François Hollande est-il un bon DRH ?

Un président de la République doit avoir beaucoup de talents et l’un des moindres ne serait pas celui de savoir choisir ses collaborateurs, ses ministres avec lucidité et une objectivité plus soucieuse de l’intérêt de la France que des calculs politiciens.

A l’évidence François Hollande, pour répondre à la question de mon titre, est un DRH plus inspiré par la roublardise et des considérations partisanes et personnelles que par la volonté de distinguer indiscutablement les meilleurs.

Car je ne vois pas au nom de quoi ce que le citoyen, même s’il n’est pas de gauche, perçoit devrait être négligé, voire méprisé par un président de la République.

La société, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, évaluait intuitivement et civiquement les serviteurs performants de l’Etat et n’était pas dupe des médiocres.
Depuis l’élection de François Hollande, il en est de même et l’importance donnée à certains ministres par l’opinion n’est pas indifférente ni sans fondement.

Il est vrai que cela n’a pas commencé avec lui. Qu’on se souvienne de Nicolas Sarkozy choisissant Rachida Dati comme garde des Sceaux sous l’influence conjointe de sa deuxième épouse Cécilia et d’Alain Minc. On devine comme cette promotion ne risquait pas d’être pertinente ! Mais au moins l’ex-président n’avait pas mis lui-même en branle la machine infernale..

Tandis que je suis persuadé que François Hollande solitaire, impérieux et susceptible derrière sa façade débonnaire n’a eu besoin de personne pour mettre ensemble, en se régalant par avance, deux personnalités aussi contradictoires que celles de Manuel Valls et d’Emmanuel Macron, aucune n’étant fade.

La relation entre ces deux politiques dont l’un, parce qu’il est atypique, fait de l’ombre à l’autre qui est plus classique et donc paraît dater est analysée, parfois finement, par des médias aux aguets de tout ce qui peut faire descendre la gravité du pouvoir de son piédestal en la dégradant en rivalité effrénée ou subtile mais incontestable (Le Figaro par Paul-Henri du Limbert et Anne Rovan).

Comment d’ailleurs Manuel Valls aurait-il pu supporter Emmanuel Macron et celui-ci se sentir accordé, être et convictions mêlés, à celui-là ?

Valls dans l’omnipotence, la surabondance, la frénésie médiatique. Pour ne rien laisser perdre, pour ne pas être oublié un instant. Pour s’afficher sans cesse ostensiblement comme le Premier ministre parce que, s’il ne doute pas de sa légitimité et de sa compétence, d’autres le font volontiers à sa place. Valls qui, hier, prétendait régenter les intellectuels en donnant des leçons de morale, de littérature et de bienséance et qui aujourd’hui avec clairvoyance récuse absolument la culture de l’excuse à l’égard du terrorisme. Valls à la fois épuisant de volontarisme verbal et à cause de ses injonctions répétées mais si fragile au fond, si démuni face au triomphe de plus en plus annoncé d’Emmanuel Macron sinon dans l’espace politicien et socialiste, en tout cas dans l’avenir français.

Macron avec sa tranquillité aimable et souriante donnant à ses provocations calculées une tournure d’évidences, rendant le comportement de son Premier ministre archaïque, désuet alors qu’il s’était fait si aisément une réputation de modernisme face au catéchisme et au dogmatisme socialistes. Macron sélectionnant avec habilité ses séquences médiatiques et, grâce à sa démarche économe et ciblée et à son intelligence naturellement créative et novatrice – les banalités de l’esprit bêtement partisan lui répugnent -, renvoyant Manuel Valls dans une case en définitive très traditionnelle.

L’ambition forcenée mais contrainte par tactique du plus âgé, la certitude de l’urbain premier de la classe, du plus jeune si sûr d’avoir la classe du Premier ministre et même de la banaliser.

Ce qui aurait pu apparaître comme un coup d’éclat de la part du président – oser la confrontation, dans un gouvernement, de deux dominateurs, l’un en permanence frustré et en conquête comme s’il n’était pas à Matignon et l’autre imposant sa loi sans y toucher, avec une délicatesse d’autant plus efficace qu’elle ne ménage pas ses protestations de modestie. Celles-ci peuvent d’autant plus être formulées que le sort d’Emmanuel Macron dépasse très largement la petite sphère d’ambitions, de rancoeurs et parfois d’incompétence que constitue l’aréopage gouvernemental. A force d’être plébiscité avant l’heure, je suis sûr que son destin sera ponctuel.

Les tensions ont pris le pas sur les avantages et il est clair que si François Hollande a gagné en rabaissant Valls par l’entremise de Macron, il a introduit, avec cet homme et ce ministre de l’Economie, un loup faussement doux et trop brillant dans la bergerie pour pouvoir se féliciter de ses capacités de DRH. Le président est aujourd’hui débordé par les effets d’une roublardise qu’il espérait décisive. La meilleure preuve en est l’exaspération que, paraît-il, Emmanuel Macron éprouverait face aux avanies et aux humiliations que le Premier ministre lui ferait subir. Au point qu’il songerait à démissionner. Selon un ministre, « Valls ne peut plus le voir en peinture ».

Avoir le culot de quitter le pouvoir pour s’en emparer plus tard n’est pas une méthode absurde : elle a déjà démontré sa fiabilité (Le Parisien, Europe 1).

Le président de la République trop roublard peut être aussi médiocrement politicien sur un autre plan. Je me demande si « un ami », évoquant Macron, ne surestime pas le président en affirmant que « la seule limite à la méchanceté de Hollande, c’est son intelligence ».

Certes il serait naïf de feindre de découvrir la méchanceté du président et de discuter son extrême intelligence. Mais il me semble qu’en certains cas cette dernière l’a abandonné pour ne laisser la place qu’à l’autre.

Sinon, au sujet de la Justice, comment justifier la nomination et le maintien de Christiane Taubira comme garde des Sceaux alors que de notoriété publique le poste avait été promis à André Vallini et que, un comble, celui-ci aurait été compétent – respecté bien au-delà de la gauche – pour cette fonction prestigieuse ?

Comment dénicher encore un peu d’intelligence dans l’entêtement manifesté par François Hollande à dorloter la crise et le problème en détournant l’esprit de leur remède si proche, trop proche de lui ? Comment accepter ces manoeuvres de basse cuisine qui, si le monde politique avait de la dignité et du courage, seraient méprisées, les victimes n’attendant plus alors, jour après jour, une possible récompense pour n’avoir jamais bronché devant un tel sadisme présidentiel, face à une telle absurdité démocratique ?

Comment fuir l’interrogation selon laquelle le président, comme certains avant lui, ne se serait véritablement éprouvé chef de l’Etat qu’en s’abandonnant avec volupté, au détriment des citoyens, à l’incongruité et à l’arbitraire de telle ou telle promotion, à l’aberration de tel décret ?

François Hollande n’est pas un bon DRH. Trop manipulateur ou trop méchant. Trop méchant et pas toujours intelligent. Derrière son impassibilité et sa placidité souriante, il y a du poison, des démons et de déplorables impasses.

Et, pour la France, des angoisses.

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Voir les Commentaires (94)
  1. « Nicolas Sarkozy choisissant Rachida Dati comme garde des Sceaux sous l’influence conjointe de sa deuxième épouse Cécilia et d’Alain Minc »
    Par contre avec Hollande qui, je ne sais sous quelle influence, a nommé une indépendantiste Guyanaise comme garde des Sceaux et Najat Belkacem épouse Vallaud comme ministre de l’Education nationale ‘française’ je demande encore : quel est le message ?
    « Valls dans l’omnipotence, la surabondance, la frénésie médiatique. Pour ne rien laisser perdre, pour ne pas être oublié un instant »
    Le même se produisant volontiers dans une émission de vulgarisation (dans le sens : d’un niveau moyen).
    « Le président est aujourd’hui débordé par les effets d’une roublardise qu’il espérait décisive »
    N’est pas « Mitrand » (comme l’appelait de Gaulle) qui veut 😉
    « François Hollande n’est pas un bon DRH. Trop manipulateur ou trop méchant. Trop méchant et pas toujours intelligent »
    Mais, sauf erreur, vous avez bien invité (en son temps) vos hôtes à voter pour « ce trop méchant et pas toujours intelligent » non ?

  2. François Hollande n’est pas un bon DRH.
    Dans une entreprise normale, ce genre de DRH aurait été viré – pardon pour le recours à cette expression triviale – depuis longtemps par la Direction Générale, alors que généralement c’est plutôt lui qui dégraisse les effectifs…
    Au fait, la Direction Générale c’est nous…

  3. Découvrir la lune à votre âge est le signe d’une éternelle béatitude.
    Tous les cinq ans vous vous mettez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude.
    Si vous pouviez vous abstenir de nous dire pour qui vous allez voter en 2017 on se cotisera sur ce blog pour vous offrir une nouvelle panoplie de Zorro.

  4. Marc Ghinsberg

    Étonnant Philippe Bilger, capable du meilleur comme du pire. Aujourd’hui on a droit au pire. Un salmigondis de considérations politico-psycho-tacticiennes.
    Un président de la République, quel qu’il soit, n’est pas un DRH. Contrairement à une idée communément répandue il ne fait pas ce qu’il veut. Il est soumis à des contraintes. Celle tout d’abord de s’assurer d’une majorité à l’Assemblée nationale, ce qui influe évidemment sur la composition du gouvernement. Celles qu’il s’est fixé devant les électeurs, la parité par exemple.
    Par ailleurs, la politique est un rapport de force, des personnalités peuvent avoir des pouvoirs de nuisance par rapport à une politique donnée, la question qui se pose alors régulièrement pour une simple raison d’efficacité, et tous les présidents y ont été confrontés, est de savoir s’il vaut mieux qu’elles soient dans le gouvernement ou en dehors.
    Enfin il ne sert à rien d’ergoter sur la rivalité supposée ou réelle entre tel et tel ministre. À partir du moment où l’on réunit des talents il est normal que des rivalités apparaissent. En politique comme ailleurs les ambitions sont légitimes.
    Quant à Emmanuel Macron il ne faut pas croire que les compliments dont la droite l’encense soient innocents. Bien sûr l’opposition, et cher Philippe vous y participez consciemment ou inconsciemment, essaye de créer ou d’exacerber une rivalité entre notre fougueux Premier ministre et le fringant ministre de l’Economie. Elle en fait d’autre part l’éloge pour exciter l’aile gauche du parti socialiste. Certains LR soutenant même qu’ Emmanuel Macron, et Manuel Valls aussi, disent et font ce qu’aucun des leurs n’osent dire ou faire. Billard à plusieurs bandes, discipline dont le sportif en chambre de haut niveau que vous êtes ne semble pas être très familier.

  5. Plusieurs techniques de la part de celui qui détient (pour l’instant) le pouvoir. Diviser pour régner, c’est vieux comme le monde et se frotter les mains avec gourmandise pour se délecter du spectacle des luttes intestines entre les courtisans. Autre méthode, le coup de pied dans la fourmilière pour casser les ententes et observer lequel va manger l’autre. Les blessés comptez-vous, malheur aux perdants. Et dans ce climat délétère, où est l’intérêt général ?
    Tout le monde s’en tape sauf les chers administrés qui se débattent comme de beaux diables pour assurer leur quotidien.
    Et pendant ce temps il continue à communiquer avec le sourire en inaugurant les chrysanthèmes.

  6. Diantre ! Le président de la République – qui jouissait ici il y a encore peu d’une admirative indulgence – est décoré des qualificatifs de méchant, de sadique et d’inintelligent.
    Et voici qu’Emmanuel Macron, lui, se voit promettre un avenir radieux.
    Si j’étais lui, je tremblerais.

