J’avais lu vite le très long livre de Gérard Davet et de Fabrice Lhomme mais, après le deuxième débat des candidats à la primaire LR (BFMTV, i-Télé), j’ai eu envie de revenir sur un chapitre en particulier qui a pour titre : La comparaison, dans lequel le président de la République s’abandonne à un complexe de supériorité et se retrouve perfide et infiniment partial.
Il dénonce la droite, tourne en ridicule le premier débat, traite avec condescendance ses participants, caricature leur programme et expose, sans rien dissimuler, sa stratégie et sa ligne directrice pour battre sûrement celui qui sortira victorieux de cette primaire. Comme s’il pouvait se permettre, face à des adversaires si médiocres, de révéler par avance son argumentation.
La tonalité générale de cette « comparaison » – au comble de la politique « politicienne » – m’a frappé parce qu’elle est imprégnée d’une incroyable confiance en soi et même davantage, d’un sentiment d’absolue supériorité sur tous ceux qui, à droite comme à gauche, gravitent autour de lui. Il y a du mépris, une suffisance sans égale, et un tel aveu du regard impitoyable et pas toujours lucide qu’il porte sur les autres qu’on en est gêné. La seule douceur dans ce jeu de massacre se rapporte à Christiane Taubira comme s’il éprouvait le besoin, à toute force, de secourir une personnalité encore plus détestée que la sienne, sauf par quelques rares spécimens de la gauche se qualifiant de vraie.
Le moins admissible est tout de même l’arrogance tranquille avec laquelle il traite la primaire des Républicains comme si l’exercice avait été indigne et pratiqué globalement par des médiocres. Cette appréciation mérite d’autant plus d’être combattue que certains – quelques politiques de droite et des critiques médiatiques – ont partagé sinon cette désastreuse impression du moins cette approche négative.
Je récuse cette tendance qui en permanence exige de la politique et des débats une excellence que le cadre médiatique ne permettrait pas, dans tous les cas, de susciter pleinement. L’insatisfaction est trop chronique pour ne pas représenter autre chose qu’un abandon à la morosité démocratique alors que dans les deux débats, sur un registre différent, les interventions ont été plus qu’honorables, la pluralité bien organisée et riche dans ses contradictions, les psychologies des concurrents mises en évidence avec des comportements évidemment plus libérés lors du deuxième débat.
Il me semble qu’on a toujours tort de mépriser sans prendre la peine d’abord d’apprécier avec lucidité et objectivité. Je ne parle même pas de la manière dont François Hollande, préparant sa nouvelle campagne, a donné du socle commun aux projets de la droite et du centre une image déformée, sommaire et plus que conservatrice. Dénonçant une catastrophe sociale à venir alors qu’on est en plein dans la sienne.
Je fais plutôt allusion à la dépréciation rapide et désinvolte avec laquelle il appréhende les concurrents, notamment les principaux. S’il prétend à tout prix comparer le présent cette primaire LR avec celle socialiste à laquelle il sera contraint de participer au mois de janvier 2017, je peux gager dès maintenant que la seconde pâtira de cette confrontation avec la première. Il y aura l’indiscutable talent d’un Arnaud Montebourg pour la flamme mais à côté de lui un président acculé, un Benoît Hamon coincé et d’autres faisant nombre. Quel beau tableau !
François Hollande ne cesse pas d’être obsédé par François Mitterrand. Je le comprends même si la meilleure manière pour réussir son destin présidentiel n’est pas de cultiver un mimétisme dont on n’a pas les moyens. Il n’empêche que, quitte à se glisser sans cesse dans une posture nostalgique, le président de la République aurait dû s’abstenir de faire ce que son modèle n’aurait même jamais conçu. Une exposition débridée de soi alors que François Mitterrand, pour l’Etat, était secret, dissimulé et sans user de la moindre parole qui aurait expliqué ou justifié ce qui relevait de sa seule autorité, de la gestion d’un pouvoir qui répugnait aux commentaires.
Plus profondément, si on se penche sur les jugements que François Mitterrand a formulés sur les représentants de la droite, qu’il ait été président ou non, force est de relever, alors qu’il ne brillait pas par l’indulgence ni par un optimisme de principe, qu’il ne les a jamais sous-estimés, par tactique comme par intelligence. A l’évidence François Hollande n’a pas eu cette sagesse et le fond de ses perceptions sur le personnel politique n’est pas forcément pertinent.
Il y a bizarrement quelque chose qui relie encore Nicolas Sarkozy à François Hollande. Une même certitude qu’autrui est mauvais, voire nul. Chez l’un, cette conviction était exprimée ostensiblement, brutalement. Chez l’autre, elle emprunte des détours plus subtils, moins caricaturaux.
François Hollande se surestime. En regardant les autres, il ne devrait pas se consoler mais s’inquiéter.
Bientôt le juge de paix, le poteau d’arrivée est en vue. La vérité sortira des urnes, le reste ma foi est supputations et suppositions.
FH a, bien sûr, l’ego gonflé de la place qu’il occupe, pour l’instant il oppose le fait que lui a conquis le pouvoir suprême, ils ne sont pas nombreux et il est difficile de le retoquer là-dessus, il s’en sert et il en use perfidement il est vrai.
S’il est pulvérisé aux prochaines élections la leçon sera terrible, en l’état il profite de sa position, égratigne ou bouscule, mais les forums des journaux, quels qu’ils soient, semblent impitoyables avec sa gestion, en accord avec une confiance explosée, au plus bas, plus personne n’y croit ni ne croit en ce candidat si mièvre, si hésitant, que le destin, heureux hasard, a posé sur un fauteuil aux accoudoirs et pieds trop hauts.
« François Hollande se surestime » (PB)
Il devrait éviter de se comparer, on trouve toujours plus grand et plus petit que soi, et se souvenir d’un principe valable depuis qu’existe le suffrage universel.
Un mandat électoral donne :
De la représentativité, toujours.
Du pouvoir quelquefois.
De l’intelligence et de la compétence, jamais.
Vieille règle qu’aucun élu frappé par l’hybris du pouvoir ne devrait oublier.
L’élu reste ce qu’il est en profondeur, quelle que soit sa position, et avec le temps les électeurs finissent par s’en apercevoir.
Les qualités pour vaincre dans une élection ne sont pas les mêmes que celles qu’il faut avoir pour gouverner.
Hollande a été élu grâce à des qualités de candidat, qu’il opposait à des qualités de gouvernance de Sarkozy. Il sera jugé sur ses qualités de gouvernance face aux qualités de candidat de son ou ses adversaires.
Ainsi va la vie électorale en démocratie.
Hillary Clinton vient de prendre la mesure de cette règle face à Donald Trump.
Philippe Bilger fait campagne. Contre François Hollande, contre Nicolas Sarkozy, pour Alain Juppé.
Aujourd’hui il est de nouveau question du livre de Davet et Lhomme, et plus particulièrement du chapitre 6, La comparaison, « dans lequel le président de la République s’abandonne à un complexe de supériorité et se retrouve perfide et infiniment partial ».
Après avoir qualifié le chef de l’État de pervers et de sadique notre magistrat honoraire complète le portrait : perfide et partial sont ses dernières amabilités en attendant la suite qui ne manquera pas de venir.
J’invite chacun à lire ce que dit François Hollande dans ce passage. Voici un extrait, à propos de Juppé : « Mais Juppé apparaît presque comme un personnage qui s’est assagi, s’est recentré, rééquilibré, qui n’est plus le Juppé droit dans ses bottes. Il a fait un travail sur lui-même, un travail intellectuel, aussi de propositions, que Nicolas Sarkozy n’a pas effectué. » On aimerait lire sous la plume de Philippe des analyses aussi pondérées et aussi pertinentes.
Les avis de Philippe Bilger sont précieux, dès lors qu’on a compris qu’en politique il fonctionne comme une boussole qui indique le sud. En 2007 il a voté Sarkozy, en 2012 il en dit pis que prendre, il vote Hollande, on connaît la suite. Aujourd’hui il annonce qu’il votera Juppé, celui-ci peut se faire du souci !
« François Hollande ne cesse pas d’être obsédé par François Mitterrand. Je le comprends même si la meilleure manière pour réussir son destin présidentiel n’est pas de cultiver un mimétisme dont on n’a pas les moyens. »
François Hollande n’a absolument rien de François Mitterrand.
