaire comme vous le souhaitiez, sans pouvoir imaginer qu’il en serait capable.
François Hollande a permis de révéler, sans doute au-delà de ce qu’il espérait, une personnalité hors du commun : Emmanuel Macron. « Emmanuel Macron c’est moi » disait-il. François Hollande ne sera pas le futur président de la République, mais si Emmanuel Macron est élu c’est sa ligne politique, celle du libéral-socialisme qui aura triomphé.
François Hollande, dites-vous, serait responsable de la montée du FN, c’est pour le coup lui attribuer beaucoup de pouvoir. Il vous a probablement échappé que la montée de l’extrême droite et des populistes est un phénomène européen, voire planétaire.
François Hollande enregistre des succès reconnaissez-vous : « Des nouvelles positives surviennent, notamment sur le fait que la France, depuis des années, n’a jamais créé autant d’emplois… » et vous vous réjouissez avec un certain sadisme : « Trop tard pour que sa suffisance s’en empare, pour que son insuffisance en soit heureusement affectée ».
Allons cher Philippe, vos emballements sont excessifs et vous amènent à des revirements spectaculaires, Alain Juppé et François Fillon pourraient en témoigner. Vos critiques ne le sont pas moins, elles altèrent la pertinence de vos jugements.

Heureusement que Marc est là, qui nous garde de l’erreur.
Quitte, au passage, à défendre l’indéfendable.
Marc est votre invité qui vous dit que tel plat était trop salé, telle assiette trop froide, tel vin à la mauvaise température.
Mais Marc s’invite à chacun de vos repas pour systématiquement dire sa vérité de votre cuisine.
Marc : pourquoi ne pas trouver – ailleurs – table à votre goût ?

@ Marc GHINSBERG | 11 mars 2017 à 01:18
« Emmanuel Macron c’est moi »
Le donjuanisme en moins.
Car entre Ségolène, Valérie, Julie et Brigitte il y a une sacrée différence.
Je veux dire une différence de différence d’âge !
Vous parlez de libéral-socialisme, on accole tant et tant de préfixes au mot socialisme que c’en est amusant.
Dites Marc, que pensez-vous du rapprochement entre le libéral-socialisme et le national-socialisme fait par Peillon, qui devrait savoir de quoi il parle, puisque philosophe ou à tout le moins professeur de philosophie.
Je reviendrai plus tard, ou pas, pour un autre commentaire, mais j’avoue que le fantôme de l’Élysée ne fait plus tellement partie de mes préoccupations.

Bonjour,
Pas étonnant que nos présidents de la République, le dernier, comme d’ailleurs ses prédécesseurs, aient tendance à prendre la grosse tête.
Pour parvenir à cette fonction éminemment prestigieuse, il faut déjà se battre comme un lion pour éliminer les concurrents de son propre parti d’abord, avec la primaire, puis ceux des camps adverses ensuite lors de la campagne présidentielle.
Il faut aussi affronter les articles venimeux d’une certaine presse qui se repaît du moindre écart de conduite de votre part, sans oublier les juges qui sont là pour veiller sur votre vertu tel un chaperon sur une rosière.
Une fois élu, le locataire de l’Elysée bénéficie d’égards dignes du Roi Soleil du temps de sa splendeur. Pas moins de mille personnes à son service pour s’occuper de sa sécurité, de l’intendance, la domesticité et tout le tintouin, sans oublier le porteur de parapluie, la maquilleuse et le coiffeur personnel.
Ajoutons à cela que les présidents de la Ve République ne se limitent pas à des inaugurations, commémorations, et à faire bombance dans des réceptions diverses et variées comme c’était le cas des présidents des IIIe et IVe République. Non, ceux de la Ve doivent prendre aussi de grandes décisions dans tous les domaines : stratégiques, géopolitiques, économiques, sociétaux. Et dans un pays composé de 67 millions de râleurs impénitents ce n’est pas facile.
Pourquoi François Hollande qui s’est dit un président « normal », serait-il différent de ses prédécesseurs ? Le pouvoir, les honneurs, les événements qu’il a dû affronter et notamment les attentats de 2016 et 2016 l’ont changé. Quoi de plus normal ?
D’autant que le spectacle de la campagne présidentielle 2017 qui se déroule sous ses yeux peut bien justifier qu’il puisse se dire, non pas « je suis le dernier des grands présidents », comme François Mitterrand s’était autorisé à le dire, mais tout simplement : « Après tout je n’étais pas si mauvais que ça ».
Après lui le déluge ? Ne rions pas trop car cela pourrait bien arriver.

C’est faire beaucoup d’honneur à Hollande que de lui consacrer quelques lignes, fussent-elles comme ici, bien senties.
On reconnaît les chefs aux gens qu’il entraîne dans son sillage, et ce que j’entraperçois c’est une bande de nuls ou de malfaisants : Ayrault, Taubira, Vallaud-Belkacem, Touraine, Royal, et la mafia verte pour la lutte des places !!

@ Olivier Durand | 11 mars 2017 à 02:21
Je ne suis pas souvent d’accord avec Marc GHINSBERG mais j’aime lire ses réflexions, certes positionnées (et pourquoi pas) mais toujours courtoises, même dans l’égratignure, ce qui n’est pas le cas de certains sur ce blog. Et lorsque la table politique de gauche sera desservie, je ne souhaite pas quant à moi, que Marc quitte notre table.
« Marc est votre invité qui vous dit que tel plat était trop salé, telle assiette trop froide, tel vin à la mauvaise température »
Sans art de critiquer pas d’art culinaire Olivier.

« Ainsi le président de la République ose froidement affirmer :
« En fait je suis le dernier des grands présidents ». » (PB)
Il semble qu’il y ait une erreur de frappe sur ce texte :
« En fait je suis le dernier gland président ».
Car glander est précisément ce qu’il a fait au moins ces cinq dernières années si ce n’est toute sa vie.

L’année 2016 a été l’année de toutes les folies aux Etats-Unis avec l’élection de Donald Trump qu’aucun pronostiqueur donnait vainqueur.
L’année 2017 semble être celle de toutes les folies en France. Là encore tous les pronostiqueurs donnaient le PSG vainqueur contre le Barça. Stupéfaction, il n’en a rien été.
Nous vivons une période où tout devient possible, même l’improbable. Les événements échappent aux raisonnements les plus logiques et les experts sont totalement dépassés.
Je ne doute pas que l’élection présidentielle à venir nous révèle là aussi un président que personne n’attendait. Il sera le pire ou le meilleur. Mais comme disent les invités des plateaux télé, il faut changer de paradigme.
François Hollande au lieu de reprendre la phrase de Français Mitterrand sous la forme d’une boutade, aurait pu également citer celle du Prince incarné par Burt Lancaster dans Le Guépard :
« Nous fûmes les guépards, les lions ; ceux qui nous remplaceront seront les chacals et les hyènes… Et tous, guépards, chacals et moutons, nous continuerons à nous considérer comme le sel de la Terre ».
Cela veut dire à peu près la même chose, mais la métaphore est bien plus belle.

« « En fait je suis le dernier des grands présidents ». »
Il mesure combien… à scooter ?

Emmanuel Macron c’est moi, effectivement le fils est digne du père c’est-à-dire aucune personnalité et beaucoup de fourberie voire plus, une forme de prostitution en disant oui à tous et en « reniant sa patrie et ses amis ».
Hollande était un populiste et s’est transformé en social-libéral, ce qui ne veut rien dire mais qui met en évidence qu’il a toujours détesté les classes populaires, les sans-dents.
Sous son règne l’économie et l’endettement se sont dégradés et les chiffres sur les créations d’emplois sont manipulés, faux, tordus, mensongers !
Hollande est un menteur-tricheur-voleur-pervers-goujat-traître-lâche, il a énormément de défauts et aucune qualité !

Il est peut-être relativement vrai que la France n’a « jamais créé autant d’emplois »… ni autant perdu d’ailleurs. On compartimente les données quand on parle de l’emploi et du chômage, ça évite de faire des additions, des soustractions, et surtout de se faire du souci. La phrase est mystificatrice, mais personne n’y prête plus attention, tant la mystification opère à jet continu. On s’en tient maintenant, sans les creuser, à des approximations commodes, assorties de petites touches dans un sens ou dans un autre, en évitant surtout les questions de fond sur l’état général du pays.
Hollande appartient déjà au passé ; la plupart de ceux qui espéraient en lui se tournent maintenant avec le même enthousiasme qu’il y a cinq ans vers son ancien ministre de l’Economie, son avatar rajeuni et doté, lui, d’un sourire ravageur, mais à sa différence, spectaculairement amoureux de son épouse. Hypnotisés par une histoire à succès fulgurante dont on se plaît à croire qu’elle va gagner par osmose la France et tous les Français, les électeurs qui « marchent » espèrent avec enthousiasme et nagent déjà par anticipation dans la félicité. Ils parlent de Macron comme ils parlaient de Hollande avant son élection, en regardant de travers ceux qui cherchent quelques ombres au tableau. Réhabilitation du bipartisme en vue : d’un côté les « ouverts » (≈ les généreux, les jeunes, les gentils) et de l’autre les « fermés » (≈ les rabougris, les vieux, les égoïstes), avec Europe et immigration en toile de fond, mais on évite de les nommer. « Ouverture » et « fermeture » seraient-ils des mots plus commodes ?
Hollande était déjà dans le camp des « ouverts », mais il n’a pas réussi à réformer. Non par suffisance ou insuffisance, sa campagne en est la cause, c’est vraiment bête quand on y pense. C’est Élie Cohen, son inspirateur en économie, qui l’assure :
http://www.lepoint.fr/economie/elie-cohen-j-ai-cru-dans-la-capacite-reformatrice-de-hollande-02-12-2016-2087617_28.php
Donc Hollande, c’était pour du beurre. On va pouvoir passer aux choses sérieuses. On compte sur son successeur, qui n’a pas même pas besoin d’être suffisant, tant ses ouailles s’en chargent pour lui.

Monsieur Philippe Bilger, le titre de votre billet résume fort bien toute votre analyse lui faisant suite. Hollande n’est et n’a toujours été qu’un médiocre, cela était déjà flagrant quand il était premier secrétaire du PS. Sa suffisance était déjà ancrée en lui à cette époque mais contrainte d’être discrète, son accession à la présidence lui a alors permis de laisser libre cours à celle-ci. Quant à son insuffisance, ou plutôt ses multiples insuffisances, elles étaient d’une constante flagrante dans ses fonctions passées : député, conseiller général et secrétaire du PS !
Hollande avait atteint largement son seuil d’incompétence avec son accès à la présidence du Conseil général de la Corrèze. En était-il conscient ? Son élection imprévue à la présidence, qu’il ne dut qu’au comportement suicidaire privé – relevant de la pathologie – de DSK, ne pouvait que le conforter dans sa suffisance qu’il n’avait alors plus à masquer.
Même feu Guy Mollet dont il est de bon ton de se gausser actuellement au PS, hormis sa calamiteuse politique algérienne, fut supérieur à Hollande. Cela dans une période, la reconstruction du pays, où la situation de la France était autrement pire qu’actuellement.

Dans vos propos, j’avais été étonné d’une citation de FH. Je l’avais dit ici.
Or, parcourant la presse nationale, je tombe, incidemment, sur l’article où vous aviez puisé vos citations. C’est dans « Le Monde » (10/03, p.14, court article de Solenn de Royer). Il apparaît, en lisant avec soin, que la phrase « En fait, je suis le dernier des grands présidents » est attribuée à… Mitterrand.
Ensuite, l’auteur cite d’autres phrases de FH, prononcées devant le gouvernement.
Je me disais aussi : comment le pire président aurait pu dire vraiment ça ?
Voilà l’énigme résolue.

De ce portrait au vitriol, je ne retiendrai, Monsieur Bilger que ce court passage :
« Ayant décidé d’abandonner le terrain présidentiel, il lui fallait compenser par une trop élevée conception de lui-même qui au moins symboliquement pouvait lui donner l’assurance d’être quelqu’un, la certitude d’être le meilleur. Sans doute est-ce l’une des manières, détestable, de surmonter les désastres : gagner avec soi quand on a perdu avec les autres, à cause d’eux. »
Je crois qu’ici tout est parfaitement résumé. Mais il me souvient que tel ou tel billet qui a suivi l’élection de M. Hollande ne le décrivait pas de cette manière. Pour ma part, j’avais alors dit que je me gardais de tout jugement a priori et que j’attendais de voir l’homme agir avant de me prononcer.
Très vite, M. Hollande s’est montré à la hauteur de l’idée qu’il avait de sa fonction : se voulant « un président normal », il s’est révélé un « homme ordinaire », un « politicard ordinaire » incapable de se hisser à la hauteur de la fonction éminente qu’il occupe.
Mais cela est aussi vrai d’une grande part du personnel politique international qui donne « dans le bisou systématique » à chaque rencontre, embrassades indignes à ce niveau de fonctions, sauf qu’il s’agit de personnes interchangeables appartenant à une même oligarchie qui méprisent les peuples, leurs aspirations et l’intérêt général : ils traitent les affaires dans le seul intérêt des puissants et non des peuples.
D’où aussi le fait que, après avoir abandonné les notions de nation et de patrie au FN, elle lui ont fait le cadeau du peuple, cause que s’empresse de défendre non sans démagogie Mme Le Pen.
Pour ne pas allonger mon commentaire, je dirai en conclusion que je rejoins l’analyse de genau | 11 mars 2017 à 16:09.