  7. Denis Monod-Broca

    La domination de la politique par l’économie est à ce point achevée, elle a à ce point envahi les esprits, qu’il paraît désormais tout naturel de gérer un pays comme on gère une entreprise, de traiter les citoyens comme on traite des salariés (tiens, par exemple, en « licenciant », par déchéance, ceux qui déplaisent aux chefs…) et de comparer le président de la République à un DRH…

  8. La fonction de DRH comporte de nombreuses activités dont le recrutement. Recruter des N-1 consiste en une alternative : recruter moins bien que soi pour préserver le supérieur hiérarchique, recruter mieux que soi pour avancer/réformer/améliorer donc progresser. Le candidat retenu doit impérativement s’intégrer à l’équipe en place. Il doit avoir l’expérience et la compétence requises, obligatoires.
    Le président Hollande a choisi et retenu pour des postes importants, Education nationale, Emploi, Travail et Dialogue social, des débutants, des apprentis, sans aucune expérience, et pour Myriam El Khomri sans aucune expérience de l’entreprise.
    FH a choisi des ministres béni-oui-oui qui se taisent, des ministres qui pantouflent, des individus qui ne le dérangent pas, par des déclarations intempestives dans tous les sens, dans sa course vers un second mandat, des ministres qui sont certains de ne pas atteindre leurs objectifs, ils n’en ont pas.
    Personne de raisonnable ne croira que Myriam El Khomri est responsable de l’emploi, elle est responsable de la présentation mensuelle des chiffres du chômage, dont elle devrait modifier la présentation pour correspondre à la réalité, pour le reste elle tente de poser des pansements, des rustines sur des jambes de bois, elle n’a donc aucune action ni sur l’emploi, ni sur le chômage. Si elle savait elle jetterait un œil sur Pôle Emploi pour modifier les unités d’œuvre retenues pour justifier des moyens toujours insuffisants… mais elle ne sait pas faire !
    Emmanuel Macron – mon chouchou du moment – est une excellente recrue, mais pour combien de temps ? Dommage qu’il soit de gauche, mais ses propos sont ceux d’une droite moderne, il se définit comme un « entrepreneur social » ce qui est déjà un progrès ahaha
    Le président Hollande est donc un bon DRH mais uniquement dans la fonction qu’il occupe, puisque personne n’a d’objectif et que son objectif personnel n’a rien à voir avec ce qui pourrait être la consolidation des travaux de son gouvernement, c’est quelque chose de plus indéfini.
    Dans une entreprise privée ça ne pourrait pas fonctionner, pour une simple raison, les N-1 ne sont pas des potiches chaque jour en vadrouille, ils ont l’obligation absolue de produire des résultats, ils doivent être opérationnels à quasiment J de leur entrée, ils ne disposent pas de conseillers en quantité qui font le travail sous forme de fiches qui seront répétées/récitées avec plus ou moins de talent ; les N-1 doivent être capables d’insuffler/d’imposer des méthodes, de gérer/solutionner tous les problèmes qui se posent, au jour le jour le nez sur la bottom line, expliquer/justifier les écarts entre « Prévu/Réalisé » et pas avec des solutions abracadabrantesques, sinon c’est rapidement la porte pour mauvais résultats insuffisants…
    A bientôt 60 ans FH aurait-il été capable d’être un N performant ?
    Arnaud Montebourg qui se serait bien vu président de la République a intégré une entreprise privée, à un poste de vice-président, ce qui ne met pas en danger l’entreprise, ce poste lui permet de voir l’entreprise au réel, d’apprendre, et aussi d’ouvrir son carnet d’adresses. Les responsabilités d’un vice-président, titre ronflant, ne sont souvent guère « engageantes » !
    A la différence d’une entreprise privée, le président de la République française peut tout se permettre, il dispose d’une administration dont il ne connaît rien et à laquelle il ne s’intéresse quasiment pas, une administration – en apparence – tout à son service dans une obséquiosité et un faste dignes d’une monarchie saoudienne, et cette administration obèse s’autogère, elle sait que présidents, ministres et leur cour sont, eux, de passage, et qu’elle l’administration reste, c’est ainsi qu’elle continue à ne pas se remettre en question.

  9. Oui, sa gestion des ressources humaines n’est pas un modèle, d’autant plus qu’il la met au service de sa réélection plutôt qu’au service de la mission pour laquelle il a été élu.
    Le problème en plus, c’est que ce n’est pas le rôle du directeur général de jouer les DRH. Il doit se tenir au-dessus de la mêlée, tout en s’en sentant responsable. Mais il est vrai qu’un certain nombre de patrons ne savent pas déléguer et veulent tout faire, ce qui ne leur permet pas de faire leur travail, simplement leur travail, et tout leur travail. C’est au Premier ministre à recruter les membres de son gouvernement, et à les animer. Mais si le Premier ministre de son côté se prend de temps en temps pour un secrétaire général, un directeur de communication, un ministre de l’Intérieur, ou le directeur de conscience des intellectuels, là encore c’est n’importe qui, n’importe quoi, n’importe comment.
    Le mauvais management est sanctionné par de mauvais résultats, nous en faisons les frais.
    C’est nous qui devrions, quand nous recrutons notre président, nous comporter en DRH, surtout pour les primaires. Il faudrait dresser une définition de poste, et un profil correspondant, pour voir en quoi chaque candidat est en mesure de répondre aux différentes exigences de la mission. Noter des critères bien précis, et les pondérer comme il le faut, donne une appréciation plus sûre que de s’en tenir à une impression d’ensemble. Je crains que le facteur « sympathie », pourtant très volatil, oblitère au moment du choix les facteurs : compétence, perspicacité, capacité à maintenir le cap, aptitude à affronter la difficulté, sens de la résolution des problèmes, anticipation, force de caractère, capacité à drainer les énergies au service de la réussite du projet. Il y faut de la confiance en soi, mais sans aucune complaisance envers soi-même. Les adolescents attardés devraient être écartés, qu’ils trahissent leur immaturité par de la forfanterie ou par une imitation servile d’un modèle prestigieux pour cacher leur manque d’étoffe (suivez mon regard).

  10. Franck Boizard

    « A l’évidence François Hollande, pour répondre à la question de mon titre, est un DRH plus inspiré par la roublardise et des considérations partisanes et personnelles que par la volonté de distinguer indiscutablement les meilleurs. Car je ne vois pas au nom de quoi ce que le citoyen, même s’il n’est pas de gauche, perçoit devrait être négligé, voire méprisé par un président de la République. »
    Comme vous êtes mignon ! En pleine crise d’idéalisme adolescent ! Un grand garçon comme vous…
    Vous écrivez comme si Machiavel n’avait jamais existé.
    En réalité, c’est une question de proportions. Qu’il y ait des ministres désignés seulement en fonction de petites considérations minables, il faut s’y faire. Ce qui est choquant dans le gouvernement Hollande (comme avant lui Sarkozy), c’est qu’il n’y ait qu’un seul ministre (JY Le Drian) qui ne soit pas un guignol obsédé par la politicaillerie et par sa propre personne.
    Comme vous le dites, cela témoigne d’un infini mépris de la part de François Hollande, qui n’est pas plus « sympa » que Jacques Chirac ne l’était.
    Je broie du noir : je ne vois pas de lumière au bout du tunnel, je ne vois pas comment nous pouvons échapper à cette caste de malfaisants qu’on nomme aujourd’hui classe politique. Le système s’auto-entretient.

  11. Philip_Marlowe

    L’urgence absolue en matière de réforme de la Justice serait, à mon avis, d’instituer définitivement l’indépendance du Parquet, afin que plus jamais le gouvernement du moment ne puisse tenter de le mettre à sa botte. Il reste moins de deux ans pour ça et je suis pessimiste à ce sujet. Si je veux lire de la poésie, ou l’entendre dire, je peux me procurer les textes ou aller au théâtre. Ce n’est pas désagréable d’entendre déclamer des vers d’Aimé Césaire au Parlement, à condition de ne pas avoir la désagréable sensation que c’est devenu la principale activité du tribun, en l’occurrence la ministre de la Justice.

  12. La fonction DRH consiste à se coucher devant la CFDT. Surtout dans le privé.
    La pipistrelle du blog qui nous donne des leçons de DRH avec ses N-1 ou ses N+32 serait bien avisée de nous raconter comment elle avale cravate et chapeau devant un délégué syndical CFDT.
    Ce sont les pires et Hollande le sait.

  13. Valls DRH-adjoint, grand diseux, petit faiseux ; sa tactique : celle d’Iznogoud… se présenter comme un recours après l’échec cuisant du DRH en titre.
    Taubira, la cancre, dit plein de bêtises, mais on ne débarque pas les personnes de couleur dans une entreprise surveillée par les médias !
    Vallaud-Belkacem, médiocre pimprenelle, aussi suffisante qu’insuffisante, mais on ne débarque pas les personnes issues de la diversité dans une entreprise surveillée par les médias !
    Macron, charmant chargé de mission, foisonne d’idées, encore un peu brouillon mais prometteur, mal vu du DRH-adjoint qu’il voudrait remplacer.
    Royal, ex-favorite du DRH, la madone des ménages qui ne veulent pas être punis par la méchante fée Ecologie !
    Fabius le malvoyant du Proche-Orient, sourire de traître ou de constipé (peut-être les deux ?).
    Cazeneuve, le chef de bureau responsable des circulaires antiterroristes, adore s’écouter parler…
    Une sacré bande de saboteurs en vérité !!

  14. En même temps des DRH nuls (« de chez nuls ») il y en a plein dans les entreprises, publiques ou privées, qui recrutent, le « D » servant de concept.
    Le « H » est en option évidemment. Quant au « R » je n’ai jamais trouvé sa définition, ou alors « R » comme « inverser la courbe du chômage avec nos rRessources (faibles) » ?
    Du coup Hollande ne dépareille pas dans le tableau 😀

  15. « Trop méchant et pas toujours intelligent. » (PB)
    La revanche du petit gros des cours de récré, souffre-douleur qui n’a pas voulu faire saigner son nez avec ses petits poings pour enfin s’imposer.
    NKM l’a jugé « fort avec les faibles, faible avec les forts », je passe sur les quolibets de son camp.
    Bof ! Au suivant ! Manipulateur… Euhhh… Où ?? Lapsus avec F.Mitterrand sans doute.

  16. « Les tensions ont pris le pas sur les avantages et il est clair que si François Hollande a gagné en rabaissant Valls par l’entremise de Macron… »
    S’il est vrai que les élus du Peuple s’adonnent à ces tristes calculs, et tout converge à le confirmer, c’est à se tirer une balle. A quoi bon voter pour des crétins, je pèse mes mots, qui combinent au lieu de s’occuper de faire marcher le pays, de dépenser moins, de ne pas créer des comités Théodule et commissions impossibles pour placer leurs obligés et autre petiteries.
    Quant aux media, et aux Français qui les consomment, leur responsabilité est immense de ne s’occuper que de combats des chefs et cheftaines et chefaillon(e)s et plus de cinq ans à l’avance au lieu d’élever leur travail au niveau de leur mission, pour les premiers, de leur devoir pour les seconds.
    @breizmabro
    Que voulez-vous dire par : « Najat Belkacem épouse Vallaud » ? Vous vous exprimez aussi étrangement pour toutes les femmes mariées ?

  17. @Marc Ghinsberg
    « Il est soumis à des contraintes. Celle tout d’abord de s’assurer d’une majorité à l’Assemblée nationale, ce qui influe évidemment sur la composition du gouvernement. »
    Marc Ghinsberg, je crains que vous n’ayez encore les yeux de Chimène, il y a longtemps que le président de la République n’a plus la majorité à l’Assemblée et il s’en soucie moins que vous selon moi ! Et le choix de l’ex-banquier – plutôt riche sans tricher lui au moins – n’est pas étranger au fait qu’il sache pertinemment que la gauche n’a plus aucune possibilité de proposer des solutions, du moins dans le court terme, le système libéral mondial dominant ayant tout verrouillé.
    Quelle déception ! Il a perdu les chances de la gauche par son hypocrite comportement et ses promesses qu’il aurait dû ne pas faire, et pour longtemps.
    Espérons seulement que la droite qui reviendra en alternance sera moins mauvaise que la précédente. Actuellement le président sait qu’il ne sera pas réélu et il prépare sa sortie, un an après Obama, cherchant déjà comment se recaser. Désigné comme l’homme le mieux habillé du monde par je ne sais plus quel média étranger, il est déjà, grâce à ces cinq ans néfastes pour la plupart des Français, dans un ascenseur social plein d’étoiles.