FH est bavard alors que FM était très, peut-être même trop discret.
FH se lance volontiers dans la blagounette à deux balles alors que FM préférait le mot d’esprit raffiné.
FH est régulièrement surpris dans des attitudes qui frôlent le grotesque alors que le maintien de FM faisait penser à celui d’un monarque.
FH affiche un narcissisme pathologique alors que FM a toujours su conserver une certaine distance un peu hautaine, y compris avec ses amis mais qui seyait bien à sa personnalité et sa fonction.
En fait François Hollande fait davantage penser à François Pignon par sa dégaine et ses bourdes qu’à François Mitterrand.
Dommage qu’il n’ait pas à son service un bouffon, comme les rois en disposaient au temps de la monarchie et dont le rôle, outre de les amuser, consistait aussi à les faire revenir sur Terre.
Quelle valeur attribuer à de tels jugements venant de la part d’un Président qui traîne derrière lui le bilan que nous savons et dont la cote de popularité témoigne du regard que ses propres administrés portent sur lui-même ?
Faut-il que FH soit à ce point aveugle sur sa propre personne, sur son action au cours de son quinquennat, sur l’état du pays au terme de son mandat, pour qu’il se livre ainsi en toute immodestie à un exercice qu’il affectionne par-dessus tout, à savoir parler pour juger autrui, avec ce sentiment de suffisance que lui conférerait sa fonction, oubliant ses propres échecs, ses propres lacunes, ses propres faiblesses ?
Ce Président est-il en mesure de formuler de telles critiques alors que, ayant reçu ses pouvoirs en 2012 de la majorité du peuple français, il a accepté, au cas où il se représenterait, de s’abaisser à passer par le crible de la primaire de la Gauche alors qu’il aurait dû trancher entre deux seules possibilités : soit ne pas se représenter, soit postuler à un second mandat sans passer par la case primaire ?
Et puisque notre Président est un adepte de la parole, je lui rappellerai simplement celles-ci qu’il a lui-même prononcées : « Il y a une justice : quand on a été le Président de l’échec, on ne peut être le Président de l’espoir ». Alors, si à défaut d’être modeste il est encore un peu lucide et cohérent, il sait ce qu’il lui reste à faire.
« François Hollande se surestime »
Pour se présenter à ce poste, il faut nécessairement partager une qualité, celle se surestimer, de se penser comme « le sauveur ». Ceci est de plus encouragé par beaucoup de citoyens qui recherchent l’homme providentiel.
Des candidats « modestes » énonçant leurs doutes sur leur capacité à appréhender et résoudre les problèmes je n’en connais pas mais peut-être avez-vous une liste ?
Mais à quoi bon continuer de parler d’un personnage qui n’existe plus et qui est virtuellement mort ?
« François Hollande ne cesse pas d’être obsédé par François Mitterrand »
Ce qui n’était pas le cas de Mitterrand vis-à-vis de Hollande puisqu’il a préféré prendre Ségolène à ses côtés que ce lourdingue de François.
« Il y a bizarrement quelque chose qui relie encore Nicolas Sarkozy à François Hollande. Une même certitude qu’autrui est mauvais, voire nul. Chez l’un, cette conviction était exprimée ostensiblement, brutalement. Chez l’autre, elle emprunte des détours plus subtils, moins caricaturaux »
La subtilité de Hollande ne saute pas aux yeux car il n’est guère « subtil » d’aller se répandre dans un livre dont on n’a pas relu le B.A.T. pour avoir cru que les journalistes-écrivains qui lui avaient tiré les vers du nez étaient des amis qui NE POUVAIENT écrire autre chose qu’une ode à son génie politique (si subtil que personne n’y comprend que couic :-D))
Quant à Sarkozy… ARRETEZ avec Sarkozy ! A force les Français vont faire comme les Américains avec Trump, ils vont voter pour lui. Toute la presse, tout l’establishment américain n’a pas eu assez de mots pour apostropher, critiquer, agonir Donald Trump tout au long de sa campagne. Résultat ?
Ce n’est pas en écrivant tous les jours que Sarkozy est bling-bling et brutal, que nous ne voyons pas, par comparaison, que Hollande n’est qu’un plouc de départementales 😉 sans charisme.
Décidément Philippe Bilger, votre obsession des »has been », Hollande, Sarkozy, Bayrou, Juppé, rend ce blog sans grand intérêt. Je me fiche de ce que pense Hollande – comme 99% des Français !
Comme disait un ancien prof de philosophie des années soixante : »cet enculage de mouche » sur les pensées de gens qui n’ont pas de pensée devient obsessionnel de votre part.
Plutôt que de disséquer – si je puis dire – le vide sidéral de la pensée de Hollande, il vaudrait mieux s’interroger sur les manipulations des systèmes qui voulaient à tout prix imposer l’élection de Clinton alors que la victoire de Trump est écrasante et était parfaitement prévisible pour des esprits lucides et objectifs
Cordialement et pensons Avenir au lieu de Passé !
@ Marc GHINSBERG | 09 novembre 2016 à 08:43
« Les avis de Philippe Bilger sont précieux, dès lors qu’on a compris qu’en politique il fonctionne comme une boussole qui indique le sud. Aujourd’hui il annonce qu’il votera Juppé, celui-ci peut se faire du souci ! »
Et pourtant le soleil s’est levé à l’Ouest aujourd’hui !!
Dans l’eschatologie de l’Islam, c’est l’annonce de « la Fin des Temps », dans la nôtre c’est peut-être le signe du « Renouveau des Temps », ou alors c’est le signe de la fin des temps de la bobocratie.
Je ne dis pas que Donald Trump est notre Messie, mais il est en tout cas celui qui a mis à bas l’espace d’une élection l’Établissement US.
À suivre de près !
Pour le reste c’est nous, qui nous faisons du souci. Juppé sera bien au chaud à l’Élysée comme le sera cet hiver Hollande, alors qu’on nous annonce des coupures d’électricité.
« François Hollande se surestime… » (PB)
Je crois surtout qu’on parle d’un phénomène et d’un personnage qui n’existe plus depuis longtemps.
On se chacaille à disséquer, comme le faisaient certains, en essayant de lire au travers des entrailles d’animaux l’avenir, alors que devant son nez FH ne voit pas la route sous ses pieds.
Ce qui arrivait chez nous des USA avait une dizaine d’années de décalage, aujourd’hui le temps s’est écourté.
Politiquement FH bien sûr va se représenter, mais le niveau de popularité de MLP va exploser vers le haut dès qu’elle va ouvrir le ban.
La déroute de l’Indécis éternel va être immense, le siphon MLP va tout avaler, et il a un gros débit !
Il en est resté à babiller avec des journalistes alors que la terre n’a jamais tourné aussi vite, de ses palabres off il n’a pas vu le lointain arriver ; un capitaine de pédalo ne pourra jamais faire le tour du monde, tout au plus faire de la navigation côtière.
Et pendant ce temps-là il se répandait bêtement à des journalistes, pensant que là était son avenir : un collégien et son journal intime, un secrétaire de section notant sur son cahier à ressorts ses impressions.
Il pleut plus que jamais sur ses épaules, cette fois-ci c’est pour lui dire de partir, ses anciens camarades de jeu ont sorti les mouchoirs ils ne l’épargneront pas, un tsunami électoral va balayer une coquille de noix, il n’en fallait pas autant.
Il faut que tout change pour que rien ne change , belle formule que vous aviez rappelé dans votre billet sur la Sicile. Formule qui semble avoir été adoptée par les Américains.
Souvenons-nous de l’élection de François Mitterrand en mai 1981. La gentry de droite nous annonçait le défilé des chars russes sur les Champs-Elysées. Il n’en a rien été. La Bourse après un petit moment de panique a repris son petit ronron et le monde des affaires a très vite compris que tout allait continuer comme avant.
Là pourtant, il semble que le petit peuple américain, les obscurs, les sans-grade aient vraiment voulu renverser le système, l’establishment comme ils disent.