Le comportement de François Hollande sur la fin de son mandat rappelle beaucoup celui de Barack Obama. Même incapacité, sinon à admettre son échec, du moins à assumer que ses fonctions s’achèvent et que les responsabilités passent à d’autres.
Non seulement ce genre de personnage est incapable de reconnaître ses fautes, ne serait-ce qu’implicitement, mais en plus il s’imagine doté d’une mission transcendante consistant à saboter le travail de son successeur.
Même sans applaudir à Trump, Obama aurait pu avoir la décence de tenir compte du fait que sa gestion a beaucoup fait pour le porter au pouvoir. Même sans tresser des couronnes à Fillon ou Marine Le Pen, Hollande pourrait noter virtuellement, sur son petit carnet de choses faites et à faire, que ce sont ses errements qui ont provoqué la popularité de l’une comme de l’autre.
Eh bien non. Nos deux pantins Duracell du socialisme ravageur et de l’immigrationnisme à tout crin continuent sur leur lancée. Ils tiennent à nous faire bénéficier jusqu’au dernier moment, et même au-delà, de l’immense lucidité dont ils se créditent. Ils font don de leur personne à la France et aux Etats-Unis, et se dévouent jusqu’au dernier jour pour lutter contre la bête immonde sortie du ventre encore fécond — et j’en oublie sans doute.
Hélas, nous avons un handicap par rapport aux Etats-Unis. De même que Hollande n’avait pas bénéficié, lors de son élection, du véritable culte mondial dont Obama fut l’objet — il n’est pas donné à tout le monde d’être noir –, de même, la bête immonde présumée est nettement plus bête et plus immonde chez nous qu’en face.
Donald Trump, par ses singeries vaniteuses et imbéciles, est certes en train de mettre en péril la lutte mondiale contre le terrorisme islamique, ce qui n’est pas rien ; mais il n’a tout de même pas poussé l’outrecuidance et la désinvolture jusqu’à affirmer, devant les médias du monde entier, que s’il était élu, il reconnaîtrait immédiatement l’annexion de la Crimée par la Russie. Comme l’a fait Marine Le Pen.
Les acolytes de Donald Trump ont certes eu des contacts douteux en Russie et ailleurs, avec les alliés du Kremlin, mais du moins l’ont-ils fait en loucedé, avec une certaine honte, sans le crier systématiquement sur les toits.
On ne peut pas en dire autant des alliés de Marine Le Pen (et de ceux de François Fillon), les Aymeric Chauprade, Philippe de Villiers, Jacques Myard, Thierry Mariani, Marion Maréchal Le Pen et autres, qui jouissent positivement de s’afficher aux côtés des massacreurs russes ou syriens, tout en diffamant leur pays auprès de ces despotes.
Donald Trump montre certes une versatilité et une outrance inquiétantes, mais lorsqu’il est au pied du mur, il décide de le construire comme il l’a promis, et lorsque Michael Flynn, son conseiller à la sécurité nationale, s’avère décidément trop compromis avec les Russes, menteur de surcroît (et, on vient de l’apprendre, espion payé 500 000 dollars au service d’Erdogan), eh bien il le vire vite fait bien fait.
Marine Le Pen, elle, aurait plutôt tendance à nous dorer la pilule en réhabilitant les « valeurs républicaines », et ne voit aucun problème à dire et répéter que, oui, elle s’est fait financer par les Russes, qu’elle en veut encore, et qu’elle tend même la main auprès des Emirats arabes unis.

François Hollande n’a jamais prononcé cette phrase, qui démontrerait son insupportable suffisance, à moins que le PR ne l’ait prononcée, à l’insu de tous, en tête à tête avec Philippe Bilger.
Alors, mensonge ou fanfaronnade ?
Il est intéressant de lire les appréciations qui découlent d’une accusation mensongère. Qui veut noyer son chien…
Allez, Philippe Bilger, un démenti ?

M. Bilger, vous allez nous l’énerver. N’oubliez pas qu’il a les clés du bouton atomique. Quand on y pense, ce n’est pas rassurant du tout.

@ Claude Luçon | 11 mars 2017 à 16:48
Si je comprends bien, Attali et Cie nous ont déterré un nouveau Judas pour prendre la direction du pays.

Festival de petite blagues hollandaises, aujourd’hui, lors de la visite du président à Saint-Denis en banlieue parisienne :
« L’histoire de la basilique est très liée à celle de notre pays puisque l’abbaye, fondée au Ve siècle (…) a été consacrée en 775 en présence de Charlemagne – c’est dire que nous sommes ici dans une continuité – avant d’être reconstruite au XIIe siècle par Suger qui voulait faire de Saint-Denis une ville capitale (…) préfigurant Paris », a déclaré le président. « Je ne le dirais qu’ici, mais Paris est la banlieue de Saint-Denis », a-t-il déclaré, suscitant une salve d’applaudissements.
Très en verve, le président a fait allusion à la météo peu clémente qui affligea plusieurs de ses déplacements au début de son mandat. Racontant que la flèche de la basilique avait dû être démontée à la suite d’une tornade survenue en 1846, il a dit : « c’était donc bien avant que j’accède à la présidence de la République… »
Evoquant la durée des travaux, censés s’achever en 2024, il a ironisé : « vous auriez pu le faire en cinq ans, on peut faire beaucoup en cinq ans ».
Il pourra se recycler comme humoriste : il est plutôt meilleur que Guy Bedos, et tant qu’il n’a pas les mains sur le gouvernail du char de l’Etat (un char a-t-il un gouvernail ?), il ne risque pas de faire grand mal.

Belle étape de montagne en perspective, pour le futur directeur du TdF.

Le bilan du nul :
Record de déficit de la balance commerciale, catastrophe économique.
Mariage pour tous, catastrophe spirituelle.
Recherche de la complicité des médias pour assurer sa popularité, catastrophe politique.

@ kmn (jlm)
Je partage votre sentiment de déception devant le choix que nous devrons faire à la présidentielle.
Je me mets à la place d’un jeune chômeur qui habite une banlieue déshéritée et dangereuse, où personne ne se soucie de faire respecter la loi. Il n’a rien à perdre, il votera pour la rupture, c’est-à-dire pour MLP. L’Etat a dépensé et dépense inconsidérément des fortunes, mais jusqu’ici ça tenait parce que des tas de gens en tiraient malgré tout quelque avantage : fonctionnaires, hommes politiques, associations… mais à ces jeunes, le système économique n’offre rien, et même ceux qui ont quelque chose sentent à quel point leur emploi est devenu précaire, dans un Etat mal gouverné et au bord de la faillite. MLP élue, c’est un appauvrissement général, et comme le fait remarquer Marchenoir, une allégeance à la Russie de Poutine, ce qui est tout de même un gros souci.
Macron, lui, est l’héritier des babyboomers, le centriste mondialiste et socialiste qui a inspiré Hollande, l’homme du satu quo, qui va continuer dans l’immobilisme. J’espère me tromper sur lui, mais je le vois rapidement gouverner à vue comme Hollande, tiraillé qu’il sera entre ses soutiens hétéroclites qui attendent de lui des choses complètement différentes les uns des autres. À noter qu’il aura toutefois la bénédiction des Allemands et du groupe Bilderberg. Avec lui la France continuera à décliner sûrement et sans heurts. Pour voter allègrement pour Macron, il faut ou être bobo, ou pouvoir se dire : « après moi le déluge. On emprunte, on dépense, la vie est belle, « pensons printemps », les enfants paieront ».
Macron est en train de faire exploser la droite ; elle se partagera au moment du vote entre MLP et Macron, ce qui laissera des traces. Je pense en effet que Fillon sera laminé, sauf intervention de dernière minute d’un deus ex machina, qui saboterait la candidature de Macron. La gauche aussi est en train d’exploser. Tout le monde réuni au centre sous la houlette de Macron (chapeauté par son épouse ; ils s’embrassent en public, comme Hollande et Trierweiler !) me paraît une vaste plaisanterie alors qu’à l’intérieur des partis, l’union est déjà si difficile.
Sans grands partis politiques, la France deviendra comme l’Argentine par exemple, un pays qui confie alternativement son destin à des socialistes – suffisants et insuffisants – qui le ruinent et à des populistes pleins de bonnes intentions, mais gouvernant à l’émotion et incapables de gérer rationnellement.
Mais si c’est ce que veulent les Français, eh bien inclinons-nous, que faire d’autre ? C’est la démocratie. Dur, dur.

« En fait je suis le dernier des grands présidents de la république » est de Mitterrand et PB a rectifié. Relisez bien ce passage.
Excellent portrait d’un narcissique arrivé au sommet et encombré de son ombre.

Philippe Bilger vient de modifier son billet, plusieurs commentateurs lui ayant fait remarquer qu’il avait attribué à François Hollande une phrase de François Mitterrand. Un détail diront certains, mais cette phrase était centrale dans le billet de Philippe et dans sa démonstration.
Voilà la nouvelle version : « Ainsi le président de la République, se plaçant sans vergogne dans la suite de François Mitterrand et de sa phrase : « En fait je suis le dernier des grands présidents », semble croire que par contagion elle s’appliquera à lui. »
On admirera la contorsion. Bravo l’artiste !
Ce « semble croire » est une merveille sémantique qui permet d’affirmer n’importe quoi.
Suffisant, mais pas nécessaire, ce billet devient carrément inutile.

@Marc GHINSBERG | 12 mars 2017 à 09:12
Evidemment, ça change tout. On ne peut exclure toutefois de la part de François Hollande un certain mimétisme dans sa gestuelle et même sa façon de s’exprimer de François Mitterrand.
Ceci étant, il est difficile d’imaginer que FH ait pu sortir la phrase ô combien suffisante de FM, mais qui, vingt ans après sa mort, ne semble pas se démentir. François Mitterrand était devenu un visionnaire sur le tard, hélas trop tard.
Aujourd’hui là où il est, il regarde la France en compagnie du Général et de Pompidou.
Hélas, les forces de l’esprit ne semblent pas inspirer ceux qui veulent prendre la relève.

S’agissant du Sieur Fillon on croyait avoir tout vu car avec toutes les révélations du Canard il avait été habillé pour l’hiver. On apprend aujourd’hui que des amis ont complété sa garde-robe pour une somme modique de 48 500 euros. C’est bien ce qui s’appelle vivre aux frais de la princesse. Dans la vie rien n’étant gratuit, on peut imaginer qu’il y a sans doute quelques contreparties. Et comme dirait Anne Roumanoff, on ne nous dit pas tout !

@ Marc GHINSBERG | 12 mars 2017 à 09:12
Non seulement pique-assiettes, mais aussi mauvais joueur, mauvais esprit et je dirais également « bête à manger du foin » malgré une plume alerte.
Vous êtes probablement l’un des frères jumeaux de Hollande.

@ Aliocha
« Mon ennemi, c’est la finance. Mensonge originaire de l’échec pour séduire les archaïques, nombre d’adversaires de Macron reprennent cette antienne pour mobiliser leurs forces contre ce qui n’est qu’un outil à encadrer par la loi ».
D’accord avec vous, la finance n’est ni de gauche ni de droite, c’est un moyen. Mais son encadrement, son utilisation et les objectifs auxquels elle participe sont politiques.
De toutes façons, pour avoir une expertise en finances, il faut plus que des cours à Sc Po et à l’ENA, et plus que quelques années de pratique dans une banque. Macron est pour l’instant un touche-à-tout brillant, avec plus de science que de pratique dans la philosophie, la finance bancaire, l’économie et les finances au gouvernement, et la politique. Et maintenant le voici menant campagne pour devenir président, et dans cet exercice, il excelle, c’est certain.
L’antienne dont vous parlez, qui est une antienne de gauche, mobilisatrice au moment des élections, a été utilisée avec succès par Hollande il y a cinq ans, ce qui ne l’a pas empêché d’emprunter à tort et à travers ensuite auprès de son ennemi la finance pour boucler les fins de mois de gouvernements archi-dépensiers. Peu ont perçu à l’époque combien son argument était « archaïque » et populiste. Il a été lâché par quelques économistes accablés, mais la plupart ont accueilli son arrivée avec de grands espoirs.
Les campagnes sont dures et les adversaires des candidats font feu de tout bois. Les candidats eux-mêmes ne se privent pas de démolir leurs adversaires à coups de populisme. Derrière l’idée archaïque que la finance est l’ennemie, il existe une souffrance réelle. Je dirais que ce sont la dérégulation d’une part, et la manière dont la mondialisation se traduit dans chaque pays, qui sont visées. Les gens ont peur que les décisions qui concernent leur gagne-pain soient prises ailleurs et leur soient fatales. Ils ont peur de ne plus avoir le moyen de s’en sortir en travaillant. Peur que les règles du jeu soient floues, instables et qu’elles signent leur paupérisation. Ils ont peur du chômage, et des politiques qui, disent-ils, n’y peuvent strictement rien, car cela ne dépend pas d’eux. Quand Macron leur dit le contraire : « ouvrons-nous » et ça ira mieux, certains y croient et d’autres pas. Emmanuel Macron leur dit encore : empruntons beaucoup, pour injecter plus d’argent dans le circuit et faire une politique de l’offre, comme cela a été fait pendant le quinquennat qui s’achève.
Quand on en fait une matière de morale, qu’on traite les inquiets de passéistes, de fermés, d’imbéciles qui n’y comprennent rien, de repliés sur soi et d’égoïstes, leur faut-il baisser encore la tête ? Sûr, les gens sont braqués et rigides dans leur opposition systématique. Ils ne voient pas qu’une partie de ce qui cause leur malheur vient aussi de nos habitudes. Desserrer les carcans qui entravent le travail en France, changer le système de retraite, autant de projets intéressants. Sûr aussi, la droite classique a présenté ses projets de la façon la plus absurde, effrayante et provocatrice possible. Quand Fillon a été plombé, la droite n’a pas su s’adapter à l’urgence de la situation, elle a qualifié de traîtres ceux qui envisageaient un sauvetage. Donc, à moins d’un miracle, elle me parait hors-jeu maintenant et pour longtemps. Mais pour autant doit-on se raccrocher à Macron comme à un sauveur, je n’en suis pas certaine, son passage au ministère de l’Economie et des Finances ne me paraît pas probant.