  18. @Savonarole, vous auriez vu qui comme alternative à l’époque à la place de Monsieur Hollande ? Monsieur Sarkozy ?

  19. Bah ! C’est pas bien grave tout ça…
    FH ne sera pas réélu, quoi qu’il fasse, mais pas quoi qu’il se passe !
    FH est si emprunté des couloirs du pouvoir, si distant des couloirs de la vie édentée comme elle se parcoure ordinairement en majorité, il est devenu tellement détaché de la normalité qu’il veut sous-tendre, que l’anormalité se présentera pour la suite.
    Et l’anormalité sera votée, la mieux ourdie sera-t-elle présentée délacée.
    Cela promet, les politiques vont avoir à proposer… et cela ne relève pas de la compétence d’un DRH !
    Si Macron sait se grimer en allures de VGE, il gagne !
    Mais il ne saura peut-être pas faire, s’il faudrait que VGE l’adoube au moins.
    Toutes les émissions en médias le prouvent :
    nous ne voulons plus du genre mitterrandien, et FH s’est planté la cocarde !

  20. « Sinon, au sujet de la Justice, comment justifier la nomination et le maintien de Christiane Taubira comme garde des Sceaux alors que de notoriété publique le poste avait été promis à André Vallini et que, un comble, celui-ci aurait été compétent – respecté bien au-delà de la gauche – pour cette fonction prestigieuse ? »
    Je crois qu’il fallait un marqueur de gauche, de plus elle a fait preuve de caractère pour le mariage pour tous et devait être, un peu, récompensée, mais je crois qu’il y a une autre raison pour la garder, plus importante, le tempo.
    Je parie qu’on la sacrifiera presque au dernier moment comme au tarot l’excuse. Elle est si impopulaire que la renvoyer donnera un grand coup d’air au président… Je crois qu’il a peur de gaspiller une ressource, tout simplement.
    Pour faire image, comme au tarot, je ne crois pas qu’il amènera le petit au bout mais qu’il se servira d’elle comme excuse.
    Ca ou autre chose… Ne pas oublier que les politiciens sont des joueurs et que certains peuvent même s’inspirer de la théorie des jeux.
    Méchant, gentil, Hollande, comment savoir ? De toute manière, tout homme politique est une bête de proie, tout humoriste, et il paraît qu’il l’est, a un minimum de cruauté.
    Il y a du bon et du mauvais dans chacun, mais évidemment, selon qu’on compare avec qui déplaît (Sarkozy) on dira qu’il est bon. Puis si on a eu beaucoup d’espoir, on dira qu’il est mauvais.
    Je crois qu’un ancien magistrat comme notre hôte ne peut que le savoir… mais qu’il ne veut pas le savoir !

  21. Bonjour,
    François Hollande essaie de faire du François Mitterrand, un peu comme Pascal Obispo a fait du Michel Polnareff pendant un temps.
    Avec la différence qu’Obispo a réussi à dépasser son maître qui d’ailleurs ne brille plus depuis une bonne vingtaine d’années, alors que notre président n’est qu’une pâle copie de son idole.
    Son intelligence n’est pas en cause. Un nigaud ne saurait accéder à la fonction suprême surtout après avoir passé les tests de qualification de la primaire.
    Il montre une réelle aisance lors des conférences de presse qui est un exercice difficile.
    Quant à sa supposée méchanceté elle n’apparaît pas dans ses propos envers ses adversaires, contrairement à Nicolas Sarkozy qui ne manque jamais une occasion de tacler ses adversaires qu’ils soient du PS ou de son propre parti.
    Contrairement à ses prédécesseurs, François Hollande n’est pas un « tueur ». il n’a jamais fomenté des coups fourrés pour écarter ses adversaires.
    Bref un bon petit gars un peu effacé qui est arrivé à la fonction suprême avec un peu de talent et beaucoup de chance. Mais en politique de la chance il en faut.

  22. Marcel Patoulatchi

    Christiane Taubira est à contre-emploi. Et elle est bien de la gauche la plus immodérée. De celle pour qui la notion même de Justice traditionnelle signifie Justice bourgeoise, Justice du vieux monde à faire tomber. De sorte qu’elle ne fait pas grand-chose (des lois qui n’aboutissent pas, des circulaires aggravant grossièrement des automatismes de prise de décision de toute façon déjà défaillants, des déclarations qui ne sont pas suivies d’effets) mais elle s’occupe ; et divise l’extrême gauche.
    De toute façon, il semble clair que toucher frontalement à la magistrature – le siège – est peine perdue. Nicolas Sarkozy avait attaqué frontalement le Tribunal de Grande Instance de Bobigny. Mais aujourd’hui comme il y a dix ans, il n’y a guère que pour des policiers mis en cause que l’enfermement est requis (donc pour des primo-délinquants avec gage de représentation et de réinsertion), tandis que des récidivistes se voient délivrer des rappels à la loi avec comme consigne spécifique de ne pas récidiver, si ce n’est en cumulant deux ou trois contrôles judiciaires (chaque contrôle ajouté témoignant de l’efficacité et de la pertinence de la mesure pourtant une nouvelle fois prononcée).
    Pourtant, le volume de crimes et délits n’est pas révisé à la baisse. Mais sans bouleversement des mentalités, avec un Syndicat de la magistrature (rappelons-le : son mandat n’est pas l’égalité arithmétique mais supposée géométrique, en faussant l’équilibre en faveur de l’un ou l’autre selon que l’on estime qu’il est défavorisé au préalable) toujours majoritaire, il n’y a guère de surprise à attendre, en particulier des audiences correctionnelles (et des multiples crimes odieusement « correctionnalisés », notamment les vols à main armée qualifiés de vol avec violence, privant la juridiction populaire pourtant compétente de s’en emparer).
    Autant y placer Taubira qui n’y changera rien ; mais qui en plus servira de caution tout comme de pare-feu.
    Et, à côté, on touche à ce qui est malléable (police, parquet, préfets, etc.).
    C’est plutôt astucieux, en terme de gestion de ressources humaines.

  23. @jlm | 17 janvier 2016 à 19:46
    « @Savonarole, vous auriez vu qui comme alternative à l’époque à la place de Monsieur Hollande ? Monsieur Sarkozy ?  »
    La question n’a aucun sens :
    à l’époque :
    – On savait déjà ce que valait Monsieur Sarkozy.
    – On ne savait pas, alors, ce que vaudrait Monsieur Hollande.
    Je crois que vous avez des ennuis avec la notion de temps…

  24. Alex paulista

    Sortir Macron du chapeau pour rabattre le caquet de Valls et de la droite est quand même un coup de maître.
    Qui Sarkozy nous a-t-il fait découvrir ? Wauquiez ? Quelle déception !
    Et il a tout fait pour étouffer ceux que Chirac avait fait émerger (Baroin, Le Maire, NKM…).

  25. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    « François Hollande est-il un bon DRH ? »
    Je ne vois pas quel bon « quoi », ou plutôt quel bon « qui », est François Hollande. Sa priorité déclarée, et répétée le 31 décembre, est l’emploi. En France, l’emploi doit respecter le Code du Travail : ce code a, paraît-il, 8000 articles. Une mission a été confiée début novembre par le gouvernement à messieurs Badinter (87 ans) et Lyon-Caen (68 ans) pour remise d’un rapport mi-janvier. Ces deux personnes ne partent pas de rien : ils ont publié il y a trois mois un livre sur le sujet, recommandant eux-mêmes de réduire le Code à une cinquantaine d’articles. Et l’on apprend le 15 janvier que la remise du rapport est reportée au 22, puis au 25 janvier… Que voulez-vous que je pense de ce « dirigeant suprême » ? Comme beaucoup de Français, que c’est un « bon à rien », une terrible erreur de casting annoncée dès 2011, entre autres par Nicolas Sarkozy soi-même, qui s’était autoproclamé quelques années auparavant… le meilleur DRH de la gauche !!

  26. @ Savonarole | 17 janvier 2016 à 18:21
    « La pipistrelle du blog qui nous donne des leçons de DRH avec ses N-1 ou ses N+32 serait bien avisée de nous raconter comment elle avale cravate et chapeau devant un délégué syndical CFDT »
    Vous voulez dire : « comment elle ‘AVALAIT’ cravate et chapeau devant un délégué syndical CFDT » (FO et autres) parce que maintenant qu’elle a accumulé ses points de retraite en licenciant par paquet de dix, elle nous refait, à nous, le coup du N-1 ou du N+32.
    Nostalgie quand tu nous tiens 😉

  27. Xavier NEBOUT

    M. Bilger,
    Comment comparer Rachida Dati et Christiane Taubira sans faire subconsciemment appel à des considérations inavouables ?

  28. Philippe, je n’ai pas la même perception de Monsieur Hollande que vous.
    Je pense qu’il y a chez lui une faiblesse de caractère à la base de ce que vous appelez sa méchanceté et les limites de son intelligence. Je situe son problème dans l’écart qui existe entre l’idéal qu’il s’est forgé de lui-même (je ne parle pas d’idéalisme, mais d’image de soi idéalisée) et sa capacité d’affirmation personnelle.
    Il est arrivé au sommet parce qu’il a su manœuvrer sans jamais trop s’exposer. Il s’est mis autrefois opportunément dans le sillage de Mitterrand pour faire partie de l’élite. Un peu trouillard (surtout avec les femmes), un peu gourmand, il avance à petits pas, à la godille, se la joue quelquefois (en chef des armées), il manœuvre pour tirer parti des circonstances sans se donner trop de mal. Il ment de manière jésuitique, pour la bonne cause, mais ne se sent pas tenu par ses promesses, car il est maître dans l’art d’ergoter sur la lettre pour ne pas aborder l’esprit. Il a une longue habitude de l’évitement. Pour moi il cherche à concilier son hédonisme, son ambition personnelle et une image élitiste de lui-même, moralisatrice aussi. Ce qui le fait jongler pas mal. Il se tient à l’abri dans un cocon de bonnes intentions, auxquelles les gens honnêtes succombent un temps.
    Il joue sur son côté pataud. Pas foncièrement méchant, il a un égoïsme de vieux garçon, n’oublie pourtant pas ses alliés en leur distribuant des postes, des avantages, c’est-à-dire des cadeaux qui ne lui coûtent rien (je ne sais pas si c’est vrai mais j’ai lu qu’il avait offert à Julien Dray pour son anniversaire une bouteille de bon vin sortie de la cave de l’Élysée !). Un peu mesquin, un peu vicieux pour se tirer d’affaire comme le sont les faibles. On le flatte, et il s’en contente, mais il ne réussit guère à se faire aimer ni admirer par ses collaborateurs, sauf Ségolène Royal qu’on imagine défendre son image, et à qui il offre une place privilégiée en retour. Ses astuces ont toujours un côté vache. Elles sont sans grâce, c’est là son drame. Mais il peut se consoler en se disant qu’il est quand même arrivé au sommet de la hiérarchie française, les circonstances aidant.
    Quant à Valls, c’est un lourdaud, tout en gueule. Il en jette par son assurance ; et il mouille la chemise, ce qui marque les esprits ! Il est jaloux de Macron parce que Macron est beaucoup plus intelligent et plus fin que lui. Il le traite de façon odieuse, certaines vidéos montrent à quel point il est imbuvable.
    Pour être « chef », les expériences montrent qu’il faut être plus intelligent, mais seulement un peu plus que les autres. Pas assez, on n’est pas le chef, si on l’est trop, on n’est plus compris. Macron n’a rien à faire dans ce gouvernement, on comprend qu’il ait envie de jeter l’éponge.

  29. Le DRH sort de son cartable, maintenant, la chemise estampillée service commercial en la personne de Julien Dray, chargé de tester le nouveau produit : une primaire pour tous mais un seul candidat, ce sera le camarade François.
    Non seulement endogamie politique, vieilles recettes et personnages recuits, mais encore pensez-donc, Juju le nouveau faux-vrai des embauchés. Il ne manque plus désormais à l’appel que l’inénarrable publicitaire de montres de prestiges pour le slogan tout trouvé « 2017, nous devrions être à l’heure ! »
    Et avec ce beau monde nous voudrions une France jeune d’idées, dynamique, qui gagne…

  30. Et l’anormalité sera votée, la mieux ourdie sera-t-elle présentée délacée…. nous ne voulons plus du genre mitterrandien, et FH s’est planté la cocarde « , écrit zenblabla.
    « J’allais le dire », répond Guitry.
    On a du mal, en tout cas, à ne pas être d’accord.