Mais que les inquiets se rassurent. Nous n’assistons pas à un changement de paradigme. Les Américains continueront à se prendre pour les maîtres du monde et à privilégier leurs petites affaires en pratiquant un protectionnisme qu’ils n’ont, en fait, jamais abandonné. Quant à l’Europe, rien de changé non plus pour elle. Elle aura toujours face à elle les banques américaines qui font la pluie et le beau temps dans l’économie mondiale et les lobbys des multinationales à capitaux américains qui piqueront les marchés des entreprises européennes.
Sur le plan diplomatique, le côté positif de cette élection est l’amélioration des rapports entre la Russie et les USA qui ne peut qu’être profitable pour la lutte contre le terrorisme islamique qui est le vrai danger pour la civilisation judéo-chrétienne.
Reste maintenant à savoir si la victoire de Donald Trump va, par effet ricochet, changer la donne à l’élection présidentielle française qui se profile à l’horizon. Là est la question.
Nos experts politologues qui ont leur rond de serviette dans l’émission C dans l’air, aux matinales de France Inter ou d’Europe1 ne manqueront pas de nous faire part de leur docte vision des choses sur ce point.
Mais je crains que leurs explications ne soient plus aussi convaincantes à partir d’aujourd’hui.
Ah Papili ! Je vous l’avais pourtant bien dit qu’il ne fallait pas « avoir les yeux plus gros que le ventre ».
Est-il vrai Papili qu’au château Elysée nombre de collaborateurs ont fait les cartons ?
Est-il vrai que vos potes et potesses se sont gavés ? Depuis 2012 ?
Bon, d’accord, avant d’autres pratiquaient le gavage mais pourquoi ressembler à des cranques ?
Est-il vrai qu’il y a des sans dents qui ne peuvent même pas se nourrir correctement à défaut de se payer le coiffeur ?
Est-il vrai qu’il est des retraites si maigres que certains deviennent sans dents ?
Est-il vrai qu’il est des familles dont les enfants n’ont qu’un repas équilibré par jour à l’école ?
Vous savez que c’est un manquement de la part d’un Président de laisser perdurer des situations et venir – la cravate de traviole – demander un peu de compréhension et si possible voter pour le maintien dans le « ne surtout rien faire » pour rester en place ?
Ce n’est pas vous ? Papili, vous connaissez l’histoire de la température réelle et de celle ressentie ? Prenez-en de la graine Papili…
Vos adversaires ? Je les vois aussi en tout similaires à vous et pire encore peut-être… Mais représenter un pays n’est pas représenter une région.
Bien le bonjour Papili.
Ce bouquin écrit du pied gauche – il est vrai que les auteurs ont des excuses tant notre Président s’exprime mal (dire « ça brûle » pour exprimer la soi-disant impatience de Julie Gayet pour se marier n’est qu’un exemple parmi des dizaines), analyse les événements n’importe comment, dit sur son entourage au moins autant d’horreurs qu’en dit Sarkozy, passe de l’acte de contrition à effectivement une autosatisfaction surprenante – m’a totalement atterrée ; inquiétée aussi. Je n’ai aucun penchant pour la psy à deux euros mais je me demande si Hollande n’est pas en dépression profonde, alternant phases roses (peut-être à cause d’un traitement) et noires. Je ne vois pas d’autre explication à ses confessions.
François Hollande n’a pas réagi de façon souveraine à la victoire de Trump : le minimum protocolaire, avec retard et en soulignant qu’il ne peut pas faire autrement ! Les relations avec les États-Unis en souffriront… à notre grand dam.
La plupart des gouvernants mondiaux, volens nolens, ont correctement félicité le président élu et ont anticipé avec lui des relations fructueuses.
L’actuel french president est petit. Arrogant comme un Français !
Quant à Trump, les joueurs de bridge un peu frottés à l’international connaissent le sens de son nom : atout. Positivons et espérons que l’expérience confirmera ce signe !
Une leçon ?
Si on croit les commentaires américains, les mouvements migratoires ont prioritairement compté dans le vote d’hier.
Il me semble que des Etats où le vote latino a une grande importance numérique se sont exprimés, à l’instar des Américains fils d’Américains, pour faire barrage aux immigrations incontrôlées.
Les néo-américains sont-ils déjà le meilleur rempart contre l’afflux de clandestins ?
Ceci est-il annonciateur d’un mouvement analogue dans notre pays ? Les électeurs d’origine afro-maghrébine mobiliseront-ils la France contre le forcing à nos frontières ?
À suivre…
Encensé par des thuriféraires du style Vallaud-Belkacem, Touraine, Le Foll etc., le moi du ‘moi président’ ne cesse d’enfler. La population pense différemment. Le roi est nu, démonétisé, discrédité. Ce que Hollande a balancé dans ce bouquin est une honte pour le pays. N’est-ce pas Messieurs Ayrault, Bartolone, les magistrats, les footballeurs, les sans dents, et autres ?
Manque pas d’air notre capitaine de pédalo quand il déclare que l’arrivée de Trump à la barre des Etats-Unis nous expose à une période d’incertitude ! Dans l’état où lui-même va laisser la France dans quelques mois, c’est plus que de l’incertitude c’est une France en pleine dérive et qui n’a plus de cap.
L’ambassadeur de France à Washington doit être viré manu militari, il a tweeté une incongruité suite à la victoire de Trump.
Le propre d’un diplomate est de savoir avaler sa cravate et son chapeau avec élégance.
François Hollande se surestime.
Oui, il n’est pas le seul. C’est un problème socialiste, c’est un problème d’appartenance aux élites, c’est un problème d’élu, et c’est aussi parfois un problème français. Il est à l’entrecroisement de tous ces cercles, et les courtisans dont il s’entoure n’arrangent pas les choses. Sur la photo leurs sourires devant les minauderies du président avec Taubira sont révélateurs du climat de flatterie de ce petit milieu enfermé sur lui-même, et confit dans un sentiment de supériorité.
@boureau
« Plutôt que de disséquer – si je puis dire – le vide sidéral de la pensée de Hollande, il vaudrait mieux s’interroger sur les manipulations des systèmes qui voulaient à tout prix imposer l’élection de Clinton alors que la victoire de Trump est écrasante et était parfaitement prévisible pour des esprits lucides et objectifs »
Je partage votre opinion.
Je me contrebalance de ce que Flanby peut penser : il est cuit avant d’être cru depuis bien longtemps…
Le signe de sa médiocrité c’est aussi d’avoir réussi à supporter cette folle de Ségolène Royal et de s’être reproduit avec elle !!
L’écoute des médias français à l’issue du résultat américain ne cesse de me réjouir…
Comment tout cela a-t-il bien pu se produire alors que les sondages prédisaient la victoire d’Hillary avec l’aide des minorités ?…
Et l’on découvre que les minorités ne détestent pas Trump !
Hilarant cette défaite d’Hillary !!
Il est tout de même curieux de s’acharner à voir en François Hollande un génie de la pensée de Machiavel, alors qu’il est tout simplement un « commis aux écritures » digne de Bouvard et Pécuchet parvenu à la présidence de la République.
Hollande c’est Mister Bouvard et Doctor Pécuchet, deux crétins en un seul.
Gustave Flaubert doit s’arracher les cheveux. Pensait-il qu’un jour ces deux crétins parviendraient à la présidence de la République ? Valls et Hollande ?
Par pitié, cessez de vouloir nous faire passer un âne pour un percheron…
@catherine A. le rose et le noir | 09 novembre 2016 à 11:54
Ça doit être douloureux pour vous d’avoir fait 42 annuités de journalisme à gauche et de vous apercevoir aujourd’hui que vous êtes cocue.
C’est vrai que François Hollande se surestime.
Son allocution sur l’élection de Donald Trump le démontre une nouvelle fois : mépris et arrogance envers le futur président de la première puissance mondiale et par voie de conséquence, envers le peuple américain.
Il n’est décidément pas à la hauteur.
N’y aurait-il une possibilité de le museler (tout comme son ambassadeur aux USA) jusqu’à l’élection présidentielle avant que ses propos ne génèrent des effets irréversibles pour les intérêts de la France ?
@caroff
L’écoute des médias français à l’issue du résultat américain ne cesse de me réjouir…
Ces élections étasuniennes qui en toute rigueur ne devraient pas nous concerner directement mettent une fois de plus en évidence l’insondable bêtise prétentieuse des médias français ainsi que du microcosme politique enfermés dans leur entre-soi et dans leur morgue à l’encontre de tous ceux qui ne raisonnent pas comme eux et qui ne partagent pas leurs idées reçues.