@Mariane
« Non seulement pique-assiettes, mais aussi mauvais joueur, mauvais esprit et je dirais également « bête à manger du foin » malgré une plume alerte. »
Lorsque j’étais étudiant j’avais pour professeur en droit constitutionnel le doyen Vedel. On raconte que celui-ci, faisant passer un examen à une étudiante qui avait quelques difficultés à lui répondre, s’adressa à un appariteur et dit : « Cette demoiselle est bête à manger du foin, apportez-lui une botte. » et l’étudiante sans se démonter rétorqua : « Monsieur l’appariteur, deux bottes, j’invite Monsieur le Doyen à déjeuner. »
Près d’un demi-siècle plus tard…

@Xavier NEBOUT | 12 mars 2017 à 11:23
« …celui qui a choisi de ne pas avoir d’enfants »
Ma devise du moment étant « Surtout pas Macron » j’avais inclus ce que vous écrivez dans la longue liste de ses défauts.
Puis à la réflexion j’ai fait un petit calcul : partant du fait qu’il est né en 1977 et que Brigitte est de 24 ans son aînée.
Apparemment la liaison commence quand il devient majeur à 18 ans, donc elle 42. Avant elle risquait des problèmes, lui étant mineur.
Ils se marient en 2007, lui à 30 ans, elle 54.
Dans le premier cas elle aurait eu un enfant à 42/43 ans, mais elle était toujours mariée, un problème légal de paternité se pose, dans le deuxième 54/55.
Dans les deux cas toutefois ils risquaient d’avoir un enfant trisomique.
En bref il est possible que ce soit la raison pour laquelle il n’ait pas voulu se reproduire et qu’il veuille la fille aînée de l’église comme enfant, en plus de ceux de Brigitte.

Mouvements de fonds suspects, emplois fictifs au Sénat, idem à l’Assemblée Nationale, un grand ménage s’impose pour remettre de l’ordre et de la probité. Et comme d’habitude, personne au sommet de ces entités n’est au courant de ces pratiques, c’est l’omerta complète.
Comment peut-on dans ces conditions demander des efforts aux électeurs qui vont préférer s’abstenir aux prochains scrutins ? Quelques incarcérations bien choisies auraient le grand mérite de calmer les ardeurs d’enrichissement. Ceci n’est plus tenable alors que la crise actuelle touche de plus en plus de gens qui rament pendant que d’autres se gavent. C’est mon coup de gueule du jour !

Comment penser un seule seconde que le FN représente le peuple ?
Comment penser un seul instant que FH représente le peuple ? Il avait tout, les 3/5 des deux assemblées, il lui manquait l’essentiel, la « grinta ».
Des combattants sans souffle, Ayrault trop près d’un président qui le renvoyait à ses propres lacunes, J-P Bel au Sénat par reconnaissance qui n’aspirait qu’à convoler une fois son but atteint, 62 ans, des revenus confortables pour profiter d’un ailleurs profitable, Cuba et ses rêves, on peut le comprendre.
Le PS était un parti de repus sans rêve pour sa base, noyé de paillettes et d’ors. Aux lendemains équivoques sans efforts, il suffisait qu’il empruntât la voie d’un libéralisme fainéant pour cacher tous les manques.
La primaire a sonné le glas de cet engourdissement quoique séparatistes les lutteurs s’en sont allés ; 12% pour tancer, 14% pour renaître.
Avez-vous vu la toute jeune normalienne qui dirige la campagne du PS ? Que du frais, Cambadélis était renvoyé dans sa grotte, Le Guen à son agence immobilière, Bartolone éjecté pour de bon.
Comment peut-on penser un seul instant que le FN est pour le peuple et tous ces Airbus pour nos lignes intérieures payés en monnaie de singe ?

@Jabiru
… »une Marine Le Pen que 75% de la population redoute »
J’ignore si la population la redoute autant que vous le dites, toujours est-il que les Français, qui ont plein la bouche du mot « liberté », n’aiment pas vraiment cette dernière, ils se comportent comme ces prisonniers qui préféreraient rester au chaud dans leur cellule plutôt que de profiter de l’ouverture de la porte pour s’enfuir.
Ou bien encore, ils ressemblent à ces chiens qui acceptent d’être attachés pourvu que la longueur de la chaîne leur permette d’atteindre leur gamelle…

François Hollance navigue en effet entre suffisance et insuffisance.
Suffisance, quand il tance le Président des Etats-Unis d’Amérique sur le projet de construction d’un mur de protection de son pays contre l’immigration illégale en provenance du Mexique, suffisance encore quand il adresse des diatribes sur le même thème au cimentier Lafarge (qui n’est qu’un membre du groupe LafargeHolcim).
Mais de quoi je me mêle ?
Ce personnage suffisant se permettant de donner des leçons à la terre entière semble ignorer que la construction d’un mur entre les États-Unis et le Mexique n’est pas une lubie du seul Donald Trump mais qu’elle a hanté également les songes de ses prédécesseurs (dont le gentil démocrate exemplaire Obama) :
http://www.lepoint.fr/monde/etats-unis-le-mur-avec-le-mexique-existe-deja-30-01-2017-2101056_24.php
Insuffisance, quand en dépit de nombreuses mises en garde, et pis encore indifférent à de terribles attentats conséquence d’une folle politique migratoire et d’une absence de contrôles sérieux des passages aux frontières, François Hollande n’a rien fait de concret pour tirer des enseignements des échecs patents de la doctrine Schengen, qu’il avait en tant que protecteur de la nation, le devoir de dénoncer.
Mais à ce point, pouvons-nous encore parler seulement d’insuffisance, ne pourrions-nous pas évoquer autre chose de beaucoup plus grave, qui pourrait lui être reproché, devant la justice au besoin, bien des années encore après la fin de son mandat ?

@ Tomas | 11 mars 2017 à 20:59
« …il faut changer cette République »
Ce n’est pas notre République et donc sa constitution qu’il faut changer, mais d’urgence remplacer au moins les trois quarts de notre classe politique, car c’est elle qui n’a de cesse de la pervertir !
C’est une manie bien française de vouloir changer de République régulièrement, est-ce que les USA et le Royaume-Uni sombrent dans un pareil tropisme ? Et ils ne s’en portent pas plus mal !
La seule modification à lui apporter, c’est revenir au septennat présidentiel. L’instauration du quinquennat pour des raisons de basse politique par Chirac, n’a fait que pervertir les institutions voulues par de Gaulle.

@Tomas | 12 mars 2017 à 13:50
Sauf erreur, mais je ne crois pas… Je cite :
« Une légende du cyclisme s’en est allée. Jeudi après-midi, Ferdinand Kübler est décédé à 97 ans dans un hôpital zurichois. Vainqueur à une reprise du Tour de France, celui qu’on surnommait « Le Fou Pédalant » ou « L’Homme Cheval » était devenu, en 1950, le premier cycliste helvète à remporter la Grande Boucle. Il était également le plus vieux vainqueur de l’épreuve en vie. »
Passionné de cyclisme, j’adorais aller chez le coiffeur, jeune, au bout de ma rue rien que pour lire Miroir-Sprint.
Ceci dit FF peut compter sur son gregario Retailleau, porteur d’eau moralement méritoire, quant aux autres… Drôles de compagnons de route, ils exploseront à la moindre bordure.
Passionnant, inquiétant (?) TdF.
« En 1951, sa victoire dans le Tour de France lui vaut d’être nommé sportif suisse de l’année. En 2010, le cinéaste suisse Daniel von Aarburg réalise un documentaire sur la vie du coureur, intitulé Hugo Koblet – Pédaleur de charme. Le comédien Manuel Löwensberg interprète le rôle du champion.
Bon mais tout cela n’est pas bien important… Sauf pour un possesseur de vélo Vert Céleste. Là je taquine le Mastrotto du blog.

@Claude Luçon | 12 mars 2017 à 17:56
« Hélas nous avons choisi le pire ! »
Un « nous » dont vous fûtes peut-être mais dont ceux restés fidèles à Sarkozy (en dépit de campagnes de calomnies ignobles) n’ont jamais fait partie.
Un nous de rejet, de peur et d’abaissement qui contribua à couler le bateau France pour longtemps.
Et ce sont les mêmes qui aujourd’hui s’acharnent sur l’officier en second Fillon qui, vaillamment, a repris la barre et tente de naviguer parmi les écueils.

« Ironie du sort. Des nouvelles positives surviennent, notamment sur le fait que la France, depuis des années, n’a jamais créé autant d’emplois.
Trop tard pour que sa suffisance s’en empare, pour que son insuffisance en soit heureusement affectée »
Eh bien, si cette histoire de hausses d’emplois inédite est vrai, Hollande y est peut-être pour quelque chose. En tout cas, il est normal qu’il le pense. Dans ce cas, qu’il s’en sente fier, suffisant, si on veut. Quand on aime quelqu’un on le dit fier, sinon, suffisant… Peu importe.
De plus :
« Trop tard pour que sa suffisance s’en empare, pour que son insuffisance en soit heureusement affectée »
Pas de chance, faut-il en plus s’acharner sur un malheureux ? En plus, par hypothèse, si Hollande est pour quelque chose dans une baisse inédite du chômage, c’est redoubler l’injustice de ce qu’on ne l’en crédite pas par celle de se réjouir de son malheur.
Si on était dans un septennat, cependant, Hollande pourrait se refaire… Bah, avec tout ce qui lui tombe dessus, si Hollande ne se redressait pas avec une telle nouvelle, ce serait un masochiste fini.
C’est fou, notre hôte me ferait plaindre Hollande alors que je n’aime pas trop qu’il ait divulgué des secrets d’Etat, ce qu’il ne faut, jamais, jamais, jamais, jamais faire.
Mais que sont nos politiciens ? Répandeurs de secrets d’Etat pour le sortant, agent d’ambiance de guerre civile pour l’aspirant entrant de la droite.
Comment dire aux gens de voter ? Franchement, je ne vois pas quand nos responsables essaient de l’être.

« Suffisant et insuffisant »…
C’était la notation littérale d’un chef d’une mission diplomatique de notre pays dans une « république » d’un PECO (pays d’Europe centrale et orientale…) en 1977, à l’égard d’un de ses subordonnés (conseiller culturel, tout de même…).
C’était vache, d’autant que le récipiendaire – si l’on peut dire ! – héritait d’un 18,50 / 20 ce qui était, somme toute, assez honorable.
J’ai connu dans une vie (très) antérieure ces deux diplomates et je ne sais pas ce qui m’a fait me souvenir d’eux. Le premier est mort dans un accident d’avion en Côte d’Ivoire ; le second devint un recteur d’académie, et est toujours de ce monde, je crois bien…
Si ! votre titre !

« NOUS avons choisi le pire, Hollande ». Parlez pour vous, Monsieur Luçon !
Ah non, pas moi, j’ai voté Sarkozy à chaque fois. Malgré la guerre psychologique et pseudo-morale bien douloureuse à moi menée par la gauche (normal) et par la droite (malheureusement).
Mais c’est du passé.
Je soutiens Fillon et je ne demande rien à personne. C’est seulement mon intérêt (sécurité, islamisme, patriotisme, éducation nationale, culture française, économie, dette).
Le communisme de Mélenchon, le socialisme à la Hamon ou à la Macron, basta.
L’isolationnisme et la sortie de l’Euro à la Le Pen, la perte de mes économies par le nouveau Franc, très peu pour moi.
Je ne cherche pas d’où viendra le vent majoritaire pour être à l’aise dans un mois et avoir raison, je suis mon propre vent.

@ Mary Preud’homme | 12 mars 2017 à 14:07
Il me semble qu’elle est de Philippe Bilger. A moins qu’elle ne soit de Savonarole ou de sbriglia, je ne sais plus !
Si vous êtes sérieuse, c’est « grave ».
Si vous plaisantez, c’est bien joué (option offerte comme porte de sortie honorable).

Décidément François Fillon et l’argent limite légalité cela ne fait qu’un !
http://www.lejdd.fr/Politique/Depuis-2012-Francois-Fillon-s-est-fait-offrir-pour-48-500-euros-de-costumes-853739
@ Tomas | 12 mars 2017 à 20:47
« …une république parlementaire authentique comme la IIIe ou la IVe ferait enfin de nous un peuple civilisé politiquement… »
Vous manquez pour le moins de mémoire, car s’agissant de la IVe vous semblez oublier son instabilité politique chronique qui nous a conduits où l’on sait ! Des partis groupusculaires n’existant que par leurs leaders, ils faisaient et défaisaient alors les gouvernements successifs.
« Mais on ne le fera qu’en limitant le nombre de mandats successifs et en continuant à limiter le cumul des mandats… »
Mais cette mesure salutaire auquel il serait indispensable d’ajouter impérativement le non cumul des fonctions, au mieux on l’évoque régulièrement et on fait des réformes quasi homéopathiques allant dans ce sens. Mais aucun candidat aux présidentielles n’a fait de ce sujet un axe fort de sa campagne, et quant à compter sur nos partis politiques et leurs élus pour mettre en oeuvre pareilles réformes, on peut toujours rêver !