  31. @Savonarole
    Seriez-vous en train de composer une sorte de parc animalier de nuisibles ? Après teigne, pipistrelle, qu’allez-vous encore trouver ? Il y a eu aussi « oie blanche » mais venant d’un « corbeau forcément noir »… l’impact est nul.
    @Savonarole et breizmabro !
    A mon âge, seuls les fonctionnaires sont déjà concernés par leurs trimestres (ils le sont dès leur entrée dans la vie active) ou autres points de retraite… pour comprendre il faut suivre, ce que ni l’un ni l’autre ne semblez être en capacité de faire, et vos propos le prouvent ; Alzheimer peut-être ?
    L’un et l’autre vous vous gargarisez de N+32… ça demanderait des explications : vous seriez bien en peine d’en fournir, ça n’a aucun sens, ce n’est qu’une ânerie de plus sortie de cerveaux fatigués, de neurones qui se connectent mal, ne se reproduisent plus, à moins que ce ne soit que de la méchanceté infantilisée pure et simple, ce que je crois !
    La conclusion est simple, même génération, même symptôme, Alzheimer les a atteints doucement, progressivement, irrémédiablement, donc pas leur faute, sont-ils capables de se souvenir de ce qu’écrivait à bon escient genau en décembre dernier, « Attention aux reproches non fondés, nous sommes sur un site d’échanges, pas de polémiques », com que je répèterai chaque fois que nécessaire, puisque ceux-là ne se souviennent plus de rien.

  32. DRH ? c’est vous qui voyez ! Premier d’une classe d’une soixantaine de millions de crétins, ça c’est certain !

  33. @ S Carioca | 17 janvier 2016 à 19:40
    « Que voulez-vous dire par : « Najat Belkacem épouse Vallaud » ? Vous vous exprimez aussi étrangement pour toutes les femmes mariées ? »
    Bien sûr puisque juridiquement Madame Belkacem est l’épouse de Monsieur Vallaud son patronyme venant en second, et que si elle divorce de Monsieur Vallaud elle sera à tout jamais Madame Belkacem divorcée Vallaud.
    C’est une disposition à laquelle je m’oppose régulièrement car lors du divorce (supposé naturellement) du couple Vallaud-Belkacem, Monsieur Vallaud ne sera jamais, sur les papiers officiels, divorcé Belkacem.
    D’où ma pointe de provocation.

  34. calamity jane

    Pipistrelle ? Celle qui voit mieux de nuit ce que les autres ne veulent pas voir le jour ? Cria cuerbo ! (:

  35. Vous en voulez du DRH ? Eh bien je vous propose le seul le vrai que la France ait connu : Sarkozy !
    Sarkozy a été un grand président, un vrai DRH pour la France.
    Extraits de l’article de Jean d’Ormesson dans Le Figaro :
    « Il a été traîné dans la boue ! Il a été l’homme le plus détesté et le plus attaqué de France, celui que beaucoup ont adoré haïr. Décrété par ses adversaires nul et dramatique, son bilan a été à peine examiné et discuté. Il a été considéré par les socialistes comme un fiasco.
    Plus encore que son action politique, c’est surtout l’homme lui-même qui a été la cible de toutes les moqueries, de tous les sarcasmes, de toutes les calomnies. Il a été traité de menteur, de voyou, d’escroc. Il a été traîné dans la boue avec plus de violence que les figures les plus exécrées de notre longue histoire. Il a été attaqué de toutes les façons possibles. Sur sa politique, sur son physique, sur sa famille, sur les femmes qu’il aimait, sur sa vie officielle et privée. Proie des humoristes, des dessinateurs, des animateurs de radio ou de télévision, des journalistes et des politiques.
    On passait tout à François Mitterrand, ses mensonges, ses faux bulletins de santé, ses écoutes téléphoniques, ses fréquentations douteuses, son train de vie et celui de ses proches. Il était si séduisant. On passait tout à DSK avant la catastrophe finale. Il était si amusant. On n’a jamais rien passé à Nicolas Sarkozy.
    Le travail accompli pendant cinq ans pour faire face à la série de crises qui ont frappé les Etats-Unis, l’Europe entière et la France a été minoré avec subtilité. Non seulement, grâce à Sarkozy, la France s’en est tirée mieux que tous ses voisins, mais toute une rafale de réformes, dont la plus importante, la réforme des retraites, ont pu être menées à bien. Tout cela a été savamment occulté sous les attaques permanentes contre la personne du Président.
    Il est terriblement naturel. Il n’est pas dissimulé. Il n’est pas faux jeton. Il dit ce qu’il pense. Il fait confiance aux autres. Et les autres en abusent.
    De gauche ou de droite, les hommes politiques en France n’ont jamais cessé de fréquenter les bonnes tables et les grands restaurants qui font aussi partie du patrimoine français. Personne n’a jamais reproché à Mitterrand ou à Strauss-Kahn, peut-être même à Hollande, de s’y rendre régulièrement. Mais, lancée par des journalistes, l’affaire du Fouquet’s a été un scandale. Nicolas Sarkozy est le Président des riches. Il aurait avec l’argent des liens privilégiés… Au milieu de tant de tentations et de compromissions, il est plutôt plus honnête que beaucoup d’autres. Il a été le premier à introduire à l’Elysée une Cour des comptes à la tête de laquelle il avait nommé un socialiste. Jamais la transparence n’a été mieux établie au sommet de l’Etat. »
    Quand un imbécile, de gauche sûrement, pléonasme, qui ignore les lois de la démocratie, refuse de serrer la main du chef de l’Etat en lui disant : « Touche-moi pas ! Tu me salis », il ne peut pas s’empêcher d’éclater : « Casse-toi, pauvre con ! » Personne ne reproche sa muflerie à un crétin qui insulte Sarko. Tout le monde tombe sur le Président qui ne s’est pas conduit comme il fallait en employant les mots de tous les jours.
    « C’est un caractère fort, fait de contrastes, loin de toute hypocrisie, ennemi de la médiocrité. Il n’a abaissé ni sa fonction ni le pays comme le font les socialistes. Nicolas Sarkozy s’est montré autrement plus tolérant que son opposition. Moins violent, moins blessant que ceux qui l’accusent de violence.
    Il a été un bon président, un grand président. Il n’a pas été seulement le réformateur par excellence d’un système délabré qui, notamment dans le domaine des retraites, se serait écroulé sans lui. Il n’a pas seulement, dans les pires conditions, sauvé à plusieurs reprises l’Europe et l’euro, il a joué un rôle considérable dans un monde où il a été le pair et l’égal des Obama, des Merkel, des Lula.
    Nicolas Sarkozy a toujours préféré le courage à la popularité. Il a essayé de remettre le travail à l’honneur et de remettre la France au travail. Il a lutté avec succès contre la crise mondiale. Il a réformé ce qu’il était nécessaire de réformer pour éviter l’écroulement. »
    Nicolas Sarkozy n’est pas ce que ses adversaires disent de lui, il peut légitimement être fier de son bilan !
    Sarkozy avait une autre stature et charisme que ces pantins socialistes qui ont ruiné, insécurisé et avili la France.

  36. @Jean le Cauchois
    Une mission a été confiée début novembre par le gouvernement à messieurs Badinter (87 ans) et Lyon-Caen (68 ans) pour remise d’un rapport mi-janvier. Ces deux personnes ne partent pas de rien : ils ont publié il y a trois mois un livre sur le sujet, recommandant eux-mêmes de réduire le Code à une cinquantaine d’articles.
    Je suis loin d’être un admirateur de Monsieur Badinter, mais s’il parvient à faire accepter cette idée, il remontera dans mon estime.
    Le « Code du Travail » à la française, suintant la haine de la liberté d’entreprendre, est le premier obstacle à l’emploi, aussi bien dans son fond que dans sa forme.
    Un bon « Code du Travail » se devrait de pouvoir tenir sur une cinquantaine de pages au maximum.
    Certains pays n’ont même pas de « Code du Travail », et comme par hasard les entreprises y sont les plus dynamiques sans que les employés y soient particulièrement exploités

  37. « Le président est aujourd’hui débordé par les effets d’une roublardise qu’il espérait décisive. » (PB)
    Alors c’est qu’il est tout sauf roublard ! Et puis assez de dire que FH est un stratège, tacticien, que sais-je encore, des formulations toutes faites.
    Le pouvoir lui est tombé dessus comme la peste sur le pauvre monde, il en a saisi l’opportunité et s’en débrouille comme il peut, plutôt peu que se débrouiller.
    NS ne fut pas mieux mais à chaque fois on épie le côté stratège, alors qu’ils ont les uns et les autres le plus de mal avec les composantes basiques que sont l’emploi, la dette.
    Valls ne sera pas candidat il le répète depuis le début, on a vu ce que l’annonce de Juju a de crédible. Macron est le rideau transparent qui permet de faire avancer des réformes toutes petites et illusoires, gagner du temps en somme, pour le dur on verra plus tard, pour mon deuxième mandat.
    Malheureusement la disparition du chômage ne se décrète pas, on a beau acheter l’emploi, en valeur absolue il ne fait que croître, on ne crée plus d’emplois depuis belle lurette.
    Alors il ne reste plus qu’une solution pour satisfaire au moins la moitié des citoyens, virer le DRH, le remplacer pour un nouveau qui lui aussi fera illusion un temps, et qui gèrera la misère comme cela se fait depuis quelques décennies.
    Macron s’en retournera à ses premières amours, il ne reste que peu de temps, il a servi d’un côté et le label pour lequel il sert est tout de même pas mal écorné.
    On ne s’improvise pas marin hauturier, les personnes l’ont en soi, Winston Churchill l’a fait dans des circonstances particulières, elles sont similaires aujourd’hui mais dans un autre registre et pour l’instant les prétendants sont en pantoufles et sur la terre ferme, alors…

  38. Xavier NEBOUT

    Un vaurien n’est pas un bon à rien, mais il ne peuvent ni l’un ni l’autre être bons à quoi que ce soit.
    Encore que FH, si je pouvais lui filer une antoine tous les matins, ça me permettrait de bien commencer mes journées.

  39. Hollande a ‘plombé le pays’ durant les deux premières années de son mandat. En cela, il a servilement copié son mentor Mitterrand. Ayant fait son aggiornamento, il serait dommage de sacrifier Macron sur l’autel Valls. L’inverse ne me dérangerait pas du tout. On perçoit bien lequel des deux est en capacité de déverrouiller, de dépoussiérer le fonctionnement de l’économie pour rendre le pays plus dynamique, plus apte à affronter les défis. Certes ce sera au prix de quelques coup de Jarnac des ringards de la gauche de la gauche. « Les chiens aboient, la caravane passe… »

  40. @Savonarole
    « Si vous pouviez vous abstenir de nous dire pour qui vous allez voter en 2017 »
    Le choix de notre hôte pour l’élection de 2017 m’intéresse fortement mais personne ne m’obligera à le suivre.
    Rassurez-vous, le vôtre aussi, surtout s’il est bien argumenté.

  41. anne-marie marson

    Un président de la République doit avoir beaucoup de talents et l’un des moindres ne serait pas celui de savoir choisir ses collaborateurs, ses ministres avec lucidité et une objectivité plus soucieuse de l’intérêt de la France que des calculs politiciens.
    On pensait que la nomination à l’Education nationale de N.Vallaud-Belkacem, représentante de la diversité, était le pire de ce que pouvait faire, sciemment, F.Hollande.
    Mais à mon avis il y a pire encore : c’est l’incompétence de Marisol Touraine à la santé.
    La gauche socialiste n’aime pas les médecins libéraux. La loi santé a été votée alors qu’ils étaient contre cette loi et mobilisés pour soigner les victimes des attentats du 13 novembre.
    La gauche socialiste a des problèmes avec la santé publique. Après le scandale du sang contaminé, c’est le scandale du médecin qui s’est suicidé à l’hôpital G.Pompidou, le scandale annoncé des essais cliniques où il y a un mort, dans des conditions inexpliquées. M.Touraine devrait s’en expliquer.
    Il y a aussi le démantèlement des hôpitaux, en particulier la fermeture de l’hôpital du Val-de-Grâce, fleuron de la médecine militaire.
    M.Touraine ne connaît rien à la santé.
    Avec le DRH F.Hollande, le pire est toujours sûr.