Ces gens-là devraient tous disparaître de notre vue et se cacher sous le tapis, mais comme la gamelle est trop bonne, nous allons encore les entendre pontifier avec suffisance à grands renforts de langue de bois au moins jusqu’aux présidentielles de 2017 et hélas au-delà.
Je n’ai pas lu le livre et ne puis me prononcer.
Qu’il se surestime, je le crois d’autant plus volontiers que c’est un trait commun de beaucoup d’hommes politiques aspirant aux plus hautes charges. Comment, sinon, s’y prendre autrement ? « Je suis infiniment humble, mais je me vois bien président de la République » ?
Qu’il sous-estime les autres, c’est une possibilité, mais je crois surtout que c’est lui qui, a contrario, a été très longtemps sous-estimé par ses adversaires politiques – et sans doute n’est-ce point encore terminé.
Disons, finalement, qu’il saurait de quoi parler !
A voir donc s’il avait pris également ce travers…
Il faut quand même reconnaître que le PS a fait fort, nous imposer un Réjoui et je ne parle même pas de son ex qui avait réussi à vendre à sa région une voiture électrique mort-née. Chapeau !
Par contre un ancien prof de maths disait toujours que les chiffres étaient têtus, dommage qu’il faille en arriver là pour s’être fait berner depuis tant de temps par une endogamie politique désastreuse à la démocratie.
Finalement Macron a raison, il voudrait sortir de ce carcan mais sans divisions offensives il n’ira pas bien loin. Mais il aura essayé.
A être trop frileux nous tuons la démocratie à petit feu, tout est de notre faute, on parle encore de Juppé, il a fait son temps.
Mais comme d’habitude les médias, les appareils vont nous l’imposer.
Comme pour les vitres électriques ou la direction assistée c’est déjà compris, on n’a pas le choix, et nous n’avons rien décidé.
PS : « Ségolène Royal : Trump ne pourra pas revenir sur l’accord pour le climat » (Orange news)
Avec ses petits bras elle va sans doute lui faire la guerre, du vent, toujours du vent, encore du vent… Comme son ex et les traités européens, du vent et encore du vent.
Hollande se surestime. C’est très vrai, terriblement vrai.
Eh bien qu’il continue. Plus dure sera la chute. Et je dois dire que cela me fera encore plus plaisir que la chute de Clinton.
Mais quelle histoire autour de ce personnage.
Limande devant la Guyanaise sécessionniste, caramel mou devant la Marocaine espion officiel, gigolo de la République, il évolue dans SON monde. Ce n’est pas celui des Français de base.
Il s’agit tout au plus des gramouillés de l’ENA, au parler docte et vide, aux sciences inconnues et aux erreurs gigantesques.
Comment peut-on s’intéresser à de telles personnes ? L’Amérique vient de donner une leçon étonnante : le peuple pense. Que l’élection de M.Trump soit bonne ou mauvaise est une autre affaire.
La difficulté dans ce genre de challenge est que rien n’assure l’avenir, ce qui est un truisme. Les Français en cinq ans ont appris à connaître les socialistes, mais faute de culture historique, ils n’ont pas voulu regarder le passé, l’obstination de ces gens-là à déclarer des guerres qu’ils n’avaient pas préparées, à jouer d’un tambour sans baguettes ou, au mieux, d’un piano désaccordé sans être par la case John Cage.
Cinq ans après c’est le désamour, ce qui ne veut rien dire à terme. Même Obama en a pris plein la figure, en servant de panneau publicitaire à la milliardaire de Wall Street, sans doute Hollande va-t-il être salement battu, mais je continuerai à dire qu’il peut ne pas l’être car le mépris qu’il montre résulte de sa caste à laquelle les Français sont attachés comme la moule à son rocher, les fonctionnaires de haut rang. Pas de spoiling system chez nous.
Le peuple pense mais pas toujours de façon indépendante. Encore une fois, qui se rappelle des wagons SNCF tendus de noir à la mort de Staline ?
Le peuple pense, mais avec des idées noires.
Cher Monsieur,
Vos propos sur FH sont des plus justes. Que dire de plus ? Rien, si ce n’est que notre capitaine, par ce livre, a fait un trou dans son pédalo, qui n’était déjà pas bien mirobolant.
Quant à ceux de vos commentateurs qui ricanent au prétexte que vous aviez annoncé une victoire de Mme Clinton, je les trouve bien injustes.
Votre annonce, juste avant l’élection, dans un système électoral assez biscornu (vive le système français depuis de Gaulle !), faisait fond sur l’ensemble des sondages américains, qui avaient prédit cette victoire avec une remarquable unanimité, appuyés par les « experts », non moins unanimes. Le moyen de ne pas s’y fier ?
Cordialement.
P.-S. pour tous : samedi 12 novembre, dans son émission « Répliques », l’excellent Finkielkraut recevra Alain Minc et… Patrick Buisson, pour une conversation d’une heure à trois, sur le thème « le peuple et les élites ». C’est sur France Culture. A ne pas rater !
François Hollande a un complexe de supériorité et il se surestime, cela n’est pas nouveau. C’est bien cet égocentrisme et ce narcissisme qui l’ont mis dans la situation où il se trouve.
Pour moi il fait déjà partie du passé et donc ce qu’il dit ou fait ne m’intéresse plus. Il se gausse de voir la primaire de LR, pourtant ces deux premiers débats ont eu de quoi réhabiliter la politique aux yeux des Français quel que soit le candidat choisi : clarté des propos énoncés en bon français qui nous changeaient des piètres prises de parole de FH, idées et programmes crédibles s’ils étaient appliqués, dignité dans les paroles et respect mutuel même sur un ton vif.
Mon favori, François Fillon, serait trop peu crédible par son passé de Premier ministre auprès du personnage honni mais imité depuis cinq ans, mais ces mêmes belles âmes se remettent à espérer dans le socialisme à la française avec un Manuel Valls dont la cote de popularité remonte. Un Premier ministre de style bouledogue le lundi et doux comme un agneau le mardi, lui aussi loyal à un Président pour le moins sans brio, soutien sans faille de Mesdames Taubira, Belkacem et autres ministres sinistreurs. Deux figures sans comparaison.
Deux poids deux mesures pour ceux qui voudraient nous faire croire que la ligne droite/gauche n’existe plus… c’est quand cela les arrange.
Toutefois, ce dernier sondage pour Manuel Valls comme candidat naturel du PS enlève encore de la crédibilité à François Hollande, de plus en plus seul, de moins en moins crédible même dans sa famille politique.
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Je soutiens les députés qui ont demandé la destitution de François Hollande pour avoir divulgué des secrets Défense d’Etat. Dans n’importe quelle entreprise, un salarié ou un directeur aurait été licencié non pas pour faute grave, mais pour faute lourde (celle avec intention de nuire à l’entreprise). Dans le cas de François Hollande, il ne s’est pas rendu compte de sa bourde car il a juste voulu montrer jusqu’où allait la lourde tâche d’un Président.
Cela démontre bien qu’il n’est pas au niveau de la fonction et qu’il n’est qu’un lourdaud.
Le droit de réserve a l’air de plus en plus d’être un devoir piétiné. Le tweet de l’ambassadeur de France aux USA le démontre encore. Mais comme on sait que les ambassadeurs de France sont nommés par le Président de la République, on est moins étonné. Un poste d’ambassadeur de France aux Etats-Unis a une dimension qui mérite un homme d’envergure, avec une hauteur et qui sait rester avant tout un diplomate. Un diplomate doit rester à sa place. Hélas souvent les toutous ressemblent à leurs maîtres.
Ces tweets de M. Araud prouvent la dégradation des hautes fonctions de l’Etat. Et avant de critiquer ce qui se passe dans les autres pays, on ferait bien de balayer devant notre porte, tellement ceux qui se coulent dans les ors de l’Etat sont lamentables et indignes.
Il va être temps de remettre un peu de hauteur dans ce pays… encore six mois.
Marine Le Pen a félicité Trump la première.
Imaginons qu’il lui renvoie la balle en la recevant à la Maison Blanche.