@ Trekker
Nous ne sommes plus dans les années 50 ! Née après la Seconde Guerre mondiale sur les décombres de la IIIe République, minée d’entrée par les conflits coloniaux d’Indochine et d’Algérie, la IVe République était mal partie.
Aujourd’hui nous ne sommes pas en guerre (nous faisons semblant, à la rigueur), la population est nettement plus éduquée qu’elle ne l’était à l’époque, si on veut ramener les jeunes qui ne s’y trompent pas à l’intérêt pour la politique il faut sortir de ce système de monarchie républicaine, même s’il n’a pas trop mal fonctionné.
Quant au régime des partis on peut le dénoncer, mais il me paraît consubstantiel à la démocratie !
Quant à M. Fillon oui il s’enfonce, quand ça veut pas ça veut pas…

@ bernard | 12 mars 2017 à 21:08
Moi aussi j’ai voté Sarkozy en 2007, au Consulat général de France à Los Angeles. En 2012 en cours de réinstallation en France je n’étais inscrit nulle part et n’ai pas pu voter, j’aurais voté Sarkozy.
Aux USA de 1995 à 2010, j’ai vécu la crise des subprimes et mesuré l’étendue du ravage et ses conséquences et ai pu constater, en rentrant en 2010, que les Français n’avaient pas compris l’immensité du désastre qui était pourtant prévisible depuis longtemps, Bill Clinton en était l’auteur.
La France a été moins frappée que d’autres, USA et UK en particulier, grâce à Sarkozy, il état capital de le réélire pour qu’il puisse enfin appliquer son programme de 2007 lors de son second et dernier mandat, avec ou sans bling bling.
Quand je disais nous, je disais nous citoyens de France. Il y a sur ce blog des gens qui ont voté Hollande, trop, et d’autres Sarkozy, pas assez.
C’est pourquoi je disais que nous sommes tous coupables. Moi pour ne pas avoir voté.
Le « c’est pas d’ma faute chef ! », un classique français, est un moyen trop facile de se dédouaner. Nous ne sommes pas observateurs ou spectateurs nous sommes les acteurs car nous sommes en démocratie.
C’est de notre pays qu’il s’agit, nous en sommes les premiers responsables en qualité de citoyens. Et ce qui s’annonce est particulièrement préoccupant.
Les Français n’ont pas plus compris ce que nous vivons : que la liberté de la presse est devenue la dictature de la presse, qui utilise l’arme des dictateurs, la délation et les indics, sous couvert de la protection des sources de leurs informations.
Le phénomène a débuté quand deux journalistes américains, Carl Bernstein et Bob Woodward, ont eu la peau de Nixon, le scoop suprême. Le début du coup d’Etat journalistique. Ils ont fait école. Les nôtres ont suivi, comme toujours.
En plus la chute du mur de Berlin, la disparition du soviétisme, ont libéré les journalistes US des quelques réserves qu’ils s’imposaient par crainte, et, peu à peu, ils ont pris conscience de leur pouvoir avec l’avènement des nouveaux moyens de diffusion, Internet, Twitter…
La barre a été mise à bâbord sans réserve, l’URSS disparue, il n’y avait plus de danger sur cet horizon-là.
L’élection de Trump en est la conséquence, les citoyens américains eux l’ont compris.
Prenons garde, nous suivons la corporation la plus médiocre de toutes nos corporations, parce que trop de ses membres suivent la plus aisée des formations universitaires, faute de pouvoir viser plus haut.
On se comprend et on se combat entre dictateurs, Poutine et Erdogan éliminent la concurrence, leurs presses.

Le  »vrai » F. Hollande :
Celui qui lâche les Pays-Bas et l’Allemagne face à Erdogan.
Pour quelques votes des banlieues comme plat de lentilles !
Comment peut-on être aussi veule ?
Cordialement.

Mais où est donc passé le Président ?
Il a de la chance, lui au moins on ne va pas l’attaquer sur les costumes, celui du pouvoir n’était pas pour lui.
Par contre pour FF, il n’est pas le seul – et tant mieux s’il est très bien habillé -, les costumes révèlent essentiellement un petit arrangement avec leurs déclarations patrimoniales.
C’est là qu’est le problème, les donations de ce calibre ne figurent souvent pas sur leur déclaration et en plus un délai est accordé pour régulariser, 19 seulement des parlementaires l’auraient fait.
Petit rappel, la carte de ski gratuite pour toute la famille s’inscrit là-dedans, le voyage en Angleterre pour le Tournoi des 6 nations aussi.
Tout cela est devenu proprement insupportable pour celui qui va à Canossa quand il remplit sa feuille d’impôt.
La liste est longue de ces gratifications de gagne-petits mais rassurez-vous l’imagination des parlementaires est sans limite.
A quand la réforme des attachés et de tous ces flux d’argent qui circulent à discrétion, hier encore une histoire de financement illégale d’association.
Ce n’est pas tant le costume qui est en cause, il est que l’étiquette manquait à l’appel du contrôle. Tourné en dérision par la déclaration de l’intéressé lui-même sur ses caleçons, il n’aurait plus manqué que cela, que le prix ait été du niveau de celui des costumes, 15 000€ quand même les slips LR !

@ Aliocha
Si Fillon est sur le toit comme vous dites, ce n’est pas par la volonté du Saint-Esprit, c’est parce que des documents accessibles uniquement à des gens de Bercy ont pu parvenir dans la boîte à lettres du Canard enchaîné. Je ne sais pas comment les théories girardiennes interprètent cela.
Que vous assimiliez Macron à un roi symbolique n’est pas un hasard, mais dans ce cas, on souhaiterait qu’il reste symbolique, et laisse la politique aux politiciens, comme chez les Anglais ou dans les autres monarchies européennes. Or j’ai l’impression qu’il a l’intention de régner, ne nous dit pas tout et nous réserve des surprises. Le suspense suscite du désir, chacun mène sa campagne.
Les gens de ma famille à l’étranger me disent qu’ils ne s’intéressent plus à la politique en France, c’est trop déprimant. Le terrain a été trop bien balayé par l’establishment, la télévision pense pour nous, elle en fait trop, nous sommes téléguidés, captifs parce qu’il faudra bien voter, mais le cœur n’y est plus, et pendant ce temps-là Hollande finit dans l’indifférence son quinquennat poussif, synonyme de déclin pour le pays.
À Paris le paysage est encombré par le « matériel urbain » : forêts de panneaux, de flèches et de sens interdits, poubelles transparentes, ordures et tags. Le cafard ! Peut-être parce que nous sommes lundi.

Moissonneur, bateleur, lieur…
http://zupimages.net/up/17/11/serv.jpg

@ Claude Lucon
Non, la liberte de la presse n’est pas devenue la dictature de la presse. On presente la presse francaise comme systematiquement antifilloniste, c’est faux : Le Figaro (qui tire davantage que le Monde), TF1 (la chaine de television francaise la plus regardee), le Parisien ne me semblent pas suspects de partialite envers tel ou tel candidat, pas plus que Le Monde d’ailleurs. Certes, L’Obs roule pour M. Macron, mais Valeurs actuelles, Atlantico ou Causeur pour M. Fillon sans hesiter. Et qu’on ne me dise pas que les defenseurs de M. Fillon n’ont pas acces a l’antenne, il suffit d’ecouter Pascal Praud et Eric Zemmour sur RTL, ou Elisabeth Levy partout on on daigne encore l’inviter.
Encore une fois, il y a eu des errements d’un candidat qui s’etait pose en modele de vertu et d’honnetete, la presse les a decouverts, que ce soit a l’initiative d’une gorge profonde ayant voulu nuire a M. Fillon n’a pas d’importance. Et pardon de me repeter encore, mais les hommes au pouvoir du quinquennat precedent n’ont pas ete epargnes par la presse, demandez donc a M. Cahuzac ce qu’il en pense.
C’est trop facile d’accuser la presse, M. Fillon doit s’en prendre avant tout a lui-meme de s’etre mis dans une telle situation. Et nous autres electeurs avons il me semble le droit d’exiger de nos hommes politiques d’etre honnetes. Franchement, le president de la France qui se fait payer des costumes par ses amis, ca ressemble a quoi ?!

@ Lucile
Fillon est surtout victime de sa propre jurisprudence sur la mise en examen, qui lui avait permis de gagner les primaires : qui a vaincu par la mise en examen…
Le principe mimétique est là, toute violence, immanquablement, se retourne contre celui qui en a usé, l’onde de la réciprocité gagnant ces fonctionnaires dont vous parlez.
L’emballement mimétique se généralise, jusqu’aux masses conservatrices d’habitude résistantes aux chienlits.
Le candidat conservateur se radicalise, chevauchant la monture sarkoziste des clivages.
J’ai bien peur que Macron soit le dernier à pouvoir résister au pire :
« …Cette élection à nulle autre pareille présente un champ de ruine idéologique. On ne votera pas sur des idées, il faut en faire son deuil. On votera sur des passions, sur des haines. On votera pour un certain rapport au monde. On votera pour la colère ou le dialogue. Il est important de comprendre ce qu’on exprime par son vote.
Il y a six mois, jamais je n’aurais envisagé de voter pour Macron. Mais tout change très vite. Aujourd’hui, j’ai l’impression que le vote Macron est devenu, tout simplement, l’expression du désir d’un espace public empreint de cette « common decency » chère à Orwell, et qui fait défaut à tous les autres. »
https://www.francoishien.org/single-post/2017/03/08/Fillon-et-lemballement-mim%C3%A9tique
Il nous reste, chère Lucile, face aux soleils noirs et à la mélancolie des lundis, à lutter par nous-même au nom des valeurs auxquelles nous croyons :
« Cela dit, non plus que Girard ne fût un prophète de malheur, nous ne devons aujourd’hui nous complaire dans la déploration. Comme dit l’autre « tout a toujours été de mal en pis », et perdre notre âme est le risque inhérent à notre nature même. Ce risque doit toutefois nous engager à une prise de conscience radicale et à nous préparer à l’action responsable, non pour que rien ne change jamais, mais pour que les changements ne nous écartent pas de nos valeurs originelles, mais au contraire nous en rapprochent toujours. »
https://emissaire.blog/2017/02/10/moi-president/

@Claude Luçon
Claude vous avez raison rien de pire que de soutenir un candidat qui a fait l’autruche tout un quinquennat.

Au moins vos autruches avaient la curiosité de s’aventurer en terres inconnues, Macron est un puits à forer, auraient-elles peur pour autant ?
@Tomas | 12 mars 2017 à 13:50 @
« Mea culpa mea maxima culpa, vérification faite… »
En pénitence un Marie-Blanque et deux Tourmalet montée côté Sainte-Marie et retour depuis Barèges pour retomber à Sainte-Marie, si, si. Et encore vous vous en sortez bien j’aurais pu rajouter le col du Soulor.
Mastrotto avait un peu de mal avec la montagne, alors je compatis.

F.Fillon veut soumettre ses futurs ministres (s’il est élu) à un code de bonne conduite. Une question se pose, va-t-il s’y soumettre lui-même ? Il ne manque pas d’air ce Fillon, lui qui accumule des dérives contraires à une bonne conduite. On aura vraiment tout vu ! Et s’il se prend un costard aux prochaines élections il aura bonne mine.

Dès que nous choisissons d’allumer le poste, nous sommes obligés de subir la dictature des médias, évidemment, il faut être de gauche pour ne pas avoir la tête qui vous tourne au bout de vingt minutes.
TF1 pro-Juppé à l’époque, anti-Fillon, pro-Macron subtilement, faut pas pousser Mémé de droite trop fort.
France 2 pro-Macron anti-Fillon ouvertement.
France 3 pro-Macron national pro-Hamon pro-Mélenchon dans les régions anti-Fillon ouvertement.
Canal Plus anti-Fillon.
France 5 anti-Fillon.
M6 connais pas.
ARTE odieusement pro-gauche bobo, le summum entre 20h15/20h50.
BFMTB BFMacron à haute dose.
CNews connais pas.
LCI pas mal avec Calvi le soir ça peut passer.
France Info anti-Fillon forcené.
RMC Radio Macron, Bourdin les GG même le subtil et malin et très libéral Brunet.
Europe 1 pro-Macron.
RTL pro-Macron.
France Inter pro-Hamon pro-Mélenchon anti-Fillon.
Le Figaro pro-Juppé à l’époque subtilement anti-Fillon.
Le Point anti-Fillon forcené.
L’Express anti-Fillon forcené pro-Macron.
Le JDD pro-Macron anti-Fillon épisodiquement.
Valeurs actuelles pro-Fillon.
Atlantico pro-Fillon pro-Macron subtilement idem Brunet.
C dans l’air anti-Fillon pro-Macron pro-gauche.
Calvi assez équilibré mais des rechutes à gauche parfois.
L’Equipe pas encore politisée présentement.
Le Huffington anti-Fillon forcené.
L’Obs Libé devinez.
Que voulez-vous que Fillon y fasse ?
Moi je n’écoute plus rien certains jours, sauf le sport de 23h à minuit et le Blog Bilger.
La PQR n’en parlons pas, ce fut la presse à la gauche, c’est maintenant la presse à la gauche et à Macron.
Là ils ont perdu mon abonnement de 300 euros.
On est comme en URSS autrefois vers la fin, quand les gens tournaient le poste vers la fenêtre et la rue.
Et je paie une redevance de 135 euros je crois, pour me faire endoctriner, inonder de propagande, c’est super.
Comment éviter de payer cette redevance, il faudrait y penser.
J’ai parlé de l’anti-Fillon.
Mais quand je vois l’anti-Le Pen en parallèle, je me dis que 25 millions de Français non de gauche sont bafoués et qu’il faudra que tout cela se paie un jour ou l’autre.
Excédé. Jamais vécu ça.