  42. Ce billet et les réactions qu’il engendre me paraissent démontrer l’impossibilité créée par M.Hollande de s’exprimer méthodiquement à son sujet.
    Il a tellement brouillé les cartes, trahi tant de gens, jeté tant de sucre dans le réservoir des pensées que le moteur en est bloqué.
    J’ai connu des magistrats méchants, certains – et surtout certaines -, redoutables sots, transformaient toute discussion (v.dictionnaire pour le plaisir de la richesse sémantique, mais surtout Gaffiot ou Bornecque pour l’éblouissante étymologie. Après cela, on se posera la question : que fait donc Mme Belkacem à l’Educ nat ?) en un affrontement personnel, et toute contestation en reproche.
    Parallèlement, au sens euclidien, des hommes et des femmes charmants, pleins d’humour et de compassion mais qui, par nature, ne rencontraient jamais les premiers, murés dans leur hauteur, si ce n’est pour s’aplatir sur leur passage, gamelle oblige. Enfin, les soldats, sérieux mais souvent cyniques, parfois très cultivés, très résignés, pas heureux.
    Aujourd’hui que s’approche le grand sommeil, attendu comme une délivrance, c’est la consternation que suscite la société politique, comme le fit dans son temps la société judiciaire. Alors, bien sûr, le Président de tout ça n’échappe pas à la caronade.
    Sans doute le personnage est-il méchant, quel dirigeant ne l’est pas ? Ce qu’on lui reproche, c’est de repasser sans cesse les mêmes plats en forçant le peuple à en reprendre. Seul l’assaisonnement varie mais toujours sur le même fond : fumée(t) d’intelligence aplati par un roux insuffisamment revenu.
    L’homme ne vaut que pour lui, mais le pays en parle et sans doute y sera-t-il de nouveau choisi pour sa capacité à accompagner une fin de vie qui, sans lui, serait trop douloureuse.

  43. @Noblejoué
    « Pour faire image, comme au tarot, je ne crois pas qu’il amènera le petit au bout mais qu’il se servira d’elle comme excuse. »
    Le président normal, « il » a l’excuse, je suis mort de rire. Elle est légère l’excuse, aussi crédible que celle de l’invité qui arrive en retard à son rendez-vous de 10h00 en disant « Il est 10h55, il n’est pas encore 11h00, donc je ne suis pas en retard. »
    Il paraît légitime de se demander si le Président a une casquette de DRH. Effectivement, depuis quelques années, il semble que la fonction publique cherche à se mettre au diapason des nouvelles méthodes issues des entreprises multinationales. Ainsi, on ne parle plus de service du personnel ; mais de DRH. Les hommes et les femmes sont devenus des ressources qui doivent correspondre exactement au poste occupé qui lui-même est une ressource qui a un coût qu’il convient bien entendu de minimiser en vue de maximiser les profits perçus par le président. A cet égard, la comparaison du président de la République avec un directeur des ressources humaines est intéressante. En mélangeant les genres, les fonctions et les attributions, le président récupère des tâches qui ne lui sont pas dévolues par nature puisque les membres du gouvernement sont légalement choisis par le Premier ministre. Le désordre est évident, le tumulte apparent, la rotation du personnel préoccupante. Ainsi, au gouvernement comme dans le privé, le management par la peur est désastreux pour la motivation des équipes, pour l’innovation, pour l’ambiance générale de l’entreprise. Dans l’exemple qui nous préoccupe, l’entreprise s’appelle la France ce qui est d’autant plus préoccupant.

  44. « …l’intérêt de la France »
    Mais de quoi parlez-vous ??
    Les élus ne défendent au mieux que les intérêts de l’Europe. Ils n’aiment ni la France ni les Français.
    Ils ne s’en cachent même pas.
    Partant de là, F.Hollande est un bon (pas trop mauvais) DRH… mais simplement, pas pour les « intérêts de la France ».
    Quelle naïveté, ou conformisme…

  45. Le plan d’urgence pour l’emploi de FH a failli m’endormir ; quand on évoque le dynamisme faut-il encore l’incarner… il n’avait manifestement pas lu au préalable son discours, il lisait des phrases auxquelles il semblait ne rien comprendre !
    Aurait-il pris conscience qu’il pouvait désormais, dans les économies nouvelles en devenir, avoir de la croissance sans création d’emplois.
    Bien évidemment il ne faudrait laisser personne au bord de la route, Sarkozy en avait fait un thème de sa campagne, pour cela il faudrait que l’Education nationale soit performante et se réforme, que la formation et ses 34 milliards disponibles chaque année soit dépensés utilement re les besoins des entrepreneurs, quant à l’apprentissage il faudrait revoir la procédure qui est rédigée par un « fonctionnaire syndiqué CGT » ahaha et dont l’application est fortement dissuasive.
    Au risque de me répéter, mais former 500 000 personnes, soit 350 000 de plus que ceux budgétés en – soyons généreux – dix-huit mois serait une performance… il est vrai qu’un millier de personnes sera recruté pour la formation, donc des fonctionnaires en plus, ces milliers de personnes avant de former les autres devront sans doute se former eux-mêmes et surtout identifier les métiers utiles pour les entrepreneurs, ce à quoi la CGT s’est toujours refusée. Ces nouveaux formateurs ne seront donc pas opérationnels avant… une date encore inconnue.
    Amusante phrase que celle-ci : « si vous ne trouvez pas d’emploi, créez-le, il est plus facile de trouver un client qu’un emploi »… selon Macron et répété par Hollande, amusante phrase de ces hauts fonctionnaires indéboulonnables… amusante phrase qui botte en touche !
    Rien dans ce qu’a annoncé le président Hollande ne retire les serre-freins et d’ailleurs aucune nouvelle du contrat de travail, en attente sans doute de la mission confiée à Robert Badinter ! On a assisté à un catalogue de mesures, comme d’habitude, annonces dont la mise en place se fera au rythme de la fonction publique ?

  46. Mary Preud'homme

    @sylvain | 18 janvier 2016 à 09:55
    Quand vous voulez vous êtes très bon sylvain.
    Merci pour cette longue citation dont j’approuve chaque terme.
    Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, je vous kiffe grave !

  47. @sylvain
    Il est vrai que Sarkozy a un côté humain, surtout comparé à l’automate Hollande.
    Il est vrai que Sarkozy a tenté des réformes.
    Quant à son « honnêteté », lol quoi ! faudrait pas confondre un certain talent naturel et un franc-parler.
    Par contre sur le bilan, n’exagérons rien. On lui doit la destruction de la Libye, et donc l’une des causes majeures de la vague de migranvahisseurs. Ce n’est pas rien.
    Concernant la crise ce ne sont pas ses petits bras musclés et la vassalisation à Merkel qui nous ont sauvés, bien au contraire. 1/ c’est la structure fossilisée de l’administration qui nous préserve de chocs, mais 2/ c’est aussi ce qui nous préserve des réformes. Quand les taux vont remonter, et ils vont remonter, vous allez voir si la France aura été épargnée…
    Il n’a rien fait de mieux ou pire que les autres, il a enseveli (temporairement) la crise sous des tombereaux de dettes.

  48. Le DRH Hollande, le grand illusionniste de la politique, me fait penser au magicien Garcimore qui loupait tous ses tours de magie en affichant un sourire béat. Deux millions sur la table pour essayer de sauver son propre emploi ressemble quand même à un délit d’initié qui profite de ses pouvoirs pour satisfaire à ses visées personnelles. Imagine-t-il enfumer un pays fatigué et des administrés qui sont las avec un tour de passe-passe qui va consister à planquer 500 000 chômeurs, qui ne sont pas tous des demandeurs d’emploi, pendant un temps sous le tapis ?
    Tant que nous n’aurons pas de croissance et d’allégement des contraintes, les chefs d’entreprise ne recruteront pas et si notre DRH n’a rien d’autre à proposer, il va devoir se séparer de son costume de magicien et de sa baguette soi-disant magique car il ne fera plus recette et ce jour-là, le rideau va finir par tomber.
    Les expédients ne durent qu’un temps et personne ne croit plus à rien.

  49. @Mary Preud’homme | 18 janvier 2016 à 12:28
    Ce n’est pas de moi mais de Jean d’Ormesson, lu sur un extrait de l’article de P.Tesson « L’injustice faite à Nicolas Sarkozy » qui ressemble à mes articles de blog du temps où j’étais sarkozyste à donf et qui m’a valu la fermeture de celui-ci pour « incitation à la haine » : l’antisarkozysme gauchiste avait atteint une paranoïa schizophrénique d’une telle intensité, violence et haine que je me suis vu censuré sur tous les forums, sites et blogs.
    Alors qui copie colle qui ?? that is the question.
    En ce moment je suis bloqué et radié sur tous les forums pour soutien au FN.
    Mais pour moi c est tout bénéf : les censures gauchistes équivalent à me décerner une Légion d’honneur de Grand Résistant à leur inquisition charia et les jours passent et me donnent raison sur tous les sujets.
    Que du bonheur !
    Merci les gauchistes !
    ————–
    Chômage : le « DRH » Hollande a fait pire en trois ans que Sarkozy en cinq ans.
    « Sur cinq indicateurs clés, les résultats du DRH socialo au bout de 43 mois de présidence sont plus catastrophiques que ceux enregistrés par son prédécesseur sur l’ensemble de son quinquennat.
    Un an ! Le Présiflan n’a plus qu’un an pour inverser, même si ce n’est que de manière statistique, la courbe du chômage ou alors il lui faudra continuer à ruser et mentir aux Français, ça il est expert, pour justifier de sa candidature à l’élection présidentielle de 2017. Pour l’heure, son bilan en matière de lutte contre le chômage et de créations d’emploi est catastrophique. Hollande fait pire en 43 mois de présidence que Nicolas Sarkozy sur l’ensemble de son quinquennat sur un certain nombre d’indicateurs clés, tous publics mais qui sont très rarement mis en avant ou en comparaison :
    Plus de chômeurs par mois
    Plus de chômeurs de longue durée
    Plus de chômeurs seniors
    Des baisses moins fréquentes
    Plus de destructions d’emplois »
    (Le Figaro)
    On imagine l’état de délabrement total de la France si ces socialos gauchouillards fascislamistes dégénérés avaient eu à gérer la crise de 2008 ; ça fait froid dans le dos.
    Et cé kikiladi ?? c’est bibi !

  50. Si nous reprenons l’assimilation faite par Philippe Bilger de François Hollande à un DRH, pouvons-nous considérer qu’un État se gère de la même manière qu’une entreprise ?
    Bien entendu, nous ne saurions placer une entreprise – même une multinationale plus puissante que bien des États – sur le même plan qu’un État, au moins dans sa finalité.
    Ceci dit il existe des points communs entre ces deux entités, et il est étrange que l’État qui impose par exemple des règles de rigueur budgétaire et fiscale draconiennes aux entreprises se permette de s’asseoir dessus quand cela l’arrange de son côté.
    Combien d’hommes politiques ou d’administratifs ne devraient-ils pas se retrouver en prison si les procédés de cavalerie financière qu’ils se permettent étaient sanctionnés de la même manière que pour les entreprises ?
    Des énarques prétendent que contrairement à une entreprise « l’État ne pourrait faire faillite », ce qui est discutable au vu de la situation grecque par exemple montrant que quand les caisses sont vides l’État peut en être réduit à se serrer la ceinture et à vendre les bijoux de famille comme le port du Pirée, ce qui ne suffit d’ailleurs pas à tout résoudre.
    Mais là où les serviteurs de l’État (enfin ceux qui ne considèrent pas que l’État est à leur service) devraient prendre exemple sur les entreprises est en ce qui concerne la responsabilité personnelle de chacun et l’obligation de résultats, faute de quoi la sanction collective (dépôt de bilan) ou individuelle (licenciement) finit par tomber.
    Quand nous voyons que Hollande ne sait, au lieu d’agir, que causer dans le poste pour commenter tout ce qui relève en fait directement de son incompétence ou de celle des charlots – pardon des Charlie – qui l’entourent, nous sommes obligés de constater que tout ce petit monde a encore beaucoup de progrès à faire pour prouver qu’il sert réellement à quelque chose.