Ah la tronche de la bande.
Bon maintenant si j’ai bien compris la France est en froid avec l’Amérique et avec la Russie ! Bravo !
Suite à l’élection de Donald Trump il était hilarant d’entendre François Hollande et Angela Merkel.
François Hollande entend dire son fait à Donald Trump, considérant la nature de ce dernier il est peu probable qu’il écoutera ou même recevra notre François entre le 20 janvier date où l’un s’installe et la fin avril date à laquelle l’autre s’en ira, et certainement pas à Washington. Il est peu douteux que Trump ne consacrera pas ses premiers cent jours à un perdant. Voilà un cas où FH se surestime vraiment beaucoup et n’a même pas l’air de s’en rendre compte.
Angela Merkel, la chancelière allemande, qui se propose de donner des leçons de démocratie et de tolérance raciale à Donald Trump, risque de s’entendre rappeler un rien d’histoire du XXe siècle, même si le blond Donald n’est pas trop porté sur la géopolitique, d’autant plus que lui entend bien récupérer quelques sous des Allemands pour assurer leur protection. François Hollande a déteint sur elle, elle se surestime aussi.
Tout le monde s’est planté à propos de l’élection US, même BHL bien entendu.
Brassens en aurait fait une chanson où le Gorille aurait été blond et, dans ce cas, aurait évidemment choisi la vieille.
Il ne nous reste plus qu’à pleurer, ou en rire comme le font Poutine et Netanyahou.
@ breizmabro | 09 novembre 2016 à 10:19
« …que Hollande n’est qu’un plouc de départementales »
Ça me rappelle quelqu’un dans un billet précédent 😉
En ce qui concerne FH, j’avais plutôt pensé à « chemin vicinal » autorisé aux seuls deux roues, et peut-être quelquefois aux tracteurs.
@ Patrice Charoulet | 09 novembre 2016 à 16:50
Bonjour,
« ….sur l’ensemble des sondages américains, qui avaient prédit cette victoire avec une remarquable unanimité, appuyés par les « experts », non moins unanimes.
Le moyen de ne pas s’y fier ? »
Se souvenir, pour nous Français, d’un certain 21 avril à l’envers.
Depuis, on aurait quand même pu prévenir un oncle d’Amérique pour qu’il transmette à la CIA !
P.S. Egalement intéressant à propos de l’Autre :
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/emmanuel-levinas-et-les-preoccupations-de-lheure
C’est d’actualité.
@Michelle D-LEROY le 9 novembre 2016 à 17:02
« Mon favori, François Fillon… »
C’est aussi le mien ! Il est à noter que de tous les commentaires qu’on nous a présentés à la télévision hier, F. Fillon est le seul qui ait dit :
« J’attends de voir ce qu’il va faire avant de commenter ».
Tous les autres, François Hollande en tête y allaient déjà de leur jugement, mises en garde et prédictions, ignorant totalement la leçon que les électeurs américains venaient de leur donner après ceux de Grande-Bretagne.
La sagesse populaire dit l’habit ne fait pas le moine, mais elle se trompe parfois, car il y a des cas où la fonction, la tâche, peaufine l’homme, ce fut le cas de Ronald Reagan et de Gorbatchev, et c’est courant en entreprise.
Alors comme F. Fillon attendons, nous ne pouvons rien faire d’autre d’ailleurs.
Après avoir soutenu Hillary Clinton à fond, voilà maintenant que Nicolas Sarkozy avec le cynisme qui le caractérise se met à vanter les mérites de Donald Trump laissant entendre qu’en France, Alain Juppé serait en quelque sorte notre Hillary Clinton à nous.
Comme disait Edgar Faure qui avait toujours la bonne répartie quand il changeait de cap : « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ! » ☺
On voit toujours la surévaluation de sa propre personnalité chez l’autre. C’est plus difficile de l’évaluer chez soi. On dit en psychiatrie que c’est l’un des symptômes de la paranoïa, aussi important que les distorsions cognitives et le délire de persécution. Mais l’ENA est une école vouée à la surestimation de soi, quand on en sort dans un bon rang et qu’on est recruté aussitôt par des cercles comme « Le Siècle ».
A une exception près : j’ai adoré le passage où F. Hollande explique « Najat Vallaud-Belkacem n’est pas une intellectuelle : elle n’a pas fait l’ENA ». On savourera cette nouvelle définition de l’Intellectuel, surtout ce brave Finkielkraut, j’en suis sûr. Tout ça pour nous expliquer que NVB « peut parler très longtemps sans rien dire de significatif, ou de compromettant. Elle parle très bien la langue de bois ». On ne saurait être plus franc et plus ingénu.
Et quand il y a quelque chose d’important à décider, comme pour le site de Florange, c’est Lakshmi Mittal qui vient à l’Elysée dicter ses conditions. On sait maintenant qui nous gouverne.
Elite est le nom d’une célèbre agence de mannequins.
Tout un symbole.
Les sondages américains se sont complétement fourvoyés !
Nous les Français nous n’avons pas à les ridiculiser car dans ce domaine on vient d’en apprendre une bien bonne ! Un chercheur du CNRS vient de révéler qu’il est impossible de construire des pistes assez solides sur le site de Notre-Dame-des-Landes après examen des sondages effectués sur le terrain nantais. En effet le sol marécageux est d’une consistance telle que tous les travaux prévus pour le consolider ne tiendraient pas plus que quelques années. Et ce n’est donc pas demain que le Président Trump posera son Air Force One chez le sieur Ayrault.
Aux dernières nouvelles Mme Ségolène envisage d’organiser un pique-nique avec Manuel Valls pour célébrer cet événement. On comprend maintenant pourquoi M. Hollande avait déclaré dernièrement et en catimini que le projet de pistes était tombé à l’eau. En matière de sondages nous ne sommes pas vraiment meilleurs que nos amis yankees.
@PAUL 9 novembre 20:15
Vous avez hélas raison mais nous entretenons des relations chaleureuses avec nos chers amis grecs.
@Claude Luçon
F. Fillon est aussi le seul à savoir ce qu’il veut faire comme programme, les autres se contentent de savoir qu’ils veulent être élus.
Mais on connaît la fin, Raymond Barre avait fait 14% .
Déjà Monsieur Giscard d’Estaing se surestimait mais avec suffisance et morgue dont le Premier ministre d’alors, Jacques Chirac, a pâti… Et dont en 1981 il a dû se « mordre les doigts » en mordant la poussière de l’arène médiatique.
Ici, la surestimation se conjugue avec petitesse et incapacité à regarder l’image qu’il donne autrement que par le miroir déformant de la marâtre de Blanche-Neige…
Triste spectacle en vérité que cette fin de règne.
@Marc GHINSBERG 09 novembre 2016 à 08:43
« Aujourd’hui il annonce qu’il votera Juppé, celui-ci peut se faire du souci ! »
Sans oublier qu’il a dit qu’il ne prenait pas beaucoup de risque en disant que c’était Hillary Clinton qui serait la prochaine présidente des Etats-Unis.
Si Juppé lit le blog de M. Bilger il doit se faire des cheveux 😀
@Jean-Yves BOUCHICOT | 10 novembre 2016 à 10:02
Lucide.
Si l’ENA a connu une époque sans doute équilibrée, aujourd’hui c’est devenu un élevage de poulets en batterie, ils ont tous le même format vous tirez un peu sur l’os toute la viande se détache.
FH fait partie de ces dernières générations, sans industrie, élevée loin de la vie, la vraie vie, complaisant, bête de lui-même, il fallait quand même le faire son dernier livre !
Il fait rire la terre entière de ses hésitations, de ses petits pas, de ses confidences, le grand manipulateur n’est que de la viande blanche.
François Mitterrand, de Gaulle le politique, doivent être bien tristes de ce personnage qui a une poutre dans ses yeux et dire qu’il leur a succédé. Il nous aura tout fait, tout fait subir, et quand il prend l’air sérieux il en devient encore plus ridicule tant il est peu crédible, au son d’une voie chevrotante. Las ! Demain quelqu’un se révèlera il en est plus que temps, tout le monde l’attend surtout pour le meilleur pas pour un livre.