@Tomas
« La liberté de la presse n’est pas devenue la dictature de la presse. On présente la presse française comme systématiquement antifilloniste, c’est faux »
Allons, allons atterrissez !!
TF1, France Télévisions, Radio France, BFM, la totalité de la presse quotidienne nationale, à l’exception du Figaro, les hebdos à l’exception de Valeurs actuelles sont macronistes par pensée, par parole et par action !!
Vous osez citer Atlantico présent uniquement sur Internet ou Causeur à l’audience confidentielle comme médias fillonistes, c’est un peu gonflé !
La vérité est sordide : les journalistes agissent en meute, alléchés par l’odeur du sang et sans manifester le moindre esprit critique.
Le plus extraordinaire est que, malgré cette propagande, des citoyens persistent à ne pas voter comme il faut !

Quand on pense que le comique de l’Elysée s’est couché devant Leonarda, et maintenant, c’est devant Erdogan…

Je ne voudrais pas faire du whataboutisme, mais quand même. Il y a une vertu qu’il faut pratiquer de temps à autre : la discrimination.
D’un côté, nous avons le Costumegate, par lequel François Fillon se fait offrir pour plusieurs dizaines de milliers d’euros de beaux habits par ses amis. (D’où l’on peut conclure qu’il a de bons amis.)
D’un autre côté, nous avons sept personnes dont des fonctionnaires d’EDF, fief syndical et communiste depuis 1948, qui viennent d’être mis en garde à vue pour avoir, depuis trois ans, détourné… 800 000 euros à leur profit. Sous forme de prétendus remboursements de trop-perçus de factures d’électricité.
D’un côté, un politicien bien habillé, dont les costumes ne coûtent pas un euro aux Français. De l’autre côté, 800 000 euros directement volés par des fonctionnaires dans la poche des Français. Je m’excuse, mais il n’y a pas photo.

@ Robert Marchenoir
La corruption de fonctionnaires est aussi condamnable que celle des hommes politiques. Je vous rappelle que M. Fillon n’a pas que cette histoire de costume (déjà hautement critiquable, ce sont des moeurs dignes des satrapies centrasiatiques) sur le dos, mais aussi l’emploi fictif présumé de son épouse.
Mais lui n’est pas en garde à vue, c’est là toute la différence, vive l’immunité parlementaire !

@ Giuseppe | 13 mars 2017 à 14:41
Il est amusant de savoir que Mastrotto est devenu moniteur d’auto-école après sa carrière de cycliste.
Ayant fait la leçon à mon épouse, il est venu me voir le jour de l’examen après qu’elle a décroché le petit papier rose.
« Vous êtes son ami ? Bon ça y est, elle l’a enfin eu mais restez à côté d’elle au début »
Cela fait quarante années qu’elle fait de la conduite accompagnée avec moi.

@ Claude Lucon
Pardonnez-moi mais il y a cadeau et cadeau, des costumes pour 50 000 euros ca va au-dela du simple present de courtoisie. Je sais que cela se fait d’offrir des cadeaux somptueux dans bien des pays africains, arabes ou asiatiques, mais jusqu’a preuve du contraire la France est en Europe. Et puis il y a des manieres d’accepter un cadeau d’un riche etranger genereux sans s’enrichir : M. Le Maire s’est fait offrir par l’ambassadeur du Qatar une monter de 87 000 euros, il en a aussitot fait don au mobilier national.
Je ne vois pas le « defaut typique de gauche » dans le fait de s’offusquer de cela : on peut donc satisfaire aux usages du bakchich (au sens litteral du terme, qui signifie « cadeau » en turc) sans s’enrichir de facon rapace.
« Je m’etonne de votre french bashing sur les cadeaux, on en offre toujours chez nous ! »
Je suis d’accord avec vous, le president doit etre elegant mais :
– un costume a 1000 euros est tout a fait suffisant
– M. Fillon, s’il est elegant, n’est pas encore president
– et qui protestait contre les emoluments du coiffeur de M. Hollande deja ?
Non desole votre candidat est indefendable, l’actualite d’aujourd’hui nous montre encore un M. Fillon tellement proche de ses sous qu’il se fait meme rembourser par ses propres enfants apres avoir fait remunerer ceux-ci par le contribuable ! S’il est elu cela promet des slogans de manifestation des plus savoureux !

@Aliocha | 14 mars 2017 à 09:55
Quel rapport avec mon commentaire du 13 à 14:36 où je pointais une différence de taille entre échapper (au sens de se soustraire, abandonner) ou encore s’échapper (s’enfuir) et échappée (action de distancer un groupe, un peloton) ?

@Mary
Quel rapport ?
« Macron reste néanmoins l’obligé de Hollande et partenaire à part entière dudit parti à en juger par la cohorte de suiveurs et suceurs de roues échappés du même pour lui faire allégeance, se mettre à l’abri avant le naufrage et récolter les meilleures places lors du sprint final. »
Je répète en précisant :
Je ne dis pas que vous y cédez, Mary, mais il faut faire attention aux effets pervers de la radicalisation dissimulée sous les éléments de langage.
@Lucile
Touché par l’aveu de votre cafard, me vient le besoin de partager avec vous ces propos de Bobin, du temps de ses « Ruines du ciel » :
http://www.dailymotion.com/video/xdzlno_interview-de-christian-bobin_creation
(La pub y est aussi pénible que les propos extrêmes de la campagne)
« Maintenir propres les lèvres d’or de nos blessures. »

@Robert Marchenoir
Il y a une vertu qu’il faut pratiquer de temps à autre : la discrimination.
Tout homme qui ne sait pas discriminer, entre le bien et le mal, le vrai et le faux, le comestible et le toxique, le sûr et le dangereux, l’ami et l’ennemi etc. est un homme qui s’expose à de grands risques.
Dans sa vie quotidienne, chacun de nous est obligé de prendre plusieurs décisions reposant sur une discrimination.
Vivre, c’est discriminer.

@Tomas | 14 mars 2017 à 10:21
« Un costume a 1000 euros est tout a fait suffisant. »
C’est tout à fait délicieux… Une fois de plus, nous avons ici un prétendu centriste de gauche qui s’avère être un communiste forcené.
En France, n’importe quel anonyme se sent en droit de dicter à son prochain le prix maximum des vêtements qu’il doit avoir sur le dos. « C’est tout à fait suffisant. » L’arrogance est tout de même à couper le souffle…
A quelle Haute Autorité de la dépense des commentateurs de blogs de droite soumettez-vous vos achats à vous, Monsieur Tomas ? Qui vous donne l’autorisation d’acheter telle marque de vêtements, telle voiture, d’aller dans tel restaurant, de vous acheter tel portable ? J’espère que vous avez les reçus, les factures, les autorisations du ministère qui va bien pour vous payer tout cela ? Non ? alors comment savons-nous que cela est « bien suffisant » pour vous ?
Peut-être êtes-vous un sale exploiteur bourgeois capitaliste qui se goberge sur le dos des prolétaires exploités ? Hein ? Qu’en savons-nous ? Nous n’avons pas vu vos certificats, que je sache…

Au fil des jours on en connaît un peu plus sur les méthodes d’enrichissement de F.Fillon.
Imaginons ce personnage aux commandes du pays, toutes les occasions seront bonnes pour qu’il satisfasse à son addiction au « fric ». Toujours aux limites du légal et sans aucun remord. Alors trop c’est trop, j’ai voté pour lui au vu de son programme mais aujourd’hui la confiance est rompue.

@ Panoramix
Je suis sûr que dans votre infinie sagesse gauloise vous trouverez une foule d’arguments pour étayer vos glapissements pathétiques ! On reconnaît en vous l’électeur du FN version cultivée, à court d’argument pour justifier sa xénophobie pathologique et qui se contente de hurler au déclin de la France ou à la guerre civile, sans verser le moindre argument sensé à ses propos.

@ Robert Marchenoir
Je connais votre vulgate néolibérale consistant à dire que nul n’est fondé à évaluer les besoins des autres par coeur. Je maintiens, avec 1000 euros et même moins on peut s’acheter de très beaux costumes. Mais si vous justifiez la corruption passive, en contradiction avec vos récriminations russopohobes permanentes, libre à vous.
@ Claude Luçon
On peut parfaitement refuser des cadeaux quand derrière ceux-ci se cache la corruption passive, ce qu’a fait M. Le Maire était tout à fait fondé. Autant j’admets qu’au nom de l’intérêt national on puisse corrompre un potentat étranger pour obtenir un juteux contrat générateur de richesse pour l’économie nationale, compte tenu du fait que nos concurrents ne se gênent pas pour le faire, autant j’ai du mal à admettre que lesdits potentats viennent importer nos moeurs dans notre pays que nous avons déjà tant de mal à convertir aux vertus de l’état de droit. Je suis sûr que l’Angevin que vous êtes comprendra, c’est dans votre région de l’ouest qu’on trouve les contribuables les plus honnêtes et son économie ne s’en porte pas plus mal.
Fillon n’est pas un digne représentant de sa région d’ailleurs, il est vrai que jusqu’ici il n’est pas accusé de fraude fiscale, ça viendra peut-être !
La gauche n’est pas morte en 1989 comme vous l’affirmez péremptoirement. Les idéologies ne meurent jamais, elles s’effacent provisoirement avant de revenir une fois que le temps et l’oubli ont fait leur oeuvre. Si ceux qui ont tout n’en cèdent pas un peu à ceux qui n’ont rien, la lutte des classes reprendra, cela recommence déjà d’ailleurs.
Et puis pourquoi associer systématiquement la gauche à sa variante totalitaire du communisme réel ? Nous ne traitons pas les électeurs de droite de royalistes ou de fascistes.
Quant aux cadeaux, je n’ai pas constaté la suspicion chaque fois que j’en faisais et je n’ai jamais regardé avec suspicion ceux qui m’en faisaient (dans la limite du raisonnable), mais effectivement chez nous en France la tradition veut qu’on en fasse lors des grandes occasions, c’est ainsi. C’est notre culture, comme on dit ! Moi aussi j’ai une vie de nomade qui m’a amené à côtoyer bien d’autres traditions que celles de ma région natale, c’est peut-être pour ça que je considère que le costume est un anachronisme du passé dont j’aimerais tant pouvoir me débarrasser, c’est tellement pénible à mettre et à enlever, ça prend du temps. Tout ça pour avoir du plumage en société, à se demander à quoi peut servir d’essayer d’être intelligent, courageux ou travailleur si tout doit être déterminé in fine par l’apparence !

@breizmabro | 13 mars 2017 à 19:40
L’autre jour en dînant avec mes enfants et mes petits-enfants je disais « Quand même, Hollande et son coiffeur nous coûte plus cher que les costumes de Fillon ! »
Mon petit-fils de 17 ans 1/2 me demande : « c’est qui Hollande, mamie ? »
C’est c** il va voter en mai.
Quelque part ça fait peur 🙁
En fait, cela m’amène à deux réflexions :
1 – vous n’êtes aucunement obligé de dévoiler vos tares familiales sur ce blog ! (et je ne parle pas du petit-fils)
2 – ce n’est en fait que le résultat d’une famille (et la grand-mère est loin d’être exempte de tout reproche), où toute opinion non « jusqu’auboutdroitiste » est interdite.
Comment voulez-vous que le petit-fils connaisse même l’existence de Hollande, cocooné qu’il a dû être dans le « travail, famille, patrie », allez, je suis trop gentil, je vous mets des majuscules « Travail, Famille, Patrie »
😉

@Pierre Blanchard
Je rajouterais que quand bébé breizmabro demandera ce qu’est une rétrocommission, son père pourra lui dire « je te l’expliquerai quand je t’aurai trouvé un emploi fictif et que tu me reverseras ton salaire, car mon enfant, tu n’es pas encore en âge de te marier ».
Ça se passe comme ça chez les breizmabro. Il manque les caméras de M6 pour un dîner avec le Grand Frère, Super Nanny, et bébé qui questionne papa et maman.

@ Claude Luçon
Vous vous égarez. Je n’ai rien contre les jolies femmes, mais franchement je ne comprends pas comment on peut trouver le bonheur dans un beau costume, une cravate Hermès et une chemise sur mesure. Une voiture de sport à la rigueur oui si on la conduit soi-même sur un circuit, si c’est pour parader sur des routes nationales limitées à 90 c’est absolument inutile. Et non, tout Français qui se respecte n’a pas besoin d’avoir une BMW ou une Mercedes, il n’est même pas obligé d’avoir une voiture, ce serait même mieux qu’il n’en ait pas.
Je suis entièrement d’accord avec vous, M. Macron a été trop payé, mais c’est les actionnaires de la banque Rothschild qui ont payé, pas le contribuable. Il n’y a aucun mal à donner un coup de pouce à ses enfants dans la vie, mais il est répréhensible de les employer sur les deniers publics à des rémunérations dépassant la moyenne, ce n’est pas un bon service à leur rendre, quoique si on défalque les sommes reversées à leur Harpagon de père on y retombe, mais c’est tout de même une drôle de façon de faire.
Il n’y a pas que M. Fillon qui ait eu cinq enfants dans ce pays, j’en ai moi-même plus que la moyenne, mais je ne vous comprends pas quand vous citez M. Boumédiène. Vous avez peur d’une invasion démographique de la France par les fils d’immigrés nord-africains alors que ceux-ci adoptent dès la deuxième génération les habitudes de fécondité des Français, et que le taux de fécondité baisse déjà continuellement chez eux ? La France de demain sera de toutes façons métissée, ou alors elle devra commettre un génocide, je préfère la seconde solution et je ne tiens pas à voir le pays repeuplé de catholiques conservateurs malhonnêtes : avec l’éducation qu’ils ont reçue de leur paternel, je doute que les enfants Fillon soient des modèles d’honnêteté, quoiqu’après cette affaire ils seront sans doute vaccinés contre les malversations financières.
Pour ma part, j’ignore la contribution réelle que j’ai pu apporter à la société, mais quand je me compare à M. Fillon je me rassure, je n’ai jamais utilisé les deniers publics pour améliorer mon train de vie et je ne me suis jamais fait corrompre. Et je n’ai pas l’intention de commencer aujourd’hui !