  51. @sylvain 18.1.16 – 9:55
    L’extrait que vous citez de l’article de Jean d’Ormesson, publié par le Figaro : on connaissait l’homme du monde, le gentleman, l’homme délicat qu’est Jean d’Ormesson, mais là il se lâche !
    Il aurait été le dernier visiteur de F. Mitterrand vivant, il est le visiteur du soir de tous les présidents, il est très certainement d’une très agréable compagnie, tout le monde adore Jean d’Ormesson, son appartenance à la droite n’a jamais fait aucun doute !
    Dans cet article il se laisse aller et on ne peut qu’être d’accord avec lui mais pas à 100% : à Sarkozy il passe/autorise tout, sous prétexte que les autres, en face, feraient la même chose, voire pire : c’est une forme malicieuse d’un nivellement lent/progressif vers le bas ! Sarkozy n’a jamais été victime des media il a récolté ce qu’il avait semé durant des années, un copinage incessant tous azimuts avec les media !

  52. Mary Preud'homme

    @ sylvain
    J’avais parlé de citation, je savais donc que vous n’en étiez pas l’auteur.
    A quand une interview de Jean d’O sur le canapé de Philippe Bilger ?

  53. Monsieur Bilger, Hollande comme tant d’autres parmi nos oligarques ne gère pas la France.
    Ils font de la politique pour s’approprier le pouvoir et ensuite le garder.
    Certains se contentent d’être sénateurs depuis 25-30 ans, ou maire, ou député. Que la France fonctionne bien ou moins bien, là n’est pas leur souci premier. Non, juste pouvoir jouir du pouvoir et de ses avantages.
    Et cela descend largement dans l’échelle des fonctions publiques.
    Prenons l’exemple de cette brave dame qui pour avoir piller le contribuable à coups de notes de taxi extravagantes ne se voit punie que d’une légère réprimande (deux mois de suspension c’est très léger, tout autre fonctionnaire de base aurait été viré sur-le-champ).
    Mais voilà c’est une énarque et entre collègues on ne va pas se tirer dans les pattes quand même.

  54. Si elle avait suivi la recommandation de l’époque, NVB devrait s’appeler Najat Belkacem-Vallaud.
    En France, toute femme garde le nom obtenu à sa naissance, tout au long de sa vie son nom légal, nom de naissance, c’est sous son nom légal et de naissance que l’administration la connaît.
    En France, la femme mariée n’a absolument pas l’obligation d’adopter le nom de son conjoint.
    En Belgique les femmes mariées conservent toujours leur nom de naissance, le nom de femme mariée n’est jamais utilisé, en Suisse c’est au choix !
    Celle, parmi les connues, qui a utilisé le système à plein c’est Martine Aubry, née Delors, mariée et divorcée de Monsieur Aubry, remariée avec l’avocat Jean-Louis Brochen.
    Conclusion, chacune fait comme bon lui semble !

  55. Jean le Cauchois

    @ eileen à 12:20
    « …identifier les métiers utiles pour les entrepreneurs, ce à quoi la CGT s’est toujours refusée… »
    Avec toute ma sympathie, chère pipistrelle, nyctalope et si plaisamment résiliente, je vous invite à regarder sur YouTube un film passionnant d’un peu plus d’une heure, « Le port du Havre – un monde de démesure »… Vous y verrez pratiquer des métiers inimaginables il y a moins de 25 ans, exercés par des hommes – les « Dockers du Havre » (c’est ce qui est imprimé sur le dos de leurs vêtements de protection) ; plus de deux mille, un salaire mensuel moyen indiqué de 2400 euros, héritiers d’une longue tradition de luttes ouvrières conduites par la CGT. Le passage de la situation précaire ancienne de « docker-coolie » à la situation nouvelle garantie de « docker-manutentionnaire de containers » s’est fait difficilement, avec la participation incontournable mais efficace de la CGT locale qui reste de fait la DRH de l’ensemble des personnels = pour être docker au Havre en 2016, il faut être un jeune homme (et pas une jeune femme), avoir un père ou un oncle déjà docker. C’est du corporatisme, tenu par un syndicat de gauche ? C’est la France de toujours ? En tout cas, la France qui marche, vite et bien ! Rien que pour cela, il faut voir ce film !

  56. J’ai sorti ma calculette à moi que j’ai, comme dit Canteloup quand il imite l’ex-locataire de l’Elysée.
    Le DRH de la France sait-il qu’un employé payé 1500 euros par mois coûte à son employeur entre 2500 et 3000 euros par mois soit 36 000 euros par an. Sur cette base, les 2000 euros qui sont généreusement proposés ne représentent que douze jours de travail gratuit. Pas de quoi motiver les entrepreneurs qui attendent que les carnets de commandes se refassent une santé ! Et comme environ 30% des membres du gouvernement sont des enseignants ou des fonctionnaires, donc complétement déconnectés de la réalité du monde des entreprises, comment voulez-vous qu’ils prennent les mesures qui s’imposent !

  57. Michelle D-LEROY

    Le métier de DRH n’est pas si facile et en matière de recrutement, même lorsqu’il est minutieusement effectué, il est souvent source d’erreurs de casting, alors François Hollande, le roi de la stratégie politique héritée de son mentor, François Mitterrand, n’ayant pas le professionnalisme du DRH, agit selon ce qui va plaire à tel ou tel ou selon, ce qui va empoisonner la vie de tel ou tel autre.
    Manuel Valls a beaucoup de défauts, il s’emporte trop facilement mais de tous les leaders politiques actuels, je pense qu’il a au moins la franchise qui manque à tant d’autres. Quant au jeune loup Macron, je le trouve un peu trop souriant pour être honnête. Il est du genre à planter un couteau dans le dos de son ennemi, en lui souriant. Je suis très réservée à son sujet. Il a méprisé (et vu son intelligence indéniable) sciemment des ouvrières à peine installé dans son ministère, l’affaire de la perquisition chez Renault m’a laissé aussi un goût curieux, etc. mais il a peut-être des soutiens présidentiels en coulisses, justement pour modérer l’ardeur du Premier ministre.
    Ce dernier avec sa frénésie médiatique, pense peut-être à une primaire socialiste, allez savoir.
    Finalement, vous avez raison en partie en comparant François Hollande à un DRH, le gouvernant est à l’image d’une entreprise avec tout ce que cela comporte de manoeuvres consistant à diviser pour mieux régner.

  58. Jean-Dominique Reffait

    N. Sarkozy s’est présenté, par boutade, comme le meilleur DRH du PS. Il n’osait pas prétendre être le bon DRH de sa propre majorité.
    J’ai pu, dans le passé et du point de vue de deux futurs ministres, assister aux quelques jours pendant lesquels se constitue un gouvernement. C’est une purge, faut avoir les nerfs solides. Tu es ministre. Cinq minutes plus tard, en fait, tu es secrétaire d’État. Oui mais ton suppléant est un écolo casse-pied et la majorité est ric-rac, tu ferais mieux de garder ton siège de député. Tu prendras la présidence d’une commission. Finalement tu es ministre. Enfin attends encore un peu, non, ne t’inquiète pas, Toto n’est pas dans la course. Toto veut ta présidence de commission, ah, pas question ? Le PR a tranché, tu es ministre et Toto prendra une autre commission. Au final, Toto est secrétaire d’État.
    Nommer un gouvernement, c’est toute une machinerie qui dépasse largement le cadre des seuls ministres. Il y a des enjeux sur la majorité à l’Assemblée, sur les présidences au parlement, sur les présidences de Conseils régionaux et départementaux, sur les équilibres entre ceux qui sont moins nuisibles dedans que dehors et les fidèles que l’on sacrifiera en priorité, entre ceux qui estiment que cela leur est dû sans en être capable et ceux qui en sont capables et qui n’attendent rien. Il faut calmer les recalés, trouver des compensations.
    Je crains que dans cet exercice, F. Hollande ne soit ni plus ni moins doué, méchant ou soucieux de bien commun que ses prédécesseurs. Le nez dans le guidon, on fait comme on peut. On compose un gouvernement comme on dit la messe : avec ce qu’on a de monde. Quand je fustigeais la médiocrité d’une équipe municipale d’un député-maire très proche, il me répondait : « Je fais comment ? Tu es d’accord toi, pour venir ? Non ? Les gars comme toi ne veulent pas, alors je prends ceux qui veulent. »
    Ce que l’on prend pour une savante stratégie, un sens tactique machiavélique n’est souvent que le résultat de piteuses concessions qui succèdent à d’autres piteuses concessions faites au gré du vent. « Il faut bien que je les suive, puisque je suis leur chef ».

  59. @vamonos
    « Il paraît légitime de se demander si le Président a une casquette de DRH. Effectivement, depuis quelques années, il semble que la fonction publique cherche à se mettre au diapason des nouvelles méthodes issues des entreprises multinationales. »
    A mon avis, cette imitation est idiote : l’Etat n’a pas à faire de profit. De plus, en mélangeant au petit bonheur des logiques discordantes on aboutit, comme vous le dites, au chaos.
    L’Etat ? Si seulement la Constitution nous donnait un vrai équilibre des pouvoirs ! L’entreprise ? Si au lieu de la diaboliser ou de l’idolâtrer, on favorisait les PME, elles qui créent de l’emploi, et qu’on songeait à favoriser la synergie entre entreprises importantes et celles qui le sont moins mais travaillent avec elles en étant appelé, terme évocateur et honteux, sous-traitantes… Les Allemands, eux, chassent en meute, ce qui donne les meilleurs résultats.
    @ Exilé
    « Mais là où les serviteurs de l’État (enfin ceux qui ne considèrent pas que l’État est à leur service) devraient prendre exemple sur les entreprises est en ce qui concerne la responsabilité personnelle de chacun et l’obligation de résultats, faute de quoi la sanction collective (dépôt de bilan) ou individuelle (licenciement) finit par tomber. »
    C’est vrai en général, mais on ne laisse pas les banques couler parce que, paraît-il, cela serait trop dommageable à l’économie, ce qui n’incite pas les banques à se réformer.

  60. NVB a fait une nouvelle fois la démonstration de son incompétence, abyssale ; elle lance une opération il y a > un an « Réserve citoyenne » décentralisée bien sûr auprès des conseils départementaux. Un an après « il se dit » que rien ne se fait, rien n’avance, qu’aucun des réservistes, des bénévoles profs/avocats à la retraite qui se sont présentés spontanément, ne se seraient encore rendus dans les écoles pour parler laïcité entre autre.
    La ministre interrogée indique que cette opération est décentralisée et que de ce fait elle n’a aucune raison de savoir comment ça se passe. Autrement dit encore une opération lancée à grands renforts de publicités gouvernementales, mais dont on ne saura jamais rien… mieux le président de l’association – déjà créée – indique – sans rire – que l’on n’est pas dans l’urgence, « on n’est pas à un an près ».
    C’est la confirmation pure et simple qu’une nouvelle fois des annonces sont faites, que personne ne se préoccupe jamais de leur mise en place, des difficultés ou autres rencontrées et du retour sur investissement, pas même la ministre en charge, qui une fois annoncé pense que les choses se font d’elles-mêmes, automatiquement comme par miracle : ce comportement est celui d’une incompétence pure et dure, d’un manque cruel du professionnalisme le plus élémentaire.

  61. @ Jean-Dominique Reffait
    « On compose un gouvernement comme on dit la messe : avec ce qu’on a de monde. »
    Très vrai et bien dit. Quand on parle de soupe politique, il n’y a pas que la gamelle mais la cuisine !