@Jean-Marc | 10 novembre 2016 à 11:41
Oui mais c’était il y a quarante ans, à l’époque de Raymond Barre les Américains n’auraient jamais élu un Donald Trump et dans nos sondages le FN était alors au niveau des communistes d’aujourd’hui, pas le premier parti de France.
L’Histoire ne se répète pas toujours, surtout à l’époque des réseaux sociaux. Alors faites comme moi, faites campagne pour Fillon à travers les réseaux.
C’est plus facile que les barbecues auxquels nous étions limités il y encore trente ans, plus besoin de charbon de bois, nos nouvelles petites machines à écrire avec le 0 et le I du numérique suffisent.
@Claude Luçon à 09:26
« C’est aussi le mien ! »
C’est aussi le nôtre, ont choisi tous les expats de la famille, qui ont tous acquis la culture du contrat.
« F. Hollande explique « Najat Vallaud-Belkacem n’est pas une intellectuelle : elle n’a pas fait l’ENA » »
Ainsi donc le label intellectuel est un label A.O.C., excluant les polytechniciens, normaliens, philosophes et autres créatifs, parmi lesquels les peintres et sculpteurs qui sont des manuels c’est bien connu.
Ça fait plaisir de l’apprendre, ceci dit sans ironie.
Une vraie bonne nouvelle que je vais m’empresser de transmettre à mon dentiste, un manuel évidemment.
Mais j’attendrai qu’il ait fini avec la roulette !
J’ai déjà dit ici que je connaissais deux personnes issues de la fameuse promotion Voltaire dont proviennent, outre Flanby, Ségolène, Jouyet, Sapin et quelques autres moins en vue.
Pour faire court, ce qu’elles m’ont rapporté tient en quelques mots : Hollande était un bon camarade toujours prêt à faire des mots d’esprit, sans être pourvu de la substance qui fait d’un homme ordinaire et intelligent un être plus doué que la moyenne, en bref quelqu’un susceptible d’un destin national…
Oyez braves gens la complainte des merdias gauchistes :
« C’est la fôôôte aux grands électeurs si Trump a gagné ! »
« Les grands électeurs ne représentent pas le peuple ! »
« Clinton aurait été élue si les voix du peuple et non celles des grands électeurs avaient compté »…
C’est marrant, parce que quand Obama a gagné, les mêmes belles âmes gauchisées n’ont pas songé un instant à contester le système des grands électeurs et le trouvaient même très juste et démocratique.
Gauche guignol, charlatans, charlots, pléonasme.
Bonjour,
Monsieur Bilger, chaque fois que je vois F. Hollande apparaître dans vos billets ça me donne la nausée. Ce matin j’ai écouté sur Public Sénat le député Axel Poniatowski s’exprimant en des termes que voici : il ne nous reste plus que six mois à supporter Hollande, il est cramé et tout son parti est en décomposition. Il y a des millions de Français qui sont du même avis. Un quinquennat pour avoir démoli la France. Ça mérite une sanction.
Il faut écouter ce discours de monsieur Trump du 20 octobre dernier devant Hillary Clinton.
Aucune vulgarité dans ces jets d’acide continuels avec des sous-entendus meurtriers. La salle rit à gorge déployée, puis les mâchoires se crispent, une certaine gêne paraît…
C’est une bombe atomique lancée… que les médias ont tenu sans doute à ignorer.
https://www.youtube.com/watch?v=bkGbzvyx5bk
A lire les dernières révélations sur NS, Guéant, Boillon, les accointances des uns avec les autres, l’argent fluide qui tombe dans les poches sans savoir lesquelles…
N’y a-t-il pas de justice en ce pays, quand je vois de la prison ferme pour une sucette, je me dis que la démocratie, nos vies, sont en danger.
Tous ces personnages pillent notre liberté, pillent notre patrimoine social, pire que tout ils ont l’arrogance des impunis.
Sans être un fan de Bayrou il y a longtemps qu’il dénonce, il est bien seul comme si tous les politiques se taisaient, chuchotaient leur connivence, alors qu’ils devraient être vent debout sans langue de bois et poncifs éculés à accuser, dénoncer, pourfendre.
La gangrène de la politique s’est installée insidieusement.
Assez d’entendre dire « ils ne sont pas tous comme cela, ils sont une minorité », certes, mais une minorité explosive qui nous pourrit le pays, la chasse aux fraudeurs est loin très loin d’être ouverte et le péril est à nos portes. Le péril de voir s’effondrer ce qui est notre tissu social, on peut comprendre le populisme exacerbé, il ne naît pas de rien, la récupération est un épiphénomène, les causes sont à éradiquer.
Et pendant ce temps-là FH fait écrire des livres, NVB n’est pas une intellectuelle, avec cela nous sommes sauvés !
@Achille
Après avoir soutenu Hillary Clinton à fond, voilà maintenant que Nicolas Sarkozy avec le cynisme qui le caractérise se met à vanter les mérites de Donald Trump laissant entendre qu’en France, Alain Juppé serait en quelque sorte notre Hillary Clinton à nous.
Laissons Sarközy dire une chose un jour et son contraire le lendemain.
Il n’en demeure pas moins que, même si comparaison n’est pas raison, il existe un parallèle frappant entre Hillary Clinton et Alain Juppé :
Les deux ont été adoubés par le groupe mondialiste Bilderberg et par les médias.
Les deux sont pour l’ouverture des frontières et pour une immigration échevelée.
Les deux sont favorables à la globalisation de la société.
Les deux sont en faveur d’un libre échange sans limites.
Les deux font preuve d’une complaisance plus qu’obséquieuse voire suspecte envers les Frères Musulmans et ne sont en rien choqués par leur stratégie d’islamisation de la planète.
Les deux sont psychorigides et méprisent avec suffisance la colère des gens.
Les deux ne comprennent rien à rien de ce qui se passe dans leur propre pays.
Je suis d’accord avec plusieurs commentateurs de ce blog. Je voterai Fillon.
Source : Le monde juif
Jeudi 10 novembre 2016
« Agent du Mossad, Rafi Eitan, âgé aujourd’hui de 89 ans, kidnappa il y a 56 ans en Argentine Adolf Eichmann, l’organisateur de l’Holocauste ; il fut plus tard le conseiller pour la lutte antiterroriste de Menahem Begin, Premier ministre d’Israël. L’ancien espion était lundi à Vienne à l’invitation du FPÖ et il a donné ce conseil aux Autrichiens : « Arrêtez l’immigration ! »
Celui qui fut longtemps le dirigeant du Lakam, ancien des services secrets israéliens, répond lentement et prudemment quand nous lui demandons son opinion sur la situation en matière de sécurité de l’Europe centrale : « Le monde musulman se différencie nettement de la culture occidentale. S’il y a maintenant des musulmans dans chaque pays européen, nous devons nous attendre à de la violence et à du terrorisme ». Il y a « beaucoup d’extrémistes » qui vont essayer « de faire de l’Allemagne ou de l’Autriche un pays musulman », prévient ce grand homme de petite taille lors de notre entrevue.
À la question de savoir comment les chefs d’État d’Europe centrale doivent maintenant agir après les grands flux migratoires des derniers mois, Rafi Eitan déclare : « Trois conseils à ce sujet. Premièrement : Arrêtez immédiatement l’immigration, fermez vos frontières. Deuxièmement : Créez de fortes incitations financières pour que les réfugiés repartent en Syrie ou en Irak. Troisièmement : Occupez-les, ne leur laissez que très peu de temps libre ». […]
Et Michael Kleiner, politicien du Likoud qui accompagne Rafi Eitan dans son voyage en Autriche, conseille ceci : N’essayez pas de tuer des milliers de moustiques, asséchez le marécage. »
Plusieurs commentateurs de ce blog disent à juste titre que le vote Trump ou Le Pen en France ne sort pas de nulle part et donc que le populisme ne naît pas de rien.
Sauf que simplement chercher à l’expliquer ou en comprendre les causes provoque déjà la suspicion de populisme et donc de tous les maux et mots qui vont avec.
On voit aussi ceux qui se présentent comme de grands démocrates mais s’avèrent mauvais perdants et n’admettent pas que la démocratie permette un vote contraire à leurs idées. De bons démocrates en vérité.