@Tomas
« Je maintiens, avec 1000 euros et même moins on peut s’acheter de très beaux costumes »
On peut s’acheter une (très bonne) bouteille de vin pour 3€
On peut s’acheter une (très belle) voiture neuve pour 10 000€
On peut se payer un (très bon repas) dans un restaurant pour 15€
Etc.
Du Mélenchon dans le texte !!
Heureusement qu’on ne paye pas pour vous lire !!

@Tomas
« Nous nous moquons de la grandeur de la France en soi, nous voulons bien vivre, et pour cela point n’est besoin d’un monarque éclairé à notre tête avec un parlement croupion pour légitimer son pouvoir de l’onction démocratique. »
J’imagine que c’est un pluriel de majesté ?
En tout cas l’histoire de France racontée par Tomas, c’est digne des Marx Brothers !
Merci de la rigolade !!
Vous êtes en forme en ce moment…

Vous n’avez rien compris. Fillon est un pragmatique et prend les moyens de ses ambitions.
Il aime s’en mettre plein les poches, se remplir les poches, dès lors un costard sur mesure n’avait rien de superflu.

@ Trekker | 15 mars 2017 à 00:05
« Engagez tout de suite une procédure en référé pour faire interdire cet infâme livre, qui est bien pire que tous les articles du Canard sur F.F. ! »
J’ai dû perdre le fil quelque part. De quel livre parlez-vous ? Je ne pensais pas en avoir mentionné un ici ?
Pour l’instant je lis un bouquin écrit par un Anglais, Stephen Clarke, sur son expérience en France dont le titre est « A year in the Merde », je ne le conseille d’ailleurs à personne.
J’avais suggéré à un jeune membre de ma famille de lire Les Carnets du Major Thompson de Daninos pour comprendre les Français, lui m’a conseillé S. Clarke, son bouquin est effectivement infâme, d’autant plus qu’il ne parle que de lui-même, de crottes de chien sur les trottoirs parisiens et de ses exploits sexuels, mais comment le savez-vous ?
@ stephane | 14 mars 2017 à 23:45
« J’ai cru à de l’ironie de Tomas ou Régis Antoine, jusqu’à ce que votre signature me fasse perdre mon sourire, charité chrétienne oblige. Ressaisissez-vous. »
Nos sens de l’humour sont clairement différents
De quoi dois-je me ressaisir ?
Je me souviens d’un nombre de meetings de pays du tiers monde au cours des cinquante dernières années, devenus pays en voie de développement, où il fut dit :
1- Castro : « nous n’arriverons jamais au niveau des pays développés, la seule solution est de ramener le leur au niveau du nôtre »
2- Boumédiène : « nous conquerrons les pays démocratiques avec le ventre de nos femmes »
3- Délégué indien à l’Unicef, parlant des naissances abondantes dans les pays en voie de développement : « We breed them, you feed them. »
Ils avaient raison, c’est ce qui se passe. Vous ne lisez pas les études statistiques, n’avez jamais entendu parler du « grand remplacement », lu Zemmour et n’écoutez pas ce que disent nos concitoyens.

« Antoine. — Oh ! pardonne-moi, sanglant monceau d’argile, si je suis doux et pliant avec ces bouchers ! Tu es les ruines de l’homme le plus noble qui ait jamais vécu dans le cours des siècles. Malheur à la main qui a répandu ce sang précieux ! Je prophétise à cette heure sur tes blessures, qui, pareilles à des bouches muettes, ouvrent leurs lèvres de rubis, pour demander le secours de ma voix, qu’une malédiction tombera sur les générations des hommes ; la rage intestine et la féroce guerre civile porteront le désordre dans toutes les parties de l’Italie ; le sang et la destruction seront choses si habituelles, les spectacles terribles seront si familiers, que les mères ne feront que sourire, lorsqu’elles contempleront leurs enfants écartelés par les mains de la guerre, tant toute pitié sera étouffée par la pratique passée en coutume des actes cruels : et l’esprit de César, errant par soif de vengeance, viendra dans ces régions avec Até, sortie brûlante de l’enfer, criera carnage ! d’une voix de monarque, et lâchera les chiens de la guerre ; en sorte que l’odeur de cet acte odieux se fera sentir par-delà la terre avec la puanteur des morts en putréfaction, gémissant après la sépulture !  »
https://fr.wikisource.org/wiki/Jules_C%C3%A9sar_(Shakespeare)/Traduction_Mont%C3%A9gut,_1870/Acte_III

@ caroff
Nul pluriel de majeste, dans ma generation qui n’a pas biberonne a la vocation universelle de phare de l’humanite de notre pays nous sommes assez nombreux a penser ainsi. Nous laissons a d’autres qui en ont les moyens (les Americains) ou qui n’ont pas encore ouvert les yeux (les Russes) ce genre de delires de grandeur. Notre aspiration est de vivre le plus heureux possible dans un monde le plus apaise et le moins injuste possible.
Cela passe d’ailleurs par une certaine grandeur, au moins militaire et economique, pour pouvoir se defendre efficacement contre ceux qui seraient contre ce modeste programme, mais pour nous la grandeur de la nation n’est pas un but en soi. Nous nous contentons de victoires sportives, bien moins couteuses en argent et en vie humaines que des victoires militaires de prestige !
Sinon, difficile en effet d’avoir une bonne bouteille de vin pour 3 euros et un bon repas pour 15, en revanche on peut tout a fait acquerir une voiture correcte pour 10 000 euros, d’occasion par exemple, je ne vois pas bien la difference, honnetement, tant qu’il y a assez de place et que ca roule. Vous non plus, vous n’etes pas gene par les exces d’un politicien qui pretend mettre les plus modestes de ce pays au regime de rigueur histoire de leur apprendre a vivre ?
@ Panoramix
Puisque vous votez FN et vous en vantez, je suis bien force de vous qualifier de xenophobe, de raciste, d’islamophobe ou d’antisemite, choisissez l’adjectif qui vous plaira.
Je suis sans doute grotesque (qui ne l’est pas ? « Cherchez le ridicule en toutes choses et vous le verrez », Jules Renard), ennuyeux pour ceux qui ont mal a la tete des qu’ils ont plus de trois lignes a lire ou a ecrire, suffisant j’essaye de lutter contre tous les jours.
Quant a mes pretendus mensonges et mauvaise foi, j’aimerais que vous les justifiiez arguments credibles a l’appui, mais c’est sans doute au-dessus de vos possibilites.
Je ne vous aurais pas repondu si vous ne m’aviez pas mis en cause, vous n’etes pas oblige de me lire, et je n’ai dit a personne de quitter ce blog, car je suis attaché a la liberte d’expression et surtout n’en suis pas l’animateur, ce n’est pas a moi de jouer le maitre censeur.
@ Claude Lucon
« 1- Castro : « nous n’arriverons jamais au niveau des pays développés, la seule solution est de ramener le leur au niveau du nôtre »
2- Boumédiène : « nous conquerrons les pays démocratiques avec le ventre de nos femmes »
3- Délégué indien à l’Unicef, parlant des naissances abondantes dans les pays en voie de développement : « We breed them, you feed them. » »
Et apres ? En 2017, ces pays demeurent bien derriere nous en matiere de developpement economique, sanitaire et humain. Il ne faut preter trop d’attention aux rodomontades des dirigeants des pays en developpement, il n’ont que cela pour exister dans la communaute internationale, malheureusement. Quant au grand remplacement, foutaise que cela, il n’est pas pres d’arriver, avec seulement 15 pour cent de moins de 18 ans d’origine immigree dans notre pays ; faut-il que les Francais aient perdu confiance en eux-memes pour en arriver a de telles considerations desabusees et pour suivre un frustre de la vie a la plume alerte comme Eric Zemmour, dont ni le prenom ni le nom de famille ne sont « purement francais », au passage.
Comme souvent, c’est Guy Debord qui a bien percu la nature du probleme. On n’est pas oblige de partager son pessimisme chronique, neanmoins je trouve cela assez bien observe :
http://culturalgangbang.blogspot.com/2008/05/la-question-des-immigrs-vue-par-guy.html
En m’excusant du site qui est un torchon du Web d’extreme droite des plus crasses, mais c’est la que j’ai trouve le texte le plus rapidement.

@ Régis Antoine et stephane
Attention, comme le précisait Luc Ferry ce matin sur LCI, à ne pas cacher une vile jalousie derrière une morale de façade.
Je n’ai jamais envié les plus riches que moi et je peux vous dire qu’ils sont les plus nombreux et que vous appartenez sûrement à cette dernière catégorie. Car à ce train j’ai le regret de vous dire que vous tombez dans un populisme de sans-culotte qui va être contre-productif. A vouloir sucer les os sous la table il serait bien que vous changiez un peu de volaille. A défaut de changer de maître.
http://www.les-crises.fr/macron-en-pre-campagne-en-2016-a-las-vegas-381-000-e-d-argent-public/

@ Giuseppe
Ah oui en effet. On peut y trouver un bon resume de l’electorat coeur de cible de M. Fillon :
« Cet électorat particulier, frileux et replié, âgé et aisé, voulait qu’on lui raconte une certaine idée de la France, la France du « c’était mieux avant ». La France de la grande souffrance nationale… La France rongée par la dépression… La France vautrée dans le pessimisme… La France persuadée que « tout fout le camp »… La France naufragée par la misère de son école publique… La France grignotée par le cancer de l’assistanat… La France apeurée par deux burkinis sur une plage… La France abandonnée par une jeunesse qui ne veut plus travailler… La France minée par une cinquième colonne invisible… La France entravée par le politiquement correct… La France menacée d’un effondrement comparable à celui de 1940… La France sapée par des années de laxisme et de communautarisme… Bref, une France coupable, ayant péché économiquement, socialement et culturellement, une France à laquelle il faut administrer la punition qu’elle mérite, en rédemption de ses fautes, ses très grandes fautes, à commencer par la pire d’entre toutes, l’instauration du mariage pour tous, ultime avatar de la dérive décadente initiée dans les années 1960. »
Ce qui est pour le moins paradoxal, c’est que cet electorat n’a sans doute pas peu contribue a faire la France telle qu’elle est aujourd’hui, avec ses qualites et ses defauts. Vu son poids demographique et la participation electorale dont il fait preuve, on ne peut pas exclure encore la victoire de M. Fillon.
C’est rassurant pour la moralite publique, il n’y a pas de doute !

En fait tout était déjà dit, il suffisait que le Palmipède batte des ailes.
https://planetes360.fr/francois-fillon-train-de-vie-a-matignon-de-2007-a-2012/