  62. @Jean le Cauchois 18.01.16 17.20
    Rien ne vous autorise à vous adresser à moi comme vous le faites.
    Vos quolibets sont dignes d’un goujat, mais c’est sans aucun doute une erreur, un oubli qui exceptionnellement vous sera pardonné. Souvenez-vous : le blog de Monsieur Bilger accueille des individus civilisés et éduqués. Sujet clos !
    Merci pour ce fort intéressant com… quand on a essuyé une grève des dockers sur le port de Marseille, un film aussi bon soit-il même recommandé par l’expert que vous êtes ne risque pas de m’apprendre grand-chose. J’y ai entendu d’un armateur pour finir une grève « ça coûte combien un douanier, et un docker chef CGT ? » Cette corporation était et l’est sans doute encore, tenue par la mafia sicilienne.
    Mes propos re la CGT sont ceux qui ont été tenus il y a plusieurs années et en public par Bernard Thibault ; je les maintiens donc : les syndicats français sont d’un conservatisme qui n’a plus de raison d’être, ils ne représentent plus personne qu’eux-mêmes pour deux raisons : ils sont incapables d’évoluer ils fonctionnent par mimétisme, ce qu’ils parviennent à obtenir est pour le bénéfice de la totalité des salariés français, même là ils sont mauvais, puisque partout ailleurs en Allemagne ou en Belgique ce qui est obtenu par les syndicats ne profite qu’aux seuls salariés syndiqués, raison pour laquelle le taux de syndicalisation est tellement supérieur en Allemagne et en Belgique.

  63. Denis Monod-Broca

    A propos de NVB, dans Le Monde de samedi : la ministre, dans le cadre du renforcement de « l’égalité des chances », a annoncé la généralisation des « parcours d’excellence » et des « cordées de la réussite ».
    Nous sommes décidément dans un monde de plus en plus orwellien, un monde où paix signifie guerre et où égalité signifie inégalité.
    D’ailleurs, défenseur de la réussite pour tous, madame Vallaud-Belkacem le dit sans détour : « je crois en l’élite, à condition qu’elle soit ouverte et renouvelée ».
    En d’autres termes, la réussite pour tous c’est pour les gogos, l’objectif véritable est la formation d’une élite. Fini le savoir pour tous de l’école républicaine.
    Tous les matins Yves Calvi sur RTL s’exclame : « bonne chance à tous les turfistes ! » ou « bonne chance à tous les parieurs ». C’est pareil, ce sont des mots pour les gogos. Comme si tous les parieurs pouvaient gagner…
    Un monde orwellien, je vous dis.

  64. Cher Philippe,
    Hollande est une imposture.
    Zéro pour gérer les priorités.
    Zéro pour inverser la courbe du chômage.
    Zéro pour les réformes.
    Zéro pour faire bénéficier la France des opportunités qui
    se présentent. La baisse du pétrole a apporté 20 milliards de bénéfices à l’Etat en 2014 et 2015.
    La baisse de l’euro aurait dû favoriser la compétitivité.
    Les employeurs privés n’ont pu proposer que 50 000 créations d’emploi en un an.
    Le fait d’avoir doublé la taxe sur les travaux a entraîné une baisse des chantiers et a écroulé le BTP et augmenté le travail illégal.
    Le fait d’avoir détricoté l’apprentissage a généré un retard en personnels non formés et c’est ce qui est proposé comme plan quatre ans plus tard.
    Une urgence bien relative !
    Il ne fallait pas recruter des enseignants mais attirer des professionnels en informatique pour former les enseignants qui enseignent actuellement sans avoir appris et avec des manuels pédagogiques erronés et vidés des bases pour les matières scientifiques.
    Les classes préparatoires doivent combler les lacunes des lycées.
    La Préhistoire n’est plus étudiée en primaire.
    Plus d’optique au lycée, la compréhension des lasers est un luxe par rapport aux dinosaures abordés en classe de terminale. Les lois de Newton, les notions d’intensité sont passées au placard. La relativité restreinte est enseignée de travers. C’est un drame pour la jeunesse et les emplois futurs.
    La France comptait de grands mathématiciens et physiciens et c’est le passé si rien n’est remis en place.
    Avoir nommé de tels amateurs, c’est le comble de l’incompétence.
    Nous aurions des végétaux ou des pots de fleurs au gouvernement, il y aurait plus de dynamisme et de réflexion dans ce pays.
    Donner le pouvoir à des incompétents, c’est affaiblir un pays dans ses domaines de pointe, c’est faire fuir les créateurs d’entreprises, les investisseurs, les chercheurs, c’est reculer la natalité, l’âge de la retraite.
    Hollande restera le gland qui a cassé l’élan. Nous le méprisons et avec raison car son mépris pour les Français est insupportable.
    françoise et karell Semtob

  65. sylvain@semtob

    @ semtob | 19 janvier 2016 à 00:23
    Semtob a raison sur toute la ligne mais c’est le peuple qui a voulu ce pire sagouin que la France aura connu ; comble de la crétinité de ce populo : la radiographie des dernières élections régionales font encore apparaître ces horribles taches roses sur la carte de France, véritables métastases cancéreuses irréversibles qui rongent la société, cette maladie incurable : le socialisme.

  66. @ semtob | 19 janvier 2016 à 00:23
    Evidemment – et je pense particulièrement à votre critique, extrêmement pertinente et vraie, de ce qui est enseigné au lycée et collège – puisqu’il s’agit de former, non des têtes bien faites, c’est-à-dire des « esprits », mais des têtes peu pleines, éventuellement hyperspécialisées techniquement, mais vides de vraies connaissances structurant la pensée : c’est le monde des petits techniciens creux mais indispensables au fonctionnement de la pure « techné », parfaitement aptes à réussir les tests Pisa, qui ne valent guère mieux que des jeux intellectuels pour revue grand public…
    Formations aptes à adapter les individus (enfin, ce qu’il en reste !) au monde de l’entreprise connectée mondialisée, individus par ailleurs perméables à toutes les superstitions qui passent.
    Bref, les bêtas et gammas du « Meilleur des mondes ».
    C’est finalement à juste titre que les Grecs méprisaient la « techné »…

  67. @Denis Monod-Broca
    En d’autres termes, la réussite pour tous c’est pour les gogos, l’objectif véritable est la formation d’une élite.
    Je suis loin d’être un admirateur de Madame le Ministre de l’Éducation nationale (sourire) mais nous ne saurions lui donner tort sur ce point.
    Comme dit le proverbe : « Il faut de tout pour faire un monde ».
    Pourquoi tout le monde n’aurait-il d’autre alternative que de devenir chirurgien, docteur en sciences physiques etc. ?
    La réussite ne se réduit pas à un niveau d’études après le bac. Il existe des artisans très pointus dans leur métier qui s’y épanouissent parfaitement et qui dans certains cas gagnent mieux leur vie que certains bac plus N.
    Et dans bien des cas, ce sont des gens qui ont la tête mieux faite que certaines têtes bien pleines.
    Au lieu de courir après une égalité illusoire qui figure certes dans une certaine devise mais dont personne ne nous a encore démontré en quoi elle correspondrait forcément à une valeur positive et supérieure à d’autres notions qui ne manquent pourtant pas (charité, probité, moralité, efficacité, exemplarité, fidélité…), ne serait-il pas plus réaliste de discerner à temps les véritables goûts et aptitudes de chacun ?
    Pourquoi encombrer les bancs des lycées avec des jeunes gens qui ne sauront que semer le désordre alors qu’ils auraient pu trouver leur place ailleurs ?
    Quant à la véritable élite – qui ne se réduit pas à un cumul de diplômes mais qui a aussi été imprégnée d’un certain nombre de valeurs morales -, elle constitue la colonne vertébrale d’une nation digne de ce nom, qu’elle aide à progresser vers le haut.

  68. Jean le Cauchois

    @eileen à 23:11
    Je vous présente toutes mes excuses, en lisant ce matin votre réaction à l’interprétation de propos préliminaires qui se croyaient d’une proximité qui, effectivement, n’a pas lieu d’être dans ce blog : merci pour admettre une erreur de jugement…
    Concernant la CGT, institution syndicale française très décriée (mais il y a tellement d’autres institutions françaises très décriées) il y a plusieurs lectures, selon les situations vécues… qui se ramènent toujours à des répartitions d’argent, entre deux parties : mon intention était de vous faire connaître une situation actuelle, dans laquelle la CGT locale se dit fière de s’être adaptée à la modernité. Je vous laisse bien sûr entièrement libre de conserver votre « dictionnaire des idées reçues ».

  69. « Monsieur Bricolage »
    Le 18 janvier 2016 18H52 | par Hervé Karleskind
    http://blogs.lexpress.fr/chroniques-politiques-marquise-sevigne/2016/01/18/monsieur-bricolage/#xtor=AL-839
    Ce qui pouvait caractériser notre Bricoleur en chef, de fait on revient sans cesse à la trousse à outils qu’il affectionne tant.
    Le ton et le mot de bricoleur s’entend avec ce côté suffisamment sarcastique pour y voir le mauvais exécutant, toujours fier de son résultat. Chez nous, nous les nommons « bricolecho », ni fait ni à faire toujours déçus.
    Pour ceux qui auront la patience de lire. DRH non, bricolecho oui.

  70. calamity jane

    Egalité devant la Loi républicaine Monsieur l’Exilé !
    Il ne peut y avoir d’égalité devant, en face, pour, le Savoir !
    L’instruction obligatoire jusqu’à seize ans fait partie intégrante de l’égalité devant la Loi républicaine.
    Il n’est pas nécessaire d’être correcteur de copies pour se rendre compte de l’incompréhension grammaticale de la langue française. Promenez-vous parmi les articles, tous journaux confondus, et dans une journée vous pourrez remplir un cahier d’observations.
    Que le marronnier dise que les Français ne seraient pas doués pour les langues étrangères est une chose… mais sa propre langue ?
    (La dernière qui m’est apparue étant « n’a plus court »). Plus court on ne fait pas.

  71. @Jean le Cauchois 19/1/16 11.11
    Alors que votre com démarrait sous les meilleurs auspices, il se termine en eau de boudin ahaha Je ne m’en formalise pas, mais je ne laisse jamais passer : j’ai l’habitude du comportement de certains big chauvinist pig, ce que vous n’êtes sans doute pas, de façon habituelle.
    Vous n’avez aucune raison, rien ne vous permet de résumer/reléguer l’expérience acquise pour le compte d’un armateur qui m’a conduite à tenir leurs trop fameuses/indigestes tables rondes et donc à devoir travailler, discuter et beaucoup ergoter avec la CGT Dockers du port de Marseille et de Fos ; pourquoi cette expérience serait-elle juste bonne à mettre dans un « dictionnaire d’idées reçues » ?
    Cette expérience acquise in situ est largement aussi respectable que celle que vous avez acquise en regardant un film.. après avoir visionné ce film vous êtes-vous posé la seule question qui vaille pour apprécier ce genre de film : qui était le commanditaire ? autrement dit qui avait payé ? et ainsi le film peut devenir plus compréhensible ahaha

  72. Franck Boizard

    @ calamity jane | 19 janvier 2016 à 11:56
    Pourquoi insistez-vous sur « loi républicaine » ? En quoi l’origine républicaine, monarchique ou aristocratique de la loi est-elle pertinente ?

  73. Denis Monod-Broca

    @ Exilé
    Les élites, c’est très bien, il en faut, etc., j’en conviens volontiers. La question n’est pas là. Elle est dans le sens des mots.
    L’école pour tous fut indéniablement un grand progrès, une grande réussite. Elle donne à tous l’accès au savoir.
    Mais « réussite pour tous », « égalité des chances » n’ont pas de sens. Ou plutôt si, justement, un sens qui est le contraire de ce qu’il semble être. « Réussite pour tous » signifie en réalité sélection et réussite pour quelques-uns. « Égalité des chances » signifie en réalité inégalité des chances.
    C’est en cela que ces propos sont orwelliens et hautement critiquables, pour ne pas dire franchement détestables.