Par contre, aujourd’hui dans Le Figaro, Alexis Brezet fait amende honorable et admet que les médias n’ont pas voulu voir ni reconnaître le malaise de la middle class aux USA mais aussi en Europe et il fait une belle et bonne analyse, plutôt un vrai constat que ce qu’il fallait voir. Le voir, le dire, c’est déjà pouvoir en débattre et peut-être améliorer la situation de millions de gens désespérés, en colère ou tout simplement désabusés en voyant le déclin de leur société.
http://premium.lefigaro.fr/vox/monde/2016/11/09/31002-20161109ARTFIG00422-editorial-la-colere-des-peuples.php
Après le Brexit, l’élection de ce trublion hors du commun est un révélateur… finalement tant mieux.
@ Exilé | 10 novembre 2016 à 16:44
Il y a quand même une différence entre Hillary et Juppé, lui règne sur une grande métropole, elle voyait le monde comme un village.
En gardant les mêmes proportions village/métropole mieux vaudrait donc choisir un autre candidat que Juppé qui ne risquerait pas une gigantesque déculottée électorale si vous avez raison dans votre parallèle.
Donc retour à mon obsession : votons Fillon.
Avec Jean le Cauchois et sa famille, et Paul Duret, j’accumule les convertis.
Je me vois déjà Secrétaire d’Etat aux Personnes âgées dans un gouvernement Fillon.
Si Jean-Vincent Placé a sa place dans un gouvernement, pourquoi pas moi ?
Moi, au moins, je sais ce qu’est la Fracturation Hydraulique pour le Gaz de Schiste et ne suis pas contre. Lui est contre sans savoir ce que c’est. En plus côté Anciens je suis bien placé (si je puis dire), je suis un expert.
@ hameau dans les nuages à 16:04
Un grand merci pour votre information sur ce dîner de c…andidats. Très américain… Est-ce que par hasard le discours-réponse de madame Clinton est disponible ?
@Claude Luçon | 10 novembre 2016 à 19:50
« Si Jean-Vincent Placé a sa place dans un gouvernement, pourquoi pas moi ? »
Vous êtes bien égoïste ! Pourquoi pas moi !
Le seul horizon verdoyant qui l’intéresse c’est celui des jardins du Luxembourg, l’écologie il l’a seulement pratiquée dans l’assiette ou quand Chirac avait dit qu’il fallait manger des pommes.
Comme lui et ses congénères qui adorent les ors, le seul tapis vert qu’il foule c’est celui des green sans doute, vous lui montrez un club il est capable de vous dire que c’est le râteau d’entretien du parcours.
Alors la Fracture… Il est capable aussi de vous indiquer le chemin de la clinique.
Il ne nous manquait plus que lui dans l’équipe des pieds nickelés qui nous gouvernent : ils devaient nous faire le retournement économique, l’inflexion de la courbe du chômage, et des économies de la dette qui croule désormais sous le poids des 2200 mds € !
Ahhh… Discourir avec des journalistes c’est moins risqué, oser la langue de vipère avec ses petits camarades c’est tellement facile ils lui doivent toujours quelque chose… pour l’instant.
Malheur à lui si la déroute politique est à la hauteur des sondages, malheur au vaincu, dans son cas il l’aura un peu cherché.
La gamelle sera en l’occurrence servie mais il n’y en aura pas pour tout le monde, les voix des électeurs moins nombreuses la soute à charbon du parti va avoir du mal à se remplir et pourtant il va falloir relancer la machine, rien ne lui sera épargné.
Et puis dans le fond pour s’être laissé embarquer par une donzelle qui lui a ressorti ses blagues à deux balles sur les sans dents, il faut être très peu malin pour n’avoir rien vu venir : un chef de guerre de comédie musicale pour un public qui n’a plus envie de rire, mais plus du tout, le sien.
@ Claude Luçon à 19:50
« Je me vois déjà Secrétaire d’Etat aux Personnes âgées dans un gouvernement Fillon »
Objection Votre Honneur : vos connaissances avouées dans la FH (la Fracturation Hydraulique) vous destinent au Secrétariat d’Etat aux Energies d’avenir dans le grand ministère de l’Energie, de l’Ecologie et de la Mer, conservé dans son périmètre actuel, bien que moribond, mais à redynamiser. Pour les personnes âgées, on regardera dans les récupérés du clan Juppé.
@Jean le Cauchois
Hélas non, je l’ai trouvé sur le site « les crises » qui comme d’autres fourmillent d’informations.
Mais pendant l’alternance les affaires continuent :
http://www.zerohedge.com/news/2016-11-09/democrats-extremely-disappointed-chaffetz-confirms-duty-continue-clinton-probe
Monsieur Trump devra sans doute être bien protégé. Même ici en France sur le service public on aime bien plaisanter sur le sujet:
France Inter
✔
@franceinter
« Trump c’est le candidat qui redonne aux Américains l’espoir, l’espoir qu’il soit assassiné avant son investiture. » @pabl0mira
22:31 – 9 Nov 2016
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Tout propos équivalent mis sur la tête d’un autre personnage politique serait considéré comme une blague à la Bedos et donc non punissable.
It’s a simple joke ! of course !
FH et le calice jusqu’à lie, décidément il a eu la baraka elle lui file entre les doigts, c’est mathématique.
Après l’affaire Cahuzac se profile un autre scandale annoncé celui qui confirme par jugement rendu par la Cour de cassation, la condamnation à l’encontre de S. Andrieux, enfin pourrait-on dire…
Décidément tout s’écroule, le château du PS était en sable et FH au lieu de le mélanger avec du ciment et de l’eau s’est contenté de ne mettre que de l’eau pour les parties qui se délitent.
Fini les blagounettes l’heure des comptes avec ses camarades va bientôt sonner et là il ne sera plus question de « ça va mieux ».
Au passage, cinq ans d’inéligibilité pour celle-ci, avec en miroir un an de prison ferme.
Comment les citoyens peuvent-ils croire aux politiques ? A vie ! Elle devrait être inéligible à vie, elle nous représentait… Certains avaient mis en elle toute leur confiance.
Qu’il est plus doux de se raconter, de se faire mousser auprès de journalistes, trop heureux d’avoir flairé la bonne affaire, et pendant ce temps-là le pays succombe, et notre Réjoui national de ne pas voir ce qui l’entoure, seulement le bout de ses semelles. Et dire que nous en avons fait un Président de tous les Français.
Bien sûr il nous parlera de bilan, de ce qui a été fait c’est le moins qu’il puisse faire, il trouvera bien un os à faire ronger aux médias qui ne l’éreinteront pas trop, triste fin on a l’impression que ce quinquennat n’en finit pas, livré à lui-même sans repère la route semble plus longue, bien trop longue, cinq ans de perdus.
C’était un grand président ; il nous a causé quelques inquiétudes mais l’histoire lui rendra justice, et patati et patata.
J’anticipe un peu sur un prochain discours officiel, mais, voyons, on dirait bien que Ségolène est venue nous faire comprendre que François ne se représenterait pas et qu’il était urgent de « bloquer » l’ambition de Manuel ?
@ Claude Luçon | 10 novembre 2016 à 19:50
François Fillon n’est certainement pas le plus mauvais candidat. Je le mets en position 3 dans ma liste des préférences, place qu’il occupe actuellement dans les sondages, sauf qu’en ce qui me concerne il est précédé par Bruno Le Maire et NKM.
Certes Bruno Le Maire a plutôt raté les débats qui l’opposent à ses concurrents, mais il apporte un vrai renouveau, même s’il sort du moule énarchien qui est rejeté par la classe populaire. Son langage est franc, ce n’est pas celui de bonimenteur de foire de Nicolas Sarkozy, ni la langue de bois d’Alain Juppé.
NKM a montré également une belle pugnacité et son langage est pragmatique, notamment en ce qui concerne l’écologie, domaine qu’elle maîtrise bien mieux que les candidats d’EELV qui ne pensent qu’à faire une carrière dans la politique, agrémentée de maroquins ministériels.
François Fillon, face à eux, a certes le mérite de l’expérience, mais son programme risque de ne pas pouvoir être appliqué. C’est du Margaret Thatcher brut de fonderie, avec du sang et des larmes à la Winston Churchill et autant cela peut être accepté en Grande-Bretagne, autant en France il n’a aucune chance d’aboutir. C’est le blocage du pays assuré par les syndicats, CGT, Sud Rail, UNEF et FO en tête.