@Claude Luçon | 15 mars 2017 à 13:19
« C’est à nous d’aller les aider à construire leurs pays si nous voulons garder le nôtre et qu’ils restent chez eux. »
Ca ne tient pas debout. Ne confondez pas votre carrière personnelle avec les nécessités de la politique internationale (ou même ses possibilités).
En somme, vous êtes en train de nous dire que « nous » (c’est-à-dire les Occidentaux, les Français, les Européens, les Américains) aurions la responsabilité d’aller dans les pays étrangers à notre civilisation, pour y faire marcher ce qui ne fonctionne pas (soit à peu près tout) ; faute de quoi leurs habitants auraient le droit de venir chez nous détruire ce qui y fonctionne encore.
Donc, nous devrions aller coloniser les pays que nous avons décolonisés… mais sans les recoloniser… pour y faire ce que nous avions réussi à y faire lorsqu’ils étaient à notre botte… alors qu’ils ne veulent plus de notre tutelle… ce pourquoi ils nous ont mis dehors… montrant ensuite leur incapacité à assurer le bien-être que nous leur avions assuré lorsque nous y avions le pouvoir… sachant que ni eux, ni nous, n’avons la moindre inclination, aujourd’hui, pour recommencer l’aventure coloniale.
C’est absurde, évidemment. Sur tous les plans : politique, moral, économique…
Non seulement c’est absurde, mais en plus c’est impossible. Cela revient à imaginer que la France (par exemple) aurait le pouvoir, les moyens économiques et humains, pour réparer à elle toute seule ce qui ne fonctionne pas en Afrique, et pour continuer à le faire marcher une fois réparé.
Cela relève, encore et toujours, de ce détestable et long sanglot de l’homme blanc (Pascal Bruckner), lequel se bat la poitrine pour tout ce qui va de travers dans le monde, et s’imagine que c’est de sa responsabilité.
Autant ce penchant est admirable quand il s’exerce avec modération et sagesse, autant il mérite le respect lorsqu’il s’inspire du christianisme authentique, autant il est dangereux lorsqu’il est poussé au taquet et relève des valeurs chrétiennes devenues folles (Gilbert Keith Chesterton). Dangereux pour tout le monde, je précise. Pas seulement pour « nous ».
Ne vous y trompez pas : autant les pays peuplés d’hommes à la peau marron (Jean-Luc Mélenchon) aiment à prétendre qu’ils se bousculent chez nous parce que nous ne faisons pas assez pour eux, autant ils sont prompts à se défausser de leurs propres responsabilités en réclamant l’argent de l’homme blanc, et à prétendre que si tout va mal chez eux c’est dû à notre indifférence à leur égard, autant, si nous les prenions au mot (et, hélas, nous les prenons trop souvent au mot), ils ne trouveraient pas de mots assez durs pour nous accuser d’interférer dans leurs affaires, et d’être, par conséquent… responsables de tout ce qui ne va pas chez eux.
Remarquez que ce penchant n’est pas exclusif aux hommes à la peau marron. Les Russes s’y entendent très bien pour nous tenir le même discours, se plaignant qu’on ne les aide pas assez, et simultanément se plaignant qu’on les aide trop. Sauf erreur de ma part, les chefs du Kremlin qui aiment à tenir ce discours sont blancs de chez Blanc.
D’ailleurs, il ne manque pas de masochistes blancs, et américains, en butte aux insultes continuelles des Russes blancs, quoique rouges, pour se battre la poitrine en convenant que, si tout va de travers en Russie, c’est la faute des Etats-Unis. En voici un exemple récent :
https://www.nytimes.com/2017/03/13/opinion/angels-and-demons-in-the-cold-war-and-today.html
Bon, Boykewich, ce n’est pas très américain, comme nom, mais il faut quand même admirer le culot d’un homme qui, en tant qu’Américain, accrédite, dans un journal américain, la thèse russe selon laquelle a) les Etats-Unis cherchent à détruire la Russie en s’ingérant dans ses affaires intérieures, b) la preuve, c’est que Washington a plongé la Russie dans le chaos lorsque (à en croire le Kremlin) la Russie était une colonie américaine, après la chute du communisme et avant l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine.
La classe dirigeante russe elle-même n’ayant, bien entendu, aucune responsabilité dans la voie kleptocratique qu’elle a choisie entre 1991 et 2000, et amplement confirmée depuis. La kleptocratie poutinienne de 2017 n’ayant évidemment aucun rapport avec la kleptocratie soviétique qui a exactement un siècle cette année.
En somme, nous dit la propagande du Kremlin (régurgitée par des Occidentaux sanglotants), si la Russie est pauvre et arriérée, c’est parce que les Etats-Unis ne l’ont pas suffisamment bien colonisée entre 1991 et 2000, n’y ont pas suffisamment imposé leur pouvoir, n’y ont pas pris les bonnes décisions (libérales ? autocratiques ? communistes ? fascistes ? tsaristes ? on ne sait trop), puisque, évidemment (c’est ce qu’il faut comprendre) c’étaient eux qui y prenaient les décisions. Tandis que les Russes se contentaient de regarder.
Damned if you do, damned if you don’t. (Ma pomme)

@ Robert Marchenoir | 15 mars 2017 à 18:37
Il va falloir vous libérer de cette fixation sur la colonisation.
En Afrique elle est terminée depuis 1960.
Les fonctionnaires coloniaux, les fils à papa qu’il fallait cacher aux colonies, les petits blancs sont tous partis.
Mais nous, comme les Britanniques et, pire, les Belges et les Portugais en particulier, n’avons pas laissé derrière nous les élites dont ils avaient besoin, en d’autres termes des ingénieurs, techniciens, scientifiques, médecins… seulement des bavards, Sciences Po, experts-comptables, quelques enseignants, deux ou trois médecins et beaucoup, beaucoup de politiciens.
Par contre ces pays, régis par les fonctionnaires coloniaux donc domaines réservés jusque-là, se sont ouverts à tout le monde en 1960. Une concurrence féroce, politique et commerciale, issue de partout : ex-pays coloniaux, ONU, nouveaux venus des USA, URSS, Allemagne, Inde, Brésil, Liban, est née. Ils se concurrençaient aussi sur les facilités de crédit qu’ils accordaient sans contrôle sérieux, à des taux subventionnés, en est résultée une corruption épouvantable. L’argent prévu pour construire ponts, routes, hôpitaux, université, usines, a fini pour sa plus grande part sur des comptes personnels en Suisse, à la City ou à Wall Street.
Il ne s’agit pas de recoloniser il s’agit d’aller leur apporter la technologie et les professionnels dont ils ont besoin. Ils le savent parfaitement, ils le demandent, ils ont aussi besoin de crédits, tout cela peut et doit être rigoureusement contrôlé sans colonisation.
Les organisations existent : UNIDO, UNICEF, FAO pour l’ONU, ECDG en UK, Coface en France, Sace en Italie, Hermes en Allemagne, Ex-Import aux USA.
Vous êtes tous obsédés par la colonisation d’antan, elle n’existe plus.
Vous avez créé une nouvelle forme de colonisation en allant dire aux citoyens de ces pays qu’ils sont malheureux avec leurs dirigeants et systèmes actuels et que mieux vaudrait les remplacer par notre glorieuse démocratie, avec les résultats que nous avons sous le nez en Irak, Syrie, Libye, Mali, RCA, Erythrée, Somalie, Zimbabwe, Burundi… c’est cela la nouvelle colonisation, celle des BHL, des pourfendeurs de dictateurs, des conseillers en gouvernement devenu experts d’un pays en 48 heures de séjour.
En 1993 le Nigeria vivait depuis 1963 sous un régime militaire pas particulièrement dictatorial, il aurait été facile de l’aider à évoluer vers une société plus juste en lui imposant des règles de financement mieux contrôlées.
Mais non ! En 1993 Bill Clinton et son pote le révérend Jesse Jackson ont pris des mesures bloquant l’accès du Nigeria à l’IMF et WB, avec l’approbation de Mitterrand, Kohl, Major et les autres dont aucun n’a écouté son ambassadeur qui cherchait à leur dire que c’était une erreur. Clinton parlait avec Monica entre les jambes, tous ces chefs d’Etat l’enviaient sans doute et l’écoutaient.
Pourquoi en fait : parce que Bill Clinton avait besoin du vote des noirs américains pour sa réélection. Ce vote était contrôlé par Jesse Jackson et un autre révérend, Al Sharpton. Jackson avait un contrat au nom de sa Rainbow Coalition avec le gouvernement militaire du Nigeria, il devait faire du lobbying en faveur du Nigeria à New York et Washington contre des honoraires de 5 millions de US$ par an. Comme il ne faisait rien, le nouveau président militaire, Sani Abacha, a annulé le contrat.
Ajoutez à cela le fait que bon nombre d’élus noirs américains étaient financés par de riches nigérians ayant pignon sur rue aux USA, lesquels poussaient aussi dans le sens de reprendre le pouvoir aux militaires.
En dépit de l’expérience civile catastrophique Shagari faite de 1979 à 1983.
Incapable d’obtenir les crédits à court terme dont il avait besoin de la WB et l’IMF en attendant les grosses rentrées du pétrole pour stabiliser la comptabilité du pays, le gouvernement nigérian a monopolisé tout l’argent qu’ils pouvaient récupérer des quelques rentrées du pétrole, arrêtant du jour au lendemain 25 projets d’exploration par économie. Plus de 100 000 ouvriers nigérians du pétrole se sont retrouvés sans travail. Arrêtant aussi nombre de chantiers de génie civil et industriels.
Nous étions 17 000 expats français au Nigeria en 95. Outre les pétroliers, Peugeot assemblait des 405 à Kaduna, Michelin fabriquait des pneus à Port Harcourt utilisant la matière première de leur forêt d’hévéas, Fiat assemblait des camions à Kano, les Allemands opéraient un meunerie à Apapa et assemblaient des Opel…
Trois ans après nous n’étions plus que 1500 Français.
Un gouvernement civil a été élu pour plaire à Billy C. sous un ancien général, Obasanjo, il a tenu le pays comme il a pu, les militaires le respectaient. Puis un civil a été élu, le résultat s’appelle Boko Haram. Les militaires n’étaient plus payés, ils ne voyaient pas pourquoi il se battraient. Ils viennent de recommencer car les Nigérians ont élu un nouveau président, Buhari, ex-général, ex-président militaire en 1983. Vous avez peut-être remarqué qu’on n’entend presque plus parler de Boko Haram, ce n’est pas une coïncidence, les militaires nigérians ont à nouveau un chef, reçoivent leur solde en fin de mois et ont de nouveau des armes et munitions et ce sont de bons soldats.
Il n’y a rien de colonial dans tout cela, les comptes sont à demander à Bill Clinton et, croyez-moi le compte est lourd. Sans tirer un coup de fusil, sans un seul Marine, il a fait autant de dommage que G.W. Bush en Irak avec 55 000 hommes.
Et si vous ne me croyez pas je vous ferai parvenir copie de ma carte de CCEF auprès de notre ambassade. Ainsi qu’un remarquable dossier concernant la visite de BHL à Lagos en 1993, il se voyait déjà pourfendeur de dictateur au Nigeria poussé par son copain Wole Soyinka.
J’ai vécu au Nigeria de 1979 à 1995.
Alors dormez tranquille, la colonisation de vos grands-pères n’est plus que dans votre imagination. Cessez de culpabiliser les jeunes générations, donnez-leur un avenir en les encourageant à aller aider l’Afrique à se développer, pas avec des bavards, mais avec des bosseurs !
Si Macron avait un rien d’intelligence c’est ce qu’il aurait dû dire aux Algériens, mais comme tous les énarques son logiciel est bloqué sur sa vanité, et la colonisation pour tenir le pékin tranquille et le faire voter pour une gauche qui n’existe que dans sa fantaisie.
La colonisation type Macron est en cours de modernisation sous le nom de mondialisation, mais ce nouveau type de colonisation nous affecte tous, pas seulement les Africains.
Là est le crime contre l’humanité, il est à venir.
Et n’oubliez pas de me dire combien d’années vous avez vécu dans les « colonies ».