  74. calamity jane

    @Franck Boizard
    Sinon, nous pourrions spécifier : la loi franquiste ? mussolinienne ?
    La loi 3ème Reich ? La Loi royale ?
    Les cent trente tués du 13 Novembre l’ont-ils été sous la République ? ou bien sous une royauté ? un marquisat ? une baronnie ?
    Chipotons, chipotons ! il en restera toujours quelque chose.
    A moins que je n’ai pas compris le sous-fondé de votre question. Soyez aimable dans ce cas de me le préciser.
    Si nous étions en monarchie, les historiens écriraient : sous le règne de…

  75. « J’ai l’habitude du comportement de certains big chauvinist pig, ce que vous n’êtes sans doute pas, de façon habituelle. »
    Rédigé par : eileen | 19 janvier 2016 à 12:49
    « Sur un site en français on s’exprime en français »
    Rédigé par : eileen | 08 janvier 2016 à 08:34
    Sans commentaire… (j’ai failli écrire « no comment »…)

  76. Jean le Cauchois

    @ eileen à 12:49
    Merci pour avoir su continuer cet échange, malgré un propos maladroit puisque mal reçu. Il serait certes intéressant de comparer nos vécus respectifs au contact de représentants de la CGT. Me concernant, ce sont les vingt premières années de ma vie professionnelle dans la production industrielle, en province, et dans trois branches différentes. La vie est meilleure à l’étranger, surtout lorsqu’on ne revient dans le vieux pays que pour des stages type Insead ou BCG. Il faut en permanence s’adapter au réel et c’est ce que j’ai voulu signaler en citant ce film, pour ce qu’il contient de positif, et d’espoir pour l’avenir.

  77. @sbriglia | 19 janvier 2016 à 15:15
    J’aime bien, c’est bref, c’est dense, c’est concis, pas sanglant, non, mais cinglant !

  78. @sbriglia 19/1/16 – 15.15
    Bingo et merci vous venez de me faire gagner un pari. Bien modeste, il doit correspondre à l’enjeu !… vous êtes tellement prévisible !
    Que de temps perdu – sans doute parce que vous n’avez rien d’autre à perdre – à traquer tant de choses sans intérêt, oui et je récidive, « sur un site français on s’exprime en français »… « gros porc libidineux » me semblait excessif tendance « méchant » que je ne voulais pas vs ce que je souhaitais exprimer… mais cette réserve vous est sans aucun doute étrangère !
    @Jean le Cauchois 19/1/16 – 15.35
    Insead désormais déprécié (je rigole) depuis que A. Montebourg y a fait un stage.
    BCG (Boston Consulting Group pas celui de Calmette pour le e.délateur qui utilise son temps à me e.dénoncer ahaha) dont le jargonnage/baragouinage lessivier doublé de l’accent du Michigan d’un Lesser (ex Procter & Gamble) n’a laissé aucune trace dans votre expression.
    Vous m’avez appris une chose : j’ignorais que le BCG conduisait des stages autres que des stages facturables à des clients peu/moins regardants… peut-être comme les ministères là où le BCG est fortement « implanté » depuis de nombreuses années = rentes de situation ?
    Pour notre e.malentendu, oublié, je n’utilise mon rétroviseur que pour une retouche maquillage = une becquée pour certains de ces messieurs ahahaha
    Sans rancune !

  79. @calamity jane
    …l’égalité devant la Loi républicaine.
    Mais au nom de quoi devrions-nous nous prosterner devant « l’égalité devant la Loi républicaine » ?
    S’agit-il d’un dogme ? D’une nouvelle religion, avec ses Grands Prêtres et ses Inquisiteurs ?
    Et au cas où vous ne le sauriez pas encore, cette égalité devant la Loi républicaine se traduit en français par : « Deux poids, deux mesures » (et là nous rejoignons la novlangue orwellienne évoquée par Denis Monod-Broca).

  80. @sbriglia 15.15 et Deviro 16.12
    De Hubert Reeves : Estimer correctement son degré d’ignorance est une étape saine et nécessaire !
    De René Char : Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience !
    Faire enrager le monde est ma plus grande joie – Molière
    …et maintenant messieurs méditez !

  81. Monsieur Bilger pose la question dans un registre normatif. Comme si un président de la République se devait d’être un DRH. C’est du Sarkozy dans le texte.
    Que la vulgate néo-libérale très en verve en ces temps, conduise à constituer une telle question en sujet de thèse n’étonnera personne. Il reste que si elle devait se formuler comme telle, le Premier ministre en relèverait d’avantage que le président de la République.
    J’ai cru un instant lire le thème d’un sondage à la BFMTV. Déplorable tendance.
    Pour le reste, je n’ai jamais compris ce qui laissait monsieur Bilger croire qu’il lui appartenait de décider urbi et urbi de qui est intelligent ou qui ne l’est pas, voire de nommer les ministres.
    « …de notoriété publique, le poste de garde des Sceaux avait été promis à A. Vallini ». Monsieur Vallini était nommé garde des Sceaux dans les salles de rédaction et sur les plateaux télé. Ca fait une sacrée différence. Mais enfin, si ça plaît à Monsieur Bilger. C’est d’ailleurs heureux qu’il ne l’ait pas été, nommé. Rendez-vous compte du manque à gagner pour vous. L’ectoplasme Lurel exfiltré, sur qui exercer votre hargne de nostalgique de l’Empire et votre sectarisme aux charmes discrets ? A quelque chose, malheur n’est-il pas bon ? A propos des plumitifs qui pondaient des livres (souvent de facture discutable) sur lui, on prête à François Mitterrand la formule : « ce sont mes pauvres ». En quelques façons, Monsieur Bilger, vous êtes le pauvre de Madame Taubira. Quel filon ! Et pour l’exploiter, nul besoin d’une intelligence particulière. Il suffit de faire semblant et surtout de se croire légitimé à le faire.
    Et ces propos de nos excellences que vous nous rapportez. Un certain Philippe Alexandre qui sévissait sur RTL dans les 80′ s’en était fait une spécialité dans ses chroniques. Alexandre racontait des sornettes le plus souvent. Entre deux gargouillis il gratifiait son auditoire de « Un ministre me disait l’autre jour… » L’auditeur ne va quand même pas vérifier.
    Même méthode douteuse et prémunie contre toute vérification. On n’est pas dans un monde habermassien. On peut raconter n’importe quoi.
    Y compris que Monsieur Vallini aurait été plus « compétent et plus respecté ». Compétent, je n’en sais rien. Respecté, n’est-ce pas un sentiment qu’on ressent à l’égard d’autrui ? Même de Monsieur Bilger. Mais, comment en crédite-t-on les autres ? Par décret ? C’est grotesque. C’est malsain.
    En bref Monsieur Bilger, vous prenez vos désirs pour des réalités.
    Vous vous avanceriez en croyant que votre détestation de la garde des Sceaux est partagée par la France entière. C’est votre fantasme.
    J’ajoute qu’assurément, d’avoir cru ne serait-ce qu’un seul jour en Nicolas Sarkozy, même en y étant revenu, ne constitue pas la marque d’une particulière acuité.

  82. calamity jane

    Pas de problème. Messieurs, faites-moi une proposition que je puisse rectifier mes commentaires. La loi constitutionnelle conviendrait-elle ?
    C’est bien de cela que l’on crève : la chipoterie inutile.
    Vanitas vanitatum et omnia vanitas.
    Vous n’y pensez pas ! me comparer à Denis Monod-Broca ! à Franck Boizard !
    Comme j’ai de la chance aujourd’hui… intervenue plus qu’à mon habitude, question de disponibilité, j’en ai eu pour mon grade maïnekomandant.

  83. Franck Boizard

    @ calamity jane | 19 janvier 2016 à 14:44
    Ma question est pourtant claire. Pourquoi insister sur « républicaine » ?
    La république a-t-elle une vertu spéciale qui ferait que la loi est à nulle autre pareille du fait d’être républicaine ?
    Je pense que, à part un goût immodéré pour le sectarisme, notre république n’a rien de particulier. Je ne vois donc pas l’intérêt d’en faire une religion, l’alpha et l’omega de toute pensée politique. D’ailleurs, il y a en ce moment en Europe des monarchies bien plus enviables que notre république.

  84. calamity jane

    ARTICLE 1er (de la Constitution)
    « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale »…
    Où, quand et comment ai-je pu écrire que la loi républicaine prévalait sur les autres organisations en Europe et/ou dans le monde ?
    Si la France est une République comment nommer la loi qui l’organise ?
    Felix qui potuit rerum cognoscere causas.

  85. @calamity jane
    Si la France est une République comment nommer la loi qui l’organise ?
    C’est une bonne question qui mérite d’être posée, je n’ai pas la réponse ; mais quelques éléments de réflexion.
    Le traité de Lisbonne a été ratifié par les élus du peuple alors qu’il avait été refusé par les électeurs. La loi qui organise la République a été légèrement bousculée, voire bafouée, de nombreux Français en ont voulu à M. Sarkozy et à son gouvernement, il faut du temps pour oublier.
    Depuis que le traité de Lisbonne est entré en vigueur, le principe de primauté s’applique en France. En d’autres termes, le droit européen l’emporte sur toute décision contraire du droit français.
    Vu de ma fenêtre, le montage juridique est bancal puisque nous avons une République dotée d’une constitution mais qui doit se soumettre aux décisions d’une entité « sui generis » qui ne dispose pas de Constitution. Malgré cela, l’Union européenne exerce tout de même la primauté sur les décisions qui devraient s’appliquer en France.

  86. BFMTV de ce jour et notre grand manipulateur, grand stratège national qualifié des médias, Chef des armées, visionnaire en communication, aurait-il oublié qu’une guerre cela se fait avec des munitions ? Hééé… Ces énarques sont capables d’avoir envisagé une guerre éclair.
    Si le cas est avéré, je suppose qu’il doit y avoir un plan B cher à de Gaulle… Dans son cas j’ai bien peur qu’il n’ait même pas prévu des lancers de cailloux.
    Espérons que cela n’est qu’une rumeur… Mais comme on dit : pas de fumée sans feu, quant aux avions, on est sûr au moins qu’il en reste dans les invendus, là, pas de doute.
    La politique et le pays est un bien trop précieux pour le confier à des seuls politiques ; comme disait Coluche, vous leur donnez le désert il ne faudra pas attendre longtemps pour qu’ils achètent du sable.
    DRH certainement pas, pour le reste l’actualité parle pour lui.
    J’imagine le combat à mener contre le chômage…

  87. calamity jane

    @vamonos
    Cette mini polémique avait pour point de départ l’Instruction laïque et l’inégalité devant le Savoir.
    Sinon, tant que l’Europe ne se nomme pas comme conglomérat d’Etats et ne se définit pas comme une organisation étatique avec le mot qui convient, c’est la loi du pays dans lequel je vis qui me fait participer à la vie sociale et à laquelle chacun participe par ses deniers.
    Aujourd’hui, si vous me parlez des déclarations d’amour et autres retours vers le futur surgissant d’ados retardés qui polluent la vie politique en squattant les écrans, je pourrais vous dire que je comprends le désarroi républicain 🙂 et bonne journée.

  88. « Espérons que cela n’est qu’une rumeur… Mais comme on dit : pas de fumée sans feu, quant aux avions, on est sûr au moins qu’il en reste dans les invendus, là, pas de doute. »
    L’Inde tempère les ardeurs de nos voyageurs de commerce, ils étaient je crois 120 (comme la chanson des chasseurs), on discute pour 36. En somme je n’étais pas trop loin du compte.
    DRH non, commercial non plus, que reste-t-il ?
    Comme Bayrou qui s’était fait prendre au volant d’une berline allemande, notre Chef suprême des armées lui se fait prendre en scooter made in Italie, décidément nos dirigeants n’arborent pas le pin volontariste du fabriqué in France… Et l’on voudrait vendre du Rafale, c’est plutôt mal barré.
    Vous imaginez la gueule, le président français faisant un aller/retour chez sa dulcinée au fin fond du monde en Rafale… Quel tabac mes aïeux ! La classe ! Et là quelle pub ! Bon, je m’emballe, mais un scoot…

  89. @ S Carioca | 17 janvier 2016 à 19:40
    @ Breizmabro « Que voulez-vous dire par : « Najat Belkacem épouse Vallaud » ? »
    Réponse : regardez le « Supplément de Canal + » du 24 janvier. Mme Belkacem face à Idriss Sihamedi, président de l’ONG islamique Barakacity qui a refusé de condamner l’organisation État Islamique, et vous comprendrez.

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