Le pays a besoin de souffler un peu et de reprendre sa marche vers la croissance avec sérénité. Vouloir lui imposer une période d’austérité trop brutale ne passera pas. Tout comme vouloir réduire la dette à tout prix n’a pas beaucoup de sens vu les taux d’intérêt proposés qui dans le contexte actuel ne sont pas près d’être relevés.
@Achille | 11 novembre 2016 à 08:44
Commentaire pragmatique, il y a très loin de la coupe aux lèvres, je ne vois pas aussi comment passer en force dans notre pays, c’est pure incantation de la part des candidats.
@ Jean le Cauchois | 10 novembre 2016 à 21:28
Vous me répondez par :
« …vous destinent au Secrétariat d’Etat aux Energies d’avenir dans le grand ministère de l’Energie, de l’Ecologie et de la Mer »
Dans votre gouvernement je préférerais alors le titre de « Secrétaire d’Etat aux Energies fossiles ». Je me sentirais plus à l’aise au milieu de la flore et de la faune de mon époque.
@ Giuseppe | 10 novembre 2016 à 21:09
Vous me dites :
« Vous êtes bien égoïste ! Pourquoi pas moi ! »
Pourquoi égoïste ? Je ne demande qu’un modeste Secrétariat d’Etat, rien de régalien, en plus je vous laisse volontiers le poste de Premier ministre !
Seul détail, je suis extrêmement indiscipliné quand je ne suis pas celui qui donne les ordres.
@Claude Luçon | 10 novembre 2016 à 12:59
« Oui mais c’était il y a quarante ans, à l’époque de Raymond Barre les Américains n’auraient jamais élu un Donald Trump »
Il me semble que votre mémoire vous joue un petit tour, dans la mesure où, avec une personnalité différente, les Etats-Unis avaient élu un « marchand de cacahuètes », Jimmy Carter, dont on a vu le fiasco lors de l’intervention en Iran pour libérer les otages US détenus dans l’ambassade de ce pays.
Ceci dit sans aucune acrimonie ni arrière-pensée.
@ Achille | 11 novembre 2016 à 08:44
« François Fillon n’est certainement pas le plus mauvais candidat. Je le mets en position 3 dans ma liste des préférences, place qu’il occupe actuellement dans les sondages, sauf qu’en ce qui me concerne il est précédé par Bruno Le Maire et NKM. »
Oui, j’ai déjà débattu du sujet avec un autre de nos collègues commentateurs accro à PB.
Mon premier choix était NKM, elle est ingénieur et a servi dans la Royale, ce fut aussi mon cas quand je sévissais dans une ère passée, je la comprends mieux que les autres et j’aime toujours les belles femmes.
Collectionneur de statuettes et vases en porcelaine fine, c’est un peu l’impression que me donne Bruno Le Maire… d’être en porcelaine fine. Beaucoup de mes porcelaines ont été détruites ou endommagées lors de mes déplacements, j’ai peur que ce soit le cas pour lui aussi, trop fragile. En plus il a une grosse tare en ce qui me concerne, il est énarque, donc pas de BLM.
J’élimine les trois délinquants qui ont eu maille à partir avec la justice.
Je suis plus athée que catho, bien que baptisé, et ne me vois guère gouverné par un Poisson même si j’ai servi dans la Royale, un Dauphin à la rigueur, mais un poisson !??
Reste Fillon !
Il n’y a pas qu’à gauche que ça se castagne !
Il se dit que les excellents rapports entre Chirac et Juppé ne sont qu’un mythe. Baroin vide son sac et parle de Juppé comme d’un liquidateur du chiraquisme et évoque sa détestation du gaullisme. J’ai comme l’impression qu’à l’occasion du prochain tour de table il y aura de la soupe à la grimace et que peut-être le meilleur d’entre nous va devoir dire un mot sur les vilenies rapportées à son endroit. C’est loin d’être gagné ! Pendant ce temps le François de Solesmes peaufine ses arguments et prie en grégorien, dans sa proche abbaye, pour un podium en seconde position.
@ Robert | 11 novembre 2016 à 14:53
Tiens ! Oui c’est vrai ! Vous avez raison !
Carter à qui nous devons la glorieuse république chiite de Khomeini et qui, effectivement, n’a guère été récompensé par l’Ayatollah qui a fait des misères à ses diplomates. Lesquels diplomates, avec les nombreux conseillers militaires US d’ailleurs, qui, sept jours avant la fuite du Shah, étaient convaincus que les célèbres et vaillants « Immortels » se battraient jusqu’à la mort pour défendre leur Shah en faisant du haché sharmentié des ayatollahs et mollahs. Les Immortels se sont immortalisés en changeant de camp, c’était plus prudent.
J’aurais dû y penser d’autant plus que j’ai vécu à Téhéran de septembre 76 à mars 79, d’où je suis parti précipitamment quelques jours après l’arrivée de l’Ayatollah et me suis retrouvé au chômage grâce à Carter.
Optimiste j’ai tendance à oublier les mauvais moments.
Comparer Trump et Carter n’est guère flatteur pour Trump.
@Claude Luçon | 11 novembre 2016 à 14:58
Raisonnement implacable concernant les délinquants et les énarques, cela me va. Poisson aussi, trop chrétien pour moi.
Bon, là où je bute c’est sur Fillon, au programme construit intraitable mais utopique, en fait on ne sait absolument pas ce qu’il vaut.
Il n’ y a jamais eu autant de possibilités, autant d’incertitudes et cela ne fait que commencer.
Sérieusement j’aurais aimé être conseiller au logement, pas au début j’avais tout à faire, mais cela m’aurait plu, je n’étais qu’un roturier, aucune chance.
Allez, les paris sont lancés ils vont bon train, on a vu pour Trump, alors…
Il va être intéressant de lire la presse dès le moment où notre Replet national va se prononcer pour les primaires.
Pour l’instant à part le parti LR pas grand-chose à se mettre sous la dent, nous les connaissons tous et à part mentir comme des arracheurs de dents, rien de nouveau sous le soleil.
Pour FH l’entrée dans l’arène va être beaucoup plus significative, il va devoir attaquer, sous un angle qu’il doit ruminer encore, ces primaires qui vont le laminer, il n’a pas fini d’avoir des durillons à l’âme, la défaite acquise, la bile va couler.
Les vieux routards comme Bartolone vont finir de s’essuyer les pieds sur celui qui leur aura fait endurer un départ précipité, sans gloire par la petite porte, V. Pécresse n’a été qu’un avant-goût, amer certes, mais pas la Bérézina, pas encore.
Dire que nous avons eu droit à un secrétaire de mairie, nous attendions la vision, on nous a fourni des périscopes, rien de très large, du petit, du mesquin, de l’étriqué.
Un casque et un scooter au rendez-vous de l’histoire !
Pour peu, de Gaulle aurait pu ressusciter et nous laminer : qu’avez-vous donc fait à mon pays ? Valls sans doute a l’étoffe, mais lié dans un contexte dont il connaît l’issue, la reconstruction s’annonce immense sur les décombres laissés par un stratège aux pieds d’argile et dont les champs d’investigation et de projection étaient les couloirs de la rue Solférino.
Intellectuels en batterie voués désormais à changer leur type d’élevage, sinon c’est la fin annoncée de ces viandes artificielles.
Il m’aura bien fait rire le chef de guerre annoncé, le stratège grande ligne propulsé par les journalistes à la dévotion, qui est-il en tout et pour tout ?
On l’a vu il a été élu par hasard, Fraise des bois de Fabius qui en connaît un rayon l’avait catalogué, il ne s’est pas révélé et pauvres de nous il a malheureusement confirmé.
@Claude Luçon, 11 nov 14:38
« …a servi dans la Royale, ce fut aussi mon cas… »
François Hollande a aussi servi dans la Royale et pas qu’un peu : 28 ans de vie commune !
@ Mary Preud’homme | 12 novembre 2016 à 15:07
En effet, FH après avoir sévi dans la Royale, s’en est servi et en use encore.
FH, le blagueur, le rentrant devenu le sortant, pourrait bien y retourner sans préliminaires. Je veux dire sans primaire !