@Claude Luçon | 16 mars 2017 à 06:30
« Il va falloir vous libérer de cette fixation sur la colonisation. »
Mais c’est vous qui réclamez une nouvelle colonisation, pas moi. Moi, je ne fais aucune fixation, justement. C’est vous qui êtes fixé sur votre passé, et qui ne comprenez pas que ce qui était possible lorsque vous étiez en Afrique, parce que l’Afrique était colonisée ou l’avait été récemment, ne l’est plus, aujourd’hui que la page est tournée.
« Mais nous, comme les Britanniques et, pire, les Belges et les Portugais en particulier, n’avons pas laissé derrière nous les élites dont ils avaient besoin, en d’autres termes des ingénieurs, techniciens, scientifiques, médecins… seulement des bavards, Sciences Po, experts-comptables, quelques enseignants, deux ou trois médecins et beaucoup, beaucoup de politiciens. »
Pourquoi aurions-nous laissé des élites derrière nous ? En vertu de quoi ? Pour qu’elles soient massacrées, spoliées ? L’Allemagne a-t-elle laissé ses élites en France, en 1945 ?
Quant aux Britanniques, qui, si je vous suis bien, auraient laissé des élites derrière eux (contrairement à nous autres, gros imbéciles de Français), est-ce que cela les a empêchés d’être envahis par l’immigration africaine, noire, musulmane, indienne, pakistanaise, antillaise ? Est-ce que cela a empêché les viols pédophiles de masse par les immigrés musulmans du sous-continent indien ? Est-ce que cela a empêché le pillage et l’incendie volontaire de Londres par des émeutiers noirs ?
« Il ne s’agit pas de recoloniser, il s’agit d’aller leur apporter la technologie et les professionnels dont ils ont besoin. Ils le savent parfaitement, ils le demandent. »
Et donc, en fait, on le leur refuse. La France interdit à ses technologues et à ses professionnels d’aller travailler en Afrique. Les visas de sortie sont impitoyablement refusés.
D’ailleurs, aucun Français ne travaille en Afrique. A chaque fois qu’il y a un coup d’Etat là-bas, c’est-à-dire une fois tous les quinze jours, la télé nous apprend que l’armée française a pris toutes les précautions nécessaires pour protéger la communauté française, mais ces gens-là n’existent pas : ce sont des fake news, pour flatter les nostalgies coloniales.
« Vous avez créé une nouvelle forme de colonisation en allant dire aux citoyens de ces pays qu’ils sont malheureux avec leurs dirigeants et systèmes actuels et que mieux vaudrait les remplacer par notre glorieuse démocratie. »
Vous ? Qui ça, vous ? Moi, je n’ai rien dit du tout, aux Africains. Je m’en tape, des Africains. Mon point de vue, je viens de vous l’expliquer, c’est que les Africains se gobergent d’africanité autant qu’ils veulent, qu’ils essaient, chez eux, le glorieux communisme, le fabuleux islam ou le pittoresque cannibalisme autant que ça leur chante, mais qu’ils ne viennent pas nous faire tartir à domicile avec leurs merveilleuses coutumes. Nous, on garde notre glorieuse démocratie, et eux, ils gardent leur glorieuse… chépaquoi. Ca joue ? Ca vous va, comme deal ? C’est pas trop déséquilibré ? Franchement, je ne peux pas faire mieux…
Et puis, il faudrait arrêter cinq minutes avec cette incessante stigmatisation de la démocratie. Ca fait très malin, d’ironiser sur la démocratie, surtout lorsqu’on bénéficie de ses bienfaits. De même que les communistes d’Europe pouvaient tout à loisir fustiger le capitalisme, au moment même où ils profitaient de ses avantages.
Si l’Afrique est arriérée comme elle l’est, c’est, effectivement, parce qu’elle manque de démocratie, si l’on entend par là : régime politique libéral, Etat de droit, prévalence de la loi sur la corruption et la force, existence d’un droit de propriété prévisible pouvant être défendu devant les tribunaux, sécurité juridique, prévalence des institutions sur la préférence tribale, alternance au gouvernement… enfin bref, tout ce qui fait l’ordinaire de notre glorieuse démocratie que l’on brocarde un peu trop volontiers de nos jours, sans s’aviser que les maux dont nous souffrons viennent d’une insuffisance d’application de ses principes, et non de leur excès.
La différence entre vous et moi, c’est que vous, vous pensez que l’Afrique peut s’en sortir, alors que moi je pense le contraire. Parce que je suis « essentialiste », comme disent les cuistres néo-marxistes. On peut en discuter. C’est un point de débat.
Mais ce qui est sûr, c’est que l’Afrique ne peut pas s’en sortir si on lui dénie toute responsabilité, si on l’écrase sous le paternalisme néo-colonial voulant que ce soit « notre » faute si elle se porte mal, si on encourage son penchant hélas déjà trop présent à dire, sans cesse : « Gimme gimme gimme… gib me dat…. gib me dat… ». Personne ne peut s’en sortir avec une mentalité pareille. Pas plus les Africains que les Français, d’ailleurs (qui, à cet égard, n’ont nullement besoin d’immigration pour s’africaniser à toute vitesse).
« En 1993 le Nigeria vivait depuis 1963 sous un régime militaire pas particulièrement dictatorial, il aurait été facile de l’aider à évoluer vers une société plus juste en lui imposant des règles de financement mieux contrôlées. Mais non ! En 1993 Bill Clinton et son pote le révérend Jesse Jackson… »
Hop, hop, hop ! Un instant… Ici, nous sommes en France. Nous, tour Eiffel, fromages qui puent, Parisiennes pas farouches, tractions avant, De Gaulle, toussa. L’Amérique, c’est pas nous, c’est en face : OK ?
D’autre part, vous me permettrez de prendre avec un gros bémol votre assertion selon laquelle il aurait été facile de. Si « cela » avait été aussi facile que cela, comment se fait-ce que « cela » ne se soit fait nulle part en Afrique ? Parce qu’il n’y a pas que Bill Clinton et le Nigeria en 1993…
Et puis une fois de plus, vous vous placez dans une situation coloniale, tout en prétendant récuser la colonisation. L’Afrique, c’est en Afrique. Ce sont les Africains qui sont responsables de l’Afrique. Pas les Américains, ni les Français, ni les Patagons.
Les Américains ont peut-être fait toutes les erreurs du monde concernant leur politique africaine, il n’en demeure pas moins qu’ils ne sont pas responsables de l’Afrique. Ce ne sont pas les Américains qui ont le pouvoir en Afrique. Ce sont les Africains.
En battant votre coulpe sur le dos des Français, concernant l’Afrique, vous encouragez l’irresponsabilité des Africains. Vous les encouragez à se dire que c’est toujours la faute du Blanc. Outre que cela a des conséquences directes, et mortelles, sur les victimes de la délinquance en France, cela condamne les Africains à l’arriération perpétuelle.
Personne n’a seriné aux Japonais, après Hiroshima, que s’ils avaient des cors aux pieds c’était la faute des Américains. En conséquence, ils se sont sorti les doigts et ils ont inondé l’Amérique d’appareils photo et de voitures. Et personne ne se tord les mains, aujourd’hui, en se disant qu’il faudrait leur fournir de la technologie et des ingénieurs.
D’ailleurs il y a, en Afrique, un certain nombre de voix qui s’élèvent pour refuser l’aide et le paternalisme occidentaux. Certes, elles sont ultra-minoritaires, mais enfin elles existent.
« N’oubliez pas de me dire combien d’années vous avez vécu dans les « colonies ». »
Ah, nous y sommes… l’argument touristique : j’y ai vécu, donc j’ai raison. Selon la même logique, Hitler a vécu en Allemagne, donc le nazisme est une bonne chose. Les Français vivent en France, donc ils ont raison sur tout en ce qui concerne la France, et d’ailleurs ils sont d’accord sur tout : Nathalie Arthaud va recueillir 100 % des voix à l’élection présidentielle. Les Africains vivent en Afrique, donc tout ce que dit un Africain sur l’Afrique est vrai, et d’ailleurs les Hutus n’ont jamais massacré les Tutsis, les Noirs d’Afrique du Sud ne brûlent pas vifs les Noirs étrangers qui excèdent le seuil de tolérance de l’immigration, tout ça c’est la faute à Bill Clinton. Qui n’est plus au pouvoir, hein.
Maintenant, c’est un Gentil, qui dirige l’Amérique. C’est Trump. Il est dans notre camp, Trump. C’est un ennemi de la si haïssable démocratie, je le rappelle à tous ceux qui n’auraient pas encore mis leurs pendules anti-américaines à l’heure.

@ Robert Marchenoir
Toujours aussi subtil dans vos affirmations je vois :
« Est-ce que cela a empêché les viols pédophiles de masse par les immigrés musulmans du sous-continent indien ? Est-ce que cela a empêché le pillage et l’incendie volontaire de Londres par des émeutiers noirs ? »
Pas de doute, on a affaire à un vrai démocrate « essentialiste » !

@ Robert Marchenoir
L’incendie de Londres c’etait en 1666, les Noirs n’y sont pour rien. A une epoque plus recente, le Blitz a fait des degats majeurs a la capitale britannique aussi, mais la encore les Noirs n’y sont pour rien.
Quant aux viols massifs commis par les Musulmans anglais… vous avez de quoi appuyer vos dires ?! S’ils sont massifs, il doit bien y avoir des statistiques ?
Je ne nie pas l’evidence, je nie les evidences fausses et grossieres comme les votres. Je doute par ailleurs d’avoir la moindre influence favorable ou defavorable sur les electeurs potentiels du FN. Ce n’est pas moi qui vote pour un parti de negationnistes et de supremacistes raciaux, ce sont plutot les gens comme vous !

@ Robert Marchenoir | 16 mars 2017 à 18:15
Essayez de comprendre, je parle de « FORMER », « EDUQUER » des techniciens africains, pas laisser les nôtres.
Nous avons laissé des fonctionnaires africains mais aucun professionnels AFRICAINS.
En 1951/52 j’ai terminé des études d’ingénieur à Paris, les résidences universitaires situées entre la Porte d’Italie et la Porte d’Orléans étaient pleines d’étudiants africains, aucun, je répète aucun, n’était étudiant scientifique ou ingénieur. C’est de ceux-là dont je parle. Au lieu de leur donner des bourses généreuses pour faire Sciences Po, droit et autres formations de bavards, il aurait fallu en diriger des dizaines dans nos écoles d’ingénieurs.
Puisque cela n’a pas été fait, il faut les inciter à le faire maintenant.
Si vous aviez vécu en Afrique vous sauriez que, par leurs anciennes cultures africaines, pré-colonisation, ils ne sont pas portés vers les sciences et la technologie. Aussi longtemps qu’on ne les poussera pas à former LEURS scientifiques et LEURS ingénieurs, ils ne pourront vivre que du commerce de matière première et leurs pays ne se développeront pas.
Une nation moderne ne fonctionne que grâce à ses ingénieurs, ses techniciens, ses scientifiques, ses ouvriers de toutes qualifications, pas grâce à ses journalistes.
Les journalistes et les politiciens sont là pour nous informer et cogiter un avenir pour le pays, personne ne le conteste, mais ils ne peuvent le faire qu’en utilisant les moyens de communication que nous, les techniciens, mettons à leurs dispositions.
Si les journalistes et les politiciens se taisent, ce qu’il feraient bien de faire au lieu de se ridiculiser en ce moment, le pays ne cessera pas de fonctionner pour autant.
Si l’électricité, l’eau, le gaz ne sont plus délivrés, s’il n’y a plus d’essence ou diesel aux stations-services, aucun camion aucune voiture ne circuleront, sans électricité et diésel, aucun train de roule…
Si vous comprenez cela vous comprendrez pourquoi j’insiste sur le fait qu’il nous faut aider les Africains à former leurs techniciens puis les aider à prendre la construction de leurs pays en mains.
C’est à eux de le faire, avec notre aide. FORMATION, EDUCATION d’ingénieurs et techniciens, Robert !
Ils ont la main-d’oeuvre, il leur manque les ingénieurs, les techniciens, les contremaîtres. Ce n’est que comme cela qu’on peut construire.
Avec un minimum de cadres européens nos tours de forage au Nigeria étaient plus efficaces que celles de la Mer du Nord. L’ouvrier africain ne se pose pas de question, si vous lui offrez un salaire décent et une couverture médicale pour sa famille, il bosse et ridiculise en productivité ses collègues européens. J’en ai fait l’expérience.
J’ai travaillé entre autres sur une tour d’exploration au Mozambique, en 56, où nous avions des équipes d’aides foreurs bantous qui, en un rien de temps avaient transformé leur cadence de travail en une danse et composé une chanson pour se donner le rythme. Nous avions même découvert grâce à un missionnaire catholique italien, qui comprenait leur langue, qu’il y avait un couplet pour chacun de nous, blancs, basé sur nos défauts et particularités, pas toujours très flatteur, surtout côté bagatelle.
Nos maîtres foreurs texans étaient bluffés par l’efficacité de leurs équipes.
Je le répète, il manque en Afrique les cadres entre les dirigeants politiques, et les artisans, ouvriers et manoeuvres, ceux qui peuvent concevoir et construire le pays.
Les journalistes n’y manquent pas ils sont, à quelques exceptions près, presque, mais pas tout à fait, aussi charognards que les nôtres, mais ne sont pas encore tombés aussi bas que le Canard enchaîné et Mediapart.
Ai-je besoin de vous répéter qu’on ne construit rien avec des journalistes dans une société matérialiste ?
Leur spécialisation est du côté destruction, pour ne pas dire mise à mort, c’est tout de même évident en ce moment.
Même des gens comme Yves Thréard, pourtant respectable et de grande qualité, bien que toujours mal peigné, passent leur temps à discuter des costumes de Fillon, pendant que des gamins tuent d’autres gamins dans nos lycées.
Je parie que d’ici peu un journaliste va découvrir que les rouleaux de papier toilette dans les WC du « château » des Fillon sont en fait des rouleaux de soie car les Fillon ont des derrières délicats et luxueux, le Canard enchaîné leur a donné des hémorroïdes. Et qu’en plus c’est de la soie offerte par le président chinois à 1250 € le rouleau.

@Tomas
« Une fois de plus votre obsession raciale nous eloigne du sujet, mais je ne me presserai pas trop pour mettre cette epidemie de viols sur mineurs, qui est effectivement scandaleuse par son caractere massif, sur la seule immigration. »
C’est vous qui posez une question à Robert Marchenoir : « Quant aux viols massifs commis par les Musulmans anglais… vous avez de quoi appuyer vos dires ?! S’ils sont massifs, il doit bien y avoir des statistiques ? »
Et je me permets d’y répondre en mettant des liens.
Mon obsession n’est pas raciale mais culturelle : des hommes, musulmans, célibataires, au contact de femmes occidentales libérées adoptent des comportements violents, criminels perceptibles également en Suède !!

De l’intégration négative selon Tomas :
« Moralité, les immigrants adoptent vite les vices de leur société d’accueil, ce que l’on peut d’ailleurs considérer comme un signe d’intégration, même s’il est négatif »
C’était la perle du jour… Sans commentaire !

@ Noblejoué
J’avais en tete l’exemple de l’Egypte ou il arrive parait-il que des jeunes filles (on hesite a utiliser ce terme) de 14 ans soient mariees a des hommes qui pourraient etre leur pere. J’ignore ce qu’il en est dans les pays du Maghreb, en Afrique subsaharienne ou meme au Pakistan. Quoi qu’il en soit, je suppose que tout immigrant raisonnable se conformera aux lois de son pays d’accueil.
Mais l’Angleterre est un pays connu pour sa sexualite precoce dans les classes defavorisees et les nombreux scandales pedophiles qui y ont eu lieu (celui de l’animateur tele Jimmy Savile, par exemple, a defraye la chronique et choque tout le pays).
Il va de soi qu’il faut energiquement reprimer la pedophilie, sous nos climats tout au moins, ce n’est pas a nous de dicter les lois des autres pays, en ce domaine comme dans les autres. Cela ne veut pas dire que nous devions rester inactifs, il existe des organisations internationales pour discuter du sujet, et on peut soutenir l’action des associations de ces pays luttant contre ces pratiques, mais il en va des moeurs comme de la democratie, elles ne s’imposent pas de l’exterieur.
@ sbriglia
Je respecte tout a fait les opinions de mes interlocuteurs, quand celles-ci sont un minimum raisonnable. Ecrire que « des Noirs ont mis le feu a Londres » quand il s’agit en fait d’emeutes urbaines dans quelques quartiers desherites de la plus grande metropole d’Europe est une anerie. Face aux informations caricarurales, je prefere suivre ma nature plutot que d’etre mature.
Quant a la pedophilie, elle ne m’a pas l’air d’etre l’apanage des Pakistanais visiblement, a en croire l’actualite francaise recente. Mais allez savoir pourquoi, on prefere taper sur les immigres somaliens plutot que sur les cures francais ! Et retenons que 70 pour cent des agressions sexuelles envers les mineurs sont commises par des membres de l’entourage proche, pas par des refugies affames sexuellement comme Fdesouche ou Valeurs actuelles essaye regulierement de nous le faire croire.